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ASSEMBLÉE NATIONALE
Les commissions sous le joug
de l’administration centrale P.2
AF
LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER
LIBERTE
OULD KABLIA L’A DÉCLARÉ HIER
“25% du carburant algérien
passent les frontières” P.3
QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 6358 LUNDI 15 JUILLET 2013 - ALGÉRIE 15 DA - FRANCE 1,30 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290
AUCUNE VISITE DE PRÉSIDENT OU DE PREMIER MINISTRE
DANS LA WILAYA DEPUIS 1984
Sellal demain à Tizi :
la fin de l’ostracisme ?P.3
Supplément Sport DES VERTS SIGNENT DANS DE GRANDS CLUBS EUROPÉENS
P.21 à 27
Quelles retombées sur l’EN ?
Publicité
AF
ANEP n° 530 119 Liberté du 15/07/2013

2
L’actualité en question
ASSEMBLÉE NATIONALE
Les commissions sous le joug
de l’administration centrale
La mainmise de l’Exécutif sur l’Assemblée nationale ne se limite pas au vote programmé des projets de loi,
mais se prolonge jusqu'à atteindre le travail des commissions permanentes. Les directeurs centraux
des ministères assistent aux délibérés et interviennent dans les discussions, mettant ainsi les parlementaires
sous une influence permanente.
n’est pas normal, proteste
le militant des droits de
l’Homme et député FFS,
Mustapha Bouchachi. Déjà
que l’institution n’a pas “Ce
énormément de prérogatives.
90 à 95% des projets de loi nous parviennent
de l’Exécutif. Qu’ils assistent à la limite sans
prendre la parole, mais
Enquête réalisée par : qu’ils n’interviennent
NISSA HAMMADI
pas. Je ne comprends
pas pourquoi les députés
ne réagissent pas.” Il ajoute : “Ces directeurs centraux
des ministères assistent aux travaux de délibérations
en violation de la loi, depuis quinze ans.
C’est là, l’illustration de l’une des formes de soumission
du pouvoir législatif devant l’Exécutif.” Mustapha
Bouchachi, membre de la commission juridique,
finit par claquer la porte. Il demande au
chef de son groupe parlementaire de saisir le président
de l’Assemblée, lui rappelant qu’il n’existe
pas dans la loi organique, ni dans le règlement intérieur
de l’Assemblée un article qui permette aux
représentants des ministères de participer au travail
des commissions. Ould Khalifa fait la sourde
oreille. “Cela fait presque deux mois. Jusqu’à ce
jour, je n’ai pas reçu de réponse.”
Au nombre de douze, les commissions permanentes
répondent au besoin d’étudier en formation
réduite les textes avant la séance publique.
Elles sont composées de membres désignés à la
proportionnelle des groupes parlementaires, un
parlementaire ne pouvant appartenir qu’à une seule
commission. Elles sont chacune compétentes
dans un domaine précisément défini. La commission
désigne un rapporteur, effectue des auditions
du ministre du secteur ou des experts et adopte
un rapport et des amendements (modifications).
Le document est censé être confidentiel.
Ali Brahimi a fait un mandat de député durant
la législature 2007-2012. Il raconte ses déboires.
“Il m’était arrivé, en automne 2010, d’avoir gagné
le consentement de l’écrasante majorité des
membres de la commission des finances pour imposer
un alignement du minimum de la pension
de retraite sur le SNMG. Le ministre des Finances,
qui voulait prendre la parole une seconde
fois contre l’argumentaire chiffré et implacable, se
la verra refuser par des collègues membres de la
commission pour délit de “tentative d’influence”
des députés.” Mais la délibération finale aura lieu
un autre jour, à minuit, sans quorum, contre son
amendement. “Le même amendement recueillera
la majorité en plénière, mais le président de
l’APN conclura officiellement que l’Assemblée l’a rejeté,
tout cela pour éviter qu’une telle mesure n’émane
des députés censés, dans l’imagerie, officiellement
imposée par la gouvernance Bouteflika-Ouyahia-
Belkhadem, être toujours des béni-oui-oui opposés
à leur peuple. Pourtant l’Exécutif révisera les
pensions justes après.”
Les ministres, accompagnés de leurs proches collaborateurs,
se rapprochent des commissions pour
PRÉINSCRIPTIONS UNIVERSITAIRES
192 245 nouveaux étudiants ont accompli l’opération
Le directeur des réseaux des systèmes
informatiques et information
universitaire, Mohamed Betaz,
a affirmé que le nombre définitif
des nouveaux bacheliers ayant effectué
leurs pré-inscriptions était de 192 245
à l’échelle nationale, alors que celui des
étudiants ayant confirmé leurs inscriptions
est de 46 746, a déclaré hier M.
Betaz à l’APS. Il a indiqué, à ce propos,
que ce chiffre est appelé à augmenter
de minute en minute, précisant que le
présenter un projet de loi et expliciter certaines
questions évoquées dans le texte. La présence des
directeurs centraux des ministères, pour la suite
des travaux, n’est pas opportune. “La loi ne permet
pas ce genre de présence”, dénonce Mustapha
Bouchachi. Que stipulent justement les textes de
loi ? L’article 27 alinéas 1 et 3 de la loi organique
99-02 permet, en effet, aux membres du gouvernement
d’“assister aux travaux des commissions
permanentes” sur leur demande ou lorsqu’ils sont
requis par les responsables d’une commission.
“Notez que la loi n’utilise pas le terme ‘délibération’
au sujet des commissions. Le règlement intérieur
n’est pas revenu sur cette question et ne l’a pas plus
détaillée. Il serait judicieux de le modifier pour faire
délibérer à huis clos les commissions”, fait remarquer
Ali Brahimi. Ce “délit d’influence” et cette “intrusion”
sont donc rendus possibles grâce à de
textes de loi vagues, mais aussi à cause de la frilosité
et la complicité de la majorité des députés.
Ce manque de réaction d’une Assemblée élue par
la fraude a ouvert la porte à tous les dérives. Même
quand un parlementaire réussit à faire passer une
mesure en dépit de l’opposition du gouvernement,
celui-ci peut illégalement refuser de l’appliquer.
Ali Brahimi témoigne : “Un député a fait voter
dans une loi de finances un seuil de 1% d’intérêt
aux crédits consentis dans le cadre de l’Ansej. La
mesure n’a pas été appliquée mais l’année suivan-
nombre des étudiants qui ont confirmé
leurs vœux sur les fiches de vœux
est passé successivement de 19 451
(10h35) à 19 655 (10h37) puis à 46 746
(13h). Tout bachelier doit obligatoirement
procéder à la confirmation de sa
fiche de voeux, a précisé le responsable
avant de rappeler que l’étape de confirmation
des vœux qui a débuté hier durera
trois jours, soit le 16 du mois courant.
D’autre part, M. Betaz a souligné
qu’après cela, l’on procède au traitement
de tous les vœux à travers “le classement
des bacheliers”.Le traitement informatique
des fiches de vœux est
seul en mesure d’arrêter les critères du
classement selon les résultats obtenus,
a-t-il encore dit.
Du 23 au 25 juillet, les étudiants recevront
des informations sur les filières
vers lesquelles ils ont été orientés et
pourront faire des recours en ligne sur
les sites électroniques http://
www.orientation.esi.dz ou
te, l’Exécutif l’a ramenée dans la nouvelle loi de finances
et s’en est targué comme d’un cadeau de Fakhamatouhou’.
Un député du pouvoir a pu faire
passer le rétablissement des licences d’importation
de véhicules au profit des veuves et enfants de chahid,
le gouvernement Ouyahia et son suivant refusent
toujours d’appliquer cette mesure de la loi
des finances 2012. La violation des lois est une
constante de l’absence d’État de droit.” L’autorité du
pouvoir exécutif sur le pouvoir législatif, largement
exercée lorsqu’il s’agit des questions sociales,
s’accentue davantage pour les thématiques politiques.
Sur ce terrain-là, peu de parlementaires
s’aventurent à s’opposer aux représentants de l’Exécutif,
ni dans les commissions ni dans les plénières.
“Il en a été ainsi pour l’article 8 du code de
procédure civile et administrative voté, malgré mes
amendements, en violation de l’article 3 bis de la
Constitution dès lors qu’il s’agit de tamazight. La
fidélité à la filiation idéologique et le sectarisme partisan
sont des constantes comme j’ai pu le vérifier
lorsque des députés de l’opposition démocratique
avaient refusé de signer ma proposition d’enquête
parlementaire sur la corruption”, soutient Ali
Brahimi. Ce qui s’est passé dernièrement dans le
cadre du passage du projet de loi relatif à la profession
d’avocat est éloquent. La commission juridique
a fait l’objet de tractations multiples en
fonction des rapports de force pour introduire ou
http://www.mesrs.dz, a ajouté M. Betaz.
Au cas où le titulaire du baccalauréat
orienté vers une filière où l’accès passe
par le test d’aptitude ou l’admission
après un test oral, il sera réorienté vers
une autre filière émise dans la fiche de
vœux en respectant les conditions pédagogiques
requises et en fonction
des places pédagogiques disponibles.
La période allant du 27 au 31 juillet sera
consacrée aux inscriptions définitives
Lundi 15 juillet 2013 LIBERTE
Des députés dénoncent la soumission du pouvoir législatif à l’Exécutif.
retirer un amendement. Malgré le vote de cet texte
de loi, le ministre de la Justice promet encore
à la corporation d’avocats d’aller davantage dans
le sens de leur revendications. Comment, sachant
que le Sénat n’a jamais rejeté ou modifié considérablement
un texte de loi voté par l’APN ?
Le député serait-il une simple marionnette qu’on
agite à sa guise ? La réalité est plus complexe. En
l’absence de centres autonomes de données et d’informations
fiables et objectives sur les différents
dossiers soulevés par un projet de loi, le député
n’est pas édifié des situations qu’on soumet à son
pouvoir législatif quand bien même la loi lui donne
le droit de demander toute expertise qu’il juge
nécessaire. “L’Exécutif, vrai et unique détenteur de
la vraie information, a tout loisir d’influencer les
députés, au besoin en recourant au mensonge et à
l’intox. Dans le fond, ces questions renvoient
toutes au système politique verrouillé. Tant que la
passivité de la majorité des citoyens demeurera telle,
le régime de non-droit s’imposera par la fraude
électorale, la corruption et la répression”,
conclut Ali Brahimi. De son côté, le député
Bouchachi promet de sévir pour que les choses
changent et d’effectuer ses sorties médiatiques
pour “expliquer tout cela à l’opinion publique. Nous
devons dénoncer l’hégémonie du pouvoir exécutif
sur le législatif. C’est un devoir”.
N. H.
lors desquelles l’étudiant procédera au
dépôt de son dossier au niveau de l’université
(original du baccalauréat, fiche
d’orientation, extrait de naissance n°12,
trois photos, reçu des droits d’inscription,
formulaire d’inscription). Le
taux national de réussite au baccalauréat,
session 2013, a atteint 44,78%, avec
la wilaya de Tizi Ouzou en tête du classement
national avec un taux de
60,95%.
R. N./APS
Liberté

LIBERTE Lundi 15 juillet 2013
Sa venue à Tizi Ouzou était
dans l’air depuis quelques
jours déjà et, selon certaines
indiscrétions, elle aurait été
reportée à plusieurs reprises.
Le Premier ministre, Abdelmalek
Sellal, effectuera finalement
une importante visite de travail et
d’inspection demain à Tizi Ouzou. Il
va ainsi mettre fin à un “oubli” dont est
victime cette wilaya qui, depuis la visite
de feu Chadli Bendjedid en 1984,
n’a reçu aucun haut responsable de
l’État du rang de président ou de chef
de gouvernement ou Premier ministre.
Un état de fait qui donne à penser à un
ostracisme qui ne dit pas son nom.
Après s’être rendu à Béjaïa au mois
d’avril, le Premier ministre semble
accorder une attention particulière à
cette seconde visite en Kabylie dans la
mesure où les difficultés de développement
local sont importantes alors
que le taux de chômage prend des proportions
alarmantes. Et c’est certainement
pour préparer minutieusement
cette visite que Sellal a pris tout le
temps nécessaire pour programmer et
surtout peaufiner cette visite considérée
comme historique du fait que c’est
bien la première fois qu’un Premier ministre
effectue une visite officielle de
travail et d’inspection dans la wilaya de
Tizi Ouzou, bastion bien connu de la
contestation et de la protesta, surtout
que depuis son intronisation comme
chef de l’État en 1999, le président Abdelaziz
Bouteflika n’a jamais effectué de
visite officielle dans la région en dehors
de ses rares et furtives sorties électorales.
Habitué aux visites de travail et
d’inspection en Kabylie du temps où il
assumait les fonctions de ministre
de l’Hydraulique, Abdelmalek
Sellal débarquera
cette fois en tant que Premier
ministre avec tout ce que cela
lui confère comme degré de
responsabilité et de pouvoir
de décision.
C’est dire que sa venue à Tizi
Ouzou est porteuse de lueurs
d’espoir dans une wilaya où le
développement local est encore
à la traîne en raison de la
réticence chronique des investisseurs
de la région et du
phénomène de délocalisation
des entreprises privées qui
fuient de plus en plus une région
presque minée par la
bureaucratie, la surimposition
et l’inquiétant climat
d’insécurité et de kidnapping.
Une région livrée, de surcroît,
au diktat de petits “baltaguia
locaux”, visiblement
entretenus et protégés. Un
tel marasme s’est traduit ces
dernières années par un gâchis
considérable dans la
consommation des crédits et
budgets alloués par l’État dont une
grande partie est malheureusement reversée
à chaque fin d’année dans les
caisses de l’État.
Sellal tentera de secouer le cocotier et
proposer éventuellement des solutions
fiables pour lever toutes les ambiguïtés.
L’autre souci de Sellal est de
booster le dossier épineux de l’emploi
de jeunes dans la mesure où le fonctionnement
des différentes structures
étatiques d’accompagnement des projets
est encore frileux et sclérosé à un
tel point que les jeunes investisseurs
potentiels sont souvent soumis à un véritable
parcours du combattant pour
espérer voir le bout du tunnel.
Certes, Abdelmalek Sellal aura à inaugurer,
à superviser ou à lancer de
grands projets relevant des secteurs des
travaux publics, des transports, de la
jeunesse et des sports et de la santé tels
que la future pénétrante Draâ Ben-
Khedda-Draâ El-Mizan qui devrait
L’actualité en question
AUCUNE VISITE DE PRÉSIDENT OU DE PREMIER MINISTRE DANS LA WILAYA DEPUIS 1984
Sellal demain à Tizi :
la fin de l’ostracisme ?
Outre les inaugurations et le lancement de projets de développement, il s’agira aussi pour le Premier ministre
d’écouter les doléances de la société civile, dans une région qui paie le prix d’une conscience politique avérée.
OULD KABLIA L’A DÉCLARÉ HIER
“25% du carburant
algérien passent
les frontières”
S i
le phénomène du trafic de carburant
aux frontières, est et ouest
notamment, ne date pas d’aujourd’hui,
le ministre de l’Intérieur
nous livre une nouvelle : “25% de la
production nationale de carburant est
gaspillée et exportée illégalement aux
frontières.” S’il est aisé de saisir le sens
d’une exportation illégale, il est, en revanche,
difficile de comprendre ce
que veut dire le ministre par le mot gaspillage…
Faisait-il référence à la prolifération
des stations-services dans la
majorité des wilayas frontalières dont
Tébessa et Tlemçen, où l’on est appelé
à lutter contre ce phénomène ?
Daho Ould Kablia, qui s’est exprimé
hier à partir d’Aïn Defla, a néanmoins
laissé entendre que ce phénomène
préoccupe au plus haut niveau le gouvernement.
Pour lutter contre la contrebande du
carburant, le ministre a rappelé la tenue
récemment d’une réunion interministérielle
au cours de laquelle, a-til
indiqué, des mesures ont été arrêtées.
Selon le ministre de l’Intérieur, la
contrebande du carburant est “désormais
un problème, tant sécuritaire
qu'économique”. M. Ould Kablia pré-
cisera, à ce titre, que des “mesures sécuritaires”
seront prochainement appliquées
dans les régions frontalières
où le trafic de carburant constitue
une source de financement des réseaux
du trafic de drogue ou encore des
groupes terroristes. “Le gouvernement
a tenu récemment une réunion interministérielle
pour examiner la pénurie
de carburant dans les wilayas frontalières.
Des mesures ont été arrêtées
pour contrecarrer les contrebandiers”, a
martelé M. Ould Kablia, en marge de
sa visite effectuée, hier, à Aïn Defla,
conjointement avec le ministre du
Commerce.
Parmi les mesures prises, le ministre citera
la saisie de tous les moyens de
contrebande du carburant, des biens
des contrebandiers. Les biens des
contrebandiers n’ont-ils jamais fait
l’objet de saisie auparavant ? Citant
d’“autres mesures au niveau des stations
Naftal”, qu’il ne précisera pas, le ministre
de l’Intérieur avouera, plus loin,
que Tlemcen consomme plus de carburant
qu'Alger ! Pourtant, le parc automobile
algérois dépasse de plus loin
ceux de toutes les wilayas d’Alger…
FARID ABDELADIM
L’ÉDITO
relier la wilaya à l’autoroute Est-Ouest,
la route d’évitement de la ville d’Azazga
sur la RN12 en partance vers Béjaïa,
le nouveau pôle d’excellence de Oued-
Falli dans le chef-lieu de wilaya, le futur
stade olympique de 50 000 places
de Tizi Ouzou qui accuse un retard
considérable, l’hôpital de cardiopédiatrie
et le centre anticancéreux de
Draâ Ben-Khedda ainsi que le projet
d’électrification de la voie ferrée Alger-
Rétablir la confiance
“
Le Premier
ministre
arrivera-t-il à
briser l’ostracisme criant
qui frappe cette région
réputée pour son
hospitalité mais dont
on donne toujours
une fausse idée aux
visiteurs de passage
et aux investisseurs
potentiels ?”
C
3
La ville des Genêts s’apprête à accueillir le Premier ministre .
Tizi Ouzou-Oued Aïssi. Mais il s’agira
aussi pour le Premier ministre,
dans une région qui paie le prix d’une
conscience politique avérée, d’écouter
les doléances de la société civile, des
chefs d’entreprise et des jeunes investisseurs
d’une région qui se sent plus
marginalisée que jamais et qui aspire,
en toute légitimité, à sa part de développement.
MOHAMED HAOUCHINE
PAR OUTOUDERT ABROUS
abrousliberte@gmail.com
ela fait des années que la capitale du Djurdjura n’a pas reçu de visite d’un
responsable de l’État de rang de Président ou de Premier ministre. La dernière
remonte à 1984 et a été effectuée par le président Chadli.
Depuis, aucune visite de ce rang. Aucun projet structurant. Cette partie de l’Algérie
a été ignorée. Le Président en poste depuis plus de 14 ans ne s’y est jamais rendu
en tant que premier magistrat du pays. Comment expliquer cet ostracisme sinon
que le peu d’intérêt que porte le chef de l’État à cette population qui se sent
marginalisée et jetée sans défense entre les mains de certains notables, ou qui le
sont devenus par la grâce de leurs manipulateurs qui ne souhaitaient pas que cette
région se développe au même rythme que les autres. Histoire de lui faire payer
ses positions, ses oppositions et ses revendications politiques qu’elle exprime, notamment,
lors des consultations électorales. Certaines wilayas ont reçu le Président,
par contre, plus de cinq fois, comme Constantine ou Sétif, par exemple, alors que
cette wilaya, comme Aïn Defla ou Chlef, n’a pas eu cette chance. Sans doute pour
des “raisons” historiques, liées à la crise de l’été 1962 et à la position de la wilaya
IV. Que vaut cette lecture puisée des fins fonds de l’histoire de la guerre de Libération
nationale ? Beaucoup, en tout cas, y voient la seule explication possible à cette
politique des deux poids, deux mesures. Mais ce sera à l’Histoire de juger.
L’important, aujourd’hui, est que le Premier ministre ait programmé de se rendre
demain à Tizi Ouzou, dans cette région livrée à l’insécurisé, prise en étau par les
groupes terroristes et le banditisme. Dans cette région, le nombre de kidnapping
est le plus important au niveau national, le taux de chômage bat tous les records
du fait de l’absence de projets d’investissement véritables qui allient création d’emplois
et de richesses. Beaucoup d’entreprises qui y étaient installées ont été contraintes
à se délocaliser.
À cent kilomètres seulement de la capitale, Tizi Ouzou est devenue un territoire
infréquentable pour les opérateurs économiques du fait justement du climat d’insécurité.
Cent kilomètres que l’on ne peut plus parcourir en moins de quatre heures !
Le Premier ministre arrivera-t-il à briser l’ostracisme criant qui frappe cette région
réputée pour son hospitalité mais dont on donne toujours une fausse idée aux visiteurs
de passage et aux investisseurs potentiels ? Cet isolement et cette mise en
quarantaine décidés sciemment à un haut niveau seront-ils balayés par la seule
venue de Sellal ? Pour cela, ce dernier est obligé d’apporter des gages de bonne volonté
du pouvoir. Mais avant tout, de rétablir un climat de confiance. C’est la principale
épreuve qui attend le Premier ministre, demain, au “Mont des Genêts”. Mais
ce ne sera qu’un début.■
Liberté

4
L’actualité en question
La justice égyptienne a interrogé le président
déchu, Mohamed Morsi, sur
les circonstances de son évasion de
prison début 2011, pendant la révolte
contre Hosni Moubarak, à la veille
de nouvelles manifestations rivales au
Caire. Mohamed Morsi et d'autres membres
des Frères musulmans ont été interrogés, dans un
endroit tenu secret, sur les circonstances de
leur évasion de la prison de Wadi Natroun au
nord-ouest du Caire, ont annoncé des sources judiciaires
à l'AFP. L'enquête, menée par la Sécurité
intérieure, cherche en particulier à déterminer
si la confrérie a bénéficié de l'aide de groupes
étrangers comme le Hezbollah libanais ou le Hamas
palestinien, ont-elles précisé. En juin, un tribunal
égyptien avait conclu que ces deux mouvements
étaient impliqués.
Réagissant à ces accusations, le bras de fer est engagé
depuis samedi, où des sources judiciaires ont
indiqué que le nouveau procureur général a lancé
un mandat d’arrêt contre Mohamed Morsi,
contre le Guide suprême de la confrérie des Frères
musulmans et quelque 250 activistes islamistes
pour : “espionnage”, “incitation à la violence”, “destruction
de l'économie”, et “incitation au meurtre
de manifestants”. Les investigations pourraient déboucher
sur des inculpations, alors que le président
par intérim a souligné qu'aucune poursuite
ne sera engagée contre son prédécesseur. Le bureau
du procureur général n'a pas précisé d'où
émanaient les plaintes contre Morsi et les Frères
musulmans.
Gehad El Haddad, porte-parole des Frères musulmans,
a qualifié d'absurdes les accusations des
autorités, qu'il a jugées elles-mêmes responsables
des violences : «Ils commettent le crime
puis en accusent leurs opposants. Tant qu'il y aura
une force de police criminelle et une justice complice,
les preuves apparaîtront et les juges seront
satisfaits. Et les médias vendront cela au public”,
a-t-il dit.
Par ailleurs, c’est la dernière ligne droite pour l’annonce
aujourd’hui ou demain du gouvernement
intérimaire d'Égypte. Ces dernières tractations
se déroulaient alors que le procureur général
du Caire annonçait plusieurs mandats
contre le président islamiste, Mohamed Morsi,
destitué le 3 juillet par l’armée, après des manifestations
massives appelant à son départ et à la
fin du pouvoir islamiste.
La mise en place de la nouvelle révolution du Nil,
selon le mouvement Tamarrod qui a réveillé pour
la seconde fois la Place Tahrir, cette fois contre
l’expérience des Frères musulmans, s’accompagnent
de protestations de rue des partisans de
Morsi.
Les manifestants islamistes campent jusqu’aux
abords du palais présidentiel du Caire. Ils rompent
le jeûne devant la mosquée Rabaa al-Adawiya,
dans le quartier de Nasr City, qu’ils occupent
depuis deux semaines, exigeant le retour du
président islamiste. “Nous défendrons Morsi par
notre sang”, scandent les manifestants, priant sans
arrêt. Pour l’heure et depuis le massacre de la semaine
dernière perpétrée par l’armée, les Frères
se défendent de s’en tenir à des manifestations pacifiques
mais le véritable danger des groupes djihadistes
qui ont investi le Sinaï sous Morsi n’est
Lundi 15 juillet 2013 LIBERTE
POURSUITE DES TRACTATIONS POUR LE GOUVERNEMENT INTÉRIMAIRE EN ÉGYPTE
La justice déterre les antécédents
de Mohamed Morsi
Sourd à l’exigence de libération de Morsi qui n’est plu apparu en public depuis son arrestation,
dans la foulée de sa destitution, le général Al-Sissi ne pourra se contenter des assurances selon lesquelles l’exprésident
islamiste se trouvait en lieu sûr et était traité dignement face aux exigences de Washington et Berlin.
Le nouveau procureur général aurait émis un mandat d’arrêt contre Morsi et quelque 250 activistes islamistes.
Ennahdha a rassemblé ses troupes devant le théâtre municipal
de l’avenue Habib-Bourguiba pour soutenir le président
égyptien déchu, Mohamed Morsi, et sa légitimité. Mais au
fait, elle était porteuse d’un message menaçant à la faveur d’un discours
nahdhaoui qui a utilisé un langage dur et menaçant, pro-
De notre correspondant
à Tunis : IMED. O
mettant de “faire couler le sang, dans
les artères de Tunis, de toute personne
qui s’en prend à la légalité...”,
signé Sahbi Atig. “Attention.… y a
révolution”, était l’autre message multidimensionnel sous lequel
pourraient être classés les slogans scandés par les quelques milliers
de “nahdhaouis” qui se sont rassemblés sur l’avenue principale
de la capitale, malgré le jeûne et une chaleur suffocante, refusant
l’intervention de l’armée dans les affaires politiques, défendant
“la légalité” contestée de Morsi mais aussi celle d’une Troïka en quête
de réalisations.
Deux grands messages à retenir malgré le caractère pacifique de
la manifestation : la logique d’utilisation de la rue pour soutenir
un pouvoir contesté et le risque de sombrer dans la violence si le
François Hollande a affirmé, hier,
que “c'est une victoire qui a été
remportée” par les forces françaises
et africaines au Mali dont des
contingents ont défilé dans la matinée
sur les Champs-Élysées. “C'est une
victoire pour l'Afrique, une victoire
contre le terrorisme”, a-t-il énuméré lors
D. R.
RASSEMBLEMENT À TUNIS POUR SOUTENIR LA LÉGITIMITÉ DE MORSI
Le message menaçant d’Ennahdha
scénario égyptien se reproduisait en Tunisie. Ça pourrait être une
nouvelle épreuve pour l’expérience tunisienne. Tout porte en tout
cas à le croire. Quand bien même Sahbi Attig, cet élu nahdhaoui,
s’est permis de menacer, de légaliser et légitimer l’effusion du sang
de tous ceux qui oseraient remettre en question la légitimité de la
présence de son parti, au gouvernail du pays.
Il promet de piétiner quiconque pensera à espérer piétiner la légitimité
d’Ennahdha.
Tout cela, devant l’indifférence et l’inactivité absolues des autorités
et du parquet, qui pourtant, avait réagi tel un éclair pour beaucoup
moins que ça.
Décidément, certains s’affolent et ne peuvent plus le cacher, de ce
qui se passe en Égypte. Et, sous couvert de défendre la légitimité
sur les rives du Nil, c’est surtout, pour une autre “légitimité” nichée
du côté de Montplaisir (à comprendre, siège d’Ennahdha) qu’ils
s’inquiètent, et ils ne s’en cachent même plus. “Il n’y a pas photo,
c’est un coup d’État militaire qu’il faut dénoncer avec force”, “Ils maudissent
la démocratie à chaque fois qu’elle porte des islamistes au pouvoir”,
pouvait-on lire sur une des pancartes portées très haut par
MALI
François Hollande vante la victoire
des forces françaises
de son entretien télévisé du 14 Juillet,
en soulignant “la fierté que nous devons
avoir”. “La France, avec les Africains qui
se sont mobilisés, l'Europe qui nous a
soutenus, les Nations unies qui nous ont
donné le cadre”, “oui, c'est une victoire”,
a déclaré le chef de l'État. “J'ai été salué
en Afrique, non pas pour ce que
j'avais fait, mais pour ce que j'avais décidé.
Ceux qui ont agi, ce sont les soldats
français”, a-t-il poursuivi. “Nous avons
vaincu le terrorisme au Mali, nous ne
l'avons pas vaincu partout”, a-t-il souligné,
estimant que la France devait
soutenir les pays qui font appel à elle,
mais qu'elle ne ferait “pas la guerre par-
pas à écarter. Au Caire, on assure que les Frères
sont pragmatiques, qu’ils savent que le recours à
la violence serait leur suicide politique, et qu’ils
sont conscients que Morsi ne reviendra pas au
pouvoir. Et de conclure que les gesticulations pour
eux restent le dernier moyen de pression sur le
nouveau pouvoir pour leur céder une place
convenable sur le nouvel échiquier politique.
De hauts responsables de la confrérie seraient favorables
à la création d'une commission pour la
réconciliation nationale pour que leur parti se prépare
aux législatives.
ALORS QU’UN RESPONSABLE US
SE REND AUJOURD’HUI AU CAIRE
Les avoirs de 14 hauts dirigeants
islamistes gelés
D. BOUATTA
■ La justice égyptienne a décidé hier de geler
les avoirs de 14 hauts responsables islamistes
parmi lesquels Mohamed Badie, le guide
suprême des Frères musulmans, confrérie
dont est issu le président déchu Mohamed
Morsi, ont indiqué des sources judiciaires.
Cette décision, qui émane du procureur
général Hicham Barakat, vise notamment
neuf dirigeants des Frères musulmans, ont
précisé ces sources. Elle a été prise dans le
cadre de l'enquête sur plusieurs heurts
sanglants, notamment ceux du 8 juillet, qui
ont entraîné la mort de 53 personnes au Caire,
ont-elles ajouté. Par ailleurs, le secrétaire
d'État adjoint américain, Bill Burns, se rendra
au Caire aujourd’hui dans le cadre d’une
visite de deux jours pour y rencontrer des
responsables du gouvernement par intérim.
C’est ce qu’a annoncé hier le département
d'État US. C’est la première visite d'un haut
responsable américain depuis le mouvement
populaire qui a chassé Mohamed Morsi du
pouvoir une année après son élection à la tête
de l’État.
RI/AFP
les quelques milliers de manifestants (ils étaient 2 500 selon la police).
Au-delà d’un simple slogan, il s’agit d’un profond sentiment
d’injustice partagé par ces hommes et ces femmes, islamistes dans
leur grande majorité. Bien que la manifestation soit “officiellement”
consacrée au soutien à la légitimité du président Morsi, il n’en demeure
pas moins vrai que les partisans du parti islamiste, réunis
dans cette chaleur épaisse, regardent ce qui se déroule dans le pays
des Pharaons comme un “cauchemar” qu’ils ne souhaiteraient pas
vivre en Tunisie. En témoignent les appels répétés des foules présentes
en faveur de l’adoption de la loi dite “d’immunisation de la
révolution”, seule à même, selon certains, de prévenir ce genre de
choses. “Au-delà de l’Égypte et ma sympathie envers le mouvement
des Frères musulmans, j’ai peur qu’on assassine l’expérience démocratique
dans le monde arabe, j’ai peur qu’on revienne à la case départ,
une case qui signifie anarchie totale… Vous allez me dire que
Morsi a fait des erreurs, bien sûr qu’il en a fait, et c’est normal, il n’y
a que dans une dictature qu’on ne commet pas d’erreurs”, nous dit
Ridha, 45 ans, sympathisant du parti Ennahdha.
tout”. La France compte encore 3 200
soldats au Mali, six mois après le début
de l'opération Serval. Par ailleurs,
les troupes africaines et les unités
françaises engagées au Mali étaient à
l'honneur hier matin au cours du traditionnel
défilé du 14 Juillet sur les
Champs-Élysées à Paris présidé par
I. O.
François Hollande. Les Africains ont
ouvert le défilé à pied, avec une soixantaine
de soldats maliens suivis d'un détachement
de la Minusma, les Casques
bleus de l'ONU chargés de prendre la
relève des Français et d'assurer la sécurisation
du Mali.
R. I./AGENCES

LIBERTE Lundi 15 juillet 2013
USA
Une princesse
saoudienne
inculpée pour
esclavagisme
■ Une princesse
saoudienne a été inculpée
pour esclavagisme en
Californie pour avoir fait
travailler une Kenyane dans
des conditions abusives et
lui avoir confisqué son
passeport. Meshael
Alayban, 42 ans, l'une des
six épouses d'un petit-fils
du roi Abdallah d'Arabie
saoudite, est accusée d'avoir
fait travailler une mère de
famille kenyane seize
heures par jour, sept jours
sur sept, pour un salaire
mensuel de 220 dollars,
dans son palais saoudien et
dans une résidence à Irvine
(comté d'Orange, sud-est de
Los Angeles). Arrêtée, elle a
dû remettre son passeport
aux autorités américaines et
pourra sortir de prison
contre une caution de 5
millions de dollars, le port
permanent d'un système de
géolocalisation et
l'interdiction de quitter le
comté sans permission. En
cas de condamnation,
l'accusée risquerait jusqu'à
12 ans de prison.
LA COQUETTE
ENVAHIE
PAR LE BÉTON
Razzia
sur le foncier
à Annaba
■ À la faveur d'une révision
partielle du plan
d'occupation des sols (POS)
de la commune d'Annaba, les
dernières parcelles de
terrains disponibles en ville
viennent d'être attribuées à
des promoteurs immobiliers
pour la construction
d'immeubles. Des élus et des
acteurs de la société civile
ont tenté de s'opposer à ces
projets qui viennent
défigurer davantage la
Coquette.
Qui est derrière ces
attributions controversées ?
LE RADAR PAGE
{de Liberté {
CLASSEMENT DES 100 MEILLEURES UNIVERSITÉS AFRICAINES
L’université algérienne déclassée
■ Le dernier classement (2013) des
100 meilleures universités africaines, établi par
le portail International Colleges and Universities,
le site spécialisé dans le classement des collèges
et universités du monde, confirme la situation difficile
dans laquelle se trouve l’université algérienne.
Dans ce classement dominé par les établissements
universitaires d’Afrique du Sud, et
dans une moindre mesure par ceux d’Égypte, la
première université algérienne, celle de Bab-Ez-
zouar (USTHB), n’arrive qu’à la 29 e position. L’Algérie
n’arrive, en effet, à placer dans le Top
100 que 6 campus. En sus donc de l’USTHB,
6 autres campus sont classés, à savoir l'université
d’Alger (47 e ), l'université Mentouri de Constantine
(48 e ), l'université Badji-Mokhtar d’Annaba
(49 e ), l’université d’Oran (50 e ), l’université de Batna
(64 e ), l’université Aboubakr-Belkaïd de Tlemcen
(78 e ) et, enfin, l’université Mouloud-Mammeri
de Tizi Ouzou (87 e ).
CITÉ KAÏDI 9A, COMMUNE DE BORDJ EL-KIFFAN
Les eaux usées débordent en plein été
et mois de Ramadhan
■ À la cité Kaïdi 9A, les eaux
usées débordent à cause d’un
réseau d’assainissement principal
bouché, lequel provoque
un retour de ces dernières (eaux
usées) sur les conduites secon-
daires qui pénètrent à l’intérieur
des habitations, dont le constat
a été fait sur place par les agents
de la Seaal. Les ruelles sont
complètement noyées. De multiples
démarches auprès des
services de la Seaal ont été effectuées
par les habitants du
quartier.
Des équipes dépêchées à
maintes reprises n’ont pu régler
ce problème.
■ Les anges meurent de nos blessures,
édité en France chez Julliard,
le dernier-né des romans
de l’écrivain algérien Yasmina
Khadra, sortira au mois d’août
prochain.
Le personnage principal du
livre est un certain Turembo.
Turembo n’avait que 27 ans
dans l’Algérie de la pauvreté
des années 40 et une perspective
qui ne dépassait pas le lendemain.
C’est le sujet choisi
par l’auteur et qui trace un ta-
5
ANIMÉE PAR HAMID SAÏDANI
radar@liberté-algerie.com
LE TOUT DERNIER DE YASMINA KHADRA
“Les anges meurent
de nos blessures”
bientôt en librairie
bleau de l’Algérie de la misère à
travers un personnage époustouflant
dans ce nouveau roman.
“Dans une superbe évocation
de l'Algérie de l'entre-deuxguerres,
Yasmina Khadra met en
scène, plus qu'une éducation
sentimentale, le parcours obstiné
d'un homme qui n'aura jamais
cessé de rester fidèle à ses
principes et qui ne souhaitait
rien de plus, au fond, que maîtriser
son destin”, lit-on dans la
présentation du livre.
ISRAËL
Le futur gouverneur
de la Banque centrale
soupçonné de vol à l'étalage !
■ La nomination de Yaacov
Frenkel au poste de gouverneur
de la Banque centrale israélienne
pourrait être menacée
par une ancienne accusation
de vol à l'étalage contre l'économiste
de 70 ans, selon les médias
locaux. Selon le quotidien
Haaretz, M. Frenkel a été retenu
24 heures à l'aéroport international
de Hong Kong en 2006
après qu'une bouteille d'eau de
Cologne qu'il n'avait pas payée
fut retrouvée dans ses affaires
alors qu'il sortait d'une bou-
tique. Selon le Haaretz, la commission
chargée des nominations
de hauts responsables a
demandé à M. Frenkel d'expliquer
en particulier pourquoi il
n'avait pas signalé l'incident
jusqu'à présent. Ancien dirigeant
d’AIG (American International
Group) et de Merrill
Lynch, il partage son temps
entre Israël et les États-Unis
où il occupe un poste de direction
au sein de l'entreprise américaine
de services financiers JP
Morgan Chase.

6
L’actualité en question
Quelques semaines
après la publication
au Journal officiel du
décret exécutif 13-194
du 20 mai 2013 relatif
à l’indemnité de
risque de contagion au profit des personnels
des établissements publics relevant
du secteur de la santé, le département
de Ziari a saisi les responsables
de ces établissements pour l’exécution
de cette mesure. La direction de
la réglementation, du contentieux et de
la coopération du ministère de la Santé
a adressé une instruction explicative
aux directeurs de la santé et aux différents
responsables sur les conditions
et les modalités d’application du
décret.
L’instruction cible d’emblée les catégories
de travailleurs bénéficiaires de
cette indemnité dont le montant varie
d’un personnel à l’autre. Il s’agit, selon
la tutelle, “des personnels des établissements
publics relevant du secteur de la
santé exerçant à titre permanent des activités
présentant un risque de contagion
Yahia/Liberté
ainsi que ceux exerçant des activités intensives
à haut risque”. Autre précision
sur laquelle l’accent a été mis concerne
l’abrogation à la faveur de ce nouveau
texte de l’ancien décret n°03-52 du
4 février 2003 instituant une indemnité
de contagion au profit des personnels
exerçant dans certaines structures de
santé ainsi que les dispositions de l’article
9 et de la rubrique concernant
“l’exercice dans les services à activités intensives
à haut risque” prévu dans
l’annexe du décret exécutif n°02-119 du
6 avril 2002 instituant une prime d’intéressement
au profit de certains personnels
des établissements de la santé
publique. Une prime que ces personnels
pensaient pouvoir garder tout
en bénéficiant de l’indemnité de contagion
pour arrondir leurs fins de mois.
Mais ce n’est plus le cas avec l’abrogation
du texte l’instituant. Abordant les
champs d’application du nouveau décret,
le document de la tutelle cite, entre
autres : les personnels des structures et
services où sont assurées des activités
de soins hospitaliers et extra hospita-
Lundi 15 juillet 2013 LIBERTE
MODALITÉ D’APPLICATION DU DÉCRET RELATIF À L’INDEMNITÉ DE CONTAGION DES PERSONNELS DE SANTÉ PUBLIQUE
L’instruction de la tutelle
Les différents responsables, sous le couvert du DSP de wilaya, ont jusqu’au 31 août prochain
pour établir l’incidence financière découlant de l’application de cette indemnité et établir la liste
nominative des bénéficiaires et un état des rappels à partir de janvier 2012.
Après le cri de détresse
lancé par les agences
de voyages qui ont mis
la clé sous le paillasson
à cause du marasme
touristique qui a frappé
la capitale du tourisme saharien des années
durant, la situation s’empire davantage
pour certains tour-opérateurs
qui risquent de traîner devant le tribunal
en raison du problème des dettes
auquel ils sont confrontés.
Un problème que les autorités compétentes
avaient pourtant promis de résoudre
sans recourir aux voies judiciaires
vu les difficultés financières
des agences concernées. Toutefois, ces
promesses ont fondu comme neige au
soleil.
Pour ne citer que ce cas, Telegh-Teba
(nom d’une montagne culminant à 2
420 m d’altitude dans l’immense plane
de l’Amadror dans le Hoggar, qui signifie
: celle qui sait ce qui est caché aux
Les indemnités des personnels de la santé changeront en fonction de leurs postes de travail.
autres) fait partie des agences qui se
voient étrangement notifier un état de
dette (500 000 DA) cumulées pendant
toutes ces années de disette.
La question qu’on se pose maintenant
est comment faire pour s’en acquitter ?
Après avoir attrapé le diable par la
queue, l’agence pourrait-elle payer les
frais de justice où encore les honoraires
d’avocat ? Nous avons laissé au responsable
de l’agence, Abdellah Benmansour,
le soin de répondre à ces interrogations
qui agitent plus d’un.
“Créée en 1989, l’agence a pu survivre
aux années de vaches maigres. Ce n’est
pas aujourd’hui qu’on va baisser les bras.
Nous avons tout sacrifié pour que ce secteur
résiste aux actes de sabotage étranger
(les absurdes notes du Quai d’Orsay,
ndlr). Malheureusement, la récompense
a été exprimée par la marginalisation
et l’exclusion auxquelles nous sommes
confrontés. En Algérie, on n’aime pas les
nationalistes. On dirait qu'il faut être un
DES AGENCES DE VOYAGES DEVANT LE TRIBUNAL
baron de la drogue ou un grand contrebandier
pour réussir”, regrette-t-il, en
brandissant les premières brochures de
circuits touristiques adoptées par le ministère
de tutelle dans les années 1990.
Ancien guide régional de l’Office national
du tourisme, M. Benmansour a
déploré “le mutisme des autorités compétentes
quant à la résolution de ce problème
qui préoccupe en premier lieu les
agences en difficulté. Nos activités sont
à l’arrêt depuis 1991. Au lieu de trouver
une solution adéquate à cet épineux problème,
on nous fait traîner devant les
juges. C’est inconcevable !” S’exprimant
au nom du collectif des agences concernées,
notre interlocuteur réclame la révision
de la loi 99-06 fixant les règles
régissant l’activité de l’agence de tourisme
et de voyages, notamment l’article
relatif aux conditions de l’obtention
d’une licence d’exploitation, car
“nombreuses sont les agences qui sont
privées de ce droit bien qu’elles existent
avant la promulgation de cette loi scélérate.
On nous a enterrés vivants. Les
guides du Sud, souvent qualifiés de
soldats de tourisme, sont sciemment démotivés”.
Évoquant le patrimoine architectural,
Abdellah, également membre de
l’Union internationale de la protection
du patrimoine, sonne le tocsin face à
la menace du béton qui pèse sur le
vieux bâti de Ksar El-Fougani. Sur place,
nous avons constaté l’ampleur de
l’agression du parpaing contre le patrimoine
architectural de cette région
liers, y compris les personnels paramédicaux
de la filière enseignement,
inspection pédagogique paramédicale,
les personnels de laboratoires, y
compris les laboratoires de référence
des instituts chargés du contrôle et des
enquêtes épidémiologiques, les corps
communs, les conducteurs, les ouvriers
professionnels, les agents
contractuels… Par ailleurs, les chefs
d’établissement ont été instruits pour
établir la liste nominative des bénéficiaires
selon les catégories de personnel
par niveau, service et activité. “La
liste doit être révisée en tant que besoin
et à chaque fois que le bénéficiaire
change de poste de travail”, précise
l’instruction. Et de recommander aux
destinataires d’établir un état des rappels
de janvier 2012 à la date d’application
du décret et de transmettre
l’incidence financière découlant de
l’application de cette indemnité au
titre de l’exercice 2012 -2013 à la direction
des finances du MSPRH au
plus tard le 31 août prochain.
Cri de détresse des tour-opérateurs à Tamanrasset
Trente-cinq personnes sont mortes et 49 autres ont été
blessées dans des accidents de la circulation survenus
durant la période du 11 au 14 juillet à travers plusieurs
wilayas du pays, a indiqué hier un communiqué de
la Protection civile. Le bilan le plus lourd a été enregistré
dans la wilaya de Blida avec le décès de 3 personnes suite
à une collision entre un camion et un véhicule léger, survenue
sur la RN4 (commune d'El-Affroun), a précisé la
même source.
Par ailleurs, les unités de la Protection civile ont procédé
à l'extinction de 7 incendies urbains, industriels et incendies
divers, a ajouté le communiqué, indiquant que ces in-
ACCIDENTS DE LA ROUTE
35 morts et 49 blessés en quatre jours
cendies ont causé la mort à une personne dans la commune
d'El-Djezzar (W. Batna). Concernant le bilan des noyés
durant la même période, les unités de la Protection civile
ont déploré la mort de 5 personnes, 1 dans une plage interdite
à la baignade à Taoughrite (W. Chlef) et 4 autres dans
les réserves d'eau (2 à Relizane, 1 à Bordj Bou-Arréridj et
1 à Oum El-Bouaghi).
À propos des personnes noyées dans les réserves d'eau depuis
le 1 er juin, la Protection civile a enregistré le décès de
39 personnes, dont 14 cas dans les mares d'eau et les retenues
collinaires, 11 dans les barrages, 6 dans les oueds, 6 dans
les bassins d'eau et 2 personnes dans les lacs.
Publicité
MALIKA BEN
millénaire. À en croire notre source,
l’évolution du béton se fait au détriment
des propriétés des autochtones ayant
toujours résisté aux aléas du
temps pour sauvegarder ce legs historique.
Une question : les autorités locales
sont-elles conscientes de la gravité du
phénomène ou encore des conséquences
que pourrait avoir cette négligence
sur l’image touristique de la région
?
RABAH KARECHE
UN VOLEUR DE BIJOUX COMMET L’IRRÉPARABLE À BLIDA
Il calcine une dame de 60 ans et mutile
son neveu de 20 ans
■ Un voleur, âgé de 33 ans, a calciné le corps d’une dame de 60 ans et a
mutilé, avec un objet contondant, son neveu de 20 ans avant de s’emparer
d’un lot de bijoux et d’une somme d’argent dans la localité de Meftah, à
Blida. Selon les éléments de l’enquête menée par les gendarmes, ce
forcené avait coupé le courant de la demeure de la victime pour ensuite
s’y introduire.
Les deux victimes ont été prises de panique car croyant avoir eu affaire à
une simple coupure du courant électrique. Loin s’en faut, ce criminel a
immédiatement asséné des coups de couteau mortels à la pauvre dame et
mis le feu dans sa chambre, occasionnant la calcination de son corps,
avant de porter des coups de couteau à son neveu et de le mutiler. Le jeune
garçon, âgé de 20 ans, indique encore les enquêteurs, présentait des traces
d’une rare violence au dos occasionnées par cet objet tranchant. Les
investigations entreprises par les gendarmes ont abouti à l’interpellation
du mis en cause à la cité Seraïdjia, à Meftah, à bord d’un véhicule de
marque Volkswagen Polo.
Présenté devant le procureur de la République près le tribunal de Larbaâ,
le nommé M. A., âgé de 33 ans, a été placé sous mandat de dépôt pour
meurtre avec préméditation, mutilation, coups et blessures volontaires
par arme blanche et vol qualifié, dont ont été victimes la nommée H. B.
âgée de 60 ans et son neveu H. A.
FARID B.

LIBERTE Lundi 15 juillet 2013
L’actualité en question
POUR RELANCER L’OUTIL DE PRODUCTION
Le ministère de l'Industrie
lance un appel à partenariat
Un appel à partenariat industriel national et international pour la création de sociétés par actions avec les Sociétés de
gestion des participations (SGP) a été lancé par le ministère de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement.
Cet appel à partenariat
s'inscrit “dans le cadre de
la nouvelle ambition industrielle
et technologique
visant la relance de
l'outil de production, le
développement de l'investissement et la
promotion de partenariats industriels
productifs”, indique le ministère dans un
placard publicitaire publié par la presse
nationale.
Les SGP relevant du secteur industriel
s'engagent à rentabiliser un ensemble
d'actifs utiles à l'activité industrielle par
la réalisation de partenariats avec des
opérateurs nationaux ou internationaux
relevant du secteur privé. “Ce
partenariat consiste en la création de sociétés
par actions, conformément à la législation
algérienne en vigueur”, souligne
le ministère de l’Industrie, de la PME et
de la Promotion de l'investissement, indiquant
que “l'évaluation des propositions
de partenariat se fera sur la base des
critères indiqués dans les cahiers des
charges disponibles et consultables au niveau
de chaque SGP concernée à partir
du 1 er juillet 2013”. Le ministère de l’Industrie
précise que “le partenaire peut
souscrire pour un ou plusieurs actifs avec
l'obligation de présenter des offres séparées”.
Pour rappel, le ministère de l’Industrie
a lancé récemment un “appel à
projets industriels pour l’année 2013”
pour 18 filières industrielles visant la relance
de la production nationale et le
développement de l’investissement.
L’objectif global visé par l’appel à projets
est la promotion de l’investissement
dans les filières stratégiques et l’accélération
de la réalisation des projets
concourant à la relance et au développement
de la production. Cet appel vise
une meilleure définition et un recadrage
des dispositifs d’aide existants pour
appuyer la mise en œuvre d’une politique
de développement industriel et de
la promotion des investissements, ciblant
ainsi l’amélioration de la compétitivité
des entreprises des filières industrielles,
notamment de la contribution
du secteur de la PME à la création
d’emplois pérennes et une meilleure
contribution de la part de l’industrie au
produit intérieur brut.
L’appel à projets vise également un
meilleur déploiement spatial du tissu in-
dustriel par la création de grands pôles
de compétitivité tenant compte des
critères d’équité, de compétitivité et
d’attractivité avec une préférence pour
les régions des Hauts-Plateaux et du
Sud. Pour le ministère de l’Industrie, en
matière d’appui aux investisseurs, l’appel
à projets 2013 permettra, entre
autres, de fournir l’assistance nécessaire
à la réalisation des investissements de
la filière concernée, tant au niveau
central que local, de dynamiser et accélérer
par voie de conséquence l’émergence
de PME structurantes, de proposer
des améliorations des dispositifs
actuels d’incitation à l’investissement et
de favoriser des filières cibles, conformément
au programme et à la démarche
du gouvernement. Le département
de Chérif Rahmani a identifié 18
filières à fort potentiel de développement,
parmi lesquelles figurent les textiles
et habillement, cuirs et produits dérivés,
bois et l’industrie du meuble, produits
sidérurgiques et métallurgiques,
produits électroménagers et électroniques,
produits pharmaceutiques et parapharmaceutiques,
aéronautique, mécanique
et automobile, industrie numérique,
technologies avancées,
construction et réparation navales…
Une plateforme d’appui et d’accompagnement
comprenant des représen-
AMÉNAGEMENT DE LA BAIE D’ALGER
Ghoul : “Le projet n’accuse pas de retard”
Le ministre des Travaux publics,
Amar Ghoul, a effectué hier une
visite d'inspection de plusieurs
projets routiers, maritimes et aéroportuaires
dans la wilaya d'Alger, dont le
projet d'aménagement d'une promenade
sur la plage Les Sablettes, dans la
commune d'Hussein-Dey. Ce projet affiche
un taux d'avancement de plus de
80%, a indiqué hier le ministre des
Travaux publics, Amar Ghoul, précisant
que cet espace de loisirs sera livré par
étapes.
Actuellement, les travaux sur cette infrastructure
inscrite parmi les projets
d'aménagement de la baie d'Alger à
l'horizon 2030, portent sur la réalisation
de pistes cyclables et d'équipements
d'éclairage, a-t-il expliqué lors d'une visite
de travail à des projets routiers, maritimes
et aéroportuaires dans la capitale.
Le ministre n'a pas donné de date pour
RAHMANI REÇOIT LES AMBASSADEURS DE TUNISIE ET DE JORDANIE
Cap sur les opportunités d’investissement
Le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion
de l'investissement, M. Chérif Rahmani,
a reçu hier les ambassadeurs de Tunisie et de
Jordanie en Algérie respectivement MM. Mohamed
Salama Houimel El-Nouaymen et Mohamed Nadjib
Hachana, indique un communiqué du ministère. Lors
de sa rencontre avec l'ambassadeur tunisien, les
deux parties ont noté avec satisfaction “l'excellence du
niveau des relations bilatérales qui connaissent un renforcement
remarquable sous l'impulsion institutionnelle
PROMOTION DES EXPORTATIONS HORS HYDROCARBURES
Benbada :“Les douanes disposées à y contribuer”
■ Le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, a indiqué hier à Aïn Defla que les Douanes algériennes
étaient disposées à contribuer à la promotion des exportations algériennes hors hydrocarbures à travers
la mise en place d'une série de mesures spécifiques. Le ministre a souligné dans une déclaration à la
presse en marge d'une visite dans la wilaya de Aïn Defla, en compagnie du ministre de l'Intérieur, que
les douanes étaient disposées à accompagner le développement des exportations hors hydrocarbures à
travers des mesures spécifiques dont la mise en place d'un couloir vert pour les exportateurs au niveau
des ports et aéroports. Il a ajouté que l'administration des douanes “est consciente que l'accès du produit
algérien aux marchés extérieurs constitue dans un proche avenir l'enjeu de l'économie algérienne pour
diversifier les exportations hors hydrocarbures”. M. Benbada a précisé dans ce contexte que le secteur de
l'agriculture est appelé, à travers les différents produits, à augmenter le volume des exportations
algériennes hors hydrocarbures et obtenir de nouvelles ressources en devises.
R. E./APS
l'ouverture de cette promenade au grand
public, mais a indiqué que “les travaux
avancent bien” et “dépassent les 80%”. Il
a souligné que le projet n'accuse pas de
retard et que de nouveaux équipements
ont été rajoutés au plan préliminaire,
comme l'extension de la superficie du
projet et le lancement de trois aires de
stationnement, dont l’une est en cours
d'achèvement. “Le projet a connu des extensions
afin de créer plus d'espaces de détente
et de loisirs pour les familles, via
l'augmentation des capacités des parkings
et le lancement de travaux permettant de
gagner des espaces sur la mer”, a précisé
M. Ghoul. Selon lui, les grands travaux
sont “quasiment achevés” sur cette infrastructure
maritime pour laquelle 19
milliards de DA ont été alloués pour un
délai de réalisation de 4 années. Les travaux
ont été lancés en décembre 2012,
a-t-on indiqué. Soulignant l'importan-
ce de la promenade, qui sera accessible
pour le grand public via des navettes
d'autobus, M. Ghoul s'est félicité de
l'avancement des travaux confiés à l'Entreprise
nationale des travaux maritimes
(Meditram). Sur place, un responsable
de la direction des travaux publics
de wilaya (DTP) a affirmé que l'objectif
était de revaloriser la façade maritime
d'Alger, stabiliser la côte et créer
une nouvelle attraction pour la population.
Le ministre a, par la suite, inspecté
les travaux d'extension du taxiway de la
piste secondaire de l'aérodrome d'Alger
(aéroport international Houari-Boumediene),
réalisé à 65%, selon le responsable
du projet. Le ministre a insisté
sur la nécessité d'accélérer la cadence
des travaux afin de livrer ce projet
“dans un délai de deux mois et avec la
qualité requise”. Le taxiway est une voie
de circulation au niveau des aéroports
D. R.
des deux gouvernements”, ajoute-t-on de même source.
Les deux responsables “ont noté avec satisfaction
le niveau excellent de ces relations, soulignant la nécessité
de rehausser la coopération économique à un niveau
d'excellence, eu égard aux potentialités existantes dans
ces deux pays”, ajoute le communiqué. M. Rahmani
a réitéré à cette occasion “la volonté de l'Algérie de
mieux développer le partenariat économique et industriel
avec la Tunisie”, indique le ministère. Lors de
la rencontre avec l'ambassadeur jordanien, les deux
parties ont convenu de la nécessité de renforcer les relations
industrielles et économiques entre les deux pays
et de poursuivre leur action dans ce cadre, ajoute-ton
de même source. Dans son intervention, M. Rahmani
a souligné “les opportunités d'investissement et
de partenariat qui existent dans divers domaines industriels,
et que les deux parties doivent identifier afin
de mieux en appréhender le traitement et d'en accélérer
le rythme de réalisation”, a-t-on indiqué.
R. E.
où les avions circulent par leurs propres
moyens depuis ou vers les terminaux,
hangars ou pistes de décollage et d'atterrissage.
Selon M. Ghoul, l'aérodrome
d'Alger verra prochainement le lancement
de nouveaux projets de modernisation
et de mise à niveau de la piste
principale ainsi que l'installation d'équipements
de signalisation et de balisage.
À l'est d'Alger, le ministre a procédé à la
mise en service de la voie d'évitement de
la ville de Reghaïa. Actuellement, plusieurs
axes routiers sont en cours de réalisation
à l’est de la capitale : il s’agit de
l’axe Bordj El- Kiffan- El-Hamiz, Rouiba-Aïn
Taya et Reghaïa-Ouled Moussa
(Boumerdès). Ces infrastructures routières
sont inscrites au titre du plan quinquennal
du secteur à l'horizon 2014 qui
prévoit notamment la réalisation de
70 projets pour lesquels quelque 60 milliards
de DA ont été consacrés.
7
tants du ministère de l’Industrie, de la
Petite et Moyenne entreprise et de la
Promotion de l’investissement, des organisations
patronales, du partenaire social
et d’autres institutions dédiées à l’investissement
est mise en place afin
d’apporter aux promoteurs des projets
les facilitations nécessaires à leur aboutissement,
et ce, conformément à un cahier
des charges. Un point focal de suivi
opérationnel est créé au sein de la plateforme
d’accompagnement et de suivi
pour le suivi opérationnel des projets.
Ce point focal a pour vocation de
suivre l’avancement du projet, notamment
l’implication des partenaires et des
financeurs, et d’assurer une bonne circulation
de l’information entre ses
membres.
L’Algérie doit profiter de la crise économique
mondiale pour remettre sur
pied et relancer son secteur industriel,
a souligné, mai dernier, le Premier ministre,
Abdelmalek Sellal, lors d’une réunion
avec les responsables des entreprises
économiques publiques. S’adressant
aux responsables des Sociétés de
gestion des participations de l'État
(SGP), dont relèvent les entreprises
publiques économiques (EPE), le Premier
ministre a mis l’accent sur la nécessité
d’exploiter tous les moyens possibles
pour réaliser la relance du secteur
industriel national. La mise en œuvre
de partenariats publics-privés ainsi que
l’identification et la concrétisation d’opportunités
de coopération avec des investisseurs
étrangers représentent les
principales pistes à développer.
MEZIANE RABHI
CÉRÉMONIE DE SORTIE DES MAJORS
DE PROMOTION DE 12 UNIVERSITÉS
ALGÉRIENNES SUR TOUT LE
TERRITOIRE NATIONAL
Djezzy, partenaire officiel
■ Partenaire incontournable des
universités algériennes, Djezzy,
entreprise citoyenne par excellence,
a été le sponsor officiel de la
cérémonie de sortie des 20 majors de
promotion des 12 établissements
suivants : l’École des hautes études
commerciales, l’École supérieure de
commerce, l’École supérieure
d'informatique, l’Université d'Alger
1, l’Université de Boumerdès,
l’Université de Bouira, l’Université
de Béjaïa, l’Université de Tlemcen,
l’Université de Ghardaïa, l’Université
d'Adrar, l’Université de Béchar et
l’Institut national de la poste et
technologie de l’information et de la
communication. Les responsables
des universités et grandes écoles ont
témoigné leur reconnaissance à leur
partenaire officiel qui a toujours
répondu présent à leurs appels en
les appuyant matériellement et
pédagogiquement pour qu’ils
puissent mener à bien leur exaltante
tâche : celle de former les cadres de
demain. Précisons que le parrainage
s’inscrit dans le cadre de la mise en
application du programme d’aide
matérielle et de soutiens
pédagogiques au secteur de
l’enseignement supérieur tout en
constituant un prolongement d’un
certain nombre d’actions que Djezzy
a entrepris dans le milieu des
universités, avec lesquelles 18
conventions de partenariat et 17
conventions de sponsoring ont été
signées à ce jour.
D’autres projets sont en cours de
finalisation avec d’autres universités
et écoles algériennes.

8
Contribution
DJOUDI ATTOUMI À "LIBERTÉ"
“Il y a des appelés de
l’armée coloniale qui ont eu
un comportement humain”
Dans cet entretien, Djoudi Attoumi, ancien officier de
l’ALN de la wilaya III historique, évoque les “justes” qui
ont sauvé des vies humaines. On les retrouve dans les
deux camps : l’armée coloniale française d’un côté,
l’Armée de libération nationale de l’autre. Sauf que
dans cette guerre meurtrière, qui avait opposé David à
Goliath, un camp avait l’avantage : la France, alors quatrième
puissance militaire au monde et membre de
l’Alliance atlantique. C’est assurément pour cette raison
"Liberté" : Vous venez de publier chez L’Harmattan
"Les appelés du contingent, ces soldats qui
ont dit non à la guerre". Comment est née l’idée
de ce livre ?
PROPOS RECUEILLIS PAR
MOUSSA OUYOUGOUTE
Djoudi Attoumi : Effectivement, je viens de publier
chez L’Harmattan, à Paris, mon 6 e livre sur la
guerre de Libération nationale. Il est consacré aux
appelés de la guerre d’Algérie, car il s’agit d’une
face cachée de l’armée coloniale. En effet, j’ai été
marqué par le comportement humain de quelques
appelés français et algériens qui ont soutenu notre
cause et qui ont sauvé des Algériens de la mort,
y compris des moudjahidine dans les maquis. C’est
quelque chose que l’on ne peut oublier.
C’est un sujet auquel vous aviez beaucoup réfléchi…
Absolument. Comment nier ou ignorer le courage
de cette minorité qui s’était exposée à de
nombreux dangers en s’exprimant, en s’engageant
aux côtés de la population ou en sauvant des gens
de la mort, de la torture ou de la corvée de bois !
Il leur arrive même de refuser d’exécuter certains
ordres de leurs chefs, comme les corvées de bois,
la torture, les crimes, les viols etc. Jusqu’à présent
dans nos villages, les vieux et les vieilles continuent
d’en parler.
Vous aviez axé votre travail davantage sur les archives
ou sur les témoignages des maquisards
dont vous faites partie… Concrètement, quelle
a été votre méthodologie de travail ?
Mon travail est axé essentiellement sur les témoignages
de moudjahidine et des citoyens.
Jusqu’à présent, des gens continuent à parler d’eux,
à témoigner, à leur rendre hommage. Certains diront
même qu’ils doivent leur vie à ces appelés
dont ils citent les noms ou simplement des anonymes.
Ils témoignent soit pour leur rendre hommage,
soit pour les maudire et les démasquer. Mais
pour revenir à votre question, il m’arrive rarement
d’utiliser des archives pour ce thème, alors que pour
d’autres leur recours est nécessaire pour étayer des
faits et leur donner si l’on veut plus de précisions
ou de crédibilité. Justement, il faut se méfier des
archives françaises, car j’ai relevé dans de nombreux
cas des déformations, des manipulations et
même des faux documents attribués à l’ALN ou au
FLN. A ce sujet, j’attire l’attention de ceux qui les
consultent de s’en méfier et de toujours vérifier
les faits auprès des acteurs encore en vie.
Si l’aspirant Henri Maillot ou le général Pâris de
Bollardière sont connus du grand public, on ne
peut pas en dire autant des autres personnages
: je veux parler des appelés du contingent
français mais aussi de l’adjudant Mahdjoub, “un
héros anonyme” ou de Kamilou Ladjouze, “le
James Dean de Bougie”, pour ne citer que ces
deux-là. C’est de vrais personnages de romans
avec des destins singuliers ?
En les évoquant, j’ai voulu, en tant qu’ancien officier
de l’ALN, leur rendre hommage pour leur cou-
rage, leur humanisme. J’ai voulu que les Algériens
et les Français ne les oublient pas, et leur montrer
qu’ils font désormais partie de notre mémoire collective.
J’ai voulu également rendre hommage à ces
jeunes appelés algériens qui ont eu le courage de
déserter et de rejoindre les rangs de l’ALN. Il y a aussi
l’exemple héroïque de l’adjudant Mahdjoub, qui,
chef de section dans l’armée coloniale en opération
à Mézaia près de Béjaïa, est venu au secours
d’une compagnie de l’ALN en partance pour la Tunisie,
donc presque sans armes. Il eut le reflexe d’ordonner
à ses hommes de retourner leurs armes
contre les soldats français afin de sauver les
moudjahidine sans armes.
Et c’est ainsi que ces nouveaux moudjahidine ont
abattu trois avions et ont sauvé la compagnie
d’acheminement et causé des pertes énormes aux
soldats. Et l’adjudant Mahdjoub et ses hommes furent
exécutés et jetés au pont de Loubard sur la
route de Boulimate, pensant les livrer aux chacals.
Mais les moudjahidine n’étaient pas loin et les ont
enterrés avec beaucoup de dignité. Quel drame
pour ces martyrs anonymes qui sont considérés,
aujourd’hui, par leurs familles comme étant
morts dans les rangs de l’armée française ! Le peu
de renseignements que nous avons sur eux, c’est
que l’adjudant Mahdjoub est originaire des Ouled
Derradj dans la région de M’sila.
Vous-même, aviez eu la vie sauve grâce à l’un de
ces “justes”, qui vous avez dans son viseur,
mais il n’avait pas appuyé sur la gâchette. Pouvez-vous
relater, pour le lecteur, cet épisode.
Je reste marqué à vie par ce geste salutaire et combien
humain d’un appelé français qui nous a sauvés
la vie à mes compagnons et à moi-même. En
effet, au mois de juin 1959, j’étais chargé par le ca-
que certains militaires français avaient dit non à la
guerre d’Algérie. Ils ont refusé la torture, les corvées de
bois. Ils ont même sauvé la vie à des maquisards, et
certains d’entre eux avaient libéré des otages et laissé
la vie sauve à leurs ennemis. Djoudi Attoumi a écrit
deux livres sur le colonel Amirouche. Mais, auparavant,
il avait publié "Avoir 20 ans dans les maquis" et les
deux tomes sur "Les chroniques de la guerre dans la
Wilaya III : 1956 -1962".
pitaine Ali Benour,“Ali Moh N’Ali”, chef de la Zone
4 de contacter deux officiers algériens servant dans
l’armée coloniale habitant à proximité de Draâ El-
Mizan.
La situation est grave. Il fallait de suite quitter le
village pour épargner les habitants. Nous avions
pour objectif d’essayer de provoquer une brèche
entre les rangs ennemis pour sortir du ratissage.
Mais avec un arsenal aussi maigre, on ne pouvait
espérer un miracle. Subitement, nous nous
sommes trouvés nez à nez avec un hal track camouflé
sous un eucalyptus et dont le canon de la
mitrailleuse était pointé vers nous. Alors là, nous
avons compris que notre sort était joué. Il n’y avait
aucun doute sur l’issue des combats. J’ai conclu
qu’il fallait se préparer à livrer combat dans les
pures traditions de l’ALN.
En effet, ses combattants doivent être courageux,
dignes, avoir un grand sens de l’honneur, de
l’esprit de sacrifice etc. Donc nous devions nous
préparer à mourir dignement et si possible dans
la gloire ! Chacun de nous devait tuer au moins
un soldat avant de tomber. Pour chacun de nous,
il fallait laisser sa place dans l’histoire de notre
guerre de Libération.
Je me préparai à faire mes adieux à la vie lorsque
l’un de mes camarades me secoua : “Regarde le soldat
sur l’half track !” Je vis le soldat à la mitrailleuse
nous faire un signe du bras largement déployé
nous faisant savoir de passer ! J’étais franchement
intrigué, mais au point où nous en étions, nous
n’avions rien à perdre. Qu’il s’agisse d’un piège ou
d’un geste d’humanisme de sa part, nous avons
décidé de passer à quelques 20 mètres seulement
de l’engin de la mort. Je courus le premier et ordonnai
aux autres de me suivre. Une fois à hauteur
de l’half track, je m’attendais à ce que nous
soyons transpercés, mais pas du tout ; je crois bien
D. R.
Lundi 15 juillet 2013
LIBERTE
qu’il nous tournait le dos, comme pour nous rassurer
ou pour faire semblant de ne nous avoir pas
vus, surtout vis-à-vis de ses camarades et de ses
chefs. Et c’est entre autres à lui que j’ai voulu rendre
hommage en l’évoquant dans mon livre. J’écrivais,
alors que s’il arrivait à se faire connaître, j’en ferai
un ami, un frère.
Et comment votre livre a été accueilli en Algérie
mais aussi en France ? Vous revenez d’ailleurs
de l’Hexagone, n’est-ce pas ?
En France où il est édité, il est bien accueilli. Et puis,
c’est la première fois qu’un officier de l’ALN se décide
à témoigner sur des appelés, d’anciens ennemis,
mais qui étaient contre la guerre. La guerre
d’Algérie est toujours d’actualité. Justement,
deux femmes, des Françaises, ont pleuré lorsque
j’ai évoqué un acte d’humanisme du lieutenant
Zioual Allaoua. En effet vers octobre 1961, il avait
investi avec ses hommes le poste d’Ighil Amar dans
la région de Bordj Bou-Arréridj. Après s’être emparé
des armes, des munitions et du matériel, il
décida de laisser en vie 8 jeunes appelés français
qui se voyaient déjà morts.
Cet acte hautement humain et magnanime rehaussa
le prestige de l’ALN que nos ennemis
voyaient désormais avec un autre regard. Et le drame,
c’est que le lieutenant Zioual Allaoua, ne pouvant
plus marcher à cause d’une blessure, fut encerclé
; n’ayant pu parvenir à l’éliminer, c’est un
char d’assaut qui le déchiqueta avec quelques obus
; c’était quelques jours seulement après la prise
du poste militaire. Et lorsque l’officier français
l’identifia, il exprima ses regrets à la population
en demandant aux citoyens de l’inhumer selon les
traditions musulmanes. Certains disaient même
qu’il lui avait rendu les honneurs militaires !
A la lecture de votre livre, on sent, qu’en dépit
de l’humanisme dont ont fait preuve des dizaines
d’officiers et de soldats à l’égard des combattants
de l’ALN et vice-versa, que vous avez encore
du mal avec ce passé, qui ne passe pas.
C’en est le cas lorsque vous évoquez le napalm,
que les nostalgiques de l’Algérie française,
continuent à nier en bloc. Idem pour la torture
ou les “effets positifs de la colonisation.” Qu’en
pensez-vous ?
L’armée coloniale française n’a jamais lésiné sur
les moyens, même illégaux, vis-à-vis du droit international
ou seulement du droit humain, pour
espérer briser l’ALN. Le napalm, la torture, les corvées
de bois, les massacres, les viols, les humiliations
étaient son lot quotidien.
Elle pensait agir en toute impunité, sachant que
l’opinion ne serait jamais informée. Mais grâce à
des hommes de cœur comme Henri Alleg, le général
Paris de Bollardière, Claude Juin et tant
d’autres, le voile est levé sur les horreurs commises
par cette horde de mercenaires. Les Algériens
n’avaient droit à aucun sentiment, aucun humanisme
de leur part. Les paras, les légionnaires
et les autres sont devenus des bourreaux. Et sans
compter les quelques 2 000 Algériens (dont Fernand
Yvetan) qui sont passés par la guillotine en
Algérie et en France.
M. O.

LIBERTE Lundi 15 juillet 2013
DISTRIBUTION DE L’ÉLECTRICITÉ
Un programme
d'investissement ambitieux
pour Médéa
L’installation du système Scada facilitera les interventions à distance sur le réseau,
via la manipulation des organes, à partir d’un centre de commande localisé au niveau
du service d’exploitation.
Comme cela s’est fait
dans certaines wilayas,
la Direction de
distribution de l’électricité
de Médéa s’apprête
à se doter du
système Scada, une technologie de
commande à distance du réseau, dès
la finalisation des cahiers des charges
qui sont en cours d’élaboration par
ses services. L’installation de ce système,
explique-t-on, facilitera les interventions
à distance sur le réseau,
via la manipulation des organes,
à partir d’un centre de commande
localisé au niveau du service
d’exploitation. “Ce qui permettra
d’éviter les déplacements des équipes
d’intervention et de réaliser des gains
de temps pour réparer les pannes”.
L’annonce en a été faite à l’occasion
de la tenue d’un point de presse organisé,
dernièrement, au centre des
loisirs scientifiques, par les responsables
de la Direction de la distribution
d’électricité de Médéa. Dans
l’objectif de se mettre au diapason
des nouvelles technologies de l’information
et de la communication,
la direction de la distribution de Médéa
a adopté le procédé de télé-relevé
de l’index de consommation du
client qui est fourni en temps réel.
Pour plus d’efficacité et de proximité
avec sa clientèle, ses services utilisent
le procédé dit “3lemeni” (informe-moi),
consistant à envoyer
des messages et des SMS aux abonnés
pour leur rappeler leurs créances
en énergie électrique. A la question
relative à la protection des numéros
de téléphone des clients, il a été assuré
que l’opération est menée sous
BÉJAÏA
Arrestation
de deux dealers
à Akbou
Deux jeunes dealers, B.K. et G.A., âgés
respectivement de 40 et 36 ans, ont été arrêtés le
7 juillet dernier par la police en plein centreville
d’Akbou, a indiqué récemment, la cellule de
communication de la sûreté de wilaya de Béjaïa.
C’est lors d’une mission de surveillance
routinière effectuée à travers les différents
quartiers de la ville qu’une patrouille de la
police judiciaire de la sûreté de daïra d’Akbou a
réussi à intercepter le premier mis en cause
dans une venelle mal famée. Après une fouille
corporelle, les policiers ont découvert deux
joints déjà préparés et une quantité de kif traité
dans les poches de l’inculpé. Pris la main dans le
sac, il sera immédiatement embarqué au
commissariat pour être auditionné par les
policiers enquêteurs. Durant son interrogatoire,
le mis en cause ne tardera pas à dénoncer son
acolyte qui sera, à son tour, interpellé par la
police. A noter qu’à l’issue d’une perquisition
effectuée sur ordre du parquet d’Akbou à
l’intérieur des domiciles des deux dealers, les
éléments de la PJ ont retrouvé une quantité de
drogue et une somme d’argent non encore
évaluées. Déférés devant le procureur de la
République près le tribunal d’Akbou, les deux
inculpés ont été placés sous mandat de dépôt
pour “possession et commercialisation de
drogue”. KAMEL OUHNIA
le sceau de la confidentialité des numéros
et rencontre l’adhésion du public
puisqu’il est recensé plus de 1
200 numéros de clients. Cependant,
la direction traîne toujours un
lourd passif de créances impayées
qui obèrent grandement ses équilibres
car le manque à gagner représente
la couverture financière de
plusieurs mois. Il est indiqué qu’au
seul titre de l’exercice 2012, les
créances détenues sur les clients et
les pertes subies du fait des piratages
de courant sont équivalents respectivement
à 78,6 milliards de cts
dont 15 % sur les APC, et à 523 millions
de cts. Pour garantir un approvisionnement
continu de la popula-
tion en énergie électrique, les investissements
réalisés au titre du programme
d’urgence ont permis la
réalisation de 85 transformateurs et
d’un linéaire de 65 km pour une enveloppe
financière de plus de 30 milliards
de cts, soit un taux d’avancement
de 98%.
M. EL BEY
SALOM VICENTE DIT “SI KADDOUR”
Le moudjahid d’El-Affroun
L’
événement exceptionnel, qui a caractérisé,
cette année, la commémoration du
51 e anniversaire de l’indépendance na-
tionale, a été la venue d’Oran de la fille (59 ans)
d’un ancien moudjahid d’origine espagnole inconnu
des jeunes générations – Salom Vicente,
qui a milité activement, durant la guerre de
libération, à El Affroun – accompagnée de son
époux (algérien) et de leurs enfants. Ancien républicain,
né en 1914, condamné à mort par
le régime de Franco, Salom s’exile en Algérie,
à la fin de la guerre civile, avec des membres
de sa communauté dont celui qui deviendra
son beau-père. Agriculteur, arboriculteur,
agrumiculteur hors pair, après Béchar, il s’établit
avec ses compatriotes, pour de nombreuses
années, à Mohammadia (ex-Perrégaux)
et y travaille la terre de riches colons, plante,
greffe, taille agrumes et oliviers, entre autres.
Selon des témoignages vivants, dont celui du
moudjahid et ami, hadj Mohamed Sadok, 80
ans, Salom, pour qui le travail de la terre n’avait
pas de secret, a beaucoup appris aux jeunes ouvriers
agricoles algériens. Sur un même oranger,
il greffait jusqu’à 8 variétés. En 1953, il
épouse Séraphina Navarro à Perrégaux où,
condamnée à mort et après 5 ans de détention
en Espagne, elle avait rejoint son père. En 1957,
le couple avec enfant s’installe à El-Affroun où
déjà le laborieux Salom était employé dans les
exploitations agricoles de colons. Il louera par
L’installation de ce système facilitera les interventions à distance sur le réseau.
la suite des terres qu’il exploitera. Très vite, “Si
Kaddour” (nom de guerre) se rapproche de militants
de la guerre de libération, assiste à leurs
réunions, les héberge, les nourrit et les déplace
: dans une charrette tirée par un âne, sous
une montagne d’herbe il camouflait armes et
moudjahidine. Son épouse embrasse, à son
tour avec conviction, la cause algérienne en
prenant beaucoup de risques. Sur dénonciation,
il sera arrêté par la police coloniale et torturé,
puis expulsé vers le Maroc.
A Berkane, il est récupéré par le camp militaire
de l’ALN. A l’indépendance, il rentre à Misserghin
avec sa famille et gardera des liens forts
avec ses frères de combat. Salom l’Algérien
(comme ses filles et petits-enfants), qui n’a jamais
revu son pays d’origine, décède en 1988
et repose, depuis, aux côtés de son fils Vincent-
Benaïssa (du nom de son grand ami chahid)
et de son beau-père au cimetière d’Oran. Sa terre
d’adoption, celle de son épouse, de son beaupère,
et terre natale de ses enfants, il l’a travaillée
avec courage et amour sans s‘accorder de répit
jusqu’à la fin de sa vie. Grâce à l’initiative
de Hamdène Bouslimani, responsable de la section
d’El-Affroun pour la mémoire de la Wilaya
IV historique, et du concours du P/APC
Faïçal Medjadji, un grand militant de la cause
nationale oublié a été ressuscité. Ce n’était
que justice.
L’Algérie profonde
FATIHA SEMAN
D. R.
BRÈVES du Centre
9
TRAVAUX D’EXTENSION DU TRAMWAY
BORDJ EL-KIFFAN-DERGANA
Les habitants réclament
des stations d’arrêt
Les travaux d’extension du tramway
d’Alger Est, reliant Bordj El-Kiffan à Dergana
sur une distance de 6,7 km, avancent à pas de
tortue, tout en causant des désagréments
aussi bien aux automobilistes qu’aux
habitants des quartiers près des chantiers.
Des habitants de ces quartiers s’opposent à
l’installation de stations d’arrêt du tramway
dans des endroits qui ne servent pas les
usagers. Les contestataires qui ont manifesté
leur colère à maintes reprises pour faire
entendre leurs doléances crient à la “hogra”.
“Pourquoi fait-on dans le deux poids, deux
mesures ? Dans ce genre de projet d’utilité
publique, on ne privilégie pas un quartier au
détriment d’un autre. Tout le monde
s’accorde à dire que les quartiers Bateau
cassé, Ben Redouane et Ali Sadek II sont les
plus peuplés. Donc ils ouvrent droit à la mise
en place des stations de tramway.” Les
habitants réclament une étude approfondie
pour l’installation des points d’arrêt du
tramway. Dans une lettre adressée au
ministre des Transports, les représentants
des comités des quartiers de Hay Redouane,
Hay Ali Sadek II et Hay Bateau cassé
s’insurgent contre le choix du lieu de
l’installation d’un point d’arrêt du tramway
dans un endroit qui n’arrange pas les
habitants. Ces derniers revendiquent une
station au lieudit Bateau cassé ainsi qu’un
passage pour piétons au quartier dit Hay Ben
Redouane. Les rédacteurs de la lettre
souhaitent que leurs revendications trouvent
un écho favorable auprès du ministère et de
l’entreprise chargée de la réalisation du
projet.
NACER ZERROUKI
RESTAURANTS IFTAR À BOUIRA
2000 repas servis par jour
Pas moins de 8 restaurants ont été
autorisés par les services de la DRAG afin de
servir des repas chauds durant ce mois de
Ramadhan. Une commission de wilaya a
sillonné les quatre coins de la wilaya et visité
les lieux prévus pour cette opération
humanitaire. La commission a passé au
peigne fin les endroits prévus et évalué
notamment les conditions d’hygiène, avant
de présenter un rapport détaillé à la
direction de la réglementation de
l’administration générale. Même ceux
appartenant à des collectivités locales ont été
passés au peigne fin. Sur les huit restaurants
autorisés, deux appartiennent à des
bienfaiteurs, l’un est situé sur la RN5, à
Ighrem (commune d’Ahnif, 30 km de Bouira)
; l’autre au centre-ville de Lakhdaria. Pour les
collectivités locales, on compte 5 restaurants.
Au chef-lieu de wilaya, c’est à la Munatec, un
coin connu de tous les démunis de la
commune de Bouira. Les communes de
Lakhdaria, Dirah, Djebahia, Sour El-Ghozlane
n’ont pas dérogé à la règle. D’autant plus que
ces communes sont situées sur les axes
routiers reliant le centre, l’est et le sud du
pays. A Aïn Bessam, c’est le Croissant-Rouge
qui assure cette noble mission humanitaire.
En plus des repas chauds destinés aux
passagers ou travailleurs issus des autres
régions, un quota important de repas
importés est destiné aux familles démunies.
Au niveau de ces restaurants Iftar, des listes
ont été confectionnées avec le nombre de
personnes pour chaque famille ayant
exprimé le besoin.
A. DEBBACHE
DJELIDA (AÏN DEFLA)
Un mort et 5 blessés graves
Un terrible accident de la circulation a eu
lieu vendredi au douar Feghalia, sur le CW 15
reliant Aïn Defla à Djelida, faisant un mort et
5 blessés graves, a indiqué une source de la
Protection civile de Aïn Defla. En effet, une
collision s'est produite entre un véhicule de
marque Renault 12 et une voiture familiale
de marque Renault Logan (taxi), suite à un
dépassement dangereux effectué par le
conducteur de la première voiture qui est
mort sur le coup. Toutes les victimes ont été
évacuées vers l'hôpital du chef-lieu de
wilaya. Moins de 48 heures après ce drame,
un ingénieur chinois a laissé la vie sur
l'autoroute Est/Ouest à Hoceinia.
B. BOUZAR

LIBERTE Lundi 15 juillet 2013
GUELMA
Les chantiers délaissés
durant le Ramadhan
Le manque, voire l’absence de main-d’œuvre spécialisée pénalise le secteur
du bâtiment à Guelma. Cette situation est décriée par les entreprises locales
Les pouvoirs publics
allouent des enveloppes
financières faramineuses
dans le
cadre de divers programmes
afin d'améliorer
la qualité de vie des populations.
Ce boom économique
engendre la création de milliers
d'emplois mais les opérateurs économiques
sont souvent pénalisés
par le manque flagrant de maind'œuvre
spécialisée et qualifiée.
Contrairement aux autres pays ,
l'Algérie accuse un retard dans
l'achèvement des projets en dépit
des clauses contenues dans les
cahiers des charges. En effet, per-
BORDJ BOU-ARRÉRIDJ
Repêchage
d’un noyé
dans le barrage
de Aïn Zada
■ Le corps d'un jeune homme
répondant aux initiales de N.
N., 25 ans, porté disparu
depuis vendredi après-midi, a
été repêché, samedi dans le
barrage de Aïn Zada, à 35
kilomètres du chef-lieu de la
wilaya de Bordj Bou-Arréridj.
Il aura fallu de gros moyens
aux hommes-grenouilles de la
Protection civile pour repêcher
la malheureuse victime. Des
sources sécuritaires indiquent
que les sapeurs-pompiers ont
balayé pas moins de 1 hectare
de fond du barrage avant de
retrouver le corps du disparu.
Une autopsie a été ordonnée
afin de déterminer les causes
exactes de la mort. D’autres
sources affirment que le jeune
homme avait décidé avec des
amis, d’aller se rafraîchir dans
les eaux du barrage de Aïn
Zada, vendredi après-midi.
Pour des raisons encore
inexpliquées, il serait resté au
fond de l’eau.
CHABANE BOUARISSA
sonne n’aura remarqué que les horaires
de travail ne sont pas respectés
par la main-d’œuvre locale
qui déserte les chantiers, dès
midi, durant la saison estivale ou le
mois sacré du Ramadhan, en prétextant
la canicule et les effets du
jeûne. Le chantier fonctionne
quatre ou cinq heures par jour,
alors que sous d'autres cieux les huit
heures de travail sont scrupuleusement
respectées.
Cette carence a des répercussions
négatives puisque les projets
sont livrés avec un retard conséquent.
Les entrepreneurs de travaux
publics ne savent plus à
quel saint se vouer, car les maçons
sont très sollicités et leurs
honoraires sont très élevés. Selon
un opérateur économique de
la wilaya de Guelma, cette catégorie
de travailleurs exige un salaire
mensuel de 40 000, voire
60 000 DA.
Ces maçons exercent en parallèle
pour leur propre compte selon
plusieurs formules, explique notre
interlocuteur.
Certains acceptent la sous-traitance
auprès des opérateurs économiques
et arrachent des marchés
juteux, d'autres préfèrent travailler
pour le compte d' un particulier
Ils perçoivent des honoraires mirobolants
et ne sont pas déclarés
à la sécurité sociale L’inspection
du travail réagit rarement pour appliquer
la réglementation en vigueur
et cette léthargie qui perdure
encourage ces resquilleurs
qui imposent leur diktat. De toute
évidence, le secteur du bâtiment
accuse un déficit endémique
de maçons, coffreurs, plâtriers,
ferrailleurs, car de nos
jours les jeunes optent pour un
métier peinard.
Les dernières mesures mises en pla-
Les chantiers sont souvent désertés par les ouvriers.
ce par le gouvernement pour les
jeunes chômeurs sont révélatrices
de cet état d’esprit, car ces derniers
obtiennent des crédits pour l'acquisition
de voitures de tourisme
en ouvrant des agences de
location des camions et des minibus
pour le transport de marchandises
et de voyageurs, de petites
entreprises. Chacun veut un
boulot à sa guise qui soit peu
contraignant et surtout lucratif. Les
métiers manuels sont honnis par les
jeunes qui refusent des postes
dans le bâtiment et l'agriculture.
HAMID BAALI
BRÈVES de l’Est
EL-TARF
Une EPE pour gérer le parc animalier
de Brabtia
■ Les membres de l’assemblée populaire de
wilaya d’El-Tarf ont, lors de la dernière session,
approuvé le principe de création d’une
entreprise publique pour la gestion du parc
animalier de Brabtia, lequel est actuellement
géré par l’administration du parc zoologique et
d’attractions de Ben Aknoun. Un rapport faisant
état de négligences très graves dénonce surtout
les conséquences fâcheuses qu’ont eu celles-ci
sur la vie des animaux. Il est fait état entre
autres du décès de deux crocodiles, à cause du
mauvais entretien, indiquent les rapporteurs. La
future entreprise de gestion aura un caractère
purement commercial et des objectifs précis
visant la préservation de la vie des animaux. Le
document lu devant l’assemblée informe que
ces derniers ont été acquis sans le versement
d’un seul centime, ce qui renforce la notion de
rentabilité du projet, apparemment acquis. La
gestion se fera notamment avec un conseil
d’administration présidé par le wali. Notons que
ce parc reçoit en fin de chaque semaine des
milliers de visiteurs venant pour certains de
lointaines wilayas. Remettant sur la table le
problème de la gestion de ce parc animalier par
celui de Ben Aknoun, il a été rappelé que le
recrutement d’agents ne s’est pas fait, bien que
les postes de travail existent et que l’assemblée
populaire a dégagé, à cet effet, un budget spécial
le 31 décembre dernier. Le bilan financier de
cette structure fait ressortir que le parc a réalisé
au cours du dernier semestre plus de 13 milliards
de dinars de recette. Montant qui a été reversé
au compte du parc animalier de Ben Aknoun-
Alger, sans que le parc animal de Brabtia
bénéficie d’un seul centime.
TAHAR B.
KHENCHELA
Flambée des prix
durant les premiers jours du Ramadhan
■ Les prix au cinquième jour du Ramadhan
n'ont toujours pas baissé, et ce, en dépit des
discours rassurants des responsables algériens.
En effet, la mercuriale continue de s'affoler,
prenant en otage les citoyens qui se retrouvent
contraints d'acheter à n'importe quel prix
pourvu qu'ils remplissent leurs couffins.
Aucun aliment n'est épargné par cette envolée
des prix relevée dans tous les marchés de la
wilaya. Dans ce cadre, l'exemple de la hausse
vertigineuse du prix du poulet demeure des plus
édifiants, passant de 230 à 340 DA le
kilogramme et qui risque encore d'augmenter.
La viande ovine est, quant elle, cédée à 1 300 DA
et la viande bovine à 1 100 DA.
Concernant les fruits, à titre d'exemple, le prix
des dattes est entre 450 et 800 DA le
kilogramme, le raisin sec entre 400 et 500 DA, le
raisin de table entre 240 et 280DA le
kilogramme, la banane à 180 DA, la pomme à
240 DA, la pêche à 180 DA. Pour ce qui est du
citron, il reste toujours sur son trône : il est cédé
à 230 DA/kg. Quant au poivron, il est proposé à
100 DA/kg. S'agissant du piment fort et la
courgette, ils sont cédés respectivement à 150DA
et 90 DA/kg. Face à cette situation qui dépasse
tout entendement et pénalise les
consommateurs au faible revenu, la prochaine
rentrée sociale et notamment l’Aïd s'annoncent
difficiles pour les familles, avec toutes ces
dépenses incompressibles auxquelles elles
devront faire face. Autant de dépenses, qui
viendront grever le budget familial, déjà bien
érodé durant ces premiers jours de jeûne.
M. Z.
MILA
Des cordages d’amarrage en guise
de ralentisseurs
Comme si les ralentisseurs érigés ça et là sur les
routes ne suffisaient pas, des énergumènes ont,
en de nombreux endroits à Mila et sa périphérie,
tendu sur les routes de grosses cordes pour ralentir
davantage le trafic routier.
Ce sont des cordages d’amarrage ramenés par des marins
ou des douaniers de la région depuis les terminaux
maritimes de Jijel et de Skikda. Ils sont utilisés
sur les routes comme des ralentisseurs. Ils sont surtout
visibles aux entrées des villes de Mila, de Sidi Merouane
et de la petite agglomération de Ferdoua. En
Un maçon meurt tragiquement sur un chantier
■ La localité de Aïn Ben-Beïda rattachée à la daira de Bouchegouf,
distante d'une cinquantaine de kilomètres de Guelma, a été le
théâtre ce week-end d'un mortel accident de travail qui a jeté
émoi et consternation dans cette contrée de l’Algérie profonde.
Selon des sources hospitalières, le drame s'est produit dans un
chantier où des ouvriers s'affairaient à différentes tâches quand
l'un d'eux âgé d'une cinquantaine d'années, a été écrasé lors
d’une mauvaise utilisation d'une pelle mécanique. Grièvement
blessée, la victime a été immédiatement évacuée au service des
urgences de l’EPH de Bouchegouf où elle devait rendre son dernier
soupir, dès son admission. Les éléments de la brigade de
gendarmerie de cette localité se sont rendu sur les lieux et
enclenché l'enquête d’usage.
HAMID BAALI
plus de leur caractère illégal, car ils sont tendus sur
les routes en violation de la loi, ces cordages posent
de sérieux problèmes de sécurité aux riverains, sans
parler des désagréments qu’ils causent aux automobilistes.
En effet, depuis leur apparition dans les rues
des localités précitées, de nombreux incidents ont été
signalés. Il s’agit notamment d’enfants en bas âge ou
de vieillards qui y trébuchent et tombent au moment
du passage de voitures.
L’usage intempestif de ces soi-disant ralentisseurs est
d’autant plus dangereux si on sait qu’ils sont placés à
L’Algérie profonde
Yahia / Liberté
9
proximité d’établissements scolaires : en face du lycée
Boussouf de Mila et à côté de l’école primaire Hichour
de Ferdoua. En outre, étant donné leur rigidité
et leur épaisseurs, ces cordages font cahoter les véhicules
de façon violente, contrairement aux ralentisseurs
construits en enrobé qui permettent une circulation
plus ou moins en douceur. Aussi, les automobilistes
souhaiteraient-ils l’enlèvement de ces objets
et leur remplacement, si besoin est, par des ouvrages
en bonne et due forme.
KAMEL BOUABDELLAH

LIBERTE Lundi 15 juillet 2013
RAMADHAN À ORAN
Des familles mettent
leurs bijoux “au clou”
En compensation de l’argent liquide, une moyenne quotidienne de 300 personnes
cautionnent leur or. Cette tendance concerne également les familles aisées qui viennent
déposer leurs bijoux en “lieu sûr” avant de partir en congé.
Une semaine avant le
début du Ramadhan,
de longues files
d’attente constituées
d’hommes et de
femmes se formaient
chaque jour devant le siège
de la Banque de développement local
(BDL), sis à la rue Ozanam à
Oran. “Nous vivons au rythme cyclique
d’un afflux quotidien estimé à
plusieurs centaines de personnes qui
viennent gager leurs bijoux en contrepartie
d’argent liquide”, affirme un
responsable de cette banque. Le
“Mont-de-piété” d’Oran enregistre
une affluence considérable des citoyens
de tout âge et de conditions
sociales diverses. “Les périodes ponctuelles
comme les fêtes de l’Aïd, le Ramadhan,
les vacances et la rentrée
scolaire sont particulièrement propices
aux emprunts contractés par les ci-
Mille trois cents quinze jeunes, dont une
grande majorité issue de la gent féminine
qui exerçaient depuis plusieurs années
dans le cadre des contrats pré-emploi Anem,
viennent d’interpeller les autorités locales pour
leur trouver une solution suite à la résiliation de
leurs contrats, conformément à une décision émanant
de la direction de l’emploi de la wilaya.
En effet, cette dernière qui a décidé d’assainir des
fichiers regroupant l’ensemble des dispositifs
d’insertion des jeunes vient de découvrir l’ampleur
d’une mystification dont se sont rendus coupables
ces jeunes. Ces derniers qui émargeaient sur les
listes de l’Anem avaient bénéficié d’avantages dans
le cadre des différents dispositifs notamment des
microcrédits octroyés par l’Angem, la Cnac et l’Ansej
en dehors du bénéficie de contrats pré-emploi
durant deux années. Malgré cela, ces jeunes
considèrent toujours que leur exclusion est un
abus dans la mesure où, affirment-ils, ‘‘nous
toyens qui ‘mettent au clou’ leurs
biens précieux”, ajoute-t-on. En
compensation de l’argent liquide,
une moyenne quotidienne de 300
personnes cautionnent leur or.
Cette tendance concerne également
les familles aisées qui viennent déposer
leurs bijoux en “lieu sûr”
avant de partir en congé. “Des
couples préfèrent à présent gager
leur or dans notre banque avant de
partir en vacances à l’étranger”, indique
pour sa part un responsable de
la BDL.
Ceci sans compter la hausse relative
du prix du gramme d’or “local” façonné
à 4500 DA le gramme, ce qui
encourage les familles à déposer
leurs bijoux. Cette situation a provoqué
une véritable ruée des citoyens
qui préfèrent gager l’or de la
famille contre un bon prêt bancaire
au lieu de les vendre. Cet enthou-
Par nécessité ou par mesure de sécurité, les familles préfèrent gager leur or dans les banques.
siasme s’explique également par la
fourchette du montant du gage qui
franchit le seuil de 10 millions à 20
millions de centimes, voire plus,
au titre de prêt. “Nous nous attendons
à voir défiler des centaines
d’autres chefs de famille qui exploitent
la hausse actuelle du prix de l’or”, précise-t-on.
La seule agence d’Oran est
prise d'assaut dès les premières
heures de la matinée par des dizaines
de personnes.
Les bijoux sont pesés, et pour
chaque gramme d'or on prête jusqu'à
1000 DA sur un échéancier d'une
année avec un taux d'intérêt perfectible.
Mercredi et jeudi, il y avait à
l'extérieur de l’agence BDL une
longue file, formée en majorité de
femmes mais aussi d’hommes qui attendaient
depuis plus de deux
heures. “Les dépenses supplémentaires
en ce mois de jeûne poussent les
AÏN TÉMOUCHENT
L’Anem fait le ménage
avons déjà procédé au remboursement des microcrédits
que nous avions contracté par nécessité’’. Abdellatif
Acimi, directeur de l’emploi de la wilaya
d’Ain-Témouchent, a confirmé la légalité de cette
décision prise conformément à la réglementation
précisant que ‘‘l’opération dans sa globalité est
intervenue à la suite d’une instruction ministérielle
qui entre dans le cadre d’une campagne nationale
d’assainissement des listes des bénéficiaires des
contrats pré-emploi, un dispositif destiné exclusivement
aux jeunes chômeurs qui n’ont jamais pu
décrocher un travail au sein d’une quelconque institution».
Selon lui, les concernés ne peuvent prétendre au
bénéfice de plusieurs programmes ou dispositifs
à la fois et tous ceux qui bénéficient de l’un des
programme sont tenus de signer une déclaration
sur l’honneur légalisée attestant qu’ils sont chômeurs.
‘‘Cette instruction ministérielle nous oblige
à récupérer l’argent de l’Etat qui a été indument
gens à gager leurs biens précieux”, assure-t-on.
Ce père de famille explique
son choix pour la BDL. “En
plus de bénéficier d’un bon emprunt,
nous profitons aussi de l’anonymat
sans recourir aux canaux traditionnels
familiaux pour un hypothétique
emprunt.”
Dans un autre registre, concernant
les familles qui désirent vendre leurs
bijoux, celles-ci hésitent car il faudra
les sacrifier à des prix bien en deçà
de leur valeur réelle.
Le prix du gramme d'or cassé “local”,
qui a atteint 3400 DA il y a quelques
semaines, fait le bonheur des bijoutiers.
L’or cassé italien dit “Graziella”
qui vaut 4200 DA est également
prisé par les bijoutiers. Ces derniers
le façonnent et le revendent ensuite
au prix de 5300 et 5600 DA le
gramme.
K. REGUIEG-ISSAAD
dépensé sachant que celui qui a sollicité un crédit
de l’Angem, de la Cnac ou de l’Ansej, c’est pour lancer
un projet à son profit alors que le dispositif du
contrat pré-emploi est destiné exclusivement à ceux
qui n’ont bénéficié d’aucun poste d’emploi. A ce titre,
on a relevé l’existence de fausses déclarations sur
l’honneur qui ont été signées devant les instances
officielles et l’Anem. Jusqu’à l’heure actuelle, nous
n’avons pas exigé des personnes concernées le
remboursement des indemnités qui leur ont été indument
versées».
Pour l’heure, la direction de l’emploi évite de porter
l’affaire devant la justice mais affiche sa fermeté
quant au remboursement des indemnités indûment
perçues. Ainsi, les personnes concernées
n’ont plus droit au bénéfice de l’indemnité d’aide
d’insertion professionnelle et «devront être orientés
vers le marché de l’emploi par le biais des agences
concernés», indiquera encore M. Acimi.
L’Algérie profonde
M. LARADJ
D. R.
BRÈVES de l’Ouest
9
SIDI AKACHA (CHLEF)
Un sexagénaire retrouvé
pendu à un arbre
■ Un sexagénaire a été retrouvé pendu à
un arbre, près de chez lui, à Sidi Akacha,
une quarantaine de kilomètres au nordest
du chef-lieu de la wilaya de Chlef.
Selon nos sources, ce sont des passants
qui ont fait cette découverte macabre, en
début de semaine, non loin du centreville
de Sidi Akacha. Les mêmes sources
ont également ajouté qu’il s’agirait d’un
suicide en indiquant que l’homme se
serait donné la mort par pendaison au
moyen d’un câble métallique. Aussitôt
alertés, les services de sécurité se sont
rendus sur les lieux et ont évacué le
cadavre vers la morgue de l’hôpital le
plus proche. Une enquête a été ouverte.
AHMED CHENAOUI
MOHAMMADIA (MASCARA)
Deux morts et deux blessés
dans un accident
■ Un grave accident de la circulation a
eu lieu ce samedi vers 13h30 sur la RN 4
sur le tronçon reliant la commune de
Mohammadia à Bouhenni provoquant
le décès de deux personnes et faisant
deux autres blessés. Le drame s’est
produit quand deux camions poids
lourds, un semi-remorque et une Toyota
sont entrés en collision. Les deux
conducteurs sont morts sur place et deux
autres occupants qui se trouvaient
chacun dans un camion ont été
sérieusement blessés. Les dépouilles et
les blessés ont été évacués sur l’hôpital
de Mohammadia et la gendarmerie a
ouvert une enquête.
A. B.
RELIZANE
Tué par son cousin à Yellel
■ La localité d’Ouled Moussa, commune
de Yellel à 20 km à l’ouest du chef-lieu de
la wilaya a été jeudi, dans l’après-midi,
le théâtre d’une altercation qui a coûté la
vie à M.A. B., 24 ans, tué par son cousin.
La dispute a pour origine un conflit
opposant les deux familles sur l’héritage
d’une parcelle de terre agricole. Selon
une source médicale de l’hôpital
Mohamed-Boudiaf, la victime a été
admise dans un état critique au bloc
opératoire et succombera suite à
plusieurs coups de couteau portés à son
ventre. Une enquête a été ouverte par la
Gendarmerie nationale et l’auteur du
crime a été arrêté.
N. AYMEN
TLEMCEN
3000 enfants ont participé
à la Copa Coca Cola
■ La quatrième édition de football de la
Copa Coca Cola Algérie s’est déroulée
dimanche dernier au stade Akid Lotfi de
Tlemcen. Après Bordj Menaïel (2010),
Blida (2011) et Skikda (2012), cette édition
a vu cette année la participation de 208
équipes soit environ 3.000 benjamins
âgés de 13 à 15 ans, tous joueurs de
quartiers lesquels ont disputé plus de
300 matchs dont 42 en phase finale
du 13 au 26 juin dans 35 wilayas sous la
direction de Tewfik Korichi avant la
phase finale de Tlemcen.Les
organisateurs de cette coupe remportée
par l’équipe de Zéralda après sa victoire
d’un but à zéro contre Skikda, ont
organisé le même jour une conférence
de presse au cours de laquelle le
représentant de Coca Cola en Algérie a
indiqué «que la firme internationale qui
sponsorise l’opération permet aux
enfants de vivre une expériencesportive
extraordinaire autour de valeurs tel que
le fair-play, l’ouverture, l’enthousiasme,
la proximité, l’humaniste et le plaisir de
jouer». Il a ajouté que chaque année, la
compétition réunit de grandes nations
de football telles que l’Espagne, le Brésil
ou encore l’Allemagne et la Croatie. A
noter que les douze meilleurs joueurs
issus du tournoi de Tlemcen feront
partie de la fameuse «dream- team» qui
sera sélectionnée pour prendre part cette
année à la phase finale qui aura lieu en
Grande-Bretagne».
B. ABDELMADJID

10
Des Gens
& des Faits
Lundi 15 juillet 2013 LIBERTE
Vous écrivez des histoires et aimeriez les faire publier. Envoyez-les-nous à l’adresse suivante : libertehistoires@gmail.com. Si après sélection, elles retiennent l’attention de la rédaction, elles seront publiées.
CHRONIQUE DU TEMPS QUI PASSE
64 e partie
Récit de Adila Katia
Pour toi
RÉSUMÉ : Kamel ne tarde pas à perdre son calme. Il
s’emporte vite, la menace, lui rappelant son influence et
être capable de s’en prendre à elle si elle tentait de lui
créer d’autres problèmes. Fouzia le quitte, pensant à
appeler la police. Elle aura à le faire. Elle a reçu de la
visite et a peur. La police arrive vite. Fouzia se demande
si Kamel n’est pas derrière ce qui est arrivé dans son
appartement...
Un des agents de police est entré dans
l’appartement et l’inspectait pendant
que son collègue tenait compagnie à
Fouzia. Il tentait de la rassurer mais elle
tremblait encore.
- Ne vous inquiétez pas, nous allons enquêter
et retrouver ceux qui vous ont
cambriolée !
Ces propos ne la rassurent pas. Ils ne
pourront rien contre Kamel. Il l’a malmenée
à deux reprises en l’espace de
deux heures. En trouvant sa porte défoncée,
elle a réalisé qu’il a tenu parole.
Des voyous sont passés chez elle.
A la vue des affaires qui traînent par
terre et des objets cassés, elle constate
qu’il leur a demandé de ne rien laisser
intact.
Le policier qui inspectait est revenu.
- Ils sont partis, leur dit-il. Je suis inspecteur.
Je m’appelle Brahim. J’appelle
la centrale, pour qu’ils envoient
l’équipe scientifique. Je pense qu’ils
trouveront des empreintes !
- Est-ce que je peux entrer ? demande
Fouzia en essuyant ses larmes.
- Oui, mais ne touchez à rien ! Notez
ce qui manque : appareils, bijoux… Enfin,
pour qu’on ait une idée de ce
qu’ils ont pris !
- Ils ne sont pas venus pour voler mais
pour tout casser ! Il m’avait prévenue,
murmure-t-elle.
- Qui “il” ? l’interroge le policier. Qui
vous a menacée ? Pourquoi ?
Fouzia secoue la tête, surprise d’avoir
été entendue. Elle voudrait répondre à
l’inspecteur, mais elle sait que cela ne
servira à rien. Si elle parle de Kamel et
qu’il finit par le savoir, il s’en prendra
de nouveau à elle. En l’espace de deux
heures, ne l’avait-il pas fait ?
Il l’avait retardée à l’extérieur, pour que
ces voyous, ces gens peu fréquentables,
aient le temps de finir la tâche
qu’il leur avait confiée.
RÉSUMÉ : La famille n’opposa aucun refus à la demande
de mariage de Lyès, ni son intention de convoler rapidement
en justes noces. Nacéra soupire d’aise. Pas pour
longtemps, car Lyès l’appelle pour lui demander de l’aider
à acquérir un appartement. La jeune femme est
outrée. Elle voit là un début de chantage. Mais... elle ne
pouvait reculer... Djamel traverse ses pensées... Elle le
contacte.
Les mots restèrent en travers de sa gorge
alors qu’elle repensait à la conversation
qu’elle venait d’avoir avec Lyès.
Elle ferme les yeux... Pourquoi ces
problèmes surgissent-ils tous en même
temps... L’état de sa sœur l’inquiète, et
Dessin/Amouri
- Je dis n’importe quoi, murmure-t-elle.
Je n’ai pas de chance… Je vis un cauchemar…
- Je vous promets de tout faire pour les
retrouver, insiste-t-il. Mais si vous
avez des doutes, s’il y a un voisin, un
collègue que vous avez éconduit et qui
vous a menacée, il ne faut pas hésiter
à le dénoncer ! Nous sommes là pour
vous protéger !
- Je voudrais tant, mais vous ne pouvez
rien pour moi, dit-elle avec un triste
sourire. Car personne ne m’en veut,
ajoute-t-elle. Je n’ai pas d’ennemi !
Enfin, je ne m’en connais pas !
- Des problèmes avec vos voisins ? l’interroge-t-il.
- Non, répond-elle avec certitude.
Nous ne nous fréquentons pas, mais
personne ne fait de problème ici ! Ils
sont tous tranquilles !
- Vous êtes mariée ?
- Non. Si cela avait été le cas, j’aurais appelé
mon mari avant la police, mais
non, je suis encore célibataire…Les
autres diront que je suis une vieille
fille !
- Vous avez bien de la famille ? Vos parents
? Des frères ? Des sœurs ? l’interroge
le policier qui finit par froncer
les sourcils lorsqu’elle secoue la tête.
- Je suis désolé… Qu’est-il arrivé à votre
famille ?
- Ma famille est morte lors d’un tremblement
de terre, répond-elle. Je n’ai pas
où aller et je ne veux pas partir d’ici !
- L’équipe de la police scientifique va arriver
d’une minute à l’autre, dit-il. Si
33 e partie
elle ne sait pas si vraiment cet homme
qu’elle va épouser allait la rendre heureuse
et relever le défi de corriger sa
faute et de célébrer son mariage dans
les délais prévus. Ne va-t-il pas trouver
un autre subterfuge pour retarder
l’événement avec tous les risques que
cela suppose ?
-Allô... Tu es là Nacéra... ?
-Oui... Je m’excuse, je suis un peu distraite
ce soir...
-Que se passe-t-il donc ?
-Heu... Rien... Nous nous verrons demain
Djamel... C’est promis, je serai au
rendez-vous.
Elle raccroche sans plus attendre, et se
dit que l’homme n’était pas né de la dernière
pluie, et qu’il pouvait élaborer les
scénarios les plus fous à son égard.
En fait, si elle l’avait appelé, c’est qu’elle
comptait aussi sur son aide pour dénicher
rapidement un appartement
et mettre fin aux hésitations de Lyès.
Djamel est un entrepreneur. Il connaît
des promoteurs et pourra l’aider... Vat-elle
encore le tarabuster, alors qu’il y
a deux jours à peine, elle lui demandait
de l’aider à organiser son défilé de
mode ? Tous ses projets lui paraissent
dérisoires face à la gravité de la situation
qu’elle vivait.
Elle soupire. Tant pis... Si elle doit se sacrifier
pour aider sa sœur, elle le fera.
Adviendra que pourra. Djamel pourra
l’aider, et elle sentit qu’il le fera. Comment
va-t-elle lui présenter les choses
?
Elle secoue la tête. Elle n’ira sûrement
pas lui relater que sa sœur est enceinte,
et qu’elle est en train de supplier le
père de l’enfant de l’épouser dans les
meilleurs délais pour éviter un scandale.
Elle saura lui présenter le problème
sous un angle plus simple et plus
convaincant.
Elle tourne en rond un moment dans
vous ne connaissez pas un serrurier, je
peux en joindre un ! propose-t-il. Si
vous voulez…
Fouzia ne refuse pas. Comme l’équipe
scientifique vient d’arriver, elle va s’asseoir
dans le salon. Elle ne touche à
rien. Elle garde la tête entre les mains.
Elle a vu que le meuble qui contenait
les albums de photos de leurs voyages
est vide. Elle vient d’avoir la certitude
que Kamel est derrière le cambriolage.
Récit de Yasmina Hanane
sa chambre, avant de se rendre dans la
cuisine où Maïssa et sa maman discutaient.
Va-t-elle rapporter sa conversation
avec Lyès à sa sœur... ?
A quoi cela servira-t-il... ? Maïssa a été
assez secouée ces derniers temps. Bien
qu’elle soit la première fautive dans l’affaire,
Nacéra préféra garder le silence.
Le lendemain matin, elle se prépara à
son rendez-vous. Elle choisit une jolie
robe printanière avec des manches
longues, des escarpins à hauts talons,
et se maquille discrètement. Comme
elle n’avait pas eu le temps d’aller se
donner un coup de peigne chez sa coiffeuse,
elle relève ses cheveux et les retint
en queue de cheval. Ce qui mettra
en valeur l’ovale de son visage et ses
traits réguliers.
Un coup d’œil à sa montre, et elle remarque
qu’elle pourrait arriver en retard
à son rendez-vous si elle ne se dépêchait
pas.
Maïssa était sortie... S’était-elle rendue
à la fac ?
C’était peu probable, car cette dernière
avait annoncé qu’elle suspendait
ses études jusqu'à nouvel ordre... C'està-dire
après son mariage ou peut-être
même après son accouchement.
Nacéra hèle un taxi et lui indique
l’adresse du restaurant. On était
presque à la mi-journée, et la circulation
était intense. Le chauffeur tente
d’engager la conversation avec elle,
mais devant son air qui n’incitait pas
aux confidences, il bat en retraite et se
contente de se concentrer sur la
route.
Enfin, après un long périple, ils arrivèrent
au lieu indiqué. Nacéra s’empresse
de descendre du taxi et de
payer la course, avant de pénétrer
dans le restaurant.
Tout comme la première fois, elle est
tout de suite subjuguée par le décor ex-
Il a envoyé quelqu’un récupérer “leurs
souvenirs”.
Elle se sent mal tout à coup. Elle ferme
les yeux et se laisse aller, en proie
à un malaise qu’elle ne saurait décrire…
(À suivre)
Le vent de l’été
A. K.
adilaliberte@yahoo.fr :
VOS RÉACTIONS ET VOS TÉMOIGNAGES SONT
LES BIENVENUS.
térieur, puis par l’intérieur vaste et frais
à cette heure de la journée, où la température
externe n’était pas clémente.
Elle se dirige vers la grande salle à manger
où, comme la dernière fois, des
clients déjeunaient tout en discutant.
Elle parcourt la salle des yeux, et un
maître d’hôtel s’approche d’elle :
-Madame aimerait-elle s’installer ?
Nacéra continua d’inspecter les lieux
avant de répondre :
-J’ai rendez-vous avec quelqu’un dans
ce restaurant...
-A quelle table ?
-Je n’en sais rien... Ce client est un habitué
des lieux et...
Elle ne termine pas sa phrase, car au
fond de la salle elle reconnut Djamel
qui venait de se lever et lui faisait des
signes.
Elle s’empresse alors de remercier le
maître d’hôtel et de se diriger vers lui.
Il semblait heureux de la revoir, et l’embrasse
sur les deux joues, avant de tirer
une chaise et de l’inviter à s’asseoir.
Nacéra est encore une fois subjuguée
par le physique de l’homme. Elle se dit
qu’évidemment la providence se jouait
de ses goûts, car il y a à peine deux
jours, elle trouvait que Lyès aussi était
élégant et très beau... Avant de rencontrer
ce dernier, elle avait apprécié
Djamel dans ce même restaurant, et
voilà qu’elle revenait pour déjeuner
avec lui, tels de vieux amis, alors qu’ils
se connaissaient à peine.
-Comme je suis heureux de te revoir
Nacéra !
Elle sourit et relève les yeux vers lui :
-Je suis désolée pour le retard. La circulation...
(À suivre)
Y. H.
y_hananedz@yahoo.fr :
VOS RÉACTIONS ET VOS TÉMOIGNAGES SONT
LES BIENVENUS.
Dessin/Amouri

LIBERTE Lundi 15 juillet 2013
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Par
A. Ouabdeslam
MOTS FLÉCHÉS N° 1160
Solution Sudoku n° 1403
7
6
1
2
9
3
4
5
8
Sudoku
4
6
8
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5
3
9
5
1
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4
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3
2
1
4
9
5
6
7
8
2
3
Prêt pour un
départ
—————————————
Escroqueries
▲
7
9
6
5
2
5
7
9
3
8
1
6
4
6
8
3
4
2
1
5
9
7
SOLUTION
DES MOTS FLÉCHÉS N°1159
▲
4
2
7
Pays d’Asie
—————————————
Équipée
▲
N° 1404 : PAR FOUAD K.
8
3
5
7
4
3
1
9
6
8
2
Filin
—————————————
Six à Rome
—————————————
Article arabe
Négation
—————————————
Anonyme
4
5
3
8
1
6
7
5
2
3
4
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8
9
3
2
8
4
6
7
1
5
Pouffé
—————————————
Prénom
—————————————
Énormes
Le sudoku est une grille
de 9 cases sur 9, divisée
elle-même en 9 blocs de 3
cases sur 3. Le but du jeu
est de la remplir
entièrement avec une
série de chiffres allant de
1 à 9 de sorte que :
- chaque ligne, chaque
colonne et chaque bloc
de 3X3 doit contenir
toute la série des
chiffres allant de 1 à 9.
Nous vous proposons des
grilles de niveau moyen qui
contiennent déjà 30
chiffres. À vous de jouer !
Proverbes
français
Chat échaudé
craint l'eau
froide.
Cher est le miel
qu'on lèche sur
les épines.
Chien qui aboie
ne mord pas.
Chose promise,
chose due.
Mot de messe
—————————————
Ex-ministre
français
Fleur
—————————————
Flaire
—————————————
Pianiste français
Existent
—————————————
Possessif
—————————————
Paresseux
▲
Souillé
—————————————
Partira
—————————————
Imprima
Sauté
—————————————
Niais
—————————————
Négation
▲
▲
▲
▲
▲
▲
▲
▲
▲
▲
▲
Comment jouer ?
Siège
—————————————
Bien arrivée
▲
Pouffons
—————————————
Rusé
▲
Salubres
Des huiles
—————————————
Piquant
—————————————
Lustres
▲
Nom d’un
chien
—————————————
Réfléchi
▲
▲
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▲
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▲
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I
II
III
IV
V
VI
VII
VIII
IX
X
Mots croisés N°4815 : PAR FOUAD K.
1
2 3 4 5 6 7 8 9 10
HORIZONTALEMENT - I - Recueil de morceaux choisis de
poésie. II - Mollusque - Risque. III - Rendra stupide -
Possessif. IV - Caution - Étendue d’eau. V-École de cadres -
Arrêt. VI - Voyelles - Cuivre - Glaciation du Quaternaire. VII -
Trait qui définit le contour d’un être. VIII - Père de Jason -
Fleuve français. IX - Ancienne monnaie espagnle - Argile. X -
Cardinal - Pied de vigne - Berné.
VERTICALEMENT - 1- Petits haricots à goût fin. 2 - Arabe. 3
- Grec - Cardinal. 4 - Organe sensible - Dernier repas du
Christ. 5 - Adverbe de lieu - Transpira - Actinium. 6 - Petit
rongeur - Mesure itinéraire. 7 - Archipel de l’Atlantique. 8 -
Jeu chinois - Piquants. 9 - Poursuivit en justice - Raie
profonde. 10 - Convenables - Choisi.
I
II
III
IV
V
VI
VII
VIII
IX
X
Du mariage
—————————————
Mille-pattes
Tendon
—————————————
Pour cela
▲
Poursuivie
—————————————
Palmipède
—————————————
Perroquets
▲
▲
Solution mots croisés n° 4814
▲
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
H E M I P L E G I E
A T O L L N U L
L O T A L T I E R
L I A C I E R I
E L O G E S L E T
B E N I N F A N E
A D O T E N C
R O I A M I D O N
D U N E O P E R E
E F E N D I S E T
▲
Déesse
romaine
—————————————
Éprouvées
▲
▲
Boîte à projets
—————————————
Enzyme
▲
▲
Sa fin est
fêtée
—————————————
Érode
▲
Crack
—————————————
Sélection
▲
Champion
—————————————
Résistants
Douche
—————————————
Existence
—————————————
Stère
▲
▲
Aluminium
—————————————
Poires
—————————————
Rayon
▲
Étoile
Récents
—————————————
Titane
—————————————
Postérieur
Hommes de
main
—————————————
Saint
Jeux
Sentimental - Polaires - Ana - Rue - Nes - Di - M - Orvet - Sousse - Tiaret - Ur - Os - Ur - Ires - Ému - Bête - Nasse - M - Est - Demi - RSA - R - Cour - Et - Ar
- Ar - Tresse - Ri - Nos - I - Et - Ait - Tuent - Mets - A - Et - Osée - Hall - Sève - Tête - Te.
▲
▲
▲
▲
▲
▲
▲
▲
▲
▲
▲
▲
▲
▲
11
L’HOROSCOPE
de Mehdi
CANCER
(22 juin- 22 juillet)
AUJOURD’HUI
Une importante décision sera prise
en toute connaissance de cause. Des
répercussions positives s'ensuivront
pour votre entourage, et vous aurez
la chance de pouvoir profiter tout de
suite de ces nouvelles dispositions.
LION
(23 juillet - 22 août)
Vous aurez la désagréable impression
d’avoir déjà vécu une longue attente
inutile. Vous aurez raison de croire que
rien ne se réalise sans peine.
VIERGE
(23 août - 22 septembre)
Vous allez devoir discuter ferme pour
vous faire entendre de votre partenaire
ou d'une connaissance au sujet d'une
affaire de cœur. Ne prenez pas de décision
à la hâte. Mais montrez vos dispositions
à faire des concessions pour
faire aboutir une décision importante.
BALANCE
(23 septembre - 22 octobre)
Ne vous laissez pas emporter par la
colère pour de petits détails sans
importance. Faites preuve de compréhension
avec votre entourage immédiat.
Une belle opportunité se présentera
à vous pour vous apporter une
satisfaction bien méritée.
SCORPION
(23 octobre- 22 novembre)
La chance sera tout près de vous. Il
serait bon d'en profiter pour essayer
encore une tentative hardie auprès
d'une personne qui paraît vous être
favorable. Qui ne tente rien n’a rien.
Vous avez tout intérêt à essayer de
convaincre, surtout si vous êtes de
bonne foi.
SAGITTAIRE
(23 novembre - 20 décembre)
Vous avez l'occasion inespérée de pouvoir
facilement résoudre un problème
qui vous préoccupe depuis un certain
temps. Il ne faudra pourtant pas faiblir
face à l'obstacle car une difficulté
imprévue vous retarde dans votre progression.
CAPRICORNE
(21 décembre - 20 janvier)
C'est une lourde tâche que de vouloir
prendre en charge ceux pour qui on
nourrit des sentiments profonds. Faites
savoir ce qu'il en est car il est temps de
vous libérer de ce genre d'asservissement
qui finit par vous peser. Ce n'est
pas à vous de porter les autres.
VERSEAU
(21 janvier - 19 février)
Vous aurez une pensée pour quelqu'un
que vous croyez avoir oublié. Vous
aurez la certitude qu'un rapprochement
est possible, et vous allez mettre
en œuvre tout ce qu'il faut pour qu'une
rencontre ait lieu.
POISSONS
(20 février - 20 mars)
N'hésitez pas à utiliser votre pouvoir
de persuasion pour obtenir ce que vous
voulez, même s'il s'agit d'une personne
importante.
BÉLIER
(21 mars - 20 avril)
Il y aurait beaucoup à dire sur un sujet
très épineux. Tournez votre langue
sept fois dans la bouche avant de
prendre la parole. Vous avez sans doute
raison de penser comme cela, mais
vous savez aussi que toute vérité n'est
pas toujours bonne à dire.
TAUREAU
(21 avril - 21 mai)
Faites très attention à certains signes et
indices révélateurs toute la semaine. Le
moral et la forme physique sont là et
vous avez confiance en vous. Votre
esprit inventif vous permettra de
prendre des risques pour montrer aux
autres ce que vous savez faire.
GÉMEAUX
(22 mai - 21 juin)
Une importante décision à prendre
risque de vous peser. Il faut bien mesurer
toutes les possibilités de vous en
sortir avec panache.

LIBERTE Lundi 15 juillet 2013
“UN CONCERT À CHERCHELL”, DE NORA SARI
Une œuvre intimiste évocatrice
Culture
C‘est un récit intimiste, construit autour des réminiscences de son enfance au sein d’une famille élargie cultivant des
traditions séculaires et un art de vivre, effilochés au fil des ans, que Nora Sari-Zertal nous livre dans sa première œuvre
littéraire : “Un concert à Cherchell”, édité chez l’Harmattan en 2013.
est figée dans une année,
1952, celle des sept ans de l’auteure,
qui la raconte par soubresauts
au gré de 88 courtes
nouvelles. Chacune d’elle profi-
L’histoire
le un personnage, met à l’honneur
un métier ancestral, ressuscite un rite oublié
de nos jours, rappelle un fait marquant. Les
chapitres se lisent dans la chronologie établie
par l’écrivaine aussi bien que dans le désordre.
Rien ne semble les lier à première vue, en dehors
du lieu, de la date et des acteurs qui les
animent. Pourtant le roman autobiographique
– “Tout est vrai, rien n’est inventé”, a tenu à nous
certifier Mme Sari – commence, se termine, s’enchevêtre
dans ses détails et ses anecdotes, par
un événement festif qui met, de 1940 à 1954
chaque été à la même date, en effervescence la
demeure familiale : le concert du chantre de
la musique andalouse, Dahmane Ben Achour,
en l’honneur du Cheikh Ibnou Zekri, proviseur
du lycée franco-musulman d’Alger et
maître spirituel du père de Nora Sari.
Sur ce fil d’Ariane, Nora Sari livre un récit intimiste
sur une partie de son enfance à Cherchell.
“Dans cette ville chargée d’histoire, l’auteure,
du regard de l’enfant qu’elle était et de la
mémoire qu’elle porte à travers une saga familiale,
balaie plusieurs générations. Des petites
filles rangées, insouciantes, évoluent autour de
la chaleur des aïeules, des grand-mères et
tantes, sous le regard vigilant du père, le marchand
de l’alphabet (comprendre enseignant,
ndlr). Elles déambulent au sein de différentes
maisons familiales qui constituent les ports d’an-
crage de leurs enfance”. La présentation du roman
par l’éditeur le résume sans lui rendre vraiment
justice tant il est profond, riche, agréable
à lire. L’auteure esquisse les profils de ses personnages,
tous parents proches, aujourd’hui
décédés.
Publicité
Si elle fait transparaître, dans tout son récit, la
joie de vivre qui a rythmé son enfance, elle laisse
échapper un soupir de nostalgie les quelques
fois où elle évoque les disparus.
Chaque départ pour l’au-delà fissurait l’unité
de la communauté et menaçait davantage la
pratique d’une manière de vivre si chère à l’écrivaine.
“Décembre 2009. Le petit-fils de Babali,
qui hérita de son prénom, décède. Il n’a que
60 ans. Le vide et le silence hurlent dans l’immense
maison de Babali. Vide de son roi et de
sa reine, chaque maître de maison est monarque
chez lui. Vide de ses princesses. Toutes disparues,
emportées par la grande camarde. Seule Salika
(sa maman, ndlr), dont le chemin a croisé
celui d’un monsieur cruel et barbare, dont le
nom est Alzheimer, et qui l’a emprisonnée
dans ses rets, mène une triste fin de vie.” Par ces
quelques mots, Nora Sari referme la grande parenthèse
qu’elle a ouverte, dans son livre
consacré aux traditions et art de vivre de Cherchell,
sur ces vacances d’été à Alger chez ses
grands-parents maternels.
Des gens aisés plus portés sur la modernité.
“Babali était l’un des rares commerçants algériens
vivant dans ce quartier de la capitale (El-
Biar, ndlr), réputé résidentiel de part sa composante
française. Dès 1906, lors de ses épousailles
avec une cousine, Babali acheta son magasin
et la grande maison hispano-mauresque…”
Une description soutenue de la demeure, de
l’affection que se vouaient ses grands-parents
maternels et qu’ils exprimaient sans tabous, de
l’indépendance des deux benjamines… “Il
semblait à Nora, du haut de ses sept ans, en cet
13
été 1952 à El-Biar, alors que ses tantes jouaient
avec elle à Gouchla, qu’elles lui restituaient des
fragments de son enfance qu’elle avait perdue depuis
longtemps à Cherchell...”, car responsabilisée
trop tôt par de menues tâches qu’elle devait
accomplir et la rigueur de l’éducation.
L’écrivaine redevient nostalgique vers la fin de
l’ouvrage, en parlant encore une fois de mort
et de la partie des traditions qu’elle happe. “A
travers le deuil de Houria (sa tante paternelle
décédée en 2007, ndlr), Nora, transformée en
pleureuse, prit conscience, ce jour-là, qu’une
époque venait de se terminer, emportant avec
elle la magie de l’enfance, le paradis perdu, brisant
la dernière citadelle, Dar Sari, effritant les
remparts du dernier bastion, Dar Youcef, détruisant
la forteresse qui la protégeait, Dar El-
Hakem…” (page 357).
Les trois maisons, celles du père de l’auteure
et de ses deux tantes mariées (Houria et Fatmezohra)
sont voisines. Les femmes de ces familles
passent de l’une à l’autre comme si elles
se déplaçaient dans une unique demeure.
Tous les événements marquants (mariages, circoncision,
préparation du Ramadhan, du
Mouloud…) se préparaient dans l’une et dans
l’autre, sous les offices de Lella Yamna Yousfa,
la grand-mère maternelle, “la matriarche”.
Tant de personnes, tant de tranches de vie, tant
d’habitudes… autant de reliques sont déterrées
par Nora Sari-Zertal, restaurées, revalorisées
et présentées aux lecteurs comme une offrande
pour la connaissance du passé et de traditions
abandonnées.
S. H.

LIBERTE
Lundi 15 juillet 2013
DES VERTS SIGNENT DANS DE GRANDS CLUBS EUROPÉENS
Quelles retombées
sur l’équipe nationale ?
AFFAIRE CAB -JSS
Zerouati, la Fifa et le silence algérien
L
Zehani/Liberté
D. R.
a cour d’Oum El-Bouaghi n’a toujours pas rendu
son verdict en appel dans l’affaire CAB-JSS, qui
a vu le président du club de la Saoura condamné
en première instance par le tribunal de Aïn M’lila
à 18 mois de prison ferme pour tentative de corruption.
Le dossier risque,
du reste, de traîner enco-
PAR SAMIR LAMARI re pour un bon bout de
temps, considérant la période
actuelle de Ramadhan et celle des congés qui
suivra juste après.
Cela nous amène donc à la rentrée sociale au mois de
septembre prochain. Entre-temps, le championnat national
de football aura débuté (24 août) avec la JS Saoura.
Or, du point de vue réglementaire et conformément
aux statuts de la FAF, le club de la Saoura ne fait plus
partie de l’élite nationale. En effet, l’article 80 du code
Yahia/Liberté
D. R.
disciplinaire de la FAF prévoit sans aucune équivoque
la “suspension de l’équipe pour la saison en cours et rétrogradation
du club en division inférieure”. Or la LFP
a déjà averti qu’elle préfère attendre d’abord un
verdict final de la justice, c'est-à-dire après l’appel, pour
décider des suites à donner à ce dossier.
Du coup, l’on pourrait bien assister à un scénario plutôt
burlesque dans lequel la JSS se retrouverait ejectée
de la Ligue 1, quelques matches après le coup d’envoi
de la compétition. C’est ce que prévoient les statuts
de la FAF. La LFP a choisi d’adopter une attitude
de wait and see au lieu de prendre des mesures conservatoires
contre la JSS. Pis encore, la Ligue nationale
n’a même pas rendu publiques les conclusions de sa
propre enquête concernant cette affaire qui aurait dû
conforter le verdit de la justice. Le fait que la LFP ne
souffle pas mot sur une enquête, qu’elle avait pour-
Supplément Sport
21
tant pris soin d’annoncer au mois d’octobre 2012 sur
son site Internet, en dit long sur la face cachée d’un
véritable scandale. Les observateurs ont du mal à comprendre
pourquoi la LFP ne lève pas le voile sur ses décisions,
laissant planer le doute et la suspicion. Du coup,
le président du CA Batna, Farid Nezzar, a décidé de saisir
la Fifa.
Un dossier sera déposé aujourd’hui à la commission
d'éthique de la Fédération internationale de football
(Fifa) pour “tentative de corruption d'officiels”. “Après
la fin de non-recevoir réservée par la Ligue de football
professionnel (LFP) à notre plainte, on a décidé de porter
cette affaire au niveau de la commission d'éthique
de la Fifa, sans passer par la commission de recours de
la Fédération algérienne de football (FAF), étant donné
que les règlements en vigueur nous y autorisent”,
a déclaré, à l'APS, le premier responsable du CAB. ■
D. R.

22
DOSSIER
Supplément Sport
EN SIGNANT À PORTO, IL PREND UNE DIMENSION MONDIALE
Ghilas, "le Dragon" des Verts
S’il y a bien un joueur qui a fait l’actualité
durant ce mercato estival à l’étranger
comme en Algérie, c’est bien Nabil
Ghilas. En effet, le natif de Marseille
s’est engagé, il y a quelques semaines,
dans l’un des grands clubs en Lusita-
PAR
FARÈS ROUIBAH
nie et en Europe, le
FC Porto.
Courtisé par de
nombreuses écuries
européennes et non
des moindres, l’ex-joueur de Moreirense a fini par
faire son choix en optant pour le club le plus titré
du Portugal pour les quatre prochaines saisons.
“Le FC Porto est un très grand club, le plus
grand club au Portugal, et une équipe majeure
d'Europe. C'est le club que j'ai le plus aimé à mon
arrivée au Portugal”, a-t-il dit à l’issue de la cérémonie
de signature de son contrat, et d’ajouter
sur ses ambitions personnelles : “Mon objectif
est de travailler dur et de jouer autant que possible,
je viens pour apprendre, et j'espère être champion
cette année. Je suis très heureux d'être ici”, a
ajouté celui qui succède à Porto à un certain Rabah
Madjer, qui a écrit son nom en lettres d’or
dans le palmarès du club champion en titre du
Portugal avec lequel il a remporté entre autres la
Ligue des Champions d’Europe en 1987 et qui estime
que Ghilas va encore apprendre beaucoup
de choses à Porto. “Je suis très content pour Ghilas,
surtout qu’il sera le deuxième joueur algérien
à porter les couleurs du FC Porto. Connaissant assez
bien ce club, je suis persuadé que ses dirigeants
ne l’auraient pas recruté s’ils n’avaient pas été impressionnés
par ses qualités. Je suis convaincu qu’en
optant pour Porto, Ghilas aura l’occasion de progresser
davantage, et surtout gagner des titres nationaux
et européens, car mon ancien club a toujours
de l’ambition dans ce registre”, a-t-il indiqué
à propos du choix de Ghilas d’opter pour son ancien
club. Il faut dire, à ce titre, que le joueur de
23 ans qui évoluait en 2008 en PHA (8 e division
de France) a vu sa carrière basculer en l’’espace
de cinq ans pour se retrouver dans l’une des
grandes écuries en Europe, après être passé par
Moreirense, club avec lequel il a réalisé une performance
historique en devenant le meilleur buteur
de l’équipe en Liga Sagres depuis sa création.
Par ailleurs, en optant pour le FC Porto, Ghilas
se positionne ainsi comme l’un des pions importants
sur lesquels compte beaucoup le sélectionneur
national Vahid Halilhodzic en prévision
des prochaines échéances, à commencer par le
match barrage qualificatif à la Coupe du Monde
2014.
D’ailleurs, le technicien bosniaque n’a pas caché
sa grande satisfaction à l’annonce de la nouvelle
de la signataire de Ghilas chez le FC Porto en
affirmant que le joueur va encore progresser du
moment qu’il va connaître d’autres sensations avec
P our
Islam Slimani, jouer en Europe
constitue une étape importante
de sa carrière et son
avenir
PAR F. ROUIBAH
a v e c
l’équipe
nationale
de football. Après Essaïd Belkalem, qui
a opté pour le club italien d’Udinese,
et Mohamed Amine Aoudia, qui s’est
engagé avec le club allemand de Dinamo
Dresde, le public algérien attend
toujours l’identité de la formation
étrangère qui sera la prochaine destination
de l’attaquant Islam Slimani.
L’un des rares joueurs locaux à s’être
distingué au sein de la troupe au coach
Vahid Halilhodzic depuis l’intronisation
de ce dernier à la barre technique
des Verts.
Une étape devenue une nécessité pour
un joueur qui possède encore une
bonne marge de progression et qui
aura tout à gagner si jamais il parvient
à décrocher un bon contrat dans un
sa nouvelle équipe, plus particulièrement avec sa
prochaine participation à la Ligue des champions
d’Europe.
Une compétition au cours de laquelle il va se frotter
à un niveau plus élevé, au côté des plus grands
ténors du football mondial, par rapport a ce qu’il
a connu jusque-là, ce qui va, à coup sûr, lui permettre
d’améliorer ses performances et son rendement.
Cependant, pour y arriver, force est de reconnaître
que les choses ne s’annoncent pas de tout repos
pour le joueur, qui doit faire ses preuves avec une
rude concurrence qui s’annonce dans l’air avec
d’autres joueurs qui postulent au même titre que
lui le poste de titulaire au sein de l’échiquier du
coach Paulo Fonseca, a l’instar du Colombien
Jackson Martinez, qui n’est autre que le meilleur
buteur du championnat du Portugal de la saison
passée avec 26 buts.
C’est dire que la tâche de Ghilas sera des plus difficiles,
même si au Portugal on est persuadé que
l’international algérien, qui a inscrit son premier
but avec les Verts dès sa première apparition face
au Benin, pour le compte des éliminatoires du
IL VEUT EMBOÎTER LE PAS À BELKALEM ET AOUDIA
L’avenir de Slimani passe par l’Europe
club européen. A ce titre, force est de
reconnaître que les propositions ne
manquent pas, pour autant, pour le désormais
ex-joueur du CRB, qui a reçu
des offres de la part de nombreuses
formations d’Italie, de France, du Portugal
et d’Allemagne.
Il est également sur les tablettes des
deux ténors du football tunisien, l’Espérance
de Tunis et le Club Africain,
qui se disent prêts à casser la tirelire
pour s’attacher de ses services. Idem en
Turquie et en Égypte où des formations
ont émis le vœu de l’enrôler.
Des destinations qu’écarte le joueur,
qui veut plutôt aller tenter sa chance
dans l’un des clubs européens qui
veut l’engager et suivre du coup le pas
de ses coéquipiers de l’équipe nationale.
Parmi les pistes les plus sérieuses
figurent le nouveau promu de
la Ligue 1 en France, à savoir le FC
Nantes, à la recherche d’un élément de
son profil pour renforcer son secteur
offensif, conseillé par une ancienne
gloire de la maison qui n’est autre que
le coach Vahid qui le connaît assez
bien, le club nantais qui concurrence
l’AS Nancy, et l’Evian TG qui aurait mis
son nom parmi les joueurs qu’il cible
pour un éventuel transfert durant cet
été. Malgré tout ce qui a été dit a propos
du refus de la direction du CRB
concernant la proposition qui a été faite
à Slimani par les dirigeants nantais,
il reste cependant que les choses semblent
aller sur le bon chemin pour le
transfert de Slimani vers le FC Nantes,
comme a tenu à le confirmer l’agent du
joueur Chokri Yousfi qui a affirmé en
outre que Slimani est décidé à jouer en
Europe. “Je confirme qu'il y a eu des discussions
avec le FC Nantes. Mais, pour
l'heure, il n'y a aucun accord. Il y a également
des contacts en cours avec
d'autres clubs de Ligue 1 et au Portugal.
Islam Slimani prendra le temps
d'étudier les différentes opportunités
avant de faire un choix sportif conformément
à ses ambitions en cette année
D. R.
où il pourrait disputer une Coupe du
Monde. Il est déterminé à évoluer en
Europe, et a déjà écarté des offres très
intéressantes venant d'autres championnats
moins compétitifs”. Et d’ajouter
sur les ambitions du joueur formé
à la JSM Chéraga : “Islam a fait le tour
du championnat algérien. Il souhaite
progresser en jouant dans un championnat
plus relevé. Il veut faire décoller
sa carrière professionnelle en prévision,
notamment, de la Coupe du
Monde qui se profile l’année prochaine.
Son souhait premier est de rejoindre un
championnat majeur en Europe, particulièrement
la Ligue 1 en France
pour une adaptation rapide au sein d’un
championnat qu’il apprécie et suit de
près. Mais la Ligue 1 reste un championnat
relevé, qui offre de belles perspectives
de carrière pour un joueur de
football, et de grands joueurs y jouent
et ont joué dans le Championnat de
France”, a ajouté Yousfi. En attendant,
une chose est sûre, Slimani
Lundi 15 juillet 2013LIBERTE
mondial brésilien disputé au mois de juin dernier,
possède les moyens et les aptitudes pour se faire
une place dans l’équipe des Dragons.
La preuve, au cours de son premier match amical
avec le FC Porto, Ghilas a réalisé un grand
match face à l’équipe de la troisième division hollandaise
Maastricht. Une joute au cours de laquelle,
l’attaquant algérien a montré de bonnes
choses avec à la clé un but et une passe décisive.
Idem lors du match d’avant-hier qui a opposé son
équipe à l’Olympique de Marseille.
Aligné dans la dernière demi-heure de jeu, Ghilas,
qui revient à peine d’une blessure qu’il avait
contractée il y a quelques jours lors d’une séance
d’entraînement, a été accrédité d’une bonne
prestation en étant derrière de nombreuses offensives
dangereuses de son équipe dont celle qui
a ramené le troisième but de son équipe qui a
remporté, au final, cette joute, qui s’est jouée à
Sion, par le score sans appel de trois buts à zéro.
F. R.
TRANSFERT
Medjani reste à Monaco
■ Carl Medjani restera finalement à l’AS
Monaco. En effet, avec l’arrivée de quelques
grosses pointures dans la défense
monégasque, à l’instar d’Abidal et de
Toulalan, plusieurs sources médiatiques
françaises avaient alors annoncé un probable
départ du libéro des Verts, qui pourrait perdre
son statut de titulaire indiscutable qu’il
occupait durant la seconde moitié de la saison
précédente dans l’échiquier du coach italien
Claudio Ranieri, et éventuellement sa place en
équipe nationale. “Ça va être compliqué de
gagner sa place, mais la concurrence est une
bonne chose pour Monaco”, a-t-il dit dans une
déclaration au micro de l'Equipe 2 et d’ajouter
:“Nous sommes ravis de côtoyer ces grands
joueurs. C'est formidable de pouvoir évoluer
avec des joueurs comme Abidal et Toulalan,
qui sont des références pour les Français. Mais
aussi aux côtés de grandes stars comme Falcao
et Moutinho, qui vont tirer le groupe vers le
haut”, ajoute l’ancien joueur d’Ajaccio qui a
confirmé avoir reçu quelques offres émanant
de certains équipes comme Rayo Vallecano ou
encore l’Olympiakos le Pirée récemment, tout
en indiquant qu’il compte cravacher dur afin
de s’imposer. “J'ai été en contact avec
l'Olympiakos. Mais le projet de Monaco est
prestigieux, le tout c'est de savoir s'il y aura de
la place pour tout le monde”, dit-il, avant de
conclure sur ses ambitions avec l’ASM pour la
saison prochaine : “Mon objectif principal
pour le moment est de bien me préparer afin
d'être performant la saison prochaine,
indépendamment du club où j'évoluerai”, a-t-il
conclu.
F. R.
jouera bel est bien la saison prochaine
en Europe. Un vœu partagé également
par le technicien bosniaque qui
aura à cœur de voir l’un des joueurs
sur lesquels il compte beaucoup à
l’avenir aller monnayer son talent
dans un club européen, lequel va sûrement
lui permettre de progresser un
peu plus, ce qui va, du reste, apporter
beaucoup de bien à l’équipe nationale
algérienne avec, en point de mire,
la double confrontation des barrages
pour la qualification à la Coupe du
Monde 2014.
Aussi, un possible transfert de Slimani
à l’étranger va relancer un peu plus
la concurrence au sein des attaquants
de l’équipe nationale avec les Ghilas et
Soudani, ce qui va constituer une très
bonne chose pour l’équipe et pour le
coach national qui aura ainsi l’embarras
de choix pour avoir les
meilleurs atouts entre les mains en vue
des prochaines échéances.
F. R.

LIBERTE Lundi 15 juillet 2013
TRANSFERTS DES JOUEURS DE L’EN VERS DE GRANDES ÉQUIPES EUROPÉENNES
Signer dans un grand club c’est bien,
jouer c’est encore mieux !
Jamais sans doute dans l’histoire de l’équipe
nationale de football, l’effectif n’a été
d’un niveau aussi rehaussé en termes de
clubs d’origine qui le compose. Pas forcément
par rapport à la valeur intrinsèque
des joueurs car à ce sujet il y aurait des
choses à dire comparativement à l’équipe de l’épopée
de 82, mais il faut avouer
PAR SAMIR
LAMARI
que le réservoir des Verts est
d’un tout autre niveau.
Excusez du peu : Inter de
Milan, Porto ,Udinese, Gre-
nade, Bologne, Parme, Valence pour ne citer que
ceux-là forment en fait «l’ossature» de l’équipe
d’Algérie alors qu’il n’ y pas si longtemps elle puisait
plutôt dans les formations de secondes divisions
d’Europe et ce même aux plus belles années
des Verts.
Du coup, c’est le coach national, Vahid Hallilhodzic
qui se frotte allègrement les mains, ravi
indubitablement d’avoir sous sa coupe un effectif
aussi relevé.
C’est là inexorablement un gage de performance
pour un coach qui a su jusque là produire cet
effet positif d’émulation. C’est aussi la garantie
d’avoir un groupe sous sa coupe qui bénéficierait
des meilleures conditions de préparation dans
un milieu où la compétition fait rage et côtoie souvent
le haut niveau.
Certains éléments des Verts à l’image de Ghilas,
Feghouli, Soudani et éventuellement Djebbour
Bien qu’il n’ait pas encore rejoint
officiellement les rangs des
“Verts” car ayant réclamé un
temps d’adaptation d’une année
après son transfert à Parme, l’engagement
de l’attaquant Ishak Belfodil
avec l’Inter de Milan demeure incontestablement
une énorme plus-
PAR RACHID
BELARBI
value pour le
football algérien
et sa vitrine
la plus ex-
posée qu’est la sélection nationale.
Surtout que l’ancien buteur parmesan
a cette fois-ci levé le voile sur ses
intentions internationales en affirmant
“être désormais prêt à répondre
favorablement à une convocation en
sélection algérienne” dès que son patron
technique qu’est Vahid Halilhodzic
en voit la nécessité.
Déjà que les observateurs étaient
unanimes à croire, durant ses années
bolognaises et parmesanes, qu’il
aurait pu apporter énormément à
Alors qu’il aurait pu favoriser une certaine
stabilité en poursuivant l’aventure, déjà
réussie, au Vitoria Guimarães, dans un
championnat et un pays qui l’ont adopté, l’attaquant
Hilel El-Arbi Sou-
PAR R. BELARBI dani a préféré émigrer
vers les Balkans pour
relever un nouveau défi au Dynamo Zagreb et
connaître un nouveau challenge, le championnat
croate. Beaucoup a été dit sur ce transfert et ils
étaient nombreux, au moment de son annonce,
à s’interroger si Soudani avait fait le meilleur choix
de carrière possible en fermant la parenthèse d’un
club où il s’était merveilleusement adapté et à qui
il a grandement contribué à offrir un titre national,
pour rallier les rangs d’un autre club dont
il ne connaît ni l’environnement encore moins les
spécificités. Des voix s’étaient même élevées
pour contester ce choix, arguant que l’attaquant
international n’aurait pas vraiment favorisé sa progression
et son ascension sportives en préférant
auront même droit de cité avec leurs clubs respectifs
dans la plus prestigieuse des compétitions
mondiales à savoir la Ligue des champions
d’Europe , ce qui n’était pas arrivé il ya belle lurette
aux Algériens dans de telles proportions.
L’EN Y GAGNERA UN ATTAQUANT DE CLASSE MONDIALE
L’Inter métamorphosera Belfodil
l’avant-garde des “Verts”, il semble
dorénavant certain que la signature
d’Ishak Belfodil chez les Nerazzuri
de l’Inter profitera grandement à l’attaque
de l’EN.
Tout comme elle profitera considérablement,
dans une première étape,
à l’athlétique avant-centre dont
ce saut en avant dans son plan de
carrière intelligemment géré lui fera
passer un cap.
Dans une aussi prestigieuse écurie
italienne que l’Internazionale Milano,
Belfodil apprendra, ainsi, tout
d’abord à vivre sous une pression
constante, lot quotidien et conséquence
inévitable de tout joueur
appartenant à un grand d’Europe.
Surtout que pour le faire signer un
contrat de cinq ans, l'Inter Milan a
consenti au départ de son attaquant
international italien Antonio Cassano
vers Parme, en plus de débourser
la modique somme de 10
millions d'euros pour le rachat de sa
copropriété. Cela aura pour effet parallèle
d’habituer le natif de Mostaganem
à être attendu et minutieusement
suivi, aussi bien dans ses
prestations sur le terrain que dans
ses sorties en dehors et dans la vie
de tous les jours.
S’il parvient à gérer cette pression
milanaise pas souvent facile à supporter,
Ishak Belfodil ne trouvera aucune
difficulté à s’adapter au sein du
Club Algérie et le fait d’être immédiatement
prêt à se jeter dans le bain
sera doublement profitable pour
les “Verts”.
De plus, sous la coupe d’un technicien
de la renommée de Walter
Mazzari, le nouvel attaquant intériste
ne pourra que progresser sur le
double plan technico-tactique, exactement
comme l’a fait d’une fulgurante
façon un certain Edinson Cavani,
l’ancien numéro 9 préféré du
premier nommé au Napoli.
Dans la rudesse du Calcio italien,
Peut- être est-ce là un fait inédit même si Rabah
Madjer est le seul Algérien à avoir “gagné le Graal”.
Durant une phase où les Verts auront à disputer
deux matches barrages pour la Coupe du monde
et éventuellement un Mondial, de telles nou-
Belfoldil se verra ainsi obligé de se
faire violence, de muscler davantage
son jeu que lorsqu’il était à Bologne
ou à Parme, car beaucoup plus
attendu avec le maillot nerrazuri de
l’Inter. Et forcément, celui qui parvient
à passer avec succès ces tests
hebdomadaires grandeur nature de
l’exigeante Serie A n’aura rien à
craindre des safaris au cœur même
de l’Afrique du football, où le climat
est souvent hostile mais où le niveau
n’est pas vraiment comparable avec
celui du championnat italien.
Aux côtés de fines gâchettes comme
Rodrigo Palacio ou Diego Milito, il
est tout aussi clair que l’Algérien de
21 ans apprendra beaucoup, affûtera
son sens du but, aiguisera sa soif
de reconnaissance et gagnera en
maturité, en réalisme et en efficacité
face aux gardiens adverses, ce qui
ne pourra être que considérablement
profitable pour les “Verts”.
AU DYNAMO ZAGREB, IL GARDERA SON POSTE EN SÉLECTION
La confiance du maître, atout n°1 de Soudani
un championnat croate classé à la 22 e place européenne
à l’indice UEFA au 5 e challenge national
le plus relevé du vieux continent. Aux yeux
de beaucoup de spécialistes algériens en la matière,
l’ancien Chélifien n’aurait pas vraiment fait
ce fameux bond en avant qu’il espérait.
“Avant de signer mon contrat, j’ai pris le soin de
prendre attache avec le sélectionneur national Halilhodzic
qui a entraîné cette équipe par le passé.
Il m’a d’ailleurs vivement conseillé de partir au Dynamo
Zagreb qui était, du reste, le seul club qui
m’avait fait une offre concrète”, avait toutefois répliqué,
en argumentant, le principal intéressé.
Plus, donc, que le challenge sportif du Dynamo
qui ne semble pas vraiment le plus intéressant
d’Europe ou le plus excitant du vieux continent,
Soudani a surtout suivi “les conseils du maître”.
Ce n’est donc pas Halilhodzic qui risque de
gronder l’ancien Chélifien ou lui reprocher ce
choix de carrière. Soudani aura, au moins, eu le
mérite d’inclure le sélectionneur national dans la
R. B.
transaction et de lui faire porter une certaine responsabilité
morale en cas d’échec de l’aventure
croate.
Ce n’est pas rien à l’orée d’une “année coupe du
monde” où les éventuelles places pour le Brésil,
au cas où l’EN viendrait à composter son billet,
risquent de se jouer à ce niveau mental.
L’on voit, d’ailleurs, mal l’autoritaire Halilhodzic
qui a une bien trop grande estime pour lui-même
lâcher son “poulain” et se discréditer ainsi aux
yeux de la double opinion de ses pays d’origine
et employeur !
En faisant donc le choix du Dynamo Zagreb, Soudani
a ainsi mis le maximum de chances de son
côté pour continuer à bénéficier de la confiance
du sélectionneur national.
A l’entame d’une année 2014 qui rime avec
mondial brésilien, c’est très important pour tout
joueur de se sentir quelque peu protégé. Cette
confiance, Soudani en aura assurément besoin
dans son nouveau club, surtout au lendemain des
Supplément Sport
D. R.
23
DOSSIER
velles ne peuvent que réjouir Vahid. Ne s’est il pas
du reste empressé dans ces mêmes colonnes de
féliciter les Belkalem, Soudani, Belfodil pour
leurs choix judicieux et d’exhorter d’autres à toujours
viser plus haut à l’image d’un Slimani
qu’il verrait bien dans un bon club en France, histoire
de changer avec le marasme du championnat
algérien et du CRB. Cependant, comme dans toute
histoire il y a un revers de la médaille, l’été radieux
des Verts comporte quelques risques tout
de même. En effet, évoluer dans un club huppé,
c’est assurément une bonne chose, une très bonne
chose même mais jouer c’est encore mieux.
Le plus important pour les poulains de Halilhodzic
c’est qu’ils jouent dans leurs clubs pour
qu’ils soient compétitifs en équipes nationale. Vahid
l’a d’ailleurs suffisamment répété en ce qui
concerne particulièrement Belfodil qu’il compte
justement intégrer dans ses plans. «C’est une
bonne chose que Belfodil décroche à son âge un
contrat à l’Inter mais maintenant il faut qu’il gagne
sa place» dit-il dans un message à peine voilé au
nouvel attaquant des Nerazzuri. Idem pour Bel-
kalem ( Udinese), un pilier indiscutable de la dé-
fense des Verts qui doit surtout éviter le syndrome
Halliche, parti dans le grand club de Fulham,
pour ensuite sombrer complètement dans l’oubli
au point de perdre sa place en EN.
TRANSFERT
Nottingham Forest
s'intéresse à Abdoun
■ Le club anglais de Nottingham Forest,
pensionnaire de la Championship (2e div.
de football), serait intéressé par les services
du milieu international algérien de
l'Olympiakos, Djamel Abdoun, a rapporté le
quotidien spécialisé l'Equipe.
L'ancien sociétaire du FC Nantes, élu
meilleur joueur du championnat grec l'an
dernier, est sous contrat pour encore deux
saisons avec le club du Pirée, vainqueur du
doublé coupe-championnat lors de la
saison 2012-2013.
Abdoun a inscrit 13 buts en 68 matches
avec l'Olympiakos depuis son transfert en
2011, en provenance de l'autre club grec de
l'AO Kavala. Il s'agit du 2 e joueur algérien
qui intéresse Nottingham Forest en
l'espace de quelques jours, après
l'attaquant Rafik Zoheir Djebbour, le
buteur des champions
de Grèce de football. L'historique club
anglais avait renoncé cependant à recruter
Djebbour, 29 ans, suite au refus de
l'attaquant de la sélection algérienne de
passer la traditionnelle visite médicale,
selon la BBC.
S. L.
soirées de Ligue des champions où son actuelle
équipe n’a pas l’habitude de briller.
C’est le moins que l’on puisse dire pour un Dynamo
d’où n’a jamais jailli la lumière sur le plan
continental, avec, pour l’anecdote, un seul petit
point acquis tout au long des douze rencontres
de poules qu’il a disputées ces deux dernières saisons
et, à chaque fois, la dernière place en poule
et de mémorables roustes prises face au Paris
Saint-Germain (4-0), au FC Porto (3-0), au Real
Madrid (6-2), à l’Ajax Amsterdam (4-0) et même
chez lui face à l’Olympique Lyonnais (1-7).
S’étant rapidement illustré en super-coupe par la
passe décisive qui a amené le but de la victoire,
puis par son tout premier but lors de son premier
match de championnat, Hilel Soudani aura au
moins le mérite de se sentir important aux yeux
de son sélectionneur. Ce qui n’est pas rien pour
un attaquant international qui aura d’énormes
challenges à relever… en sélection.
R. B.

24
DOSSIER
L e
Supplément Sport
IL DOIT GAGNER SA PLACE DE TITULAIRE À UDINESE POUR L’INTÉRÊT DE L’EN
Belkalem : éviter le syndrome
Halliche
transfert du défenseur international
algérien Essaïd Belkalem au club italien
de l’Udinesse est, pour le moins
PAR
NAZIM T.
que l’on puisse
dire, une bonne
chose pour
l’ex-Kabyle.
En effet, le colosse algérien pourra se frotter
aux grands joueurs du monde et progresser
en même temps. En tout cas, le départ
de Belkalem en Italie ne peut être que
bénéfique pour la sélection nationale laquelle
a besoin de toutes ses armes pour
aborder la dernière ligne droite pour la qualification
au Mondial brésilien. La présence
de Belkalem dans le Calcio, réputé
d’avoir formé les plus grands défenseurs du
monde, pourra lui permettre de hisser
son niveau et d’améliorer certains aspects
sur le plan défensif. Cela ne pourra que se
répercuter positivement sur le rendement
du compartiment défensif de la sélection
nationale.
Toujours est-il qu’un problème de taille
risque de se poser. Il s’agit bien évidemment
du facteur temps de jeu. Francesco Guidolin,
l’entraîneur de l’Udinese, fera-t-il
confiance à Belkalem ? Autrement dit,
va-t-il lui attribuer un statut de titulaire en
équipe première ? Si ce n’est pas le cas, Belkalem
risque de subir le même sort que son
compatriote Rafik Halliche. L’on se rappelle,
en effet, qu’après un Mondial sud-africain
amplement réussi, l’ex-défenseur du NAHD
a mis les voiles du côté du club anglais de
Fulham. Croyant avoir fait le bon choix,
Ça a beaucoup bougé cet été
pour plusieurs internationaux
algériens. Plusieurs éléments
de la sélection nationale ont réussi de
PAR AHMED
IFTICEN
b o n s
coups durant
le
mercato.
Sauf que ce n’est pas le cas de tout le
monde. Si Belfodil a réussi à rejoindre
l’Inter Milan, Nabil Ghilas le FC Porto,
Soudani le Dynamo Zagreb, Essaïd
Belkalem l’Udinese, et d’autres qui
sont convoités, à l’image de Faouzi
Ghoulam, Saphir Taïder, Islam Slimani
et Rafik Djebbour, la situation
stagne toujours pour le gardien Raïs
Beaucoup de joueurs de l’équipe nationale de
football ont préféré la stabilité en poursuivant
leur aventure avec leurs clubs respectifs.
Si certains joueurs de l’équipe nationale
PAR
FARÈS ROUIBAH
de football ont préféré
répondre favorablement
aux sollicitations
de certaines
équipes dans le but de connaître d’autres sensations
et progresser, tels que Belfodil, Belkalem et
Ghilas, ce n’est pas le cas d’une grande partie de
l’effectif des Verts dont la plupart ont plutôt privilégié
la stabilité en poursuivant chez leurs
clubs respectifs.
C’est le cas de Sofiane Feghouli. Bien que le nom
de celui-ci avait été cité à la fin de la saison précédente
comme l’un des joueurs qui serait cédé
en raison d’une situation quelque peu difficile sur
le plan financier que vivait le club et ses relations
tendues avec son ex-entraîneur, Ernesto Valverde,
il reste cependant que le natif de Levallois-Perret
va toutefois poursuivre son aventure avec le
club de Che, d’autant plus que Miroslav Dukic a
Ouahab M’bolhi. Ce dernier pourtant
toujours sans club reste jusqu'à présent
absent du marché, et pourtant cela fait
des mois qu’il a consommé son départ
du club français de Gazelec Ajaccio
sans pour autant trouver un club preneur.
Le plus inquiétant est que M’bolhi
n’arrive toujours pas à attirer la
convoitise des clubs. Le gardien titulaire
de la sélection nationale reste sans
la moindre offre cet été. Annoncé du
côté du championnat grec ou alors un
probable retour en championnat bulgare,
ces touches n’ont donné aucune
suite. Rester sans club ni compétition
est une situation, sans doute, embarrassante
pour le sélectionneur natio-
IL EST TOUJOURS SANS CLUB
Le casse-tête M’bolhi
nal Vahid Halilhodzic, qui compte
toujours sur M’bolhi en équipe nationale.
Et si M’bolhi s’est parfaitement débrouillé
jusque-là en assurant convenablement
son rôle sur l’ensemble des
rencontres qu’il a disputées avec les
Verts, il n’en demeure pas moins qu’il
doit assurer une forme constante à
l’avenir, puisque Halilhodzic voit toujours
en lui le titulaire indiscutable en
EN. Sauf qu’au rythme où vont les
choses, le sélectionneur national serait
certainement obligé de trouver une solution
de rechange à son équipe qui
s’apprête à franchir une étape des plus
délicates, en jouant son va-tout pour
décrocher une qualification au Mon-
dial du Brésil de 2014. Et si le technicien
bosnien est plus ou moins rassuré
pour les autres postes avec des
joueurs placés dans des prestigieux
clubs européens, ce n’est pas le cas pour
le poste de gardien de but.
Il est clair que les prochaines sorties de
la sélection nationale, à commencer par
la joute amicale face à la Guinée le 14
août prochain, et celle du Mali pour le
compte de la dernière journée des
qualifications, et qui est à présent sans
grande importance, seraient plus décisives
pour le keeper M’bolhi, qui seront
sans doute déterminante pour son
poste de titulaire lors du match barrage
décisif pour la qualification au Mon-
Certains ont privilégié la stabilité
souhaité voir le milieu offensif algérien dans son
effectif en vue de la prochaine saison. Idem pour
Bentaïba Cadamuro. Bien que celui-ci ait éprouvé
quelques soucis au cours de la saison précédente
en raison notamment de blessures à répétition
dont il a souffert et la concurrence imposée
par d’autres joueurs, Cadamuro a préféré finalement
rempiler chez la Real Sociedad avec l’objectif
de reconquérir sa place de titulaire dans son
équipe.
“J’ai préféré plutôt rester à la Real Sociedad malgré
quelques offres que j’ai reçues. Je compte tout
faire la saison prochaine pour retrouver mon
meilleur niveau afin de m’imposer à Sociedad et
également en équipe nationale de football avec laquelle
j’espère me qualifier pour le Mondial 2014”,
a dit récemment le joueur sur ses comptes facebook
et Twiter. Toujours en Espagne, Mehdi Lacen
est partant également pour rester à Getafe.
En dépit d’une saison passée difficile où il a été
rarement utilisé par son entraîneur. Le natif de
Versailles a toutefois décidé de prolonger son
contrat et continuer son aventure à Getafe avec
l’objectif de s’imposer et retrouver sa place de
choix qu’il occupait, il y a de cela quelques
mois, dans l’échiquier de son équipe. Non loin de
la Liga, plus précisément en Italie, Saphir Taïder,
l’une des grandes révélations des Verts et du
championnat de la Serie A, a décidé finalement
de rester à Bologne, et ce, en dépit de quelques
bonnes offres qui lui sont parvenues de l’Inter de
Milan et du Milan AC. Le refus catégorique de
sa direction de le lâcher et son vœu de garder une
certaine stabilité ont pesé en fin de compte sur
sa décision de continuer chez le club bolonnais
où il jouit d’un grand respect et là où on compte
beaucoup sur lui.
C’est presque le même cas pour Yacine Brahimi
avec Granada FC. Ce dernier, qui était lié avec Stade
Rennais, a finalement obtenu son bon de sortie,
à sa grande joie et également à la grande satisfaction
de la direction du club et des supporters,
devenu à leurs yeux un pion essentiel de
l’échiquier de leur équipe.
En France par ailleurs, ils sont nombreux à décider
de rester dans leurs clubs respectifs malgré
Zehani/Liberté
Lundi 15 juillet 2013LIBERTE
Halliche va se rendre à l’évidence qu’il a commis
une erreur. Après une année, il n’avait
jamais réussi à décrocher une place de titulaire,
encore moins à avoir un temps de jeu
suffisant. Résultat des courses : Halliche va
perdre également son statut de titulaire en
équipe nationale sous la houlette de Vahid
Halilhodzic. Pis encore, il avait même été
écarté de certains matches importants des
Verts. D’ailleurs, le manque de temps de jeu
l’avait poussé à changer d’air et d’opter
pour le club portugais d’Academica de
Coimbra.
C’est dire que Belkalem n’a qu’à retrousser
les manches et redoubler d’effort afin de bénéficier
d’un temps de jeu suffisant pour lui
permettre aussi de perdurer en équipe nationale,
sachant son poids et son influence
dans le jeu des Verts. Il est utile de rappeler
que Belkalem, signataire d'un contrat de
cinq ans avec l'Udinese, rejoindra sa nouvelle
formation jeudi.
L’ancien défenseur de la JSK, qui vient de
prendre part avec l'équipe nationale militaire
à la Coupe du monde en Azerbaïdjan, est en
train de passer quelques jours de repos auprès
des siens avant de rallier l’Italie. Rappelons
aussi que Belkalem n’est pas sûr de
rester en Italie, car il pourrait être prêté au
FC Grenade (Liga espagnole) afin de s’adapter
au football européen. Ouvrons une parenthèse
pour dire que l’Udinese et Grenade
sont gérés par les mêmes propriétaires.
N. T.
dial. Et si, d’ici là, M’bolhi n’est pas casé,
les matches face à la Guinée et au Mali
seraient les vrai tests de forme pour
M’bolhi, décisifs pour son statut de gardien
n°1 des Verts. Halilhodzic qui suit
de près l’avenir de ses éléments, notamment
leur mouvement de transfert
cet été, reste sans doute inquiet pour
son gardien “fétiche”, qu’il avait souvent
protégé, pour les prochaines échéances.
Que fera donc Halilhodzic face à cette
situation ? Du moins si M’bolhi assure
son rôle comme il l’avait fait lors
des précédentes prestations, alors qu’il
souffrait toujours de manque de compétition
avant de rejoindre la sélection.
A. I.
quelques offres qui leur sont parvenues de différents
championnats européens. C’est le cas de
Carl Medjani qui va continuer finalement son
aventure à Monaco, club qu’il avait rejoint lors du
mercato hivernal. Bien que le club monégasque
n’a pas lésiné sur les moyens financiers pour s’offrir
certaines stars en vue de son retour en
Ligue 1, il reste cependant que l’ancien joueur
d’Ajaccio va poursuivre son aventure dans la principauté
même si, en parallèle, il a décliné certaines
offres intéressantes qui lui sont parvenues d’Espagne
et de Grèce.
Ca sera vraisemblablement le cas pour Mostefa
et Ghoulam lesquels même s’ils n’ont pas encore
officialisé leur contrat, il reste cependant que
tout indique qu’ils vont poursuivre chez respectivement
Ajaccio et Saint-Étienne. Il y aussi le cas
d’Abdelmoumen Djabou qui restera finalement
pour au moins une autre saison chez le Club Africain.
Convoité par certaines équipes en Europe,
le lutin algérien a été convaincu par son président
Slim Riahi de prolonger son contrat.
F. R.

LIBERTE Lundi 15 juillet 2013
Hichem Belkaroui, le
longiligne défenseur
central international
de l’USMH,
pourrait changer
d’air à tout moment.
Le joueur continue à boycotter les
séances d’entraînement du club en
guise de protestation par rapport au
PAR RACHID
ABBAD
USMH
L’affaire Belkaroui
non-paiement
de ses honoraires
(on parle
de 4 mensuali-
tés). Et si le président Mohamed
Laïb n’intervient pas rapidement
pour mettre un terme à cette situation,
Belkaroui risque de quitter
l’USMH et prendre la route vers
Constantine. Selon certaines sources,
le club phare de Cirta, le CSC, lui a
fait une offre mirobolante qui dépasserait
le milliard de centimes.
En tout cas, l’enfant de M’dina J’dida
n’a toujours pas repris les entraînements
avec ses coéquipiers, d’où la
grosse colère de l’entraîneur Boualem
Charef qui s’est longuement attardé
sur le cas de ce joueur hier soir avec
le dirigeant actif Salim Rebbah. Selon
une source sûre, Charef a demandé
à ce dirigeant d’informer Laïb de cette
situation afin de trouver une solution
à ce problème, Charef n’adressant
plus la parole à son président depuis
au moins six mois, afin de le régulariser
et lui permettre de reprendre
les entraînements avec ses camarades.
“Je voudrais bien que les supporters
d’El-Harrach sachent la vérité.
Mon problème est d’ordre financier
avec le président Laïb qui m’a promis
de m’octroyer une avance de
quatre mois de salaire. J’attendais cet
argent depuis près d’un mois, en vain.
J’ai beau tenter de le joindre au téléphone
ou dans son bureau, mais c’est
impossible, je suis vraiment dans l’expectative,
ne sachant quoi faire. Pourtant,
j’ai tout réglé avec lui, je ne
comprends pas pourquoi toutes ces dérobades”,
affirme le joueur stupéfait
par cette tournure. Il faut savoir que
Belkaroui a porté les couleurs de
l’USMH la saison passée à titre de
prêt d’une durée d’une année accordé
par son club formateur, l’ASMO,
à la fin de cet exercice. Le président
Mohamed Laïb s’est déplacé à Oran
et a réussi à convaincre le président
Mohamed El-Morro de lui libérer le
joueur en obtenant le transfert définitif,
contre une somme de 600 millions
de centimes que l’USMH a déboursée
pour avoir le bon de sortie de
Belkaroui. Dès son retour à Alger,
Laïb a chargé le nouvel administrateur
de faire le nécessaire pour régulariser
auprès de la LFP la situation
du joueur, sauf que Belkaroui n’a
pas encore, et jusqu’à ce jour, paraphé
un contrat avec l’USMH, attestant
qu’il est lié avec les Jaune et Noir.
Même la demande de licence n’a pas
été signée, alors que toute la paperasse
devait se faire en même temps, comme
le confirme le joueur lui-même.
“Je ne suis pas libre certes, mais je vous
fais une confidence : je n’ai pas encore
signé la demande de licence ni le
contrat de deux ans.” Et d’ajouter : “Il
est vrai que j’ai posé avec le maillot de
l’USMH aux côtés de Laïb, mais je
n’avais signé que sur le contrat de transfert
définitif et non pas sur la demande
de licence. Si Laïb ne peut pas me
payer, mieux vaut qu’il me laisse partir.
Le CSC vient de me relancer et
semble prêt à racheter mon contrat. Il
serait mieux pour moi et pour l’USMH
qu’on me laisse partir”, a tenu à expliquer
le joueur qui réclame quatre
mensualités comme avance sur salaire
de l’ordre de 600 millions de centimes.
Il faut savoir que la masse salariale de
l’USMH avoisine les 1,4 milliard de
centimes que Laïb devra trouver
chaque mois pour honorer ses
joueurs et son staff. Avec le transfert
de Bounedjah vers l’Étoile du Sahel
et l’éventuel départ de Belkaroui vers
le CSC, il n’est donc pas à écarter que
Charef prendra des décisions radicales
qui vont aller jusqu’à quitter le
club, comme il l’a laissé entendre récemment
à ses proches.
ALORS QUE LAÏB SERA DEMAIN À SOUSSE
Bounedjah épate lors de sa première sortie face à l’ESS
L e
président de l’USMH, Mohamed Laïb, se
rendra demain à Sousse pour officialiser le
transfert de son joueur Baghdad Bounedjah.
Il sera accompagné de Kheirnas, dit Boulabe,
membre du conseil d’administration du club.
Laïb saisira l’occasion de ce voyage pour régler les
ultimes détails du contrat et, par la même, donner
le feu vert au joueur d’opter pour ce club tunisien.
Selon notre source, les deux parties vont signer une
convention de coopération pour le futur et arrêter
les modalités d’un match amical entre les
deux équipes prévu durant le mois de Ramadhan
à Sousse. Par ailleurs, Bounedjah, qui nous a révélé
hier à partir de Sousse qu’il s’est libéré psychologiquement
suite à l’accord de son président qui l’a
autorisé à partir, a effectué une sortie tonitruante
lors du match amical disputé samedi face à l’En-
C’
est en l’absence de Belhadj
Ahmed, dit Baba et de Me-
hiaoui Djamel, “pourtant
informés par sms comme les autres”,
que le conseil d’administration de la
SSPA/MCO s’est déroulé tard dans la
PAR RACHID
BELARBI
nuit de samedi
à dimanche, à
l’hôtel El-Mouahidine.
Ce qui
devait être une assemblée générale
s’est, d’ailleurs, transformé en un
simple conseil d’administration “en
raison des délais très courts qui n’ont
pas pu être respectés” , comme le
soulignera le directeur général Lahoussine.
Pour avoir débuté vers les coups de
minuit, ce conseil d’administration ne
s’est achevé qu’aux alentours de 2h10
du matin.
Au cours d’un mini-point de presse
improvisé, le P-DG de la SSPA/MCO,
Youssef Djebbari, et son vice-prési-
tente de Sétif qui s’est soldé par la victoire des locaux
sur le score de 2 à 1. Les supporters tunisiens
étaient très ravis par la prestation de Bounedjah qui
a laissé une grosse impression lors de ce match par
ses accélérations, ses dribbles et son opportunisme.
Il a cédé sa place à la 81 e minute de jeu sous
les applaudissements des présents. “Je vous ai dit
que je vais faire éclater mon talent ici à Sousse, je
suis très ravi de cette première sortie qui m’a permis
de m’imprégner de l’ambiance du club. J’avoue que
je n’ai pas eu de difficultés à m’adapter au jeu de
l’équipe, ce fut un match plaisant et agréable face à
une équipe algérienne”, nous dira Bounedjah à partir
de Sousse avec enthousiasme.
À rappeler que l’accord final du transfert, porte sur
un montant total de 300 000 euros, dont le paiement
cash de 250 000 euros sera viré dès ce lun-
Supplément Sport
R. A.
di sur le compte devises de l’USMH qui percevra
les 250 000 euros du transfert en devises et non en
dinars. Le club sera gagnant par cette procédure.
Dès que l’argent sera dans compte du club harrachi
et dont la Fifa est garante, le TMS sera enclenché
par l’USMH qui procédera officiellement, via la
Fifa, à la libération de son joueur Bounedjah au profit
de l’ESS pour une durée de trois années fermes.
Les 50 000 euros restants seront versés au club
avant le 15 décembre 2013 au lieu du 15 janvier
2014, et ce, sur demande de Mohamed Laïb afin
qu’il puisse établir son bilan financier avant la fin
de l’année. Une autre clause a été inclue dans la
convention du transfert et a trait au probable transfert
du joueur vers l’étranger, où l’USMH percevra,
dans ce cas, 5% du montant de la transaction.
LE MCO FAIT DU SURPLACE
Ce qu’a décidé le conseil d’administration
dent, Larbi Abdelilah, ont affirmé que
“plusieurs décisions importantes ont été
prises, dont la première est de saisir par
écrit via une mise en demeure l’ancien
DG Hassan Kalaïdji pour qu’une passation
de consignes se tienne le plus rapidement
possible”.
“La situation financière du club a
pris une grande part des discussions.
Il a, ainsi, été décidé d’élaborer quatre
budgets prévisionnels pour respectivement
le recrutement, le règlement des
cas de litige, la régularisation des situations
financières des cadres de
l’équipe et celle des joueurs libérés. Ce
budget avoisinera les 12 milliards.
Nous avons convenu que j’y contribue
financièrement à hauteur de 3 milliards
de centimes alors que le trio Abdelilah-Fertas-Benzerbadj
apportera
dans les 24 heures la somme d’un milliard
de centimes. Le reste sera constitué
des recettes du sponsoring, des aides
et subventions étatiques”, indiquera
ainsi Youssef Djebbari qui confirmera
“la nomination de Zakaria Djebbour
au poste de DTS, de Haddou Houari
au poste de responsable des jeunes catégories
à condition qu’il contribue à
hauteur de 50% à leur financement et
de l’ex-commandant Midas comme
responsable de la sécurité”.
Larbi Abdelilah soulignera, de son
côté, que “sur insistance de l’entraîneur
Solinas, Hanifi et Aouamri seront les
deux dernières recrues du club après
les deux émigrés, le milieu de terrain
Yahiaoui et l’arrière droit Lassami
qui arriveront ce lundi”. Pas très
chaud à l’idée de garder Bourezama
et Mazari, le président Youssef Djebbari
affirmera, dans le même ordre
d’idée, que “les cas de Berradja et Belabbès
seront définitivement réglés
dans les 24 heures”, tandis que le jeune
attaquant “Feddal ne sera pas retenu
parmi l’effectif professionnel en
raison de l’avis médical négatif”.
Liberté
R. A.
Ayant, par ailleurs, profité de la venue
à Oran de Joseph Ged pour l’inauguration
du nouveau siège de la société
au niveau du rond-point du
Morchid afin de reconduire le contrat
avec Nedjma pour les deux années à
venir, la direction du Mouloudia
d’Oran a fini par jeter son dévolu sur
la Tunisie pour les besoins de son stage
de préparation estivale, offert
comme l’année dernière à pareille
époque, par les autorités locales.
En revanche, hormis un faux étonnement
et un semblant de condamnation
verbale, ni le P-DG de la
SSPA/MCO, Youssef Djebbari, ni
son vice-président, Larbi Abdelilah,
encore moins les autres actionnaires,
n’ont pris de décision souveraine
concernant cette “affaire de commission
sur les transferts” dont tout l’entourage
proche du club est au courant
et dont les réseaux sociaux se sont ensuite
fait l’écho.
25
ACTUALITÉ
MCA
L’avenir de Moumen se décidera
cette semaine
■ Le milieu de terrain du Mouloudia
d’Alger, Billel Moumen, a affirmé, dans
une déclaration à Liberté, que son avenir
au Mouloudia se décidera dans les deux
prochains jours. “En fait, il était prévu
que mon manager rencontre M.
Boumella, aujourd’hui (hier, ndlr), afin
de discuter de mon avenir au Mouloudia.
À vrai dire, j’aimerais bien rester au
Mouloudia, je suis un enfant du club et je
ne veux pas le quitter de cette façon,
mais ma foi, je n’ai réclamé que mon
droit. Mon problème est totalement
différent de celui de Bachiri et Kacem
qui, eux, touchent plus de cent millions,
alors que moi, qui ai fait une bonne
saison l’année dernière, touche
seulement cinquante millions !” dira
Moumen. Et d’ajouter : “Je n’ai demandé
que mon droit, certes, j’ai été approché
par plusieurs clubs qui m’ont proposé
beaucoup mieux. Maintenant la balle est
dans le camp des dirigeants”, souligne le
milieu de terrain mouloudéen.
SOFIANE M.
ALORS QUE BRANCI EST ARRIVÉ POUR
ENTRAÎNER LES GARDIENS DE LA JSMB
Chalali s’engage pour une année
■ Le centre-avant, Mohamed Chalali
(ex-JSK), a trouvé un accord définitif
avec la direction de la JSMB. Il a de ce
fait paraphé hier soir son contrat d'une
année au profit de la JSM Béjaïa. La
direction du club de Yemma Gouraya à
la recherche d’un finisseur semble
mettre la main sur ce jeune élément qui
répond parfaitement au profil
recherché. À noter que le directeur
sportif du club béjaoui a déjà recruté
durant ce marché estival Aggoune
(Paradou AC), Belgherbi et Bouziani (ES
Mostaganem),Tatem (USMH), Meddahi
et Bouyoucefi (Paradou AC). Côté
libération, plusieurs jeunes qui, il faut le
souligner, n'ont pas assez joué la saison
dernière sont appelés certainement
dans quelques jours à trouver des clubs
pour s'affirmer plus, à l'image de
Hamouche et Aoures.
À cet effet, Noureddine Saâdi, qui a
entamé son chantier dans de bonnes
conditions, devra certainement
dégraisser son effectif en libérant
certains joueurs. Par ailleurs, le nouvel
entraîneur des gardiens de but de la
JSMB a rallié, hier, Béjaïa afin d'entamer
son travail au sein de la JSMB après
avoir eu une entrevue avec les
dirigeants bougiotes. À noter que les
camarades de Zaffour sont soumis à un
biquotidien et devront suer durant
toute cette première période.
L’entraîneur des Vert et Rouge de la
Soummam, Saâdi, a d'ailleurs choisi le
stade de l'Unité maghrébine pour
mener à bien son programme de
préparation durant ce mois de
Ramadhan.
A. HAMMOUCHE
LE MOB CE SOIR À AÏN DRAHAM (TUNISIE)
Yaya et Berefane,dernières recrues
■ Ayant récupéré sa lettre de libération
de l'ESS, Yaya devait signer hier soir son
bail au profit du MOB, et ce, après avoir
négocié la veille son contrat avec les
dirigeants de ce club. Avec Yaya et le
gardien Berefane, les Crabes bouclent
ainsi leur recrutement. Le coach Mourad
Rahmouni, qui a mené sa première
partie de préparation à Béjaïa, semble
satisfait du déroulement de celle-ci. À ce
propos, le MOB partira ce soir en
Tunisie, direction Aïn Draham, pour un
stage de 15 jours (du 14 au 30 juillet). La
délégation des Vert et Noir comportera
une trentaine de personnes. Sur place, le
MO Béjaïa jouera des rencontres
amicales afin de permettre au staff
technique d'avoir une idée précise sur
son team. Par ailleurs, la direction
Mobiste a signé dans la soirée de
vendredi passé un contrat de
sponsoring avec la firme UHL Sports, et
ce, pour une durée de deux ans. De ce
fait, UHL Sports est le nouvel
équipementier des Crabes.
A. H.

26
OMNISPORTS
OUSSAMA MEDDAHI À LIBERTÉ
“C’est triste de ne pas avoir pris
part au championnat du monde”
Deux fois sacré meilleur gardien du championnat algérien junior, Oussama Meddahi n’a pas été convoqué pour les
championnats du monde des U21 qui se déroule en Bosnie-Herzégovine du 14 au 24 juillet. Dans cette interview
accordée à Liberté, ce gardien prometteur explique les raisons de sa mise à l’écart de l’équipe nationale qui l’a
privé du Mondial.
Liberté : Pouvez-vous vous présenter
au public ?
Je m’appelle Oussama Meddahi, j’ai
20 ans, j’ai débuté le handball avec
l’équipe de Aïn Taya jusqu'à la catégo-
[ENTRETIEN RÉALISÉ
PAR : SOFIANE M]
riejuniors, où
j’ai été
sollicité
par le Groupement sportif des pétroliers.
Depuis la saison dernière, je joue avec
le GSP, c’était ma première année juniors,
et cette saison sera la deuxième. J’ai été
sacré meilleur gardien de but juniors
pour deux saison consécutives. En plus,
j’ai été convoqué en équipe nationale
des U19 et U21. J’ai pris part avec les U21
au championnat d’Afrique des nations
et aux éliminatoires des Jeux olympiques
avec les seniors où j’étais remplaçant.
Les U21 sont actuellement en Bosnie
pour prendre part au championnat du
monde, pourquoi n’êtes-vous pas avec
eux ?
Logiquement, je devais faire le voyage
avec eux, mais d’après ce qu’on m’a dit,
une liste élargie a été envoyée à l’IHF
deux mois avant le début du Mondial,
et mon nom n’y figurait pas. J’ai été
étonné de ne pas voir mon nom dans
cette liste, étant donné que je suis le
meilleur gardien des U21, ce n’est ni logique
ni correct à mes yeux.
Un gardien qui est le meilleur de
sa catégorie se voit priver d’un
Mondial,il y a quelque chose qui
cloche...
L’
HANDBAL
Supplément Sport
Même moi je n’ai rien compris à cela, je
suis naturellement choqué par cette décision.
Mais je pense que je connais la
personne qui est derrière ma mise à
l’écart.
Vous faites allusion à qui ?
L’entraîneur des gardiens de but de
l’équipe nationale des U21, à savoir Kamel
Mouissi. En effet, j’ai eu un différend
avec lui il y a quelques mois. J’ai l’habitude
de travailler avec un entraîneur des
gardiens et une méthode d’entraînement
bien précise. Le jour où M. Mouissi
a été désigné comme entraîneur des
gardiens à la place de l’ancien, il a tout
fait pour changer la méthode de travail,
les entraînements. Je ne vous cache pas
que je ne me sentais pas à l’aise avec sa
méthode de travail, le style de jeu et sa
vision des choses. Je lui ai signifié clairement
que je ne peux pas travailler avec
cette méthode.
Quelle a été sa réaction ?
Il avait tout de suite pris ça du mauvais
côté. Nous avons joué deux matchs
amicaux face à l’équipe nationale seniors,
et il m’a laissé sur le banc alors que
je suis le gardien n°1. On était à cette
époque en stage de préparation. En
voyant que j’étais lésé, j’ai quitté directement
le lieu de stage, mais je suis revenu
après à de meilleurs sentiments.
J’ai discuté avec l’entraîneur des gardiens,
et il m’a rassuré qu’aucune décision
ou une quelconque sanction ou suspension
n’a été prise à mon encontre.
J’ai cru que tout est rentré dans l’ordre,
mais malheureusement grande fut ma
19 e CHAMPIONNAT DU MONDE
DE HANDBALL DES U21
Objectif : atteindre
les huitièmes de finale L
équipe nationale de handball
des U21 est depuis la semaine
dernière à Sarajevo, en Bosnie-
Herzégovine, pour prendre part au
championnat du monde. Les poulains
de Sofiane Hiouani et Redouan Tchakrabi
tenteront de rééditer l’exploit
d’il y a deux ans en Grèce, où les camarades
d’Anis Zamoum, aujourd’hui
joueur avec l’équipe seniors, ont réussi
à passer en huitième de finale. Le sept
national a été versé dans la poule B, en
compagnie de l’Allemagne, double
champion du monde, la Croatie, la
Suisse, les Pays-Bas et Qatar. Ces trois
dernières nations sont à la portée de camarades
de Daoud Hicham, le joueur
du HBCEB et de l’équipe nationale A,
qui a pris part d’ailleurs au dernier
championnat d’Afrique qui s’est tenu au
Maroc. Donc, la mission de Verts n’est
pas difficile pour passer au second tour,
il suffit de gagner deux rencontres pour
passer au second tour, dans la mesure
où les quatre premières équipes
passeront en huitième de finale. Donc,
c’est très faisable pour nos Verts.
Enfin, il est à rappeler que 24 équipes
réparties en quatre groupes de six
prendront part à ce tournoi qui s’étalera
jusqu’au 28 juillet. Le premier
tour de la compétition aura lieu à
Banja Luka (groupe A), Ljubuski (groupe
B), Sarajevo (groupe C) et Zenica
(groupe D).
LA LISTE DES JOUEURS CONVOQUÉS ;
SOFIANE M.
■ Gardiens de but : Ghedbane Khelifa (ASF Oued Yaïche), Boumahdi
Ismaïl (Aïn Taya)
■ Joueurs de champ : Bentchakal Mohamed, Kiboua Abdenour,
Hanitet Mohamed Amine (GS Pétroliers), Kimouche Abdellah, Benchikh
El-Hocine Sami Khaled (JSE Skikda), Aïssani Fathi Hadj Bouabdellah,
Abbad Mokhtar Fayçal (MC Saïda), Amaïri Hacène, Daoud Hichem (HBC
El-Biar), Khentache Abderaouf (ES Arzew), Hammouche Abdenour (TR
Sétif), Louchène Oussama (ES Aïn Touta), Fedila Islam (O El-Oued),
Mansouri Abderrahim (WO Rouiba), Amrouche Oussama (RC Arba).
surprise lorsque j’avais constaté que
mon nom ne figurait pas dans la liste
des joueurs qui devraient prendre part
au Mondial.
Avec du recul, ne regrettez-vous pas
votre geste lors du stage de l’EN ?
Certes, je n’ai pas le droit de quitter le
stage de préparation, mais comme je
vous l’ai dit auparavant, j’ai cru que tout
était rentré dans l’ordre après la discussion
que j’ai eue avec M. Mouissi, mais
la suite tout le monde la connaît.
Votre club, le GSP, a-t-il essayé d’arranger
les choses avec l’encadrement
technique des U21 ?
Mon entraîneur au GSP, le président également
ont tenu à parler à M. Mouissi
afin qu’il revoie sa position, malheureusement
les tentatives des dirigeants sont
restées vaines. Je suis très triste, car un
Mondial ça ne se joue pas tous les
jours, j’aurais aimé être maintenant avec
mes coéquipiers en Bosnie, mais que
voulez-vous que je vous dise... J’espère
seulement que je reviendrai en équipe
nationale après le Mondial et que je serai
convoqué une autre fois.
Un dernier mot…
Malgré le fait que je ne suis pas avec mes
camarades en Bosnie, je leur souhaite
de tout mon cœur bon courage dans
leur mission, et pourquoi pas décrocher
une qualification au prochain tour.
SOFIANE M.
e handisport algérien prendra
part avec un effectif de 26 athlètes
dont 7 filles aux Championnats
du monde d’athlétisme, prévus du 20
au 28 juillet à Lyon (France), avec
l'ambition de “confirmer les résultats des
Jeux paralympiques de Londres-2012 (19
médailles)”, souligne la direction technique
nationale (DTN) de la Fédération
algérienne handisports (FAH). Durant
neuf jours de compétition ouverte
aux sportifs “handisport” et “sport
adapté” de tous types de handicap
(paraplégiques, déficients visuels, moteurs,
infirmes moteurs cérébraux, déficients
intellectuels), les représentants
algériens auront à cœur de confirmer
leurs potentialités dans la deuxième
plus grande compétition paralympique
internationale, après les Jeux
d’été. Outre les 26 Algériens, les Mondiaux
de Lyon draineront quelque
1300 athlètes venus d’une centaine de
pays. “Nous estimons avoir sélectionné
les athlètes susceptibles de faire une
bonne représentation. Le quota de l'Algérie
était de 32 athlètes, mais nous estimons
que ceux ayant été retenus (les
26) ont plus de chances de faire une bonne
figuration dans ce Mondial”, a indiqué
le DTN, Zoubir Aïchaïne, annonçant
le forfait de l'athlète Fatiha Mehdi
(blessée). Lors de la dernière édition
(2011) des mondiaux d’athlétisme à
Christchurch (Nouvelle- Zélande),
l’Algérie, avec 27 athlètes, avait rempor-
té un total de 21 médailles (8 or, 6 argent
et 7 bronze), terminant ainsi à la
11 e place sur 47 pays classés. “Nous
sommes conscients que le niveau des
Mondiaux de Lyon sera très relevé, et la
participation sera forte. Mais la nôtre
sera à la hauteur de nos ambitions, afin
de figurer toujours dans le gotha mondial.
Donc, nous allons beaucoup plus
pour une confirmation des résultats
des derniers Jeux paralympiques comme
premier repère pour la nouvelle
DTN, installée depuis quatre mois”, a expliqué
l'adjoint à la DTN, Saïd Saâd.
Côté athlètes et leurs entraîneurs, la
tâche ne sera pas facile, en raison de
deux paramètres. Le premier c'est que
les Mondiaux-2013 se déroulent au
mois de Ramadhan, “donc ça sera difficile
pour la plupart des athlètes musul-
Lundi 15 juillet 2013 LIBERTE
HANDISPORT - ATHLÉTISME - MONDIAUX
Les Algériens en conquérants
CYCLISME
mans de s’affirmer, et le second que cette
année devrait être sabbatique pour les
athlètes qui reviennent des Jeux paralympiques
de Londres (qui demeurent un
enjeu important, donc l'athlète est généralement
plus motivé)”, se sont accordés
à dire les entraîneurs. “Nous comptons,
entre autres, sur la volonté affichée
constamment par nos athlètes qui veulent
à chaque fois se surpasser. Espérons
que pour cette fois-ci, ils seront au
meilleur de leur forme”, ont-ils espéré.
Enfin, outre les grosses performances
attendues, le rendez-vous de Lyon
sera, pour les différentes directions
techniques des pays participants, une
première étape d’évaluation des athlètes
dans la perspective des sélections pour
les Jeux paralympiques de 2016 à Rio,
au Brésil.
CHALLENGE NUIT DE RAMADHAN
À PARTIR DE MARDI
■ La Fédération algérienne de cyclisme organise, en collaboration avec la
société NSO Organisation son traditionnel challenge “Nuits de
Ramadhan”, prévu du 16 juillet au 1er août 2013 à Dély Ibrahim (Alger), à
partir de 22h00. Ce challenge inscrit dans le calendrier de la direction
technique nationale (DTN) et entre dans le cadre de la préparation des
différentes équipes nationales (seniors, juniors, cadets en filles et garçons)
aux prochaines échéances internationales. Comme programme, il y aura
en tout huit courses classiques et aux points pour toutes les catégories,
cadets, juniors et seniors, filles et garçons. S. M.
D. R.

LIBERTE Lundi 15 juillet 2013
A J – 5 DU MATCH FACE AU TP MAZEMBE - FARID MELLOULI À LIBERTÉ
‘’L’idéal pour nous, gagner le match‘’
C’est l’un des joueurs sur lesquels on
compte beaucoup du côté de Aïn El
Fouara en vue du rendez-vous continental
face au TP Mazembe pour le
compte de la première journée de la
phase des poules de la Coupe de la
CAF programmé vendredi prochain au
stade du 8-Mai 1945 à Sétif. C’est le
défenseur central Imed Mellouli qui
sera sans doute l’un des atouts
majeurs en défense du coach Hubert
Velud. Dans cet entretien, l’ancien
joueur de l’ASO Chlef revient sur les
préparatifs de son équipe effectués à
Sousse en Tunisie en vue de ce premier
match de la saison 2013-2014.
ENTRETIEN RÉALISÉ PAR
FARÈS ROUIBAH
“Liberté” : A
quelques jours
de votre premier
match of-
ficiel face à Mazembe, peut-on dire que vous êtes
prêts pour cette explication ?
Farid Mellouli : Disons que nous serons Inchaallah
au rendez-vous. C’est vrai que nous
nous ne sommes pas encore au top et à 100 % de
nos moyens. Toutefois, je pense que nous avons
effectué une très bonne préparation à Sousse en
Tunisie ponctuée par deux matches amicaux ce
qui va sûrement nous permettre de débuter la
compétition officielle dans les meilleures dispositions.
C
’est enfin la reprise des entraînements
au club phare des Bibans.
Après avoir presque terminé
le recrutement avec l’engagement
entre autres d’un nouvel entraîneur,
à savoir Rachid Belhout, les
Bordjis se sont mis au travail en débutant
depuis avant-hier la préparation
d’intersaison qui sera scindée en deux
parties.
Une première étape qui aura lieu à
Bordj Bou-Arréridj et une seconde
partie qui sera faite à Aïn Draham en
Tunisie, avec au menu plusieurs joutes
amicales.
Par ailleurs, comme annoncé, Karim
Yaya a finalement officialisé sa venue
CRB
Hanifi et Tiza débutent
les entraînements
■ L'attaquant Salim Hanifi (USM Alger) et le
défenseur Amine Tiza (WA Tlemcen) ont
effectué, samedi soir, leur première séance
d'entraînement avec le CR Belouizdad, qui
s'est déroulée au stade du 20-Août 1955,
avant de signer leurs contrats au profit du
club de Ligue 1 algérienne de football.
Hanifi, qui n'est resté que 6 mois à l'USM
Alger, a longtemps tergiversé avant de
trancher en faveur du “Chabab”, lui qui était
notamment courtisé par le CA Bordj Bou-
Arréridj et le MC Oran. ll a confirmé aux
journalistes, en marge de sa première
séance d'entraînement avec les gars de
Laâquiba, avoir “tout conclu” avec les
dirigeants du CRB, auxquels il avait donné
rendez-vous pour hier afin de parapher son
contrat.
Pour sa part, le latéral gauche Tiza, dont le
contrat avec le WAT, relégué en Ligue 2, vient
d'expirer, a de fortes chances de devenir lui
aussi Belouizdadi. Le joueur de 23 ans a déjà
laissé une bonne impression à l'entraîneur
argentin des Algérois, Angel Miguel
Gamondi, qui ne devrait pas s'opposer à son
recrutement, apprend-on auprès de la
direction des Rouge et Blanc de la capitale.
Ce n'est pas le cas pour les attaquants El-
Hadi Tchicou (JS Saoura) et Said Bouchouk
(JS Kabylie) dont l'engagement avec le CRB
pourrait buter sur le refus de Gamondi,
ajoute t-on de même source.
Vous avez déjà joué la phase des poules de la
Ligue des Champions d’Afrique avec l’ASO Chlef.
Pour vous, quel sera l’idéal pour cette première
sortie ?
Je pense qu’il va falloir rester vigilant du moment
que nous allons affronter une bonne équipe de Mazembe
qui n’est pas à présenter sur le plan continental.
Et puis, les Congolais viennent à peine de
terminer leur championnat.
Donc sur le plan compétitif, ils seront mieux lotis
que nous. Cela dit, il reste que nous ne comptons
pas nous laisser faire. On fera de notre
mieux pour remporter les trois points de la victoire
qui vont nous donner des ailes pour la suite
de notre parcours dans cette épreuve.
Sur le plan personnel, tout le monde s’accorde
à dire que vous avez rapidement trouvé vos repères
avec l’ESS. Un commentaire ?
El Hamdoullilah. Tout s’est passé bien pour moi
tout comme pour les autres nouveaux joueurs qui
ont rejoint l’ESS durant cette intersaison. Il faut
dire que nous avons trouvé toutes les facilités aussi
bien de la part de la direction, du staff technique
et des anciens joueurs qui nous ont beaucoup aidé.
Il faut dire à ce titre que personnellement je m’attendais
à ce que je ne trouve pas d’énormes difficultés
pour entrer directement dans le vif du sujet.
Le plus important pour moi maintenant, c’est surtout
d’essayer d’être à la hauteur de la confiance
placée en moi et aider mon équipe à enregistrer
les meilleures performances possibles.
F. R.
YAYA, SIXIÈME RECRUE DU CABBA
C’est la rentrée des classes !
chez les Tigres des Bibans. Bien que le
club soit interdit de recrutement en attendant
qu’il règle ses problèmes financiers
avec certains de ses anciens
joueurs, la formation phare des Bibans
continue d’engager certains éléments
pouvant apporter le plus escompté à
son effectif en vue de l’exercice prochain.
Après Belmahi, Charef, Benkhodja,
Maâmeri et Ferhat, ce fut au
tour de Yaya, le désormais ex-joueur de
l’USM El-Harrach, de s’engager avec le
CABBA. En effet, après avoir négocieé
avec le MCO puis le MCEE, l’attaquant
international tchadien a fini par accepter
l’offre qui lui a été faite pour le
numéro un du club bordjien, Moussa
COUPE DE LA CONFÉDÉRATION AFRICAINE DE FOOTBALL
Merzougui. “Pour tout vous dire, tout
s’est passé très vite avec les dirigeants du
CABBA”, nous a dit Yaya, lequel a
ajouté que le discours du premier responsable
du club l’a convaincu. “Si
c’était pour l’argent, j’aurais signé dans
d’autres clubs qui m’ont fait des propositions
plus intéressantes. Cependant, j’ai
privilégié l’aspect sportif dans les négociations
que j’ai entreprises avec les
clubs qui ont demandé mes services. A
ce titre, je pense que le CABBA m’offre
la possibilité de progresser et d’avoir plus
de temps de jeu. Et puis, j’avoue que la
confiance qui a été placée en moi m’a encouragé
également à signer dans le
club de BBA. Tout ce que je peux vous
dire, c’est que je compte faire de mon
mieux pour être à la hauteur de la
confiance des dirigeants, du staff technique
et des supporters”, a ajouté Yaya.
Au CABBA, on compte beaucoup sur
ce joueur, après la libération de certains
joueurs, à l’instar de Belkheïr ou Belguerfi
lors du mercato hivernal. Pour
ce qui est de la lettre de libération de
Yaya, nous avons appris qu’elle sera incessamment
acquise, après que le président
harrachi a accepté le montant
qui lui a été proposé par la direction du
club de BBA.
Ainsi, Karim Yaya devient le second
joueur étranger de l’effectif du CABBA
de la saison 2013-2014, en compagnie
PUBLICITÉ
Supplément Sport
27
D. R.
du Tunisien Majdi Mosrati, qui devrait
renouveler son contrat après sa récente
rencontre avec les dirigeants. Notons
que le CABBA pourrait bien engager
un troisième ex-joueur ententiste, en
l’occurrence Adel Lakhdari, avec lequel
les pourparlers sont à un stade avancé.
Il pourrait ainsi emboîter le pas à Karim
Maâmeri et au gardien de but Nassim
Benkhodja qui se sont engagés, il
y a une semaine, avec le club des Bibans,
tout comme Charef (ex-ESM),
Belmahi (ex-USMB), Ferhat (ex-CSC)
et Yaya (ex-USMH).
F. R.

28
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Décès
La famille Bencheneb a l’immense douleur de faire
part du décès de son cher père et grand-père DJAFFAR
L’enterrement a eu lieu au cimetière de Sidi Yahia,
le 12-07-2013. A Dieu nous appartenons
et à Lui nous retournons.
ALP
PETITES
ANNONCES
Pour toute publicité, adressez-vous à Liberté Pub : Lotissement Ezzitoune n°15 - Oued Romane,
El Achour, Alger - Tél. : 021 30 78 97 - Fax : 021 30 78 99 - servicepubliberte@yahoo.fr
Lundi 15 juillet 2013
LIBERTE

30
Télé
NUMÉROS UTILES
URGENCES MÉDICALES : 115
- Samu 021 23.50.50 / 021.23.77.39
- Centre antipoison 021.97.98.98
- Sûreté de wilaya 021.73.00.73
- Gendarmerie nationale 021.76.41.97
- Panne gaz 021.68.44.00
- Panne électricité Bélouizdad
021.67.24.52
- Panne électricité Bologhine
021.70.93.93
- Panne électricité El-Harrach
021.52.43.29
- Panne électricité
Gue de Constantine
021.83.89.49
- Service des eaux
021.67.50.30
- Protection civile
021.71.14.14
- Renseignements : 19
- Télégrammes : 13
- Gare routière Caroubier :
021 49.71.51/021 49.71.52/021 49.71.53 021
49.71.54
- Ministère de la Solidarité nationale, de
la Famille et de la Communauté nationale
à l’étranger. Personnes en difficulté ou
en détresse :
N o vert : 15-27
HÔPITAUX
- CHU Mustapha: 021.23.55.55
- CHU Aït Idir : 021.97.98.00
- CHU Ben Aknoun : 021.91.21.63 -
021.91.21.65
- CHU Beni Messous : 021.93.15.50 -
021.93.15.90
- CHU Kouba : 021.28.33.33
- CHU Bab El Oued : 021.96.06.06 -
021.96.07.07
- CHU Bologhine : 021.95.82.24 -
021.95.85.41
- CPMC : 021.23.66.66
- HCA Aïn Naâdja : 021.54.05.05
- CHU El Kettar : 021.96.48.97
- Hôpital Tixeraine : 021.55.01.10 à 12
(standard)
COMPAGNIES AÉRIENNES
AIR ALGÉRIE
1, place Audin 16001 Alger
- Tél. : +213 21.74.24.28
- +213 21.65.33.40
Réservation : 021.68.95.05
AIGLE AZUR
Aéroport d’Alger H - B
- Tél. :+213 21.50.91.91
21.50.91.91. Poste 49.31
AIR FRANCE
Centre des affaires, (ABC) Pins Maritimes
- Tél. :021.98.04.04
- Fax. :021.98.04.43
LA VIE RELIGIEUSE
Horaires des prières
6 ramadhan 1434
Lundi 15 juillet 2013
Dohr............................. 12h54
Asr................................ 16h45
Maghreb.................... 20h10
Icha.............................. 21h47
7 ramadhan 1434
Mardi 16 juillet 2013
Fadjr............................. 03h54
Chourouk................... 05h42
LIBERTE
L'AMOUR EST
DANS LE PRÉ, 19h50
Premiers instants d'intimité pour cinq des
agriculteurs de l'aventure qui font plus
ample connaissance avec leurs prétendant(e)s.
Thomas, l'éleveur de chevaux,
passe une soirée en trio avec ses deux préférées
dans la Somme. Sophie, éleveuse de
vaches, attend l'arrivée de son coup de
cœur Matthieu avec le second célibataire
Sylvain. Fifi, le doyen de 52 ans, prévoit
une drôle de surprise pour ses dames.
Gilles dîne avec ses amis et ses deux aspirantes
au caractère bien trempé. Enfin,
Jean-Louis continue de prendre soin de
Cathy et Abigaël dans sa ferme dans les
Hautes-Alpes.
LE CHARME
DISCRET DE LA BOURGEOISIE,
19h50
Les Thévenot viennent dîner chez les
Sénéchal. Surprise : le repas était prévu pour le
lendemain. Thévenot invite tout le monde
dans une auberge transformée en salle mortuaire.
Nouvelle réception, le samedi, mais
cette fois, les Sénéchal sont occupés... Le dîner
sera ainsi, sans cesse, repoussé pour des raisons
tout aussi absurdes les unes que les
autres.
Quotidien national d'information - Édité par la SARL - SAEC - Capital 463 000 000 DA
Siège social : 37, rue Larbi-Ben M'Hidi - Alger BP. 178 Alger-Gare
DIRECTION ET RÉDACTION
Lotissement Ezzitoune n° 15 Oued Roumane- El Achour - Alger
Tél. : (021) 30 78 47/ 48/ 49 (lignes groupées)
Fax (021) 31 09 09 (direction générale) - Fax : 021 30 78 70 (rédaction)
BUREAUX RÉGIONAUX
ANNABA
26, rue Mohamed-Khemisti
Tél / Fax : (038) 86 75 68
CONSTANTINE
36, avenue Aouati-Mostéfa
Rédaction :
Tél. : (031) 91 20 39
Tél./ Fax : (031) 91 23 71
Publicité : 39, avenue Aouati-
Mostéfa
Tél. : (031) 92 24 50
Tél./ Fax : (031) 92 24 51
ORAN
26, rue de Nancy
(derrière l’ex-consulat de Russie)
Fax : (041) 41 53 99
Tél. : (041) 41 53 97
MASCARA
Maison de la Presse :
Rue Senouci Habib - Mascara
Tél. / Fax : (045) 80 36 85
BLIDA
79, boulevard
Larbi-Tébessi
Tél. : (025) 40 84 84
Fax : (025) 40 85 85
BOUMERDÈS
Cité 392 Logts Bt 19 Entrée H N°1
Tél. / Fax : (024) 81 47 91
TIZI OUZOU
Bâtiment Bleu - cage C
2e ét Tél. : (026) 22 67 13
Fax : (026) 22 83 83
BOUIRA
Cité 280 logts Bt 05 2é étage
en face de la Wilaya
Tél. / Fax : (026) 93 67 06
CASE SENSITIVE, 19h55
L'ensemble de la brigade est sollicitée pour enquêter sur une importante
affaire d'escroquerie. Au gymnase où elle s'entraîne chaque
soir, Charlie Zailer fait la connaissance de Ruth Blacksmith, une enseignante.
La jeune femme en instance de divorce s'est liée avec Aidan
Harper un pianiste énigmatique. Quelques jours plus tard, Jason
Balcksmith, le mari de Ruth, est retrouvé mort après avoir été poignardé
avec une paire de ciseaux.
LES EXPERTS : MIAMI, 19h50
De retour d'Irak où il était soldat, Kyle
annonce à son père Horatio qu'il va à nouveau
partir, en Afghanistan cette fois. Alors
qu'ils profitent d'un moment ensemble,
Kyle confie à Horatio qu'il s'inquiète pour
Brian, l'un de ses compagnons d'armes,
dont il n'a plus de nouvelles depuis
quelques jours. Quand ils arrivent au domicile
du jeune homme, ils découvrent un
corps en cours de combustion. L'équipe
enquête.
LE PREMIER CERCLE, 19h45
Milo Malakian,
chef d'un clan
d'origine arménienne,
est très
attaché à sa
famille et ses
racines. C'est “le
premier cercle”. Il
s'apprête à
accomplir un
casse qu'il souhaite
être son
dernier gros
coup. Il espère
ensuite se retirer
et laisser la place
à son fils, Anton.
Mais celui-ci
entretient une liaison secrète avec Elodie, une jeune infirmière.
Cette relation lui a fait prendre conscience de la violence du
monde de son père. Il refuse de prendre sa relève. Milo n'entend
pas céder à son fils...
BÉJAÏA
Route des Aurès
Bt B - Appt n°2 - 1er étage
Tél. / Fax : (034) 21 24 09
TIARET
Maison de la presse
Saim-Djillali
Tél. / Fax : (046) 41 66 92
CHLEF
CIA des Fonctionnaires
Bt C cage M n°03
Tél. / Fax : (027) 77 00 17
OUM EL-BOUAGHI
Cité 1000-Logements (NASR)
Tél./Fax : (032) 41 12 59
SIDI BEL-ABBÈS
Immeuble Le Garden
(face au jardin public) ?
Tél./Fax : (048) 65 16 45
SETIF
9, rue Colonel Amirouche.
Tél/fax : 036 84 33 44
Lundi 15 juillet 2013 LIBERTE
THE CLOSER,
19h45
A Florence, au XVIIIe
siècle, la “locandiera”
Mirandolina, une belle
aubergiste fait tourner
bien des têtes. Parmi
ses nombreux prétendants
figurent son
valet Fabrizio, le marquis
de Forlipopoli, un
vieil aristocrate avare
et prétentieux, et le
comte d'Albafiorita qui
séjournent chez elle.
Seul le chevalier de
Ripafratta, un autre de
ses pensionnaires, un
homme rustique et
sauvage, affiche une
indifférence souveraine.
D'ailleurs, claironne-t-il,
“une femme
vaut cent moins qu'un
bon chien”. Piquée au
vif et évidemment
amoureuse,
Mirandolina rêve en
secret d'éveiller en lui
ce sentiment qu'il
méprise tant...
Directeur de la Publication-Gérant : Abrous Outoudert
e-mail : abrousliberte@gmail.com
Directeur de la rédaction : Mounir Boudjema
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Siège Liberté Tél. : (021) 30 78 97 / Fax : (021) 30 78 99
ANEP 1, avenue Pasteur - Alger
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PAO
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IMPRESSION
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DIFFUSION
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Les manuscrits, lettres et tous documents remis
à la Rédaction ne sont pas rendus
et ne peuvent faire l’objet d’une quelconque
réclamation.

LIBERTE
Lundi 15 juillet 2013
L’entrée : Vol-au-vent
Le plat :
vous présente : Les recettes du jour
Collection
Bnina
Beignets d’épinards Le dessert : Ktaïf
INGRÉDIENTS • 1 tête ail • 1 c à s dersa • Eau • Huile • Smen
•1 c à s tomate en conserve •1 c à s de paprika •1 c à c de
cumin • Bain de friture
Beignets:• 2 bottes d’épinards • 300 g de viande hachée
• 1 œuf • Sel • Poivre noir • 1 c à c de cumin • Smen • 1 c
à s de paprika • 1 botte de coriandre • 2 gousses d’ail
Enrobage: • 2 œufs • Farine
PRÉPARATION
Faites revenir les épinards, mélangez- les avec la moitié
de la viande, salez, poivrez. Ajoutez le smen, le
paprika, le cumin, la coriandre, l’ail et l’œuf. Façonnez
des boulettes. Passez-les aux œufs puis enrobez-les
de farine. Faites frire les boulettes. Pilez l’ail avec le
sel, la dersa et le paprika. Diluez avec un peu d’eau.
Faites revenir avec l’huile, le smen le sel, le poivre noir
et le cumin. Mélangez la viande hachée avec le sel, le
poivre, le cumin et la coriandre. Façonnez des boulettes
et mettez-les à cuire dans la sauce. Diluez la
tomate en conserve dans un peu d’eau et versez-la
dans la sauce.
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RÉALISATION MALEK HADDAD
www.internationalperception.com
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INGRÉDIENTS
• Pâte feuilletée page 24 • 200 g de crevettes • 2 c à s d’huile • 10 g de beurre • Sel •
Poivre noir • 1 œuf • Crème au fromage: • 50 g de maïzena • 2 œufs • 1 jaune d’œuf • 1/2 l
de lait • 100 g de fromage blanc • Sel • Poivre noir
PRÉPARATION
Abaissez la pâte, découpez des
ronds et badigeonnez le pourtour
de blanc d’œuf. Placez
dessus un pourtour de pâte et
piquez le centre avec une fourchette.
Badigeonnez ce pourtour
avec un mélange d’eau et
de jaune d’œuf. Faites revenir
les crevettes dans l’huile et le
beurre. Salez et poivrez.
Battez la maïzena et les œufs.
Ajoutez les jaunes d’œufs.
Versez un peu de lait chaud et
bouilli en continuant à touiller.
Versez ce mélange sur le lait
restant, faites cuire à feux doux
jusqu’à épaississement. Ajoutez
le fromage, le sel, le poivre noir
et mélangez. Mélangez les crevettes
à la crème au fromage et
remplissez les vol-au-vent.
• Ktaïf • Smen fondu • Sirop
Farce: • 2 mesures d’amande grillée • 1 mesure de sucre • 1 pincée de cannelle
• Vanille • 1 c à s de smen • Eau de fleur d’oranger
Mélangez les
amandes moulues
avec le sucre, la
vanille et la cannelle.
Ajoutez le
smen fondu et
mélangez.
Ramassez la farce
avec l’eau de fleur
d’oranger. Ouvrez
les ktaïf avec le
smen fondu.
Badigeonnez le
plateau avec du
smen Mettez une
couche de ktaïf.
Disposez une
couche de farce
par dessus.
Couvrez avec les
ktaïf. Rentrez les
bords et imbibez
avec le smen
fondu. Enfournez.

PAR
M. HAMMOUCHE
La “source” a commencé
par s’imposer
au plus fort
de la détérioration de la situation sécuritaire.
Depuis, tous les responsables “communicants”
ont pris de la graine de cette
expérience. Peu à peu, de l’institution
la plus stratégique à l’officine la
plus insignifiante, tous les responsables
veulent avoir, dans chaque rédaction,
le journaliste qui réceptionne
et prend en charge la publication
de leurs “informations”. Le chargé
de communication y tient, en plus de
ses tâches ordinaires, un rôle de véritable
“agent traitant” des journalistes
— et responsables de presse — dont
il a acquis la disponibilité.
Pour certains secteurs d’activité, cette
relation transforme le journal “indépendant”
en support docile véhiculant
passivement le message de ses “informateurs”.
Toutes sortes d’arguments
et de dérives dans le rapport
journaliste-communicant sont à l’origine
de cette régression professionnelle
: l’illusion de participer à l’exercice
du pouvoir, la conviction, réelle ou
feinte, de la finalité patriotique de son
dévouement au pouvoir, l’illusion de
notabilité que fait miroiter la fréquentation
de décideur de tout rang,
la cupidité qui nous conduit insidieusement
à cette corruption ordinaire
faite de petits cadeaux de circonstance,
de prises en charge de séjours
alibis, la paresse d’un journalisme
passif où “l’auteur” de l’article n’a
pas à aller à la quête d’une “information”,
ni même à rédiger…
L’éditeur et le responsable de rédaction
peuvent aussi y trouver leur compte
: le premier se faisant ainsi des “amis”
utiles et des clients annonceurs qui, en
plus, ont la largesse de pourvoir à la
motivation de ses journalistes ; le
Louiza/Liberté
UN CONCOURS SERA ORGANISÉ LE 12 AOÛT PROCHAIN
Recrutement de plus de 12 000
enseignants des trois cycles
d'enseignement
■ Le ministère de l'Éducation nationale
organise le 12 août prochain un
concours de recrutement de 12 346
enseignants des trois cycles d'enseignement(primaire-moyen-secondaire),
a-t-on appris auprès du ministère.
L'organisation de ce concours a été
décidée suite à l'annonce par la Direction
générale de la Fonction publique
de l'ouverture de concours de recrutement
au titre de l'exercice 2013
avec plus de 30 000 postes affectés aux
ministères de l'Éducation nationale et
de l'Intérieur.
Ce concours concerne, entre autres,
les licenciés qui pourront prétendre à
un poste d'enseignant du cycle primaire.
Pour ce cycle, les postes ouverts
sont au nombre de 4 680 dont 3 757
pour les matières de langue arabe, 907
pour le français et 16 pour la langue
amazighe.
Par ailleurs, 3.113 postes dans 11
matières sont ouverts pour le cycle
moyen auxquels peuvent prétendre les
universitaires ayant obtenu une Licence
ou un Diplôme d'études supérieures
(DES).
CONTRECHAMP
La Presse
et ses “sources”
second trouve avantage en ce que dans
ce système de mise en réseau des
“sources” influentes, une partie de
“la matière”… coule de “source”.
La presse, régulièrement accablée par
les officiels pour son manque de professionnalisme,
n’est cependant pas
critiquée quand elle colporte, avec une
lassante insistance, les activités routinières
de telle institution ou de tel
responsable, des activités parfois à peine
dignes de figurer dans leurs bulletins
internes. Elle n’est pas non plus
critiquée quand elle fait “l’évènement”
avec les propos de “conseiller de la présidence”…
qui préfère garder l’anonymat
! Le pouvoir utilise la presse
“indépendante” pour promouvoir sa
rumeur, sa propagande, y compris
quand elle ne sert que les querelles de
famille, et la charge de toutes les
tares quand elle va s’abreuver de nouvelles
loin de ses“sources”.
Quand la source dépouille le journal
et le journaliste de toute autonomie.
Quand la source n’est plus la ressource
mais l’administrateur de la
tâche d’informer, cela donne ceci : un
président qui “va bien”, qui “a besoin
de repos”, qui “rentre pour Erdogan,
pour le 5 Juillet, pour la nuit du doute,
dans les prochains jours, dans les
prochaines heures”. Bref, un charivari
autour d’un sujet, à l’origine important,
auquel on a progressivement ôté
toute solennité.
Et la presse aura contribué à cette
étonnante évolution : les Algériens ont
tacitement fini par admettre que la
question de la présence et de la santé
de leur président ne les concerne
pas. On peut y mesurer la capacité du
système de “sources” à orienter le travail
médiatique, y compris de la presse
“indépendante”.
M. H.
musthammouche@yahoo.fr
Le Forum de “Liberté”
reçoit ce soir à 22h
Ahmed Benbitour
■ Le Forum de Liberté recevra ce soir à
22h l'ancien Chef du gouvernement,
Ahmed Benbitour. La conférence est
intitulée “L'Algérie de demain dans un
monde globalisé”. L'occasion pour
l'invité de notre quotidien de
commenter aussi l'actualité politique,
économique et internationale. Liberté
prévoit pour le Ramadhan un horaire
spécial.
La presse est ainsi conviée au siège du
journal à El-Achour.
Le cycle secondaire compte, pour sa
part, 4 553 nouveaux postes à pourvoir
par les candidats disposant d'un
diplôme d'ingénieur d'Etat, d'un Master
ou d'une Licence.
Dès l'annonce le 7 juillet de l'ouverture
du concours de recrutement, les
candidats ont commencé à déposer
leurs candidatures au niveau des directions
de l'éducation à travers tout
le territoire national, sachant que le
délai ne doit pas excéder 15 jours à
partir de la date de l'annonce officielle.
Le candidat qui se voit rejeter son
dossier est en mesure de déposer un
recours auprès du bureau d'inscription
de la Direction de l'éducation et aux
autorités concernées de trancher et
d'informer les candidats retenus cinq
jours avant la date du concours de la
possibilité de concourir.
Des commissions spéciales seront
chargées de l'examen des dossiers de
candidature conformément aux règles
définies par la circulaire n° 07, du 28
avril 2011, définissant les critères de
sélection aux concours sur la base du
diplôme.
LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D'INFORMER
LIBERTE
www.liberte-algerie.com
- www.facebook.com/JournalLiberteOfficiel
- twitter : @JournaLiberteDZ
DILEM ALIDILEM@HOTMAIL.COM
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BLOQUÉ DEPUIS TROIS SEMAINES À MOSCOU
Edward Snowden détiendrait encore des documents
■ L'ex-consultant du renseignement
américain, Edward Snowden, était toujours
bloqué hier, et ce, depuis trois semaines,
dans la zone de transit d'un aéroport
de Moscou, alors qu'un journaliste
a affirmé qu'il détenait encore de
nombreux documents susceptibles de
nuire aux États-Unis. Le jeune fugitif,
recherché pour espionnage par Washington,
est arrivé le 23 juin à l'aéroport
de Moscou-Cheremetievo, en
provenance de Hong Kong où il a fait
des révélations fracassantes sur un
programme américain secret de surveillance
des communications mondiales.
Invisible depuis son arrivée
dans la zone de transit de cet aéroport,
où il est depuis bloqué, M. Snowden a
cependant convié vendredi 13 personnalités
russes — défenseurs des
droits de l'Homme, avocats et hommes
politiques proches du pouvoir —, pour
leur demander de l'aider à obtenir
l'asile politique. Au cours de cette ren-
contre inédite, l'Américain, âgé de 30
ans, leur a annoncé qu'il souhaitait demander
l'asile politique à la Russie, en
attendant de pouvoir se rendre en
Amérique latine, où le Venezuela, la Bolivie
et le Nicaragua se sont dits prêts
à l'accueillir. Mais, malgré cette annonce,
les autorités russes étaient toujours
dans l'attente hier d'une demande d'asile
officielle de la part de M. Snowden.
“Pour l'instant, nous n'avons pas
connaissance” d'une telle demande, a
déclaré samedi Dmitri Peskov, le porte-parole
du Kremlin, à l'agence de
presse Interfax. Si une telle demande
était acceptée, cela risquerait d'envenimer
davantage les relations, déjà tendues,
avec les États-Unis, qui ont multiplié
les pressions sur les autorités
russes. Dans une interview samedi, le
journaliste américain, qui avait publié
les premières révélations de M.
Snowden, a d'ailleurs affirmé que l'ancien
consultant du renseignement amé-
ricain détenait “une quantité énorme de
documents” dont la publication éventuelle
causerait encore plus de dommages
aux États-Unis. “Snowden a suffisamment
d'informations pour causer
en une minute plus de dommages qu'aucune
autre personne n'a jamais pu le faire
dans l'histoire des États-Unis”, a assuré
Glenn Greenwald dans cette interview
publiée par le quotidien argentin
La Nacion. Toutefois, “ce n'est pas l'intention
de Snowden”, a assuré M. Greenwald.
Le jeune américain avait demandé
au début de la semaine dernière
l'asile politique à une vingtaine de
pays, dont la Russie. Mais il était revenu
sur sa demande auprès de Moscou
après que M. Poutine eut posé comme
condition que cet ancien consultant de
la CIA cesse ses révélations sur le programme
de surveillance électronique
américain.
R.I./AGENCES