Discours de SI. le Marquis de Siilîren - Bibliothèque de Toulouse

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LE NUMÉRO 5 CENTIMES 

Organe quotidien de I>éfense Sociale et Religieuse 

REDACTION ET ADJVIINJS1 : Toulouse, Rue Roquelaino, 2o 

e 

LE NUMÉRO 5 CENTIME 

ÎAIUT; «AKONNE ET DEPARTEMENTS LIMITROPHES . 

PÉPARTEMENTS NON LIMITROPHES 

ÉTRANGER lUnion posUIc) . . 

Trois mois 

6fr. 

7 - 

40- 

Sîi moii 

4i tr. 

13 - 

20- 

Va an 

20 fr- 

24 - 

40 - 

Juge c'iiistnuction. 

L'INCIDENT EST CLOS 

a L'incident Verpy

MARDI 9 MAI Mil 

A Mcquinsz 

Tanger, 8 mai. 

On annonce de Méquinoz que 1» sujet eutri- 

chi.en Czeray, engagé dans les troupes du. sul- 

tan Meulaï-Hafid et qui tut fait prisonnier 

par les. rebelles lces d'un combat avec les mé- 

ballas ©hériftennoB aux portes de Fez, est tou- 

jours bien traité. 

On annonce également que Moutaï-Ziu© au- 

rait été accepté comme sultan par toutes tes 

tribus du nord. 

L'ATTITUDE DES PUISSANCES 

L'attitude de l'Allemagne 

Berlin, 8 mal. 

On déclare officiellement que l'information 

publiée par plusieurs journaux berlinois et 

reproduiiite par la presse étrangère d'après la- 

quelle trois navires do guerre allemands se- 

raient envoyés au Maroc est sans aucun fon- 

dement. 

Un Complot anarchiste 

Paris, 8 mai. 

On paraît aujourd'hui encore à la préfecture 

de police attacher une réelle importance au 

complot anarchiste. 

Toutes les consignes spéciales données hier 

ont été maintenues cette nuit et restent en- 

core en vigueur. 

Une surveillance active s'exerce à la porte 

principale, boulevard du Palais, et dans le 

vestibule qui précède le cabinet du préfet ; 

sur plusieurs points les postes sont toujours 

doubles ; les inspecteurs de la brigade des 

recherches surveillent d'autre part les abords 

de certains établissements où sont employés 

qtielquee-uns de ceux que l'on désigne com- 

me terroristes. 

Mais nous devons dire que cette affaire de 

complot n'est pas prise au tragique par tout 

le monde ; tout se bornerait, dit-on, à la re- 

cherche de trois anarchistes dangereux dont 

l'arrivée à Paris fut signalée, il y a quelques 

jours, et qui, dépistant une fois do plus le ser- 

vice de M. Mouquin, ont disparu. 

H va sans dire que dons le monde syndi- 

caliste on crie au complot policier. 

La Bataille Syndicaliste, notamment, dit en 

propres termes que cette affaire est montée ou 

grossie pour motiver des arrestations éven- 

tuel lès. 

La vérité se trouve peut-être entre les deux. 

INCIDENTS MILITAIRES 

Réclamations de réservistes 

Marseille, 8 mai. 

Un groupe important de réservistes ayant 

accompli ces jours derniers une période d'ins- 

truction au 34" d'irufanterie au camp de Car- 

piagne, s'eut réuni hier pour formuler une 

série de griefs. 

Les divers orateurs qui ont pris la parole 

à la réunion ont formulé les pj&tntes sui\ antes 

que nous publions à titre documentaire : les 

grossièretés de langage de certains officiers, 

le manque de baraquements au camp de Car- 

piagne, les défectuosités du couchage des 

hemmes exposés sous la tente à toutes les in- 

tempéries, la pénurie d'eau, l'insuffisance de 

nourriture et sa mauvaise qualité ; la diffi- 

culté ônrouvée par les malades à être recon- 

nus comme tels par le médecin-major vu l'hos- 

tilité du colonel ; les punitions exagérées in- 

fligées au hommes pour des raisons futiles et 

surtout celle qui a atteint le caporal Hilaire 

Biot, actuellement en prévention de conseil de 

guerre. 

"Des élus assistèrent à cette réunion et une 

délégation s'est présentée aujourd'hui au pré- 

fet' pour le saisir de doléances précitées. 

LA SAINT-PHILÏPPE 

Montpellier, 8 mai. 

La Saint Philippe a été, fêtée dimanche par 

tous les groupements royalistes de notre ville. 

A 9 heures du matin a été célébrée en l'é- 

glise Notre-Dame, une messe solennelle. Une 

assistance des plus nombreuses, parmi la- 

quelle on remarquait beaucoup d'ouvriers, 

emplissait la vaste nef. 

Ai h. 30, à la salle de la rue Pluntade, le 

punch traditionnel a réuni un millier de per- 

sonaes. 

Les jeunes filles royalistes et l'orphéon de 

la rue Plantad© ont exécuté avec une parfaite 

scient» musicale trois chœurs très applaudis, 

dont um de la composition de M. Rr&bant, le 

dévoué directeur de l'Orphéon. 

M. André Vincent a pris ensuite la parole. 

Aprèt. avoir évoqué en quelques traits la 

personne de Mgr le Duc d'Orléans, il déclare 

qu© les royalistes sont avant tout les servi- 

teurs d'un principe. Us veulent restaurer en 

France les institutions nécessaires dont le 

principe monarchique est la clef de voûte né- 

cessaire. 

M. André Vincent appuie sa discussion d'ar- 

guments tirés des faits les plus récente. Il fait 

allusion aux scandales et aux principaux évé- 

nements de ces derniers mois. 

Après ce discours. M, de Rovira porte un 

toast très applaudi, et la foule s'écoule, em- 

portant une excellente impression de cette 

fête. 

J5S FETES DE JEâîlE D'ARC 

Sur le parcours du cortège, toutefois, l'af- 

ffncnoc est grande, et chacun se découvre au 

passage des prélats et de l'étendard de Jeanne 

d'Arc, qui son' acclamés par la foute. 

Au retour, après un arrêt à la statue qui s'é- 

lève .aux Tonnelles, le cortège rentre dana Or-> 

léans ; devant la statue équestre de Jeanne 

d'Arc, de la place du Martroi, le cortège fait 

une .nouvelle halto ; les musiques font enten- 

dre la Marche du Couronnement, û'Ambroise 

Thomas, la Marche du Sacre, de Gounod. 

Au moment où le cortège se remet en mar- 

che et s'engage dans la rue de la Bretonnerie, 

des coups de sifflets se font entendre au passa- 

ge des évoques ; ils sont aussitôt couverts par 

des applaudissements nourris, de même dans 

la rue de la Bretonnerie, de nouveaux sifflets 

sont réprimés aussitôt et la foule -acclame les 

prélats. 

LA procession regagne la cathédrale. 

La cérémonie se termine à 2 heures un quart 

par la bénédiction des évêques, donnée du 

haut du parvis à 30.000 personnes et par le 

chant du Te Deum repris en chœur par l'as- 

sistance. 

Pétulant oe temps a lieu place du Martroi 

la cérémonie lîiilPair© organisée par le gou- 

vernement pour rehausser l'éclat d'une fête 

qu'il s'entête à mutiler et à laquelle il a fait 

perdre son caractère traditionnel. 

Un défilé de troupes a lieu sur la place, 

auquel prennent part la garnison d'Orléans, 

augmentée d'un escadron du 18' dragons avec 

fanfare et étendard, du 2' escadron du 20" ré- 

giment de chasseurs avec fanfare et drapeau. 

A la statue de Jeanne d'Are, les personnages 

officiels ayant à leur tête le préfet, M. Gode- 

froy. assistèrent à cette parade dan» une tribu- 

ne spécialement aménagée; maflieureueement 

nombre d'Orléanais et de visiteurs étranger 

n'ont pu êtro présents à cette cérémonie, r 

tenus par la cérémonie du Te Deum. 

Ainsi l'ont voulu les sectaires. 

Sœurs conccplionnistes, pour les susdite* 

poseessions espagnoles. 

Sont également exempts tous autres Ordres 

prévus par l'Article 30 du Concordat. 

Toute association non comprise dans l'ex- 

ception, devra se faire inscrire sur les rogistti t 

du gouvernement civil de sa province respec- 

tive dans le dé.lai de quinze jours h partir de 

la promulgation do la présente loi ; dans la 

cas contraire, clic sera traitée comme illicite. 

Incident Russo-Chinois 

Salnt-Péte.r.sboiti,Tg, 8 mai. 

Un télégramme- de Kharhixr© annonce que 

des Chinois postés sur la rive, de l'Amour ont 

attaqué et criblé die coups, de fusils, un vapeur 

russe qui allait à BtagovestelMmsk. 

Désormais des canomniières escorteront les 

vapeurs. 

La succession de Lëopold II 

Bruxelles, 8 mai. 

Le procès intenté par la princesse Louise- 

contre l'Etat belge au sujet de la succession- 

do Léopold II a-commencé aujourd'hui. 

Il n'y a pas moins de quatorze avocats. 

L'affaire prendra de nombreuses audiences. 

8 UW 

LA CRISE CHAMPENOISE 

DANS L'AUBE 

L'enlèvement des emblèmes séditieux 

Bar^sur-Aube, 8 mai. 

Ainsi que les déclarations de M. Ch-eoq la 

faisaient prévoir, l'administration a fait enle- 

ver oe matin les drapeaux rouges et le dra- 

peau noir qui étaient fixés depuis le 19 mars 

au sommet de l'hôtel do ville et des haltes. 

Dès -i beures.la place de lTIotel-de-Ville était 

gardée militairement ; toutes tes rues qui y 

aboutissent étaient barrées par la cavalerie et 

l'infanterie ; à 5 heures, les sapeurs du génie, 

muais d'échelles réouisili-onnées à cet cfJSet, at- 

teignaient te faîte de l'édifice municipal, et, 

en présence du nouveau sous-préfet, M. Mas- 

niou, de M. MaBet, commissaire spécial de po- 

lice, du -commissaire de la ville, tes drapeaux 

rouges étalent enlevés ; il en fut de même aux 

halles où une équipe d'ouvriers, également ré- 

quisitionnée, gratta la. fameuse inscription : 

« Pauvre République, ta devise f... le camp. » 

Tout se passa sans incidents ; les membres 

des comités de défense avaient d'aill ouais re- 

commandé à leurs amis -de no pas s'opposer à 

cette mesure. 

A G beurres, l'opération était terminée. 

En prévision de l'enlèvement des dira.peaiuix 

séditieux dans les communes environnantes, 

des délégués du comité de défense sont partis 

en auto recommander le ©aime aux vignerons. 

Dans la ville, l'animation est des plus vives. 

On épdlliO.guo sur l'enteA-ement des drapeaux 

et on se demande de quelle façon les autorités 

s'y prendront pour arracher ceux qui sont aux 

fenêtres des maisons particulières. 

Jusqu'à présent, aucun avertissement, aucu- 

e procJ-amatlon, n'a été faite à ce sujet. 

Orléans, 8 mai. 

C'est par un temps magnifique que ce sont 

continuées aujourd'hui les fêtes du 4S2' anni- 

versaire de la délivrance d'Orléans ; comme 

les aïKiées précédentes, les rues sont pavoi- 

sées ; au sommet de grands mâts, ornés de 

fleurs flottent les étendards tricolores jaunes 

et rouges, couleurs de la ville, ou blanc et bleu 

couleur de la libératrice. 

Autour de la statue de Jeanne d'Arc, place 

du Martroi, des fleurs ©t des couronnes ont 

été déposées très discrètement pour répondre 

au désir exprimé hier par te maire, M. Gitton. 

LOJ Camelots du Roi ont déposé des bou- 

quets de lilas blanc ; toutes les maisons sur le 

parcours de la procession, y compris les édi- 

IDM officiels comme le Lycée, qui l'an dernier 

n'avait, pas été décoré, sont pavoisôs. 

Dès 6 heures du matin, la batterie d'artille- 

rie qui se tient sur la rive gauche de la Loire, 

à l'emplacement même du fort des Tonnelles 

enlevé par Jeanne d'Arc aux Anglais, tire une 

salve de 21 coups de canon ; les cloches des 

églises sonnent à toute volée. 

Vers 9 heures, le bataillon des sapeurs-pom- 

piers avec son drapeau et sa musique, vient se 

ranger devant la mairie, qui est entièrement 

pavotsée ; la municipalité, ayant à sa tête M. 

Gitton. maire, reçoit les invités officiels qui 

doivent assister à la cérémonie. 

Le nombre de ceux-ci semble encore plus 

restreint que l'année dernière. 

A 9 h. è, le conseil municipal, le maire, ses 

adjoints, au son de la musique, se dirige vers 

la cathédrale dont le parvis est dégagé ; à l'in- 

térieur de la nef, las bas-côtés regorgent de 

fidèles qui ont tenu à assister à la cérémonie 

religieuse ; l'archi-diacre d'Orléans officie. 

De panégyrique est prononcé par Mgr Izart, 

évêque de Pamtere, qui a retracé avec éloquen- 

ce lî vie de l'héroïque Pucelle : " Messieurs, 

dit-il en terminant, recueUlons-nous ; le grand 

naturaliste Linné disait un jour : » J'ai vu 

Dieu passer dans une fleur. Eh bien ! c'est 

Dieu qui passe dans cette -fleur de pureté et 

d'héroïsme dont les parfums vont ranimer 

le cœur agonisant de la patrie ; dites-rnoi, 

est-ce une jeune tille de 17 ans ou n'est-ce pas 

plutôt oe Dieu des batailles qui apparaît par- 

tout au premier rang dans les marches, les as- 

sauts, les combats ; cette paysanne qui n'a 

manié que le fuseau, cette bergère qui n'a 

conduit que des brebis, elle a soudain les illu- 

minations du génie militaire, la clairvoyance 

d'un chef d'armée, l'audace et la bouillante 

ardeur d'un héros. 

» O France ! ô ma patrie ! puissc-tu aux heu- 

res de la détresse nationale, puisse-tu voir sur- 

gir une de ces folles sublimes qui prendra la 

tête de tes armées qui ramènera la victoire 

sous tes drapeaux et qui rendra à ton cœur 

maternel tes deux chères exilées que tu pleu- 

res et qui tressai.lent d'espoir en acclamant 

avec nous la grande Lorraine. 

» Qu'il vous plaise maintenant, ô Dieu 1 

d'armer encore le bras de Jeanne d'Arc, non 

de l'épée qui tue, mais de l'étendard qui ral- 

lie et de mettre sur ses lèvres non le cri de 

guerre qui divise, mais le cantique de la 

paix, qui rapproche les cœurs ; qu'il vous plai- 

se de taire du cœur de Jeanne d'Arc le rendez- 

vous de tous les Français et que par vous 

celle qui fut l'ange de la sainteté, l'ange de la 

victoire et l'ange de la Rédemption soit désor- 

mais l'ange de la paix nationale, l'ange sau- 

veur de notre chère France ( » 

Ce n'est qu'après onze heures ©t demie que 

cette bol le cérémonie religieuse, à laqueil» 

ass istent, outre Mgr Touehet, NN. SS. Dubois 

anclwîviv.i« rte Bourges, Bclmnmt. évêque du 

t-ieniKMiit, Izawl, évOcnne de Pa.mdei-8 Boutrv 

feM»» "u.Puy, MBteaom, feSme do Mois 

MarU-au. ovAque de Meaiu. prend Vm 

La procession «e MM alors e.n routé, maie 

hélas «ffle a perdu complètement ©on bon ca 

raotere des années écoulées. 

L'armée. les fonctionnaires, n'y figuaveint 

plus officiellement ; plus de .soldais faisant la 

haie, plus d'offleters généraux, de magistrats 

en robe, plus cette fois, tes pompiers des com- 

mîmes environnantes. 

LES COTO*ïfSE$ 

Le Congrès du coton 

Barcelone, 8 mai. 

C© matin a eu lieu, dans la grande salle de 

lTJmrveamté, l'inauguration du Congrès du 

coton. 

La cérémonie était présidée par le ministre 

de l'industrie et du commerce. 

Le minéstr© a rappelé que l'on avait t enu en 

Espagne trais congrès internationaux concer- 

nant la médecine, l'agriculture et le coton. 

L'importance do l'industrie cotonilèr-e est, 

aj-oute-t-il, démontrée par le grand développe- 

ment quelle prend. 

Lo ministre constate en das termes sympa- 

thiques que lo coton est la vêtement dû pau- 

vre ; il fait l'historique das travwnx accomplis 

on Espagne dans l'intérêt de la culture du 

coton." 

Il constate que Ton a obtenu- -de bonn.es qua- 

lités, mails qu'elles -sont chères. 

Il dit que te gouvernament continuera ses 

tentatives et appuiera l'Industrie cotonièr© 

©n s'efîorçant d'éviter l'émigration afin qu'a 

y ait plus do consommateurs. 

Il déclare ensuite, au nom du roi, te Congrès 

ouvert. 

A L'ETRANGER 

Les Evénements du Mexique 

. El Paso, 8 mai. 

Dans B crainte de complications avec les 

Etats-Unis, Madère a donne Perdre à tous 

MORT DANS LA NEIGE 

Laruns, 8 mai. 

On vient de retrouver sur la montagne Aneu 

le cadavre d\wi Espagnol âgé d'une cinquan- 

taine d'années. 

U a été reconnu pour être un habitant de 

Saillent venu à la foire de Larans te 20 avril 

U a été surpris par une tourmente de neige 

alors qu'il paissait ta, frontière et est mort là 

où il est tombé. 

La famille s'est Moins am les lieux, mais te 

corps a été inhumé à l'endroit même où il a 

été retrouvé. 

PROFANATION 

Madrid, 8 mai. 

Le procureur du roi vient d'être saisi d'une 

dénonciation de profanation contre les gar- 

diens du cimetière Santa-Mar.ia. 

Elle émail© de la femme de l'ancien sacris- 

tain du Campo-Santo, aujourd'hui décédé. 

Cette femme accuse les gordiens d'avoir 

violé un certain nombre de sépultures pour en 

arracher les cadavres et les jeter dans la fosse 

commune afin de faire la place dans te ciwe- 

tière pour de nouveaux occupants. 

Au cours de ©es opérations, les bijoux qui 

avaient été dérobés aux cadavres auraient été 

soustraits. 

UNE COMMUNE EN REVOLUTION 

_ : Limoges, 8 mai. 

Ce matin, à 10 heures, une délégation des 

habitante de Laurière, ayant à sa tête lo maire 

M. Pacaud. a restitué au préfet les documents 

de la perception. 

UN MEURTRE MYSTERIEUX 

Nice, 8 mai. 

Une scène tragique s'est déroulée hier soir.à 

8 heures, sur le boulevard du PontVteux. Un 

jeune homme nommé Arthur Cardon, 21 ans, 

plombier, demeurant quai Place-d'Armes, 44, 

a été tué d'un violent coup de couteau au 

flanc gauche. 

Les cir,censlances du crime demeurent mys- 

térieuses. 

MORT AUX COURSES 

Paris S mal. 

Au cours d© la réunion hippique de Long- 

champ, le baron André, financier belge, ha- 

bitant Londres, a été frappé de congestion ; 

toanspcKPfcé à l'ambulance, te baron André est 

mort en y arrivant. 

LA FAMINE EN PERSE 

Téhéran, 8 mai. 

En raison de la famine, un soulèvement a 

éclate à Ispahan. La foui© a détruit un bureau 

do police du quartier et tué un membre de 

l'administration municipale ; elle a donné l'as- 

saut à la maison du gouvernement, mais a été 

repoussé©. 

Le soulèvement a un caractère aaticosjgti- 

tuttemnel ©t clérical. ' 

LA TERRE QUI TREMBLE 

Vteruyi (Kurdcstan), 8 mai. 

Dans la nuit du 6 au 7 mai, une secousse de 

tremblement de terre a été ressentie. 

La nuit dernière, a eu lieu un© secousse 

prolongée accompagné© d© grondements sou- 

terrains ; une demri-heuir© après, un© nouvelle 

secousse a été ressentis. 

:s les 

insurgés de se retirer de la frontière; tarir 

mêineiiS'avanceradusudde Jiuarez sur Mexico. 

Mexico, 8 mai. 

Le président Dlaz vient cte publier mn ma- 

nifeste daims lequel il déclare qu'il tlérnission 

nera aussitôt que la paix sema Tétabl'te. 

Des éditions spéciales des journaux ont pu- 

blié hier soir la décision du président ; elle a 

été accueillie avec joie. 

Le président Ddaz a fait c-ounaîtie sa déci- 

sion a-' conseil des ministres ; U se réserve 

I© droit d'annoncer le montent où la paix sers 

véritablement rétattlie ; il déclare qu'il te fera 

aussitôt qu'il sera certain quo ron-archte n© 

suivra pas sa démission. 

Son seul désiir ©st de servir les intérêts d© 

la patrie ; il demande au peuple de travailler 

pour la paix et le progrès du pays. 

Madère était déjà en marche vers la capi- 

tale • lorsqu'il reçut la nouvelle d© la décision 

du président Diaz, il déclara : 

— J'enverrai au président une dépêche te fé- 

licitant de son acte qui exigeait de sa part une 

suprême abnégation patriotique. 

Matlero annenco qu il acceptera te nouvel 

armistice dans le but d'abréger les négocia- 

tions d© paix. 

Le .camp se réjouit d© révénement parce que 

le président Diéz, en agissant ainsi, s-erubl© 

avoir obéi à r-uitimatam de Madero. • 

La Crise Espagnole 

La loi Canalejas 

Mardi, 6 mai 

Le projet de loi sur les associations que lo 

gouvernement soumettra demain à la Cham- 

bre contient notamment las dispositions sui- 

vantes : toutes tes associations sont soumises 

au droit commun ; le nombre des membres est 

au moins de douze ; las associations présente- 

ront tous les trois ans le bilan de leurs biens 

et revenus ; tes associations posséderont seu- 

lement les valeurs apportées par les membres 

au domicile social, biens meubles et immeu- 

bles destinés à leurs Ans ; les biens acquis 

gratuitement seront vendus et te produit de 

la vente sera employé à l'achat de titres nomi- 

natifs ne pouvant pas être transférés ; seront 

nuls tous les engagements ou acquisitions 

de biens en faveur des acscAiiations par une 

tierce personne interposée, lorsque celle-ci 

déclarera agir à ce titre : toute association re- 

ligieuse sera munie préalablement d'un© li- 

cence diocésaine ; toutes les associa.tions. sans 

exception, seront soumises au paiement de 

tous les impôts généraux et spéciaux. 

/ Lorsque les associations seront dissoutes 

comme étant illicites, il sera nommé un liqui- 

dateur judiciaire. 

Lorsque les associations dissoutes pour ce 

motif seront de bienfaisance, l'Etat prendra à 

sa charge leurs établissements : lorsqu'elles 

seront d'un autre genre, il sera procédé par 

liquidation comme en cas de carence d'héri- 

tier 

Les associations religieuses cloîtrées sont 

soumises aux lois communes ; nul ne pourra 

pénétrer dans un couvent sans mandat judi- 

ciaire, excepté lorsque l'association exercera 

un commerce ou une industrie : tous les fonc- 

tionnaires qui ne sont pas des agents d'auto- 

rité, pourront s'associer, mais non provoquer 

la paralysie d'un service public. 

Les étrangers ne pourront constituer aucune 

association religieuse sur le territoire espa- 

gnol sans obtenir préalablement des lettres do 

naturalisation ; les étrangers ne pourront pas 

davantage faire partie d'une association poli- 

tique ; il ne sera autorisé aucune association 

dont le tiers des membres serait des étrangers 

ou même des étrangers naturalisés espagnols. 

Sont exceptés de la présente loi les maisons 

et couvents dos Ordres religieux suivants : 

les Missionnaires Franciscains pour te Maroc 

et. la terre-Sainte, tes Fils du Cœur Immaculé 

ae Jésus, pour les possessions espagnoles e.n 

Alriquo ; tes con.wgution Dom do suint Phi- 

lippe, de Néry ; tes Filles de Charité et les 

PETITES NOUVELLES 

8 mal. 

— M. OrujHPi a signé un arrêté révoquant M. Olié- 

dann-e. 

— Aujourd'hui ont commence devant la Cour de 

cassation lo débat de l'affaire Coniteas ; il s'agit 

d'an pourvoi formé contre un jugement du tribunal 

de Sousso maintenant M. Coniteas en .possession 

de 95.000 nectaires dfl teTre en Tunisie. Quinze mille 

intfssèneis qui occupaient cas terres protestent con- 

tra lo jugement. ,, 

— Le général Ga-Biéni, inspecteur général de I ar- 

mée, est parti de Marseille pour Tunis par le paque- 

bot Cwthage. . " 

— Le président de la République a visité, dans les 

galeries Georges Petit, l'exjKssi-tion Ingres. 

_ -—. u» » 

Lire le Spart à la 4° page 

Arrivée ûi Drapeau des Chasseurs à Gaùors 

De notre correspondant particulier : 

Cahors, 8 mai. 

En vu© do l'inauguration du monument du 

sergent Eavayssièr-e, héros -de SidirRr-ahrm, 

qui devait avoir lieu à Caste-lfranc, dimanche, 

7 mai, de nombreuses délégations d'otficiers 

et de chasseurs a pied sont -arrivé©s samedi 

soir, à Cahors, avec leur drapeau, par l'ex- 

press de Paris, à 5 h. 18. 

Un bataillon du 7', sous te commandement 

du colonel Reibell, attendait dans la cour de 

la gaie, avec musique ©t drapeau. < 

Dès que le drapeau des chasseurs à pied 

apparut à la port© d© eortie, la sonnerie « au 

drapeau ! » retentif. I.© drapeau du 7* s'inclina 

devant te drapeau des chasseurs, et le cor- 

tège précédé cte la musique, prit le chemin de 

la caserne par l'avenue de la Gare, la rue du 

Lycée et te boulevard Gambetta. 

"Un© foute énorme se pressait sur te boule- 

vard et saluait respectueusement l'étendard 

des chasseurs à pied, qui porte dans tes plis 

la croix d© la Légion d'honneur et tes noms 

mémorables d© : Isly, 1844 ; Sidi-Brahim, 1845; 

Sébastopol. 1854-1855 ; Solférino, 1859 ; Extrê- 

me-Orient ; Madagascar. 

L'hôtel de ville, te Cercle militaire, les éta- 

blissements publics et un grand nombre de 

maisons partiouiîières avaient pavait© aux cou- 

leurs nationales, en l'honneur du passage dans 

les rues et boulevards d© Cahors, du drapeau 

des chasseurs à pied. - . 

AU CONCOURS — L'ÂLERTE 

Eu l'honneur du concours, la cause agricole 

a trois rédacteurs en ce journal. Cou ma 

donné deux auxiliaires dont je suis très lier, 

l'un M Alexandre Coutet, a doux initiales 

A C connues de tous. C'est le chroniqueur 

attitré des faits et gestes d© la bonne ville de 

Toulouse. Comment voulez-vous qu Une con- 

no «se pas tout % Il vient d'emlover un des 

plus beaux prix des Jeux-Floraux, avec un 

KMirkrtttuirTomtM Moderne. Dieu sait 

les recoins que M. Coutet a découverts et dé- 

crits Aussi, au concours, tout lui sera facile 

L'autre, M. Louis de Fcrrand, est un noo-loii- 

lousain. Mais uuelte facilite d'adaptation ont 

à la fois sa plume et son esprit ! Chroniqueur 

des choses militaires, vous avez lu ses des- 

criptions vivantes ©t précises des grandes 

manœuvres. Puis, c'est dans les vastes réu- 

nions, les émotions populaires qu'il se distin- 

gue Depuis les manifestations de Marcellin 

\lbert jusqu'aux grandes fêtes de Lourdes, il 

ost l'homme des descriptions de foules. et va- 

gues humaines. 

Jugez si le tohu-bohu et tes cohues du con- 

cours l'effrayeront ! Il saura choisir dans ta 

masse' d'expositions ce qui va vous intéresser. 

Passez-moi cette expression, H sertira les 

joyaux. 

Ainsi encadré, je vais m adjuger le cote rira- 

tique et utilitaire. Un peu terre à terre, mais 

je ne sais pas monter les perles, je les cher- 

che, même dans les huîtres. Je fouille les ori- 

glnesje suis un praticien et un chercheur. Dès 

aujourd'hui, je laisse toute brillante descrip- 

tion. J'entre dans la mêlée. 

Alerte ! vignerons ! Dans mes premières 

courses sur te cours Dillon, j'ai appris une 

triste nouvelle. 

On a déjà vu, et vu en nombre, des papil- 

lons de cochylis. C'est à Cugnaux, vignoble 

réputé, qu'ils ont apparu et il doit (n êtro né 

autre part. Ils ne sont pas d'accord avec la vé- 

gétation de la vigne et cette année, où elle a 

au moins quinze jours de retard sur la nor- 

male, ils éclosent beaucoup trop tôt. 

J'ai tout lieu do croire (en pareille matière, 

on ne peut être affirmatif à l'avance), qu'ils 

sont trop pressé». Ces éclaireurs vont proba- 

. btement voir leur ponte avorter. Iês mannes. 

ne sont pas encore assez formées pour être 

'pénétrées par te papillon. 

Il aura pondu sur des poils et, das bourres 

et l'élan d© la végétation va déplacer à droite 

ou à gauche tous ces œufs. Mats ces éclai- 

reurs nous prouvent que les gros bataillons 

n© sont pas loin. 

Vite, courez aux insectifuges et dans dix ou 

douze jours aux insecticides. 

J'ai visité l'Exposition clierehant des four- 

nisseurs de produits insecticides et insectifu- 

ges ; je n'en ai trouvé que doux, ayant de fort 

jolis pavillons sur le cours Dillon. L'un est un 

gros négociant bien connu depuis longtemps 

sur la place cte Toulouse, M. Savès. Il a créé 

un produit dénommé Insectil, à base de soufre 

et de baryum, qui a déjà fait preuve, l'an 

passé, d'une efficacité remarquable. 

Ceux qui ont" été sauvés par lui sont deve- 

nus d© véritables apôtres et autour d'eux (j'en 

connais pas mal), les conversions abondent 

tellement que M. Savès m© disait hier appro- 

cher de dix mille baltes d© son produit dans 

ses expéditions. 

L'autre exposant, est M. Richard, industriel 

à Rabasterus (Tarn,). Celui-là a aussi donné un 

nom à son produit qui est à la fois insectifijge 

et antiparasitaire. Il l'a nommé Anti-Mikros. 

Je n'eusse pas choisi c© nom, d'abord parce 

qu© c'est un barbarisme, anti étant latin et 

mikros grec. Depuis quelque temps, ce mot 

mi.kros ou simplement micro, qui veut dire 

petit, est bien usité. Je ne veux pas trop faire 

la guerre à M. Richard, mais cela n'indique 

pas bien qu© son insectifuge est un composé 

de naphtaline, de cuivre et de soufre: Quoi 

qu'il en soit, hâtez-vous d© vous mettre à l'œu- 

vre. C'est le moment de jeter les insectifuges. 

Vous combattrez en même temps te mildiou 

et l'oïdium. 

Je vous ai assez expliqué l'avantage des 

poudres pénétrantes sous un coup de soufflet. 

Je n'y reviens pas. M. Savès a aussi une pou- 

dre à base d© baryum, qui contient du cuivre 

non pas comme sulfate, mais sous une autre 

forme qui peut s'associer au baryum. Il faut 

user de suite des produits de M. Richard et 

dams dix ou quinze jours, de ceux de M. Sa- 

vès. 

Hier, devant le pavillon de ces deux mes- 

sieurs, j'ai entendu des hérésies. Oui, des hé- 

CARNET NÉCROLOGIQUE 

Nous apprenons ht mort do Madame veuve 

Carrèr© d© Maynard d© Ségoufftelte. auteur de 

quelques ouvrages ©t qui a ooliabOTé à plu- 

sieurs œuvres d© bienfaisance. EU© est décé- 

dé© à Toulouse dons sa 90 e année. 

#*# 

M. Joseph do Courrèges, maire d© Moaitedle, 

et sa famille, sont véritablement accablés par 

le malheur et frappés dans leurs plus chères 

affections. 

11 y a à peine quelques mois, nous annon- 

cions, avec un vif regret, la mort de l'une de 

ses ûlles. Mlle Marie-Thérèze, décédée à l'âge 

de 28 ans, au château de Monteils ; aujour- 

d'hui, nous apprenons qu'un nouveau deuil, 

celui-là prévu hélas- ! depuis quelque temps, 

vient de porter encore le deuil dans cette esti- 

mable famille. 

Mme Jeaune-Marie-Geneviôve de Courrèges, 

en religion sœur Geneviève de la Charité, 

s'est pieusement endormie dans te Seigneur, 

ai couvent de. Montolieu, à l'âge de 34 ans. 

Sœur ueneviève s'était consacrée à Dieu et 

faisait partie de cette admirable Congrégation 

hospitalière qui a son siège au Conservatoire 

Torloma, à Rome. 

C'est là qu© son malheureux père fut appelé 

récemment dans une crise de la pauvre reli- 

gieuse et là que la douce mort des filles d© 

Jésus ost venue la ravir à te terre et aux 

siens. 

Nous prions M. et, Mme J. de Courrèges et 

teins enfants, ainsi que les nombreusse fa- 

milles de notre région que cette mort met on 

deuil, d© croire aux sentiments de condoléance 

au© nous leur adressons flu fond du cœur. 

E. F. 

.1V'J?X~ MIKROS 

resies. 

Des clients voulaient que l'on fabriquât un 

produit contenant du soufre, de la naphtaline 

et du baryum. Certes, cela ne peut faire du 

mal, mais outre que c'est mie dépense mutile 

cela peut induire en erreur sur le moment d© 

l'emploi en prenant une époque intermédiaire 

La naphtaline doit être appliquée au moins 

dix jours avant le baryum.puisqu'elle doit éloi- 

gner les papillons et le baryum empoisonner 

la petite oheniMe. Si vous mettez la naphtaline 

après la ponte, c'est inutUe. Si te baryum est 

déposé trop à l'avance, la pluie aura le temps 

de le laver. 

Qu'est-ce qui a donné 1 idée d employer la 

naphtaline ? .... 

Eh ! mon Dieu ! un usage journalier, l'em- 

ploi de ce produit contre les mites des étoffes. 

Or les mites sont des teignes comme la co- 

chylis. Puis, sont venues les expériences du 

sénateur Cazeneuv© et le produit a été lancé. 

Je répète ici ce que j'ai dit bien des fois, 

qu© ces traitements à poudres combinées avec 

les remèdes usuels, cuivre et soufre, contre 

l'oïdium et te mildiou, revenaient à un© dé 

pense infime et n© pouvant se comparer aux 

arséniates et à la nicotine. 

Que l'on ne me reproche pas de ne parler 

ici que de deux producteurs d'insectifuges et 

insecticides ; ce sont tes seuls que j'aie vus au 

concours et nous sommes au concours. Je n© 

ês crois pas rivaux pour ces produits ; ils se 

comolètent. L'un est pour provenir, l'autre 

pour guérir. Le même fait va se produire en 

juillet, car il faudra revenir à la bataille pour 

la seconde génération. 

Ah ! par exempte, la rivalité existe pour 

beaucoup, dans te monde des bouillies cupri- 

ques. Y en a-t-il le long du cours Dillon I 

Bouilli© Julian, Vormorel, Organ, Richard, 

Marqués. Ce dernier nom est chez M. Savès 

qui veut prouver que dans te commerce com- 

me dans le monde, on a des ancêtres. 

Et les arséniates ? Et la nicotine ? Mon 

Dieu, si vous en avez, usez-en, mais dans quel- 

ques jours. 

Toutefois, vous augmentez beaucoup le ré- 

sultat de votre défense combinée en mettant 

dans votre bouillie un hydrocarbure, à la fois 

collant et insectifuge. 

Deux ont-fp't leurs preuves, ce sont te for- 

mosol et le lysol. Vous trouverez te premier 

chez M. Savès, te second au Syndicat de la 

Haute-Garonne. Ah ! ici, mesurez. Ne dépassez 

pas 500 grammes par cent litres de liquide. U 

faut dans ia lutte future user un peu de tout. 

Cherchez te meilleur pour te mois de juillet. 

A demain notre entrée réelle à l'Exposition. 

Aujourd'hui, j'ai couru au plus pressé. Au 

feu 1 au feu ! 

L. DE MALAFOSSE 

(Labora). 

LE CQSGRÈS DES SYNDICATS AGRICOLES 

Le Congrès et la loi des retraites paysannes 

Comme suit© à la discussion du rapport de 

M. Lefèvre sur tes retraites ouvrières des pav 

sans, le congrès au début de la séance de ce 

soir a émis te vœu suivant : 

c. L© congrès considérant d'une part que la 

loi du 5 avril 1910 contient écriâmes disposi- 

tions en désaccord avec les vœux émis anté- 

rieurement par les associations agricoles et 

d'autre part, qu'elle rencontre dans son appli- 

cation de graves difficultés ; 

» Considérant que te problème des retraites 

paysannes ne peut recevoir uno solution dôfl 

nitive que par l'organisation des caisses au 

-tonomes professionnelles ; 

» Emet le vœu : que te Parlement après 

avoir consulté les diverses organisations pro- 

fessionnelles intéressées, apporte à la loi du 

5 avril 1910 des modifications de nature à fa- 

ciliter la création de ces caisses profession- 

nc-lles en leur donnant notamment la plus 

largo autonomie ; 

» Engage les Unions régionales des Syndi- 

cats agricoles à mettre à l'étude la création 

des caisses, autonomes professionnelles ; 

» Et invite en attendant l'Union centrale des 

Syndicats des Ap?HÉ»ilteurs de France à créer 

une caisse centrale dont les membres pourront 

dans la suite s'inscrire à la caisse profession- 

nelle de leur région. » 

M. do Marcillac donne lecture d'une lettre 

qui lui a été adressée par le ministre du tra- 

vail et d'où iû résulte qu© celui-ci est a tout 

disposé h favoriser par tous les moyens à sa 

disposition l'organisation de» tafiwfr d© re- 

traite (professionneltee autonome»), k condi- 

tion qu'elles présentent au point de vue du 

recrutement et d© la gestion toutes tes garan- 

ties qu'exigent l'intérêt et l'observation, do la 

loi. notamment quant au nombre d adhérents, 

qui doit être suffisant pour que tes rentes ser- 

vies n'aient pas de différences trop considé- 

rables- et n© s éloignent pas des rentes promi- 

ses par nos tarifs. » 

Les groupes adhérents 

Voici un© liste à peu près complète des asso- 

ciations agricoles qui ont adhéré au congres : 

Syndicats de Cugnaux (Haute-Garonne), de 

Cologne, Samatan, Bombez, Montosquiou.Mau- 

vezin (Gers), Saint-Jory, VUlemeuvc-le-'lerme,- 

Cazères Montastruc (Haute-Garonne), Maza- 

met, Ijôzigivin, Ardiôge, Lécusson (Haute-Ga- 

ronne), Boila-Cantaon (H.-P.), Couffoulens, 

Salvagnac (Tarn), Seisses, Muret, Lavardens 

(Gers), Castelnaudarv, Cahors, Marmande, 

Syndicats du Saint-Gironnais, oionzac, Cour- 

sa», Le Vigan (Gard), Sainte-Ermimes (Ven- 

dée), GurauviUe (Loiret), Cadiliac-Podensac, 

Sauterne et Barsae (Gironde), Baits. Bayonne, 

Acous (B.-P.), etc. ' 

Et, pour l'étranger : associations viticotes de 

Rupt-sur-Moselle, Institut agricole de Gcm- 

blouy (Belgique), Union des associations agri- 

coles allemandes, Association des Agriciuteuirs 

d'Espagne, Union paysanne Suisse, etc. 

LA DEUXIEME JOURNÉE 

Première réunion du matin 

L'assisian-cic qui se pressait hier, ^'"Otel 

d'Assézat, s'est encore accrue ce matin. Les 

congressistes ont do la peine à contenir dans 

la vaste salle des réunions solennelles, et on 

a, me dit-on, agité un moment la question 

de transporter & la salie du Ja;rdnn-Royal le 

siège des réunions du Congrès. Mais on a 

reculé devant la grande difficulté que présen- 

tait te déménagement des archives et docu- 

ments .nécessaires aux travaux d© lassent- 

LE CRÉDIT RURAL 

C'est M. Dubois, te distingué président de 

la Caisse régionale de crédit agricole de Tou- 

louse, qui ouvre la série des rapports. 

Il présente une élude détaillée et merveil- 

leusement ordonnée sur l'organisation dont 

il est 1e créateur, qui a rendu et est appelée a 

rendre au monde agricole d© notre région de 

si importainitiS«servic«>i.- 

M. Dubois fait rh-istorique du crédit agrico- 

le-, dont il a trouvé des traces, en France, en 

1781. Un siècle plus tard, à PoUguy, fonction- 

ne la premier© caisse de crédit. 

Puis M. Dubois rend hommage à M. do 

Fontgoland, qui fut te véritable fondateur de 

oe genre de crédit. 

M. Dubois s'explique sur te fonctionnement 

des caisses. : K Elles ne doivent pas compter 

indéfiniment, dit-iH, sur les avances gouver- 

nementales. Elles doivent marcher sentes. » 

L'orateur montre oonarnent; à. la suite d'étu- 

des et de réformes successives, la caisse d© 

Toulouse est arrivé© à réaliser te but essentiel 

d© ces sortes d'orgarateatioris. 

Son rapport, est vivement applaudi et vaut 

à sou auteur les félie italiens de M. Delalandie 

et de M. de Fontgalaud. 

Après OH ÉtawMSteo, très chaude, à laquelite 

prennent part MM. Ueay, te marquis de 

Beawnwnt, Duipuy. Lefèvre, Rendu,, te comte 

de Vogué, Detomniantin. président de la 

Caisse d'économie sociale, l'abbé Thouvcniin, 

©te,, te Congrès adopte tes vœux suivants : 

Que les syndicats agricoles et les caisses 

de crédit mettent en pratique l'usage du 

cornpte-eourant agricole ; 

Que les syndicats, pour régler eux-mêmes 

et- au comptent, avec les escomptes d'usage, 

les achats en commun, opèrent pour te comp- 

te de leurs iniembres : 

Que les caisses de crédit, pour aider les 

syndicats dans ces opérations, se chargent 

des avances aux syndiqués ©t de l'encaisse 

ment des sommes versées par eux jusqu'à 

complet paiement ; 

» Que tes caisses soient autorisées à ouvrir, 

jusqu'à concurrence d© 2.000 francs.un compte 

courant, avec ou sans effets, qui facilite- 

raient les petites opérations des agriculteurs.» 

LA MUTUALITÉ AGRICOLE 

C'iest au tour d© M. Voron, vice-président de 

l'Union des syndicats du Sud-Ouest, de faire 

connaître son rappor t sur a la mutualité pro- 

fessfonneiîte ©n agriculture ». 

Il dépose te vœu suivant, qui est adopté à 

l'unanimité : 

a Le Congrès émet te vœU que tes mutuali- 

tés et coopératives agricoles revendiquent 

toujours la liberté de tout développement légi- 

time contre toute mesur© qui paralyserait 

leur essor soit en tes enserrant dans des for- 

mules étroites, soit ©n tes assarvissant à une 

direction étatiste, eoutraitr© au principe mu- 

tuel qui les fonde, et qu'elles poursuivent 

leurs progrès en se souciant plus du' but à 

atteindre que des avantages f iscaux. Rappeile 

te vœu émis au cours du rapport, que, 

partout où elles manquent, soient créées 

par tes syndicats des Sociétés de secours 

mutuels contre ta. maladie et ta vieillesse. » 

M. te comte de Rooquigny intervient utile- 

ment dans les débats. 

LES SYNDICATS D'ÉLEVAGE 

Enfin, la matinée se termine par la lecture, 

par M. Héron, président du syndicat d'éte- 

vag© d© la race bovine gasconne, d''un tra- 

vail sur te syndicat d'élevage. 

M. Héron rend hommage, en débutant aux 

éminents services rendus à la cause agricole, 

dans la région, par te regretté marquis de 

Paiiaminy, et dépose en terminant te vceu sui- 

vant : 

« Le Congrès, considérant que c'est par la 

sélection rigoureuse des animaux que l'on 

peut arriver à amêÉbomsr nos différentes ra- 

ces d'animaux de team© ; que cette sélection 

rigoureuse n© saurait être faite sans l'ap- 

pui d© tous tes éleveurs ; 

» Emet te vœu : que tes syndicats agricoles 

fassent tous leurs efforts pour créer des syn- 

dicats d'élevage, comprenant tous les éle- 

veurs sans exception : les uns s'engageant à 

livrer- tous leurs animaux d'origine à la re- 

production, tes autres proanettant d© vendre 

a la B0WMW tous les animaux croisés. » 

Après une intervention du général La- 

perte, ce vœu est adopté à mains levées. 

La suite des opérations du Congrès est ren- 

voyée à deux heures du soir 

lectiiiv d'une re.niarqua.bte étude du docteur 

f«roui sur cette Association d© défense viti- 

oîo. 

En voici l'éloquente conclusion : 

t Au bout d© trois ans d'existence, les syn- 

dicats des vignerons du Midi peuvent montrer 

avec satisfaction tes résultats obtenus. Luis- 

sant de côté les avantages moraux -de l'entre- 

prise et se bornant aux constatations maté- 

rielles, l'importance de ces derniers ressort 

entièrement d© la statistique des sorties taxées 

dos vins du Midi. 

i Ainsi, pour -ne prendre en exemple que les 

doux années qui ont précédé la constitution 

de la C. G. V. et les aimées qui ont suivi sa 

formation, ,on arrive aux constatations sui- 

vantes : 

> Avant la formation de la C. G. V. 1905. 

1906 : 23.05W.833 hectol. ; 1906-1907 : 20.(110.510 

hectol. Total : 43.698.743 hectol. pour les qua- 

tre départements du Midi. 

> Après la formation de la C. G. V. et i e 

fonctionnement de son servie© de surveillance 

do fraudes : 1907-1908 : 24.192.605 hectol. ': 1908. 

1909 : 26.476.678 hectol. ; 1909-19111 : 20.187.725 

hectol. Total : 76.857.808 hectol., soit en 

moyenne : 25.620 000 hectolitres. 

» D'où une différence de près de 4.400.000 

hectolitres de plus qui vont annuaMement à la 

consommation .taxée et qui sortent des chaia 

de ces quatre, départements. En tes évaluant 

au prix minimum de 15 à 20 fr. l'hectolitre 

c'est une somme de 60 à 80 millions de francs 

environ dont bénéficie la région intéressée. • 

LES MUTUELLES 

L'après-midi 

La même nombreuse assistance se retrouve 

éume a deux heures pour l'importante 

séance de I après-midi où vont être débattues 

aos questions qui intéressent au plus haut de- 

gré Je monde agricole. 

LA MUTUALITÉ ACCIDENTS 

C'est d'abord la Mutualité Accidents sur la- 

quelle M le comte de Vogué, président de 

lUmon du Centre des Syndicats agricoles et 

viticol.es, présente un lumineux rapport 

Une discussion intéressante s'engage sur ses 

conclusions à laqueîte prennent part MM 

Ucay et de Boyer-Montégut.. Et l'assemblée 

adopte tes vœux suivants : «»«ui*u»e 

Considérant que tout en procurant au tra- 

vailleur agricole la sécurité légale dont jouit 

te travailleur de l'industrie ou du' commerce 

il importe de n© pas aggraver outre mesure 

les charges qui pèsent sur l'exploitant. 

Emet le vœu: 

r Oue les responsabilités professionnelles 

des accidents du travail agricole soient éta- 

blies, non par une extension plus ou moins dé- 

guisée de la loi du 9 avril 1898, mais par une 

loi spéciale et complète dans l'élaboration de 

laquelle il soit tenu compte de la situation par- 

ticulière de 1 agriculture tant au point d© vue 

des conditions du travail et au point do vue 

des charges qu elle a à supporter • 

2" Que la loi nouvelle abrogeant les lois 

pai-ticulières ^licables à certaines catégorie 

d exploitations s'étende à toutes les entren-r set 

qui concourent directement ou indirectement 

à la production agricole ainsi qu'à tous les 

travailleurs agricoles sans exception 

Le Congrès invite, en outre les Svndirits 

agricoles sans attendra le vote de cette oi t 

créer, sous te couvert de la loi du i luiliet 190() 

des sociétés communales d'assurance mutuelle 

centre les accidents du travail : et que ces so- 

ciétés, san s t garantir, même pour une part les 

risques d'incapacité de travail permanent ou 

de mort ; assurent les agriculteurs contre tes 

risques d'incapacité temporaire en couvrant 

par la réassurance une partie de leur respon- 

sabilité. 

LA CONlÉDhllATlON GÊNÉIULF, DES VIGNERONS 

Puis, en l'absence de M. le docteur Ferroul, 

président, de la Confédération générale des 

vignerons, et maire de Narboiui©. retenu dans 

tes Corbières par le devoir professionnel et 

auquol M. Dclalande, au nom de rassemblée, 

envoie lY.xpresRion de ses regrets, M. Séré de 

Rivière, vice-président d© la C. G. V„ donne 

INCENDIES 

Enfin, à la place de M. de Lestapis, prési- 

dent de l'Union des Syndicats dos Pyrénées et 

des Landes, que la mort récente de son frère 

le général a empêché de participer aux réti- 

nions du Congrès, M. le comte de Vogué 

donne lecture du rapport que celui-ci a édifié 

sur les Mutuelles Incendies. Il en explique 

très clairement te fonctionnement, les avan- 

tages qu'elles présentent et les résultats déjà 

obtenus. 

M. de Courrèges, dans un rapport technique 

et documenté, répond que la nécessité des 

caisses Mulueites agricoles Incendie ne se fai- 

sait pas sentir, que tes Compagnies existantes 

actuelles à primes fixes suffisaient à ga- 

rantir ce risque et à signaler tes inconvénients 

de leur fonctionnement, dont un dos princi- 

paux, d'après lui, est d'ouvrir la porte à 

l'assurance r>ar l'Etat que se propose de faire 

lui-même, la réassurance des caisses Mu- 

tuelles Incendie. 

Après une intervention de M. Singner et 

de M. Pé de Arros, ancien magistrat, tes dé- . 

bats- sont clos et l'assemblée adopte le vœu 

suivant : 

« Le VHP Congrès s'oppose à la création de 

nouveaux monopoles en faveur de l'Etat, no- 

tamment en matière- d'assurances awicolon, - 

U prie les présidents des Unions régionales, 

tes Syndicats de transmettre cette décision 

aux députés et aux sénateurs de leur circons- 

cription. » 

La séance est levée sua- ces entrefaites et les 

membres du Congrès s© rendent au Capitole 

où tin© réception leur est offerte par la muni- 

cipalité. 

A l'Hôtel de Ville 

M. Lnygue, maire de Toulouse, entouré de 

M. Baylac, adjoint, et de M. le sénateur Our- 

Jiac, attend ses invités dans la salle des Illus- 

tres où va être servi le vin d'honneur. 

Les vestibules, te grand escalier sont assez 

parcimonieusement décorés ; le service d'hon- 

neur des pompiers est réduit à sa plus simple 

expression : quatre hommes et un caporal. 

Le premier, M. Théron de Montaugé, prend 

la paroi© : au nom du Comité d'organisation 

du Congrès, il remercie aimablement la muni- 

cipalité toulousaine de son concours et de son 

excellent accueil. 

M. Dalaland© lui succède : au nom de tous 

les congreisistcs, il dit sa gratitude aux 're- 

présentante de la ville de Toulouse poirr la 

charmante hospitalité qu© ses collègues et lui 

ont trouvée dans la grande cité languedo- 

cienne. 

o Nous sommes venus, ici, dit-il, accomplir 

une œuvre de concorde. Et si nous montons 

aujourd'hui au Capitole, ce n'est pas chargés, 

comme les Romains, des dépouilles opimes de 

nos adversaires, mais pour sceller l'union de 

tout un peuple sur un terrain qui doit nous 

rallier tous. » 

Il constate la magnifique prospérité des 

Associations agricoles dans la région toulou- 

saine et termine en ces termes son discours : 

— « Nous conserverons. M. le inaire, le meil- 

leur souvenir de votre hospitalité courtoise. 

Ce sera, pour ma part, un des me£qrara mo- 

ments de ma vie syndicale. » 

Le maire de Toulouse répond aux deux ora- 

teurs : 

— Je suis heureux dit-il, de saluer et de rece- 

voir ici, au nom de la ville de Toulouse, les : 

membres du VIII' Congrès des Syndicats agri- 

coles, d© les remercier aussi d'avoir bien 

voulu venir si nombreux apporter à la belle 

manifestation agricole et industrielle dont no- 

tre ville est actuellement le siège, l'appui de 

leur dévouement qui n'a d'égale que leur com- 

pétence éclairée. 

Votre réunion coïncide cette année, grâce 

aux efforts de MM. de Lapparent et Théron de 

Montaugé. avec notre Concours national agri- 

cole et vient très heureusement en souligner 

l'importance. 

Cette importance échappe encore à bien des 

gens, ou, du moins, elle n'est que partielle- 

ment comprise. Tout le monde voit dans ces 

fêtes de l'activité publiou© un accroissement 

momentané do la vie commerciale de la ville, - 

dû à l'afflucnce de la population foraine. On 

sait que les intérêts particuliers de la plupart 

des négociants y trouvent généralement leur 

compte et que ces manifestations sont une 

source abondante de bénéfices. 

La ville elle-même constate dans ces occa- 

sions une plus-value des recettes de l'octroi, 

signe incontestable de l'amélioration du bien- 

être général. » 

Après avoir souligné l'importance qu'ont 

pour la région et la ville ces grandes manifes- 

tations agricolas, M. Leygu© ajoute : 

C'est à vous, Messieurs, qu'incombe la 

lourde tâche de dégager aux yeux de ton? 

l'importance des Concours. C'est à vous, qui 

connaissez admirablement tes ressources de 

notre Sud-Ouest, en même temps que se,i con- 

ditions de vie et de travail, qu'il appartient 

de voir quelles sont les branches de l'activité 

régionale les plus susceptibles d'être dévelop- 

pées, de découvrir les débouchés qui peuvent 

être offerts à nos produits, de rechercher quels 

sont les outillages, les méthodes, tes modes 

d'application qui peuvent donner les résultats 

les plus féconds, qui peuvent contribuer le 

plus au bien-être et à la prospérité de notre 

Midi. » 

M. Lcyguo constate, encore, la parfaite réus- 

sit.* du Congrès syndical des Syndicats, et il 

termine ainsi : 

— « C'est pourquoi, au nom de la ville de 

Toulouse, je vous souhaite la plus cordiale 

bienvenue et vous adresse nos sincères remer- 

ciements pour la haute contribution que vous 

apporterez à l'éclat de notre Concours natio- 

nal. ». . 

La réception est terminée. Elle clôt une jour- 

née de travail particulièrement fécond et 

utile dont la dernière journée du Congrès sera 

le magnifique et digne couronnement. 

L. DE FEREAND. 

Programme de la troisième et dernier* 

journée : 

Le matin, à 9 heures : 1° La Coopération en 

Agriculture, régime juridique, rôle de l'Etat : 

M. R. Gavoti, président de l'Union des Alpe* 

et de Provence ; 2° l'Ecurie coopérative « w 

Midi : M. C. Marty. vice-président do l'Ecurie 

coopérative ; 3° la Cave coopérative : M- 

guès, président de la Cave coopérative • t 

la Coopérative de violet.les . M. I.aniW I '"'i 

président de la Coopérative des producteur» 

de violettes : 5° l'Organisation corponn i< 

chez les Gemmeurs landais . M. Bicard, olT .?t 

teur du sorvice de la Mutualité de la Sociew 

des agriculteurs do France. . 

Le soir, à 2 heures : r le rôle des Si/nrttca»» 

dans l'organisation professionnelle •' v-'n 

marquis de Marcillac, président de l'Uii' 0 " 

des Syndicats agricoles du Pêrigord ei ll" *r. 

mousin . 2* 1rs vœux des planteurs de tal>

MARDI 0 MAI 19H 

LES REil 

BOULfc NOIRE. -- HOULE UOL'GE 

r,a Dépêche n'a pas réussi à avoir une opi» 

|j0ri t'ermi sur la date do l'applicabilité de la 

Ej des reu-aites ouvrières et paysannes. 

Donnons, uno fois de plue, le teste dto l'arti- 

cle ~< dé la ioi du 5 avril 1910 : 

« La présente loi sera applicable dans le 

délai fixé par la loi de finances de 1911 qui 

comprend 1rs ressources générales néces- 

saires a son fonctionnement, et trois mois 

au moins après l'insertion des règlements 

d'administration publique an tournai «ni- 

tiel. » 

Ce texte nous paraît d'une clarté tello que 

son interprétation ne peut être douteuse. 

La Dépéttlit l'a jt*«é assez nébuleux pour de- 

voir s'adresser à deux .iuriscunsuit.es qu'elle a 

estimés canailles d'en détenu inor le si us. 

l.-'ilu a consulté M. I«vy-Ulmann « professeur 

A ra faculté de droit do Lille, le spécialiste 

bien connu de la Jurisprudence administra- 

tive et ouvrière. » 

Quelles lumières va verser sur la qtiestlor 

ce spécialiste si connu Ï 

n Le ministre du travail, dit M. Lévy-Ul- 

mann, était doublement autorisé à agir 

tomme il l'a fait,'* 

Ceci est la conclusion avant la démonstra- 

tion, le dispositif avant les motifs. 

Pesons les motifs de M. Lévy : le premier : 

« Parc? qu'un gouvernement a toujours te 

droit de préparer par des mesures adminis- 

tratives l'application postérieure d'une loi. » 

Préparer, mais non exécuter une loi ; et les 

actes du gouvernement étaient des actes 

d'exécution si bien qu'il menaçait de sanc- 

tions ceux qur n'obéissaient pas à ses or- 

dres. 

Second motif : « Bien que la loi de finan- 

ces n'ait pas encore été votée par le Sénat, elle 

n'en est pas moins en cours d'exécution. Les 

quatre contributions ont été votées l'an der- 

nier, et actuellement les percepteurs font 

retirer Les impôts directs qui doivent servir 

a, alimenter le budget de 1911... Le produit 

[des quatre contributions, qui rentre actuel- 

lement dans les caisses de l'Etat, peut servir 

aa fonctionnement de la loi des retraites. » 

Confondre la loi des quatre contributions 

avec la loi de finances est une erreur si 

grosse que commise par « le spécialiste bien 

connu de la Jurisprudence administrative et 

ouvrière » elle ne peut être que volontaire. 

Au surplus, M. Lévy n'a pas osé soutenir 

cette éiiormité jusqu'au bout. » Néanmoins, 

continue-t-ii, nous pensons que si l'on voulait 

poursuivre les assujettis qui refusent à l'heure 

actuelle Se remplir leurs bulletins, pour les 

frapper des sanctions pénales prévues par 

ta loi «tes reliai tas. Us iio urralaut se retran- 

cher derrière le fait que la loi de finances 

jtt'est pas encore votée. » 

Il a bien fallu qu'il ae rendît à l'évidence 

« le juriste consulté par la Dépêche. » 

, Mais M. Lévy a la main dure : Il n'est pas 

-douteux, cependant, écrit-il sans sourciller, 

: qu'on pourrait par une autre voie atteindre les 

réfractaires, si les préfets et les maires pre- 

naient des arrêtés enjoignant à leurs admr- 

nistrés de se faire inscrire sur les listes pro- 

I visoires, et si ceux-ci no se conformaient pas 

à ces prescriptions, ils pourraient parfaite- 

ment être poursuivis en simple police pour 

infraction à des arrêtés préfectoraux ou mu- 

nicipaux. » 

M. Lévy vient de prononcer par là et pé- 

remptoirement que la loi des retraites n'est 

pas applicable et que les mesures administra- 

tives prises sont sans valeur aucune, puisqu'il 

constate que pour forcer les réfractaires des 

arrêtés préfectoraux ou municipaux seraient 

y nécessaires. Mais alors, M. Lévy, on ne répri- 

merait pas la violation d'une loi inapplica- 

ble, mais la violation de ces arrêtés préfecto- 

raux ou municipaux. 

Seulement ces arrêtés préfectoraux ou mu- 

nicipaux seraient eux-mêmes sans force au- 

; çune, parce que prérets et maires sont des 

agents de l'exécutif et que l'Exécutif ne peut 

exécuter que ce qui est exécutoire et la loi 

des retraites ne l'est pas. 

Aussi pour des réponses qui dénotent une 

telle confusion des principes, une si fausse in- 

terprétation des textes et un tel appétit de 

l'arbitraire, nous décernons à M. le professeur 

Lévy une boule noire. 

Passons au second consulte.ur de la Dépê- 

che, à M. Barthélémy, « réminent professeur 

do droit. » 

M, * Barthélémy n'a pas voulu s'enferrer 

.comme M. Lévy. il ne veut pas trop s'avancer. 

gCitons-le : •< La date d'application de la loi 

Jeux Floraux. Son portrait, par M. Pujol, se 

div-.sa.it à côté de la belle cheminée Louis XVI 

dis grand salon & motel d'Assézat qui lui 

doit, comme l'hôtei entier, son artistique et 

superbe restauration. 

Diiioiu dans sa robe rouge de professeur de 

droit, il se présente avec la gravité de l'érudit, 

interprète des lois et de l'histoire', tempérée 

par l'aménité île sa physionomie ouverte et 

souriante. Le personnage est de belle allure ; 

les livres sur lesquels s'appuie la main gau- 

che et la triple colonnade de la cour de l'hôtel 

couronnée par l'élégante lanterne qui surgit 

dans le fond, expriment l'emploi de sa noble 

vie. 

Mais plusieurs iiersonnes et maintes socié- 

tés savantes auxquelles appartenait Antonio 

Détourne et qui lui doivent tout, désirent pos- 

séder son image. Nous avons vu, chez (.happe-, 

deux portraits au fusain d'un jeune artiste, 

M. Azaïs, très ressemblants, et ce qui vaut 

mieux encore très vivant, l'un surtout enlevé 

avec verve, lumineux, animé, traduisant la 

vivacité d'esprit du cher disparu, sa bienveil- 

lance, son entrain et sa constante, disposition 

à voir par leurs bons aspects les homme* .-t 

les événements, privilège des belles âmes. 

J. J. DE L. 

Le Grand Concert de ce soir 

C'est ce soir qu'aura lieu, dans la salle du 

Jardin-Royal, le concert des Jeunes Filles 

Royalistes dont nous publions le programme. 

Un simple coup d'œil jeté sur ce dernier expli- 

que la rapidité avec laquelle les cartes s'enlè- 

vent. La partie musicale, dont l'exécution a 

été confiés aux meilleurs de nos artistes ama- 

teurs, comprend des morceaux do nos maîtres 

les plus aimés. Deux pièces complètent cette 

soirée de choix. L'habde direction de l'homme 

de goût qui a bien voulu se charger de diriger 

les acteurs et de régler la mise en scène nous 

est garante de la. plus fine des interprétations. 

Première partie. — Vive Henri IV (Vincent 

d'Indy), chœur ; Invocation (Canne), harpe, 

piano, violon, Mmes J... et C..., M. Marcel-Vi- 

dal ; Ziggenenveisen, airs tziganes (Sarasate), 

piano et .violon, Mme V..., M. Marcel Vidal ; 

Largo (t-faendel) ; Le tfit (X. Leroux), chant, 

violoncelle, piano, Mile D... de C..., Mlles P. 

et M. de N... ; Les Méprises de Lambinet, 

pièce en un acte, do Meilbac et Halévy. 

Personnages : M. Lambinet, M. P. P. di B... ; 

Joseph, domestique, M. F. L... ; Gustave Bri- 

card, M. P. de Sl-R... ; Berluron, M. G. de 

S... ; Mme Lambinet, Mlle M. T... de L. B... ; 

Mlle Lambinet, Mlle V. de C... ; Fane bette, 

soubrette, Mlle G'Z. 

Deuxième partie. — Poèmes Toulousains, 

musique du commandant Bazin ; a) Chanson 

Napolitaine, paroles de M. A. Praviel ; b), 

Regrets ,- c), Violette Toulousaine, paroles de 

M. G. de Parsac, chantés par Mme Telle ; 

Amiante de Corteerio, Ut- Uoldearma&n Hcr- 

ceuse, de Gabriel Fauré, vielonecile et piano, 

Mlles P... et M. de Novital ;. Les Deux Veuves, 

comédie en un acte, de L. Malefille. Person- 

nages : Jacqueline, Mlle M. T. de L... ; Laure. 

Mme de T... ; Edmond de Brenne, M. J. B .. , 

Labaraque, M. O'Z ; La Royale, chœur. 

La séance commencera à 8 heures et demie 

précises, pour être terminée à 11 heures . 

Les dames sont priées de laisser leurs cha- 

peaux au vestiaire. 

Les dépôts de cartes sont encore ouverts : 

chez M. Laffaurie, 15,. rue Alsace-Lorraine ; à 

la Papeterie Générale, 44, rue Alsace, toute la 

journée, et à la permanence de l'Action Fran- 

çaise, 36, rue des Filatiers, de 2 à 4 heures, et 

le soir, à l'entrée de la salle. 

Prix des. cartes : ordinaires, 0 fr. 75 ; ré- 

servées, 3 fr. ^_ 

Distinctions honorifiques 

Ont été accordées les récompenses sui- 

vantes : 

Une médaille d'argent de 2' elasse à M. 

Pierre-Jean Buchens, caporal à la compagnie 

de sapeurs-pompiers de Toulouse, qui, dans 

la nuit du (i au 7 décembre 1910, a couru un 

réel danger en sauvent deux personnes" tom- 

bées dans une fosse d'aisances. M. Buchens 

est déjà titulaire de la médaille de bronze et 

de la mention honorable. 

Une médaille de bronze à M. Vietor-Firmin 

Couget, agent de la sûreté à Toulouse, qui le 

11 décembre 1910, a couru un grand danger 

dans des circonstances difficiles. 

Gazette Judiciaire 

.— ... « 

ECHOS DU PALAIS 

M. Ba.iiliTi'C a continué hier son enquête dans 

l'affaire du vol d'eau-de-vie saisie par les 

agents de police. Il a entendu de nombreux 

témoins, notamment un commissionnaire et 

les employés d'octroi. 

— M. Molinier s'est occupé hier d'une affaire 

d'outrages aux mœurs et d'une affaire de vol 

à la gare. 

— La conférence des avocats stagiaires, 

sous la présidence de M" Boscredon, bàton- 

ni.-r de l'Ordre, a procédé à l'élection des lion 

secrétaires die la conférence pour le 2' semes- 

tre i'.w-vm. 

Ont été élus : MM. lierlet, Dormit, nigaud, 

Kspn.rbés, LapoTte, Davczan, Pujol, Glan- 

geaud. 

êë§ SëêS&S 

SOCIETE TOULOUSAINE 

D'ENCOURAGEMENT A L'ESCRIME 

La Société Toulousaine d'encouragement à l'Es- 

crime avait ongsuuSé dimanche 7 mai une poule a 

l'épiée, au (iiâteau de Beli.-vue, mis gracieusement 

u sa disposition par M. Fleureau, professeur du 

Lycée de Toulouse. 

Cette épreuve, qui réunissait onze tireurs pa-rmt 

lesqueta les meilleures lames Un la région, était 

dotée rte deux jolis prix, offerts pair M. Fréchcux, 

membre de la Société. 

Lo jury, présidé par le maître liât, assisté de 

JRM. Visirier, Deuiseau, Morislen, Toulouse, a pro- 

clamé les résultats suivants : premier prix, lieute- 

nant Poulain, du 143', avec trois tournes; deuxiè- 

me prix. M. Nosiies, de Toulouse, avec trois ton 

ctoes, après barrage avec M. Poulain. 

A l'Issue de la réunion, M. Bonnet, président de 

la. Société, a remis aux lauréats les prix qu'ils 

avaient si brillamment gagnés e.t porté .leur sauté 

ainsi que cette des tireurs qui avaient participé à. 

l'épeewse, 

STADE TOULOUSAIN 

L'assemblée général» statutaire MM heu jeudi 

u mai courant à 9 heures du soir, dans la salle 

de l'ancienne Faculté, ruo de Rémusa l. 

Les memibKjs qui désirent présenter .leur candida- 

ture au renouvellement partiel du comité peuvent 

se faire inscrire au siège plane Latayette, 15, jus- 

qu'à mardi soie 

• CYCLISME 

IX CIRCUlr DES E.OTLOÏÉS 

La grande course cycliste dite Ciricii.it des em- 

ployés de commerce, et organisée par MM. llarraa 

Frères et avec le concours du Oui don Saint-Cy- 

prien, se courra le dimanche 21 mai prochain sur 

le parcours suivant : Toulouse, départ baiTi .Yre 

do Parts, Grisolles, Verdun, Cadrai-rs, Grenade, Bla- 

nac et avenue de la Patte-d'oie, siège d«. Guidon 

Sarnt-Cyiprien, contrôle d'arrivée où une neutrali- 

sation de 'J5 minutes sera accordée aux concurrents 

pour leur permettre de se rendra au vélodrome du 

Bazacic, où ils auront à effectuer un tour de piste 

complet. Le classement sera fait par MM. les com- 

missaires des courses. Les engagements fixés à un 

franc non remboursables sont ouverts dès i pré- 

sent chez M-U. Barreau Frères, 38, rue du Langue- 

doc. 

AVIS ET CONVOCATIONS 

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deuxièmes ténors; jeudi, ha 

répétition générale. 

SOCIÉTÉ CLÉifENOE-ISAURE. — Mardi, pre- 

miers et deuxièmes ténors-, jeudi, barytons et basses; 

samedi, ensemble, KIMO Lukanal. 

W.*N!HKt'H DE T3ÎST 

VICTOR VAOiSiEFÏ 

des retrai 

prochain 

eertainem 

pas bien 

dant l'érr 

pas en arrière 

les mesure! 

peine l'ém 

un peu floi 

prend en r 

des disposi 

bien être fixée au 3 juillet 

de finances qui sera votée 

M par le Sénat. » Ce n'est , 

comme l'on voit et cepen- 

ofesseur de droit fait un 

Mais, observe-t-il, cela ne 

veut pas dire que la date du 3 juillet ait un 

caractère définitif. » Et il finit sur ce point 

comme suit ; « Je le répète, la loi de finan- 

ces seule pourra nous donner une certitude à 

cet égard. » D'accord nous sommes. 

M. Barthélémy glisse, glisse sur la question 

d'illégalité ; ries mesures administratives pri- 

ses, il passe à côté, c'est curieux d'adresse, 

d'échappatoire. ; « Notez, écrit M. Barthélémy, 

•que le gouvernement aurait parfaitement le 

droit d'élaborer une circulaire enjoignant aux 

divers services intéresçéss de tout préparer 

pour que la loi soit applicable le 3 juillet. Il 

a le devoir, ce n'est pas douteux, de prendre 

qu'il juge utiles à cet égard. » A 

eut professeur vient-il de laisser 

r les rênes que de suite il les re- 

ilns : « Mais il doit tenir compte 

ons futures de la loi de finances. 

En d'autres termes, U ne peut substituer une 

fixation par décret à la fixation éventuelle 

prévue par la loi des retraites elle-même. » 

Et la conclusion de M. Barthélémy : 

« En résumé, le gouverneiment a le droit de 

prendre toutes mesures préparatoires, vis-à- 

vis de ses employés, pour l'application de la 

loi. » En somme, M. Barthélémy limite l'action 

du pouvoir a. s'exercer dans les bureaux. Mais 

ceci c'est un coup de matraque des mieux 

appliqués sur le dos de ceux qui approuvent 

les agissements gouvernementaux. 

M. Barthélémy connaît la loi, mais en rai- 

son du flou voulu et cherché d'une partie de 

*«s réponses, nous regrettons de ne pouvoir, 

malgré la justesse de ses conclusions, lui 

accorder qu'une houle rouge. 

Mais pourquoi la Dépêche n'a-t-el!e pas 

cherché chez elle ; elle aurait, trouvé l'inter- 

prétation vraie dans la distinction faite dans 

colonnes par M. Boncour, entre le délai 

administratif et le délai légal. Qu'elle s'en 

•tenue- là. C'est le plus sûr. 

*** 

Nous avions terminé cette note, quand nous 

4vons lu hier matin dans le journal le 

compte-re-ndu de la délibération du conseil 

des ministres sur la loi des retraites ouvriè- 

res; vraiment, nous devrions écrire le compte- 

lendu des divagations du conseil des minis- 

Rës. Voyant le piteux échec de leurs ma- 

nœuvres, après avoir créé le délai, administra- 

tif, ils suppriment le règlement d'administra- 

tion publique qu'ils ont arraché au Conseil 

d'Etat sans lui donner le temps de l'adapter 

aux conditions vitales de la praticabilité de la 

loi. En sorte que les ministres auront piétiné 

«loi et déchiré le règlement, d'administration 

^clique. Les instructions ministérielles don- 

,,**« au préfet sont un coup de bâton dans 

Y® qu'ils ne feront que troubler. 

rn7 a Dépêche pourrait peut-être consulter à 

- 0,lvr eau ses jurisconsultes : ceux-là ou d'au- 

H. DE R. 

A l'Ecole Saint-Stanislas 

Ce que c'est que mal griffonner ; les noms 

de deux dos administra,t©urs de l'école Saint- 

Stanislas ont été estropiés dans notre compte 

rendu d'hier : oe sont MM. Castres Saint-Mar- 

tin et de Dufau qui ont assisté à la bénédic- 

tion do l'école. 

Cercle catholique et Patronage 

Saint-Etienne % 

Le tirage de- la tombola organisée par le 

Cercle Catholique et le Patronage Saint- 

Etienne a eu lieu hier soir, ainsi qu'il avait été 

annoncé. Voici la liste des numéros gagnants : 

1 6 41 51 265 271 

793 834 885 900 915 976 

ion 1076 1095 1243 1379 1396 

144S 147Ï 1179 1574 1617 1633 

1683 1707 1855 2073 2100 2141 

2203 2221 2.70 2304 2312 2328 

2348 2399 3529 2581 3604 2671 

2690 269'i 

1 2736 2754 2811 2874 

2928 3016 3018 3120 3134 3138 

3189 3320 3395 3571 3575 3729 

3771 4023 4065 4099 4146 4238 

4320 4384 4419 4486 4492 4500 

4578 4615 4626 4680 4706 4776 

4954 5000 50-46 506C- . 5156 5223 

5277 5409 5588 5629 5633 5768 

5894 6027 6074 0085 6206 6316 

8335 6373 641 6484 6509 6522 

6528 6574 6733 694G 6992 7058 

7245 7259 7283 7354 7378 7387 

im 7589 7645 7717 7740 7745 

775!) 7777 7794 7822 7825 7894 

7909 7981 8064 6114 8186 8528 

8552 8636 8675 8683 8687 8712 

8734 8761 8764 8780 8784 8837 

8839 8856 8965 8970 

COMMUNIQUÉS 

THEATRE LAFAYETTB 

Il y aurait quelque mauvaise grâce à 'ne point 

souligner te gros succès fine remporte quotidienne- 

ment au Lafayetto : Les Aventures du capitaine Cor- 

coran, pièce à grand spectacle en 5 actes et 17 ta- 

bleaux. 

Comment en serait-il autrement ayeo les talen- 

tueux artistes que sont Mimes Maufroy et Boyer, 

MM. Aodoui, J. Coste, Mercader î Be lew côté, 

l'ft.vtraordinaire Taipon Ve.mouiilet que silhouette 

M. Delaimerclc et 1 •Irrésistible, duo Mteftaffl-Azéma 

provoquent la franelie hilarité à jet continu, 

' Les ballets et divertissements que Mllo Camma- 

rano règle À minutieusement sont également pour 

une large part dans Ha triomphale bonne fortune 

de cet ouvrage sensationnel. 

LES NOUVEAUTES. 

Tous les soirs, la nouvelle revue locale en 2 actes 

et 6 tableaux de MM. Maryberg, Alasco et Polbor 

Toulouse entre, deux airs obtient un énorme succès 

grâce à la belle mise en scène et à la parfaite In- 

terprétation. On y aippd.aud.it Chevallier, Bosc do 

Lavareille; Latreil, Charlotte Destoly, Lola Solières. 

Lueatihys et le 

Tous les soit 

Nouveautés Girls. 

l, Toulouse entre deux airs. 

AuàouKl'hni, 

heure d'oubli, 

m I vues inédites 

9 heures. 

mm 

tu 

CINEMA-PATHE 

notamment 17ne 

ille. Pregiramme de 

itél'êt. Spectacle à 

fr&s. 

Les lots pourront être réclamés aa Cercle 

Catholique Saint-Etienne, 15, rue des Vases, 

tous les mardis, jeudis et samedis, dé 9 h. à 

ta h. du soir et le dimanche, de 5 h. à 7 h., 

sauf le dimanche 14 mai, le Cercle devant être 

fermé ce jour-là. 

Les lots non réclamés le 30 mai, resteront 

acquis aux œuvres. 

Les Vols 

fine enquête est ouverte au commissariat 

du 4* arrondissement relative à un vol d'une 

somme de 90 francs, commis au domicile et 

au préjudice de Mlle Alexine Mathieu, ména- 

gère, demeurant rue Denfert-Roohereau, 64. 

CI.VEil/A-P.irZJg 

Aujoufd'hui, relâiiio. Demain, changement de 

programanM : Les doigts qui voient, iildora, Fleur 

du désnrt, etc., drames. Nombreuses autres vues : 

La vengeance du Calicot, etc. Matinée tous les jours. 

Mardi et vendredi reiactoe. 

SpeGtàdç-Cerçcèrts de loulow 

THEATRE DES VAR.'ÉTÉ. — A 8 h. 

Joyeuse. 

THEATRE I.AFAYETTE. — A 3 h. î, Il 

du Capitaine Corcoran. 

THEATRE DES NOUVEAUTÉS. — A 

touse entre, deux airs. 

APOLLO THEATRE. — A S h. 

ohaintant. 

CINÉM"A-PATHÊ . — A S il. i, T 

CINEMA LAFAT1ÏTTE. — Redâd 

gemeni- de programme. 

La Veuve 

•ntures 

Tou- 

civronophone 

Tombé du Tramway 

Dtraaneïie soir, vers 4 heures, un servant 

du 57 régiment d'artillerie. M. Lacroux, ayant 

voulu descendre on face la caserne d'un tram- 

way on marclie, est tombé sur le sol. 

Dans sa chute, S s'est blessé à la tête et sur 

diverses parties du corps. Après des soins 

reçus au bureau de police voisin, le blessé a 

été transporté au quartier ; ses blessures ne 

paraissent pas graves. 

ÉTÂT-CSVSL DE TOULOUSE 

i ihemérldes toulousains: 

g MAI 

du jour .- saint Grégoire, 

à souhaiter : saint Antonin, saint Gor- 

rnltn" "" "' " ,r " : 

**oër du soleil : 

h. 

s. ; coucher, 3 h. 9, 

4 h. SH ; coucher, 7 h. S. 

M Y A CINQUANTE ANS 

9 MAI 1861. - Fête de VAscension. 

lo"T " i'xe le* stations qui seront établies sur 

hnv' Ua ' Uc u»nc te* '"' Toulouse a Montré- 

dfiT Cour d'assises. Un contrebandier est con- 

ci,,',""' " si.r ans de réclusion pour vol d un 

*«*» a '. ct 'l'"ne vache ii Savvetcrro ; defen- 

Shl *'* 'I'' Salelles. , , . ,„ 

^CTACLKS. - capitole -• à 7 h. 1. La Juwe, 

?* Routines. 

va rietès : a 7 heures. Le Juif-Errant. 

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Consultations gratuites les mercredi et ven- 

dredi de chaque semaine, de 3 à 5 heures (19, 

rue de la Chaîne. Tou.lous.el. 

Lo sérum de Quinton s'adresse, avec un suc- 

cès confirmé par de très nombreuses guéri- 

sons opérées dans le dispensaire de Toulouse, 

à toutes les maladies qui demandent un relè- 

vement de l'état général et à toutes les infec- 

tions trop souvent causées par un affaiblisse- 

ment d,o l'organisme. 

On traite, au dispensaire, les entérites, aas- 

tro-entérites, diarrhée verte, eczéma, neuras- 

thénie, chloiro-anémie. 

Trouvailles 

En souvenir de M. Deloume 

Kf^Krctté M. Deloumo persistait à pjésij 

*2t en «ure in soirée littéraire offerte merci .h 

^ "ourla et uux leuries du concours des 

Réel amer : à tS. Rleradebat. soldat au w réginieru 

il'iiint tuerie lt comnagn.ie. un porte-monnaie con- 

tenant une petite somme; au bureau de police du 

S" arrondissement, une clef; ,i M. noucliton rue 

des Potiers, 7, un lorgnon; i M. M.-iipei, rue Palti- 

prit. .10. un calepin cimtenani divors papiers- ,i. M 

i'et leigrtn, i.ouliwarit de StrastxJftrg SB, un clievai 

aliaiidormé sur la voie )vnWlf»ue : 

n M. ATanncssier. 

rue des Pyrénées, n bis, un tronc d'église: A M. 

Lupiac, rue Roqnclatne, 21, un porte-monnaie con- 

tenant une petite somme. 

PUBLICVriONS DE MUUAOK DU 6 MAI 

Casimir Bouffartigues, employé de com- 

merce, place Dupuy, et Rusa Dolnecli, ta.it- 

iouse, rue Maignan, 9. 

François Marty, cordonnier, rue Denfert-Ro- 

chereau, 50, et Alûertin.e Chevalier, ména- 

gère, même adresse. 

Ferdinand Marty, chaudronnier, rue Sainte- 

Catherine, 1, et Hglène Gaubert, boutonneuse, 

rue Cujas. 

NAISSANCFS' DU 6 MAI 

Françoise Denassieu, route de Revel. 

André coiirti», pivie S*'nt-Georges, 17. 

Elbe Sutra, rue Saint--Micheil, 66. 

DÉCÈS DES 7 ET S MAI 

Paul Estelle, 3-i ans, avenue de la Patte- 

d'Ole. 68. 

Jean Mirabail. 70 .ans. rue des 36-Ponts, 15. 

Jeanne Coumes, 31 ans, rue des Braves, 9. 

Marie Ader. 82 ans, avenue de tombez, 23. 

Emma Rn.ffy.-67 ans, rue do la Chaîne, 13. 

Pauline Hoirs, 14 ans, rue Sainte-Cathe- 

rine, 17. 

Juequette Bordes, épousa Lalxird*, 50 ans, 

à Gniestous. 

Cvprion Rivière, 19 ans, rue Boyer-Fon- 

frède, 8. 

Marie Matharan, épouee Poumui'ùtie, 24 ans, 

r ue de la. Rispe, 4. 

Sophie Briol, veuve Maleplale, 7G ans, rue. 

de la Trinité, 16. 

' Guillaume Gazant, 44 ans, faubourg Bormç- 

foy, 176. 

Marie Moisset, épouse Ciiiiinaibre, 69 ans,, 

quai de Tounis. 60. 

Bonhomme, 21 ans, place de la Daurade. 

Marie Retirés, 6 mois, rue Alsace. 41. 

Jean Marrot, 39 ans, place M.arcn,go, 10. 

Hospices, 2 ; aliénés, î. 

SAINT-CAUDENS. — Les retraites ouvrières. 

Malgré les deux appels de la mairie et les 

conseils des fonctionnaires ; malgré la limite 

du S mai donnée aux maires par M. le Préfet 

do la Haute-Garonnn pour leur permettre d'ac- 

complir les formalités préliminaires a l'an- 

jaUcation de la loi des retraites, dix communes 

seulement sur 620, ont adressé à la préfecture 

la liste o l'Echo de l*nris, à propos de la révocation 

do M. Cltedanoe : 

« Qu'on change l'architecte, qu'on le sup- 

prime ou qu'on le remplace i».r tout un col- 

lège de confrères, vous pouvez être tranquil- 

tas, bous contribuable*». 

» Merci ! les prix ne sont pas .plus près de 

baisser au coin du quai que dans la maison 

adjacente et vous continuerez et pour les mê- 

mes raisons à payer de plus eu plus cher 

votre représentation au dehors comme votre 

nTuésentatiou au dedarm » 

I»ay«s, pourboires compris. 

C'était déjà fantastique, mais les explica- 

tions fournies par le directeur du T. U. C. l'é- 

taient davantage. 

_ « Cette i..uvre grandiose do 'bienfaisance, 

écrivait Cuvillier dans sa Revue, a ét éfondéo 

par trots familles françaises et une anglaise, 

très renés. nili fournirent 11 millions à la 

suite du décès d'un membre de ces familles. » 

Les souscriptions arrivèrent nombreuses, 

puis les plaintes en aussi grand nombre. 

Cuvillier, arrêté, fut condamné. 

Iles lors Rivière, sous divers noms, mena 

une. vie des plus aventureuses, changeant d'i- 

deiu.ii;. eu même temps que rte doïalcilo. 

Condamnation d'an Agitateur 

Reims, 9 mai. 

La cour d'assises de la Marne a condamné: 

par co ut u ni ace un nommé Jean-Baptiste Bes- 

camps à cinq ans de réclusion pour excitation 

au meurtre d'agents de police et à l'incendie 

pendant la grève des cheminots. 

CHCTK li t X AVIATEUR 

La Crise Champenoise 

DANS LA MARNE 

La dynamite volée 

Epernay, 9 mai. 

L'enquête qui s'est poursuivie activement 

toute la journée d'hier a permis de préciser 

les conditions dans lesquelles ont été trouvées 

les cartouches de dynamite .recueillies samedi, 

soir à Epernay. 

Elle a démontré notamment que ces cartou- 

ches avaient d'abord été découvertes en pa- 

quets dans un terrain inculte situé derrière la 

caserne des chasseurs à pied. 

Les auteurs de ee-tte trouvaille sont deux 

enfants nommés Flamant et Leroi, qui s'é- 

taient amusés sans se douter du danger qu'ils 

couraient à déchirer les leartonches, à les 

couper en morceaux, .puis à les jeter dans 

toutes les directions. 

C'est ainsi qu'elles fvwent aperçues dissé- 

mineee dans les jardins et les chemins aux 

abords de la caserne, notamment dans le jar- 

din de M. Baudouin. 

Connue le paquet renfermait primitivement 

trente cartouches, et qu'on n'en a reconstitué 

qu-» vingt-six, on se préoccupe de rechercher 

celles qui ont échappé jusqu'ici aux investi- 

galioas. 

On s'arrête de plus en plus à l'hypothèse 

que les cartouches découvertes hier provien- 

ne"* d'un vol commis il y a quelques mois 

chez un propriétaire, M. Batier, qui possède 

des carrières dans la forêt d'Epernuy. 

Depuis les troubles du vignoble, des perqui- 

sitions ont été faites chez un* femme qui 

était la compagne d'un carrier fortement 

soupçonné et qui a péri dernièrement horri- 

blement mutité par l'explosion d'une cartou- 

che qu'il avait dans sa poche. 

Les Affaires 

Paris, 9 mai. 

est resté station- 

l-ei .it de l'aviateur Sée 

naire cet après-midi. 

On redoute seulement une congestion pulmo- 

naire que pourraient occasionner les fractu- 

res fies cotes dont souffre le blessé 

L'aviateur Raymond Sée, né à Paris le 

-u mai 18,6, a obtenu De 20 août dernier, de 

1 Aero-Club de France, son brevet de pilote 

d aéroplanes. 

Ancieu élève de l'Ecole Polytechnique, di- 

recteur-adjoint d'une grande Compagnie d'é- 

lectricrté, M. Sée fut séduit surtout par les 

problèmes techniques que soulève la question 

de la locomotion aérienne par le plus lourd 

(lue l'air : c'est donc seulement comme ingé- 

nieur qu'il s'occupe d'aviation et s'il compte 

a son actif de nombreuses et intéressantes 

expériences effectuées pour la plupart an 

camp do Châlons, il n'a jamais par «éiné à 

aucune manifestation sportive, aérienne 

PETITES 

_? .,'„ Du 9 mal. 

— Des émeutes ont éclaté à Hang-Chou; v4nas 

«naigasins d» riz ont été détruits; des agents die 

police ont été Mess»; la trouu» a dû intervenu'. 

— Le NAcaraorua est à- la veiffle de utgocier, aux 

Etats-Unis, un emprunt as un vain mot et nous représen- 

tons tout de même la civilisation au Maroc. » 

De M. Jaurès dans l'Hwj»i«nit

MARDI 9 MAI iGii 

Tendus 13.230. 2 50; 

Avoines — Gourant, 22 40 ; prochain, 22 «5 ; juid- 

tet-aoùt, 22 10 ; t derniers, 10 30. 

LHI — Courant, wa Ta ; prochain, 103 50 ; jull- 

èel-août, 101 7ù ; 4 damiere, » 7C 

Colza. — CoureDt, 07 50 ; prochain, 63 ; îuiilet- 

aïoût «s 25 ; 4 dernière, es 75. 

Alcools. — Courant, 02 26 ; proe.lia.in, 62 75 ; juil- 

let-août. 63 50 ; 4 derniers, 40 50 ; 3d'octobre, 46 75; 

o jé arflcieUe, 62 25. 

Sucres. — Courant, 35 lîô ; prochain, 36 25 ; Juil- 

let-août, 35 50 ; 4 d'octobre, 31 25; roux cuites, 

S2 25 : autres jets, 32 25-, tatttoM, 67. 

MARCHE DE LA VILLETTE Du 8 mal. 

tîœufs. — -Amenés 1.02-4 ; vendus 1.847. 1 80 ; 1 80; 

-.. 54 

Vaciies. — Amenées 7») ; vendues 697. 1 86 ; 1 82; 

* Taureaux. — Amenés 243 -, -vendus 233. l 5B ; 1 46; 

Veaux. — Amenés 1.766 ; vendus 1.698 . 2 42; 2 10; 

- 82. 

Moutons. — Amenés 13.443 

° Porcs. —' Amenés 2.820 ; veriidus 2.820. 2 06 ; 2; 1 97. 

Paaa de moutons. — 2 50 à 5 50. 

MARCHE DE BORDEAUX Du 8 mai . 

Blés. — Forme. On cote : Par 100 Mios. Dèpait de 

ta Tourainc et du Centre, 27 25 ; pays, 22 25 Phecto 

Farines. — Fermes. On cote : Fteurs du Haut 

pays. 38 25 à 38 50. 

Sons et repasses. — Bien tenus. Sons gros, 15 a 

10 fr. nus ; oroiinalre, 13 50 a 14 fr.; repasse fine, 

16 à 16 fr.-, ordinaire, 13 50 ; Plata, 12 50 logés. 

Mate. — Tendance très ferme, roux «lu pays, 15 ir. 

les 75 kilos loges départ; blanc de pays, 14 50; Roux 

Plata 19 £r.; Cinquaratiini, tri 75 nus, sur mal. 

Avoines. — Grise» Poitou, 21 25 nus ; noires, 20 

Bretagne grises, 20 76; nôtres, 21 fr.; Plata légère*, 

17 fr. - lourdes, 17 26 logés. 

Seigles. - On cote -, Mai, 19 50. 

Orges. - Fermes. Pays, 18 25 -, AJgérie, 16 75. 

Foaus. - Naturels, 46 fr. ; foins luzernés,^50 

paille de froment, 30 Ir.; paille de sangle, 6 o0 les 

U» kilos. 

MARCHE DE TOULOUSE Du 8 mal. 

Bladettes, blés supérienrs, les 80 Kilos, 22 25: 

tonne jualité. de 21 Î5 à 21 50; Dlés mitadius fins, 

de 2U 50 a 20 75. 

uraïus grossier - Seigle de pays. 13 a 13 50 , 

les 7b Kilos . orge de pays.U 50 les 60 »»!«> 

âvutDo de '0 50 à 10 75 les 50 Silos . mais Diane, 

14 75 a 15 25 les 75 kilos; fèves, de 14 75 à 15 fr.; 

les 65 kilos . vesces noires 16 a t7 tr les 80 Kilos. 

Farines et Issues — Premières dites minot 18 fr., 

deuxièmes dites SS. 46 fr, le tout les 122 kitog k: 

R. G 16 fr.. repasses. 18 tr.; sons, 14 £r.. le tout les 

100 kilos 

Grarae* touirageres. - Trèfle tto fr.; Irisera*, 

B-iinloin du pays) 165 à 200 tr le tout les 100 kilos 

a 30 > 3 80 sainfoin tre coupe Tiouveaul 3 79 » 

Marché au fourrage. - Foin. 3 70 à 4 90 : sain 

foin ire coupe (nouveau), 4 a 4 70; 2e et 3e coupes, 

3 70 à 4 50; paille blé, 2 30 à 2 80; paille avoine. 

* 80 à 2 fr. , 

Bois à brûler, l 35 à 1 40 les 50 kilos. 

OBLIGATIONS 

Vai? 'Je Farls 1S65 | % . 

-1 Î869 3 % 

_ 1871 3 % 

— tS75 4 % 

— ls7«.'> % 

— 1892 ? 1/2 % 

— 1894-1896 ? Ù9 % 

— lë'j'i-9o 2 1/2 % quart 

— 1S9S 2 % quart 

— 1899 S % 

— l&Ti 2 1/2 % 

— 1905 2 3/4 % 

Communales 18)9 

Foncières 1879 

Communales 1880 


— ISSfi 


— 1S92 

Foncières 1895 , 



ComiûunaJes 1996 

Bône-Gueima 

Est-Algérien. 

Est 3 % ancienne 

Midi 3 % ancienne 

Nord 3 % ancienne 

Orléans 3 % ancienne 

Ouest 3 % ancienne 

Ouest-Algérien 

P.-L.-M. 3 % (fusion ancienne) 

Autrichien 3 % l" hypothèque 

Lombarde ancienne 

Nord-Espagne 

Portugais 

Saragosss 

Panama lots libérés 

Suez 3 % 

M4 .. 

SO I .. 

40'. .. 

5 i 50 

53!) .. 

3« S 51) ' 

87 2s I 

10S 50 

40 25 

4,8 I 

m , I 

4 3 ( 

5l)0 25 

Bit 75 

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3;i9 75 ' 

57 50 i 

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108 50 

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415 25 

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484 . 

50 .. 

604 75 

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457 .. 

47., .. 

47 .. 

5ui .. 

500 .. 

413 .. 

428 .. 

4i .. 

41 75 

4 4 .. 

41 5J 

427 .. 

410 50 

4 U .. 

411 50 

2 9 25 

3 3.. 

., 6 5 i 

375 .. 

146 .• 

600 .. 

M. Léon Alexandre (G. Stern) ; 2. Radis-Rose, 

à M. L. Oiry-Rœderer (Hobhs) ; 3. Veilica, à. 

M. C. VagHtaiio (O'N'eii. 

Non placés : Mimi, Centurion-III. 

Une longueur. Huit longueurs. 

Mutuel ' gagnant 18, Marsa 13, Radis. 

Rose 1*. 

4 MARSEILLE 

BOURSE DE LONDRES 

Consolidé anglaisât .1 16 italien 

3 % français 95 . . .. Suez 

| Banq. ottomane..ti .1(3. Egypte UO 1 2 

COURS DES PP.IMES 

102 

21) 1 i 

BOURSE DE PSRIS 

Du 8 mal iï»ar ftépeciie 'téîégrapWcraeî 

FONDS D'ETAT 

SS». - . 

s% 

3 % 

3 % amortissable.--- 

Dette lunis obhg. 3 

Consolides anglais. 

Consolidés anglais 

Ar3e.-11.iue 5 % IS86 

Autriche 4 % or (10 ûor.) 

Lots du Congo 

Egypte unifiée...'. 

Espagnole extér 


Haïti 1875 

Haïti 1875 

Hongrois 4 %' • 

Italien 5 % 

Italien 5 % 

Portugal 3 % •• 

Portugal 3 % •• 

Russe 4 % 1867-1868 ... 

— 4 % 1880 - • 

— 4 % ISsO 

— 4 % 1880 

— 4 % or 1893 

— 4 % or 1894 

— 4 % cons. 1" et 2* série 

— 4 % 1901 

— 3 % or 1891 

— 8 % 1896 

— 8 1/2 % 1894 • 

— 5 % i901. 

M. Sée & été transporté aussitôt dans un 

hanâir. 

L'àvia.'eiuir avait des oontassiews multiplies : 

trois côtes fracturées au niveau de la région 

ro.Tdiaouie; des onrtf.ufiVris aux cuisses au -mi- 

veau de l'anticnitlation témrrvïie. 

Sa vie ne, seni'lite eerwi/ianit r«s en danger, 

le m-ilheuipeiux a été trainsporté à l'hôpital 

Bouciicaut. .. :.. 

UN BALLON PRIS DANS UN COURT-CIRCUIT 

Zurich, 8 moi. 

Un ballon a'iemand parti dfe Ccrstance est 

antiré en contact, prés de Buehr, avec les fils 

éteosirïiqiiies d'une usine conduisant un cou- 

rant à haute tension,. ,. 

La nac&i'e fut ëntourée d'é^ncelles et un 

passager, te lieutema/rat berliVvùs Fritz U'ter- 

rrmm, tomba do La nacelle et se brisa les dwar 

pieds. 

* -'-e pilrte cM liépauJc démise au. moment de 

l'atterrissage, ruri ae fit'à la lisière d'un bols. 

Le be.'.lion est gravement endommagé. 

UN OFFICIER GRIÈVEMENT BLESSE 

Paris, 8 mai. 

Un accident très grave qu'on a tenu secret, 

s'est produit, samedi dernier, à l'aérodrome de 

Sa,iut-Çyr. 

Les lteutenants Renda et Iôder, montant 

un biplan., ont fait une. chute terrible. 

Le biplan évoluait à une faible hauteur. 

li-Krsou'Ofîi te vit faire un dienuMour comp.:«it 

sus- liK-m&me et, stahtraer sua- le sol. 

On viaiÉ an seociure des deu.x officiers • te 

KtOTteinrant Renda était toà>rtme maiis le làw. 

t»n,an,+ Uider a été trausnoa-té, dans un état 

très grave, à Saint-Cyr 

Mair'd, Hisurial 

Tolède, Burgos 

onne 

IULLETIH MÈTÉOROLOGIOfJE 

Du 8 mal. 

La pression harométriquie reste élevée dans le cen 

tre et l'est du Continent; -elle atteint ce matin 7«8 

sus le Pas de-Oaiàis et 773 à .Moscou. ' 

Une dépTfessiôn s'étend sur la péninsule Ibérique 

et la MéditenTanée, 706 millimètres ; une autre ap- 

paraît dans les parages de l'Islande. Sesdlsfjord 

743 mM'limèUWS. 

Le vent est faiiWe d'entre nord et est et la mer 

est belle sur toutes nos côtes. 

En France le teiuas a été généralement beau; la 

tetrpérature a monté sur nos régions nord, cile a 

baissé dans le sud. 

Ce matin le thermomètre maniualt 4* a Arkan- 

gel, 8" a Betfort, 10' à Paris, 18° à Alger, 2' au 

mont Venioux; 

En France un temps génêraieiaemt beau est enco- 

re probable avec temiiérature dans le voisinage de 

la normale. 

Toulouse.,..' 

Puy-Je-o'.ine 

Pic lu M. il 

Perpignan, j 

Boraeaux..,! 60.8 

59.7 

m i 

57.4 

l'ber. j êmî ob ctEt 

18.0 N, t. f. p. n". ' 

0.4 K.N.K.a.Lb. 

2.0 N.E.l. I.t. n 

M1NIH U*XIM 

i do ta veille 

20.0 N E. 

I 

t. p. n. 

6.2 

-0.3 

-3.0 

20.4 

6.7 

10.0 

6.5 21.0 

Ceux de nos lecteurs qui désirent bénéfi- 

cier des conditions exceptionnelles que noua 

leur offrons pour visiter l'Espagne, du 26 

juin au 2 juillet., faciliteront l'organisation 

du train spécial de l'Express en nous en- 

voyant SANS PLUS TARDER leur adhé- 

sion. 

LES LISTES SERONT CLOSES TRÈS PRO- 

CHAINEMENT. 

Comme on le sait, ce voyage s'effectuera 

par train spécial, compose de voitures de 

luxe. 

Il comprendra, en plus du séjour à Ma- 

drid, permettant d'assister aux principales 

cérémonies du Congrès eucharistique, des 

excursions à l'Escurial. Tolède. Burgos et 

Bayonne. 

Le départ de Toulouse est fixé au 25 juin, 

vers midi, l e retour aura lieu dans la soi- 

rée du 2 juillet, après un déjeuner à 

Bayonne et visite de la ville. 

Le programme du voyage comporte l'as- 

sistance aux admirables solennités du Con- 

grès, qui se terminera par une grandiose 

procession dans les rues de Madrid, proces- 

sion à laquelle le Roi et la Cour assisteront, 

avec l'armée nationale (10.000 hommes de 

troupe) ; visite des sites, des monuments, 

des musées, des institutions sociales ; ré- 

ceptions par les autorités, les associations 

et les œuvres. 

Le prix du voyage est de 290 francs en 

t ro classe et de 230 francs en 2 e classe, com- 

prenant frais de voyage, de séjour, de lo- 

gement, de voitures et tous les frais acces- 

soires. Il va de soi que les dames peuvent 

faire partie de ce voyage. 

Une réduction de 50 % est accordée à 

ceux de nos adhérents qui, n'habitant pas 

Toulouse, viendront y rejoindre notre train 

spécial. 

Les adhésions doivent être adressées à 

M. l'Administrateur de l'Express du Midi, 

25, rue Roquelaine, Toulouse. 

iltUIOGLOTWE 

LA REVUE CRITIQUE DES IDEES ET DES 

LIVRES, Paris, Nouvelle Librairie natio- 

nale, 85, rue de Remues. — Le numéro, 

0 ir. 60. — Abonnements ; Paris et province, 

lie francs. 

Sommaire du 26 avril 1911 : 

A Charles Mourra», 'Anatole • France. — i.e 

Planteur d'oliviers, Auguste Angollier. — 

Charles Maurras et la critique des lettres, 

Henri Ciouard. — Prologue : L'Affaire Berns- 

tein, Georges Valois. — Deux théoriciens de 

ia peinture Le dogme de la Tradition : Alga- 

rotti, Mengs, Emile Bernard. 

Parité Périodique 

Faits et documents. — Un rêve réalisé : la 

démocratie intégrale au pays des oasis. — Le 

scandale Victor Giraud. — Le aroit de J-A 

porise. 

Chronique syndicale. — Pierre Ga.lland i « 

prochain quotidien syndicaliste. — L'antisé 

mitisme ouvrier. 

Notes de lecture. — P.-J. Toulet : L'Ecole 

des indifférents. — François Renié : La coi£ 

quête du Sahara. 

Revue des Revues. — Henry Ceiierier : La 

situation viticole (Musée social, Grande R e 

vue). — L'évolution économique du iiv T6 

(Grande Revue). — Les traditions régionales 

et la langue d'oc dans Jes écoles - du .vijqj 

(Revue catholique des Institutions et du Droit) 

— Remèdes à ia désertion des campagn^ 

(Terre de France). — la Réforme ailininis. 

trative (Documents du Progrès). 

Lettres des provinces. — Armand Praviel • 

Le Théâtre k Toulouse. Création de lMUut'ion' 

drame posthume d'Emile Pouvillon. 

Notes d'art. — Toulet : Décorations de J'.-M 

Sert. — L'exposition Corabœuf. 

Notes bibliographiques. 

LA FIANCEE DU JUIF, pièce en trois acte», 

par MAURICE OE LA PERRIERE, 2» édition, revue 

et modifiée avec une j.iréfeee de Jean. 

DRAULT, chez Jouve ai Cie, éditeurs 15, m® 

Racine, Paris. — Un vol. in-18. Prix : 1 fr 

•Le succès de la pramiéne édition de ce cu- 

rieux livre a ooinrespnndu à l'intérêt crue JB 

public trouve à toute œuvre de talent où est 

traitée.la question juive. GeHe-ci est plus ac- 

traelte que jamais, en raison d'événements qui 

ont décidé l'auteur à modifier son dénoue- 

ment — on poiurrn,it dire ses concflusitems _ 

dans une nouvelle édition. M. de la Perrière a 

la banne fortune de produire oelte-ci avec ' e 

patronage de M. Jean. Dtau't, écirivau dniitib li- 

ment qualiffié |>o«r la juger, comme critloiio 

dramatique et comme auteur de tant de pagieg 

connues sur Fantisémdilsme. Les teatemrs rati- 

fieront les éloges que M. Jean Drau't accorcte 

à M. M. de la Réméré pour avoir mis en soè- 

ne.avec art et vérité ia lutte énerne'jle de douoe 

« races » qui se disputent te monde depuis le 

« déluge u, en envisageant sens un j 

reste classique. Les réflexions qui déceailaut 

de l'étude faite sont pieusement reoueàêlieis ; 

enJBn, un exemple manda* successivement di- 

vers saints à l'école de la Vterge. Ce qui rend 

« Marie Notre Mère » un opuscule ^rrgioial, 

c'est la connaissanicie intime que ramteuir a de 

la jeunesse, de ses ardeuns, de tes gémcir^siitcs. 

des saeiafices pers-" vérants qu'on obtieral 

d'elle, auand une voix sincère et chaude sait 

Lui parier. 

Concours hippique de Toulouse 

Voici l'ordre journalier des opérations du 

concours : 

Dimanche, 21 mai, épreuves à obstacles. A 

4 heures. Prix du &*mmerce (miiiitary), pajv 

cours de chasse. 

Lundi, 22 mai, à 9 heures, réception des oie- 

vaux .insciïi.Cc, au catalogue ; à 3 heures et de-r 

mie, prix du Sud-Ouest (military). 

Mardi, 23 mai, à 9 heures, chevaux de selle 

(2* classe). 3 ans ; à 10 heures, chevaux de selte 

(2° classe), 4 ans ; à 11 heures, chevaux do 

selle (2' classej, 5 et'6 ans. 

Epreuves à obstacles. A 2 heures et demie, 

pr.Dc du Concours ; à 4 heures, prix des Dames 

(military). 

Mercredi, 24 mai, à 9 heures, chevaux de 

selle l 1 * classe), 3 ans ; à 10 heures, chevaux 

de seKe (1" classe), 4 ans ; à II heures, che- 

vaux de selle il 1 " classe. 5 à 6 ans. 

Epreuves à obstacles . A 3 heures, prix d'Ou- 

verture ; à 5 heures, prix couplés (military).. 

Jeudi, 25 mai. à 9 heures, examen d'équita-i 

Employez le FORMOSOL de 

préférence à la VRAIE NICO- 

TINE TITRÉE : c'est un insec- 

ticide plus puissant et bien 

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guignonne, ainsi qu'aux bouil- 

lies au ve-i'det A. SAVÈS, 

TOULOUSE, seul eonees ro pour 

la France et l'Algérie. En ven 

te chez tous les dépositaires de 

la BOUILLIE C. MARQUÉS. 

BdletinFinâncÀei 

Paris, 8 mai. 

Leé affairés ont été réduites à leur plus sim- 

ple expression ; aïeules les valeurs russes con- 

tmuunt a retenir i tuAeanion et aprèu diverses 

alternatives, ta cote de la plupart u'eni*e eLes 

s'établit en dernière lieure très seirsib.emtari 

aurdessus du niveau de samedi dernier. 

Par contre, des mon... -values sont enregis- 

trées au parquet, udiaiïumjnt dans ie groupe 

des fonds d Etat en même temps .,eu leu inin.es 

sud-africaines, en coulisse, uiit dû subir quel- 

que offre du stock Ex-change où s'opérait la 

réponse des primes. 

Notre rente, toujours préoccupée des événe- 

ments du Maroc, s'alourdit à y5 75 ; le comp- 

tant fléchit à !)5 70 malgré un achat de 40,000 

francs de rente pour les caisses. 

Parmi tes autres fonds, seuls les Russes té- 

moignent d'une certaine résistance ; par con- 

tre, l'Extérieure est ramenée à 96 85 ; Turc 

92 55 ; Serbe à 90 80. 

Etablissements de crédit délaissés ; notons 

toutefois que les bonnes demandes au comp- 

tant en banque nationale d'Haïti dont les ac- 

tions s'avancent à 020 ; les parts à 139. 

En Sociétés étrangères, la Banque Ottomane 

perd 3 points à 713 ; la Nationale du Mexique 

en gagne 5 à 1096. 

Chemins français peu réalisés ; de même les 

chemins espagnols, peu ou pas d'affaires. 

Aux valeurs de traction, au compartiment 

des industrielles russes, une nouvelle impor- 

tante a poussé la hausse sur Bakou à 914 et 

sur la Briansk à 485, alors que la Sosnowice 

finit réalisée à 1474. 

Rio extrêmement calme à 1605 contre 17u0. 

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rouu itmande 4e clumatmtnl sont emparés du pou- 

voir et, s'y accrochent désespérément, pour 

pouvoir, à leur aise, trafiquer de la France. 

Nous sommes des hommes libres par con- 

séquent, et nous avons le droit indéniable 

de choisir, à notre gré et suivant notre lM>n 

plaisir, celui auquel nous prétendons con- 

fier les destinées de la Patrie. 

Ce que nous sommes I 

Nous sommes des citoyens français au 

même titre, et à. meilleur titre que les im- 

pies et les athées qui ne sont point ici. Nous 

sommes des hommes libres par conséquent, 

et après expérience faite, nous voulons 

renverser la République, afin que le Roi 

permette à vos nia, Mesdames, do faire le 

signe de la Croix enseigné par la mère qui 

a veillé avec tant d'amour auprès de leurs 

berceaux, nous voulons que nos fils soient 

élevés suivant nos convictions, nos princi- 

pes et nos croyances, et. avant, qu'ils ne 

soient exposés aux difficultés, aux périls et 

aux batailles de la vie, nous voulons les re- 

couvrir de cette armure impénétrable, à 

toute épreuve et sans défauts, que savent 

bien forger ceux-là seulement qui compren- 

nent, comme vous, ce que doit être, pour 

devenir durable, l'idée du Devoir. 

Co que nous sommes ! 

Nous sommes des citoyens français corn- 

nu 1 les autres, au même titre et. à meilleur 

titre que ceux qui nous regardent comme 

une qnaiiitité négligeable. Nous sommes des 

•tommes liion s par conséquent, et nous pre- 

tondons, dans In. gestion des affaires publi- 

ques, exercer ces droits que de soi-disant lé- 

gislateurs, en esclaves soumis, croient pou- 

voir nous arracher malgré nous, parce que 

°cux qui les commandent et qui les paient 

ï r0!, »tft deniers, se croient déjà, mais bien à 

tort. 1rs seuls maîtres de noire malheureux 

Pays. 

. Ce que nous .sommes ! 

Noua sommes des soldats de la bonne 

qui, après une (J'op longue et très 

coupable inaction, avons enfin entendu re- 

tentir la sonnerie : Au Drapeau. {Bravos 

prolongés.) 

Et, en hommes libres, de toutes les par- 

ties de la France, du Nord et du Midi, nous 

sommes accourus vers vous pour nous ral 

Mer autour du Drapeau, pour le saluer, le 

garder, le protéger et le défendre ; pour le 

saisir dans nos mains, le tenir plus ferme 

et l'élever plus haut encore, afin que tous 

ceux que nous convions à s'unir à nous, 

puissent lire ces mots que nous avons ins- 

crits dans ses plis : » Pour la défense de 

nos Droits ! » 

Pour la défense de nos Droits ! Ces mots, 

je les interprète comme vous voulez qu'ils 

soient interprétés. {Cris : « Oui .' Qui ! ») 

A cette heure cruelle et décisive où la 

Patrie se meurt sous une horrible et sata- 

nique étreinte, à cette heure où nous som- 

mes des opprimés mais pas encore des vain 

eus, ils veulent dire — nous nous enten- 

dons bien, n'est-ce pas ? — ils veulent dire : 

Pour la France et pour le Roi ! {Applaudis 

sements.) 

Mais prenons-y garde, Messieurs. - 

Il ne suffit pas que nous soyons décidés a. 

affronter les périls des champs de bataille, 

quand il le faudra ; il ne. suffit pas qu'un 

jour, comme sur la terre glorieuse de Pa- 

tay. des fils soient prêts à saisir dans leurs 

mains le drapeau que les mains défaillantes 

de leurs pères expirants ne peuvent plus 

soutenir ; il ne suffit pasaque nous soyons 

résolus à répandre jusqu'à la dernière 

goutte de notre sang pour sauver, au moins. 

l'Honneur. Puisque nous sommes Français 

et Royalistes, il y aura toujours, parmi 

nous, des hommes de cœur qui sauront 

mourir en héros ; mais à l'heure présente 

nous avons d'autres devoirs à remplir, il 

ne faut pas l'oublier. (Très bien ! Très 

bien !) 

Les Royalistes doivent préparer l'opinion 

à la solutions qu'ils croient indispensable 

et nécessaire. Ils doivent exposer sans cesse 

leurs idées et leurs doctrines, et, par des 

affirmations très nettes, attirer à eux cette 

masse d'indécis et de flottants qui, mainte- 

nant, ne savent de quel côté se diriger, et 

qui, un jour, viendront vers les hommes 

résolus qui leur auront montré le but précis 

qu'il faut atteindre. 

A l'inverse des républicains de toutes 

nuances qui. sous le même nom, veulent 

vingt régimes différents, les Monarchistes 

veulent un seul régime, sous un même nom. 

(Applaudissements.) 

D'abord, ils veulent un Chef. Us veulent 

une autorité suprême, une autorité respec- 

table et re-spectée, stable et responsable. 

(Très bien l) 

Après avoir subi, pondant tant d'années, 

le joug avilissant des aventuriers de là po- 

litique, le peuple, dans son instinct hon- 

nête, comprend clairement que la force, la 

grandeur, la dignité d'un pays doivent se 

refléter et pour ainsi dire se résumer dans 

la. majesté de son Chef. 

Le peuple trouve que le piteux et indigne 

locataire que, de temps en temps — quel- 

quefois avant le terme — la République ex- 

pulse de l'Elysée, n'a rien de ce qu'il faut 

pour satisfaire l'amour-propre, le légitime 

orgueil d'une grande nation, et. imposer res- 

pect à l'étrangeT. 

Bien des gens, nos adversaires d'hier, 

commencent, à force de dégoût, à être 

d'accord sur ce point. Nous autres, 

Royalistes, avec une logique irréfuta- 

ble, nous voulons que notre Chef soit 

aussi illustre que possible, et nous ne 

consentirons jamais à perdre cet avantage 

national de posséder une famille sans égale 

dans l'histoire, à laquelle appartient l'hé- 

ritier légitime de ces Rois qui ont fait la 

France et. si grande, et si belle, et si forte. 

Nous a vons assez de ces Septennats répu- 

blicains, qui ouvrent une carrière facile et 

fructueuse à l'ambition insatiable du pre- 

mier Quinze-Mille venu. Nous voulons voir 

so signer de nouveau un contrat nécessaire 

entre le Roi et le peuple. Nous voulons que 

celui ri connaisse le lendemain, (rue le Chef 

de l'Etat s'engage pour le peuple et le pro- 

tège par des alliances dans lesquelles nous 

ne serons plus des dupes ou des victimes. 

(Bravos.) 

Et si vous me demandez ce que doivent 

être nos institutions elles-mêmes, je serai 

d'accord avec vous si je vous réponds : Nos 

institutions doivent être le contraire des 

institutions des républicains. Alors, mais 

alors seulement, nous aurons la certitude 

qu'elles seront excellentes. 

Pour que ces institutions soient utiles et 

durables, il faut qu'aucune loi n'ait le ca- 

ractère d'une loi d'exception. Il faut qu'un 

gouvernement pacificateur soit le protec- 

teur des faibles, qu'il cherche les garanties 

de l'ordre .social dans le rapprochement des 

élusses. 11 font que, dans le Parlement, il 

remplace lu sottise, l'ignorance, le charla- 

tanisme, la concussion, par le talent, le tra- 

vail et l'honnêteté. (Très bien t Très bien !) 

Au lieu d'autoriser le pillage organisé par 

l'Elut, il faut que le gouvernement s'occupe, 

avant tout, de rétablir l'ordre, le calme, la 

paix, iili.n que toue les citoyens puissent 

S'Occuper de leurs affaires sans avoir 

Français, il faut que nous ayions un gou- 

vernement qui ne soit ni aux ordres de 

l'étranger, ni aux mains rapaces des Juifs ; 

il faut que nous ayions un gouvernement 

qui respecte tout ce que nous respectons, 

qui nous rende nos libertés et, nos droit» 

et qui ne se fasse plus, au profit de ceux 

qui détiennent le pouvoir, le détrousseur 

éhonté, sans scrupules et sans pitié, qui 

vole au fond de la poche de l'ouvrier les 

économies si péniblement amassées à la 

sueur de son front. 

Ce gouvernement, dont le premier devoir g 

sera de mettre à la raison les politiciens qui 

tiennent au régime républicain parce qu'ils 1 

en vivent, nous l'aurons quand nous vou- 

drons, Messieurs. Nous l'aurons quand nous 

aurons fait cesser l'exil d'un Prince qui ne 

veut pas régner pour régner, et qui aspira 

à rentrer en France pour rendre à la Patrie 

tout ce qu'elle a perdu, tout ce qu'on lui a 

volé, tout ce"qui lui est nécessaire. 

Ce gouvernement réparateur, nous l'au- 

rons quand nous voudrons, sans qu'il suit 

besoin que son Chef répète de .nouveau, 

puisqu'il l'a dit si souvent, comment ta. Mo- 

narchie peut s'adapter à la société mo- 

derne, comment, en se plaçant en dehors et 

au-dessus de tous ks partis, ceux-ci, con- 

fondus et. rapprochés, trouveront désormais 

la satisfaction de ce qu'il y a de juste et de 

légitime dans les aspirations de chacun 

d'eux. 

Devant vous, Messieurs, je me reproche- 

rais d'insister davantage sur ce que doit 

être la Monarchie. 

Comme moi, vous pensez que. seule, elle 

peut sauver la France. (Applaudissements.) 

Comme moi. et mieux que moi, vous savez 

que nous devons avoir confiance dans les 

promesses et les paroles du Roi, qui, du 

fond de son douloureux exil, vous remercie 

d'être venus si nombreux acclamer son 

nom. au jour de sa fête, afin de proclamer 

vos invincibles espérances, de protester con- 

tre le despotisme et la force, et de dire bien 

haut, devant et avec vos enfants, c'est-à- 

dire devant et avec les hommes de l'avenir 

qu'après tant d'années de révolutions, 

d'épreuves et de souffrances, vous êtes res- 

tés fidèles, et que vos fils seront à leur tour 

des royalistes fidèles comme vous l'avez tou- 

jours été vous-mêmes. (Applaudissements.) 

Au nom du Prince que j'ai l'insigne hon- 

neur de représenter, je salue le patriotis- 

me qui vous a conduits ici'; je salue à la 

fois les anciens et les nouveaux Venus, et 

je leur dis : Si quelques incrédules parais- 

sent croire encore que nos espérances ne 

seront jamais réalisées -parce qué. depuis 

trop longtemps, les couleurs du Drapeau 

fleurdelysé ne .brillent plus à l'éclatant so- 

leil de la Monarchie, soyez sans crainte : 

vous savez bien que la durée des éclipses 

ne dure que quelques heures. (Assenti- 

ment.) 

Le Roi compte sur vous. Messieurs, pour 

que le drapeau de la France apparaisse de 

nouveau dans toute sa splendeur. Iê Roi 

compte sur vous pour que l'écusson royal 

que vos femmes et vos filles ont brodé dans 

ses plis ne soit jamais souillé par les ordu- 

res amassées par les sans-patrie, recrutés 

par je ne sais qui, mais à coup sûr dans les 

bouges les plus hideux et dans les bas- 

fonds les plus malsains qui sont la sentine 

de la Société. Le Roi compte sur vous pour 

que le drapeau de la France ne soit pas sali 

par les individus que l'or des Juifs paie 

si cher afin qu'ils aillent vomir sur lui leur 

bave immonde et venimeuse. (Cris : « A bas 

les Juifs ! A bas les francs-maçons ! ») 

Vous saurez préserver le Drapeau royal 

de toutes les atteintes dirigées contre lui 

par les fils du diable dans leur haine anti- 

patriotique et sectaire. En s'attaquant à lui 

avec tant de rage, les loges maçonniques, 

la hideuse Marianne et sa dégoûtante co- 

horte, les présidents de la République et, 

ses ministres connaîtront la honte de la 

défaite, s'ils peuvent, après tant de crimes, 

comprendre- encore ce que c'est que la 

honte. 

A l'œuvre donc, pour préparer, pour ren- 

dre possible, pour hàiter le retour du Roi 

qui sauvera la France ! 

Le Roi, Messieurs, il me semble qu'il est 

au milieu de nous en ce moment, et qu'il 

nous dit, comme VVenceslas. premier roi de 

Bohême, le disait à son ministre hésitant à 

le suivre au milieu des aspérités de la 

route : « Mon ami, mettez bien vos pieds 

dons les traces des miens. » (Très bien !) 

Vous tous qui êtes ici, Royalistes, qui 

avez failli perat-être succomber fous le 

poids d.u découragement ; jeunes gens qui 

attendez l'heure de vous rendre utiles ou 

qui, avec une ardeur toute française, avez 

déjà saisi l'occasion démontrer votre intré- 

pide et entraînante énergie, ne vous arrêtez 

jamais devant les obstacles semés à des- 

sein sur la route. (Applaudissements.) 

Et, si, à Dieu ne plaise, celle qui conduit, à 

la Monarchie était parfois dure et difficile 

pour vous ; si jamais, surpris par la tem- 

pête ou circonvenus par ceux qui ont inté 

rêt à vous égarer, vous vous sentiez dé- 

faillir; comme le ministre découragé, met 

tez bien vos pieds dans les traces du Roi, 

car, pour vous aussi, il on montera cette 

chaleur bienfaisante qui pénètre le cœur, 

e dilate et le vivifie, et vous comprendrez 

mieux alors la, mission divine nue remplit 

le Roi en marchant à votre tête. 

En suivant ses traces, vous êtes certains 

de marcher toujours dans la bonne voie 

en obéissant à ses ordres, vous êtes assurés 

que rien n'ébranlera votre courage et quo 

vous garderez en vous la confiance qui ga- 

rantit le succès. 

A l'oeuvre donc, Messieurs ! Et pour bien 

nation tout entière qui acclame et appelle 

son Sauveur. (Applaudissements.) 

Soyez donc auprès de nous, femmes de 

France ; vous ranimerez notre courage en 

nous disant que l'orage, dans son aveugle 

violence, ne renverse pas tout ce qui se 

trouve sur son passage ; que le volcan, dont 

les flammes sinistres apparaissent de toute 

part, n'ensevelira pas sous sa lave brûlante 

nos plus chères espérances, et que sous la 

caresse bienfaisante et très douce du soleil 

do la Monarchie, les beaux lys de France 

reprendront bien vite leur merveilleux 

éclat. 

Les eaux malfaisantes et corrompues de 

la révolution qui semblent avoir, à jamais, 

envahi le sol de notre Patrie.se retireront 

quand nous le voudrons, et si nous savons 

le mériter, nous verrons enfin apparaître, 

sur des flots très limpides et très purs, 

l'arche.que nous attendons avec une si vive 

impatience, parce que cette arche est celle 

qui ramènera le Roi. 

Avant de nous séparer, nous vous de- 

mandons, Mon Général, vous qui êtes le 

vivant symbole du Devoir et de l'Honneur, 

de recevoir notre serment d'union indisso- 

luble, d'obéissance et de fidélité au Roi. 

(Longues acclamations.) 

Et, pour qu'il ait, plus de portée et. de va- 

leur, c'est devant un soldat tel que vous, 

Mon Général ('), que nous voulons faire sor- 

tir de nos poitrines, afin que, d'ici, il se 

répercute, ce soir, dans toute la France, le 

cri qui a. soutenu notre foi et ranimé notre 

espérance aux heures de nos humiliations 

et de nos défaites passagères. 

Le jour prochain ou il deviendra, enfin, 

le cri' de l'allégresse et du triomphe, nous 

nous souviendrons tous que, de toutes vos 

forces et sur tous les terrains, voivs avez 

préparé le retour de la Monarchie natio- 

nale, et les troupes si fières d'avoir com- 

battu sous vos ordres pourront dire, avec 

juste raison, que, grâce à vous, elles ont 

remporté la plus enviable, la plus utile et 

la plus consolante des victoires. 

Messieurs, en levant nos verres, crions 

tous ensemble : « Vive lo Roi ! Vive la 

Reine ! » (Cris unanimes : « Vive le Roi ! 

Vive la Reine ! Vive la France ! Vive Tou- 

louse ! » — Une longue ovation est faite à 

M. le marquis de Suffren, vers lequel toutes 

les mains se tendent et en l'honneur duquel 

un triple ban est frappé.) 

L'ESPRIT DU JOUR 

Un nwvefflU jown&l hebdomadaire annonce 

la puhliicat-kiiit) d'un roman-feuilleton : 

cent mille lieues en aéroplane, par « Robert 

Franchevilte, le seuil de nos romanciers pos- 

sédant son brevet do pilote amateur ». 

Il écrit sain» doute en uni stylo très élevé. 

SIMPLES ' OTfiS 

Le Vin de Pelletan 

AL Pelletan a porté dimanche à Toulouse 

la bonne parole radicale-socialiste ; des 

trois orateurs qui formaient le menu de la 

séance du Capitale^ c'est lui qui était le plus 

naturellement désigné pour tracer le pro- 

gramme du parti. » 

Il est beau le programme de Pelletan I II 

est dans tous les cas absolument négatif ; 

notre « péril national » veut « planter son 

tout — nous pouvons le dire aujourd'hui 

pour nous exposer la situation de M. le pré- 

fet Marais, qui se trouvait en complet dés- 

aocord avec son ministre. 

» M. Marais, adversaire de toute répres- 

sion, voulait témoigner quand même la 

plus grande indulgence à l'égard de noe 

populations viticoles, justement révoltées 

contre une injustice. 

» Le premier ministre estime, au con- 

traire, que le régime de la douceur et de la 

tolérance a trop duré ; il dit qu'il a donné 

satisfaction à nos revendications et qu'il 

ne veut plus admettre aucune illégalité, ni 

aucune rébellion. 

» Lé gouvernement veut la suppression 

immédiate des drapeaux rouges, l'interdic- 

tion de toute manifestation et de tout cor- 

tège et le rétablissement immédiat de la- 

vie communale et administrative dans le 

département. 

» C'est dans cet esprit quo le gouverne- 

ment vient de nommer à Troyes un nouveau 

f) M. le générai Récamàer, président de la réu- 

nion. 

(Echos de partout 

drapeau au sommet de l'édifice oà le peu- 

pie tout entier l'acclamera », mais en fait préfet, chargé d'exécuter ses ordres sans 

d'édifice, U est surtout question de démoli- I aucun délai. 

à 

craindre le* sinistres événements d'un leïl 

demain plein de menaces. 

Pour donner satisfaction aux désirs et 

aux aspirations de l'Immense majorité des 

UNE DISGRACE 

Lo Journal Officiel publie un décret retirant 

l'instruction à M. Br-auU, juge à Bar-sur-Aube. 

M. BraïUt doit cette disgrâce à ta femme, 

qui, dimanche dernier, pendant la manifes- 

tation des vignerons, se trouvant en nom- 

breuse compagnie au balcon du cercle, chanta 

l'Internationale des vignerons de l'Aube ep 

battant la mesure avec son parapluie 

Les habitants de Bar-sur-Aube furent eux 

mêmes stupéfaite du « beau geste » révolution- 

naire de la femme de leur juge d'instruction. 

L'INCIDENT EST CLOS 

« L'incident Verpy est clos », a déclaré M 

Ch. Dûment. Et en effet, après la lettre si 

formidablement précise de. M. Weise, directeur 

de -la Compagnie de l'Est, il n'y avait plus 

rien à répondre. Le ministre des travaux pu 

biles a fini par 2e comprendre. Devons-nous 

e''itérer que la leçon -lui prolhera ? 

M. Dûment Oui fait un bien mauvais repor- 

ter. Si, au lieu de consulter l'unique Verpy sur 

les actes de Verpy. U s'était livré à une en- 

quête sérieuse, il aurait économisé une « gaf- 

fe », ce qui est appréciable même pour un mi- 

nistre. Mais il est allé droti devant Lui, com- 

me s'il, avait des œillères et, après un premier 

tamponnement, il a été finalement télescopé 

Le* disques lui indiquaient pourtant que la 

voie n'était pas libre 

LA REINE ALEXANDRA ECRIVAIN 

Pendant les' deux mois qui suivront le cou- 

ronnement -du roi George V, la reine Alexan- 

dre consacrera ses heure* de loisir à prépa 

re.r la publication d'un volume, une biogra 

piiie dut roi Edouard VIL 

Lu plupart die* documents nécessaires à corn 

poser cet ouvrage sont déjà réunis grâce aux 

soin* des amis qui ont prêté leur concours à 

la reine. Dans cette collection figurent de nom- 

breuses lettres que le roi Edouard a adres- 

sées à. ses amis. 

Le .livre ne sera tiré qu'à un nombre très 

restreint d'exemplaires, destinés uniquement 

aux membres de la famille royale et à quel- 

ques privilégiée. Mais U est, possible que plus 

tard on lasse péà&ltrè une édition pour le 

Saillie. 

L'APOTRE MECONTENT 

M. Henri Brisson «alla entendre l'Apôtre, de 

M. Paul-Hyacinthe loyson, à l'Odéon. U s'a 

perçut fort bien que M. Séverin-Mars, qui te 

nait te réie du président de la Chambre, s'é 

tait fait sa tête — histoire de se ia payer — et 

jouait avec des petits gestes enfantins ,une 

voix chevrotante 'qui prétendaient le caracté- 

Kr de quoi M. Henri Br.isson fut un peu 

mécontent 

Ajiore, il trouva la pièce pas très bonne, et, 

*oai Intervention — ou plutôt colle du prési 

dient de la- Chambre — à La Un du premier 

acte, lui parut tout à fait déplacée. 

— Mais ehfln, Itti demanda un ami qui l'ac- 

compagnait dans son avant-scène, ne trouvez 

VoiM pas que l'auteur dit des choses exoellcai 

tes et fort justes MIT La corruption présente et 

sur les mœurs parlementaires 7 

— U est des choses excellentes et fort justes 

qu'il ne faut pas dire, répondit M. Henni Bris- 

sen, gravement. 

Et il sortit avec dignité sans vouloir enten- 

dre le second acte de Le pièce. 

LA COURONNE DE SALOMON 

Sur la plainte du cheik de la mo&quée 

d-'Oiitur .une action diplomatique -est sur k 

, point d'être ÏMIKURW entre Je» cabinets «le 

préparer le retour du Roi qui sauvera la Epiislantinople et u Londres au s-ujet «le vols 

France, souvenez-vous de ce général fran- I d'objets précieux commis par des Anglais a.u 

çais qui disait, avant de mourir, qu'on de- 

vait, arracher du livre de sa vie. comme inu 

tiles, toutes les pages qui ne seraient pua 

consacrées au service de la Patrie 

Arrachez, vous aussi, et dès à présent, 

du livre de votre vie toutes les pages inu- 

tiles, et prenez la résolution de n'y inscrire 

que des pages tout entières consacrées au 

service du Roi et à la défense de vos cou 

viciions monarchiques. 

Cette énergique résolution, prenez-la, en 

même temps que nous, Mesdames. Vos 

mains plus habiles, vos cœurs plus chauds 

que les nôtres, ajouteront, de belles puges à 

ce livre que les populations de. toutes nos 

belles provinces de France veulent écrire 

avec vous. Nulle part., quand il s'agit de 

servir et d'aimer le Roi, on un parle de dé 

limitât ion; et si la nation tout entière souf? 

fi-e de voir la France aux mains scélérates 

«l'une poignée de malfaiteurs, c'est la na- 

tion tout entière a ussi qui crie à ces mal- 

faiteur» son mépi"is et sa haine ; c'est l« 

lions. 

Pelletan veut détruire d'abord l'Eglise ca- 

tholique, qui est surtout, pour lui, une insti- 

tution politique. C'est la lutte contre le clé- 

ricalisme renouvelée de l'opportunisme et 

de Gambetta ; et comme celte lutte est sur- 

tout engagée aujourd'hui sur le terrain de 

l'Ecole, Pelletan déclare cyniquement vou- 

loir voter — si besoin est — le monopole de 

l'enseignement. 

Pelletan veut détruire ensuite toutes les 

puissances d'argent, le grand fermier, le 

grand patron le grand propriétaire, la 

haute bourgeoisie. 

Il veut détruire le « chauvinisme n qui 

veut conquérir le Maroc, écraser la « ré- 

volte » des Compagnies de chemins de fer 

contre lest volontés du Parlement, faire 

marcher le Sénat dans la voie des réformes 

éc0710inique.s et sociales, ou sinon le sup- 

primer. 

Que voilà un joli jeu de massacre ! 

Au début de sa harangue, après un éloge 

pompeux du ministère Combes, qui était le 

ministère idéal puisque Pelletan en était, 

l'oraleur radical-socialiste a demandé aux 

unifiés si tous leurs avantages électoraux 

proviennent d'adhésions à leur parti 

li me semble que, hors du terrain électoral, 

les unifié* ont fait une fameuse recrue, c'est 

M. Pelletan lui-même : à part l'anticlérica- 

lisme qu'il a hérité de Gambetta, tout le. 

reste de son programme vient directement 

de la serviette de M. Jaurès. 

En arrivera-t-il aussi à lui emprunter son 

programme quand il s'agira de recons- 

truire ? C'est probable, car Pelletan crève 

de peur d'être entraîné à droite par les 

« modérés » de l'Alliance dêmocratiifu 

La maladie d'aller à droite est mortelle, 

s'est-il écrié, pathétique ; « on nous dit 

mettez de l'eau dans votre vin ; cela, 

citoyens, jamais, n 

Nous le savions, citoyen Pelletan, vous 

n'aviez pas besoin de nous le dire, et ce 

n'est pas pour rien que la salle entière a 

accueilli cette déclaration par un formida- 

ble éclat de rire. — Louis. 

Autour d'un Fromage 

M. Monis deviendrait-il un foudre de 

guerre ? 

par Fil Spécial 

DÉPÊCHES 

Cérémonies Patriotiques 

A la mémoire des braves 

Paris, 8 mai. 

La Société française de secours aux biessés 

militaires a fait célébrer ce matin, en lég,ise 

Saint-Eusta

MARDI 9 MAI 1W1 

ma/mm aa. 

'«j 

A Msuuinaz 

r ;>--, 8 molli 

On aummce «le MéquiUM que Se sujet autxt- 

chien Gzonqr. engagé dams hee troupes du suit- 

tan Mwitaï-Halid S qui *ut tait prlsoownter 

par les rebellas loirs d'un combat avec lus mé- 

hallas chéTifiieniives aux pestes d© Fez, est ton- 

jours bien traité. 

On annonce égatommt qn» MouiHal-Zlne au- 

mait été accepté comme sultan par toutes le* 

fcr-ilnus du siord. 



Berlin, S mal. 


publiée- par plusieurs jowuaux bertmois et 

reproduite par la presse étrangère- dfcprès la- 

quelle trots navires d» guerre allemands se- 

raient envoyés au Maroc est -sans aucun fon- 


qu'il 

de te 

t toit 

u se a 

US LES JOURNAUX 

Paris, 8 mai. 

De la Libre Parole, sur le discours de M. 

Steeg, à Angers : 

« M. Steeg parlait, après iwire, dans le 

grand séminaire volé à ses légitimes proprié- 

taires, et il avait devant lui un nuliner de 

fonctionnaires et de francs-maçons acharnés 

— sous un nom qui est lui-même l'évocation 

des conflits d'autan et l'affirmation d'une hai- 

ne tenace, n les Bleus d'Anjou », — à mener 

la batailla contre les sentiments et les convic- 

tions do l'immense majorité des hairitants au 

milieu desquels ils vivent. 

» Ce n'est pas l'heure de l'apaisement, a 

©lamé M. Steeg ; l'apaisement a fait faillite ; 

et, ineoiiitirsènit, sans se demander si ses amis 

ne sont pas les auteurs de cette faillite, il 

s'est livré à des attaques furieuses contre qui- 

conque no juge pas l'école laïque admirable 

de tons points, ses maîtres uniformément ir- 

réprochables et son enseignement parfaite- 

ment conçu, dirigé et donné. 

» Il a menacé des li ud-res gouvernementales 

les citoyens assez hardis peur penser diffé- 

remment ; et il a terminé- ce couplet en dé- 

clarant : o No-us gouvernons par notre parti. » 

» On s'en doutait un pou, ot s'il eût ajouté : 

« Pour notre pani », il eût été tout à fait 

dans le vrai. » 

D. M. Jaurès, dans l'Humanité : 

« Toutes les surprises sont à craindre, et 

quand nos troupes seront arrivées à Fez, 

quand elles y seront installées, ce sera la 

ruine morale du sultan devenu pour tous les 

Marocains l'esclave, le jouet ignominieux de 

l'étranger. 

» Des révoltes éclateront, notamment dans 

le Sud. 

» L'Europe, effrayée des proportions de l'a- 

venture, élèvera des objections ; la coalition 

de l'Allemagne et de l'Espagne se fera contre 

nous et il faudra ou bien se retirer du Fashoda 

marocain, ou bien acheter par des concessions 

de tout ordre, par l'abandon de notre influence 

en Orient, par l'ouverture forcée de notre 

marché à toute la finance allemande, le droit 

de partager avec l'Espagne un Maro'c anar- 

chique et haineux. » 

De la République Française, sur les chemi- 

nots révoqués : 

« Les Compagnies ont à résister au plus for- 

midable assaut qui ait jamais été dirigé con- 

tre l'ordre et cet assaut est mené par les 

hommes dont ia fonction naturelle est de sau- 

vegarder l'ordre. 

» Que les partis révolutionnaires marchent 

contre les forces sociales qui se défendent, 

c'est dans la règle ; ce qui n'y est pas, c'est 

que le pouvoir prenne délibérément la tète de 

ces partis-là. 

» S'aperçolt-il à l'heure actuelle de cette 

monstrueuse aberration et de cette criminelle 

sottise ? Qui pourrait le dire avec certitude 

» On nous annonce que l'épis-tolaire Dûment 

a refusé de recevoir le citoyen Toffln, sous 

prétexte qu'il ne pouvait pas converser avec 

ceux qui brandissent la menace d'une nou- 

i. velle grève. 

n ,,,fyj CP ] a sj j,a grève est un droit, si 

ce diront.est sacré ? et s'il n'est pas licite de 

ré. r ceux qui l'ont faite, il -est bien temps 

d'avoir de pareilles pudeurs. » 

De M. Henry Bérenger, dans l'Action : 

« Ce n'est pas nous ni nos amis qui refuse- 

rons à M. Steeg ce qu'il demande. 

» Nous le demanderons avec lui comme nous 

le demandions avant lui et nous nous réjoui- 

rons sù-plus heureux que nous hier, il obtient 

aujonrcfhui de M. Jaurès et de M. Le Guennic 

ce resrect du pacte national., cet apaisement 

des colères sociales qui furent refusés au pré- 

décesseur de M. Monis. » 

LA SAINT-PHILIPPE 

Lyon, 8 mai. 

A l'occasion de la Saint-Philippe, un ban- 

quet royaliste a eu lieu hier. Mme la mar- 

quise de Mac-Mahon présidait. 

Des discours ont été prononcés, notamment 

par M. Charles Maurras, de l'Action Fran- 

çaise. 

Une adresse a été envoyée à„Monselgneur le 

Duc d'Orléans. 

" Bordeaux, 8 mai. 

Après la messe de la Saint-Philippe, célé- 

brée dans la chapelle de l'Institut d'Aquitaine, 

un grand banquet populaire a eu lien salle 

de l'Aihambra, présidé par M. de Lur-Salu- 

oes, entouré de MM. Riquair, Ouignet, Pujo. 

Au dessert M. de Lur-Saluees résume les en- 

seignements de la réunion de samedi. 

M. Riquoir rend hommage à l'union roya- 

liste du Sud-Ouest. 

Le commandant Cuignet précise certains 

points pratiquesi; des Camelots et des manifes- 

tants saluent le noble fiJs du commandant Mil- 

leaet, oui remercie. 

M. de Laoombe, président des Camelots du 

Bol, envoie un salut confraternel aux cama- 

rades, t , 

Puis M. Brojeon. avocat à la Cour d'appel, 

salue toutes les fidélités, 

la sortie s'opère sans incidents. 


La Saint Philippe a été fêtée dimanche par 





quelle on remarquait beaucoup d'ouvriers, 

templlsfait la vaste nef. 

A 4 h. 30, à la salle de la rue Plantade, le 


sonnes. ~ 


la rue Plantade ont exécuté avec une parfaite 

science musicale trois, chœurs très applaudis, 

dont un de ia composition de M. Brébant, le 



Après avoir évoqué en quelques traits la 

personne da Mgr le Duc d'Orléans, il déclare 

que les royalistes sont avant tout les servi- 

teurs d'un principe. Ils veulent restaurer en 


principe monarchique ett la clef de voûte né- 

cessaire. 


guments Tirés des faits les plus récents. Il fait 



Après oe discours. M. de Rovira porte un 


portant un© excellente impression de cette 

fête. 

LES FÊTES DE JEANNE D'ARC 


tes fêtes anucielles en l'honneur de Jeanne 

d Arc se sont poursuivies, hier soir, au milieu 

de l'enthousiasme de la population Orléa- 

nais» 

Hier soir, à huit heures a eu lieu la céré- 

monie de la remise de l'étendard de Jeanne 

d'Are par le maire, M. Gitton, à Mgr Touchet 

évédne rVvrléanis. 

Le cortège militaire, parti du fort des To-ur- 

neltes, est venu se masser devant l'Hôtel de 

Ville, et le conseil municipal tout entier 

ayant à sa léte le maire et les adj oints à 

quitté l'Hôtel de Ville, précédé de la bannière 

de Jeanne d'Arc, et s'est rendu à la cathédrale 

«alii^-Croix, où le clergé de tontes les parois. 

**^T !î> vU i? éUlt rassemblé sur le parvis 

do^J^^ t V,f^ ur | c d « M *F l'archevêque 

mtovTVrt î^-JFJ*^ °, t \f li r R8 f e ^ * ministre (tu tra- 

vail ot d'où tt résidte que celui-ci est n tout 

d^fî^^ 11 ^ les moyens l ni 

disparition j orsranlsntloji dea caisses cte re- 

traites ^profeiaalonaieilwi autonomoa), à eandT 

tton yi^Mtea présentent nu point do v u« d u 

rwntwnejtt et de te M«ien \ùuto» les gnraa 

ttei qu'exigent l'Intérêt ot l'observai!on lo i « 

loi tioiamment quant, au nombre d'adhérente 

il doit être snftlsant pour

MARDI 9 MAI 1911 

Ifhcmémïcs toulousaine 

9 MAI 

ilnt du. jour : s/tint Grégoire. 

'Ht: d souhaiter : laitU YnUmiu, saint Gor- 

don. 

lever rte la tune 

ntatifi. 

Lever du soleil .- 

.'! h. tt, S. ; coucher, 3 h. 9, 

l, h. SS ; coucher, 7 h. 2. 

IL Y A CINQUANTE ANS 

0 MAT ISfil. - Vi-lc de. l'Ascension. 

- On [ire. les ail on fi qui seront itabllçi sur 

la nouvelle Hune ferrée de Toulouse à Montré- 

'h m. 

— Cour d'assises. Vu contrebandier est con- 

damné, à sir ans de réclusion pour vol d'un 

cheval et. d'une ruche à Stwcelerre ; défen- 

seur, M (le Sâlellet. 

SPECTACLES. ~ cafHfdte •• à 7 h. $, la Juive, 

avec u. Boulines. 

Variétés ; ù 7 heures. Le Juif-Errant. 

êpaFteqei) 

Entre rèplillcains. -• Une réunion Meuse. 

Les Quinze-Mille HUÉS 

Nous avons annoncé dans notre numéro 

d'hier fééhec subi a Tarte* par la. tournée 

('.héron .et C". Voici quelques détails sur cette 

réunion .mémorable, où l'on entendit à plu- 

sieurs reprises crier avec force : « A bas les 

(Jiiinze-Milfc ! » 

La réunion avait lieu samedi soir, a 9 heu- 

res, au Casino-Eldorado. 

Les membres du Cercle radical-socialiste, 

qu'on avait ait entrer -par la rue de Oonnès, 

avaient envahi la salle dès H h étires. La salle 

était donc « faite ». Malgré cette précaution, la 

soirée ut tumultueuse. 

Lorsque le rideau te lève, on aperçoit sur 

l'estrade MM. Dreyt, Nogtiès, Dalimier, Choron 

et Gaspari-n, députés ; Sempé et floué, conseil- 

lers d'arrondissement ; Dasque, conseiller 

municipal ; Fortas&ln, maire de Bagnères, etc. 

En un mot, tous les bourgeois cossus qui dir.i- 

gent le parti radical-socialiste, ce parti qui se 

prétend démocratique et ami du peuple. 

A 9 h. 15, M. Chéron procède à la nomina- 

tion du bureau. Cette opération demande pins 

de vingt minutes. Deux noms sont lancés par 

l'auditoire, celui de M. Dreyt et celui de M. 

Dazet. Le vacarme est épouvantable, .chaque 

parti voulant imposer le président de son 

choix. 

Finalement, M. Chéron met aux voix le 

nom de M. Dreyt, député, qui est élu, MM. 

Sempé, Dasque et Boué prennent également 

place au bureau. 

Ces socialistes protestent parce que, disent- 

ils, le nom de M. Dazet ayant été lancé le 

premier, c'est sur ce nom-là qu'il aurait fallu 

voter d'abord. 

M. Dreyt ne parvient à se faire entendre 

du public qu'après de très grands efforts. 

M. Gasparin. député do La Réunion, à qui 

il donne ensuite la parole, fait l'éloge de Gam 

betta et de Jules Ferry qui, dit-il, ont bien 

servi la France en la dot ait t de riches colo- 

nies !f! 

On l'interrompt par des#ris divers : Maroc ! 

Tunisie ! Pèdcbi,dou ! 

Ces derniers cris font allusion au rôle peu 

reluisant joué par notre sénateur dans l'af- 

faire des scandales des concessions de ter- 

rains I 

A ce moment M. Dutiron, membre du groupe 

socianrto unifié, demande à poser quelques 

questions au conférencier sur la Tunisie. 

M. Dreyt donne la parole à M. Dalimier, 

et c'est l'occasion d'un tapage extraordinaire, 

les socialistes ayant décidé, parait-il, de ré- 

pondre successivement à chacun des orateurs 

radicaux inscrits au programme. 

Cependant M. Dutiron monte sur là scène ; 

niais le président lui dit qu'il ne parlera qu'a- 

près M. Dalimier. 

Celui-ci essaie vainement de se faire enten- 

dre pendant plus d'une demi-heure. Le bruit 

est intense, dominé seulement par le cri : 

« Dutiron ! Dutiron ! » que les socialistes ré- 

clament sur l'air des lampions. 

M. Chéron tente de rétablir le silence. « Les 

contradicteurs, dit-il, parleront après M. Da- 

limier et je parlerai le dernier. » 

On lui répond : « Nous voulons Dutiron tout 

de suite. » 

n Ce ne sont pas des socialistes qui font ce 

bruit, poursuit M. Chéron, ce sont des- cléri- 

caux, des réactionnaires. » 

M. Dalimier, s'approchant de la rampe : 

- J Une cinquantaine d'individus troublent cette 

conférence. Il n'y a plus de liberté de parole 

!i Tarbaes. On le saura et, à l'avenir, nous fe- 

rons nos réunions sur invitation. » Mais ces 

paroles se perdent dans le bruit. 

M. Chéron revient à la charge : on lui crie : 

la Marseillaise ! Quelqu'un nous explique que 

ces mots accueillent l'ancien sous-secrétaire 

fflEtat au cours de certaines réunions, depuis 

que. dans un de ses discours, il entonna l'hym- 

ne national en guise de péroraison. 

M. Dalimier, "u'aucune obstruction ne re- 

bute, veut encore parler, mais en vain. 

S'adresant alors à M. Dazet, oui occupe une 

loge près de la scène, il lui dit : « Voilà vos 

amis... les reconnaissez-vous ? » — M. Dazet : 

'' °.~ M ' DaIimi er : « Montez donc à la 

in DU no ! » 

M. Dazet monte sur la scène. Son apparition 

%1 sa J. ue S 

une tempête de cris et de sif- 

" silmce mier flemancl « à ses amis de faire 

„^,V es - socialistes, dit M. Dazet, ne sont pas 

venus ici pour manquer aux lois de la cour- 

toisie mais ils ne veulent pas être dupes. 

Quand vos orateurs auront parié, vous lève- 

wrC^"^' P aroe q"'' 1 se trop tard » 

M. Dalimier. : « Il est 10 h. 20. A 11 heures 

moins dix vous aurez la parole pour nous ré- 

pondre. Acceptez-vous ? » 

*kP azet : " N ? n ' ADrès Gasparin, Dutiron 

clÏÏlsV? » S ' P Chér ° n ' m autre s °- 

Le vacarme reprend de plus belle pendant 

- que M. nazot quitte la scène. Rimant 

M. Dalimier conclut : 

îr C ' e ^nl 

nt f Miu ' 1,0,16 ue Parlerons pas, ce 

soir ; mais ce que jo ne peux vous dire ie 

vous l'écrirai. De plus, une autre fois nous 

n'aurons pas cette' bande après nous Quant 

réunions. 1 » 8 ' lk ne I>arlerorit P^Tansleurs 

paroles TiS * ^ vocifûra "-ions accueillent cet 

orrt I ,U B ? Ué lit ' C11SIH >. 'tons le brouhaha, un 

WsaiSrCsènr 18 U n ° US e8t impossiW * 

^wJîilni 

ef lSSi ue . san A s au «m incident, 

moins ' MM - lf l s Ouinze-Mille sont de 

moins en moins populaires, 

s'on Srote &CTue Chéron et ses compères ont pu 

s en convaincre samedi soir. 

p 

ARRONDISSEMENT DE UACNEHES 

BAGNKHES-DE-BICORRE. - Première jour- 

néc (lu congrc3 religieux cantonal. 

lieu sniiwdii, à la «iule dm iieusiomial Mal" ! '' 

mon. Bien peu de monde, hélas ! Mais c'était 

fatal: 

Ommoii; Iles MfpainilisaïU-in's de cette revu»; 

de nos neuwres letiligleuises ont-ils c-holai le seuil 

juin- de la semaine qu'il ne là-UuH point choi- 

sir : le jour île marché, ou ie plus grand nom- 

bre retenu par sas affaires, ne pouvait suivre 

res'sênnoes intéressantes. Pu*s un peu de pu- 

blicité Balte ! ut cependant le but de ces réu- 

oiiions n'c.-i-iil point, en taisant ocunaître nos 

œuvres, de ie.-i.uirr de nouveaux adhérents 

pour donnée euoar* plus d'intensité u leur 

vie. , ,, ,± 

Mionse.iwne.nr révèque de Tnrbas pTfetâaiit. 

La mol i née fut consacrée aux o'itvres de reli- 

gion-, do piété, d'cnsejgaueinent cl d'éduca- 

tion. 

De liés intéressants rapports Durent lus par 

Mlle Lafiosee, sur le Tiers-Ordre ; Mlle S. 

Roussie, .sur Notre-Dame île l'Usine ; M. l'abbé 

Mathieu sur les différentes- confréries parois- 

siales. Milite M. Rousse, sur le pensionnat 

M-iiimewM» : Mille R. Abadiiie, sur l'Ecole Jean- 

ned'Arc ; M. l'abbé Pêpouey, sur l'écol Sa-lut- 

Vincent, etc., etc. 

Dans l'après-unidi, en s'occupa des œuvres 

d'assistance et de charité. 

Rapports asit.ion Ingres. 

HERNIE 

Tous Jes liemieux torturés par les banda- 

ges à ressort et désireux d'être immédiate- 

ment délivrés de tous les ennuis et de tous 

les dangers de leur infirmité, doivent sui- 

vre la méthode du D r L. BARRÈRE, de Pa- 

ris (3, boulevard du Palais), inventeur du 

bandage tlaîque. 

Léger, souple, commode, imperceptible 

au toucher, et cependant d'une force in- 

comparable, scientifiquement gradue selon 

chaque cas particulier, ce remarquable ap- 

pareil, qui a été adopté pour l'armée fran- 

çaise, après examen du Comité d'hygiène 

du ministère de la guerre, est le seul qui 

contienne sans aucune gêne toutes les her- 

nies dans toutes les positions, et ne se dé- 

place jamais quel que soil l'effort. 

Le bandage BARRBRE est le seul effi- 

cace dans les cas de hernies anciennes et 

vol u laineuses ; il a d'ailleurs obtenu ie di- 

plôme d'honneur de l'Exposition de Bruxel- 

les 1!)10. Il est journellement appliqué dans 

le monde entier par plus de 80 succursales 

et dépôts, dirigés par des Docteurs en re- 

nom ou des spécialistes éminents. 

Nous croyons donc rendre le plus grand 

service à nos lecteurs et lectrices atteinîs 

de hernies, éventrations, descentes, etc.. 

en leur conseillant de profiter du passage 

du renommé spécialiste,, (fui recevra gra- 

tuitement. 5 : 

TOULOUSE. Pharmacie Normale, 2, place 

Lafayette, mercredi 17 final. 

Le Bandage RARRBflE est appliqué toute 

Vannée à cette adresse 

Voies urfnalree : Docteur CUILLAUIVIAT 

Traitement radical d

MARDI MAI 10H 

^.*ss«r«MTOt«Wf*^ 

1 «; 

2 10; 

13.230. 2 56; 

2; 1 97. 

tout 

à 

Avolues. — Courant, 23 W ; urocliaiii, '22 »5 ; hÇ» 

let-aoùt, 22 10 ; 4 dernière, i« w>. 

Lin. — Courant, ioo 75 ; iir.viliain, 103 50 ; juU- 

jei-'-ulU. 101 70 ; -1 derniers, 9.» 7o. 

0îza — Courant, 07 50 ; .proalia-ln, 68 ; juillet- 

oût'.îhi 25 ; * derniers, os 75. 

Alcools — CoUifSflt, 02 20 ; proctt.nn, 02 75 ; jull- 

lel-aoï'it. '03 50 ; 4 deraleftS, 40 50 ; Sd'octubre, 40 75; 

c. oiflclelle, 62 25. 

Sucres. — Courant, 35 125 ; prochain, 36 25 ; juil- 

let- août, 35 50 ; 4 d'octo-ltre, 31 25; roux cultes, 

32 25 : autres jets, 32 25; raffinés, 67. 

MARCHE DE LA VlLLETTE 

Du 8 mat. 

tKCUis. — Amenés l .OSM ; vendus 1.847. 1 86 i 1 80; 

Vaches. — Amemées 730 1 vendues 087. 1 86 ; 1 «2; 

1 es. 

Taureaux. — Ame-aee 243 ; vendus 233. 1 52 

88. „ „ 

Veaux. — Aimen«s 1.705 ; vendus 1.C08. 1 42 

Moutons. — Amenés 13.443 i vendus 

9 26 - 2 06. 

Porcs. —' Amwnés 2,820 ; vonUus 2.820. 2 05 

p«a.u. de moutons. — 2 50 a ô 50. 

MARCHE DE BORDEAUX Du 8 mat. 

Blés. - Ferme. On cote : Par 100 Kiio^ DtoMrt *> 

ta Tourainc et du Centre, 27 25 ; pajs, 22 25. Ilietto. 

Farines. — Fermes. On cote : Pleurs diu 

pays. 38 25 à 38 50. „ 

Sons et rapaeees. - Bien temus. Sons gros, 15 

10 fr nus ; ordinaire, 13 50 a 14 tr.; repasse Une, 

15 a 16 fr.; 'ordinaire, 13 50 ; Plata, 12 50 loges. 

Maïs — Tendance très ferme, roux du pays, 15 ir. 

les 75 kilos logée dApart; blanc de pays, 14 50; Roux 

Plata 19 fr.: OinquaiMn), lfi 75 nus, sur mal. 

Avoines. - Grises Poitou, 21 25 nus ; noires 20 75j 

Bretagne grises, 20 75; noires, 21 fr.; Plata légère*. 

17 fr. • lourdes, n 25 loges. 

Seigles. — On cote : Mal, 19 50. 

Oifces - Fermes. Pays, 18 25 ; Azérie, 16 70. 

Foins' - Naturels, 46 fr.; folna luzernés, 50 fr.; 

pahlle de froment, 30 tr. ; paille de seigle, 6 50 les 

kilos. 

MARCHE DE TOULOUSE Du 8 mai. 

mallettes, blés suspéirteuirs, les 80 kilos, 22 25; 

bonne tuante, de 21 25 a 21 50; blés mitadius Uns. 

de 2U 51 1 20 75. 

mains grossier Seigle de pays. 13 a 13 50 . 

les 75 Kilos . orge de pays.tl 50 les 60 kilo» 

iToiue de '0 50 à 10 75 les 50 kilos . mais Diane. 

14 75 à 15 25 les 75 Kilos; fèves, de 14 75 à 15 fr.; 

les 'er (llohbs) ; 3. Vellica, a 

M. C. VagtHano (O'NeS, . ._ 

Non placés : Mimi, CcnMrion-lII. 

Une longueur. Huit longueiîïS. 

Miitneil -, gagnant 18, Marsa 1». Hadis- 

Rose 14. 

A MARSEILLE 


Prix de la Prairie. — f. Bravade III (John- 

son,); 2. La Mayenne (Cook) ; 3. Mouché IV 

(Allemand). 

Non plac-és : Sarbalakio, Noces d'Argent. 

Trois longueurs. Deux longueurs. 

M.utuel : Gagnant, Bravade III, 7. placés : 

Bravade III, 6 ; La Mayenne, 9. 

Prix de Ira Pelouse. — 1. Comarin (Malfu- 

son.) ; 2. Equité II (L.-R. Itobert) ; 3. Agita 

(Barboyon). 

Non placés : Aloès IV, Cercle, Anémique, 

Hibbemon, Primo III, Ur.rugne. 

Deux bongueùrs. Une demi-longueur. 

Mu.tuel : (J-agnanit, Camai'in. 16, Camarin, 7; 

Equité II, 10 ; Aglia, 12. 

Prix de la Société Sportive d'Encourage- 

ment. — 1. Esperanza (L.-H. Ilobert) ; 2. tia- 

rance II (B. Johnson) ; 3. Fior Fina (Beech>. 

Non plaeé : Gixis Rique. 

Cinq longueurs. Trois longueurs. 

Prix de la Capelette. — 1. Onvide (Bowd)-' ; 

2. Figurant (A. Bâtes) ; 3. Douce Amie (Deaa- 

geliis). 

Non placé : Herlève. 

Trois longueurs. Quatre longueurs. 

Mutuel : Gagnant, écurie Jean Lieux, 10 ; 

placés ; Onvide, 7 50 ; Figurant, 9. 

A LYON 

Lyon, 7 mai. 

Deuxième prix des Fondateurs. — Première 

épreuve. — £ Bellevue (SuaudeaU) ; 2. Grève- 

du-Nord (Tardivon) ; 3. Farceur (M. Bérard). 

Non placé» : Heureuse, Tilleul Coral. 

Mutuel : Gagnant. Bdlevue, 12 ; placés): 

Bellevue, 6 ; Grôve-du-Nord, S 50. 

Deuxième épreuve. — 1. Bellevue (Sviau- 

deau) ; 2. G.rèsve-dn-Nord (Tardivon,) ; 3. Co- 

ral (Oddome). 

Mêmes partants. 

Mutuel : Gagnant, Bellevue, 14 50 ; placée.; 

Bellevue, 6 50 ; Grève-du-Nord, 6. 

Prix du Bridon. — 1. Canard III (Meunier); 

2. Ténébreuse II (Dague) ; 3. Le Nivernais (A. 

Bernard). 

Non placés : Queen-Bec II, Kléper, C-amar»; 

Fronton, Moderno, Cenerentola,, 

Trois longueurs. Cinq longueurs. 

Mutuel : Gagnant, Canard III, 15 ; placés : 

Canard III, 6 ; Ténébreuse II, 6 ; Le Niver- 

nais, 6. 

Prix Ajax. — 1. Minalto (Vernisse) ; 2. Mor- 

gan© III (Meunier) ; 3. Céréops (Dague). 

Non placés : Heddi, Monsieur-Périchon, La 

Giralda, Kidney-Wort. 

Deux longueurs. Quatre longueurs. 

Mu.tuel : Gagnant. Minalto, 33 50 ; placée» : 

Mln.alto 8 ; Morgane III, 7; Céréops, 10 50 

Prix Sa-ida. — 1. Cavalaire (M. Ë. Despn>z): 

2. Rosoy (M. A. Bernard) ; 3. Tiphaine (M 

R. Brun et). 

Non placés : Th-uit, Hébert, Saint-Amour, 

FontenaiUes, Elseneur, Dieky, Bergère III. i 

Une tête. Deux longueurs. 

Mutuel : Gagnant, Cavalaire, 178 : placés- : 

Cavalaire. 24 50; Rosn.y, 9 ; Ti.phai.ne 15 50; 

Prix de la Sabre-tache. — 1. Fend-l'Air (Ca:o- 

tet) ; 2. Zina (Sicard) ; 3. La Joyeuse (M. du 

Plan.). 

Non plaeés : Miremont, Briséis II, Volti- 

geur VI. 

A SAINT-OUEN 

' - Paris, S mal.. 

Demain, courses à Saint-Ouen ; partants et mon- 

tes probables : 

Prix du Marboré : Lytré d'Airain (p. Salamagnoif), 

Radium (Thibault), Jmsoomfe (Gouttereeau-d), Ft-Perdtu : Crossoptilon (Barre), Tibe- 

riade (TMtbault),' Les AlMuittes (A. V. Chapaïain), -Val- 

daSton (K.), Sea King (Pairt-remetit), Cani Comba: (ïs),. 

Co&kflald (C. Halsey), La Bidat»;a (Hollutorone), Da- 

lila IV (P. Salamagnou), Saint-Juist 1.1 (R. Sauvai), 

Vainqueur 1.1 (Berteau), Scarpia- (O. .Léary) ; par- 

tant douteiUK : Caliimène_ 111 (X). 

Prix VendA : Monticello (A. V. Chapman), Merjy 

Kniglit (O. Lèary), Trianon Ul (O'Connor), Karisy 

(Parfrement), Mutcliikoak (Thinault), Gribouille 

(Philippe), Hypaios (W. Héad). Vive-o-Clock (Hollo- 

bone), Mont Age! (E. Hardy], Oui (F. Hardy) ; par 

te-nts douteux : Saint-Yves (X), ToumèLle (K). 

Prix du Tounmalet : Tiiberiade (Thltoàùlt), Hunttr 

(R. Sauvai), Formica (A. V. Obaip-mam), Loml Paul 

(G. Parfrement), Vagabon (E. Ferires), La Bldaasâa 

où Friand II (IM'lotoone), Le Tremtolay (X), Gilda 1,1 

(Berteaux), Scai-pia (O. Léary), Casteifranc (P. Sa- 

lamagnou), Simone lia CW. Boon), Gab oû TrémoJo 

(Maisonnave). 

Pronostics : 

Paris-Svnrt : Fhilae, Mimudus — Sinaï, Sas Be- 

nito — Ortlinde, Florioulsture — Sa-titt-Jusst II, Cros- 

soptiSilon — écuirie Veil Picard, Merry Knigbit 

Hunter, Tiberiade. 

La Liberté : Mimuluis, Auréale — San Benito.iSun 

rlge — Otuilinide, Harold — Crossoptillon, Saiaït- 

Just II Mearary Knlgdrt, écurie Veil Picard 4- Ti- 

beriade, Hunter. 

L'Intransigeant : Auerst&ôdt, Iakousk ? Sinaï, 

Sam Benito — Ortlinde, Mont Ael — Saint-Jtist U, 

Cani Comba — Fïve O'Cloak, Merry Knight — Vaga- 

bon, Le Tremblay. 

Les Débats : Iatorastk, Fhilae — Sinaï, Hunter 

Ortlinde, Harotd — Cani Coanba, Saint-J-ust II — 

écurie Veli Picard, Merry Knight — La Bidassca. 

Friand II. 

de même la de Ilecr se 

prix 

.(ii.isv-e 

Vendredi, 20 mai, à 9 heures, cWanx atte- 

lés seuls (2- classe), 4 ans ; à 10 heures et de- 

mie, chevaux attelés seuils (2" classe), 5 «* 0 

ans. 

Epreuves A obstaelw. A 3 heures et demie, 

Omnium. 

Saniedi, 27 mai, à 9 heure*., chevaux attelés 

eeu/ls (1" classe) 4 ans ; à 10 heures et demie, 

chevaux attelés seuls (1" classe), 5 et fi ans. 

Epreuves à obstacles-. A 2 heures et demie, 

prix Sainit-Hunert ; à 4 heures et demie, prix 

des Habits-Rouges. 

Dimanche, 28 mai, b. 9 heures et demie, pri- 

mes d'apparcillement (2" classe) ; à 10 heures 

un quart, primes d'appareille ment (1" classe), 

à 11 heures, réunion do la Commission chargée 

de décerner les médailles offertes par la So- 

ciété des Agriculteurs de France et la Société 

nationale d'Encouragement à l'Agriculture. 

Epreuves à obstacles. A 4 heures, la Coupe. 

Lundi, 29 mai, à 9 heures, achat de che- 

vaux par la Commission de remonte d'Agen. 

(Entrée gratuite) . 

Prix dentrée : 1 franc. 

Aéronautique 

CHUTE D'UN AVIATEUR 

Issy-lets-MonùHnftaïux, 8 mai. 

Un tearitee accident vient de se produire : 

«n aviaitenir. M. Sée, pilotait un appareil d'un 

système nouveau apivdé Canard. 

Il volait depuis (méloaies instante à une tirés 

beïie hautewr onand^ eai passant au rend-point 

Victor-Hugo, au-dessus d'une maison de six 

étages rni -borde lo champ de manoeuvres, 

l'anriareil heurta un poteaiu dressé sur cette 

mai son. 

La cellule arrière resta, accrochée an poteau 

et l'avant ainsi que lo pilote vinrent s'écraser 

sur le sol. 

M. Sée a' été transporté aussitôt dans un 

ham.gair. 

LViviatenr avait des contusions rmulti plies 

trois côtes fractma'ées au niveau de la régtion 

oardiauuie, des ocaïAusôons au« cuisses an .ni- 

veau de rarticwlaticn fémorale. 

Sa vie ne semble cependant pas en danger. 

\jè malheureux a été transporté à l'hôpital 

Bouciieaut. 


Zurich, 8 mai. 

Un ballon allemand paaitl de Constance est 

entiré en contact, près d© Buchr, avec les fiJs 

électiriiq,ues d"une . usine conduisant un cou- 

rant à haufe tension. 

La nacelle fut entourée d'éit.inoelles et un 

passager, le lieutenant berlinois Fritz u:ter- 

manct, tomba de la nacolle et se brisa les deniir 

pieds.. 

Le pilote eut l'épaule -démise au moment d» 

l'attewissage, oiui se flt'â la lisière d'um bois. 

Le ba'.lon, est gravement endommagé. 

UN OFFICIRR GRIÈVEMENT BLESSÉ 

Paris, 8 mai. 

Un accident très grave qu'on a tenu secret, 

s'est produit, .samedi dernier, A l'aérodrome die 

Saànt-Cyr. 

Les lieutenants Benda et Loder, montant 

un biplan, ont fart une chute terrible. 

Le biplan évoluait à une faible hauteur, 

lorsqu'on le. vit faire un demi-tour complet 

SUT lui-même et s'abîmer sur le sol. 

On vint au seeewirs des deux officiers : le 

iîieuteoaait Benda était indemne, mais le ldieu( 

tenant Loder a été tnansporté, dans un état 

très grave, à Soint-Cyi'. 

mines d'or fléchissent 

tasso ù 475 50. 

\ux métulliMgiques russes, la MiUlzof pro- 

gresse a 2218 ; Platine 809 ; Hautinan 773 ; 

caoïitchoutlères plnw hésitantes. 

PHILOI.ZK F.T VVADDINIITO», 

tu. rue Lepetleller. à Pari». 

Notre Train 

POTJB 

Kair:d, Hscurial 

Tolède, Burgos 

Bayonne 

Le droit de 

L 

L'Ecole 

Lu cop. 

1U m MÊTE0R0L0GI0I 

. . , Du 8 mal. 

La pression barométrique reste élevée dans le cen. 

tre et l'est du Continent; elle atteint ce matin 706 

sur le Pas-de-Calais et 773 â Moscou. 

Une dépression s'étend sur la péninsule Ibérique 

et la Méditerranée, 766 mioaimètres ; une autre ap- 

paraît dan»-J«8 parages de l'Islande, Seydlsfiord 

743 millimètres. 

Le vent est faible d'entre nord et est et la mer 

est belle stir toutes nos côtes. 

En France le temps a été généralement beau- la 

temioératu-re a monté sur nos régions nord, elle a 

baissé dans le sud. 

Ce matin le theraaomètire marquait 4° à A-rkan- 

gel, 8° 4 Beafott, 10' à Paris, 18° â Alger, 2' au 

mont Venteux. 

En France un temps 'généralement beau est enco- 

re probable avec température , diaiis le voisinage de 

la normale. i • 

Ceux fie nos lecveurs qui désirent bénéfi- 

cier des conditions exceptionnelles que nous 


juin au 2 juillet, faciliteront l'organisation 

du train spécial de Y Express en nous en- 


sion. 


CHAINEMENT. 


par train spécial, composé de voitures de 

luxe. 

U comprendra, en plus du séjour à Ma- 


cérémonies du Congrès eucharistique, des 

excursions à TÉscurial, Tolède. Burgos et 

Bayonne. 

Le départ de Toulouse est fixé au 25 juin, 

vers midi. Le retour aura lieu dans la soi- 







sion à laquelle le Roi et la Cour assisteront, 







1 classe et de 230 francs en 2 e classe, com- 








spécial. 




scandale Victor Giraud, 

ponso. 

Chronique syndicale, — Pierre Galland 

picch.'iiii quotidien syndicaliste —- L'en 

mitleme ouvrier. 

Notes de lecture. — P.-J. Toulet 

des indiliérenls. — François Renié 

nuôte du .saluira. 

Revue des Revues. — Henry CeJlerier : 1^, 

situation vitlcole (Musée social, Grande H,-., 

vue). — L'évolution économique du livre 

(Grande- Hevue). — Les traditions régionales 

et la langue d'oc dans les écoles du Midi 

(Revue catholique des Institution* et du Droit)] 

— Remèdes à la désertion des cnnipa.giics 

(Terre de France). — La Réforme admiuis- 


Lettres des provinces. — Armand Pravlej : 

Le Théâtre 'à Toulouse. Création de VAllurion, 

drame posthume d'Emile l'ouvil Ion. 

Notes d'art. — Toulet : Décorations de .I.-M. 

Sert. — L'exposition Gorabœuf. 


LA FIANCÉE DU JUIF, pièce en trois ooUOh, 

par MAURICE r»; r-A PEKHIEUE, 2" éd .teoin, revue 

et modifiée avec une préface de Jean 

Diuui.r, Chez Jouve et Cie, éditeurs, 15 ru» 

RaMnie Paris. — Un vol. m-18. Pmx : 1 rr. 

le succès de la preimiéie édntion de ce ou- 

arienx livre a coirnespondu A Vint»^-! que » 

public trouve à toute fBiïwei de tOmt: où e^t 

traitée la question unve. Celle-ci, est plus uc- 

toX qne Jamete. en raison d'événements qui 

Zt dée^dé rwtèar à m^JSSJtSS?* 

ment - on potiirrait

LE NUMERO 5CENTIMES 

I 

Organe quotidien «le Défense Sociale et Religieuse 

RÉDACTION ET ADMINISTRATION : Toulouse, Rue Roquelaine, 25 LE NUMERO 5 CENTIME 

Jll)Tli-r)AHONNI! ET DEPARTEMENTS LIMITROPHES 

DÉPARTEMENTS NON L1M1TR0P11BS . . . , 

4TRAN0ER (Union postale) 

Trois mois 

6 tr. 

7 - 

10 - 

Six mois 

41 tr. 

13 - 

20- 

Un >n 

20&- 

2-4 - 

40- 

Les Aoonnements partent des 1" et 18 de chaque mois et sont payables d'avance 

Touu demande do dutngement d'adresse do» être aoeompagnie de 60 centimes. 

ÉDITIONS RÉGIONALES 

Lot, Aveyron, Corrèze, Cantal 

Gers, H tes -Pyrénées, Basses-Pyrénées, Landes 

Tarn-et-Garonne, Lot-et-Garonne 

Tarn, Aude, Hérault, Pyrénées-Orientales 

Haute-Garonne Ariège 

Edition du matin spéciale a. Toulouso 

2.JXTWX-: HTIOWiS 

ANNONCES (!• pB^*) , 

RÉCLAMES — 

RÉCLAMES 

L.es Annonces «t Bâclamon sont reçues riant* 

nos Bureaux, rue Roquelaine, 25» A Toulouse, ot cUoz tous nos CorxeSDOuaAntS» 

FIL TELEGRAPHIQUE SPECIAL 

Les Faits du Jour 

La Société française de secours aux blessés 

militaires a fait célébrer, à l'église Saint-Eus- 

taohe, un service solennel à la mémoire des 

soldais et marins morts au service de la Fran- 

ce. Mgr Amette, qui présidait, a prononcé 

une superbe allocution patriotique. 

-Lics a fini par ïe comprendre. Devons-nous 

teipérer que la leçon lui profitera ? 

M. Dûment eût fait un bien mauvais repor- 

tar.: Si, au Mou de consulter L'ithaque Verpy sur 

les actes de Verpy. il s'était livré à une en- 

ffiiéte sérieuse, il aurait économisé une « gaf- 

fé », ©b (MM est appréciable même pour un mi- 

nistre. Mais il est allé droti devant lui, com- 

me s'il, avait des œillères et, après un premier 

tamponnement, il a été finalement télescopé. 

Lan disques lui, indiquaient pourtant que la, 

vote n'était pas libre.; 

LA REINE ALEXANDRA ECRIVAIN 

Pendant les deux mois qui suivront le cou- 

rn'im-ment du roi George V, la. reine Alexan- 

dra .consacrera, ses heures de loisir à prépa- 

rer laywiblication d'un volume, une biogra- 

phie diuwjpi Edouard VII. 

L*,plup\'t dies documents nécessaires à com- 

rxfWOf ce* ouvrage «ont déjà réunis grâce aux 

aoifM îles amis qui ont prêté leur concours à 

Jttti'Stoe- Dans cette collection figurent de nom- 

meuses lettres que le roi Edouard a adres- 

se»! à ses amis. - 

Eê livre ne sent tiré qu'à un nombre très 

Restreint d'exemplaires, destinés ûiWqOement 

aux membres de la famille royale et à ipiel- 

àtks priviléffîés. Mais il est possible que plus 

tajd ou fasse paraître une édition pour le 

MbMC. 

L'APOTRE MECONTENT 

M. Henri, Brisson.' alla entendre l'Apôtre, de 

M )'aul-Hyaotuthe Loyson, à 1,'Odéon. H s'a- 

perçut fort bien que M. Sévorin-Mars, qui te- 

inait je rôie du président de la Chambre, s'é- 

tait fait sà tète — h.ifvt.oiire de se la payer — et 

j.aiaii. avec des petits gestes enfantins ,tine 

chevrotante qui prétendaient le caracté- 

riser de quoi M. Henri Hrisson fut un peu 

mécontent.. 

•Vioif , il trouva la pièce pas très bonne, et. 

son intervention — ou plutôt celle du prési- 

JdifM de la. Chambre - à la. fin du premier 

acte/loi parut tout à fait déplacée. 

— 'Mais endn, lui demanda un ami qui l'ac- 

, atnpagnaît dans son avant-scène, ne trouvez- 

vous pas que l'auteur dit des choses excellen- 

ts et fot't justes sur la corruption présente et, 

sur les mœurs parlementaire» ? 

— il est, des choses excellentes et fort, justes 

•«j-u'Al ne faut pas dire, répondit M. Henri llris- 

eoii, gravement. 

Ki. il sortit, avec dignité SOMCS vouloir enten- 

dre le second acte de la pièce. 

LA COURONNE DE SALOMON 

Sur la plainte du clieik de la mofcquée 

d'Onwr ""e action diplomotlquie es* 

)miat d'être engagée outre 

Le Vin de Pelletan 

M. Pelletan a porté dimanche à Toulouse 

la bonne parole radicale-socialiste ; des 

trois orateurs qui formaient le menu de la 

séance du Capitole, c'est lui qui était le plus 

naturellement désigné pour tracer le pro- 

gramme du parti. 

U est beau le programme de Pelletan. ! Il 

est dans tous les cas absvlume.nt négatif ; 

notre u péril national » »cuf « planter son 

drapeau au sommet de l'édifice où le peu- 

ple tout entier l'acclamera », mais en fait 

d'édifice, il est surtout question de démoli- 

tions. 

Pelletan veut détruire d'abord l'Eglise ca- 

tholique, qui est surtout, pour lui, une insti- 

tution politique. C'est la lutte contre le clé- 

ricalisme renouvelée de l'opportunisme et 

de Gambetta ; et comme cette lutte est sur- 

tout engagée aujourd'hui sur le terrain de 

l'Ecole, Pelletan déclare cyniquement vou- 

loir voter — si besoin est — le monopole de 

l'enseignement. 

Pelletan veut détruire ensuite, toutes les 

puissances d'argent, le grand fermier, le 

grand patron le grand propriétaire, la 

haute bourgeoisie. 

Il veut détruire le « chauvinisme » qui 

veut conquérir le Maroc, écraser la « ré- 

volte » des Compagnies de chemim de fer 

contre les volontés du Parlement, faire 

marcher le Sénat dans la voie des réformes 

économiques et sociales, ou sinon te sup- 

primer. 

Que voilà un joli jeu de massacre ! 

Au début de sa harangue, après un éloge 

pompeux du ministère Combes, qui était le 

ministère idéal puisque Pelletan en était, 

l'orateur radical-socialiste a demandé aux 

unifiés si tous leurs avantages électoraux 

proviennent d'adhésions à leur parti. 

lime semble que, hors du terrain électoral, 

les unifiés ont fait une fameuse recrue, c'est 

M. Pelletan lui-même : à part l'anticlérica- 

lisme qu'il a hérité de Gambetta, tout le 

reste de son programme vient directement 

de la serviette de M. Jaurès. 

Eu arrivera-t-il aussi à lui emprunter son 

programme quand il s'agira de recons- 

truire ? C'est probable, car Pelletan crève 

de peur d'être entraîné à droite par les 

« modérés » de l'Alliance démocratique. 

La maladie d'aller à droite est mortelle, 

s'est-il écrié, pathétique ; « on nous dit : 

mettez de l'eau dans votre vin ; cela, 

citoyens, jamais. » , 

A r ou.î le savions, citoyen Pelletan, vous 

n'aviez pas besoin de nous le dire, et ce 

n'est pas pour rien que la salle entière a 

accueilli cette déclaration par uti formida- 

ble éclat de rire. — Louis. 

Autour d'un Fromage 

,out — nous pouvons le dire aujourd'hui 

pour nous exposer la situation de M. le pré- 

fet Marais, qui se trouvait en complet dés- 

accord avec son ministre. 

» M. Marais, adversaire de toute répres- 

sion, voulait témoigner quand mi la 

plus grande indulgence à l'égard nos 

populations vitieoles, justement révoltées 

contre uno injustice. 

» Le premier ministre estime, au con- 

traire, que le régime de la douceur et de la 

tolérance a trop duré ; il dit qu'il n donné 

satisfaction à nos revendications et qu'il 

ne veut plus admettre aucune illégalité, ni 

aucune rébellion. 

» Le gouvernement veut. la. suppression 

immédiate des drapeaux rouges l'iriti c i 

tion de toute manifestât ion e: de t, ut cor- 

tège et le rétablisse nient immédiat de la 

vie communale et administrative dans 1© 

département. 

» C'est dans cet esprit que le gouverne- 

ment vient de nommer à Troyes un nouveau 

préfet, chargé d'exécuter ses ordres sans 

aucun délai, n 

M. Monis deviendrait-il un foudre de 

ft uerro ? 

par Fil Spécial 

DÉPÊCHES 

Cérémonies Patriotiques 

A la mémoire des braves 

raii», 8 niai. 

La Société française de secours aux im s.cs 

militaires a fait célébrer ce malin, en ! église 

Saint-Eustache, ur! service soionnei à la mé- 

moire des soldats et marins morts au survice 

de la France. 

L'église était ornée extérieurement et inté- 

rieurement de nombreux fropuées de dra- 

peaux de la Croix-Bouge et de drapeaux trico- 

lores. 

Une foule considérable emplissait la grande 

nef et les bas-côtés. 

M. le marquis de Vogué, président de la So- 

ciété et, Mme la comtesse d'Hauss^nviie. pré- 

sidente du Comité des liante», entourés des 

membres du conseil d'administration, rtoe- 

vaient les nombreux invités. 

Le président de la République s'était fait 

représenter par te nentenant-colonél nooieii- 

ger ; les ministres de la guerre, de la marine 

et des colonies avaient également envo> é des 

déléguée. 

Parmi les membres présents, citons : géné- 

ral Lantv vice-amiral Diqerré, amiral TOui 

chard, général. Ménard, comte d'Haussonville, 

vicomte d'Haxcourt, général Valgrenant. colo- 

nel Daru, commandant Hussenot, de Senon 

ges, MM>. le comte de Kergueven M. le vicom- 

te de Nantois, secrétaire général, remplaçait 

M. de Valence, actuellement nu Maroc. 

Une quête a été faite au profit des Œuvres, 

par Mmes la marquise de Montebello, la com- 

tesse lté Castries, Mmes Archdeacon, Chnmpa- 

gnac, Billay, de Givre et Ternanx-Compans. 

Mgr Amette, archevêque de Paris, présidai» 

la cérémonie à l'issue de laquelle il a pro- 

noncé une allocution patriotique. 

Arrachez, vous aussi, et dès à pressait, 



que des pages tout, entières consacrées au 

service du Hoi et. à la défense do vos con- 

vicl ions monarchiques. 

Celte énergique résolution, prenez-la , en. 

même temps que nous. Mesdames. Vos 

mains plus habiles, vos cceûrs plus chauds 

que les nôtres, ajouteront, de belles litiges à. 

co livre que les populations de toutes nos 

belles provinces île France veulent écrire 

avec vous. Nulle part, quand il s'agit de 

sci \ ic et d'aimer le Hoi, ou ne parle de dé- 

limitation, et si la nation tout entière souf- 

fre de voir la France aux mains scélérates 

d'une poignée de malfaiteurs, c'est la na- 

tion tout, entière aussi qui crie à ces mal 

l'uni- donner salosliiclion aux désirs e\ I tion nuit, enueie aussi qui civo a i m*r 

aux a spi rations de r immense majorité des j faiteurs son mépris et sa haine ; c'est le 

sur W 

es eabluets «le 

J"ïi'J.'.l,ii,nt,innple el. de Londres au sujet de vols 

,i' ,hieis précieux commis par «les Anglais an 

coin* de touilles exécutées en Judée. Les cho- 

M* *«' présentent ainsi : 

pepuifi plusieurs années une expédition an- 

(rtslse sous 'es ordres du capitaine Parker 

(Timirsuit en .Inde»' des touliUss méthodiques. 

l.cn travaux de la. mission ont. été réglé* ri- 

goorenseinent «l'après un plan dressé à lia suite 

u> ia découverte dana la Bible, par un savant 

archéologue, d'une grille indiquant remplace 

mont exact du tombeau «le Salomon, 

un aépli «le l'ordre parfatl et «le ta, grande 

idfocrétloil 'Pi' présitCant aux tr.'waux, les 

MnuJàtions environnantes s'émurent, reccni 

meut leur hostilité prit bientôt de tettes |m> 

noi'tiOiie que te capitaine Parker Jugea prn 

nient d'arrêter ses fouilles, de rallier ses col- 

laborateoiie et de lever son camp, 

Mais le bruit s'est répandu qu'en &'édalgan&nt 

U .avait emporté le sceptre et. la couronne de 

Salomon, netroiivée par lui ; et oe bruit prit 

une telle «.reance que le graiul-vi7.tr a télégra 

pué de Constantinople pour annoncer t'en 

v,n d'une commission spéciale et dire que le 

nouvel neincMit ottoman usera, de toute MM 

infliM'iieo auprès du gouvernement bTitanni 

que pour obtenir la restitution du sceptre et 

de te ©ou 

On sait que M. Klobukowski ne retour 

nera pas en Indo-Chine, 

M. Klobukowski est las d'une lutte conti 

miellé, qu'il doit soutenir contre des adver- 

saires acharnés ; il demande à rentrer dans 

la carrière, d'où il était sorti ; et, comme il 

aime l'Extrême-Orient, il troquera Hanoï 

pour Tokio. 

M. Messimy, d'autre part, veut accomplir 

en Indo-Chine des réformes, et pour réali- 

ser ce but, il lui fallait un homane ; il peu 

sait l'avoir trouvé en la personne de M 

Thierry, député de Marseille. Ce parlemen 

taire avait établi un programme, de réfor- 

mas administratives et financières, qui 

plaisait infiniment au ministre des colonies 

sa nomination allait, être signée ; mais, su 

bitement, M. Chaumet, sous-secrétaire 

d'Etat, qui s'ennuie aux Postes, a posé sa 

candidature à la succession de M. Klobu 

kowski ; M. Chaumet accepte le programme 

élaboré par M. Thierry, et si lé député de 

Marseille désire une compensation, pour 

son espoir déçu, M. Chauniet lui offre sa 

place de sous-ministre. 

La question en est là. 

Cependant, la Liberté annonce aujour- 

d'hui que 1© mouvement dans le personnel 

des gouverneurs et secrétaires généraux 

des colonies est arrêté à peu près définiti- 

vement. 

Il comporte la désignation de M. Lebrun, 

député de Meurthe-et-Moselle, pour le gou- 

vernement général de l'Indo-Chine, en rem- 

placement, de M. Klobukowski, qui serait 

nommé amlxassadeur au .lapon. 

M. Messimy, ajoute la Liberté, règle en 

ce moment avec M. lêbrun les conditions 

dans lesquelles celui-ci ira. à, Hanoï. 

D'ores et déjà, celui de ces députés qui se 

verra octroyer le fromage, n'aura pas à 

donner sa démission de député ; il sera dé- 

légué dans les fonctions de gouverneur g& 

néral pour six mois, et sa mission sera, re- 

nouvelable. 

Ainsi, ptmdamt onze années, M. Jonnart 

gouverna l'Algérie. 

C'est égal ; que M. Chaumet ait, déjà voulu 

quitter le navire du gouvernement, c'est 

que, peut-être, rat au flair subtil, il estime 

«lit il sera mieux dans un bon f minage que 

sur un bateau guetté par la tempête.' 

Monis s'en va l'en guerre 

On sait qu'après l'interdiction officielle, 

les comités do défense des vignerons de 

l'Aube ont, décidé de supprimer la manifes- 

tation qui devait grouper à, Dar-sur-Seine 

des milliers de paysans. 

Alors, pourquoi toutes les mesures pri- 

ses dans la petite sous-préfecture de 3.800 

habitants, où il y a 2.000 hommes de trou- 

pes, fantassins et cavaliers ? 

A vrai dire, on ne redoute rien à, Rar-sur- 

Seine. Une autre chose plus grave preoc 

cuiie les esprits : c'est la cause exacte des 

départs de M. Marais, préfet, de Troyes, et 

de M. Causeret, sous-préfet de Bav-sur 

Aube. 

Dans un article du Petit Troyen, M. Paul 

Meunier, député, explique en ces termes les 

causes do ce changement préfectoral : 

» Si M. Monis avait, prié M. Hucliniiont «t 

moi de venir conférer avec lui, c'était sur 

Les Affaires du M roc 

Les renforts 

Gabès, 8 mai. 

22 hommes de 'a 13" compagnie du train des 

équipages sont païtis pour l'unis où ils s'em- 

barqueront à «JiTStination du Maroc. 

Versailes, 8 maï. 

Un détachement dn 20° escadron du train 

des équipages est parti pour le Maroc. 

SUR LA MOULOUYA 

Taourirt, 8 mai. 

Une dépêche, d*El-Aïoun en «late dm 7 mai et 

retardée «tons '.a transmission, apporte quel- 

ques moaiiveaux détails sur la mar«:he de la co- 

lonne du commandant Roumens arrivée à 

Aïia-Diïissu dams la journée da 6 m«uî. 

D'après cette dépêche, la marche cm avant 

s'est exécuté© sans Incident Jusqu'à Aïn- 

Di-ie-isa. 

la voie rétabli© à proximité die la piste sui- 

vie par la colomn© avait d-isparu : q.uei'.qmes 

groupes postés sur les hauteurs cuit obrervé le 

défilé de la ook-nne, puis SB sent, tetorés. 

A la date>d,u6


A Maqutnez 

Tainfittr, 8 ruai. 

On annonce do M&qatam que te snjet mutait, 

chien Czerny, engagé dm» te troupes du sul- 

tan Moulai-Halid et qui Sut fa.it priswira:i[i.(ïr 

par Vis rebelles km» d'un ooml»at avec tes irtC- 

inollns chérifiiemmes aux portes die Fsa, «et tea- 

jiHi i s bien traité. 

On annonce également que MoUlal-ZIne au- 

rait été accepté connu© aattsiv par toutes tes 

tri h us du mord. 




Ou déclare officieltemient que l'iintormalion 


'reproduite pur la presse étrangère, d'après la- 

aa .< lu is navires d© guerre altems>itttl!S_se- 

raiient envoyés au Maroc 

'demeîit. 

est sans «.ncun iou- 

Paris, 8 mai. 

De la Libre Parole, sur le discours de M. 

Steeg, à Angers : 

« M. Steeg parlait, après boire, dans le 

grand séminaire volé à ses légitimes proprié- 

taires, et il avait devant lui un nrilEer de 

fonctionnaires et de franassmaçons acharnes 

— sous un nom qui est lui-même révocation 

des conflits d'autan et l'affirmation d'une hai- 

ne tenace « les Bleus d'Anjou », — à mener 

la. bataille contre les sentiments et les convic- 

ïtees de l'Immense majorité des habitants an 

milieu desquels Us vivent. 

» Ce n'est pas l'heure de l'apaisement, a 

clamé M. Steeg ; l'apaisemeut. a fait faillite ; 

et, incontinent, sous se demander si ses amis 

ne sont pas les auteurs de cette faillite, il 

s'est livré à des attaques furieuses contre qui- 

conque ne juge pas l'école laïque admirable 

do tous points, sas maîtres uniformément ir- 

réprochables et son enseignement parfaite- 

ment conçu, dirigé et donné. 

» U a menacé dos tendres gouvernementales 

les citoyens assez hardis pour penser dii'fé- 

termlné oe couplet en dé 

imment 

ararut 

et il 

Nous i:veraoas par IK 

.'Humanité 

:rc parti. » 

ût ajouté : 

tout, ii fait 

D. M. Jaurès, d 

« Toutes les surprises sont a craindre, et 

quand nos troupes seront arrivées à Fez, 

quand elles y seront installées, ce sera la 

ruine morale du sultan devenu pour tous les 

Marocains l'esclave, le jouet ignominieux de 

l'étranger. 

» Des révoltes éclateront, notamment dans 

le Sud. 

» L'Europe, effrayée des proportions de l'a- 

venture, élèvera des objections ; la coalition 

de l'Allemagne et de-l'Espagne se fena contre 

nous et il faudra ou bien se retirer du Fashoda 

marocain, ou bien acheter par des concessions 

de tout ordre, par l'abandon de notre influence 

en Orient, par l'ouverture forcée de notre 

marché à toute la finance allemande, le droit 

de partager avec l'Espagne- un Maroc anar- 

chique et haineux. » 

De, ia République Française, sur les chemi- 

nots révoqués : 

« Les Compagnies ont à résister au plus for-, 

midable assaut qui ait jamais été dirigé con- 

tre l'ordre et cet assaut est mené par les 

hommes dont la fonction naturelle est de sau- 

vegarder l'ordre. 

» Que les partis révolutionnaires marchent 

contre les forces sociales qui se défendent, 

c'est dans la règle ; ce qui n'y est pas, c'est 

que le pouvoir prenne délibérément la tête de 

ces partis-là. * 

» S'aperçoit-il à l'heure actuelle de cette 

monstrueuse aberration et de cette criminelle 

sottise ? Qui pourrait le dire avec certitude ? 

» On .noue annonce que l'épistolaire Dûment 

a refusé de recevoir le citoyen Toffin, sous 

prétexte qu'il ne pouvait pas converser avec 

ceux qui brandissent la menace d'une non- 

»' T> -"V 'i.oi cela si la grève est un droit, si 

ce droit est sacré î et. s'il n'est pas licite de 

révoquer ceux qui l'ont faite, il est bien temps 

d'avoir de pareilles pudeurs. » 

Mgr TxOTehet n répondu, «n disant qii U 

était heureux de répondre a l'Invitation do lu 

mOBlcipailÉté qui depuis cinq siècles, a w»* 

preuve d'urne initiative qui fut si précieuse a < 

Orléans et à la France. - • 

PUÉ*, U a remis l'étendard à Mgr Dubois, ttf- 

chavequ© de Bourges «t ancreu ovêque


I mm WmMM *• HHHVH M 

'e 

20 avril, en l'ésfllïo paroissiale du Miraroolll 

nîér*) 11 '' u ' ''rUviu* le mari«*e da suie Louise, ci» 

n, ijae, Mie du comte et du la comtesse u« Cas- 

y liée lie la aille, avec le limon i''ra.nc,ols de 

Kura.ltls du baron et de la liaroaue da Cours, uûu 

FfLa oeiiédlctlon nuptiale leur a été ilonnêo pur M. 

l'abbé il» L'asleUiuJae, curé-doycu du l'Islc Jourdain 

m i" mes éloquents, leur a tracé leurs devoirs 

los exemples de vertu et do courage qu'ils 

truuvi m uairs leurs laxoUlas. 

pn programme musical dos mieux choisis a été 

pScuté par le violon si apprécié do M. de Colucy, 

et. les voix de Mlles de Valicourt et de Ca -t-clbajao, 

je M*', Charles et lictnard de Cash tbajtic. Le maes- 

tro Bleti e nnu, A. CouselUiat, a lait entendre un 

Offertoire 1res goûte, de sa composition. 

Lu uiiôte a Été talte par Mlle» tiabrlcllo do Car- 

ealade et .Marie de Oasu.>U>ajac uu'acoompaûiUeui 

IMiVt Henri d'Araai«non et Louis de Suuil Julien. 

1 -, ,,'i-ae.leuse niai H e. paréo do vieilles dentelles de 

Iflmlllo, était entourée do nombreux, parents et 

juin - , nota avons remarque dans lo cortège : comte 

0% comtesse do Castelbajac; baron et baronne do 

fjuiiM vicomte et vicomtesse do Castelbajac; M. et 

jjjne Pli. do Cours; colonel do Castelbajac ; AL et 

Hjjue de Cuutz; comte et connusse do la Ultte; Mme 

y do i ans; Mm- ,|e I ar-edade, M cl .Mme Devert; 

„,;II i"is el marquise de Castelbajac; M. et "Mruo de 

y,,,;,i,!l: Mme d'Argalgrnon; Mm» do Valicourt; 

]Vimo d'iispouy; comte et comtesse Vleussell; M. et 

«me d'Arltiez Lassaile ; baron et baronne Ferez; 

fonde et comtesse de Sauiiuaç; Mlles do Castedba- 

lac de Car&alade, de Cours, de Brescon, de Vnli- 

court, de Villèle, d'Arthez-Lassatlo, clo Savignac, 

rt'ArttidJO'uu. il Ivsjiouy, de Sauniiac. do Lagauslo. 

U( i y; ih iuiri. de Noe, d'&nglade. de Colncy, etc. 

Apres la messe, un lunch a réuni au château da 

BeauUC" une centaine d'Invités, heureux do pro- 

fiter * ''etie charmante réunion de famille et do 

p;iiai :il'le hospitalité de la comtesse de Castelba- 

jac 

*** 

Une paille de cotte brillante société se retrouvait 

huit Jours après dans l'église de Saint-Paiate (Bas- 

»eS-Pyi*>i(-es) pour assister- a la iHsnédirtion nuptiale 

Au toeete lïuj de CaetaLbajac, fils aîné du comte et 

• de la comtesse do CasteUiajac. avec Mlle Marie 

d'Arthez Lassa-lie, nue do M. Théodore d'Arehez-Las- 

salle et de Madame, née Lavlelle. 

La masse de mariage a été célébrée 'par M. l'abbé 

i,peyre. cwré de Saimit-Viitrcent, et die nom 

bneux parorssieus do Saint-cinter, assistaient 

à la eéréntenio. 

Nous adressons nu nouveau chanoine hono- 

raire nos respectueuses, félicitations. 

Les retraites ouvrières. -- Sue â tum s-i 

environ soumis obligatoiffeTnenit., dons notre 

ville,, à la loi des retraites ouvrières et pay- 

sannes, un minier seulement ont fait la ligeia à so lendiro au bureau du siirveiliiant. 

Cette première enquête ne lit rien découvrir. 

On se reaidit, alors, au coiinniissariat central, 

où la vieille f.einuno l'ut fouililéo, et le porte- 

imonnjii, Jt v fut découvert dans une poclte, sous 

les jupons. 

Comice agricole [Station d'uveeiissorneets). 

— Situation géuiéraJie, — Doux pnof'oawles dé- 

pressions s,iatiianneinjt ou mord-ouest et au sud-, 

est de l'Europe, tandis qu'une zône do forte 

pression s'intercale antre les deux centres de 

l»éiûrt»at,iion. 

'lernps probable, — Beau, avec refroidisse- 

ment nocturne important, (Jiaugeutont de ré- 

gime Se l'répare. 

ARRONDISSEMENT DE CASTELNAUDARY 

CASTELNAUDARY. — Théâtre. — La troupe 

Ijecrty. dont nos lecteurs onst pu apprécier tous 

les efforts qu'elle fait pour satisfaiiiro le nom 

breux public qui se réuni à ses représentations, 

doit donner demain- sur notre scène, la char 

niante opérette : « Les Mousquetaires au Cou- 

vent ». 

/IflRO.NŒISSE.lLE.Yir DE L1M01X 

LIMOUX. — Mise au point, — On nous 

écrit : 

Dan.s la Dépêche du 2 mai, « l : n Limonxin » 

félicitait M. ri.nsi>ecteur sanitaire d'avoir fait 

saisir une vache tuberculeuse destinée à l'étal 

d'un boucher de notre ville. 

Pour un peu, IL l'aurait couvert do fleurs. 

Quel souci de la santé publique 1 Quel acte 

méritoire et digne de la reconnaissance de la 

population tout entière ! 

Or, voici à quoi se réduisent les faite : lors- 

que le boucher aperçut dans le corps de la 

vache des lésions qui lui parurent anormales, 

il s'empressa d'aller prévenir M. le vétéri- 

naire inspecteur. Celui-ci, naturellement, or- 

donna l'enfouissement de la viande impropre 

à la consommation. 

Et le boucher acheva do dégager sa respon- 

sabilité en donnant le nom du vendeur, qui, 

dès lors, redevient propriétaire de l'animal. 

Mais si quelqu'un, dams cette circonstance, 

mérite des éloges, ne vous semble-t-il pas que 

c'est plutôt te boucher ? 

I! ne faut pas donner à cette affaire l'impor- 

tance qu'elle n'a pas. Je voulais, au con- 

traire, en mettant les choses au point, rappe- 

ler à la modestie M. le conseiller munie i|ml 

véiéiiiiaire-inspecteur, qu'un complaisant pa- 

triote avait par trop encensé. 

Un autre Limonxin. 

Del mas, cominisigreflier, eu face de la maison 

de M. le docteur Cuxac. Cette clef a. été remise 

«entre les mains de M. Gril, notre dépositaire, 

qui la tient à la disposition de son proprié- 

taire. 

d'Are, mais il a élé, néanmoins, très tréouem- 

mont Interrompu par les BOelaitatOB, qui n'ont 

point paru très o on val mous par ses statistiques 

et ses considérations sur les avautages do la 

nouvelle loi. 

C'est pour porter un coup â cos socialistes 

que \l,' Pelletan, qui prend la parole après M. 

Thalamus, aborde la question de l'anticlérica- 

isme. Le sujet est bien vieux, mais M. l'elle- 

l.in entend le renouveler, et co qu'il veut dé- 

montrer à -ces socialistes présents dans la 

salle, c'est qu'à aucun prix el dans aucune oc- 

casion, ils ne doivent neeepler, dans dos élec- 

tions, les voix réactionnaires ; elles gênent le 

parti radical. Et M. Pelletan va, marche, rou- 

le ; i) se dresse devant l'Eglise, devant le Dupe, 

devant les écoles libres, devant lies Intense- 

fuels, qui font la honte du génie français « en 

se fabriquant des états d'âme de curé do cnm- 

pagne ». 

« Mort à l'Eglise, mort à l'enseignement li- 

bre, par le monopole de l'enseignement s'il le 

faut, la- eieriea Usine, voilà l'ennemi ». 

Voilà aussi tout le programme radical. 

S il suffit aux socialistes, c'est qu'ils ne sont 

pas difficiles. 

M. Pelletan n'a 'pcut-ôlr© pas ou d'illusion, 

mais ses amis ont tout de même levé la séance 

aux cris dtf : « Vive la République ! » 

Çe tut une belle journée pour la RépubliquV 

diront les radicaux ; la journée était belle, en 

effet, niais elle aurait été mieux employée, 

eeile journée du dimanche, ù se reposer sur 

lus bords de la Garonne 

A l'Ecole Saint-Stanislas 

G 1RS 

Chemin de fer d'Eauze à Auch 

Le samedi! 3 juin 1911, à deux heures du 

soir, il sera' procédé, à la préfecture du Gers, 

à l'adjudication publique des travaux ci- 

après désignés : 

Comistr-tution des maisons île garnie rie la 

n iiiie comprise entre les stations d'Eauze et 

i Ca-téi-a-Verdiuzan. Dépenses à l'entreprase, 

135.371 fr. 2ô. Dépenses eu régie et; somme à 

valoir, 14.628 fr. 77. Total, 150.000 f rames. 

On peut prendre connaissatrnee des pièces du 

projet, tous les jours ouvrables : 

1° Dams les bureaux de la préfecture, de 

9 heures à midi et de deux à cinq heures du 

soir ; 

2° Dams les bureaux de M. Gnfflot, ingé- 

nieur à Condom. 

/tnflO'v'D/SSEAfEvr D-AUCIÎ 

Vbi& sincèros à leurs familles. 

Las largues ot mes féliicilatioans ISS 

Un Ami. 

LOT 

AftRONDISSEMENT DE CAHORS 

— L'affaire Minhot. Samedi 

FOU,NU 1. iu.ee «I iinslruetiiikii. a. |>ru- 

li'ev.' 1 " "i rnrier Iri.le.rroga'leiire de l'iiKinlpe en 

tnaii.i»' 0 M" f rai H-.I i.is Ikisse. MinJiot a 

bis ip» ' déim'Ngal ions. 

I sarw,;' ,, 'l' ,,| 

t entatlon. 

Les cartes eeroni eu vente dès aujourd'hui 

lundi, chez MM. baffaurle, numérotées, 8 t. W; 

Vidal, tribunes nrrajérotées, 9 fr.; Sistae, pre- 

mières, 8 fr.; Chabanon, place Suint -Etienne, 

parterre t liane. 

Pour les autres renseignements, consulter 

l'a t'Itclie. 

Un Vol audacieux 

Un vol ouduieieiiK B été commis dans la 

maison qui poste lo numéro 2 de la rue Saiiit- 

Bernard. 

Les appartements de M. Albo, professeur au 

lycée, rail occupe lé proratar èSafge, oui été vi 

silos eu plein jour, dans l'après-uddl, par des 

(cambrioleurs. 

Ces derniers eut liacfuié la porte du palier, 

et de là ont pénétré «laits rapparteanciit, qui 

a été fouillé de fond en comble. 

M. Albo et st. fujnitlio sont absents depuis 

samedi. Le vol a été conalaté par les voisins, 

qui ont été frappés de voir ouverte la porte 

Je la iqiai-emi'ut, en sachant qu'il n'y avait 

personne à l'intérieur. 

La police a été iiiiurniée cl s'est transportée 

dans la maison. 

Le commistsaire a constaté que l'appartenient 

avait été oniièie nient visité, car les portes de 

toutes les pièces étaient ouvertes, les tiroirs do 

tous les meubles fouillés et un grand désordre 

PSgnftit partout, 

Plusieurs cassettes et des écriras étaient ou- 

verts et vidés de leur contenu. Mais on n'a pu 

se rendre comtpte du montant du vol, puisque 

M. el .Mime Allai sont absenis. 

l.e « i ,iiuui ,-.s a ire a. commencé, néanmoins, 

nue enquête. Il a saisi sua - les lieux une pai- 

re do sandales enveloppées dans un joui'nial, 

qui parte l« date du jour, c'est-à-dire d 'hiei di- 

'intanehe, ce qui salue exactement le vol. 

Les voisins n'ont entendu aucun bruit dans 

ta journée ; cependant, une domestique a d,é- 

eiu.ro que samedi (vile avait vu «titrer dans la 

maison une bohémienne, vendeuse de petites 

tables, qui lui parut suspecte, et clic en a 

donné le signalement. 

Les Vols 

Au cours de la nuit de samedi à dimanche, 

des malfaiteurs ont descellé et brisé une vi- 

trine-applique renfermant du tabac de luxe, 

vitrine située rue Alsace-Lorraine, 40, et ap- 

partenant à Mme Lagoroe, demeurant rue 

Bayard, 39. Il a été soustrait pour 45 francs de 

tabac Le dommage causé à la 'vitrine, qui a 

été complètement brisée, est évalué à 100 fr. 

line enquête est ouverte au commissariat du 

1"* arrondissement. 

— Une enquête .est ouverte au commissariat 

du 3" aaTonddssemerit relativement à un vol de 

bijoux d'une valeur de 500 francs, commis 

un cours de la journée de samedi, au préju- 

dice et au domicile de Mme Marie-IûLse Des- 

barate, ménagère, demeurant rue du Canon- 

d'Arc oie, 17. 

PARFUMERIE Articles de toilette 

A L'IDÉAL, ToulodW 

A M ï i - M 1 U O fl C l eil est le nom doiu i e à 

I I IllllAnUo uni) préparation spécia- 

le d» M. RICHARD, industriel à RABASTliiNS 

(Usa n . 

Mêlai ge intime de soufre, de sulfate de 

cuivre et de Naphtaline savamment dosé et 

cres ftnemem mélangé, ce produit est destiné 

h .utiier a lia fois contre tous tes insectes, sur- 

toui. ta. ( .... hytiis et oontre tKjSdtura et le 

m.ildioit. On comprend gueMe êocnioralie do 

ma m u ii uivre ! Le gavant Docteur et Sénateuir 

CAZENEUVE, qui lait autorité dans lis com- 

mtesionis du sr-mat, oft il préside le groupe 

agiui prouvé toute la valeur d,.- la 

Napinitac ne e, 'utire la Ooiohyilis. Nous allons dé- 

monitrer, daus de fictifs ait; -les. tout le postl 

qireJ ini peul Iirer do l'ANI-MIKROS. 

M. RICHARD a au--i attacttlé 9011 nom à 

•"«.'iilSiiî' < ' Ui|l,i,, l"0 teniiminée : BOUILLIE 

A, RICHARD, RABASTENS (TftjnL 

PLUS D'ACIDE URIQUS 

MTf BUVANT AUX REPAS 

VJCHY-CELESTï^S 

** PROVIDENCE DES ARTHRITIQUES 

Acci lent 

Hier matin, vers 9 neiireset demie, M. Jean 

Lucombe, terrassier, demeurant rue Salnt-Ga- 

briei, 16, travaillait à la prairie des Filtres, au 

concours agricole, quand par suite d'un faux 

pas ii s'est fait une entorse à la jambe gau- 

che. U a été conduit £ son domicile par les 

-oins de la police. 

* IL ISOLE LE MAL 

Pour guérir tme maladie de la peau, il 

est absolument indispensable d'en mettre 

les régions atteintes à l'abri de l'air, des 

poussières et des miasancs atmosphériques. 

Cadum, la nouvelle découverte médicale, 

possédant des gra.ndes propriétés isolantes, 

antiseptiques et germicides, est le remède 

sans précédent contre l'eczéma, éruptions 

boutons, herpès, urticaire, dartres, gour- 

me, pustules, pellicules, écorchures, etc. Il 

en-conscrit lo mal, détruit les germes in- 

ïectieux et par conséquent provoque une 

guérison rapide et sure. 50 c. Toutes Phics, 

COMMUNI0UÉ6 

VXrStQUB DE CIlAMBItK 

r.a sixième et dernière séance, consacrée aux u>» 

vres de 1-école russe, «ara lieu adWa-demalh m» 

crodi, m mai, a h heures i/s do l'agpuée-mldt à la 

salle de tmwm 3. ItoUKet. fi «ira nreteilée 'd'une 

«vonferrac. .! a 3u miiiiules par M., lo c.anlo Ua>- 

brle-l du llourg. 

Kn voici lo programme : 

laiatuoi' a. contes. I. Hoetémito, allégro (nimsky- 

IKUliiw), H. Bebarzo, vrvaee (l.iuUoW), Ill.SénS- 

rata, alla eiu>iuriiola (llorodlne). IV. Finale, allugro 

trkuouiKiW), par MAL l l.ayne.s, Carivta, Monfralx 

et Baila*M

JuiJ- 

juH 

Avoines. — Courant, sa '.o ; prochain, 23 «6 

tet-août, 22 10 ; i (Jjcrnlei's, 19 »>. 

Lin. — Courant, 1 TR ; proohalU, 103 50 

tel août, toi 75 ; i, dernière, 95 70. 

Colza. — Courant, CT oo ; prooaiatn, GS ; juillet- 

août, (J 

40 2fi 403 75 

445 2i> 

3fi7 890 

10» . « 

500 2r> 50 > 

504 75 

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JUM 

4-'ï . . 

42 "/i A) . . 

418 25 41 ; 75 

42ti 50 4 4 

4i !l 75 41 50 

* 4 . 427 

41u 53 410 50 

419 75 4iu 

411 4U 50 

2s!) 25 2 9 25 

a o ,,o 3.3 .. 

33 .. .m 60 

374 50 375 

145 .. ; 146 

600 I soo 

COURS DES PRIMES 

3 % don t 50 

3 % dont 10 

Banq, ottom, d. 

Rio dont 20 

Rio dont 10 

3 % 

De Beers 

East Rand. 

Hand Mines. . 

Goldflelds ... 

• .. .. dont 25 

. 36 07 Extér. dont 50. 

5 dont 2 fr. 50.. 

. 1701 

. 1102 .. dont 5 

APRES BOURSE 

102 .'. 

215 1 2 

100 1,2 

95 90 

M. Léon 

à M. L. 

M. G. 

Non 

Alexandre (G. Stern)'; S- Jtadis-Rose, 

Olry-lhedei-.u (llubbs) ; il. Vf-llica, a 

Vegûiano (O'Noil. 

placés : Mimi, Centurion -TII. 

MARDI 9 MAI 1911 . 

... ...... ... -,-,.v -.-y.- - -v ---''' '-' ..->--,--. - — 

mai.. 

Demain, courses à Saiait-Ouen ; partants et m.ut- 

tes probables : 

Prtx da Marboré : Lyre d'Airain (P. SailamifenouS. 

Ra*lium rniitoault), imsrmrnle (Goutteiceaud), Feâf 

(Hawkins), Janvier (-Sliaw), Mlmulus (F. Hardy}, 

Thule (Wright), Arpenteur (W. Head), Auersta&St 

(G. Parfrement), PâiUaê (Bourdale), Auréale %. 

Phtlipiie), Daanlette III (X), Boomerang (Delvignef, 

Iatoustk (Berteaux), Hoche (J.-B. Moreau). 

Prix dé la Maladetta : Mamtortno (D. Kailley), Canv 

tinler JI (W-iMiams), San Benito (R Sauvai),: Oli- 

vier (F. Hardy), East River (Pauvrement), Célimè- 

ne III (Philippe), Dorking II (X) Sinaï (Hawklnsi 

Neptune H (A.-V. Chapmaaa.), Boléro III (W. Head}, 

Caipé Diem (Maaiegni), NoitaMe (Hollohonè), Su» 

rise (Tliibaultj ; paa-lants douteux : Hunter m, Ce- 

Mont-Robert (X). .. 

Prix du TaiHon : Flopicitlture (Hogan), Ortlindb- 

fL. MUUppe), Désoipilanit (Avlce), Mont-Agel (E. Har- 

dy), Docteur Daniel . (X), Th. Baron (O. Léary), H*- 

mflid Harty), Crève-Cœur II (Engle-rbt). 

Prix du Mont-Perdlu : Crosisopitilon (Barre), -Tiibes 

iriade (Tihiibault), Les Alidades (A. V. Cliaipma,rt), Vat- 

dalion (K.), Sea Ring (Paa^rement), Cani Comba (ïf, 

Cockfleild (C. Halsey), La Bldatsca (Hollobrone), Da- 

lila IV (P. Salamagnou), Saint-Just U (R. sauvai}, 

VîitTi*nie«-.» n (n^>)-tea«.), Scai-Dia,.(Q., Léary) ; par- 

tant douteux : Cettlanène BJ (X). 

Prix Vends : Monticello (A. V. Chapman), Metry 

Knight (O. Léary), Triano» I,TI (O'Connor), Kaiiry 

(Parfrement), Mlutciiikoalt (Thibault), Gribouille 

(Philire>s lecteurs rati- 

fioromt les éloges oue. M. Jean Diranit accord^ 

à M M de te. Perrière ponir avoir mis en scé- 

ne,avec art et vérité la lutte énernelile de douix 

.. races » qui so disputent le monde depuis le 

a déluge », en envisageant sens un Jour né- 

gligé .lusqu 'iiei, le grand problème de tenir ré- 

ccnei.'iatien. 

MOIS DE MARIE LES 

VIERGE, par le P. R. DES FOURNIELS, O 

port, 0 fr: 10. - 5, rue lîayanvi, Pafle 

vtairrré toi» itioînln'eux ouvirages oejJ 

Malgré tes nomtowix ouvrage 

sur le mois dé Marie., celui du I 

FÊTES OK u SAINTT: 

0 fr. 50 ; 

(8«). 

a pains 

Roger des 

Foiurniels ne «ft pas dtautole emploi ; son «rt- 

grl-nalite W'èm** un accueil tovog ew 

près do clergé " et des âmes devofles a la 

Saiiinto Vierge : l'auteur 'offre chaque jour en 

méd.it atiion l'histoire et te culte de chacune des 

fêtes de la Sainte Vierge, C'est a la fols un 

« mois die Marie » et pi année de Maniç » • 

c'est la siiccosjsion, des fêtes .uiturgioties de la 

Sainte Vierge, • c'est un sermcinnarre pour 

tarte liamnée : doctrine eo-IMe et vraie mais 

simple et dont les âmes tireront grand pro- 

fit. 

*** 

MARIE NOTRE MÈRE, Mois DE MARIE, par 

Jean BARBET DE VAUX, m-12 écu, 1 fr. 50. — 

p Lethitelteux, éditeur, 10, rue Cassette, 

Paris (6 E ). . .... 

La ferme de ce nouveau « Mois do Marte > 

reste classique. Les .réflexions qui découlent 

de Fétude faite sont pieusement recueillies ; 

enfftn, un exempte monitire successivement rto- 

vea-s saints à l'école de la Vierge. Ce qui rend 

« Manie Notre Mère » un opuscute nirigirwffl 

c'est la connaissance intime que l'auteur a, de 

la jeunesse, de ses ardeurs, de tes généiT-sio s, 

ites sacrifices pers-véïanits qu'an obtient 

d'elle, quand une voix sincère et chaude sait 

lui parler. 


Voici Tordre journalier des opérations du 

concoure : à 

Dimanche, 2-1 mai, épreuves à obstacles 

•i heures. Prix du Commerce (.military), par- 

cours de chasse. 

Lundi, 22 mai, à 9 heures, réception des che- 

vaux i.nscriS au catalogue ; à 3 heures et d«- 

mte, prix du Sud-Ouet* '(military). 

Mardi, 23 mai,, à 9 heures, chevaux dé selle 

IV classe), 3 ans ; à 10 heures, chevaux de selie 

(2* classe-), 4 ans ; à 11 heures; chevaux dfe 

selle (2' classe), 5 et 6 ans. - 

Epreuves à obstacles. A 2 heures et demie, 

prix du Concours ; à 4 lveures, prix des Dam*s 

(military). . . , 

Mercredi, 24 mai, ii 9 heures, chevaux


Organe quotidien de Défense Sociale et Religieuse 

RÉDACTION ET ADMINISTRATION : Toulouse, Rue Roquelaine, 25 

LE NUMÉRO 5 CENTIME? 

Trois mois 

BXUrE GAllOÎWE ET tifil'AMTMKNTS LIMITROPHES .... 6 ''• 

BKI'AIITKMKNI-S NON UMITHOI'UËS 7- 

ÉTHANOliH (Union |X»• 

43- 24" 

40 - flO » «O - 

los Abonnements partout das 1" ot 16 de ctiaque mois et sont payables d'avance 

ïeutc Ua/imitc Ae çhangement d'adresse doit être ançompagnéc de 60 centimes. 

ÉDITIONS RÉGIONALES 

Lot, Aveyron, Corrèze, Cantal 

Gers, H tcs -Pyrénôes, Basses-Pyrônôes, Landes 

Tarn-et-Garonne, Lot-et-Garonne 

Tarn, Aude, Hérault, Pyrénéos-Orientales 

Haute-Garonne Ariège 

Edition du matin spéciale a Toulouse 

INSE ïïTIOIMfil 

ANNONCES (4. pO» i» i igno 0 fr BQ 

RÉCLAMES - _ 4 .. 5fJ 

RECLAMES (3« page) — 2 - » 

LOCALliS. . , _ 3 . » 

Los Annonces et Héclnmos sont reçues dans 

nos Bureuux, rue Koqiielaino, 2&, A Toulouse, ot chei tous nos Ootresnoudiint», 

FIL TÉLÉGRAPHIQUE SPECIAL Mardi !» Mai 1311. 21 An;: - X' 6.711. BUREAUX II PARIS: 28. RUE FEVBE 

Les Faits du Jour 

La Société française de secours aux blessés 

militaires a fait célébrer, à l'église Saint-Eus- 

tache, un service solennel à la mémoire des 

soldais et marins morts au service de la Fran- 

ce. iVigr Ametie, qui présidait, a prononcé 

une superbe allocution patriotique. 

:— 

l.es drapeaux rouges qui flottaient sur les 

mcni.'menîs publiée, à Bar-sur-Aube et à Bar* 

Mtr-Seine, ont été enlevés sans incidents. 

On annonce que Moulaï-Zine aurait été ac- 

cepté comme sultan par toutes les tribus du 

Nord. 

—:— 

Le gouvernement espagnol va soumettre 

»ux Cartes le projet de loi Canalejas concer- 

nant loa associations religieuses. D'autre 

part, à Barcelone, dans la grande salle de 

l'Université, a eu lieu l'inauguration du Con- 

grès du colon, sous la présidence du ministre 


On fait connaître officiellement à Berlin 

que, contrairement à ce qui avait été annoncé, 

aucun croiseur allemand ne doit aller au 

Maroc. 

», - 

» 

Au Mexique, le président Diaz a déclaré 

qu'il démissionnerait aussitôt que la paix se- 

rait rétablie. Cette décision a été très favora- 

blement accueillie. — 

A Issy-les-Moulineaux, l'aviateur Sée a fait 

une chute et s'est grièvement blessé. 

--•>— 

Tripotette, à M. le comte de Boisgel a 

gagné le Prix Semendria (20.000 fr.), à b-.nt- 

Cloud. 

Discours de II. le Marquis de Sullren 

AU BANQUET DE SAINT-MANDÉ 

Nous croyons intéresser nos lecteurs eu pu- 

bliant ci-dessous la sténographie de l'entraî- 

nant et superbe discours prononcé diman- 

che au banquet royaliste de Sain^Mandé, par 

M. le marquis die Suffren, représentant de 

Monseigneur Je. Duc d'Orléans pour la région 

de Toulouse : 

Messieurs, 

.Te vous suis infiniment reconnaissant de 

m'avoir fait le très grand honneur de m'ap- 

peler au milieu de vous. 

J'y suis venu pour profiter de vos exem- 

ples, pour réchauffer mon zèle au contact 

de votre généreuse ardeur, pour apprendre 

de vous comment, on peut bien servir la 

"cause, du Roi. {Applaudissements: Cris : 

« Vive Toulouse ! ») 

Et je n'ai qu'une crainte : c'est que ce 

que vous attendez de moi ne paraisse bien 

peu de chose, à vous, Monsieur le Président 

des Comités royalistes de ia Seine, qui, dans 

la mission difficile que vous avez à remplir, 

savez si bien pilier l'autorité qui dirige à 

la sagesse qui prévoit les difficultés, les 

écarte ou les aplanit ; à vous. Messieurs 

les membres de ces Comités dont nous ad- 

mirons l'union^ la discipline, la vaillance 

_4^f,^lÀ-*"-rûû J.a...iiiii/=»u»iiïiAilit iiaiiji hAWies ! R 

battements de vos cœurs ae telle façon que, 

si j'avais pu l'Oublier jamais, je serais bien 

forcé de me souvenir, en ce moment, que la 

respiration de la Franco est, quoi qu'on en 

dise, une respiration véritablement monar- 

chique. (Bravos.) 

Et si j'ose prendre la parole que vous me 

donnez avec tant de bienveillance, Mon Gé- 

néral, ma seule excuse sera dans mon désir 

ardent de vous donner la preuve de ma 

bonne volonté ; elle sera, surtout, dans 

l'amour que je porte à la cause sacrée que 

j'ai juré de servir comme vous. Puisse cet 

amour sans bornes faire que je ne trompe 

pas dans une trop large mesure la confiance 

si flatteuse que, sans me connaître, vous 

avez bien voulu me témoigner. 

En pénétrant dans cette salle, j'ai res- 

senti une indicible émotion. Elle m'est ap- 

parue comme illuminée par l'étincèlante lu- 

mière qui semble bien être le reflet lui-mê- 

me de vos âmes, et, tout de suite, je me 

suis trouvé â mon aise, au milieu de vous, 

car votre accueil m'a fait sentir que nous 

soaimes en parfaite communion d'idées ; il 

m'a fait comprendre les sentiments qui vous 

animent, les pensées qui vous guident, les 

mobiles qui vous font agir, le but que vous 

poursuvez. (Applaudissements.) 

Dès lors, je suis certain de ne pas me 

tromper en disant que, si nous sommes réu- 

nis aujourd'hui pour célébrer, en famille, 

la fête de la Saint-Philippe, c'est surtout 

pour affirmer une fois de plus, publique- 

mont et sans aucune crainte, et ce que nous 

voulons, et ce que nous sommes. (Cris : 

« Vitie le Roi ! ») 

Ce que nous voulons ! 

Un seul mot suL.ra pour le faire com- 

prendre. 

Nous voulons, uniquement, arracher no- 

tre Patrie aux Juifs et aux Francs-Maçons 

qui la ruinent et qui la déshonorent (Lon- 

gue salve

MARDI* MAI »tt 

A Mequinez 

Tanger, R mal. 

Ou. anmeince de Méquinejs au*: te sujet aul.rt. 

chien Gzerny, engagé dans les troupes du sul- 

tan M©ulaï-Ha£jo et qui fut fait prisonnier 

par les nebeilcs lors 

terrains ; une demi -heure après, une nouvelle 

secousse a été ressentie. 

salve de 21 coups de canon 



piers avec son drapeau et sa musique vient se 


pavoisée ; la municipalité, ayant à. sa tête M. 

Gitton, maire, reçoit les invités officiels qui 


Le nombre do ceux-ci semble encore plus 


A 9 h. 4, le conseil municipal, le maire, ses 

adjoints, au son de lia musique, se dirige vers 


térieur de la nef, les bas-côtés regorgent de 



Le panégyrique est, prononcé par Mgr Izart, 

évêque de Pamiere, qui a retracé avec éloquen- 

ce la vie de l'héroïque Pucelle : « Messieurs, 

dit-il en terminant, recueillons-nous ; le grand 

naturaliste Linné disait un jour : « J'ai vu 


Dieu qui passe dans cette fleur de pureté et 


le cœur agonisant de la patrie ; dites-moi, 

est-ce une jeune fille do 17 ans ou n'est-ce pas 

plutôt, ce Dieu des batailles qui apparaît par- 





minations du génie militaire, la, clairvoyance 



» O France ! ô ma patrie î puisse-tu aux heu- 


,gir une de ces folles sublimes qui prendra la 



maternel les deux chères exilées que tu pleu- 

res et qui Iressai.lenl d'espoir en acclamant 


» Qu'il vous plaise maintenant, 0 Dieu ! 


de l'épée qui tue, mais de l'étendard qui ral- 

lie et de mettre, sur ses lèvres non le cri de 


paix, qui rapproche les cœurs ; qu'il vous plai- 

se de faire du cœur de Jeanne d'Arc le rendez- 


celle qui fut l'ange de la sainteté, l'ange de la 

victoire et l'ange de la Rédemption soit désor- 

v'.'.n'r ,i'','" w ' ! , "•' V1. » aix nationale, l'ange sau- 

vai de notre cbèro France I , 

V, , ( 'i, 'To'apréK ouzo heures *t demi» mis 

cette botte céréioivate ,vli«w£ ÀTimiX 

assistent., outre Mgr Touché?, NN ss ni . 

arohevè-.,,. de n„„-g.e«, McJmrSïi. evêq p', 

Çlermont, Izard, évènue de Pa.miévs B^Jï 

évoque du Puy, Métieeon, évernw ile S 

Mai-beau, évoque de Meau. prend fin 

La procession se met alors en route mais 

hélas elle a perdu complètement eon bon ca- 

ractère des années écoulées. 

L'armée, les fonctionnaires, nlv flgum-it 

plus officiellement ; plus de soldats' faisant la 

haie, plus d'officiers généraux, de magistrats 

en rol>e, plus cette fois, les pompiers des com- 

munes environnantes. 

A L'ETRANGER 


El Paso, 8 mai. 

Dans la crainte de complications avec taK 

Etats-Unis, Madère a donne l'ordre à tous les | 

insurgés de se Tetirar de la frontière; lui- j 

même s'avancera du sud de Juarez sur Mexico. î 


Le président Diaz vient de publier on ma- i 

nifeste dans lequel il déclare qu'il démission- i 

nera aussitôt que la. paix sera, rétablie. 

Des éditions spéciales des journaux ont pu- \ 

MM hier soir la décisdion du président ; elle a 


Le président Diaz a fait connaît» sa déci- 

sion a> conseil des ministres ; il se réserve 

1® droit d'annoncer le moment où la paix fera 

véritablement rétablie ; il déclare qu'il le 'fera 

aussitôt qu'il sera certain que l'anarchie ne 


Son seul désir est de servir les intérêts do 


pour la paix ot le progrès du pays. 

Madero était déjà on marche vers la capi- 

• lui,» TTCgU'l la H'U'Uv-cllc d,c 3

MA ROI 9 MAI 1911 

mrarxir'r'ivty .y.' - r. ? r t«K?' . -crîr-": v^^»B8KMK^.alry, • r->"~.-.r~%T!'*":'c~ 

r A R si 

^KitO.VWàStiUU.VT D'.lLBf 

âtBL A propos d'une réception à loge. — 

tenue apprenons avec la ptaa vive émotion 

,„,,,. i *re leurne confrère die la « France ». 

il i-a-ven tîélts, après trois» rni'l»' •'«•s suc -es- 

«ifs... viicn .1 d'être, adnps :'i participer iwi-x ira- 

VUIIN de philosophie (!) et de philanthropie il) 

oui svUli'ireiiii dams h s loges, dit on. 

I^« voile du tem.plie va MI deehurer pour lui. 

îl verra les raouivemanitis du &BtoMépa« saero- 

Saint ; bl voira ce «ae Tarin* appela, dans une 

Illustre prêta». « h Crocodile ». \ 

i.i y,..!., „ n-! euregi.liwn.Ut ! «..t P"Wi- 

mùm on hcibe tait erreur et n minet unie gnrre, 

SpbvoïKViiow II «a dupe de lit myst-rtu-ain-n 

ionique. Les difficultés vomi surgir pour 

lui n n'est mi- .•. muiode, en ei'tet, d'obéir, 

L ia un. lier d'enclave t-e complique parti»:.-, île 

gôricusos dlfltetiiMcs. (lé lis esl U"l el bien en- 

rôlé sous la bannilèn dji triangle «t du ni- 

B&Kla attitude avoir désormais devant kM 

K ,\ j/.X'.ates T Miaku! euaiiit que tes radicaux 

p.' M -, lui CJIVIMTIIIII ites baisers 1 .amourette 

fermil la cour. Mystère 1 Mystè-ro 1 Le 

iT rpe .sip(«n.iuji.f. de la « Primée » est prisonnier 

j.|,.,.ir:ns de la radicaille... 

OutfXi celui qui a 1" goût de la curiosité de- 

manda à quelques froncs-macons oe qui se 

tas l'ombre des luges et , pla- 

ce du Vigun, et 1, rue saint-Antoine, réunion 

du but. au. 

Les assenilil: .'e. générales ordinaires auront 

lieu doivimaiM, tous tes mardis, à 8 heures 

traits quarts, au café Moderne, lices du. Rhô- 

met (salle du 1er étage). „, 

Les réunions de la ' sou s-commission des 

Flânais auront Heu, dorénavant, tous les Sun- 

dlis, au café Gtacter, lices du Khonei (petite 

salle du V. C A.). 

Les présents avis tiendront lieu de con.vocu 

tion 

Mieux qu'en 1301. -- La gottS-cioniimlssiion 

chargée de l'orgtrnisation de la fête des Fleurs 

d. s grâces et «ss ris, promet de nous faire as- 

sister, ie 5 juin, a des réjoutesaiwes d'un at- 

trait tout, partieulii r. 

lô Jardin, clôturé, recovira une décorât i m 

! c.'a.b' ei inédite qui charimiara tous tes visi- 

teurs. 

t'n grand concert aura lieu avant la batail- 

le des Heurs. 

Des t. injpitcûrs tl- tonte sortes eeiront tetous 

par de chai mantes Albigeoises — des fleurs de 

plus — qui savent si généi'cuisiemeint se dé- 

vouer loirsiinèii s'agit de souila.gcr les infortu- 

nes. 

Soi:|]-t:;ti;ns de voir défiler dans cette belle 

enceinte des jolies voitures fteurtes, qui rece- 

vront des beaux souvenirs, des bannières do 

toutes beauté. " :x - "'avait jamais désespéra dé 

L 1 ', tldato à in vérité politique cumme à 

KUVH1UJ ÎJVU.MmA.111^ Â^-lÛaill.^ U.' i • i ' - . 

mais tons ceux qui détiennent une parcelle 

d'autorité : prêtres, pâlirons, miS'itairos ,etc. 

Dants sa peroroèson, il engage ses auditeurs 

à s'organiser révoloti;ainaircutcnt pour pré- 

pamr les voies de l'avenir. 

Excédent homme, M. Colly, peut-être sin- 

cère, mais vraiment quel piètre orateur. Il a 

encore parlé plus loirguenienit que M. Jaurès 

et cependant on sait que lorsque ce dernier 

occupe le perchoir 

Le tableau de misères humaines poussée au 

noir pourrait bien amener quelque, âme s naï- 

ves, dégoûtées do la vie, jusqu'au suicide. 

Etat civil du 6 mai. — Naissances ; Yves- 

Pierre Fahre, rue Fanai r. 

Mariages : Joseph-Emile Va roi 1, employé EU 

chemin de fer du Midi, ©t Marie Rossignol, 

s. p., à Momtredon. 

Décès : Jean-Lcuis GsOamp, 59 ans, à Islan- 

de ; Marie-Rosalie Qasagmes, OU ans, épouse 

Périé, rue Goltaiire- 

ARTHES. — La spoliation. — tin décret du 

30 avril, que publie 1' o Officiel » du 7 mai, at- 

brtba à la. commune d'Arthès, les biens de la 

fabrique de la paroisse, et la liste des spoliés 

s'allonge et s'oiio ingéra jusque s au dernier et a 

blissement du culte. 

LAMILLAR1É. — Mort subite. - "Samedi, 

vers les 9 heua'es du matin, le nommé Tron- 

che, petit nropriétaiire, domicilié à Lamilla- 

8¥rsi# f'ïoffSÉIaffi 01 ' 4 6011 ° haaI *' guil 

Le défunt était âgé de 67 ans. . 

LOMBERS. — Retraites ouvrières et paysan- 

nes. — La première liste transmise à la r ré- 

fecture contient 19 inscrits assurés obligatoi- 

res seulement pour 95 bulletins individuels 

remis à domicile. 

Las assurés facultatifs sont au nombre de 

20. la plupart plus que sexagénaire. En ou- 

tre, cinq demandes d'asaistàirce-ietraiite ont 

été déposées et ont reçu un avis favorable de 

la commission d'assistance. Ici, comme par- 

tout, cette loi, mal comprise par les uns, mal 

interprétée par d'autres, est l'objet de vives 

crltteuies. Certains bénéficiaires immédiats né- 

glla ;it ainsi de se faire inscrire. 

ARRONDISSEMENT DE CASTRES 

, ex- 

B. 

Tt 

es 

i'-ia ii 

la Splgion. 

m-W. ", w,M, t. Asrée de W) ans, et laissant son 

«,, "> Père 

S . ohanwe 

^nte ot 

O0l) 

r rem.t 

daiis la plus éploiiéc des douleii/rs. 

de chrétiienne fut généreuse, Inte* 

cciHii' abl-e. Sun image et nmi souviv 

iroitiil t-nuvés elle/, tous ceux qui l'eut 

1 "U m ne la persounllli a.tii») d'une put 

j.p ^t snnuréme bonté, 

1ï iniip,''"'' s - v 'lu Midi rend hommage â sa mé 

Ae m,rJ,' s ' ,;ln ie'li,nie avec iwpeivl devant 1e lit 

w«M»Sft 

nli;,ln|teinunt elle repose, dans une 

ou,,, 

5»isétréiWé. 

On noa,s pris d'fl.rmoin. er a nos leeteiiirs 

CASTRES. — M. Visu en ballade ! — Nous 

savions, depuis quelques jours, que M. Vieu 

avait abandonaié le Luxembourg pour aller 

faire un voyage d'agrément en Algérie. 

Dans l'eut curage intime de notre père c ons- 

crit on dit maiiiidenant que ce dernier se se- 

rait rendu au Maroc où il aurait été charg : 

d'une mission. 

Si lo fait est exact, nos généraux n'ont qu'à 

se bian tenir. 

C'est égal, M. Vieu en mission au Mifoc. 

cela mérite corifirnnation. Un fumiste r: au- 

rait-il pas voulu lancer une seconde nlvoi.re 

comme celle du « nègre » de la « Dépiene », 

d'hilarante mémoire ? 

Non, 11 est plus naturel de croire que M. 

Vieu est en ballade et qu'il soigne ses I Tou- 

ches. 

Arrestation. — Un contrebandier, 'e nommé 

Maynadiier. âgé die 20 ans, demeurant m quar- 

tier de Venise, a été arrêté par les ] réposés de 

la régie et éeivaé. à la maison l'arrêt de no- 

tre ville. 

La grève des charpentiers. — Cdte grève, 

qui dure déjà depuis quelques tours, nu pus 

lair de vouloir se terminer encore. 

Le syndicat des ouvriers refuse do se ren- 

dre à l'invite du syndicat des patrons, qui 

avait annoncé que les chantiers setàent v- 

v. i U à ceux qui voudraient reprendre le tra- 

vail aux anciennes conditions.- 

Lé syndicat ouvrier répond toul trs qt 'il 

est à la disposition dai syndicat des patrons 

pour la discussion des revendications ouvriè- 

res 

Si aucun des deux" syndicats ne cède ks 

choses risquent de traîner en langiiur, et la 

grève, par conséquent, menace de se conti- 

nuer indéfiniment, 

Souhaitons cependant, pour tout le monde., 

qui! en soit autrement et que paenas et ou 

vrters flnisseait par se mettre d'accord. 

Œuvre des colonies de vacances. — Nus 

rappelons à nos amis que, jeudi prochain M 

mai, a 2 hennés de l'apres-midii, saille SahU- 

Pteirre, aura lieu, sous la présidence de M. 

l'abbé Ca7.es, arcniprêtre de Castres, u.ie ma 

tinée a iistique au profit de l'œuvre si irté- 

ressaute des colonies de vacances. 

Une seconde soirée aura lieu le dimanche 

11 mal, à S heures du soir, même local, sous 

ta présidence de M. l'abbé Mmarao, curé ne 

Sa i ni,-Jacques. 

C'est une très bonne action que de contri- 

buer au succès dit cette couvre, nos amis, nous 

en sonitmes sûrs, le comprendront. 

On trouvera des cartes à l'entrée tic la salle 

à 3 rr., 2 fr. ot 1 troaic. 

Trouvaille. — Une fourrure dite « boa », t 

été trouvée au théâtre dimanche soir, pendant 

ta. représentation aj « Werther ». 

lin réclamer à M. Gaston Battit, marchand 

grainier. rue du Temple. 

Théâtre municipal. — Jeudi 11 mal, au thôû 

tre de Castres, grande soirée de gala donnée 

avec le cône ours die M. CsKiTié, de l'Opéra 

« lî i f oilefto », opéra en 4 actes, de Vordii. 

Premier prix de chant et d'opéra au Conser- 

vatoire de Paris, eu 190H, Carrlé fut engagé 

la même année, à l'Opéra, où H chanta ave 

tri - accès éclatant, .. HigolelUi >•. 

licitna.ruué par M. Messager, qui fat frappé) 

des puisants moyens vocaux du Jeune Corr 

il le ib'.-;gîia imniéd intouiul, pour créer le « Mi- 

racle », mui ;i été une création des plus bril- 

lantes. 

Cairrié est un baryton de grand© envergure, 

genre Noté. 

Tout Castres vtendn l'entendre et l'applau- 

dir. Retenir se:, places. 

Syndicat des patrons coifeurs. — (le s< ir 

mardi '.) niai, â 11 heures du soir, réuui.m (les 

patrons coiffeurs au alègs du gjrndtcat, cafj 

Andrieai, place National»!. 

Ordre dm Jour • fiooi]>eratiive de parfum me. 

Cour d'assises 

,4u(i!iencc du 8 mai 

VOL QUALIFIÉ ET COMPL1CI1K 

A 9 h 45, M. Mandat, conseiller à la Cour 

d'appel de Montpellier, déclare la session ou- 

verte-. U est assiste de. MM. Ctergue et Laiton, 

juges au tribunal civil de Carcassonne. 

M Jaquot, substitut, occupe, te siège du mi- 

nistère public. Du côte rte la détenue. M' ftay- 

naud Riait, Colondre et Planel. Au banc des 

•accusés, deux hommes et deux femmes : Jac- 

ques .Soter, '27 ans, journalier, né ù Barcelone 

(Espagne) ; Hdefonse Sala, -«i ans, journalier, 

né à Panadiiies (Espagne) ; Narcisse Monsec, 

épouse Sala, 51 ai*, ménagère, née à Barce- 

lone, et Alice Pelissier, 24 ans, épouse 'i'amayo, 

ménagère, née à Perpignan, tous quatre de- 

meurant a Canot (Pyréiiée.-.-Ori.eritalas). 

•Les de ux ptemiers sont accusés de vol qua- 

lifié, les deux autres de complicité. 

Deux autres inculpés. Antoine. Tamayo, 41 

ans, né à Santiago-de-Cuba (Amérique), et Ge- 

neviève Latourre, 34 ans, née à Lasalte (Es- 

pagne), sont en f uite. 

L'appel de MM. les jurés fait constater l'ab- 

sence de M. Philippe Polygone, de Narbunno, 

juré titulaire, et de M. Germain Monta gué, 

limonadier à Carcassonne. juré supplémen- 

taire. Le premier est décédé ; son .nom est 

rayé de la liste. Quant à M. .Montagne, qui 

n'a lait parvenu- aucun motif d'excuse, il est 

j*nrnt)aain4Jl.}lilXS£im£S dininiuidja, , ,.. tt^ 

serment comme interprète, trois des accusés 

ne parlant ni ne comprenant le français. 

Cette affaire a déjà été appelée devant la 

com d'assises des Pyrénées-Orientales en fé- 

vrier dernier: Elle a été renvoyée devant le 

jury de l'Aude, à la suite d'un incident qui 

mérite d'ètrt- rappelé. 

Les débats étaient terminés et le jury reve- 

nait de sa salle de délibératione avec un ver- 

dict d'acquittement général. Or, avant de don- 

ner la .parole au chef du jury pour faire la lec- 

ture de ce verdict, le président des assises de- 

manda au troisième juré s'il était vrai que 

quelques instants avant l'audience, devant le 

Palais-de-Justice, en présence de plusieurs 

personnes, notamment d'un avocat et d'un 

juge, il avait tenu les propos suivants : s Pour 

donner unie leçon au procureur qui a pour- 

suivi en cour d'assises une affaire qui n'au- 

rait mérité que des poursuites correctionnel- 

les,,et au préside- rt qui a trop fait durer les 

débats, oe qui nous a obligés à revenir cet 

après-midi, -nous ne resterons que cinq minu- 

tes dans noire eaBe de délibérations et nous 

en sortirons avec un verdict négatif. » 

Le juré ainsi interjrellé ayant répondu affir- 

mativement, M. te procureur requit le renvoi 

de l'affaire à une autre session, qui fut pro- 

noncé par la Cour. 

La Cour de cassation a rejeté le pourvoi 

formé contre cet arrêt par les accusés, motif 

prie de ce que te verdict n'est pas acquis tant 

qi* lecture publique n'en a pas été faite, et 

elle a prononcé le renvoi de l'affaire devant 

une autre cour d'assises. 

Telles sont les conditions dans lesquelles 

les quatre inculpés qui, en réalité avaient été 

acquittes par les j nré*j' -des Pyr*n.£


mm 

ATotoes. — Couifait, 83 40 ; PTOfch&in, 23 £) i Joli 

»t-août, S2 IO -, i Ooi-T>ler», 10 ao. 

I.in. — Courant, M» 7O » protaaln, 103 30 ; JuiJ • 

tel août; loi 75 ; 4 dernier», 63r®>. 

Colza. — Courant, 07 ai ; jwxilifl.'.n, 08 ; Jui>ll«t- 

OIOÛI , os 25 ; '< derniers, os 75. 

Ailcools. — Courant, (M as ; prochain, 0'2 75 ; Juil- 

let amil. 03 'M ; t deimlars, iO U) ; 3d'octobre, 46 75; 

0 «o («lflclollo, 02 25. 

Sucres. — Courant, 35 126 ; prochain, 35 25 ; Juil- 

let-août, 30 50 ; 4 d'octobre, 31 25; roux milles, 

as : autres Jets, 32 85; raffinés, 07. 

MARCHE DE LA V1LLETTE Du 8 mal. 

tsœufe. — Amenés 1.904 ; vendus 1.847. 1 80 ; 1 80; 

i- 54. 

Vaoh.cs. — Annonces 730 ; Tendues 697. 1 86 ; 1 «Û; 

1 0H. 

Taureaux. — Amenés 343 ; Torndus 233. 1 60 ; 1 46 ; 

96. 

Veaux. — Amenés 1.766 ; vendus 1.698 . 2 42 ; 2 10; 

Moutons. — Amenés 13.M3 s vendus 13.230 . 2 56; 

S 20 ; 2 06. 

Porcs. — Amenés 2.820 ; vendus 2.820. 2 06; 2; 1 07. 

P«au do moutons. — 2 50 i 6 50. 

MARCHE DE BORDEAUX Du 8 mal. 

Blés. — Forme. On cote : Par 100 litlos. Dé-part de 

ta. Touraine 01 du Centre, 27 25 ; pays, 22 25 Phecto. 

Farines. — Fermes. On ooto : Pleurs (lu haut 

pays, 9S 25 à 36 50. 

Sons et repasses. — Bien tenus. Sons gros, 15 a 

16 f.r. nus ; ordinaire, 13 50 à 14 fr.; repasse fine, 

IS a -M tr.i ordinaire, 13 50 ; Plata, 12 50 kigés. 

Maïs. — Tendante très ferme, roux du pays, 15 fr. 

les 75 kilos loges déipart; blanc de pays, 14 50; Roux 

Plata, 18 fr. ; Cinquanitiinl, ta 75 nus, sur mai. 

Avoines. — (irises Poitou, 21 25 nus ; noires, 20 15; 

Bretagne grises, 20 76; noires, 21 fr. ; Plata légère», 

17 fr. ; lourdes, n 25 lojçés. 

SeLgles. — On cote : Mai, 19 50. 

Orjres — Fermes. Pays, 18 25 ; AJgérie, 16 75. 

Foins — Naturels, 46 fr. ; foins luzernés, 50 fr.; 

paiilie dm froment, 30 îr.; palUe de saisie, 0 50 les 

l&i kilos. 


Bladettcs, blés soperiouirs, les 80 kilos, 22 25: 

boune qualité, de 21 25 à 21 50; blés mitadins fins, 

de 20 5J a 20 75. 

Grains grossier - Seigl» de pays. 13 a 13 50 ; 

«ts ra kilos . orge de pays.l! 50 les 60 fcUo> 

avoine de '0 50 à 10 75 les 50 kilos ; mais ulana 

li 7:, à 15 25 les 75 kilos-, fèves, de 14 75 à 15 fr.; 

les 05 kilos . vesces noires 16 a n fr les 80 kilos. 

farines et Issues — Premières dites minot 43 fr., 

deuxièmes dites SS. 46 fr. le tout les 122 fellog t; 

E. o 16 îr.; repasses. 18 fr. : sons. 14 fr.. le tout les 

loi) kilos. 

Graines fourragères. — Trèfle tio fr.; luzerne; 

(sainfoin du pays) 165 3 900 fr le tout les 100 Kilo». 

3 30 3 80 sainfoin Ire coupe (nouveau) 3 79 » 

Marché au fourrage. — Foin. 3 70 à 4 90 : sain- 

foin, lro coupe (nouveau), 4 à 4 70; 2e et Se coupes, 

3 70 à 4 50; paille blé, 2 30 a 2 80; paUlo avoine. 

» 80 a 2 fr. 

Bois a brûler, 1 S5 à 1 40 les 50 kilos. 

OBLIGATIONS 

Ville de Paris 1865 4 % 

— 1809 n % 

— 1871 3 % • 

-~ 1875 4 % 

_ 1S70 4 % 

_ if-y-i 2 1/2 % 

— i*9>{S»a a m % 

— 18'jV9o } 1/2 % ifuart 

— 189S 2 % guart 

— 18» 2 % 

— 1901 2 1/2 % 

— 1905 2 3/4 % 





— 1885 


— 1892 

Foncières 1S95 




Bône-Guelma 

Est-Algérien 

Est 3 % ancienne 

Midi 3 % ancienne 

Nord 3 % ancienne*. 

Orléans 3 % ancienne 

Ouest 3 % ancienne 

Ouest-Algérien 

P.-L.-M. 3 % (fusion ancienne) 

Autrichien 3 % 1" hypothèque 

Lombarde ancienne 

Nord-Espagne ', 

Portugais 

Saragosse 

Panama lots libérés 

Suez 3 % 


Consolidé anglaisSl .118 Italien 

3 % français 9}.. .. suez . .'. 

Bancj. ottomane..il Egypte '.'.'.Y- 


3 % dont 50 dont 25. 

3 % dont 10 9S0Î Extér. dont 50... 

lianq. ottom, d. 5 dont 2 fr 50 

Rio dont. 20 170) .. 

Rio dont 10 1,02 .. dont 5..'...ï.ï.7. 

SU ,. 542 .. 

SOT .. ... 

*iM .. 

405 75 

5 1 50 

5'.0 .. 

5M .. 540 .. 

365 3o:> 50 

36 1 r,() 359 .. 

97 •>-, . 

10Î r,0 

1U3 5iJ 

w --r, 403 75 

• w .. 4,5 25 

Us 7 , . ItîtO . . 

11.. 484 .. 

500 25 50 .. 

5J4 75 504 75 

423 .. 423 .. 

469 4 D .. 

*M 75 41)0 .. 

57 al) 457 .. 

*7'' . 

47., .. 

46!) . . 47 .. 

500 . . 501 .. 

499 . . 500 .. 

til 70 413 

H -, 

420 .. 

*i j ) 42 .. 

Àtfl •»- 41 r 75 

•- Ôl) 4 4.. 

419 75 41 5J 

4 4 427 

4io 50 4Ï0 50 

419 ,5 4'() .. 

411 ,. 4M ;>u 

2 9 25 

3 0,,0 3 3.. 

33 .. ::o6 6 ,1 

37, 50 375 .. 

145 .. 146 .« 

600 .. C00 .. 

J 2. Radis-Rose, 

f 3, Vellica, à 

13, Radis"-' 

BOURSE DE PtRIS 

Du 8 mal (par ftèpêeiie télégïaï>Uique) 

FONDS D'ETAT 

3% 

g q£ 

8 % amortissable -v 

Dette tunis. oblig. 3 % 1892 

Consolidés anglais. 


Arït-ntiiie 5 % 1886 

Autriche 4 % or (10 ûor.)... 

Lots du Congo 

Egypte unifiée 

Espagnole extér.... 


Hait! 1875 

Haït; 1875 

Hongrois 4 %........ ••«•••• 

Italien 5 % 

Italien 5 % 

Portugal 3 % 

Portugal 3 % 

Russe 4 % 1867-1869 

— 4 % 1880 

— 4 % 1&S9 

_ 4 % 1890 

— 4 % or 1893 

— 4 % or 1894 

— 4 % cons. 1" et 2* série 

— 4 % 1901 

— 3 % or 1891 

— 3 % 18» 

— 3 1/2% 1894 

— 5 % 1903 tout payé 

— '4 1/2 % libérés 

Dette ottomane unifiée 

Ottomanes priorités 

Douanes ottomanes 

.cpt 

une 

.cpt 

Une 

..cpt 

.Une 

.api 

.une 

..cpt 

.use 

..cpt 

.une 

une 

ACTIONS 

COTJRS 

ÏKÉCtB 

95 85 

85 82 

96 25 

455 .. 

81 .. 

1 .. 

525 .. 

99 6J 

91 75 

lui 25 

97 .. 

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'97 15 

103 2) 

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67 40 

«S 35 

94 SJ 

Si! 8J 

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82 30 

81 45 

87 20 

103 9. 

102 20 

92 62 

472 .. 

494 .. 

CODRS 

fU IOI B 

, .opt 

.Une 

Banque de France 

Banque de France 

Banque Paris 

Comptoir d'Escompte 

Crédit Foncier •• 

Crédit Lyonnais ;Ç1" 

Crédit Lyonnais t 18 

Société Générale 

Banque ottomane 


Bône-Guelma 

Eône-Guelnia 

Est-Algérien 

Est-Algérien 

Est 

Est ••• 

Paris-Lyon-Méditerranée 

Paris-Lyon-Méditerrauée 

Midi 

M.di 

Nord " 

Nord 

Orléans 

Ouest 

Ouest Algérien 

Autrichien 

Lombards 

Nord Espagne 

Nord Espagne 

Portugais 

Saragosse 

Saragosse 

C m agnie Transatlantique.. 

Mv5ssageries maritimes 

Métropolitain 

Suez (Sanal marit.) 

Thomson-Houston 

Société d'électricité de Pans. 

Rio Tinio tme 

Charm. Sosnowice cpt 

Cha"b. Sosnowice une 

Carmaux 

...cpt 

..Une 

...cpt 

..Une 

...cpt 

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..Une 

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333* . 

3950 .. 

17:)5 .. 

932 .. 

8.9 .. 

1471 ,. 

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77* .. 

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173 

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95 75 

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90 05 

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523 5) 

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87 60 

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S, 20 

84 40 

90 55 

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93 5J 

91 00 

90 15 

96 25 

82 25 

8 4J 

87 15 

101 90 

102 15 

92 55 

474 .. 

484 .. 

1795 . 

m ', 

117 I . 

1470 

778 

7 7 , 

713 

6.0 

690 

11.5 

1145 

10:5 

1 31 

1 7» 

1J 7J 

1220 

927 

825 50 

82J .. 

«7 .. 

412 .. 

411 .. 

3>2 ,. 

429 30 

4i8 .. 

S.7 .. 

««i Y. 

5i)5 .. 

302 .. 

585 .. 

16)5 .. 

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1474 .. 

22„0 .. 

M2 .'. 

215 I 2 

U0 1 2 

95 90 

APRES BOURSE 

0£ 

De Beers 

East Rand..... 

Rand Mines.... 

GoldfleMs 

95 S7 

4S4 .. 

121 .. 

190 50 

U8 .. 

1711 , 

95 75 

475 50 

H) 50 

1:J4 0 

134 oO 

MARCHE EN BANQUE 

Intérieure 84 C5 

Londres 

Allemagne 

Espagne (court)... 

Espagne (long).... 

Buenos-Ayres (or). 

CHANGE 

25 23 ..r- 

123 .9 10 

459 .112. 

4t>4 1|2. 

127 27).. 

BOURSE DE TOULOUSE 

Fonds d'Etat français: — 3 % nominatif 95 95; 

amortissable, 96. 

Emprunts de villes (Ville de Paris). — Obligations 

1871, 3 %, 404 ; 1STO, 4 %, &41 50 ; 1898, 2 %, 420 ; 1905, 

" 3/4 %, 387. 

Valeurs françaises. — Crédit Foncier de France 

(actions nominatives) 819 ; OMolgations Foncières 

1879, 1879, 3 %, 500 25 ; 1885, 2 60 %, 400 ; 1895 2 80 % 

477 ; 1909, non libéré 256 ; Est, oMiations 3 % nou- 

velles 428; Lyon à la Médiiiterranée (Paris à), fusion 

3 % anciennes .419 75 ; Mïdl, obligations 3 % an- 

ciennes 416 ; 3 % nouweffles 413 50 ; Orléans, actions 

ex-coup. 115, 1220 ; Ouest, dMagations 3 % anciennes 

420 50 ; Canal de Suez, actions ex-coup. 104 , 5470. 

Fondis d'Etat étrangers. — Russe, consolidé Ire 

et 2" série 96 ; obligations AutricSié r. 412. 

Valemrs étrangères. — Andalous (Oh. de fer), 

obligations actions exvMiuip. 31, 260 ; Lombardes 

3 % X, 284 25 ; Nord de l'Eïpa«ne (Ch. de fer), obli- 

gations 3 % 4" série 364 ; Rio-Tinto Coimpany Limi- 

ted aetiioin ordinaire ex-coup. 25, 1704. 

Valeurs diverses (actions); — Sooiérté Toulousaine 

du BazacJe série, A. Ex. c. 2, 257 ; série B. Ex. c. 2, 

235 ; Société Méridionale. Tranfjport force parts de 

fondateuir 100 ; Mines de Carmaaix ex-coup. 61, 

2»iû ; Verreries de Carmaux ex-coup. 63, 2240; Mines 

tf'AJbi ex-coup. 52, 545 ; Mines d'Adhi ex-coup. 52, 

». Valeurs diverses (obligations). — Département de 

la Haute-Garonne 468 50 ; Ville de Toulouse 18S9 

(600 fx.) 516 ; Société Toulousaine d'Electricité 5 

1908 490 ; Hy. 

NOM placée : Heoaspuee, Tttteui Coral. 

Mutuel : Gagnant. Be-îtevue, 12 ; placés c 

Bellevue, 6 ; Grève-du-Nord, 5 50. 

Deuxième épreu.ve. — 1. BeEevue (Suau- 

deau) ; 2. G,rèfive-dn-Nord (Tardivon) ; 3. Co- 

ral (Oddone). 


Mutuel : Gagnant, Bellevue, 14 50 ; placés : 

Believ.ue, 6 50 ; Grève-du-Nord, 6; 

Prix du Bridon. — 1. Canard III (Meunier}; 

2. Ténébreuse H (Dague) ; 3. Le Nivernais (A 

Bernard). 

Non placés : Queen-Beo II, Kiéper, Camara, 

Frontoai, Moderno, Cenemitoia. . 

Trois longueurs. Cinq longueurs. 


Canard III, 6 ; Ténébreuse II, 6 ; Le Niver- 

nais, 6. 

Prix Ajax. — f. Minalto (Vernisse) ; 2. Mo*- 

gune III (Meunier) ; 3- Céréons (Da^rue); 

Non placés : Hacîjj. Monsieur-Périohtm, La 

Gira!da, Kidney-Wort. 

Deux longueurs. Quatre longueua-s. 

Mutuel : Gagnant, Minalto, 33 50 ; placés- 

M,tnalto 8 ; Morgane UI, 7: Céréops, IÔM 

Prix Saida. - 1 Cavalairc (M. E. DesWzfc 

$ Rosny (M. A. Bennard) ; 3. Tiphaine (M. 

R. Brunei). 

Non placés : Tirait, Hébert, Saioit-Amour, 

FontenaiHes, ELsemeur, D;cky, Bergère III. 

Une tête. Deux loneueurs. 

Mutuel : Gagnant, Cavalaire, 178 : placés : 

Cavalaire, 24 50; Rosny, 9 ; Tiphaine 15 50. 

Prix de la Sabretache. t. Fend-i'Air (Ca«- 

let) ; 2.-Zina (Sicard) ; 3. La Joyeuse (M. dû 

Plan). 

Non placés : Miremont, Briséls U. Volti- 

geur VI. 

A SAINT-OUEN 

_ . Paris, 8 ma!,. 

Demain, courses & Saisit-Ouen ; partants et mon- 

tes proiratoles : 

Prix du Marboré : Lyire d'Airain iP. Salamagno», 

Radium (Itiitoanll), Insoumis (Gouttoîeeaud), Fe» 

(Hawkins), Janvier (Sbaw), Mimulus (P. Hardy), 

Thule (Wright), Arpenteur fW. HeadJ, Attsreiaedt 

(G. Pariresnent), PJtalaé (Bo«rdai«), Auréale (L. 

PliiliDpe), DaimieiWe 111 |X), Boomerang (Deivignftj, 

Ialco-usili (Berteaux), lloolie (J.-B. Moreau). 

Prix de la MALadetta : Mamtorioo (D. Kalley), Can- 

tinler II (W.ilUi'ams), San Benito (K. Sauvai),' Oli- 

vier (P. Hardy), Eaist Riveir (Paaîfremcnt), Oelime- 

n« III jPhiikipipe), Dorking II (X), Sinaï (Hawkms;, 

Neptune id (A.-V. CttaiMnan.), Boiei-o III ivV. Ueadt 

Car;pé Oiem (SMaltegni), NotaMe (Hollonone), Siro- 

rts» (Thibault) ; painants douteux : Hunter (X> Le 

Mont-Rxiljeirt (X). 

Prix du TaiîGon : Fl-cotoidtuw (Hogan), Ortîind» 

(L. Pblliupe), DétscpilajM, (Avice), Mont. Agisl (E. Ha», 

dy), Docteur Daniel .(X), Th. Baron (O. Léary),. Ha- 

rold Hajty), Grève-Cœur u iEngtonbt). 

Prix du Mont-Perdtu : Crosçoptilon '(S«rr&), Tine- 

rtada (Tiliitoault), Les AMurtes (A. V. Ohaçuaam), Val- 

daeion (K.), Sea King (PaîiCj-ôment), Cani Comna (Y), 

CocJifieSd (C Hatsey), La Biriateua (Hollubrone), D#- 

Ula IV (P. Salamagnoa), Saint-Jusi 11 (R. Sanvaij, 

Vainqueur II (Beneau), Sârpia . (O. Léary) ; pair- 

Prix Ver® : IJSHtîS^â^feGrSr; cnapntmi^. 

Knight (O. Léa.ry), Trianon III (O'Connor), rrautry 

(Parfrement), SBatctiHtoaX (Tlitbau.t), Gribouille 

(Philippe), Hyipmos (W. Héadl. Vive-o-Clook. (Hollo- 

hone). Mont Agea (E. Hardy), Oui (F: Hardy) ; ma- 

tants douteux -. Saint-ïves (X), Tournelle (K). 

Prix du Touiimalei. : Titoertaide (Thitoault), Huntar 

(R. Samvail), Formica (A. V. Ohaspman.), Lord Paol 

(G. Parfrement), Vagabon (E. Ferres), La Bidaissoa 

où Friand IJ (Hoaiobone), Le Tremblay (X), GUda kl 

(Berteaux), ScaJipra (O. Léary), Casielfranc (P. S*- 

lamagnou), Simone MI (W. Boon), Gab où Trémolo 

(Maisonnave). 

Pronostics : 

PoHs-SiX)Tl : Phiîae, Mimuitus — Sinaï, San B*- 

Tilto _ ortlinde, Floriiauibture — Saà'itt-Just II, Cros»- 

soptiMon — ecutrio Veil Picadid, Merry Kniglut *•; 

Hunter, Tiberiade. 

ta Liberté : Mimulus, Anréale — San BenKo. «an- 

née — OrsJlnde, Hairctld — OrossopUllon, SaJnî- 

Just II Merry Enigtot, éeurie Veil Pieard 7*- TS- 

berianJe, Hunter. 

Vintransigeant : Anerstaedt, Iakonsk ? SmaJ, 

Sain Benito — Ortainde, Moitt Aèl — Saint-Just B, 

Cani Comba — Ftvo O'Olook, Merry Knigiit — Vaga- 

bon, Le Ts-emMay. .. 

Les Débats ; laSottSÛt, Philae — Smai, Hnnter — 

Ortlinde HaroW — Cani Comba, Saint-Just 11 — 

écurie Veil Picard., Merry Kniigbt — La. Bidassoa, 

Friand EL 

tion pour les jeunes gens âgt vient de se produire : 

•un aviateur. M. Sée, pilotait un appareil d'un 

système nouveau aprelé Canard. 

Il volait depuis aujoicyiies instants à «ne tires 

jheî'e iiautaw auamd., eai passant au rend-poiint 

Vietar-Hiu.go, aurdessus d'urne maison de six 

'éra


Organe quotidien de Défense Sociale et Religieuse 

RÉDACTION ET ADMINISTRATION : Toulouse, Rue Roquelaine, 25 


lAurii-GAttoNriK KT i>ftPAn IEMENTS LIMITROPHES . 

•tftrtHTKMKNTS NON MM1ÏH0PHK8 

tTRANUKR IUOIOD poaule) . . 

Trois moi» 

6tr. 

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10 - 

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20fr- 

2* - 

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IN Abonnements partout des 1" «t 16 de chaque mois et sont payables d'avance 

JteUf UoiukmUt tic tkungancni 4'«4ro les autres, au même titre et à meilleur 

Mire que ceux qui nous regardent comme 

u "e quantité négligeable. Nous sommes des 

1( >inme.s libres par conséquent, et nous pré- 

tendons, dans la gestion des affaires puhli- 

exercer ces droits que do soi-disant lé- 

ejyatours, en esclaves soumis, croient pou- 

«eus arracher malgré nous, parce que 

qui les commandent et qui ns paient 

inr*^ ''''niers, se croient déjà, mais bien a 

u£J' «Os seuls maîtres de notre malheureux 

i; 

1 

v, lue nous sommes 

/ôus sommes des soldats de la bonne 

,3e qui, après une trop longue, et très 

coupable inaction, avons enfin entendu re- 

tentir la sonnerie : Au Drapeau, (Bravos 

prolongés.) 

Et, en hommes libres, de toutes les par- 

ties de la France, du Nord et du Midi, nous 

sommes accourus vers vous pour nous ral- 

lier autour du Drapeau, pour le saluer, le 

garder, le protéger et le défendre ; pour le 

saisir dans nos mains, le tenir plus ferme 

et l'élever plus haut encore, afin que tous 

ceux que nous convions à s'unir à nous, 

puissent lire ces mots que nous avons ins- 

crits dans ses plis : « Pour la défense de 

nos Droits ! » 

Pour la défense de nos Droits ! Ces mots, 

je les interprète comme vous voulez qu'ils 

soient interprétés. (Cris : « Oui ! Oui 1 ») 

A cette heure cruelle et décisive où la 

Patrie se meurt sous une horrible et sata- 

nique étreinte, à cette heure où nous som- 

mes des opprimés mais pas encore des vain- 

cus, ils veulent dire — nous nous enten 

dons bien, n'est-ce pas ? — ils veulent dire 

Pour la France et pour le Roi 1 (Applaudis- 

sements.) 

Mais prenons-y garde, Messieurs. 

11 ne suffit pas que nous soyons décidés à 

affronter les périls des champs de bataille, 

quand il le faudra ; il ne suffit pas qu'un 

ou.r, romme sur la terre glorieuse de Pa- 

tay. des fils soient prêts à saisir dans leurs 

mains le drapeau que les mains défaillantes 

de leurs pères expirants ne peuvent plus 

soutenir ; il ne suffit pas que nous soyons 

résolus à répandre jusqu'à la dernière 

goutte de notre sang pour sauver, au moins. 

l'Honneur. Puisque nous sommes Français 

et Royalistes, il y aura toujours, parmi 

nous, des hommes de cœur qui sauront 

mourir en héros ; mais à l'heure présente 

nous avons d'autres devoirs à remplir, Ù 

ne faut pas l'oublier. (Très bien ! Très 

bien !) 

Les Royalistes doivent préparer l'opinion 

à la solutions qu'ils croient indispensable 

et nécessaire. Ils doivent exposer sans cesse 

leurs idées et leurs doctrines, et, par des 

affirmations très nettes, attirer à eux cette 

masse d'indécis et de flottants qui, mainte- 

nant, ne savent de quel côté se diriger, et 

qui, un jour, viendront vers les hommes 

résolus qui leur auront montré le but précis 

qu'il faut atteindre. 

A l'inverse des républicains de toutes 

nuances qui. sous le même nom, veulent, 

vingt régimes différents, les Monarchistes 

veulent un seul régime, sous un même nom. 

(Applaudissements.) 

D'abord, ils veulent un Chef. Ils veulent 

une autorité suprême, une autorité respec- 

table et respectée, stable et responsable. 

(Très bien I) 

Après avoir subi, pondant tant d'années, 

le joug avilissant des aventuriers de la po- 

litique, le peuple, dans son instinct hon- 

nête, comprend clairement que la force, la 

grandeur, la dignité d'un pays doivent se 

refléter et pour ainsi dire se résumer dans 

la. majesté de son Chef. 

Le peuple trouve que le piteux et indigne 

locataire que, de temps en temps — quel- 

quefois avant le terme — la République ex- 

pulse de l'Elysée, n'a rien de ce qu'il faut 

pour satisfaire l'amour-propre, le légitime 

orgueil d'une grande nation, et imposer res- 

pect à l'étranger. 

Bien des gens, nos adversaires d'hier, 

commencent, à force de dégoût, à être 

d'accord sur ce point. Nous autres, 

Royalistes, avec une logique irréfuta- 

ble, nous voulons que notre Chef soit 

aussi illustre que possible, et nous ne 

consentirons jamais à perdre cet avantage 

national de posséder une famille sans égale 

dans l'histoire, à laquelle appartient l'hé- 

ritier légitime de ces Rois qui ont fait, la 

France et si grande, et si belle, et si forte. 

Nous avons assez de ces Septennats répu- 

blicains, qui ouvrent une carrière facile et 

fructueuse à l'ambition Insatiable du pre- 

mier Quinze-Mille venu. Nous voulons voir 

se signer de nouveau un contrat nécessaire 

entre le Roi et le peuple. Nous voulons que 

celui-ci connaisse le lendemain, que le Chef 

de l'Etait s'engage pour le peuple et le pro- 

tège par des alliances dans lesquelles nous 

ne serons plus des dupes ou des victimes. 

(liravos.) 

Et si vous me demandez ce que doivent 

être nos institutions elles-mêmes, je serai 

d'accord avec vous si je vous réponds : Nos 

institutions doivent étire le contraire des 

Institutions des républicains. Alors, mais 

alors seulement, nous aurons la certitude 

qu'elles seront excellentes. 

Pour que ces institutions soient utiles- et 

durables, il faut qu'aucune loi n'ait le ca- 

ractère d'une loi d'exception. Il faut qu'un 

gouvernement pacificateur soit le protec- 

teur des faibles, qu'il cherche les garanties 

de l'ordre social dans le rapprochement des 

classes. Il faut que, dans le Parlement, il 

romplaco la sottise, l'ignorance, le charla- 

tanisme, la concussion, par le talent, le tra- 

viiil et l'honnêteté. (Très bien ! Très bien I) 

An lieu d'autoriser le pillage organisé par 

l'État, il foulque le gouvernement s'occupe, 

avant tout, de rétablir l'ordre, le calme, la 

paix, afin que tous les citoyens puissent 

S'occuper de leurs affaires «tins avoir à 

craindre les sinistres événements d'un len- 

demain plein de menaces. 

Pour donner satisfaction aux désirs et 

nus aspirations do l'immense majorité des 

Français, il faut que nous ayions un gou- j 

vernement qui ne soit ni aux ordres de 

l'étranger, ni aux mains rapaces des Juifs ; 

il faut que nous ayions un gouvernement 

qui respecte tout ce que nous respectons, 

qui nous rende nos libertés et nos droits 

et qui ne 6e fasse plus, au profit de ceux 

ui détiennent le pouvoir, le détrousseur 

bonté, sans scrupules et sans pitié, qui 

vole au fond de la poche de l'ouvrier les 

économies si péniblement amassées à. la! 

sueur de son front. 

Ce gouvernement, dont le premier devoir 

sera de mettre à la raison les politiciens qui 

tiennent au régime républicain parce qu'ils 

en vivent, nous l'aurons quand nous vou- 

drons, Messieurs. Nous l'aurons quand nous 

aurons fait cesser l'exil d'un Prince qui ne 

veut pas régner pour régner, et qui aspire 

à rentrer en France pour rendre à la Patrie 

tout ce qu'elle a perdu, tout ce qu'on lui a 

volé, tout ce qui lui est nécessaire. 

Ce gouvernement réparateur, nous l'au- 

rons quand nous voudrons, sans qu'il soit 

besoin que son Chef répète de nouveau, 

puisqu'il l'a dit si souvent, comment la Mo- 

narchie peut s'adapter à la société mo- 

derne, comment, en se plaçant en dehors et 

au-dessus de tous les partis, ceux-ci, con- 

fondus et rapprochés, trouveront désormais 

la satisfaction de ce qu'il y a de juste et de 

légitime dans les aspirations de chacun 

d'eux. 

Devant vous, Messieurs, je me reproche- 

rais d'insister davantage sur ce que doit 

être la Monarchie. 

Comme moi, vous pensez auc, seule, elle 

peut sauver la France. (Applaudissements.) 

Comme moi. et mieux que moi, vous savez 

que nous devons avoir confiance dans les 

promesses et les paroles du Roi, qui, du 

fond de son douloureux exil, vous remercie 

d'être venus si nombreux acclamer son 

nom, au jour de sa fête, afin de proclamer 

vos invincibles espérances, de protester con- 

tre le despotisme et la force, et de dire bien 

haut, devant et avec vos enfants, c'est-à- 

dire devant et avec les hommes de l'avenu', 

qu'après tant d'années de révolutions, 

d'épreuves et de souffrances, vous êtes res 

tés fidèles, et que vos fils seront à leur tour 

des royalistes fidèles comme vous l'avez ton 

jours été vous-mêmes. (Applaudissements. 

Au nom du Prince que j'ai l'insigne hon- 

neur de représenter, je salue le patriotis- 

me qui vous a conduits ici ; je salue a la 

fois les anciens et les nouveaux venus, et 

je leur dis : Si quelques incrédules parais- 

sent croire -encore que nos c-cpéi unces ne 

seront jamais réalisées parce que. d. puis 

trop longtemps, les couleurs du Drapeau 

Heurdelysé ne brillent plus à l'éclatant so- 

leil de la Monarchie, sovez sans crainte : 

vous savez bien que la durée des éclipses 

ne dure que quelques heures. (Assenti- 

ment.) 

Le Roi compte sur vous. Messieurs, pour 

que le drapeau de la France apparaisse de 

nouveau dans toute sa splendeur. Le Roi 

compte sur vous pour que iécusson royal 

que vos femmes et vos filles ont brodé dans 

ses plis ne soit jamais souillé par les ordu- 

res amassées par les sans-patrie, recrutés 

par je ne sais qui, mais à coup sûr dans les 

bouges les plus hideux et dans les bas- 

fonds les plus malsains qui sont la sentine 

de la Société. Le Roi compte sur vous pour 

que le drapeau de la France ne soiit pas sali 

par les individus que l'or des Juifs paie 

si cher afin qu'ils aillent vomir sur lui leur 

bave immonde et venimeuse. (Cris : « A bas 

les Juifs I A bas les francs-maçoiis ! ») 

Vous saurez préserver le Drapeau royal 

de toutes les atteintes dirigées contre lui 

par les fils du diable dans leur haine anfi- 

patrlotique et sectaire. Jîn s'attaquant à lui 

avec tant de rage, les loges maçonniques, 

la hideuse Marianne et sa dégoûtante co- 

horte, les présidente de la République et 

ses ministres connaîtront la honte de la 

défaite, s'ils peuvent, après tant de crimes, 

comprendre encore ce que c'est que la 

honte. 

A l'œuvre donc, pour préparer, pour ren- 

dre possible, pour hâter le retour du Roi 

qui sauvera la France I 

Le Roi, Messieurs, il me semble qu'il est 

au milieu de nous en ce moment, et qu'il 

nous dit, comme Wenceslas. premier roi de 

Bohême, le disait à son ministre hésitant à 

le suivre au milieu des aspérités de la 

route : « Mon ami, mettez bien vos pieds 

da.ns les traces des miens. » (Très bien !) 

Vous tous qui êtes ici, Royalistes, qui 

avez failli peut-être succomber sous le 

poids du découragement ; jeûnes gens qui 

attendez l'heure de vous rendre utiles ou 

qui, avec une ardeur toute française, avez 

déjà saisi l'occasion de montrer votre intré 

pide et entraînante énergie, no vous arrêtez 

jamais devant les obstacles semés a des- 

sein sur la roule. (Applaudissements.) 

Et, si, à Dieu ne plaise, celle qui conduit à 

la Monarchie était parfois dure et difficile 

pour vous ; si jamais, surpris par la tem- 

pête ou Circonvenus par ceux qui ont inté 

rèt à vous égarer, vous vous sentiez dé 

faillir, comme le ministre découragé, met- 

tez bien vos pieds dans les traces du Roi, 

car, pour vous aussi, il en montera cette 

chaleur bienfaisante qui pénètre le cœur, 

le dilate et le vivifie, et vous comprendrez 

mieux alors la mission divine que remplit 

le Roi en marchant à votre tête. 

En suivant ses traces, vous êtes certains 

de marcher toujours dans la bonne voie 

eu obéissant à ses ordres, vous êtes assurés 

que rien n'ébranlera votre co u rage et que 

vous garderez en vous la cou fiance qu i ga- 

rantit le succès. 

A l'œuvre donc, Messieurs ! Et pour bien 

préparer le retour du Roi qui sauvera la 

France, souvenez-vous de ce général frnn 

çais qui disait, avant de mourir, qu'on de 

valt arracher du livre de sa vie, comtois inu- 

tiles, toutes les pages qui ne seraient pas 

consacrées nu service de la Patrie. 

Arrachez, vous aussi, et dès à présent, 



que des pages tout entières consacrées au 

service du Roi et à la, défense de vos con- 

victions monarchiques. 

Cette énergique résolu lion, prenez-la, en» 

même temps que nous. Mesdames. Vos 

mains plus habiles, vos coeurs plus chauds 

que les nôtres, ajouteront de belles pages ù 

ce livre que les populations de toutes nos 

belles provinces de France veulent écrire 

avec vous. Nulle part., quand il n'agit de 

servir et d'aimer le Roi, on no parle de dé- 

limitation, et si la nation tout, entière souf- 

fre de voir la France aux mains scélérates 

d'une poignée do malfaiteurs, c'est la na- 

tion tout entière aussi qui crie u ces mal- 

faiteurs son mépris et sa haine ; c'est la 

nation tout entière qui acclame et appelle 

son Sauveur. (Applaudissements.) 

Soyez donc auprès do' nous, femmes de 

France ; vous ranimerez notre courage en 

nous disant que l'orage, dans son aveugle 

violence, ne renverse pas tout ce qui se 

trouve sur son passage ; que le volcan, dont 

les flammes sinistres apparaissent de toute 

part, n'ensevelira pas sous sa lave brûlante 

nos plus chères espérances, et que sous la 

caresse bienfaisante et tires douce du soleil 

de ta Monarchie, les beaux lys de France 

reprendront bien vite leur merveilleux 

éelat. 

Les eaux malfaisantes et corrompues de 

révolution qui semblent avoir, à jamais, 

envahi le solde notre Patrie, se retireront 

«uand nous le voudrons, et si nous savons 

te mériter, nous verrons enfin app;iraître, 

sbr des flots très limpides et très purs, 

fjftrche que nous attendons avec une si vive 

iftipatience, parce que cette arche est celle 

qui ramènera le Roi. 

Avant, de nous séparer, nous vous de- 

mandons, Mon Général, vous qui êtes le 

vivant .symbole du Devoir et de l'Honneur, 

file recevoir notre serment d'union indisso- 

luble, d'obéissance et de fidélité au Roi. 

(Longues acclamations.) 

Et, pour qu'il ait plus de portée et de va- 

leur, c'est devant un soldat tel que vous, 

Mon Général (*), que nous voulons faire sor- 

tir de nos poitrines, afin que, d'ici, il se 

répercute, ce soir, dans toute la France, le 

cri qui a soutenu notre foi et ranimé notre 

espérance aux heures de nos humiliations 

et de nos défaites passagères. 

Le jour prochain ou il deviendra, enfin, 

le cri de l'allégresse et du triomphe, nous 

nous souviendrons tous que, de toutes vos 

forces et sur tous les terrains, voirs avez 

préparé le retour de la Monarchie natio- 

nale, et les troupes si ftères d'avoir com- 

battu sous vos ordres pourront dire, avec 

juste raison, que, grâce à vous, elles ont 

remporté la plus enviable, la plus utile et 

la plus consolante des victoires. 

Messieurs, en levant nos verres, crions 

tous ensemble : « Vive le Roi ! Vive la, 

Reine ! » (Cris unanimes : » Vive le Roi ! 

Vive la Reine ! Vive la France ! Vive Tou- 

louse ! » — Une longue ovation est faite à 

M. le marquis de Suffren, vers- lequel toutes 

les mains se tendent et en l'honneur duquel 

un triple ban est frappé.) 

L'ESPRIT DU JOUR 

Un nomiveiaiu jouirnial hebdomadaire aïononoe 

la puibWeat'M-iiii dvfl roman-feuiid'letoai : 

cent mille lieues en atrrovUme, par « Robert 

Fr.-uncliev i,Ue, ie seul de nos roCoancteOB pos- 

sôdeunit .son brevet de pilote amateur ». 

il écaiiit saine doute en, um styjo très élevé. 

(*) M., le général Récamier, président


A Maquillez 


On. annonce de Méquinoz que »\ sujet autri- 

chien Czeruy, en«nge dans tes troupes (lu sul- 

tan Meulaï-Hafid et qui fut MM prisaninter 

bar li-s îeltcllos luit» d'un combat avec les mé- 

ho-M-as ohéril'ienines aux partes die Fez, est tou- 

jours hteu traite. 

on annonce également que MouSaî-ZIofi am- 

avi.ii. été accepté comme sultan par toutes tes 

t.ril .MH du nord. 



Berlin, 8 mai. 

Ou déclare officiellement que l'information 


reproduite pair la presse étrangère d'après la- 

quelle trois navires de guerre allemands se- 

raient envoyés au Maroc est sans aucun fon- 



Paris, 8 mai. 

. Oh parait aujourd'hui encore à la préfecture 






Une surveillance active s'exerce à la porto 


vestibule, qui précède le cabinet du préfet ; 

sur plusieurs points las postes sont toujours 

doubles ; les inspecteurs do la brigade des 

recherches surveillent d'autre part les abords 


quelques-uns de ceux que Ton désigne com- 


Mais nous devons dire que cette affaire do 

complot n'est pas prise au tragique par tout 




jours, et qui, dépistant une fois de plus le ser- 


Il va sans dire que dans le monde syndi- 



propres termes que cette affaire est montée ou 


tuelles. 


Sur lo parcours du cortège, toutefois, laf- 

fluenee est grande, et chacun se découvre au 

passage des prélats ei d*. l'étendard de Jeanne 

d'Arc, qui sont acclamés par la foule. 

Au retour, après un arrêt ù la statue qui s'é- 

lève aux Touuelles, le cortège rentre dans Or- 

léans ; devant 1% statue équestre de Jeanne 

d'Arc, do la place du Martre i, le cortège fait 

une nouvelle imite ; les musiques font enten- 

dre la Marche du Couronnement, d'Ambroise 


Au moment où lo cortège se remet en mar- 

che et s'engage dans la .rue de la Bnetonnerie. 


ge des évèqnès ; Us sont aussitôt couverts par 


la rue de la Bretonnerie, de nouveaux Sifflets 

sont réprimés aussitôt et la foule acclame les 

prélats. 

La procession regagne la cathédrale. 

La cérémonie se termine à 2 heures un tiuart 

par la bénédiction des évèques. donnée du 

haut du parvis à 30.000 personnes et par le 

chant du Te Dcum repris en chœur par l'as- 

sistance. 

Pendant oe temps a lieu place du Martroi 

la cérémonie militaire organisée par le gou- 

vernement, pour . rehausser l'éclat d'une fête 

qu'il s'entête à mutiler et à laquelle il a fait 

perdre son caractère traditiauiiel. 

Un défilé de troupes a lieu sur la place, 


augmentée d'un escadron du 18' dragons avec 

fanfare et étendard, du 2" escadron du 20' ré- 


A la statue de Jeanne d'Arc, les personnages 


froy, assistèrent à cette parade dans une tribu- 

ne spécialement aménagée; malheureue>emen.t 

nombre d'Orléanais et de visiteurs étrangers 

n'ont pu être présents à cette cérémonie, re- 

tenus par la cérémonie du Te Vcum. 


Sœirrs concept ionnistes, pour les susdiies 

possessiiiiis espagnoles. 

s..nt également exempts tous outres Ordres 

prévus par l'article 30 du Concordat. 

Toute association non comprise dans le* 

ception,devra se faire inscrire sur les registres 

du gouvernement civil de sa provins* respec- 

tive dans le délai de quinze jours à partir de 

la promulgation de lu présente loi ; dans lo 

cas contraire, elle sera traitée comme illicite. 


Saint-Pétciisbouirg, 8 mal. 

Un télégramme de Khart&i» annonce que 

des Chinois postés sur la rive de l'Amour ont 

attaqué et criblé de coups de f usils un vapeur 

russe qui allait à Blagovcst.ehen.sk. 

Désormais des canonnières escorteront les 

vapeurs. 

La succession de Léopold II 

Uruxelles, 8 mai. 

Le procès intenté par la princesse Louise 

contre l'Etat belge au sujet de la succession 

de Léopold II a commencé aujourd'hui. 

U n'y a pas moins de. quatorze avocats. 

L'affaire prendra de nombreuses audiences. 

des 

un 

sait 

INCIDENTS MILITAIRES 



Un groupe important do réservistes ayant 


truction au 34* d'infanterie au camp do Car- 

piagne, s'est réuni hier pour formuler uno 

série, de griefs. 


à la réunion ont formulé les plaintes suivantes 




piagne, las défectuosités du couchage des 

hemmes exposés sous la tente à toutes les in- 

tempéries, la. pénurie d'eau, l'insuffisance de 


culté éorouvéo par les malades à être recon- 




surtout, celle qui a atteint le caporal Hilaire 


guerre. 

Des élus assistèrent à cette réunion et une 


fet pour le saisir de doléances précitées. 








quelle on remorquait beaucoup d'ouvriers, 

emplissait la vaste nef. 

A 4 h. 30, à la salle de la rue P-lantade, le 


sonnes. 


la rue Plantade ont exécuté avec une parfaite 

science musicale trois chœurs très applaudis, 

dont un de la composition de M. Brébant. lo 


M. André Vincent a pris .ensuite la parole. 



Que ies royalistes sont avant tout les servi- 

teurs d'un principe. Us veulent restaurer en 



cessaire. 


guments tirés des faits les plus récente. Il fait 



Après oe discoure. M. de Bov.ira porte un 


portant une excellente impression de celte 

fête. 

LES FÊTES DE JEANNE D'ARC 


DANS L'AUBE 


Bar-sur-Aube, 8 mai. 

Ainsi que les déclarations de M. Checq lo 

faisaient prévoir, l'administration a fait enle- 

ver ce matin les drapeaux .rouges et le dra- 

peau noir qui étaient fixés depuis le 19 mars 

au sommet de l'hôtel de ville et des lialles. 

Dès 4 heuires.la place de l'Hotel-de-Vil-lo était 

gardée militairement ; toutes les rues qui y 

aboutissent étaient barrées par la, cavalerie ©t 


munis d'échelles réquisitionnées à cet effet, at- 

teignaient le faite de l'édifice municipal, et, 

én présence diu nouveau sons-préfet, M. Mas- 

no.u, de M. Maliet, commissaire spécial de po- 

lice, du. commiissaire de la ville, les drapeaux 

.rouges étaient enlevés ; il en fut de même aux 

halles où une équipe d'ouvriers, également ré- 

quisitiiennée, gratta la fameuse inscription : 

» Pauvre République, ta devise f... le camp. » 


des comités de défense avaient d'ailleurs re- 

commandé à leurs amis de ne pas s'opposer à 

cette mesure. 

A 6 heures, l'opération était terminée. 

En prévision de l'enlèvement des drapeaux 

séditieux dans les communes .environnantes, 


en auto recommander le .calme aux vignerons. 


On épldicgue sur l'enlèvement des drapeaux 





ns proclamation, n'a été faite à ce sujiet. 

LES CONGRÈS 



Ce matin a eu lieu, dans la grande salle de 

rUnhreasité, l'inaugunatioîi du Congrès du 

coton. 



Le ministre a rappelé que l'on avait tenu en 

Espagne trois congrès internationaux concer- 

nant- la médecine, l'agriculture et le coton. 

L'importance de l'industrie ootonièro est, 

njcube-t-.il, démontrée par Je grand développe- 

ment qu'elle prend. 

Le ministre constate en des termes sympa- 

thiques que le coton est le vêtement diu pati- 

vro ; il fait l'historique des travaux accomplis 

en Espagne dans l'intérêt de la culture du 

coton. 

11 constate que l'on a obtenu de bonnes qua- 

lités, mais qu'elles sont chères. 

Il dit que le gouvernement continuera sas 

tentatives et appuiera l'Industrie cotoaiène 

en s'efforçant d'éviter l'éiftigratooin afin qu'il 

y ait plus die consommateurs. 

D déclare .ensuite, au nom du roi, le Congrès 

ouvert. 

A L'ETRANGER 


Faits Divers 


Lacune, 8 mai. 

On vient de retrouver SB* la montagne Aneu 

le .cadavre d'un Espagnol âgé d'une cinquan- 


11 a été reconnu pour être un habitant de 

SaLleut venu à la foire de Lairuns lo 20 avril. 

Il a été surpris par une tourmente de neige 

alors au'il passait la frontière et est mort là- 


La famille s'est rendue sur les lieux, mais le 

corps a été inhumé à rendrai* même où il a 


PROFANATION 


Le procureur du rai vient d'être saisi d'une 

dénonciation de profanation contre les gar- 

dians du cimetière Sainta-Maria. 

Elle émane de la femme de l'ancien sacris- 

tain du Campo-Santo, aujourd'hui décédé. 

Cette femme accuse les gardiens d'avoir 

violé un certain nombre de Sépultures pour en 


commune afin de faire la place dans le cime- 

tière pour do nouveaux occupants. 

Au cours de ces opérations, les bijoux qui 


soustraits. 


Limoges, 8 mal 


habitants de Laurière, ayant à sa tête le maire 

M. Poeaud. a restitué au préfet les documents 

de ia perception,. 


Nice, 8 mai. 

Une scène tragique s'est déroulée hier soir,à 

8 heures, sur le boulevard du PantVieux. Un 

jeune homme nommé Arthur Cordon, 21 ans, 



flanc gauche. 

Les oiiioojista,nces du crime demeurent mys- 

térieuses. 


Paris. S mal. 

4u cours do la réunion hippique de Long- 



transporté à l'ambulance, le baron André est 

mort «n y arrivant, 




éclate à Ispahan. La foule a détruit un bureau 

do police du quartier et tué un membre de 

"administration municipale ; elle a donné Vas- 


repoussée. 

Le soulèvement a un caractère anticoiigfâ- 

tutiannol et clérical. 

LA TERRE QUI TREMBLE 

Vieruyi (Kurdeston), 8 mai. 

Dans la nuit du 6 au 7 mai, une secousse de 


La nuit dernière, a eu lieu une secousse 

prolongée accompagnée de grondements sou- 

terrains ; une demi-heure après, une nouvelle 


• Orléans, 8 mai. 

Cest par un temps magnifique que ce sont 

continuées aujourd'hui les fêtes du 482' anni- 


les années précédentes, les rues sont pavoi- 

Sées ; au sommet de grands mâts, ornés de 




Autour de la statue de Jeanne d'Arc, place 

du Martroi, des fleurs et des couronnes ont 


au désir exprimé hier par le maire, M. Gitton. 

Les Camelots du Roi ont déposé des bou- 

quets de liJas blanc ; toutes lés maisons sur le 

parcours de la procession, y compris les édi- 

fice* officiels comme le Lycée, qui l'an dernier 

n'avait pas été décoré, sont pavoisés. 

Dès 6 heures du matin, la batterie d'artille- 

rie qui se tient sur la rive gauche de la Loire, 

à l'emplacement même du f ort des Tonnelles 


salve do 21 coups de canon ; les cloches des 





pavolsée ; la municipalité, ayant à sa tête M. 

Gitton, maire, reçoit les Invités officiels qui 




A 9 h. i, le conseU municipal, le maire, ses 



térieur do la nef, les bas-côtés regorgent de 



Le panégyrique est pronwicé par Mgr Izart, 

évêque de Pamiens, qui a retracé avec éloquen- 

ce la vie de l'héroïque Puoelle : « Messieurs, 






le cœur agonisant de la patrie ; dites-moi, 

est-ce une jeune 1111e de 17 ans ou n'est-ce pas 

plutôt ce Dieu des batailles qui apparaît par- 




condffit que des brebis, elle a soudain les illu- 


il un chef d'année, l'audace et la bouillante 


» O France ! ô ma pairie 1 puisse-tu aux heu- 

res de la détresse nationale, puisse-tu voir Sur- 

gir une de ces folles sublimes qui prendra la 




res et qui tressailent d'espoir en acclamant 


» Qu'il vous plaise maintenant, o Dieu I 


do l'épée' qui tue, mais de l'étendard qui ral- 

lie et de mettre sur ses lèvres non le cri do 


paix qui rapproche les cœurs ; qu'il vous plai- 

se de l'aire du cœur de Jeanne d'Arc le rendez- 


v c m? J"v Vanef S de la sainteté, l'ange de la 

n a s r'u L ? Rédemption soit, désor- 

oeS ï&'ViïSMr&SS& demte 

assoient, outre Mgr Touche? NR "si DuŒ 

areh.ev.Vmo de Bourges, BeSWlt.^ôquéde' 

Ctarmon , Izaird, ôvêque de Pamiors RmVtrv 

évêque du Puy, Mélisson, ftvèdoe de II Loi s 

Marbeau, évêipie de Meau. prend fin. ' 

La procession se met; alors en route mais 

hélas elle o. perdu complètement ©on bon ca- 


L'armée, les fonctionnaires, n'y figurent 

plus officiellement ; plus de soldats faisant la 

haie, plus d'officiers généraux, de magistrats 

en roiie, plus cette fois, les pompiers d*s com- 



Dans la crainte de complications av.ee les 

Etats-Unis, Modère a donne l'ordre à tous les 

insurgés de se retirer de la frontière; lui- 

même s'avancera du sud de Juarez sur Mexico. 


Le président Diaz vient do publier un ma 

nifeste dans lequel il déclare qu'il démission 

nera aussitôt que ia paix sema rétablie. 


blié hier soir la décision du président ; ©lie a 

été accueillie avec jode, 

.Le président Diaz a fait, eonmaita» sa déci 

sien an conseil des ministres ; il s© réserve 

le droit.d'annoncer le moment où la paix sera 

véritablement rétablis ; 11 déclare qu'il le fana 



Son seul désir est de .servir les intérêts de 


pour la paix et le progrès diu pays. 

Madère était déjà en marche vers la oapi 

talo • lors'-u'il reçut la nouvelle de la décision 


— J'enverrai au président une dépêche le fé 

Mettant de son acte qui exigeait die sa pa.rt une 

suprême abnégation patriotique. > 

Madère annonce qu il acceptera le nouvel 

armistice dans lo but d'abréger les négocia- 

tions de paix. 

Le -camp se réjouit de révéneniont parce que 

le président Diaz, en agissant ainsi, semble 

avoir -obéi à ûltimatum de Madère. 


P: 1TITES NOUVELLES 

8 mai. 

- M. Crunpi a signé un arrêté révoquant il. Oné- 

danne. 

- Aujourd'hui ont commencé devant la Cour de 

cassation le débat de l'affaire Coniteas ; il s'agit 

d'un pourvoi formé contre un jugement du tribunal 

de Souase. maintenant M. Coniteas en .possession 

de 95.000 hectares de terre en Tunisie. Quinze mille 

indigènes qui occaupaieat ces terres protestent con- 

tre lo jugement. 

— Le général GaMiénl, inspecteur général de l'ar- 

mée, est parti de Marseille pour Tunis par le paflue- 

bot Cartilage. 

- Le président de ta République a visité, dans les 

galeries Georges Petit, l'exjjositdon Ingres. 

Lire le Spart à la 4 9 page 


Mardi, 8 mai. 

Le projet de loi sur les associations que le 

gouvernement soumettra domain à la Cham 

bre contient notamment les dispositions sut 

vantes : toutes les associations sont soumises 


au moins de douze ; les associations présente- 


et revenus ; les associations posséderont seu- 



bles destinés à leurs fins ; les biens acquis 

gratuitement seront vendus et le produit de 




de biens en faveur des associations par une 


déclarera agir â ce titre ; toute association re- 

ligieuse sera munie préalablement d'une li- 

cence diocésaine ; toutes les associations, sans 



Lorsque les associations seront dissoutes 


dateur judiciaire 





liquidation comme en cas de carence d'héri- 

tier. 

Les associations religieuses cloîtrées sont 

soumises aux lois communes ; nid ne pourra 

pénétrer clans un couvent sans mandat judi- 


un commerce ou une industrie ; tous les fonc 

tionnaires qui ne sont pas des agents d'auto 

rité, pourront s'associer, mais non provoquer 

la paralysie d'un service public. 


association religieuse sur le territoire ospa- 

gnol sans obtenir préalablement des lettres do 

fo« C Œ ,,t8 c < * 9. rrtrc * religieux su iv , ;,' 

les Missionnaires Franciscains pour le Maroc 

o.la lerro-Sai.nte, les Fils du Cœur Imnmculé 

de Jésus, pour les possessions espagnoles en 

Afrique ; les congrégation Dom de saint. Phi- 

lippe, de Néry ; les Filles de Charité et lee 

Arrivée tu Drapeau îles Cliasssim à Caîiors 



En vue de l'inauguration du monument du 

sergent Lavayssière, héros .de Sidi-Brohim, 

qui devait avoir lieu à Gasteifranc, dimanche, 

7 mai, de nombreuses délégations d'officiers 

et de chasseurs â -pied sont arrivées samedi 



Un bataillon du 7°, sous le commandement 

du colonel Relbell, attendait dans la cour de 

la gare, avec musique et -drapeau. 

Dès que le drapeau dos chasseurs à. pied 

apparut «à la porte de eortie, la sonnerie « au 

drapeau ! » retentit. Le drapeau du T s'inclina 

devant te drapeau des chasseurs, et le cor- 

tège, précédé de la musique, prit lo chemin de 

ia caserne par l'avenue de la Gare, la rue du 

Lycée et le boulevard Gambette. 

Une foule énorme se pressait sur le boule- 


dos chasseurs à pied, qui porte dans tes plie 

la croix de la Légion d'honneur et les noms 

mémorables de : Isly, 1844 ; Sidi-Brahtm, 1845; 

Sébastopol, 1854-1855 ; Solférino, 1859 ; Extrê- 


L'hôtel do ville, le Cercle militaire, les éta- 


maisons particulières avaient pavoifé aux cou- 

leurs nationales, en l'honneur du passage dans 

les rues et boulevards de Cahors, du drapeau 

des chasseurs à pied. 


Nous apprenons la mort de Madame veuve 

Car-rère de Maynard de Ségouffielle, auteur de 

quelques ouvrages et qui a collaboré à plu- 

sieurs œuvres die bienfaisance. Elle est décé- 

dôe à Toulouse dans sa 90° année. 

#** 

M. Joseph de Courrèges. maire de Monieils, 

et sa famille, &ont véritablement accablés par 

le malheur et frappés clans leurs plus chères 

affections. 

11 y a à peine quelques mois, nous annon- 

cions, avec un vif regret, la mort de l'une de 

ses ailes, Mlle Marie-Thérèze. dôcédéc à l'âge 

de 28 ara-, ..au château de Monteils ; aujour- 

d'hui, nous ^prenons qu'un nouveau deuil, 

celui-là prévu hélas ! depuis quelque temps, 



Mme Jeanne-Marie-Geneviôve de Courrèges, 

en religion sœur Geneviève de La Charité, 

s'est pieusement endormie dans le Seigneur, 

ai couvent de Montolieu. à l'âge de 34 ans. 

SeeUT Geneviève s'était consacrée à Dieu et 

faisait partie do cette admirable Congrégation 

hospitalière qui a son siègo au Conservatoire 

Torloma, à Home. 

C'est là que son malheureux père fut appelé 

récemment dans une crise do la pauvro reli- 

gieuse et là que la douce mort des filles de 

Jésus est venue la ravir à la terre et aux 

siens. 

Nous prions M. et Mme J. do Courrèges et 

leurs enfants, ainsi que les nombreusse fa- 

milles du notre, région que cette mort met on 

oouil. do croire aux sentiments de condoléance 

que nous MOT adressons du fond du cœur. 

E. y, 

Le fioncours A 

au coNCOuns — LALEBTE 

En l'honneur du concours, la cause agricole 

a trois rédacteurs en «o journal. L on III 

donné deux auxiliaires dont .te suis ira- h -i. 

L'un M Alexandre Cou tel, a deux initiale. 

A Ç. connues de tous. C'est le chroniqueur 

attitré des faits et gestes do la lionne ville de 

Toulouse. Comment voulez-vous qu il no con- 

naisse pas tout 1 II vient d'eniever un 

Plus beaux prix des J eu x-l ! oraux, avec 

pcème intitulé Toulouse Moderne. Dieu 


crits. Aussi, au concours, tout lui sera. hicde 

L'autre, M. Louis de Fori'uid est in neo-lou- 

lousain. Mais quelle facilite ^«aP^ft m 

à la fois sa plume et son esprit ! Ghroniquara 

des choses militaires, vous avez lu W «J 

criptions vivantes et précises des grandes 

manœuvres. Puis, c'est dans les vastes i éli- 

rions, les émotions populaires quil se, distin- 

gue. Depuis les manifestations de MarçeJlin 

Albert jusqu'aux grandes fîtes de Lourdes, il 

est l'homme des descriptions de foules et va- 


Jugez si le tohu-bohu et les cohues du con- 

cours l'effrayeront 1 II saura choisir dans la 

masse d'expositions ce qui va vous intéresser. 

Passez-moi cette expression, il sertira les 

joyaux. 

Ainsi encadré, je vais m'adjuge! le côte pra- 



che, même, dans les huîtres. Je fouille les ori- 

ginesje suis un praticien et un chercheur. Des 



Alerte ! vignerons ! Dans mes premières 

courses sur le cours Dillon, j'ai appris une 


On a déjà vu, et vu en nombre, des papil- 


réputé, qu'ils ont apparu et il doit en être né 

autre part. Us ne sont pas d'accord avec la vé- 

gétation de la vigne et cette année, où eJle a 

a-i moins quinze jours de retard sur la nor- 

male, ils éclosent beaucoup trop tôt. 

J'ai tout lieu de croire (en pareille matière, 

on ne peut être affirmatif à l'avance), qu'ils 

sont trop pressés. Ces éclaireurs vont proba- 

blement voir leur ponte avorter. Les mannes 


pénétrées par le papillon. . 

Il aura pondu sur des poils et des bourres 

et l'élan de la végétation va déplacer à droite 

ou à gauche tous ces œufs. Mais ces éclai- 


ne sont, pas loin. 

Vite, courez aux insectifuges et dans dix ou 

douze jours aux insecticides. • 

J'ai visité l'Exposition cherchant des four- 

nisseurs de produits insecticides et insectifu- 

ges ; je n'en ai trouvé que deux, ayant de fort, 



sur la place de Toulouse, M. Savès. Il a créé 

un produit dénommé Insectil, à base de soufre 



Ceux qui ont été sauvés par lui sont deve- 

nus de véritables apôtres et autour d oux (j'en 

connais pas mal), les conversions abondent, 

tellement, que M. Savès me disait hier appro- 

cher«-de dix mille balles de son produit dans 



à Rabasteijs (Tarn.). Celui-là a aussi donné un 

nom à son produit qui est à la fois insectifuge 

et antiparasitaire. Il l'a nommé /4n«i-Afi/cros. 

Je n'eusse pas choisi ce nom, d'abord parce 

que c'est un barbarisme, anti étant latin et 


mikros ou simplement micro, qui veut dire 



pas bien que son insectifuge est un composé 

de naphtaline, de cuivre et de soufre. Quoi 

qu'il en soit, hâtez-vous de vous mettre à l'œu- 


Vous combattrez en même temps le mildiou 

et l'oïdium. 




dre à base de baryum, qui contient du cuivre 

non pas comme sulfate, mais sous uno autre 

fonae qui peut s'associer au baryum. Il faut 


dams dix ou quinze jours, de ceux de M. Sa- 

vès. 

Hier, devant le pavillon de ces deux mes- 

sieurs, j'ai entendu des hérésies. Oui, des hé 

résies. 




mal, mais outre que c'est une dépense inutile, 

cela peut induire en erreur sur le moment de 

l'emploi en prenant une époque intermédiaire. 


dix jours avant le baryum.puisqu'elle doit éloi- 


la petite oheniHe. Si vous mettez la naphtaline 

après la ponte, c'est mutile. Si le baryum est 

déposé trop i l'avance, la pluie aura le temps 


Qu'est-ce qui a donné l'idée d'employer la 

naphtaline î 

Eh ! mon Dieu 1 un usage journalier, l'em- 

ploi de ce produit contre les mites des étoffes. 

Or, les mites sont des teignes comme la co- 


sénateur Cazeneuve et le produit a été lancé. 


que ces traitements à» poudres combinées avec, 

les remèdes usueils, cuivre et soufre, contre 

l'oïdium et le mildiou, revenaient à une dé- 

pense infime et ne pouvant se comparer aux 


Que l'on ne me reproche pas de ne parler 

ici que de deux producteurs d'msectifuges et 

insecticides ; ce sont les seuls que j'aie vus au 

concours et nous sommes au concours. Je ne 

les crois pas rivaux pour ces produits : ils se 

complètent. L'un est pour prévenir, l'autre 

pour guérir. Le rnêmo fait va se produire en 



Ah '! par exemple, la rivalité existe pour 

beaucoup, dans le monde des bouillies cupri- 

ques. Y en a-t-il le long du cours Dillon 1 

Bouillie Juiian, Vermorel, Organ, Richard, 


qui veut prouver que dans le commerce com- 

me dans le inonde, on a des. ancêtrès. 

Et les arséniates ? Et la nicotine ? Mon 


ques jours. 




ce'Uant et insectifuge. 

Deux ont fait leurs preuves, ce sont le for- 

mosol et le lysol. Vous trouverez lo premier 

chez M. Savès, le second au Syndicat de la 

Haute-Garonne. Ah ! ici, mesurez. Ne dépassez 

pas 500 grammes par cent litres de liquide. Il 

faut dans la lutte future user un peu de tout. 

Cherchez le meilleur nour le mois de juillet 

A demain notre entrée réelle à l'Exposition' 


feu ! au feu i 

L. DE MM.AFOSSE 

(Labora). 

LE CONGRÈS DES SYNDICATS AGRICOLES 

rables et ne s éloignent fias des rentes promi- 



Voici une liste à peu près complète des asso- 

ciations agricoles qui o»*J^^ r !^°Jv *î: 

Syndicats de Cugnaux (Haute-Garonne), de 

Cologne, Samatan, Lombez. Mi.ntesquieu.Mau- 

vezin (Gers), Saint-Jory, V Mleu-eu*e-le- 1 enne. 

Cazères! Montostruc (llaute-Garonue), Masa- 

met lézigivtn, Ardiège, Lécussan (Haute-Ga- 

ronnelt Boiîa-Cantaon (H.-P.). Couffo.Uens. 

Salvagnac (Tarn), Seïsses, Muret, Lavardens 

(Gers) Castelnaudary, Cahors. Marmande, 

Syndicats du Saint-Giropnuis, Olonzac, Cour- 

Bai) Le Vigan (Gard), Sainte-Krmtines (Ven- 

dée) Gurauville (Loiret), Cadiilac-Podensac. 

Sauterno et Barsac (Gironde), Baïts. Bayonne, 

AC Et llS poîir l'étranger : associations viticoles de 

Rupt-sur-Moselte, Institut agricole de Ccm- 

blouy (Belgique). Union des associations agri- 

coles allemandes, Association des Agriculteurs 

d'Espagne, Union paysanne Suisse, etc. 

LA DEUXIÈME JOURNÉE 

Première réunion du matin 

L'assistance qui se pressai* hier, JTMW 

d'ASSézat, s'est encore accrue ce matin, LCS 

congressistes on* de la peine à conteniT dans 

la vaste saille des réunions solennelles, et on 

a, me dit-on, agité un moment la question 

de transporter à la suite du Jardin-Koyai no 

siège des réunions du Congres. Mais on a 

reculé devant la grande difficulté que présen- 

tait le déménagement des archives et doeu- 

menits riéeessaires aux travaux do l assem- 

blée 

LE CRÉDIT RURAL 

C'est M. Dubois, lo distingué président de 

la Caisse régionale de crédit agricole de iou- 

louso, qui ouvre la série des rapports. 

H présente une étudie détaillée et meryeti- 

letisemenit ordonnée sur l'organisation dont 

H est le créateur, qui a rendu et. est appelée a 

rendre au monde agricole do notre région de 

si importants services. 

M. Dubois fait l'iiistoriquc du crédit agrico- 

le, dont il a trouvé des traces, en France, en 

1781. Un siècle plus tard, à Poligny, fonction- 

ne la première caisse die crédit. 

Puis M. Duboiisiendhonmtage a M.de 

Fomtgaiand. qui fut le vêrutaMie fondateur de 

ce genre de crédit. . 

M Dubois s'explique sur le fonctionnement 

des caisses. : « Elles ne doivent pas compter 

indéfiniment, dit-ift, sur les avances gouver- 

nementales. Elles doivent marcher semés..» 

L'orateur monstre comment, à la suite d étu- 

des et de réformes successives, la caisse de 

Toulouse est arrivée à réaliser le but essentiel 

de ces sortes d'organisations. 

Son rapport est vivement applaudi, et vaut 

à son auteur les félicitations do M. Delalande 

et de M. de Fontg.ulaind. 

Après une discussion très chaude, à laquelle 

prennent part MM. Ucay, le marquis de 

Réaniment. Duipuy. Lefèv-re, Rendu, le comte 

de Vogué, Defourmantin. président de la 

Caisse d'énonomde sociale, l'abbé Tbouvenin, 

etc, le Congrès adopte les vœux suivants : 

« Que les syndicats agricoles et les caisses 

de crédit mettent en pratique l'usage du 

compte-courant agricole ; 

» Que les syndicats, pour régler eux-mêmes 

et au comptant, avec les escomptes d'usage, 

les achats en commun, opèrent pour le comp- 

te de leurs membres : 

» Que les caisses de crédit, pour aider les 

syndicats dons ces opérations, se chargent 

dss avances aux syndiqués et de l'encaisse- 

meou des sommes versées par eux jusqu'à 

complet paiement ; 

» Que les caisses soient autorisées à ouvrir, 

jusqu'à concurrence de 2.000 francs.un compte 

courant, avec ou sans effets, qui facilite- 

raient les petites opérations des agriculteurs.» 

LA MUTUALITÉ AGRICOLE 

C'est, au tour de M. Vonon, vice-président de 

l'Union des syndicats du Sud-Ouest, de faire 

connaître son anappomi sur « la mutualité pro- 

fessionnelle en agriouM-une ». 

Il dépose le vœu suivant, qui est adopte à 

l'unanimité : 

c Le Congrès émet, le vœu que les mutuali- 

tés et coopératives agricoles revendiquent 

tau/jours la. liberté de tout développement légi- 

time contas toute mesure qui paralyserait 

leur essor soit en les enserrant dans des for- 

mules étroites, soit en les assarvissant à unie 

direction ôtatiste, contraire au principe mu- 

tuel qui les fonde, et qu'elles poursuivent 

leurs progrès eu se sosîfeftent plus du but à 

atteindre que des avantages fiscaux. Itoppelle 

le vœu émis au cours du rapport, que, 

partout où elles manquent, soient créées 

par les syndicats des Sociétés de secours 

mutuels conter© la maladie et la vieillesse. » 

M. le comte de R-acqungny intervient utile- 

ment dans les débats. 

LES SYNDICATS D'ÉLEVAGE 

Enfin, la matinée se termine par la lecture, 

par M. Héron, président du syndicat d'éle- 

vage de la race bovine gasconne, d'un tra- 

vail sur le syndicat d'élevage. 

M. Héron rend hommage, en débutant aux 

émmensts services rendus à la cause agricole 

dans la région, par le regretté marquis dè 

Pajaminy, et dépose en terminant le vœu sui- 

vant :. 

t « Le Congrès, considérant que c'est par la 

sejeetion rigoureus-e des animaux que l'on 

peut arriver à amélioirer nos différentes ra- 

ces d animaux de ferme ; que cette sélection 

rugoureuse ne siau-rait être faite sans l'a-ti- 

pui de tons ies éleveurs ; 

» Emet le vœu : que les syndicats agricoles 

fassent tous leurs e&orta pour créer des syn- 

dicats d élevage. comprenant tous ies éle- 

veurs sans exception : les uns s'engageant à 

livrer tous leurs animaux d'origine a la re- 

production, les autres promettant de vendre 

a la boucherie tous les animaux croisés >. 

Après une intervention du général La- 

porte, ce vœu est adopté à mains levées 

la suite des opérations du Congrès est ren- 

voyée a deux heures du soir. 

f.'«p?-ès-ro.idt 

érni " 

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K euse assistance se retrouve 

pour l'importante 

réunie à deux heur 

^^'X^L9^ fttr/dâuues 

gré le 


Comme suite à ta discussion du rapport île 

M. Lefôvre sur ies retraites ouvrières des pay 

sans, lo congrès au début de ia séance de ci 

soix a émis le vœu suivant : 

• Le congrès considérant d'une part nue la 

i du 5 avril 1910 contient certaines disriosl 

uons on désaccord avec les vœux ômis'ani^ 

rieurement par les associations agricoles et 

d'autre part, qu'elle rencontre dans son aouli 

cation de graves difficultés ; 

11 

» Considérant que le pivblème des retraites 

paysannes ne peut recevoir une solution défi- 

nitive que par l'organisation des caisses au- 

tonomes professionnelles ; 

» Emet le vœu : que le Parlement après 

avoir consulté les diverses organisations pro- 

fessionnelles Intéressées, apporte à la loi du 

5 avril 1910 des modifications 1 de nature à fa- 


nelles en leur donnant notammont la nlus 

large autonomie ; K 

» Engage, les Unions régionales des Svndi 

cats agricoles à mettre à l'élude la création 

des caisses autonomes professionnelles '• 

» Et Invite en attendant l'Union centrale ûe» 

Syndicats des Agriculteurs de France à créer 

une caisse centrale dont les membres pourrom 

dans la suite s'inscrire à la caisse profession 

«elle de leur région. » 

M. de Marrilloc donne lecture d'une tetiro 

qui lui a été adresséo par le ministre dn 'trn 

vail et d'où H résulte que celui-ci est „ tout 

disposé à favoriser par tous les moyens £im 

disposition l'organisation des caisses rte' rt> 

traitée (professionnelle* autonomes) "à oondi" 

qui .in,rrees«nt au plus haut de- 

monde agricole. 


auiuJ M AL ,' ORD la . Wi 'i«a«'é Accidents sur la- 

quelle M^ te comte de Vogué, président de 

1 Union du Centre des Syndical amie?,B>« M 

vmcoles, présente un luimnèux raôrt 5 

Une discussion intéressante s'engage s ir ses 

UcayTde &v&$&& B««»WI 

Considérant que tout en procurant au tra- 

ailleur agricole la sécurité légale dont iouit 

le travailleur de l'industrie ou du commerce 

H importe de ne pas aggraver outre mesuM 

Emeffel'œu! P m ^«^'t 

r Oue les responsabilités professionnelle*; 

des accidents du travail agricole solent éta 

bhes, non par une extension plus ou n oms dé" 

gu.see de la loi du 9 avril 1898, mai i paru rte 

î ô 1 t L 80 , l , t tenn compte de la situation nnr 

ticuhôre de l'agriculture lum au no ut rk- v»E 

des conditions du travail et au ooim il V, ° 

des charges qu clic a à supporter ; 

VUC 

portières ^VcS'u KSffLitf l0IR 

ffearplottation* s'3 Ta toWffiSSÎSES 

qui concourent direc.temen tofi in/iwfJÏÏl 1868 

à la production agric"e ainS U . ?.\ rc , n ^ Tri, ;" t 

travailleurs agricoles sans cxcèp n " S ,CS 

ag^co«Sd- «vndicats 

i.tirzg.'VJT . in wi i win -..nrr:.- _ 

i — "— — —ïï!35j 

leeiurc d'une remacvttble étude du docte,,. 

Ferroul siu* cette VsBoclaiion de défense viu. 

cote 

En \ .ici réloqu. uto conclusion : 

u Au boni, de Unis ans d'existence, les syn 

dirais dos vignerons du Midi peuvent montrer 

avec s.ili-.l.'ictiori les résultais KMCIIIIS. |,IUJ, 

saut de cùi les avantages moraux de l'entre. 

prise el se bornant aux constatations maté- 

rielles, l'importance de ces derniers ressort 

entièreuK-iii da la statistique des sorties taxées 

des vins du Midi. 

» Ainsi, pour ne prendre en oxempie oue ies 

di ux années qui ont précédé la constitution 

do la C. G. V. et les années qui ont .suivi sa 

formation, on arrive aux constatations sui- 

vailles : 

» Avant la formation de la C. G. V. 1905- 

190(i : 83.068.838 hectoi. ; 1900-1907 : 20.610.510 

hectol. Total : 411.(198.743 bcctol. pour les quai 

tre départements du Midi. 

» Après la formation do la C. G. V. et le 

fonctionnement de son service de surveillance 

de fraudes : 1907-1908 :TM.198.605 hectol. : 19(18- 

1919 : 2«.««.«78 heotoï. ; 1909-191(1 : 25.187.725 

hectol. Total : 70 857.808 hectol., soit ea 

moyenne : 25.620 000 hectolitres. 

»'D'où une différence de près de 4.400.000 

hectolitres de pins qui vont annuclilcanent à la 

consommation taxée et qui sortent des chais ( 

de ces quatre départements. En les évaluant 

au prix minimum de 15 à 20 fr. l'hectolitre, 

c'est une somme de 00 à 80 millions de franc» 

environ dont bénéficie la région intéressée. » . 

LES MUTUELLES INCENDIES 

Enfin, à la place de M. de Lestants, prési- 

dent de l'Union des Syndicats des Pyrénées et 

des Landes, que la mort récente de. son frère 

le général a empêché de participer aux réu- 

nions du Congrès, M. le comte de Vogué 

donne lecture du rapport que celui-ci a edihé 

sur les Mutuelles Incendies. Il en explique 

très clairement le fonctionnement, les avan- 


obtenus. , , . „ 

M. de-Courrèges, dans un rapport technique 

et documenté, répond que la nécessité des 

caisses Mutuelles agricoles Incendie ne se mi- 

sait pas sentir, que les Compagnies existâmes 

actuelles à primes fixes suffisaient, a ga- 

rantir ce risque et à signaler les inconvénients 

de leur fonctionnement, dont un des Pi'ncj* 

paux, d'après lui, est d'ouvrir la porte * 

l'assurance oar l'Etat quo se propose de bure 

lui-même, la réassurance des caisse» Mu- 

tuelles Incendie: - oinmier M 

Après une intervention de M.. Sliiguer et 

de M Pé de Arros, ancien magistrat, les dé- 

bats sont clos et l'assemblée adopte, le vœu 

SU « V Le VÏII" Congrès s'oppose à la création de 

nouveaux monopoles en faveur de 1 Etat, no- 

tamment en matière d'assurances agrico.es. 

Il prie les présidents des Unions régionales, 

les Syndicats de transmettre cette décision 


cription. » 

La séance est levée sur ces entrefaites et les 

membres du Congrès se rendent au Capitole 

où une réception leur est offerte par la muni- 

cipalité. 

A l'Hôtel de Villa 

M. Leygue, maire de Toulouse, entouré de 

M. Baylac, adjoint, et do M. le sénateur Our- 

nac, attend ses invités dans la salie des Illus- 

tres où va être servi le vin d honneur. 

Les vestibules, le grand escalier sont assez 



expression : quatre hommes et un caporal. 


la parole : au nom du Comité d'organisation 

du Congrès, ii remercie aimablement la muni- 



M. Delalande lui succède : au nom de tous 

les congredsistes, U dit sa gratitude aux re- 

présentants de la ville de Toulouse pour la 

charmante hospitalité que ses collègues et lui 

ont trouvée dans la grande cité lauguedo 

ciepne. 

o Nous sommes venus, ici, dit-il, accomplit 

une œuvre de concorde. Et si nous montons *sj 

aujourd'hui au Capitole, ce n'est pas chargés, 

comme Tes Romains, des dépouilles opimes de 


tout un peupldSur un terrain qui doit nous 


U constate la magnifique prospérité des 

Associations agricoles dans la région toulou- 

saine et termine en ces termes son discours : ] 

— t. Nous conserverons. M. le maire, le med- 

leur souvenir de votre hospitalité courtoise. 

Ce sera, pour ma part, un des meilleurs mo- 

ments de ma vie syndicale. » 


teurs : 


voir ici, au nom de la ville de Toulouse, les 

membres du VIII' Congrès des Syndicats agri- 

coles, de tes remercier aussi d'avoir bien 



tre ville est actuellement le siège, l'appui de 

leur dévouement qui n'a d'égale que leur com- % 


Votre réunion coïncide cette année, grâce j 

aux efforts de MM. de Lapparcnt et Théron de 

Montaugé, avec notre Concours national ogrl«a 

cole et vient très heureusement en souligneiB 

l'importance. | 

Cette importance échappe encore à bien de 

gens, ou, du moins, elle n'est que partielle 

ment corn-prise. Tout le monde voit dans ceM 

fêtes de l'activité publique un accroissements 

momentané de la vie commerciale de la ville.ljj 

dû à l'affluence de la population foraine. On 1 



compte et que ces manifestations sont une 



sions une plus-value des recettes de l'octroi, 3 

signe incontestable de l'amélioration du bien- I 


Après avoir souligné l'importance qu'ont 

pour la région et la ville ces grandes manifes- 

tations agricoles, M. Leygoe ajoute : 

— C'est à vous, Messieurs, qu'incombe la 

lourde tâche de dégager aux yeux de ton? 1 

l'importance des Concours. C'est à vous, qui 1 

connaissez admirablement les ressources do ? 

notre Sud-Ouest, cm même temps que ses con- j 


de voir quelles sont les branches de l'activité 

régionale les plus susceptibles d'être dévelop- 


être offerts à nos produits, de, rechercher quels « 

sont les outillages, les méthodes, les modes 3 

d'application qui peuvent donner les résultats jj 

les plus féconds, qui peuvent contribuer le i 

plus au bien-être et à la prospérité de notre--' 

Midi. » 

M. leygue constate, encore, la parfaite réus- 

site du Congrès syndical dos Syndicats, et ty 

termine ainsi : 


Toulouse, je vous souhaite la plus cordiale., 

bienvenue et vous adresse nos sincères renier- i 

ciements pour la haute contribution que vous 


nal. » 



utile dont la dernière journée du Congrès serai 

le magnifique et digne couronnement. 

L. DE FERRAUB. 

4' 

grôer, sous le couvert de la ioUul m iiV^' * 

ces sa- 

ut les 

centre les. accidents du trâvnu M ',?„ MU 

ciêtés. sans garantir m me r oùr' , 

1 

risques d'incapacité de traval l '£! lcs 

de mort ; assurent les agrlc , e rl Jf m 0,1 

risques d'incapacité tenmnrn re en eî'"'" U " A 

b£ lu relance une P^^ 

8 ^ 

Jl"* 0 " °**»U DEH VIGNERONS 

los Corbiôres par U „ 

auquel M. nelalandc ft . ZJ\„ 

envoie l'exnre^lonV" n A'I Âssemblée 

>nne, retenu dans 

devoir profass.oimel tt 

Rivière, expression de ses regrets 

"--président ' ia C. G, V 

M. Bére de 

Programme do la troisième et dernier* 

journée : 

le matin, à 9 heures : V La Coopération en 

Agriculture, régime juridique, rôle de l'Etatj 

M. R. Gavoti, président de l'Union des Alpfl 

et de Provence ; 8* l'Ecurie coopérative «» 

Midi -. M. C. Marty. vice-présldoni de l'EcirM 

coopérative ; V la Cave coopérative : M- Sa* 

gués, président de lit Cave coopérative ; * 

la Coopérative de violettes . M Lambert»» 

président de la Coopérative des producteur» 

do violettes ; y r'Oruatiisation corporatif* 

chez les flemmenrs landais . M Ricard, direc- 

teur du service de lu Mutualité de la S»-'»'*" 

des agriculteurs de France. „,. 

Le soir, à 2 heures : V ir rôle des Si/ndc» » 

dans l'oroanisalion professionnelle •' M\ f* 

marquis de Marcillae, président de l'Uin 0 " 

des Syndicats agricoles du Pôrigord ci du . 

mousin . 2* les rnnr des planteurs de M''"'.' 

M Dolport. président de la Fédération. n»JJ 

nale des planteurs de tabac ; r lit ao 

fini des crus M. G Bord, viw-présidcrw 

lUnion girondine des Syndicats ngrir"»." 

Le soir, à 8 heures, banquet du Congrei- 

Tout VITICULTEUR 

Assure sa récolle pur l'emploi de W 

BOUILLIE ORGAN mi^?t*"ooV* 

Soufres, sublimé, trituré, à n.' v ' ,ri $ia«? 

bloxyde do cuivre, stéaiile e-.. i o- ' • ,.,,.rdc"' 

sublimée, sulfate et acétate de


•a'-y." ui*»-T' —ï 

d 811 1 TODLDDS 

£ phémézides toulousaines 

9 MAI 

Saint du jour : suint Grégoire. 

Fêle à souhaiter : saint AntorUn, saint Gor- 

.tu n. 

lever de la lune : S h. ?.', s 

matin, 

iJiver tlu soleil .- i h. sa 

coucher, 3 h. 9, 

coucher, 7 h. î. 

Vf\\cavU\, lioiulrvarii de SIl'.ivlisuru \\ un eli"val 

jftU'iiKtaune sur la. vole palillifii-; a M. Mn-mim-Ucr. 

lue lUtt iftHiAu». 1.1 )>ls. un in me U'éiSli-*': a M. 

l.llïiiai-, ru.. l(.«i|uc,lulllSRAMAN. Orimo ou accident ? Hier 

soir, a la. tombée dO la nuit, un Jeune liommo 

de ia commuas de Caraman avait été avec 

un camarade, dévaliser une garenne. Comme 

H était dissimulé dans des buissons, il a reçu 

à la tête une décharge de fusil. 

Ce. jeune homme n'est, point mortellement 

ble-se. sn visage -si [lourianl criblé de grains 

de plomb. Ses veux ont été heureusement pré- 

servés. 

L'enquête faite par la. gendarmerie n'a don- 

ne encore aucun résultat. 

Le Jeun* homme prétend qu'il n'était pas à 

bmeonner. Son n formation est assez vraisem- 

blable, car ce n'est encore presque qu'un en- 

fant. A-t-il été victime de la méprise d'un bra- 

'-(itiiiiei- ..n .le .pi 'ique malveillance ? lin u i 

aaU encore,A travers son visage ensanglanté, 

il n'a pu reconnaître son agresseur qui s'est 

enfui. - 

CADOURS. Coniirmation. Hier, à dix 

heures, Mgr (humain, anclievèque «le Toulou- 

se, a donné dans l'église de Cudours le s&cre- 

rnent de confirmation aux. enfants des coin- 

.Toumes de Gox, Odi'iiui-tc., Brig-nemont, La 

l!:-eii;e, Caublac et C'adoura 

Une foule énorme riait accourue pour parta- 

ger la joie de ces enfants. 

VAN DKU MAN. 

PLUS D'ACIDE URIQUI 

EN BUVANT AVX REPAS 

VICHY-CÊLESTINS 

U PROVIDENCE DES ARTHRITIQUE» 


D'ENCOURAGEMENT A L'ESCRIME 

La Société Toulousaino d'eneotiragemeatt ù l'Es- 

crime avait onganisA dltuantUe 7 mai une lK>uie à 

répété, au c'ii.licau de Belleirue, mis giracteueement 

A sa disnositioA par M. Fteureau, proffesse-uir du 

l.ycee do l'oulouso. 

Oelto épreuve, qui réunissait onze tireur» parmi 

lesquels les meilleures lames de la région, était 

dotée de deux jolis prix, otfcrts -par M. FrécJicux, 

me.m!bre do la Société. 

Le Jury, présidé par le maître Dat, assisté do 

MM. Viguler, Ueniseau, Mcn«li-n, ïouiloufe. a pro- 

clamé 1ns résultats suiTams : premier prix, lie«tie 

nant Poulain, du 143", avec trois touches; deuxift 

mo pu-ix, M. Noguès, uladn. 

A l'issue do la réunion, M. Bonnet, préslKlent de 

la Société, a remis aux lareréats les prix qu'ils 

avaient si brillamment gagnés et porté .leur santé 

ainsi que oeJLo des tireurs qui avaient parLici:pé ' 

l'éj)teuve. 

STADE TOULOUSAIN 

L'ass-oniMée «énérailo statut a ire aura lieu jeudi 

11 mai courant â 9 heures du soir, dans la sallo 

de l'anetejine Faculté, ruo de Rémusat. 

Les membres qui daslrent présenter leur candida- 

ture au renouiveilleauen* partiel du comité peuvent 

se taire inscrire au siôge place I/afayette, 15, jus- 

qu'à mardi soiir. 

CYCLISME 

LE CIRCUIT DES EMPLOYÉS 

La grande course cycliste dlto Cnjrou.it des oim- 4 

ployé» de commerce, et organisée par Ai/M. BaiTau 

Frères et avec le concours du Guidon Sahvt-Cy- 

prien, se coui-ra le dimanche 21 mai prochain smr 

le parcours suivant : Toulouse, départ bani .re 

de Paris, Grisolles, Verdun, Cadours, Grenade, Bla- 

nac et avenue . 

vues inédites du plus grand intérêt. Siêctacle à 

9 heures. 

cr.VE'M.l-P.lTffB 

A-uiourd'h'ui. relâche. Demain, changement de 

programme : Les doii^s qui votenit, Ktdora, Fleur 

du désert, etc., drames. Nombreuses autres ruen 

La venge-amco

«, VHS v/-''ï..-r Vf ii \im II au—— 

AvoUlcs. — Courant, SB 40 ; prOïJialn, 22 85 ; Julit- « 

et-no (it, 22 10 ; 4 derniers, 19 r>>. 

Lin. — Courant, I-JU 7i ; prochain, 103 50 ; juil- 

let -août, loi T» ; 4 ilcrnlars, 06 Tû, 

Co.za. — Courant, 07 50 , proohai.n, 08 ; Juiilld- 

aoùi. ol 25 ; 4 derniers, 08 75. 

Alcools. — Couii'aht, os aï ; pror.lia.ln, 62 75 ; Juil- 

let aoiit. 03 50 , 4 derniers, 49 50 ; 3d'oct»ure, 46 75; 

c> M ouflcieltc, 02 25. 

Sncn». — Courant, 35 125 ; prochain, 35 25 ; jti.il- 

let aoiu, 35 f) ; 4 (i'octodire, 31 25; roux cuitfs, 

sa 9b ; autres Jets, 32 *x raffinée, 07. 

MARCHE DE LA V1LLETTB Du 8 mai. 

Amènes 1.934 ; vendus 1.847. 1 80 ; 1 80; 

MARDI 0 MAI 19fJ 

... . - • -v,. .-il. '>-;! «.JBX ,' ' 

OBLIGATIONS 

Ajtmotag 730 ; TOndues 697. 1 86 ; 1 8S; 

— Amenés U 25 

3 0 ,0 

33 .. 

37, 50 

145 .. 

e»o.. 


Consolidé anglais 31 .110 italien ..... 

3 % français 95 . . . . suez 

Banq. ottomane. Il .l|2. Egypte 


BOURSE DE PSnlS 

Du s mai (par dépêché télêgrapmtruie) 

FONDS D'ETAT 

I %, amortissable '1ZJL' 

Dette tuniS obbg. 3 % 1892. 

Consolides anglais 


Arceau ne 5 % 1886 

Autriche 4 % or (10 flor.)— 

Lots da Congo 

Egypte imitée 



Haïti 1875 

Hait, IS75. 

Hongrois 4 % • ••• 

Italien 5 % 

Italien 6 % 

Portugal 3 % - 

Portugal 3 % 

Russe 4 % 1867 1869 

— 4 % 1880 

— 4 % IS«9 

— » % 1890 

— 4 % or t893 

— 4 % or 1S94. 

— 4 % cons. I" 

— 4 % 1901 

— 3 % or 1891 

— 8 % 1896 

— 3 1/2 % 1894 

— 5 % 190i tout payé. 

— » 1/2 % libérés 

Dette ottomane uniBée..... 


Douanes ottomanes 

...cpt 

..une 

..cpt 

.tme 

cpt 

....une 

cpt 

tme 

cpt 

tvue 

cpt 

tme 

et 2" série.. 

COURS 

95 85 

85 82 

96 25 

455 .. 

81 .. 

i .. 

525 .. 

89 6) 

91 15 

lui 25 

97 .. 

97 12 

m 80 

*97 15 

103 i J 

103 15 

67 .0 

ii7 35 

91 DO 

»i 83 

95 10 

9. 90 

93 75 

94 30 

88 .. 

80 2 JI 

82 30 

S, 45 

87 20 

103 9. 

10 2 2J 

92 62 

4T2 .. 

«94 .. 

rouHS 

nu m » 

ACTIONS 

...cpt 

..tme 

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,..cpt 

..Une 

.. .cpt 

..une 

...cpt 

..Une 

...cpt 

..Une 

...cpt 

..une 

.;.opt 

..une 

.cpt 

Banque do France cpt 

Banque de France tme 

Banque Paris 

Comptoir d Escompte 

Crédit Foncier 

Crédit Lyonnais 

Crédit Lyonnais 

Société Générale 



Bone-Guelma 

bône Guie;ma 

Bst-Alger.en 

Est-Algérien 

' 25 

94 0 

93 53 

94 >0 

90 15 

98 25 

82 25 

8 4J 

87 la 

10: 90 

102 15 

92 55 

4(2 

«9i 

3995 

1795 

813 

147) 

1470 

378 

7 7 

713 

6.0 

690 

11 5 

1145 

10 5 

1 3) 

1 7. 

157 j 

122J 

927 

625 60 

82J .. 

117 .. 

412 ,. 

411 .. 

3'2 .. 

429 ôO 

«28 .. 

ï-7 .. 

*«*> 

5405 .. 

S02 .. 

585 .. 

16)5 .. 

143--. .. 

1474 .. 

22 ,0 .. 

542 .. 

405 75 

5 .0 .. 

540 .. 

31)5 50 

359 .. 

ios W 

403 75 

445 25 

1IVU .. 

484 . 

50 .. 

604 75 

42 ! .. 

4.9 .. 

4(.0 .. 

45? .. 

47., .. 

47 .. 

501 .. 

500 .. 

413 .. 

420 .. 

42 .. 

41 75 

4 4.. 

41 5J 

427 .. 

410 50 

*;.) .. 

411 50 

2 9 25 

3 3.. 

n;.6 5.1 

375 .. 

146 

600 .. 

21i 1 

1J0 1 

% dont 50. 

% dont 10. 

Itanq. ottom, 

Klo dont 20. 

ltio dont 10.. 

d. 

.. dont 25. 

i 07 ICxtér dont 50.. 

dont 9 

dont 5. 

APRES BOURSE 

170) 

1.02 

fr. 50.... 

95 99 

1711 . . 

De Beers 

East Rand... 

Rand Mines.. 

Goldfledds ... 

Intérieure 

95 87 

4^4 .. 

121 .. 

190 50 

l.i.3 .. 


95 75 

475 50 

H) 30 

134 0 

13, M 

84 G5 

Londres 




Buenos-Ayres (or). 

CHANGE 

2S.28 .. t.. 

123 .9 16 

459 .1(2. 

*04 1|2. 

127 27t.. 

BOURSE DE TOULOUSE 

Fonds d'Etan Irançais. — 3 % nominatif 95 95; 

amortissable, 96. 

Emprunts de villes {Ville de Paris). — Obligations 

1)871, 3 %, 404 ; 1875, 4 %, 541 60 ; 189S, 2 %, 420 ; 1005, 

2 3/4 %, 387. 

Valeurs françaises. — Crédit Foncier de France 

(actions nominatives) 819 ; OWoigations Foncières 

1679, ««O, 3 %, 500 26 ; 1885, 2 60 %, 4t» ; 18» 2 80 % 

477 ; 1909, non libéré 250 ; Est, otoliations 3 % nou 

velles 428; Lyon à la Mésliiterranée (Paris â), fusion 

% anciennes 4d9 75 ; M&uU, obligations 3 % an- 

cieïines 416 ; 3 % nouiveilsles 413 50 ; Ortéans, actions 

ex-coup. 115, 1220 ; Ouest, otMiigations 3 % anciennes 

4i26 50 ; Canal de Suez, actions ex-coup. 104, 5470. 

Fonds d'Etat étrangers. — Russe, cons-odhlé Ire 

et 2" série 98 ; obligations Autriche p. 442. 

Valeurs étrangères. — Andalous (Oh. de fer), 

obligations actions exncomp. 31, 260 ; Lombardes 

3 % X, 284 25 ; Nord de l'Eftpagne (Cl), de fer). oJ»U 

gâtions 3 % « série 364 ; Rio-Tinlo Coiniipany Ll-mi- 

teid aciiloin ordinaire ex-coup. 25, 1704. 

Valeurs diverses (actions). — Société Toulousaine 

du Bazacle série A. Ex. c. 2, 257 ; série B. Ex. c. 2, 

235 ; Société Méridionale. Transport force parts de 

fondateur 100 ; Mines de Carmaux ex-coup. 61, 

2240 ; Verreries de Carmaux ex-coup. 62, 2240; Mines 

d'AlM ex-coup. 52, 546 ; Mîmes d'Altii ex-coup. 52, 

286. Valeurs diverses foMigations). — Département de 

la Hau-te-Garanne 468 50 ; Ville de Toulouse 1889 

(600 £r.) 516 ; Société Toulousaine d'Electricité 5 

1908 490 ; Hydiro-Electrique RoussiBonnaise 5 %, 

4S4 '-, Chemin de fer diu sud-ouest 4 %, 485 ; Grands 

Cafés 4 %, 494 50. 

Changes. — Espagne les 100 pesetas 92 40 ; Lon- 

dres, 25 28 4 à 25 30 h ; BeiflJdi, 123 9/16 a 123 13/16. 

Courses de chevaux 

A SAINT-CLOUD 


Etat d'Alagoas. 

JBriansK 

Cape Copper 

De Boers 

Huancliaca 

Cturbotmage Laviana... 

Syndicat Minier 

Tharsis 

Cliartered 

East Rand 

bold&eids 

May 

Rand Mines 

Robinson Gold 

455 50 

414 50 

1 3 .. 

479 .. 

82 75 

15'' 50 

4. 53 

120 .. 

99 .. • 

27 25 

19 .. , 

2u0 .. i 

457 51 

410 50 

WJ .. 

475 0 

82 75 

156 .. 

41 .. 

119 W 

9: 25 

27 51 

1)4 50 

199 .. 

Paris, 8 mal, 

Pirte des -Srte, à récilamier, 3.000 Drames.. 2.800 

mètres eniviinon. — L Sciiuiyfer, pa,r Meddde-r 

et Louise, à M. J.-E. Widemer (0'N«J) ; 2. lce- 

Low, à M. Math. Goiudcna.uix (ienoi-ngs) ; 3. 

Eiysée, à M. L. Oilry-Ko«dieirer (F. Lanc). 

Nom ntoces : Viioùieit,te-ll, Fia,n-II. 

Muitiuéd . giaginaM 1-4, placés Schuyier 11, 

lce-Love 16. 

Prix dce. Cavalière-, 4,000 francs, 2.400 mètres 

environ. —- 1. CristaC, par Blme-Groen et Ch-ry- 

soprose, à M. H. Teinniyiftck (J. Reiiitl} ; 2. Le 

Grésil, à M. Jean Stenn (Cil. GhiMs) ; 3. Mère^ 

vi'Jje, à M. le diuis Deoazes (G. Bartiioloinnow). 

Non placés : Siegfriied, Saiimit-Cané, Amaury- 

III, Le Vert-Galant, lio£w>lll. 

Miuitiuiel : gagnant 30, ptocés, Cnistal M, Le 

Grésil 16 50rMèrieviiae 17. 

Prix Semenid.ria 20.000 fr., 2.100 mètres en- 

viron. — L TriipoJette, par BM «t îratoune, à 

M. le comité die Boisgeîiin (J. He:.ff) ; 2. La 

Grave, à M. Auiguiste Merle (M. Henry) ; 3. 

Séa-Maïd, à M. jantes Hientmeisisy (Jennings). 

Nscm placés : ZnaïoB, Blina-II, Donzelle, 

Bruine. 

Deoix toPj£fuieuir8. Urne courte tête. 

Mutaal • gagmaat 38, placés Tnipoilette 20, La 

Grave 14. 

Prix de Bièvres, à réclamer, 3,000 fr., 1,500 

mètres environ. — 1. Cerba, par Rising-Glass 

et Céréale, à M. G. Brossctte (O'Neil) ; 2. Ar- 

cole-II, à M. H. de Mumm (Lassus) ; 3. Lady- 

Harrey, à M. H. Dufour (T. Robinson). 

Non placés : Sidi, Ozor-Hapi, Coo-Gascon, 

Harford, Lonxor, Savignac, Poivrée, Magd. 

Hamia tombée. 

Trois-quarts de longueur. Trois-quarts de 

longueurs. 

Mutuel : gagnant 92 50, placés Cerba 35 50 

Arcole-II 80 50, Lady-Harrey 55 50. 

Prix des Eglanitnes, handicap, 5,000 fr. 

2,000 mètres environ. — l. King-Henry, par Le- 

Sagittaire et Helen, à M. H. de Mumm (Las- 

sus); 2. Saiies-H, à M. M. Marghilonaan (A. 

WonJand) ; 3. Néron-VIII, à M. le duc Deeazes 

(J. KeJIet). 

Non placés : Cham, Babel, Clos-des-Fées, Mi- 

lan. 

Demi-longueur. Unie longueur et demie. 

Mutuel : gagnant 138, placés King-Henry 48, 

Salies-II 35 50. 

Prix de la Terrasse, 4,000 fr., 1,140 mètres en- 

viron, — 1. Marsa, par Adam et Favonia, à 

M. Léon Alexandre (G. Stem) ; 2. Radis-Rose, 

à M. L. OLry-Hoideivr (Hobbs) ; 3. Vellica, a, 

M. G. VCfttano (O'Neil. 

Non placés : Mimi, Centnrion-III. 

Une longueur, Huit longueurs. 

Mutuel • gagnant 18, Marsa 13, Radis- 

Rose 14. 

A MARSEILLE 

Marseille. 7 mai. 

Prix de la Prairie. — 1. Bravade III (John- 

son); 2. La Mayenne (Cook) ; 3. Mouche. IV 

(Allemand). 

Non placés : Sarbalaluo, Noces d'Argent. 

Trois longueur». Deux longueurs. 

Mutuel : Gagnant, Bravade III, 7. placés :• 

Bravade III, G ; La Mayenne, 9. 

Prix de la Pelouse. — 1. Camarin (MaHu- 

son) ; 2: Equité 11 (L.-R. Robert) ; 3. Agite 

(Barboyon). 

Non placée : Aloès IV, Ccrek), Anémique, 

Hibberfion, Primo III, Urrugne. 

Deux LonguiOUM. Une demi-lionK-ueur. 

Mutuel : Gagnant, Camariai., 10, Camarin, 7;. 

Equité II, 10 ; Aglia. 12. 

Prix de la Société Sportive d'Encourage- 

ment. — 1. Esixiranza (L.-R. Robert) ; 2. Ga- 

rance II (B. Jolineon) ; 3. Fior Fi.na (Beecli).^ 

Nen plact'i : Gros RKioe. 

Cinq longueurs.' Trois longueurs. 

Prix de là Capetette. —- 1. Onvide (Bowd) V 

2. Figurant (A. Batee) ; 3. Douce Amie (Dean- »| 

gelis) . 

Non placé : Herlève. 


Mutuel : Gagnant, écurie Jean Lieux, 10 

placés : Onvidë, 7 50 ; Figurant, 9. 

A LYON 

Lyon, 7 mai. ' 


épreuve. — f. Belle vue (Suaudeau) ; 2. Grève- 

du-Nord (Tardivonj ; 3. Farceur (M. Iîérard); 

Non .placée, : Heureuse, Tilleul Goral. 

Mutuel : Gagnant, Bellevue, 12 ; placés : 

Belle vue, 6 ; Grève-du-Nord,- 5 50. 

Deuxième épreuve. —- 1. Believuc (Suan- 

dean) ; 2. Grèeve-dn-Nerd (Tardi.von.) ; 3. Go- 

ral (Oddome). 

Mêmes partante. 

Mutuel : Gagnant, Bellevue, 14 50 ; placés : 

Beliovue, 6 50 ; Grève-du-Nord, 6. 

Prix du Bridon. — 1. Canard III (Meunier); 

2. Ténébreuse II (Dague) ; 3. Le Nivernais (A.; 

Bernard). 

Non placés : Quee-n-Bee H, Kléper, Camara, 

Fronton., Mçdiewie, Ceaierentola. 

Trois longueurs. Ciniq longueurs. 


Canard III, 6 ; Ténébreuse H, 6 ; Le N-iver-« 

nais, 6. 

Prix Ajax. — 1. Minalto (Vernisse) ; 2. Mor>- 

gane III (Meunier) ; .3. Céréops (Dague). 

Non placAs : Had.ji, Monsieur-PériclKin, La 

Giraùda, Kidney-Wôrt. 

Deux longueurs. Quatre longueurs. 

Mutuel : Gag-riant, Minalto, 33 50 ; placés -, 

Minalto 8 ; Morgane III, 7; Céréops, 10 50. 

Prix Saida. — 1. Cavalaire (M. E. Despréz); 

2. Roeny (M. A. Bernard) ; 3. Tiphaine (M. 

R. Brunet). 

Non placés : Thuit, Hébert, Saiint-Amour, 

Fontenailles, Elseneur, Dicky, Bergère III. 

Une tête. Deux longueurs. 

Mutuel : Gagnant, Cavalaire, 178 : placés £ 

Cavalaire, 24 50: Rosny, 9 ; Ti.phaiine 15 50. 

Prix de la Satoretache. — T. Fend-i'Air (Cau- 

tet) ; 2. Zina (Sicard) ; 3. La Joyeuse (M. du- 

Plan). 

Non placés : Miremont, Briséis II, Volti- 

geur VI. 

A SAINT-OTXEM 

Paris, 8 mai. £ 

Demain, courses à Saiat-OTien ; partiaiits et mon- 

tes protatoles : 

Prix da Marboré : Lyre d'Airain (P. Salamagnou)^. 

Radiiun (Taiitoa.-ult), iflisoumis (Goutteaeeaud), Feu- 

(Hawfcins), Janvier (Shaw), Munulus (F. Hardy), 

Thule (Wright), Arpenteur (W. Head), Auerstaed-t: 

(G. Panfreioienit), Pbiilaé rBou.rdja.le), Auréale (L. 

Philippe), Damiette m (X), Boomerang (Delvigne), 

lakousiik (Berteaux), Hoche (J.-B. Moreau). 

Prix de la .Maladetta : Mambriao (D. Kaflley), Can- 

Unier II (W.iilliams), San Benito (R. Sauvai), OU- 

vier (F. Hardy), East Ri-year (Parfrement), Celimè-: 

ne III (PhHi.ipipe), Dorking U (X), Sinaï (Ha.wkitii.s),' 

Neptune 11 (A.-V. Ciiapmaj)), Boléro III (W. Ilead), 

Carpé Diem ÇMafltegni), Notable (Hollobone), Sun- 

rise (Thibault) ; partants douteux : Hanter (X), Le 

MonVRoben (X). . , 

Prix du TaiBilon : Ftaricuitufe (Hogan), Ortlinde 

(L. Philiprje), l>ésopi3an.t (Avice), Mont-Agéi (E. Har- 

dy), Docteur Daniel (X), .Th.. baron (O. Léary), Ha- 

rolici Itorty), Cu-ève-Cœur 11 (Engleribt). 

Prix du Moni-Perdîu :. Crossoaptllon (Barre), Tlbe^ 

rtade (Tiniibanlt), Les Aldiudes (A. V. Ohafknan), Va!- 

dahon (K.), Sea Klng (Paii*rement), Cani Comba (Y) 

Cocliflead (C. Halsey), La Bidat,soa (Hollobrone?, Da 

lila IV (P. Salamagnou), Saint-Just II (R. Sauvai) 

Vainqueur II (Berteau), Scaupla (O. Léary) ; pan' 

tant douteux : CeUmène Ml (X). . 

Prix Verdi : Monticéllo (A. V. Chapman), Merry 

Knight (O. Lâ&ry), Trianon 1M (O'Coonor), Kariry 

(Parfrement), Mlutcbikoak (Thibault), Gribmiillle 

(Philippe), Hypnos (W. Héad). Tive-o-Clock mollo- 

bone), Mont Agel (E. Hardy), Oui (F. Hardy) ; par- 

tants douteux : Saint-Yves (X), Toumelle (K). 

Prix du Totutroatet : Tiberiade (Tiilbaolt), Hunier 

(R. Sauvai!) , Formica (A. V. Chapman); Lord Paul 

(G. Parfroment), Vagabon (E. Ferres), La Btdaœoa 

où Friand II (HoMobone), t* Tremiblay (Xj, GUda U 

(Berteaux), Scauplia (O. Ijéary), Casteifranc (P. Sa- 

iamagnou), Simome m (W. Booa), Gab où Trémolo. 

(Maisonnavej. 

Pronostics .- 

Paris-Sport : Pbilae, Mimulus —- Sinaï, San Be-( 

niito — Ortlinde, FtortouSture — Saifflt-Jiist II, Cros- 

eaptiSilon — écnirie Veil Picard,. Merry Koigla 

Hunier, Tiibertade. 

ta Liberté : MimuluB, Auréale — San Beaiito, Sun 

riise — Ornîinde; Haroid — Orossaptilton, Saint 

Just II Merry Knigfat, écurie Veil Picard — Ti 

beriade, Hanter. 

L'Intransigeant : Auer$taedt., Iakoœ=k ? Sinaï 

Sam Benito — Ortlinde, Moat Ael — Saint-Just II 

Cani Comba — FLvo O'caoak, Meri-y Knight — Vaga-, 

bon, Lo Tireniitolay. 

Les Débats : Iakoustk, Pliilae —• Sinaï, Hnnter 

Ortliade, Haroid — Cani Comba, Saint-J-ust II 

écuirie Veil Picard, Merry Knight — La Bidassoa, 

Friand H. 

tien pour les US 

obstacles. A . , . a h< , nrw Pt 

«Hirco-urs de 

de mémo la de Bccr se 

Eprouves 

prix de l'Au-Revoir (milltary, 

demie, prix du Salon des Arte, 

chast». . . ntte- 

Vondredii. 20 mai, à 9 heures, chevaux «« 

lés eeulB (8' classe), 4 an« ; à W heures et. 

m.ie, chevaux attelés seuls (2* classe), 5 et u 

a ' T Epreuves a obstaoles. A 3 beures et demie, 

Omnium. ..„,/,,. 

Samedi, 27 mai, à 9 lioium chevaux attelés 

seuils [V classe) 4 ans ; à 10 lien ras et demie, 

chevaux attelés seuls d" classe). 5 et fl ans. 

Epreuves à obstacles-. A 2 heures et demie, 

prix Saint-Hubert ; à i heures et demie, prix 

des Habits-Rouges. 

Dimanche, 28 mai, à 9 heures et demie, pri- 

mes d'appareiUement (2* classe) ; à 10 heures 

un quart, primes d'ar/.iaroiUemcm (1" classe), 

à 11 heures, réunion de la Commission chargée 

de décerner les médailles offertes par la bo- 

ciété des Agriculteurs do France et la Société 

nationale d'Encouxagoment à l'Agriculture.. 

Epreuves à. obstacles. A 4 heures, la Coupe. 

Lundi, 29 mai, .1 9 heures, achat de che- 

vaux par la Commission de remonte d Agen. 

(Entrée gratuite) '. 

Prix d'entrée : 1 frano. 

Aéronautique 

CHUTE D'UN AVIATEUR 

Issy-les-MouilÉineaiux, 8 mai. 

Un teralMe acculent vient de se produire : 

un aviateur. M. Sée, pilotait un apiiamil. d'un 

système nouveau apielé Canard. 

Il volait depuis cnrel(rues instante à une très 

bel'ie bauteur nuomd, eu passant au rond-poim.t 

Viictcr-Huge, au-dessus d'une maison die six 

é*agas ravi bonde te champ de mainœuvTos, 

rannarei'l bouiita un poteau dressé sain - cette 

maiisoin. 

La ceMiulo arrière resta accrochée an poteau 

et l'avant atoei QHO le pilote vinrent s'écraser 

sun* le sol. 

M. Sée a été trau-sporté aussitôt dams um 

hangar. 

L'aviiaitemr avait des conituisi-oms maiiltiples 

trois côtes fracterées an niveau de la région 

oa.rdiaoue, des ocm'*.ua : .'-(ns aux cuisises an «4- 

veau de l'artioolation fém«"rra'ie. 

Sa vie ne f-wnible cepandam* pas cm damigesr. 

I/O mn Lh-eumeux a été transporté â l'hôpital 

Boucicauit. «y 


Zurich, 8 mal. 

Un Ija'.liom a'temamd pa.rî.i de Canstamce est 

emitiré. em contact, près de Bu-c.hr, avec les fils 

éleclmiicpueis d'ira* usine com-diuiisamt «n cou- 

rant à haute tension,. 

1-a BÉtoèâ!* fut emtoujrée d'éiti'incielles et um 

passager, le lieutemamt berSireoie Fritz V'.ter- 

manu, tomba de la maceflle et se brisa les dieuy 

pieds. 

t* pilote ©u* llépamie démise au. moment d» 

l'atteiT-iosage, evai. se ti.t'à la Hsiftre WKmmnn . 

tu. tue LepeUetler.


Organe quotidien, de Défense Soeiale et Religieuse 

Rt -r. ; -rJ:jTSOW ET ADMINfSTRATIOM : Tôirioûse, Rue Roquelaine, 25 

UUTIi 0A110NNE liT DÉPARTEMENTS LIMITROPHES , 

PÉPARTEMKNTS NON UMITR0PMK8 

ATHANUliH llluion pontal.) . . . 

Trois mois 

6Ir. 

7 - 

*o - 

Su mois 

41 fr. 

43 - 

20 - 

Un an 

20 fr. 

2-4 - 

MARDI 9 MAI Ml 

aï... '... v 

A Moquinez 


©n annonce de Méquiinoz que le sujet autrt- 

' chien Gzerny, engagé dams les troupes du sut- 

En Mioulaï-Hafid et qui fut fait prisonnier 

«ar les rebelles Ions d'un combat avec les mé- 

bâïlas chériflenrnee aux portes de Fez, est tou- 

jours bien traite. 

On annonce également que Moutaï-Zime au- 

rait été accepté comme sultan par toutes les 

tri Mis diu nord. 





pu l.liée p-ar plusieurs journaux berlinois et 

reproduite par la piresso étrangère d'après la- 

quelle' trois navires de guerre allemands se- 

raient envoyés au Maroc ost sans aucun fon- 



Paris, 8 mai. 

. On paraît aujourd'hui encore à la préfecture 






Une surveillance active s'exerce à la porte 


vestibule qui précède le cabinet du préfet ; 

sur plusieurs points les postes sont toujours 

doubles ; les inspecteurs de la brigade des 

recherches surveillent d'autre paît les abords 


quelques-uns de ceux quo l'on désigne com- 


Mais nous devons dire que cette affaire de 

complot n'est pas priée au tragique par tout 




jours, et qui, dépistant une fois de plus le ser- 


Il va sans dire que dans le monde syndi- 



propres termes que cotte affaire est montée ou 


tuelles._ 


Sur le parcours du cortège, toutefois, t'at- 

fluenco est grande, et chacun se découvre au 

passage des prélats et de l'étendard de Jeanne 

d'Arc, qui sont acclamés par ta foule. 

Au retour, après un arrêt à la statue qui s'é- 

lèvo aux Tonnelles, le cortège, rentre. dan6 Or- 

léans ; devant II statue équestre de Jeanne 

d'Arc, do ta place du Martroi, le cortège fait 

une nouvelle halte ; les musiques font enten- 

dre la Marche du Couronnement, d'Ambroise 


Au moment où le cortège so remet en mar- 

che et, s'engage dans ta rue de ta Bnetonnerie, 


ge des évoques ; ils sont aussitôt couverts par 


la rue de la liretonnerio, de nouveaux sifflets 

sont réprimés aussitôt et la foule .acclame les 

prélats. 

La procession regagne la cathédrale. 

La cérémonie se termine à 2 heures un quart 

par la bénédiction des évêques, donnée du 

haut du parvis h 30.000 personnes et par le 

chaut du ï'c Vcum repris en chœur par l'as- 

sistance . 

Pendant ce temps a lieu place du Martroi 

la cérémonie militaire organisée par le gou- 

vernement pour rehausser l'éclat d'une fête 

qu'il s'entête il mutiler et à laquelle il a fait 

perdre son caractère traditionnel. 

Un défilé de troupes a lieu sur ia place, 


augmentée d'un escadron du 18" dragons avec 

fanfare et étendard, du 2' escadron du 20' ré- 


A la statue de Jeanne d'Arc, les personnages 


froy, assistèrent à cette parade dans une tribu- 

ne spécialement aménagée; .malheumif.ement 

nombre d'Orléanais et de visiteurs étrangers 

n'ont pu être présents à cette cérémonie, re- 

tenus par la cérémonie d u Te Dcum. 


INCIDENTS FiiLITft'SSS 



Un groupe important de réservistes ayant 


truction au 34" d'infanterie au camp de Car- 

piagne, s'e»t réuni hier pour formuler une 

série de griefs. 


à ta réunion ont formulé les plaintes su liantes 




piagne, les défectuosités du couchage des 

hommes exposés sous lâ tente à toutes les in- 

tempéries, la pénurie d'eau, l'insuffisance de 


culté énrouvéo par les malades à être recon- 




surtout celle qui a atteint lo caporal Hilaire 


guerre. 

"Des élus assistèrent à cette réunion et une 


fet pour le saisir de doléances précitées. 





A 9 heures du matin a 'été célébrée en l'é- 


assistance des plus «ombreuses, parmi la- 

quelle on i>erna.ro.uMt beaucoup d'ouvriers, 

empliseait la vaste nef. 

A 4 h. 30, à la salle de la rue Plantade, le 


sonnes. 

Las jeunes filles royalistes et l'orphéon de 

la rue Plantade ont exécuté avec une partaite 

science musicale trois choeurs très applaudis, 

dont un de la composition de M.,Brébant, le 





que les royalistes sont avant tout les servi- 

teurs d'un principe. Ils veulent restaurer en 



cessaire. 

M- André Vincent appuie sa discussion d'ar- 

guments tirés des faits les plus récents. Il fait 



Après oe discours, M. de Rovira porto un 

toast très applaudi, et la foule s'écoule, em 


DANS L'AUBE 


Bar-sur-Aube, 8 mai. 

Ainsi que les déclarations de M. Ghecq le 

faisaient prévoir, l'administration a fait «nie- 

ver ce matin les drapeaux rouges et le dra- 

peau noir qui étaient fixés depuis le 19 mais 

au sommet de l'hôtel de ville et des halles. 

Dès 4 heures, ta place de l'Hôtel-de-Villo était 

gardée militairement ; toutes les rues qui y 

aboutissant étaient barrées par ta cavalerie et 


munis d'échelles réquisitionnées à cet effet, at- 

teignaient le faîte de l'édifice municipal, et, 

en présence du nouveau sous-prêtet, M. Mas- 

nou, do M. Maliet, commissaire spécial de po- 

lice, du commiesalre de la ville, les drapeaux 

rouges étaient enlevés ; il en fut -de même aux 

halles où une équipe erouvriers, également ré 

qutsitionnée, gratta la fameuse inscription 

o Pauvre République, ta devise f... le camp, i 


des oomitâs de défense avaient d'ailleurs re- 

commandé à leurs amis do ne pas s'opposer à 

cette mesure. 

A 6 heures, l'opération était terminée. 

En prévision de l'enlèvement des dirapeauix 

séditieux dans les communes environnantes, 


ea auto recommander le oatoe aux vignerons. 


On épilogue sur l'enlèvement des drapeaux 





ne proclamation, n'a été faite à ic-e sujet. 

portant 

fête. 

une excellente impression de cette 

LES FETES DE JEANNE D'ARC 

Sœurs conceptionnistes, pour les susdite* 

possessions espagnoles. 

Sont également exempts tous autres Ordres 

prévus par l'article 30 du Concordat. 

Toute association non comprise dans l'ex- 

ception,devra se faire inscrire! sur les registre» 

du gouvernement civil de sa province respec- 

tive dans le délai de quinze jours à partir do 

la promulgation de la présente loi ; dans lo 

eas contraire, elle sera traitée comme illicite. 


Saint-Pétersbourg, 8 mai. 

Un télégramme de Kharbime annonce que 

des Chinais postés sur la rive de l'Amour ont 

attaqué et criblé de coups de fusils un vapeur 

russo qui allait à Blagovestchensk. 

Désormais des canonnières escorteront les 

vapeurs. 

La succession de Léopold II 

Bruxelles, 8 mai. 

Lo procès intenté par la princesse Louise 

contre l'Etat belge au sujet de la succession 

de Léopold II a commencé aujourd'hui. 

U n'y a pas moins de quatorze avocats. 1 

L'affaire prendra do nombreuses audiences. 


C'est par un temps magnifique que ce sont 

continuées aujourd'hui les fêtes du 482" anni- 


les années précédentes, les rues sont pavot 

sées ; au sommet rie grands mâts, ornés de 




Autour de ta statue de Jeanne d'Arc, place 

du Martroi, des fleurs et des couronnes on 


au désir exprimé hier par le maire, M. Gitton 

Loi Camelots du Roi ont déposé des bou- 

quets de lijas blanc ; toutes les maisons SUT le 

parcours de la procession, y compris les édi 

ftc.ew officiels comme le Lycée, qui l'an dernier 

n'avait pas été décoré, sont pavoisés. 

Dès 6 heures du matin, la batterie d'artille 

rie qui se tient sur la rive gauche de la Loire 

à remplacement même du fort des Touneile 


salve de 21 coups de canon ; les cloches des 





pavoisée : la municipalité, ayant à sa tète M. 

Gitton, maire, reçoit les invités officiels qui 

doivent aîster à la cérémonie. 



A 9 h. h. le conseil municipal, le maire, ses 



térieur de la nef, les bas-côtés regorgent de 


religieuse ; l'archi-diacre d'Orléans ofllcie. 

Le panégyrique est prononcé par Mgr Izart, 

évêque de Pamiere, qui a retracé avec éloquen- 

ce ta vie de l'héroïque Pucelle : « Messieurs, 






le oœur agonisant , de la patrie ; dites-moi, 

est-ce une jeune fille de 17 ans ou n'est-ce pas 

plutôt ce Dieu des batailles qui apparaît par- 







ardeur d"un héros. 

» O France ! ô ma patrie ! puisse-tu aux heu- 


gir une de ces folles sublimes qui prendra ta 




res et qui tressailent d'espoir en acclamant 

avec nous la grande Lorrain*. 

» Qu'il vous plaise maintenant, ô Dieu I 


do l'êpée qui tue, mais de l'étendard qui ral- 

lie et de mettre sur ses lèvres non le cri de 


paix, qui rapproche tes cœurs ; qu'il vous plai- 

«e d-e faire du cœur de Jeanne d'Arc le nendez- 

J2.Vr de i ioua l0s Fra nçais et quo par vous 

LES CH1161ÈS 



Go matin a eu lieu, dans ta grande salle do 

l'Université, l'inauguration du Congrès du 

coton. 


de l'industrie et du eomimer.ee. 

Le ministre a tappelé que l'on avait tenu en 

Espagne trais congrès internationaux concer- 

nant la médecine, l'agriculture et le coton. 

L'importance do l'industrie eotanière est, 

ajoute-t-il, démontrée par le girand développe- 

ment eru'elle prend. 

Lo ministre constate en des termes sympa- 

thiques que le coton est le vêtement du pau- 

vre ; il fait l'historique des travaux accomplis 

en Espagne dans l'intérêt de ta culture "du 

coton. 

U constate que l'on a obtenu de bonnes qua- 

lités, mais qu'elles sont chères. 

Il dit que le gouvernement continuera ses 

tentatives et appuiera l'industrie coton:ère 

en s'efîorçant déviter l'éurigratton afin qu'il 

y ait plus dis consommateurs. 

Il déclare ensuite, au nom du roi, le Congrès 

ouvert. 

A L'ETRANGER 



Dans ta crainte de complications avec les 

Etats-Unis, Madero a donne l'ordre à tous las 

insurgés die se retirer de la frontière; lui- 

mêmés'avatnceradusudde Juarez sur Mexico. 


Le président Diaz vient de publier un ma- 

nifeste dans lequel il déclare qu'il démission- 

nera aussitôt que la paix sera rétablie. 


blié hier soir ta décision du président ; elle a 


Le président -Diaz a fait connaître sa déci- 

sion a" conseil des ministres ; il se réserve 

le droit d annoncer le meurent où la paix sera 

véritablement rétablie ; il déclare qu'il le fera 



Son seul désir est de servir les intérêts do 

ta patrie ; il demande au peuple de travailler 

pour ta paix et le progrès du pays. 

Madero était déjà en marche vers la capi- 

tale loTS'-'i'il reçut la nouvelle de ta décision 


— J'enverrai au président une dépêche le fé- 

licitant de son aote qui exigeait de sa part une 

Faits Divers 


Laruns, S mai. 

On vient de retrouver sur ta montagne Aneu 

le cadavre d'un Espagnol âgé d'une cinquan- 


11 a été reconnu pour être un habitant die 

Satïeat venu à ta foire de Laruns lo 20 avril. 

li a été surpris par une tourmente de neige, 

alors au'il passait la frontière et est mort là 


La famille s'est rendue sur les lieux, mais le 

corps a été inhumé à l'endroit même où M a 


PROFANATION 


Le procureur du roi vient d'être saisi d'une 

dénonciation île profanation contre les gar- . 

dieus du cimetière Sainta-Maria. 

Elle émane de la femme do l'ancien sacris- 

tain du Campo-Santo, auj onrd'huii décédé. 

Cette femme accuse les gardiens d'avoir 

violé un certain nombre de sépultures pour en 


commune afim de faire ta place élans le .cime- 

tière pour do nouveaux occupants. 

Au cours de ces opérations, les bijoux qui. 


soustraits. 


Limoges, 8 mai. - 


habitante de Laurière, ayant à sa tête le maire 

M. Pacaud. a restitué au préfet les tloc-uments 

de ta perception. 


Nice, 8 mai. 

Uno scène tTagique s'est déroulée hier soir.à 

8 heures, sur le boulevard du PontVieux. Un 

jeune homme nommé Arthur Cardan, 21 ans, 



flanc gauche. 

Les ciroonstanc-es du crime demeurent mys- 

térieuses. 


Paris 8 mai. 

Au cours do la réunion hippique de Long- 



transporté a l'ambulance, le baron André est 

mort en y arrivant. 




éclate à Ispahan. La foule a détruit un bureau 

de police du quartier et tué un membre de 

l'administration municipale ; elle a donné l'as- 


repoussée. * 

Le soulèvement a un caractère anticoa^ti- 

tntioinnel et clérical. 

LA TERRE OUI TREMBLE 

Viemyi (Kurdestan), 8 mai. 

Dans la nuit du 6 au 7 mai, une secousse- de 


La nuit dernière, a "eu lieu une secousse 

prolongée accompagnée de grondements sou- 

terrainis ; une demi-heure après, une nouvelle 


PETITES NOUVELLES 

8 mai. 

— M. Ornnpi a signé un arrêté révoquant M. Gné- 

danne. 

— Aujourd'hui ont commencé devant la Cour de 

cassation le débat de l'affaire Coniteas ; U s'agit 

d'un pourvoi formé contre on jugement du tribunal 

de Sousse maintenant M. Coniteas en possession 

de 96 000 nectaires de terre en Tunisie. Quinze nxiUe 

imttgènes qui ocoua?àiemt ces terres protestent con- 

tre lo jugement. 

— Le général Ga-Hiéni, inspecteur généra! de 1 ar- 

mée, est parti de Marseille pour Tunis par le paque- 

bot caithage. 

— Le président do la République a visité, dans les 

galeries Georges Petit, l'esposiMon Ingres. 

Lire Se Spart à la 4 9 page 

«S "iX^te'^fei^ S» 

feSSlHtent, outre Mgr 

a.n IteviVr-iie (je Bourges., 

ret'igtetiee, a Laqumlite 

enoheg NN SS. DSW£ 

Çlerniout. Izaird, évêque de Pamièrs iS-rv 

évêcmo du Puy. Mélteson, évêque de S' 

Marbeau. évêoue de Meau. prend fin 

La procession se met alors en route mal*; 

hélas elle a perdu ciunplètement ©ou bon ca- 


L'armée, les fonctionnaires, n'y figurent 

plus offlûtellemcrit ; plus de soldats' faisant' la 

Mié, plus d'officiers généraux, de magistrats 

en roi* 1 , plus cette fois, les pompiers de- com- 


suprême abnégation patrictilqu 1 

Madero annonce qu il acceptera le nouvel 

armistice dans lo but d'abréger les négocia- 

tions de paix. 

Le camp so réjouit de l'événement parce que 

le président Diaz, en agissant ainsi, semble 

avoir Obéi à l'ultimatum de Madero. 



Mardi, 8 mai. 

Le projet de loi sur les associations que le 

gouvernement soumettra domain à la Cham- 

bre cotnient notamment les dispositions sui- 

vantes : toutes les associations sont soumises 


au moins de douze ; les associations présente- 


et revenus ; les associations posséderont seu- 



bles destinés à leurs fins ; les biens acquis 

gratuitement seront vendus et le produit de 




de biens en faveur êtes associations par une 


déclarera agir à ce titre ; toute association re- 

ligieuse sera munie préalablement d'une li- 

cence diocésaine ; toutes les associations, sans 



Lorsque les associations seront dissoutes 


dateur judiciaire. 





liquidation commo en cas de carence d'héri- 

tier Les associations religieuses cloîtrées sont 

soumises aux lois communes ; nul ne pourra 

pénétrer dans un couvent sans mandat judi- 


un commerce ou une industrie ; tous les fonc- 

tionnaires qui ne sont pas des agents d'auto- 

rité, pourront, s'associer, mais non provoquer 

ta paralysie d'un service public. 


association religieuse sur le territoire espa- 

Etnol sans obtenir préalablement des lettres do 

J{t , vini«»i t V° 1? : tes c fFanKore. ne pourront pas 

,l?;y,^''^' 0 ..l a l. r iî- part . ie 9>nc association poli- 

Arrivée tu Drapai des Cîiasseurs à Ganors 



En vue de l'inauguration du monument du 

sergent Lavayssière, héros de Sidi-Brahim, 

qui devait avoir lieu à Oastelfranc, dimanche, 

7 mai, de nombreuses délégations doiliciers 

et de chasseurs a pied sont arrivées Minedi 



Un bataillon du 7°, sous le commandement 

du colonel Reiball, attendait dans la cour de 

la gare, avec musique et drapeau. 

Dès que le drapeau des chasseurs à .pied 

apparut à la porte de eortie, ta sonnerie « au 

drapeau ! » retentif. Le drapeau du 7" s'inclina 

devant le drapeau des chasseurs, et le cor- 

tège, précédé de ta musique, prit le chemin de 

la caserne par l'avenue de la Gare, la rue du 

Lycée et le boulevard Gambetla. 

Une foule énorme se pressait sur le boule- 


des chasseurs à pied, qui porte dans tes plie 

ta croix de la Légion d'honneur et les noms; 

mémorables de': Isly, 1844 ; Sidi-Brahim, 1845; 

Séb'astopol, 1854-1855 ; Solférino, 1859 ; Extrê- 


L'hôtel de ville, le Cercle militaire, les éta- 


maisons particulières avaient pavowé aux cou- 

leurs nationales, en l'honneur du passage dans, 

les rues et boulevards de Cahors, du drapeau 

des chasseurs à pied. 


les Missionnaires Franciscains pour te Maron 

et la rerre-bauite, les Fils du Coeur Immaculé 

do Jésus, pour tes possessions espagnoles an 

Afrique ; les congrégation Dont rte saint Phi- 

lippe, de Néry ; les Filles de Charite et hw 

Nous apprenons ta mort do Madame veuve 

Carrône de Maynard de Ségouffielie. auteur de 

quelques ouvrages et qui a collaboré à plu- 

sieurs œuvres de bienfaisance. Elle est déoé- 

déo à Toulouse dans sa 90" année. 

#*'* 

M. Joseph de Courrèges, maire de Monteils, 

ot sa famille, «un véritablement accablés par 

le malheur et frappés dans leurs plus chères 

affections. 

11 y a à peine quelques mois, nous annon 

cions, avec un vif regret, la mort de lime de 

ses filles, Mlle Marie-Thérèze, décédée à l'âge 

de 28 ans, au château de Monteils ; aujour- 

d'hui, nous apprenons qu'un nouveau deuil, 

celui-là prévu hélas ! depuis quelque temps, 



Mme Jeanne-Marie-Geneviève de Courrèges, 

en religion sœur Geneviève de la Charité, 

s'est pieusement endormie dans le Seigneur, 

a i couvent de Montolieu, à l'âge de 34 ans. 

Sœur Geneviève s'était consacrée à Dieu et 

faisait partie de cette admirable Congrégation 

hospitalière qui a son siège au Conservatoire 

Torloma. à Home. 

C'est là que son malheureux père fut appelé 

récemment dans une crise de ta pauvre reli- 

gieuse et ta que la douce mort des filles de 

Jésus ost venue la ravir à la terre et aux 

siens. 

Nous prieuis M. et Mme J. de Courrègee et 

leurs enfante, ainsi que les nombreusse fa 

milles de notre région que cette mort met on 

deuil, de croire aux sentiments do condoléance 

que nous leur adressons du fond du cœur. 

E. P. 

A.KT!r , I-3M[IIiE.3E1.0Ss5 

nu CONCOURS - 

En l'honneur du concours, la cause agricole 

a trois rédacteurs en ce journal. L on ma 

donné deux aux il la Ires dont je suis très ner. 

L'un, M. Alexandre Goutet, a deux initiales 

KC„ connues de tous. C'est le chroniqueur 

attitré des faits et gestes de la bonne ville de. 

Toulouse. Comment voulez-vous qu il ne con- 

naisse pas tout ? Il vient d'enlever un des 

plus beaux prix des Jeux-Floraux, avec un 

poème intitulé Toulouse Moderne. Dieu sait 


crits. Aussi, au concours, tout lui sera.foc lie. 

L'autre, M. Louis de Ferrand. est un néo-tou- 

lousain. Mais quelle facilite d adaptation ont 

à la fois sa plume-et son esprit ! Chroniqueur 

des choses militaires, vous avez lu ses uest. 

criptions vivantes et précises des grandes 

manœuvres. Puis, c'est dans les vastes réu- 

nions, las émotions populaires quil se distin- 

gue Depuis les manifestations de Marcellin 

Albert jusqu'aux grandes fêtes de Lourdes, il 

ost l'homme des descriptions de foules et va- 


Jugez si le tohu-bohu et les cohues du con- 

cours l'effrayeront I 11 saura choisir dans la 

masse d'expositions ne qui va vous intéresser. 

Passez-moi cette expression, il sertira les 

joyaux. 

Ainsi encadré, je vais m'adjuger le côte pra- 



che, même dans les huîtres. Je fouille les ori- 

ginesje suis un praticien et un chercheur. Dès 



Alerte 1 vignerons ! Dans mes premières 

courses sur le cours Dillon, j'ai appris uno 


On a déjà vu, et vu on nombre, des papil- 


réputé, qu'ils ont apparu et il doit eh être né 

autre part. Ils ne sont pas d'accord avec ta vé- 

gétation de la vigne et cette année, où elle a 

a i moins quinze jours de retard sur la nor- 

male. Us éclosent beaucotlp trop tôt. 

J'ai tout lieu de croire (en pareille matière, 

on ne lient, être afftrmatif à l'avance), qu'ils 

sont trop pressés. Ces éclaireurs vont proba- 

blement voir leur ponte avorter. Les mannes 


pénétrées par le papillon. 

Il aura pondu sur des poils et des bourres 

et l'élan de ta végétation va déplacer à droite 

ou à gauche tous ces œufs. Mais ces éclai- 


ne sont pas loin. 

Vite, courez aux insectifuges et clans dix ou 

douze jours aux insecticides. 

J'ai visité l'Exposition cherchant des four- 

nisseurs de produite insecticides .et insectifu- 

ges ; je n'en ai trouvé que deux, ayant de fort 



sur la place de Toulouse, M. Savès. U a créé 

un produit dénommé lnsectil. à base de soufre 



Ceux qui ont été sauvés par lui sont deve- 

nus de véritables apôtres et autour d'etix (j'en 

connais pas mal), les conversions abondent 

taUemenl que M. Savès me disait hier appro- 

cher de dix mille balles de son produit dans 



à Rabastens (Tarn). Celui-là a aussi donné un 

nom à son produit qui est. à la fois insectifuge 

et antiparasitaire. Il l'a nommé /Inti-Mifiros. 

Je n'eusse pas choisi ce nom, d'abord parce 

que c'est un barbarisme, anti étant latin et 


mikros ou simplement micro, "qui veut dire 



pas bien que son insectifuge est un composé 

de naphtaline, de cuivre et de soufre. Quoi 

qu'il en soit, hâtez-vous do vous mettre à l'œu- 


Vous combattrez en même temps le mildiou 

et l'oïdium. 




dre à base de baryum, qui contient du cuivre 

non pas comme sulfate, mais sous une autre 

forme qui peut s'associer au baryum. Il faut 


dans dix ou quinze jouis, de ceux de M. Sa- 

vès Hier, devant le pavillon de ces deux mes- 

sieurs, j'ai entendu des hérésies. Oui, des hé- 

résies. 




mal, mais outre que c'est une. dépense inutile, 

cela peut induire en erreur sur le moment de 

l'emploi en prenant une époque intermédiaire. 


dix jours avant le baryum, puisqu'elle doit éloi- 


ta petite chenille. Si vous mettez ta naphtaline 

après la ponte, c'est inutile. Si le baryum est 

déposé trop à l'avance, la pluie aura le temps 


Qu'est-ce qui a donné l'idée d'employer la 

naphtaline ? 

Eh i mon Dieu ! un usage journalier, l'em- 

ploi de ce produit eontre les mites des étoffes. 

Or, les mites sont, des teignes comme la co- 


sénateur Cazeneuve et le produit a été lancé. 


que ces traitements à poudres combinées avec 

les remèdes usuels, cuivre et soufre, contre 

l'oïdium et le mildiou, revenaient à une dé- 

pense, infime et ne pouvant se comparer aux 


Que l'on ne me. reproche pas de ne parler 

ici que de deux producteurs d'insectifuges et 

insecticides ; ce sont les seuls que j'aie vus au 

concours et nous sommes au concours. Je ne 

les crois pas rivaux pour ces produits ; ils se 

complètent. L'un est pour prévenir, l'autre 

pour guérir. Le même fait va se produire en 



Ah I par exemple, la rivalité existe pour 

beaucoup, dans le monde des bouillies cupri- 

ques. Y en a-t-il le long du cours Dillon ! 

Bouillie Julian, Vermorel, Organ, Richard, 


qui veut prouver que dans le commerce com- 

me dans le monde, on a des ancêtres. 

Et les arséniates ? Et la nicotine î Mon 


epies jours. 




collant et insectifuge. 

Deux ont ffif leurs preuves, ce sont le for 

mosol et le lvsol. Vous trouverez le premier 

chez M. Savès, le second au Syndicat de la 

Hante-Garonne Ah ! ici, mesurez. Ne dépassez 

pas 500 grammes par cent litres de liquide. Il 

faut dans la lutte future user un peu de tout. 

Cherchez le meilleur nour le mois de juillet. 

A demain notre entrée réelle à l'Exposition 


feu ! au feu I 

L. DE MALAFOSSK 

(Labora). 

i ào être suit san. pour nue les rentes ser- 

ves n'aie l pas de différences trop considé- 

rables et ne l éloignent pas des ventes promi- 



Voici mie liste à peu près complète des asso- 

ciations agricoles qui ^^ùmcoê^: 

Syndicats de Cugnaux (Hatilo-Gatonnc), ao 

Colo 'im Samatan, lombez, Montesquieu Mau- 

v'ezm (tim-s). Saint-Jory. VUlMieuve-le-lerme, 

Cazores, Moiitastruc (Haute-Garonne). Muza- 

met, I%. igivin, Ardiège, .\fns du Congrès est ren- 

voyée à deux heures du soir. 

LE CONGRÈS DES SYNDICATS AGRICOLES 


Comme suite à la discussion du rapport de 

M. Lefèvre sur les retraites ouvrières des pay- 

sans, le congrès au début de la séance de ce 

soir a émis le vœu suivant : 

« Le congrès considérant d'une part que la 

loi du 5 avril 1910 contient certaines dispos! 

tions en désaccord avec les vœux émis ante 

rieurement par les associations agricoles e 

d'autre part, qu'elle rencontra dans son appu 

cation de graves ditflcultés ; 

» Considérant que le prublâme des retraites 

paysannes ne peut recevoir une solution défi 

nitive que par l'organisation des caisses au 

tonomes professionnelles ; 

» Emet le vœu : que le Parlement après 

avoir consulté les diverses organisations pro 

feesionnelles intéressées, apporte à ta loi du 

5 avril 1910 des modifications de nature à fa- 


nelles en leur donnant, notamment la plus 

large autonomie ; 

» Engage les Unions régionales dos Syndi- 

cats agricoles à mettre à l'étude la création 

des caisses autonomes professionnelles ; 

» Et invite an attendant l'Union centrale dos 

Syndicat» des Agriculteur» de France à créer 

une caisse centrale dont les membres pourront 

dans la suite s'inscrire à la caisse profession- 

nelle de leur région. » 

M. de Marcillac donne lecture d'une lettre 

qui lui a été adressée par le ministre du tra- 

vail et d'où itt résulte que celui-ci est > tout 

disposé .1 favoriser par totw les moyens à sa 

disposition l'organisation des caisses de re- 

traites (profeMionnelles autonomes), a eondi- 

VapTès-midl 

r^'ni^ lên s e w n0:ml> ^ euise a&sistance se retrouve 

â\SZ tâ he -'5 es l MW l'Importante 

fiPt Sf; a ? 1 "-P'es.-mKii où vont être débattues 

des questions qui intéressent au plus haut de- 

gré le inonde agricole. 


«SSrt 8 * . ( l'aôrd la Mutualité Accidents sur la- 

melle M le comte de Vogfié, président ete 

l £ du ^ tre des ^dicats agrtaofes et 

vit coles, présente un lumineux rapport 

une discussion intéressante s'engage sur «p* 

ccr.clusions à laquefile prennehtTari MM 

Stîi 6 BO >-"--MléguY Et l'Srrmlée 

adopte les vœux suivants : 

v-Sn^ siti 

président de ta Confédération ^&nJe^ 

vignerons, et maire de Narpc^'raii^diS! 

los Corbières par le devoir oref«2tenn£i U 2 

auquel M. Itetatande, au' nom'Tle^• S n.«ée l 

envole l'expression de ses reorets M S/ré d* 

Rwlère. vice-président de la C 6 . V., doi me 

leclure d'une rciinarquable étude du docteur 

Ferroul sur cette Association do défense vltt> 

C1'-. 

Eu voici l'éloquente conclusion : 

u Au bout do u ois ans d'existence, les syn- 

die.ll 'i ,'i;;ii 

LES MUTUELLES INCENDIES 

Enfin, à la place de M. de Lestapis, prési- 

etent de l'Union des Syndicats dos Pyrénées et 

des Landes, que ia mort récente de son frère 

te général a empêché de participer aux rép. 

nious du Congrès-, M. le comte de Vogué 

demie lecture du rapport que celui-ci a édifié 

sur les Mutuelles Incendies. Il mi explique 

très clairement le fonctionnement, les avan- 


M 49 Courrèges, dans un rapport technique 

et documenté, répond quo la. nécessité des 

caisses Mutuelles agricoles Incendie ne se fat- 

sait pas sentir, que les Compagnies existantes 

actuelles à primes fixes suffisaient ( u ga- 

rantir ce risque et à signaler les inconvénients 

de leur fonctionnement, dont un des princi- 

paux, d'après lui, est d'ouvrir ta porte a 

l'assurance par l'Etat que se propose de faire 

lui-même, la réassurance des 'caisses Mu- 

tuelles Incendie. 

Après une intervention de M. Singuer et 

de M. Pé de Arros, ancien magistrat, les dé 

bat?" sont clos et l'assemblée adopte le vœu 

suivant : ..... 

« Le VHF Congrès s'oppose à la création de 

nouveaux monopoles en faveur de l'Etat, no- 

tamment en matière d'assurances agricoles. 

U prie les présidents des Unions régionales, 

les Syndicats de transmettre cette décision 


cription. » 

La séance ost levée sur ces entrefaites et les 

membres, du Congrès se rendent au Capitole 

où une réception leur est offerte par la muni- 

cipalité. 

A l'Hôtel de Ville 

M. Loygue. maire de Toulouse, entouré ele 

M. Baylac, adjoint, et de M. le sénateur Our- 

nac, attend ses Invités dans la salle des Illus- 

tres où va être servi le vin d'honneur. 

Les vestibules, le grand escalier sont assez 



expression : quatre hommes ot un caporal. 


la parole : au nom du Comité d'organisation 

du Congres, il remercie aimablement la muni- 



M. Deiatende lui succède : au nom de tous 

les congressistes, il dit sa gratitude aux re- 

présentants de la ville de Toulouse pour la 

charmante hospitalité que ses collègues et lui 

ont trouvée dans la grande cité languedo- 

cienne. 

Nous sommes venus, ici, dit-il, accomplir 

une œuvre de concorde. Et si nous montons 

aujourd'hui au Capitole, ce n'est pas Chargés, 

comme les Romains, des dépouilles opimes de 


tout un peuple sur un terrain qui doit nous 


U constate la magnifique prospérité des 

Associations agricoles dans la régtan toulou- 

saine et termine en ces termes son discours : 

— a Nous conserverons. M. le maire, le meil- 

leur souvenir do votre hospitalité courtoise. 

Ce sera, pour ma part, un des meilleurs mo- 

ments do ma vie syndicale. » 


teurs : 


voir ici, au nom de la viilo ele Toulouse, les 

membres du VIII" Congrès des Syndicats agri- 

coles, de les remercier aussi d'avoir bien 



tre ville est actueiU-ement le siège, l'appui de 

leur dévouement qui n'a d'égale que leur com- 


Votre réunion coïncide cette année, grâce . 

aux efforts de MM. de Lapparent et Théron da 

Montaugé, avec notre Concours national agri- 

cole et vient très heureusement en souligner 1 

l'importance. 

Cette importance échappe encore à bien des J 

gens, ou, du moins, elle n'est que partieHe-il 

ment comprise. Tout le monde voit dans cesM 

fêtes de l'activité publique un accroissement^ 

momentané de la vie commerciale de la ville,^[ 

dû à l'affluence de la population foraine. On II 



cempte et que ces manifestations sont une 



sions une plus-value des recettes de l'octroi, 

signe incontestable de l'amélioration du bien- I 


Après avoir souligné l'importance qu'ont •-' 

pour ta région et la ville ces grandes manifes- ; 

talions agricoles, M. Loygue ajoute • 

— C'est à vous. Messieurs, qu'incombe la 

lourde tache de dégager aux yeux de tou" 

l'importance des Concours. C'est à vous nui 

cennaissez admirablement les ressources de 

notre Sud-Ouest, en même temps que se*; con- 


de voir quelles sont les branches de rncti'vué 

régionale les plus susceptibles d'être dévalop. 


être offerts à nos produits, de rechercher quels 

sont les outillages, les méthodes, les modes 

d'application qui peuvent donner les résultats 

les plus féconds, qui peuvent contribuer lo 

plus au bien-être et à la prospérité de notre 

Midi. » 

M. Leygue constate, encore, la parfaite réus- 

sit.» du Congrès syndical des Syndicats, et il 

termine ainsi ; 


loulousc, ie vous souhaite ta plus cordialo 

bienvenue et vous adresse nos sincères renier- ' 

ciemoms pour la haute contribution que vous 


nal. » 



utile dont ta dernière journée du Conpros sera 

le magnifique et 

la 

mien t. 

DE FERRAND. 

troisième et dem 

n concourent directement ou indirectement 

la production agricole ain' 

enivre (vcrw£ 

sublimée, sulfate et acétate de v. 

arsé.n.inte de soude acétate de plomb. W 

ne ele Baryum, mélasse, glucose. 

Dosages garantis sur facture 

3. 0FtC AN FILS, Avenue do MurnI, 05, Touio 

ru* 

us» 

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

MARRI 9 MAI l»ti 

Art..-**;. " r fMtV '"BW 

u:s RETRUTES OUVRIÈRES 

UOULI ; NOIBB. DODU ltOUUiï 

La Dépêchr n'a pu réussi à avoir tuic opi- 

nion l'urine sur la date île l'ct.[>r>lioabilit.O (lo la 

loi des rciruiics ouvrières ot paysannes. 

Donnons, une fois rte plus, Je texte de l'arti- 

cle 87 rte la lot du S ami JOIO ; 

« La présente loi sera applicable dans M 

délai uxé par ta. lui a- nuances de 1911 nui 

comprendra les ressources générales néces- 

saires à. son fonctionnement, et trois mois 

au moins après Pinson ion des règlements 

iradiuinisli-alioii publique au Journal. offi- 

ciel. » 

Ce texte nous paraît d'une clarté telle que 

son Interprétation oe peut être douteuse. 

La Dépèehe l'a jugé assez nébuleux pour de- 

voir s'adresser à deux jurisconsultes qu'elle a 

estimés capables d'un déterminer le sens. 

Elle a consulté- M. Lévy-llliniuin « professeur 

a La faculté dé droit de Lille, le spécialiste 

bien connu de la Jurisprudence administra- 

tive et ouvrière. » 

Quelles lumières va verser sur la questior 

ce spécialiste si connu ? 

« Le minisire du travail, dit ..M. Lévy-l)l- 

niann, était doublement autorisé à agir 

comme il l a. Tait. » 

Ceci est la conclusion avant la démonstra- 

tion, le dispositif avant les motifs. 

Pesons les motifs de M. Uivy : le premier : 

« parce qu'un gouvernement a toujours lo 

droit de préparer pur des mesures adminis- 

tratives l'application postérieure d'une- loi „ 

préparer, mais non exécuter une loi ; et les 

actes du gouvernement étaient des actes 

d'exécution si bien qu'il menaçait do sanc- 

tions ceux qui n'obéi«salent pas à ses or- 

dres. 

Second motif : « Bien que la loi do nuan- 

ces n'ait pas encore été votée par le Sénat, elle 

n'en est pas moins en cours d'exécution. Les 

quatre contributions ont été votées l'an der- 

nier, et actuellement les percepteurs font 

ici.trer les impôts directe qui doivent servir 

a' alimenter le budget, de 1911... Le produit 

des quatre contributions, qui rentre actuel- 

lement dans les caisses de l'Etat, peut servir 

au fonctionnement de la loi des retraites. » 

Confondre la loi des quatre contributions 

avec la loi de finances est une erreur si 

grosse que commise par ô Je spécialiste bien 

connu de la Jurisprudence administrative et 

ouvrière » elle ne peut être que volontaire. 

Au surplus, M. Lévy n'a pas osé soutenir 

cette énormité jusqu'au bout. « Néanmoins, 

continue-t-il, nous pensons que si l'on voulait 

poursuivre les assujettis qui refusent à l'heure 

actuelle de remplir leurs bulletins, pour les 

frapper des sanctions pénales prévues par 

la loi des retraites, ils pourraient se retran- 

cher derrière le fait que la loi de finances 

n'est pas encore votée. » 

Il a bien fallu qu'il se rendit à l'évidence 

« le juriste consulté par la Dépêche. » 

Mais M. Lévy a la main dure : « Il n'est pas 

douteux, cependant, écrit-il sans sourciller, 

qu'on pourrait par une autre voie atteindre les 

réfractaires, si les préfets et les maires me- 

naient des arrêtés enjoignant à leurs admi- 

nistrés de se faire inscrira sur les listes pro- 

visoires, et si ceux-ci ne so conformaient pas 

à ces' prescriptions, ils pourraient parfaite- 

ment être poursuivis en simple police pour 

infraction à des arrêtés préfectoraux ou mu- 

nicipaux. » 

M. Lévy vient de prononcer par là et pé- 

remptoirement que la loi des retraites n'est 

pas applicable et que les mesures administra- 

tives prises sont sans valeur aucime, puisqu'il 

constate que pour forcer les réfractaires dos 

arrêtés préfectoraux ou municipaux seraient 

nécessaires. Mais alors, M. Lévy, on ne répri- 

merait pas la violation d'une loi inapplica- 

ble, mais la violation de ces arrêtés préfecto- 

raux ou municipaux. 

Seulement ces arrêtés préfectoraux ou mu- 

nicipaux seraient eux-mêmes sans force au- 

t cime, parce que préfets et maires sont des 

agents de l'exécutif et que l'Exécutif no peut 

exécuter que ce qui est exécutoire et la loi 

des retraites ne l'est pas. 

Aussi pour des réponses qui dénotent une 

telle confusion des principes, une si fausse in- 

terprétation des textes et un tel appétit de 

l'arbitraire, nous décernons à M. le professeur 

Lévy une boule noire. 

Passons au second consulteur de la Dépê- 

che, à M. Barthélémy, « l'éminent professeur 

rte droit. » 

M. Barthélémy n'a pas voulu s'enferrer 

cemme M. Lévy, il ne veut pas trop s'avancer. 

Citons-le : « La date d'application de la loi 

des retraites peut bien être-fixée au 3 juillet 

prochain par la loi de finances qui sera votée 

certainement bientôt par le Sénat. » Ce n'est 

pas bien méchant comme l'on voit et cepen- 

dant l'éminent professeur de droit fait un 

pas en arrière. « Mais, observe-t-il, cela ne 

veut pas dire que la date du 3 juillet ait un 

caractère définitif. » Et il finit sur ce point 

comme suit : n Je le répète, la loi de finan- 

ces seule pourra nous donner une certitude à 

cet égard. » D'accord nous sommes. 

M Barthélémy glisse, glisse sur la question 

d'illégalité ; des mesures administratives pri- 

ses, il passe à côté, c'est curieux d'adresse, 

d'échappatoire : n Notez, écrit M. Barthélémy, 

que le gouvernement aurait parfaitement le 

droit d'élaborer une circulaire enjoignant aux 

divers services intôreaés de tout préparer 

pour que la loi soit applicable le 3 juillet. Il 

a le devoir, ce n'est pas douteux, de prendre 

les mesures qu'il juge utiles à cet égard. « A 

peine l'éminent professeur vient-il de laisser 

un peu flotter les rênes que de suite il les re- 

prend en mains : a Mais il doit tenir compte 

des dispositions futures de la loi de finances. 

En d'autres termes, il ne peut substituer une 

fixation pair décret à la fixation éventuelle 

prévue par la loi des retraites elle-même. » 

Et la conclusion de M. Barthélémy : 

« En résumé, le gouverneiment a le droit de 

prendre toutes mesures préparatoires, vis-à- 

vis de ses employés, pour l'application de la 

loi. » En somme, M. Barthélémy limite l'action 

du pouvoir à s'exercer dans les' bureaux. Mais 

ceci c'est un coup de matraque des mieux 

appliqués sur le dos de ceux qui approuvent 

les agissements gouvernementaux. 

M. Barthélémy connaît la loi, mais en rai- 

son du flou voulu et cherché d'une partie de 

ses réponses, nous regrettons de ne pouvoir, 

malgré la justesse de ses conclusions, lui 

accorder qu'une boule rouge. 

Mais pourquoi la Dépêche n'a-telle pas 

Cherché chez elle ; elle aurait, trouvé l'inter- 

prétation vraie dans la distinction faite dans 

ses colonnes par M. Boncour, entre le délai 

administratif et (e délai légal. Qu'elle s'en 

tienne là.- C'est le plus sûr. 

*** 

Nous avions terminé cette note, quand nous 

avons lu hier matin dans le journal 

compte-rendu do la délibération du conseil 

«es ministres sur la loi des retraites ouvriè 

ses; vraiment, nous devrions écrire lo compte- 

»r£rV lcs ÛIv-afiSatîoM du conseil des minis- 

tre*. Voyant le piteux échec de leurs ma 

nœuyros, après avoir créé le délai, administra- 

it} Us suppriment le règlement d'administra- 

u ,°" publique qu'ils ont arraché au Conseil 

u fctat sans lui donner lo temps de l'adapter 

aux conditions vitales de la praticabilité de la 

roi En sorte que les ministres auront piétiné 

„,,v,-' ct dé , chirô 'o règlement d'administration 

Publique. Les instructions ministérielles don- 

nées au préfet sont un coup de bâton dans 

eau qu ils ne feront que troubler. 

La Dépêche pourrait peut-être consulter à 

nouveau ses jurisconsultes ; ceux-là. ou d'au- 

levuc Floraux. Son portrait, par M. Pujol, se 

dressait à côté de La belle cheminée Louis XVI 

du grand salon de l'hôtel d'Assézat qui lui 

doit, comme l'hôtel entier, son artistique ot 

superbe restauration. 

Debout dans sa robe rouge de professeur do 

droit, il se présente avec lu gravité do l'érudit, 

hierprète des lois et de l'histoire, tempérée 

par l'aménité de sa physionomie ouverte cl 

souriante, Le personnage est de belle allure ; 

les livres sur lesquels «'appuie la main gau- 

che et la triple cotonnade de la cour do l'hôtel 

couronnée par l'élégante lanterne qui surgit 

dans lo fond, expriment l'emploi de sa noble 

vie. 

Mais plusieurs personnes et maintes socié- 

tés savantes auxquelles appartenait Antonio 

Deloume et qui lui doivent tout, désirent pos- 

séder' -son image. Nous avons vu, chez (".happe, 

deux portraits au fusain d'un jeune artiste, 

M. .Azaïs, très ressemblants, et ce qui vaut 

mieux encore très vivant, l'un surtout enlevé 

avec verve, lumineux, animé, traduisant la 

vivacité d'ospHt du cher disparu, sa bienveil- 

lance, son entrain et sa constante disposition 

à voir par leurs bons aspects les hommes et 

les événements, privilège des belles âmes. 

I. J. DE L. 

Gazetts Judiciaire I 

ECHOS DU PALAIS 

M. Baulrae a continué hier son enquête dans 

l'affaire du vol d'eau-de-vie saisie par les 

agents de police. Il a entendu de nombreux 

témoins, notamment un commissionnaire et 

les employés d'octroi. 

— M. Molinier s'est occupe' hier d'une affaire 

d'outrages aux mœurs et d'une affaire de vol 

à la gare. 

— La conférence des avocats stagiaires, 

sous la présidence de M lîoscredoa, bâton- 

nier de l'Ordre, a procédé à l'élection des huit 

secrétaires de la conférence pour le 2' semes- 

tre 1010-1911. 

Ont été élus : MM. Wertet, Donnai, nigaud, 

Ksparbée. La porte, Davezan, Ptnjol, Glan- 

genud. 

§ë¥M Së§ iëêSSê 

Le Grand Concert de ce soir 

C'est ce soir qu'aura lieu, clans la salle du 

Jardin-Royal, le concert des Jeunes Filles 

Royalistes dont nous publions le programme. 

Un simple coup d'oeil jeté sur ce dernier expli- 

que la rapidité avec laquelle le, cartes s'enlè- 

vent. La partie musicale, dont l'exécution a 

été confiés aux meilleurs do nos artistes ama- 

teurs, comprend des morceaux de nos maîtres 

les plus aimes. Deux pièces complètent cette 

soirée de choix. L'habile direction de l'homme 

du goût^qui a bien voulu se:charger de diriger 

les acteurs et de régler la mise en scène nous 

est garante de la plus fine des interprétations. 

Première partie. — Vive Henri IV (Vincent 

dlndy), chœur ; Invocation (Garnie), harpe, 

piano, violon, Mmes J... et C... M. Maroel-Vi- 

dal ;-7.iggenenveiscn, airs tziganes (Sa.rasate), 

piano ei .violon, Mme V..., M. Marcel Vidal ; 

Largo (Haendel) ; Le Nil (X. Leroux), chant, 

violoncelle, piano, Mlle D... de C..., Mlles P. 

et M. de N... ; Les Médises de Lambinet, 

pièce en un acte, "de Meilliac et llalévy. 

Personnages : M. Lambinet. M. p. P. di B... ; 

Joseph, domestique, M. F. L... ; Gustave Bri- 

ca-rd, M. P. de St-B... ; Berluron, M. G. de 

S... ; Mme Lambinet, Mlle M. T... de L. B... ; 

Mlle Lambinet. Mlle V. de C... ; Fanchette, 

soubrette, Mlle O'Z. 

Deuxième partie. — Pohncs Toulousains, 

musique du commandant Bazin ; a) Chanson 

Napolitaine, paroles de M. A. Praviel ; b), 

Regrets ,- c), Violette Toulousaine, paroles'de 

M. G. de Parsac, chantes par Mme Tells ; 

Andante da Concerto, de Goldcrmann et Ber- 

ceuse, de Gabriel Fauré. violoncelle et piano, 

Mlles P... et M. de Novital ; Les Deux Veuves, 

comédie en un acte, de L. Matefllle. Person- 

nages : Jacqueline, Mlle M. T. de L... ; Laure, 

Mme de T... ; Edmond de Brenne, M. J. B .. , 

Labaraque, M. O'Z ; .La Royale, chœur. 

La séance commencera à 8 heures et demie 

précises, pour être terminée à 11 heures . 

Les dames sont priées de laisser leurs cha- 

peaux au vestiaire. 

Les dépôts de cartes sont encore ouverts : 

chez M. Laffaurie, 15, rue Alsace-Lorraine ; à 

la Papeterie Générale, 44, rue Alsace, toute la 

journée, et à la permanence de l'Action Fran- 

çaise, 36, rue des Filatiers, de 2 à 4 heures, et 

le soir, à l'entrée de -la salle. 

Prix des cartes : ordinaires, 0 fr. 75 ; ré- 

servées, 3 fr. 

Distinctions honorifiques 

- Ont été accordées les récompenses sui- 

vantes : 

Une médaille d'argent de 2' classe à M. 

Pierre-Jean Buchens, caporal à la compagnie 

de sapeurs-pompiers de Toulouse, cpji, dans 

la nuit du G au 7 décembre 1910, a couru un 

réel danger en sauvent' deux personnes tom- 

bées dans une fosse d'aisances. M. Buchens 

est déjà titulaire de la médaille de bronze et 

de la mention honorable. 

Une médaille de bronze à M. Victor-Firmin 

Couget, agent de la sûreté à Toulouse, qui le 

11 décembre 1010, a couru un grand danger 

dans des circonstances difficiles. 


D'ENCOURACEMENT A L'ESCRIME 

La Société Toulousaine li'encourage.ment à l'Haï 

crime avait oj-gaulsA dimanche 7 mai une poule à 

l'épée, au oliau-au (lo Uolleivue, mis gi-acieuBement 

à sa disposition par M. Fjeureau, professeur du 

Lycée de Toulouse. 

Cette épreuve, qui réunissait oiwe tireurs parmi 

lesquels les meilleures laines ar l'If'ectroti/ie.S,?. Rivals.TouilouM 

OHletVn ÇîeQ T' ! >i»r hommes vendues au détail 

vnrilBlOUO au prU (lu M , ,, KTIT PARIS. 

ulanclilssage mécanique des faux-cols ai Jr.ladoui. 

PLUS D'AOIDI UrIIQUI 

JT1V BUVANT AUX BBPA8 

VICHY-CÉLESTINS 

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ta le B6paFlen)èi)t 

très 

IL DE B. 

1 6 41 51 265 271 

793 834 885- '900 915 976 

1071 1076 1095 1243 1379 1396 

1448 1472 1479 1574 1617 1633 

1663 1707 1855 2073 2100 2141 

2203 2221 2-70 2304 2312 2328 

2348 2399 2529 2581 2604 2671 

2690 2692 2736 2754 2811 2874 

2928 3016 3018 3126 3134 3138 

3189 3320 3395 3571 3575 3729 

3771 4023 4o65 4099 4146 4238 

4320 4384 4419 4486 4492 4500 

4578 4615 4626 ' 4630 4706 4776 

4954 5000 5046 5066 5156 5223 

5277 5409 5588 5629 5633 5768 

5894 6027 6074 6085 6206 6316 

63?5 6373 641 6484 6509 6522 

6528 6574 C733 6940 6992 7058 

7245 7259 7283 7354 7378 7387 

7406 7589 7645 7717 7740 7745 

7759 7777 7794 7822 7825 7894 

7969 7981 8064 6114 8180 8528 

8552 8636 8675 86R3 8687 8712 

8734 8761 8764 8780 8784 8837 

8839 8856 8965 8970 

Les lots pourront être réclamés au Cercle 

Catholique Saint-Etienne, 15, rue des Vases 

tous les mardis, jeudis et samedis, de 9 h à 

10 h. du soir et le dimanche, de 5 b. à 7 h 

sauf le dimanche 14 mai, la Cercle devant être 

fermé ce jour-là. 

Les lots non réclamés le 30 mai, resteront 

acquis aux œuvres. 

Les Vols 

Une enquête est ouverte au commissariat 

du 4" arrondissement relative à un vol d'une 

iomme de 90 francs, commis au domicile et 

au préjudice de Mlle Alcxine Mathieu, ména- 

gère, demeurant ruo Denfert-Bochereau, 64, 

QoîiFFieF jlFtiyîiqae 

COMMUNIQUÉS 

THEATTtB LAFATBTTB 

Il y aurait oiuelque mauvaise grâce à ne point 

souligner le gros succès (fué remporte quotidienne- 

ment au Lafayette : Les Aventures du Capitaine Cor- 

coran, pièce à grand spectacle en 5 a«tes et 17 ta- 

bleaux. 

Comment en serait-H autrement avec, les talen- 

tueux artistes que sont Mimes Maulroy et Boyer, 

MiM. Audoui, J. Coste, Mercader ? I>e tour cèté, 

J'extraordinaire Tapon Ve.rnoulllet que sLlitiouetie 

M. Delaonercie et l'irrésistible duo Mtoiiafii-Azèma 

provoquent la tranche hilarité à jet continu. 

Les ballets et divertissements que MUe Camma- 

rano règle si minutieusement sont également pour 

une large part dans Ha triomphale bonne fortune 

de cet ouvrage sensationnel. 

LES NOUVEAUTES 

- Tous les soirs, la nouvelle revue locale en 2 actes 

et 6 tableaux de MM. Maryberg, Alesco et Poibor 

Toulouse entre deux airs obtient un énorme succès 

grâce à ia belle mise em scène et à la parfaite in- 

terprétation. On y applaudit Chevalier, Boso, do 

Lavareille, Latreil, Cliarlotte Desbly, l.ola Solieres, 

Lucathys et les 8 jolies Nouveautés Girls. 

Tous les soirs, à s h. 1, Toulouse entre deux airs. 

CINEMA-PATItE 

Aujourd'hui, vues nouvelles, notamment Une 

heure d'oubli, joué par M. TréviUe. Programme de 

vues inédites du plus grand intérêt. Spectaole à 

° hWUW " ' CINEUA-PATHS 

Aujourd'hui, Mtftôbft. Demain, cuaugement de 

programme : Les doigts qui voient. Eldora, Fleur 

du désert etc. cHraimes. Nombreuses autres vues : 

La vengeance du Calicot, etc. Matinée tous les jours 

Mardi et vendredi reiatihe. 

Sp2ctack$-Coiïcert$ de Toulouse 

THEATItt DUS 7AB1CXS. - A 6 ti. >,. La Veuve 

Joyeuse. 

THF.ATRE LAFAYETTE. — A 8 h. I, Les Aventures 

du Capitaine corcoran. 

THEATRE DES NOUVEAUTES. — A B ta. L Tou- 

louse entre deux airs. 

APOLLO THEATRE. — A i 11. 3/4. ctiTonopîione 

cJiamtant. 

CINÉMA-PATHÉ. — A 8 li. J, vues nouveues. 

CINEMA LAFAYETTE. — Redàohe. Demain, chan- 

gement de programme. 

(J ihéméiiêes {Toulousaines 

9 MAI 

Saint du jour : saint Grégoire. 

..Fête à souhaiter ; saint Antonin, saint Gor- 

aien. 

Lever de la lune : S h. Si, s. ; coucher. S h. 9 

"taiin. 

Lever du soleil : t h. 38 ; coucher. T h. S. 

IL Y A CINQUANTE ANS 

9 MAI 1861. — Fêle de l'Ascension. 

ln~~~ ° n i'- rc les stations qui seront établies sur 

7ç n °ui't'l/e ligne ferrée de Toulouse à Montré- 

Tombé du Tramway 

Dimanche soir, vers 4 heures, un servant 

du 57* régiment d'artillerie. M. Lacroux, ayant 

voulu descendre en face Ja caserne d'un tram- 

way en marche, est tombé sur le sol. 

Dans sa chute, il s'est blessé à la tête et sur 

diverses parties du Corps. Après des soins 

reçus au bureau de police voisin, le blessé a 

été- transporté au quartier ; ses blessures ne 

paraissent pas graves. 

Dispensaire Marin 

Consultations gratuites les mercredi et ven- 

dredi de chaque semaine, de 3 à 5 heures (19 

rue de la Chaîne, Toulouse). 

Le sérum de Quiiitou s'adresse, avec un suc- 

cès confirmé par de très nombreuses guéri- 

sons opérées dans le dispensaire de Toulouso, 

à toutes les maladies qui demandent un relè- 

vement ele l'état général ct à toutes les infec- 

tions trop souvent causées par un affaiblisse- 

ment de l'organisme. 

On traite au dispensaire, les entérites uas- 

t.ro-entérites, diarrhée verte, eczéma, uéuros- 

thénie. chloro-anémio. 

Trouvailles 

f/n,v Co «r d assises. Un contrebandier est con 

u ;">/»é ,-. .i.. J. _X.I..„J ...« ..«i ,v,„ 

eh ?n "é à sic ans de réclusion pour vol d'un 

défen- 

u Va { cl d'une vache à Sauvelerre 

SZ- W" de Salcllcs. 

hïïï»^. capitole à T h. 1, La Juive, 

l ; L -, ! {( >"Hnes. 

"netes : a ï heures. Le Juif-Errant. 

Ên souvenir de M. Deloume 

JT^^tté M. Deloume persistait à pi'ésl- 

*iut 2«*e la soirée littéraire offerte mercredi 

«eurjn et aux |eurie-> du concours des 

lteHamer : i M. niemtobat. soWat an w régiment 

d'Infanterie U" c»m,r>ag-n.le. un porte monnaie con- 

tenant une petite somme; au bureau do polico du 

t arrondissement, une clef; à M. Rouen ion ruo 

des Potiers, 7, un lorgnon; a M. Mali*! nie Pala 

Prêt, 30. un calepin mntenant divers papiers; il M. 

Pellogrln. hmilevard de Strasbourg. 45, un cheval 

abandonné sur ta volo publique; a M. Manncasior, 

rue ili i Pyrénées, 11 bis. un ironc d'église; à M. 

Luiplae. nie hoqueta inc. SI. un porte monnaie con- 

lenain, une )>, i te somme. 

ETAT-CIVIL DE TOULOUSE 

Pt'BLfCATIONS DK MARIAGE DU b MAI 

Casimir Bouffartigues, employé de com- 

merce, place Dupuy, et Bosa Dolpeoli, tail- 

leuse. rue Maiguun.,9. 

François Marty, cordonnier, rue Denfcrt-Ro- 

chereau, 50, et AlberUne Chevalier, ména- 

gère, ipème adresse. 

Ferdinand Marty, chaudronnier, ruo Sainte- 

Catherine, 1, et Hélène Gaubert, boutonneuse, 

rue Cujas. 

NAISSANCES DU 6 MAI 

Françoise Denassiieu, route do Bevel. 

André Courlis, plsce S*fut-Georges, 17. 

Elle Sutra, rue Saint-Michel, 66. 

DÉCÈS DES 7 ET 8 MAI 

Paul E&tellé, 34 ans, avenue de la Patte- 

d'Oie, 68. 

Jean MÉrabail, 70 ans. rue des 30-Ponte, 15. 

Jeanne Counies, 31 ans, rue des Braves, 9. 

Marie Ader, 82 ans, avenue de Lombez. 23. 

Emma Haffv, 67 ans, rue de la Chaîne, 13. 

Pauline Bous, 14 ans, rue Sainte-Cathe- 

rine. 17. 

Jacquette Bordes, épousa Laborde, 50 ans, 

à Ginestou-s. 

Cyprien Bivière, 19 ans, rue Boyer-Fon- 

frede, 8. 

Marie Matharan. épouee Poumai'èdc, 24 ans, 

rue ele la lUspc, 4. 

Sophie lirioi, veuve Maleplatc, 76 ans, rue 

de la Trinité, 16. 

Guillaume Caz-aut, 44 ans, faubourg Bonne- 

foy, 176. 

Marie Molsset, épouse Cinqiialbrc, 09 ans, 

quai de Tounis. 00. 

Bonhomme, 21 ans, place de la Daurade. 

Mark' Routés, 6 mois, rue Alsace. 41. 

Jean Marrot, 39 ans, place Murengo, 10. 

Hospices, 2 ; aliénés, 1. 

SA1NT-RAUDENS. Les retraites ouvrières. 

Malgré les deux appels do la mairie et les 

conseils des fonctionnaires ; malgré la limite? 

du S mai donnée aux maires par M. le Préfet 

delà Haute'-Garonno pour leur permettre d'ac- 

complir les formalités préliminaires à l'ap- 

plication de la loi des retraites, dix communes 

seulement sur 620, ont adressé à la préfecture 

§t liste des assujettis ot les bulletins indivi- 

duels s'y référant. 

A Salnt-ûaudens, les inscriptions sont nul- 

les et les demandes de bulletins de même. Lu 

population ouvrière repousse une retraite qui 

n'est qu'une aumône et qu'on devrait dénom- 

mer a la retraite des morts ! » 

Ceux même .sur qui on avait compté pour on 

faire la réclame dédaignent de se faire ins- 

crire. 

Nous parlons des personnes figées de 60 à 

64 ans. - 

Ici, comme ailleurs, cette loi est repoussée 

par avance. I/O monde ouvrier trouve que la 

limite d'âge est excessive. 

MM. les Députés, pour leur retraite, ont mis 

la limite à 55 ans estimant qu'un prrlenien- 

tuiro est dans l'impossibilité de travailler à 

cet âge. . 

L'ouvrier trouve quo 65 ans est une limite 

exagérée et voudrait bien qu'elle fût abaissée 

à .celle des Quinze-Mille. 

Théâtre. — Ce soir, à 8 h. J, au Théâtre La 

forgue : « Madame Sans-Gène à la Cour. » 

Le spectacle commencera par l'exquise co- 

médie d'Alfred d» Musset : a Un jour de pluie 

La location est ouverte. 

MURET. — Première Communion.— Dimam 

clie dernier, 7 mai, l'église paroissiale de Mu- 

ret, a célébré la première communion de ses 

ewfants, avec tout l'éclat que comporte celte 

touchante cérémonie ; combien douce, com 

bien émouvante, a été pour les fidèles, cette 

pieuse solennité 1 Dons notre beau sanc 

tuaire, étincelant de multiples lumières, 

diapré de fleurs odorantes et nouvelles, sous 

cette voûte grandiose qui s'élève dans les 

nues, en arêtes tlues et gracieuses, et va por- 

ter jusqu'aux cieux les prières des fidèles age- 

nouillés, nous voyons pénétrer quartevingts 

premiers communiants, les vierges le front 

ceint de couronnes de roses et des voiles de 

leur candeur, les garçons aux regards doux et 

modeste, tous recueillis et au maintien pieux 

et s'avancer processionnellement entourés du 

vénéré pasteur qui les dirige et des saints 

prêtres qui les ont si bien préparés à l'acte 

sclennel qu'ils vont accomplir. Et sous ces 

voûtes retentissantes, éclatent des chants de 

triomphe et d'amour, les paroles pénétrantes 

du l'en?, Creator, prière sublime, invocation 

mystique, qui appelle aux jeunes coeurs les 

lumières de l'Esprit Saint. Puis, suivent les 

renouvellements des vœux du Baptême qui 

ravivent dans l'âme des fidèles de bien douces 

émotions, et font perler en bien des regards 

attendris des larmes de bonheur et de joie. 

Et de sa parole éloquente et autorisée, M. 

l'abbé Bougé, notre inlassable viaire, en une 

brillante homélie, qui pénètre l'âme de tous 

les auditeurs, expose et développe la sainteté 

de cet acte sacré, accompli dans la maison de 

Dieu, dans ce temple auguste où il engage 

tous ses auditeurs à venir s'abriter, comme le 

flot après la tempête, comme la feuille après 

l'autan courroucé : venez, accourez dit-il, 

dans cette arche sainte, qui, chers enfants, 

sera pour vous le toit paternel, la retraite du 

passereau, le nid de la colombe, dans lequel 

Dieu vous consolera, vous réchauffera, vous 

soutiendra comme en un séjour de paix, de 

prière et d'amour ! 

Puis, aux accents harmonieux de l'orgue, 

qui mêle ses éclats brillants aux soupirs des 

voix pures et suaves de nos jeunes congréga- 

nistes, se déroulent les saints mystères et 

l'acte sacré de la première communion et' au 

milieu du défilé de ces jeunes enfants, se mêle 

une population pieuse qui les accompagne à 

la table sainte, et donne ainsi publiquement 

l'exemple de sa piété et de sa foi : et sur cette 

foule, et planant au-dessus d'elle, s'élève la 

voix onctueuse de notre pasteur, qui explique 

en paroles, pleines de feu, le divin mystère 

qui s'opère ; combien émouvantes ont été ces 

saintes paroles : combien touchantes ont été 

ces pieuses exhortations. 

Et le soir, à vêpres, dans un admirable 

discours qui- a fait passer dans toutes les 

âmes un frisson d'enthousiasme. M. l'abbé 

Jayes, notre estimé vicaire, s'est élevé avec 

une ampleur de. vue, une sûreté d'érudition, 

en des élans pathétiques d'amour pour ces 

chers enfants, et de charité pour leurs heu- 

reux parents. Oui, que les sages conseUs qu'il 

nous a si éloquemment développés, que ses 

doctes enseignements nous soient, à tous, à 

jamais profitables ; quo ses paroles restent, à 

jamais, gravées dans nos coeurs. Donnons, 

tous, et toujours, comme il l'a si bien dit, a 

ces jeuries intelligences, l'exemple des nobles 

sentiments : inculquons dans ces cœurs des 

préceptes de sagesse, de piété et de foi ; que 

cette génération, qui arrive, grandisse à l'om- 

bre de la Croix ; qu'elle ne cherche son sou- 

tien qu'en Dieu seul... et alors peut-être, reve- 

nant â ses destinées glorieuses, la France 

redeviendra la France d'autrefois, la France 

que le monde entier saluait et respectait, ac- 

clamaient, en elle, la France de Clovis, de 

Saint-Louis et de Jeanne d'Arc ! 

Cette émouvante cérémonie, c'est toujours 

par la consécration de tous les enfants à la 

Vierge immaculée, par l'exposition et la béné- 

diction du Très-Saint Sacrement, et les fidèles, 

réunis dans notre église, trop étroite pour les 

cemtenir, se sont retirés heureux et satisfaits 

ele cette resplendissante solennité, dont ils 

conserveront, en leur âme, un étemel souve- 

nir L. BAGNKRES. 

dteftoptcgr las -moyens les ineUleucs, ]«« pins 

courts «t les moins coûteux afin d'aboutir, 

Ou Matons -chez nous, ou soyons ni al très 

et libre* pour réussir. » 

Do M. Ch. Dupuy, dam le Soleil : 

« Le devoir royojiste est de faire on ions 

liiMix et sous toutes les formes ccuvre de pro- 

pagande et d'enseignement. 

» Leur rôle n'est pas de se renfermer dans 

leurs foyers, leurs cabinets, leurs salons, 

niais de «o répandre, au itcluus, sur les CIMÎ- 

nilns, les trottoirs, les milieux populaires, les 

places publiques. 

» Eu un temps ofi chacun prétend n'écouler 

que son opinion, il faut agir sur l'opinion, so 

mêler à la foule pour ne pas être ignoré d'elle, 

préparer une estrade de réunion, où l'on pro- 

page 068 idées et une tour d'ivoire où ou les 

renferme. 

» Parce que le pilote est absent, ce n'est pas 

une raison pour que les matelots laissent le 

.navire aller à lu dérive et se briser à la côte. 

» N'oublions jamais ce mot du grand Iler- 

ryer : « Je défends l'héritage en attendant 

« l'héritier. » 

Do l'Echè ttt; Paris, à propos de ta réVOOal ion 

do M. Chédanne : 

« Qu'on change l'architecte, qu'on le sup- 

prime ou qu'on le remplace lïar tout un col- 

lège de confrères, vous pouvez être tranquil- 

les, lions contribuables. 

» Merci ! les prix ne sont pas .plus près ele 

baisser au coin du quai quo élans la maison 

adjacente ct vous continuerez et pour les mê- 

mes raisons à payer do plus eu plus cher 

votre représentation -au dehors comme votre 

représentation au dedarv». » 

La Crise Champenoise 

DANS LA MARNE 

La dynamita volée 

Epernay, 9 mai. 

L'enquête qui s'est poursuivie activement 

toute la journée d'hier a permis de préciser 

les conditions dans lesquelles ont été trouvées 

les cartouches de dynamite recueillies «miedi 

soir à Epernay. 

Elle a démontré notamment que ces cartou- 

ches avaient d'abord été découvertes en pa- 

quets dans un terrain inculte situé derrière la 

caserne des chasseurs à pied. 

Les auteurs de cette trouvaille sont deux 

enfants nommés Flamant et Leroi, qui s'é- 

taient amusés sans se douter du danger qu'ils 

couraient à déchirer les cartouches, à les 

couper en morceaux, puis à les jeter dans 

toutes les directions. 

C'est ainsi qu'elles furent aperçues (lissé 

minées dans les jardins .et Les chemins aux 

abords de la caserne, notamment dans le jar- 

din de M. Baudouin. 

Comme le paquet renfermait primitivement 

trente cartouches ot qu'on n'en a reconstitué 

que vingt-six. on se préoccupe de rechercher 

celles qui ont échappé jusqu'ici aux investi- 

gations. * 

On s'arrête de plus en plus à l'hypothèse 

que les cartouches découvertes hier provien- 

nent d'un vol commis il y a quelques mois 

chez un propriétaire, M. Bauer, qui possède 

des carrières dans la forêt d'Epernay. 

Depuis les troubles du vignoble, des perqui- 

sitions ont été faites chez un* femme qui 

était la compagne d'un carrier fortement 

soupçonné et qui a péri dernièrement horri- 

blement mutilé par l'explosion d'une cartou- 

che qu'il avait dans sa poche. 

payés, pourboires compris, 

C'était déjà fantastique, mais les explwa» 

lions fournies par le directeur du T. U. C. le- 

talent davantage. 

« celle œuvre grandiose de bienfaisant* 

écrivait Cuviîlier dans sa Bévue, a ét éfondêa 

par trois familles françaises et une anglaise, 

1res i-i.hcs. qui fournirent il millions à la 

suite du décès d'un membre de ces familles. » 

u ! souscriptions arrivèrent nombreuses, 

puis les plaintes en aussi grand nombre. 

Cuviîlier arrêté, fut condamné. 

Des lors Bivière, sous divers noms, mena 

nue vie des plus aventureuses, .changeant d'i- 

dentité en même temps que de domicile. 

Condamnation d'un Agitateur 

R* irns, 9 niai. 

La cour d'assises do la Marne a condamné 

par contumace un nommé Jean-Baptiste Des- 

camps à cinq ans de réclusion pour excitation 

au meurtre d'agents île police et à l'incendie 

pendant lia grève des cheminots. 

CHUTE H'UN AVIATEUR 

„ , L „, Paris. 9 mai. 

L étal de l aviateur s»- est resté station- 

nairo cet après-midi. 

(in redoute seulement une congestion pulmo- 

naire quo pourraient occasionner les fractu- 

/es des cotes dont souffre le blessé 

l.'avialeui Raymond Sée, né h |>.-, n ,- u 

20 mai 1876, a obtenu le il) août dernier de 

l'Aéro-Club de France, son brevet do pilote 

d'aéroplanai. 

Ancien élève (le l'Ecole Polytechnique, di- 

recteur-adjoint d'une grande Compagnie d'é- 

lectricité, M. Sée fut séduit surtout par les 

problèmes techniques que soulève! Ja question 

dfl la locomotion aérienne par le plus lourd 

que l'air : c'est donc seulement comme ingé- 

nieur qu'il s'occuiHi d'aviation et. s'il compte 

à son actif de nombreuses et intéressante* 

expériences effectuées pour la plupart ai. 

camp de Cbâlons, il n'a jamais paricrpê à 

aucune manifestation sportive aérienne. 

P3TITES~NOUVSLLS3 

Du 9 mal. 

— Dos émeutes ont éclaté it Uang-OUou; vingt 

magasins die riz ont été détruits; des agents de 

police ont été Mcssfcs; la troupe a du inte>i-veni.r. 

— Le Nicaragua est à la velffle d« in-genler, aus 

Etats-Unis, un emprunt «la douze et peut être vingt 

millions de dollars. D'autre part, le Urill doit pure 

construire de-s sous-marins par des maisons aaaé- 

ricaliiies. Ces doux faits sont eavisagé*, en Améri- 

que, .comme une nouvelis victoire pour la diplo- 

matie du dollar. 

— Le cuirassé de 18.S\l tonnes Mirabeau vient (i* 

terminer Bas essais de point flve. a Lorlent. 'tu) 

ont été très saUstaisaïUs. Son état montre la aios 

hiibi-lité da lui faire effectuer des essais en route 

libre. 

IL ISOLE LE MAL 

Pour guérir une maladie do la peau, il 

est absolument Indispensable d'en mettre 

les régions atteintes à l'abri de l'air, des 

poussières et. dos miasmes atmosphériques. 

Cadum, la nouvelle découverte médicale», 

possédant dos grandes propriétés isolantes, 

antiseptiques ot gerniieides, est lo remède 

sans précédent contre l'eczéma, éruptions 

boutons, herpès, urticaire, dartres, gour 

me, pustules, pellicules, écCTchures, etc. U 

circonscrit lo mal, détruit les germes in 

ttvtieux et par conséquent provoque une 

guérieoa rapide et sûre. 50 c. Toutes Ph*", 

ronron es Momiaires M- Valette, 2,r.Bayaril 

iii ri Mil/ Dfl C ^ est le nom donné à 

An i rlîililîiUo une préparation spécia- 

le do M. RICHARD, industriel à RABASTENS 

Méteiufe intime do soufre, do sulfate de 

cuivre et de Naphtaline ssiv uuni-enit dieé ot 

très finement mélangé, ce produit est desl.uie. 

à '.lutter à la fols contre tous les insectes, sur- 

tout la Cochylis et contre l'oïdium ot le 

mildiou, où comprend quelle économie do 

main d'rouvre ! Le -avant IKKtcur et Sénateur 

CAZENEUVE, qui fait autorité dans les cam- 

inissions du Sénat, où il préside le groupe 

agricole, a prouvé toute la valeur de la 

NTiphUdim- contre l'a CnohyMs. Nous allons dé. 

montrer, dais de petits articles, tout le part) 

que l'on peut Un r de l'ANI-MJKROS. 

M. RIOHARD a aiUÉSj attaché son nom à 

unie bouillie cuprique renommée ; BOUILLIE 

A. RICHARD, RABASTENS (Tant). 

LUS A TOULOUSE DOUZE HEURES AVANT 

LEUR ARRIVÉE 

Paris, 9 mai. 

De la Peftfe République i 

« Ou nous répète chaque jour, dans cer- 

tains journaux d extrême droite unifiés, que 

notre légitime action au Maroc va se heurter 

à l'Allemagne et l'on nous prédit les pires 

Catastrophes. 

» Ne nous lassons pas de rappeler que de- 

puis l'accord de février 1909 notre situation 

politique spéciale dans l'empire chérifien ne 

fait plus l'objet d'aucune contestation entre. 

Berlin et Paris. 

» Cessons donc de nous laisser effrayer par 

des épouvantais à moineaux. 

» Personne au monde ne peut, sans se cou- 

vrir de ridicuJe et, sans aussi se rendre odieux, 

noué empêcher d'aller au secours d'Européens 

naeeacés dans leur existence, car la civilisa- 

tion n'est lias un vain mot ct nous raUréMU- 

Ions tout lté même lu civilisation au Maroc. » 

De M. Jaurès dans PBumaniU, sur les re- 

traites ouvrières : 

, il sera facile aux dix millions d'assurés 

eu maintenant la loi, en la développant, d'ob- 

tenir par un effort commun, que l'àgc de lu 

ivtra'ite soit abaissé et quo la participation do 

l'Etal 6»h accrue sans délai pour la périodo 

transitoire comme, pour la période défini- 

tive. 

» outille magnifique cumpagno ce serait : 

pratique, vivante, féconde pour les syndicats 

en) me pour le parti socialiste ; c'est par la 

quo Uniront Les controverses confuses do 

l'heure présente. 

» 11 n'y a fias d autre solution ; il n y a pas 

l'autre issue. » 

I>o M. Judot, dans VEclair, à propos du 

Maroc : . 

Nous ne eesse-rons de rép»ver ce qui devient 

le orl unanime des ransslgnés et du public, 

lions n'admettions d'ailleurs aucune objec- 

tion valable soit, de l'Espagne, soit de l'Alle- 

magne, puisque ne-us consentions à. faire une 

besbgne do police internationale, décidée -\ 

jious retirer de Fez après avoir rétabli l'ordre 

» Puisque nous marchons h nos frais au hé 

i nénee des autres, nous avons bfcen le droit 

Les Affaires k Maroc 

M. Boisset décoré 

Paris, 9 mai. 

Le président de la Bépublique a signé au- 

jourd'hui le décret en vertu duquel M. Bois- 

set, agent consulaire de France à El-Ksor, est 

nommé chevalier de la légion d'honneur. 

Mort au Maroc 

Dijon, 9 mai. 

Le maire de Bligny-le-Sec vient d'être avisé 

par Je ministre de la guerre de la mort de 

Joseph Nicol, du 16° escadron du train des 

équipages de la garnison de Tunis, originaire 

de Bligny, tué le 5 courant lors de. l'attaque 

par les rebelles entre Babat et El-Kenitra du 

convoi destiné à la colonne campée dans cette 

dernière ville. 

Le maire a fait part de cette triste nouvelle 

à la famille. 

Fez attaqué par tes rebelles 

i Mequtoez, 5 mai. 

Une lettre de Mequinez, en date du S mai, 

annonos que les forces de Mouiey-Zine au- 

raient attaqué Fez. Après un combat très long 

et acharné, les rebelles ont été obligés de se 

retirer, laissant sur le champ de bataille 200 

morts et de nombreux blessés. 

L'attitude de l'Espagne 


Aux Cortès, lo leader socialiste Pablo Igle- 

sias, blâme les oateationa effectuées par la 

garnison do Ceuta et dit que si l'Espagne ne 

peut pas conserver sans des guerres et des 

luttes constantes ses possessions africaines, le 

parti socialiste estime qu'elle doit les aban- 

donner. 

M. Canalejas s'élève contre les paroles du 

leader socialiste qui soulèvent de nombreusee 

protestations, sauf sur les bancs républicains. 

La Crise constitutionnelle Anglaise 

La réforme des lords 

. Londres, 9 mai. 

La Chambre dea lords a tenu hier une 

séance devant un auditoire très nombreux. 

Lord Lausdowne développe sa proposition 

de réforme de la Chambre eles lords. 

« Nous voulons, dit-il, une seconde Chambre 

dont i'autorhté, l'expérience et la capacité 

commandent la confiance au pays ; une se- 

conde Chambre qui, dans l'exercice de ses 

prérogatives, se montre équitable envers tous 

les partis. » 

Sa composition, suivant lord Lansdownc, 

doit être la suivante : 1" 100 lords choisis parmi 

oeux occupant ou ayant occupé die hautes 

fonctions, les officiers des armées de terre et 

de mer, las anciens députés chefs de muni- 

cipalités. 

2" 120 membres élus par eles collèges élec- 

toraux formes de membres du Tiers-Etat, re- 

présentant des circonscriptions électorales à 

dé te r miner ulté r ieurement . 

3" 100 membres élus par la Couronne, BUT la 

proposition de* membres du cabinet. 

Les lords de ces trois classes seraient quali - 

liés lords de Parlement ; leur mandat serait 

d.e douze années ; les princes de tang royal 

et deux archevêques seraient membres ina- 

movibles ; cinq évèqnes seraient élus par les 

archevêques et les évêques ; seize lords judi- 

ciaires seront a-nsei élus. 

Les propositions de lord Lansdownc ont été 

accueillies sans enthousiasme par ses propres 

partisans. 

Après une réponse de lord Morley, président 

du conseil privé, qui dit que le gouvernement 

ne saurait accepter les propositions de lord 

Lunsdowne, ces propositions «ont néanmoins 

uioptéos en première lecture. 

HERNIE 

Tous les hernieux torturés par les banda- 

ges à ressert et désireux d'être immédiate- 

ment délivrés de tous les ennuis et de tous 

les dangers do leur infirmité, doivent sui- 

vre la méthode du D r L. BARRÈRE, de Pa- 

ris (3, boulevard du Palais), inventeur du 

bandage élastique. 

Léger, souple, commode, imperceptible 

au toucher, et cependant d'une force in- 

comparable, scientifiquement gradué selon 

chaque cas particulier, ce remarquable ap- 

pareil, qui a été adopté pour l'armée fran- 

çaise, après examen du Comité d'hygiène 

du ministère de la guerre, est le seul qui 

contienne sans aucune gêne toutes les her- 

nies dans toutes les positions, et ne se dé- 

place jamais quel que soit l'effort. 

Le bandage BARRÈRE est le seul effi- 

cace dans les cas de hernies anciennes et 

volumineuses ; il a d'ailleurs obtenu le di- 

plôme d'honneur de l'Exposition de Bruxel- 

les 1910. Il est journellement appliqué dans 

le monde entier par plus de 80 succursales 

et dépôts, dirigés par des Docteurs en re- 

nom ou des spécialistes éminents. 

Nous croyons donc rendre le plus grand 

service à nos lecteurs et lectrices atteints 

de hernies, éventrations, descentes, etc.. 

en leur conseillant de profiter du passage 

du renommé spécialiste, qui recevra gra- 

tuitement ù : 

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Le chef insurgé Madero et le général Na- 

varre, représentant le gouvernement mexi- 

cain, ont convenu l'armistice annoncé. 

N'éanmewns, les révointioinnaiires ont attaqué 

•Juaiez ; il y a eu des blessés, dont un colonel 

américain. 

LE BANQUIER RIVIÈRE 

P«ris, 0 mai. 

Ayant découvert qu'une instruction avait 

été ouverte en 1903 contre un certain Servatel, 

dlrecteûr d'une Société minière, M. Bour- 

deaux, juge d'instruction, est parvenu à éta- 

blir que Servatel et Rivière, le banquier qui 

promettait 1 franc d'Intérêt par Jour et pour 

cent, actuellement en fullo et. réfugié, croit-on. 

on Belgique, ne faisaient ou'un seul ot mémo 

personnage. 

Lu Su. i. U'- million- en question, au capital 

do 7.500.000 francs, avait pour but l'exploita- 

tion d'autres Socii tés d* genres les plus va- 

riés, tels quo lu Compagnie des forces motri- 

ces du Tarn, la Société de remorquage et af- 

hvi.ement du Gard, la Société des mines do 

Val-Joulïray (Isère), etc. 

Entre temps. M. Lavraud. juge d'instruction 

à Lyon, qui avait, eu connaissance des cxnloiN 

du directeur de la Rente à 365 %, écrivit àson 

collègue de Paris pour lui demander si Ri 

viere ne serait pa. l'escroc qui ... lit ,.„„ 

ner, au mois de décembre 1908 à Lyon soua 

doiain-iritô' 

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Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés


Avoines. — Courant. 22 40 ; prochain, •» «5 : „*uB- • 

tot-août. M 10 ; 4 derniers, 10 So. 

îlùi. — Courant, l«> 7T> ; prochain, 103 50 ; JÛU- 

||t.ûl, toi 75> ; 4 deriUarc, V> 7o. 

Coati. — Courant, «7 80 ; proolial.n, 03 ; j.iilk - 

ooùl, OS 2b ; 4 tlt'inUers, 08 75. 

Alcools. — Courant, OS 'Jf> i prochain, 02 75 ; julJ- 

lei août, 03 50 , 4 ilomiers, 49 50 ; sU'twtobre, 46 75; 

o M officielle, 02 25. 

Sucres. — Courant, 30 126 ; prochain, 35 25 ; luit- 

tel-août, 35 50 ; 4 d'octobre, ai 25; roux cuites, 

Stf SSt : autres jets, 32 »5; ratllne-s, 67. 

MAHCUE DE LA VILLETTE Du 8 mat. 

Amenés 1.32-1 ; vendus l.SVJ. 1 86 ; 1 60-, 

OBLIGATIONS 

Ami nées 230 

vendues 697 

Amenés 343 ; vendus 233. 1 152 

1.780 ; vendus 1.698. 2 43; 2 10; 

1 86 ; 1 88; 

1 46; 

Vil 10 da Paris ISK 1 % 

is9 3 %. 

BOOUlS. 

54. 

Vaches. 

t es. 

Taureaux. 

36. 

Veaux. — AintetT 

• „ 

Moutons. — Amenés 13.443 ; vendus 13.330. 2 56; 

9 26 , Q 06. _ „ „ 

Poi-sa. — AmenéB 2.820 ; vendus 2.820. 2 06 ; 2; i 97. 

Pf-iu de moutons. — 2 50 à 6 bv. 

MAItCIlE DE BORDEAUX Du 8 mat. 

_ Ferme. On coto : Par 100 kilos. Départ do 

lia Touraine et du Centre, 27 25 ; pays, 23 25 fhecto. 

Farines. — Ferme.?. On coto : Flemrs diu haut 

pays, 3N 25 à 3S 50. 

Sons et repasses. — BPsn tenus. Sons gros, 15 a 

16 tr mis ; onidnaire, 13 50 a U fr.; repasse une, 

15 à 16 tr.; ordinaire, 13 50 ; Plata, 12 50 logés. 

Mate - Tendance très ferme, roux du pays, 15 fr. 

les 75 ftilos loges dAparl; bUuic de pays, 14 50; Roux 

Vlam 19 fr. • CimiuaiKiinl, 18 75 nus, sur mal. 

Avoines — Grises Poitou, 21 25 nus ; noires, 30 75; 

Bretagne grises, 20 76; noires, 21 fr.; Plata légère», 

17 fr.° lourdes, 17 25 logés. 

Souries. - On coto ; Mai, 19 M. 

0 jSes - Fermes. Pays, 18 35 -, Azérie, 16 75. 

F< J„ S _ Naturels, 46 fr.; foins luzernes, 50 fr.; 

Demie do froment, 30 fr.; iwiue de seigle, 6 50 les 

10» Utbloe. 


tuadettes, hlés supérieurs, les 80 kilos, 22 25: 

bonne juaiité. de Si Î5 à 21 50; Blés miladln* Bai 

Ôrai - ni a gfoasiei' - Seurie de pays. 13 a 13 50 . 

10 Kilos . orge da pays.tl 50 les 60 duo, 

rïLme de >0 50 a 10 75 les 50 kilos . mais Diane, 

u 7:, à 15 25 tes 75 kilos; fèves, de U 75 * » 

le» 65 Kilo» vesces noires 16 a 17 tr les 8t> kUos. 

t'armes et Issues - Premières dites nnnox 48 ir., 

deuxièmes dues SS. 46 fr. le tout les 122 kllog »; 

R. G 16 fr.; râpasses. 18 fr.; sons. 14 fr.. le tout les 

lfl lirai l nta fourragères. - Trèfle 110 fr.; luzerne 

sainfoin du pays) 165 4 «00 fr le tout le» 100 kilos, 

a 30 3 80 sainfoin Ire rottpe 'nouveau! 3 79 » 

Marché au fourrage - Foin. 3 70 à 4 90 : sain 

foin ire coupe (nouveau), 4 à 4 70 ; 2e et Se coupes. 

8- 70' à 4 50; paUle blé, 2 30 à 2 80-, paille avoine. 

1 80 à S fr. ,-„ 

Bote à brûler. 1 35 à 1 40 tes 5» kUos. 

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5 1 50 , 

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— 189'J 2 % 

— 190', 2 1/2 % 

— 190". 2 3/4 % 





— 18.15 

Communales 1891 *W 75 

— ' 1892 457 x) 

Foncières 1895 47 .. 

Communales 1899 46) .. 

Foncières 1903 500 .. 

Communales 1906 iH".. 

BOne-Gueima 41 75 

Est-Algérien kl ,, 

Est 3 % ancienne 4i 51 

Midi 3 % ancienne 418 25 

Nord 3 % ancienne 42n &j 

Orléans 3 % ancienne 4P' 75 

Ouest 3 % ancienne 4 4 . 

Ouest-Algérien *1 1 56 

P -L. M. 3 % (fusion ancienne) 419 r, 

Autrichien 3 % 1" hypothèque 41 1 .. 

Lombarde ancienne Sbsj 25 

Nord-Espagne 3 0 ,0 

Portugais 33 . ' 

Sarajsosse 37 . 50 

Panama lots libftrés 145 .. 

Suez 3 %....'. 600 .. 


Consolidé anglais U 116 italien 

3 % français 95 . . . . suez 

Banq. ottomane. .li .1)2. Egypte 


3 % dont 50 dont 25 

3 % dont 10 96 07 Extér. dont 50... 

iiamj. ottom, d. 5 dont 2 fr. 50 

Rio dont 30 170 » 

lUo dont 10 1.02 .. dont 5 

542 .. 

4Ôr> 75 

540 .. 

540 .. 

gttt 50 

359 .. 

ioâ 50 

403 75 

410 25 

3MU .. 

484 . 

60 .. 

604 75 

iU .. 

4 I) .. 

M)U .. 

45; .. 

47, .. 

47 .. 

50 1 .. 

500 .. 

413 .. 

42ti .. 

42 .. 

41 75 

4 4 .. 

41 5J 

427 .. 

«10 50 

4.1) 

411 50 

2 » 25 

3 3.. 

;^«6,i 

3:5 .. 

146 .• 

600 .. 

102 .'. 

21'. t 2 

UO 1 2 

93 90 

2. Radis-Rose, 

; 3. Vol lien, à 

Radis- 

SE DE 

Du, 8 mal (par dépêche tefiêgiraphigue) 

FONDS D'ETAT 

.OPt 

tme 

..cpt 

.taie 

.cpt 

une 

.cipt 

tme 

.cpt 

tae 

.cpt 

tme 

|% "."'.V.V.'.*.V 

3 °H amorussablé yilA 

Dette lunis oblig. 3 % 1892 

Consolides anglais 


Ai'jentiue à % ISS6......... 

Autriche 4 % or (10 Cor.)... 

Lots du Congo -•• 

Egypte uni*tee 

Espagnole extér • 

Espagnole extér •-• 

Haïti IS15 

Haïti 1875 . 

Hongrois 4 % 

Italien 5 % » 

Italien 5 % 

Portugal 3 % 

Portngal 3 % 

Russe 4 % 1867 1869 

— t % 1880 

— 4 % ISd9 

— 4 % 1890 

— 4 % or 1893 • 

~ 4 % or 1894 

— 4 % cons. 1 et 2" série 

— 4 % 1901 

— 3 % or 1891..... 

— 8 % 1866 

— 3 1/3% 1894 • 

— 6 % I90d tout payé 

— i 1/9 % libérés 

Dette ottomane unifiée tme 


Douanes o'.tomajies 

ACTIONS 

Banque de Franee .....cpt 

Banque de France tme 

Banque Paris 

Comptoir d Escompte..... • 

Crédit Foncier 

Credo. Lyonnais 

C P* 

Crédit Lyonnais «ne 

Société Générale. ••••• 

Banque ottomane cpt 

Banque ottomane nne 

Bône Guelma • cpt 

E6ne-Gueima tme 

EstMgae.ea OPt 

Est-Algérien une 

Est «Pt 

Est nne 

Parls-Lyon-Médtterranée cpt ; 

Paris Lyon-Méditerranée tme j 

Midi «P») 

M.dl . Une 

Non! , cpt 

Nord nne 

Orléans 

Ouest 

Ouesi Algérien 

Autrichien 

Lombards 

Nord Espagne ». cpt 

KordVEspagne tme 

Portugais 

Saragosse ,, Anémiquei 

Hibberson,, Primo III, Urrugne. 

Daijx loiwujeurs. Une demi-!.o,n.gucur. 

Miuuel : Gagnal^t, Camariai,, 16, Camarin, 

Equité II, V) ; Aglia, 12. 

Prix de la Sociéitô Sportive d'Encourager 

mont. — 1. BspeTanza (L.-R. Robert) ; 2. Ga- 

panoe II (B. Johnson) ; 3. Flwr Fina (Beech), 

Non placé : Gros Rique. 

Cistq kkiigue-urs. Trois longueurs. 

Prix de la Capelette. — 1. Onvide (Bowd) ? 

2. Figurant (A. Bâtes) ; 3. Douce Amie (Dean» 

gelfis). - -- 

Non placé : Herlèvo. 


Miutuel : GagnanL écurie Jean Lieux, 10 ; 

placés : Onvide, 7 50 ; Figurant, 9. 

A LYON 

Lyon, 7 mai. 


épneuve. — 1. Bellevue (Suaudeau) -, 2. Grève 1 

duOtard (Tardivonl ; 3. Farceur (M. Rerard}. 

Non piacéé : Heureuse, Tlileutt Coral. 

Mutuel : Gagnant. Bellevue, 12 ; placés •: 

Belle vue, 6 ; Grève-du-Nord, 5 50. 

Deuxième épreuve. — 1. ReKevue (Suaw- 

deau) ; 2. Grèeve-du-Nord (Tardivon) ; 3. Co- 

ral (Gddoïie). 


Mutuel : Gagnant, Bellevue, H 50 ; placés : 

Bellevue. 6 50 ; G rève-d a-Nord, 6. 

x 

Prix du Bridon. — L Canard III (Meunier* 

2. Ténébreuse II (Dague) ; 3. Le Nivernais (A. 

tion pour les jeunes gens t&£ * ^0 ans. 

Epreuve? * niuui>lù A 9 net M*» 

MARCHÉ EN BANQUE 

lntérloure 84 C5 

I/undres i 




Buenos-Ayres lor). 

CHANGE 

25 23 ..p. 

123 .9 16 

4i9 L2. 

464 l|2. 

127 27t.. 

Bernard ) . 

.BOURSE DE TOULOUSE 

Fonds d'Etat trAnçais. — 3 % nominatif 95 95; 

amortissaibile, 96. 

Emprunts de viUes (Ville «te Paiis). — Ooligations 

1BT1, 3 %, 404 ; 18S5, 4 %, 541 50 ; 1898, 2 %, 430 ; 19i"s aaix enis-ses an ni- 

veau de l'articiiila.tiein fémo'ït'e. 

Sa vie ne ''lembie nerawlanit ma en danger. 

I» mnlhenireux a été transpoTté h l'hôpital 

Bouc.iiiaut. ; . 

mine* d'or fléchissent ; de même la de Beer se 

tasse à 475 .50. 

Aux métallurgiques russes, la Majtzof pro- 

gresse a 2218 ; Platine 809 ; Ilturtmau 773 ; 

enoiiteboutiéres plus liA-,itantes. 

PHILOI if. Il W»nU!NGT0S. 

tu rue Lepelletter. U Purli*. 

Notre Train 

POUR 

Madrid, rSscurial 

Tolède, Burgo! 

UN BALLON PRIS DANS UN COTJRT-CIFCUIT 

Zuri-oh, 8 mal. 

Un balicn oillemand parti de Constance est 

ertAné en contact, près de Buchr, avec les fils 

éleotmiqiu&s d'une tusine con-dnisanit mai cou- 

tanit à haute-, teiuslon. 

La riacie-l'e ,|ù.t entouirée - d'étincelles et un 

passager, le ii-eufemaot berlfursois Fritz U'ter- 

mann, tomba de la naceille et se brisi les dieuy 

pieds. 

î.e pi If te ont l'épanUe démise au moment, d© 

raittorr>i«sas-e, mai.se fi*.'à la lisière d'un bois. 

•Lo.ba.loin est giravemiarat endommagé. 

UN OFFICIER GRIÈVEMENT BLESSÉ 

Paris, 8 mal. 

Un accident très -grave qu'on a tenu secret, 

«'est produit, samedi dernier, à l'aérodrome de 

Saint-Cyr. 

Les lieutenants Renda et Loder, montant 

un. biplans ont fait une 'chute terrible. 

L>e biplan évoluait à une faible hauteur, 

jo,TS 

ffinnnt f/oder a ét-é transporté, dans un état 

très grarve, à Saint-Cyr. 

BULLETIN MÉTÉOROLOGIQUE 

' Du 8 mal. 

La pression barométrique reste élevée dans le cen. 

tre et l'est du- Continent; elle aueint ce matin 7C8 

sur te Pas-de-Calais et 773 a Moscou. 

Une dôpresaon s'étend sur la péninsule Ibérioue 

et la Méidhea-ranée, 706 millimètres ; une autre ap- 

paraît dans les parages de l'Islande, Seydlsfjord 

743 miillméues. 

Le vent est faiibte d'entre nord et est et la mer 

est belle susr tontes-nos côtes. 

En France le temj© a été généralement beau; la 

température a monté sur nos régions nord, elle a 

ijaiKé dans le sud. 

Ce matm te thermomètre marquait 4° à Arkan- 

gel, 8° à Beilfort, 10° à Paris, 18° à Alger, 2° au 

mont Ventoux. 

En France un temps généralement beau est enco- 

re probable avec tenapérature dans !e voisinage de 

ta normale. 

Ceux de nos lecteurs qui désirent bénéfi- 

cier des conditions exceptionnelles que nous 


juin au 2 juillet, faciliteront l'organisation 

du train spécial de l'Express en nous en- 


sion. 


CHAINEMENT. 


par train spécial, composé de voitures de 

luxe. 

Il comprendra, en plus du séjour à Ma- 


érémonies du Congrès eucharistique, des 

excursions à l'Escurial, Tolède, Burgos et 

Bayonne. 

Le départ de Tdulouse est fixé au 25 juin, 

vers midi. l e retour aura lieu dans la soi- 







sion à. laquelle le Roi et la Cour assisteront, 







1" classe et de 230 francs en 2 e classe, com- 








spécial. 




MBHBS^H8B^^HBKBHS 

Bae. Ther. 8r»f oo CIEI 


Voici l'ordre journalier des opérations du 

concours : 

Dimanche, 21 mai, épreuves à obstacles. A 

4 heures. Prix du Commerce tmiiïitary),- par- 

cours ce chasse. 

Lundi, 22 mai, à 9 heures, réception de6 oie- 

vaux Lnecrf** au catalogue ; à 3 heure* et de- 

mie, prix du Sud-Ouest (military). 

Mardi, 23 mai, à 9 heures, chevaux de 6e!le 

(2" classe). 3 ans ; à 10 heures, chevaux de selle 

(2* classe), 4 ans ; à U heures, chevaux de 

selle (2* classe), 5 et 6 ans. 

Epreuves à obstacles. A 2. heures et demie, 

prix du Concours ; à 4 heures, prix des Dames 

(military). 

Mercredi, 24 mai, à, 9 heures, chevaux de 

selle P" classe), 3 ans ; à 10 heures, chevaux 

de selle (1" classe), 4 ans ; à U heures, che- 

vaux de selle (P* classe, 5 à 6 ans. 

Epreuves à obstaclet. A 3.heures, prix d'Ou- 

verture ; à 5 heures, prix couplés (military}. 

Jeudi. 25 mai, à 9 heures, examen d'équita- 

MINIM snxiy 

i de la vellls 

Toulouse. ... 

Puy-is-J'una 

pu- in Mi li 

Perpignan. ,,i 

Bordeaux...,! 

51k 7 

m i 

57.4: 

18.0 N. t. f. p. n. 

0.4 is.N .R.a.f.b. 

2.0 N.li.t. f,t. n 

60.8 20.0 N E. f. p. n. 6.5 

6.2 

-0.3 

-3.0 

20.4 

6.7 

10.0 

21.0 

scandale Victor Giraud. — Le croit de ré- 

ponso. 

Chronique syndicale. — Pierre Galltuu) . i 0 

prochain quotidien syndicaliste. — L'antlsé- 

initiante ouvrier. 

Notes do lecture. — P.-J. Touiet : L'Ecole 

des Indlftérents. — François Renié ; La con- 

goête du Sahara. 

Revue des Revues. — Henry Ceilerler : La 

Situation viticoie (Musée social, Grande Re- 

vue). — L'évolution économique du -livro 

(Grande Revue). — Les traditions régionales 

et la langue d'oc dans les écoles du Midi 

(Revue catholique des Institutions et du Bruit) 

— Remèdes à la désertion des canipagnèa 

('lerre de France). — La Réforme adminis- 


Lettres des province,,. -- Armand Praviel : 

I* Théâtre il Toulouse. Création de rallia-ion, 

drame posthume d'Emile PouvUlon, 

Notes d'art. — Touiet : Décorations de J.-M. 

Sert. — L'exposition Coranosuf. 


LA FIANCEE DU JUIF, pièce en trniis acte*,, 

par MAIIIUCE DE LA PF.itiUKHK, 2" édMvn, revue 

et rnodlflée avec une inréfoce et le ouJtede

Discours de SI. le Marquis de Siilîren - Bibliothèque de Toulouse

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