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6 - Liberté

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RISQUES<br />

DOMESTIQUES<br />

Semaine<br />

d’information<br />

à Médéa P.7<br />

LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER<br />

LIBERTE<br />

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 6128 MARDI 16 OCTOBRE 2012 - ALGÉRIE 15 DA - FRANCE 1 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290<br />

LES ENTREPRISES ET LES BANQUES<br />

LANCENT UN APPEL AUX POUVOIRS PUBLICS<br />

“Libérez<br />

l’investissement !” P.3<br />

Publicité<br />

Newpress<br />

VAHID HALILHODZIC<br />

“Ce groupe<br />

apportera<br />

encore plus<br />

de joie aux<br />

Algériens P.22<br />

CAS D’INCOMPATIBILITÉ AVEC LE<br />

MANDAT PARLEMENTAIRE<br />

45 députés<br />

épinglés par<br />

la commission<br />

juridique de<br />

l’APN P.4<br />

RASSEMBLEMENT DES<br />

TRAVAILLEURS DE L’ETUSA<br />

À LA MAISON DU PEUPLE<br />

Le transport<br />

en commun<br />

fortement<br />

perturbé P.6<br />

AF<br />

ANEP n°943 775 <strong>Liberté</strong> du 16/10/2012<br />

Newpress


2<br />

L’actualité en question<br />

solidarité et la<br />

coopération autour<br />

de la problématique<br />

de la sécurité<br />

alimentaire inter- “La<br />

pellent tous les<br />

pays, y compris les plus développés,<br />

afin d’assurer la prospérité dans le monde.”<br />

Le message du Dr Rachid Benaïssa,<br />

ministre de l’Agriculture et du Développement<br />

rural (Madr), à l’occasion<br />

de la Journée mondiale de l’alimentation<br />

(JMA), se veut en fait un appel à<br />

une mobilisation internationale efficace<br />

pour la lutte contre la faim et la malnutrition.<br />

Le thème principal retenu pour célébrer<br />

la JMA est : “Les coopératives<br />

agricoles nourrissent le monde.” L’objectif<br />

est de souligner le rôle important des<br />

coopératives dans l’amélioration de la<br />

sécurité alimentaire et leur contribution<br />

à éradiquer la faim. Ces unités offrent<br />

un modèle d’entreprise solide,<br />

viable et adapté aux besoins des communautés<br />

rurales dans les pays en développement.<br />

D’où l’intérêt du ministère<br />

pour ce mode de gestion qu’il a<br />

Al-Salam Bank-Algeria vient d’étoffer son<br />

réseau d’agences bancaires en s’installant<br />

à la Cité financière à Laârarsa, au nord de<br />

la ville de Sétif. Lors de la cérémonie d’inauguration<br />

de la succursale de Sétif, Ibrahim Feni, directeur<br />

général de la banque, a indiqué que le<br />

choix de la wilaya de Sétif n’est pas fortuit, mais<br />

dicté par l’importance de la wilaya en matière<br />

d’investissements et de projets de développement,<br />

tout en soulignant que les prestations de<br />

l’entité économique qu’il dirige s’engagent à offrir<br />

les meilleurs services bancaires suivant la<br />

charia islamique. “Notre souci est d’exploiter au<br />

mieux les ressources existantes. Nos services sont<br />

en symbiose avec les lois qui régissent le secteur<br />

monétaire en Algérie, tout en respectant l’authenticité<br />

du peuple algérien”, dira le directeur<br />

d’Al-Salam Bank à <strong>Liberté</strong> en marge de la cérémonie<br />

d’inauguration de l’agence de Sétif. “L’ex-<br />

d’ailleurs intégré dans sa politique du<br />

renouveau agricole et rural. Le ministre<br />

a, à ce propos, exhorté les agriculteurs<br />

JOURNÉE MONDIALE DE L’ALIMENTATION<br />

périence a montré que les banques islamiques n’ont<br />

pas déclaré faillite. Mieux encore, la réforme du<br />

système monétaire et bancaire dans le monde se<br />

fait sur la base de la finance islamique. Cette dernière<br />

n’est pas une finance communautaire, mais<br />

universelle, voire humanitaire”, a-t-il souligné.<br />

“Nous voulons être complémentaires de tout ce qui<br />

a été entamé par la banque Al-Baraka qui a été<br />

précurseur dans cette formule et a parcouru du<br />

chemin. Nous proposons à nos clients une panoplie<br />

de services et prestations qui font face aux<br />

grands défis et mutations économiques qui marquent<br />

le monde d’aujourd’hui”, a renchéri notre<br />

interlocuteur. La banque, qui compte plus de 4<br />

000 clients potentiels et qui emploie actuellement<br />

pas moins de 150 personnes dont une dizaine<br />

à l’agence de Sétif, se prépare pour élargir son<br />

réseau à travers plusieurs wilayas du pays.<br />

“Après cette agence de Sétif, nous ouvrirons<br />

à se regrouper en coopératives à travers<br />

lesquelles ils peuvent mettre en commun<br />

leur savoir et leur compétence afin<br />

de faire face aux obstacles du marché<br />

et d’autres contraintes liées aux difficultés<br />

d’acquisition de matériel agricole,<br />

d’accès aux ressources naturelles, aux<br />

semences et aux fertilisants agricoles.<br />

“Les coopératives doivent s’organiser et<br />

résister à tous les aléas qui peuvent surgir<br />

au cours de l’exercice des activités afin<br />

de pouvoir valoriser et développer les<br />

productions locales et protéger par là<br />

même la sécurité alimentaire”, soulignera<br />

Rachid Benaïssa, lors de la cérémonie<br />

organisée hier au siège de la<br />

Chambre nationale d’agriculture pour<br />

célébrer la JMA.<br />

La sécurité alimentaire étant devenue<br />

une question de souveraineté nationale,<br />

le ministère a mis en place des dispositifs<br />

nécessaires à même de faire de<br />

l’agriculture un véritable moteur de<br />

croissance, du bien-être de la population.<br />

Il s’agit de cette batterie de mesures<br />

d’accompagnement et de soutien technique,<br />

réglementaire, organisationnel<br />

et financier qui ont été adoptées au profit<br />

de l’opérateur agricole. Celui-ci a<br />

également bénéficié du “Prchat” (pro-<br />

avant la fin de l’année une autre agence à Blida.<br />

Tout est fin prêt pour accueillir nos clients dans<br />

la ville des Roses”, s’est réjoui M. Fenik.<br />

Par ailleurs, le premier responsable de la banque<br />

a indiqué à <strong>Liberté</strong> que plusieurs agences ouvriront<br />

leurs portes incessamment à Oran et à<br />

Ouargla. D’autres villes seront concernées par<br />

le plan d’élargissement des activités d’Al-Salam<br />

Bank : Constantine, Béjaïa, Annaba, Tizi Ouzou...<br />

Il est à noter qu’Al-Salam Bank Algérie est<br />

le fruit d’une coopération entre les Émirats arabe<br />

unis, les pays du Golfe et l’Algérie et dont la<br />

constitution a été annoncée en 2006 en vue d’offrir<br />

des services bancaires islamiques adaptés au<br />

rythme du développement en Algérie, et aussi<br />

pour faire face aux défis sur le marché local, régional<br />

et international grâce à une performance<br />

de qualité supérieure.<br />

F. SENOUSSAOUI<br />

Mardi 16 octobre 2012 LIBERTE<br />

Ces coopératives agricoles<br />

nourricières du monde…<br />

Ces unités jouent un rôle primordial dans la sécurité alimentaire.<br />

Le minsitre de l’Agriculture, M. Rachid Benaïssa, compte beaucoup sur les coopératives agricoles.<br />

UNE AUTRE SUCCURSALE EST PRÉVUE PROCHAINEMENT À BLIDA<br />

Al-Salam Bank<br />

ouvre une agence à Sétif<br />

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<strong>Liberté</strong><br />

gramme de renforcement des capacités<br />

humaines et d’assistance technique)<br />

qui vise à sensibiliser, accompagner et<br />

former les professionnels en les initiant<br />

aux techniques culturales modernes, à<br />

la mécanisation, aux traitements phytosanitaires...<br />

Présent à cette cérémonie,<br />

le ministre de la pêche, M. Sid-Ahmed<br />

Ferroukhi, a dressé un bilan sur<br />

les activités de son secteur et l’apport<br />

considérable en protéines des produits<br />

de la mer dans l’alimentation des<br />

populations.<br />

Selon lui, il est recensé en Algérie<br />

quelque 70 000 inscrits maritimes et<br />

plus de 4 100 unités de pêche dont<br />

1 000 pour la sardine. Ce qui montre<br />

que l’activité reste dans sa globalité traditionnelle.<br />

Ainsi, M. Ferroukhi avouera que la<br />

profession a besoin d’organisation et<br />

d’encadrement efficients. Cela a commencé<br />

par la création de la chambre<br />

nationale de la pêche et ses démembrements<br />

aux niveaux régional et local.<br />

Il a été créé également 250 associations<br />

professionnelles.<br />

B. K.<br />

LE MINISTRE DES RESSOURCES<br />

EN EAU À L’ONID<br />

Augmenter les superficies<br />

agricoles irriguées<br />

■ Hocine Necib, ministre des Ressources en<br />

eau, poursuit ses visites aux différentes<br />

structures relevant de son secteur. C’est ainsi<br />

qu’il s’est rendu à la Marsa (Bordj El-Bahri) où<br />

il s’est enquis du fonctionnement de l’Office<br />

national de l'irrigation et drainage (Onid).<br />

Au cours de sa visite, et après présentation des<br />

exposés et explications d’usage par les<br />

responsables de l’Onid, le ministre a donné des<br />

instructions fermes quant à la réalisation des<br />

objectifs assignés au secteur par le programme<br />

du gouvernement en matière d’augmentation<br />

des superficies agricoles irriguées, prélevant<br />

que plus de 60% de la ressource provenant des<br />

barrages sont orientés vers la satisfaction des<br />

besoins de l’agriculture. Rappelons que l’Onid<br />

a réalisé 19 retenues collinaires permettant la<br />

mobilisation de 2,5 millions de m 3 et<br />

l’irrigation de 500 hectares, les travaux<br />

d’assainissement et de protection contre les<br />

crues du périmètre d’El-Tarf sur 12,415 hectares<br />

ainsi que l’aménagement hydro-agricole du<br />

périmètre de M’ghila sur 950 hectares à<br />

Tissemsilt.


LIBERTE Mardi 16 octobre 2012<br />

Dans le contexte actuel<br />

de l’économie algérienne,<br />

marqué par<br />

une croissance molle<br />

et un taux de chômage<br />

toujours trop élevé,<br />

notamment chez les jeunes, l’avenir dépend,<br />

en grande partie, des PME-<br />

PMI et le développement de celles-ci,<br />

de la possibilité pour elles d’accéder à<br />

un financement efficace de leurs activités<br />

d’exploitation et d’investissement.<br />

Pour le président du Conseil d’orientation<br />

stratégique du Forum des chefs<br />

d’entreprise (FCE), “il faut aller vite” si<br />

l’Algérie veut rattraper son retard. Intervenant<br />

à l’ouverture, hier à l’hôtel El-<br />

Aurassi, de la première édition des<br />

“Journées de l’entreprise algérienne”,<br />

consacrée à la problématique de la relation<br />

entre l’entreprise et les banques,<br />

M. Omar Ramdane a qualifié “d’aberrant”<br />

l’inaccessibilité de certains secteurs<br />

pour les privés algériens, citant<br />

notamment les banques, mais également<br />

le transport aérien, la pétrochimie,<br />

l’amont et l’aval pétrolier… “Le privé<br />

doit pouvoir investir dans n’importe<br />

quelle filière et branche. On doit encourager<br />

nos chefs d’entreprise à investir<br />

et réduire la facture d’importation.<br />

Sinon, nous pourrions connaître de<br />

graves problèmes”, estime Omar Ramdane.<br />

Le patron de Modern Ceramics<br />

relève que l’Algérie est l’un des rares<br />

pays dans le pourtour méditerranéen<br />

et en Afrique à ne pas avoir de banque<br />

privée à capitaux nationaux sur le<br />

marché.<br />

L’activité bancaire reste totalement<br />

entre les mains du secteur public (à<br />

90%) ou du secteur bancaire à capitaux<br />

étrangers (à 10%). Il est vrai que les<br />

premières expériences d’implication du<br />

secteur privé national n’ont pas été<br />

concluantes. “L’expérience très négative”<br />

de la banque Khalifa, “a coûté de<br />

l’argent au Trésor, ruiné des épargnants<br />

et surtout causé de gros traumatismes”.<br />

“Est-ce que pour autant nous ne devons<br />

pas avoir des banques privées nationales<br />

comme cela se passe ailleurs ou chez nos<br />

voisins ?”, s’interroge Omar Ramdane.<br />

Le président du Conseil d’orientation<br />

stratégique qualifie aussi “de bonne chose”<br />

l’aisance financière dont jouit notre<br />

pays et les liquidités abondantes qui se<br />

trouvent au niveau des banques. Ce qui<br />

veut dire que l’épargne est très forte en<br />

Algérie. Cependant, cela ne se traduit<br />

pas sur le terrain.<br />

Des chefs d’entreprise se plaignent de<br />

ne pas pouvoir mobiliser facilement<br />

des financements. Omar Ramdane<br />

plaide pour la promotion de champions<br />

nationaux, citant l’exemple de la<br />

Corée du Sud.<br />

“Le secteur privé ne subit<br />

pas d’effet d’éviction”<br />

Si la contrainte de financement de projets<br />

de développement portés par des<br />

privés est reconnue par les uns et les<br />

autres, banquiers et chefs d’entreprise<br />

n’en ont pas la même perception. M.<br />

Abderrezak Trabelsi, délégué général<br />

de l’Association des banques et des établissements<br />

financiers (Abef) relève<br />

dans sa communication que la répartition<br />

des crédits à l’économie, par<br />

secteurs, semble globalement favorable<br />

au secteur privé. “Le secteur privé<br />

ne subit pas d’effet d’éviction”, a-t-il<br />

affirmé, estimant que “c’est l’exemple<br />

type de faux débat”. Pour autant, le délégué<br />

général de l’Abef reconnaît que<br />

“d’une manière générale, le financement<br />

de l’investissement productif pose<br />

un énorme problème”. Selon lui, l’environnement<br />

de l’investissement est des<br />

plus défavorables et la communauté<br />

bancaire en subit les conséquences<br />

directes. “Il est extrêmement risqué de<br />

faire des montages financiers”, a constaté<br />

Abderrezak Trabelsi, relevant également<br />

que “la pénalisation de l’acte de<br />

gestion, un des freins les plus importants<br />

à l’expansion de l’activité de crédit”. Il<br />

cite, également, la pénalisation de l’infraction<br />

à la réglementation du change,<br />

“qui fait que dans une banque beaucoup<br />

de ressources et d’énergies sont affectées<br />

à cette composante tant le risque<br />

peut être très préjudiciable”.<br />

Le délégué général de l’Abef indique<br />

que le leasing a connu un démarrage<br />

extrêmement encourageant. Cependant,<br />

l’introduction du nouveau système<br />

comptable, qui a modifié la spécificité<br />

fiscale du traitement du leasing,<br />

“risque de lui donner un coup de frein”.<br />

Du coup, l’Abef demande le maintien<br />

de cette spécificité. Parmi les autres<br />

contraintes au développement des crédits<br />

à l’économie, M. Trabelsi évoque,<br />

également, la faiblesse du tissu économique<br />

privé, la taille des entreprises,<br />

dont 95% sont des TPE, le<br />

mode de gouvernance des PME et la<br />

faible maturation des projets sous<br />

l’angle financier.<br />

35 milliards de dollars circulent<br />

en dehors des banques<br />

35 milliards de dollars circulent en dehors<br />

des banques, selon le directeur général<br />

de HSBC, M. Rachid Sekkak, affirmant<br />

que la liquidité en dehors du<br />

circuit bancaire croît plus vite que le<br />

Produit intérieur brut (PIB). Seulement<br />

deux tiers de la population algérienne.<br />

L’Algérie est le pays de la région où la<br />

densité du réseau bancaire est la plus<br />

faible. L’Algérie ne dispose que d’un<br />

point bancaire pour 25 700 habitants.<br />

Évoquant l’excès de liquidité bancaire,<br />

M. Sekkak a indiqué qu’à fin 2011 les<br />

reprises de liquidité, réalisées par la<br />

Banque d’Algérie sont estimées de 32<br />

à 33 milliards de dollars.<br />

En d’autres termes, 35% des ressources<br />

collectées par le secteur bancaire, public<br />

et privé, sont redonnées à la<br />

Banque centrale sous forme de reprise<br />

de liquidité. “Est-ce qu’un tel niveau<br />

de surliquidité n’est pas la preuve, tout<br />

simplement, d’une insuffisance d’opportunités<br />

d’investissement pour les<br />

banques”, s’interroge M. Sekkak, estimant<br />

que “les banques subissent un état<br />

de fait”. Évoquant son expérience à<br />

HSBC, M. Sekkak déclare : “Il y a très<br />

peu de demandes de crédit en dehors du<br />

refinancement des opérations de commerce<br />

extérieur et du financement en<br />

besoin de roulement.” “L’investisseur<br />

hors étatique est devenu une denrée très<br />

rare dans ce pays”, a-t-il estimé, plaidant<br />

pour “une politique d’offre au<br />

L’actualité en question<br />

LES ENTREPRISES ET LES BANQUES LANCENT UN APPEL AUX POUVOIRS PUBLICS<br />

“Libérez l’investissement !”<br />

Si la contrainte de financement des projets d’investissements portés par des privés est reconnue par les uns<br />

et les autres, banquiers et chefs d’entreprise n’en ont pas la même perception.<br />

Pour le président du FCE, Réda Hamiani, il faut rendre le commerce extérieur un peu moins attractif.<br />

L’ÉDITO<br />

service des entreprises et de leur compétitivité”.<br />

Cela passe, selon lui, par la détermination<br />

d’un cadre favorable à l’investissement<br />

productif qui élime les effets<br />

d’aubaines associés au commerce extérieur<br />

qui orientent fortement le<br />

comportement des opérateurs et des<br />

banques. “Beaucoup d’entre nous<br />

La cause du désastre<br />

“<br />

Chacun a ses<br />

arguments et il<br />

ressort que<br />

celui censé être le juge<br />

est celui-là même qui est<br />

la cause du désastre :<br />

les pouvoirs publics qui<br />

légifèrent par oukases<br />

inappropriés, loin de la<br />

réalité et du bien du<br />

pays. Se contentant de<br />

sucer les réserves<br />

pétrolières du pays<br />

devenu rentier quand<br />

d’autres nations ont<br />

privilégié le facteur<br />

humain.<br />

P<br />

Newpress<br />

3<br />

sommes pollués par la cocaïne du commerce<br />

extérieur”, a indiqué le directeur<br />

général de HSBC. D’où le nécessité<br />

d’une cure d’intoxication.<br />

“Il faut libéraliser<br />

les financements concernant<br />

l’investissement”<br />

Le FCE conclut que les banques et les<br />

entreprises algériennes ne sont, d’aucune<br />

façon, opposées entre elles, mais<br />

que, bien au contraire, elles se trouvent<br />

les unes comme les autres confrontées<br />

aux mêmes contraintes : celles d’avoir<br />

à constituer les bases d’une économie<br />

algérienne plus performante. “On doit<br />

trouver les moyens, nous chefs d’entreprise<br />

et de banques, pour construire un<br />

lien durable et utiliser les ressources en<br />

direction de l’investissement”, a suggéré<br />

le président du Forum des chefs d’entreprise,<br />

M. Réda Hamiani, plaidant<br />

pour “la libération des financements<br />

concernant l’investissement”. Pour le<br />

président du FCE, il faut rendre le commerce<br />

extérieur un peu moins attractif.<br />

M. Hamiani plaide également pour<br />

l’instauration d’un marché à terme de<br />

la devise au profit des entreprises.<br />

Dans ce cadre, le président du FCE<br />

propose de responsabiliser les banques<br />

sur la gestion des devises liées à l’exploration<br />

hors hydrocarbures et aux<br />

ressources de l’émigration, soit environ<br />

5 milliards de dollars. M. Hamiani souhaite<br />

aussi la mise en place de bureau<br />

de changes, il annonce que le FCE veut<br />

promouvoir la création d’une association<br />

des usagers de la banque.<br />

MEZIANE RABHI<br />

PAR OUTOUDERT ABROUS<br />

abrousliberte@gmail.com<br />

eu savaient que l’économie algérienne est à l’agonie, allant de régression<br />

en régression, d’année en année, avant la publication de l’étude réalisée par<br />

l’Office national des statistiques qui en a livré une radioscopie peu reluisante.<br />

Peu savent que les banques croulent sous des milliards de dollars de liquidités<br />

qui atterrissent en fin d’année à la Banque d’Algérie pour non-utilisation. Ce qui<br />

lui a permis de voler au secours du FMI au lieu de répondre aux appels désespérés<br />

du peuple qui veut que la création de richesses et d’emplois ait d’abord<br />

lieu chez lui, avant de penser aux voisins, comme le résume un adage bien de<br />

chez nous.<br />

Pour la énième fois, le Forum des chefs d’entreprise, loin de désarmer, a essayé<br />

par une journée consacrée à la relation entre l’entreprise et le système financier<br />

et bancaire national pour comprendre les raisons d’un divorce entre les deux<br />

parties. Chacun a ses arguments et il ressort que celui censé être le juge est celui-là<br />

même qui est la cause du désastre : les pouvoirs publics qui légifèrent par<br />

oukases inappropriés, loin de la réalité et du bien du pays. Se contentant de sucer<br />

les réserves pétrolières du pays devenu rentier quand d’autres nations ont<br />

privilégié le facteur humain, en pariant sur l’école, les ressources humaines et<br />

les potentialités des entrepreneurs, le pouvoir gère le présent immédiat sans une<br />

pensée pour les générations à venir. Celle d’aujourd’hui, malmenée par la malvie,<br />

ne sait plus quelle est sa place dans la société. Des pays comme la Corée du<br />

Sud, sans ressources de Dieu, qui avait un PIB égal au nôtre dans les années 1960,<br />

comme l’a justement souligné le président d’honneur du FCE dans son allocution<br />

introductive, est aujourd’hui loin devant. Elle est devenue une puissance économique.<br />

Au lieu de ressasser et de faire du copier-coller avec des états de lieux, des états<br />

généraux et des réunions interminables sur le sexe des anges, il est urgent de<br />

sectionner le bois mort des années du socialisme qui contamine un corps malade.<br />

Concernant l’économie du pays, sa survie ne tient qu’à un mot : libérer l’entreprise<br />

comme il est stipulé dans la Constitution. Permettre à l’acte d’entreprendre<br />

d’exister et cela dans tous les secteurs d’activité, sans exclusive. À l’État de réguler<br />

et d’être le gendarme de la bonne gouvernance. L’Algérie est le seul pays<br />

au monde où vouloir investir demande une autorisation et où l’import-import,<br />

appelé par euphémisme commerce extérieur, a les portes grandes ouvertes des<br />

banques. Une voie royale qui ne dit pas son nom.<br />

À force de prendre en otage l’économie algérienne, les auteurs risquent d’être<br />

inculpés au motif de kidnapping. La sonnette d’alarme ne cesse d’être tirée et<br />

le perdant, c’est l’Algérie, ce pays, béni des Dieux, mal-aimé par ceux qui décident<br />

pour lui. ■


4<br />

L’actualité en question<br />

Mardi 16 octobre 2012 LIBERTE<br />

JOURNÉE NATIONALE DE LA DIPLOMATIE<br />

Saïd Hamdani : “Nos frontières<br />

sont clairement définies”<br />

Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a exprimé sa “solidarité” aux diplomates algériens encore<br />

détenus au Mali, qui “se trouvent entre les mains du terrorisme”, ainsi qu’à leurs familles respectives.<br />

Comment se porte aujourd’hui<br />

la diplomatie<br />

algérienne ? C’est l’une<br />

des questions principales<br />

posées, hier, au<br />

siège du ministère des<br />

Affaires étrangères, à Alger, et qui est<br />

restée pratiquement sans réponse.<br />

Dans son allocution d’ouverture des<br />

travaux de la rencontre, organisée à<br />

l’occasion de la Journée nationale de la<br />

diplomatie (8 octobre), le ministre<br />

des Affaires étrangères, Mourad Medelci,<br />

a préféré parler du travail diplomatique<br />

inscrit “dans les combats<br />

pour un monde plus juste et plus équitable”,<br />

en assurant que la diplomatie<br />

restera fidèle aux sacrifices consentis<br />

par nos martyrs.<br />

Il a également exprimé sa “solidarité”<br />

aux diplomates algériens encore détenus<br />

au Mali, qui “se trouvent entre les<br />

La commission des affaires juridiques, administratives<br />

et des libertés de l’APN a établi<br />

52 cas d’incompatibilité avec le mandat<br />

parlementaire. Si l’on élimine les sept membres<br />

du gouvernement qui ont déjà renoncé à leur<br />

mandat, 45 élus doivent choisir rapidement<br />

entre la députation ou la poursuite d’une carrière<br />

professionnelle ou leur activisme syndical et<br />

associatif.<br />

La loi organique 02-12 portant sur les cas d’incompatibilité<br />

avec le mandat parlementaire,<br />

adoptée en novembre dernier dans le sillage des<br />

édits concrétisant les réformes politiques engagées<br />

par le chef de l’État, porte bien ses fruits. 52<br />

députés de la septième législature risquent de<br />

perdre leur qualité de parlementaire, car posant<br />

un cas d’incompatibilité avec leur mandat. C’est<br />

la conclusion à laquelle a abouti la commission<br />

des affaires juridiques, administratives et des libertés<br />

de l’Assemblée nationale, telle que réper-<br />

La réunion consacrée à l’examen<br />

du rapport périodique de l’Algérie<br />

sur les droits de l’Homme par<br />

la Commission arabe des droits de<br />

l’Homme (CADH) a débuté hier au<br />

siège de la Ligue arabe, au Caire,<br />

a-t-on appris par l’APS.<br />

La réunion prévue pour deux jours,<br />

présidée par le vice-ministre émirati<br />

des Affaires étrangères, Abderrahmane<br />

Aouadh, verra notamment la par-<br />

mains du terrorisme”, ainsi qu’à leurs<br />

familles respectives. Le ministre a, en<br />

outre, assuré que la diplomatie “continuera<br />

à travailler dans l’intérêt de la<br />

communauté algérienne à l’étranger”.<br />

Par ailleurs, il a honoré neuf familles<br />

des “victimes du devoir national”, à savoir<br />

les familles de Mohamed Seddik<br />

Benyahia, Ahmed Baghli, Abdelkader<br />

Bellazoug, Mohand Lounis, Abdelaziz<br />

Belani, Salah Fellah, Ali Belaroussi, Belkacem<br />

Touati et Hocine Laâssel.<br />

Des médailles ont ainsi été remises aux<br />

familles concernées, par le MAE en<br />

personne, ainsi que par Rédha Malek,<br />

Smaïl Hamdani et Bouabdallah Ghlamallah,<br />

respectivement anciens Chefs<br />

de gouvernement et ministre des Affaires<br />

religieuses.<br />

L’autre partie de la rencontre, consacrée<br />

à la conférence sur le rôle joué par la<br />

diplomatie algérienne, pendant la<br />

cutée par l’APS. Cette instance permanente de la<br />

Chambre basse a examiné les profils des députés,<br />

élus le 10 mai dernier, depuis plus d’un mois,<br />

en se référant à leurs déclarations sur une éventuelle<br />

existence d’une activité parallèle. Sur le<br />

nombre avancé, sept cas ne suscitent aucune équivoque.<br />

Il s’agit des députés qui ont renoncé volontairement<br />

à leur mandat d’élu en acceptant des<br />

postes au gouvernement, soit Amar Tout (FLN),<br />

Amar Ghoul (TAJ), Tayeb Louh (FLN), Moussa<br />

Benhammadi (FLN), Chérif Rahmani (RD),<br />

Rachid Harraoubia (FLN) et Sahli Belkacem<br />

(ANR). Les autres situations d’incompatibilité,<br />

établies par la commission parlementaire, sont<br />

moins évidentes, à première vue. Les membres<br />

de ladite structure ont, en effet, recouru une interprétation<br />

de l’article 1 alinéa 5 de la loi pour<br />

statuer sur le cas des douze députés, qui ont gardé,<br />

entre leurs mains, les commandes de leur association.<br />

Les dispositions de l’article sus-cités dé-<br />

guerre de Libération nationale et après<br />

l’Indépendance, a été animée par Smaïl<br />

Hamdani. Faisant face à un parterre<br />

composé de ministres, dont le chef de<br />

la diplomatie, d’anciens et de jeunes diplomates,<br />

de responsables de parti<br />

politique, du directeur général de la Sûreté<br />

nationale (DGSN) et de celui du<br />

Conseil national économique et social<br />

(Cnes), ainsi que de représentants des<br />

médias nationaux et de cadres du<br />

MAE, l’ex-diplomate a rappelé que<br />

l’Algérie a des frontières avec sept<br />

pays, citant nommément le Maroc, la<br />

Tunisie, la Libye, la Mauritanie, le Sahara<br />

Occidental, le Mali et le Niger.<br />

“Nos frontières sont claires. Il y a des<br />

textes et des bornes pour le prouver”,<br />

confiera-t-il plus tard, à <strong>Liberté</strong>. Dans<br />

son exposé, M. Hamdani est revenu sur<br />

la définition de “l’intégrité territoriale”,<br />

selon l’OUA (devenue UA), qui<br />

énonce que “le respect des frontières<br />

existantes au moment de l’accession à<br />

l’Indépendance”. Autrement dit, il n’est<br />

pas question de “frontières héritées de<br />

l’ère coloniale”. “Ce sont des frontières de<br />

résistance”, a-t-il expliqué. Quant à la<br />

définition de la diplomatie, elle renvoie<br />

à la base à “un rapport de force” et aux<br />

“intérêts”, d’après M. Hamdani. Pour ce<br />

dernier, “on ne fait pas de sentiment”,<br />

lorsqu’il s’agit des relations diplomatiques.<br />

Lors du débat, le conférencier<br />

a laissé entendre que “la rupture des relations”<br />

avec les pays “n’est pas une solution”.<br />

De plus, il a refusé de commenter l’état<br />

actuel de la diplomatie algérienne, ses<br />

difficultés en matière de communication<br />

et aussi certains événements récents<br />

qui interpellent le MAE, à<br />

l’exemple des derniers développements<br />

observés au Mali et du rôle étrange de<br />

CAS D’INCOMPATIBILITÉ AVEC LE MANDAT PARLEMENTAIRE<br />

45 députés épinglés<br />

par la commission juridique de l’APN<br />

ticipation “d’experts des pays arabes”<br />

ayant ratifié la Charte arabe des droits<br />

de l’Homme et d’une délégation algérienne<br />

composée de “représentants<br />

des ministères et organismes concernés<br />

par les droits de l’Homme”.<br />

Le rapport, qui sera présenté à la réunion,<br />

porte sur “les mesures prises<br />

pour la mise en œuvre des clauses de la<br />

Charte arabe des droits de l’Homme et<br />

les importantes réalisations de l’Algérie<br />

dans ce domaine à tous les niveaux, politique<br />

et socioéconomique”, a indiqué<br />

la même source.<br />

Ce document, soumis à la commission<br />

en mars 2011, est “le fruit de larges<br />

consultations entre les membres d’un<br />

groupe de travail composé de ministères<br />

et organismes concernés par la Charte<br />

arabe des droits de l’Homme” et donne<br />

par conséquent “une image sincère et<br />

précise des réalisations accomplies par<br />

Publicité<br />

terminent quatre critères, qui permettent le cumul<br />

du mandat d’élu national avec une activité subalterne.<br />

Cette dernière doit être à caractère “provisoire,<br />

à buts scientifique, culturel, humanitaire<br />

ou honorifique et n’influe pas sur l’exercice normal<br />

du mandat, après l'approbation du bureau de l'Assemblée”.<br />

Les membres de la commission permanente de<br />

l’APN ont estimé, en outre, que cinq députés exercent<br />

encore des activités scientifiques dans le<br />

cadre du programme national de la recherche<br />

scientifique tracé par le ministère de l'Enseignement<br />

supérieur et de la recherche scientifique.<br />

“Leur situation est donc incompatible avec le<br />

mandat parlementaire conformément aux articles<br />

6-3 et 7-3 de la loi organique définissant<br />

les cas d'incompatibilité. Quatorze autres exercent<br />

toujours des activités commerciales et des<br />

professions libérales, dix autres n’ont pas encore<br />

abandonné leur activisme syndical et conti-<br />

l’Algérie”, a déclaré Nadir Arbaoui, représentant<br />

permanent de l’Algérie auprès<br />

de la Ligue arabe, dans une allocution,<br />

précisant que depuis la date<br />

d’envoi du rapport, l’Algérie a connu “de<br />

profondes réformes politiques et socioéconomiques”.<br />

Ce dernier a, en outre, rappelé que les<br />

réformes entamées depuis avril 2011<br />

“en concertation avec les acteurs de la<br />

société, toutes obédiences confondues”,<br />

la francophonie qui, faisant fi de la légalité<br />

internationale, a inclu le Sahara<br />

Occidental dans la carte du Maroc.<br />

“On ne fait pas de la diplomatie sur la<br />

place publique”, a déclaré l’ancien Chef<br />

du gouvernement, en se permettant<br />

toutefois un petit commentaire sur le<br />

mouvement de la francophonie. “Pas<br />

de chaise vide”, a-t-il soutenu.<br />

Au tour de Mourad Medelci de reprendre<br />

la parole pour avertir que<br />

dans la diplomatie, “nous ne pouvons<br />

pas tout dire”, surtout sur “les dossiers<br />

chauds”. “Nous n’avons pas de tradition<br />

de diplomatie déclarative. Nous faisons<br />

un travail de fond”, a cependant reconnu<br />

le ministre, avant de promettre<br />

d’organiser prochainement une rencontre<br />

avec les médias nationaux,<br />

pour discuter des thèmes restés en suspens.<br />

HAFIDA AMEYAR<br />

nuent à assumer les charges de délégués des travailleurs.<br />

Trois cas d'incompatibilité concernent<br />

des parlementaires qui occupent des postes de responsabilité<br />

dans un groupe agricole, commercial<br />

ou industriel conformément, et un quatrième parce<br />

qu’il est membre du conseil de déontologie et<br />

d'éthique de la profession médicale.<br />

Selon des chefs de groupe parlementaire que nous<br />

avons contactés, la commission des affaires juridiques,<br />

administratives et des libertés n’a pas encore<br />

notifié ses décisions aux députés concernés.<br />

Une fois cette formalité accomplie, ces derniers<br />

devront choisir entre préserver leur mandat<br />

parlementaire ou le remettre. Dans le cas où ils<br />

décideraient de rester membres de la Chambre<br />

basse, ils devraient présenter des attestations justifiant<br />

le renoncement à l’activité professionnelle,<br />

associative ou syndicale, qui les mettait en situation<br />

d’incompatibilité avec leur qualité d’élu.<br />

RÉUNION DE LA COMMISSION ARABE DES DROITS DE L’HOMME<br />

Le rapport périodique de l’Algérie examiné<br />

SOUHILA H.<br />

étaient sanctionnées par “des projets de<br />

loi exprimant divers avis qui ont été soumis<br />

au Parlement en janvier 2012” et<br />

que le Haut-Commissaire de l’ONU<br />

aux droits de l’Homme, récemment en<br />

visite en Algérie, avait “salué les<br />

réalisations en matière des droits de<br />

l’Homme au cours des dix dernières années”.<br />

LYDIA BOULARAS/APS


LIBERTE Mardi 16 octobre 2012<br />

HADJOUT<br />

Un journaliste<br />

arrêté<br />

après...<br />

47 années !<br />

■ Notre confrère Mohamed<br />

Ouahed, journaliste au quotidien<br />

la Nouvelle République,<br />

qui s’apprêtait à se renseigner<br />

sur l'affaire de l'arrestation<br />

d'un policier dealer,<br />

avant-hier, à la gendarmerie<br />

de Hadjout, a été surpris lors<br />

de la vérification de sa carte<br />

professionnelle par un brigadier<br />

qui lui a signifié qu'il était<br />

recherché par la justice depuis<br />

47 années à cause du nonpaiement<br />

d'une amende de<br />

280 DA à la ville de Ténès. Le<br />

reporter a, tout de même, été<br />

relâché par la gendarmerie<br />

sur ordre du procureur du tribunal<br />

de Hadjout durant la<br />

même journée. L’affaire remonte<br />

à 1965 lorsque la brigade<br />

de Ténès a sommé l'exenseignant<br />

de français de<br />

Sidi-Akacha, dépendant de la<br />

daïra de Ténès, d’éteindre un<br />

feu de forêt alors que celui-ci<br />

était en plein cours. Son refus<br />

lui a coûté une amende qu'il<br />

n'a jamais reçue officiellement,<br />

nous indique le journaliste.<br />

LE RADAR PAGE<br />

SES MÉMOIRES, OBJET DE CONTROVERSES<br />

Chadli a-t-il été censuré ?<br />

ÉMISSION DE DOCU-RÉALITÉ SUR MBC4<br />

Les Algériens accros de “Stars of Sciences”<br />

LES DATES NE SONT PAS FIXÉES<br />

Prochaines<br />

visites<br />

de Mario Monti<br />

et Rajoy<br />

à Alger<br />

■ Le président de la République, qui<br />

n’effectue plus de visites officielles à<br />

l’étranger et délègue le Premier ministre<br />

ou le président du Conseil de<br />

la nation pour représenter l’Algérie<br />

aux réunions internationales, recevra,<br />

avant la fin de l’année, les Premiers<br />

ministres italien et espagnol,<br />

Mario Monti et Mariano Rajoy,<br />

dont les dates auraient déjà été<br />

fixées. Ces visites entrent dans le<br />

cadre des Sommets annuels entre<br />

l’Algérie et ces deux pays et portent<br />

essentiellement sur des questions<br />

économiques. La date de la visite de<br />

François Hollande ne tarderait pas<br />

à être rendue publique.<br />

{de <strong>Liberté</strong> {<br />

■ La publication des Mémoires<br />

de Chadli Bendjedid<br />

continue de susciter la polémique.<br />

La parution des extraits<br />

de son livre semble avoir relancé<br />

de nouveau la controverse. Et<br />

pour cause ! L’authenticité de ces<br />

“bonnes feuilles” publiées mercredi<br />

dernier dans le journal<br />

arabophone Ech Chourouk vient<br />

d'être réfutée par son éditeur<br />

Casbah Éditions. Il est à croire<br />

qu’après avoir connu plusieurs<br />

reports successifs, l'autobiographie<br />

du président défunt<br />

pourrait même connaître plusieurs<br />

versions.<br />

POUR DÉNONCER L’INSÉCURITÉ DANS LEUR ÉTABLISSEMENT<br />

Les enseignants du lycée d’El-Achour<br />

en grève<br />

■ Les enseignants du lycée<br />

d’El-Achour sont en grève depuis<br />

10 jours, et ce, aux fins<br />

de dénoncer la situation délétère,<br />

une anarchie et une insécurité<br />

sans égale dans et autour<br />

de l’établissement. En effet,<br />

les conditions de travail<br />

sont devenues, affirment-ils,<br />

très difficiles et le lycée un<br />

lieu où des jeunes désœuvrés,<br />

non lycéens, font irruption<br />

jusque dans les classes, portant<br />

atteinte aussi bien aux<br />

professeurs qu’aux lycéens.<br />

L’absence d’adjoints de l’éducation<br />

favorise l’émergence de<br />

l’insécurité et rend incontrôlable<br />

et impossible la condui-<br />

te sereine des cours, d’après<br />

les enseignants. Quelque<br />

1 700 élèves sont scolarisés<br />

dans cet établissement dont la<br />

capacité d’accueil est de seule-<br />

ment de 700 élèves. Les<br />

concernés signalent aussi l’absence<br />

totale d’hygiène, due au<br />

manque du personnel qualifié.<br />

■ L’émission de docu-réalité Stars of Sciences, diffusée<br />

sur la chaîne MBC4 et initiée par la Fondation<br />

du Qatar pour découvrir et accompagner l’innovation<br />

au sein de la jeunesse arabe dans le domaine<br />

des sciences et des technologies, a terminé cette semaine<br />

sa première série de castings en Égypte, au<br />

Koweït, au Qatar et dans les Émirats arabes unis.<br />

Force est de constater que pour le moment aucun<br />

candidat algérien n’a été retenu pour la sélection finale.<br />

Cependant, au niveau de l’intérêt porté à ce<br />

programme, les Algériens viennent en deuxième<br />

place derrière les Égyptiens. Rien que sur la page facebook<br />

du programme en question, les Algériens<br />

sont plus de 900 000 à avoir regardé ce contenu,<br />

derrière toujours les Égyptiens qui totalisent 1,352<br />

million d’internautes, alors que les Marocains ne<br />

sont que 400 000.<br />

■ Le ministre de l’Énergie et<br />

du Pétrole du Venezuela,<br />

Rafael Ramirez, a proposé à<br />

l’Algérie de présenter la<br />

candidature de son conseiller<br />

algérien, Chakib Khelil, à la<br />

présidence annuelle de l’Opep<br />

ANIMÉE PAR HAMID SAÏDANI<br />

radar@liberté-algerie.com<br />

PRÉSIDENCE DE L’OPEP<br />

Le Venezuela propose<br />

la candidature<br />

de Chakib Khelil à l’Opep<br />

5<br />

pour 2013. L’Algérie n’a pas<br />

répondu à cette singulière<br />

demande du moment que<br />

Khelil est en congé spécial de<br />

deux ans en sa qualité<br />

d’ancien ministre.<br />

SOUS LE THÈME “CINÉMA ET RÉVOLUTION”<br />

Une caravane<br />

de 25 films algériens<br />

à travers l’Europe<br />

et le Canada<br />

■ Une caravane culturelle à l’attention de la communauté<br />

algérienne, consacrée au cinéma algérien des années 1970-<br />

80 et à la Révolution algérienne, sillonne la France, la Grande-Bretagne<br />

et le Canada depuis hier. En France, la caravane<br />

prévoit de s’arrêter à Strasbourg, Lille et Lyon avant de faire<br />

une halte commémorative le 17 octobre à Nanterre (région<br />

Île-de-France), une commune sur les berges de la Seine qui<br />

abritait l'une des plus grandes concentrations d’immigrés algériens<br />

dont beaucoup comptent parmi les victimes des<br />

massacres du 17 Octobre 1961.


6<br />

L’actualité en question<br />

Mardi 16 octobre 2012 LIBERTE<br />

RASSEMBLEMENT DES TRAVAILLEURS DE L’ETUSA À LA MAISON DU PEUPLE<br />

Le transport en commun<br />

fortement perturbé<br />

Les contestataires menacent de prolonger leur mouvement de protestation jusqu’à ce que la tutelle<br />

ouvre des négociations.<br />

lancé aux travailleurs de l’Établissement<br />

de transport urbain et<br />

suburbain d’Alger (Étusa), pour<br />

un rassemblement au siège de la<br />

Centrale syndicale a drainé foule.<br />

L’appel<br />

Plus de 600 travailleurs ont abandonné<br />

leur poste de travail pour une journée de<br />

protestation à la Maison du peuple.<br />

Le siège de l’UGTA a été pris d’assaut dès les premières<br />

heures de la matinée par des conducteurs<br />

de tramway, chauffeurs de bus, des agents de la<br />

maintenance… Des groupes de travailleurs, y<br />

compris des retraités et des licenciés, arrivaient<br />

au fil des heures.<br />

Il faut dire que les initiateurs du mouvement, à<br />

leur tête, des syndicalistes licenciés, ont tout fait<br />

pour convaincre les plus récalcitrants de la nécessité<br />

de se joindre à la protestation. “Y en a<br />

marre de la hogra, nous voulons voir Sidi-Saïd”,<br />

scandaient les protestataires sans que leur appel<br />

parvienne au SG de l’UGTA. Selon Aït Mejane,<br />

“les manifestants, qui ne peuvent plus faire face au<br />

climat de terreur qui règne au sein de l’entreprise,<br />

sont venus interpeller le SG de l’UGTA pour qu’il<br />

intervienne auprès du ministère de tutelle”. Il relèvera<br />

que les engagements tenus par des représentants<br />

du ministère des Transports, il y a<br />

quelques jours après “notre incursion à la DG,<br />

n’ont pas été respectés. Les représentants nous ont<br />

demandé un délai de deux jours, mais rien n’a été<br />

fait à ce jour et c’est pour cette raison que nous<br />

avons décidé de venir à la Centrale syndicale”. Aït<br />

Mejane expliquera que la principale revendication<br />

des protestatairesest “l’application de la<br />

convention collective dans son intégralité car de<br />

nombreux articles de celles-ci ne le sont pas et c’est<br />

ce qui pénalise les travailleurs”. Il citera pas<br />

moins de neuf dispositions dont celles relatives<br />

au salaire de base (art 101), au contrat de travail<br />

à durée déterminée (art 11), à la prime de panier<br />

(art 122), au congé supplémentaire rémunéré (art<br />

87)… De nombreux autres griefs sont retenus<br />

contre les responsables de l’Étusa par les manifestants.<br />

Ces derniers accusent la DG de recourir<br />

“au licenciement abusif de tous ceux qui osent<br />

faire une revendication sociale”. Ils exigent, par<br />

conséquent, “la réintégration de tous les travailleurs<br />

qui ont été licenciés abusivement”.<br />

Le syndicat de l’entreprise est lui aussi accusé d’être<br />

à la solde de la DG et de casser les mouvements<br />

de protestation de la base. Exhibant leur fiche de<br />

paie, nombreux sont ceux qui affirment avoir découvert<br />

qu’ils ont été recrutés sans qu’ils ne soient<br />

déclarés à la Sécurité sociale.<br />

Des conducteurs de tramway ont reproché à leur<br />

responsable de les avoir “transférés à la nouvel-<br />

le société chargée de la gestion du tramway Estram<br />

sans notre consentement, voire sans que nous<br />

soyons informés”.<br />

Les nerfs à fleur de peau, les manifestants menacent<br />

de camper au siège de la Centrale syndicale<br />

jusqu’à ce que la tutelle ouvre des négociations.<br />

Certains exigent même une commission<br />

d’enquête sur la gestion de l’Étusa.<br />

LE DG DE L’ETUSA REMET LES PENDULES À L’HEURE<br />

“La révision de la convention collective est en négociation”<br />

C ontacté<br />

hier par téléphone, le premier responsable<br />

de l’Etusa a tenu à remettre les<br />

pendules à l’heure et à rétablir certaines<br />

vérités. Il commencera par “les licenciements abusifs”<br />

que les manifestants ont dénoncés.<br />

“Je défie quiconque pouvant prouver qu’il a été licencié<br />

abusivement sans être convoqué par la commission<br />

de discipline qui, je l’avoue, est autonome”,<br />

révèle Yacine Krim.<br />

Et de s’interroger : “Comment peut-on parler de<br />

hogra quand un travailleur ne veut pas travailler<br />

et vous dit : faites ce que vous voulez et manque<br />

FIN DE LA GRÈVE DU COLLECTIF<br />

DES CADRES DE NETCOM<br />

Vers une action<br />

commune avec<br />

d’autres Epic<br />

■ Les cadres dirigeants de<br />

Netcom ont repris du service<br />

aujourd’hui après deux jours<br />

d’arrêt de travail. “Nous avons<br />

réussi notre action de<br />

protestation. Nous espérons que la<br />

wilaya réagira et répondra à nos<br />

doléances”, nous dit le<br />

représentant du collectif des<br />

cadres. Selon M. Benzine : “Il n’y a<br />

eu pour l’heure aucune réaction<br />

officielle”. Et c’est ce qui a incité<br />

les cadres à renforcer leur rang en<br />

se tournant vers les collègues des<br />

autres Epic qui vivent la même<br />

situation. “Nous allons nous<br />

rapprocher des cadres dirigeants<br />

des autres Epic de la wilaya en vue<br />

de mener des actions communes”.<br />

Le collectif s’attelle d’ores et déjà à<br />

rédiger la lettre ouverte qui sera<br />

adressée incessamment au<br />

Premier ministre. Pour rappel, les<br />

cadres de Netcom revendiquent le<br />

reclassement de leur entreprise et<br />

l’application de la circulaire n°4<br />

régissant l’Epic Netcom.<br />

M. B.<br />

de respect à ses responsables hiérarchiques ?”<br />

Pour le DG de l’Etusa, “le seul interlocuteur est le<br />

syndicat d’entreprise. À chaque fois qu’il pose un<br />

problème, il est tout de suite pris en charge. En témoigne<br />

d’ailleurs le fait que nous soyons en réunion<br />

et qu’il ait été reçu à la tutelle, il y a à peine 48<br />

heures”.<br />

Pour ce qui est de la principale revendication des<br />

manifestants, à savoir l’application de la convention<br />

collective dans son intégralité, M. Krim rappellera<br />

que le syndicat de l’entreprise a demandé<br />

sa révision il y a quelques mois. “Les négo-<br />

ciations sont en cours pour son amendement.” À<br />

la question de savoir si des conducteurs de<br />

tramway ont été transférés vers Estram sans leur<br />

consentement, notre interlocuteur dira que “suite<br />

à la décision de transférer la gestion du tramway<br />

à Estram, j’ai consulté l’inspection du Travail<br />

pour voir dans quelle mesure l’établissement pourrait<br />

effectuer ce transfert, l’inspection m’a recommandé<br />

la signature d’un protocole d’accord et c’est<br />

ce qui a été fait en veillant à ce que les travailleurs<br />

transférés gardent leurs acquis sociaux et c’est ce<br />

que nous avons fait. Je les ai même reçus dans mon<br />

MALIKA BEN<br />

bureau”. Revenant sur la paralysie du transport<br />

en commun, M. Krim dira que “nous avons réussi<br />

à faire fonctionner le réseau des bus à 75%, le<br />

téléphérique à 100%”.<br />

Enfin, pour ce qui est d’une commission d’enquête<br />

sur la gestion de l’Etusa, notre interlocuteur répliquera<br />

: “Avec un grand plaisir !”<br />

Et de rappeler : “Nous avons été justement remerciés<br />

par le commissaire aux comptes, notre<br />

banque et notre conseil d’administration pour notre<br />

gestion.”<br />

NOUVEAU SIT-IN DEVANT LE MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR<br />

Les Deua maintiennent la pression<br />

Les titulaires de diplômes d’études universitaires<br />

appliqués Deua ne sont pas près de lâcher prise.<br />

Les déclarations du ministre de l’Enseignement<br />

supérieur, pour qui le dossier est clos, ne<br />

les dissuadent pas. Ils sont revenus, hier, à la charge<br />

en tenant un énième rassemblement devant le département<br />

de tutelle.<br />

Prévu le 8 octobre dernier, le rassemblement a été<br />

reporté d’une semaine suite au décès de l’ancien président<br />

de la République. Les manifestants soutiennent<br />

qu’ils ont eu du mal à tenir leur sit-in en raison<br />

de la répression policière, mais leur persévérance<br />

GRÈVE DES TRAVAILLEURS DES CORPS COMMUNS ET PARAMÉDICAUX<br />

Le CHU Saâdna-Abdennour de Sétif paralysé<br />

Les travailleurs des corps communs et les paramédicaux,<br />

exerçant au CHU Saâdna-Abdennour<br />

de Sétif, affiliés à la section syndicale<br />

UGTA, ont réussi, hier, à paralyser les différents<br />

services et unités de l’hôpital de Sétif.<br />

En effet, les travailleurs mécontents ont répondu favorablement<br />

au mot d’ordre de leur syndicat national.<br />

“Après avortement de toutes les tentatives de dialogue<br />

entre le ministère de tutelle et la Fédération nationale<br />

des travailleurs du secteur, nous avons décidé<br />

d’entrer en grève de trois jours”, a-t-on lu dans un<br />

communiqué de la section syndicale dont une co-<br />

Les travailleurs de l’ETUSA, hier, devant le siège de l’UGTA.<br />

a finalement payé. Le retour en force devant le siège<br />

de Harraoubia a été décidé en réponse aux dernières<br />

déclarations du ministre de l’Enseignement<br />

supérieur par rapport aux revendications de ces diplômés.<br />

“Il n’existe pas d’équivalence entre deux diplômes<br />

nationaux”, a justifié le ministre après le refus<br />

de son département d’accorder l’équivalence entre<br />

le Deua et le LMD. Pour M. Harraoubia, la valeur<br />

du diplôme ne se compte pas en nombre d’années<br />

d’études mais en programmes et contenus de la formation<br />

et des modules enseignés. “Les deux diplômes<br />

sont délivrés au bout de trois années d’études, mais le<br />

pie a été adressée à notre bureau. Dans la matinée<br />

d’hier, plus de 400 travailleurs dont des chauffeurs,<br />

des paramédicaux et des agents ont tenu un sit-in devant<br />

le siège de la direction du CHU qui compte plus<br />

de 600 travailleurs.<br />

Seul le service minimum a été assuré et la place a été<br />

cédée à l’anarchie et au mécontentement des malades.<br />

La revalorisation des salaires, l’application de la retraite<br />

proportionnelle, l’intégration des travailleurs<br />

contractuels en tenant compte de leurs diplômes, la<br />

reclassification des chauffeurs, la revalorisation de<br />

la prime de panier et celle du transport, la révision<br />

Newpress<br />

M. B.<br />

fait de faire la même durée de formation ne veut pas<br />

dire avoir droit au même classement et au même statut”.<br />

La tutelle a certes accordé aux Deua la possibilité<br />

de poursuivre leurs études supérieures en 3e<br />

année LMD, mais les conditions sont contraignantes<br />

et le fait d’être contraint de s’inscrire en 3e<br />

année alors qu’ils ont déjà fait un cursus de trois années<br />

est perçu comme une énième dévalorisation de<br />

leur diplôme. Cela dit, les diplômés soutiennent qu’ils<br />

vont poursuivre leur combat jusqu’à ce que la tutelle<br />

leur accorde un meilleur statut.<br />

M. B.<br />

de la grille des primes et indemnités ainsi que la généralisation<br />

de la prime de contagion à tout le personnel,<br />

sont les principales revendications des grévistes.<br />

Même si les revendications sont d’ordre national, la<br />

non-désignation d’un directeur pour cette structure<br />

qui dessert un bassin de plus de 5 millions d’habitants<br />

ne fait qu’empirer une situation déjà très difficile.<br />

Les représentants des travailleurs n’ont pas écarté<br />

l’éventualité de durcir le ton si leurs revendications<br />

ne sont pas satisfaites.<br />

F. SENOUSSAOUI


LIBERTE Mardi 16 octobre 2012<br />

L’actualité en question<br />

ENTREPRISES NATIONALES ET ÉTRANGÈRES Y PARTICIPENT<br />

3 e Salon international<br />

des énergies renouvelables<br />

et de développement durable<br />

La 3 e édition du Salon international des énergies renouvelables, propres et de développement durable<br />

ERA a été ouverte lundi au Centre des conventions Mohamed-Benahmed d'Oran.<br />

La cérémonie d’ouverture de ce salon<br />

de trois jours s’est déroulée en présence<br />

du wali d’Oran, du directeur général<br />

de la recherche scientifique et<br />

du développement technologique,<br />

des ambassadeurs d’Allemagne et de<br />

Pologne en Algérie et du directeur général de la<br />

Chambre de commerce et d’industrie algéro-allemande.<br />

Près de 110 entreprises nationales et exposants<br />

étrangers prennent part à cette manifestation organisée<br />

par la société de communication Myriade<br />

et qui comprend également le Salon Enviro Algérie,<br />

initié en coopération avec le ministère allemand<br />

de l'Économie. Les deux salons constituent<br />

un espace pour la promotion d'une économie<br />

verte par la stimulation et l'encouragement<br />

des activités industrielles préservant l'environnement,<br />

telles que l'investissement dans les<br />

énergies propres et renouvelables, ont souligné<br />

les organisateurs.<br />

La manifestation vise aussi à faire connaître des<br />

professions liées au domaine de l'environnement<br />

et à la production de l'énergie propre et contribuer<br />

à l'innovation et au développement technologique<br />

dans les domaines mentionnés. Le salon<br />

coïncide avec le programme national en<br />

concrétisation en Algérie, qui vise à atteindre un<br />

taux élevé de l'intégration des énergies propres<br />

et renouvelables dans les activités de production<br />

d'énergie, telles que l'investissement visant à développer<br />

la production des énergies solaire et éo-<br />

lienne. 68 instances et entreprises nationales publiques<br />

et privées, dont les groupes Sonatrach et<br />

Sonelgaz, participent à ce salon aux côtés de 42<br />

7<br />

entreprises étrangères dont 13 d'Allemagne, 12<br />

de Pologne, 9 de France, 4 d'Espagne, 3 d'Italie<br />

et 1 de Chine.<br />

En marge de ce salon, une série de conférences<br />

traitera de quatre axes abordant les énergies renouvelables,<br />

la performance énergétique, la gestion<br />

de l’eau et la gestion des déchets. Un stand<br />

est réservé à l’orientation et à l’accompagnement<br />

des jeunes entrepreneurs désirant investir dans<br />

les activités professionnelles nouvelles liées à l’environnement,<br />

et ce, en coopération avec l’instance<br />

allemande GIZ.<br />

Par ailleurs, un accord de partenariat algéro-allemand<br />

a été signé pour le financement des travaux<br />

de réalisation d’une tour destinée au développement<br />

de l’énergie solaire dans la nouvelle ville<br />

de Boughzoul (Médéa).<br />

La cérémonie de signature s’est déroulée en<br />

marge de l’ouverture de la troisième édition du<br />

Salon international des Énergies renouvelables,<br />

propres et de Développement durable ERA<br />

entre le directeur général de la recherche scientifique<br />

et du développement technologique, Abdelhafidh<br />

Aourag, et l'ambassadeur d'Allemagne<br />

en Algérie, Goötz Lingenthal.<br />

La convention prévoit que le ministère allemand<br />

de l'Environnement finance un taux de 20% de<br />

la phase de réalisation du projet de la tour pour<br />

un coût estimé à environ 7 millions de dinars.<br />

FALSIFICATION DES DOCUMENTS PROFESSIONNELS<br />

Comment démasquer les contrefacteurs<br />

Lutter contre la falsification des documents<br />

officiels devient un vrai casse-tête chinois.<br />

La technologie a tellement évolué qu’il<br />

devient impossible de distinguer entre un vrai et<br />

un faux document.<br />

Devant ce constat alarmant, il est impératif de<br />

trouver une alternative pour barrer la route au<br />

phénomène. Lors d’un point de presse tenu, hier,<br />

au Forum d’El Moudjahid, la sécurité des do-<br />

La direction de la Protection civile<br />

de Médéa organise une semaine<br />

d’information et de sensibilisation<br />

sur les risques domestiques,<br />

notamment les risques<br />

liés au gaz en prévision de la saison hivernale.<br />

Dans le cadre de la semaine, qui a commencé<br />

dimanche dernier, les éléments<br />

de la Protection civile ont mis en application<br />

un programme au cours duquel<br />

les citoyens ont la possibilité de<br />

Le gaz continue à tuer. Durant les dix mois<br />

de l’année en cours, 151 personnes sont<br />

mortes par asphyxie, c’est ce qui ressort d’un<br />

communiqué de la Protection civile rendu public,<br />

hier.<br />

Le document rappelle que, l’année dernière,<br />

plus de 1 244 personnes ont été incommodées ou<br />

intoxiquées par les gaz brûlés ou le CO dont 187<br />

cuments professionnels a fait l’objet d’une table<br />

ronde. Nordine Si Ahmed, directeur de sécurité<br />

des documents professionnels (SDP), a présenté<br />

sa solution pour tenter d’endiguer ce fléau qui<br />

gangrène nos administrations.<br />

Pour le directeur, lutter contre ce genre de fraude<br />

n’est pas difficile, il suffit juste d’avoir de la volonté<br />

et de mettre en place une politique adéquate.<br />

“L’amplification du phénomène nous a amenés à<br />

approfondir nos recherches et affiner nos investigations<br />

dans cet univers de la contrefaçon et des<br />

méthodes utilisées par ses usagers, qui ne cessent<br />

de se perfectionner, et ce, en développant des techniques<br />

difficiles à détecter à temps, grâce, en partie,<br />

au progrès technologique et aux nouvelles inventions<br />

en la matière”, a expliqué M. Si Ahmed.<br />

L’entreprise propose plusieurs solutions pour faire<br />

face à la falsification. Parmi elles, l’utilisation<br />

RISQUES DOMESTIQUES<br />

Semaine d’information à Médéa<br />

découvrir les différents matériels utilisés<br />

dans les opérations de lutte contre<br />

les risques domestiques. L’occasion<br />

aussi de prodiguer des conseils et des<br />

explications sur la prévention des<br />

risques liés aux fuites de gaz.<br />

Les démonstrations et les simulations<br />

qui ont été prévues, portent sur les mesures<br />

à prendre en cas de brûlures causées<br />

par un incendie dû à une fuite de<br />

gaz et qui peut être à l’origine d’une<br />

mauvaise combustion et produire du<br />

sont décédées. Plutôt que d’être la conséquence<br />

de circonstances imprévues, la plupart des décès<br />

par asphyxie causés par des gaz sont dus à une<br />

erreur de prévention en matière de sécurité.<br />

Ces erreurs se résument, en général, dans la mauvaise<br />

ou le manque de ventilation, la nonconformité<br />

des équipements de chauffage, le<br />

mauvais montage et mise en œuvre de ces équi-<br />

L’Algérie recèle des potentialités inestimables pour la production de l’énergie solaire.<br />

monoxyde de carbone. Le monoxyde<br />

de carbone est un gaz inodore et incolore,<br />

il est la cause de nombreux cas<br />

d’asphyxie instantanée et de mort certaine.<br />

À titre indicatif, les services de la<br />

Protection civile de la wilaya ont enregistré<br />

au cours de l’année 2012 plusieurs<br />

dizaines d’interventions ayant<br />

permis de secourir 38 personnes des<br />

suites d’inhalation de monoxyde de<br />

carbone, et de sauver in extremis 19<br />

personnes. Le focus des conférences<br />

concerne surtout les risques liés au gaz<br />

sachant que la période des grands<br />

froids est proche et que par conséquent<br />

l’utilisation du gaz pour le chauffage va<br />

augmenter, entraînant par là même<br />

des accidents parfois très graves. En effet,<br />

le gaz provoque souvent des explosions<br />

qui sont responsables de<br />

pertes et de préjudices pour les habitations<br />

et pour les personnes.<br />

À ce titre, les hommes de la Protection<br />

pements par un personnel non qualifié. Devant<br />

ce phénomène qui prend de l’ampleur, la direction<br />

générale de la Protection civile a lancé, depuis<br />

hier, sur tout le territoire national, une semaine<br />

de prévention et de sensibilisation des citoyens<br />

sur le danger d’asphyxie.<br />

Au cours de cette semaine, des journées portes<br />

ouvertes seront organisées au niveau des unités<br />

du papier sécurisé, les lettres et l’encre invisible,<br />

l’encre rouge spéciale, l’encre sèche, spécial empreinte,<br />

ainsi que la signature invisible. L’hôte d’El<br />

Moudjahid, a fait savoir que “ces solutions ont été<br />

adoptées par certains notaires. Nous sommes en<br />

train de négocier avec la Chambre des notaires pour<br />

généraliser les pratiques”.<br />

D. S.<br />

civile vont à la rencontre des citoyens<br />

à travers les places publiques et se rendent<br />

dans les établissements scolaires<br />

pour donner des conseils sur les<br />

conduites à tenir en présence d’une fuite<br />

de gaz.<br />

Au nombre des bons réflexes que chacun<br />

doit observer, il est conseillé d’éviter<br />

d’actionner toute source d’étincelle,<br />

d’aérer en ouvrant les fenêtres et de<br />

fermer l’arrivée du gaz.<br />

CAMPAGNE DE SENSIBILISATION SUR L’ASPHYXIE PAR GAZ<br />

151 personnes ont trouvé la mort en dix mois<br />

D. R.<br />

M. EL-BEY<br />

de la Protection civile et des caravanes locales<br />

sillonneront les différentes localités pour faire de<br />

l’information de proximité et diffuser des messages<br />

à même de sensibiliser les citoyens sur le<br />

danger d’asphyxie et les comportements à adopter<br />

afin de préserver leur vie.<br />

D. S.


8<br />

L’actualité en question<br />

LE MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES DÉPLORE ET CONDAMNE<br />

L’ambassade d’Algérie<br />

à Tripoli attaquée<br />

Mardi 16 octobre 2012 LIBERTE<br />

Des énergumènes se sont attaqués dimanche soir, après la fin du match de football ayant opposé notre sélection<br />

nationale à son homologue libyenne, à l’ambassade d’Algérie à Tripoli et auraient brûlé l’emblème national.<br />

Mauvais perdants.<br />

Les Libyens n’ont<br />

apparemment<br />

pas digéré l’élimination<br />

de leur<br />

équipe nationale<br />

de football, face à son homologue algérienne,<br />

de la Coupe d’Afrique des nations,<br />

qu’accueillera l’Afrique du Sud du<br />

19 janvier au 10 février 2013. C’est le<br />

ministre de la Jeunesse et des Sports libyen<br />

qui a donné le la à la contestation<br />

en descendant sur le terrain pour ordonner<br />

aux joueurs libyens de quitter<br />

la pelouse en signe de protestation<br />

contre des cris hostiles d’une partie des<br />

Les différentes unités de la Sûreté nationale<br />

ont enregistré, durant les trois derniers jours,<br />

plusieurs opérations centrées dans la lutte<br />

contre la délinquance et le crime organisé. Selon<br />

un document exhaustif de la cellule de communication<br />

de la DGSN, la police a procédé au démantèlement<br />

d’un important réseau spécialisé dans<br />

le trafic de cannabis à Sétif, composé de quatre individus,<br />

tous interpellés en flagrant délit en possession<br />

de 10 kilos de kif traité. À Bordj Bou-Arréridj,<br />

une rafle dans le milieu de la délinquance<br />

a abouti à l’arrestation de 208 individus, dont quatre<br />

mineurs. Les mis en cause sont impliqués dans 208<br />

affaires, notamment les agressions, les vols, les menaces<br />

et le port d’armes prohibées. Parmi eux, figurent<br />

six étrangers, tous placés sous mandat de<br />

Le trafic d’armes et de munitions<br />

a atteint des records en<br />

2012. Ainsi, le bilan de la Gendarmerie<br />

nationale met en évidence la<br />

multiplication de la circulation des<br />

armes de guerre, à l’est du pays notamment.<br />

Lors d’une conférence de<br />

presse tenue, hier au commandement<br />

de la Ve Région militaire, à Constantine,<br />

le colonel Hamouche Abdelhakim,<br />

chargé de la communication, a révélé<br />

que les services de la gendarmerie<br />

ont enregistré 97 affaires liées au<br />

trafic d’armes depuis le mois de janvier<br />

supporters algériens. Il a fallu tout le<br />

sang-froid et la sagesse du ministre algérien,<br />

Mohamed Tahmi, et du président<br />

de la Fédération algérienne de<br />

football, Mohamed Raouraoua, pour<br />

que le responsable libyen revienne à de<br />

meilleurs sentiments. Cependant, les<br />

choses ne se sont pas arrêtées là, puisqu’on<br />

a appris hier auprès du ministère<br />

algérien des Affaires étrangères<br />

que des manifestants libyens ont profité<br />

du relâchement de la sécurité, assurée<br />

par des rondes des services de<br />

police dans le quartier, pour s’introduire<br />

dans l’enceinte de l’ambassade<br />

d’Algérie à Tripoli. Ces énergumènes<br />

ont pénétré dans la cour de la représentation<br />

diplomatique algérienne, et<br />

aurait brûlé le drapeau algérien, qui a<br />

disparu du mât, selon notre source,<br />

sans que des traces d’incendie n’aient<br />

été trouvées à cet endroit. Des informations<br />

et des photos, circulant sur les<br />

réseaux sociaux d’Internet, indiquent<br />

que l’emblème national a été brûlé par<br />

les manifestants. Sollicité par nos<br />

soins, le porte-parole du ministère<br />

des Affaires étrangères, Amar Belani,<br />

nous a fait la déclaration suivante :<br />

“Nous déplorons l'incident survenu<br />

hier à la chancellerie d’Algérie à Tripoli<br />

à la suite du match de football oppo-<br />

sant notre équipe nationale à son homologue<br />

libyenne. Tout en exprimant<br />

notre conviction profonde que ce genre<br />

d'incidents n'est pas susceptible d'influer<br />

sur le cours des relations historiques<br />

de fraternité et de coopération<br />

entre nos deux peuples frères qui sont en<br />

phase de raffermissement, nous souhaitons<br />

que les mesures appropriées<br />

soient prises, conformément aux<br />

conventions internationales, pour assurer<br />

la protection des locaux de nos représentations<br />

diplomatiques et consulaires<br />

dans ce pays frère.” Il est clair qu’à<br />

travers cette déclaration très diplomatique,<br />

Alger ne veut pas envenimer<br />

LUTTE CONTRE LA DÉLINQUANCE ET LE CRIME ORGANISÉ<br />

La police multiplie les rafles<br />

dépôt. Dans la même région, la brigade économique<br />

et financière (BEF) a interpellé un trafiquant<br />

de monnaie étrangère au stade de la commune. Le<br />

mis en cause était en possession de plus de 7 000<br />

euros et était affilié à un réseau de trafic de devises.<br />

Une enquête a été ouverte par la BEF. En revanche,<br />

la brigade de recherches et d’investigation (BRI)<br />

a arrêté un faux-monnayeur à Aïn Témouchent,<br />

au moment où il allait écouler des sommes d’argent<br />

importantes en fausses coupures de 1 000 et<br />

2 000 dinars. Il faut relever que les enquêteurs de<br />

la DGSN multiplient, depuis quelques jours, les<br />

descentes dans les milieux de la fausse monnaie,<br />

surtout que des étrangers aguerris au trafic de<br />

billets de banque commencent à s’installer dans<br />

les chefs-lieux des grandes agglomérations. Tou-<br />

jours à Aïn Témouchent, un baron de la drogue<br />

a été interpellé par les policiers. Celui-ci a usurpé<br />

l’identité d’un proche à lui, récemment décédé,<br />

et a profité pour délivrer des documents<br />

d’état civil avant de s’offrir, à Oran, un passeport.<br />

Mais le travail de renseignements des policiers a<br />

fini par payer, puisqu’il a été interpellé à la sortie<br />

d’Oran en possession d’un faux permis de conduire.<br />

En revanche, l’un de ses proches, déjà recherché<br />

et condamné par contumace, a été interpellé<br />

au Maroc par Interpol avant d’être remis aux policiers<br />

algériens. Par ailleurs, 72 personnes ont été<br />

mises en examen par la sûreté de wilaya de Mostaganem,<br />

dont 2 mineurs connus dans les milieux<br />

de la délinquance. Des armes blanches ont été saisies<br />

dans les quartiers chauds de la ville. Le<br />

les choses, mais les autorités libyennes<br />

devraient assumer leurs responsabilités<br />

pour que le résultat d’un match de<br />

football, quel que soit son enjeu, n’ait<br />

pas de répercussions négatives sur les<br />

relations entre les deux pays, comme<br />

cela a été le cas avec l’Égypte, après l’élimination<br />

des Pharaons par les Fennecs<br />

du Mondial-2010 de football en novembre<br />

2009 à Oumdurman au Soudan.<br />

Les Égyptiens avaient même<br />

agressé la délégation algérienne au<br />

Caire avant le match retour entre les<br />

deux sélections, provoquant une tension<br />

sans précédent entre les deux pays.<br />

MERZAK TIGRINE<br />

même jour, à Mostaganem, 5 voleurs notoires ont<br />

été interpellés pour avoir cambriolé un domicile<br />

avec effraction. La perquisition des domiciles a<br />

abouti à la récupération des objets volés. Les mis<br />

en cause ont été placés sous les verrous en attendant<br />

les résultats de l’instruction. Une autre opération<br />

a eu lieu à Relizane, où 7 individus ont également<br />

été arrêtés pour vol de téléphones portables,<br />

trafic de cannabis, port d’armes prohibées et<br />

agressions. Enfin, un pédophile a été interpellé par<br />

les policiers de Tiaret en flagrant délit au moment<br />

où il allait violer un garçon âgé de 6 ans. Âgé de<br />

29 ans, le mis en cause n’est pas à son premier acte.<br />

Présenté devant la justice, il a été placé sous mandat<br />

de dépôt.<br />

CONFÉRENCE DE PRESSE DE LA GENDARMERIE À CONSTANTINE<br />

Le trafic d’armes en hausse à l’est du pays<br />

dernier. Si l’année 2011 a connu une<br />

baisse de plus de 44%, comparée à l’année<br />

2010, l’année 2012 a, en revanche,<br />

enregistré une hausse estimée à 31,08%<br />

par rapport à 2011, en matière de<br />

trafic d’armes. Les wilayas concernées<br />

sont Oum El-Bouaghi, Batna et<br />

Tébessa. Le trafic touche, entre autres,<br />

les pistolets automatiques, les fusils de<br />

chasse et les fusils à pompe. En effet,<br />

lors de cette période, les éléments de<br />

la Police judiciaire, relevant de la Gendarmerie<br />

nationale, ont saisi 70 armes,<br />

à savoir 9 pistolets automatiques, 18 fu-<br />

sils de chasse, 21 fusils de fabrication<br />

traditionnelle, 7 fusils à pompe, 13 pistolets<br />

traditionnels et 2 fusils de guerre.<br />

Ajoutant à cela, un nombre important<br />

de munitions de différents<br />

calibres, dont<br />

25 922 cartouches et 138 491 capsules,<br />

ainsi que plus de 307 kilogrammes<br />

d’explosif et plus de 90 kilogrammes de<br />

sachem. Notons que 150 personnes<br />

impliquées dans ces affaires ont été arrêtées.<br />

Ce corps des forces de sécurité<br />

a, également, traité 12 affaires liées<br />

au vol d’armes et de munitions qui se<br />

PUBLICITÉ<br />

sont soldées par l’arrestation de 24 personnes.<br />

Lors de ces arrestations, 5 fusils<br />

de chasse, 1 pistolet automatique<br />

et 10 cartouches de différents calibres<br />

ont été récupérées. S’agissant des produits<br />

prohibés servant dans la fabrication<br />

d’explosifs, les éléments de la<br />

gendarmerie ont traité 9 affaires dans<br />

lesquelles 1 292 kilos de mercure ont<br />

été saisis dans les wilayas d’Oum El-<br />

Bouaghi, Tébessa, Skikda, El-Tarf et<br />

Constantine, 1 665 quintaux d’engrais<br />

d’azote, 23 694 quintaux d’engrais<br />

agricoles et un quintal de phosphate.<br />

FARID BELGACEM<br />

Par ailleurs, lors de cette conférence,<br />

le colonel Hamouche a fait part de différentes<br />

autres affaires traitées par les<br />

services de la gendarmerie, soit 20 139<br />

dossiers impliquant 16 709 personnes<br />

dont 1 038 sont des femmes. L’on citera,<br />

entre autres, le trafic de cheptels. À ce<br />

sujet, le colonel Benabdelaziz Rachideddine,<br />

chef de service régional de la<br />

Police judiciaire à la V e Région militaire<br />

dira qu’“un plan d’action a été mis en<br />

place depuis deux mois, pour lutter<br />

contre le trafic de cheptels”.<br />

SOUHEÏLA BETINA


LIBERTE Mardi 16 octobre 2012<br />

ALORS QUE LES COMBATS FONT RAGE EN SYRIE<br />

Brahimi met les bouchées doubles<br />

pour arracher une trêve<br />

En tournée dans la région, le médiateur de l’ONU et de la Ligue arabe déploie de gros efforts pour impliquer les parties<br />

concernées par la crise syrienne à même de contribuer à faire aboutir son appel.<br />

Alors que soldats et insurgés<br />

continuent de se battre sur les<br />

trois fronts principaux que<br />

sont Damas, Alep et Idleb, le<br />

médiateur international, l’Algérien<br />

Lakhdar Brahimi, a appelé<br />

hier à une trêve en Syrie durant la fête de<br />

l’Aïd El-Adha, date à laquelle le conflit qui dévaste<br />

le pays rentrera dans son vingtième mois.<br />

L’appel de M. Brahimi intervient alors que des<br />

victimes continuent de tomber au quotidien,<br />

et alors même que le dossier divise la communauté<br />

internationale et paralyse l’ONU et<br />

son Conseil de sécurité. De plus, les tensions<br />

de plus en plus fortes entre Damas et Ankara,<br />

qui soutient ouvertement les insurgés,<br />

augmentent le risque déjà réel de débordement<br />

du conflit. En tournée régionale, le médiateur<br />

international met les bouchées doubles pour<br />

impliquer divers acteurs à même de contribuer<br />

à faire aboutir son appel. Ainsi, lors d’une visite<br />

à Téhéran, dimanche, il a rencontré le président<br />

iranien Mahmoud Ahmadinejad et<br />

lui a demandé d’user de l’excellence des rapports<br />

entre la Syrie et l’Iran pour “aider à la<br />

mise en œuvre d’un cessez-le-feu” durant la fête<br />

de l’Aïd El-Adha. Il a notamment souligné<br />

“l’urgence de mettre fin au bain de sang” et réitéré<br />

l’appel du secrétaire général de l’ONU, Ban<br />

Ki moon, “pour un cessez-le-feu et l’arrêt du flux<br />

Les résultats des élections locales<br />

en Belgique sont révélateurs puisqu’au<br />

nord du pays les nationalistes<br />

flamands de la NVA ont remporté<br />

un succès évident risquant de compliquer,<br />

dans les mois qui suivent, le<br />

travail du gouvernement fédéral de<br />

centre-droit dirigé par le socialiste<br />

francophone Elio Di Rupo.<br />

En Wallonie, dans la région francophone<br />

du sud du pays, le Parti socia-<br />

L'opposition mauritanienne a demandé<br />

hier que “toute la lumière”<br />

soit faite sur les conditions<br />

dans lesquelles le chef de l'Etat, Mohamed<br />

Ould Abdel Aziz, a été blessé<br />

samedi soir près de Nouakchott, officiellement<br />

lors d'un incident impliquant<br />

son armée.<br />

La Coordination de l'opposition démocratique<br />

(COD), qui rassemble<br />

une dizaine de partis, a publié un<br />

communiqué dans lequel elle demande<br />

au pouvoir et à la justice de “faire<br />

toute la lumière sur les conditions qui<br />

ont entouré l'incident et de le porter à<br />

la connaissance des Mauritaniens.” Un<br />

autre parti d'opposition, non membre<br />

de la COD, l'Alliance pour la justice et<br />

la démocratie (AJD/MR), a de son côté<br />

estimé, dans une déclaration, qu'audelà<br />

de “la compassion à un compatriote<br />

en souffrance” (le président Aziz), “c'est<br />

la République tout entière qui s'interroge<br />

aujourd'hui.” L'AJD/MR “partage cette<br />

interrogation et engage les pouvoirs<br />

publics à ouvrir une enquête pour fai-<br />

BELGIQUE<br />

Les indépendantistes flamands savourent<br />

leur succès aux “communales”<br />

liste garde sa prééminence malgré les<br />

mesures d’austérité du gouvernement<br />

fédéral.<br />

On se souviendra néanmoins que ce<br />

sont les mêmes indépendantistes flamands<br />

de la NVA qui avaient plongé<br />

la Belgique dans 541 jours d’intenses<br />

crispations, soit pendant la plus longue<br />

période de crise politique qu’ait connue<br />

le royaume depuis sa naissance en<br />

1830. Avec ce scrutin, la Belgique<br />

MAURITANIE<br />

L’opposition demande “toute<br />

la lumière” sur les blessures<br />

du président<br />

re la lumière sur les évènements survenus,<br />

afin d'expliquer comment un tel<br />

manquement, s'il est avéré, a pu se produire<br />

au point de mettre en danger la<br />

vie du président de la République.” La<br />

version du gouvernement mauritanien<br />

suscite de nombreuses questions<br />

en Mauritanie, pays à l'histoire jalonnée<br />

de coups d'Etat militaire -le président<br />

Aziz est lui-même arrivé au pouvoir<br />

en août 2008 par un putsch- alors<br />

que le chef de l'Etat s'est lancé depuis<br />

son élection en 2009 dans une lutte<br />

sans merci contre Al-Qaida au Maghreb<br />

islamique (Aqmi), qui l'a menacé<br />

de mort.<br />

Face à la “situation exceptionnelle que<br />

traverse le pays suite à la blessure du président<br />

par balle”, la COD a décidé de<br />

suspendre ses activités politiques jusqu'à<br />

nouvel ordre. Il s'agit, selon un responsable<br />

de la COD, d'éviter “de fortes<br />

tensions politiques” dans les circonstances<br />

actuelles, “dans l'intérêt suprême<br />

de la Nation.”<br />

R.I/AGENCES<br />

vient donc de connaître ses premières<br />

élections après ces tractations qui ont<br />

permis de dégager un compromis et de<br />

lancer une dernière réforme institutionnelle.<br />

En Flandre, la NVA, le parti nationaliste<br />

de Bart De Wever, était pourtant<br />

peu présente lors du précédent scrutin<br />

communal de 2006 mais il vient de devenir,<br />

six ans plus tard, la première formation<br />

politique du pays.<br />

Le pari du nationaliste Bart de Wever<br />

de conquérir la mairie de la ville d’Anvers<br />

en reléguant les socialistes flamands<br />

dans l’opposition a été atteint.<br />

Et cette seule conquête prend une valeur<br />

particulière dans la mesure où cet-<br />

Lakhdar Brahimi, médiateur international.<br />

d’armes”. Une telle trêve “favoriserait un environnement<br />

permettant au processus politique<br />

d’évoluer”, a estimé M. Brahimi qui envisagerait,<br />

aussi, “le déploiement de forces de<br />

maintien de la paix”, une idée encore à l’étude.<br />

Après Téhéran, le médiateur international<br />

s’est rendu à Baghdad dont le gouvernement<br />

s’est fait discret sur le dossier syrien<br />

et s’est gardé, jusqu’ici en tout cas, d’appeler<br />

au départ de Bachar El-Assad, mais<br />

appelle à la fin des hostilités. Auparavant,<br />

M. Ban Ki Moon avait appelé le régime syrien<br />

à décréter un cessez-le-feu unilatéral,<br />

tout en demandant aux insurgés de le respecter.<br />

Son appel n’a été entendu par aucune des<br />

parties. M. Brahimi, qui a succédé à Koffi<br />

Annan au poste de médiateur international<br />

après que ce dernier eut avoué son impuissance,<br />

semble décidé à faire bouger les<br />

lignes. Certes, la mission n’est pas de tout<br />

repos pour ne pas dire qu’elle est quasiment<br />

impossible.<br />

Mais la longue expérience diplomatique du<br />

nouveau médiateur et, surtout, sa parfaite<br />

connaissance de la région et des subtilités<br />

lui seront d’une grande utilité et pourraient<br />

lui permettre de réussir là où son prédécesseur<br />

a échoué.<br />

M. A. BOUMENDIL<br />

NIGER<br />

Six Africains, dont cinq humanitaires, enlevés<br />

Cinq travailleurs humanitaires (quatre Nigériens et<br />

un Tchadien) ainsi qu'un chauffeur nigérien ont été<br />

enlevés dimanche soir dans la localité de Dakoro, dans<br />

le sud-est du Niger, pays sahélien frappé dans le passé<br />

par des rapts d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).<br />

“Cinq humanitaires, dont un Tchadien, et un chauffeur<br />

nigérien ont été enlevés à leur domicile vers 22h00<br />

locales (21h00 GMT) par des hommes bien armés venus à<br />

bord de deux véhicules tout-terrain” et qui “parlaient<br />

arabe, tamasheq (langue des Touareg, ndlr) et haoussa”,<br />

une langue régionale, a déclaré à l'AFP Abou<br />

Mahamane, secrétaire général du département de<br />

Dakoro, joint par téléphone depuis Niamey. Ils ont été<br />

“enlevés par des hommes de peau blanche et un de<br />

peau noire, parlant arabe. Le Tchadien a probablement<br />

tenté de résister et a été blessé mais il a quand même<br />

été embarqué”, a indiqué de son côté une source<br />

humanitaire. Quatre des personnes enlevées, “dont un<br />

médecin et un infirmier”, appartiennent à l'ONG<br />

nigérienne Befen (Bien-être de la femme et de l'enfant<br />

au Niger) et à l'ONG tchadienne Alerte-santé, ont<br />

indiqué dans un communiqué conjoint ces deux<br />

organisations, œuvrant notamment contre la<br />

malnutrition dans le pays touché cette année par une<br />

nouvelle crise alimentaire. Befen et Alerte-santé<br />

“demandent leur libération et, prioritairement, celles de<br />

L’internationale<br />

D. R.<br />

te ville est aux mains des socialistes depuis...<br />

80 ans. Dès qu’il a eu connaissance<br />

de son score sans précédent, le<br />

président de la NVA a voulu donner un<br />

caractère national à ce scrutin local en<br />

lançant un appel au gouvernement<br />

fédéral pour des négociations en vue<br />

de la création d’une Belgique “confédérale.”<br />

Mais le gouvernement “national”<br />

de Di Rupo semble ne pas entendre<br />

les cris de la Flandre. Pour lui,<br />

les élections législatives de 2014 sont<br />

encore loin et, pendant ces deux<br />

longues années, la population aura le<br />

temps de jauger l’action du parti de<br />

Bart de Wever en lui demandant de<br />

rendre des comptes.<br />

9<br />

Ce scrutin local a également permis à<br />

des dizaines de candidats d’origine<br />

étrangère de se présenter aux suffrages<br />

des électeurs. Plusieurs de ces<br />

candidats gardent des liens avec l’Algérie.<br />

C’est le cas, par exemple, de la socialiste<br />

Yasmine Kherbache, collaboratrice<br />

du Premier ministre belge, qui se présentait<br />

à Anvers. C’est aussi celui d’une<br />

autre Algérienne, Faouzia Harriche, qui<br />

a été réélue en ayant été adjointe au<br />

maire de la ville de Bruxelles, chargée<br />

de l’enseignement dans la précédente<br />

mandature.<br />

AREZKI MOKRANE<br />

leurs collaborateurs qui auraient été blessés lors de cet<br />

incident”. Les deux ONG “rappellent qu’elles sont des<br />

ONG médicales qui n'ont d'autre objectif que de juguler<br />

les situations les plus précaires, et ce, en toute<br />

indépendance politique” et “impartialité”. Après<br />

l'enlèvement, les ravisseurs “ont filé droit vers la région<br />

d'Agadez”, dans le nord du Niger, voisin du Mali, et “les<br />

forces de l'ordre ont perdu leurs traces vers la zone<br />

d'Abala, à environ 300 km au sud d'Agadez, dans la<br />

région de Tahoua”, a expliqué Abou Mahamane, le<br />

responsable départemental. “Des renforts sont arrivés<br />

sur place à Dakoro. Il reste encore des humanitaires<br />

africains, le site a été sécurisé par les renforts venus de<br />

Maradi et de Tahoua”, a-t-il précisé.<br />

Dakoro est situé dans la zone de Maradi, capitale<br />

économique du Niger et grande ville de cette région<br />

frontalière du Nigeria, le grand pays voisin où opère le<br />

groupe islamiste Boko Haram, qui a établi ces derniers<br />

mois des contacts avec Aqmi. Au total neuf Européens,<br />

dont six Français, sont aux mains d'Aqmi au Sahel. L'un<br />

des groupes islamistes armés contrôlant, avec Aqmi<br />

notamment, le nord du Mali depuis six mois, le<br />

Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de<br />

l'Ouest (Mujao), retient en outre au moins trois otages<br />

algériens.<br />

R. I. / AGENCES


LIBERTE Mardi 16 octobre 2012<br />

Contribution<br />

Le harcèlement sexuel<br />

en milieu professionnel,<br />

ce viol psychique banalisé<br />

Le harcèlement sexuel en milieu professionnel,<br />

phénomène aussi vieux<br />

que la présence des femmes sur le<br />

marché du travail, semble s’amplifier<br />

en Algérie, encouragé sans aucun<br />

doute par la présence remarquable de<br />

la femme algérienne dans différents secteurs des<br />

activités économiques et administratives du<br />

Par<br />

KAMEL RAHMAOUI (*)<br />

pays, la saturation<br />

du marché<br />

de l’emploi, l’apparition<br />

de sta-<br />

tuts précaires de recrutement, mais aussi et surtout<br />

par l’absence d’une répression pénale efficiente,<br />

dûe à l’incompréhension d’un mal dangereux<br />

aux nombreuses manifestations.<br />

Apporter un éclairage sur ce sujet nous semble<br />

opportun, à l’heure ou un tribunal algérien examine<br />

un cas troublant, celui d’un directeur<br />

d’une institution publique poursuivi par trois salariées<br />

pour harcèlement sexuel ; ce procès particulier<br />

nous rappelle la triste et célèbre affaire de<br />

la société Mitsubishi, Motors manufacturing<br />

(printemps 1996), ou pas moins de vingt-huit<br />

femmes ont osé briser la loi du silence et poursuivre<br />

plusieurs cadres de ladite société pour les<br />

tortures sexuelles qu’elles ont subies en silence depuis<br />

plusieurs années.<br />

Le harcèlement sexuel : un comportement<br />

polymorphe<br />

Sont considérés comme harcèlement sexuel, les<br />

propos, actes et gestes de nature sexuelle qui se<br />

produisent sur les lieux de travail, ou ayant une<br />

relation avec le travail.<br />

De telles attitudes, qui peuvent être ou non répétées,<br />

ne sont pas désirées par la victime et portent<br />

gravement atteinte à sa dignité, son intégrité<br />

physique et/ou psychologique ainsi qu’à sa sécurité.<br />

L’auteur de ces violences sexuelles particulières<br />

peut être un supérieur hiérarchique ou<br />

tout simplement un collègue.<br />

Dans la majorité des cas, se sont les femmes qui<br />

subissent le harcèlement sexuel (90%) et peu<br />

d’hommes sont harcelés par les femmes, car il est<br />

prouvé que la femme ne se livre à de telles pratiques<br />

que si elle jouit d’un réel pouvoir.<br />

Le harceleur débute souvent ses attaques par un<br />

langage obscène, des blagues à double sens, des<br />

observations gênantes sur l’aspect physique, des<br />

allusions aux préférences sexuelles, des avances,<br />

sollicitations ou propositions déplacées faites verbalement,<br />

par courrier, téléphone ou mail. La seconde<br />

phase se caractérise par les regards osés<br />

(elevator eyes), gestes ou mouvements sexuels en<br />

présence de l’employée, reproduction du son d’un<br />

acte sexuel, envoi de cadeaux singuliers (lingerie<br />

fine, revues et portraits érotiques), brimades,<br />

chantage et menaces. Le sadique finira par passer<br />

à la dernière étape, la plus inquiétante, celle<br />

des contacts physiques, attouchements, pincements,<br />

proximité physique durant l’exécution du<br />

travail, et même visite au domicile de la harcelée<br />

s’il est au courant qu’elle habite seule.<br />

Certains tortionnaires n’hésitent pas à exhiber leur<br />

intimité ou forcer les malheureuses victimes à se<br />

déshabiller. Ces agressions sexuelles ont donc des<br />

conséquences lourdes sur la santé et la sécurité<br />

des femmes au travail.<br />

Bourreau et victime : une relation ambiguë aux<br />

conséquences dévastatrices<br />

En matière de harcèlement sexuel, le but recherché<br />

n’est pas seulement l’obtention de faveurs<br />

sexuelles, mais la chosification de la victime, son<br />

abdication, en lui reniant le droit d’exprimer son<br />

refus, en un mot sa destruction.<br />

1- Le harceleur a subi une souffrance dont il réclame<br />

la réparation et exige inconsciemment de<br />

sa proie de jouer ce rôle, c’est un malade qui a vécu<br />

des abus sexuels dans son enfance, voire même<br />

des relations incestueuses et pourrait très bien<br />

avoir connu des problèmes d’emprise parentale.<br />

Cet état de fait l’empêche de nouer des relations<br />

sentimentales légitimes. Bien que ce prédateur<br />

manifeste une apparence de sociabilité remarquable,<br />

il demeure un manipulateur hors pair<br />

jouissant d’une hyper méfiance et s’entourant de<br />

mille et une précautions avant de commencer ses<br />

agressions, comme épier tous les mouvements du<br />

personnel à l’aide de caméras. Il agit rarement seul<br />

et jouit de la complicité de plusieurs comparses<br />

qui participeront à un moment précis aux souffrances<br />

infligées aux malheureuses victimes<br />

choisies parmi les plus vulnérables sur les plans<br />

social, économique, culturel et hiérarchique, à<br />

l’instar des salariées contractuelles, personnel<br />

féminin chargé du secrétariat ou de l’entretien.<br />

C’est une grossière erreur de croire donc que dans<br />

les milieux professionnels la subordination est<br />

uniquement hiérarchique.<br />

La relation entre le bourreau et sa victime ne repose<br />

pas sur un pied d’égalité, l’employée est soumise<br />

à l’autorité d’un monstre qui la transformée<br />

en complice d’un jeu pervers, ce qui explique son<br />

mutisme. Cette situation complexe la conduira<br />

vers une destruction psychique certaine, car<br />

perdant tous ses repères, elle sera amenée à minimiser<br />

ses souffrances, voire accorder le pardon<br />

à son tortionnaire et retourner la faute contre elle.<br />

Les répercussions psychiques d’une telle relation<br />

imposée sont insupportables et conduisent inéluctablement<br />

à l’anxiété, l’altération de l’image de<br />

soi, les sensations de culpabilité, la honte, la somatisation,<br />

les troubles de la libido ainsi que les<br />

dépressions.<br />

Cette pathologie médicale qui peut mener au suicide<br />

a-t-elle reçu en Algérie une réponse juridique<br />

adéquate ?<br />

L’article 341 bis du code pénal algérien : une<br />

reconnaissance juridique inadéquate<br />

L’article 341 bis du code pénal (loi n°06/23 du 20<br />

décembre 2006), qui introduit pour la première<br />

fois la notion de harcèlement sexuel dans la législation<br />

pénale algérienne, semble ne pas avoir<br />

pris en considération la complexité du fléau en<br />

question.<br />

Il s’agit en fait d’une copie du fameux article 222-<br />

33 du code pénal français, version 1998, née elle<br />

même d’une modification de la loi française de<br />

1992. Importer une codification étrangère qui n’a<br />

cessé d’ailleurs d’évoluer (voir les modifications<br />

introduites durant les années 2002 et 2012), et l’appliquer<br />

aveuglement à la société algérienne, à un<br />

moment ou d’autres outils juridiques plus précis<br />

et de portée internationale existent, ne sauraient<br />

se faire sans se heurter à la dure réalité du<br />

pays.<br />

Une lecture rapide de l’article 341 bis permet de<br />

faire les constatations suivantes :<br />

a) Le harcèlement sexuel en Algérie est circonscrit<br />

dans le cadre de l’abus de l’autorité.<br />

Le harcèlement sexuel en milieu professionnel ne<br />

peut-il être commis que par un responsable<br />

hiérarchique ?<br />

“<br />

La relation entre le<br />

bourreau et sa victime ne<br />

repose pas sur un pied<br />

d’égalité, l’employée est soumise à<br />

l’autorité d’un monstre qui la<br />

transformée en complice d’un jeu<br />

pervers, ce qui explique son<br />

mutisme. Cette situation complexe<br />

la conduira vers une destruction<br />

psychique certaine, car perdant tous<br />

ses repères, elle sera amenée à<br />

minimiser ses souffrances, voire<br />

accorder le pardon à son<br />

tortionnaire et retourner la faute<br />

contre elle. Les répercussions<br />

psychiques d’une telle relation<br />

imposée sont insupportables et<br />

conduisent inéluctablement à<br />

l’anxiété, l’altération de l’image de<br />

soi, les sensations de culpabilité, la<br />

honte, la somatisation, les troubles<br />

de la libido ainsi que les<br />

dépressions.<br />

2- Les violences psychiques quotidiennes commises<br />

par les collègues sont donc considérées<br />

comme de simples plaisanteries et échappent ainsi<br />

à toute sanction, ceci en dépit de leur dangerosité.<br />

Faut-il rappeler que la subordination<br />

n’est pas obligatoirement liée aux emplois de responsabilité,<br />

d’autres facteurs socioculturels créent<br />

aussi un sentiment de rapport d’autorité susceptible<br />

d’accentuer la vulnérabilité de la femme.<br />

b) Le harcèlement sexuel doit-il obligatoirement<br />

viser l’obtention de faveurs sexuelles ?<br />

Rattacher la notion de harcèlement sexuel aux faveurs<br />

de même nature permet au coupable<br />

d’échapper aux poursuites judiciaires, s’il arrive<br />

à prouver qu’il ne cherchait qu’à séduire.<br />

Doit-on préciser que la séduction souvent utilisée<br />

par le harceleur pour asseoir son emprise sur<br />

la personne harcelée porte une véritable atteinte<br />

à la dignité.<br />

Peut-on tolérer qu’un supérieur hiérarchique demande<br />

à sa secrétaire d’opter pour une coiffure<br />

particulière ou porter une tenue précise, parce<br />

qu’il s’apprête à recevoir la visite d’une personnalité<br />

?<br />

La secrétaire est-elle obligée de servir le café à son<br />

directeur et ses invités ?<br />

C’est par le biais de ces contraintes morales que<br />

les harceleurs préparent le passage aux contraintes<br />

physiques.<br />

c) Le législateur algérien ne fait pas de distinction<br />

entre le chantage et le harcèlement sexuels.<br />

Le chantage sexuel est un comportement ponctuel<br />

qui vise réellement l’obtention de faveurs<br />

sexuelles, notamment lors des entretiens de recrutement<br />

ou de promotion.<br />

Le harcèlement sexuel se distingue, quant à lui,<br />

par des attaques incessantes et devrait par conséquent<br />

être puni plus sévèrement que le simple<br />

chantage limité dans le temps. (Ne pas comprendre<br />

que l’auteur sous-estime les dangers du<br />

chantage sexuel).<br />

L’imprécision de l’article 341 bis laisse supposer<br />

que le législateur algérien considère le harcèlement<br />

sexuel comme un simple chantage, ce qui<br />

est aberrant<br />

d) La sanction du délit de harcèlement sexuel est<br />

dérisoire.<br />

En dépit de la gravité de ses conséquences, la sanction<br />

du harcèlement sexuel est de deux mois à une<br />

année d’emprisonnement et d’une amende de<br />

50 000,00 DA à 200 000,00 DA,<br />

Une telle sanction est insignifiante, vu les dégâts<br />

occasionnés à l’être humain.<br />

Soulignons que le vol en Algérie est puni de un<br />

à cinq années d’emprisonnement (ART 350 du<br />

code pénal). Les biens en Algérie sont donc mieux<br />

protégés que les êtres humains.<br />

Devant une telle situation, comment peut-on faire<br />

face à un fléau dévastateur qui en plus de la destruction<br />

des individus a aussi des répercussions<br />

négatives sur la production et même la productivité<br />

?<br />

Lutter efficacement contre le harcèlement sexuel :<br />

c’est possible.<br />

Le harcèlement sexuel ne doit pas être considéré<br />

comme une fatalité, bien au contraire, il<br />

peut être vaincu si certaines conditions sont réunies<br />

:<br />

Ce que toute salariée doit absolument savoir<br />

Le harceleur n'est pas invincible, c’est un lâche individu<br />

qui se nourrit essentiellement du silence<br />

imposé à ses victimes par les promesses, le<br />

chantage, les menaces de licenciement ou de mutation<br />

à des emplois jugés dégradants ainsi que<br />

par les rumeurs savamment distillées par des<br />

complices sur la réputation de sa proie et son prétendu<br />

pénible caractère. Se taire ou adopter une<br />

politique de survie, comme celle qui consiste à<br />

faire croire au sadique, que la relation qu’il recherche<br />

sera pour plus tard, est interprété comme<br />

une tacite invitation à passer à d’autres<br />

étapes plus douloureuses.<br />

Il convient donc de briser le mur du silence, de<br />

discuter du problème avec sa famille, son conjoint<br />

et surtout les collègues, ce qui incitera d’autres harcelées<br />

à dénoncer le bourreau. Ainsi la hiérarchie<br />

doit être informée de la conduite délictueuse du<br />

11<br />

“<br />

Le harceleur n'est pas<br />

invincible, c’est un lâche<br />

individu qui se nourrit<br />

essentiellement du silence imposé à<br />

ses victimes par les promesses, le<br />

chantage, les menaces de<br />

licenciement ou de mutation à des<br />

emplois jugés dégradants ainsi que<br />

par les rumeurs savamment<br />

distillées par des complices sur la<br />

réputation de sa proie et son<br />

prétendu pénible caractère. Se taire<br />

ou adopter une politique de survie,<br />

comme celle qui consiste à faire<br />

croire au sadique, que la relation<br />

qu’il recherche sera pour plus tard,<br />

est interprété comme une tacite<br />

invitation à passer à d’autres<br />

étapes plus douloureuses.<br />

gestionnaire incriminé au moyen de correspondances<br />

précises, transmises avec accusé de réception<br />

afin de les utiliser comme preuves une<br />

fois les poursuites judiciaires entamées.<br />

Les procès pour harcèlement sexuel sont certes<br />

lents, coûteux et surtout douloureux, car rappelant<br />

aux victimes les souffrances endurées, mais<br />

ils sont faciles à gagner, car contrairement à ce que<br />

l’on croit, il appartient au délinquant de démontrer<br />

que ses agissements contestés sont imposés<br />

par le fonctionnement normal des services, ce qui<br />

est difficile à réaliser, la plaignante par contre doit<br />

uniquement prouver l'existence du comportement<br />

nuisible à sa dignité, sa santé ainsi qu'à sa sécurité.<br />

À côté des poursuites devant la justice pénale,<br />

l’action devant le juge du social est possible<br />

et même recommandée.<br />

Ce que l'employeur doit prendre comme<br />

mesures<br />

Les problèmes organisationnels engendrés par le<br />

harcèlement sexuel en milieu professionnel sont<br />

très importants et se caractérisent généralement<br />

par un fort taux d'absentéisme, un roulement exceptionnel<br />

du personnel ainsi que sa démotivation.<br />

Adopter une politique claire en matière de<br />

lutte contre les violences sexuelles devient donc<br />

une nécessité pour l’employeur afin de se protéger<br />

et sauvegarder la réputation de l'entreprise ou<br />

de l'administration en cas de poursuites judiciaires.<br />

Ce que la législation doit prévoir<br />

Le phénomène du harcèlement sexuel ne peut être<br />

combattu par un seul article imprécis et de surcroît<br />

importé. Le législateur doit absolument faire<br />

la distinction entre le chantage et le harcèlement<br />

sexuels, comme il doit punir, non seulement<br />

les comportements délictueux des supérieurs hiérarchiques,<br />

mais aussi ceux émanant des autres<br />

travailleurs.<br />

Compte tenu des conséquences lourdes des<br />

agressions sexuelles au travail, leur répression doit<br />

être dissuasive.<br />

4 - La législation pénale pour être efficiente doit<br />

aussi sanctionner l'employeur pour l'inciter à<br />

prendre des mesures susceptibles de dissuader les<br />

harceleurs.<br />

Le droit du travail, quant à lui, doit permettre de<br />

poursuivre sur le plan disciplinaire pour faute<br />

lourde, les auteurs d'actes de harcèlement sexuel.<br />

Pour conclure :<br />

Seule la connaissance de l'ampleur réelle du harcèlement<br />

sexuel, de ses mécanismes ainsi que de<br />

ses conséquences permet de tracer une politique<br />

préventive et répressive à même de lutter efficacement<br />

contre un phénomène qui devient, hélas,<br />

monnaie courante dans nos entreprises et notre<br />

administration.<br />

K. R.<br />

*DOCTORANT EN SCIENCES JURIDIQUESFACULTÉ DE DROIT<br />

DE CONSTANTINE CADRE ALGÉRIE TÉLÉCOM, DOT. ANNABA


12<br />

Une conférence de presse a été<br />

organisée, hier matin à la Cinémathèque<br />

algérienne (rue<br />

Larbi Ben M’hidi, Alger) pour<br />

la présentation des Rencontres<br />

du cinéma français, organisées<br />

en partenariat par la Cinémathèque algérienne<br />

et l’Institut français d’Algérie.<br />

Ces Rencontres, qui auront lieu du 20 au 25 octobre<br />

à la Cinémathèque, proposent de faire découvrir<br />

au public algérien la nouvelle création<br />

française, et seront également agrémentées<br />

d’un cycle dédié à Alain Resnais, ainsi que d’une<br />

table ronde et d’un master-class encadré par<br />

Jean-Michel Frodon. Lies Semiane, directeur<br />

de la Cinémathèque, a indiqué : “Nous avons<br />

initié ce projet au mois de juin 2012, après plusieurs<br />

séances de travail.” Concernant la programmation,<br />

Thierry Perret, attaché de coopération<br />

culturelle et audiovisuelle, a expliqué<br />

que “dans cette programmation, il y a deux axes<br />

qui nous semblaient complémentaires. D’abord,<br />

la nouvelle vague dans le cinéma français. Il nous<br />

a semblé intéressant de mettre en avant cette filmographie<br />

moins connue du grand public, qui<br />

est en train de monter et qui est appréciée par<br />

la critique. Il y a aussi un axe patrimoine avec<br />

le cycle Alain Resnais”.<br />

Ahmed Bédjaoui, consultant sur ce projet, a<br />

pour sa part estimé que “le souci [était] de montrer<br />

un cinéma qu’on n’a pas l’habitude de voir,<br />

un cinéma dynamique. Ce sont des jeunes qui<br />

apportent un regard jeune sur le cinéma français.<br />

Ce que l’on peut remarquer, c’est que c’est<br />

un cinéma innovateur, un cinéma nouveau<br />

RENCONTRES DU CINÉMA FRANÇAIS À ALGER<br />

Neuf films de la nouvelle création<br />

Des productions représentant la nouvelle vague du 7 e art, des débats en présence de réalisateurs, un atelier sur le son, un masterclass<br />

sur la critique cinématographique, une table ronde, ainsi qu’un cycle hommage à Alain Resnais sont les grands axes de ces<br />

Rencontres, prévues du 20 au 25 octobre à la Cinémathèque algérienne.<br />

PAR :<br />

ABDENNOUR<br />

ABDESSELAM<br />

D’<br />

Culture<br />

avec de fortes personnalités”. Tout en rappelant<br />

que “la Cinémathèque doit redevenir un lieu de<br />

rassemblement, un espace de liberté”, M. Bédjaoui<br />

a considéré qu’Alain Resnais, auquel les<br />

rencontres consacrent un cycle (présenté et<br />

commenté par M. Bédjaoui), est comme “le par-<br />

REFLET CULTUREL<br />

entrée de jeu, Mohand Akli Haddadou<br />

précise dans son étude qu’il est important<br />

de faire une distinction entre littérature<br />

écrite en berbère et littérature produite par les Berbères.<br />

La première, en dépit des centaines de recueils<br />

de textes et des dizaines d’études qui lui sont consacrée<br />

est mal connue du public. La deuxième est le<br />

fait de Berbères qui ont écrit dans d’autres langues.<br />

C’est paradoxalement par la seconde que le monde<br />

connaîtra la société berbère. En effet l’auteur note<br />

que “si la littérature orale des Berbères est d’une grande<br />

richesse, c’est leur littérature écrite qui a fait leur<br />

célébrité et à fourni au monde des noms prestigieux<br />

: Terence, Apulée, Augustin, pour la période antique,<br />

Ibn Rachiq, Ibn Battouta pour la période médiévale,<br />

Amrouche, Mammeri, Kateb, Khair-Eddine pour<br />

la période moderne… Ces écrivains ont écrit en latin<br />

(certains d’entre eux en punique, la langue de<br />

Carthage), d’autres en arabe, d’autres encore en français…<br />

langues d’occupants mais pour la plupart des<br />

auteurs, simple instrument de communication<br />

dans lequel s’est épanoui le génie berbère…”. Mais<br />

le paradoxe est encore plus prononcé. Ce sont les<br />

œuvres produites par les Berbères dans des<br />

rain” des réalisateurs qui présenteront<br />

leurs films à Alger, car lui aussi représentait<br />

à ses débuts “la nouvelle<br />

vague engagée du cinéma français”.<br />

Un cinéma d’une grande vitalité<br />

Au programme de ces rencontres,<br />

neuf films de la nouvelle création<br />

française, et cinq réalisateurs invités.<br />

Parmi les moments forts, la présence<br />

de la réalisatrice et comédienne Noémie<br />

Lvovsky, qui présentera son film<br />

sorti en France en septembre dernier,<br />

“Camille redouble”. Dans ce long métrage<br />

où elle incarne elle-même le rôle<br />

principal, celui de Camille, il est question<br />

d’un retour au passé.<br />

Camille retourne aux années 1980 et<br />

retombe en adolescence. Elle retrouve<br />

son lycée, ses amis, ses parents et<br />

son amoureux de l’époque, Eric, qui<br />

est devenu son mari. “Camille redouble”<br />

a été primé à la Quinzaine des<br />

réalisateurs à Cannes en 2012.<br />

Le deuxième moment fort de ces<br />

Rencontres, la présence à Alger de la<br />

réalisatrice et comédienne Maïwenn,<br />

fille de l’actrice franco-algérienne Catherine<br />

Belkhodja. Maïwenn a réalisé,<br />

en 2011, “Polisse”, dans lequel elle incarne<br />

le rôle de Melissa, une photographe se chargeant<br />

de réaliser un reportage photo sur les policiers<br />

de la brigade de protection des mineurs<br />

de Paris. “Comment ces policiers parviennentils<br />

à trouver l’équilibre entre leur vie privée et la<br />

“Introduction à la littérature berbère” de M. A. Haddadou<br />

langues étrangères qui sont inscrites aujourd’hui<br />

au “patrimoine universel” et non celles écrites dans<br />

la langue naturelle.<br />

Cette caractéristique exogène relevée par Mohand<br />

Akli est partagée par la plupart des intervenants<br />

du domaine. Pour Mouloud Mammeri comme pour<br />

Jean Lmouhoub Amrouche, elle ne constitue pas<br />

pour autant une quelconque défaveur. Ils la perçoivent<br />

plutôt comme une véritable et utile ouverture<br />

sur le monde. L’étude réalisée par Mohand<br />

Akli Haddadou pour le compte du Haut commissariat<br />

à l’amazighité se veut un canevas qui pro-<br />

Mardi 16 octobre 2012 LIBERTE<br />

réalité à laquelle ils sont confrontés tous les jours<br />

?”, est en fait la grande interrogation de ce film<br />

émouvant, très nuancé, où l’humour vient<br />

souvent à la rescousse des personnages,<br />

confrontés quotidiennement à l’horreur.<br />

La table ronde autour de la critique de cinéma<br />

intitulée “Ecrire aujourd’hui sur le cinéma”<br />

sera animée par de grands noms de la critique<br />

cinématographique française, notamment Jean-<br />

Michel Frodon, ancien rédacteur en chef de “les<br />

Cahiers du cinéma” (qui encadrera un masterclass<br />

sur la critique cinématographique), Jean-<br />

Marc Lalanne, rédacteur en chef service Cinéma<br />

de “les Inrockuptibles”, Olivier Seguret<br />

(“Libération”), Daniel Dos Santos (“Zinzolin”)<br />

et Elisabeth Lequeret (RFI). Un atelier sur le son<br />

à destination des professionnels sera également<br />

organisé et encadré par Dominique Vieillard.<br />

Le cycle Alain Resnais comprendra quatre<br />

longs métrages (“Muriel ou le temps d’un retour”,<br />

“Hiroshima, mon amour”, “Mon oncle<br />

d’Amérique”, “On connaît la chanson”), et<br />

trois courts métrages (“Guernica”, “les Statues<br />

meurent aussi”, “Nuit et Brouillard”). Toutes les<br />

activités auront lieu à la Cinémathèque algérienne.<br />

En outre, les Rencontres du cinéma français se<br />

prolongeront, les 29 et 30 octobre, au niveau des<br />

cinémathèques d’Oran et de Tlemcen.<br />

COUP D’ENVOI DES JOURNÉES CINÉMATOGRAPHIQUES D’ALGER (JCA)<br />

Le premier volet de la trilogie américaine de Bouchareb en ouverture<br />

Le coup d’envoi de la troisième édition<br />

des Journées cinématographiques<br />

d’Alger, organisées (sous<br />

l’égide du ministère de la Culture)<br />

par l’association “A nous les écrans”, en<br />

partenariat avec le Centre algérien de<br />

la cinématographie et l’Office national<br />

des droits d’auteurs et des droits voisins<br />

(Onda), se sont ouvertes, dimanche<br />

soir à la Cinémathèque algérienne,<br />

avec la projection du film de<br />

Rachid Bouchareb, “Just like a woman”.<br />

Ce long-métrage est le premier film<br />

américain de Chafia Boudraâ qui était<br />

présente à cette cérémonie, et qui a déclaré<br />

: “L’Honneur de ma famille’ était<br />

mon premier rôle avec Rachid Bouchareb.<br />

Cela remonte à 20 ans mais on<br />

a toujours entretenu de bons rapports.<br />

Dans ‘Just like a woman’, j’incarne<br />

une mère émigrée qui vit à Chicago,<br />

mais qui est restée une femme de la<br />

montagne dans sa tête. J’ai tourné à Chicago<br />

et tout s’est très bien passé sur le<br />

tournage”. Lies Semiane, le directeur de<br />

la Cinémathèque algérienne, a pour sa<br />

Sienna Miller et Golshifteh Farahani dans “Just like a woman”, premier volet de la trilogie<br />

américaine de Rachid Bouchareb.<br />

part souhaité que “cette manifestation<br />

serve de catalyseur pour les prochains<br />

évènements”. Avant le film d’ouvertu-<br />

re, très attendu signé du réalisateur de<br />

“Hors-la-loi”, une bande-annonce a été<br />

projetée. Elle rassemblait des images de<br />

D. R.<br />

quelques-uns des 40 films qui seront<br />

présentées durant ces JCA jusqu’au 19<br />

octobre prochain. 15 documentaires et<br />

21 courts-métrages (Maroc, Tunisie,<br />

Égypte, Liban, Qatar, Suisse, Allemagne,<br />

Espagne, Canada, Chine, États<br />

Unis, et Algérie bien sûr) seront cette<br />

année à l’honneur des troisièmes Journées<br />

cinématographiques d’Alger.<br />

Projeté en dernière partie de cette<br />

soirée inaugurale -qui a attiré beaucoup<br />

de monde malgré la programmation<br />

quelques heures après un match de<br />

football capital pour notre équipe nationale-,<br />

“Just like a woman” est un film<br />

qui pose à la fois la problématique de<br />

l’identité de la femme, et celle des musulmans<br />

vivants aux États Unis.<br />

Le long-métrage de 90 minutes, raconte<br />

le voyage à travers les États<br />

Unis (de Chicago à Santa Fe) de Marylin<br />

(Sienna Miller) et Mona (Golshifteh<br />

Farahani), deux femmes qui vivent<br />

dans la même banlieue de Chicago,<br />

et qui entament un voyage pour<br />

fuir. Alors que Mona travaille dans<br />

SARA KHARFI<br />

l’épicerie familiale, et se laisse opprimée<br />

par sa belle-mère (Chafia Boudraâ), se<br />

heurtant souvent au mutisme de son<br />

mari (Rochdy Zem) qui n’arrive à affronter<br />

sa mère, Marylin rêve de devenir<br />

danseuse orientale.<br />

Elle découvre un jour que son mari la<br />

trompe, et décide de tout plaquer.<br />

Ce film, un road-movie qui met en<br />

images deux femmes qui quittent leur<br />

quotidien pour fuir, au départ, mais<br />

leur virée se transforme petit à petit en<br />

un voyage initiatique qui leur permet<br />

d’explorer leurs limites, et de découvrir<br />

qui elles sont.<br />

Marilyn finit par découvrir les raisons<br />

qui ont poussé son amie, Mona, à partir<br />

loin, sans but. “Just like a woman”<br />

donne à réfléchir sur la situation des<br />

musulmans au pays de l’Oncle Sam. Le<br />

réalisateur soutient dans son propos<br />

qu’être différent est un problème, et<br />

trouver sa place dans ce monde est tout<br />

aussi problématique.<br />

S. K.<br />

pose plusieurs pistes et genres littéraires. Elle est<br />

présentée et structurée sur 291 chapitres solidaires<br />

et complémentaires les uns des autres<br />

dans l’explication qu’ils donnent du parcours<br />

évolutif et sociologique de la littérature berbère.<br />

Chaque partie dont les sujets sont puisés du fond<br />

commun se reporte à des références bibliographiques<br />

assez succinctes mais non moins suffisantes<br />

pour présenter et constituer un tableau globalement<br />

optimiste que les étudiants universitaires<br />

inscrits dans les instituts de langue berbère peuvent<br />

largement consulter comme appoint dans<br />

leurs différents usages et recherches.<br />

A. A.<br />

kocilnour@yahoo.fr


Le représentant de la marque nipponne<br />

en Algérie n’a pas hésité à<br />

mettre en valeur les qualités de ses<br />

produits au SIVI-2012. Et pour cause,<br />

Mitsubishi Rosa demeure le seul<br />

produit de haute facture à offrir largement<br />

34 places. En plus de ses espaces intérieurs,<br />

ce véhicule jouit d’une maniabilité exceptionnelle.<br />

Fabriqué au Japon, Mitsubishi<br />

Rosa offre également au client quatre places supplémentaires.<br />

Il est vrai que c’est un atout de rentabilité,<br />

mais cela voudrait dire également que les<br />

Japonais ont misé sur la hauteur, la sécurité et le<br />

confort.<br />

Ce qui constitue un argument de vente et de<br />

concurrence indéniable. D’ailleurs, les spécialistes<br />

en automobile s’accordent à dire que ce bus est<br />

un produit idéal pour les entreprises de transport,<br />

notamment le transport du personnel.<br />

Doté d’une cabine ergonomique, Mitsubishi<br />

Rosa est équipé d’une suspension à lame et décline<br />

une longueur de 6030 mm, une largeur de<br />

1995 mm et une hauteur de 2630 mm.<br />

Sous le capot, il est équipé d’un bloc moteur de<br />

4.2l de 130 ch. Ce joyau japonais offre pour sa version<br />

Pack + un panel d’équipements intéressant,<br />

comme la climatisation, les freins sur échappement,<br />

la colonne de direction réglable, les sièges<br />

passager avec dossier haut, tachymètres et autres<br />

équipements dont a besoin un conducteur soucieux<br />

du confort de ses voyageurs.<br />

Signalons, enfin, que Falcon Motors propose le<br />

Mitsubishi Fuso Rosa à 34 places (Pack +) au tarif<br />

de 7 754 000 DA (TTC), alors que la version<br />

à 30 places est cédée à 6 143 000 DA (TTC).<br />

Selon Hocine Soufi, responsable commercial, “ces<br />

Le Jumper exposé au stand de<br />

Citroën dispose d’une motorisation<br />

de 2.2 HDI (130ch)<br />

couplé à une boîte de vitesses mécanique<br />

à 6 rapports. Selon le site<br />

spécialisé auto-utilitaire, géré et<br />

animé par notre confrère Hamid<br />

Abbassen, “Saida Citroën s’est notamment<br />

adressé aux jeunes investisseurs<br />

de l’Ansej ou de la Cnac”. En<br />

effet, le modèle exposé a bénéficié<br />

d’un revêtement spécial et équipé<br />

d’une table distincte, un port outils,<br />

des équipements destinés aux métiers<br />

d’électricité. Le tout au prix de<br />

3 347 560 DA (TTC).<br />

Quant aux futurs fourgons ateliers,<br />

ils seront aménagés avec des équipements<br />

de base. Les clients auront<br />

à choisir leurs propres outillages,<br />

c'est-à-dire personnaliser leur utili-<br />

T<br />

16<br />

Mardi 16 octobre 2012 LIBERTE<br />

Auto PAGE ANIMÉE PAR FARID BELGACEM<br />

liberteauto2011@yahoo.fr<br />

MITSUBISHI CLÔTURE LE SIVI-2012 EN APOTHÉOSE<br />

Le minibus Fuso Rosa a cartonné<br />

Il faut dire que la marque japonaise Mitsubishi en Algérie, Falcon Motors, a marqué les esprits à la 6 e édition du Salon<br />

international du véhicule industriel et utilitaire (SIVI-2012), notamment avec le minibus Mitsubishi Fuso de 34 places.<br />

COUP DE CŒUR<br />

out le monde voudrait avoir un jour ce document<br />

rose appelé permis de conduire, mais<br />

souvent les moyens d’y arriver diffèrent. Il<br />

y a des parents qui voudraient offrir un véhicule<br />

à leur fille ou à leur fils chéri ayant obtenu le bac.<br />

Il y a ceux qui en ont besoin pour leur carrière professionnelle…<br />

parce que l’on exige des véhicules,<br />

de préférence neufs, pour obtenir un emploi de distributeur<br />

non rémunéré.<br />

Mais ce qui nous interpelle, ce sont ces criminels<br />

qui ne reculent devant rien, ils vendent les permis.<br />

Eh oui ! Le permis de conduire est vendu, et<br />

même parfois offert. Cela varie de région en région.<br />

Il y a ceux qui demandent 30 000 à<br />

40 000 DA pour un permis, d’autres à qui l’on vient<br />

l’offrir à la maison, s’il vous plaît. Et la dernière trou-<br />

bus sont non seulement solides, mais répondent aux<br />

exigences de robustesse, donc de sécurité des passagers.<br />

Ce produit constitue notre force de frappe<br />

sation qui permettra d’avoir un outil<br />

de travail adéquat et accessible.<br />

Mais les principales transformations<br />

seront appliquées uniquement<br />

vaille, c’est el-alouche, le mouton. Oui, on propose<br />

le règlement du permis avec un mouton. Suivez<br />

le signe, s’il vous plaît. Une vie d’un mouton<br />

contre plusieurs vies humaines. Cela voudrait dire<br />

que la vie humaine ne vaut pas plus que celle d’un<br />

mouton chez nous. Donc, vous comprendrez<br />

pourquoi il y a tant de morts chez nous. Beaucoup<br />

de permis sont achetés en espèces ou échangés<br />

contre un mouton, ou carrément offerts. Bientôt,<br />

si ce n’est pas fait, on exigerait le permis comme<br />

cadeau de mariage, avec la carte grise et les clés<br />

du véhicule inclus dans la dot de la mariée. Il y a<br />

réellement le feu dans la demeure avec 4600 morts<br />

en 2011. Il faut un grand coup de pied dans la fourmilière<br />

et vite. Contrôler et sévir chez les autoécoles,<br />

les inspecteurs, dans les services des daï-<br />

aux côtés du camion Mitsubishi Fuso Canter. Je suis<br />

sûr que le SIVI-2012 marquera une étape importante<br />

au vu de l’affluence des clients. Ces derniers<br />

SAIDA CITROËN<br />

Le Jumper pour le bonheur des jeunes de l’Ansej et de la Cnac<br />

sur la version L1H1 du Jumper,<br />

sauf exception, selon la demande du<br />

client. Côté spécificités techniques,<br />

le Jumper offre une longueur de<br />

4963 mm, une largeur de 2050 mm,<br />

une hauteur de 2245 mm, une charge<br />

utile de 1155 kg et un volume de<br />

8 m3.<br />

Côté sécurité, ce fourgon embarque<br />

l’ABS, l’aide au freinage d’urgence et<br />

l’airbag conducteur.<br />

Cela va sans dire que le confort va<br />

avec, puisqu’il est doté de la direction<br />

assistée, du lève-vitre électrique,<br />

des vitres teintées, de la<br />

condamnation des portes à distance,<br />

d’une porte latérale droite coulissante,<br />

de la climatisation et de cloisons<br />

de séparation de la zone de<br />

chargement.<br />

F. B.<br />

ras et des wilayas, là où sont délivrés ces faux vrais<br />

permis. Il y va de nos vies et celles de tous les concitoyens.<br />

Trouver un système pour enseigner les<br />

bases essentielles aux analphabètes qui voudraient<br />

obtenir le permis.<br />

Et ainsi on sauverait et la vie du mouton et celles<br />

des automobilistes ou piétons. Car on les voit<br />

conduire, ces détenteurs de faux permis, ou permis<br />

jetables. Ils foncent à grande vitesse sur<br />

vous ; la priorité, ils ne connaissent pas, sinon pour<br />

mépriser les plaques de signalisation dont ils ignorent<br />

même le sens.<br />

Et gare à vous si vous essayer de leur expliquer que<br />

ce qu’ils font n’est pas bien. Ils vous insultent, vous<br />

menacent et vous traiteront d’ignare. A défaut, ils<br />

vous agressent carrément, même si vous êtes en<br />

nous ont approché et sollicité pour mieux connaître<br />

et découvrir ce prestigieux produit”.<br />

CONDUIRE ET SE CONDUIRE AUTREMENT<br />

UNE CHRONIQUE DE YAHIA BELHADJ MEZIANE<br />

Permis de conduire : l’argent, le mouton et la conscience humaine<br />

F. B.<br />

FOCUS LE VÉHICULE de la semaine<br />

CAMION MITSUBISHI FUSO<br />

2,5 millions de kilomètres :<br />

qui dit mieux ?<br />

■ L’anecdote vaut le détour. Un citoyen,<br />

propriétaire d’un camion Mitsubishi Fuso, a<br />

révélé au SIVI-2012 que son engin, bien<br />

entretenu, a roulé plus de 2,5 millions de<br />

kilomètres sans subir la moindre réparation,<br />

sinon des entretiens réguliers. Pourtant, ce<br />

diable de Fuso n’a pas circulé en ville ou sur des<br />

reliefs plats. Ce Fuso japonais pur sang a servi<br />

ce brave chauffeur sur les reliefs sévères de<br />

Kabylie où les véhicules résistent péniblement<br />

au fil des années. Ce témoignage renseigne,<br />

ainsi, sur la qualité du produit japonais, au<br />

premier rang, mais aussi du véhicule utilitaire<br />

commercialisé en Algérie, au second rang. C’est<br />

juste pour l’histoire.<br />

F. B.<br />

famille. Un terrorisme qui ne dit pas son nom. Et<br />

l’autre réponse c’est : “Mon père est Daoula (Etat<br />

dans le sens de l’administration) ou encore Houkouma<br />

(gouvernement dans le sens du pouvoir) !”<br />

Que pourrait faire ce père lorsqu’il trouvera le corps<br />

de son fils gisant dans une mare de sang et<br />

écrasé sous un camion ou un bus ? Ou alors impliqué<br />

dans un accident mortel ? Va-t-il intervenir<br />

pour le sauver des griffes de la justice ? Au moment<br />

où le nouveau gouvernement promet de<br />

mettre de l’ordre dans la maison Algérie, notre maison<br />

à tous, nous demandons à nos responsables<br />

de prendre en charge ce secteur pour nous débarrasser<br />

de ce fléau qui a pris beaucoup d’ampleur.<br />

Un seul mot : sévir. Sans pitié…<br />

Y. B. M.


LIBERTE Mardi 16 octobre 2012<br />

POUR LA SALUBRITÉ DE LA VILLE DE TAMANRASSET<br />

Recours aux méthodes<br />

répressives !<br />

Le wali a instruit le directeur du commerce de procéder irrévocablement<br />

à la fermeture des magasins insalubres et des échoppes nuisibles à la santé<br />

publique, en raison de l’absence de conditions d’hygiène.<br />

L’application des mesures cœrcitives et<br />

la soumission des réfractaires au<br />

paiement de lourdes amendes sont,<br />

entre autres, les solutions recommandées<br />

par le wali de Tamanrasset,<br />

Saïd Meziane, pour mettre fin à l’épineux<br />

problème des décharges sauvages et aux<br />

monticules d’immondices qui enlaidissent la<br />

ville de Tin-Hinan.<br />

En effet, et malgré l’intensification des campagnes<br />

de sensibilisation sur ce phénomène qui ne cesse<br />

de s’amplifier et le tocsin sonné face à ce désastre<br />

écologique, la capitale de l’Ahaggar, à<br />

l’instar de plusieurs villes de l’Algérie profonde,<br />

croule sous les ordures.<br />

Pour y remédier, le wali s’est montré, lors de la réunion<br />

qui s’est tenue dimanche au siège de la wilaya<br />

et à laquelle ont pris part des membres de son<br />

exécutif, des directeurs des établissements publics<br />

et des représentants de la société civile, intransigeant<br />

vis-à-vis des responsables des services de<br />

la voirie, qui continuent de faire preuve de “nonchalance<br />

et de désinvolture”, et des habitants insoucieux,<br />

qui ne cessent de briller par leur “inci-<br />

visme”. “Le recours aux méthodes répressives est<br />

désormais impératif pour pouvoir instaurer une culture<br />

environnementale et pousser les habitants, les<br />

commerçants et les entrepreneurs à s’y impliquer.<br />

Les réfractaires seront soumis à des amendes<br />

conséquentes”, menace le wali, qui a instruit le directeur<br />

du commerce de procéder irrévocablement<br />

à la fermeture des magasins insalubres et<br />

des échoppes nuisibles à la santé publique en raison<br />

de l’absence de conditions d’hygiène.<br />

“D’ici trois ans, la ville de Tamanrasset aura plus<br />

100 000 habitants, c’est donc le moment de faire travailler<br />

les méninges pour préserver notre environnement<br />

en trouvant des solutions idoines aux<br />

problèmes des déchets qui ternissent l’image de cette<br />

ville touristique. La salubrité publique est la préoccupation<br />

de tout un chacun et tout le monde doit<br />

s’y mettre pour évoluer dans une atmosphère saine<br />

et propre”, a-t-il ajouté en proposant d’installer<br />

un comité de réflexion qui se constitue de<br />

membres volontaires issus de la société civile à<br />

l’effet de sortir des rouages de l’administration et<br />

de mettre en place un plan de nettoyage et de ramassage<br />

de déchets en collaboration avec les res-<br />

Un plan de nettoyage et de ramassage des déchets sera mis en place.<br />

ponsables de chaque quartier. Ceux-ci auront<br />

pour mission d’asseoir une politique de sensibilisation<br />

sur de bonnes assises et de travailler en<br />

coordination avec les commissions de contrôle<br />

qui seront engagées dans chaque quartier dans<br />

le but de s’assurer de l’accomplissement des<br />

tâches assignées aux services compétents.<br />

Intervenant dans ce sillage, un représentant de la<br />

société civile a préconisé de créer des micro-entreprises<br />

dans le cadre des différents dispositifs<br />

de soutien à l’emploi de jeunes pour se charger<br />

de la collecte et du tri des produits recyclables<br />

dans de petites unités semi-industrielles.<br />

En plus de leur aspect générateur de poste d’emploi,<br />

ces fabriques permettront également de rationaliser<br />

les compétences locales et offriront l’opportunité<br />

aux habitants de l’Ahaggar de se ressourcer<br />

de leur environnement.<br />

Un autre intervenant a rappelé les habitants sur<br />

l’importance de bien se concerter pour élire les<br />

chefs de quartier qui feront preuve de responsabilité<br />

lors de l’accomplissement des tâches qui leur<br />

seront dévolues.<br />

FORMATION ET ENSEIGNEMENT PROFESSIONNELS À TIZI OUZOU<br />

935 femmes au foyer concernées<br />

par les formations<br />

L<br />

’année scolaire dans le secteur de la formation<br />

et enseignement professionnels,<br />

dans la wilaya de Tizi Ouzou, a été lancée<br />

hier au centre de formation de Boukhalfa, à la sortie<br />

est du chef-lieu de wilaya.<br />

La cérémonie d’ouverture a été marquée par la<br />

présence du P/APW de Tizi Ouzou, du chef de<br />

daïra et du P/APC de Tizi Ouzou. Pour cette nouvelle<br />

année scolaire, la DEFP fait état de 168 sections<br />

ouvertes, avec 54 spécialités et 15 branches.<br />

Concernant les structures, la wilaya dispose ac-<br />

tuellement de 4 INSFP, de 30 CFPA et de 12 annexes<br />

pour un total d’offres de formation résidentielle<br />

de 4865 postes et de 4000 autres par apprentissage.<br />

Les femmes au foyer sont également<br />

concernées par ces offres de formation, puisqu’elles<br />

ouvrent droit à un stage qu’elles peuvent<br />

suivre dans presque la totalité des CFPA de la wilaya.<br />

Ainsi, il est prévu un effectif global de 935<br />

femmes au foyer. Par ailleurs, a indiqué un<br />

communiqué de la DEFP, les établissements<br />

dotés d’internat cette année sont tous équipés d’un<br />

RABAH KARECHE<br />

nouvel équipement. Concernant les établissements<br />

existants, leur équipement a été renouvelé.<br />

Parmi les nouveaux établissements dotés d’internat,<br />

le communiqué cite le CFPA de Azazga<br />

et celui de Makouda. Pour les nouveaux établissements<br />

à mettre en exploitation, le même document<br />

ajoute que deux structures sont ouvertes,<br />

l’une à Fréha, qui est un CFPA de 300 postes, et<br />

un INSFP à Draâ Ben Khedda, dont la capacité<br />

est évaluée à 500 postes.<br />

L’Algérie profonde<br />

K. TIGHILT<br />

D. R.<br />

BRÈVES du Centre<br />

BOUMERDÈS<br />

Les étudiants de la faculté des sciences<br />

en grève<br />

■ Les étudiants de la faculté des sciences de<br />

l’université M’hamed Bouguerra sont entrés<br />

en grève pour dénoncer les problèmes d’ordre<br />

pédagogique et administratif qu’ils<br />

rencontrent quotidiennement.<br />

Les étudiants grévistes dont la plus part sont<br />

des étudiants en 2e année LMD dénoncent les<br />

décisions, selon eux, anarchiques prises<br />

contre eux par l’administration. “Ils m’ont<br />

changé de filière à mon insu. J’étais en 1ère<br />

année maths et informatique. Après mon<br />

admission en 2e année, ils m’ont changé de<br />

spécialité et du coup je me suis retrouvé en<br />

sciences et technique (ST)”, nous a déclaré un<br />

gréviste.<br />

Un autre nous dira : “On a passé cette année<br />

les examens des matières dont nous avions des<br />

dettes durant la période de rattrapage.<br />

Pour vous dire d’habitude, on les passe durant<br />

l’année en cours. Pis encore après avoir passé<br />

les examens, ils nous annoncent que les<br />

résultats ne seront pas pris en charge.<br />

C’est quoi ces pratiques ?”. Les manifestants<br />

nous ont indiqué en outre que leur faculté est<br />

sans doyen.<br />

NACER ZERROUKI<br />

TIPASA<br />

La colère des gardiens de Télédiffusion<br />

d’Algérie<br />

■ Dans une lettre remise à notre rédaction, le<br />

représentant des travailleurs de Télédiffusion<br />

d’Algérie a affirmé que 30 gardiens du radar<br />

géant n'ont pas perçu leur salaire depuis plus<br />

de trois mois. Selon la même source, ces<br />

agents ont été priés de quitter les lieux,<br />

samedi, par le gérant de la société de<br />

gardiennage. Après que la situation s’est<br />

compliquée, des patriotes ont été dépêchés<br />

sur les lieux, ce qui a engendré des<br />

échauffourées entre ces derniers et les<br />

gardiens qui refusent d'être remplacés sans<br />

explication, souligne le représentant des<br />

travailleurs. Selon ce dernier, suite à la<br />

tension palpable entre les antagonistes<br />

durant la même journée, à la station TDA, une<br />

rixe pourrait éclater à tout moment entre eux<br />

et dont les conséquences seraient graves.<br />

B. BOUZAR<br />

LAGHOUAT<br />

2 morts et 3 blessés dans un accident de<br />

la circulation à Hassi Dellaâ<br />

■ Un spectaculaire accident de circulation a<br />

eu lieu jeudi vers 19h sur le tronçon reliant<br />

Hassi Dellaâ et Ksar El-Hirane, dans un<br />

télescopage de plein fouet entre une voiture<br />

de marque Chevrolet Aveo et un camion de<br />

marque Toyota Delta, dont les propriétaires<br />

sont tout les deux de Hassi Dellaâ.<br />

L’accident s’est produit au niveau d’un<br />

passage des eaux pluviales au lieudit El-<br />

Aguer, à 20 km à l’est du chef-lieu de la<br />

commune de Hassi Dellaâ. Le chauffeur M.<br />

Grinat, 73 ans, à bord du véhicule ainsi que sa<br />

belle-fille F. B. (35 ans) ont rendu l’âme sur-lechamp,<br />

alors que les autres passagers ont été<br />

gravement blessés. Les victimes ont été<br />

transportées à la polyclinique de Hassi Dellaâ,<br />

avant de les acheminer à l’hôpital Ahmida-<br />

Ben-Adjila de Laghouat. Une enquête a été<br />

ouverte par les services de sécurité pour<br />

élucider les causes et les circonstances du<br />

drame.<br />

BOUHAMAM AREZKI<br />

M’SILA<br />

Les propriétaires de fusils de chasse<br />

bloquent le centre-ville<br />

17<br />

■ Les propriétaires de fusils de chasse sont<br />

revenus, avant-hier, à la charge en bloquant,<br />

durant la matinée, le centre-ville de M’sila, au<br />

niveau du carrefour de la wilaya, pour<br />

“réclamer la restitution de leurs armes retirées<br />

par les autorités au début des années 90”. Ils<br />

étaient plus d’une centaine, comme chaque<br />

dimanche, venus de différentes communes de<br />

la wilaya de M’sila, à s’être rassemblés au<br />

niveau de ce carrefour pour réitérer leurs<br />

doléances.<br />

Pour ce faire, les protestataires ont dressé des<br />

barricades et brûlé des pneus à plusieurs<br />

endroits. Situation qui a entraîné des<br />

embouteillages monstres au niveau de ce<br />

carrefour où se rejoignent plusieurs axes<br />

routiers de la ville de M’sila.<br />

CHABANE BOUARISSA


18<br />

L’Algérie profonde<br />

BRÈVES de l’Est<br />

LUTTE CONTRE L’ANALPHABÉTISME<br />

Les inscriptions s’étaleront jusqu’au 31<br />

octobre à El-Tarf<br />

■ Les cours d’alphabétisation des adultes<br />

ont repris, avant-hier, à travers l’ensemble<br />

de la wilaya d’El-Tarf. De nouveaux groupes<br />

pédagogiques ont été récemment créés.<br />

Selon le directeur de l’office, plus de<br />

2 000 personnes venues de différentes<br />

localités de la wilaya se sont inscrites pour<br />

cette nouvelle rentrée scolaire<br />

d’alphabétisation. Notons que le plus grand<br />

nombre de personnes inscrites sont de la<br />

gent féminine soit 1 900 femmes parmi<br />

lesquelles on dénombre plusieurs âgées de<br />

plus de 40 ans. Le directeur de l’office,<br />

M. Meslem Mahmoud, a déclaré que 540<br />

groupes ont été constitués et sont encadrés<br />

par 309 enseignants. La rentrée s’est<br />

déroulée dans de très bonnes conditions.<br />

Par ailleurs, la campagne de sensibilisation<br />

se poursuit dans les zones reculées de la<br />

wilaya. De larges explications sont fournies<br />

aux habitants des zones rurales où un grand<br />

nombre de la gent féminine est privé de<br />

scolarité à cause de nombreux problèmes<br />

notamment le transport, l’éloignement et la<br />

restauration. Plusieurs parents dans les<br />

contrées enclavées refusent carrément de<br />

scolariser leurs filles dès qu’elles arrivent en<br />

âge de l’être. Le décret pondu il y a deux ans<br />

par le ministre de l’Éducation qui<br />

sanctionne tout père qui refuse de scolariser<br />

son enfant dès qu’il atteint l’âge n’a jamais<br />

été mis en application. Des efforts louables<br />

sont fournis par l’équipe pédagogique, à leur<br />

tête le directeur, afin de minimiser le taux<br />

d’analphabètes à travers la wilaya d’El-Tarf.<br />

Enfin, nous apprenons que les inscriptions<br />

s’étaleront jusqu’au 31 octobre.<br />

TAHAR B.<br />

KHENCHELA<br />

Les élèves de Tizi Ali réclament le<br />

transport scolaire<br />

■ Les collégiens issus du village Tizi Ali,<br />

dans la commune de Tamza, au sud de<br />

Khenchela, endurent le manque des moyens<br />

de transport scolaire. L'absence du moindre<br />

bus pour assurer le transport des élèves de<br />

cette localité enclavée, où habitent des<br />

dizaines de familles dans un camp de<br />

construction coloniale dépourvu de toute<br />

commodité, a fait réagir des parents<br />

d'élèves. Devant les conditions pénibles dans<br />

lesquelles se déplacent leurs enfants,<br />

certains ne voient pour autre solution que<br />

de mettre un terme à la scolarité de leur<br />

progéniture.<br />

Un vrai calvaire pour ces élèves, notamment<br />

durant la période hivernale. Selon les<br />

parents, leur progéniture a du mal à trouver<br />

des places à bord des bus privés de passage<br />

car ils sont constamment bondés. Une<br />

situation qui doit interpeller les services<br />

concernés pour prendre en charge la<br />

doléance des parents de ces élèves qui sont<br />

confrontés à cet épineux problème.<br />

M. Z.<br />

OUM EL-BOUAGHI<br />

Saisie de plus de 100 quintaux de cuivre<br />

■ Les éléments de la police judiciaire de la<br />

sûreté de daïra de Dhalaâ (extrême-est de la<br />

wilaya) sont parvenus, la semaine dernière à<br />

intercepter un camion venant de la wilaya<br />

de Khenchela transportant plus de 100<br />

quintaux de cuivre et un certain nombre de<br />

climatiseurs de véhicules anciens destinés à<br />

être écoulés au niveau de la frontière<br />

tunisienne. Le conducteur du camion qui a<br />

grillé le barrage de police installé à<br />

proximité de la sûreté de daïra de Dhalaâ, a<br />

réussi à prendre la fuite, après la course<br />

poursuite entamée par les policiers. Alors<br />

qu'une enquête a été diligentée par les<br />

services de police pour démanteler les<br />

éléments du réseau de contrebande, la<br />

marchandise saisie a été remise au service<br />

des douanes de la wilaya d'Oum El-Bouaghi,<br />

selon la cellule de communication de la<br />

Sûreté de wilaya.<br />

K. MESSAAD<br />

Mardi 16 octobre 2012<br />

LIBERTE<br />

CADRE DE VIE À BERRAHAL (ANNABA)<br />

Les espaces publics<br />

squattés par les<br />

commerçants<br />

Au lendemain de l’opération totalement réussie d’éradication du commerce informel,<br />

qui défigurait le centre de Berrahal, ce sont les propriétaires des magasins qui,<br />

aujourd’hui, squattent les trottoirs, transgressant outrageusement la loi.<br />

Telle une hydre rampante, ce phénomène<br />

a gagné du terrain, affectant<br />

jusqu’au principal boulevard de<br />

cette ville. Des trottoirs, dont la largeur<br />

dépasse les sept mètres, ont été<br />

totalement squattés au vu et au su<br />

de tout le monde, a-t-on constaté sur place.<br />

Considéré à juste titre comme étant la vitrine de<br />

la ville, ledit boulevard avait pourtant fait l’objet,<br />

il y a quelques années à peine, d’une vaste opération<br />

de réhabilitation et d’aménagement qui a<br />

coûté à l’État 15 milliards de centimes. Les dépassements<br />

sont nombreux, et il devient urgent<br />

de les dénoncer. Les riverains locataires du bâtiment,<br />

appelé communément Bouchareb, n'ont<br />

cessé depuis des mois de se plaindre auprès des<br />

pouvoirs publics et des élus sur les pratiques anticommerciales<br />

des restaurateurs, portant atteinte,<br />

à la fois, au cadre de vie et à la sécurité des riverains<br />

et des passants. Les piles de caisses et les<br />

sacs pleins de charbon qu’utilisent des restaurateurs<br />

pour les grillades encombrent les espaces<br />

publics qui leur sont normalement réservés, les<br />

obligeant à emprunter la chaussée et à s’exposer<br />

au danger de la circulation automobile intense<br />

à ce niveau. Plus grave, aujourd’hui, ces mêmes<br />

riverains peinent pour accéder à leur domicile du<br />

fait que l’entrée des immeubles est obstruée par<br />

les marchandises et les étals improvisés. “Cette<br />

situation déplorable et préjudiciable a été portée<br />

à la connaissance des pouvoirs publics et des élus<br />

locaux, sans suite. Notre revendication n’a pas trouvé<br />

d’oreille attentive, malheureusement”, affirment<br />

les locataires. Et de constater que devant l'absence<br />

de réaction de la force publique, cette pratique<br />

tend à se généraliser. En effet, les commerçants<br />

des autres artères de l’agglomération, depuis la<br />

place Rouge jusqu’à la sortie de la ville en direction<br />

de Annaba, ont, à leur tour, occupé illicitement<br />

les arcades des immeubles et les trottoirs,<br />

créant d’autres encombrement. Aujourd’hui,<br />

Les trottoirs du principal boulevard de Berrahal<br />

ne sont plus réservés aux piétons, et on est en<br />

droit de s’interroger si les commerces contrevenants<br />

ont fini par remporter le bras de fer qui les<br />

opposaient aux autorités locales ? Ces dernières,<br />

dans une fuite en avant manifeste, continuent de<br />

fermer les yeux sur les dépassements des prétendus<br />

“commerçants licites” qui ont accaparé rues,<br />

ruelles, trottoirs, espaces verts et parkings.<br />

ÉLECTIONS LOCALES 2012 À ANNABA<br />

Le FND prône une franche relation<br />

citoyen-élu local<br />

Lors du premier regroupement des candidats<br />

aux élections locales qu’il a organisé en début<br />

de semaine dans l’enceinte du Collège<br />

syndical Rizzi-Amor, le FND a affiché sa détermination<br />

à s’illustrer de nouveau en remportant<br />

les prochaines joutes électorales, comme il l’a fait<br />

pour les législatives. Afin d’atteindre cet objectif,<br />

le nouveau parti a ratissé large en choisissant<br />

la meilleure composante humaine possible pour<br />

étoffer ses listes APW et APC. Ainsi, la coordination<br />

régionale ne cache pas sa fierté d’avoir pu<br />

rallier à ses troupes nombre d’universitaires et<br />

d’intellectuels pour conquérir l’APW et 11 des<br />

douze communes de la wilaya d’Annaba. Présent<br />

à ce rassemblement aux côtés de Djeraïa Farouk,<br />

coordinateur régional du FND, et de Hamarnia<br />

Tayeb, syndicaliste connu dans la région et can-<br />

■ Les convives d'un mariage qui s'était<br />

déroulé cette semaine dans la localité<br />

enclavée de Aïn-Larbi à une trentaine de<br />

kilomètres de Guelma, ont été pris de<br />

malaises et de vomissements. Alertés, les<br />

didat tête de liste pour l’assemblée de wilaya, ainsi<br />

que de nombreux délégués des instances<br />

UGTA et de la société civile, le député Baha Eddine<br />

Tliba a rappelé à l’assistance l’importance du<br />

rôle, qu’il a qualifié de sacré, de l’élu local dans<br />

les municipalités et dans la région qu’il est appelé<br />

à représenter. Baha Eddine Tliba a mis l’accent<br />

sur les attentes des populations s’agissant de la prise<br />

en charge de leurs problèmes sociaux sur l’engagement<br />

de ceux qu’ils auront désignés pour<br />

prendre les rênes des institutions. “Il est honteux<br />

pour nous de constater qu’après 50 ans d’indépendance<br />

nous en soyons encore à parler au citoyen<br />

de couffin de Ramadhan et de dons alors que celui-ci<br />

demande du travail et un logement décent”,<br />

devait s’indigner le jeune député. Appelant à une<br />

union véritable des rangs de sa formation poli-<br />

INTOXICATION ALIMENTAIRE À AÏN-LARBI(GUELMA)<br />

15 personnes hospitalisées<br />

services hospitaliers ont pris les dispositions<br />

nécessaires pour prendre en charge les<br />

dizaines de malades qui affluaient. Seuls15<br />

patients ont été hospitalisés et les autres,<br />

après des soins appropriés, ont regagné leur<br />

Les commerçants de l’informel s’imposent.<br />

B. BADIS<br />

tique, il demandera aux candidats, dont certains<br />

ont occupé les fonctions de président d’APC et<br />

de membre de l’exécutif dans les différentes<br />

communes de la wilaya, de faire preuve de sincérité<br />

envers le peuple et d’éviter la démagogie et<br />

les fausses promesses au nom du FND. “Nous<br />

prouverons aux mères et pères de famille, à nos<br />

proches des quartiers défavorisés et aux travailleurs<br />

qui nous font confiance que nous sommes<br />

véritablement engagés à leur service et que leurs<br />

requêtes légitimes seront portées au plus haut niveau<br />

possible”, conclura-t-il. A signaler que la plupart<br />

des candidats FND présents à cette réunion,<br />

venus de différents horizons, ne se connaissaient<br />

pratiquement pas.<br />

A. ALLIA<br />

domicile. Selon le chef du groupement de<br />

gendarmerie, une intoxication alimentaire<br />

serait la cause de ces désagréments et des<br />

échantillons du repas de la noce ont été<br />

prélevés aux fins d'analyse.<br />

HAMID BAALI<br />

Louiza/<strong>Liberté</strong>


LIBERTE Mardi 16 octobre 2012<br />

APRÈS HUIT ANS DE CAVALE<br />

Un baron de la drogue<br />

tombe à Aïn Témouchent<br />

Traqué par la justice à la suite de plusieurs lourdes condamnations prononcées à son<br />

encontre par la cour d’Oran et certains tribunaux de la région, B. M., 49 ans originaire<br />

de Mekmen Benamar (wilaya de Naâma), s’est fait piéger à Aïn Témouchent où il<br />

vivait depuis 2004, en y amassant une fortune colossale sous une fausse identité.<br />

Le train de vie “suspect” de B. M. n’a<br />

pas laissé indifférents les enquêteurs<br />

qui se sont penchés sur son cas, devenu<br />

tout au long de ces huit années<br />

un généreux bienfaiteur auprès des<br />

mosquées et des petites gens. Ses<br />

biens mobiliers et immobiliers se comptent en<br />

milliards. Villas somptueuses, terres agricoles,<br />

comptes devises, véhicules de luxe sont pourtant<br />

le fruit du blanchiment de l’argent de la drogue<br />

injecté dans les investissements agricoles, touristiques<br />

et commerciaux. Pour être au-dessus de<br />

tout soupçon, il s’était construit un entourage<br />

“clean” avec des amis notables, voire même certains<br />

responsables locaux. Malgré cette nouvelle<br />

vie, la police, en collaboration avec Interpol,<br />

était déjà sur ses traces. Les services d’Interpol<br />

avaient auparavant arrêté le frère de B. M. au Maroc,<br />

en possession d’un faux passeport établi au<br />

nom d’une personne décédée. Mis sous filature<br />

depuis plusieurs mois, le baron a fini par être arrêté,<br />

alors qu’il se trouvait attablé dans un café à<br />

El-Amria, à une vingtaine de kilomètres du<br />

chef-lieu de wilaya. À la lumière des résultats<br />

d’une longue enquête mais aussi des preuves<br />

SAÏDA<br />

Lutte contre<br />

le commerce informel<br />

■ Les services de la sécurité publique de la<br />

Sûreté de wilaya de Saïda ont organisé,<br />

durant la période allant du 15 septembre au<br />

6 octobre, 57 opérations coup-de-poing<br />

contre le commerce informel, qui ont donné<br />

lieu au démantèlement de 100 étals et<br />

kiosques érigées sur la voie publique, 3<br />

marchés illégaux et 4 parkings non<br />

autorisés. Selon un responsable du bureau<br />

de wilaya de l’union générale des<br />

commerçants et artisans algériens<br />

(UGCAA), ces opérations ont trouvé un écho<br />

favorable au niveau des commerçants qui<br />

exercent dans la légalité.<br />

F. Z.<br />

qu’ils détenaient, les policiers sont passés à l’acte.<br />

En fait, B.M., de son vrai nom se faisait passer<br />

pour B.B., patronyme de son beau-frère, doublement<br />

inscrit à l’état civil à Mecheria dans un<br />

intervalle d’une année et avec le même prénom.<br />

C’est en fait cette double déclaration qui a donné<br />

des idées à ce narcotrafiquant et qui lui a permis<br />

d’échapper à la vigilance des policiers après<br />

une cavale qui a duré huit années, si l’on tient<br />

compte de la dernière condamnation (20 ans<br />

d’emprisonnement) prononcée par la cour d’Oran<br />

pour trafic de drogue. Durant leurs investigations,<br />

les enquêteurs ont été confrontés à une absence<br />

de collaboration, voire une complicité sans faille<br />

de la part des enfants de B. M., qui ont presque<br />

réussi momentanément à brouiller les pistes. Ces<br />

Les étudiants de l’École nationale préparatoire<br />

des sciences économiques, commerciales<br />

et de gestion, rattachée à l’université<br />

Aboubakr-Belkaïd de Tlemcen, ont observé une<br />

semaine de grève pour revendiquer de meilleures<br />

conditions d’hébergement et d’encadrement<br />

après leur transfert de la cité Bekhti-Abdelmadjid<br />

– théâtre du drame du 24 mai dernier qui a<br />

fait 8 morts, dont 7 étudiants, et une trentaine de<br />

blessés, suite à une exposition de gaz au restaurant<br />

au moment du dîner – vers un autre centre<br />

d’accueil, situé dans la commune de Mansourah,<br />

qu’ils jugent “mal approprié et ne répondant nullement<br />

aux conditions d’hygiène et de travail”. Pour<br />

appuyer leur détermination à sécher les cours, ils<br />

ont effectué, samedi, une marche à travers le<br />

centre-ville en brandissant des banderoles afin<br />

d’interpeller le recteur et les autorités locales sur<br />

“leurs mauvaises conditions sociales en cité universitaire”.<br />

Cette marche n’étant pas autorisée, les services<br />

de police les ont violemment dispersés fai-<br />

Fin de cavale du baron de la drogue.<br />

derniers ont fait passer leur père pour leur oncle<br />

maternel et leur mère pour leur tante. Leurs tergiversations<br />

eurent raison de leur père. B. M. fait<br />

partie d’une famille de quatre frères, dont deux<br />

sont poursuivis pour trafic de documents administratifs<br />

et qui demeurent toujours en fuite, alors<br />

qu’un autre frère résident à Aïn Kihal (Aïn Témouchent)<br />

vient d’être arrêté au Maroc par Interpol<br />

et extradé en Algérie. La saisie tout récemment<br />

de 40 q de drogue à Mekmen Benamar a été<br />

en quelque sorte le fil révélateur de cette affaire<br />

qui n’a pas dévoilé tous ses secrets, et qui a conduit<br />

à l’arrestation d’un grand baron de la drogue dont<br />

les biens seront certainement mis sous scellés en<br />

attendant la suite de l’enquête.<br />

sant des blessés du côté des manifestants, alors que<br />

six étudiants ont été arrêtés. Pour rappel, la cité<br />

Bekhti-Abdelmadjid, construite il y a plus de trente<br />

ans, a été complètement évacuée après l’explosion<br />

d’il y a cinq mois, et des travaux de confortement,<br />

de rénovation et de modernisation sont<br />

en cours pour sa livraison dans quelques mois.<br />

Tous les étudiants qui y étaient hébergés ont été<br />

affectés vers Mansourah, mais il semble que l’éloignement<br />

de la cité par rapport à l’hôpital, où les<br />

blessés de l’explosion continuent d’être encore soignés,<br />

a été le motif déclencheur de la grève et de<br />

la marche pacifique. Les gestionnaires des œuvres<br />

sociales incarcérés après l’explosion du 24 mai ont<br />

été dernièrement condamnés par le tribunal de<br />

Tlemcen à des peines allant d’un an ferme (le directeur<br />

de wilaya des œuvres universitaires), à dixhuit<br />

mois (le directeur de la cité universitaire et<br />

le responsable de la restauration) pour négligence<br />

et mauvaise gestion.<br />

L’Algérie profonde<br />

M. LARADJ<br />

TLEMCEN<br />

Grève des étudiants de l’École<br />

nationale préparatoire<br />

B. ABDELMADJID<br />

LIBERTÉ<br />

BRÈVES de l’Ouest<br />

19<br />

TLEMCEN<br />

Les serpents envahissent la cité<br />

Nedjma<br />

■ L’ensemble des habitations Nedjma de la<br />

cité Imama est confronté à un problème très<br />

spécifique. Les riverains luttent tout<br />

simplement contre l’invasion des serpents.<br />

La présence de ces reptiles est devenue un<br />

réel danger qui menace cette communauté.<br />

Tous les moyens utilisés ne sont pas arrivés<br />

à bout de cette invasion pour le moins<br />

inquiétante et aucune initiative de lutte<br />

contre ce phénomène n’a été prise par les<br />

services compétents.<br />

AMMAMI MOHAMMED<br />

TIARET<br />

Le directeur de l’Ansej suspendu<br />

■ Le directeur de l’Ansej de Tiaret a fait<br />

l’objet, à la fin de la semaine écoulée, d’une<br />

suspension à titre conservatoire. Il lui est<br />

reproché sa négligence, en sa qualité de<br />

président de la commission d’étude des<br />

dossiers de bénéficiaires de crédits. Une<br />

carence qui a permis à des personnes de<br />

falsifier la signature des représentants des<br />

banques et encaisser les indemnités qui<br />

leurs sont allouées à l’issue de chaque<br />

séance. Cette suspension fait suite à une<br />

enquête sollicitée par le directeur général de<br />

l’Ansej auprès du procureur de la<br />

République près le tribunal de Tiaret.<br />

Néanmoins, cette décision est, pour de<br />

nombreux observateurs, inattendue dans la<br />

mesure où les échos sont branchés sur une<br />

autre affaire qui s’articule autour d’un<br />

crédit de 200 millions de centimes accordé<br />

pour un projet énigmatique dont le<br />

propriétaire est imaginaire. Pour rappel,<br />

cette affaire est élucidée suite à un<br />

détournement de près de 2 milliards de<br />

centimes opéré au sein de la BADR de Tiaret<br />

par un agent qui a pris la fuite avant de<br />

quitter le territoire national. Par ailleurs, le<br />

directeur de l’Ansej de Tissemsilt a été, selon<br />

une source concordante, installé ce<br />

dimanche pour prendre en charge<br />

provisoirement, et en attendant de finaliser<br />

l’enquête qui est toujours en cours, les<br />

affaires courantes relevant de l’Ansej de<br />

Tiaret.<br />

R. SALEM<br />

Démantèlement d’une fausse agence<br />

d’emploi à Sougueur<br />

■ Agissant sur renseignement, les éléments<br />

de la Sûreté de daïra de Sougueur viennent<br />

de mettre la main sur un aigrefin qui a<br />

substitué son domicile en une agence<br />

d’emploi. Le mis en cause, B. B., 40 ans,<br />

confectionnait des contrats d’emploi pour<br />

l’insertion professionnelle de jeunes<br />

chômeurs moyennant des honoraires. Lors<br />

de la perquisition de son domicile, les<br />

policiers ont trouvé une centaine de<br />

dossiers.<br />

R. S.<br />

SIDI BEL-ABBÈS<br />

Un cadre du CHU condamné à la<br />

prison ferme<br />

■ Jugé par le tribunal de première instance<br />

de Sidi Bel-Abbès, un cadre du CHU<br />

Abdelkader-Hassani a été condamné, ce<br />

dimanche, à six mois de prison ferme,<br />

assortis d’une amende de 40 millions de<br />

centimes pour l’agression d’un médecin<br />

spécialiste. Les faits de cette affaire<br />

remontent au 17 août 2011, lors d’une rixe<br />

entre les deux voisins. Ainsi, après un<br />

échanges de propos, le mis en cause a roué<br />

de coups sa victime lui causant un<br />

tassement de la troisième vertèbre lombaire<br />

nécessitant une incapacité de travail de 30<br />

jours. La victime était restée allongée et<br />

sous observation médicale spécialisée<br />

durant plusieurs semaines. À rappeler qu’à<br />

l’issue de son réquisitoire, le représentant<br />

du ministère public a requis la peine de<br />

deux ans de prison ferme à l’encontre de<br />

l’accusé.<br />

B. AZIZ


20<br />

Des Gens<br />

& des Faits<br />

Mardi 16 octobre 2012 LIBERTE<br />

Vous écrivez des histoires et aimeriez les faire publier. Envoyez-les nous à l’adresse suivante : libertehistoires@gmail.com. Si après sélection, elles retiennent l’attention de la rédaction, elles seront publiées.<br />

CHRONIQUE DU TEMPS QUI PASSE<br />

2 e partie<br />

Récit de G. Boulki<br />

La chose dans la cave<br />

RÉSUMÉ : Rachid vient d’acheter une maison… Sa mère, sa femme et<br />

ses enfants veulent la découvrir.<br />

Il a vendu l’appartement et finit de payer la maison.<br />

Un vendredi matin, on charge un camion de<br />

meubles et on emménage dans la nouvelle maison.<br />

-C’est joli, s’exclame Samia, en découvrant sa nouvelle<br />

demeure.<br />

-C’est plus petit que je ne l’imaginais, dit la vieille<br />

Taos.<br />

Rachid, habitué aux remarques de sa mère, la<br />

gronde.<br />

-Voyons, mère, il y a huit pièces !<br />

Samia, elle, est ravie.<br />

-Ça nous changera de notre trois pièces ! Nous<br />

allons avoir de l’espace pour les enfants…<br />

-Moi, j’aurais ma chambre, dit Tarik l’aîné.<br />

-Moi aussi, dit le plus jeune, Samir.<br />

-Oui, dit Samia.<br />

-Et nous ? disent les filles, Ania et Nadia.<br />

-Vous partagerez la même chambre !<br />

Les filles veulent protester mais on ne s’occupe pas<br />

d’elles. On va décharger les meubles. Rachid ouvre<br />

le portail. Le chien se précipite mais il revient aussitôt<br />

en arrière, le poil hérissé.<br />

-Allez entre, dit Rachid.<br />

Mais la bête refuse obstinément.<br />

-Qu’est-ce qui se passe ?<br />

La vieille Taos fronce les sourcils.<br />

-On n’aurait pas dû ramener le chien !<br />

47 e partie<br />

Récit de Yasmina Hanane<br />

-Je ne sais pas ce qu’il lui prend !<br />

Tarik le prend par la laisse et l’oblige à entrer. La<br />

bête se met à geindre et va se mettre dans un coin.<br />

-Ça n’augure rien de bon, marmonne Taos.<br />

La remarque ne plaît ni à Rachid, ni à Samia, mais<br />

ils ne disent rien, pour ne pas offenser la vieille<br />

femme. Ils ont compris que, comme le chien, la<br />

maison ne lui plaît pas…<br />

-On entre dans la maison ? dit Rachid.<br />

-Oui, dit Samia.<br />

Taos les arrête.<br />

-Attendez, on n’entre pas comme ça dans une<br />

nouvelle maison…<br />

On la regarde.<br />

-Que faut-il faire ? dit Samia.<br />

Sa belle-mère la foudroie du regard.<br />

-Quoi, tu ne récites pas la formule de bienvenue,<br />

pour te concilier le gardien invisible de la<br />

maison ?<br />

Rachid intervient.<br />

-Elle a oublié, mère… Fais-le toi-même !<br />

Alors, la vieille avance, elle lève les bras en l’air<br />

et, l’air solennel, lance :<br />

“Au nom de Dieu clément et miséricordieux, nous<br />

entrons dans cette maison, avec les meilleures intentions...<br />

Que ses gardiens invisibles nous accueillent<br />

bien et que nous y trouvions tout le bonheur<br />

que nous implorons !”<br />

L’amour perdu<br />

Elle soupire. Sans remord aucun, il<br />

l’avait épousé, sans lui dévoiler ce triste<br />

côté de son existence.<br />

Elle se passe une main dans les cheveux<br />

et se dit que quelque part, il avait trouvé<br />

injuste de se priver d’une vie conjugale,<br />

et qu’au fond, il avait trouvé en elle<br />

la femme qu’il recherchait : elle n’était<br />

pas très jeune, bien qu’elle fut encore<br />

en âge de procréer. C’est ce qu’il avait<br />

dû penser !<br />

Il oubliait cependant, que le sujet revendrait<br />

sur le tapis tôt ou tard. N’au-<br />

rait-elle pas au bout d’une année ou<br />

deux souhaité avoir un enfant ? Ne se<br />

serait-elle pas inquiétée à ce sujet ?<br />

Maintenant, il y avait cette parenthèse<br />

dans sa vie : Yacine était stérile et elle<br />

avait rencontré Nassim et était tombée<br />

enceinte…<br />

On dirait que la vie se jouait de ses sentiments.<br />

Le destin la punissait-il aussi<br />

pour son adultère ?<br />

Elle se redresse : non, non ! Elle n’était<br />

pas fautive, non !<br />

Elle ne l’avait pas trompé, c’est plutôt<br />

Y_HANANEDZ@YAHOO.FR :<br />

VOS RÉACTIONS ET VOS TÉMOIGNAGES SONT LES BIENVENUS.<br />

Dessin / Amouri<br />

-Amen, dit Rachid.<br />

Samia s’impatiente.<br />

-Et maintenant, on peut entrer ?<br />

-Bien sûr ! dit Rachid.<br />

RÉSUMÉ :Nassim demande à Sara de garder le silence<br />

sur sa grossesse. Il aimerait être auprès d’elle afin de<br />

tirer les choses au clair. Il trouve que la jeune femme a<br />

maintenant un argument de taille entre les mains pour<br />

demander le divorce. Mais Sara ne veut pas précipiter<br />

les choses… Elle préfère attendre sa venue.<br />

lui qui l’avait trompée. Il n’avait pas le<br />

droit de lui cacher sa stérilité. Il aurait<br />

pu être plus honnête avec elle.<br />

Elle repense à leurs rencontres, et à<br />

leurs premiers rendez-vous. Il avait été<br />

si entreprenant avec elle, qu’elle n’avait<br />

pas senti qu’il était un étranger. Et ensuite,<br />

il y avait eu ce mariage précipité.<br />

Elle ne s’était pas plainte, elle voulait<br />

se convaincre qu’il avait de bonnes<br />

intentions envers elle. Et puis Yacine<br />

était toujours ce bel homme convoité<br />

par toutes les femmes qu’il rencontrait.<br />

Il l’avait choisie, elle, parmi tant<br />

d’autres. Et elle ? L’avait-elle accepté<br />

parce qu’elle l’avait aimé ?<br />

Elle secoue encore sa tête :<br />

“Non, je ne pense pas, se dit-elle, car<br />

lorsque j’ai vu Nassim pour la première<br />

fois, mon cœur s’est emballé, alors<br />

que pour Yacine, il n’y avait que<br />

quelques “désirs enfouis au fond de<br />

mon être.”<br />

Et, et si Yacine lui avait avoué auparavant<br />

sa stérilité, l’aurait-elle accepté ?<br />

Elle n’en savait rien.<br />

Ses oreilles se mettent à bourdonner,<br />

et elle ressentit un vertige. Les nausées<br />

la reprirent. Elle court vers la salle de<br />

bains pour se soulager.<br />

Une semaine passe.<br />

Sara avait demandé à Yacine de la laisser<br />

passer quelques jours chez ses parents,<br />

un subterfuge pour supporter<br />

son état et une amère réalité, loin de lui.<br />

Elle n’arrivait plus à le regarder dans les<br />

yeux, ou à l’approcher. Elle le fuyait, le<br />

repoussait et ne supportait plus sa<br />

présence.<br />

Et pourtant rien n’avait changé dans<br />

son attitude envers elle !<br />

Hélas ! Maintenant elle en savait trop<br />

pour fermer les yeux. Elle était sûre<br />

d’une chose : elle ne pourra plus jamais<br />

vivre auprès de lui, alors que l’ombre du<br />

mensonge planait entre eux.<br />

Nassim était enfin là !<br />

Elle était allée l’attendre à l’aéroport, et<br />

il fut ému de la voir si faible et si maigre<br />

alors qu’elle se jetait comme une désespérée<br />

dans ses bras.<br />

Elle avait pleuré et il avait passé une<br />

main caressante dans ses cheveux<br />

avant de la serrer contre lui :<br />

-Chut, chut, ma chérie, je suis là et rien<br />

de fâcheux ne t’arrivera.<br />

-Je ne sais plus quoi faire Nassim.<br />

-Calme –toi donc, nous aurons le<br />

temps de rediscuter de toute cette<br />

histoire à tête reposée. Tu es toute pâle<br />

et ton air abattu ne me plaît pas. Où est<br />

donc passée ma belle princesse?<br />

Elle tente de sourire à travers ses<br />

larmes :<br />

-Je ne suis plus qu’une loque, une de ces<br />

sales mendiantes, au teint crasseux…<br />

-Allons, je ne veux pas te savoir triste.<br />

J’aimerais que tu reprennes tout d’abord<br />

tes forces, tu en auras bien besoin si<br />

tu veux que nous menions nos projets<br />

à bon port.<br />

Les jours qui suivirent ne furent pas de<br />

tout repos.<br />

Nassim obligea tout d’abord Sara à se<br />

rendre chez un gynécologue. Il insiste<br />

pour l’accompagner, mais préféra l’at-<br />

Et à son tour de faire un geste solennel.<br />

-Entrez !<br />

À suivre<br />

G. B.<br />

tendre dans la voiture.<br />

-Vas-y Sara, je n’aimerais pas attirer des<br />

soupçons sur nous.<br />

-Pourquoi? Ce médecin ne nous<br />

connaît pas.<br />

Il secoue la tête :<br />

-Vas-y seule, je t’attendrais ici dans la<br />

voiture. La discrétion est toujours de<br />

mise pour nous.<br />

Trouvant qu’il avait raison, la jeune<br />

femme n’insista pas.<br />

La spécialiste, une femme d’un âge<br />

mûr la reçoit dans son cabinet. Elle<br />

pose à Sara des questions concernant<br />

sa santé, sa famille, avant de procéder<br />

à une consultation. La jeune femme se<br />

verra sommée de faire des prélèvements<br />

sanguins et urinaires.<br />

-Nous allons procéder à quelques analyses<br />

routinières, et nécessaire pour les<br />

futures mamans. J’aimerais d’abord<br />

vous rassurer sur votre état de santé, et<br />

celui de votre bébé.<br />

Elle procéda aussi à une écographie, et<br />

confirma la grossesse : 45 jours !<br />

Sara fit rapidement un calcul : Oui, elle<br />

était tombée enceinte durant son séjour<br />

à Paris !<br />

Le médecin lui demande de revenir<br />

dans trois jours. D’ici là, elle aura obtenu<br />

les résultats d’analyses, et pourra<br />

entamer un suivi régulier de sa grossesse.<br />

Nassim l’emmène ensuite déjeuner<br />

dans un restaurant huppé, où il l’obligea<br />

à manger et à se détendre.<br />

Il lui reparla de Yacine, et insista encore<br />

une fois sur la seule chance qui leur reste<br />

s’ils veulent garder l’enfant : Le divorce!<br />

Sara acquiesce. Dès son retour chez<br />

elle, elle fera ses bagages, ramassera<br />

toutes ses affaires, et demandera à<br />

Yacine d’entamer une procédure de divorce.<br />

S’il refuse, elle le mettra devant<br />

le fait accompli : il était stérile et elle é<br />

(À suivre)<br />

Y. H.<br />

Dessin/Amouri


LIBERTE Mardi 16 octobre 2012<br />

7<br />

5 8<br />

2<br />

3<br />

6<br />

7<br />

5<br />

1<br />

4<br />

9<br />

8<br />

6<br />

7<br />

Par<br />

A. Ouabdeslam<br />

MOTS FLÉCHÉS N° 930<br />

Sudoku<br />

6<br />

3<br />

7<br />

2<br />

4<br />

6<br />

5<br />

Gardes<br />

---------------------<br />

Écritures<br />

rapides<br />

▲<br />

9<br />

4<br />

2<br />

4<br />

5<br />

1<br />

6<br />

9<br />

Omettra<br />

—————————————<br />

Duplicatif<br />

Mesura du<br />

bois<br />

---------------------<br />

Période<br />

SOLUTION<br />

DES MOTS FLÉCHÉS N°929<br />

▲<br />

▲<br />

N° 1174 : PAR FOUAD K.<br />

3<br />

Article arabe<br />

---------------------<br />

Caché<br />

---------------------<br />

Œufs dur<br />

▲<br />

▲<br />

5<br />

2<br />

8<br />

Solution Sudoku n° 1173<br />

1<br />

8<br />

9<br />

3<br />

6<br />

4<br />

2<br />

5<br />

7<br />

5<br />

4<br />

7<br />

8<br />

9<br />

2<br />

1<br />

3<br />

6<br />

8<br />

1<br />

2<br />

5<br />

4<br />

3<br />

7<br />

6<br />

9<br />

7<br />

9<br />

3<br />

1<br />

8<br />

6<br />

5<br />

4<br />

2<br />

▲<br />

9<br />

6<br />

9<br />

4<br />

3<br />

2<br />

Fille<br />

de famille<br />

---------------------<br />

Circulait<br />

à Oslo<br />

Gallium<br />

---------------------<br />

Mesures<br />

agraires<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

Id Est<br />

---------------------<br />

Branché<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

Hurlement<br />

---------------------<br />

Oiseau<br />

---------------------<br />

Tellement<br />

▲<br />

▲<br />

Comment jouer ?<br />

Le sudoku est une grille<br />

de 9 cases sur 9, divisée<br />

elle-même en 9 blocs de 3<br />

cases sur 3. Le but du jeu<br />

est de la remplir<br />

entièrement avec une<br />

série de chiffres allant de<br />

1 à 9 de sorte que :<br />

- chaque ligne, chaque<br />

colonne et chaque bloc<br />

de 3X3 doit contenir<br />

toute la série des<br />

chiffres allant de 1 à 9.<br />

Nous vous proposons des<br />

grilles de niveau moyen qui<br />

contiennent déjà 30<br />

chiffres. À vous de jouer !<br />

Proverbes<br />

français<br />

L'exception<br />

confirme la règle.<br />

L'habit ne fait pas<br />

le moine.<br />

L'habitude est une<br />

seconde nature.<br />

L'herbe est toujours<br />

plus verte ailleurs.<br />

L'homme propose et<br />

Dieu dispose.<br />

L'oisiveté est mère<br />

de tous les vices.<br />

Rappel<br />

flatteur<br />

---------------------<br />

Escarpement<br />

rocheux<br />

Fleur<br />

-----------------------<br />

Futurs glaciers<br />

-----------------------<br />

Article<br />

▲<br />

Repaires<br />

---------------------<br />

Chambres<br />

---------------------<br />

Vieille cité<br />

Arsenic<br />

---------------------<br />

Note<br />

---------------------<br />

Note ▲<br />

Lances<br />

---------------------<br />

Revue<br />

---------------------<br />

L’Irlande<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

Vieux non<br />

---------------------<br />

Aluminium<br />

---------------------<br />

Geste en gym<br />

Quatre<br />

cellules<br />

---------------------<br />

Flairée<br />

---------------------<br />

Élude<br />

I<br />

II<br />

III<br />

IV<br />

V<br />

VI<br />

VII<br />

VIII<br />

IX<br />

X<br />

Mots croisés N°4586 : PAR FOUAD K.<br />

1<br />

2 3 4 5 6 7 8 9 10<br />

Récipient de<br />

table<br />

---------------------<br />

Le premier<br />

---------------------<br />

▲Existez<br />

Note<br />

---------------------<br />

Arrivés<br />

---------------------<br />

Écarteur<br />

Plante textile<br />

---------------------<br />

Le tabac<br />

---------------------<br />

Existes<br />

Le néant<br />

---------------------<br />

Crête<br />

rocheuse<br />

Artère<br />

---------------------<br />

Équipe<br />

---------------------<br />

Œuf dur<br />

Rebelle<br />

---------------------<br />

Réduire la<br />

voile<br />

Avant l’ENTV<br />

---------------------<br />

Quatre<br />

romain<br />

Céder<br />

---------------------<br />

Ville de<br />

Chaldée<br />

---------------------<br />

Note<br />

Fils de Troie<br />

---------------------<br />

Ville<br />

allemande<br />

---------------------<br />

Chef<br />

▲ ▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

6<br />

5<br />

4<br />

2<br />

7<br />

9<br />

8<br />

1<br />

3<br />

3<br />

6<br />

8<br />

4<br />

2<br />

5<br />

9<br />

7<br />

1<br />

9<br />

7<br />

5<br />

6<br />

1<br />

8<br />

3<br />

2<br />

4<br />

4<br />

2<br />

1<br />

9<br />

3<br />

7<br />

6<br />

8<br />

5<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

Garantie<br />

---------------------<br />

Sans voix<br />

▲<br />

Période<br />

d’examen<br />

---------------------<br />

Liaison<br />

---------------------<br />

Mesurée<br />

▲<br />

Jeux<br />

Astreignant - Éverest - Ores - Ni - Astérie - A - Ronce - Master - Ino - Ru - Réel - C - Ravales - En - Haine - As - Ove - Ira - Sas - Muet - Sise - Iséo - Es - Sa -<br />

Pesettes - A - Rive - Reg - O - Naine - Melées - Tu - Antes - Êta - Exaltes - Anas.<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

HORIZONTALEMENT - I - Trop attachée aux petits détails. II<br />

- Sa marque est une apostrophe. Article. III - Séries de<br />

zigzags. Est couché. IV - Ville allemande. Oxyde ferrique. V-<br />

Plomb. Recouvrir d’une enveloppe. VI - De cette façon.<br />

Bramer. VII- Lettres de Turquie. Oter la peau d’un fruit. VIII<br />

- Philosophe britannique. Marais du Soudan. IX- C’est-à-dire.<br />

Trop coûteux. X- Carburant. Marque de mépris.<br />

VERTICALEMENT - 1- Transmission de pensée<br />

extrasensorielle. 2- Raffinés jusqu’à être obscurs. 3- Manies<br />

bizarres. 4- Baie du Japon. Attend avec confiance. 5-<br />

Ennuyeuse énumération. Singleton. 6- Perdant. Indépendant<br />

de la réligion. 7- Anonyme. Moulure pleine. Venu au monde.<br />

8- Ancienne boîte à cartouches. 9- Unité d’hôtelier. Soupir de<br />

soulagement. 10 - Enseveli. Grecque.<br />

I<br />

II<br />

III<br />

IV<br />

V<br />

VI<br />

VII<br />

VIII<br />

IX<br />

X<br />

Solution mots croisés n° 4585<br />

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10<br />

D I N A N D E R I E<br />

E T A L O N N E N T<br />

C A P S I C O R<br />

E L F E E C U E<br />

R I S E P A R E<br />

V E R G R R D A<br />

E O I L H E I N<br />

L A N C I N A N T E<br />

E P I S E T E T<br />

R I N C E T T E H<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

21<br />

L’HOROSCOPE<br />

de Mehdi<br />

BALANCE<br />

(23 septembre - 22 octobre)<br />

AUJOURD’HUI<br />

Attention aux réactions allergiques.<br />

Évitez les excès, surtout<br />

alimentaires, et utilisez des<br />

savons doux. Méfiez-vous des<br />

irritations de la gorge.<br />

SCORPION<br />

(23 octobre- 22 novembre)<br />

Ne soyez pas trop gourmand.<br />

Commencez par vous installer et<br />

assoir votre autorité dans votre<br />

poste avant de vouloir gravir les<br />

échelons. Aller trop vite pourrait<br />

vous coûter cher.<br />

SAGITTAIRE<br />

(23 novembre - 20 décembre)<br />

On vous reconnaît à votre ardeur<br />

au travail. Mais, pour une fois,<br />

vous vous la coulez douce et vous<br />

en faites le minimum. Attention<br />

toutefois de ne pas négliger vos<br />

démarches administratives et<br />

votre comptabilité.<br />

CAPRICORNE<br />

(21 décembre - 20 janvier)<br />

Finie la figuration. Vous avez<br />

envie du premier rôle et vous<br />

jouez les stars. Personne ne vous<br />

reconnaît, mais vous remportez<br />

un franc succès.<br />

VERSEAU<br />

(21 janvier - 19 février)<br />

Vous vous sentez tonique mais<br />

ne voulez pas vous stresser. Vous<br />

menez votre vie sans courir :<br />

vous vous sentez plus cigale que<br />

fourmi ! une fois n’est pas coutume.<br />

POISSONS<br />

(20 février - 20 mars)<br />

Journée pour la créativité car<br />

vous regorgez d’idées et connaissez<br />

des coups de chance étonnants.<br />

Pour les autres, rien à<br />

signaler mais la diplomatie paiera<br />

à tous les coups.<br />

BÉLIER<br />

(21 mars - 20 avril)<br />

Entre les deux mon cœur balance.<br />

Que le choix est difficile pour<br />

les cœurs d’artichaut ! Mais<br />

l’amour vous sourit, profitez<br />

sans trop vous poser de question.<br />

TAUREAU<br />

(21 avril - 21 mai)<br />

Votre forme dépend de votre état<br />

d’esprit. Si vous positivez, vous<br />

pourrez abattre des montagnes,<br />

mais si vous broyez du noir, vous<br />

risquez de somatiser.<br />

GÉMEAUX<br />

(22 mai - 21 juin)<br />

Vous vous lancez des défis et<br />

vous foncez tête baissée pour<br />

faire aboutir vos projets. Votre<br />

audace est payante au-delà de<br />

toute espérance et votre entourage<br />

vous soutient. Profitez-en.<br />

CANCER<br />

(22 juin- 22 juillet)<br />

Votre moitié et vous n’êtes pas<br />

sur la même longueur d’ondes.<br />

La communication passe mal et<br />

vous ne parvenez pas à trouver<br />

les mots justes pour dire vos sentiments.<br />

Prenez le temps de dialoguer,<br />

vos efforts seront récompensés.<br />

LION<br />

(22 juillet - 22 août)<br />

Des remous dans l’air ? Ne paniquez<br />

pas, essayez de garder l’équilibre<br />

en fixant l’horizon et en<br />

avançant doucement mais sûrement.<br />

VIERGE<br />

(23 août - 22 septembre)<br />

Vous avez beaucoup de chance<br />

mais, pour en profiter, il faut<br />

savoir faire preuve de subtilité.<br />

Réfléchissez avant d’agir et n’imposez<br />

pas vos idées par la force.


22<br />

Sport<br />

ARBICHE<br />

“L’Algérie fera une grande<br />

CAN”<br />

■ “Je félicite l'équipe algérienne<br />

pour cette qualification méritée. Je<br />

suis certain qu'elle est capable de<br />

faire une grande Coupe d'Afrique et<br />

aller le plus loin possible dans cette<br />

compétition. Après deux buts<br />

encaissés en 7 minutes, la partie est<br />

devenue très difficile pour nous.<br />

Mes joueurs n'ont pas baissé les<br />

bras et le match aurait pu se<br />

terminer sur un score de 2 à 1.<br />

S'agissant de mon avenir à la tête<br />

de la sélection, j'attends la décision<br />

de la Fédération. J'ai des contacts<br />

dans les pays du Golfe ainsi qu'avec<br />

quelques équipes en Libye.<br />

Concernant l'arrêt du match, nous<br />

avons reçu une instruction du<br />

ministre des Sports pour quitter le<br />

terrain à cause du refrain des<br />

supporters qu’on n’a pas apprécié.<br />

Personnellement, j'étais contre<br />

cette décision.”<br />

MOHAMED RAOURAOUA (PRÉSIDENT<br />

DE LA FAF)<br />

“C’est mérité”<br />

■ “Je pense que cette qualification<br />

a été amplement méritée pour<br />

notre équipe qui a consenti<br />

d'énormes efforts pendant plus de<br />

14 mois. On tenait tant à gagner ce<br />

pari, d'autant que la phase finale<br />

aura lieu en Afrique du Sud, un<br />

pays ami, donnant à ce grand<br />

rendez-vous africain un cachet<br />

spécial. Je tiens à féliciter les<br />

joueurs et les différents staffs de la<br />

sélection pour leurs sacrifices,<br />

faisant preuve d'une grande<br />

solidarité.<br />

Cet état d'esprit qui a régné dans le<br />

groupe des Verts m'a rappelé<br />

personnellement la belle ambiance<br />

vécue par l'équipe nationale lors<br />

des éliminatoires combinées de la<br />

CAN et du Mondial 2010. Bravo<br />

donc à tout le monde !”<br />

Ligue 1<br />

Programme d’aujourd’hui<br />

■ 1 er Novembre : USM El Harrach -<br />

ASO Chlef 16h<br />

■ Constantine : CS Constantine- CR<br />

Belouizdad 16h30<br />

■ Tizi ouzou : JS Kabylie - JSM<br />

Béjaïa 17h45<br />

■ 5 Juillet : MC Alger - USM Bel<br />

Abbès 18h<br />

■ Bordj Bou-Arréridj : CA Bordj Bou-<br />

Arréridj- MC Oran 18h<br />

■ Sétif : ES Sétif - USM Alger 18h<br />

■ Eulma : MC El Eulma - JS Saoura<br />

18h<br />

■ Batna : CA Batna - WA Tlemcen<br />

18h<br />

Ligue 2<br />

Programme<br />

aujourd’hui (15h)<br />

Merouana : AB Merouana -<br />

MC Saïda<br />

Mostaganem : ES Mostaganem -<br />

MO Constantine<br />

Aïn Fekroun : CRB Aïn Fekroun -<br />

CR Témouchent<br />

Stade 20 Août: NA Hussein-Dey -<br />

O Médea<br />

Mohammadia: SA Mohammadia -<br />

USM Annaba<br />

Blida : USM Blida - AS Khroub<br />

Béjaïa : MO Béjaïa - ASM Oran (18h)<br />

Pour son premier match après son retour, six<br />

ans plus tard, à la tête des Rouge et Blanc<br />

du Mouloudia d’Oran, Abdallah Mechri<br />

aura une mission bien délicate à gérer, à savoir<br />

défier un Chabab Ahly de Bordj Bou-Arréridj qui<br />

reste sur une surprenante victoire au stade<br />

Omar-Hammadi de Bologhine face à la surpuissance<br />

financière de l’USMA.<br />

“Dans l’urgence, il fallait surtout préparer du mieux<br />

possible ce déplacement à Bordj Bou-Arréridj où<br />

VAHID HALILHODZIC<br />

“Ce groupe apportera encore<br />

plus de joie aux Algériens”<br />

national Vahid Halilhodzic<br />

n’a pas caché sa joie après la qualification<br />

à la phase finale de la CAN 2013,<br />

à la faveur de son succès face à la Libye<br />

(2-0). Le driver des Verts estime que le<br />

L’entraîneur<br />

premier objectif est atteint en attendant<br />

de réussir d’autres paris à l’avenir. “Je suis très heureux<br />

de ce succès qui nous permet de renouer avec la<br />

phase finale d’une Coupe d’Afrique. Nos efforts ont été<br />

récompensés après de longs mois de travail intense”,<br />

a-t-il déclaré d’emblée, et d’ajouter : “Face aux Libyens,<br />

nous avons développé du beau football. Nous étions<br />

même capables de planter d’autres banderilles à notre<br />

adversaire. Je peux vous dire que nous avons gagné une<br />

équipe d’avenir. C’est la naissance d’une sélection, d’un<br />

groupe qui pourra faire plaisir à l’avenir. N’oubliez pas<br />

que nous avons réussi en 10 matches seulement à faire<br />

d’énormes progrès. Certes, il manque certaines choses,<br />

à l’image des automatismes et de l’expérience, mais je<br />

ne peux qu’être satisfait de ce que nous avons réussi<br />

jusqu’à présent”, ajoute-t-il.<br />

Halilhodzic précise que son équipe a disputé le match<br />

face à la Libye sans six joueurs. “Il y avait beaucoup<br />

d’absents. Six au total. C’est pour cette raison que<br />

j’ai dit que nous avons gagné une équipe qui peut durer<br />

deux cycles olympiques.”<br />

Freiné dans son élan, lors des deux précédentes<br />

journées du championnat, le leader, la<br />

JSM Béjaïa, sera mis en difficulté lorsqu'il rendra<br />

visite à la JS Kabylie dans le grand derby kabyle,<br />

qui représente, avec le match ES Sétif-USM Alger,<br />

les deux affiches de la sixième journée de la Ligue<br />

1 programmée pour aujourdhui. Après deux nuls de<br />

suite, la JSMB (1re , 11 pts) est sommée de réagir au<br />

risque de perdre son fauteuil de leader qu'elle occupe<br />

depuis le début de cet exercice, mais sa mission<br />

ne sera guère facile sur le terrain d'une équipe<br />

de la JSK (8e , 7 pts), auréolée par son précieux succès<br />

ramenée de Chlef lors de la précédente journée,<br />

poussant l'entraîneur français des Béjaouis, Alain Michel,<br />

à “tabler sur le nul”.<br />

L'ES Sétif (5e , 8 pts), qui vient de concéder sa première<br />

défaite de la saison sur le terrain de la JS Saoura,<br />

se trouve dans la même situation que le leader,<br />

sauf que son adversaire du jour, l'USMA (9e , 7 pts),<br />

n'est pas au top sur le plan moral, après sa surprenante<br />

contre-performance à domicile face au CAB<br />

Bordj Bou-Arréridj.<br />

Chacune des deux équipes espère ainsi se réhabiliter<br />

aux yeux de son public, dans une rencontre qui<br />

promet tant, et pendant laquelle la défaite est désormais<br />

interdite pour les protégés du Français, Velud<br />

(pour le Sétifiens) et de l'Argentin Gamondi<br />

(pour les Algérois), s'ils veulent revenir au podium.<br />

Le dauphin, l'USM El Harrach (2e , 10 pts), a, pour<br />

sa part, une belle opportunité pour s'offrir le fauteuil<br />

de leader, surtout en cas d'un échec de la JSMB à Tizi<br />

Ouzou, en accueillant l'ASO Chlef (12e , 5 pts), en<br />

perte de vitesse en ce début de saison, comme le té-<br />

Revenant sur ce qui s’est passé suite à l’arrêt de la rencontre<br />

par les Libyens, Halilhodzic s’est dit dégoûté<br />

par ce à quoi il venait d’assister. Pour lui, “il ne fallait<br />

pas en arriver là. Certains joueurs libyens ont conti-<br />

CHAMPIONNAT DE LIGUE 1 (6 e JOURNÉE)<br />

JSK-JSMB et ESS-USMA, en vedettes<br />

moigne sa récente défaite à domicile face à la JSK.<br />

Le CS Constantine (3 e , 9 pts) pourrait lui aussi tirer<br />

profit de cette journée, s'il parvient à damer le<br />

pion à ses hôtes du CR Belouizdad (7 e , 8 pts), alors<br />

que l'autre troisième du championnat, la JS Saoura,<br />

l'attraction de ce début de saison, sera en péril à El<br />

Eulma, face à un Mouloudia local qui n'a pas encore<br />

digéré sa défaite à Tlemcen lors de la précédente<br />

journée.<br />

Le MC Alger (6 e , 8 pts) devrait profiter de la réception<br />

de la lanterne rouge, l'USM Bel-Abbès<br />

(16 e , 2 pts), pour renouer avec la victoire qui le fuit<br />

depuis la 2 e journée, mais les gars d'El-Mekerra<br />

pourraient ne pas l'entendre de cette oreille, eux, qui<br />

sont toujours à la recherche de leur premier succès<br />

de la saison.<br />

Un objectif que partagent également leurs voisins<br />

du MC Oran (15 e , 3 pts), qui risquent, sous la houlette<br />

de leur nouvel entraîneur, Abdellah Mecheri,<br />

de faire les frais du réveil du CABBA (11 e , 5 pts),<br />

d'autant plus que ce dernier n'a nullement l'intention<br />

de perdre d'autres points à domicile.<br />

Le troisième club de l'Ouest, le WA Tlemcen,<br />

privé de son entraîneur, Abdelkader Amrani,<br />

qui vient de jeter l'éponge, tentera de se surpasser<br />

à Batna pour enchaîner avec un autre bon résultat<br />

après avoir signé sa première victoire face au<br />

MCEE, afin de se détacher de son adversaire du jour,<br />

avec lequel il partage la 13 e place (4 pts), une<br />

mission difficile pour les “Zianides” face à des<br />

locaux à la conquête d'un déclic, notamment après<br />

le retour de leur entraîneur de l'exercice passé, Toufik<br />

Rouabah.<br />

LE MCO SANS MEZAÏR ET DAGOULO<br />

D’emblée, l’effet Mechri ?<br />

il est certain que le CABBA nous attend de pied<br />

ferme. Dans une situation telle que la nôtre, il est<br />

très clair et tout à fait légitime que nous chercherons,<br />

avant toute autre chose, à revenir de ce long<br />

déplacement avec le meilleur résultat possible. Un<br />

succès serait idéal, mais le point de la parité nous<br />

rendrait également heureux et satisfaits dans la mesure<br />

où cela nous permettra de booster le moral des<br />

troupes en perspective du reste de la compétition<br />

qui ne sera assurément pas facile”, estimait,<br />

d’ailleurs, à ce sujet le nouveau patron technique<br />

des Rouge et Blanc d’El-Hamri. Pour cette rencontre<br />

face au CABBA, Hadj Abdallah Mechri<br />

pourra, toutefois, compter sur la quasi-totalité de<br />

l’effectif dont il a désormais la charge. Le milieu<br />

de terrain centrafricain Eudes Dagoulo, retenu par<br />

sa sélection nationale pour le match retour des<br />

éliminatoires de la CAN-2013 au Burkina-Faso,<br />

le gardien de but Hichem Mezaïr qui boude . Toutefois,<br />

l’attaquant Sid-Ahmed Aouedja été fina-<br />

Yahia/<strong>Liberté</strong><br />

Mardi 16 octobre 2012 LIBERTE<br />

nué à provoquer et à tenter par tous les moyens de semer<br />

le trouble dans une rencontre aussi importante”,<br />

et d’enchaîner : “Je ne vous cache pas qu’à un moment<br />

donné, j’avais peur que la situation ne dégénère. En un<br />

mot : mes joueurs ont disputé un match assez particulier.”<br />

Le sélectionneur national est catégorique :<br />

“Hormis l’entraîneur Arbiche qui s’est comporté de façon<br />

exemplaire, les joueurs libyens m’ont dégoûté. Nous<br />

sommes venus pour disputer un match de football et<br />

non le contraire. Alors, je ne vois pas pourquoi on a<br />

voulu perturber les choses. C’est du n’importe quoi !”<br />

Abordant la phase finale de la CAN, qui aura lieu du<br />

19 janvier au 13 février 2013 en Afrique du Sud, le<br />

coach national Vahid Halilhodzic affirme que cette<br />

édition sera assez particulière, vu la présence de la<br />

crème de la balle ronde africaine. “Nous allons à présent<br />

savourer cette qualification avant de nous projeter<br />

sur la phase finale de la CAN 2013, que nous devons<br />

préparer dès maintenant. C’est toujours plaisant de disputer<br />

une telle compétition qui regroupera les meilleurs<br />

d’Afrique.” À ce titre, Halilhodzic estime que cette édition<br />

sera assez particulière dans la mesure où les gros<br />

bras du football continental seront tous présents. “À<br />

nous de nous préparer convenablement à cette compétition<br />

qu’on espère réussir”, conclut-il.<br />

SOFIANE MEHENNI<br />

Kourichi : “Nous irons en Afrique du Sud pour gagner le trophée”<br />

■ L'entraîneur adjoint de la sélection nationale de<br />

football, Noureddine Kourichi, a estimé à l’APS que<br />

les Verts iront en Afrique du Sud avec l'intention de<br />

remporter le trophée. “Nous allons savourer ce<br />

grand plaisir d’être qualifiés pour la CAN 2013. Nous<br />

irons en Afrique du Sud avec l'intention de rempor-<br />

ter le trophée”, et d’ajouter : “Le meilleur a gagné.<br />

Nous avons produit du beau jeu avec à la clé deux buts<br />

marqués lors du premier quart d'heure du match, c'est<br />

ce qu'il fallait faire d'ailleurs.” “Nous avons respecté<br />

la sélection libyenne, qui n'avait rien à perdre après<br />

sa défaite à l'aller.” “On n’y est pas encore pour l'ins-<br />

tant. Nous allons savourer avec bonheur cette qualification.<br />

On aura tout le temps, lors des prochaines<br />

semaines, pour préparer cette compétition. Je réitère<br />

que nous n’allons pas aller en Afrique du Sud en<br />

touristes”, a-t-il conclu.<br />

AHMED ZUWAY (ATTAQUANT DE LA LIBYE)<br />

“Les Libyens ne vont pas se taire après<br />

toutes ces insultes”<br />

■ L’avant-centre de l’équipe libyenne, Ahmed<br />

Zuway, a félicité l’Algérie pour sa qualification<br />

“amplement méritée” à la CAN 2013. Cependant,<br />

il était très déçu par l’attitude du public envers<br />

son équipe. “On a vu un beau match aujourd’hui.<br />

Malheureusement pour notre équipe, la<br />

conjoncture actuelle de la Libye a poussé les<br />

hautes instances à arrêter le championnat local,<br />

cela ne nous a pas avantagés. Nous sommes en<br />

manque de compétition, sauf bien sûr les<br />

professionnels qui jouent en Tunisie. Mais malgré<br />

cela, on a produit un beau jeu qui honore la<br />

Libye”, estime le joueur libyen.<br />

Ahmed Zuway est revenu en outre sur ce qui<br />

s’est passé à la 70’ du match, où son équipe n’a<br />

pas voulu terminer la partie, à cause des “insultes<br />

et vive Kadhafi qui fusaient des tribunes”. “Je<br />

n’arrive pas à comprendre l’attitude des<br />

supporters algériens, qui nous ont insultés du<br />

début jusqu'à la fin du match. En plus, tout au<br />

long de la partie, ils n’arrêtaient pas de vanter<br />

l’ancien régime. En fait, nous sommes venus pour<br />

jouer au football, et la politique n’a rien à voir sur<br />

un terrain de foot. A ce titre, je vous fais savoir<br />

que les Libyens ne vont pas se taire après toutes<br />

ces insultes. Nous avons nous aussi un public<br />

méchant, et vous allez sans doute le découvrir lors<br />

des éliminatoires du CHAN, à l’occasion du match<br />

Libye-Algérie”, menace Zuway. “L’arbitre a faussé<br />

la partie aussi, puisqu’il a commis beaucoup de<br />

fautes, on dirait qu’il était aveugle, il a fermé les<br />

yeux sur plusieurs actions”, conclut Ahmed<br />

Zuway.<br />

S. M.<br />

lement du voyage avec l’équipe. De leur côté, un<br />

bon nombre de supporters et inconditionnels du<br />

club oranais voient en la nomination de l’expérimenté<br />

Abdallah Mechri un “bon présage” pour<br />

le MCO, gardant en mémoire ses derniers passages<br />

à la tête de leur équipe favorite qui a toujours<br />

su se révolter sous sa coupe, notamment aux<br />

lendemains des traditionnelles crises institutionnelles.<br />

RACHID BELARBI


LIBERTE Mardi 16 octobre 2012<br />

L’EN N’ARRIVE TOUJOURS PAS À AVOIR UN VÉRITABLE MÉTRONOME SUR LE TERRAIN<br />

Feghouli, en meneur de jeu,<br />

c’est mitigé !<br />

Le coach national, Vahid<br />

Halilodzic, a fait de Sofiane<br />

Feghouli, depuis le 29<br />

février 2012, date de sa<br />

première sortie avec l’équipe<br />

nationale d’Algérie<br />

contre la Gambie à Banjul (1-2), le métronome<br />

des Verts. Mais, l’attaquant de<br />

Par<br />

SAMIR LAMARI<br />

Valence,<br />

beaucoup<br />

plus habitué<br />

à évoluer sur<br />

le flanc droit de l’attaque avec une certaine<br />

liberté de mouvement, peine à se<br />

transformer en meneur pour fluidifier<br />

le jeu des Fennecs. Face à la Libye, dimanche<br />

soir, Feghouli a encore une fois<br />

prouvé qu’il reste un attaquant redoutable<br />

capable de faire la différence<br />

grâce à une technique insoupçonnable<br />

et une vitesse d’exécution déroutante,<br />

mais ses capacités d’organisateur<br />

de jeu sur le terrain demeurent<br />

loin du compte.<br />

Sa prestation est loin d’incarner ses<br />

belles productions avec Valence où il<br />

jouit d’une utilisation et d’un positionnement<br />

plus approprié, ce qui le<br />

rend du reste plus efficace. Les statistiques<br />

sont du reste là pour le prouver<br />

: sur la vingtaine de buts inscris par l’Algérie<br />

sous l’ère de Halilhodzic, rares<br />

sont ceux qui sont le fruit d’une passe<br />

décisive de Feghouli. Cette déperdition<br />

laisse bien sûr des regrets du côté<br />

algérien. Hormis les dix premières<br />

minutes dévastatrices de l’Algérie qui<br />

ont fait plier le match, l’on a rarement<br />

vu une sélection algérienne domina-<br />

L<br />

’Algérie, dernier pays<br />

qualifié à l’issue du troisième<br />

et ultime tour éliminatoire<br />

de la CAN-2013, figurera<br />

dans le chapeau 3 lors<br />

du tirage au sort qui aura lieu<br />

le 24 octobre prochain à Durban<br />

en Afrique du Sud. En effet,<br />

la Confédération africaine<br />

de football (CAF) a dévoilé<br />

hier les 4 chapeaux où ont été<br />

versées les 16 équipes nationales<br />

qualifiées à la prochaine<br />

phase finale de la CAN, et ce,<br />

en fonction d’un classement<br />

établi par rapport à leurs résultats<br />

dans les précédentes<br />

éditions.<br />

Pour rappel, ledit classement<br />

a été appliqué lors du tirage au<br />

sort du dernier tour qualifi-<br />

trice. Ce sont plutôt les Libyens qui ont<br />

repris du poil de la bête. Stérilement,<br />

certes. Halilhodzic explique cet état de<br />

fait par l’absence d’automatismes dans<br />

l’équipe et à l’absence de pas moins de<br />

six joueurs (lesquels ?) mais les ob-<br />

TIRAGE AU SORT DE LA CAN-2013<br />

L’Algérie dans le chapeau (3)<br />

catif à la CAN-2013 qui a eu<br />

lieu le 4 juillet dernier à Johannesburg.<br />

Les équipes qualifiées ont été<br />

classées, en effet, en fonction<br />

de leurs résultats dans les trois<br />

dernières CAN (2008, 2010,<br />

2012) puis pondérées par un<br />

coefficient multiplicateur (3<br />

pour 2012, 2 pour 2010 et 1<br />

pour 2008).<br />

Les points attribués sont calculés,<br />

avant pondération, de la<br />

manière suivante : vainqueur<br />

7 points, finaliste 5, demi-finalistes<br />

3, quart de finaliste 2,<br />

éliminés au premier tour un<br />

point. À titre d’exemple, l’Algérie<br />

qui n’a pas participé à la<br />

CAN-2008 et 2012 a obtenu<br />

que six points grâce à la demi-<br />

finale jouée face à l’Égypte lors<br />

de la phase finale de la CAN-<br />

2010 en Angola. Ainsi, les<br />

Verts ont été placés avec le<br />

Burkina Faso (5), le Maroc (4)<br />

et le Niger (3). Le chapeau 1<br />

est composé de l’Afrique du<br />

Sud en tant que pays organisateur,<br />

de la Zambie le champion<br />

d’Afrique en titre avec 26<br />

points, de la Côte d’Ivoire et le<br />

Ghana avec le même nombre<br />

de point (22). Quant au chapeau<br />

2, il est formé du Mali<br />

avec 12 points, la Tunisie avec<br />

10 points, l’Angola avec 9<br />

point et le Nigeria avec 8<br />

points. Enfin, dans le chapeau<br />

4, on trouve le Togo<br />

avec 2 points, l’Éthiopie, le<br />

Congo et le Cap-Vert avec<br />

zéro point. Ainsi les partenaires<br />

de Mehdi Lacen pourront<br />

avoir comme adversaire<br />

sur leur chemin lors du premier<br />

tour de la phase finale les<br />

Bafana Bafana qui joueront<br />

chez eux ou encore les surprenants<br />

zambiens qui avaient<br />

chamboulé tous les pronostics<br />

lors de la dernière CAN qui<br />

s’est déroulée au Gabon et en<br />

Guinée équatoriale en remportant<br />

le sacre final avec à sa<br />

tête un certain Hervé Renard<br />

ou encore les Ivoiriens qui<br />

pourront rencontrer dans ce<br />

cas leur ex-entraîneur et actuel<br />

sélectionneur de l’équipe nationale<br />

algérienne, Vahid Halilhodzic.<br />

Les Algériens pourront<br />

également disputer un<br />

servateurs sont unanimes à relever l’absence<br />

d’un véritable patron dans cette<br />

équipe algérienne.<br />

Quelqu’un capable de servir des passes<br />

précises, de garder le ballon et d’organiser<br />

le jeu, notamment à l’approche<br />

des buts adverses. Un meneur de jeu<br />

qui viendrait justement valoriser les capacités<br />

offensives, ô combien précieuses,<br />

de Feghouli comme c’est le cas<br />

à Valence où il marque beaucoup plus<br />

de buts. “Avec un vrai numéro 10, Feghouli<br />

à droite, Soudani à gauche et Slimani<br />

en pointe, l’Algérie serait beaucoup<br />

plus percutante surtout lorsqu’on possède<br />

deux récupérateurs de la trempe de Lacen<br />

et Guedioura”, nous disait hier un<br />

technicien dans le domaine. Et d’ajouter<br />

: “Si l’Algérie veut hisser son niveau<br />

de jeu lors de la prochaine CAN et tenter<br />

de faire bonne figure face à des adversaires<br />

autrement plus dangereux, il<br />

faudra que Vahid déniche ce meneur de<br />

jeu capable de valoriser davantage les<br />

Feghouli, Slimani, Soudani, Kadir et<br />

autres Boudebouz.” Feghouli est-il donc<br />

un meneur de jeu par défaut ? “Sans<br />

doute. Mais Halilodzic n’a pas vraiment<br />

le choix. Il est clair qu’il aurait aimé<br />

avoir un Meghni en super forme par<br />

exemple, cela aurait réglé le problème à<br />

100%.”<br />

Il ne reste donc plus qu’à espérer que<br />

Mourad Meghni, qui a renoué avec le<br />

chemin de la compétition avec le club<br />

de Lekhwiya au Qatar, retrouve son<br />

meilleur niveau avant la CAN. L’Algérie<br />

n’en serait que plus forte !<br />

ISLAM SLIMANI À “LIBERTÉ”<br />

“Un attaquant doit rester toujours concentré”<br />

<strong>Liberté</strong> : L’Algérie est qualifiée pour la<br />

CAN en Afrique du Sud, un exploit qui<br />

vous offre de la joie, n’est-ce pas ?<br />

Islam Slimani : Effectivement, nous<br />

sommes très contents d’arracher cet-<br />

Entretien réalisé par<br />

AHMED IFTICEN<br />

tequalification pour<br />

la phase fi-<br />

nale de la Coupe d’Afrique des nations.<br />

Je dédie cette qualification à tout le<br />

peuple algérien qui nous a soutenus<br />

tout au long de notre parcours. Je dirais<br />

aussi qu’on mérite bien d’être parmi<br />

les équipes de la CAN-2013.<br />

Contrairement au match aller face à<br />

la Libye, on a l’impression que vous<br />

avez disputé un match retour plus facile,<br />

n’est-ce pas ?<br />

Non, ce n’était pas aussi facile que vous<br />

le pensez. La deux buts inscrits en début<br />

de match nous ont mis à l’aise. Mais<br />

malgré cela, on a voulu en rajouter<br />

d’autres, pour ne pas donner de la<br />

confiance à notre adversaire. On est<br />

resté concentré jusqu’à la dernière<br />

minute. Dieu merci, on a atteint notre<br />

objectif.<br />

Encore une fois Slimani frappe en sélection<br />

en marquant le second but de<br />

l’Algérie…<br />

Ça me fait toujours plaisir de marquer<br />

pour mon pays. Il faut toujours être à<br />

la hauteur de la confiance que place en<br />

moi le coach. Je fais de mon mieux afin<br />

d’accomplir ma mission convenablement.<br />

Maintenant que la réussite est de<br />

mon côté, j’essaye d’en profiter au<br />

maximum. Je souhaite réaliser d’autres<br />

succès à l’avenir.<br />

Vous êtes toujours au bon endroit, et<br />

l’emplacement qu’il faut, une situation<br />

qui vous aide à être toujours opportuniste<br />

et efficace…<br />

Je suis à la lettre les consignes de<br />

mon entraîneur. Je ne vous cache pas<br />

qu’une fois sur le terrain, je ne pense<br />

qu’à réussir mon boulot, je suis<br />

constamment concentré sur mon sujet.<br />

C’est ça un attaquant. Il faut bien<br />

se positionner et saisir la moindre occasion.<br />

Cette fois, même si j’ai marqué un but,<br />

j’avoue que j’ai raté une ou deux occasions,<br />

ça aurait été parfait si je les avais<br />

AFP<br />

S. L.<br />

concrétisées, mais c’est ça le foot, on ne<br />

peut pas tout réussir. Le plus important<br />

est de gagner. Je serai toujours content<br />

même si ce n’est pas moi qui marque.<br />

Vous pensez déjà à la CAN en Afrique<br />

du Sud ?<br />

Sincèrement pas encore. Laissonsnous<br />

savourer cette qualification si chère<br />

et je pense qu’on aura tout le temps<br />

de préparer cette phase finale ; nous<br />

avons un entraîneur de qualité. Ce n’est<br />

pas encore le moment. Nous sommes<br />

tous contents de cette qualification et<br />

n’oubliez pas que nous avons raté la<br />

dernière CAN et c’était trop triste,<br />

maintenant on est de retour.<br />

A. I.<br />

derby maghrébin face à la Tunisie<br />

au cours de la prochaine<br />

CAN et qui figure dans le<br />

chapeau 2 tout comme peutêtre<br />

le Mali, l’un des concurrents<br />

directs des Guedioura et<br />

consorts dans les éliminatoires<br />

de la Coupe du monde<br />

2014 du Brésil.<br />

FARÈS R.<br />

Les quatre chapeaux :<br />

Chapeau 1 : Afrique du Sud,<br />

Ghana, Zambie, Côte<br />

d’ivoire<br />

Chapeau 2 : Mali, Tunisie,<br />

Angola, Nigeria<br />

Chapeau 3 : Algérie, Maroc,<br />

Niger, Burkina Faso<br />

Chapeau 4 : Togo, RD<br />

Congo, Éthiopie, Cap-Vert<br />

Sport<br />

23<br />

LES LIBYENS ONT FAILLI<br />

QUITTER LE TERRAIN AVANT<br />

LA FIN DU MATCH<br />

Ce qui s’est réellement<br />

passé à la 70’<br />

■ Alors qu’on jouait la 70e minute de<br />

la rencontre Algérie-Libye (2-0), tout<br />

le monde était surpris de voir les<br />

joueurs libyens s’apprêter à abandonner<br />

le match en quittant le terrain. Un<br />

comportement bizarre puisqu’il n’y<br />

avait eu aucun affrontement ni malentendu<br />

entre les deux équipes.<br />

L’entraîneur des Chevaliers de la Méditerranée<br />

avait reçu l’ordre de quitter<br />

le terrain de la part du ministre libyen<br />

présent à Tchaker.<br />

Ce dernier n’a pas toléré les cris d’insulte<br />

de la part du public algérien. Le<br />

capitaine, Ahmed Saâd, lui aussi, est<br />

allé se plaindre chez l’arbitre et le<br />

commissaire au match de ce qu’il entendait<br />

des gradins.<br />

Il a fallu l’intervention de certaines<br />

personnalités algériennes installées<br />

du côté des officiels libyens pour calmer<br />

les esprits et convaincre les Libyens<br />

de renoncer à leur décision de<br />

quitter le terrain. C’est alors que la rencontre<br />

a repris son cours et tout est<br />

rentré dans l’ordre.<br />

A. I.<br />

RENCONTRE CLUBS PROS-MJS<br />

Les promesses de Tahmi<br />

■ Des présidents de club<br />

professionnel de football, menés<br />

par le président de la FAF,<br />

Mohamed Raouraoura, se sont<br />

réunis hier au siège du MJS avec<br />

le ministre, Mohamed Tahmi,<br />

afin de débattre avec lui sur<br />

plusieurs points notamment<br />

celui ayant trait à la situation<br />

générale du professionnalisme.<br />

Le ministre de la Jeunesse et des<br />

Sports s’est engagé à appliquer<br />

toutes les recommandations<br />

décidées lors du Conseil<br />

interministériel tenu en 2010. Il<br />

a rappelé aux présents qu’il sera<br />

à leur écoute en invitant les<br />

dirigeants des formations<br />

professionnelles à lui soumettre<br />

des propositions concrètes afin<br />

de leur faciliter l’existence.<br />

S’agissant du sujet ayant trait<br />

aux assiettes de terrain,<br />

M. Tahmi a accepté la demande<br />

des responsables des clubs de<br />

revoir la superficie de terrain à 5<br />

hectares au lieu de 3. Il leur a<br />

aussi promis que la concession<br />

des stades par les clubs leur sera<br />

attribuée le jour du match.<br />

R. A.<br />

PRÉVU INITIALEMENT<br />

POUR AUJOURD’HUI<br />

Le MJS reporte le début<br />

du championnat<br />

■ Le ministre de la Jeunesse et des<br />

Sports, M. Tahmi, a décidé de<br />

reporter le début du championnat<br />

de handball, prévu initialement<br />

aujourd’hui.<br />

Pourtant, tout présageait que le<br />

championnat de division 1 devait<br />

débuter cet après-midi, surtout<br />

après la réunion qui s’est tenue<br />

jeudi dernier entre la Fahb et les<br />

représentants du MJS.<br />

Mais, contre toute attente, le<br />

ministre de la Jeunesse et des<br />

Sports a contacté le président de la<br />

Fahb, Aït Mouloud, dans une<br />

correspondance, l’informant que le<br />

coup d’envoi du championnat 2012-<br />

2013 est reporté à une date<br />

ultérieure.<br />

D’ailleurs, Aït Mouloud est<br />

convoqué aujourd’hui au siège du<br />

MJS, par M. Tahmi, au sujet de la<br />

crise de la Fédération de handball.<br />

S. M.


LIBERTE Mardi 16 octobre 2012<br />

NE LE DIS<br />

À PERSONNE,<br />

19h50<br />

La première aventure<br />

d'une avocate<br />

pas comme les<br />

autres, incarnée<br />

avec conviction par<br />

Michèle Laroque.<br />

“Après avoir repris<br />

ses études à 35 ans,<br />

Claire Robin, 43 ans<br />

et son diplôme<br />

d'avocate en poche,<br />

range définitivement<br />

son ancienne<br />

vie de fleuriste derrière<br />

elle.<br />

Confrontée aux<br />

nombreux préjugés<br />

d'une corporation<br />

particulièrement<br />

élitiste, Claire est<br />

attendue au tournant<br />

par ses futurs<br />

collègues. N'ayant<br />

pas trouvé de cabinet<br />

pour l'accueillir,<br />

Claire décide<br />

de se lancer<br />

seule. Son créneau<br />

? La justice du quotidien,<br />

celle qui<br />

aide vraiment les<br />

gens. Sa première<br />

affaire ? Sortir une<br />

famille de la spirale<br />

du surendettement.<br />

Sa méthode ?<br />

Du talent, de l'improvisation<br />

et surtout<br />

beaucoup de<br />

culot. Claire aura<br />

en effet fort à faire<br />

pour aider ses premiers<br />

clients...”.<br />

LIBERTE<br />

LA SOURCE DES FEMMES, 19h55<br />

Après “Le Concert”, Radu Mihaileanu signe une fable forte et juste<br />

sur le destin de quelques femmes en Afrique du Nord. “Depuis des<br />

générations, les femmes d'un petit village arabe isolé vont puiser<br />

l'eau à la source, située à l'extérieur du village, et la rapportent péniblement<br />

sur leurs épaules. Les accidents sont fréquents. Leila, la<br />

jeune épouse de l'instituteur, Sami, organise la révolte. Son message<br />

passe mal auprès des autres femmes, d'autant qu'elle n'est pas née<br />

dans le village et manque de l'autorité nécessaire. Une vieille<br />

femme, vieux fusil, lui apporte son soutien. Et c'est décidé : les<br />

épouses se refuseront à leurs maris jusqu'à ce qu'ils acceptent de<br />

partager le travail. Sami est d'accord avec l'initiative de Leila mais<br />

doit affronter l'hostilité de sa mère...”.<br />

LES MOISSONS<br />

DU FUTUR, 19h50<br />

Comment<br />

nourrir la<br />

population<br />

mondiale en<br />

se tournant<br />

vers l'agroécologie<br />

?<br />

C'est à cette<br />

question<br />

que tente de<br />

répondre ce<br />

documentaire,<br />

en menant l'enquête sur quatre continents.<br />

S'appuyant sur les témoignages d'experts,<br />

d'éleveurs et de cultivateurs, il dresse un<br />

bilan de la révolution agricole qui, après un<br />

demi-siècle, n'est pas parvenue à nourrir le<br />

monde, alors qu'elle a largement participé au<br />

réchauffement climatique, épuisant les sols,<br />

les ressources en eau et la biodiversité. Des<br />

expériences montrent aujourd'hui que l'agriculture<br />

familiale et biologique sur une large<br />

échelle est non seulement possible, mais efficace<br />

d'un point de vue économique.<br />

Quotidien national d'information - Édité par la SARL - SAEC - Capital 463 000 000 DA<br />

Siège social : 37, rue Larbi-Ben M'Hidi - Alger BP. 178 Alger-Gare<br />

DIRECTION ET RÉDACTION<br />

Lotissement Ezzitoune n° 15 Oued Roumane- El Achour - Alger<br />

Tél. : (021) 30 78 47/ 48/ 49 (lignes groupées)<br />

Fax (021) 31 09 09 (direction générale) - Fax : 021 30 78 70 (rédaction)<br />

BUREAUX RÉGIONAUX<br />

ANNABA<br />

26, rue Mohamed-Khemisti<br />

Tél / Fax : (038) 86 75 68<br />

CONSTANTINE<br />

36, avenue Aouati-Mostéfa<br />

Rédaction :<br />

Tél. : (031) 91 20 39<br />

Tél./ Fax : (031) 91 23 71<br />

Publicité : 39, avenue Aouati-<br />

Mostéfa<br />

Tél. : (031) 92 24 50<br />

Tél./ Fax : (031) 92 24 51<br />

ORAN<br />

26, rue de Nancy<br />

(derrière le consulat de Russie)<br />

Fax : (041) 39 21 99<br />

Tél. : (041) 39 21 93<br />

MASCARA<br />

Maison de la Presse :<br />

Rue Senouci Habib - Mascara<br />

Tél. / Fax : (045) 80 36 85<br />

BLIDA<br />

79, boulevard<br />

Larbi-Tébessi<br />

Tél. : (025) 40 84 84<br />

Fax : (025) 40 85 85<br />

BOUMERDÈS<br />

Cité 392 Logts Bt 19 Entrée H N°1<br />

Tél. / Fax : (024) 81 47 91<br />

TIZI OUZOU<br />

Bâtiment Bleu - cage C<br />

2e ét Tél. : (026) 22 67 13<br />

Fax : (026) 22 83 83<br />

BOUIRA<br />

Cité 204 Logts Bt J N°1 Drâa<br />

El Bordj<br />

Tél. / Fax : (026) 94 12 88<br />

COUPE DU MONDE<br />

2014, 19h50<br />

Coupe du monde 2014. Qualifications.<br />

Groupe I. Espagne / France. À Madrid.<br />

Leaders du groupe I après avoir remporté<br />

leurs deux premiers matchs (0-1 en Finlande,<br />

puis 3-1 face à la Biélorussie), les Bleus de<br />

Didier Deschamps abordent une rencontre<br />

décisive face aux champions du monde espagnols.<br />

Les équipiers d'Iker Casillas avaient de<br />

leur côté démarré plutôt timidement leur<br />

parcours dans ces qualifications pour la<br />

Coupe du monde, avec une victoire à l'arraché<br />

en Géorgie (0-1) grâce à un but inscrit<br />

dans les tous derniers instants de la rencontre.<br />

S'ils ne partent pas favoris de cette<br />

confrontation, les Français, emmenés par<br />

leur capitaine Hugo Lloris, peuvent créer la<br />

surprise à Madrid. Exemptés lors de la troisième<br />

journée, ils affronteront en effet une<br />

formation ibérique peut-être émoussée par<br />

déplacement périlleux en Biélorussie, quatre<br />

jours plus tôt.<br />

SECRETS D'HISTOIRE, 19h45<br />

Amoral, cynique, ambitieux, corrompu, mais aussi génial,<br />

brillant, charmeur : Talleyrand fut l'homme qui admit que, parfois,<br />

les intérêts de la France coïncidaient avec les siens. Les<br />

équipes de Secrets d'histoire se rendent dans l'hôtel de Saint-<br />

Florentin, à Paris, et dans le château de Valençay, entre Berry et<br />

Touraine, où il aimait se retirer. Le prince de Talleyrand, fut un<br />

diplomate aux talents reconnus dans le monde entier. Il n'avait<br />

pas son pareil pour négocier un traité, apaiser des tensions,<br />

trouver un compromis dès lors que celui qu'il servait voulait<br />

bien le considérer. “Je porte malheur aux gouvernements qui<br />

me négligent” donnait-t-il comme explication à ses incessants<br />

allers-retours sur la scène politique. Histoire d'un homme qui a<br />

promené sous neuf régimes son esprit irrésistible.<br />

EN CAS DE MALHEUR, 19h45<br />

Dans ce téléfilm,<br />

librement adapté du<br />

roman de Georges<br />

Simenon, Line Renaud<br />

reprend le rôle autrefois<br />

tenu par Jean Gabin,<br />

dans la version de<br />

Claude Autant-Lara.<br />

“Noémie et Lucie ont<br />

tout prévu : pendant que<br />

Lucie passera la nuit<br />

avec la bijoutière,<br />

Noémie cambriolera la<br />

boutique. Mais ce que les deux jeunes femmes ignorent, c'est que<br />

la commerçante se méfie : l'alarme est enclenchée. Dès la première<br />

sonnerie, la bijoutière se rue dans sa boutique et prend Lucie à<br />

parti. Des cris et des coups sont échangés. Lucie frappe la bijoutière,<br />

qui s'effondre, le visage en sang. Les deux voleuses parviennent<br />

à s'enfuir et se séparent. Lucie passe la nuit à errer dans les rues,<br />

puis va voir Sam, un patron de boîte de nuit. Celui-ci accepte de lui<br />

fournir un alibi. La jeune femme va ensuite trouver maître Viviane<br />

Guérand, une célèbre avocate, pour lui demander d'assurer sa<br />

défense. La juriste, séduite par le culot de Lucie, décide de l'aider...”.<br />

BÉJAÏA<br />

Route des Aurès<br />

Bt B - Appt n°2 - 1er étage<br />

Tél. / Fax : (034) 21 24 09<br />

TIARET<br />

Maison de la presse<br />

Saim-Djillali<br />

Tél. / Fax : (046) 41 66 92<br />

CHLEF<br />

CIA des Fonctionnaires<br />

Bt C cage M n°03<br />

Tél. / Fax : (027) 77 00 17<br />

OUM EL-BOUAGHI<br />

Cité 1000-Logements (NASR)<br />

Tél./Fax : (032) 41 12 59<br />

SIDI BEL-ABBÈS<br />

Immeuble Le Garden<br />

(face au jardin public) ?<br />

Tél./Fax : (048) 65 16 45<br />

SETIF<br />

9, rue Colonel Amirouche.<br />

Tél/fax : 036 84 33 44<br />

NUMÉROS UTILES<br />

Télé<br />

27<br />

URGENCES MÉDICALES : 115<br />

- Samu 021 23.50.50 / 021.23.77.39<br />

- Centre antipoison 021.97.98.98<br />

- Sûreté de wilaya 021.73.00.73<br />

- Gendarmerie nationale 021.76.41.97<br />

- Panne gaz 021.68.44.00<br />

- Panne électricité Bélouizdad<br />

021.67.24.52<br />

- Panne électricité Bologhine<br />

021.70.93.93<br />

- Panne électricité El-Harrach<br />

021.52.43.29<br />

- Panne électricité<br />

Gue de Constantine<br />

021.83.89.49<br />

- Service des eaux<br />

021.67.50.30<br />

- Protection civile<br />

021.71.14.14<br />

- Renseignements : 19<br />

- Télégrammes : 13<br />

- Gare routière Caroubier :<br />

021 49.71.51/021 49.71.52/021 49.71.53 021<br />

49.71.54<br />

- Ministère de la Solidarité nationale, de<br />

la Famille et de la Communauté nationale<br />

à l’étranger. Personnes en difficulté ou<br />

en détresse :<br />

N o vert : 15-27<br />

HÔPITAUX<br />

- CHU Mustapha: 021.23.55.55<br />

- CHU Aït Idir : 021.97.98.00<br />

- CHU Ben Aknoun : 021.91.21.63 -<br />

021.91.21.65<br />

- CHU Beni Messous : 021.93.15.50 -<br />

021.93.15.90<br />

- CHU Kouba : 021.28.33.33<br />

- CHU Bab El Oued : 021.96.06.06 -<br />

021.96.07.07<br />

- CHU Bologhine : 021.95.82.24 -<br />

021.95.85.41<br />

- CPMC : 021.23.66.66<br />

- HCA Aïn Naâdja : 021.54.05.05<br />

- CHU El Kettar : 021.96.48.97<br />

- Hôpital Tixeraine : 021.55.01.10 à 12<br />

(standard)<br />

COMPAGNIES AÉRIENNES<br />

AIR ALGÉRIE<br />

1, place Audin 16001 Alger<br />

- Tél. : +213 21.74.24.28<br />

- +213 21.65.33.40<br />

Réservation : 021.68.95.05<br />

AIGLE AZUR<br />

Aéroport d’Alger H - B<br />

- Tél. :+213 21.50.91.91<br />

21.50.91.91. Poste 49.31<br />

AIR FRANCE<br />

Centre des affaires, (ABC) Pins Maritimes<br />

- Tél. :021.98.04.04<br />

- Fax. :021.98.04.43<br />

LA VIE RELIGIEUSE<br />

Horaires des prières<br />

30 dhou el qîda 1433<br />

Mardi 16 octobre 2012<br />

Dohr............................. 12h33<br />

Asr................................ 15h42<br />

Maghreb.................... 18h13<br />

Icha.............................. 19h31<br />

Prières du matin<br />

1 er dhou el hidja 1433<br />

Mercredi 17 octobre 2012<br />

Fadjr............................. 05h31<br />

Chourouk..................... 06h57<br />

Directeur de la Publication-Gérant : Abrous Outoudert<br />

e-mail : abrousliberte@gmail.com<br />

Directeur de la rédaction : Mounir Boudjema<br />

PUBLICITÉ<br />

Siège <strong>Liberté</strong> Tél. : (021) 30 78 97 / Fax : (021) 30 78 99<br />

ANEP 1, avenue Pasteur - Alger<br />

Tél. : (021) 73 76 78 / 73 71 28 Fax : 021 73 95 59<br />

PAO<br />

SARL - SAEC<br />

IMPRESSION<br />

ALDP - Simprec - Enimpor - SIA-SUD<br />

DIFFUSION<br />

Centre : <strong>Liberté</strong> : 021 87 77 50<br />

Ouest : <strong>Liberté</strong> - Est : Sodipresse<br />

Sud : Sarl TDS : 0661 24 209 10<br />

Agence BDL 1 rue, Ali Boumendjel<br />

16001 (Alger)<br />

CB : 005 00107 400 229581020<br />

Les manuscrits, lettres et tous documents remis<br />

à la Rédaction ne sont pas rendus<br />

et ne peuvent faire l’objet d’une quelconque<br />

réclamation.


<strong>Liberté</strong><br />

PAR<br />

M. HAMMOUCHE<br />

CONTRECHAMP<br />

Amis diplomates,<br />

bonne fête !<br />

Selon Medelci, les<br />

divergences entre<br />

l’Algérie et la France sur l’approche<br />

pour la résolution de la question malienne<br />

avaient été finalement “exagérées”<br />

! Presque inventées, si l’on se<br />

fie aux “convergences sur l’essentiel” notées<br />

par Valls !<br />

Il n’y a pas que sur ce sujet que les divergences<br />

se révèlent controuvées : les<br />

accords de 1968 ne posent pas problème,<br />

non plus.<br />

Curieuses mœurs diplomatiques de “ni<br />

pour ni contre, bien au contraire”. Ainsi,<br />

l’Algérie, sans être membre de l’Organisation<br />

de la francophonie, assiste<br />

aux sommets avec la plus haute représentation<br />

qu’elle peut. Au pays<br />

où nous les francophones sont suspects<br />

de crime de “francophilie” et, de<br />

ce fait, accablés d’“assimilationnisme”,<br />

une clarification sur le sens de cette<br />

“participation aux sommets sans participation<br />

à la francophonie” s’impose.<br />

Hier, c’était justement la Journée nationale<br />

de la diplomatie algérienne.<br />

À l’origine, il s’agissait de célébrer, en<br />

cette occasion, l’efficacité d’une diplomatie<br />

dont les principes ont été forgés<br />

par la rigueur d’une révolution<br />

alors exigeante en termes de cohérence<br />

doctrinale. Aujourd’hui, faute de<br />

“réalisations”, elle essaie de compenser<br />

en contorsions communicationnelles<br />

ce qu’elle a perdu en efficacité<br />

relationnelle. Elle s’est transformée en<br />

diplomatie d’inaction internationale<br />

et de discours à la carte : un discours<br />

pour les interlocuteurs étrangers, un<br />

autre pour l’opinion locale ; mais aussi<br />

un discours pour le présent et un discours<br />

pour l’après-coup.<br />

Ainsi, au moment de devoir reformuler<br />

sa position, notre diplomatie<br />

pourra mettre le “malentendu” sur le<br />

compte de l’exagération médiatique.<br />

On ne devrait donc pas s’étonner de<br />

voir la demande de repentance régulièrement<br />

adressée à la France par les<br />

responsables d’institutions dénoncée<br />

comme simple abus de langage de<br />

voix non autorisées, voire incontrôlées.<br />

C’est vrai que l’Algérie n’a pas “une”<br />

voix. Quand le président de l’Assemblé<br />

nationale célèbre, à Alger, la spécificité<br />

algérienne providentielle qui<br />

nous a mis à l’abri des désastreuses “révolutions<br />

arabes”, le ministre des Affaires<br />

étrangères salue, quelques jours<br />

plus tard à New York, ce même “printemps<br />

arabe” voulus par les peuples.<br />

D’ailleurs, notre diplomatie s’adresse<br />

plus souvent à nous pour nous dire ce<br />

que nous devons penser de son action<br />

qu’à l’étranger pour tenter d’influer sur<br />

la marche des choses de ce monde.<br />

Comme dans tous les domaines de la<br />

gestion des affaires de l’État, la diplomatie<br />

est réduite à un élément de<br />

promotion politique interne du régime.<br />

Constamment à l’affût du<br />

moindre “bon point” d’un partenaire,<br />

d’une puissance notamment, sur la<br />

pertinence de ses “réformes” ou sur sa<br />

coopération dans la lutte contre le terrorisme<br />

international, le pouvoir se fait<br />

un devoir de répercuter jusque dans<br />

les chaumières nationales les bonnes<br />

appréciations dont l’affuble l’étranger.<br />

La diplomatie, telle qu’elle est conçue,<br />

sert d’abord à entretenir la bonne<br />

presse internationale du pouvoir.<br />

Quitte à ce que les concessions politiques<br />

soient prolongées par des<br />

concessions économiques du genre financement<br />

local des… IDE qataris ou<br />

entorse à la règle de 51/49 dans la cession<br />

d’Alver.<br />

Dépossédés de leur mission de souveraineté<br />

par l’instrumentalisation clanique<br />

et politicienne, nos diplomates<br />

professionnels ont droit à nos<br />

meilleurs vœux : bonne fête !<br />

M. H.<br />

musthammouche@yahoo.fr<br />

VISITE DE COURTOISIE<br />

L’ambassadeur du Royaume<br />

de Belgique à “<strong>Liberté</strong>”<br />

■ L’ambassadeur du Royaume de Belgique, Son Excellence Frederic Meurice<br />

a rendu hier une visite de courtoisie à <strong>Liberté</strong> à son siège à El-Achour. Accompagné<br />

du directeur de la publication, Abrous Outoudert, l’ambassadeur<br />

a visité les différents départements du journal et reçu les explications quant<br />

à la confection du quotidien. Nouvellement accrédité à Alger, l’hôte du journal<br />

s’est enquis des conditions de travail et s’est dit émerveillé par la qualité<br />

et le professionnalisme de la presse à l’écoute de la société algérienne.<br />

LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D'INFORMER<br />

LIBERTE<br />

www.liberte-algerie.com<br />

DILEM ALIDILEM@HOTMAIL.COM<br />

VOTRE MÉTÉO DU JOUR<br />

PAR CHEIKH FERHAT<br />

WWW.CHEIKHFERHAT.COM<br />

Une belle journée automnale sur le pays<br />

malgré quelques passages nuageux sur les<br />

wilayas du Nord-Est du pays (Annaba, El-<br />

Tarf, Souk-Ahras).<br />

Des températures en légère hausse.<br />

Des vents modérés avec des soulèvements<br />

de sable sur le Sahara central.<br />

PUBLICITÉ<br />

PUBLICITÉ<br />

Températures maximum prévues<br />

21° à Constantine, Tébessa, Tizi Ouzou,<br />

Bouira, M'sila, Tlemcen, Saïda<br />

24° à Chlef, Relizane, Sidi Bel-Abbès,<br />

Laghouat<br />

23° à Alger, Béjaïa, Annaba, Oran,<br />

Mostaganem, Skikda, Jijel<br />

Un automobiliste blessé<br />

dans un faux barrage à Boghni<br />

■ Un jeune citoyen a été blessé par balle dans la<br />

soirée d’avant-hier sur la route reliant la ville de<br />

Boghni à la commune de Bounouh, à environ 45<br />

km au sud de Tizi Ouzou, a-t-on appris de<br />

sources sécuritaires. Les criminels ont ouvert le<br />

feu sur la victime qui venait de foncer sur eux alors<br />

qu’ils lui intimaient l’ordre de s’arrêter sous la menace<br />

de leurs armes. Le conducteur du véhicule<br />

de type 4x4 a été blessé alors que son compagnon<br />

en est sorti indemne, a précisé notre source.<br />

S. LESLOUS<br />

20° à Sétif, Souk-Ahras, Batna, Djelfa,<br />

El- Bayadh, Tiaret<br />

33° à Biskra, Ghardaïa,Tamanrasset, Béchar<br />

34° à El-Oued, El-Goléa, Illizi, Ouargla,<br />

Tindouf<br />

38° à Adrar, In Salah, Bordj Badji-<br />

Mokhtar,Timiaouine<br />

Météo marine<br />

Mer peu agitée à agitée localement avec des<br />

vents de Nord-Est de 20 à 30 km/h.<br />

Ephémèride<br />

Lever et coucher du soleil sur Alger<br />

6h56 et 18h10

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