La Fortune de la France - Bibliothèque de Toulouse - Mairie de ...

46* ANNEE - N" 16.072
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Les Idées
et les Faits
Un qaffeur
Le voyage à Paris de M. Albert
Guulon, qui est venu sans doute
s entretenir avec le directeur général
des phosphates de Qafsa, mais
surtout avec le Président du Conseil,
souligne la gravité de l'agitation
qui gagne peu à peu toute notre
Afrique du Nord.
Le résident général déclare la
situation inquiétante dans l'ensemble
des mines de phosphate ; mais
il résulte de ses déclarations mêmes
que cette inquiétude n'a pas pour
origine la difficulté d'arbitrer un
conflit professionnel, mais l'hostilité
du personnel ouvrier Indigène
contre le personnel européen.
M. Guillon prévoit l'intervention
de la troupe au cas où la sécurité
des européens serait menacée ; c'est
déjà fait : hier, à M'Dilla, la police
a dû faire usage de ses armes et il y
a seize morts.
Ce caractère anti-européen de
l'agitation indique que la solution
est bien plus entre les mains du
gouvernement que dans celles du
directeur des phosphates de Gafsa.
Il y a des agents provocateurs dont
le gouvernement tolère la présence,
quand il ne l'encourage pas en les
choisissant dans son propre sein.
Le premier de ces agitateurs n'est-
11 pas M. Viénot, sous-secrétaire
d'Etat au ministère des Affaires
étrangères ? Celui-ci est un perpé
tuel et dangereux gaffeur :
Après avoir failli déchaîner un
conflit européen, en accréditant le
bru't d'un débarquement allemand
au Maroc espagnol, il vient de parcourir
la Tunisie en prodiguant des
déclarations qui doivent être fatalement
exploitées contre l'influence
française.
N'a-t-il pas, dans le discours radiodiffusé
qu'il a adressé, avant son
départ, à la population tunisienne,
mis en doute l'intégrité de l'administration
beylicale ?
La première satisfaction que devrait
obtenir M. Guillon, pour ramener
le calme en Tunisie, c'est le
désavœu de M. Viénot et son renvoi
aux tréteaux de son parti où. du
moins. E/RS élucubrations n'engageraient
que lui-même.
Mauvais Français
La deuxième condition pour ramener
le calme en Afrique du Nord est
que l'administration — et notamment
les préfets algériens — ne soit pas
désarmée, quand elle ne favorise pas
les menées des agitateurs.
En Algérie, c'est surtout la province
d'Oran qui est travaillée par
des émissaires que le gouvernement
connait bien ; là pas plus qu'en
Tunisie, il ne s'agit d'intérêts professionnels;
les agitateurs cherchent à
mettre à profit certaines espérances
qu'ont fait naître le projet
Viollette et les déclarations de M.
Blum sur l'octroi prochain du droit
de vote à une partie de la population
indigène.
Le dernier endroit où ils ont
essayé de soulever les ouvriers agricoles
est Mercier-Lacombe.
Or, c'est précisément à Mercier-
Lacombe que, réunis autour du
délégué du parti populaire français,
les colons ont accordé spontanément
une augmentation générale
des salaires de 10 %, accompagnée
de quelques autres avantages.
La même décision a été prise les
Jours suivants à Rio-Salado, à Lourmel
et, dans une lettre ouverte à
M. le Préfet d'Oran, M. Victor Arrighi,
délégué du parti populaire français
eu Afrique du Nord, propose de provoquer
une assemblée des représentants
qualifiés des colons du département,
afin d'étudier, en dehors de
toute préoccupation politique, les
améliorations qu'ils peuvent apporter
à la condition des ouvriers.
Car, affirme-il, « on peut défendre
les intérêts des ouvriers sans
recourir à la grève, à l'agitation de
rue et à l'émeute. >
Mais, demande-t-il au préfet,
« laisserez-vous une poignée de
mauvais Français continuer leur
agitation ?
Hélas ! ces mauvais Français
n'ont-ils pas leurs grandes et leurs
petites entrées dans les antichambres
ministérielles ?
« Gifles morales »
L'Allemagne et l'Amérique s'envoient
des gifles par dessus
l'Atlantique. On comprend sans
peine que le discours de M. La
Guardia, maire de New-York, ait
provoqué une protestation de l'ambassadeur
d'Allemagne :
M. La Guardia prétendait édifier,
une chambre de terreur où on placerait
l'effigie « de ce fanatique à
chemise brune qui menace actuellement
ia Daix de l'Europe et du reste
du monde. »
En constatant que les lois américaines
laissent aux citoyens des
Etats-Unis toute liberté de parole,
le gouvernement de Washington ne
pouvait que regretter un tel crime
de lèse-majesté. Mais n'a-t-il pas
les mêmes idées que le maire de
New-York sur le danger qu'Hitler
fait courir à la paix du monde ?
La Deutsche Allgemeine Zeitung
propose de « gifler moralement >
M. La Guardia. « puisqu'on ne peut
le faire matériellement !
Mais n'est-ce pas également à des
gifles morales que se bornent les
protestations américaines, officielles
ou non, contre les provocations
d'Hitler ?
Et puisqu'Hltler ne menace pas
seulement la paix de l'Europe, mais
celle du monde, l'Amérique ne devrait-elle
pas prévoir une intervention
plus matérielle ?
GASTON GUÊZE
1
EDITION DE TOULOUSE
30 C m . 30 Cr.*
APRES LAJTENTÀT
L'Abouna Cyrille
n'a pas été fusillé
M. Mussolini
va se renite en Lybie
Paris, 6 mars.
En publiant l'information transmise
par l'Agence Havas, et selon laquelle
labouna Cyrille, chef de l'Eglise copte
d'Ethiopie, avait été fusillé, nous taisions
toutes reserves sur son authenticité.
Aujourd'hui, le ministère italien de la
presse la dément formellement.
Mais on est en droit de se demander
quels sont les buts de ceux qui se font
une spécialité de publier des lausses
nouvelles sur la situation en Ethiopie.
Dans un article hoirifiant, publié ce
matin par un journal du Frjnt populaire,
un de ces spécialistes, ou mieux,
une spécialiste écrit, par exemple, qu'après
l'attentat contre le maréchal Graziani,
« les Italiens se livrèrent, pendant
trois jours, à Addis-Abeba, à des
représailles telles que le nombre des
cadavres d'indigènes s'éleva à plusieurs
millions ! »
Plusieurs millions de cadavres, alors
que jusquici on croyait généralement
que la population de la capitale éthiopienne
ne dépassait pas 100.000 âmes I
Aussi, pour l'honneur du Journalisme
français, veut-on espérer qu'il ne s'agit
là que d'une coquille.
Mais ce qui ne peut être une faute
d'un linotypiste étourdi, ce sont les détails
suivants : « Ces cadavres, ajoute
notre consœur, ne peuvent être enterrés
et il parait qu'ils sont entassés par endroits
les uns sur les autres, arrosés de
benzine et brûlés. »
En publiant pareilles imbécillités,
cette Journaliste, dont l'article a été, ce \ ,, Ri„ m
matin, abondamment cité par un poste i J
privé de T. S. F , est peut-être persua- '
dée qu'elle travaille en faveur du rapprochement
franco-italien. Elle sera
sans doute fort ctornée si la presse
italienne la vilipende, tant est grande
sa vaniteuse duplicité.
Le voyage de H" Hussoiini
en Lybie
Rome, 6 mars.
La dernière séance du Grand Conseil
fasciste aura lieu lundi.
Le lendemain, M. Mussolini partira
pour la Lybie. Il débarquera le 12 à
Dobrouk, à l'extrême limite de la co
lonie nord-africaine italienne. Il sera i
reçu par le maréchal Italo Balpo et,
en compagnie de celui-ci, parcourra la
nouvelle route du Littoral qui, partant
de la frontière évyptienne ,apoutit à la
frontière tunisienne.
Sur ce parcours lé Duce s'arrêtera
notamment à Derna, à Benghazi et
partout où l'on conserve des vestiges
des monuments grecs, romains et byzantins.
A la hauteur de la baie de Ras Lanous,
il passera sous un arc de triomphe
monumental érigé en souvenir de
la fondation de l'empire fasciste.
Après une étape à Misurata, le Duce
arrivera à Tripoli, où plusieurs manifestations,
dont une parade militaire,
sont prévues. Une épée d'honneur sera
offerte a'i chef du gouvernement par
les cavaliers indigènes au nom des musulmans.
Au cours de son séjour à Tripoli,
M. Mussolini prononcera un grand discours.
De Tripoli, le Duce reprendra son
voyage vers la frontière tunisienne. Des
étapes sont prévues, notamment à Leptis,
Magna et Ghadames.
Le séjourne Mgr Berlier
en Pologne
Varsovie. 6 mars.
Mgr Pierre Gerlier, évêque de Tarbes
et Lourdes, a fait, sous les auspices de
Société des Sciences de Varsovie, et
de l'Intnut français, une conférence sur
la vitalité actuelle du catholicisme en
France, en présence d'une nombreuse
assistance composée des représentants
du clergé polonais, du corps diplomatique,
des milieux officiels et scientifiques
polonais.
M. BGDOUCE
ministre des Travaux publics, a
inauguré ie pont d'Iéna, dont les
travaux d'élargissement ont été
terminés aujourd'hui. — Le mlnistre
coupe le ruban symbolique du
nouveau pont, dont les travaux
furent nécessités, pour un accès
facile, à la future Exposition
v -v- internationale
Mondial Photo Presse.
M. BLUM DEVANT LA CAISSE VIDE, S'ADRESSE AU PAYS
L'EMPRUNT " Ht U DÉFtNSE NATIONALE "
SERA M MERCREDI
« Les décisions prises par le gouvernement,
déclare M. Louis Rollin, sont un désaveu
de la politique suivie jusqu'à ce jour »
L'Etranger fait la même constatation
Paris, 6 mars, i
L'emprunt que le gouvernement lanceia
mercredi matin, a fait l'objet, aujourd'hui,
de nombreuses délibérations au
ministère des Finances pour la mise au
point des modalités techniques de cette
émission.
Le ministre des Finances a reçu, par
ailleurs, M. Allix, doyen de la Faculté
de droit, avec qui il s'est entretenu des
problèmes Juridiques de droit international
soulevés par l'opération envisagée.
D'autre part, le ministre de l'Intérieur
et le ministre des Finances viennent
d'adresser aux préfets une circulaire
pour les inviter a constituer des Comités
départementaux de patronage du
nouvel emprunt. Ces Comités seront
composés de représentants de toutes les
branches de l'activité nationale.
En fin de matinée M. Vincent Auriol
s'est rencontré avec MM. Jeanneney et
QUELQUES OPINIONS
DE PARLEMENTAIRES
Paris, 6 mars.
Par ailleurs bien que les couloirs du
Parlement soient aujourd'hui peu fréquentés,
un très grand nombre de parlementaires
ayant regagné leur circonscription,
on n'en commente pas moins
les nouvelles décisions financières du
cabinet.
« Je considère, déclare M. Louis Rollin,
député de Paris et ancien ministre,
que les mesures prises par le gouvernement
témoignent qu'en dépit de toutes
les théories que l'on peut émettre, il
faut s'incliner en fin de compte devant
les événements et les faits qui se vengent
toujours de ceux qui prétendent les
ignorer.
M. RIST
La politique
britannique
LE FUTUR REMANIEMENT
MINISTERIEL
Londres, 6 mars.
Quoique plusieurs semaines s'écouleront
encore avant le couronnement du
roi George VI, qui se*a suivi de la
retraite de M. Stanley Baldwin, les milieux
politiques se préoccupent déjà de
l'étendue du remaniement ministériel
qu'entraînera le départ du premier ministre.
M. Stanley Balchvin aurait pour successeur
M. Neville Chamberlain. C'est
M. W'alter Runcinman, président du
Borad Of Trade (ministère du Commerce),
qui remplacerait M. Neville Chamberlain
dans les fonctions de chancelier
de l'Echiquier. La présence de M.
Runcinman, qui est un libéral, à la tète
du poste le plus important après celui
de premier ministre, permettrait, selon
le . News Chronicle », de conserver
a la formation gouvernementale actuel
le, son caractère national.
Enfin, sir John Simon, actuellement
ministre (le l'Intérieur, deviendrait
lord chancelier à la place de lord Hailshnm
qui, pour raison de santé, se retirerait
de la vie publique.
La Santé
de Mme GÊGile Sorti
Paris, 6 mars.
On apprend ce matin que M m » Cécile
Sorel, qui était, depuis quelques jours,
sérieusement malade, a été transportée
dans une clinique de la rue Pucclni,
où elle doit subir une opération.
A la clinique, on se montre très réservé.
Deux postiers à ilonneer
Paris, 6 mars.
Par arrêté, en date du 5 mars, la médaille
d'honneur en oi des P. T. T. a
été décernée à M. Prosper Ayasse, lart.eur
à Sisteron, ainsi qu'à M. Victor Dubuc,
facteur a Plombièrrs-les-Bains.
Tous deux mortellement blessés en service.
« Les décisions prises sont bien un
désaveu de la politique suivie jusqu'à ce
jour. On ne peut que se féliciter toutefois
qu'elles aient été prises car les plus
graves événements étaient à craindre.
« Renonçant à des menaces et à des
mesures de contrainte et recourant à
une politique plus libérale et plus sage,
telle que celle suivie par ses devanciers,
le gouvernement ne fait que suivre une
ligne de conduite que nous n'avons Jamais
cessé de lui recommander. »
A ce propos, la déclaration de M.
Paul Reynaud, ancien ministre des Finances,
est très nette :
« Le gouvernement a fait définitivement
son choix entre le chemin des démocraties
et celui des dictatures, et
c'est bien.
« Il reconnaît déjà les droits de la
technique en se faisant assister de conseillers
orthodoxes et indépendants.
« Le problème sera de concilier les
exigences inéluctables de la technique
avec les possibilités de la politique.
« C'est à la classe ouvrière que la
question devra être posée en pleine
clarté. De Le Journal Officiel publie le programme
limitatif des épreuves du brevet
élémentaire et du brevet d'enseignement
supérieur.
Le général FRANCO fft (Irolfel, phe twaphié avec sa ffimme et leur
fille à son quartier général, à Salamanque, il y a quelques jours
it'tUK Mciuid.)
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
DIMANCHE 7 MARS 1937
ABONNEMENTS :
3 moi» 6 noî» I an
France et Colonies . 27» 53» 100»
ÉTRANGER... 55» 110» 220»
On s'abonne dans tous les bureaux de poste
CHÈQUE POSTAL TOULOUSE 49 -36
Le Président du Conseil explique
les embarras du Trésor, fait
appel aux détenteurs de capi-
taux exportés et annonce six
milliards de compressions
Mais il ajoute que l'expérience conti-
nue et qu'il n'est pas décidé à
changer de politique
Paris, 6 mars.
C'est donc M. Léon Blum qui, dans
l'allocution radiodiftusèe qu'il a prononcée
ce soir, aura ie premier directement
parlé au pays du nouvsl emprunt.
« Allocution, qui n'est pas un appel,
a dit M. Blum, la priorité dans l'ordre
des appels, étant réservée au président
de la République ».
Pour sa part, le président du Conseil
se bornera à commenter', voire à
éclaircir (le mot n'est pas de trop) le
communiqué publié hier après le Conseil
des ministres.
Après une affirmation de la solidarité
tol;.'.e du gouvernement et un rapide
éloge de M. Vincent Auriol, M.
Blum a déclaré :
UNE SOLUTION DURABLE
< L'objet des mesures décidées hier
est d'apporter une solution d'un caractère
durable à une situation qu'on a
parfois dépeinte en France et hors de
France, sous des couleurs un peu
assombries, mais qui exigeaient une
attention sérieuse et à laquelle il eût
été grave de n'appliquer que des expédients.
« A l'entrée de la législature, Vincent
Auriol a dressé le bilan des embarras
vnanciers, dont elle héritait et qui procédaient,
de deux causes essentielles :
la prolongation en France de la crise
économique, la tension progressive de
la situation internationale.
« Le gouvernement s'est attaqué à
ces deux causes. Il s'est efforcé d'accroître
en Europe les chances de paix.
Il s'est appliqué à arrêter en France
les e:ets de la crise et à ramener peu à
peu l'économie française vers un état
d'activité normale. Il pensait et il
pense encore que la reprise économique
, u.ie fois consolidée, apparaîtrait
par une attraction naturelle la restauration
financière ; mais il prévoyait'
bien qu'entre l'une et l'autre il subsisterait
un battement et les difficultées
quil a rencontrées ne l'ont pas surpris
».
DE GRAVES RUMEURS
« Depuis quelques semaines, ces difficultés
ont pris, auprès de l'opinion, une
forme plus alarmante. De graves rumeurs
se sont propagées. On s'est demandé
si, malgré l'alignement monétaire
d'octobre dernier, le franc pourrait
« tenir » et si le gouvernement ne serait
pas acculé soit à une nouvelle dépréciation
du franc, soit à un contrôle
rigoureux des changes. On s'est demandé
si les dépenses hors-budget auxquelles
le Trésor doit pourvoir par des ressources
autres que les Impôts n'excédaient
pas sa faculté de placement ou
d'emprunt et s'il ne serait pas obligé de
demander à l'inflation la couverture de
ses échéances.
« Le problème de la monnaie et le
problème de la Trésorerie sont d'ailleurs
étroitement liés. Quand on met en doute
la capacité du Trésor de faire face à ses
engagements, autrement que par des
créations de billets ou par une nouvelle
dévaluation, on suscite l'inquiétude monétaire.
< L'inquiétude monétaire provoque les
exodes de capitaux, les achats de valeurs
internationales, les opérations spéculatives
sur le change et par là même, absorbe
la plus grande partie des ressour-
ces qui devraient normalement alimenter
les placements du Trésor.
« Embarras du Trésor et trouble monétaire
s'engendrent et se multiplient
ainsi l'un, l'autre.
« L'action gouvernementale ne pouvait
donc être efficace que si elle se portait
simultanément sur l'un et sur l'autre
avec la même décision. Ce'st dans cet
esprit qu'il convient d'entendre les mesures
annoncées dans le communiqué
d'hier. »
Le président du Conseil poursuit
alors :
« En ce qui concerne la Trésorerie,
le gouvernement s'est appliqué à montrer
qu'il ne se trouverait nullement
placé au cours de l'année 1937 devant
une tâche Impossible. Pour éclaircir
tous les doutes qui pourraient subsister,
je reprends, avec un peu plus de
détails, les chiffres déjà contenus dans
le communique.
* Les besoins du Trésor avaient été
estimés au début de l'exercice à 36 mil-
liards, auxquels il convient d'ajouter les
quatre milliards de l'emprunt conclu à
Londres pour les chemins de fer, soit
40 milliards. De ces 40 milliards, il faut
déduire les huit milliards déjà passés
depuis le 1 er janvier. Reste 32.
« Le gouvernement a jugé possible
d'opéier sur ces chiffres une compression
de six milliards, que j'expliquerai
et justifierai dans un instant. Reste 26.
Ces 26 milliards seront encore diminués
en cours d'année, car ils comprennent
pour une fraction importante, le déficit
d'exploitation des chemins de fer, que
le gouvernement considère aussi comme
compressible.
« On est ainsi ramené à un chiffre
qui n'excède pas, bien au contraire, celui
des placements annuels du Trésor
pendant la période la plus aiguë de la
crise et, en principe ,les opérations normales
sur le marché à court terme devraient
y suffire.
« Mais nous avons voulu fonder la
situation du Trésor sur quelque chose
de solide, de stable, d'incontestable, et
comme le chiffre auquel Je viens d'arriver
correspond, pour près de moitié, à
des crédits extraordinaires d'armements,
nous avons décidé de couvrir ces
crédits jusqu'à une concurrence par le
grand emprunt de Défense nationale,
dont le lancement sera ouvert dès demain.
Enfin nous avons garanti le Tré-
sor contre une charge nouvelle et notamment
contre un accroissement du
déficit budgétaire que les plus values
des recouvrements d'impôts sont d'ailleurs
en train de résorber. »
LES CARACTÉRISTIQUES
DE L'EMPRUNT
M. Blum expose alors les caractéristiques
essentielles de l'emprunt :
« L'embarras du Trésor, dit-il, le soupçon
jeté sur la capacité du Trésor, ne
pourront donc plus provoquir l'inquiétude
monétaire ; mais les deux problèmes
étant inséparables, les solutions
réagissent les unes sur les autres, tout
comme les difficultés.
« L'emprunt dont le lancement sa
prépare jouira à la fois d'une garpiitle
et d'une option de change. Il sera émis
en francs, en livres, en dollars, c'est-àdire
dans les monnaies respectives ëes
trois pays qui ont conclu l'accord monétaire
de septembre dernier.
(Lire la suite en troisième page)
La Fortune de la France
par Paul MATHIEX
C'est depuis qu'il n'est plus, que l'on
peut mesurer exactement la place immense
qu'occupait Jacques Bainville, non
seulement dans la presse, mais dans la
vie politique, dans la société française.
Et cest depuis sa disparition que l'on
psut constater l'importance que présentait
l'appréciation quotidienne de cet esprit
lucide et pénétrant sur les événements
du jour et sur leurs conséquences
proches ou éloignées.
Cet écrivain qui ne voulait être qu'un
journaliste et que son caractère indépendant
tenait à l'écart du monde officiel et
des coteries parlementaires, jouait, en
réalite, un rôle considérable, du fait que
les dirigeants, tout en voulant se défendre
de subir son influence, ne pouvaient
se dispenser de le lire et, malgré
eux, étaient impressionnés par ses conseils
et ses avertissements, même quand
Us retusaient de les écouter.
On a vanté bien souvent, et avec raison,
la justesse de ses prévisions qui
avaient, parfois, le caractère d'étonnan
tes prophéties. Mais il a lui-même livré
ie secret de ce qu'on eût éfè porté à
prendre pour un don de visionnaire
« Par l'étude de l'histoire, par l'observation
et par l'analyse, on peut devenir
prophète », a-t-H écrit, donnent ainsi
en une de ces piirases brèves qui étaient
comme la marque de sa manière litté
raire, une définition de son talent et
une explication de sa méthode.
11 excellait dans les genres les plus di
vers et son activité se manifesta dans
toutes les rubriques d'un journal. S'il se
spécialisa plus particulièrement dans
celles de la politique étrangère, où il fut
sans rival, il eut pu également briller
dans la chronique et dans la polémique
ainsi qu il en donna la preuve quand d
les aborda occasionnellement. Il fut hors
de pair dans la critinue littéraire et dans
ia critioue dramatique. Il s'affirma délicieux
conteur dans les récits trop rares
qu'il composa pour se distraire, tels que
« La Tasse de Saxe » et « Jako et Lori »,
délicats bi]oux littéraires, qui ont fait
apparenter leur auteur à Voltaire.
Et quand sa curiosité le fit se pencher
sur les problèmes économiques et financiers,
il s'y révéla d'emblée si compétent,
il apporta dans l'étude de ces questions
tant de lumineuse et logique intelligence
que les journaux spécialisés en ces
matières s'attachèrent aussitôt sa collaboration
et qu'il en fut bientôt, de tous
leurs collaborateurs, le plus aprépeié.
*
• *
On eût pu croire que ces articles, inspirés
par l'actualité, étaient destinés à
tomber dans l'oubli. Mais Bainville, d'un
sujet éphémère, avait ce don de tirer des
considérations et de dégager des remarques
d'un intérêt permanent. On
s'en aperçoit avec une surprise émerveillée,
en lisant le premier volume
de la « Collection Bainvillienne », que
vient d'éditer la librairie Pion, sous le
titre « La Fortune de la France » et qui
est le recueil des principales études économiques
et financières publiées par
celui que notre journal s'énorgueillit
d'avoir compte au nombre de ses collaborateurs
quotidiens. L'ouvrage a sa
place marquée dans la bibliothèque de
tous les admirateurs fervents de Jacques
Bainville, à côté de ses grands livres
d'histoire qui lui avaient ouvert les portes
de l'Académie.
Dans une fort belle préface, un écrivain
particulièrement compéient pour
formuler une appréciation en telle matière,
M. C.-J. Gignoux, déclare que « ce
livre est un bienfait, le dernier service
d'un grand esprit : à la philosophie econo'-
-ne, il lègue une méthode qui est ie
respect, constant des lois de la vie ; et,
parce qu'ainsi fondée, cette méthode conduit
aux vérités permanentss, el'.e noua
apporte, dans la lutte décisive où nous

DIMANCHE 7 MARS 1937
sommes aujourd'hui engagés, tout le ré-
confort et toute la richesse d'argumen-
tation dout nous eût pourvus, vivant, ce
clair génie. »
(Juand on relit ces pages, rassemblées
et judicieusement classées par M. Jean
Mai cet, on est étonné, comme le note
celui-ci dans un substantiel avant-propos,
de leur perfection littéraire, qui en assure
la durée ; o le génie, la pensée, le style
est surpris aussi de l'abondance des
phrases ayant la concision et la force
de maximes, qui, détachées, pourraient
former un recueil où serait condenses
l'opinion du grand disparu sur des ques-
tions d une éternelle actualité.
« La plus commune des illusions, dit-
il, est de croire que la sagesse s impose
toute seule et que la raison triomphe par
sa propre vertu ». Et encore : « Une dé-
mocratie socialisante comme la nôtre vit
sur cette hypothèse qu'il y aura toujou/s
une épargne pour combler le déficit A
l'aide de l'emprunt. Et si personne ne
prête plus » ? Bainville est mort quel-
ques mois trop tôt pour voir la réalisa-
sation ris ceiie hypothèse ; l'heure est,
en effet, venue ou ie gouvernement, ne
trouvant plus un prêteur en France, doit
emprunter a l'étranger.
« La guerre est déclarée à la richesse
c'est par là que toutes les démocraties
finissent et doivent finir », déclare Bain-
ville qui, d'un mot encore, a défini ie
mal dont souffre pius particulièrement la
France et qui, si l'on n'y peut porter j cuesTet les sifflets des navires arrres
remède, la conduira inéluctablement à sa ' dans le port et le long des qua,s s font
p-rte : « Le drame de l'Europe, après j entendre et les grévistes se reunis3»-r.t
1Q18 c'est que le socialisme est venu se 1 en assemblée générale,
gl-effèr sur la guerre, comme les incen- 1 . A mid >. les équipages rejoignent le
LES CONFLITS SOCIAUX
Les inscrits maritimes de Bordeaux
ont barré le fleuve du côté de Bassens,
provoquant un énorme embouteillage
Les barrages seront rompus ce matin,
m&is ta grève des inscrits continue
Les décisions
financières
!du gouvernement
Bordeaux, 6 mars
De graves incidents se sont produits
à uorueaux; Us (.ont de nature à por-
ter un préjudice considérable au com-
merce oe ia navigation et démontrent,
une lois de plus la caience des pou/utal
publics et l impuissance a'un gouverne-
ment de Front populaire.
Les conversations entre les représen-
tant des armateurs et les inscrits mari-
times n ayant pas abouti, ces derniers
ont barre le Félue, interdisant ainsi la
montée et la descente des bateaux fran-
çais et étrangers.
Des dix neures, les sirènes, ies tlo-
bord . uppnmant les les cuinm. men-
tions a - t la terre.
Tous les services du pilotage de la
Garonne sont arrêtés, de même tous les
services de la rivière.
Le bac « Le Cordouan-l or », qui as-
sure les services Royan-Pointe-de-Grave,
est arrête.
dies et les épidémies s'ajoutent aux trem-
blements de terrs.
Nul n a discerné les dangers et dénonce
les méfaits du socialisme avec plus de
lucidité, de force et de pertinence : « Le
socialisme, formule douce d'une grande
vertu électorale, et même formule élec- .
in 'àlP nar excellent est séduisant vu de ° n S1 g nale aue le doclt flottant de
toi aie par exceuenc... est seau sant vu oe PauiUac „ Tlompe i 0 up » a été immerge.
loin et aussi longtemps que 1 expérience Le dragueur « Pierre-Lefort », qui se
n'en a pas été tentée. » Il est mort avant trouve également à Trom^eloup-Pauil-
que ladite expérience fût tentée chez lac n'a plus aucune communication avec
' ' la terre.
Bientôt après, M. Durand, secrétaire
fédéral des inscrits maritimes fait con-
Les commentaires étrangers
(Suite de nos informations de I" page)
nous, mais il ne doutait pas qu'en dépit
des exemples décevants offerts par l'étran
ger elle ne le fût quelque jour prochain ,
car il disait^ « œs^exemples^ sont s\ | 1^%%^«g* e ^vemol
queurs du port de Bordeaux t engins des
Ponts et Chaussées) et par les bigues et
les grues flottantes.
Une seule exception sera faite pour le
paquebot « Massilia » qui doit arriver à
Bordeaux lundi soir, car un radio lui a
été envoyé en mer pour que l'équipage
se refuse à se rendre dans un autre port
qu'à Bordeaux.
« Ce mouvement, a ajouté M. Durand,
éloquents que le socialisme, tueur de
monnaiss, usvrait être complètement dis-
crédité après de pareilles expériences ;
mais, s'empressait-il d'ajouter, il a pour
lui la démagogie qui est éternelle. »
Bainville avait prévu toute la malfai-
sance dont M. Blum serait, un jour, en , durera tan t que les quarante neures ne
situation de donner la preuve quand il ' seront pas appliquées dans ie port ».
aurait accédé au pouvoir. Il écrivait, à ) A 14 heures, les dockers du port de
la date du 12 janvier lt31 : « L'or s'accu- ! Bordeaux se présentent pour l'embau-
muie chez nous, tandis que Ramsay Mac 1 chage mais par suite de l'occupation des
Donald et le socialisme le font fuir d'An- j navires^ ne peuvent reprendre tra-
• dus par les inscrits maritimes qui les
gleterre ; nous n y pouvons rien
leurs, Léon Blum le ferait fuir de France
avec la même rapidité ».
Demiis neuf mois, nous pouvons véri-
fier l'exactitude de cette prédiction.
leur tendent par dessus le bastinguage
des bateaux à auai.
Aussitôt après les pompes entrent en
action et les quais sont copieusement
i arrosés, empêchant quiconque d'appro-
Bamville n avait pas la moindre iHu- ; cner dés bâtiments.
la foule devient de plus
sion sur la possibilité d un redressement j peu à peu
financier sous ce régime : « On peut
retourner dans toutes leurs faces les sys-
tèmes et procédés, disait-il : une réforme
financière en régime électif est chimé-
rique ». Hélas I La démonstration en a
été taite cruellement pour las épargnants,
qui peuvent apprécier la justesse de cette
observation : « L'inflation, c'est-à-dire la
destruction radicale de la monnaie, est
une issue tragique, sans doute, mais la
seule issue pour une démocratie », affir-
mait Jacques Bainville.
Il avait prévu que la Banque de France
était menacée, à brève échéance, d'une
« réforme » qui la mettrait sous la pleine
dépendance de l'Etat ; écoutez ces paroles
de celui qui déclarait que, « par l'étude
de l'histoire, on peut devenir prophète »;
et l'historien parfait ainsi : « La Banque
de France avait été créée au lendemain
du désastre des assignats pour empêcher
une rechute dans l'assignat ; rien de plus
terrible que la liberté donnée à l'Etat
d'imprimer du papier-monnaie ; cette
liberté, la Révolution en avait abusé ; ia
en plus dense, mais très sagement se
masse à distance respectable des lances.
LA MANŒUVRE DE BARRAGE
A 14 h. 45. tous les bateaux des ser-
vices de remorquage et de pilotage dé-
filent drapeaux tricolores en berne, en
direction du pont de pierre. Les ma-
rins amarrés sur la rive gauche ont
leurs équipages sur le pont. Là aussi,
les drapeaux tricolores et le pavillon
ae la compagnie à laquelle appartien-
nent les bîtimems, sont mis en berne.
Les sirènes retentissent sans arrêt, et
c'est ensuite le retour des bateaux qui
ont été virés près du pont. Les remor-
queurs « Le Sirocco » et « Le Périgord •
viennent en tête, suivis de tous les ba-
teaux des services du port autonome.
Bientt la grue flottante et une bigue s'a
vànçent, imposantes, escortées d'un re-
morqueur et de quelques autres unités
du service du pilotage qui ferment la
marche.
Tous ces hateaux, environ une dou-
zaine; descendant le fleuve, vont selon
les directives .données, barrer la passe.
Cependant, les lances des navires di ri-
Banque avait été interposée entre l'Etat gent; maintenant leur jet vers le fleuve,
et la redoutable machine à fabriquer des ! Prêtes ^ à ^intervenir si besoin
billets ; tant que la Banque a gardé sou ! '
indépendance, le gaspillage financier,
inhérent aux démocraties', a été contenu
en France par ce garde-fou ; la démocra-
tie sera parvenue à s'en délivrer et nous
retombons dans la période révolution-
naire ». Hélas 1 le garde-fou, à cette
Les Incidents de Tunisie
UN BILAN PROVISOIRE
DE LA BAUAHRE Ut METLAOUI
Tunis, 6 mars.
Trois indigènes sont morts dans la
nuit a l'hôpital de Metlaoui, des suites
des Diessures, ce qui porte a seize le
uomore des tues.
.Les premiers éléments de i enquête
permettent de préciser de la façon sui-
vante le début de ces bagarres :
Le capitaine Macivet s'etant approché
des grévistes, accompagne d'un seul
gendarme, pour parlementer, se heurta
a une hostilité très nette.
Comme il insistait afin d'essayer de
les convaincre de se retirer, l'un des
grévistes lui porta un coup de matraque
qui le fit chanceler. En même temps, un
autre braquait un revolver sur l'officier,
mais le gendarme fut plus preste que
lui et voyant son chef en danger, fit feu.
Les camarades de l'ouvrier abattu se
précipitèrent en avant pour le venger.
Alors les gendarmes procédèrent aux
sommations réglementaires ; mais, se
voyant sur le point d'être débordés, ils
-lurent faire usage de leurs armes.
Au bou^ dt quelques instants, il ne
restait sur place qu'une trentaine de
corps étendus, parmi lesquels treize ca- 1
davres. I
DÉCLARATIONS DE M. GUILLON |
SUR LES INCIDENTS DE TUNISIE j
Marseille, 6 mars.
A son arrivée à Marseille, M. Guil-
lon, résident général en Tunisie, a con-
firmé dans tous leurs détails, d'après
les renseignements qu'il avait reçus, les
événements de Metlaoui et de M'dilla.
Il a ajouté aue dans l'ensemble du
Dassin des mines de phosphates, la si-
tuation était inquiétante.
« A Moularès, a-t-il dit notamment,
l'attitude des grévistes vis-à-vis des Eu-
ropéens reste très nettement hostile. Si
une détente tardait à se manifester,
une action décisive devrait être entre-
prise par la gendarmerie.
« Je viens de m'entretenir par télé-
phone avec le président du Conseil, à
qui j'ai fait part des mesures prises
pour ass.'''er l'ordre. La troupe ne de-
vra intervenir que si la sécurité des
Européens venait à être menacée.
« D'autie part, je viens de me met-
tre en rapport avec M. Breynaert, di-
recteur général de la Compagnie géné-
rale des phosphates de Gafsa, à qui
l'ai donne rendez-vous à Paris. »
LA SITUATION
A LA KÎN DE LA JOURNÉE
Tunis, 6 mars.
La situation est inchangée dans ies
mines du Sud.
Metlaoui et M'Dilla sont gardées par
la troupe, mais Redeyeff et Moularès
sont toujours occupées par des piquets
de grève.
On ne signale aucun autre incident.
Néanmoins, des renforts de troupes
continuent a être dirigés vers le Sud.
Les obsèques des victimes de la ba-
garre de M'Dilla ont eu lieu en pré-
sence d'une assistance considérable.
Celles dei victimes de Metlaoui auront
probablement lieu demain.
Le village nègre où se sort réfugiés
les grévistes, dont un certain nombre
sont armés de revolvers et d'explosifs,
est toujours encerclé par la troupe.
Trois indigènes qui avaient tiré sur
les gendarmes, au moment de la ba-
garre de Metlaoui, ont pu être arrêtés.
Deux blessés, en traitement à l'hôpi-
tal, sont à toute extrémité, et il est pro-
bable qu'ils ne passeront pas la nuit.
AITS DIVERS
Seul le paquebot « Meknes ». avr
pes dix lances, arrose toujours les
quais. A 1ô h. 15, les bateaux ont dis-
paru en direction de La mer.
LA MENACE
On les bateaux sont-ils arrêtés et à
quelle hauteur ont-ils barré ie fleuve î
heure, a bien perdu "de son 'efficacité! On l'ignore, mais à 16 h. 20, une yedet-
- te du « Cormoran » aborde au quai M.
Durand, secrétaire fédéral des inscrits
depuis que le conseil de régence a été
remplacé par un Jouhaux 1
Bainville, que certains accusaient de
ne. nmisme, gardait, malgré tout, con-
fiance dans l'avenir de notre pays : « Sa
grande faculté de la France, écrivait-il en
mars 1922 — il y a donc quinze ans —
une de ses facultés maîtresses, c'est da
reconstituer sans cesse une classe moyen-
ne qui, elle-même, engendre toutes les
aristocraties. A la base se trouve une race
paysanne, ancienne et dure, qui crée
constamment de la richesse, et qui, par
la plus réelle des richesses, celle du sol
fécondé par le travail, s'élève constam-
ment... Vingt millions de paysans qui ont
deux passions
celle de tordre
maritimes en descend et déclare aux
journalistes «mi se pressent autour de
lui : « Nous avons établi le barrage en
amont de Ba?sens ».
« Dites bien qu'on nous a obligés à
faire ce geste ; nous avons commencé
et nous ne terminerons que lorsque
nous aurons obtenu les quaranv heu-
res. Dans le port, aucun bateau, je vous
le confirme, français ou étranger, ne
pourra monter ni descendre jusqu'à
pleine satisfaction. »
SUR LES QUAIS
Cependant que les dockers français,
désœuvrés, se mêlent à la foule qui en-
combre les ouais, les bateaux étrangers
celle ae 1 épargne et continuent leur chargement ou leur dé-
sont les garanties de chargement avec la plus parfaite tran-
USINES OCCUPÉES
Bordeaux, 6 mars.
Les usines Tobler, de Talence, ont été
occupées par les ouvriers, qui ont dé-
clenché la grève à la suite du renvoi de
douze d'entre eux, la direction n'ayant
pas donné satisfaction aux grévistes de-
mandant la réintégration des ouvriers
congédiés.
Ce mouvement comprend 380 ouvriers.
C'est la deuxième fois que ces usines
sont touchées par un tel mouvement.
LES PAYSANS PROVENÇAUX
VONT FAIRE GREVE
toutes nos renaissances. Quelles que soient quillité.
nos plates financières, politiques et so I , _„ _„.,__, ,„,,, 1C,.„„, C, . rc
«aies, on peut compter que le paysan | SANCTIONS MINISTÉRIELLES
français, par son labeur aussi régulier I Le préfet de la Gironde, saisi de ces
qu opiniâtre, rétablira l'équilibre et aura incidents a immédiatement informe le
raison de tout. »
Il en fut toujours ainsi dans le passe,
et, sans doute, eu serait-il ainsi dans
l'avenir, si les jeunes générations des
campagnes restaient attachées à la glèbe
Mais elles désertent à présent les villages
et les nouvelles lois sociales ne font
qu'accentuer et accélérer cet exode. Si
rien ny met un terme ou un frein, qui
donc, dans 1 avenir, rétablira l'équilibre
et comment pourra s ooérer la renais
sance, sans laquelle notre pays est vou»
à un dé .lin rapide et fatal ?...
Paul MATHIEX
e geste imprudent
ANNIVERSAIRE
DE LA FSE-OCCUPATION
lté. LA ZUNË tiHÉNAKc
Berlin, b mars.
Les journaux allemauus ne manquent
pas de l appc-iei aujoura nui, qu'il y a
exactement un an que ies tioupes alle-
mande b leoccupent ia zoue rhénane dé-
militarisa.
« Ainsi notre peuple a retrouve son
honneur, ocril le « 12 Uhr B.ait » De-
puis la résolution nei'dïque ou comman-
dement supérieur ae l'armée ae» suidai«
allemands veillent à nouveau aui
Rhin . le lleu-.e h stoncue de l'Allema-
gne ».
La « B / Am Mittag » vante le mys
tére avec lequel l'opération lut accom-
plie .
« Le secret des événements fut bien
garde, dit-elle, car le nombre des per-
sonnes qui étaient au courant 6.ait i.r.-s
limite. Parmi les membres du cabinet
même, certains ne savaient pas exacte-
ment ce q>i< serait fait. »
Lé journal ajoute .
« lies circonstances forçaient le Relrn
allemand à agir avec une prudence «t-
ministre de la Marine marchande
Ce dernier, apprenons-nous au der-
niei moment, a donné des ordres pour
qu'une information judiciaire soit ou-
verte contre les grévistes qui occupent
les navires ou ont participé au barrage
de la rivière.
Ceux d'entre eux qui sont inscrits sur
les rôles des équipages seraient déférés
aux tribunaux maritimes et les non-na-
viguants à la juridiction de droit com-
mun. L'ARBITRAGE RELATIF
AUX NAVIRES DE COMMERCE
Paris, 6 mars.
Le sous-secrétariat d'Etat à la Ma-
rine marchande a communiqué ce soir
la décision de M. Lucien Riboulet, pré-
sident de section au Conseil d'Etat, sur-
arbitre dans le différend d'ordre collec-
tif au-c navires de commerce.
Cette décision intéresse au premier
chef le conflit du port de Bordeaux.
LES BARRAGFS SERONT ROMPUS
DEMAIN
Bordeaux, 6 mars.
La décision qu'on vient de lire a été
aussitôt portée p&r M André Bouffard,
préfet ae la Gironde, oui en avait reçu
communication de M. Tasso, sous-secré-
taire d'Etat a la Marine t irehande, à
1H connaissance de MM. Durand, secré-
taire du Syndicat des inscrits mariti-
mes ; BOOIP , Lavie et Eardy, membres
du bureau du Syndicat, qui ont. été re-
çus dars la sultce rians son cabinet.
\ l'issue de l'enltétieh, M Dut and a
fait la déclaration suivante :
« M e oréfet m'a dnnné lpctute de la
sintence arbitrale soi les salaires
i « Lundi mttin «J. Boulïard lecevra
tne d'iégdtion des inscrits mai i Urnes
pi ur
baticn des décisions gouvernementales
ae Paris :
« Elles peuvent aider à sauver le
franc, écrit-il, mais elle auraient été
beaucoup plus salutaires si elles avalent
été prises il y a cinq mois. Reste à voir,
poursuit le journal en substance, si les
effets que le gouvernement est en droit
d'attendre de ces mesures ne seront
pas compromis par les activités des plus
extrémistes de ses partisans.
« Si, conclut-il, les mesures actuelles
s'avèrent insuffisantes pour stabiliser
les finances publiques, M. Blum peut
être obligé d'élargir la base de son gou-
vernement. »
La France, selon le rédacteur i man-
der du « News Chronicle », a choisi la
voie du libéralisme économique, et a. la
satisfaction générale, a refuse je suc-
comber à la tentation de résoudre ses
difficultés en décrétant le controie Ces
chi?) ger
« Telle est également l'opîfiion du ré-
dacteur financier du « Daily Herald ».
Sévi, le « Financial News ». qui na
jamais cessé de faire campagne en fa-
veur de la dévaluation du franc, se
montre quelque peu déçu que la devise
française ait été maintenue à sa parité
ElCt UCllô
Quant au « Daily Telegraph », il sou-
ligne « qu'une ér.orme quantité de capi-
taux français 8, été transférée, au cours
de ces derniers six mois, à Londres, à
New-York et rur d'autres places finan-
cières ».
Le « Manchester Guardian » déclare
que la restauration de la liberté du
marché de l'or est de beaucoup la plus
importante mesure et celle dont le be-
soin se faisait sentir avec le plus d'ur-
gence.
Le « Yorkshire-Post » fait remarquer
que le rapatriement des capitaux fran-
qais investis en Angleterre causerait
une certaine dislocation des marchés de
Londres. « Mais cet inconvénient ne se-
rait pas à déplorer si, en conséquence,
une situation financière réellement sai-
ne était rétabli en France ».
EN ALLEMAGNE
Berlin, 6 mars.
La note générale de l'opinion alle-
mande a été donnée à Berlin par
1' « Angrifï », journal du docteur
Goebbels, qui a publié en manchette :
« Le marxiste Blum devant la caisse
vide ».
La plupart des journaux rapportent
les mesures décidées par le gouverne-
ment français, en se contentant d'in-
diquer qu'il faut attendre, avant de pou-
voir formuler une opinion définitive, de
connaître la portée véritable du change-
ment de direction qui va être imprimé
à la politique financière du gouverne-
ment fiançais.
Le « Voelkischer Beobachter » écrit
notamment : « Le cabinet du Front
populaire sonne la retraite. En réalité,
il ne restait plus qu'une solution : l'ap-
pel au patriotisme des Français et à
leur manie de la sécurité. Un appel de
cette nature a toujours réussi en France
quand on a su le faire de façon oppor-
tune. »
EN AUTRICHE
Vienne, 6 mars.
Bien que la presse autrichienne n'ait
pas eu, ce matin, à publier moins de
trois discours patriotiques du chancelier
Schuschnigg, les dépèches rapportant
les mesures finan;ieres arrêtées par le
gouvernement français sont mises en
relief d'une façon exceptionnelle par les
journaux de Vienne.
D'autre nart, le lancement d'un em-
prunt important de défense nationale
fait un heureux contre-poids, dans l'opi-
nion autrichienne, aux sacrifices analo-
gt es ostensiblement consentis par d'au
très pays
l e « Neues Wiener Tagblatt » conclut
un long commentaire technique en cons-
tatant que le nôu eau programme finan-
cier français réagit heureusement contre
les erreurs de l'année passée.
Le « Neue Freie Presse » écrit : « Les
décisions du cabinet Blum attestent qu'il
songe plus à consolider le terrain con-
quis qu'à prolonger l'ère des improvi-
sations hardies. Un revirement consi-
dérable s'est onéré dans la politique
financière française. »
Le « Neues Wiener Journal » écrit :
« Du point de vue de la balance des
paiements, le gouvernement français a
bien choisi son heure pour décréter des
mesures financières libérales. l\ est à
prévoir, en effet, que l'Exposition uni-
verselle de Paris améliorera sensible-
ment cette balance en 1937. »
Une affaire d'achat d'or
compliquée d'un vol
Paris, 6 mars.
Le comte Boglno de Saint-Maurice,
ancien propriétaire d'une écurie de
trotteurs, à Pau, et demeurant dans un
hôtel particulier, 37, rue Boissiôre, était
arrêté dernièrement, à la suite de cer-
taines opérations.
U a été interrogé cet après-midi par
M. Marcliat, juge d'intruction, eu pré-
sence de son avocat, M» Hené Bizos.
Son atfaire est des plu3 curieuses. Le
comte était entré en relations avec un
courtier en bourse, M. Pierre Fournier,
15, rue Monsigny, dont certains clients
cherchaient à acheter des lingots d'or.
— J'ai connu dans un bar, lut dit le
comte, le mois dernier, un gentleman
qui désire garder l'anonymat et qui,
sans écriture, est prêt a céder 25.000 ir.
de pièces et deux lingots valant au to-
tal «00.000 fr. En raison du caractère
occulte de l'opération, il se contenterait
de 0:25.000 francs ».
Rendez-vous fut pris, et le 26 février,
à 16 heures, le boursier, accompagné
d'un de ses collègues, M. Giaconiini,
arrivait chez le comte avec l'argent. Les
pièces des souverains anglais et les
deux lingots d'or, dûment poinçonnés,
étaient ià, sur une table. M, Pierre
Fournier compta vingt-cinq billets de
mille francs neufs, pour les pièces, puis
deux cents autres billets de mille francs
— Pour les 400.000 fr. qui restent,
ajoula-t-il, je vous les enverrai, après
expertise des lingots ».
Et les trois hommes prirent le taxi
pour se rendre dans un comptoir spé-
cialisé. Mais, à cinquante mètres de là,
le taxi l'ut immobilisé par une auto
noire, contenant quatre individus, dont
deux descendirent en montrant des
cartes de policiers.
— Nous vous filons depuis longtemps,
dirent-ils au comte. Vous vous livrez
au trafic illicite de l'or. Descendez tous
les trois. D'ailleurs, inutile de résis-
ter ».
Et ils montrèrent un agent posté non
loin de là.
Les deux prétendus policiers et leurs
prises s'engouffrèrent dans l'hôtel par-
ticulier du comte où la saisie des lin-
gots, des pièces et des 625.000 francs fut
opérée.
— Suivez-nous chez le commissaire de
police Lefèvre, quai des Orfèvres »,
firent-ils au comte.
Et :1s montèrent avec lui dans l'auto
noire. Les deux courtiers de bourse at-
tendirent environ pendant deux heures.
Enfin, le comte revint : on l'avait, ex-
pliqua-t-11, laissé longtemps assis sur
un Danc, à la police judiciaire, puis on
lui avait fait signer un procès-verbal
de saisie, et il devait revenir le lende-
main pour être interrogé par le com-
missaire.
Mais M. Fournier, pris de soupçons,
se rendit au Palais de Justice où le
commissaire, M. Lefèbvrs, qu'il put
rencontrer malgré l'heure tardive, lui
apprit que toute cette histoire était
inconnue de lui et qu'il avait été vic-
time d'escrocs. Il porta plainte et le
comte était placé, dimanche matin,
sous mandat de dépôt. Il protesta, se
déclarant, lui aussi, victime de faux
policiers. Déjà, la police a recueilli d'in-
téressants renseignements sur les mal-
faiteurs ; le « gentleman » serait un
bandit international, venu d'Amérique.
On soupçonne aussi un individu dont
on connaît le nom, qui habita un hôtel
voisin de l'Etoile et qui a pris l'avion
pour Londres le 26 février.
Un des Taux policiers, celui qui con-
duisait, l'auto noire, a été arrête : c'est
un repris de justice, ita.ymoird Hou-
gery, qui, après Interrogatoire d'iden-
tité, a été envoyé par M. Marchât, juge
d'instruction, à la Santé. U a choisi
pour défenseur M" Grappin.
Au cours d'une perquisition, on a dé-
couvert, chez lui, — coïncidence fa-
ctieuse, en ce qui le concerne — vingt-
cinq billets de mille francs, tout neufs,
dont il n'a pu indiquer la provenance.
Les noms des deux autres complices
sont connus des enquêteurs.
LE COMTE NIE AVEC VEHEMENCE
Au cours de son Interrogatoire par
M. Marchât, le comte de Saint-Maurice
a protesté véhémentement contre son
arrestation.
— C'est une machination, a-t-il dit,
montée par une bande organisée. J'ai
connu le soi-disant gentleman dans
un hôtel, boulevard des Capucines. Le
portier doit le connaître ».
Mais le portlpr. convoqué par télé-
phone, ne put fournir au juge d'indi-
cations précises. Il voit, dit-il, des cen-
taines de gens tous les jours.
M« Bizos va demander la mise en
liberté provisoire du comte de Saint-
Maurice.
Un cambriolage manqué
Draguignan, 6 mars.
Une bande de cambrioleurs marseil-
lais a tenté, la nuit dernière, de péné-
trer dans le Palais de Justice de Dra-
guignan.
Vers une heure du matin, des pas-
sants ayant remarqué que la porte oVen-
trée était entr'ouverte, le procureur de
la République et la police locale furent
alertes.
Le passage de cambrioleurs fut, en
effet, constaté
Les premiers renseignements recueil-
lis ayant signalé la présence, au cours
de la soirée précédente, d'un taxi mar-
seillais transportant plusieurs individus,
des barrages d-,' gendarmerie furent im-
médiatement établis sur toutes les routes
conduisant vers les Bouches-du-Rhône.
Peu après le taxi était arrêté à 3ri-
gnoles. Il transportait cinq individus
les nommés Touset, Moretti, Basso,
Warner et Joseph Paul, habitant tous
Marseille.
Le véhicule contenait, en outre, des
outils de cambriolage et des matraques.
Des cambrioleurs tirent
sur les agents
Lyon, 6 mars.
Ce matin, vers quatre heures, deux
malfaiteurs pénétrèrent, par effraction,
dans un entrepôt de torréfaction situé
rue Alphonse-Daudet.
Ils faisaient passer des sacs de café
dans la rue lorsque deux agents en tour-
née les surprirent.
Une lutte s'engagea, mais les deux
cambrioleurs purent s'enfuir et protégè-
rent leur retraite en tirant des coups de
revolver
L'un des gardiens de la paix, M.
Pierre Dodard, 38 ans, fut atteint et
s'écroula. U dut être transporté, dans
un état grave, à l'hôpital de la Grange-
Blanche.
Malgré les recherches effectuées aus-
sitôt, on n'a pu, jusqu'à présent, arrêter
les malfaiteurs, dont on possède toute-
fois le signalement.
©s hongres
L'UNION
DES COMBATTANTS DE VERDUN
AU MAROC
Habat, 6 mars.
Les congressistes de 1 1.mon fédérale
des uutùtMiitauts itâ Verdun se sunt ren-
dus au mausolée du maréchal l.yautey
ou M. rhiebaut, deputé-mane de Ver-
dun, a dépose solennellement, eu leur
nom, une magnifique gerbe sur la
tombe du maréchal, au milieu d'un
recueillement et d'une émotion Inten-
ses. Les congressistes se sont rendus
ensuite par groupes dans les souks
qu'ils ont visité.
A midi, ils ont assisté à un grand dé-
leuner.
La première séance du Congrès a eu
lieu ftet après-midi dans la salle d'hon.
neur ries services municipaux.
LE RECORD DE
Queen Maiy » BA1TU ?
Troll Jnurs. 9 heures et H minutes, c'est
te temps cln-onnmètre par M. l.éon Z... pour
la destruction de son coi- au pied par le
Dl.H.1 i...
SI ce record peut être homologue, nous
reprenons le ruhan hlrti I Vive le blabla,
champion des corictdes, 3 Ir. 95. Toutes
pharmacies. ,. -
Convulsions
soviétiques
RYKHOFF ET BOUKHARINE
SERONT
EXPULSES DU PARTI COMMUNISTE
Moscou, 5 mars.
Le Comité central du parti commu-
niste a décidé l'expulsion du parti de
M, Hykhoff, ancien président du Con-
seil des commissaires du peuple, et de
M. Boukharine, ancien rédacteur en
chef des » izvestia ».
Hykhoff et lioulibarine furent mis en
cause, à dlverjes reprises, au cours du
procès, en aotit dernier, de Zinoviev,
Katnenev et consorts.
Au Vatican
LES RÉCEPTIONS
DU SOUVERAIN PONTIFE
Cite-du-Vatican, b mars.
Le Pape a reçu Mgr Petit de Julie-
ville, archevêque de Rouen ; le cardi-
nal Kartaello Rossi. secrétaire de la Cou
grégation consistoriale ; le cardinal Eu-
gène lisser an t, secrétaire de l'Eglise
orientale ; Mgr Nicolas Stam. vicaire
apostolique de Kisoumou (Kenya) et le
P. Albereda, préfet de la Bibliothèque
vaticane.
RENE SOULÉRY présente actuelle-
ment ses toutes dernières nouveautés
d'été pour dames et messieurs, ainsi
qu'un grand choix de gabardines et de
vêtements de nli.ie. Voir ses vitrines et
Un rebondissement
dans ['affaire
du crime de Peyrins
TORTEL AURAIT AUSSI ASSASSINE
SON PERE
Lyon, 6 mars.
LÈ 2 mai 1931, le fermier Gabriel Ma-
nin était tué dans sa ferme près de
Romans.
L'affaire a trouvé un brusque dé-
nouement, dernièrement, grâce au té-
moignage du fils de la victime. On se
demande aujourd'hui si l'homme qui
est accusé du crime, Henri Tortel, n'a
pas également tué son père. Il est pro-
bable qu'il sera inculpé prochainement
à ce sujet. Jusqu'à maintenant, il n'a
pas été interrogé, mais il le sera mer-
credi prochain au cours de ia recons-
titution du crime.
Le Tommlssaira de ia brigade mobile
Vattard et le lieutenant de gendarme-
rie Poncet ont recueilli aujourd'hui des
renseignements de la plus haute im-
portance. Quelque temps avant le cri-
me, M. Tortel père avait acheté un che-
val au .fermier Manin. Il ne l'avait pas
payé comptant et devait encore une
somme de z.000 francs. Le 2 mai 1931,
Manin se rendit chez M. Tortel et lui
réclama l'argent qu'il lui était dû.
M. Tortel n'avait pas cette somme
disponible.ma is devant l'insistance de
son créancier, il déclarait que le soir
même il aurait soldé sa dette.
Le soir, M. Tortel donna, en effet,
deux mille francs à son fils Henri et le
pria de les porter au fermier Manin.
On devine ce qui a pu se passer :
Tortel n'hésita pas à tuer Manin pour
garder les deux mille francs.
Quelques jours plus tard M. Tortel,
père, devait être interrogé par la police
comme susceptible de fournir quelques
explications sur l'emploi du temps du
fermier après sa visite. Mais la veille de
cet interrogatoire, M. Tortel était
trouvé mort dans sa ferme.
Une enquête fut ouverte aussitôt
qui conclut au suicide du fermier.
En effet, le malheureux avait été
trouvé dans une position qui laissait
croire qu'il s'était tué puisqu'il tenait
un fusil entre les jambes dont la gâ-
chette était reliée à sa main par une
ficelle.
Une balle lui avait fracassé le crâne.
H est donc plausible que Tortel vou-
lant supprimer un témoin gênant tua
son père et rit cette mise en scène pour
égarer les soupçons de la police.
Il a fallu plus de six ans pour qu'on
le soupçonne de ce nouveau crime.
NouveHes Militaires
Les prochaines opérations
de libération partielle
Paris, 6 mars.
Pour répondre à différentes deman-
des de renseignements, U est précisé
que les prochaines opérations de libé-
ration partielle auront lieu aux . dates
suivantes :
1. Le 10 avril 1937 pour les catégories
ci-après : ajournés et sursitaires, nés
entre le l 8r décembre 1913 et le 30' avril
1914, appelés en octobre 1935 pour dix-
huit mois. Ajournés et sursitaires nés
avant le l or décembre 1914, appelés en
avril 1936 pour un an. Tous autres jeu-
nes gens dont les obligations lépales
d'activité se terminent le 15 avril 1937;
2. Le 16 mars 1937 : Enpagés pour deux
ans par devancement d'appel en mars
et avril 1935.
Toutefois les militaires du service
auxiliaire (à l'exception des membres
de l'enseignement et des hommes clas-
sés comme frontaliers) seront main-
tenue quinze jours sous les drapeaux
le certificat d'aptilnie
teelpeient pralipe
Paris, 6 mars.
Le ministère de l'Education nationale
communique .
Va concours pour la délivrance du
certificat d'aptitude à renseignement
pratique dans les écoles pratiques de
commerce et d'industrie de jeunes fil-
les, sera ouvert a Paris, le i mai 1937.
Les candidates devront justifier de
leur qualité de Françaises, être âgées
de ;Î5 ans au moins et de 35 ans au plus
à la date du concours et avoir travaillé
pendant cinq ans au moins dans l'in-
dustrie.
Ce stage dans l'industrie pourra être
réduit à deux ans pour le personnel
justifiant de trois années au moins de
services dans les écoles dépendant de la
direction générale de renseignement
technique.
Les demandes d'inscription établies
sur papier timbré devront parvenir au
ministère de l'Education nationale (di-
rection générale de l'enseignement
technique troisième bureau, 110, rue
de Grenelle), avant le 18 avril prochain
Les traitements des professeurs tech-
niques des écoles pratiques de commer-
ce et d'industrie des départements vont
de 16.000 francs à 33.000 francs Ces
fonctionnaires ont. droit, en outre, dans
les localités dont ia population est su-
périeure â 5.000 habitants, à une indem-
nité de résidence qui peut s'élever jus-
qu'à 1.680 francs, en province.
Elles reçoivent enfin, le cas échéant,
des indemnités pour charges de famil-
le qui sont fixées à : 660 francs pour
le premier enfant. 960 francs, pour le
second, 1.980 francs pour le troisième
2.460 francs pour chaque enfatit à par-
tir du quatrième.
Ce concours n'est ouvert que pour
les écoles de province.
INFORMATIONS
COMMERCIALES
BOURSES ETRANGERES \
fNtiw-ïoix. o inar». ;
Aujourd'hui li l'ouverture, la teiidanc»
esl en neuéràl très lerine.
bruxellcs, 0 mais.
Marche extrêmement icnii« dans tous ies
groupes et d'un bout à l'aune do la séance,
les premiers coûts déjà en progrès nota^
l)le par rapport a la veille étant nettement
déliassés en clôtura. '
Il e^ probable yug le volume des éeban-
ges constitue un record pour un samedi.
Visiblement l'attitude do la Bourse s'Ins-
pire en grande partis de l'optimisme re-
naissant concernant la situation en France.
MARCHES COMMERCIAUX
rOURHAUtS
PAU1S. ti mars. — raille de blé ; première
qualUd, ÎWJ i deuxième, de ICO a 171) ; U'oi-
bieuie. de 145 a lio. — raille de sébile i pie-
UUMÏ« ejuame. 115 : deuxième, de i.», a lu, ;
uoisioiue. uo l'iu â làu. — l'aille d avoine :
première qualité, lue ; deuxième, de Lu à
IbU ; troisième, de 166 a 105. — Foiu : pr»
uucre quaiue, -i&i ; deuxième, de >\!6 a -&5 ;
li-uisieme, de 175 a iOu. — Luzerne : premiers
dualité, £J5 ; deuxième, de ^uô a iiti ; in,i-
Même, de 175 a 1U5 — t -ru : première qua-
lité, sfciô ; deuxième, de IDÔ a 215 ; troisième,
de 165 a lbo, — Cours menantes : tendance
calme.
RESINEUX
LONDRES. 8 mura. — Térébenthine cal-
me. Disponible 4U i vendeur .— Keslne, cal-
me. Américain» U, i\i î j ï, 82 } ; ci, 1/4 ; Française, F G*
•j-i 1/4 : WW, S4.
SAVANiNAll, « mars. — Térébenthine •
41 1/2. — Résine s F, UlOj K, »Wj Wu, 635".
WW, 1.100.
DAX, 6 mars. — Essence U3 térébenthine
coui-o officiel, 600. Tendance terme. — Colol
plianes, iiicolées. lirais clairs, liw Poteaux
07.
COTONS
NEW-ORLÉANS, t> mars. — Clôture 1 Bls-
ponlble, 13.93; mars 13.8o à 13.86- mal
13.i3 : juillet, 1ÎM a 1335; octobre 12.98 a
l-J.SW; décembre. 13.02; janvier. 13.02.
VINS ET ALCOOLS
PERPIONA.N, 0 mars. — La Uiarnnre de
commerce cote : Vins rouges, de » degrés a
a U degrés ue 14 ir 6u a 14 lr. 76 le degré.
De 9 degrés a il degrés, de H fr. -Mi a
14 lr. 00 le desré. selon délai de retirai-
son, — chambre d'agriculture pas d'aflal-
rcs signalées.
CARCASSO.NNE, e mars. — La commis-
sion de constatation des cours de la Cham-
bre, do commerce a donné ia cote suivante
noor la semaine du as lévrier au 6 mars :
Vins rouges, de 8*5 a n\ de 14 SS à 25 fr.
le degre-hectolitre nu. pris chez le récol-
tant, tous irais en sus, suivant conditions,
qualité et situation des chais.
UEREALES
CHICAGO, 6 mars. — Blé dur d'hiver
«• 2 : Disponible, incoté: n" 3, lncoté; mal,
136 1/2 a 135 3/8: juillet 117 a lui 7/8; sep-
tembre, 114 a 113 7/8. — Ma/s bigarré n" 2 t
105 3/4; juillet, 101 Nouveau contrat : Mal,
108 3/8; juillet, 103 5,8 : septembre, 97 1/8. —
Avoines ; Mai, 40 3/4; juillet, 42 3/4; sep-
tembre, 40 5/8. — Seigles n" 2 : Disponible,
lncoté: mai, iOti; juillet, 99; septembre,
90 3/4' — orges : 82.
WINNIPEti, tt mars. — Blés : Mal, 128 5/8;
juillet, 124 3/3; octobre, 113. — Seigles 1
Mai, 106 3/8- Juillet 601- octobre, 87 5/8. —
Avoines : Mal 55 3/8; Juillet, 52 1/4. — Or-
ges : Mai. 81 1/4 : juillet, 73 1/2.
»U0RE8
NEW-ïORK, 8 mars. — Centrifuge Cuba,
90", droits payés : Prompte livraison, 360.
Ancien contrat, : Mars, loi â lo7 ; mai, 258
a 269 : juillet, 257 a 258; septemore. 267 à
253; novembre. 256 à -258; décembre, 262
nominal; janvier. 251 à 252; mars, 253 no-
minal. Ventes, io.Oou tomes Nouveau con-
trat : Mal, 125 l/2 : juillet, 127 1/2; septem-
bre 127 1/2; décembre, 131 nominal; inar»,
135 1/2- mai, 138 1/2. Ventes. 14.000 tonnes.
LOMIRES, 6 mars. — Brut ; Base 98\
tendance, ferme, vendeurs et acheteurs 1
Mars 6/7 1/2 à 6 5 1/4; mai, 6/6 1/4 payé;
août, 6/6 1/4 payé; décembre, 6/6 3/4 payé;
mars 1938, 6/8 payé.
CAFES
NEW-YORK, 6 mars. — Rio n* 7 . Dis-
ponible, 9 1/4. Ancien contrat : Mars. 442;
Ventes, l.OOo sacs. Nouveau contrat ; Mars,
693; mal 703; juillet, 712; septembre 720;
décembre, 722. ventes, 6.000 sacs.
HUILES DE COTON
NEW-YORK, 6 mars — Prime eummer,
grad ejaune, base bléchable : Disponible,
lncoté; mars. 1,115-, mai, 1,124. juillet. 1,133;
septembre. 1.130; octobre, 1.110.
METAUX
NEW-YORK, 6mars. — Etaln : Comptant,
5.900. — Zinc ; Comptant 70O. — Plomb n
Comptant, 700. — Cuivre électrolytique 1
Disponible 1.507 ; futur, 1.627; ordinaire,
1.575; exportation, prix offlclel, 1.650, — Ar-
gent : Incoté.
Cheveux Gris
Le meilleur remède
est fait chez soi
Dans un flacon de 260 gr., veife
sez 30 gr. d'Eau de Cologne
(3 cuillers L soupe), 7 gr. dm
glycérine (1 cuiller à café), !•
contenu d'une boîte de Compo-
sé LEXOL et remplissez aveo
de l'eau. Vous pouvez acheter
ces produits dans tous rayon»
ae parfumerie ou chez votre pharmacien qui voue
fera le mélange à un prix minime si vous ne voulea
pas le faire vous-même. Appliquez la lotion sur
les cheveux deux fois par semaine Jusqu'à ce
que la nuance désirée soit obtenue. LEXOL fonce
les cheveux striés, décolorés ou gris et les rend
souples et brillants, vous rajeunissant ainsi de
plusieurs années. Il ne colore pas le cuir che>
velu, il n'est ni gras, ni poisseux et ne déteint pas.
UN M3HSIEUR
Aux chantiers
de l'Exposition
L'ouvsrfurg serait retardée
Paris, 6 mars.
En dépit des pressants appels de M.
Blum et de la C. G. T. le nombre des
ouvriers qui ont travaillé, aujourd'hui
sur les chantiers de l'Exposition n'était
guère supérieur a celui des samedis pré-
cédents.
Or, hier, on déclarait qu'il y avait ac-
tuellement 16.00U ouvriers embauches
16.000 embauchés, à 8 heures, c'est donc
128.000 heures de travail qui ont ete
perdues aujouraiiui et 128.000 qui se-
ront perdues. Ce n'est évidemment pus
de cette façon que l'Exposition pourra
être prête à temps. Aussi, commence-t-
on A, être moins affirmatlf sur la date
de l'ouverture réelle de l'Exposition.
S'il faut en croire certaines person-
nes bien informées, étant donné la ca-
rence de certaines corporations du bâ-
timent qui lefusent d'obéir même à leurs
dirigeants, on envisage un recul de l'ou-
verture.
L'inauguration officielle aurait Heu le
2 mai, lendemain de la fameuse « Fête
du Travail », mais les visiteurs ne se-
raient admis dans l'enceinte de l'Expo-
sition que dans le courant de mai a
une date qui serait fixée ultérieurement..
offre gratuite-
ment de fairt
connaître à tous ceux qui sont atteints
d'une maladie de la peau, dartres, eczé-
mas, boutons, démangeaisons, bronchi-
tes chroniques, maladies de la poitrine,
de l'estomac et de ia vessie, de rhu-
matismes, un moyen facile de se gué-
rir promptement, ainsi qu'il l'a été ra-
dicalement Itii-mpme après avoir long-
temps souffert et essaye en vain tous
les remèdes préconisés. Cette offre,
dont on appréciera le but humanitaire,
est la conséquence d'un vœu.
Ecrire au Lab ,e de M. Auguste VIN-
Cent, 8. place Victor-Hugo, à Brenoble,
qui enverra gratis et franco les Indica-
tions demandées.
GÉRARD IN. le fameux sprinter, a,
pour bien dormir, adopté le matelas
« Dunloplllo ». Le matelas « Dunloplllo »
est fabriqué par Dunlop, à Montluçon.
Salle d'Expos. : 62. r. de Lisbonne. Paris.
ENCAUSTIQUE
% BARBES \
BRILLANT EXPREfS
Vfoit I annonce dei Goleriet Sotbèien dernière pogg
ses prix raisonnables, 3, place Esquirol, . après les dates flqées ci-dessus pour y
Toulouse. «• I effectuer leur période de disponivilité.
ïîéjà... des Punaises !
On les volt revenir avec le premier soleil.
Heureusement

DIMANCHE 7 MARS 1937
DERNIERI HEURE
DISCOURS
DE M. BLUM
SUR L'EMPRUNT
LES SPORTS
W%*%»^»^s>»i sont eu pleine lui'itt», vont sanroutei
avec, au cu»ui-, le- même espoir : l'euiuoriui-
ia victoire.
Detu. méthodes vont être opposées. D'un
cote, ia catalane, nase« sur 1 imprévu, ie
cian el la volonté ; u un autre, la uiigùur-
tiaue, plus classique, plus ciaire plus 01-
uouuee. laquelle ues deux s avérera la plus
elncate t c'est la uu prubieuie lort nia-
laioe a résoudre .four nu»*, le matcu s an-
nonce très ouvert et loin d'eue couru. Ce-
pendant, puisqu'il laui designer un vain-
queur, nous aecoruoiis une petite chance
supplémentaire aux « sang et or • ûe Des
ciaux. lit si au ternie ue cette rencontre
émouvante — qui lera date uans les anna-
les du rugby tuuiousain — les iaruais uou-
uaieut un coup ua pied a ce bien Irague
pronostic, nous no crierions pas au mira-
cle. Nous applaudirions cuaieureusenienl
le mérite et ia pertoruiance des sympathi-
ques auilêtes biguuruamt.
Les équipes s aligneront dans la forma-
tion suivante :
U. ù. A. l-erpiananais. — Arrière : Porl-
cal ; trois-quarts : Serres, OUet. Desclaux,
Aiere ; demis : Lavail, Abat ; avants : Gras,
Uaynal, Vails. Danoy. Bousquet, casenove.
Montagne, Molinier.
Stadoceste larbaU, — Arrière : Péden-
tour ; trois-quarts ; Dattas Cérez, Lamon,
Mégier ; demis : Libaros, Peyralade
avants -. Chauau, Loin. Narp, Mousis, Ca
zalas j Met ut, "Jacquerie. Garcia.
A MOULINS. — US. Uoinaualse contr»
S. C. Orléanais. Favori : U. S. Romanalse.
A VALENCE-SUR-RHONE. — U. S. O. VI-
chyssolse contre U. S. Seynolse. Favori :
U. S. C. Vlchyssoise.
A LIMOGES. — S. C. Vlerzonnals contre
Avenir Valenclen. Favori : Avenir Valenclen.
A POITIERS. — U. S Testerlne contre
S. C. U, F. Favori : U. S. Testerine.
CHAMPIONNAT
DU PERIGORD-AGENAIS
A PEK1GUEUX. — S. U. Agenals contre
C. A. Périgourdln. — Ce match n'otfre qu'un
Intérêt très relatif, c'est pourquoi 11 est dlf.
flcile d'en prévoir l'Issue. Jouant chez eux,
les Pérlgourdlns bénéficient d'une chance
supplémentaire.
Tournoi du Sud-Ouest
POULE A
A ANGOULEME. - U. S. BergeracoUe con-
tre S. C. d'Angoulême.
Favori : s. C. d'Angoulême.
CHEZ LES TREIZE
LES QUARTS DE FINALE
DE LA < COUPE DE FRANCE > '
A BORDEAUX. — Dax-XIIl contre Vilia-
neuve-XIll.
A LYON.
Catalan.
R. C. de Roanne contre Treize
A ROANNE. — R. C. Albigeois contre U. S
Lyon-Villeurbanne.
A ALBl. — Albl-XIII contre Bordaux-XIIL
Ces quatre rencontres sont tellement équi-
librées que nous p.éférons nous abstenir de
tout pronostic. — GEO-PERRET.
Allez à TARBES
DIMANCHE 7 MARS 1937
Voir I* Match de Rugby
STADE TOUL 0USA1N - R. G. NAR60NNA1S
L'Egypte
s son admission
a la §. D. N.
Londres, 6 mars.
Diverses puissances, et notamment la
Turquie, avaient, on s'en souvient, ap-
requiert néanmoins quelques derniers ] Puyé la candidature de l'Egypte à la
ajustements de détail. i fe- D- N. Aujourd'hui, le gouvernement
l"irv._,v — *« wmrc suiiirau a inuiqUer
les pv " ce - Entre s en séance à 15 h„
22 h 3o ne se sont sé P arÈS ^ u ' à
''aM^M 1 ^.
11 savolr à ce moment que
m r£L étalt virtuellement réalisé en ce
1 QUI nnn
tre et i , e le P lan de contrôle terres-
efc. vi0,V„ aval , et 1W ce contrôle entrerait
V1 gueur le 13 mars.
UN ACCORD
l e T ard dans 18
^ l°3 U »v C "iî llt * a fa 't choix de la date
est inter
DE PRINCIPE
a soirée, il se confirme que
>ité
'hars et qu'un accord de princip
venu.
Le 13 mars, precise-t-on dans l'entou-
rage des délégations, les éléments es-
sentiels des organismes de contrôle ma-
ritime et terrestre devront être mis en
place.
C'est donc la formule d'application
progressive qui semble avoir été ainsi
adoptée.
LE COMITÉ PLENIER
SE REUNIRA LUNDI
Le Comité plénier se réunira lundi
matin pour ratifier officiellement le do-
cument mis au point aujourd'hui.
Contrairement à ce qui était prévu,
aucune séance d'experts n'a été convo-
quée pour demain.
Les oqéraîions miiiiaires
LA SITUATION DEVANT MADRID
Bilbao, 6 mars.
Secteur de la Cité Universitaire : Mai-
gre les attaques répétées que les gou-
vernementaux ont eitectuées, au cours
des derniers jours, dans le secteur de
la Cite Universitaire les positions des
deux parties n'ont pas change.
Celles des nationalistes s'etet.dent sur
un terrain qui descend légèrement en
pente vers la rivière ; elles sont entou-
rées, mais d'une manière discontinue,
par les lignes gouvernementales dont les
plus importantes sont situées en face
de l'hôpital clinique.
Là, les gouvernementaux ont établi
deux rangs de tranchées, reliées entre
elles par des boyaux. Cette position est
bordée de chaque côté par des maisons,
dans lesquelles, les tanks gouvernemen-
taux s'égarent entre chaque attaque.
Les éléments des lignes républicaines,
se dirigeant vers la rivière passent,
d'une part par la Casa Velasqucz; d'au-
tre part, à travers l'Institut de la Lutte
contre le Cancer.
A cet endroit les forces nationalistes
empiètent sur la ville même de Mannd.
Au cours des derniers engagements,
l'eflort des gouvernementaux s'est porté
surtout sur l'hôpital clinique. Ils em-
piovèrent divers moyens de destruction,
notamment celui des fourneaux de mi-
nes, mais les nationalistes purent con-
tr"\jBt,itr^ ceux-ci en temps utile.
JANS LE SECTEUR D'OVIEDO
RadlO-Falanffe annonce que dans le
secteur d'Oviédo, un bataillon de ml-
du Caire a demandé officiellement son
admission à l'institution genevoise,
U situation (iiucitre
de .'Italie
Légion d'Honneur
MUTILES DE GUERRE A 100 %
Paris, 6 mars. 1
Le • Journal Officiel » publiera de-
main une promotion dans la Légion
d'honneur concernant des mutilés de
guerre à 100 %.
Sont promus au grade de comman-
deur :
MM Julie, médecin lieutenant-colo-
nel rayé des cadres; eGnais, anciens
chef de bataillon au 57" R. L; les an-
ciens capitaines Poirel, 101» R. I. et
Timnian, l»r étranger.
Cette promotion comprend en outre
7 officiels et 143 chevaliers.
MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE
Est nommé chevalier de la Légion
d'honneur : M. Duclos, médecin-chef de
l'hôpital hospice de Condom.
«ISSHBHUH &HHHGSaugEl
I AÉRONAUTIQUE |
LE VOYAGE
DE L'AVIATEUR MONTEIL
Marseille, 6 mars.
L'aviateur Monteil, qui se rend à Ma-
dagascar à bord d'un « Simoun », a
quitté Marignane à 14 h. 30.
II était parti du Bourget ce matin, à
11 h. 30.
Nouveltes Express
. : duc et la duchesse de Kent
sont arrivés d 13 h. 25 d Florence. Us
ont été salués à la gare par les prin-
cesses Hélène de Roumanie, Irène de
Grèce tt par le consul d'Angleterre.
nallstes n'a pu regagner à temps ses
tranchées et a été anéanti.
Les blancs ont d'autre part consolidé
leurs positions dans le secteur d'Escam-
plero.
neurs reepoussé par les troupes natio- ^soit assez élevé,
SITUATION STATIONNAIRE
Valence, 6 mars.
Le Conseil, délégué pour la défense
ds Madrid. fait connaître à midi,
qu'aucune opération importante n'est a
signaler depuis vingt-quatre heures, sur
les divers secteurs du front de Madrid.
Par contre, l'aviation nationaliste a,
de nouveau bombarde, au cours de la
nuit, plusieurs villages et notamment,
Aranjuez, Alcala de Hcnarès et Villa-
nueva del Pardillo.
Il srmbl° que le nombre des victimes
Rome, 6 mars
La diminution du nombre des nais-
sances avait fait craindre à l'opinion
publique italienne que le gouvernement
ne prit des mesures draconniennes.
Les décisions du Grand Conseil fas-
ciste l'ont rassurée.
Des rumeurs pessimistes avaient cir-
culé sur la situation financière de l'Ita-
lie et d'aucuns s'attendaient à des im-
pôts supplémentaires destinés à faire
face aux grosses dépenses militaires et
coloniales de l'Etat et même à un nouvel
emprunt.
Aussi le communiqué publié cette nuit
à l'issue de la troisième séance du Grand
Conseil fasciste a-t-il été pour les Ita-
liens un nouveau soulagement puisqu'il
annonce que les besoins extraordinaires
de la Trésoreri pour l'exercice 1937-1938
seraient couverts par les moyens déjà
existants et sans aucune mesure nou-
velle ou spéciale.
Or, la première publication depuis la
campagne d'Ethiopie de l'état de la ré-
serve or de la Banque d'Italie, qui est
relativement satisfaisant, a de même
causé une grande satisfaction.
Aussi ia presse fasciste est-elle pleine
de commentaires très enthousiastes.
« L'Italie, pays pauvre écrit-on, don-
ne l'exemple d'une gestion financière
habile et sage, qui lui permet d'espérer
pour un proche avenir, une situation
économique nettement, meilleure. »
En même temps, les quotidiens fas-
cistes annoncent, ce matin, les impor-
tantes mesures financières, prises par
le cabinet français.
Et on lait remarquer, naturellement,
que la France, pays riche, a besoin
d'émettre emprunt sur emprunt, pour
éviter la faillite, alors que l'Italie annon-
ce, aujourd'hui, qu'elle n'en a plus be-
soin pour un temps assez long.
«t La révélation faite hier au Grand
Conseil, par le ministre des finances,
écrit le « Popolo Di Roma », sera, pour
les Italiens, un motif de grand orgueil.
« C'est le compte rendu financier de
deux années qui se sont déroulées parmi
une vie politique extrêmement agitée.
« Dans ces deux ans, l'Italie a accom-
pli une très grande entreprise coloniale,
a conquis un Empire, a supporté un
siège économique sans précédent dans
l'histoire.
« Tout cela est passé et l'Italie, non
seulement, n'est pas essouflée, mais elle
est plus que jamais vigoureuse et pleine
de vie. prête de nouveau à oser et à
défendre son bon droit et son honneur.»
ET CELUI DE L'AVIATEUR
BRITANNIQUE LLEWELYN
Dieppe, 6 mars.
L'aviateur britannique Llewelyn, de
retour de sa tentative Londres-Le Cap
et qui était parti de Marseille-Marigna-
ne à 8 h 19. a atterri à l'aérodrome de
Dieppe à 13 h. 15, en raison du mauvais
temps.
Il repartira pour Londres dès que les
conditions atmosphériques le lui per-
mettront,
I'0IiC4rV/S/ir/0^
Prix des places : Tribunes centrales nu
merotées, 15 lr. •£> : pesage, lu lr.\ i>opu-
lanes. o fr.
Ouverture des portes au terrain a 12 h. 15.
iaitree ues populaires par la porte du bord
du canal latéral . entrée de toutes les au-
tres places par la grande porte de la routa
de Biaguac.
Afin d'éviter l'encombrement aux gui
chets du terrain, une location sans frais
fonctionnera pour toutes les places au se-
crétariat du btade Toulousain, allées Jean-
Jaurès, au premier, dimanche, de 8 heures
a 14 heures.
Location pour les places numérotées à
la Ir. 25 au siège du Stade Toulousain, à
partir de jeuui, tous les Jours, de n heu-
res a 19 heures.
— Les canes de presse délivrées par le
Stade Toulousain pour la saison 1936-1937
seront valables pour ce match.
L'aviateur Doret donnera le coup d'envoi
C est M. Faur qui dirigera cette rencon
tre capitale, dont le coup tl envoi sera don-
ne par le célèbre aviateur Marcel Doret. si
populaire â Toutous* et qui vient d'être
récemment, promu au grade de commandeur
de la Légion d'honneur.
Nous espérons aue le public toulousain
accueillera avec sa courtoisie habituelle Ca-
talans et Tarbais. Précisons que ce match
est sujet à des prolongations.
A TARBES — Staue Toulousain contre
R. C Narbonnals. Les « rouge et noir » par-
viendront-Ils — après un match qui 6'an-
r.once extrêmement serré — â déboulonner
de son piédestal le R C. Narbonnais, cham-
pion de France î C'est posslhle. mais pas
certain.
Le Stade Toulousain alignera la formule
suivante :
Arrière : Sahue ; trols-quarta 1 Bourdleu,
Gaussens, Galllaguet, Grange ; demis •.
Vassal. Vlllar . avant» : Pulg. Fabre, Car-
rte : Delqué Quarante, Lougarre. Finet,
Rouge.
Arbitre : M. Roquebert. de Biarritz.
A CARCASSONNE. — U. S. Thurlnoise con.
tr» A. S. Montherrandaise.
La Jeune équipe catalane, sérieusement
handicapée par les durs efforts fournis les
deux dimanches précédent» contre Biar-
ritz, et. de surcroît comptant dans ses
rangs quelques éclopés. devra s'Incliner —
arrès s'être défendue héroïquement — de-
vant la puissance et le plus grand métier
de la belle équipe montferrandaise.
Arbitre : M. Alliez, de Bordeaux
A TOULON — AS. Carcassonnaise con-
tre R .C Châlonnals. Plus expérimentés,
les Carcas'sonnais devraient l'emporter assez
nettement.
Arbitre : M Trescazes, de Lyon.
A PERPIGNAN. — Aviron Bayonnais con-
tre C. S de Vienne. — Les Basques n'auront
pas la tPche facile. Nous pensons, néan-
moins, que leur brio et la multiplicité de
leurs attaques auront finalement raison de
l'opiniâtre défense des Viennois.
Arbitre ; M. Barbe, de Narbonne.
A GRENOBLE. — I.yon-O. U. contre R.-C.
Toulonnais. — Ces deux vieilles connaissan-
ces vont se livrer une lutte furieuse et qui
restera longtemps Indécise. Les Toulonnais,
à notre avis, semblent mieux armés pour
prend ia un léger avantage.
Arbitre : M. Labrune.
A AOEN. — F. C. I.ézlgnanals contre Sec-
tion Paloise. — Les Béarnais vont trouver
à qui parler en la personne des Audols.
Ceux-ci, toutefois, finiront par succomber.
Mats, de peu, de bien peu. A moins qu'ils
ne causent une surprise.
Arbitre ; M. Amoros. de Bordeaux.
À CLERMONT-FERRAND. — F. C. de Gre-
noble contre O A. Béglats. — Les Greno-
blois, par leur Jeu efficace, élimineront les
réglais qui. actuellement ne tiennent pas
1 la grande forme.
' Arbitre : M. Rocca, de Paris.
50'
REDUCTIONS :
81 vous dlspo:ei de la journée i
pour le train 131 partant à S h. tt<
pour lo train 137 partant à 9 h. 18!
et au retour
1 pour le train 150 partant de Ta*-
O bes a 17 h. 38;
pour le train 154 partant de Tax-
bes a 19 h. 33.
Aller et retour 2* classe : 47 Fis
Aller et retour 3* classe : 32 Fr»
SI vous disposez de 1 après-midi 1
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Toulouse départ : 11 h. 45; Marca-
dieu .«rrivée : 14 h. os.
Marcadleu départ : 17 h. 18; Too-
louse atrivée : 19 h. 29.
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du Stade Toulousain.
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ALLEZ À TOULOUSE
Dimanche 7 mars
voir les MATCHES DE FOOTBALL 1
Association : CANNES-SOCHAUX
Rugby : PERPIGNAN-TARBES
et le grand cortège historique
LA FRANCE A TRAVERS LES AGES
Réduction de
50
en troisième classe,
au départ des gares situées dans les
départements de : la Haute-Garonne,
les Hautes-Pyrénées, le Tam-et-Garon-
ne, l'Aveyron, l'Ariège, l'Aude, le Gers,
le Tarn, le Lot, et prix fermes : 30 fra
au départ de Tarbes; 40 frs au départ
de Perpignan.
Les coupons de retour sont valables
au départ de Toulouse jusqu'au lundi
8 mars, à 14 heures.
CYCLISME :
•»—» Arrivé ce matin à Paris, M. Ar-
mand Guillon, résidant général de
France en Tunisie, s'est aussitôt rendu
au Quai d'Orsay, où il a été reçu par
M. Viénot. Il n'est ensuite rendu auprès
de M. Léon Blum.
TENNIS!
«: ^
LE TOURNOI
DU SPORTING-CLUB DE PARIS
Paris, 6 mars.
La première demi-finale du champion-
nat simple dames, jouée ce matin au
Sporting-Club de Paris, fut, entre Mlle
Neufeld et Mme Lebailly, l'occasion
cune iutte qui se prolongea jusqu'à la
imite des trois sets et qui vit la vic-
toire de Mlle Neufeld par 4-6, 6-2 et 7-5.
Mlle Pannetier bat Mme Moiel-De-
ville.
La seconde demi-finala du simple da-
mes fut gagnée par Mlle Fannetier qui
battit Mme Morel-Deville par 4-6, 6-2
6-1.
Autres îésultats :
Juniors. — Deuxième tour : Dubuc
tat Ulmer par 6-3 et 1-5.
Quarts de finale : Abdesselam bat
Pia t par 6-1 et 6-4.
Dotale messieurs. — Quarts de fina-
le : Berthet et Rodel battent D. Lau-
rent et J.-P. Claude par 9-7 et 6-4.
Simple-messieurs (Demi-finale). — Pe-
tra bat Troncin. par 6,2, 2/6, 6/3.
Double-messieurs (Demi-finale). —
Troncin-Abdesselam battent Pétra-Pelliz-
za. par 3/6, 6/2 8/0.
Mme HENROTIN FINALISTE
A NEW-YORK
New-York, 6 mars.
Mme Henrotin poursuit victorieuse-
ment sa carrière au championnat
d'Amérique de tennis.
Opposée à Mlle Mac Neill en demi-
firale du simple dames, elle a Lattu
et lté dernière par 6-2 et 6 1
Elle rencontrera en finale Mlle Hirsch
qui a battu Mlle Norma-Taubele par 7-5,
0-6 et 7-5.
La finale du simple messieurs mettra
aux prises Parker et Bowden.
EQUIPES SECONDES
A CARCASSONNE. — Stade Toulousain (2)
contre A. S. Carcassonnaise (2). Arbitre : M.
Noé, de Perpignan.
A BAYONNE. — Stadoceste Tarbais (2) con-
tre Aviron Bayonnais (2). Arbitre ; -M. Tail-
lefer, de Toulouse.
Nos favoris : Stade Toulousain et Aviron
Bayonnais.
Les matches Au Barrage
EXCELLENCE-HONNEUR
Les Clubs nommés premiers sont ceux
d'Excellence et les seconds ceux d'Honneur.
A PEU1GUEUX. — U. A. Libournaise con-
tre S. C. Tulllstfi. Tavorl : S. C. Tulllste.
A VlbKiio.N. — Stade Poitevin contre u. S.
du Métro. Favori : Stade Poitevin.
A CHALON. — C. A. S. G. contre S. O.
Avign muais. Favori ; O. A. S. G.
A NANTES. — Stade Français contre U. S.
Cogna;aise. Favori ; Stade Français.
A BEZ1ERS. — F. de Lyon entre '"aint
Girons S C. Favori : Saint-Girons S. C.
A BERGERAC. — F. C. Oloronnais contre
Stade Aurillacuis. Favori . F. C. Oloro:.-ls.
A VICHY. — A. S. Bortoise contre Etade
Dijonnais. Favori : A. S. Bortoise.
A ANGOULEME. — Stade Nantais U. C
contre S. C. Decazevlllois. Favori : Stade
Nantais U. C.
HONNEUR-PROMOTION
Les Clubs nommes prêtaient sont ceux
d'Honneur- et les seconds ceux de Promotion.
A MONTAUBAN. — U. S. Marmandaise
contre S. C. Millavols. Favori : U. S. Mar-
mandaise.
A ORLEANS. — U. S. Bergeracoise contre
R. C. V'erdunois. Favori : U. S. Bergeracoise.
A MONTPELLIER. — N A. C. de Roanne
contre Bout-du-Pont-Stade. Favori : N. A. C.
de Roanne.
A CAHORS. — F. C. Car..-iausln contre
U. S. Fumêloise. Favori : F. C ( armausin.
A MON'TLUÇON. — S. U. Cavaillonnals
contre S. C. Ouest. Favori : S. U. Cavaillon
nais.
A MARMANDE. - U. S. Rlonnalse contre
C. c P. O. de Périgueux. Favori : U. S
Rlonnaise.
A PKZENAS. — C A. VUleneuvols contre
C S. Bergusien. Favori : O. A. Villeneuvois.
A DIJON. — C. S. de Villefrancho contre
U. A. t. de Paris. Favori : C. S. de Ville-
franche.
LE GRAND PRIX D'ISSOIRB
(Puy-de-Dôme)
Une date à retenir : mardi 14 sep-
tembre 1937.
Le deuxième grand prix de la vills
d'issoire, organisé par le Vélo-Sport Is-
soirien, pour la dixième fois, sous les
règlement de J'U.V.F.
Cent vingt kilomètres, soit quatre-
vingts tours de ville. Véritable Billard
goudronné. Unique en France.
Prix et primes : 10.000 francs.
Prix : 2.000. 1.500, 1.000, 700, 600, 500,
400, 300, 200, 100, 100, 100, 50, 50, 50 et
primes.
Au lieu de 8.000 en 1936, soit 1.500,
1.000, 700, 600, 500 pour les cinq pre-
miers.
Au lieu de 6.000 en 1936, soit 1.100,
700, 450, 250, 175 pour les cinq premiers
et primes.
Pour tous renseignements s'adresser
à M. Rigodiat, rue du Palais, à Issoire
(Puy-de-Dôme). Joindre un timbre pour
réponse. Palmarès et photographie ré-
cents.
Browaeys bai le record
des 100 milles
Arcachon, 6 mars.
Browaeys, de Boulogne-sur-Mer, a bat.
tu les records du monde des 60, 70, 80,
00 et 100 milles contre la montre.
L'Indépendant français a couvert les
60 milles en 2 h. 28' 55" 2/5 ; les 70
milles, en 2 h. 55' ; les 80 milles, en 3 h.
21' 04" ; les 90 milles, en 3 h. 48' 25" et
les 100 milles, en 4 h. 14' 32".
Le précédent record des 100 milles ap-
partenait au Français Laubert, avec
4 h. 15' 00" 1/5, depuis le 2 octobre 1930.
a
a V*4 «f*» ytf»** '«»* V n B
SU* r-t»»» m «»

T
DIMANCHE 7 MARS 1937
LA JOURNEE
MARS 1937
; Laetare.
Saint Jonathan.
Salon des Ar-
DU 7
Fête du jour
Fête à souhaiter
m-* Palais des Arts
listes Occitans.
n»—> 'u, Foyer Vêritas (rue Vélane),
conférence du R. P. Rebelle : « Le rôle
de la Vierge dans la tneotogie cathuu-
Que ».
,»_> Pharmacie de nuit : Laporte, 64,
rue de ta Repuolique,
8 h 31), au siaae Clapié (rue Fon-
Âu Billard-Club Arnaud-Bernard
taine-Lestang) : Match de football-
rugby : Arlequins contre Footbau-Ciuo
ùaint-Gauainois.
„ . y neures, Cercle d'escrime (rue
de là Petite-Brasserie), championne
a epee. y i 30 au Conservatoire, ras-
semblement aès jeunes de l'Union fe-
aeraie.
„_> 9 h 30, à la salle du Sénéchal
(17 rue de Remusat), réunion de la
France mutualiste.
m > g n 30, à la prairie des Filtres :
Cnu,mpionnats de cross-country.
„»_» w heures, au Caje cristal-paio-
ce (b(j levard de Strasbourg), assem-
blée générale de VU. S fv des voyageurs
et représentants ae commerce.
*_> 10 heures, au stade Clapié (rue
Fontaine-Lestang) . Match de rugby
(finale du championnat juniors) ;
Football-Ciub Saint-GaudinoK (II) con-
tre Olympique Labruguièrois.
„_> io heures, au Calé Fize (place
du Capitale), réunion des anciens de ta
13" Section C. O. A.
»»_> io heures, au Café Fize (place
du Capitole), réunion de l'Amicale bel-
ge de ïouiouse.
»»_» io heures 18. rue des Paradoux,
réunion de ia Société de secours mu-
tuels V Ariégeoise.
m—* 10 h. 30, 6, boulevard de Stras-
bourg : Réunion de l'Amicale des En-
fants de l'Hérault.
*»_* il heures, au Temple protestant,
se) vice pour tes morts du 83" R. I.
»->• 21 heures, à l'église Samt-Nico-
las, concert spirituel.
m—y il heures, chapelle sainte-Anne,
messe pour les étudiants morts au
champ d'honneur.
m-+ U heures, Café Sion t banquet
des Entants de l'Aude.
m-* 12 h. 30, Restaurant Calypso,
banquet des jeunes de VU. F.
m y 13 h 30, au terrain de la rue
Coupefer : Matches de baskett-bali
(tournoi toulousain) ; Olympic Ouvrier
Saint-Cyprien contre Incinération.
m > 13 h. 30, au terrain de la rue du
Midi : Matches de baskett-ball (tournoi
toulousain) : Club Sportif Sauzelong-
Rangueuil contre Union Sportive Pro-
létarienne.
m » n heures route de Fronton :
Départ de l'excursion de l'Union cyclo-
touriste toulousaine
m ) u n. 30 Théâtre du Capitole :
Princesse Czardas.
«»-> 14 h 30, terrain du T. O. E. C,
match d'association entre A. S. Cannes
et F. C. Sochaux.
m—* 14 h. 30, aux Turres, match de
rugby ; Avenir Saint-Cyprien-Taxis.
Sports.
»->. 14 h. 30, terrain Ernest-Wallon,
match de rugby entre U. S. A. Perpi-
gnan et Stadoceste Tarbais.
a) , 14 h,. 30, Maison de l'Agricul-
ture réunion de la Société d'Agricul-
twz et conférence de M. Dop.
m > un 30, avenue ae Muret, dé-
part de la course cycliste contre la mon-
tre de f,' venir Cycliste Toulousain.
m > 14 h. 30, avenue Jules-Julien :
Départ de l'épreuve de fond cycliste du
Toulouse-Vélo-Club.
,„ > 25 heures et 21 heures, à Lar-
denne (restaurant Brousse-Forestié),
bal et concours de travestis.
»-> 15 h. 4b, rue Tourne)'euiile, dé-
part de la première épreuve de classe-
' ment de ia Roue Libre Saint-Cyprien.
m-* 16 heures, au Cénacle (rue De-
ville, 7), exercice de la neuvaine de la
Grâce.
m—> 16 h. 30, Hôtel d'Assézat, séance
publique d- la Société d'Archéologie du
Midi de la France et conférence de M.
Astre : « Pierres et Monuments de
Toulouse ».
27 heures, place du Capitole, 3,
assemblée générais de l'Union pour le
suffrage des femmes.
2 S heures, place du Capitole, 3,
réunion de l'Amicale des Aveyronnais.
m-» 20 h. 30, Théâtre du Capitole .
La Veuve Joyeuse.
»-» 21 heures salle des Fêtes de la
Société des Grands Cafés (Café Sion),
bal des Entants de l'Aude
«—» ">.i heures salle des fêtes du
Sion, bal des étudiants.
Les grandes épreuves du championnat su déroutent actuellement au
Grand Café du Nord, à Arnaud-Bernard. Voici les concurrents autour
du tanis vert.
(Photo Brunerle)
Théâtre du Capitole <
VACANCE DE tA DIRECTION
Le inairo de Toulouse prévient les In-
tel essis que la duectlun du Théâtre du
C.ipitole est déclarée vacante et que les
pi étendants doivent adresser leur de-
mande et leurs titres à la mairie de Tou-
louse, a.an', le 16 mars 1937.
La direction du Théâtre du Capitole
sera accordée pour une période qui com-
mencera, le 1er octobre 1937 et pourra
finir le 31 mai 1940.
Le cautionnement à verser est fixé a
la somne de 200.000 francs.
Aucune demande de candidature ne
i ourra être examinée, si elle n'est ac-
compagnée d'un récépissé constatant le
vtrsement à la Caisse des Dépôts et
Consignations, d'une somme de 15.000
francs, à titre de cautionnement prov-
su:re.
Le jahier des charges cera déposé ô
la mairie (Service du Contentieux), où
les intéiessés pourront en prendre con
naissance, à partir du mardi 9 mars
11K7, tous les joins ouvrables, de 9 à 12
h. ures et de 14 à 17 teures.
JÊ CULTURE PHYSIQUE
DESBONN Et
2 et 3, quai de Sa Daurade
(Coté Pont-NeWl
THEATRE DU CAPITOLE
Aujourd'hui en matlntJ : « Princesse
Czardis • ; en soirée : « La Veuve Jojeuse p.
La matinée dansante
des Dames Royalistes
C'est le samedi 24 avril que les Dames
Royalistes de Toulouse donneront leur
iete annuelle, de 16 â 2à neures, dans
les salons du Grand-Hôtel.
Tournoi de bridge doté de prix inté-
ressants et tables pour amateurs isolés.
Dîner par petites tables, buffet, jazz.
Tenue d'après-midi.
Le charbon de bois
et tes gazogènes
automobiles
Une conférence fort instructive a été
donnée mer a ia Cnambre de commerce
sur cette unportante question.
Elle était présidée par M. d'Aldéguier,
de distingue président de la Chambre I
o agriculture et avait groupé de nom- '
breuses personnalités parmi lesquelles :
MM. Paul Sabatier, membre de l'Ins-
titut ; le général Chaulard comman-
dant l'artillerie du groupement colo-
nial, rëprtsentant le générai en chef ;
César Bru, président du Conseil géné-
ral ; Salvador, conservateur des Eaux
et Forêts de Sevin, président de la
Société d'agriculture ; l'intendant colo-
nel Eudes; de Naurois ; ie marquis
d'Auberjon ; de Montbel ; de Cheide-
bien ; le professeur Sourrisseau ; Ca-
mili ; Géraud; Gohin, industriels ; le
colonel Piquemal, de l'état-major de
la 17" région, etc.
M. d'Aldéguier, après avoir délicate-
ment salue M. Paul Sabatier dont la
présents est si précieuse et si encou-
rageante, a montré l'intérêt qui s'atta-
che à la question des carburants au tri-
ple point de pue de la défense nationa-
le de l'utilisation de nos richesses fo-
restières et de la prospérité de l'agricul-
ture nationale.
Puis, M. Maublanc, directeur du
Comptoir français du charbon de bois
épuré, a pris la parole pour la conféren-
ce annoncée :
« Sauver de la ruine nos richesses fo-
restières, assurer la défense du terri-
toire voilà, dit-il, deux questions aussi
actuelles que pressantes ».
Après avoir montré que pendant des
siècles l'humanité s'est contentée du
feu de bois, le conférencier indique
qu'en 1798, un Français Philippe le
Bon, créa la première usine de dis-
tillation du bois. Il ne rencontra en
France que l'indifférence hargneuse de
ses compatriotes et son idée reprise par
lés Anglais dut nous revenir de l'autre
côté de la Manche pour être mise en
application chez nous. Cependant, en
1800, l'étude des produits de la distil-
lation du bois est reprise en France et
aussitôt apparaît le grand rôle des car-
burants.
Pour notre pays le problème est pri-
mordial. Et la France qui manque de
pétrole doit à tout prix le résoudre.
Sans vouloir entamer de controverse,
M. Maublanc montre que tandis que le
pétrole nous ferait rapidement défaut
en cas de guerre nos richesses en char-
bon de bois avec une exploitation mé-
thodique de nos forêts sont pratique-
ment inépuisables.
Puis il donne des chiffres impres-
sionnants sur l'économie réalisée dans
l'automobile par l'emploi de charbon
de bois et qui est de 1 fr. 70 par litre
d'essence, sans compter les exemptions
do taxes.
Avec l'emploi du charbon de bois qui
occuperait une main-d'œuvre impar-
tante et provoquerait une grosse reprise
des transactions, ce serait une vérita-
ble revalorisation du domaine national
qui s'en suivrait.
Se plaçant alors au point de vue de
la technique des gazogènes automobiles,
le conférencier montre qu'elle est en
grand progrès; comment la zone de com-
bustion a tté réduite, la marche des
véhicules assouplie, l'encrassement des
moteurs prévenu, les risques d'incen-
die, les méfaits de la dilution impossi-
bles.
Enfin, M. Maublanc termine par un
aperçu de la question de l'approvision-
nement des usagers et du mode de li-
vraison du carburant.
Cette intéressante et très savante
conférence a été suivie d'une causerie
de M. M. Gohin sur le fonctionne-
ment des gazogènes.
Cette conférence fut précédée d'un
déjeuner intime excellement servi au
Grand-Hôtel et Tivol. avec
Alice rissot et A. 1 aride.
CINEO.
Jo> t-uses
llttlU,
A 15 h. et • 21 h. . • Arènes
Lucien Uarotu., Betty itocls
FLORIDA. — A 15 h. et â 21 h., Vaiiui
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« Sans Famille ».
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16 h. 30 : « Mademoiselle Mozart ».
ODEON. — 3 h. et 9 h. : » L'Atlantide »,
B. llelm, J. AitKélo, P Blanchard, « Les
Prisonnières ». grand film d'aventures.
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t Les Mi stères de l aris », célèbre roman
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d6 FranUestcin » et, « La Piste Sanglante »,
grand Cow-Boy, avec buck Jones.
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gtands nims : « Le Crime du Grand Hô-
tel >.-, « Thomas Garner », avec Spencer
Tiacy.
EJÎ N CINÉMA. — 15 h. et 21 h. : » Capi-
taine Blood » le filin qui vous enthousias-
mera. Prudent de louer.
R EX. — 3 h. et 9 h. : « JustlD de Mar-
seille » et « Le Cabochard ».
NOVELTY. — 3 h. et 9 h. : Pauley, dans
« La Moule », Réniy, H. Rollan, dans « La
Flembée ».
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En soirée, à 20 h. 30
REDA-CAIRE
et Mme NADIA DAUTY
dan, LA VEUVE JOYEUSE
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DERNIER JOUR
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Les personnes arrivant
à 16 h. 30 verront le
programme en entier
| NOS PRIX : 4 5 et 6 lr —
Dans l'enseignemsnt
Le poste de directrice de 1 Ecole ma-
ternelle annexe de l'Ecole normale de
Pau est actuellement vacant.
Les institutrices de la Haute-Garonne
qui désireraient poser leur candidature
à ce poste, sont invitées à adresser leur
demande à l'Inspection académique,
avant le 8 mars. (Communiqué par l'Ins-
pection académique de la Haute-Garon-
ne.)
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des anciens combattants
PROGRAMME
DU 14 MARS 1937
DE LA FETE ANNUELLE
Aujourd'hui dimanche 7 mars 1937, à
10 n 15. service religieux au lemple
protestant, L Oilice sera dit par M. Be-
noit Régis, ancien aumomer du 17" C.A.
Samedi 13 mars -1937, à 10 h 30, ser-
vice religieux (Basilique Samt-Semin).
Une allocution sera prononcée par le
camarade V incens, curé de Tournefeuil-
le, ancien lieutenant du 83" régiment
d'inianterie
A 11 h. 45, assemblée générale, comp-
te rendu moral et financier de l'Amicaie
et du journal de 1 Amicale, le « Péris-
cope ». Présentation du projet définitif
du voyage au Front. Election du bureau.
Questions diverses.
A 12 heures, banquet suivi de concert
et sauterie avec jazz réputé. (Le prix
LE BILLET TOULOUSAIN
Toujours
la circulation !
A propos des arrêtés municipaux
sur la circulation, quelqu'un nous a
fait remarquer que la police — à
moins d'être cruelle — ne peut ver-
baliser — pas même intervenir —
contre ces trop nombreux cyclistes
qui ont pris la détestable habitude
de porter sur leurs vélos, qui sa
petite amie, qui tout simplement son
camarade.
« Ce sont, tout simplement, nous
dit-on, de braves gens qui font acte
de charité ou... d'économie, évitant
ainsi a leur ménage — quand il
s'agit de l'épouse — ou au prochain,
ces frais du transport en tramway
qui, avec les nouveaux tarifs, vous
le savez bien, sont devenus onéreux.
Et d'ailleurs, si les agents faisaient
descendre de la bécanne ces couples
en rupture de règlement, soyez bien
sûr, que, dès qu'ils seraient hors de
portée de vue, ils réenfourcheraient
le cycle. Et en avant ! »
Tout cel est fort bien dit. C'est
tellement bien dit, et tellement Jus-
te, que M. le Maire de Toulouse au-
rait dù y penser avant d'intercaler,
dans son arrêté, l'alinéa qui vise la
circulation en bicyclette et interdit
de placer deux colis humain sur un
siège qui est manifestement réserve
â un seul. Et, y pensant, le dit maire
aurait dû supprimer cet alinéa. Tant
pis pour les Imprudents qui font
bécanne à deux et tout ce qu'il faut
pour se casser la figure, un jour ou
l'autre !
Mais, du moment que le maire a
interdit cette façon de faire de la
bicyclette en partie double, il n'y a
pas de milieu, cette interdiction doit
être respectée — et on doit la faire
respecter, Messieurs les agents de
police.
Sinon, c'est appliquer la preuve,
mille fols répétée chaque jour, que
FAITS KIBVOSS
COLLISIONS D'AUTOS
ET DE TRAMS
Vendredi, vers 21 h. 15, une collision
s'est produite, piace Arnaud-Bernard,
entre i'aututnobiie conduite par M.
Azam, demeurant 34, allée de Barce-
lone, et celle conduite par M. Félix De-
lahas, demeurant route de Fronton.
Dégâts matériels seulement.
— Vers 11 h. 15, uns collision s'est
produite, avenue Honoré-Serres, entre
un tramway de la ligne 50, allant vers
les Minimes, et l'automobile conduite
par M Jean-Pierre Sagnes, demeurant
chemin de Croix-Bénite, à Lalande.
Dégâts malériels seulement.
LA BASSE COUR VISITEE
M. Albert Ortiguier, demeurant 13,
rue Darbefeuille, a porté plainte con-
tre inconnu, au VII» arrondissement,
pour vol de quatre poules et d'une la-
pine, commis au cours de la nuit du
5 au 6 courant.
TOUJOURS LES MENDIANTS
Après interrogatoire de M. le com-
missaire de pcJU'e du I 9t arrondisse-
ment, les nommés Louis Delsaut, 40
ans. et Robert Cador, 36 ans, sans domi-
cile fixe, ont été déférés au Parquet
sous l'inculpation de mendicité.
LE VOL DES ROUES
M. Albert Teillol, restaurateur, 24,
route de Lacrotx-Falgarde, a porté
plainte contre inconnu, au VI8 arron-
dissement, pour vol de deux roues de
motocyclette, commis au cours de la
nuit du 5 au 6 courant, dans la cour du
restaurant.
EXECUTION D'UN MANDAT D'ARRET
Les gendarmes Firmin Calle et Jac-
ques Bru de la brigade de Toulouse,
ont apprehfndé le nommé Jean Ch...,
âgé de 28 ans, recherché en vertu d'un
mandat d'arrêt du juge d'instruction de
Jonzac pour recel et complicité d'adul-
tère.
Après notification du mandat d'ar-
rêt le concernant, Jean Ch... a été
écroué à la maison d'arrêt de Saint-
Michel, en attendant son transfert à
Jonzac.
G PAVE ACCIDENT DU TRAVAIL
Hier, vers 15 h. 30, l'ouvrier maçon
M. Giovanni Bertani, demeurant, 29,
rue Montcabrier, travaillant seul à des
îéparations dans un immeuble, 19, che-
min Lapujade, a fait une chute et s'est
fracturé le crâne.
Il a été tran 'porté à l'Hôtel-Dieu, où
il a ét* a, 4 mis salle Saint-Pierro.
Collision. — M. Henri Gesta, 30 ans,
chauffeur, route de Launaguet, est purr-
suivi pour avoir, le 17 janvier 1937, sui
la route de Paris au passage à niveau
de Lalande, blessé, dans une collision
un bébé de 17 mois, le 1eune François
Hélaire, qui se trouvait avec ses parents
dans une autre auto qui attendait, ainsi
que plusieurs autres voitures, l'ouverture
du passage à niveau pour continuer son
chemin.
Henri Gesta. nui conduisait un camion
chargé de sable, paraît avoir voulu
essayer de continuer à avancer, malgré
l'embarras de voiture, et c'est ainsi qu'il
entra en collision avec la voiture ar-
rêtée.
Henri Gesta est condamné à huit
jours de prison avec sursis et à 25 fr.
d'amende.
De la mauvaise graine. — Mme Ma-
chado, épicière, chemin de Casselardit.
est inculpée d'avoir mis en vente des
sachets de graines potagères dépourvus
de valeur germinatoire suffisante.
Elle est condamnée à 16 fr. d'amende
Les heures de travail. — Ruggieri de
Lucca. né à Essertweiler (Allemagne) le
5 octobre 1909, industriel, rue de l'In-
custrie, 21, à Toulouse, est poursuivi
pour avoir fait travailier habituellement
cinq ouvriers en dehors des heures
réglementaires.
Il est condamné à cinq amendes de
3 francs.
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ASSOCIATION DES COMPTABLES
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Mardi 9 mars, à 20 h 45, cours de
comptabilité et d'arithmétique commer-
ciale préparatoire au diplôme de teneur
de livres (S.C.F.) et certificat d'aptitu-
de professionnelle (loi Astier).
Mercredi 10 mars, à 20 h. 45 : cours
de droit commercial. Faillites et liqui-
dations judiciaires.
Vendredi 12 mars, à 20 h. 45 : cours
de comptabilité préparatoire au diplô-
me de comptable (S.C.F.) et brevet pro-
fessionnel de comptable (Enseignement
technique).
LES COURS PUBLICS
DE LA FACULTÉ DES LETTRES
Semaine du 8 au 13 mars 1937
Mercredi 10 mars, à 16 heures, M. Sal-
vatore Gaetani, professeur de l'Univer-
sité italienne, lecteur d'italien à la Fa-
culté : « Synthèse du Romantisme »
(suite).
Vendredi 12 mars, à 18 h. 15, M. Be-
gouën, chargé du cours d'archéologie
préhistorique : l'Ethnographie, science
auxiliaire de la Préhistoire : « Les peu-
plades primitives de l'Océanie ».
liqueur IZARRA
CINÉ-BLEU
Deux matinées, 14 h. et 16 h. 30
Un film musical et gai
Mademoiselle Mozart
avec Danielle DARRIEUX
Pierre MINGAND
Çparaiwunt
«r LOTUS
15 h. CINEO 21 h.
ARENES JOYEUSES
OIS NOS SOCIÉTÉS SAVANTES
SOCIÉTÉ ARCHÉOLOGIQUE
DU MIDI DE LA r HAN CE
La Société archéologique du Midi de
la France tiendra sa séance annuelle
publique dans la grande salle de l'hô-
tel d'Assézat, aujourd'hui dimanche 7
mars, à 16 h. 30, sous la présidence de
M. le professeur Calmette, membre de
l'Institut.
Programme : Allocution du Président;
rapport du concours annuel, par M. le
chanoine Espénan, curé de Notre-Dame
du Taur, membre résidant.
Distribution des prix aux lauréats.
Conférence : « Pierres et Monuments
de Toulouse », par M. G. Astre, chargé
de cours à la Faculté des Sciences,
membre résidant. (Projections).
On entre sans carte.
compris).
Lasscmblée générale et le banquet
auront lieu à l'Hôtel de Paris, rue Gam-
betta. à Toulouse. Les dames sont ad-
mises a assister au banquet, leur pré-
sence réhaussera l'éclat de la fête. Les
parents et amis des membres de l'As-
sociation sont cordialement invités nu
concert et à la sauterie.
Les cartes d'invitations pourront être
retirées :
Au siège, chez Armer.gaud. trésorier
du « Périscope », 30. rue des Arts ; chpz
Bajol, président de l'Amicale, 55. rue
Alsace-Lotraine (Maison Inglebert) ;
chez Marchand, trésorier de l'Amicale,
31. r^; ês Rémusat.
Les inscriptions pour le banquet sont
reçues jusqu'au 10 mars inclus :
Chez Armengaud. au siège. 30. nie des
Arts ; chez Marchand, trésorier, 31, rue
de Rémusat.
pt de ceux qui en ont la charge, cela
neut mener très loin.
K. SOULET.
Nouvelles Religieuses
MESSE POUR LES ÉTUDIANTS
MORTS AU CHAMP D'HONNEUR. —
C'est aujourd'hui que sera célébrée à
11 heures, dans la cnapelle Sainte-Anne,
la messe pour ies Etudiants morts au
champ d'honneur.
La cérémonie sera présidée par Mon-
seigneur Saliège. Le Père Naudon don-
nera l'allocution. Les chants seront exé-
cutés par la Schola Coeciha.
Tous les professeurs de l'Université,
tous les étudiants tous les tmis de l'As-
sociation des Etudiants Catholiques sont
invités à cette cérémonie.
Rens. et rét. J. SUBERVILLE et FILS,
36. Chemin du Busca. Concess. exclusif
MARCHER EST UN PLAISIR quand
on sort de chez un Pédicure habile,
ayant des connaissances étendues, une
grande expérience de son art, une hy-
giène absolue excisant cors et ongles
incarnés sans aucune douleur après
avoir rigoureusement aseptisé ses ins-
truments sous vos yeux. E. BAX. Chir.
pédicure et masseur (diplôme officiel de
l'Etat, école de Paris), rue Rempart-St-
Etienne. 51, Toulouse. Téléph. 252-09.
• ITDUBiiei «-AS UMHtien m
fl AUJOURD'HUI W
H UN DIXIÈME OE BILLET U
\\ 06 LA II
Loterie Nationale
Comités et groupes
CHEZ LES DIRECTEURS
COMMERCIAUX DE FRANCE
Nous rappelons à tous nos camarades
que notre réunion aura lieu le lundi 8
mars, à 21 heures, dans les salons de no-
tre siège, Brasserie Reglna, au 1« étage.
CERCLE CHARLES PEGUY
Le lundi 8 mars, à 21 heure.;, le
Cercle d'Etudes Ch. Péguy, 3, rue de la
Madeleine, ouvrira la discussion sur ;
« Paix, Droit et Liberté ».
Rapporteur : Mme Menêghin.
Entrée libre et gratuite. Liberté abso-
lue de discussion. Salle chauffée.
ASSOCIATION STEN URAPHIQUt
PRÉVOST-DELAUN AY
Groupe Toulousain
Il est rappelé que le déjeuner amical
aura lieu le dimanche 14 courant, res-
taurant Bonnaiows. place Dupuy. Les
inscriptions, accompagnées du montant
sont reçues jusqu'au mercredi soir 10
i courant, au siège. 12, rue Vo\Ja, ou chpz i
I le trésorier, M. Grégoire, 219, route de |
I Cugnaux.
Sports et Préparation Militaire
CHAMPIONNAT DE FRANCE
D'EXCELLENCE
Union Sportive Arlequins Perpignanals
contre Stadoceste Tarbais
C'est le célèbre aviateur Duret, récemment
pron.u commandeur de la Légion d'honneur,
qui donnera le coup d'envoi de la rencon-
tre Tati)cs-Perpi«nan qui se disputera

Culture Physique
Une salle moderne fait aujourd'hui
son ouverture, 47 allées Jean-Jaurès.
Aeree, ensoleillée, elle comporte un cabinet
de massage, hydrothérapie et vestiaires
Individuels, chauffage central,
éclairage indirect.
En un mut elle n'a rien à envier RUX
mieux aménagées de Paris. Son directeur,
bien connu dans les milieux culturistes
parisiens, se fera un plaisir de
donner les plus complets renseignements
aux visiteurs
AVIS ET CONVOCATIONS
Artistes lyriques, dramatiques et chorégraphiques.
— l'rÊs^'iice Indispensalile ils)
tuas les artistes toulousains au Calé Klchclleu.
le lunul * inar» à i; heures. Inscriptions
et compte rendu par la délégation
des démarches (Utes auprès du commissaire
général du pavlllou régional de
l'Exposition l«:i7.
Association des retraités des ohemlns te
fer.. — Les membres de l'Association Fraternelle
dés retraités des chemins de ter, sont
priés d'assister aux obsèques de leur camarade
Jean- Marie V'igiiier, qu4 auront
Heu le lundi 8 mars1, à 8 heures.
Un se réunira a la maison mortuaire
route de Seysses H.afourguette), n' SIC.
Tram 12/4*
Veuves de guorre remariées, - La Fédération
nationale des veuves de guerre remariées
porte a la connaissance des intéressées
que grâce a la campagne qu'elle a
menée, en complet accord avec la Confédération,
elle a obtenu du Parlement le vote
d'une disposition législative qui écarte de
toute révision de pension les veuves de
guorre remariées.
Certaines dispositions concernent les veuves
remariées dont la pension a été supprimée.
Ces dernières pourront trouver au siège des
sections tous renseignements utiles a ce
sujet.
S'adresser à M. nurand-Chambert (café
Clapié), 14, arcades du Cairitole, Toulouse
(entresol) le samedi, de 9 h. â 18 heures.
Trouvailles, — réclamer à M, Ladleu,
10, place du Ravelin, un béret ; a M. Bunuel,
6, place du Ravelin, des ferrures ; à M.
Preneron, 2, rue de la Providence, un petit
étui ; à M. Remaury, 19, rue de la Trinité,
un porte-monnaie ; à l'agent Cazeneuve,
7» arrondissement, un bouchon de radiateur;
à l'Administration dès trams : un sac a
main, un bracelet, un étui un livre, deux
paires de gants et quatre parapluies.
Mairie de Toulouse
DECLARATIONS DE DECES
CONVOIS FUNEBRE
Le maire de la ville de Toulouse a
l'honneur de rappeler à ses administrés,
afin de les mettre en garde contre des
erreurs regrettables, que les déclarations
de décès ne peuvent être reçues
que dans les bureaux de l'état civil a
la mairie, conformément aux art. 77 et
78 du Code civil et du décret du
15 avril 1819.
U rappelle, en outre, qu'aux termes
*de l'art. 97 chap. 4 de la loi municipale
du 5 avril 1884. l'autorité municipale
règle le mode de transport des
personnes décédées, les inhumations et
exhumations, qu'en conséquence elle a
seule le droit de fixer les heures des
Convois funèbres.
S'adresser pour tous renseignements
concernant les convois funèbres, au ser
vice municipal des Pompes Funèbres
34. rue Pargaminières, téléphone 247.30
oui se charge de toutes les démarches
auprès des ministres des divers cultes.
EXAMENS ET CONCOURS
CONCOURS OFFICIELLEMENT ANNONCÉS
Le C. A. P. aux fonctions de sous-économes
des lycées de uarçons et de feunes
filles. — Date : 15 avril 1937
4ct)oin!s délègues d'économats des lycées
nationaux de garçons et de filles. — Date :
15 avril 1937.
Certificat d'aptitude d l'inspection primaire
et d la direction des écoles normales.
— Date ; 7 octobre 1937. Délai d'Inscription,
le 6 août 1937
Employés des services centraux des chemins
de fer de l'Etat. — Concours accessible
aux facteurs mixtes pour l'accès à
l'échelle 7 Date : 22 avril 1937.
CONCOURS COLONIAUX
Rédacteur des administrations centrâtes
marocaines. — Date : 20 avril 1937, 4 Rabat
et à Paris. Clôture des inscriptions 20 mars.
Rédacteur à la Caisse des Dépôts et Consignations
— concours ouvert deuxième
quinzaine de mai 1037. Délai d'Inscription,
le 20 avril.
Surnuméraire des contributions dindes —
Concours ouvert le deuxième trimestre 1937.
Délai d'inscription : 31 mars.
inspecteur principal de l'exploitation commerciale
des chemins de fer. — Date . le
lt octobre 1937. Clôture des Inscriptions le
Il août.
Commissaire contrôleur des Sociétés d'assurances
(hommes et dames) — Date, 24 mai
1937. Délai d'Inscription 24 avril
sous-ingénieur stagiaire des manufactures
de l'Etat (sous-ingénieur mécanicien). —
Date, 24 mal 1937 . (sous-ingénieur des travaux).
Délai d'inscription ; avant le 30 avril
de 1937.
Pour renseignements, écrire en Joignant
un timbre de 0 fr 50 an Bureau des Examens
et Concours, 16, rue du Général-Malleterre,
Paris (le*).
SI VOUS VOULEZ LA VERITE
LISEZ
L.'£xpress du Midi
oUUHONNEb MUKlUDlKEb U. C08té»
?5. rue de Remuant. - Choix t domicile
Téléphone : 203-13
AVS3 DE DÊCÊS
Madame Ivan DELORME; Madame
Veuve Amédee DELORME, ses enfants,
petits-eniants, arriere-petits-enfants ;
Madame Veuve Joseph DELORME; le
lieutenant-coionel et Madame Eugène
otiVALS; Monsieur et Madame Georges
DEVALS, Madame Veuve Charles
dUlSNOlTi Monsieur et Madame Marius
DEUMIE; le docteur et Madame
Ivan DELORME; Monsieur et Madame
Raphaël DELORME; Monsieur et Madame
Marcel LE LOUARN et leurs enfants;
le docteur et Madame Albert
DEUMIE; le docteur et Madame Maurice
BESNOIT; ie professeur et Madame
Jean VERGE et leur fille; Mesdemoiselles
Corinne CHAINAYE et
Marguerite KENCK.ER; Mademoiselle
Honorine COURTES, en religion Sœur
Samt-Louis de Gonzague; les familles
DELORME, BOYARD. FEREZ, DRI-
GNY, tous leurs parents, alliés et amis,
ont la douleur de vous faire part de la
perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver
en la personne du
Médecin-Lieutenant-Colonel
Ivan DELORME
Oflicier de la Légion dhonneur
leur époux, beau-frère, oncle, grand-on
cle, cousin, parent, allié et ami, décédé
dans sa 79" année, muni des sacrements
de l'Eglise, et vous prient de vouloir
bien assister à ses obsèques, qui auront
lieu le lundi 8 mars 1937, à dix heures,
en l'église Saint-Pierre.
On se réunira à la maison mortuaire
52, rue Lancefoc.
On s'Inscrit. Pas de couronnes.
Il ne sera pas fait d'autre invitation
Pompes FUnêbre» Municipales
Tél. 247-30. 34. rue Pargaminières, Toulouse
La Société de Saint-Martin invite ses
adhérents à assister aux obsèques du
Médeoin-Lieutenant-Colonel
Ivan DELORME
Officier de la Légion dhonneur
qui auront lieu en l'église Saint-Pierre
le lundi 8 mars 1937, à dix heures.
Réunion à, la maison mortuaire, rue
Lancefoc, N' 52.
Pompes Funèbres Municipales
t 247-30, 34. rue Pargaminières, Toulouse
REMERCIEMENTS
Madame Joseph PRAT, née CAROL
Madame Marie PRAT; Madame Veuve
SAURY, née PRAT et sa famille; Madame
Veuve Anna PRAT et sa famille;
Monsieur et Madame Laurent BAUdier,
née CAROL et leurs enfants; les
familles PRAT, CAROL. SÉGUÉLA et
BAUDIER, très touchés des marques de
sympathie qui leur ont été témoignées
à l'occasion du décès de
Monsieur Joseph PRAT
prient toutes les personnes qui se sont
associées à leur deuil de bien vouloir
trouver ici l'expression de leurs sincères
remerciements.
Le service de neuvaine sera célébré
le jeudi 11 mars, à neuf heures, en
l'église Saint-Pierre.
Remerciements et Avis de Neuvaine
Madame .Gabriel DELCROS, née
PAYOT, et ses fils Maurice et Edmond;
les familles DELCROS, MASSOT, DE-
LOR, LACHASSAGNE, CAZALS, LA-
FARE. PAYOT, GIGNOUX, GAU-
THIER et PICAMIL, remercient bien
sincèrement toutes les personnes qui
leur ont témoigné de la sympathie à
l'occasion du décès «e
Monsieur Gabriel DELCROS
et les prient de bien vouloir assister au
service de neuvaine qui sera célébré,
pour le repos de son âme, le mardi
9 mars 1937, à neuf heures, en l'église
Saint-Aubin.
Pompes funèbres Oênêrale»
rue l alayeit* — Téléphone ïiu3é
AVIS D'ANNIVERSAIRE
Madame J. REY, née LASBIES; les
familles MONÉ, CALMET, LAGARDE,
font part à leurs amis et connaissances
que la messe anniversaire pour le
repos de l'âme de
Monsieur Albert LASBIES
a été célébrée le 6 mars dans la plus
stricte intimité.
CHAPEAUX DEUIL Martaing. T. 245-26
20, r. St-Anloine-du-T. Choix a domicile
DESINFECTION MODERNE, 35, rue
des Récollets. T. 497-95. Après décès ou
maladie, assainissez appart. lit., linge.
Service spécial rapide pour linges de
malade.
LE PETIT ECHO
i m ' mm» «I 4,^ I
DE L'A MODE
50. — Feuilleton du 7 mars 1937.
ILS EXPIERONT NOS FAUTES
Roman
par Jean de NAHUQUE
DEUXIÈME PARTIE
CHAPITRE XI
Une lettre de son capitaine et une autre
d'un camarade se trouvèrent au courrier
du soir. Cette dernière relatait les
laits très en détail et donnait un bulletin
de sunte des plus assurants. L'état du
blessé s'améliorait chaque jour, le moral
était merveilleux. Elle insistait sur cette
Partlculiritè que ie lieutenant Brimont
Paraissait heureux de sa blessure, mentionnant
textuellement une phrase du
malade, désireux de la faire tenir à sa
mère :
* Réjouissez-vous avec mol, car J'ai
Wt da.is la Joie le sacrifice qui devait
re - grandir ; faltes-le toutes deux avec
ml du même cœur. Maintenant je puis
être heureux. >
C-s lignes furent lues avec des larmes
c'3 douleur et d'espérance.
A partir de ce moment les nouvelles
arrivèrent avec régularité, charitablement
envoyées par le même compagnon
d'armes. Elles accusaient un mieux continu,
peu de fièvre et toujours ce mervellleur
entrain faisant l'admiration de
tous. Puis vinrent les premières lignes au
crayon et la joie devant cette affirmation
de vie
Enfin, après deux mois d'hôpital, Clau
de s'embarqua.
M Montel n'avait pas tenu rigueur à
Marylls ; dès qu'il l'avait vue heureuse
11 l'avait au contraire entourée de préve-
U TEMPERATURE
Tempéraiures uiaxlma du o murs. — AJac
clo. ie , Perpignan, u ; Nîmes, Cazaux, u
Uurde:iux. Motuclituar, Marseille-Marignane,
III ; Koyan-La couine, Biarritz Amibes, (Il
Itochelort, Clermont-Ferratid. Pau Toulouse,
Lyon, 10 ; Nancy. Strasbourg, Dijon, Brest,
Belle-Ile, » ; Paris-I.e Bnirget. Orléans, Nantes,
Tours, H j i'atis-MontsourU Chartres,
Valenclennes, Besancon Reims, Le Puy,
Avord, 7 ; Hennés, Angoùléuie e ; Le Havre,
Cherbourg. , ; Abbevllle. 4 ; Saint- lugleverl.
, Lanslebonrg, i.
Températures mlnlma du 0 mars. — AJacclo,
u ; Biarritz Cherbourg, a ; Belle-Ile,
Brest, 7 ; Cuzuux, 6 ; Royaji-La Coubre.
Le Havre, Angoulême, Rochefort, Bordeaux,
Marseille-Marignane. Amibes, 4 ; Strasbourg,
Bréhat, Perpignan, 3 ; Besançon, Toulouse,
Upalx Montélimar, Nîmes 2 ; Parls-Montsouris,
Le BOurget, Calals-Salnt-lnglevert,
Nane. , Dijon, Reims. Rennes, 1 • Valenclennes,
Abbevllle, Nantes, Tours, Avord, 0 |
Orléans, Chartres Clermont-Ferrand. —1 ;
Lanslebonrg —s.
PREVISIONS Ofc LA TOUR EIFFEL
Massif Central, Sud et Pyrénées — Couvert
aveo pluies ou bruines Intermittentes,
Vent du secteur Sud-Fst & Sud modérés,
assez forts sur le littoral méditerranéen.
Minimum en hausse.
Sud-Ouest — Pluies ou bruines Intermittentes
suivies l'après-midi d'éclaircies et
de quelques averses. Vents du secteur Sud-
Est A Sud modérés tournant, à Sud-Ouest
modéré et. irréguller. Minimum en hausse.
Exposition 1937
LE PAVILLON
PYRÉNÉES-LANGUEDOC
II
Une loterie autorisée par M. le ministre
de l'Intérieur, avec billets de
10 francs, a été organisée en vue de permettre
d'édifier au Centre régional de
l'Exposition de Paris 1937, un pavillon
représentant la région « Pyrénées-Languedoc
».
Les lots mis à la disposition du public
sont des billets entiers de la Loterie nationale;
avec 10 francs ont peut gagner
un nombre respectable de billets de la
Loterie nationale et par là multiplier ses
chances. C' est une excellente formule.
On n'oublie pas que le montant de la
loterie servira à rémunérer les artistes
et artisans de chez nous. Le Comité a eu
le souci de répartir équitablement les
commandes entre les divers départements
et les groupements d'artistes.
Soixante sculpteurs et peintres ont
déjà fait leurs premières esquisses, études
ou maquettes, d'accord avec les architectes
du pavillon.
L'artisanat a été l'objet des préoccupations
du Comité régional qui s'est mis
eu rapport avec les représentants de celui-ci
pour que de nombreux artisans
aient également des commandes immédiates
pour les différents métiers d'art :
viti aux. fer forgé, céramique, mobilier
°t autre* travaux de décoration.
Si le Comité a pu solliciter tant de
concours, c'est parce que le pavillon régional
ne sera pas une « foire », mais
une synthèse dans laquelle doivent figurer,
à leur place ,les éléments les plus
représentatifs de notre terroir ; grandes
industries .produits agricoles et alitn«;tt.lres,
produits manufacturés, tourisme,
rien n'a été oublié, pas même les
manifestations de la pensée (Jeux floraux,
Sociétés savantes ou enseignement),
qui ont fait de tout temps de
TotUoi.se un centre de haute culture.
Les billets de la loterie de la VIIe région
,
qui doit se dérouler dans les principales
artères de notre ville. L'insécurité
du temps, le retard apporté dans le
transport et la livraison de très nombreux
costumas H d'à i mures, principalement
des époques de la Révolution,
de l'Empire et de la République, ont été
les raisons dominantes qui ont motive
celte décision.
D'autre part, l'envoi tardif des caparaçons
dont l'ajustage sur les chevaux
doit être préalablement préparé, s'ajoute
à ces motifs d'ajournement de la
manifestation. Au surplus, ce renvoi
offrira l'avantage de ne pas priver de
ce spectacle unique les foules considérables
qui, cet après-midi, assisteront
aux grands matches annoncés.
Le Comité croit ainsi être agréable
aux dirigeants et aux sportifs qui viendront,
en revanche dimanche prochain
admirer notre cortège. Ce répit
sera d'ailleurs mis à profit pour porter
à la perfection, par une mise au point
définitive, cette magnifique reconstitution
de l'épopée française.
Tournée officielle
DE LA
Passion ue N. S. J.-C.
Le premier appel lancé aux organisateurs
ou comités désireux d'organiser le
merveilleux spectacle de la Passion a été
entendu
De toutes parts de nombreuses demandes
affluent.
Le directeur artistique de la troupe
ne pourra sûrement répondre à toutes
les sollicitations et voudrait, cependant,
faire plaisir à tous.
Nous prions instamment les organisations
religieuses, directions théâtrales ou
privées, de télégraphier la demande de
renseignements, à l'adresse suivante :
Administration Troupe Passion « La Patrie
», 21, boulevard Lascrosses, Toulouse,
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Radlo-Parls : ouvertures populaires (MeyerbeiT
Suppé). — i, heures, Bruxelles Français
: Orchestre de salon. — 14 h. 45, Bruxelles
Français : Messe en ré, de Beethoven. —
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23 heures, P.adio-Paris : Orcestre Jo Bouillon.
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(depuis l'Alcazar). — l« heures, Radlo-Parls
« Le Passant », comédie de François Coppée
— 19 heures, Radio-Paris : Cirque Bilboquet,
20 heures Radio-Paris : « Duplelx aux
Indes », dialogues romancé». — 20 h. 30,
Strasbourg : Soirée alsacienne. — 20 h. 45,
Groupe A : « La Tour de Nesle » d'A. Dumas
père et Caillardet. — 21 heures, Radio-
Cité : Relais de Lyon : « Au soleil de Marseille
». — 21 heures, Ile-de-France ; Relais
de l'Européen.
Emissions variéea
14 b. 20, Strasbourg : Reportage du match
de football Red Star-Raclng-Club de Strasbourg.
— 16 h. 15, Poste Parisien et Radio-
Cité : Reportage de la Coupe de France, iu
Parc des Princes.
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Bordeaux-Sud-Ouest. — A 11 h. 45 : Nouvelle
allocution sur « Marie, Reine du Tra^
vail féminin », par Mlle Dubourdieu des
Syndicats féminins,
Radio-Paris. — a'12 heure» : Concert do'rgne,
par Maurice Duruflé, organiste de
Saint-Etienne-du-Mont : Fantaisie paraphrase
(Charles Tournemlre); La vallée du Béhorléguy
,'Ermend Bonnal); Stèle pour un
enfant défunt (Louis Verne); Toccata (Maurice
Duruflé), — 12 h. 30 : Causerie religieuse
par le Ç. P. Lhande : « Le Repas
sur la montagne ».
Strasbourg. — A 10 heures : Retransmission
depuis l'église Saint-Guillaume Culte
protestant, en langue allemande. Le Chœur
de Saint-Guillaume, direction M. Fritz
Mimch, chante la cantate « Ni mm von uns
Herr. du treuer Gott », de J.-S. Bach. —
11 h 15 : Disques • « Un quart d'heure de
recueillement • ; Bist du bel mlr (Bach),
Elisabeth Schumann ; Es lst vollhrach
(Bach-Stokowslîi) . Orchestre symphonique
de de Philadelphie. — 11 h. 30 : Audition
religieuse catholique. Allocution fal'e par
le R. P. Dasonvllle : « Une apologie pour la
famille : 2. L'ordre surnaturel ».
Luxembourg. — 11 h 30 : Causerie religieuse
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et un tandem « Peugeot » à l'état de
neuf.
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22 h. 10, Bruxelles Flamand Neuvième Symphonie,
de Beethoven.
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(Tournemire, Vierne, Duruflé). — 13 h. 10,
Bruxelles Français i Récital d'orgue. —
13 h. 15, Radio-Paris : Mélodies de Dellbes,
Mozart Massenet. — 15 heures, Radlo-Parls:
Mélodies de Chopin, Chabrler, Rameau, Delm
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Do 7 h. 45 a 8 heures : Leçon d'éducation
physique. — De 8 h. k 9 h. io : Parls-P. T.T. :
Informations du Radio-Journal de France.
— De » h. 45 à 11 h. 45 : Concert par la
Lyre Saint-Cyprien. — De 11 h. 45 à 12 heures
: Patis-P. T. T. : Concert par l'orches
t _ u h. 45, Strasbou-u : Concert de
chant et piano. — 18 h 45, Radlo-Parls :
Musique religieuse (Chausson, Fanré). —
1S heures Bruxelles Flamand : Récital rie
piano. — 22 heures. Strasbourg : Récital de
chant (Charpentier. Pucclni).
Musique légère
10 heures Paris P. 'i. T. : Chansons. —
11 h. au, Radlo-Parls • Péle-Mèle musical. —
12 heures, Parts-P. T. T. : Orchestre de
danse uerveaux. — 12 heures. Strastxiurg :
Rien que des succès. — 13 heures, Radio-
Paris : Œuvres de Ganne. Delibes R. Hahn.
— 13 heures. Poste Parisien : Souplcx et
Jane Sourza, — 17 h. 30, T^ur Eiffel : séance
f RADIO-TOULOUSE
11 heures : Ouverture du Barbier de Séville.
— 11 h. io i Mélodies. — H h. 2o !
Uiciiestre tzigane. — u n. 36 : J£itra»ts de
lilius chant et orchestre — 11 h. 45 : Service
religieux du culte catholique : Paugé
liugua ;Oriesbacber). Causerie religieuse ;
Ave Maria i (Uounod). — 12 heures : Nouvelles
de ia matinée. — 12 h. 10 : Concert
offert oar les Ualenég Barbés. — 12 h 50 :
L'Auberge du Cheval-Blanc (Bénatzky). —
13 h. 25 ; Comédie musicale. — 13 h, 40 :
Musique militaire. — 13 h. 55 . Premières
re nouvelles de l'aprês-niidi — 14 heures
Albci t LocatelU. — De 12 h. à 12 h. 30 : I Si rvice religieux du culte protestant • l'an-
Poste National : Concert d'orgue. — De série par M le pasteur Lagier. — n neures :
12 h. 30 a 12 h. 45 : Paris-P. T. T. ; Concert Orchestre symphonique. — n h 15 ; chan-
par l'orchestre Georges Dervéaux. — De sonnettes - 17 h. 35 : Th6 dansant. —
12 h. 45 à 13 heures : Paris-P. T. T. : Infor- 17 h. 55 : Dernières nouvelles de la'prèsmations
; Météo. — De W n. a 14 heures : mldl. — i» h. 3 : Extraits de films, chant.—
Paris-P. T. T. : Concert par l'orchestre U. 18 h, 35 : Orchestre viennois. — 19 heures :
Derveaux — De 14 h. à 15 heures : Parls- Fantaisie radloplionique : Les Ktoiles. —
P. T. T. ! ThéAtre parlé — De 15 h. A 17 h.: 20 h. 10 : Tangos chantés. — 20 h. 15 : Les
Paris P. T. T . Séance (1j variétés. — De 7 minutes Wander. - 20 h 22 : M radie Lor-
17 h. a W heùros : Paris-P. T. T. : Concert raine (Ganne). — 3fl h. 40 : Jeunesse. —
Pasdeloup — De 19 h. â 1 h. 30 : Radio- 21 h. 10 • Reportage sensationnel de Bille»
Journal de France. — De 19 h. 30 à 19 h. 45 : en-Fer — 21 h 25 : linéiques extraits de la
Conférence : « Les plateaux centrans de revue « En Super Folle «. — 21 h. 45 ; La
l'Espagne : Castllle. EstramadUre «, par M. Deml-llenre de Paris — 22 h. 15 : Orches-
Serniet. professeur agrégé de l'Université. — tre de danse du Papillon Bien. — 22 In li-
De ls) h. 45 à 20 heures . Disques ; Programres 40 : Extraits de films chant, et orchesme
des spectacles de Toulouse. — De an h. tre. — .23 heures : Concert sur f.a Damna-
à 20 h. 20 : Journal Parlé. — De 20 h. 20 à'
tion rte Faust — 23 h. 15 : Chansr.nncii.-s.
20 h. 30 : Disques ; Communiqués. — De — 23 h 40 . Orchestre et Chanu militaire».
20 h. 30 A 22 h. 30 : Relais de Lille : Con.'.ert. — 23 h. ,V> : Huitième nhlletln d'Informa-
— De 22 h. 30 A 23 heures Dernières Infortions. — 0 h 5' : Caveau fantastique. —
mations. — De 23 h A 23 • b. 30 t Paris- r. h 20 : Grand orchestre. — 0 b. 30 : Bul-
P. T. T. : Musique de danse.
letin météorologique régional.