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D. R.<br />
MOBILIS A CONFIRMÉ HIER LA VENUE DU REAL MADRID EN ALGÉRIE<br />
Ronaldo et Zidane dans la délégationP.8<br />
LES PAYS-BAS RELOCALISENT<br />
LEURS SERVICES “VISA”<br />
Les passeports<br />
des Algériens<br />
seront traités<br />
en Jordanie P.8<br />
LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER<br />
LIBERTE<br />
QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 6348 MERCREDI 3 JUILLET 2013 - ALGÉRIE 15 DA - FRANCE 1 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290<br />
SCANDALE SONATRACH 2<br />
Mohamed Charfi : “90% des<br />
personnes impliquées identifiées” P.6<br />
LE MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION ANNONCE 3 180 CAS AVÉRÉS DE FRAUDE<br />
Un bac empoisonné<br />
par la tricheP.2/3<br />
L’ANNONCE A ÉTÉ FAITE HIER PAR LE PREMIER MINISTRE<br />
LORS DE SA TOURNÉE D’INSPECTION À ALGER<br />
Une commission nationale<br />
de distribution de logements<br />
bientôt installée P.4<br />
Yahia/<strong>Liberté</strong><br />
ALORS QUE SON EXÉCUTIF SE VIDE<br />
ET LA CONTESTATION S’AMPLIFIE<br />
Morsi défie<br />
le peuple<br />
et l’armée P.9<br />
LE MINISTRE DJIBOUTIEN DE L’AGRICULTURE,<br />
DE L’ÉLEVAGE, DE L’EAU ET DE LA PÊCHE<br />
“Nous avons besoin du<br />
savoir-faire de Cevital<br />
en Afrique” P.7<br />
Newpress
2<br />
L’actualité en question<br />
Mercredi 3 juillet 2013 LIBERTE<br />
PROTESTATION DE CENTAINES DE LYCÉENS RECALÉS AU BAC<br />
Rassemblement et marche<br />
au centre-ville d’Oran<br />
Accompagnés de leurs parents pour certains, des lycéens de la filière lettres-philosophie ayant<br />
concouru dans le centre Ben-Badis notamment ont ainsi protesté, demandant à voir leurs notes,<br />
réclamant le droit de repasser le bac l’année prochaine.<br />
Hier matin et encore plus que la<br />
veille, des centaines de lycéens<br />
ayant appris avoir été recalés à<br />
l’épreuve du bac de cette session<br />
de juin 2013 pour “tricherie”<br />
ont quasiment pris d’assaut la<br />
Direction de l’éducation d’Oran en hurlant :<br />
“Hagarine, hagarine !”, “Choufou la jeunesse !”,<br />
“Donnez-nous le bac !”<br />
Tous les abords de la Direction de l’éducation, du<br />
siège de la wilaya qui se trouve à proximité, ont<br />
été isolés par un cordon de sécurité impressionnant,<br />
provoquant la paralysie de tous les axes et<br />
carrefours avoisinants, et cela des heures durant.<br />
Les rues de la ville se sont, du coup, vidées de toute<br />
circulation automobile.<br />
Accompagnés de leurs parents pour certains, ces<br />
lycéens de la filière lettres-philosophie, ayant<br />
concouru dans le centre Ben-Badis notamment,<br />
ont ainsi protesté pendant une bonne partie de<br />
la matinée, demandant à voir leurs notes, réclamant<br />
le droit de repasser le bac l’année prochaine.<br />
Pour des parents qui se trouvaient aux côtés<br />
de leurs enfants, leur colère vient du fait qu’il y<br />
a eu “des sanctions collectives, tous les lycéens du<br />
centre d’examen Ben-Badis ont eu la mention tentative<br />
de fraude, mais ils n’ont pas tous triché, ce<br />
n’est pas normal d’infliger des punitions collectives<br />
et de briser des enfants qui ont travaillé seuls et durement<br />
sans tricher”, nous ont-ils expliqué à<br />
maintes reprises. Quelques-uns de ces parents ont<br />
pu être reçus par des responsables de la Direction<br />
de l’éducation qui leur ont conseillé de déposer<br />
des recours. Ce qui aura pour conséquence<br />
de mettre encore plus en colère les lycéens.<br />
Publicité<br />
Sit-in des candidats au bac à Alger.<br />
“C’est pour nous faire taire !” disaient-ils. Devant<br />
la présence renforcée de la police, les lycéens ont<br />
du coup entamé une marche dans le centre-ville,<br />
parcourant la rue Larbi-Ben-M'hidi et Émir-<br />
Newpress<br />
Abdelkader, cherchant à se rendre à la place du<br />
1 er -Novembre.<br />
Empêchés par le dispositif sécuritaire, ils ont été<br />
“orientés” vers le front de mer où ils ont poursuivi<br />
leur procession, criant et sifflant à tue-tête, toujours<br />
très encadrés par la police et pour aller se<br />
positionner, au bout de plus d’une heure de<br />
marche, devant le siège de la Direction de l’éducation.<br />
Auparavant, quelques bousculades sous<br />
les arcades avaient endommagé quelques vitrines,<br />
provoquant la panique chez les commerçants qui<br />
ont baissé leurs rideaux.<br />
Les passants, médusés, suivaient la marche des<br />
lycéens. Certains d’entre eux revendiquaient<br />
presque la “triche”, arguant qu’on les avait laissé<br />
faire et que tous étaient au courant des sujets sortis.<br />
Nombre de ces lycéens demandent au moins<br />
de pouvoir repasser une autre session, ne seraitce<br />
que pour les matières où la fraude s’est produite.<br />
“Nous voulons repasser le bac l’année prochaine,<br />
5 ans d’interdiction ce n’est pas possible, nous<br />
ne le voulons pas”, lancent-ils. Avant-hier déjà, un<br />
précédent rassemblement avait failli dégénérer<br />
avec des jets de pierres sur des véhicules ou ciblant<br />
les fenêtres de la façade de la Direction de<br />
l’éducation. La police était intervenue en faisant<br />
usage de la matraque, interpellant quelques<br />
jeunes qui furent relâchés sur place. En fin<br />
d’après-midi, les abords de ladite et de la wilaya<br />
ont été placés sous haute protection policière.<br />
D. LOUKIL<br />
MEZIANE MÉRIENNE DU SNAPEST À ORAN<br />
“L’ordre doit être rétabli dans l’école algérienne”<br />
■ Meziane Mérienne, SG du Snapest, a donné un point de presse, hier à Oran, en marge du<br />
congrès de wilaya de son syndicat. Il a déclaré : “Dans les annales du bac en Algérie, jamais<br />
pareille situation n’est arrivée ! Comment en est-on arrivé là ; c’est une question qu’il faut se<br />
poser et trouver des solutions.” Pour l’orateur, il y a “la débandade et l’anarchie dans l’éducation<br />
nationale, ce qui se passe en 2013 a atteint un seuil intolérable”, évoquant sur le coup les<br />
enseignants agressés pour avoir empêché des lycéens de tricher. Mais, selon lui, c’est un<br />
problème sociétal. Et d’expliquer que dans toute la société algérienne, on triche. “Tout le<br />
monde triche, le boulanger, le plombier.” Et d’indiquer que les notions de travail et d’effort ont<br />
disparu. Mais néanmoins pour le Snapest, il n’est pas question de tergiverser : “Ceux qui ont<br />
triché n’auront pas le bac, la loi doit s’appliquer dans toute sa rigueur, le ministère doit prendre<br />
ses responsabilités et nous saluons la décision. Il y va de la crédibilité du bac, l’on ne peut l’avoir<br />
par la triche, pas de réussite avec la triche.” Quant à la responsabilité des enseignants, là aussi<br />
l’intervenant déclare que ceux qui se sont rendus complices devront être sanctionnés,<br />
enjoignant les professeurs à travailler selon une conscience professionnelle.<br />
D. L.<br />
ILS ONT RÉCLAMÉ L’ANNULATION DE LA SANCTION<br />
POUR CAUSE DE TRICHE<br />
Constantine : les recalés à l’assaut<br />
de la Direction de l’éducation<br />
L es<br />
candidats recalés du bac ont tenu un sitin,<br />
hier à Constantine, devant la Direction<br />
de l’éducation pour réclamer l’annulation des<br />
sanctions prises à leur encontre. Un important<br />
dispositif sécuritaire a été mis en place très tôt<br />
pour encadrer les élèves et leurs parents, d’autant<br />
plus que ce mécontentement a coïncidé avec la<br />
visite du DGSN, M. Hamel, dans la ville. Dès l’annonce,<br />
lundi soir, des résultats sur Internet,<br />
beaucoup de candidats de la filière lettres ont immédiatement<br />
réagi contre cette exclusion qu’ils<br />
qualifient d’“injuste et abusive”. Exaspérés, certains<br />
ont même tenté d’envahir les bureaux de la<br />
Direction de l’éducation pour pouvoir s’entretenir<br />
avec le directeur. Les agents de sécurité et les<br />
policiers sont intervenus plusieurs fois pour<br />
calmer les élèves et leurs parents. “Il est inadmissible<br />
que nos enfants soient sanctionnés uniquement<br />
parce qu’ils sont soupçonnés de fraude. Rien n’a été<br />
prouvé et nous avons même la certitude que des<br />
rapports des surveillants et des chefs de centre ne<br />
mentionnent aucun incident, et apparemment cela<br />
n’a pas été pris en compte par l’Onec. Nous exigeons<br />
une contre-correction pour identifier les vrais<br />
fraudeurs”, nous a déclaré un parent d’élève.<br />
Aussi incroyable que cela puisse paraître, certains<br />
candidats que nous avons interrogés ont reconnu<br />
avoir triché lors de l’épreuve de philosophie<br />
tout en se justifiant : “Bien sûr que nous regrettons<br />
ce qui s’est passé, mais je vous le dis, ce sont<br />
les enseignants et les surveillants qui nous ont encouragés<br />
à communiquer entre nous puis ils nous<br />
ont assurés que nous n’aurons pas à nous inquiéter<br />
des conséquences. Outre le zéro en philo qui<br />
nous pénalise, nous demandons surtout l’annulation<br />
de l’exclusion des examens pendant cinq<br />
ans, car beaucoup d’entre nous passent leur premier<br />
bac.” Un autre, scolarisé au lycée Saâdi-Tahar<br />
Harat à Daksi, menace : “Personne ne bougera<br />
d’ici tant que nous n’aurons pas des garanties<br />
que nos copies seront reconsidérées au cas par cas<br />
et que les sanctions soient levées contre les candidats<br />
ayant une moyenne égale ou supérieure à<br />
10/20. J’ai obtenu une moyenne de 11/20 et je n’ai<br />
pas eu mon bac. Seuls deux de mes camarades ont<br />
eu le bac cette année dans une classe qui compte<br />
40 élèves.”<br />
Il est à noter que certains malheureux candidats<br />
ont tenté de se suicider et que des travailleurs de<br />
la Direction de l’éducation ont failli être agressés<br />
durant ces deux journées.<br />
DRISS B.
LIBERTE Mercredi 3 juillet 2013<br />
L’actualité en question<br />
LE MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION ANNONCE 3 180 CAS AVÉRÉS DE FRAUDE<br />
Un bac empoisonné<br />
par la triche<br />
Les 3 180 candidats fraudeurs, qui risquent une exclusion de 3 à 5 ans, peuvent introduire à travers<br />
leur établissement scolaire ou les Directions de l’éducation “une demande de révision et de confirmation”.<br />
Le brûlant dossier de la<br />
fraude collective au bac<br />
2013 a focalisé les débats et<br />
les interrogations, hier, au<br />
siège du ministère de l’Éducation<br />
nationale, lors<br />
du traditionnel point de presse consacré<br />
aux résultats des examens du BEM<br />
et du bac. Au moment où de nombreux<br />
fraudeurs manifestaient dans les rues<br />
de la capitale pour réclamer indulgence,<br />
voire clamer leur innocence,<br />
leur sort se “décidait” au département<br />
de Baba Ahmed lors de cette rencontre<br />
avec la presse. En effet, le seul<br />
moyen de recours qui peut probablement<br />
calmer les candidats fraudeurs<br />
qui ne se sont aperçus de leur grosse<br />
erreur qu’à la proclamation des résultats<br />
officiels, est d’introduire “une demande<br />
de révision”. C’est ce qu’a révélé,<br />
hier, le premier responsable de<br />
l’Onec, soutenant que “les candidats<br />
fraudeurs qui ont des doutes peuvent introduire<br />
une demande de révision et de<br />
confirmation par le biais de leur établissement<br />
ou la Direction de l’éducation<br />
dont dépendent leur lycée. Mais, attention<br />
! ceci ne peut s’apparenter à un<br />
L'<br />
Union nationale des associations<br />
des parents d'élèves a ap-<br />
pelé, hier, à l'organisation d'une<br />
2 e session du baccalauréat et à la levée<br />
des sanctions infligées aux auteurs de<br />
tricherie. Dans une déclaration à l'APS,<br />
le président de l'Union nationale des associations<br />
des parents d'élèves, Khaled<br />
Ahmed, a appelé “à l'organisation<br />
d'une session de rattrapage du baccalauréat<br />
et à la levée des sanctions imposées<br />
aux auteurs de tricherie pour sauver<br />
l'année scolaire, d'autant plus qu'il<br />
y a, a-t-il dit, des élèves qui ont été sanctionnés<br />
arbitrairement”. Il a précisé, à<br />
Les représentants du ministère de l’Éducation, hier, lors d’un point de presse consacré aux résultats du bac et du BEM.<br />
recours car il ne s’agit, insiste M. Salhi,<br />
que d’une demande de révision et de<br />
confirmation”. Autrement dit, l’office ne<br />
fera que démontrer et prouver aux candidats<br />
sanctionnés les preuves de la<br />
triche. Le responsable de l’Onec et le<br />
chef de cabinet de la tutelle, qui ont animé<br />
le point de presse, sont formels. Les<br />
cas de triche qui s’élèvent à 3 180 à travers<br />
6 wilayas du pays, dont la capitale,<br />
“sont avérés et bien étudiés”. Les<br />
conférenciers en veulent pour preuve<br />
la procédure d’examen et d’étude de ces<br />
cas avant que la triche ne soit avérée et<br />
approuvée par la commission de délibération.<br />
“Les cas de fraude ont été étudiés<br />
conformément à la réglementation<br />
régissant l’épreuve du bac et sur la base<br />
des rapports établis par les surveillants,<br />
les observateurs, les chefs de centre…”<br />
Mieux, “nous les avons étudiés au cas<br />
par cas et salle par salle”, insiste encore<br />
le directeur de l’Onec, révélant que<br />
“même le parcours du candidat fraudeur<br />
a été étudié”. “Il y a eu corrélation entre<br />
le parcours du tricheur pendant l’année<br />
et les notes obtenues au bac”, ajoute, de<br />
son côté, le chef de cabinet du MEN.<br />
Question : y a-t-il d’autres complices ?<br />
SANCTIONS CONTRE LES CANDIDATS<br />
“TRICHEURS” AU BAC<br />
L’Union des associations<br />
des parents d'élèves<br />
appelle à une 2 e session<br />
ce propos, que la session de rattrapage<br />
a été organisée par deux fois durant<br />
les années 1990, appelant à sa reconduction<br />
cette année pour “apaiser le climat<br />
et mettre un terme à la violence et<br />
à la contestation des élèves non admis<br />
au baccalauréat”. D'autre part, Khaled<br />
Ahmed a qualifié les résultats du baccalauréat<br />
d'“objectifs” car le secteur a<br />
connu durant l'année scolaire des “perturbations”<br />
qui ont donné lieu à “un retard<br />
de sept semaines dans l'élaboration<br />
du manuel scolaire pour les wilayas du<br />
Sud, outre d'autres facteurs dont la<br />
surcharge des classes”.<br />
Qu’en est-il de ces enseignants pointés<br />
du doigt par certains candidats ? “Nous<br />
n’aurons malheureusement pas de réponse.<br />
Le chef de cabinet se contentera<br />
de ré-expliquer les procédures de l’étude<br />
de la triche.” Et d’assurer que “les cas<br />
ont été étudiés minutieusement dans un<br />
cadre légal et transparent”. Et puis, “tant<br />
qu’il n’y a pas de preuve officielle, cela<br />
reste de simples spéculations”.<br />
Que compte faire la tutelle face<br />
à la montée de la révolte<br />
des tricheurs ?<br />
Face à la colère et la déception du moment,<br />
la tutelle restera logique et se basera<br />
sur les lois régissant l’organisation<br />
L’ÉDITO<br />
des examens. Cette loi leur accorde le<br />
droit de la révision. La commission le<br />
fera. Pour le directeur de l’Onec, “l’affaire<br />
a été gonflée par certains médias<br />
qui lui ont donné des proportions qu’elle<br />
ne mérite pas”. Les raisons ? Le phénomène<br />
de la triche existe depuis toujours<br />
et existera encore, mais il ne<br />
concerne cette année que 0,56% candidats.<br />
Il a eu lieu dans 11 centres d’examen<br />
sur 1 928 et dans 163 salles sur les<br />
31 252, soit 0,52% de salles d’examen<br />
et dans 6 wilayas uniquement. Lesquelles<br />
? “Nous ne pouvons donner les<br />
noms des candidats et les wilayas<br />
concernées en plein point de presse”, justifie<br />
le chef de cabinet du MEN.<br />
Baisse du taux de réussite au bac<br />
(44,78%) et du BEM (48%)<br />
Pour revenir aux chiffres des résultats,<br />
les statistiques révèlent une baisse<br />
sensible des taux de réussite au bac et<br />
au BEM. Ce dernier, caractérisé l’an<br />
dernier par l’arrivée des deux cohortes<br />
de la réforme a dégringolé de 72,10%<br />
en 2012 à 48% cette année. 752 lauréats<br />
ont décroché la mention “excellent” et<br />
10 596 la mention “très bien”. Fait<br />
nouveau : 2 536 admis ont eu 20 sur<br />
La fin du bac politique ?<br />
“<br />
Fini donc le bac<br />
gracieusement<br />
donné depuis<br />
des années pour des<br />
considérations politiques<br />
et démagogiques ? C’est,<br />
en tout cas, le message<br />
phare qu’il convient de<br />
lire à travers ce taux de<br />
44,78%. Et c’est<br />
incontestablement un<br />
bon point à mettre au<br />
crédit du nouveau<br />
ministre de l’Éducation,<br />
Baba Ahmed, qui a bien<br />
du pain sur la planche.”<br />
Newpress<br />
L<br />
3<br />
20 dans certaines matières. Pour ce<br />
qui est du classement, Jijel arrive en tête<br />
avec 67,66% et la dernière du classement,<br />
Tamanrasset avec seulement<br />
22,51% de réussite.<br />
Pour ce qui est du bac dont le taux de<br />
réussite est de 44,78%, la wilaya de Tizi<br />
Ouzou est classée première avec<br />
60,95% et la dernière Adrar avec<br />
28,05%. 51 023 ont décroché le bac<br />
avec mention : 1 214 mentions “très<br />
bien”, 5 “excellent” et 4 768 ont eu<br />
20 sur 20 dans certaines matières. La<br />
meilleure moyenne est de 18,45 obtenue<br />
par une lauréate de Mascara.<br />
L’évaluation des résultats<br />
se fera par des experts<br />
Traditionnellement, l’évaluation des<br />
résultats se fait lors du même point de<br />
presse, mais cette année la tutelle a décidé<br />
de confier l’étude et l’examen des<br />
raisons de la variation des taux de réussite<br />
à des experts et autres spécialistes<br />
qui les débattront au sein d’une<br />
conférence nationale. Cela dit, cette variation<br />
existe depuis des années et<br />
dans les systèmes éducatifs, a précisé<br />
le directeur de l’Onec.<br />
MALIKA BEN<br />
ACHOUR IDIR, SG DU CLA<br />
“Des résultats conformes à nos prévisions”<br />
■ Le secrétaire général du CLA a indiqué, hier, que “les résultats du bac<br />
2013 sont conformes aux prévisions du syndicat”. “Nous avions tablé sur<br />
un taux de 45,38%, ce qui n’est pas loin du taux annoncé”, a-t-il réagi dans<br />
une déclaration à <strong>Liberté</strong>.<br />
“C’est un résultat qui répond aux normes, il n’y a pas eu de gonflement de<br />
résultats.<br />
Ce n’est pas un résultat politique”, a-t-il dit. “C’est un résultat à des sujets<br />
moyens. Mais nous constatons que les élèves n’ont pas eu de bons résultats<br />
dans les matières scientifiques et les langues”, a-t-il relevé. Par ailleurs, il<br />
soutient que son syndicat exige la transparence sur la sanction “a triché”.<br />
PAR OMAR OUALI<br />
e taux de réussite au baccalauréat, millésime juin 2013, est de 44,78%. Pris<br />
dans l’absolu, ce taux traduit un net recul par rapport au 72,8% de l’année<br />
dernière. Mais, paradoxalement, ce recul est quelque chose de positif.<br />
Il doit être appréhendé sous l’angle de ce qu’il exprime en creux, c’est-à-dire<br />
la vérité du niveau réel des élèves. En effet, les enseignants et autres experts<br />
en matière d’éducation sont unanimes à dire que ce taux de réussite est plus<br />
conforme à la norme pédagogique.<br />
Et, du coup, on est loin des chiffres pharaoniques en vigueur à l’époque de Benbouzid<br />
où le pourcentage de reçus était fixé d’avance, avec une progression<br />
annuelle artificielle qui ne correspondait nullement à une amélioration effective<br />
des performances des élèves.<br />
Ce n’étaient que des chiffres ascendants d’année en année destinés exclusivement<br />
à provoquer, dans l’opinion, l’illusion quant à la réussite de la réforme<br />
qui, mesurée à l’aune des standards d’évaluation pédagogiques et techniques,<br />
s’avère être un fiasco monumental dont on n’aura pas fini de sitôt d’en faire<br />
les frais.<br />
Fini donc le bac gracieusement donné depuis des années pour des considérations<br />
politiques et démagogiques ? C’est, en tout cas, le message phare qu’il<br />
convient de lire à travers ce taux de 44,78%. Et c’est incontestablement un bon<br />
point à mettre au crédit du nouveau ministre de l’Éducation, Baba Ahmed, qui<br />
a bien du pain sur la planche.<br />
Tout comme il convient de souligner la fermeté avec laquelle les responsables<br />
du ministère de l’Éducation ont réagi par rapport au scandale de la triche. Les<br />
sanctions prises contre les candidats tricheurs rétablissent l’autorité scolaire<br />
dans sa puissance, sapée par des années de laxisme et de concessions aux élèves<br />
au nom de la paix sociale.<br />
Ces sanctions vont certainement redonner aussi du crédit à cet examen mythique<br />
qu’est le BAC (avec majuscule). Cela étant, les candidats dont la culpabilité<br />
n’est pas avérée dans cette scabreuse histoire de fraude doivent voir leur<br />
recours aboutir. C’est leur droit le plus absolu. Car, en définitive, il ne s’agit pas<br />
de réparer un tort par une injustice. ■
4<br />
L’actualité en question<br />
Mercredi 3 juillet 2013 LIBERTE<br />
L’ANNONCE A ÉTÉ FAITE HIER PAR LE PREMIER MINISTRE LORS DE SA TOURNÉE D’INSPECTION À ALGER<br />
Une commission nationale<br />
de distribution de logements<br />
bientôt installée<br />
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal,<br />
n’a consacré, hier, qu’une demijournée<br />
à l’inspection des chantiers<br />
en cours dans la capitale. Sur les 5 visites<br />
inscrites sur son itinéraire,<br />
4 concernent directement l’habitat.<br />
À vrai dire, M. Sellal et les quatre membres du<br />
gouvernement qui l’accompagnaient dans sa<br />
sortie sur le terrain (ministre de l’Intérieur et des<br />
Collectivités locales, ses collègues de l’Habitat et<br />
de l’Environnement, de l’Aménagement du territoire<br />
et de la Ville et de la secrétaire d’État à l’Environnement)<br />
ont inauguré officiellement le<br />
lancement de programmes des trois formules<br />
phares du secteur : le logement public locatif ou<br />
social ; la location-vente et le dernier-né, le logement<br />
promotionnel public. Cette formule est<br />
réservée aux revenus qui oscillent entre 108 000<br />
et 216 000 DA, soit ceux que le Premier ministre<br />
a classés hier au site Semrouni, dans la commune<br />
d’Ould-Fayet, dans la catégorie des couches<br />
moyennes. Cette remarque semble, à première<br />
vue, anodine. Pourtant, elle est révélatrice de l’ampleur<br />
de l’érosion du pouvoir d’achat et de l’enlisement<br />
de plus en plus de cadres supérieurs et<br />
d’universitaires dans la précarité. Cette catégorie<br />
de citoyens n’ouvrait pas droit, jusqu’alors, aux<br />
aides de l’État à l’accession à la propriété immobilière.<br />
Au site susmentionné, la délégation of-<br />
“I<br />
l faut fermer la décharge d’Ouled<br />
Fayet au plus tard en début<br />
décembre”, a ordonné, hier,<br />
Abdelmalek Sellal aux autorités et<br />
responsables de la wilaya d’Alger. Le<br />
Premier ministre, accompagné de<br />
Daho Ould Kablia, Abdelmadjid Tebboune,<br />
Amara Benyounès, Mme Dalila<br />
Boudjemaâ et Mohamed Kebir Addou,<br />
respectivement ministres de l’Intérieur,<br />
de l’Habitat, de l’Aménagement<br />
du territoire et de l’Environnement, de<br />
la ministre chargée de l’Environnement<br />
et du wali d’Alger, a eu à procéder au<br />
lancement de 4 projets de logements<br />
totalisant plus de 12 000 unités ainsi<br />
que le nouveau centre d’enfouissement<br />
technique de Hamici, dans la<br />
commune de Mahelma. Ce dernier devra,<br />
en fait, répondre à un déficit en la<br />
matière mais aussi assurer une régulation<br />
des CET des déchets ménagers<br />
existants et ceux en cours de création<br />
sur le territoire de la wilaya d’Alger.<br />
L’<br />
événement mondial du bâtiment, le Salon<br />
international Batimat, aura lieu du 4<br />
au 8 novembre prochain à Paris. Pour<br />
l’édition 2013, le salon fermera… la Porte de Versailles<br />
pour ouvrir celle du parc du Nord Villepinte<br />
dans la capitale française. L’organisateur vient, en<br />
effet, de déménager vers ce nouvel espace d’exposition<br />
jugé plus vaste et moderne.<br />
Une partie de la surface louée abritera concomitamment<br />
deux autres salons, à savoir Interclima<br />
+ Elec et Ideo Bain. Une exhibition 3 en 1 ! Ces<br />
3 salons phares du bâtiment se regrouperont ainsi<br />
pour créer une manifestation économique inédite<br />
de par sa taille et son exhaustivité dans le<br />
monde du bâtiment et de l’architecture. Tous les<br />
métiers, les filières, les techniques et solutions qui<br />
y seront rassemblés font de ce salon un rendez-<br />
Abdelmalek Sellal a promis qu’elle accomplira sa mission en “toute transparence”.<br />
ficielle a inauguré un projet de 1 064 logements<br />
promotionnels publics (LPP) au site Semrouni,<br />
dans la commune d’Ouled Fayet, à Alger.<br />
Ce projet s’intègre au programme de 45 000 logements<br />
publics inscrits pour Alger et sera piloté<br />
L’Epic Gecetal, créé en avril dernier,<br />
qui est chargé de la gestion de ce CET<br />
avec un budget de fonctionnement à<br />
hauteur de 200 millions de dinars, emploie<br />
159 personnes dont 112 trieurs.<br />
Le chapitre équipement est doté de 105<br />
millions de dinars destinés à l’acquisition<br />
de compacteurs, chargeurs pousseurs<br />
et chargeurs sur chenilles. Comme<br />
il dispose également de 3 camions-bennes<br />
de 10 tonnes, de 3 pickup<br />
double cabine. Pour ce qui est du<br />
choix du site de Hamici situé dans un<br />
endroit loin des agglomérations, les<br />
responsables de la wilaya ont expliqué<br />
au Premier ministre qu’il s’inscrit<br />
dans le cadre da la politique qui vise à<br />
assurer la fermeture des décharges<br />
sauvages en vue d’éliminer l’ensemble<br />
des nuisances apportées à l’environnement<br />
humain et matériel, conformément<br />
à la loi relative à la gestion,<br />
contrôle et élimination des déchets. En<br />
somme, cet établissement, Gecetal,<br />
vous mondial incontournable pour les professionnels<br />
de la construction. Il accueillera plus de<br />
2 700 exposants dont 2 000 pour le Batimat alors<br />
que 600 autres exposeront dans l’Interclima + Elec.<br />
À 6 mois du salon, 1 400 sociétés ont répondu présent,<br />
indique-t-on.<br />
Ce qui donne d’ores et déjà un taux de remplissage<br />
de 7%. À l’instar des éditions précédentes,<br />
l’Italie, l’Allemagne et l’Espagne maintiennent une<br />
forte participation.<br />
Une nette progression est également enregistrée<br />
pour le Portugal, la Pologne et la Tchéquie. Il est<br />
attendu quelque 400 000 visiteurs dont près de 350<br />
000 dans le Batimat. De l’ensemble des visiteurs<br />
étrangers du Maghreb en 2011, le Maroc a fait le<br />
plein avec 5 000 personnes, suivi des Tunisiens au<br />
nombre de 4 500 et des 2 700 Algériens.<br />
M. Sellal en visite de travail accompagné des membres du gouvernement.<br />
par un groupement mixte de construction associant<br />
une entreprise portugaise. Le LPP, dans<br />
ce chantier, se décline sous trois formes : 277 F3,<br />
571 F4 et 216 F5 dont la superficie varie entre 80<br />
et 120 m 2 . Le Premier ministre a insisté, sur pla-<br />
IL OUVRIRA SES PORTES DU 4 AU 8 NOVEMBRE AU PARC PARIS NORD VILLEPINTE<br />
Classés dans le Top 10 en termes de visitorat et<br />
compte tenu de l’importance de leurs marchés respectifs<br />
pour les pays européens, l’Algérie, la Tunisie<br />
et le Maroc bénéficieront d’une tribune pour<br />
qu’ils puissent présenter leurs opportunités durant<br />
des demi-journées dénommées “Les temps<br />
forts du Maghreb”. Batimat reste une manifestation<br />
internationale, qui attire un nombre toujours<br />
plus croissant de visiteurs et d’exposants venant<br />
des quatre coins du monde.<br />
Un événement… 3 en 1 !<br />
Lors de son édition 2011, il a accueilli plus de<br />
350 000 visiteurs. La tenue conjointe de ces 3 expositions<br />
confirme, pour la première fois, explique<br />
M me Cécile Caruana, directrice du marketing et<br />
de la communication de Reed expositions, société<br />
ce, sur le respect des délais de réalisation, arrêtés<br />
à 24 mois, mais aussi sur la qualité du logement<br />
à livrer aux attributaires. “Ce n’est pas du social<br />
donné gratuitement. Les citoyens paient leurs<br />
logements socioparticipatifs ou promotionnels<br />
publics. Ils ont droit à un plus”, a-t-il estimé. Il a<br />
donné, par contre, une autre instruction quelque<br />
peu incongrue.<br />
“Respectez l’architecture algérienne”<br />
Il est à se demander comment il sera possible de<br />
construire des tours de 14 étages selon le principe<br />
de l’architecture introvertie (style douerette<br />
de La Casbah sans ouvertures sur l’extérieur,<br />
centrées sur le patio, comme espace de vie).<br />
Au troisième point de sa visite, programme de<br />
plus de 3 000 logements sociaux confiés à l’entreprise<br />
turque SKN Tuna, chinoise Ziec et Cosider,<br />
le Premier ministre a informé qu’une<br />
commission nationale de distribution de loge-<br />
ments aidés par l’État sera installée la semaine<br />
prochaine. Il a promis qu’elle accomplira la mission<br />
qui lui est conférée dans la transparence totale.<br />
Au passage, il a révélé que 25 000 logements<br />
seront attribués, avant la fin de l’année en cours,<br />
aux familles vivant dans des bidonvilles ou des<br />
quartiers précaires comme Diar Echems et celles<br />
recasées, après le séisme de mai 2003, dans les<br />
chalets.<br />
ALORS QUE LA DÉCHARGE D’OULED FAYET SERA FERMÉE EN DÉCEMBRE PROCHAIN<br />
Sellal inaugure le CET de Mahelma<br />
25 000 logements livrés<br />
constitue l’entité gestionnaire des CET<br />
d’Alger. Situé à moins de 5 km de l’embouchure<br />
du cours d’eau permanent de<br />
l’Oued Mazafran sur une surface de<br />
95 ha, le CET est doté de trois chaînes<br />
de tri, chacune d’une capacité de<br />
24 tonnes/heure, soit un total de<br />
72 tonnes/heure et travaille avec un effectif<br />
de 168 trieurs en deux équipes.<br />
Ce centre, qui aura dans sa durée de vie<br />
à gérer 10 millions de tonnes de déchets<br />
avec 7 casiers, pourra rentabiliser<br />
une partie de ces déchets une fois<br />
triée, puisqu’il est question de la commercialiser.<br />
S’agissant du programme<br />
de gestion environnemental (Progdem),<br />
les actions mises en œuvre au niveau<br />
de la wilaya consistent en la fermeture<br />
et la réhabilitation des sites (décharges<br />
publiques de Oued Smar et<br />
CET classe 2 d’Ouled Fayet), le lancement<br />
des travaux d’éradication des<br />
décharges sauvages de Tessala El-<br />
Merdja 1 et 2, Rahmania, Mahelma,<br />
Bordj El-Kiffan et Hamiz 3, programmation<br />
du lancement des travaux<br />
de neutralisation des décharges sauvages<br />
de Baba Ali et Hamiz 6, réalisation<br />
de deux stations de transfert jumelées<br />
à Baraki et, enfin, le lancement<br />
des études pour la réalisation de deux<br />
déchetteries à Staouéli et Baraki.<br />
Sellal a insisté sur la gestion des centres<br />
d’enfouissement en exhortant les responsables<br />
des secteurs concernés à<br />
l’embellissement des lieux et de redonner<br />
vie à ceux éradiqués en y<br />
créant des espaces verts et de détente.<br />
À noter que le projet de prise en charge<br />
des 29 communes dites extra Net<br />
(non prises en charge par Netcom<br />
dans avec les 28 communes intramuros)<br />
sera finalisé avant la fin du<br />
1 er semestre 2014. À rappeler que le<br />
CET de Hamici a été réalisé par l’Agence<br />
nationale des aménagements hydrauliques<br />
(Amenhyd). Le projet a<br />
coûté 3,5 milliards de dinars.<br />
Batimat : un brassage d’innovations et de solutions<br />
Newpress<br />
ALI FARES<br />
SOUHILA H.<br />
en novembre<br />
■ Le Premier ministre, qui a<br />
animé un point de presse en<br />
marge de la visite effectuée hier<br />
à Alger pour la pose de la<br />
première pierre de quatre<br />
programmes d’habitat,<br />
a annoncé la livraison<br />
de 25 000 unités, toutes formules<br />
confondues vers le mois de<br />
novembre prochain.<br />
Ces livraisons concernent en<br />
premier lieu les bénéficiaires des<br />
logements LPL destinés à<br />
l’éradication de l’habitat précaire<br />
et des bidonvilles de la capitale.<br />
Sellal, qui appelle les citoyens à<br />
faire preuve de patience, a<br />
déclaré que tous les demandeurs<br />
inscrits dans un cadre légal et<br />
suivi par les autorités<br />
compétentes seront logés.<br />
A. F.<br />
organisatrice, au cours d’une conférence, qu’elle<br />
a animée hier à Alger, “cette approche globale du<br />
métier pour les professionnels du bâtiment : sous<br />
un même toit, toutes les expertises, innovations, solutions<br />
et matériaux sont rassemblés autour des<br />
mêmes enjeux”. Cette large vitrine de l’innovation<br />
pour tous les acteurs des filières du bâtiment proposera<br />
aux plus curieux plus de 2 000 produits<br />
nouveaux. L’innovation constitue la première<br />
motivation de participation pour 96% des exposants<br />
et 99% des visiteurs, selon les statistiques<br />
avancées par M me Caruana. Après la tenue des JO,<br />
Londres fait actuellement exemple en matière de<br />
réalisations et de solutions architecturales. D’où<br />
le choix de la capitale anglaise comme ville invitée<br />
d’honneur pour l’année en cours.<br />
B. K.
LIBERTE Mercredi 3 juillet 2013<br />
IL S’OUVRIRA<br />
DEMAIN<br />
À L’ESPLANADE<br />
D’EL-HAMMA<br />
Un Salon pour<br />
équipements<br />
et matériel<br />
pour<br />
handicapés<br />
■ C’est demain jeudi que<br />
s’ouvrira à l’esplanade d’El-<br />
Hamma le 1 er Salon des<br />
équipements et du matériel<br />
pour handicapés. Une<br />
première pour une branche<br />
industrielle appelée à<br />
s’adapter aux exigences de<br />
cette catégorie de la<br />
population. Cette<br />
manifestation, qui s’étalera<br />
du 4 au 7 juillet, est aussi,<br />
selon les organisateurs,<br />
Internationaliste<br />
Communication, un moyen<br />
de favoriser le<br />
rapprochement et les<br />
partenariats entre les<br />
entreprises spécialisées et les<br />
handicapés.<br />
■ Le musée national du Bardo<br />
a décidé d’emboîter le pas à<br />
l’initiative lancée par l’APC d’Alger-Centre<br />
tendant à encourager<br />
les commerces et les établissements,<br />
notamment à caractère<br />
culturel, à ouvrir le soir<br />
afin d’amener les citoyens à<br />
LE RADAR PAGE<br />
{de <strong>Liberté</strong> {<br />
INAUGURATION D’UNE EXPOSITION SUR LA RÉSISTANCE POPULAIRE<br />
Les portes du Bardo resteront<br />
ouvertes jusqu’à minuit<br />
sortir. La direction du musée a,<br />
en effet, pris la décision d’ouvrir<br />
ses portes aux visiteurs le soir<br />
jusqu'à minuit. Une mesure qui<br />
reste à saluer surtout qu’un<br />
groupe de jeunes, Brio Jazz,<br />
s’occupera de l’animation musicale<br />
sur place. Parmi les autres<br />
DES QUEUES INTERMINABLES DEVANT LES STATIONS-SERVICE<br />
La crise de disponibilité du carburant à Sétif aussi<br />
■ Les automobilistes désirant faire<br />
le plein de carburant à Sétif sont<br />
contraints, ces deux derniers jours,<br />
de patienter, parfois pendant plusieurs<br />
heures, avant d’accéder à la<br />
pompe. Des queues interminables<br />
de véhicules sont visibles dans<br />
toutes les stations-service de la ville<br />
et de ses environs, un automobiliste<br />
affirmant même avoir “passé<br />
la nuit” devant une station pour<br />
remplir le réservoir de son véhicule.<br />
Pour le directeur de wilaya de<br />
l’énergie et des mines, “une rupture<br />
momentanée” des stocks de carburant<br />
dans les stations-service a<br />
causé “une petite panique” chez les<br />
automobilistes, faisant monter en<br />
flèche la demande sur le carburant<br />
d’où, selon lui, la situation actuelle.<br />
TENANT COMPTE DE LA DIVERSITÉ LINGUISTIQUE DU ROYAUME<br />
Maroc Télécom lance la messagerie vocale en tamazight<br />
activités prévues, on notera<br />
l’inauguration jeudi d’une exposition<br />
portant sur “la résistance<br />
populaire au XIX e siècle à<br />
travers les collections du musée<br />
du Bardo”. La cérémonie est<br />
prévue à partir de 18h30. ■ Dans l’entourage de Sidi-<br />
Saïd, on n’a pas l’air d’avoir apprécié<br />
la position de Mustapha<br />
Mékidèche, expert et membre<br />
du Cnes, qui se dit opposé à<br />
l’abrogation de l’article 87 bis du<br />
■ Offert jusqu'à présent en arabe et<br />
en français, le service de messagerie<br />
vocale de l'opérateur marocain, Maroc<br />
Télécom, sera désormais en langue<br />
amazighe également. Maroc Télécom<br />
vient, en effet, d'annoncer la nouvelle<br />
sur son site Internet, les clients peuvent<br />
donc maintenant choisir de dialoguer<br />
avec leur boîte vocale et de personnaliser<br />
leur message d’accueil en<br />
amazigh. Maroc Télécom tient ainsi<br />
compte de la diversité linguistique du<br />
royaume afin de faciliter l’accès aux<br />
nouvelles technologies de l’information<br />
et de la communication à tous ses<br />
clients.<br />
code du travail. L’UGTA se dit<br />
d’autant plus irritée que Mustapaha<br />
Mékidèche “a bénéficié<br />
5<br />
ANIMÉE PAR HAMID SAÏDANI<br />
radar@liberté-algerie.com<br />
ARTICLE 87 BIS DU CODE DU TRAVAIL<br />
L’UGTA en colère contre<br />
Mékidèche<br />
de la solidarité de l’UGTA”. La<br />
Centrale syndicale demande<br />
amicalement à M. Mékidèche<br />
de reconsidérer sa position, le<br />
87 bis entre dans le cadre de la<br />
reconsidération du SNMG,<br />
conformément aux résolutions<br />
du BIT et aux normes internationales<br />
de l’OIT.<br />
EN HOMMAGE À L’ARTISTE LOUALIA BOUSSAÂD<br />
Festival des jeunes<br />
talents d’Akbou<br />
■ À l’initiative de la cinémathèque<br />
de la ville et de l’association<br />
Ikhoulaf, un Festival<br />
des jeunes talents se tiendra à<br />
partir d’aujourd’hui à Akbou<br />
(Béjaïa). Un hommage sera<br />
rendu, à l’occasion de cette manifestation,<br />
à l’un des piliers du<br />
groupe Idurar (les montagnes),<br />
à savoir Loualia Boussaâd. Au<br />
programme et en sus du<br />
concours, des témoignages sur<br />
l’œuvre et la carrière de Loualia<br />
Boussaâd sont prévus.<br />
Plusieurs personnalités sont<br />
conviées à l’événement. L’artiste<br />
aura, quant à lui, à clôturer les<br />
festivités avec un gala qui aura<br />
lieu la même journée à 15h à la<br />
cinémathèque d’Akbou.
6<br />
L’actualité en question<br />
vingtdix<br />
pour cent<br />
des personnesim-<br />
“Quatre<br />
pliquées<br />
dans l’affaire<br />
Sonatrach 2 ont été identifiées.” Cette<br />
déclaration est du ministre de la Justice,<br />
garde des Sceaux, Mohamed<br />
Charfi. Intervenant, hier, devant les députés<br />
de l'Assemblée populaire nationale<br />
(APN) à l'issue de l'adoption du<br />
projet de loi organisant la profession<br />
d'avocat, le ministre, qui a noté que<br />
“parmi les personnes impliquées, il y a<br />
celles qui font l’objet de poursuites internationales,<br />
tout comme, il est question<br />
de certaines qui se trouvent actuellement<br />
sous contrôle judiciaire”.<br />
Cependant, le garde des Sceaux s’est<br />
gardé de citer des noms.<br />
“Ne me demandez pas de vous donner<br />
des noms”, a-t-il indiqué aux journalistes<br />
insistant sur cette question. Il a,<br />
en revanche, précisé que “la loi sera appliquée<br />
dans toute sa rigueur contre les<br />
personnes impliquées”. “Personne<br />
n’échappera à la justice”, a-t-il insisté.<br />
Cependant, le ministre n’a pas manqué<br />
de révéler que l'instruction de cette affaire<br />
a mis en évidence “la présence<br />
d'un véritable réseau international de<br />
corruption dont les ramifications s'étendent<br />
à tous les continents et dont le but<br />
est d'absorber la substance de Sonatrach<br />
à travers des mécanismes financiers<br />
complexes visant à couvrir des crimes<br />
commis”. La mise en évidence de ce réseau<br />
a été rendue possible, a-t-il indiqué,<br />
grâce à une coopération judiciaire<br />
avec deux pays : la France et l’Italie.<br />
Dans ce cadre, le membre du gouvernement<br />
a estimé que l’avant-projet de<br />
loi amendant la loi portant prévention<br />
et lutte contre la corruption promulguée<br />
en 2006 nécessite d’être revu.<br />
“Le ministère prépare un avant-projet<br />
de loi amendant la loi portant prévention<br />
et lutte contre la corruption dans<br />
l'objectif de consolider les règles juridiques<br />
qui permettent de lutter contre<br />
les actes portant préjudice à la communauté<br />
nationale, récupérer les deniers<br />
dilapidés et protéger les témoins et les dénonciateurs”.<br />
Plus précis, le ministre indiquera<br />
que l’actuel texte de loi ne<br />
prend pas en compte tous les aspects<br />
liés à la lutte contre la corruption. Il<br />
soulignera surtout l’impératif de “protéger<br />
les informateurs, les témoins dans<br />
les affaires de corruption ainsi que la restitution<br />
de colossales sommes d’argent”.<br />
La loi actuelle est caduque, estime M.<br />
Charfi, pour qui “l’informateur dans ce<br />
genre d’affaires ne doit pas être sanc-<br />
Mercredi 3 juillet 2013 LIBERTE<br />
SCANDALE SONATRACH 2<br />
Mohamed Charfi :<br />
“90% des personnes<br />
impliquées identifiées”<br />
Le ministre de la Justice a fait cette déclaration hier, en marge de la session parlementaire consacrée<br />
à l’adoption de la loi portant sur la fonction d’avocat.<br />
Vingt et un ans après sa disparition tragique, Slimane Amirat<br />
demeure toujours autant respecté par les Algériens.<br />
Même la nouvelle génération connaît l’auteur de la phrase<br />
devenue célèbre : “À choisir entre l’Algérie et la démocratie, je choisirai<br />
l’Algérie.’’ Né le 24 juillet 1929 à Takerboust, daïra de M’chedallah,<br />
wilaya de Bouira, Slimane Amirat avait à peine 26 ans lorsqu’il<br />
rejoignit les rangs de l’ALN et c’est Abderrahmane Mira qui<br />
découvrira très rapidement ses qualités d’homme de terrain et son<br />
dynamisme hors du commun. Il sera ainsi sollicité pour rejoindre<br />
l’Hexagone pour faire un travail de sensibilisation auprès de la communauté<br />
algérienne installée en France.<br />
Au mois de mars de l’année 1955, Amirat Slimane sera désigné par<br />
le FLN pour organiser et conduire les groupes de choc de la région<br />
parisienne contre les messalistes du MNA. Une mission qu’il<br />
accomplira sans faillir jusqu’en 1958, avant d’être arrêté et incarcéré<br />
par les autorités coloniales. Envoyé dans les geôles de<br />
Constantine et à El-Djarf dans la wilaya de M’sila, Slimane Amirat,<br />
malgré les rudes conditions de sa détention, poursuivra la lutte.<br />
À sa libération, il retourne en France avec de faux papiers pour<br />
reprendre le commandement du groupe armé de la région pari-<br />
“Ne me demandez pas de vous donner des noms”, a déclaré hier le ministre de la Justice.<br />
TIZI OUZOU<br />
Un policier se donne la mort à El-Hammam<br />
Le village El-Hammam relevant<br />
de la commune de M'kira dans<br />
la région de Tizi Gheniff (50 kilomètres<br />
au sud de Tizi Ouzou) s'est<br />
réveillé, avant-hier matin, sous le<br />
choc. La nouvelle de la mort d'un jeune<br />
policier s'est répandue dans toute<br />
la localité telle une traînée de poudre.<br />
En effet, le corps de ce jeune homme<br />
répondant aux initiales, M. Y., d'une<br />
trentaine d'années, a été découvert par<br />
ses parents dans sa chambre avec une<br />
balle dans la tête. On croit savoir<br />
qu'il s'est donné la mort avec son<br />
arme. Le corps de la victime a été évacué<br />
à l'hôpital Krim-Belkacem de<br />
Draâ El-Mizan puis au CHU Nedir-<br />
Mohamed de Tizi Ouzou pour autopsie.<br />
L'enquête est en cours pour déterminer<br />
les circonstances de cette<br />
mort tragique. Rappelons que la se-<br />
sienne. Au cours de l’année 1961, un des hommes du groupe est<br />
appréhendé et la police française, sous la torture, lui extorque le<br />
nom de Slimane Amirat comme étant son chef. Il sera arrêté de<br />
nouveau et connaîtra les affres de la torture dans les geôles françaises<br />
au camp de Saint-Maurice de l’Ardoise, puis au camp de Larzac.<br />
Libéré au cessez-le-feu, il devra sa vie sauve à une manifestation<br />
organisée par des étudiants algériens et français à Paris. De<br />
retour à Alger, Slimane Amirat devient responsable des groupes<br />
armés à Bouzaréah et El-Biar et combattra sans merci les éléments<br />
de l’OAS jusqu’au conflit des wilayas.<br />
Alors que Ben Bella est au pouvoir, Amirat Slimane s’engage dans<br />
les forces de police où il exercera dans un premier temps à Tlemcen<br />
avant de rejoindre Alger. De nouveau, l’exil sera son lot quotidien<br />
jusqu’en juin 1965. Jusqu’en 1967, il gérera une agence d’assurance,<br />
et c’est à ce moment qu’avec Krim Belkacem et d’autres<br />
militants de la cause nationale, il sera à l’avant-garde d’un projet<br />
qui lui tenait vraiment à cœur, à savoir la création d’un nouveau<br />
mouvement d’opposition qui est le Mouvement démocratique du<br />
renouveau algérien. Mouvement né le 18 octobre 1967 et qui suscitera<br />
une réponse violente du pouvoir en place. Arrêté le 10 juillet<br />
maine dernière, un autre citoyen âgé<br />
de 40 ans s'est suicidé au village Iziyanen<br />
relevant de la même commune.<br />
C'est donc le quatrième suicide depuis<br />
le début de l'année en cours dans<br />
cette région.<br />
Newpress<br />
tionné parce qu’il s’agit d’une personne<br />
loyale et intègre”. Plus fondamentalement,<br />
le ministre a fait état d’“une forte<br />
et déterminée volonté de lutte contre<br />
la corruption par les autorités du pays”.<br />
Pas de barème pour les honoraires<br />
des avocats<br />
Les députés de l'Assemblée nationale<br />
ont adopté, hier, à l'unanimité le projet<br />
de loi portant organisation de la<br />
profession d'avocat.<br />
Il faut dire, à ce propos, que le texte<br />
adopté par les parlementaires de la<br />
Chambre basse ressemble pour beaucoup<br />
à la version du gouvernement. En<br />
effet, la plupart des articles litigieux ont<br />
été adoptés dans leur version originale.<br />
Il en est ainsi de l’article 22 inhérent<br />
au barème des avocats. L’adoption de<br />
cet article en plénière contredit les débats<br />
qui ont marqué les séances plénières<br />
caractérisées par la virulence des<br />
députés à son encontre. La commission<br />
juridique, qui a plaidé pour une nonfixation<br />
de ce barème, s’est appuyée sur<br />
“le caractère libéral de la profession”.<br />
En effet, l’article 22 stipule que “les honoraires<br />
sont convenus librement entre<br />
le justiciable et l’avocat en fonction du<br />
labeur fourni, de la nature et des étapes<br />
que connaît l’affaire, de la juridiction saisie<br />
et de l’importance des diligences de<br />
celui-ci”. Il faut dire aussi que la plupart<br />
des amendements proposés par la<br />
commission juridique ont été adoptés.<br />
Il en est ainsi des articles inhérents aux<br />
cas d'incompatibilité avec l'exercice de<br />
la profession d’avocat, aux incidents<br />
d'audience et aux cas d'agression contre<br />
l'avocat lors de l'exercice de ses fonctions.<br />
Concernant les incidents d'audience<br />
survenant entre l'avocat et le<br />
magistrat, la commission propose en<br />
cas d'incident grave lors de l'audience,<br />
la levée immédiate de celle-ci et la dévolution<br />
du traitement de ces incidents<br />
au président de la juridiction compétente<br />
et au délégué du bâtonnier pour<br />
un règlement à l'amiable. En cas de<br />
non-résolution du problème, l'incident<br />
sera soumis au président de la cour et<br />
au bâtonnier.<br />
IL Y A 21 ANS DISPARAISSAIT SLIMANE AMIRAT<br />
Le parcours exemplaire d’un révolutionnaire<br />
F. I.<br />
NADIA MELLAL<br />
1968, il sera, une fois de plus, incarcéré et tenu au secret pendant<br />
plus de 9 mois avant d’être condamné à la peine capitale par la cour<br />
révolutionnaire d’Oran. Après une grève de la faim de 17 jours et<br />
une autre de 25 jours, c’est dans un état comateux qu’il sera évacué<br />
à l’hôpital universitaire d’Oran. Il connaîtra alors successivement<br />
les cachots du pénitencier d’Oran, de Berrouaghia où il séjournera<br />
durant deux années, avant d’être transféré pendant 6 mois<br />
à El-Harrach.<br />
Le 23 juin 1975, Amirat Slimane est enfin libre alors qu’il venait<br />
de perdre son père une semaine auparavant. Après l’avènement du<br />
multipartisme, le MDRA est officiellement reconnu et agréé le<br />
19 janvier 1990. Acteur incontournable dans la vie politique au début<br />
des années 1990, Slimane Amirat s’imposera par ses principes,<br />
son franc-parler et sa vision moderne d’une Algérie qu’il souhaitait<br />
radieuse et prospère. L’homme, ce moudjahid, ce martyr, s’en<br />
est allé un certain 1 er juillet de l’année 1992, terrassé par une crise<br />
cardiaque, alors qu’il se recueillait sur le cercueil de son ami et<br />
compagnon d’armes, le défunt Mohamed Boudiaf, assassiné deux<br />
jours auparavant.<br />
A. HAFIDH BESSAOUDI
LIBERTE Mercredi 3 juillet 2013<br />
complexe, de<br />
dimension mondiale,<br />
fait la fierté<br />
des pays<br />
arabes et de “Ce<br />
l’Afrique”, a-t-il<br />
estimé, soulignant le savoir-faire des<br />
Algériens. Mohamed Ahmed Awaleh<br />
a indiqué que sa visite des infrastructures<br />
industrielles du groupe Cevital,<br />
à la demande du président de la République<br />
de Djibouti, a pour but d’attirer<br />
le groupe privé algérien “à s’installer<br />
dans la Corne de l’Afrique et<br />
dans la grande cité maritime de Djibouti”.<br />
Pourquoi le groupe Cevital ?<br />
“Parce qu’il dispose d’un capital-expérience<br />
avéré. Nous voudrions bénéficier<br />
de son savoir-faire technologique et<br />
nous aider à nous hisser vers le haut et<br />
devenir des producteurs et exportateurs”,<br />
a expliqué le ministre de l’Agriculture,<br />
de l’Élevage, de l'Eau et de la<br />
Pêche de la République de Djibouti. Parallèlement,<br />
a ajouté le ministre, “l’Algérie<br />
pourra assurer et consolider sa sécurité<br />
alimentaire”.<br />
Mohamed Ahmed Awaleh a indiqué<br />
qu’il avait abordé cette question avec le<br />
ministre de l’Agriculture et du Développement<br />
rural algérien. Une rencontre<br />
que le ministre djiboutien a qualifiée<br />
de très fructueuse. Le gouvernement<br />
de la République de Djibouti souhaite<br />
que Cevital construise, à Djibouti,<br />
un complexe agroindustriel industriel<br />
de taille similaire à celui de Béjaïa.<br />
“Nous, nous avons besoin de création<br />
d’emplois et de transfert de<br />
technologie”, a indiqué<br />
Mohamed Ahmed Awaleh,<br />
soulignant que le ministre<br />
de l’Agriculture algérien<br />
lui a dit qu’il “ne<br />
voit aucun inconvénient<br />
que Cevital puisse exporter<br />
son savoir-faire technologique<br />
vers les pays de<br />
l’Afrique de l’Est et en particulier<br />
à Djibouti”.<br />
“Nous serons des ambassadeurs<br />
pour faciliter l’accès<br />
de Cevital aux terres<br />
en Éthiopie”, s’est engagé<br />
le ministre djiboutien de<br />
l’Agriculture, de l’Élevage,<br />
de l'Eau et de la Pêche, indiquant<br />
que l’Éthiopie est<br />
un partenaire stratégique<br />
de la République de Djibouti.<br />
“L’Éthiopie, un pays<br />
enclavé de 90 millions<br />
d’habitants, est le château<br />
d’eau de l’Afrique de l’Est”,<br />
a affirmé Mohamed Ahmed<br />
Awaleh. Djibouti, a<br />
indiqué le ministre, possède 5 000<br />
hectares de terres en concession sur 45<br />
ans, renouvelables. Mohamed Ahmed<br />
Awaleh a assuré que son pays était prêt<br />
à mettre à la disposition du groupe privé<br />
algérien ses terres pour produire de<br />
la betterave sucrière et des cultures<br />
oléagineuses.<br />
La République de Djibouti possède<br />
également des terres au Soudan. Clas-<br />
sé première entreprise agroindustrielle<br />
en Afrique, dans le dernier classement<br />
de Jeune Afrique, Cevital veut sécuriser<br />
ses approvisionnement en matière<br />
première. Mais le groupe Cevital<br />
ne s’intéresse pas seulement à l’agriculture.<br />
Il a aussi d’autres projets. À Djibouti,<br />
Cevital va investir dans la pêche.<br />
“Des négociations sont très avancées<br />
pour que Cevital s’installe au port de<br />
L’actualité en question<br />
LE MINISTRE DJIBOUTIEN DE L’AGRICULTURE, DE L’ÉLEVAGE, DE L’EAU ET DE LA PÊCHE<br />
“Nous avons besoin<br />
du savoir-faire de Cevital<br />
en Afrique”<br />
Mohamed Ahmed Awaleh s’exprimait ainsi lors d’un point de presse organisé lundi à l’hôtel Hilton à Alger,<br />
en marge de sa visite de plusieurs installations industrielles du groupe Cevital.<br />
SELON UN ÉCONOMISTE<br />
L’Algérie se retrouve dans une crise<br />
de type “gramscienne”<br />
Quelle leçon faut-il tirer des cinquante<br />
ans de développement<br />
de l’Algérie ? Quels sont les enjeux<br />
et les défis de l’économie algérienne<br />
? Quelles sont les conditions<br />
d’une relance effective ? Autant de<br />
questions débattues, hier, par des experts<br />
lors d’une table ronde sur le<br />
thème “Les politiques économiques de<br />
l’Algérie, 50 ans d’indépendance : les leçons<br />
dégagées et les nouvelles orientations”,<br />
présidée par le secrétaire d’État<br />
auprès du Premier ministre, chargé de<br />
la Prospective et des Statistiques, Bachir<br />
Messaitfa, au niveau du pavillon<br />
U au Palais des Expositions-Safex à Alger.<br />
Pour paraphraser le professeur Abdelmadjid<br />
Bouzidi, l’Algérie, qui devait<br />
vaincre le chômage dès les années<br />
1980 et atteindre le niveau de développement<br />
de l’Espagne, est loin, très<br />
loin, de ces objectifs que s’était fixés la<br />
stratégie adoptée en 1966. “La jeunesse<br />
algérienne d’aujourd’hui vit de<br />
grandes angoisses et d’intenses questionnements,<br />
les mêmes certainement<br />
que ceux vécus par la jeunesse des années<br />
1960, avec le bonheur de la victoire<br />
sur le colonialisme en moins”, avait<br />
écrit le professeur Abdelmadjid Bouzidi<br />
dans “ses éclairages sur l’économie<br />
algérienne”. Tout le monde s’accorde à<br />
dire que l’État algérien a consenti<br />
d’énormes investissements. Cepen-<br />
dant, les taux de croissance tirés de ces<br />
investissements “restent globalement<br />
modestes”. La bonne santé macroéconomique<br />
et les réformes structurelles<br />
dans de nombreux domaines ne parviennent<br />
pas à entraîner de manière irréversible<br />
l'économie vers la croissance.<br />
Les facteurs de vulnérabilité de<br />
l'économie (diversification de plus en<br />
plus faible du PIB et des exportations,<br />
aggravation de la dépendance de la balance<br />
des paiements et du budget de<br />
l'État à l'égard des revenus pétroliers et<br />
poids accru de l'État dans l'économie)<br />
se sont renforcés. Faisant la rétrospective<br />
des actions du développement<br />
entrepris en Algérie, un expert a<br />
rappelé que dans un bilan officiel,<br />
l’expérience de l’industrie industrialisante<br />
a échoué. “C’est un bilan de<br />
l’État sur une expérience faite par<br />
l’État. Il n’émanait pas de partis d’opposition”,<br />
a-t-il souligné. Que dit le bilan<br />
? Le document, de 383 pages, donne<br />
un certain nombre d’indicateurs,<br />
sur le plan quantitatif et sur le plan qualitatif,<br />
qui attestent que l’expérience de<br />
développement des années 1970 a<br />
échoué. Fort de ce constat des ajustements,<br />
le gouvernement a tenté d’opérer<br />
durant les années 1980. Le contrechoc<br />
pétrolier de 1986 a porté un<br />
coup dur à une économie quasiment<br />
rentière. Le programme d'ajustement<br />
M. Mohamed Ahmed Awaleh a visité les infrastructures industrielles du groupe Cevital.<br />
structurel des accords avec le FMI a<br />
conduit à la disparition de 813 entreprises<br />
dissoutes et la perte d’un million<br />
d’emplois. Avec la hausse continue du<br />
prix du pétrole dans les années 2000,<br />
l’Algérie a pu construire une certaine<br />
performance macroéconomique. Mais<br />
au niveau microéconomique, beaucoup<br />
reste à faire. Un économiste évoque<br />
l’absence des aspects immatériels de la<br />
croissance. Devant l’ampleur des enjeux,<br />
des impératifs et défis de l’heure<br />
et face aux vulnérabilités qui peuvent<br />
affecter le pays, il est nécessaire de réquisitionner<br />
le modèle de développement<br />
suivi jusque-là et saisir les nouvelles<br />
opportunités pour s’inscrire<br />
dans une vision d’avenir. Le régime de<br />
croissance actuel demeure fortement<br />
marqué par le poids du secteur des hydrocarbures,<br />
en dépit des tentatives<br />
d’ajustement et de réforme. Un économiste<br />
estime que l’Algérie se retrouve<br />
dans une crise de type “gramscienne”.<br />
En Algérie, la formule d’Antonio<br />
Gramsci “L'ancien se meurt, le<br />
nouveau ne parvient pas à voir le jour :<br />
dans ce clair-obscur, surgissent les<br />
monstres” prend vraiment tout son<br />
sens. Pour l’intervenant, la transition<br />
doit être raccourcie, estimant que les<br />
éléments de décollage sont disponibles,<br />
“il suffit de les ramasser”.<br />
M. R.<br />
pêche et au niveau d’un grand terminal<br />
vraquier en cours de construction”, a révélé<br />
le ministre djiboutien, indiquant<br />
que le groupe privé algérien “a déjà<br />
acheté deux navires de pêche” pour pêcher<br />
sur les 372 km de côtes de la République<br />
de Djibouti mais également<br />
au niveau d’une grande partie des<br />
côtes de Somaliland.<br />
“Nous mettons à la disposition de Cevital<br />
plus de 1 000 km de côtes, des plus<br />
poissonneuses au monde”, a précisé le<br />
ministre djiboutien, annonçant “la visite<br />
en septembre prochain d’Issad Rebrab<br />
à Djibouti pour assister à la pose<br />
de la première pierre du méga-terminal<br />
vraquier de Djibouti, là où Cevital<br />
Yahia/<strong>Liberté</strong><br />
7<br />
veut s’installer”. Le ministre djiboutien<br />
de l’Agriculture, de l’Élevage, de l'Eau<br />
et de la Pêche a affirmé que son pays<br />
“a mis sur la table toutes les facilités nécessaires”.<br />
Mohamed Ahmed Awaleh a<br />
ajouté que la République de Djibouti<br />
“offre” également au groupe Cevital l’accès<br />
au marché commun de l'Afrique<br />
orientale et australe (Comesa), de plus<br />
de 400 millions de consommateurs. Le<br />
ministre djiboutien cite également<br />
plusieurs avantages, entre autres le<br />
premier port régional de l’Afrique de<br />
l’Est australe, géré par le groupe émirati<br />
Dubaï Ports World, troisième<br />
groupe portuaire mondial. Mohamed<br />
Ahmed Awaleh a aussi évoqué des facilités<br />
bancaires, de la garantie de la<br />
Banque centrale de Djibouti, la libre<br />
circulation des mouvements de capitaux,<br />
une parité fixe avec le dollar…<br />
Pour M. Awaleh, le groupe Cevital n’aura<br />
aucun problème pour le financement<br />
de ses projets à Djibouti.<br />
“J’ai discuté avec des banquiers, la<br />
Banque africaine et d’autres banques de<br />
la place à Djibouti. Du moment où<br />
Cevital, financièrement, est une société<br />
très saine, qui a zéro dette, le groupe<br />
n’aura pas de problème pour lever des<br />
fonds auprès des banques de la place, et<br />
les institutions internationales telles<br />
que la Banque de développement africaine<br />
et la Banque islamique de développement…”,<br />
a-t-il indiqué. Le ministre<br />
djiboutien a révélé également que<br />
Cevital est candidat à la reprise de<br />
quatre unités sucrières au soudan, en<br />
majorité du sucre roux, exportable<br />
vers l’Algérie. Le groupe privé algérien<br />
a été le seul à avoir répondu à l’appel<br />
d’offres. L’offre de Cevital “est en cours<br />
d’examen par les autorités soudanaises”,<br />
a indiqué Mohamed Ahmed Awaleh.<br />
MEZIANE RABHI<br />
ILS DÉNONCENT LEUR LICENCIEMENT<br />
Les travailleurs de GCB<br />
ferment le siège de l’entreprise<br />
L es<br />
travailleurs de la Société nationale<br />
de génie civil et bâtiment<br />
(GCB), une filiale de Sonatrach,<br />
venus de plusieurs wilayas du pays, ont<br />
fermé, hier, le siège de l’entreprise sis<br />
à Boumerdès pour dénoncer le silence<br />
des responsables et du syndicat<br />
face au calvaire qu’ils endurent suite à<br />
leur licenciement.<br />
Arborant des banderoles dénonçant<br />
l’attitude des responsables de GCB, les<br />
protestataires dont la plupart exercent<br />
au sud du pays notamment à Hassi-Messaoud,<br />
Hassi-R’mel, In Amenas<br />
contestent la décision de l’employeur<br />
qui, selon eux, s’obstine à ne pas renouveler<br />
leur contrat de travail pour la<br />
simple raison qu’ils résident dans les<br />
wilayas du nord du pays. “C’est une décision<br />
arbitraire et injuste qui n’est pas<br />
conforme à l’esprit des instructions de M.<br />
Sellal qui n’a jamais parlé des travailleurs<br />
déjà en place mais de nouveaux<br />
recrutements”, affirment ces travailleurs<br />
en colère.<br />
Un employé de l’entreprise originaire<br />
de Constantine, qui exerce depuis plus<br />
de 14 ans en qualité de conducteur de<br />
travaux, affirme ne pas comprendre la<br />
décision des responsables de l’entreprise<br />
qui refuse de lui renouveler son<br />
contrat de travail.<br />
“Au lieu de me titulariser dans mon poste,<br />
ils ont trouvé ce prétexte pour me licencier<br />
en refusant de reconduire mon<br />
contrat de travail”, précise-t-il. Un<br />
autre venu de Guelma avec sa famille<br />
et qui a passé la nuit devant le siège de<br />
l’entreprise s’est dit outré par l’attitude<br />
des responsables de GCB, qui, selon lui,<br />
ont refusé de le recevoir pour lui expliquer<br />
le motif de cette mesure. Les<br />
travailleurs se sont pris également au<br />
syndicat d’entreprise qui, selon eux, n’a<br />
pas levé le doigt pour les défendre. Selon<br />
une syndicaliste rencontrée sur les<br />
lieux, le syndicat d’entreprise aurait<br />
écrit aux responsables pour relater le<br />
cas de ces malheureux travailleurs.<br />
Mais aucun document dans ce sens n’a<br />
été exhibé aux manifestants ni aux<br />
journalistes présents. On a appris, par<br />
ailleurs, que certains travailleurs ont été<br />
reçus au siège de l’union de wilaya<br />
UGTA de Boumerdès.<br />
M. T.
8<br />
L’actualité en question<br />
Real Madrid à Alger au<br />
cours de ce Ramadhan.” À<br />
peine annoncée, l’info se propage<br />
dans le pays telle une<br />
traînée de poudre provo- “Le<br />
quant moult réactions. C’est<br />
carrément le grand buzz sur les réseaux sociaux<br />
et autres sites Web. Les Algériens n’en reviennent<br />
pas, croyant d’abord à de l’intox avant de le confirmer<br />
auprès de différents médias. C’est Saâd<br />
Damma, P-DG d’ATM Mobilis, qui a mené cette<br />
opération dans la plus grande discrétion avant<br />
de la divulguer, jeudi dernier à Tlemcen, aux journalistes<br />
invités par l’opérateur pour une formation<br />
sur la 3G.<br />
Six jours après cette annonce surprenante, le doute<br />
s’installe. Ronaldo et ses coéquipiers vont-ils<br />
réellement venir en Algérie alors que cette rencontre<br />
n’est même pas mentionnée sur leur calendrier<br />
? “Oui l’équipe madrilène sera bien là avec<br />
ses stars et à leur tête Zidane et Ronaldo et le match<br />
se jouera probablement au stade du 5-Juillet<br />
pour abriter le maximum de spectateurs”, persiste<br />
et signe un cadre l’opérateur public qui nous<br />
a indiqué que “c’est hier, tard dans la journée, que<br />
nous avons adressé un courrier officiel à la FAF<br />
pour l’informer de cet événement”.<br />
Dans cette correspondance, Mobilis demande à<br />
la Fédération algérienne de football (FAF) s’il y<br />
L’<br />
MOBILIS A CONFIRMÉ HIER LA VENUE DU REAL MADRID EN ALGÉRIE<br />
Ronaldo et Zidane<br />
dans la délégation<br />
C’est aussi hier que l’opérateur public a adressé officiellement une correspondance<br />
à la plus haute instance footballistique du pays lui demandant les modalités<br />
à suivre pour choisir la sélection qui s’opposera aux “Merengues”.<br />
a possibilité<br />
pour que les galactiques<br />
du<br />
Real de Madrid<br />
disputent ce<br />
match de gala<br />
avec les Verts.<br />
Ce qui est en soi<br />
fort improbable<br />
non seulement<br />
à cause du calendrier<br />
des<br />
matches imposés<br />
par la Fifa<br />
mais aussi et<br />
surtout parce<br />
que l’équipe nationale<br />
est sponsorisée<br />
par un<br />
opérateur<br />
concurrent, ce<br />
qui rend les<br />
choses difficiles<br />
à gérer même si<br />
elles demeurent du domaine du possible si les volontés<br />
s’y prêtent. Quoi qu’il en soit, en cas de réponse<br />
négative, Mobilis demande les modalités<br />
à suivre pour choisir l’équipe adverse qui sera opposée<br />
aux Merengues. Le scénario le plus plau-<br />
sible, qui reste à confirmer, penche vers une sélection<br />
de locaux entre le champion d’Algérie et<br />
le gagnant de la Coupe, ce qui serait une belle récompense<br />
pour ceux qui ont réussi l’exploit au niveau<br />
local.<br />
Mercredi 3 juillet 2013 LIBERTE<br />
C’est aussi un super coup de marketing pour Mobilis<br />
mais aussi et surtout une bonne occasion<br />
pour l’Algérie de faire grimper sa cote et améliorer<br />
son image à l’étranger. Reste à connaître la date<br />
de cette fameuse rencontre avec l’équipe madrilène<br />
qui suscite déjà un engouement sans précédent<br />
auprès de toutes les couches sociales. Le<br />
timing le plus juste tournerait autour de la dernière<br />
dizaine du mois de juillet dans la mesure<br />
où la rencontre est annoncée au courant de Ramadhan.<br />
À partir du 1 er août, l’équipe madrilène entame<br />
son voyage aux États-Unis, pour la quatrième année<br />
consécutive, pour y jouer des matches amicaux<br />
mais également pour y disputer l’Internationale<br />
Champions Cup. Le premier match est<br />
prévu au Phoenix Stadium pour affronter L. A.<br />
Galaxy et poursuivre le 3 contre Everton ou Juventus<br />
et finir le 10 août avec un match contre<br />
l’Inter Milan qui se déroulera à Saint-Louis.<br />
Mais avant cela, les poulains de Carlo Ancelotti<br />
vont effectuer une tournée européenne et ren-<br />
contrer en premier lieu l’Olympique de Lyon le<br />
24 juillet prochain. Suivra alors une autre rencontre<br />
amicale programmée pour le 27 du même<br />
mois qui se déroulera en Suède, précisément à<br />
Göteborg au stade Ullevi entre le Real Madrid et<br />
le PSG.<br />
NABILA SAÏDOUN<br />
LES PAYS-BAS RELOCALISENT LEURS SERVICES “VISA”<br />
Les passeports des Algériens seront traités en Jordanie<br />
ambassade des Pays-Bas accréditée<br />
à Alger a surpris les Al-<br />
gériens désirant obtenir un visa<br />
Schengen au niveau des services compétents<br />
de cette chancellerie, en annonçant<br />
que les dossiers (y compris le<br />
passeport) liés à la demande d’entrée<br />
dans la zone Schengen seront désormais<br />
traités à Amman, en Jordanie.<br />
Mieux encore, le Schengen version<br />
“hollandaise” sera également attribué<br />
par “un office” spécial créé à cet effet,<br />
et qui s’intitule Bureau de support régional<br />
(RSO), basé dans la capitale jordanienne,<br />
comme il peut y opposer,<br />
évidemment, un niet. Cette décision<br />
d’Amsterdam est entrée en vigueur de-<br />
puis le 1 er juillet en cours. Cette option<br />
obéit, selon une source de la représentation<br />
diplomatique hollandaise à<br />
Alger, à un nouveau schéma organisationnel<br />
mis en place et visant le redéploiement<br />
des services des visas au<br />
niveau des ambassades du royaume des<br />
Pays-Bas à travers le monde. Une manière<br />
de signifier qu’il n’est nullement<br />
question d’une mesure restreinte et discriminatoire<br />
réservée uniquement aux<br />
Algériens.<br />
Notre source justifie cette décision<br />
par “les efforts administratifs déployés”<br />
par le gouvernement d’Amsterdam, et<br />
pour assurer un traitement moderne<br />
et efficace. “Ce nouveau plan” consu-<br />
laire a concerné également d’autres<br />
pays aussi bien de l’Europe centrale que<br />
de l’Afrique australe et de la région<br />
Mena (Middle East and North Africa)<br />
d’une manière générale. Selon la même<br />
source, les demandes de visa du Maghreb<br />
et des pays du Moyen-Orient seront<br />
examinées par le RSO d’Amman.<br />
Pour la région Afrique centrale et<br />
autres pays du continent noir, les dossiers<br />
seront étudiés à Pretoria (Afrique<br />
du Sud). Quant à l’Europe centrale, la<br />
tâche est confiée au Bureau de support<br />
régional de Prague (République<br />
tchèque).<br />
Pour les Algériens, les dossiers seront<br />
toujours déposés à l’ambassade de<br />
Hollande à Alger et c’est à celle-ci de<br />
les transférer vers le bureau de la capitale<br />
jordanienne, pour examen et attribution<br />
du fameux sésame dit Schengen.<br />
L’autre argument mis en avant par les<br />
responsables de la diplomatie hollandaise<br />
est lié à l’aspect d’expertise dans<br />
le traitement des pièces requises et inhérentes<br />
à la délivrance de visa. Des<br />
compétences “suffisamment” formées<br />
et “convenablement” rodées pour cette<br />
mission s’attelleront à “décortiquer”<br />
chaque demande et à se prononcer sur<br />
son sort. Quant au délai d’examen et de<br />
transfert, notre source indiquera sans<br />
ambages qu’“une décision sur votre<br />
LE DIRECTEUR GÉNÉRAL DE LA SÛRETÉ NATIONALE À CONSTANTINE<br />
“La non-participation du citoyen encourage la criminalité”<br />
“S<br />
i nous avons une criminalité galopante, cela<br />
veut dire qu’il n’y a pas une participation du<br />
citoyen”, a déclaré, hier, le directeur général<br />
de la Sûreté nationale, Abdelghani Hamel, lors<br />
d’une visite de travail à Constantine, qui entre dans<br />
le cadre d’un programme d’inspection annuel.<br />
“Nous avons un bon maillage territorial et une présence<br />
en surface qui est permanente, ajoutez à cela l’implantation<br />
de nouvelles unités, mais il nous manque<br />
l’apport et la contribution du citoyen pour faire face<br />
à cette hausse de la criminalité”, explique le patron<br />
de la DGSN.<br />
Ce dernier, qui reconnaît un regain de violence ces<br />
dernières années, estime qu’il faudrait “créer des<br />
ponts” afin d’améliorer les liens entre la société civile<br />
et la police. Concernant le partenariat social, il<br />
se traduit, selon Abdelghani Hamel, par le rapprochement<br />
entre la police et les citoyens à travers le<br />
renforcement de la police de proximité. “Pour améliorer<br />
la qualité du service, la formation est permanente,<br />
que ce soit la formation de base, la formation<br />
de performance où la formation de qualification”,<br />
dira-t-il.<br />
Le général-major, Abdelghani Hamel, dira qu’en matière<br />
de couverture sécuritaire, il n’y a pas de déficit,<br />
faisant référence à la wilaya de Constantine qui,<br />
selon lui, renferme 4 107 éléments, soit 1 policier pour<br />
207 habitants. Pour ce qui est du volet infrastructure<br />
relevant du secteur de la Sûreté nationale, le patron<br />
de la DGSN, en présence des autorités locales, a procédé,<br />
lors de son déplacement dans la wilaya, à l’inauguration<br />
de 5 postes de police au niveau de la nouvelle<br />
ville Ali-Mendjeli, laquelle, faut-il le souligner,<br />
n’avait jusque-là que deux postes de police pour une<br />
population de 200 000 habitants ; autrement dit, un<br />
policier pour 1 693 habitants.<br />
Notons que la mise en service de ces postes de police<br />
s’inscrit dans le cadre d’un programme d’urgence<br />
Il est fort probable que le match avec le Real Madrid se joue au stade du 5-Juillet.<br />
pour renforcer la sécurité et assurer une meilleure<br />
couverture pour les habitants de la nouvelle ville qui<br />
vont atteindre les 500 000 d’ici à 2014. La sûreté de<br />
daïra sera, quant à elle, opérationnelle d’ici le 1er septembre<br />
prochain, selon le Dlep.<br />
Enfin, le général-major Abdelghani Hamel a annoncé<br />
qu’un programme spécifique et des dispositifs seront<br />
mis en place pour le mois de Ramadhan. “Nous avons<br />
donné toutes les instructions pour assurer la sécurité<br />
des citoyens et des biens durant le mois de Ramadhan.”<br />
ILS VOULAIENT RENCONTRER LE DGSN<br />
Les représentants de la CPRA malmenés<br />
SOUHEILA BETINA<br />
■ Le président et deux membres de la Coordination des policiers révoqués abusivement (CPRA) ont<br />
été malmenés, hier, par les services de sécurité lesquels les auraient “menacés de les traduire devant<br />
le procureur s’ils ne quittaient pas les lieux”, a indiqué le président du CPRA, Benmadour Abdenour.<br />
En effet, les représentants des quelque 5 000 policiers révoqués abusivement voulaient, selon leurs<br />
propos, s’enquérir de leur situation auprès du DGSN, Abdelghani Hamel, d’autant que le Premier<br />
ministre Abdelmalek Sellal et lors de sa dernière visite dans la wilaya de Constantine, leur a promis<br />
de “réviser leur cas”.<br />
D. R.<br />
S. B.<br />
demande sera prise dans un délai de<br />
15 jours”. Tout en se gardant une marge,<br />
en cas de retard, car cela “peut<br />
prendre plus de temps, en fonction du<br />
dossier”. Notre source insiste plus loin<br />
que les conditions d’éligibilité au visa<br />
Schengen demeurent inchangées. Autrement<br />
dit, les services compétents du<br />
BSR observeront les mêmes critères arrêtés<br />
par l’Union européenne.<br />
Aussi, il faut souligner que ce nouveau<br />
schéma obéit, dit-on, à la nouvelle politique<br />
d’austérité adoptée par le royaume.<br />
En effet, des économies seront<br />
faites, garantissant, en retour, une réduction<br />
du budget de la chancellerie.<br />
Les Algériens qui croyaient que<br />
l’époque des décisions de fermeture de<br />
chancelleries ou encore de transfert des<br />
services de certaines ambassades était<br />
bel et bien révolue, n’admettront pas facilement<br />
que leur passeport soit transféré<br />
à Amman. À ce titre d’ailleurs, ils<br />
ne manqueront pas de s’interroger<br />
sur les logiques et les raisons qui ont<br />
amené Amsterdam à jeter son dévolu<br />
sur Amman, alors qu’Alger, de part sa<br />
situation géographique, présente<br />
d’autres atouts plus convaincants pour<br />
abriter le Bureau de support régional.<br />
Signalons, enfin, que pas moins de<br />
1 600 visa Schengen ont été attribués<br />
par les Pays-Bas en 2012, avec un<br />
taux de refus qui avoisine les 30% pour<br />
la même période.<br />
HANAFI HATTOU<br />
Erratum<br />
■ Une erreur s'est<br />
malencontreusement glissée hier<br />
dans la légende de la photo en<br />
page 6. Il fallait lire “Saâd<br />
Damma, P-DG d'ATM Mobilis”<br />
et non pas d'Algérie Télécom.<br />
Nos excuses à MM. Saâd Damma<br />
et Azouaou Mehmel, le P-DG<br />
d'Algérie Télécom.
LIBERTE Mercredi 3 juillet 2013<br />
Deux leçons à retirer du rebond de la révolution du Nil. Au<br />
plan théorique, le retour de la place Tahrir comme en ce<br />
novembre 2011 qui a obtenu la chute du système politique<br />
post- Nasser et l’incarcération de Moubarak et de son clan, pose<br />
la question de la légitimité des urnes dans les pays arabo-musulmans.<br />
C’est ce dont se prévaut le président Mohamed Morsi et les<br />
Frères musulmans dont il est issu, pour rejeter les exigences de la<br />
vaste manifestation qui s’oppose à son pouvoir depuis le début de<br />
l’année. Dans son argumentaire, il met en avant le fait que depuis<br />
la chute de Moubarak, son parti islamiste a remporté toutes les élections,<br />
cinq au total : le référendum pour la mise en route de la nouvelle<br />
Egypte, les législatives, les sénatoriales, la présidentielle et<br />
la constitutionnelle pour islamiser d’avantage la société égyptienne.<br />
Il est vrai que le taux de participation a chuté au fil des élections,<br />
que Morsi, par exemple a été élu par 13 millions de personnes et<br />
à titre comparatif, la pétition de Tamarrod, le mouvement qui exige<br />
aujourd’hui son départ, a été signé par 22 millions de citoyens.<br />
Conscient de l’équation, Morsi demande à ses opposants d’attendre<br />
les prochaines élections, les législatives à refaire, le Parlement islamiste<br />
ayant été déclaré “illégal” par la Cour suprême, l’institution<br />
qui a mis à mal le pouvoir post-Moubarak et que le nouveau<br />
président égyptien n’a pas pu mettre sous son coude. Il s’est inspiré<br />
du Premier ministre turc également islamiste et faisant lui aussi<br />
face à la rue. Le problème avec les islamistes qui ont gagné par<br />
les urnes et qu’une fois arrivé au pouvoir, ils s’empressent de s’assurer<br />
l’éternité en plaçant leurs militants partout et en faisant adopter<br />
des Constitutions et des lois sur mesure au nom de la charia.<br />
Avec le refus des Egyptiens de ne pas se laisser manger à la sauce<br />
islamiste, les constitutionnalistes du monde arabo-musulmans<br />
sont face à de nouveaux casse-têtes : qui de la rue ou du jeu institutionnel<br />
doit l’emporter ? En attendant, la place Tahrir a tranché<br />
: la révolution est au-dessus des hommes et des lois. Juridiquement,<br />
un départ du président reste hautement improbable: il<br />
n’existe aucun moyen légal de le chasser du pouvoir, sauf évidemment<br />
une nouvelle révolution. Mohamed Morsi pourrait seulement<br />
démissionner, mais cela poserait aussi problème : sa<br />
L’internationale<br />
ALORS QUE SON EXÉCUTIF SE VIDE ET LA CONTESTATION S’AMPLIFIE<br />
Morsi défie le peuple<br />
et l’armée<br />
Malgré le soutien de son entourage islamiste, les jours du président égyptien au palais de la Kouba semblent<br />
comptés, à voir la pression de la rue à laquelle est venue s’ajouter celle de l’armée, qui lui donne jusqu’à aujourd’hui<br />
pour satisfaire les revendications du peuple, alors que les démissions se succèdent au sein de son Exécutif.<br />
En rejetant l’ultimatum lancé<br />
par l'armée, laquelle a<br />
rappelé, hier, son intention<br />
de mettre en place<br />
une “feuille de route” en<br />
cas de non-respect de son<br />
injonction, le président islamiste Mohamed<br />
Morsi, contesté dans la rue, engage<br />
une épreuve de force avec les militaires<br />
au moment où les démissions<br />
se font légion au sein de son gouvernement.<br />
La plus marquante aura été<br />
celle de son ministre des Affaires<br />
étrangères, Mohammed Kamel Amr,<br />
annoncée hier. Il rejoint ainsi 4 autres<br />
ministres, dont celui du Tourisme,<br />
démissionnaires la veille. Quelques<br />
heures plus tard, ce sont le porte-parole<br />
de la présidence égyptienne et le<br />
porte-parole du gouvernement qui<br />
ont démissionné. Le porte-parole de la<br />
présidence, Ehab Fahmi, détaché du<br />
ministère des Affaires étrangères, a décidé<br />
de quitter son poste, a indiqué un<br />
responsable de ce ministère, selon<br />
l'AFP. De son côté, le porte-parole du<br />
gouvernement, Alaa al-Hadidi, a affirmé<br />
à l'agence officielle Mena qu'il<br />
avait remis sa démission au Premier<br />
ministre Hicham Qandil. Ce fut ensuite<br />
au tour de la justice de mettre son grain<br />
de sel en infligeant un revers supplémentaire<br />
au président islamiste en ordonnant<br />
la réintégration du procureur<br />
général qu'il avait limogé en novembre<br />
A ttendu<br />
depuis plusieurs mois, le premier<br />
débat parlementaire sur le projet de<br />
Constitution a tourné au vinaigre. Il a été<br />
interrompu<br />
DE NOTRE CORRESPONDANT<br />
À TUNIS : IMED O.<br />
par décret présidentiel. Décidément, les<br />
fronts sont nombreux et il sera difficile<br />
au raïs d’y faire face. Mais, c’est avec l’armée<br />
que le bras de fer risque d’être le<br />
plus difficile, après l’ultimatum qu’elle<br />
lui a fixé pour que soient “satisfaites<br />
les revendications du peuple”. Même<br />
s’ils écartent un coup d’État, les militaires,<br />
dont l’ultimatum vient à échéan-<br />
pendant<br />
une bonne<br />
d’une demiheure,obli-<br />
geant à une longue suspension de séance. Ça commence<br />
à bien y faire avec ce processus d’adoption<br />
de la nouvelle Constitution. Surtout que les députés<br />
s’accusent mutuellement de falsification.<br />
Quelques minutes après son ouverture, la séance<br />
plénière consacrée à la lecture du rapport général<br />
du rapporteur de la Constitution et à la discussion<br />
générale a été interrompue par le président<br />
de l’Assemblée nationale constituante Mustapha<br />
Ben Jaâfar, suite à la protestation d’un cer-<br />
Le président égyptien Mohamed Morsi est de plus en plus isolé.<br />
ce aujourd’hui, sont attendus par tous,<br />
d’autant plus que Mohamed Morsi a affirmé<br />
que “l'Égypte ne permettra absolument<br />
aucun retour en arrière,<br />
quelles que soient les circonstances.” Il<br />
s’est posé en garant de la “réconciliation<br />
nationale” et de la “paix sociale”, alors<br />
que l'armée avait déclaré la semaine<br />
dernière qu'elle ne laisserait pas le<br />
pays “plonger dans un tunnel sombre de<br />
conflit et de troubles”.<br />
Une chose est sûre, la situation s’éclaircira<br />
aujourd’hui, après la fin de l’ultimatum<br />
fixé par le commandement militaire,<br />
qui avait indiqué que “si les revendications<br />
du peuple n'étaient pas satisfaites<br />
durant cette période”, les forces<br />
armées “annonceraient une feuille de<br />
route et des mesures pour superviser sa<br />
mise en œuvre”. En attendant, la principale<br />
coalition de l'opposition, le<br />
Front du salut national a réaffirmé sa<br />
“confiance” dans l'armée, estimant que<br />
ses déclarations prouvaient que les<br />
militaires ne voulaient “pas s'investir en<br />
politique”. “Nous ne soutenons aucun<br />
coup d'État militaire”, a-t-elle insisté.<br />
Pour rappel, les militaires avaient pris<br />
les rênes de l'Exécutif pour un intérim<br />
controversé entre la chute du président<br />
Hosni Moubarak en février 2011 et l'arrivée<br />
au pouvoir de M. Morsi, premier<br />
président démocratiquement élu du<br />
pays, en juin 2012. La presse égyptienne<br />
célébrait hier la prise de position<br />
de l'armée, al-Watan titrant sur<br />
“Les 48 dernières heures du régime des<br />
Frères” musulmans, dont est issu Mohamed<br />
Morsi, tandis que le quotidien<br />
indépendant al-Tahrir espérait : “Demain...<br />
l'Égypte sans Morsi”.<br />
Appelant le président égyptien pour lui<br />
faire part de son inquiétude, Barack<br />
Obama a invité “toutes les parties à fai-<br />
DÉBAT PARLEMENTAIRE SUR LE PROJET DE CONSTITUTION EN TUNISIE<br />
C’est la foire au sein de l’Assemblée !<br />
tain nombre de constituants qui ont tenté de lire<br />
un communiqué sans l’aval du président de la<br />
séance. Au moment où la parole a été donnée à<br />
Habib Khedher, rapporteur général de la Constitution,<br />
plusieurs constituants de l’opposition se<br />
sont levés, et Mohamed Brahmi a entamé la lecture<br />
d’un communiqué adopté par quelques<br />
élus, dans lequel ils accusent le président de l’ANC<br />
ainsi que le rapporteur général d’avoir “falsifié les<br />
travaux des commissions”. Dans une ambiance de<br />
cafouillage général très mal gérée par le président<br />
de la séance, Habib Khedher s’est mis à lire son<br />
rapport en même temps que la lecture du communiqué<br />
par le constituant Mohamed Brahmi.<br />
Les députés de la majorité et de l’opposition entonnent<br />
alors en chœur l’hymne national (mais<br />
pas pour les mêmes motifs). Ben Jaâfar, à qui a<br />
échappé le contrôle des événements, a finalement<br />
REBOND DE LA RÉVOLUTION DU NIL<br />
Légitimité des urnes remise en cause par la rue<br />
D. R.<br />
levé temporairement la séance. Plusieurs figures<br />
importantes de la scène publique ont été invitées,<br />
telles que Ahmed Mestiri, Ahmed Ben Salah et<br />
Mustapha Filali, anciens constitutionnalistes de<br />
la première heure, Houcine Abbassi, secrétaire général<br />
de l’UGTT, en passant par Amine Mahfoudh,<br />
expert constitutionnaliste, mais qui ont<br />
préféré quitter l’hémicycle, scandalisés par le comportement<br />
de l’ensemble des députés. Dans les<br />
couloirs, la tension n’a pas baissé et les accusations<br />
mutuelles fusent à chaque fois qu’un micro est<br />
tendu à un député. “Ce qu’ont fait les constituants<br />
protestataires, c’est de l’adolescence politique”, déclare<br />
Mehrzia Laâbidi, vice-présidente de l’Assemblée<br />
nationale constituante, ou encore “le rapporteur<br />
général de la Constitution allait lire un rapport<br />
qui falsifie la volonté du peuple”, s’insurge Hishem<br />
Hosni, constituant indépendant. Amine<br />
9<br />
re preuve de retenue”. Il a souligné que<br />
“la démocratie ne se limite pas aux élections.<br />
Il s'agit aussi de faire en sorte que<br />
les voix de tous les Égyptiens soient entendues<br />
et représentées par leur gouvernement,<br />
y compris les nombreux<br />
Égyptiens qui manifestent à travers le<br />
pays”, a précisé la Maison-Blanche.<br />
L'ONU, de son côté, a appelé au dialogue,<br />
en soulignant que l'issue de<br />
cette nouvelle crise aurait un “impact<br />
important” sur l'évolution des autres<br />
pays de la région.<br />
MERZAK TIGRINE<br />
L'opposition égyptienne<br />
choisit Al-Baradeï pour la<br />
représenter<br />
■ L'opposition égyptienne a<br />
annoncé, hier, qu'elle désignait<br />
Mohammed Al-Baradeï, ancien chef<br />
de l'Agence internationale de<br />
l'énergie atomique (AIEA), pour la<br />
représenter et préparer une<br />
transition politique. Le Front du 30<br />
juin, qui rassemble les plus<br />
importants partis et mouvements<br />
hostiles au président islamiste<br />
Mohamed Morsi, a déclaré dans un<br />
communiqué que M. Al-Baradeï<br />
serait sa “voix” et était chargé de<br />
“préparer un scénario” en vue de<br />
mettre en œuvre une “transition<br />
politique”.<br />
Mahfoudh a estimé pour sa part que “l’ANC récolte<br />
ce qu’elle a semé, car le contexte actuel, marqué<br />
par une tension entre les constituants, ne permet<br />
pas de proposer le texte en séance plénière”.<br />
Quant à Habib Khedher, sous les feux de la critique,<br />
il a déclaré aux médias que de toutes les manières,<br />
“le rapport général sera lu, et si ces constituants<br />
ne respectent pas l’ordre du jour établi, ils<br />
n’y changeront rien”. Notons, par ailleurs, que les<br />
députés contestataires ont distribué un document<br />
contenant, selon eux, “le véritable travail des commissions”<br />
à partir duquel ils souhaitent que l’Assemblée<br />
nationale constituante travaille en séance<br />
plénière. Une copie jugée non conforme par<br />
le président de l’ANC et son adjointe qui y<br />
voient à leur tour “une falsification”. C’est la<br />
foire !<br />
Constitution prévoit en effet qu’en cas de vacance à la tête du pays,<br />
c’est le président du Parlement qui assure l’intérim. Or le Parlement<br />
a été dissous il y a un an et n’a toujours pas été réélu. Quoi qu’il<br />
en soit, le président islamiste a exclu jusqu’ici de quitter ses fonctions,<br />
estimant qu’il est légitime. Au-delà de ces verrous juridiques,<br />
l’armée égyptienne ne semble pas disposer à jouer les sorciers, malgré<br />
son influence. Pressée par l’opposition de l'aider à chasser Mohamed<br />
Morsi, le ministre de la Défense et chef de l'armée, le général<br />
Abdel Fattah al-Sissi, a décidé de ménager la chèvre et le chou,<br />
sachant qu’un coup de force n’est plus permis. La place Tahrir revendique<br />
la séparation du politique de la religion. Même Al-Azhar,<br />
autorité de l’islam sunnite, n’a pas jugé recevable les appels au<br />
secours de Mohamed Morsi ! Les Egyptiens ont levé un grand tabou<br />
: remettre en cause un pouvoir qui se prévalait et s’affichait<br />
divin car fondé sur la charia.<br />
I. O.<br />
D. BOUATTA
LIBERTE Mercredi 3 juillet 2013<br />
CRÉATION DE MICRO-ENTREPRISES ANSEJ<br />
LES SUCCESS-STORIES<br />
Les success stories dans le domaine des microentreprises créées<br />
via l’Ansej sont nombreuses. Cela démontre que le potentiel<br />
en matière d’entrepreneuriat chez les jeunes demeure non négligeable.<br />
En fait, les jeunes fournissent chaque jour la preuve<br />
qu’ils peuvent créer des entreprises viables, utiles à l’économie et la<br />
société. Bref, réaliser leur rêve de promotion sociale. On n’est donc<br />
pas, loin s’en faut, en situation de pannes d’idées, d’imagination, en<br />
particulier chez les jeunes diplômés. Mais ce qui est sûr, c’est que ce<br />
potentiel n’arrive pas à se réaliser. Pour différentes raisons. De la présentation<br />
du dossier à la concrétisation du projet, plusieurs années<br />
peuvent se passer. Deux principaux écueils freinent les projets des<br />
jeunes. En premier lieu, l’accompagnement financier. La quasi-totalité<br />
des banques sont réticentes à financer les projets des jeunes<br />
promoteurs. Alors qu’il existe un système de garantie des crédits qui<br />
peut être élargi aux très petites entreprises. En second lieu, le coaching<br />
souvent absent dans le montage des projets et leur suivi. Autrement<br />
dit, l’encadrement des projets des jeunes par des professionnels<br />
reste une denrée rare. Du coup, la viabilité du projet ne peut<br />
être démontrée souvent aux banquiers, d’où leur refus d’accompagner<br />
financièrement de jeunes promoteurs. Le dispositif Ansej en<br />
dépit de ses multiples avantages enregistre une orientation peu judicieuse<br />
des projets. La majorité des projets se concentre dans les ser-<br />
Ténacité<br />
PAR K. REMOUCHE<br />
libecosup@yahoo.fr<br />
Supplément Économie<br />
11<br />
vices, essentiellement dans le transport de voyageurs et de marchandises.<br />
L’industrie, les TIC, les nouvelles technologies sont les<br />
parents pauvres du processus de création des très petites entreprises<br />
(TPE). Ce qui veut dire que les universités, les grandes écoles,<br />
les différents instituts et les centres de formation spécialisés n’ont<br />
pas réussi à créer cet écosystème favorable à la création de jeunes<br />
entreprises dans les secteurs à forte valeur ajoutée. En outre, l’Etat<br />
ne joue pas suffisamment son rôle de facilitateur dans l’incubation<br />
d’entreprises. Comme la jeune entreprise ne peut s’isoler<br />
d’un environnement des affaires peu propice à la création de<br />
jeunes sociétés, le nombre de PME créées en Algérie reste nettement<br />
insuffisant. La situation est aujourd’hui telle que l’Algérie ne<br />
dispose pas encore de cette masse critique de jeunes entreprises<br />
susceptible d’avoir un impact significatif sur l’économie nationale<br />
en termes de création d’emploi et de développement d’un important<br />
tissu de PME. L’Algérie perd beaucoup de temps dans la mise<br />
en place de cet écosystème. Du coup, beaucoup de jeunes diplômés<br />
fuient le pays pour les universités et centres de recherche étrangers.<br />
Tout le mérite revient donc à ces jeunes Algériens qui, à<br />
force de patience, de ténacité, ont créé non seulement leur entreprise<br />
en Algérie, mais sont parvenus à la pérenniser et la développer.<br />
Une preuve que la mission n’est pas impossible.<br />
Louiza / <strong>Liberté</strong>
12<br />
Supplément Économie<br />
MICRO-ENTREPRISES : LES SUCCESS-STORIES<br />
Un an et trois mois seulement<br />
après sa création, la clinique du<br />
Val, une micro-entreprise financée<br />
par l’Ansej, s’impose déjà<br />
comme un prestataire de soins<br />
médicaux de référence . “Les effectifs<br />
ont doublé : de 5 salariés au décollage à<br />
12 collaborateurs aujourd’hui. La clinique du Val<br />
couvre actuellement toutes ses charges, malgré un<br />
début difficile. Destinée aux<br />
entreprises, elle compte déjà<br />
comme clients les grandes<br />
firmes du secteur pétrolier,<br />
présentes en Algérie : en particulier Schlumberger,<br />
Statoil et les opérateurs de téléphonie mobile<br />
Nedjma et Djezzy”, indique le docteur Abed, l’un<br />
des principaux actionnaires de la mico entreprise,<br />
docteur en médecine, titulaire d’un MBA en management<br />
obtenu en France.<br />
De façon plus précise, la clinique du Val est une<br />
clinique “médico-diagnostic”. Son activité s’articule<br />
autour de quatre volets. Primo, elle est spécialisée<br />
dans les consultations médicales (une<br />
quinzaine de consultations médicales) notamment<br />
en cardiologie, gastrologie, génécologie,<br />
urologie, rhumatologie, pédiatrie, endocrinologie-diabétologie<br />
Toutes les consultations se font<br />
sur rendez-vous. Secundo : elle dispose d’un laboratoire<br />
d’analyses médicales.<br />
Les clients ont la possibilité de recevoir les résultats<br />
des analyses par email et par fax dans les 24<br />
heures. Tertio, elle offre comme prestations, la<br />
radiologie, l’écographie et le doppler.<br />
En quatrième lieu, elle effectue les explorations<br />
fonctionnelles : audiogrammes, fibroscopies,<br />
EFR qui permettent un approfondissement des<br />
diagnostics.<br />
La clinique du Val a démarré avec cinq collaborateurs<br />
dont un médecin fraîchement diplômé,<br />
de jeunes chômeurs recrutés par l’Anem. Ce personnel<br />
sans expérience a été accompagné par un<br />
groupe de spécialistes en médecine hautement<br />
qualifiés, ayant le statut de vacataires. “Ils ne sont<br />
pas venus pour l’argent. C’est le projet qui les a intéressés”,<br />
ajoute docteur Abed.<br />
La clinique du Val a innové. “Elle fait du sur mesure.<br />
Les médecins peuvent se déplacer sur le lieu<br />
de travail. Ils peuvent traiter sur place, offrir des<br />
prestations de pointe aux travailleurs des entreprises<br />
précités. Si un salarié de ces entreprises a par<br />
En dépit du fait que l'Algérien ne soit pas encore<br />
tout à fait prêt à acheter en ligne, compte tenu des<br />
problèmes et contraintes liés au paiement électronique,<br />
les Algériens commencent à se familiariser<br />
avec ce mode d’achat grâce à la ténacité de jeunes algériens,<br />
à l’image de Mourad Mechta, fondateur du premier<br />
site de vente en ligne. Installé au cyber parc de Sidi<br />
Abdallah, Mourad Mechta a lancé dès octobre 2010<br />
Guiddini.com, un site de e-commerce et de e-marketing<br />
en Algérie. Créé grâce un financement triangulaire<br />
dans le cadre de l’Ansej, le site propose des solutions sur<br />
mesure. Pour les acheteurs : un large choix de produits<br />
24H/24, 7J/7. Des prix toujours moins chers. Des<br />
promotions en continue. Livraison à domicile. Pour les<br />
vendeurs : un nouveau point de contact avec leurs<br />
clients. Un canal de distribution de qualité. Un système<br />
de vente à bas coût. Pour ce qui est des avantages,<br />
le site propose la possibilité d’achat et de mise en vente<br />
24H/24, 7J/7. Moins cher pour les acheteurs et moins<br />
coûteux pour les vendeurs. Pratique dans la mesure où<br />
la commande se fait par Internet et la livraison à domicile.<br />
Selon Mourad Mechta, fondateur du site, le site<br />
ne fait pas que de la vente. En effet, à travers les boutiques<br />
en ligne, le site propose aux vendeurs la possibilité<br />
de leur créer des catalogues pour faire connaître<br />
leurs produits. D’ailleurs, le site dispose déjà d’un catalogue<br />
bien garni dans l’électroménager, fruit de col-<br />
exemple un malaise ou fait une chute, il est vite<br />
pris en charge.” La clinique du Val ne veut pas en<br />
rester là. Elle a recruté des majors de “promos” de<br />
l’Ecole nationale d’informatique pour développer<br />
des logiciels afin que les rendez-vous et leur<br />
confirmation s’effectuent via internet, avant la fin<br />
de l’année. La clinique veut aller également vers<br />
une stratégie de spécialisation plus poussée de ces<br />
activités. En l’occurrence, aller en cardiologie vers<br />
le dépistage de l’hypertension, en génécologie,<br />
laboration avec Maxstore et Cristor. Dans le domaine<br />
des cosmétiques, le site propose un catalogue d’Aléovera.<br />
Selon Mourad Mechta, sa start-up est sur le point<br />
de finaliser avec Sony Algérie pour proposer aux<br />
clients un catalogue de ce fabricant. La Start-up ne<br />
compte pas s’arrêter là puisque son responsable ambitionne<br />
d’étoffer ses catalogues pour toucher le maximum<br />
de produits. Pour ce qui est de la vente, Mourad<br />
Mechta explique que le site livre sur tout le territoire national.<br />
Reste que pour les payements, seul Alger est<br />
concernée par le payement à la livraison. Ailleurs, le<br />
payement se fait par mandat. Malgré les contraintes,<br />
Guidini.com semble prendre son envol. En effet, son<br />
fondateur veut porter à, court terme, le nombre de ses<br />
employés à vingt. Actuellement ils sont cinq. Mourad<br />
Mechta explique que sa start-up a été financée comme<br />
une agence de communication. Comme il n’existe pas<br />
de code e-commerce au niveau du CNRC, la start-up<br />
a été obligée d’avoir trois registres du commerce pour<br />
pouvoir travailler. Il s’agit d’un premier pour l’agence<br />
de communication, un deuxième pour la vente par correspondance<br />
et enfin un troisième pour le transport de<br />
marchandises. Dans cette configuration, Mourad<br />
Mechta précise que l’exonération d’impôts ne touche que<br />
l’activité de l’agence de communication. C’est pour cela<br />
qu’il plaide pour la mise en place d’un code e-commerce.<br />
traiter l’infertilité et en gastrologie le dépistage du<br />
cancer du colon. La clinique du Val veut également<br />
renforcer ses moyens. Elle projette d’acquérir<br />
un scanner à travers l’extension des crédits<br />
au titre du dispositif Ansej. “Notre métier, c’est le<br />
diagnostic et le dépistage”, indique docteur Abed.<br />
En outre, elle compte lancer une activité de<br />
prestation en chirurgie dentaire (consultations)<br />
Au chapitre formation, la clinique du Val prévoit<br />
des cycles de formation pour le jeune personnel<br />
SAÏD SMATI<br />
incubateur du Cyberparc de Sidi Abdallah, situé<br />
dans la localité de Rahmania, à l'ouest d'Al-<br />
ger, semble assumer pleinement son rôle<br />
d'accompagnateur de porteurs de projet et de pépinière<br />
de startups. C’est du moins l’avis de Yacine<br />
Yadouz qui a fondé Numidia IT Business, qui<br />
conçoit, développe et assure la maintenance des applications<br />
et sites internet pour des sociétés. Numidia<br />
IT Business se propose de guider ses clients dans<br />
leurs choix technologiques, les étapes d’ergonomie,<br />
de design et de référencement. Ses produits sont la<br />
création de sites Web, développement d'application<br />
Mobile, conception Graphique (conception, design<br />
et ergonomie), Web marketing, hébergement et développement<br />
offshore. Yacine Yadouz a intégré<br />
l'incubateur de Sidi Abdallah en janvier 2012, après<br />
avoir participé à l'édition 2011 de “Startup week-end”<br />
avec son équipe pour un projet de vente de publicité<br />
sur le web. Yacine Yadouz, qui attend de finaliser<br />
très prochainement son montage financier avec<br />
l’Ansej, explique qu’il n’a pas attendu pour commencer<br />
à travailler. L’apport des structures du Cyberparc<br />
de Sidi Abdallah y est pour beaucoup dans<br />
cela. Sa place au sein de l'incubateur lui offre l'avantage<br />
de bénéficier de conseils et des installations existantes.<br />
Le fondateur de Numidia IT Business ambitionne<br />
de porter ses effectifs de quatre à huit personnes<br />
dès qu’il aura finalisé avec l’Ansej.<br />
Mercredi 3 juillet 2013 LIBERTE<br />
PRESTATIONS MÉDICALES<br />
La clinique du Val innove<br />
Les effectifs de la micro-entreprise ont doublé en moins d’un an et demi d’exercice de l’activité.<br />
PAR<br />
K. REMOUCHE<br />
POTENTIEL EN START-UP<br />
GUIDDINI.COM<br />
Une start-up qui prend<br />
son envol<br />
La clinique médico-diagnostic du Val a opté pour une stratégie de spécialisation plus poussée.<br />
START-UP EN MATURATION<br />
Numidia IT<br />
Business<br />
L’<br />
en comptabilité-finance, en ressources humaines<br />
et en marketing. À noter que la clinique du Val<br />
a cette particularité d’être lancée par des jeunes,<br />
contrairement à la plupart des cliniques privées.<br />
Dans la foulée, docteur Abed leur lance ce message<br />
: “Je demande aux jeunes qui veulent lancer<br />
leur entreprise d’être patients. Les débuts peuvent<br />
entre difficiles. Mais à force de ténacité, on peut<br />
réussir”, laisse t-il entendre.<br />
K. R.<br />
Eureka<br />
3D<br />
Lauréat d’un concours<br />
organisé par le ministère<br />
de la Poste et des<br />
technologies de l’information<br />
et de la communication,<br />
Tayeb Aïssaoui vient<br />
juste de finaliser le financement<br />
de sa start-up Eureka<br />
3D, spécialisée dans les produits<br />
innovants destinés au<br />
bâtiment et les présentations<br />
architecturales. Malgré<br />
l’accompagnement du ministère<br />
des TIC, Tayeb Aïssaoui<br />
explique qu’il a été<br />
obligé de passer par l’Ansej<br />
pour finaliser son projet.<br />
Après près de trois années,<br />
son projet vient de démarrer<br />
après la finalisation de<br />
son dossier à travers un financement<br />
mixte (promoteur/Ansej)<br />
sans passer par<br />
les banques. Le fondateur<br />
d’Eureka 3D semble décidé<br />
à aller de l’avant. Après avoir<br />
commencé seul dans la<br />
start-up, il a étoffé son équipe<br />
par un développeur et<br />
un commercial.<br />
D. R.
LIBERTE Mercredi 3 juillet 2013<br />
GRACE AUX FACILITATIONS ACCORDÉES PAR L’ANSEJ<br />
Les micro-entreprises en hausse<br />
Selon les chiffres du ministère,<br />
le nombre de projets<br />
réalisés dans le cadre de<br />
l’agence nationale de soutien<br />
à l’emploi des jeunes<br />
(Ansej) et de la caisse nationale<br />
d’assurance chômage (Cnac) est<br />
passé de 30 106 en 2010 à 61 111 l’année<br />
suivante.<br />
Près de 75 000<br />
PAR SAID S.<br />
postes de travail<br />
directs ont<br />
été créés en<br />
2010, dans le cadre des dispositifs Ansej<br />
et Cnac, contre plus de 128 000<br />
postes de travail en 2011, soit une augmentation<br />
de 70%. Il est à signaler<br />
qu’au 31 décembre 2011, 222 453 petites<br />
entreprises exercent à l’échelle nationale,<br />
des entreprises créées depuis<br />
la constitution des deux organismes<br />
(Ansej et Cnac), et qui ont engendré<br />
570 406 postes de travail directs.<br />
Pour ce qui est des micro-entreprises<br />
crées dans le cadre de l’Ansej, le transport<br />
de marchandises représentait<br />
environ 16 000 cas (environ 40%) parmi<br />
les projets lancés en 2011 et le<br />
transport de voyageurs seulement un<br />
peu plus de 1 500, localisés particulièrement<br />
dans le sud du pays.<br />
Le reste des projets accompagnés par<br />
l’Ansej concerne surtout, par ordre<br />
d’importance, les services, le BTP et<br />
l’agriculture. Ces chiffres récents<br />
confirment que le dispositif destiné à<br />
développer l'emploi des jeunes est<br />
Napeo Algérie (North Africa<br />
Partnership for Economic<br />
Opportunity) organise du 6<br />
au 9 juillet 2013, en partenariat<br />
avec Hec Alger, la seconde édition<br />
du programme Ibn Khaldoun<br />
d’échange d’étudiants. Il concernera<br />
25 étudiants du Maroc, de Mauritanie,<br />
de Tunisie et d’Algérie autour du<br />
thème de l’entrepreneuriat vert, le développement<br />
durable et la défense de<br />
l’environnement.<br />
“Le programme Ibn Khaldoun<br />
d’échange d’étudiants est né à Marrakech<br />
en janvier 2012, lors du 2e<br />
sommet Maghreb-USA des Napeo,<br />
sur proposition de la délégation algérienne.<br />
L’initiative vise à permettre à<br />
des étudiants des différents pays du<br />
Maghreb de pouvoir effectuer des<br />
stages ou même de continuer leurs<br />
études dans un autre pays que le leur.<br />
Pour la première édition, c’est l’école<br />
des hautes études commerciales (Hec)<br />
Alger qui a eu l’insigne honneur<br />
d’abriter, en juillet 2012, le premier regroupement<br />
d’étudiants d’Afrique du<br />
Nord qui s’intéressent à l’entrepreneuriat.<br />
Pendant trois jours, des conférenciers<br />
ainsi que des chefs d’entreprise<br />
se sont succédé pour offrir, en anglais,<br />
aux vingt participants, des conseils<br />
fort à propos pour leur permettre de<br />
fonder leurs propres entreprises”, liton<br />
dans un communiqué de Napeo,<br />
parvenu à la rédaction.<br />
Depuis le lancement de la stratégie de l’emploi de jeunes en 1998, plus de 300 000<br />
micro-entreprises ont été créées dans le cadre du dispositif Ansej, selon le ministère du<br />
Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale.<br />
en pleine expansion. A l'origine de<br />
l'accélération des activités de l’agence<br />
depuis 2 ans, on évoquera les décisions<br />
prises le 22 février 2011, qui ramènent<br />
l'apport personnel au niveau symbolique<br />
de 1 ou 2% du montant de l'investissement<br />
fixé désormais, au maximum,<br />
au seuil symbolique de 10 millions<br />
de dinars. Autres facteurs ayant<br />
contribué à l'engouement pour cette<br />
formule : la participation active des<br />
banques publiques ainsi que les facilitations<br />
dans l'accès aux locaux. Pour<br />
les financements c’est les banques<br />
publiques qui sont en première ligne.<br />
On sait que dans le dispositif, 70% du<br />
crédit est à la charge des banques. A<br />
cela s'ajoute un prêt non rémunéré représentant<br />
28 ou 29% du crédit<br />
consenti par l’agence, l'apport personnel<br />
étant ramené au niveau symbolique<br />
de 1 à 2% du crédit. Selon le directeur<br />
du crédit aux particuliers de<br />
la BDL, cette dernière a octroyé près<br />
de 44 milliards de DA de crédits aux<br />
micro-entreprises en 2011 contre seulement<br />
14,4 milliards de DA en 2010,<br />
soit une hausse de 205%.<br />
Concernant le problème des impayés,<br />
les informations fournies par les<br />
banques sont pour l'instant muettes<br />
sur ce chapitre. Ce problème est minimisé<br />
par les responsables de l’Ansej<br />
qui assurent que les micro-entreprises<br />
étaient de “bons clients” pour les<br />
banques.<br />
Napeo Algeria est une association<br />
qui regroupe des chefs d’entreprise,<br />
des membres de professions libérales<br />
ainsi que des universitaires. Elle a<br />
pour objectif de permettre la création<br />
d’entreprises sur le sol algérien,<br />
S. S.<br />
grâce notamment au développement<br />
de l’entrepreneuriat parmi les<br />
étudiants, les jeunes et les femmes<br />
ainsi que grâce au partenariat publicprivé.<br />
“Napeo lance, du 6 au 9 juillet 2013,<br />
DOSSIER : L’ENTREPRENEURIAT EN ALGÉRIE<br />
Nouveau dispositif<br />
EN VUE DE LA CRÉATION DE JEUNES ENTREPRISES<br />
2 e édition du programme<br />
Ibn Khaldoun<br />
D. R.<br />
Supplément Économie<br />
la 2e édition d’Ibn Khaldoun Students<br />
Exchange Program sur le thème de<br />
l’environnement et du développement<br />
durable. Que ce soit le problème<br />
de la récupération de l’eau ou de<br />
la pollution marine, celui des énergies<br />
renouvelables ou encore celui du<br />
traitement des déchets de toutes<br />
sortes, toutes ces problématiques<br />
trouveront dans cette deuxième édition<br />
une tribune. Permettre aux<br />
jeunes du Maroc, de Mauritanie, de<br />
Tunisie et d’Algérie de pouvoir créer<br />
des entreprises qui tiennent compte du<br />
développement durable, voilà le défi<br />
que se lancent les organisateurs du<br />
Napeo et leurs partenaires. Parmi ces<br />
derniers, une nouvelle fois Hec Alger,<br />
qui se distingue par son engagement<br />
dans l’entrepreneuriat vert, va abriter<br />
cette deuxième édition.<br />
Les participants algériens, au nombre<br />
de dix, viendront de différentes régions<br />
(Alger, Batna, Ghardaïa, Mostaganem,<br />
Ouargla, Sétif) et suivent<br />
différentes disciplines universitaires.<br />
Certains ont déjà une idée de projets,<br />
d’autres viennent à la découverte de<br />
l’entrepreneuriat, mais tous croient<br />
aux vertus du développement durable<br />
et ont une fibre écologique.<br />
Les intervenants, pour la plupart<br />
chefs d’entreprise, ont une expérience<br />
à partager avec ces jeunes filles et<br />
jeunes gens du Maghreb”, précise le<br />
texte.<br />
13<br />
Près de 75 000 emplois directs ont été créés en 2010.<br />
■ Pour insuffler une nouvelle dynamique au dispositif Ansej, les pouvoirs publics ont décidé de mettre en place de<br />
nouvelles mesures. Il s’agit notamment du relèvement du seuil d’investissement. Le seuil d’investissement est porté<br />
à 10 millions de dinars. La révision à la baisse du taux de participation des jeunes promoteurs (de 1 ou 2%). Les<br />
facilitations dans l'accès aux locaux. Le gouvernement a également décidé de prendre des mesures allant dans le<br />
sens de facilitation de l’accès au crédit bancaire pour les jeunes chômeurs du Sud à travers des crédits à taux 0, l’Etat<br />
prenant en charge cette bonification, vis-à-vis des banques.<br />
S. S.<br />
DISPOSITIF ANSEJ<br />
Quel impact sur l’emploi ?<br />
■ Le dispositif Ansej est un instrument<br />
utilisé lors de l’application de la<br />
politique d’ajustement structurel<br />
imposé à l’Algérie en 1994. Il fait partie<br />
des dispositifs d’attente institués pour<br />
faire face à la période de récession née<br />
des mesures du Fonds monétaire<br />
international. Plus de dix ans après la<br />
fin de la mise en œuvre de ce<br />
programme, les dispositifs d’attente<br />
restent toujours prédominants dans la<br />
politique de l’emploi en Algérie.<br />
Le nombre d’emplois créés par l’Ansej<br />
reste en deçà des attentes. On n’est pas<br />
encore dans une situation où le vrai<br />
créateur d’emplois et de richesses est<br />
l’entreprise. Aujourd’hui, le plus grand<br />
recruteur reste l’Etat. Ce qui veut dire<br />
qu’on n’a pas encore changé de<br />
paradigme économique, au sens où<br />
l’entreprise est au cœur des politiques<br />
économiques.<br />
Aujourd’hui, le dispositif Ansej est utile<br />
pour les pouvoirs publics pour acheter la<br />
paix sociale. Il reste cependant une école<br />
d’entrepreneuriat. Grâce à l’Ansej, de<br />
jeunes promoteurs ont réussi à<br />
s’imposer sur le marché national, ainsi<br />
que leurs produits et leurs idées.<br />
Certaines start-up ont été financées via<br />
l’Ansej. On peut regretter que les<br />
microentreprises se concentrent dans<br />
les secteurs des services, principalement<br />
les transports. L’industrie, le secteur des<br />
TIC, la filière verte sont les parents<br />
pauvres de ces dispositifs Ansej. Le rôle<br />
des universités, des grandes écoles est<br />
justement de créer des pépinières<br />
d’entreprises de façon à ce que les<br />
jeunes diplômés ayant le sens de<br />
l’entrepreneuriat puissent se lancer<br />
dans la création de microentreprises. Un<br />
chemin qui reste insuffisamment<br />
emprunté.<br />
K. R.<br />
<strong>Liberté</strong>
14<br />
SUCCESS STORIES<br />
L’arbre ne doit pas cacher la forêt<br />
Les grosses cylindrées, à l’instar des<br />
groupes connus, tels que Cevital,<br />
Benamor, Rouiba Redman, Condor,<br />
Cristal, Sim et bien d’autres, ont pu<br />
s’imposer dans un environnement<br />
hostile, dominé par la bureaucratie,<br />
la détérioration du climat des affaires et les lobbys<br />
de l’import. Bien qu’organisés, telles des hirondelles,<br />
ils peinent à faire le printemps de l’économie<br />
libérale dans un<br />
PAR A. HAMMA<br />
système économique camisolé<br />
par les tenants de la<br />
rente pétrolière. Au de-<br />
meurant, la récente réunion des walis avec le chef<br />
du gouvernement ainsi qu’une une douzaine de<br />
ministres permet de tirer deux enseignements<br />
majeurs : pour Sellal, “la bureaucratie tue l’investissement”.<br />
Pour Rahmani, “50% des projets<br />
agréés par l’Andi (Agence nationale du développement<br />
de l’investissement) depuis 2002 ont été abandonnés<br />
par leurs concepteurs”.<br />
Tous deux ont pointé le doigt vers “la bureaucratie<br />
et les lourdeurs administratives”. S’il y a lieu de<br />
se réjouir de cette “bonne volonté”, avouée par les<br />
plus hautes autorités, en l’occurrence le Premier<br />
ministre, l’on ne peut cependant faire l’impasse<br />
sur la question de connaître les forces occultes qui<br />
sont derrière cette “hydre tentaculaire” qui suce<br />
le sang des Algériens. Et pourtant, à travers le FCE<br />
ou d’autres organisations patronales, de nombreux<br />
forums, réunissant nos meilleurs experts, ont été<br />
organisés.<br />
Ces experts n’ont cessé, depuis longtemps, de plaider<br />
pour la levée des entraves qui bloquent<br />
l’épanouissement des entreprises de production<br />
des richesses et de création de l’emploi. L’écho de<br />
retour des pouvoirs publics n’a pas toujours été<br />
évident. Alors que dire des success stories géné-<br />
T<br />
Supplément Économie<br />
DOSSIER : L’ENTREPRENEURIAT EN ALGÉRIE<br />
out le monde s’accorde à<br />
dire que le passage désormais<br />
incontournable vers<br />
un nouveau régime de croissance<br />
durable, robuste et diversifié,<br />
est fortement contraint en<br />
Algérie, par la faiblesse de l’entrepreneuriat<br />
national. Ce qui<br />
implique, de façon consubstantielle,“un<br />
développement historiquement<br />
inédit” de ce dernier<br />
pour reprendre les termes du<br />
rapport de synthèse du dernier<br />
Forum économique et social du<br />
cinquantenaire organisé à l’initiative<br />
du Conseil national économique<br />
et social (CNES). Ce<br />
prérequis faisant l’objet d’un<br />
large consensus, il se pose la<br />
question concrète du comment<br />
faire ? Nonobstant les bilans<br />
des politiques publiques déjà<br />
initiées dans ce domaine et les<br />
dernières propositions émises<br />
par les différents partenaires<br />
sociaux, il y a, de mon point de<br />
vue, deux façons d’aborder cette<br />
question devenue existentielle<br />
pour l’économie algérienne. La<br />
première est de fonder l’action<br />
corrective d’accompagnement<br />
sur le stock existant d’entreprises.<br />
Le recensement de l’office<br />
national des statistiques (ONS)<br />
réalisé en 2011 nous renvoie en<br />
effet une image globalement<br />
médiocre, tous secteurs confon-<br />
En général, quand on parle de success story, on pense aux pays émergents qui ont fait<br />
leurs preuves. Les success stories algériennes, notamment dans l’agroalimentaire,<br />
l’électronique, le textile…, qui ont émergé à l’ombre de l’ouverture libérale, sont à saluer.<br />
dus. Il faudra donc agir, de façon<br />
différenciée mais plus décisive,<br />
pour booster ce stock d’entreprises<br />
: mise à niveau plus ciblée<br />
et plus efficace, soutien conditionnel<br />
aux capacités de production<br />
publiques et privées porteuses<br />
de potentiel de marché<br />
etc. Cela sera nécessaire mais pas<br />
suffisant compte tenu de l’ampleur<br />
du déficit. Pour le combler<br />
il y a une deuxième façon de procéder<br />
: appuyer, et le cas<br />
échéant, susciter un nouveau<br />
flux de création d’entreprises, y<br />
compris à partir de celles qui<br />
bourgeonnent en attendant la<br />
sanction du marché. Dans une<br />
stratégie gagnante, il faudra inévitablement<br />
conjuguer les<br />
deux approches tout en engageant<br />
les réformes horizontales<br />
qui leur sont communes. Mais je<br />
ne traiterai dans cette chronique<br />
que de la deuxième démarche<br />
car cette dernière a été<br />
insuffisamment mise en lumière<br />
et donc moins connue.<br />
Alors de quoi s’agit-il? : un des<br />
segments importants de création<br />
d’entreprises est celui des<br />
start-up initiées en général par<br />
de jeunes promoteurs professionnellement<br />
qualifiés mais<br />
débutants et sans ressources financières.<br />
C’est à partir de ce segment<br />
entrepreneurial que s’est<br />
rées par le dispositif Ansej ? Selon de nombreux<br />
spécialistes, “plus de 50% des entreprises créées<br />
dans le cadre des dispositifs du microcrédit finissent<br />
par disparaître” par manque d’accompagnement<br />
ou de coaching.<br />
Entendons-nous bien, notre jeunesse, pleine<br />
d’enthousiasme, d’esprit d’entrepreneuriat et<br />
d’ingéniosité, pour peu que les conditions minimales<br />
soient réunies, peut faire des miracles.<br />
Beaucoup de microentreprises ont réussi à travers<br />
le territoire national et dans divers secteurs<br />
d’activité.<br />
Mais combien sont-elles par rapport à la masse<br />
des chômeurs, y compris les diplômés de l’université<br />
ou des grandes écoles ? Sinon comment<br />
expliquer la grogne des chômeurs, partie d’Ouargla<br />
et qui s’est étendue à l’ensemble des régions<br />
du pays ? Comment peut-il en être autrement,<br />
alors que le taux de chômage est un indicateur<br />
significatif du niveau de développement, de<br />
croissance économique et de stabilité sociale dans<br />
chaque pays.<br />
En Algérie, il l’est d’autant plus que la grande majorité<br />
de la population qui a moins de trente ans<br />
(70%) est la plus touchée par ce phénomène. Cette<br />
donnée sociologique interpelle les pouvoirs publics,<br />
l’élite politique et la société en général quant<br />
au traitement de la problématique de l’emploi des<br />
jeunes, notamment dans le contexte régional actuel.<br />
Le seuil alarmant du taux de chômage a atteint<br />
une ampleur telle, qu’il a fini par devenir une préoccupation<br />
nationale et constitue l’une des priorités<br />
majeures et l’un des défis déterminants pour<br />
l’avenir et la stabilité du pays.<br />
EN TOUTE LIBERTÉ<br />
L’entreprise algérienne : de la nécessité et de<br />
l’urgence à démultiplier les approches pour sa promotion<br />
A. H.<br />
développé, aux Etats-Unis<br />
d’abord puis dans le reste du<br />
monde, la “nouvelle économie”,<br />
dont les activités de software des<br />
TIC. Ce qui est en jeu en Algérie<br />
c’est la construction institutionnelle<br />
et opérationnelle d’un véritable<br />
“écosystème” complet<br />
favorisant et accompagnant<br />
l’émergence de ce de type d’entrepreneuriat.<br />
Il faudra faire<br />
connaître et faire valider socialement<br />
ces initiatives et leurs<br />
promoteurs qui sont non seulement<br />
bien formés mais s’inscrivent<br />
aussi dans des processus<br />
formels internationaux de création<br />
de valeur. Pour rappel on est<br />
loin des assertions de certains<br />
milieux, y compris parmi les réformateurs,<br />
qui avaient accrédité,<br />
dans les années 90, l’idée<br />
fausse que les capitaines de l’industrie<br />
allaient provenir de cette<br />
nouvelle catégorie sociale<br />
qu’étaient les “marchands de la<br />
valise”. L’histoire nous a appris,<br />
qu’à de rares exceptions, ces<br />
derniers n’ont pas véritablement<br />
changé de statut professionnel.<br />
Ceci dit, des arrangements<br />
organisationnels sont en<br />
train de se mettre en place à l’initiative<br />
des pouvoirs publics et de<br />
managers confirmés locaux et<br />
aussi provenant de la diaspora.<br />
De l’amont à l’aval, on peut<br />
DISPOSITIF ANSEJ<br />
Des résultats mitigés<br />
■ Selon les statistiques officielles, le bilan du dispositif Ansej, en 13 ans, aurait permis la<br />
création de 140 000 microentreprises, générant près de 400 000 emplois. Selon ces mêmes<br />
données, le nombre de projets soutenus par l’Ansej a doublé, passant de 10 000 à 22 000 entre<br />
2008 et 2010. Ces chiffres sont toutefois nuancés par des analystes et des chercheurs<br />
universitaires, qui remettent en cause le taux d’échec de 20% avancé officiellement. Ainsi, ces<br />
analystes avancent de multiples causes à l’origine de ces résultats mitigés. Délais trop longs<br />
entre la date de dépôt du dossier et la notification de son acceptation (20 mois en moyenne),<br />
vient ensuite le parcours du combattant pour l’obtention du crédit… En fin de course,<br />
beaucoup de porteurs de projets abandonnent et passent de statut de chômeur à celui d’oisif<br />
endetté. Selon certaines informations, ceux qui réussissent à passer à travers les mailles du<br />
filet ont souvent bénéficié d’un “coup de pouce”.<br />
“<br />
un des segments<br />
importants de création<br />
d’entreprises est celui<br />
des start-up initiées en<br />
général par de jeunes<br />
promoteurs<br />
professionnellement<br />
qualifiés mais débutants<br />
et sans ressources<br />
financières. C’est à partir<br />
de ce segment<br />
entrepreneurial que s’est<br />
développé, aux Etats-<br />
Unis d’abord puis dans le<br />
reste du monde, la<br />
“nouvelle économie”,<br />
dont les activités de<br />
software des TIC. Ce qui<br />
est en jeu en Algérie c’est<br />
la construction<br />
institutionnelle et<br />
opérationnelle d’un<br />
véritable “écosystème”<br />
complet favorisant et<br />
accompagnant<br />
l’émergence de ce de<br />
type d’entrepreneuriat.<br />
Le dispositif de l’Ansej a permis aux entreprises de s’imposer dans un environnement hostile.<br />
MUSTAPHA MEKIDECHE<br />
mustaphamekideche@ymail.com<br />
commencer par repérer les<br />
points d’ancrage des pépinières<br />
d’entreprises innovantes. Citons<br />
ainsi l’incubateur du cyberparc<br />
de Sidi Abdellah, de celui de<br />
Ouargla, du technoparc de Annaba,<br />
de ceux abrités par l’INTTIC<br />
d’Oran et de l’université Hadj-<br />
Lakhdar de Batna sans omettre<br />
l’Ecole polytechnique d’El-Harrach.<br />
L’écosystème qui se met progressivement<br />
en place prévoit<br />
une étape de validation des projets<br />
issues de ces pépinières,<br />
par la communauté technologique<br />
et celle des affaires d’ici et<br />
de notre diaspora. Deux initiatives<br />
simplement à rappeler :<br />
“Algeria start-up initiative” (ASI)<br />
mise en place par des Algériens<br />
qui ont réussi leur insertion<br />
technologique puis dans le business<br />
dans la Silicon Valley et<br />
“Injaz El Arab”, fruit d’une coopération<br />
avec des partenaires et des<br />
sponsors internationaux prestigieux.<br />
La start-up algérienne de<br />
recyclage de papier “Algreenla”<br />
initiée par des élèves ingénieurs<br />
de l’Ecole polytechnique d’El-<br />
Harrach a gagné à Doha le trophée<br />
arabe pour 2012 d’Injaz El<br />
Arab.<br />
L’autre mécanisme, de marché<br />
celui-là, qui se met en place est<br />
celui des “Business Angels”.Créé<br />
à Alger sous la dénomination<br />
Mercredi 3 juillet 2013<br />
LIBERTE<br />
A .H.<br />
“casbahbusinessangels”, son<br />
objectif est de sélectionner les<br />
start-up les plus prometteuses<br />
en vue de leur ouvrir des segments<br />
de marché, de les faire accompagner<br />
financièrement et<br />
techniquement par des “mentors”<br />
qui mettent à contribution<br />
leur argent, leur expérience et<br />
leur réseau. L’autre intérêt réside<br />
dans le fait qu’une telle démarche<br />
peut être déclinée territorialement<br />
car les élites et les<br />
ressources sont de plus en plus<br />
équirépartis dans le pays. Plus<br />
tard, cet “écosystème”, en phase<br />
de maturation, devra être<br />
complété par des instruments<br />
de capital risque (ventures capital)<br />
pour accompagner, y<br />
compris en bourse, celles des<br />
start-up qui ont des taux élevés<br />
de croissance en Algérie et le cas<br />
échéant à l’étranger. Il est évident<br />
que des entreprises innovantes<br />
issues d’autres mécanismes<br />
d’accompagnement,<br />
telsque le dispositif Ansej, devraient<br />
pouvoir émarger à ce<br />
processus vertueux en cours<br />
de construction. En conclusion,<br />
je suis sûr que certains de mes<br />
lecteurs trouveront cette approche<br />
trop sophistiquée pour<br />
l’économie algérienne ; je leur<br />
réponds que la mise en place<br />
d’institutions de marché est<br />
inévitable et prends du temps.<br />
Il vaut mieux commencer maintenant<br />
car on a déjà pris trop de<br />
retard et les excédents financiers<br />
ne vont pas durer éternellement.<br />
M. M.<br />
D. R.
LIBERTE Mercredi 3 juillet 2013<br />
BÂTIR DES ENTREPRISES COMPÉTITIVES<br />
Seule alternative pour la diversification<br />
de l’économie nationale<br />
En termes de vision dans le domaine<br />
économique, rares sont ceux qui<br />
peuvent aujourd’hui percevoir une<br />
politique économique qui trace les<br />
voies d’un nouveau régime de croissance<br />
qui ne soit pas “déterminé” par<br />
les res-<br />
PAR M. C. BELMIHOUB (*)<br />
sources des<br />
hydrocarbures.<br />
Il se<br />
trouve que les pouvoirs publics disposent d’un<br />
pouvoir législatif pour faire voter des loi mais ne<br />
sont pas dotés d’une administration capable de<br />
conduire des réformes dans la complexité et l’incertitude,<br />
et encore moins de relais efficaces dans<br />
la société et dans l’économie ; les managers publics<br />
sont plus intéressés par un statu quo et par<br />
une transition sans objectifs clairs et surtout sans<br />
délais fixés que par une transformation de ce secteur<br />
public; les entrepreneurs privés ne constituent<br />
pas encore une force économique organisée et autonome<br />
pour jouer un rôle dans les grands pro-<br />
cessus décisionnels, eux<br />
même n’ont pas de projets<br />
clairs pour le développement<br />
du secteur privé. On a<br />
l’impression que tous les acteurs<br />
de l’économie et de la<br />
société, par manque de projets<br />
clairs, optent collectivement<br />
et sans concertation<br />
pour le statu quo comme<br />
“stratégie” par défaut..<br />
Dans ce statu quo institutionnel,<br />
la place des hydrocarbures<br />
s’élargit de plus en<br />
plus (dans le PIB, dans les recettes<br />
fiscales, dans le commerce<br />
extérieur, dans les<br />
IDE…) et celle du secteur<br />
productif industriel se rétrécit<br />
de plus en plus dans les<br />
mêmes domaines (part de<br />
l’industrie dans le PIB 6%).<br />
La branche des industries<br />
manufacturières est la plus<br />
touchée par l’érosion, car<br />
subissant de façon directe le syndrome hollandais(les<br />
biens échangeables locaux sont les plus<br />
vulnérables face à l’importation et il devient plus<br />
profitable d’importer que de produire ; les services<br />
et les travaux publics et bâtiments étant des<br />
biens non échangeables résistent mieux).<br />
La question de la compétitivité de l’entreprise et<br />
celle de la diversification du système productif national<br />
se trouvent au cœur de la problématique<br />
de sortie du régime actuel de croissance dominée<br />
par la politique de la demande dopée par les recettes<br />
des hydrocarbures.<br />
Mais l’horizon de la fin des exportations des hydrocarbures,<br />
bien qu’incertain, se profile autour<br />
de 2025-2030.<br />
Quelle serait alors l’alternative pour l’exportation<br />
des hydrocarbures lorsqu’on relève la parfaite corrélation<br />
qui existe entre dépenses publiques,<br />
taux de croissance et prix du baril de pétrole. Ce<br />
dernier détermine tout le reste.<br />
Dans ce contexte, continuer à considérer que la<br />
croissance ne peut être tirée que par la dépense<br />
publique et le secteur des hydrocarbures c’est hypothéquer<br />
l’avenir du pays pour longtemps, de<br />
même continuer à considérer que l’intervention<br />
multiforme de l’Etat dans l’économie par le budget,<br />
le secteur public économique et les transferts<br />
sociaux tous azimuts peut suffire à enclencher un<br />
processus autoentretenu de la croissance est une<br />
vue de l’esprit.<br />
Placer l’entreprise au cœur de la politique de développement<br />
économique pour en faire le moteur<br />
de la croissance est la voie la plus sérieuse.<br />
Réussir un tel challenge dans le cadre du système<br />
économique en place est quasiment impossible.<br />
Il est indispensable d’en reconfigurer le fonctionnement<br />
pour lever les entraves ci-dessus relevées<br />
et définir une vraie politique de promotion<br />
de l’entreprise.<br />
“<br />
Dans ce contexte,<br />
continuer à<br />
considérer que la<br />
croissance ne peut<br />
être tirée que par<br />
la dépense publique et le<br />
secteur des hydrocarbures c’est<br />
hypothéquer l’avenir du pays<br />
pour longtemps, de même<br />
continuer à considérer que<br />
l’intervention multiforme de<br />
l’Etat dans l’économie par le<br />
budget, le secteur public<br />
économique et les transferts<br />
sociaux tous azimuts peut<br />
suffire à enclencher un<br />
processus autoentretenu de la<br />
croissance est une vue de<br />
l’esprit.<br />
UN CONTEXTE ECONOMIQUE SCLEROSE<br />
PRODUCTEUR DE DESINCITATIONS<br />
Le régime du fonctionnement économique a été<br />
très en deçà de ce qui est attendu en termes de<br />
croissance si l’on prend en considération le potentiel<br />
qui lui est rattaché : une demande intérieure<br />
solvable, un cadre macro-économique<br />
relativement sain, des entrepreneurs dynamiques<br />
et des ressources financières disponibles. C’est<br />
donc l’articulation entre ces éléments de potentiel<br />
qui a été déficiente, autrement dit les institutions<br />
économiques n’ont pas été efficaces. La rente<br />
dont a bénéficié l’économie algérienne a large-<br />
ment contribué à perpétuer<br />
ces blocages, mais la rente<br />
n’explique pas tout.<br />
Des pays rentiers ont mieux<br />
réussi la diversification de<br />
leurs économies. Sans minimiser<br />
les effets de la rente sur<br />
les comportements des acteurs<br />
économiques, d’autres<br />
facteurs sont aussi présents :<br />
système économique peu<br />
incitatif à l’innovation, système<br />
financier sclérosé, marchés<br />
des facteurs défaillant.<br />
La difficulté est d’autant plus<br />
grande que l’obstacle n’est<br />
pas lié à un manque de<br />
moyens financiers ; il tient<br />
à l’inefficacité des institutions<br />
capturées par des acteurs<br />
sans stratégie claire de<br />
développement.<br />
L’existence d’un pouvoir<br />
d’achat réel entretenu par la<br />
dépense publique, relié à un<br />
chômage croissant et à un système basé essentiellement<br />
sur l’octroi de faveurs budgétaires provoque<br />
le foisonnement de TPE à forte composante<br />
informelle. Les PME, face à la concurrence de<br />
l’informel, font basculer, au moins une partie de<br />
leurs activités dans ce dernier. Les moyennes et<br />
grandes entreprises privées privilégient les activités<br />
à retour rapide, se diversifient beaucoup, souvent<br />
pour accéder à la rente liée au commerce extérieur<br />
et n’ont aucun désir pour des stratégies<br />
pour la remontée progressive dans la filière. A<br />
ces anomalies systémiques du fonctionnement<br />
économique s’ajoute une segmentation dangereuse<br />
dans le système financier : le secteur bancaire<br />
public finance essentiellement le secteur public<br />
via le Trésor et le secteur bancaire universel<br />
privé (essentiellement d’origine étrangère) finance<br />
le commerce extérieur du secteur privé, alors<br />
que des banques d’affaires étrangères sont quasi<br />
exclusivement tournées vers les grandes sociétés<br />
étrangères installées en Algérie. Dès lors, la<br />
capture de l’épargne se fait au profit des activités<br />
non productives ou à faible taux de capitalisation<br />
et surtout dans les branches à faibles risques. Le<br />
marché financier joue un rôle mineur dans le financement<br />
des entreprises productives.<br />
La faible compétitivité des entreprises n’est pas<br />
spécifique au secteur privé. Le secteur public marchand<br />
connaît une inefficience structurelle mesurée<br />
par sa faible contribution à la valeur ajoutée<br />
; les différentes mesures prises par les pouvoirs<br />
publics pour lui redonner une viabilité financière<br />
(un effort financier considérable évalué<br />
à 13 Mds de $) n’ont pas produit les effets attendus,<br />
pis encore elles ont conforté l’inertie des dirigeants<br />
et entretenu le statu quo.<br />
Les réaménagements institutionnels successifs<br />
(fonds de participation, holding, SGP) ne semblent<br />
pas provoquer une dynamique de redres-<br />
sement. La question des droits de propriété dans<br />
l’entreprise publique et son corollaire la relation<br />
Principal -Agent (propriétaires – management des<br />
EPE) avec leurs coûts d’agence ne trouve pas de<br />
réponse dans ces réaménagements institutionnels.<br />
BÂTIR DES ENTREPRISES COMPETITIVES<br />
EN ALGERIE, EST-CE POSSIBLE ?<br />
L’économie algérienne se caractérise aussi par<br />
l’existence d’entreprises peu nombreuses, de petite<br />
taille, très faiblement compétitives et peu innovantes.<br />
Il ne s’agit pas ici de faire du secteur des hydrocarbures<br />
un secteur non concerné par le développement<br />
économique et social du pays, mais de<br />
neutraliser les effets pervers d’une rente qui inhibe<br />
toute initiative et produit une insouciance<br />
systémique de bâtir une économie compétitive<br />
(insouciance des pou-<br />
voirs politiques, insouciance<br />
des acteurs économiques)<br />
et plus grave<br />
que tout, la rente incite<br />
à la prédation.<br />
Comme l’économie et<br />
la société algériennes<br />
sont irriguées par les<br />
ressources des hydrocarbures,<br />
il sera très<br />
difficile, du jour au<br />
lendemain, d’arrêter<br />
cette irrigation ; elle<br />
serait même contreproductive<br />
; la question<br />
doit être gérée<br />
dans un projet global de développement du<br />
pays qui, tout en s’appuyant sur les hydrocarbures,<br />
créera une économie de production compétitive.<br />
La place des hydrocarbures sera définie et les<br />
ressources excédentaires seront placées/ investies<br />
à long terme (les expériences dans ce domaine<br />
sont nombreuses : Fonds d’investissement international,<br />
participations dans le capital des grandes<br />
sociétés industrielles internationales, financement<br />
des grands programmes d’innovation-recherchedéveloppement,<br />
grands projets de formation de<br />
la ressource humaine…). Le désengagement de<br />
la dépendance des hydrocarbures se fera de ma-<br />
Supplément Économie<br />
Il est légitime de se poser la question de savoir pourquoi les “réformes<br />
économiques” largement médiatisées ne produisent pas les effets attendus. Le<br />
rétablissement des équilibres macro-économiques est sans doute un résultat<br />
appréciable après les déséquilibres induits par la crise des années fin 80 et 90.<br />
Cependant ces équilibres sont entretenus par les recettes des hydrocarbures et<br />
non par une production effective de la richesse par les autres secteurs.<br />
Yahia/<strong>Liberté</strong><br />
“<br />
Il ne s’agit pas ici de<br />
faire du secteur des<br />
hydrocarbures un secteur<br />
non concerné par le développement<br />
économique<br />
et social du pays, mais de neutraliser les<br />
effets pervers d’une rente qui inhibe<br />
toute initiative et produit une insouciance<br />
systémique de bâtir une économie<br />
compétitive (insouciance des pouvoirs<br />
politiques, insouciances des acteurs économiques)<br />
et plus grave que tout, la<br />
rente incite à la prédation.<br />
15<br />
AVIS D’EXPERT<br />
nière graduelle pour permettre à l’économie de<br />
continuer à fonctionner puisqu’elle y est totalement<br />
assujettie, pour préparer l’alternative aux hydrocarbures.<br />
C’est dire combien cette rupture entre économie<br />
de production et hydrocarbures sera difficile à atteindre,<br />
mais en même temps c’est l’une des conditions<br />
de la construction d’une économie compétitive<br />
autoentretenue.<br />
METTRE DE L’ORDRE DANS<br />
LE FONCTIONNEMENT DU SYSTÈME<br />
Il est indéniable que beaucoup d’efforts ont été accomplis<br />
ces dernières années en matière de facilitations<br />
dans les enregistrements, la législation<br />
commerciale et les incitations budgétaires et<br />
fiscales à l’investissement. Il est vrai aussi que les<br />
incitations fiscales et parafiscales ont été proposées,<br />
mais les entreprises, particulièrement les plus<br />
dynamiques, attendent d’autres formes d’incitation<br />
qui sont d’une autre nature.<br />
En effet, les seuls avantages budgétaires et fiscaux,<br />
certainement nécessaires, ne constituent pas des<br />
incitations fortes pour tous les types d’entreprises ;<br />
ils ont un impact plus décisif dans la phase de lan-<br />
cement des entreprises que dans la phase de dé-<br />
veloppement de celles qui existent déjà. Les mesures<br />
prises en février 2011 ont provoqué une<br />
croissance du nombre de création entre mars et<br />
juin 2011 avec des pics de 30.000 créations par<br />
mois. Mais elles n’ont pas, de l’avis des entrepreneurs,<br />
impacté le comportement d’investissement<br />
des entreprises en développement.<br />
Les incitations peuvent être assorties de conditions<br />
sur les résultats à atteindre dans le cadre<br />
d’une démarche contractuelle. On peut imaginer<br />
des programmes par secteur ou branche ciblés<br />
(plan électronique, plan agroalimentaire, plan chimie/pharmacie,<br />
plan exportation….) ; ou pour<br />
les entreprises éligibles. Ainsi les aides de l’Etat<br />
seront conditionnées par des résultats à réaliser<br />
par ces entreprises.<br />
SORTIR DE LA CONFUSION DANS<br />
LES RÔLES ET LES RESPONSABILITÉS<br />
L’Etat, le marché et l’entreprise sont les éléments<br />
constitutifs de toute organisation économique susceptible<br />
de “construire” le développement économique<br />
et social. Ce qui<br />
est discutable, ce sont<br />
les formes d’articulation<br />
entre les trois et<br />
c’est ce qu’on appelle la<br />
régulation. Quels sont<br />
les rôles de chacun? A<br />
l’Etat de définir les<br />
règles du jeu, au marché<br />
d’offrir le terrain du jeu<br />
et aux entreprises de<br />
produire les biens et<br />
services.Les règles du<br />
jeu sont les institutions,<br />
la législation, les incitations<br />
et d’une façon générale<br />
toutes les<br />
normes. Plus ces règles du jeu sont simples, transparentes<br />
et stables et plus les acteurs sont productifs.<br />
Et inversement lorsque les règles du jeu sont<br />
opaques, instables et compliquées, les acteurs<br />
cherchent à les contourner (sphère informelle) et<br />
à les détourner (corruption). La question centrale<br />
est donc celle de la qualité des règles du jeu.<br />
L’Etat n’a pas vocation à devenir entrepreneur et<br />
l’entrepreneur n’a pas vocation à devenir régulateur.<br />
Si l’Etat produit une bonne régulation, les<br />
entreprises produisent de la croissance.<br />
M. C. B.<br />
*PROFESSEUR DE MANAGEMENT<br />
ET D’ÉCONOMIE INSTITUTIONNELLE
18<br />
Supplément Économie<br />
ENTREPRISE<br />
FONCIER INDUSTRIEL<br />
Le marché est méconnu<br />
Tout le monde s'accorde à dire que le foncier est un obstacle à l'investissement.<br />
Le marché foncier est méconnu. C’est<br />
ce qu’ont relevé des experts lors d’une<br />
rencontre organisée, la semaine dernière<br />
à Alger, par le Forum des chefs<br />
d’entreprises (FCE) pour débattre de<br />
l’épineuse question des ressources<br />
foncières. Selon Ali Daïboun Sahel, expert éco-<br />
PAR SAÏD SMATI<br />
nomique et ancienresponsable<br />
chargé des<br />
programmes de soutien et de suivi des investissements,<br />
“jusqu’à aujourd’hui, personne ne connaît<br />
l’offre et la demande en matière de foncier”. L’expert<br />
indique que nous avons des bases de données,<br />
mais il s’est avéré avec l’expérience qu’elles<br />
étaient en partie fausses.<br />
“Il est arrivé qu’un actif résiduel soit localisé dans<br />
un cimetière”, explique-t-il, ajoutant que les disponibilités<br />
dans les zones industrielles ont fait l’objet<br />
de rétention.<br />
“Les organismes gestionnaires, peut-être par réflexe<br />
de survie, n’ont jamais voulu donner les disponibilités<br />
foncières. Le privé lui-même ne vous dira pas<br />
et vous cachera toujours ses disponibilités. Les entreprises<br />
publiques, par instinct de conservation,<br />
n’ont pas voulu donner l’exactitude de leurs disponibilités.”<br />
Pour lui, la base de données foncière<br />
dont dispose l’Aniref (Agence nationale d’intermédiation<br />
et de régulation foncière) est insuffisante<br />
et ne reflète pas l’offre réelle sur le marché.<br />
Selon M. Daïboun, alors que l’objectif souhaité<br />
en matière de création de PME est de 200<br />
000 entreprises, le nombre d’actifs engagés et mis<br />
sur le marché foncier par l’Aniref est d’à peine 138<br />
actifs (entre 2009 et 2010) avec seulement 171<br />
concessions en 2012.<br />
Revenant sur la problématique de l’évaluation, il<br />
indique que “les systèmes d’évaluation sont des modules<br />
faisant partie intégrante des politiques. Aucune<br />
politique ne peut s’ajuster ni avancer ni<br />
s’améliorer sans évaluation. Or nous avons pris l’habitude<br />
de changer de politique sans évaluer”.<br />
Les principales institutions du pays concernées<br />
par la question du foncier font état, aujourd’hui,<br />
d’un constat d’échec, et les statistiques de l’activité<br />
de l’Aniref et des Calpiref témoignent de cet<br />
échec, ajoute-t-il. Tout cela n’a pas empêché<br />
LU POUR VOUS<br />
l’expert de saluer les décisions prises par le<br />
Conseil des ministres du 11 février 2011, dont la<br />
réduction des prix des terrains à usage industriel,<br />
délocalisation de la décision d'attribution des terrains<br />
au niveau des wilayas (Calpiref), la généralisation<br />
du gré à gré et la réalisation de 42 nouvelles<br />
zones industrielles.<br />
Cet expert indique qu’“aujourd'hui, l'action de<br />
l'Etat est orientée vers la bonne direction”. En somme,<br />
beaucoup de choses ont été faites. Cela<br />
étant, des efforts restent encore à déployer en vue<br />
de parfaire le processus.<br />
C’est à ce titre qu’il plaide pour “l'approfondissement<br />
de la nouvelle gouvernance qui s'est dessinée<br />
à travers la concertation gouvernement / entreprises”.<br />
L'Etat doit, par ailleurs, abandonner la recherche<br />
du gain financier immédiat dans l'allocation<br />
de la ressource foncière au profit du gain<br />
économique.<br />
“Il ne s'agit pas de vendre du terrain au prix le plus<br />
fort, mais d'assurer à l'investissement la disponibilité<br />
d'un facteur important de son développement,<br />
de manière à ce qu'il y ait multiplication d'activi-<br />
PARTENAIRES, REVUE DE LA CCIAF<br />
Focus sur le secteur du bâtiment<br />
L e<br />
magazine Partenaires,<br />
mensuel des membres de<br />
la Chambre française de<br />
commerce et d'industrie en Algérie,<br />
a consacré le dossier thématique<br />
de son n° 12 de<br />
mai/juin 2013, au secteur du bâtiment<br />
en Algérie.<br />
Sous le titre de «Bâtiment, la<br />
mutation», le mensuel précise<br />
que le secteur de l’habitat a<br />
connu, ces dernières années,<br />
une dynamique soutenue notamment<br />
par la volonté des autorités<br />
algériennes d’en finir<br />
avec une crise de logement qui<br />
n’a que trop duré. Face à cette<br />
dynamique, l’éditorialiste du<br />
magazine soulève la question<br />
qualitative qui vient se poser<br />
avec acuité.<br />
En effet, un programme de 1,5<br />
million de logement signifie, inévitablement,<br />
une urbanisation<br />
massive si les outils de planification,<br />
à même d’offrir la maîtrise<br />
parfaite des nombreux<br />
projets, venaient à manquer.<br />
Adel Bejaoui, président de<br />
l’Ordre des architectes, analyse<br />
pour la revue les politiques<br />
gouvernementales de la ville<br />
et souligne certaines erreurs<br />
commises précédemment. Il<br />
explique : “Il fut un temps, nous<br />
fonctionnions avec un plan type.<br />
Le logement construit à Alger<br />
était repris à Tamanrasset, à<br />
Constantine, à Tiaret, à Blida. …<br />
il y avait déjà une perte de<br />
l’identité locale”. Il constate,<br />
entre autres, que le problème est<br />
d’abord réglementaire. Le plan<br />
directeur d’aménagement et<br />
d’urbanisme (PDAU) et le plan<br />
d’occupation du sol (POS) sont<br />
aujourd’hui maigres en matière<br />
d’intervention urbaine. Nous<br />
avons besoin d’outils beaucoup<br />
plus performants et beaucoup<br />
plus actualisés pour donner<br />
des résultats meilleurs, souligne-t-il.<br />
Face au retard important<br />
enregistré et afin de réaliser<br />
l’objectif assigné, le gouvernement<br />
et le ministère de<br />
l’Habitat ont trouvé la solution<br />
: faire appel aux entreprises<br />
étrangères les plus qualifiées<br />
dans le domaine.<br />
Par ailleurs, cette dynamique a<br />
engendré une demande en ciment<br />
qui peine à être satisfaite.<br />
Le marché national accuse actuellement<br />
un déficit de plus de<br />
3 millions de tonnes comblé par<br />
les importations qui ont enregistré<br />
une hausse de 98,37%.<br />
La hausse des importations a<br />
également touché les engins<br />
du BTP. Outre ce dossier sur le<br />
bâtiment, Partenaires est également<br />
revenu sur la 5e édition<br />
des Journées mines et carrières<br />
organisée conjointement par<br />
la CCIAF et RPI et qui a regroupé<br />
près de 250 entreprises<br />
dont 47 françaises.<br />
Dans une autre de ses rubriques,<br />
la revue livre des<br />
comptes rendus des événements<br />
organisés par la CFCIA<br />
(séminaire, colloque, etc.).<br />
Les investisseurs se plaignent des difficultés d’accès au foncier.<br />
tés, et par la suite, élargissement de la base taxable<br />
et de la distribution des revenus”, précise M. Daïboun.<br />
En conséquence, le prix de référence pour<br />
■ Suite à la contribution de l’expert<br />
Abderrahmane Mebtoul, parue dans le<br />
supplément économique de <strong>Liberté</strong> le 19 juin,<br />
sur l’intégration économique maghrébine,<br />
thème d’un colloque organisé à l’Assemblée<br />
nationale française en juin dernier, Maître<br />
Karim Mahmoudi, président de la<br />
Confédération des cadres de la finance et<br />
président de Maghreb+, nous a fait parvenir<br />
la précision suivante :<br />
“Nous avons été surpris de lire dans votre<br />
honorable quotidien un article signé par le<br />
Docteur Abderrahmane Mebtoul, le mercredi<br />
19 juin 2013, page 19, numéro 6336, intitulé "la<br />
Construction du Grand Maghreb et la<br />
Mondialisation", organisé par l’Institut<br />
maghrébin d’études et de prospective, à<br />
l’Assemblée nationale française. Afin<br />
d’éclairer l’opinion publique sur le<br />
détournement du programme et des idées de<br />
Maghreb+, nous vous prions de publier la<br />
présente mise au point. Nous avons<br />
programmé l’organisation du colloque cité<br />
ci-dessus dans le cadre du programme des<br />
activités de Maghreb+, au titre de l’année<br />
2013, en collaboration avec Beur FM. Lors du<br />
colloque annuel sur les relations Maghreb-<br />
Asie, courant février 2013, à Alger, nous<br />
avons invité le Docteur Camille Sari pour<br />
faire une communication ; à l’issue de cette<br />
rencontre, il s’est proposé d’être notre<br />
partenaire. Quatre mois passés, nous nous<br />
sommes rendu compte que cette personne<br />
D. R.<br />
Mercredi 3 juillet 2013 LIBERTE<br />
le calcul de la redevance locative ne doit plus être<br />
aligné sur les prix du marché libre, la durée à<br />
prendre en compte dans ce cadre est de 33 ans et<br />
non pas de 20 ans.<br />
La concession au dinar symbolique doit être étendue<br />
à toutes les régions du Sud (zones dont le développement<br />
nécessite une contribution de<br />
l’Etat), propose Ali Daïboun Sahel.<br />
Le conférencier a recommandé l’utilisation des<br />
terres habous et des wakfs pour pallier le manque<br />
de terrains éligibles à l’accueil des projets industriels.<br />
Il a également suggéré, afin de dissuader les<br />
faux acquéreurs, l’instauration d’une taxe sur le<br />
foncier industriel aux mains des privés et qui n’est<br />
pas exploité, comme c’est le cas pour le foncier<br />
agricole. L’orateur insistera également sur la nécessité<br />
de mettre en place des “mécanismes”<br />
d’allocation de la ressource foncière qui servent<br />
la politique d’investissement adoptée par les autorités.<br />
Aussi, soulignera-t-il, “un cadre de réfé-<br />
rence en matière d’investissement (politique de re-<br />
lance de l’industrie) doit, au plus vite, être défini”.<br />
Evoquant les banques, il dira qu’il faudrait ouvrir<br />
au profit de celles-ci un marché secondaire des<br />
concessions, leur permettant de placer celles hypothéquées<br />
par les débiteurs défaillants.<br />
SAÏD SMATI<br />
BOURSE D’ALGER<br />
SÉANCE DE COTATION DU 1 er JUILLET 2013<br />
TITRES COTÉS<br />
ACTION<br />
COURS VARIATION TAUX DE VARIATION<br />
NCA-ROUIBA 400,00 -5,00 1,23<br />
SAIDAL 600,00 0,00 0,00<br />
TITRES NON COTÉS<br />
Précision<br />
DERNIER COURS DE CLÔTURE<br />
ACTION<br />
ALLIANCE ASSURANCES Spa 825,00<br />
EGH EL AURASSI 360,00<br />
OBLIGATION<br />
SPA DAHLI 9 500,00<br />
SONELGAZ 14 5 000,00<br />
travaillait pour lui, mis à part l’accord<br />
d’organiser la rencontre à l’Assemblée, rien<br />
n’a été fait sur le plan organisationnel et<br />
matériel, alors qu’en Algérie, il a été toujours<br />
bien reçu. A une dizaine de jours du colloque,<br />
nous n’avions pas la liste des participants ni<br />
le moindre sponsor, comme nous le faisions<br />
à Alger. Pis, il nous a confirmé des noms<br />
d’experts qui n’ont jamais répondu à nos<br />
appels ni à nos correspondances. D’ailleurs il<br />
ne répondait plus à nos appels. Nous avons<br />
décidé de reporter le colloque au mois de<br />
septembre à Paris et de choisir un autre<br />
partenaire. A notre grande surprise, il décide<br />
d’organiser la rencontre tout seul et sans<br />
notre accord, en utilisant intégralement le<br />
programme qui a été établi par le bureau<br />
exécutif de Maghreb+. A ce titre, nous avons<br />
décidé de l’organiser à Alger au mois<br />
d’octobre, avec la participation d’experts<br />
maghrébins et d’ambassadeurs accrédités en<br />
Algérie. Maghreb+ enregistre avec un grand<br />
regret que le comportement du docteur<br />
Camille Sari ne l’honore pas<br />
intellectuellement. Devant cette attitude,<br />
Maghreb+ se réserve le droit d’utiliser tous<br />
les moyens institutionnels et juridiques pour<br />
dénoncer cet état de fait et la malhonnêteté<br />
intellectuelle pour réparer le préjudice subi.<br />
ASSOCIATION MAGHREBINE POUR LA PROMOTION DES<br />
RELATIONS ÉCONOMIQUES ET FINANCIÈRES<br />
secretariatmaghreb@gmail.com/<br />
contactmaghreb@gmail.com<br />
PRINCIPAUX INDICATEURS BOURSIERS<br />
Capitalisation boursière : 16 345 501 575,00<br />
Valeur transigée : 445 000,00<br />
Encours global des titres de créance : 32 360 140 000,00<br />
Encours global des valeurs du Trésor : 298 759 000 000,00
LIBERTE Mercredi 3 juillet 2013<br />
PAGE ANIMÉE PAR FARID BELGACEM<br />
liberteauto2011@yahoo.fr<br />
Egale à elle-même, la nouvelle Audi<br />
A3 n’a pas perdu le moindre gène.<br />
Elle a conservé tout son ADN d’une<br />
allemande racée, robuste, plus belle<br />
encore, mais surtout accessible aux<br />
amoureux de ces bolides. Du site de<br />
Sovac, aux Grands-Vents, en passant par les anciennes<br />
routes de Tipasa et de Blida, jusqu’à Oran,<br />
via l’autoroute Est-Ouest, Audi A3 n’a pas cessé<br />
d’attirer l’attention du grand public. Surtout<br />
ceux qui étaient au volant de l’ancienne version<br />
avec qui on causait à chaque fois, notamment sur<br />
le prix.<br />
Avec un design avant-gardiste, plus spacieuse que<br />
jamais, avec ses porte-à-faux plus courts et un empattement<br />
plus long, on avait l’impression de piloter<br />
et non de conduire un véhicule. Et si elle a<br />
également bénéficié en amélioration de la hauteur<br />
libre au-dessus de tous les sièges, la nouvelle<br />
A3, très efficace et agile, grâce à une “perte” de<br />
poids de 80 kg par rapport à l’ancienne, c’est parce<br />
que le nouveau-né est plus puissante de 3 ch.<br />
Ainsi, Audi A3 est passée de 2.0 TDI 140 ch à 2.0<br />
TDI 143 ch. Durant notre essai, aux côtés de Hamid<br />
Abbassen du magazine “autoutilitaire.com”,<br />
nous avons été impressionnés par son habitabilité<br />
et son sens du luxe, ses reprises comme son<br />
excellente tenue de route, mais surtout par un<br />
confort inégalable dans ce segment, dont la bataille<br />
est difficile à conquérir. Mais la maison Audi<br />
Algérie a compris avant d’engager cette rude bataille,<br />
en repositionnant ses modèles sur un<br />
marché florissant, certes, mais qui obéit à ses aléas.<br />
Mais l’équipe Audi, sous l’égide du nouveau GD<br />
Patrice Franck, en poste depuis novembre 2012,<br />
semble s’approcher, doucement mais sûrement,<br />
du challenge. Du coup, la nouvelle Audi A3 va faire<br />
long feu. Et pour cause, elle est proposée à des<br />
prix défiant toute concurrence. Ainsi, Audi A3<br />
passe de 4 254 000 DA (TTC) à 2 955 000 DA<br />
(TTC) pour la version 3 portes et 4 280 000 DA<br />
à 3 650 000 DA pour la version Sportback (5<br />
portes), toutes dotées d’une boîte S-Tronic (automatique)<br />
à 6 rapports pour la 2.0 TDI 143 ch<br />
et à 7 rapports pour la 1.8 TFSI 180 ch, avec une<br />
traction avant (2 roues motrices). Il faut préciser<br />
que ces deux modèles sont équipés de moteurs<br />
en euro 2 ou bien en euro 4 sans filtre à particules<br />
(à cause de la qualité du carburant). Autre spécificité<br />
technique qui fait de la nouvelle Audi A3<br />
un véritable bijou mécanique et technologique,<br />
sa consommation (4 l/100 km) et son couple qui<br />
varie de 320 Nm entre1750 et 2500 tr/mn à 320<br />
Nm entre 1750 et 3000 tr/mn. Quant à la technologie<br />
TFSI (à haut régime), la consommation<br />
AUDI ALGERIE<br />
Livrée en 24 heures,c’est possible !<br />
AUDI ENGAGE UNE BATAILLE SUR LE SEGMENT PREMIUM<br />
Nouvelle A3 :<br />
le rêve et le luxe accessibles<br />
Il fallait oser. Audi, marque représentée par le groupe Sovac en Algérie, vient d’annoncer le prix de la nouvelle Audi A3. Avec<br />
un test-drive sur près de 1000 km, sur les routes départementales et sur les autoroutes, nous l’avons essayée pour vous.<br />
■ Mais que demande un client qui met le<br />
paquet et casse sa tirelire pour acquérir un<br />
véhicule ? La réponse étant dans la question,<br />
Audi lance un défi de livrer ses clients en<br />
24 heures, au plus tard en 48h. L’info vaut le<br />
coup, d’autant que c’est Patrice Franck, DG<br />
Audi Algérie, qui l’annonce. Ainsi, grâce à cet<br />
effort inestimable, la marque a enregistré<br />
plus de 130 % de croissance depuis février<br />
dernier. Du travail d’équipe, en passant par le<br />
réseau, un pilier de réussite, Audi a travaillé<br />
d’arrache-pied pour enregistrer ce record…<br />
F. BELGACEM<br />
est de 5,6 l/100 km, avec un couple de 250 Nm<br />
entre 1250 et 5000 tr/mn. “Nous proposons des<br />
prix très intéressants et attractifs. Ils sont mieux que<br />
ceux proposés en France ou en Allemagne. Aussi,<br />
nous avons la meilleure offre sur les équipements<br />
et les options”, commentera M. Franck.<br />
Des technologies à couper le souffle…<br />
Concernant les finitions, la base embarque un accoudoir<br />
central à l’avant, des airbags pour passager,<br />
conducteur et latéraux, un système d’aide<br />
au stationnement à l’arrière, un anti-démarrage<br />
électronique, le contrôle électronique de stabilisation<br />
(ESC), les freins de stationnement électrique,<br />
les feux arrière à LED, les fixations pour<br />
sièges Isofix, les glaces assombries, l’interface Bluetooth,<br />
le MMI radio, les phares antibrouillard, le<br />
xénon plus lave-phares, les sièges avant réglables<br />
en hauteur, un toit ouvrant panoramique, les applications<br />
décoratives et des jantes en aluminium<br />
16 pouces.<br />
Mais Audi Algérie ne compte pas s’arrêter là,<br />
puisque d’autres équipements seront mis en évidence<br />
dans six mois, c'est-à-dire à partir de 2014.<br />
Il s’agit notamment du Audi drive select (Sensa-<br />
FOCUS LE CHIFFRE de la semaine COUP DE CŒUR<br />
<strong>Liberté</strong><br />
Pour une première, Audi<br />
Algérie, puisque c’est l’évènement<br />
de la semaine, a<br />
lancé la première édition des Techdays,<br />
une formation dédiée<br />
aux journalistes spécialisés sur<br />
des thématiques inhérentes aux<br />
explications techniques de<br />
chaque détail que comprend<br />
un véhicule.<br />
Cette première session, assurée<br />
par Xavier Goubau (formateur<br />
et ancien cadre depuis 1982<br />
chez Audi), a été exclusivement<br />
dédiée à Audi Quattro et Audi<br />
Ultra.<br />
Deux thématiques sur lesquels<br />
Patrice Franck a mis le cap afin<br />
de vulgariser des concepts chers<br />
à Audi. Et si Audi Quattro (4<br />
roues motrices) offre de suprêmes<br />
avantages dans la stabilité,<br />
la motricité, la maniabilité,<br />
le freinage, le multi-usage,<br />
l’adhérence et le bénéfice client,<br />
l’autre aspect, à savoir Audi Ultra,<br />
démontre à quel point les<br />
Allemands sont soucieux d’offrir<br />
le maximum d’équipements<br />
en allégeant le poids des véhicules<br />
avec l’usage de l’aluminium<br />
dans la carrosserie, et ce<br />
en recourant aux technologies<br />
issues des départements recherche<br />
et développement. En<br />
revanche, et ce qui a attiré l’at-<br />
tion), du pack extérieur S-Line (Sensation et Addiction),<br />
des jantes aluminium 17 pouces et 18<br />
pouces (Addiction et Sensation), la climatisation<br />
automatique (Addiction et Sensation), de la camera<br />
de recul (Sensation), du volant sport multifonction<br />
en style 3 branches aplati en bas (Sensation),<br />
du détecteur de pluie/lumière (Addiction<br />
et Sensation) et du rétroviseur réglable jour et nuit<br />
(Addiction et Sensation).<br />
Plaçant la barre très haut, Audi propose également<br />
des équipements en options, comme la Hold-Assist,<br />
Audi adaptive cruise control (régule la vitesse<br />
et la distance), Audi adaptive light (adapte la portée<br />
des phares d’après les usagers de la route), la<br />
recommandation de pause (prévient le conducteur<br />
quand il détecte une anomalie lors de la<br />
conduite), Audi Side Assit (assistance de changement<br />
de voies), Audi active lane assist (redresse<br />
le volant et vibre lorsque le véhicule sort de sa trajectoire),<br />
le Start&Stop, Audi pré-sens (active les<br />
feux de détresse, resserre la ceinture de sécurité<br />
et referme les vitres de la voiture). Signalons que<br />
cet événement, auquel le patron du groupe Sovac,<br />
Mourad Oulmi, a accordé une extrême importance,<br />
a été l’occasion pour présenter le chef<br />
DÉDIÉE AUX JOURNALISTES SPÉCIALISÉS<br />
Audi lance la 1 re édition des Techdays<br />
tention des journalistes, c’est<br />
ce chiffre de plus de 50 % d’Algériens<br />
qui préfèrent rouler<br />
avec des Audi en version Quattro.<br />
Signalons que cette formation<br />
intervient à l’occasion du 5 e<br />
millionième (5 000 000) de<br />
Quattro vendues dans le<br />
monde, avec 148 modèles<br />
Audi disponibles.<br />
FARID BELGACEM<br />
<strong>Liberté</strong><br />
de produits et contact presse Audi A1 et A3, Nesrine<br />
Didani, et la responsable contact presse au<br />
groupe Sovac, Iman Chérif.<br />
EN BREF ...<br />
Auto<br />
19<br />
FARID BELGACEM<br />
LIVRAISON ET GARANTIE<br />
Les engagements de Volkswagen<br />
■ La marque Volkswagen (Sovac) vient de<br />
s’engager vis-à-vis de sa clientèle afin de lui<br />
livrer les véhicules dans un délai de 7 jours.<br />
Le modèle Polo figure en pôle position de<br />
cette annonce, sachant que cette voiture<br />
demeure la plus prisée sur le marché. Mais<br />
pas seulement, puisque Volkswagen propose<br />
des remises exceptionnelles sur les tarifs<br />
catalogue de l’ensemble de la gamme à<br />
l’image des Volkswagen Passat R-line et<br />
Volkswagen CC qui bénéficient de ristournes<br />
allant jusqu’à 260 000 dinars. Mieux, et pour<br />
fidéliser sa clientèle, Volkswagen, annonce<br />
une garantie de 3 ans sur l’ensemble des<br />
modèles de la gamme. Une offre valable dans<br />
tout le réseau de Sovac.<br />
F. B.<br />
PROPOSEE EN 3 FINITIONS<br />
La nouvelle C3 à partir de 1 225 000 DA<br />
■ Citroën C3 revient en force en Algérie et<br />
avec la nouvelle C3, réaffirmant son capital<br />
sympathie et enrichissant son parti-pris de<br />
nouveaux atours créatifs et technologiques.<br />
C’est à la placette de Hydra que les Algérois<br />
ont eu le plaisir de découvrir la nouvelle<br />
Citroën C3 avec son architecture étonnante,<br />
de rondeurs et de tensions, de plis et de<br />
développés qui lui confèrent une silhouette<br />
unique dans l’univers automobile,<br />
notamment, grâce à son pare-brise Zénith.<br />
Encore plus technologique, la nouvelle<br />
Citroën C3, a choisi l’efficacité sans renoncer<br />
au plaisir, avec son nouveau moteur Pure-<br />
Tech VTi 82 à partir de 99g de CO2, sobre en<br />
consommation et en émission, mais si<br />
pétillant à l’usage. La nouvelle C3 est<br />
proposée avec trois niveaux de finitions, dont<br />
Attraction, Vitamine et Zénith, avec un prix<br />
exceptionnel pour le lancement, à partir de 1<br />
225 000 dinars (TTC).<br />
F. B.<br />
<strong>Liberté</strong>
LIBERTE Mercredi 3 juillet 2013<br />
LE COUP D’ENVOI DU FESTIVAL A ÉTÉ DONNÉ LUNDI SOIR<br />
Sidi Bel-Abbès en mode raï<br />
La neuvième édition de ce festival, qui rend hommage cette année au regretté cheb Akil, s’est<br />
ouverte avant-hier soir au stade des frères Amarouche (lieu où se tiendront tous les concerts),<br />
et se poursuivra jusqu’au 6 juillet prochain.<br />
Le Festival culturel national<br />
de la chanson raï, dans sa<br />
sixième édition, s’est ouvert<br />
lundi soir, au stade des<br />
trois frères Amarouche, en<br />
présence du wali et des autorités<br />
locales de la wilaya, et des élus.<br />
Une soirée qui a fait, cette fois-ci, exception<br />
à la règle, pour deux raisons :<br />
l’absence de stars du raï, et la tenue simultanée<br />
dans la wilaya de Sidi Bel-Abbès<br />
de deux importantes soirées à savoir,<br />
la clôture du Festival international des<br />
danses populaires et le coup d’envoi du<br />
Festival national de la chanson raï, ce<br />
qui a divisé le public.<br />
Après l’allocution d’ouverture prononcé<br />
par du commissaire du festival, Mohamed<br />
Taïbi qui a souligné l’importance<br />
de cette manifestation, place à la musique.<br />
Le coup d’envoi de cette manifestation<br />
a été 100% raï avec la prestation<br />
d’une bonne dizaine de raimen,<br />
parmi eux des habitués du festival. La<br />
soirée a débuté, avec une demi-heure de<br />
retard, avec l’hymne national et un<br />
hommage au regretté cheb Akil, disparu<br />
le 13 juin dernier dans un accident de<br />
la circulation au Maroc près de Tanger,<br />
et qui a participé à trois éditions de ce<br />
festival.<br />
Un hommage organisé en guise de reconnaissance<br />
à ses œuvres et à ses<br />
contributions à la promotion de la mu-<br />
TOMBER DE RIDEAU SUR LE FESTIVAL INTERNATIONAL DES DANSES POPULAIRES DE SIDI BEL-ABBÈS<br />
Un feu d’artifice pour une fin en apothéose<br />
Après six jours d’intenses activités culturelles et<br />
artistiques marquées par une série de spectacles<br />
enthousiasmants, le Festival international des<br />
danses populaires, qui a soufflé cette année sa 9e bougie,<br />
a pris fin, avant-hier, en apothéose au théâtre de<br />
verdure Saim-Lakhdar, plein à craquer, et ce, sous les<br />
feux d’artifice qui ont illuminé le ciel de la capitale de<br />
la Mekerra. La cérémonie de clôture de cette édition<br />
– placée sous le signe “Pour le dialogue des peuples<br />
sans traducteur ni intermédiaire –, à laquelle ont assisté<br />
Mohamed Hattab, wali de Sidi Bel-Abbès, le<br />
P/APW et des élus, a été époustouflante par la qualité<br />
de la prestation des artistes, qui a accroché le public<br />
jusqu’à une heure tardive de la nuit. Auparavant,<br />
l’après-midi de lundi, une réception a été organisée<br />
par le wali au siège de la wilaya, en l’honneur des 13<br />
troupes étrangères participantes, au cours de laquelle<br />
des prix symboliques ont été remis aux représentants<br />
des troupes. Dans son allocution prononcée<br />
en arabe et en anglais, le wali de Sidi Bel-Abbès a tenu<br />
à remercier les invités et l’ensemble des participants<br />
Quelques jours après l’avant-première<br />
du long-métrage, très attendu,<br />
“Harraga Blues” de<br />
Moussa Haddad, les projections se<br />
poursuivent à la salle El-Mouggar de<br />
l’Office national de la culture et de<br />
l’information (Onci), jusqu’au 7 juillet<br />
prochain, et ce, à raison de 4 séances par<br />
jour : 14h, 16h, 18h et 20h.<br />
Contrairement à la soirée de l’avant-première<br />
où beaucoup de personnes<br />
avaient fait le déplacement, les séances<br />
de projections n’attirent pas beaucoup<br />
de monde. Coécrit par le réalisateur et<br />
Amine Bedjaoui-Haddad, “Harraga<br />
Blues” traite d’un sujet épineux, et toujours<br />
d’actualité : l’émigration clandestine<br />
ou le phénomène des Harraga, qui<br />
touche principalement les jeunes. Le<br />
film, justement, place les jeunes au<br />
centre de l’intrigue, afin de mettre l’accent<br />
sur leurs réalités.<br />
sique et la chanson raï et pour lequel<br />
chacun des chanteurs a repris une de<br />
ses chansons.<br />
Et c’est un enfant de la ville, Mohamed<br />
à ce festival, qui ont donné artistiquement le meilleur<br />
d’eux-mêmes pour satisfaire le public et réussir cette<br />
édition. Au menu de la soirée, un grand spectacle<br />
animé par des troupes nationales et étrangères, qui ont<br />
convié l'assistance à suivre une série de shows inédits,<br />
représentant les spécificités culturelles des différentes<br />
régions de l’Algérie et des pays participants. Ainsi,<br />
cette soirée a été marquée par les belles performances<br />
du Ballet national et celui de Sidi Bel-Abbès,<br />
ainsi que celle de la troupe El-Djazairia d’Espagne. Ces<br />
prestations chorégraphiques ont dévoilé la maîtrise<br />
et la précision de talentueux danseurs, habillés avec<br />
beaucoup de couleurs.<br />
Le public, à son tour, a longuement applaudi les prestations,<br />
et repris en chœur certains refrains de chansons<br />
qui accompagnaient les danses. Le clou de la soirée<br />
a été la danse magistralement exécutée par les<br />
jeunes danseuses espagnoles de la troupe El-Djazairia<br />
d’Espagne (une fusion entre le flamenco et le raï),<br />
qui ont dansé sur les rythmes du tube “Hadi goulouhalha”<br />
de cheb El-Hindi. La soirée a également été<br />
“HARRAGA BLUES” DE MOUSSA HADDAD<br />
Une fiction pas très convaincante<br />
Ils quittent leur famille, leur travail et<br />
tout ce qu’ils ont réussi à construire<br />
(mais dans la plupart des cas, c’est plutôt<br />
le contraire), à la conquête de l’eldorado,<br />
d’un rêve appelé Europe. “Harraga<br />
Blues” est un drame social qui traite<br />
de l’émigration clandestine, à travers<br />
l’histoire de 2 Algérois : Zine (incarné<br />
par Karim Hamzaoui) et Rayan (interprété<br />
par Zakaria Ramdane) rêvent de<br />
partir en Espagne, et ce, malgré la situation<br />
sociale et familiale, plutôt<br />
confortable, dans laquelle ils évoluent.<br />
Zine, Pizzaiolo, part en premier dans<br />
une barque de fortune avec l’espoir de<br />
rejoindre son frère, installé en Espagne.<br />
Son rêve est de revenir avec beaucoup<br />
d’argent afin d’épouser sa fiancée Zola.<br />
Rayan est, quant à lui, musicien et ne<br />
pense qu’à une seule chose : fuir son environnement<br />
familial, qui le pèse, notamment,<br />
après le décès de sa mère et<br />
Mohamed Bousmaha, lauréat d’Alhane Wa Chabab 2013, honoré par le wali.<br />
Bousmaha en l’occurrence, lauréat d’Alhane<br />
Wa Chabab 2013, qui a repris le<br />
tube de cheb Akil, “Diroulha Laâkel”, et<br />
qui a donc inauguré les prestations<br />
le remariage de son père. Quatorze<br />
ans après son dernier film “Made in”,<br />
Moussa Haddad revient avec une fiction<br />
de 110’ minutes qui traite d’un sujet sensible.<br />
Il retrace, dans son film, les démarches<br />
coûteuses et parfois très dangereuses<br />
qu’entreprennent les jeunes afin<br />
d’atteindre l’autre rive. Tout au long de<br />
cette fiction, on suivra les aventures des<br />
2 jeunes hommes dans leur quête du<br />
Bousmaha/<strong>Liberté</strong>.<br />
musicales de ce festival. Suivront des<br />
morceaux de son propre répertoire,<br />
notamment “Dima” et “Hadi min jat”.<br />
Mohamed Bousmaha, qui a charmé le<br />
public par sa prestation, a ensuite été<br />
honoré par le wali de Sidi Bel-Abbès.<br />
Raina Raï de Hachemi Djellouli de<br />
Sidi Bel-Abbès succèderont à Mohamed<br />
Bousmaha sur scène. Ils gratifieront le<br />
public de leurs morceaux les plus emblématiques,<br />
notamment le légendaire<br />
“Ya Zina”.<br />
Puis après le départ du wali et des autorités<br />
vers le Théâtre de verdure pour<br />
la cérémonie de clôture du Festival international<br />
des danses populaires, ce fut<br />
au tour d’autres chanteurs de renom,<br />
tels cheb Hassen, chebba Ines, et cheb<br />
Nacim de prendre le relais. Ils ont également<br />
émerveillé l’assistance, composée<br />
essentiellement de familles, avec des<br />
chansons qui les ont fait connaître.<br />
Cheikh Naâm, un autre enfant de la vil-<br />
le, a offert à son public un merveilleux<br />
cocktail de ses plus belles chansons. La<br />
belle Dalila a aussi assuré le show, en reprenant<br />
trois de ses chansons, notamment<br />
“Réservite l’avion”. Pour terminer<br />
la soirée en beauté, cheikh Mazouni a<br />
rejoint la scène. Il a fait danser le public<br />
ses les airs et les rythmes de ses tubes<br />
et de reprises, comme “Oued Chouli” et<br />
“Baghi nchoufha”.<br />
A. BOUSMAHA<br />
La cérémonie de clôture a été marquée par des performances<br />
de troupes algériennes et étrangères.<br />
émaillée par la remise de diplômes et de prix aux<br />
troupes qui ont participé à cette manifestation.<br />
A. BOUSMAHA<br />
bonheur et de lendemains<br />
meilleurs : les efforts fournis<br />
pour amasser l’argent<br />
afin de payer les passeurs, la<br />
déception de Zine, le choix<br />
de Rayan, etc. Techniquement<br />
bien fait, et rehaussé<br />
par une belle musique signée<br />
Lotfi Attar, “Harraga<br />
Blues” souffre tout de même<br />
de quelques moments difficiles,<br />
notamment, en raison<br />
du scénario un peu faiblard, sans<br />
aucun effet de surprises ou de suspense.<br />
De plus, les dialogues ne sont pas du<br />
tout représentatif du parler jeune algérien.<br />
“Je m’attendais à mieux ! L’histoire<br />
n’est pas fameuse ; c’est du déjà-vu”,<br />
nous déclare un père de famille à l’issue<br />
de la projection.<br />
FARAH YASMINE NIA<br />
Bousmaha/<strong>Liberté</strong>.<br />
Culture<br />
…SORTIR…<br />
21<br />
Soirées du Casif<br />
À 22h.<br />
■ Ce soir : Bollywood Masala<br />
Orchestra (Inde), Ouled El-Hadja<br />
Maghnia.<br />
■ Demain : Assi Helani (Liban),<br />
Fella Ababsa, Abdou Deriassa.<br />
35 e édition du Festival<br />
international de Timgad<br />
Jusqu’au 4 juillet, à 22h.<br />
■ Ce soir : Saber Rebai, Abd<br />
Allah Menai, cheb Arras,<br />
Houamed Farid, Samir Toumi.<br />
■ Demain : Azzou, Karim Gang,<br />
Serly, Sinik, Kayna Samet, Rim-K<br />
(113), ballet de l’Onci, cheb<br />
Khaled.<br />
Voyage musical<br />
À 21h, au complexe culturel<br />
Laâdi-Flici.<br />
■ Ce soir : Lotfi Double Kanon.<br />
■ Demain : Mohamed Allaoua,<br />
Fanfare Rahmania.<br />
Dîner culturel<br />
■ La Mouette Tours, agence de<br />
voyage et de tourisme, organise<br />
un dîner culturel, samedi 6<br />
juillet 2013, à partir de 19h30, au<br />
restaurant Le Rosmarin (à Ben<br />
Aknoun, à proximité de<br />
l’ambassade d’Arabie Saoudite),<br />
avec au programme : une<br />
rencontre avec Slim, autour de<br />
son enfance, de Sidi Bel-Abbès,<br />
de son itinéraire de créateur,<br />
son regard sur l’Algérie, plus<br />
dédicaces. Réservation au<br />
niveau de l’agence La Mouette<br />
Tours au : 021 79 16 26/<br />
0557 24 63 78.<br />
DZ-Mangas<br />
■ Le centre commercial et de<br />
loisirs de Bab Ezzouar, en<br />
collaboration avec les éditions Z-<br />
Link, organise, jusqu’au 10<br />
juillet, une exposition de DZ-<br />
Mangas à la galerie Ezzouart,<br />
ainsi que des ateliers<br />
d’initiation au DZ-Mangas. Au<br />
programme également,<br />
rencontres, débats, et dédicaces<br />
des dernières sorties DZ-<br />
Mangas.<br />
Concerts<br />
■ Concert de l’Accademia<br />
Nazionale di Santa Cecilia Il<br />
Quartetto di Verdi, ce soir, à 19h,<br />
au Théâtre national algérien<br />
Mahieddine-Bachtarzi.<br />
■ Demain, à 21h, à l’esplanade<br />
de Riadh El- Feth, concert de<br />
cheba Yamina, Taous Arhab,<br />
Hacen Dadi, cheb Anouar, Lotfi<br />
Attar, Caméléon, Hamid Naïli,<br />
Sidi Ali Dziri.<br />
■ Demain, à 21h, à la salle El-<br />
Mouggar, concert de Wardia,<br />
Youcef Boukhantache, Oulhassi<br />
Houari, Abdennour, Houari<br />
Benchenet, Nadia Benyoucef,<br />
Didine Karoum.<br />
■ Demain, à 21h, à la salle Atlas,<br />
concert d’Abdou Skikdi, Rabah<br />
Asma, Massinissa, Goussam, le<br />
Respect de la plume (Rap), cheb<br />
Farid, Wahid Staïfi, cheb Abbas.<br />
■ Demain, à 21h, au Palais des<br />
expositions (Pins maritimes),<br />
concert de Hakim Salhi, Hamid<br />
Belbache, Mahboub, groupe<br />
Nailia de Tindouf, Hmida Naili,<br />
Thanina, Soltane, cheb Zinou,<br />
cheba Djamila, Kader Japonais,<br />
Zahouania.<br />
■ Demain, à 18h, dans les<br />
jardins de l’Institut français<br />
d’Alger, concert de Good noise,<br />
Samir Fares, Dina Farah, Genoxy,<br />
Kdawkda, Eclypse, Kamel Hadji,<br />
Mouhamed Tamache & Asma,<br />
Hiba & Co, Ghozlane Nassim et<br />
Abdennour, Wlad Bambra.
LIBERTE Mercredi 3 juillet 2013<br />
TAMANRASSET<br />
L'intransigeance du wali<br />
Le chef de l’exécutif a ordonné d’engager, dans un délai de trois semaines, une<br />
opération de réhabilitation et de rénovation de toutes les structures de l’hôpital.<br />
Fini le temps des rodomontades<br />
! Les directeurs<br />
de l’exécutif ne sont plus<br />
en position de plastronner<br />
avec de vraisemblables<br />
rapports dressés<br />
pour maquiller la situation dans laquelle<br />
se trouvent leurs secteurs dans<br />
la wilaya de Tamanrasset, puisque le<br />
wali Abdelhakim Chater semble décidé<br />
de s’en apercevoir personnellement<br />
à travers une série de visites inopinées<br />
effectuées sur le terrain.<br />
L’hôpital de Tamanrasset, qui se<br />
trouve dans un état de déliquescence<br />
totale, a été le premier point que<br />
le wali a visité lors de ces sorties impromptues.<br />
De visu, il a constaté,<br />
outre la dégradation physique de la<br />
structure, les conditions inhumaines<br />
dans lesquelles se font soigner les malades.<br />
M. Chater s’est montré intransigeant<br />
et n’y est pas allé avec le dos<br />
de la cuiller. Il a fermement insisté sur<br />
l’amélioration des conditions d’accueil<br />
des malades ainsi que les prestations<br />
fournies aux convalescents.<br />
“Assurer un bon service au patient peut<br />
réduire jusqu’à 50% de sa maladie”, at-il<br />
souligné, en instruisant les responsables<br />
de ce secteur d’offrir toutes<br />
les commodités nécessaires pour<br />
améliorer, un tant soit peu, la qualité<br />
de service dans cet établissement<br />
hospitalier. A ce propos, le chef de<br />
l’exécutif a ordonné d’engager, dans<br />
un délai de trois semaines, une opération<br />
de réhabilitation et de rénovation<br />
de toutes les structures de l’hôpital,<br />
initialement conçu pour être le<br />
siège de l’ex-DNC (direction nationale<br />
des coopératives). Il a également recommandé<br />
de créer des espaces verts<br />
dont l’entretien pourrait être confié<br />
aux entreprises mises sur pied dans<br />
le cadre des dispositifs de soutien à<br />
l’emploi de jeunes. “Le personnel d’entretien<br />
et de maintenance sera renforcé<br />
par 30 contractuels dans le cadre du<br />
DAIS (dispositif d’aide à l’insertion so-<br />
Le Cnapest élargi, dans<br />
son communiqué du<br />
bureau de Bouira, daté<br />
du 27 juin, réitère son appel<br />
à “l’éviction du directeur de<br />
l’éducation” ainsi que “le rétablissement<br />
dans ses droits<br />
du professeur radié M’hamed<br />
Laidli.” Un conflit persistant<br />
depuis plusieurs mois<br />
ciale). Le nettoyage du périmètre de<br />
l’établissement sera assuré désormais<br />
dans le cadre de l’opération Blanche-<br />
Algérie”, ajoute M. Chater, en assurant<br />
que l’opération de construction d’un<br />
nouvel établissement public hospitalier<br />
d’une capacité de 240 lits est en<br />
cours d’inscription.<br />
Dans le cadre de la communication<br />
de proximité, il convient de noter<br />
qu’un programme de rencontres<br />
entre les élus locaux et la société civile<br />
a été récemment approuvé par le<br />
wali en application de la loi en vigueur.<br />
“Ces rencontres, explique-t-il<br />
lors d’un point de presse animé à son<br />
cabinet, portent essentiellement sur le<br />
rapprochement de l’administration<br />
du citoyen. Ce dernier sera donc associé<br />
directement à la gestion des af-<br />
Abdelhakim Chater wali de Tamanrasset.<br />
faires des collectivités. Les élus auront<br />
à dresser semestriellement un compte<br />
rendu sur les réalisations effectuées,<br />
mais aussi sur la concrétisation<br />
du programme pour lequel ils ont été<br />
élus. L’initiative permettra ainsi de<br />
consolider la relation électeur - élu en<br />
améliorant la communication institutionnelle.”<br />
BOUIRA<br />
Le Cnapest élargi demande le départ<br />
du directeur de l’éducation<br />
et qui s’est envenimé après<br />
que le directeur de l’éducation<br />
ait déposé plainte contre<br />
le syndicat auprès du tribunal<br />
de Bouira pour "intrusion<br />
et insultes" alors que se tenait<br />
le conseil de discipline. Pour<br />
le coordinateur de wilaya du<br />
Cnapest élargi, plusieurs<br />
membres cités par le DE<br />
BÉJAÏA<br />
Décès de Mokhtar Allouti,<br />
ex-P/APC de Melbou<br />
L<br />
’ex-président de l'APC de Melbou (Béjaïa),<br />
Mokhtar Allouti, s’est éteint avant-hier aprèsmidi<br />
à l’hôpital d’Amizour (Béjaïa), à l’âge de<br />
62 ans, suite à une longue maladie, a-t-on appris<br />
auprès de sa famille. Le défunt, père de cinq enfants,<br />
était un cadre de l’agriculture avant de rejoindre les<br />
rangs du RCD dès sa création en 1989. Élu premier<br />
président de l'APC de Melbou en 1990, lors des premières<br />
élections pluralistes en Algérie, sous les couleurs<br />
de son parti le RCD, il démissionne en<br />
1992 suivant le mot d'ordre du parti de se retirer<br />
des assemblées élues. En 2005, il se représente et<br />
n’étaient même pas présents<br />
le jour du sit-in tenu dans<br />
l’enceinte de l’académie. Les<br />
syndicalistes accusent par<br />
ailleurs le premier responsable<br />
du secteur de l’éducation<br />
de Bouira d’avoir “prémédité<br />
la lenteur dans l’expédition<br />
du dossier du professeur<br />
radié”. Ainsi, le<br />
réussit à être réélu. En 2011, en raison d’une affaire<br />
en justice l’ayant opposé à un particulier, il sera suspendu.<br />
Connu pour sa rigueur dans le travail et ses<br />
décisions courageuses lors des mandats qu’il a eu<br />
à assurer, la nouvelle de son décès, avant-hier, a jeté<br />
la consternation parmi ses amis du RCD qui ont<br />
tenu à être présents à son domicile pour lui rendre<br />
un dernier hommage. Une foule nombreuse l’a accompagné<br />
hier matin à sa dernière demeure,<br />
dans son village natal à Tasefsat sur les hauteurs de<br />
Melbou.<br />
conseil de wilaya du Cnapest<br />
élargi appelle à la tenue d’assemblées<br />
générales, le jour de<br />
la signature des PV de sorties<br />
(jeudi 4 juillet) pour proposer<br />
des actions de protestation<br />
dès la rentrée scolaire.<br />
Propositions qui pourraient<br />
être retenues lors du conseil<br />
de wilaya qui se tiendra le di-<br />
HAKIM KABIR<br />
RABAH KARECHE<br />
manche 7 juillet. Enfin, les<br />
membres du bureau de wilaya<br />
appellent à un sit-in,<br />
mercredi prochain à partir de<br />
15h, devant le siège de la<br />
wilaya, en guise de soutien à<br />
leur camarade radié.<br />
HAFIDH B.<br />
POUR APPARTENANCE À UN RÉSEAU DE<br />
SOUTIEN TERRORISTE À BOUIRA<br />
Deux personnes arrêtées<br />
■ Deux personnes soupçonnées d’être<br />
membres d’un réseau de soutien aux<br />
terroristes ont été arrêtées, vendredi vers<br />
14h, par les services de sécurité. Selon nos<br />
sources, les services de la gendarmerie<br />
avaient agit sur information et dressé un<br />
barrage sur la RN33 reliant la ville de<br />
Bouira à Tizi Ouzou, via Tizi N’kouilal. Les<br />
deux personnes arrêtées étaient à bord<br />
d’une moto. L’un des membres présumés<br />
du réseau est originaire de la Crête-Rouge<br />
(Takaats), daïra de Bechloul, localité située<br />
sur le versant sud du Djurdjura (4 km<br />
environ du lieu d’arrestation).<br />
A. DEBBACHE<br />
L’Algérie profonde<br />
D. R.<br />
BRÈVES du Centre<br />
23<br />
TIPASA<br />
Vol de bijoux dans un domicile à<br />
Bou-Ismaïl<br />
■ Deux repris de justice, B. M. et K. H.,<br />
âgés respectivement de 21 et 28 ans,<br />
originaires d’El-Mouradia et Bachdjarah,<br />
ont dérobé, lundi, des bijoux dont la<br />
valeur est estimée à plus de 400 000 DA<br />
au domicile d’une jeune fille à Bou-<br />
Ismaïl, a indiqué la représentante de la<br />
cellule de communication de la Sûreté<br />
de la wilaya de Tipasa. Ainsi, une<br />
plainte a été déposée contre les deux<br />
mis en cause. La BMPG de Bou-Ismaïl<br />
s'est déplacée sur les lieux. Les deux mis<br />
en cause ont reconnu les charges<br />
retenues contre eux. Une partie des<br />
bijoux volés a été récupérée par la<br />
victime. Les deux malfaiteurs ont été<br />
appréhendés par les forces de sécurité<br />
avant d’être écroués par le procureur de<br />
Koléa, ajoute la même source.<br />
B. BOUZAR<br />
UNILEVER ALGÉRIE<br />
Un nouveau directeur installé<br />
■ Un nouveau directeur général<br />
d’Unilever Algérie vient d’être nommé<br />
depuis le 1er juillet en cours. Il s’agit de<br />
Jean-François Etienne, en remplacement<br />
de James Todd, nommé au poste de viceprésident<br />
finances Afrique, a indiqué un<br />
communiqué parvenu à notre rédaction.<br />
Diplômé de l'Institut supérieur de<br />
gestion, Jean-François Etienne, 47 ans, a<br />
rejoint en 2009 le groupe Unilever au<br />
poste de vice-président “Customer<br />
Development France”. Il a fortement<br />
contribué au retour à la croissance de la<br />
société sur ces 3 dernières années.<br />
Rappelons qu’Unilever est présente en<br />
Algérie depuis 1954, date à laquelle OMO<br />
a été lancé à travers un partenariat avec<br />
un acteur local. C’est depuis 2002<br />
qu’Unilever s’est officiellement<br />
implanté en Algérie, date à laquelle<br />
l’usine d’Oran est inaugurée. Unilever<br />
dispose d’un site de production à Oran<br />
où sont fabriqués les détergents OMO,<br />
OMO Machine et Surf et d’un bureau<br />
commercial à Alger. Unilever Algérie<br />
emploie 816 employés sur Oran et Alger.<br />
R. R.<br />
ALGER-CENTRE<br />
Madinat El-Casbah rend hommage<br />
à cheikh Abdelhalim Bensmaïa<br />
■ Le président de l’APC d’Alger-Centre et<br />
l’Association Madinat El-Casbah<br />
organisent une soirée placée sous le<br />
signe d’un hommage à “l’Islam insurgé,<br />
de cheikh Abdelhalim Bensmaïa au<br />
chahid cheikh Tahar Meziani”. Cette<br />
manifestation intervient à l’occasion de<br />
la célébration du 51e anniversaire de<br />
l’indépendance. La soirée sera animée,<br />
vendredi 5 juillet 2013 à partir de 20h à<br />
la salle de cinéma Le Casino, sise 11 rue<br />
Larbi Ben M’hidi à Alger, par les<br />
ensembles de musique classique<br />
algérienne El-Djazaïria El-Mossilia<br />
(école d’Alger) et Nassim El-Andalous<br />
d’Oran (école de Tlemcen).<br />
R. R.<br />
BOUMERDÈS<br />
La police organise une visite guidée<br />
au Musée central de la police au<br />
profit des enfants<br />
■ Dans le cadre de la commémoration<br />
des festivités du 51 e anniversaire de<br />
l’indépendance, les services des moyens<br />
généraux et la cellule de communication<br />
de la sûreté de Boumerdès ont organisé,<br />
hier, une visite guidée au Musée central<br />
de la police de Châteauneuf d’Alger au<br />
profit des enfants. Cette louable<br />
initiative a été une occasion pour les<br />
enfants de visiter les différents espaces<br />
du musée et de découvrir les différentes<br />
étapes d’évolution de la police<br />
algérienne depuis 1962 à ce jour. Les<br />
enfants ont pu voir de près le matériel<br />
de la DGSN. Cette visite a été très<br />
appréciée et saluée par les enfants.<br />
NACER ZERROUKI
LIBERTE Mercredi 3 juillet 2013<br />
GUELMA<br />
Le ministre de l’Agriculture<br />
donne le coup d’envoi de<br />
la campagne moissons-battages<br />
Rachid Benaïssa a donné le coup d'envoi de la campagne moissons-battages au<br />
niveau de l'exploitation Bazemlal à Belkheir, à Guelma.<br />
Le docteur Rachid Bénaïssa,<br />
était, avant-hier,<br />
dans la wilaya de Guelma<br />
où il a effectué une<br />
visite à la coopérative<br />
agricole Yahiaoui implantée<br />
dans la localité de Belkheir.<br />
Cette dernière qui dispose d'une Superficie<br />
agricole utile de 90 hectares<br />
dont 73 en irrigué, se consacre aux<br />
cultures céréalières, aux légumes<br />
secs, à la pomme de terre et surtout<br />
à la culture de la tomate industrielle<br />
sur 47 hectares. Le président du<br />
conseil national de la filière de la tomate,<br />
Messaoud Chebah, explique<br />
que la mécanisation, le choix variétal<br />
du plant et l'irrigation au goutte<br />
à goutte ont contribué à un accroissement<br />
de la récolte, soit un rendement<br />
de 800 à 900 quintaux de tomate<br />
industrielle par hectare. Cette<br />
activité implique plus de 1200<br />
agriculteurs de la wilaya qui disposent<br />
d'une superficie de 33.000 hectares,<br />
et il est prévu cette année<br />
une récolte de plus de 1,2 million de<br />
quintaux. Le ministre a visité une<br />
parcelle de tomate repiquée mécaniquement<br />
et a reçu des explications<br />
des gestionnaires de cette entité.<br />
Le cortège s'est rendu dans la commune<br />
d' El-Fedjoudj dans une unité<br />
d'élevage bovin où le propriétaire<br />
affirme qu'il a entamé l'importation<br />
de 300 vaches laitières de race<br />
Pie noire et dont le rendement<br />
moyen est de 25-30 litres de lait/jour<br />
par tête. Bénéficiant d'un prêt bancaire<br />
sans intérêt, cet opérateur économique<br />
possède en parallèle une<br />
usine de lait reconstitué qui produit<br />
UNE EXPOSITION-VENTE<br />
EN PLEIN AIR<br />
12 e édition du Salon de<br />
la dinanderie à<br />
Constantine<br />
Organisé en plein air sur<br />
l’avenue Benboulaïd au centre<br />
de la ville du Vieux rocher, le<br />
Salon national de la dinanderie<br />
est de retour dans sa 12e édition.<br />
L’événement a été marqué, cette<br />
fois, par une foule immense de<br />
Constantinois de tous âges, et<br />
même des touristes qui se sont<br />
intéressés aux différents<br />
articles en cuivre<br />
“merveilleusement” sculptés par<br />
les artisans. Cette expositionvente<br />
qui se déroule depuis<br />
avant-hier et jusqu'au 8 juillet,<br />
connaît la participation de pas<br />
moins de 70 artisans venus<br />
pour la première fois des<br />
quatres coins de l’Algérie, citant<br />
à titre d’exemple, Sétif,<br />
Tlemcen, Alger, Annaba, Mila,<br />
Jijel, Béjaïa et Boumerdès. Pour<br />
rappel, ce salon a été organisé<br />
par la chambre d’artisanat et<br />
des métiers (CAM) en<br />
collaboration avec la direction<br />
du tourisme de Constantine.<br />
Signalons que le choix de<br />
l’endroit où a lieu le salon<br />
revient au wali de Constantine,<br />
lequel veut redonner vie et un<br />
semblant d’animation à la ville<br />
qui se prépare à accueillir une<br />
autre très importante<br />
manifestation, à savoir<br />
“Constantine, capitale de la<br />
culture arabe”.<br />
INES BOUKHALFA<br />
chaque jour 50.000 litres et collecte<br />
également 30 000 litres de lait cru.<br />
La délégation ministérielle s'est déplacée<br />
à la pépinière du groupe Benamor<br />
qui produit plus de 27 millions<br />
de plants en mottes dans des<br />
serres-chapelles, et ce, par des<br />
moyens sophistiqués. La convention,<br />
liant le groupe Benamor et trois producteurs<br />
de tomate industrielle, a été<br />
par les deux partenaires, et trois récolteuses<br />
de ce produit ont été remis<br />
aux concernés. Rachid Benaïssa a<br />
donné le coup d'envoi de la campagne<br />
moissons-battages au niveau<br />
de l'exploitation Bazemlal à Belkheir.<br />
Durant l'après-midi, la délégation<br />
a visité le Salon de la tomate<br />
au complexe sportif de l'Opow, la<br />
Ccls, coopérative de céréales et lé-<br />
gumes secs, à Belkheir et elle s'est<br />
rendue à la station climatique d’Aïn<br />
Sefra, sur les monts de la Maouna où<br />
des sites pour l'implantation des<br />
équipements publics ont été présentés<br />
au ministre. La visite de travail a<br />
été clôturée par une rencontre avec<br />
le conseil exécutif agricole élargi au<br />
siège de la wilaya.<br />
HAMID BAÂLI<br />
LA MINISTRE DE LA SOLIDARITÉ À PARTIR D’OUM EL-BOUAGHI<br />
Les augmentations des pensions<br />
pour handicapés ne sont pas<br />
à l’ordre du jour<br />
L a<br />
ministre de la Solidarité nationale, de la Famille<br />
et de la Condition féminine a déclaré, avant-hier<br />
lors d’une visite de travail dans la wilaya d’Oum<br />
El-Bouaghi que la question des augmentations des pensions<br />
des handicapés n’est pas à l’ordre du jour pour l’instant.<br />
Mme Bendjaballah a rappelé qu’ils bénéficient des<br />
aides précisant que “ce qui est à l’ordre du jour c’est l’application<br />
de 1% en matière d’emploi, faire travailler les<br />
handicapés, c’est permettre leur intégration”. S’agissant de<br />
l’effort habituel de solidarité durant le mois de jeûne, la<br />
ministre a indiqué que son département participe<br />
avec les collectivités locales dans la prise en charge des<br />
restaurants du Ramadan précisant que “cette année nous<br />
avons ajouté une participation supplémentaire pour donner<br />
des aides la dernière semaine du Ramadan et la première<br />
semaine de l’Aïd et c’est au niveau de la wilaya et<br />
des APC que cela se passe”. Evoquant la loi sur la protection<br />
de l’enfance, la représentante du gouvernement<br />
fera savoir qu’il y aura durcissement des peines pour protéger<br />
l’enfant et le handicapé de toute exploitation, l’essentiel<br />
de cette loi, objet de débats au niveau des différents<br />
secteurs ministériels et que la protection de l’enfance<br />
relève du ministère de la Solidarité du fait qu’elle<br />
n’a pas atteint la majorité et a donc besoin d’accompagnement<br />
et par conséquent les centres qui la pren-<br />
La coopérative agricole s’est consacrée aux cultures céréalières.<br />
nent en charge ne doivent pas être sous tutelle du ministère<br />
de la Justice. Souad Bendjaballah s’est, par<br />
ailleurs, montrée très satisfaite des réalisations dans le<br />
secteur. “En 1962, on n’avait pas de centres d’accueil pour<br />
les jeunes sourds et les jeunes aveugles, on n’avait pas de<br />
centre de formation et aujourd’hui si on doit être fiers de<br />
quelque chose c’est du nombre de centres que l’Algérie a<br />
réalisé pour l’accueil des catégories vulnérables, des personnes<br />
âgées, de l’enfance en difficulté et surtout des centres<br />
de formation, il faut faire mieux et le défi qui reste à relever<br />
est d’assurer une meilleure formation pour les encadreurs<br />
des jeunes enfants”, a-t-elle conclu.<br />
L’Algérie profonde<br />
B. NACER<br />
BRÈVES de l’Est<br />
23<br />
À L’OCCASION DE LA JOURNÉE DE SOUTIEN<br />
AUX VICTIMES DE LA TORTURE<br />
Amnesty International se découvre<br />
à Biskra<br />
La journée internationale de soutien aux<br />
victimes de la torture, célébrée le 1er juillet de<br />
chaque année, a failli passer sous silence sans<br />
la perspicacité du bureau local d’Amnesty<br />
International (AI) dirigé par la coordinatrice<br />
Bachra Bessem, diplômée en droit des affaires.<br />
Ayant tâté un peu dans le commerce du<br />
textile, cette militante convaincue de l’ONG<br />
Amnesty International tente, dira-t-elle, de<br />
faire “le marketing de ce nouveau produit”<br />
dans l’espace biskri et sensibiliser le public, à<br />
travers une campagne d’explication sur cette<br />
organisation, ses objectifs et ses ramifications<br />
à travers le monde. Aussi, M. Ali Belghith,<br />
membre bénévole d’Amnesty International au<br />
bureau d'Alger, a recensé dans son<br />
intervention les cas typiques de torture<br />
infligée aux individus, étayant ses propos par<br />
des cas de torture morale et psychologique<br />
“aussi mortelles que la torture corporelle”. Le<br />
conférencier dira en substance que “la<br />
pauvreté ou l’ignorance ne prédisposent pas un<br />
humain à subir des violences”. Organisée à la<br />
salle de conférences de la maison de la culture<br />
Ahmed-Rédha-Houhou de Biskra, cette<br />
journée, qui a attiré un petit public, a permis<br />
de découvrir également des jeunes prêts à<br />
s'investir autour de thèmes comme les<br />
violences commises sur des individus au nom<br />
de l'ordre établi, la lutte contre l’armement de<br />
la planète, l’abolition de la peine de mort, etc.<br />
H. L.<br />
LES ANCIENS SCOUTS EN CONCLAVE À SÉTIF<br />
Pour une résurrection du rôle des scouts<br />
La salle de conférences de la maison de la<br />
culture Houari-Boumediène de Sétif a abrité,<br />
avant-hier une conférence nationale des<br />
anciens scouts. Venus de plusieurs wilayas du<br />
pays, les participants, des anciens scouts, ont<br />
rappelé le rôle du mouvement avant, durant et<br />
après la Révolution ainsi que l’apport<br />
qualitatif en matière de leadership.<br />
En effet, la rencontre organisée sous le signe<br />
“Le rôle de la formation des scouts sur le<br />
rendement du cadre de l’Etat”, et rehaussée par<br />
la présence de l’ancien ministre de la Culture,<br />
M. Lamine Bechichi, a été une occasion pour<br />
appeler à la réactivation de la formation au<br />
sein des scouts. “L’école des scouts a été le<br />
principal pourvoyeur des différentes<br />
institutions de l’Etat en homme intègre ayant<br />
une bonne éducation morale, civique, physique<br />
et pratique”, nous dira le commissaire M.<br />
Faouzi Boukhreissa. Par ailleurs, les<br />
intervenants ont rappelé que cette école doit<br />
être ressuscitée car elle est l’école de la bonne<br />
action. “Les scouts doivent être un mouvement<br />
de philosophie de vie et ne peut être figé”, dira<br />
un ancien scout d’Oran qui a appelé à ce que le<br />
mouvement s’adapte davantage avec les<br />
changements que connaît l’Algérie et dépasser<br />
les discours de nostalgie. “Nous devons<br />
immuniser nos jeunes et nos enfants en leur<br />
administrant le même vaccin qui nous a été<br />
administré à la bonne école.” F. SENOUSSAOUI<br />
SKIKDA<br />
Le P-DG de Sonatrach installe<br />
de nouveaux dirigeants<br />
Dans le cadre de la coordination en matière<br />
de la sécurité interne, M. Abdelhamid<br />
Zerguine, P-DG de Sonatrach, a tenu, avanthier<br />
à Skikda, une réunion avec les cadres du<br />
pôle des hydrocarbures de Skikda pour<br />
l'application du nouveau dispositif de la<br />
sûreté interne, nous indiquera une source de<br />
l’entreprise. Auparavant, le PDG de Sonatrach<br />
a installé à Alger les nouveaux dirigeants du<br />
pôle des hydrocarbures de Skikda. Il s'agit de<br />
M. Abdelhamid Maâlem, ex directeur du CP1K,<br />
en tant que directeur de la division<br />
pétrochimie (PEC) et M. Abdennour Braham,<br />
ex-directeur du complexe de Polymed, au<br />
poste de directeur Etudes et développement.<br />
A. B.<br />
KHENCHELA<br />
La méningite fait un mort<br />
En effet, un bébé âgé d’environ 9 mois, originaires de la localité de Tamza, 30 km à l’ouest de la<br />
ville de Khenchela, est décédé des suites d'une méningite, selon une source hospitalière. La victime<br />
est morte, dans l’après-midi d’avant-hier, aussitôt après son admission au CHU de Batna, a précisé<br />
la même source. Par ailleurs, toutes les mesures ont été prises par les services de la Santé de la<br />
wilaya de Khenchela, dont la mise en place d'un système de veille en vue d'un diagnostic précoce de<br />
l'infection et une prise en charge d'éventuels malades. Il y a lieu de signaler que pas moins de 10<br />
enfants, âgés entre un mois et 12 ans, sont décédés des suites d'une méningite à travers la wilaya de<br />
Khenchela. M. Z.<br />
D. R.
LIBERTE Mercredi 3 juillet 2013<br />
RÉSULTATS DU BEM À AÏN TÉMOUCHENT<br />
La wilaya première<br />
dans l’ouest du pays<br />
Le CEM de Haouaoura (commune de Bouzedjar) a réalisé la meilleure moyenne<br />
avec 100%, 4 CEM ont enregistré entre 80% et 89% de taux de réussite, alors<br />
que deux CEM en ont obtenu moins de 30%.<br />
Avec 55,45% de<br />
réussite au BEM,<br />
la wilaya de Aïn<br />
Témouchent s’est<br />
adjugé la première<br />
place au niveau<br />
de l’ouest du pays et figure parmi<br />
les dix meilleures wilayas au<br />
niveau national, sachant que le<br />
taux national est de 48%.<br />
En effet, sur les 5574 candidats,<br />
3091 ont réussi leurs épreuves.<br />
La palme est revenue à la jeune<br />
candidate Boumahdi Imane Bouchra<br />
du CEM Houari-Abdallah<br />
à El-Amria, qui a obtenu la<br />
meilleure moyenne de la wilaya<br />
avec 19,16.<br />
Yahia Bechlaghem, directeur de<br />
l’éducation de la wilaya de Aïn<br />
Témouchent, indiquera que sur<br />
l’ensemble des lauréats, les filles<br />
ont obtenu 62,73%. Le CEM de<br />
Haouaoura (commune de Bouzedjar)<br />
a réalisé la meilleure<br />
moyenne avec 100%, 4 CEM ont<br />
enregistré entre 80% et 89% de<br />
taux de réussite, alors que deux<br />
CEM en ont obtenu moins de<br />
30%.<br />
Cependant, ces chiffres ne devront<br />
pas cacher certains résultats<br />
scolaires qui ont touché les<br />
deux matières que sont les mathématiques<br />
et la langue française,<br />
lesquelles ont enregistré de<br />
mauvais résultats avec respectivement<br />
7,34% et 6,94%. Ce qui a<br />
influé négativement sur le taux<br />
global de réussite. A ce titre, le directeur<br />
de l’éducation a révélé<br />
qu’une réunion de travail et de<br />
concertation est prévue, où seront<br />
associées les parties concernées,<br />
dont les inspecteurs et les<br />
CHLEF<br />
Du carburant<br />
au compte-gouttes<br />
Cela fait plus d’une semaine<br />
que le carburant se fait<br />
de plus en plus rare dans<br />
plusieurs communes de la wilaya<br />
de Chlef. Toutes les stations de<br />
service ou presque ne disposent<br />
plus de quantité suffisante d’essence<br />
afin de répondre à la forte<br />
demande des automobilistes.<br />
Ces derniers qui forment, de<br />
jour comme de nuit, de longues<br />
files d’attente dans chaque station<br />
dans le but de s’approvisionner en<br />
essence rebroussent chemin,<br />
dans la plupart des cas, bredouilles.<br />
Face à cette agaçante pénurie,<br />
nombreux sont les automobi-<br />
Démantèlement d’un réseau de trafiquants de ciment à Boukadir<br />
Les éléments de la Gendarmerie nationale de<br />
Boukadir, à une vingtaine de kilomètres à<br />
l’ouest du chef-lieu de la wilaya de Chlef ont<br />
procédé, il y a quelques jours, à l’arrestation de<br />
trois individus, tous originaires de la localité de<br />
Boulefrad dans la commune d’Oued Sly.<br />
Impliqués dans plusieurs affaires de trafic et de<br />
vol de ciment, ces derniers qui appartenaient à<br />
un réseau de trafiquants de ciment, faisaient<br />
l’objet depuis plusieurs mois de recherches de<br />
la part des services de sécurité. Nos sources ont<br />
Les résultats du BEM ont été satisfaisants dans la wilaya de Aïn Témouchent.<br />
listes qui ont préféré se passer de<br />
leurs voitures pour prendre un<br />
taxi ou un bus afin de rejoindre<br />
leurs lieux de travail respectifs.<br />
Mais prendre un taxi ou un bus<br />
en cette période à Chlef, c’est plus<br />
qu’un calvaire tant que le carburant<br />
y fait toujours défaut.<br />
AHMED CHENAOUI<br />
également indiqué que ces individus faisaient<br />
partie d’une dangereuse association de<br />
malfaiteurs dont les éléments avaient<br />
participé, rappelons-le, durant la première<br />
quinzaine du mois de mai, au vol d’un camion<br />
semi-remorque et des 20 tonnes de ciment qu’il<br />
contenait. Les mis en cause ont été placés sous<br />
mandat de dépôt par le procureur de la<br />
République près le tribunal de Boukadir en<br />
attendant la tenue de leur procès.<br />
A. C.<br />
professeurs de ces deux matières,<br />
pour connaître les raisons de<br />
ces contre-performances qui ont<br />
entaché ces résultats et aussi<br />
pour permettre de les améliorer<br />
à l’avenir.<br />
M. LARADJ<br />
BÉCHAR<br />
29,70%<br />
de réussite<br />
au BEM<br />
■ Les résultats du BEM ont<br />
été affichés, lundi, dans les 51<br />
CEM de la wilaya de Béchar.<br />
Selon les résultats de<br />
l’examen, on compte 1690<br />
reçus sur 5763 inscrits et 5691<br />
présents, soit un taux de<br />
réussite de 29,70%. Le<br />
nombre de candidats ayant<br />
obtenu une moyenne égale<br />
ou supérieure à 16/20 est de<br />
47 élèves. Un élève du CEM<br />
Abdelhamid-Ibn-Badis à<br />
Béchar a obtenu la meilleure<br />
note avec 18,52/20. Il est suivi<br />
par un élève du CEM Makhfi-<br />
Mohamed du chef-lieu de<br />
wilaya avec un 17,88/20. Le<br />
troisième élève, qui a obtenu<br />
la note de 17,76/20, est<br />
scolarisé au CEM Hassiba-<br />
Ben-Bouali de la même ville.<br />
Pour ce qui est du<br />
classement des<br />
établissements du cycle<br />
moyen à Béchar, la première<br />
place est revenue au CEM<br />
Kali-Abderrahmane de<br />
Ksabi, suivi d’El-Habib-<br />
Mohamed et de<br />
Hassiba-Ben-Bouali.<br />
R. R.<br />
<strong>Liberté</strong><br />
L’Algérie profonde<br />
BRÈVES de l’Ouest<br />
23<br />
SAÏDA<br />
98 familles recasées<br />
■ 98 familles du bidonville Commandant El Mejdoub, à<br />
Saïda, ont été recasées, lundi dernier, dans de nouveaux<br />
logements, situés à la cité Bordj 02, près du quartier<br />
populaire Graba El Oued.L'opération, tant attendue par<br />
ces familles, a été supervisée par les autorités de la<br />
wilaya afin qu'elle se déroule dans de bonnes<br />
conditions. On apprend, par ailleurs, que d’autres<br />
opérations similaires concerneront prochainement les<br />
familles habitant dans le bidonville Sersour ou dans des<br />
bâtisses menaçant ruine au centre ville de Saïda.<br />
F. Z.<br />
MASCARA<br />
Les citoyens de Sidi Slimane ferment le siège de<br />
la mairie<br />
■ Ils étaient près de cent citoyens résidant au douar Sidi<br />
Slimane relevant de la commune de Sidi Bendjebbar (<br />
daïra de Oued El Abtal) à fermer en cette journée du<br />
dimanche après midi la porte de l’entrée principale de<br />
la mairie empêchant ainsi les fonctionnaires et les élus<br />
de regagner leurs postes de travail. A travers cet acte, Ils<br />
ont tenu à protester contre la situation en nette<br />
dégradation de leur douar notamment l’absence de<br />
route, le centre de santé fermé jusque-là, le manque de<br />
l’eau potable et le comportement du président de l’APC<br />
qui refuse de les recevoir afin de lui exposer leurs<br />
revendications. Le chef de la daïra de Oued El Abtal et le<br />
secrétaire général de la wilaya de Mascara se sont<br />
déplacés sur les lieux pour recenser leur revendications<br />
et transmettre leur message au chef de l’exécutif.<br />
Finalement tout est rentré dans l’ordre et la porte de la<br />
mairie a été ouverte ce lundi.<br />
A.B<br />
AÏN EL-ARBA<br />
Un réseau de trafic de drogue tombe<br />
■ Les éléments de la Sûreté de la daïra de Aïn El-Arba<br />
ont démantelé un réseau de trafic de drogue composé<br />
de trois éléments et saisi 264 g de kif traité et 281<br />
comprimés psychotropes. Après avoir surveillé ses<br />
mouvements, les policiers ont appréhendé A. B. A., 28<br />
ans, l’un des dealers présumés en possession de la<br />
drogue, alors qu’il se trouvait devant le domicile de ses<br />
parents, sis à Aïn El-Arba. Son interrogatoire a permis<br />
d’identifier et d’arrêter deux autres membres du réseau.<br />
Il s’agit de S. H., 34 ans, originaire d’El-Malah, et de H. B.,<br />
D. R.<br />
49 ans, originaire d’El-Amria et principal fournisseur.<br />
La fouille de leurs domiciles respectifs a permis la<br />
découverte de 246,8 g de kif et 13 300 DA chez le premier<br />
ainsi que 281 comprimés psychotropes de marque<br />
Rivotril 2 mg, 0,9 g de kif traité ainsi que 68 900 DA<br />
provenant probablement de la commercialisation des<br />
stupéfiants. Les trois mis en cause ont été présentés<br />
devant le procureur de la République près le tribunal de<br />
Hammam Bou-Hadjar qui a écroué A. B. A. et S. H., alors<br />
que H. B. a bénéficié d’une citation directe.<br />
M. L.<br />
HAMMAM BOU-HADJAR<br />
Une adolescente se jette du 5e étage<br />
d’un immeuble<br />
■ Lundi, peu avant midi, D. C., une lycéenne de 16 ans,<br />
s’est jetée du balcon du haut du 5e étage d’un immeuble<br />
situé dans la cité Baraka à Hammam Bou-Hadjar.<br />
Evacuée dans un état critique aux UMC, l’adolescente<br />
qui souffrait d’un polytraumatisme avec la présence de<br />
fractures ouvertes au niveau de ses membres inférieurs,<br />
du thorax et du crâne a été d’abord transportée à<br />
l’hôpital de Sidi Ayad avant son transfert vers le CHU<br />
d’Oran, en raison des complications qui sont apparues<br />
lors de sa prise en charge au niveau local. D. C., qui<br />
réside à la cité Mohamed-Boudiaf, se trouvait ce jour-là<br />
à la cité Baraka où résident ses proches parents. Une<br />
enquête a été ouverte pour déterminer les causes<br />
réelles de cette tentative de suicide.<br />
M. L.<br />
ABOMINABLE CRIME À MOSTAGANEM<br />
Un adolescent poignardé par son voisin de 30 ans<br />
■ Emoi et consternation à la paisible cité CIA jouxtant<br />
le siège de wilaya, qui a été endeuillée en ce début de<br />
semaine par un crime. L’auteur, 30 ans, un voisin du<br />
même immeuble que la victime, arrêté peu de temps<br />
après son acte criminel, a été déféré mardi devant le<br />
procureur de la République, puis écroué, dans l’attente<br />
de l’instruction de son affaire. Dans la soirée de<br />
dimanche, Djamel Eddine, un garçon de 15 ans, fut<br />
férocement attaqué à l’arme blanche, alors qu’il était<br />
dans la cage d’escalier de l’immeuble. Grièvement<br />
atteint à la carotide, il dut rendre l’âme quelques<br />
minutes après, malgré la rapidité de l’intervention des<br />
secours et des soins intensifs qui lui ont été prodigués.<br />
A l’origine de l’accrochage, une injure, des propos<br />
déplacés échangés, à propos d’une fuite d’eau, et c’est<br />
une banale querelle de voisinage qui dégénère puis vire<br />
à l’irréparable.<br />
M. O. T.
24<br />
Des Gens<br />
& des Faits<br />
Mercredi 3 juillet 2013 LIBERTE<br />
Vous écrivez des histoires et aimeriez les faire publier. Envoyez-les-nous à l’adresse suivante : libertehistoires@gmail.com. Si après sélection, elles retiennent l’attention de la rédaction, elles seront publiées.<br />
CHRONIQUE DU TEMPS QUI PASSE<br />
56 e partie<br />
Récit de Adila Katia<br />
Pour toi<br />
RÉSUMÉ : Kamel tarde à venir au rendez-vous. Il a une<br />
heure de retard lorsqu’il la rejoint. Fouzia a attendu, et<br />
leur rencontre après ce mois de silence finit très mal. Il<br />
vient de rompre avec elle. Même si elle avait senti venir<br />
leur séparation, elle est sous le choc. Elle cède à la colère<br />
et pense à se venger s’il ne lui revient pas…<br />
“Je croyais qu’il m’aimait aussi ! Il s’est<br />
servi de moi, pense-t-elle. De mon<br />
amour pour lui. Plus de vingt ans à tout<br />
partager avec lui, et aujourd’hui, en un<br />
claquement de doigts, il l’a réduit à rien.<br />
Il est parti comme s’il n’a aucun compte<br />
à rendre.”<br />
Fouzia rentre chez elle dans un état second.<br />
Elle prend son portable et appelle<br />
chez lui, avec l’intention de parler à sa<br />
femme.<br />
Mais lorsque la gouvernante décroche,<br />
elle ne souffle pas un mot.<br />
Elle raccroche au bout de quelques secondes.<br />
Durant l’heure qui suit, elle recommence<br />
plusieurs fois au point de<br />
rire nerveusement lorsque les “allô” fusent<br />
pleins d’agacement.<br />
Fouzia raccroche. Elle n’est pas satisfaite.<br />
Elle voudrait que Kamel souffre<br />
autant qu’elle.<br />
Elle pense s’en prendre à lui, physiquement.<br />
Car même si elle met le<br />
chaos dans sa vie familiale, cela ne le<br />
ramènera pas à elle.<br />
Elle pourrait l’attirer dans un lieu isolé,<br />
passer un bon moment avec lui<br />
avant de l’empoisonner.<br />
Elle l’abandonnerait à sa lente agonie.<br />
Mais Kamel ne lui accordera plus aucun<br />
moment de son temps libre. Elle<br />
ne se fait pas d’illusions.<br />
Elle pense aussi à lui envoyer des<br />
voyous pour le tabasser.<br />
Elle lui en veut à mort. Elle ne veut pas<br />
le laisser à sa famille.<br />
Elle pense encore à l’attirer en forêt, en<br />
fin de journée, et profiter de la nuit<br />
tombante pour le poignarder. Dans sa<br />
colère, elle s’imagine même l’égorger<br />
d’un geste précis.<br />
Mais elle a le haut-le-cœur en s’imaginant<br />
les mains pleines de son sang.<br />
Elle sait que dans la vraie vie, elle n’aurait<br />
jamais le courage de le tuer. Même<br />
si elle tient à ce qu’il souffre.<br />
Elle veut le marquer même s’il a décidé<br />
de l’oublier. Fouzia ne dort pas de<br />
toute la nuit. Elle prend plaisir à rappeler<br />
chez lui. À trois reprises, la gou-<br />
Dessin/Amouri<br />
vernante a décroché. Devinant qu’il<br />
s’agit d’un farceur, elle finit par laisser<br />
le téléphone décroché pour ne plus être<br />
importunée.<br />
Fouzia prend les albums photo et les<br />
pose à même le tapis.<br />
Il y en a une vingtaine. A chaque<br />
voyage et chaque week-end où ils sont<br />
partis en amoureux, ils avaient pris des<br />
photos souvenir de ces moments de<br />
bonheur partagé.<br />
Le bonheur s’est vite envolé pour laisser<br />
place à la peine et à la désolation.<br />
Sa colère est tombée.<br />
Ses idées de vengeance ne trottent<br />
plus dans la tête.<br />
Elle l’aime de tout son cœur même si<br />
elle ne lui pardonne pas.<br />
Quel crime avait-elle commis pour être<br />
punie à chaque fois ? Allah reprenait<br />
tout ce qu’elle croyait à elle.<br />
Ses souvenirs en rappellent d’autres. Le<br />
cœur brisé, elle se souvient de ses parents<br />
qu’un tremblement de terre lui<br />
avait pris alors qu’elle était enfant.<br />
Elle se rappelle son oncle qui l’avait accueillie<br />
chez lui.<br />
Si son cousin n’avait pas été égoïste, elle<br />
n’aurait jamais connu Kamel. Elle n’aurait<br />
jamais quitté le studio et serait entourée<br />
de sa famille. Elle en voulait encore<br />
à son cousin.<br />
Malgré tout le mal qu’il lui avait fait, elle<br />
n’avait jamais cherché à se venger.<br />
Elle avait fait sa vie et qu’elle en était<br />
même satisfaite. Jusqu’à sa rupture<br />
avec l’unique homme de sa vie…<br />
(À suivre)<br />
25 e partie<br />
A. K.<br />
Hind pousse un soupir :<br />
- Moi qui voulais que cette rencontre<br />
ne soit pas aussi brève….<br />
- Tu aimes les histoires d’amour, tu es<br />
trop romantique Hind… Tu imagines<br />
autre chose que la triste réalité de la vie.<br />
- J’adore les histoires d’amour, car<br />
l’amour existe.<br />
Il a toujours existé et existera tant qu’il<br />
y aura des romantiques comme moi.<br />
- Tu veux dire des rêveurs.<br />
- Je ne suis pas une rêveuse. Tu as bien<br />
reçu des femmes qui avaient fait des<br />
mariages d’amour.<br />
- Certes, mais les destins ne se ressemblent<br />
pas.<br />
Hind se tut. Elle n’avait plus rien à ajouter<br />
pour pousser son amie à tenter sa<br />
chance, et à connaître le bonheur.<br />
Pour ne pas la froisser,<br />
Nacéra reprend d’une voix plus<br />
douce :<br />
- Tu es une très gentille fille Hind, et<br />
ma meilleure amie. Je sais que tu ne<br />
veux que mon bonheur. Je t’en remercie<br />
du fond du cœur.<br />
Mais vois-tu, je ne suis plus celle qui<br />
pourrait jouer aux amourettes.<br />
J’aimerais tant que tu rencontres toimême<br />
l’homme qui te mérite et te rendra<br />
heureuse.<br />
Elle l’entend encore soupirer avant de<br />
lancer :<br />
- Personne ne s’intéresse à moi. Toi au<br />
moins tu es belle, charmante, et tu as<br />
beaucoup d’allure… Moi je ne suis<br />
qu’une guenille à tes côtés.<br />
- Oh ! Mademoiselle prend la liberté de<br />
se juger et de juger les autres sans au-<br />
Récit de Yasmina Hanane<br />
adilaliberte@yahoo.fr :<br />
VOS RÉACTIONS ET VOS TÉMOIGNAGES SONT LES BIENVENUS.<br />
Le vent de l’été<br />
RÉSUMÉ : Maïssa revint de l’université, et apprendra à Nacéra que Lyès allait concrétiser<br />
leur union. Mais cette dernière n’en croit encore rien, au grand désappointement<br />
de sa sœur. La vie n’est pas toujours aussi simple qu’on le dit. Hind l’appelle et veut<br />
savoir si elle avait pris contact avec l’homme du restaurant. Nacéra riposte qu’elle<br />
n’avait plus l’âge de jouer aux amourettes.<br />
cun égard ni pour elle ni pour la nature.<br />
Voyons Hind, je n’ai pas encore<br />
rencontré une fille aussi douce et aussi<br />
sincère que toi.<br />
Tu as des qualités qui feraient de toi<br />
une princesse auprès de ceux qui savent<br />
les apprécier. Et puis tu n’es pas laide<br />
non plus…<br />
Ton physique n’a rien de désagréable,<br />
et plus d’une fois, j’ai vu des hommes<br />
se retourner sur ton passage.<br />
- Tu ne sais pas mentir Nacéra.<br />
- Non, je ne sais pas mentir… Tu<br />
doutes donc de ce que je viens de dire ?<br />
- Je ne doute de rien… Tu veux juste<br />
me flatter.<br />
- Je n’aime pas les flatteries mal placées…<br />
Tu le sais bien.<br />
- Mais tu sais trouver les mots réconfortants<br />
lorsque cela s’avère<br />
nécessaire.<br />
- Pas avec toi. Tu n’a aucunement besoin<br />
de réconfort. Tu es toi-même<br />
avec tout ce que la nature a bien voulu<br />
t’offrir.<br />
Hind se met à rire :<br />
- Moi qui voulait te pousser à appeler<br />
ce bel homme… Ah… ah… ! Me voici<br />
prise dans un autre piège…<br />
Bon, je ne vais pas m’étaler là-dessus.<br />
Je ne sais pas si tu as quelque chose à<br />
faire demain.<br />
Sinon, nous pourrons programmer<br />
une autre sortie et aller nous balader<br />
quelque part.<br />
- Merci pour ta sollicitude… Demain,<br />
je n’aurais vraiment pas le temps d’aller<br />
me balader.<br />
Je reçois des clientes, et je dois même<br />
terminer quelques robes pour une<br />
nouvelle mariée. Je n’aurai pas une minute<br />
à moi, comme tu pourrais l’imaginer.<br />
- Bien ! Alors tant pis ! Nous pourrons<br />
peut-être faire d’autres projets pour un<br />
autre jour.<br />
- C’est ça Hind. En tous les cas, j’aimerais<br />
avoir ton avis sur des tissus que<br />
je viens de recevoir dans mon atelier.<br />
Tu me donneras des idées sur les modèles<br />
que je vais créer pour mon prochain<br />
défilé de mode.<br />
- Oh ! super ! Mais tu es meilleure modéliste<br />
que moi qui ne suis qu’une couturière<br />
de quartier.<br />
- Dans ce domaine il n’y a pas de<br />
meilleure qui tienne…<br />
Tu es douée pour la confection, et plusieurs<br />
avis en valent mieux qu’un.<br />
- Je ferais de mon mieux.<br />
- Merci ma chère amie ; restons en<br />
contact et surtout pense un peu à toi.<br />
Elles raccrochèrent et Nacéra pousse<br />
un long soupir.<br />
Hind ne pouvait comprendre l’intensité<br />
de son désarroi et, de ce fait, imagine,<br />
à chaque fois, une nouvelle esquisse<br />
dans sa vie sentimentale.<br />
(À suivre)<br />
Y. H.<br />
y_hananedz@yahoo.fr :<br />
VOS RÉACTIONS ET VOS TÉMOIGNAGES SONT<br />
LES BIENVENUS.<br />
Dessin/Amouri
LIBERTE Mercredi 3 juillet 2013<br />
8<br />
4<br />
1<br />
3<br />
1<br />
9<br />
2<br />
6<br />
7<br />
3<br />
8<br />
5<br />
4<br />
2<br />
6<br />
5<br />
8<br />
Solution Sudoku n° 1393<br />
5<br />
3<br />
4<br />
9<br />
2<br />
8<br />
7<br />
6<br />
1<br />
Par<br />
A. Ouabdeslam<br />
MOTS FLÉCHÉS N° 1150<br />
Sudoku<br />
4<br />
1<br />
2<br />
6<br />
8<br />
6<br />
7<br />
1<br />
5<br />
4<br />
2<br />
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3<br />
2<br />
4<br />
8<br />
9<br />
2<br />
6<br />
5<br />
3<br />
1<br />
7<br />
Promptitude<br />
————————————<br />
D’ un legs<br />
▲<br />
5<br />
6<br />
8<br />
2<br />
7<br />
2<br />
5<br />
3<br />
1<br />
9<br />
4<br />
8<br />
6<br />
9<br />
1<br />
7<br />
3<br />
1<br />
6<br />
8<br />
4<br />
7<br />
9<br />
2<br />
5<br />
SOLUTION<br />
DES MOTS FLÉCHÉS N° 1149<br />
▲<br />
Moyen de<br />
conserver<br />
————————————<br />
Un mois<br />
▲<br />
N° 1394 : PAR FOUAD K.<br />
1<br />
3<br />
5<br />
6<br />
4<br />
1<br />
7<br />
9<br />
2<br />
5<br />
3<br />
8<br />
Une prime<br />
————————————<br />
Possessif<br />
————————————<br />
Conjonction<br />
▲<br />
Dans<br />
————————————<br />
Temps<br />
géologique<br />
Iridium<br />
———————————<br />
Ex-moyen de<br />
composition<br />
———————————<br />
Note<br />
▲<br />
▲<br />
5<br />
7<br />
9<br />
7<br />
3<br />
5<br />
8<br />
1<br />
6<br />
4<br />
2<br />
▲<br />
3<br />
7<br />
8<br />
6<br />
2<br />
2<br />
5<br />
8<br />
4<br />
3<br />
6<br />
1<br />
7<br />
9<br />
Retires<br />
————————————<br />
Mauvais pli<br />
————————————<br />
Salpêtre<br />
▲<br />
Grain de<br />
Chapelet<br />
————————————<br />
Un prix<br />
Comment jouer ?<br />
Le sudoku est une grille de<br />
9 cases sur 9, divisée ellemême<br />
en 9 blocs de 3<br />
cases sur 3. Le but du jeu<br />
est de la remplir<br />
entièrement avec des<br />
chiffres allant de 1 à 9<br />
de manière que :<br />
- chaque ligne contienne<br />
tous les chiffres<br />
de 1 à 9 ;<br />
- chaque colonne<br />
contienne tous les<br />
chiffres de 1 à 9 ;<br />
- chaque bloc de 3X3<br />
contienne tous les<br />
chiffres de 1 à 9.<br />
Cette grille est de niveau<br />
moyen : elle contient déjà<br />
30 chiffres.<br />
Proverbes<br />
français<br />
“Dieu me garde<br />
de mes amis ;<br />
mes ennemis, je<br />
m'en charge.”<br />
“Dis-moi qui tu<br />
hantes, je te<br />
dirai qui tu es.”<br />
“Donner, c'est<br />
donner ;<br />
reprendre, c'est<br />
voler.”<br />
Négation<br />
———————————<br />
Soutire<br />
———————————<br />
Exposes<br />
▲<br />
Défaut<br />
————————————<br />
Tourne<br />
I<br />
II<br />
III<br />
IV<br />
V<br />
VI<br />
VII<br />
VIII<br />
IX<br />
X<br />
Mots croisés N°4805 : PAR FOUAD K.<br />
1<br />
2 3 4 5 6 7 8 9 10<br />
HORIZONTALEMENT -I -Mimosas. II - Source d’eau - Possessif. III<br />
- Ovation du public - Langue finno-ougrienne. IV - Note - Groupe<br />
d’experts chargé de résoudre un problème. V-Élément chimique<br />
- Voyelle double. VI - Impudent. VII - Personnel - Forme<br />
d’auxilliaire - C’est-à-dire. VIII - Trottoir d’une gare - Jeux folâtres.<br />
IX - Mariage - Bouquinée. X - Voyelle double - Enregistre par écrit -<br />
Condition.<br />
VERTICALEMENT - 1- Irrégulier. 2 - Mathématicien suisse -<br />
Satellite. 3 - Démentit - Note - Unau. 4 - Saint - Prix du toit et du<br />
couvert. 5 - Île européenne - Marais du Soudan. 6 - Conductrice de<br />
baudets. 7 - Parfaitement propre. 8 - Crime abject - Or. 9 - Un<br />
hollandais - Harmonies. 10 - Ëtain - Malins.<br />
I<br />
II<br />
III<br />
IV<br />
V<br />
VI<br />
VII<br />
VIII<br />
IX<br />
X<br />
Solution mots croisés n° 4804<br />
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10<br />
N I C O L A I S M E<br />
E M I N E N C E N<br />
C P A T C A P V<br />
R U C A R A R E<br />
O R D A L I E I R<br />
L E U R T C E S<br />
O T A O S C A R<br />
G E L E E A L E P<br />
I E P I C E S A<br />
E P S I L O N S N<br />
Patisserie<br />
————————————<br />
Rossés<br />
————————————<br />
Artère<br />
▲<br />
Fin de nuit<br />
————————————<br />
Songe<br />
————————————<br />
Saoudiens<br />
D’être<br />
————————————<br />
Unique<br />
————————————<br />
Pas ailleurs<br />
Frère de Caïn<br />
————————————<br />
Réfléchi<br />
————————————<br />
Un<br />
▲<br />
à Oslo<br />
Au yoga<br />
————————————<br />
Arrêt<br />
————————————<br />
▲ Attache<br />
Légumes<br />
————————————<br />
Oiseau<br />
————————————<br />
Champignon<br />
▲<br />
▲ ▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
Située<br />
————————————<br />
Ville serbe<br />
▲<br />
▲ ▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲ ▲<br />
▲<br />
▲ ▲<br />
Anneau<br />
————————————<br />
Finaude<br />
————————————<br />
Partie du nom<br />
de Arafat<br />
Distrait<br />
————————————<br />
Dessus de<br />
paniers<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
Choisit<br />
————————————<br />
Possessif<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
Cardinal<br />
————————————<br />
Couleur<br />
▲<br />
Château de<br />
la Loire<br />
————————————<br />
Un muscle<br />
————————————<br />
Contracté<br />
▲<br />
Consonne<br />
double<br />
————————————<br />
A de fortes<br />
mâchoires<br />
Ottoman<br />
————————————<br />
A son stand<br />
————————————<br />
Un ruban<br />
Agent de<br />
liaison<br />
————————————<br />
Dans les<br />
traditions<br />
Témoin d’un<br />
lever<br />
————————————<br />
Actinium<br />
Demeurer<br />
————————————<br />
Milieu<br />
Jeux<br />
Vaguemestre - Vanité - Loris - Élève - Fileta - Réer - Pâte - Eu - Cu - Évide - As - Ira - Ase - IV - A - Népal - Savant - Guises - Péril - es - Stars - ITA - Têtu - Ie<br />
- Ac - S - O - Ares - Prêt - Rase - Inès - Aa - In - Ns - Er - Sem - Xantes - Étole.<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
25<br />
L’HOROSCOPE<br />
de Mehdi<br />
CANCER<br />
(22 juin- 22 juillet)<br />
AUJOURD’HUI<br />
Vous ne serez pas aussi<br />
pétillant que d’habitude ce<br />
matin, mais plus les heures<br />
passeront et plus vous retrouverez<br />
l’envie de vous battre.<br />
LION<br />
(23 juillet - 22 août)<br />
Vous serez trop sensible à ce que<br />
vous pensez être l’opinion des<br />
autres, et surtout à l’image<br />
qu’ils ont de vous. Prenez du<br />
recul.<br />
VIERGE<br />
(23 août - 22 septembre)<br />
Votre souci de bien faire et de ne<br />
pas être pris en défaut grandira<br />
au fil des heures. Veillez à ne pas<br />
trop exiger de ceux qui vous<br />
entourent.<br />
BALANCE<br />
(23 septembre - 22 octobre)<br />
Petit à petit, vous retrouverez la<br />
stabilité et le sentiment de sécurité<br />
qui vous sont indispensables<br />
pour être bien dans votre peau.<br />
SCORPION<br />
(23 octobre- 22 novembre)<br />
Vous ne serez pas d’aussi bonne<br />
humeur ce soir que vous l’êtes<br />
ce matin. Entre-temps, quelque<br />
chose d’insignifiant vous aura<br />
fragilisé.<br />
SAGITTAIRE<br />
(23 novembre - 20 décembre)<br />
Ce n’est pas toujours le cas, mais<br />
vous serez disposé à faire des<br />
compliments, ou à accepter sans<br />
les critiquer ceux qui vous<br />
seront faits.<br />
CAPRICORNE<br />
(21 décembre - 20 janvier)<br />
Vous chercherez à évaluer les<br />
moyens dont vous disposez, ou<br />
le prix d’un bien immobilier,<br />
voire d’un simple objet qui vous<br />
fait envie.<br />
VERSEAU<br />
(21 janvier - 19 février)<br />
La Lune semble jouer une<br />
influence sur vous en ce<br />
moment. Elle activera votre<br />
intuition et vous rendra plus<br />
sensible à ce qu’on pense de<br />
vous.<br />
POISSONS<br />
(20 février - 20 mars)<br />
Vous aurez tendance à vous<br />
replier un peu sur vous-même,<br />
ou à être dans la lune. On pourrait<br />
aussi vous trouver indifférent<br />
et s’en plaindre.<br />
BÉLIER<br />
(21 mars - 20 avril)<br />
Le début de la journée sera un peu<br />
frisquet, des contraintes vous ennuieront.<br />
Après, une main tendue<br />
vous fera plaisir. Vous vous sentirez<br />
comme soulagé.<br />
TAUREAU<br />
(21 avril - 21 mai)<br />
Vous prendrez quelques tracasseries<br />
trop à cœur. A moins que<br />
vous n’ayez un petit bobo<br />
quelque part et que vous n’en<br />
fassiez des tonnes.<br />
GÉMEAUX<br />
(22 mai - 21 juin)<br />
Quelque chose ou quelqu’un<br />
vous donnera une belle confiance<br />
en vous. Vous sentirez probablement<br />
qu’on respecte vos opinions.
26<br />
Sport<br />
MCO<br />
Achiou parmi<br />
les 9 joueurs<br />
libérés<br />
■ Donnant lieu à un flux de<br />
rumeurs, d’affirmations et de<br />
démentis de toutes parts, la liste<br />
des joueurs à libérer a été rendue<br />
publique, d’une manière<br />
officielle cette fois-ci, par la<br />
direction du Mouloudia d’Oran.<br />
Cette liste comporte les noms de<br />
pas moins de 9 joueurs, à savoir<br />
Réda Ouamane, Zoubir Ouasti,<br />
Mohamed Amine Zidane, Hocine<br />
Achiou, Mohamed-Seghir<br />
Ferradji, Fouad Bouguerra,<br />
Mohamed Megherbi, Lakhdar<br />
Bentaleb et Hammouda Feddal.<br />
S’il ne faisait pas de doute que<br />
des éléments qui n’ont que très<br />
peu joué cette saison comme<br />
Réda Ouamane, Zoubir Ouasti et<br />
Hammouda Feddal ne<br />
poursuivraient pas leur aventure<br />
commune sous le maillot rouge<br />
et blanc d’El-Hamri, la grosse<br />
surprise se nomme Hocine<br />
Achiou qui, arrivé au mois de<br />
janvier dernier à l’occasion du<br />
marché hivernal des transferts,<br />
avait grandement contribué au<br />
maintien de l’équipe parmi<br />
l’élite. La décision de mettre<br />
Achiou sur la liste des libérés<br />
s’inscrit, surtout, dans une<br />
démarche revancharde de la<br />
direction mouloudéenne, après<br />
que le premier nommé eut<br />
réclamé à l’amiable ses arriérés<br />
de salaire avant de recourir, dans<br />
un ultime recours, à la chambre<br />
de résolution des litiges.<br />
S’étant envolé, hier après-midi, à<br />
destination de Dubaï pour<br />
prendre part, aux côtés d’autres<br />
anciens internationaux comme<br />
Lakhdar Belloumi et Kouider<br />
Boukessassa, à un prestigieux<br />
tournoi en salle auquel<br />
participeront des stars<br />
mondiales, Achiou attend de<br />
revenir au pays pour voir de plus<br />
près ce qui se passe au sein de ce<br />
qu’il convient de nommer<br />
désormais son ex-club<br />
employeur.<br />
Toujours dans le registre<br />
mouvement de joueurs, tout<br />
porte à croire que la recrue<br />
malienne Soumaïla Sidibé ne<br />
fera pas partie de l’effectif<br />
professionnel du Mouloudia<br />
d’Oran en perspective de la<br />
nouvelle saison footballistique.<br />
Le fait que le président du club<br />
Youssef Djebbari tente de faire<br />
tout ce qui est en son possible<br />
pour convaincre son homologue<br />
de l’USM El-Harrach de lui prêter<br />
le Tchadien Karim Yaya<br />
renseigne grandement sur les<br />
velléités de la direction oranaise.<br />
Des informations faisant état de<br />
la volonté de cette même<br />
direction mouloudéenne de<br />
prêter le Malien Sidibé ont même<br />
commencé à circuler dans les<br />
coulisses.<br />
RACHID BELARBI<br />
CRB<br />
L'entraîneur Gamondi attendu<br />
vendredi pour finaliser<br />
argentin Miguel Angel<br />
Gamondi est attendu ce vendredi à<br />
Alger pour entamer le dernier round<br />
des négociations avec le CR Belouizdad<br />
(Ligue 1 algérienne de foot-<br />
L'entraîneur<br />
ball), et éventuellement finaliser son<br />
contrat avec le club algérois, a-t-on appris mardi auprès<br />
du nouveau directeur général de la SSPA, Malek<br />
Rédha.<br />
“Gamondi est attendu ce vendredi à Alger, où il devra<br />
s'asseoir autour d'une table avec la direction pour<br />
aborder les derniers points relatifs à son contrat. Sa piste<br />
est toujours d'actualité, et sera, ainsi, si tout se passera<br />
comme prévu, le futur entraîneur de l'équipe”, a<br />
affirmé à l'APS Malek Rédha, qui gère les affaires courantes<br />
du club après la démission d'Azzedine Gana.<br />
Le CRB est à la recherche d'un entraîneur en remplacement<br />
de Fouad Bouali, dont le contrat est arrivé<br />
à échéance à l'issue de la saison. “Nous espérons<br />
en finir avec cette histoire d'entraîneur pour attaquer<br />
les autres points en suspens, notamment la régularisation<br />
de la situation financière des joueurs, qui reste<br />
notre principal souci”, a ajouté Malek.<br />
A propos de la crise financière que traverse le Chabab,<br />
le responsable belouizdadi assure que “les<br />
joueurs vont incessamment percevoir leur dû”, eux qui<br />
ont décidé de boycotter la reprise des entraînements<br />
pour exprimer leur mécontentement. Evoquant le volet<br />
recrutement, Malek Rédha précise que le club<br />
compte “entamer le marché des transferts dès la régularisation<br />
des joueurs, qui sont prioritaires”, au moment<br />
où le Chabab n'a enregistré aucune recrue. Enfin,<br />
le dirigeant du CRB espère que l'arrivée de Gamondi<br />
à la barre technique “pourra donner un nouveau<br />
souffle pour l'équipe en cette période difficile”, at-il<br />
conclu. Par ailleurs, la direction du CR Belouizdad<br />
est disposée à céder son milieu de terrain, Angan<br />
Pascal, au profit d'Al-Ismaïly d'Egypte, après que<br />
la Chambre de résolution des litiges (CRL) de la Fé-<br />
Les choses commencent sérieusement à bouger<br />
chez le club des Bibans. L’élection de Moussa<br />
Merzougui à la tête de la SSPA/Bibans a en effet<br />
desserré l’étau en matière de recrutement ainsi que<br />
les préparatifs en vue de la prochaine saison. Il faut<br />
savoir que parmi les premières préoccupations du<br />
nouveau premier responsable bordjien figurent la désignation<br />
d’un nouvel entraîneur, en remplacement<br />
du coach Abdelkader Amrani, parti à la JS Saoura.<br />
Après avoir sondé plusieurs pistes telles celles de Saâdi,<br />
Bouali et autres Bezaz, le choix s’est porté sur Rachid<br />
Belhout. Un technicien qui connaît assez bien<br />
le championnat algérien de Ligue 1 et qui a eu déjà<br />
à diriger de nombreuses équipes, entre autres l’ESS,<br />
le MCEE et l’USMA. “Belhout est le nouvel entraîneur<br />
de notre équipe”, nous a dit à Merzougui, qui espère<br />
que la venue de ce technicien donnera le plus escompté<br />
à son équipe qui a, pour rappel, souffert le<br />
martyre avant d’assurer son maintien en Ligue 1. En<br />
outre, après l’installation du nouvel entraîneur, la di-<br />
Le TP Mazembe se prépare activement<br />
à la rencontre face à<br />
l’ESS dans le cadre de la première<br />
journée de la phase de poule de<br />
la Coupe de la CAF prévue en effet le<br />
19 juillet prochain soit 48 heures de<br />
moins par rapport à la première date<br />
qui a été fixée par la direction sétifienne.<br />
Les Congolais qui ont terminé il y a une<br />
semaine à la tête du classement du<br />
championnat local, n’ont pas pour autant<br />
chômé durant la trêve puisqu’ils<br />
sont actuellement en stage bloqué au<br />
Ghana ponctué par un tournoi de<br />
football avec la participation de plusieurs<br />
équipes africaines.<br />
Défait en demi-finale devant le club<br />
ghanéen de Hearts Of Oak, les Corbeaux<br />
ont dû au final se contenter de<br />
la troisième place dudit tournoi en bat-<br />
dération algérienne de football lui ait donné gain de<br />
cause dans le conflit l'opposant au joueur béninois,<br />
a-t-on appris mardi auprès du club.<br />
Les dirigeants belouizdadis convoqueront d'ailleurs<br />
dans les prochains jours ''l'Ecureuil'', qui s'est engagé<br />
dernièrement avec Al-Ismaïly, pour reprendre les<br />
entraînements avec ses coéquipiers au risque de faire<br />
l'objet de “mesures coercitives”, selon la même source.<br />
Pascal, qui avait signé un contrat de deux ans au<br />
profit des Rouge et Blanc de la capitale lors de l'été<br />
dernier, misait sur sa plainte déposée auprès de la CRL<br />
pour résilier son contrat, sous prétexte qu'il n'avait<br />
rection du CABBA compte se réunir avec les joueurs<br />
qui seront maintenus. Tour à tour, Chebira, Fellah,<br />
Ali Guechi, Ammour et le vieux briscard Bendahmane<br />
vont se succéder chez le nouveau patron<br />
bordjien pour discuter des modalités de leur nouveau<br />
contrat, même si la plupart sont encore liés au club.<br />
Pour ce qui est du volet recrutement, nous avons appris<br />
que les dirigeants bordjiens sont en train de ratisser<br />
large pour trouver des éléments susceptibles<br />
de venir renforcer leur effectif en vue de l’exercice prochain.<br />
L’on apprend à ce titre que le président Merzougui<br />
aurait sollicité officiellement son homologue<br />
sétifien Hassène Hamar pour que ce dernier<br />
lui cède certains joueurs, comme Maâmeri, Lakhdari<br />
et Yaya.<br />
Les deux hommes se sont donné rendez-vous ces<br />
jours-ci pour tenter de convaincre lesdits joueurs et<br />
essayer de trouver un accord pour leur transfert,<br />
même si on parle de la somme d’un demi-milliard<br />
qu’aurait exigé Hamar pour libérer Lakhdari et El-<br />
tant l’équipe nigériane d’Enugu Rangers<br />
par le score de deux buts à zéro. Un<br />
tournoi au cours duquel le coach Patrice<br />
Carteron, le désormais ex-sélectionneur<br />
national du Mali compte<br />
mettre à profit pour mettre son groupe<br />
dans les meilleures dispositions<br />
avant le déplacement en Algérie pour<br />
y affronter le club de Aïn El Fouara.<br />
“Je remercie encore le président qui<br />
nous permet de préparer la Coupe de la<br />
CAF dans de très bonnes conditions ici.<br />
On va pouvoir rester ici quasiment<br />
pendant trois semaines. Il a été à<br />
l’écoute, il sait qu’on a besoin de passer<br />
du temps ensemble pour corriger certaines<br />
choses. Ce stage au Ghana doit<br />
vraiment être une occasion pour nous<br />
de retrouver une âme, un état d’esprit,<br />
de faire en sorte que ce blason du TPM<br />
soit à nouveau craint, que les joueurs<br />
se sentent responsables, et c’est mon objectif.<br />
Je me sens investi d’une mission et<br />
j’ai vraiment envie que ça se dégage sur<br />
le terrain. Je suis très heureux de ce que<br />
j’ai vu en deuxième mi-temps contre<br />
Hearts of Oak. Il va falloir s’en inspirer<br />
pour continuer de monter en puissance<br />
et arriver à faire un gros match à<br />
Sétif pour lancer notre saison”, a déclaré<br />
entre autres le technicien français.<br />
Pour rappel, l’ESS et le TP Mazembe se<br />
sont rencontrés en 2010 lors de la<br />
phase de poule de la Ligue des Champions.<br />
Les deux matches se sont soldés<br />
par deux nuls (2-2 à Lubumbashi et 0-<br />
0 à Sétif).<br />
Au cours de cette année, le TP Mazembe<br />
avait remporté le titre le plus<br />
prestigieux du continent en battant en<br />
finale l’Espérance de Tunis. Une consécration<br />
qui a permis au représentant du<br />
Mercredi 3 juillet 2013 LIBERTE<br />
pas perçu ses salaires depuis plusieurs mois. Mais la<br />
décision de l'instance, présidée par Ahmed Bendaoud,<br />
a remis en cause la transaction conclue par l'international<br />
béninois avec les Egyptiens et rétabli le CRB<br />
dans ses droits de réclamer des indemnités de cette<br />
opération.<br />
Les dirigeants d'Al-Ismaïly, cités par la presse égyptienne<br />
de mardi, se seraient rendu compte qu'il leur<br />
fallait désormais passer par la direction du ''Chabab''<br />
pour qualifier leur nouveau joueur au sein de leur effectif<br />
en prévision de la saison prochaine. Ils compteraient<br />
entamer les pourparlers prochainement.<br />
CABBA : EL-OKBI, TEDJAR, YAYA, LAKHDARI ET BERREFANE DANS LE VISEUR<br />
Belhout, nouvel entraîneur<br />
Okbi. L’on évoque même que ces derniers sont<br />
chaud à l’idée d’endosser le maillot jaune et noir en<br />
vue de l’exercice prochain, tout comme le président<br />
sétifien Hamar qui a promis de libérer l’enfant d’El-<br />
Harrach a son voisin bordjien. L’on apprend par<br />
ailleurs que d’autres joueurs sont ciblés par la direction<br />
du Ahly.<br />
On évoque à ce titre la probable venue de l’Usmiste<br />
Saâd Tedjar, qui aurait déjà négocié son transfert.<br />
Il aurait, nous dit-on, accepté l’offre de ses interlocuteurs<br />
en attendant de concrétiser peut-être son<br />
transfert dans les toutes prochaines heures. Idem pour<br />
le désormais ex-gardien de but du MCEE, Mourad<br />
Berrefane, qui officialisera sa venue à BBA dès son<br />
retour d’Azerbaïdjan où il est parti avec l’équipe nationale<br />
militaire disputer la Coupe du monde militaire.<br />
Enfin, libérés du CABBA, Benchergui et Bekhtaoui<br />
sont proches de l’USMBA, club avec lequel<br />
ils sont en contacts très avancés.<br />
L’ESS AFFRONTERA DEUX FOIS EN AMICAL L’ÉTOILE DE SAHEL<br />
Patrice Carteron : “Tout pour être prêt<br />
pour le match face à Sétif”<br />
F. R.<br />
RDC de participer à la coupe du monde<br />
des Clubs où il a animé la finale qu’il<br />
a perdue face à l’Inter Milan. Par<br />
ailleurs, pour ce qui est de l’unique représentant<br />
algérien dans les compétitions<br />
africaines, celui-ci qui se trouve<br />
depuis deux jours à Sousse pour un stage<br />
de préparation d’une dizaine de<br />
jours aura au menu deux joutes amicales<br />
face à l’Etole de Sahel, qualifié également<br />
à la phase des poules de la<br />
Coupe de la CAF pour le compte du<br />
groupe A. les deux rencontres sont programmé<br />
respectivement le 8 et le 13<br />
juillet prochain.<br />
Deux tests qui vont à coup sûr permettre<br />
aux entraîneurs des deux<br />
équipes de voir à l’œuvre leur groupe<br />
et constater de près le degré de préparation<br />
de chaque joueur.<br />
F. R.<br />
<strong>Liberté</strong>
LIBERTE Mercredi 3 juillet 2013<br />
L<br />
es Rouge et Noir de<br />
l’USM Alger ont repris<br />
le chemin des entraînements<br />
avant-hier au<br />
stade Omar-Hammadi<br />
de Bologhine pour préparer<br />
la nouvelle saison 2013-2014.<br />
Une reprise marquée par l’absence de<br />
l’entraîneur en chef, le français Rolland<br />
Courbis, qui se trouve toujours<br />
en France et qui ne rejoindra le<br />
groupe qu’à partir de vendredi ou samedi<br />
prochain. Courbis a d’ailleurs<br />
confié le groupe à son adjoint Dziri<br />
Bilel qui a assuré la reprise d’avanthier<br />
et les prochaines séances d’entraînement<br />
de la semaine.<br />
La direction du CR Belouizdad (Ligue 1, Algérie)<br />
s'est dite mardi “surprise” par le revirement<br />
que vient de prendre l’affaire de son<br />
joueur Islam Slimani, en recevant une notification<br />
de la part de la Fédération algérienne de football<br />
(FAF) annonçant la résiliation du contrat de l’international<br />
algérien par la Chambre de résolution des<br />
litiges (CRL), alors qu'elle avait eu auparavant “des<br />
garanties pour avoir gain de cause”.<br />
Dans la notification en question, la CRL justifie sa<br />
L'<br />
entraîneur Azeddine Aït Djoudi<br />
a indiqué mardi qu'il s'est<br />
désisté d'une partie de l'argent<br />
que lui doit le Moghreb de Fès<br />
(MAS), pour résilier son contrat avec<br />
le club de première division marocaine<br />
de football et officialiser son retour<br />
à la JS Kabylie.<br />
“J'ai trouvé une formule m'ayant permis<br />
de résilier mon contrat avec le MAS. Je<br />
suis soulagé après le dénouement de cette<br />
affaire, même si j'ai dû renoncer à une<br />
partie de mon dû”, a déclaré à l'APS,<br />
l'ancien sélectionneur des U23 algériens.<br />
Qui mieux que le regretté Hadj Mansour<br />
Abtouche pouvait réunir autant de monde<br />
et de vedettes footballistiques, toutes<br />
générations confondues, pour un mémorial qui,<br />
certes, s’est fait attendre depuis sa disparition le<br />
7 mars 2009, mais qui a fini par voir le jour grâce<br />
à la précieuse contribution de la DJS de Tizi<br />
Ouzou. Ce mémorial a eu le privilège de réunir,<br />
hier à Tizi Ouzou, trois familles qui étaient<br />
chères au défunt, bien évidemment, tous les Abtouche<br />
de père en fils, mais aussi les deux<br />
grandes familles du Mouloudia d’Alger et de la JS<br />
Kabylie que le regretté Hadj Mansour n’a jamais<br />
dissocié tout au long de sa riche carrière footballistique.<br />
Faut-il rappeler que Mansour Abtouche,<br />
qui est né le 10 avril 1918 à Tizi Ouzou,<br />
L’USMA ENTAME SA PRÉPARATION POUR LA NOUVELLE SAISON<br />
En attendant Courbis<br />
et les cadres de l’équipe<br />
Outre Courbis, la reprise de la préparation<br />
de l’USMA a été également<br />
marquée par l’absence d’un nombre<br />
important de joueurs, les internationaux<br />
surtout à l’image du gardien<br />
Zemmamouche, Koudri, Khoualed,<br />
Chafaï, Benmoussa pour ne citer<br />
que ceux là.<br />
Au total Dziri a dirigé un groupe de<br />
11 joueurs seulement, qui était composé<br />
d’ailleurs de cinq joueurs espoirs<br />
que la direction a promus cette saison,<br />
le jeune défenseur Bekakchi,<br />
les milieux de terrain offensifs Baïteche<br />
et Rabti ainsi que les deux attaquants<br />
Ferioui et Chettal ont effectué<br />
pour l’occasion leurs premiers<br />
MÉMORIAL “HADJ MANSOUR” AU STADE DU 1 er -NOVEMBRE DE TIZI OUZOU<br />
Que du beau monde pour honorer la mémoire d’un sage !<br />
dans le quartier populeux de Zellal qui a tant donné<br />
d’illustres footballeurs de la vieille époque, était<br />
un gardien de but de renommée, lui qui avait fait<br />
les beaux jours du Mouloudia d’Alger durant toute<br />
une décennie, soit de 1943 à 1953 en compagnie<br />
de son copain de quartier, l’ancien défenseur<br />
international Hacène Hammoutène, pour terminer<br />
sa carrière de joueur au sein de la JS Kabylie<br />
de 1953 à 1956 et présider de fort belle manière<br />
aux destinées de la JSK après l’Indépendance<br />
où il eut l’honneur de faire accéder le club kabyle<br />
de la division d’honneur en Nationale 2 en 1968<br />
puis en Nationale 1 une année après. C’est donc<br />
pour rendre un hommage mémorable à ce sportif<br />
qui a marqué l’histoire du MCA et de la JSK<br />
que d’anciens dirigeants qui ont côtoyé le défunt<br />
pas avec le groupe des seniors. Il faut<br />
dire que la première séance d’avanthier<br />
n’avait pas un volume de travail<br />
important puisque le groupe s’est<br />
contenté d’un léger travail physique<br />
en attendant d’augmenter la cadence<br />
dans les jours à venir.<br />
D’ailleurs, c’est à partir d’hier que les<br />
Rouge et Noir ont entamé le biquotidien.<br />
Le rendez-vous de la seconde<br />
journée de travail était donné pour la<br />
matinée d’hier à Bologhine pour reprendre<br />
avec une autre séance en fin<br />
de journée au même lieu. Une reprise<br />
jugée satisfaisante par le milieu de<br />
terrain Feham Bouazza. “C’est une<br />
nouvelle saison qui commence pour<br />
CRB<br />
Revirement dans le litige avec Slimani<br />
décision par la non-tenue par la direction belouizdadie<br />
de ses engagements envers le buteur des<br />
Verts, de prendre à son compte l'achat d'un appartement<br />
au profit de l'attaquant.<br />
Une condition exigée par le joueur et retenue dans<br />
l’une des clauses du contrat signé entre les deux parties<br />
l’été dernier.<br />
Mais l'avocat du CRB a affirmé à l'APS qu'“aucun délai<br />
n’a été fixé dans le contrat en question pour le paiement<br />
de ces charges, ni le montant de l'immobilier”,<br />
nous, nous sommes déterminés à faire<br />
mieux que la saison passée, notre<br />
objectif et de remporter le championnat<br />
et aussi défendre nos trophées de<br />
Coupe d’Algérie et la Coupe Arabe, il<br />
n’y pas beaucoup de nouveaux joueurs,<br />
la direction a opté pour la stabilité, c’est<br />
une bonne chose, nous sommes un<br />
groupe qui se connaît parfaitement”,<br />
a déclaré le joueur.<br />
Il faut dire tout de même que le retour<br />
de Courbis est attendu avec<br />
impatience par la direction du club.<br />
Lui, qui, même s’il a donné son OK<br />
pour driver l’équipe pour une nouvelle<br />
saison, n’a toujours pas signé le<br />
fameux document de son engage-<br />
rappelant que les règlements autorisent la CRL à ne<br />
libérer le joueur que “s'il n'a pas perçu ses salaires depuis<br />
plus de trois mois, ce qui n'est pas le cas du joueur<br />
Slimani”.<br />
La même source a indiqué, en outre, qu'un recours<br />
sera déposé au niveau du tribunal sportif arbitral<br />
(TAS) dès aujourd'hui et que la direction du CRB<br />
“compte épuiser toutes les démarches administratives<br />
pour être rétablie dans ses droits”.<br />
JS KABYLIE<br />
Aït Djoudi : “J’ai renoncé à mon argent<br />
pour résilier mon contrat avec le Moghreb de Fès”<br />
Suite à sa rencontre avec le président du conseil<br />
d’administration, hier, le défenseur central<br />
Hamza Zeddam a finalement résilié à l’amiable<br />
son contrat avec le Mouloudia. Zeddam, qui a passé<br />
presque toute la saison écoulée sur le banc de<br />
touche, a préféré changer de club pour renouer avec<br />
la compétition. Selon nos sources, l’enfant de<br />
Constantine pourrait rebondir au CR Belouizdad ou<br />
au MO Béjaïa qui l’ont sollicité. “C’est avec un pin-<br />
Aït Djoudi s'était engagé avec le MAS<br />
au milieu de la saison passée pour un<br />
contrat qui court jusqu'à juin 2014. Il<br />
a réussi un parcours honorable, avec à<br />
la clé une troisième place au classement<br />
final du championnat. Mais le technicien<br />
algérien a décidé de rentrer en Algérie<br />
cet été “pour des raisons familiales”,<br />
avait-il expliqué lorsqu'il avait<br />
décidé d'opter pour la JSK, le club de<br />
sa ville natale.<br />
“Il est vrai, les dirigeants du MAS se sont<br />
opposés à mon départ, ce qui dénote de<br />
la confiance placée en moi, mais personnellement<br />
j'étais persuadé que la rai-<br />
MCA<br />
son finirait par l'emporter”, a confié Aït<br />
Djoudi, qui s'est dit “soulagé” par l’issue<br />
heureuse de cette affaire, non sans<br />
souhaiter “bonne chance” à son désormais<br />
ex-club marocain et son successeur<br />
Tarek Skitioui, nouvel entraîneur<br />
du MAS depuis lundi.<br />
Le coach signera ainsi dans les prochains<br />
jours son contrat avec la JSK, un<br />
club qu'il connaît assez bien pour<br />
l'avoir déjà entraîné par le passé, et avec<br />
lequel il a déjà entamé le travail en dirigeant<br />
la séance de la reprise lundi au<br />
stade 1 er -Novembre de Tizi Ouzou.<br />
Justement, en évoquant les préparatifs<br />
de la nouvelle saison, AÏt Djoudi a fait<br />
savoir que le recrutement est loin<br />
d'être arrêté, puisqu'il sera question<br />
d'engager trois autres nouveaux joueurs<br />
pour s'ajouter aux premières recrues<br />
des Canaris que sont Yesli (FC Paris,<br />
France), Ouesfane (Angers, France),<br />
Aouedj (MC Oran), Chibane (JSM<br />
Chéraga), Madi (NA Hussein-Dey)<br />
et le Camerounais Eboussé. AÏt Djoudi<br />
a confirmé, en outre, le déroulement<br />
du premier stage d'intersaison de la JSK<br />
en Slovaquie, à partir du 15 juillet courant.<br />
Zeddam quitte le Mouloudia, Hadj Aïssa en stand-by<br />
cement au cœur que je quitte le Mouloudia. Cela fait<br />
presque 6 ans que je suis au MCA, j’ai gagné le titre<br />
de champion avec ce club qui reste l’un des meilleurs<br />
souvenirs de ma carrière, mais chaque bonne chose a<br />
une fin malheureusement”, a commenté Zeddam.<br />
Et si les choses sont claires pour Zeddam, ce n’est pas<br />
encore le cas pour Hadj Aïssa qui est appelé aujourd’hui<br />
à passer des tests médicaux pour déterminer<br />
s’il poursuivra son chemin avec le Doyen,<br />
puisque dans le cas négatif Hadj Aïssa sera libéré.<br />
À rappeler que la reprise des entraînements des Vert<br />
et Rouge est annoncée pour ce matin au stade annexe<br />
du 5-Juillet.<br />
Les poulains d’Alain Geiger s’envoleront pour le Maroc,<br />
le 19 juillet prochain, pour effectuer la première<br />
partie de leur stage de préparation qui s’étalera jusqu’au<br />
6 août à El-Djadida.<br />
tels que les Aïnouz, Ghazi, Khammès, Haouchine,<br />
Mazouni, Hamidi, Chemloul, Gouméziane et<br />
autres Medjbour étaient au rendez-vous. Côté<br />
joueurs, la vieille garde qui avait enflammé le<br />
vieux stade Oukil-Ramdane était tout aussi présente<br />
à l’image des Kolli, Kouffi, Karamani, Aït-<br />
Amar, Ziane, Rafaï, Hannachi, Djezzar, Zeghdoud,<br />
Younsi, Kadri, Terzi, Aïmène, Djenadi, Adjouti,<br />
Bedouhène, et autres Lahrari, ceux-là<br />
même qui considéraient Mansour Abtouche<br />
comme leur propre père. Pour marquer la tradition<br />
des gardiens de buts de la JSK qui avaient<br />
suivi la trace de leur aîné, l’on a remarqué les keepers<br />
qui ont fait l’histoire de la JSK à l’image des<br />
Bellahcène, Berkani, Rezgui, Stiti, Harb, Kaïdi et<br />
consorts. Les anciennes figures bien connues de<br />
A. I.<br />
Sport<br />
27<br />
ment. Ajouter à cela l’histoire des<br />
joueurs libérés qui n’ont pas trouvé<br />
de club preneur, c’est justement à l’exentraîneur<br />
de l’OM de trancher sur le<br />
groupe avec qui il travaillera tout au<br />
long de la saison. L’autre point que la<br />
direction souhaite débattre avec le<br />
coach, est celui du stage de préparation.<br />
À noter que Courbis avait refusé<br />
d’effectuer un stage de préparation à<br />
l’étranger, alors que certains dirigeants<br />
souhaitent au moins un stage<br />
en dehors du pays pour assurer surtout<br />
des matches amicaux et préparer<br />
convenablement la nouvelle saison.<br />
Ce qui est sûr pour le moment, c’est<br />
que les Rouge et Noir effectueront<br />
prochainement un stage bloqué au<br />
niveau de Dar Diaf de Bouchaoui.<br />
Courbis veut rester à Alger afin de ne<br />
pas gêner son travail de consultant<br />
avec la radio RMC, qu’il fait justement<br />
à partir d’Alger à travers toute<br />
une organisation logistique faite spécialement<br />
pour ça au stade de Bologhine.<br />
AHMED IFTICEN<br />
JSM BÉJAÏA<br />
Noureddine<br />
Saâdi nouvel<br />
entraîneur<br />
■ Le club phare de la Soummam,<br />
en l’occurrence la JSMB, a jeté son<br />
dévolu sur Noureddine Saâdi,<br />
pour driver son team.<br />
En effet, le directeur général de la<br />
JSM Béjaïa, Rachid Redjradj, et<br />
M. Saâdi, le désormais nouveau<br />
coach des Vert et Rouge, ont scellé<br />
hier leur accord. Ainsi, après avoir<br />
entamé une négociation en<br />
France avec Patrick Rémy, celle-ci<br />
fut d’ailleurs infructueuse, les<br />
dirigeants de la JSM Béjaïa se sont<br />
retournés finalement vers le<br />
technicien algérien en engageant<br />
avec lui des discussions discrètes<br />
depuis quelques jours déjà. Outre<br />
son expérience, de retour en<br />
Algérie après six mois passés en<br />
Tunisie (CA Bizerte), Noureddine<br />
Saâdi, qui a un regard toujours<br />
très intéressé sur le football<br />
algérien, va certainement<br />
apporter un plus au jeune groupe<br />
béjaoui. À noter que Saâdi sera<br />
secondé dans cette tâche à la tête<br />
de la JSMB par Hamoudi Tribeche,<br />
comme coach adjoint, et Kacem<br />
Salim comme préparateur<br />
physique.<br />
A. HAMMOUCHE<br />
la glorieuse équipe du FLN, Soukhane, Maouche<br />
et Zouba, ont aussi effectué le déplacement à Tizi<br />
Ouzou, les deux derniers ayant eu l’honneur de<br />
connaître le défunt pour avoir entraîné la JSK par<br />
le passé. Les “étoiles” du fameux Jumbo-jet ne<br />
pouvaient guère passer inaperçues puisque les<br />
Iboud, Fergani, Menad, Abdeslam, Mokbel, Sadmi,<br />
Bahbouh, Doudène, Larbès, Aït Abderahmane,<br />
Tarmoul, Iratni, Issad et autres Adghigh.<br />
Les joueurs venus d’Alger étaient tout aussi nombreux<br />
à venir s’incliner à la mémoire de Hadj<br />
Mansour, à l’image des Betrouni, Berroudji,<br />
Hassan Tahir, Assad, Azzouz, Safsafi, Lazazi, Benbouteldja,<br />
Sebbar et Ouali tout comme l’ancien<br />
arbitre international Abderahmane Bergui,<br />
MOHAMED HAOUCHINE
LIBERTE<br />
En Nouvelle-Zélande, un richissime homme d’affaires d’origine française, Charles<br />
Doumeng, voit basculer sa vie en apprenant qu’il est atteint d’une maladie incurable.<br />
Sexagénaire, sans famille ni héritier et n’ayant plus que quelques semaines à vivre, il se<br />
met à la recherche de sa sœur, qu’il n’a pas revue depuis cinquante ans. À Mauprivez, petit<br />
village de la région nantaise, Corinne, 35 ans, clerc de notaire et qui a un gros besoin d’argent,<br />
tombe sur l’annonce que Charles a écrite pour retrouver sa sœur. La récompense en<br />
est énorme. Elle part à la recherche de cette inconnue, sans succès, et décide, avec l’aide de<br />
son entourage, de lui former une famille sur mesure… La supercherie marche.<br />
GREY'S<br />
ANATOMY<br />
19h50<br />
A San Francisco, les<br />
résidents attendent<br />
avec anxiété les<br />
résultats de leur<br />
examen.<br />
Parallèlement, Dr<br />
Wepper apprend<br />
que l'un d'entre eux<br />
a échoué. Catherine<br />
craint qu'il s'agisse<br />
de son fils Jackson.<br />
Pendant ce temps au<br />
Seattle Grace, Teddy<br />
essaie de faire la<br />
paix avec Owen tandis<br />
qu'Arizona reçoit<br />
un vieil ami en<br />
consultation. Callie<br />
découvre qu'il est<br />
atteint d'un cancer<br />
incurable et doit<br />
l'annoncer à sa compagne.<br />
Mercredi 3 juillet 2013<br />
LIBERTE<br />
L'ONCLE CHARLES, 19h55<br />
FAIS-MOI PLAISIR !, 19h50<br />
Un samedi à Paris. Un couple se cajole, quand le téléphone les<br />
interrompt. Devant l'embarras de Jean-Jacques, son compagnon,<br />
Ariane insiste. Il finit par lui avouer qu'il a testé, auprès d'une<br />
jeune femme, dans un café, une méthode de drague dont on<br />
venait de lui parler.<br />
Pour sauver leur<br />
couple, elle l'incite à<br />
accepter l'invitation<br />
de cette Elisabeth. La<br />
situation se complique<br />
quand la<br />
demoiselle se révèle<br />
être la fille du président<br />
de la République.<br />
Pendant qu'Elisabeth<br />
lui présente son père,<br />
puis les amis qu'elle a<br />
invités pour la soirée,<br />
Ariane, infirmière, se<br />
rend à son travail...<br />
Quotidien national d'information - Édité par la SARL - SAEC - Capital 463 000 000 DA<br />
Siège social : 37, rue Larbi-Ben M'Hidi - Alger BP. 178 Alger-Gare<br />
DIRECTION ET RÉDACTION<br />
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Tél. : (021) 30 78 47/ 48/ 49 (lignes groupées)<br />
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BUREAUX RÉGIONAUX<br />
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CONSTANTINE<br />
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Publicité : 39, avenue Aouati-<br />
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Larbi-Tébessi<br />
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BOUMERDÈS<br />
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TIZI OUZOU<br />
Bâtiment Bleu - cage C<br />
2e ét Tél. : (026) 22 67 13<br />
Fax : (026) 22 83 83<br />
BOUIRA<br />
Cité 280 logts Bt 05 2é étage<br />
en face de la Wilaya<br />
Tél. / Fax : (026) 93 67 06<br />
ZONE INTERDITE, 19h50<br />
Pour fêter ses 40 ans, Frédéric a voulu réaliser<br />
un rêve d'enfance. Avec son épouse et leurs<br />
deux enfants, ils partent à la conquête du Grand<br />
Ouest américain à bord d'un camping-car de 7<br />
mètres de long. Akim, Nicolas et Bobby, eux,<br />
sont trois étudiants fauchés. Ils ont loué un<br />
mini-van au confort très sommaire pour arpenter<br />
les routes de la côte Atlantique. Enfin,<br />
Gérard et Monique passent tous leurs étés en<br />
caravane dans un camping au sud de Perpignan<br />
depuis 42 ans. Que sont-ils devenus ? Conduire<br />
avec ou sans permis : enquête sur ces Français<br />
prêts à tout ! Retour sur le jeune Bastien, qui<br />
avait décroché son permis après deux tentatives,<br />
et Claude, qui roulait sans permis pour<br />
continuer à travailler.<br />
SHERLOCK - UN SCAN-<br />
DALE A BUCKINGHAM,<br />
19h45<br />
Sherlock désespère de ne pas avoir d'enquête<br />
intéressante, lorsque son frère<br />
Mycroft fait appel à lui pour récupérer<br />
des photos compromettantes, impliquant<br />
un membre de la famille royale. Celles-ci<br />
sont détenues par Irene Adler, une<br />
femme séduisante et mystérieuse. Le<br />
détective semble tomber sous le charme<br />
de cette dominatrice, dont l'intelligence<br />
n'a d'égale que la beauté.<br />
DES RACINES ET DES AILES,<br />
19h45<br />
Découverte du<br />
Languedoc-<br />
Roussillon et<br />
rencontre avec<br />
des hommes et<br />
des femmes qui ont choisi d'y vivre et de protéger<br />
leur patrimoine naturel. Robert Mornet,<br />
amoureux du canal du Midi, qui relie la<br />
Garonne à la Méditerranée, a mis sept ans à<br />
construire une reproduction d'une barque de<br />
Poste de 1818. Propriétaires de l'abbaye de<br />
Valmagne, surnommée la cathédrale des<br />
Vignes, la famille d'Allaines se consacre à la<br />
valorisation de ce patrimoine exceptionnel.<br />
Sur les bords de l'étang de Thau, Annie<br />
Castaldo et Claudia Négri travaillent à en promouvoir<br />
les produits auprès des consommateurs<br />
locaux. Nathalie Komaroff élève des<br />
chevaux de Mérens, une race qui a failli disparaître,<br />
dans sa ferme située dans un village<br />
de Haute montagne.<br />
BÉJAÏA<br />
Route des Aurès<br />
Bt B - Appt n°2 - 1er étage<br />
Tél. / Fax : (034) 21 24 09<br />
TIARET<br />
Maison de la presse<br />
Saim-Djillali<br />
Tél. / Fax : (046) 41 66 92<br />
CHLEF<br />
CIA des Fonctionnaires<br />
Bt C cage M n°03<br />
Tél. / Fax : (027) 77 00 17<br />
OUM EL-BOUAGHI<br />
Cité 1000-Logements (NASR)<br />
Tél./Fax : (032) 41 12 59<br />
SIDI BEL-ABBÈS<br />
Immeuble Le Garden<br />
(face au jardin public) ?<br />
Tél./Fax : (048) 65 16 45<br />
SETIF<br />
9, rue Colonel Amirouche.<br />
Tél/fax : 036 84 33 44<br />
NUMÉROS UTILES<br />
Télé<br />
31<br />
URGENCES MÉDICALES : 115<br />
- Samu 021 23.50.50 / 021.23.77.39<br />
- Centre antipoison 021.97.98.98<br />
- Sûreté de wilaya 021.73.00.73<br />
- Gendarmerie nationale 021.76.41.97<br />
- Panne gaz 021.68.44.00<br />
- Panne électricité Bélouizdad<br />
021.67.24.52<br />
- Panne électricité Bologhine<br />
021.70.93.93<br />
- Panne électricité El-Harrach<br />
021.52.43.29<br />
- Panne électricité<br />
Gue de Constantine<br />
021.83.89.49<br />
- Service des eaux<br />
021.67.50.30<br />
- Protection civile<br />
021.71.14.14<br />
- Renseignements : 19<br />
- Télégrammes : 13<br />
- Gare routière Caroubier :<br />
021 49.71.51/021 49.71.52/021 49.71.53 021<br />
49.71.54<br />
- Ministère de la Solidarité nationale, de<br />
la Famille et de la Communauté nationale<br />
à l’étranger. Personnes en difficulté ou<br />
en détresse :<br />
N o vert : 15-27<br />
HÔPITAUX<br />
- CHU Mustapha: 021.23.55.55<br />
- CHU Aït Idir : 021.97.98.00<br />
- CHU Ben Aknoun : 021.91.21.63 -<br />
021.91.21.65<br />
- CHU Beni Messous : 021.93.15.50 -<br />
021.93.15.90<br />
- CHU Kouba : 021.28.33.33<br />
- CHU Bab El Oued : 021.96.06.06 -<br />
021.96.07.07<br />
- CHU Bologhine : 021.95.82.24 -<br />
021.95.85.41<br />
- CPMC : 021.23.66.66<br />
- HCA Aïn Naâdja : 021.54.05.05<br />
- CHU El Kettar : 021.96.48.97<br />
- Hôpital Tixeraine : 021.55.01.10 à 12<br />
(standard)<br />
COMPAGNIES AÉRIENNES<br />
AIR ALGÉRIE<br />
1, place Audin 16001 Alger<br />
- Tél. : +213 21.74.24.28<br />
- +213 21.65.33.40<br />
Réservation : 021.68.95.05<br />
AIGLE AZUR<br />
Aéroport d’Alger H - B<br />
- Tél. :+213 21.50.91.91<br />
21.50.91.91. Poste 49.31<br />
AIR FRANCE<br />
Centre des affaires, (ABC) Pins Maritimes<br />
- Tél. :021.98.04.04<br />
- Fax. :021.98.04.43<br />
LA VIE RELIGIEUSE<br />
Horaires des prières<br />
24 chaâbane 1434<br />
Mercredi 3 juillet 2013<br />
Dohr............................. 12h52<br />
Asr................................ 16h44<br />
Maghreb.................... 20h14<br />
Icha.............................. 21h54<br />
25 chaâbane 1434<br />
Jeudi 4 juillet 2013<br />
Fadjr............................. 03h44<br />
Chourouk................... 05h34<br />
Directeur de la Publication-Gérant : Abrous Outoudert<br />
e-mail : abrousliberte@gmail.com<br />
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Les manuscrits, lettres et tous documents remis<br />
à la Rédaction ne sont pas rendus<br />
et ne peuvent faire l’objet d’une quelconque<br />
réclamation.
PAR<br />
M. HAMMOUCHE<br />
CONTRECHAMP<br />
Pédagogie<br />
de la fraude<br />
Des candidats au<br />
baccalauréat en<br />
nombre ont trouvé<br />
concevable le fait de tricher collectivement<br />
et manifestement dans une<br />
matière et espérer, malgré cela, obtenir<br />
leur diplôme. Mais pour espérer obtenir<br />
le baccalauréat, ces candidats ont<br />
dû d’abord être autorisés à poursuivre<br />
les épreuves, en dépit de leurs<br />
agissements. Des chefs de centre et<br />
des surveillants les y ont donc autorisés.<br />
C’est peut-être cela qui a fait que les<br />
recalés pour triche ont manifesté<br />
leur “surprise” devant un échec qui devenait<br />
injustifié parce que l’administration<br />
a commencé par minimiser<br />
la gravité des faits avant de sévir<br />
dans l’étape des corrections. En espérant<br />
que tout a été fait pour que les<br />
sanctions correspondent bien aux<br />
cas réels de fraude, fermer les yeux sur<br />
ces évènements et les passer sans réagir<br />
auraient constitué un dangereux<br />
précédent. Et celui-ci aurait affecté<br />
durablement ce qui restait de crédibilité<br />
aux diplômes nationaux.<br />
Il est, cependant, significatif que l’on<br />
ait pu en arriver là : des candidats au<br />
diplôme sacré du bac qui quittent les<br />
salles d’examen pour manifester collectivement<br />
devant “la difficulté” des<br />
sujets, qui ne les réintègrent qu’après<br />
des démarches conciliantes de la part<br />
des surveillants, directeurs de centre<br />
et, parfois, de membres de… la Protection<br />
civile.<br />
Avec l’avènement de telles situations,<br />
il n’est plus possible de faire<br />
semblant de ne pas le constater : le délitement<br />
de l’institution scolaire a<br />
atteint son comble. C’est vrai que, depuis<br />
des années maintenant, le système<br />
politique a fait œuvre de pédagogie<br />
et a fini par convertir, compartiment<br />
après compartiment, l’ensemble<br />
de la société aux vertus de la fraude<br />
et la légitimité du bien mal acquis.<br />
Mais l’École se devait de se maintenir<br />
hors de portée des effets corrupteurs<br />
de mœurs politiques malsaines. C’est<br />
peut-être même sa vocation : rester<br />
une franchise éthique, parce que,<br />
dans le naufrage, on doit quand<br />
même penser à sauver les enfants.<br />
Il ne semble pas en être ainsi. Il faut<br />
une certaine dose de démotivation<br />
professionnelle pour que des enseignants,<br />
des éducateurs, puissent supporter<br />
de voir leurs élèves, même en<br />
partie, après une douzaine d’années<br />
d’école, miser sur la tricherie pour<br />
réussir. Et, pire, manifester publiquement<br />
pour revendiquer les fruits escomptés<br />
de leurs malversations.<br />
Avec le soutien de leurs parents !<br />
Ni les élèves ni leurs parents ne s’attendaient<br />
donc à voir ces écarts sanctionnés.<br />
Ce qui correspond effectivement<br />
à la ligne de conduite officielle<br />
: concession matérielle contre paix civile.<br />
Si l’on peut céder la gestion commerciale<br />
de la voie publique à des<br />
jeunes pour qu’ils se tiennent tranquilles,<br />
s’il l’on peut les dispenser du<br />
dernier “pour cent” de taux d’intérêt,<br />
pourquoi n’arriveraient-ils pas à penser<br />
que l’État ne devrait pas être trop<br />
regardant sur la manière dont ils décrocheraient<br />
leur baccalauréat.<br />
Et puis, nous dira-t-on, pourquoi seraitil<br />
plus scandaleux d’être bachelier<br />
par la fraude que d’être député par le<br />
même procédé ?<br />
Peut-être, est-il trop tard pour espérer<br />
convertir le régime politique et ses responsables<br />
à “l’exemplarité”. Et pour<br />
sauver les larges pans de la société atteints<br />
par le syndrome de dissolution<br />
éthique. Mais, dans le scandale du bac,<br />
il y a plus de leçons pour les responsables<br />
de l’École que pour leurs élèves.<br />
M. H.<br />
musthammouche@yahoo.fr<br />
TIZI OUZOU<br />
Inauguration du carrefour Matoub-Lounès<br />
■ C'est en présence d'une nombreuse<br />
foule qu'a eu lieu hier, à 19h, l'inauguration<br />
du carrefour Matoub-Lounès<br />
à l'entrée ouest de la ville de Tizi Ouzou.<br />
La cérémonie s'est déroulée en<br />
présence des membres de la Fondation<br />
Matoub-Lounès, à leur tête la présidente<br />
Malika Matoub, le P/APW Hocine<br />
Haroun, le P/APC de Tizi Ouzou,<br />
Abdelouahab Aït Menguellet et de<br />
nombreux membres du mouvement<br />
associatif et citoyen. Aux côtés de sa<br />
mère, Na Aldjia, qui a exécuté un “ach-<br />
wiq” à vous donner des frissons, Malika<br />
Matoub a pris la parole pour déclarer<br />
que “cette stèle érigée à la mémoire<br />
de Lounès a une grande valeur symbolique<br />
et son emplacement situé devant<br />
la cour de justice de Tizi Ouzou ne fait<br />
qu'interpeller, une fois de plus, la justice<br />
algérienne pour rouvrir le dossier de<br />
l'assassinat de Lounès, envisager une enquête<br />
sérieuse et approfondie pour faire<br />
toute la lumière sur ce crime odieux<br />
qui n'est pas près d'être oublié”.<br />
M. HAOUCHINE<br />
IL RELIERA LES DEUX TERMINUS ZOGHBI ET BENABDELMALEK<br />
Le tramway de Constantine opérationnel vendredi<br />
■ La mise en service commerciale du tramway de Constantine est<br />
prévue vendredi prochain à partir de 5h du matin, au lendemain de son<br />
inauguration officielle par le ministre des Transports, Amar Tou, a<br />
annoncé hier la Setram, société chargée de son exploitation. S'étendant<br />
sur une distance de 8,1 km de voie, le tramway de Constantine reliera les<br />
deux terminus Zouaghi et Benabdelmalek, desservant ainsi les pôles<br />
universitaires (université et résidence Mentouri, institut d'architecture),<br />
le palais de la culture Malek-Haddad, la zone industrielle Palma avant<br />
d'arriver au centre-ville près du siège de la wilaya. Les horaires<br />
d'exploitation du tramway de Constantine sont de 5h à 23h tous les jours<br />
de la semaine. Il devrait à terme accueillir quelque 70 000 passagers par<br />
jour, et disposer “des dernières avancées technologiques, garantissant<br />
confort, sécurité et accessibilité”, précise un communiqué de la Setram.<br />
M. Haouchine/<strong>Liberté</strong><br />
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LIBERTE<br />
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DILEM ALIDILEM@HOTMAIL.COM<br />
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DÉMANTÈLEMENT DE CHALETS<br />
Sellal accorde un délai de trois ans aux wilayas de Boumerdès et d’Alger<br />
■ D’ici trois ans, tous les chalets implantés<br />
dans les wilayas de Boumerdès et<br />
d’Alger seront démantelés, a révélé,<br />
avant-hier, le wali de Boumerdès, Kamel<br />
Abbas, en marge de la session de<br />
l’APW. “Cette décision a été prise par le<br />
gouvernement et seuls les résidents éligibles<br />
seront relogés”, a ajouté le chef de<br />
l’exécutif local.<br />
Les résidents de ces chalets, ayant bénéficié<br />
de logements, de terrains ou une<br />
aide financière de la CNL ou possédant<br />
un bien immobilier, ne seront pas<br />
concernés par cette opération de relogement.<br />
“Concernant le cas des personnes<br />
dont les salaires dépassent les<br />
24 000 DA et qui sont éligibles, elles seront<br />
relogés dans les habitations de type<br />
RHP”, a-t-il encore précisé. Kamel Abbas<br />
a indiqué que les dossiers des candidats<br />
seront traités par un système de<br />
filtrage national en cours de réalisation.<br />
L’opération de démantèlement a déjà<br />
commencé avec la destruction de plus<br />
de 540 chalets sur les 15 000 existants<br />
dont les occupants ont été relogés dans<br />
des logements sociolocatifs. D’autres<br />
personnes remplissant les critères de relogement<br />
dans le cadre du social seront<br />
concernées par les mêmes mesures<br />
dans les prochaines opérations de relogement.<br />
L’on sait que plus de 12 000 logements<br />
de type RHP ont été affectés récemment<br />
par le gouvernement à la<br />
wilaya de Boumerdès et plus de 20 000<br />
à la wilaya d’Alger pour la résorption des<br />
WAÂDA<br />
Les citoyens de Taguemount<br />
Azouz sont cordialement invités<br />
à la waâda de<br />
Sidhi Vujelav Azegzaw<br />
qui aura lieu du jeudi 4<br />
au vendredi 5 juillet 2013.<br />
Soyez les bienvenus.<br />
chalets. Ce chiffre s’ajoute au 10 000<br />
autres logements existants de même<br />
type. C’est suffisant pour éradiquer<br />
aussi bien les chalets qu’une grande partie<br />
de l’habitat précaire recensé.<br />
Par ailleurs, le même responsable a révélé<br />
que “le Premier ministre a donné son<br />
accord pour la création d’une autre zone<br />
d’activité de plus de 1 122 hectares à Zaâtra,<br />
entre Si Mustapha et Zemmouri.<br />
C’est l’une des plus grandes zones d’activité<br />
au niveau national”, a-t-il, ajouté.<br />
ACCIDENTS<br />
51 morts et 1 655 blessés entre le 23 et le 29 juin dernier<br />
■ Cinquante et une personnes ont été tuées et 1 655 autres blessées dans<br />
1 344 accidents de la route survenus entre le 23 et le 29 juin dernier à<br />
l'échelle nationale, a indiqué hier la Direction générale de la Protection<br />
civile dans un communiqué. Le bilan “le plus lourd” a été relevé dans la<br />
wilaya de Batna qui a enregistré, durant cette même période, 26 accidents<br />
ayant tué 5 personnes et blessé 35 autres.<br />
M. T.