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RISQUES<br />
DOMESTIQUES<br />
Semaine<br />
d’information<br />
à Médéa P.7<br />
LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER<br />
LIBERTE<br />
QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 6128 MARDI 16 OCTOBRE 2012 - ALGÉRIE 15 DA - FRANCE 1 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290<br />
LES ENTREPRISES ET LES BANQUES<br />
LANCENT UN APPEL AUX POUVOIRS PUBLICS<br />
“Libérez<br />
l’investissement !” P.3<br />
Publicité<br />
Newpress<br />
VAHID HALILHODZIC<br />
“Ce groupe<br />
apportera<br />
encore plus<br />
de joie aux<br />
Algériens P.22<br />
CAS D’INCOMPATIBILITÉ AVEC LE<br />
MANDAT PARLEMENTAIRE<br />
45 députés<br />
épinglés par<br />
la commission<br />
juridique de<br />
l’APN P.4<br />
RASSEMBLEMENT DES<br />
TRAVAILLEURS DE L’ETUSA<br />
À LA MAISON DU PEUPLE<br />
Le transport<br />
en commun<br />
fortement<br />
perturbé P.6<br />
AF<br />
ANEP n°943 775 <strong>Liberté</strong> du 16/10/2012<br />
Newpress
2<br />
L’actualité en question<br />
solidarité et la<br />
coopération autour<br />
de la problématique<br />
de la sécurité<br />
alimentaire inter- “La<br />
pellent tous les<br />
pays, y compris les plus développés,<br />
afin d’assurer la prospérité dans le monde.”<br />
Le message du Dr Rachid Benaïssa,<br />
ministre de l’Agriculture et du Développement<br />
rural (Madr), à l’occasion<br />
de la Journée mondiale de l’alimentation<br />
(JMA), se veut en fait un appel à<br />
une mobilisation internationale efficace<br />
pour la lutte contre la faim et la malnutrition.<br />
Le thème principal retenu pour célébrer<br />
la JMA est : “Les coopératives<br />
agricoles nourrissent le monde.” L’objectif<br />
est de souligner le rôle important des<br />
coopératives dans l’amélioration de la<br />
sécurité alimentaire et leur contribution<br />
à éradiquer la faim. Ces unités offrent<br />
un modèle d’entreprise solide,<br />
viable et adapté aux besoins des communautés<br />
rurales dans les pays en développement.<br />
D’où l’intérêt du ministère<br />
pour ce mode de gestion qu’il a<br />
Al-Salam Bank-Algeria vient d’étoffer son<br />
réseau d’agences bancaires en s’installant<br />
à la Cité financière à Laârarsa, au nord de<br />
la ville de Sétif. Lors de la cérémonie d’inauguration<br />
de la succursale de Sétif, Ibrahim Feni, directeur<br />
général de la banque, a indiqué que le<br />
choix de la wilaya de Sétif n’est pas fortuit, mais<br />
dicté par l’importance de la wilaya en matière<br />
d’investissements et de projets de développement,<br />
tout en soulignant que les prestations de<br />
l’entité économique qu’il dirige s’engagent à offrir<br />
les meilleurs services bancaires suivant la<br />
charia islamique. “Notre souci est d’exploiter au<br />
mieux les ressources existantes. Nos services sont<br />
en symbiose avec les lois qui régissent le secteur<br />
monétaire en Algérie, tout en respectant l’authenticité<br />
du peuple algérien”, dira le directeur<br />
d’Al-Salam Bank à <strong>Liberté</strong> en marge de la cérémonie<br />
d’inauguration de l’agence de Sétif. “L’ex-<br />
d’ailleurs intégré dans sa politique du<br />
renouveau agricole et rural. Le ministre<br />
a, à ce propos, exhorté les agriculteurs<br />
JOURNÉE MONDIALE DE L’ALIMENTATION<br />
périence a montré que les banques islamiques n’ont<br />
pas déclaré faillite. Mieux encore, la réforme du<br />
système monétaire et bancaire dans le monde se<br />
fait sur la base de la finance islamique. Cette dernière<br />
n’est pas une finance communautaire, mais<br />
universelle, voire humanitaire”, a-t-il souligné.<br />
“Nous voulons être complémentaires de tout ce qui<br />
a été entamé par la banque Al-Baraka qui a été<br />
précurseur dans cette formule et a parcouru du<br />
chemin. Nous proposons à nos clients une panoplie<br />
de services et prestations qui font face aux<br />
grands défis et mutations économiques qui marquent<br />
le monde d’aujourd’hui”, a renchéri notre<br />
interlocuteur. La banque, qui compte plus de 4<br />
000 clients potentiels et qui emploie actuellement<br />
pas moins de 150 personnes dont une dizaine<br />
à l’agence de Sétif, se prépare pour élargir son<br />
réseau à travers plusieurs wilayas du pays.<br />
“Après cette agence de Sétif, nous ouvrirons<br />
à se regrouper en coopératives à travers<br />
lesquelles ils peuvent mettre en commun<br />
leur savoir et leur compétence afin<br />
de faire face aux obstacles du marché<br />
et d’autres contraintes liées aux difficultés<br />
d’acquisition de matériel agricole,<br />
d’accès aux ressources naturelles, aux<br />
semences et aux fertilisants agricoles.<br />
“Les coopératives doivent s’organiser et<br />
résister à tous les aléas qui peuvent surgir<br />
au cours de l’exercice des activités afin<br />
de pouvoir valoriser et développer les<br />
productions locales et protéger par là<br />
même la sécurité alimentaire”, soulignera<br />
Rachid Benaïssa, lors de la cérémonie<br />
organisée hier au siège de la<br />
Chambre nationale d’agriculture pour<br />
célébrer la JMA.<br />
La sécurité alimentaire étant devenue<br />
une question de souveraineté nationale,<br />
le ministère a mis en place des dispositifs<br />
nécessaires à même de faire de<br />
l’agriculture un véritable moteur de<br />
croissance, du bien-être de la population.<br />
Il s’agit de cette batterie de mesures<br />
d’accompagnement et de soutien technique,<br />
réglementaire, organisationnel<br />
et financier qui ont été adoptées au profit<br />
de l’opérateur agricole. Celui-ci a<br />
également bénéficié du “Prchat” (pro-<br />
avant la fin de l’année une autre agence à Blida.<br />
Tout est fin prêt pour accueillir nos clients dans<br />
la ville des Roses”, s’est réjoui M. Fenik.<br />
Par ailleurs, le premier responsable de la banque<br />
a indiqué à <strong>Liberté</strong> que plusieurs agences ouvriront<br />
leurs portes incessamment à Oran et à<br />
Ouargla. D’autres villes seront concernées par<br />
le plan d’élargissement des activités d’Al-Salam<br />
Bank : Constantine, Béjaïa, Annaba, Tizi Ouzou...<br />
Il est à noter qu’Al-Salam Bank Algérie est<br />
le fruit d’une coopération entre les Émirats arabe<br />
unis, les pays du Golfe et l’Algérie et dont la<br />
constitution a été annoncée en 2006 en vue d’offrir<br />
des services bancaires islamiques adaptés au<br />
rythme du développement en Algérie, et aussi<br />
pour faire face aux défis sur le marché local, régional<br />
et international grâce à une performance<br />
de qualité supérieure.<br />
F. SENOUSSAOUI<br />
Mardi 16 octobre 2012 LIBERTE<br />
Ces coopératives agricoles<br />
nourricières du monde…<br />
Ces unités jouent un rôle primordial dans la sécurité alimentaire.<br />
Le minsitre de l’Agriculture, M. Rachid Benaïssa, compte beaucoup sur les coopératives agricoles.<br />
UNE AUTRE SUCCURSALE EST PRÉVUE PROCHAINEMENT À BLIDA<br />
Al-Salam Bank<br />
ouvre une agence à Sétif<br />
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<strong>Liberté</strong><br />
gramme de renforcement des capacités<br />
humaines et d’assistance technique)<br />
qui vise à sensibiliser, accompagner et<br />
former les professionnels en les initiant<br />
aux techniques culturales modernes, à<br />
la mécanisation, aux traitements phytosanitaires...<br />
Présent à cette cérémonie,<br />
le ministre de la pêche, M. Sid-Ahmed<br />
Ferroukhi, a dressé un bilan sur<br />
les activités de son secteur et l’apport<br />
considérable en protéines des produits<br />
de la mer dans l’alimentation des<br />
populations.<br />
Selon lui, il est recensé en Algérie<br />
quelque 70 000 inscrits maritimes et<br />
plus de 4 100 unités de pêche dont<br />
1 000 pour la sardine. Ce qui montre<br />
que l’activité reste dans sa globalité traditionnelle.<br />
Ainsi, M. Ferroukhi avouera que la<br />
profession a besoin d’organisation et<br />
d’encadrement efficients. Cela a commencé<br />
par la création de la chambre<br />
nationale de la pêche et ses démembrements<br />
aux niveaux régional et local.<br />
Il a été créé également 250 associations<br />
professionnelles.<br />
B. K.<br />
LE MINISTRE DES RESSOURCES<br />
EN EAU À L’ONID<br />
Augmenter les superficies<br />
agricoles irriguées<br />
■ Hocine Necib, ministre des Ressources en<br />
eau, poursuit ses visites aux différentes<br />
structures relevant de son secteur. C’est ainsi<br />
qu’il s’est rendu à la Marsa (Bordj El-Bahri) où<br />
il s’est enquis du fonctionnement de l’Office<br />
national de l'irrigation et drainage (Onid).<br />
Au cours de sa visite, et après présentation des<br />
exposés et explications d’usage par les<br />
responsables de l’Onid, le ministre a donné des<br />
instructions fermes quant à la réalisation des<br />
objectifs assignés au secteur par le programme<br />
du gouvernement en matière d’augmentation<br />
des superficies agricoles irriguées, prélevant<br />
que plus de 60% de la ressource provenant des<br />
barrages sont orientés vers la satisfaction des<br />
besoins de l’agriculture. Rappelons que l’Onid<br />
a réalisé 19 retenues collinaires permettant la<br />
mobilisation de 2,5 millions de m 3 et<br />
l’irrigation de 500 hectares, les travaux<br />
d’assainissement et de protection contre les<br />
crues du périmètre d’El-Tarf sur 12,415 hectares<br />
ainsi que l’aménagement hydro-agricole du<br />
périmètre de M’ghila sur 950 hectares à<br />
Tissemsilt.
LIBERTE Mardi 16 octobre 2012<br />
Dans le contexte actuel<br />
de l’économie algérienne,<br />
marqué par<br />
une croissance molle<br />
et un taux de chômage<br />
toujours trop élevé,<br />
notamment chez les jeunes, l’avenir dépend,<br />
en grande partie, des PME-<br />
PMI et le développement de celles-ci,<br />
de la possibilité pour elles d’accéder à<br />
un financement efficace de leurs activités<br />
d’exploitation et d’investissement.<br />
Pour le président du Conseil d’orientation<br />
stratégique du Forum des chefs<br />
d’entreprise (FCE), “il faut aller vite” si<br />
l’Algérie veut rattraper son retard. Intervenant<br />
à l’ouverture, hier à l’hôtel El-<br />
Aurassi, de la première édition des<br />
“Journées de l’entreprise algérienne”,<br />
consacrée à la problématique de la relation<br />
entre l’entreprise et les banques,<br />
M. Omar Ramdane a qualifié “d’aberrant”<br />
l’inaccessibilité de certains secteurs<br />
pour les privés algériens, citant<br />
notamment les banques, mais également<br />
le transport aérien, la pétrochimie,<br />
l’amont et l’aval pétrolier… “Le privé<br />
doit pouvoir investir dans n’importe<br />
quelle filière et branche. On doit encourager<br />
nos chefs d’entreprise à investir<br />
et réduire la facture d’importation.<br />
Sinon, nous pourrions connaître de<br />
graves problèmes”, estime Omar Ramdane.<br />
Le patron de Modern Ceramics<br />
relève que l’Algérie est l’un des rares<br />
pays dans le pourtour méditerranéen<br />
et en Afrique à ne pas avoir de banque<br />
privée à capitaux nationaux sur le<br />
marché.<br />
L’activité bancaire reste totalement<br />
entre les mains du secteur public (à<br />
90%) ou du secteur bancaire à capitaux<br />
étrangers (à 10%). Il est vrai que les<br />
premières expériences d’implication du<br />
secteur privé national n’ont pas été<br />
concluantes. “L’expérience très négative”<br />
de la banque Khalifa, “a coûté de<br />
l’argent au Trésor, ruiné des épargnants<br />
et surtout causé de gros traumatismes”.<br />
“Est-ce que pour autant nous ne devons<br />
pas avoir des banques privées nationales<br />
comme cela se passe ailleurs ou chez nos<br />
voisins ?”, s’interroge Omar Ramdane.<br />
Le président du Conseil d’orientation<br />
stratégique qualifie aussi “de bonne chose”<br />
l’aisance financière dont jouit notre<br />
pays et les liquidités abondantes qui se<br />
trouvent au niveau des banques. Ce qui<br />
veut dire que l’épargne est très forte en<br />
Algérie. Cependant, cela ne se traduit<br />
pas sur le terrain.<br />
Des chefs d’entreprise se plaignent de<br />
ne pas pouvoir mobiliser facilement<br />
des financements. Omar Ramdane<br />
plaide pour la promotion de champions<br />
nationaux, citant l’exemple de la<br />
Corée du Sud.<br />
“Le secteur privé ne subit<br />
pas d’effet d’éviction”<br />
Si la contrainte de financement de projets<br />
de développement portés par des<br />
privés est reconnue par les uns et les<br />
autres, banquiers et chefs d’entreprise<br />
n’en ont pas la même perception. M.<br />
Abderrezak Trabelsi, délégué général<br />
de l’Association des banques et des établissements<br />
financiers (Abef) relève<br />
dans sa communication que la répartition<br />
des crédits à l’économie, par<br />
secteurs, semble globalement favorable<br />
au secteur privé. “Le secteur privé<br />
ne subit pas d’effet d’éviction”, a-t-il<br />
affirmé, estimant que “c’est l’exemple<br />
type de faux débat”. Pour autant, le délégué<br />
général de l’Abef reconnaît que<br />
“d’une manière générale, le financement<br />
de l’investissement productif pose<br />
un énorme problème”. Selon lui, l’environnement<br />
de l’investissement est des<br />
plus défavorables et la communauté<br />
bancaire en subit les conséquences<br />
directes. “Il est extrêmement risqué de<br />
faire des montages financiers”, a constaté<br />
Abderrezak Trabelsi, relevant également<br />
que “la pénalisation de l’acte de<br />
gestion, un des freins les plus importants<br />
à l’expansion de l’activité de crédit”. Il<br />
cite, également, la pénalisation de l’infraction<br />
à la réglementation du change,<br />
“qui fait que dans une banque beaucoup<br />
de ressources et d’énergies sont affectées<br />
à cette composante tant le risque<br />
peut être très préjudiciable”.<br />
Le délégué général de l’Abef indique<br />
que le leasing a connu un démarrage<br />
extrêmement encourageant. Cependant,<br />
l’introduction du nouveau système<br />
comptable, qui a modifié la spécificité<br />
fiscale du traitement du leasing,<br />
“risque de lui donner un coup de frein”.<br />
Du coup, l’Abef demande le maintien<br />
de cette spécificité. Parmi les autres<br />
contraintes au développement des crédits<br />
à l’économie, M. Trabelsi évoque,<br />
également, la faiblesse du tissu économique<br />
privé, la taille des entreprises,<br />
dont 95% sont des TPE, le<br />
mode de gouvernance des PME et la<br />
faible maturation des projets sous<br />
l’angle financier.<br />
35 milliards de dollars circulent<br />
en dehors des banques<br />
35 milliards de dollars circulent en dehors<br />
des banques, selon le directeur général<br />
de HSBC, M. Rachid Sekkak, affirmant<br />
que la liquidité en dehors du<br />
circuit bancaire croît plus vite que le<br />
Produit intérieur brut (PIB). Seulement<br />
deux tiers de la population algérienne.<br />
L’Algérie est le pays de la région où la<br />
densité du réseau bancaire est la plus<br />
faible. L’Algérie ne dispose que d’un<br />
point bancaire pour 25 700 habitants.<br />
Évoquant l’excès de liquidité bancaire,<br />
M. Sekkak a indiqué qu’à fin 2011 les<br />
reprises de liquidité, réalisées par la<br />
Banque d’Algérie sont estimées de 32<br />
à 33 milliards de dollars.<br />
En d’autres termes, 35% des ressources<br />
collectées par le secteur bancaire, public<br />
et privé, sont redonnées à la<br />
Banque centrale sous forme de reprise<br />
de liquidité. “Est-ce qu’un tel niveau<br />
de surliquidité n’est pas la preuve, tout<br />
simplement, d’une insuffisance d’opportunités<br />
d’investissement pour les<br />
banques”, s’interroge M. Sekkak, estimant<br />
que “les banques subissent un état<br />
de fait”. Évoquant son expérience à<br />
HSBC, M. Sekkak déclare : “Il y a très<br />
peu de demandes de crédit en dehors du<br />
refinancement des opérations de commerce<br />
extérieur et du financement en<br />
besoin de roulement.” “L’investisseur<br />
hors étatique est devenu une denrée très<br />
rare dans ce pays”, a-t-il estimé, plaidant<br />
pour “une politique d’offre au<br />
L’actualité en question<br />
LES ENTREPRISES ET LES BANQUES LANCENT UN APPEL AUX POUVOIRS PUBLICS<br />
“Libérez l’investissement !”<br />
Si la contrainte de financement des projets d’investissements portés par des privés est reconnue par les uns<br />
et les autres, banquiers et chefs d’entreprise n’en ont pas la même perception.<br />
Pour le président du FCE, Réda Hamiani, il faut rendre le commerce extérieur un peu moins attractif.<br />
L’ÉDITO<br />
service des entreprises et de leur compétitivité”.<br />
Cela passe, selon lui, par la détermination<br />
d’un cadre favorable à l’investissement<br />
productif qui élime les effets<br />
d’aubaines associés au commerce extérieur<br />
qui orientent fortement le<br />
comportement des opérateurs et des<br />
banques. “Beaucoup d’entre nous<br />
La cause du désastre<br />
“<br />
Chacun a ses<br />
arguments et il<br />
ressort que<br />
celui censé être le juge<br />
est celui-là même qui est<br />
la cause du désastre :<br />
les pouvoirs publics qui<br />
légifèrent par oukases<br />
inappropriés, loin de la<br />
réalité et du bien du<br />
pays. Se contentant de<br />
sucer les réserves<br />
pétrolières du pays<br />
devenu rentier quand<br />
d’autres nations ont<br />
privilégié le facteur<br />
humain.<br />
P<br />
Newpress<br />
3<br />
sommes pollués par la cocaïne du commerce<br />
extérieur”, a indiqué le directeur<br />
général de HSBC. D’où le nécessité<br />
d’une cure d’intoxication.<br />
“Il faut libéraliser<br />
les financements concernant<br />
l’investissement”<br />
Le FCE conclut que les banques et les<br />
entreprises algériennes ne sont, d’aucune<br />
façon, opposées entre elles, mais<br />
que, bien au contraire, elles se trouvent<br />
les unes comme les autres confrontées<br />
aux mêmes contraintes : celles d’avoir<br />
à constituer les bases d’une économie<br />
algérienne plus performante. “On doit<br />
trouver les moyens, nous chefs d’entreprise<br />
et de banques, pour construire un<br />
lien durable et utiliser les ressources en<br />
direction de l’investissement”, a suggéré<br />
le président du Forum des chefs d’entreprise,<br />
M. Réda Hamiani, plaidant<br />
pour “la libération des financements<br />
concernant l’investissement”. Pour le<br />
président du FCE, il faut rendre le commerce<br />
extérieur un peu moins attractif.<br />
M. Hamiani plaide également pour<br />
l’instauration d’un marché à terme de<br />
la devise au profit des entreprises.<br />
Dans ce cadre, le président du FCE<br />
propose de responsabiliser les banques<br />
sur la gestion des devises liées à l’exploration<br />
hors hydrocarbures et aux<br />
ressources de l’émigration, soit environ<br />
5 milliards de dollars. M. Hamiani souhaite<br />
aussi la mise en place de bureau<br />
de changes, il annonce que le FCE veut<br />
promouvoir la création d’une association<br />
des usagers de la banque.<br />
MEZIANE RABHI<br />
PAR OUTOUDERT ABROUS<br />
abrousliberte@gmail.com<br />
eu savaient que l’économie algérienne est à l’agonie, allant de régression<br />
en régression, d’année en année, avant la publication de l’étude réalisée par<br />
l’Office national des statistiques qui en a livré une radioscopie peu reluisante.<br />
Peu savent que les banques croulent sous des milliards de dollars de liquidités<br />
qui atterrissent en fin d’année à la Banque d’Algérie pour non-utilisation. Ce qui<br />
lui a permis de voler au secours du FMI au lieu de répondre aux appels désespérés<br />
du peuple qui veut que la création de richesses et d’emplois ait d’abord<br />
lieu chez lui, avant de penser aux voisins, comme le résume un adage bien de<br />
chez nous.<br />
Pour la énième fois, le Forum des chefs d’entreprise, loin de désarmer, a essayé<br />
par une journée consacrée à la relation entre l’entreprise et le système financier<br />
et bancaire national pour comprendre les raisons d’un divorce entre les deux<br />
parties. Chacun a ses arguments et il ressort que celui censé être le juge est celui-là<br />
même qui est la cause du désastre : les pouvoirs publics qui légifèrent par<br />
oukases inappropriés, loin de la réalité et du bien du pays. Se contentant de sucer<br />
les réserves pétrolières du pays devenu rentier quand d’autres nations ont<br />
privilégié le facteur humain, en pariant sur l’école, les ressources humaines et<br />
les potentialités des entrepreneurs, le pouvoir gère le présent immédiat sans une<br />
pensée pour les générations à venir. Celle d’aujourd’hui, malmenée par la malvie,<br />
ne sait plus quelle est sa place dans la société. Des pays comme la Corée du<br />
Sud, sans ressources de Dieu, qui avait un PIB égal au nôtre dans les années 1960,<br />
comme l’a justement souligné le président d’honneur du FCE dans son allocution<br />
introductive, est aujourd’hui loin devant. Elle est devenue une puissance économique.<br />
Au lieu de ressasser et de faire du copier-coller avec des états de lieux, des états<br />
généraux et des réunions interminables sur le sexe des anges, il est urgent de<br />
sectionner le bois mort des années du socialisme qui contamine un corps malade.<br />
Concernant l’économie du pays, sa survie ne tient qu’à un mot : libérer l’entreprise<br />
comme il est stipulé dans la Constitution. Permettre à l’acte d’entreprendre<br />
d’exister et cela dans tous les secteurs d’activité, sans exclusive. À l’État de réguler<br />
et d’être le gendarme de la bonne gouvernance. L’Algérie est le seul pays<br />
au monde où vouloir investir demande une autorisation et où l’import-import,<br />
appelé par euphémisme commerce extérieur, a les portes grandes ouvertes des<br />
banques. Une voie royale qui ne dit pas son nom.<br />
À force de prendre en otage l’économie algérienne, les auteurs risquent d’être<br />
inculpés au motif de kidnapping. La sonnette d’alarme ne cesse d’être tirée et<br />
le perdant, c’est l’Algérie, ce pays, béni des Dieux, mal-aimé par ceux qui décident<br />
pour lui. ■
4<br />
L’actualité en question<br />
Mardi 16 octobre 2012 LIBERTE<br />
JOURNÉE NATIONALE DE LA DIPLOMATIE<br />
Saïd Hamdani : “Nos frontières<br />
sont clairement définies”<br />
Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a exprimé sa “solidarité” aux diplomates algériens encore<br />
détenus au Mali, qui “se trouvent entre les mains du terrorisme”, ainsi qu’à leurs familles respectives.<br />
Comment se porte aujourd’hui<br />
la diplomatie<br />
algérienne ? C’est l’une<br />
des questions principales<br />
posées, hier, au<br />
siège du ministère des<br />
Affaires étrangères, à Alger, et qui est<br />
restée pratiquement sans réponse.<br />
Dans son allocution d’ouverture des<br />
travaux de la rencontre, organisée à<br />
l’occasion de la Journée nationale de la<br />
diplomatie (8 octobre), le ministre<br />
des Affaires étrangères, Mourad Medelci,<br />
a préféré parler du travail diplomatique<br />
inscrit “dans les combats<br />
pour un monde plus juste et plus équitable”,<br />
en assurant que la diplomatie<br />
restera fidèle aux sacrifices consentis<br />
par nos martyrs.<br />
Il a également exprimé sa “solidarité”<br />
aux diplomates algériens encore détenus<br />
au Mali, qui “se trouvent entre les<br />
La commission des affaires juridiques, administratives<br />
et des libertés de l’APN a établi<br />
52 cas d’incompatibilité avec le mandat<br />
parlementaire. Si l’on élimine les sept membres<br />
du gouvernement qui ont déjà renoncé à leur<br />
mandat, 45 élus doivent choisir rapidement<br />
entre la députation ou la poursuite d’une carrière<br />
professionnelle ou leur activisme syndical et<br />
associatif.<br />
La loi organique 02-12 portant sur les cas d’incompatibilité<br />
avec le mandat parlementaire,<br />
adoptée en novembre dernier dans le sillage des<br />
édits concrétisant les réformes politiques engagées<br />
par le chef de l’État, porte bien ses fruits. 52<br />
députés de la septième législature risquent de<br />
perdre leur qualité de parlementaire, car posant<br />
un cas d’incompatibilité avec leur mandat. C’est<br />
la conclusion à laquelle a abouti la commission<br />
des affaires juridiques, administratives et des libertés<br />
de l’Assemblée nationale, telle que réper-<br />
La réunion consacrée à l’examen<br />
du rapport périodique de l’Algérie<br />
sur les droits de l’Homme par<br />
la Commission arabe des droits de<br />
l’Homme (CADH) a débuté hier au<br />
siège de la Ligue arabe, au Caire,<br />
a-t-on appris par l’APS.<br />
La réunion prévue pour deux jours,<br />
présidée par le vice-ministre émirati<br />
des Affaires étrangères, Abderrahmane<br />
Aouadh, verra notamment la par-<br />
mains du terrorisme”, ainsi qu’à leurs<br />
familles respectives. Le ministre a, en<br />
outre, assuré que la diplomatie “continuera<br />
à travailler dans l’intérêt de la<br />
communauté algérienne à l’étranger”.<br />
Par ailleurs, il a honoré neuf familles<br />
des “victimes du devoir national”, à savoir<br />
les familles de Mohamed Seddik<br />
Benyahia, Ahmed Baghli, Abdelkader<br />
Bellazoug, Mohand Lounis, Abdelaziz<br />
Belani, Salah Fellah, Ali Belaroussi, Belkacem<br />
Touati et Hocine Laâssel.<br />
Des médailles ont ainsi été remises aux<br />
familles concernées, par le MAE en<br />
personne, ainsi que par Rédha Malek,<br />
Smaïl Hamdani et Bouabdallah Ghlamallah,<br />
respectivement anciens Chefs<br />
de gouvernement et ministre des Affaires<br />
religieuses.<br />
L’autre partie de la rencontre, consacrée<br />
à la conférence sur le rôle joué par la<br />
diplomatie algérienne, pendant la<br />
cutée par l’APS. Cette instance permanente de la<br />
Chambre basse a examiné les profils des députés,<br />
élus le 10 mai dernier, depuis plus d’un mois,<br />
en se référant à leurs déclarations sur une éventuelle<br />
existence d’une activité parallèle. Sur le<br />
nombre avancé, sept cas ne suscitent aucune équivoque.<br />
Il s’agit des députés qui ont renoncé volontairement<br />
à leur mandat d’élu en acceptant des<br />
postes au gouvernement, soit Amar Tout (FLN),<br />
Amar Ghoul (TAJ), Tayeb Louh (FLN), Moussa<br />
Benhammadi (FLN), Chérif Rahmani (RD),<br />
Rachid Harraoubia (FLN) et Sahli Belkacem<br />
(ANR). Les autres situations d’incompatibilité,<br />
établies par la commission parlementaire, sont<br />
moins évidentes, à première vue. Les membres<br />
de ladite structure ont, en effet, recouru une interprétation<br />
de l’article 1 alinéa 5 de la loi pour<br />
statuer sur le cas des douze députés, qui ont gardé,<br />
entre leurs mains, les commandes de leur association.<br />
Les dispositions de l’article sus-cités dé-<br />
guerre de Libération nationale et après<br />
l’Indépendance, a été animée par Smaïl<br />
Hamdani. Faisant face à un parterre<br />
composé de ministres, dont le chef de<br />
la diplomatie, d’anciens et de jeunes diplomates,<br />
de responsables de parti<br />
politique, du directeur général de la Sûreté<br />
nationale (DGSN) et de celui du<br />
Conseil national économique et social<br />
(Cnes), ainsi que de représentants des<br />
médias nationaux et de cadres du<br />
MAE, l’ex-diplomate a rappelé que<br />
l’Algérie a des frontières avec sept<br />
pays, citant nommément le Maroc, la<br />
Tunisie, la Libye, la Mauritanie, le Sahara<br />
Occidental, le Mali et le Niger.<br />
“Nos frontières sont claires. Il y a des<br />
textes et des bornes pour le prouver”,<br />
confiera-t-il plus tard, à <strong>Liberté</strong>. Dans<br />
son exposé, M. Hamdani est revenu sur<br />
la définition de “l’intégrité territoriale”,<br />
selon l’OUA (devenue UA), qui<br />
énonce que “le respect des frontières<br />
existantes au moment de l’accession à<br />
l’Indépendance”. Autrement dit, il n’est<br />
pas question de “frontières héritées de<br />
l’ère coloniale”. “Ce sont des frontières de<br />
résistance”, a-t-il expliqué. Quant à la<br />
définition de la diplomatie, elle renvoie<br />
à la base à “un rapport de force” et aux<br />
“intérêts”, d’après M. Hamdani. Pour ce<br />
dernier, “on ne fait pas de sentiment”,<br />
lorsqu’il s’agit des relations diplomatiques.<br />
Lors du débat, le conférencier<br />
a laissé entendre que “la rupture des relations”<br />
avec les pays “n’est pas une solution”.<br />
De plus, il a refusé de commenter l’état<br />
actuel de la diplomatie algérienne, ses<br />
difficultés en matière de communication<br />
et aussi certains événements récents<br />
qui interpellent le MAE, à<br />
l’exemple des derniers développements<br />
observés au Mali et du rôle étrange de<br />
CAS D’INCOMPATIBILITÉ AVEC LE MANDAT PARLEMENTAIRE<br />
45 députés épinglés<br />
par la commission juridique de l’APN<br />
ticipation “d’experts des pays arabes”<br />
ayant ratifié la Charte arabe des droits<br />
de l’Homme et d’une délégation algérienne<br />
composée de “représentants<br />
des ministères et organismes concernés<br />
par les droits de l’Homme”.<br />
Le rapport, qui sera présenté à la réunion,<br />
porte sur “les mesures prises<br />
pour la mise en œuvre des clauses de la<br />
Charte arabe des droits de l’Homme et<br />
les importantes réalisations de l’Algérie<br />
dans ce domaine à tous les niveaux, politique<br />
et socioéconomique”, a indiqué<br />
la même source.<br />
Ce document, soumis à la commission<br />
en mars 2011, est “le fruit de larges<br />
consultations entre les membres d’un<br />
groupe de travail composé de ministères<br />
et organismes concernés par la Charte<br />
arabe des droits de l’Homme” et donne<br />
par conséquent “une image sincère et<br />
précise des réalisations accomplies par<br />
Publicité<br />
terminent quatre critères, qui permettent le cumul<br />
du mandat d’élu national avec une activité subalterne.<br />
Cette dernière doit être à caractère “provisoire,<br />
à buts scientifique, culturel, humanitaire<br />
ou honorifique et n’influe pas sur l’exercice normal<br />
du mandat, après l'approbation du bureau de l'Assemblée”.<br />
Les membres de la commission permanente de<br />
l’APN ont estimé, en outre, que cinq députés exercent<br />
encore des activités scientifiques dans le<br />
cadre du programme national de la recherche<br />
scientifique tracé par le ministère de l'Enseignement<br />
supérieur et de la recherche scientifique.<br />
“Leur situation est donc incompatible avec le<br />
mandat parlementaire conformément aux articles<br />
6-3 et 7-3 de la loi organique définissant<br />
les cas d'incompatibilité. Quatorze autres exercent<br />
toujours des activités commerciales et des<br />
professions libérales, dix autres n’ont pas encore<br />
abandonné leur activisme syndical et conti-<br />
l’Algérie”, a déclaré Nadir Arbaoui, représentant<br />
permanent de l’Algérie auprès<br />
de la Ligue arabe, dans une allocution,<br />
précisant que depuis la date<br />
d’envoi du rapport, l’Algérie a connu “de<br />
profondes réformes politiques et socioéconomiques”.<br />
Ce dernier a, en outre, rappelé que les<br />
réformes entamées depuis avril 2011<br />
“en concertation avec les acteurs de la<br />
société, toutes obédiences confondues”,<br />
la francophonie qui, faisant fi de la légalité<br />
internationale, a inclu le Sahara<br />
Occidental dans la carte du Maroc.<br />
“On ne fait pas de la diplomatie sur la<br />
place publique”, a déclaré l’ancien Chef<br />
du gouvernement, en se permettant<br />
toutefois un petit commentaire sur le<br />
mouvement de la francophonie. “Pas<br />
de chaise vide”, a-t-il soutenu.<br />
Au tour de Mourad Medelci de reprendre<br />
la parole pour avertir que<br />
dans la diplomatie, “nous ne pouvons<br />
pas tout dire”, surtout sur “les dossiers<br />
chauds”. “Nous n’avons pas de tradition<br />
de diplomatie déclarative. Nous faisons<br />
un travail de fond”, a cependant reconnu<br />
le ministre, avant de promettre<br />
d’organiser prochainement une rencontre<br />
avec les médias nationaux,<br />
pour discuter des thèmes restés en suspens.<br />
HAFIDA AMEYAR<br />
nuent à assumer les charges de délégués des travailleurs.<br />
Trois cas d'incompatibilité concernent<br />
des parlementaires qui occupent des postes de responsabilité<br />
dans un groupe agricole, commercial<br />
ou industriel conformément, et un quatrième parce<br />
qu’il est membre du conseil de déontologie et<br />
d'éthique de la profession médicale.<br />
Selon des chefs de groupe parlementaire que nous<br />
avons contactés, la commission des affaires juridiques,<br />
administratives et des libertés n’a pas encore<br />
notifié ses décisions aux députés concernés.<br />
Une fois cette formalité accomplie, ces derniers<br />
devront choisir entre préserver leur mandat<br />
parlementaire ou le remettre. Dans le cas où ils<br />
décideraient de rester membres de la Chambre<br />
basse, ils devraient présenter des attestations justifiant<br />
le renoncement à l’activité professionnelle,<br />
associative ou syndicale, qui les mettait en situation<br />
d’incompatibilité avec leur qualité d’élu.<br />
RÉUNION DE LA COMMISSION ARABE DES DROITS DE L’HOMME<br />
Le rapport périodique de l’Algérie examiné<br />
SOUHILA H.<br />
étaient sanctionnées par “des projets de<br />
loi exprimant divers avis qui ont été soumis<br />
au Parlement en janvier 2012” et<br />
que le Haut-Commissaire de l’ONU<br />
aux droits de l’Homme, récemment en<br />
visite en Algérie, avait “salué les<br />
réalisations en matière des droits de<br />
l’Homme au cours des dix dernières années”.<br />
LYDIA BOULARAS/APS
LIBERTE Mardi 16 octobre 2012<br />
HADJOUT<br />
Un journaliste<br />
arrêté<br />
après...<br />
47 années !<br />
■ Notre confrère Mohamed<br />
Ouahed, journaliste au quotidien<br />
la Nouvelle République,<br />
qui s’apprêtait à se renseigner<br />
sur l'affaire de l'arrestation<br />
d'un policier dealer,<br />
avant-hier, à la gendarmerie<br />
de Hadjout, a été surpris lors<br />
de la vérification de sa carte<br />
professionnelle par un brigadier<br />
qui lui a signifié qu'il était<br />
recherché par la justice depuis<br />
47 années à cause du nonpaiement<br />
d'une amende de<br />
280 DA à la ville de Ténès. Le<br />
reporter a, tout de même, été<br />
relâché par la gendarmerie<br />
sur ordre du procureur du tribunal<br />
de Hadjout durant la<br />
même journée. L’affaire remonte<br />
à 1965 lorsque la brigade<br />
de Ténès a sommé l'exenseignant<br />
de français de<br />
Sidi-Akacha, dépendant de la<br />
daïra de Ténès, d’éteindre un<br />
feu de forêt alors que celui-ci<br />
était en plein cours. Son refus<br />
lui a coûté une amende qu'il<br />
n'a jamais reçue officiellement,<br />
nous indique le journaliste.<br />
LE RADAR PAGE<br />
SES MÉMOIRES, OBJET DE CONTROVERSES<br />
Chadli a-t-il été censuré ?<br />
ÉMISSION DE DOCU-RÉALITÉ SUR MBC4<br />
Les Algériens accros de “Stars of Sciences”<br />
LES DATES NE SONT PAS FIXÉES<br />
Prochaines<br />
visites<br />
de Mario Monti<br />
et Rajoy<br />
à Alger<br />
■ Le président de la République, qui<br />
n’effectue plus de visites officielles à<br />
l’étranger et délègue le Premier ministre<br />
ou le président du Conseil de<br />
la nation pour représenter l’Algérie<br />
aux réunions internationales, recevra,<br />
avant la fin de l’année, les Premiers<br />
ministres italien et espagnol,<br />
Mario Monti et Mariano Rajoy,<br />
dont les dates auraient déjà été<br />
fixées. Ces visites entrent dans le<br />
cadre des Sommets annuels entre<br />
l’Algérie et ces deux pays et portent<br />
essentiellement sur des questions<br />
économiques. La date de la visite de<br />
François Hollande ne tarderait pas<br />
à être rendue publique.<br />
{de <strong>Liberté</strong> {<br />
■ La publication des Mémoires<br />
de Chadli Bendjedid<br />
continue de susciter la polémique.<br />
La parution des extraits<br />
de son livre semble avoir relancé<br />
de nouveau la controverse. Et<br />
pour cause ! L’authenticité de ces<br />
“bonnes feuilles” publiées mercredi<br />
dernier dans le journal<br />
arabophone Ech Chourouk vient<br />
d'être réfutée par son éditeur<br />
Casbah Éditions. Il est à croire<br />
qu’après avoir connu plusieurs<br />
reports successifs, l'autobiographie<br />
du président défunt<br />
pourrait même connaître plusieurs<br />
versions.<br />
POUR DÉNONCER L’INSÉCURITÉ DANS LEUR ÉTABLISSEMENT<br />
Les enseignants du lycée d’El-Achour<br />
en grève<br />
■ Les enseignants du lycée<br />
d’El-Achour sont en grève depuis<br />
10 jours, et ce, aux fins<br />
de dénoncer la situation délétère,<br />
une anarchie et une insécurité<br />
sans égale dans et autour<br />
de l’établissement. En effet,<br />
les conditions de travail<br />
sont devenues, affirment-ils,<br />
très difficiles et le lycée un<br />
lieu où des jeunes désœuvrés,<br />
non lycéens, font irruption<br />
jusque dans les classes, portant<br />
atteinte aussi bien aux<br />
professeurs qu’aux lycéens.<br />
L’absence d’adjoints de l’éducation<br />
favorise l’émergence de<br />
l’insécurité et rend incontrôlable<br />
et impossible la condui-<br />
te sereine des cours, d’après<br />
les enseignants. Quelque<br />
1 700 élèves sont scolarisés<br />
dans cet établissement dont la<br />
capacité d’accueil est de seule-<br />
ment de 700 élèves. Les<br />
concernés signalent aussi l’absence<br />
totale d’hygiène, due au<br />
manque du personnel qualifié.<br />
■ L’émission de docu-réalité Stars of Sciences, diffusée<br />
sur la chaîne MBC4 et initiée par la Fondation<br />
du Qatar pour découvrir et accompagner l’innovation<br />
au sein de la jeunesse arabe dans le domaine<br />
des sciences et des technologies, a terminé cette semaine<br />
sa première série de castings en Égypte, au<br />
Koweït, au Qatar et dans les Émirats arabes unis.<br />
Force est de constater que pour le moment aucun<br />
candidat algérien n’a été retenu pour la sélection finale.<br />
Cependant, au niveau de l’intérêt porté à ce<br />
programme, les Algériens viennent en deuxième<br />
place derrière les Égyptiens. Rien que sur la page facebook<br />
du programme en question, les Algériens<br />
sont plus de 900 000 à avoir regardé ce contenu,<br />
derrière toujours les Égyptiens qui totalisent 1,352<br />
million d’internautes, alors que les Marocains ne<br />
sont que 400 000.<br />
■ Le ministre de l’Énergie et<br />
du Pétrole du Venezuela,<br />
Rafael Ramirez, a proposé à<br />
l’Algérie de présenter la<br />
candidature de son conseiller<br />
algérien, Chakib Khelil, à la<br />
présidence annuelle de l’Opep<br />
ANIMÉE PAR HAMID SAÏDANI<br />
radar@liberté-algerie.com<br />
PRÉSIDENCE DE L’OPEP<br />
Le Venezuela propose<br />
la candidature<br />
de Chakib Khelil à l’Opep<br />
5<br />
pour 2013. L’Algérie n’a pas<br />
répondu à cette singulière<br />
demande du moment que<br />
Khelil est en congé spécial de<br />
deux ans en sa qualité<br />
d’ancien ministre.<br />
SOUS LE THÈME “CINÉMA ET RÉVOLUTION”<br />
Une caravane<br />
de 25 films algériens<br />
à travers l’Europe<br />
et le Canada<br />
■ Une caravane culturelle à l’attention de la communauté<br />
algérienne, consacrée au cinéma algérien des années 1970-<br />
80 et à la Révolution algérienne, sillonne la France, la Grande-Bretagne<br />
et le Canada depuis hier. En France, la caravane<br />
prévoit de s’arrêter à Strasbourg, Lille et Lyon avant de faire<br />
une halte commémorative le 17 octobre à Nanterre (région<br />
Île-de-France), une commune sur les berges de la Seine qui<br />
abritait l'une des plus grandes concentrations d’immigrés algériens<br />
dont beaucoup comptent parmi les victimes des<br />
massacres du 17 Octobre 1961.
6<br />
L’actualité en question<br />
Mardi 16 octobre 2012 LIBERTE<br />
RASSEMBLEMENT DES TRAVAILLEURS DE L’ETUSA À LA MAISON DU PEUPLE<br />
Le transport en commun<br />
fortement perturbé<br />
Les contestataires menacent de prolonger leur mouvement de protestation jusqu’à ce que la tutelle<br />
ouvre des négociations.<br />
lancé aux travailleurs de l’Établissement<br />
de transport urbain et<br />
suburbain d’Alger (Étusa), pour<br />
un rassemblement au siège de la<br />
Centrale syndicale a drainé foule.<br />
L’appel<br />
Plus de 600 travailleurs ont abandonné<br />
leur poste de travail pour une journée de<br />
protestation à la Maison du peuple.<br />
Le siège de l’UGTA a été pris d’assaut dès les premières<br />
heures de la matinée par des conducteurs<br />
de tramway, chauffeurs de bus, des agents de la<br />
maintenance… Des groupes de travailleurs, y<br />
compris des retraités et des licenciés, arrivaient<br />
au fil des heures.<br />
Il faut dire que les initiateurs du mouvement, à<br />
leur tête, des syndicalistes licenciés, ont tout fait<br />
pour convaincre les plus récalcitrants de la nécessité<br />
de se joindre à la protestation. “Y en a<br />
marre de la hogra, nous voulons voir Sidi-Saïd”,<br />
scandaient les protestataires sans que leur appel<br />
parvienne au SG de l’UGTA. Selon Aït Mejane,<br />
“les manifestants, qui ne peuvent plus faire face au<br />
climat de terreur qui règne au sein de l’entreprise,<br />
sont venus interpeller le SG de l’UGTA pour qu’il<br />
intervienne auprès du ministère de tutelle”. Il relèvera<br />
que les engagements tenus par des représentants<br />
du ministère des Transports, il y a<br />
quelques jours après “notre incursion à la DG,<br />
n’ont pas été respectés. Les représentants nous ont<br />
demandé un délai de deux jours, mais rien n’a été<br />
fait à ce jour et c’est pour cette raison que nous<br />
avons décidé de venir à la Centrale syndicale”. Aït<br />
Mejane expliquera que la principale revendication<br />
des protestatairesest “l’application de la<br />
convention collective dans son intégralité car de<br />
nombreux articles de celles-ci ne le sont pas et c’est<br />
ce qui pénalise les travailleurs”. Il citera pas<br />
moins de neuf dispositions dont celles relatives<br />
au salaire de base (art 101), au contrat de travail<br />
à durée déterminée (art 11), à la prime de panier<br />
(art 122), au congé supplémentaire rémunéré (art<br />
87)… De nombreux autres griefs sont retenus<br />
contre les responsables de l’Étusa par les manifestants.<br />
Ces derniers accusent la DG de recourir<br />
“au licenciement abusif de tous ceux qui osent<br />
faire une revendication sociale”. Ils exigent, par<br />
conséquent, “la réintégration de tous les travailleurs<br />
qui ont été licenciés abusivement”.<br />
Le syndicat de l’entreprise est lui aussi accusé d’être<br />
à la solde de la DG et de casser les mouvements<br />
de protestation de la base. Exhibant leur fiche de<br />
paie, nombreux sont ceux qui affirment avoir découvert<br />
qu’ils ont été recrutés sans qu’ils ne soient<br />
déclarés à la Sécurité sociale.<br />
Des conducteurs de tramway ont reproché à leur<br />
responsable de les avoir “transférés à la nouvel-<br />
le société chargée de la gestion du tramway Estram<br />
sans notre consentement, voire sans que nous<br />
soyons informés”.<br />
Les nerfs à fleur de peau, les manifestants menacent<br />
de camper au siège de la Centrale syndicale<br />
jusqu’à ce que la tutelle ouvre des négociations.<br />
Certains exigent même une commission<br />
d’enquête sur la gestion de l’Étusa.<br />
LE DG DE L’ETUSA REMET LES PENDULES À L’HEURE<br />
“La révision de la convention collective est en négociation”<br />
C ontacté<br />
hier par téléphone, le premier responsable<br />
de l’Etusa a tenu à remettre les<br />
pendules à l’heure et à rétablir certaines<br />
vérités. Il commencera par “les licenciements abusifs”<br />
que les manifestants ont dénoncés.<br />
“Je défie quiconque pouvant prouver qu’il a été licencié<br />
abusivement sans être convoqué par la commission<br />
de discipline qui, je l’avoue, est autonome”,<br />
révèle Yacine Krim.<br />
Et de s’interroger : “Comment peut-on parler de<br />
hogra quand un travailleur ne veut pas travailler<br />
et vous dit : faites ce que vous voulez et manque<br />
FIN DE LA GRÈVE DU COLLECTIF<br />
DES CADRES DE NETCOM<br />
Vers une action<br />
commune avec<br />
d’autres Epic<br />
■ Les cadres dirigeants de<br />
Netcom ont repris du service<br />
aujourd’hui après deux jours<br />
d’arrêt de travail. “Nous avons<br />
réussi notre action de<br />
protestation. Nous espérons que la<br />
wilaya réagira et répondra à nos<br />
doléances”, nous dit le<br />
représentant du collectif des<br />
cadres. Selon M. Benzine : “Il n’y a<br />
eu pour l’heure aucune réaction<br />
officielle”. Et c’est ce qui a incité<br />
les cadres à renforcer leur rang en<br />
se tournant vers les collègues des<br />
autres Epic qui vivent la même<br />
situation. “Nous allons nous<br />
rapprocher des cadres dirigeants<br />
des autres Epic de la wilaya en vue<br />
de mener des actions communes”.<br />
Le collectif s’attelle d’ores et déjà à<br />
rédiger la lettre ouverte qui sera<br />
adressée incessamment au<br />
Premier ministre. Pour rappel, les<br />
cadres de Netcom revendiquent le<br />
reclassement de leur entreprise et<br />
l’application de la circulaire n°4<br />
régissant l’Epic Netcom.<br />
M. B.<br />
de respect à ses responsables hiérarchiques ?”<br />
Pour le DG de l’Etusa, “le seul interlocuteur est le<br />
syndicat d’entreprise. À chaque fois qu’il pose un<br />
problème, il est tout de suite pris en charge. En témoigne<br />
d’ailleurs le fait que nous soyons en réunion<br />
et qu’il ait été reçu à la tutelle, il y a à peine 48<br />
heures”.<br />
Pour ce qui est de la principale revendication des<br />
manifestants, à savoir l’application de la convention<br />
collective dans son intégralité, M. Krim rappellera<br />
que le syndicat de l’entreprise a demandé<br />
sa révision il y a quelques mois. “Les négo-<br />
ciations sont en cours pour son amendement.” À<br />
la question de savoir si des conducteurs de<br />
tramway ont été transférés vers Estram sans leur<br />
consentement, notre interlocuteur dira que “suite<br />
à la décision de transférer la gestion du tramway<br />
à Estram, j’ai consulté l’inspection du Travail<br />
pour voir dans quelle mesure l’établissement pourrait<br />
effectuer ce transfert, l’inspection m’a recommandé<br />
la signature d’un protocole d’accord et c’est<br />
ce qui a été fait en veillant à ce que les travailleurs<br />
transférés gardent leurs acquis sociaux et c’est ce<br />
que nous avons fait. Je les ai même reçus dans mon<br />
MALIKA BEN<br />
bureau”. Revenant sur la paralysie du transport<br />
en commun, M. Krim dira que “nous avons réussi<br />
à faire fonctionner le réseau des bus à 75%, le<br />
téléphérique à 100%”.<br />
Enfin, pour ce qui est d’une commission d’enquête<br />
sur la gestion de l’Etusa, notre interlocuteur répliquera<br />
: “Avec un grand plaisir !”<br />
Et de rappeler : “Nous avons été justement remerciés<br />
par le commissaire aux comptes, notre<br />
banque et notre conseil d’administration pour notre<br />
gestion.”<br />
NOUVEAU SIT-IN DEVANT LE MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR<br />
Les Deua maintiennent la pression<br />
Les titulaires de diplômes d’études universitaires<br />
appliqués Deua ne sont pas près de lâcher prise.<br />
Les déclarations du ministre de l’Enseignement<br />
supérieur, pour qui le dossier est clos, ne<br />
les dissuadent pas. Ils sont revenus, hier, à la charge<br />
en tenant un énième rassemblement devant le département<br />
de tutelle.<br />
Prévu le 8 octobre dernier, le rassemblement a été<br />
reporté d’une semaine suite au décès de l’ancien président<br />
de la République. Les manifestants soutiennent<br />
qu’ils ont eu du mal à tenir leur sit-in en raison<br />
de la répression policière, mais leur persévérance<br />
GRÈVE DES TRAVAILLEURS DES CORPS COMMUNS ET PARAMÉDICAUX<br />
Le CHU Saâdna-Abdennour de Sétif paralysé<br />
Les travailleurs des corps communs et les paramédicaux,<br />
exerçant au CHU Saâdna-Abdennour<br />
de Sétif, affiliés à la section syndicale<br />
UGTA, ont réussi, hier, à paralyser les différents<br />
services et unités de l’hôpital de Sétif.<br />
En effet, les travailleurs mécontents ont répondu favorablement<br />
au mot d’ordre de leur syndicat national.<br />
“Après avortement de toutes les tentatives de dialogue<br />
entre le ministère de tutelle et la Fédération nationale<br />
des travailleurs du secteur, nous avons décidé<br />
d’entrer en grève de trois jours”, a-t-on lu dans un<br />
communiqué de la section syndicale dont une co-<br />
Les travailleurs de l’ETUSA, hier, devant le siège de l’UGTA.<br />
a finalement payé. Le retour en force devant le siège<br />
de Harraoubia a été décidé en réponse aux dernières<br />
déclarations du ministre de l’Enseignement<br />
supérieur par rapport aux revendications de ces diplômés.<br />
“Il n’existe pas d’équivalence entre deux diplômes<br />
nationaux”, a justifié le ministre après le refus<br />
de son département d’accorder l’équivalence entre<br />
le Deua et le LMD. Pour M. Harraoubia, la valeur<br />
du diplôme ne se compte pas en nombre d’années<br />
d’études mais en programmes et contenus de la formation<br />
et des modules enseignés. “Les deux diplômes<br />
sont délivrés au bout de trois années d’études, mais le<br />
pie a été adressée à notre bureau. Dans la matinée<br />
d’hier, plus de 400 travailleurs dont des chauffeurs,<br />
des paramédicaux et des agents ont tenu un sit-in devant<br />
le siège de la direction du CHU qui compte plus<br />
de 600 travailleurs.<br />
Seul le service minimum a été assuré et la place a été<br />
cédée à l’anarchie et au mécontentement des malades.<br />
La revalorisation des salaires, l’application de la retraite<br />
proportionnelle, l’intégration des travailleurs<br />
contractuels en tenant compte de leurs diplômes, la<br />
reclassification des chauffeurs, la revalorisation de<br />
la prime de panier et celle du transport, la révision<br />
Newpress<br />
M. B.<br />
fait de faire la même durée de formation ne veut pas<br />
dire avoir droit au même classement et au même statut”.<br />
La tutelle a certes accordé aux Deua la possibilité<br />
de poursuivre leurs études supérieures en 3e<br />
année LMD, mais les conditions sont contraignantes<br />
et le fait d’être contraint de s’inscrire en 3e<br />
année alors qu’ils ont déjà fait un cursus de trois années<br />
est perçu comme une énième dévalorisation de<br />
leur diplôme. Cela dit, les diplômés soutiennent qu’ils<br />
vont poursuivre leur combat jusqu’à ce que la tutelle<br />
leur accorde un meilleur statut.<br />
M. B.<br />
de la grille des primes et indemnités ainsi que la généralisation<br />
de la prime de contagion à tout le personnel,<br />
sont les principales revendications des grévistes.<br />
Même si les revendications sont d’ordre national, la<br />
non-désignation d’un directeur pour cette structure<br />
qui dessert un bassin de plus de 5 millions d’habitants<br />
ne fait qu’empirer une situation déjà très difficile.<br />
Les représentants des travailleurs n’ont pas écarté<br />
l’éventualité de durcir le ton si leurs revendications<br />
ne sont pas satisfaites.<br />
F. SENOUSSAOUI
LIBERTE Mardi 16 octobre 2012<br />
L’actualité en question<br />
ENTREPRISES NATIONALES ET ÉTRANGÈRES Y PARTICIPENT<br />
3 e Salon international<br />
des énergies renouvelables<br />
et de développement durable<br />
La 3 e édition du Salon international des énergies renouvelables, propres et de développement durable<br />
ERA a été ouverte lundi au Centre des conventions Mohamed-Benahmed d'Oran.<br />
La cérémonie d’ouverture de ce salon<br />
de trois jours s’est déroulée en présence<br />
du wali d’Oran, du directeur général<br />
de la recherche scientifique et<br />
du développement technologique,<br />
des ambassadeurs d’Allemagne et de<br />
Pologne en Algérie et du directeur général de la<br />
Chambre de commerce et d’industrie algéro-allemande.<br />
Près de 110 entreprises nationales et exposants<br />
étrangers prennent part à cette manifestation organisée<br />
par la société de communication Myriade<br />
et qui comprend également le Salon Enviro Algérie,<br />
initié en coopération avec le ministère allemand<br />
de l'Économie. Les deux salons constituent<br />
un espace pour la promotion d'une économie<br />
verte par la stimulation et l'encouragement<br />
des activités industrielles préservant l'environnement,<br />
telles que l'investissement dans les<br />
énergies propres et renouvelables, ont souligné<br />
les organisateurs.<br />
La manifestation vise aussi à faire connaître des<br />
professions liées au domaine de l'environnement<br />
et à la production de l'énergie propre et contribuer<br />
à l'innovation et au développement technologique<br />
dans les domaines mentionnés. Le salon<br />
coïncide avec le programme national en<br />
concrétisation en Algérie, qui vise à atteindre un<br />
taux élevé de l'intégration des énergies propres<br />
et renouvelables dans les activités de production<br />
d'énergie, telles que l'investissement visant à développer<br />
la production des énergies solaire et éo-<br />
lienne. 68 instances et entreprises nationales publiques<br />
et privées, dont les groupes Sonatrach et<br />
Sonelgaz, participent à ce salon aux côtés de 42<br />
7<br />
entreprises étrangères dont 13 d'Allemagne, 12<br />
de Pologne, 9 de France, 4 d'Espagne, 3 d'Italie<br />
et 1 de Chine.<br />
En marge de ce salon, une série de conférences<br />
traitera de quatre axes abordant les énergies renouvelables,<br />
la performance énergétique, la gestion<br />
de l’eau et la gestion des déchets. Un stand<br />
est réservé à l’orientation et à l’accompagnement<br />
des jeunes entrepreneurs désirant investir dans<br />
les activités professionnelles nouvelles liées à l’environnement,<br />
et ce, en coopération avec l’instance<br />
allemande GIZ.<br />
Par ailleurs, un accord de partenariat algéro-allemand<br />
a été signé pour le financement des travaux<br />
de réalisation d’une tour destinée au développement<br />
de l’énergie solaire dans la nouvelle ville<br />
de Boughzoul (Médéa).<br />
La cérémonie de signature s’est déroulée en<br />
marge de l’ouverture de la troisième édition du<br />
Salon international des Énergies renouvelables,<br />
propres et de Développement durable ERA<br />
entre le directeur général de la recherche scientifique<br />
et du développement technologique, Abdelhafidh<br />
Aourag, et l'ambassadeur d'Allemagne<br />
en Algérie, Goötz Lingenthal.<br />
La convention prévoit que le ministère allemand<br />
de l'Environnement finance un taux de 20% de<br />
la phase de réalisation du projet de la tour pour<br />
un coût estimé à environ 7 millions de dinars.<br />
FALSIFICATION DES DOCUMENTS PROFESSIONNELS<br />
Comment démasquer les contrefacteurs<br />
Lutter contre la falsification des documents<br />
officiels devient un vrai casse-tête chinois.<br />
La technologie a tellement évolué qu’il<br />
devient impossible de distinguer entre un vrai et<br />
un faux document.<br />
Devant ce constat alarmant, il est impératif de<br />
trouver une alternative pour barrer la route au<br />
phénomène. Lors d’un point de presse tenu, hier,<br />
au Forum d’El Moudjahid, la sécurité des do-<br />
La direction de la Protection civile<br />
de Médéa organise une semaine<br />
d’information et de sensibilisation<br />
sur les risques domestiques,<br />
notamment les risques<br />
liés au gaz en prévision de la saison hivernale.<br />
Dans le cadre de la semaine, qui a commencé<br />
dimanche dernier, les éléments<br />
de la Protection civile ont mis en application<br />
un programme au cours duquel<br />
les citoyens ont la possibilité de<br />
Le gaz continue à tuer. Durant les dix mois<br />
de l’année en cours, 151 personnes sont<br />
mortes par asphyxie, c’est ce qui ressort d’un<br />
communiqué de la Protection civile rendu public,<br />
hier.<br />
Le document rappelle que, l’année dernière,<br />
plus de 1 244 personnes ont été incommodées ou<br />
intoxiquées par les gaz brûlés ou le CO dont 187<br />
cuments professionnels a fait l’objet d’une table<br />
ronde. Nordine Si Ahmed, directeur de sécurité<br />
des documents professionnels (SDP), a présenté<br />
sa solution pour tenter d’endiguer ce fléau qui<br />
gangrène nos administrations.<br />
Pour le directeur, lutter contre ce genre de fraude<br />
n’est pas difficile, il suffit juste d’avoir de la volonté<br />
et de mettre en place une politique adéquate.<br />
“L’amplification du phénomène nous a amenés à<br />
approfondir nos recherches et affiner nos investigations<br />
dans cet univers de la contrefaçon et des<br />
méthodes utilisées par ses usagers, qui ne cessent<br />
de se perfectionner, et ce, en développant des techniques<br />
difficiles à détecter à temps, grâce, en partie,<br />
au progrès technologique et aux nouvelles inventions<br />
en la matière”, a expliqué M. Si Ahmed.<br />
L’entreprise propose plusieurs solutions pour faire<br />
face à la falsification. Parmi elles, l’utilisation<br />
RISQUES DOMESTIQUES<br />
Semaine d’information à Médéa<br />
découvrir les différents matériels utilisés<br />
dans les opérations de lutte contre<br />
les risques domestiques. L’occasion<br />
aussi de prodiguer des conseils et des<br />
explications sur la prévention des<br />
risques liés aux fuites de gaz.<br />
Les démonstrations et les simulations<br />
qui ont été prévues, portent sur les mesures<br />
à prendre en cas de brûlures causées<br />
par un incendie dû à une fuite de<br />
gaz et qui peut être à l’origine d’une<br />
mauvaise combustion et produire du<br />
sont décédées. Plutôt que d’être la conséquence<br />
de circonstances imprévues, la plupart des décès<br />
par asphyxie causés par des gaz sont dus à une<br />
erreur de prévention en matière de sécurité.<br />
Ces erreurs se résument, en général, dans la mauvaise<br />
ou le manque de ventilation, la nonconformité<br />
des équipements de chauffage, le<br />
mauvais montage et mise en œuvre de ces équi-<br />
L’Algérie recèle des potentialités inestimables pour la production de l’énergie solaire.<br />
monoxyde de carbone. Le monoxyde<br />
de carbone est un gaz inodore et incolore,<br />
il est la cause de nombreux cas<br />
d’asphyxie instantanée et de mort certaine.<br />
À titre indicatif, les services de la<br />
Protection civile de la wilaya ont enregistré<br />
au cours de l’année 2012 plusieurs<br />
dizaines d’interventions ayant<br />
permis de secourir 38 personnes des<br />
suites d’inhalation de monoxyde de<br />
carbone, et de sauver in extremis 19<br />
personnes. Le focus des conférences<br />
concerne surtout les risques liés au gaz<br />
sachant que la période des grands<br />
froids est proche et que par conséquent<br />
l’utilisation du gaz pour le chauffage va<br />
augmenter, entraînant par là même<br />
des accidents parfois très graves. En effet,<br />
le gaz provoque souvent des explosions<br />
qui sont responsables de<br />
pertes et de préjudices pour les habitations<br />
et pour les personnes.<br />
À ce titre, les hommes de la Protection<br />
pements par un personnel non qualifié. Devant<br />
ce phénomène qui prend de l’ampleur, la direction<br />
générale de la Protection civile a lancé, depuis<br />
hier, sur tout le territoire national, une semaine<br />
de prévention et de sensibilisation des citoyens<br />
sur le danger d’asphyxie.<br />
Au cours de cette semaine, des journées portes<br />
ouvertes seront organisées au niveau des unités<br />
du papier sécurisé, les lettres et l’encre invisible,<br />
l’encre rouge spéciale, l’encre sèche, spécial empreinte,<br />
ainsi que la signature invisible. L’hôte d’El<br />
Moudjahid, a fait savoir que “ces solutions ont été<br />
adoptées par certains notaires. Nous sommes en<br />
train de négocier avec la Chambre des notaires pour<br />
généraliser les pratiques”.<br />
D. S.<br />
civile vont à la rencontre des citoyens<br />
à travers les places publiques et se rendent<br />
dans les établissements scolaires<br />
pour donner des conseils sur les<br />
conduites à tenir en présence d’une fuite<br />
de gaz.<br />
Au nombre des bons réflexes que chacun<br />
doit observer, il est conseillé d’éviter<br />
d’actionner toute source d’étincelle,<br />
d’aérer en ouvrant les fenêtres et de<br />
fermer l’arrivée du gaz.<br />
CAMPAGNE DE SENSIBILISATION SUR L’ASPHYXIE PAR GAZ<br />
151 personnes ont trouvé la mort en dix mois<br />
D. R.<br />
M. EL-BEY<br />
de la Protection civile et des caravanes locales<br />
sillonneront les différentes localités pour faire de<br />
l’information de proximité et diffuser des messages<br />
à même de sensibiliser les citoyens sur le<br />
danger d’asphyxie et les comportements à adopter<br />
afin de préserver leur vie.<br />
D. S.
8<br />
L’actualité en question<br />
LE MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES DÉPLORE ET CONDAMNE<br />
L’ambassade d’Algérie<br />
à Tripoli attaquée<br />
Mardi 16 octobre 2012 LIBERTE<br />
Des énergumènes se sont attaqués dimanche soir, après la fin du match de football ayant opposé notre sélection<br />
nationale à son homologue libyenne, à l’ambassade d’Algérie à Tripoli et auraient brûlé l’emblème national.<br />
Mauvais perdants.<br />
Les Libyens n’ont<br />
apparemment<br />
pas digéré l’élimination<br />
de leur<br />
équipe nationale<br />
de football, face à son homologue algérienne,<br />
de la Coupe d’Afrique des nations,<br />
qu’accueillera l’Afrique du Sud du<br />
19 janvier au 10 février 2013. C’est le<br />
ministre de la Jeunesse et des Sports libyen<br />
qui a donné le la à la contestation<br />
en descendant sur le terrain pour ordonner<br />
aux joueurs libyens de quitter<br />
la pelouse en signe de protestation<br />
contre des cris hostiles d’une partie des<br />
Les différentes unités de la Sûreté nationale<br />
ont enregistré, durant les trois derniers jours,<br />
plusieurs opérations centrées dans la lutte<br />
contre la délinquance et le crime organisé. Selon<br />
un document exhaustif de la cellule de communication<br />
de la DGSN, la police a procédé au démantèlement<br />
d’un important réseau spécialisé dans<br />
le trafic de cannabis à Sétif, composé de quatre individus,<br />
tous interpellés en flagrant délit en possession<br />
de 10 kilos de kif traité. À Bordj Bou-Arréridj,<br />
une rafle dans le milieu de la délinquance<br />
a abouti à l’arrestation de 208 individus, dont quatre<br />
mineurs. Les mis en cause sont impliqués dans 208<br />
affaires, notamment les agressions, les vols, les menaces<br />
et le port d’armes prohibées. Parmi eux, figurent<br />
six étrangers, tous placés sous mandat de<br />
Le trafic d’armes et de munitions<br />
a atteint des records en<br />
2012. Ainsi, le bilan de la Gendarmerie<br />
nationale met en évidence la<br />
multiplication de la circulation des<br />
armes de guerre, à l’est du pays notamment.<br />
Lors d’une conférence de<br />
presse tenue, hier au commandement<br />
de la Ve Région militaire, à Constantine,<br />
le colonel Hamouche Abdelhakim,<br />
chargé de la communication, a révélé<br />
que les services de la gendarmerie<br />
ont enregistré 97 affaires liées au<br />
trafic d’armes depuis le mois de janvier<br />
supporters algériens. Il a fallu tout le<br />
sang-froid et la sagesse du ministre algérien,<br />
Mohamed Tahmi, et du président<br />
de la Fédération algérienne de<br />
football, Mohamed Raouraoua, pour<br />
que le responsable libyen revienne à de<br />
meilleurs sentiments. Cependant, les<br />
choses ne se sont pas arrêtées là, puisqu’on<br />
a appris hier auprès du ministère<br />
algérien des Affaires étrangères<br />
que des manifestants libyens ont profité<br />
du relâchement de la sécurité, assurée<br />
par des rondes des services de<br />
police dans le quartier, pour s’introduire<br />
dans l’enceinte de l’ambassade<br />
d’Algérie à Tripoli. Ces énergumènes<br />
ont pénétré dans la cour de la représentation<br />
diplomatique algérienne, et<br />
aurait brûlé le drapeau algérien, qui a<br />
disparu du mât, selon notre source,<br />
sans que des traces d’incendie n’aient<br />
été trouvées à cet endroit. Des informations<br />
et des photos, circulant sur les<br />
réseaux sociaux d’Internet, indiquent<br />
que l’emblème national a été brûlé par<br />
les manifestants. Sollicité par nos<br />
soins, le porte-parole du ministère<br />
des Affaires étrangères, Amar Belani,<br />
nous a fait la déclaration suivante :<br />
“Nous déplorons l'incident survenu<br />
hier à la chancellerie d’Algérie à Tripoli<br />
à la suite du match de football oppo-<br />
sant notre équipe nationale à son homologue<br />
libyenne. Tout en exprimant<br />
notre conviction profonde que ce genre<br />
d'incidents n'est pas susceptible d'influer<br />
sur le cours des relations historiques<br />
de fraternité et de coopération<br />
entre nos deux peuples frères qui sont en<br />
phase de raffermissement, nous souhaitons<br />
que les mesures appropriées<br />
soient prises, conformément aux<br />
conventions internationales, pour assurer<br />
la protection des locaux de nos représentations<br />
diplomatiques et consulaires<br />
dans ce pays frère.” Il est clair qu’à<br />
travers cette déclaration très diplomatique,<br />
Alger ne veut pas envenimer<br />
LUTTE CONTRE LA DÉLINQUANCE ET LE CRIME ORGANISÉ<br />
La police multiplie les rafles<br />
dépôt. Dans la même région, la brigade économique<br />
et financière (BEF) a interpellé un trafiquant<br />
de monnaie étrangère au stade de la commune. Le<br />
mis en cause était en possession de plus de 7 000<br />
euros et était affilié à un réseau de trafic de devises.<br />
Une enquête a été ouverte par la BEF. En revanche,<br />
la brigade de recherches et d’investigation (BRI)<br />
a arrêté un faux-monnayeur à Aïn Témouchent,<br />
au moment où il allait écouler des sommes d’argent<br />
importantes en fausses coupures de 1 000 et<br />
2 000 dinars. Il faut relever que les enquêteurs de<br />
la DGSN multiplient, depuis quelques jours, les<br />
descentes dans les milieux de la fausse monnaie,<br />
surtout que des étrangers aguerris au trafic de<br />
billets de banque commencent à s’installer dans<br />
les chefs-lieux des grandes agglomérations. Tou-<br />
jours à Aïn Témouchent, un baron de la drogue<br />
a été interpellé par les policiers. Celui-ci a usurpé<br />
l’identité d’un proche à lui, récemment décédé,<br />
et a profité pour délivrer des documents<br />
d’état civil avant de s’offrir, à Oran, un passeport.<br />
Mais le travail de renseignements des policiers a<br />
fini par payer, puisqu’il a été interpellé à la sortie<br />
d’Oran en possession d’un faux permis de conduire.<br />
En revanche, l’un de ses proches, déjà recherché<br />
et condamné par contumace, a été interpellé<br />
au Maroc par Interpol avant d’être remis aux policiers<br />
algériens. Par ailleurs, 72 personnes ont été<br />
mises en examen par la sûreté de wilaya de Mostaganem,<br />
dont 2 mineurs connus dans les milieux<br />
de la délinquance. Des armes blanches ont été saisies<br />
dans les quartiers chauds de la ville. Le<br />
les choses, mais les autorités libyennes<br />
devraient assumer leurs responsabilités<br />
pour que le résultat d’un match de<br />
football, quel que soit son enjeu, n’ait<br />
pas de répercussions négatives sur les<br />
relations entre les deux pays, comme<br />
cela a été le cas avec l’Égypte, après l’élimination<br />
des Pharaons par les Fennecs<br />
du Mondial-2010 de football en novembre<br />
2009 à Oumdurman au Soudan.<br />
Les Égyptiens avaient même<br />
agressé la délégation algérienne au<br />
Caire avant le match retour entre les<br />
deux sélections, provoquant une tension<br />
sans précédent entre les deux pays.<br />
MERZAK TIGRINE<br />
même jour, à Mostaganem, 5 voleurs notoires ont<br />
été interpellés pour avoir cambriolé un domicile<br />
avec effraction. La perquisition des domiciles a<br />
abouti à la récupération des objets volés. Les mis<br />
en cause ont été placés sous les verrous en attendant<br />
les résultats de l’instruction. Une autre opération<br />
a eu lieu à Relizane, où 7 individus ont également<br />
été arrêtés pour vol de téléphones portables,<br />
trafic de cannabis, port d’armes prohibées et<br />
agressions. Enfin, un pédophile a été interpellé par<br />
les policiers de Tiaret en flagrant délit au moment<br />
où il allait violer un garçon âgé de 6 ans. Âgé de<br />
29 ans, le mis en cause n’est pas à son premier acte.<br />
Présenté devant la justice, il a été placé sous mandat<br />
de dépôt.<br />
CONFÉRENCE DE PRESSE DE LA GENDARMERIE À CONSTANTINE<br />
Le trafic d’armes en hausse à l’est du pays<br />
dernier. Si l’année 2011 a connu une<br />
baisse de plus de 44%, comparée à l’année<br />
2010, l’année 2012 a, en revanche,<br />
enregistré une hausse estimée à 31,08%<br />
par rapport à 2011, en matière de<br />
trafic d’armes. Les wilayas concernées<br />
sont Oum El-Bouaghi, Batna et<br />
Tébessa. Le trafic touche, entre autres,<br />
les pistolets automatiques, les fusils de<br />
chasse et les fusils à pompe. En effet,<br />
lors de cette période, les éléments de<br />
la Police judiciaire, relevant de la Gendarmerie<br />
nationale, ont saisi 70 armes,<br />
à savoir 9 pistolets automatiques, 18 fu-<br />
sils de chasse, 21 fusils de fabrication<br />
traditionnelle, 7 fusils à pompe, 13 pistolets<br />
traditionnels et 2 fusils de guerre.<br />
Ajoutant à cela, un nombre important<br />
de munitions de différents<br />
calibres, dont<br />
25 922 cartouches et 138 491 capsules,<br />
ainsi que plus de 307 kilogrammes<br />
d’explosif et plus de 90 kilogrammes de<br />
sachem. Notons que 150 personnes<br />
impliquées dans ces affaires ont été arrêtées.<br />
Ce corps des forces de sécurité<br />
a, également, traité 12 affaires liées<br />
au vol d’armes et de munitions qui se<br />
PUBLICITÉ<br />
sont soldées par l’arrestation de 24 personnes.<br />
Lors de ces arrestations, 5 fusils<br />
de chasse, 1 pistolet automatique<br />
et 10 cartouches de différents calibres<br />
ont été récupérées. S’agissant des produits<br />
prohibés servant dans la fabrication<br />
d’explosifs, les éléments de la<br />
gendarmerie ont traité 9 affaires dans<br />
lesquelles 1 292 kilos de mercure ont<br />
été saisis dans les wilayas d’Oum El-<br />
Bouaghi, Tébessa, Skikda, El-Tarf et<br />
Constantine, 1 665 quintaux d’engrais<br />
d’azote, 23 694 quintaux d’engrais<br />
agricoles et un quintal de phosphate.<br />
FARID BELGACEM<br />
Par ailleurs, lors de cette conférence,<br />
le colonel Hamouche a fait part de différentes<br />
autres affaires traitées par les<br />
services de la gendarmerie, soit 20 139<br />
dossiers impliquant 16 709 personnes<br />
dont 1 038 sont des femmes. L’on citera,<br />
entre autres, le trafic de cheptels. À ce<br />
sujet, le colonel Benabdelaziz Rachideddine,<br />
chef de service régional de la<br />
Police judiciaire à la V e Région militaire<br />
dira qu’“un plan d’action a été mis en<br />
place depuis deux mois, pour lutter<br />
contre le trafic de cheptels”.<br />
SOUHEÏLA BETINA
LIBERTE Mardi 16 octobre 2012<br />
ALORS QUE LES COMBATS FONT RAGE EN SYRIE<br />
Brahimi met les bouchées doubles<br />
pour arracher une trêve<br />
En tournée dans la région, le médiateur de l’ONU et de la Ligue arabe déploie de gros efforts pour impliquer les parties<br />
concernées par la crise syrienne à même de contribuer à faire aboutir son appel.<br />
Alors que soldats et insurgés<br />
continuent de se battre sur les<br />
trois fronts principaux que<br />
sont Damas, Alep et Idleb, le<br />
médiateur international, l’Algérien<br />
Lakhdar Brahimi, a appelé<br />
hier à une trêve en Syrie durant la fête de<br />
l’Aïd El-Adha, date à laquelle le conflit qui dévaste<br />
le pays rentrera dans son vingtième mois.<br />
L’appel de M. Brahimi intervient alors que des<br />
victimes continuent de tomber au quotidien,<br />
et alors même que le dossier divise la communauté<br />
internationale et paralyse l’ONU et<br />
son Conseil de sécurité. De plus, les tensions<br />
de plus en plus fortes entre Damas et Ankara,<br />
qui soutient ouvertement les insurgés,<br />
augmentent le risque déjà réel de débordement<br />
du conflit. En tournée régionale, le médiateur<br />
international met les bouchées doubles pour<br />
impliquer divers acteurs à même de contribuer<br />
à faire aboutir son appel. Ainsi, lors d’une visite<br />
à Téhéran, dimanche, il a rencontré le président<br />
iranien Mahmoud Ahmadinejad et<br />
lui a demandé d’user de l’excellence des rapports<br />
entre la Syrie et l’Iran pour “aider à la<br />
mise en œuvre d’un cessez-le-feu” durant la fête<br />
de l’Aïd El-Adha. Il a notamment souligné<br />
“l’urgence de mettre fin au bain de sang” et réitéré<br />
l’appel du secrétaire général de l’ONU, Ban<br />
Ki moon, “pour un cessez-le-feu et l’arrêt du flux<br />
Les résultats des élections locales<br />
en Belgique sont révélateurs puisqu’au<br />
nord du pays les nationalistes<br />
flamands de la NVA ont remporté<br />
un succès évident risquant de compliquer,<br />
dans les mois qui suivent, le<br />
travail du gouvernement fédéral de<br />
centre-droit dirigé par le socialiste<br />
francophone Elio Di Rupo.<br />
En Wallonie, dans la région francophone<br />
du sud du pays, le Parti socia-<br />
L'opposition mauritanienne a demandé<br />
hier que “toute la lumière”<br />
soit faite sur les conditions<br />
dans lesquelles le chef de l'Etat, Mohamed<br />
Ould Abdel Aziz, a été blessé<br />
samedi soir près de Nouakchott, officiellement<br />
lors d'un incident impliquant<br />
son armée.<br />
La Coordination de l'opposition démocratique<br />
(COD), qui rassemble<br />
une dizaine de partis, a publié un<br />
communiqué dans lequel elle demande<br />
au pouvoir et à la justice de “faire<br />
toute la lumière sur les conditions qui<br />
ont entouré l'incident et de le porter à<br />
la connaissance des Mauritaniens.” Un<br />
autre parti d'opposition, non membre<br />
de la COD, l'Alliance pour la justice et<br />
la démocratie (AJD/MR), a de son côté<br />
estimé, dans une déclaration, qu'audelà<br />
de “la compassion à un compatriote<br />
en souffrance” (le président Aziz), “c'est<br />
la République tout entière qui s'interroge<br />
aujourd'hui.” L'AJD/MR “partage cette<br />
interrogation et engage les pouvoirs<br />
publics à ouvrir une enquête pour fai-<br />
BELGIQUE<br />
Les indépendantistes flamands savourent<br />
leur succès aux “communales”<br />
liste garde sa prééminence malgré les<br />
mesures d’austérité du gouvernement<br />
fédéral.<br />
On se souviendra néanmoins que ce<br />
sont les mêmes indépendantistes flamands<br />
de la NVA qui avaient plongé<br />
la Belgique dans 541 jours d’intenses<br />
crispations, soit pendant la plus longue<br />
période de crise politique qu’ait connue<br />
le royaume depuis sa naissance en<br />
1830. Avec ce scrutin, la Belgique<br />
MAURITANIE<br />
L’opposition demande “toute<br />
la lumière” sur les blessures<br />
du président<br />
re la lumière sur les évènements survenus,<br />
afin d'expliquer comment un tel<br />
manquement, s'il est avéré, a pu se produire<br />
au point de mettre en danger la<br />
vie du président de la République.” La<br />
version du gouvernement mauritanien<br />
suscite de nombreuses questions<br />
en Mauritanie, pays à l'histoire jalonnée<br />
de coups d'Etat militaire -le président<br />
Aziz est lui-même arrivé au pouvoir<br />
en août 2008 par un putsch- alors<br />
que le chef de l'Etat s'est lancé depuis<br />
son élection en 2009 dans une lutte<br />
sans merci contre Al-Qaida au Maghreb<br />
islamique (Aqmi), qui l'a menacé<br />
de mort.<br />
Face à la “situation exceptionnelle que<br />
traverse le pays suite à la blessure du président<br />
par balle”, la COD a décidé de<br />
suspendre ses activités politiques jusqu'à<br />
nouvel ordre. Il s'agit, selon un responsable<br />
de la COD, d'éviter “de fortes<br />
tensions politiques” dans les circonstances<br />
actuelles, “dans l'intérêt suprême<br />
de la Nation.”<br />
R.I/AGENCES<br />
vient donc de connaître ses premières<br />
élections après ces tractations qui ont<br />
permis de dégager un compromis et de<br />
lancer une dernière réforme institutionnelle.<br />
En Flandre, la NVA, le parti nationaliste<br />
de Bart De Wever, était pourtant<br />
peu présente lors du précédent scrutin<br />
communal de 2006 mais il vient de devenir,<br />
six ans plus tard, la première formation<br />
politique du pays.<br />
Le pari du nationaliste Bart de Wever<br />
de conquérir la mairie de la ville d’Anvers<br />
en reléguant les socialistes flamands<br />
dans l’opposition a été atteint.<br />
Et cette seule conquête prend une valeur<br />
particulière dans la mesure où cet-<br />
Lakhdar Brahimi, médiateur international.<br />
d’armes”. Une telle trêve “favoriserait un environnement<br />
permettant au processus politique<br />
d’évoluer”, a estimé M. Brahimi qui envisagerait,<br />
aussi, “le déploiement de forces de<br />
maintien de la paix”, une idée encore à l’étude.<br />
Après Téhéran, le médiateur international<br />
s’est rendu à Baghdad dont le gouvernement<br />
s’est fait discret sur le dossier syrien<br />
et s’est gardé, jusqu’ici en tout cas, d’appeler<br />
au départ de Bachar El-Assad, mais<br />
appelle à la fin des hostilités. Auparavant,<br />
M. Ban Ki Moon avait appelé le régime syrien<br />
à décréter un cessez-le-feu unilatéral,<br />
tout en demandant aux insurgés de le respecter.<br />
Son appel n’a été entendu par aucune des<br />
parties. M. Brahimi, qui a succédé à Koffi<br />
Annan au poste de médiateur international<br />
après que ce dernier eut avoué son impuissance,<br />
semble décidé à faire bouger les<br />
lignes. Certes, la mission n’est pas de tout<br />
repos pour ne pas dire qu’elle est quasiment<br />
impossible.<br />
Mais la longue expérience diplomatique du<br />
nouveau médiateur et, surtout, sa parfaite<br />
connaissance de la région et des subtilités<br />
lui seront d’une grande utilité et pourraient<br />
lui permettre de réussir là où son prédécesseur<br />
a échoué.<br />
M. A. BOUMENDIL<br />
NIGER<br />
Six Africains, dont cinq humanitaires, enlevés<br />
Cinq travailleurs humanitaires (quatre Nigériens et<br />
un Tchadien) ainsi qu'un chauffeur nigérien ont été<br />
enlevés dimanche soir dans la localité de Dakoro, dans<br />
le sud-est du Niger, pays sahélien frappé dans le passé<br />
par des rapts d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).<br />
“Cinq humanitaires, dont un Tchadien, et un chauffeur<br />
nigérien ont été enlevés à leur domicile vers 22h00<br />
locales (21h00 GMT) par des hommes bien armés venus à<br />
bord de deux véhicules tout-terrain” et qui “parlaient<br />
arabe, tamasheq (langue des Touareg, ndlr) et haoussa”,<br />
une langue régionale, a déclaré à l'AFP Abou<br />
Mahamane, secrétaire général du département de<br />
Dakoro, joint par téléphone depuis Niamey. Ils ont été<br />
“enlevés par des hommes de peau blanche et un de<br />
peau noire, parlant arabe. Le Tchadien a probablement<br />
tenté de résister et a été blessé mais il a quand même<br />
été embarqué”, a indiqué de son côté une source<br />
humanitaire. Quatre des personnes enlevées, “dont un<br />
médecin et un infirmier”, appartiennent à l'ONG<br />
nigérienne Befen (Bien-être de la femme et de l'enfant<br />
au Niger) et à l'ONG tchadienne Alerte-santé, ont<br />
indiqué dans un communiqué conjoint ces deux<br />
organisations, œuvrant notamment contre la<br />
malnutrition dans le pays touché cette année par une<br />
nouvelle crise alimentaire. Befen et Alerte-santé<br />
“demandent leur libération et, prioritairement, celles de<br />
L’internationale<br />
D. R.<br />
te ville est aux mains des socialistes depuis...<br />
80 ans. Dès qu’il a eu connaissance<br />
de son score sans précédent, le<br />
président de la NVA a voulu donner un<br />
caractère national à ce scrutin local en<br />
lançant un appel au gouvernement<br />
fédéral pour des négociations en vue<br />
de la création d’une Belgique “confédérale.”<br />
Mais le gouvernement “national”<br />
de Di Rupo semble ne pas entendre<br />
les cris de la Flandre. Pour lui,<br />
les élections législatives de 2014 sont<br />
encore loin et, pendant ces deux<br />
longues années, la population aura le<br />
temps de jauger l’action du parti de<br />
Bart de Wever en lui demandant de<br />
rendre des comptes.<br />
9<br />
Ce scrutin local a également permis à<br />
des dizaines de candidats d’origine<br />
étrangère de se présenter aux suffrages<br />
des électeurs. Plusieurs de ces<br />
candidats gardent des liens avec l’Algérie.<br />
C’est le cas, par exemple, de la socialiste<br />
Yasmine Kherbache, collaboratrice<br />
du Premier ministre belge, qui se présentait<br />
à Anvers. C’est aussi celui d’une<br />
autre Algérienne, Faouzia Harriche, qui<br />
a été réélue en ayant été adjointe au<br />
maire de la ville de Bruxelles, chargée<br />
de l’enseignement dans la précédente<br />
mandature.<br />
AREZKI MOKRANE<br />
leurs collaborateurs qui auraient été blessés lors de cet<br />
incident”. Les deux ONG “rappellent qu’elles sont des<br />
ONG médicales qui n'ont d'autre objectif que de juguler<br />
les situations les plus précaires, et ce, en toute<br />
indépendance politique” et “impartialité”. Après<br />
l'enlèvement, les ravisseurs “ont filé droit vers la région<br />
d'Agadez”, dans le nord du Niger, voisin du Mali, et “les<br />
forces de l'ordre ont perdu leurs traces vers la zone<br />
d'Abala, à environ 300 km au sud d'Agadez, dans la<br />
région de Tahoua”, a expliqué Abou Mahamane, le<br />
responsable départemental. “Des renforts sont arrivés<br />
sur place à Dakoro. Il reste encore des humanitaires<br />
africains, le site a été sécurisé par les renforts venus de<br />
Maradi et de Tahoua”, a-t-il précisé.<br />
Dakoro est situé dans la zone de Maradi, capitale<br />
économique du Niger et grande ville de cette région<br />
frontalière du Nigeria, le grand pays voisin où opère le<br />
groupe islamiste Boko Haram, qui a établi ces derniers<br />
mois des contacts avec Aqmi. Au total neuf Européens,<br />
dont six Français, sont aux mains d'Aqmi au Sahel. L'un<br />
des groupes islamistes armés contrôlant, avec Aqmi<br />
notamment, le nord du Mali depuis six mois, le<br />
Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de<br />
l'Ouest (Mujao), retient en outre au moins trois otages<br />
algériens.<br />
R. I. / AGENCES
LIBERTE Mardi 16 octobre 2012<br />
Contribution<br />
Le harcèlement sexuel<br />
en milieu professionnel,<br />
ce viol psychique banalisé<br />
Le harcèlement sexuel en milieu professionnel,<br />
phénomène aussi vieux<br />
que la présence des femmes sur le<br />
marché du travail, semble s’amplifier<br />
en Algérie, encouragé sans aucun<br />
doute par la présence remarquable de<br />
la femme algérienne dans différents secteurs des<br />
activités économiques et administratives du<br />
Par<br />
KAMEL RAHMAOUI (*)<br />
pays, la saturation<br />
du marché<br />
de l’emploi, l’apparition<br />
de sta-<br />
tuts précaires de recrutement, mais aussi et surtout<br />
par l’absence d’une répression pénale efficiente,<br />
dûe à l’incompréhension d’un mal dangereux<br />
aux nombreuses manifestations.<br />
Apporter un éclairage sur ce sujet nous semble<br />
opportun, à l’heure ou un tribunal algérien examine<br />
un cas troublant, celui d’un directeur<br />
d’une institution publique poursuivi par trois salariées<br />
pour harcèlement sexuel ; ce procès particulier<br />
nous rappelle la triste et célèbre affaire de<br />
la société Mitsubishi, Motors manufacturing<br />
(printemps 1996), ou pas moins de vingt-huit<br />
femmes ont osé briser la loi du silence et poursuivre<br />
plusieurs cadres de ladite société pour les<br />
tortures sexuelles qu’elles ont subies en silence depuis<br />
plusieurs années.<br />
Le harcèlement sexuel : un comportement<br />
polymorphe<br />
Sont considérés comme harcèlement sexuel, les<br />
propos, actes et gestes de nature sexuelle qui se<br />
produisent sur les lieux de travail, ou ayant une<br />
relation avec le travail.<br />
De telles attitudes, qui peuvent être ou non répétées,<br />
ne sont pas désirées par la victime et portent<br />
gravement atteinte à sa dignité, son intégrité<br />
physique et/ou psychologique ainsi qu’à sa sécurité.<br />
L’auteur de ces violences sexuelles particulières<br />
peut être un supérieur hiérarchique ou<br />
tout simplement un collègue.<br />
Dans la majorité des cas, se sont les femmes qui<br />
subissent le harcèlement sexuel (90%) et peu<br />
d’hommes sont harcelés par les femmes, car il est<br />
prouvé que la femme ne se livre à de telles pratiques<br />
que si elle jouit d’un réel pouvoir.<br />
Le harceleur débute souvent ses attaques par un<br />
langage obscène, des blagues à double sens, des<br />
observations gênantes sur l’aspect physique, des<br />
allusions aux préférences sexuelles, des avances,<br />
sollicitations ou propositions déplacées faites verbalement,<br />
par courrier, téléphone ou mail. La seconde<br />
phase se caractérise par les regards osés<br />
(elevator eyes), gestes ou mouvements sexuels en<br />
présence de l’employée, reproduction du son d’un<br />
acte sexuel, envoi de cadeaux singuliers (lingerie<br />
fine, revues et portraits érotiques), brimades,<br />
chantage et menaces. Le sadique finira par passer<br />
à la dernière étape, la plus inquiétante, celle<br />
des contacts physiques, attouchements, pincements,<br />
proximité physique durant l’exécution du<br />
travail, et même visite au domicile de la harcelée<br />
s’il est au courant qu’elle habite seule.<br />
Certains tortionnaires n’hésitent pas à exhiber leur<br />
intimité ou forcer les malheureuses victimes à se<br />
déshabiller. Ces agressions sexuelles ont donc des<br />
conséquences lourdes sur la santé et la sécurité<br />
des femmes au travail.<br />
Bourreau et victime : une relation ambiguë aux<br />
conséquences dévastatrices<br />
En matière de harcèlement sexuel, le but recherché<br />
n’est pas seulement l’obtention de faveurs<br />
sexuelles, mais la chosification de la victime, son<br />
abdication, en lui reniant le droit d’exprimer son<br />
refus, en un mot sa destruction.<br />
1- Le harceleur a subi une souffrance dont il réclame<br />
la réparation et exige inconsciemment de<br />
sa proie de jouer ce rôle, c’est un malade qui a vécu<br />
des abus sexuels dans son enfance, voire même<br />
des relations incestueuses et pourrait très bien<br />
avoir connu des problèmes d’emprise parentale.<br />
Cet état de fait l’empêche de nouer des relations<br />
sentimentales légitimes. Bien que ce prédateur<br />
manifeste une apparence de sociabilité remarquable,<br />
il demeure un manipulateur hors pair<br />
jouissant d’une hyper méfiance et s’entourant de<br />
mille et une précautions avant de commencer ses<br />
agressions, comme épier tous les mouvements du<br />
personnel à l’aide de caméras. Il agit rarement seul<br />
et jouit de la complicité de plusieurs comparses<br />
qui participeront à un moment précis aux souffrances<br />
infligées aux malheureuses victimes<br />
choisies parmi les plus vulnérables sur les plans<br />
social, économique, culturel et hiérarchique, à<br />
l’instar des salariées contractuelles, personnel<br />
féminin chargé du secrétariat ou de l’entretien.<br />
C’est une grossière erreur de croire donc que dans<br />
les milieux professionnels la subordination est<br />
uniquement hiérarchique.<br />
La relation entre le bourreau et sa victime ne repose<br />
pas sur un pied d’égalité, l’employée est soumise<br />
à l’autorité d’un monstre qui la transformée<br />
en complice d’un jeu pervers, ce qui explique son<br />
mutisme. Cette situation complexe la conduira<br />
vers une destruction psychique certaine, car<br />
perdant tous ses repères, elle sera amenée à minimiser<br />
ses souffrances, voire accorder le pardon<br />
à son tortionnaire et retourner la faute contre elle.<br />
Les répercussions psychiques d’une telle relation<br />
imposée sont insupportables et conduisent inéluctablement<br />
à l’anxiété, l’altération de l’image de<br />
soi, les sensations de culpabilité, la honte, la somatisation,<br />
les troubles de la libido ainsi que les<br />
dépressions.<br />
Cette pathologie médicale qui peut mener au suicide<br />
a-t-elle reçu en Algérie une réponse juridique<br />
adéquate ?<br />
L’article 341 bis du code pénal algérien : une<br />
reconnaissance juridique inadéquate<br />
L’article 341 bis du code pénal (loi n°06/23 du 20<br />
décembre 2006), qui introduit pour la première<br />
fois la notion de harcèlement sexuel dans la législation<br />
pénale algérienne, semble ne pas avoir<br />
pris en considération la complexité du fléau en<br />
question.<br />
Il s’agit en fait d’une copie du fameux article 222-<br />
33 du code pénal français, version 1998, née elle<br />
même d’une modification de la loi française de<br />
1992. Importer une codification étrangère qui n’a<br />
cessé d’ailleurs d’évoluer (voir les modifications<br />
introduites durant les années 2002 et 2012), et l’appliquer<br />
aveuglement à la société algérienne, à un<br />
moment ou d’autres outils juridiques plus précis<br />
et de portée internationale existent, ne sauraient<br />
se faire sans se heurter à la dure réalité du<br />
pays.<br />
Une lecture rapide de l’article 341 bis permet de<br />
faire les constatations suivantes :<br />
a) Le harcèlement sexuel en Algérie est circonscrit<br />
dans le cadre de l’abus de l’autorité.<br />
Le harcèlement sexuel en milieu professionnel ne<br />
peut-il être commis que par un responsable<br />
hiérarchique ?<br />
“<br />
La relation entre le<br />
bourreau et sa victime ne<br />
repose pas sur un pied<br />
d’égalité, l’employée est soumise à<br />
l’autorité d’un monstre qui la<br />
transformée en complice d’un jeu<br />
pervers, ce qui explique son<br />
mutisme. Cette situation complexe<br />
la conduira vers une destruction<br />
psychique certaine, car perdant tous<br />
ses repères, elle sera amenée à<br />
minimiser ses souffrances, voire<br />
accorder le pardon à son<br />
tortionnaire et retourner la faute<br />
contre elle. Les répercussions<br />
psychiques d’une telle relation<br />
imposée sont insupportables et<br />
conduisent inéluctablement à<br />
l’anxiété, l’altération de l’image de<br />
soi, les sensations de culpabilité, la<br />
honte, la somatisation, les troubles<br />
de la libido ainsi que les<br />
dépressions.<br />
2- Les violences psychiques quotidiennes commises<br />
par les collègues sont donc considérées<br />
comme de simples plaisanteries et échappent ainsi<br />
à toute sanction, ceci en dépit de leur dangerosité.<br />
Faut-il rappeler que la subordination<br />
n’est pas obligatoirement liée aux emplois de responsabilité,<br />
d’autres facteurs socioculturels créent<br />
aussi un sentiment de rapport d’autorité susceptible<br />
d’accentuer la vulnérabilité de la femme.<br />
b) Le harcèlement sexuel doit-il obligatoirement<br />
viser l’obtention de faveurs sexuelles ?<br />
Rattacher la notion de harcèlement sexuel aux faveurs<br />
de même nature permet au coupable<br />
d’échapper aux poursuites judiciaires, s’il arrive<br />
à prouver qu’il ne cherchait qu’à séduire.<br />
Doit-on préciser que la séduction souvent utilisée<br />
par le harceleur pour asseoir son emprise sur<br />
la personne harcelée porte une véritable atteinte<br />
à la dignité.<br />
Peut-on tolérer qu’un supérieur hiérarchique demande<br />
à sa secrétaire d’opter pour une coiffure<br />
particulière ou porter une tenue précise, parce<br />
qu’il s’apprête à recevoir la visite d’une personnalité<br />
?<br />
La secrétaire est-elle obligée de servir le café à son<br />
directeur et ses invités ?<br />
C’est par le biais de ces contraintes morales que<br />
les harceleurs préparent le passage aux contraintes<br />
physiques.<br />
c) Le législateur algérien ne fait pas de distinction<br />
entre le chantage et le harcèlement sexuels.<br />
Le chantage sexuel est un comportement ponctuel<br />
qui vise réellement l’obtention de faveurs<br />
sexuelles, notamment lors des entretiens de recrutement<br />
ou de promotion.<br />
Le harcèlement sexuel se distingue, quant à lui,<br />
par des attaques incessantes et devrait par conséquent<br />
être puni plus sévèrement que le simple<br />
chantage limité dans le temps. (Ne pas comprendre<br />
que l’auteur sous-estime les dangers du<br />
chantage sexuel).<br />
L’imprécision de l’article 341 bis laisse supposer<br />
que le législateur algérien considère le harcèlement<br />
sexuel comme un simple chantage, ce qui<br />
est aberrant<br />
d) La sanction du délit de harcèlement sexuel est<br />
dérisoire.<br />
En dépit de la gravité de ses conséquences, la sanction<br />
du harcèlement sexuel est de deux mois à une<br />
année d’emprisonnement et d’une amende de<br />
50 000,00 DA à 200 000,00 DA,<br />
Une telle sanction est insignifiante, vu les dégâts<br />
occasionnés à l’être humain.<br />
Soulignons que le vol en Algérie est puni de un<br />
à cinq années d’emprisonnement (ART 350 du<br />
code pénal). Les biens en Algérie sont donc mieux<br />
protégés que les êtres humains.<br />
Devant une telle situation, comment peut-on faire<br />
face à un fléau dévastateur qui en plus de la destruction<br />
des individus a aussi des répercussions<br />
négatives sur la production et même la productivité<br />
?<br />
Lutter efficacement contre le harcèlement sexuel :<br />
c’est possible.<br />
Le harcèlement sexuel ne doit pas être considéré<br />
comme une fatalité, bien au contraire, il<br />
peut être vaincu si certaines conditions sont réunies<br />
:<br />
Ce que toute salariée doit absolument savoir<br />
Le harceleur n'est pas invincible, c’est un lâche individu<br />
qui se nourrit essentiellement du silence<br />
imposé à ses victimes par les promesses, le<br />
chantage, les menaces de licenciement ou de mutation<br />
à des emplois jugés dégradants ainsi que<br />
par les rumeurs savamment distillées par des<br />
complices sur la réputation de sa proie et son prétendu<br />
pénible caractère. Se taire ou adopter une<br />
politique de survie, comme celle qui consiste à<br />
faire croire au sadique, que la relation qu’il recherche<br />
sera pour plus tard, est interprété comme<br />
une tacite invitation à passer à d’autres<br />
étapes plus douloureuses.<br />
Il convient donc de briser le mur du silence, de<br />
discuter du problème avec sa famille, son conjoint<br />
et surtout les collègues, ce qui incitera d’autres harcelées<br />
à dénoncer le bourreau. Ainsi la hiérarchie<br />
doit être informée de la conduite délictueuse du<br />
11<br />
“<br />
Le harceleur n'est pas<br />
invincible, c’est un lâche<br />
individu qui se nourrit<br />
essentiellement du silence imposé à<br />
ses victimes par les promesses, le<br />
chantage, les menaces de<br />
licenciement ou de mutation à des<br />
emplois jugés dégradants ainsi que<br />
par les rumeurs savamment<br />
distillées par des complices sur la<br />
réputation de sa proie et son<br />
prétendu pénible caractère. Se taire<br />
ou adopter une politique de survie,<br />
comme celle qui consiste à faire<br />
croire au sadique, que la relation<br />
qu’il recherche sera pour plus tard,<br />
est interprété comme une tacite<br />
invitation à passer à d’autres<br />
étapes plus douloureuses.<br />
gestionnaire incriminé au moyen de correspondances<br />
précises, transmises avec accusé de réception<br />
afin de les utiliser comme preuves une<br />
fois les poursuites judiciaires entamées.<br />
Les procès pour harcèlement sexuel sont certes<br />
lents, coûteux et surtout douloureux, car rappelant<br />
aux victimes les souffrances endurées, mais<br />
ils sont faciles à gagner, car contrairement à ce que<br />
l’on croit, il appartient au délinquant de démontrer<br />
que ses agissements contestés sont imposés<br />
par le fonctionnement normal des services, ce qui<br />
est difficile à réaliser, la plaignante par contre doit<br />
uniquement prouver l'existence du comportement<br />
nuisible à sa dignité, sa santé ainsi qu'à sa sécurité.<br />
À côté des poursuites devant la justice pénale,<br />
l’action devant le juge du social est possible<br />
et même recommandée.<br />
Ce que l'employeur doit prendre comme<br />
mesures<br />
Les problèmes organisationnels engendrés par le<br />
harcèlement sexuel en milieu professionnel sont<br />
très importants et se caractérisent généralement<br />
par un fort taux d'absentéisme, un roulement exceptionnel<br />
du personnel ainsi que sa démotivation.<br />
Adopter une politique claire en matière de<br />
lutte contre les violences sexuelles devient donc<br />
une nécessité pour l’employeur afin de se protéger<br />
et sauvegarder la réputation de l'entreprise ou<br />
de l'administration en cas de poursuites judiciaires.<br />
Ce que la législation doit prévoir<br />
Le phénomène du harcèlement sexuel ne peut être<br />
combattu par un seul article imprécis et de surcroît<br />
importé. Le législateur doit absolument faire<br />
la distinction entre le chantage et le harcèlement<br />
sexuels, comme il doit punir, non seulement<br />
les comportements délictueux des supérieurs hiérarchiques,<br />
mais aussi ceux émanant des autres<br />
travailleurs.<br />
Compte tenu des conséquences lourdes des<br />
agressions sexuelles au travail, leur répression doit<br />
être dissuasive.<br />
4 - La législation pénale pour être efficiente doit<br />
aussi sanctionner l'employeur pour l'inciter à<br />
prendre des mesures susceptibles de dissuader les<br />
harceleurs.<br />
Le droit du travail, quant à lui, doit permettre de<br />
poursuivre sur le plan disciplinaire pour faute<br />
lourde, les auteurs d'actes de harcèlement sexuel.<br />
Pour conclure :<br />
Seule la connaissance de l'ampleur réelle du harcèlement<br />
sexuel, de ses mécanismes ainsi que de<br />
ses conséquences permet de tracer une politique<br />
préventive et répressive à même de lutter efficacement<br />
contre un phénomène qui devient, hélas,<br />
monnaie courante dans nos entreprises et notre<br />
administration.<br />
K. R.<br />
*DOCTORANT EN SCIENCES JURIDIQUESFACULTÉ DE DROIT<br />
DE CONSTANTINE CADRE ALGÉRIE TÉLÉCOM, DOT. ANNABA
12<br />
Une conférence de presse a été<br />
organisée, hier matin à la Cinémathèque<br />
algérienne (rue<br />
Larbi Ben M’hidi, Alger) pour<br />
la présentation des Rencontres<br />
du cinéma français, organisées<br />
en partenariat par la Cinémathèque algérienne<br />
et l’Institut français d’Algérie.<br />
Ces Rencontres, qui auront lieu du 20 au 25 octobre<br />
à la Cinémathèque, proposent de faire découvrir<br />
au public algérien la nouvelle création<br />
française, et seront également agrémentées<br />
d’un cycle dédié à Alain Resnais, ainsi que d’une<br />
table ronde et d’un master-class encadré par<br />
Jean-Michel Frodon. Lies Semiane, directeur<br />
de la Cinémathèque, a indiqué : “Nous avons<br />
initié ce projet au mois de juin 2012, après plusieurs<br />
séances de travail.” Concernant la programmation,<br />
Thierry Perret, attaché de coopération<br />
culturelle et audiovisuelle, a expliqué<br />
que “dans cette programmation, il y a deux axes<br />
qui nous semblaient complémentaires. D’abord,<br />
la nouvelle vague dans le cinéma français. Il nous<br />
a semblé intéressant de mettre en avant cette filmographie<br />
moins connue du grand public, qui<br />
est en train de monter et qui est appréciée par<br />
la critique. Il y a aussi un axe patrimoine avec<br />
le cycle Alain Resnais”.<br />
Ahmed Bédjaoui, consultant sur ce projet, a<br />
pour sa part estimé que “le souci [était] de montrer<br />
un cinéma qu’on n’a pas l’habitude de voir,<br />
un cinéma dynamique. Ce sont des jeunes qui<br />
apportent un regard jeune sur le cinéma français.<br />
Ce que l’on peut remarquer, c’est que c’est<br />
un cinéma innovateur, un cinéma nouveau<br />
RENCONTRES DU CINÉMA FRANÇAIS À ALGER<br />
Neuf films de la nouvelle création<br />
Des productions représentant la nouvelle vague du 7 e art, des débats en présence de réalisateurs, un atelier sur le son, un masterclass<br />
sur la critique cinématographique, une table ronde, ainsi qu’un cycle hommage à Alain Resnais sont les grands axes de ces<br />
Rencontres, prévues du 20 au 25 octobre à la Cinémathèque algérienne.<br />
PAR :<br />
ABDENNOUR<br />
ABDESSELAM<br />
D’<br />
Culture<br />
avec de fortes personnalités”. Tout en rappelant<br />
que “la Cinémathèque doit redevenir un lieu de<br />
rassemblement, un espace de liberté”, M. Bédjaoui<br />
a considéré qu’Alain Resnais, auquel les<br />
rencontres consacrent un cycle (présenté et<br />
commenté par M. Bédjaoui), est comme “le par-<br />
REFLET CULTUREL<br />
entrée de jeu, Mohand Akli Haddadou<br />
précise dans son étude qu’il est important<br />
de faire une distinction entre littérature<br />
écrite en berbère et littérature produite par les Berbères.<br />
La première, en dépit des centaines de recueils<br />
de textes et des dizaines d’études qui lui sont consacrée<br />
est mal connue du public. La deuxième est le<br />
fait de Berbères qui ont écrit dans d’autres langues.<br />
C’est paradoxalement par la seconde que le monde<br />
connaîtra la société berbère. En effet l’auteur note<br />
que “si la littérature orale des Berbères est d’une grande<br />
richesse, c’est leur littérature écrite qui a fait leur<br />
célébrité et à fourni au monde des noms prestigieux<br />
: Terence, Apulée, Augustin, pour la période antique,<br />
Ibn Rachiq, Ibn Battouta pour la période médiévale,<br />
Amrouche, Mammeri, Kateb, Khair-Eddine pour<br />
la période moderne… Ces écrivains ont écrit en latin<br />
(certains d’entre eux en punique, la langue de<br />
Carthage), d’autres en arabe, d’autres encore en français…<br />
langues d’occupants mais pour la plupart des<br />
auteurs, simple instrument de communication<br />
dans lequel s’est épanoui le génie berbère…”. Mais<br />
le paradoxe est encore plus prononcé. Ce sont les<br />
œuvres produites par les Berbères dans des<br />
rain” des réalisateurs qui présenteront<br />
leurs films à Alger, car lui aussi représentait<br />
à ses débuts “la nouvelle<br />
vague engagée du cinéma français”.<br />
Un cinéma d’une grande vitalité<br />
Au programme de ces rencontres,<br />
neuf films de la nouvelle création<br />
française, et cinq réalisateurs invités.<br />
Parmi les moments forts, la présence<br />
de la réalisatrice et comédienne Noémie<br />
Lvovsky, qui présentera son film<br />
sorti en France en septembre dernier,<br />
“Camille redouble”. Dans ce long métrage<br />
où elle incarne elle-même le rôle<br />
principal, celui de Camille, il est question<br />
d’un retour au passé.<br />
Camille retourne aux années 1980 et<br />
retombe en adolescence. Elle retrouve<br />
son lycée, ses amis, ses parents et<br />
son amoureux de l’époque, Eric, qui<br />
est devenu son mari. “Camille redouble”<br />
a été primé à la Quinzaine des<br />
réalisateurs à Cannes en 2012.<br />
Le deuxième moment fort de ces<br />
Rencontres, la présence à Alger de la<br />
réalisatrice et comédienne Maïwenn,<br />
fille de l’actrice franco-algérienne Catherine<br />
Belkhodja. Maïwenn a réalisé,<br />
en 2011, “Polisse”, dans lequel elle incarne<br />
le rôle de Melissa, une photographe se chargeant<br />
de réaliser un reportage photo sur les policiers<br />
de la brigade de protection des mineurs<br />
de Paris. “Comment ces policiers parviennentils<br />
à trouver l’équilibre entre leur vie privée et la<br />
“Introduction à la littérature berbère” de M. A. Haddadou<br />
langues étrangères qui sont inscrites aujourd’hui<br />
au “patrimoine universel” et non celles écrites dans<br />
la langue naturelle.<br />
Cette caractéristique exogène relevée par Mohand<br />
Akli est partagée par la plupart des intervenants<br />
du domaine. Pour Mouloud Mammeri comme pour<br />
Jean Lmouhoub Amrouche, elle ne constitue pas<br />
pour autant une quelconque défaveur. Ils la perçoivent<br />
plutôt comme une véritable et utile ouverture<br />
sur le monde. L’étude réalisée par Mohand<br />
Akli Haddadou pour le compte du Haut commissariat<br />
à l’amazighité se veut un canevas qui pro-<br />
Mardi 16 octobre 2012 LIBERTE<br />
réalité à laquelle ils sont confrontés tous les jours<br />
?”, est en fait la grande interrogation de ce film<br />
émouvant, très nuancé, où l’humour vient<br />
souvent à la rescousse des personnages,<br />
confrontés quotidiennement à l’horreur.<br />
La table ronde autour de la critique de cinéma<br />
intitulée “Ecrire aujourd’hui sur le cinéma”<br />
sera animée par de grands noms de la critique<br />
cinématographique française, notamment Jean-<br />
Michel Frodon, ancien rédacteur en chef de “les<br />
Cahiers du cinéma” (qui encadrera un masterclass<br />
sur la critique cinématographique), Jean-<br />
Marc Lalanne, rédacteur en chef service Cinéma<br />
de “les Inrockuptibles”, Olivier Seguret<br />
(“Libération”), Daniel Dos Santos (“Zinzolin”)<br />
et Elisabeth Lequeret (RFI). Un atelier sur le son<br />
à destination des professionnels sera également<br />
organisé et encadré par Dominique Vieillard.<br />
Le cycle Alain Resnais comprendra quatre<br />
longs métrages (“Muriel ou le temps d’un retour”,<br />
“Hiroshima, mon amour”, “Mon oncle<br />
d’Amérique”, “On connaît la chanson”), et<br />
trois courts métrages (“Guernica”, “les Statues<br />
meurent aussi”, “Nuit et Brouillard”). Toutes les<br />
activités auront lieu à la Cinémathèque algérienne.<br />
En outre, les Rencontres du cinéma français se<br />
prolongeront, les 29 et 30 octobre, au niveau des<br />
cinémathèques d’Oran et de Tlemcen.<br />
COUP D’ENVOI DES JOURNÉES CINÉMATOGRAPHIQUES D’ALGER (JCA)<br />
Le premier volet de la trilogie américaine de Bouchareb en ouverture<br />
Le coup d’envoi de la troisième édition<br />
des Journées cinématographiques<br />
d’Alger, organisées (sous<br />
l’égide du ministère de la Culture)<br />
par l’association “A nous les écrans”, en<br />
partenariat avec le Centre algérien de<br />
la cinématographie et l’Office national<br />
des droits d’auteurs et des droits voisins<br />
(Onda), se sont ouvertes, dimanche<br />
soir à la Cinémathèque algérienne,<br />
avec la projection du film de<br />
Rachid Bouchareb, “Just like a woman”.<br />
Ce long-métrage est le premier film<br />
américain de Chafia Boudraâ qui était<br />
présente à cette cérémonie, et qui a déclaré<br />
: “L’Honneur de ma famille’ était<br />
mon premier rôle avec Rachid Bouchareb.<br />
Cela remonte à 20 ans mais on<br />
a toujours entretenu de bons rapports.<br />
Dans ‘Just like a woman’, j’incarne<br />
une mère émigrée qui vit à Chicago,<br />
mais qui est restée une femme de la<br />
montagne dans sa tête. J’ai tourné à Chicago<br />
et tout s’est très bien passé sur le<br />
tournage”. Lies Semiane, le directeur de<br />
la Cinémathèque algérienne, a pour sa<br />
Sienna Miller et Golshifteh Farahani dans “Just like a woman”, premier volet de la trilogie<br />
américaine de Rachid Bouchareb.<br />
part souhaité que “cette manifestation<br />
serve de catalyseur pour les prochains<br />
évènements”. Avant le film d’ouvertu-<br />
re, très attendu signé du réalisateur de<br />
“Hors-la-loi”, une bande-annonce a été<br />
projetée. Elle rassemblait des images de<br />
D. R.<br />
quelques-uns des 40 films qui seront<br />
présentées durant ces JCA jusqu’au 19<br />
octobre prochain. 15 documentaires et<br />
21 courts-métrages (Maroc, Tunisie,<br />
Égypte, Liban, Qatar, Suisse, Allemagne,<br />
Espagne, Canada, Chine, États<br />
Unis, et Algérie bien sûr) seront cette<br />
année à l’honneur des troisièmes Journées<br />
cinématographiques d’Alger.<br />
Projeté en dernière partie de cette<br />
soirée inaugurale -qui a attiré beaucoup<br />
de monde malgré la programmation<br />
quelques heures après un match de<br />
football capital pour notre équipe nationale-,<br />
“Just like a woman” est un film<br />
qui pose à la fois la problématique de<br />
l’identité de la femme, et celle des musulmans<br />
vivants aux États Unis.<br />
Le long-métrage de 90 minutes, raconte<br />
le voyage à travers les États<br />
Unis (de Chicago à Santa Fe) de Marylin<br />
(Sienna Miller) et Mona (Golshifteh<br />
Farahani), deux femmes qui vivent<br />
dans la même banlieue de Chicago,<br />
et qui entament un voyage pour<br />
fuir. Alors que Mona travaille dans<br />
SARA KHARFI<br />
l’épicerie familiale, et se laisse opprimée<br />
par sa belle-mère (Chafia Boudraâ), se<br />
heurtant souvent au mutisme de son<br />
mari (Rochdy Zem) qui n’arrive à affronter<br />
sa mère, Marylin rêve de devenir<br />
danseuse orientale.<br />
Elle découvre un jour que son mari la<br />
trompe, et décide de tout plaquer.<br />
Ce film, un road-movie qui met en<br />
images deux femmes qui quittent leur<br />
quotidien pour fuir, au départ, mais<br />
leur virée se transforme petit à petit en<br />
un voyage initiatique qui leur permet<br />
d’explorer leurs limites, et de découvrir<br />
qui elles sont.<br />
Marilyn finit par découvrir les raisons<br />
qui ont poussé son amie, Mona, à partir<br />
loin, sans but. “Just like a woman”<br />
donne à réfléchir sur la situation des<br />
musulmans au pays de l’Oncle Sam. Le<br />
réalisateur soutient dans son propos<br />
qu’être différent est un problème, et<br />
trouver sa place dans ce monde est tout<br />
aussi problématique.<br />
S. K.<br />
pose plusieurs pistes et genres littéraires. Elle est<br />
présentée et structurée sur 291 chapitres solidaires<br />
et complémentaires les uns des autres<br />
dans l’explication qu’ils donnent du parcours<br />
évolutif et sociologique de la littérature berbère.<br />
Chaque partie dont les sujets sont puisés du fond<br />
commun se reporte à des références bibliographiques<br />
assez succinctes mais non moins suffisantes<br />
pour présenter et constituer un tableau globalement<br />
optimiste que les étudiants universitaires<br />
inscrits dans les instituts de langue berbère peuvent<br />
largement consulter comme appoint dans<br />
leurs différents usages et recherches.<br />
A. A.<br />
kocilnour@yahoo.fr
Le représentant de la marque nipponne<br />
en Algérie n’a pas hésité à<br />
mettre en valeur les qualités de ses<br />
produits au SIVI-2012. Et pour cause,<br />
Mitsubishi Rosa demeure le seul<br />
produit de haute facture à offrir largement<br />
34 places. En plus de ses espaces intérieurs,<br />
ce véhicule jouit d’une maniabilité exceptionnelle.<br />
Fabriqué au Japon, Mitsubishi<br />
Rosa offre également au client quatre places supplémentaires.<br />
Il est vrai que c’est un atout de rentabilité,<br />
mais cela voudrait dire également que les<br />
Japonais ont misé sur la hauteur, la sécurité et le<br />
confort.<br />
Ce qui constitue un argument de vente et de<br />
concurrence indéniable. D’ailleurs, les spécialistes<br />
en automobile s’accordent à dire que ce bus est<br />
un produit idéal pour les entreprises de transport,<br />
notamment le transport du personnel.<br />
Doté d’une cabine ergonomique, Mitsubishi<br />
Rosa est équipé d’une suspension à lame et décline<br />
une longueur de 6030 mm, une largeur de<br />
1995 mm et une hauteur de 2630 mm.<br />
Sous le capot, il est équipé d’un bloc moteur de<br />
4.2l de 130 ch. Ce joyau japonais offre pour sa version<br />
Pack + un panel d’équipements intéressant,<br />
comme la climatisation, les freins sur échappement,<br />
la colonne de direction réglable, les sièges<br />
passager avec dossier haut, tachymètres et autres<br />
équipements dont a besoin un conducteur soucieux<br />
du confort de ses voyageurs.<br />
Signalons, enfin, que Falcon Motors propose le<br />
Mitsubishi Fuso Rosa à 34 places (Pack +) au tarif<br />
de 7 754 000 DA (TTC), alors que la version<br />
à 30 places est cédée à 6 143 000 DA (TTC).<br />
Selon Hocine Soufi, responsable commercial, “ces<br />
Le Jumper exposé au stand de<br />
Citroën dispose d’une motorisation<br />
de 2.2 HDI (130ch)<br />
couplé à une boîte de vitesses mécanique<br />
à 6 rapports. Selon le site<br />
spécialisé auto-utilitaire, géré et<br />
animé par notre confrère Hamid<br />
Abbassen, “Saida Citroën s’est notamment<br />
adressé aux jeunes investisseurs<br />
de l’Ansej ou de la Cnac”. En<br />
effet, le modèle exposé a bénéficié<br />
d’un revêtement spécial et équipé<br />
d’une table distincte, un port outils,<br />
des équipements destinés aux métiers<br />
d’électricité. Le tout au prix de<br />
3 347 560 DA (TTC).<br />
Quant aux futurs fourgons ateliers,<br />
ils seront aménagés avec des équipements<br />
de base. Les clients auront<br />
à choisir leurs propres outillages,<br />
c'est-à-dire personnaliser leur utili-<br />
T<br />
16<br />
Mardi 16 octobre 2012 LIBERTE<br />
Auto PAGE ANIMÉE PAR FARID BELGACEM<br />
liberteauto2011@yahoo.fr<br />
MITSUBISHI CLÔTURE LE SIVI-2012 EN APOTHÉOSE<br />
Le minibus Fuso Rosa a cartonné<br />
Il faut dire que la marque japonaise Mitsubishi en Algérie, Falcon Motors, a marqué les esprits à la 6 e édition du Salon<br />
international du véhicule industriel et utilitaire (SIVI-2012), notamment avec le minibus Mitsubishi Fuso de 34 places.<br />
COUP DE CŒUR<br />
out le monde voudrait avoir un jour ce document<br />
rose appelé permis de conduire, mais<br />
souvent les moyens d’y arriver diffèrent. Il<br />
y a des parents qui voudraient offrir un véhicule<br />
à leur fille ou à leur fils chéri ayant obtenu le bac.<br />
Il y a ceux qui en ont besoin pour leur carrière professionnelle…<br />
parce que l’on exige des véhicules,<br />
de préférence neufs, pour obtenir un emploi de distributeur<br />
non rémunéré.<br />
Mais ce qui nous interpelle, ce sont ces criminels<br />
qui ne reculent devant rien, ils vendent les permis.<br />
Eh oui ! Le permis de conduire est vendu, et<br />
même parfois offert. Cela varie de région en région.<br />
Il y a ceux qui demandent 30 000 à<br />
40 000 DA pour un permis, d’autres à qui l’on vient<br />
l’offrir à la maison, s’il vous plaît. Et la dernière trou-<br />
bus sont non seulement solides, mais répondent aux<br />
exigences de robustesse, donc de sécurité des passagers.<br />
Ce produit constitue notre force de frappe<br />
sation qui permettra d’avoir un outil<br />
de travail adéquat et accessible.<br />
Mais les principales transformations<br />
seront appliquées uniquement<br />
vaille, c’est el-alouche, le mouton. Oui, on propose<br />
le règlement du permis avec un mouton. Suivez<br />
le signe, s’il vous plaît. Une vie d’un mouton<br />
contre plusieurs vies humaines. Cela voudrait dire<br />
que la vie humaine ne vaut pas plus que celle d’un<br />
mouton chez nous. Donc, vous comprendrez<br />
pourquoi il y a tant de morts chez nous. Beaucoup<br />
de permis sont achetés en espèces ou échangés<br />
contre un mouton, ou carrément offerts. Bientôt,<br />
si ce n’est pas fait, on exigerait le permis comme<br />
cadeau de mariage, avec la carte grise et les clés<br />
du véhicule inclus dans la dot de la mariée. Il y a<br />
réellement le feu dans la demeure avec 4600 morts<br />
en 2011. Il faut un grand coup de pied dans la fourmilière<br />
et vite. Contrôler et sévir chez les autoécoles,<br />
les inspecteurs, dans les services des daï-<br />
aux côtés du camion Mitsubishi Fuso Canter. Je suis<br />
sûr que le SIVI-2012 marquera une étape importante<br />
au vu de l’affluence des clients. Ces derniers<br />
SAIDA CITROËN<br />
Le Jumper pour le bonheur des jeunes de l’Ansej et de la Cnac<br />
sur la version L1H1 du Jumper,<br />
sauf exception, selon la demande du<br />
client. Côté spécificités techniques,<br />
le Jumper offre une longueur de<br />
4963 mm, une largeur de 2050 mm,<br />
une hauteur de 2245 mm, une charge<br />
utile de 1155 kg et un volume de<br />
8 m3.<br />
Côté sécurité, ce fourgon embarque<br />
l’ABS, l’aide au freinage d’urgence et<br />
l’airbag conducteur.<br />
Cela va sans dire que le confort va<br />
avec, puisqu’il est doté de la direction<br />
assistée, du lève-vitre électrique,<br />
des vitres teintées, de la<br />
condamnation des portes à distance,<br />
d’une porte latérale droite coulissante,<br />
de la climatisation et de cloisons<br />
de séparation de la zone de<br />
chargement.<br />
F. B.<br />
ras et des wilayas, là où sont délivrés ces faux vrais<br />
permis. Il y va de nos vies et celles de tous les concitoyens.<br />
Trouver un système pour enseigner les<br />
bases essentielles aux analphabètes qui voudraient<br />
obtenir le permis.<br />
Et ainsi on sauverait et la vie du mouton et celles<br />
des automobilistes ou piétons. Car on les voit<br />
conduire, ces détenteurs de faux permis, ou permis<br />
jetables. Ils foncent à grande vitesse sur<br />
vous ; la priorité, ils ne connaissent pas, sinon pour<br />
mépriser les plaques de signalisation dont ils ignorent<br />
même le sens.<br />
Et gare à vous si vous essayer de leur expliquer que<br />
ce qu’ils font n’est pas bien. Ils vous insultent, vous<br />
menacent et vous traiteront d’ignare. A défaut, ils<br />
vous agressent carrément, même si vous êtes en<br />
nous ont approché et sollicité pour mieux connaître<br />
et découvrir ce prestigieux produit”.<br />
CONDUIRE ET SE CONDUIRE AUTREMENT<br />
UNE CHRONIQUE DE YAHIA BELHADJ MEZIANE<br />
Permis de conduire : l’argent, le mouton et la conscience humaine<br />
F. B.<br />
FOCUS LE VÉHICULE de la semaine<br />
CAMION MITSUBISHI FUSO<br />
2,5 millions de kilomètres :<br />
qui dit mieux ?<br />
■ L’anecdote vaut le détour. Un citoyen,<br />
propriétaire d’un camion Mitsubishi Fuso, a<br />
révélé au SIVI-2012 que son engin, bien<br />
entretenu, a roulé plus de 2,5 millions de<br />
kilomètres sans subir la moindre réparation,<br />
sinon des entretiens réguliers. Pourtant, ce<br />
diable de Fuso n’a pas circulé en ville ou sur des<br />
reliefs plats. Ce Fuso japonais pur sang a servi<br />
ce brave chauffeur sur les reliefs sévères de<br />
Kabylie où les véhicules résistent péniblement<br />
au fil des années. Ce témoignage renseigne,<br />
ainsi, sur la qualité du produit japonais, au<br />
premier rang, mais aussi du véhicule utilitaire<br />
commercialisé en Algérie, au second rang. C’est<br />
juste pour l’histoire.<br />
F. B.<br />
famille. Un terrorisme qui ne dit pas son nom. Et<br />
l’autre réponse c’est : “Mon père est Daoula (Etat<br />
dans le sens de l’administration) ou encore Houkouma<br />
(gouvernement dans le sens du pouvoir) !”<br />
Que pourrait faire ce père lorsqu’il trouvera le corps<br />
de son fils gisant dans une mare de sang et<br />
écrasé sous un camion ou un bus ? Ou alors impliqué<br />
dans un accident mortel ? Va-t-il intervenir<br />
pour le sauver des griffes de la justice ? Au moment<br />
où le nouveau gouvernement promet de<br />
mettre de l’ordre dans la maison Algérie, notre maison<br />
à tous, nous demandons à nos responsables<br />
de prendre en charge ce secteur pour nous débarrasser<br />
de ce fléau qui a pris beaucoup d’ampleur.<br />
Un seul mot : sévir. Sans pitié…<br />
Y. B. M.
LIBERTE Mardi 16 octobre 2012<br />
POUR LA SALUBRITÉ DE LA VILLE DE TAMANRASSET<br />
Recours aux méthodes<br />
répressives !<br />
Le wali a instruit le directeur du commerce de procéder irrévocablement<br />
à la fermeture des magasins insalubres et des échoppes nuisibles à la santé<br />
publique, en raison de l’absence de conditions d’hygiène.<br />
L’application des mesures cœrcitives et<br />
la soumission des réfractaires au<br />
paiement de lourdes amendes sont,<br />
entre autres, les solutions recommandées<br />
par le wali de Tamanrasset,<br />
Saïd Meziane, pour mettre fin à l’épineux<br />
problème des décharges sauvages et aux<br />
monticules d’immondices qui enlaidissent la<br />
ville de Tin-Hinan.<br />
En effet, et malgré l’intensification des campagnes<br />
de sensibilisation sur ce phénomène qui ne cesse<br />
de s’amplifier et le tocsin sonné face à ce désastre<br />
écologique, la capitale de l’Ahaggar, à<br />
l’instar de plusieurs villes de l’Algérie profonde,<br />
croule sous les ordures.<br />
Pour y remédier, le wali s’est montré, lors de la réunion<br />
qui s’est tenue dimanche au siège de la wilaya<br />
et à laquelle ont pris part des membres de son<br />
exécutif, des directeurs des établissements publics<br />
et des représentants de la société civile, intransigeant<br />
vis-à-vis des responsables des services de<br />
la voirie, qui continuent de faire preuve de “nonchalance<br />
et de désinvolture”, et des habitants insoucieux,<br />
qui ne cessent de briller par leur “inci-<br />
visme”. “Le recours aux méthodes répressives est<br />
désormais impératif pour pouvoir instaurer une culture<br />
environnementale et pousser les habitants, les<br />
commerçants et les entrepreneurs à s’y impliquer.<br />
Les réfractaires seront soumis à des amendes<br />
conséquentes”, menace le wali, qui a instruit le directeur<br />
du commerce de procéder irrévocablement<br />
à la fermeture des magasins insalubres et<br />
des échoppes nuisibles à la santé publique en raison<br />
de l’absence de conditions d’hygiène.<br />
“D’ici trois ans, la ville de Tamanrasset aura plus<br />
100 000 habitants, c’est donc le moment de faire travailler<br />
les méninges pour préserver notre environnement<br />
en trouvant des solutions idoines aux<br />
problèmes des déchets qui ternissent l’image de cette<br />
ville touristique. La salubrité publique est la préoccupation<br />
de tout un chacun et tout le monde doit<br />
s’y mettre pour évoluer dans une atmosphère saine<br />
et propre”, a-t-il ajouté en proposant d’installer<br />
un comité de réflexion qui se constitue de<br />
membres volontaires issus de la société civile à<br />
l’effet de sortir des rouages de l’administration et<br />
de mettre en place un plan de nettoyage et de ramassage<br />
de déchets en collaboration avec les res-<br />
Un plan de nettoyage et de ramassage des déchets sera mis en place.<br />
ponsables de chaque quartier. Ceux-ci auront<br />
pour mission d’asseoir une politique de sensibilisation<br />
sur de bonnes assises et de travailler en<br />
coordination avec les commissions de contrôle<br />
qui seront engagées dans chaque quartier dans<br />
le but de s’assurer de l’accomplissement des<br />
tâches assignées aux services compétents.<br />
Intervenant dans ce sillage, un représentant de la<br />
société civile a préconisé de créer des micro-entreprises<br />
dans le cadre des différents dispositifs<br />
de soutien à l’emploi de jeunes pour se charger<br />
de la collecte et du tri des produits recyclables<br />
dans de petites unités semi-industrielles.<br />
En plus de leur aspect générateur de poste d’emploi,<br />
ces fabriques permettront également de rationaliser<br />
les compétences locales et offriront l’opportunité<br />
aux habitants de l’Ahaggar de se ressourcer<br />
de leur environnement.<br />
Un autre intervenant a rappelé les habitants sur<br />
l’importance de bien se concerter pour élire les<br />
chefs de quartier qui feront preuve de responsabilité<br />
lors de l’accomplissement des tâches qui leur<br />
seront dévolues.<br />
FORMATION ET ENSEIGNEMENT PROFESSIONNELS À TIZI OUZOU<br />
935 femmes au foyer concernées<br />
par les formations<br />
L<br />
’année scolaire dans le secteur de la formation<br />
et enseignement professionnels,<br />
dans la wilaya de Tizi Ouzou, a été lancée<br />
hier au centre de formation de Boukhalfa, à la sortie<br />
est du chef-lieu de wilaya.<br />
La cérémonie d’ouverture a été marquée par la<br />
présence du P/APW de Tizi Ouzou, du chef de<br />
daïra et du P/APC de Tizi Ouzou. Pour cette nouvelle<br />
année scolaire, la DEFP fait état de 168 sections<br />
ouvertes, avec 54 spécialités et 15 branches.<br />
Concernant les structures, la wilaya dispose ac-<br />
tuellement de 4 INSFP, de 30 CFPA et de 12 annexes<br />
pour un total d’offres de formation résidentielle<br />
de 4865 postes et de 4000 autres par apprentissage.<br />
Les femmes au foyer sont également<br />
concernées par ces offres de formation, puisqu’elles<br />
ouvrent droit à un stage qu’elles peuvent<br />
suivre dans presque la totalité des CFPA de la wilaya.<br />
Ainsi, il est prévu un effectif global de 935<br />
femmes au foyer. Par ailleurs, a indiqué un<br />
communiqué de la DEFP, les établissements<br />
dotés d’internat cette année sont tous équipés d’un<br />
RABAH KARECHE<br />
nouvel équipement. Concernant les établissements<br />
existants, leur équipement a été renouvelé.<br />
Parmi les nouveaux établissements dotés d’internat,<br />
le communiqué cite le CFPA de Azazga<br />
et celui de Makouda. Pour les nouveaux établissements<br />
à mettre en exploitation, le même document<br />
ajoute que deux structures sont ouvertes,<br />
l’une à Fréha, qui est un CFPA de 300 postes, et<br />
un INSFP à Draâ Ben Khedda, dont la capacité<br />
est évaluée à 500 postes.<br />
L’Algérie profonde<br />
K. TIGHILT<br />
D. R.<br />
BRÈVES du Centre<br />
BOUMERDÈS<br />
Les étudiants de la faculté des sciences<br />
en grève<br />
■ Les étudiants de la faculté des sciences de<br />
l’université M’hamed Bouguerra sont entrés<br />
en grève pour dénoncer les problèmes d’ordre<br />
pédagogique et administratif qu’ils<br />
rencontrent quotidiennement.<br />
Les étudiants grévistes dont la plus part sont<br />
des étudiants en 2e année LMD dénoncent les<br />
décisions, selon eux, anarchiques prises<br />
contre eux par l’administration. “Ils m’ont<br />
changé de filière à mon insu. J’étais en 1ère<br />
année maths et informatique. Après mon<br />
admission en 2e année, ils m’ont changé de<br />
spécialité et du coup je me suis retrouvé en<br />
sciences et technique (ST)”, nous a déclaré un<br />
gréviste.<br />
Un autre nous dira : “On a passé cette année<br />
les examens des matières dont nous avions des<br />
dettes durant la période de rattrapage.<br />
Pour vous dire d’habitude, on les passe durant<br />
l’année en cours. Pis encore après avoir passé<br />
les examens, ils nous annoncent que les<br />
résultats ne seront pas pris en charge.<br />
C’est quoi ces pratiques ?”. Les manifestants<br />
nous ont indiqué en outre que leur faculté est<br />
sans doyen.<br />
NACER ZERROUKI<br />
TIPASA<br />
La colère des gardiens de Télédiffusion<br />
d’Algérie<br />
■ Dans une lettre remise à notre rédaction, le<br />
représentant des travailleurs de Télédiffusion<br />
d’Algérie a affirmé que 30 gardiens du radar<br />
géant n'ont pas perçu leur salaire depuis plus<br />
de trois mois. Selon la même source, ces<br />
agents ont été priés de quitter les lieux,<br />
samedi, par le gérant de la société de<br />
gardiennage. Après que la situation s’est<br />
compliquée, des patriotes ont été dépêchés<br />
sur les lieux, ce qui a engendré des<br />
échauffourées entre ces derniers et les<br />
gardiens qui refusent d'être remplacés sans<br />
explication, souligne le représentant des<br />
travailleurs. Selon ce dernier, suite à la<br />
tension palpable entre les antagonistes<br />
durant la même journée, à la station TDA, une<br />
rixe pourrait éclater à tout moment entre eux<br />
et dont les conséquences seraient graves.<br />
B. BOUZAR<br />
LAGHOUAT<br />
2 morts et 3 blessés dans un accident de<br />
la circulation à Hassi Dellaâ<br />
■ Un spectaculaire accident de circulation a<br />
eu lieu jeudi vers 19h sur le tronçon reliant<br />
Hassi Dellaâ et Ksar El-Hirane, dans un<br />
télescopage de plein fouet entre une voiture<br />
de marque Chevrolet Aveo et un camion de<br />
marque Toyota Delta, dont les propriétaires<br />
sont tout les deux de Hassi Dellaâ.<br />
L’accident s’est produit au niveau d’un<br />
passage des eaux pluviales au lieudit El-<br />
Aguer, à 20 km à l’est du chef-lieu de la<br />
commune de Hassi Dellaâ. Le chauffeur M.<br />
Grinat, 73 ans, à bord du véhicule ainsi que sa<br />
belle-fille F. B. (35 ans) ont rendu l’âme sur-lechamp,<br />
alors que les autres passagers ont été<br />
gravement blessés. Les victimes ont été<br />
transportées à la polyclinique de Hassi Dellaâ,<br />
avant de les acheminer à l’hôpital Ahmida-<br />
Ben-Adjila de Laghouat. Une enquête a été<br />
ouverte par les services de sécurité pour<br />
élucider les causes et les circonstances du<br />
drame.<br />
BOUHAMAM AREZKI<br />
M’SILA<br />
Les propriétaires de fusils de chasse<br />
bloquent le centre-ville<br />
17<br />
■ Les propriétaires de fusils de chasse sont<br />
revenus, avant-hier, à la charge en bloquant,<br />
durant la matinée, le centre-ville de M’sila, au<br />
niveau du carrefour de la wilaya, pour<br />
“réclamer la restitution de leurs armes retirées<br />
par les autorités au début des années 90”. Ils<br />
étaient plus d’une centaine, comme chaque<br />
dimanche, venus de différentes communes de<br />
la wilaya de M’sila, à s’être rassemblés au<br />
niveau de ce carrefour pour réitérer leurs<br />
doléances.<br />
Pour ce faire, les protestataires ont dressé des<br />
barricades et brûlé des pneus à plusieurs<br />
endroits. Situation qui a entraîné des<br />
embouteillages monstres au niveau de ce<br />
carrefour où se rejoignent plusieurs axes<br />
routiers de la ville de M’sila.<br />
CHABANE BOUARISSA
18<br />
L’Algérie profonde<br />
BRÈVES de l’Est<br />
LUTTE CONTRE L’ANALPHABÉTISME<br />
Les inscriptions s’étaleront jusqu’au 31<br />
octobre à El-Tarf<br />
■ Les cours d’alphabétisation des adultes<br />
ont repris, avant-hier, à travers l’ensemble<br />
de la wilaya d’El-Tarf. De nouveaux groupes<br />
pédagogiques ont été récemment créés.<br />
Selon le directeur de l’office, plus de<br />
2 000 personnes venues de différentes<br />
localités de la wilaya se sont inscrites pour<br />
cette nouvelle rentrée scolaire<br />
d’alphabétisation. Notons que le plus grand<br />
nombre de personnes inscrites sont de la<br />
gent féminine soit 1 900 femmes parmi<br />
lesquelles on dénombre plusieurs âgées de<br />
plus de 40 ans. Le directeur de l’office,<br />
M. Meslem Mahmoud, a déclaré que 540<br />
groupes ont été constitués et sont encadrés<br />
par 309 enseignants. La rentrée s’est<br />
déroulée dans de très bonnes conditions.<br />
Par ailleurs, la campagne de sensibilisation<br />
se poursuit dans les zones reculées de la<br />
wilaya. De larges explications sont fournies<br />
aux habitants des zones rurales où un grand<br />
nombre de la gent féminine est privé de<br />
scolarité à cause de nombreux problèmes<br />
notamment le transport, l’éloignement et la<br />
restauration. Plusieurs parents dans les<br />
contrées enclavées refusent carrément de<br />
scolariser leurs filles dès qu’elles arrivent en<br />
âge de l’être. Le décret pondu il y a deux ans<br />
par le ministre de l’Éducation qui<br />
sanctionne tout père qui refuse de scolariser<br />
son enfant dès qu’il atteint l’âge n’a jamais<br />
été mis en application. Des efforts louables<br />
sont fournis par l’équipe pédagogique, à leur<br />
tête le directeur, afin de minimiser le taux<br />
d’analphabètes à travers la wilaya d’El-Tarf.<br />
Enfin, nous apprenons que les inscriptions<br />
s’étaleront jusqu’au 31 octobre.<br />
TAHAR B.<br />
KHENCHELA<br />
Les élèves de Tizi Ali réclament le<br />
transport scolaire<br />
■ Les collégiens issus du village Tizi Ali,<br />
dans la commune de Tamza, au sud de<br />
Khenchela, endurent le manque des moyens<br />
de transport scolaire. L'absence du moindre<br />
bus pour assurer le transport des élèves de<br />
cette localité enclavée, où habitent des<br />
dizaines de familles dans un camp de<br />
construction coloniale dépourvu de toute<br />
commodité, a fait réagir des parents<br />
d'élèves. Devant les conditions pénibles dans<br />
lesquelles se déplacent leurs enfants,<br />
certains ne voient pour autre solution que<br />
de mettre un terme à la scolarité de leur<br />
progéniture.<br />
Un vrai calvaire pour ces élèves, notamment<br />
durant la période hivernale. Selon les<br />
parents, leur progéniture a du mal à trouver<br />
des places à bord des bus privés de passage<br />
car ils sont constamment bondés. Une<br />
situation qui doit interpeller les services<br />
concernés pour prendre en charge la<br />
doléance des parents de ces élèves qui sont<br />
confrontés à cet épineux problème.<br />
M. Z.<br />
OUM EL-BOUAGHI<br />
Saisie de plus de 100 quintaux de cuivre<br />
■ Les éléments de la police judiciaire de la<br />
sûreté de daïra de Dhalaâ (extrême-est de la<br />
wilaya) sont parvenus, la semaine dernière à<br />
intercepter un camion venant de la wilaya<br />
de Khenchela transportant plus de 100<br />
quintaux de cuivre et un certain nombre de<br />
climatiseurs de véhicules anciens destinés à<br />
être écoulés au niveau de la frontière<br />
tunisienne. Le conducteur du camion qui a<br />
grillé le barrage de police installé à<br />
proximité de la sûreté de daïra de Dhalaâ, a<br />
réussi à prendre la fuite, après la course<br />
poursuite entamée par les policiers. Alors<br />
qu'une enquête a été diligentée par les<br />
services de police pour démanteler les<br />
éléments du réseau de contrebande, la<br />
marchandise saisie a été remise au service<br />
des douanes de la wilaya d'Oum El-Bouaghi,<br />
selon la cellule de communication de la<br />
Sûreté de wilaya.<br />
K. MESSAAD<br />
Mardi 16 octobre 2012<br />
LIBERTE<br />
CADRE DE VIE À BERRAHAL (ANNABA)<br />
Les espaces publics<br />
squattés par les<br />
commerçants<br />
Au lendemain de l’opération totalement réussie d’éradication du commerce informel,<br />
qui défigurait le centre de Berrahal, ce sont les propriétaires des magasins qui,<br />
aujourd’hui, squattent les trottoirs, transgressant outrageusement la loi.<br />
Telle une hydre rampante, ce phénomène<br />
a gagné du terrain, affectant<br />
jusqu’au principal boulevard de<br />
cette ville. Des trottoirs, dont la largeur<br />
dépasse les sept mètres, ont été<br />
totalement squattés au vu et au su<br />
de tout le monde, a-t-on constaté sur place.<br />
Considéré à juste titre comme étant la vitrine de<br />
la ville, ledit boulevard avait pourtant fait l’objet,<br />
il y a quelques années à peine, d’une vaste opération<br />
de réhabilitation et d’aménagement qui a<br />
coûté à l’État 15 milliards de centimes. Les dépassements<br />
sont nombreux, et il devient urgent<br />
de les dénoncer. Les riverains locataires du bâtiment,<br />
appelé communément Bouchareb, n'ont<br />
cessé depuis des mois de se plaindre auprès des<br />
pouvoirs publics et des élus sur les pratiques anticommerciales<br />
des restaurateurs, portant atteinte,<br />
à la fois, au cadre de vie et à la sécurité des riverains<br />
et des passants. Les piles de caisses et les<br />
sacs pleins de charbon qu’utilisent des restaurateurs<br />
pour les grillades encombrent les espaces<br />
publics qui leur sont normalement réservés, les<br />
obligeant à emprunter la chaussée et à s’exposer<br />
au danger de la circulation automobile intense<br />
à ce niveau. Plus grave, aujourd’hui, ces mêmes<br />
riverains peinent pour accéder à leur domicile du<br />
fait que l’entrée des immeubles est obstruée par<br />
les marchandises et les étals improvisés. “Cette<br />
situation déplorable et préjudiciable a été portée<br />
à la connaissance des pouvoirs publics et des élus<br />
locaux, sans suite. Notre revendication n’a pas trouvé<br />
d’oreille attentive, malheureusement”, affirment<br />
les locataires. Et de constater que devant l'absence<br />
de réaction de la force publique, cette pratique<br />
tend à se généraliser. En effet, les commerçants<br />
des autres artères de l’agglomération, depuis la<br />
place Rouge jusqu’à la sortie de la ville en direction<br />
de Annaba, ont, à leur tour, occupé illicitement<br />
les arcades des immeubles et les trottoirs,<br />
créant d’autres encombrement. Aujourd’hui,<br />
Les trottoirs du principal boulevard de Berrahal<br />
ne sont plus réservés aux piétons, et on est en<br />
droit de s’interroger si les commerces contrevenants<br />
ont fini par remporter le bras de fer qui les<br />
opposaient aux autorités locales ? Ces dernières,<br />
dans une fuite en avant manifeste, continuent de<br />
fermer les yeux sur les dépassements des prétendus<br />
“commerçants licites” qui ont accaparé rues,<br />
ruelles, trottoirs, espaces verts et parkings.<br />
ÉLECTIONS LOCALES 2012 À ANNABA<br />
Le FND prône une franche relation<br />
citoyen-élu local<br />
Lors du premier regroupement des candidats<br />
aux élections locales qu’il a organisé en début<br />
de semaine dans l’enceinte du Collège<br />
syndical Rizzi-Amor, le FND a affiché sa détermination<br />
à s’illustrer de nouveau en remportant<br />
les prochaines joutes électorales, comme il l’a fait<br />
pour les législatives. Afin d’atteindre cet objectif,<br />
le nouveau parti a ratissé large en choisissant<br />
la meilleure composante humaine possible pour<br />
étoffer ses listes APW et APC. Ainsi, la coordination<br />
régionale ne cache pas sa fierté d’avoir pu<br />
rallier à ses troupes nombre d’universitaires et<br />
d’intellectuels pour conquérir l’APW et 11 des<br />
douze communes de la wilaya d’Annaba. Présent<br />
à ce rassemblement aux côtés de Djeraïa Farouk,<br />
coordinateur régional du FND, et de Hamarnia<br />
Tayeb, syndicaliste connu dans la région et can-<br />
■ Les convives d'un mariage qui s'était<br />
déroulé cette semaine dans la localité<br />
enclavée de Aïn-Larbi à une trentaine de<br />
kilomètres de Guelma, ont été pris de<br />
malaises et de vomissements. Alertés, les<br />
didat tête de liste pour l’assemblée de wilaya, ainsi<br />
que de nombreux délégués des instances<br />
UGTA et de la société civile, le député Baha Eddine<br />
Tliba a rappelé à l’assistance l’importance du<br />
rôle, qu’il a qualifié de sacré, de l’élu local dans<br />
les municipalités et dans la région qu’il est appelé<br />
à représenter. Baha Eddine Tliba a mis l’accent<br />
sur les attentes des populations s’agissant de la prise<br />
en charge de leurs problèmes sociaux sur l’engagement<br />
de ceux qu’ils auront désignés pour<br />
prendre les rênes des institutions. “Il est honteux<br />
pour nous de constater qu’après 50 ans d’indépendance<br />
nous en soyons encore à parler au citoyen<br />
de couffin de Ramadhan et de dons alors que celui-ci<br />
demande du travail et un logement décent”,<br />
devait s’indigner le jeune député. Appelant à une<br />
union véritable des rangs de sa formation poli-<br />
INTOXICATION ALIMENTAIRE À AÏN-LARBI(GUELMA)<br />
15 personnes hospitalisées<br />
services hospitaliers ont pris les dispositions<br />
nécessaires pour prendre en charge les<br />
dizaines de malades qui affluaient. Seuls15<br />
patients ont été hospitalisés et les autres,<br />
après des soins appropriés, ont regagné leur<br />
Les commerçants de l’informel s’imposent.<br />
B. BADIS<br />
tique, il demandera aux candidats, dont certains<br />
ont occupé les fonctions de président d’APC et<br />
de membre de l’exécutif dans les différentes<br />
communes de la wilaya, de faire preuve de sincérité<br />
envers le peuple et d’éviter la démagogie et<br />
les fausses promesses au nom du FND. “Nous<br />
prouverons aux mères et pères de famille, à nos<br />
proches des quartiers défavorisés et aux travailleurs<br />
qui nous font confiance que nous sommes<br />
véritablement engagés à leur service et que leurs<br />
requêtes légitimes seront portées au plus haut niveau<br />
possible”, conclura-t-il. A signaler que la plupart<br />
des candidats FND présents à cette réunion,<br />
venus de différents horizons, ne se connaissaient<br />
pratiquement pas.<br />
A. ALLIA<br />
domicile. Selon le chef du groupement de<br />
gendarmerie, une intoxication alimentaire<br />
serait la cause de ces désagréments et des<br />
échantillons du repas de la noce ont été<br />
prélevés aux fins d'analyse.<br />
HAMID BAALI<br />
Louiza/<strong>Liberté</strong>
LIBERTE Mardi 16 octobre 2012<br />
APRÈS HUIT ANS DE CAVALE<br />
Un baron de la drogue<br />
tombe à Aïn Témouchent<br />
Traqué par la justice à la suite de plusieurs lourdes condamnations prononcées à son<br />
encontre par la cour d’Oran et certains tribunaux de la région, B. M., 49 ans originaire<br />
de Mekmen Benamar (wilaya de Naâma), s’est fait piéger à Aïn Témouchent où il<br />
vivait depuis 2004, en y amassant une fortune colossale sous une fausse identité.<br />
Le train de vie “suspect” de B. M. n’a<br />
pas laissé indifférents les enquêteurs<br />
qui se sont penchés sur son cas, devenu<br />
tout au long de ces huit années<br />
un généreux bienfaiteur auprès des<br />
mosquées et des petites gens. Ses<br />
biens mobiliers et immobiliers se comptent en<br />
milliards. Villas somptueuses, terres agricoles,<br />
comptes devises, véhicules de luxe sont pourtant<br />
le fruit du blanchiment de l’argent de la drogue<br />
injecté dans les investissements agricoles, touristiques<br />
et commerciaux. Pour être au-dessus de<br />
tout soupçon, il s’était construit un entourage<br />
“clean” avec des amis notables, voire même certains<br />
responsables locaux. Malgré cette nouvelle<br />
vie, la police, en collaboration avec Interpol,<br />
était déjà sur ses traces. Les services d’Interpol<br />
avaient auparavant arrêté le frère de B. M. au Maroc,<br />
en possession d’un faux passeport établi au<br />
nom d’une personne décédée. Mis sous filature<br />
depuis plusieurs mois, le baron a fini par être arrêté,<br />
alors qu’il se trouvait attablé dans un café à<br />
El-Amria, à une vingtaine de kilomètres du<br />
chef-lieu de wilaya. À la lumière des résultats<br />
d’une longue enquête mais aussi des preuves<br />
SAÏDA<br />
Lutte contre<br />
le commerce informel<br />
■ Les services de la sécurité publique de la<br />
Sûreté de wilaya de Saïda ont organisé,<br />
durant la période allant du 15 septembre au<br />
6 octobre, 57 opérations coup-de-poing<br />
contre le commerce informel, qui ont donné<br />
lieu au démantèlement de 100 étals et<br />
kiosques érigées sur la voie publique, 3<br />
marchés illégaux et 4 parkings non<br />
autorisés. Selon un responsable du bureau<br />
de wilaya de l’union générale des<br />
commerçants et artisans algériens<br />
(UGCAA), ces opérations ont trouvé un écho<br />
favorable au niveau des commerçants qui<br />
exercent dans la légalité.<br />
F. Z.<br />
qu’ils détenaient, les policiers sont passés à l’acte.<br />
En fait, B.M., de son vrai nom se faisait passer<br />
pour B.B., patronyme de son beau-frère, doublement<br />
inscrit à l’état civil à Mecheria dans un<br />
intervalle d’une année et avec le même prénom.<br />
C’est en fait cette double déclaration qui a donné<br />
des idées à ce narcotrafiquant et qui lui a permis<br />
d’échapper à la vigilance des policiers après<br />
une cavale qui a duré huit années, si l’on tient<br />
compte de la dernière condamnation (20 ans<br />
d’emprisonnement) prononcée par la cour d’Oran<br />
pour trafic de drogue. Durant leurs investigations,<br />
les enquêteurs ont été confrontés à une absence<br />
de collaboration, voire une complicité sans faille<br />
de la part des enfants de B. M., qui ont presque<br />
réussi momentanément à brouiller les pistes. Ces<br />
Les étudiants de l’École nationale préparatoire<br />
des sciences économiques, commerciales<br />
et de gestion, rattachée à l’université<br />
Aboubakr-Belkaïd de Tlemcen, ont observé une<br />
semaine de grève pour revendiquer de meilleures<br />
conditions d’hébergement et d’encadrement<br />
après leur transfert de la cité Bekhti-Abdelmadjid<br />
– théâtre du drame du 24 mai dernier qui a<br />
fait 8 morts, dont 7 étudiants, et une trentaine de<br />
blessés, suite à une exposition de gaz au restaurant<br />
au moment du dîner – vers un autre centre<br />
d’accueil, situé dans la commune de Mansourah,<br />
qu’ils jugent “mal approprié et ne répondant nullement<br />
aux conditions d’hygiène et de travail”. Pour<br />
appuyer leur détermination à sécher les cours, ils<br />
ont effectué, samedi, une marche à travers le<br />
centre-ville en brandissant des banderoles afin<br />
d’interpeller le recteur et les autorités locales sur<br />
“leurs mauvaises conditions sociales en cité universitaire”.<br />
Cette marche n’étant pas autorisée, les services<br />
de police les ont violemment dispersés fai-<br />
Fin de cavale du baron de la drogue.<br />
derniers ont fait passer leur père pour leur oncle<br />
maternel et leur mère pour leur tante. Leurs tergiversations<br />
eurent raison de leur père. B. M. fait<br />
partie d’une famille de quatre frères, dont deux<br />
sont poursuivis pour trafic de documents administratifs<br />
et qui demeurent toujours en fuite, alors<br />
qu’un autre frère résident à Aïn Kihal (Aïn Témouchent)<br />
vient d’être arrêté au Maroc par Interpol<br />
et extradé en Algérie. La saisie tout récemment<br />
de 40 q de drogue à Mekmen Benamar a été<br />
en quelque sorte le fil révélateur de cette affaire<br />
qui n’a pas dévoilé tous ses secrets, et qui a conduit<br />
à l’arrestation d’un grand baron de la drogue dont<br />
les biens seront certainement mis sous scellés en<br />
attendant la suite de l’enquête.<br />
sant des blessés du côté des manifestants, alors que<br />
six étudiants ont été arrêtés. Pour rappel, la cité<br />
Bekhti-Abdelmadjid, construite il y a plus de trente<br />
ans, a été complètement évacuée après l’explosion<br />
d’il y a cinq mois, et des travaux de confortement,<br />
de rénovation et de modernisation sont<br />
en cours pour sa livraison dans quelques mois.<br />
Tous les étudiants qui y étaient hébergés ont été<br />
affectés vers Mansourah, mais il semble que l’éloignement<br />
de la cité par rapport à l’hôpital, où les<br />
blessés de l’explosion continuent d’être encore soignés,<br />
a été le motif déclencheur de la grève et de<br />
la marche pacifique. Les gestionnaires des œuvres<br />
sociales incarcérés après l’explosion du 24 mai ont<br />
été dernièrement condamnés par le tribunal de<br />
Tlemcen à des peines allant d’un an ferme (le directeur<br />
de wilaya des œuvres universitaires), à dixhuit<br />
mois (le directeur de la cité universitaire et<br />
le responsable de la restauration) pour négligence<br />
et mauvaise gestion.<br />
L’Algérie profonde<br />
M. LARADJ<br />
TLEMCEN<br />
Grève des étudiants de l’École<br />
nationale préparatoire<br />
B. ABDELMADJID<br />
LIBERTÉ<br />
BRÈVES de l’Ouest<br />
19<br />
TLEMCEN<br />
Les serpents envahissent la cité<br />
Nedjma<br />
■ L’ensemble des habitations Nedjma de la<br />
cité Imama est confronté à un problème très<br />
spécifique. Les riverains luttent tout<br />
simplement contre l’invasion des serpents.<br />
La présence de ces reptiles est devenue un<br />
réel danger qui menace cette communauté.<br />
Tous les moyens utilisés ne sont pas arrivés<br />
à bout de cette invasion pour le moins<br />
inquiétante et aucune initiative de lutte<br />
contre ce phénomène n’a été prise par les<br />
services compétents.<br />
AMMAMI MOHAMMED<br />
TIARET<br />
Le directeur de l’Ansej suspendu<br />
■ Le directeur de l’Ansej de Tiaret a fait<br />
l’objet, à la fin de la semaine écoulée, d’une<br />
suspension à titre conservatoire. Il lui est<br />
reproché sa négligence, en sa qualité de<br />
président de la commission d’étude des<br />
dossiers de bénéficiaires de crédits. Une<br />
carence qui a permis à des personnes de<br />
falsifier la signature des représentants des<br />
banques et encaisser les indemnités qui<br />
leurs sont allouées à l’issue de chaque<br />
séance. Cette suspension fait suite à une<br />
enquête sollicitée par le directeur général de<br />
l’Ansej auprès du procureur de la<br />
République près le tribunal de Tiaret.<br />
Néanmoins, cette décision est, pour de<br />
nombreux observateurs, inattendue dans la<br />
mesure où les échos sont branchés sur une<br />
autre affaire qui s’articule autour d’un<br />
crédit de 200 millions de centimes accordé<br />
pour un projet énigmatique dont le<br />
propriétaire est imaginaire. Pour rappel,<br />
cette affaire est élucidée suite à un<br />
détournement de près de 2 milliards de<br />
centimes opéré au sein de la BADR de Tiaret<br />
par un agent qui a pris la fuite avant de<br />
quitter le territoire national. Par ailleurs, le<br />
directeur de l’Ansej de Tissemsilt a été, selon<br />
une source concordante, installé ce<br />
dimanche pour prendre en charge<br />
provisoirement, et en attendant de finaliser<br />
l’enquête qui est toujours en cours, les<br />
affaires courantes relevant de l’Ansej de<br />
Tiaret.<br />
R. SALEM<br />
Démantèlement d’une fausse agence<br />
d’emploi à Sougueur<br />
■ Agissant sur renseignement, les éléments<br />
de la Sûreté de daïra de Sougueur viennent<br />
de mettre la main sur un aigrefin qui a<br />
substitué son domicile en une agence<br />
d’emploi. Le mis en cause, B. B., 40 ans,<br />
confectionnait des contrats d’emploi pour<br />
l’insertion professionnelle de jeunes<br />
chômeurs moyennant des honoraires. Lors<br />
de la perquisition de son domicile, les<br />
policiers ont trouvé une centaine de<br />
dossiers.<br />
R. S.<br />
SIDI BEL-ABBÈS<br />
Un cadre du CHU condamné à la<br />
prison ferme<br />
■ Jugé par le tribunal de première instance<br />
de Sidi Bel-Abbès, un cadre du CHU<br />
Abdelkader-Hassani a été condamné, ce<br />
dimanche, à six mois de prison ferme,<br />
assortis d’une amende de 40 millions de<br />
centimes pour l’agression d’un médecin<br />
spécialiste. Les faits de cette affaire<br />
remontent au 17 août 2011, lors d’une rixe<br />
entre les deux voisins. Ainsi, après un<br />
échanges de propos, le mis en cause a roué<br />
de coups sa victime lui causant un<br />
tassement de la troisième vertèbre lombaire<br />
nécessitant une incapacité de travail de 30<br />
jours. La victime était restée allongée et<br />
sous observation médicale spécialisée<br />
durant plusieurs semaines. À rappeler qu’à<br />
l’issue de son réquisitoire, le représentant<br />
du ministère public a requis la peine de<br />
deux ans de prison ferme à l’encontre de<br />
l’accusé.<br />
B. AZIZ
20<br />
Des Gens<br />
& des Faits<br />
Mardi 16 octobre 2012 LIBERTE<br />
Vous écrivez des histoires et aimeriez les faire publier. Envoyez-les nous à l’adresse suivante : libertehistoires@gmail.com. Si après sélection, elles retiennent l’attention de la rédaction, elles seront publiées.<br />
CHRONIQUE DU TEMPS QUI PASSE<br />
2 e partie<br />
Récit de G. Boulki<br />
La chose dans la cave<br />
RÉSUMÉ : Rachid vient d’acheter une maison… Sa mère, sa femme et<br />
ses enfants veulent la découvrir.<br />
Il a vendu l’appartement et finit de payer la maison.<br />
Un vendredi matin, on charge un camion de<br />
meubles et on emménage dans la nouvelle maison.<br />
-C’est joli, s’exclame Samia, en découvrant sa nouvelle<br />
demeure.<br />
-C’est plus petit que je ne l’imaginais, dit la vieille<br />
Taos.<br />
Rachid, habitué aux remarques de sa mère, la<br />
gronde.<br />
-Voyons, mère, il y a huit pièces !<br />
Samia, elle, est ravie.<br />
-Ça nous changera de notre trois pièces ! Nous<br />
allons avoir de l’espace pour les enfants…<br />
-Moi, j’aurais ma chambre, dit Tarik l’aîné.<br />
-Moi aussi, dit le plus jeune, Samir.<br />
-Oui, dit Samia.<br />
-Et nous ? disent les filles, Ania et Nadia.<br />
-Vous partagerez la même chambre !<br />
Les filles veulent protester mais on ne s’occupe pas<br />
d’elles. On va décharger les meubles. Rachid ouvre<br />
le portail. Le chien se précipite mais il revient aussitôt<br />
en arrière, le poil hérissé.<br />
-Allez entre, dit Rachid.<br />
Mais la bête refuse obstinément.<br />
-Qu’est-ce qui se passe ?<br />
La vieille Taos fronce les sourcils.<br />
-On n’aurait pas dû ramener le chien !<br />
47 e partie<br />
Récit de Yasmina Hanane<br />
-Je ne sais pas ce qu’il lui prend !<br />
Tarik le prend par la laisse et l’oblige à entrer. La<br />
bête se met à geindre et va se mettre dans un coin.<br />
-Ça n’augure rien de bon, marmonne Taos.<br />
La remarque ne plaît ni à Rachid, ni à Samia, mais<br />
ils ne disent rien, pour ne pas offenser la vieille<br />
femme. Ils ont compris que, comme le chien, la<br />
maison ne lui plaît pas…<br />
-On entre dans la maison ? dit Rachid.<br />
-Oui, dit Samia.<br />
Taos les arrête.<br />
-Attendez, on n’entre pas comme ça dans une<br />
nouvelle maison…<br />
On la regarde.<br />
-Que faut-il faire ? dit Samia.<br />
Sa belle-mère la foudroie du regard.<br />
-Quoi, tu ne récites pas la formule de bienvenue,<br />
pour te concilier le gardien invisible de la<br />
maison ?<br />
Rachid intervient.<br />
-Elle a oublié, mère… Fais-le toi-même !<br />
Alors, la vieille avance, elle lève les bras en l’air<br />
et, l’air solennel, lance :<br />
“Au nom de Dieu clément et miséricordieux, nous<br />
entrons dans cette maison, avec les meilleures intentions...<br />
Que ses gardiens invisibles nous accueillent<br />
bien et que nous y trouvions tout le bonheur<br />
que nous implorons !”<br />
L’amour perdu<br />
Elle soupire. Sans remord aucun, il<br />
l’avait épousé, sans lui dévoiler ce triste<br />
côté de son existence.<br />
Elle se passe une main dans les cheveux<br />
et se dit que quelque part, il avait trouvé<br />
injuste de se priver d’une vie conjugale,<br />
et qu’au fond, il avait trouvé en elle<br />
la femme qu’il recherchait : elle n’était<br />
pas très jeune, bien qu’elle fut encore<br />
en âge de procréer. C’est ce qu’il avait<br />
dû penser !<br />
Il oubliait cependant, que le sujet revendrait<br />
sur le tapis tôt ou tard. N’au-<br />
rait-elle pas au bout d’une année ou<br />
deux souhaité avoir un enfant ? Ne se<br />
serait-elle pas inquiétée à ce sujet ?<br />
Maintenant, il y avait cette parenthèse<br />
dans sa vie : Yacine était stérile et elle<br />
avait rencontré Nassim et était tombée<br />
enceinte…<br />
On dirait que la vie se jouait de ses sentiments.<br />
Le destin la punissait-il aussi<br />
pour son adultère ?<br />
Elle se redresse : non, non ! Elle n’était<br />
pas fautive, non !<br />
Elle ne l’avait pas trompé, c’est plutôt<br />
Y_HANANEDZ@YAHOO.FR :<br />
VOS RÉACTIONS ET VOS TÉMOIGNAGES SONT LES BIENVENUS.<br />
Dessin / Amouri<br />
-Amen, dit Rachid.<br />
Samia s’impatiente.<br />
-Et maintenant, on peut entrer ?<br />
-Bien sûr ! dit Rachid.<br />
RÉSUMÉ :Nassim demande à Sara de garder le silence<br />
sur sa grossesse. Il aimerait être auprès d’elle afin de<br />
tirer les choses au clair. Il trouve que la jeune femme a<br />
maintenant un argument de taille entre les mains pour<br />
demander le divorce. Mais Sara ne veut pas précipiter<br />
les choses… Elle préfère attendre sa venue.<br />
lui qui l’avait trompée. Il n’avait pas le<br />
droit de lui cacher sa stérilité. Il aurait<br />
pu être plus honnête avec elle.<br />
Elle repense à leurs rencontres, et à<br />
leurs premiers rendez-vous. Il avait été<br />
si entreprenant avec elle, qu’elle n’avait<br />
pas senti qu’il était un étranger. Et ensuite,<br />
il y avait eu ce mariage précipité.<br />
Elle ne s’était pas plainte, elle voulait<br />
se convaincre qu’il avait de bonnes<br />
intentions envers elle. Et puis Yacine<br />
était toujours ce bel homme convoité<br />
par toutes les femmes qu’il rencontrait.<br />
Il l’avait choisie, elle, parmi tant<br />
d’autres. Et elle ? L’avait-elle accepté<br />
parce qu’elle l’avait aimé ?<br />
Elle secoue encore sa tête :<br />
“Non, je ne pense pas, se dit-elle, car<br />
lorsque j’ai vu Nassim pour la première<br />
fois, mon cœur s’est emballé, alors<br />
que pour Yacine, il n’y avait que<br />
quelques “désirs enfouis au fond de<br />
mon être.”<br />
Et, et si Yacine lui avait avoué auparavant<br />
sa stérilité, l’aurait-elle accepté ?<br />
Elle n’en savait rien.<br />
Ses oreilles se mettent à bourdonner,<br />
et elle ressentit un vertige. Les nausées<br />
la reprirent. Elle court vers la salle de<br />
bains pour se soulager.<br />
Une semaine passe.<br />
Sara avait demandé à Yacine de la laisser<br />
passer quelques jours chez ses parents,<br />
un subterfuge pour supporter<br />
son état et une amère réalité, loin de lui.<br />
Elle n’arrivait plus à le regarder dans les<br />
yeux, ou à l’approcher. Elle le fuyait, le<br />
repoussait et ne supportait plus sa<br />
présence.<br />
Et pourtant rien n’avait changé dans<br />
son attitude envers elle !<br />
Hélas ! Maintenant elle en savait trop<br />
pour fermer les yeux. Elle était sûre<br />
d’une chose : elle ne pourra plus jamais<br />
vivre auprès de lui, alors que l’ombre du<br />
mensonge planait entre eux.<br />
Nassim était enfin là !<br />
Elle était allée l’attendre à l’aéroport, et<br />
il fut ému de la voir si faible et si maigre<br />
alors qu’elle se jetait comme une désespérée<br />
dans ses bras.<br />
Elle avait pleuré et il avait passé une<br />
main caressante dans ses cheveux<br />
avant de la serrer contre lui :<br />
-Chut, chut, ma chérie, je suis là et rien<br />
de fâcheux ne t’arrivera.<br />
-Je ne sais plus quoi faire Nassim.<br />
-Calme –toi donc, nous aurons le<br />
temps de rediscuter de toute cette<br />
histoire à tête reposée. Tu es toute pâle<br />
et ton air abattu ne me plaît pas. Où est<br />
donc passée ma belle princesse?<br />
Elle tente de sourire à travers ses<br />
larmes :<br />
-Je ne suis plus qu’une loque, une de ces<br />
sales mendiantes, au teint crasseux…<br />
-Allons, je ne veux pas te savoir triste.<br />
J’aimerais que tu reprennes tout d’abord<br />
tes forces, tu en auras bien besoin si<br />
tu veux que nous menions nos projets<br />
à bon port.<br />
Les jours qui suivirent ne furent pas de<br />
tout repos.<br />
Nassim obligea tout d’abord Sara à se<br />
rendre chez un gynécologue. Il insiste<br />
pour l’accompagner, mais préféra l’at-<br />
Et à son tour de faire un geste solennel.<br />
-Entrez !<br />
À suivre<br />
G. B.<br />
tendre dans la voiture.<br />
-Vas-y Sara, je n’aimerais pas attirer des<br />
soupçons sur nous.<br />
-Pourquoi? Ce médecin ne nous<br />
connaît pas.<br />
Il secoue la tête :<br />
-Vas-y seule, je t’attendrais ici dans la<br />
voiture. La discrétion est toujours de<br />
mise pour nous.<br />
Trouvant qu’il avait raison, la jeune<br />
femme n’insista pas.<br />
La spécialiste, une femme d’un âge<br />
mûr la reçoit dans son cabinet. Elle<br />
pose à Sara des questions concernant<br />
sa santé, sa famille, avant de procéder<br />
à une consultation. La jeune femme se<br />
verra sommée de faire des prélèvements<br />
sanguins et urinaires.<br />
-Nous allons procéder à quelques analyses<br />
routinières, et nécessaire pour les<br />
futures mamans. J’aimerais d’abord<br />
vous rassurer sur votre état de santé, et<br />
celui de votre bébé.<br />
Elle procéda aussi à une écographie, et<br />
confirma la grossesse : 45 jours !<br />
Sara fit rapidement un calcul : Oui, elle<br />
était tombée enceinte durant son séjour<br />
à Paris !<br />
Le médecin lui demande de revenir<br />
dans trois jours. D’ici là, elle aura obtenu<br />
les résultats d’analyses, et pourra<br />
entamer un suivi régulier de sa grossesse.<br />
Nassim l’emmène ensuite déjeuner<br />
dans un restaurant huppé, où il l’obligea<br />
à manger et à se détendre.<br />
Il lui reparla de Yacine, et insista encore<br />
une fois sur la seule chance qui leur reste<br />
s’ils veulent garder l’enfant : Le divorce!<br />
Sara acquiesce. Dès son retour chez<br />
elle, elle fera ses bagages, ramassera<br />
toutes ses affaires, et demandera à<br />
Yacine d’entamer une procédure de divorce.<br />
S’il refuse, elle le mettra devant<br />
le fait accompli : il était stérile et elle é<br />
(À suivre)<br />
Y. H.<br />
Dessin/Amouri
LIBERTE Mardi 16 octobre 2012<br />
7<br />
5 8<br />
2<br />
3<br />
6<br />
7<br />
5<br />
1<br />
4<br />
9<br />
8<br />
6<br />
7<br />
Par<br />
A. Ouabdeslam<br />
MOTS FLÉCHÉS N° 930<br />
Sudoku<br />
6<br />
3<br />
7<br />
2<br />
4<br />
6<br />
5<br />
Gardes<br />
---------------------<br />
Écritures<br />
rapides<br />
▲<br />
9<br />
4<br />
2<br />
4<br />
5<br />
1<br />
6<br />
9<br />
Omettra<br />
—————————————<br />
Duplicatif<br />
Mesura du<br />
bois<br />
---------------------<br />
Période<br />
SOLUTION<br />
DES MOTS FLÉCHÉS N°929<br />
▲<br />
▲<br />
N° 1174 : PAR FOUAD K.<br />
3<br />
Article arabe<br />
---------------------<br />
Caché<br />
---------------------<br />
Œufs dur<br />
▲<br />
▲<br />
5<br />
2<br />
8<br />
Solution Sudoku n° 1173<br />
1<br />
8<br />
9<br />
3<br />
6<br />
4<br />
2<br />
5<br />
7<br />
5<br />
4<br />
7<br />
8<br />
9<br />
2<br />
1<br />
3<br />
6<br />
8<br />
1<br />
2<br />
5<br />
4<br />
3<br />
7<br />
6<br />
9<br />
7<br />
9<br />
3<br />
1<br />
8<br />
6<br />
5<br />
4<br />
2<br />
▲<br />
9<br />
6<br />
9<br />
4<br />
3<br />
2<br />
Fille<br />
de famille<br />
---------------------<br />
Circulait<br />
à Oslo<br />
Gallium<br />
---------------------<br />
Mesures<br />
agraires<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
Id Est<br />
---------------------<br />
Branché<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
Hurlement<br />
---------------------<br />
Oiseau<br />
---------------------<br />
Tellement<br />
▲<br />
▲<br />
Comment jouer ?<br />
Le sudoku est une grille<br />
de 9 cases sur 9, divisée<br />
elle-même en 9 blocs de 3<br />
cases sur 3. Le but du jeu<br />
est de la remplir<br />
entièrement avec une<br />
série de chiffres allant de<br />
1 à 9 de sorte que :<br />
- chaque ligne, chaque<br />
colonne et chaque bloc<br />
de 3X3 doit contenir<br />
toute la série des<br />
chiffres allant de 1 à 9.<br />
Nous vous proposons des<br />
grilles de niveau moyen qui<br />
contiennent déjà 30<br />
chiffres. À vous de jouer !<br />
Proverbes<br />
français<br />
L'exception<br />
confirme la règle.<br />
L'habit ne fait pas<br />
le moine.<br />
L'habitude est une<br />
seconde nature.<br />
L'herbe est toujours<br />
plus verte ailleurs.<br />
L'homme propose et<br />
Dieu dispose.<br />
L'oisiveté est mère<br />
de tous les vices.<br />
Rappel<br />
flatteur<br />
---------------------<br />
Escarpement<br />
rocheux<br />
Fleur<br />
-----------------------<br />
Futurs glaciers<br />
-----------------------<br />
Article<br />
▲<br />
Repaires<br />
---------------------<br />
Chambres<br />
---------------------<br />
Vieille cité<br />
Arsenic<br />
---------------------<br />
Note<br />
---------------------<br />
Note ▲<br />
Lances<br />
---------------------<br />
Revue<br />
---------------------<br />
L’Irlande<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
Vieux non<br />
---------------------<br />
Aluminium<br />
---------------------<br />
Geste en gym<br />
Quatre<br />
cellules<br />
---------------------<br />
Flairée<br />
---------------------<br />
Élude<br />
I<br />
II<br />
III<br />
IV<br />
V<br />
VI<br />
VII<br />
VIII<br />
IX<br />
X<br />
Mots croisés N°4586 : PAR FOUAD K.<br />
1<br />
2 3 4 5 6 7 8 9 10<br />
Récipient de<br />
table<br />
---------------------<br />
Le premier<br />
---------------------<br />
▲Existez<br />
Note<br />
---------------------<br />
Arrivés<br />
---------------------<br />
Écarteur<br />
Plante textile<br />
---------------------<br />
Le tabac<br />
---------------------<br />
Existes<br />
Le néant<br />
---------------------<br />
Crête<br />
rocheuse<br />
Artère<br />
---------------------<br />
Équipe<br />
---------------------<br />
Œuf dur<br />
Rebelle<br />
---------------------<br />
Réduire la<br />
voile<br />
Avant l’ENTV<br />
---------------------<br />
Quatre<br />
romain<br />
Céder<br />
---------------------<br />
Ville de<br />
Chaldée<br />
---------------------<br />
Note<br />
Fils de Troie<br />
---------------------<br />
Ville<br />
allemande<br />
---------------------<br />
Chef<br />
▲ ▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
6<br />
5<br />
4<br />
2<br />
7<br />
9<br />
8<br />
1<br />
3<br />
3<br />
6<br />
8<br />
4<br />
2<br />
5<br />
9<br />
7<br />
1<br />
9<br />
7<br />
5<br />
6<br />
1<br />
8<br />
3<br />
2<br />
4<br />
4<br />
2<br />
1<br />
9<br />
3<br />
7<br />
6<br />
8<br />
5<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
Garantie<br />
---------------------<br />
Sans voix<br />
▲<br />
Période<br />
d’examen<br />
---------------------<br />
Liaison<br />
---------------------<br />
Mesurée<br />
▲<br />
Jeux<br />
Astreignant - Éverest - Ores - Ni - Astérie - A - Ronce - Master - Ino - Ru - Réel - C - Ravales - En - Haine - As - Ove - Ira - Sas - Muet - Sise - Iséo - Es - Sa -<br />
Pesettes - A - Rive - Reg - O - Naine - Melées - Tu - Antes - Êta - Exaltes - Anas.<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
HORIZONTALEMENT - I - Trop attachée aux petits détails. II<br />
- Sa marque est une apostrophe. Article. III - Séries de<br />
zigzags. Est couché. IV - Ville allemande. Oxyde ferrique. V-<br />
Plomb. Recouvrir d’une enveloppe. VI - De cette façon.<br />
Bramer. VII- Lettres de Turquie. Oter la peau d’un fruit. VIII<br />
- Philosophe britannique. Marais du Soudan. IX- C’est-à-dire.<br />
Trop coûteux. X- Carburant. Marque de mépris.<br />
VERTICALEMENT - 1- Transmission de pensée<br />
extrasensorielle. 2- Raffinés jusqu’à être obscurs. 3- Manies<br />
bizarres. 4- Baie du Japon. Attend avec confiance. 5-<br />
Ennuyeuse énumération. Singleton. 6- Perdant. Indépendant<br />
de la réligion. 7- Anonyme. Moulure pleine. Venu au monde.<br />
8- Ancienne boîte à cartouches. 9- Unité d’hôtelier. Soupir de<br />
soulagement. 10 - Enseveli. Grecque.<br />
I<br />
II<br />
III<br />
IV<br />
V<br />
VI<br />
VII<br />
VIII<br />
IX<br />
X<br />
Solution mots croisés n° 4585<br />
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10<br />
D I N A N D E R I E<br />
E T A L O N N E N T<br />
C A P S I C O R<br />
E L F E E C U E<br />
R I S E P A R E<br />
V E R G R R D A<br />
E O I L H E I N<br />
L A N C I N A N T E<br />
E P I S E T E T<br />
R I N C E T T E H<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
▲<br />
21<br />
L’HOROSCOPE<br />
de Mehdi<br />
BALANCE<br />
(23 septembre - 22 octobre)<br />
AUJOURD’HUI<br />
Attention aux réactions allergiques.<br />
Évitez les excès, surtout<br />
alimentaires, et utilisez des<br />
savons doux. Méfiez-vous des<br />
irritations de la gorge.<br />
SCORPION<br />
(23 octobre- 22 novembre)<br />
Ne soyez pas trop gourmand.<br />
Commencez par vous installer et<br />
assoir votre autorité dans votre<br />
poste avant de vouloir gravir les<br />
échelons. Aller trop vite pourrait<br />
vous coûter cher.<br />
SAGITTAIRE<br />
(23 novembre - 20 décembre)<br />
On vous reconnaît à votre ardeur<br />
au travail. Mais, pour une fois,<br />
vous vous la coulez douce et vous<br />
en faites le minimum. Attention<br />
toutefois de ne pas négliger vos<br />
démarches administratives et<br />
votre comptabilité.<br />
CAPRICORNE<br />
(21 décembre - 20 janvier)<br />
Finie la figuration. Vous avez<br />
envie du premier rôle et vous<br />
jouez les stars. Personne ne vous<br />
reconnaît, mais vous remportez<br />
un franc succès.<br />
VERSEAU<br />
(21 janvier - 19 février)<br />
Vous vous sentez tonique mais<br />
ne voulez pas vous stresser. Vous<br />
menez votre vie sans courir :<br />
vous vous sentez plus cigale que<br />
fourmi ! une fois n’est pas coutume.<br />
POISSONS<br />
(20 février - 20 mars)<br />
Journée pour la créativité car<br />
vous regorgez d’idées et connaissez<br />
des coups de chance étonnants.<br />
Pour les autres, rien à<br />
signaler mais la diplomatie paiera<br />
à tous les coups.<br />
BÉLIER<br />
(21 mars - 20 avril)<br />
Entre les deux mon cœur balance.<br />
Que le choix est difficile pour<br />
les cœurs d’artichaut ! Mais<br />
l’amour vous sourit, profitez<br />
sans trop vous poser de question.<br />
TAUREAU<br />
(21 avril - 21 mai)<br />
Votre forme dépend de votre état<br />
d’esprit. Si vous positivez, vous<br />
pourrez abattre des montagnes,<br />
mais si vous broyez du noir, vous<br />
risquez de somatiser.<br />
GÉMEAUX<br />
(22 mai - 21 juin)<br />
Vous vous lancez des défis et<br />
vous foncez tête baissée pour<br />
faire aboutir vos projets. Votre<br />
audace est payante au-delà de<br />
toute espérance et votre entourage<br />
vous soutient. Profitez-en.<br />
CANCER<br />
(22 juin- 22 juillet)<br />
Votre moitié et vous n’êtes pas<br />
sur la même longueur d’ondes.<br />
La communication passe mal et<br />
vous ne parvenez pas à trouver<br />
les mots justes pour dire vos sentiments.<br />
Prenez le temps de dialoguer,<br />
vos efforts seront récompensés.<br />
LION<br />
(22 juillet - 22 août)<br />
Des remous dans l’air ? Ne paniquez<br />
pas, essayez de garder l’équilibre<br />
en fixant l’horizon et en<br />
avançant doucement mais sûrement.<br />
VIERGE<br />
(23 août - 22 septembre)<br />
Vous avez beaucoup de chance<br />
mais, pour en profiter, il faut<br />
savoir faire preuve de subtilité.<br />
Réfléchissez avant d’agir et n’imposez<br />
pas vos idées par la force.
22<br />
Sport<br />
ARBICHE<br />
“L’Algérie fera une grande<br />
CAN”<br />
■ “Je félicite l'équipe algérienne<br />
pour cette qualification méritée. Je<br />
suis certain qu'elle est capable de<br />
faire une grande Coupe d'Afrique et<br />
aller le plus loin possible dans cette<br />
compétition. Après deux buts<br />
encaissés en 7 minutes, la partie est<br />
devenue très difficile pour nous.<br />
Mes joueurs n'ont pas baissé les<br />
bras et le match aurait pu se<br />
terminer sur un score de 2 à 1.<br />
S'agissant de mon avenir à la tête<br />
de la sélection, j'attends la décision<br />
de la Fédération. J'ai des contacts<br />
dans les pays du Golfe ainsi qu'avec<br />
quelques équipes en Libye.<br />
Concernant l'arrêt du match, nous<br />
avons reçu une instruction du<br />
ministre des Sports pour quitter le<br />
terrain à cause du refrain des<br />
supporters qu’on n’a pas apprécié.<br />
Personnellement, j'étais contre<br />
cette décision.”<br />
MOHAMED RAOURAOUA (PRÉSIDENT<br />
DE LA FAF)<br />
“C’est mérité”<br />
■ “Je pense que cette qualification<br />
a été amplement méritée pour<br />
notre équipe qui a consenti<br />
d'énormes efforts pendant plus de<br />
14 mois. On tenait tant à gagner ce<br />
pari, d'autant que la phase finale<br />
aura lieu en Afrique du Sud, un<br />
pays ami, donnant à ce grand<br />
rendez-vous africain un cachet<br />
spécial. Je tiens à féliciter les<br />
joueurs et les différents staffs de la<br />
sélection pour leurs sacrifices,<br />
faisant preuve d'une grande<br />
solidarité.<br />
Cet état d'esprit qui a régné dans le<br />
groupe des Verts m'a rappelé<br />
personnellement la belle ambiance<br />
vécue par l'équipe nationale lors<br />
des éliminatoires combinées de la<br />
CAN et du Mondial 2010. Bravo<br />
donc à tout le monde !”<br />
Ligue 1<br />
Programme d’aujourd’hui<br />
■ 1 er Novembre : USM El Harrach -<br />
ASO Chlef 16h<br />
■ Constantine : CS Constantine- CR<br />
Belouizdad 16h30<br />
■ Tizi ouzou : JS Kabylie - JSM<br />
Béjaïa 17h45<br />
■ 5 Juillet : MC Alger - USM Bel<br />
Abbès 18h<br />
■ Bordj Bou-Arréridj : CA Bordj Bou-<br />
Arréridj- MC Oran 18h<br />
■ Sétif : ES Sétif - USM Alger 18h<br />
■ Eulma : MC El Eulma - JS Saoura<br />
18h<br />
■ Batna : CA Batna - WA Tlemcen<br />
18h<br />
Ligue 2<br />
Programme<br />
aujourd’hui (15h)<br />
Merouana : AB Merouana -<br />
MC Saïda<br />
Mostaganem : ES Mostaganem -<br />
MO Constantine<br />
Aïn Fekroun : CRB Aïn Fekroun -<br />
CR Témouchent<br />
Stade 20 Août: NA Hussein-Dey -<br />
O Médea<br />
Mohammadia: SA Mohammadia -<br />
USM Annaba<br />
Blida : USM Blida - AS Khroub<br />
Béjaïa : MO Béjaïa - ASM Oran (18h)<br />
Pour son premier match après son retour, six<br />
ans plus tard, à la tête des Rouge et Blanc<br />
du Mouloudia d’Oran, Abdallah Mechri<br />
aura une mission bien délicate à gérer, à savoir<br />
défier un Chabab Ahly de Bordj Bou-Arréridj qui<br />
reste sur une surprenante victoire au stade<br />
Omar-Hammadi de Bologhine face à la surpuissance<br />
financière de l’USMA.<br />
“Dans l’urgence, il fallait surtout préparer du mieux<br />
possible ce déplacement à Bordj Bou-Arréridj où<br />
VAHID HALILHODZIC<br />
“Ce groupe apportera encore<br />
plus de joie aux Algériens”<br />
national Vahid Halilhodzic<br />
n’a pas caché sa joie après la qualification<br />
à la phase finale de la CAN 2013,<br />
à la faveur de son succès face à la Libye<br />
(2-0). Le driver des Verts estime que le<br />
L’entraîneur<br />
premier objectif est atteint en attendant<br />
de réussir d’autres paris à l’avenir. “Je suis très heureux<br />
de ce succès qui nous permet de renouer avec la<br />
phase finale d’une Coupe d’Afrique. Nos efforts ont été<br />
récompensés après de longs mois de travail intense”,<br />
a-t-il déclaré d’emblée, et d’ajouter : “Face aux Libyens,<br />
nous avons développé du beau football. Nous étions<br />
même capables de planter d’autres banderilles à notre<br />
adversaire. Je peux vous dire que nous avons gagné une<br />
équipe d’avenir. C’est la naissance d’une sélection, d’un<br />
groupe qui pourra faire plaisir à l’avenir. N’oubliez pas<br />
que nous avons réussi en 10 matches seulement à faire<br />
d’énormes progrès. Certes, il manque certaines choses,<br />
à l’image des automatismes et de l’expérience, mais je<br />
ne peux qu’être satisfait de ce que nous avons réussi<br />
jusqu’à présent”, ajoute-t-il.<br />
Halilhodzic précise que son équipe a disputé le match<br />
face à la Libye sans six joueurs. “Il y avait beaucoup<br />
d’absents. Six au total. C’est pour cette raison que<br />
j’ai dit que nous avons gagné une équipe qui peut durer<br />
deux cycles olympiques.”<br />
Freiné dans son élan, lors des deux précédentes<br />
journées du championnat, le leader, la<br />
JSM Béjaïa, sera mis en difficulté lorsqu'il rendra<br />
visite à la JS Kabylie dans le grand derby kabyle,<br />
qui représente, avec le match ES Sétif-USM Alger,<br />
les deux affiches de la sixième journée de la Ligue<br />
1 programmée pour aujourdhui. Après deux nuls de<br />
suite, la JSMB (1re , 11 pts) est sommée de réagir au<br />
risque de perdre son fauteuil de leader qu'elle occupe<br />
depuis le début de cet exercice, mais sa mission<br />
ne sera guère facile sur le terrain d'une équipe<br />
de la JSK (8e , 7 pts), auréolée par son précieux succès<br />
ramenée de Chlef lors de la précédente journée,<br />
poussant l'entraîneur français des Béjaouis, Alain Michel,<br />
à “tabler sur le nul”.<br />
L'ES Sétif (5e , 8 pts), qui vient de concéder sa première<br />
défaite de la saison sur le terrain de la JS Saoura,<br />
se trouve dans la même situation que le leader,<br />
sauf que son adversaire du jour, l'USMA (9e , 7 pts),<br />
n'est pas au top sur le plan moral, après sa surprenante<br />
contre-performance à domicile face au CAB<br />
Bordj Bou-Arréridj.<br />
Chacune des deux équipes espère ainsi se réhabiliter<br />
aux yeux de son public, dans une rencontre qui<br />
promet tant, et pendant laquelle la défaite est désormais<br />
interdite pour les protégés du Français, Velud<br />
(pour le Sétifiens) et de l'Argentin Gamondi<br />
(pour les Algérois), s'ils veulent revenir au podium.<br />
Le dauphin, l'USM El Harrach (2e , 10 pts), a, pour<br />
sa part, une belle opportunité pour s'offrir le fauteuil<br />
de leader, surtout en cas d'un échec de la JSMB à Tizi<br />
Ouzou, en accueillant l'ASO Chlef (12e , 5 pts), en<br />
perte de vitesse en ce début de saison, comme le té-<br />
Revenant sur ce qui s’est passé suite à l’arrêt de la rencontre<br />
par les Libyens, Halilhodzic s’est dit dégoûté<br />
par ce à quoi il venait d’assister. Pour lui, “il ne fallait<br />
pas en arriver là. Certains joueurs libyens ont conti-<br />
CHAMPIONNAT DE LIGUE 1 (6 e JOURNÉE)<br />
JSK-JSMB et ESS-USMA, en vedettes<br />
moigne sa récente défaite à domicile face à la JSK.<br />
Le CS Constantine (3 e , 9 pts) pourrait lui aussi tirer<br />
profit de cette journée, s'il parvient à damer le<br />
pion à ses hôtes du CR Belouizdad (7 e , 8 pts), alors<br />
que l'autre troisième du championnat, la JS Saoura,<br />
l'attraction de ce début de saison, sera en péril à El<br />
Eulma, face à un Mouloudia local qui n'a pas encore<br />
digéré sa défaite à Tlemcen lors de la précédente<br />
journée.<br />
Le MC Alger (6 e , 8 pts) devrait profiter de la réception<br />
de la lanterne rouge, l'USM Bel-Abbès<br />
(16 e , 2 pts), pour renouer avec la victoire qui le fuit<br />
depuis la 2 e journée, mais les gars d'El-Mekerra<br />
pourraient ne pas l'entendre de cette oreille, eux, qui<br />
sont toujours à la recherche de leur premier succès<br />
de la saison.<br />
Un objectif que partagent également leurs voisins<br />
du MC Oran (15 e , 3 pts), qui risquent, sous la houlette<br />
de leur nouvel entraîneur, Abdellah Mecheri,<br />
de faire les frais du réveil du CABBA (11 e , 5 pts),<br />
d'autant plus que ce dernier n'a nullement l'intention<br />
de perdre d'autres points à domicile.<br />
Le troisième club de l'Ouest, le WA Tlemcen,<br />
privé de son entraîneur, Abdelkader Amrani,<br />
qui vient de jeter l'éponge, tentera de se surpasser<br />
à Batna pour enchaîner avec un autre bon résultat<br />
après avoir signé sa première victoire face au<br />
MCEE, afin de se détacher de son adversaire du jour,<br />
avec lequel il partage la 13 e place (4 pts), une<br />
mission difficile pour les “Zianides” face à des<br />
locaux à la conquête d'un déclic, notamment après<br />
le retour de leur entraîneur de l'exercice passé, Toufik<br />
Rouabah.<br />
LE MCO SANS MEZAÏR ET DAGOULO<br />
D’emblée, l’effet Mechri ?<br />
il est certain que le CABBA nous attend de pied<br />
ferme. Dans une situation telle que la nôtre, il est<br />
très clair et tout à fait légitime que nous chercherons,<br />
avant toute autre chose, à revenir de ce long<br />
déplacement avec le meilleur résultat possible. Un<br />
succès serait idéal, mais le point de la parité nous<br />
rendrait également heureux et satisfaits dans la mesure<br />
où cela nous permettra de booster le moral des<br />
troupes en perspective du reste de la compétition<br />
qui ne sera assurément pas facile”, estimait,<br />
d’ailleurs, à ce sujet le nouveau patron technique<br />
des Rouge et Blanc d’El-Hamri. Pour cette rencontre<br />
face au CABBA, Hadj Abdallah Mechri<br />
pourra, toutefois, compter sur la quasi-totalité de<br />
l’effectif dont il a désormais la charge. Le milieu<br />
de terrain centrafricain Eudes Dagoulo, retenu par<br />
sa sélection nationale pour le match retour des<br />
éliminatoires de la CAN-2013 au Burkina-Faso,<br />
le gardien de but Hichem Mezaïr qui boude . Toutefois,<br />
l’attaquant Sid-Ahmed Aouedja été fina-<br />
Yahia/<strong>Liberté</strong><br />
Mardi 16 octobre 2012 LIBERTE<br />
nué à provoquer et à tenter par tous les moyens de semer<br />
le trouble dans une rencontre aussi importante”,<br />
et d’enchaîner : “Je ne vous cache pas qu’à un moment<br />
donné, j’avais peur que la situation ne dégénère. En un<br />
mot : mes joueurs ont disputé un match assez particulier.”<br />
Le sélectionneur national est catégorique :<br />
“Hormis l’entraîneur Arbiche qui s’est comporté de façon<br />
exemplaire, les joueurs libyens m’ont dégoûté. Nous<br />
sommes venus pour disputer un match de football et<br />
non le contraire. Alors, je ne vois pas pourquoi on a<br />
voulu perturber les choses. C’est du n’importe quoi !”<br />
Abordant la phase finale de la CAN, qui aura lieu du<br />
19 janvier au 13 février 2013 en Afrique du Sud, le<br />
coach national Vahid Halilhodzic affirme que cette<br />
édition sera assez particulière, vu la présence de la<br />
crème de la balle ronde africaine. “Nous allons à présent<br />
savourer cette qualification avant de nous projeter<br />
sur la phase finale de la CAN 2013, que nous devons<br />
préparer dès maintenant. C’est toujours plaisant de disputer<br />
une telle compétition qui regroupera les meilleurs<br />
d’Afrique.” À ce titre, Halilhodzic estime que cette édition<br />
sera assez particulière dans la mesure où les gros<br />
bras du football continental seront tous présents. “À<br />
nous de nous préparer convenablement à cette compétition<br />
qu’on espère réussir”, conclut-il.<br />
SOFIANE MEHENNI<br />
Kourichi : “Nous irons en Afrique du Sud pour gagner le trophée”<br />
■ L'entraîneur adjoint de la sélection nationale de<br />
football, Noureddine Kourichi, a estimé à l’APS que<br />
les Verts iront en Afrique du Sud avec l'intention de<br />
remporter le trophée. “Nous allons savourer ce<br />
grand plaisir d’être qualifiés pour la CAN 2013. Nous<br />
irons en Afrique du Sud avec l'intention de rempor-<br />
ter le trophée”, et d’ajouter : “Le meilleur a gagné.<br />
Nous avons produit du beau jeu avec à la clé deux buts<br />
marqués lors du premier quart d'heure du match, c'est<br />
ce qu'il fallait faire d'ailleurs.” “Nous avons respecté<br />
la sélection libyenne, qui n'avait rien à perdre après<br />
sa défaite à l'aller.” “On n’y est pas encore pour l'ins-<br />
tant. Nous allons savourer avec bonheur cette qualification.<br />
On aura tout le temps, lors des prochaines<br />
semaines, pour préparer cette compétition. Je réitère<br />
que nous n’allons pas aller en Afrique du Sud en<br />
touristes”, a-t-il conclu.<br />
AHMED ZUWAY (ATTAQUANT DE LA LIBYE)<br />
“Les Libyens ne vont pas se taire après<br />
toutes ces insultes”<br />
■ L’avant-centre de l’équipe libyenne, Ahmed<br />
Zuway, a félicité l’Algérie pour sa qualification<br />
“amplement méritée” à la CAN 2013. Cependant,<br />
il était très déçu par l’attitude du public envers<br />
son équipe. “On a vu un beau match aujourd’hui.<br />
Malheureusement pour notre équipe, la<br />
conjoncture actuelle de la Libye a poussé les<br />
hautes instances à arrêter le championnat local,<br />
cela ne nous a pas avantagés. Nous sommes en<br />
manque de compétition, sauf bien sûr les<br />
professionnels qui jouent en Tunisie. Mais malgré<br />
cela, on a produit un beau jeu qui honore la<br />
Libye”, estime le joueur libyen.<br />
Ahmed Zuway est revenu en outre sur ce qui<br />
s’est passé à la 70’ du match, où son équipe n’a<br />
pas voulu terminer la partie, à cause des “insultes<br />
et vive Kadhafi qui fusaient des tribunes”. “Je<br />
n’arrive pas à comprendre l’attitude des<br />
supporters algériens, qui nous ont insultés du<br />
début jusqu'à la fin du match. En plus, tout au<br />
long de la partie, ils n’arrêtaient pas de vanter<br />
l’ancien régime. En fait, nous sommes venus pour<br />
jouer au football, et la politique n’a rien à voir sur<br />
un terrain de foot. A ce titre, je vous fais savoir<br />
que les Libyens ne vont pas se taire après toutes<br />
ces insultes. Nous avons nous aussi un public<br />
méchant, et vous allez sans doute le découvrir lors<br />
des éliminatoires du CHAN, à l’occasion du match<br />
Libye-Algérie”, menace Zuway. “L’arbitre a faussé<br />
la partie aussi, puisqu’il a commis beaucoup de<br />
fautes, on dirait qu’il était aveugle, il a fermé les<br />
yeux sur plusieurs actions”, conclut Ahmed<br />
Zuway.<br />
S. M.<br />
lement du voyage avec l’équipe. De leur côté, un<br />
bon nombre de supporters et inconditionnels du<br />
club oranais voient en la nomination de l’expérimenté<br />
Abdallah Mechri un “bon présage” pour<br />
le MCO, gardant en mémoire ses derniers passages<br />
à la tête de leur équipe favorite qui a toujours<br />
su se révolter sous sa coupe, notamment aux<br />
lendemains des traditionnelles crises institutionnelles.<br />
RACHID BELARBI
LIBERTE Mardi 16 octobre 2012<br />
L’EN N’ARRIVE TOUJOURS PAS À AVOIR UN VÉRITABLE MÉTRONOME SUR LE TERRAIN<br />
Feghouli, en meneur de jeu,<br />
c’est mitigé !<br />
Le coach national, Vahid<br />
Halilodzic, a fait de Sofiane<br />
Feghouli, depuis le 29<br />
février 2012, date de sa<br />
première sortie avec l’équipe<br />
nationale d’Algérie<br />
contre la Gambie à Banjul (1-2), le métronome<br />
des Verts. Mais, l’attaquant de<br />
Par<br />
SAMIR LAMARI<br />
Valence,<br />
beaucoup<br />
plus habitué<br />
à évoluer sur<br />
le flanc droit de l’attaque avec une certaine<br />
liberté de mouvement, peine à se<br />
transformer en meneur pour fluidifier<br />
le jeu des Fennecs. Face à la Libye, dimanche<br />
soir, Feghouli a encore une fois<br />
prouvé qu’il reste un attaquant redoutable<br />
capable de faire la différence<br />
grâce à une technique insoupçonnable<br />
et une vitesse d’exécution déroutante,<br />
mais ses capacités d’organisateur<br />
de jeu sur le terrain demeurent<br />
loin du compte.<br />
Sa prestation est loin d’incarner ses<br />
belles productions avec Valence où il<br />
jouit d’une utilisation et d’un positionnement<br />
plus approprié, ce qui le<br />
rend du reste plus efficace. Les statistiques<br />
sont du reste là pour le prouver<br />
: sur la vingtaine de buts inscris par l’Algérie<br />
sous l’ère de Halilhodzic, rares<br />
sont ceux qui sont le fruit d’une passe<br />
décisive de Feghouli. Cette déperdition<br />
laisse bien sûr des regrets du côté<br />
algérien. Hormis les dix premières<br />
minutes dévastatrices de l’Algérie qui<br />
ont fait plier le match, l’on a rarement<br />
vu une sélection algérienne domina-<br />
L<br />
’Algérie, dernier pays<br />
qualifié à l’issue du troisième<br />
et ultime tour éliminatoire<br />
de la CAN-2013, figurera<br />
dans le chapeau 3 lors<br />
du tirage au sort qui aura lieu<br />
le 24 octobre prochain à Durban<br />
en Afrique du Sud. En effet,<br />
la Confédération africaine<br />
de football (CAF) a dévoilé<br />
hier les 4 chapeaux où ont été<br />
versées les 16 équipes nationales<br />
qualifiées à la prochaine<br />
phase finale de la CAN, et ce,<br />
en fonction d’un classement<br />
établi par rapport à leurs résultats<br />
dans les précédentes<br />
éditions.<br />
Pour rappel, ledit classement<br />
a été appliqué lors du tirage au<br />
sort du dernier tour qualifi-<br />
trice. Ce sont plutôt les Libyens qui ont<br />
repris du poil de la bête. Stérilement,<br />
certes. Halilhodzic explique cet état de<br />
fait par l’absence d’automatismes dans<br />
l’équipe et à l’absence de pas moins de<br />
six joueurs (lesquels ?) mais les ob-<br />
TIRAGE AU SORT DE LA CAN-2013<br />
L’Algérie dans le chapeau (3)<br />
catif à la CAN-2013 qui a eu<br />
lieu le 4 juillet dernier à Johannesburg.<br />
Les équipes qualifiées ont été<br />
classées, en effet, en fonction<br />
de leurs résultats dans les trois<br />
dernières CAN (2008, 2010,<br />
2012) puis pondérées par un<br />
coefficient multiplicateur (3<br />
pour 2012, 2 pour 2010 et 1<br />
pour 2008).<br />
Les points attribués sont calculés,<br />
avant pondération, de la<br />
manière suivante : vainqueur<br />
7 points, finaliste 5, demi-finalistes<br />
3, quart de finaliste 2,<br />
éliminés au premier tour un<br />
point. À titre d’exemple, l’Algérie<br />
qui n’a pas participé à la<br />
CAN-2008 et 2012 a obtenu<br />
que six points grâce à la demi-<br />
finale jouée face à l’Égypte lors<br />
de la phase finale de la CAN-<br />
2010 en Angola. Ainsi, les<br />
Verts ont été placés avec le<br />
Burkina Faso (5), le Maroc (4)<br />
et le Niger (3). Le chapeau 1<br />
est composé de l’Afrique du<br />
Sud en tant que pays organisateur,<br />
de la Zambie le champion<br />
d’Afrique en titre avec 26<br />
points, de la Côte d’Ivoire et le<br />
Ghana avec le même nombre<br />
de point (22). Quant au chapeau<br />
2, il est formé du Mali<br />
avec 12 points, la Tunisie avec<br />
10 points, l’Angola avec 9<br />
point et le Nigeria avec 8<br />
points. Enfin, dans le chapeau<br />
4, on trouve le Togo<br />
avec 2 points, l’Éthiopie, le<br />
Congo et le Cap-Vert avec<br />
zéro point. Ainsi les partenaires<br />
de Mehdi Lacen pourront<br />
avoir comme adversaire<br />
sur leur chemin lors du premier<br />
tour de la phase finale les<br />
Bafana Bafana qui joueront<br />
chez eux ou encore les surprenants<br />
zambiens qui avaient<br />
chamboulé tous les pronostics<br />
lors de la dernière CAN qui<br />
s’est déroulée au Gabon et en<br />
Guinée équatoriale en remportant<br />
le sacre final avec à sa<br />
tête un certain Hervé Renard<br />
ou encore les Ivoiriens qui<br />
pourront rencontrer dans ce<br />
cas leur ex-entraîneur et actuel<br />
sélectionneur de l’équipe nationale<br />
algérienne, Vahid Halilhodzic.<br />
Les Algériens pourront<br />
également disputer un<br />
servateurs sont unanimes à relever l’absence<br />
d’un véritable patron dans cette<br />
équipe algérienne.<br />
Quelqu’un capable de servir des passes<br />
précises, de garder le ballon et d’organiser<br />
le jeu, notamment à l’approche<br />
des buts adverses. Un meneur de jeu<br />
qui viendrait justement valoriser les capacités<br />
offensives, ô combien précieuses,<br />
de Feghouli comme c’est le cas<br />
à Valence où il marque beaucoup plus<br />
de buts. “Avec un vrai numéro 10, Feghouli<br />
à droite, Soudani à gauche et Slimani<br />
en pointe, l’Algérie serait beaucoup<br />
plus percutante surtout lorsqu’on possède<br />
deux récupérateurs de la trempe de Lacen<br />
et Guedioura”, nous disait hier un<br />
technicien dans le domaine. Et d’ajouter<br />
: “Si l’Algérie veut hisser son niveau<br />
de jeu lors de la prochaine CAN et tenter<br />
de faire bonne figure face à des adversaires<br />
autrement plus dangereux, il<br />
faudra que Vahid déniche ce meneur de<br />
jeu capable de valoriser davantage les<br />
Feghouli, Slimani, Soudani, Kadir et<br />
autres Boudebouz.” Feghouli est-il donc<br />
un meneur de jeu par défaut ? “Sans<br />
doute. Mais Halilodzic n’a pas vraiment<br />
le choix. Il est clair qu’il aurait aimé<br />
avoir un Meghni en super forme par<br />
exemple, cela aurait réglé le problème à<br />
100%.”<br />
Il ne reste donc plus qu’à espérer que<br />
Mourad Meghni, qui a renoué avec le<br />
chemin de la compétition avec le club<br />
de Lekhwiya au Qatar, retrouve son<br />
meilleur niveau avant la CAN. L’Algérie<br />
n’en serait que plus forte !<br />
ISLAM SLIMANI À “LIBERTÉ”<br />
“Un attaquant doit rester toujours concentré”<br />
<strong>Liberté</strong> : L’Algérie est qualifiée pour la<br />
CAN en Afrique du Sud, un exploit qui<br />
vous offre de la joie, n’est-ce pas ?<br />
Islam Slimani : Effectivement, nous<br />
sommes très contents d’arracher cet-<br />
Entretien réalisé par<br />
AHMED IFTICEN<br />
tequalification pour<br />
la phase fi-<br />
nale de la Coupe d’Afrique des nations.<br />
Je dédie cette qualification à tout le<br />
peuple algérien qui nous a soutenus<br />
tout au long de notre parcours. Je dirais<br />
aussi qu’on mérite bien d’être parmi<br />
les équipes de la CAN-2013.<br />
Contrairement au match aller face à<br />
la Libye, on a l’impression que vous<br />
avez disputé un match retour plus facile,<br />
n’est-ce pas ?<br />
Non, ce n’était pas aussi facile que vous<br />
le pensez. La deux buts inscrits en début<br />
de match nous ont mis à l’aise. Mais<br />
malgré cela, on a voulu en rajouter<br />
d’autres, pour ne pas donner de la<br />
confiance à notre adversaire. On est<br />
resté concentré jusqu’à la dernière<br />
minute. Dieu merci, on a atteint notre<br />
objectif.<br />
Encore une fois Slimani frappe en sélection<br />
en marquant le second but de<br />
l’Algérie…<br />
Ça me fait toujours plaisir de marquer<br />
pour mon pays. Il faut toujours être à<br />
la hauteur de la confiance que place en<br />
moi le coach. Je fais de mon mieux afin<br />
d’accomplir ma mission convenablement.<br />
Maintenant que la réussite est de<br />
mon côté, j’essaye d’en profiter au<br />
maximum. Je souhaite réaliser d’autres<br />
succès à l’avenir.<br />
Vous êtes toujours au bon endroit, et<br />
l’emplacement qu’il faut, une situation<br />
qui vous aide à être toujours opportuniste<br />
et efficace…<br />
Je suis à la lettre les consignes de<br />
mon entraîneur. Je ne vous cache pas<br />
qu’une fois sur le terrain, je ne pense<br />
qu’à réussir mon boulot, je suis<br />
constamment concentré sur mon sujet.<br />
C’est ça un attaquant. Il faut bien<br />
se positionner et saisir la moindre occasion.<br />
Cette fois, même si j’ai marqué un but,<br />
j’avoue que j’ai raté une ou deux occasions,<br />
ça aurait été parfait si je les avais<br />
AFP<br />
S. L.<br />
concrétisées, mais c’est ça le foot, on ne<br />
peut pas tout réussir. Le plus important<br />
est de gagner. Je serai toujours content<br />
même si ce n’est pas moi qui marque.<br />
Vous pensez déjà à la CAN en Afrique<br />
du Sud ?<br />
Sincèrement pas encore. Laissonsnous<br />
savourer cette qualification si chère<br />
et je pense qu’on aura tout le temps<br />
de préparer cette phase finale ; nous<br />
avons un entraîneur de qualité. Ce n’est<br />
pas encore le moment. Nous sommes<br />
tous contents de cette qualification et<br />
n’oubliez pas que nous avons raté la<br />
dernière CAN et c’était trop triste,<br />
maintenant on est de retour.<br />
A. I.<br />
derby maghrébin face à la Tunisie<br />
au cours de la prochaine<br />
CAN et qui figure dans le<br />
chapeau 2 tout comme peutêtre<br />
le Mali, l’un des concurrents<br />
directs des Guedioura et<br />
consorts dans les éliminatoires<br />
de la Coupe du monde<br />
2014 du Brésil.<br />
FARÈS R.<br />
Les quatre chapeaux :<br />
Chapeau 1 : Afrique du Sud,<br />
Ghana, Zambie, Côte<br />
d’ivoire<br />
Chapeau 2 : Mali, Tunisie,<br />
Angola, Nigeria<br />
Chapeau 3 : Algérie, Maroc,<br />
Niger, Burkina Faso<br />
Chapeau 4 : Togo, RD<br />
Congo, Éthiopie, Cap-Vert<br />
Sport<br />
23<br />
LES LIBYENS ONT FAILLI<br />
QUITTER LE TERRAIN AVANT<br />
LA FIN DU MATCH<br />
Ce qui s’est réellement<br />
passé à la 70’<br />
■ Alors qu’on jouait la 70e minute de<br />
la rencontre Algérie-Libye (2-0), tout<br />
le monde était surpris de voir les<br />
joueurs libyens s’apprêter à abandonner<br />
le match en quittant le terrain. Un<br />
comportement bizarre puisqu’il n’y<br />
avait eu aucun affrontement ni malentendu<br />
entre les deux équipes.<br />
L’entraîneur des Chevaliers de la Méditerranée<br />
avait reçu l’ordre de quitter<br />
le terrain de la part du ministre libyen<br />
présent à Tchaker.<br />
Ce dernier n’a pas toléré les cris d’insulte<br />
de la part du public algérien. Le<br />
capitaine, Ahmed Saâd, lui aussi, est<br />
allé se plaindre chez l’arbitre et le<br />
commissaire au match de ce qu’il entendait<br />
des gradins.<br />
Il a fallu l’intervention de certaines<br />
personnalités algériennes installées<br />
du côté des officiels libyens pour calmer<br />
les esprits et convaincre les Libyens<br />
de renoncer à leur décision de<br />
quitter le terrain. C’est alors que la rencontre<br />
a repris son cours et tout est<br />
rentré dans l’ordre.<br />
A. I.<br />
RENCONTRE CLUBS PROS-MJS<br />
Les promesses de Tahmi<br />
■ Des présidents de club<br />
professionnel de football, menés<br />
par le président de la FAF,<br />
Mohamed Raouraoura, se sont<br />
réunis hier au siège du MJS avec<br />
le ministre, Mohamed Tahmi,<br />
afin de débattre avec lui sur<br />
plusieurs points notamment<br />
celui ayant trait à la situation<br />
générale du professionnalisme.<br />
Le ministre de la Jeunesse et des<br />
Sports s’est engagé à appliquer<br />
toutes les recommandations<br />
décidées lors du Conseil<br />
interministériel tenu en 2010. Il<br />
a rappelé aux présents qu’il sera<br />
à leur écoute en invitant les<br />
dirigeants des formations<br />
professionnelles à lui soumettre<br />
des propositions concrètes afin<br />
de leur faciliter l’existence.<br />
S’agissant du sujet ayant trait<br />
aux assiettes de terrain,<br />
M. Tahmi a accepté la demande<br />
des responsables des clubs de<br />
revoir la superficie de terrain à 5<br />
hectares au lieu de 3. Il leur a<br />
aussi promis que la concession<br />
des stades par les clubs leur sera<br />
attribuée le jour du match.<br />
R. A.<br />
PRÉVU INITIALEMENT<br />
POUR AUJOURD’HUI<br />
Le MJS reporte le début<br />
du championnat<br />
■ Le ministre de la Jeunesse et des<br />
Sports, M. Tahmi, a décidé de<br />
reporter le début du championnat<br />
de handball, prévu initialement<br />
aujourd’hui.<br />
Pourtant, tout présageait que le<br />
championnat de division 1 devait<br />
débuter cet après-midi, surtout<br />
après la réunion qui s’est tenue<br />
jeudi dernier entre la Fahb et les<br />
représentants du MJS.<br />
Mais, contre toute attente, le<br />
ministre de la Jeunesse et des<br />
Sports a contacté le président de la<br />
Fahb, Aït Mouloud, dans une<br />
correspondance, l’informant que le<br />
coup d’envoi du championnat 2012-<br />
2013 est reporté à une date<br />
ultérieure.<br />
D’ailleurs, Aït Mouloud est<br />
convoqué aujourd’hui au siège du<br />
MJS, par M. Tahmi, au sujet de la<br />
crise de la Fédération de handball.<br />
S. M.
LIBERTE Mardi 16 octobre 2012<br />
NE LE DIS<br />
À PERSONNE,<br />
19h50<br />
La première aventure<br />
d'une avocate<br />
pas comme les<br />
autres, incarnée<br />
avec conviction par<br />
Michèle Laroque.<br />
“Après avoir repris<br />
ses études à 35 ans,<br />
Claire Robin, 43 ans<br />
et son diplôme<br />
d'avocate en poche,<br />
range définitivement<br />
son ancienne<br />
vie de fleuriste derrière<br />
elle.<br />
Confrontée aux<br />
nombreux préjugés<br />
d'une corporation<br />
particulièrement<br />
élitiste, Claire est<br />
attendue au tournant<br />
par ses futurs<br />
collègues. N'ayant<br />
pas trouvé de cabinet<br />
pour l'accueillir,<br />
Claire décide<br />
de se lancer<br />
seule. Son créneau<br />
? La justice du quotidien,<br />
celle qui<br />
aide vraiment les<br />
gens. Sa première<br />
affaire ? Sortir une<br />
famille de la spirale<br />
du surendettement.<br />
Sa méthode ?<br />
Du talent, de l'improvisation<br />
et surtout<br />
beaucoup de<br />
culot. Claire aura<br />
en effet fort à faire<br />
pour aider ses premiers<br />
clients...”.<br />
LIBERTE<br />
LA SOURCE DES FEMMES, 19h55<br />
Après “Le Concert”, Radu Mihaileanu signe une fable forte et juste<br />
sur le destin de quelques femmes en Afrique du Nord. “Depuis des<br />
générations, les femmes d'un petit village arabe isolé vont puiser<br />
l'eau à la source, située à l'extérieur du village, et la rapportent péniblement<br />
sur leurs épaules. Les accidents sont fréquents. Leila, la<br />
jeune épouse de l'instituteur, Sami, organise la révolte. Son message<br />
passe mal auprès des autres femmes, d'autant qu'elle n'est pas née<br />
dans le village et manque de l'autorité nécessaire. Une vieille<br />
femme, vieux fusil, lui apporte son soutien. Et c'est décidé : les<br />
épouses se refuseront à leurs maris jusqu'à ce qu'ils acceptent de<br />
partager le travail. Sami est d'accord avec l'initiative de Leila mais<br />
doit affronter l'hostilité de sa mère...”.<br />
LES MOISSONS<br />
DU FUTUR, 19h50<br />
Comment<br />
nourrir la<br />
population<br />
mondiale en<br />
se tournant<br />
vers l'agroécologie<br />
?<br />
C'est à cette<br />
question<br />
que tente de<br />
répondre ce<br />
documentaire,<br />
en menant l'enquête sur quatre continents.<br />
S'appuyant sur les témoignages d'experts,<br />
d'éleveurs et de cultivateurs, il dresse un<br />
bilan de la révolution agricole qui, après un<br />
demi-siècle, n'est pas parvenue à nourrir le<br />
monde, alors qu'elle a largement participé au<br />
réchauffement climatique, épuisant les sols,<br />
les ressources en eau et la biodiversité. Des<br />
expériences montrent aujourd'hui que l'agriculture<br />
familiale et biologique sur une large<br />
échelle est non seulement possible, mais efficace<br />
d'un point de vue économique.<br />
Quotidien national d'information - Édité par la SARL - SAEC - Capital 463 000 000 DA<br />
Siège social : 37, rue Larbi-Ben M'Hidi - Alger BP. 178 Alger-Gare<br />
DIRECTION ET RÉDACTION<br />
Lotissement Ezzitoune n° 15 Oued Roumane- El Achour - Alger<br />
Tél. : (021) 30 78 47/ 48/ 49 (lignes groupées)<br />
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BUREAUX RÉGIONAUX<br />
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CONSTANTINE<br />
36, avenue Aouati-Mostéfa<br />
Rédaction :<br />
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Publicité : 39, avenue Aouati-<br />
Mostéfa<br />
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Tél./ Fax : (031) 92 24 51<br />
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(derrière le consulat de Russie)<br />
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Larbi-Tébessi<br />
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Fax : (025) 40 85 85<br />
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Cité 392 Logts Bt 19 Entrée H N°1<br />
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2e ét Tél. : (026) 22 67 13<br />
Fax : (026) 22 83 83<br />
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Cité 204 Logts Bt J N°1 Drâa<br />
El Bordj<br />
Tél. / Fax : (026) 94 12 88<br />
COUPE DU MONDE<br />
2014, 19h50<br />
Coupe du monde 2014. Qualifications.<br />
Groupe I. Espagne / France. À Madrid.<br />
Leaders du groupe I après avoir remporté<br />
leurs deux premiers matchs (0-1 en Finlande,<br />
puis 3-1 face à la Biélorussie), les Bleus de<br />
Didier Deschamps abordent une rencontre<br />
décisive face aux champions du monde espagnols.<br />
Les équipiers d'Iker Casillas avaient de<br />
leur côté démarré plutôt timidement leur<br />
parcours dans ces qualifications pour la<br />
Coupe du monde, avec une victoire à l'arraché<br />
en Géorgie (0-1) grâce à un but inscrit<br />
dans les tous derniers instants de la rencontre.<br />
S'ils ne partent pas favoris de cette<br />
confrontation, les Français, emmenés par<br />
leur capitaine Hugo Lloris, peuvent créer la<br />
surprise à Madrid. Exemptés lors de la troisième<br />
journée, ils affronteront en effet une<br />
formation ibérique peut-être émoussée par<br />
déplacement périlleux en Biélorussie, quatre<br />
jours plus tôt.<br />
SECRETS D'HISTOIRE, 19h45<br />
Amoral, cynique, ambitieux, corrompu, mais aussi génial,<br />
brillant, charmeur : Talleyrand fut l'homme qui admit que, parfois,<br />
les intérêts de la France coïncidaient avec les siens. Les<br />
équipes de Secrets d'histoire se rendent dans l'hôtel de Saint-<br />
Florentin, à Paris, et dans le château de Valençay, entre Berry et<br />
Touraine, où il aimait se retirer. Le prince de Talleyrand, fut un<br />
diplomate aux talents reconnus dans le monde entier. Il n'avait<br />
pas son pareil pour négocier un traité, apaiser des tensions,<br />
trouver un compromis dès lors que celui qu'il servait voulait<br />
bien le considérer. “Je porte malheur aux gouvernements qui<br />
me négligent” donnait-t-il comme explication à ses incessants<br />
allers-retours sur la scène politique. Histoire d'un homme qui a<br />
promené sous neuf régimes son esprit irrésistible.<br />
EN CAS DE MALHEUR, 19h45<br />
Dans ce téléfilm,<br />
librement adapté du<br />
roman de Georges<br />
Simenon, Line Renaud<br />
reprend le rôle autrefois<br />
tenu par Jean Gabin,<br />
dans la version de<br />
Claude Autant-Lara.<br />
“Noémie et Lucie ont<br />
tout prévu : pendant que<br />
Lucie passera la nuit<br />
avec la bijoutière,<br />
Noémie cambriolera la<br />
boutique. Mais ce que les deux jeunes femmes ignorent, c'est que<br />
la commerçante se méfie : l'alarme est enclenchée. Dès la première<br />
sonnerie, la bijoutière se rue dans sa boutique et prend Lucie à<br />
parti. Des cris et des coups sont échangés. Lucie frappe la bijoutière,<br />
qui s'effondre, le visage en sang. Les deux voleuses parviennent<br />
à s'enfuir et se séparent. Lucie passe la nuit à errer dans les rues,<br />
puis va voir Sam, un patron de boîte de nuit. Celui-ci accepte de lui<br />
fournir un alibi. La jeune femme va ensuite trouver maître Viviane<br />
Guérand, une célèbre avocate, pour lui demander d'assurer sa<br />
défense. La juriste, séduite par le culot de Lucie, décide de l'aider...”.<br />
BÉJAÏA<br />
Route des Aurès<br />
Bt B - Appt n°2 - 1er étage<br />
Tél. / Fax : (034) 21 24 09<br />
TIARET<br />
Maison de la presse<br />
Saim-Djillali<br />
Tél. / Fax : (046) 41 66 92<br />
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CIA des Fonctionnaires<br />
Bt C cage M n°03<br />
Tél. / Fax : (027) 77 00 17<br />
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Cité 1000-Logements (NASR)<br />
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(face au jardin public) ?<br />
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SETIF<br />
9, rue Colonel Amirouche.<br />
Tél/fax : 036 84 33 44<br />
NUMÉROS UTILES<br />
Télé<br />
27<br />
URGENCES MÉDICALES : 115<br />
- Samu 021 23.50.50 / 021.23.77.39<br />
- Centre antipoison 021.97.98.98<br />
- Sûreté de wilaya 021.73.00.73<br />
- Gendarmerie nationale 021.76.41.97<br />
- Panne gaz 021.68.44.00<br />
- Panne électricité Bélouizdad<br />
021.67.24.52<br />
- Panne électricité Bologhine<br />
021.70.93.93<br />
- Panne électricité El-Harrach<br />
021.52.43.29<br />
- Panne électricité<br />
Gue de Constantine<br />
021.83.89.49<br />
- Service des eaux<br />
021.67.50.30<br />
- Protection civile<br />
021.71.14.14<br />
- Renseignements : 19<br />
- Télégrammes : 13<br />
- Gare routière Caroubier :<br />
021 49.71.51/021 49.71.52/021 49.71.53 021<br />
49.71.54<br />
- Ministère de la Solidarité nationale, de<br />
la Famille et de la Communauté nationale<br />
à l’étranger. Personnes en difficulté ou<br />
en détresse :<br />
N o vert : 15-27<br />
HÔPITAUX<br />
- CHU Mustapha: 021.23.55.55<br />
- CHU Aït Idir : 021.97.98.00<br />
- CHU Ben Aknoun : 021.91.21.63 -<br />
021.91.21.65<br />
- CHU Beni Messous : 021.93.15.50 -<br />
021.93.15.90<br />
- CHU Kouba : 021.28.33.33<br />
- CHU Bab El Oued : 021.96.06.06 -<br />
021.96.07.07<br />
- CHU Bologhine : 021.95.82.24 -<br />
021.95.85.41<br />
- CPMC : 021.23.66.66<br />
- HCA Aïn Naâdja : 021.54.05.05<br />
- CHU El Kettar : 021.96.48.97<br />
- Hôpital Tixeraine : 021.55.01.10 à 12<br />
(standard)<br />
COMPAGNIES AÉRIENNES<br />
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1, place Audin 16001 Alger<br />
- Tél. : +213 21.74.24.28<br />
- +213 21.65.33.40<br />
Réservation : 021.68.95.05<br />
AIGLE AZUR<br />
Aéroport d’Alger H - B<br />
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21.50.91.91. Poste 49.31<br />
AIR FRANCE<br />
Centre des affaires, (ABC) Pins Maritimes<br />
- Tél. :021.98.04.04<br />
- Fax. :021.98.04.43<br />
LA VIE RELIGIEUSE<br />
Horaires des prières<br />
30 dhou el qîda 1433<br />
Mardi 16 octobre 2012<br />
Dohr............................. 12h33<br />
Asr................................ 15h42<br />
Maghreb.................... 18h13<br />
Icha.............................. 19h31<br />
Prières du matin<br />
1 er dhou el hidja 1433<br />
Mercredi 17 octobre 2012<br />
Fadjr............................. 05h31<br />
Chourouk..................... 06h57<br />
Directeur de la Publication-Gérant : Abrous Outoudert<br />
e-mail : abrousliberte@gmail.com<br />
Directeur de la rédaction : Mounir Boudjema<br />
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Centre : <strong>Liberté</strong> : 021 87 77 50<br />
Ouest : <strong>Liberté</strong> - Est : Sodipresse<br />
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CB : 005 00107 400 229581020<br />
Les manuscrits, lettres et tous documents remis<br />
à la Rédaction ne sont pas rendus<br />
et ne peuvent faire l’objet d’une quelconque<br />
réclamation.
<strong>Liberté</strong><br />
PAR<br />
M. HAMMOUCHE<br />
CONTRECHAMP<br />
Amis diplomates,<br />
bonne fête !<br />
Selon Medelci, les<br />
divergences entre<br />
l’Algérie et la France sur l’approche<br />
pour la résolution de la question malienne<br />
avaient été finalement “exagérées”<br />
! Presque inventées, si l’on se<br />
fie aux “convergences sur l’essentiel” notées<br />
par Valls !<br />
Il n’y a pas que sur ce sujet que les divergences<br />
se révèlent controuvées : les<br />
accords de 1968 ne posent pas problème,<br />
non plus.<br />
Curieuses mœurs diplomatiques de “ni<br />
pour ni contre, bien au contraire”. Ainsi,<br />
l’Algérie, sans être membre de l’Organisation<br />
de la francophonie, assiste<br />
aux sommets avec la plus haute représentation<br />
qu’elle peut. Au pays<br />
où nous les francophones sont suspects<br />
de crime de “francophilie” et, de<br />
ce fait, accablés d’“assimilationnisme”,<br />
une clarification sur le sens de cette<br />
“participation aux sommets sans participation<br />
à la francophonie” s’impose.<br />
Hier, c’était justement la Journée nationale<br />
de la diplomatie algérienne.<br />
À l’origine, il s’agissait de célébrer, en<br />
cette occasion, l’efficacité d’une diplomatie<br />
dont les principes ont été forgés<br />
par la rigueur d’une révolution<br />
alors exigeante en termes de cohérence<br />
doctrinale. Aujourd’hui, faute de<br />
“réalisations”, elle essaie de compenser<br />
en contorsions communicationnelles<br />
ce qu’elle a perdu en efficacité<br />
relationnelle. Elle s’est transformée en<br />
diplomatie d’inaction internationale<br />
et de discours à la carte : un discours<br />
pour les interlocuteurs étrangers, un<br />
autre pour l’opinion locale ; mais aussi<br />
un discours pour le présent et un discours<br />
pour l’après-coup.<br />
Ainsi, au moment de devoir reformuler<br />
sa position, notre diplomatie<br />
pourra mettre le “malentendu” sur le<br />
compte de l’exagération médiatique.<br />
On ne devrait donc pas s’étonner de<br />
voir la demande de repentance régulièrement<br />
adressée à la France par les<br />
responsables d’institutions dénoncée<br />
comme simple abus de langage de<br />
voix non autorisées, voire incontrôlées.<br />
C’est vrai que l’Algérie n’a pas “une”<br />
voix. Quand le président de l’Assemblé<br />
nationale célèbre, à Alger, la spécificité<br />
algérienne providentielle qui<br />
nous a mis à l’abri des désastreuses “révolutions<br />
arabes”, le ministre des Affaires<br />
étrangères salue, quelques jours<br />
plus tard à New York, ce même “printemps<br />
arabe” voulus par les peuples.<br />
D’ailleurs, notre diplomatie s’adresse<br />
plus souvent à nous pour nous dire ce<br />
que nous devons penser de son action<br />
qu’à l’étranger pour tenter d’influer sur<br />
la marche des choses de ce monde.<br />
Comme dans tous les domaines de la<br />
gestion des affaires de l’État, la diplomatie<br />
est réduite à un élément de<br />
promotion politique interne du régime.<br />
Constamment à l’affût du<br />
moindre “bon point” d’un partenaire,<br />
d’une puissance notamment, sur la<br />
pertinence de ses “réformes” ou sur sa<br />
coopération dans la lutte contre le terrorisme<br />
international, le pouvoir se fait<br />
un devoir de répercuter jusque dans<br />
les chaumières nationales les bonnes<br />
appréciations dont l’affuble l’étranger.<br />
La diplomatie, telle qu’elle est conçue,<br />
sert d’abord à entretenir la bonne<br />
presse internationale du pouvoir.<br />
Quitte à ce que les concessions politiques<br />
soient prolongées par des<br />
concessions économiques du genre financement<br />
local des… IDE qataris ou<br />
entorse à la règle de 51/49 dans la cession<br />
d’Alver.<br />
Dépossédés de leur mission de souveraineté<br />
par l’instrumentalisation clanique<br />
et politicienne, nos diplomates<br />
professionnels ont droit à nos<br />
meilleurs vœux : bonne fête !<br />
M. H.<br />
musthammouche@yahoo.fr<br />
VISITE DE COURTOISIE<br />
L’ambassadeur du Royaume<br />
de Belgique à “<strong>Liberté</strong>”<br />
■ L’ambassadeur du Royaume de Belgique, Son Excellence Frederic Meurice<br />
a rendu hier une visite de courtoisie à <strong>Liberté</strong> à son siège à El-Achour. Accompagné<br />
du directeur de la publication, Abrous Outoudert, l’ambassadeur<br />
a visité les différents départements du journal et reçu les explications quant<br />
à la confection du quotidien. Nouvellement accrédité à Alger, l’hôte du journal<br />
s’est enquis des conditions de travail et s’est dit émerveillé par la qualité<br />
et le professionnalisme de la presse à l’écoute de la société algérienne.<br />
LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D'INFORMER<br />
LIBERTE<br />
www.liberte-algerie.com<br />
DILEM ALIDILEM@HOTMAIL.COM<br />
VOTRE MÉTÉO DU JOUR<br />
PAR CHEIKH FERHAT<br />
WWW.CHEIKHFERHAT.COM<br />
Une belle journée automnale sur le pays<br />
malgré quelques passages nuageux sur les<br />
wilayas du Nord-Est du pays (Annaba, El-<br />
Tarf, Souk-Ahras).<br />
Des températures en légère hausse.<br />
Des vents modérés avec des soulèvements<br />
de sable sur le Sahara central.<br />
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PUBLICITÉ<br />
Températures maximum prévues<br />
21° à Constantine, Tébessa, Tizi Ouzou,<br />
Bouira, M'sila, Tlemcen, Saïda<br />
24° à Chlef, Relizane, Sidi Bel-Abbès,<br />
Laghouat<br />
23° à Alger, Béjaïa, Annaba, Oran,<br />
Mostaganem, Skikda, Jijel<br />
Un automobiliste blessé<br />
dans un faux barrage à Boghni<br />
■ Un jeune citoyen a été blessé par balle dans la<br />
soirée d’avant-hier sur la route reliant la ville de<br />
Boghni à la commune de Bounouh, à environ 45<br />
km au sud de Tizi Ouzou, a-t-on appris de<br />
sources sécuritaires. Les criminels ont ouvert le<br />
feu sur la victime qui venait de foncer sur eux alors<br />
qu’ils lui intimaient l’ordre de s’arrêter sous la menace<br />
de leurs armes. Le conducteur du véhicule<br />
de type 4x4 a été blessé alors que son compagnon<br />
en est sorti indemne, a précisé notre source.<br />
S. LESLOUS<br />
20° à Sétif, Souk-Ahras, Batna, Djelfa,<br />
El- Bayadh, Tiaret<br />
33° à Biskra, Ghardaïa,Tamanrasset, Béchar<br />
34° à El-Oued, El-Goléa, Illizi, Ouargla,<br />
Tindouf<br />
38° à Adrar, In Salah, Bordj Badji-<br />
Mokhtar,Timiaouine<br />
Météo marine<br />
Mer peu agitée à agitée localement avec des<br />
vents de Nord-Est de 20 à 30 km/h.<br />
Ephémèride<br />
Lever et coucher du soleil sur Alger<br />
6h56 et 18h10