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LE MARCHÉ
DES TRANSFERTS
NE S’EMBALLE
TOUJOURS PAS
MORT PAR NOYADE DU
VICE-CONSUL DE LA FÉDÉRATION
DE RUSSIE À ANNABA
Les légistes
ont conclu à une
syncope en cours
de plongée P.8
Mercato : l’été
ne sera pas chaud
LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER
LIBERTE
QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 6346 LUNDI 1 er JUILLET 2013 - ALGÉRIE 15 DA - FRANCE 1 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290
RETARD DANS LA MISE EN PLACE DU PLAN ANTICANCER EN ALGÉRIE
Le P r Louafi accable les ministres
successifs de la SantéP.8
TRAVAUX, BOUCHONS, BARRAGES ET INSÉCURITÉ
Alger-Tizi Ouzou :
100 km d’enfer
non-stopP.4
DES CADRES DE LA LIGUE SONT ACCUSÉS
DE “DÉTOURNEMENTS”
Rien ne va plus
à la Laddh P.2
P.19 à 25
CONVENTION NATIONALE “POUR
UNE CONSTITUTION PÉRENNE”
Les experts
appelés à se
joindre à l’offre
alternative du
RCD P.2
IL PRIVILÉGIE LE RENFORCEMENT DES CAPACITÉS
DES PAYS AFRICAINS
Barack Obama veut
que les Africains combattent
eux-mêmes le terrorisme P.3
AFP
Liberté

2
L’actualité en question
L’
initiative du RCD, dite
convention nationale
“pour une Constitution
pérenne”, aura suscité,
selon les organisateurs,
“un vif intérêt et
une résonance particulière auprès de
larges segments de la société”. Rendues
publiques, hier, les résolutions découlant
de ce rendez-vous qui s’apparente
à des assises nationales pour
l’élaboration d’une nouvelle loi fondamentale
du pays appellent à “installer
l’Algérie nouvelle dans la démocratie, la
liberté, la stabilité, la transparence et le
progrès social”.
Pour le parti de Mohcine Belabbas, désormais,
“les patriotes ont tiré les enseignements
des politiques menées depuis
1962 et des tragédies qu’elles ont générées”.
Dans le document publié par le
parti, il est rappelé à ce titre que “tous
les procédés d’élaboration et de révision
des différentes Constitutions sont frappés
d’un péché originel : l’accès au pouvoir
viole le droit et le libre choix citoyen”.
D’où l’importance, selon le
RCD, d’aller vers une alternative politique
et non pas une alternance clanique,
comme le souhaite l’actuel régi-
me. Pour le RCD, “les conjectures et
l’agitation qui accompagnent la maladie
du chef de l’État tendent à imposer,
une nouvelle fois, un candidat du
consensus ou un homme providentiel”
en vue de baliser le terrain pour une
éventuelle alternance clanique, en lieu
et place d’une alternative démocratique.
Le RCD avertit ainsi sur cette option
qui, selon lui, ne fera qu’exacerber la
crise de légitimité qui frappe les institutions
et aggrave la défiance, lourde
de risques, qu’oppose la société à l’État.
Alors que l’Algérien aspire, rappelle
le RCD, à “une organisation transparente
du champ politique pour s’extraire
d’une conception du pouvoir qui
vampirise tous les espaces et pollue la
scène politique et médiatique”. Le postulat
du RCD a suscité l’assentiment de
l’ensemble des participants dont des représentants
de la classe politique nationale
et régionale, des syndicalistes,
etc.
Ces derniers n’ont pas manqué de formuler
de nombreuses suggestions
pour enrichir davantage le document,
(convention nationale), soumis par le
RCD. Celles-ci visent, entre autres, “à
l’adaptation du régime politique et des
institutions aux réalités historiques, sociales,
culturelles et à la compétitivité
économique”. Les participants à la rencontre
organisée, hier et avant-hier, par
le RCD à Sidi-Fredj ont réaffirmé les
fondamentaux sans lesquels il ne peut
y avoir de Constitution démocratique.
Ils citeront, entre autres, l’autonomie
Lundi 1er juillet 2013 LIBERTE
CONVENTION NATIONALE “POUR UNE CONSTITUTION PÉRENNE”
Les experts appelés à se joindre
à l’offre alternative du RCD
L’Algérien aspire, estime le RCD, à “une organisation transparente du champ politique pour s’extraire
d’une conception du pouvoir qui vampirise tous les espaces et pollue la scène politique et médiatique”.
ABDERREZAK MAKRI À MASCARA
Le MSP œuvre à “retrouver sa place
et prendre le pouvoir”
La salle de conférences située dans l’enceinte de
la Maison de la culture de Mascara a abrité, samedi
après-midi, un meeting populaire animé
par le président du MSP, Abderrezak Makri. En
l’absence d’informations sur ce rendez-vous, l’assistance
était très faible.
En effet, et en dépit de la présence des militants venus
par petits groupes depuis les communes de la wilaya,
la salle n’a pas affiché complet. Est-ce le signe
d’un déclin enregistré par le parti dans la wilaya de
Mascara ?
La réponse est peut-être dans le propos de Makri luimême
quand il évoque le souhait du MSP de “retrouver
sa place”. Après avoir dressé le bilan des activi-
Rien ne va plus à la Ligue algérienne
de défense des droits de
l’Homme (Laddh). Trois décades
après sa création, elle est en
état de léthargie et risque de disparaître
si les soupçons de corruption qui pèsent
sur certains de ses cadres s’avèrent
vrais.
En effet, depuis la démission de
Me Mustapha Bouchachi de son poste
de président pour se présenter à la
députation sous la bannière du FFS, la
grogne est allée crescendo chez les
cadres de la ligue. Ainsi, des cadres et
des membres du comité-directeur accusent
des anciens responsables “de détournements
et de corruption”.
Grave accusation, surtout que ces militants
indiquent que les “accusés” refusent
toujours de présenter un bilan
financier exhaustif et procéder, comme
le veut le règlement, à une passation
de consignes. “Me Bouchachi était
toujours absent, et dès lors, il avait confié
la gestion de la ligue à Moumen Khellil
qui était SG”, indiquent-ils. Pour le
Dr Naïli Djabria, actuelle SG, “on veut
Pour le parti de Mohcine Belabbas, il faut aller vers une alternative politique.
tés de son parti depuis son élection, M. Makri a précisé
que l’objectif du MSP n’a pas changé. “Le mouvement
Hamas est un parti d’opposition qui active pour
retrouver la place qui est la sienne dans le champ politique
du pays. Ce statut n’est pas définitif puisque nous
œuvrons pour prendre le pouvoir et gérer le pays. Nous
sommes conscients que l’avenir nous appartient. Et pour
atteindre notre but, nous devons nous appuyer sur la
volonté du peuple.”
Sans toutefois définir le cadre dans lequel s’inscrit cette
visite à Mascara, le SG a mis en évidence l’importance
de la décision des électeurs dans la désignation
des hommes appelés à gouverner le pays. “Nous devons
mieux définir nos idées pour les électeurs que nous
DES CADRES DE LA LIGUE SONT ACCUSÉS DE “DÉTOURNEMENTS”
Rien ne va plus à la Laddh
une passation de consignes en bonne et
due forme”. “Moumen Khellil était salarié
à la ligue et il recevait quelque
65 000 DA”, ont révélé D r Naïli
et D r Fekhar.
Pour eux, “il est inconcevable que les sections
ne payent pas le loyer alors que la
ligue roule sur des milliards”. Le D r Fekhar
a ajouté que lors de la présentation
du bilan financier par Moumen
Khellil, ce dernier “a refusé de donner
des détails et il avait parlé de quelque
2 milliards”. “Une somme, a-t-il précisé,
que personne ne sait comment elle est
déboursée”. “Ils fuyaient les réunions
pour ne pas présenter de bilans”, ont-ils
souligné.
Ces absences répétées de l’équipe de
M e Bouchachi aux réunions de la Laddh
fait grossir la “rumeur” et prêter le
flanc au clan adverse qui a sollicité le
président d’honneur de la ligue, M e Ali
Yahia pour intervenir. “Nous avions demandé
le règlement de ce problème à
l’intérieur de la ligue, mais ils ont refusé”,
a dit le D r Fekhar qui a décidé “de
déposer une plainte pour détourne-
ment”. Dans une lettre ouverte adressée
à MM e Bouchachi, Benissad et Ali
Yahia Abdenour, en sa qualité de président
d’honneur de la ligue,
“la Laddh est en état de léthargie, de paralysie
même, il faut la remettre en mouvement”,
accusant M e Benissad d’avoir
“foulé aux pieds les idéaux et les valeurs
des droits de l’Homme qu’il est censé incarner”.
M e Ali Yahia accuse aussi Mustapha
Bouchachi de s’être “doté au 3 e congrès
de la Laddh (…), de tout le pouvoir par
la révision des statuts”. Il raconte que
Aïssa Rahmoun a été chargé de revoir
les statuts de la ligue pour permettre au
président, donc à M e Bouchachi, de désigner
le comité-directeur qui est l’exécutif
de la ligue. M e Ali Yahia rappelle
qu’avant le comité-directeur était élu.
“Il y a concentration de pouvoir entre les
mains de Bouchachi (…), qui supprime
le contre-pouvoir que représente le comité-directeur,
exécutif de la ligue. Il est
le premier président d’une ligue des
droits de l’Homme indépendante de
part le monde, qui désigne l’exécutif qui
Yahia/Liberté
appelons à prendre connaissance de notre programme
avant de prendre leur décision. En dépit des slogans,
le pays continue d’enregistrer des élections entachées
d’irrégularités. Pour cela, nous exhortons nos militants
à être vigilants afin d’empêcher la fraude et réclamer
la transparence. J’ai été invité au congrès du
RCD et ses dirigeants ont reconnu le rôle joué par notre
parti dans le changement opéré au sein de l’opposition.
À ce titre, il faut faire la différence entre exercer une
opposition et être contre les dirigeants du pays. Nous
aimons l’Algérie mais nous réclamons un changement
qui doit toucher et les gestionnaires et leurs politiques
actuelles”.
A. B.
doit être élu par le conseil national issu
du congrès”, s’est-il indigné, avant d’accuser
Bouchachi d’avoir “la haute
main sur l’argent de la ligue, avec le secrétaire
général et le responsable des finances,
ne se sont pas soumis à un
contrôle financier, par le comité-directeur
et le conseil national. La ligue est,
pour eux, un bien de famille”. Contacté
par téléphone, Moumen Khellil,
ex-SG de la ligue, a estimé que ce problème
“est une affaire interne à la
ligue”.
Il a ajouté qu’elle sera traitée au sein des
instances de la ligue et que “les deux
parties sont d’accord sur le principe”. Le
D r Fekhar a, quant à lui, évoqué “la disparition
d’une aide d’une association
française d’une valeur de 4 000 euros”.
D’autres responsables accusent la
même équipe d’avoir détourné le matériel
offert à la ligue par la mission
d’observation des élections législatives
de l’UE. À signaler que toutes nos tentatives
de joindre M e Benissad se sont
avérées vaines. Affaire à suivre...
MOHAMED MOULOUDJ
individuelle et les libertés fondamentales
dont celles liées à la liberté d’expression,
de pensée, de conscience, qui
sont des garants du respect de l’émancipation
du citoyen et de son libre arbitre.
Ceci, tout comme ils ont rappelé
le principe fondamental d’une “Algérie
républicaine, démocratique et sociale”.
Saluant la réflexion engagée par le
RCD dans une conjoncture caractérisée
par l’intolérance et la désinformation
pour créer une dynamique permettant
au peuple algérien de débattre
librement de son destin, les
participants lancent désormais un appel
aux spécialistes pour “se joindre à
la dynamique créée autour de cette
convention afin d’apporter leur expertise
quant aux formules et aux démarches
les mieux indiquées pour affiner
le travail devant préciser les référents
et la substance du projet ultime devant
servir d’offre politique alternative à la
nation algérienne”.
FARID ABDELADIM
CONSEIL DES MUSULMANS
DE FRANCE
Dalil Boubakeur
élu président
■ Le recteur de la Grande-Mosquée
de Paris, Dalil Boubakeur, a été élu
hier président du Conseil français
du culte musulman (CFCM), a
annoncé à l'AFP un responsable de
cette instance censée représenter
les musulmans de France. Dalil
Boubakeur, qui dirige une
institution proche de l'Algérie, “a
été élu à une très large majorité des
membres du Conseil
d'administration”, a déclaré ce
responsable, Abdallah Zekri,
président de l'Observatoire de
l'islamophobie.
M. Boubakeur, 72 ans, succède au
Franco-Marocain, Mohamed
Moussaoui, qui a écourté d'un an
son second mandat pour
permettre la mise en œuvre d'une
réforme souhaitée par les autorités
françaises. Il va diriger une
présidence collégiale pendant
deux ans avant de céder la place à
Anouar Kbibeche, du
Rassemblement des musulmans
de France (RMF, proche du Maroc),
auquel succédera en 2017 Ahmed
Ogras, du Conseil des musulmans
turcs de France. Le recteur de la
GMP, l'une des trois grandes
fédérations de l'islam en France, a
déjà effectué deux mandats de
2003 à 2008 à la tête du CFCM,
mais sans avoir été élu. Cette foisci,
il avait initialement désigné
Me Hafiz pour représenter la GMP à
la présidence du CFCM. Mais ce
choix avait été contesté par
d'autres fédérations, notamment le
RMF, parce que Me Hafiz est
l'avocat du Front Polisario qui lutte
pour l'indépendance du Sahara
Occidental annexé par Rabat en
1975. Le CFCM a été créé en 2003 à
l'initiative des pouvoirs publics,
après une longue gestation, pour
doter d'une instance
représentative les quelque 3,5
millions de musulmans vivant en
France (selon l'estimation la plus
couramment citée), dont le rapport
à la religion et le degré de pratique
est très variable.
AFP/R. N.

Lundi 1er LIBERTE juillet 2013
Rappelant sa promesse
électorale qu'il n'était
plus question d'étendre
la portée militaire
des États-Unis vers
d'autres pays, le président
Barack Obama, qui a mis l’accent
sur le fait que les interventions militaires
des États-Unis à l'étranger pour
lutter contre ce fléau n'avaient pas
toujours été efficaces, a annoncé qu’il
privilégiait le renforcement des capacités
des pays africains dans leur lutte
contre le terrorisme.
Ainsi, Barack Obama, qui s'exprimait
samedi lors d'un débat à l'université de
Soweto en Afrique du Sud, au cours
duquel il a été interrogé par vidéoconférence
du Nigeria par un représentant
de ce pays sur l'évolution des
groupes terroristes dans plusieurs régions
d'Afrique telles que Boko Haram,
Aqmi et Al-Chabab, a expliqué les raisons
de cette nouvelle position des
États-Unis. Si le noyau dur d'Al-Qaïda,
basé dans la région située entre le
Pakistan et l'Afghanistan, avait été
largement affaibli, le problème du terrorisme
s'est, toutefois, “métastasé”
dans d'autres régions du monde, dont
l'Afrique, avec l'apparition de plusieurs
groupes terroristes régionaux, a
estimé le président US. Dans ce cadre,
il a relevé que le nombre de personnes
tuées par des attaques terroristes dans
les pays africains, dans les pays musulmans
ou en Asie du Sud est amplement
supérieur à celui des Occidentaux
victimes du terrorisme, tout
en expliquant que l'origine de ce fléau
résidait dans les problèmes intrinsèques
à ces pays. Ainsi, il s'est déclaré
convaincu que le terrorisme était
“plus susceptible d'émerger et de prendre
racine dans des pays où les frustrations
profondes et les sources de conflits
n'ont pas été traitées d'une manière adéquate”.
Pour donner plus de crédit à ses déclarations,
Barack Obama a cité le cas
du Mali où, selon lui, une partie du
problème est le fait d’“un gouvernement
faible” et des institutions qui sont “loin
des normes démocratiques”. Il a particulièrement
insisté sur le fait que la démocratie
et la bonne gouvernance
sont “les plus importants mécanismes de
défense contre le terrorisme”. À partir
de ce constat, le locataire du bureau
ovale dira que la solution militaire face
au terrorisme n'est pas la seule à
prendre en compte, et il faut aussi offrir
des opportunités au peuple, l'instruire
et résoudre les conflits à travers
des processus démocratiques réguliers.
Il n’en demeure pas moins qu’en parallèle
de ces actions, le président
américain a appelé à faire preuve de
“réalisme” en reconnaissant que des
groupes extrémistes n'acceptent pas le
compromis ou refusent de travailler à
travers un processus démocratique. Insistant
sur ce point, Barack Obama a
ajouté que “c'est là où nous voulons collaborer
avec les pays africains pour
comprendre comment nous pouvons
les aider”.
Sur ce point précis et faisant allusion
aux critiques sur l'interventionnisme
américain, le président Obama a rappelé
: “J’ai été élu pour mettre fin à la
guerre. J'en ai fini une (en Irak) et je suis
actuellement en train de mettre fin à une
autre (en Afghanistan avec le retrait des
troupes).” Se montrant insistant sur cette
question, il a ajouté que “cette idée
selon laquelle les États-Unis veulent
s'impliquer davantage militairement
partout dans le monde n'est tout simplement
pas vrai”. Il a justifié ses propos
en affirmant que “cela coûte beaucoup
d'argent et les États-Unis, comme
tous les pays du monde, doivent penser
à leur budget”.
Pour être plus convaincant, Barack
Obama est allé jusqu'à dire que les interventions
militaires fréquentes des
États-Unis dans d'autres pays n'avaient
pas été très efficaces car, a-t-il argué,
les populations locales qui luttent
contre le terrorisme “finissent par nous
considérer comme des intrus qui s'imposent”.
Dans ce contexte de la lutte
L’actualité en question
IL PRIVILÉGIE LE RENFORCEMENT DES CAPACITÉS DES PAYS AFRICAINS
Barack Obama veut
que les Africains combattent
eux-mêmes le terrorisme
Désormais les Américains ne comptent intervenir hors de leur territoire pour combattre le terrorisme
qu’en cas de nécessité absolue. Ils préfèrent, selon le président Obama, apporter leur soutien
WASHINGTON EMBOÎTE LE PAS À LA FRANCE,
LA CHINE ET LA RUSSIE
Les États-Unis accueilleront
un sommet de dirigeants
africains en 2014
L e
président américain Barack
Obama prévoit d'accueillir l'an
prochain aux États-Unis un
sommet de dirigeants d'Afrique subsaharienne,
a déclaré la Maison-
Blanche. M. Obama devait annoncer
hier dimanche au Cap, en Afrique du
Sud, où il est en visite, qu'il “prévoit
d'organiser un sommet de dirigeants
d'Afrique subsaharienne aux États-
Unis, le premier du genre”, a déclaré à
la presse le conseiller adjoint à la Sécurité
de la Maison-Blanche, Ben
Rhodes. “C'est quelque chose que nous
n'avons jamais fait avant”, a-t-il poursuivi.
“C'est quelque chose que d'autres
nations ont fait”, a-t-il ajouté en référence
aux sommets UE-Afrique ou
sino-africains. Barack Obama effectue
sa première grande tournée africaine
depuis qu'il a été élu président des
États-Unis.
Son unique déplacement comme chef
d'État en Afrique subsaharienne remonte
à 2009, au Ghana. Les États-
Unis entendent renforcer leur présence
en Afrique, un continent où les
pays émergents, Chine en tête, montent
en puissance. L'annonce de la
Maison-Blanche intervient aussi à peine
un mois après une annonce similaire
de la France.
Lors d'une visite dans la capitale éthiopienne,
Addis-Abeba, fin mai, le président
François Hollande avait invité les
dirigeants africains pour un sommet
sur la sécurité fin 2013. “Ce que nous
voulons faire, c'est poursuivre sur la lancée
des engagements de haut niveau que
nous prenons lors de cette visite”, a ajouté
M. Rhodes, précisant que l'idée
était “de rassembler les chefs d'État
d'Afrique subsaharienne à Washington”.
aux pays africains dans leur lutte contre ce fléau.
Hier soir, le président américain devait
également annoncer un plan de 7 milliards
de dollars pour améliorer l'accès
à l'électricité de plusieurs pays africains.
Le plan sera baptisé “Power Africa” et
devrait d'abord bénéficier à l'Éthiopie,
au Ghana, au Kenya, au Liberia, au Nigeria
et à la Tanzanie, des pays affectés
par des coupures d'électricité fréquentes.
L'administration américaine
s'est vue reprocher de s'être laissé
dépasser par la Chine en Afrique, notamment
sur le plan économique.
Vendredi, le président Obama avait cependant
cherché à minimiser les rivalités
entre investisseurs étrangers
en Afrique, estimant qu'il n'y avait pas
de “guerre froide” en cours sur le continent.
“C'est une bonne chose que la Chine,
l'Inde, la Turquie et d'autres pays
comme le Brésil prêtent de plus en plus
attention à l'Afrique”, avait-il déclaré à
bord de l'avion Air Force One, qui le
conduisait de Dakar à Pretoria. “Il y a
un marché mondial et, si les pays qui
sont en train de devenir des pays à revenus
moyens considèrent qu'il y a des
opportunités pour eux en Afrique, cela
peut potentiellement aider l'Afrique”,
avait-il ajouté. Samedi à Johannesburg,
capitale économique de l'Afrique
du Sud, M. Obama a répété observer
avec bienveillance “l'attention” portée
à l'Afrique par les pays émergents,
comme “la Chine, le Brésil, l'Inde et la
Turquie”.
Mais il a tout de même invité les Africains
à poser plus de questions aux investisseurs
étrangers, estimant “important
que les Africains s'assurent
que ces interactions sont bonnes pour
l'Afrique”.
R. I./AGENCES
L’ÉDITO
contre le terrorisme en Afrique, le
patron de la Maison-Blanche a réitéré
que les États-Unis préféraient plutôt
renforcer les capacités des pays africains
à travers les équipements, le
conseil et la formation.
Il n’en demeure pas moins que le président
US a averti que les États-Unis
“ne resteront pas les bras croisés” si leurs
3
Le président Barack Obama a été interpellé sur l’interventionnisme américain.
Des vertus apaisantes du pétrole
“
Selon des
données
américaines, le
pays sera, à l’orée 2017,
déjà indépendant en
matière de pétrole et de
gaz. Cela implique une
réduction de la présence
militaire des États-Unis à
travers le monde.”
L
ambassades étaient attaquées ou si
leurs ressortissants se trouvaient dans
des situations vulnérables et a appelé
à une coopération avec les autres pays
pour faire face à ces types de menaces
qu'il a considérées comme un problème
mondial qui ne concerne pas seulement
son pays.
MERZAK TIGRINE
PAR DJILALI B.
es États-Unis n’interviendront plus à l’étranger dans la lutte contre le terrorisme.
Sauf dans le cas où leurs intérêts seraient menacés. On peut croire sur parole
Barack Obama. Mais pas ses arguments liés aux coûts exorbitants de l’effort
de guerre ; une telle option “stratégique” ne peut se faire sans l’aval des lobbies
militaire et énergétique. Car, ils sont la première source d’inspiration de la politique
étrangère du pays.
L’autre raison, inavouée, est dans les capacités énergétiques en nette augmentation
aux États-Unis et qui, dans un proche avenir, leur offriront une totale autosuffisance.
Selon des données américaines, le pays sera, à l’orée 2017, déjà indépendant en matière
de pétrole et de gaz. Cela implique une réduction de la présence militaire des
États-Unis à travers le monde. Leur politique se réduira à la préservation de leurs
intérêts stratégiques, loin du souci énergétique qui est à l’origine de leurs interventions
en Irak et en Afghanistan.
La reconnaissance par Obama de l’échec de ces interventions est faite clairement
pour une consommation africaine dont beaucoup de voix commencent à rejeter
la présence militaire étrangère assimilée à une nouvelle colonisation.
Cela participe également de la nouvelle stratégie américaine initiée du temps de
Clinton en fin de mandat et mise en œuvre dans sa partie la plus offensive par son
successeur Bush Jr. Obama s’inscrit alors dans un cycle de parachèvement de cette
politique qui change sans toucher fondamentalement à la vision post-guerre
mondiale des deux blocs et de la guerre froide qui paraît comme une manie ayant
transcendé le temps et la chute du mur de Berlin.
Obama a consenti, cependant, à répondre à une demande qui date d’au moins une
vingtaine d’années de pays, comme l’Algérie touchée frontalement par le phénomène
du terrorisme. Il a promis à partir de l’université de Soweto de fournir une assistance
matérielle et une expertise aux pays africains qui combattent les groupes
terroristes. Une bonne nouvelle ! ■
AFP

4
L’actualité en question
Autrefois, axe très sollicité par les
familles, notamment pour se
rendre à Tizi Ouzou, mais aussi
à Béjaïa, Jijel et Boumerdès,
l’autoroute reliant Alger à Tizi
Ouzou est devenue, aujourd’hui,
un véritable enfer pour les voyageurs,
comme pour les automobilistes et les profes-
sionnels des
transports en
commun et de
marchandises.
Cet axe de 100 kilomètres seulement est quasiment
à effacer de la carte des autoroutes et des
routes à grande vitesse. Constituée de deux
voies seulement, aussi dangereuses l’une que
l’autre, à cause des déformations et des virages
fortement inclinés, elle est ainsi devenue, par
la force des choses, impraticable. Mal matérialisée,
elle n’est même dotée d’une bande d’arrêt
d’urgence. Des travaux partout, des rétrécissements
de chaussées, absence d’éclairage public
sur des dizaines de kilomètres, des barrages
de contrôle à tout bout de champ et une insécurité
ascendante, voire menaçante sur l’économie,
nul ne peut démentir ou déjuger ce que
ressentent les citoyens qui l’empruntent.
Nous avons choisi un samedi, le second jour du
week-end, pour se rendre dans la capitale du
Djurdjura. Il est à peine 10h quand nous prenons
la route vers Tizi Ouzou, en empruntant
l’axe de l’autoroute Est-Ouest qui débouche sur
Boudouaou. Ici, la vitesse est autorisée à
120 km/h. De l’autre côté du périphérique sud
et de la route Moutonnière, la vitesse est limitée
à 80 km/h. Il est vrai que la sortie d’Alger,
des anciennes routes, est aussi infernale,
contrairement au chemin que nous avons emprunté
sciemment pour se focaliser sur les
70 km restants, c'est-à-dire de Boudouaou à Tizi
Ouzou. La descente entamée vers l’ancienne au-
toroute, les embouteillages infinis s’annoncent.
Des camions et des bus qui roulent sur la voie
de gauche, nous verrons notre vitesse réduite
à 45 et 50 km/h ! À peine le dernier virage de
Boudouaou négocié, nous tombons sur un bouchon
long de 13 km. Les issues menant vers
Boumerdès sont également envahies par les véhicules
cherchant à éviter l’axe de Tidjelabine,
où le marché de voitures d’occasion attenant à
cette autoroute est érigé. Nous empruntons alors
les anciennes routes de Boumerdès via Cap-Djinet
et Dellys. Des barrages de contrôle sont érigés
partout. Pratiquement tous les 3 ou 5 km.
Preuve que la situation sécuritaire n’est pas encore
totalement rétablie.
Des centaines de véhicules immatriculés 15, 16,
18, 35 ou encore 06 ont pris le même chemin.
Au bas mot, 2h de temps pour avoir évité le
marché de Tidjelabine. Un marché qui, autrefois,
était organisé chaque jeudi et qui est, désormais,
ouvert chaque samedi.
Colère et bouffées de chaleur…
Mais ce n’est pas fini ! En plus des travaux de
réfection qui s’éternisent à Thénia, nous tombons
sur un autre embouteillage aussi monstre
que le premier aux Issers.
Y compris du côté de la déviation à double sens,
elle aussi saturée par la circulation automobile.
Ici, témoignent des automobilistes, il suffit
d’un accident banal ou d’une panne ou un arrêt
pour que la circulation devienne impossible.
Fort heureusement, aux Issers, ce dédoublement
de voies est finalement ouvert. Mais, tout est
relatif. Après 35 mn de souffrance, nous entamons,
enfin, l’autoroute de Bordj Menaïel
avec l’espoir de récupérer le retard accusé. Mais
c’était compter sans les longs et infinis cortèges
de camions et de bus qui nous ferment les horizons
jusqu’à la montée de Naciria. Entretemps,
les automobilistes subissent les mar-
chands ambulants qui stationnent des deux côtés
des passerelles, et ce, aux yeux de tout le
monde. Les encombrements reprennent de plus
belle avec d’autres camions chargés de sable volé
à partir des oueds, avec des relais routiers et des
lavages de voitures qui jettent les eaux et les
huiles usées, les casses de voitures qui se greffent
sur les bas-côtés. à 23 km de notre point
de chute, c'est-à-dire à 30 mn de trajet, des travaux,
parfois signalés, sont entamés des deux
côtés de l’autoroute. Les habitués, très prudents,
enclenchent un freinage dégressif, mais pas les
novices de cette “autoroute”, ancienne appellation.
Nous dépassons le barrage de contrôle
de Tadmaït, la circulation est plutôt fluide.
Là aussi, il ne faut pas parler trop vite.
Deux barrages de contrôle, l’un à l’entrée de
Boukhalfa et l’autre juste au-dessus de la première
passerelle de la ville, freinent notre
élan. Nous arrivons, enfin, épuisés, au chef-lieu
de Tizi Ouzou. Un chef-lieu totalement embouteillé,
des deux côtés de la Nouvelle-Ville
et du centre-ville. Finalement, il faudra démarrer
tôt d’Alger, au chant du coq, et prendre
le sens inverse à partir de 18h ou 19h pour ne
pas subir les affres d’une autoroute qui a perdu
son sens, au propre comme au figuré ! Audelà
de la ville des Genêts, ce n’est pas non plus
le paradis. Mais les travaux, récemment engagés,
pour réaliser une trémie et des doubles
voies à Oued Aïssi et l’axe reliant Tizi Rached
à Azazga devraient normalement soulager
dans quelques mois les usagers de la route. Mais,
il faut le dire, aucun projet structurant et pouvant
apporter une valeur ajoutée à cette route,
étouffée par les longs embouteillages, n’est en
vue. La colère des voyageurs est indescriptible.
Partir sur Tizi Ouzou ou vers l’est de l’Algérie
via cet axe routier est devenu un projet, voire
une corvée, un enfer…
F. B.
Lundi 1er juillet 2013 LIBERTE
TRAVAUX, BOUCHONS, BARRAGES ET INSÉCURITÉ
Alger-Tizi Ouzou :
100 km d’enfer non-stop
Nous avons choisi un samedi, le second jour du week-end, pour se rendre dans la capitale du Djurdjura.
À l’aller comme au retour, les usagers de ce tronçon ont toutes les raisons de se plaindre. Partir ou revenir
sur Tizi Ouzou ou sur Alger est devenu “un projet”. Il faudra beaucoup de courage et mille calculs pour éviter
de tomber dans les bouchons monstres qui jalonnent un trajet de 100 km seulement. À défaut, le malade souffre,
le voyageur rate son avion, l’étudiant ses examens et le touriste perd son latin…
Reportage réalisé par :
FARID BELGACEM
Les travaux de réfection s’éternisent sur les routes.
Liberté
Paroles
aux citoyens
Mohamed (44 ans,
voyageur)
■ “Je ne comprends plus rien. Au fur et à mesure que
l’État ouvre de nouvelles voies, cet axe routier devient
de plus en plus impraticable. Jusqu’à quand ? Je suis
parti sur Alger pour assister à une fête de mariage.
Entre l’aller et le retour, j’ai passé plus de 7 heures
sur la route. Il y a quelques années, je ne dépassais
pas 45 minutes. Cherchez l’erreur…”
Aïssa (51 ans,
chauffeur de camion)
■ “Autrefois, je livrais avec plaisir de la marchandise
à mes connaissances sur Alger et Boumerdès. Depuis
2005, j’ai l’impression de marcher à pied par endroits.
Sachant que mon camion date des années
1980, je n’ai pas le droit de tomber en panne sur cette
autoroute. Il n’y a même pas de bande d’arrêt d’urgence.
Et si jamais tu as une crevaison en nocturne,
tu es systématiquement agressé. Y compris sur la déviation
qui débouche sur Oued Aïssi et Boukhalfa,
il n’y a aucune commodité en nocturne.”
Younès (24 ans,
étudiant)
■ “Je suis étudiant à Bouzaréah. Il m’arrive de faire
entre Tizi Ouzou et Alger plus de 6 heures de route.
Surtout durant la journée du samedi. Je ne
conseille pas aux gens de voyager un samedi. C’est
insupportable et épuisant. À cause de ces longs embouteillages,
je viens rarement pour passer un
week-end chez moi. Dans le pire des cas, je viens un
jeudi très tôt et je repars vendredi. Je me souviens,
il y a une année, il y avait une manifestation sur la
route. Nous avons passé plus de quatre heures à l’intérieur
du bus, moteur éteint.”
Ahmed (49 ans,
fonctionnaire)
■ “L’autoroute, dites-vous ? Depuis son existence,
cet axe routier n’avait aucune commodité d’une autoroute.
Au jour d’aujourd’hui, les choses se sont compliquées
avec le nombre élevé de véhicules et l’insécurité
qui règne dans la région. L’État n’a aucun
choix, on doit faire vite pour ouvrir une autoroute
digne de ce nom. À défaut, c’est toute une économie
qui s’effondre. Ajouté à cela, le phénomène des marchands
qui embusquent sur les autoroutes, comme
s’il n’y avait aucune loi pour évacuer ces gamins et
ces agriculteurs qui étalent leurs marchandises à 50
centimètres de la voie routière. Revenez souvent et
vous verrez circuler des tracteurs agricoles sur la voie
de gauche à 20 km/h, des piétons qui traversent en
toute quiétude, des sorties de stations de service attenantes
aux voies dangereuses. Je pense que cet axe
doit être cédé à des citoyens qui peuplent ces petits
villages, ces anciennes villes et aux agriculteurs. Ce
n’est plus un poumon pour l’économie. Donc, il faudra
penser vite à une solution à long terme.”
IMPRESSIONS RECUEILLIES PAR F. B.

Lundi 1er LIBERTE juillet 2013
UNE CÉRÉMONIE EST
PRÉVUE MARDI EN
SON HONNEUR
“Le trophéehommage”
à
Abderrahmane
Koubi
■ Dans la continuité de la
série des hommages initiés
par le ministère de la
Culture aux doyens de la
musique algérienne, une
cérémonie sera dédiée à
l’artiste Abderrahmane
Koubi. L’hommage est
prévu mardi à partir de
18 h30 à la salle Ibn-
Zeydoun de l’Office Riad
El-Feth (Oref), à Alger. Cet
événement sera marqué
également par la sortie d’un
coffret de musique chaâbi,
composé de cinq CD
interprétés par l’artiste
Abderrahmane Koubi et
édités, par l’Office national
des droits d’auteur et droits
voisins (Onda) dans le
cadre de son action de
préservation du patrimoine
culturel traditionnel. La
soirée sera animée par
Didine Karoum, Nacer
Mokdad, Nadia Benyoucef,
Toufik Aoun et Mahdi
Tamache. “Le trophéehommage”
sera décerné par
la ministre de la Culture,
Khalida Toumi, à
Abderrahmane Koubi, en
reconnaissance à l’apport de
ce grand artiste à la culture
algérienne et au patrimoine
musical.
■ Le géant norvégien de
l’industrie pétrolière Statoil a
décidé de revenir
officiellement à In Amenas
après son départ de la région
suite à l’attaque terroriste de
janvier dernier.
La compagnie, partenaire
dans l’exploitation du champ
gazier de Tiguentourine, avec
British Petroleum et
LE RADAR PAGE
Sonatrach, a même assuré,
selon le journal électronique
Algeriepatriotique, qu’elle
revient “en force” reprendre
son activité à In Amenas.
Pour cela, la compagnie dote
sa filiale algérienne d’une
“division sécurité” que
dirigera, à partir du 1 er juillet,
M me Helga Nes, jusque-là
vice-présidente exécutive à
{de Liberté {
APRÈS BRITISH PETROLEUM
Le norvégien Statoil revient à In Amenas
APC DE SÉTIF
L’attribution d’un logement de fonction
à une députée annulée
■ Cela fait plusieurs mois qu’une députée du
parti l’Algérie verte se bat pour avoir un
logement de fonction dans une école primaire
de la ville de Sétif. Selon le président de l’APC
de Sétif, qui a décidé d’annuler la décision
d’attribution d’un logement signée par son
prédécesseur avant la fin du mandat écoulé,
l’affaire est en justice. En effet, la députée, une
Statoil depuis le 10 novembre
2008. “Jusqu'ici, nous sommes
satisfaits des progrès, mais
nous devons prendre le temps
nécessaire pour compléter
toutes les mesures avant
qu’une décision de retour
du personnel ne soit prise”,
explique, à ce propos, la
compagnie norvégienne.
enseignante célibataire, avait bénéficié dudit
logement lors du dernier mandat de l’APC.
Appuyé par l’ensemble des élus de l’hôtel de
ville, le maire, qui voit que l’élue à la deuxième
Chambre du Parlement ne doit en aucun cas
bénéficier d’un logement de fonction destiné
aux enseignants, est déterminé à annuler la
décision.
SELON L’ORGANISATION ONUSIENNE ONUDC
Le Maroc, toujours le plus grand fournisseur de cannabis
■ Le Maroc demeure, depuis douze
ans, le plus grand producteur et
“fournisseur” de cannabis dans le
monde, selon le rapport 2013 de
l’Office des Nations unies contre la
drogue et le crime (ONUDC),
présenté mercredi dernier en marge
de la Journée internationale contre
l’abus et le trafic illicite de drogues.
Selon l’organisation onusienne, la
résine de cannabis marocain serait
exclusivement l’objet d’un lourd
trafic dans 17 pays d’Europe de
l’Ouest et du Centre. Le royaume
reste le premier producteur de
cannabis au monde avec 47 500
hectares de terres cultivées, note le
rapport de l’ONUDC, signalant tout
de même la réduction de cette
superficie au cours de ces dernières
années. Par contre, une autre drogue
intéresse de plus en plus les
Marocains : la cocaïne. Sa
consommation ainsi que celle des
opiacés sont en hausse ces dernières
années, note le rapport sans donner
de chiffres précis.
■ L’Algérien, le D r Mustapha
Souag, a été nommé directeur
général par intérim du
groupe de télévision qatari
Al-Jazeera. Souag, qui est
directeur général de la chaîne
Al-Jazeera info en arabe, a été
chargé, en plus de son
actuelle mission, de celle de
directeur général du groupe
entier. Sa nouvelle
nomination survient suite à
la démission de l’ex-titulaire
du poste, le cheikh Ahmed
5
ANIMÉE PAR HAMID SAÏDANI
radar@liberté-algerie.com
SOUAG ÉTAIT DIRECTEUR DE LA CHAÎNE INFO
EN ARABE
Un Algérien nommé
directeur général
du groupe Al-Jazeera
Ben Jassem al-Thani, qui a
été nommé, ministre du
Commerce par le nouvel
émir du Qatar, cheikh
Tamim. Le D r Souag, qui est
un pur produit de la maison,
après des passages aux
chaînes BBC et MBC, avait
été nommé directeur d’Al-
Jazeera arabophone, après y
avoir occupé le poste de
directeur de l’information. Il
a été auparavant directeur du
centre d’études Al-Jazeera.
DES PUGILISTES DE RENOMMÉE MONDIALE
Y PARTICIPERONT
Un gala international de boxe
le 6 juillet à Boufarik
■ Un gala international de boxe se déroulera le 6 juillet
prochain à la salle omnisports Moussa-Charaf de Boufarik,
avec la participation de pugilistes mondialement classés,
a-t-on appris hier auprès des organisateurs. Cette
compétition, organisée par l'association Mitidja, regroupera,
entre autres, le champion d'Afrique Sofiane Cherfioui
(21 combats, 21 victoires), Salim Larbi (22 combats,
17 victoires) et Mehdi Bouadla (33 combats, 28 victoires).
Le gala débuta à 17h avec plusieurs combats professionnels
au programme, indique-t-on de même source. Un hommage
sera rendu à la défunte mère de l'ancienne gloire de la boxe
algérienne, Loucif Hammani, qui était connue de tous les
passionnés du noble art, ont ajouté les organisateurs.

6
L’actualité en question
Lundi 1 er juillet 2013
LIBERTE
JEAN-LOUIS LEVET, HAUT RESPONSABLE À LA COOPÉRATION INDUSTRIELLE FRANCO-ALGÉRIENNE, À ALGER
Pour redynamiser les relations
économiques entre l’Algérie et la France
Jean-Louis Levet, haut responsable
français à la coopération
industrielle et technologique,
effectue une visite officielle de
quatre jours à Alger. Il s’agit de
sa première mission en Algérie
depuis sa nomination à ce poste par
Arnaud Montebourg, ministre du Redressement
productif, et Nicole Bricq,
ministre du Commerce extérieur, le
27 mai 2013. En droite ligne avec l’esprit
de la Déclaration d’Alger signée le
19 décembre 2012 par les présidents de
la République des deux pays, Abdelaziz
Bouteflika et François Hollande,
à savoir que l’Algérie et la France “doivent
mettre le développement technologique
et industriel au cœur de leur
stratégie à long terme”.
Jean-Louis Levet, lit-on dans un communiqué
officiel français, est nommé
nouveau Monsieur Algérie pour que
cette coopération prenne corps. La
mission du conseiller auprès du Commissaire
général à l’investissement,
haut responsable à la coopération industrielle
et technologique et industrielle,
est fixée. D’une durée d’un an,
elle consistera, lit-on dans le texte, “à
identifier, en relation étroite avec les correspondants
désignés côté algérien, les
possibilités de coopération technique, les
Dans son agenda, figure une série de rencontres avec les représentants des organisations
patronales privées et des chefs d’entreprises publiques et privées.
partenariats en matière de recherche et
développement et de filières industrielles,
les coproductions envisageables
entre entreprises, les circuits de commercialisation
communs ainsi que les
outils de financement des entreprises
susceptibles d’être mobilisés”. Rencontré
à Alger, Jean-Louis Levet nous indique
qu’il s’agit, pour une première
mission de contact, d’avoir des entrevues
avec ses interlocuteurs du ministère
de l’Industrie et des orga-
nismes ou agences dépendant de ce département.
Il devra rencontrer au
cours de cette visite Chérif Rahmani,
ministre de l’Industrie, de la PME et de
la Promotion de l’investissement.
Sa nomination constitue un signal
fort du gouvernement français, de la
volonté française de favoriser le développement
de relations économiques
stratégiques entre les deux pays, souligne-t-il.
Il s’agit d’une mission très technique.
Il s’explique sur les raisons du choix :
“J’ai cumulé une longue expérience
dans le secteur industriel et technologique.
J’ai eu de hautes responsabilités
dans de grandes entreprises. J’ai mené
des recherches et études sur les stratégies
industrielles et le redressement industriel
depuis 25 ans. J’ai défendu la réindustrialisation
de la France au moment où
l’économie française optait pour le développement
des services”, ajoute-t-il.
Un processus qui était en train de faiblir
le potentiel économique de l’Hexagone.
Ses travaux sur le sujet au sein de
la fondation Jean-Jaurès ont nourri la
campagne présidentielle de François
Hollande côté redressement industriel,
confie-t-il.
Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur
le sujet : Réindustrialisation, j’écris ton
nom, paru en mars 2012, Une France
sans usines, paru en 1988.
Point commun, donc : la nécessité de
réindustrialiser les deux pays. Un
atout également dans sa carte de visite
: il est natif de Sétif et le coauteur
avec Mourad Preure de l’ouvrage France-Algérie,
le grand malentendu, un
succès en France, paru à l’occasion du
Cinquantenaire de l’Indépendance de
l’Algérie, qui non seulement traite du
passé colonial, de la guerre d’Algérie,
mais surtout aborde les perspectives de
développement de la coopération algéro-française.
Dans sa feuille de route, développer des
partenariats industriels. Mais pas seulement.
L’ambition est d’aller vers un
approfondissement de cette coopération
avec des partenariats dans la formation,
la recherche, entre les universités,
les centres technologiques
des deux pays. À cette fin, il compte
dans son agenda d’ici la fin de l’année,
une série de rencontres avec les représentants
des organisations patronales
privées, des chefs d’entreprises
publiques et privées, des responsables
de grandes écoles, universités et centres
de recherche.
K. REMOUCHE
LA COMPAGNIE AFFICHE DE BONS RÉSULTATS EN 2012
Alliance Assurances retrouve sa performance et sa croissance
Alliances Assurances se porte bien. C’est du
moins ce qui ressort des résultats annuels
2012 présentés, samedi à l’hôtel Sheraton
d’Alger, par le P-DG de la compagnie, Hassen
Khelifati. “Alliance Assurances a réalisé un chiffre
d’affaires de 3,7 milliards de dinars et affiche une
croissance moyenne de 35% de 2007 à 2012 malgré
une concurrence croissante et pas toujours loyale,
la disparition pure et simple de certains segments
de marché et des difficultés auxquelles une assurance
privée doit faire face en Algérie de manière
générale”, a annoncé Hassen Khelifati lors d’une
conférence de presse, organisée en marge de la
tenue de la 4e convention interne de la compagnie.
“Cette performance n’est pas négligeable”, at-il
estimé. Le résultat net de la société est évalué
à 232 millions de dinars. La rentabilité se situe
à 17% sur 6 ans. “Cette performance a notamment
permis à Alliance Assurances de tripler
ses fonds propres malgré une politique régulière de
distribution des dividendes”, souligne le communiqué
de l’entreprise. Par ailleurs, la capitalisation
boursière d’Alliance Assurances a atteint
Les importations algériennes de ciment
ont accentué leur hausse
durant les cinq premiers mois de
2013, enregistrant une hausse de plus
de 100% en termes de valeur et de
quantité, a-t-on appris auprès des
douanes. Cette hausse, entamée depuis
2012 où les importations ont presque
doublé, a été de près de 102% en valeur
à 159,39 millions de dollars les cinq
premiers mois de 2013, contre 78,90
millions à la même période de 2012,
selon les chiffres du Centre national de
l'informatique et des statistiques (Cnis)
des douanes, obtenus par l’APS. Les
quantités importées ont connu également
“une forte augmentation” de plus
de 105%, passant de 870 127 tonnes à
M. Jean-Louis Levet est en visite de 4 jours à Alger.
2,2 milliards de dinars. “En termes de qualité de
portefeuille et de stratégie de minimisation du
risque, la compagnie affiche un Combined ration,
(principal indicateur de performance ajustée du
risque pour une société d’assurance), de 70% traduisant
une bonne marge de sécurisation de la rentabilité
par rapport au risque”, lit-on dans le communiqué.
À mi-parcours de son plan stratégique,
la compagnie concrétise ses engagements en axant
ses priorités, notamment sur la performance commerciale,
qui se traduit notamment par une présence
sur 40 wilayas à travers un réseau de 203
points de vente à l’échelle nationale et le lancement
de nouvelles offres innovantes en correspondance
avec les attentes clients ou encore
l’identification de marché porteur pour créer de
nouvelles sources de croissance et la poursuite
d’une croissance sélective permettant la diminution
des risques de sinistralité. La compagnie
s’est engagée dans un travail de fond pour améliorer
le mix d’activités en augmentant la part des
produits d’assurance hors automobile, “ce qui
contribue de manière significative à renforcer les
D. R.
ratios de solvabilité”. La société évoque également
l’engagement des équipes en matière de conseils,
de gestion des sinistres et d’indemnisation. “À ce
titre, force est de souligner que depuis 3 années
constitutives, Alliance Assurances a les meilleurs
taux d’évolution des indemnisations, ce qui démontre
la volonté de tenir ses engagements auprès
de ses assurés”, relève la compagnie dans un communiqué.
Interrogé sur la création d’une filiale
assurance de personne, le patron d’Alliance Assurances
indique que le projet “n’est pas prioritaire”
pour sa compagnie. “Nous sommes une entreprise
privée. Nous devons réfléchir en termes de rentabilité.
Aujourd’hui, mettre un milliard de dinars
pour faire 300 à 400 millions de dinars, ce n’est pas
intéressant”, explique M. Khelifati, indiquant que
le marché est pratiquement fermé. “Vous avez des
banques publiques et qui signent des conventions
avec des compagnies d’assurances de personnes publiques.
Vous avez des banques françaises qui signent
des conventions avec des assureurs français.
Vous avez tous remarqué le mouvement de fonds
qui est en train de s’opérer sur les opérateurs étran-
gers depuis l’arrivée d’un assureur d’une certaine
nationalité”, a-t-il constaté. Pour autant, Alliance
Assurances n’abandonne pas le créneau. “Nous
sommes en train de signer une convention de distribution
avec un opérateur dans les assurances de
personnes. Dès la validation de cette convention
par les autorités, nous allons revenir à la distribution
pour compte dès le mois d’octobre de cette
année”, annonce le P-DG d’Alliance Assurances
précisant que le manque à gagner pour sa compagnie,
en raison du délestage de cette activité,
est de 400 millions de dinars, soit 12% du chiffre
d’affaires. Alliance Assurances tente de diversifier
ses activités. Elle compte investir dans l’agriculture
en partenariat avec un opérateur européen
et un autre latino-américain, pour un investissement
qui peut atteindre, à terme, à cinq milliards
de dinars. La compagnie a bénéficié d’une
concession de 240 hectares à Médéa, dans une
zone à promouvoir. Le P-DG d’Alliance Assurances
évoque également un projet immobilier
en maturation dans la région d’Alger.
MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION
Poursuite de la hausse des importations de ciments à fin mai 2013
1,791 million de tonnes durant la
même période, précise-t-on de même
source. La hausse est due notamment
au lancement de nouveaux projets et
la reprise des travaux dans les secteurs
du bâtiment et des travaux publics
(BTPH) notamment depuis le début du
printemps, avec le début de “la période
sèche” (avril à octobre), propice pour
le lancement des chantiers de construction.
Cinq types de ciments ont été importés
durant cette période : il s’agit des
ciments non pulvérisés dits clinkers, ciments
Portland blancs, ciments Portland
(autres que blancs), ciments alumineux,
et enfin les ciments hydrauliques.
Les importations les plus importantes
en termes de valeur et de vo-
lume, durant cette période de référence,
ont concerné comme d’habitude
les ciments Portland (autres que
blancs). La valeur des importations de
ciments Portland (autres que blancs)
a atteint 136,48 millions de dollars
contres 64,48 millions durant la période
de référence, soit une hausse de
plus de 111%. En volume également,
l’augmentation a été remarquable
(99,8%), totalisant 1,482 million de
tonnes contre 741 968 tonnes. La pénurie
du ciment se pose de manière récurrente
depuis cinq années notamment
durant “la période sèche” qui
connaît habituellement le lancement de
projets de construction et des travaux
d’aménagement des habitations,
avait déclaré à l'APS, Abdelkrim Selmane
de l'Association générale des entrepreneurs
algériens (Agea). Selon lui,
“il suffit qu'une seule cimenterie effectue
un arrêt technique pour la maintenance
de ses installations pour que les
spéculateurs en profitent pour créer
une tension en stockant du ciment
pour le revendre à des prix excessifs”. À
cet effet, il préconise le renforcement
des opérations de contrôle effectuées
par les brigades des services du commerce
pour contrer cette “mauvaise
pratique”. Pour satisfaire la forte demande,
atténuer la flambée des prix accentuée
par la spéculation et éviter le
retard dans les délais de réalisation des
projets, le Groupe industriel des ci-
M. R.
ments d’Algérie (Gica) a entamé dès le
mois de juin 2012 des importations
mensuelles de ciment qui se sont
poursuivies jusqu’à ce jour. Le déficit
de l’Algérie en ciment dépasse actuellement
les
5 millions de tonnes/an, alors que la
production nationale actuelle est de
plus de 18 millions de tonnes/an dont
11,5 millions de tonnes sont assurés
par les 12 cimenteries publiques.
Afin de limiter cette “hausse vertigineuse”
des importations de ciment, un
“ambitieux” programme a été tracé, et
ambitionne de produire 20 millions de
tonnes à l’horizon 2016 et 29 millions
de tonnes d’ici à 2018.
APS/R. N.

Lundi 1er LIBERTE juillet 2013
Visiblement, le marché national
devient de plus en plus attractif
pour les marques moyen et
haut de gamme.
Après Mobilier de France, Frank Muller
et Roche Bobois, pour ne citer que
le segment de l’ameublement, Boconcept
a ouvert hier, à Alger, son premier
espace de vente.
Un grand showroom aménagé sur
trois étages. Le label d’ameublement et
d’accessoires danois existe depuis 1952
et possède plus de 250 magasins dans
les plus grandes capitales du monde
(New-York, Shanghai, Paris…). Il
s’installe à Alger par l’entremise de la
sarl El-Manzal meuble, jeune entreprise,
créée il y a à peine deux ans et
qui expérimente, pour la première
fois, la commercialisation de meubles
de luxe dans le pays.
“Nous n’avons pas vraiment fait d’étude
de marché avant de nous lancer dans
cette activité. Nous ne ciblons pas une
clientèle particulière. Nous avons présenté
la marque, deux fois à la foire d’Alger.
Nous avons eu un bon écho. Les visiteurs
étaient intéressés par notre
concept et nos produits”, a expliqué
Mehdi Ouali, directeur général de la
sarl El-Manzel meuble, lors de l’inauguration
presse du magasin de Chéraga.
La société a obtenu un contrat d’exclusivité,
pendant cinq ans, avec le fabriquant
danois. “L’année prochaine,
L’actualité en question
RAPPORT FINAL DES CONSULTATIONS NATIONALES MENÉES PAR LES NATIONS UNIES
Développement post-2015 :
les 7 priorités des Algériens
Le Système des Nations
unies (SNU) en Algérie
en partenariat avec le ministère
des Affaires étrangères
a organisé, hier à
l’hôtel Oasis, à Hussein
Dey à Alger, l’atelier de restitution du
rapport final des consultations nationales
sur les priorités de développement
du Post 2015 pour l’Algérie.
Pour rappel, le Système des Nations
unies a initié un certain nombre de
processus de consultations et de réflexions
afin d’aboutir à la définition
d’un nouveau cadre de développement
qui consolide et prolonge les Objectifs
du millénaire pour le développement
(OMD) au-delà de 2015. L’Algérie
a été choisie comme un des
50 pays où devront se tenir les consultations
nationales.
Le processus mené du 15 janvier au 15
mai 2013 a concerné une diversité de
parties prenantes à savoir les représentants
de la société civile (jeunes,
femmes, volontaires, des personnes
handicapées et malades), les représentants
du secteur privé et d’organisations
patronales, les chercheurs et
universitaires et les morchidates. En
parallèle, le gouvernement a participé
à la consultation en coordonnant une
concertation entre les ministères sectoriels.
Concertation qui a abouti à un
rapport consolidé par le ministère
des Affaires étrangères (MAE). La
consultation menée par le SNU, a
concerné près de 350 personnes
consultées directement lors de groupes
de discussion, 102 jeunes via une en-
L’
Les priorités des groupes consultés sont notamment l’emploi, le logement, l’État de droit,
la paix et la sécurité, l’éducation, la santé et l’accès aux soins.
examen de la situation du marché gazier
international et les perspectives de déve-
loppement de l’industrie gazière sont les
deux principaux points à l’ordre du jour du 2 e
sommet du Forum des pays exportateurs de gaz
(Fpeg) qui se tient aujourd’hui à Moscou. Cette
réunion à laquelle prendront part des chefs d’État
et de gouvernement, sera l'occasion de réitérer
les principes relatifs à la pertinence des
contrats de gaz à long terme.
C’est ce qu’ont souligné des membres de la délégation
algérienne, conduite par Abdelkader
Bensalah, président du Conseil de la nation en
sa qualité de représentant personnel du président
de la République, Abdelaziz Bouteflika, convalescent.
Ces contrats gaziers à long terme sont d’une importance
capitale car ils permettront de parvenir
à un mécanisme équilibré de partage des
L’Algérie a été choisie par le Système des Nations unies comme un des 50 pays où devront se tenir les consultations nationales.
quête qualitative, et plus de 700 personnes
se sont exprimées à travers un
sondage en ligne (myworld2015). Ce
sondage est toujours en cours sur le site
www.myworld2015.org. Divers
moyens de consultation ont été mis en
œuvre dont notamment une enquête
qualitative auprès d’une centaine de
jeunes. “L’analyse des contributions des
participants sur la perception du bien
risques entre producteurs et consommateurs. La
délégation algérienne mettra l’accent sur l’impératif
de la consécration d'un prix juste du gaz
qui tient compte de son avantage environnemental
et son efficacité énergétique. Elle défendra
également le principe de l'indexation du prix
du gaz sur celui du pétrole.
Dans la déclaration finale du 1 er sommet, tenu au
Qatar le Fpeg, avait souligné, rappelle-t-on, “le
besoin d’atteindre un prix équitable pour le gaz naturel,
basé sur une indexation aux prix du pétrole”.
L’autre recommandation a trait à la nécessité
de parvenir à une parité entre les prix du gaz
et du brut pour mettre fin aux disparités entre les
cours de ces deux produits énergétiques.
Cette deuxième rencontre vise également à donner
de la visibilité au forum en tant qu'instrument
en mesure de réguler le marché mondial du gaz
aux fins de garantir l'approvisionnement en
vivre en Algérie et leurs aspirations audelà
de 2015 permet de faire ressortir
7 priorités et trois groupes cibles”, relève
le communiqué du SNU Algérie.
Les priorités des groupes consultés sont
notamment l’emploi, le logement, la
bonne gouvernance et l’État de droit,
la paix et la sécurité, l’éducation, la santé
et l’accès aux soins ainsi que la cohésion
sociale. “La participation acti-
ve d’un nombre important de départements
ministériels et institutions nationales
du gouvernement algérien à cette
consultation et l’assistance apportée
pour sa réussite traduisent la volonté de
l’Algérie à contribuer activement et de
manière constructive au processus de
formulation du futur agenda de l’ONU
pour le développement”, a indiqué, M.
Merzak Belhimeur, directeur général
LE 2 e SOMMET DU FORUM DES PAYS EXPORTATEURS DE GAZ (FPEG)
Objectif : parité entre les prix du gaz et du pétrole
énergie et de contribuer à la protection de l'environnement.
Cela passe par le lancement d’une
compagne de promotion du gaz en tant qu'énergie
propre et sûre. Consolider la coopération entre
les membres du forum et la consécration du dialogue
entre producteurs et consommateurs de gaz
constitue aussi une autre question qui sera abordée
lors de cette réunion.
L'idée de tenir pour la première fois un sommet
des chefs d'État et de gouvernement de cette organisation
a été évoquée, faut-il le rappeler, lors
de la 10 e réunion ministérielle, tenue au mois
d'avril 2010 à Oran.
Elle a été entérinée à l’issue de la 11 e session ministérielle
tenue le 2 décembre 2010 à Doha. Cette
décision a été motivée par la volonté des États
membres du forum de consacrer un prix équitable
du gaz naturel et de contribuer à assurer la
stabilité du marché dans un contexte international
LABEL DANOIS D’AMEUBLEMENT HAUT DE GAMME
Boconcept s’installe à Alger
nous ouvrirons une seconde enseigne à
Oran. Trois autres suivront d’ici 2018”,
a indiqué M. Ouali. Boconcept assoit
son originalité dans la fonctionnalité
et l’adaptabilité de ses meubles et accessoires
aux espaces et aux goûts des
clients. “L’aspect pratique est aussi important
que l’apparence”.
À ce titre, dans les points de vente, des
conseillers-clients proposent des variantes
aux prototypes exposés. Selon
le principe de commercialité des vé-
D. R.
7
des relations économiques et de la coopération
internationales au ministère
des Affaires étrangères à l’ouverture
de l’atelier. M. Merzak Belhimeur a
évoqué les progrès réalisés par l’Algérie
en matière de développement, citant,
entre autres, “l’amélioration de la
situation sécuritaire, l’engagement des
réformes politiques avec l’objectif et de
consolider davantage la démocratie
participative et la bonne gouvernance,
l’engagement des réformes économiques…”.
L’Algérie a été distinguée,
en marge de la 38e conférence de la
FAO, pour avoir réalisé l’objectif numéro
un du millénaire pour le développement,
qui consiste à réduire l’extrême
pauvreté et la faim. Le directeur
général des relations économiques et
de la coopération internationale affirme
également que les résultats de la
consultation “démontrent qu’en dépit
des efforts consentis et des moyens réunis
pour répondre aux besoins et aspirations
grandissants des citoyens, un
certain nombre de défis nécessitent davantage
l’attention, en particulier celui
de favoriser une croissance inclusive, diversifiée
et génératrice de richesse et
d’emplois durables, garantir l’accès à un
savoir de qualité…”. Mme Cristina
Amaral, coordinateur résident du
SNU inique que “la voix de l’Algérie
dans le système des Nations unies
compte. Elle est écoutée”. Tout en reconnaissant
le nombre réduit de personnes
consultées, Mme Cristina Amaral
estime que c’est une consultation
importante en raison de son inclusivité.
M. R.
marqué par des appréhensions relatives à la volatilité
des prix et par la volonté des pays développés
de contrôler les sources d'énergie et sécuriser
les approvisionnements en gaz naturel.
Créé en 2001, le forum regroupe les principaux
pays exportateurs de gaz, à savoir l'Algérie, la Russie,
l'Iran, le Qatar, la Guinée équatoriale, le Nigeria,
Trinidad et Tobago, la Libye, l'Égypte, la Bolivie,
le Venezuela, et le sultanat d'Oman.
Il regroupe trois pays observateurs : Norvège,
Pays-Bas et Kazakhstan.
Le Fpeg est d'autant plus important qu'il regroupe
les pays détenteurs des deux tiers des réserves
mondiales de gaz, 40% de la production mondiale
de gaz et 60% des exportations gazières. Ces pays
contrôlent, par ailleurs, 38% des exportations de
cette ressource via des gazoducs et 85% du gaz
liquéfié.
B. K.
hicules, le produit de Boconcept démarre
par un prix de base puis augmente
en fonction des spécificités des
commandes.
El-Manzel meuble a constitué un stock
d’articles courants. La demande spécifique
est satisfaite, selon M. Ouali,
dans un délai de trois mois, le temps
d’importer le meuble choisi et repensé
directement des usines de Boconcept.
R. N.

8
L’actualité en question
Lundi 1 er juillet 2013
LIBERTE
RETARD DANS LA MISE EN PLACE DU PLAN ANTICANCER EN ALGÉRIE
Le P r Louafi accable
les ministres successifs de la Santé
Ce plan anticancer lancé en 2006 devait aboutir, selon lui, à la réalisation de 20 centres anticancer à l’échelle
nationale. Un seul est opérationnel et 5 en cours de réalisation.
Coup de “gueule” du doyen des oncologues
algériens et chef de service
oncologie médicale au CHU
d’Oran, le professeur Djillali Louafi.
“On ne dirige pas la santé comme
on dirige l’agriculture, la Poste
ou les travaux publics, la santé ce ne sont pas des
pièces détachées ou des pommes de terre ! La santé
n’attend pas, c’est stratégique, c’est vitale, on ne
doit pas se permettre de faire de la bureaucratie
dans la santé !” lâche l’orateur sur un ton calme,
donnant ainsi plus de force à ses propos.
Ce dernier s’adressait à la presse samedi en
marge d’une rencontre scientifique nationale qui
s’est tenue à Oran, intitulée “Post Asco” et au cours
de laquelle devait se faire la présentation des
études et discussions qui ont marqué le plus important
congrès international d’oncologie à Chicago
avec la participation de spécialistes algériens.
À la suite de cette déclaration et comme pour s’expliquer,
l’intervenant évoquera l’énorme retard enregistré
en Algérie pour la réalisation du fameux
plan anticancer lancé en 2006 et qui devait déboucher
en 2011 sur la réalisation de pas moins
de 20 centres anticancer à l’échelle nationale et
donc 20 centres de radiothérapie.
Or, de ce fameux plan, un seul centre a été réalisé
et est fonctionnel, à savoir celui de Messerghine,
dans la wilaya d’Oran, 5 autres sont en
cours de réalisation. Les raisons d’une telle situation,
tout en gardant à l’esprit que cela implique
des milliers de malades ne pouvant avoir accès
à la radiothérapie et condamnés à terme alors que
leur espérance de vie aurait dû être tout autre, serait
la bureaucratie.
Une gestion d’un secteur où il est question de vie
et de mort qui est assurée par “des non-professionnels
de la santé et où personne n’est comptable,
personne ne rend des comptes !” nous dira le professeur
Louafi.
Pour lui, la question de la prise en charge des malades
du cancer n’est pas un problème de moyens,
de ressources humaines mais une incapacité des
ministres successifs à appliquer le plan national
de lutte contre le cancer et d’insister en parlant
d’absence de volonté. Résultat : le cancer est de-
Erratum
■ Dans notre édition de
samedi, nous avons
publié par erreur
technique et non
délibérément, en page
15 : une contribution
intitulée “Département
de psychologie UMC, le
règne de la terreur ou la
pédagogie du troisième
type” du P r Nini Md
Nadjib. Il se trouve que
cette contribution avait
déjà fait l’objet d’une
parution.
Toutes nos excuses pour
l’auteur, le P r Nini, et
éventuellement d’autres
personnes concernées
par le contenu de cette
contribution.
venu l’incidence première en Algérie alors que
des malades attendent des mois un rendez-vous
pour une séance de radiothérapie.
C’est à ce stade de son intervention que notre interlocuteur
s’emploie à expliquer que “les chiffres
de 40 000 nouveaux cas de cancer chaque année
ne sont pas fiables, ils sont sous-évalués et que par
rapport à 35 millions d’habitants, il est plus juste
de parler de 150 000 à 200 000 nouveaux cas
par an. Ce n’est pas que l’on nous mente, mais les
données ne sont pas fiables, il y a un réel problème
de relevé des données”. La radiothérapie est le
La mort par noyade du vice-consul de la Fédération
de Russie à Annaba, dans la matinée de samedi,
était le principal sujet de conversation
dans les rues de la ville côtière, hier. L’annonce de la triste
nouvelle a, en effet, provoqué un vif émoi au sein de
la population, car la malheureuse victime jouissait d’une
grande estime au sein de la population locale et, tout
particulièrement, auprès des jeunes.
La popularité de M. Piotr Popov, 40 ans, est d’autant plus
évidente qu’il exerce en qualité d’adjoint du consul général
de la Fédération de Russie depuis 2003 et qu’il a
tissé des liens personnels avec les habitants qui l’avaient
adopté pour sa maîtrise parfaite de la langue arabe. Féru
de chasse sous-marine, le diplomate était venu seul dans
cette calanque du Vivier de Ras El-Hamra et s'était immédiatement
équipé pour la plongée avant de se
Publicité
véritable goulot d’étranglement, explique l’intervenant,
insistant sur un dépistage inutile si le
malade est ensuite abandonné et livré à lui-même.
“Le dépistage est quelque chose de noble pour le
court terme, prenant déjà en charge les malades.
Il y a aujourd’hui des radiothérapeutes qui se tournent
les pouces parce qu’ils n’ont pas de machine
pour travailler, ils sont nombreux y compris des oncologues
à être partis finalement en France”, dira
encore le doyen des oncologues algériens.
À titre indicatif, l’Algérie se classe très loin des
normes de l’OMS qui prévoient un service d’on-
mettre à l'eau, ce samedi aux environs de 8 heures du
matin, indiquent des témoins. Ces derniers affirment
que deux clients attablés à la terrasse du bar restaurant,
qui surplombe la plage rocheuse, ont remarqué sa trop
longue absence, mais ne s’étaient pas inquiétés outre mesure.
Ce n’est que lorsqu’ils ont vu le corps inerte qui
flottait entre les escarpements rocheux, que les deux
clients comprirent que le pire était arrivé au plongeur
et qu’ils décidèrent de se porter à son secours, alors que
le gérant du local alertait les éléments de la Protection
civile.
En vain, puisqu'une fois ramenée sur le rivage à 11h,
la malheureuse victime, qui était en état d'arrêt cardiaque,
n’a pu être ranimée malgré les efforts soutenus
des secouristes, ont indiqué nos sources. La dépouille
du noyé a été acheminée vers la morgue du CHU Ibn-
Les malades attendent des mois un rendez-vous pour une séance de radiothérapie.
cologie pour 50 000 habitants et un centre de radiothérapie
pour 100 000 habitants. Nous
sommes dans le ratio d’un centre de radiothérapie
pour 2 millions d’habitants.
Par ailleurs, les participants à la rencontre, des
oncologues venus de plusieurs wilayas, ont suivi
avec intérêt les toutes dernières données en matière
de prise de charge des cancers, des traitements
pour les tumeurs digestives, gynécologiques
ou encore cutanées.
MORT PAR NOYADE DU VICE-CONSUL DE LA FÉDÉRATION DE RUSSIE À ANNABA
Les légistes ont conclu à une syncope
en cours de plongée
D. LOUKIL
Rochd où une autopsie a été pratiquée, hier. Des
sources proches de l’établissement hospitalier annoncent
sous le sceau de l’anonymat que le vice-consul a
été victime d’une syncope en cours de plongée. Selon
un fonctionnaire de la chancellerie de la Fédération de
Russie d’Annaba, les médecins légistes auraient conclu
à un décès par noyade, sans pour autant déterminer les
circonstances exactes de ce tragique accident. Un
membre adhérent du club des activités subaquatiques
d’Annaba affirme que quels que soient l'état de forme
ou le niveau du plongeur, la syncope peut se déclarer.
“C’est un malaise que redoutent tous ceux qui s'adonnent
à cette pratique à haut risque. Les chasseurs sous-marins
vivent avec cela comme avec une épée de Damoclès audessus
de leur tête”, regrette notre interlocuteur.
B. BADIS/ A. ALLIA
D. R.

Lundi 1er LIBERTE juillet 2013
Contribution
ÉVOCATION
Amar Imache,
le père fondateur
de l’Étoile nord-africaine
“On ne peut rien construire
avec le faux. La vérité
seule est constructive. Ne
laissez pas dénigrer ce qui
est bien et déformer les
faits. Car s’il est une chose
qu’un peuple ne doit pas
laisser déformer, ternir ou
voler, c’est son histoire. S’il
est une chose qu’un
peuple doit défendre, c’est
son idéal et la route qu’il
doit suivre pour y parvenir.”
Citations extraites de
“Lettre d’adieu aux
Algériens résidant en
France”, par Imache Amar
en février 1947, au
moment de quitter la
France et rentrer définitivement
en Algérie.
Àla veille de la Première Guerre
mondiale, Imache Amar, âgé d’un
peu plus de 18 ans, il est né le
7 juillet 1895 à Béni Douala en Kabylie.
ll émigre en France. C’est là
qu’il mènera le combat pour l’indépendance
de l’Algérie. Un long combat qui s’étalera
depuis le début des années 1920 jusqu’en
PAR
MOHAMED IMACHE
1947.En février
1947,
il décide de
revenir en
Algérie, après près de trois décennies de lutte, de
lutte acharnée, souvent seul, et de nombreux séjours
en prison.
De la prison aussi bien en France qu’en Allemagne,
il en ressortira complètement malade et
boiteux. Mais cela ne l’empêche pas de poursuivre
le combat jusqu’au dernier jour de sa vie.
Imache Amar trouve son premier emploi dans les
mines du Pas-de-Calais, dans le nord de la France.
En 1917, il se retrouve à l’usine Michelin à
Clermont-Ferrand. Six mois plus tard, un autre
travail à l’usine de construction et armes navales,
dans la Charente.
Vers 1919, il revient dans les mines du Nord, mais
cette fois-ci pour travailler comme mineur de
fond. En 1922, il est à Paris. A partir de maintenant,
s’amorcera pour lui l’évolution de la vie professionnelle
vers la vie politique.
A partir de 1926, il trouvera à l’usine Roger et Gallet
dans le département de Levallois-Perret, un
travail stable et bien rémunéré, puisqu’il deviendra
rapidement chef d’équipe. Un travail qui lui
permet de concilier engagement politique et vie
professionnelle. En novembre 1934, il sera viré de
ce poste de travail et emprisonné en raison de son
engagement politique.
Tout au long de cette vie professionnelle, de ces
déplacements d’une usine à une autre, d’une ville
à une autre, d’un hôtel à un autre…, Imache
Amar côtoie beaucoup de monde, se fait des amis
et découvre en même temps les dramatiques
conditions d’existence des Algériens et des Nord-
Africains résidant en France.
Il s’est finalement rendu compte que les conditions
de vie des Algériens travaillant en France sont aussi
désastreuses et humiliantes que celles des Al-
gériens en Algérie. Les consciences s’éveillent, les
travailleurs algériens se sentent concernés et
commencent à se mobiliser.
Imache Amar réussit à convaincre ses compatriotes
que pour arriver un jour à retrouver la liberté
et la dignité, il faut nécessairement passer
à la lutte politique.
C’est ainsi que naît, le 7 décembre 1924 à Paris,
devant plusieurs milliers de travailleurs nord-africains
en majorité algériens, la première organisation
sociopolitique dénommée le Cona (Comité
des ouvriers nord-africains) citée par l’historien
Amar Ouerdane.
Cette organisation avait pris en charge à ses débuts
les problèmes plutôt sociaux des ouvriers
nord-africains. La première motion votée par le
Cona a été le soutient politique à la lutte menée
contre l’Espagne par Abdelkrim El-Khettabi qui
créait dans le Rif marocain la première république
berbère.
Deux années plus tard, en juin 1926, le Cona se
transforme en parti politique : l’Etoile nord-africaine
(ENA). Au premier point de son programme,
l’ENA inscrit la revendication de l’indépendance
de l’Algérie, ainsi que celle des autres
pays d’Afrique du Nord.
C’est la première fois que la question de l’indépendance
de l’Algérie, avec celle de ses voisins, a
été clairement affirmée et inscrite dans un programme
politique.
Une année plus tard, en février 1927, les revendications
de l’ENA sont déposées sur le bureau
de la Ligue anti-impérialiste de Bruxelles. Cette
action est le premier acte tendant à inscrire la
question de la décolonisation dans un cadre international.
Cette extraordinaire mobilisation des ouvriers algériens
et cette dynamique politique qui s’enclenche
ne pouvaient passer inaperçues chez l’administration
coloniale. Dans un premier temps,
celle-ci fut surprise par
l’arrivée soudaine de cette
organisation politique
revendiquant l’indépendance
de l’Algérie.
D’autres groupes furent
également pris d’inquiétude
à l’émergence de
l’ENA.
Il s’agit de la bourgeoisie
musulmane constituée
essentiellement de propriétaires
fonciers et de
gros commerçants. Ceuxci
s’inquiètent pour leurs
privilèges, ils considèrent
l’ENA, à juste titre, comme
une menace pour ces
privilèges.
Ils vont alors réagir sans
tarder, puisque dans la
même année, en juin
1927, sera créée la Fédération
des élus musulmans
d’Algérie qui, elle,
revendique, non pas l’indépendance
de l’Algérie
mais l’assimilation.
L’inquiétude de la
puissance coloniale
L’inquiétude de la puissance
coloniale face à ces
bouleversements est motivée
par l’approche du
centenaire de la colonisation.
Des préparatifs se
font un peu partout, des
festivités grandioses sont
prévues aussi bien en Al-
gérie qu’en France, pour
fêter comme il se doit ce
triste anniversaire.
C’est précisément ce moment
que choisissent les militants de l’ENA, derrière
des hommes déterminés comme Imache
Amar, pour passer à l’offensive et dénoncer la colonisation.
Les adhésions au parti sont de plus en
plus nombreuses. Les réunions dans les cafés, les
restaurants, les hôtels et même dans les lieux de
travail aux heures de pause sont de plus en plus
fréquentes et attirent beaucoup de militants et
sympathisants. Tous se mobilisent et se concertent
pour mieux saisir la gravité du drame que vit
l’Algérie.
Pour les autorités coloniales, rien ne doit venir
perturber ou gâcher la fête du centenaire. L’idéologue
colonialiste Octave Depont sera chargé par
les autorités préfectorales de suivre et d’informer
sur toutes les activités des dirigeants étoilistes, lesquels
feront désormais, l’objet d’une surveillance
accrue.
Les rapports sont accablants : Octave Depont alerte
les autorités françaises sur les actions et démarches
politiques d’Imache Amar qu’il qualifie
de menaces et de risques pouvant entraver la présence
française en Algérie. Les sanctions vont
alors tomber : l’ENA, créée en juin 1926, est dissoute
en novembre 1929.
L’année 1930, qui marque le centenaire de la colonisation,
est donc fêtée comme prévu, tout le
monde a festoyé, dansé, jubilé…
La France coloniale va maintenant opérer un profond
changement dans sa stratégie de domination.
Cette première expérience de l’ENA la contraint
à rechercher de nouvelles orientations à sa politique
en Afrique du Nord. Pendant qu’au Maroc
la répression franco-espagnole se poursuit toujours
sur les populations du Rif, en Algérie on procède
au partage du territoire en trois départements
: Alger, Oran et Constantine.
Chaque département aura son autorité administrative
et son autorité religieuse. Chekib Arslan,
leader du monde arabo-islamique, se saisit de
Le militant nationaliste Amar Imache.
D. R.
9
l’éveil de la conscientisation politique des Algériens
sur la seule base du sentiment de l’Algérie
algérienne et suggère alors à Messali d’infléchir
la politique de l’ENA afin qu’elle s’inspire et qu’elle
se réfère exclusivement à la seule idéologie arabo-islamique.
Face à ces visées colonialistes de subversion, des
hommes bien avisés et éclairés, à l’image d’Imache
Amar et de ses compagnons, vont réagir efficacement
et courageusement contre cette stratégie
coloniale de la division et contre les velléités idéologiques
de Chekib Arslan. Ils le feront en approfondissant
et en réaffirmant la doctrine du parti,
à savoir l’indépendance totale de l’Algérie algérienne.
Par ailleurs, il faut rappeler qu’à la création de
l’Etoile nord-africaine en 1926, Imache Amar avait
soulevé la question de la création d’un journal.
Certains de ses amis s’étonnaient : mais pourquoi
un journal ? Ce à quoi Imache répondait : un parti
sans journal est comme un enfant sans parents.
Il ne survivra pas longtemps. Le journal sera le
vecteur de nos idées à travers notre communauté
émigrée et au sein des populations nord-africaines.
Des ouvriers émigrés au service de la cause
Les émigrés aisés (commerçants et restaurateurs),
sollicités pour apporter leur contribution
financière, répondent favorablement, à l’image de
Banoune Akli, qui mettra ses économies au service
du parti, en prenant en charge les frais de
transport des militants sur les lieux des meetings,
tandis que les locaux de son restaurant abritent
souvent les réunions des responsables de l’ENA.
Le parti se dotera, à partir de 1930, d’un organe
d’information mensuel : le journal El-Ouma. L’offensive
politique sera désormais plus efficace et
plus percutante. L’Etoile nord-africaine, dissoute
en 1929, revient en 1933, plus forte que jamais,
sous une nouvelle appellation : la Glorieuse
Etoile nord-africaine.
Pour donner plus de légitimité à l’action politique,
une nouvelle direction sera élue lors de l’assemblée
générale des militants tenue le 28 mai 1933.
Imache Amar est élu secrétaire général du parti
et rédacteur en chef du journal El-Ouma ; Si Djilani,
directeur de la publication ; Radjef Belkacem,
trésorier du parti.
Le congrès d’Amsterdam-Pleyel est prévu pour
juin de la même année à la salle Pleyel de Paris.
Un congrès qui réunit les partis, organisations diverses
et personnalités qui se réclament du pacifisme
et avec comme mot d’ordre : contre les
guerres et contre le fascisme.
Pour Imache Amar, c’est l’occasion inespérée pour
alerter la communauté internationale sur la terrible
injustice que vit le peuple algérien. Il sollicite,
au nom de l’ENA, l’adhésion et la participation
à ce congrès.
Le Parti communiste français, qui joue un rôle de
premier plan dans l’organisation de cet événement,
oppose un niet catégorique à cette sollicitation.
Cependant, Imache Amar restera toujours
convaincu que les meilleures tribunes pour défendre
la cause algérienne sont les congrès internationaux.
Il faut que l’opinion internationale se
rende compte que l’Algérie ce n’est pas des peuplades
d’indigènes qu’il faut civiliser.
L’Algérie est un peuple, avec son histoire, sa culture
et sa civilisation. Et cela, Imache Amar tient
absolument à le rappeler devant les instances internationales,
mais surtout face à la France coloniale,
en prônant toujours dans sa démarche politique
la prise en compte des structures et des
coutumes berbères dans le programme politique
du mouvement national.
Il est convaincu que ces structures sociales, administratives
politiques et économiques que
sont thajmaath, thiouizi, le arch et les archs…
Toutes ces valeurs ancestrales qui existent depuis
des millénaires donneront à l’Algérie indépendante
un caractère social et démocratique.
M. I.

10
L’internationale
Lundi 1 er juillet 2013
ILS ÉTAIENT DES MILLIERS HIER À RÉCLAMER LE DÉPART DU PRÉSIDENT
De Moubarak à Morsi, la place
Tahrir gronde contre les “raïs”
Site emblématique de la révolte qui fit chuter le régime de Hosni Moubarak en février 2011,
la place reprend du service contre le président islamiste Mohamed Morsi,
dont le départ du pouvoir est réclamé par les milliers de manifestants.
Les opposants au président Mohamed
Morsi étaient des milliers hier sur la
place Tahrir, dans le centre du Caire,
à réclamer la démission du président
Mohamed Morsi, dont les partisans
étaient également mobilisés quelques
kilomètres plus loin. La foule agitant des drapeaux
affluait vers ce lieu mythique, tandis que des hautparleurs
diffusaient des chants patriotiques. “Le
peuple veut la chute du régime”, scandaient les manifestants,
reprochant au président de gouverner
au seul profit des Frères musulmans, le mouvement
dont il est issu.
Criant “Dégage !” et brandissant des cartons
rouges au son des sifflets et des vuvuzelas, ils ont
hué Mohamed Morsi. Hommes, femmes et enfants
agitent une multitude de cartons rouges en
scandant “Morsi, dégage”.
“C'est une deuxième révolution, et Tahrir en est le
symbole”, a déclaré à l’AFP Ibrahim Hammouda,
un charpentier venu de Damiette pour se joindre
aux rassemblements anti-Morsi dans la capitale.
C'est à Nasr City, que les islamistes campent depuis
vendredi pour défendre la “légitimité” de Mohamed
Morsi, le premier président égyptien à
avoir été librement élu. Le Parti de la liberté et de
la justice, émanation des Frères musulmans, a appelé
à une “mobilisation générale” hier pour
soutenir le premier chef d'État civil et islamiste
du pays.
Anticipant de graves troubles dans cette épreuve
de force, notamment après les heurts entre pro
et anti-Morsi qui ont déjà fait 8 morts cette semaine
dont un Américain, l'armée et la police se
sont déployées à travers le pays pour renforcer la
protection des installations vitales, notamment
L'
opinion jordanienne n'est pas favorable aux Américains
même s'ils affirment vouloir protéger le pays. Sous prétexte
de protéger son allié jordanien d’un débordement du
conflit en Syrie voisine, Barack Obama a pris pied en Jordanie. Les
Etats-Unis, “inquiets” pour la sécurité du royaume qui accueille
plus d’un demi-million de réfugiés syriens, ont décidé d'y laisser
des avions F-16 et des missiles Patriot après des exercices militaires
communs terminés le 20 juin. Ils ont également augmenté
à 1 000 hommes le nombre de leurs militaires en Jordanie. En
réalité, Washington est surtout préoccupé par la stabilité du régime
du roi Abdallah toujours sous la menace d’un printemps arabe
et que le conflit en Syrie met à mal et pas seulement pour l’afflux
de réfugiés fuyant la guerre civile.
D’ailleurs, la décision américaine est mal accueillie par la population
jordanienne et une partie de sa classe politique interpellée
par la présence de troupes, d'armes et d'équipements américains.
Ils savent que la présence militaire américaine n’est jamais un bon
signe, qu’elle génère des intrigues, de la suspicion, des complots
à l’intérieur du pays et dans ses relations avec ses voisins et, in fine,
Alors que le secrétaire d’Etat US fait état de
“progrès réel” dans le processus de paix israélo-palestinien,
c’est un tout autre son
de cloche du côté du principal négociateur palestinien,
Saëb Erekat, qui estime qu’il “existe encore
un fossé entre les positions palestiniennes et
israéliennes”. “Je suis heureux de vous dire que nous
avons fait un progrès réel pendant cette visite”, a
assuré John Kerry lors d'une conférence de presse
hier à l'aéroport de Tel Aviv avant de gagner
Bruneï où il doit assister aujourd’hui à une réunion
des ministres des Affaires étrangères de
pays asiatiques. “Je crois qu'avec un peu plus de
travail, le début des négociations sur le statut final
pourrait être à notre portée”, a-t-il estimé.
“Nous avons commencé avec de profondes divergences
et nous les avons comblées considérablement”,
s'est félicité le chef de la diplomatie amé-
du canal de Suez. Les militaires se sont déclarés
garants de la stabilité du pays si le climat de crise
dégénérait. Cette journée constitue le point
d'orgue de la campagne “Tamarrod”, le mouvement
à l'origine des appels à manifester en masse
pour réclamer le départ de Mohamed Morsi,
le jour même de l'anniversaire de son investiture.
Tamarrod, soutenu par de nombreuses personnalités
et mouvement de l'opposition laïque,
libérale ou de gauche, assure avoir collecté plus
de 22 millions de signatures pour une présidentielle
anticipée, soit plus que le nombre d'électeurs
NOUVELLE CONSÉQUENCE COLLATÉRALE DE LA CRISE SYRIENNE
Une base américaine en Jordanie
la perte de souveraineté. Amman qui a pu jusqu’ici se préserver
de tout cela, devient de la sorte un enjeu majeur de la stratégie américaine
au Moyen-Orient. La décision de transformer la Jordanie
en base américaine a été prise lors du passage du secrétaire d'Etat
américain John Kerry avant l’entame de son périple dans la région
notamment pour essayer de ramener à la table des négociations
le président palestinien Mahmoud Abbas et relancer le processus
de paix israélo-palestinien. L’acceptation par le souverain hachémite
d’une base sur son sol est d’autant plus intrigante que la Jordanie
a répété à maintes reprises qu'elle ne cherchait pas à intervenir
dans les affaires syriennes. Au début du mois, le roi Abdallah
II avait assuré que les Jordaniens étaient capables de prendre
les mesures nécessaires pour protéger (notre) pays.
Nous ne traitons qu'avec les Syriens qui sont des réfugiés sur notre
territoire, avait même assuré la semaine dernière le Premier ministre
jordanien, Abdallah Nsour, démentant une information du
Los Angeles Times selon laquelle la CIA et les forces spéciales américaines
entraînaient des rebelles syriens en Jordanie. “En tant que
représentant du peuple jordanien, nous n'acceptons pas la présence
LIBERTE
de Mohamed Morsi en juin 2012 (13,23 millions).
Une délégation a été chargée de déposer la liste
des signataires au palais présidentiel. Après un an
d'une présidence mouvementée, déjà marquée par
plusieurs crises, le président égyptien vit son “Jour
du jugement”, titraient hier certains journaux. Le
quotidien al-Tahrir, proche de l'opposition, y allait
d'un franc “Dégage” barrant sa Une tout en
rouge. Les clivages sont profonds en Égypte, pays
arabe le plus peuplé avec plus de 80 millions d'habitants
où le climat persistant de crise pèse lourdement
sur une économie marquée par une inflation
et un chômage en hausse, et une chute de
sa monnaie.
En 2011, la foule descendait dans la rue en portant
des portraits des dignitaires du régime
Moubarak barrés d'une croix rouge. Aujourd'hui,
les manifestants brandissent des photos des dirigeants
des Frères musulmans, le mouvement
dont est issu M. Morsi, eux aussi barrés de rouge.
“Je suis ici parce que Morsi, pour qui j'ai voté,
m'a trahi et n'a pas tenu ses promesses. L'Égypte
sera une nouvelle fois libérée à partir de la place
Tahrir”, déclare Mohamed Samir, venu de la ville
de Mansourah, dans le delta du Nil. À quelques
kilomètres de là, dans le quartier de Nasr City, les
islamistes tenaient depuis plusieurs jours un
grand sit-in de soutien à Mohamed Morsi, qui a
également donné lieu à des manifestations massives.
Pour ceux de Tahrir, ce n'est pas un signe de la
popularité du président, mais plutôt d'une volonté
de dresser les Égyptiens les uns contre les autres.
“Morsi, hypocrite, tu divises le peuple”, scande la
foule des opposants.
MERZAK T./AGENCES
de troupes américaines ni d'aucune autre armée étrangère en Jordanie”,
s’est époumoné le vice-président du Parlement où figurent
l’opposition légale. Mais, off the record, Atiyah a déclaré comprendre
la nature et les exigences des relations jordano-américaines et le
fait que Washington veuille protéger ses intérêts dans la région ainsi
que ses alliés ! Il faut savoir que la Jordanie est bénéficiaire majeur
d'aide militaire et économique américaine. Reste à voir si le
pays ne va pas, quoiqu'en disent ses responsables, servir de lieu de
transit pour le soutien militaire promis par Washington aux rebelles
combattant le régime de Bachar el-Assad.
L'opposition islamiste jordanienne assure pour sa part que le déploiement
militaire de “'envahisseur américain” n'est pas dans l'intérêt
de la Jordanie.
Des médias américains avaient avancé que les Etats-Unis pourraient
établir depuis la Jordanie une zone d'exclusion aérienne en Syrie.
L’annonce de leur base intervient au moment ou l'armée syrienne
poursuit ses offensives pour reconquérir les zones et quartiers
entre les mains de la rébellion.
TOURNÉE DU SECRÉTAIRE D’ÉTAT US AU MOYEN-ORIENT
Optimisme démesuré de John Kerry ?
ricaine, sans toutefois divulguer les détails de ses
longues discussions avec les dirigeants israéliens
et palestiniens, faisant seulement état d'un “certain
nombre d'obstacles”. “Je suis absolument sûr
que nous sommes sur la bonne voie et que toutes
les parties travaillent de bonne foi afin d'aboutir”,
a-t-il conclu. Cet optimisme du chef de la diplomatie
US est loin d’être partagé par la partie
palestinienne, dont le principal négociateur,
Saëb Erakat, a affirmé qu'il n'y avait “pas eu de percée
jusqu'à présent et il existe encore un fossé entre
les positions palestiniennes et israéliennes”. Saëb
Erakat a argué que “personne plus que les Palestiniens
ne bénéficierait de la paix et personne ne
souffrirait davantage qu'eux de ne pas y parvenir”.
Le diplomate palestinien a accusé Israël de “vouloir
toujours reprendre les négociations pendant que
la colonisation continue”. Pour reprendre les
La rue réclame le départ de Mohamed Morsi.
pourparlers, la direction palestinienne réclame,
rappelle-t-on un gel total de la colonisation et une
référence explicite aux lignes d'avant l'occupation
israélienne des Territoires palestiniens en juin
1967 comme base des discussions. Le président
Mahmoud Abbas a également demandé la libération
des prisonniers palestiniens les plus anciens
détenus par Israël, sans obtenir satisfaction.
Le chef de la diplomatie américaine s'était entretenu
jusqu'à quatre heures du matin avec le Premier
ministre israélien Benjamin Netanyahu
dans un grand hôtel de Jérusalem-Ouest. Il aura
passé au total la bagatelle de treize heures à discuter
avec le Premier ministre israélien depuis son
arrivée jeudi.
Rien de substantiel n'a filtré mais à l'ouverture du
Conseil des ministres, Benjamin Netanyahu a de
nouveau insisté sur la nécessité d'assurer la sé-
AFP
D. BOUATTA
curité d'Israël –“Nous ne transigerons pas sur la
sécurité”, a-t-il répété-- en cas d'accord de paix
avec les Palestiniens qui de toute façon sera soumis
à un référendum populaire. “Kerry a la volonté
de faire tout le travail nécessaire pour faire
avancer ce processus de façon significative”, a souligné
samedi soir un responsable américain sous
couvert de l'anonymat.
Ses conseillers avaient toutefois minimisé l'espoir
d'une percée imminente dans le processus de paix,
espérant plutôt avancer par étapes vers la mise en
place de négociations directes entre Israéliens et
Palestiniens.
Mais selon la radio militaire israélienne, le secrétaire
d'Etat n'est pas parvenu à obtenir le
moindre engagement des deux camps à revenir
à la table des négociations, son objectif prioritaire.
MERZAK T./AGENCES

Lundi 1er LIBERTE juillet 2013
L’Algérie profonde
CONFLIT À L’ENPI DE BOUMERDÈS
L’UGTA demande le respect
de l’instruction de Sellal
L’union de wilaya juge “non conforme cette décision prise” et invite les responsables
concernés “à réhabiliter l’intéressé dans ses droits et d’annuler toutes les mesures prises
préalablement à son encontre”
Alors que le mouvement
de protestation des travailleurs
de l’ENPI de
Boumerdès se poursuit,
aucune décision
allant dans le sens de
l’application des instructions du Premier
ministre, M. Sellal, n’a été prise
pour le moment par les responsables
de l’entreprise. C’est ce qu’indique un
responsable de l’UGTA de Boumerdès.
“Le Premier ministre prône le dialogue
et la concertation pour régler les conflits
à travers son instruction du 18 juin portant
dynamisation du dialogue social.
Les responsables de l’ENPI ont choisi les
menaces, le harcèlement et les intimidations”,
nous a affirmé avant-hier
un membre de l’union de wilaya
UGTA de Boumerdès. Après la suspension
jugée illégale et arbitraire de
deux syndicalistes, la direction de
l’ENPI a dépêché avant-hier un autre
huissier de justice pour remettre des
mises en demeure aux travailleurs.
Une décision qui n’a pas été du goût des
syndicalistes de l’union de wilaya et de
la fédération qui sont montés au créneau
pour demander de privilégier le
dialogue avec les travailleurs. “User
d’autres moyens à la place de la concertation
risque de perturber le climat
social au niveau de l’entreprise et au niveau
de la wilaya”, affirme un syndicaliste.
L’UGTA a par ailleurs jugé
“illégale” la suspension du secrétaire général
de la section syndicale de la direction
du projet. Dans une lettre
adressée au responsable de cette unité,
l’union de wilaya juge “non conforme
cette décision prise en violation de
la loi 90/14” et invite les responsables
concernés “à réhabiliter l’intéressé dans
ses droits et d’annuler toutes les mesures
prises préalablement à son encontre”. Par
ailleurs, les travailleurs disent ne pas
être informés encore sur la dissolution
de leur entreprise ni sur les raisons de
cette décision. “Même notre fédération
n'a pas été saisie. Tout se déroule dans
l’opacité et en violation de la loi 90/11.
Au lieu de nous informer de notre devenir
et de celui de notre unité comme
le stipule la loi, la direction a choisi les
menaces et les intimidations”, affirment
les travailleurs, qui n’écartent pas
d’opter pour la grève de la faim pour
recouvrer leurs droits légitimes si l'en-
Les syndicalistes de l’union de wilaya sont montés au créneau.
têtement de la direction persiste. Par
ailleurs, on a appris hier que les employés
de la direction des projets ont
reçu le soutien de nombreux syndicalistes
de la wilaya de Boumerdès, ainsi
que ceux de la zone industrielle de
Rouiba.
APC DE HASSI DELLÂA (LAGHOUAT)
Des élus dénoncent les velléités
de fractionnement d’un marché public
Dans une lettre adressée le 20 juin à M. Chorfa,
wali de Laghouat, cinq élus de l’Assemblée
populaire communale de Hassi Dellâa (1
RND et 4 Fnic) ont demandé de dépêcher une commission
d’enquête administrative pour l’annulation
d’une délibération ne reflétant pas les conclusions de
l’APC, lors de sa réunion ordinaire du 13 février passé.
Selon les élus requérants, après débats, il a été décidé
à l’unanimité d’allouer une enveloppe financière
d’un montant de 10 000 000 DA pour l’aménagement
de l’entrée du lieudit Edhaya, à la cité Abdelhamid-Benbadis.
Quelle ne fut leur surprise quand
ce montant a été ramené à 8 000 000 DA. Quant au
restant de cette enveloppe qui s’élève à 2 000 000 DA,
■ L’institut islamique de Sidi Abderrahman d’Illoula Oumalou,
à 50 km à l’est de Tizi Ouzou, a abrité dernièrement la
cérémonie de sortie de la 27e promotion d’imams, de la 2e
promotion des muezzins et qaïms, et de la première promotion
d’enseignants du Coran. Au total, ce sont 115 jeunes diplômés
originaires de plusieurs wilayas du pays et deux étudiants
étrangers du Sahara occidental qui ont reçu leur attestation de
succès, en présence des responsables de l’institut, des autorités
locales de la commune d’Illoula et de la daïra, en présence de
l’ancien ministre de l’Education, Mohamed Cherif Kherroubi,
de la sénatrice et ex-ministre de la Solidarité, Mme Saïda
Benhabilès, du représentant du ministre des Affaires
religieuses et des Waqfs, du directeur des affaires religieuses
de Tizi Ouzou, du sénateur Moussa Tamadartaza et de la
il a été consacré à l’aménagement d’une aire à la cité
8-Mai, alors que cette même place a fait l’objet d’une
délibération qui lui a consacré un montant de 50 000
DA pour l’étude portant sur son aménagement. Le
fractionnement de l’enveloppe initiale (10 000 000 DA)
n’est autre qu’une astuce, selon ces élus, dans le but
d’échapper à une large mise en concurrence ouverte.
Une “technique” usitée par certains criminels en col
blanc qui innovent en matière de déviation du code
des marchés publics, notamment les dispositions de
l’article 6 du décret présidentiel n°2010/236 du
7/10/2010, portant réglementation des marchés publics.
La conviction des cinq élus est renforcée par le
fait que la procédure de consultation d’entrepreneurs
M. T.
est déjà mise en branle avant le démarrage effectif des
travaux. Ce qui s’apparente, selon eux, à la politique
du “fait accompli”. Il faut dire que dans cette wilaya
du sud du pays, les principales dispositions du code
des marchés publics ne sont pas maîtrisées par la majorité
des élus. La cause est que ces derniers sont majoritairement
dépourvus de capacités académiques suffisantes
pour comprendre les notions de base des techniques
juridiques de passation des marchés. C’est ainsi
que le fractionnement illégal des marchés a tendance
à devenir monnaie courante pour placer de simples
bons de commande en lieu et place du principe de la
mise en concurrence des candidats potentiels.
BOUHAMAM AREZKI
INSTITUT ISLAMIQUE DE SIDI ABDERRAHMAN D’ILLOULA OUMALOU (TIZI OUZOU)
Sortie d'une promotion de 115 imams,muezzins et qaïms
directrice de la formation professionnelle de Tizi Ouzou. Au
cours de cette cérémonie, des cadeaux ont été décernés aux
meilleurs élèves de chaque promotion qui porte le nom du
défunt cheikh Mohamed Kettou, originaire de Tifrit Nath El-
Hadj, dans la commune de Yakouren. Les imams ont reçu une
formation d’une durée de trois ans, d’une année pour les
muezzins et les résidents. Cette promotion est la seconde
concernant les nouveaux programmes de formation des
imams et muezzins, conformément aux contenus des
programmes pédagogiques des instituts islamiques
nationaux. Outre les responsables au niveau de l’institut, le
représentant du ministre a rappelé le rôle que doivent jouer les
imams au sein des mosquées et les missions attendues de ces
promus consistant en l’orientation du citoyen pour qu'il soit
D. R.
13
BRÈVES du Centre
BOUMERDÈS
Deux dealers arrêtés à Dellys
■ Dans le cadre de la lutte contre
le trafic de drogue, la brigade
antistupéfiants relevant des
services de la police judiciaire de
la Sûreté de la wilaya de
Boumerdès a mis hors d’état de
nuire deux dangereux dealers, at-on
appris, hier, de sources
policières. Les deux malfrats sont
des repris de justice, âgé de 36 et
45 ans, résidant à Dellys, et dont
l’un est activement recherché par
la police pour des affaires
similaires. Selon nos sources, les
services de police ont reçu des
informations faisant état de la
présence, dans les vignobles,
d’individus suspects, spécialisés
dans la commercialisation de
produits prohibés (drogue et
psychotropes). Lors de leur
arrestation, les deux inculpés ont
été pris en flagrant délit en
possession de 117 capsules de
psychotropes, 4 plaquettes de
drogue et un montant de 8
millions de centimes
représentant les revenus de leur
vente. Présentés devant le
procureur de la République près
le tribunal de Dellys, l’un des
dealers a été mis sous mandat de
dépôt, alors que son acolyte a
bénéficié de la liberté provisoire.
NACER ZERROUKI
AÏN DEFLA
Trois pédophiles arrêtés à
Khemis-Miliana
■ Deux repris de justice âgés de
33 et 44 ans et un collégien de 4e
année moyenne, âgé de 18 ans,
ont kidnappé, mercredi dernier,
un écolier de 7 ans au quartier
Salem, au sud de la ville de
Khemis-Miliana, a indiqué une
source sûre. Sous la menace
d’armes blanches, la victime a
subi un viol collectif par ses
bourreaux, précise la même
source. Surprise par sa longue
absence durant la même journée,
sa mère a déposé plainte contre
X, a affirmé la même source.
Après quoi, la BMPG de Khemis-
Miliana a déclenché une enquête
minutieuse avant de neutraliser
les trois ravisseurs, précise la
même source. L’enfant qui se
trouvait dans un état de choc a
été évacué vers l'hôpital de
Khemis-Miliana. Les trois
pédophiles ont été mis sous
mandat dépôt par le procureur
de la République sous le chef
d'inculpation d’attentat à la
pudeur et viol collectif sur un
écolier, indiquent nos sources.
Rappelons que 37 enfants ont
subi des agressions sexuelles
depuis janvier dernier, indiquent
nos sources. L’affaire d’un
instituteur ayant violé 15 écoliers
à El-Abadia à l’intérieur d’une
école primaire du centre-ville,
durant le mois avril dernier,
continue à défrayer la chronique.
B. BOUZAR
“un modèle à suivre conformément aux préceptes de la religion
musulmane”. Le représentant du ministre a également mis
l’accent sur le rôle de la mosquée et des zaouïas, véritables
pôles de rayonnement et tribunes de savoir et de propagation
du message divin. De son côté, M. Kherroubi est intervenu
pour rappeler les origines de l’institut de Sidi Abderrahman,
qui remonteraient au 14e siècle. Il a notamment rappelé les
noms d’illustres imams qui ont contribué au développement
de cet institut qu’il dit fréquenter depuis 1948. Il a rappelé que
durant son passage à la tête de la wilaya de Tizi Ouzou, il a
permis la reconstruction de l’institut suivant un plan d’un
architecte égyptien et d’assurer tous les besoins nécessaires à
cet institut de montagne, comme la route, l’eau et l’électricité.
C. NATH OUKACI

Lundi 1er LIBERTE juillet 2013
L’Algérie profonde
PROMOTIONS IMMOBILIÈRES À ANNABA
Les faux promoteurs font
objet d’enquêtes
L’absence de contrôle des programmes de logements a fait que des pseudo-entrepreneurs,
qui n’ont d’autre objectif que le gain facile, n’hésitent pas à lancer des projets
sans moyens matériels et sans ressources financières.
Les manipulations par certains promoteurs
immobiliers indélicats des fonds
des citoyens désireux d'acquérir un
logement ont fini par échauder bon
nombre de familles à Annaba, et
celles-ci se félicitent aujourd’hui
d’une prise en charge étatique sérieuse de ce dossier.
Les demandeurs de logements promotionnels
ont, en effet, accueilli avec soulagement l’ouverture
d’enquêtes sur bon nombre d’opérateurs
versés dans ce secteur, qui n’ont pas pu honorer
leurs engagements.
Evoquant la loi 11/04 régissant l'activité de promotion
immobilière, un cadre de la direction de
l’habitat de Annaba se félicite de la promulgation
de ces textes et affirme que “l’Etat et le secteur privé,
ainsi outillés, pourront conjuguer leurs efforts
et investir pour la réalisation de programmes de
logements afin de résorber la crise du logement”.
“Les promoteurs immobiliers, en ce qui les concerne,
seront tenus d’achever les projets à l’échéance
promise, mais aussi maîtriser les coûts des logements
programmés, car nul n’ignore que chez nous
les prix du logement connaissent une hausse de plus
en plus importante à cause justement des spéculations”,
devait ajouter notre interlocuteur. Ce dernier
ne manquera pas d’évoquer les affaires aux
relents d’arnaque qui ont fini devant les tribunaux.
On se souvient à Annaba du cas des 47 souscripteurs
qui avaient versé 700 000 DA chacun (soit
un montant global de 3 milliards de centimes) à
un promoteur immobilier de la ville et qui, au
bout de 3 ans de tergiversations, s’étaient finalement
rendu compte que ce dernier n’avait en fait
même pas de terrain d’assiette à son nom propre
pour la réalisation du projet qu’il leur faisait miroiter.
Après enquête, il s’est avéré que le terrain
qui était supposé abriter ces logements est en fait
celui sur lequel est actuellement érigée l’unité dissoute
des Galeries algériennes d’Oued Forcha.
Une transaction douteuse entre ce promoteur et
la vingtaine de travailleurs de la défunte EDGA,
qui avaient mis à profit la cession d’actifs de cette
unité, oubliant volontairement que l’immobilier
relevait toujours du domaine public.
Un autre dossier, tout aussi scandaleux, concerne
la promotion immobilière supposée de 240 logements
sur un terrain implanté au sein de la cité
résidentielle dite Val Mascort, dans la partie nordouest
de Annaba. Un projet qui a mis sur la paille
la majeure partie des citoyens incrédules, qui y
ont souscrit au prix coûtant et qui n’ont que peu
de chances de recouvrer leur argent, les deux faux
promoteurs étant en prison et pour de longues
années, semble-t-il. Pas du tout découragés par
les risques encourus, les initiateurs de projets ha-
SANS SALAIRE DEPUIS PLUS D’UNE ANNÉE
Des employés au lycée
d’El-M’Hir protestent à Bordj
Bou-Arréridj
D es
employés du lycée Abdelhak-Benhamouda
dans la commune d’El-M’hir, à 40
km du chef-lieu de la wilaya de Bordj Bou
Arréridj, lancent un appel de détresse aux autorités
de la wilaya, à propos de la situation critique
qu’ils vivent depuis le mois de mai 2012, sans toucher
le moindre salaire, selon eux.
“Les requêtes adressées à l’instance concernée, à savoir
la direction de l’éducation de la wilaya, sont
à ce jour restées sans suite”, nous ont précisé nos
interlocuteurs. “On a tenu jusqu’à présent grâce
aux prêts, mais on ne peut plus survivre, car on a
épuisé toutes nos ressources et les gens ne nous font
plus confiance”, disent-ils.
Ce qui demeure inquiétant selon eux, c’est que les
responsables de la direction de l’éducation n’ont
rien fait pour régler ce problème.
CHABANE BOUARISSA
Les prix du logement connaissent une hausse vertigineuse.
sardeux, appâtés par la manne que représente le
programme présidentiel de construction de logements,
sont devenus légion à Annaba. Des personnes,
qui n’ont aucune expérience dans le domaine,
souvent sans le sou et, pour comble, sans
titre de propriété et avec un simple mandat, comme
c’est le cas d’une promotion érigée en plein
quartier résidentiel des Jasmins à Oued Kouba.
Ceci alors que d’autres ont carrément détourné
des projets de logements sociaux en faisant des
logements promotionnels de haut standing.
L’absence de contrôle de ces programmes de logement
a fait que des aventuriers, qui n’ont
d’autre objectif que le gain facile, n’ont pas hésité
à monter et à lancer des projets sans moyens
matériels et sans ressources financières autres que
celles obtenues auprès des banque étatiques, affirment
sous le sceau de l’anonymat des sources
proches de ladite direction. Et de citer au nombre
des promoteurs suspects, celui à la tête des 326
logements en cours de réalisation à Berrahal et
d’un ensemble immobilier non moins conséquent
à El-Katara, sur la corniche annabie, et qui a fait
récemment l’objet d’une levée de boucliers de la
part des riverains.
SÉTIF
A. ALLIA
D. R.
BRÈVES de l’Est
13
MILA
Une caravane d’aide pour Gaza
Une caravane transportant des
médicaments au profit des habitants de
l’enclave palestinienne de Gaza a quitté,
samedi 29 juin à l’aube, la ville de
Ferdjioua. La caravane, composée de
plusieurs véhicules, est organisée par des
donateurs issus de l’ensemble des
communes de la wilaya, dont des chefs
d’entreprise et des pharmaciens, qui ont
travaillé en collaboration avec le ministère
palestinien de la Santé à Gaza, qui a fourni
aux bienfaiteurs algériens la liste des
produits pharmaceutiques faisant défaut
dans les hôpitaux de l’enclave
palestinienne. Baptisée Gaza 2, la caravane
est organisée sous la supervision de la
Société des oulémas algériens, laquelle a
collecté, dans les mosquées de la wilaya,
une somme de 253 millions de centimes au
bénéfice des Gazaouis. Selon notre source,
la caravane se rendra à Alger avant de faire
route vers sa destination finale.
KAMEL BOUABDELLAH
ACCIDENT DE LA CIRCULATION À MILA
Un camionneur prend la fuite
après avoir commis une tuerie
Deux personnes ont trouvé la mort,
samedi après-midi, à Mila, dans un grave
accident de la circulation survenu vendredi
en fin d’après-midi, sur la RN 79 A, à la
hauteur du lieudit Virage de Kikaya. Les
deux victimes sont un père, la soixantaine,
et son fils de 30 ans. Elles étaient à bord
d’un camion de marque Fiat lorsqu’elles
furent violemment heurtées par un semiremorque
de transport de véhicules neufs
circulant dans le sens inverse. Selon notre
source, le père a été tué sur le coup, alors
que son fils, qui était au volant, a succombé
à ses blessures peu de temps après son
transfert à l’hôpital de Mila par les services
de la Protection civile. Le conducteur du
semi-remorque a pris la fuite après
l’accident, précise notre source. Des
recherches ont été immédiatement
déclenchées par la gendarmerie.
KAMEL B.
EL-TARF
Un mort et deux blessés dans
un accident de la route
Un jeune homme de la cité populaire de
Aïn Allem (commune de Dréan, à 70 km du
chef-lieu de la wilaya d’El-Tarf) a été
violemment heurté par un véhicule léger.
Le conducteur de ce véhicule a heurté la
moto sur laquelle étaient deux jeunes,
tuant l’un d’eux sur le coup, selon notre
source d’information. Le conducteur du
véhicule ainsi que l’accompagnateur de la
victime ont été grièvement blessés. Une
enquête a été ouverte par les services
concernés.
TAHAR B.
Un mois sans eau à Inftahène
Les habitants du village d’Inftahène (commune d’Aït Tizi, au nord de la wilaya de Sétif)
sont privés d’eau potable depuis un mois. En effet, après le lancement des travaux de
réhabilitation d’un tronçon du chemin communal reliant le village de Tizi n’Tafa à
Inftahène, la conduite approvisionnant cette agglomération a été endommagée.
L’appel lancé par les habitants de ce petit bourg semble ne pas trouver d’écho auprès des
responsables. La souffrance des habitants ne cesse de s’accentuer, notamment dans ces
périodes caniculaires et à l’approche de Ramadhan. Pour étancher leur soif, certaines
familles s’approvisionnent en eau à l’aide de citernes qu’elles payent entre 800 et 1000 DA.
D’autres utilisent des méthodes traditionnelles. Ils traversent de longues distances pour
chercher le liquide précieux dans les sources naturelles.
AMAR LOUCIF
Plus de 4 milliards pour la réfection des routes à Aïn Oulmène
La commune de Aïn Oulmène, au sud de la wilaya de Sétif, vient de consacrer une
enveloppe de 4,3 milliards de centimes pour la réhabilitation du réseau routier des
différents villages de la localité. En effet, plusieurs opérations ont été inscrites par les
nouveaux locataires de l’hôtel de ville. L’opération concernera essentiellement le CW 64 qui
relie les villages de Gharnouga, Lamamra et Ouled Z’rir au chef-lieu de commune sur une
distance de 5 km. L’inscription de ces opérations a pour but d’améliorer les conditions de vie
des citoyens de ces villages.
A. LOUCIF

Lundi 1er LIBERTE juillet 2013
L’Algérie profonde
EL-BAYADH
Plus de 100 000
personnes à la fête
des Ouled Sidi Cheikh
De la fantasia jusqu'aux chants bédouins, en passant par des centaines de stands
commerciaux, rien n'a été laissé au hasard, au point où même les services
de sécurité n'ont trouvé aucune difficulté à faire leur travail.
C'est sous un soleil de plomb que
quelque 100 000 personnes ont assisté
à la fête annuelle des Ouled
Sidi Cheikh, qui représente pour
la population de la commune
d'El-Abiodh Sidi Cheikh une fierté
à se recueillir sur le mausolée de Sidi Cheikh,
dont l'histoire est tirée du 15 e siècle.
Pour les organisateurs, cet événement culturel
n'est pas simplement une fête d'évocation, mais
surtout un rendez-vous qui rappelle le rôle attribué
à leur région qui constituait jadis un carrefour
commercial de grande envergure entre le sud
et le nord du pays. Au programme, les autorités
locales, aidées par la population locale, ont mis
de l'animation à travers tous les recoins de la ville
d'El-Abiodh Sidi Cheikh.
De la fantasia jusqu'aux chants bédouins, en passant
par des centaines de stands commerciaux,
rien n'a été laissé au hasard, au point où même
les services de sécurité n'ont trouvé aucune difficulté
à faire leur travail. L'espace le plus convoité
était, sans conteste, le mausolée de Sidi Cheikh,
qui a bénéficié de plusieurs travaux d'aménagement
et qui a servi d'ailleurs de point de chute
à toutes les délégations venues d'une trentaine
de wilayas. La participation des commerçants
de la wilaya n'a pas été en reste, puisque leur apport
en denrées alimentaires avait dépassé les prévisions,
étant donné que toutes les demeures ont
ouvert leurs portes aux visiteurs, un geste très apprécié
en pareille circonstance. Annoncé en
grande pompe, le très attendu recteur de la
mosquée de Paris, Dalil Boubekeur, originaire de
la région, n'a finalement pas été de la partie, laissant
seulement place à des bousculades aux
alentours du mausolée dans l'espoir de l’approcher.
Même les walis des régions environnantes,
habitués à s’y rendre, ont fait faux bond cette fois-
Parmi les recommandations qui
ont été retenues par l’Assemblée
populaire de wilaya lors de
sa session ordinaire de l’été, qui s’est tenue
en fin de semaine, il y a l’acquisition
des ambulances au profit des
communes de Sidi Ouriache, Chentouf
et Sidi-Safi, à l’instar des 8 autres
localités qui ont déjà bénéficié d’une
opération similaire en 2011. Sur ce
point précis, Mohamed Talani, SG
de la wilaya, qui représentait Mme le
wali, et en réponse à la proposition de
la directrice de l’administration locale,
qui a suggéré l’acquisition des am-
ci. Pour la plupart des visiteurs, l'occasion était
de retrouver les leurs, notamment pour ceux venus
du fin fond du désert d'Adrar, auxquels, diton,
appartenait une partie de l’histoire d'El-
Abiodh Sidi Cheikh. La famille de Hadj Bouamama,
octogénaire, est venue de Bordj Badji Mokhtar.
Il nous dira que depuis son enfance, à aucun
moment il n’a raté ce rendez-vous, lui qui porte
le prénom de la descendance de la famille de
Sidi Cheikh, un prénom qu’il donnera même à
bulances du genre SAMU, a tenu à
rappeler le code des marchés publics
“qu’il faudra respecter”, même s’il a
donné son aval pour l’achat des ambulances
de qualité suffisamment équipées
pour une bonne prise en charge
du malade.
Cette session, faut-il le rappeler, a été
très chargée au vu du nombre de dossiers
inscrits à l’ordre du jour. En ouverture
de la séance, la présentation
par la commission économie et finances
du rapport du compte administratif
de l’exercice 2012 ainsi que celle
du projet portant sur le budget
supplémentaire pour l’exercice 2013,
dont le montant global a été relevé à
3 739 507 821,92 DA après les réajustements
opérés dans ses deux sections
fonctionnement et équipement des
parties recettes et dépenses.
En termes de recettes, la sablière de
Terga, considérée comme l’un des
poumons de la wilaya, a enregistré une
nette baisse par rapport aux prévisions
du BP qui tablaient sur des rentrées estimées
à 150 millions de dinars, sachant
que les recettes réelles ont été
évaluées à 36 997 740 DA, alors que les
recettes fiscales en matière de taxe sur
son fils aîné qui a aujourd’hui 60 ans.
Habituée à durer trois jours, la célébration de cette
année n’a pris que deux jours, puisque les
conditions climatiques en ont décidé autrement.
En effet, la tempête de sable de jeudi soir
a été suivie d’averses jusqu’au petit matin de vendredi,
une situation qui a poussé des dizaines de
milliers de visiteurs à quitter les lieux en catastrophe.
A. MOUSSA
l’activité professionnelle (TAP) ont
été stabilisées à hauteur de
274 210 073,06 DA. En matière de dépenses,
le montant de 4 400 000 DA
consacré au chapitre 913 “orientation
sociale scolaire”, a été revu à la hausse
d’un million de dinars en raison de
la flambée des prix des produits alimentaires,
qui a influé négativement
sur la ration alimentaire des élèves,
comme il a été constaté lors de la visite
effectuée par la commission ad hoc
au niveau des cantines scolaires, et ce,
au même titre que le chapitre destiné
à la prise en charge des malades chro-
BRÈVES de l’Ouest
LE PRÉSIDENT DU FRONT DU MOUSTAQBEL À ORAN
“Le parti unique, c’est l’administration”
SIDI BEL-ABBÈS
Un quadragénaire retrouvé
égorgé à Sidi Chaïb
■ M.S., 40 ans, a été retrouvé égorgé, samedi,
à proximité de sa ferme sise à Sidi Yahia
(commune de Sidi Chaïb, à 70 km au sud du
chef-lieu de wilaya). Selon notre source, la
victime, père de famille, qui avait pris
l’habitude de se rendre à sa ferme pour
l’entretien de son bétail, n’avait plus donné
signe de vie depuis vendredi dernier. Dès lors,
ses proches ont entamé des recherches et ont
fini par retrouver sa voiture de marque Toyota
entièrement calcinée sur le chemin de la
ferme. Alertée, la gendarmerie a enclenché
une opération de recherche qui a permis de
retrouver le corps de la victime non loin de sa
ferme, égorgé et gisant dans une mare de
sang. La dépouille a été déposée à la morgue
de l’EPH de Telagh, et une enquête a été
ouverte pour déterminer les circonstances et
les causes exactes de ce drame. Nos sources
indiquent également que le père de la victime
a lui aussi été égorgé en 2004, dans les mêmes
circonstances et au même endroit.
A. AZIZ
TLEMCEN
Le complexe textile de Sebdou
veut exporter
■ Le complexe des textiles industriels et
techniques de Sebdou (à 30 km au sud de
Tlemcen) compte tripler sa production
annuelle, actuellement d’un million de
mètres linéaires de tissu pour jeans, afin
d’entrer dans le marché de l’exportation. Les
gestionnaires de cette entreprise comptent
exporter vers la Tunisie au moins deux tiers
de la production, afin de satisfaire les besoins
de ce pays. Au titre des investissements, la
société productrice de Sebdou vient de
dégager 146 milliards de centimes pour le
renouvellement de ses équipements et
l’apport de pièces de rechange afin de
répondre à la demande et assurer une
cadence permanente de sa production. En
2012, la société qui habille tous les corps
constitués du pays a enregistré un chiffre
d’affaires de 700 millions de dinars, et selon
son directeur, Ouadah Miloud, l’année 2013
verra des progrès substantiels, tant du point
de vue de la montée en cadence de la
production que des résultats financiers. Le
complexe de Sebdou, construit en 1980 sur
une superficie de 14 ha, emploie 500 ouvriers
et 150 contractuels. La capacité globale de
production de ses ateliers de filature, tissage
et finissage est de l’ordre de 4 millions de
mètres linéaires de tissu, gabardine,
pantalons, toile, etc.
AÏN TEMOUCHENT
Des ambulances équipées au profit des communes
Le centre de Canastel a abrité, samedi, l’assemblée
générale élective du conseil et du
bureau du parti du Front du Moustaqbel,
en présence du président du parti Abdelaziz Belaïd
et de nombreux invités. Le FM prépare ses
bases pour le prochain congrès ordinaire prévu
pour le premier trimestre 2014. Le président du
FM a axé son discours sur le vide politique que
connaît le pays ainsi que le rôle de l’administration
: “La scène politique est un vrai désert. Aujourd’hui,
le débat politique est orienté vers le 4e
mandat ou pas du président de la République et
non sur le projet de société de demain ou sur les
programmes. L’élection présidentielle n’est pas une
fin en soi. Nous ne sommes ni au pouvoir ni dans
l’opposition, car il n’y a aucun programme en cours
pour le soutenir ou s’y opposer. Le manque d’efficacité
de la gestion locale incombe à l’administration,
car c’est le parti unique sur la scène politique
et non les partis. Elle (l’administration) préfère des
élus incompétents pour gérer ses intérêts. Ceux qui
sont dociles à sa stratégie”, a martelé M. Belaïd,
avant de revenir sur les objectifs de son parti :
“Nous voulons être la première force de proposi-
La fantasia fut au rendez-vous pour célébrer l’événement.
tion. La formation et l’engagement de nos militants
sont notre force. Le facteur humain est très important.
Aujourd’hui, le pouvoir gère la contestation
par l’argent du pétrole. Et demain, que fera-t-il ?”,
s’interrogera-t-il. D’autre part, le président du FM
précise : “Nous sommes pour le dialogue, la stabilité
et le développement du pays.” Quant au rôle
de la femme au sein du parti, il dira : “Nous voulons
des militantes, et là je souhaite que votre
conseil national de la wilaya d’Oran soit composé
de 50% de femmes, et non des 30% exigés par
la loi.” En marge des travaux, le président du FM
D. R.
13
B. A.
niques, des non-voyants, des personnes
âgées et des personnes démunies,
notamment dans ses articles
602, 609, 644 et 655 qui ont connu des
augmentations substantielles globales
de l’ordre de 2 500 000 DA.
Le BS a été approuvé à l’unanimité. Les
autres dossiers débattus par l’assemblée
ont été consacrés à la préparation estivale,
à celle du mois de Ramadhan,
à la reclassification des routes nationales
ainsi qu’au plan d’orientation
pour l’aménagement touristique de la
wilaya.
M. LARADJ
a déclaré à “Liberté” : “Nous sommes pour le respect
des mandats. A sept mois de l’élection présidentielle,
l’Algérie n’a pas besoin d’une phase de
transition. Ceux qui suggèrent la solution extrême
en brandissant l’article 88 se pressent inutilement.
Le président est malade et nous lui souhaitons
un prompt rétablissement. Je rappelle que le
pouvoir a mal géré la maladie du président et, du
coup, tout le monde, de l’intérieur et de l’extérieur,
attend les nouveaux développements. Pour la
présidentielle, c’est au congrès de décider.”
NOUREDDINE BENABBOU

14
Culture
…SORTIR…
Soirées du Casif
Théâtre de plein air Sidi Fredj - Casif. Les
soirées musicales commencent à 22h.
■ Ce soir : Desmond Foster (Jamaïque),
Papa Dee (Trinité et Tobago) et Ouled
Haoussa.
■ Demain : Debu (Indonésie), Arken
(Chine), Baraka Blue (USA).
Cinéma
■ Jusqu’au 7 juillet à la salle El-Mouggar,
projection de Harraga Blues de Moussa
Haddad, à raison de 4 séances par jour :
14h, 16h, 18h et 20h.
Musique classique
■ L’ambassade d’Italie à Alger, l’Institut
culturel italien, le ministère de la Culture
algérien, le Théâtre national algérien et
Enel organisent un concert avec
l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia Il
Quartetto di Verdi (Dvorak Quatuor à
cordes n. 12 op. 96 en fa majeur
“américain”, Verdi, Quatuor à cordes en
mi mineur), le 3 juillet à 19h au théâtre
national algérien Mahieddine-Bachtarzi.
Rencontres
■ Rencontre-débat autour du livre Juste
algérienne. Comme une tissure (éditions
Barzakh), d’Eveline Safir Lavalette,
demain à 14h30 à la librairie Chihab
Internationale (10, avenue Brahim-
Gharafa, Bab El-Oued, Alger).
35e édition du Festival international
de Timgad
Du 27 juin au 4 juillet, à partir de 22h. Prix
d’accès : entre 500 et 700 DA.
■ Ce soir : Bollywood Masala Orchestra
(Inde), Hamid El-Bechari, Hacen Dadi,
Kader Japonais, Taouas, Abdelkader
Adda.
■ Demain : Assi Helani (Liban), Amel
Radi, Kamel El-Guelmi, Abdou Skikdi,
Rabah Asma.
Voyage musical
■ Dans le cadre de son programme
artistique, l’Etablissement Arts et Culture
organise, du 1er au 6 juillet à 21h au
complexe culturel Laâdi-Flici, des
concerts de musique diversifiés.
■ Ce soir : Thanina, Samir El-Assimi,
Khalas.
■ Demain : cheb Toufik, Thinhinan.
Dîner culturel
■ La Mouette Tours, agence de voyages
et de tourisme, organise un dîner
culturel, samedi 6 juillet 2013 à partir de
19h30 au restaurant Le Rosmarin (à Ben
Aknoun, à proximité de l’ambassade
d’Arabie Saoudite), avec au programme
une rencontre avec Slim, autour de son
enfance, de Sidi Bel-Abbès, de son
itinéraire de créateur, son regard sur
l’Algérie + dédicaces. Réservation au
niveau de l’agence La Mouette Tours au :
021791626/ 0557246378.
DZ-Mangas
■ Le centre commercial et de loisirs de
Bab Ezzouar, en collaboration avec les
éditions Z-Link, organise, du 2 au 10
juillet, une exposition de DZ-Mangas à la
galerie Ezzouart, ainsi que des ateliers
d’initiation au DZ-Mangas. Au
programme également des rencontres,
des débats et des dédicaces des dernières
sorties DZ-Mangas.
Jusqu'au 4 juillet, des films de genres différents
sont proposés tout au long de la 5e édition de
cinéma sous les étoiles de Annaba, une manifestation
organisée par l’Institut français de Annaba,
en partenariat avec l’école préparatoire des
sciences économiques. Outre les projections en
plein air qui se tiennent à l’ex-lycée Pierre-et-Marie-Curie,
les organisateurs proposent aux cinéphiles
des séances à 16h à l’Institut français de Annaba.
Parmi les films projetés, on peut citer les Seigneurs
d’Olivier Dahan. Cette comédie hilarante
d’une heure trente-sept minutes, sortie en 2012,
a rassemblé un monde fou grâce aux têtes d’affiche
qui y incarnent des rôles, et aux personnalités
des personnages complètement farfelues.
Pour la réussite de son film, le réalisateur s’est en-
PROJECTION-DÉBAT À L’INSTITUT FRANÇAIS D’ANNABA
À la découverte
de Bône la Coquette
Lundi 1er juillet 2013 LIBERTE
Dans le cadre de la 5e édition de Cinéma sous les étoiles, l’association Cinémémoire a présenté, samedi
dernier, deux courts métrages réalisés par des familles européennes datant des années 1930 et 1950.
L’association Cinémémoire,
qui collecte des
films de famille, amateurs
et professionnels,
possède plus de deux
cents images sur l’Algérie.
Le président de cette association,
Claude Bossion, était présent à An-
De notre envoyée
spéciale à Annaba :
HANA MENASRIA
naba dans le cadre de la cinquième
édition de la manifestation cinématographique,
Cinéma sous les étoiles.
À cette occasion, il a présenté une série
de films courts sur la ville de Bône
datant des années 1930 et 1950. “Depuis
2008, nous avons développé le
projet mémoire partagée sur des
images d’archives de familles dans les
colonies françaises”, a-t-il indiqué.
L’objectif de cette initiative est de “restaurer
un dialogue” entre les populations.
Pas moins de 1 800 heures d’images
sur Marseille et Provence sont dans
les fonds d’archives de Cinémémoire
et un total de “500 heures sur le
Madagascar, le Maghreb et Indochine.
Pour l’Algérie, nous possédons environ
deux cents heures”, a-t-il fait savoir.
Parmi ces images : La Casbah des
années 1920, des familles à Bab El-
Oued, ou alors des manifestations à
Oran de 1958. Pour sa venue à An-
Sous un beau ciel dégagé de ces soirées estivales,
une jolie performance a été présentée au public
annabi, samedi dernier. Avant le coup
d’envoi de ce concert grandiose, les ados discutaient
et riaient en créant un brouhaha monstre. Mais dès
la première note, l’assistance s’est calmée pour apprécier
la jolie voix de Rehab Alloula, chanteuse
du groupe Goya.
Cette formation de six musiciens (seulement
quatre se sont produits à Annaba) se veut une collaboration
basée sur une fusion des genres et des
styles. Chaque musicien contribue à apporter
une petite touche personnelle au groupe. Dans une
ambiance “cosy” et feutrée, ces artistes ont présenté
des titres jazzy et des rythmes blues. De sa voix ensorceleuse,
Rehab Alloula a charmé tout le monde.
Jouant comme sur une planche de théâtre, Goya
a interprété de nombreux titres, notamment, El-
Moudem et I’m waiting for angel (à la mémoire de
Mohamed Boudiaf). Le public a été tellement
conquis par cette musique aérienne qu’il en redemandait
à chaque fois une nouvelle chanson et
voulait même continuer la soirée avec cette formation
(alors que le dernier film, Harraga blues de
touré d’un casting de stars, notamment José
Garcia, Gad Elmaleh, Omar Sy, Frank Dubosc,
Joey Starr, Ramzy Bedia, le Conte de Bouderbala
et Jean-Pierre Marielle. Les Seigneurs racontent
l’histoire de Patrick Orbera, ancien champion du
monde, devenu alcoolique. Pour revoir sa fille, il
est contraint de trouver un job décent. Alors il se
retrouve à coacher une équipe de football locale
dans une petite île bretonne. Pour transformer
son équipe de pêcheurs en footballeurs professionnels,
il fait appel à d’anciens coéquipiers.
Derrière l’humour décapant des personnages se
cache une vérité amère : celle de la situation sociale.
La plupart des habitants risquent de se retrouver
au chômage à cause de la fermeture de
l’usine de poisson. Pour faire oublier les problèmes
naba, Claude Bossion a proposé à la
salle des courts métrages sur la ville.
Nos vacances de Pâques à Bône la
Coquette en 1938 est une production
d’une dizaine de minutes réalisée
par une famille européenne. Un pur
moment de bonheur qui a permis la
redécouverte de la région et ses
beaux quartiers, notamment le port,
la basilique St-Augustin et la gare.
Mais, dans ce film, on perçoit un certain
regard français ; la présence
coloniale. Les Européens s’amusaient
sur les plages, sortaient et habitaient
les beaux quartiers. Quant aux Algériens,
le malaise social transparaît
sur leur visage. “Ces images racontent
une époque, ce qui nous pousse à collecter
et poursuivre cette initiative. Par
contre, en montrant ces films sur l’Algérie,
une question revient à chaque
fois : et les films algériens ?” a-t-il expliqué.
Et d’ajouter : “Avec le réalisateur
Ahmed Zir, nous avons réuni
nos forces pour collecter des films
après l’Indépendance.” En fait, toutes
ces imagés récoltées par l’association
sont retraitées et numérisées pour
leur sauvegarde de la mémoire collective
et afin “de produire une réflexion
sur ces images”. Le deuxième
film proposé est Envoi d’office, réali-
LE GROUPE GOYA A ANNABA
Un concert aérien
“LES SEIGNEURS” D'OLIVIER DAHAN
Un film décapant
Claude Bossion, président de l’association Cinémémoire.
Rehab Alloula, chanteuse de l’excellente formation Goya.
Moussa Haddad, était prévu à 21h). Composé de
Sid Ahmed (piano), Amine Zidane (basse), Oussama
Becissa (oud) et Younes Kati (percussion) et
et les contraintes quotidiennes, Olivier Dahan a
tourné cette crise financière en dérision ; il met
tout de même l’accent sur la motivation des villageois
à rouvrir l’usine.
Concernant les acteurs, ils sont tombés dans des
clichés et donnaient l’impression de jouer
constamment le même rôle : Frank Dubosc, égocentrique,
Joey Starr, violent et impulsif, et Gad
Elmaleh, le névrosé.
Les Seigneurs, un film très sympathique et léger,
assaisonné à des blagues rigolotes et parfois
lourdes, mais on peut le considérer comme un
bon divertissement pour passer un agréable
après-midi entre amis ou en famille.
H. M.
D. R.
sé par le mari d’une enseignante qui
a été mutée à Annaba en 1958 contre
son gré. Dans cette vidéo familiale, le
couple semble vivre dans une autre
sphère, loin de la guerre. “J’ai contacté
cette femme, elle m’a narré qu’à
l’époque, la journée c’était plutôt calme
et ils en profitaient pour la réalisation
de leur film et pour sortir”, a indiqué
Claude Bossion. À propos des
films de famille, les Européens de
l’époque filmaient seulement le “bon”
côté du colonialisme : le marché, les
sites, les vacances à la mer… Quant
aux crimes de guerre, ils étaient souvent
“filmés par les appelés français à
l’encontre du règlement”.
Ces images d’archives permettraient
aux historiens “d’avoir une ambiance
sur cette époque”, mais ces images
(aussi bien des familles que des appelés)
ne peuvent constituer des “documents”
de travail. Cette rencontre
avec Claude Bossion a permis à l’assistance
de redécouvrir Bône la Coquette,
loin de la dégradation d’Annaba
d’aujourd’hui.
H. M.
Programme de la journée :
■ À 16h à l’IF Annaba : projection
de Winter le Dauphin. À l’ex-lycée
Pierre-et-Marie-Curie : à 19h30,
concert du groupe Jarka ; à 21h,
projection de le Voile brûlé de
Viviane Candas (en sa présence).
bien sûr Rehab (chant), le groupe s’est formé en
2012 et, a présenté de nombreux concerts sur les
scènes algéroises. Il fait partie des artistes émergents
de la scène algérienne, grâce à son originalité
et le professionnalisme de ses membres. Pour
cette première participation à Annaba, Goya fait
partie des coups de cœur des jeunes habitués aux
soirées de cinéma sous les étoiles. On a pu entendre
sur place “ils sont excellents”, “j’ai bien fait de venir”
ou alors “j’espère qu’ils vont rajouter d’autres
titres”.
Et ce dernier souhait a été exaucé. Ils ont chanté
Kwatni edenia. Avec ce titre, les jeunes ont allumé
le feu à la cour du lycée avec des pas de danses endiablés.
Le dernier titre pour clore ce show d’exception
était “Révolté”, une composition qui a touché
tous les présents par le biais de ses paroles poignantes.
La venue de Goya était un joli cadeau offert aux
Annabis qui se sont défoulés mais surtout ont apprécié
un style intéressant et propre seulement au
groupe. Une fusion originale de toutes les influences
du groupe. Un melting-pot exceptionnel.
H. M.
Du foot, de l’humour, et des stars du grand écran.
D. R.

Lundi 1er LIBERTE juillet 2013
COUP D’ENVOI, CE SOIR, DE LA 6 E EDITION DU FESTIVAL NATIONAL DE RAÏ
Une pléiade de stars
à Sidi Bel-Abbès
Outre un hommage qui sera rendu au regretté Akil, Khaled animera un concert exceptionnel, le 2
juillet prochain, au stade des frères Amarouche. Une cinquantaine d’artistes se produiront dans
le cadre de ce festival où il n’y aura pas, cette année, un concours de Jeunes talents.
La 6 e édition du Festival
culturel national
de la chanson rai, qui
s’inscrit dans le cadre
des festivités du Cinquantenaire
de l’indépendance,
s’ouvrira ce soir au
stade des trois frères Amarouche.
Cette manifestation artistique et
culturelle, placée sous le haut
patronage du président de la République,
s’étalera jusqu’au 6
juillet. Elle réunira pour le grand
bonheur des amoureux de ce
genre de musique, près de cinquante
chanteurs de renom, notamment
des stars du raï et autres
groupes de musique moderne.
Parmi ces artistes, citons cheb
Abdou, Zahouania, Kader Japonais,
Djamila Reziwiya, Houari
Dauphin, cheb Redouane, El-
Hindi, Anouar, Bilal Seghir, Réda,
Khalas et Lotfi Double Kanon.
Cheb Hassan, Naâm, Hakim Salhi,
Houari Benchenet et les
groupes Lotfi Attar, Raïna Raï,
Raïna Hak seront au rendezvous
ainsi que le king du raï
Khaled. Ce dernier, selon le commissaire
du Festival, M. Taibi, qui
a tenu une conférence de presse
hier matin, “est ravi de participer
à cette édition et n’a pas été trop
Outre les concerts, les organisateurs ont annoncé une exposition,
une journée d’étude et un gala non-stop le soir du 4 juillet.
exigeant pour venir à Sidi Bel-Abbès
retrouver son public pour un
spectacle de 90 minutes, et ce
moyennant un cachet de près de
40 mille euros”. L’affiche de la
soirée d’ouverture réunira Mohamed
Bousmaha (lauréat de
l’édition 2013 d’Alhane wa chabab),
cheikh Mazouni, cheb Hassan,
chaba Dalila, cheb Anis,
Naâm et cheb Nassim de
Londres. La deuxième soirée,
tant attendue, sera animée par le
roi Khaled et une pléiade de raïmen,
à l’instar de Lotfi Attar,
Kader Japonais, Hakim Salhi,
cheb Sahli et cheba Warda. Lors
de la troisième soirée, ce sera Djamila
Rziwiya, Djamila Annabia,
chaba Nawel, Azzedine, Mohamed
El-Abbasi, Houari Benchenet
et le groupe Raïna Hak qui se
succèderont sur scène. La soirée
de clôture sera confiée aux cheb
Anouar, Yazid, Ouahid, Kader El-
Wahrani, Yacine et Lotfi Double
Publicité
Bousmaha/Liberté
Kanon. Le Festival rendra hommage
cette année, lors de la soirée
inaugurale, à cheb Akil, disparu
récemment dans un tragique
accident de la circulation.
Cette année, contrairement aux
éditions précédentes, le concours
de Jeunes talents de la chanson
raï n’aura pas lieu. Ainsi, pour
drainer un grand public et satisfaire
ses goûts, les organisateurs
ont concocté un programme
riche et varié qui prévoit, chaque
soir, le passage sur scène d’un large
panel de chanteurs, de groupes
et des jeunes talents. En outre, des
concerts auront lieu au niveau de
6 chefs-lieux de daïra de la wilaya,
une soirée musicale non-stop à la
maison de la culture Kateb-Yacine,
une exposition d’arts plastiques
du peintre Djamel Talbi,
ainsi qu’une journée d’étude autour
du phénomène de la chanson
raï. Par ailleurs, le commissaire
du festival a révélé qu’une
enveloppe de 35 millions de dinars
a été allouée par le ministère
de la Culture pour la préparation
et l’organisation de cette
édition et auxquels s’ajoutent
deux millions de dinars de l’APW
et l’APC.
A. BOUSMAHA
Culture
…CULTURE EN BREF…
15
Festival national pour musique de jeunes
■ La 7e édition du Festival culturel national pour
musique de jeunes d’Oum El-Bouaghi, se tiendra du 2 au
7 juillet à la salle omnisports du chef-lieu de wilaya.
L’ouverture aura lieu à l’annexe du musée El-Moudjahid
et sera marquée par des hommages à Abdelhamid
Bouzaher et Djamel Ben Mrah (Khenchela), et Nezar
Saad (Oum El-Bouaghi). Plusieurs artistes animeront les
soirées, notamment Nasreddine Hora, cheb Khalas,
Hassiba Abderraouf, Houari Dauphin, Ithrane, Hakim
Salhi, Triana d’Alger, les Berbères, cheb Sofiane. Le
festival compte une nouveauté : l’édition de la revue
l’Echo du Festival. En outre, la soirée du 4 juillet
s’articulera autour d’un gala non-stop.
K. MESSAAD
Les Journées du film algérien à Amman
■ L’Agence algérienne pour le rayonnement culturel
(Aarc) et la Royal Film Commission de Jordanie (RFC)
organisent la deuxième édition des Journées du film
algérien à Amman, du 30 juin au 3 juillet. Les projections
auront lieu au siège de la Royal Film Commission.
Seront projetés : Zabana ! de Saïd Ould Khelifa (suivi
d’un débat avec le réalisateur), Yema de Djamila
Sahraoui, Parfums d’Alger de Rachid Benhadj (suivi d’un
débat avec le producteur), et les courts-métrages Iminig
d’Embarek Menad, El-Djazira d’Amin Sidi-Boumedine, le
Hublot d’Anis Djaad.
Wal Lihala-W de Mohamed Allaoua
■ Le nouvel album de Mohamed Allaoua, Wal Lihala-W
(mon état), est sorti le 26 juin dernier. Ce CD est composé
de huit titres, notamment un hommage particulier à la
maman, intitulé Tayemmat. Vedette de la jeunesse dans
toute l’Algérie, et au-delà des frontières, Mohamed
Allaoua a pu s’imposer parmi les stars de la chanson,
grâce à son sérieux et ses paroles toujours puisées dans
le quotidien de la famille algérienne, le tout mixé dans
une musique moderne, inspirée du folklore, de la
musique andalouse et universelle.
Hasna El-Bécharia au Canada
■ L’Agence algérienne pour le rayonnement culturel
(Aarc) accompagne Hasna El-Bécharia, artiste Diwane
au Sunfest Music & Jazz Word Series d’Ontario, prévu du
4 au 7 Juillet, ainsi qu’au 27e Festival international Nuits
d’Afrique de Montréal, prévu du 9 au 21 juillet. La
“Rockeuse du désert” se produira les 6 et 7 juillet à
Ontario, et le 9 juillet à Montréal.

LIBERTE
Lundi 1 er juillet 2013
LE MARCHÉ DES TRANSFERTS NE S’EMBALLE TOUJOURS PAS
Mercato : l’été
ne sera pas chaud
Pragmatisme
L’
annonce faite hier en Tunisie par l’agent du
joueur Baghdad Bounedjah (voir page 25) à
propos d’un accord secret pour son transfert
de l’USMH vers l’Étoile sportive de Sousse, certes
vite démentie par le président Mohamed Laïb, laisse-t-elle
en fait présager
d’un début de so-
PAR SAMIR LAMARI
lution à une affaire regrettable
? En effet,
libre de tout engagement en juin 2014 et bénéficiant
d’une majoration salariale de plus de 150% (il
devrait passer de 3 000 à 10 000 euros), à la faveur
de ce transfert, Bounedjah se heurte au refus pas
du tout compréhensible de son coach, Boualem Charef.
Ce dernier ne lui propose du reste ni augmentation
de salaire ni prolongation de contrat pour le
convaincre de rester. Pis, Charef met même en danger
les intérêts économiques de l’USMH, puisqu’une
telle transaction renflouerait les caisses du club d’au
moins 4 milliards de centimes. En ces temps de
vaches maigres et au moment où la majorité des
joueurs de l’USMH réclament leur dû, cette entrée
d’argent pourrait soulager l’ardoise de Laïb, visiblement
coincé entre le marteau et l’enclume, c'està-dire
entre la pression de son coach qui n’hésite
pas à brandir la menace de la démission et les intérêts
de son club, en proie à une crise financière
évidente. Et ce n’est pas tout, Charef feint même
d’ignorer que s’il s’obstine de la sorte à faire
perdre à l’USMH une telle offre, il risque même de
voir son avant-centre, auquel il tient tant, partir gratuitement
ailleurs la saison prochaine, soit l’été 2014.
Supplément Sport
19
Zehani/Liberté
En fin de contrat, Bounedjah n’aura plus besoin de
supplier son coach pour signer là où il veut, avec
le prix qu’il souhaite et surtout sans être obligé de
verser quoi que ce soit à l’USMH, même pas des indemnités
de formation, puisque le club harrachi n’a
pas formé Bounedjah.
Le réalisme économique et le bon sens des affaires
dictent plutôt à la direction de l’USMH de lâcher son
poulain immédiatement, à défaut d’une prolongation
de contrat dont Bounedjah ne veut pas entendre
parler, au lieu de s’entêter à garder un joueur
qui ne rapportera absolument rien l’été prochain.
Cela s’appelle du pragmatisme économique ; encore
un vain mot, pas seulement à l’USMH, mais
aussi chez tous les gestionnaires des clubs de football
algériens.■

20
DOSSIER
TRANSFERTS
L’Espérance de Tunis veut
chiper Lemmouchia
Khaled Lemmouchia
n’a
pas encore
t r a n c h é
concernant sa
prochaine destination.
En attendant qu’il
règle son contentieux avec le
PAR
FARES R.
Supplément Sport
C l u b
Africain
à propos
de ses
arriérés (trois mois de salaire),
il pourrait bien poursuivre
son aventure tunisienne,
puisque son nom est annoncé
du côté de l’Espérance de
Tunis, dont le coach Mahar
Kanzari a souhaité le voir rejoindre
son effectif, notamment
en prévision de la phase
des poules de la Ligue des
champions d’Afrique. Des
tractations ont eu lieu entre le
joueur et certains proches de
l’équipe d’Ettaradji pour tenter
de le convaincre de rallier
le Parc B et rejoindre les deux
autres Algériens des Sang et
Or, en l’occurrence Youssef
Le départ de Ryad Boudebouz du
FC Sochaux se confirme de jour
en jour. Bien que rien ne soit encore
officiel pour l’ex-milieu offensif
des Verts, ce dernier reste une cible de
certaines clubs voulant s’attacher ses
services. C’est du moins ce qu’a confirmé
le président sochalien dans une déclaration
au journal Le Pays, où il a indiqué
qu’il a reçu plusieurs contacts de
la part de nombreuses équipes qui veulent
engager le natif de Colmar. “Effectivement,
j’ai reçu beaucoup de
Restera, restera pas ? Telle est la question
qu’on pose du côté d’Ajaccio à propos de
l’avenir de Mehdi Mostefa. En effet,
après le démenti qui s’est empressé de le faire
au lendemain de l’annonce de la direction
ajaccienne d’avoir prolongé au milieu polyvalent
des Verts, ce dernier n’a pas encore pris
pour autant une décision finale quant à sa prochaine
destination. Ayant bénéficié d’une semaine
supplémentaire de vacances, le suspense
persiste quant à la prochaine destination du
natif de Dijon. Même si la possibilité de le voir
Belaïli et Antar Yahia. Actuellement
en vacances en
France, le joueur étudie également
une proposition qui lui
est parvenue d’un club algérien,
en l’occurrence le CSC,
qui ne désespère pas de l’engager
et réussir son plan de recrutement
en vue de l’exercice
prochain, après avoir déjà
assuré les services de certains
joueurs, tels le gardien de but
Cédric, Derrag et Maïza. Une
chose est sûre, Lemmouchia
ne veut pas trop se précipiter
et veut prendre tout son temps
avant de trancher concernant
sa prochaine destination qui
pourrait bien lui ouvrir la
porte vers un possible retour
en équipe nationale. “Ma priorité,
c’est de retrouver du temps
de jeu pour ensuite être parmi
les meilleurs et espérer retrouver
l’équipe nationale”, a déclaré
récemment l’ancien joueur de
Lyon-la-Duchère sur les colonnes
de Liberté.
Bien qu’il n’ait pas pu se distinguer au cours de
la saison précédente avec zéro but au compteur
final, Kamel Ghilas reste toutefois un joueur
courtisé sur le marché des transferts en France plus
particulièrement en Ligue 2. Après que son nom ait
été évoqué du coté de Chypre plus précisément
chez le club l’Apoel Nicosie qui avait déjà pris attache
F. R.
Boudebouz vers la Premier League
Rayo Vallecano prochaine destination de Medjani ?
Carl Medjani pourrait bien quitter l’AS Monaco
dès cet été. Sa place de titulaire menacée
au sein du club monégasque avec l’arrivée de
Rivaldo Carvalho et Nicolas Ismat-Mirin, l’ancien
joueur d’Ajaccio serait sur le départ si on se fie à certaines
informations ébruitées par des sites spécialisés.
Selon des médias espagnols, le libero des Verts
serait sur les tablettes de Rayo Vallecano dont les di-
contacts et de nombreux coups de téléphone
des clubs qui veulent engager
Boudebouz”, a dit entre autres Laurent
Pernet qui n’a pas voulu donner plus de
détails sur l’identité de ces clubs. On
parle plus particulièrement de l’OM,
qui s’est montré très intéressé par le
profil du joueur, même si en parallèle
des informations émanant des coulisses
de la Canebière affirment que le
joueur n’emballe pas trop la direction
phocéenne, notamment après l’expérience
ratée de son équipier chez les
Kombouaré veut Kamel Ghilas à Lens
Où jouera Mostefa ?
avec lui lors du dernier mercato hivernal et qui serait
toujours sur ses traces, c’est au tour de Lens d’afficher
son intention d’engager l’ex-international algérien.
D’après plusieurs sources médiatiques en France, c’est
le futur coach lensois Antoine Kombouaré qui aurait
coché le nom de l’ancien joueur de Hull City dans son
plan de recrutement. Pour rappel, le Stade de Reims
poursuivre son aventure avec le club corse reste
d’actualité, il n’en demeure pas moins qu’un
départ vers l’un des clubs qui espère s’attacher
de ses services reste envisageable. D’après plusieurs
sources médiatiques, outre l’intérêt de
Bordeaux, Nice et Marseille, un autre club s’est
lancé à la course pour l’engagement de l’ancien
joueur de Nîmes. Il s’agit de Toulouse qui aurait
caché son nom parmi les joueurs susceptibles
de venir renforcer les rangs de son
effectif en vue de la saison prochaine.
Verts, Foued Kadir. Il reste toutefois
que la piste anglaise pourrait bien
être la prochaine destination de Boudebouz,
avec un intérêt particulier
pour Tottenham qui serait sur le point
de faire une offre à la direction du FC
Sochaux pour le rachat d’une saison de
contrat du joueur. Idem pour Liverpool,
qui ne s’est pas manifesté d’une
manière officielle mais qui reste toutefois
à l’affût. “J’ai plutôt envie d’aller
ailleurs. Mais j’ai encore une année de
contrat à Sochaux. Si une offre arrive à
rigeants sont intéressés par son profil. Même le joueur
serait très emballé à l’idée d’aller tenter sa chance en
Liga et rejoindre le contingent des joueurs algériens
évoluent dans le meilleur championnat au monde tels
Feghouli (FC Valence), Brahimi (Granada FC), Lacen
(Getafe) et autres Cadamuro (Real Sociedad). En
attendant, tous les spécialistes en Algérie et en
France sont unanimes à dire que Medjani n’aura pas
F. R.
Sochaux, je l’étudierai avec attention. Si
c’est pour l’étranger, je le ferai aussi. Mais
mon plan de carrière serait d’abord de
rester en France”, a déclaré récemment
Ryad sur le site le10sport.com
confirmant ainsi son désir de quitter les
Lionceaux. Notons que Boudebouz a
décliné il y a quelques semaines une
offre intéressante qui lui est parvenue
du club russe de Rubin Kazan, dont les
dirigeants étaient prêts à mettre le
paquet pour s’attacher ses services.
a annoncé il y a quelques semaines la libération du
frère de Nabil Ghilas de l’effectif du coach Hubert
Fournier qui n’a fait appel à lui que huit fois au cours
de la saison qui vient de s’achever. “Il souhaite avoir
plus de temps de jeu. Nous ne fermons pas la porte à
un départ”, a dit de lui son désormais ex-entraineur.
Bologne persiste et signe pour Taïder
■ Saphir Taïder ne suscite pas seulement l’intérêt de l’Inter et du Milan AC qui espèrent l’engager.
D’autres clubs en Europe seraient très intéressés par le profil du nouveau métronome de la sélection
algérienne de football. D’après plusieurs sites spécialisés, des clubs allemands se sont lancé dans la
course pour tenter de s’attacher les services du natif de Castres. Il s’agit du Bayern Leverkusen, Borussia
Dortmund et VFB Stuttgart qui auraient coché le nom de l’international algérien dans la liste des joueurs
susceptibles de venir renforcer les rangs de leur effectif respectif. Bien que la direction de Bologne ait
déjà émis un avis défavorable quant au transfert de son joueur chez le voisin de l’Inter qui serait prêt a
casser sa tirelire pour ramener le joueur, il reste cependant que les Allemands ne désespèrent pas pour
autant de faire changer d’avis les dirigeants bolognais et recruter l’ancien joueur de Grenoble Foot 38.
Toutefois, comme pour les Interristes et les Milanais, les recruteurs allemands ont buté sur le refus des
dirigeants de Bologne de lâcher leur perle dont ils comptent beaucoup sur lui au cours de l’exercice
prochain. “On a réalisé une bonne saison, l’an dernier, et nous comptons garder les mêmes bases en
perspective de la prochaine saison. Ce qui est sûr, c’est que Taïder et Diamanti resteront avec nous”,a
déclaré le président Marco Pavignani au sujet du milieu relayeur algérien qui sauf surprise restera à
Bologne du moins jusqu’à la fin de la saison prochaine.
F. R.
de grandes chances de jouer la saison prochaine s’il
reste à l’ASM d’autant plus que le richissime homme
d’affaire russe Dimitri Rybolovlev est prêt à mettre
le paquet pour ramener d’autres joueurs évoluant au
même poste tels Cedric Mongongu, Eric Abidal et
le Tunisien Aymen Abdenour que le coach Claudio
Ranieri a demandé pour composer avec eux la défense
monégasque de la saison prochaine.
F.R.
F. R.
Zehani/Liberté
Lundi 1er Juillet 2013 LIBERTE
La piste turque se confirme
pour Djebbour
■ La piste turque se confirme de
jour en jour pour l’attaquant des
Verts Rafik Djebbour. En effet,
comme nous l’avons révélé lors du
précèdent numéro de Supplément
Sport, l’avant-centre du club grec de
l’Olympiakos le Pirée pourrait bien
changer d’air à partir de cet été en
allant tenter sa chance dans l’un
des clubs turcs qui espèrent
l’engager. C’est surtout l’offre du
club de Kasim Pasa Sport qui a
semble-t-il intéressé l’ancien
joueur d’AEK Athènes lequel veut
prendre tout son temps avant de
trancher quant à sa prochaine
destination lui, qui se trouve libre
de tout engagement vis-à-vis de
l’Olympiakos donc libre de
s’engager chez l’équipe de son
choix. Notons que le nom de
Djebbour a été cité ces derniers
temps chez plusieurs équipes
turques. On citera le cas de
Galatasaray, Bursaspor et Besiktas
qui surveillent de près l’évolution
des pourparlers de l’agent du
joueur et les dirigeants de Kasim
Pasa Sport. Idem en Espagne où
Valence guette le bon moment pour
faire une proposition au joueur
après une première tentative
durant le récent mercato hivernal.
Pareil pour Malaga dont son nom a
été évoqué comme possible recrue
du mercato estival. Par ailleurs, on
apprend que la possibilité de voir le
meilleur buteur du championnat de
Grèce de la saison précédente avec
20 réalisations retrouver le
championnat de Ligue 1 en France
est envisageable également
puisqu’on parle de l’OM et
Montpellier qui seraient intéressés
par son profil. Pareil en Allemagne
où il est également pressenti chez
le Werder Brême et Stuttgart.
F. R.
L’ASEE convoite Mandi
■ L’AS Saint-Etienne pourrait bien
être la prochaine destination du
jeune promoteur arrière- droit de
Reims, Aïssa Mandi. Selon
plusieurs sites spécialisés en
France, les dirigeants stéphanois
sont sur le point de faire une
proposition financière à la
direction du Stade de Reims pour
le rachat du contrat du joueur. En
effet, lesdites sources affirment
que l’ASSE attend seulement de
clore le dossier du départ de l’un
de leurs joueurs en l’occurrence
Pierre Emerick Aubameyang pour
passer à l’action. Auteur d’une
bonne saison (29 fois titulaire la
saison passée), le joueur de 21 ans
est lui aussi emballé à l’idée
d’aller tenter sa chance dans un
club plus ambitieux malgré les
trois saisons de contrat qui lui
reste à honorer avec Reims
puisque son nom est également
dans le viseur d’autres formations
telles le FC Lorient en France et la
Fiorentina en Italie. On parle de la
somme de 2 millions d’euros
qu’aurait fixée les dirigeants de
Reims pour se séparer de leur
pépite qui pourrait bien renforcer
les rangs de l’effectif du coach
Vahid Halilhodzic en prévision des
prochaines échéances d’autant
plus qu’il manque terriblement
d’un élément du profil de Mandi
dont certains spécialistes pensent
qu’il va constituer la solution au
niveau du flanc droit de la défense
des Fennecs.
F. R.
F. R.

Lundi 1er LIBERTE juillet 2013
Pour ceux qui ont eu maille à cautionner
aussi tacitement que les
autres la fameuse loi fédérale imposant
aux clubs et aux joueurs la signature
d’un contrat d’au moins
deux saisons, il ne fallait pas s’étonner
que le marché estival des transferts soit aus-
PAR RACHID
BELARBI
si moribond.
La presse sportive, aussi bien
dans sa version incluse au
sein des éditions généra-
listes que dans ses différentes variantes spécialisées
ont, d’ailleurs, beau vouloir faire “bouger les
choses” à coup de manchettes truffées de sensationnel
et d’annonces galvaudeuses, rien n’y
fit.Le marché ne s’emballe pas. Le plus exhaustif
exemple n’est autre que la JS Kabylie. Face aux
contraintes d’une bourse pas aussi abondante que
par le passé, la direction kabyle s’est ainsi vu obligée
de piocher outre Méditerranée pour tenter de
trouver, dans la filière des bi-nationaux, quelques
émigrés capables de susciter l’attention de l’exigeante
galerie imazighen, question de desserrer
l’étau sur le président Moh Cherif Hannachi en
attendant des jours plus cléments. D’autant plus
que même le transfuge du Mouloudia d’Oran, l’attaquant
Sid-Ahmed Aouedj n’est finalement pas
sûr d’être qualifié au sein de sa nouvelle équipe
après l’obstruction faite par son club formateur
au niveau des instances concernées.Outre la JS
Kabylie, l’autre important “baromètre” de la tiédeur
du marché estival des transferts se nomme,
tout simplement, USMA.
Habituée ces deux dernières saisons à casser la
baraque avec un recrutement massif des plus
vrombissants noms du circuit national et de pulvériser
tous les records en matière d’émoluments
offerts, l’USM Alger d’Ali Haddad semble
s’être quelque peu assagie cet été avec, jusqu’à présent,
aucune folie notoire.Les supporters des Rouge
et Noir avaient beau faire circuler les noms de
T rès
demandé dans la Premier
League anglaise, Nabil Ghilas
fait également l’objet de l’in-
PAR FARÈS
ROUIBAH
LE VERROU ADMINISTRATIF DU CONTRAT À DEUX ANS N’Y EST PAS ÉTRANGER
Marché des transferts :
circulez, y a presque rien à voir !
térêt de nombreux
clubs
huppés du
Portugal qui
espèrent s’attacher ses services. Auteur
de 13 buts la saison précédente
avec Moreirense, le joueur fait
partie en effet des attaquants les plus
suivis en Europe plus particulièrement
en Lusitanie.
D’après la presse portugaise, l’avantcentre
des Verts pourrait bien atterrir
chez l’un des clubs ténors du
championnat du Portugal c’est-àdire
au FC Porto, Benfica ou le
Sporting Lisbonne. En effet, à la recherche
d’un attaquant, les dirigeants
desdites équipes se sont lancé
dans une course pour tenter de
convaincre le joueur de venir porter
les couleurs de leurs clubs respectifs.
A en croire le journal “O
Jogo”, les dirigeants de Porto ont de
fortes chances de chiper le natif de
Marseille du moment qu’ils sont en
négociation avancée avec leurs homologues
de Moreirense, propriétaire
du joueur et qui avaient pour
rappel fixé le montant du bon de
sortie de Ghilas à 3 millions d’euros.
“Je suis beaucoup plus proche du FC
Porto, par rapport aux autres clubs
qui veulent s'attacher mes services,
mais rien n'est encore fait d'une manière
officielle”, a déclaré le joueur algérien,
cité par Sky sports. “Je voudrais
jouer la Ligue des champions.
Mohamed Amine Aoudia, Amir Karaoui, Mourad
Delhoum ou même Islam Slimani, le veto de
l’entraîneur français Roland Courbis et les leçons,
apparemment, apprises par cœur par Rebbou
Haddad ont, a priori, dicté à la direction usmiste
une nouvelle démarche qui a, mine de rien,
grandement contribué, à bloquer les arrivées du
côté de Soustara.
Seuls le Mouloudia d’Alger et le Chabab de
Constantine, qui bénéficient des largesses financières
de la maison-mère Sonatrach, ont pu
“vendre du rêve” à leurs supporters respectifs.Passé
maître dans les jeux de l’illusion, le machiavéliquement
doué Mohamed Boulahbib a, ain-
Aller en Angleterre pourrait être
parfait, mais quand le plus grand club
de Portugal vous veut, vous ne pouvez
pas rester indifférent”, a-t-il dit.
Son agent, Jorge Mendes qui s’occupe
aussi des affaires de la star
mondiale du Real, Cristiano Ronaldo
est attendu dans les prochaines
heures à Porto pour finaliser
les derniers détails du transfert.
Ghilas pourra donc succéder au
FC Porto à un certain Rabah Madjar
qui a offert à club le titre le plus
prestigieux du Vieux contient grâce
à sa célèbre talonnade face au
Bayern Munich en finale de 1987. Il
reste cependant que la direction de
Benfica et celle du Sporting de Lisbonne
ne désespèrent pas de leur
coté de faire signer le joueur en tentant
de séduire ses dirigeants notamment
par une offre plus intéressante
sur le plan financier. On
parle de la somme de 5 millions
d’euros que comptent mettre les
deux clubs pour tenter d’engager l’un
des joueurs les plus en vue dans le
championnat du Portugal de la saison
précédente. Par ailleurs, ce n’est
un secret pour personne que le
vœu de l’auteur du troisième but de
l’Equipe nationale d’Algérie face au
Bénin pour sa première apparition
officielle avec les Fennecs est de
si, pu faire d’un recrutement clubiste de ce qu’il
y a de plus normal avec les arrivées de Si Mohamed
Cédric, Madjid Benatia et Mohamed Derrag
pour les plus connues d’entre les nouvelles recrues
des Sanafirs, un motif de fierté sur la base
d’un tapage médiatique assourdissant. A l’inverse,
le réservé de nature Abdennour Kaoua a payé, de
son poste, pourtant bien rémunéré, de manager
général du Mouloudia d’Alger un recrutement pas
assez bling bling aux yeux de son imposante assise
populaire avec les “seules” arrivées de Mickaël
Fabre, Sabri Gherbi, Habib Belaïd et Sid-Ali
Yahia Cherif. Pour avoir, contre toute attente, décidé
d’un commun accord de ses premiers res-
BENFICA, TOTTENHAM, WIGAN ET EVERTON SONT À L’AFFÛT
Ghilas se dit plutôt proche de Porto
Zehani/Liberté
jouer en Premier League. A ce titre,
certaines équipes suivent le joueur
depuis plusieurs mois déjà où elles
avaient eu l’occasion de le voir à
l’œuvre à travers des émissaires qui
ont pu assister à ses prestations
avec son équipe.
Parmi eux figurent Tottenham, Wigan,
Swansea et Everton, ce que
confirme du reste l’agent du joueur
qui ne cache pas le désir de son poulain
d’aller tenter sa chance en Angleterre
plutôt que dans un autre
club en Europe ‘’ On parle de l’intérêt
du FC Porto, du Benfica et du
Sporting, il y a eu quelques approches
mais aucun de ces clubs n'a
formulé d'offre concrète ‘’ a affirmé
à maintes reprises l’agent du joueur
: “Le rêve de Ghilas est toujours de
jouer en Premier League et il y a un
intérêt concret émanant d'Angleterre.
Il vient de terminer sa saison avec
ses matchs de sélection nationale et
devrait officialiser sa prochaine destination
mercredi ou jeudi prochain”.
En Allemagne, le frère cadet de
Kamel serait également sur les tablettes
des équipes de Wolfsburg et
Schalke 04 tout comme en France
où l’OM et Saint- Etienne sont intéressés
par le profil de l’international
algérien.
On parle surtout du grand intérêt du
club phocéen pour avoir le joueur
d’autant plus qu’il ne va pas trop tarder
pour entrer directement dans le
sujet, lui qui est un enfant de Marseille.
Supplément Sport
F. R.
Liberté
21
DOSSIER
ponsables administratif et technique en les personnes
de Hassan Hammar et Hubert Velud de
dégraisser l’effectif avec les libérations de Farouk
Belkaïd, Amine Aoudia et autres Maâmeri et El-
Ogbi, l’Entente de Sétif passe même pour être un
cas à part, quasiment à la même hauteur d’une
USM El-Harrach fidèle à sa politique d’essais
concluants. La perte d’attractivité de la JSK, le
changement de politique de recrutement de
l’USMA, les interminables problèmes administratifs
du CRB et du MCO ainsi que le verrou
contractuel des deux années d’engagement signé
l’été dernier ont, en conclusion, plombé les habituelles
enchères estivales qui faisait l’essentiel
du marché des transferts à cette époque charnière
de la saison sportive et laissé la voie libre aux filières
sportives de la Sonatrach que sont le Mouloudia
d’Alger et le Chabab de Constantine.
Une certaine prise de conscience de quelques présidents
sur la nécessité et l’impératif de plafonner
les revenus des pompeusement dénommées
stars du championnat a, également, lourdement
pesé dans la balance.
D’autant plus qu’à ces anciens animateurs du
même marché des transferts manquent désormais
le nerf d’une telle guerre, l’argent.
R. B.
MCA
Un renforcement
ciblé signé Kaoua et Geiger
■ L’argent coule,
certes à flots, au sein
du Mouloudia
d’Alger, avec
l’arrivée d’un
balayeur de fonds de
la taille de
Sonatrach, mais ce
n’est pas pour
autant que la
manne est jetée par
la fenêtre. On serait
même tenté de dire
que nous sommes plutôt bluffés par la
lucidité des nouveaux dirigeants
mouloudéens à leur tête Abdenour Kaoua,
même si ce dernier n’est plus sûr de garder
son poste. En effet, le très pragmatique
Kaoua qui a sans doute beaucoup appris
auprès du coach national Vahid
Halilhodzic, ne s’est guère précipité juste
après son installation au poste de manager
général ; il n’a surtout pas cédé devant la
pression des supporters qui exigeaient un
recrutement massif et de qualité, histoire
d’imiter la politique du frère ennemi,
l’USMA. C’était en fait, sans compter sur le
sens de discernement de
Kaoua qui a d’abord misé gros pour
recruter un entraîneur à la réputation bien
établie, du moins en Algérie, en
l’occurrence le Suisse Alain Geiger. Avec
lui, Kaoua fera une évaluation objective de
l’effectif actuel. La majorité sera gardée. Il
décide aussi de renforcer tous les
compartiments de jeu. Du coup, l’ancien
international Belaïd renforcera la défense,
l’excellent Gherbi de l’ASO, le milieu, et
Yahia Cherif l’attaque sans oublier le
gardien Fabre à qui incombera la lourde
responsabilité de faire oublier un certain
Chaouchi. Il ne restera au MCA qu’à
trouver un remplaçant à Babouche sur le
flan gauche de la défense pour avoir un
effectif de qualité sachant que les
Bouguèche, Ghazi, Kacem, Yachir et Djallit
pour ne citer que ceux-la, sont déjà des
valeurs sûres au MCA. Le fait d’avoir réussi
à garder l’ossature de la saison dernière
est, déjà en soi, une réussite managériale.
Le fait d’avoir convaincu de signer les
renforts ciblés, en est une seconde, même
s’il est vrai qu’avec l’argent de Sonatrach,
n’importe quel manager n’éprouverait pas
de difficultés à trouver chaussure à son
pied.
N. A.
Liberté

22
DOSSIER
ES SÉTIF
Pas de folies pour le recrutement
Avec l’engagement de Farid Mellouli,
le Gabonais Benjamin Ze
Ondo et le Franco-Algérien
Samir-Aymen Henaini, la direction
de l’Entente de Sétif est sur le point de
clore son plan de recrutement pour la
PAR
FARÈS ROUIBAH
Supplément Sport
saison
prochaine.
Engagés
sur plu-
sieurs fronts, avec en point de mire la
phase de poule de la Coupe de la
CAF, les recruteurs ententistes avaient
en effet ciblé de nombreux joueurs, notamment
ceux pouvant apporter un
plus en prévision de la compétition
continentale dont le président Hassène
Hamar fait d’elle l’un des objectifs
majeurs de son équipe de la saison prochaine.
Cependant, le club champion d’Algérie
en titre s’est contenté au final du
“strict minimum” en ramenant des
joueurs qui remplissent les profils recherchés
sans pour autant s’offrir des
folies par rapport aux saisons précédentes
où des dizaines de milliards ont
été dépensés rien que pour le recrutement.
En effet, le club sétifien s’est attaché
pour le moment les services de
Touahri et Demou (ex-USMH), Boukria
(ex-CRB), Belhani (ex-NAHD),
Mellouli (ex-ASO), Ze Ondo (ex-US
Bitam, Gabon), Hanini (ex-Fréjus-
Saint Raphaël, France) et enfin Laâmri
qui revient au club après une saison
de prêt chez le MSPB.
Cela dit, il reste que pour les dirigeants
sétifiens, le maintien des cadres de
l’équipe, qui était à la fin de l’exercice
Le portier international Azzedine
Doukha n’est pas motivé pour rejoindre
son équipe afin d’entamer
la préparation avec ses coéquipiers qui
se déroule depuis la semaine passée
dans la ville côtière de Aïn Témouchent.
En fait, Doukha boude la reprise
des entraînements en raison de sa
situation financière jugée en deçà de
sa valeur, selon une source digne de foi.
L’enfant de Chettia (Chlef) réclame une
revalorisation de son salaire ; il a tenté
plusieurs fois de parler au président
Mohamed Laïb pour lui faire part de
sa nouvelle réclamation, en vain, ce
qui l’a mis dans tous ses états, affirmant
à ses proches : “Pourquoi Laïb ne répond-il
pas à mes appels téléphoniques
; je n’ai vraiment pas compris sa sortie
; pourtant je ne veux que lui parler et
évoquer avec lui ma situation comme
tous les joueurs ; je ne compte pas changer
de club, mais je veux qu’on me juge
à ma juste valeur”.
Doukha, qui perçoit cette saison une
mensualité de 140 millions de centimes,
réclame une hausse et veut un
nouveau salaire qui oscille entre 180 et
190 millions de centimes. Laïb attend
que les choses s’améliorent financièrement
pour pouvoir donner sa réponse.
L’autre joueur qui boude est
Baghdad Bounedjah, qui réclame sa libération
vers le club tunisien l’Etoile
du Sahel ; il a assisté hier à l’entraînement
de son équipe, mais en tenue civile,
histoire de faire la pression sur son
coach Boualem Charef pour lui donner
son OK. L’USMH est le premier
club algérien à entamer la préparation
depuis mercredi passé à Aïn Témouchent.
Boualem Charef, qui entame
ainsi sa 6e année consécutive à la barre
technique de ce club, a tracé un programme
très varié, basé principale-
précédent en fin de contrat, est déjà en
soit un recrutement d’autant plus que
les Delhoum, Karaoui, Gourmi et
autre Khedaïria étaient très demandés
sur le marché des transferts aussi bien
en Algérie qu’à l’étranger. “Le fait déjà
qu’on ait réussi à maintenir les cadres de
l’équipe est pour nous une grande satisfaction
en matière de recrutement”,
nous a dit à ce titre le numéro un ententiste
qui a du peser lourd pour
pouvoir convaincre lesdits joueurs.
“Nous avons, à mon sens, effectué un recrutement
certes sans grandes folies financières
mais qui reste judicieux du
moment qu’on a ramené des joueurs qui
répondent au profil recherché par le staff
technique. Nous sommes sincèrement
très satisfait de notre recrutement”,
ajoute le boss de l’Aigle Noir qui devait
clore ce volet en finalisant dans les tout
prochains jours avec Toufik Zerara, le
milieu de terrain de la JSMB, avec lequel
il s’est mis d’accord sur toutes les
modalités du transfert en attendant la
signature du contrat, tout comme un
autre Franco-Algérien dont on ignore
pour le moment l’identité et qui sera
peut-être le dernier joueur a rejoindre
la formation phare des Hauts-Plateaux,
portant ainsi à dix le nombre des
nouvelles têtes ayant rejoint l’effectif de
l’ESS de la prochaine saison (2013-
2014).
Par ailleurs, il n’est un secret pour
personne que du côté d’Aïn El-Fouara,
l’on a beaucoup parlé et spéculé sur
les joueurs qui ont été libérés plutôt de
ceux qui ont rejoint l’équipe durant ce
mercato estival. Outre en effet le départ
ment sur préparation physique générale
(PPG), un tri quotidien est au
menu des joueurs qui vont être mis à
rude épreuve, où certains commencent
à montrer des signes d’essoufflement,
notamment ceux qui n‘ont pas l’habitude
de travailler avec Charef. Le volet
ayant trait à la discipline n’est pas
aussi négligé puisque tout le monde est
censé respecter les consignes que le
coach a données avant le début du stage,
dont les séances sont entamées dès
7 heures le matin.
Salim Boumechra, qui a paraphé mercredi
un nouveau contrat avec le club,
d’une durée de deux saisons, fut l’un
des premiers à rejoindre le lieu du stage
pour entamer avec le groupe la préparation,
selon un dirigeant qui est sur
place ; il nous a révélé que tout marche
bien et que Boumechra travaille comme
un dingue pour rattraper le retard
de la saison passée où, dit-on, il n’avait
pas travaillé avec le MCO, d’où le net
de Mohamed Amine Aoudia qui a
fait couler beaucoup d’encre et de salive,
notamment vis-à-vis du conflit qui
l’oppose à la direction du club au sujet
de la durée de son contrat et de ses arriérés,
c’est surtout la libération de
Hichem El-Okbi qui a constitué pour
certains “la grosse surprise” du mercato
du moment que personne ne s’attendait
à voir l’enfant d’El-Harrach quitter
Sétif sauf le coach Hubert Velud qui
ne voulait pas de lui au sein de son effectif,
et ce, en dépit de toutes les tentatives
pour raisonner le technicien
IL REFUSE DE REJOINDRE LE GROUPE À AÏN TÉMOUCHENT
Doukha réclame une revalorisation
de son salaire
recul de son niveau ; il veut donc rebondir
de nouveau à l’USMH en se
donnant à fond durant ce stage.
Concernant, les cadres de l’équipe qui
n’ont pas encore rejoint le groupe
pour diverses raisons, on croit savoir
que Belkaroui, Amada, Ziane Cherif
et le portier Liman HOsam, ont rejoint
hier le groupe ; Charef tient énormément
à ce que tout le monde soit là
pour respecter son programme de
préparation.
Notons que plus de 20 joueurs sont
présents, entre autres Hendou, Aït
Ouameur, Yonues, Hanitser, Azzi, et
autre El-Amali ainsi que les nouveaux
promus en séniors : Medane, Belkheir,
Herrag, Amer yahia. L’USMH, engagée
en Ligue des champions africaine,
ne veut pas faire de la figuration dans
cette prestigieuse compétition, d’où cette
préparation entamée très tôt par le
staff technique.
R. A.
Liberté
français de revenir sur sa décision
mais en vain.
Il y a eu aussi la libération de Farouk
Belkaïd et Adel Lakhdari dont beaucoup
de supporters ont été surpris par
la nouvelle de leur “mise à l’écart” par
l’ancien sélectionneur national du
Togo lequel aura, à coup sûr, du fil à
retordre notamment sur le plan de la
cohésion et l’intégration des nouveaux
joueurs au sein de son échiquier,
lui qui n’aura pas beaucoup de
temps du moment que le premier test
Lundi 1er juillet 2013 LIBERTE
officiel de son équipe est prévu dans
moins de
20 jours, avec le déroulement de la
première journée de la phase de poule
de la Coupe de la CAF programmée
pour le 21 juillet prochain face au TP
Mazembe au stade du 8-Mai 1945 à Sétif.
Notons pour fin utile qu’en plus
d’El-Okbi, Belkaïd et Lakhdari, le
staff technique a décidé de libérer
Maâmeri, Yaya, Benkhodja, Djerroudi,
Tiouli et enfin l’ivoirien Michak.
MC ORAN
Un recrutement
qui fait débat
C
’est un mercato estival bien
tranquille que celui vécu jusqu’ici
par le Mouloudia d’Oran.
Ni grosses pointures, ni entraîneur
de renom, ni encore d’ambitions déme-
PAR
RACHID BELARBI
surées.
Juste une
guerre des
clans pour
les postes stratégiques.
La trésorerie, qui résonnait paradoxalement
creux en dépit des abondantes
subventions étatiques, a ainsi contraint
l’ancien président Larbi Abdelilah d’entamer
un recrutement quantitatif puisé
dans les divisions inférieures. En l’espace
de trois jours seulement, cinq éléments,
inconnus du grand public mouloudéen,
ont rejoint officiellement le
club en paraphant des contrats de
deux ans. Mohamed Belarbi (Espérance
de Mostaganem), Naït Slimani (Widad
de Tissemsilt), Abdelli (USM Bel-
Abbès), Mokhtar (espoir de l’USMA)
et le Malien Soumaïla Sidibé constitueront,
de fait, le premier contingent de
joueurs à signer quasi collectivement.
Larbi Abdelilah ayant été délogé de son
poste de P-DG par le revenant Youssef
Djebbari, la politique du club en
matière de recrutement, aucunement
convaincant aux yeux des supporters,
n’a pas changé. Bien qu’ayant promis,
avant son retour aux affaires du club,
“trois ou quatre grosses pointures du
championnat”, Djebbari a emboîté le
pas à son prédécesseur en engageant le
défenseur de l’Espérance de Mostaganem
Djahel Mohamed, le milieu de terrain
du Chabab de Témouchent Abdellatif
Benamar ainsi que le polyvalent
Nessakh Chemseddine (ex-ASO
Chlef). Aucune des recrues mouloudéennes
de cette intersaison n’a cependant
été présentée au public et à la presse,
signe point trompeur sur la légère-
F. R.
té qu’accorde la direction oranaise à
cette opération.
Fidèle à sa réputation de président, qui
favorise davantage les techniciens
étrangers aux dépens des compétences
locales, l’actuel P-DG de la SSPA-
MCO a, en parallèle, officialisé la venue
de l’Italien Gianni Solinas, qui sera
secondé par son fidèle lieutenant Miranda.
Après avoir donc tenté des expériences
française (Hervé Revelli),
portugaise (Eurico Gomez), belge (Luc
Eymael) et hispano-suisse (Raoul Savoy),
Youssef Djebbari tente cette saison
le pari italien de Solinas. En
contrepartie de ce recrutement estival
qui n’a impressionné personne à Oran,
la direction du Mouloudia a perdu
deux de ses plus techniques éléments,
Sid-Ahmed Aouedj, parti à la JS Kabylie
et Salim Boumechra, de retour à
l’USM El-Harrach, après le verdict en
leur faveur de la Chambre de résolution
des litiges. Mais ce qui inquiète encore
plus les Hamraoua, c’est que, exception
faite du Centrafricain Eudes
Dagoulo à qui une revalorisation salariale
a été accordée pour prolonger son
contrat, aucun “ancien” de la maison
n’a, jusqu’à lors, rempilé ou confirmé
qu’il poursuivait l’aventure mouloudéenne.
Encore liés par contrat au club, ces coéquipiers
du capitaine Seddik Berradja
attendent vainement que la direction
les contacte pour trouver un accord
à propos de leurs arriérés de salaire
et, éventuellement, renégocier
leur dernière année d’engagement. Les
trois éléments libres de tout engagement
que sont Farid Belabbès, Sofiane
Bouterbiat et Mohamed Bentiba
sont, de leur côté, dans l’indécision la
plus totale.
R. B.
Liberté

Lundi 1er LIBERTE Juillet 2013
Supplément Sport
DOSSIER
Le gardien de but de la sélection
nationale, Raïs
Ouahab M’bolhi, est actuellement
sans club. Il a
quitté le championnat français
en cette fin de saison,
après six mois passés au sein du club de
seconde division Gazelèc Ajaccio, qu’il
avait rejoint
l’hiver dernier.
Un passage
jugé médiocre
par rapport aux prestations du keeper
national, lui qui ne voulait à la base
qu’assurer une compétition permanente
par rapport à ses engagements
avec l’équipe nationale. Rester sans
club ni compétition est une situation,
sans doute, embarrassante pour le sélectionneur
national Vahid Halilhodzic,
qui compte toujours sur lui en équipe
nationale. Et si M’bolhi s’est parfaitement
débrouillé jusque-là en assurant
convenablement son rôle sur l’ensemble
des rencontres qu’il a disputées avec les
Verts, il n’en demeure pas moins qu’il
doit assurer une forme constante à
l’avenir, puisque Halilhodzic voit toujours
en lui un titulaire indiscutable en
EN. À en croire certaines sources,
M’bolhi, absent du marché des transferts,
confie son avenir à son manager.
Ce dernier s’active pour nouer des
contacts avec certains clubs européens,
notamment en Turquie, où l’on parle
d’une touche de la part du club de la Super
Ligue, le Bursaspor, sans que cela
ne soit confirmé pour autant. Comme
c’est le cas aussi pour des clubs du
championnat grec. Il y a quelques
mois, le manager a même tenté de placer
M’bolhi dans le championnat national.
Le Mouloudia d’Alger, le CSC et
même l’USMA, avant que Zemmamouche
ne rempile, étaient tous intéressés
à l’idée de recruter le gardien n°1
de la sélection, mais une fois encore, aucun
club ne va jusqu’au bout de la démarche.
Raïs M’bolhi est un gardien qui ne
“C
’est un recrutement étudié qui
répondra à nos besoins. Poursuivant
notre logique, nous
avons fait venir des jeunes pétris de qua-
lités qui
vont s’épanouir
chez
nous. Nous
n’avons pas les moyens que possèdent
certains clubs mais néanmoins nous
avons notre savoir- faire” nous affirmera
Rachid Redjradj le directeur général
de la JSMB à propos du recrutement
effectué par son club durant ce
mercato estival. Le club phare de la
Soummam a recruté pour l’instant
Le technicien franco-italien, Diego Garzitto, qui
devait s'engager hier avec le CS Constantine
pour “une saison, année renouvelable”, a affirmé
que son objectif est de mener l'équipe la saison
prochaine vers l'une des quatre premières places du
championnat. “Vu les moyens qui serons mis à ma disposition,
on s'est mis d'accord avec les dirigeants sur
l'objectif de mener l'équipe vers l'une des quatre premières
places en championnat. Il faudra l'adhésion de
tout le monde pour réaliser quelque chose à la hauteur
du standing de ce club”, a affirmé à l'APS Garzitto
(63 ans) qui va succéder au Français Roger Lemerre,
qui a refusé de rempiler pour une autre saison.
Appelé à dévoiler les raisons qui l'ont poussé à
accepter ce challenge, l'ancien entraîneur du Hilal
PRATIQUEMENT ABSENT DU MARCHÉ DES TRANSFERTS
M’bolhi n’a jamais connu de stabilité !
PAR
AHMED IFTICEN
connaît pas vraiment ce que veut dire
le mot stabilité. Il n’a presque jamais dépassé
plus d’une saison avec le même
club. De 2006 à 2013, en l’espace de 7
ans, M’bolhi a joué pour six clubs différents.
A commencer par Heart of
Midlothian (Ecosse), pour rejoindre la
saison d’après, en 2006-2007, le club
grec d’Ethnikos Piraeus et repartir la
saison d’après pour l’autre club grec Panetolikos
FC et le quitter en fin de saison.
Pour la saison 2008- 2009, M’bolhi
quitte la Grèce pour tenter une
aventure au Japon où il joue une saison
sous le maillot du FC Ryukyu. En
2009- 2010, il revient en Europe pour
s’engager avec le club bulgare de Krylia,
pour rejoindre dans la même année
l’autre club bulgare de Slavia Sofia,
puis CSKA Sofia en 2010, pour se
trouver une nouvelle fois prêté pour le
club russe de Krylia Sovetov et revenir
par la suite au CSKA Sofia pour la saison
2011- 2012. M’bolhi est par la suite
resté sans jouer jusqu’à ce qu’il rejoingne
le championnat français de
seconde division en janvier 2013 où il
a porté le maillot de GFC Ajaccio.
Sans club et en manque de compétition,
ce n’est pas nouveau pour Raïs M’bolhi.
Il a connu cette situation au début
de la saison écoulée. Son cas a toujours
été au centre de débats et de la critique
au niveau de la sélection nationale, et
Halilhodzic justifiait toujours son
choix : “M’bolhi m’a épaté à l’entraînement,
il m’a obligé de compter sur lui.”
“Il (M’bolhi) s’entraîne comme un fou
même en solo”, affirmait le coach national.
Il faut dire également que malgré
le manque de compétition et le chômage,
M’bolhi a toujours assuré son
rôle avec les Verts. Au rythme où vont
les choses, M’bolhi est sur le point de
se présenter au match barrage des
qualifications au Mondial sans club. Le
travail en solo suffira-t-il pour assurer
comme à chaque fois son rôle en équipe
nationale ? Attendons pour voir.
Aggoune Farès (Paradou AC), Belgherbi
Abdelwahid (ES Mostaganem),
Tatem Islam (USMH), Meddahi Oussama(Paradou
AC ), Bouyoucefi Hichem
(Paradou AC). D’autres joueurs
à l’image du gardien émigré Messara
et d’un milieu défensif évoluant en National
débarqueront incessamment à
Béjaïa pour renforcer également le
groupe déjà en place. Du côté de la barre
technique, Boualem Tiab, le béjaoui,
en France pour des soins rencontrera
certainement le coach Patrick Rémy
afin d’approfondir les discussions à
propos de son engagement avec Béjaïa.
Le projet du club sera aussi au menu
A. I.
JSM BÉJAÏA
Un recrutement orienté vers de jeunes talents
PAR
A.HAMMOUCHE
de ce conclave qui aura lieu, ces joursci,
probablement à Marseille (France).
Et il est quasiment sûr que cet entraîneur
français sera a la tète du club de
Yemma Gouraya. Toujours côté recrutement,
le désormais ex-centreavant
des Canaris en l’occurrence
Chalali est en passe d’atterrir dans
quelques jours à la JSM Béjaïa. En effet,
le manager de ce joueur soucieux
de garantir un endroit calme à son poulain,
a selon notre source, privilégié le
club phare de la Soummam. Et il est
fort possible à présent que Chalali portera
le maillot béjaoui pour les deux
prochaines saisons. Un renfort de choix
Oum Durman (div 1 soudanaise), estime que le projet
sportif a fini par le séduire. “Le projet sportif qui
m'a été présenté est intéressant, et a beaucoup influé
sur ma décision. Le club dispose également d'installations
sportives correctes qui vont aider l'équipe à travailler
dans les meilleures conditions”, a-t-il ajouté.
Evoquant le staff avec lequel il va travailler, Garzitto
affirme qu'il aura à ses côtés son fils. "Après ma
discussion avec les dirigeants, j'ai exigé de ramener
mon fils, qui sera en quelque sort mon adjoint, en plus
des autres membres du staff qui seront des Algériens".
Outre le challenge du championnat, Garzitto a relevé
également celui de la Coupe de la Confédération
(CAF), compétition à laquelle va prendre part
le CSC la saison prochaine. “C'est vrai que c'est une
pour la ligne offensive des Vert et Rouge
si cette venue s’officialise. Par
ailleurs, sauf imprévu la rentrée des
classes pour les camarades de Brahim
Zafour a été fixée au 5 juillet. Une semaine
d’endurance générale aura lieu
au stade de l’Unité maghrébine avant
que le groupe béjaoui ne se déplace à
Sousse (Tunisie) pour un stage bloqué
d’une quinzaine de jours. Ce regroupement
sera ponctué sur site par des
joutes amicales. Enfin à noter que le
jeune Chehaïma a prolongé son
contrat d’une autre année au profit du
club cher à Boualem Tiab
IL EST LE NOUVEL ENTRAÎNEUR CS CONSTANTINE
Garzitto : “Mon objectif : terminer parmi les quatre premiers”
A. H.
épreuve intéressante, mais nous devons nous concentrer
d'abord sur le championnat, dans la mesure où
notre entrée en lice dans cette compétition continentale
se fera l'année prochaine”, a-t-il souligné. Pour
ce qui est du recrutement, où le club constantinois
est considéré actuellement comme le principal animateur
du marché estival, Garzitto s'est dit “satisfait”
des joueurs engagés jusque là. “Le club a réussi à engager
des joueurs de talent, mais la liste des arrivées
n'est pas encore fermée, puisque j'ai exigé le recrutement
de trois joueurs que je connais déjà”, a précisé
l'ancien coach du TP Mazembe (RD Congo) avec lequel
ce dernier avait décroché un triplé historique
en 2009 (Championnat- Ligue des champions-Surpercoupe
de la CAF).
23
MO BÉJAÏA
Berefane ,Betrouni ,Yetou et
Boulainceur ouvrent le bal
■ Après deux semaines de
turbulences, le bateau des Crabes
est arrivé a se redresser petit à
petit et le gouvernail est
aujourd’hui entre les mains d'un
conseil de gestion en charge
désormais des affaires du MOB. Ce
dernier à sa tête Bouchebah est en
train de prendre des initiatives
pour mettre en place une feuille
de route. Celle-ci comprend le
recrutement d’environ 10 joueurs
à l’image de Berefane, Merbah,
Bahri, Yetou, Betrouni,
Boulainceur, deux émigrés, un
Camerounais et un Centrafricain.
Ce programme a été d’ailleurs
discuté par le conseil et
l’entraîneur Rahmouni au cours
d’un conclave tenu, hier. Au cours
d’un point de presse improvisé, le
coach des Crabes a confirmé cette
liste et les contacts avancé avec ces
éléments : “Nous avons 10 joueurs
à recruter. Yettou et Bétrouni
(USMA) sont acquis en forme de
prêt. Nous allons conclure avec les
autres incessamment”. A noter que
le nom du défenseur Djerroudi
(ESS) a été également cité mais se
dernier subira des tests selon
l’orateur. par ailleurs côté rentrée
des classes, les Vert et Noir
reprendront le chemin du stade à
partir du 3 juillet. Cette reprise
sera suivie illico presto par un
stage bloqué en Tunisie qui
s’étalera du 15 au 30 juillet et qui
sera ponctué sur site par des
joutes amicales.
A.HAMMOUCHE
Yahia/Liberté

24
OMNISPORTS
17 es JEUX MÉDITERRANÉENS DE MERSIN
Une participation algérienne
honorable
La participation algérienne
aux 17es Jeux méditerranéens
de Mersin (20 au 30
juin dernier) a été plus que
satisfaisante avec une belle
moisson de neuf médailles
d’or, deux d’argent et quinze médailles
de bronze. Une récolte bien
meilleure que celle de la précédente édition
de
PAR SOFIANE M.
Pescara, il
y a quatre
ans, où
les Algériens ont décroché seulement
deux médailles d’or, trois en argent et
douze en bronze, ce qui a été estimé à
l’époque comme une catastrophe pour
le sport algérien et le résultat le plus
dans cette compétition depuis plusieurs
années. Au-delà de cette moisson,
il est prévisible que quelques disciplines
ont pris le dessus sur d’autres
et ont prouvé qu’elles sont pourvoyeuses
de médailles, à l’image de la
boxe, l’athlétisme ou le karaté, contrairement
aux sports collectifs qui sont encore
loin du ghota mondial.
Boxe : cinq médailles d’or
pour l’Algérie
Les pugilistes algériens ont réalisé un
vrai exploit en Turquie en décrochant
plus de 50% des médailles d’or. Nos
boxeurs ont récolté cinq médailles en
or. A vrai dire, le travail de quatre ans,
débuté par l’entraîneur Azzedine Aggoune,
a porté ses fruits. Les médaillés
d’or dans le noble art algérien sont Mohamed
Flissi (-49 kg), Réda Benbaaziz
(-56 kg), Abdelkader Chadi (-64 kg),
Lyes Abbadi (-69 kg) et enfin le champion
du monde de la WSB, Abdelhafid
Benchabla (-81 kg). Il ne faut pas oublier
aussi Mohamed Amin Ouadahi (-
60 kg) qui a décroché une médaille de
bronze après avoir atteint les demi-finales
de sa catégorie.
Athlétisme : Les prévisions
largement dépassées
Avec une moisson de quatre médailles
d’or, deux en argent et quatre en bronze,
l’athlétisme algérien a fait mieux que
lors de précédente édition de Pescara,
et les objectifs fixés par la FAA et son
président Ammar Bouras ont été largement
dépassés, à savoir décrocher
deux médailles en vermeil. De ce fait,
après la boxe, qui a offert à l’Algérie cinq
TENNIS
Supplément Sport
médailles d’or, l’athlétisme a décroché
quatre médailles en vermeil, une belle
moisson donc pour l’athlétisme algérien
qui, avec ces résultat encourageants,
augure d’un bon avenir de cette
discipline aux horizons 2016 et
même 2020, vu la jeunesse des athlètes
algériens. Les athlètes qui ont réussi à
décrocher le vermeil sont : Rabah Abboud
en 5 000 m, Kenza Dahmani aux
10 000 m, Amina Bettiche aux 30 000
m steeple, et Yasmina Omarani en
heptathlon, Souad Aït Salem (semi-marathon)
et Miloud Rahamani (400 m
haies) ont recolté de l’argent, alors que
Hadj Lazib en 110 m haies, Omar
Touil aux 1 500 m, Baya Rahouli au
triple saut et enfin Souad Aït Salem qui
a ajouté à sa médaille d’argent, obtenue
au semi-marathon, une autre en bronze,
cette fois-ci dans le 10 000 m
dames.
Karaté-Do : Deux médailles
de bronze seulement
Les karatékas algériens ont décroché,
lors des Jeux méditerranéens de Mersin,
deux médailles de bronze seulement.
La première a été décrochée
par Mohamed Boudis (-67 kg) et la seconde
par Messipssa Hamadini (+84
kg). En effet, malgré le fait que la délégation
algérienne de karaté était
composée de dix athlètes (cinq filles et
cinq garçons), reste tout de même que
deux médailles seulement ont été récol-
Liberté : À la suite de la victoire d’Inès Ibbou en
simple et en double dans le tableau des 14 ans,
quels sont vos premières impressions ?
Bien qu’informés très tardivement, nous avons pu
néanmoins inscrire Inès à ce tournoi sur demande
insistante de notre fédération à la suite, notamment,
d’une
tées. Il est vrai aussi que le niveau de la
compétition était très relevé avec la présence
des champion et vice-champion
du monde à Mersin. La Fédération algérienne
de karaté semble satisfaite de
ces deux médailles de bronze. “Nous
sommes satisfaits des résultats obtenus
chez les messieurs, qui ont pu prétendre
à la médaille d’or, mais vu le niveau des
adversaires, je pense que le karaté algérien
s’en est bien sorti”, a affirmé le DTN
de la FAK, M. Traek Maiza.
Maigre moisson pour le judo
En judo, une discipline qui, jadis, était
pourvoyeuse de médailles pour l’Algérie,
à l’image de Soraya Haddad et Ammar
Benikhlef, aux JO de Pékin, n’a pas
pu récolter aux Jeux méditerranéens
que trois médailles de bronze. Une
compétition moins importante que
les championnats du monde ou les Jeux
olympiques en l’absence des ténors de
la discipline, comme les Japonais ou les
athlètes asiatiques en général, qui ne
sont pas méditerranéens, mais cela
n’a pas suffit pour voir une médaille en
vermeil décrochée par les Algériens ; au
contraire, le judo s’est contenté de trois
médailles de bronze, Abderahmen Benamadi
(90 kg), Billel Zouani (+100 kg
et enfin Kaoutar Ouallal (78 kg). Espérons
toutefois que le judo algérien retrouvera
ses lustres d’antan avec le
nouveau bureau fédéral présidé par M.
Massaoud Mati.
réunion de
travail que
nous avons
tenue le 10
juin dernier. Cette réunion que nous avions tenu
fut consacrée principalement à son projet sportif.
Sa victoire en simple et aussi en double où elle
faisait équipe avec sa compatriote Sihem Sahli,
nous a tous bien évidemment réjouis. C’était
également et surtout une occasion d’assurer une
participation victorieuse de l’Algérie à ce tournoi
international.
Inès Ibbou a pu à nouveau, confirmer son rang de
meilleure joueuse de tennis d’Afrique en catégorie
des minimes.
Sports collectifs :
le volleyball, l’exception
Seule l’équipe nationale de volleyball
messieurs a fait un parcours honorable
aux Jeux méditerranéens de Mersin
avec une sixième place.
Les Algériens ont réussit à gagner
deux rencontres dans la phase des
poules face à l’Italie (le champion en
titre) et la Macédoine, et ont perdu face
à la Tunisie (finaliste) toujours dans la
phase des poules. Alors qu’en match de
classement pour la 5 et 6 place, l’équipe
de Mourad Sennoun a perdu face à
l’Égypte 3 sets à Zéro.
Pour ce qui est du basket-ball, le cinq
national a démontré qu’il n’était pas prêt
pour cette compétition, en perdant
toutes ses rencontres face à l’Égypte, la
Macédoine et la Turquie (médaillée d’or
de cette édition).
Déjà, la FABB n’a pas fixé d’objectif
pour cette équipe du moment que
l’équipe masculine n’a été inscrite dans
cette compétition qu’à la dernière minute,
vu que les poulains de Faid Billel
ont fixé comme objectif l’afro-basket du
mois d’août prochain en Côte d’Ivoire,
et également les Jeux islamiques de l’Indonésie
au mois d’octobre prochain.
Enfin, concernant le handball, les deux
équipes masculines et féminines n’ont
pas fait long feu en se faisant éliminer
dès la phase des poules. L’équipe messieurs
a terminé à la neuvième place en
battant lors du match de classement la
Grèce par 26 à 21, alors que les camarades
de Nabila Tizi ont perdu face à la
Macédoine 27 à 24 et ont terminé
ainsi à la dixième et dernière place.
Une médaille de bronze
pour le cyclisme, les boules,
l’haltérophilie et la lutte
Ce qui est encourageant dans ces
17es Jeux méditerranéens de Mersin,
c’est que des disciplines qui, jadis, ne
remportaient pas de médailles, sont en
train de réaliser des résultats dans des
compétitions internationales, à l’image
de celle obtenue par le coureur Abdelsamed
Hannachi, la pétanque par
Sid Ahmed Boufateh, une médaille de
bronze arrachée par l’entremise de le
jeune Oualid Bidani (105 kg) alors que
Mouatez Djediaet a glané une médaille
de bronze en lutte
gréco-romaine.
SON MANAGER DÉCLARE
“Inès Ibbou est la meilleure joueuse minime en Afrique”
Organisé par la Fédération algérienne de
tennis, sous l’égide de la Fédération
internationale de tennis et de la
Confédération africaine de tennis, un
tournoi international s’est tenu la semaine
dernière à Alger pour les jeunes catégories
(U12 et U14 pour les deux sexes), en
tableau simple et double. Plusieurs pays
étaient présents à cette compétition
Tunisie, Namibie, Grande-Bretagne et
Madagascar en plus de l’Algérie bien sûr.
Dans les U14 filles, l’athlète
professionnelle Inès Ibbou s’est distinguée
en battant en finale la championne
d’Afrique en titre de sa catégorie. Cette
joueuse de l’équipe projet de Midoun
Academy, a confirmé à nouveau son rang
de meilleure joueuse d’Afrique de la
catégorie des minimes.
ENTRETIEN RÉALISÉ PAR :
SOFIANE M.
APS
Quelle sont les prochains rendez-vous
au programme d’Inès ?
Il était prévu qu’Inès prenne part au Tournoi international
ITF Junior de Pilsen en République
tchèque du 3 au 7 juillet prochain. Malheureusement,
nous avons été contraints d’annuler sa participation
en raison d’aléas d’ordre administratif
que nous ne pouvons que déplorer. Ces aléas ont
tout de même pour conséquences immédiates de
se voir infliger une sanction de la part de la Fédération
internationale et de freiner ainsi sa progression
dans le classement mondial ITF junior.
Ces aléas sont-ils de nature à compromettre sa
progression ainsi que la suite de son programme
de compétitions que vous avez tracé jusqu'à
la fin 2013 voire 2014 ?
Nous ne le souhaitons surtout pas. Les objectifs
de résultats doivent absolument être au rendezvous,
notamment, pour la progression de son classement
mondial. Parallèlement, tous les rendezvous
officiels de représentation nationale pour les
S. M.
Lundi 1er juillet 2013 LIBERTE
LES MÉDAILLÉS ALGÉRIENS
■ Boxe
Mohamed Flissi (49 kg) : médaille
d’or ;
Réda Benbaaziz (56 kg) : médaille
d’or ;
Abdelkader Chadi (64 kg): médaille
d’or ;
Lyes Abbadi (69 kg): médaille d’or ;
Abdelhafid Benchabla (81 kg) :
médaille d’or ;
Mohamed Amine Ouadahi (60 kg) :
médaille de bronze.
■ Athlétisme
Kenza Dehmani (10 000) : médaille
d’or ;
Amina Bettiche (3000 m steeple) :
médaille d’or ;
Rabah Aboud (5000 m) : médaille
d’or ;
Yasmina Omrani (heptathlon) :
médaille d’or ;
Souad Aït Salem : médaille
d’argent (semi-marathon) et de
bronze (10 000 m) ;
Hadj Laazib (110 m haies) : médaille
de bronze ;
Baya Rahouli (triple saut) :
médaille de bronze ;
Imad Touil (1500 m) : médaille de
bronze ;
Miloud Rahmani (400 m haies):
médaille d’argent.
■ Judo
Abderahmane Benamadi (-90 kg) :
médaille de bronze ;
Zouani Bilel (+100 kg) : médaille de
bronze ;
Kaouther Oualal (-78 kg) : médaille
de bronze.
■ Karaté
Mohamed Boudis (-67 kg) :
médaille de bronze ;
Missipsa Hamadini (+84 kg) :
médaille de bronze.
■ Lutte
Mouatez Djediat (-60 kg) : médaille
de bronze.
■ Pétanque
Lamia Aïssioui : médaille de bronze
;
Sid Ahmed Boufateh : médaille de
bronze.
■ Cyclisme
Abdelbaset Hannachi : médaille de
bronze.
■ Haltérophilie
Walid Bidani (+105 kg) : médaille de
bronze.
quels nous nous sommes engagés de longue
date, tels que les 37e championnats d’Afriques des
jeunes, les tournois ITF Juniors et WTA organisés
en Algérie, ou encore les prochains Jeux olympiques
de la jeunesse qui se dérouleront en Chine
l’été 2014, seront bien évidemment honorés avec
fierté et détermination pour obtenir des résultats
probants. En effet, notre tutelle qui a toujours su
réserver une excellente attention au projet de ce
jeune talent sportif reste très sensible à ce sujet.
Un dernier mot pour conclure ?
Inès a été ravie de participer à ce tournoi organisé
dans son pays mais aussi de battre sur un score
sans appel (6/0, 6/1), la championne d’Afrique
en titre de sa catégorie. Pour notre part, nous avons
pu apprécier le niveau technique et la motivation
d’un certain nombre de jeunes joueuses et joueurs
très prometteurs. L’équipe d’organisation dirigée
par Mohamed Bessaad était discrète mais très
efficace.
.

Lundi 1er LIBERTE juillet 2013
USM EL-HARRACH
Laïb : “Je vais rencontrer Charef ce mardi
pour trancher le cas Bounedjah”
Au moment où l'agent
du joueur annonce dans
la presse tunisienne un
accord permettant à
Bounedjah de porter le
maillot de la formation
de Sousse à partir de la saison prochaine,
le président de l’USMH, Mo-
Par
RACHID ABAD
hamed Laïb,
nie avoir libéré
son
joueur au
profit du club tunisien.
Dans une déclaration à Liberté, Laïb rétorque
: “À ce jour, je n’ai donné aucun
accord officiel pour le transfert de Bounedjah,
vous êtes au courant que sans
l’accord préalable de l’entraîneur, Boualem
Charef, on ne peut prendre aucune
décision vis-à-vis du joueur. Toutefois, je
vous annonce que je vais me réunir en
tête-à-tête avec Charef demain à Aïn Témouchent
pour justement évoquer le cas
de ce joueur, c’est à l’issue de cette réunion
qu’une décision finale sera prise. Nous
n’avons jamais tenté de bloquer le joueur,
mais l’entraîneur affirme qu’il a besoin
de lui, en tout cas, une décision finale sera
prise ce mardi”, confie-t-il.
En fait, le manager du club tunisien,
Dhaker Louati, a affirmé qu’un accord
final entre l'USM El-Harrach et l'ES Sa-
hel de Tunisie a été trouvé pour le transfert
de Bounedjah vers le club tunisien.
“Le directeur exécutif de l'ESS et le président
de l'USMH ont conclu un accord
définitif permettant à Bounedjah de
porter le maillot de la formation de Sous-
se à partir de la saison prochaine”, a déclaré
Dhaker Louati, l'agent de l'attaquant
à ShemsFM. Il a précisé, en
outre, que “l'entraîneur du club algérois,
Boualem Charef, voulait coûte que coûte
garder Bounedjah dans son effectif, en
vue notamment de la participation des
Harrachis à la Ligue des champions
d'Afrique la saison prochaine”.
La semaine passée, Dhaker Louati, qui
se trouvait à Alger où il a rencontré Mohamed
Laïb, avait affirmé à Liberté
L’ÉQUIPE NATIONALE MILITAIRE DE FOOTBALL À BAKOU POUR DÉFENDRE LE TROPHÉE MONDIAL
que “dès le prochain mercato, on fera signer
un précontrat au joueur, du moment
qu’il sera libre dès le mois de juin 2014,
c’est bien dommage, on aurait souhaité
avoir Bounedjah avec nous, car à l’ESS,
on est persuadé qu’il va faire éclater son
talent, pourtant, on était ouvert à toutes
les suppositions avec nos amis de
l’USMH, ce ne sera qu’une partie remise,
on s’excuse tout de même du désagrément
causé à nos amis algériens par
cette affaire”.
Bounedjah avait demandé une valorisation
de son salaire, réclamant pas
moins de 250 millions de centimes
alors qu’il percevait la saison passée 45
millions. Il avait la saison passée raté de
peu son transfert vers l’Espérance Tunis.
Pour rappel, Bounedjah avait signé,
il y a dix jours, un contrat de trois ans
avec l’ESS à Sousse, sans avoir au préalable
bénéficié de sa lettre de libération
de l'USMH où il est encore lié pour une
autre année. Selon toujours Dhaker
Louati, Bounedjah rejoindra sa nouvelle
équipe dès mercredi prochain, sans
toutefois dévoiler les modalités de l'accord
conclu entre les deux clubs. Lors
des premiers contacts directs entre les
deux clubs, l’ESS avait proposé le paiement
cash de 250 000 euros en une seule
tranche, et 50 000 euros seront versés
au prochain mercato.
“Nous sommes capables de revenir avec une autre Coupe du monde”
Ils étaient nombreux avant-hier au Cercle de
l’Armée de Beni Messous. Ils sont venus encourager
les Berchiche, Berefane, Belkalem, les
champions du monde militaire de football en titre
qui iront défendre leur trophée gagné en 2011 à
Rio de Janeiro (Brésil), en battant en finale les
Égyptiens sur le score de 1 but à zéro. Les acteurs
de l’épopée de Gijon en 1982, les anciennes
gloires du FLN, (Hamid Zouba, Mohamed
Maaouche, Soukane Mohamed), les Ziri, Zeghdoud,
Mahfoudh Kerbadj, le président de l’USMA,
Rebouh Haddad, et autres étaient au rendez-vous
d’une sympathique réception tenue à l'hôtel Salil
au Cercle de l'Armée populaire nationale à Alger,
pour être plus précis.
La cérémonie se voulait en fait une tribune pour
revigorer le moral les troupes de Mehdaoui, soit
quelques heures seulement avant de prendre leur
vol en direction de Bakou (capitale de la République
d’Azerbaïdjan) pour prendre part à la
Coupe du monde militaire, prévue du 2 au 14
juillet prochain. Le bal de cette rencontre fraternelle
et conviviale a été ouvert par le directeur du
sport militaire, le général Megueded Benziane, qui
a souligné dans son allocution inaugurale la difficile
mission qui attend les poulains de Mehdaoui,
MCA : ALORS QUE MESSAOUDI TOURKI REFUSE LE POSTE
Kaci-Saïd : “Le poste de manager général m’intéresse”
Après la démission de Abdenour Kaoua du poste
de manager général du club, deux personnes
ont été déjà contactées, à savoir Messaoudi
Tourki et Kamel Kaci-Saïd. Le premier, qui confirme
les contacts avec le CA du Mouloudia, se dit pas
trop intéressé par le poste : “Je confirme qu’on m’a
contacté pour le poste de manager général au MCA,
mais j’ai décliné l’offre pour la simple raison que je suis
un bénévole au Mouloudia et je ne suis pas intéressé
pour un poste pareil, je crois que je ne possède pas le
Le nouvel entraîneur de la JS Saoura,
Abdelkader Amrani, a entamé
le travail avec son équipe, en dirigeant
les premières séances d'entraînement,
a-t-on appris dimanche auprès de
la direction de ce club à Béchar. Nommé
à ce poste dernièrement, en remplacement
de Hedjar Cherif, Amrani a
profil pour le poste de manager général, il y a des gens
au Mouloudia plus compétents que moi pour cette tâche
alors je préfère laisser la place à d’autres”, nous a confié
hier Tourki actuellement membre du conseil exécutif
du CSA/MCA.
De son côté, Kamel Kaci-Saïd, lui, se dit plutôt intéressé
pour rejoindre le Mouloudia comme manager
général : “En toute franchise, je n’ai pas encore reçu de
contact direct pour le poste de manager général du Mouloudia.
Il y a, par contre, une personne qui m’a invité
JS SAOURA
Amrani entame son travail
choisi le stade d’athlétisme du 18-Février
de Béchar pour les séances d’entraînements
de son équipe en préparation
pour de la saison 2013-2014, et ce, suivant
un programme technique élaboré
par l’entraîneur, a-t-on indiqué. La préparation
du prochain championnat de
la Ligue 1 de football par la JS Saoura va
puisqu’il s’agit de se maintenir au sommet du football
militaire mondial. “Nous sommes pertinemment
conscients que cette mission ne relèvera pas
de l’impossible, si on place l’Algérie et l’ANP au dessus
de toute autre considération, tout en continuant
à s’inspirer des nobles principes nationaux avec un
esprit de triomphe”. Et d’ajouter en marge de la cérémonie
à Liberté : “Aujourd’hui, nous sommes dans
une grande fête, c’est un jour historique. L’EN militaire
défendra son titre mondial à Bakou. Certes,
l’exploit de Rio de Janeiro était une surprise. Pour
nous ce n’était pas une surprise. Il faudra rappeler
que nous avions battu presque toutes les équipes de
la phase finale qu’on a rencontrées, avant d’éliminer
le Brésil en demi-finale. Ces résultats sont le fruit
du soutien total du Haut commandement de l’Armée
nationale populaire. C’est grâce à ce soutien et
à la stratégie arrêtée que le sport militaire s’est développé
dans toutes les disciplines, notamment en
football. Inch’Allah, on va revenir une autre fois avec
un nouveau trophée”.
À la question des conditions des moyens mis à la
disposition de l’EN militaire, le directeur du
sport militaire n’hésitera pas à rappeler : “En tant
que premier responsable du sport militaire, je me
dois de réunir toutes les conditions aussi bien ma-
se poursuivre dans les prochains jours,
soit dans l’un des complexes sportif du
pays ou à l’étranger, a-t-on signalé de
même source. La JS Saoura vient de renforcer
sa ligne d’attaque par le recrutement
de quatre nouveaux attaquants en
l’occurrence Zaoui Mohamed (ex-MC
Saïda) Slatni Khaled (ex-JSM Tiaret),
ce mercredi pour rencontrer les dirigeants du Mouloudia
sans pour autant me préciser l’objet de cette rencontre.
Maintenant, si on me propose le poste de manager
général, ça serait tout à mon honneur, surtout que
le Mouloudia projette de revenir sur le plan continental”,
souligne Kaci-Saïd. Par ailleurs, le nouvel entraîneur
du club, le Suisse Alain Giger, est attendu aujourd’hui
à Alger pour la reprise des entraînements
prévue ce mercredi à Alger.
térielles qu’humaines, pour que cette équipe puisse
réussir encore. Nous avons réellement donné tous
les moyens sollicités par le staff technique, administratif
et médical”. Pour sa part, le sélectionneur
national, Abderrahmane Mehdaoui, nous a confié
que “le trophée de 2011 reste une motivation et non
pas une pression”, tout en expliquant que “chaque
sportif souhaite être constamment sous les feux de
la rampe. En 2011, on n’avait peut être pas tenu
compte des capacités de cette équipe. Cette fois-ci,
on veut vous prouver qu’il y a une équipe capable
de faire beaucoup de choses. Il faut avouer qu’il s’agit
d’un autre challenge à relever. Bien évidemment, la
difficulté à présent s’explique par le fait que nos adversaires
nous attendent au tournant. Les équipes
qualifiées pour la phase finale vont certainement
prendre des mesures un peu spéciales pour nous stopper
dans cette compétition. Je souligne seulement
que le premier match contre Bahreïn est déterminant
et même très important. Il nous faut les trois
points qui vont nous permettre de poursuivre sereinement
le reste de la compétition”. Quant à l’ingénieux
arrière gauche des Verts dans les années
1980, Mustapha Kouici, présent également, il révèlera,
sans détour, que “Cette équipe renferme
beaucoup de qualités. Nous sommes là aujourd’hui
A. IFTICEN
Mebarki Sid-Ahmed (ex-IRB Maghnia)
et Berbari Abdelmalek (ex-ES Mostaganem),
a-t-on ajouté. Ces nouvelles recrues
se sont engagées pour deux saisons
avec cette équipe du Sud. Auparavant,
c'est le défenseur Tobal Lakhdar (ex-
USM Annaba), qui avait signé un
contrat de deux ans.
Supplément Sport
D. R.
25
ACTUALITÉ
R. A.
ES SÉTIF
Karaoui recupère
enfin son passeport
■ C’est la délivrance pour Amir
Karaoui qui a récupéré hier son
passeport. En effet, cela fait un peu
plus de quatre années que le joueur
n’a pas quitté le territoire national
même pas pour aller voir sa famille,
faute de passeport lequel a été, pour
rappel, saisi par les services de la
douane pour une affaire de devises
non déclarées. Ainsi, le joueur
pourra, donc, effectuer les
déplacements avec son équipe
notamment au cours des
compétitions africaines, tout comme
pour le stage de préparation à Sousse
où il devrait être parmi le groupe qui
rallie le pays voisin pour un stage
d’une dizaine de jours.
F. R.
pour encourager les joueurs et le staff qui ont cette
grande envie de gagner une autre fois ce trophée”.
L’international Berchiche qui partage la charnière
centrale de l’équipe nationale avec Belkalem estimera
qu’“on est tenu de défendre notre trophée.
Défendre le titre de 2011 est beaucoup plus pour moi,
un fardeau qu’une motivation. Ceci dit, nous
avons un excellent groupe, conscient de la mission
qui nous attend à Bakou. Le premier match, mercredi
prochain, contre le Bahreïn est essentiel pour
la suite du tournoi. Empocher les trois points dès le
premier match, c’est indispensable, pour entamer
après, le Kenya et l’équipe française”. Enfin, le talentueux
gardien de but, Berefane, a été du même
avis que son coéquipier Berchiche : “Je pense que
le fait de partir à Bakou avec un trophée à défendre
est une mission difficile. Cependant, je suis optimiste.
On a un groupe pétri de qualités. Le premier match
qu’on gagnera, Inch’Allah, balisera sans aucun
doute la suite du tournoi”. Néanmoins, et au-delà
du sentiment de motivation pour les uns et de la
pression pour les autres, il faut conclure que cette
équipe nationale, qui a gagné en maturité et en
confiance, saura relever le défi, cette fois-ci en
Azerbaïdjan.
HANAFI HATTOU

26
Des Gens
& des Faits
Lundi 1er juillet 2013 LIBERTE
Vous écrivez des histoires et aimeriez les faire publier. Envoyez-les-nous à l’adresse suivante : libertehistoires@gmail.com. Si après sélection, elles retiennent l’attention de la rédaction, elles seront publiées.
CHRONIQUE DU TEMPS QUI PASSE
54 e partie
Récit de Adila Katia
Pour toi
RÉSUMÉ : Fouzia est heureuse de ne pas avoir rêvé.
Kamel est bien là, mais il reçoit un appel et répond par
des monosyllabes. Il est gêné et doit partir. Malgré sa
sollicitude, elle sent que c’est la fin de leur histoire
d’amour. Même s’il n’ose pas le dire, elle le voit dans ses
gestes…
Kamel a toujours été un homme de parole.
Même s’il n’est plus revenu à la clinique,
il lui a envoyé une infirmière
pour la ramener chez elle et s’occuper
d’elle. Elle restait auprès d’elle durant
quelques heures, les premiers jours,
puis Fouzia la renvoyait gentiment.
Elle a envie de rester seule. Elle s’est remise
de son opération, mais elle ne parvient
pas à se faire au silence de Kamel.
Son portable est resté muet depuis
qu’elle est rentrée.
Elle sait qu’il a des projets pour ses enfants,
en particulier le mariage d’Idir,
mais il pouvait prendre le temps de l’appeler.
Elle a de la peine. Elle ne fait plus
partie de sa vie. Elle ne peut pas l’accepter.
Il ne peut pas l’exclure de sa vie,
comme si ce qu’ils avaient vécu pendant
plus de vingt ans n’était rien.
Elle peut accepter qu’il s’occupe de sa
famille, mais qu’il l’ignore aussi longtemps,
elle n’en peut plus. C’est plus fort
qu’elle. Il sait qu’elle est fragile comme
tout être qui a subi une opération. Elle
a besoin de son soutien moral et de ses
conseils.
Un mois après sa sortie de la clinique,
Fouzia reprend son travail. Elle est heureuse
de revoir ses collègues et surtout
de se sentir utile. Kamel n’a jamais rappelé
et n’a jamais cherché à la revoir.
Mais elle ne peut s’empêcher d’appeler
à la clinique de Kamel. Elle est surprise
de ne pas le trouver. C’est son associé
qui décroche. Elle se présente comme
une malade. Au fond, elle se dit qu’elle
est malade d’amour.
- Il est absent jusqu’au mois prochain,
répond Mahmoud, avant de proposer :
Si c’est urgent, je peux vous recevoir…
Quel jour vous arrangerait ?
- Non, c’est lui que je voudrais voir ! Je
rappellerais…
Elle raccroche vite, refusant de discuter
avec lui. Aurait-il pris un congé ?
Pourquoi ? Serait-il souffrant ou doitil
rester près de sa famille pour préparer
le mariage de son fils ?
Elle compose son numéro de portable
et elle est sous le choc lorsque
l’opératrice annonce que le numéro
n’est plus attribué. Elle pense s’être
trompée de numéro et recompose. La
RÉSUMÉ : Maïssa est prise d’un malaise lors du dîner.
Nacéra se surpassera pour ne pas inquiéter sa mère qui
risquait de découvrir le pot aux roses. Après le dîner, elle
alla retrouver sa sœur qui était très mal en point.
Nacéra lui assura qu’elle l’accompagnera dès la première
heure le lendemain chez un médecin. Que se passerat-il
donc si elle est sujette à un malaise à l’université ou
dans la rue ?
Dessin/Amouri
même réponse retentit à l’autre bout de
la ligne. Elle n’en revient pas. Il a
changé de numéro, sans même penser
à l’en informer. La colère la pousse à appeler
chez lui. C’est la première fois
qu’elle le fait. Elle n’est pas surprise de
tomber sur la gouvernante. Elle la fait
patienter un moment. Lorsque Kamel
prend la communication, elle en perd
la voix.
- Allô ?
Fouzia toussote.
- C’est moi, dit-elle. J’essaye de te
joindre sur ton portable mais cela ne
passe pas !
- Je l’ai perdu, répond-il. Si tu appelles
ici, c’est que c’est urgent !
- J’ai appelé à la clinique, dit Fouzia, remarquant
qu’il ne prend pas de ses
nouvelles. On m’a dit que tu es en
congé !
- En effet. Tu as besoin de quelque
chose ?
- Je voudrais te voir, dit-elle. Je t’attends
au salon habituel, vers 17h !
Il raccroche sans donner de réponse.
Elle en déduit qu’il n’était plus seul. Elle
tente de se reconcentrer sur son travail
jusqu’à l’heure de sortie. Le salon n’est
pas loin de son lieu de travail. Elle s’y
rend sur-le-champ.
Elle s’installe dans le coin dont la baie
vitrée donne sur la rue. D’ici, elle
pourra le voir arriver.
Le serveur vient à sa table pour prendre
sa commande. Elle demande un thé.
Elle regarde les couples attablés en face
d’elle. Ils se chuchotent des choses, des
lueurs d’amour dans les yeux. Ils doivent
avoir le même âge. La jeune fem-
23 e partie
Maïssa garde le silence. Elle était trop
épuisée pour répondre à sa sœur, mais
son regard renseignait amplement sur
ses frayeurs.
Nacéra passe une main protectrice
sur ses cheveux :
-Je vais te préparer une tisane… Ensuite
tu essayeras de dormir. Je vais laisser
la porte de ma chambre ouverte.
Sait-on jamais…
Nacéra traverse le couloir, puis alla coller
son oreille à la porte du salon, où
sa maman dormait.
N’entendant rien, elle en conclut que
cette dernière ne s’était pas réveillée,
donc ne savait rien de ce qui s’était passé.
Elle pousse un soupir et se rendit
dans la cuisine pour préparer une tisane
à sa sœur, avant de rejoindre son
lit, sur lequel elle s’affale telle une
masse inerte.
Elle se sentait si lasse, si déçue, qu’elle
doutait fort de passer une bonne
nuit.
Elle tire la couverture sur elle et se met
à repenser aux derniers événements.
En deux jours, elle avait vécu telle une
forcenée. Elle se sentait plus que jamais
inquiète pour sa sœur… Lyès avait fait
des promesses…
Va-t-il les tenir ? Etait-il un homme de
scrupule ?
Soudain une image passe devant elle :
L’homme du restaurant… Le bel homme
au regard si profond…
Elle revoit son visage au charme indéniable
et ses mains si fines… Comme
il avait de l’allure !
Soudain, elle se redresse et court
prendre son sac. Elle farfouille dedans
un moment, avant de tomber sur la
carte qu’il lui avait remise.
Elle se rallonge alors et se met à lire :
Djamel N. Architecte - Entrepreneur.
me est plus jeune qu’elle. Mais est-elle
aussi naïve qu’elle ? Elle semble être sur
un nuage.
Comme elle, avant qu’elle ne réalise
avoir été qu’un objet que Kamel a utilisé
au fil des années. Même si elle est
entièrement responsable de la situation
vu qu’elle savait qu’il était plus âgé et
Récit de Yasmina Hanane
Elle lit l’adresse inscrite et constate qu’il
devait occuper des locaux ou un appartement
dans un beau quartier du
centre-ville.
Elle dépose la carte sur une table à côté
de son lit, et tente de faire le vide en
elle. Sa journée a été bien longue. Elle
avait apprécié sa sortie avec Hind,
mais il avait fallut revenir à une amère
réalité : Maïssa.
Sans le problème de sa sœur, elle aurait
été vraiment plus sereine. Peut-être
aurait-elle appelé cet homme et discuté
avec lui… Juste comme ça… Juste
pour voir si elle pouvait encore plaire.
Elle pousse un soupir : à son âge, il est
interdit de rêver…
Elle sentit une larme rouler sur sa
joue… Pourquoi pleure t-elle donc ?
Elle s’était défendue de verser des
larmes ou de se lamenter sur son
sort… Voilà des années qu’elle tentait
d’affronter son destin avec courage et
abnégation.
Ce n’est pas aujourd’hui qu’elle va
flancher.
Elle ferme les yeux et tente de repousser
les idées noires qui la taraudaient…
Il va falloir tout d’abord trouver
rapidement une issue salvatrice
pour sa sœur… Maïssa doit sortir de
l’impasse et reprendre une vie normale…
Elle était encore trop jeune
pour faire face à des problèmes qui la
dépassent…
Ce Lyès aura affaire à elle si jamais il
manque à sa promesse !
Nacéra finira par s’endormir.
Elle était épuisée et son cerveau avait
fini par sombrer dans un sommeil profond.
Au petit matin, elle est réveillée par
Maïssa. Cette dernière avait encore des
nausées et son teint blafard ne plut pas
qu’il avait déjà une famille, elle avait
toujours espéré finir sa vie avec lui.
Mais, lui, en a décidé autrement…
(À suivre)
Le vent de l’été
A. K.
adilaliberte@yahoo.fr :
VOS RÉACTIONS ET VOS TÉMOIGNAGES SONT
LES BIENVENUS.
du tout à sa sœur.
Elle se leva et alla lui préparer encore
une tisane et déposa quelques compresses
mouillées sur son front.
-Allez, bois cette infusion puis prépare
toi. Nous allons partir consulter un
médecin… Tu ne pourras pas continuer
ainsi.
-Je ne me sens pas bien…
-Nous prendrons un taxi.
Quelques heures plus tard, elles ressortirent
d’un cabinet médical.
Le toubib avait prescrit quelques médicaments
et ordonné un repos au lit
pendant quelques jours.
Au préalable, il avait demandé à Maïssa
si son mari ne l’avait pas accompagnée…
Une question qui l’avait
contrainte à lui mentir, en lui disant
qu’il était en mission, et qu’elle s’était fait
accompagner par sa sœur aînée.
Nacéra s’empresse de faire servir l’ordonnance,
et elles rentrèrent toutes les
deux à la maison.
Maïssa s’alita. Ce qui alarma sa maman.
Mais Nacéra la rassura, en lui certifiant
que le médecin avait diagnostiqué
juste une fatigue.
Néanmoins, elle demeura aux aguets,
car elle ne voulait pas que sa mère, qui
n’était pas née de la dernière pluie, ne
découvre certains symptômes susceptibles
de la renseigner sur l’état réel de
sa fille.
Mais la journée se passe sans encombre.
Maïssa avait pris son traitement,
et s’était endormie tel un ange
jusqu’au milieu de l’après-midi.
(À suivre)
Y. H.
y_hananedz@yahoo.fr :
VOS RÉACTIONS ET VOS TÉMOIGNAGES SONT
LES BIENVENUS.
Dessin/Amouri

Lundi 1er LIBERTE juillet 2013
8
2
8
9
3
6
4
2
5
1
7
Par
A. Ouabdeslam
MOTS FLÉCHÉS N° 1148
Solution Sudoku n° 1391
1
4
2
8
5
7
9
3
6
Sudoku
4
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1
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6
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2
8
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6
5
3
4
1
L’art culinaire
—————————————
Attraits à soi
▲
9
3
6
2
1
4
8
7
5
5
1
4
7
8
3
6
9
2
SOLUTION
DES MOTS FLÉCHÉS N°1147
▲
4
7
9
7
5
6
3
Station
—————————————
Entrée
de gisement
▲
Recueil drôle
—————————————
Rayon
▲
N° 1392 : PAR FOUAD K.
▲
3
9
4
3
8
7
1
2
6
4
5
9
Dieu grec
—————————————
Champion
—————————————
Particule
▲
Crack
—————————————
Certain
Possessif
—————————————
Conjonction
—————————————
Fin de nuit
▲
▲
▲
▲
8
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4
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1
5
3
9
7
2
8
6
5
7
2
5
9
4
7
8
1
6
3
Possessif
—————————————
Monnaie
—————————————
Ville de France
▲
▲
▲
Possessif
—————————————
Prénom
—————————————
Futur glacier
Le sudoku est une grille
de 9 cases sur 9, divisée
elle-même en 9 blocs de 3
cases sur 3. Le but du jeu
est de la remplir
entièrement avec une
série de chiffres allant de
1 à 9 de sorte que :
- chaque ligne, chaque
colonne et chaque bloc
de 3X3 doit contenir
toute la série des
chiffres allant de 1 à 9.
Nous vous proposons des
grilles de niveau moyen qui
contiennent déjà 30
chiffres. À vous de jouer !
Proverbes
français
“Au chant, on
connaît l'oiseau.”
“Au pauvre, un
œuf vaut un
bœuf.”
“Au royaume des
aveugles, les
borgnes sont
rois.”
“Autres temps,
autres mœurs.”
Réfléchi
—————————————
Mot de messe
—————————————
Fruit
▲
Possessif
—————————————
Prénom slave
—————————————
Poison
▲
▲
Paysage
—————————————
Faux
Comment jouer ?
D’avoir
—————————————
Semble
—————————————
Niveler
▲
En route
—————————————
Tête d’Azur
—————————————
Conjonction
▲
▲
Un à Oslo
—————————————
Quart d’an
▲
▲
Tribu arabe
—————————————
Réfléchi
▲
▲
▲
Période
—————————————
Erbium
▲
▲
I
II
III
IV
V
VI
VII
VIII
IX
X
Mots croisés N°4803 : PAR FOUAD K.
1
2 3 4 5 6 7 8 9 10
HORIZONTALEMENT - I - Archipel du Pacifique. II - Salut
poignant - Direction. III - Patronyme - Choc. IV - Déesse de la
Chasse - Voyelles. V-Firme électronique - Poissons. VI - Mois
républicain. VII - Cadeaux du nouvel an. VIII - Au bas d’une
lettre - Épouse de Jacob - Grecque. IX - Fleuve du Portugal -
Bouquiné - Métal. X - Ville d’Algérie - Relâche.
VERTICALEMENT - 1- Lettres pastorales. 2 - Convenable -
Robe de cheval. 3 - Mur d’une salle d’exposition - Consonne
double. 4 - Note - Multinationale suisse. 5 - Entendue -
Courroux. 6 - Parfaite. 7 - Grande et large épée - Note. 8 - Mer
anglaise - Fleuve irlandais. 9 - Ancêtres des Péruviens - Ville
anglaise. 10 - Poursuit en justice - Chamois des Pyrénées.
I
II
III
IV
V
VI
VII
VIII
IX
X
Hitlérien
—————————————
Boîte à tabac
Pour un vent
—————————————
Crédulité
Solution mots croisés n° 4802
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
S C H N O R C H E L
A R I A N E U T E
L O B G U E R R E
M U O N S U E E
O P U O S E N M
N A O B I O N U
E D I T T A R E S
L E S I N E N T S
L I T E E I R E
E S S E O S E N T
▲
Cœur de love
—————————————
Possessif
Existes
————————————————
Manche
————————————————
Boîte de Rezoug
▲
▲
▲
Céréale
—————————————
C’est l’Otan
▲
Terme
—————————————
Note
—————————————
Avarice
Grivois
—————————————
Astate
—————————————
Planques
Avant midi
—————————————
Réfléchi
—————————————
Pièce jaune
Immobile
—————————————
Mesure étalon
Couché
—————————————
D’être
—————————————
Réfléchi
Crochet
—————————————
Idiot
Entière
—————————————
Le pif
Jeux
Castagnette - Caviar - Orées - Osé - Radin - Ré - Ni - Misères - R - Dénué - Se - Ami - Ira - Rat - Pion - M - Trémies - UE - Ente - Entier - Nièce - Eu - Aar - Té
- Urge - Lune - E - Rein - Ri - Te - Roi - Note - Sel - As - Sénevés - L - Sève - Sées - He.
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27
L’HOROSCOPE
de Mehdi
CANCER
(22 juin- 22 juillet)
AUJOURD’HUI
Vous risquez de vous mettre
dans l'embarras si vous n'êtes
pas plus raisonnable dans la
gestion de vos finances.
Attention, votre banquier
risque de ne pas apprécier.
LION
(23 juillet - 22 août)
Une situation d'urgence risque de
s'insérer dans le cours de votre
journée. Certes, vous y ferez
face... De toute manière, vous
arrivez souvent à régler les situations.
VIERGE
(23 août - 22 septembre)
Vous pouvez engager des
démarches importantes aujourd’hui.
Mais les astres vous
conseillent de jouer avec doigté.
C'est donc le bon moment de
semer.
BALANCE
(23 septembre - 22 octobre)
L'anxiété monte en vous. La lune
semble vous apporter quelques
contrariétés en ce moment.
Pourtant, il n’y a rien de grave
dans l'air.
SCORPION
(23 octobre- 22 novembre)
Votre moral est à la baisse et vous
pourriez même connaître une
baisse de tonus. Essayez donc de
vous ménager aujourd’hui.
SAGITTAIRE
(23 novembre - 20 décembre)
Vous êtes sur la bonne voie. Vous
saurez vous faire entendre de vos
interlocuteurs. Certaines affaires
pourront se concrétiser.
CAPRICORNE
(21 décembre - 20 janvier)
Les astres vous conseillent en ce
moment de ne point parler à la
légère. Ce qui est dit est dit, pensez-y.
Ne faites pas de fausses promesses.
VERSEAU
(21 janvier - 19 février)
Vous avez beaucoup à apprendre
de votre entourage. Parfois, vous
n'êtes pas toujours à l'écoute ou
vous ne leur faites pas toujours
confiance.
POISSONS
(20 février - 20 mars)
Aujourd'hui, vous verrez la vie en
rose. C'est donc une bonne période.
Vous aurez l'esprit inventif et
créatif. Vous ferez preuve d'un
grand sens d'originalité.
BÉLIER
(21 mars - 20 avril)
Les astres ne vous faciliteront pas
la tâche en ce moment. Un problème
urgent doit être réglé. A
moins qu'il ne s'agisse d'une difficulté
relationnelle.
TAUREAU
(21 avril - 21 mai)
Au travail, restez calme même si
une situation semble vous dépasser.
Vous avez du mal à vous
faire comprendre avec votre
entourage.
GÉMEAUX
(22 mai - 21 juin)
Vénus, la planète de l'amour,
risque de contrarier vos amours
en cette période. Vous devez vous
attendre à quelques tensions
avec votre partenaire.

30
Télé
NUMÉROS UTILES
URGENCES MÉDICALES : 115
- Samu 021 23.50.50 / 021.23.77.39
- Centre antipoison 021.97.98.98
- Sûreté de wilaya 021.73.00.73
- Gendarmerie nationale 021.76.41.97
- Panne gaz 021.68.44.00
- Panne électricité Bélouizdad
021.67.24.52
- Panne électricité Bologhine
021.70.93.93
- Panne électricité El-Harrach
021.52.43.29
- Panne électricité
Gue de Constantine
021.83.89.49
- Service des eaux
021.67.50.30
- Protection civile
021.71.14.14
- Renseignements : 19
- Télégrammes : 13
- Gare routière Caroubier :
021 49.71.51/021 49.71.52/021 49.71.53 021
49.71.54
- Ministère de la Solidarité nationale, de
la Famille et de la Communauté nationale
à l’étranger. Personnes en difficulté ou
en détresse :
N o vert : 15-27
HÔPITAUX
- CHU Mustapha: 021.23.55.55
- CHU Aït Idir : 021.97.98.00
- CHU Ben Aknoun : 021.91.21.63 -
021.91.21.65
- CHU Beni Messous : 021.93.15.50 -
021.93.15.90
- CHU Kouba : 021.28.33.33
- CHU Bab El Oued : 021.96.06.06 -
021.96.07.07
- CHU Bologhine : 021.95.82.24 -
021.95.85.41
- CPMC : 021.23.66.66
- HCA Aïn Naâdja : 021.54.05.05
- CHU El Kettar : 021.96.48.97
- Hôpital Tixeraine : 021.55.01.10 à 12
(standard)
COMPAGNIES AÉRIENNES
AIR ALGÉRIE
1, place Audin 16001 Alger
- Tél. : +213 21.74.24.28
- +213 21.65.33.40
Réservation : 021.68.95.05
AIGLE AZUR
Aéroport d’Alger H - B
- Tél. :+213 21.50.91.91
21.50.91.91. Poste 49.31
AIR FRANCE
Centre des affaires, (ABC) Pins Maritimes
- Tél. :021.98.04.04
- Fax. :021.98.04.43
LA VIE RELIGIEUSE
Horaires des prières
22 chaâbane 1434
Lundi 1 er juillet 2013
Dohr............................. 12h52
Asr................................ 16h43
Maghreb.................... 20h14
Icha.............................. 21h54
23 chaâbane 1434
Mardi 2 juillet 2013
Fadjr............................. 03h42
Chourouk................... 05h33
LIBERTE
L'AMOUR ET DANS LE PRÉ,
19h50
Après avoir sélectionné les lettres qui les ont
le plus touchés, Thomas, 29 ans, éleveur de
chevaux dans la Somme, Gilles, 45 ans, et
Didier, 41 ans, éleveurs de vaches allaitantes
et de chèvres dans les Alpes de Haute-
Provence et dans les Hautes-Pyrénées, Audrey,
29 ans, éleveuse de brebis et de volailles dans
les Hautes-Alpes, et Fifi, 52 ans, éleveur de
vaches allaitantes dans le Morbihan, rencontrent
leurs prétendant(e)s lors d'un speed
dating parisien. Dès les premiers échanges,
pour certains, des affinités se créent. Au
terme des rendez-vous, chaque agriculteur
invite deux prétendant(e)s à passer une
semaine à la ferme.
LE JOURNAL D’UNE
FEMME DE CHAMBRE, 19h50
Dans les années 1930, Célestine, une jeune femme de
chambre de 32 ans, arrive de Paris pour entrer au service
d'une famille de notables résidant au Prieuré, leur vaste
domaine provincial. La maîtresse de maison, hautaine et
dédaigneuse avec sa domesticité, est une puritaine frigide,
maniaque et obsédée par la propreté. Célestine doit
alors affronter les avances du mari, sexuellement frustré,
ainsi que le fétichisme
du patriarche, un ancien
cordonnier qui lui demande
de porter des bottines
qu'il tient jalousement
enfermées dans un placard.
Malgré sa répugnance,
Célestine est contrainte
de côtoyer Joseph, le palefrenier
de ses patrons, un
rustre aux tendances
sadiques, racistes et activiste
d'extrême droite.
Quotidien national d'information - Édité par la SARL - SAEC - Capital 463 000 000 DA
Siège social : 37, rue Larbi-Ben M'Hidi - Alger BP. 178 Alger-Gare
DIRECTION ET RÉDACTION
Lotissement Ezzitoune n° 15 Oued Roumane- El Achour - Alger
Tél. : (021) 30 78 47/ 48/ 49 (lignes groupées)
Fax (021) 31 09 09 (direction générale) - Fax : 021 30 78 70 (rédaction)
BUREAUX RÉGIONAUX
ANNABA
26, rue Mohamed-Khemisti
Tél / Fax : (038) 86 75 68
CONSTANTINE
36, avenue Aouati-Mostéfa
Rédaction :
Tél. : (031) 91 20 39
Tél./ Fax : (031) 91 23 71
Publicité : 39, avenue Aouati-
Mostéfa
Tél. : (031) 92 24 50
Tél./ Fax : (031) 92 24 51
ORAN
26, rue de Nancy
(derrière l’ex-consulat de Russie)
Fax : (041) 41 53 99
Tél. : (041) 41 53 97
MASCARA
Maison de la Presse :
Rue Senouci Habib - Mascara
Tél. / Fax : (045) 80 36 85
BLIDA
79, boulevard
Larbi-Tébessi
Tél. : (025) 40 84 84
Fax : (025) 40 85 85
BOUMERDÈS
Cité 392 Logts Bt 19 Entrée H N°1
Tél. / Fax : (024) 81 47 91
TIZI OUZOU
Bâtiment Bleu - cage C
2e ét Tél. : (026) 22 67 13
Fax : (026) 22 83 83
BOUIRA
Cité 280 logts Bt 05 2é étage
en face de la Wilaya
Tél. / Fax : (026) 93 67 06
BÉJAÏA
Route des Aurès
Bt B - Appt n°2 - 1er étage
Tél. / Fax : (034) 21 24 09
TIARET
Maison de la presse
Saim-Djillali
Tél. / Fax : (046) 41 66 92
CHLEF
CIA des Fonctionnaires
Bt C cage M n°03
Tél. / Fax : (027) 77 00 17
VIKINGS , 19h55
Encore marqué par la fausse couche de Lagertha, Ragnar emmène cette
dernière, leurs enfants et plusieurs de ses hommes en pèlerinage dans
un temple à Uppsala. Les Vikings préparent de nombreuses offrandes à
leurs Dieux et, Athelstan en découvre un peu plus sur leurs coutumes.
Dans le même temps, Ragnar prête serment d'allégeance au roi Horik,
qui accepte de s'associer à lui pour les prochaines conquêtes.
THE CLOSER , 19h45
Alors qu'il allait donner les derniers
sacrements à un malade, un jeune
prêtre jésuite est assassiné. Son corps
a été ensuite déplacé et disposé au
sol, en pleine rue. L'église demande
aux enquêteurs de laisser un archiviste
rassembler les affaires de la victime
avant que l'enquête ne commence.
Brenda y est naturellement
totalement opposée et intervient
malgré les accords passés entre Pope
et l'archevêque.
SIGNE MIREILLE DUMAS - LES
VACANCES EN CHANSONS, 19h45
De L'été indien de Joe
Dassin à David Guetta,
l'animatrice passe en revue
les grands succès d'été. En
1955, “Route nationale 7” de
Charles Trenet, puis, “Une
belle histoire” de Michel
Fugain en 1972, font danser
les vacanciers. En 1965, trois
chanteurs se partagent la
tête des hit-parades :
François Deguelt avec “Le Ciel”, le “Soleil et la mer”,
Christophe et Hervé Vilard. Dans les années 1970,
Brigitte Bardot chante “Nue au soleil” tandis que
Serge Gainsbourg entonne son tube “Sea, sex and
sun”. La Lambada et la Macarena enflamment les
étés des années 1989 et 1993. Tomber la chemise du
groupe Zebda envahit les campings en 1999. Les
années 2000 voient l'explosion des DJ stars comme
David Guetta, et l'avènement d'Internet en 2010 propulse
René la Taupe comme phénomène de l'été.
OUM EL-BOUAGHI
Cité 1000-Logements (NASR)
Tél./Fax : (032) 41 12 59
SIDI BEL-ABBÈS
Immeuble Le Garden
(face au jardin public) ?
Tél./Fax : (048) 65 16 45
SETIF
9, rue Colonel Amirouche.
Tél/fax : 036 84 33 44
Lundi 1er juillet 2013 LIBERTE
LES EXPERTS :
MIAMI
19h50
Star de la pop, la
jeune Phoenicks
donne un concert
surprise qui ravit ses
fans. Soudain, la
chanteuse s'embrase
brutalement sur
scène. Tom Loman
réussit rapidement à
établir que le décès
n'est pas dû aux
flammes et que la
jeune femme était
morte avant de
prendre feu.
L'équipe veut tenter
de reconstituer le
concert grâce aux
films vidéo tournés
par le public.
Directeur de la Publication-Gérant : Abrous Outoudert
e-mail : abrousliberte@gmail.com
Directeur de la rédaction : Mounir Boudjema
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Siège Liberté Tél. : (021) 30 78 97 / Fax : (021) 30 78 99
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Les manuscrits, lettres et tous documents remis
à la Rédaction ne sont pas rendus
et ne peuvent faire l’objet d’une quelconque
réclamation.

PAR
M. HAMMOUCHE
“L’équipe nationale
de football est la
seule chose qui marche”, écrivait récemment
un chroniqueur virtuel. Rien
de moins sûr, puisque “l’exploit” auquel
ce verdict se réfère fait suite à une
longue période de disette en matière
de succès footballistiques.
Devant l’unanime exaltation de la
foule de tifosis qu’est devenu notre
peuple, l’entraîneur national lui-même
est intervenu pour tempérer nos ardeurs.
Même s’il a dû avoir le temps
d’apprécier l’infinie générosité de
notre pouvoir et de ses sponsors satellites
quand il s’agit de financer les résultats
de “leur” sélection nationale.
Halilhodzic sait qu’on ne peut “acheter”
les résultats d’une équipe sélectionnée
sur la base de rien, en termes
de système sportif national.
C’est presque avec une certaine stupéfaction,
qui frise le malaise, que le commun
des Algériens a appris qu’aux
Jeux méditerranéens de Mersin, de
jeunes sportifs ont réalisé l’abattage
de cinq médailles d’or en une soirée.
Mais aucune presse ne vous en dira
plus ! Si en football, chaque joueur est
une star, en boxe, c’est de médailles
qu’il s’agit, pas de boxeurs. À peine une
liste nominative affublée du poids
représentant la catégorie ; ces héros du
ring d’un soir n’ont pas d’histoire ni de
clubs…
Ici, on chante les prouesses de… l’équipe
nationale de football ; là, on applaudit…
la boxe algérienne, une désignation
désincarnée qui fait plus de place
au mérite d’une discipline qu’à ses
acteurs. Personne ne vous rappellera
les titres remportés en championnat
d’Afrique et championnat du… monde.
Personne ne vous précisera que l’un
des médaillés, Abdelhafid Benchabla,
a été champion du monde WBS 2012.
Ces sportifs à la marge sont juste
faits pour la séance photo avec le mi-
CONTRECHAMP
Sport et
sport-propagande
nistre, le Premier ministre ou le Président.
Le fond du problème est que, si l’on excepte
le Mouloudia d’Alger et quelques
corps constitués, comme l’armée et la
Protection civile, les amateurs de boxe
végètent dans des clubs de petites
communes comme El-Karma, lieudit
des abords de Boumerdès (dont est originaire
le médaillé Flissi) ou comme
Zemmouri, dans la même wilaya (d’où
est originaire Benchabla et d’anciens
champions de Méditerranée ou
d’Afrique, comme Fellah).
La boxe, et même l’athlétisme n’ont
droit de cité que le temps du scintillement
de leurs médailles ! Après un furtif
applaudissement d’un court weekend,
la presse est revenue dès hier sur
son amour de football, pêchant le
moindre transfert en Laponie d’un
joueur dont l’arrière-grand-mère serait
d’origine algérienne.
Une couverture parfaitement conforme
à la politique publique en matière
de sports. Ceux-ci n’ont pas pour finalité
la jeunesse, sa santé et son
éducation ; ils ont pour finalité leur
usage politique. Les jeunes sont priés
d’aller en foule applaudir l’exploit de
leurs élites sportives et, à travers elles,
les “réalisations” de leurs dirigeants. Et
qui mieux que le football peut drainer
cette foule juvénile et laisser filmer sa
jubilation en masse ? Le football.
Pourquoi le pouvoir irait-il alors investir
dans la pratique pugilistique d’un
bourg tel que Zemmouri, par exemple,
fut-il un vrai “Cuba de la boxe algérienne”,
comme on commence à l’appeler
? “La boxe ou l’athlétisme, combien
de divisions ?”, comme disait
l’autre.
Ce traitement discriminatoire est le résultat
naturel de la conception officielle
du sport : le sport-propagande.
M. H.
musthammouche@yahoo.fr
Le Forum de “Liberté” reçoit aujourd’hui
Mohamed Amine Hadj-Saïd
BÉJAÏA
4 000 habitations affectées
par le séisme de novembre dernier
■ Près de 4 000 habitations ont été endommagées
à des degrés divers par le
tremblement du mois de novembre
dernier, dont 738 cas, classés “orange
4”, synonyme d’une nécessaire réparation
profonde et 26 frappés de couleur
rouge, signifiant l’impossibilité de leur
récupération, selon un bilan de la
daïra de Béjaïa. Le séisme de magnitude
5,1 sur l’échelle de Richter, qui n’a
pas fait de victimes, hormis quelques
blessés légers, a, cependant, fragilisé
tous les vieux quartiers de la haute ville,
dont la construction pour certains
remontent à l’époque coloniale. Le bilan,
établi par une commission d’expertise
installée au lendemain de la secousse,
fait cas de 465 logements, plus
ou moins atteints, classées sous le tri-
■ Le Forum de Liberté reçoit
aujourd’hui le secrétaire d'État
chargé du Tourisme. Mohamed
Amine Hadj-Saïd présentera le
programme de la saison estivale
2013. Il sera également question
des investissements dans le
secteur. La presse est conviée à
11h au siège du quotidien à El-
Achour.
angle vert, 2 233 autres en orange 3, et
738 en orange 4, dont les propriétaires
ou les occupants devront bénéficier des
aides de la CNL (Caisse nationale du
logement).
Cet organisme public a prévu, en effet,
d’accorder 150 000 DA, 300 000
DA et 700 000 DA, respectivement
pour chacun des cas d’espèce, selon
leur classification en vert, en orange
3 ou orange 4. Pour ceux classés en
catégorie rouge, il sera procédé à leur
relogement, a précisé la daïra. Le bilan,
cependant, ne tient pas compte des
dégâts occasionnés par le dernier séisme,
survenu en mai dernier et pour lequel
une commission de recensement
analogue devrait se mettre à l’œuvre la
semaine prochaine.
DERNIÈRE MINUTE
Un mort dans des affrontements entre pro et anti-Morsi
■ Une personne a été tuée hier dans des affrontements entre partisans
et adversaires du président islamiste Mohamed Morsi à Beni Sueif, une
ville à une centaine de kilomètres au sud du Caire, a-t-on appris auprès
des services de sécurité. Une quarantaine d'autres personnes ont été
blessées dans ces heurts survenus aux abords du siège local du
mouvement des Frères musulmans, la formation dont est issu M. Morsi.
LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D'INFORMER
LIBERTE
www.liberte-algerie.com
- www.facebook.com/JournalLiberteOfficiel
- twitter : @JournaLiberteDZ
DILEM ALIDILEM@HOTMAIL.COM
JS KABYLIE
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Le Camerounais Ebossé depuis hier à Tizi Ouzou
■ Alors que les deux nouveaux joueurs
émigrés de la JSK, Ouasfane et Yesli, sont
arrivés hier à la mi-journée à Tizi Ouzou,
l'attaquant camerounais Albert Ebossé
leur a emboîté le pas en ralliant, lui aussi,
dans l’après-midi, la ville des Genêts
pour subir des tests et négocier son
transfert avec les dirigeants de la JSK. Il
sera rejoint en principe aujourd'hui par
le Cap-Verdien Maniche qui est en
contacts avancés avec la JSK.
M. HAOUCHINE
TIZI OUZOU
Un réseau de soutien au terrorisme démantelé
■ Un réseau de soutien aux groupes islamistes composé de 4 individus et écumant
les maquis de la wilaya de Tizi Ouzou a été démantelé dans le courant de la semaine
écoulée dans les villages d’Ihesnaouen, à moins d’une dizaine de kilomètres au
sud de la ville de Tizi Ouzou. Selon des sources au fait de l’affaire, les quatre personnes
ont été arrêtées dans le cadre d’une enquête menée par les services de sécurité
suite à la capture d’un terroriste vivant dans la ville d’Aïn El-Hammam. Ces
quatre présumés membres du réseau de soutien sont arrêtés pour approvisionnement
en vivres et renseignements des groupes islamistes armés. Présentés devant
le parquet, ils ont été placés en détention provisoire. L’enquête déclenchée après la
capture du terroriste en question à Aïn El-Hammam avait déjà permis, pour rappel,
trois jours plus tard, l’élimination d’un terroriste et la récupération de son arme
sur la route reliant la région de Larbâa Nath Irathen à Aïn El-Hammam.
S. LESLOUS
WAÂDA
Les citoyens de Taguemount
Azouz sont cordialement invités
à la waâda de
Sidhi Vujelav Azegzaw
qui aura lieu du jeudi 4
au vendredi 5 juillet 2013.
Soyez les bienvenus.
Communiqué
■ À l'occasion du
21 e anniversaire de la
disparition de Slimane
Amirat, la fondation
organisera aujourd’hui
lundi 1 er juillet 2013 une
commémoration en son
souvenir. Un recueillement
au cimetière d'El-Alia est
prévu à 10h.
À 14h30, une rencontre se
déroulera à l'hôtel El-
Aurassi. Elle débutera par
une allocution de
bienvenue et sera suivie
par des prestations des
chorales des jeunes d'Ighil-
Ali puis des enfants
malades de l'association
Chems. Elle s'achèvera par
un hommage à d'anciens
résistants.