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D. R.<br />

MOBILIS A CONFIRMÉ HIER LA VENUE DU REAL MADRID EN ALGÉRIE<br />

Ronaldo et Zidane dans la délégationP.8<br />

LES PAYS-BAS RELOCALISENT<br />

LEURS SERVICES “VISA”<br />

Les passeports<br />

des Algériens<br />

seront traités<br />

en Jordanie P.8<br />

LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER<br />

LIBERTE<br />

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 6348 MERCREDI 3 JUILLET 2013 - ALGÉRIE 15 DA - FRANCE 1 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290<br />

SCANDALE SONATRACH 2<br />

Mohamed Charfi : “90% des<br />

personnes impliquées identifiées” P.6<br />

LE MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION ANNONCE 3 180 CAS AVÉRÉS DE FRAUDE<br />

Un bac empoisonné<br />

par la tricheP.2/3<br />

L’ANNONCE A ÉTÉ FAITE HIER PAR LE PREMIER MINISTRE<br />

LORS DE SA TOURNÉE D’INSPECTION À ALGER<br />

Une commission nationale<br />

de distribution de logements<br />

bientôt installée P.4<br />

Yahia/<strong>Liberté</strong><br />

ALORS QUE SON EXÉCUTIF SE VIDE<br />

ET LA CONTESTATION S’AMPLIFIE<br />

Morsi défie<br />

le peuple<br />

et l’armée P.9<br />

LE MINISTRE DJIBOUTIEN DE L’AGRICULTURE,<br />

DE L’ÉLEVAGE, DE L’EAU ET DE LA PÊCHE<br />

“Nous avons besoin du<br />

savoir-faire de Cevital<br />

en Afrique” P.7<br />

Newpress


2<br />

L’actualité en question<br />

Mercredi 3 juillet 2013 LIBERTE<br />

PROTESTATION DE CENTAINES DE LYCÉENS RECALÉS AU BAC<br />

Rassemblement et marche<br />

au centre-ville d’Oran<br />

Accompagnés de leurs parents pour certains, des lycéens de la filière lettres-philosophie ayant<br />

concouru dans le centre Ben-Badis notamment ont ainsi protesté, demandant à voir leurs notes,<br />

réclamant le droit de repasser le bac l’année prochaine.<br />

Hier matin et encore plus que la<br />

veille, des centaines de lycéens<br />

ayant appris avoir été recalés à<br />

l’épreuve du bac de cette session<br />

de juin 2013 pour “tricherie”<br />

ont quasiment pris d’assaut la<br />

Direction de l’éducation d’Oran en hurlant :<br />

“Hagarine, hagarine !”, “Choufou la jeunesse !”,<br />

“Donnez-nous le bac !”<br />

Tous les abords de la Direction de l’éducation, du<br />

siège de la wilaya qui se trouve à proximité, ont<br />

été isolés par un cordon de sécurité impressionnant,<br />

provoquant la paralysie de tous les axes et<br />

carrefours avoisinants, et cela des heures durant.<br />

Les rues de la ville se sont, du coup, vidées de toute<br />

circulation automobile.<br />

Accompagnés de leurs parents pour certains, ces<br />

lycéens de la filière lettres-philosophie, ayant<br />

concouru dans le centre Ben-Badis notamment,<br />

ont ainsi protesté pendant une bonne partie de<br />

la matinée, demandant à voir leurs notes, réclamant<br />

le droit de repasser le bac l’année prochaine.<br />

Pour des parents qui se trouvaient aux côtés<br />

de leurs enfants, leur colère vient du fait qu’il y<br />

a eu “des sanctions collectives, tous les lycéens du<br />

centre d’examen Ben-Badis ont eu la mention tentative<br />

de fraude, mais ils n’ont pas tous triché, ce<br />

n’est pas normal d’infliger des punitions collectives<br />

et de briser des enfants qui ont travaillé seuls et durement<br />

sans tricher”, nous ont-ils expliqué à<br />

maintes reprises. Quelques-uns de ces parents ont<br />

pu être reçus par des responsables de la Direction<br />

de l’éducation qui leur ont conseillé de déposer<br />

des recours. Ce qui aura pour conséquence<br />

de mettre encore plus en colère les lycéens.<br />

Publicité<br />

Sit-in des candidats au bac à Alger.<br />

“C’est pour nous faire taire !” disaient-ils. Devant<br />

la présence renforcée de la police, les lycéens ont<br />

du coup entamé une marche dans le centre-ville,<br />

parcourant la rue Larbi-Ben-M'hidi et Émir-<br />

Newpress<br />

Abdelkader, cherchant à se rendre à la place du<br />

1 er -Novembre.<br />

Empêchés par le dispositif sécuritaire, ils ont été<br />

“orientés” vers le front de mer où ils ont poursuivi<br />

leur procession, criant et sifflant à tue-tête, toujours<br />

très encadrés par la police et pour aller se<br />

positionner, au bout de plus d’une heure de<br />

marche, devant le siège de la Direction de l’éducation.<br />

Auparavant, quelques bousculades sous<br />

les arcades avaient endommagé quelques vitrines,<br />

provoquant la panique chez les commerçants qui<br />

ont baissé leurs rideaux.<br />

Les passants, médusés, suivaient la marche des<br />

lycéens. Certains d’entre eux revendiquaient<br />

presque la “triche”, arguant qu’on les avait laissé<br />

faire et que tous étaient au courant des sujets sortis.<br />

Nombre de ces lycéens demandent au moins<br />

de pouvoir repasser une autre session, ne seraitce<br />

que pour les matières où la fraude s’est produite.<br />

“Nous voulons repasser le bac l’année prochaine,<br />

5 ans d’interdiction ce n’est pas possible, nous<br />

ne le voulons pas”, lancent-ils. Avant-hier déjà, un<br />

précédent rassemblement avait failli dégénérer<br />

avec des jets de pierres sur des véhicules ou ciblant<br />

les fenêtres de la façade de la Direction de<br />

l’éducation. La police était intervenue en faisant<br />

usage de la matraque, interpellant quelques<br />

jeunes qui furent relâchés sur place. En fin<br />

d’après-midi, les abords de ladite et de la wilaya<br />

ont été placés sous haute protection policière.<br />

D. LOUKIL<br />

MEZIANE MÉRIENNE DU SNAPEST À ORAN<br />

“L’ordre doit être rétabli dans l’école algérienne”<br />

■ Meziane Mérienne, SG du Snapest, a donné un point de presse, hier à Oran, en marge du<br />

congrès de wilaya de son syndicat. Il a déclaré : “Dans les annales du bac en Algérie, jamais<br />

pareille situation n’est arrivée ! Comment en est-on arrivé là ; c’est une question qu’il faut se<br />

poser et trouver des solutions.” Pour l’orateur, il y a “la débandade et l’anarchie dans l’éducation<br />

nationale, ce qui se passe en 2013 a atteint un seuil intolérable”, évoquant sur le coup les<br />

enseignants agressés pour avoir empêché des lycéens de tricher. Mais, selon lui, c’est un<br />

problème sociétal. Et d’expliquer que dans toute la société algérienne, on triche. “Tout le<br />

monde triche, le boulanger, le plombier.” Et d’indiquer que les notions de travail et d’effort ont<br />

disparu. Mais néanmoins pour le Snapest, il n’est pas question de tergiverser : “Ceux qui ont<br />

triché n’auront pas le bac, la loi doit s’appliquer dans toute sa rigueur, le ministère doit prendre<br />

ses responsabilités et nous saluons la décision. Il y va de la crédibilité du bac, l’on ne peut l’avoir<br />

par la triche, pas de réussite avec la triche.” Quant à la responsabilité des enseignants, là aussi<br />

l’intervenant déclare que ceux qui se sont rendus complices devront être sanctionnés,<br />

enjoignant les professeurs à travailler selon une conscience professionnelle.<br />

D. L.<br />

ILS ONT RÉCLAMÉ L’ANNULATION DE LA SANCTION<br />

POUR CAUSE DE TRICHE<br />

Constantine : les recalés à l’assaut<br />

de la Direction de l’éducation<br />

L es<br />

candidats recalés du bac ont tenu un sitin,<br />

hier à Constantine, devant la Direction<br />

de l’éducation pour réclamer l’annulation des<br />

sanctions prises à leur encontre. Un important<br />

dispositif sécuritaire a été mis en place très tôt<br />

pour encadrer les élèves et leurs parents, d’autant<br />

plus que ce mécontentement a coïncidé avec la<br />

visite du DGSN, M. Hamel, dans la ville. Dès l’annonce,<br />

lundi soir, des résultats sur Internet,<br />

beaucoup de candidats de la filière lettres ont immédiatement<br />

réagi contre cette exclusion qu’ils<br />

qualifient d’“injuste et abusive”. Exaspérés, certains<br />

ont même tenté d’envahir les bureaux de la<br />

Direction de l’éducation pour pouvoir s’entretenir<br />

avec le directeur. Les agents de sécurité et les<br />

policiers sont intervenus plusieurs fois pour<br />

calmer les élèves et leurs parents. “Il est inadmissible<br />

que nos enfants soient sanctionnés uniquement<br />

parce qu’ils sont soupçonnés de fraude. Rien n’a été<br />

prouvé et nous avons même la certitude que des<br />

rapports des surveillants et des chefs de centre ne<br />

mentionnent aucun incident, et apparemment cela<br />

n’a pas été pris en compte par l’Onec. Nous exigeons<br />

une contre-correction pour identifier les vrais<br />

fraudeurs”, nous a déclaré un parent d’élève.<br />

Aussi incroyable que cela puisse paraître, certains<br />

candidats que nous avons interrogés ont reconnu<br />

avoir triché lors de l’épreuve de philosophie<br />

tout en se justifiant : “Bien sûr que nous regrettons<br />

ce qui s’est passé, mais je vous le dis, ce sont<br />

les enseignants et les surveillants qui nous ont encouragés<br />

à communiquer entre nous puis ils nous<br />

ont assurés que nous n’aurons pas à nous inquiéter<br />

des conséquences. Outre le zéro en philo qui<br />

nous pénalise, nous demandons surtout l’annulation<br />

de l’exclusion des examens pendant cinq<br />

ans, car beaucoup d’entre nous passent leur premier<br />

bac.” Un autre, scolarisé au lycée Saâdi-Tahar<br />

Harat à Daksi, menace : “Personne ne bougera<br />

d’ici tant que nous n’aurons pas des garanties<br />

que nos copies seront reconsidérées au cas par cas<br />

et que les sanctions soient levées contre les candidats<br />

ayant une moyenne égale ou supérieure à<br />

10/20. J’ai obtenu une moyenne de 11/20 et je n’ai<br />

pas eu mon bac. Seuls deux de mes camarades ont<br />

eu le bac cette année dans une classe qui compte<br />

40 élèves.”<br />

Il est à noter que certains malheureux candidats<br />

ont tenté de se suicider et que des travailleurs de<br />

la Direction de l’éducation ont failli être agressés<br />

durant ces deux journées.<br />

DRISS B.


LIBERTE Mercredi 3 juillet 2013<br />

L’actualité en question<br />

LE MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION ANNONCE 3 180 CAS AVÉRÉS DE FRAUDE<br />

Un bac empoisonné<br />

par la triche<br />

Les 3 180 candidats fraudeurs, qui risquent une exclusion de 3 à 5 ans, peuvent introduire à travers<br />

leur établissement scolaire ou les Directions de l’éducation “une demande de révision et de confirmation”.<br />

Le brûlant dossier de la<br />

fraude collective au bac<br />

2013 a focalisé les débats et<br />

les interrogations, hier, au<br />

siège du ministère de l’Éducation<br />

nationale, lors<br />

du traditionnel point de presse consacré<br />

aux résultats des examens du BEM<br />

et du bac. Au moment où de nombreux<br />

fraudeurs manifestaient dans les rues<br />

de la capitale pour réclamer indulgence,<br />

voire clamer leur innocence,<br />

leur sort se “décidait” au département<br />

de Baba Ahmed lors de cette rencontre<br />

avec la presse. En effet, le seul<br />

moyen de recours qui peut probablement<br />

calmer les candidats fraudeurs<br />

qui ne se sont aperçus de leur grosse<br />

erreur qu’à la proclamation des résultats<br />

officiels, est d’introduire “une demande<br />

de révision”. C’est ce qu’a révélé,<br />

hier, le premier responsable de<br />

l’Onec, soutenant que “les candidats<br />

fraudeurs qui ont des doutes peuvent introduire<br />

une demande de révision et de<br />

confirmation par le biais de leur établissement<br />

ou la Direction de l’éducation<br />

dont dépendent leur lycée. Mais, attention<br />

! ceci ne peut s’apparenter à un<br />

L'<br />

Union nationale des associations<br />

des parents d'élèves a ap-<br />

pelé, hier, à l'organisation d'une<br />

2 e session du baccalauréat et à la levée<br />

des sanctions infligées aux auteurs de<br />

tricherie. Dans une déclaration à l'APS,<br />

le président de l'Union nationale des associations<br />

des parents d'élèves, Khaled<br />

Ahmed, a appelé “à l'organisation<br />

d'une session de rattrapage du baccalauréat<br />

et à la levée des sanctions imposées<br />

aux auteurs de tricherie pour sauver<br />

l'année scolaire, d'autant plus qu'il<br />

y a, a-t-il dit, des élèves qui ont été sanctionnés<br />

arbitrairement”. Il a précisé, à<br />

Les représentants du ministère de l’Éducation, hier, lors d’un point de presse consacré aux résultats du bac et du BEM.<br />

recours car il ne s’agit, insiste M. Salhi,<br />

que d’une demande de révision et de<br />

confirmation”. Autrement dit, l’office ne<br />

fera que démontrer et prouver aux candidats<br />

sanctionnés les preuves de la<br />

triche. Le responsable de l’Onec et le<br />

chef de cabinet de la tutelle, qui ont animé<br />

le point de presse, sont formels. Les<br />

cas de triche qui s’élèvent à 3 180 à travers<br />

6 wilayas du pays, dont la capitale,<br />

“sont avérés et bien étudiés”. Les<br />

conférenciers en veulent pour preuve<br />

la procédure d’examen et d’étude de ces<br />

cas avant que la triche ne soit avérée et<br />

approuvée par la commission de délibération.<br />

“Les cas de fraude ont été étudiés<br />

conformément à la réglementation<br />

régissant l’épreuve du bac et sur la base<br />

des rapports établis par les surveillants,<br />

les observateurs, les chefs de centre…”<br />

Mieux, “nous les avons étudiés au cas<br />

par cas et salle par salle”, insiste encore<br />

le directeur de l’Onec, révélant que<br />

“même le parcours du candidat fraudeur<br />

a été étudié”. “Il y a eu corrélation entre<br />

le parcours du tricheur pendant l’année<br />

et les notes obtenues au bac”, ajoute, de<br />

son côté, le chef de cabinet du MEN.<br />

Question : y a-t-il d’autres complices ?<br />

SANCTIONS CONTRE LES CANDIDATS<br />

“TRICHEURS” AU BAC<br />

L’Union des associations<br />

des parents d'élèves<br />

appelle à une 2 e session<br />

ce propos, que la session de rattrapage<br />

a été organisée par deux fois durant<br />

les années 1990, appelant à sa reconduction<br />

cette année pour “apaiser le climat<br />

et mettre un terme à la violence et<br />

à la contestation des élèves non admis<br />

au baccalauréat”. D'autre part, Khaled<br />

Ahmed a qualifié les résultats du baccalauréat<br />

d'“objectifs” car le secteur a<br />

connu durant l'année scolaire des “perturbations”<br />

qui ont donné lieu à “un retard<br />

de sept semaines dans l'élaboration<br />

du manuel scolaire pour les wilayas du<br />

Sud, outre d'autres facteurs dont la<br />

surcharge des classes”.<br />

Qu’en est-il de ces enseignants pointés<br />

du doigt par certains candidats ? “Nous<br />

n’aurons malheureusement pas de réponse.<br />

Le chef de cabinet se contentera<br />

de ré-expliquer les procédures de l’étude<br />

de la triche.” Et d’assurer que “les cas<br />

ont été étudiés minutieusement dans un<br />

cadre légal et transparent”. Et puis, “tant<br />

qu’il n’y a pas de preuve officielle, cela<br />

reste de simples spéculations”.<br />

Que compte faire la tutelle face<br />

à la montée de la révolte<br />

des tricheurs ?<br />

Face à la colère et la déception du moment,<br />

la tutelle restera logique et se basera<br />

sur les lois régissant l’organisation<br />

L’ÉDITO<br />

des examens. Cette loi leur accorde le<br />

droit de la révision. La commission le<br />

fera. Pour le directeur de l’Onec, “l’affaire<br />

a été gonflée par certains médias<br />

qui lui ont donné des proportions qu’elle<br />

ne mérite pas”. Les raisons ? Le phénomène<br />

de la triche existe depuis toujours<br />

et existera encore, mais il ne<br />

concerne cette année que 0,56% candidats.<br />

Il a eu lieu dans 11 centres d’examen<br />

sur 1 928 et dans 163 salles sur les<br />

31 252, soit 0,52% de salles d’examen<br />

et dans 6 wilayas uniquement. Lesquelles<br />

? “Nous ne pouvons donner les<br />

noms des candidats et les wilayas<br />

concernées en plein point de presse”, justifie<br />

le chef de cabinet du MEN.<br />

Baisse du taux de réussite au bac<br />

(44,78%) et du BEM (48%)<br />

Pour revenir aux chiffres des résultats,<br />

les statistiques révèlent une baisse<br />

sensible des taux de réussite au bac et<br />

au BEM. Ce dernier, caractérisé l’an<br />

dernier par l’arrivée des deux cohortes<br />

de la réforme a dégringolé de 72,10%<br />

en 2012 à 48% cette année. 752 lauréats<br />

ont décroché la mention “excellent” et<br />

10 596 la mention “très bien”. Fait<br />

nouveau : 2 536 admis ont eu 20 sur<br />

La fin du bac politique ?<br />

“<br />

Fini donc le bac<br />

gracieusement<br />

donné depuis<br />

des années pour des<br />

considérations politiques<br />

et démagogiques ? C’est,<br />

en tout cas, le message<br />

phare qu’il convient de<br />

lire à travers ce taux de<br />

44,78%. Et c’est<br />

incontestablement un<br />

bon point à mettre au<br />

crédit du nouveau<br />

ministre de l’Éducation,<br />

Baba Ahmed, qui a bien<br />

du pain sur la planche.”<br />

Newpress<br />

L<br />

3<br />

20 dans certaines matières. Pour ce<br />

qui est du classement, Jijel arrive en tête<br />

avec 67,66% et la dernière du classement,<br />

Tamanrasset avec seulement<br />

22,51% de réussite.<br />

Pour ce qui est du bac dont le taux de<br />

réussite est de 44,78%, la wilaya de Tizi<br />

Ouzou est classée première avec<br />

60,95% et la dernière Adrar avec<br />

28,05%. 51 023 ont décroché le bac<br />

avec mention : 1 214 mentions “très<br />

bien”, 5 “excellent” et 4 768 ont eu<br />

20 sur 20 dans certaines matières. La<br />

meilleure moyenne est de 18,45 obtenue<br />

par une lauréate de Mascara.<br />

L’évaluation des résultats<br />

se fera par des experts<br />

Traditionnellement, l’évaluation des<br />

résultats se fait lors du même point de<br />

presse, mais cette année la tutelle a décidé<br />

de confier l’étude et l’examen des<br />

raisons de la variation des taux de réussite<br />

à des experts et autres spécialistes<br />

qui les débattront au sein d’une<br />

conférence nationale. Cela dit, cette variation<br />

existe depuis des années et<br />

dans les systèmes éducatifs, a précisé<br />

le directeur de l’Onec.<br />

MALIKA BEN<br />

ACHOUR IDIR, SG DU CLA<br />

“Des résultats conformes à nos prévisions”<br />

■ Le secrétaire général du CLA a indiqué, hier, que “les résultats du bac<br />

2013 sont conformes aux prévisions du syndicat”. “Nous avions tablé sur<br />

un taux de 45,38%, ce qui n’est pas loin du taux annoncé”, a-t-il réagi dans<br />

une déclaration à <strong>Liberté</strong>.<br />

“C’est un résultat qui répond aux normes, il n’y a pas eu de gonflement de<br />

résultats.<br />

Ce n’est pas un résultat politique”, a-t-il dit. “C’est un résultat à des sujets<br />

moyens. Mais nous constatons que les élèves n’ont pas eu de bons résultats<br />

dans les matières scientifiques et les langues”, a-t-il relevé. Par ailleurs, il<br />

soutient que son syndicat exige la transparence sur la sanction “a triché”.<br />

PAR OMAR OUALI<br />

e taux de réussite au baccalauréat, millésime juin 2013, est de 44,78%. Pris<br />

dans l’absolu, ce taux traduit un net recul par rapport au 72,8% de l’année<br />

dernière. Mais, paradoxalement, ce recul est quelque chose de positif.<br />

Il doit être appréhendé sous l’angle de ce qu’il exprime en creux, c’est-à-dire<br />

la vérité du niveau réel des élèves. En effet, les enseignants et autres experts<br />

en matière d’éducation sont unanimes à dire que ce taux de réussite est plus<br />

conforme à la norme pédagogique.<br />

Et, du coup, on est loin des chiffres pharaoniques en vigueur à l’époque de Benbouzid<br />

où le pourcentage de reçus était fixé d’avance, avec une progression<br />

annuelle artificielle qui ne correspondait nullement à une amélioration effective<br />

des performances des élèves.<br />

Ce n’étaient que des chiffres ascendants d’année en année destinés exclusivement<br />

à provoquer, dans l’opinion, l’illusion quant à la réussite de la réforme<br />

qui, mesurée à l’aune des standards d’évaluation pédagogiques et techniques,<br />

s’avère être un fiasco monumental dont on n’aura pas fini de sitôt d’en faire<br />

les frais.<br />

Fini donc le bac gracieusement donné depuis des années pour des considérations<br />

politiques et démagogiques ? C’est, en tout cas, le message phare qu’il<br />

convient de lire à travers ce taux de 44,78%. Et c’est incontestablement un bon<br />

point à mettre au crédit du nouveau ministre de l’Éducation, Baba Ahmed, qui<br />

a bien du pain sur la planche.<br />

Tout comme il convient de souligner la fermeté avec laquelle les responsables<br />

du ministère de l’Éducation ont réagi par rapport au scandale de la triche. Les<br />

sanctions prises contre les candidats tricheurs rétablissent l’autorité scolaire<br />

dans sa puissance, sapée par des années de laxisme et de concessions aux élèves<br />

au nom de la paix sociale.<br />

Ces sanctions vont certainement redonner aussi du crédit à cet examen mythique<br />

qu’est le BAC (avec majuscule). Cela étant, les candidats dont la culpabilité<br />

n’est pas avérée dans cette scabreuse histoire de fraude doivent voir leur<br />

recours aboutir. C’est leur droit le plus absolu. Car, en définitive, il ne s’agit pas<br />

de réparer un tort par une injustice. ■


4<br />

L’actualité en question<br />

Mercredi 3 juillet 2013 LIBERTE<br />

L’ANNONCE A ÉTÉ FAITE HIER PAR LE PREMIER MINISTRE LORS DE SA TOURNÉE D’INSPECTION À ALGER<br />

Une commission nationale<br />

de distribution de logements<br />

bientôt installée<br />

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal,<br />

n’a consacré, hier, qu’une demijournée<br />

à l’inspection des chantiers<br />

en cours dans la capitale. Sur les 5 visites<br />

inscrites sur son itinéraire,<br />

4 concernent directement l’habitat.<br />

À vrai dire, M. Sellal et les quatre membres du<br />

gouvernement qui l’accompagnaient dans sa<br />

sortie sur le terrain (ministre de l’Intérieur et des<br />

Collectivités locales, ses collègues de l’Habitat et<br />

de l’Environnement, de l’Aménagement du territoire<br />

et de la Ville et de la secrétaire d’État à l’Environnement)<br />

ont inauguré officiellement le<br />

lancement de programmes des trois formules<br />

phares du secteur : le logement public locatif ou<br />

social ; la location-vente et le dernier-né, le logement<br />

promotionnel public. Cette formule est<br />

réservée aux revenus qui oscillent entre 108 000<br />

et 216 000 DA, soit ceux que le Premier ministre<br />

a classés hier au site Semrouni, dans la commune<br />

d’Ould-Fayet, dans la catégorie des couches<br />

moyennes. Cette remarque semble, à première<br />

vue, anodine. Pourtant, elle est révélatrice de l’ampleur<br />

de l’érosion du pouvoir d’achat et de l’enlisement<br />

de plus en plus de cadres supérieurs et<br />

d’universitaires dans la précarité. Cette catégorie<br />

de citoyens n’ouvrait pas droit, jusqu’alors, aux<br />

aides de l’État à l’accession à la propriété immobilière.<br />

Au site susmentionné, la délégation of-<br />

“I<br />

l faut fermer la décharge d’Ouled<br />

Fayet au plus tard en début<br />

décembre”, a ordonné, hier,<br />

Abdelmalek Sellal aux autorités et<br />

responsables de la wilaya d’Alger. Le<br />

Premier ministre, accompagné de<br />

Daho Ould Kablia, Abdelmadjid Tebboune,<br />

Amara Benyounès, Mme Dalila<br />

Boudjemaâ et Mohamed Kebir Addou,<br />

respectivement ministres de l’Intérieur,<br />

de l’Habitat, de l’Aménagement<br />

du territoire et de l’Environnement, de<br />

la ministre chargée de l’Environnement<br />

et du wali d’Alger, a eu à procéder au<br />

lancement de 4 projets de logements<br />

totalisant plus de 12 000 unités ainsi<br />

que le nouveau centre d’enfouissement<br />

technique de Hamici, dans la<br />

commune de Mahelma. Ce dernier devra,<br />

en fait, répondre à un déficit en la<br />

matière mais aussi assurer une régulation<br />

des CET des déchets ménagers<br />

existants et ceux en cours de création<br />

sur le territoire de la wilaya d’Alger.<br />

L’<br />

événement mondial du bâtiment, le Salon<br />

international Batimat, aura lieu du 4<br />

au 8 novembre prochain à Paris. Pour<br />

l’édition 2013, le salon fermera… la Porte de Versailles<br />

pour ouvrir celle du parc du Nord Villepinte<br />

dans la capitale française. L’organisateur vient, en<br />

effet, de déménager vers ce nouvel espace d’exposition<br />

jugé plus vaste et moderne.<br />

Une partie de la surface louée abritera concomitamment<br />

deux autres salons, à savoir Interclima<br />

+ Elec et Ideo Bain. Une exhibition 3 en 1 ! Ces<br />

3 salons phares du bâtiment se regrouperont ainsi<br />

pour créer une manifestation économique inédite<br />

de par sa taille et son exhaustivité dans le<br />

monde du bâtiment et de l’architecture. Tous les<br />

métiers, les filières, les techniques et solutions qui<br />

y seront rassemblés font de ce salon un rendez-<br />

Abdelmalek Sellal a promis qu’elle accomplira sa mission en “toute transparence”.<br />

ficielle a inauguré un projet de 1 064 logements<br />

promotionnels publics (LPP) au site Semrouni,<br />

dans la commune d’Ouled Fayet, à Alger.<br />

Ce projet s’intègre au programme de 45 000 logements<br />

publics inscrits pour Alger et sera piloté<br />

L’Epic Gecetal, créé en avril dernier,<br />

qui est chargé de la gestion de ce CET<br />

avec un budget de fonctionnement à<br />

hauteur de 200 millions de dinars, emploie<br />

159 personnes dont 112 trieurs.<br />

Le chapitre équipement est doté de 105<br />

millions de dinars destinés à l’acquisition<br />

de compacteurs, chargeurs pousseurs<br />

et chargeurs sur chenilles. Comme<br />

il dispose également de 3 camions-bennes<br />

de 10 tonnes, de 3 pickup<br />

double cabine. Pour ce qui est du<br />

choix du site de Hamici situé dans un<br />

endroit loin des agglomérations, les<br />

responsables de la wilaya ont expliqué<br />

au Premier ministre qu’il s’inscrit<br />

dans le cadre da la politique qui vise à<br />

assurer la fermeture des décharges<br />

sauvages en vue d’éliminer l’ensemble<br />

des nuisances apportées à l’environnement<br />

humain et matériel, conformément<br />

à la loi relative à la gestion,<br />

contrôle et élimination des déchets. En<br />

somme, cet établissement, Gecetal,<br />

vous mondial incontournable pour les professionnels<br />

de la construction. Il accueillera plus de<br />

2 700 exposants dont 2 000 pour le Batimat alors<br />

que 600 autres exposeront dans l’Interclima + Elec.<br />

À 6 mois du salon, 1 400 sociétés ont répondu présent,<br />

indique-t-on.<br />

Ce qui donne d’ores et déjà un taux de remplissage<br />

de 7%. À l’instar des éditions précédentes,<br />

l’Italie, l’Allemagne et l’Espagne maintiennent une<br />

forte participation.<br />

Une nette progression est également enregistrée<br />

pour le Portugal, la Pologne et la Tchéquie. Il est<br />

attendu quelque 400 000 visiteurs dont près de 350<br />

000 dans le Batimat. De l’ensemble des visiteurs<br />

étrangers du Maghreb en 2011, le Maroc a fait le<br />

plein avec 5 000 personnes, suivi des Tunisiens au<br />

nombre de 4 500 et des 2 700 Algériens.<br />

M. Sellal en visite de travail accompagné des membres du gouvernement.<br />

par un groupement mixte de construction associant<br />

une entreprise portugaise. Le LPP, dans<br />

ce chantier, se décline sous trois formes : 277 F3,<br />

571 F4 et 216 F5 dont la superficie varie entre 80<br />

et 120 m 2 . Le Premier ministre a insisté, sur pla-<br />

IL OUVRIRA SES PORTES DU 4 AU 8 NOVEMBRE AU PARC PARIS NORD VILLEPINTE<br />

Classés dans le Top 10 en termes de visitorat et<br />

compte tenu de l’importance de leurs marchés respectifs<br />

pour les pays européens, l’Algérie, la Tunisie<br />

et le Maroc bénéficieront d’une tribune pour<br />

qu’ils puissent présenter leurs opportunités durant<br />

des demi-journées dénommées “Les temps<br />

forts du Maghreb”. Batimat reste une manifestation<br />

internationale, qui attire un nombre toujours<br />

plus croissant de visiteurs et d’exposants venant<br />

des quatre coins du monde.<br />

Un événement… 3 en 1 !<br />

Lors de son édition 2011, il a accueilli plus de<br />

350 000 visiteurs. La tenue conjointe de ces 3 expositions<br />

confirme, pour la première fois, explique<br />

M me Cécile Caruana, directrice du marketing et<br />

de la communication de Reed expositions, société<br />

ce, sur le respect des délais de réalisation, arrêtés<br />

à 24 mois, mais aussi sur la qualité du logement<br />

à livrer aux attributaires. “Ce n’est pas du social<br />

donné gratuitement. Les citoyens paient leurs<br />

logements socioparticipatifs ou promotionnels<br />

publics. Ils ont droit à un plus”, a-t-il estimé. Il a<br />

donné, par contre, une autre instruction quelque<br />

peu incongrue.<br />

“Respectez l’architecture algérienne”<br />

Il est à se demander comment il sera possible de<br />

construire des tours de 14 étages selon le principe<br />

de l’architecture introvertie (style douerette<br />

de La Casbah sans ouvertures sur l’extérieur,<br />

centrées sur le patio, comme espace de vie).<br />

Au troisième point de sa visite, programme de<br />

plus de 3 000 logements sociaux confiés à l’entreprise<br />

turque SKN Tuna, chinoise Ziec et Cosider,<br />

le Premier ministre a informé qu’une<br />

commission nationale de distribution de loge-<br />

ments aidés par l’État sera installée la semaine<br />

prochaine. Il a promis qu’elle accomplira la mission<br />

qui lui est conférée dans la transparence totale.<br />

Au passage, il a révélé que 25 000 logements<br />

seront attribués, avant la fin de l’année en cours,<br />

aux familles vivant dans des bidonvilles ou des<br />

quartiers précaires comme Diar Echems et celles<br />

recasées, après le séisme de mai 2003, dans les<br />

chalets.<br />

ALORS QUE LA DÉCHARGE D’OULED FAYET SERA FERMÉE EN DÉCEMBRE PROCHAIN<br />

Sellal inaugure le CET de Mahelma<br />

25 000 logements livrés<br />

constitue l’entité gestionnaire des CET<br />

d’Alger. Situé à moins de 5 km de l’embouchure<br />

du cours d’eau permanent de<br />

l’Oued Mazafran sur une surface de<br />

95 ha, le CET est doté de trois chaînes<br />

de tri, chacune d’une capacité de<br />

24 tonnes/heure, soit un total de<br />

72 tonnes/heure et travaille avec un effectif<br />

de 168 trieurs en deux équipes.<br />

Ce centre, qui aura dans sa durée de vie<br />

à gérer 10 millions de tonnes de déchets<br />

avec 7 casiers, pourra rentabiliser<br />

une partie de ces déchets une fois<br />

triée, puisqu’il est question de la commercialiser.<br />

S’agissant du programme<br />

de gestion environnemental (Progdem),<br />

les actions mises en œuvre au niveau<br />

de la wilaya consistent en la fermeture<br />

et la réhabilitation des sites (décharges<br />

publiques de Oued Smar et<br />

CET classe 2 d’Ouled Fayet), le lancement<br />

des travaux d’éradication des<br />

décharges sauvages de Tessala El-<br />

Merdja 1 et 2, Rahmania, Mahelma,<br />

Bordj El-Kiffan et Hamiz 3, programmation<br />

du lancement des travaux<br />

de neutralisation des décharges sauvages<br />

de Baba Ali et Hamiz 6, réalisation<br />

de deux stations de transfert jumelées<br />

à Baraki et, enfin, le lancement<br />

des études pour la réalisation de deux<br />

déchetteries à Staouéli et Baraki.<br />

Sellal a insisté sur la gestion des centres<br />

d’enfouissement en exhortant les responsables<br />

des secteurs concernés à<br />

l’embellissement des lieux et de redonner<br />

vie à ceux éradiqués en y<br />

créant des espaces verts et de détente.<br />

À noter que le projet de prise en charge<br />

des 29 communes dites extra Net<br />

(non prises en charge par Netcom<br />

dans avec les 28 communes intramuros)<br />

sera finalisé avant la fin du<br />

1 er semestre 2014. À rappeler que le<br />

CET de Hamici a été réalisé par l’Agence<br />

nationale des aménagements hydrauliques<br />

(Amenhyd). Le projet a<br />

coûté 3,5 milliards de dinars.<br />

Batimat : un brassage d’innovations et de solutions<br />

Newpress<br />

ALI FARES<br />

SOUHILA H.<br />

en novembre<br />

■ Le Premier ministre, qui a<br />

animé un point de presse en<br />

marge de la visite effectuée hier<br />

à Alger pour la pose de la<br />

première pierre de quatre<br />

programmes d’habitat,<br />

a annoncé la livraison<br />

de 25 000 unités, toutes formules<br />

confondues vers le mois de<br />

novembre prochain.<br />

Ces livraisons concernent en<br />

premier lieu les bénéficiaires des<br />

logements LPL destinés à<br />

l’éradication de l’habitat précaire<br />

et des bidonvilles de la capitale.<br />

Sellal, qui appelle les citoyens à<br />

faire preuve de patience, a<br />

déclaré que tous les demandeurs<br />

inscrits dans un cadre légal et<br />

suivi par les autorités<br />

compétentes seront logés.<br />

A. F.<br />

organisatrice, au cours d’une conférence, qu’elle<br />

a animée hier à Alger, “cette approche globale du<br />

métier pour les professionnels du bâtiment : sous<br />

un même toit, toutes les expertises, innovations, solutions<br />

et matériaux sont rassemblés autour des<br />

mêmes enjeux”. Cette large vitrine de l’innovation<br />

pour tous les acteurs des filières du bâtiment proposera<br />

aux plus curieux plus de 2 000 produits<br />

nouveaux. L’innovation constitue la première<br />

motivation de participation pour 96% des exposants<br />

et 99% des visiteurs, selon les statistiques<br />

avancées par M me Caruana. Après la tenue des JO,<br />

Londres fait actuellement exemple en matière de<br />

réalisations et de solutions architecturales. D’où<br />

le choix de la capitale anglaise comme ville invitée<br />

d’honneur pour l’année en cours.<br />

B. K.


LIBERTE Mercredi 3 juillet 2013<br />

IL S’OUVRIRA<br />

DEMAIN<br />

À L’ESPLANADE<br />

D’EL-HAMMA<br />

Un Salon pour<br />

équipements<br />

et matériel<br />

pour<br />

handicapés<br />

■ C’est demain jeudi que<br />

s’ouvrira à l’esplanade d’El-<br />

Hamma le 1 er Salon des<br />

équipements et du matériel<br />

pour handicapés. Une<br />

première pour une branche<br />

industrielle appelée à<br />

s’adapter aux exigences de<br />

cette catégorie de la<br />

population. Cette<br />

manifestation, qui s’étalera<br />

du 4 au 7 juillet, est aussi,<br />

selon les organisateurs,<br />

Internationaliste<br />

Communication, un moyen<br />

de favoriser le<br />

rapprochement et les<br />

partenariats entre les<br />

entreprises spécialisées et les<br />

handicapés.<br />

■ Le musée national du Bardo<br />

a décidé d’emboîter le pas à<br />

l’initiative lancée par l’APC d’Alger-Centre<br />

tendant à encourager<br />

les commerces et les établissements,<br />

notamment à caractère<br />

culturel, à ouvrir le soir<br />

afin d’amener les citoyens à<br />

LE RADAR PAGE<br />

{de <strong>Liberté</strong> {<br />

INAUGURATION D’UNE EXPOSITION SUR LA RÉSISTANCE POPULAIRE<br />

Les portes du Bardo resteront<br />

ouvertes jusqu’à minuit<br />

sortir. La direction du musée a,<br />

en effet, pris la décision d’ouvrir<br />

ses portes aux visiteurs le soir<br />

jusqu'à minuit. Une mesure qui<br />

reste à saluer surtout qu’un<br />

groupe de jeunes, Brio Jazz,<br />

s’occupera de l’animation musicale<br />

sur place. Parmi les autres<br />

DES QUEUES INTERMINABLES DEVANT LES STATIONS-SERVICE<br />

La crise de disponibilité du carburant à Sétif aussi<br />

■ Les automobilistes désirant faire<br />

le plein de carburant à Sétif sont<br />

contraints, ces deux derniers jours,<br />

de patienter, parfois pendant plusieurs<br />

heures, avant d’accéder à la<br />

pompe. Des queues interminables<br />

de véhicules sont visibles dans<br />

toutes les stations-service de la ville<br />

et de ses environs, un automobiliste<br />

affirmant même avoir “passé<br />

la nuit” devant une station pour<br />

remplir le réservoir de son véhicule.<br />

Pour le directeur de wilaya de<br />

l’énergie et des mines, “une rupture<br />

momentanée” des stocks de carburant<br />

dans les stations-service a<br />

causé “une petite panique” chez les<br />

automobilistes, faisant monter en<br />

flèche la demande sur le carburant<br />

d’où, selon lui, la situation actuelle.<br />

TENANT COMPTE DE LA DIVERSITÉ LINGUISTIQUE DU ROYAUME<br />

Maroc Télécom lance la messagerie vocale en tamazight<br />

activités prévues, on notera<br />

l’inauguration jeudi d’une exposition<br />

portant sur “la résistance<br />

populaire au XIX e siècle à<br />

travers les collections du musée<br />

du Bardo”. La cérémonie est<br />

prévue à partir de 18h30. ■ Dans l’entourage de Sidi-<br />

Saïd, on n’a pas l’air d’avoir apprécié<br />

la position de Mustapha<br />

Mékidèche, expert et membre<br />

du Cnes, qui se dit opposé à<br />

l’abrogation de l’article 87 bis du<br />

■ Offert jusqu'à présent en arabe et<br />

en français, le service de messagerie<br />

vocale de l'opérateur marocain, Maroc<br />

Télécom, sera désormais en langue<br />

amazighe également. Maroc Télécom<br />

vient, en effet, d'annoncer la nouvelle<br />

sur son site Internet, les clients peuvent<br />

donc maintenant choisir de dialoguer<br />

avec leur boîte vocale et de personnaliser<br />

leur message d’accueil en<br />

amazigh. Maroc Télécom tient ainsi<br />

compte de la diversité linguistique du<br />

royaume afin de faciliter l’accès aux<br />

nouvelles technologies de l’information<br />

et de la communication à tous ses<br />

clients.<br />

code du travail. L’UGTA se dit<br />

d’autant plus irritée que Mustapaha<br />

Mékidèche “a bénéficié<br />

5<br />

ANIMÉE PAR HAMID SAÏDANI<br />

radar@liberté-algerie.com<br />

ARTICLE 87 BIS DU CODE DU TRAVAIL<br />

L’UGTA en colère contre<br />

Mékidèche<br />

de la solidarité de l’UGTA”. La<br />

Centrale syndicale demande<br />

amicalement à M. Mékidèche<br />

de reconsidérer sa position, le<br />

87 bis entre dans le cadre de la<br />

reconsidération du SNMG,<br />

conformément aux résolutions<br />

du BIT et aux normes internationales<br />

de l’OIT.<br />

EN HOMMAGE À L’ARTISTE LOUALIA BOUSSAÂD<br />

Festival des jeunes<br />

talents d’Akbou<br />

■ À l’initiative de la cinémathèque<br />

de la ville et de l’association<br />

Ikhoulaf, un Festival<br />

des jeunes talents se tiendra à<br />

partir d’aujourd’hui à Akbou<br />

(Béjaïa). Un hommage sera<br />

rendu, à l’occasion de cette manifestation,<br />

à l’un des piliers du<br />

groupe Idurar (les montagnes),<br />

à savoir Loualia Boussaâd. Au<br />

programme et en sus du<br />

concours, des témoignages sur<br />

l’œuvre et la carrière de Loualia<br />

Boussaâd sont prévus.<br />

Plusieurs personnalités sont<br />

conviées à l’événement. L’artiste<br />

aura, quant à lui, à clôturer les<br />

festivités avec un gala qui aura<br />

lieu la même journée à 15h à la<br />

cinémathèque d’Akbou.


6<br />

L’actualité en question<br />

vingtdix<br />

pour cent<br />

des personnesim-<br />

“Quatre<br />

pliquées<br />

dans l’affaire<br />

Sonatrach 2 ont été identifiées.” Cette<br />

déclaration est du ministre de la Justice,<br />

garde des Sceaux, Mohamed<br />

Charfi. Intervenant, hier, devant les députés<br />

de l'Assemblée populaire nationale<br />

(APN) à l'issue de l'adoption du<br />

projet de loi organisant la profession<br />

d'avocat, le ministre, qui a noté que<br />

“parmi les personnes impliquées, il y a<br />

celles qui font l’objet de poursuites internationales,<br />

tout comme, il est question<br />

de certaines qui se trouvent actuellement<br />

sous contrôle judiciaire”.<br />

Cependant, le garde des Sceaux s’est<br />

gardé de citer des noms.<br />

“Ne me demandez pas de vous donner<br />

des noms”, a-t-il indiqué aux journalistes<br />

insistant sur cette question. Il a,<br />

en revanche, précisé que “la loi sera appliquée<br />

dans toute sa rigueur contre les<br />

personnes impliquées”. “Personne<br />

n’échappera à la justice”, a-t-il insisté.<br />

Cependant, le ministre n’a pas manqué<br />

de révéler que l'instruction de cette affaire<br />

a mis en évidence “la présence<br />

d'un véritable réseau international de<br />

corruption dont les ramifications s'étendent<br />

à tous les continents et dont le but<br />

est d'absorber la substance de Sonatrach<br />

à travers des mécanismes financiers<br />

complexes visant à couvrir des crimes<br />

commis”. La mise en évidence de ce réseau<br />

a été rendue possible, a-t-il indiqué,<br />

grâce à une coopération judiciaire<br />

avec deux pays : la France et l’Italie.<br />

Dans ce cadre, le membre du gouvernement<br />

a estimé que l’avant-projet de<br />

loi amendant la loi portant prévention<br />

et lutte contre la corruption promulguée<br />

en 2006 nécessite d’être revu.<br />

“Le ministère prépare un avant-projet<br />

de loi amendant la loi portant prévention<br />

et lutte contre la corruption dans<br />

l'objectif de consolider les règles juridiques<br />

qui permettent de lutter contre<br />

les actes portant préjudice à la communauté<br />

nationale, récupérer les deniers<br />

dilapidés et protéger les témoins et les dénonciateurs”.<br />

Plus précis, le ministre indiquera<br />

que l’actuel texte de loi ne<br />

prend pas en compte tous les aspects<br />

liés à la lutte contre la corruption. Il<br />

soulignera surtout l’impératif de “protéger<br />

les informateurs, les témoins dans<br />

les affaires de corruption ainsi que la restitution<br />

de colossales sommes d’argent”.<br />

La loi actuelle est caduque, estime M.<br />

Charfi, pour qui “l’informateur dans ce<br />

genre d’affaires ne doit pas être sanc-<br />

Mercredi 3 juillet 2013 LIBERTE<br />

SCANDALE SONATRACH 2<br />

Mohamed Charfi :<br />

“90% des personnes<br />

impliquées identifiées”<br />

Le ministre de la Justice a fait cette déclaration hier, en marge de la session parlementaire consacrée<br />

à l’adoption de la loi portant sur la fonction d’avocat.<br />

Vingt et un ans après sa disparition tragique, Slimane Amirat<br />

demeure toujours autant respecté par les Algériens.<br />

Même la nouvelle génération connaît l’auteur de la phrase<br />

devenue célèbre : “À choisir entre l’Algérie et la démocratie, je choisirai<br />

l’Algérie.’’ Né le 24 juillet 1929 à Takerboust, daïra de M’chedallah,<br />

wilaya de Bouira, Slimane Amirat avait à peine 26 ans lorsqu’il<br />

rejoignit les rangs de l’ALN et c’est Abderrahmane Mira qui<br />

découvrira très rapidement ses qualités d’homme de terrain et son<br />

dynamisme hors du commun. Il sera ainsi sollicité pour rejoindre<br />

l’Hexagone pour faire un travail de sensibilisation auprès de la communauté<br />

algérienne installée en France.<br />

Au mois de mars de l’année 1955, Amirat Slimane sera désigné par<br />

le FLN pour organiser et conduire les groupes de choc de la région<br />

parisienne contre les messalistes du MNA. Une mission qu’il<br />

accomplira sans faillir jusqu’en 1958, avant d’être arrêté et incarcéré<br />

par les autorités coloniales. Envoyé dans les geôles de<br />

Constantine et à El-Djarf dans la wilaya de M’sila, Slimane Amirat,<br />

malgré les rudes conditions de sa détention, poursuivra la lutte.<br />

À sa libération, il retourne en France avec de faux papiers pour<br />

reprendre le commandement du groupe armé de la région pari-<br />

“Ne me demandez pas de vous donner des noms”, a déclaré hier le ministre de la Justice.<br />

TIZI OUZOU<br />

Un policier se donne la mort à El-Hammam<br />

Le village El-Hammam relevant<br />

de la commune de M'kira dans<br />

la région de Tizi Gheniff (50 kilomètres<br />

au sud de Tizi Ouzou) s'est<br />

réveillé, avant-hier matin, sous le<br />

choc. La nouvelle de la mort d'un jeune<br />

policier s'est répandue dans toute<br />

la localité telle une traînée de poudre.<br />

En effet, le corps de ce jeune homme<br />

répondant aux initiales, M. Y., d'une<br />

trentaine d'années, a été découvert par<br />

ses parents dans sa chambre avec une<br />

balle dans la tête. On croit savoir<br />

qu'il s'est donné la mort avec son<br />

arme. Le corps de la victime a été évacué<br />

à l'hôpital Krim-Belkacem de<br />

Draâ El-Mizan puis au CHU Nedir-<br />

Mohamed de Tizi Ouzou pour autopsie.<br />

L'enquête est en cours pour déterminer<br />

les circonstances de cette<br />

mort tragique. Rappelons que la se-<br />

sienne. Au cours de l’année 1961, un des hommes du groupe est<br />

appréhendé et la police française, sous la torture, lui extorque le<br />

nom de Slimane Amirat comme étant son chef. Il sera arrêté de<br />

nouveau et connaîtra les affres de la torture dans les geôles françaises<br />

au camp de Saint-Maurice de l’Ardoise, puis au camp de Larzac.<br />

Libéré au cessez-le-feu, il devra sa vie sauve à une manifestation<br />

organisée par des étudiants algériens et français à Paris. De<br />

retour à Alger, Slimane Amirat devient responsable des groupes<br />

armés à Bouzaréah et El-Biar et combattra sans merci les éléments<br />

de l’OAS jusqu’au conflit des wilayas.<br />

Alors que Ben Bella est au pouvoir, Amirat Slimane s’engage dans<br />

les forces de police où il exercera dans un premier temps à Tlemcen<br />

avant de rejoindre Alger. De nouveau, l’exil sera son lot quotidien<br />

jusqu’en juin 1965. Jusqu’en 1967, il gérera une agence d’assurance,<br />

et c’est à ce moment qu’avec Krim Belkacem et d’autres<br />

militants de la cause nationale, il sera à l’avant-garde d’un projet<br />

qui lui tenait vraiment à cœur, à savoir la création d’un nouveau<br />

mouvement d’opposition qui est le Mouvement démocratique du<br />

renouveau algérien. Mouvement né le 18 octobre 1967 et qui suscitera<br />

une réponse violente du pouvoir en place. Arrêté le 10 juillet<br />

maine dernière, un autre citoyen âgé<br />

de 40 ans s'est suicidé au village Iziyanen<br />

relevant de la même commune.<br />

C'est donc le quatrième suicide depuis<br />

le début de l'année en cours dans<br />

cette région.<br />

Newpress<br />

tionné parce qu’il s’agit d’une personne<br />

loyale et intègre”. Plus fondamentalement,<br />

le ministre a fait état d’“une forte<br />

et déterminée volonté de lutte contre<br />

la corruption par les autorités du pays”.<br />

Pas de barème pour les honoraires<br />

des avocats<br />

Les députés de l'Assemblée nationale<br />

ont adopté, hier, à l'unanimité le projet<br />

de loi portant organisation de la<br />

profession d'avocat.<br />

Il faut dire, à ce propos, que le texte<br />

adopté par les parlementaires de la<br />

Chambre basse ressemble pour beaucoup<br />

à la version du gouvernement. En<br />

effet, la plupart des articles litigieux ont<br />

été adoptés dans leur version originale.<br />

Il en est ainsi de l’article 22 inhérent<br />

au barème des avocats. L’adoption de<br />

cet article en plénière contredit les débats<br />

qui ont marqué les séances plénières<br />

caractérisées par la virulence des<br />

députés à son encontre. La commission<br />

juridique, qui a plaidé pour une nonfixation<br />

de ce barème, s’est appuyée sur<br />

“le caractère libéral de la profession”.<br />

En effet, l’article 22 stipule que “les honoraires<br />

sont convenus librement entre<br />

le justiciable et l’avocat en fonction du<br />

labeur fourni, de la nature et des étapes<br />

que connaît l’affaire, de la juridiction saisie<br />

et de l’importance des diligences de<br />

celui-ci”. Il faut dire aussi que la plupart<br />

des amendements proposés par la<br />

commission juridique ont été adoptés.<br />

Il en est ainsi des articles inhérents aux<br />

cas d'incompatibilité avec l'exercice de<br />

la profession d’avocat, aux incidents<br />

d'audience et aux cas d'agression contre<br />

l'avocat lors de l'exercice de ses fonctions.<br />

Concernant les incidents d'audience<br />

survenant entre l'avocat et le<br />

magistrat, la commission propose en<br />

cas d'incident grave lors de l'audience,<br />

la levée immédiate de celle-ci et la dévolution<br />

du traitement de ces incidents<br />

au président de la juridiction compétente<br />

et au délégué du bâtonnier pour<br />

un règlement à l'amiable. En cas de<br />

non-résolution du problème, l'incident<br />

sera soumis au président de la cour et<br />

au bâtonnier.<br />

IL Y A 21 ANS DISPARAISSAIT SLIMANE AMIRAT<br />

Le parcours exemplaire d’un révolutionnaire<br />

F. I.<br />

NADIA MELLAL<br />

1968, il sera, une fois de plus, incarcéré et tenu au secret pendant<br />

plus de 9 mois avant d’être condamné à la peine capitale par la cour<br />

révolutionnaire d’Oran. Après une grève de la faim de 17 jours et<br />

une autre de 25 jours, c’est dans un état comateux qu’il sera évacué<br />

à l’hôpital universitaire d’Oran. Il connaîtra alors successivement<br />

les cachots du pénitencier d’Oran, de Berrouaghia où il séjournera<br />

durant deux années, avant d’être transféré pendant 6 mois<br />

à El-Harrach.<br />

Le 23 juin 1975, Amirat Slimane est enfin libre alors qu’il venait<br />

de perdre son père une semaine auparavant. Après l’avènement du<br />

multipartisme, le MDRA est officiellement reconnu et agréé le<br />

19 janvier 1990. Acteur incontournable dans la vie politique au début<br />

des années 1990, Slimane Amirat s’imposera par ses principes,<br />

son franc-parler et sa vision moderne d’une Algérie qu’il souhaitait<br />

radieuse et prospère. L’homme, ce moudjahid, ce martyr, s’en<br />

est allé un certain 1 er juillet de l’année 1992, terrassé par une crise<br />

cardiaque, alors qu’il se recueillait sur le cercueil de son ami et<br />

compagnon d’armes, le défunt Mohamed Boudiaf, assassiné deux<br />

jours auparavant.<br />

A. HAFIDH BESSAOUDI


LIBERTE Mercredi 3 juillet 2013<br />

complexe, de<br />

dimension mondiale,<br />

fait la fierté<br />

des pays<br />

arabes et de “Ce<br />

l’Afrique”, a-t-il<br />

estimé, soulignant le savoir-faire des<br />

Algériens. Mohamed Ahmed Awaleh<br />

a indiqué que sa visite des infrastructures<br />

industrielles du groupe Cevital,<br />

à la demande du président de la République<br />

de Djibouti, a pour but d’attirer<br />

le groupe privé algérien “à s’installer<br />

dans la Corne de l’Afrique et<br />

dans la grande cité maritime de Djibouti”.<br />

Pourquoi le groupe Cevital ?<br />

“Parce qu’il dispose d’un capital-expérience<br />

avéré. Nous voudrions bénéficier<br />

de son savoir-faire technologique et<br />

nous aider à nous hisser vers le haut et<br />

devenir des producteurs et exportateurs”,<br />

a expliqué le ministre de l’Agriculture,<br />

de l’Élevage, de l'Eau et de la<br />

Pêche de la République de Djibouti. Parallèlement,<br />

a ajouté le ministre, “l’Algérie<br />

pourra assurer et consolider sa sécurité<br />

alimentaire”.<br />

Mohamed Ahmed Awaleh a indiqué<br />

qu’il avait abordé cette question avec le<br />

ministre de l’Agriculture et du Développement<br />

rural algérien. Une rencontre<br />

que le ministre djiboutien a qualifiée<br />

de très fructueuse. Le gouvernement<br />

de la République de Djibouti souhaite<br />

que Cevital construise, à Djibouti,<br />

un complexe agroindustriel industriel<br />

de taille similaire à celui de Béjaïa.<br />

“Nous, nous avons besoin de création<br />

d’emplois et de transfert de<br />

technologie”, a indiqué<br />

Mohamed Ahmed Awaleh,<br />

soulignant que le ministre<br />

de l’Agriculture algérien<br />

lui a dit qu’il “ne<br />

voit aucun inconvénient<br />

que Cevital puisse exporter<br />

son savoir-faire technologique<br />

vers les pays de<br />

l’Afrique de l’Est et en particulier<br />

à Djibouti”.<br />

“Nous serons des ambassadeurs<br />

pour faciliter l’accès<br />

de Cevital aux terres<br />

en Éthiopie”, s’est engagé<br />

le ministre djiboutien de<br />

l’Agriculture, de l’Élevage,<br />

de l'Eau et de la Pêche, indiquant<br />

que l’Éthiopie est<br />

un partenaire stratégique<br />

de la République de Djibouti.<br />

“L’Éthiopie, un pays<br />

enclavé de 90 millions<br />

d’habitants, est le château<br />

d’eau de l’Afrique de l’Est”,<br />

a affirmé Mohamed Ahmed<br />

Awaleh. Djibouti, a<br />

indiqué le ministre, possède 5 000<br />

hectares de terres en concession sur 45<br />

ans, renouvelables. Mohamed Ahmed<br />

Awaleh a assuré que son pays était prêt<br />

à mettre à la disposition du groupe privé<br />

algérien ses terres pour produire de<br />

la betterave sucrière et des cultures<br />

oléagineuses.<br />

La République de Djibouti possède<br />

également des terres au Soudan. Clas-<br />

sé première entreprise agroindustrielle<br />

en Afrique, dans le dernier classement<br />

de Jeune Afrique, Cevital veut sécuriser<br />

ses approvisionnement en matière<br />

première. Mais le groupe Cevital<br />

ne s’intéresse pas seulement à l’agriculture.<br />

Il a aussi d’autres projets. À Djibouti,<br />

Cevital va investir dans la pêche.<br />

“Des négociations sont très avancées<br />

pour que Cevital s’installe au port de<br />

L’actualité en question<br />

LE MINISTRE DJIBOUTIEN DE L’AGRICULTURE, DE L’ÉLEVAGE, DE L’EAU ET DE LA PÊCHE<br />

“Nous avons besoin<br />

du savoir-faire de Cevital<br />

en Afrique”<br />

Mohamed Ahmed Awaleh s’exprimait ainsi lors d’un point de presse organisé lundi à l’hôtel Hilton à Alger,<br />

en marge de sa visite de plusieurs installations industrielles du groupe Cevital.<br />

SELON UN ÉCONOMISTE<br />

L’Algérie se retrouve dans une crise<br />

de type “gramscienne”<br />

Quelle leçon faut-il tirer des cinquante<br />

ans de développement<br />

de l’Algérie ? Quels sont les enjeux<br />

et les défis de l’économie algérienne<br />

? Quelles sont les conditions<br />

d’une relance effective ? Autant de<br />

questions débattues, hier, par des experts<br />

lors d’une table ronde sur le<br />

thème “Les politiques économiques de<br />

l’Algérie, 50 ans d’indépendance : les leçons<br />

dégagées et les nouvelles orientations”,<br />

présidée par le secrétaire d’État<br />

auprès du Premier ministre, chargé de<br />

la Prospective et des Statistiques, Bachir<br />

Messaitfa, au niveau du pavillon<br />

U au Palais des Expositions-Safex à Alger.<br />

Pour paraphraser le professeur Abdelmadjid<br />

Bouzidi, l’Algérie, qui devait<br />

vaincre le chômage dès les années<br />

1980 et atteindre le niveau de développement<br />

de l’Espagne, est loin, très<br />

loin, de ces objectifs que s’était fixés la<br />

stratégie adoptée en 1966. “La jeunesse<br />

algérienne d’aujourd’hui vit de<br />

grandes angoisses et d’intenses questionnements,<br />

les mêmes certainement<br />

que ceux vécus par la jeunesse des années<br />

1960, avec le bonheur de la victoire<br />

sur le colonialisme en moins”, avait<br />

écrit le professeur Abdelmadjid Bouzidi<br />

dans “ses éclairages sur l’économie<br />

algérienne”. Tout le monde s’accorde à<br />

dire que l’État algérien a consenti<br />

d’énormes investissements. Cepen-<br />

dant, les taux de croissance tirés de ces<br />

investissements “restent globalement<br />

modestes”. La bonne santé macroéconomique<br />

et les réformes structurelles<br />

dans de nombreux domaines ne parviennent<br />

pas à entraîner de manière irréversible<br />

l'économie vers la croissance.<br />

Les facteurs de vulnérabilité de<br />

l'économie (diversification de plus en<br />

plus faible du PIB et des exportations,<br />

aggravation de la dépendance de la balance<br />

des paiements et du budget de<br />

l'État à l'égard des revenus pétroliers et<br />

poids accru de l'État dans l'économie)<br />

se sont renforcés. Faisant la rétrospective<br />

des actions du développement<br />

entrepris en Algérie, un expert a<br />

rappelé que dans un bilan officiel,<br />

l’expérience de l’industrie industrialisante<br />

a échoué. “C’est un bilan de<br />

l’État sur une expérience faite par<br />

l’État. Il n’émanait pas de partis d’opposition”,<br />

a-t-il souligné. Que dit le bilan<br />

? Le document, de 383 pages, donne<br />

un certain nombre d’indicateurs,<br />

sur le plan quantitatif et sur le plan qualitatif,<br />

qui attestent que l’expérience de<br />

développement des années 1970 a<br />

échoué. Fort de ce constat des ajustements,<br />

le gouvernement a tenté d’opérer<br />

durant les années 1980. Le contrechoc<br />

pétrolier de 1986 a porté un<br />

coup dur à une économie quasiment<br />

rentière. Le programme d'ajustement<br />

M. Mohamed Ahmed Awaleh a visité les infrastructures industrielles du groupe Cevital.<br />

structurel des accords avec le FMI a<br />

conduit à la disparition de 813 entreprises<br />

dissoutes et la perte d’un million<br />

d’emplois. Avec la hausse continue du<br />

prix du pétrole dans les années 2000,<br />

l’Algérie a pu construire une certaine<br />

performance macroéconomique. Mais<br />

au niveau microéconomique, beaucoup<br />

reste à faire. Un économiste évoque<br />

l’absence des aspects immatériels de la<br />

croissance. Devant l’ampleur des enjeux,<br />

des impératifs et défis de l’heure<br />

et face aux vulnérabilités qui peuvent<br />

affecter le pays, il est nécessaire de réquisitionner<br />

le modèle de développement<br />

suivi jusque-là et saisir les nouvelles<br />

opportunités pour s’inscrire<br />

dans une vision d’avenir. Le régime de<br />

croissance actuel demeure fortement<br />

marqué par le poids du secteur des hydrocarbures,<br />

en dépit des tentatives<br />

d’ajustement et de réforme. Un économiste<br />

estime que l’Algérie se retrouve<br />

dans une crise de type “gramscienne”.<br />

En Algérie, la formule d’Antonio<br />

Gramsci “L'ancien se meurt, le<br />

nouveau ne parvient pas à voir le jour :<br />

dans ce clair-obscur, surgissent les<br />

monstres” prend vraiment tout son<br />

sens. Pour l’intervenant, la transition<br />

doit être raccourcie, estimant que les<br />

éléments de décollage sont disponibles,<br />

“il suffit de les ramasser”.<br />

M. R.<br />

pêche et au niveau d’un grand terminal<br />

vraquier en cours de construction”, a révélé<br />

le ministre djiboutien, indiquant<br />

que le groupe privé algérien “a déjà<br />

acheté deux navires de pêche” pour pêcher<br />

sur les 372 km de côtes de la République<br />

de Djibouti mais également<br />

au niveau d’une grande partie des<br />

côtes de Somaliland.<br />

“Nous mettons à la disposition de Cevital<br />

plus de 1 000 km de côtes, des plus<br />

poissonneuses au monde”, a précisé le<br />

ministre djiboutien, annonçant “la visite<br />

en septembre prochain d’Issad Rebrab<br />

à Djibouti pour assister à la pose<br />

de la première pierre du méga-terminal<br />

vraquier de Djibouti, là où Cevital<br />

Yahia/<strong>Liberté</strong><br />

7<br />

veut s’installer”. Le ministre djiboutien<br />

de l’Agriculture, de l’Élevage, de l'Eau<br />

et de la Pêche a affirmé que son pays<br />

“a mis sur la table toutes les facilités nécessaires”.<br />

Mohamed Ahmed Awaleh a<br />

ajouté que la République de Djibouti<br />

“offre” également au groupe Cevital l’accès<br />

au marché commun de l'Afrique<br />

orientale et australe (Comesa), de plus<br />

de 400 millions de consommateurs. Le<br />

ministre djiboutien cite également<br />

plusieurs avantages, entre autres le<br />

premier port régional de l’Afrique de<br />

l’Est australe, géré par le groupe émirati<br />

Dubaï Ports World, troisième<br />

groupe portuaire mondial. Mohamed<br />

Ahmed Awaleh a aussi évoqué des facilités<br />

bancaires, de la garantie de la<br />

Banque centrale de Djibouti, la libre<br />

circulation des mouvements de capitaux,<br />

une parité fixe avec le dollar…<br />

Pour M. Awaleh, le groupe Cevital n’aura<br />

aucun problème pour le financement<br />

de ses projets à Djibouti.<br />

“J’ai discuté avec des banquiers, la<br />

Banque africaine et d’autres banques de<br />

la place à Djibouti. Du moment où<br />

Cevital, financièrement, est une société<br />

très saine, qui a zéro dette, le groupe<br />

n’aura pas de problème pour lever des<br />

fonds auprès des banques de la place, et<br />

les institutions internationales telles<br />

que la Banque de développement africaine<br />

et la Banque islamique de développement…”,<br />

a-t-il indiqué. Le ministre<br />

djiboutien a révélé également que<br />

Cevital est candidat à la reprise de<br />

quatre unités sucrières au soudan, en<br />

majorité du sucre roux, exportable<br />

vers l’Algérie. Le groupe privé algérien<br />

a été le seul à avoir répondu à l’appel<br />

d’offres. L’offre de Cevital “est en cours<br />

d’examen par les autorités soudanaises”,<br />

a indiqué Mohamed Ahmed Awaleh.<br />

MEZIANE RABHI<br />

ILS DÉNONCENT LEUR LICENCIEMENT<br />

Les travailleurs de GCB<br />

ferment le siège de l’entreprise<br />

L es<br />

travailleurs de la Société nationale<br />

de génie civil et bâtiment<br />

(GCB), une filiale de Sonatrach,<br />

venus de plusieurs wilayas du pays, ont<br />

fermé, hier, le siège de l’entreprise sis<br />

à Boumerdès pour dénoncer le silence<br />

des responsables et du syndicat<br />

face au calvaire qu’ils endurent suite à<br />

leur licenciement.<br />

Arborant des banderoles dénonçant<br />

l’attitude des responsables de GCB, les<br />

protestataires dont la plupart exercent<br />

au sud du pays notamment à Hassi-Messaoud,<br />

Hassi-R’mel, In Amenas<br />

contestent la décision de l’employeur<br />

qui, selon eux, s’obstine à ne pas renouveler<br />

leur contrat de travail pour la<br />

simple raison qu’ils résident dans les<br />

wilayas du nord du pays. “C’est une décision<br />

arbitraire et injuste qui n’est pas<br />

conforme à l’esprit des instructions de M.<br />

Sellal qui n’a jamais parlé des travailleurs<br />

déjà en place mais de nouveaux<br />

recrutements”, affirment ces travailleurs<br />

en colère.<br />

Un employé de l’entreprise originaire<br />

de Constantine, qui exerce depuis plus<br />

de 14 ans en qualité de conducteur de<br />

travaux, affirme ne pas comprendre la<br />

décision des responsables de l’entreprise<br />

qui refuse de lui renouveler son<br />

contrat de travail.<br />

“Au lieu de me titulariser dans mon poste,<br />

ils ont trouvé ce prétexte pour me licencier<br />

en refusant de reconduire mon<br />

contrat de travail”, précise-t-il. Un<br />

autre venu de Guelma avec sa famille<br />

et qui a passé la nuit devant le siège de<br />

l’entreprise s’est dit outré par l’attitude<br />

des responsables de GCB, qui, selon lui,<br />

ont refusé de le recevoir pour lui expliquer<br />

le motif de cette mesure. Les<br />

travailleurs se sont pris également au<br />

syndicat d’entreprise qui, selon eux, n’a<br />

pas levé le doigt pour les défendre. Selon<br />

une syndicaliste rencontrée sur les<br />

lieux, le syndicat d’entreprise aurait<br />

écrit aux responsables pour relater le<br />

cas de ces malheureux travailleurs.<br />

Mais aucun document dans ce sens n’a<br />

été exhibé aux manifestants ni aux<br />

journalistes présents. On a appris, par<br />

ailleurs, que certains travailleurs ont été<br />

reçus au siège de l’union de wilaya<br />

UGTA de Boumerdès.<br />

M. T.


8<br />

L’actualité en question<br />

Real Madrid à Alger au<br />

cours de ce Ramadhan.” À<br />

peine annoncée, l’info se propage<br />

dans le pays telle une<br />

traînée de poudre provo- “Le<br />

quant moult réactions. C’est<br />

carrément le grand buzz sur les réseaux sociaux<br />

et autres sites Web. Les Algériens n’en reviennent<br />

pas, croyant d’abord à de l’intox avant de le confirmer<br />

auprès de différents médias. C’est Saâd<br />

Damma, P-DG d’ATM Mobilis, qui a mené cette<br />

opération dans la plus grande discrétion avant<br />

de la divulguer, jeudi dernier à Tlemcen, aux journalistes<br />

invités par l’opérateur pour une formation<br />

sur la 3G.<br />

Six jours après cette annonce surprenante, le doute<br />

s’installe. Ronaldo et ses coéquipiers vont-ils<br />

réellement venir en Algérie alors que cette rencontre<br />

n’est même pas mentionnée sur leur calendrier<br />

? “Oui l’équipe madrilène sera bien là avec<br />

ses stars et à leur tête Zidane et Ronaldo et le match<br />

se jouera probablement au stade du 5-Juillet<br />

pour abriter le maximum de spectateurs”, persiste<br />

et signe un cadre l’opérateur public qui nous<br />

a indiqué que “c’est hier, tard dans la journée, que<br />

nous avons adressé un courrier officiel à la FAF<br />

pour l’informer de cet événement”.<br />

Dans cette correspondance, Mobilis demande à<br />

la Fédération algérienne de football (FAF) s’il y<br />

L’<br />

MOBILIS A CONFIRMÉ HIER LA VENUE DU REAL MADRID EN ALGÉRIE<br />

Ronaldo et Zidane<br />

dans la délégation<br />

C’est aussi hier que l’opérateur public a adressé officiellement une correspondance<br />

à la plus haute instance footballistique du pays lui demandant les modalités<br />

à suivre pour choisir la sélection qui s’opposera aux “Merengues”.<br />

a possibilité<br />

pour que les galactiques<br />

du<br />

Real de Madrid<br />

disputent ce<br />

match de gala<br />

avec les Verts.<br />

Ce qui est en soi<br />

fort improbable<br />

non seulement<br />

à cause du calendrier<br />

des<br />

matches imposés<br />

par la Fifa<br />

mais aussi et<br />

surtout parce<br />

que l’équipe nationale<br />

est sponsorisée<br />

par un<br />

opérateur<br />

concurrent, ce<br />

qui rend les<br />

choses difficiles<br />

à gérer même si<br />

elles demeurent du domaine du possible si les volontés<br />

s’y prêtent. Quoi qu’il en soit, en cas de réponse<br />

négative, Mobilis demande les modalités<br />

à suivre pour choisir l’équipe adverse qui sera opposée<br />

aux Merengues. Le scénario le plus plau-<br />

sible, qui reste à confirmer, penche vers une sélection<br />

de locaux entre le champion d’Algérie et<br />

le gagnant de la Coupe, ce qui serait une belle récompense<br />

pour ceux qui ont réussi l’exploit au niveau<br />

local.<br />

Mercredi 3 juillet 2013 LIBERTE<br />

C’est aussi un super coup de marketing pour Mobilis<br />

mais aussi et surtout une bonne occasion<br />

pour l’Algérie de faire grimper sa cote et améliorer<br />

son image à l’étranger. Reste à connaître la date<br />

de cette fameuse rencontre avec l’équipe madrilène<br />

qui suscite déjà un engouement sans précédent<br />

auprès de toutes les couches sociales. Le<br />

timing le plus juste tournerait autour de la dernière<br />

dizaine du mois de juillet dans la mesure<br />

où la rencontre est annoncée au courant de Ramadhan.<br />

À partir du 1 er août, l’équipe madrilène entame<br />

son voyage aux États-Unis, pour la quatrième année<br />

consécutive, pour y jouer des matches amicaux<br />

mais également pour y disputer l’Internationale<br />

Champions Cup. Le premier match est<br />

prévu au Phoenix Stadium pour affronter L. A.<br />

Galaxy et poursuivre le 3 contre Everton ou Juventus<br />

et finir le 10 août avec un match contre<br />

l’Inter Milan qui se déroulera à Saint-Louis.<br />

Mais avant cela, les poulains de Carlo Ancelotti<br />

vont effectuer une tournée européenne et ren-<br />

contrer en premier lieu l’Olympique de Lyon le<br />

24 juillet prochain. Suivra alors une autre rencontre<br />

amicale programmée pour le 27 du même<br />

mois qui se déroulera en Suède, précisément à<br />

Göteborg au stade Ullevi entre le Real Madrid et<br />

le PSG.<br />

NABILA SAÏDOUN<br />

LES PAYS-BAS RELOCALISENT LEURS SERVICES “VISA”<br />

Les passeports des Algériens seront traités en Jordanie<br />

ambassade des Pays-Bas accréditée<br />

à Alger a surpris les Al-<br />

gériens désirant obtenir un visa<br />

Schengen au niveau des services compétents<br />

de cette chancellerie, en annonçant<br />

que les dossiers (y compris le<br />

passeport) liés à la demande d’entrée<br />

dans la zone Schengen seront désormais<br />

traités à Amman, en Jordanie.<br />

Mieux encore, le Schengen version<br />

“hollandaise” sera également attribué<br />

par “un office” spécial créé à cet effet,<br />

et qui s’intitule Bureau de support régional<br />

(RSO), basé dans la capitale jordanienne,<br />

comme il peut y opposer,<br />

évidemment, un niet. Cette décision<br />

d’Amsterdam est entrée en vigueur de-<br />

puis le 1 er juillet en cours. Cette option<br />

obéit, selon une source de la représentation<br />

diplomatique hollandaise à<br />

Alger, à un nouveau schéma organisationnel<br />

mis en place et visant le redéploiement<br />

des services des visas au<br />

niveau des ambassades du royaume des<br />

Pays-Bas à travers le monde. Une manière<br />

de signifier qu’il n’est nullement<br />

question d’une mesure restreinte et discriminatoire<br />

réservée uniquement aux<br />

Algériens.<br />

Notre source justifie cette décision<br />

par “les efforts administratifs déployés”<br />

par le gouvernement d’Amsterdam, et<br />

pour assurer un traitement moderne<br />

et efficace. “Ce nouveau plan” consu-<br />

laire a concerné également d’autres<br />

pays aussi bien de l’Europe centrale que<br />

de l’Afrique australe et de la région<br />

Mena (Middle East and North Africa)<br />

d’une manière générale. Selon la même<br />

source, les demandes de visa du Maghreb<br />

et des pays du Moyen-Orient seront<br />

examinées par le RSO d’Amman.<br />

Pour la région Afrique centrale et<br />

autres pays du continent noir, les dossiers<br />

seront étudiés à Pretoria (Afrique<br />

du Sud). Quant à l’Europe centrale, la<br />

tâche est confiée au Bureau de support<br />

régional de Prague (République<br />

tchèque).<br />

Pour les Algériens, les dossiers seront<br />

toujours déposés à l’ambassade de<br />

Hollande à Alger et c’est à celle-ci de<br />

les transférer vers le bureau de la capitale<br />

jordanienne, pour examen et attribution<br />

du fameux sésame dit Schengen.<br />

L’autre argument mis en avant par les<br />

responsables de la diplomatie hollandaise<br />

est lié à l’aspect d’expertise dans<br />

le traitement des pièces requises et inhérentes<br />

à la délivrance de visa. Des<br />

compétences “suffisamment” formées<br />

et “convenablement” rodées pour cette<br />

mission s’attelleront à “décortiquer”<br />

chaque demande et à se prononcer sur<br />

son sort. Quant au délai d’examen et de<br />

transfert, notre source indiquera sans<br />

ambages qu’“une décision sur votre<br />

LE DIRECTEUR GÉNÉRAL DE LA SÛRETÉ NATIONALE À CONSTANTINE<br />

“La non-participation du citoyen encourage la criminalité”<br />

“S<br />

i nous avons une criminalité galopante, cela<br />

veut dire qu’il n’y a pas une participation du<br />

citoyen”, a déclaré, hier, le directeur général<br />

de la Sûreté nationale, Abdelghani Hamel, lors<br />

d’une visite de travail à Constantine, qui entre dans<br />

le cadre d’un programme d’inspection annuel.<br />

“Nous avons un bon maillage territorial et une présence<br />

en surface qui est permanente, ajoutez à cela l’implantation<br />

de nouvelles unités, mais il nous manque<br />

l’apport et la contribution du citoyen pour faire face<br />

à cette hausse de la criminalité”, explique le patron<br />

de la DGSN.<br />

Ce dernier, qui reconnaît un regain de violence ces<br />

dernières années, estime qu’il faudrait “créer des<br />

ponts” afin d’améliorer les liens entre la société civile<br />

et la police. Concernant le partenariat social, il<br />

se traduit, selon Abdelghani Hamel, par le rapprochement<br />

entre la police et les citoyens à travers le<br />

renforcement de la police de proximité. “Pour améliorer<br />

la qualité du service, la formation est permanente,<br />

que ce soit la formation de base, la formation<br />

de performance où la formation de qualification”,<br />

dira-t-il.<br />

Le général-major, Abdelghani Hamel, dira qu’en matière<br />

de couverture sécuritaire, il n’y a pas de déficit,<br />

faisant référence à la wilaya de Constantine qui,<br />

selon lui, renferme 4 107 éléments, soit 1 policier pour<br />

207 habitants. Pour ce qui est du volet infrastructure<br />

relevant du secteur de la Sûreté nationale, le patron<br />

de la DGSN, en présence des autorités locales, a procédé,<br />

lors de son déplacement dans la wilaya, à l’inauguration<br />

de 5 postes de police au niveau de la nouvelle<br />

ville Ali-Mendjeli, laquelle, faut-il le souligner,<br />

n’avait jusque-là que deux postes de police pour une<br />

population de 200 000 habitants ; autrement dit, un<br />

policier pour 1 693 habitants.<br />

Notons que la mise en service de ces postes de police<br />

s’inscrit dans le cadre d’un programme d’urgence<br />

Il est fort probable que le match avec le Real Madrid se joue au stade du 5-Juillet.<br />

pour renforcer la sécurité et assurer une meilleure<br />

couverture pour les habitants de la nouvelle ville qui<br />

vont atteindre les 500 000 d’ici à 2014. La sûreté de<br />

daïra sera, quant à elle, opérationnelle d’ici le 1er septembre<br />

prochain, selon le Dlep.<br />

Enfin, le général-major Abdelghani Hamel a annoncé<br />

qu’un programme spécifique et des dispositifs seront<br />

mis en place pour le mois de Ramadhan. “Nous avons<br />

donné toutes les instructions pour assurer la sécurité<br />

des citoyens et des biens durant le mois de Ramadhan.”<br />

ILS VOULAIENT RENCONTRER LE DGSN<br />

Les représentants de la CPRA malmenés<br />

SOUHEILA BETINA<br />

■ Le président et deux membres de la Coordination des policiers révoqués abusivement (CPRA) ont<br />

été malmenés, hier, par les services de sécurité lesquels les auraient “menacés de les traduire devant<br />

le procureur s’ils ne quittaient pas les lieux”, a indiqué le président du CPRA, Benmadour Abdenour.<br />

En effet, les représentants des quelque 5 000 policiers révoqués abusivement voulaient, selon leurs<br />

propos, s’enquérir de leur situation auprès du DGSN, Abdelghani Hamel, d’autant que le Premier<br />

ministre Abdelmalek Sellal et lors de sa dernière visite dans la wilaya de Constantine, leur a promis<br />

de “réviser leur cas”.<br />

D. R.<br />

S. B.<br />

demande sera prise dans un délai de<br />

15 jours”. Tout en se gardant une marge,<br />

en cas de retard, car cela “peut<br />

prendre plus de temps, en fonction du<br />

dossier”. Notre source insiste plus loin<br />

que les conditions d’éligibilité au visa<br />

Schengen demeurent inchangées. Autrement<br />

dit, les services compétents du<br />

BSR observeront les mêmes critères arrêtés<br />

par l’Union européenne.<br />

Aussi, il faut souligner que ce nouveau<br />

schéma obéit, dit-on, à la nouvelle politique<br />

d’austérité adoptée par le royaume.<br />

En effet, des économies seront<br />

faites, garantissant, en retour, une réduction<br />

du budget de la chancellerie.<br />

Les Algériens qui croyaient que<br />

l’époque des décisions de fermeture de<br />

chancelleries ou encore de transfert des<br />

services de certaines ambassades était<br />

bel et bien révolue, n’admettront pas facilement<br />

que leur passeport soit transféré<br />

à Amman. À ce titre d’ailleurs, ils<br />

ne manqueront pas de s’interroger<br />

sur les logiques et les raisons qui ont<br />

amené Amsterdam à jeter son dévolu<br />

sur Amman, alors qu’Alger, de part sa<br />

situation géographique, présente<br />

d’autres atouts plus convaincants pour<br />

abriter le Bureau de support régional.<br />

Signalons, enfin, que pas moins de<br />

1 600 visa Schengen ont été attribués<br />

par les Pays-Bas en 2012, avec un<br />

taux de refus qui avoisine les 30% pour<br />

la même période.<br />

HANAFI HATTOU<br />

Erratum<br />

■ Une erreur s'est<br />

malencontreusement glissée hier<br />

dans la légende de la photo en<br />

page 6. Il fallait lire “Saâd<br />

Damma, P-DG d'ATM Mobilis”<br />

et non pas d'Algérie Télécom.<br />

Nos excuses à MM. Saâd Damma<br />

et Azouaou Mehmel, le P-DG<br />

d'Algérie Télécom.


LIBERTE Mercredi 3 juillet 2013<br />

Deux leçons à retirer du rebond de la révolution du Nil. Au<br />

plan théorique, le retour de la place Tahrir comme en ce<br />

novembre 2011 qui a obtenu la chute du système politique<br />

post- Nasser et l’incarcération de Moubarak et de son clan, pose<br />

la question de la légitimité des urnes dans les pays arabo-musulmans.<br />

C’est ce dont se prévaut le président Mohamed Morsi et les<br />

Frères musulmans dont il est issu, pour rejeter les exigences de la<br />

vaste manifestation qui s’oppose à son pouvoir depuis le début de<br />

l’année. Dans son argumentaire, il met en avant le fait que depuis<br />

la chute de Moubarak, son parti islamiste a remporté toutes les élections,<br />

cinq au total : le référendum pour la mise en route de la nouvelle<br />

Egypte, les législatives, les sénatoriales, la présidentielle et<br />

la constitutionnelle pour islamiser d’avantage la société égyptienne.<br />

Il est vrai que le taux de participation a chuté au fil des élections,<br />

que Morsi, par exemple a été élu par 13 millions de personnes et<br />

à titre comparatif, la pétition de Tamarrod, le mouvement qui exige<br />

aujourd’hui son départ, a été signé par 22 millions de citoyens.<br />

Conscient de l’équation, Morsi demande à ses opposants d’attendre<br />

les prochaines élections, les législatives à refaire, le Parlement islamiste<br />

ayant été déclaré “illégal” par la Cour suprême, l’institution<br />

qui a mis à mal le pouvoir post-Moubarak et que le nouveau<br />

président égyptien n’a pas pu mettre sous son coude. Il s’est inspiré<br />

du Premier ministre turc également islamiste et faisant lui aussi<br />

face à la rue. Le problème avec les islamistes qui ont gagné par<br />

les urnes et qu’une fois arrivé au pouvoir, ils s’empressent de s’assurer<br />

l’éternité en plaçant leurs militants partout et en faisant adopter<br />

des Constitutions et des lois sur mesure au nom de la charia.<br />

Avec le refus des Egyptiens de ne pas se laisser manger à la sauce<br />

islamiste, les constitutionnalistes du monde arabo-musulmans<br />

sont face à de nouveaux casse-têtes : qui de la rue ou du jeu institutionnel<br />

doit l’emporter ? En attendant, la place Tahrir a tranché<br />

: la révolution est au-dessus des hommes et des lois. Juridiquement,<br />

un départ du président reste hautement improbable: il<br />

n’existe aucun moyen légal de le chasser du pouvoir, sauf évidemment<br />

une nouvelle révolution. Mohamed Morsi pourrait seulement<br />

démissionner, mais cela poserait aussi problème : sa<br />

L’internationale<br />

ALORS QUE SON EXÉCUTIF SE VIDE ET LA CONTESTATION S’AMPLIFIE<br />

Morsi défie le peuple<br />

et l’armée<br />

Malgré le soutien de son entourage islamiste, les jours du président égyptien au palais de la Kouba semblent<br />

comptés, à voir la pression de la rue à laquelle est venue s’ajouter celle de l’armée, qui lui donne jusqu’à aujourd’hui<br />

pour satisfaire les revendications du peuple, alors que les démissions se succèdent au sein de son Exécutif.<br />

En rejetant l’ultimatum lancé<br />

par l'armée, laquelle a<br />

rappelé, hier, son intention<br />

de mettre en place<br />

une “feuille de route” en<br />

cas de non-respect de son<br />

injonction, le président islamiste Mohamed<br />

Morsi, contesté dans la rue, engage<br />

une épreuve de force avec les militaires<br />

au moment où les démissions<br />

se font légion au sein de son gouvernement.<br />

La plus marquante aura été<br />

celle de son ministre des Affaires<br />

étrangères, Mohammed Kamel Amr,<br />

annoncée hier. Il rejoint ainsi 4 autres<br />

ministres, dont celui du Tourisme,<br />

démissionnaires la veille. Quelques<br />

heures plus tard, ce sont le porte-parole<br />

de la présidence égyptienne et le<br />

porte-parole du gouvernement qui<br />

ont démissionné. Le porte-parole de la<br />

présidence, Ehab Fahmi, détaché du<br />

ministère des Affaires étrangères, a décidé<br />

de quitter son poste, a indiqué un<br />

responsable de ce ministère, selon<br />

l'AFP. De son côté, le porte-parole du<br />

gouvernement, Alaa al-Hadidi, a affirmé<br />

à l'agence officielle Mena qu'il<br />

avait remis sa démission au Premier<br />

ministre Hicham Qandil. Ce fut ensuite<br />

au tour de la justice de mettre son grain<br />

de sel en infligeant un revers supplémentaire<br />

au président islamiste en ordonnant<br />

la réintégration du procureur<br />

général qu'il avait limogé en novembre<br />

A ttendu<br />

depuis plusieurs mois, le premier<br />

débat parlementaire sur le projet de<br />

Constitution a tourné au vinaigre. Il a été<br />

interrompu<br />

DE NOTRE CORRESPONDANT<br />

À TUNIS : IMED O.<br />

par décret présidentiel. Décidément, les<br />

fronts sont nombreux et il sera difficile<br />

au raïs d’y faire face. Mais, c’est avec l’armée<br />

que le bras de fer risque d’être le<br />

plus difficile, après l’ultimatum qu’elle<br />

lui a fixé pour que soient “satisfaites<br />

les revendications du peuple”. Même<br />

s’ils écartent un coup d’État, les militaires,<br />

dont l’ultimatum vient à échéan-<br />

pendant<br />

une bonne<br />

d’une demiheure,obli-<br />

geant à une longue suspension de séance. Ça commence<br />

à bien y faire avec ce processus d’adoption<br />

de la nouvelle Constitution. Surtout que les députés<br />

s’accusent mutuellement de falsification.<br />

Quelques minutes après son ouverture, la séance<br />

plénière consacrée à la lecture du rapport général<br />

du rapporteur de la Constitution et à la discussion<br />

générale a été interrompue par le président<br />

de l’Assemblée nationale constituante Mustapha<br />

Ben Jaâfar, suite à la protestation d’un cer-<br />

Le président égyptien Mohamed Morsi est de plus en plus isolé.<br />

ce aujourd’hui, sont attendus par tous,<br />

d’autant plus que Mohamed Morsi a affirmé<br />

que “l'Égypte ne permettra absolument<br />

aucun retour en arrière,<br />

quelles que soient les circonstances.” Il<br />

s’est posé en garant de la “réconciliation<br />

nationale” et de la “paix sociale”, alors<br />

que l'armée avait déclaré la semaine<br />

dernière qu'elle ne laisserait pas le<br />

pays “plonger dans un tunnel sombre de<br />

conflit et de troubles”.<br />

Une chose est sûre, la situation s’éclaircira<br />

aujourd’hui, après la fin de l’ultimatum<br />

fixé par le commandement militaire,<br />

qui avait indiqué que “si les revendications<br />

du peuple n'étaient pas satisfaites<br />

durant cette période”, les forces<br />

armées “annonceraient une feuille de<br />

route et des mesures pour superviser sa<br />

mise en œuvre”. En attendant, la principale<br />

coalition de l'opposition, le<br />

Front du salut national a réaffirmé sa<br />

“confiance” dans l'armée, estimant que<br />

ses déclarations prouvaient que les<br />

militaires ne voulaient “pas s'investir en<br />

politique”. “Nous ne soutenons aucun<br />

coup d'État militaire”, a-t-elle insisté.<br />

Pour rappel, les militaires avaient pris<br />

les rênes de l'Exécutif pour un intérim<br />

controversé entre la chute du président<br />

Hosni Moubarak en février 2011 et l'arrivée<br />

au pouvoir de M. Morsi, premier<br />

président démocratiquement élu du<br />

pays, en juin 2012. La presse égyptienne<br />

célébrait hier la prise de position<br />

de l'armée, al-Watan titrant sur<br />

“Les 48 dernières heures du régime des<br />

Frères” musulmans, dont est issu Mohamed<br />

Morsi, tandis que le quotidien<br />

indépendant al-Tahrir espérait : “Demain...<br />

l'Égypte sans Morsi”.<br />

Appelant le président égyptien pour lui<br />

faire part de son inquiétude, Barack<br />

Obama a invité “toutes les parties à fai-<br />

DÉBAT PARLEMENTAIRE SUR LE PROJET DE CONSTITUTION EN TUNISIE<br />

C’est la foire au sein de l’Assemblée !<br />

tain nombre de constituants qui ont tenté de lire<br />

un communiqué sans l’aval du président de la<br />

séance. Au moment où la parole a été donnée à<br />

Habib Khedher, rapporteur général de la Constitution,<br />

plusieurs constituants de l’opposition se<br />

sont levés, et Mohamed Brahmi a entamé la lecture<br />

d’un communiqué adopté par quelques<br />

élus, dans lequel ils accusent le président de l’ANC<br />

ainsi que le rapporteur général d’avoir “falsifié les<br />

travaux des commissions”. Dans une ambiance de<br />

cafouillage général très mal gérée par le président<br />

de la séance, Habib Khedher s’est mis à lire son<br />

rapport en même temps que la lecture du communiqué<br />

par le constituant Mohamed Brahmi.<br />

Les députés de la majorité et de l’opposition entonnent<br />

alors en chœur l’hymne national (mais<br />

pas pour les mêmes motifs). Ben Jaâfar, à qui a<br />

échappé le contrôle des événements, a finalement<br />

REBOND DE LA RÉVOLUTION DU NIL<br />

Légitimité des urnes remise en cause par la rue<br />

D. R.<br />

levé temporairement la séance. Plusieurs figures<br />

importantes de la scène publique ont été invitées,<br />

telles que Ahmed Mestiri, Ahmed Ben Salah et<br />

Mustapha Filali, anciens constitutionnalistes de<br />

la première heure, Houcine Abbassi, secrétaire général<br />

de l’UGTT, en passant par Amine Mahfoudh,<br />

expert constitutionnaliste, mais qui ont<br />

préféré quitter l’hémicycle, scandalisés par le comportement<br />

de l’ensemble des députés. Dans les<br />

couloirs, la tension n’a pas baissé et les accusations<br />

mutuelles fusent à chaque fois qu’un micro est<br />

tendu à un député. “Ce qu’ont fait les constituants<br />

protestataires, c’est de l’adolescence politique”, déclare<br />

Mehrzia Laâbidi, vice-présidente de l’Assemblée<br />

nationale constituante, ou encore “le rapporteur<br />

général de la Constitution allait lire un rapport<br />

qui falsifie la volonté du peuple”, s’insurge Hishem<br />

Hosni, constituant indépendant. Amine<br />

9<br />

re preuve de retenue”. Il a souligné que<br />

“la démocratie ne se limite pas aux élections.<br />

Il s'agit aussi de faire en sorte que<br />

les voix de tous les Égyptiens soient entendues<br />

et représentées par leur gouvernement,<br />

y compris les nombreux<br />

Égyptiens qui manifestent à travers le<br />

pays”, a précisé la Maison-Blanche.<br />

L'ONU, de son côté, a appelé au dialogue,<br />

en soulignant que l'issue de<br />

cette nouvelle crise aurait un “impact<br />

important” sur l'évolution des autres<br />

pays de la région.<br />

MERZAK TIGRINE<br />

L'opposition égyptienne<br />

choisit Al-Baradeï pour la<br />

représenter<br />

■ L'opposition égyptienne a<br />

annoncé, hier, qu'elle désignait<br />

Mohammed Al-Baradeï, ancien chef<br />

de l'Agence internationale de<br />

l'énergie atomique (AIEA), pour la<br />

représenter et préparer une<br />

transition politique. Le Front du 30<br />

juin, qui rassemble les plus<br />

importants partis et mouvements<br />

hostiles au président islamiste<br />

Mohamed Morsi, a déclaré dans un<br />

communiqué que M. Al-Baradeï<br />

serait sa “voix” et était chargé de<br />

“préparer un scénario” en vue de<br />

mettre en œuvre une “transition<br />

politique”.<br />

Mahfoudh a estimé pour sa part que “l’ANC récolte<br />

ce qu’elle a semé, car le contexte actuel, marqué<br />

par une tension entre les constituants, ne permet<br />

pas de proposer le texte en séance plénière”.<br />

Quant à Habib Khedher, sous les feux de la critique,<br />

il a déclaré aux médias que de toutes les manières,<br />

“le rapport général sera lu, et si ces constituants<br />

ne respectent pas l’ordre du jour établi, ils<br />

n’y changeront rien”. Notons, par ailleurs, que les<br />

députés contestataires ont distribué un document<br />

contenant, selon eux, “le véritable travail des commissions”<br />

à partir duquel ils souhaitent que l’Assemblée<br />

nationale constituante travaille en séance<br />

plénière. Une copie jugée non conforme par<br />

le président de l’ANC et son adjointe qui y<br />

voient à leur tour “une falsification”. C’est la<br />

foire !<br />

Constitution prévoit en effet qu’en cas de vacance à la tête du pays,<br />

c’est le président du Parlement qui assure l’intérim. Or le Parlement<br />

a été dissous il y a un an et n’a toujours pas été réélu. Quoi qu’il<br />

en soit, le président islamiste a exclu jusqu’ici de quitter ses fonctions,<br />

estimant qu’il est légitime. Au-delà de ces verrous juridiques,<br />

l’armée égyptienne ne semble pas disposer à jouer les sorciers, malgré<br />

son influence. Pressée par l’opposition de l'aider à chasser Mohamed<br />

Morsi, le ministre de la Défense et chef de l'armée, le général<br />

Abdel Fattah al-Sissi, a décidé de ménager la chèvre et le chou,<br />

sachant qu’un coup de force n’est plus permis. La place Tahrir revendique<br />

la séparation du politique de la religion. Même Al-Azhar,<br />

autorité de l’islam sunnite, n’a pas jugé recevable les appels au<br />

secours de Mohamed Morsi ! Les Egyptiens ont levé un grand tabou<br />

: remettre en cause un pouvoir qui se prévalait et s’affichait<br />

divin car fondé sur la charia.<br />

I. O.<br />

D. BOUATTA


LIBERTE Mercredi 3 juillet 2013<br />

CRÉATION DE MICRO-ENTREPRISES ANSEJ<br />

LES SUCCESS-STORIES<br />

Les success stories dans le domaine des microentreprises créées<br />

via l’Ansej sont nombreuses. Cela démontre que le potentiel<br />

en matière d’entrepreneuriat chez les jeunes demeure non négligeable.<br />

En fait, les jeunes fournissent chaque jour la preuve<br />

qu’ils peuvent créer des entreprises viables, utiles à l’économie et la<br />

société. Bref, réaliser leur rêve de promotion sociale. On n’est donc<br />

pas, loin s’en faut, en situation de pannes d’idées, d’imagination, en<br />

particulier chez les jeunes diplômés. Mais ce qui est sûr, c’est que ce<br />

potentiel n’arrive pas à se réaliser. Pour différentes raisons. De la présentation<br />

du dossier à la concrétisation du projet, plusieurs années<br />

peuvent se passer. Deux principaux écueils freinent les projets des<br />

jeunes. En premier lieu, l’accompagnement financier. La quasi-totalité<br />

des banques sont réticentes à financer les projets des jeunes<br />

promoteurs. Alors qu’il existe un système de garantie des crédits qui<br />

peut être élargi aux très petites entreprises. En second lieu, le coaching<br />

souvent absent dans le montage des projets et leur suivi. Autrement<br />

dit, l’encadrement des projets des jeunes par des professionnels<br />

reste une denrée rare. Du coup, la viabilité du projet ne peut<br />

être démontrée souvent aux banquiers, d’où leur refus d’accompagner<br />

financièrement de jeunes promoteurs. Le dispositif Ansej en<br />

dépit de ses multiples avantages enregistre une orientation peu judicieuse<br />

des projets. La majorité des projets se concentre dans les ser-<br />

Ténacité<br />

PAR K. REMOUCHE<br />

libecosup@yahoo.fr<br />

Supplément Économie<br />

11<br />

vices, essentiellement dans le transport de voyageurs et de marchandises.<br />

L’industrie, les TIC, les nouvelles technologies sont les<br />

parents pauvres du processus de création des très petites entreprises<br />

(TPE). Ce qui veut dire que les universités, les grandes écoles,<br />

les différents instituts et les centres de formation spécialisés n’ont<br />

pas réussi à créer cet écosystème favorable à la création de jeunes<br />

entreprises dans les secteurs à forte valeur ajoutée. En outre, l’Etat<br />

ne joue pas suffisamment son rôle de facilitateur dans l’incubation<br />

d’entreprises. Comme la jeune entreprise ne peut s’isoler<br />

d’un environnement des affaires peu propice à la création de<br />

jeunes sociétés, le nombre de PME créées en Algérie reste nettement<br />

insuffisant. La situation est aujourd’hui telle que l’Algérie ne<br />

dispose pas encore de cette masse critique de jeunes entreprises<br />

susceptible d’avoir un impact significatif sur l’économie nationale<br />

en termes de création d’emploi et de développement d’un important<br />

tissu de PME. L’Algérie perd beaucoup de temps dans la mise<br />

en place de cet écosystème. Du coup, beaucoup de jeunes diplômés<br />

fuient le pays pour les universités et centres de recherche étrangers.<br />

Tout le mérite revient donc à ces jeunes Algériens qui, à<br />

force de patience, de ténacité, ont créé non seulement leur entreprise<br />

en Algérie, mais sont parvenus à la pérenniser et la développer.<br />

Une preuve que la mission n’est pas impossible.<br />

Louiza / <strong>Liberté</strong>


12<br />

Supplément Économie<br />

MICRO-ENTREPRISES : LES SUCCESS-STORIES<br />

Un an et trois mois seulement<br />

après sa création, la clinique du<br />

Val, une micro-entreprise financée<br />

par l’Ansej, s’impose déjà<br />

comme un prestataire de soins<br />

médicaux de référence . “Les effectifs<br />

ont doublé : de 5 salariés au décollage à<br />

12 collaborateurs aujourd’hui. La clinique du Val<br />

couvre actuellement toutes ses charges, malgré un<br />

début difficile. Destinée aux<br />

entreprises, elle compte déjà<br />

comme clients les grandes<br />

firmes du secteur pétrolier,<br />

présentes en Algérie : en particulier Schlumberger,<br />

Statoil et les opérateurs de téléphonie mobile<br />

Nedjma et Djezzy”, indique le docteur Abed, l’un<br />

des principaux actionnaires de la mico entreprise,<br />

docteur en médecine, titulaire d’un MBA en management<br />

obtenu en France.<br />

De façon plus précise, la clinique du Val est une<br />

clinique “médico-diagnostic”. Son activité s’articule<br />

autour de quatre volets. Primo, elle est spécialisée<br />

dans les consultations médicales (une<br />

quinzaine de consultations médicales) notamment<br />

en cardiologie, gastrologie, génécologie,<br />

urologie, rhumatologie, pédiatrie, endocrinologie-diabétologie<br />

Toutes les consultations se font<br />

sur rendez-vous. Secundo : elle dispose d’un laboratoire<br />

d’analyses médicales.<br />

Les clients ont la possibilité de recevoir les résultats<br />

des analyses par email et par fax dans les 24<br />

heures. Tertio, elle offre comme prestations, la<br />

radiologie, l’écographie et le doppler.<br />

En quatrième lieu, elle effectue les explorations<br />

fonctionnelles : audiogrammes, fibroscopies,<br />

EFR qui permettent un approfondissement des<br />

diagnostics.<br />

La clinique du Val a démarré avec cinq collaborateurs<br />

dont un médecin fraîchement diplômé,<br />

de jeunes chômeurs recrutés par l’Anem. Ce personnel<br />

sans expérience a été accompagné par un<br />

groupe de spécialistes en médecine hautement<br />

qualifiés, ayant le statut de vacataires. “Ils ne sont<br />

pas venus pour l’argent. C’est le projet qui les a intéressés”,<br />

ajoute docteur Abed.<br />

La clinique du Val a innové. “Elle fait du sur mesure.<br />

Les médecins peuvent se déplacer sur le lieu<br />

de travail. Ils peuvent traiter sur place, offrir des<br />

prestations de pointe aux travailleurs des entreprises<br />

précités. Si un salarié de ces entreprises a par<br />

En dépit du fait que l'Algérien ne soit pas encore<br />

tout à fait prêt à acheter en ligne, compte tenu des<br />

problèmes et contraintes liés au paiement électronique,<br />

les Algériens commencent à se familiariser<br />

avec ce mode d’achat grâce à la ténacité de jeunes algériens,<br />

à l’image de Mourad Mechta, fondateur du premier<br />

site de vente en ligne. Installé au cyber parc de Sidi<br />

Abdallah, Mourad Mechta a lancé dès octobre 2010<br />

Guiddini.com, un site de e-commerce et de e-marketing<br />

en Algérie. Créé grâce un financement triangulaire<br />

dans le cadre de l’Ansej, le site propose des solutions sur<br />

mesure. Pour les acheteurs : un large choix de produits<br />

24H/24, 7J/7. Des prix toujours moins chers. Des<br />

promotions en continue. Livraison à domicile. Pour les<br />

vendeurs : un nouveau point de contact avec leurs<br />

clients. Un canal de distribution de qualité. Un système<br />

de vente à bas coût. Pour ce qui est des avantages,<br />

le site propose la possibilité d’achat et de mise en vente<br />

24H/24, 7J/7. Moins cher pour les acheteurs et moins<br />

coûteux pour les vendeurs. Pratique dans la mesure où<br />

la commande se fait par Internet et la livraison à domicile.<br />

Selon Mourad Mechta, fondateur du site, le site<br />

ne fait pas que de la vente. En effet, à travers les boutiques<br />

en ligne, le site propose aux vendeurs la possibilité<br />

de leur créer des catalogues pour faire connaître<br />

leurs produits. D’ailleurs, le site dispose déjà d’un catalogue<br />

bien garni dans l’électroménager, fruit de col-<br />

exemple un malaise ou fait une chute, il est vite<br />

pris en charge.” La clinique du Val ne veut pas en<br />

rester là. Elle a recruté des majors de “promos” de<br />

l’Ecole nationale d’informatique pour développer<br />

des logiciels afin que les rendez-vous et leur<br />

confirmation s’effectuent via internet, avant la fin<br />

de l’année. La clinique veut aller également vers<br />

une stratégie de spécialisation plus poussée de ces<br />

activités. En l’occurrence, aller en cardiologie vers<br />

le dépistage de l’hypertension, en génécologie,<br />

laboration avec Maxstore et Cristor. Dans le domaine<br />

des cosmétiques, le site propose un catalogue d’Aléovera.<br />

Selon Mourad Mechta, sa start-up est sur le point<br />

de finaliser avec Sony Algérie pour proposer aux<br />

clients un catalogue de ce fabricant. La Start-up ne<br />

compte pas s’arrêter là puisque son responsable ambitionne<br />

d’étoffer ses catalogues pour toucher le maximum<br />

de produits. Pour ce qui est de la vente, Mourad<br />

Mechta explique que le site livre sur tout le territoire national.<br />

Reste que pour les payements, seul Alger est<br />

concernée par le payement à la livraison. Ailleurs, le<br />

payement se fait par mandat. Malgré les contraintes,<br />

Guidini.com semble prendre son envol. En effet, son<br />

fondateur veut porter à, court terme, le nombre de ses<br />

employés à vingt. Actuellement ils sont cinq. Mourad<br />

Mechta explique que sa start-up a été financée comme<br />

une agence de communication. Comme il n’existe pas<br />

de code e-commerce au niveau du CNRC, la start-up<br />

a été obligée d’avoir trois registres du commerce pour<br />

pouvoir travailler. Il s’agit d’un premier pour l’agence<br />

de communication, un deuxième pour la vente par correspondance<br />

et enfin un troisième pour le transport de<br />

marchandises. Dans cette configuration, Mourad<br />

Mechta précise que l’exonération d’impôts ne touche que<br />

l’activité de l’agence de communication. C’est pour cela<br />

qu’il plaide pour la mise en place d’un code e-commerce.<br />

traiter l’infertilité et en gastrologie le dépistage du<br />

cancer du colon. La clinique du Val veut également<br />

renforcer ses moyens. Elle projette d’acquérir<br />

un scanner à travers l’extension des crédits<br />

au titre du dispositif Ansej. “Notre métier, c’est le<br />

diagnostic et le dépistage”, indique docteur Abed.<br />

En outre, elle compte lancer une activité de<br />

prestation en chirurgie dentaire (consultations)<br />

Au chapitre formation, la clinique du Val prévoit<br />

des cycles de formation pour le jeune personnel<br />

SAÏD SMATI<br />

incubateur du Cyberparc de Sidi Abdallah, situé<br />

dans la localité de Rahmania, à l'ouest d'Al-<br />

ger, semble assumer pleinement son rôle<br />

d'accompagnateur de porteurs de projet et de pépinière<br />

de startups. C’est du moins l’avis de Yacine<br />

Yadouz qui a fondé Numidia IT Business, qui<br />

conçoit, développe et assure la maintenance des applications<br />

et sites internet pour des sociétés. Numidia<br />

IT Business se propose de guider ses clients dans<br />

leurs choix technologiques, les étapes d’ergonomie,<br />

de design et de référencement. Ses produits sont la<br />

création de sites Web, développement d'application<br />

Mobile, conception Graphique (conception, design<br />

et ergonomie), Web marketing, hébergement et développement<br />

offshore. Yacine Yadouz a intégré<br />

l'incubateur de Sidi Abdallah en janvier 2012, après<br />

avoir participé à l'édition 2011 de “Startup week-end”<br />

avec son équipe pour un projet de vente de publicité<br />

sur le web. Yacine Yadouz, qui attend de finaliser<br />

très prochainement son montage financier avec<br />

l’Ansej, explique qu’il n’a pas attendu pour commencer<br />

à travailler. L’apport des structures du Cyberparc<br />

de Sidi Abdallah y est pour beaucoup dans<br />

cela. Sa place au sein de l'incubateur lui offre l'avantage<br />

de bénéficier de conseils et des installations existantes.<br />

Le fondateur de Numidia IT Business ambitionne<br />

de porter ses effectifs de quatre à huit personnes<br />

dès qu’il aura finalisé avec l’Ansej.<br />

Mercredi 3 juillet 2013 LIBERTE<br />

PRESTATIONS MÉDICALES<br />

La clinique du Val innove<br />

Les effectifs de la micro-entreprise ont doublé en moins d’un an et demi d’exercice de l’activité.<br />

PAR<br />

K. REMOUCHE<br />

POTENTIEL EN START-UP<br />

GUIDDINI.COM<br />

Une start-up qui prend<br />

son envol<br />

La clinique médico-diagnostic du Val a opté pour une stratégie de spécialisation plus poussée.<br />

START-UP EN MATURATION<br />

Numidia IT<br />

Business<br />

L’<br />

en comptabilité-finance, en ressources humaines<br />

et en marketing. À noter que la clinique du Val<br />

a cette particularité d’être lancée par des jeunes,<br />

contrairement à la plupart des cliniques privées.<br />

Dans la foulée, docteur Abed leur lance ce message<br />

: “Je demande aux jeunes qui veulent lancer<br />

leur entreprise d’être patients. Les débuts peuvent<br />

entre difficiles. Mais à force de ténacité, on peut<br />

réussir”, laisse t-il entendre.<br />

K. R.<br />

Eureka<br />

3D<br />

Lauréat d’un concours<br />

organisé par le ministère<br />

de la Poste et des<br />

technologies de l’information<br />

et de la communication,<br />

Tayeb Aïssaoui vient<br />

juste de finaliser le financement<br />

de sa start-up Eureka<br />

3D, spécialisée dans les produits<br />

innovants destinés au<br />

bâtiment et les présentations<br />

architecturales. Malgré<br />

l’accompagnement du ministère<br />

des TIC, Tayeb Aïssaoui<br />

explique qu’il a été<br />

obligé de passer par l’Ansej<br />

pour finaliser son projet.<br />

Après près de trois années,<br />

son projet vient de démarrer<br />

après la finalisation de<br />

son dossier à travers un financement<br />

mixte (promoteur/Ansej)<br />

sans passer par<br />

les banques. Le fondateur<br />

d’Eureka 3D semble décidé<br />

à aller de l’avant. Après avoir<br />

commencé seul dans la<br />

start-up, il a étoffé son équipe<br />

par un développeur et<br />

un commercial.<br />

D. R.


LIBERTE Mercredi 3 juillet 2013<br />

GRACE AUX FACILITATIONS ACCORDÉES PAR L’ANSEJ<br />

Les micro-entreprises en hausse<br />

Selon les chiffres du ministère,<br />

le nombre de projets<br />

réalisés dans le cadre de<br />

l’agence nationale de soutien<br />

à l’emploi des jeunes<br />

(Ansej) et de la caisse nationale<br />

d’assurance chômage (Cnac) est<br />

passé de 30 106 en 2010 à 61 111 l’année<br />

suivante.<br />

Près de 75 000<br />

PAR SAID S.<br />

postes de travail<br />

directs ont<br />

été créés en<br />

2010, dans le cadre des dispositifs Ansej<br />

et Cnac, contre plus de 128 000<br />

postes de travail en 2011, soit une augmentation<br />

de 70%. Il est à signaler<br />

qu’au 31 décembre 2011, 222 453 petites<br />

entreprises exercent à l’échelle nationale,<br />

des entreprises créées depuis<br />

la constitution des deux organismes<br />

(Ansej et Cnac), et qui ont engendré<br />

570 406 postes de travail directs.<br />

Pour ce qui est des micro-entreprises<br />

crées dans le cadre de l’Ansej, le transport<br />

de marchandises représentait<br />

environ 16 000 cas (environ 40%) parmi<br />

les projets lancés en 2011 et le<br />

transport de voyageurs seulement un<br />

peu plus de 1 500, localisés particulièrement<br />

dans le sud du pays.<br />

Le reste des projets accompagnés par<br />

l’Ansej concerne surtout, par ordre<br />

d’importance, les services, le BTP et<br />

l’agriculture. Ces chiffres récents<br />

confirment que le dispositif destiné à<br />

développer l'emploi des jeunes est<br />

Napeo Algérie (North Africa<br />

Partnership for Economic<br />

Opportunity) organise du 6<br />

au 9 juillet 2013, en partenariat<br />

avec Hec Alger, la seconde édition<br />

du programme Ibn Khaldoun<br />

d’échange d’étudiants. Il concernera<br />

25 étudiants du Maroc, de Mauritanie,<br />

de Tunisie et d’Algérie autour du<br />

thème de l’entrepreneuriat vert, le développement<br />

durable et la défense de<br />

l’environnement.<br />

“Le programme Ibn Khaldoun<br />

d’échange d’étudiants est né à Marrakech<br />

en janvier 2012, lors du 2e<br />

sommet Maghreb-USA des Napeo,<br />

sur proposition de la délégation algérienne.<br />

L’initiative vise à permettre à<br />

des étudiants des différents pays du<br />

Maghreb de pouvoir effectuer des<br />

stages ou même de continuer leurs<br />

études dans un autre pays que le leur.<br />

Pour la première édition, c’est l’école<br />

des hautes études commerciales (Hec)<br />

Alger qui a eu l’insigne honneur<br />

d’abriter, en juillet 2012, le premier regroupement<br />

d’étudiants d’Afrique du<br />

Nord qui s’intéressent à l’entrepreneuriat.<br />

Pendant trois jours, des conférenciers<br />

ainsi que des chefs d’entreprise<br />

se sont succédé pour offrir, en anglais,<br />

aux vingt participants, des conseils<br />

fort à propos pour leur permettre de<br />

fonder leurs propres entreprises”, liton<br />

dans un communiqué de Napeo,<br />

parvenu à la rédaction.<br />

Depuis le lancement de la stratégie de l’emploi de jeunes en 1998, plus de 300 000<br />

micro-entreprises ont été créées dans le cadre du dispositif Ansej, selon le ministère du<br />

Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale.<br />

en pleine expansion. A l'origine de<br />

l'accélération des activités de l’agence<br />

depuis 2 ans, on évoquera les décisions<br />

prises le 22 février 2011, qui ramènent<br />

l'apport personnel au niveau symbolique<br />

de 1 ou 2% du montant de l'investissement<br />

fixé désormais, au maximum,<br />

au seuil symbolique de 10 millions<br />

de dinars. Autres facteurs ayant<br />

contribué à l'engouement pour cette<br />

formule : la participation active des<br />

banques publiques ainsi que les facilitations<br />

dans l'accès aux locaux. Pour<br />

les financements c’est les banques<br />

publiques qui sont en première ligne.<br />

On sait que dans le dispositif, 70% du<br />

crédit est à la charge des banques. A<br />

cela s'ajoute un prêt non rémunéré représentant<br />

28 ou 29% du crédit<br />

consenti par l’agence, l'apport personnel<br />

étant ramené au niveau symbolique<br />

de 1 à 2% du crédit. Selon le directeur<br />

du crédit aux particuliers de<br />

la BDL, cette dernière a octroyé près<br />

de 44 milliards de DA de crédits aux<br />

micro-entreprises en 2011 contre seulement<br />

14,4 milliards de DA en 2010,<br />

soit une hausse de 205%.<br />

Concernant le problème des impayés,<br />

les informations fournies par les<br />

banques sont pour l'instant muettes<br />

sur ce chapitre. Ce problème est minimisé<br />

par les responsables de l’Ansej<br />

qui assurent que les micro-entreprises<br />

étaient de “bons clients” pour les<br />

banques.<br />

Napeo Algeria est une association<br />

qui regroupe des chefs d’entreprise,<br />

des membres de professions libérales<br />

ainsi que des universitaires. Elle a<br />

pour objectif de permettre la création<br />

d’entreprises sur le sol algérien,<br />

S. S.<br />

grâce notamment au développement<br />

de l’entrepreneuriat parmi les<br />

étudiants, les jeunes et les femmes<br />

ainsi que grâce au partenariat publicprivé.<br />

“Napeo lance, du 6 au 9 juillet 2013,<br />

DOSSIER : L’ENTREPRENEURIAT EN ALGÉRIE<br />

Nouveau dispositif<br />

EN VUE DE LA CRÉATION DE JEUNES ENTREPRISES<br />

2 e édition du programme<br />

Ibn Khaldoun<br />

D. R.<br />

Supplément Économie<br />

la 2e édition d’Ibn Khaldoun Students<br />

Exchange Program sur le thème de<br />

l’environnement et du développement<br />

durable. Que ce soit le problème<br />

de la récupération de l’eau ou de<br />

la pollution marine, celui des énergies<br />

renouvelables ou encore celui du<br />

traitement des déchets de toutes<br />

sortes, toutes ces problématiques<br />

trouveront dans cette deuxième édition<br />

une tribune. Permettre aux<br />

jeunes du Maroc, de Mauritanie, de<br />

Tunisie et d’Algérie de pouvoir créer<br />

des entreprises qui tiennent compte du<br />

développement durable, voilà le défi<br />

que se lancent les organisateurs du<br />

Napeo et leurs partenaires. Parmi ces<br />

derniers, une nouvelle fois Hec Alger,<br />

qui se distingue par son engagement<br />

dans l’entrepreneuriat vert, va abriter<br />

cette deuxième édition.<br />

Les participants algériens, au nombre<br />

de dix, viendront de différentes régions<br />

(Alger, Batna, Ghardaïa, Mostaganem,<br />

Ouargla, Sétif) et suivent<br />

différentes disciplines universitaires.<br />

Certains ont déjà une idée de projets,<br />

d’autres viennent à la découverte de<br />

l’entrepreneuriat, mais tous croient<br />

aux vertus du développement durable<br />

et ont une fibre écologique.<br />

Les intervenants, pour la plupart<br />

chefs d’entreprise, ont une expérience<br />

à partager avec ces jeunes filles et<br />

jeunes gens du Maghreb”, précise le<br />

texte.<br />

13<br />

Près de 75 000 emplois directs ont été créés en 2010.<br />

■ Pour insuffler une nouvelle dynamique au dispositif Ansej, les pouvoirs publics ont décidé de mettre en place de<br />

nouvelles mesures. Il s’agit notamment du relèvement du seuil d’investissement. Le seuil d’investissement est porté<br />

à 10 millions de dinars. La révision à la baisse du taux de participation des jeunes promoteurs (de 1 ou 2%). Les<br />

facilitations dans l'accès aux locaux. Le gouvernement a également décidé de prendre des mesures allant dans le<br />

sens de facilitation de l’accès au crédit bancaire pour les jeunes chômeurs du Sud à travers des crédits à taux 0, l’Etat<br />

prenant en charge cette bonification, vis-à-vis des banques.<br />

S. S.<br />

DISPOSITIF ANSEJ<br />

Quel impact sur l’emploi ?<br />

■ Le dispositif Ansej est un instrument<br />

utilisé lors de l’application de la<br />

politique d’ajustement structurel<br />

imposé à l’Algérie en 1994. Il fait partie<br />

des dispositifs d’attente institués pour<br />

faire face à la période de récession née<br />

des mesures du Fonds monétaire<br />

international. Plus de dix ans après la<br />

fin de la mise en œuvre de ce<br />

programme, les dispositifs d’attente<br />

restent toujours prédominants dans la<br />

politique de l’emploi en Algérie.<br />

Le nombre d’emplois créés par l’Ansej<br />

reste en deçà des attentes. On n’est pas<br />

encore dans une situation où le vrai<br />

créateur d’emplois et de richesses est<br />

l’entreprise. Aujourd’hui, le plus grand<br />

recruteur reste l’Etat. Ce qui veut dire<br />

qu’on n’a pas encore changé de<br />

paradigme économique, au sens où<br />

l’entreprise est au cœur des politiques<br />

économiques.<br />

Aujourd’hui, le dispositif Ansej est utile<br />

pour les pouvoirs publics pour acheter la<br />

paix sociale. Il reste cependant une école<br />

d’entrepreneuriat. Grâce à l’Ansej, de<br />

jeunes promoteurs ont réussi à<br />

s’imposer sur le marché national, ainsi<br />

que leurs produits et leurs idées.<br />

Certaines start-up ont été financées via<br />

l’Ansej. On peut regretter que les<br />

microentreprises se concentrent dans<br />

les secteurs des services, principalement<br />

les transports. L’industrie, le secteur des<br />

TIC, la filière verte sont les parents<br />

pauvres de ces dispositifs Ansej. Le rôle<br />

des universités, des grandes écoles est<br />

justement de créer des pépinières<br />

d’entreprises de façon à ce que les<br />

jeunes diplômés ayant le sens de<br />

l’entrepreneuriat puissent se lancer<br />

dans la création de microentreprises. Un<br />

chemin qui reste insuffisamment<br />

emprunté.<br />

K. R.<br />

<strong>Liberté</strong>


14<br />

SUCCESS STORIES<br />

L’arbre ne doit pas cacher la forêt<br />

Les grosses cylindrées, à l’instar des<br />

groupes connus, tels que Cevital,<br />

Benamor, Rouiba Redman, Condor,<br />

Cristal, Sim et bien d’autres, ont pu<br />

s’imposer dans un environnement<br />

hostile, dominé par la bureaucratie,<br />

la détérioration du climat des affaires et les lobbys<br />

de l’import. Bien qu’organisés, telles des hirondelles,<br />

ils peinent à faire le printemps de l’économie<br />

libérale dans un<br />

PAR A. HAMMA<br />

système économique camisolé<br />

par les tenants de la<br />

rente pétrolière. Au de-<br />

meurant, la récente réunion des walis avec le chef<br />

du gouvernement ainsi qu’une une douzaine de<br />

ministres permet de tirer deux enseignements<br />

majeurs : pour Sellal, “la bureaucratie tue l’investissement”.<br />

Pour Rahmani, “50% des projets<br />

agréés par l’Andi (Agence nationale du développement<br />

de l’investissement) depuis 2002 ont été abandonnés<br />

par leurs concepteurs”.<br />

Tous deux ont pointé le doigt vers “la bureaucratie<br />

et les lourdeurs administratives”. S’il y a lieu de<br />

se réjouir de cette “bonne volonté”, avouée par les<br />

plus hautes autorités, en l’occurrence le Premier<br />

ministre, l’on ne peut cependant faire l’impasse<br />

sur la question de connaître les forces occultes qui<br />

sont derrière cette “hydre tentaculaire” qui suce<br />

le sang des Algériens. Et pourtant, à travers le FCE<br />

ou d’autres organisations patronales, de nombreux<br />

forums, réunissant nos meilleurs experts, ont été<br />

organisés.<br />

Ces experts n’ont cessé, depuis longtemps, de plaider<br />

pour la levée des entraves qui bloquent<br />

l’épanouissement des entreprises de production<br />

des richesses et de création de l’emploi. L’écho de<br />

retour des pouvoirs publics n’a pas toujours été<br />

évident. Alors que dire des success stories géné-<br />

T<br />

Supplément Économie<br />

DOSSIER : L’ENTREPRENEURIAT EN ALGÉRIE<br />

out le monde s’accorde à<br />

dire que le passage désormais<br />

incontournable vers<br />

un nouveau régime de croissance<br />

durable, robuste et diversifié,<br />

est fortement contraint en<br />

Algérie, par la faiblesse de l’entrepreneuriat<br />

national. Ce qui<br />

implique, de façon consubstantielle,“un<br />

développement historiquement<br />

inédit” de ce dernier<br />

pour reprendre les termes du<br />

rapport de synthèse du dernier<br />

Forum économique et social du<br />

cinquantenaire organisé à l’initiative<br />

du Conseil national économique<br />

et social (CNES). Ce<br />

prérequis faisant l’objet d’un<br />

large consensus, il se pose la<br />

question concrète du comment<br />

faire ? Nonobstant les bilans<br />

des politiques publiques déjà<br />

initiées dans ce domaine et les<br />

dernières propositions émises<br />

par les différents partenaires<br />

sociaux, il y a, de mon point de<br />

vue, deux façons d’aborder cette<br />

question devenue existentielle<br />

pour l’économie algérienne. La<br />

première est de fonder l’action<br />

corrective d’accompagnement<br />

sur le stock existant d’entreprises.<br />

Le recensement de l’office<br />

national des statistiques (ONS)<br />

réalisé en 2011 nous renvoie en<br />

effet une image globalement<br />

médiocre, tous secteurs confon-<br />

En général, quand on parle de success story, on pense aux pays émergents qui ont fait<br />

leurs preuves. Les success stories algériennes, notamment dans l’agroalimentaire,<br />

l’électronique, le textile…, qui ont émergé à l’ombre de l’ouverture libérale, sont à saluer.<br />

dus. Il faudra donc agir, de façon<br />

différenciée mais plus décisive,<br />

pour booster ce stock d’entreprises<br />

: mise à niveau plus ciblée<br />

et plus efficace, soutien conditionnel<br />

aux capacités de production<br />

publiques et privées porteuses<br />

de potentiel de marché<br />

etc. Cela sera nécessaire mais pas<br />

suffisant compte tenu de l’ampleur<br />

du déficit. Pour le combler<br />

il y a une deuxième façon de procéder<br />

: appuyer, et le cas<br />

échéant, susciter un nouveau<br />

flux de création d’entreprises, y<br />

compris à partir de celles qui<br />

bourgeonnent en attendant la<br />

sanction du marché. Dans une<br />

stratégie gagnante, il faudra inévitablement<br />

conjuguer les<br />

deux approches tout en engageant<br />

les réformes horizontales<br />

qui leur sont communes. Mais je<br />

ne traiterai dans cette chronique<br />

que de la deuxième démarche<br />

car cette dernière a été<br />

insuffisamment mise en lumière<br />

et donc moins connue.<br />

Alors de quoi s’agit-il? : un des<br />

segments importants de création<br />

d’entreprises est celui des<br />

start-up initiées en général par<br />

de jeunes promoteurs professionnellement<br />

qualifiés mais<br />

débutants et sans ressources financières.<br />

C’est à partir de ce segment<br />

entrepreneurial que s’est<br />

rées par le dispositif Ansej ? Selon de nombreux<br />

spécialistes, “plus de 50% des entreprises créées<br />

dans le cadre des dispositifs du microcrédit finissent<br />

par disparaître” par manque d’accompagnement<br />

ou de coaching.<br />

Entendons-nous bien, notre jeunesse, pleine<br />

d’enthousiasme, d’esprit d’entrepreneuriat et<br />

d’ingéniosité, pour peu que les conditions minimales<br />

soient réunies, peut faire des miracles.<br />

Beaucoup de microentreprises ont réussi à travers<br />

le territoire national et dans divers secteurs<br />

d’activité.<br />

Mais combien sont-elles par rapport à la masse<br />

des chômeurs, y compris les diplômés de l’université<br />

ou des grandes écoles ? Sinon comment<br />

expliquer la grogne des chômeurs, partie d’Ouargla<br />

et qui s’est étendue à l’ensemble des régions<br />

du pays ? Comment peut-il en être autrement,<br />

alors que le taux de chômage est un indicateur<br />

significatif du niveau de développement, de<br />

croissance économique et de stabilité sociale dans<br />

chaque pays.<br />

En Algérie, il l’est d’autant plus que la grande majorité<br />

de la population qui a moins de trente ans<br />

(70%) est la plus touchée par ce phénomène. Cette<br />

donnée sociologique interpelle les pouvoirs publics,<br />

l’élite politique et la société en général quant<br />

au traitement de la problématique de l’emploi des<br />

jeunes, notamment dans le contexte régional actuel.<br />

Le seuil alarmant du taux de chômage a atteint<br />

une ampleur telle, qu’il a fini par devenir une préoccupation<br />

nationale et constitue l’une des priorités<br />

majeures et l’un des défis déterminants pour<br />

l’avenir et la stabilité du pays.<br />

EN TOUTE LIBERTÉ<br />

L’entreprise algérienne : de la nécessité et de<br />

l’urgence à démultiplier les approches pour sa promotion<br />

A. H.<br />

développé, aux Etats-Unis<br />

d’abord puis dans le reste du<br />

monde, la “nouvelle économie”,<br />

dont les activités de software des<br />

TIC. Ce qui est en jeu en Algérie<br />

c’est la construction institutionnelle<br />

et opérationnelle d’un véritable<br />

“écosystème” complet<br />

favorisant et accompagnant<br />

l’émergence de ce de type d’entrepreneuriat.<br />

Il faudra faire<br />

connaître et faire valider socialement<br />

ces initiatives et leurs<br />

promoteurs qui sont non seulement<br />

bien formés mais s’inscrivent<br />

aussi dans des processus<br />

formels internationaux de création<br />

de valeur. Pour rappel on est<br />

loin des assertions de certains<br />

milieux, y compris parmi les réformateurs,<br />

qui avaient accrédité,<br />

dans les années 90, l’idée<br />

fausse que les capitaines de l’industrie<br />

allaient provenir de cette<br />

nouvelle catégorie sociale<br />

qu’étaient les “marchands de la<br />

valise”. L’histoire nous a appris,<br />

qu’à de rares exceptions, ces<br />

derniers n’ont pas véritablement<br />

changé de statut professionnel.<br />

Ceci dit, des arrangements<br />

organisationnels sont en<br />

train de se mettre en place à l’initiative<br />

des pouvoirs publics et de<br />

managers confirmés locaux et<br />

aussi provenant de la diaspora.<br />

De l’amont à l’aval, on peut<br />

DISPOSITIF ANSEJ<br />

Des résultats mitigés<br />

■ Selon les statistiques officielles, le bilan du dispositif Ansej, en 13 ans, aurait permis la<br />

création de 140 000 microentreprises, générant près de 400 000 emplois. Selon ces mêmes<br />

données, le nombre de projets soutenus par l’Ansej a doublé, passant de 10 000 à 22 000 entre<br />

2008 et 2010. Ces chiffres sont toutefois nuancés par des analystes et des chercheurs<br />

universitaires, qui remettent en cause le taux d’échec de 20% avancé officiellement. Ainsi, ces<br />

analystes avancent de multiples causes à l’origine de ces résultats mitigés. Délais trop longs<br />

entre la date de dépôt du dossier et la notification de son acceptation (20 mois en moyenne),<br />

vient ensuite le parcours du combattant pour l’obtention du crédit… En fin de course,<br />

beaucoup de porteurs de projets abandonnent et passent de statut de chômeur à celui d’oisif<br />

endetté. Selon certaines informations, ceux qui réussissent à passer à travers les mailles du<br />

filet ont souvent bénéficié d’un “coup de pouce”.<br />

“<br />

un des segments<br />

importants de création<br />

d’entreprises est celui<br />

des start-up initiées en<br />

général par de jeunes<br />

promoteurs<br />

professionnellement<br />

qualifiés mais débutants<br />

et sans ressources<br />

financières. C’est à partir<br />

de ce segment<br />

entrepreneurial que s’est<br />

développé, aux Etats-<br />

Unis d’abord puis dans le<br />

reste du monde, la<br />

“nouvelle économie”,<br />

dont les activités de<br />

software des TIC. Ce qui<br />

est en jeu en Algérie c’est<br />

la construction<br />

institutionnelle et<br />

opérationnelle d’un<br />

véritable “écosystème”<br />

complet favorisant et<br />

accompagnant<br />

l’émergence de ce de<br />

type d’entrepreneuriat.<br />

Le dispositif de l’Ansej a permis aux entreprises de s’imposer dans un environnement hostile.<br />

MUSTAPHA MEKIDECHE<br />

mustaphamekideche@ymail.com<br />

commencer par repérer les<br />

points d’ancrage des pépinières<br />

d’entreprises innovantes. Citons<br />

ainsi l’incubateur du cyberparc<br />

de Sidi Abdellah, de celui de<br />

Ouargla, du technoparc de Annaba,<br />

de ceux abrités par l’INTTIC<br />

d’Oran et de l’université Hadj-<br />

Lakhdar de Batna sans omettre<br />

l’Ecole polytechnique d’El-Harrach.<br />

L’écosystème qui se met progressivement<br />

en place prévoit<br />

une étape de validation des projets<br />

issues de ces pépinières,<br />

par la communauté technologique<br />

et celle des affaires d’ici et<br />

de notre diaspora. Deux initiatives<br />

simplement à rappeler :<br />

“Algeria start-up initiative” (ASI)<br />

mise en place par des Algériens<br />

qui ont réussi leur insertion<br />

technologique puis dans le business<br />

dans la Silicon Valley et<br />

“Injaz El Arab”, fruit d’une coopération<br />

avec des partenaires et des<br />

sponsors internationaux prestigieux.<br />

La start-up algérienne de<br />

recyclage de papier “Algreenla”<br />

initiée par des élèves ingénieurs<br />

de l’Ecole polytechnique d’El-<br />

Harrach a gagné à Doha le trophée<br />

arabe pour 2012 d’Injaz El<br />

Arab.<br />

L’autre mécanisme, de marché<br />

celui-là, qui se met en place est<br />

celui des “Business Angels”.Créé<br />

à Alger sous la dénomination<br />

Mercredi 3 juillet 2013<br />

LIBERTE<br />

A .H.<br />

“casbahbusinessangels”, son<br />

objectif est de sélectionner les<br />

start-up les plus prometteuses<br />

en vue de leur ouvrir des segments<br />

de marché, de les faire accompagner<br />

financièrement et<br />

techniquement par des “mentors”<br />

qui mettent à contribution<br />

leur argent, leur expérience et<br />

leur réseau. L’autre intérêt réside<br />

dans le fait qu’une telle démarche<br />

peut être déclinée territorialement<br />

car les élites et les<br />

ressources sont de plus en plus<br />

équirépartis dans le pays. Plus<br />

tard, cet “écosystème”, en phase<br />

de maturation, devra être<br />

complété par des instruments<br />

de capital risque (ventures capital)<br />

pour accompagner, y<br />

compris en bourse, celles des<br />

start-up qui ont des taux élevés<br />

de croissance en Algérie et le cas<br />

échéant à l’étranger. Il est évident<br />

que des entreprises innovantes<br />

issues d’autres mécanismes<br />

d’accompagnement,<br />

telsque le dispositif Ansej, devraient<br />

pouvoir émarger à ce<br />

processus vertueux en cours<br />

de construction. En conclusion,<br />

je suis sûr que certains de mes<br />

lecteurs trouveront cette approche<br />

trop sophistiquée pour<br />

l’économie algérienne ; je leur<br />

réponds que la mise en place<br />

d’institutions de marché est<br />

inévitable et prends du temps.<br />

Il vaut mieux commencer maintenant<br />

car on a déjà pris trop de<br />

retard et les excédents financiers<br />

ne vont pas durer éternellement.<br />

M. M.<br />

D. R.


LIBERTE Mercredi 3 juillet 2013<br />

BÂTIR DES ENTREPRISES COMPÉTITIVES<br />

Seule alternative pour la diversification<br />

de l’économie nationale<br />

En termes de vision dans le domaine<br />

économique, rares sont ceux qui<br />

peuvent aujourd’hui percevoir une<br />

politique économique qui trace les<br />

voies d’un nouveau régime de croissance<br />

qui ne soit pas “déterminé” par<br />

les res-<br />

PAR M. C. BELMIHOUB (*)<br />

sources des<br />

hydrocarbures.<br />

Il se<br />

trouve que les pouvoirs publics disposent d’un<br />

pouvoir législatif pour faire voter des loi mais ne<br />

sont pas dotés d’une administration capable de<br />

conduire des réformes dans la complexité et l’incertitude,<br />

et encore moins de relais efficaces dans<br />

la société et dans l’économie ; les managers publics<br />

sont plus intéressés par un statu quo et par<br />

une transition sans objectifs clairs et surtout sans<br />

délais fixés que par une transformation de ce secteur<br />

public; les entrepreneurs privés ne constituent<br />

pas encore une force économique organisée et autonome<br />

pour jouer un rôle dans les grands pro-<br />

cessus décisionnels, eux<br />

même n’ont pas de projets<br />

clairs pour le développement<br />

du secteur privé. On a<br />

l’impression que tous les acteurs<br />

de l’économie et de la<br />

société, par manque de projets<br />

clairs, optent collectivement<br />

et sans concertation<br />

pour le statu quo comme<br />

“stratégie” par défaut..<br />

Dans ce statu quo institutionnel,<br />

la place des hydrocarbures<br />

s’élargit de plus en<br />

plus (dans le PIB, dans les recettes<br />

fiscales, dans le commerce<br />

extérieur, dans les<br />

IDE…) et celle du secteur<br />

productif industriel se rétrécit<br />

de plus en plus dans les<br />

mêmes domaines (part de<br />

l’industrie dans le PIB 6%).<br />

La branche des industries<br />

manufacturières est la plus<br />

touchée par l’érosion, car<br />

subissant de façon directe le syndrome hollandais(les<br />

biens échangeables locaux sont les plus<br />

vulnérables face à l’importation et il devient plus<br />

profitable d’importer que de produire ; les services<br />

et les travaux publics et bâtiments étant des<br />

biens non échangeables résistent mieux).<br />

La question de la compétitivité de l’entreprise et<br />

celle de la diversification du système productif national<br />

se trouvent au cœur de la problématique<br />

de sortie du régime actuel de croissance dominée<br />

par la politique de la demande dopée par les recettes<br />

des hydrocarbures.<br />

Mais l’horizon de la fin des exportations des hydrocarbures,<br />

bien qu’incertain, se profile autour<br />

de 2025-2030.<br />

Quelle serait alors l’alternative pour l’exportation<br />

des hydrocarbures lorsqu’on relève la parfaite corrélation<br />

qui existe entre dépenses publiques,<br />

taux de croissance et prix du baril de pétrole. Ce<br />

dernier détermine tout le reste.<br />

Dans ce contexte, continuer à considérer que la<br />

croissance ne peut être tirée que par la dépense<br />

publique et le secteur des hydrocarbures c’est hypothéquer<br />

l’avenir du pays pour longtemps, de<br />

même continuer à considérer que l’intervention<br />

multiforme de l’Etat dans l’économie par le budget,<br />

le secteur public économique et les transferts<br />

sociaux tous azimuts peut suffire à enclencher un<br />

processus autoentretenu de la croissance est une<br />

vue de l’esprit.<br />

Placer l’entreprise au cœur de la politique de développement<br />

économique pour en faire le moteur<br />

de la croissance est la voie la plus sérieuse.<br />

Réussir un tel challenge dans le cadre du système<br />

économique en place est quasiment impossible.<br />

Il est indispensable d’en reconfigurer le fonctionnement<br />

pour lever les entraves ci-dessus relevées<br />

et définir une vraie politique de promotion<br />

de l’entreprise.<br />

“<br />

Dans ce contexte,<br />

continuer à<br />

considérer que la<br />

croissance ne peut<br />

être tirée que par<br />

la dépense publique et le<br />

secteur des hydrocarbures c’est<br />

hypothéquer l’avenir du pays<br />

pour longtemps, de même<br />

continuer à considérer que<br />

l’intervention multiforme de<br />

l’Etat dans l’économie par le<br />

budget, le secteur public<br />

économique et les transferts<br />

sociaux tous azimuts peut<br />

suffire à enclencher un<br />

processus autoentretenu de la<br />

croissance est une vue de<br />

l’esprit.<br />

UN CONTEXTE ECONOMIQUE SCLEROSE<br />

PRODUCTEUR DE DESINCITATIONS<br />

Le régime du fonctionnement économique a été<br />

très en deçà de ce qui est attendu en termes de<br />

croissance si l’on prend en considération le potentiel<br />

qui lui est rattaché : une demande intérieure<br />

solvable, un cadre macro-économique<br />

relativement sain, des entrepreneurs dynamiques<br />

et des ressources financières disponibles. C’est<br />

donc l’articulation entre ces éléments de potentiel<br />

qui a été déficiente, autrement dit les institutions<br />

économiques n’ont pas été efficaces. La rente<br />

dont a bénéficié l’économie algérienne a large-<br />

ment contribué à perpétuer<br />

ces blocages, mais la rente<br />

n’explique pas tout.<br />

Des pays rentiers ont mieux<br />

réussi la diversification de<br />

leurs économies. Sans minimiser<br />

les effets de la rente sur<br />

les comportements des acteurs<br />

économiques, d’autres<br />

facteurs sont aussi présents :<br />

système économique peu<br />

incitatif à l’innovation, système<br />

financier sclérosé, marchés<br />

des facteurs défaillant.<br />

La difficulté est d’autant plus<br />

grande que l’obstacle n’est<br />

pas lié à un manque de<br />

moyens financiers ; il tient<br />

à l’inefficacité des institutions<br />

capturées par des acteurs<br />

sans stratégie claire de<br />

développement.<br />

L’existence d’un pouvoir<br />

d’achat réel entretenu par la<br />

dépense publique, relié à un<br />

chômage croissant et à un système basé essentiellement<br />

sur l’octroi de faveurs budgétaires provoque<br />

le foisonnement de TPE à forte composante<br />

informelle. Les PME, face à la concurrence de<br />

l’informel, font basculer, au moins une partie de<br />

leurs activités dans ce dernier. Les moyennes et<br />

grandes entreprises privées privilégient les activités<br />

à retour rapide, se diversifient beaucoup, souvent<br />

pour accéder à la rente liée au commerce extérieur<br />

et n’ont aucun désir pour des stratégies<br />

pour la remontée progressive dans la filière. A<br />

ces anomalies systémiques du fonctionnement<br />

économique s’ajoute une segmentation dangereuse<br />

dans le système financier : le secteur bancaire<br />

public finance essentiellement le secteur public<br />

via le Trésor et le secteur bancaire universel<br />

privé (essentiellement d’origine étrangère) finance<br />

le commerce extérieur du secteur privé, alors<br />

que des banques d’affaires étrangères sont quasi<br />

exclusivement tournées vers les grandes sociétés<br />

étrangères installées en Algérie. Dès lors, la<br />

capture de l’épargne se fait au profit des activités<br />

non productives ou à faible taux de capitalisation<br />

et surtout dans les branches à faibles risques. Le<br />

marché financier joue un rôle mineur dans le financement<br />

des entreprises productives.<br />

La faible compétitivité des entreprises n’est pas<br />

spécifique au secteur privé. Le secteur public marchand<br />

connaît une inefficience structurelle mesurée<br />

par sa faible contribution à la valeur ajoutée<br />

; les différentes mesures prises par les pouvoirs<br />

publics pour lui redonner une viabilité financière<br />

(un effort financier considérable évalué<br />

à 13 Mds de $) n’ont pas produit les effets attendus,<br />

pis encore elles ont conforté l’inertie des dirigeants<br />

et entretenu le statu quo.<br />

Les réaménagements institutionnels successifs<br />

(fonds de participation, holding, SGP) ne semblent<br />

pas provoquer une dynamique de redres-<br />

sement. La question des droits de propriété dans<br />

l’entreprise publique et son corollaire la relation<br />

Principal -Agent (propriétaires – management des<br />

EPE) avec leurs coûts d’agence ne trouve pas de<br />

réponse dans ces réaménagements institutionnels.<br />

BÂTIR DES ENTREPRISES COMPETITIVES<br />

EN ALGERIE, EST-CE POSSIBLE ?<br />

L’économie algérienne se caractérise aussi par<br />

l’existence d’entreprises peu nombreuses, de petite<br />

taille, très faiblement compétitives et peu innovantes.<br />

Il ne s’agit pas ici de faire du secteur des hydrocarbures<br />

un secteur non concerné par le développement<br />

économique et social du pays, mais de<br />

neutraliser les effets pervers d’une rente qui inhibe<br />

toute initiative et produit une insouciance<br />

systémique de bâtir une économie compétitive<br />

(insouciance des pou-<br />

voirs politiques, insouciance<br />

des acteurs économiques)<br />

et plus grave<br />

que tout, la rente incite<br />

à la prédation.<br />

Comme l’économie et<br />

la société algériennes<br />

sont irriguées par les<br />

ressources des hydrocarbures,<br />

il sera très<br />

difficile, du jour au<br />

lendemain, d’arrêter<br />

cette irrigation ; elle<br />

serait même contreproductive<br />

; la question<br />

doit être gérée<br />

dans un projet global de développement du<br />

pays qui, tout en s’appuyant sur les hydrocarbures,<br />

créera une économie de production compétitive.<br />

La place des hydrocarbures sera définie et les<br />

ressources excédentaires seront placées/ investies<br />

à long terme (les expériences dans ce domaine<br />

sont nombreuses : Fonds d’investissement international,<br />

participations dans le capital des grandes<br />

sociétés industrielles internationales, financement<br />

des grands programmes d’innovation-recherchedéveloppement,<br />

grands projets de formation de<br />

la ressource humaine…). Le désengagement de<br />

la dépendance des hydrocarbures se fera de ma-<br />

Supplément Économie<br />

Il est légitime de se poser la question de savoir pourquoi les “réformes<br />

économiques” largement médiatisées ne produisent pas les effets attendus. Le<br />

rétablissement des équilibres macro-économiques est sans doute un résultat<br />

appréciable après les déséquilibres induits par la crise des années fin 80 et 90.<br />

Cependant ces équilibres sont entretenus par les recettes des hydrocarbures et<br />

non par une production effective de la richesse par les autres secteurs.<br />

Yahia/<strong>Liberté</strong><br />

“<br />

Il ne s’agit pas ici de<br />

faire du secteur des<br />

hydrocarbures un secteur<br />

non concerné par le développement<br />

économique<br />

et social du pays, mais de neutraliser les<br />

effets pervers d’une rente qui inhibe<br />

toute initiative et produit une insouciance<br />

systémique de bâtir une économie<br />

compétitive (insouciance des pouvoirs<br />

politiques, insouciances des acteurs économiques)<br />

et plus grave que tout, la<br />

rente incite à la prédation.<br />

15<br />

AVIS D’EXPERT<br />

nière graduelle pour permettre à l’économie de<br />

continuer à fonctionner puisqu’elle y est totalement<br />

assujettie, pour préparer l’alternative aux hydrocarbures.<br />

C’est dire combien cette rupture entre économie<br />

de production et hydrocarbures sera difficile à atteindre,<br />

mais en même temps c’est l’une des conditions<br />

de la construction d’une économie compétitive<br />

autoentretenue.<br />

METTRE DE L’ORDRE DANS<br />

LE FONCTIONNEMENT DU SYSTÈME<br />

Il est indéniable que beaucoup d’efforts ont été accomplis<br />

ces dernières années en matière de facilitations<br />

dans les enregistrements, la législation<br />

commerciale et les incitations budgétaires et<br />

fiscales à l’investissement. Il est vrai aussi que les<br />

incitations fiscales et parafiscales ont été proposées,<br />

mais les entreprises, particulièrement les plus<br />

dynamiques, attendent d’autres formes d’incitation<br />

qui sont d’une autre nature.<br />

En effet, les seuls avantages budgétaires et fiscaux,<br />

certainement nécessaires, ne constituent pas des<br />

incitations fortes pour tous les types d’entreprises ;<br />

ils ont un impact plus décisif dans la phase de lan-<br />

cement des entreprises que dans la phase de dé-<br />

veloppement de celles qui existent déjà. Les mesures<br />

prises en février 2011 ont provoqué une<br />

croissance du nombre de création entre mars et<br />

juin 2011 avec des pics de 30.000 créations par<br />

mois. Mais elles n’ont pas, de l’avis des entrepreneurs,<br />

impacté le comportement d’investissement<br />

des entreprises en développement.<br />

Les incitations peuvent être assorties de conditions<br />

sur les résultats à atteindre dans le cadre<br />

d’une démarche contractuelle. On peut imaginer<br />

des programmes par secteur ou branche ciblés<br />

(plan électronique, plan agroalimentaire, plan chimie/pharmacie,<br />

plan exportation….) ; ou pour<br />

les entreprises éligibles. Ainsi les aides de l’Etat<br />

seront conditionnées par des résultats à réaliser<br />

par ces entreprises.<br />

SORTIR DE LA CONFUSION DANS<br />

LES RÔLES ET LES RESPONSABILITÉS<br />

L’Etat, le marché et l’entreprise sont les éléments<br />

constitutifs de toute organisation économique susceptible<br />

de “construire” le développement économique<br />

et social. Ce qui<br />

est discutable, ce sont<br />

les formes d’articulation<br />

entre les trois et<br />

c’est ce qu’on appelle la<br />

régulation. Quels sont<br />

les rôles de chacun? A<br />

l’Etat de définir les<br />

règles du jeu, au marché<br />

d’offrir le terrain du jeu<br />

et aux entreprises de<br />

produire les biens et<br />

services.Les règles du<br />

jeu sont les institutions,<br />

la législation, les incitations<br />

et d’une façon générale<br />

toutes les<br />

normes. Plus ces règles du jeu sont simples, transparentes<br />

et stables et plus les acteurs sont productifs.<br />

Et inversement lorsque les règles du jeu sont<br />

opaques, instables et compliquées, les acteurs<br />

cherchent à les contourner (sphère informelle) et<br />

à les détourner (corruption). La question centrale<br />

est donc celle de la qualité des règles du jeu.<br />

L’Etat n’a pas vocation à devenir entrepreneur et<br />

l’entrepreneur n’a pas vocation à devenir régulateur.<br />

Si l’Etat produit une bonne régulation, les<br />

entreprises produisent de la croissance.<br />

M. C. B.<br />

*PROFESSEUR DE MANAGEMENT<br />

ET D’ÉCONOMIE INSTITUTIONNELLE


18<br />

Supplément Économie<br />

ENTREPRISE<br />

FONCIER INDUSTRIEL<br />

Le marché est méconnu<br />

Tout le monde s'accorde à dire que le foncier est un obstacle à l'investissement.<br />

Le marché foncier est méconnu. C’est<br />

ce qu’ont relevé des experts lors d’une<br />

rencontre organisée, la semaine dernière<br />

à Alger, par le Forum des chefs<br />

d’entreprises (FCE) pour débattre de<br />

l’épineuse question des ressources<br />

foncières. Selon Ali Daïboun Sahel, expert éco-<br />

PAR SAÏD SMATI<br />

nomique et ancienresponsable<br />

chargé des<br />

programmes de soutien et de suivi des investissements,<br />

“jusqu’à aujourd’hui, personne ne connaît<br />

l’offre et la demande en matière de foncier”. L’expert<br />

indique que nous avons des bases de données,<br />

mais il s’est avéré avec l’expérience qu’elles<br />

étaient en partie fausses.<br />

“Il est arrivé qu’un actif résiduel soit localisé dans<br />

un cimetière”, explique-t-il, ajoutant que les disponibilités<br />

dans les zones industrielles ont fait l’objet<br />

de rétention.<br />

“Les organismes gestionnaires, peut-être par réflexe<br />

de survie, n’ont jamais voulu donner les disponibilités<br />

foncières. Le privé lui-même ne vous dira pas<br />

et vous cachera toujours ses disponibilités. Les entreprises<br />

publiques, par instinct de conservation,<br />

n’ont pas voulu donner l’exactitude de leurs disponibilités.”<br />

Pour lui, la base de données foncière<br />

dont dispose l’Aniref (Agence nationale d’intermédiation<br />

et de régulation foncière) est insuffisante<br />

et ne reflète pas l’offre réelle sur le marché.<br />

Selon M. Daïboun, alors que l’objectif souhaité<br />

en matière de création de PME est de 200<br />

000 entreprises, le nombre d’actifs engagés et mis<br />

sur le marché foncier par l’Aniref est d’à peine 138<br />

actifs (entre 2009 et 2010) avec seulement 171<br />

concessions en 2012.<br />

Revenant sur la problématique de l’évaluation, il<br />

indique que “les systèmes d’évaluation sont des modules<br />

faisant partie intégrante des politiques. Aucune<br />

politique ne peut s’ajuster ni avancer ni<br />

s’améliorer sans évaluation. Or nous avons pris l’habitude<br />

de changer de politique sans évaluer”.<br />

Les principales institutions du pays concernées<br />

par la question du foncier font état, aujourd’hui,<br />

d’un constat d’échec, et les statistiques de l’activité<br />

de l’Aniref et des Calpiref témoignent de cet<br />

échec, ajoute-t-il. Tout cela n’a pas empêché<br />

LU POUR VOUS<br />

l’expert de saluer les décisions prises par le<br />

Conseil des ministres du 11 février 2011, dont la<br />

réduction des prix des terrains à usage industriel,<br />

délocalisation de la décision d'attribution des terrains<br />

au niveau des wilayas (Calpiref), la généralisation<br />

du gré à gré et la réalisation de 42 nouvelles<br />

zones industrielles.<br />

Cet expert indique qu’“aujourd'hui, l'action de<br />

l'Etat est orientée vers la bonne direction”. En somme,<br />

beaucoup de choses ont été faites. Cela<br />

étant, des efforts restent encore à déployer en vue<br />

de parfaire le processus.<br />

C’est à ce titre qu’il plaide pour “l'approfondissement<br />

de la nouvelle gouvernance qui s'est dessinée<br />

à travers la concertation gouvernement / entreprises”.<br />

L'Etat doit, par ailleurs, abandonner la recherche<br />

du gain financier immédiat dans l'allocation<br />

de la ressource foncière au profit du gain<br />

économique.<br />

“Il ne s'agit pas de vendre du terrain au prix le plus<br />

fort, mais d'assurer à l'investissement la disponibilité<br />

d'un facteur important de son développement,<br />

de manière à ce qu'il y ait multiplication d'activi-<br />

PARTENAIRES, REVUE DE LA CCIAF<br />

Focus sur le secteur du bâtiment<br />

L e<br />

magazine Partenaires,<br />

mensuel des membres de<br />

la Chambre française de<br />

commerce et d'industrie en Algérie,<br />

a consacré le dossier thématique<br />

de son n° 12 de<br />

mai/juin 2013, au secteur du bâtiment<br />

en Algérie.<br />

Sous le titre de «Bâtiment, la<br />

mutation», le mensuel précise<br />

que le secteur de l’habitat a<br />

connu, ces dernières années,<br />

une dynamique soutenue notamment<br />

par la volonté des autorités<br />

algériennes d’en finir<br />

avec une crise de logement qui<br />

n’a que trop duré. Face à cette<br />

dynamique, l’éditorialiste du<br />

magazine soulève la question<br />

qualitative qui vient se poser<br />

avec acuité.<br />

En effet, un programme de 1,5<br />

million de logement signifie, inévitablement,<br />

une urbanisation<br />

massive si les outils de planification,<br />

à même d’offrir la maîtrise<br />

parfaite des nombreux<br />

projets, venaient à manquer.<br />

Adel Bejaoui, président de<br />

l’Ordre des architectes, analyse<br />

pour la revue les politiques<br />

gouvernementales de la ville<br />

et souligne certaines erreurs<br />

commises précédemment. Il<br />

explique : “Il fut un temps, nous<br />

fonctionnions avec un plan type.<br />

Le logement construit à Alger<br />

était repris à Tamanrasset, à<br />

Constantine, à Tiaret, à Blida. …<br />

il y avait déjà une perte de<br />

l’identité locale”. Il constate,<br />

entre autres, que le problème est<br />

d’abord réglementaire. Le plan<br />

directeur d’aménagement et<br />

d’urbanisme (PDAU) et le plan<br />

d’occupation du sol (POS) sont<br />

aujourd’hui maigres en matière<br />

d’intervention urbaine. Nous<br />

avons besoin d’outils beaucoup<br />

plus performants et beaucoup<br />

plus actualisés pour donner<br />

des résultats meilleurs, souligne-t-il.<br />

Face au retard important<br />

enregistré et afin de réaliser<br />

l’objectif assigné, le gouvernement<br />

et le ministère de<br />

l’Habitat ont trouvé la solution<br />

: faire appel aux entreprises<br />

étrangères les plus qualifiées<br />

dans le domaine.<br />

Par ailleurs, cette dynamique a<br />

engendré une demande en ciment<br />

qui peine à être satisfaite.<br />

Le marché national accuse actuellement<br />

un déficit de plus de<br />

3 millions de tonnes comblé par<br />

les importations qui ont enregistré<br />

une hausse de 98,37%.<br />

La hausse des importations a<br />

également touché les engins<br />

du BTP. Outre ce dossier sur le<br />

bâtiment, Partenaires est également<br />

revenu sur la 5e édition<br />

des Journées mines et carrières<br />

organisée conjointement par<br />

la CCIAF et RPI et qui a regroupé<br />

près de 250 entreprises<br />

dont 47 françaises.<br />

Dans une autre de ses rubriques,<br />

la revue livre des<br />

comptes rendus des événements<br />

organisés par la CFCIA<br />

(séminaire, colloque, etc.).<br />

Les investisseurs se plaignent des difficultés d’accès au foncier.<br />

tés, et par la suite, élargissement de la base taxable<br />

et de la distribution des revenus”, précise M. Daïboun.<br />

En conséquence, le prix de référence pour<br />

■ Suite à la contribution de l’expert<br />

Abderrahmane Mebtoul, parue dans le<br />

supplément économique de <strong>Liberté</strong> le 19 juin,<br />

sur l’intégration économique maghrébine,<br />

thème d’un colloque organisé à l’Assemblée<br />

nationale française en juin dernier, Maître<br />

Karim Mahmoudi, président de la<br />

Confédération des cadres de la finance et<br />

président de Maghreb+, nous a fait parvenir<br />

la précision suivante :<br />

“Nous avons été surpris de lire dans votre<br />

honorable quotidien un article signé par le<br />

Docteur Abderrahmane Mebtoul, le mercredi<br />

19 juin 2013, page 19, numéro 6336, intitulé "la<br />

Construction du Grand Maghreb et la<br />

Mondialisation", organisé par l’Institut<br />

maghrébin d’études et de prospective, à<br />

l’Assemblée nationale française. Afin<br />

d’éclairer l’opinion publique sur le<br />

détournement du programme et des idées de<br />

Maghreb+, nous vous prions de publier la<br />

présente mise au point. Nous avons<br />

programmé l’organisation du colloque cité<br />

ci-dessus dans le cadre du programme des<br />

activités de Maghreb+, au titre de l’année<br />

2013, en collaboration avec Beur FM. Lors du<br />

colloque annuel sur les relations Maghreb-<br />

Asie, courant février 2013, à Alger, nous<br />

avons invité le Docteur Camille Sari pour<br />

faire une communication ; à l’issue de cette<br />

rencontre, il s’est proposé d’être notre<br />

partenaire. Quatre mois passés, nous nous<br />

sommes rendu compte que cette personne<br />

D. R.<br />

Mercredi 3 juillet 2013 LIBERTE<br />

le calcul de la redevance locative ne doit plus être<br />

aligné sur les prix du marché libre, la durée à<br />

prendre en compte dans ce cadre est de 33 ans et<br />

non pas de 20 ans.<br />

La concession au dinar symbolique doit être étendue<br />

à toutes les régions du Sud (zones dont le développement<br />

nécessite une contribution de<br />

l’Etat), propose Ali Daïboun Sahel.<br />

Le conférencier a recommandé l’utilisation des<br />

terres habous et des wakfs pour pallier le manque<br />

de terrains éligibles à l’accueil des projets industriels.<br />

Il a également suggéré, afin de dissuader les<br />

faux acquéreurs, l’instauration d’une taxe sur le<br />

foncier industriel aux mains des privés et qui n’est<br />

pas exploité, comme c’est le cas pour le foncier<br />

agricole. L’orateur insistera également sur la nécessité<br />

de mettre en place des “mécanismes”<br />

d’allocation de la ressource foncière qui servent<br />

la politique d’investissement adoptée par les autorités.<br />

Aussi, soulignera-t-il, “un cadre de réfé-<br />

rence en matière d’investissement (politique de re-<br />

lance de l’industrie) doit, au plus vite, être défini”.<br />

Evoquant les banques, il dira qu’il faudrait ouvrir<br />

au profit de celles-ci un marché secondaire des<br />

concessions, leur permettant de placer celles hypothéquées<br />

par les débiteurs défaillants.<br />

SAÏD SMATI<br />

BOURSE D’ALGER<br />

SÉANCE DE COTATION DU 1 er JUILLET 2013<br />

TITRES COTÉS<br />

ACTION<br />

COURS VARIATION TAUX DE VARIATION<br />

NCA-ROUIBA 400,00 -5,00 1,23<br />

SAIDAL 600,00 0,00 0,00<br />

TITRES NON COTÉS<br />

Précision<br />

DERNIER COURS DE CLÔTURE<br />

ACTION<br />

ALLIANCE ASSURANCES Spa 825,00<br />

EGH EL AURASSI 360,00<br />

OBLIGATION<br />

SPA DAHLI 9 500,00<br />

SONELGAZ 14 5 000,00<br />

travaillait pour lui, mis à part l’accord<br />

d’organiser la rencontre à l’Assemblée, rien<br />

n’a été fait sur le plan organisationnel et<br />

matériel, alors qu’en Algérie, il a été toujours<br />

bien reçu. A une dizaine de jours du colloque,<br />

nous n’avions pas la liste des participants ni<br />

le moindre sponsor, comme nous le faisions<br />

à Alger. Pis, il nous a confirmé des noms<br />

d’experts qui n’ont jamais répondu à nos<br />

appels ni à nos correspondances. D’ailleurs il<br />

ne répondait plus à nos appels. Nous avons<br />

décidé de reporter le colloque au mois de<br />

septembre à Paris et de choisir un autre<br />

partenaire. A notre grande surprise, il décide<br />

d’organiser la rencontre tout seul et sans<br />

notre accord, en utilisant intégralement le<br />

programme qui a été établi par le bureau<br />

exécutif de Maghreb+. A ce titre, nous avons<br />

décidé de l’organiser à Alger au mois<br />

d’octobre, avec la participation d’experts<br />

maghrébins et d’ambassadeurs accrédités en<br />

Algérie. Maghreb+ enregistre avec un grand<br />

regret que le comportement du docteur<br />

Camille Sari ne l’honore pas<br />

intellectuellement. Devant cette attitude,<br />

Maghreb+ se réserve le droit d’utiliser tous<br />

les moyens institutionnels et juridiques pour<br />

dénoncer cet état de fait et la malhonnêteté<br />

intellectuelle pour réparer le préjudice subi.<br />

ASSOCIATION MAGHREBINE POUR LA PROMOTION DES<br />

RELATIONS ÉCONOMIQUES ET FINANCIÈRES<br />

secretariatmaghreb@gmail.com/<br />

contactmaghreb@gmail.com<br />

PRINCIPAUX INDICATEURS BOURSIERS<br />

Capitalisation boursière : 16 345 501 575,00<br />

Valeur transigée : 445 000,00<br />

Encours global des titres de créance : 32 360 140 000,00<br />

Encours global des valeurs du Trésor : 298 759 000 000,00


LIBERTE Mercredi 3 juillet 2013<br />

PAGE ANIMÉE PAR FARID BELGACEM<br />

liberteauto2011@yahoo.fr<br />

Egale à elle-même, la nouvelle Audi<br />

A3 n’a pas perdu le moindre gène.<br />

Elle a conservé tout son ADN d’une<br />

allemande racée, robuste, plus belle<br />

encore, mais surtout accessible aux<br />

amoureux de ces bolides. Du site de<br />

Sovac, aux Grands-Vents, en passant par les anciennes<br />

routes de Tipasa et de Blida, jusqu’à Oran,<br />

via l’autoroute Est-Ouest, Audi A3 n’a pas cessé<br />

d’attirer l’attention du grand public. Surtout<br />

ceux qui étaient au volant de l’ancienne version<br />

avec qui on causait à chaque fois, notamment sur<br />

le prix.<br />

Avec un design avant-gardiste, plus spacieuse que<br />

jamais, avec ses porte-à-faux plus courts et un empattement<br />

plus long, on avait l’impression de piloter<br />

et non de conduire un véhicule. Et si elle a<br />

également bénéficié en amélioration de la hauteur<br />

libre au-dessus de tous les sièges, la nouvelle<br />

A3, très efficace et agile, grâce à une “perte” de<br />

poids de 80 kg par rapport à l’ancienne, c’est parce<br />

que le nouveau-né est plus puissante de 3 ch.<br />

Ainsi, Audi A3 est passée de 2.0 TDI 140 ch à 2.0<br />

TDI 143 ch. Durant notre essai, aux côtés de Hamid<br />

Abbassen du magazine “autoutilitaire.com”,<br />

nous avons été impressionnés par son habitabilité<br />

et son sens du luxe, ses reprises comme son<br />

excellente tenue de route, mais surtout par un<br />

confort inégalable dans ce segment, dont la bataille<br />

est difficile à conquérir. Mais la maison Audi<br />

Algérie a compris avant d’engager cette rude bataille,<br />

en repositionnant ses modèles sur un<br />

marché florissant, certes, mais qui obéit à ses aléas.<br />

Mais l’équipe Audi, sous l’égide du nouveau GD<br />

Patrice Franck, en poste depuis novembre 2012,<br />

semble s’approcher, doucement mais sûrement,<br />

du challenge. Du coup, la nouvelle Audi A3 va faire<br />

long feu. Et pour cause, elle est proposée à des<br />

prix défiant toute concurrence. Ainsi, Audi A3<br />

passe de 4 254 000 DA (TTC) à 2 955 000 DA<br />

(TTC) pour la version 3 portes et 4 280 000 DA<br />

à 3 650 000 DA pour la version Sportback (5<br />

portes), toutes dotées d’une boîte S-Tronic (automatique)<br />

à 6 rapports pour la 2.0 TDI 143 ch<br />

et à 7 rapports pour la 1.8 TFSI 180 ch, avec une<br />

traction avant (2 roues motrices). Il faut préciser<br />

que ces deux modèles sont équipés de moteurs<br />

en euro 2 ou bien en euro 4 sans filtre à particules<br />

(à cause de la qualité du carburant). Autre spécificité<br />

technique qui fait de la nouvelle Audi A3<br />

un véritable bijou mécanique et technologique,<br />

sa consommation (4 l/100 km) et son couple qui<br />

varie de 320 Nm entre1750 et 2500 tr/mn à 320<br />

Nm entre 1750 et 3000 tr/mn. Quant à la technologie<br />

TFSI (à haut régime), la consommation<br />

AUDI ALGERIE<br />

Livrée en 24 heures,c’est possible !<br />

AUDI ENGAGE UNE BATAILLE SUR LE SEGMENT PREMIUM<br />

Nouvelle A3 :<br />

le rêve et le luxe accessibles<br />

Il fallait oser. Audi, marque représentée par le groupe Sovac en Algérie, vient d’annoncer le prix de la nouvelle Audi A3. Avec<br />

un test-drive sur près de 1000 km, sur les routes départementales et sur les autoroutes, nous l’avons essayée pour vous.<br />

■ Mais que demande un client qui met le<br />

paquet et casse sa tirelire pour acquérir un<br />

véhicule ? La réponse étant dans la question,<br />

Audi lance un défi de livrer ses clients en<br />

24 heures, au plus tard en 48h. L’info vaut le<br />

coup, d’autant que c’est Patrice Franck, DG<br />

Audi Algérie, qui l’annonce. Ainsi, grâce à cet<br />

effort inestimable, la marque a enregistré<br />

plus de 130 % de croissance depuis février<br />

dernier. Du travail d’équipe, en passant par le<br />

réseau, un pilier de réussite, Audi a travaillé<br />

d’arrache-pied pour enregistrer ce record…<br />

F. BELGACEM<br />

est de 5,6 l/100 km, avec un couple de 250 Nm<br />

entre 1250 et 5000 tr/mn. “Nous proposons des<br />

prix très intéressants et attractifs. Ils sont mieux que<br />

ceux proposés en France ou en Allemagne. Aussi,<br />

nous avons la meilleure offre sur les équipements<br />

et les options”, commentera M. Franck.<br />

Des technologies à couper le souffle…<br />

Concernant les finitions, la base embarque un accoudoir<br />

central à l’avant, des airbags pour passager,<br />

conducteur et latéraux, un système d’aide<br />

au stationnement à l’arrière, un anti-démarrage<br />

électronique, le contrôle électronique de stabilisation<br />

(ESC), les freins de stationnement électrique,<br />

les feux arrière à LED, les fixations pour<br />

sièges Isofix, les glaces assombries, l’interface Bluetooth,<br />

le MMI radio, les phares antibrouillard, le<br />

xénon plus lave-phares, les sièges avant réglables<br />

en hauteur, un toit ouvrant panoramique, les applications<br />

décoratives et des jantes en aluminium<br />

16 pouces.<br />

Mais Audi Algérie ne compte pas s’arrêter là,<br />

puisque d’autres équipements seront mis en évidence<br />

dans six mois, c'est-à-dire à partir de 2014.<br />

Il s’agit notamment du Audi drive select (Sensa-<br />

FOCUS LE CHIFFRE de la semaine COUP DE CŒUR<br />

<strong>Liberté</strong><br />

Pour une première, Audi<br />

Algérie, puisque c’est l’évènement<br />

de la semaine, a<br />

lancé la première édition des Techdays,<br />

une formation dédiée<br />

aux journalistes spécialisés sur<br />

des thématiques inhérentes aux<br />

explications techniques de<br />

chaque détail que comprend<br />

un véhicule.<br />

Cette première session, assurée<br />

par Xavier Goubau (formateur<br />

et ancien cadre depuis 1982<br />

chez Audi), a été exclusivement<br />

dédiée à Audi Quattro et Audi<br />

Ultra.<br />

Deux thématiques sur lesquels<br />

Patrice Franck a mis le cap afin<br />

de vulgariser des concepts chers<br />

à Audi. Et si Audi Quattro (4<br />

roues motrices) offre de suprêmes<br />

avantages dans la stabilité,<br />

la motricité, la maniabilité,<br />

le freinage, le multi-usage,<br />

l’adhérence et le bénéfice client,<br />

l’autre aspect, à savoir Audi Ultra,<br />

démontre à quel point les<br />

Allemands sont soucieux d’offrir<br />

le maximum d’équipements<br />

en allégeant le poids des véhicules<br />

avec l’usage de l’aluminium<br />

dans la carrosserie, et ce<br />

en recourant aux technologies<br />

issues des départements recherche<br />

et développement. En<br />

revanche, et ce qui a attiré l’at-<br />

tion), du pack extérieur S-Line (Sensation et Addiction),<br />

des jantes aluminium 17 pouces et 18<br />

pouces (Addiction et Sensation), la climatisation<br />

automatique (Addiction et Sensation), de la camera<br />

de recul (Sensation), du volant sport multifonction<br />

en style 3 branches aplati en bas (Sensation),<br />

du détecteur de pluie/lumière (Addiction<br />

et Sensation) et du rétroviseur réglable jour et nuit<br />

(Addiction et Sensation).<br />

Plaçant la barre très haut, Audi propose également<br />

des équipements en options, comme la Hold-Assist,<br />

Audi adaptive cruise control (régule la vitesse<br />

et la distance), Audi adaptive light (adapte la portée<br />

des phares d’après les usagers de la route), la<br />

recommandation de pause (prévient le conducteur<br />

quand il détecte une anomalie lors de la<br />

conduite), Audi Side Assit (assistance de changement<br />

de voies), Audi active lane assist (redresse<br />

le volant et vibre lorsque le véhicule sort de sa trajectoire),<br />

le Start&Stop, Audi pré-sens (active les<br />

feux de détresse, resserre la ceinture de sécurité<br />

et referme les vitres de la voiture). Signalons que<br />

cet événement, auquel le patron du groupe Sovac,<br />

Mourad Oulmi, a accordé une extrême importance,<br />

a été l’occasion pour présenter le chef<br />

DÉDIÉE AUX JOURNALISTES SPÉCIALISÉS<br />

Audi lance la 1 re édition des Techdays<br />

tention des journalistes, c’est<br />

ce chiffre de plus de 50 % d’Algériens<br />

qui préfèrent rouler<br />

avec des Audi en version Quattro.<br />

Signalons que cette formation<br />

intervient à l’occasion du 5 e<br />

millionième (5 000 000) de<br />

Quattro vendues dans le<br />

monde, avec 148 modèles<br />

Audi disponibles.<br />

FARID BELGACEM<br />

<strong>Liberté</strong><br />

de produits et contact presse Audi A1 et A3, Nesrine<br />

Didani, et la responsable contact presse au<br />

groupe Sovac, Iman Chérif.<br />

EN BREF ...<br />

Auto<br />

19<br />

FARID BELGACEM<br />

LIVRAISON ET GARANTIE<br />

Les engagements de Volkswagen<br />

■ La marque Volkswagen (Sovac) vient de<br />

s’engager vis-à-vis de sa clientèle afin de lui<br />

livrer les véhicules dans un délai de 7 jours.<br />

Le modèle Polo figure en pôle position de<br />

cette annonce, sachant que cette voiture<br />

demeure la plus prisée sur le marché. Mais<br />

pas seulement, puisque Volkswagen propose<br />

des remises exceptionnelles sur les tarifs<br />

catalogue de l’ensemble de la gamme à<br />

l’image des Volkswagen Passat R-line et<br />

Volkswagen CC qui bénéficient de ristournes<br />

allant jusqu’à 260 000 dinars. Mieux, et pour<br />

fidéliser sa clientèle, Volkswagen, annonce<br />

une garantie de 3 ans sur l’ensemble des<br />

modèles de la gamme. Une offre valable dans<br />

tout le réseau de Sovac.<br />

F. B.<br />

PROPOSEE EN 3 FINITIONS<br />

La nouvelle C3 à partir de 1 225 000 DA<br />

■ Citroën C3 revient en force en Algérie et<br />

avec la nouvelle C3, réaffirmant son capital<br />

sympathie et enrichissant son parti-pris de<br />

nouveaux atours créatifs et technologiques.<br />

C’est à la placette de Hydra que les Algérois<br />

ont eu le plaisir de découvrir la nouvelle<br />

Citroën C3 avec son architecture étonnante,<br />

de rondeurs et de tensions, de plis et de<br />

développés qui lui confèrent une silhouette<br />

unique dans l’univers automobile,<br />

notamment, grâce à son pare-brise Zénith.<br />

Encore plus technologique, la nouvelle<br />

Citroën C3, a choisi l’efficacité sans renoncer<br />

au plaisir, avec son nouveau moteur Pure-<br />

Tech VTi 82 à partir de 99g de CO2, sobre en<br />

consommation et en émission, mais si<br />

pétillant à l’usage. La nouvelle C3 est<br />

proposée avec trois niveaux de finitions, dont<br />

Attraction, Vitamine et Zénith, avec un prix<br />

exceptionnel pour le lancement, à partir de 1<br />

225 000 dinars (TTC).<br />

F. B.<br />

<strong>Liberté</strong>


LIBERTE Mercredi 3 juillet 2013<br />

LE COUP D’ENVOI DU FESTIVAL A ÉTÉ DONNÉ LUNDI SOIR<br />

Sidi Bel-Abbès en mode raï<br />

La neuvième édition de ce festival, qui rend hommage cette année au regretté cheb Akil, s’est<br />

ouverte avant-hier soir au stade des frères Amarouche (lieu où se tiendront tous les concerts),<br />

et se poursuivra jusqu’au 6 juillet prochain.<br />

Le Festival culturel national<br />

de la chanson raï, dans sa<br />

sixième édition, s’est ouvert<br />

lundi soir, au stade des<br />

trois frères Amarouche, en<br />

présence du wali et des autorités<br />

locales de la wilaya, et des élus.<br />

Une soirée qui a fait, cette fois-ci, exception<br />

à la règle, pour deux raisons :<br />

l’absence de stars du raï, et la tenue simultanée<br />

dans la wilaya de Sidi Bel-Abbès<br />

de deux importantes soirées à savoir,<br />

la clôture du Festival international des<br />

danses populaires et le coup d’envoi du<br />

Festival national de la chanson raï, ce<br />

qui a divisé le public.<br />

Après l’allocution d’ouverture prononcé<br />

par du commissaire du festival, Mohamed<br />

Taïbi qui a souligné l’importance<br />

de cette manifestation, place à la musique.<br />

Le coup d’envoi de cette manifestation<br />

a été 100% raï avec la prestation<br />

d’une bonne dizaine de raimen,<br />

parmi eux des habitués du festival. La<br />

soirée a débuté, avec une demi-heure de<br />

retard, avec l’hymne national et un<br />

hommage au regretté cheb Akil, disparu<br />

le 13 juin dernier dans un accident de<br />

la circulation au Maroc près de Tanger,<br />

et qui a participé à trois éditions de ce<br />

festival.<br />

Un hommage organisé en guise de reconnaissance<br />

à ses œuvres et à ses<br />

contributions à la promotion de la mu-<br />

TOMBER DE RIDEAU SUR LE FESTIVAL INTERNATIONAL DES DANSES POPULAIRES DE SIDI BEL-ABBÈS<br />

Un feu d’artifice pour une fin en apothéose<br />

Après six jours d’intenses activités culturelles et<br />

artistiques marquées par une série de spectacles<br />

enthousiasmants, le Festival international des<br />

danses populaires, qui a soufflé cette année sa 9e bougie,<br />

a pris fin, avant-hier, en apothéose au théâtre de<br />

verdure Saim-Lakhdar, plein à craquer, et ce, sous les<br />

feux d’artifice qui ont illuminé le ciel de la capitale de<br />

la Mekerra. La cérémonie de clôture de cette édition<br />

– placée sous le signe “Pour le dialogue des peuples<br />

sans traducteur ni intermédiaire –, à laquelle ont assisté<br />

Mohamed Hattab, wali de Sidi Bel-Abbès, le<br />

P/APW et des élus, a été époustouflante par la qualité<br />

de la prestation des artistes, qui a accroché le public<br />

jusqu’à une heure tardive de la nuit. Auparavant,<br />

l’après-midi de lundi, une réception a été organisée<br />

par le wali au siège de la wilaya, en l’honneur des 13<br />

troupes étrangères participantes, au cours de laquelle<br />

des prix symboliques ont été remis aux représentants<br />

des troupes. Dans son allocution prononcée<br />

en arabe et en anglais, le wali de Sidi Bel-Abbès a tenu<br />

à remercier les invités et l’ensemble des participants<br />

Quelques jours après l’avant-première<br />

du long-métrage, très attendu,<br />

“Harraga Blues” de<br />

Moussa Haddad, les projections se<br />

poursuivent à la salle El-Mouggar de<br />

l’Office national de la culture et de<br />

l’information (Onci), jusqu’au 7 juillet<br />

prochain, et ce, à raison de 4 séances par<br />

jour : 14h, 16h, 18h et 20h.<br />

Contrairement à la soirée de l’avant-première<br />

où beaucoup de personnes<br />

avaient fait le déplacement, les séances<br />

de projections n’attirent pas beaucoup<br />

de monde. Coécrit par le réalisateur et<br />

Amine Bedjaoui-Haddad, “Harraga<br />

Blues” traite d’un sujet épineux, et toujours<br />

d’actualité : l’émigration clandestine<br />

ou le phénomène des Harraga, qui<br />

touche principalement les jeunes. Le<br />

film, justement, place les jeunes au<br />

centre de l’intrigue, afin de mettre l’accent<br />

sur leurs réalités.<br />

sique et la chanson raï et pour lequel<br />

chacun des chanteurs a repris une de<br />

ses chansons.<br />

Et c’est un enfant de la ville, Mohamed<br />

à ce festival, qui ont donné artistiquement le meilleur<br />

d’eux-mêmes pour satisfaire le public et réussir cette<br />

édition. Au menu de la soirée, un grand spectacle<br />

animé par des troupes nationales et étrangères, qui ont<br />

convié l'assistance à suivre une série de shows inédits,<br />

représentant les spécificités culturelles des différentes<br />

régions de l’Algérie et des pays participants. Ainsi,<br />

cette soirée a été marquée par les belles performances<br />

du Ballet national et celui de Sidi Bel-Abbès,<br />

ainsi que celle de la troupe El-Djazairia d’Espagne. Ces<br />

prestations chorégraphiques ont dévoilé la maîtrise<br />

et la précision de talentueux danseurs, habillés avec<br />

beaucoup de couleurs.<br />

Le public, à son tour, a longuement applaudi les prestations,<br />

et repris en chœur certains refrains de chansons<br />

qui accompagnaient les danses. Le clou de la soirée<br />

a été la danse magistralement exécutée par les<br />

jeunes danseuses espagnoles de la troupe El-Djazairia<br />

d’Espagne (une fusion entre le flamenco et le raï),<br />

qui ont dansé sur les rythmes du tube “Hadi goulouhalha”<br />

de cheb El-Hindi. La soirée a également été<br />

“HARRAGA BLUES” DE MOUSSA HADDAD<br />

Une fiction pas très convaincante<br />

Ils quittent leur famille, leur travail et<br />

tout ce qu’ils ont réussi à construire<br />

(mais dans la plupart des cas, c’est plutôt<br />

le contraire), à la conquête de l’eldorado,<br />

d’un rêve appelé Europe. “Harraga<br />

Blues” est un drame social qui traite<br />

de l’émigration clandestine, à travers<br />

l’histoire de 2 Algérois : Zine (incarné<br />

par Karim Hamzaoui) et Rayan (interprété<br />

par Zakaria Ramdane) rêvent de<br />

partir en Espagne, et ce, malgré la situation<br />

sociale et familiale, plutôt<br />

confortable, dans laquelle ils évoluent.<br />

Zine, Pizzaiolo, part en premier dans<br />

une barque de fortune avec l’espoir de<br />

rejoindre son frère, installé en Espagne.<br />

Son rêve est de revenir avec beaucoup<br />

d’argent afin d’épouser sa fiancée Zola.<br />

Rayan est, quant à lui, musicien et ne<br />

pense qu’à une seule chose : fuir son environnement<br />

familial, qui le pèse, notamment,<br />

après le décès de sa mère et<br />

Mohamed Bousmaha, lauréat d’Alhane Wa Chabab 2013, honoré par le wali.<br />

Bousmaha en l’occurrence, lauréat d’Alhane<br />

Wa Chabab 2013, qui a repris le<br />

tube de cheb Akil, “Diroulha Laâkel”, et<br />

qui a donc inauguré les prestations<br />

le remariage de son père. Quatorze<br />

ans après son dernier film “Made in”,<br />

Moussa Haddad revient avec une fiction<br />

de 110’ minutes qui traite d’un sujet sensible.<br />

Il retrace, dans son film, les démarches<br />

coûteuses et parfois très dangereuses<br />

qu’entreprennent les jeunes afin<br />

d’atteindre l’autre rive. Tout au long de<br />

cette fiction, on suivra les aventures des<br />

2 jeunes hommes dans leur quête du<br />

Bousmaha/<strong>Liberté</strong>.<br />

musicales de ce festival. Suivront des<br />

morceaux de son propre répertoire,<br />

notamment “Dima” et “Hadi min jat”.<br />

Mohamed Bousmaha, qui a charmé le<br />

public par sa prestation, a ensuite été<br />

honoré par le wali de Sidi Bel-Abbès.<br />

Raina Raï de Hachemi Djellouli de<br />

Sidi Bel-Abbès succèderont à Mohamed<br />

Bousmaha sur scène. Ils gratifieront le<br />

public de leurs morceaux les plus emblématiques,<br />

notamment le légendaire<br />

“Ya Zina”.<br />

Puis après le départ du wali et des autorités<br />

vers le Théâtre de verdure pour<br />

la cérémonie de clôture du Festival international<br />

des danses populaires, ce fut<br />

au tour d’autres chanteurs de renom,<br />

tels cheb Hassen, chebba Ines, et cheb<br />

Nacim de prendre le relais. Ils ont également<br />

émerveillé l’assistance, composée<br />

essentiellement de familles, avec des<br />

chansons qui les ont fait connaître.<br />

Cheikh Naâm, un autre enfant de la vil-<br />

le, a offert à son public un merveilleux<br />

cocktail de ses plus belles chansons. La<br />

belle Dalila a aussi assuré le show, en reprenant<br />

trois de ses chansons, notamment<br />

“Réservite l’avion”. Pour terminer<br />

la soirée en beauté, cheikh Mazouni a<br />

rejoint la scène. Il a fait danser le public<br />

ses les airs et les rythmes de ses tubes<br />

et de reprises, comme “Oued Chouli” et<br />

“Baghi nchoufha”.<br />

A. BOUSMAHA<br />

La cérémonie de clôture a été marquée par des performances<br />

de troupes algériennes et étrangères.<br />

émaillée par la remise de diplômes et de prix aux<br />

troupes qui ont participé à cette manifestation.<br />

A. BOUSMAHA<br />

bonheur et de lendemains<br />

meilleurs : les efforts fournis<br />

pour amasser l’argent<br />

afin de payer les passeurs, la<br />

déception de Zine, le choix<br />

de Rayan, etc. Techniquement<br />

bien fait, et rehaussé<br />

par une belle musique signée<br />

Lotfi Attar, “Harraga<br />

Blues” souffre tout de même<br />

de quelques moments difficiles,<br />

notamment, en raison<br />

du scénario un peu faiblard, sans<br />

aucun effet de surprises ou de suspense.<br />

De plus, les dialogues ne sont pas du<br />

tout représentatif du parler jeune algérien.<br />

“Je m’attendais à mieux ! L’histoire<br />

n’est pas fameuse ; c’est du déjà-vu”,<br />

nous déclare un père de famille à l’issue<br />

de la projection.<br />

FARAH YASMINE NIA<br />

Bousmaha/<strong>Liberté</strong>.<br />

Culture<br />

…SORTIR…<br />

21<br />

Soirées du Casif<br />

À 22h.<br />

■ Ce soir : Bollywood Masala<br />

Orchestra (Inde), Ouled El-Hadja<br />

Maghnia.<br />

■ Demain : Assi Helani (Liban),<br />

Fella Ababsa, Abdou Deriassa.<br />

35 e édition du Festival<br />

international de Timgad<br />

Jusqu’au 4 juillet, à 22h.<br />

■ Ce soir : Saber Rebai, Abd<br />

Allah Menai, cheb Arras,<br />

Houamed Farid, Samir Toumi.<br />

■ Demain : Azzou, Karim Gang,<br />

Serly, Sinik, Kayna Samet, Rim-K<br />

(113), ballet de l’Onci, cheb<br />

Khaled.<br />

Voyage musical<br />

À 21h, au complexe culturel<br />

Laâdi-Flici.<br />

■ Ce soir : Lotfi Double Kanon.<br />

■ Demain : Mohamed Allaoua,<br />

Fanfare Rahmania.<br />

Dîner culturel<br />

■ La Mouette Tours, agence de<br />

voyage et de tourisme, organise<br />

un dîner culturel, samedi 6<br />

juillet 2013, à partir de 19h30, au<br />

restaurant Le Rosmarin (à Ben<br />

Aknoun, à proximité de<br />

l’ambassade d’Arabie Saoudite),<br />

avec au programme : une<br />

rencontre avec Slim, autour de<br />

son enfance, de Sidi Bel-Abbès,<br />

de son itinéraire de créateur,<br />

son regard sur l’Algérie, plus<br />

dédicaces. Réservation au<br />

niveau de l’agence La Mouette<br />

Tours au : 021 79 16 26/<br />

0557 24 63 78.<br />

DZ-Mangas<br />

■ Le centre commercial et de<br />

loisirs de Bab Ezzouar, en<br />

collaboration avec les éditions Z-<br />

Link, organise, jusqu’au 10<br />

juillet, une exposition de DZ-<br />

Mangas à la galerie Ezzouart,<br />

ainsi que des ateliers<br />

d’initiation au DZ-Mangas. Au<br />

programme également,<br />

rencontres, débats, et dédicaces<br />

des dernières sorties DZ-<br />

Mangas.<br />

Concerts<br />

■ Concert de l’Accademia<br />

Nazionale di Santa Cecilia Il<br />

Quartetto di Verdi, ce soir, à 19h,<br />

au Théâtre national algérien<br />

Mahieddine-Bachtarzi.<br />

■ Demain, à 21h, à l’esplanade<br />

de Riadh El- Feth, concert de<br />

cheba Yamina, Taous Arhab,<br />

Hacen Dadi, cheb Anouar, Lotfi<br />

Attar, Caméléon, Hamid Naïli,<br />

Sidi Ali Dziri.<br />

■ Demain, à 21h, à la salle El-<br />

Mouggar, concert de Wardia,<br />

Youcef Boukhantache, Oulhassi<br />

Houari, Abdennour, Houari<br />

Benchenet, Nadia Benyoucef,<br />

Didine Karoum.<br />

■ Demain, à 21h, à la salle Atlas,<br />

concert d’Abdou Skikdi, Rabah<br />

Asma, Massinissa, Goussam, le<br />

Respect de la plume (Rap), cheb<br />

Farid, Wahid Staïfi, cheb Abbas.<br />

■ Demain, à 21h, au Palais des<br />

expositions (Pins maritimes),<br />

concert de Hakim Salhi, Hamid<br />

Belbache, Mahboub, groupe<br />

Nailia de Tindouf, Hmida Naili,<br />

Thanina, Soltane, cheb Zinou,<br />

cheba Djamila, Kader Japonais,<br />

Zahouania.<br />

■ Demain, à 18h, dans les<br />

jardins de l’Institut français<br />

d’Alger, concert de Good noise,<br />

Samir Fares, Dina Farah, Genoxy,<br />

Kdawkda, Eclypse, Kamel Hadji,<br />

Mouhamed Tamache & Asma,<br />

Hiba & Co, Ghozlane Nassim et<br />

Abdennour, Wlad Bambra.


LIBERTE Mercredi 3 juillet 2013<br />

TAMANRASSET<br />

L'intransigeance du wali<br />

Le chef de l’exécutif a ordonné d’engager, dans un délai de trois semaines, une<br />

opération de réhabilitation et de rénovation de toutes les structures de l’hôpital.<br />

Fini le temps des rodomontades<br />

! Les directeurs<br />

de l’exécutif ne sont plus<br />

en position de plastronner<br />

avec de vraisemblables<br />

rapports dressés<br />

pour maquiller la situation dans laquelle<br />

se trouvent leurs secteurs dans<br />

la wilaya de Tamanrasset, puisque le<br />

wali Abdelhakim Chater semble décidé<br />

de s’en apercevoir personnellement<br />

à travers une série de visites inopinées<br />

effectuées sur le terrain.<br />

L’hôpital de Tamanrasset, qui se<br />

trouve dans un état de déliquescence<br />

totale, a été le premier point que<br />

le wali a visité lors de ces sorties impromptues.<br />

De visu, il a constaté,<br />

outre la dégradation physique de la<br />

structure, les conditions inhumaines<br />

dans lesquelles se font soigner les malades.<br />

M. Chater s’est montré intransigeant<br />

et n’y est pas allé avec le dos<br />

de la cuiller. Il a fermement insisté sur<br />

l’amélioration des conditions d’accueil<br />

des malades ainsi que les prestations<br />

fournies aux convalescents.<br />

“Assurer un bon service au patient peut<br />

réduire jusqu’à 50% de sa maladie”, at-il<br />

souligné, en instruisant les responsables<br />

de ce secteur d’offrir toutes<br />

les commodités nécessaires pour<br />

améliorer, un tant soit peu, la qualité<br />

de service dans cet établissement<br />

hospitalier. A ce propos, le chef de<br />

l’exécutif a ordonné d’engager, dans<br />

un délai de trois semaines, une opération<br />

de réhabilitation et de rénovation<br />

de toutes les structures de l’hôpital,<br />

initialement conçu pour être le<br />

siège de l’ex-DNC (direction nationale<br />

des coopératives). Il a également recommandé<br />

de créer des espaces verts<br />

dont l’entretien pourrait être confié<br />

aux entreprises mises sur pied dans<br />

le cadre des dispositifs de soutien à<br />

l’emploi de jeunes. “Le personnel d’entretien<br />

et de maintenance sera renforcé<br />

par 30 contractuels dans le cadre du<br />

DAIS (dispositif d’aide à l’insertion so-<br />

Le Cnapest élargi, dans<br />

son communiqué du<br />

bureau de Bouira, daté<br />

du 27 juin, réitère son appel<br />

à “l’éviction du directeur de<br />

l’éducation” ainsi que “le rétablissement<br />

dans ses droits<br />

du professeur radié M’hamed<br />

Laidli.” Un conflit persistant<br />

depuis plusieurs mois<br />

ciale). Le nettoyage du périmètre de<br />

l’établissement sera assuré désormais<br />

dans le cadre de l’opération Blanche-<br />

Algérie”, ajoute M. Chater, en assurant<br />

que l’opération de construction d’un<br />

nouvel établissement public hospitalier<br />

d’une capacité de 240 lits est en<br />

cours d’inscription.<br />

Dans le cadre de la communication<br />

de proximité, il convient de noter<br />

qu’un programme de rencontres<br />

entre les élus locaux et la société civile<br />

a été récemment approuvé par le<br />

wali en application de la loi en vigueur.<br />

“Ces rencontres, explique-t-il<br />

lors d’un point de presse animé à son<br />

cabinet, portent essentiellement sur le<br />

rapprochement de l’administration<br />

du citoyen. Ce dernier sera donc associé<br />

directement à la gestion des af-<br />

Abdelhakim Chater wali de Tamanrasset.<br />

faires des collectivités. Les élus auront<br />

à dresser semestriellement un compte<br />

rendu sur les réalisations effectuées,<br />

mais aussi sur la concrétisation<br />

du programme pour lequel ils ont été<br />

élus. L’initiative permettra ainsi de<br />

consolider la relation électeur - élu en<br />

améliorant la communication institutionnelle.”<br />

BOUIRA<br />

Le Cnapest élargi demande le départ<br />

du directeur de l’éducation<br />

et qui s’est envenimé après<br />

que le directeur de l’éducation<br />

ait déposé plainte contre<br />

le syndicat auprès du tribunal<br />

de Bouira pour "intrusion<br />

et insultes" alors que se tenait<br />

le conseil de discipline. Pour<br />

le coordinateur de wilaya du<br />

Cnapest élargi, plusieurs<br />

membres cités par le DE<br />

BÉJAÏA<br />

Décès de Mokhtar Allouti,<br />

ex-P/APC de Melbou<br />

L<br />

’ex-président de l'APC de Melbou (Béjaïa),<br />

Mokhtar Allouti, s’est éteint avant-hier aprèsmidi<br />

à l’hôpital d’Amizour (Béjaïa), à l’âge de<br />

62 ans, suite à une longue maladie, a-t-on appris<br />

auprès de sa famille. Le défunt, père de cinq enfants,<br />

était un cadre de l’agriculture avant de rejoindre les<br />

rangs du RCD dès sa création en 1989. Élu premier<br />

président de l'APC de Melbou en 1990, lors des premières<br />

élections pluralistes en Algérie, sous les couleurs<br />

de son parti le RCD, il démissionne en<br />

1992 suivant le mot d'ordre du parti de se retirer<br />

des assemblées élues. En 2005, il se représente et<br />

n’étaient même pas présents<br />

le jour du sit-in tenu dans<br />

l’enceinte de l’académie. Les<br />

syndicalistes accusent par<br />

ailleurs le premier responsable<br />

du secteur de l’éducation<br />

de Bouira d’avoir “prémédité<br />

la lenteur dans l’expédition<br />

du dossier du professeur<br />

radié”. Ainsi, le<br />

réussit à être réélu. En 2011, en raison d’une affaire<br />

en justice l’ayant opposé à un particulier, il sera suspendu.<br />

Connu pour sa rigueur dans le travail et ses<br />

décisions courageuses lors des mandats qu’il a eu<br />

à assurer, la nouvelle de son décès, avant-hier, a jeté<br />

la consternation parmi ses amis du RCD qui ont<br />

tenu à être présents à son domicile pour lui rendre<br />

un dernier hommage. Une foule nombreuse l’a accompagné<br />

hier matin à sa dernière demeure,<br />

dans son village natal à Tasefsat sur les hauteurs de<br />

Melbou.<br />

conseil de wilaya du Cnapest<br />

élargi appelle à la tenue d’assemblées<br />

générales, le jour de<br />

la signature des PV de sorties<br />

(jeudi 4 juillet) pour proposer<br />

des actions de protestation<br />

dès la rentrée scolaire.<br />

Propositions qui pourraient<br />

être retenues lors du conseil<br />

de wilaya qui se tiendra le di-<br />

HAKIM KABIR<br />

RABAH KARECHE<br />

manche 7 juillet. Enfin, les<br />

membres du bureau de wilaya<br />

appellent à un sit-in,<br />

mercredi prochain à partir de<br />

15h, devant le siège de la<br />

wilaya, en guise de soutien à<br />

leur camarade radié.<br />

HAFIDH B.<br />

POUR APPARTENANCE À UN RÉSEAU DE<br />

SOUTIEN TERRORISTE À BOUIRA<br />

Deux personnes arrêtées<br />

■ Deux personnes soupçonnées d’être<br />

membres d’un réseau de soutien aux<br />

terroristes ont été arrêtées, vendredi vers<br />

14h, par les services de sécurité. Selon nos<br />

sources, les services de la gendarmerie<br />

avaient agit sur information et dressé un<br />

barrage sur la RN33 reliant la ville de<br />

Bouira à Tizi Ouzou, via Tizi N’kouilal. Les<br />

deux personnes arrêtées étaient à bord<br />

d’une moto. L’un des membres présumés<br />

du réseau est originaire de la Crête-Rouge<br />

(Takaats), daïra de Bechloul, localité située<br />

sur le versant sud du Djurdjura (4 km<br />

environ du lieu d’arrestation).<br />

A. DEBBACHE<br />

L’Algérie profonde<br />

D. R.<br />

BRÈVES du Centre<br />

23<br />

TIPASA<br />

Vol de bijoux dans un domicile à<br />

Bou-Ismaïl<br />

■ Deux repris de justice, B. M. et K. H.,<br />

âgés respectivement de 21 et 28 ans,<br />

originaires d’El-Mouradia et Bachdjarah,<br />

ont dérobé, lundi, des bijoux dont la<br />

valeur est estimée à plus de 400 000 DA<br />

au domicile d’une jeune fille à Bou-<br />

Ismaïl, a indiqué la représentante de la<br />

cellule de communication de la Sûreté<br />

de la wilaya de Tipasa. Ainsi, une<br />

plainte a été déposée contre les deux<br />

mis en cause. La BMPG de Bou-Ismaïl<br />

s'est déplacée sur les lieux. Les deux mis<br />

en cause ont reconnu les charges<br />

retenues contre eux. Une partie des<br />

bijoux volés a été récupérée par la<br />

victime. Les deux malfaiteurs ont été<br />

appréhendés par les forces de sécurité<br />

avant d’être écroués par le procureur de<br />

Koléa, ajoute la même source.<br />

B. BOUZAR<br />

UNILEVER ALGÉRIE<br />

Un nouveau directeur installé<br />

■ Un nouveau directeur général<br />

d’Unilever Algérie vient d’être nommé<br />

depuis le 1er juillet en cours. Il s’agit de<br />

Jean-François Etienne, en remplacement<br />

de James Todd, nommé au poste de viceprésident<br />

finances Afrique, a indiqué un<br />

communiqué parvenu à notre rédaction.<br />

Diplômé de l'Institut supérieur de<br />

gestion, Jean-François Etienne, 47 ans, a<br />

rejoint en 2009 le groupe Unilever au<br />

poste de vice-président “Customer<br />

Development France”. Il a fortement<br />

contribué au retour à la croissance de la<br />

société sur ces 3 dernières années.<br />

Rappelons qu’Unilever est présente en<br />

Algérie depuis 1954, date à laquelle OMO<br />

a été lancé à travers un partenariat avec<br />

un acteur local. C’est depuis 2002<br />

qu’Unilever s’est officiellement<br />

implanté en Algérie, date à laquelle<br />

l’usine d’Oran est inaugurée. Unilever<br />

dispose d’un site de production à Oran<br />

où sont fabriqués les détergents OMO,<br />

OMO Machine et Surf et d’un bureau<br />

commercial à Alger. Unilever Algérie<br />

emploie 816 employés sur Oran et Alger.<br />

R. R.<br />

ALGER-CENTRE<br />

Madinat El-Casbah rend hommage<br />

à cheikh Abdelhalim Bensmaïa<br />

■ Le président de l’APC d’Alger-Centre et<br />

l’Association Madinat El-Casbah<br />

organisent une soirée placée sous le<br />

signe d’un hommage à “l’Islam insurgé,<br />

de cheikh Abdelhalim Bensmaïa au<br />

chahid cheikh Tahar Meziani”. Cette<br />

manifestation intervient à l’occasion de<br />

la célébration du 51e anniversaire de<br />

l’indépendance. La soirée sera animée,<br />

vendredi 5 juillet 2013 à partir de 20h à<br />

la salle de cinéma Le Casino, sise 11 rue<br />

Larbi Ben M’hidi à Alger, par les<br />

ensembles de musique classique<br />

algérienne El-Djazaïria El-Mossilia<br />

(école d’Alger) et Nassim El-Andalous<br />

d’Oran (école de Tlemcen).<br />

R. R.<br />

BOUMERDÈS<br />

La police organise une visite guidée<br />

au Musée central de la police au<br />

profit des enfants<br />

■ Dans le cadre de la commémoration<br />

des festivités du 51 e anniversaire de<br />

l’indépendance, les services des moyens<br />

généraux et la cellule de communication<br />

de la sûreté de Boumerdès ont organisé,<br />

hier, une visite guidée au Musée central<br />

de la police de Châteauneuf d’Alger au<br />

profit des enfants. Cette louable<br />

initiative a été une occasion pour les<br />

enfants de visiter les différents espaces<br />

du musée et de découvrir les différentes<br />

étapes d’évolution de la police<br />

algérienne depuis 1962 à ce jour. Les<br />

enfants ont pu voir de près le matériel<br />

de la DGSN. Cette visite a été très<br />

appréciée et saluée par les enfants.<br />

NACER ZERROUKI


LIBERTE Mercredi 3 juillet 2013<br />

GUELMA<br />

Le ministre de l’Agriculture<br />

donne le coup d’envoi de<br />

la campagne moissons-battages<br />

Rachid Benaïssa a donné le coup d'envoi de la campagne moissons-battages au<br />

niveau de l'exploitation Bazemlal à Belkheir, à Guelma.<br />

Le docteur Rachid Bénaïssa,<br />

était, avant-hier,<br />

dans la wilaya de Guelma<br />

où il a effectué une<br />

visite à la coopérative<br />

agricole Yahiaoui implantée<br />

dans la localité de Belkheir.<br />

Cette dernière qui dispose d'une Superficie<br />

agricole utile de 90 hectares<br />

dont 73 en irrigué, se consacre aux<br />

cultures céréalières, aux légumes<br />

secs, à la pomme de terre et surtout<br />

à la culture de la tomate industrielle<br />

sur 47 hectares. Le président du<br />

conseil national de la filière de la tomate,<br />

Messaoud Chebah, explique<br />

que la mécanisation, le choix variétal<br />

du plant et l'irrigation au goutte<br />

à goutte ont contribué à un accroissement<br />

de la récolte, soit un rendement<br />

de 800 à 900 quintaux de tomate<br />

industrielle par hectare. Cette<br />

activité implique plus de 1200<br />

agriculteurs de la wilaya qui disposent<br />

d'une superficie de 33.000 hectares,<br />

et il est prévu cette année<br />

une récolte de plus de 1,2 million de<br />

quintaux. Le ministre a visité une<br />

parcelle de tomate repiquée mécaniquement<br />

et a reçu des explications<br />

des gestionnaires de cette entité.<br />

Le cortège s'est rendu dans la commune<br />

d' El-Fedjoudj dans une unité<br />

d'élevage bovin où le propriétaire<br />

affirme qu'il a entamé l'importation<br />

de 300 vaches laitières de race<br />

Pie noire et dont le rendement<br />

moyen est de 25-30 litres de lait/jour<br />

par tête. Bénéficiant d'un prêt bancaire<br />

sans intérêt, cet opérateur économique<br />

possède en parallèle une<br />

usine de lait reconstitué qui produit<br />

UNE EXPOSITION-VENTE<br />

EN PLEIN AIR<br />

12 e édition du Salon de<br />

la dinanderie à<br />

Constantine<br />

Organisé en plein air sur<br />

l’avenue Benboulaïd au centre<br />

de la ville du Vieux rocher, le<br />

Salon national de la dinanderie<br />

est de retour dans sa 12e édition.<br />

L’événement a été marqué, cette<br />

fois, par une foule immense de<br />

Constantinois de tous âges, et<br />

même des touristes qui se sont<br />

intéressés aux différents<br />

articles en cuivre<br />

“merveilleusement” sculptés par<br />

les artisans. Cette expositionvente<br />

qui se déroule depuis<br />

avant-hier et jusqu'au 8 juillet,<br />

connaît la participation de pas<br />

moins de 70 artisans venus<br />

pour la première fois des<br />

quatres coins de l’Algérie, citant<br />

à titre d’exemple, Sétif,<br />

Tlemcen, Alger, Annaba, Mila,<br />

Jijel, Béjaïa et Boumerdès. Pour<br />

rappel, ce salon a été organisé<br />

par la chambre d’artisanat et<br />

des métiers (CAM) en<br />

collaboration avec la direction<br />

du tourisme de Constantine.<br />

Signalons que le choix de<br />

l’endroit où a lieu le salon<br />

revient au wali de Constantine,<br />

lequel veut redonner vie et un<br />

semblant d’animation à la ville<br />

qui se prépare à accueillir une<br />

autre très importante<br />

manifestation, à savoir<br />

“Constantine, capitale de la<br />

culture arabe”.<br />

INES BOUKHALFA<br />

chaque jour 50.000 litres et collecte<br />

également 30 000 litres de lait cru.<br />

La délégation ministérielle s'est déplacée<br />

à la pépinière du groupe Benamor<br />

qui produit plus de 27 millions<br />

de plants en mottes dans des<br />

serres-chapelles, et ce, par des<br />

moyens sophistiqués. La convention,<br />

liant le groupe Benamor et trois producteurs<br />

de tomate industrielle, a été<br />

par les deux partenaires, et trois récolteuses<br />

de ce produit ont été remis<br />

aux concernés. Rachid Benaïssa a<br />

donné le coup d'envoi de la campagne<br />

moissons-battages au niveau<br />

de l'exploitation Bazemlal à Belkheir.<br />

Durant l'après-midi, la délégation<br />

a visité le Salon de la tomate<br />

au complexe sportif de l'Opow, la<br />

Ccls, coopérative de céréales et lé-<br />

gumes secs, à Belkheir et elle s'est<br />

rendue à la station climatique d’Aïn<br />

Sefra, sur les monts de la Maouna où<br />

des sites pour l'implantation des<br />

équipements publics ont été présentés<br />

au ministre. La visite de travail a<br />

été clôturée par une rencontre avec<br />

le conseil exécutif agricole élargi au<br />

siège de la wilaya.<br />

HAMID BAÂLI<br />

LA MINISTRE DE LA SOLIDARITÉ À PARTIR D’OUM EL-BOUAGHI<br />

Les augmentations des pensions<br />

pour handicapés ne sont pas<br />

à l’ordre du jour<br />

L a<br />

ministre de la Solidarité nationale, de la Famille<br />

et de la Condition féminine a déclaré, avant-hier<br />

lors d’une visite de travail dans la wilaya d’Oum<br />

El-Bouaghi que la question des augmentations des pensions<br />

des handicapés n’est pas à l’ordre du jour pour l’instant.<br />

Mme Bendjaballah a rappelé qu’ils bénéficient des<br />

aides précisant que “ce qui est à l’ordre du jour c’est l’application<br />

de 1% en matière d’emploi, faire travailler les<br />

handicapés, c’est permettre leur intégration”. S’agissant de<br />

l’effort habituel de solidarité durant le mois de jeûne, la<br />

ministre a indiqué que son département participe<br />

avec les collectivités locales dans la prise en charge des<br />

restaurants du Ramadan précisant que “cette année nous<br />

avons ajouté une participation supplémentaire pour donner<br />

des aides la dernière semaine du Ramadan et la première<br />

semaine de l’Aïd et c’est au niveau de la wilaya et<br />

des APC que cela se passe”. Evoquant la loi sur la protection<br />

de l’enfance, la représentante du gouvernement<br />

fera savoir qu’il y aura durcissement des peines pour protéger<br />

l’enfant et le handicapé de toute exploitation, l’essentiel<br />

de cette loi, objet de débats au niveau des différents<br />

secteurs ministériels et que la protection de l’enfance<br />

relève du ministère de la Solidarité du fait qu’elle<br />

n’a pas atteint la majorité et a donc besoin d’accompagnement<br />

et par conséquent les centres qui la pren-<br />

La coopérative agricole s’est consacrée aux cultures céréalières.<br />

nent en charge ne doivent pas être sous tutelle du ministère<br />

de la Justice. Souad Bendjaballah s’est, par<br />

ailleurs, montrée très satisfaite des réalisations dans le<br />

secteur. “En 1962, on n’avait pas de centres d’accueil pour<br />

les jeunes sourds et les jeunes aveugles, on n’avait pas de<br />

centre de formation et aujourd’hui si on doit être fiers de<br />

quelque chose c’est du nombre de centres que l’Algérie a<br />

réalisé pour l’accueil des catégories vulnérables, des personnes<br />

âgées, de l’enfance en difficulté et surtout des centres<br />

de formation, il faut faire mieux et le défi qui reste à relever<br />

est d’assurer une meilleure formation pour les encadreurs<br />

des jeunes enfants”, a-t-elle conclu.<br />

L’Algérie profonde<br />

B. NACER<br />

BRÈVES de l’Est<br />

23<br />

À L’OCCASION DE LA JOURNÉE DE SOUTIEN<br />

AUX VICTIMES DE LA TORTURE<br />

Amnesty International se découvre<br />

à Biskra<br />

La journée internationale de soutien aux<br />

victimes de la torture, célébrée le 1er juillet de<br />

chaque année, a failli passer sous silence sans<br />

la perspicacité du bureau local d’Amnesty<br />

International (AI) dirigé par la coordinatrice<br />

Bachra Bessem, diplômée en droit des affaires.<br />

Ayant tâté un peu dans le commerce du<br />

textile, cette militante convaincue de l’ONG<br />

Amnesty International tente, dira-t-elle, de<br />

faire “le marketing de ce nouveau produit”<br />

dans l’espace biskri et sensibiliser le public, à<br />

travers une campagne d’explication sur cette<br />

organisation, ses objectifs et ses ramifications<br />

à travers le monde. Aussi, M. Ali Belghith,<br />

membre bénévole d’Amnesty International au<br />

bureau d'Alger, a recensé dans son<br />

intervention les cas typiques de torture<br />

infligée aux individus, étayant ses propos par<br />

des cas de torture morale et psychologique<br />

“aussi mortelles que la torture corporelle”. Le<br />

conférencier dira en substance que “la<br />

pauvreté ou l’ignorance ne prédisposent pas un<br />

humain à subir des violences”. Organisée à la<br />

salle de conférences de la maison de la culture<br />

Ahmed-Rédha-Houhou de Biskra, cette<br />

journée, qui a attiré un petit public, a permis<br />

de découvrir également des jeunes prêts à<br />

s'investir autour de thèmes comme les<br />

violences commises sur des individus au nom<br />

de l'ordre établi, la lutte contre l’armement de<br />

la planète, l’abolition de la peine de mort, etc.<br />

H. L.<br />

LES ANCIENS SCOUTS EN CONCLAVE À SÉTIF<br />

Pour une résurrection du rôle des scouts<br />

La salle de conférences de la maison de la<br />

culture Houari-Boumediène de Sétif a abrité,<br />

avant-hier une conférence nationale des<br />

anciens scouts. Venus de plusieurs wilayas du<br />

pays, les participants, des anciens scouts, ont<br />

rappelé le rôle du mouvement avant, durant et<br />

après la Révolution ainsi que l’apport<br />

qualitatif en matière de leadership.<br />

En effet, la rencontre organisée sous le signe<br />

“Le rôle de la formation des scouts sur le<br />

rendement du cadre de l’Etat”, et rehaussée par<br />

la présence de l’ancien ministre de la Culture,<br />

M. Lamine Bechichi, a été une occasion pour<br />

appeler à la réactivation de la formation au<br />

sein des scouts. “L’école des scouts a été le<br />

principal pourvoyeur des différentes<br />

institutions de l’Etat en homme intègre ayant<br />

une bonne éducation morale, civique, physique<br />

et pratique”, nous dira le commissaire M.<br />

Faouzi Boukhreissa. Par ailleurs, les<br />

intervenants ont rappelé que cette école doit<br />

être ressuscitée car elle est l’école de la bonne<br />

action. “Les scouts doivent être un mouvement<br />

de philosophie de vie et ne peut être figé”, dira<br />

un ancien scout d’Oran qui a appelé à ce que le<br />

mouvement s’adapte davantage avec les<br />

changements que connaît l’Algérie et dépasser<br />

les discours de nostalgie. “Nous devons<br />

immuniser nos jeunes et nos enfants en leur<br />

administrant le même vaccin qui nous a été<br />

administré à la bonne école.” F. SENOUSSAOUI<br />

SKIKDA<br />

Le P-DG de Sonatrach installe<br />

de nouveaux dirigeants<br />

Dans le cadre de la coordination en matière<br />

de la sécurité interne, M. Abdelhamid<br />

Zerguine, P-DG de Sonatrach, a tenu, avanthier<br />

à Skikda, une réunion avec les cadres du<br />

pôle des hydrocarbures de Skikda pour<br />

l'application du nouveau dispositif de la<br />

sûreté interne, nous indiquera une source de<br />

l’entreprise. Auparavant, le PDG de Sonatrach<br />

a installé à Alger les nouveaux dirigeants du<br />

pôle des hydrocarbures de Skikda. Il s'agit de<br />

M. Abdelhamid Maâlem, ex directeur du CP1K,<br />

en tant que directeur de la division<br />

pétrochimie (PEC) et M. Abdennour Braham,<br />

ex-directeur du complexe de Polymed, au<br />

poste de directeur Etudes et développement.<br />

A. B.<br />

KHENCHELA<br />

La méningite fait un mort<br />

En effet, un bébé âgé d’environ 9 mois, originaires de la localité de Tamza, 30 km à l’ouest de la<br />

ville de Khenchela, est décédé des suites d'une méningite, selon une source hospitalière. La victime<br />

est morte, dans l’après-midi d’avant-hier, aussitôt après son admission au CHU de Batna, a précisé<br />

la même source. Par ailleurs, toutes les mesures ont été prises par les services de la Santé de la<br />

wilaya de Khenchela, dont la mise en place d'un système de veille en vue d'un diagnostic précoce de<br />

l'infection et une prise en charge d'éventuels malades. Il y a lieu de signaler que pas moins de 10<br />

enfants, âgés entre un mois et 12 ans, sont décédés des suites d'une méningite à travers la wilaya de<br />

Khenchela. M. Z.<br />

D. R.


LIBERTE Mercredi 3 juillet 2013<br />

RÉSULTATS DU BEM À AÏN TÉMOUCHENT<br />

La wilaya première<br />

dans l’ouest du pays<br />

Le CEM de Haouaoura (commune de Bouzedjar) a réalisé la meilleure moyenne<br />

avec 100%, 4 CEM ont enregistré entre 80% et 89% de taux de réussite, alors<br />

que deux CEM en ont obtenu moins de 30%.<br />

Avec 55,45% de<br />

réussite au BEM,<br />

la wilaya de Aïn<br />

Témouchent s’est<br />

adjugé la première<br />

place au niveau<br />

de l’ouest du pays et figure parmi<br />

les dix meilleures wilayas au<br />

niveau national, sachant que le<br />

taux national est de 48%.<br />

En effet, sur les 5574 candidats,<br />

3091 ont réussi leurs épreuves.<br />

La palme est revenue à la jeune<br />

candidate Boumahdi Imane Bouchra<br />

du CEM Houari-Abdallah<br />

à El-Amria, qui a obtenu la<br />

meilleure moyenne de la wilaya<br />

avec 19,16.<br />

Yahia Bechlaghem, directeur de<br />

l’éducation de la wilaya de Aïn<br />

Témouchent, indiquera que sur<br />

l’ensemble des lauréats, les filles<br />

ont obtenu 62,73%. Le CEM de<br />

Haouaoura (commune de Bouzedjar)<br />

a réalisé la meilleure<br />

moyenne avec 100%, 4 CEM ont<br />

enregistré entre 80% et 89% de<br />

taux de réussite, alors que deux<br />

CEM en ont obtenu moins de<br />

30%.<br />

Cependant, ces chiffres ne devront<br />

pas cacher certains résultats<br />

scolaires qui ont touché les<br />

deux matières que sont les mathématiques<br />

et la langue française,<br />

lesquelles ont enregistré de<br />

mauvais résultats avec respectivement<br />

7,34% et 6,94%. Ce qui a<br />

influé négativement sur le taux<br />

global de réussite. A ce titre, le directeur<br />

de l’éducation a révélé<br />

qu’une réunion de travail et de<br />

concertation est prévue, où seront<br />

associées les parties concernées,<br />

dont les inspecteurs et les<br />

CHLEF<br />

Du carburant<br />

au compte-gouttes<br />

Cela fait plus d’une semaine<br />

que le carburant se fait<br />

de plus en plus rare dans<br />

plusieurs communes de la wilaya<br />

de Chlef. Toutes les stations de<br />

service ou presque ne disposent<br />

plus de quantité suffisante d’essence<br />

afin de répondre à la forte<br />

demande des automobilistes.<br />

Ces derniers qui forment, de<br />

jour comme de nuit, de longues<br />

files d’attente dans chaque station<br />

dans le but de s’approvisionner en<br />

essence rebroussent chemin,<br />

dans la plupart des cas, bredouilles.<br />

Face à cette agaçante pénurie,<br />

nombreux sont les automobi-<br />

Démantèlement d’un réseau de trafiquants de ciment à Boukadir<br />

Les éléments de la Gendarmerie nationale de<br />

Boukadir, à une vingtaine de kilomètres à<br />

l’ouest du chef-lieu de la wilaya de Chlef ont<br />

procédé, il y a quelques jours, à l’arrestation de<br />

trois individus, tous originaires de la localité de<br />

Boulefrad dans la commune d’Oued Sly.<br />

Impliqués dans plusieurs affaires de trafic et de<br />

vol de ciment, ces derniers qui appartenaient à<br />

un réseau de trafiquants de ciment, faisaient<br />

l’objet depuis plusieurs mois de recherches de<br />

la part des services de sécurité. Nos sources ont<br />

Les résultats du BEM ont été satisfaisants dans la wilaya de Aïn Témouchent.<br />

listes qui ont préféré se passer de<br />

leurs voitures pour prendre un<br />

taxi ou un bus afin de rejoindre<br />

leurs lieux de travail respectifs.<br />

Mais prendre un taxi ou un bus<br />

en cette période à Chlef, c’est plus<br />

qu’un calvaire tant que le carburant<br />

y fait toujours défaut.<br />

AHMED CHENAOUI<br />

également indiqué que ces individus faisaient<br />

partie d’une dangereuse association de<br />

malfaiteurs dont les éléments avaient<br />

participé, rappelons-le, durant la première<br />

quinzaine du mois de mai, au vol d’un camion<br />

semi-remorque et des 20 tonnes de ciment qu’il<br />

contenait. Les mis en cause ont été placés sous<br />

mandat de dépôt par le procureur de la<br />

République près le tribunal de Boukadir en<br />

attendant la tenue de leur procès.<br />

A. C.<br />

professeurs de ces deux matières,<br />

pour connaître les raisons de<br />

ces contre-performances qui ont<br />

entaché ces résultats et aussi<br />

pour permettre de les améliorer<br />

à l’avenir.<br />

M. LARADJ<br />

BÉCHAR<br />

29,70%<br />

de réussite<br />

au BEM<br />

■ Les résultats du BEM ont<br />

été affichés, lundi, dans les 51<br />

CEM de la wilaya de Béchar.<br />

Selon les résultats de<br />

l’examen, on compte 1690<br />

reçus sur 5763 inscrits et 5691<br />

présents, soit un taux de<br />

réussite de 29,70%. Le<br />

nombre de candidats ayant<br />

obtenu une moyenne égale<br />

ou supérieure à 16/20 est de<br />

47 élèves. Un élève du CEM<br />

Abdelhamid-Ibn-Badis à<br />

Béchar a obtenu la meilleure<br />

note avec 18,52/20. Il est suivi<br />

par un élève du CEM Makhfi-<br />

Mohamed du chef-lieu de<br />

wilaya avec un 17,88/20. Le<br />

troisième élève, qui a obtenu<br />

la note de 17,76/20, est<br />

scolarisé au CEM Hassiba-<br />

Ben-Bouali de la même ville.<br />

Pour ce qui est du<br />

classement des<br />

établissements du cycle<br />

moyen à Béchar, la première<br />

place est revenue au CEM<br />

Kali-Abderrahmane de<br />

Ksabi, suivi d’El-Habib-<br />

Mohamed et de<br />

Hassiba-Ben-Bouali.<br />

R. R.<br />

<strong>Liberté</strong><br />

L’Algérie profonde<br />

BRÈVES de l’Ouest<br />

23<br />

SAÏDA<br />

98 familles recasées<br />

■ 98 familles du bidonville Commandant El Mejdoub, à<br />

Saïda, ont été recasées, lundi dernier, dans de nouveaux<br />

logements, situés à la cité Bordj 02, près du quartier<br />

populaire Graba El Oued.L'opération, tant attendue par<br />

ces familles, a été supervisée par les autorités de la<br />

wilaya afin qu'elle se déroule dans de bonnes<br />

conditions. On apprend, par ailleurs, que d’autres<br />

opérations similaires concerneront prochainement les<br />

familles habitant dans le bidonville Sersour ou dans des<br />

bâtisses menaçant ruine au centre ville de Saïda.<br />

F. Z.<br />

MASCARA<br />

Les citoyens de Sidi Slimane ferment le siège de<br />

la mairie<br />

■ Ils étaient près de cent citoyens résidant au douar Sidi<br />

Slimane relevant de la commune de Sidi Bendjebbar (<br />

daïra de Oued El Abtal) à fermer en cette journée du<br />

dimanche après midi la porte de l’entrée principale de<br />

la mairie empêchant ainsi les fonctionnaires et les élus<br />

de regagner leurs postes de travail. A travers cet acte, Ils<br />

ont tenu à protester contre la situation en nette<br />

dégradation de leur douar notamment l’absence de<br />

route, le centre de santé fermé jusque-là, le manque de<br />

l’eau potable et le comportement du président de l’APC<br />

qui refuse de les recevoir afin de lui exposer leurs<br />

revendications. Le chef de la daïra de Oued El Abtal et le<br />

secrétaire général de la wilaya de Mascara se sont<br />

déplacés sur les lieux pour recenser leur revendications<br />

et transmettre leur message au chef de l’exécutif.<br />

Finalement tout est rentré dans l’ordre et la porte de la<br />

mairie a été ouverte ce lundi.<br />

A.B<br />

AÏN EL-ARBA<br />

Un réseau de trafic de drogue tombe<br />

■ Les éléments de la Sûreté de la daïra de Aïn El-Arba<br />

ont démantelé un réseau de trafic de drogue composé<br />

de trois éléments et saisi 264 g de kif traité et 281<br />

comprimés psychotropes. Après avoir surveillé ses<br />

mouvements, les policiers ont appréhendé A. B. A., 28<br />

ans, l’un des dealers présumés en possession de la<br />

drogue, alors qu’il se trouvait devant le domicile de ses<br />

parents, sis à Aïn El-Arba. Son interrogatoire a permis<br />

d’identifier et d’arrêter deux autres membres du réseau.<br />

Il s’agit de S. H., 34 ans, originaire d’El-Malah, et de H. B.,<br />

D. R.<br />

49 ans, originaire d’El-Amria et principal fournisseur.<br />

La fouille de leurs domiciles respectifs a permis la<br />

découverte de 246,8 g de kif et 13 300 DA chez le premier<br />

ainsi que 281 comprimés psychotropes de marque<br />

Rivotril 2 mg, 0,9 g de kif traité ainsi que 68 900 DA<br />

provenant probablement de la commercialisation des<br />

stupéfiants. Les trois mis en cause ont été présentés<br />

devant le procureur de la République près le tribunal de<br />

Hammam Bou-Hadjar qui a écroué A. B. A. et S. H., alors<br />

que H. B. a bénéficié d’une citation directe.<br />

M. L.<br />

HAMMAM BOU-HADJAR<br />

Une adolescente se jette du 5e étage<br />

d’un immeuble<br />

■ Lundi, peu avant midi, D. C., une lycéenne de 16 ans,<br />

s’est jetée du balcon du haut du 5e étage d’un immeuble<br />

situé dans la cité Baraka à Hammam Bou-Hadjar.<br />

Evacuée dans un état critique aux UMC, l’adolescente<br />

qui souffrait d’un polytraumatisme avec la présence de<br />

fractures ouvertes au niveau de ses membres inférieurs,<br />

du thorax et du crâne a été d’abord transportée à<br />

l’hôpital de Sidi Ayad avant son transfert vers le CHU<br />

d’Oran, en raison des complications qui sont apparues<br />

lors de sa prise en charge au niveau local. D. C., qui<br />

réside à la cité Mohamed-Boudiaf, se trouvait ce jour-là<br />

à la cité Baraka où résident ses proches parents. Une<br />

enquête a été ouverte pour déterminer les causes<br />

réelles de cette tentative de suicide.<br />

M. L.<br />

ABOMINABLE CRIME À MOSTAGANEM<br />

Un adolescent poignardé par son voisin de 30 ans<br />

■ Emoi et consternation à la paisible cité CIA jouxtant<br />

le siège de wilaya, qui a été endeuillée en ce début de<br />

semaine par un crime. L’auteur, 30 ans, un voisin du<br />

même immeuble que la victime, arrêté peu de temps<br />

après son acte criminel, a été déféré mardi devant le<br />

procureur de la République, puis écroué, dans l’attente<br />

de l’instruction de son affaire. Dans la soirée de<br />

dimanche, Djamel Eddine, un garçon de 15 ans, fut<br />

férocement attaqué à l’arme blanche, alors qu’il était<br />

dans la cage d’escalier de l’immeuble. Grièvement<br />

atteint à la carotide, il dut rendre l’âme quelques<br />

minutes après, malgré la rapidité de l’intervention des<br />

secours et des soins intensifs qui lui ont été prodigués.<br />

A l’origine de l’accrochage, une injure, des propos<br />

déplacés échangés, à propos d’une fuite d’eau, et c’est<br />

une banale querelle de voisinage qui dégénère puis vire<br />

à l’irréparable.<br />

M. O. T.


24<br />

Des Gens<br />

& des Faits<br />

Mercredi 3 juillet 2013 LIBERTE<br />

Vous écrivez des histoires et aimeriez les faire publier. Envoyez-les-nous à l’adresse suivante : libertehistoires@gmail.com. Si après sélection, elles retiennent l’attention de la rédaction, elles seront publiées.<br />

CHRONIQUE DU TEMPS QUI PASSE<br />

56 e partie<br />

Récit de Adila Katia<br />

Pour toi<br />

RÉSUMÉ : Kamel tarde à venir au rendez-vous. Il a une<br />

heure de retard lorsqu’il la rejoint. Fouzia a attendu, et<br />

leur rencontre après ce mois de silence finit très mal. Il<br />

vient de rompre avec elle. Même si elle avait senti venir<br />

leur séparation, elle est sous le choc. Elle cède à la colère<br />

et pense à se venger s’il ne lui revient pas…<br />

“Je croyais qu’il m’aimait aussi ! Il s’est<br />

servi de moi, pense-t-elle. De mon<br />

amour pour lui. Plus de vingt ans à tout<br />

partager avec lui, et aujourd’hui, en un<br />

claquement de doigts, il l’a réduit à rien.<br />

Il est parti comme s’il n’a aucun compte<br />

à rendre.”<br />

Fouzia rentre chez elle dans un état second.<br />

Elle prend son portable et appelle<br />

chez lui, avec l’intention de parler à sa<br />

femme.<br />

Mais lorsque la gouvernante décroche,<br />

elle ne souffle pas un mot.<br />

Elle raccroche au bout de quelques secondes.<br />

Durant l’heure qui suit, elle recommence<br />

plusieurs fois au point de<br />

rire nerveusement lorsque les “allô” fusent<br />

pleins d’agacement.<br />

Fouzia raccroche. Elle n’est pas satisfaite.<br />

Elle voudrait que Kamel souffre<br />

autant qu’elle.<br />

Elle pense s’en prendre à lui, physiquement.<br />

Car même si elle met le<br />

chaos dans sa vie familiale, cela ne le<br />

ramènera pas à elle.<br />

Elle pourrait l’attirer dans un lieu isolé,<br />

passer un bon moment avec lui<br />

avant de l’empoisonner.<br />

Elle l’abandonnerait à sa lente agonie.<br />

Mais Kamel ne lui accordera plus aucun<br />

moment de son temps libre. Elle<br />

ne se fait pas d’illusions.<br />

Elle pense aussi à lui envoyer des<br />

voyous pour le tabasser.<br />

Elle lui en veut à mort. Elle ne veut pas<br />

le laisser à sa famille.<br />

Elle pense encore à l’attirer en forêt, en<br />

fin de journée, et profiter de la nuit<br />

tombante pour le poignarder. Dans sa<br />

colère, elle s’imagine même l’égorger<br />

d’un geste précis.<br />

Mais elle a le haut-le-cœur en s’imaginant<br />

les mains pleines de son sang.<br />

Elle sait que dans la vraie vie, elle n’aurait<br />

jamais le courage de le tuer. Même<br />

si elle tient à ce qu’il souffre.<br />

Elle veut le marquer même s’il a décidé<br />

de l’oublier. Fouzia ne dort pas de<br />

toute la nuit. Elle prend plaisir à rappeler<br />

chez lui. À trois reprises, la gou-<br />

Dessin/Amouri<br />

vernante a décroché. Devinant qu’il<br />

s’agit d’un farceur, elle finit par laisser<br />

le téléphone décroché pour ne plus être<br />

importunée.<br />

Fouzia prend les albums photo et les<br />

pose à même le tapis.<br />

Il y en a une vingtaine. A chaque<br />

voyage et chaque week-end où ils sont<br />

partis en amoureux, ils avaient pris des<br />

photos souvenir de ces moments de<br />

bonheur partagé.<br />

Le bonheur s’est vite envolé pour laisser<br />

place à la peine et à la désolation.<br />

Sa colère est tombée.<br />

Ses idées de vengeance ne trottent<br />

plus dans la tête.<br />

Elle l’aime de tout son cœur même si<br />

elle ne lui pardonne pas.<br />

Quel crime avait-elle commis pour être<br />

punie à chaque fois ? Allah reprenait<br />

tout ce qu’elle croyait à elle.<br />

Ses souvenirs en rappellent d’autres. Le<br />

cœur brisé, elle se souvient de ses parents<br />

qu’un tremblement de terre lui<br />

avait pris alors qu’elle était enfant.<br />

Elle se rappelle son oncle qui l’avait accueillie<br />

chez lui.<br />

Si son cousin n’avait pas été égoïste, elle<br />

n’aurait jamais connu Kamel. Elle n’aurait<br />

jamais quitté le studio et serait entourée<br />

de sa famille. Elle en voulait encore<br />

à son cousin.<br />

Malgré tout le mal qu’il lui avait fait, elle<br />

n’avait jamais cherché à se venger.<br />

Elle avait fait sa vie et qu’elle en était<br />

même satisfaite. Jusqu’à sa rupture<br />

avec l’unique homme de sa vie…<br />

(À suivre)<br />

25 e partie<br />

A. K.<br />

Hind pousse un soupir :<br />

- Moi qui voulais que cette rencontre<br />

ne soit pas aussi brève….<br />

- Tu aimes les histoires d’amour, tu es<br />

trop romantique Hind… Tu imagines<br />

autre chose que la triste réalité de la vie.<br />

- J’adore les histoires d’amour, car<br />

l’amour existe.<br />

Il a toujours existé et existera tant qu’il<br />

y aura des romantiques comme moi.<br />

- Tu veux dire des rêveurs.<br />

- Je ne suis pas une rêveuse. Tu as bien<br />

reçu des femmes qui avaient fait des<br />

mariages d’amour.<br />

- Certes, mais les destins ne se ressemblent<br />

pas.<br />

Hind se tut. Elle n’avait plus rien à ajouter<br />

pour pousser son amie à tenter sa<br />

chance, et à connaître le bonheur.<br />

Pour ne pas la froisser,<br />

Nacéra reprend d’une voix plus<br />

douce :<br />

- Tu es une très gentille fille Hind, et<br />

ma meilleure amie. Je sais que tu ne<br />

veux que mon bonheur. Je t’en remercie<br />

du fond du cœur.<br />

Mais vois-tu, je ne suis plus celle qui<br />

pourrait jouer aux amourettes.<br />

J’aimerais tant que tu rencontres toimême<br />

l’homme qui te mérite et te rendra<br />

heureuse.<br />

Elle l’entend encore soupirer avant de<br />

lancer :<br />

- Personne ne s’intéresse à moi. Toi au<br />

moins tu es belle, charmante, et tu as<br />

beaucoup d’allure… Moi je ne suis<br />

qu’une guenille à tes côtés.<br />

- Oh ! Mademoiselle prend la liberté de<br />

se juger et de juger les autres sans au-<br />

Récit de Yasmina Hanane<br />

adilaliberte@yahoo.fr :<br />

VOS RÉACTIONS ET VOS TÉMOIGNAGES SONT LES BIENVENUS.<br />

Le vent de l’été<br />

RÉSUMÉ : Maïssa revint de l’université, et apprendra à Nacéra que Lyès allait concrétiser<br />

leur union. Mais cette dernière n’en croit encore rien, au grand désappointement<br />

de sa sœur. La vie n’est pas toujours aussi simple qu’on le dit. Hind l’appelle et veut<br />

savoir si elle avait pris contact avec l’homme du restaurant. Nacéra riposte qu’elle<br />

n’avait plus l’âge de jouer aux amourettes.<br />

cun égard ni pour elle ni pour la nature.<br />

Voyons Hind, je n’ai pas encore<br />

rencontré une fille aussi douce et aussi<br />

sincère que toi.<br />

Tu as des qualités qui feraient de toi<br />

une princesse auprès de ceux qui savent<br />

les apprécier. Et puis tu n’es pas laide<br />

non plus…<br />

Ton physique n’a rien de désagréable,<br />

et plus d’une fois, j’ai vu des hommes<br />

se retourner sur ton passage.<br />

- Tu ne sais pas mentir Nacéra.<br />

- Non, je ne sais pas mentir… Tu<br />

doutes donc de ce que je viens de dire ?<br />

- Je ne doute de rien… Tu veux juste<br />

me flatter.<br />

- Je n’aime pas les flatteries mal placées…<br />

Tu le sais bien.<br />

- Mais tu sais trouver les mots réconfortants<br />

lorsque cela s’avère<br />

nécessaire.<br />

- Pas avec toi. Tu n’a aucunement besoin<br />

de réconfort. Tu es toi-même<br />

avec tout ce que la nature a bien voulu<br />

t’offrir.<br />

Hind se met à rire :<br />

- Moi qui voulait te pousser à appeler<br />

ce bel homme… Ah… ah… ! Me voici<br />

prise dans un autre piège…<br />

Bon, je ne vais pas m’étaler là-dessus.<br />

Je ne sais pas si tu as quelque chose à<br />

faire demain.<br />

Sinon, nous pourrons programmer<br />

une autre sortie et aller nous balader<br />

quelque part.<br />

- Merci pour ta sollicitude… Demain,<br />

je n’aurais vraiment pas le temps d’aller<br />

me balader.<br />

Je reçois des clientes, et je dois même<br />

terminer quelques robes pour une<br />

nouvelle mariée. Je n’aurai pas une minute<br />

à moi, comme tu pourrais l’imaginer.<br />

- Bien ! Alors tant pis ! Nous pourrons<br />

peut-être faire d’autres projets pour un<br />

autre jour.<br />

- C’est ça Hind. En tous les cas, j’aimerais<br />

avoir ton avis sur des tissus que<br />

je viens de recevoir dans mon atelier.<br />

Tu me donneras des idées sur les modèles<br />

que je vais créer pour mon prochain<br />

défilé de mode.<br />

- Oh ! super ! Mais tu es meilleure modéliste<br />

que moi qui ne suis qu’une couturière<br />

de quartier.<br />

- Dans ce domaine il n’y a pas de<br />

meilleure qui tienne…<br />

Tu es douée pour la confection, et plusieurs<br />

avis en valent mieux qu’un.<br />

- Je ferais de mon mieux.<br />

- Merci ma chère amie ; restons en<br />

contact et surtout pense un peu à toi.<br />

Elles raccrochèrent et Nacéra pousse<br />

un long soupir.<br />

Hind ne pouvait comprendre l’intensité<br />

de son désarroi et, de ce fait, imagine,<br />

à chaque fois, une nouvelle esquisse<br />

dans sa vie sentimentale.<br />

(À suivre)<br />

Y. H.<br />

y_hananedz@yahoo.fr :<br />

VOS RÉACTIONS ET VOS TÉMOIGNAGES SONT<br />

LES BIENVENUS.<br />

Dessin/Amouri


LIBERTE Mercredi 3 juillet 2013<br />

8<br />

4<br />

1<br />

3<br />

1<br />

9<br />

2<br />

6<br />

7<br />

3<br />

8<br />

5<br />

4<br />

2<br />

6<br />

5<br />

8<br />

Solution Sudoku n° 1393<br />

5<br />

3<br />

4<br />

9<br />

2<br />

8<br />

7<br />

6<br />

1<br />

Par<br />

A. Ouabdeslam<br />

MOTS FLÉCHÉS N° 1150<br />

Sudoku<br />

4<br />

1<br />

2<br />

6<br />

8<br />

6<br />

7<br />

1<br />

5<br />

4<br />

2<br />

9<br />

3<br />

2<br />

4<br />

8<br />

9<br />

2<br />

6<br />

5<br />

3<br />

1<br />

7<br />

Promptitude<br />

————————————<br />

D’ un legs<br />

▲<br />

5<br />

6<br />

8<br />

2<br />

7<br />

2<br />

5<br />

3<br />

1<br />

9<br />

4<br />

8<br />

6<br />

9<br />

1<br />

7<br />

3<br />

1<br />

6<br />

8<br />

4<br />

7<br />

9<br />

2<br />

5<br />

SOLUTION<br />

DES MOTS FLÉCHÉS N° 1149<br />

▲<br />

Moyen de<br />

conserver<br />

————————————<br />

Un mois<br />

▲<br />

N° 1394 : PAR FOUAD K.<br />

1<br />

3<br />

5<br />

6<br />

4<br />

1<br />

7<br />

9<br />

2<br />

5<br />

3<br />

8<br />

Une prime<br />

————————————<br />

Possessif<br />

————————————<br />

Conjonction<br />

▲<br />

Dans<br />

————————————<br />

Temps<br />

géologique<br />

Iridium<br />

———————————<br />

Ex-moyen de<br />

composition<br />

———————————<br />

Note<br />

▲<br />

▲<br />

5<br />

7<br />

9<br />

7<br />

3<br />

5<br />

8<br />

1<br />

6<br />

4<br />

2<br />

▲<br />

3<br />

7<br />

8<br />

6<br />

2<br />

2<br />

5<br />

8<br />

4<br />

3<br />

6<br />

1<br />

7<br />

9<br />

Retires<br />

————————————<br />

Mauvais pli<br />

————————————<br />

Salpêtre<br />

▲<br />

Grain de<br />

Chapelet<br />

————————————<br />

Un prix<br />

Comment jouer ?<br />

Le sudoku est une grille de<br />

9 cases sur 9, divisée ellemême<br />

en 9 blocs de 3<br />

cases sur 3. Le but du jeu<br />

est de la remplir<br />

entièrement avec des<br />

chiffres allant de 1 à 9<br />

de manière que :<br />

- chaque ligne contienne<br />

tous les chiffres<br />

de 1 à 9 ;<br />

- chaque colonne<br />

contienne tous les<br />

chiffres de 1 à 9 ;<br />

- chaque bloc de 3X3<br />

contienne tous les<br />

chiffres de 1 à 9.<br />

Cette grille est de niveau<br />

moyen : elle contient déjà<br />

30 chiffres.<br />

Proverbes<br />

français<br />

“Dieu me garde<br />

de mes amis ;<br />

mes ennemis, je<br />

m'en charge.”<br />

“Dis-moi qui tu<br />

hantes, je te<br />

dirai qui tu es.”<br />

“Donner, c'est<br />

donner ;<br />

reprendre, c'est<br />

voler.”<br />

Négation<br />

———————————<br />

Soutire<br />

———————————<br />

Exposes<br />

▲<br />

Défaut<br />

————————————<br />

Tourne<br />

I<br />

II<br />

III<br />

IV<br />

V<br />

VI<br />

VII<br />

VIII<br />

IX<br />

X<br />

Mots croisés N°4805 : PAR FOUAD K.<br />

1<br />

2 3 4 5 6 7 8 9 10<br />

HORIZONTALEMENT -I -Mimosas. II - Source d’eau - Possessif. III<br />

- Ovation du public - Langue finno-ougrienne. IV - Note - Groupe<br />

d’experts chargé de résoudre un problème. V-Élément chimique<br />

- Voyelle double. VI - Impudent. VII - Personnel - Forme<br />

d’auxilliaire - C’est-à-dire. VIII - Trottoir d’une gare - Jeux folâtres.<br />

IX - Mariage - Bouquinée. X - Voyelle double - Enregistre par écrit -<br />

Condition.<br />

VERTICALEMENT - 1- Irrégulier. 2 - Mathématicien suisse -<br />

Satellite. 3 - Démentit - Note - Unau. 4 - Saint - Prix du toit et du<br />

couvert. 5 - Île européenne - Marais du Soudan. 6 - Conductrice de<br />

baudets. 7 - Parfaitement propre. 8 - Crime abject - Or. 9 - Un<br />

hollandais - Harmonies. 10 - Ëtain - Malins.<br />

I<br />

II<br />

III<br />

IV<br />

V<br />

VI<br />

VII<br />

VIII<br />

IX<br />

X<br />

Solution mots croisés n° 4804<br />

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10<br />

N I C O L A I S M E<br />

E M I N E N C E N<br />

C P A T C A P V<br />

R U C A R A R E<br />

O R D A L I E I R<br />

L E U R T C E S<br />

O T A O S C A R<br />

G E L E E A L E P<br />

I E P I C E S A<br />

E P S I L O N S N<br />

Patisserie<br />

————————————<br />

Rossés<br />

————————————<br />

Artère<br />

▲<br />

Fin de nuit<br />

————————————<br />

Songe<br />

————————————<br />

Saoudiens<br />

D’être<br />

————————————<br />

Unique<br />

————————————<br />

Pas ailleurs<br />

Frère de Caïn<br />

————————————<br />

Réfléchi<br />

————————————<br />

Un<br />

▲<br />

à Oslo<br />

Au yoga<br />

————————————<br />

Arrêt<br />

————————————<br />

▲ Attache<br />

Légumes<br />

————————————<br />

Oiseau<br />

————————————<br />

Champignon<br />

▲<br />

▲ ▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

Située<br />

————————————<br />

Ville serbe<br />

▲<br />

▲ ▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲ ▲<br />

▲<br />

▲ ▲<br />

Anneau<br />

————————————<br />

Finaude<br />

————————————<br />

Partie du nom<br />

de Arafat<br />

Distrait<br />

————————————<br />

Dessus de<br />

paniers<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

Choisit<br />

————————————<br />

Possessif<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

Cardinal<br />

————————————<br />

Couleur<br />

▲<br />

Château de<br />

la Loire<br />

————————————<br />

Un muscle<br />

————————————<br />

Contracté<br />

▲<br />

Consonne<br />

double<br />

————————————<br />

A de fortes<br />

mâchoires<br />

Ottoman<br />

————————————<br />

A son stand<br />

————————————<br />

Un ruban<br />

Agent de<br />

liaison<br />

————————————<br />

Dans les<br />

traditions<br />

Témoin d’un<br />

lever<br />

————————————<br />

Actinium<br />

Demeurer<br />

————————————<br />

Milieu<br />

Jeux<br />

Vaguemestre - Vanité - Loris - Élève - Fileta - Réer - Pâte - Eu - Cu - Évide - As - Ira - Ase - IV - A - Népal - Savant - Guises - Péril - es - Stars - ITA - Têtu - Ie<br />

- Ac - S - O - Ares - Prêt - Rase - Inès - Aa - In - Ns - Er - Sem - Xantes - Étole.<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

25<br />

L’HOROSCOPE<br />

de Mehdi<br />

CANCER<br />

(22 juin- 22 juillet)<br />

AUJOURD’HUI<br />

Vous ne serez pas aussi<br />

pétillant que d’habitude ce<br />

matin, mais plus les heures<br />

passeront et plus vous retrouverez<br />

l’envie de vous battre.<br />

LION<br />

(23 juillet - 22 août)<br />

Vous serez trop sensible à ce que<br />

vous pensez être l’opinion des<br />

autres, et surtout à l’image<br />

qu’ils ont de vous. Prenez du<br />

recul.<br />

VIERGE<br />

(23 août - 22 septembre)<br />

Votre souci de bien faire et de ne<br />

pas être pris en défaut grandira<br />

au fil des heures. Veillez à ne pas<br />

trop exiger de ceux qui vous<br />

entourent.<br />

BALANCE<br />

(23 septembre - 22 octobre)<br />

Petit à petit, vous retrouverez la<br />

stabilité et le sentiment de sécurité<br />

qui vous sont indispensables<br />

pour être bien dans votre peau.<br />

SCORPION<br />

(23 octobre- 22 novembre)<br />

Vous ne serez pas d’aussi bonne<br />

humeur ce soir que vous l’êtes<br />

ce matin. Entre-temps, quelque<br />

chose d’insignifiant vous aura<br />

fragilisé.<br />

SAGITTAIRE<br />

(23 novembre - 20 décembre)<br />

Ce n’est pas toujours le cas, mais<br />

vous serez disposé à faire des<br />

compliments, ou à accepter sans<br />

les critiquer ceux qui vous<br />

seront faits.<br />

CAPRICORNE<br />

(21 décembre - 20 janvier)<br />

Vous chercherez à évaluer les<br />

moyens dont vous disposez, ou<br />

le prix d’un bien immobilier,<br />

voire d’un simple objet qui vous<br />

fait envie.<br />

VERSEAU<br />

(21 janvier - 19 février)<br />

La Lune semble jouer une<br />

influence sur vous en ce<br />

moment. Elle activera votre<br />

intuition et vous rendra plus<br />

sensible à ce qu’on pense de<br />

vous.<br />

POISSONS<br />

(20 février - 20 mars)<br />

Vous aurez tendance à vous<br />

replier un peu sur vous-même,<br />

ou à être dans la lune. On pourrait<br />

aussi vous trouver indifférent<br />

et s’en plaindre.<br />

BÉLIER<br />

(21 mars - 20 avril)<br />

Le début de la journée sera un peu<br />

frisquet, des contraintes vous ennuieront.<br />

Après, une main tendue<br />

vous fera plaisir. Vous vous sentirez<br />

comme soulagé.<br />

TAUREAU<br />

(21 avril - 21 mai)<br />

Vous prendrez quelques tracasseries<br />

trop à cœur. A moins que<br />

vous n’ayez un petit bobo<br />

quelque part et que vous n’en<br />

fassiez des tonnes.<br />

GÉMEAUX<br />

(22 mai - 21 juin)<br />

Quelque chose ou quelqu’un<br />

vous donnera une belle confiance<br />

en vous. Vous sentirez probablement<br />

qu’on respecte vos opinions.


26<br />

Sport<br />

MCO<br />

Achiou parmi<br />

les 9 joueurs<br />

libérés<br />

■ Donnant lieu à un flux de<br />

rumeurs, d’affirmations et de<br />

démentis de toutes parts, la liste<br />

des joueurs à libérer a été rendue<br />

publique, d’une manière<br />

officielle cette fois-ci, par la<br />

direction du Mouloudia d’Oran.<br />

Cette liste comporte les noms de<br />

pas moins de 9 joueurs, à savoir<br />

Réda Ouamane, Zoubir Ouasti,<br />

Mohamed Amine Zidane, Hocine<br />

Achiou, Mohamed-Seghir<br />

Ferradji, Fouad Bouguerra,<br />

Mohamed Megherbi, Lakhdar<br />

Bentaleb et Hammouda Feddal.<br />

S’il ne faisait pas de doute que<br />

des éléments qui n’ont que très<br />

peu joué cette saison comme<br />

Réda Ouamane, Zoubir Ouasti et<br />

Hammouda Feddal ne<br />

poursuivraient pas leur aventure<br />

commune sous le maillot rouge<br />

et blanc d’El-Hamri, la grosse<br />

surprise se nomme Hocine<br />

Achiou qui, arrivé au mois de<br />

janvier dernier à l’occasion du<br />

marché hivernal des transferts,<br />

avait grandement contribué au<br />

maintien de l’équipe parmi<br />

l’élite. La décision de mettre<br />

Achiou sur la liste des libérés<br />

s’inscrit, surtout, dans une<br />

démarche revancharde de la<br />

direction mouloudéenne, après<br />

que le premier nommé eut<br />

réclamé à l’amiable ses arriérés<br />

de salaire avant de recourir, dans<br />

un ultime recours, à la chambre<br />

de résolution des litiges.<br />

S’étant envolé, hier après-midi, à<br />

destination de Dubaï pour<br />

prendre part, aux côtés d’autres<br />

anciens internationaux comme<br />

Lakhdar Belloumi et Kouider<br />

Boukessassa, à un prestigieux<br />

tournoi en salle auquel<br />

participeront des stars<br />

mondiales, Achiou attend de<br />

revenir au pays pour voir de plus<br />

près ce qui se passe au sein de ce<br />

qu’il convient de nommer<br />

désormais son ex-club<br />

employeur.<br />

Toujours dans le registre<br />

mouvement de joueurs, tout<br />

porte à croire que la recrue<br />

malienne Soumaïla Sidibé ne<br />

fera pas partie de l’effectif<br />

professionnel du Mouloudia<br />

d’Oran en perspective de la<br />

nouvelle saison footballistique.<br />

Le fait que le président du club<br />

Youssef Djebbari tente de faire<br />

tout ce qui est en son possible<br />

pour convaincre son homologue<br />

de l’USM El-Harrach de lui prêter<br />

le Tchadien Karim Yaya<br />

renseigne grandement sur les<br />

velléités de la direction oranaise.<br />

Des informations faisant état de<br />

la volonté de cette même<br />

direction mouloudéenne de<br />

prêter le Malien Sidibé ont même<br />

commencé à circuler dans les<br />

coulisses.<br />

RACHID BELARBI<br />

CRB<br />

L'entraîneur Gamondi attendu<br />

vendredi pour finaliser<br />

argentin Miguel Angel<br />

Gamondi est attendu ce vendredi à<br />

Alger pour entamer le dernier round<br />

des négociations avec le CR Belouizdad<br />

(Ligue 1 algérienne de foot-<br />

L'entraîneur<br />

ball), et éventuellement finaliser son<br />

contrat avec le club algérois, a-t-on appris mardi auprès<br />

du nouveau directeur général de la SSPA, Malek<br />

Rédha.<br />

“Gamondi est attendu ce vendredi à Alger, où il devra<br />

s'asseoir autour d'une table avec la direction pour<br />

aborder les derniers points relatifs à son contrat. Sa piste<br />

est toujours d'actualité, et sera, ainsi, si tout se passera<br />

comme prévu, le futur entraîneur de l'équipe”, a<br />

affirmé à l'APS Malek Rédha, qui gère les affaires courantes<br />

du club après la démission d'Azzedine Gana.<br />

Le CRB est à la recherche d'un entraîneur en remplacement<br />

de Fouad Bouali, dont le contrat est arrivé<br />

à échéance à l'issue de la saison. “Nous espérons<br />

en finir avec cette histoire d'entraîneur pour attaquer<br />

les autres points en suspens, notamment la régularisation<br />

de la situation financière des joueurs, qui reste<br />

notre principal souci”, a ajouté Malek.<br />

A propos de la crise financière que traverse le Chabab,<br />

le responsable belouizdadi assure que “les<br />

joueurs vont incessamment percevoir leur dû”, eux qui<br />

ont décidé de boycotter la reprise des entraînements<br />

pour exprimer leur mécontentement. Evoquant le volet<br />

recrutement, Malek Rédha précise que le club<br />

compte “entamer le marché des transferts dès la régularisation<br />

des joueurs, qui sont prioritaires”, au moment<br />

où le Chabab n'a enregistré aucune recrue. Enfin,<br />

le dirigeant du CRB espère que l'arrivée de Gamondi<br />

à la barre technique “pourra donner un nouveau<br />

souffle pour l'équipe en cette période difficile”, at-il<br />

conclu. Par ailleurs, la direction du CR Belouizdad<br />

est disposée à céder son milieu de terrain, Angan<br />

Pascal, au profit d'Al-Ismaïly d'Egypte, après que<br />

la Chambre de résolution des litiges (CRL) de la Fé-<br />

Les choses commencent sérieusement à bouger<br />

chez le club des Bibans. L’élection de Moussa<br />

Merzougui à la tête de la SSPA/Bibans a en effet<br />

desserré l’étau en matière de recrutement ainsi que<br />

les préparatifs en vue de la prochaine saison. Il faut<br />

savoir que parmi les premières préoccupations du<br />

nouveau premier responsable bordjien figurent la désignation<br />

d’un nouvel entraîneur, en remplacement<br />

du coach Abdelkader Amrani, parti à la JS Saoura.<br />

Après avoir sondé plusieurs pistes telles celles de Saâdi,<br />

Bouali et autres Bezaz, le choix s’est porté sur Rachid<br />

Belhout. Un technicien qui connaît assez bien<br />

le championnat algérien de Ligue 1 et qui a eu déjà<br />

à diriger de nombreuses équipes, entre autres l’ESS,<br />

le MCEE et l’USMA. “Belhout est le nouvel entraîneur<br />

de notre équipe”, nous a dit à Merzougui, qui espère<br />

que la venue de ce technicien donnera le plus escompté<br />

à son équipe qui a, pour rappel, souffert le<br />

martyre avant d’assurer son maintien en Ligue 1. En<br />

outre, après l’installation du nouvel entraîneur, la di-<br />

Le TP Mazembe se prépare activement<br />

à la rencontre face à<br />

l’ESS dans le cadre de la première<br />

journée de la phase de poule de<br />

la Coupe de la CAF prévue en effet le<br />

19 juillet prochain soit 48 heures de<br />

moins par rapport à la première date<br />

qui a été fixée par la direction sétifienne.<br />

Les Congolais qui ont terminé il y a une<br />

semaine à la tête du classement du<br />

championnat local, n’ont pas pour autant<br />

chômé durant la trêve puisqu’ils<br />

sont actuellement en stage bloqué au<br />

Ghana ponctué par un tournoi de<br />

football avec la participation de plusieurs<br />

équipes africaines.<br />

Défait en demi-finale devant le club<br />

ghanéen de Hearts Of Oak, les Corbeaux<br />

ont dû au final se contenter de<br />

la troisième place dudit tournoi en bat-<br />

dération algérienne de football lui ait donné gain de<br />

cause dans le conflit l'opposant au joueur béninois,<br />

a-t-on appris mardi auprès du club.<br />

Les dirigeants belouizdadis convoqueront d'ailleurs<br />

dans les prochains jours ''l'Ecureuil'', qui s'est engagé<br />

dernièrement avec Al-Ismaïly, pour reprendre les<br />

entraînements avec ses coéquipiers au risque de faire<br />

l'objet de “mesures coercitives”, selon la même source.<br />

Pascal, qui avait signé un contrat de deux ans au<br />

profit des Rouge et Blanc de la capitale lors de l'été<br />

dernier, misait sur sa plainte déposée auprès de la CRL<br />

pour résilier son contrat, sous prétexte qu'il n'avait<br />

rection du CABBA compte se réunir avec les joueurs<br />

qui seront maintenus. Tour à tour, Chebira, Fellah,<br />

Ali Guechi, Ammour et le vieux briscard Bendahmane<br />

vont se succéder chez le nouveau patron<br />

bordjien pour discuter des modalités de leur nouveau<br />

contrat, même si la plupart sont encore liés au club.<br />

Pour ce qui est du volet recrutement, nous avons appris<br />

que les dirigeants bordjiens sont en train de ratisser<br />

large pour trouver des éléments susceptibles<br />

de venir renforcer leur effectif en vue de l’exercice prochain.<br />

L’on apprend à ce titre que le président Merzougui<br />

aurait sollicité officiellement son homologue<br />

sétifien Hassène Hamar pour que ce dernier<br />

lui cède certains joueurs, comme Maâmeri, Lakhdari<br />

et Yaya.<br />

Les deux hommes se sont donné rendez-vous ces<br />

jours-ci pour tenter de convaincre lesdits joueurs et<br />

essayer de trouver un accord pour leur transfert,<br />

même si on parle de la somme d’un demi-milliard<br />

qu’aurait exigé Hamar pour libérer Lakhdari et El-<br />

tant l’équipe nigériane d’Enugu Rangers<br />

par le score de deux buts à zéro. Un<br />

tournoi au cours duquel le coach Patrice<br />

Carteron, le désormais ex-sélectionneur<br />

national du Mali compte<br />

mettre à profit pour mettre son groupe<br />

dans les meilleures dispositions<br />

avant le déplacement en Algérie pour<br />

y affronter le club de Aïn El Fouara.<br />

“Je remercie encore le président qui<br />

nous permet de préparer la Coupe de la<br />

CAF dans de très bonnes conditions ici.<br />

On va pouvoir rester ici quasiment<br />

pendant trois semaines. Il a été à<br />

l’écoute, il sait qu’on a besoin de passer<br />

du temps ensemble pour corriger certaines<br />

choses. Ce stage au Ghana doit<br />

vraiment être une occasion pour nous<br />

de retrouver une âme, un état d’esprit,<br />

de faire en sorte que ce blason du TPM<br />

soit à nouveau craint, que les joueurs<br />

se sentent responsables, et c’est mon objectif.<br />

Je me sens investi d’une mission et<br />

j’ai vraiment envie que ça se dégage sur<br />

le terrain. Je suis très heureux de ce que<br />

j’ai vu en deuxième mi-temps contre<br />

Hearts of Oak. Il va falloir s’en inspirer<br />

pour continuer de monter en puissance<br />

et arriver à faire un gros match à<br />

Sétif pour lancer notre saison”, a déclaré<br />

entre autres le technicien français.<br />

Pour rappel, l’ESS et le TP Mazembe se<br />

sont rencontrés en 2010 lors de la<br />

phase de poule de la Ligue des Champions.<br />

Les deux matches se sont soldés<br />

par deux nuls (2-2 à Lubumbashi et 0-<br />

0 à Sétif).<br />

Au cours de cette année, le TP Mazembe<br />

avait remporté le titre le plus<br />

prestigieux du continent en battant en<br />

finale l’Espérance de Tunis. Une consécration<br />

qui a permis au représentant du<br />

Mercredi 3 juillet 2013 LIBERTE<br />

pas perçu ses salaires depuis plusieurs mois. Mais la<br />

décision de l'instance, présidée par Ahmed Bendaoud,<br />

a remis en cause la transaction conclue par l'international<br />

béninois avec les Egyptiens et rétabli le CRB<br />

dans ses droits de réclamer des indemnités de cette<br />

opération.<br />

Les dirigeants d'Al-Ismaïly, cités par la presse égyptienne<br />

de mardi, se seraient rendu compte qu'il leur<br />

fallait désormais passer par la direction du ''Chabab''<br />

pour qualifier leur nouveau joueur au sein de leur effectif<br />

en prévision de la saison prochaine. Ils compteraient<br />

entamer les pourparlers prochainement.<br />

CABBA : EL-OKBI, TEDJAR, YAYA, LAKHDARI ET BERREFANE DANS LE VISEUR<br />

Belhout, nouvel entraîneur<br />

Okbi. L’on évoque même que ces derniers sont<br />

chaud à l’idée d’endosser le maillot jaune et noir en<br />

vue de l’exercice prochain, tout comme le président<br />

sétifien Hamar qui a promis de libérer l’enfant d’El-<br />

Harrach a son voisin bordjien. L’on apprend par<br />

ailleurs que d’autres joueurs sont ciblés par la direction<br />

du Ahly.<br />

On évoque à ce titre la probable venue de l’Usmiste<br />

Saâd Tedjar, qui aurait déjà négocié son transfert.<br />

Il aurait, nous dit-on, accepté l’offre de ses interlocuteurs<br />

en attendant de concrétiser peut-être son<br />

transfert dans les toutes prochaines heures. Idem pour<br />

le désormais ex-gardien de but du MCEE, Mourad<br />

Berrefane, qui officialisera sa venue à BBA dès son<br />

retour d’Azerbaïdjan où il est parti avec l’équipe nationale<br />

militaire disputer la Coupe du monde militaire.<br />

Enfin, libérés du CABBA, Benchergui et Bekhtaoui<br />

sont proches de l’USMBA, club avec lequel<br />

ils sont en contacts très avancés.<br />

L’ESS AFFRONTERA DEUX FOIS EN AMICAL L’ÉTOILE DE SAHEL<br />

Patrice Carteron : “Tout pour être prêt<br />

pour le match face à Sétif”<br />

F. R.<br />

RDC de participer à la coupe du monde<br />

des Clubs où il a animé la finale qu’il<br />

a perdue face à l’Inter Milan. Par<br />

ailleurs, pour ce qui est de l’unique représentant<br />

algérien dans les compétitions<br />

africaines, celui-ci qui se trouve<br />

depuis deux jours à Sousse pour un stage<br />

de préparation d’une dizaine de<br />

jours aura au menu deux joutes amicales<br />

face à l’Etole de Sahel, qualifié également<br />

à la phase des poules de la<br />

Coupe de la CAF pour le compte du<br />

groupe A. les deux rencontres sont programmé<br />

respectivement le 8 et le 13<br />

juillet prochain.<br />

Deux tests qui vont à coup sûr permettre<br />

aux entraîneurs des deux<br />

équipes de voir à l’œuvre leur groupe<br />

et constater de près le degré de préparation<br />

de chaque joueur.<br />

F. R.<br />

<strong>Liberté</strong>


LIBERTE Mercredi 3 juillet 2013<br />

L<br />

es Rouge et Noir de<br />

l’USM Alger ont repris<br />

le chemin des entraînements<br />

avant-hier au<br />

stade Omar-Hammadi<br />

de Bologhine pour préparer<br />

la nouvelle saison 2013-2014.<br />

Une reprise marquée par l’absence de<br />

l’entraîneur en chef, le français Rolland<br />

Courbis, qui se trouve toujours<br />

en France et qui ne rejoindra le<br />

groupe qu’à partir de vendredi ou samedi<br />

prochain. Courbis a d’ailleurs<br />

confié le groupe à son adjoint Dziri<br />

Bilel qui a assuré la reprise d’avanthier<br />

et les prochaines séances d’entraînement<br />

de la semaine.<br />

La direction du CR Belouizdad (Ligue 1, Algérie)<br />

s'est dite mardi “surprise” par le revirement<br />

que vient de prendre l’affaire de son<br />

joueur Islam Slimani, en recevant une notification<br />

de la part de la Fédération algérienne de football<br />

(FAF) annonçant la résiliation du contrat de l’international<br />

algérien par la Chambre de résolution des<br />

litiges (CRL), alors qu'elle avait eu auparavant “des<br />

garanties pour avoir gain de cause”.<br />

Dans la notification en question, la CRL justifie sa<br />

L'<br />

entraîneur Azeddine Aït Djoudi<br />

a indiqué mardi qu'il s'est<br />

désisté d'une partie de l'argent<br />

que lui doit le Moghreb de Fès<br />

(MAS), pour résilier son contrat avec<br />

le club de première division marocaine<br />

de football et officialiser son retour<br />

à la JS Kabylie.<br />

“J'ai trouvé une formule m'ayant permis<br />

de résilier mon contrat avec le MAS. Je<br />

suis soulagé après le dénouement de cette<br />

affaire, même si j'ai dû renoncer à une<br />

partie de mon dû”, a déclaré à l'APS,<br />

l'ancien sélectionneur des U23 algériens.<br />

Qui mieux que le regretté Hadj Mansour<br />

Abtouche pouvait réunir autant de monde<br />

et de vedettes footballistiques, toutes<br />

générations confondues, pour un mémorial qui,<br />

certes, s’est fait attendre depuis sa disparition le<br />

7 mars 2009, mais qui a fini par voir le jour grâce<br />

à la précieuse contribution de la DJS de Tizi<br />

Ouzou. Ce mémorial a eu le privilège de réunir,<br />

hier à Tizi Ouzou, trois familles qui étaient<br />

chères au défunt, bien évidemment, tous les Abtouche<br />

de père en fils, mais aussi les deux<br />

grandes familles du Mouloudia d’Alger et de la JS<br />

Kabylie que le regretté Hadj Mansour n’a jamais<br />

dissocié tout au long de sa riche carrière footballistique.<br />

Faut-il rappeler que Mansour Abtouche,<br />

qui est né le 10 avril 1918 à Tizi Ouzou,<br />

L’USMA ENTAME SA PRÉPARATION POUR LA NOUVELLE SAISON<br />

En attendant Courbis<br />

et les cadres de l’équipe<br />

Outre Courbis, la reprise de la préparation<br />

de l’USMA a été également<br />

marquée par l’absence d’un nombre<br />

important de joueurs, les internationaux<br />

surtout à l’image du gardien<br />

Zemmamouche, Koudri, Khoualed,<br />

Chafaï, Benmoussa pour ne citer<br />

que ceux là.<br />

Au total Dziri a dirigé un groupe de<br />

11 joueurs seulement, qui était composé<br />

d’ailleurs de cinq joueurs espoirs<br />

que la direction a promus cette saison,<br />

le jeune défenseur Bekakchi,<br />

les milieux de terrain offensifs Baïteche<br />

et Rabti ainsi que les deux attaquants<br />

Ferioui et Chettal ont effectué<br />

pour l’occasion leurs premiers<br />

MÉMORIAL “HADJ MANSOUR” AU STADE DU 1 er -NOVEMBRE DE TIZI OUZOU<br />

Que du beau monde pour honorer la mémoire d’un sage !<br />

dans le quartier populeux de Zellal qui a tant donné<br />

d’illustres footballeurs de la vieille époque, était<br />

un gardien de but de renommée, lui qui avait fait<br />

les beaux jours du Mouloudia d’Alger durant toute<br />

une décennie, soit de 1943 à 1953 en compagnie<br />

de son copain de quartier, l’ancien défenseur<br />

international Hacène Hammoutène, pour terminer<br />

sa carrière de joueur au sein de la JS Kabylie<br />

de 1953 à 1956 et présider de fort belle manière<br />

aux destinées de la JSK après l’Indépendance<br />

où il eut l’honneur de faire accéder le club kabyle<br />

de la division d’honneur en Nationale 2 en 1968<br />

puis en Nationale 1 une année après. C’est donc<br />

pour rendre un hommage mémorable à ce sportif<br />

qui a marqué l’histoire du MCA et de la JSK<br />

que d’anciens dirigeants qui ont côtoyé le défunt<br />

pas avec le groupe des seniors. Il faut<br />

dire que la première séance d’avanthier<br />

n’avait pas un volume de travail<br />

important puisque le groupe s’est<br />

contenté d’un léger travail physique<br />

en attendant d’augmenter la cadence<br />

dans les jours à venir.<br />

D’ailleurs, c’est à partir d’hier que les<br />

Rouge et Noir ont entamé le biquotidien.<br />

Le rendez-vous de la seconde<br />

journée de travail était donné pour la<br />

matinée d’hier à Bologhine pour reprendre<br />

avec une autre séance en fin<br />

de journée au même lieu. Une reprise<br />

jugée satisfaisante par le milieu de<br />

terrain Feham Bouazza. “C’est une<br />

nouvelle saison qui commence pour<br />

CRB<br />

Revirement dans le litige avec Slimani<br />

décision par la non-tenue par la direction belouizdadie<br />

de ses engagements envers le buteur des<br />

Verts, de prendre à son compte l'achat d'un appartement<br />

au profit de l'attaquant.<br />

Une condition exigée par le joueur et retenue dans<br />

l’une des clauses du contrat signé entre les deux parties<br />

l’été dernier.<br />

Mais l'avocat du CRB a affirmé à l'APS qu'“aucun délai<br />

n’a été fixé dans le contrat en question pour le paiement<br />

de ces charges, ni le montant de l'immobilier”,<br />

nous, nous sommes déterminés à faire<br />

mieux que la saison passée, notre<br />

objectif et de remporter le championnat<br />

et aussi défendre nos trophées de<br />

Coupe d’Algérie et la Coupe Arabe, il<br />

n’y pas beaucoup de nouveaux joueurs,<br />

la direction a opté pour la stabilité, c’est<br />

une bonne chose, nous sommes un<br />

groupe qui se connaît parfaitement”,<br />

a déclaré le joueur.<br />

Il faut dire tout de même que le retour<br />

de Courbis est attendu avec<br />

impatience par la direction du club.<br />

Lui, qui, même s’il a donné son OK<br />

pour driver l’équipe pour une nouvelle<br />

saison, n’a toujours pas signé le<br />

fameux document de son engage-<br />

rappelant que les règlements autorisent la CRL à ne<br />

libérer le joueur que “s'il n'a pas perçu ses salaires depuis<br />

plus de trois mois, ce qui n'est pas le cas du joueur<br />

Slimani”.<br />

La même source a indiqué, en outre, qu'un recours<br />

sera déposé au niveau du tribunal sportif arbitral<br />

(TAS) dès aujourd'hui et que la direction du CRB<br />

“compte épuiser toutes les démarches administratives<br />

pour être rétablie dans ses droits”.<br />

JS KABYLIE<br />

Aït Djoudi : “J’ai renoncé à mon argent<br />

pour résilier mon contrat avec le Moghreb de Fès”<br />

Suite à sa rencontre avec le président du conseil<br />

d’administration, hier, le défenseur central<br />

Hamza Zeddam a finalement résilié à l’amiable<br />

son contrat avec le Mouloudia. Zeddam, qui a passé<br />

presque toute la saison écoulée sur le banc de<br />

touche, a préféré changer de club pour renouer avec<br />

la compétition. Selon nos sources, l’enfant de<br />

Constantine pourrait rebondir au CR Belouizdad ou<br />

au MO Béjaïa qui l’ont sollicité. “C’est avec un pin-<br />

Aït Djoudi s'était engagé avec le MAS<br />

au milieu de la saison passée pour un<br />

contrat qui court jusqu'à juin 2014. Il<br />

a réussi un parcours honorable, avec à<br />

la clé une troisième place au classement<br />

final du championnat. Mais le technicien<br />

algérien a décidé de rentrer en Algérie<br />

cet été “pour des raisons familiales”,<br />

avait-il expliqué lorsqu'il avait<br />

décidé d'opter pour la JSK, le club de<br />

sa ville natale.<br />

“Il est vrai, les dirigeants du MAS se sont<br />

opposés à mon départ, ce qui dénote de<br />

la confiance placée en moi, mais personnellement<br />

j'étais persuadé que la rai-<br />

MCA<br />

son finirait par l'emporter”, a confié Aït<br />

Djoudi, qui s'est dit “soulagé” par l’issue<br />

heureuse de cette affaire, non sans<br />

souhaiter “bonne chance” à son désormais<br />

ex-club marocain et son successeur<br />

Tarek Skitioui, nouvel entraîneur<br />

du MAS depuis lundi.<br />

Le coach signera ainsi dans les prochains<br />

jours son contrat avec la JSK, un<br />

club qu'il connaît assez bien pour<br />

l'avoir déjà entraîné par le passé, et avec<br />

lequel il a déjà entamé le travail en dirigeant<br />

la séance de la reprise lundi au<br />

stade 1 er -Novembre de Tizi Ouzou.<br />

Justement, en évoquant les préparatifs<br />

de la nouvelle saison, AÏt Djoudi a fait<br />

savoir que le recrutement est loin<br />

d'être arrêté, puisqu'il sera question<br />

d'engager trois autres nouveaux joueurs<br />

pour s'ajouter aux premières recrues<br />

des Canaris que sont Yesli (FC Paris,<br />

France), Ouesfane (Angers, France),<br />

Aouedj (MC Oran), Chibane (JSM<br />

Chéraga), Madi (NA Hussein-Dey)<br />

et le Camerounais Eboussé. AÏt Djoudi<br />

a confirmé, en outre, le déroulement<br />

du premier stage d'intersaison de la JSK<br />

en Slovaquie, à partir du 15 juillet courant.<br />

Zeddam quitte le Mouloudia, Hadj Aïssa en stand-by<br />

cement au cœur que je quitte le Mouloudia. Cela fait<br />

presque 6 ans que je suis au MCA, j’ai gagné le titre<br />

de champion avec ce club qui reste l’un des meilleurs<br />

souvenirs de ma carrière, mais chaque bonne chose a<br />

une fin malheureusement”, a commenté Zeddam.<br />

Et si les choses sont claires pour Zeddam, ce n’est pas<br />

encore le cas pour Hadj Aïssa qui est appelé aujourd’hui<br />

à passer des tests médicaux pour déterminer<br />

s’il poursuivra son chemin avec le Doyen,<br />

puisque dans le cas négatif Hadj Aïssa sera libéré.<br />

À rappeler que la reprise des entraînements des Vert<br />

et Rouge est annoncée pour ce matin au stade annexe<br />

du 5-Juillet.<br />

Les poulains d’Alain Geiger s’envoleront pour le Maroc,<br />

le 19 juillet prochain, pour effectuer la première<br />

partie de leur stage de préparation qui s’étalera jusqu’au<br />

6 août à El-Djadida.<br />

tels que les Aïnouz, Ghazi, Khammès, Haouchine,<br />

Mazouni, Hamidi, Chemloul, Gouméziane et<br />

autres Medjbour étaient au rendez-vous. Côté<br />

joueurs, la vieille garde qui avait enflammé le<br />

vieux stade Oukil-Ramdane était tout aussi présente<br />

à l’image des Kolli, Kouffi, Karamani, Aït-<br />

Amar, Ziane, Rafaï, Hannachi, Djezzar, Zeghdoud,<br />

Younsi, Kadri, Terzi, Aïmène, Djenadi, Adjouti,<br />

Bedouhène, et autres Lahrari, ceux-là<br />

même qui considéraient Mansour Abtouche<br />

comme leur propre père. Pour marquer la tradition<br />

des gardiens de buts de la JSK qui avaient<br />

suivi la trace de leur aîné, l’on a remarqué les keepers<br />

qui ont fait l’histoire de la JSK à l’image des<br />

Bellahcène, Berkani, Rezgui, Stiti, Harb, Kaïdi et<br />

consorts. Les anciennes figures bien connues de<br />

A. I.<br />

Sport<br />

27<br />

ment. Ajouter à cela l’histoire des<br />

joueurs libérés qui n’ont pas trouvé<br />

de club preneur, c’est justement à l’exentraîneur<br />

de l’OM de trancher sur le<br />

groupe avec qui il travaillera tout au<br />

long de la saison. L’autre point que la<br />

direction souhaite débattre avec le<br />

coach, est celui du stage de préparation.<br />

À noter que Courbis avait refusé<br />

d’effectuer un stage de préparation à<br />

l’étranger, alors que certains dirigeants<br />

souhaitent au moins un stage<br />

en dehors du pays pour assurer surtout<br />

des matches amicaux et préparer<br />

convenablement la nouvelle saison.<br />

Ce qui est sûr pour le moment, c’est<br />

que les Rouge et Noir effectueront<br />

prochainement un stage bloqué au<br />

niveau de Dar Diaf de Bouchaoui.<br />

Courbis veut rester à Alger afin de ne<br />

pas gêner son travail de consultant<br />

avec la radio RMC, qu’il fait justement<br />

à partir d’Alger à travers toute<br />

une organisation logistique faite spécialement<br />

pour ça au stade de Bologhine.<br />

AHMED IFTICEN<br />

JSM BÉJAÏA<br />

Noureddine<br />

Saâdi nouvel<br />

entraîneur<br />

■ Le club phare de la Soummam,<br />

en l’occurrence la JSMB, a jeté son<br />

dévolu sur Noureddine Saâdi,<br />

pour driver son team.<br />

En effet, le directeur général de la<br />

JSM Béjaïa, Rachid Redjradj, et<br />

M. Saâdi, le désormais nouveau<br />

coach des Vert et Rouge, ont scellé<br />

hier leur accord. Ainsi, après avoir<br />

entamé une négociation en<br />

France avec Patrick Rémy, celle-ci<br />

fut d’ailleurs infructueuse, les<br />

dirigeants de la JSM Béjaïa se sont<br />

retournés finalement vers le<br />

technicien algérien en engageant<br />

avec lui des discussions discrètes<br />

depuis quelques jours déjà. Outre<br />

son expérience, de retour en<br />

Algérie après six mois passés en<br />

Tunisie (CA Bizerte), Noureddine<br />

Saâdi, qui a un regard toujours<br />

très intéressé sur le football<br />

algérien, va certainement<br />

apporter un plus au jeune groupe<br />

béjaoui. À noter que Saâdi sera<br />

secondé dans cette tâche à la tête<br />

de la JSMB par Hamoudi Tribeche,<br />

comme coach adjoint, et Kacem<br />

Salim comme préparateur<br />

physique.<br />

A. HAMMOUCHE<br />

la glorieuse équipe du FLN, Soukhane, Maouche<br />

et Zouba, ont aussi effectué le déplacement à Tizi<br />

Ouzou, les deux derniers ayant eu l’honneur de<br />

connaître le défunt pour avoir entraîné la JSK par<br />

le passé. Les “étoiles” du fameux Jumbo-jet ne<br />

pouvaient guère passer inaperçues puisque les<br />

Iboud, Fergani, Menad, Abdeslam, Mokbel, Sadmi,<br />

Bahbouh, Doudène, Larbès, Aït Abderahmane,<br />

Tarmoul, Iratni, Issad et autres Adghigh.<br />

Les joueurs venus d’Alger étaient tout aussi nombreux<br />

à venir s’incliner à la mémoire de Hadj<br />

Mansour, à l’image des Betrouni, Berroudji,<br />

Hassan Tahir, Assad, Azzouz, Safsafi, Lazazi, Benbouteldja,<br />

Sebbar et Ouali tout comme l’ancien<br />

arbitre international Abderahmane Bergui,<br />

MOHAMED HAOUCHINE


LIBERTE<br />

En Nouvelle-Zélande, un richissime homme d’affaires d’origine française, Charles<br />

Doumeng, voit basculer sa vie en apprenant qu’il est atteint d’une maladie incurable.<br />

Sexagénaire, sans famille ni héritier et n’ayant plus que quelques semaines à vivre, il se<br />

met à la recherche de sa sœur, qu’il n’a pas revue depuis cinquante ans. À Mauprivez, petit<br />

village de la région nantaise, Corinne, 35 ans, clerc de notaire et qui a un gros besoin d’argent,<br />

tombe sur l’annonce que Charles a écrite pour retrouver sa sœur. La récompense en<br />

est énorme. Elle part à la recherche de cette inconnue, sans succès, et décide, avec l’aide de<br />

son entourage, de lui former une famille sur mesure… La supercherie marche.<br />

GREY'S<br />

ANATOMY<br />

19h50<br />

A San Francisco, les<br />

résidents attendent<br />

avec anxiété les<br />

résultats de leur<br />

examen.<br />

Parallèlement, Dr<br />

Wepper apprend<br />

que l'un d'entre eux<br />

a échoué. Catherine<br />

craint qu'il s'agisse<br />

de son fils Jackson.<br />

Pendant ce temps au<br />

Seattle Grace, Teddy<br />

essaie de faire la<br />

paix avec Owen tandis<br />

qu'Arizona reçoit<br />

un vieil ami en<br />

consultation. Callie<br />

découvre qu'il est<br />

atteint d'un cancer<br />

incurable et doit<br />

l'annoncer à sa compagne.<br />

Mercredi 3 juillet 2013<br />

LIBERTE<br />

L'ONCLE CHARLES, 19h55<br />

FAIS-MOI PLAISIR !, 19h50<br />

Un samedi à Paris. Un couple se cajole, quand le téléphone les<br />

interrompt. Devant l'embarras de Jean-Jacques, son compagnon,<br />

Ariane insiste. Il finit par lui avouer qu'il a testé, auprès d'une<br />

jeune femme, dans un café, une méthode de drague dont on<br />

venait de lui parler.<br />

Pour sauver leur<br />

couple, elle l'incite à<br />

accepter l'invitation<br />

de cette Elisabeth. La<br />

situation se complique<br />

quand la<br />

demoiselle se révèle<br />

être la fille du président<br />

de la République.<br />

Pendant qu'Elisabeth<br />

lui présente son père,<br />

puis les amis qu'elle a<br />

invités pour la soirée,<br />

Ariane, infirmière, se<br />

rend à son travail...<br />

Quotidien national d'information - Édité par la SARL - SAEC - Capital 463 000 000 DA<br />

Siège social : 37, rue Larbi-Ben M'Hidi - Alger BP. 178 Alger-Gare<br />

DIRECTION ET RÉDACTION<br />

Lotissement Ezzitoune n° 15 Oued Roumane- El Achour - Alger<br />

Tél. : (021) 30 78 47/ 48/ 49 (lignes groupées)<br />

Fax (021) 31 09 09 (direction générale) - Fax : 021 30 78 70 (rédaction)<br />

BUREAUX RÉGIONAUX<br />

ANNABA<br />

26, rue Mohamed-Khemisti<br />

Tél / Fax : (038) 86 75 68<br />

CONSTANTINE<br />

36, avenue Aouati-Mostéfa<br />

Rédaction :<br />

Tél. : (031) 91 20 39<br />

Tél./ Fax : (031) 91 23 71<br />

Publicité : 39, avenue Aouati-<br />

Mostéfa<br />

Tél. : (031) 92 24 50<br />

Tél./ Fax : (031) 92 24 51<br />

ORAN<br />

26, rue de Nancy<br />

(derrière l’ex-consulat de Russie)<br />

Fax : (041) 41 53 99<br />

Tél. : (041) 41 53 97<br />

MASCARA<br />

Maison de la Presse :<br />

Rue Senouci Habib - Mascara<br />

Tél. / Fax : (045) 80 36 85<br />

BLIDA<br />

79, boulevard<br />

Larbi-Tébessi<br />

Tél. : (025) 40 84 84<br />

Fax : (025) 40 85 85<br />

BOUMERDÈS<br />

Cité 392 Logts Bt 19 Entrée H N°1<br />

Tél. / Fax : (024) 81 47 91<br />

TIZI OUZOU<br />

Bâtiment Bleu - cage C<br />

2e ét Tél. : (026) 22 67 13<br />

Fax : (026) 22 83 83<br />

BOUIRA<br />

Cité 280 logts Bt 05 2é étage<br />

en face de la Wilaya<br />

Tél. / Fax : (026) 93 67 06<br />

ZONE INTERDITE, 19h50<br />

Pour fêter ses 40 ans, Frédéric a voulu réaliser<br />

un rêve d'enfance. Avec son épouse et leurs<br />

deux enfants, ils partent à la conquête du Grand<br />

Ouest américain à bord d'un camping-car de 7<br />

mètres de long. Akim, Nicolas et Bobby, eux,<br />

sont trois étudiants fauchés. Ils ont loué un<br />

mini-van au confort très sommaire pour arpenter<br />

les routes de la côte Atlantique. Enfin,<br />

Gérard et Monique passent tous leurs étés en<br />

caravane dans un camping au sud de Perpignan<br />

depuis 42 ans. Que sont-ils devenus ? Conduire<br />

avec ou sans permis : enquête sur ces Français<br />

prêts à tout ! Retour sur le jeune Bastien, qui<br />

avait décroché son permis après deux tentatives,<br />

et Claude, qui roulait sans permis pour<br />

continuer à travailler.<br />

SHERLOCK - UN SCAN-<br />

DALE A BUCKINGHAM,<br />

19h45<br />

Sherlock désespère de ne pas avoir d'enquête<br />

intéressante, lorsque son frère<br />

Mycroft fait appel à lui pour récupérer<br />

des photos compromettantes, impliquant<br />

un membre de la famille royale. Celles-ci<br />

sont détenues par Irene Adler, une<br />

femme séduisante et mystérieuse. Le<br />

détective semble tomber sous le charme<br />

de cette dominatrice, dont l'intelligence<br />

n'a d'égale que la beauté.<br />

DES RACINES ET DES AILES,<br />

19h45<br />

Découverte du<br />

Languedoc-<br />

Roussillon et<br />

rencontre avec<br />

des hommes et<br />

des femmes qui ont choisi d'y vivre et de protéger<br />

leur patrimoine naturel. Robert Mornet,<br />

amoureux du canal du Midi, qui relie la<br />

Garonne à la Méditerranée, a mis sept ans à<br />

construire une reproduction d'une barque de<br />

Poste de 1818. Propriétaires de l'abbaye de<br />

Valmagne, surnommée la cathédrale des<br />

Vignes, la famille d'Allaines se consacre à la<br />

valorisation de ce patrimoine exceptionnel.<br />

Sur les bords de l'étang de Thau, Annie<br />

Castaldo et Claudia Négri travaillent à en promouvoir<br />

les produits auprès des consommateurs<br />

locaux. Nathalie Komaroff élève des<br />

chevaux de Mérens, une race qui a failli disparaître,<br />

dans sa ferme située dans un village<br />

de Haute montagne.<br />

BÉJAÏA<br />

Route des Aurès<br />

Bt B - Appt n°2 - 1er étage<br />

Tél. / Fax : (034) 21 24 09<br />

TIARET<br />

Maison de la presse<br />

Saim-Djillali<br />

Tél. / Fax : (046) 41 66 92<br />

CHLEF<br />

CIA des Fonctionnaires<br />

Bt C cage M n°03<br />

Tél. / Fax : (027) 77 00 17<br />

OUM EL-BOUAGHI<br />

Cité 1000-Logements (NASR)<br />

Tél./Fax : (032) 41 12 59<br />

SIDI BEL-ABBÈS<br />

Immeuble Le Garden<br />

(face au jardin public) ?<br />

Tél./Fax : (048) 65 16 45<br />

SETIF<br />

9, rue Colonel Amirouche.<br />

Tél/fax : 036 84 33 44<br />

NUMÉROS UTILES<br />

Télé<br />

31<br />

URGENCES MÉDICALES : 115<br />

- Samu 021 23.50.50 / 021.23.77.39<br />

- Centre antipoison 021.97.98.98<br />

- Sûreté de wilaya 021.73.00.73<br />

- Gendarmerie nationale 021.76.41.97<br />

- Panne gaz 021.68.44.00<br />

- Panne électricité Bélouizdad<br />

021.67.24.52<br />

- Panne électricité Bologhine<br />

021.70.93.93<br />

- Panne électricité El-Harrach<br />

021.52.43.29<br />

- Panne électricité<br />

Gue de Constantine<br />

021.83.89.49<br />

- Service des eaux<br />

021.67.50.30<br />

- Protection civile<br />

021.71.14.14<br />

- Renseignements : 19<br />

- Télégrammes : 13<br />

- Gare routière Caroubier :<br />

021 49.71.51/021 49.71.52/021 49.71.53 021<br />

49.71.54<br />

- Ministère de la Solidarité nationale, de<br />

la Famille et de la Communauté nationale<br />

à l’étranger. Personnes en difficulté ou<br />

en détresse :<br />

N o vert : 15-27<br />

HÔPITAUX<br />

- CHU Mustapha: 021.23.55.55<br />

- CHU Aït Idir : 021.97.98.00<br />

- CHU Ben Aknoun : 021.91.21.63 -<br />

021.91.21.65<br />

- CHU Beni Messous : 021.93.15.50 -<br />

021.93.15.90<br />

- CHU Kouba : 021.28.33.33<br />

- CHU Bab El Oued : 021.96.06.06 -<br />

021.96.07.07<br />

- CHU Bologhine : 021.95.82.24 -<br />

021.95.85.41<br />

- CPMC : 021.23.66.66<br />

- HCA Aïn Naâdja : 021.54.05.05<br />

- CHU El Kettar : 021.96.48.97<br />

- Hôpital Tixeraine : 021.55.01.10 à 12<br />

(standard)<br />

COMPAGNIES AÉRIENNES<br />

AIR ALGÉRIE<br />

1, place Audin 16001 Alger<br />

- Tél. : +213 21.74.24.28<br />

- +213 21.65.33.40<br />

Réservation : 021.68.95.05<br />

AIGLE AZUR<br />

Aéroport d’Alger H - B<br />

- Tél. :+213 21.50.91.91<br />

21.50.91.91. Poste 49.31<br />

AIR FRANCE<br />

Centre des affaires, (ABC) Pins Maritimes<br />

- Tél. :021.98.04.04<br />

- Fax. :021.98.04.43<br />

LA VIE RELIGIEUSE<br />

Horaires des prières<br />

24 chaâbane 1434<br />

Mercredi 3 juillet 2013<br />

Dohr............................. 12h52<br />

Asr................................ 16h44<br />

Maghreb.................... 20h14<br />

Icha.............................. 21h54<br />

25 chaâbane 1434<br />

Jeudi 4 juillet 2013<br />

Fadjr............................. 03h44<br />

Chourouk................... 05h34<br />

Directeur de la Publication-Gérant : Abrous Outoudert<br />

e-mail : abrousliberte@gmail.com<br />

Directeur de la rédaction : Mounir Boudjema<br />

PUBLICITÉ<br />

Siège <strong>Liberté</strong> Tél. : (021) 30 78 97 / Fax : (021) 30 78 99<br />

ANEP 1, avenue Pasteur - Alger<br />

Tél. : (021) 73 76 78 / 73 71 28 Fax : 021 73 95 59<br />

PAO<br />

SARL - SAEC<br />

IMPRESSION<br />

ALDP - Simprec - Enimpor - SIA-SUD<br />

DIFFUSION<br />

Centre : <strong>Liberté</strong> : 021 87 77 50<br />

Ouest : <strong>Liberté</strong> - Est : Sodipresse<br />

Sud : Sarl TDS : 0661 24 209 10<br />

Agence BDL 1 rue, Ali Boumendjel<br />

16001 (Alger)<br />

CB : 005 00107 400 229581020<br />

Les manuscrits, lettres et tous documents remis<br />

à la Rédaction ne sont pas rendus<br />

et ne peuvent faire l’objet d’une quelconque<br />

réclamation.


PAR<br />

M. HAMMOUCHE<br />

CONTRECHAMP<br />

Pédagogie<br />

de la fraude<br />

Des candidats au<br />

baccalauréat en<br />

nombre ont trouvé<br />

concevable le fait de tricher collectivement<br />

et manifestement dans une<br />

matière et espérer, malgré cela, obtenir<br />

leur diplôme. Mais pour espérer obtenir<br />

le baccalauréat, ces candidats ont<br />

dû d’abord être autorisés à poursuivre<br />

les épreuves, en dépit de leurs<br />

agissements. Des chefs de centre et<br />

des surveillants les y ont donc autorisés.<br />

C’est peut-être cela qui a fait que les<br />

recalés pour triche ont manifesté<br />

leur “surprise” devant un échec qui devenait<br />

injustifié parce que l’administration<br />

a commencé par minimiser<br />

la gravité des faits avant de sévir<br />

dans l’étape des corrections. En espérant<br />

que tout a été fait pour que les<br />

sanctions correspondent bien aux<br />

cas réels de fraude, fermer les yeux sur<br />

ces évènements et les passer sans réagir<br />

auraient constitué un dangereux<br />

précédent. Et celui-ci aurait affecté<br />

durablement ce qui restait de crédibilité<br />

aux diplômes nationaux.<br />

Il est, cependant, significatif que l’on<br />

ait pu en arriver là : des candidats au<br />

diplôme sacré du bac qui quittent les<br />

salles d’examen pour manifester collectivement<br />

devant “la difficulté” des<br />

sujets, qui ne les réintègrent qu’après<br />

des démarches conciliantes de la part<br />

des surveillants, directeurs de centre<br />

et, parfois, de membres de… la Protection<br />

civile.<br />

Avec l’avènement de telles situations,<br />

il n’est plus possible de faire<br />

semblant de ne pas le constater : le délitement<br />

de l’institution scolaire a<br />

atteint son comble. C’est vrai que, depuis<br />

des années maintenant, le système<br />

politique a fait œuvre de pédagogie<br />

et a fini par convertir, compartiment<br />

après compartiment, l’ensemble<br />

de la société aux vertus de la fraude<br />

et la légitimité du bien mal acquis.<br />

Mais l’École se devait de se maintenir<br />

hors de portée des effets corrupteurs<br />

de mœurs politiques malsaines. C’est<br />

peut-être même sa vocation : rester<br />

une franchise éthique, parce que,<br />

dans le naufrage, on doit quand<br />

même penser à sauver les enfants.<br />

Il ne semble pas en être ainsi. Il faut<br />

une certaine dose de démotivation<br />

professionnelle pour que des enseignants,<br />

des éducateurs, puissent supporter<br />

de voir leurs élèves, même en<br />

partie, après une douzaine d’années<br />

d’école, miser sur la tricherie pour<br />

réussir. Et, pire, manifester publiquement<br />

pour revendiquer les fruits escomptés<br />

de leurs malversations.<br />

Avec le soutien de leurs parents !<br />

Ni les élèves ni leurs parents ne s’attendaient<br />

donc à voir ces écarts sanctionnés.<br />

Ce qui correspond effectivement<br />

à la ligne de conduite officielle<br />

: concession matérielle contre paix civile.<br />

Si l’on peut céder la gestion commerciale<br />

de la voie publique à des<br />

jeunes pour qu’ils se tiennent tranquilles,<br />

s’il l’on peut les dispenser du<br />

dernier “pour cent” de taux d’intérêt,<br />

pourquoi n’arriveraient-ils pas à penser<br />

que l’État ne devrait pas être trop<br />

regardant sur la manière dont ils décrocheraient<br />

leur baccalauréat.<br />

Et puis, nous dira-t-on, pourquoi seraitil<br />

plus scandaleux d’être bachelier<br />

par la fraude que d’être député par le<br />

même procédé ?<br />

Peut-être, est-il trop tard pour espérer<br />

convertir le régime politique et ses responsables<br />

à “l’exemplarité”. Et pour<br />

sauver les larges pans de la société atteints<br />

par le syndrome de dissolution<br />

éthique. Mais, dans le scandale du bac,<br />

il y a plus de leçons pour les responsables<br />

de l’École que pour leurs élèves.<br />

M. H.<br />

musthammouche@yahoo.fr<br />

TIZI OUZOU<br />

Inauguration du carrefour Matoub-Lounès<br />

■ C'est en présence d'une nombreuse<br />

foule qu'a eu lieu hier, à 19h, l'inauguration<br />

du carrefour Matoub-Lounès<br />

à l'entrée ouest de la ville de Tizi Ouzou.<br />

La cérémonie s'est déroulée en<br />

présence des membres de la Fondation<br />

Matoub-Lounès, à leur tête la présidente<br />

Malika Matoub, le P/APW Hocine<br />

Haroun, le P/APC de Tizi Ouzou,<br />

Abdelouahab Aït Menguellet et de<br />

nombreux membres du mouvement<br />

associatif et citoyen. Aux côtés de sa<br />

mère, Na Aldjia, qui a exécuté un “ach-<br />

wiq” à vous donner des frissons, Malika<br />

Matoub a pris la parole pour déclarer<br />

que “cette stèle érigée à la mémoire<br />

de Lounès a une grande valeur symbolique<br />

et son emplacement situé devant<br />

la cour de justice de Tizi Ouzou ne fait<br />

qu'interpeller, une fois de plus, la justice<br />

algérienne pour rouvrir le dossier de<br />

l'assassinat de Lounès, envisager une enquête<br />

sérieuse et approfondie pour faire<br />

toute la lumière sur ce crime odieux<br />

qui n'est pas près d'être oublié”.<br />

M. HAOUCHINE<br />

IL RELIERA LES DEUX TERMINUS ZOGHBI ET BENABDELMALEK<br />

Le tramway de Constantine opérationnel vendredi<br />

■ La mise en service commerciale du tramway de Constantine est<br />

prévue vendredi prochain à partir de 5h du matin, au lendemain de son<br />

inauguration officielle par le ministre des Transports, Amar Tou, a<br />

annoncé hier la Setram, société chargée de son exploitation. S'étendant<br />

sur une distance de 8,1 km de voie, le tramway de Constantine reliera les<br />

deux terminus Zouaghi et Benabdelmalek, desservant ainsi les pôles<br />

universitaires (université et résidence Mentouri, institut d'architecture),<br />

le palais de la culture Malek-Haddad, la zone industrielle Palma avant<br />

d'arriver au centre-ville près du siège de la wilaya. Les horaires<br />

d'exploitation du tramway de Constantine sont de 5h à 23h tous les jours<br />

de la semaine. Il devrait à terme accueillir quelque 70 000 passagers par<br />

jour, et disposer “des dernières avancées technologiques, garantissant<br />

confort, sécurité et accessibilité”, précise un communiqué de la Setram.<br />

M. Haouchine/<strong>Liberté</strong><br />

LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D'INFORMER<br />

LIBERTE<br />

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DILEM ALIDILEM@HOTMAIL.COM<br />

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DÉMANTÈLEMENT DE CHALETS<br />

Sellal accorde un délai de trois ans aux wilayas de Boumerdès et d’Alger<br />

■ D’ici trois ans, tous les chalets implantés<br />

dans les wilayas de Boumerdès et<br />

d’Alger seront démantelés, a révélé,<br />

avant-hier, le wali de Boumerdès, Kamel<br />

Abbas, en marge de la session de<br />

l’APW. “Cette décision a été prise par le<br />

gouvernement et seuls les résidents éligibles<br />

seront relogés”, a ajouté le chef de<br />

l’exécutif local.<br />

Les résidents de ces chalets, ayant bénéficié<br />

de logements, de terrains ou une<br />

aide financière de la CNL ou possédant<br />

un bien immobilier, ne seront pas<br />

concernés par cette opération de relogement.<br />

“Concernant le cas des personnes<br />

dont les salaires dépassent les<br />

24 000 DA et qui sont éligibles, elles seront<br />

relogés dans les habitations de type<br />

RHP”, a-t-il encore précisé. Kamel Abbas<br />

a indiqué que les dossiers des candidats<br />

seront traités par un système de<br />

filtrage national en cours de réalisation.<br />

L’opération de démantèlement a déjà<br />

commencé avec la destruction de plus<br />

de 540 chalets sur les 15 000 existants<br />

dont les occupants ont été relogés dans<br />

des logements sociolocatifs. D’autres<br />

personnes remplissant les critères de relogement<br />

dans le cadre du social seront<br />

concernées par les mêmes mesures<br />

dans les prochaines opérations de relogement.<br />

L’on sait que plus de 12 000 logements<br />

de type RHP ont été affectés récemment<br />

par le gouvernement à la<br />

wilaya de Boumerdès et plus de 20 000<br />

à la wilaya d’Alger pour la résorption des<br />

WAÂDA<br />

Les citoyens de Taguemount<br />

Azouz sont cordialement invités<br />

à la waâda de<br />

Sidhi Vujelav Azegzaw<br />

qui aura lieu du jeudi 4<br />

au vendredi 5 juillet 2013.<br />

Soyez les bienvenus.<br />

chalets. Ce chiffre s’ajoute au 10 000<br />

autres logements existants de même<br />

type. C’est suffisant pour éradiquer<br />

aussi bien les chalets qu’une grande partie<br />

de l’habitat précaire recensé.<br />

Par ailleurs, le même responsable a révélé<br />

que “le Premier ministre a donné son<br />

accord pour la création d’une autre zone<br />

d’activité de plus de 1 122 hectares à Zaâtra,<br />

entre Si Mustapha et Zemmouri.<br />

C’est l’une des plus grandes zones d’activité<br />

au niveau national”, a-t-il, ajouté.<br />

ACCIDENTS<br />

51 morts et 1 655 blessés entre le 23 et le 29 juin dernier<br />

■ Cinquante et une personnes ont été tuées et 1 655 autres blessées dans<br />

1 344 accidents de la route survenus entre le 23 et le 29 juin dernier à<br />

l'échelle nationale, a indiqué hier la Direction générale de la Protection<br />

civile dans un communiqué. Le bilan “le plus lourd” a été relevé dans la<br />

wilaya de Batna qui a enregistré, durant cette même période, 26 accidents<br />

ayant tué 5 personnes et blessé 35 autres.<br />

M. T.

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