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29 octobre 1910 - Bibliothèque de Toulouse

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9<br />

Action<br />

j£flUM£R05CENTIMES<br />

ORGANE QUOTIDIEN DE DÉFENSE<br />

DES HAUTES 1<br />

SOCIALES EX RELIGIEUSE<br />

PYRÉNÉES<br />

LEHUHlERO 5 CENTIMES<br />

> » » oj<br />

> jtT* . .'. tC<br />

.-.ec.pYRENËES ET GERS -,<br />

pA' DI' ! ' A RTEMENTS<br />

$Les Abonnements partent <strong>de</strong>s 1" et 16 <strong>de</strong> chaque mol» et *ont payables S'avance<br />

louU <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> chanaeincnt d'adreisc doit tire accomvaanée <strong>de</strong> t6 centime*<br />

Tro'.* tnoU<br />

t £x.<br />

T *<br />

M<br />

1* mois<br />

11 rr.<br />

M ><br />

to<br />

On an<br />

10 fr.<br />

14 ><br />

«0<br />

RÉDACTION & ADMINISTRATION :<br />

JFi'u.© Faul-Bert, 4<br />

TABBES<br />

THMCES & flgCLAWEs7 FftlTS DIVERS & LOCALES<br />

- ^ *rïïr.«<br />

,ou,e "<br />

„„, reçu. dan. ... -Sureaux, chez^ ^<br />

da paris, <strong>de</strong>i Département» et d* l Eirangei<br />

|i il V r m ril,\f~< *VF rn ~" a: ?x--~<br />

Samedi 2? Octobre 1919. - 28» Année - N* 6.544. 26. RUE KEYDEAU<br />

j-^ncisioii <strong>de</strong>s interpellations sur la grè-<br />

ta dl ^~ mots a continué à la Chambre ;<br />

ve étendu les discours <strong>de</strong> MM. Briquet et<br />

^Thomas. ^<br />

bunal correctionnel <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> a ac-<br />

,* es cheminots grévistes<br />

mite ie3 ._r..i„ isi<br />

imprimeu<br />

^ns sursis-<br />

sur<br />

enri<br />

un fi!<br />

»„i--nt interrompre un court circuit,<br />

, Elï£ <strong>de</strong>i Montauban à Caussa<strong>de</strong>, M. H<br />

la ^int Félix a été électrocuté par<br />

^Sttant un courant <strong>de</strong> 10.000 volts<br />

—fi»—<br />

U„„I,P a été découverte <strong>de</strong>vant l'immeu-<br />

«P taMt* t Paris, par M. Sarraut ; cet en-<br />

gin notait que l'osuvre d'un mauvais plai-<br />

, e „ Frédéric-More! ». allant <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux<br />

i nunkerque avec un chargement d'essence <strong>de</strong><br />

iiéhertthine et <strong>de</strong> résine, a été détruit par le<br />

Ja,, dans les parages da l'île d'Yeu ; l'équipa-<br />

ge es! sauvé. _<br />

Le roi et la reine d'Angleterre sont allés, à<br />

IVootii'orton, rendre visite au roi Manuel.<br />

Des mesures d'ordre d'une extrême rigueur<br />

ont été prises, à Bruxelles, à l'occasion du dé-<br />

part ris Gissiïauïne II, dans la crainte d'un at-<br />

tentat anarchiste.<br />

L'aviateur Tabuteau a pris la départ, à<br />

h. 45 du matin, à Etampes ; il a volé toute<br />

ïa matinée eï une partie <strong>de</strong> l'après-midi, a ga-<br />

gné la Coupo Michelin et a battu tous les re-<br />

cords cie distance eî <strong>de</strong> durée.<br />

—<br />

La-Française, à M. A. Aumont, a gagné le<br />

Prix da Flore (25.000 fr.), à Maisons-Laif itte.<br />

Voir, far ailleurs, les nouvelles qui nous<br />

sont parvenues à la <strong>de</strong>rnière heure.<br />

V<br />

La première Béamoe d'interpeliatioin<br />

avai t donné la sensation d'un <strong>de</strong>mi-succès<br />

mmipoTté par le prési<strong>de</strong>nt du Conseil.<br />

Or, il en est <strong>de</strong>s batailles parlementaires<br />

comme <strong>de</strong> celles qui se livrent avec <strong>de</strong>s<br />

tels et du canon ; il faut vaincre ou<br />

périr et telle victoire incomplète res-<br />

wnoMie souvenA à un échec. Pour dire<br />

choses comme elles sont, le citoyen<br />

Briand, lorsqu'il a quitté la tribune, en<br />

est <strong>de</strong>scendu di minué<br />

La secon<strong>de</strong> journée confirme cette pre-<br />

Œiure impression. Gomme l'ont fait oto-<br />

server nos correspondants, l'accueil flat-<br />

te fait jeudi par la Chambre au minas-<br />

w <strong>de</strong>s travaux publics intervertit les<br />

rôles dans le Cabinet. Ce n'est pas M.<br />

«àanid, c'est son collaborateur qui appa-<br />

*H comme le véritable maître d«<br />

'heure. Et le gouvernement, déjà mis<br />

* Posture assez critique par les bruits<br />

rond-us sur sa dislocation ptroehaime,<br />

"bit <strong>de</strong> ce chef un nouvel affaiblis<br />

pat.<br />

frn <strong>de</strong>hors du parti révolutionnaire, le<br />

P iJ "is dans son ensemble, est rtacon-<br />

^nt à M. Briand d'avoir conjuré la<br />

' Ve - U ne faut pas <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r à l'opi-<br />

*i publique ce qu'elle ne peut pas<br />

c'est-à-dire <strong>de</strong>s vues lointaines<br />

^ vastes pensers. L'opinion publique<br />

j.^uicie fort pou, en ce moment, <strong>de</strong><br />

a ?e qu'un ministre comime M. Briand<br />

""3. faire <strong>de</strong>main d'un accroissement<br />

<strong>de</strong> son pouvoir. Elle ne songe pas<br />

^ homme, à raison <strong>de</strong> ses antécé-<br />

s . est incapable <strong>de</strong> créer <strong>de</strong> l'ordre<br />

joft<br />

Ulle langue durée, car il sera tou-<br />

l^ip cor? -'trainît, pour se maintenir aux<br />

i do dcer <strong>de</strong>s gages aux gens<br />

"•asardrie "<br />

pas que quarante ans <strong>de</strong> scancMes<br />

répuljilicaiirus n'aient pas sensiblement<br />

émioussé la délicatesse <strong>de</strong>s Français. On<br />

n'est difficile aujourd'hui ni sur les gens<br />

ni star les choses. Néanmoins, si nous<br />

en jugeons 'par notre propre sentiment,<br />

il est ineonte-staMo que les avanies, mé-<br />

ritées, à conp sûr, mais tout <strong>de</strong> même<br />

épouvantables, <strong>de</strong>nt est pour le quart<br />

d'heure abreuvé le citoyen Briand, l'ont<br />

singulicrament discrédité.<br />

Songez que ce qu'il doit conquérir en<br />

oe moment, afin <strong>de</strong> tenir son emploi, ce<br />

n'est pas seulement une maj orité paiile-<br />

mentaire pilius on moins fragile et mou-<br />

vante. Le ministre Briand prend l'atti-<br />

tu<strong>de</strong> d'un sauveur, et l'on sait combien<br />

facilement, chez nous, ce mot équivaut<br />

à celui <strong>de</strong> dictateur. Mais n'est pas dic-<br />

tateur qui veut, surtout quand la dicta-<br />

tuine a peur base le respect <strong>de</strong>s choses<br />

respectables. Pour joner ce rôle, il faut<br />

ob tenir F assentiment durable <strong>de</strong> la<br />

masse d'honnêtes gens qui forment cette<br />

opinion puiblique dont nous parlions<br />

tout à l'heure. Et il est douteux que les<br />

honnêtes gens ne sentent -pas -leur foi<br />

en M. Briand s'attiédir quand ils le<br />

voient si justement conspué, honni, dé-<br />

crié par ses anciens amis.<br />

Briand, c'est le héros du jour. Il est<br />

en pleine clarté, tons les yenx sont bra-<br />

qués sur lui. Pour essuyer sans péril<br />

tant <strong>de</strong> lumière et <strong>de</strong> curiosité, il faudrait<br />

être invulnérable. Or, le citoyen Briand<br />

nia l'est pas, il s'en faut. Chaque épi-<br />

gramme <strong>de</strong> Ccflily, chaque apostrophe <strong>de</strong><br />

Bouvari ternit quelque chose <strong>de</strong> son<br />

nimbe et fait tomber un peu <strong>de</strong> son pres-<br />

tige. Pendant ce temps l'étoile <strong>de</strong> Miâle-<br />

nand monte sur l'horizon. Celui-là date<br />

<strong>de</strong> plus loin. L'oubli s'est fait sur quel-<br />

ques-uns <strong>de</strong> ses exploits. D'ailleurs il est<br />

moins en évi<strong>de</strong>nce'. On l'observe avec<br />

une moindre attention. Vienne un heu-<br />

reux coup du sort, et -l'ancien révclu-<br />

tionniaire travesti en baron du Saint-<br />

Empire, repoussant l'ami Briand dams la<br />

coulisse, occupera le premier piaai.<br />

Mais Millerand-, c'est encore Briand<br />

Briand avec ses déf crmationB et ses ver-<br />

rues, Briand avec son bagage collecti-<br />

viste et ses haines <strong>de</strong> loup-cervier<br />

Laissez faire aux dieux on plutôt aux<br />

socialisées <strong>de</strong> la Chambre, et Millerand<br />

déshabillé comme son prédécesseur,' s'é<br />

croulera comme lui sous un mépris dont<br />

on ne saurait dire qu'il n'est poént édifié<br />

sur d'in<strong>de</strong>structibles assises. Après quoi<br />

l'on en verra venir un autre, puis un<br />

autre encore, courant à la même culbute;<br />

tant et si bien que les braves gens fini-<br />

ront par ouvrir les yeux, par écouter les<br />

conseils -du sens commun -et pair convenir<br />

que, pour réduire à composition les bri<br />

gands, il serait pru<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> ne pas surex<br />

citer leurs mauvais instincts, leurs<br />

colères et leurs appétits en jetant la<br />

pourpre dictatoriale sur les reins d'un<br />

anciear bandit.<br />

luews royaux et à côté dm tombeau royal, j<br />

(tares la pyramàdie die SakkaraJi, près Miem-<br />

phis.<br />

D'après unis viedije tradition, il était sua-<br />

ùdaaaé « Maître <strong>de</strong>s mystèmes et <strong>de</strong>s otei-<br />

fres ». Ce- <strong>de</strong>umer nom, sans doute, a cause<br />

du nombre extraordiimaiiiEe <strong>de</strong>s médicaments _<br />

en usage chez les vieux Egyptiens.<br />

Sa rmimi!iau]diss-rim,oiU'.i à Vexlrê-<br />

me-gcuuiche ; p-retestaiitoaiis à droite et au cem<br />

tue.)<br />

M.<br />

TC'Z<br />

déliai, le dépôt par te gouvernement <strong>de</strong> projets<br />

<strong>de</strong> lois restrictives <strong>de</strong>s libertés économiques<br />

accordées aux ouvriers et employés, soit <strong>de</strong><br />

fédérer leurs syndicats pour une action com-<br />

mune et solidaire sur le vaste marché do la<br />

uiaind-neuvire. Si le débat, danw l'ordre diu<br />

jour qui te clôturera, n'a pas cette significa-<br />

tion, il n'en aura aucune ».<br />

De l'Echo <strong>de</strong> Paris :<br />

« M. Millerand a montre que la grève n'était<br />

faite que pour permettre les attentats crimd-<br />

t d'accuser Briand ch £mï& Œ^J&if4*9' îr to ons scmWl! aussi nettonieut, trafli<br />

, a A que celui du gouvernement, puisqu'il exisie<br />

u Oxmsot. Si nos ré-j^dk) l'aveu <strong>de</strong>s ministres riaManM«h «â<br />

Vandamme. — ltospnv.tez-.la- et vous n'aiv<br />

pas besoin d'aller au-<strong>de</strong>ssus. (Protesta<br />

tiens à l'cxtreme-gianiche.)<br />

UW * 9W '<br />

M. Briquet. — Le ffouvernioimiont a voulu mo<br />

biluser tes employés <strong>de</strong> ebamins <strong>de</strong> ter n,u,<br />

pas pour la défense nationale mais pour te<br />

(tafniwo <strong>de</strong>s capitalistes. (Très bien! Très bicnl<br />

à lextrouio-gauche.)<br />

Dana son rapport au prési<strong>de</strong>nt die la Répu-<br />

blique, le miiiiiiMl.ru <strong>de</strong> ta. guerre a. dit qu'il s'a<br />

gît die combler une laeunio <strong>de</strong>. no tro uririuiiesi.<br />

tiO'h militaire.<br />

Comment se fait-il que <strong>de</strong>puis IS70 on ne<br />

s en soit pas aperçu ? (Vifs applaudlssunents<br />

a l extreme-gaïuche.)<br />

eniie-g.ani.elu>.)<br />

fei ion voulant, ipie l'-on lxri ,t


SAMEDI OCTOBRE 1019<br />

me pas songé quand* lors <strong>de</strong>s évéruenuonls die<br />

^snSda. iwiis avions fat-M avoir la guerre<br />

uvej VAne-oMira». (Ai«ï0a»iUd6semc.ttts aux me-<br />

nues baoos.) ,<br />

M. Jaurès. — Très twan ! ......<br />

M Briquet. — La solidarité nrtMSMna<strong>de</strong> a<br />

ocœdRFjt M «mlst» <strong>de</strong> te. guene a taire si-<br />

cner un aéoret qui va à l'emco-rutne <strong>de</strong>s lois sur<br />

5» réauwsucrooB «BùU-aiiires et <strong>de</strong>s décrets aote-<br />

rtaafsauT les sections <strong>de</strong> campagne, et qui<br />

eonblàtuo unie mesume inadmissible.<br />

Lis enwwoeeietS peut paner d insoumis-<br />

sion et le prési<strong>de</strong>nt du coinseil refuser super-<br />

bement <strong>de</strong> discuter avec <strong>de</strong>s rebelles ; maii-s<br />

qui <strong>de</strong>mie a violé ia loi militaire, sinon le mi-<br />

nistre qui Pa remplacée par <strong>de</strong> simples circu-<br />

laires ?<br />

Les transgresseras <strong>de</strong> cette toi ne son* ÇBS<br />

les ntenataats qui ont refusé d'obéir a une<br />

convocation illégale. •<br />

Je regrette qu'en France on. puisse faire ser-<br />

-via- l^trumant mlittaure à <strong>de</strong>s lins qrai ne<br />

sont pais patriotiques, alors que ltempereuar<br />

d'Allwnaginie, notre ennemi, se gar<strong>de</strong> bien <strong>de</strong><br />

recourir à <strong>de</strong> pareilles mesures. (Murmures<br />

sur divers bancs au contre et à gauche.)<br />

Cris à l'extréme-gauche. — Hou '. Hou 1<br />

M. Briquet. — Le grand coupable n'est, toi,<br />

que le ministre <strong>de</strong> In guerre.<br />

Voix à l'extrême-gauche. — Il a agi par or-<br />

dre. »<br />

Inci<strong>de</strong>nt<br />

M. Tourna<strong>de</strong>, — Les socialistes allemands<br />

ne vous ont jamais donné te spectacle non-<br />

teux que vous donnez actuellement. » (Salve<br />

d'app-laihlissamente sur <strong>de</strong> nomtoreux lianes.)<br />

Les socialistes, flurteux. ton<strong>de</strong>nt les poings<br />

vers l'interiui..tenir ; cm s'invective <strong>de</strong> banc a<br />

banc ; to prési<strong>de</strong>nt agite furieusement sa son-<br />

nette et obtient finalement un satemoe relatif.<br />

M. Briquet. — 11 est diffliette do s'arrêter<br />

«ternis la voie <strong>de</strong> l'illégalité ; on s'est hâté d©<br />

publier a l'Officiel <strong>de</strong>s ordres <strong>de</strong> convocation,<br />

et oa a envoyé ces ordres sans attendre les dé-<br />

Jais ohliga/toiires. (Très bien 1 Très bien 1 a<br />

l'estràmé-.giaiucihe. )<br />

Le ministre die la guerre supporte le poids<br />

<strong>de</strong> la responsabilité mtoifâtériailie • on a remis<br />

bisruveiilammant aux Compagnies <strong>de</strong>s ordres<br />

d'appel.<br />

M. Ringuler. — Dans te Nord, c'est la Com-<br />

pagnie elite-méme et non l'autorité militaire<br />

qui a lancé tes ordres diappel (Applaudisse-<br />

ments à ltexirème-gaueliie.)<br />

M. Briquet. - Dans cette grève, te gouver-<br />

œunent a violé toutes les libertés ; te prési<strong>de</strong>nt<br />

«lu conseil, quand il a parlé <strong>de</strong> sabotage, au-<br />

rait dû avoir au moins la pu<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> ne pas<br />

insulter tes ouvriers Cfui ont fait sa fortune<br />

politique. (Salve d'applaudissements à l'extrê-<br />

me-gauche. )<br />

Il a dénoncé te Syndicat <strong>de</strong>s chemins do fer,<br />

le comité ds girève.<br />

Nouvel inci<strong>de</strong>nt<br />

M. Briand.— J'ai dit que tes meneurs avaient<br />

préparé une grève anarchiste ; je l'ai dit aux<br />

délégués qui sont venais dans mon cabinet ;<br />

nous en étions avisés.<br />

Les cheminots savaient où ils allaient en<br />

faisant ii gueve, mais il était trop tard. »<br />

Ces paroles soulèvent un véritable orage<br />

à gaAiiahe ; las socialistes, <strong>de</strong>bout, invectivent<br />

M. Briand ; on entend voter las épithètes <strong>de</strong><br />

€ Menteur I Gamaclie 1 »<br />

M. Bressan ee précipite sur sa sonnette et.<br />

l'agite à tour <strong>de</strong> bras , les cris et tes gestes<br />

sont impuissants, les vociférations continuient.<br />

Petndaint cinq minutes, la séance est virtael-<br />

leraemt suspendue.<br />

Enfiiin, M. Briand réussit à pouirsuivire.<br />

M. Briand. — Us n'étaient plus maîtres <strong>de</strong> lia<br />

situation ; elle était aux marais <strong>de</strong>s meneurs ;<br />

je le répète ici, j'ai voulu éviter aux ohenoônots<br />

<strong>de</strong>s mécomptes, sauvegar<strong>de</strong>r leurs im*ârèts tout<br />

en sauvegardant tes droits sacrés du pays.<br />

(A^plaudiiissemeints nourris à droite, au oemiîire<br />

et à gauche ; protestations à l'extrême-gau-<br />

iche.)<br />

M. Briquet. — M. le Prési<strong>de</strong>nt du conseil<br />

steat trompé «juanid il a a.ancaiicé te caractère<br />

tosunTeoflioinnioi <strong>de</strong> la grève.<br />

Ce qui s'est passé dans ma région en est la<br />

preuve ; j'ai pu constater par moi-même que<br />

jamais on n'av vu une grève aussi calme.<br />

(Très boen ! Très bien ! à l'extrême-gauche.)<br />

On poursuivait un pion <strong>de</strong> terreur et. d'inti-<br />

tnùdatixn., on perquisitionnait chez <strong>de</strong>s ci-<br />

toyens, on procédait à <strong>de</strong>s airrostattoms airbi-<br />

taarires -, te droit <strong>de</strong> grève était formellement<br />

violé.<br />

Le droit électoral lui-même s'est trouvé at-<br />

teint à Béthiuine, à l'occasion d'urne élection au<br />

eonseil d'airroudlssiemieint : le dirait die vote a<br />

été stispienidu par le sous-préfet pour le per-<br />

sonnel <strong>de</strong>s sections <strong>de</strong> cbenrins <strong>de</strong> fer <strong>de</strong> cam-<br />

pagne par ordre ds l'automité supérieure. {Ex-<br />

clamations à DexÈrèmie-gauehe. )<br />

Le présidant du conseil a déclaré que la grè-<br />

ve ne changeait rien à ses dispositions bien<br />

veillantes à l'égard <strong>de</strong>s cheminots.<br />

Le ministre <strong>de</strong>s travaux publics a confirmé<br />

ses déclarations; mais je n'ai guère coMlan.<br />

oe dans ce langage,' après les actes du gouver-<br />

nement ; je ne vie-us pas <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r l'indulgen-<br />

ce <strong>de</strong>s ministres ni votre indulgence, Mon-<br />

sieur Briand, nous n'en voûtons pas. (Vlïs ap<br />

piaudissemenite à rextrême-gauche.)<br />

Mais je m'adresse aux républicains <strong>de</strong> cette<br />

assemblée, et je réclame d'eux la justice posta<br />

ies cheminots qui ont été <strong>de</strong>s victimes et qui<br />

ont défendu le droit sacré <strong>de</strong>s travailleurs.<br />

(Applauirllssaments à l'extrême-gaaiuche.)<br />

Le prési<strong>de</strong>nt du conseil a indiqué certains<br />

projets d'avenir, sans psréoisex. {Tailleurs ; le<br />

ministre <strong>de</strong>s travaux publàcs, plus positif, a<br />

apporté une acéatàon plus pTéoise ©t a pro-<br />

posé dos dispositions <strong>de</strong> te législation eam»<br />

dterane, mise en avant intentionnellement<br />

par le Temps.<br />

Les ouvriers méritent d'être défendus contre<br />

la coalition <strong>de</strong>s classes capitalistes appuyées<br />

sur un gouvernement d'aventures. (Meuve<br />

ment prolongé.)<br />

Plusieurs ministres interviennent<br />

L'extréme-gauche applaudit bruyamment ;<br />

MM. AltLierand et Barthou se dressent, très<br />

pâlies.<br />

En tes voyant faire ce geste, tes socialistes<br />

applaudissant <strong>de</strong> nouveau à tout rompre M.<br />

Briquet ; mais M. Bichon se lève et prend la<br />

parole au miilieu du bruit : il s'actresso à l'c-ra-<br />

îeur.<br />

M. Pichon. — De quel gouvernement voulez-<br />

vous parler ?<br />

Voix nombreuses à l'extrême- gauche. — Du<br />

vôtre ! Du vôtre ! (Protestations ; brurit sur do<br />

nombreux bancs.)<br />

M. «aurès. — Du gouvernement pour lequel<br />

vous allez voter. » (Applaudissements à l'ex-<br />

trême-gaucihe. )<br />

M. Pichon se lève et s'adresse à M. Jaurès.<br />

M. Pichon. — Vous êtes trop vieux parte<br />

nienitaire, monsieur Jaurès, pour no pas me<br />

répondre par un nom ; c'est oe nom que je<br />

vous <strong>de</strong>man<strong>de</strong>. »<br />

M. Jaurès ne répond rien ; mais <strong>de</strong> tous cô-<br />

tés, à rextrême-gauclie, on crie : « Briand !<br />

Briand !<br />

Quand le bruit s'est un peu apaisé, IL Bri<br />

qnet peut terminer son discours.<br />

M. Briquet. — Gomme j'étais à côté <strong>de</strong>s gré-<br />

vistes pour soutenir tenus revendications je-<br />

serai a côté d"eux, dans la rue, avec mes aiinis<br />

pour défendre, s'il te faut, leurs libertés syn<br />

dicates comAre tes entrep.ils-.as du gouverne<br />

ment. (Très bien ! Très bien 1 à l'extrème-gau<br />

che.<br />

Je veux espérer que la majorité républlcs'ne<br />

fera confiance à la classe ouvrière. » (Vifs M>.<br />

pteiudisscmanûs à l'extrôme-gauclie.)<br />

Tandis oue M. Albert Briquet regagne sa<br />

place et que les unifiés te féllci.tern 1 . cbaleureu-<br />

seimient et lui font une ovation, M. Albert Tho-<br />

mas, député do la Seine, lui succè<strong>de</strong> à la tri<br />

Bran».<br />

Discours <strong>de</strong> M. Albert Thomas<br />

J^\ A ^ Thomas. — j© veux démontrer quo la<br />

grève <strong>de</strong>s cheminots a été, dans son essence,<br />

A mo.diV.eumeat corporatif et proiessiemnei.<br />

f^, 1 ^' 10 diu mouvement, on trouva le Svndi-<br />

SaMSâL^? 11 * & Vivfent a reooninu la té<br />

rrodiudfee dé-jà en juto 1909 : c'est te une pres-<br />

Bkm légale doait œent lies syndicats qui seti-<br />

tent leuiT force. (Très bien ! Tnùs bien 1 â l'ex-<br />

trèiae-gauclie.)<br />

On connaît les lesototeons prises au congres<br />

national ; il a été déekte que les reventttca--<br />

tiens <strong>de</strong>s travailleurs seraient discutées dans<br />

une entrevue générale entre tes délègues <strong>de</strong>s<br />

divers réseaux et tes directeurs <strong>de</strong>s Compa-<br />

gnies • c'est te dâjwcteua" <strong>de</strong> la Compagnie du<br />

Midi oui avait suggéré cette procédure à M.<br />

Saliit-Geirmain. délégué <strong>de</strong>s employés <strong>de</strong> ce<br />

réseau.<br />

La lettre dm 25 avril adressée en ce sens aux<br />

direeitewms nesta sans réponse ; une nouvelle<br />

lettre fut adressée par le Congrès national aux<br />

directeurs et au ministre <strong>de</strong>s travaux publics;<br />

ce n'est que te <strong>29</strong> juin que te réponse <strong>de</strong>s di-<br />

recteurs au ministre <strong>de</strong>s travaux pulJiics parut<br />

sans date dans te Journal <strong>de</strong>s Débats.<br />

Je suis obligé, bien à cointre-cceiur, <strong>de</strong> met-<br />

tre ici une personne en cause, une personne<br />

que j'aime et que j'estime. (Vif mouvement<br />

diattenlten..)<br />

Est-il vrai, conirne me l'a déclaré te chef du<br />

cabinet du ministre, que cette réponse dotait<br />

d'un mois ? -fExclamations à l'extrème-gau-<br />

cbe.)<br />

M. Millerand, légèrement démonté. — Que<br />

voulez-vous dire ?<br />

M. Albert Thomas. — Que tes bureaux du<br />

Syndicat étaient en droit d'apporter une ré-<br />

ponse aux cheminots et quia te gouvernement<br />

ne la donnant pas commettait un crime. (Sal-<br />

ve d'apnlaudïsseiments à l'extrême-gauche ;<br />

mouvemeint sur les autres bancs.)<br />

M. Millerand, qui s'est ressaisii. — Lo gou-<br />

vernemeint a fait tout son <strong>de</strong>veir e.n se dé-<br />

clarant prêt à prési<strong>de</strong>r l'entrevue si les <strong>de</strong>ux<br />

parties acceptaient la proposition.<br />

Il n'a pas reçu <strong>de</strong> roponae <strong>de</strong>s Compagnies<br />

par la bonne raison qu'il ne leur avait pas<br />

écrit ; en présence du refus <strong>de</strong>s Compagnies,<br />

te ministre <strong>de</strong>s travaux publics et te prési<strong>de</strong>nt<br />

du conseil oint déeteiré aux délégués qu'ils<br />

mainteimaianit leur promesse.<br />

M. Thomas. — Je constate que vous n'avez<br />

pas réponidai aux lettres du Gaugrès nationail.<br />

(Applaudisseuienls à l'extrftme-giauehe.)<br />

M. Millerand. — Qucïtes lettr.es ?<br />

M. Thomas. — Oolles du 25 avril et du 28<br />

mars.<br />

M. Millerand. — Les délégués Au Syndtent<br />

national et <strong>de</strong> la Fédération <strong>de</strong>s mécaniciens<br />

et chauffeurs sont venus dans mon cabinet ,<br />

je leuT ai répondu vcirbatem>ant que te gouvar-<br />

nemetut était prêt à intervenir en leur faveur<br />

auprès <strong>de</strong>s Compagnies. (Applaudissements<br />

au centre et à gauche.)<br />

M. Thomas. — Vous avez reçu une lettre <strong>de</strong>s<br />

Compagnies, pourquoi lavez-vous gardée ?<br />

(Applaudiissements à l'extrôme-gauehe.)<br />

M. Millerand. — Les cheminots n'ont jamais<br />

douté <strong>de</strong> lia bonne toi et <strong>de</strong> la borane volonté<br />

du gouvernement. (Rires feanlques à l'extrô-<br />

roe-gauohe. )<br />

M. Jaurès. — Là n'est pas la question.<br />

M. Thomas. — Le Syndicat attendaii du<br />

gouvernement autre chose : une iinitervantion<br />

aiuprès <strong>de</strong>s Compagnies. (Très tuten I Très<br />

bien ! à rextrême-gauche.)<br />

M. Millerand. — Elle a eu lieu.<br />

M. Thomas. — Je constate donc que tes Com-<br />

pagnies refusent d'entrer an relations avec un<br />

syndicat légalement constitué et que te gou-<br />

venmsmeint reste indifférent. (Applaudisse-<br />

ments à rextrême^gauebe.)<br />

M. Briand. — J*àl fait personneltement au-<br />

près <strong>de</strong> chaque directeur <strong>de</strong>s diémmrabes emer-<br />

gicjUQs dans lie sens qu'indique M. Thomas.<br />

(Initerruptecins à rextréme-gauche.)<br />

M. Buisson. — La pneuve I (Applaudis» -<br />

msnts à rexitrôme-gauchie ; vives iwc.testotioîis<br />

sur <strong>de</strong> nombreux bancs.)<br />

M. Briand. — La preuve résulte dai fait que<br />

<strong>de</strong>s délégations ont été reçues immédiatement<br />

par <strong>de</strong>s dlreciteuirs et que certaines satisfac-<br />

tions cm* été imédiiatement accordées.<br />

Ra ,s utre nart, les termes <strong>de</strong> la lettre <strong>de</strong>s Com-<br />

pagnies ont été discutés entre le gouverae-<br />

nwsîit et les délégués du Synidloat ; tes délé-<br />

giués connaissaient donc la réponse <strong>de</strong>s Gom-<br />

ipagmiies.<br />

Après une entrevue <strong>de</strong> celte nature avec<br />

les délégués et où l'accord paraissait établi,<br />

laiineii que le constate un procès-verbal ac-<br />

cepté par eux, te Syndicat me tnamsimettait<br />

ia réclamation que j'avais <strong>de</strong>mandée à acs<br />

délégués ; ceux-ci étalent donc ou courant.<br />

Il faudra se déci<strong>de</strong>r enfin à dire aux tna-<br />

valliteurs qu'ils ont tort quand ils manquent<br />

à teur parole. (Vifs applaudissements à ga-u-<br />

che, au centre et à droite. Murmures à l'ex-<br />

tràme^auehe. )<br />

L'un <strong>de</strong>s délégués a même dtlt dans une<br />

reuiniiion que rcpinteai ns oompranidrait pas<br />

cette grève. (Nouveaux applaudissements sur<br />

les mêmes bancs.)<br />

Voix nombreuses. — Qui ! Qui ! Qui 1<br />

M. Briand. — Bldagaroay.<br />

M. iSaurès. — Alors, pouirquioi Pavez-vous ar-<br />

rêté ?<br />

M. Briand fait un geste évasif et ne répond<br />

pas.<br />

M. Albert Thomas. — A la fin <strong>de</strong> juillet, to<br />

nombre <strong>de</strong>s adhésions au syndicat national a<br />

augmenté dans <strong>de</strong>s proportions qui marquent<br />

bien 'il v a te un mouvement professionnel<br />

et corporatif ; c'est alors que <strong>de</strong> véritables pro-<br />

vocations vont sa succé<strong>de</strong>r, pasriiOTiiièrement<br />

sur te Nord.<br />

A Calais, à la suite d'un déraillement très<br />

anodin., on renvoie 1e chef cantonnier, qui n'a<br />

pas participé à la réfection <strong>de</strong> la voie sur ce<br />

point, mais uniquement parce ciu'il était ee-<br />

crétaire du syndicat.<br />

Puis il y a l'inci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> Tergnier : un ou-<br />

vrier syndiqué <strong>de</strong>s ateliers eat frappé d'une<br />

mise à pied <strong>de</strong> dix heures ; pour protester<br />

contre une mesure arbitraire, les ouvriers dé-<br />

ci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> quitter te travail.<br />

Ces petits faits indiquent la volonté <strong>de</strong> pans<br />

ser à..la grève par une série <strong>de</strong> provocations<br />

(Applaudissements à l'extrême-gauche.)<br />

Quant à la question do sabotage, elle n'est<br />

pas nouvelle.<br />

Toujours, dans tes réunions du travail et<br />

dans les réunions étectorcules, je me suis dé-<br />

claré contre te sabotage et mes amis socia-<br />

listes avec moi. (Vifs applaudissements à<br />

l'extrême-gai iche. )<br />

M. lo ministre <strong>de</strong>s travaux publics a lu <strong>de</strong>s<br />

passages <strong>de</strong> la brochure die Remaiilit., qui était<br />

un employé modèle, ayant la note 19 sur 30<br />

quand il 6'eat présenté <strong>de</strong>vant la commission<br />

d'ereraête ; sa brochure fiait du 21) juin et<br />

c'est seulement en septembre qu'on poursuit<br />

Renault ; n'y avait-il pas là une sorte <strong>de</strong> pro-<br />

vocation ? » (Applaudissements à l'extrême<br />

gauche.)<br />

La séance est suspendue à 5 h. 20.<br />

OS NE SUPPRIMEE* PAS LES INVALIDES<br />

La commission instituée par te ministre <strong>de</strong><br />

la guerre en juin <strong>de</strong>rnier,, relativement à la<br />

réorganisation <strong>de</strong>s Invali<strong>de</strong>s, vient <strong>de</strong> "sou-<br />

mettre <strong>de</strong>s conclusions au général Brun.<br />

Si le rapport <strong>de</strong> te. commission est adopté,<br />

les Invali<strong>de</strong>s seront maintenus.<br />

L'idée qui avait été émise d'y joindre un<br />

hôpital est écartée ; l'établissement recevra<br />

les militaires et marins <strong>de</strong> tous gra<strong>de</strong>s retrai-<br />

tés pour blessures où infirmités qui en feront<br />

la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> et tous les retraités militaires où<br />

mariais qui ne pourraient en raison <strong>de</strong> leurs<br />

infirmités recevoir <strong>de</strong>s soins convenables dans<br />

leur' famille.<br />

PROMOTION SLTPLÉMEîiTAir.E<br />

On annonce <strong>de</strong> source officieuse, qu'une<br />

promotion supplémentaire va avoir lieu inces-<br />

samimeint. ,<br />

Elle comprendrait pour l'infanterie 3 ofi I<br />

coloniale, 4 où 5 lieulanaiiitiS-oo-LChnels, une<br />

dizaine <strong>de</strong> chefs <strong>de</strong> bataillons, une vingtaine<br />

do capitaines.<br />

Pour la cavalerie : 3 colonels, 4 lieutenants-<br />

colonels, G chefs d'escadrons et <strong>de</strong> 12 à 15 ca-<br />

pitaines.<br />

Fort déclassé<br />

Paris, 28 <strong>octobre</strong>.<br />

Le ministre <strong>de</strong> la guerre a déposé sur te bu-<br />

reau <strong>de</strong> la Chambre un projet <strong>de</strong> -loi autori-<br />

sant la vente du fort déclassé <strong>de</strong> Saint-Pierre,<br />

à Celte.<br />

LES GRÈVES<br />

La grève dss électriciens. — Le voyage <strong>de</strong><br />

M. Pataud<br />

Bruxelles, 2S <strong>octobre</strong>.<br />

Interviewé à Mons par les correspondants<br />

<strong>de</strong> journaux bruxeUois, M. Pataud a déclaré<br />

qu'il ira peut-être en Angleterre.<br />

La grève <strong>de</strong>s cheminots<br />

Lille, 28 <strong>octobre</strong>.<br />

Le tribunal correctionnel a condamne à <strong>de</strong>s<br />

peines variant <strong>de</strong> 20 jours à trois mois <strong>de</strong><br />

prison sans sursis, pour injures et entraves à<br />

la liberté du travail, onze cheminots arrêtés<br />

au cours <strong>de</strong>s troubles <strong>de</strong> Fives et d'Holiêmes.<br />

La Bataille Scolaire<br />

Un curé arrêté et écroué<br />

Tonl, 28 <strong>octobre</strong>.<br />

M. l'abbé Gegou, curé d'Aboncourt et Beu-<br />

vezin, qui avait été condamné à 16 francs d'a-<br />

men<strong>de</strong> sous l'inculpation <strong>de</strong> rébellion à la loi<br />

pour avoir interdit tes manuels scolaires con-<br />

damnés, a refusé <strong>de</strong> payer cette amen<strong>de</strong> et les<br />

trais.<br />

Il a été arrêté par te gendarmerie et Êcrouô<br />

ù. te maison d'arrêt <strong>de</strong> Toul pour purger la<br />

contrainte par corps.<br />

La Crise Espagnole<br />

La loi du ca<strong>de</strong>nas<br />

Madrid, 28 <strong>octobre</strong>.<br />

Ce débat sur la loi du ca<strong>de</strong>nas s'est pour-<br />

suivi au Sénat par une intervention <strong>de</strong> l'évo-<br />

que <strong>de</strong> Jaca, qui a combattu énergiquement 1e<br />

projet ; il a vivement proteste contre te si-<br />

tuation faite aux religieux que te gouverne-<br />

ment laisse sans défense contre les attaques<br />

<strong>de</strong> toutes sortes dont ils sont l'objet et a ter-<br />

miné en. traitant te projet die loi <strong>de</strong> véritable<br />

exécution et <strong>de</strong> mesure amuicanstitutiiMmaiflo.<br />

La séance est reprise à 5 h. 35.<br />

M. Thomas poursuit son discours ; il conti-<br />

nue la lecture <strong>de</strong>s documents afférents à te<br />

grève, lettres échangées, ordres du jour, ete<br />

puis, après avoir examiné te situation faite<br />

MIX cheminots par la grève, il <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M.<br />

Briand pourquoi il a refusé <strong>de</strong> négocier avec<br />

le comité <strong>de</strong> grève, te conflit pouvant être<br />

apaisé <strong>de</strong> suite.<br />

L'orateur proteste ensuite contre cette viola-<br />

tion du diroit <strong>de</strong> grève que constitue la remise<br />

<strong>de</strong> gratifications aux employés restés fidèle;<br />

Après te disoours <strong>de</strong> M. Thomas. M. Briand<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong> une séance pour <strong>de</strong>main après-midi<br />

te centre <strong>de</strong>man<strong>de</strong> une séancie pour ce soir.<br />

M. Jaurès annonce que si te <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d'une<br />

séance ce soir est maintenue, il déposera im-<br />

médiatement une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> scrutin public.<br />

Le renvoi <strong>de</strong> la séance à <strong>de</strong>main est l'objet<br />

d'un scrutin public à la tribune.<br />

Par 250 voix contre 155, la Chambre repousse<br />

le renvoi à <strong>de</strong>main 2 heiures.<br />

Le renvoi à <strong>de</strong>main matin 9 heures est adop-<br />

té à mains levées.<br />

La séance es tlcvée à 7 h. 20.<br />

38<br />

ures<br />

Voyages da Souverains<br />

Guillaume 13 à Bruxelles<br />

Bruxelles, 28 <strong>octobre</strong>. I<br />

Lés souverains allemands sont partis hier<br />

soir pour Berlin.<br />

Les souverains allemands ont été conduits à<br />

la gare par te roi et te reine.<br />

Avant do se séparer, les souverains se sont<br />

embrassés<br />

BriraeiEes, 28 <strong>octobre</strong>.<br />

Les personnes qui ont assisté au départ <strong>de</strong><br />

Lempereiur, hier soir, ont été étonnées <strong>de</strong>s<br />

mesures d'ordre prises, malgré la pluie bat-<br />

tante, à la gare du quartier Léopold.<br />

Ce matin, dans les milieux officieux, on<br />

donne <strong>de</strong> ces mesures l'explication suivante :<br />

Hier matin., on avait reçu au palais <strong>de</strong><br />

Bruxelles un mot signé diu nom d'un <strong>de</strong>s plus<br />

dtaingeroux aruarchietes <strong>de</strong> Bruxelles, nommé<br />

D..., disant en substance que puisque person-<br />

ne n'aviiit en le courus© <strong>de</strong> faire sauter l'auto-<br />

crate allemand, lui avait pris la décision <strong>de</strong><br />

jeter une bombe.<br />

La police fit <strong>de</strong>s recherches pour découvrir<br />

D... et te mettre dans ^impossibilité <strong>de</strong> réali-<br />

ser ses menaces, mais il resta introuvable, ce<br />

qui augmenta les craintes <strong>de</strong>s autorités et,<br />

sur l'ordre do la police, toutes lés fenêtres se<br />

trouvant sur te passage du cortège impérial<br />

ont dû rester fermées.<br />

On ajoute quo <strong>de</strong>s mesures extraordinaires<br />

avaient été également prises te long du che-<br />

min <strong>de</strong> fer.<br />

Le tsar et Guillaume II<br />

Saint-Pétersbourg, 28 <strong>octobre</strong>.<br />

A .pro.pos <strong>de</strong> la prochaine entrevue <strong>de</strong> Post-<br />

dam, te Novoie-Yremia déclare oatégoriquô-<br />

ment que la presse alleman<strong>de</strong> a tort d'attri-<br />

buer une grandie topartanne politique au<br />

voyage dm tsar, qui constitue un simple acte<br />

da courtoisie <strong>de</strong> sa part.<br />

Les souverains anglais à Woodnorton<br />

Londres, 28 <strong>octobre</strong>.<br />

Le roi et te reine .sont partis ce matin peur<br />

WoodnoTton où ils ont fait visite *>n roi Ma-<br />

nuel et à la raine Amélie.<br />

es mûm Internationales<br />

tliil<br />

La succession ds M<br />

Coursas <strong>de</strong> chevaux<br />

A M.USONS-LAJ-T1TT1Ï<br />

Paris, 28 <strong>octobre</strong>.<br />

Prix <strong>de</strong>s Mureaux, à, vendre aux enchères,<br />

J.lXXJ francs, 1,100 mètres environ. — 1, Per-<br />

venebo 111, par Joeobi et Berce Neige, à M.<br />

H. Ellam (G. Bartholomew) ; 2, Bessières, à<br />

M. Fra.nl; Carter (Ch. Clitlds) ; 3, Flamma, a<br />

M. Michel Eptorusad (Jemniingis).<br />

Non placés : Gtos <strong>de</strong>s Fées, Jeté Battu, Ar-<br />

magh. An?» Gardien, La Prévoyante, Corné-<br />

lie II, La Vaillante, Why Not, Bacchanale II,<br />

Lady Horrey, IJO. Sabotière, Aéroplane, Franc<br />

Picard, Bleu <strong>de</strong> France, Dalmatienne, Avenue,<br />

Peincesso Tchèque,<br />

line longueur et <strong>de</strong>mie. Demi-longueur.<br />

Mutuel : gagnant 217 50; placés Pervenche III<br />

CS, Besâières 1£6 50, Flamma 93.<br />

Prix Itetz, 5,000 francs, 2,200 mètres environ.<br />

— 1, Seigneurie II, par Kerloz et Cigale, à M.<br />

J. <strong>de</strong> Brémond (JorimlniKs) ; 2, Kondjo Gui, à<br />

M. M GarJiauit (O'Neil) ; 3, Monot, à Mme<br />

Clieremeteff (G. Gteut).<br />

Non placés : Merry Worker, Le Charmenr,<br />

La Valse II, Rusée.<br />

Un© longueur. Cinq longueurs.<br />

Mutuel : gagnant -12; placés Seigneurie II 19,<br />

Kondje Gui 12 50.<br />

Prix <strong>de</strong> Crécy, à réclamer, 4,000 francs, 1,900<br />

mètres environ. — 1, Selimonte, par Codoman<br />

et Séraphin H, a M. E. Bcrthel (F. Williams) ;<br />

2, Ice Love, à M. H. <strong>de</strong> Munira (Lassus) ; 3,<br />

Silver Sea, à M. G. Ulmann (Doumen).<br />

Non placés : Archibald, Ménilmontant, Caïd,<br />

Basoir, Sirocco II, Ghamprond, Chaudron,<br />

Coffee Queen, Planton.<br />

Une tête. Demi-longueur.<br />

Mutuel : gagnant 80 50; placés Selimonte<br />

32 50, Ice Love 31. Silver Sea 80.<br />

Prix <strong>de</strong> Flore, 25,000 francs, 2,100 mètres en-<br />

viron. — 1. La-Française, par Simonian et<br />

Keltoum, à M. A. Animent (Ch. Childs) ; 2.<br />

Magali, à M. M Caillauflt (O'Neil); 3. My-Star,<br />

à M. 1e baron M. <strong>de</strong> Rothschild (M. Henry).<br />

Non piacés ; Ravigote, Ma<strong>de</strong>leine Hildn-II,<br />

Sukey, Bona-II, Passe-Rose, Juiltette-PV.<br />

Deux longueurs et <strong>de</strong>mie. Une encolure.<br />

Mutuel : Gagnant 24 ; ptocés, La-Françaiso<br />

12. Magali 24, My-Star 23.<br />

Prix <strong>de</strong> Pompadour, handicap, 5,000 francs,<br />

2,400 mètres environ. — 1. Porisia, à Mm© Cl.<br />

Procureur (Borna) ; 2. Malauss, a M. L. Prcete<br />

(G. Gteut) ; 3. Cheshirc-Cat, à M. W.' Davis<br />

(Roveia).<br />

Non placés : Styrie, Joyeiix-^Drille-, Oortado,<br />

Vinci, Remue-Ménage, Noël-II, Baryte.<br />

Une longueur .est <strong>de</strong>mie Deux longueurs et<br />

<strong>de</strong>mie.<br />

Mutuel : Gagnant, 93 50 ; placés, Parisia 31,<br />

Malause 25, Chesbire-Ca-t 2S.<br />

Prix Sajcifrage, 6,000 francs, 1,000 mètres en-<br />

viron. — 1. La-G,rave, par Rabelais et La-Mo-<br />

rée, à M. Auguste Merl© (Jermàngs) ; 2. Orbe-<br />

rose à M. A. Henrlquet (O'Nelffl.); 3. Racine, à<br />

M J. Prat (G. Stem).<br />

Non placés : Loriette, Danceny, Oarpe-Diem,<br />

Condottiere, Exigence, Snob-Il, Torar-<strong>de</strong>-Neste<br />

Légen<strong>de</strong>.<br />

Trois longueurs. Trois longueurs.<br />

Mutuel : Gagnant, 4G ; placés, La-Grave 23 50,<br />

Orberosa 22 50, Racine 26 50.<br />

A TOULOUSE<br />

Prorformme <strong>de</strong> la sixième journée, aimanebe 30<br />

cctoirs <strong>1910</strong>, à 8 lieures pi^écisas :<br />

A 2 heures. Prix du Detpartament, à rée!amier,<br />

UXK) francs, 1.909 mètres eivriron. — Manola, à H.<br />

A. Broqulère; I>-Piqaeux, à M. J. CaâOhon; Ruelle,<br />

à M. F. Faite; Mithia, à M. Michel Azais; Falan-<br />

dry, à M. J. Ruîtté; Viril, à M. F. neynolds; Adieu-<br />

Va, â M. R. ïfeantry; Clu-tiuito-d'Ascoïtia et Fir-<br />

man II, à M. D. BeiH); Bonite, à M. A. Hoss; Pé-<br />

pita, â M. G. Croiset; Coiaodi-on, au baron <strong>de</strong><br />

Nexon.<br />

A 2 h. 1/2, Prix social <strong>de</strong> la Société S:portivo<br />

d'IDn-ooura^eiaent, 1" cai«gorie, 2.MO titanes, 2.500<br />

mètres environ. — Satot-Auran, à M. le comte J.<br />

<strong>de</strong> Br-e-l-t-es-Thurtn; Simone IV, à M. L. Castaing;<br />

B«llevi!le, à M. le baron <strong>de</strong> Nexon ; MalakoS, à M.<br />

H. <strong>de</strong> Juigo; Sainte-ON'itoacne et Hontfadu, a M. D.<br />

Goeetlef; Amovible, â M. A. Couzinet; Gaulois VI,<br />

a M. A. Eoss.<br />

A 3 be-uTOS, Prix <strong>de</strong>s Capitoiils, 1.2C-0 francs, 1.200<br />

mètres environ. — Marceilin-Ailbert, à M. le comte<br />

J. <strong>de</strong> Brottes-TtaKia; Catadani II, à M. J. Cadfflion.;<br />

M»nii>az,ieT, à M. J. Rufflé; Siiène IV, ù M. L. Cas-<br />

taing; Clara III, à M. do ViiUemandy; GalTiani II,<br />

;\ M. lo baron <strong>de</strong> Nexon; Pompée II et Suessula, à<br />

M. il. <strong>de</strong> Juge; Mâlite, à M. H. Baron; Dirua, à M.<br />

D. Guestler; Saint-Béat et e-t F-édora, a M. P. Estê-<br />

venet; Day-Ligtit, à M. R. Thaury; CiJaotUette. à<br />

M. R. Labadie; taiiouito-d'AzooIUa et Firman II, à<br />

M. D. Reiil.<br />

3 li. 1/2, Prix d'Automne, ha-ndleao, 9.C0O francs,<br />

5.40O mètres «nviro-n. — Oringioire, à M. le baron d-e<br />

Nexon; Sain-t-Auran, à M. le comte G. <strong>de</strong> BKsttes-<br />

lïiurin; Péronnelle, à M. F. Folin; Coliigny, à M.<br />

3.9 baron d-e Nexon; Simone IV, à M. h. Castaing;<br />

Sainte-.Nitouene et Honohitu, à M. D. Gnestier;<br />

Amorible a M. A. Couzinet: Kéna, à M. le marquis<br />

<strong>de</strong> Beja'rry; Agénor, à M. A. <strong>de</strong> Tauzia; Régate II,<br />

à M. A. Ross. _<br />

A 4 heures. Prix <strong>de</strong> 3a Société <strong>de</strong>s Steeple-Cliases<br />

<strong>de</strong> France, rt«a>le-ctoase. 6' série, 2.C0» francs, 3.400<br />

mètres ©aviron. — Ballottage, à M. II. Hlgson;<br />

Aipril II, à M. le comte J. Latiens; Otarence II, a<br />

M \ Cayre; Roi-du-Médœ et Typhon III, à M. D.<br />

Guestler; Pequeao, à M. P. Anlier; norlùng et Ver-<br />

dict, à M. L. <strong>de</strong> Tournas; Vcra, a M. W. Ilesfioip;<br />

Nasioue, à M. le comte d'Estourmel. . nlM<br />

A 4 h 1/2, Prix d'Arrondissement <strong>de</strong> la Société<br />

Sportive d'Encouragement, pour chevaux «niaJiûés<br />

aratoes ou angio-arabes. l" catégorie, épreuve au<br />

(çal-c© 3.fX0 fran-cs. 1.000 mètres environ. — Assu-<br />

rance et Athalie, à M. Grabié: Arlequin, a M. <strong>de</strong><br />

Carrer©; Clairette, à M. Barrié-, Araster, a M. J.<br />

BIs.dé- Niquette, à M. Redon-France; Amusette UJ<br />

à m, A. Ocuzinet; Divine II, à M. A. Broquie»; Dé-<br />

slTée et Ténébreuse, à M. J. Gala»; Harpiste, Mi-<br />

gnon et Galion, à M. L. Rouleau.<br />

Aéronautique<br />

UN VOL TRODIGIEUX<br />

Etiampas,<br />

L'aviateur Tabuteau, sur biplan,<br />

séteur, Martan ou Ma^ny. Massière, Mi'nnr<br />

Duchainpa, Laneire, Olivier, Ozoo. l>•luu7es, Lavignac, l^indaiie (A. B.), Plaza-<br />

net, Obatiniènes, Duehein, Galy.<br />

FACULTÉ DES SCIENCES<br />

Oral du 28 <strong>octobre</strong>. — Soait définitivement<br />

reçus :<br />

Baccalauréat sciencesdaaigues vivantes, 2"<br />

partie : MM. Galon, Basse, Defuyc (a. b.), Du-<br />

ché, Darbon, Floua-eins, Mazères, <strong>de</strong> Terssac,<br />

Faydit, Raucouile, Tirai, Itouquet, Matheliri<br />

(a. b.), Taurre, Gastagné, Tord, Antarieu, Bar-<br />

rère, Castéran, Dumont, Jiany, Pusty, Ta-<br />

barly.<br />

Baccalauréat mathématiques, 1" partie :<br />

MM. Mittelliauser (a. b.), Henri, Lard, Vergue<br />

Dupiii, Garrouste, Peilerin (a. b.), Sourt, Mar-<br />

cou, Vidal (a. b. - , Campe. Albert, Fesq, Petit,<br />

Rarthe, Arqué.<br />

La session est close.<br />

Coaseryaîoife do Musipe do <strong>Toulouse</strong><br />

S^^ealistes Œ<br />

, v '"ù d'abord Mtrtv iv>u **"<br />

RÉSULTAT DES CONCOURS D'ADMISSION <strong>1910</strong><br />

flûte. —MM. Bosc, Maaas, Roquefort, Mi-<br />

Amen, Senié,<br />

quai, Léopold, Tart.<br />

Hautbois. — MM. Fréz.Cïul<br />

Raynaud, Fourès, Cavaillé.<br />

Clarinette. — MM. Henry, Fraysse, Lassate,<br />

Aueher, Planques, Miéchamp, CasteL<br />

Cor. — M. Lepoivre.<br />

Cornet. — MM. Dabasse, Bosq, Perron.,<br />

Gâtai»<br />

Trompette. — M. La<strong>de</strong>s.<br />

Trombone. — MM. Roumagnac, Salvy, Gay,<br />

Burosse, Bonaventuire.<br />

Violon. — MM. Massot, Gay, Dassonville,<br />

Sabatier, Mlle Talteu, MM. ûalvet, Boué, Au-<br />

ricoste, V'idai.<br />

Violoncelle. Mlle Bau, M. Gouxinet.<br />

Contrebasse. — MM. Gayraud, Beney, Dax-<br />

dilh Masaabova. Beauiils.<br />

Piano. — Mlles Lasserre, Théron, Rivoiron,<br />

Ronniefond, MiercodieT, Boisselier, Sengès,<br />

Bîanqué, Kunimerlen, Rouillean, Bonnatous,<br />

Galoaran, Vinitrou, MM. Pastre, TaiJlefer,<br />

Constans, Lasseirre, Vidal.<br />

Chant. — Mlles Castets, Bre-zet, Golliandfeau,<br />

MM. Laten<strong>de</strong>, <strong>de</strong> La-harpe, Forgues, Guihret,<br />

Bemies, Giabès, Alquier, Cransac Girou, Sal-<br />

van, Moutte, Séguéla, Rives, Gazeneuve.<br />

Harmonie. — Mies SainWtezin, Pautte,<br />

Bourguigmat, Deolio, Ganiat, Détonas, Mespllô,<br />

MM. Brouiiliac, Adrien Gauj.ac, Edmond Gau-<br />

jac, Navail, Labatut, Marot, Léopold Henri,<br />

Ron<strong>de</strong>aux, Auc.her,<br />

Solfèfic. Mlles Cours, Goillé, Chanson,<br />

S. ^ ta ^fee^^<br />

turel <strong>de</strong> la parTT?W i Ù F'3''-ve cS^^e u<br />

M. Aitroff, qui eslV 1 ] ' U ' sli *° bet.^ &<br />

pressif .<br />

Ilu eat » ses côtés.^f^'-set<br />

- Nous sommes cwh a^ r ^ es-'<br />

ne pourra pas d=»ë n ni°us du -,<br />

Boorse du trava -L \ -- a, "fvf '-'> w -"^ »n<br />

les danse aux autrS'^a^s? 1 ! 3 %<br />

J±J** «^s heureux qu'on v * ?a«açL Vx «&<br />

vistes pour accabler K. ^lelaxc^^fT' -<br />

- Mais ne faSes^o-^<br />

eré "<br />

- Jamais, nous n'imulo?^?*1 ?<br />

Rolian ira en privou, nou^îî? pas : M,H.<br />

çt nous irons te er^rèhAi V ratts le Cr>- - ^<br />

la Bourse du travaà hr POur le ra»*?<br />

imnr^^anto SoU? iTfdation va *<br />

dorera à réuéchtef ^ s ^ué^^^<br />

as te moins du mon^ ' *<br />

*aux n'existent pas • ,t 'J*** nor= ,<br />

igistrature n'ont rien t w«<br />

AuT-iiol, etéfenseur rt« V° u"-<br />

6 «*<br />

ae montre pas plus vexé u nlT^^an<br />

cést<br />

opanionqui avait COUTC...<br />

Les comparses<br />

vaid reprochée? » i , 1 ta liberté Ai, r*<br />

wg. et la dame Saboulard.'lân^ g<br />

I^tteW^^ fep* expliqua Vi><br />

« W bone Prévenus, p,^<br />

Qu'ils ont Wise àte^ve.? la ^<br />

A. C.<br />

<strong>de</strong> Khevenhiîller<br />

Jt^lf, fait f . dans c « «as que te pavs<br />

fini £'TÉ- À FEU 01 À EanS alors qu'il<br />

y ata^t, 10,000 cheminots en grève ? (Applau-<br />

dissements à l'extrême-gauche,) ^W» du<br />

rAv/S^t.?"* - es cbe too ' t -s n'étaient pas <strong>de</strong>s<br />

^vctottomiiMires (Nom-eaux a^làudisse<br />

mentis sur les mêmes bancs.)<br />

Ce qu'ils ont voulu, co n'est pas la révodu-<br />

iton, mois une a.u:gmerat.ation <strong>de</strong> salaires<br />

(iTes bien ! Très bien ! à l'extrême-gauche j<br />

. Dans un meeting, ils ont voté un ordre du<br />

jour, d Dernier appel au Parlement », sur la<br />

question <strong>de</strong>s salaires, la rétroactivité <strong>de</strong> ia<br />

ion <strong>de</strong>s retraites et la réglementation du tra-<br />

Dès lors se manifeste une mentalité<br />

cibez les cheminots, l'esprit <strong>de</strong> grève <strong>de</strong><br />

erl f^i'rt^? 1 ^ ài* 1 ***** Par te syndicat ; c'est<br />

vârn^e^^S n 5. a ^ am te gou-<br />

M. le t. s'est trouvé.<br />

tm-awam* ta^ÏÏ i ies travaux publics a dU<br />

S mtaSd^^£ST^ »i- avant <strong>de</strong>endé la frrêve ><br />

v M. MiLerand se lève et tateSo^t d'un ton-<br />

J'ai dit qu'il avait<br />

M. Millerand. — K


Aeîiats d'Staioasjii Terrain Maary<br />

., i;«n lo premier examen (les éta<br />

ie, 26<br />

|! '""Ttc pur ^i.ng avant au moins 25 % d'a-<br />

I im^Mâb.us «h- pur sang anglais.<br />

I "^nu'issio'i «l'examen état! ainsi compo-<br />

I " \1M C'.liambry, inspecteur général <strong>de</strong>s<br />

I |to : . 'ouWlx^. Duœnnt Saint-Priest.<br />

I ji»!*'- 'i^iTif.einte, nous avons remarqué : M.<br />

BÎSvW diiveleur général <strong>de</strong>s haras ; MM.<br />

1 if*%ait.*. <strong>Toulouse</strong>.<br />

L'Aménagement âes Montagnes<br />

ACQUISITION D'UN NOUVEAU IERBITOIKE<br />

De notre confrère le Soleil :<br />

« L'Association centrale pour l'aménage-<br />

ment êtes montagnes vient d'affermer un nou-<br />

veu territoire qui portera le n" IL U est, ce-<br />

lui-là, situé dans les Alpes, à qu*ëques kilomè-<br />

tres à peine <strong>de</strong> la frontière d'Italie et appar-<br />

tient à la commune <strong>de</strong> Castiâlon, canton <strong>de</strong><br />

Sospel (Alpes-Maritimes), do.nt le conseil mu-<br />

nicipal en a à l'uu.anUuité décidé la looatien,<br />

afin <strong>de</strong> le soustraire à la dégradation <strong>de</strong>s<br />

troupeaux transhumants.<br />

» L'étendue do ce te.mitoire est <strong>de</strong> 3G7 hec-<br />

tares ; c'est un nouveau champ d'expérieiices<br />

<strong>de</strong>s plus intéressants, qui démontrera bientôt<br />

ce que peut faire, presque avec rien, l'initiati-<br />

ve privée lorsqu'elle cet secondée par les bon-<br />

nes volontés locales.<br />

» L'Association centrale pour l'aménagement<br />

<strong>de</strong>s montagnes, dont la création remonte seu-<br />

lement au mois d'avril 1904 et dont la première<br />

expérience eut lieu le <strong>29</strong> mai <strong>de</strong> la même an-<br />

née dans la vallée d'Aure (Hautes-Pyrénées),<br />

a prouvé qu'au bout <strong>de</strong> cinq ans <strong>de</strong> location<br />

et <strong>de</strong> suppression <strong>de</strong> ta transhumance les com-<br />

munes propriétaires étaient en état <strong>de</strong> conti-<br />

nuer l'amélioration par leurs seuls moyens.<br />

» En effet, le territoire m" 1, comprenant la<br />

vallée do Saux et la vallée <strong>de</strong> la Géla, fut re-<br />

mis en 190 9aux communes <strong>de</strong> Barus-Aure et<br />

<strong>de</strong> Guchan. L'Association l'avait complète-<br />

ment restauré avec une dépense <strong>de</strong> 3 fr. 62<br />

seulement par liectare.<br />

» En <strong>1910</strong>, ces communes propriétaires per-<br />

cevront une re<strong>de</strong>vance <strong>de</strong> 1.450 francs pour<br />

l'admission <strong>de</strong> .1.300 moutons sur ce territoire<br />

remis à leurs soins, tandis que la re<strong>de</strong>vance<br />

n'était, en 1903, que <strong>de</strong> 1.200 francs pour 3.000<br />

moutons et 100 chèvres.<br />

» Le pâturage ne sera pas surchargé et con-<br />

tinuera à s'améliorer.<br />

» Les communes, erafin, percevront 250 fr.<br />

<strong>de</strong> plus qu'autrefois et les usagers profiteront<br />

gratuitement <strong>de</strong> la restauration,<br />

» L'Association poursuit ainsi l'œuvre bien-<br />

faisante cfue nous avons souvent signalée. »<br />

Bai|? ie BépaFteipeqt<br />

ARRONDISSEMENT DE TARDES<br />

MOMÊRES. — Résultats du concours <strong>de</strong> tir.<br />

— Maximum, 100 points. — Prix d'honneur,<br />

médaille <strong>de</strong> bronze et diitdôme d'honneur, M.<br />

Douns ; 1" prix, lunette longue-vue, offerte<br />

par M. Gazes, <strong>de</strong> Tarbes, M. Dours, à Sémeac,<br />

99 points ; 2', réveil offert par la Société, M.<br />

Gazes, à Tarbes, 98 p.; 3', porte-fruits offert<br />

par la Société, M. Prune t, à Sailes-sur-Adour,<br />

97 p.; 4", lampe offerte par la Société, M. No-<br />

guès, à Séméac, 97 p.; 5', podomètre offert par<br />

M. Cazenavette, <strong>de</strong> Tarbes, M. Gan<strong>de</strong>llé, a<br />

Tarbes, 96 p.; 6', bouteille <strong>de</strong> Micheline offerte<br />

par M. Petitjean, <strong>de</strong> Tarbes., M. Bor<strong>de</strong>s, 96 p.;<br />

T. applique aortiHt&ïue offerte par la Société,<br />

M. DiUffau, 96 p.; h', médaille d'or offerte par<br />

la Société, M. Victor Mouilé, <strong>de</strong> Salios-Adour,<br />

% p.; 9', médaille d'argent offerte par la So-<br />

ciété, M. Jules Gazaux, à Montera», 94 p.;<br />

10', médaille <strong>de</strong> bronze offerte par la Société,<br />

M. Jules Lan&ac, 93 p.; 11", Grand Gréinent<br />

(Champagne) offert par M. Ijanoire, à Tar-<br />

bes. M. Mailhes, à Barbazairii-Deasus ; 12', épin-<br />

glette or offerte par la Société, M. Jacques lia-<br />

porte ; 13', Manque <strong>de</strong> Limoux offerte par <strong>de</strong><br />

Café Gairdinai, à Tarbes, M. Petitjin, à Tarbes,<br />

92 p.; .14", bouteille <strong>de</strong> quincpiiina offerte par<br />

l'Hôtel Régina, à Tarbes, M. Touzet,' institu-<br />

teur à Arctziac-Adour ; 15", épinglette en ar-<br />

gent offerte par lia Société, M. Semmartui, a<br />

Mo mères, 89 p.; HT. bouteille <strong>de</strong> quinquina<br />

offerte par l'Hôtel Régina, M. Gourta<strong>de</strong>-Biroïi ,<br />

à Bei-nar<strong>de</strong>bat, 89 p.; .17'. étui à cigarettes of-<br />

fert par la Société, M. Bnponrt-Castéret, 88 p.<br />

TRIE. — Incendie. — Mercredi, vers 2 heu-<br />

res du matin, un incendie s'est déclaré chez<br />

M. ..Adolphe Dulac, restaurateur et négociant.<br />

Le feu a pris au grenier, dans une caisse con-<br />

tenant <strong>de</strong> la cendre. L'alarme a été donnée<br />

par <strong>de</strong>s marchands étrangers qui étaient cou-<br />

chés dans une chambre contiguë au grenier.<br />

Ce commencement d'incendie fut rapi<strong>de</strong>ment<br />

éteint. les pompiers n'eurent pas à intervenir.<br />

Linge brûlé, toiture et pbtfond du magasin<br />

endommagés, marchandises détériorées, tels<br />

sont las dégâts causés par cet incendie.<br />

Les pertes s'élèvent à 900 francs environ et<br />

sont couvertes par une assurance.. <<br />

Castel-<br />

Carbonnc,<br />

Hier jeudi, a été célébré à <strong>Toulouse</strong>, dans la<br />

ehapelle Sainte-Anne, le mariage religieux <strong>de</strong><br />

M Henri Bouanet, propriétaire ù Capestang<br />

(Hérault), avec Mlle Juliette No'é, fille du<br />

«gratté conseiller à la Cour d'appel <strong>de</strong> Tou-<br />

louse, M. Charles Nolé, et tille d'adoption <strong>de</strong><br />

M. Henri Nolé le très estimé et sympathique<br />

roué près le tribunal civil <strong>de</strong> Villefranche.<br />

Les témoins étaient pour Mlle Juliette Nolé,<br />

M. Maxime Nolé, son frère, et M. le docteur<br />

Nolé, son oncle ; et pour M. Henri Rouan et,<br />

M. Henri Auri.ol, député <strong>de</strong> la Haute-Garonne,<br />

M. Paul Fabre, ses cousins.<br />

Nombreux étaient les amis qui sont venus<br />

apporter aux jeunes époux le témoignage j<br />

d'estime et do sympathie dont jouissent leurs<br />

<strong>de</strong>ux familles dans notre région méridionale.<br />

La mariée, ravissante dans sa toilette, a été<br />

conduite à l'autel par M. Henri Nolé, son père<br />

adoptif, et c'est M. le chanoine Marceilhac,<br />

ijchiprêtre <strong>de</strong> Villefranche, qui a donné la<br />

bénédiction nuptiale, après avoir prononcé<br />

une. éloquente allocution où il a exprimé les<br />

'•ceux qu'il formait pour le bonheur <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux<br />

époux.<br />

Pendant la messe, on a admiré les magnifi-<br />

as Possible do faire revivre<br />

^cewe note hâtive l'attachante et belle<br />

tftjtç . lami Qui vient <strong>de</strong> nous quitter si<br />

WnvMoo M'. AUSS ' BI,EN K> marquis <strong>de</strong> l'aïa-<br />

ble h r P? îltontet. du 24'. à l'état-major <strong>de</strong><br />

l artillerie du 18 corps ; Sire, do la 2* comoa.<br />

Bille d'ouvriers, au dépôt <strong>de</strong> matériel die Ton-<br />

teu&e.<br />

les soiis-ketitaiants do réserve • Pons <strong>de</strong><br />

la. 2' compagnie d'ouvriers, au 4" réglmanl h<br />

pied ; Boulay. du 55" régiment au W Huot<br />

d ! Àlk r ite. lmWl ^ Pi6d m 9 * l'idi<br />

AVIS D3 D.âGaS<br />

Les amis et connaissances <strong>de</strong> la famille da<br />

CASSAIGNAU <strong>de</strong> SAINT-FELIX qui, par er-<br />

reur ou omission, n'auraient pas reçu <strong>de</strong> lettre<br />

d'invitation, sont priés <strong>de</strong> vouloir bien assis,<br />

ter aux convoi et enterrement do<br />

Monsieur He ari-Jose DU-Antoine<br />

fle CASSAIGNAU t SAÎHT-FÉUI<br />

décédé acci<strong>de</strong>ntellement à Fonneuve le 27 ^5.<br />

tobre <strong>1910</strong>, dans la 86" iwuiée <strong>de</strong> son' aire nui<br />

auront Lieu le samedi <strong>octobre</strong> 1010 a'neat<br />

bouffes très préeisea du matin, dans l'église<br />

paroissiale Saint-Jacques et le cimetière d»<br />

Montaubnii.<br />

;'*n ne reçoit pas.<br />

On se reiu.iiiii-ii maison mo.rtu.si.re<br />

<strong>de</strong>-Mal le V.IU-, Ui ' rue Léon»<br />

Voy&gas dQ Soir/drains-<br />

Cuillaume II à Bruxelles<br />

Bmxelles. 28 <strong>octobre</strong>.<br />

Le gouvernement fait communiiquer la ,„-u><br />

suivante :<br />

w <br />

« Plusieurs journaux donuenn. à l'interdis<br />

Uon faite anx jouirnalistex «lo «1»<br />

quai <strong>de</strong> la gare <strong>de</strong> Luxornbotirv uu<br />

du «tépirt <strong>de</strong> l'cmiKureur Guitlaimie vu '<br />

cation dont il est ;i peine néc«»satre


SAMEDI <strong>29</strong> OCTOBRE <strong>1910</strong><br />

wm'irc-Uécembre, ï-2 95; 4 premiers, 43 53; 4 <strong>de</strong> mal,<br />

44 7r>; cote officielle. 53 CO.<br />

Sucres. — Courant, <strong>29</strong> 50; prochain, <strong>29</strong> 375; 4 d'oc-<br />

tobre, <strong>29</strong> S75-, 4 premiers, 30 2a; roux cuites, 26;<br />

autres jets, 26; raffinés, 06 50.<br />

MARCHE DE TOULOUSE<br />

Du 2S <strong>octobre</strong>.<br />

Bles supérieurs 21 75 à 22 fr. . bonne qualité,<br />

Si à 21 25; ordinaires, 19 à 20 tr., le tout les 39<br />

kilos.<br />

Grains grossiers. — Orge <strong>de</strong> pays. 3 50 à 10 23;<br />

avoine, <strong>de</strong> 9 23 à 9 75 les 50 kilos; maïs blanc. 14 25<br />

à 14 75 les 75 kilos: fèves. 14 à 14 25. les 65 kilos.<br />

Farines e: Issues — Mlnot fleur. 43 Ir. ; minol<br />

«xtra ou premières 46 tr.. le tout les 122 kilos.<br />

Graines fourragères. — Trèfle, 100 à J10 fr., les<br />

100 kilos.<br />

Marché au fourrage. — Foin, <strong>de</strong> 3 GO à 4 fr. ; sain-<br />

foin, lie coupe (nouveau), 4 à 4 50; 2" et 3' coupes,<br />

a 30 à 3 70 : païïle blé, 2 60 à 3 fr.; avoine, 1 80 a<br />

5 fr., le tout les 50 kilos.<br />

Bois à brûler. — 1 50 â i 55. les 50 kilos.<br />

MARCHÉ DE BORDEAUX<br />

Da SS <strong>octobre</strong>.<br />

.Blés. — Tays, 2-1 75 à 2î fr. lliecto.<br />

Farines. — Haut pays, 38 à 3S 25.<br />

Sons. — Gros, 14 75 nus; ordinaires, 12 50-, re-<br />

passes fines, 15 fr.; ordinaires, 15 50; Plata, 11 73.<br />

Maïs. — Roux PJata, 16 75; Cinquantini, 20 25,<br />

pris à bord.<br />

Avoines. — Grises. Poitou, 19 50; Bretagne grises,<br />

18 75 à 19 fr.; noires, 19 fr. ; Libau, 50 à 51 kilos,<br />

16 75; Algérie, 16 50.<br />

Orges. — Pays, 18 fr.- Algérie, 16 75.<br />

Seigle. — Baltique, 17 75.<br />

Foins. — Naturels, 40 fr.; foins luzernés, 45 fr. les<br />

600 kilos; paille <strong>de</strong> froment, 30 fr.; paille <strong>de</strong> sei-<br />

gle, G 50, par wagon eomipJet.<br />

HAUTES-PYRENEES<br />

AlaunourgTiet.<br />

Poire aux mules. — On sait ..<br />

1155 ..<br />

931 ..<br />

• .. «.<br />

334..<br />

337 ..<br />

413<br />

411 ,.<br />

232 ..<br />

176 23<br />

792 . .<br />

5 02 50<br />

177.31-.<br />

1365 • •<br />

îiii'.l<br />

OBLIGATIONS<br />

ViUe <strong>de</strong> Paris 1S63 4 ^<br />

t<br />

/o* *<br />

1S00 3<br />

— 1S71 3<br />

— 1875 4<br />

— 1876 i<br />

— 1692 2 1/2 %<br />

— 1894-1896 2 1/2 %<br />

— 1S94-96 2 1/2 % quart<br />

— 1898 2 % yuan<br />

— lsoo 2 %<br />

— 1904 2 1/2 %<br />

— 1903 2 3/4 %<br />

Communales 1870<br />

Foncières 1879<br />

Communales 1880<br />

Foncières 1883<br />

— 1S35<br />

Communales iî9i<br />

— 1392<br />

Foncières ÎS93<br />

Communales 1899<br />

Foncières 1803<br />

Cornai un aies 1906 ,<br />

Bène-Guelina ,,,,,<br />

l-:st-Algèrlen<br />

Est 3 % ancienne<br />

Midi 3 % ancienne<br />

Nord 3 % ancienne<br />

Orléans 3 % ancienne<br />

Ouest 3 % ancienne<br />

Ouest-Aigéri en<br />

P.-L.-M. 3 % (fusion ancienne)...'..<br />

Autrichien 3 % 1" hypothèque<br />

Lombar<strong>de</strong> ancienne<br />

Nord- Espagne .][<br />

Portugais<br />

Saragosse<br />

Panama lots hbérés<br />

Suez 3 %<br />

MARCHE EN BANQUE<br />

541 .« 540 7î<br />

503 50<br />

iOi 25<br />

542 .....<br />

540 , ,<br />

3tiS 25<br />

531 .«<br />

J.J .•<br />

Qf U , . 3 >3 50<br />

07<br />

97 30<br />

14/1<br />

i lu , . A lit<br />

110 . .<br />

in v<br />

Wl 419 75<br />

i i\ 4 1/ OU<br />

1>0<br />

«4 .. 413 ..<br />

5J7 ..<br />

503 50 503 ..<br />

427 423 50<br />

471 471 ..<br />

397 50 30/ ..<br />

460 431 ..<br />

4,1<br />

. _. . . 432 ..<br />

*'* .. 4.2<br />

B0J . .<br />

500 . 5 0 ..<br />

422 .. 439 ,.<br />

i ,i *<br />

* o . .<br />

i-)-i<br />

43 -i 23 433 ..<br />

11! 50 430 .,<br />

411 . .<br />

412 ..<br />

4,1 50<br />

4i4 :: 42 i ..<br />

43 j ;a 411 50<br />

413 . 412 50<br />

232 75 232 75<br />

313 331 ..<br />

3 .5 :: 335 ..<br />

333 75 372 50<br />

132 . 132 .,<br />

453 .. 451 ..<br />

460 •<br />

4l><br />

171 JJ 172 30<br />

44.- 4.8 0<br />

73 75 76 30<br />

43 47 75<br />

<strong>29</strong> : À 21 23<br />

143 30 143 50<br />

43 50 42 75<br />

131 00 131<br />

119 150 50<br />

28 - •<br />

218 213 5C<br />

246 *15 oO<br />

APRES BOURSE<br />

97 03 95 9 7<br />

444 • • 444<br />

133 139 è&<br />

30<br />

213 213<br />

131 iio 7,0<br />

BOURSE DE LONDRES<br />

Consolidé anglais 79 .3[13 Italien 101 . T,<br />

3 % irancais 93 ..t.. Suez 214 1;2<br />

Banq. ottomane.. 16 .314. Egypte 101 1[2<br />

COURS DES PRIMES<br />

3 % dont 50 'don; 25<br />

S % dont 10 93 95 Extér. dont 50... •• >.<br />

Banq. ottom, d. 5 .... dont 2 Ir. 59<br />

P.io dont 20 13 3 ..i ;••»<br />

Rio dont 10 1779 ..'dont 5..... 1782 ..<br />

CHANGE<br />

Londres<br />

Allemagne<br />

Espagne (court) -<br />

Espagne (long)<br />

Buenos-Ayres (or)<br />

BOURSE DE MADRID<br />

Intérieure 83 13<br />

l2â 23 ..J<br />

\ 123 .5 16<br />

\ 413 .114.<br />

I 468 .3 .4.<br />

i 1271/ .j.<br />

BOURSE DE TOULOUSE<br />

Fonds d'Etat français. - 3 % au porteur 96 95-<br />

amortissable, 96 75.<br />

Fonds garantis par lo gouvernement français<br />

Obligations Indo-Chine 3 J %, îsse-iooô 475 25<br />

Emprunts <strong>de</strong> villes (Ville <strong>de</strong> Paris). — Obligation*<br />

1871, 3 %, 4C3 25; 1S76, 4 %, 540; ISOi-lSOG Ss<br />

97; 1904 . 2 i %, 415; Ville dé Marseille 1877 3 0/<br />

Valeurs françaises. — Banque <strong>de</strong> Paris et <strong>de</strong>s<br />

Pays-Bas, excoup, TO, 1S13; Obligations Communa-<br />

les 1679, 2 60 %, 4S4; Foncières 1885 2 60 % 471-<br />

Bons du Congo, 9-i 00; Est, obligations 3 % ancien-<br />

nes, 438 25; Midi, actions ex-coup. 106, 1145; obli-<br />

gations 3 % anciennes, 430 50-, Nord, obligations<br />

3 % nouvelles, 435; Ouest, actions <strong>de</strong> jouissance,<br />

ex-coup. 44, 494 25; Métropolitain <strong>de</strong> Paris (actions)<br />

ex-coup. 9, 582; Actions Vagont-Lits. 430.<br />

Fonds d'Etat étrangère. — Autriche 4 % or c. 40<br />

florins, 08 50; Jaipon 4 % 1003, 97 SO; Noblesse Russe<br />

80 25; Serbe, 4 % amortissable 86 40.<br />

Valeurs étrangères. — Banque Impériale Otto-<br />

mane excoup. 50 unités, 079; Damasii-Ilamah, 4 %<br />

priv. 472 25; Nord <strong>de</strong> l'Esipagne (Ch. <strong>de</strong> fer), ac-<br />

tions ex-coup. 66, .385; Obligations, 3 % 4' série,<br />

356 50; Saragosse (Ch. <strong>de</strong> fer), obligations 3 % 2* II.<br />

377 25; Banque Iïypotli. Etat <strong>de</strong> Sao Pauio 5 %, 485.<br />

Valeurs diverses (Actions). — Société Toulousaine<br />

du Bazacle série B. Ex. c. 3 . 246; Société Méridio-<br />

nale. Transport <strong>de</strong> Force ex-coup. 12, 695; Mines <strong>de</strong><br />

Carmaux ex-coup. 00, 2217; Verreries <strong>de</strong> Carmaux<br />

ex-coup. 52, 536; Mines d'Alhi, ex-coup. 4 , 233;<br />

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PAR<br />

M. AIîiUEPEKSE<br />

XI<br />

— Cette pièce est la reproduction<br />

exacte <strong>de</strong> notre « petit » salom d'autre-<br />

fois. Père l'aimait, je l'aimo aussi. Je re-<br />

trouve mes rires d'enfant <strong>de</strong>vant les ma-<br />

gots chinois ; mes joies <strong>de</strong> fillette gour-<br />

mands auprès <strong>de</strong>s coffrets laqués, dont "le<br />

contenu est mang- <strong>de</strong>puis longtemps ;<br />

mes bonheurs <strong>de</strong> jeune fille en face <strong>de</strong>s<br />

bibelots offerts à <strong>de</strong>s dates spécialement,<br />

chères. Père me semble ici plus vivant<br />

qu'ailleurs. Il not-s écoute, mon cousin.<br />

Et elle désignait à Vivian le portrait<br />

du général, placé juste au-<strong>de</strong>ssus du fau-<br />

teuil qu'il occupait.<br />

.— Vous lui ressemblez étonnamment,<br />

remarqua le jeune homme.<br />

Elle fit « oui » <strong>de</strong> la tête, et dit d'un<br />

ton bas :<br />

— Je lui ressemble non seulement au<br />

physique, mais au moral. C'est à cause<br />

<strong>de</strong> ceitte ressemblance morale que j'ai un<br />

aveu à vous faire. Mon père ne pouvait-<br />

rien souffrir qui entachât l'honneur... Je<br />

suis comme lui.<br />

Etonné, vaguement inquiet, il la re<br />

gardait, droite, pâle, <strong>de</strong>vant la large baie<br />

ouvrant sur le oairc. Une minute, elle as-<br />

pira avec force l'air chargé du parfum<br />

<strong>de</strong>s roses qu'a languissait le soleil, puis,<br />

résolue, elle vint s'asseoir à côté <strong>de</strong> Vi-<br />

vian.<br />

— J'ai lu le manuscrit que vous m'a-<br />

vez .confié.<br />

— Eh bien ? inteirrogea-t-il, railleur.<br />

— Eh bien, mon impression est la mê-<br />

me que pour l'article sur l'Education.<br />

— Vous avez pris connaissance <strong>de</strong><br />

tout ?<br />

— De tout. Cela vous étonne ? Vois<br />

aviez pensé que pieuse, — bigote, comme<br />

disent certains, — je resterais à moitié<br />

route, et vous rendrais Le manuscrit,<br />

avec les yeux baissés d'une novice qui ne<br />

veut rien voir ?... J'ai été élevée auprès<br />

<strong>de</strong> mon père et rinstitutrio9, qui venait<br />

me donner journelloment <strong>de</strong>s leçons, —<br />

femme intelligonte, distinguée, — sa-<br />

chant que, très jeune, je <strong>de</strong>vais tenir une<br />

place dans le mon<strong>de</strong>, m'a, <strong>de</strong> concert<br />

avec lui, initié peu à peu à ce qu'est la<br />

vie. On ne m'a pas donné une piété <strong>de</strong><br />

« petites dévotionnettes », <strong>de</strong> même que<br />

l'on ne m'a pas montré les heures du jour<br />

et <strong>de</strong> la nuit comme <strong>de</strong>s heures <strong>de</strong> plai-<br />

sir incessant. On m'a dit La vie es<br />

une suite <strong>de</strong> <strong>de</strong>voirs entremêlés par Dieu<br />

<strong>de</strong> tristesses et <strong>de</strong> joies. Nous <strong>de</strong>vons ac-<br />

cepter vaillamment les premières, re-<br />

mercier les secon<strong>de</strong>s, leur « sourire ».<br />

L'homme peut être le génie du mal, il<br />

peut être aussi un gui<strong>de</strong>, un soutien, un<br />

« ami ». On m'a dit <strong>de</strong> regar<strong>de</strong>r les œu-<br />

vres d'art avec <strong>de</strong>s yeux « chastes » ;<br />

que la « connaissance » n'est pas le mal.<br />

On m'a dit enfin que le sacrifice <strong>de</strong> soi,<br />

l'élan du cœur vers Dieu valent <strong>de</strong>s cen-<br />

taines <strong>de</strong> prières bredouillées du matin<br />

au soir. Et. par-<strong>de</strong>ssus tout cela, mon<br />

cousin, en même temps que l'on m'ensei-<br />

gnait un amour <strong>de</strong> Dieu ar<strong>de</strong>nt, éclairé,<br />

on me donnait l'amour <strong>de</strong> l'honneur.<br />

Vivian l'écoutait, ne sachant pas ce<br />

qu'elle allait conclure-, mais attiré par<br />

cette nature <strong>de</strong> femme si différente <strong>de</strong><br />

celles qu'il avait rencontrées dans le sa-<br />

lon <strong>de</strong> sa mère, ou dans ses voyagea- :<br />

poupées parisiennes ou cosmopolites} qui<br />

savent tout et le mcntuent trop ; eu qui,<br />

sachant », se plaisent à jouer les ingé-<br />

nues. Tromipo-l'œil enfantin qui ne<br />

trompe parsonne..., comme la poudre <strong>de</strong><br />

riz et les teintures ne dissimulent ptas .à<br />

l'observateuT sagace, les teints jaunes «t<br />

les ri<strong>de</strong>s.<br />

Les joues <strong>de</strong> Pauîc s'étaient empour-<br />

prées, une flamme brillait dans ses yeux,<br />

sa voix avait peaidu son hésitation -pre-<br />

mière. Ce fut sans trouble qu'elle pour-<br />

suivit :<br />

— Tout ce que je viens <strong>de</strong> vous dire,<br />

mon cousin, et qui peut vous paraitee<br />

fastidieux, vous explique cependant<br />

pourquoi j'ai lu votre manuscrit sans le<br />

fermer promptement. Il est l'histoire<br />

d'une âme qui, n'ayant pas la foi néces-<br />

saire pour accepter la souffrance, s'in-<br />

surge contre Dieu, contre rhumanité ; se<br />

venge, ou croit se venger, en répandant<br />

le venin <strong>de</strong> la haine sur ce qui est beau<br />

et bon. La vengeance est basse, miséra-<br />

ble, indigne d'un honnête homme. Elle<br />

entacherait à jamais votre nom, le nô-<br />

tre... C'est contraire à l'honneur.<br />

Elle s'arrêta... Ses lèvres tremblèrent ;<br />

puis, <strong>de</strong> nouveau résolue, elle dit :<br />

— J'ai fait ce qu'eût fait sûrement mon<br />

père : j'ai brûlé le manuscrit.<br />

Vivian poussa un cri, — vrai cri <strong>de</strong><br />

bête fauve, — et, oublieux <strong>de</strong> tout, sauf<br />

<strong>de</strong> sa colère, il s'élança vers Paule, le<br />

poing levé, en proie à une <strong>de</strong> ses rages<br />

insensées qui faisaient autrefois trembler<br />

chacun autour <strong>de</strong> lui .<br />

Très pâle à présent, mais ignorant la<br />

orainte, Paule regardait le malheureux<br />

infirme, horrible dans sa fureur... Ce j<br />

calme, oe regard impressionnèrent Vi-<br />

vian plus que les cris, les révoltes, les<br />

larmes, les évanouissements. II se laissa<br />

retomber sur le fauteuil, haletant <strong>de</strong> l'ef-<br />

fort qu'il s'imposait, et balbutia :<br />

— Païdcunez-moii... Vous ne <strong>de</strong>viez<br />

pas... Mon travail... Mes annotations...<br />

Un pareil abus <strong>de</strong> ma confiance... Avant<br />

que je puisse refaire... Non, vous ne <strong>de</strong>-<br />

viez pas. ..<br />

Il semblait tellement souffrir, qu'une<br />

immense pitié succéda à l'indignation <strong>de</strong><br />

Paule.<br />

— Ecoutez, Vivian, ddt-ejie avec dou-<br />

ceur : mon tort est <strong>de</strong> n'avoir pas eu<br />

assez <strong>de</strong> foi en la gran<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> votre ca-<br />

ractère pour vous donner ce manuscrit<br />

et vous prier <strong>de</strong> le détruire vous-même.<br />

Ne parlez donc pas <strong>de</strong> « refaire » celte<br />

œuvre mauvaise, vous m'enlèveriez le re-<br />

gret très -sincère que j'éprouve <strong>de</strong> ce tort,<br />

— l'unique ! — et je n'aurais plus qu'à<br />

m'applaudir d'un acte qui vous empêche<br />

d^aviîir votre nom...; car. après l'anony-<br />

mat <strong>de</strong>s articles, vous signiez le livre !<br />

conclut-elle, s'animant <strong>de</strong> nouveau. Oh !<br />

si mon père avait vu insulter la reli-<br />

gion, l'armée, — ses <strong>de</strong>ux passions ! —<br />

par vous, son neveu !!!<br />

Ecroulé dans son fauteuil, il murmu-<br />

ra, les <strong>de</strong>nts serrées :<br />

— Je suis libre d'agir comme bon me<br />

semble.<br />

— Oui, mais vous avez trois juges <strong>de</strong><br />

remploi <strong>de</strong> votre liberté : Dieu, la so-<br />

ciété, vous-même. Dites, Vivian, pour-<br />

quoi vous êtes-vous tellement aigri, que<br />

votre intelligence très belle se soit dé-<br />

voyée ? Que l'on ne puisse plus trouver<br />

le chemin <strong>de</strong> votre cœur ?<br />

Brusquement, il leva la tête, oubliant-<br />

sou manuiscrit pour revivre le passé qui<br />

lui était odieux.<br />

— Vous voulez savoir ? Eh bien, écou-<br />

tez. Aussi loin quo remontent mes sou-<br />

venirs, je me vois malheureux. Mes pa-<br />

rents avaient honte <strong>de</strong> moi ; pourtant<br />

mou infirmité ne vient pas <strong>de</strong> naissance,<br />

je le dois au manque <strong>de</strong> surveillance <strong>de</strong><br />

ma mère. Aussi ma présence, — remords<br />

vivant, — l'exaspérait comme elle l'exas-<br />

père encore. J'ai été élevé sans affection,<br />

sans caressas, à la campagne. Les ga-<br />

mins du pays m'appelaient « le bossu » ;<br />

et, dès le premier jour <strong>de</strong> mon entrée<br />

au collège, mes camara<strong>de</strong>s me donnèrent<br />

ce noninlà. Que j'ai souffert pendant dos<br />

années et <strong>de</strong>s années !!! Au village, si je<br />

n'étais pas aimé, j'avais, au moins, l'es-<br />

pace pour m'ébattre, les animaux pour<br />

jouer ; au collège, rien que l'emprison-<br />

nement, les rires moqueurs, les taquine-<br />

ries incessantes. Pendant un an, j'ai<br />

pleuré chaque nuit dans mon petit- lit du<br />

dut loir. Puis, las d'être une caisse, le<br />

souffre-douleur finit par se révolter. Que<br />

pouvait être la révolte d'un nain contre<br />

un bataillon <strong>de</strong> gaillards résolus à tout ?<br />

Une défaite. Alors, méchant, oui, c'est<br />

vrai ; replié sur moi-même, c'est vrai en-<br />

core, je me passionnai pour l'étu<strong>de</strong>, rê-<br />

vant tour à tour <strong>de</strong> vengeance et <strong>de</strong> gloi-<br />

re. Au fond, j'espérais vaguement que<br />

mon intelligence, mes succès, auréolant<br />

à la sortie du collège mon front <strong>de</strong> jeune<br />

homme, j'obtiendrais une place meil-<br />

leure au foyer, dans le mon<strong>de</strong>. Rêve fou !<br />

Mon père, très affaibli, ne songeait plus<br />

qu'à Gilberle qui flattait son orgueil.<br />

Quant au mon<strong>de</strong> ? Chuchotements, com-<br />

misératicu, rires : voilà les souvenirs<br />

gardés <strong>de</strong> mon contact avec lui. J'ai pris<br />

le parti <strong>de</strong> vivre un peu à Grange-belle,<br />

beaucoup à l'étranger. En voyage, je suis<br />

un inconinu; la compassion, les moqueries<br />

me sont moins amènes. A Grange-belle,<br />

j© ne vois qu'Huguette... Huguette bien<br />

délaissée aussi avant votre amA'' e, ;' }<br />

vous vous étonnez que je ne sois pas w».<br />

aimant ? Vous vous étonnez que ma^_<br />

me soit <strong>de</strong>venue un stylet ? .tf~£^£J_<br />

vous, maintenant que, l»"1f r cS r ^er.ez-<br />

se, mon cœur reste froid ? j#<br />

vous qu'après tant <strong>de</strong> soutfrantft>. ^<br />

gringalet flagelle, assomme corna ^<br />

géant les hommes qui lont i - r ]ud<br />

mépris, les femmes qui n ont c u ^ ain ?<br />

que <strong>de</strong>s sourires <strong>de</strong> pitié ou cu-<br />

Comprenez-vous. .. <strong>de</strong> souffle.<br />

Vivian s'interrompit, a D0U ,fV . tortures<br />

brisé aussi par révocation atJ<br />

endurées. , re-<br />

— Tout cela me fait mal a rev» ^. JS<br />

prit-il d'une voix sour<strong>de</strong>, uu i ^ ' rço-<br />

ne comprendrez pas... Vous ne m00<br />

drez pas non plus qu'en <strong>de</strong>trur=^-<br />

œtrv«re... roa-ard, fixé<br />

II s'arrêta <strong>de</strong> nouveau . bon r-o yena jt<br />

jusque-là vaguement <strong>de</strong>vaUu iu»> Pa0 2e.<br />

<strong>de</strong> se détourner sur le visage <strong>de</strong> ^ la<br />

Des larmes remplissaient les jeu- ^<br />

jeune fille, inondaient ses joues, e 'dé-<br />

dain, une phrase oubliée revint a i*<br />

moine <strong>de</strong> Vivian : . „ oA „.<br />

« _ Si, mon cousin, j'aa soun-n-<br />

Elle avait souffert.. Elle f^^l<br />

Sur qui pleurait-elle ? Sur ^}^ ni le<br />

Ou, revivant son passe en ^ elle .<br />

passé d'un autre, pleurait-elie<br />

même ?... , . o-n-naravant,<br />

Plus encore qu un mois rf'' onn aitre<br />

un désir tenace, impérieux ae àe viXi-<br />

Et les mots souhaites montcie<br />

vres <strong>de</strong> la jeune fiffie :<br />

i - Si, puisque j ai souiferx-<br />

— Qu'avez-vous soutien -^ sllivr e.)<br />

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Organe<br />

RÉDACTION<br />

quotidien <strong>de</strong> Péteuse Sociale et Religieuse<br />

ET ADMINISTRATION : <strong>Toulouse</strong>, Rue Roquelaine, 25<br />

LE NUMÉRO 5 CENTIMES<br />

.illTE-GAHONNE ET DEPARTEMENTS LIMITROPHES . .<br />

gpARTF.MKNTS NON LlBlTROPHES .......<br />

|xRA>'OER (Union poslalc)<br />

Abonnements partant <strong>de</strong>s i« et 18 <strong>de</strong> chaque mois et sont payables d'avanoa<br />

feuw d*»MWUJe (J* «Aa?w«»»«»t d'adreue dou itr- accompagnée <strong>de</strong> 60 oentimeu<br />

Troil mois<br />

6«r.<br />

7 -<br />

paA<br />

RÉCLAMES —<br />

RECLAMES (!• Hf*> •<br />

LOCALES. .<br />

ta BgB» O '' 80<br />

4-50<br />

2 - »<br />

3 - »<br />

oos Burwux. rue Soquelalae,<br />

Lee Annoncée et Béolames «ont j correspondant»<br />

Boaueiaino. 26. à <strong>Toulouse</strong>, et chez tous nos ^"«f<br />

sur<br />

ertrî<br />

un fil<br />

•ii«ru«sioii <strong>de</strong>s interpellations sur la grè-<br />

rnemi.iots a continué à la Chambre ;<br />

ve étendu les discours <strong>de</strong> MM. Briquet et<br />

ftSrt Thomas. ^<br />

,rihlina l correctionnel <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> a ac-<br />

es cheminots grévistes Cassagne et<br />

1 ulri Jn.jrsuivis pour entrave à la liberté du<br />

go» ,po>" asserr8) afficheur ; il a condara-<br />

'^u Martv-Bollan, secrétaire <strong>de</strong> l'Union <strong>de</strong>s<br />

* - à vingt jours <strong>de</strong> prison, et M. Lion,<br />

syn ?imPtiY à dix jours <strong>de</strong> prison, tous <strong>de</strong>ux<br />

iiriP'ïf . 1<br />

sans sursis. _ >;< _<br />

.„ ueulant interrompre un court circuit,<br />

, £ÙYe <strong>de</strong> Montauban à Caussa<strong>de</strong>, M. H<br />

£ ^Vint-Félix a été éleotrocuté par<br />

SiiBmettttnt un courant <strong>de</strong> 10.000 volts.<br />

—*>—<br />

n,mbe a été découverte <strong>de</strong>vant î'îmmeu-<br />

J *Ltîté, à Paris, par M. Sarraut ; cet en-<br />

airi n'était que l'œuvre d'un mauvais plai*<br />

Le « Frédéric-Morel », allant <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux<br />

à D'uikerque avec un chargement d'essence <strong>de</strong><br />

iérébenthine et <strong>de</strong> résine, a été détruit par le<br />

jeu, dans Ses parages <strong>de</strong> l'île d'Yeu ; l'équipa-<br />

ee est sauvé.<br />

Le roi et la reine d'Angleterre sont allés, à<br />

tfooeinerton, rendre visite au roi Manne!<br />

Des mesures d'ordre d'une extrême rigueur<br />

ont été prises, à Bruxelles, à l'occasion du dé-<br />

part <strong>de</strong> Cuiilaume il, dans la crainte d'un at-<br />

tentat anarchiste.<br />

—>—<br />

L'aviateur Tabuteau a pris le départ, à<br />

8 h. 45 du matin, à Etampes ; i! a volé toute<br />

la matinée et une partie <strong>de</strong> l'après-midi, a ga-<br />

gné la Coupe Michelin et a battu tous les re.<br />

cords <strong>de</strong> distance et <strong>de</strong> durée.<br />

— •<br />

La-Française, à M. A. Ausnoni, a gagné le<br />

Prix cïe Flore (25.000 fr.), à Maisons-Laffitte.<br />

—>—<br />

Voir, f.ar ailleurs, les nouvelles qui nous<br />

sont parvenues à la <strong>de</strong>rnière heure.<br />

vvVVVVVVV *?<br />

La première séance d'inter,p>alîatioiii<br />

| ava.i t donné l a sensaitd-on d" urn <strong>de</strong>mi-succès<br />

j tempoirté par le prési<strong>de</strong>nt du Conseil<br />

[ Or, il en est <strong>de</strong>s batailles parlementaires<br />

i comme <strong>de</strong> celles qui se livrant avec <strong>de</strong>s<br />

fusils et du canon ; il faut vaincre ou<br />

[périr et telle victoire incomplète res-<br />

E&rrMe souvent à un échec. Pour dire<br />

les choses comme elles sont, le citoyen<br />

Briand, lorsqu'il a quitté la tribune, en<br />

est <strong>de</strong>scendu diminué.<br />

La secon<strong>de</strong> journée confirme cette pre-<br />

mière, impression. Comme l'ont fait ob-<br />

server nos correspondants, l'accueil flat-<br />

ta fait jeudi par la Chambre au minis-<br />

tre <strong>de</strong>s trarvaux publics intervertit les<br />

rôles dans le Cabinet, Ce n'est pas M.<br />

Briand, c'est san collaborateur qui aippa-<br />

Wt comme le véritable maître <strong>de</strong><br />

'Heure. Et le gouvernement, déjà mis<br />

posture assez critique pa,r les bruits<br />

répandus SUT sa dislocation prochaine,<br />

subit <strong>de</strong> ce chef un nouvel affaiblisse-<br />

ment.<br />

^ <strong>de</strong>hors du parti révolutionnaire, le<br />

te. Pris dans sein ensemble, est recon-<br />

ant à M. Briand d'avoir conjuré la<br />

«*we. H ne faut pas <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r à l'oipd-<br />

l0ï f publique ce qu'elle ne peut pas<br />

orter, c'est-à-dire <strong>de</strong>s vues lointaines<br />

vastes peœers. L'opinion publique<br />

IW^'' 6 fort peu ' m 00 cornent, <strong>de</strong><br />

^^oqu'tun ministre comime M. Briand<br />

fc_wa-faire <strong>de</strong>main d'un accroissement<br />

<strong>de</strong> son pouvoir. Elle ne songe pas<br />

à raison <strong>de</strong> ses antécé-<br />

pas que quarante ans <strong>de</strong> scandales<br />

républicains n'aient, pas sensiblement<br />

émiouiasé la délicatesse <strong>de</strong>s Français. On<br />

n'est difficile aujourd'hui ni sur les gens<br />

m SUIT les ohoses. Néanmoins, si nous<br />

en jugeons .par notire propre senti ment,<br />

iS est incontestable que les avanies, mé-<br />

ritées, à coup sûr, mais tout <strong>de</strong> même<br />

épouvantables, dtont est pour le quart<br />

d'heure abreuve le citoyen Briand, l'ont<br />

singulièrement discrédité.<br />

Songez que ce qu'il doit conquérir en<br />

ce moment, afin <strong>de</strong> tenir son emploi, ce<br />

n'est pas seulement une majorité paile-<br />

memitake pûrus ou moins fragile et mou-<br />

vante. Le ministre Briand prend l'atti-<br />

tu<strong>de</strong> d'un sauveur, et l'on sait combien<br />

facitemisnt, chez nous, ce mot équivaut<br />

à celui <strong>de</strong> dictateur. Mais, n'est pas die-<br />

tateuir qui veut, surtout quand la dicta-<br />

ture a pour base le respect, <strong>de</strong>s choses<br />

respectables. Pour jouer ce rôle, il faut<br />

obtenir F assentiment durable <strong>de</strong> la<br />

masse d'honnêtes gens qui forment cette<br />

opinion publique dont nous parlions<br />

tout à l'heure. Et il est douteux que les<br />

honnêtes gens ne sentent pas leurr- foi'<br />

en M. Briand s'attiédir quand ils le<br />

voient si justement conspué, honni, dé-<br />

crié par ses anciens aimis.<br />

Bnianid, c'est le héros du jouir. H est<br />

en pleine clarté, tous les yeux sont bra-<br />

qués sur lui. Pour essuyer sans péril<br />

tant <strong>de</strong> lumière et <strong>de</strong> curiosité, il faudrait<br />

être invulnérable. Or, le citoyen Briand<br />

ne l'est pas, il s'en faut. Chaque épi-<br />

gramim© <strong>de</strong> Colly, chaque apostrophe d;<br />

Bouveri ternit quelque chose <strong>de</strong> son<br />

nimbe et fait tomber un peu <strong>de</strong> son pres-<br />

tige. Pendant ce temps l'étoile <strong>de</strong> Mille-<br />

ranid monte sur l'horizon. Celui-là date<br />

<strong>de</strong> plus loin. L'oubli s'est fait sur quel<br />

ques-ums <strong>de</strong> ses exploits. D'ailleurs il est<br />

moins en évi<strong>de</strong>nce. On l'observe avec<br />

une moindre attention. Vienne un heu-<br />

reux coup du sont, et d'ameian révolu<br />

tioniraairie travesti en baron du Saiint-<br />

Einipire, repoussant l'ami Briand dans la<br />

coulisse, occupera le premier pian.<br />

Mais Mille!and, c'est encorne Briand.<br />

Briand avec ses déformatlcns et ses ver-<br />

rues, Briand avec son bagage, collecti-<br />

viste et ses haines <strong>de</strong> loup-ce>rvier<br />

Laiissez faitre aux dieux ou plutôt aux<br />

socialistes <strong>de</strong> la Chambre, et Miffieramd<br />

déishabillé comme son prédécesseur, s'é<br />

ci oui et a coimime lui sous un mépris dont<br />

on ne saurait dire qu'il n'est point édifié<br />

sur d'in<strong>de</strong>structibles assises. Après quoi<br />

l'on en verra venir un autre, puis un<br />

autre encore, courant à la même culbute<br />

tant et si bien que les braves gens fini-<br />

ront pair ouvrir les yeux, pa,r écouter les<br />

conseils -du sens commun et par convenir<br />

que, pour réduire à composition les bri<br />

ganids, 'il serait pru<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> ne pas surrex<br />

citer leurs mauvais instincts, leur<br />

colères et leurs appétits en jetant la<br />

pourrpire dictatoriale sur les reins d'un<br />

ancien bandit.<br />

Yi?e§ GïtffSB@Sfî'i<br />

•nouirs roj^aux et à côté dm tombeau royal,<br />

dans la pyramikiie die SaldMirairi, près Mem-<br />

ptiis.<br />

D'après une vieil-lie tradition, il était sur-<br />

nommé » Maitaie dies mvetètneB et <strong>de</strong>s eliat-<br />

Ires ». Ce donmiiei- nom, sans doute, à cause<br />

ctu nombre extraordjiniaéire dies médiicamen-ts<br />

on usage cirez les vieux EgyptSens.<br />

Sa mémoire fut vénérée par le peuple pen-<br />

dant plus <strong>de</strong> 4.000 ans, et beaucoup d'nôpitaux<br />

poi-tènent son nom ; mais plus tasrd, sous le<br />

règne <strong>de</strong>s Pto' éméeis, son nom fut Mentit ie<br />

avec celui du dieu gTe« <strong>de</strong> la mé<strong>de</strong>aiiiie, Escu-<br />

lûipe, qui vivait 3.000 ans après saa îllustine<br />

prédécesseur.<br />

Trois siècles après Jvem-Hetep, le roi Atoti<br />

écrivait un traité sur l'anatom'ie, et queiquo»<br />

siècles après ce <strong>de</strong>rnier, vivait un- autre cm-<br />

rurgien célèbre, dans la tombe duquel (près<br />

do Saïkkarah) on découvrit <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ssins fort in-<br />

téressants, représentant daverses opérations<br />

ebiirurgicales.<br />

D'après le célèbre Papvrus Ehers — QMÎ cxm<br />

tiem beaocoup <strong>de</strong> détails curieux sur l'art <strong>de</strong><br />

uérir les anciens Egyptiens — on doit suip-<br />

o«er que les représentants <strong>de</strong> la mé<strong>de</strong>cine<br />

itaèénts déjà fort en renom chez ce peuple<br />

6.000 ans avant Jésus-Christ.<br />

L'i<strong>de</strong>ntité <strong>de</strong>s criminels.<br />

Le Literary Digest expose une nouvelle mé-<br />

tho<strong>de</strong> d'i<strong>de</strong>ntification recommandée par le<br />

professeur Tamassia, <strong>de</strong> l'Université <strong>de</strong> Pa-<br />

doue. Elle repose sur l'observation <strong>de</strong>s veines<br />

<strong>de</strong> la main ; son promoteur la déclare plus<br />

sûre, en tout cas plus facile et plus expédi-<br />

fctt que l'examen minutieux <strong>de</strong>s empreintes<br />

digitales. Rien die plus personnel que la dis-<br />

position <strong>de</strong>s veines sur la paume. Quelques<br />

physiologistes, comme Lusanna et Capon, ont<br />

soutenu que cette disposition pouvait être hé-<br />

réditaire ; mais leur doctrine est réfutée par<br />

les travaux <strong>de</strong> Capon lui-même, qui reconnaît<br />

n'avoir trouvé <strong>de</strong> ressemblances familiales<br />

que dans 12 cas .sur 72 ; encore les ressem-<br />

blances étaient-elles imparfaites. Tout le<br />

mon<strong>de</strong> a observé que le réseau veineux est<br />

extrêmement varié non seulement chez <strong>de</strong>s<br />

individus différents, mais sur les <strong>de</strong>ux mains<br />

du même individu.<br />

A supposer qu'on puisse trouver une cer-<br />

taine analogie entre <strong>de</strong>ux mains droites et<br />

risquer <strong>de</strong> ce fait une confusion fâcheuse, il<br />

st invraisemblable qu'une secon<strong>de</strong> analogie<br />

se rencontre entre les mains gauches <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux<br />

intéressés.<br />

Il y a donc la un moyen <strong>de</strong> contrôle qui<br />

upprime pratiquement toutes chances d'er-<br />

reur. Le grand avantage <strong>de</strong> la métho<strong>de</strong> Ta-<br />

massia est sa simplicité. Il faut quelque expé<br />

rience et <strong>de</strong> l'observation pour lire dans les<br />

lignes délicates du doigt. Le premier venu,<br />

muni d'une photographie, reconnaîtra le <strong>de</strong>s<br />

sin <strong>de</strong>s veines d'une main»<br />

eneaceaif ai<br />

M.<br />

Sud.<br />

?* ^t homme<br />

tour est incapable <strong>de</strong> créer <strong>de</strong> l'ordre<br />

tors<br />

paires<br />

une longue durée, car il sera tou-<br />

contraint, pour se maintenir aux<br />

^ué-n' Cl '° rï ;oimTer cîes S a §' es aux S*' 1 "118<br />

.~ r ., e > lesquels n,e siègent pas tou-<br />

bien u 1 exto "ême gauche, on le sait font<br />

?fon p • .<br />

attons ou leur repes et<br />

" défeî' 1 ,. Vient la soudaine fantaisie <strong>de</strong><br />

c lre - Mais encore doit-on tenir<br />

p 4-,., !n;i ' io <strong>de</strong> l'origine et du passé <strong>de</strong><br />

Jtjie"<br />

,r,s - Si souple, si disert et si<br />

hT^ein* 1<br />

at ne gouverne pas uni-<br />

!?n ci- V , e ^ <strong>de</strong>s déploiements <strong>de</strong> trou-<br />

?lW" -i * ^ <strong>de</strong> mobilisation. Qu'il<br />

*J Ce st indispensable ; mais qu'il<br />

gin» " — "fe cela est bien plus<br />

t nui ° 116 ' car h offl-lx-là seuls on<br />

din;.1 C,est hldi speneatale<br />

P^f5 d'estime<br />

Pj*Ht<br />

C Sf^' t0!U,t ^ nous<br />

^iC^ 3 <strong>de</strong> cette<br />

W"» toni , ,<br />

liU teito venté moa-ale<br />

te ^ îr^ 11441 ^ ce «nt<br />

' rîtî° ,œsant <strong>de</strong> to h °vc dont<br />

vea-te®, ïiouB ne pirétendoms<br />

ISSU<br />

Le beau-frère.<br />

En quittant le ministère, M. Vivian! pourra<br />

se vanter d'avoir bien employé son temps.<br />

Non pas qu'il ait rendu un- servie© quelconque<br />

au travail et aux travailleurs. Il ne s'agit pas<br />

<strong>de</strong> cela.<br />

Le ministre démissionnaire du travail et die<br />

la prévoyance sociale semble n'avoir été pré-<br />

voyant qu'au profit <strong>de</strong> sa familile.<br />

San beau-frère, M. Raffrey, était <strong>de</strong>venu,<br />

grâce à sa protection, juge aupptéant quelque<br />

part en Algérie. Il en a fait successivement<br />

un juge d'instruction au tribunal <strong>de</strong> la Seine<br />

et un conseiller à la cour d'appel <strong>de</strong> Paris.<br />

On n'accusera pas M. Viviani d'avoir fait au<br />

pouvoir du népotisme. U s'est borné à être un<br />

beau-frère seirviable. Grâce à lui, M. Baffrey<br />

— nom pré<strong>de</strong>stiné — a pu s'asseoir autour <strong>de</strong><br />

l'assiette au beurre.<br />

Trop die victimes.<br />

Après le capitaine Madiot, voilà que l'avia-<br />

teur Blanchard se tue.<br />

Est-ce qu'on ne va pas prendre enfin <strong>de</strong>s<br />

mesures pour arrêter cette trop longue série ?<br />

C'est d'autant plus urgent que, maintenant,<br />

les aviateurs commencent à prendre <strong>de</strong>s pas-<br />

sagers et qu'on ne peut même plus arguer<br />

<strong>de</strong> ce fait qu'il est difficile d'empêcher quel-<br />

qu'un <strong>de</strong> se rompre ie cou 6t tel est son bon<br />

plaisir.<br />

Il est grand temps qu'on réglemente l'avia-<br />

tion, comme on a réglementé d'autres services<br />

privés moins dangereux à coup sûr.<br />

Quand on pense à la difficulté qu'on éprouve<br />

a obtenir un permis <strong>de</strong> conduire pour une<br />

antomobile, on <strong>de</strong>meure confondu <strong>de</strong> voir le<br />

nombre <strong>de</strong> jeunes gens auxquels on permet<br />

<strong>de</strong> s'élever dans les airs et <strong>de</strong> se mettre aux<br />

prises avec une science nouvelle, perfi<strong>de</strong> au<br />

point que les plus vieux routiers <strong>de</strong> l'air sont<br />

souvent vain-ous par <strong>de</strong>s causes incomprises<br />

•encore.<br />

La réglementation <strong>de</strong> l'aviation mérite l'at-<br />

tention immédiate <strong>de</strong>s pouvoirs publics.<br />

On peut dire sans exagérer qu'à l'heure ac-<br />

tuelile ce sport fait une victime par jour.<br />

—©— On raconte ce trait caractéristiqué et<br />

suggestif sur les procédés du gouvernement<br />

révolutionnaire installé en Portugal.<br />

Quand ils furent les maîtres à Lisbonne, les<br />

révolutionnaires ouvrlneait toutes gran<strong>de</strong>s les<br />

portes <strong>de</strong>s prisons et ils habillèrent en marins<br />

•un bon nombre <strong>de</strong> ces évadés <strong>de</strong> la geôle.<br />

Etonnez-vous, après cela, que ces faux ma-<br />

rins soient allés jeter <strong>de</strong>s bombes <strong>de</strong>vant le<br />

couvent dies Jésuites, à Quelhas, pour faire<br />

croire que ies religieux voulaient massacrer<br />

le peuple, et qu'un peu plus tard, à Torres-<br />

Vedras, dieux d'entre eux, pénétrant dans un<br />

collège <strong>de</strong> Jésuites, aient tiré <strong>de</strong>s fenêtres plu-<br />

sieurs coups <strong>de</strong> fusil dans la rue, en vue<br />

d'ameuter les habitants contre les « robes<br />

noires » ?<br />

—O— Le plus ancien mé<strong>de</strong>cin du mon<strong>de</strong>.<br />

Le premier mé<strong>de</strong>cin dont l'expérience ait<br />

dûment été attestée est l'Egyptien Ivem-Hetep<br />

(Porteur <strong>de</strong> la Paix), qui vivait sous le roi<br />

Tehseir, <strong>de</strong> la troisième dynastie, c'est-à-diro<br />

probablement vers l'an 1500 avant notre ère.<br />

Do son vivant, il jouiissait d'urne renommée<br />

considérable, .car il fut enterré avec les non-<br />

Clemenceau, retour <strong>de</strong> l'Amérique du<br />

a entretenu avec abondance tous les<br />

journalistes qui sont allés l'interroger <strong>de</strong><br />

ses succès comme conférencier. A l'en<br />

croire, le Brésil tout entier «'est levé pour<br />

l'acclamer et lui faire un triomphe.<br />

A beau mentir qui vient <strong>de</strong> loin, dit un<br />

axiome. Autrefois, c'était commo<strong>de</strong> ; au-<br />

jourd'hui, avec le télégraphe et les jour-<br />

naux qui pénètrent partout, c'est plus diffi-<br />

cile.<br />

M. Clemenceau a peut-être trouvé dans<br />

les milieux libres-penseurs et maçonniques<br />

l'accueil enthousiaste qu'il dit. Mais une<br />

partie <strong>de</strong> la population brésilienne et non<br />

la moindre, a hautement protesté contre la<br />

venue <strong>de</strong> ce propagandiste <strong>de</strong> l'athéisme of-<br />

ficiel français. C'est ainsi que l'Union ca-<br />

tholique <strong>de</strong> Rio-<strong>de</strong>-Janeiro et l'Union popu-<br />

laire <strong>de</strong> l'Etat <strong>de</strong> Minas Geraes ont mis en<br />

gar<strong>de</strong> leurs concitoyens contre l'emballe-<br />

ment <strong>de</strong>s anticléricaux. Des listes <strong>de</strong> pro-<br />

testation se sont couvertes <strong>de</strong> signatures et<br />

l'une d'entre elles, celle du Minas Geraes,<br />

ne comptait pas moins, au 20 septembre<br />

<strong>de</strong>rnier, <strong>de</strong> cinquante mille adhésions.<br />

Le Corriero Catholico. publié à Uberaba<br />

(Etat <strong>de</strong> Minas), cite quelques-unes <strong>de</strong>s ré<br />

solutions adoptées à ce sujet par les catho-<br />

liques. En voici une :<br />

Les Qatlioliques d'Ubeoraba, .soussignés, con<br />

sidérant q,oe_ M. ClememociOiU est un <strong>de</strong>s plus<br />

grands pioreécuteiurs <strong>de</strong> l'Eglsie en France •<br />

que, non contant <strong>de</strong>s effets désastreux pro<br />

dimits par sas idées dans la catholique France,<br />

il visant chez nous spécialement pour les pro-<br />

pager...;<br />

Considérant que notre patrie aimée n'a pas<br />

besoin d'une autre retigiion, puisque celle<br />

qu'elle possè<strong>de</strong> constitue le stianuiant le plus<br />

désirable pour le développement moral, intel-<br />

lectiuel et même matériel <strong>de</strong>s Brésiliens en<br />

général ;<br />

Considérant que tout ce que M. Clemenceau<br />

pourrait obtenir avec ses idées serait ùirie'<br />

inttie entre Brésiliens, lutte dont <strong>de</strong> catii-oii-<br />

çflfgoe sortirait vainqueur, mais qui retar<strong>de</strong>-<br />

rail la rapidité <strong>de</strong> nos progrès,<br />

ProtositonB contre tout hommage, officiel<br />

ou non, qu'on voudrait rendre à M. Cleinein-<br />

ceau, car le peuple brésïii.en n'oublie pas les<br />

vexations faites à ses'frères catholiques d»»<br />

France et continue à détester leurs persécu-<br />

teurs.<br />

Ce faisant, les catholiques brésiliens ont<br />

prouvé leur sagesse et leur clairvoyance<br />

Du reste, notre triste exemple pouvait leur<br />

servir <strong>de</strong> leçon et, comme ils l'ont fait ils<br />

n'avaient qu'à jeter les yeux sur nous pour<br />

se convaincre combien l'œuvre <strong>de</strong> M. Cle-<br />

menceau et ses pareils est une œuvre <strong>de</strong><br />

ruine sociale et <strong>de</strong> <strong>de</strong>struction nationale.<br />

La journée <strong>de</strong>s comparses.— Toutefois Mille-<br />

rand parle.- Ce qu'on dit dans les couloirs<br />

— Les rapports <strong>de</strong> Briand avec la haute<br />

banque. — La guerre et l'empereur d' \llc-<br />

magne.— Georges V partisan <strong>de</strong> la guerre<br />

— La Turquie et la Grèce.<br />

. , Paris, 27 <strong>octobre</strong>.<br />

^ La journée d'aujourd'hui sera-t-elle la<br />

journée <strong>de</strong>s « comparses » ? On le dit On<br />

assure qu'aucun • orateur <strong>de</strong> marque ne<br />

prendra la parole. Ainsi, Jaurès «o fera rp<br />

présenter par un <strong>de</strong> ses collaborateurs \]<br />

bert Thomas. La vraie lutte est renvoyée *i i<br />

mors <strong>de</strong> novembre, après la Toussaint No<br />

vous laissez pas hypnotiser par les éloges<br />

qu'obtient Briand. Cette idole ne rcster-T<br />

pas longtemps in<strong>de</strong>mne sur son pinacle<br />

L'homme à la tête <strong>de</strong> Caraïbe Clemèn<br />

ceau a peine débarqué à Paris, a ' reçu u„ e<br />

députation du parti radical qui M a offert<br />

sur un plat d'argent, la prési<strong>de</strong>nce du coVr<br />

seil : On ne sait pas ce qui peut arriver Tin<br />

acci<strong>de</strong>nt peut survenir dans quelques ^o<br />

marnes. Si Briand tombe, on veut oue Cle<br />

monceau soit immédiatement prêt, à wvX<br />

voir sa succession. Le conférencier u> OuT<br />

nos-Ayres a l'umneosc avantage d'être ] a<br />

carte forcée. De tous les membres du parti<br />

radical, Clemenceau est le seul homme<br />

d'Etat « ministrable ». Il n'y en a pas d'au-<br />

tre. Phénomène curieux : plus la Républi-<br />

que dure, plus son personnel s'appauvrit. A<br />

l'heure actuelle, les radicaux-socialistes<br />

n'ont lo choix qu'entre Combes, Berteaux et<br />

Clemenceau pour la prési<strong>de</strong>nce du conseil.<br />

Or, Combes jouit d'une impopularité trop<br />

incontestée pour qu'il soit possible d'utili-<br />

ser ce Géronte. Quant au millionnaire Ber-<br />

teaux, si les <strong>de</strong>ux opérations qu'il a subies<br />

ne l'ont pas tué, le député <strong>de</strong> Seine-et-Oise<br />

ne s'en trouve pas moins désormais exclu<br />

<strong>de</strong> l'arène politique. Reste donc Clemen-<br />

ceau. C'est sur ce vieillard <strong>de</strong> 76 ans que<br />

repose la fortune et l'avenir <strong>de</strong> la Républi-<br />

que. Clemenceau, pour le parti radical, a<br />

sur Briand une incontestable supériorité :<br />

c'est que personne no le croit capable <strong>de</strong><br />

conniver avec les ennemis <strong>de</strong> lu Républi-<br />

que. Briand, par contre, provoque tous les<br />

soupçons et toutes les défiances.<br />

Voici le <strong>de</strong>rnier trait qu'on raconte à son<br />

iujet. Au cours <strong>de</strong> l'été <strong>de</strong>rnier, le prési<strong>de</strong>nt<br />

du conseil voulut se renseigner sur les dis-<br />

positions <strong>de</strong> la haute banque à l'égard <strong>de</strong><br />

l'impôt projeté contre le revenu. Les direc-<br />

teurs du Crédit Lyonnais, du Crédit Indus-<br />

triel, <strong>de</strong> la Société Générale, du Comptoir<br />

d'Escompte, <strong>de</strong> la Banque <strong>de</strong> Paris et <strong>de</strong>s<br />

Pays-Bas, etc., furent convoqués place<br />

Beauvau. L'entrevue fut <strong>de</strong>s plus passion-<br />

nantes. Tous déclarèrent que l'impôt sur le<br />

revenu déterminerait une crise financière<br />

qui frapperait <strong>de</strong> mort le commerce fran-<br />

çais.<br />

La seule crainte <strong>de</strong> cette taxe a suffi pour<br />

provoquer une <strong>de</strong>mi-panique. Si <strong>de</strong> la me-<br />

nace le gouvernement passe à l'exécution,<br />

nous conjurerons difficilement la catastro-<br />

phe. L'un <strong>de</strong>s banquiers présents rappela<br />

que Wal<strong>de</strong>ck, instruit du danger que l'im-<br />

pôt sur le revenu ferait courir à la France<br />

et à son crédit, avait déclaré qu'il ne la pré-<br />

cipiterait jamais dans une pareille aven-<br />

ture. « C'est là le mur d'airain, avait dit<br />

. Wal<strong>de</strong>ck, au pied duquel il faut vaincre ou<br />

-mourir. »<br />

Suffisamment édifié par les raisons que<br />

i ses interlocuteurs développèrent, Briand<br />

[ annonça qu'il quitterait plutôt le pouvoir<br />

i que <strong>de</strong> s'écarter <strong>de</strong> la ligne <strong>de</strong> conduite<br />

adoptée par Wal<strong>de</strong>ck.<br />

#**<br />

Ce qui aggrave la situation, c'est l'inquié<br />

tu <strong>de</strong> générale que donne à tous les esprits<br />

réfléchis les armements maritimes et mili-<br />

taires <strong>de</strong> la Gran<strong>de</strong>-Bretagne et <strong>de</strong> l'Alle-<br />

magne. Les Allemands veulent la guerre<br />

tous les journaux patriotes <strong>de</strong> Berlin, et <strong>de</strong>s<br />

gran<strong>de</strong>s villes la <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt. Dans les dis-<br />

cours qu'il prodigue, Guillaume II semble<br />

partager l'ar<strong>de</strong>ur belliqueuse <strong>de</strong> ses sujets.<br />

Mais ce n'est là qu'un leurre. Les Berlinois<br />

n'ont plus d'illusion sur leur prince ; tous<br />

le considèrent comme un histrion et comme<br />

un « froussard ». Tel est le mot que pro-<br />

nonce <strong>de</strong>vant moi un journaliste prussien,<br />

sans illusion sur la passion guerrière <strong>de</strong><br />

son empereur. Désormais démasqué, Guil<br />

lanme II perd, <strong>de</strong> jour en jour, la popula-<br />

rité qu'il avait conquise. Quand il passe<br />

dans les rues <strong>de</strong> sa capitale avec son fils,<br />

les passants n'ont qu'un cri : « Vive le kron-<br />

prinz ! » Pourquoi ces acclamations et pour-<br />

quoi ce silence ? C'est que le prince impé-<br />

rial est un champion sincère <strong>de</strong> la guerre et<br />

son père un partisan sournois <strong>de</strong> la paix.<br />

Guillaume II aura beau faire : la guerre<br />

s-engagera malgré lui. Quelqu'un la veut<br />

c'est Georges V. Autant Edouard VII ap-<br />

préhendait le duel <strong>de</strong> l'Allemagne et <strong>de</strong><br />

l'Angleterre, autant Georges V le désire.<br />

D'où vient celte différence <strong>de</strong> dispositions<br />

et d'attitu<strong>de</strong> ? C'est que le roi Edouard VII<br />

comme tous les hommes intelligents, voyait<br />

toutes les faces du problème et que, <strong>de</strong>vant<br />

la multiplicité <strong>de</strong>s solutions possibles, le<br />

prince hésitait et se condamnait, à l'inac-<br />

tion. Georges V, moins intelligent et plu_<br />

borné, est par là même doué d'une volonté<br />

plus énergique et moins vacillante. Au<br />

heu <strong>de</strong> temporiser, comme* le voulait<br />

Edouard VII, Georges V est, dit-on d'avis<br />

d aboutir. Le statu quo l'horripile. U veu<br />

mettre un terme aux incertitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> son<br />

peuple et aux transes du commerce. Le<br />

progrès <strong>de</strong> l'Allemagne ne menacent-ils pas<br />

<strong>de</strong> dépossé<strong>de</strong>r l'Angleterre <strong>de</strong> tous ses dé-<br />

bouchés ?<br />

***<br />

Notre gouvernement se préoccupe-t-il <strong>de</strong><br />

ces sollicitu<strong>de</strong>s ? Les <strong>de</strong>rnières gran<strong>de</strong>s ma-<br />

nœuvres imposaient au général Brun l'obli-<br />

gation <strong>de</strong> mettre en retrait d'emploi le gé-<br />

néral Picquart. Cet inepte épaulettier oc-<br />

cupe une position <strong>de</strong> premier ordre. Si la<br />

guerre s'engage, tout le mon<strong>de</strong> prévoit que<br />

l'Allemagne violera la neutralité <strong>de</strong> la Bel-<br />

gique et -envahira la France par la vallée <strong>de</strong><br />

l'Oise. Or, quel stratège recevra le premier<br />

choc <strong>de</strong> l'ennemi ? Ce sera le général Pic-<br />

quart. Maintenir un tel homme à la tête<br />

d'un corps d'armée constitue un scandale.<br />

Tous les soldats qui ont pris part aux <strong>de</strong>r-<br />

nières, gran<strong>de</strong>s manœuvres se souviennent<br />

encore do la formidable raclée que lui in-<br />

fligea le général Meunier. L'arbitre, le gé-<br />

néral Michel, ajourna son jugement sur<br />

l'opération afin <strong>de</strong> ne pas désobliger le fa-<br />

vori do la République. Triste habileté qui<br />

contraste singulièrement avec la ru<strong>de</strong> fran-<br />

chisa du général Trémeau !<br />

Le ministre <strong>de</strong> la guerre et le gouverne-<br />

ment républicains tout entier savent encore<br />

mieux que nous à quoi s'en tenir sur l'in-<br />

curie professionnelle <strong>de</strong> Picquart. Pourquoi<br />

le m am tiennent-ils ? Pour les mômes rai<br />

gms, sans doute, qui, sous la première Ré<br />

publique, faisait <strong>de</strong> l'imbécile général Ros-<br />

signol « l'enfant chéri <strong>de</strong> la Révolution<br />

C'est ainsi, vous le savez, qu'un ivrogne le<br />

conventionnel Prieur <strong>de</strong> la Marne quali-<br />

fiait Rossignol. A la suite du désastre d'Au-<br />

train. le général Kléber murmura contre<br />

son chef. « Quand môme, dit Prieur Rossi-<br />

gnol perdrait encore vingt batailles nous<br />

maintiendrions ce bon sans-culotte » La<br />

troisème République professe les mêmes<br />

«ont iments pour Picquart.<br />

publicains se mettent à laver leur lmg© sale<br />

dans la salle <strong>de</strong>s séances, où irons-nous !<br />

La vérité est que le briandisme n'est pas<br />

viable. Après avoir mal commencé, le héros<br />

<strong>de</strong> Saint-Nazaire finira mal.<br />

par f 'û Spéeia!<br />

M ftOSIBE CHEZ M. SABRAI 1 !<br />

Paris, 28 <strong>octobre</strong>.<br />

Oc matin, à neuf heures, le concierge <strong>de</strong><br />

'immeuble portant le numéro 27 du boulevard<br />

La-tour-Miaubourg, où habite M. Albert Sar-<br />

raut, sous-seicrétair© d'Etat à la guerre,_ pro-<br />

cédait au nettoyage du vestibule d'entrée <strong>de</strong><br />

la maison, lorsqu'il aperçut <strong>de</strong>rrière la porte<br />

cochère, sur rentablennent en pierre, une<br />

boîte cyiliindirique <strong>de</strong> fer-blanc, <strong>de</strong> dix centi-<br />

mètres <strong>de</strong> hauteur sur cinq <strong>de</strong> duamètre, en-<br />

cerclée <strong>de</strong> fil <strong>de</strong> fer d'assez fort calibre et dont<br />

ia partie supérieure était recouverte entière-<br />

ment do cire rouge.<br />

Une mèche était fixée à cette boite ; elle<br />

avait été en partie consumée et tout à côté<br />

un trou permettait l'aération.<br />

Le concierge fit prévenir le commissaire <strong>de</strong><br />

police du quartier <strong>de</strong>s Invali<strong>de</strong>s, sur l'ordre<br />

duquel une voiture du laboratoire municipal<br />

est venu© prendre l'engin.<br />

Paris, 28 <strong>octobre</strong>.<br />

L'engin qui a été découvert chez M. Sarraut<br />

a été ouvert au Laboratoire miuniiciipal ; il ne<br />

contenait que du sable imbibé d'alcool.<br />

organisation anarchiste qui menace la sécu-<br />

rité même du pays ; c'est cette organisation<br />

qu'il faut frapper, qu'il faut détruire, et fout<br />

<strong>de</strong> suite. Cela (aiitétfës&e et préoccupe les Hon-<br />

nêtes gens et les bons citoyens, beaucoup plus<br />

que les petits tripotages politiques dos cou-<br />

loirs, tes discussions sûr la solidarité ministé-<br />

rielle, les manœuvres <strong>de</strong>s groupes et <strong>de</strong>s sous-<br />

groupes 3,<br />

JOURNAUX BLOCAHDS<br />

De M. Jaurès dans l'Humanité :<br />

« Le groupe socialiste a écouté M. Millerand<br />

en silence et ceux qui lui prêtaient une pen-<br />

sée d'obstruction systéuiatiflue et <strong>de</strong> violence<br />

tapageuse ont bien vu à quel point «1s se trom-<br />

paient. , . ,<br />

» C'est <strong>de</strong>vant le scandale du grevegouera-<br />

liste révolutionnaire réprimant et écrasant la<br />

grève légale qu'il y a eu un irrésistible soulè-<br />

vement <strong>de</strong> colère et <strong>de</strong>' dégoût.<br />

» Au <strong>de</strong>meurant, nous avons foi dans la vé-<br />

rité <strong>de</strong> notre cause et dans la force do la dis-<br />

lOUSSiOll ».<br />

De M. Bérenger, dans l'Action :<br />

« La vérité qui ressort lumineuse <strong>de</strong> toute<br />

cette triste affaire, dont tes <strong>de</strong>ssous politiques<br />

et étrangers commencent à apparaître, c'est<br />

que les cheminots du Nord et <strong>de</strong> l'Ouest-Etat<br />

ont été mis en grève malgré eux, précisément<br />

pour faire échouer les offres <strong>de</strong> conciliation<br />

et d'arbitrage faites par le gouvernement ré-<br />

publicain, tant aux Compagnies qu'à leurs<br />

salariés, Quels sont les auteurs responsables<br />

d'un abus <strong>de</strong> confiance aussi odieusement<br />

exercé sur le prolétariat <strong>de</strong>s voies ferrées ?<br />

M. Jaurès, dont le journal fit si férocement<br />

campagne toute une semaine, peut sans doute<br />

fournir quelques explications précises à la tri-<br />

bune nationale J.<br />

DES DEPUTE<br />

Voyages décommandés<br />

Paris, 28 <strong>octobre</strong>.<br />

Les ministres et sous-secrétaires d'Etat qui<br />

avaient accepté <strong>de</strong>s invitations à <strong>de</strong>s cérémo-<br />

nies pour dimanche prochain, font annoncer<br />

qu'ils ne pourront s'y rendre.<br />

M. Millerand tire à lui la couverture<br />

Paris, 28 <strong>octobre</strong>.<br />

Le fait important <strong>de</strong> la séance d'hier c'est<br />

gros succès que s'est taillé M. MMierasid<br />

aux dépens <strong>de</strong> M. Briand.<br />

Le ministre <strong>de</strong>s travaux publics a dit à plu-<br />

siieiufs reprises qu'il tenait, après que M.<br />

Briand avait pris ses responsabilités, à pren-<br />

dre les siennes à son tour ; il l'a fait avec une<br />

telle autorité qu'il a donné l'impression à la<br />

Chambre que c'était le véritable prési<strong>de</strong>nt du<br />

conseil qui était à la tribune.<br />

M. Briand en avait conscience ; sou attitu<strong>de</strong><br />

était gênée et il a fait annoncer déjà qu'il ré-<br />

pondra à M. Jaurès ; il tentera à ce moment<br />

<strong>de</strong> conquérir l'autorité que son coltaborateur<br />

lui a fait perdre.<br />

Quant à M. Millerand, il avait certainement<br />

ie <strong>de</strong>ssein <strong>de</strong> se présenter comme l'homme né-<br />

cessaire <strong>de</strong> <strong>de</strong>main ; dans son entourage, on<br />

laissait entendre qu'il était indécis sur le<br />

point <strong>de</strong> savoir s'il ne <strong>de</strong>vait pas lui aussi se<br />

séparer <strong>de</strong> M. Briand ; il se réserve <strong>de</strong> quit-<br />

ter le navire si le naufrage lui paraît inêvita-<br />

b'e ,et alors apparaîtra la combinaison Cle-<br />

mmicean-Milleirand, qui faisait son chemin<br />

hier.<br />

Après M. Millerand, il était difficile à M.<br />

Bouveri d© se faire entendre ; l'orateur socia-<br />

liste s'est perdu dams ses documents ; il n'a<br />

pas relevé tout ce qu'il se promettait et l'im-<br />

piessiion produite s'en est ressentie.<br />

— Mais, nous dit M. EUeai-Prévot, les faits<br />

précis que M. Bouveri a rappelés, s'ils n'ont<br />

pas impressionné une majorité dont ie siège<br />

est fait, auront une répercusion dans le pays<br />

et enlèveront toute autorité à M. Briand pour<br />

se poser en défenseur <strong>de</strong> l'oa'dre ».<br />

A l'heure actuelle, il est impossible <strong>de</strong> pré-<br />

voir à miel moment le débat prendra fin ; on<br />

entendra aujourd'hui MM. Briquet, Déjeante,<br />

Pueeh, Jaurès et Thomas, qui a mission <strong>de</strong><br />

répondre au ministre <strong>de</strong>s travaux publies.<br />

— Thomas, c'est notre Millerand, dit M,<br />

Jaurès en souriant : nous en semons un corn-<br />

me ça <strong>de</strong> temps à autre ».<br />

D'autre part, M. Laguerre, mis en cause par<br />

M. llckuveri-, projette <strong>de</strong> latra sa rentrée à la<br />

tribune.<br />

Dans ces conditions, le débat ne sera pas<br />

épuisé aujoiurd'hui ; le vote final n'aurait lieu<br />

que samedi très tard dans la nuit, â moins<br />

que ce soir la suite ne soit renvoyée au jeudi<br />

3 novembre.<br />

Une manœuvre <strong>de</strong> M. Jaurès<br />

Paris, 28 <strong>octobre</strong>.<br />

La Petite République dont on connaît les<br />

attaches officieuses, dit que M. Jaurès qui veut<br />

©n finir avec M. Briand, prépare une manœu-<br />

vre.<br />

« M. Colly et M. Bouveri, n'ayant pas réussi<br />

a faire dévier le débat sur un terrain person-<br />

nel, dit notre confrère, M. Jaurès dona«eau rie<br />

sa pKsrsonne dans l'espoir <strong>de</strong> ramener M.<br />

Briand à la tribune.<br />

» Si le coup réussit, il est entendu que le<br />

prési<strong>de</strong>nt du conseil sera mis dans l'impossi<br />

imite <strong>de</strong> sexp'Mquer par les cris, les clameurs<br />

et tes vociferationis qui partiront <strong>de</strong>s bancs d-»'<br />

l cxtrème gaucho »<br />

t'opinion <strong>de</strong> la presse<br />

JOURNAUX ANTIBLOCARDS<br />

Paris, 28 <strong>octobre</strong>.<br />

De M. Charles Dnpuy, dans le Soleti :<br />

« Pourquoi cherehe-t-an noise à ce pauvre<br />

Viviani, dont le rôle, comme ministre du tra-<br />

vail, a consisté à s'effacer dès qu'un conflit<br />

éclatait et à se dérober chaque fois qu'il y<br />

avait une responsabilité à assumer ?<br />

» C'est tout au plus coanme homme inutile<br />

qu'on <strong>de</strong>vrait songer à se débarrasser <strong>de</strong> oe<br />

ministre, qui n'a jamais su parler quand il le<br />

fallait et agir quand il le <strong>de</strong>vait.<br />

» La question du ministre Viviani nous pa-<br />

rait bien simple à résoudre : qu'on supprime<br />

le mimsitèi-e <strong>de</strong>nt il est le titulaire et bOiwll-<br />

ciaire et le miniistre disparaîtra avec te mini s<br />

tôre, l'iiomme avec la fonction, et ce sera une<br />

économie <strong>de</strong>nt les travail leurs, qui sont aussi<br />

<strong>de</strong>s contrlbuables.iie songeront pas à se plain-<br />

dre ».<br />

On avait annoncé tout d'abord que la<br />

•journée serait insignifiante. Mais Mille-<br />

rand a cru <strong>de</strong>voir prendre la parole. Les<br />

socialistes ont affecté <strong>de</strong> l'écouter avec beau-<br />

coup <strong>de</strong> déférence. C'est là un succès gê-<br />

nant pour Briand. Millerand n'a rien dit <strong>de</strong><br />

neuf, d'ailleurs ; son discours n'a pas fait<br />

prévoir les résolutions <strong>de</strong> <strong>de</strong>main. Voilà<br />

'pourtant la seule question qui nous inté-<br />

resse... La haino qui anime les socialistes<br />

contre Briand est décidément <strong>de</strong>s plus sé-<br />

rieuses. Bouveri vient d'accuser Briand<br />

d'avoir touché quarante francs pour avoir<br />

lait une of^éanpnce au Oeusot. Si nos ré-<br />

De M. G. Thiiébaud, dans la Libre Parole :<br />

« A entendre quelques personnes, il semble-<br />

rait que la majorité <strong>de</strong> la Chambre donnerait<br />

au ministère une sorte <strong>de</strong> blanc-feinpt aux<br />

fins cte réformer la législation syndicaliste tle<br />

manière à empêcher désormais toute tentative<br />

<strong>de</strong> coalition généralisée, surtout dans les<br />

grands services publics. La conséquence d'un<br />

tel ordre diu jouir <strong>de</strong>vrait donc être, à bref<br />

délai, le dépôt par le gouvernement dé proii-ts<br />

<strong>de</strong> lois restrictives <strong>de</strong>s libertés écn.ii.omiiiues<br />

accordées aux ouvriers et employés, soit <strong>de</strong><br />

fédérer leurs syndicats pour une action com<br />

mnuie et solidaire Sût lo vn.sto marché <strong>de</strong> la<br />

maind'œuvre. Si le débat, dans l'ordre du<br />

jour qui le clôturera, n'a pas cotte signrflca<br />

tien, il n'en aura anicune ».<br />

De l'Echo <strong>de</strong> Paris :<br />

« M. Milterandu montré que la grève n'était<br />

faite que pour nermeft.re les attentats cr'im-i-<br />

nets. La prouve est faite, et te <strong>de</strong>voir <strong>de</strong><br />

Chambre nous semble aussi neUemeni trac*<br />

que cetiM dit gonverneimont, pu.isqu.'il existe<br />

ministre* re&uonsables, une<br />

Avant la séance<br />

Paris, 28 <strong>octobre</strong>.<br />

Le groupe radicai-sooiia liste s'est réuni,<br />

avant la séance, pour arrêter sa ligne <strong>de</strong> con-<br />

duite au sujet do l'ordre du jour qui doit ter-<br />

miner la discussion <strong>de</strong>s interpellations.<br />

La réunion comprenait 50 membres du grou-<br />

pe sur 151 qui y sont inscrits.<br />

M. Thalamas a proposé un ordre du jour do<br />

défiance ; M. Messimy a, au contraire, soute-<br />

nu un ordre du jour approuvant le gouverne-<br />

memt ; ce <strong>de</strong>rnier ordre du jouir n'a reoueniili<br />

qu'une quinzaine <strong>de</strong>. voix ; finate-meint, à la<br />

majorité <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux tiers <strong>de</strong>s membres présents,<br />

le groupe a adopté l'ordac du jour suivant,<br />

présenté par MM. Deifentaine, Leroy, Daniel<br />

Vincent, Guislain, Amiard, Francklln-Bouirl-<br />

lon, et auquei s'était rallié M. Thalamas :<br />

« La Chambre, déplorant la grève <strong>de</strong>s che-<br />

minots, 'qui a été préjudiioiatoie à leurs intérêts<br />

comme à ceux <strong>de</strong> la nation, invite le gou.ver-<br />

iKment à poursuivre la solution <strong>de</strong> leurs re-<br />

ndteat'ious, à faire réintégrer tes agents ré-<br />

voqués non convaincus <strong>de</strong> sabotage, à sauve-<br />

gar<strong>de</strong>r les libertés syndicales, et passe à l'or-<br />

dre du jour. »<br />

On voit que cet ordre du jour est muet suï<br />

la question die confiance.<br />

Les unifiés se sont réunis, ce matin ; ils ont<br />

désigné MIM. Jaurès, Jules Gues<strong>de</strong> et Vaillant<br />

pour arrêter définitivement leur ordre du<br />

our, dont nous avons déjà donné tes gran<strong>de</strong>s<br />

lignes ; on tenir prèle l'intention <strong>de</strong> s'opposer<br />

à tout ajournement du débat.<br />

Le goiuveirnement voudrait aussi, assure<br />

t-on, en finir , avant <strong>de</strong>main.<br />

La gauche radicale a résolu d'approuver les<br />

actes accomplis par le gouiverneineot en voe<br />

<strong>de</strong> mettre fin au sabotage et aux violences qui<br />

mt marqué la grève <strong>de</strong>s cheminots ; elle se<br />

ralliera à l'ordre du jour qui traduira cette<br />

approbation ; mais il entend faire toutes ré-<br />

serves sur la politique générale du cabinet et<br />

ne point se lier pour l'avenir ; elle engage le<br />

gouvernement à examiner avec bienveillance<br />

les revendications <strong>de</strong>s cheminots.<br />

Une déclaration au nom diu groupe sera<br />

portée à la tribune.<br />

La séance<br />

La séance est ouverte à 2 heures, sous la<br />

prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. Brisson.<br />

Les députés arrivent assez nombreux, com-<br />

me aux doux <strong>de</strong>rnières séances ; le» uniîiés<br />

sent au grand complet et diisoutoit avec ani-<br />

mation.<br />

Dans les tribunes qui sont combles, on ne-<br />

marque beancoup <strong>de</strong> dames.<br />

A l'ouverture <strong>de</strong> la séance, MiM. Miiillerand et<br />

lo général Brun sont seuils au banc du gou-<br />

vernement.<br />

LES INTERPELLATIONS SUR LES CHEMINOTS<br />

L'ordre du jour appieEto la suite <strong>de</strong> la dis-<br />

cussion <strong>de</strong>s intenpcltationis sur la grève <strong>de</strong>s<br />

cheminots.<br />

Discours <strong>de</strong> M. Briquet<br />

M. Briquet, député isoccaliiste unifié diu Pas-<br />

<strong>de</strong>-Calais, monte à la tribune pour développer<br />

son interpellation sur tes atteintes portées par-<br />

te gouveriKimcnt à la liberté syndicale et «iur<br />

les mesures qu'il cornpte prendre à l'égard <strong>de</strong>s<br />

namiinots révoqués.<br />

M. Briquet. — M. le présidieinit du conseil et<br />

M. le MiiniLstme <strong>de</strong>s travaux publies ont e&savé<br />

<strong>de</strong> faire dévier le débat.<br />

Initorpeûléis sur les atteintes à la liberté syn-<br />

dicale, ils ont répondu en parlant doctes <strong>de</strong><br />

sabotage et d'un complot contre l'Etat dont<br />

ils n'ont nutlement fait la prouve. (Très bien I<br />

Très bien ! à raxtrêine-gauene.)<br />

La question est uniquement <strong>de</strong> savoir si lo<br />

gouvernement a oui ou non violé tes lois ; le<br />

lroit <strong>de</strong> grève existe iineonte.-iiabtamonit piuir<br />

tes employés do chemins <strong>de</strong> fer.<br />

C'est ce que la CliamiFure a proclamé en 189-1<br />

en se prononçant pour la thèse sciutanuc par<br />

M. Mlwraftd contre M. Jcmnart.<br />

C'est ce que déclarait neitteunieint cnco.ro M<br />

Barthou, en 1909, à la tribune du Sénat.<br />

La violation du droit syndical par le gou-<br />

VOTiamonit est ainsi démontrée. (Applaudisse-<br />

niants à l'extrêmie^gaiiolie.. )<br />

Le personnel <strong>de</strong>s chemins do fer est astreint<br />

am droit <strong>de</strong> réquiïDt.ion militaire, mais unnvque.<br />

meut .pour les transports miilitaiires, sous peiioa<br />

<strong>de</strong> 16 a 50 trames d amen<strong>de</strong> on temps <strong>de</strong> paix<br />

et <strong>de</strong> la peine <strong>de</strong> prison, en temps <strong>de</strong> guerre-<br />

M. Lefas. — Au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> la loi, il y a 'le<br />

bon seins ctas ctoiemtaots. (Très bien ! ires<br />

hica ! à droite et nu oonitmo.)<br />

M. Briquet. — Pour moi, au-<strong>de</strong>ssus (fie M<br />

toi ut n. y a ruina. (A.r»|H>iMtulisson>nnitis fi l'cxtirè-<br />

me-gaïuiche ; proOestiaiMons à droite et au cen><br />

tire. )<br />

M. Vandamme. — Riespeetez-lià et vous n'au-<br />

rez pas besoin d'aller au-<strong>de</strong>ssus. (ProlewH<br />

lions à l'exlrèmc-ganche.) UUIKS.U-<br />

M. Briquet. — Le gouvoniinni'enl a voulu mo<br />

bilweir tes employés <strong>de</strong> chemins <strong>de</strong> fer non<br />

pas pour la «Wwnw u,U i>(nia!e, mais ,„„»,. 1( ,<br />

détonne <strong>de</strong>s capitalistes. (Très bien.! Très bteni<br />

a rextrume-gauiTihe.)<br />

Dans son rapport au piéVulmt ite lu n


SAMEDI <strong>29</strong> OCTOBRE 1918<br />

ms pas songé guand, lors <strong>de</strong>s événements.<strong>de</strong><br />

F^ASak: nous avions toiiMâ avoir ta guierro<br />

a vos 1-Ang-oiarre. (Applàuiitosaenieate aux mo-<br />

mies bancs, j<br />

M. maures. — Très b*tt ! . ... ,,<br />

M Briquet. — L,a solidarité nwawa*éneile a<br />

ococtawt le ministre <strong>de</strong> la guerre à taire si-<br />

ipn-un décret oui va à lVmcoutre <strong>de</strong>s lois suâ-<br />

tes réoutowonis maiitoires et <strong>de</strong>s décrets ante:<br />

Surs sur les sections <strong>de</strong> compagnie:, et qui<br />

constitue une mesure Inadmissible.<br />

Le giauwrnsman!. i>eut parier a-insoumis-<br />

sion et le presiiaent du conseil refuser super-<br />

bemenit <strong>de</strong> discuter avec <strong>de</strong>s rebelles ; mais<br />

qui donc a violé la toi militaire, sinon le mi-<br />

nistne qui l'a remplacée par do simples circu-<br />

i ' i ' ' ^<br />

Les tranagresseurs <strong>de</strong> oafcto loi ne sont pas<br />

les ohemitoots qui ont refusé d'obéir a une<br />

eouvooaUua i-légate. . . ....<br />

Je oègiètte au en France on puisse taire sei-<br />

vir PaiiTiStruiroianii militaire à <strong>de</strong>s tins qui ne<br />

son* pas pau-iotiques, alors que liemapereur<br />

d'Â-lilsunagmie, notre ennemi, se garnie bien <strong>de</strong><br />

TOLcnrir à <strong>de</strong> pa-retiies mesures. (Murmures<br />

sur divers bancs au centre et â gauche.)<br />

Cris à l'extrème-gauche. — Hou '. Hou 1<br />

M. Briquet. — Le grand coupable n'est-, ici,<br />

que le moruistre tle la guerre.<br />

Voix à l'extrème-gauche. — Il a agi par or-<br />

dre. »<br />

Inci<strong>de</strong>nt<br />

M. Tourna<strong>de</strong>. — Les socialistes allemands<br />

ne vous ont jamais donné le spectacle hon-<br />

teux que vous donnez actuellement. » (Salve<br />

d'applaudissements sur <strong>de</strong> nombreux bancs.)<br />

Les socialistes, furieux, ten<strong>de</strong>nt tes poings<br />

vers l'interrupteur ; on s'invective <strong>de</strong> banc à<br />

banc ; ie prési<strong>de</strong>nt agite furieusement sa son-<br />

nette et obtient finalamont un silence relatif.<br />

M. Briquet. — 11 est difficile <strong>de</strong> s'arrêter<br />

dans la voie <strong>de</strong> l'illégalité ; on s'est hâté die<br />

publier à l'Officiel <strong>de</strong>s ordres <strong>de</strong> convocation,<br />

et. on a envoyé ces ordres sans attendre les dé-<br />

lais oblii-gato-iires. (l'rès bien I Très bien 1 à<br />

l'extrèime-gaïucihe. )<br />

Le miniisiaie <strong>de</strong> la guerre supporte- le poids<br />

<strong>de</strong> la responsabilité ministérielle on a remis<br />

bienTOiillammient aux Compagnies <strong>de</strong>s ordres<br />

d'appel.<br />

M. Ri figuier. — Dans le Nord, c'est la Com-<br />

pagnie elle-même et non rauitorrité militaire<br />

qui a lancé ies ordres dlappeft. (Appiaudisse-<br />

tn/ents a rexfeièrne-gaïucbe.)<br />

M. Briquet. — Bans cette grève, le gouver-<br />

nement a violé toutes les libertés ; le prési<strong>de</strong>nt<br />

du conseil, quand il a parlé die sabotage, au-<br />

rait dû avoir au moins la pu<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> ne pas<br />

insulter les ouvriers qui ont fait sa fortune<br />

politique. (Salve d'applaudissements à l'extrê-<br />

me-gaiiehie. )<br />

Il a dénoncé le Syndicat <strong>de</strong>is chemins <strong>de</strong> fer,<br />

le comité <strong>de</strong> grève.<br />

Nouvel inci<strong>de</strong>nt<br />

M. Briand.— J'ai dit que les meneurs avaient<br />

préparé une grève, anarchiste ; je l'ai dit aux<br />

délégués qui sont venus dans mon cabinet ;<br />

nous en étions avisés.<br />

Las cheminots savaient où ils allaient en<br />

faisant la gitéve, mais il était trop tard. »<br />

Ces paroles soulèvent uin véritable orage<br />

à gaïucne ; les socialistes, <strong>de</strong>bout, invectivent<br />

M. Driaind ; on entend voler les épithètes <strong>de</strong><br />

« Menteur 1 Canaille ! »<br />

M. Birisison se précipite sur sa sonnette et<br />

l'agite à tour <strong>de</strong> bras , les cris et tes gestes<br />

sont irrupuissani.s, tes vociiférations continuent.<br />

Pendant cinq mirauites, la séance est virtuel<br />

lement suspendue.<br />

Enfin, M. Briand réussit à poursuivre.<br />

M. Briand. — Ils n'étaient plus maîtres <strong>de</strong> la<br />

situation ; eSe était aux mains <strong>de</strong>s meneurs<br />

je le répète ici, j'ai voulu éviter aux cheminots<br />

<strong>de</strong>s mécomptes, sauvegar<strong>de</strong>r leurs intérêts tout<br />

en sauvegardant les droits sacrés du pays.<br />

(ApipJiaudii&ïemeitits nourris à droite, au oaulre<br />

et à gauchie ; protestations à l'extrème-gau-<br />

che. )<br />

M. Briquet. — M. le Prési<strong>de</strong>nt diu conseil<br />

Sïest trompé quand 11 a annoncé te caractère<br />

insurrectionnel <strong>de</strong> la grève.<br />

Ce qui s'est passé dans ma région en est la<br />

preuve ; j'ai pu constater par moi^èma que<br />

jamais on n'avait vu unie grève aussi calme.<br />

(Très bien ! 'Près bien ! à l'extrê^e-gauscne.)<br />

On poursuivait un plan <strong>de</strong> terreur et d'toti-<br />

midartiioni, on perquisitionnait chez <strong>de</strong>s ci-<br />

toyens, on procédait à <strong>de</strong>s arrestations arbi-<br />

traires ; le droit <strong>de</strong> grève était formellement<br />

vioùé.<br />

Le droit électoral lui-même s'est trouvé at-<br />

teint à Béthsuine, à l'occasion d'une élection au<br />

conseiil d'arrondlssamanit ; le droit <strong>de</strong> vote a<br />

été suspendu par le sous-préfet pour le per-<br />

sonnel <strong>de</strong>s sections <strong>de</strong> chemins <strong>de</strong> fer <strong>de</strong> cam-<br />

pagne par ordre ds l'autorité supérieure. (Ex-<br />

clamations à l'extrème-gauche.)<br />

Le prési<strong>de</strong>nt du conseil a déclaré que la grè-<br />

ve nie changeait rien à ses dispositions bien<br />

veillantes à l'égard <strong>de</strong>s chemiinoits.<br />

Le ministre <strong>de</strong>s travaux publics a confirmé<br />

ses déclarations; mais je n'ai guère confian-<br />

ce dans oe langage, après les actes du gouver-<br />

nement ; je ne viens pas <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r l'indulgen-<br />

ce <strong>de</strong>s ministres ni votre indulgence, Mon-<br />

sieur Briand, nous n'en voulons pas. (Vils ap<br />

piaudissemenis- à l'extrème-gauche.)<br />

Mais je m'adresse aux républicains <strong>de</strong> cette<br />

assemblée, et je réclame d'eux la justice poui<br />

les cheminots qui ont été <strong>de</strong>s victimes et qui<br />

ont détendu le droit sacré <strong>de</strong>s travailleurs.<br />

{Applaudissements à rextrême-gaaueba.)<br />

Le prési<strong>de</strong>nt du conseil a indiqué certains<br />

projets d'avenir, sans préciser, d'ailleurs ; le<br />

ministre <strong>de</strong>s travaux publics, plus positif, a<br />

apporté une solution plus préaise et a pro<br />

posé <strong>de</strong>s dispositions <strong>de</strong> la législation cana-<br />

dienne, mise en avant intentionnellement<br />

par le Temps.<br />

Les envriars méritent d'être défendus contre<br />

la coalition <strong>de</strong>s classes capitalistes appuyées<br />

sur un gouvernement- d'aventures. (Meuve<br />

ment protongé.)<br />

Plusieurs ministres interviennent<br />

L'extrème-gauche applaudit bruyamment ;<br />

MM. Millerand et Barthou se dressent, très<br />

pàlias.<br />

En les voyant faire ce geste, les socialistes<br />

applaudissant rie nouveau à tout rompre M.<br />

Briquet ; mais M. Pichon se lève et prend la<br />

parole aiu milieu diu bruit : il s'adresse à l'ora-<br />

teur.<br />

M. Pichon. --- De quel gouvernement voulez-<br />

vous panier ?<br />

Voix nombreuses à l'extrême- gauche. — Du<br />

vôtre ! Du vôtre ! (Protestations ; bruit sur <strong>de</strong><br />

nombreux bancs.)<br />

M. Jaurès. — Du gouvernement pour lequel<br />

vous allez voter. » (Applaudissements a l'ex-<br />

trème-gauche.)<br />

M. Pichon se lève et s'adresse à M. Jaurès.<br />

M. Pichon. — Vous êtes trop vieux parle-<br />

mentairo, monsieur Jaurès, pour ne pas me<br />

répondre par un nom ; c'est ce nom qun je<br />

vous <strong>de</strong>man<strong>de</strong>. »<br />

M Jaurès ne répand rien ; mais <strong>de</strong> tous cô-<br />

tes, à 1 extrême-gauche, on crie : « Briand i<br />

Briand !» '<br />

Quand le bruit s'est un peu apaisé, M Bri<br />

quot peut terminer son discours.<br />

M. Briquet. —- Comme j'étais à côté <strong>de</strong>s gré-<br />

vistes _ pour soutenir leurs revendications je<br />

serai a côte d'eux, dans la rue, avec mes amis<br />

pourr défendre, s'il le faut, leurs libertés syn-<br />

ducales centre les entreprises du gouverne<br />

ment. (Très bien ! Très bien 1 à léxtrème-gaii-<br />

die. )<br />

Je vaux espérer que la majorité républicaine<br />

iera confiance a la classe ouvrière » (Vifs :>o-<br />

plaudisseiments à l'extrème-gauche.<br />

Tandis crue M. Albert Briquet régagne sa<br />

• place e, que les unifiés le féàicltent chaleureu-<br />

setrnent et lui font une ovation, M. Albert Tho<br />

mas* député <strong>de</strong> la Serine, lui succè<strong>de</strong> à la tri-<br />

Discours <strong>de</strong> M. Albert Thomas<br />

frr^v 0 A ;i,- Tf !?i mas - — Je Vfax ^«montrer que la<br />

grève die» ctommots a été, dams son essemo<br />

wn mouvement corporatiif et professLc^i<br />

A ia toi» diu mouvement, en trouve le Svroi •<br />

«v.TOSS,*?'* & Vivrai a'SrLt<br />

8 ra^JKS^ 'i 1 a ete «a pourparlers avec lui.<br />

Et. cependant, on a donné à ce Syndicat lé<br />

pi-thete <strong>de</strong> révelutio-nnoire.<br />

Comment se fait-il dans ce cas que le pavs<br />

ne se soit pas trouvé à feu et à sang alors qu'il<br />

y avait 10.000 cheminots en grève ï (AprJaù<br />

dissements à 1 extrême-gauche )<br />

.S'.W cheminots n'étaient pas <strong>de</strong>s<br />

révolutionnaires . Nouveaux applaudi<br />

rnemts sur les mêmes bancs.) r^-uua^o<br />

Go qu'ils ont voulu, ce n'est pas la révolu<br />

tton, niais une augmentation <strong>de</strong> salaires<br />

(Très bien ! Très, bien ! à l'extrêroe-im-uch"<br />

. Dans un meeting, ils ont voté un ordre du.<br />

jour, « Dernier appel au Parlement », sur la<br />

quesujon <strong>de</strong>s salaires, la rétroactivité <strong>de</strong> la<br />

loi <strong>de</strong>s retraites et la réglementation du tra-<br />

Dès lors se manifeste unie mentalité non<br />

vetie- chez les cheminots, l'esprit <strong>de</strong> gré<br />

revendications directes par ie syndicat<br />

vwn^rft ^% ouvrière que h<br />

\cuui«rnen.t s'est trouvé<br />

nn'nv-,nt r ?i' n&sU,e ^ tra vairx publics<br />

qu-avant le congrès d'avril <strong>de</strong>rnier<br />

produite déjà en juin 1009 : c'est là unie pres-<br />

sion légale dont usent les syndii-cats qui sen-<br />

tent leur farce. (Très bien 1 Très butin 1 i 1 ex-<br />

trême-gauche.)<br />

On connaît tes résatations prises au congres<br />

national ; il a été décidé que les revendica-<br />

tions <strong>de</strong>s travailiieuirs seraient discutées dans<br />

une entrevue générale entre les délégués (tes<br />

divers réseaux et tes directeurs dies tkimpa-<br />

gnies ; c'est le ttiracteur <strong>de</strong> la Compagnie du<br />

Midi qui avait suggéré cette procédure a M.<br />

Saint-Germain, délégué dies employés <strong>de</strong> ce<br />

réseau.<br />

La lettre du 25 avril adressée en ce sens aux<br />

directeurs anesta sans répooise ; unie nouvelle<br />

lettre fut adressée par le Congrès national aux<br />

directeurs et au ministre <strong>de</strong>s travaux publics;<br />

ce n'est que le <strong>29</strong> juin que la réponse <strong>de</strong>s di-<br />

recteurs au mi/nietre <strong>de</strong>s travaux publics parut<br />

sans date dans te Journal <strong>de</strong>s Débats.<br />

Je suis obligé, bien à contre-cceur, <strong>de</strong> met-<br />

tre ici une persoriiiie en cause, une personne<br />

que jalme et que j'estime. (VU mouvement<br />

dlattemtion.)<br />

Est-il vrai, comme me l'a déclaré le chef du<br />

cabinet du ministre, que cette réponse dotait<br />

d'un mois ? (Exclamations à rextiëme-gau-<br />

che.)<br />

M. Millerand, légèrement démonté. — Que<br />

voulez-vous dire ?<br />

M. Albert Thomas. — Que les bureaux du<br />

Syndicat étaient en droit d'apporter une ré-<br />

ponse aux cheminots et. que le gouvernement<br />

me la donnant pas commettait un crime. (Sal-<br />

ve d'applaïudisseananits à l'cxtrêime-gauchie ;<br />

moavement SUT tes autres bancs.)<br />

M. Millerand, qui s'est ressaisi. — Le gou-<br />

vernement a fait tout son <strong>de</strong>voir en se dé-<br />

claraut prêt à prési<strong>de</strong>r l'entrevue si les <strong>de</strong>ux<br />

parties acceptaient ta proposition.<br />

Il n'a pas reçu <strong>de</strong> réponse <strong>de</strong>s Compagnies<br />

par la bonne raison qu'il ne leur avait pas<br />

écrit ; en présenco du refus <strong>de</strong>s Compagnies,<br />

le ministre <strong>de</strong>s travaux publics est ie prési<strong>de</strong>nt<br />

du conseil ont déclaré aux délégués qu'ils<br />

maintenaient leur promesse.<br />

M. Thomas. — Je comistato que vous n'avez<br />

pas répondu aux lettres du Congrès national.<br />

(Applaudissements à l'extronrie-gauiche.)<br />

M. Millerand. — Quelles lettres ?<br />

M. Thomas. — Cefiias du 25 avril et du 28<br />

mars.<br />

M. Millerand. — Las délégués du Syndicat<br />

national et <strong>de</strong> la Fédération <strong>de</strong>s mécaniciens<br />

et chauffeurs sont venus dans mon cabinet ;<br />

je leur ai répondu verbalement que le gouver-<br />

namiant était prêt à intervenir en leur faveur<br />

auprès <strong>de</strong>s Compagnies. (Applaudissements<br />

au centre et à gauche.)<br />

M. Thomas. — Vous avez reçu une lettre dies<br />

Compagnies, pourquoi l'avei-vous gardée ?<br />

(Applaudissements à l'extrâme-gauche.)<br />

M. Millerand. — Les cheminots n'ont jamais<br />

douté <strong>de</strong> la bomne foi et <strong>de</strong> la benne volonté<br />

du gcuiveirneiment. (Rires iromiquies à l'extrè-<br />

me-gauche.)<br />

M. Jaurès. — Là n'est pas la question.<br />

M. Thomas. — Le Syndicat attendait du<br />

gouvernement autre chose : une initerventien<br />

auprès <strong>de</strong>s Compagnies. (Très bien I Très<br />

bien ! à l'extirême-gauche.)<br />

M. Millerand. — EUe a éu lieu.<br />

M. Thomas. — Je constate <strong>de</strong>mie que les Com-<br />

pagnies refuserait d'entrer eu relations avec un<br />

syndicat légaleimeni constitué et que le gou-<br />

vernement reste indifférent. (Applaudisse-<br />

ments à rextrême>gauche.)<br />

M. Briand. — J'ai fait personniellement au-<br />

près <strong>de</strong> chaque directeur <strong>de</strong>s démarches énetr-<br />

giques dans la seins qulindilquie M. Thomas.<br />

( interruptions à l'extrème-gauche. )<br />

M. Buisson. — La preuve 1 (Applaudisse-<br />

ments à l'extrèmeganene ; vives protestations<br />

sur <strong>de</strong> nombreux bancs.)<br />

M. Briand. — La preuve résulte du fait que<br />

<strong>de</strong>s délégations ont été reçues immédiatement<br />

par <strong>de</strong>s directeurs ot que certaines Eiattslac-<br />

tions ont. été imédiatement accordées.<br />

Da'utre «art, les termes <strong>de</strong> ta lettre <strong>de</strong>s Gom-<br />

ipagijaes ont été discutée entre le gouverne-<br />

'meut ©t les délégués du Syndicat ; les délé-<br />

gués connaissaient donc la réponse <strong>de</strong>s Gon><br />

ipagnties.<br />

Après unie entrevue do cette mature avec<br />

Ses délégués et où l'accord paraissait établi,<br />

ainsi que le constate un procès-verbal ac-<br />

cepté par eux, ie Syndicat me transmettait<br />

ia réclamation que j'avais <strong>de</strong>mandée à &es<br />

délégués ; ceux-cd étaient donc au courant.<br />

Il faudra se déci<strong>de</strong>r enfin à dire aux tra-<br />

iil<strong>de</strong>urs qu'ils ont tarit quand ils manq.ueaiit<br />

leur parafe. (Vifs applaudissemenits à gau-<br />

che, au centre et à droite. Murmures à l'ex-<br />

tràme-giauche. )<br />

L'un <strong>de</strong>s délégués o. même dit dans une<br />

réuniion que ropiruion rue comprenidrait pas<br />

cette grève. (Nouveaux applaudissements sur<br />

ies mêmes bancs.)<br />

Voix nombreuses. -- Qui ! Qui ! Qui !<br />

M. Briand. — Bi<strong>de</strong>garray.<br />

M. iSaurès. — Alors, peurquioi Pavez-vous ar-<br />

rêté ?<br />

M. Briand fait un geste- évasii et ne répond<br />

pas.<br />

M. Albert Thomas. — A la fin <strong>de</strong> juillet, le<br />

nombre <strong>de</strong>s adhésions au syndicat national a<br />

augmenté dans <strong>de</strong>s proportions qui marquent<br />

bien r**Sâ v a là un mouvement professionnel<br />

et corporatif ; c'est alors que da véritables pro-<br />

vocations vont Ses succé<strong>de</strong>r, paaitioiiliièrement<br />

sur le Nord.<br />

A Oaïais, à la suite d'un déraillement très<br />

anodin, on renvoie le chef cantonnier, qui n'a<br />

pas participé à la réfection <strong>de</strong> la voie sur ce<br />

point, mais uniquement parce qu'il était &a-<br />

crétaire du syndicat.<br />

Puis il y a l'inci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> Tergnier : un ou-<br />

vrier syndiqué <strong>de</strong>s ateliers est frappé d'une<br />

mise à pied <strong>de</strong> dix heures ; pour protestai'<br />

contre une mesure arbitraire, les ouvriers dé-<br />

ci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> quitter te travail.<br />

Ces petits faits indiquent la volonté <strong>de</strong> pous-<br />

sar à.la grève par une série <strong>de</strong> provocations.<br />

(Applaudissements à l'extrème-gauche.)<br />

Quant à la question <strong>de</strong> sabotage, elle n'est<br />

is nouvelle.<br />

Toujours, dans les réunions du travail et<br />

dans les réunions électorales, je me suis dé-<br />

claré contre te sabotage et mes amis socia-<br />

listes avec mai, (Vifs applaudissements à<br />

l'extrème-^iauche . )<br />

M. te ministre <strong>de</strong>s travaux publics a lu dies<br />

passages die la brochure die Renault, nui était<br />

un employé modale, ayant la note 19 sur 20<br />

quand d s'est présenté <strong>de</strong>vant la commission<br />

d'enquête ; sa brochure était du 20 juin et<br />

c'est sçuHement en septembre qu'on poursuit<br />

Renault : n'y avait-il pas là une sorte <strong>de</strong> pro-<br />

vocation ? » (Applaudissements à l'extrème-<br />

gauche.)<br />

La séance est suspendue à 5 h. 20.<br />

ON SE SUPPRIMERA PAS LES INVALIDES<br />

La commission instituée par te ministre <strong>de</strong><br />

la guerre en juin <strong>de</strong>rnier, relativement à la<br />

réorganisation <strong>de</strong>s Invali<strong>de</strong>s, vient rte sou-<br />

mettre <strong>de</strong>s conclusions au général Brun.<br />

Si le rapport <strong>de</strong> la commission est adopté,<br />

les Invali<strong>de</strong>s eeront maintenus.<br />

L'idée qui avait été émise d'y joindre un<br />

hôpital est écartée ; l'établissement recevra<br />

les militaires et marins <strong>de</strong> tous gra<strong>de</strong>s retrai-<br />

tés pour blessures où infirmités qui en feront<br />

la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> et tous les retraités militaires où<br />

marins qui ne pourraient en raison <strong>de</strong> leurs<br />

^nflrmités recevoir <strong>de</strong>s soins convenables dans<br />

rieur famille.<br />

PROMOTION" SUPPLÉMENTAIRE<br />

On annonce <strong>de</strong> source officieuse, qu'une<br />

promotion supplémentaire va avoir lieu inces-<br />

saniiinent.<br />

Elle comprendrait pour l'infanterie 3 où i<br />

colaniois, 4 où 5 neutetnante-colaneis, une<br />

dizaine, do chefs <strong>de</strong> bataillons, une vingtaine<br />

<strong>de</strong> capitaines.<br />

Pour la cavalerie : 3 colonels, 4 lieutenants-<br />

colonels, G chefs d'escadrons et <strong>de</strong> 12 à 15 ca-<br />

pitaines.<br />

Fort déclassé<br />

Paris, 23 <strong>octobre</strong>.<br />

Le ministre <strong>de</strong> la guerre a déposé sur lo bu-<br />

reau <strong>de</strong> la Chambre un projet <strong>de</strong> loi autori-<br />

sant la vente du fort déclassé <strong>de</strong> Saint-Pierre,<br />

à Cette.<br />

LES GRÈVES<br />

La grève <strong>de</strong>s électriciens. — Le voyage <strong>de</strong><br />

M. Pataud<br />

Bruxelles, 23 <strong>octobre</strong>.<br />

Interviewé à Mons par les correspondants<br />

<strong>de</strong> journaux bruxellois, M. Pataud a déclaré<br />

qu'il ira peut-être en Angleterre.<br />

La grève <strong>de</strong>s cheminots<br />

Lille, 28 <strong>octobre</strong>.<br />

Le tribunal correctionnel a condamné à <strong>de</strong>s<br />

peines variant <strong>de</strong> 20 jours à trois mois <strong>de</strong><br />

prison sans sursis, pour injures et entraves â<br />

la liberté du travail, onze cheminots arrêtés<br />

au cours <strong>de</strong>s troubles <strong>de</strong> Fives et d'Heiiémes.<br />

scieur, Marim du Magny, Massi-èa-e, Milanv<br />

Due-hampe, I^anoire. Oliv-iar, Ozon, PancoY<br />

Pauly, llabaudi Bâtard.<br />

Quel<br />

c'est<br />

gcu-<br />

le a ril.<br />

syndi<br />

vilf<br />

d . 56 lè ^'« et interrompt d'un ton<br />

M. Millerand. — Non<br />

menacé do la grève.<br />

M. Aihert Thomas. — Cette menace s'était<br />

J'ai dit qu'il avait<br />

La Bataille Scolaire<br />

Un curé arrêté et écroué<br />

Toul, 23 <strong>octobre</strong>. ,<br />

M. l'abbé Gegou, curé d'Aborucourt et Deu-<br />

vezin, qui avait été condamné à 16 francs d'a :<br />

men<strong>de</strong> sous rtnculpation <strong>de</strong> rébellion à la loi<br />

pour avoir interdit les manuels scolaires con-.<br />

damnés, a refusé <strong>de</strong> payer cette amen<strong>de</strong> et les<br />

frais.<br />

Il a été arrêté par la gendarmerie et écroué<br />

à la maison d'arrêt do Toul pour purger la<br />

contrainte par corps. . •<br />

La se hispagnoie<br />

La loi du ca<strong>de</strong>nas<br />

Madrid, 28 <strong>octobre</strong>.<br />

Le débat sur la loi du ca<strong>de</strong>nas s'est pour-<br />

suivi au Sénat par une intervention <strong>de</strong> l'évô-<br />

quo <strong>de</strong> Jaca, qui a combattu éne-rgiquement le<br />

projet ; il a vivement protesté contre la si-<br />

tuation faite aux religieux que le gouvernte-<br />

roanit laitsae sans défense contre les attaques<br />

do toutes sortes dont ils sont l'objet et a ter-<br />

miné en flattant le projet <strong>de</strong> loi <strong>de</strong> véritable<br />

exécouliioin et <strong>de</strong> mesure anticonstitutionnelle.<br />

Voyagss <strong>de</strong> Souverains<br />

Guillaume U à "Bruxelles<br />

Bruxelles, 28 <strong>octobre</strong>. .<br />

Les souverains allemands sont partis hier<br />

soir pour Berlin.<br />

Les souverains allemands ont été conduits à<br />

la gare par te roi et la reine.<br />

Avant <strong>de</strong> se séparer, les souverains se sont<br />

embrassés.<br />

Bruxelles, 28 <strong>octobre</strong>.<br />

Les personnes qui ont assisté au départ <strong>de</strong><br />

r.empereur, hier soir, ont été étonnées <strong>de</strong>s<br />

mesures d'ordre prises, malgré la pluie bat-<br />

tante, à la gare du quartier Léopold<br />

Ce matin, dans les milieux officieux, on<br />

donne <strong>de</strong> ces mesures l'explication suivante 1<br />

Hier matin, on avait reçu au palais dé<br />

Bruxelles un mot signé du nom d'un <strong>de</strong>s plus<br />

diaugcrcux anarchistes <strong>de</strong> Bruxelles, nommé<br />

D..., disant ', Fraysse, Lassaie,<br />

Aucher, Planques, Miéchamp, Castei,<br />

Cor. — M. Lerpoivre.<br />

Cornet. — MM. Dabasse, Bosq, Pe^rron,<br />

Galan,.<br />

Trompette. — M. La<strong>de</strong>s.<br />

Trombone. — MM. Roumagnac, Salvy, Gay,<br />

Burosse, Bonaventure.<br />

Violon. — MM. Massot," Gay, Dassonville,<br />

Sabatier, Mifle Talieu, MM. Caivet, Boué, Au-<br />

ricoste, Vidal.<br />

Violoncelle. Mlle Bau, M. Couzinet.<br />

Contrebasse. — MM. Gayraud, B-eney, Dar-<br />

diU, Massabova, Beauflls.<br />

Piano. — Milles Lasserre, Théron, Rivoiron,<br />

Bonnefond, Meroadàer, Boisseiier, Sangès,<br />

Blanqué, Kummerlen, Roulleau, Bonnafous,<br />

Galceran, Vinrtrou, MM. Pastre, Taillefer,<br />

Constans, Lasserre, Vidal.<br />

Chant. — M'iles Oasitets, Brezet, Go.iHan<strong>de</strong>au,<br />

MM. Lalaiii<strong>de</strong>, <strong>de</strong> Laharpe, Forgues, Guibret,<br />

Beimias, Gabès, Alquier, Cransac Girou, Sal-<br />

van, Miouitte, Séguéla, Rives, Cazeneuve.<br />

Harmonie. — Milles Saint-Lézin, Pautte,<br />

Rourguignat, Déclic, damât, Delmas, Mesplié,<br />

MM. Brouiliac, Adrien Gaujac, Edmond Gau<br />

jac, Navail, Labatut, Marot, Léopold Henri,<br />

Ron<strong>de</strong>aux, Aucher.<br />

Solfège. — Milles Cours, Golllé, Chanaou,<br />

Mafire, MM. Pra<strong>de</strong>liles, Fauré, Llrérissont,<br />

Verdier, Larme.<br />

Déclamation. — Jffiles Peyrat, Raynaud,<br />

Bor<strong>de</strong>, Aubert, MM. Parahy, Bézard, Tintet-<br />

Moulié, Azéma, Moudoues, Martin, Saochi.<br />

dans raffatre d'entraves tu v°^J^^<br />

yaii reprochées à <strong>de</strong>nv Cherté du t<br />

travailler ««'P^yes qm continua<br />

'i {ours avcTauS**' la daille Saboidara*<br />

Pîicat'^ 11 ^ i^^rnont expliquât Par,<br />

ou uts ont pi-isg à ^ grévc et prévenus, pour<br />

la part inflme<br />

A. C.<br />

ictimedêsonDévoueîîîent<br />

En voulant<br />

M. Henri<br />

Do notre rédaction, <strong>de</strong> Montauban'"<br />

«e<br />

^ f Slnl?s t ri^ 1 **»<br />

dètro horriblcmen 1^^;" . -<br />

phe aussi imprévue oûe^l^ 1103 Castro<br />

Jeudi<br />

limpre voe que subâie<br />

soir, vers six heui-fs ' M «<br />

Saint-Félix, fils d» notrc Henri rt»<br />

re <strong>de</strong> Montauban et ancien sansS ûVr t<br />

disseonent, passait en voiture sur t Kut ital, Ballet., Gabantous,<br />

Lavea'gne, Ro.tgès, <strong>de</strong> Clralu.p, Dufau.<br />

Pb-Uosophie. — MM. Blanchard, <strong>de</strong> Blay <strong>de</strong><br />

Gaïx, Carayon <strong>de</strong> Talpeyrac, Castets, Chré-<br />

tien. Tbiaultet, Verbcy<strong>de</strong>n-Chaino, Augereau,<br />

Ooumau, Termes, Pétranlt, Perneau, Oain-<br />

cbez, Rtenard. Saulnier, Simounet, Soysmier,<br />

Sargos.<br />

Sciences-iliangues vivantes.— MM. Lagranee,<br />

Marie Nicomô<strong>de</strong>, Regagnon, Farbos, Lemée,<br />

Lescoiizères, Martin.<br />

Malbématiques. — Miles Dtel.z et M-anteil ;<br />

MM. Dupuj', Ftessea Fosse, Labat, Lille, Loi-<br />

Les grévistes <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> acquittés. — Lc3<br />

meneurs et l'imprimeur condamnés.<br />

Le tribunal ciorrectionnel <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> a<br />

rendu liier vendredi son jugement dans l'af-<br />

faire d'entraves à lia lâbarté du travail, qui<br />

était venue à l'audience <strong>de</strong> mercredi.<br />

On sait qats les itacutpéiS étaieut au nombre<br />

<strong>de</strong> cinq : M. Marty-RcMan^ secrétaire <strong>de</strong> l'U-<br />

nrcn <strong>de</strong>s Syndicats <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> ; MM. Oa.ss.a-<br />

gne et Bosc, employés <strong>de</strong>s chemins <strong>de</strong> ter et<br />

grévistes ; MM. Lien, imprimeur, et Lasserre,<br />

directeur d'une agence d'affichage.<br />

Mart.y-Rolian était poursuivi pour les ter-<br />

mes violents <strong>de</strong> l'ordre du jour qu'U avait<br />

présenté et fait acclamer à la réunion <strong>de</strong><br />

Croix-Daura<strong>de</strong>.<br />

MM. Gaesagme et Bosc étaient inculpés d'a-<br />

voir rédigé une o,fflohe considérée comme<br />

une tentative d'entraves à la liberté du tra-<br />

vail ; MM. Lion et Lasserre pour avoir, l'un<br />

imjadmé, l'autre -affiché ce placard.<br />

Le tribunal a condamné Miarty-Rollan à<br />

20 jours <strong>de</strong> prison, Lion à 10 jours <strong>de</strong> prison,<br />

tous <strong>de</strong>ux sans sursis, u a relaxé MM. Cassa-<br />

gne, Bosc et Lasserre.<br />

Le jugement<br />

Voici les dispositifs du jugement prononcé<br />

par M. le prési<strong>de</strong>nt ZogJioki :<br />

» Attendu que la prévention qui pèse sair<br />

Gassagne et Bosc est insuffisamment étaldie,<br />

qu'ils nient être les auteurs ou les inspira-<br />

teurs <strong>de</strong> l'affiche incriminée, et que, du reste,<br />

ils ont déclaré la désapprouver.<br />

» Attendu qu'Us ont protesté avant toute in-<br />

gérence judiciaire, ajoutant qu'ils laissaient<br />

l'affiche pour comipte à l'imprimeur et qu'il<br />

en est <strong>de</strong> même <strong>de</strong> l'afficheur Lasserre, qui<br />

n'aurait été qu'un instrumerst passif et in-<br />

conscient.<br />

» Attendu que l'article -41-4 punit les mena-<br />

ces, môme verbales, <strong>de</strong> mature à porter at-<br />

teinte au. libre exercice d'industrie du travail.<br />

» Attendu que l'affiche aux ménagères con-<br />

tient les passages suivants : o Aux families<br />

<strong>de</strong>s cheminots, la. lutte à outrance est enga-<br />

gée nous livrons leurs noms à votre vindicte,<br />

à vous <strong>de</strong> tes exécuter », et que. figuraient<br />

sur l'offiche les noms et adresses <strong>de</strong>s em-<br />

ployés n'ayant pas cessé te travail.<br />

» Attendu qu'étant données les circonstan-<br />

ces dans lesquelles ces menaces ont été pro-<br />

férées, eMtâs avaient pour but d'exercer une<br />

intimidation, une contrainte morale contre<br />

tes cheminots qui continuaient à travailler,<br />

dans le but d'amener <strong>de</strong> leur part une cessa-<br />

tion <strong>de</strong> travail, <strong>de</strong> porter atteinte à la liberté<br />

<strong>de</strong> l'industrie du travail...<br />

» Attendu que te rôle important que Marty-<br />

Rollan et Lion ont joué dans la grève ne per-<br />

met pas <strong>de</strong> les faire bénéfiieier du sursis.<br />

» Attendu que te tribunal a <strong>de</strong>s éléments<br />

d"appréciation suffisants pour établir la part<br />

<strong>de</strong> responsabilité ds chacun, condamne, etc.<br />

Le jugement établit ensuite que les condam-<br />

nés auront à supporter solidairement les dé-<br />

pens. L'impression chez les intéressés<br />

Urne foute assez considérable assistait a la<br />

lecture du jngamenit, qui a été accueilli sans<br />

unie protestation, sams un murmure.<br />

Nous avons pu nous mêler à la foule <strong>de</strong>s<br />

pas et<br />

î'assujettissait <strong>de</strong> nouveau ; ^,^^î n m ^ ic ^<br />

que tes malfaiteurs, sortant BOb«^J» <br />

I ombre, abattent la lanterne <strong>de</strong> ^ voituw<br />

duo coup <strong>de</strong> bâton, un monte sur le marche<br />

pied ,• Trinqué lève son bâton et. en assené un<br />

fort coup à l'individu si fort que son WUoo<br />

en est rompu ; il a dû toucher sou ajrresseur.<br />

qui lui répond par ces mots ; « Ah «**° n i£<br />

II n'en continue pas moins a monter, .et, - »<br />

sissant Trinque, le renverse sur le siège t »<br />

fait tomber, par le <strong>de</strong>rrière la ve« J»^<br />

qu'à terre ; il est alors saisi a r s~rgx, «t<br />

porte <strong>de</strong>s traces très apparente» <strong>de</strong>s wpet „<br />

Trinqué ouvre la bouclie jxiur ci<br />

eent<br />

il craint<br />

téle^soirportéferiilte et appuie Jg^w<br />

;a nnitrine. nortaiU sa main a gauoi^. , "<br />

ma^=<br />

ent il<br />

n.mi/3. . w<br />

Leur buUn en mains, ils ont an^<br />

victime, qui, péniblement, PfJ^<br />

sa poitrine, portant<br />

lui en prend, car au même n f^ T is en .<br />

frappé <strong>de</strong> cinq coups <strong>de</strong> cet<br />

trent profondément dans le 1.-, ouvrant<br />

instant que les malandrins ont au, ^, liM r<br />

son burnous, sa blouse et son v


SAMEDI <strong>29</strong> OCTOBRE 10id<br />

nf.mterie <strong>de</strong> Montauban,<br />

ifRuo^i^ienaiit «e réserve au rég<br />

V^fe^éo territoriale, MM. :<br />

plr* territorial, Bouyonnat, capi-<br />

Srrég'îS^ 122- Uandon, capitaine au 126';<br />

aUi*L' î-eutenant au 128" ; 114'. Blan-<br />

les affectations suivantes dans la<br />

M.<br />

imont<br />

riante, Ueuteno<br />

lieutenant au corps<br />

t au corps 125*,<br />

115", Fournier,<br />

Cambon, capitaine<br />

<strong>de</strong> Bézters;<br />

Capitaine au 135" ; 1312", Bouzignac,<br />

°lSfc>!llon à la place <strong>de</strong> Paris.<br />

, régiment d'infanterie <strong>de</strong><br />

pe - Unitaine au 135" ; 132', Bc<br />

<strong>de</strong> l> " Vp,i.ciaux <strong>de</strong> la 1" région : Broca,<br />

p Sérvires 11110 très lHev


SAMEDI <strong>29</strong> OCTOBRE <strong>1910</strong><br />

_~ mW -'1écemi)re, « 25; 4 premiers, 43 58; * <strong>de</strong> mai,<br />

SrSkVcôte AlflcieUe, 53 50.<br />

L Courant, S9 50; prochain, <strong>29</strong> 375 : i d^c-<br />

tofcre ^9 87S- 4 prem^ïs. 30 25; roux cuités, 26;<br />

autres jets, 26; railil-iés, 68 50.<br />

MARCHE DE TOULOUSE<br />

Du 2S <strong>octobre</strong>.<br />

Blés supérieurs 21 75 à 22 fr.. bonne qualité<br />

21 à si 25; ordinaires. 19 à 20 fr.. le tout les 39<br />

^Grains irrossiers. — Orge <strong>de</strong> pays. 3 » i W S;<br />

ATom? <strong>de</strong>" 9 25 à 9 75 les 53 kilos-, mais blanc, i*. »<br />

» 14 75 les 75 kilos; fèves. 14 à 14 25, les 65 kilos.<br />

Farines et Issues. — Minot fleur, 43 fr. ; minet<br />

eitra ou premières 46 fr.. le tout les 122 kilos.<br />

Graines fourragères. — Trèfle, 100 à 110 fr., les<br />

*û0 kilos.<br />

Marché au fourrage. — Foin, <strong>de</strong> 3 CO à I te. ; sain-<br />

foin, lie coupe (nouveau), 4 à 4 59; 2" et 3" coupes,<br />

3 30 il 3 70; paille blé, 2 €0 à 3 fr.; avoine, 1 80 à<br />

2 tr., le tout les 50 kilos.<br />

Bols a brûler. — 1 50 à 1 55. les 50 kilos.<br />

MARCHE DE BORDEAUX<br />

Du 28 <strong>octobre</strong>.<br />

Blés. — Pays, 21 75 à 2a fr. l'hecto.<br />

Pannes. — Haut pays, 3S à 33 25.<br />

Sons. — Gros, M 75 nus; ordinaires, 12 50; re-<br />

passes Unes, 15 fr.; ordinaires, 15 50; Plata, 11 75.<br />

Maïs. — Roux Plata, 16 75; Cinquantini, 20 25,<br />

pris à bord.<br />

Avoines. — Grises. Poitou, 19 50; Bretagne grises,<br />

18 75 à 19 fr. ; noires, 19 fr. ; Libau, 50 à 51 kilos,<br />

16 75; Algérie, 10 50.<br />

Orges. — Pays, 18 fr.; Algérie, 16 75.<br />

Seigle. — Baltique, 17 75.<br />

Foins. — Naturels, 40 fr. ; foins luzernes. 45 fr. les<br />

600 kilos; paille <strong>de</strong> froment, 30 tr.; paille <strong>de</strong> sei-<br />

gle, 6 50, par -wagon comjflet.<br />

HAUTES-PYRENEES Ma-ubourguet.<br />

Foire aux: mules. — On sait que cette foire se tient<br />

à Maubourguet le mardi après la Toussaint. Or,<br />

comme cette fête -tombe, cette année, le mardi mê-<br />

me, la. foire aura lieu le mardi suivant 8 novem-<br />

bre.<br />

H y a <strong>de</strong>ux ans, <strong>de</strong> nombreux marchands s'é-<br />

taient rendus sur noia'e champ <strong>de</strong> foire et la plupart<br />

<strong>de</strong>s produits purent être vendus à <strong>de</strong>s prix qui don-<br />

nèrent satisfaction à tous les éleveurs; aussi, l'an-<br />

née <strong>de</strong>rnière, notre place était abondamment pour-<br />

vue. Mai heureusement, les affaires furent presque<br />

nulles. 11 ne faut pas cependant que les propriétai-<br />

res se découragent, et nous les engageons fortement<br />

à conduire leurs animaux à la foire du 8 novem-<br />

bre.<br />

Marché du 25 octofore. — Voici les cour» prati-<br />

qués :<br />

Froment, 21 fr. ; seigle, 17 fr.; orge, 14 fr. ; avoine,<br />

U 50; maïs, 17 à 18 fr. ; haricots, 40 fr.; pommes <strong>de</strong><br />

terre, 6 fr., le tout l'hectolitre.<br />

PouCes, 5 à 6 fr. ; poulets, 3 à 4 fr. ; canards, 4 à<br />

6 fr. -, din<strong>de</strong>s, 8 à 12 fr.; pinta<strong>de</strong>s, 6 fr. ; pigeons,<br />

1 70, oies, 8 à 10 fr., le tout la paire.<br />

Lièvres, 6 fr. ; perdreaux, 2 S5; palombes, 1 25, le<br />

tout la pièce.<br />

Œufs, 1 40 la dou2aine.<br />

Veaux do boucherie, o 85 le kilo, poids vif.<br />

Castélnau-RivièroBasse.<br />

Gran<strong>de</strong> foire. — La foire <strong>de</strong> novembre se tiendra,<br />

cette année, à Castelnau-Riviôre-Basse le lundi 7<br />

novembre.<br />

Grand apiprovisionnement d'oies, canards et din<br />

dons d'engrais.<br />

Apport d'échantillons <strong>de</strong> vins du Madiranais.<br />

Trie.<br />

Foire d'<strong>octobre</strong>. — La foire <strong>de</strong> mardi 25 <strong>octobre</strong>,<br />

ravorisée par un beau temps, a été très réussie. IS'os<br />

inverses places étaient bien approvisionnées; tran-<br />

sactions nombreuses et importantes.<br />

Voici les cours pratiqués :<br />

Halle aux grains. — Blé, 21 fr. les 80 kilos; avoi<br />

ne, 10 50; maïs, 10 f r. ; seigle, 17 fr.; lèves, 16 50;<br />

châtaignes, 17 50; pommes <strong>de</strong> terre, 5 25, le tout 1<br />

l'hectolitre.<br />

Place <strong>de</strong> la volaille. — Poules, <strong>de</strong> o a 0 fr. ; pou-<br />

lets, <strong>de</strong> 2 50 à 4 fr. : canards, <strong>de</strong> 3 à 4 fr.; dindons,<br />

<strong>de</strong> 9 H fr., le tout ta paire.<br />

Gij,;*a.. _ Lièvres, <strong>de</strong> 0 à 7 fr.; perdreaux, 2 50;<br />

paQom-Les, 1 20; grives, o 50, le tout le pièce.<br />

Œufs, 1 25 la douzaine.<br />

TAïtN ET GARONNE<br />

Montaigu-<strong>de</strong>-Quercy.<br />

Foire <strong>de</strong> la Saint-Orépin. — Notre vieille foire <strong>de</strong><br />

la Saint-Crépin, favorisée par une bonne journée a<br />

été <strong>de</strong>s plus belles. Beaucoup <strong>de</strong> mon<strong>de</strong> et beaucoup<br />

d'animaux <strong>de</strong> toute espèce. Voici les cours prati-<br />

qués :<br />

Espèce bovine. — Bœufs gras, <strong>de</strong> 40 a 42 fr. les<br />

50 kilos; vaches, <strong>de</strong> 36 à 40 fr. ; bœufs et vaches <strong>de</strong><br />

travail, <strong>de</strong> SCO à 1,100 fr. la paire; taureaux et gé-<br />

nisses, <strong>de</strong> 500 à Si» lr. la paire; veaux <strong>de</strong> lait, <strong>de</strong><br />

1 15 à l 20 le kilo.<br />

Espèce ovine. — Moutons, <strong>de</strong> 25 a 30 fr. la pièce;<br />

brebis, <strong>de</strong> 23 à 27 fr. la pièce ; agneaux, <strong>de</strong> 15 à.<br />

20 francs.<br />

espèce porcine, — Porcs gras, <strong>de</strong> 60 à 62 fr. les 50<br />

kilos ; poTcelels, <strong>de</strong> 15 à 40 fr. pièce.<br />

Basse-cour. — Poules, <strong>de</strong> 3 50 à 4 50 la paire ; pou-<br />

lets, <strong>de</strong> 2 50 à 3 50 la paire; canards, <strong>de</strong> 4 50 à 6 fr.<br />

dindons, <strong>de</strong> 9 à 11 fr.; lapins, <strong>de</strong> 1 50 à 2 fr. ; pi-<br />

geons, <strong>de</strong> i à 1 50; œufs, 1 50 la douzaine.<br />

Haille aux grains. — Blé, <strong>de</strong> 20 à 20 50; maïs, <strong>de</strong><br />

15 à 16 fr.; avoine, <strong>de</strong> 10 à 10 50; pommes <strong>de</strong> terre,<br />

<strong>de</strong> s i 10 fr., les 50 kilos.<br />

. - Lauzerte.<br />

Marché du 2S <strong>octobre</strong>. — Voici les cours prati-<br />

qués :<br />

HaMe aux grains. — Bûé, <strong>de</strong> 19 75 à 20 fr. les 80<br />

kilos; maïs vieux, <strong>de</strong> 14 75 à 15 fr. ; pommes <strong>de</strong> ter-<br />

re, <strong>de</strong> 5 à 5 50 les 50 kilos.<br />

Marché à la volaille. — Vente très actives, légère<br />

hausse sur les poulets. Vendus <strong>de</strong> 2 75 à 5 fr. ; pou-<br />

les, <strong>de</strong> 4 50 à 6 50; pigeons, <strong>de</strong> 0 70 à 1 50; canards,<br />

<strong>de</strong> 4 75 à 7 f r. ; le tout la paire; lapins domestiques,<br />

<strong>de</strong> i 25 à 2 50 pièce.<br />

Œuifs, 1 40 la douzaine.<br />

Gibier. — Lièvres, <strong>de</strong> 4 75 à 5 25; lajiins domesti-<br />

ques, <strong>de</strong> l 50 à 2 fr. -, perdreaux rouges, <strong>de</strong> l 75 à<br />

2 fr. ; gris, <strong>de</strong> 1 50 à 1 75; merles, 0 25; tourds, 0 30;<br />

le tout la pièce.<br />

Marché aux oies. — Peu <strong>de</strong> troutpeaux amenés.<br />

Vendus, <strong>de</strong> 13 75 à 17 fr. la paire.<br />

MARCHE DES VINS<br />

Ferrais.<br />

n n'y a pas eu dans la localité <strong>de</strong>s ventes sur<br />

souche. Voici les premières ventes traitées ces jours<br />

<strong>de</strong>rniers :<br />

Cave Pierre Chaï, 40 hect. a 40 50; cave Raoul<br />

Amigues. 40 hect. à 40 fr. ; cave Joseph Martin,<br />

65 hect. à 40 50; cave Etienne Trille, un petit foudre<br />

vin vieux a 45 fr. Ces caves ont été traitées par<br />

M. Mir, courtier à Ferrais, pour une maison du<br />

<strong>de</strong>hors.<br />

Cave Caliuzac, 45 hect. à 41 fr.; cave Laffont,<br />

100 hect, à 42 fr., pour une maison du <strong>de</strong>hors, cour-<br />

tier Laffont. à Ferrais.<br />

Cave Pourcine, 160 hect. h 42 50; cave Joseph<br />

Vidal, 120 hect. à 42 50; cave Gouzy, 50 hect. à 41 fr.<br />

Ces <strong>de</strong>rnières caves ont été traitées par l'intermé-<br />

diaire do M. Eloi Azam, à Ferrais, pour une mai<br />

son du <strong>de</strong>hors.<br />

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cours <strong>de</strong> Ro<strong>de</strong>z à AlbforléM <strong>de</strong>puis longtemps ;<br />

mes bonheurs <strong>de</strong> jeune fille en face <strong>de</strong>s<br />

bibaiots offerts à <strong>de</strong>s dates spécialement<br />

chères. Père me semble ici plus vivant<br />

qu'ailleurs. Il nous écoute, mon cousin.<br />

Et elle désignait à Vivian lo portrait<br />

du. général, placé juste au-<strong>de</strong>ssus du fau-<br />

teuil qu'il occupait.<br />

— Vous lui ressemblez étonnamment,<br />

remarqua le jeune homme.<br />

Elle fit « oui » <strong>de</strong> la tête, et dit d'un<br />

ton bas :<br />

— Je lui ressemble non seulement au<br />

physique, mais au moral. C'est à cause<br />

<strong>de</strong> cette ressemblance morale que j'ai un<br />

aveu à vous faire. Mon père ne pouvait<br />

rien souffrir qui entachât l'honneur... Je<br />

suis comme lui.<br />

Etonné, vaguement inquiet, il la re-<br />

gardait, droite, pâle, <strong>de</strong>vant la large baie<br />

ouvrant sur le mm. Une minute, elle as.<br />

piira avec force l'air chargé du parfum '<br />

<strong>de</strong>s roses qu'alangudssait le soleil, puis,<br />

résolue, efflie vint s'asseoir à côté <strong>de</strong> Vi-<br />

vian.<br />

— J'ai lu le manuscrit que vous m'a-<br />

vez confié.<br />

— Eh bien ? interrogea-t-il, railteur.<br />

•— Eh bien, mon impression est la mê-<br />

me que pouîT l'article SUT l'Education.<br />

— Vous avez pris connaissance <strong>de</strong><br />

tout ?<br />

— De tout. Gela vous étonne ? Vous<br />

aviez pensé que pieuse, — bigote, comme<br />

disent certains, — je resterais à moitié<br />

route, et vous rendrais le manuscrit,<br />

avec les yeux baissés d'une novice qui ne<br />

veut rien voir '?... J'ai été élevée auprès<br />

<strong>de</strong> mon père et l'instit-ulirico, qui venait<br />

me donner journellement dos leçons, •—<br />

femme intelligente, ddsimg>uée, — sa-<br />

chant que, très jeune, je <strong>de</strong>vais tenir une<br />

place dans le mon<strong>de</strong>, m'a, <strong>de</strong> concert<br />

avec lui, initié peu à peu à ce qu'est la<br />

vie. On ne m'a pas donné une piété <strong>de</strong><br />

« petites dévotiennettes », <strong>de</strong> même que<br />

l'on ne m'a pas montré les heures du jour<br />

et <strong>de</strong> la nuit comme <strong>de</strong>s heures <strong>de</strong> plai-<br />

sir incessant. On m'a dit : « La vie est<br />

une suite <strong>de</strong> <strong>de</strong>voirs entremêlés par Dieu<br />

<strong>de</strong> tristesses et <strong>de</strong> joies. Nous <strong>de</strong>vons ac-<br />

cepter vaillanTOient les premières, re-<br />

mercier tes secon<strong>de</strong>s, leur « sourire ».<br />

L'homme peut être le génie du mal, il<br />

peut être aussi un gui<strong>de</strong>, un soutien, un<br />

« ami ». On m'a dit <strong>de</strong> regar<strong>de</strong>r les œu-<br />

vres d'art avec <strong>de</strong>s yeux « chastes » ;<br />

que la « connaiséance » n'est pas le mal.<br />

On m'a dit enfin que le sacrifice <strong>de</strong> soi,<br />

l'élan du cœur vers Dieu valent <strong>de</strong>s cen-<br />

taines <strong>de</strong> prières bredouillées du matin<br />

au soir. Et, par-<strong>de</strong>ssus tout cela, mon<br />

^isin, en même temps que l'on m'ensei-<br />

gnait un amour <strong>de</strong> Dieu ar<strong>de</strong>nt, éclairé,<br />

on me donnait l'amour <strong>de</strong> l'honneur.<br />

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Vivian l'écoutait, ne sachant pas ce<br />

qu'elle alliait conduire, mais attiré par<br />

cette nature <strong>de</strong> femme si différente <strong>de</strong><br />

ceflfks qu'il avait rencanitaées dans le sa-<br />

lon <strong>de</strong> sa mère, ou dans ses voyages :<br />

poupées parisiennes ou cosmopolites, qui<br />

savent tout et le- mionitiraniL trop ; ou qu i,<br />

« sachant », sa plaisent à jouer les ingé-<br />

nues. Trcnipe-l'œi! enfantin qui ne<br />

trompe pensonne..., commue la pondre do<br />

riz et les teintures ne dissimulent pas ù<br />

L'observateur sagace, les teints jaunes et<br />

les ri<strong>de</strong>s.<br />

Les joues <strong>de</strong> Paule s'étaient empour-<br />

prées, une flamme brillait dans ses yeux,<br />

sa voix avait peirdu son hésitation pre-<br />

mière. Ce fut sans trouble qu'elle pour-<br />

suivit :<br />

— Touit ce que je viens <strong>de</strong> vous dire,<br />

mon cousin, et qui peut vous paraître<br />

fastidieux, vous explique cependant<br />

pourquoi j'ai lu votre manuscrit sans le<br />

fermer promptoment. Il est l'histoire<br />

d'une âme qui, n'ayant pas la foi néces-<br />

saire pour accepter la souffrance, s'in-<br />

surge contre Dieu, contre l'humanité^;, se<br />

venge, ou croit se venger, en répandant<br />

le venin <strong>de</strong> la haine sur ce qui est beau<br />

et bon. La vengeance est basse, miséra-<br />

ble, indigne d'un honnête homme. Elle<br />

entacherait à jamais votre nom. le nô-<br />

tre... C'est contraire à l'honneur.<br />

Elle s'arrêta... Ses lèvres tremblèrent ;<br />

puis, <strong>de</strong> nouveau résolue, elle dit :<br />

— J'ai fait ce qu'eût fait sûrement mon<br />

père : j'ai brûlé le manuscrit.<br />

Vivian poussa un cri, — vrai cri <strong>de</strong><br />

bête fauve, — et, oublieux <strong>de</strong> tout, sauf<br />

<strong>de</strong> sa colère, il s'élança vers Paule, 1 le<br />

poing levé, en proie à une <strong>de</strong> ses rages<br />

insensées qui f ai sai ent autrefois trembler<br />

chacun aut our <strong>de</strong> lui .<br />

Très pâle à présent, mais ignorant la<br />

i onainrbe, Paule- regardait le malheureux<br />

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inÛTiriie, horrible dans sa fureur... Ce<br />

calme, co regard impressionnèrent Vi-<br />

vian pilus que les cris, les révoltes, les<br />

larmes, les évanouissements. Il se laissa<br />

retomber sur le fauteuil, haletant <strong>de</strong> l'ef-<br />

fort qu'il s'imipoeait, et balbutia :<br />

— Paffdonnez-mol ... Vous ne <strong>de</strong>viez<br />

pas... Mon travail... Mes annotations...<br />

Un pareil abus <strong>de</strong> ma confiance... Avant<br />

que je piu&sse refaire... Non, vous ne <strong>de</strong>-<br />

viez pas...<br />

Il semblait tellement souffrir, qu'une<br />

immense pitié succéda à l'indignation <strong>de</strong><br />

Paule.<br />

— Ecoutez, Vivian, dit-elle avec dou-<br />

ceur : mon tort est <strong>de</strong> n'avoir pas eu<br />

assez <strong>de</strong> foi en la gran<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> votre ca-<br />

ractère pour vous donner ce mannscrit<br />

et vous prier <strong>de</strong> le détruire vous-même.<br />

Ne parlez donc pas <strong>de</strong> « refaire » cette<br />

œuvre mauvaise, vous m'enlèveriez le re-<br />

gret très sincère que j'éprouve <strong>de</strong> ce tort,<br />

— l'unique ! — et je n'aurais plus qu'à<br />

m'applaudir d'un acte qui vous empêche<br />

d'avilir votre nom...; car, après l'anony-<br />

mat dès articles, vous signiez le livre !<br />

conclut-elle, s'animant <strong>de</strong> nouveau. Oh !<br />

si mon père avait vu insulter la reli-<br />

gion, l'armée, — ses <strong>de</strong>ux passions ! —<br />

par vous, son neveu !!!<br />

Ecroulé dans son fauteuil, il murmu-<br />

ra, les <strong>de</strong>nts serrées :<br />

— Je suis libre d'agir comme bon me<br />

semble.<br />

— Oui, mais vous avez trois juges <strong>de</strong><br />

l'emploi <strong>de</strong> votre liberté : Dieu, la so-<br />

ciété, vous-même. Dites, Vivian, pour-<br />

quoi vous êtes-vous tellement aigri, que<br />

votre intelligence très belle se soit dé-<br />

voyée ? Que l'on ne puisse plus trouver<br />

le chemin <strong>de</strong> votre cœur ?<br />

Brusquement, il leva, la tête, oubliant<br />

son manuscrit pour revivre le passé qui<br />

lui était odàeus. .<br />

— Vous voulez savoir ? Eh bien, écou-<br />

tez. Aussi loin que remontent mes sou-<br />

venirs, je me vois malheureux. Mes pa-<br />

rents avaient honte <strong>de</strong> moi ; pourtant<br />

mon infirmité ne vient pas <strong>de</strong> naissance,<br />

je le dois au manque <strong>de</strong> surveillance <strong>de</strong><br />

ma mère. Aussi ma présence, — remords<br />

vivant, — l'exaspérait comme elle l'exas-<br />

père encore. J'ai été élevé sans affection,<br />

sans caresses, à la campagne. Les ga-<br />

mins du pays m'appelaient « le bossu » ;<br />

et, dès le premier jour <strong>de</strong> mon entrée<br />

au collège, mes camara<strong>de</strong>s me donnèrent<br />

ce nom-ïà. Que j'ai souffert pendant <strong>de</strong>s<br />

années et <strong>de</strong>s années !!! Au village, 'si je<br />

n'étais pas aimé, j'avais, au moins, l'es-<br />

pace pour m'ébattre, les animaux pour<br />

jouer ; au collège, rien que l'emprison-<br />

nement, les rires moqueurs, les taquine-<br />

ries incessantes. Pendant un an, j'ai<br />

pleuré chaque nuit dans mon petit lit du<br />

dortoir. Puis, las d'être une oifoite, le<br />

souffre-douâeua' finit par se révolter. Que<br />

pouvait, être la révolte d'un nain contre<br />

un bataillon <strong>de</strong> gaillards résolus à tout ?<br />

Une défaite. Alors, méchant, oui, c'est<br />

vrai ; replié sur moi-même, c'est vrai en-<br />

core, je me passionnai pour l'étu<strong>de</strong>, rê-<br />

vant tour à tour <strong>de</strong> vengeance et <strong>de</strong> gloi-<br />

re. Au fond, j'espérais vaguement que<br />

mon intelligence, mes succès, auréolant<br />

à la sortie du collège mon front <strong>de</strong> jeune<br />

homme, j'obtiendrais une place meil-<br />

leure au foyer, dans le mon<strong>de</strong>. Rêve fou !<br />

Mon père, très affaibli, ne songeait plus<br />

qu'à G liberté qui flattait . son ,orgueil.<br />

Quant au mon<strong>de</strong> ? Chuchotements, com-<br />

misération, rires : voilà les souvenirs<br />

gardés <strong>de</strong> mon contact avec lui. J'ai pris<br />

le parti <strong>de</strong> vivre un peu à Grang&belle,<br />

beaucoup à l'étranger. En voyage, je suis<br />

un inconnu; la compiassion, les moqueries<br />

me sont moins amènes. A Grangebelle,<br />

je ne vois qu'Huguette... Huguette bien<br />

délaissée aussi avant votre amvee-<br />

vous vous étonnez que je ne sois pas •<br />

aimant ? Vous vous étonnez Q««<br />

me soit <strong>de</strong>venue un stylet ? C^^'res-<br />

vous. maintenant que, ^ e c %^ Te riez-<br />

se, mon cœur reste froid ï L£»" j ^<br />

vous qu'après tant <strong>de</strong> somn^^'nii<br />

gringalet flagelle, aer^nime coui- ^<br />

géant les hommes qui 1 ont ' ~ f luj<br />

mépris, les femmes qui o ontî"|édain '?<br />

que <strong>de</strong>s sourires <strong>de</strong> pitié ou<br />

Comprenez-vous... , t <strong>de</strong> souffle.<br />

Vivian s'interrompit-, à k° l V,, tortures<br />

brisé aussi par l'évocatioB oe»<br />

endurées. «-itm r*"<br />

— Tout cela me fait mai « w»V ^ous<br />

prit-il d'une voix sour<strong>de</strong>- *: u ' c ' on ïprefl-<br />

ne comprendrez pas... Vous» alfin<br />

direz pas non plus qu'en darrui-<br />

œuvre... ^ard, ^<br />

Il s'arrêta <strong>de</strong> nouveau . »on veja ai »<br />

>au'<br />

?r sui >i^o- ^ ^ u<br />

.. nplissaient les J€U\ ^.-j<br />

jeune fille, inondaient ses joues e ' ~ mé .<br />

dain, une phrase oubliée revOT* d<br />

moire <strong>de</strong> Vivian : _ « J „.<br />

« — Si, mon cousin, j'an so»n«<br />

me avait souffert... Elle P^^^?<br />

Sur qui pleurait-elle ? Sur lx f- m i}0<br />

Ou, revivant son passe en


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Samedi II Octobre - 2i) 3 Année - N* 6,544.<br />

les<br />

rfis cu=sion <strong>de</strong>s interpellations sur la grè-<br />

LaJ freminets a continué a la Chamfcre ;<br />

tntèndu les discours <strong>de</strong> MM. Briquet et<br />

ftert Thomas. _.>-<br />

,,lhunal correctionnel <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> a ac-<br />

cises cheminots grévistes. Cassagrie et<br />

r,nnrsuivis pour entrave a la liberté du<br />

5oso -P 0 ".\asserre, afficheur ; il a condam-<br />

lrav.î Morlv-Rollan, secrétaire <strong>de</strong> l'Union <strong>de</strong>s<br />

té ï' ifavinst jours <strong>de</strong> prison, et M. Lion,<br />

^imeur, à dix jours <strong>de</strong> prison, tous <strong>de</strong>ux<br />

lans sursis.<br />

.„ unuiant interrompre un court circuit, sur<br />

.„ vou.c"i> s n}a|!ban à Caussa<strong>de</strong> M Henri<br />

par un fil<br />

E ",,iP%e Montauban à Caussa<strong>de</strong>,<br />

£^&Ux a été électrocuté p<br />

^mettant'un courant <strong>de</strong> 10.000 volts.<br />

hombe a été découverte <strong>de</strong>vant l'immeu<br />

e<br />

jin<br />

cet en-<br />

n était que l'œuvre d'un mauvais plai-<br />

M e fiaSifé, à Paris, fiar M.<br />

Le „ Frédéric-Morel », allant <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux<br />

-, Diinkerciue avec un chargement d'essence tle<br />

li'ébenthine et <strong>de</strong> résine, a été détruit par le<br />

jj!., dans les parages <strong>de</strong> l'île d'Yeu ; i'équipa-<br />

« êst sauvé.<br />

Ue roi et la reine d'Angleterre sont allés, à<br />

ftoodnorton, rendre visite au roi Manuel.<br />

Des mesures d'ordre d'une extrême rigueur<br />

ent été prises, à Bruxelles, à l'occasion du dé-<br />

part da Guillaume II, dans la crainte d'un at-<br />

tentat anarchiste.<br />

L'aviateur Tabuteau a pris le départ, à<br />

S h. 45 du matin, à Etampes ; il a volé toute<br />

la matinée et une partie <strong>de</strong> l'après-midi, a ga-<br />

gné la Coupe Michelin et a battu tous les re-<br />

cords <strong>de</strong> distance et <strong>de</strong> durée.<br />

—t'—<br />

La-Française, à M. A. Aumont, a gagné le<br />

Prix <strong>de</strong> Flore (25.000 fr.), à Maisons-LaîfiUe.<br />

—:—<br />

Voir, par ailleurs, les nouvelles qui nous<br />

tout parvenues à la <strong>de</strong>rnière heure.<br />

La première séance d'interpellation<br />

avait donné la sensation d'un <strong>de</strong>m;i-.succès<br />

remporté par le pirési<strong>de</strong>nt du Conseil.<br />

Or, il en cet <strong>de</strong>s batailles parlementaires<br />

comme <strong>de</strong> celles qui se livrent avec <strong>de</strong>s<br />

fusils et du canon ; il faut vaincre on<br />

périr et tell© victoire incomplète res-<br />

œmbfe souvent à un échec. Pour dire<br />

choses comme elles sont, le citoyen<br />

Bràind, lorsqu'il a quitté la tribune, en<br />

est <strong>de</strong>scendu diminué.<br />

La secon<strong>de</strong> journée confirme cette pire-<br />

Mière imprsseion. Comme l'ont fait ob-<br />

server nos correspondants, l'accueil flat-<br />

teur fait jeudi par la Chambre au minier<br />

te <strong>de</strong>s travaux publics intervertit les<br />

lûtes dans le Cabinet. Ce n'est pas M.<br />

I Bri&nd, c'est son collaborateur qui appa-<br />

tàt comme le véritable maître <strong>de</strong><br />

l'heure. Et lo gouvernement, déjà mis<br />

* posture assez critique par les bruits<br />

waridus sur sa dislocation prochaine,<br />

subit <strong>de</strong> ce chef un nouvel affaiblisse-<br />

ment.<br />

Sa rlehoiB du parti rôvoiliutionnarre, le<br />

ftys, pris dans son. ensemble, est recon-<br />

^ssant à M. Briand d'avoir conjuré la<br />

p v e. Il ne faut pas dsmandar à l'cpd-<br />

Publique ce qu'elle ne peut pas<br />

I et°T* r ' ce ' 3 t~à-- est '<br />

Pour<br />

pas que quarante ans <strong>de</strong> scandales<br />

républicains n'arenst pas sensi-blemeint<br />

émoussé la déllicate&se <strong>de</strong>s Français. On<br />

n'est difficile aujourd'hui ni sur les gens<br />

mi sur les choses. Néanmoins, si nous<br />

en jugeons 'par noihr© propre seni-iment,<br />

il est incontestabSo que les avanies, mé-<br />

rdiées, à coup sûr, mais tout <strong>de</strong> même<br />

épouvantables, dfcnit est pour le quart<br />

d'heure abreuvé le citoyen Briand, l'ont<br />

singull èreiment discrédité.<br />

Songez que oe qu'iil doit conquérir en<br />

ce moment, afin <strong>de</strong> tenir son emploi, ce<br />

n'est pas seuilemenit une majorité parte-<br />

menitaiiire pilius ou moins fragile et mou-<br />

vante. Le ministre Briand prend l'atti-<br />

tu<strong>de</strong> d'un sauveur, et l'on sali combien<br />

facitemiemit, chez nous, ce mot équivaut<br />

à celui <strong>de</strong> dictateur. Mais n'est pas dic-<br />

tateur qui veut, surtout quand la dicta-<br />

tune a peur base le respect <strong>de</strong>s chc«es<br />

respectables. Pour jouer ce rôlé, il faut<br />

obtenir l'assentiment durable <strong>de</strong> la<br />

masse d'honnêtes gens qui forment cette<br />

opinion publique dont nous parlions<br />

tout à l'heure. Et il est douteux que les<br />

honnêtes gens ne sentent pas leur foi<br />

en M. Briand s'attiédir quand ils le<br />

voient si justement conspué, honni, dé-<br />

crié par ses anciens aimis.<br />

Briand, c'est te héros du jour. Il est<br />

en pleine clarté, tous tes yeux sont bra-<br />

qués sur. lui. Pour essuyer sans péril<br />

tant <strong>de</strong> lumière et <strong>de</strong> curiosité, il faudrait<br />

être invulnérable. Or, le citoyen Briand<br />

me l'est pas, il s'en faut. Chaque épi<br />

gramme <strong>de</strong> Goflily, chaque apostrophe <strong>de</strong><br />

Bouveri ternit quelque chose <strong>de</strong> son<br />

nimbe et fait tomber un peu <strong>de</strong> son pres-<br />

tige. Pendant ce temps l'étoile <strong>de</strong> Mille<br />

rand monte sur l'horizon. CeluMà date<br />

<strong>de</strong> plus loin. L'oubli s'est fait sur quel-<br />

ques-uns <strong>de</strong> ses exploits. D'ailleurs il est<br />

moins en évi<strong>de</strong>mee. On l'observe avec-<br />

une moindre attention. Vienne un heu-<br />

reux coup du sort, et l'ancien révolu-<br />

tionnaire travesti en baron du Saint-<br />

Emrpire, repoussant l'ami Briand dans la<br />

coulisse, occupera le premier pitan.<br />

Maïs Millerand, c'est encore Briand,<br />

Briand avec ses déforniatioœ et ses ver-<br />

nues, Briand avec son bagage collecti-<br />

viste et ses haines <strong>de</strong> loup-cervier<br />

Laissez faire aux dieux ou plutôt aux<br />

socialistes <strong>de</strong> la Chambre, et Milferand,<br />

déshaibiiiiilé comme son prédécesseur, s'é<br />

crouilera oomme lui sous un mépris dont<br />

en ne saurait dire qu'il n'est point édifié<br />

sur d'indœtructibles assises. Après quoi<br />

l'on en verra venir un autre, puis un<br />

autre encore, courant à la même culbute;<br />

tant et si bien que les braves gens fini-<br />

ront par ouvrir les yeux, par écouter les<br />

conseils du .sens commun et par conveniir<br />

que, pour réduire à composition les bri-<br />

gands, tl serait pru<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> ne pas surex<br />

citer leurs mauvais instincts, leurs<br />

colères et leurs appétits en jetant la<br />

pourpre dictatoriale sur les reins d'un<br />

ancien bandit.<br />

meurs noyaux et à côté du tombeau royal, j<br />

dans la pyramiidie die Sakkarah, près Mem-<br />

pirns. , .,<br />

D'après une vieLlàe tradition, il était su'i-<br />

nommé « Martre <strong>de</strong>s mystères et dos con-<br />

tres ». Ce dmïàer nom, sans doute, à cause<br />

du nombre extraordinaire dies méditcamerus<br />

en usage otrez les vieux Egyptiens.<br />

Sa mémoire fut vénérée par le peuple pon-<br />

dant plus <strong>de</strong> 4.000 aras, et beaucoup d'hôpitaux<br />

portèrent siom nom ; maits plus tard, sous le<br />

règne <strong>de</strong>s PtoJémées, son nom fut ii<strong>de</strong>ntono<br />

avec celui du dieu grec <strong>de</strong> la mé<strong>de</strong>oi'ue, Esçu-<br />

lape, qui vivait 3.000 ans après son illustra<br />

prédécesseur.<br />

Trois siècles après Jvem-Hete-p, le roa Atoti<br />

écrivait un traité sur l'anatomae, ©t quelques<br />

siècles après ce <strong>de</strong>rnier, vivait un autre «ni-<br />

roergien célèbre, dans la tombe duquel (près<br />

<strong>de</strong> SakUaroh) on découvrit <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ssins fort in-<br />

téressants, reprêseiïtanit d'iverses opérations<br />

ichii-urgicates.<br />

D'après le célèbre Papyrus Ebers — cnu coni-<br />

tieut beaucoup <strong>de</strong> détails curieux sur l'art die<br />

guérir les anciens Egyptiens — on doit sup-<br />

poser que les représentants <strong>de</strong> la mé<strong>de</strong>esno<br />

étaient déjà fort en renom cbez ce psuplic<br />

G.000 ans avant Jésius-amiet.<br />

—C 1 — L'i<strong>de</strong>ntité <strong>de</strong>s criminels.<br />

Le Literary Diyest expose une nouveUe mé-<br />

tho<strong>de</strong> c!i<strong>de</strong>ntification recommandée par io<br />

professeur Tamassia, <strong>de</strong> l'Université <strong>de</strong> Pa-<br />

doue. Elùe repose sur l'observation <strong>de</strong>s veines<br />

<strong>de</strong> la main ; soir promoteur la déclare plus<br />

sûre, en tout cas plus faciie et plue e.x-pédi-<br />

uve que l'examen mimutieux <strong>de</strong>s empreirstes<br />

di.gi'tates. Rien <strong>de</strong> plus personnel que la dis-<br />

position <strong>de</strong>s veines sur la paume. Quelques<br />

physiologistes, comme Lusanava -et Capon, ont<br />

soutenu que cette disposition pouvait être hé-<br />

réditaire ; maie leur doctrine est réfutée par<br />

les travaux <strong>de</strong> Capon lui-même, qui reconnaît<br />

n'avoir trouvé <strong>de</strong> ressemblances familiales<br />

que dans 12 cas sur 72 ; encore les ressem-<br />

blances é-taieut-el<strong>de</strong>s imparfaites. Tout le<br />

mon<strong>de</strong> a observé que le réseau veineux est<br />

extrêmement varié non seulement chez <strong>de</strong>s<br />

individus différente, maie sur les <strong>de</strong>ux mains<br />

du même individu.<br />

A supposer qu'on puisse trouver une cer-<br />

taine analogie entre <strong>de</strong>ux mains droites et<br />

risquer <strong>de</strong> ce fait unie confusion fâcheuse, il<br />

est invraisemblable qu'une secon<strong>de</strong> analogie<br />

se nencontre entre les mains gauches <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux<br />

intéressés.<br />

Il y a donic là un moyen <strong>de</strong> contrôle qui<br />

supprime pratiquement toutes chances d'er-<br />

reur. Le grand avantage <strong>de</strong> la métho<strong>de</strong> Ta-<br />

massia est sa simplicité. Il faut quelque expé-<br />

rience et <strong>de</strong> l'observation, pour lire dans les<br />

lignes délicates du doigt. Le premier venu,<br />

murai d'une photographie, reconnaîtra le <strong>de</strong>s-<br />

sin <strong>de</strong>s veines d'une main.<br />

Clemenceau au Brési<br />

M. Clemenceau, retour <strong>de</strong> l'Amérique da<br />

Sud. a entretenu avec abondance tous les<br />

journalistes qui sont allés l'interroger <strong>de</strong><br />

ses succès comme conférencier. A l'en<br />

croire, le Brésil tout entier s'est levé pour<br />

l'acclamer et lui faire un triomphe.<br />

A beau mentir qui vient <strong>de</strong> loin, dit un<br />

axiome. Autrefois, c'était commo<strong>de</strong> ; au-<br />

jourd'hui, avec le télé-graphe et les jour-<br />

naux qui -pénètrent partout, c'est plus diffi-<br />

cile.<br />

M. Clemenceau a peut-être trouvé dans<br />

tes milieux libres-penseurs et maçonniques<br />

l'accueil enthousiaste qu'il dit. Mais une<br />

partie <strong>de</strong> la population brésilienne et non<br />

la moindre, a hautement protesté contre la<br />

venue <strong>de</strong> ce propagandiste <strong>de</strong> l'athéisme of-<br />

ficiel français. C'est ainsi que l'Union ca-<br />

tholique <strong>de</strong> Rio-<strong>de</strong>-Janeiro et l'Union popu-<br />

laire <strong>de</strong> l'Etat <strong>de</strong> Minas Geraes ont mis en<br />

gar<strong>de</strong> leurs concitoyens contre l'emballe-<br />

ment <strong>de</strong>s anticléricaux. Des listes <strong>de</strong> pro-<br />

testation se sont couvertes <strong>de</strong> signatures et<br />

l'une d'entre elles, celle du Minas Geraes,<br />

ne comptait pas moins, au 20 septembre<br />

<strong>de</strong>rnier, <strong>de</strong> cinquante mille adhésions.<br />

Le Corriero Catholico. publié à Uberaba<br />

(Etat <strong>de</strong> Minas), cite quelques-unes <strong>de</strong>s ré-<br />

olutions adoptées à ce sujet par les catho-<br />

liques. En voici une :<br />

incapable <strong>de</strong> créer <strong>de</strong> l'ordre<br />

une longue durée, car il sera tou-<br />

I %i ccin '^ iain *. pour se maintenir aux<br />

'h d2f '. <strong>de</strong> donner <strong>de</strong>s gages aux gens<br />

1 Çi^T? 1 '^' l'esqueJs ne siègent pas tou-<br />

1 W * 1,exfa "êlr>o gauche, on le sait fort<br />

'« l'opinion publique ne considère<br />

4tivc<br />

« ehese<br />

seil vient d'avoir<br />

a savoir que le prési<strong>de</strong>nt<br />

raison d'une<br />

Sttepp*"". Parfaitement caractérisée <strong>de</strong><br />

iui f;l 0i,viJ e, et cela suffit pour qu'elle<br />

^vai-îp Cirédit ' Le pays veut P c ' uv0,i 'r<br />

• ,a ^ *t vivre eai paix ; quiconque<br />

«ssw re ;P°udire à cette aspiration est<br />

s ï"Wu U ' n Plébiscite dé confiance et <strong>de</strong><br />

Sa e -<br />

\ bl-w ecl " P as dfu tout injuste et nous<br />

f établi i*" 3 aucuiPem 'e'nit les bonnes gens<br />

Vtiom a T eC ta ' n ' t d ' e S0I1S une dis"<br />

* le,, m ce,ux 1;es troublent<br />

à ^eupations ou leur repos et<br />

| vient la soudaine fantaisie <strong>de</strong><br />

«ucc f' ^ Iais e011"© doit-on tenir<br />

^ cïP,^?5^ e <strong>de</strong> l'origine et du passé <strong>de</strong><br />

et si<br />

Le beau-îrère.<br />

En quittant le ministère, M. Viviani pourra<br />

se vanter d'avoir bien employé son temps.<br />

Non pas qu'il ait rendrai un- service quelconque<br />

au travail et aux travailleurs. Il ne s'agit pas<br />

cle cela.<br />

Le ministre démiftsio-ranaire dm travail et <strong>de</strong><br />

îa prévoyance sociale eambie n'avoir été pré-<br />

voyant qu'au p-roflt cle sa famille.<br />

Son beiau-f-rèa-e, M. Baffrey, était <strong>de</strong>venu,<br />

grâce à sa protection-, juge su.p-pùéanit quelque<br />

part en .Algérie. Il en a fait successivement<br />

un juge d'instruction au tribunal <strong>de</strong> la Seine<br />

et un conseiller à la cour d'appel <strong>de</strong> Paris.<br />

On n'accusera pas M. Viviani d'avoir fait au<br />

pouvoir du népotisme. Il s'est borné à être un<br />

beau-frère serviable. -Grâce à lui, M. Baffrey<br />

— nom pré<strong>de</strong>stiné — a pu s'asseoir autour <strong>de</strong><br />

l'assiette au beurre.<br />

—©— Trop die victimes.<br />

Après le capitaine Madiot, voilà que l'avia-<br />

teur Blanchard se tue.<br />

Est-ce qu'on ne va pas prendre enfin d^s<br />

mesures pour arrêter cette trop longue série ?<br />

C'est d'autant plus urgent que, mairaieiniant,<br />

les aviateurs commencemt à prendre <strong>de</strong>s pas-<br />

sagers et qu'on ne peut même plus arguer<br />

<strong>de</strong> ce fait qu'il est difficile d'empêcher quel-<br />

qu'un <strong>de</strong> se rompre le cou &i tel est sou bon<br />

plaisir.<br />

Il est grand temps qu'on réglemente l'avia-<br />

tion, comme on a réglementé d'autres services<br />

privés moins dangereux à coup sûr.<br />

Quand on pense à la difficulté qu'on éprouve<br />

à obtenir un permis die conduire pour une<br />

automobile, on <strong>de</strong>meure confondu <strong>de</strong> voir le<br />

nombre <strong>de</strong> jeunes gene auxquels on permet<br />

- s &tôver dans les airs et <strong>de</strong> se mettre aux<br />

<strong>de</strong><br />

défe<br />

Sel<br />

.-7<br />

W^-tars. Si souple, si disert<br />

«y<br />

fcouvr, e *p éd «»ts qu'il puisse être,<br />

'Wrtt<br />

d'Etat<br />

6 avec <strong>de</strong>s déploiements <strong>de</strong> trou-<br />

ne gouverne pas uni-<br />

5* W^ Cte0rw\tyn<br />

M. Lefas. — Au-diewniis die la loi, il y a ]n<br />

lion sens dûs cèwmtoot». (Très bien f Très<br />

bien ! à droite et au centre.)<br />

M. Briquet. — Pouir mol, au-d»SSUA <strong>de</strong> ta.<br />

Wfl n'y a rten. (A.i»i»liaiwliœc?morate a îv.xU-è-<br />

niic-gauichc ; pTobetetarotona à droite et au cén»<br />

tme. )<br />

M. Vandamme. — Respectez-là et vous n'ait-<br />

T67. pas besoin d'aller au-<strong>de</strong>ssus. (ProUv^-i<br />

tiens à l'exitrfjme-gauiche.) . "<br />

M. Briquet. - Le gouverniemeut a voulu mo<br />

bilisrr les employés <strong>de</strong> chemins do fer non<br />

pas pour la défense naUiHiiaile mais pour w><br />

détanae <strong>de</strong>s capitalistes. (Très bien! Très bien!<br />

a l'extroine-gauche.)<br />

Dans son rapport au prési<strong>de</strong>nt die la Upg<br />

blique, le miii.istiio dus la guoirro n dit n.u'ii s'-,<br />

Kit <strong>de</strong> combler une laouiie


SAMEDI <strong>29</strong> OCTOBRE 191Ô<br />

ÉMpMHBMMj<br />

loe .«s songé quand. lors <strong>de</strong>s événements <strong>de</strong><br />

î^viWta. nLns avtoas ta»» avoir la guieirre<br />

M. Jaurès. — Très bçetn ! . :. ... i<br />

M Brieuet. — La solidarité muMSterteMe a<br />

«ar-dart ie ministre do la guerre a taire a-<br />

=T,n décret am va à rencontre <strong>de</strong>s lois sur<br />

fcTé«ui8*ons wat-mes ot <strong>de</strong>s décrets ante-<br />

rteurs sur tes sections <strong>de</strong> campagne, et qui<br />

constitue une mesure inadmissible.<br />

Le "ouvernenicint peut pairter d'insoumis-<br />

sion et le presteent, du conseil refuser super-<br />

bement <strong>de</strong> discuter avec <strong>de</strong>s rebelles ; mais<br />

quii dons a violé ia loi militaire, sinon le mi-<br />

nistre qui lu- remplacée par <strong>de</strong> simples crrcu-<br />

4e» transgresssurs <strong>de</strong> cette loi ne sont pas<br />

les oftenriaots qui ont refusé d'oOewr a une<br />

convocation i.lëgaie. .<br />

>T rcrecte uu'eta Franioe on puasse taire ser-<br />

vir" l-ariâtruiment rnilttaire S dies lins qua ne<br />

sont pois patriotiques, alors que 1-emperenr<br />

d'Allemagne, -notre eninemi, -se gar<strong>de</strong> Oieu <strong>de</strong><br />

recourir à <strong>de</strong> pareilies mesures. (Murmurée<br />

sur divers bancs au centre et à gauche.)<br />

Cris à l'extrème-gauche. — Hou '. Hou 1<br />

M. Briquet. — Le grand coupable n'est, ici,<br />

quo le iaiirisSre <strong>de</strong> la guerre.<br />

Voix à l'extrème-gauche. — Il a agi par or-<br />

dre. »<br />

Inci<strong>de</strong>nt<br />

M. Tourna<strong>de</strong>. — Les socialistes allemands<br />

ne vous ont jamais donné le spectacle non-<br />

teux que vous donnez actuediament. » (Salve<br />

d'applaudissements sur <strong>de</strong> nombreux bancs.)<br />

Les socialistes, furieux, ten<strong>de</strong>nt les poings<br />

vers l'interrupteur ; on s">inveetive <strong>de</strong> banc a<br />

banc : le prési<strong>de</strong>nt agite furieusement sa. son-<br />

nette ot obtient finalement un silence relata.<br />

M. Briquet. — 11 est difficile do s'arrêter<br />

dans ta. voie da l'illégalité ; on s'est hâté <strong>de</strong><br />

publier à HOfficlel <strong>de</strong>s ordres <strong>de</strong> convocation,<br />

et on a envoyé ces ordres sans attendre les dé-<br />

lais obligatoires. (Très bien. 1 Très bien 1 â<br />

rextrème-gauciha. )<br />

Le miraiiatre <strong>de</strong> la guerre supporte le poids<br />

<strong>de</strong> la responsabilité niindsténteîle : on a remis<br />

bienveitlaimment aux Compagnies <strong>de</strong>s ordres<br />

d'appel.<br />

M. Ringuier. — Dans le Nord, c'est la Com-<br />

pagnie eàle-anèrae et non l'autorité militaire<br />

qui' a lancé les ordres d'appel (Applaudisse-<br />

ments à l'extrême-gaucne.)<br />

M. Briquet. — Dans cette grève, le gouver<br />

niemant a violé toutes les libertés ; le prési<strong>de</strong>nt<br />

du conseil, quand il a parlé <strong>de</strong> sabotage, au-<br />

raiit dû avoir au moins la pu<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> ne pas<br />

ilnsiulter les ouvriers qui ont fait sa fortune<br />

politique. (Salve d?applauidiiissemen4s à l'extrè<br />

me-gauche.)<br />

Il a dénioncé le Syndicat <strong>de</strong>s chemins die fer,<br />

3e comité <strong>de</strong> grève.<br />

Nouvel inci<strong>de</strong>nt<br />

M. Briand.— J'ai dit que les meneurs avaient<br />

préparé une grève aonrchiiste ; je l'ad dit aux<br />

délégués qiui sont venus dams mon cabinet<br />

ROUIS en étk aïs avisés.<br />

Les cheminots 9â«aSent où ils avaient en<br />

laisant JJ. y;ev>a, mais il était trop tard. »<br />

Ces paroles sauaevenit un véritable orage<br />

à gauche ; les socialistes, <strong>de</strong>bout, invectivent<br />

&1. Briand ; on entend voter les épithètes <strong>de</strong><br />

« Menteur I Canaille ! »<br />

M. Brasson se précipite sur sa sonnette et<br />

l'agite à tour <strong>de</strong> bras , les cris et les gestes<br />

sont impuissants, las voeiterations continuent.<br />

Penidiant cinq minutes, la séance -est virtuel-<br />

Seiment suspendue.<br />

Enfin, M. Briand réussit à poursuivre.<br />

M. Briand. — Ils n'étalant plus maîtres <strong>de</strong> la<br />

situation ; elle était aux malins <strong>de</strong>s meneurs ;<br />

je le répète ici, j'ai voulu éviter aux cheminots<br />

<strong>de</strong>s mécomptes, sauvegar<strong>de</strong>r leurs intérêts tout<br />

en sauvegardant ies droits sacrés du pays.<br />

(Appliauidùsseniieaits nourris à droite, au oemàre<br />

et à gauchie ; protestations à l'extréme-gau-<br />

lobe.)<br />

M. Briquet. — M. le Présidant du conseil<br />

slest trompé quand, il a annoncé le caractère<br />

îamuirreotiionneil <strong>de</strong> la grève.<br />

Ce qui s'est passé dans ma région en est la<br />

preuve ; j'ai pu constater par moi-même que<br />

jamais on n'avait vu une grève aussi calme.<br />

(Très bien ! Très bien ! à l'extrème-gauche.)<br />

On poursuivait un plan <strong>de</strong> terreur et d'inti-<br />

midaitioin, on pcirqniisitionnait chez <strong>de</strong>s ci-<br />

toyens, on procédai* à <strong>de</strong>s arrestations arbi-<br />

traires ; le droit <strong>de</strong> grève était formellement<br />

violé.<br />

v iLe droit électoral lui-même s'est trouvé at-<br />

teint a Bêthiuine, à l'occasion d'urne élection a»<br />

conseil d'airondissetmiant ; le droit <strong>de</strong> vote a<br />

été suspendu par le sous-préfet pour le per-<br />

sonnel <strong>de</strong>s sections <strong>de</strong> .chemins <strong>de</strong> fer die cam-<br />

pagne par ordre <strong>de</strong> l'autorité supérieure. (Ex-<br />

clamations à ltextréme-gauche.)<br />

Le prési<strong>de</strong>nt du conseil a déclaré que la grè-<br />

ve ne changeait rien à ses dispositions bio»<br />

veillantes à l'égard <strong>de</strong>s cheminots.<br />

Le ministre <strong>de</strong>s travaux publics a conlirmé<br />

ses déclarations; mais je n'ai guère confian-<br />

ce dans «e langage, après les actes du gouver-<br />

nement ; je ne viens pas <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r l'indulgen-<br />

ce <strong>de</strong>s ministres ni votre indulgence, Mon<br />

sieur Briand, nous n'en voulons pas. (Vils a.p<br />

plaudissemenits à l'extrème-gauche.)<br />

Mais je m'adresse aux républicains <strong>de</strong> cette<br />

assemblée, et je réclame d'eux la justice pont<br />

les cheminots qui ont été <strong>de</strong>s victimes et qui<br />

ont défendu le droit sacré <strong>de</strong>s travailleurs.<br />

(Applaudissements à l'extrême-gcauche.)<br />

Le prési<strong>de</strong>nt du conseil a indiqué certains<br />

projets d'avenir, sans préciser, d'auteurs ; le<br />

ministre <strong>de</strong>s travaux publics, plus positif, a<br />

apporté une solution plus précise et a pro<br />

pesé dos dispositions <strong>de</strong> la législation canna-<br />

d-ienna, mise en. avant intentionnellement<br />

par le Temps.<br />

Les ouvriers méritent d'être défendus contre<br />

la coalition (ies classes capitalistes appuyées<br />

sur un gouvennemenl d'aventures. (Mouve<br />

BOenit prolongé.)<br />

Plusieurs ministres interviennent<br />

L'extTême-gauohe applaudit bruyamment ;<br />

MM. MiUsranrl et Baithoru se dressent, très<br />

pâlias.<br />

En les voyant faire ce geste, les socialistes<br />

app;audissent <strong>de</strong> nouveau à tout rompre M.<br />

Briquet ; mais M. Pichon se lève et prend la<br />

parole au milieu du bruit H s'adresse à l'ora-<br />

teur.<br />

M. Pichon. — Do quel gouvernement voulez-<br />

vous parler ?<br />

Voix nombreuses à l'extrême- gauche. — Du<br />

vôtre ! Du vôtre ! (Protestations ; bruit sur <strong>de</strong><br />

nombreux bancs. )<br />

M. Jaurès. — Du gouvernement pour lequel<br />

vous allez voter. » (Applaudiiasements à l'ex-<br />

trême-gauohe. )<br />

M. Piohon se lève et s'adresse à M. Jaurès.<br />

M. Pichon. — Vous êtes trop vieux parle-<br />

mentaire, monsieur Jaurès, pour ne pas me<br />

Tépandre par un nom ; c'est ce nom que ie<br />

vous <strong>de</strong>man<strong>de</strong>. »<br />

M. Jaurès ne répand rien ; mais <strong>de</strong> tous cô-<br />

tés, à l'extrême-geoicihe, on crie : « Briand '<br />

Briand ! »<br />

Quand le bruit s'est un peu apaisé, M. Bri-<br />

quet peut terminer son discours.<br />

M. Briquet. — Comme j'étais à coté <strong>de</strong>s gré-<br />

vistes pour soutenir leurs revendications je<br />

men-t. (Très bien ! Très bien ! à roxtrôrae-^au-<br />

ethe.) °<br />

Je veux espérer que la ma.!orilé.répmblLe^i«3<br />

sera confiance a la classe ouvràeP>. » (Vifs \o-<br />

plaud.isçcments à l'extrème-gauche )<br />

Tandis nue M. Albert Briquet regagne sa<br />

place ci crue les unifiés te félicitent chaïciureu<br />

eerment et lui font ucie ovation, M «Mbcrt Tho<br />

bnw dépn * é <strong>de</strong> u Seine, lui succè<strong>de</strong> à la tri-<br />

Discours <strong>de</strong> M. Albert Thomas<br />

r-n-^-A'i Tho u mas .- — Je veux démontrer que la<br />

S. iSr^«^9 Bî,ots a daa) s son eseence.<br />

A m^ianaant coirporata,t et prof.ess-ianne.i<br />

A ia. tôt.e cuu mouvement, en trouve le Svn^i<br />

gfcUfié pues.TU'11 a été en pourr^terfaveî îi,§<br />

, .S, t .i e îif ad '? nt ', °? a donné à ce Syndicat lé-<br />

pitnete <strong>de</strong> revclutt-wmaire.<br />

Comment se fait-il dans ce cas que le pays<br />

^n S ?.f?t. P ^ , ' T £. u vé - à î eu et a sarwr alors qu'il<br />

y avau 10,000 chemincts en grève ? (Apo'au-<br />

efeeements à l'extréme-gauche )<br />

rêvent-.?^^-^ ai îl? tto4s n'étaient pas <strong>de</strong>s<br />

mc.u^OU.SE<br />

Programme <strong>de</strong> la sixième journée, di-marnche 30<br />

<strong>octobre</strong> <strong>1910</strong>, à 2 heures précisas :<br />

A 2 haures. Prix da Département, A réclamer,<br />

1.000 lrao.es, 1.900 mètres environ. — Manola. à M.<br />

A. Broiiuiôre; Le-PUrueux, à M. J. GaàUlhon; Ruelle,<br />

à M. F. Foàm; Mithia, à M. atiehel Azaïs; Falan-<br />

dry, à M. J. Kuffié; Viril, à M. F. Reynolds; Adieu-<br />

Va, à M. R. Thaury; Cliiquito-d'Ascoïtta et Fir-<br />

man IX, à M. D. Reiff); Bonite, à M. A. Ross; Pé-<br />

pita, à M. G. Croiset; Coffllodion, au baron <strong>de</strong><br />

Nexon.<br />

A 2 h. 1/2, Prix spécial <strong>de</strong> la Société Sportive<br />

d'Encouragement, 1" catégorie, 2.000 francs, 2.500<br />

m-Ètres environ. — Saint-Auran, à M. le comte J.<br />

<strong>de</strong> Bre.ti;.es-Thurin; Simone IV, il M. L. Castaing-;<br />

Beïteville, à M. le. baron <strong>de</strong> Nexon ; Malakoff, a M.<br />

H. lie Juge; Sainte-.Nitouche et Ilonolulu, à M. D.<br />

Gueetier; AimovnUe, à M. A. Couzinet; Gaulois VI,<br />

à M. A. Ross.<br />

A 3 heures, Prix <strong>de</strong>s Cag>itou!s, 1.200 francs, 1.200<br />

mètres environ. — Marcelin-Albert, à M. le comte<br />

J. <strong>de</strong> Brettes-Thurloi; Catalani II, à M. J. Cadi'.Ilhon. :<br />

Monipazler. à M. J. Ru-ffté; SiJène IV, à M. L. Cas-<br />

tains; Clara III, à M. <strong>de</strong> Viaemandy; Gaivaaii II,<br />

à M. le baron d Nexon; Poppée II et Suessula, à<br />

M. H. <strong>de</strong> Juge; Médite, à M. H. Baron; Dirua, à M.<br />

D. Guestier; Saint-Béat et et Fédora, a M. P. Iisté-<br />

venet; Day-Light, à M. R. Thaury-, Ciboulette, à<br />

M. R. natoadie; Chiquito-.d'Azooïtia et Flrman II, à<br />

M. D. Relft. ;<br />

.3 h. 1/3, Prix d'Automne, handicap, 2.000 francs,<br />

!.«» mètres environ. — Gringoire, à sL le baron da<br />

Nexon; Sal.nt-Auran, à M. le comte G. <strong>de</strong> Brettas-<br />

Thurin; F-éronnelïe, à M. 1'. Folin; Colisny, à M.<br />

le baron <strong>de</strong> Nexon; Simone IV, a M. L. Oastara,<br />

Sainte.iNitou.Ktie et Honoluta, à M. 11. Guestier;<br />

AmoviWe à M. A. Couzinet; Ké-na, à M. le marquis<br />

<strong>de</strong> Beùa'rry; Agénor, à M. A. do Tauzia; Régate II<br />

à M. A. Ross.<br />

A 4 heures, Prix <strong>de</strong> la Société <strong>de</strong>s Steeple-Chases<br />

<strong>de</strong> France, steepie-^hase, 6 e série, 2.600 francs, 3.400<br />

mètres environ. — Ballottage, à M. II. Higson;<br />

April U, a M. le comte J. Laheus; Clarence II, a<br />

M A. Cayre; Roi-du-MMoc et Typhon III, à M. D.<br />

Guestier; Pequemo, à M. P. Antier; DorKtng et Ver-<br />

dict à M. L. <strong>de</strong> Fournas; Vera, il M. W. Healop;<br />

DIVERSITE JE TOULOUSE<br />

FACULTE DES LETTRES<br />

Baxx-atanréat (Philosophie). — Oral du<br />

28 <strong>octobre</strong>. — Socoit définitivement reçus :<br />

MM. ïtouissau, (^ston, Cayssials, Mazar»,<br />

Perrin, Soutoui, Verdier, <strong>de</strong> Brunei, Bonne-<br />

vilie Colomb, Burucoa, Duthu, Laulhé, La-<br />

vantes, Lèbre, IjemperenT <strong>de</strong> Saint-Pierre<br />

Naureàls, Pages (A. B.), ïteey, Suberbie, Fou-<br />

ch.oai, Maury,<br />

Baccatourôat latin-sciences. — Sont déf initi-<br />

vement rei.'us :<br />

MM. Langladie (A. B.), Lehr (A. B.), Maury<br />

(A. B.), Rocherol, Joubert (B.), Carrère, .Her-.<br />

vieu, Apprato, Arrauit, Bastié-Sigeoc, Cra-<br />

îanoq-Cazau. Pimey dit.Fle.ury. Astier dè Vil-<br />

tatte, IlooiiietorTe, Garv, Laporolie, Neyrôud<br />

raurnès, Payrau (B.), Roucaud, Vieu, h© la-<br />

gairigiue, Massot, <strong>de</strong> Mauléon <strong>de</strong> Bruyères<br />

Bronzes, Lavignac, Peindarie (A. B.), Ptaza-<br />

net-, GHiatinières, Duc hein , Galy.<br />

FACULTÉ DES SCIENCES<br />

Oral du 28 <strong>octobre</strong>. -— Sont déûnitivement<br />

retuis :<br />

Baccalauréat sciences-langues vivantes, 2'<br />

partie : MM. Galon, Ltesse, Defuye (a. b.}. Du-<br />

ché, Darbon, Ftourons, Mazères, <strong>de</strong> Terssac,<br />

Faydit, Raucoule, Tirât, Bouquet, Mathelin<br />

(a. b.), Taurre, Castagné, Tord, Antarien, Bar-<br />

rère, Castéran, Dunlont, Jany, Pusty, Ta-<br />

barly.<br />

Baccalauréat mathématiciues, 1" partie :<br />

MM. MitteJbauser (a. b.), Henri, Lard, Vergne,<br />

Dupin, Garrouste, Pelterin (a. b.), Sourt, Mar-<br />

cou, Vidal (a. b.', Camps, Albert, Fesq, Petit,<br />

Barthe, Arqué.<br />

La session est close.<br />

ConscryatolFC <strong>de</strong> Musipe âe <strong>Toulouse</strong><br />

RÉSULTAT DES CONCOURS D'ADMISSION <strong>1910</strong><br />

Fiûfe. —MM. Bosc, MOzas, Roquefort, Mi-<br />

cfuel, I^éopoldv Tart .<br />

Hautbois. — MM. Frézauls, Amen, Senié,<br />

Raynaud, Fourès, Cavaillé.<br />

Clarinette. — MM. Henry, Fraysse, Lassate,<br />

Aucher, Pianjqjues, Mléchamp, CasteL<br />

Cor. — M. Itepoivre.<br />

Cornet. — MM. Dabasse, Bosq, Perron,<br />

Galan.<br />

Trompette. — M. La<strong>de</strong>s.<br />

Trombone. — MM. Roumagnac, Salvy, Gay,<br />

Burosse, Bonaventure.<br />

Violon. —- MM. Massot, Gay, Dassonville,<br />

Sabatier, Mile Talieu, MM. Calvet, Boué, Au-<br />

ricosîe, Vidal.<br />

Violoncelle. Mlle Bau, M. Couzinet.<br />

Contrebasse. — MM. Gayraud. Beney, Dar<br />

dilL Miassabova, BeauiiBs.<br />

Piano. — Mlles Lasserre, Théron, Rivoiron,<br />

Bomnefand, Mercadier, Boisseiier, Sengès,<br />

Blanqué, Kummerten, Rouillean, Bonnafous.<br />

G-alceran, Vhitroni, MM. Pastre, Taillefer,<br />

Constans, Lasserre, Vidal.<br />

Chant. — Mïïùes Oastets, Breze-t, GoiEan<strong>de</strong>au<br />

MM. Laian<strong>de</strong>, <strong>de</strong> Laharpe, Forgues, Guibret,<br />

Bernies, Gabès, Alcfuiier, Cransac Girou, Sal<br />

van, Moutte, Sôguéla, Rives, Oazene-uve.<br />

Harmonie. — Mlles Saint-Lézin, Pautte,<br />

Bourguignat, Déclic, Ganat, Delmas, Mesplié,<br />

MM. Brouillée, Adrien Gaujac, Edmond Gau-<br />

jac, Navail, Labatut, Marot, Léopold Henri,<br />

Ron<strong>de</strong>aux, Aucher.<br />

Solfège. — Miles Cours, Goillé, Chanson,<br />

Mettre, MM. Pra<strong>de</strong>lles, Fauré, Lhérissant,<br />

Verdier, Larrue.<br />

Déclamation. — ISlSies Peyrat, Raynaud,<br />

Bor<strong>de</strong>, Aubert, MM. Paraliy, Bézard, Tin-tet-<br />

Mouilié, Aaéma, Moudowes, Martin, Sacchi.<br />

militants si-ndicalist<br />

îmra-^ions.^^- 13108 « reeue-Ufe „<br />

JSL -*^e<br />

pe:<br />

turd<br />

L'Incenflie 4e la Facnlts Je Meûesinsle <strong>Toulouse</strong><br />

es Reîaîioas Iatsrnatioiales<br />

La succession <strong>de</strong> M. <strong>de</strong> Khevanhuller<br />

Viienne, 28 <strong>octobre</strong>.<br />

Aoiicune décision n'a encore été prise tou-<br />

chant la nomination du nouvel ambassa<strong>de</strong>ur<br />

d'Autalche-Hongrte à Paris ; les remsebçrso-<br />

memts pulOiés à ce suj et ne reposent que sur<br />

<strong>de</strong>s conjectures.<br />

U REPUBLIQUE O PORTUÉL<br />

Lisbonne (sonirce anglaise), 28 octoibre.<br />

Il règne une certaine effervescence parmi<br />

les officiers qui, peur la pluipart, ne se trou-<br />

vent pas assez récompensés et qui sont mécon-<br />

tents <strong>de</strong> ia prépondérance <strong>de</strong> lélémant civil.<br />

Les bruits qui ont couru <strong>de</strong> trouvailles sen-<br />

sationnelles dans les papiers du roi Manuel<br />

sont absolument faux.<br />

Les grèves se succè<strong>de</strong>nt, chacune un f eu<br />

plus agitée que la précédante ; le gouverne-<br />

ment a lancé un décret reconnaissant le droit<br />

<strong>de</strong> grève, mais édictant <strong>de</strong>s pénalités «antre<br />

las ouvriers qui portera<strong>de</strong>nt atteinte à la liberté<br />

du travail.<br />

Nouvelles Militaire:<br />

ON RETROUVE LE LIEUTENANT MAULNY<br />

Toulon, 28 <strong>octobre</strong>.<br />

On a retrouvé hier soir, flottant <strong>de</strong>vant la<br />

rive <strong>de</strong> Vaimer, à Tamaris, un cadavre abso-<br />

lument nu et dans un état <strong>de</strong> décomposition<br />

très avancée et absolument méconnaissable.<br />

En raison <strong>de</strong> sa taille, les autorités croient<br />

qu'il s'agit <strong>de</strong>s restes d'un <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux officiers<br />

d'in.fante~ie coloniale qui se perdirent en ra<strong>de</strong><br />

te 21 septembre <strong>de</strong>rnier.<br />

Le cadavre du lieutenant Joseph <strong>de</strong> Solère<br />

fut retrouvé le 2 <strong>octobre</strong> ; le cadavre actuel<br />

serait donc celui du lieutenant Mauàny, né à<br />

Condé-suT-Cels (Calvados), ot décoré <strong>de</strong> la<br />

Légion d'honneur pour sa belle conduite en<br />

Mauritanie.<br />

LE GOUVERNEMENT MILITAIRE DE PARIS<br />

On sait que le général Manoury, comman-<br />

dant le 20" corps d'armée, qui vient d'être<br />

nommé gouverneur militaire <strong>de</strong> Paris en rem-<br />

placement du général Dalstein, ne pourra pas<br />

prendre immédiatement possession <strong>de</strong> ses<br />

nouvelles fonctions ; en voici la raison :<br />

Le général Manoury est encore retenu pour<br />

quelque temps à Nancy, où H poursuit l'exé-<br />

cution d'un plan <strong>de</strong> réorganisation.<br />

M. lo général Dalstein, quoique atteint par<br />

la limite d'âge et passé au cadre <strong>de</strong> réserve,<br />

remplira excepttannellement les fonctions in-<br />

térimaires <strong>de</strong> gouverneur.<br />

Tempête en Méditerranée<br />

Montpellier. 28 <strong>octobre</strong>.<br />

Hier après-midi, une violente tempête <strong>de</strong><br />

vent et dè pluie s'est déchaînée sur Palavas-<br />

les-Flots.<br />

Les vagues ont refoulé les eaux <strong>de</strong> la riviè-<br />

re qui ont coupé la roufe, la voie ferrée et ont<br />

renversé les poteaux télégraphiques.<br />

La terre tremble<br />

Penon-<strong>de</strong>-la-Gomera, 28 <strong>octobre</strong>.<br />

Une secousse sismique d'une gran<strong>de</strong> inten-<br />

sité a été ressentie à 1 h. 20 du matin.<br />

Elle a eu une durée d'environ quinze secon-<br />

<strong>de</strong>s et a été suivie <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux antres à huit mi-<br />

nutes d'irUeorvalle ; ces <strong>de</strong>rnières coït eu res-<br />

pectivement une durée do -six et <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux se-<br />

con<strong>de</strong>s ; ces secousses ont causé une gran<strong>de</strong><br />

alarme, mais il n'y a ou aucun dégât. -<br />

Un navire en feu<br />

Saint-Xazaore, 28 <strong>octobre</strong>.<br />

Hier, à midi, le vapeur Basse-Terre, qui est<br />

rentré le soir au port, a trouvé à 25 milles,<br />

dans Le sud-sud-est <strong>de</strong> l'île d'Yeu, le navire<br />

l'rédéric-Morel entièrement en feu ; l'équipage<br />

avait quitté le navire et s'était réfugié à bord<br />

d'un bateau <strong>de</strong> pêche du port <strong>de</strong> La Rochelle.<br />

Le capitaine du Frédéric-Morel ainsi que<br />

réquipage voulurent <strong>de</strong>meurer à bord du ba-<br />

t-eau <strong>de</strong> pèche afin <strong>de</strong> rester sur les lieux jus-<br />

qu'à la disparition complète <strong>de</strong> leur navire ;<br />

ils prièrent cependant le commandant du<br />

Basse-Terre <strong>de</strong> prendre à son bord le troisième<br />

mécanicien diu Frédéric-Morel, nommé Dela-<br />

lan<strong>de</strong>, qui était très grièvement brûlé aux<br />

pieds et aux mains.<br />

Le commandant Leprêtre, du Basse-Terre, a<br />

ajouté que son bateau allant à Nantes, il fe-<br />

rait transporter M. Delalon<strong>de</strong> à l'hôpital dès<br />

son arrivée dans cette ville.'<br />

Le Frédéric-Morel, qui venait <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux<br />

et allait à Dunterque, était chargé <strong>de</strong> fùfs<br />

d'essence <strong>de</strong> térébenthine et <strong>de</strong> résine ! il<br />

n'a pas été possible d'établir la cause <strong>de</strong> l'in-<br />

cendie.<br />

Nasiciue, à M. le comte d'Estourmel.<br />

A 4 h. 1/2, Prix d'Arrondlsfieinent <strong>de</strong> la Société<br />

Sipoi-tive d'Encouragement, pour chevaux crualiflés<br />

araibes ou anglo-arabes, l" catégorie, épreuve au<br />

gale© 3.W0 francs, 1.600 mètres environ. — Assu-<br />

rance et Athalie, â M. Grahié; Arlequin, a M. <strong>de</strong><br />

Carrère; Clairette, à M. Barrié; Araster, a M. J<br />

Bladé- Niquette, à M. Redon-France; Amnsette IU<br />

a M. À. CVsulnet; Divine II a M A. B*Wiè« ; Dé- v| „ to „„ mneieur<br />

siTèe et Ténébreuse, a M. J. Galan; HaripiMe, au- i<br />

gnon et Galion, à M. L. Rouîeau.<br />

Aéronautique<br />

UN VOL PRODIGIEUX<br />

Etampes, 28 <strong>octobre</strong>.<br />

L'aviateur Tabuteau, sur biplan, a pris te<br />

départ sur raéroidromc <strong>de</strong> la Beauoo à 8 h. 45i<br />

L'aviateur avait accompli, à 1 heure <strong>de</strong> l'a-<br />

près-midi, quarante-quatre tours <strong>de</strong> piste <strong>de</strong><br />

7.600 mètres, soit 33-4 kilo-mètres, à la vitesse<br />

moyenne <strong>de</strong> 76 kHomètres à l'heure.<br />

Etampes, 28 <strong>octobre</strong>.<br />

A 2 heures, Tabuteau a couvert 405 kilo-<br />

mètres ; il est dès maintenant le gagnant <strong>de</strong><br />

Coups M-ichelin, qu'Aubrun disputait avec<br />

315 katarn-ètres.<br />

Tabuteau compte .rester plus <strong>de</strong> 7 heures en<br />

l'air et battre tous tes records ds distance et<br />

do durée.<br />

Etampes, 28 <strong>octobre</strong>.<br />

A 2 h. 50, Tabuteau continuait toujours sa<br />

ra-.3dioaraiés ; à ce mosnent, il avait battu le re-<br />

cord <strong>de</strong> distance et le record ds dnrée qui ap-<br />

portenatenit à Olieslagers avec 5 h. 3 m. 5 s. 1/5.<br />

Etampes, 28 <strong>octobre</strong>.<br />

Tabuteaiu a atterri après avoir parcouru<br />

465 Jufiomètees.<br />

PARIS-BRUXELLES<br />

Issy-les-Moulineaux, 2S <strong>octobre</strong>.<br />

L'aviateur Muhle-u, accompagné <strong>de</strong> M. <strong>de</strong><br />

Ma-mhel comme passager, a pris son vol à<br />

midi 31 pour tenter 1 épreuve Paris-Bnrxelles<br />

et retour.<br />

(tenîorrnément eu règlement, les <strong>de</strong>ux avia-<br />

teurs ont été pesés ; leur poids total est <strong>de</strong><br />

114 kilos.<br />

Le vent était assez violent et l'aéroplane a<br />

dû effectuer une vingtaine <strong>de</strong> tours <strong>de</strong> piste<br />

avant <strong>de</strong> prendre le départ-.<br />

La reprise <strong>de</strong>s cours<br />

M. te doyen <strong>de</strong> la Faculté <strong>de</strong> Mé<strong>de</strong>cine nous<br />

prie <strong>de</strong> publier Pavis suivant :<br />


SAMEDI <strong>29</strong> OCTOBRE iÔiO .<br />

e ia semaine<br />

du cardinal Luçon et <strong>de</strong>s Ami-<br />

If Pftéftxé au 13 décembre.<br />

11 „ ambres sont rentrées mardi ; ce<br />

f/ ! t Sénat a tenu une séance <strong>de</strong> pure<br />

il a adopté en première lec-<br />

la,<br />

Sr"1" 'J C - U -iur les établissements dangereux<br />

W la lubrcs cl s'est ajourné à jeudi pro-<br />

l °""rhitmbrc a commencé dès mardi la<br />

ta i - ofl drs interpellations relatives à la<br />

j^<strong>de</strong>s cheminots : on a entendu succes-<br />

F** nf M-11- (' um J- Colin et Briand ; jeudi,<br />

P^noano», Caslclin, Millerand, Bouveri<br />

'0- h 'Ji Vincent ; MM. Briand et Mille-<br />

f! P aU n t défendu l'attitu<strong>de</strong> du gouverne-<br />

rai gU cours <strong>de</strong> la grève.<br />

*" début <strong>de</strong> la séance <strong>de</strong> mardi à la<br />

S" t. rc un certain nombre <strong>de</strong> députés ont<br />

fljSiW''' protesté contre la présence <strong>de</strong><br />

à l'entrée <strong>de</strong> la salle ; le prési<strong>de</strong>nt<br />

yffluspciidrc la séance.<br />

1 tpreiewé au sujet <strong>de</strong>s dis senti ments an-<br />

1 iS au sein du cabinet. M. Briand «<br />

^Àati Q>'e tous lcs ministrL ' s étaient d'ac-<br />

*i ri au U n'y avait d'autre, démission qui<br />

' r0 ^fif(. "<strong>de</strong> M. Benoult et du remplacement<br />

Ità ''"JJ Buâu pour raisons <strong>de</strong>. santé ; ce-<br />

on parle <strong>de</strong> plus en plus <strong>de</strong> la re-<br />

>-i nr'obable <strong>de</strong> M. Viviani, <strong>de</strong> la retraite<br />

1^-i pa.r M. Briand, <strong>de</strong>. MM. Doumcrgue<br />

ffrouillot<br />

à Issy-les-Moulineaux, a fait une<br />

trente mètres et s'est tuô sur le co<br />

chute <strong>de</strong><br />

oup.<br />

Le lieutenant du génie italien Saglietti<br />

s'est (ué dans une chute d'aéroplane, à Cen-<br />

tocelle, près <strong>de</strong> Borne.<br />

Le dirigeable Morning-Post a quitté Mois-<br />

an mercredi malin, à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong> l'An-<br />

gleterre ; il a atterri à A fc'. 30 « Aldcrshot,<br />

mais au cours du halage dans son hangar,<br />

il a subi <strong>de</strong> graves avaries.<br />

La Coupe Gordon-Bennett <strong>de</strong>s sphériques<br />

a été gagnée par le. ballon américain Ame-<br />

rica, dont on n'avait pas <strong>de</strong> nouvelles <strong>de</strong>puis<br />

plusieurs jours et qui a heureusement at-<br />

terri, au <strong>de</strong>là <strong>de</strong> Québec, couvrant plus <strong>de</strong><br />

2.000 kilomètres.<br />

Riro-aux-Larmes, à M. X. Balli, a gagné<br />

le Prix du Cèdre (25.000 francs) et Ronue-<br />

<strong>de</strong>-Nuit, à M. J. <strong>de</strong>. Brémond, le Prix <strong>de</strong> la<br />

Forêl (20.000 francs), à Longchamp.<br />

œuvra maîtresse <strong>de</strong> M. ^gfi^é^*<br />

«M S rapport <strong>de</strong> M. Combes <strong>de</strong> &^J!TF<br />

aS* à**§uTpbiM <strong>de</strong> vue du tra.va*t au à "<br />

sait connaître à la Société. u liS) ..<br />

Comme coujwmamanit <strong>de</strong> to *?^J*J^.<br />

iac a tu une gracieuse poe*.te sur WmaUBura»<br />

Mon du musée Denys Puech.<br />

Se<br />

0<br />

ÎJ<br />

nrès un communiqué du ministère <strong>de</strong><br />

""îrine <strong>de</strong>s canons <strong>de</strong> 16 centimètres ont<br />

abotés à bord du croiseur Cassard<br />

fc. s<br />

(es dégâts sont minimes et facilement<br />

Arables.<br />

rurmanité, poursuivie par M. Guy <strong>de</strong><br />

Àïaanac pour refus d'insertion, a été ce,n-<br />

' -if" à 100 francs <strong>de</strong> dommages-intérêts,<br />

Slranes d'amen<strong>de</strong> et trois insertions.<br />

" v Thalamas ayant négligé une réassi-<br />

ntion dans les délais pour un procès in-<br />

Inté à l'Action Française, a du payer tous<br />

fPS frais du procès.<br />

MM <strong>de</strong> Vcsins et Dclbccquc, rédacteurs à<br />

rfcction Française, ont été révoqués <strong>de</strong> leur<br />

ra<strong>de</strong> <strong>de</strong> capitaine d'artillerie <strong>de</strong> réserve,<br />

lour avoir ligné une. lettre collective <strong>de</strong><br />

fAefioii Française au ministre <strong>de</strong> la guerre,<br />

l'abbé Santol, poursuivi pour abus <strong>de</strong><br />

twfiancc, a élé acquitté ; il a été condamné<br />

j!5 francs d'amen<strong>de</strong> pour placement d'en-<br />

iinis sans autorisation <strong>de</strong> la préfecture <strong>de</strong><br />

0ice.<br />

On annonce la mort <strong>de</strong> M. Gregori, jadis<br />

mrsuivi <strong>de</strong>vant les assises <strong>de</strong> la Seine et<br />

! miuilté pour avoir tiré sur Dreyfus, et celle<br />

iu marquis <strong>de</strong> Paiaminy, vice-prési<strong>de</strong>nt du<br />

Comité monarchique <strong>de</strong> la Haute-Garonne<br />

il du conseil d'administration <strong>de</strong> l'Express<br />

du Midi.<br />

les obsèques du vice-amiral <strong>de</strong> Maigret<br />

ml été célébrées, à Sainl-Picrrc-dc-Chaillot,<br />

au milieu d'une affluence nombreuse.<br />

la cour d'appel <strong>de</strong> Paris a déclaré illé-<br />

gale la constitution d'un syndicat <strong>de</strong>s<br />

P. T. T. et en a ordonné la dissolution.<br />

l)n groupe <strong>de</strong> soixante à quatre-vingts<br />

cheminots <strong>de</strong> l'Oucst-Etat, punis <strong>de</strong> prison<br />

pur n'avoir jms répondu à l'ordre <strong>de</strong> mo-<br />

bilisation, s'est constitué prisonnier à la<br />

caserne <strong>de</strong> la Pépinière.<br />

Les agents <strong>de</strong> chemins <strong>de</strong> fer qui avaient<br />

élé mobilisés ont été libérés à la date <strong>de</strong>s<br />

26 et 27 <strong>octobre</strong>.<br />

Les charretiers, chargeurs et camion-<br />

neurs <strong>de</strong> Marseille se sont mis en grève.<br />

?" 'le citoyen Pataud, toujours sous le coup<br />

Sun mandat d'arrêt <strong>de</strong>puis les grèves <strong>de</strong>s<br />

éeminots et <strong>de</strong>s électriciens, est arrivé à<br />

3fus (Belgique).<br />

' M. <strong>de</strong> Marmandc, le révolutionnaire bien<br />

fonnu, a. été l'objet d'une tentative, <strong>de</strong> cor-<br />

uption avec menaces <strong>de</strong> la part d'un poli-<br />

cier ou soi-disant tel.<br />

A la suite du vote du conseil municipal<br />

tjetant le rachat <strong>de</strong> la Compagnie du gaz,<br />

kmaire <strong>de</strong> Saint-Etienne et six adjoints ont<br />

donné leur démission.<br />

Nous avons publié, cette semaine, les lis-<br />

tes d'admissibilité et d'admission aux bac-<br />

calauréats pour les Universités da Tou-<br />

louse, Bor<strong>de</strong>aux et Montpellier.<br />

Le gendarme Lacaze, <strong>de</strong> Bieux-Volvestre<br />

\Haulr-Garonne). a été blessé à coups <strong>de</strong> re-<br />

volver en arrêtant un cambrioleur et a suc-<br />

combé aux suites <strong>de</strong> ses blessures.<br />

Un marchand <strong>de</strong> bestiaux a été assailli<br />

P«r <strong>de</strong>s malandrins, près <strong>de</strong> Longages<br />

[Haute-Garonne) ; il a reçu cinq coups <strong>de</strong><br />

couteau cl a été dépouillé <strong>de</strong> 5.000 francs.<br />

Un incendie a consumé la principale par-<br />

te <strong>de</strong> la Faculté <strong>de</strong> Mé<strong>de</strong>cine <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> ;<br />

« <strong>Bibliothèque</strong> <strong>de</strong>s Facultés <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine et<br />

s sciences est entièrement détruite ; les<br />

cours reprendront néanmoins à la date or-<br />

mauc.<br />

M. Uompard a signifié au gouvernement<br />

"wman que. les négociations franco-lur-<br />

Kes aU SÎrc. Kl»; 4 premiers. 01 te<br />

Colia. — Courant, Cil 75; prochain. Bl 7.%; no«rerr><br />

brc-tlto'r(\ Ci; 4 premier», 03.<br />

Alcool*. - Courant, :* 75»; procatai». 42 w><br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés


SAMEDI 20 OCTOBRE <strong>1910</strong><br />

BSBiïBSËSSmX<br />

jemjiro décemhre, 4-2 K; ! premiers, 43 58; 4 <strong>de</strong> mal,<br />

ju. 75- cote officielle, 53 50.<br />

Sucres — Courant, <strong>29</strong> 50; prochain, <strong>29</strong> 37o: I d'oc-<br />

totor» <strong>29</strong> S75; 4 premiers, 30 25; rcrax cuites, 26;<br />

autres jets, 2»}; raffinés, 03 50.<br />

MARCHÉ DE TOULOUSE<br />

Da 28 <strong>octobre</strong>.<br />

Bif supérieurs 21 75 a 22 fr., bonne qualité<br />

91 à 2t 25; ordinaires, 19 à 20 fr.. le tout les 39<br />

^Grains grossiers. — Orge ds pays. 9 50 4 10 25i<br />

«voino <strong>de</strong> 9 25 à 9 75 les 50 kilos; mais blanc. 14 75<br />

â li 75 les 75 Irtlos: lèves. 14 à 14 25, les 65 kilos.<br />

Farines et Issues. — Mlnot fleur, 43 fr. ; mlaot<br />

extra ou premières 4G fr.. le tout les 122 kilos.<br />

Graines tourragfires. — Trèfle, 100 à 110 fr., les<br />

109 kilos. . .<br />

Marché au fourrage. — Foin, <strong>de</strong> 3 60 à I tr.; sain-<br />

foin, ire coupe (nouveau), 4 à 4 50; 2* et 3* coupes,<br />

3 30 à 3 7û: paille blé, 2 60 à 3 fr.; avoine, 1 S0 a<br />

2 lr., ie tout les 50 kilos.<br />

Bois à brûler. — 1 50 a 1 55. les 50 kilos.<br />

MARCHE DE BORDEAUX<br />

Du 2S <strong>octobre</strong>.<br />

Blés. — Pays, 21 75 à 22 lr. lliecto.<br />

Farines. — 'Haut pays, 38 à 3S 25.<br />

Sons. — Gros, 14 75 nus; ordinaires, 12 50; ré-<br />

gnasses fines, 15 fr.; ordinaires, 15 50: Plata, 11 75.<br />

Mais. — Roux Plata, 16 75; Cinquantini, 20 25,<br />

pris à bord.<br />

Avoines. — Grises. Poitou, 19 50; Bretagne grises,<br />

18 75 & 19 fr. ; noires, 19 tr. ; Libau, 50 à 51 kilos,<br />

16 75; Algérie, 16 50.<br />

Orges. — Pays, 18 fr.; Algérie, 1C 75.<br />

Setgie. — Baltique, 17 75.<br />

Foins. — Naturels, 40 fr. ; foins luzernes, 45 fr. les<br />

600 kilos; pailla <strong>de</strong> froment, 30 fr.; paille <strong>de</strong> sei-<br />

gle, 6 50, par wagon comapilet.<br />

HAUTES-PYRENEES Maubourguet.<br />

Foire aux mules. — On sait que celte foire se tient<br />

à. Maubourguet le mardi après la Toussaint. Or,<br />

eomeie cette fête tombe, cette année, le mardi mê-<br />

me, la foire aura lieu le mardi suivant 8 novem-<br />

bre.<br />

H y a <strong>de</strong>ux ans, <strong>de</strong> nombreux marchands s'é-<br />

taient rendus sur notre champ <strong>de</strong> foire et la plupart<br />

<strong>de</strong>s produits purent être vendus à <strong>de</strong>s prix qui don-<br />

nèrent satisfaction a tous les éleveurs; aussi, l'an-<br />

Bée <strong>de</strong>rnière, notre place était abondamment pour-<br />

vue. Malheureusement, les affaires lurent presque<br />

nulles. Il ne faut pas cependant que les propriétai-<br />

res se découragent, et nous les engageons fortement<br />

à conduire leurs animaux à la foire du S novem-<br />

bre.<br />

Marché du 25 <strong>octobre</strong>. — Voici les cours prati-<br />

qués :<br />

Froment, 21 lr. j seigle, 17 fr.; orge, 14 fr. ; avoine,<br />

li 50; maïs, 17 à 18 fr.; haricots, 40 tr.; pommes <strong>de</strong><br />

terre, 6 fr., le tout l'hectolitre.<br />

Portes, 5 à 6 fr. ; poulets, 3 à 4 fr. ; canards, 4 à<br />

6 fr.; din<strong>de</strong>s, S à 12 fr.; pinta<strong>de</strong>s, 6 fr.; pigeons,<br />

1 70; oies, 8 à 10 lr., le tout la paire.<br />

Lièvres, 6 fr. ; perdreaux, 2 25; palombes, 1 25, le<br />

tout la pièce.<br />

Œufs, i 40 la douzaine.<br />

i'eAux <strong>de</strong> boucherie, 0 85 le kilo, poids vif.<br />

. Caeteînau-Kivière-Basse.<br />

Gran<strong>de</strong> faire. — La foire <strong>de</strong> novembre se tiendra,<br />

cette année, à Castelnau-Rivière-Basse le lundi 7<br />

norembre.<br />

Grand aippravisionnement d'oies, canards et din-<br />

dons d'engrais.<br />

Apport d'échantillons <strong>de</strong> vins du Madiranais.<br />

Trie.<br />

Foire d'<strong>octobre</strong>. — La foire <strong>de</strong> mardi 25 <strong>octobre</strong>,<br />

favorisée par un beau temps, a été très réussie. Nos<br />

diverses places étaient bien approvisionnées; tran-<br />

sactions nombreuses et importantes.<br />

Voici ies cours pratiqués :<br />

Halle aux grains. — Blé, 21 fr. les 80 kilos; avoi-<br />

ne, 10 50; maïs, 16 fr. ; seigle, 17 fr. ; fèves, 16 50;<br />

châtaignes, 17 50; ponwnes <strong>de</strong> terre, 5 25, le tout<br />

l'hectolitre. „ , ,.«»-«.. „<br />

Place <strong>de</strong> la vo.la.iUe. — Poules, <strong>de</strong> 5 à 6 fr.; pou-<br />

lets <strong>de</strong> 2 50 à 4 fr. ; canards, <strong>de</strong> 3 a 4 fr. ; dindons,<br />

<strong>de</strong> 9 11 fr., !« tout la paire.<br />

Gibier — Lièvres, <strong>de</strong> 6 à 7 fr.; perdreaux, 2 50;<br />

palombes, l 20; grives, o 50, le tout le pièce.<br />

CEufs, 1 25 la douzaine.<br />

TARN-ET-GARONNE<br />

Montalgu-<strong>de</strong>-Quercy.<br />

Foire, <strong>de</strong> la Salnt-Crépin. — Notre vieille foire <strong>de</strong><br />

la Saint-Créipin. favorisée par une bonne journée a<br />

été <strong>de</strong>s plus belles. Beaucoup <strong>de</strong> mon<strong>de</strong> et beaucoup<br />

d'animaux <strong>de</strong> tout© espèce. Voici les cours prati-<br />

qués : _ .<br />

Espèce bovine. — Bœufs gras, <strong>de</strong> 40 a 42 fr. les<br />

50 kUos; vaches, <strong>de</strong> 36 à 40 fr. ; bœufs et vaches <strong>de</strong><br />

travail, <strong>de</strong> SCO à 1,100 fr. la paire; taureaux et gé-<br />

nisses, <strong>de</strong> 500 à SCO fr. la paire; veaux <strong>de</strong> lait, <strong>de</strong><br />

1 15 à 1 20 le kilo.<br />

Espèce ovine. — Moutons, <strong>de</strong> 25 à 30 fr. ta pièce ;<br />

brebis, <strong>de</strong> 22 i 27 fr. la pièce; agneaux, <strong>de</strong> 15 â<br />

20 francs.<br />

Espèce porcine. — Porcs gras, <strong>de</strong> 60 à 62 fr. les 50<br />

kilos ; porcelets, <strong>de</strong> 15 à 40 fr. pièce.<br />

Basse-cour. — Poules, <strong>de</strong> 3 50 à 4 50 la paire; pou-<br />

lets <strong>de</strong> 2 50 à 3 50 la paire ; canards, <strong>de</strong> 4 50 a 6 fr.<br />

dindons, <strong>de</strong> 9 -à 11 fr.; lapins, <strong>de</strong> 1 50 à 2 fr.; pi-<br />

geons, <strong>de</strong> 1 à i 50; œufs, 1 50 la douzaine.<br />

Halle aux grains. — Blé, <strong>de</strong> 20 à 20 50; maïs, <strong>de</strong><br />

15 à 16 fr. ; avoine, <strong>de</strong> 10 à 10 50; pommes <strong>de</strong> terre,<br />

<strong>de</strong> 8 à 10 fr., les 50 kilos.<br />

Lauzerte.<br />

Marché du 24 <strong>octobre</strong>. — Voici les coure prati-<br />

qués :<br />

Halle aux grains. — Blé. <strong>de</strong> 19 75 à 20 fr. les S0<br />

kilos ; maïs vieux, <strong>de</strong> 14 75 à 15 fr. ; pommes <strong>de</strong> ter-<br />

re, <strong>de</strong> 5 à 5 50 les 50 kilos.<br />

Marché à la volaille. — Vente très actives, légère<br />

hausse sur les poulets. Vendus <strong>de</strong> 2 75 à 5 fr. ; pou-<br />

les, <strong>de</strong> 4 50 a 6 50; pigeons, <strong>de</strong> 0 70 à 1 50; canards,<br />

<strong>de</strong> 4 75 à 7 f r. ; le tout la .paire; lapins domestiques,<br />

<strong>de</strong> 1 25 à 2 50 pièce.<br />

Œufs, 1 40 la douzaine.<br />

Gibier. — Lièvres, <strong>de</strong> 4 75 a 5 25; la.pins domesti-<br />

ques, <strong>de</strong> 1 50 à 2 fr. ; perdreaux rouges, <strong>de</strong> 1 75 à<br />

2 tr. ; gris, <strong>de</strong> 1 50 à 1 75; merles, 0 25; tourds, 0 30<br />

le tout la pièce.<br />

Marché aux oies. — Peu <strong>de</strong> troupeaux amenés.<br />

Vendus, <strong>de</strong> 13 75 à 17 fr. la paire.<br />

, MARCnE DES VINS<br />

Ferrais.<br />

D n'y a pas eu dans la locaîité <strong>de</strong>s ventes su<br />

souche. Voici les premières ventes traitées ces jours<br />

<strong>de</strong>rniers :<br />

Cave Pierre Chaï, 40 hect. à 40 50: cave Raoul<br />

Amigues, 40 hect. à 40 fr. ; cave Joseph Martin<br />

65 heot. à 40 50; cave Etienne Trille, un petit foudre<br />

vin vieux à 45 fr. Ces caves ont été traitées par<br />

M. Mir, courtier à Ferraiis, pour une maison du<br />

<strong>de</strong>hors.<br />

Gave Cahuzac, 45. hect. à 41 fr.; cave Laffont<br />

100 hect. à 42 fr., pour une maison du <strong>de</strong>hors, cour-<br />

tier Laffont, à Ferrais. , .<br />

Cave Pourcine, 160 hect. à 42 50: cave Joseph<br />

Vidal. 120 hect. à 42 50; cave Gouzy. 50 hect. à 41 fr.<br />

Ces <strong>de</strong>rnières caves ont été traitées par l'intermé-<br />

diaire <strong>de</strong> M. Eloi Azaim, à Ferrais, pour une mai-<br />

son du <strong>de</strong>hors.<br />

©•:•©:©«:©:•© ..<br />

171 53<br />

44. ..<br />

15 75<br />

4i ..<br />

<strong>29</strong> 25<br />

148 50<br />

43 50<br />

131 50<br />

1.9 ..<br />

23 75<br />

213 .<br />

97 33<br />

444 ..<br />

133 ..<br />

218 ..<br />

loi ..<br />

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172 50<br />

4.8 0<br />

76 50<br />

47 75<br />

2 ) 25<br />

iio 50<br />

42 75<br />

131 ..<br />

150 50<br />

2ii 5_<br />

241 50<br />

93 17<br />

444<br />

139 50<br />

213 50<br />

1J0 50<br />

101 .t.<br />

214 11<br />

101 t[ 2<br />

3 % dont 59.<br />

3 % dont 10.<br />

Banq. ottora.<br />

Rio dont 20.<br />

RLQ dont 10..<br />

COURS DES PRIMES<br />

.... .... dont 25.. —..... *• .<br />

.... 98 95 Extér. dont 50... <<br />

d. 5 .. .. dont 2 tr. 50.... ....<br />

.... 13 3 ..j ; ..<br />

17Ï9 .Jdont 5... 1782<br />

2225<br />

CHANGE<br />

Londres •••<br />

Allemagne •<br />

Espagne (court)<br />

Espagne (long) "f<br />

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Six mois<br />

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Un an<br />

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Edition du matin spéciale a <strong>Toulouse</strong><br />

ANNONCES —<br />

_ iant interrompre un court circuit, sur<br />

E ",.-P £ Montaufean à Caussa<strong>de</strong>, M. Henri<br />

!f «aint-Félix a été électrocuté par un fil<br />

Mettant un courante 10.000 volts.<br />

i-» hr-nbe a été découvert» <strong>de</strong>vant l'immeu-<br />

L.rî?abHéà Paris, par M. Sarraut ; cet en-<br />

gin n'etaît eue l'œuvre d'un mauvais piaî-<br />

,e , Frédéric-Morel », allant <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux<br />

i n.-nkerque avec un chargement d'essence <strong>de</strong><br />

ÎJélienihîiîe ei <strong>de</strong> résine, a été détruit par le<br />

jju, dans ies parages <strong>de</strong> l'île d'Yeu ; l'équipa-<br />

,8 est sauvé.<br />

Le roi et la reine d'Angleterre sont allés, à<br />

(KoodtKsrton, rendre visite au roi Manuel.<br />

Des mesures d'ordre d'une extrême rigueur<br />

Mit é*é prises, à Bruxelles, à l'occasion du dé-<br />

pari <strong>de</strong> Guillaume II, dans la crainte d'un at-<br />

tentat anarchiste.<br />

—>—<br />

L'aviaieur Tabuteau a pris le départ, à<br />

h. 45 du matin, à Etampes ; il a volé toute<br />

la matinée et une partie cïe l'après-midi, a ga-<br />

né la Coup© Michelin et a battu tous les re-<br />

cords <strong>de</strong> distance et <strong>de</strong> durée.<br />

La-Française, à M. A. Aumont, a gagné le<br />

Prix rie Flore (25.000 fr.), à Maisons-Latfîtte.<br />

La première séance d'interpellation<br />

avai t donné la sensation d'un <strong>de</strong>mi-succès<br />

nemporté par le prési<strong>de</strong>nt du Conseil,<br />

r, il en est <strong>de</strong>s batailles parlementaires<br />

comme <strong>de</strong> celles qui se livrent avec <strong>de</strong>s<br />

fusils ot du canon ; il faut vaincre ou<br />

péril' et telle victoire incomplète res-<br />

semine soufrant à un échec. Pour dire<br />

les choses comme elles sont, le citoyen<br />

Briand, lorsqu'il a quitté la tribune, en<br />

st <strong>de</strong>scendu diminué.<br />

La secon<strong>de</strong> journée confirme cette pre-<br />

mière impression. Gomme l'ont fait ob-<br />

server nos correspondants, l'accueil flat-<br />

teur fait jeudi patr la Chambre au minis-<br />

tre dos travaux publics intervertit les<br />

râlas dans le Cabinet. Ce n'est pas M.<br />

Briand, c'est son collaborateur qui appa-<br />

raît comme le véritable maître <strong>de</strong><br />

l'heure. Et le gouvernement, déjà mis<br />

«n posture assez critique par les bruits<br />

répandus sur sa dislocation prochaine,<br />

subit <strong>de</strong> ce chef un nouvel affaiblisise-<br />

«Bemt<br />

En <strong>de</strong>hors du parti révolutionnaire, le<br />

j^ySi pris dans son ensemble, est recon-<br />

"ftjssant à M. Briand d'avoir conjuré la<br />

Sve. Il ne faut pas <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r à l'opi-<br />

jpn publique oe qu'elle ne peut pas<br />

«toer, c'est-à-dire <strong>de</strong>s vues lointaines<br />

l oe vastes pensera. L'opinion publique<br />

* soucie fort peu, en ce moment, <strong>de</strong><br />

s a ®3 qu'un ministre comme M. Briand<br />

rj* ra faire <strong>de</strong>main d'un accroissement<br />

j^al <strong>de</strong> son pouvoir. Elle ne songe pas<br />

je cet homme, à raison <strong>de</strong> ses antecé-<br />

W sur les choses. Néanmoins, si nous<br />

en jugeons par notre propre sentiment,<br />

il est incontestable que les avanies, mé-<br />

ritées, à coup sûr, mais tout <strong>de</strong> même<br />

épouvantables, <strong>de</strong>nt est pour le quart<br />

d'heure abreuvé le citoyen Briand, l'ont<br />

singulièrement discrédité.<br />

Songez que ce qu'il doit conquérir en<br />

oe moment, afin <strong>de</strong> tenir son emploi, ce<br />

n'est pas seulement une majorité paite-<br />

mentaire pius on moins fragile et mou-<br />

vante. Le ministre Briand prend l'atti-<br />

tu<strong>de</strong> d'un sauveur, et l'on sait combien<br />

facilement, chez nous, ce mot éqnivaut<br />

à celui <strong>de</strong> dictateur. Mais n'est pas dic-<br />

tateur qui veut, surtout quand la dicta-<br />

ture a pour base le respect <strong>de</strong>s choses<br />

respectables. Pour jouer ce rôle, il faut<br />

obtenir l'assentiment durable <strong>de</strong> la<br />

masse d'honnêtes gens qry forment cette<br />

opinion publique dont nous parlions<br />

tant à l'heure. Et il est douteux que les<br />

honnêtes gens nie sentent pas leur foi<br />

en M. Briand s'attiédir quand ils le<br />

voient si justement conspué, honni, dé-<br />

crié par ses anciens amis.<br />

Briand, c'est le héros du jour. Il est<br />

en pleine clarté, tous les yeux sont bra-<br />

qués sur lui. Porur essuyer sans péril<br />

tant <strong>de</strong> lumière et <strong>de</strong> curiosité, il faudrait<br />

être invuilnérable. Or, le citoyen Briand<br />

ne l'est pas, il s'en faut. Chaque épi-<br />

gramme <strong>de</strong> Colly, chaque apostrophe <strong>de</strong><br />

Bouveri ternit quelque chose <strong>de</strong> son<br />

nimbe et fait tomber un peu <strong>de</strong> son pres-<br />

tige. Pendant ce temps l'étoile <strong>de</strong> Mil'le-<br />

rand monte sur l'horizon. Celui-là date<br />

<strong>de</strong> plus loin. L'oubli s'est fait sur quel-<br />

ques-uns <strong>de</strong> ses exploits. D'ailleurs il est<br />

moins en évi<strong>de</strong>nce. On l'observe avec<br />

une moindre attention. Vienne un heu-<br />

reux coup du sort, et l'ancien révolu-<br />

tionnaire travesti en baron du Saint-<br />

Empire, reponssant l'ami Briand dans la<br />

coulisse, occupera le premier pilam.<br />

Mais Millerand, c'est encore Briand,<br />

Briand avec ses déformations et ses ver-<br />

rues, Briand avec son bagage collecti-<br />

viste et ses haines <strong>de</strong> loup-cervier.<br />

Laissez faire aux dieux ou plutôt aux<br />

socialistes <strong>de</strong> la Chambre, et Miilferand,<br />

déshabillé comme son prédécesseur, s'è-<br />

crouilera ootmime lui sous un mépris dont<br />

on ne saurait dire qu'il n'est point édifié<br />

swr d'in<strong>de</strong>structibles assises. Après quoi<br />

l'on en verra venir un autre, puis un<br />

autre encore, courant à la même culbute;<br />

tant et si bien que les braves gens fini-<br />

ront pair ouvrir les yeux, par écouter les<br />

coiniseils du sens commun et par convenir<br />

que, pour réduire à composition les bri<br />

gands, il serait pru<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> ne pas surex-<br />

citer leurs mauvais instincts, leurs<br />

colères et leurs appétits en jetant la<br />

pourpre dictâtorialle sur les reins d'un<br />

ancien bandit.<br />

du nombre extraordinaire <strong>de</strong>s médicaments<br />

en usas» chez les vieux Egyptiens.<br />

Sa mémoire fut vénérée par ie peuple pen-<br />

dant plus <strong>de</strong> 4.0CO ans, et beaucoup d'Hôpitaux<br />

portèrent son nom ; mois plus tard, sous le<br />

règne <strong>de</strong>s Ptolémées, son nioni fut i<strong>de</strong>ntilie<br />

avec celui du dieu grec <strong>de</strong> la mé<strong>de</strong>-ctoe, Eseu-<br />

laipe, qui vivait 3.000 ans après son iltosuro<br />

prédécesseur. . .<br />

Trois siècLes après Jvem-Hetep, le roi Atow<br />

écrivait un traité sur l'anatomie, et quelques<br />

siècles après ce <strong>de</strong>rnier, vivait un antre cfri.<br />

rurg-ien célèbre, dans la tombe duquel (près<br />

<strong>de</strong> Sakkarah) on découvrit di&s <strong>de</strong>ssiais fort in-<br />

téressants, représenta rut diverses opéa-ations<br />

chimirgicales.<br />

D'après le célèbre Papyrus Ebers — oui con-<br />

tienit beaucoup <strong>de</strong> détaiis curieux sur l'art <strong>de</strong><br />

guérir les aneiei-- Egyptiicns — on doit sup-<br />

poser que les représentants <strong>de</strong> la mé<strong>de</strong>eaïiie<br />

étaient déjà fort en renom chez ce peuple<br />

6.000 ans avant Jésniis-Chriet.<br />

—©— L'i<strong>de</strong>ntité <strong>de</strong>s criminels.<br />

Le LUerary Diaest expose une nouvelle mé-<br />

tho<strong>de</strong> d'i<strong>de</strong>ntification recommandée par le<br />

professeur Tamassia, <strong>de</strong> l'Université <strong>de</strong> Pa-<br />

doue. Elle repose sur l'observation <strong>de</strong>s veines<br />

<strong>de</strong> la main ; son promoteur la déclare plus<br />

sûre, en tout cas plus facile et plue expédi-<br />

cive que l'examen minutieux <strong>de</strong>s empreintes<br />

digitaèes. Rien die plus personnel que la dis-<br />

position <strong>de</strong>s veines sur la paume. Quelques<br />

physiologistes, comme Lusanma et Capon, ont<br />

soutenu que cette disposition pouvait être hé-<br />

réditaire ; mais leur doctrine est réfutée par<br />

les travaux <strong>de</strong> Capon lui-même, qui reconnaît<br />

n'avoir trouvé <strong>de</strong> ressemblances familiales<br />

que dans 12 cas sur 72 ; encore les ressem-<br />

blances étaient-elles imparfaites. Tout le<br />

mon<strong>de</strong> a observé que le réseau veineux est<br />

extrêmement varié non seulement chez <strong>de</strong>s<br />

individus différents, mais sur les <strong>de</strong>ux mains<br />

du même individu.<br />

A supposer qu'on puisse trouver une cer-<br />

taine analogie entre <strong>de</strong>ux mains droites et<br />

'isquer <strong>de</strong> ce fait une confusion fâcheuse, il<br />

est invraisemblable qu'une secon<strong>de</strong> analogie<br />

se 'rencontre entre les mains gauches <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux<br />

intéressés.<br />

Il y a dome là un moyen <strong>de</strong> contrôle qui<br />

supprime pratiquement tontes chances d'er-<br />

reur. Le grand avantage <strong>de</strong> la métho<strong>de</strong> Ta-<br />

massia est sa simplicité. U faut quelque expé-<br />

rience et <strong>de</strong> l'observation pour lire dans les<br />

lignes délicates du doigt. Le premier venu,<br />

muni d'une photographie, reconnaîtra le <strong>de</strong>s-<br />

sin <strong>de</strong>s veines d'une main.<br />

*sits,<br />

%VtV<br />

jours<br />

est incapable <strong>de</strong> créer <strong>de</strong> l'ordre<br />

une longue durée, car il sera tou-<br />

contraint, pour se main/tenir aux<br />

n'ont le choix qu'entre Comhes, Berteaux et<br />

CleiTMaiceau pour la prési<strong>de</strong>nce du conseil.<br />

Or, Combes jouit d'une- impopularité trop<br />

incontestée pour qu'il soit possible d'utili-<br />

ser ce Géronte. Quant au millionnaire Ber-<br />

teaux, si les <strong>de</strong>ux opérations qu'il a subies<br />

ne l'ont pas tué, le député <strong>de</strong> Seine-et-Oise<br />

ne s'en trouve pas moins désormais exclu<br />

<strong>de</strong> l'arène politique. Reste donc Clemen-<br />

ceau. C'est sur ce vieillard <strong>de</strong> 76 ans que<br />

repose la fortune et l'avenir <strong>de</strong> la Républi-<br />

que. Clemenceau, pour le parti radical, a<br />

sur Briand une incontestable supériorité :<br />

c|est que personne ne le croit capable <strong>de</strong><br />

eonnivor avec les ennemis <strong>de</strong> la Républi-<br />

que. Briand, par contre, provoque tous les<br />

soupçons et toutes les défiances.<br />

• Voici le <strong>de</strong>rnier trait qu'on raconte à son<br />

sujet. Au cours <strong>de</strong> l'été <strong>de</strong>rnier, le prési<strong>de</strong>nt<br />

' du conseil voulut se renseigner sur les dis-<br />

positions <strong>de</strong> la haute banque à l'égard <strong>de</strong><br />

l l'impôt projeté contre le revenu. Les direc-<br />

teurs du Crédit Lyonnais, du Crédit Indus-<br />

triel, <strong>de</strong> la Société Générale, du Comptoir<br />

d'Escompte, <strong>de</strong> la Banque dé Paris et <strong>de</strong>s<br />

Pays-Bas, etc., furent convoqués place<br />

Beauvau. L'entrevue fut <strong>de</strong>s plus passion-<br />

nantes. Tous déclarèrent que l'impôt .sur le<br />

revenu déterminerait une crise financière<br />

qui frapperait <strong>de</strong> mort le commerce fran-<br />

çais.<br />

La seule crainte <strong>de</strong> cette taxe a suffi pour<br />

provoquer une <strong>de</strong>mi-panique. Si <strong>de</strong> la me-<br />

nace le gouvernement passe à l'exécution,<br />

nous conjurerons difficilement la catastro-<br />

phe. L'un <strong>de</strong>s banquiers présents rappela<br />

que Wal<strong>de</strong>ck, instruit du danger que l'im-<br />

pôt sur le revenu ferait courir à la France<br />

et à son crédit, avait déclaré qu'il ne la pré-<br />

cipiterait jamais dans une pareille aven-<br />

ture. « C'est là le mur d'airain, avait dit<br />

Wal<strong>de</strong>ck, au pied duquel il faut vaincre ou<br />

mourir. »<br />

Suffisamment édifié par les raisons que<br />

ses interlocuteurs développèrent, Briand<br />

aurait dit qu'il quitterait plutôt le pouvoir<br />

que <strong>de</strong> s'écarter <strong>de</strong> la ligne <strong>de</strong> conduite<br />

adoptée par Wal<strong>de</strong>ck.<br />

par fil Spêci<br />

*sc's!' <strong>de</strong> do ' nîle 'r <strong>de</strong>s gages aux gens<br />

V -^iordre, lesquels ne siègent pas tou-<br />

ktan a ext,rêm 'e gauche, on le sait fort<br />

Wur' 1 '1° ipiinion Publique ne considère<br />

du c^ nose '. à savoir que le prési<strong>de</strong>nt<br />

-:-'suî Sei * vien ^ d'avoir raison d'une<br />

parfaitement caractérisée <strong>de</strong><br />

fui f£ ° lvi!le / et cela suffit pour qu'elle<br />

'-"a-vaiîf 9 orédit - Le Pays veut pouvoir<br />

Ha» . et vivre en paix ; quiconque<br />

^w^^e à cette aspiration est<br />

un plébiscite <strong>de</strong> confiance et <strong>de</strong><br />

toi* Wuhje.<br />

-«blLf 68 * m& du tou* ajuste et nous<br />

%hi;<br />

auc unement les bonnes gens<br />

^ u, eMtre cc,ux t qni^ encoro ' car à ceux-là seuls on<br />

IhT* ^cc °i m ' m,andanj " ÎG aspect.<br />

l-^'toût d ce ' ll ° vévit6 mora,te<br />

I «gL^l ^dispenisable ; mais qu'il<br />

" Nr4 J^ estim ' c cda e9t bien P'lus<br />

fc," 11 lout i„r<br />

K - olu,J vérité morale<br />

Cfe H ° rt a - W en œ moment<br />

ï ^ en if leur anoiiea camara<strong>de</strong><br />

C ''ssu faussant <strong>de</strong> la boue dont<br />

'c,u3 1' no ' us 110 Pretendons<br />

la a^T 1 pas sensiMement<br />

'^a^aurd'hm nisurles ^<br />

—©— Trop <strong>de</strong> victimes.<br />

Après le capitaine Madiot, voilà que l'avia-<br />

teur Blanchard se tue.<br />

Est-ce qu'on ne va pas prendre enfin <strong>de</strong>s<br />

mesures pour arrêter cette trop longue série ?<br />

C'est d'autant plus urgent que, mainitanianit,<br />

les aviateurs cominenc-cint à prendre <strong>de</strong>s pas-<br />

sagers et qu'on ne peut même pius arguer<br />

<strong>de</strong> ce fait qu'il est difficile d'empêcher quel-<br />

qu'un <strong>de</strong> se rompre le cou si tel est son bon<br />

plaisir.<br />

11 est grand temps qu'on réglemente l'avia-<br />

tion, comme on a réglementé d'autres services<br />

privés moins diangereux à coup sùx.<br />

Quand on pense à la diffiouité qu'on éprouve<br />

à obtenir un permis di3 conduire pour unie<br />

ajutomohile, on <strong>de</strong>meure confondu <strong>de</strong> voir le<br />

nombre <strong>de</strong> jeunes gens auxquels on permet<br />

die s'élever dans lies airs et <strong>de</strong> se mettre aux<br />

prises avec une science nouvelle, perfi<strong>de</strong> au<br />

point que les plus vieux routiers <strong>de</strong> l'air sont<br />

souvent vaincus par <strong>de</strong>s causes incomprises<br />

encore.<br />

La régieimentation <strong>de</strong> l'aviation mérite l'at-<br />

tention immédiate <strong>de</strong>s pouvoirs publics.<br />

On peut dire sans exagérer qu'à l'heure ac-<br />

tuelile ce sport fait une victime par jour.<br />

—©— On raconte ce trait caractéristique et<br />

suggestif sur les procédés du gouvernement<br />

révolutionnaire installé en Portugal.<br />

Quand ils furent les maîtres à Lisbonne, les<br />

révolutionnaires ouvrirent toutes gran<strong>de</strong>s les<br />

portes <strong>de</strong>s prisons et ils habiilèient en marins<br />

un bon nombre <strong>de</strong> ces évadés <strong>de</strong> la geôle.<br />

Etonnez-vous, après ceia, que ces faux ma-<br />

rins soient allés jeter <strong>de</strong>s bombes <strong>de</strong>vant le<br />

couvent <strong>de</strong>s Jésuites, à Quelhas, pour faire<br />

croire que les religieux voulaient massacrer<br />

le peuple, et qu'un peu plus tard, à Torres-<br />

Vediras, <strong>de</strong>ux d'entre eux, pénétrant dans un<br />

ce-liège <strong>de</strong> Jésuites, aient tiré <strong>de</strong>s fenêtres plu-<br />

sieurs coups <strong>de</strong> fusil dans la rue, en vue<br />

d'ameuter )ies habitants contre les « robes<br />

no lies » ?<br />

—©— Le plus anic-ien mé<strong>de</strong>cin du mon<strong>de</strong>.<br />

Le oremier mé<strong>de</strong>cin dont l'expérience ait<br />

dûment été attestée est l'Egyptien Jvem-Hetep<br />

(Porteur <strong>de</strong> la Paix), qui vivait sous le roi<br />

Tehsen-, <strong>de</strong> la troisième dynastie, c'est-à-dire<br />

probabl*,ment vers l'an 4500 avant notre ère.<br />

Do son vivant, U jouissait d'une renommée<br />

considérable, car iJ lut enterré avec les hon-<br />

neurs royaux et à côté diu tombeau royal,<br />

dans la pyrami<strong>de</strong> die Sakkarah, près Mem-<br />

phis.<br />

D'après une vieille tradition, il était snw-<br />

noimirné « Maître <strong>de</strong>s mystères et <strong>de</strong>s oMT-<br />

fres ». Ce <strong>de</strong>rnier nom. sans doute, a cause<br />

M. Clemenceau, retour <strong>de</strong> l'Amérique du<br />

Sud. a entretenu avec abondance tous les<br />

journalistes qui sont allés l'interroger <strong>de</strong><br />

ses succès comme conférencier. A l'en<br />

croire, le Brésil tout entier s'est levé pour<br />

l'acclamer et lui faire un triomphe.<br />

A beau mentir qui vient <strong>de</strong> loin, dit un<br />

axiome. Autrefois, c'était commo<strong>de</strong> ; au-<br />

jourd'hui, avec le télégraphe et les jour-<br />

naux qui pénètrent partout, c'est plus diffi-<br />

cile.<br />

M. Clemenceau a peut-être trouvé dans<br />

les milieux libres-penseurs et maçonniques<br />

l'accueil enthousiaste qu'il dit. Mais une<br />

partie <strong>de</strong> la population brésilienne et non<br />

la moindre, a hautement protesté contre la<br />

venue <strong>de</strong> ce propagandiste <strong>de</strong> l'athéisme of-<br />

ficiel français. C'est ainsi que l'Union ca-<br />

tholique <strong>de</strong> Rio-<strong>de</strong>-Janeiro et l'Union popu-<br />

laire <strong>de</strong> l'Etat <strong>de</strong> Minas Geraes ont mis en<br />

gar<strong>de</strong> leurs concitoyens contre l'emballe-<br />

ment <strong>de</strong>s anticléricaux. Des listes <strong>de</strong> pro-<br />

testation se sont couvertes <strong>de</strong> signatures et<br />

l'une d'entre* elles, celle du Minas Geraes,<br />

ne comptait pas moins, au 20 septembre<br />

<strong>de</strong>rnier, <strong>de</strong> cinquante mille adhésions.<br />

Le Corriero Catholico. publié à Uberaba<br />

(Etat <strong>de</strong> Minas), cite quelques-unes <strong>de</strong>s ré-<br />

solutions adoptées à ce sujet par les catho-<br />

liques. En voici une :<br />

Les catholiques d'Uberaba, soussignés, con-<br />

sidérant que M. Ciameneeau est un <strong>de</strong>s plus<br />

grands persééuiteiuirs <strong>de</strong> l'Eglise en France ;<br />

que, non oontanrt dies effets désastreux pro-<br />

diuiiits par ses idées dians la catholique France<br />

il Vieint chez nous spécialement pour les pro-<br />

pager....;<br />

Gonaidéïiamt quo notre patrie aimée n'a pas<br />

besoin d'une autre religion, puisque celle<br />

qu'elle possè<strong>de</strong> constitue la stimulant le plus<br />

désirable pour le développement moral, intel-<br />

lectuel et même matériel <strong>de</strong>s Brésiliens en<br />

général ;<br />

Considérant que tout oe que M. Glemc-nceau<br />

pourrait obtenir avec ses idées serait une<br />

lutte entre Brésiliens, lutte dont le catholi-<br />

cisme sortirait vainqueur, mais qui retar<strong>de</strong>-<br />

rait la rapidité <strong>de</strong> nos progrès,<br />

Protestons contre tout hommage, officiel<br />

ou non, qu'on voudrait rendre a M Clemen-<br />

ceau, car le peuple brésilien n'oublie pas les<br />

vexations faites à ses frères catholiques <strong>de</strong><br />

Finance et continue à détester leurs persécu-<br />

teurs.<br />

Ce faisant, les catholiques brésiliens ont<br />

prouvé leur sagesse et leur clairvoyance.<br />

Du reste, notre triste exemple pouvait leur<br />

servir <strong>de</strong> leçon et, comme ils l'ont fait, ils<br />

n'avaient qu'à jeter les yeux sur nous pour<br />

se convaincre combien l'œuvre <strong>de</strong> M. Cle-<br />

menceau et ses pareils est une œuvre <strong>de</strong><br />

ruine sociale et <strong>de</strong> <strong>de</strong>struction nationale.<br />

... ^ -©© © —<br />

La journée <strong>de</strong>s comparses.— Toutefois Mille-<br />

rand parle.- Ce qu'on dit dans les couloirs.<br />

— Les rapports <strong>de</strong> Briand avec la haute<br />

banque. — La guerre et l'empereur d'Alle-<br />

magne— Georges V partisan <strong>de</strong> la guerre<br />

— La Turquie et la Grèce.<br />

_ . , Pans, 27 <strong>octobre</strong>.<br />

La journée d aujourd'hui sera-t-elle la<br />

journée <strong>de</strong>s « comparses » ? On le dit On<br />

assure qu'aucun orateur <strong>de</strong> marque ne<br />

prendra la parole. Ainsi, Jaurès se fera re<br />

présenter par un <strong>de</strong> ses collaborateurs Al-<br />

bert Thomas. La vraie lutte est renvoyée au<br />

mors <strong>de</strong> novembre, après la Toussaint Ne<br />

vous laissez pas hypnotiser par les éloges<br />

qu'obtient Briand. Cette idole ne restera<br />

pas longtemps in<strong>de</strong>mne sur son pinacle<br />

L'homme à la tête <strong>de</strong> Caraïbe Clemen-<br />

ceau, a peine débarqué à Paris, a reçu une<br />

députation du parti radical qui lui a offert<br />

sur un plat d'argent, la prési<strong>de</strong>nce du con-<br />

seil. On ne sait pas ce qui peut arriver Un<br />

acci<strong>de</strong>nt peut survenir dans quelques se-<br />

maines. Si Briand tombe, on veut que Cle<br />

monceau soit immédiatement prêt à rece-<br />

voir sa succession. Le conférencier rte Bue<br />

nos-Ayres a 1 immense avantage d'être la<br />

carte forcée. De tous les membres du parti<br />

radical, Clemenceau est le seul honîmo<br />

d'Etat «<br />

cheminots. *<br />

Discours <strong>de</strong> M. Briquet<br />

M. Briquet, député socialiste unifié du Pas<br />

<strong>de</strong>-cdktis, monte à la tribune pour <strong>de</strong>velonner<br />

son iintorpcillatlon sur les atteintes portées n»<br />

to Kmveniement à la liberté syndicale et Ai -<br />

lles mesures qu'il compte prendre à l'égard il«>«<br />

chomiiiiiiots révoqués.<br />

v<br />

M. Briquet. — M. le prési<strong>de</strong>nt du conseil ot<br />

Nouvel inci<strong>de</strong>nt<br />

M. Briand.— J'ai dit que les meneurs avaient<br />

prepare une grève anarchiste ; je l'ai dit aux<br />

<strong>de</strong>liegues qui sont venus dans mon cabinet •<br />

nous en étions avisés. '<br />

Les ctoeirninots savaient où ils allaient en<br />

faisant la grève, mais il était trop ta.rd »<br />

_ Ces paroles soulèvent un véritable ' orage<br />

a gauche ; les socialistes, <strong>de</strong>bout, invectivent<br />

M. Briand ; on entend voler les épithètes do<br />

« Menteur ! Canaille ! »<br />

M Brissan se précipite sur sa sonnette et<br />

1 aguto a tour <strong>de</strong> bras ; lies «ris et les gestes<br />

sont impuissants, les voiaiférations continuent<br />

Pendant cinq minutes, la séance est virtueJt.<br />

loment suspendue.<br />

Enfin,, M. Briand réussit à poursuivre<br />

M. Briand. - ils n'étaient plus maîtres <strong>de</strong> la<br />

sntuatjion ; elle étant aux maiins <strong>de</strong>s menours •<br />

je J© répète ici, j'ai voulu éviter aux oheiumots<br />

<strong>de</strong>s mécomptes, sauvegar<strong>de</strong>r leurs Intérêts tout<br />

en sauvegardant les droits sacrés du i-avs<br />

(Apjiliiiiiidiitweirneïite nourris à droit.-,, au centre<br />

cbe ) ga e ' Pro^at'i'Oins ù l'extrème-gau-<br />

M. Briquet. - M. le Prési<strong>de</strong>nt ,1», oonsaU<br />

s-t 'Hl. lnouiiiic quand il a annoinn'e I araolm-+»<br />

însurrecitiionncl d» la grève.<br />

Go qui s'est p,assé dans ma région «n est In<br />

preuve ; j'ai pu constater par moi-méim. it S<br />

amaiis on n'avait vu une grève aussi


SAMEDI <strong>29</strong> OCTOBRE <strong>1910</strong><br />

ont détendu le droit sacré <strong>de</strong>s trayarlleum<br />

1 ^IrésWt du conseil a ^SSJ^fS<br />

t*oMs d'avenir, sans presser, d ailleurs , le<br />

ES.<strong>de</strong>s travaux publics, plus positii, a<br />

£ porte un% sotation plus précise et a pro-<br />

n'.ié <strong>de</strong>s diispositiens <strong>de</strong> la législation a»<br />

dicuno. misa en avant intentionneltement<br />

P LesVTvrté"rs méritent d'être défendus contre<br />

la coalition <strong>de</strong>s classes capitalistes appuyées<br />

sua- un goovernanierat d'aventures. (Mouve-<br />

ment prolongé.)<br />

Plusieurs ministres interviennent<br />

L'extrème-gauche applaudit bruyamment ;<br />

!MM. Miitlerand et Barthou se dressent. Les<br />

1 Ërf"tas voyant faire oe geste, tes socialistes<br />

anolaudissent die nouveau à tout rompre m<br />

u«C • mais M. Piche» aeJève-ei prend. la.<br />

pairole aiù milieu dm.bruit : il s'adresse a lora-<br />

^M.' Pichon. — De quel gouvernement voulez-'<br />

iMIS carier ? _<br />

Voix nombreuses à l'extrême- gauche. — Du<br />

vôtre ! Du vôtre ! (Protestations ; brut sur <strong>de</strong><br />

nombreux bancs.)<br />

M. Jaurès. — Du gouvernement pour lequel<br />

vous allez voter. » CApplaudissements à l'ex-<br />

trème-gauche.)<br />

M Pichon se lève et s'adresse a M. Jaurès.<br />

M. Pichon. — Vous êtes trop vieux parle-<br />

mentaire, monsieur Jaurès, pour ne pas me<br />

répondre par un nom ; c'est ce nom que je<br />

vous <strong>de</strong>man<strong>de</strong>. »<br />

M. Jaurès no répond rien ; mais <strong>de</strong> tons cô-<br />

tés, à l'extrème-gauche, on crie : « Briand !<br />

Briand t » ......<br />

Quand le bruit s'est un peu apaise, M. Bri-<br />

quet peut terminer son discours.<br />

M. Briquet. — Gomme j'étais à côté <strong>de</strong>s gré-<br />

vistes pour soutenir leurs revendications, je<br />

serai à côté d'eux, dans la rue, avec mes amis,<br />

pour défendre, s'il le faut, leurs libertés syn-<br />

dicales contre les entreprises du gouverne-<br />

ment. (Très bien ! Très bien I à rextrèrae-gau-<br />

ohe.)<br />

Je veux espérer que la majorité républicaine<br />

fera confiance à la classe ouvrière. » (Vifs &e<br />

plaudiasements à l'extrème-gauche.)<br />

Tandis ouïe M. Albert Briquet regagne sa<br />

place et que les unifiés le félicitant chaleureu<br />

Bernent et lui font une ovation, M. Albert Tho<br />

mas, député <strong>de</strong> la Saine, lui succè<strong>de</strong> à la tri-<br />

bune.<br />

Discours <strong>de</strong> M. Albert Thomas<br />

M. A. Thomas. — Je veux démontrer que la<br />

grève <strong>de</strong>s cheminots a été, dans son essence,<br />

itn mouvement coirporatif et professionnel.<br />

A la tète du mouvement, on trouve le Syndi-<br />

cat national dont M. Vivian! a reconnu la lé-<br />

galité puisqu'il a été en pourparlers avec lui.<br />

Et cependant, on a donné à ce Syndicat l'é-<br />

pithète <strong>de</strong> révolutionnaire.<br />

Comment se fait-il dans ce cas que le pays<br />

ne se soit pas trouvé à ieu et à sang alors qu'il<br />

y avait 10,000 cheminots en grève ? (Applau-<br />

dissements à l'extsrême-gauche.)<br />

C'est que les cheminots n'étaient pas <strong>de</strong>s<br />

révolutionnaires . (Nouveaux applaudisse-<br />

ments sur les mêmes bancs.)<br />

Ce qu'ils ont voulu, ce n'est pas la révolu-<br />

tion, mais une augmentation <strong>de</strong> salaires.<br />

(Très bien ! Très bien 1 à l'extrème-gauche.)<br />

Bans un meeting, ils ont voté un ordre du<br />

jour, « Dernier appel au Parlement », sur la<br />

question <strong>de</strong>s salaires, la rétroactivité <strong>de</strong> ta<br />

loi <strong>de</strong>s retraites et la réglementation du tra-<br />

vail.<br />

Dès lors se manifeste unie mentalité nou-<br />

velle chez les cheminots, l'esprit <strong>de</strong> grève, ds.<br />

revendicatmonis directes par le syndicat ; c'est<br />

en face <strong>de</strong> cette mentalité ouvrière que le gou-<br />

vernement s'est trouvé.<br />

M. le ministre <strong>de</strong>s travaux publics a dit<br />

qu'avant le congrès d'avril <strong>de</strong>rnier le syndi-<br />

cat national avait décidé la grève. »<br />

M. Millerand se lève et interrompt d'un ton<br />

Vif- M. Millerand. — Non. J'ai dit qu'il avait<br />

menacé <strong>de</strong> la grève.<br />

M. Albert Thomas. — Cette menace s'était<br />

produite déjà en juin 1909 : c'est la une pres-<br />

sion légale dont usent les syndicats qui sen-<br />

tent leur force. (Très bien ! Très bien 1 a l'ex-<br />

trême-gauche.)<br />

On connaît les résolutions prises au congrès<br />

national ; il a été décidé crue les revendica-<br />

tions <strong>de</strong>s travailleurs seraient discutées dans<br />

une entrevue générale entre les délégués <strong>de</strong>s<br />

divers réseaux et les directeurs <strong>de</strong>s Compa-<br />

gnies ; c'est le directeur <strong>de</strong> la Compagnie du<br />

Midi nui avait suggéré cette procédure à M.<br />

Saint-Germain, délégué <strong>de</strong>s employés die ce<br />

réseau.<br />

La lettre du 25 avril adressée en c© sens amx<br />

directeums resta sans réponse ; une nouvelle<br />

lettre fut adressée par le Congrès national aux<br />

directeurs et au ministre <strong>de</strong>s travaux publics;<br />

ce n'est que le <strong>29</strong> juin que la réponse <strong>de</strong>s di-<br />

recteurs au ministre <strong>de</strong>s travaux publics parut<br />

sans date dans le Journal <strong>de</strong>s Débats.<br />

Je suis obligé, bien à contre-coeur, <strong>de</strong> met-<br />

tre ici uns personne en cause, une personne<br />

que j'aime et que j'estime. (Vif mouvement<br />

d'attention.)<br />

Est-il vrai, comme me l'a déclaré le chef du<br />

cabinet du ministre, que cette réponse datait<br />

d'un mois ? (Exclamations à l'extrème-gau-<br />

che.)<br />

M. Millerand, légèrement démonté. —- Quo<br />

voulez-vous dire ?<br />

M. Albert Thomas. — Que ies bureaux du<br />

Syndicat étalent en droit d'apporter une ré-<br />

ponse aux cheminots et que le gouvernement<br />

ne la donnant pas commettait un crime. (Sal-<br />

ve d'applaudissements à l'extrème-gauche ;<br />

moiuiventant sur les autres bancs.)<br />

M. Millerand, qui s'est ressaisi. — Le gou-<br />

vernement a fait tout son <strong>de</strong>voir en se dé-<br />

clarant prêt à prési<strong>de</strong>r l'entrevue si les <strong>de</strong>ux<br />

parties acceptaient la proposition.<br />

Il n'a pas reçu <strong>de</strong> réponse <strong>de</strong>s Compagnies<br />

pair la bonne raison qu'il ne leur avait pas<br />

écrit ; en présence du refus <strong>de</strong>s Compagnies,<br />

te ministre <strong>de</strong>s travaux publics et le prési<strong>de</strong>nt<br />

diu conseil ont déclaré aux délé gués am "ils<br />

maintenaient leur promesse.<br />

M. Thomas. — Je constate que vous n'avez<br />

pas répondu aux lettres du Congrès national.<br />

( Applaudi sseimariits à l'extrême-gaucbe.)<br />

M. Millerand. — Quelles lettres ?<br />

M. Thomas. — Celles du 25 avril et du 28<br />

mars.<br />

M. Millerand. — Les délégués du Syndicat<br />

national et <strong>de</strong> la Fédération <strong>de</strong>s mécaniciens<br />

et chauffeurs sont venus dans mon cabinet •<br />

ie leur al répondu verbalement que le gouver-<br />

nement était prêt à intervenir en leur faveur<br />

auprès <strong>de</strong>s Compagnies. (Applaudissements<br />

au centre et à gauche.)<br />

M. Thomas. — Vous avez reçu une lettre <strong>de</strong>*<br />

Compagnies, pourquoi l'avez-vous gardée î<br />

(Applaudissements à l'extrème-gauche )<br />

M. Millerand. — Les cheminots n'ont jamais<br />

doute <strong>de</strong> te. bonne foi et <strong>de</strong> la bonne vokvnté<br />

du gouvernement. (Rires ironiques à I'estrê-<br />

me-gauohe.)<br />

M. Jaurès. — Là n'est pas la question.<br />

M. Thomas. — Le Syndicat attendait du<br />

gouvernement autre chose : une intervention<br />

auprès <strong>de</strong>s Compagnies. (Très bien 1 Très<br />

bien ! à l'extrème-gauche )<br />

M. Millerand. — Elle a eu lieu<br />

M. Thomas. — Je constate donc 'que les Com<br />

pagnses refusent d'entrer en relations avec un<br />

syndicat légalement constitué et que le eou<br />

versement reste indifférent. (Aoplaudis-e<br />

ments à_l extrême-gauche.)<br />

M. Briand. — J'ai fait personnellement au-<br />

près die chaque directeur <strong>de</strong>s démarches éner-<br />

giques dans le sans qu'indique M. Thomas<br />

(Interruptions à l'extrème-gauche )<br />

M. Buisson. — La preuve? (Applaudisse-<br />

ments a lextreme-gauche ; vives protestations<br />

sur <strong>de</strong> nombreux bancs.)<br />

riD M V,?,r ia! 'd- — La preuve résulte du fait que<br />

,r < S?°^ 1OT1 ? cat E ^ R «Ç U * S immédiatement<br />

£ 5 ?ï,^ te ^,?*. w certaines satisfac-<br />

tions ont été immédiatement accordées<br />

D autre part, les termes <strong>de</strong> la lettre <strong>de</strong>s Com<br />

pagaies ont été discutés entre le gouverne-<br />

ment et les. délégués du Syndicat ; les rovocations.<br />

Applaudissements à l'exU-ême-gauohe.)<br />

Quant à la question <strong>de</strong> sabotage, elle n'est<br />

pas nouvelle.<br />

Toujours, dans les réunions du travail et<br />

dans les réunions électorales, je me suis dé-<br />

claré contre le sabotage et mes amis socia-<br />

listes avec moi. (Vifs applaudissements à<br />

l'extrème-gauche . )<br />

- M. le ministre <strong>de</strong>s travaux publics a lu <strong>de</strong>s<br />

passages <strong>de</strong> la brochure <strong>de</strong> Renault, qui était<br />

-un employé modèle, ayant la note U) sur S0<br />

quand il 6 'est- présenté <strong>de</strong>vant la commission<br />

d'enquête. ; ,sa brochure était du 20 juin et<br />

c'est seulement en. septembre qu'an poursuit<br />

Renault ; n'y avait-il pas là une sorte <strong>de</strong> pro-<br />

vocation ? » (Applaudissements à l'extrème-<br />

gauche.)<br />

La séance est suspendue à 5 h. 20.<br />

A la reprise <strong>de</strong> la séance, M. Thomas conti-<br />

nue son discours.<br />

M. Thomas. — A la fin <strong>de</strong> septembre, le<br />

mouvement a grandi pendant que le malen-<br />

tendu entre le gouvernement d'une part et le<br />

Syndicat National d'autre part s'aggravait.<br />

Le Syndicat tente une <strong>de</strong>rnière dé-marche<br />

auprès du gouvernement pour obtenir une réu-<br />

nion entre lui et la Fédération <strong>de</strong>s chauffeurs<br />

et <strong>de</strong>s mécaniciens d'un côté, et les Compa-<br />

gnies <strong>de</strong> l'autre.<br />

Le 14 septembre, M. Berteaux et M. Jaurès<br />

sont sollicités d'intervenir auprès du gouver-<br />

nement pour obtenir cette entrevus ; MM.<br />

Berteaux et Jaurès n'étaient pas libres ; j'ai<br />

<strong>de</strong>mandé au prési<strong>de</strong>nt du conseil une audien-<br />

ce à laquelle je me suis rendu avec la déléga-<br />

tion, le 5 <strong>octobre</strong> ; procès-verbal fut dressé <strong>de</strong><br />

ta conversation qui eut lieu entre les minis-<br />

tres <strong>de</strong> l'intérieur et <strong>de</strong>s travaux publics, et les<br />

délégués.<br />

Le communiqué officiel a été étebli d'accord<br />

avec les parties ; mais c'est ici qu'est le mal-<br />

entendu ; le prési<strong>de</strong>nt du conseil dit que les<br />

délégués avaient accepté la métho<strong>de</strong> qu'il leur<br />

proposait ; c'étaient le 15 et le 16 <strong>octobre</strong> que ;è<br />

Syndicat et la Fédération <strong>de</strong>vaient &e trouver<br />

réunis.<br />

M. Briand. — J'ai pu penser que la procêdu<br />

re subissant un commencement d'exécution et<br />

étant acceptée, on me transmettait un appel<br />

mie réclamation à porter auprès <strong>de</strong> l'inspec-<br />

tion d'une Compagnie.<br />

M. Thomas. — La lettre adressée au prési-<br />

<strong>de</strong>nt du conseil émanait d'employés du ré-<br />

seau du Nord, mais non du Syndicat National<br />

et <strong>de</strong> la Fédération.<br />

Le 15 et le 1G <strong>octobre</strong> <strong>de</strong>vaient se réunir le<br />

Syndicat et la Fédération ; mais les événe-<br />

ments se précipitèrent ; la grève est déclarée<br />

le 16 <strong>octobre</strong> sur le réseau du Nord, sur celui<br />

où il y avait le conflit latent ; c'est une grève<br />

spontanée<br />

Est-ce qu'une grève dans ces conditions n'est<br />

pas justement la marque d'une revendication<br />

Corporative et professionnelle '! (Applaudisse-<br />

ments à l'extrème-gauche.)<br />

Le 11 <strong>octobre</strong>, Paris-Nord est arrêté, et alors,<br />

sur tous les. réseaux, l'effervescence commen-<br />

ce, particulièrement sur le réseau <strong>de</strong> l'Ouest,<br />

et le comité <strong>de</strong> grève hésite encore à ce mo-<br />

ment à déclarer la grève générale ; il la dé-<br />

clare le 12 au soir.<br />

On a critiqué les militants venus se faire<br />

arrêter dans les bureaux <strong>de</strong> l'Humanité ; ils<br />

ont voulu par là signaler T illégalité <strong>de</strong> l'ar-<br />

restation et le coup <strong>de</strong> violence du gouverne-<br />

ment. (Applaudissements à l'extrème-gauche.)<br />

C'est la grève comme telle qu'on a voulu at-<br />

teindre. (Applaudissements à l'extrême-gau-<br />

cbe.)<br />

U n'y avait qu'un moyen d'apaiser le con-<br />

flit : c'était la réception <strong>de</strong>s délégués du Syn-<br />

dicat par le prési<strong>de</strong>nt du conseil.<br />

En prenant les précautions qu'on a prises,<br />

il était possible <strong>de</strong> donner satisfaction au mou-<br />

vement syndical.<br />

Actuellement, qu'arrive-t-il î Des colères<br />

sour<strong>de</strong>s, <strong>de</strong>s divisions parmi les travailleurs,<br />

à la suite <strong>de</strong>s révocations prononcées par les<br />

Compagn es, et <strong>de</strong>s faveurs accordées à quel-<br />

ques-uns. » (Applaudissements à l'extrême-<br />

gauche.)<br />

Vif inci<strong>de</strong>nt<br />

la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> scrutin par appel ncminal que<br />

nous avons préparée. » (Exclamations sur<br />

nombre <strong>de</strong> bancs.)<br />

Il est- procédé au scrui in ; par 250 voix contre<br />

155, ta <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> renvoi à <strong>de</strong>main 2 heures<br />

est repouasée.<br />

Voix nombreuses : « A <strong>de</strong>main ! à ce soir ! »<br />

(Bruit prolongé.)<br />

La Chambre déci<strong>de</strong>, au milieu d'une confu-<br />

sion inexprimable., <strong>de</strong> tenir séance <strong>de</strong>main<br />

matin à 9 heures.<br />

Une voix à droite. — Mais nous ne serons<br />

pas dix. »<br />

La séance est levée à 7 h. 20.<br />

5 miUTMR'ES<br />

Une vieille affaire<br />

Dragwignan, 28 <strong>octobre</strong>.<br />

La cour d'assises vient d'acquitter l'officier<br />

d'administration Robert. M. Ruch, directeur<br />

<strong>de</strong> la maison <strong>de</strong> peinture <strong>de</strong> Paris ,son asso-<br />

cié M Larue et les frères Brunet <strong>de</strong> Itermes»<br />

fournisseurs <strong>de</strong> la marine et <strong>de</strong> la guerre à<br />

Toulon.<br />

Ces personnages étalent accusés d'avoir, à<br />

l'oceasion <strong>de</strong> la construction <strong>de</strong>s nouvelles ca-<br />

sernes, édifiées pour le compte du ministère<br />

<strong>de</strong> la guerre, fait bâtir <strong>de</strong>ux villas pour leur<br />

propre compte par les fournisseurs ou ou-<br />

vriers ou entrepreneurs <strong>de</strong> la première cons-J<br />

traction au prix forfaitaire <strong>de</strong> 18,000 francs<br />

au lieu <strong>de</strong> 25,000 francs.<br />

Neuf témoins ont été entendus.<br />

N3JJELLES MILITAIRES<br />

RÉSERVE<br />

Paris, 2S <strong>octobre</strong>.<br />

Mutations, artillerie. — Passent : MM. Li-<br />

mes, du 18', à l'état-major <strong>de</strong> l'artillerie du<br />

17' corps ; Rauiet. du 24", à l'état-major <strong>de</strong><br />

l'artillerie du 18' corps ; Sire, <strong>de</strong> la 2" compa-<br />

gnie d'ouvriers, au dépôt <strong>de</strong> matériel <strong>de</strong> Tou-<br />

louse.<br />

Les sous-lieutenants <strong>de</strong> réserve : Pons, <strong>de</strong><br />

la 2* compagnie d'ouvriers, au 4' régiment à<br />

pied ; Boulay. du 55' régiment au 56* ; Hwot,<br />

du 9° régiment à pied au 6' groupe à pied<br />

d'Afrique.<br />

Un Inci<strong>de</strong>nt au Vatican<br />

Rome, 28 <strong>octobre</strong>.<br />

Par suite d'un manque <strong>de</strong> surveillance <strong>de</strong>ux<br />

étrangers ont pu pénétrer, sans être inquié-<br />

tés, jusqu'à l'antichambre du Pape ; ils se se-<br />

raient trouvés en présence du Souverain Pon-<br />

tife s'ils n'avaient été arrêtés par le cardinal<br />

Merry <strong>de</strong>l VoL qui se trouvait par hasard en<br />

cet endroit.<br />

Plusieurs gar<strong>de</strong>s nobles ont été mis aux ar-<br />

rêts.<br />

La Crise Espagnole<br />

La loi du ca<strong>de</strong>nas<br />

Madrid, 28 <strong>octobre</strong>.<br />

Le débat sur la loi du ca<strong>de</strong>nas s'est pour-<br />

suivi au Sénat par une intervention <strong>de</strong> l'évê-<br />

que <strong>de</strong> Jaca, qui a combattu énergiquement le<br />

projet ; il a vivement protesté contre la si-<br />

tuation faite aux religieux que le gouverne-<br />

ment laisse sans défense contre les attaques<br />

<strong>de</strong> toutes sortes dont ils sont l'objet et a ter-<br />

miné en traitant le projet cle loi <strong>de</strong> véritable<br />

exécution et <strong>de</strong> mesure anticonstitutionnelle.<br />

A ce moment, M. d'Ellssagaray se lève et in-<br />

terrompt M. Thomas ; les 61 socialistes unifiés<br />

protestent, et le vacarme est tel qu'il est im-<br />

possible d'entendre M. d'Ellssagaray.<br />

Celui-ci, cependant, aux applawlissements<br />

du centre, <strong>de</strong> la droite et d'une gran<strong>de</strong> partie<br />

<strong>de</strong> la gauche, domine l'orage et crie aux so-<br />

cialistes au milieu du tumulte :<br />

M. d'Ellssagaray. — Mes amis et moi nous<br />

ne sommes pas disposés à subir votre tyran-<br />

nie plus longtemps ; nous représentons <strong>de</strong>s<br />

électeurs comme vous et avons la prétention<br />

<strong>de</strong> défendre les ouvriers aussi bien que vous,<br />

sinon mieux ; vous ne m'empêcherez pas <strong>de</strong><br />

parler. »<br />

Les unifiés font un vacarme assourdissant,<br />

auquel M. Brisson assiste indifférent, sans<br />

même songer à agiter sa sonnette : M. Thomas<br />

est à la tribune, attendant, pour reprendre<br />

son discours, que l'inci<strong>de</strong>nt se soit calmé.<br />

M. Gompère-Morel se lève alors et crie à M.<br />

d'Ellssagaray : « Vous qui avez collaboré à<br />

la Libre Parole... » Le reste <strong>de</strong> ses paroles se<br />

perd dans te bruit ; mais M. d'Elissagaray ri-<br />

poste.<br />

M, d'Elissagaray. — Parfaitement, et nous<br />

y avons défendu les ouvriers, mais il y a<br />

quelqu'un ici qui n'a pas lie droit <strong>de</strong> me foire<br />

ce reproche : c'est l'élu <strong>de</strong>s royalistes du Gard,<br />

le député du duc d'Uzès. » (Violentes clameurs<br />

à léxtrême-gauche).<br />

M. Brisson se déci<strong>de</strong> à intervenir et à agi<br />

ter sa sonnette pour rétablir le silence ; il fini<br />

par y parvenir et M. Thomas peut terminer<br />

son discours.<br />

M. Thomas. — Cette grève peut causer la<br />

reine <strong>de</strong> l'action syndicale en livrant pieds et<br />

poings liés aux Compagnies les syndiqués.<br />

Le prési<strong>de</strong>nt du conseil n'a vit là que le<br />

mouvement révolutionnaire ; U n'a pas vu <strong>de</strong><br />

mouvement professionnel ; c'est celui que j'ai<br />

voulu défendre ».<br />

M. Thomas, en regagnant son banc, est vi-<br />

vement félicité par ses amis socialistes.<br />

Voix nombreuses. — A lundi I à jeudi 1<br />

(Bruit prolongé).<br />

M. Briand se lève et prend la parole au mi-<br />

lieu <strong>de</strong> l'attention générale.<br />

Le renvoi à <strong>de</strong>main<br />

M. Briand. — Le pays ne comprendrait pas ;<br />

qu'un débat <strong>de</strong> cette importance fût imierrom-<br />

pu pendant plusieurs jours ; je <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, à la<br />

Chambre <strong>de</strong> continuer <strong>de</strong>main ». (Très bien I<br />

Très bien 1 à gau"hei.<br />

Les pupitres commencent à'claquer. M. Jau-<br />

rès ue>iiiat un aspect nouveau. (Violentes protesta-<br />

tions à gauche).<br />

M. Jaurès, dominant le tumulte. — Les che-<br />

minots ont le droit <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r que la Ciiom-<br />

bre se prononce sur leur sort dans <strong>de</strong>s condi-<br />

tions <strong>de</strong> calme ». (Clameurs à gauche et au<br />

centre).<br />

Les imnltres entrent en danse ; les interrup-<br />

tions se croisent.<br />

M. Jaurès, furieux, crie au milieu du bruit :<br />

— Vos clameurs sont inutiles; il y a dans notre<br />

parti <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s voix qui ont domine d'autres<br />

orages ».<br />

Le discours <strong>de</strong> M. Jaurès est haché d'inter-<br />

ruptions que le vacarme empêche d'entendre ;<br />

l'orateur, congestionné, tient tête à l'orage,<br />

soutenu par les applaudissements <strong>de</strong> ses amis.<br />

M. Jaurès. — Normalement et matérielle-<br />

ment, u est impossible <strong>de</strong> terminer ce soir ;<br />

si vous voulez nous opprimer, nous vous ré-<br />

pondrons par d'autres manœuvres d'oppres-<br />

sion. (Applaudissements répétés à l'extrème-<br />

gauche).<br />

S'il est impossible <strong>de</strong> finir cette nuit, il reste<br />

à savoir si la Chambre veut siéger <strong>de</strong>main ou<br />

ajourner à jeudi la suite <strong>de</strong>s débats ; je ne<br />

suis nos opposé à la séance <strong>de</strong> <strong>de</strong>main à la<br />

condition aue cette décision n'entraîne pas<br />

une séance <strong>de</strong>main soir et la clôture ». (Ap-<br />

plaudissements à l'extrème-gauche).<br />

La gauche, complètement dominée, ne pro-<br />

teste plus.<br />

La <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> renvoi à jeudi, mise aux<br />

voix, est repoussée à mains levées.<br />

M. Paîureau-Mirand. — Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à la<br />

Chambre <strong>de</strong> continuer la discussion ce soir.<br />

(Protestations à l'extrême gauche.)<br />

Le pays en a assez (tonnerre d'applaudisse-<br />

ments à gauche), <strong>de</strong> ces interpellations qui<br />

empêchent le Chambre d'abor<strong>de</strong>r la discus-<br />

sion du budget et l'exposent à voter <strong>de</strong>s dou-<br />

zièmes provisoires.<br />

M. Jaurès, <strong>de</strong> plus en plus furieux. — Je pas-<br />

serai la nuat à la tribune. »<br />

Le vacarme reprend <strong>de</strong> plus belle ; le pré-<br />

si<strong>de</strong>nt renonce à rétablir l'ordre ; il donne lec-<br />

ture d'une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> scrutin publie à la tri<br />

bune pour le renvoi <strong>de</strong> la séance à <strong>de</strong>main<br />

2 heures.<br />

M. Jaurès. — Si le renvoi à <strong>de</strong>main est re<br />

poussé, nous appliquerons au renvoi à oe SOÏT<br />

Voyages <strong>de</strong> Souverains<br />

Guillaume II à Bruxelles<br />

Bruxelles, 28 <strong>octobre</strong>.<br />

Les personnes qui ont assisté au départ <strong>de</strong><br />

l'empereur, hier soir, ont été étonnées <strong>de</strong>s<br />

mesures d'ordre priées, malgré la pluie bat-<br />

tante, à la gare du quartier Léopold.<br />

Ce matin, dans les milieux oifreieux, on<br />

donne <strong>de</strong> ces mesures l'explication suivante :<br />

Hier matin, on avait reçu au palais <strong>de</strong><br />

Bruxelles un mot signé du nom d'un <strong>de</strong>s plus<br />

dangereux anarchistes <strong>de</strong> Bruxelles, nommé<br />

D..., disant en substance que puisque person-<br />

ne n'avait eu le courage da faire sauter l'auto-<br />

crate allemand, lui avait pris la décision <strong>de</strong><br />

jeter une bombe.<br />

La police fit <strong>de</strong>s recherches pour découvrir<br />

D... et le mettre dans l'impossibilité <strong>de</strong> réali-<br />

ser ses menaces, mais il resta inlrouvable,,^,<br />

qui augmenta les craintes <strong>de</strong>s autorités èt,<br />

sur iordre <strong>de</strong> la police, toutes les fenêtres se<br />

cortège impérial<br />

•es extraordinaires<br />

es le lon g du cbe-<br />

trouvant sur<br />

ont dû rester<br />

On ajoute qi<br />

avaient été égi<br />

min do fer.<br />

Bruxelles, 28 <strong>octobre</strong>.<br />

Le gouvernement fait communiquer la note<br />

arrivante :<br />

« Plusieurs journaux donnent à l'interdic<br />

tion faite aux journalistes <strong>de</strong> rester sur le<br />

quai <strong>de</strong> la gare <strong>de</strong> Luxembourg au moment<br />

du départ <strong>de</strong> l'empereur Guil'aume une expli-<br />

cation dont il est à peine néoessaire <strong>de</strong> souli-<br />

gner l'invraisemblance.<br />

» Il n'est jamais entré dans l'esprit du roi<br />

d'empêcher la presse <strong>de</strong> parler <strong>de</strong> la tenue<br />

nu'il portait en conduisant l'empereur ; il<br />

était tout naturel qu'Albert i a "»a<br />

Les témoins <strong>de</strong> la mariée étaient - M Armand<br />

Bories, ancien notaire, son oncle, et le 'cornu- rt*<br />

Lamy, son beau-frère.<br />

!t 04<br />

Les témoins du marié étaient : Mme Arthur Nom.<br />

bel, sa grand'mère, et M. Paul Favatier notaire<br />

son oncle. ' ^<br />

Le mariage a été béni par M. l'abbé <strong>de</strong> Bonneloj<br />

ami <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux familles, qui a transmis aux jeunes<br />

époux la bénédiction do N. S.-P. le Pane.<br />

La mariée, charmante dans sa toilette sotin<br />

Liberty recouvert <strong>de</strong> mouiseline <strong>de</strong> soie et <strong>de</strong><br />

points d'Angleterre, a été conduite à l'autel j.;u;<br />

son onole, M. Eugène Ecries.<br />

Le marié donnait le bras à sa mère, Mme Ray-<br />

mond Favatier.<br />

Pendant la cérémonie religieuse, M. Eugène Sabi-<br />

tier, avocat, a chanté un Ave Maria, et M. ls<br />

capitaine <strong>de</strong> La Belleissue a brillamimènt exécuta<br />

un morceau <strong>de</strong> violon.<br />

Mme Anatole Bories a offert un magnifique lundi<br />

à ses invités. Plusieurs toasts ont été portés par<br />

M. Pierre Viguië, ami du marié; par MM. Pafll<br />

Favatier, Josetph Delau.<strong>de</strong>. par M. le docteur Gulhal,<br />

par MM. Albert Rozès et Eugène Sabatier, avocat.<br />

Aux vœux qui ont été poriés, nous jois-nons res-<br />

pectueusement nos souhaits <strong>de</strong> bonheur aux jeune»<br />

mariés, dont l'union allie <strong>de</strong>ux fani'les <strong>de</strong>s P'.u»<br />

justement honorées et estimées dans le Langurfoe.<br />

J. L.<br />

FACULTE DES LETTRES<br />

Baccalauréat (Philosophie). du<br />

A TOULOUSE<br />

Programme <strong>de</strong> la sixième journée, dimanche 30<br />

<strong>octobre</strong> <strong>1910</strong>, à 2 heures précises :<br />

A 2 heures, Prix du Département, à réclamer,<br />

l.OCO francs, 1JN0 mètres environ. — Manola, à M.<br />

A. Broquière; Le-Piqueux, à M. J. Cadilhon; itueï.e<br />

A M. F. Folin; Mithia, à M. Michel Azaïs; Palan-<br />

dry, à M. J. Rufflé; Viril, à M. F. Reyncdds; Adieu<br />

Va, sx M. R. Thaury; Chlqui to-d'AsooItia et Fir<br />

man II, à M. D. Reiff); Bonite, à M. A. Ross; Pé-<br />

pita, à M. G. Croiset; Coilotiion, au baron <strong>de</strong><br />

Nexon.<br />

A 2 h. 1/2, Prix spécial <strong>de</strong> la Société Sportive<br />

d'Encouragement, 1" catégorie, 2.C0O francs, 2.500<br />

mètres environ. — Saint-Auran, à M. le comte J<br />

do BTettos-Thurln; Simone IV, à M. L. Castaing;<br />

Bedleville, à M. le baron <strong>de</strong> Nexon; Malakoff, à M.<br />

H. <strong>de</strong> Juge; Saintc-Nitouche et Hono.ulu, a M. D.<br />

Guestier; Amovible, à M. A. Couzinet; Gaulois VI,<br />

à M. A. Eoss.<br />

A 3 heures, Prix <strong>de</strong>s Capitonls, 1.2O0 francs, 1.200<br />

mètres environ. — Marcelin-Albert, à M. le comte<br />

J. <strong>de</strong> Brettes-Thurtn; Catalani II, à M. J. Cadiliion-<br />

Monpazter, à M. J. Ruffié; Silène IV, à M. L. Cas-'<br />

taing; Clara III, à M. do Vlllemandy; Galvanl H,<br />

à M. le baron <strong>de</strong> Nexon; Po-ppee 11 et Suessula, a<br />

M. H. <strong>de</strong> Juge; MôIHe, il M. H. Baron; Dirua, à M.<br />

D. Guestler; Saint-Béat et et Félora, à M. P. Esté-<br />

venet; Day-Light. à M. R. Thaury; Ciboulette, à<br />

M. U. Labadie; Chiquito-d'Azc-oïtia et Firman II, à<br />

M. D. Reifl.<br />

3 h. 1/2. Prix d'Automne, handicap, 2.0C0 francs.<br />

2.4C0 mè-tres environ. — Gringoire, à M. le baron <strong>de</strong><br />

Nexon; Saint-Auran, il M. le comte G. do Breties-<br />

Thurin-, Péronnelle, à M. F. Foîiu; Coligny, à M.<br />

le baron <strong>de</strong> Nexon-, Simone IV, à M. L. Castaing;<br />

Sainte-Nitoiœhe et Ilonoluilu, à M. D. Guestier;<br />

\movibk! il M. A. Couzinet; Kéna. à M. le marquis<br />

<strong>de</strong> Bejàrfy ; Agènor, a M. A. <strong>de</strong> Tauzia; Régate II.<br />

a A * 'heurïs,' Prix <strong>de</strong> la Société <strong>de</strong>s Steeple-Chases<br />

<strong>de</strong> France, steea>le-chase, 6* série, 2.600 francs. 3.400<br />

mètres environ. — Ballottage, à M. II. Higson;<br />

Amril II a M. le comte J. Lahens; Clarenee II D.<br />

Ver-<br />

Hesftop;<br />

M A Cavre- Roi-dn-Médoc et Typhon III. à M.<br />

Guestier; Pequeno, â M. P. Antfer; Dorking et V<br />

dict à M L. do Fournas; Vera, a M. W. Heal<br />

Nasi'que. à M. le comte d'Ertourmel. „„.,,.<br />

A 4 h 1/2 Prix d'Arrondissement <strong>de</strong> la Société<br />

Sportive' d'Encouragement, pour chc-raux qualifiés<br />

arabes ou anglo-araJxîs, l" catégorie, épreuve au<br />

gailom 3.CO0 francs. 1.6C0 mètres environ. — Assu-<br />

rance et Athalie. à M. Gracié; Arlequin, à M. <strong>de</strong><br />

Carrère; Clairette, à M. Barrié; Araster.^a M. J.<br />

Bladô- Niquette. à M. Redon-France; Amusette III.<br />

à M Â Couzinet; Divine II, à M. A. Broquière; Dé-<br />

siréa et Ténébreuse, à M. J. Galan; Harpiste, Mi-<br />

gnon et Galion, à M. L. RouSeau.<br />

Aéronautique<br />

UN VOL PRODIGIEUX<br />

Etampes, 28 <strong>octobre</strong>.<br />

L'aviateur Tabuteau, sur biplan, a pris te<br />

départ sur l'aérodrome <strong>de</strong> la Beauce à 8 h. 45.<br />

L'aviateur avait accompli, à 1 heure <strong>de</strong> l'a-<br />

près-midi, quarante-quatre tours <strong>de</strong> piste <strong>de</strong><br />

7.600 mètres, soiit 334 kilo-mètres, à la vitesse<br />

moyenne <strong>de</strong> 7G kilomètres à l'heure.<br />

Etampes, 28 <strong>octobre</strong>.<br />

A 2 heures, Tabuteau a couvert 405 kilo-<br />

mètres ; il est dès maintenant Je gagnant do<br />

la Coupe Midielim, qu'Aubrun disputait avec<br />

315 kilomètres.<br />

Tabuteau compte rester plus do 7 heures an<br />

l'air et battre tous les records <strong>de</strong> distance et<br />

do durée.<br />

Etampes, 28 <strong>octobre</strong>.<br />

A 2 h. 50, Tabuteau continuait toujours sa<br />

randounée ; à ce moment, il avait battu le re-<br />

cord do distance et le record <strong>de</strong> durée qui ap-<br />

partenaient à Olieslagers avec 5 h. 3 m. 5 s 1/5.<br />

Etampes, 28 <strong>octobre</strong>.<br />

Taibuteau a atterri après avoir paicouiu<br />

465 kiiomètea.<br />

Oral<br />

28 <strong>octobre</strong>. — Sont définitivement reçus :<br />

MM. Bouissou, Castan, Cayssials, Mazars,<br />

Perrin, Soutcul, Verdier, <strong>de</strong> Brunei, Bonne-<br />

ville Colomb, Burucoa, Duthu, Laullié, .La-<br />

vantes, Lèbre. Lempereur <strong>de</strong> Saint-Pierre,<br />

Naureils, Pages (A. B.), Poey, Suberbie, Fou-<br />

ohou, Maury,<br />

Baccalauréat latin-sciences. — Sont définiti-<br />

vemsirut reçus :<br />

MM. Langla<strong>de</strong> (A. B.), Lehr (A. B.), Maury<br />

(A B.), Rocherol, Joubert (B.), Carrère, Her-<br />

vieu, Apprato, Arrault, Bastié-Sigeac, Cra-<br />

îancq-Cazau. Pitney dit Fieury, Astier <strong>de</strong> Vil-<br />

latte, Banneterre, Gary, Laperohe, Neyroud,<br />

Paumés, Payrau (B.), Roucaud, Vieu, <strong>de</strong> La-<br />

garrigue, Massot, <strong>de</strong> Mauléon <strong>de</strong> Bruyères,<br />

Bronzes, Uavignac, Poindarie (A. B.), Piaza-<br />

net, Chatiniéres. Ducliein, Galy.<br />

FACULTÉ DES SCIENCES<br />

Oral du 28 <strong>octobre</strong>. — Sont définitivement<br />

reçus :<br />

Baccalauréat sciences-langues vivantes, 2'<br />

parte : MM. Galon, Bcsse, Defaye (a. b.), Du-<br />

ojie, iyaïtjvn, t IAJ ui'fca. .L>. ma*.*..e-o, UJC nvnibi^,<br />

Faydit, lUiucoule, Tirât, Rouquet, Mathelin<br />

(a. b.), Taurre, Castagné, Tord, Antarieu, Bar-<br />

rèro, Castéran, Dumont, Jany, Pusty, Ta-<br />

barly.<br />

Baccalauréat mathématiques, 1" partie ;<br />

MM. Mittelhauser (a. b.), Henri, Lard, Vergue,<br />

Dupin, Garrouste, Pallerin (a. bj, Sourt, Mar-<br />

cou, Vidal (a. b.), Camps, Albert, Fesq, Petit,<br />

lîartlie, Arqué.<br />

La session est close.<br />

Victime <strong>de</strong> son Dévouement<br />

En voulant interrompre un court circuit,<br />

M. Henri <strong>de</strong> Saint-Félix est électrocuté<br />

Do notre rédaction <strong>de</strong> Montaubaai :<br />

Une <strong>de</strong>s familles les plus universellement<br />

considérées et estimées dans notre région vient<br />

d'être horriblement frappée par une catastro-<br />

phe aussi imprévue que subite.<br />

Jeudi soir, vers six heures, M. Henri do<br />

Saint-Félix, fiùs <strong>de</strong> notre sympathique ami M.<br />

Joseph <strong>de</strong> Saint-Félix, ancien adjo.nt au mai-<br />

re <strong>de</strong> Montauban et ancien consei.ler d'arron-<br />

dissement, passait en voiture sur la route <strong>de</strong><br />

Caussa<strong>de</strong> en revenant <strong>de</strong> sa propriété, lors-<br />

qu'il voulut acheter une bougie pour garnir<br />

sa lanterne.<br />

Il se trouvait alors à la hauteur <strong>de</strong> l'embran-<br />

chement du petit village d.e Fonneuve, où il<br />

y a un bureau <strong>de</strong> tabac et une recette-burahs-<br />

t>e, lorsqu'une femme lui fit observer que, sur<br />

la route, on voyait <strong>de</strong>s éttooelies, provenant<br />

sans doute <strong>de</strong>s fils électriques, qui, à cause<br />

du vent, pourraient mettre le feu à sa maison.<br />

M. Henri <strong>de</strong> Saint-Félix, dont le courage et<br />

le dévouement étaient notoires, se mit, avec<br />

une bougie, à chercher le fil, qu'il toucha<br />

sans doute, au milieu d.e l'obscurité. C'était le<br />

fil du téléphone qui, par malheur, s'était en-<br />

roulé à un <strong>de</strong>s fils qui transmet lo courant<br />

électrique, do 10.000 volts, à Caussa<strong>de</strong>.<br />

L'effet- fut instantané autant que terrible ;<br />

M. Henri <strong>de</strong> Saint-Félix fat tairnédiatement<br />

foudroyé et tomba comme une masse dans te<br />

fossé, te poignet et te côté droit harriblemenit<br />

brûlés.<br />

On ne put essayer <strong>de</strong> dégager le corps, et<br />

on s'empressa <strong>de</strong> courir à Montauban préve-<br />

nir la famille et la Société électrique, pendant<br />

, que l'éleatriciité faisait son oeuvre, brûlant le<br />

Ipilopc do la Grèie <strong>de</strong>s dcmiMtt<br />

Les grévistes <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> acquittés. — Les<br />

meneurs et l'imprimeur condamnés.<br />

Le tribunal correctionnel <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>.a<br />

rendu hier vendredi son jugement dans 1 af-<br />

faire d'entraves à la liberté -du travail. Qui<br />

était venue à l'audience <strong>de</strong> mercredi.<br />

On sait que les inculpés étaient au nomlirc<br />

<strong>de</strong> cinq : M. Marty-P.oll.an, secrétaire dp J u-<br />

ruiion <strong>de</strong>s Syndicats <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> ; MM. L*»"J<br />

gne et Bosc, employés <strong>de</strong>s ctoennns *<br />

grévistes ; MM. Lien, imprimeur, «t Lass-rre.<br />

directeur d'une agence d aifichage.<br />

Marty-Rollan était poursuivi t^.^-if»<br />

mes violents <strong>de</strong> l'ordre du jour m il av<br />

présenté et fait acclamer a la rewmon u»<br />

Croix-Daura<strong>de</strong> .<br />

MM. Gassagne et Bosc étaient încupés oar<br />

voir rédigé une affiche considérée comme<br />

grue, Bosc et Lasserre.<br />

Le jugement<br />

Voici les diapositifs du jugement prononcé<br />

par M. le prési<strong>de</strong>nt Zeg.icki : . -<br />

« Attendu que la prévention qui Pc.-^ h Sr<br />

Oassagne et Bosc eot insuffisamment<br />

qu'ils nient être les auteurs ou le*<br />

teurs <strong>de</strong> l'affiche incriminée et que, au re»«.<br />

ils ont déclaré la désapprouver<br />

n Attendu qu'ils ont- proteste avant to^<br />

gérance judiciaire, ajoutant qu ^Jf^Taiïê<br />

B pour co* à ^^« Ç<br />

en est <strong>de</strong> même <strong>de</strong> l'afficheur uswm .<br />

n'aurait été qu'un instrument passa w<br />

a0 fAttendiu que l'article -414 punit l^^!<br />

ces. même verbales, * .rature A I^ner<br />

teiake au libre exercice d indusuemi^<br />

» Attendu que l'affiche aux m^f 1 ,:;',,, me<br />

tient les passages suivante : « AUX^ ; -- ;<br />

<strong>de</strong>s cheminots, La lutte « OTtrance es<br />

gée. nous livrons leurs noms a fi été<br />

à vous <strong>de</strong> les exécuter ». f w<br />

sur l'affiche les noms et adr^ea<br />

ployés n'ayant pas cesse ifj 1 ;^^irconf--'"1-<br />

Attendu qu'étant données les c é)È pr^<br />

ces dans lesquelles ces m^f^^ero^ un«<br />

férées, elles avaient pour but u ralc c/>n^<br />

intimidation, une contra:nW"-^ u . a va'.Uer<br />

les cheminots qui continuai^"' , cessa,<br />

dans te but d'amener <strong>de</strong> leiu , to liberU<br />

tion <strong>de</strong> travail, <strong>de</strong> ]x>rter atten*e *<br />

<strong>de</strong> l'industrie du travail... . „ ue \W '<br />

» Attendu que te rôle im^rtaïi*,^ ^ ^<br />

RoUan et Lien ont joué dans w -;j ,<br />

met pas <strong>de</strong> les faire benéfiei« d ^ éiémen«<br />

» Attendu que le tribunal * étaJ>li .r ia pa*<br />

d'appréciation suffisants' P^ondamn-e. etc.<br />

<strong>de</strong> responsabilité <strong>de</strong> chacun , cow t ^.ndosj<br />

Le jigemertl étabH* en^jM les ai<br />

nés auront à supporter soMai<br />

peDS ' L'impression chez les '^ress» & w<br />

Une foute assescoi^rabîe assu ^<br />

UI £ôus avons m wym C!<br />

militants simdicaiisies<br />

le jugam«H " , "^nce et a<br />

sorti <strong>de</strong> la salle dauaie.it-c<br />

^arty-Rol^ ne .^^^0^<br />

peine qui le frappe: d goure bcya rgec^e<br />

turel <strong>de</strong> la part. '-J^Jtcàiés. #* &<br />

M. Altroff. qui est a ses co«. on<br />

vi.si.es pour açcato^ Mf*>g'appel J . Mflr tr<br />

" i condui' 0<br />

sies po-ui "TfHiVvfYiiS pas api'" • . «an»<br />

_ Mais ne fal'^"n? irn „ioroiis pas • ^ du ii*<br />

_ Jamais no^'S irons.It^* *<br />

etSVirerSScÇc m»<br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés


SAMEDI <strong>29</strong> OCTOBRE "<strong>1910</strong><br />

les syndiqués, elle leur<br />

"",iV"-i' a ,„ mains du mon<strong>de</strong> ; pour nous, les<br />

rps 1 ..'oxistcnt pius ; le syndicalisme et<br />

*u»a?f„nture n'ont rien ù voir.<br />

^acà^ f défenseur do Mar-ty-Roaian, ne<br />

J9,. Ai ir,ll " ,, . lS plus vexé. Il ne fera pas appel<br />

.'«to'^CVi qui irappe Marly-RoUan.<br />

^ieniianto pour<br />

*éc*s la peine die dix jours <strong>de</strong> prison<br />

sur Lion, elie consaca .<br />

la<br />

VQ&ÏÏ *',\.-> .- rsis aux <strong>de</strong>ux prévenus, pour<br />

J^ÎÎT bons antécé<strong>de</strong>nts et la part infime<br />

yp* prise à ia gK,ve - " A. c.<br />

r-incendie <strong>de</strong> la Faculté<br />

*- in <strong>de</strong> Mé<strong>de</strong>cine<br />

La reprise <strong>de</strong>s cours<br />

doyen <strong>de</strong> la Faculté dc Médteaine mous<br />

publier l'avis suivant :<br />

^..lirtê l'incendie qui a détruit les bâti-<br />

« f- iStribu'-s n l'administration et à la bi-<br />

H&tJàt* universitaire, la Faculté ouvrira<br />

(Bo^JinKjtoHu<strong>de</strong> le 3 novembre et tous les<br />

c£,ninî% travaux pratiques auront lieu aux<br />

coeurs a 2S <strong>octobre</strong>.<br />

Maison MONBRUN<br />

47, rue <strong>de</strong> la Pomme, <strong>Toulouse</strong><br />

A rooeasrion '' U0V( 'ml>re-<br />

SelRlf.». - Courant h; «o, nmclmin<br />

bre OOcenibre. 17; proinlors iVtS^<br />

Avoines - Courant, 18 7:'<br />

17; novota-<br />

e. 18 75; "i pTéndors.' 1 --"'-' 3 80 ' n °-<br />

Alcools.<br />

Aecemhr., 109; 4 prem^ g,^' 111 M;<br />

I w Co iï :l ~ Courant. 01 75, prochain SI 7V «»<br />

l bre-tteeembre, Oî; 4 premiers ta. ' S ' »W*><br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés


SAMEDI <strong>29</strong> OCTOBRE i9id<br />

«aiJiM -ûécemhre,' 42 25; 4 premiers, 43 52; 4 <strong>de</strong> mal,<br />

M 7V coté officielle, 53 50.<br />

Sucres — Courant, <strong>29</strong> 50; prochain, 25 37-J; 4 d'oc-<br />

tobre <strong>29</strong> ST5; 4 premiers, 30 S»; roux cultés, 26;<br />

attires jets, 26; raffinés, 08 50.<br />

MARCHE DE TOULOUSE<br />

Du 2S <strong>octobre</strong>.<br />

Bios supérieurs 21 75 à 22 fr., bonne qualité<br />

91 à 21 25; ordinaires, 10 4 20 tr., le tout les. m<br />

kilos.<br />

Grains grossiers. — Orge <strong>de</strong> pays. 3 50 4 10 23j<br />

»TOin=s <strong>de</strong> 9 25 à 3 75 les 50 kilos-, màïs blanc. 1* 25<br />

à 14 75 les 75 kilo*: fèTes 14 à 14 25, les G5 klioa<br />

Farines et Issues. — Mlnot fleur. 43 tr. ; mi no)<br />

#xtra ou premières 46 lr.. le tout les 122 kilos.<br />

Graines fourragères. — Trèfle, 100 à 110 lr., les<br />

1C0 kilos.<br />

Marché au fourrage. — Foin, <strong>de</strong> 3 C0 à t fr. ; sain-<br />

foin, ire coupe (nouveau), 4 4 4 50; SF et 3' coupes,<br />

3 30 à 3 70; paille blé, 2 » à 3 lr.; avoine, 1 80 4<br />

3 te., le toùt les 50 kilos.<br />

Bols à brûler. — l 50 4 1 55, les 50 kilos.<br />

MARCHÉ DE BORDEAUX<br />

Du 28 <strong>octobre</strong>.<br />

BlAs. — Pays, 21 75 4 23 fr. l'hecto.<br />

Farines. — Haut pays, 3S 4 38 25.<br />

Sons. — Gros, 14 75 nus; ordinaires, 12 50; re-<br />

passes Unes, 15 fr.: ordinaires, 15 50; Plata, 11 75.<br />

Maïs. — Roux Plata, 16 75; Cinquantini, 20 25,<br />

pris à bord.<br />

Avoines. — Grises. Poitou, 10 50; Bretagne grises,<br />

ÎS 75 4 19 fr. ; nonvs, 19 fr. ; Liljau, 50 4 51 kilos,<br />

16 75; Algérie, 16 50.<br />

Orges. — Pays, 18 fr.; Algérie, 16 75.<br />

Seigle. — Baltique, 17 75.<br />

"Foins. — Naturels, 40 fr.; foins luzernés, 45 fr. les<br />

(M kilos; paille <strong>de</strong> froment, 30 fr.; paille <strong>de</strong> sei-<br />

gfle, G 50, par wagon comiplet.<br />

HAUTBS-PÏRËNÈES<br />

Maubourguet.<br />

Foire aux mules. — On sait que cette foire se tient<br />

à Maubourguet le mardi apTès la Toussaint. Or,<br />

comme cette fête tombe, cette année, le mardi mê-<br />

me, la foire aura lieu le mardi suivant 8 novem-<br />

bre.<br />

B y a <strong>de</strong>ux ans, <strong>de</strong> nombreux marchands s'é-<br />

taient rendus sur nofre cliamip <strong>de</strong> foire et la plupart<br />

<strong>de</strong>s produits purent être vendus à <strong>de</strong>s prix qui don-<br />

nèrent satisfaction à tous les éleveurs; aussi, l'an-<br />

née <strong>de</strong>rnière, notre place était abondamment pour-<br />

vue. Malheureusement, les affaires furent presque<br />

iiulies. 111 ne faut pas cependant que les propriétai-<br />

res se découragent, et nous les engageons fortement<br />

4 conduire leurs animaux 4 la foire du 8 novem-<br />

bre.<br />

Marché du 25 <strong>octobre</strong>. — Voie! les cours prati-<br />

qués :<br />

Froment, 21 fr. ; seigle, 17 fr. ; orge, 14 fr.; avoine,<br />

11 50; mais, 17 4 1S fr.; haricots, 40 fr.; pommes <strong>de</strong><br />

terre, 6 fr., le tout l'hectolitre.<br />

PouEas, 5 4 6 fr. ; poulets, 3 4 4 fr. ; canards, 4 à<br />

6 fr. ; din<strong>de</strong>s, 8 à 12 fr.; pinta<strong>de</strong>s, 6 fr. ; pigeons,<br />

1 70; oies, 8 4 10 fr., le tout la paire.<br />

Lièvres, 6 fr. ; perdreaux, 2 25; palombes, l 25, le<br />

tout la pièce.<br />

Œufs, 1 40 la douzaine.<br />

Veaux <strong>de</strong> boucherie, 0 85 le kilo, poids vif.<br />

Castelnau-Rivière-Basse.<br />

Gran<strong>de</strong> foire. — La foire <strong>de</strong> novembre se tiendra,<br />

cette année, 4 Castelnau-Rivière-Basse le lundi 7<br />

novembre.<br />

Grand approvisionnement d'oies, canards et din-<br />

dons d'em«rais.<br />

Apport d'échantillons <strong>de</strong> vins du Madiranais.<br />

Trie.<br />

Foire d'<strong>octobre</strong>. — La foire <strong>de</strong> maïdi 25 <strong>octobre</strong>,<br />

favorisée par un beau temips, a été très réussie. Nos<br />

tfiverses places étaient bien aipprovisionnées; tran-<br />

sactions nombreuses et imiportantes.<br />

Voici les cours pratiqués :<br />

Halle aux grains. — Blé, 21 fr. les 80 kilos; avoi-<br />

ne, 10 50; maïs, 16 fr. ; seigle, 17 fr.; fèves, 16 50;<br />

H—san———aa<br />

châtaignes, 17 50; pommes <strong>de</strong> terre, 5 25, 1» tout<br />

liiectolitre.<br />

Place <strong>de</strong> la volaille. — Poules, <strong>de</strong> 5 à 6 fr.; pou-<br />

lets, <strong>de</strong> 2 50 4 4 fr. ; canards, <strong>de</strong> 3 4 4 fr.; dinduiis,<br />

<strong>de</strong> 9 U fr., le tout la paire.<br />

Gibier. — Lièvres, <strong>de</strong> 6 4 7 fr.; perdreaux, 2 50;<br />

palombes, 1 20; grives, 0 50. lé tout le pièce.<br />

Œufs, 1 2ô la douzaine.<br />

TARX-ET-GARONNE<br />

Montaigu-<strong>de</strong>-Q ue rcy.<br />

Foire <strong>de</strong> la Saint-Crtipin. — Notre vieille foire <strong>de</strong><br />

Sa Saint-Crépin. favorisée par une bonne journée a<br />

été <strong>de</strong>s plus belles. Beaucoup <strong>de</strong> mon<strong>de</strong> et beaucoup<br />

d'animaux <strong>de</strong> touto espèce. Voici les cours prati-<br />

qués :<br />

Espèce bovine. — Bœufs gras, <strong>de</strong> 40 4 42 fr. les<br />

50 kilos; vaches, <strong>de</strong> 36 4 40 fr.; bœufs et vaches <strong>de</strong><br />

travail, <strong>de</strong> SCO 4 1,100 fr. la paire; taureaux et gé-<br />

nisses, <strong>de</strong> 500 4 800 fr. la paire; veaux <strong>de</strong> lait, <strong>de</strong><br />

1 15 4 l 20 le kilo.<br />

Espèce ovine. — Moutons, <strong>de</strong> 25 à 30 fr. la pièce;<br />

brebis, die 22 4 27 fr. la pièce; agneaux, <strong>de</strong> 15 4<br />

20 francs.<br />

Espèce porcine. — Porcs gras, <strong>de</strong> 60 4 62 fr. les 50<br />

kilos ; porcelets, <strong>de</strong> 15 4 40 fr. pièce.<br />

Basse-cour. — Poules, <strong>de</strong> 3 50 à 4 50 la paire; pou-<br />

lets, <strong>de</strong> 2 50 4 3 50 la paire ; canards, <strong>de</strong> 4 50 à 6 f r.<br />

dindons, <strong>de</strong> 9 à 11 tr. ; lapins, <strong>de</strong> 1 50 4 2 fr.; pi-<br />

geons, <strong>de</strong> 1 4 1 50; œufs, 1 50 la douzaine.<br />

HaHe aux grains. — Blé, <strong>de</strong> 20 4 20 50; maïs, <strong>de</strong><br />

15 4 16 fr. ; avoine, <strong>de</strong> 10 à 10 50; pommes <strong>de</strong> terre,<br />

<strong>de</strong> S à 10 fr., les 50 kilos.<br />

Lauzerte.<br />

Marché du 24 <strong>octobre</strong>. — Voici les cours prati-<br />

qués :<br />

HaQle aux grains. — Blé, <strong>de</strong> 19 75 4 20 fr. les 80<br />

kilos; maïs vieux, <strong>de</strong> 14 75 4 15 fr. ; pommes <strong>de</strong> ter-<br />

re, <strong>de</strong> 5 à 5 50 les 50 kilos.<br />

Marché 4 la volaille. — Vente très actives, légère<br />

hausse sur les poulets. Vendus <strong>de</strong> 2 75 4 5 fr. ; pou-<br />

les, <strong>de</strong> 4 50 4 6 50; pigeons, <strong>de</strong> 0 70 4 1 50; canards,<br />

<strong>de</strong> 4 75 4 7 fr.; le tout la paire; lapins domestiques,<br />

<strong>de</strong> 1 25 4 2 50 pièce.<br />

ŒuzCs, 1 46 la douzaine.<br />

Gibier. — Lièvres, <strong>de</strong> 4 75 4 5 25; lapins domesti-<br />

ques, <strong>de</strong> 1 50 4 2 fr. ; perdreaux Touges, <strong>de</strong> 1 75 4<br />

2 fr. ; gris, <strong>de</strong> 1 50 4 1 76; merles, û 25; tourds, 0 30;<br />

le tout la pièce.<br />

Marché aux oies. — Peu <strong>de</strong> troupeaux amenés.<br />

Vendus, <strong>de</strong> 13 75 4 17 fr. la paire.<br />

MARCHE DES VINS<br />

Ferrais.<br />

n n'y a pas eu dans la locaSitô <strong>de</strong>s ventes sur<br />

souche. Voici les premières ventes traitées ces jours<br />

<strong>de</strong>rniers :<br />

Cave Pierre Chaï, 40 hect. 4 40 50; cave Raoul<br />

Amigues. 40 hect. 4 40 fr.; cave Joseph Martin,<br />

65 hect. 4 40 50; cave Etienne Trille, un petit foudre<br />

vin vieux à 45 f r. Ces caves ont été traitées par<br />

M. Mir, courtier 4 Ferraïs, pour une maison du<br />

<strong>de</strong>hors.<br />

Cave Cahuzac, 45 hect. 4 41 fr.: cave Laffont,<br />

ICO hect. 4 42 fr., pour une maison du <strong>de</strong>hors, cour-<br />

tier Laffont, à Ferrais.<br />

Cave Pou-reine, 160 hect. à 42 50; cave Joserph<br />

Vidal. 120 hect. à 42 50; cave Gouzy, 50 hect. 4 41 fr.<br />

Ces <strong>de</strong>rnières caves ont été traitées par l'intermé-<br />

diaire <strong>de</strong> M. Eioi Azaro, 4 Ferrais, pour une mai-<br />

son du <strong>de</strong>hors.<br />

:©©©*:«©:•©:•©•:©©i par<br />

très (Tarn), Samt-Sulpice°(Ta^i at ;p°£• fi5-<br />

Agen, Bor<strong>de</strong>aux-Saint-Jean _ n V' Monta'uhf 8 -<br />

francs ; 2« classe : 05 francs K classe^-<br />

, Validité <strong>de</strong>s billets : 30 ion- ' ^<br />

le four du départ ; faculté Ji ' n°u com„ .<br />

moyennant supplément te Prolo^Ptts<br />

iNota. — Les vova°-e.niv; _„ «"Mon<br />

teur voyage à t^tesTe? comme»,*<br />

tineraire du voyage circulai tuées suT^<br />

vent -tivre cet itméràire^<br />

ci-<strong>de</strong>ssus, l'excursion (\Â r^ s l oMre u?.,?01-<br />

tant possible que dans il ^<br />

Les frais (k)^Cmon£^ «<br />

Tarn ne sont nas rnmnA= ,> l€s Gor^- r-<br />

billets <strong>de</strong> voyagé clreSef 11 * ' p ali le.<br />

<strong>de</strong> se détourner sur le visage ae ^ la<br />

Des larmes remplissaient les jeu ^<br />

jeune fille, inondaient ses joues, « ' mé .<br />

clain, une phrase oubliée revint a x»<br />

moire <strong>de</strong> Vivian : ~ A „.<br />

« — Si, mon cousin, j aa soutien<br />

Elle avait souffert.. Elle P*$^!<br />

Sur qui pleurait-elle ? Sur le<br />

Ou, revivant son passe en eo«£ ^<br />

passé d'un autre, pleurait-elle SJ<br />

même ?... , -, onnaravant.<br />

Plus encore qu un mois ^ Ip conD aitr0<br />

un désir tenace, impérieux, a-, l'ta-<br />

souffrance <strong>de</strong> P^%^%%^<br />

firme ; H répéta, attendant aa**<br />

la réponse : mnrendre-<br />

-Non, vous napo^^f^ot aux 1*<br />

Et les mots souhaites moo«»<br />

vres <strong>de</strong> la jeune fille : t<br />

_ Si, puisque j ai saune.<br />

_ Qu'avea-vous soutterx . sllivT e.)<br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés


CENTIMES<br />

Organe<br />

RÉDACTION ET<br />

quotidien <strong>de</strong> Défense Sociale et Religieuse<br />

ADMINISTRATION : <strong>Toulouse</strong>, Rue Roquelaine^jS<br />

LE NUMERO 5 CENTIMES<br />

-/..«ONNK ET DÉPARTEMENTS LIMITROPHES . . . .<br />

"•"KTBMBNTS LIMITROPHES<br />

< UMON F0SM '' )<br />

• • • • IQ - «#- t«-<br />

Abonneme nts partent <strong>de</strong>s 1» et 16 <strong>de</strong> chaque mois et sont payables d'avance<br />

Trois mois<br />

6fr.<br />

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Six mois<br />

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Un an<br />

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ÉDITIONS RÉGIONALES<br />

Lof, Aveyron, Corrèze, Cantal<br />

Gers, H tes -Pyrénées, Basses-Pyrénées, Lan<strong>de</strong>s<br />

Tarn-et-Garonne, Lot-et-Garonne<br />

Tarn, Au<strong>de</strong>, ftéra«/t, Pyrénêes-Orient&tes<br />

Haute-Garonne, Ariège<br />

Edition du matin spéciale a <strong>Toulouse</strong><br />

ï3ST®3S7FÏ.,S,XOKr£*<br />

ANNONCES (*• paj^ • • • I '*!•!•* *<br />

RECLAMES —<br />

RÉCLAMES (3« page) ,<br />

LOCALES. ....<br />

Les Annoncos ot KiSclarnes sont t«C«'' d»"<br />

nos Bureaux, rue Koquelaine, 25, à <strong>Toulouse</strong>, ot chez tous nos<br />

h ligna O fr- 30<br />

_ i~5©<br />

- 2 - »<br />

- 3 - •<br />

Correspondautfc<br />

amedi 21. Octobre 1ÏM9. - »? Année - N° 6,544.<br />

^«..«^ion <strong>de</strong>s interpellations sur !a grè-<br />

ta l 7IrPîninots a continué à la Chambre ;<br />

«e ^Ltenciu les discours <strong>de</strong> SVifJî. Briquet et<br />

îâ« Thomas. ^<br />

,,ih„nr l correctionnel <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> a ac-<br />

*£} PS cheminots grévistes Gassagne et<br />

?ilirfe , vjs s ,our entrave à la liberté du<br />

60SS s asserre , afficheur ; il a conesam-<br />

*?u Martv-Rol'a». secrétaire <strong>de</strong> l'Union <strong>de</strong>s<br />

114 ï«"„ôf= à vingt jours <strong>de</strong> prison, et M. Lion,<br />

jymii^a». dix j0UF3 <strong>de</strong> prison, tous <strong>de</strong>ux<br />

•ans sursis.<br />

-„ woulant interrompre un court circuit, sur<br />

" vu " jYjoiiiaufcati à Oaussarie, M. Henri<br />

la roui<br />

" e saint-Fe!»x a été électrocuté par un fil<br />

Transmettant un courant <strong>de</strong> tO.000 volts.<br />

unp bombe a été découverte <strong>de</strong>vant rirnineu-<br />

ù* habité a Paris, par M. Sarraut ; cet en-<br />

«in n'était que l'œuvre d'un mauvais piai-<br />

» n{ -<br />

Le .-< Frédéric-More) ». allant <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux<br />

j Qiitîkerque avec un chargement d'essence <strong>de</strong><br />

î&ré&enthine et <strong>de</strong> résine, a été détruit par le<br />

jeu, ilatts les parages <strong>de</strong> l'île d'Yeu ; l'étjuipa-<br />

je Ut sauvé.<br />

Le roi ot la reine d'Angleterre sont allés, à<br />

foodnsrion, rendre visite au roi Manuel.<br />

Des mesures d'ordre d'une extrême rigueur<br />

ont été prises, à Bruxelles, à l'occasion du dé-<br />

part <strong>de</strong> "Guillaume II, dans la crainte d'un at<br />

tentât anarchiste.<br />

—<br />

L'aviateur Tabuteau a pris le départ, à<br />

8 h. 45 du matin, à ELampes ; il a volé toute<br />

la matinée et une partie <strong>de</strong> l'après-midi, a ga.<br />

gné la Coupe Michelin et a battu tous les re-<br />

cords <strong>de</strong> distance et <strong>de</strong> durée.<br />

La-Française, à M. A,<br />

Prix lie Flore (25.DÛ0 fr. Aumonî, a gagné le<br />

, à Maiscns-Laifiite<br />

.-.... o *.* *. *.*<br />

•La première séance d'interpellation<br />

avaitétonné lasensation d'un <strong>de</strong>ma-suecès<br />

[remporté par le prési<strong>de</strong>int du Conseil.<br />

lOr, il en est <strong>de</strong>s batailles parlementaires<br />

[coiriime <strong>de</strong> celtes qui se livrent avec <strong>de</strong>s<br />

i fusils et du canon ; il faut vaincre ou<br />

[ périr et telle victoire incomplète res-<br />

setmibîe souvent à un échec. Pour dire<br />

les choses comme elles sont, le citoyen<br />

Briand, lorrsqu'i'l a quitté la tribune, en<br />

est <strong>de</strong>scendu diminué.<br />

La secon<strong>de</strong> journée confirme cette pre-<br />

mière impression. Comme l'ont fait ob-<br />

server nos correspondants, l'accueil flat-<br />

teur fait jeudi par la Chambre au mdnis-<br />

das travaux publics intervertit les<br />

rôles dans le Cabinet. Ce n'est pas M.<br />

Briand, c'est son collaborateur qui appa-<br />

raît comme le véritable maître <strong>de</strong><br />

1 heure. Et le gouvernement, déjà mis<br />

posture assez critique par les bruits<br />

répandus sur sa dislocation prochaine,<br />

subit <strong>de</strong> ce chef un nouvel affaibliese-<br />

peni<br />

En <strong>de</strong>hors du parti révolutionnaire, le<br />

ftys, pris dans son ensemble, est recon-<br />

naissant à M. Briand d'avoir conjuré la<br />

Sfève. U ne faut pas <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r à l'opi-<br />

? ion Publique ce qu'elle ne peut pas<br />

(tonner, c'est-à-dire <strong>de</strong>s vues lointaines<br />

* * v *3.'es peœ-ers. L'opinion publique<br />

^ soucie fort peu, en ce moment, <strong>de</strong><br />

^sago qu'un ministre comme M . Briand<br />

-Jirra faire <strong>de</strong>main d'un accroissement<br />

J* 03 " 3 * <strong>de</strong> son pouvoir. Elle ne songe pas<br />

cet homme, à raison <strong>de</strong> sas antécé<br />

r* 115 , est incapable <strong>de</strong> créer <strong>de</strong> l'ordre .<br />

B> r une longue durée, car il sera fou- j<br />

Ifo ean ' traiD:t '. P our se main/tenir aux<br />

Se rL*' ^ d ' 0 ' n ' ner <strong>de</strong>s gages aux gens<br />

aesordra, lesquels ne siègent pas tou-<br />

bien a l 6xtrêm 'e gauche, on le sait fort<br />

râ sur les choses. Néanmoins, si nous<br />

en jugeons -par notre propre sentiment,<br />

il est incontestable que lès avanies, mé-<br />

ritées, à coup sûr, mais tout <strong>de</strong> même<br />

épouvantables, dont est pour le quart<br />

d'heure abreuvé le citoyen Briand, l'ont<br />

singuli è-rement discrédité .<br />

Songez que ce qu'il doit conquérir en<br />

ce moment, afin <strong>de</strong> tenir son emploi, ce<br />

n'est pas seulement un e majorité parle-<br />

mentaire plus ou moins f ragile et mou-<br />

vante. Le ministre Briand prend l'atti-<br />

tu<strong>de</strong> d'un sauveur, et l'on sait combien<br />

facilement, chez nous, ce met équivaut<br />

à celui <strong>de</strong> dictateur. Mais n'est pas dic-<br />

tateur qui veut, surtout quand la dicta-<br />

ture a pour base le respect <strong>de</strong>s choses<br />

respectables. Pour jouer ce rôle, il faut<br />

obtemir l'assentiment durable <strong>de</strong> la<br />

masse d'honnêtes gens qui forment cette<br />

opinion publique dont nous parlions<br />

tout à l'heure. Et il est douteux que les<br />

honnêtes gens nie sentent pas leur foi<br />

en M. Briand s'attiédir quand ils le<br />

voient si justement conspué, honni, dé-<br />

crié par sas anciens amis.<br />

B'riand, c'est le héros du jour. Il est<br />

en pleine clarté, tous les yeux sont bra-<br />

qués SUIT lui. Pour essuyer sans péril<br />

tant <strong>de</strong> lumière et <strong>de</strong> curiosité, il faudrait<br />

être invulnérable. Or, le citoyen Briand<br />

n© l'est pas, il s'en faut. Chaque épd-<br />

grammte <strong>de</strong> Colly, chaque apostrophe <strong>de</strong><br />

Rouvert ternit quelque chose <strong>de</strong> son<br />

nimbe et fait tomber un peu <strong>de</strong> son pres-<br />

tige. Pendant ce temps l'étoile <strong>de</strong> Miiîe-<br />

rand monte sur l'horizon. Celui-là date<br />

<strong>de</strong> plus loin. L'oubli s'est fait sur quel-<br />

ques-uns <strong>de</strong> ses exploits. D'ailleurs il est<br />

moins en évi<strong>de</strong>nce. On l'observe avec<br />

une moindre attention. Vienne un heu-<br />

reux cenip du sort, et l'ancien révolu-<br />

tionnaire travesti en baron du Sainte<br />

Empire, repoussant l'ami Briand dans la<br />

coulisse, occupera le premier plan.<br />

Mais Millerand, c'est encore Briand,<br />

Briand avec ses défoorniations et ses ver-<br />

rues, Briand avec son bagage collecti-<br />

viste et ses haines <strong>de</strong> louip-cervier.<br />

Laissez faire aux dieux ou plutôt aux<br />

socialistes <strong>de</strong> la Chambre, et Millerand,<br />

déshabillé comme son prédécesseur, s'é-<br />

croulera comme lui sous un mépris dont<br />

on ne saurait dire qu'il n'est point édifié<br />

sur d'in<strong>de</strong>structibles assises. Après quoi<br />

l'on en verra venir un autre, puis un<br />

autre encore, courant à la même culbute;<br />

tant et si bien que les braves gens fini-<br />

ront par ouvrir les yeux, par écouter les<br />

conseils du .sens commun et par convenir<br />

que, pour réduire à composition les bri-<br />

gands, il serait pru<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> ne pas surex-<br />

citer leurs mauvais instincts, leurs<br />

collèges et leurs appétits en jetant la<br />

pourpre dictatoriale sur les néons d'un<br />

ancien bandit.<br />

du nombre extraordiiniaère <strong>de</strong>s médicaments<br />

en usage chez les vieux Egyptiens.<br />

Sa mémoire fut vénérée par le peuple pon-<br />

dant plus <strong>de</strong> 4.000 ans, et boû'uoo.up d'hôpitaux<br />

portèrent son nom ; mais plus taird, sous le<br />

règne <strong>de</strong>s Pkyémées, son nom fut ndientifiè<br />

avec celui du dieu grec <strong>de</strong> la mé<strong>de</strong>cinic, Escu-<br />

lape, qui vivait 3.000 ans après son illustre<br />

prédécesseur. . .<br />

Trois siècles après Jvem-Hetep, le roi Atott<br />

écrivait un traité sur l'anatomie, et quelques<br />

siècles après ce <strong>de</strong>rnier, vivait un autre cru-<br />

rurgien célèbre, dans la tombe duquel (près<br />

<strong>de</strong> Sakkarah) on découvrit <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ssins fort in-<br />

téressants, représentant diveracs opérations<br />

olilriirglcales.<br />

D'après le célèbre Papyrus Ebers — oui con-<br />

tient beaucoup <strong>de</strong> détails curieux sur l'art <strong>de</strong><br />

guérir les artcàei_ Egyptiens — on do.it sup-<br />

poser que les représentants <strong>de</strong> la médcoHiB<br />

étaient déjà fort en renom chez ce peuple<br />

0.000 ans avant JésiUiS-Chriisit.<br />

L'i<strong>de</strong>ntité <strong>de</strong>s criminels.<br />

Le Literary Digest expose une nouvelle mé-<br />

tho<strong>de</strong> d'I<strong>de</strong>ntification recommandée par le<br />

professeur Tamassia, <strong>de</strong> l'Université <strong>de</strong> Pa-<br />

doue. Elle repose sur l'ohseirvation <strong>de</strong>s veines<br />

<strong>de</strong> la maiai ; son promoteur la déclare plus<br />

sûre, en tout cas plus facile et plus expedi-<br />

iiive que l'examen minuitieux <strong>de</strong>s empreintes<br />

digitales. Rien die plus personnel que la dis-<br />

position <strong>de</strong>s veines sur la paume. Quelques<br />

physiologistes, comme Lusanna et Capon, ont<br />

soutenu que cette disposition pouvait être hé-<br />

réditaire ; mais leur doctrine est réfutée par<br />

les travaux <strong>de</strong> Capon lui-même, qui reconnaît<br />

n'avoir trouvé <strong>de</strong> ressemblances familiales<br />

que dans 12 cas sur 72 ; encore les î-essem-<br />

bi'unces étaient-elles imparfaites. Tout le<br />

inon<strong>de</strong> a observé que le réseau veineux est<br />

extrêmement varié non seulement chez <strong>de</strong>s<br />

individus différents, mais sur les <strong>de</strong>ux mains<br />

du même individu.<br />

A supposer qu'on .puisse trouver une cer-<br />

taine analogie entre <strong>de</strong>ux mains droites et<br />

nisquer <strong>de</strong> ce fait une confusion fâcheuse, il<br />

est invraisemblable qu'une secon<strong>de</strong> analogie<br />

se rencontre entre les mains gauches <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux<br />

intéressés.<br />

Il y a donc là un moyen <strong>de</strong> contrôle qui<br />

supprime pratiquement toutes chances d'er-<br />

reur. Le grand avantage <strong>de</strong> la métho<strong>de</strong> Ta-<br />

massia est sa simplicité. Il faut quelque expé-<br />

rience et <strong>de</strong> l'observation pour lire dans les<br />

lignes délicates du doigt. Le premier venu,<br />

muni d'une photographie, reconnaîtra le <strong>de</strong>s-<br />

sin <strong>de</strong>s veines d'une main.<br />

n'ont 1© choix qu'entre Combes, Berteanx et<br />

Clemenceau pour la prési<strong>de</strong>nce du conseil.<br />

Or, Combes jouit d'une impopularité trop<br />

incontestée pour qu'il soit possible d'utili-<br />

ser ce Géronte. Quant au millionnaire Ber-<br />

teaux, si les <strong>de</strong>ux opérations qu'il a subies<br />

ne l'ont pas tué, le député <strong>de</strong> Seine-et-Oise<br />

ne s'en trouve pas moins désormais exclu<br />

<strong>de</strong> l'arène politique. Reste donc Clemen-<br />

ceau. C'est sur ce. vieillard <strong>de</strong> 76 ans que<br />

repose la fortune et l'avenir <strong>de</strong> la Républi-<br />

que. Clemenceau, pour le parti radical, a<br />

sur Briand une incontestable supériorité :<br />

C'est que personne ne le croit capable <strong>de</strong><br />

conniver avec les ennemis <strong>de</strong> la Républi-<br />

que. Briand, par contre, provoque tous les<br />

soupçons et toutes les défiances.<br />

Voici le <strong>de</strong>rnier trait qu'on raconte à son<br />

sujet. Au cours die l'été <strong>de</strong>rnier, le prési<strong>de</strong>nt<br />

du conseil voulut se renseigner sur les dis-<br />

positions <strong>de</strong> la haute banque à l'égard <strong>de</strong><br />

l'impôt projeté contre le revenu. Les direc-<br />

teurs du Crédit Lyonnais, du Crédit Indus-<br />

triel, <strong>de</strong> la Société Générale, du Comptoir<br />

d'Escompte, <strong>de</strong> la Banque <strong>de</strong> Paris et <strong>de</strong>s<br />

Pays-Bas, etc., furent convoanés place<br />

Beauvau. L'entrevue fut <strong>de</strong>s plus passion-<br />

nantes. Tous déclarèrent que l'impôt sur le<br />

par fil Spéel<br />

m BOMBE CHEZ M. SARRAUT<br />

Paris, 28 <strong>octobre</strong>.<br />

Ce matin, à neuf heures, le concierge <strong>de</strong><br />

l'immeuble portant le numéro 27 du bouievard<br />

Latour-Miaubourg, où habite M. Albert bar-<br />

rant sous-secrétaire d'Etat à la guerre, pro-<br />

cédait au nettoyage du vestibule _d entrée tte<br />

la maison, lorsqu'il aperçut <strong>de</strong>rrière la porte<br />

cochère, sur l'enitableiment en pierre, une<br />

boîte cylindrique <strong>de</strong> fer-blanc, <strong>de</strong> dix centi-<br />

mètres do hauteur sur cinq <strong>de</strong> d.iametre, en-<br />

cerclée <strong>de</strong> fil <strong>de</strong> fer d'assez fort calibre et dont<br />

la partie supérieure était reconvertie entière-<br />

ment <strong>de</strong> cire rouge.<br />

Unie mèche était Axée à cette boite ; el<strong>de</strong><br />

avait été en partie consumée et tout à coté<br />

un trou, permettait l'aération.<br />

Le concierge lit prévenir le commissaire <strong>de</strong><br />

, police du quartier <strong>de</strong>s Invali<strong>de</strong>s, sur l'ordre<br />

revenu déterminerait une crise financière duquel une voiture du laboratoire municipal<br />

qui frapperait <strong>de</strong> mort le commerce fran- | est venue prendre l'enigin,<br />

Wun' f piinion Publique ne considère<br />

4U<br />

c 'nose, à savoir que le prési<strong>de</strong>nt<br />

'^ta? 1186 * 1 Vient d ' avoir raison d'une<br />

. Parfaitement caractérisée <strong>de</strong><br />

V 0l ' Vljlie . et cela suffit pour qu'elle<br />

travasîf° Crédit - 1/0 P®^ veu* pouvoir<br />

saUl. 1 . et vivra en paix ; quiconque<br />

C7" !dre u cette aspiration est<br />

^Paib: 1111 piébisGiie <strong>de</strong> confiance et <strong>de</strong><br />

Cgi<br />

ri8 bu e&!j pas diU t,0,ll 't in juste et nous<br />

a '%bl ,<br />

aucun ^m j en.t les bonnes gens<br />

Wdm 1 „ aVeC tan;t <strong>de</strong> S0ïlS U'n,e<br />

" Ire ceux qui les troublent<br />

«coac «ccuipatioras ou leur repos et<br />

fes déf^ 1 ^ vi ' e nt la soudaine fantaisie <strong>de</strong><br />

fraaiç} c^<br />

Mais encore doit-on tenir<br />

% jj,?* d © l'origine et du passé <strong>de</strong><br />

Hie eis - Bi souple, si disert et si<br />

^ hrjrrS e3 S'p édic nts qu'il puisse être,<br />

^eni -f<br />

tat n ' s gouverne pas uni-<br />

^et''dpf^ <strong>de</strong>s d éploiemenls <strong>de</strong> trou-<br />

S 1 «oit* , <strong>de</strong>ore *« d « mobilisation. Qu'il<br />

^ l diffn c a c ' ;; i indis:p,cniSiaMie ;mais qu'il<br />

ÎSsairP a <strong>de</strong>sLime cela est bien plus<br />

N q?o COre ' car h ceux -la seul<br />

J^ .ol Q 1 m,miandsrit 1* aspect<br />

l^'St ieu<br />

is on<br />

cette vérité morale!<br />

^avilir leur ancien camara<strong>de</strong><br />

fe? 1 'ssu ^ a !Cil:;sant <strong>de</strong> La boue dont<br />

- pertes nous ne prétendons<br />

K'^Z U T a " U \ a ' ns


SAMEDI <strong>29</strong> OCTOBRE <strong>1910</strong><br />

ont détendu le droit sacre <strong>de</strong>s travailtaum<br />

lArmlWlissarnente à rextrôrne-gaauo&e. )<br />

^tëfrtÏÏZTdn conseil ^J^mSS^Û<br />

nmi-oAi u t<br />

De notre correspondant <strong>de</strong> GaU ,<br />

Mercredi, Mme Célayriès.<br />

:<br />

halntant, avec £on mari 1 <strong>de</strong> 59 s ^<br />

lieu dit <strong>de</strong> la Venne-iP T' € ro «airle t'-,^<br />

tans, maniteSait TùSÈ {?? mvn l^ ût%<br />

à son fils, domiciSé v r «o*fe ml<br />

Peyrole, canS' cteLSte^^'<br />

.La distance qui sépare w<br />

rie pour se rendre TvT 68 q,litta ta vl ^<br />

d'ailleurs, étre^retour &<br />

, La journée <strong>de</strong> jeudi s'ptw < soirée ^<br />

orr^nnét SS^S^ftSfe "»<br />

Pefaction laill^i fe3 t «l^t pas<br />

Bulletin Fimneie.<br />

A AUTEUIL<br />

Paris, es <strong>octobre</strong>.<br />

couTses à Auteull; partants et montes<br />

A ce moment, M. d'Elissagaray se lève et in-<br />

terrompt M. Thomas ; les Cl socialistes unifiés<br />

protestent, et te vacarme est tel qu'il est im-<br />

possible d'entendre M. d'Elissagaray.<br />

Celui-ci, cependant, aux applaudissements<br />

du centre, <strong>de</strong> la. droite et d'une gran<strong>de</strong> partie<br />

<strong>de</strong> la gauche, domine l'orage et crie aux so-<br />

cialistes au milieu du tumulte :<br />

M. d'Elissagaray. — Mes amis et moi nous<br />

ne sommes pas disposés à subir votre tyran-<br />

nie plus longtemps ; nous représentons <strong>de</strong>s<br />

électeurs comme vous et avons la prétention<br />

<strong>de</strong> défendre les ouvriers aussi bien que vous,<br />

sinon mieux ; vous ne m'empêcherez pas <strong>de</strong><br />

parler. »<br />

Les unifiés font un vacarme assourdissant,<br />

auquel M. Brisson assiste indifférent, sans<br />

même songer à agiter sa sonnette ; M. Thomas<br />

est à la tribune, attendant, pour reprendre<br />

son discours, que l'inci<strong>de</strong>nt se soit calmé.<br />

M. Gompère-Morel se lève alors et crie à M<br />

d'Elissagaray : < Vous qui avez collaboré à<br />

la Libre Parole... » Le reste <strong>de</strong> ses paroles se<br />

perd dans le bruit ; mais M. d'Elissagaray ri-<br />

poste.<br />

M. d'Elissagaray. — Parfaitement, et nous<br />

y avons défendu les ouvriers, mais il y a<br />

quelqu'un ici qui n'a pas le droit <strong>de</strong> me faire<br />

ce reproche : c'est l'élu <strong>de</strong>s royalistes du Gard,<br />

le député du duc d'Uzès. » (Violentes clameurs<br />

à l'extrême-gauehe).<br />

M. Brisson se déci<strong>de</strong> à intervenir et à agi<br />

ter sa sonnette pour rétablir te silence ; il Uni<br />

par y parvenir et M. Thomas peut terminer<br />

son discours.<br />

M. Thomas. — Cette grève peut causer la<br />

ruine <strong>de</strong> l'action syndicale en livrant pieds et<br />

poings liés aux Compagnies tes syndiqués.<br />

Le prési<strong>de</strong>nt du conseil n'a vu là que le<br />

mouvement révolutionnaire ; il n'a pas vu <strong>de</strong><br />

mouvement professioiijnje.l ; c'est celui que j'ai<br />

voulu défendre ».<br />

M. Thomas, en regagnant son banc, est vi-<br />

vement félicité par ses amis socialistes.<br />

Voix nombreuses. — A lundi 1 à jeudi !<br />

(Bruit prolongé).<br />

M. Briand se lève et prend la parole au mi-<br />

lieu <strong>de</strong> l'attention générale.<br />

Le renvoi à <strong>de</strong>main<br />

M. Briand. — Le pays ne comprendrait pas<br />

qu'un débat <strong>de</strong> cette importance fût interrom-<br />

pu pendant plusieurs jours ; je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à la<br />

Chambre <strong>de</strong> continuer <strong>de</strong>main ». (Très bien 1<br />

Très bien ! à gauche).<br />

Les pupitres commencent à claquer. M. Jau-<br />

rès ùjOiiicL.^ujt; .a |ja.>jjc et. inutilisé à .a Uu>Uiijje<br />

M. Jaurès. — Il y aurait <strong>de</strong>s inconvéïnents<br />

graves à voter une séance do nuit.<br />

Voix à gauche. — Pourquoi ?<br />

M. Jaurès. — Parce qu'il y a encore quatre<br />

interpellateurs et qu'on annonce <strong>de</strong>s proposi-<br />

tions do <strong>de</strong>ux groupes qui peuvent donner au<br />

débat un aspect nouveau. (Violentes protesta-<br />

tions à gauclie).<br />

M. Jaurès, dominant le tumulte. — Les che-<br />

minots ont le droit <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r que la Cham-<br />

bre se prononce sur leur sort dans <strong>de</strong>s condi-<br />

tions <strong>de</strong> calme ». (Clameurs à gauche et au<br />

centre).<br />

Les pupitres entrent en danse ; les interrup-<br />

tions se croisent.<br />

M. Jaurès, furieux, crie au milieu du bruit :<br />

— Vos clameurs sont inutiles; il y a dans notre<br />

parti <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s voix qui ont domine d'autres<br />

orages ».<br />

Le discours <strong>de</strong> M. Jaurès est haché d'inter-<br />

ruptions que te vacarme empêche d'entendre ;<br />

l'orateur, congestionné, tient tête à l'orage,<br />

soutenu par les app!aud'issemen,ts <strong>de</strong> ses amis.<br />

M. Jaurès. — Normalement et matérielle-<br />

ment, il est impossible <strong>de</strong> terminer ce soir ;<br />

si vous voûtez nous opprimer, nous vous ré-<br />

pondrons par d'autres manoeuvres d'oppres-<br />

sion. (Applaudissements répétés à l'extrême-<br />

gauche).<br />

S'il est impossible <strong>de</strong> finir cette nuit, il reste<br />

à savoir si la Chambre veut siéger <strong>de</strong>main ou<br />

ajourner à jeudi la suite <strong>de</strong>s débats ; je r»<br />

suis pas opposé à la séance <strong>de</strong> <strong>de</strong>main à la<br />

condition oue cette décision n'entraîne pas<br />

une séance <strong>de</strong>main soir et la clôture ». (Ap-<br />

plaudissements à re-xtTôme-gauche).<br />

La gauche, complètement dominée, ne pro<br />

teste plus.<br />

La <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> renvoi à jeudi, mise aux<br />

voix, est repanssée à mains levées.<br />

M. Patureau-Mirand. — Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à la<br />

Glianabre <strong>de</strong> continuer la discussion ce soir.<br />

(Protestations à l'exteeme gauche.)<br />

Le pays en a assez (tonnerre d'applaudisse-<br />

ments à gauche), do ces interpellations qn*<br />

empêchent la Chambre d'abor<strong>de</strong>r la discus-<br />

sion du budget et rexposeet à voter <strong>de</strong>s dou-<br />

zièmes provisoires.<br />

M. Jaurès, <strong>de</strong> plus en plus furieux. — Je pas<br />

serai la nuit à la tribune. »<br />

Le vacarme reprend <strong>de</strong> plus belle ; le pré<br />

si<strong>de</strong>nt renonce à rétablir l'ordre ; il donne lec-<br />

ture d'une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> sorutin public à la tri-<br />

bune pour le renvoi <strong>de</strong> la séance à <strong>de</strong>main<br />

2 heures.<br />

M. Jaurès. — SI le renvoi à <strong>de</strong>main est re<br />

poussé, nous appliquerons au renvoi à ©e soir<br />

Voyages <strong>de</strong> Souverains<br />

Guillaume I! à Bruxelles<br />

Bruxelles, 28 <strong>octobre</strong>.<br />

Les personnes qui ont assisté au départ <strong>de</strong><br />

l'empereur, hier soir, ont été étonnées <strong>de</strong>s<br />

mesures d'ordre prises, malgré la pluie bat-<br />

tante, à la gare du quartier Léopold.<br />

Ge matin, dans les milieux officieux, pri<br />

donne <strong>de</strong> ces mesures l'explication suivante<br />

Hier matin, on avait reçu au palais do<br />

Bruxelles un mot signé du nom d'un <strong>de</strong>s plus<br />

dangereux anarchistes <strong>de</strong> Bruxelles, nommé<br />

B..., disant en substance que puisque person-<br />

ne n'avait eu le courage <strong>de</strong> faire sauter l'auto-<br />

crate allemand, lui avait pris la décision <strong>de</strong><br />

jeter une bombe.<br />

La police fit <strong>de</strong>s recherches pour découvrir<br />

D... et le mettre dans l'impossibilité <strong>de</strong> réali-<br />

ser ses menaces, mais il resta introuvable, ce<br />

qui augmenta tes craintes <strong>de</strong>s au*ornés et,<br />

sur l'ordre <strong>de</strong> la police, toutes tes fenêtres se<br />

trouvant sur le passas» , ivia^u-ies, i'dis&u'C,<br />

Faydit, Raucouic, Tirât, Rouquet, Mathelte<br />

(a. b.), Taurre, Castagné, Tord, Antarieu, Bar-<br />

rère, Castéran, Dumont, Jany, Pusty, Ta-<br />

bariy.<br />

Biaccalauiréat mathématiques, 1" partie :<br />

MM. Mittelhauser (a. b.), Henri, Lard, Vergne,<br />

Dupin, Garrouste, Pellerin (a. b.), Sourt, Mar-<br />

cou, Vidal (a. b.), Camps, Albert, Fesq, Petit,<br />

Banhe, Arqué.<br />

La session est close.<br />

Victime <strong>de</strong> son Dévouement<br />

En voulant interrompre un court circuit,<br />

M. Henri <strong>de</strong> Saint-Félix est électrocuté<br />

De notre rédaction <strong>de</strong> Montauban :<br />

Une <strong>de</strong>s familles les plus universellement<br />

considérées et estimées dans notre région vient<br />

d'être humblement frappée par une catastro-<br />

phe aussi Imprévue que subite.<br />

Jeudi soir, vers six heures, M. Henri <strong>de</strong><br />

Saint-Félix, fils <strong>de</strong> notre sympathique ami M.<br />

Joseph <strong>de</strong> Saint-Félix, ancien adjoint au mai-<br />

re do Montauban et ancien conseUer d'arron-<br />

dissement, passait en voiture sur la route <strong>de</strong><br />

Caussa<strong>de</strong> en revenant <strong>de</strong> sa propriété, lors-<br />

qu'il voulut acheter une bougie pour garnir<br />

sa lanterne.<br />

Il se trouvait alors à la hauteur <strong>de</strong> l'embran-<br />

chement du petit village <strong>de</strong> Fonneuve, où il<br />

y a un bureau <strong>de</strong> tabac et une recette-buralis-<br />

te, lorsqu'une femme lui fit observer que, sur<br />

la route, on voyait <strong>de</strong>s éttnceLes. provenant<br />

sans doute <strong>de</strong>s fils électriques, qui, à cause<br />

du vent, pourraient mettre te feu à sa maison.<br />

M. Henri <strong>de</strong> Saint-Félix, dont te courage et<br />

le dévouement étaient notoires, se mit, avec<br />

une bougie, à chercher le fil, qu'il toucha<br />

sans doute, au milieu <strong>de</strong> l'obscurité. C'était te<br />

fil du téléphonie- qui, par malheur, s'était en-<br />

roulé à un <strong>de</strong>s fiis qui transmet le courant<br />

électriaue. <strong>de</strong> 10.000 volts, à Caussa<strong>de</strong>.<br />

L'effet fut instantané autant que terriiblio ;<br />

M. Henri <strong>de</strong> Saint-FélLx fut immédiatement<br />

foudroyé et tomba comme une masse dans te<br />

fossé, le poignet et te côté dreit horrtelament<br />

brûlés.<br />

On ne put essayer <strong>de</strong> dégager le corps, et<br />

on s'empressa <strong>de</strong> courir à Montauban préve-<br />

nir la famille et la Société électrique, pendant<br />

que i'étectoiicite faisait son œuvire, brûlant le<br />

grèvistes <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> acquittés. —<br />

meneurs et l'imprimeur condamnés.<br />

Le tribunal correctionnel <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> a<br />

rendu hier vendredi son jugement dans l'af-<br />

faire d'entraves à la liberté du travail, qui<br />

était venue à l'audience <strong>de</strong> mercredi.<br />

On sait que les inculpés étaient au namM»<br />

do cinq : M. Marty-Roilan, secrétaire <strong>de</strong> 1 0-<br />

niion <strong>de</strong>s Syndicats <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> ; MM- i'ah!«f<br />

gne et Bosc, employés <strong>de</strong>s chemins <strong>de</strong> tere»<br />

grévistes ; MM. Lion, imprimeur, et Lasweur*.<br />

dii/reeteur d'une agence d'ainchage.<br />

Marty-Rolian était poursuivi pena<br />

mes viotenns <strong>de</strong> l'ordre du jour |U*fli"»<br />

présenté et fait acclamer a la réunion u*<br />

Croix-Daura<strong>de</strong>. „„,_.,<br />

grue, Bosc ot L-asserre.<br />

Le jugement<br />

Voici les dispositifs du jugement prononcé<br />

nar M. le prési<strong>de</strong>nt ZegUcki : .<br />

« Attendu quo la piéveiition qm Pese»«<br />

nassa^ne et Bosc est msulflsamment etaiw<br />

qdut°ntent être les auteurs ou les msp^a-<br />

tours ds l'affioho incrïminée, et que, du M*<br />

sis ont déclaré la désapprouver. t<br />

» Attendu qu'ils ont. proteste avant t^»^<br />

gérance judiciaire, (^«* «^Jr^ u'il<br />

l'affiche pour compte à. 1 ""P^meai ci 1 .<br />

in e=t <strong>de</strong> même <strong>de</strong> l'afficheur La8^?.'.<br />

7^iil été qu'un instrument pas-^ et m<br />

oonscient. M, îog mena-<br />

» Attendu que Fartiele 414 pun« ^ ^<br />

ces. même verbales, <strong>de</strong> nature aà porter<br />

teinte auiTihre exercice ^industete^a^<br />

» Attendu que l'affiche aux ménager^<br />

tient les passages suivants . « AUX<br />

<strong>de</strong>s cheminots, la lutte à outraiwe ^ ci ^<br />

gée, nous livrons leurs noms a io r.<br />

1 vous <strong>de</strong> tes exécuter ». et oue effl .<br />

9ur l'affiche les noms et ad^ses<br />

ployés n'ayant pas cesse lej rav^.<br />

, Attendu qu'étant données u été pro-<br />

cès dans lesqueUes ces ni'ena«es,» xerccx<br />

férées, elles avaient pour, but u cord«<br />

intimidation, une contra.m*< ttava ^r.<br />

les cheminots qua con'.in-naiem cos ^<br />

dans te but d'amener cte ^.^4 la hberté<br />

tion <strong>de</strong> travail, <strong>de</strong> porter atteinte 1<br />

<strong>de</strong> l'industrie du travail... t „ uC Mam-<br />

» Attendu que te rôle ipPfîf^rève ne IX*-<br />

Rollan et Lion ont joué dans w » sursis<br />

met pas <strong>de</strong> tes faire bepefpc.er ^ments<br />

» Attendu que le tribunal a u , Ja f>art<br />

d'appréciation suffisants^.joui ^<br />

nial «, eie.'<br />

<strong>de</strong> responsabilité <strong>de</strong>. chacun . conoa»-<br />

Le-jAgement ^bUX^eQ^ al ies «•<br />

nés auront à supporter solMiaïr*.u<br />

P* 116 " L'impression chez les i""^9^ 8 1»<br />

jne toute assez considérable assu „u<br />

muVVure<br />

èan»<br />

sans un murniur*- .9 ^<br />

pu nous mêier i.'f.'^.autf<br />

m'ùhants-iymdicalistes et recu-eOir a<br />

rechigne J>£,^ui<br />

pipe-<br />

Marty-Rollan ne<br />

peine qui te ^PPO ' ,„ j. us tice -^-T<br />

turei <strong>de</strong> la.pa^ 1 . ' .^.-.Hi^Aiés. es* P 1 " 5<br />

M. Altroff. aui est à ses côtes. „<br />

pressif. _ ^^.nrutés, no^ts «H- . !S<br />

_ Nous sommes enchan --, n ^s, a<br />

ne pourra P^.f^ZJ faisons ^SSttTL<br />

Boui-se dn travail, notis^ai^ paxtoSf'g^<br />

tes dangers aux autre» sari. les s<br />

Il 1S*: très ireiu-oux au w^^<br />

listes pour MMW » appel î . lar<br />

- Mais ne tMt T n°hn^orov^ pas -^ait?<br />

- Jamais, nous n impw , cerfi a<br />

Rollan ira en pr*££c£er pour te ramen<br />

et nous irons te « n f cw itnin ^ étf»<br />

la_B Mail X> condamnauon<br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés


SAMEDI <strong>29</strong> OCTOBRE Mû<br />

^«niti pour les syndiqués, aile leur<br />

(&Ta f„ moins du moud,.' ; pour nous, les<br />

#^j>as 1 „• existent pas ; le syndicalisme et<br />

,,,,'re' n'ont rien à voir.<br />

0&&*T ^tenseur <strong>de</strong> Marty-Rotlan, ne<br />

plus vexé. 11 ne fera pas appel<br />

uni frappe Marty-Rotlan. .<br />

^ « e-'-',-- j ,^oe <strong>de</strong> diix jours <strong>de</strong> prison<br />

*%3*NT •" '.'inorniKMir Lion, elle consacre,<br />

jESe il n •„„' peu mwiremewt peut-être, la<br />

"îaria 11 ^ ,iV • '<strong>de</strong> l'imprimeur en Pareille mn-<br />

tZ&a** 0 ^..,. ,nlc si Lion n'avait pas été mêlé<br />

» ^mouvement svndieal. le tribunal se<br />

*« "nij-é moins dur ; c'est encore une<br />

SS*^?ui avait cotwK..<br />

Les comparses<br />

v'iual a rendu aussi son jugement<br />

{/ 'r'fi'Viire d'entraves à la liberté du tro-<br />

«i* ' "vinées à <strong>de</strong>ux obscurs comparses,<br />

J5 î£KiEmployé aux chemins <strong>de</strong> fer et gré-<br />

j^^Tia daine Saboulard, femme <strong>de</strong> gré-<br />

.» que l'un et l'autre avaient outragé<br />

<strong>de</strong>s employés qui conttouai-enst à<br />

^t 'éti- condamnes : Rreil à 10 jours <strong>de</strong><br />

'avec sursis, la dame Saboulard à<br />

|l „.vec sursis.<br />

Ç^ositrfs du jugement expliquent 1 ap<br />

• c 'n (in saisis aux <strong>de</strong>ux prévenus, pour<br />

£r hons antécé<strong>de</strong>nts et la part infime<br />

fo?i prise à la grève. »<br />

A. C.<br />

Tribunal Correctionnel<br />

Audience du 28 <strong>octobre</strong>.<br />

; . A ~nt M ZegliCiki: ministère public,<br />

^Escarre: greffier, M. Bonhomme.<br />

VOLS — Auguste Brothici, âgé <strong>de</strong> 32 ans,<br />

5 <strong>de</strong>" vol <strong>de</strong> tricots dans un colis, à la<br />

^ i\ 31 août, est condamné à G mois <strong>de</strong> pri-<br />

S* ?p f nommé Emmanuel Picard, âgé <strong>de</strong><br />

" r j ut pincé en flagrant délit <strong>de</strong> vol à la<br />

51 an £' 1C août, à Fronton. Il avait introduit sa<br />

tir 6 : rtans la poche du tablier d'une dame et<br />

"miit <strong>de</strong> lui dérober le portemonnaie. 11 est<br />

un an et un jour <strong>de</strong> prison, par<br />

essayait<br />

condamne<br />

^oniicnÉ. — La dame Carmen P.... une belle<br />

, -,.,\> :>3 ans, est condamnée à vingt-<br />

*®tfp 'heures <strong>de</strong> prison, sans sursis, pour<br />

aCir mendié, à <strong>Toulouse</strong>, le 2-6 juin.<br />

La Spoliation<br />

l'Officiel du 27 <strong>octobre</strong> publie <strong>de</strong>ux décrets<br />

*r 13 <strong>octobre</strong> attribuant : l'un à la commune<br />

i*T I ava'ette un bien <strong>de</strong> l'église <strong>de</strong> oe nom et<br />

mi consiste en une maison sise à Lavalette,<br />

Sovenant d'un legs fait par Mlle Flavie<br />

ïjutliémar, grevé d'allée lotion, scolaire ; l'au-<br />

,' j ;;i commune <strong>de</strong> Bérat les biens propriété<br />

A.la fabrique <strong>de</strong> l'église <strong>de</strong> Bérat.<br />

Ces décrets visent chacun une erreur com-<br />

mise clans la liste <strong>de</strong>s biens publiée dans l'Of-<br />

ficiel, erreurs réparées par <strong>de</strong>s errata insérés<br />

IJoalement dans l'Officiel ; pour Bérat, Verra-<br />

i «B aurait été publié dans le numéro du 5 oc-<br />

I lobre ; or, nous avons eu beau eu parcourir<br />

I jettes les colonnes, no-us n'avons pu l'y décou-<br />

I air. Puisque l'administration <strong>de</strong> la spoliation<br />

I s'emploie à corriger ses fautes, que ce ne soit<br />

m en en commettant <strong>de</strong> nouvelles.<br />

I Mais la plus grosse erreur commise, qui ne<br />

I sera pas réparée — aotneltemont du moins —<br />

parce qu'elle est volontaire et préméditée, se<br />

rencontre dans le décret qui dépouille l'église<br />

ie Lavalette d'un immeuble grevé d'affecta-<br />

tion scolaire,<br />

le décret porte : « La présente attribution<br />

est faite eous condition <strong>de</strong> conserver audit<br />

tien l'affectation maintenue par la liste vi-<br />

jée. » La vérité aurait commandé d'écrire :<br />

Sous condition <strong>de</strong> mentir effrontément à l'af-<br />

fectation imposée par la testatrice, cor Mlle<br />

d'Aclîiérnar n'avait certainement pas voulu<br />

être la fondatrice d'une école laïque. La &po-<br />

Mtton se double donc ici d'une violation im-<br />

Mcbante <strong>de</strong> la volonté du donateur.<br />

murs latéraux, du coté <strong>de</strong> la Faculté <strong>de</strong>s scien-<br />

ces et du côté du lardin-<strong>de</strong>s-Piantes.<br />

La charpente métallique dilatée par la cha-<br />

leur a provoictué un mouvement dans le mur.<br />

Tout le premier étage a été ravagé par les<br />

flammes, mais le rez-<strong>de</strong>-chaussée n'a pas été<br />

atteint par le feu ; le. plancher ne s'est même<br />

pas effondré.<br />

Cependant, il supporte un poids énorme <strong>de</strong><br />

matériaux <strong>de</strong> toutes sortes, tombés du toit et<br />

du plancher <strong>de</strong>s combles et il a snbi un véri-<br />

tab'je délugo pendant dLx heures <strong>de</strong> fonction-<br />

nement <strong>de</strong> la pompe à vapeur.<br />

Aussi Peau, au rez-<strong>de</strong>-chaussée, a-t-elte oc-<br />

casionnée plus <strong>de</strong> dégâts que le feu.<br />

A la Faculté <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine, on se préoccupe<br />

sérieusement d'assurer le cours normal <strong>de</strong>s<br />

étu<strong>de</strong>s en dépit dm sinistre.<br />

On a pris toutes les précautions pour caser<br />

les élèves et pour repartir l'enseignement dans<br />

les locaux actuels, et la chose n'oïfre pas <strong>de</strong><br />

difficulté.<br />

Le plus emtoatrassë est, pour le moment, M.<br />

Chaudron, le secrétaire <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux Facultés,<br />

qui se débat au milieu <strong>de</strong> tous ses papiers dis-<br />

persés, un peu partout, aux hasards du sau-<br />

vetage. Il est installé, iwovnsoiremeot, dans<br />

une <strong>de</strong>s salles <strong>de</strong> l'aile droite <strong>de</strong> la Fagaff*<br />

sciences ; le secrétariat sera sans doute trans-<br />

porté, dans auelqiues jouis, dans une partie<br />

<strong>de</strong>s locaux affectés à la mé<strong>de</strong>cins légale, dont<br />

les services seront casés ailleurs.<br />

Mais, d'ores et déjà, ou se préoccupe <strong>de</strong>s<br />

travaux <strong>de</strong> réparation et <strong>de</strong> reoonisitriuction,<br />

qui seront poussés activement.<br />

A. C.<br />

La reprise <strong>de</strong>s cours<br />

M. le doyen <strong>de</strong> la Faculté <strong>de</strong> Mé<strong>de</strong>cine nous<br />

prie <strong>de</strong> publier l'avis suivant :<br />

« Malgré l'incendie qui a détruit les bâti-<br />

ments attribués à l'administration et à la bi-<br />

bliothèque universitaire, la Faculté ouvrira<br />

comme d'habitu<strong>de</strong> le 3 novembre et tous les<br />

cours et travaux pratiques auront lieu aux<br />

jours et aux heures indiqués par l'affiche.<br />

Une salle <strong>de</strong> travail sera mise à la disposi-<br />

tion <strong>de</strong>s étudiants ; une bibliothèque conte-<br />

nant tous les livres d'un usage courant y sera<br />

sous peu <strong>de</strong> jours annexée.<br />

Le secrétariat sera organisé dans les locaux<br />

jadis affectés au service <strong>de</strong> la pathologie gé-<br />

nérale (pavillon dans la cour Bichat), entrée<br />

par la gran<strong>de</strong> grille.<br />

Les dossiers <strong>de</strong>s étudiants sont tous conser-<br />

vés et intacts. »<br />

Les causes <strong>de</strong> l'incendie<br />

La Société Toulousaine du Bazacle nous<br />

communique la note sui vante :<br />

» U est absolument impossible que rineendie<br />

<strong>de</strong> la Faculté die Mé<strong>de</strong>cine ait été causé par<br />

F électricité, car il est certain que le courant a<br />

fonctionné d*une manière normale dans cette<br />

partie <strong>de</strong> son réseau jusqu'à la chute <strong>de</strong> la<br />

toiture qui a entraîné les supports et les câ-<br />

bles. »<br />

Visite du directeur <strong>de</strong> l'enseignement supérieur<br />

On nous télégraphie <strong>de</strong> Paris :<br />

« Le ministre <strong>de</strong> 1 instruction publique a<br />

délégué le directeur <strong>de</strong> renseignement supé-<br />

rieur à <strong>Toulouse</strong> pour se rendre compte du<br />

désastre et prendre, <strong>de</strong> oonoert avec l'autorité<br />

académique et le doyen, les mesures rendues<br />

nécessaires par l'incendie <strong>de</strong> la Faculté <strong>de</strong><br />

mé<strong>de</strong>cine. »<br />

FLEURS NATURELLES<br />

Brouquier, 13, rue <strong>de</strong> la Pomuie,<br />

M<br />

Toulouee<br />

LAMPE<br />

200 bougies, 20 à ^«^^^^<br />

la moins chère <strong>de</strong>s<br />

métal.<br />

3pectacle$-Cciicert$ Toute<br />

Du <strong>29</strong> <strong>octobre</strong><br />

OAI'ITOLE. - Reiaclie; dimanche, «n matinée.<br />

Mignon; le soir, Rigoletto et le ballet <strong>de</strong> fausi.<br />

THEATRE LAFAYETTE. — A 8 11. 1/2, furfOOf.<br />

Dimanche, en matinée. Octave et les Cloches acte»-<br />

nevillc; le soir, les Mousqueliares, Vingt ans après.<br />

H<br />

er rare B L<br />

TOULOUSE<br />

ira»<br />

Nouveautés<br />

AMEUBLEMENTS__<br />

CHOCOLATERIE SAINT-BERNARD, 4 rue <strong>de</strong>s<br />

Arts, 4, <strong>Toulouse</strong>.<br />

Grands Magasins<br />

LA PERSONNE,<br />

A R B U S AINÈ, fabricant <strong>de</strong> ineubles<br />

Place RouaLx, à côté et face Caisse d'Epargne.<br />

BILLARDS, Jeux, Villeneuve, rue Saint-Au-<br />

toine-du-T, 16. _<br />

Maison YARZ, r. <strong>de</strong> la Trinité, 10. QiMïcaiBe-<br />

rie, ménage, chaufîage. l'ontes.<br />

CRAND-HOTElTet TIVOLLIER, Restaurant.<br />

FAG (Photographie) ancienne mais. PROVOST<br />

sert bien et ne fait pas payer plus cher.<br />

MONBRUN, Couronnes mortuaires, r. Pomme.<br />

ô. LAFFAURIE, papiers peints, 15, r. Als.-Lor.<br />

LAFFITE, chaussures, 22, rue Lafayette Suc-<br />

cursale place Esquirol, angle rue Alsace.<br />

HORLOGERIE SUISSE, 14, r. Alsace-Lorraine.<br />

AU LÉOPARD, fourrures, pelleterie. Nouveau-<br />

tés en plumes, 19, rue Fourbastard. _<br />

Coffres-forts FICHET, square du Capitale, 10.<br />

Maison GOLOMIES, BLANC-LINGERIE. Linge<br />

<strong>de</strong> table, <strong>de</strong> toilette. 42, rue <strong>de</strong>s Couteliers.<br />

P. REGRAFFE, sellier, 5, rue <strong>de</strong> la Pomme. _<br />

LAUTlER.'jcaiïlier, Orfèvre, r. <strong>de</strong> la Pomme.<br />

AU PARAGON, Parapluies, 27. r. Alsace-Lorr.<br />

Commission Départementale<br />

Séance du SS <strong>octobre</strong><br />

' Voici le bor<strong>de</strong>reau <strong>de</strong>s affaires examinées<br />

par la commission à celie séance et leurs so-<br />

Bai l <strong>de</strong> la caserne <strong>de</strong> geodarmerie <strong>de</strong> Saint<br />

•Saipice. Approuvé : Société do secours mu<br />

Itoeis : « ta Poùiae M'uniaipale », subvention<br />

Ite 50 fr. Accoirdé ; Roiuite départementale n,» B,<br />

iente d'arbres, adjudication. Approuvé ; Rou-<br />

fcac : Acquisition d'une horloge. La subveat<br />

mon est ac cordée ; Laiitte-Vigordane : Recoins<br />

tactiien <strong>de</strong> la digue <strong>de</strong> la Longe. La subven<br />

mm est approuvée ; Lilhac : Réparations à la<br />

{mairie. Ajourné jusqu'au 1er février 1911<br />

I Laranae : Réfection dés murs <strong>de</strong> clôture du ©1-<br />

hnetière. Alloué 200 fr.<br />

I .Les rapports suivants sont ensuite approu-<br />

Ivés :<br />

I Routes départementales afi* 24, 25, 19, 3, 23,<br />

128 et 30 : Réfection <strong>de</strong> plantations ; Route dé-<br />

I partanetnta'.o n° 33 : Entretien, réclamat.ion<br />

I <strong>de</strong> l'eratrepr-eeeuir ; Labartlie-sur-Lèze : chemin<br />

I rural d'Buroux, classemenit ; Route départe-<br />

I memtaùs : Vente d'arbres au profit du départe-<br />

.1 ment ; Route départementale n oa 5 et 6 : afta-<br />

Itage d'arbres. AJiandoinnié aux cantonniers ;<br />

Iwuios dépairtiementales 3, 11, 15. 23, 28, <strong>29</strong> et<br />

I = vente d'arbres morts au profit du cléparte-<br />

; Saignèdie : Chemin rural <strong>de</strong> l'Hoste,<br />

««Bsernent ; Flourens : Chemims vicinanx 1,<br />

'« la : Gcnstruotiion <strong>de</strong> partîtes : Clarac. che-<br />

» vicinal n» 1. modification du plan d'ali-<br />

jjMmetU ; Assistance médicale gratuite-. Bé-<br />

«sjiiion du docteur Durand ; Assistance aux<br />

sai.', et les motils<br />

,8*au,t7^ L n,0in î Pas souffert, pas plus oue<br />

«i6 WàM<br />

F, 3WJPtuie <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux pavillons.<br />

C'^staini aussi a supporté l'incen-<br />

|S*« re^M 7 U!1 „ lie


SAMEDI 2S OCTOBRE <strong>1910</strong><br />

vemlM'c-décemhre, 4*2 25; 4 premiers, 43 58; 4 <strong>de</strong> mal,<br />

44 75; cote officieMe, » 30.<br />

Sucres. — Courant, îtT 50; prochain, 20 375 ; 4 d'oc-<br />

tobre 28 S75; 4 premiers, 30 25; roux cuites, 36;<br />

autres jets, -X; raffinés, (58 50.<br />

MARCHE DE TOULOUSE<br />

Du 33 <strong>octobre</strong>.<br />

Blés supérieurs 21 75 à S fr., bonne qualité,<br />

81 à 21 J5; ordinaires. 19 à 20 £r„ le tout les 38<br />

kilos.<br />

Grains grossiers. — Orge <strong>de</strong> pays. 3 50 a 10 »:<br />

«Toin- <strong>de</strong> 9 2ô à 9 75 les 50 kilos; maïs blanc. H -3<br />

A 14 75 les 75 kilos: fèves. 14 â 14 25. les 65 kl loi<br />

Farines et Issues. — Mlnot fleur. 43 lr. ; miuot<br />

estra ou premières 46 lr.. le tout les 122 kilos.<br />

Graines fourragères. — Trèfle, 100 à 110 fr., les<br />

joo kilos.<br />

Marché an fourrage. — Foin, <strong>de</strong> 3 60 à 4 fr. ; sain-<br />

loin, ire coupe (nouveau), 4 à 4 50; y et 3' coupes,<br />

3 30 â 3 70- paille KM, 2 60 à 3 lr.; avoine, l S0 i<br />

S fr., le tout les 50 kilos.<br />

Bois a brûler. — 1 50 à 1 55, les 80 kilos.<br />

MARCHÉ DE BORDEAUX<br />

Du 23 <strong>octobre</strong>.<br />

Blés. — Pays, 21 75 a 22 fr. riiecto.<br />

Farines. — Haut pays, 33 à 38 25.<br />

Sons. — Gros, 14 75 nus; ordinaires, 12 50; re-<br />

passes Unes, 15 fr.; ordinaires, 15 50; Plata, 11 75.<br />

Maïs. — Roux Plata, 16 75; CinquanUni, 20 25,<br />

pris à bord.<br />

Avoines. — Grises. Poitou, 10 50; Bretagne grises,<br />

18 75. à 19 fr. ; noires, 19 tr. ; Libau, 50 à 51 kilos,<br />

16 75; Algérie, 16 50.<br />

Orges. — Pays, 13 fr.; Algérie, 16 75.<br />

Seigle. — Baltique, 17 75.<br />

ï*5jns. — Naturels, 40 tr.; foins luzernes, 45 lr. les<br />

800 kilofi; paille <strong>de</strong> froment, 30 fr.; paille <strong>de</strong> sei-<br />

gle. 6 itf, par wagon complet.<br />

HAUTES-PYRÉNÉES<br />

Maubourguet.<br />

Foire aux mules. — On sait que cette foire se tient<br />

à Maubom-iiuet le mardi après la Toussaint. Or,<br />

Comme cette fête tombe, cette année, le mardi mê-<br />

me, la foire aura lieu le mardi suivant 8 novem-<br />

feixi.<br />

H y a <strong>de</strong>ux ans, <strong>de</strong> nombreux marchands s'é-<br />

taient rendus sur notre champ <strong>de</strong> foire et la plupart<br />

<strong>de</strong>s produits purent être vendus à <strong>de</strong>s prix qui don-<br />

nèrent satisfaction à tous les Éleveurs; aussi, l'an-<br />

née <strong>de</strong>rnière, notre place était abondamment pour-<br />

vue. Malheureusement, les affaires furent presque<br />

nulles. Il ne faut pas cependant que les propriétai-<br />

res se découragent, et nous les engageons fortement<br />

à conduire leurs animaux à la foire du 8 novem-<br />

bre.<br />

Marché du 25 <strong>octobre</strong>. — Voici les cours prati-<br />

qués :<br />

Froment, 31 fr. ; seigle, 17 fr. ; orge, 14 fr.; avoine,<br />

11 50; maïs, 17 à 18 tr.; haricots, 40 fr.; pommes <strong>de</strong><br />

terre, 6 fr., le tout l'hectolitre.<br />

Poules, 5 à 6 fr. ; poulets, 3 à 4 fr. ; canards, 4 à<br />

e fr.; din<strong>de</strong>.s, 8 à 12 fr.; pinta<strong>de</strong>s, 6 fr.; pigeons,<br />

1 70;. oies, 8 à 10 fr., le tout la paire.<br />

Lièvres, 6 fr. ; perdreaux, 3 25; palombes, i 25, le<br />

tout la pièce.<br />

Œufs, i 40 la douzaine.<br />

Veaux <strong>de</strong> boucherie, 0 85 le kilo, poids vif.<br />

CasteSnau-Rivière-Basse.<br />

Gran<strong>de</strong> foire. — La foire <strong>de</strong> novembre se tiendra,<br />

cette année, a Castelnau-Rivière-Basse le lundi 7<br />

novembre.<br />

Grand apiprovisionnement d'oies, canards et din-<br />

dons d'engrais.<br />

Apport d'échantillons <strong>de</strong> vins du Madiranais.<br />

Trie.<br />

Foire d'<strong>octobre</strong>. — La foire <strong>de</strong> mardi 25 <strong>octobre</strong>,<br />

favorisée par un beau temips, a ét-â très réussie. Nos<br />

diverses places étaient bien approvisionnées; tran-<br />

sactions nombreuses et imiportantes.<br />

Voici les cours pratiqués :<br />

Halle aux graius. — Blé, 21 fr. les S0 kilos; avoi-<br />

ne, 10 50; maïs, 16 fr. ; seigle, 17 fr.; lèves, 16 50;<br />

châtaignes, 17 50; pomsmes <strong>de</strong> terre. 5 25, le tout<br />

l'hectolitre.<br />

Place <strong>de</strong> la volaille. — Poules, <strong>de</strong> 5 i C fr. ; pou-<br />

lets, <strong>de</strong> 2 50 à 4 lr. ; canards, <strong>de</strong> 3 à 4 tr.; dindons,<br />

<strong>de</strong> 9 11 fr., le tout la paire.<br />

Gibier. — Lièvies, <strong>de</strong> 6 à 7 fr.; perdreaux, 2 50;<br />

patombes, i 20; grives, o 50, le tout le pièce.<br />

Œufs, 1 25 la douzaine.<br />

TARN-ET-GARONNE<br />

Montaigu-<strong>de</strong>-Querey.<br />

Foire <strong>de</strong> la Saint-Orftpin. — Notre vieille foire <strong>de</strong><br />

l'a Saint-Cràpin, favorisée par une bonne journée a<br />

été <strong>de</strong>s plus beBes. Beaucoup <strong>de</strong> mon<strong>de</strong> et beaucoup<br />

d'animaux <strong>de</strong> toute- espèce. Voici les cours prati-<br />

qués :<br />

Espèce bovine. — Bceuls gras, <strong>de</strong> 40 à 42 fr. les<br />

50 kilos; vaches, <strong>de</strong> 30 à 40 fr. ; boeufs et vaches <strong>de</strong><br />

travail, <strong>de</strong> seo à 1,100 fr. la paire; taureaux et gé-<br />

nisses, <strong>de</strong> 5C0 à 800 fr. la paire; veaux <strong>de</strong> lait, <strong>de</strong><br />

1 15 à i 20 le kilo.<br />

Espèce ovine. — Moutons, <strong>de</strong> 25 à 30 fr. la pièce;<br />

brebis, <strong>de</strong> 22 à 27 fr. la pièce ; agneaux, <strong>de</strong> 15 â<br />

2©©•:©•:©<br />

<strong>octobre</strong> (par IS i<br />

dépêche télégraphique)<br />

FONDS D'ETAT<br />

M amortissable— _<br />

Dette tunis. oblig. 3 % 1392...<br />

Consoli<strong>de</strong>s anglais<br />

Consolidés anglais<br />

Argentine 5 % 1886<br />

Autriche 4 % or 110 flor.)<br />

Lots du Congo<br />

Egypte unifiée<br />

Espagnole oxter.....<br />

. jpagnole exter...<br />

liait! 1875<br />

Haïti 1375<br />

Hongrois 4 %<br />

Italien 5 %<br />

italien 5 %<br />

Portugal 3 % -<br />

Portugal 3<br />

..cpt<br />

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Russe<br />

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1 O/<br />

M î*<br />

4<br />

1867-1569. .<br />

18S0<br />

1889<br />

1S90<br />

or 1893...<br />

or 1894...<br />

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Une<br />

2" série..<br />

% cona. i<br />

% 1901<br />

— 3 % or 1831<br />

— 3 % 1896<br />

— 3 1/2 % 1894<br />

— 5 % 1906 tout payé<br />

— 4 t/2 % libérés<br />

Dette ottomane unifiée<br />

Ottomanes priorités<br />

Douanes ottomanes<br />

ACTIONS<br />

Banque <strong>de</strong> France<br />

Banque da France<br />

Banque Paris<br />

Comptoir d'Escompte .-,<br />

Crédit Foncier<br />

Crédit Lyonnais<br />

Crédit Lyonnais<br />

Société Générale *<br />

Banque ottomane<br />

Banque ottomane<br />

Bône-Guelma<br />

Bons Gueima<br />

Est-Algérien<br />

Est-Algérien<br />

Est<br />

Est<br />

Paris-Lyon-Mêditerranée<br />

Paris-Lyon-Méditerranée<br />

Midi<br />

Midi<br />

Nord<br />

Nord ,<br />

Orléans<br />

Ouest<br />

Ouest- Algérien<br />

Autrichien<br />

Lombards<br />

Nord-Espagne<br />

Nord- Espagne<br />

Portugais<br />

Saragosse<br />

Saragosse<br />

Compagnie Transatlantique..<br />

Messageries maritimes<br />

Métropolitain<br />

Suez iSanal marit.)<br />

Thomson Houston<br />

Société d'électricité <strong>de</strong> Paris.<br />

Rio Tinto<br />

1 Charm. Sosnowice<br />

Charb. Sosnowice .-<br />

1 Carmaux<br />

tmo<br />

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Une<br />

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96 9S 96 95<br />

SS 12 98 97<br />

90 75 96 95<br />

458 .. 458 ..<br />

79 75 80<br />

SI ..<br />

5 28 .: 5*23<br />

93 50 1)3 (55<br />

93 50 93 75<br />

iltè 03 102 60<br />

93 80 93 60<br />

93 60 93 75<br />

2*3<br />

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63 30 65 32<br />

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93 20<br />

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94 80 94 70<br />

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4<strong>29</strong>3 .. .... •,<br />

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1843 ..<br />

875<br />

792 .. 79-3 ..<br />

1432 .. 143? ..<br />

1434 .. 1437 ..<br />

Tii . 733 ..<br />

6.9 ., 681 ..<br />

673 ..<br />

633 • • B39 ..<br />

170 .. • * .•<br />

693 . 70-3<br />

930 ..<br />

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907 ..<br />

1231 ., 1280 ,.<br />

1284 .. 1283 . .<br />

1145 .. U4t ..<br />

1143..<br />

lUtiO .. usas<br />

1659 ..<br />

1355 ..<br />

930 .. 931<br />

610 ..<br />

811 .. » * » ••<br />

§120 . .<br />

Hib .. 334 ..<br />

3S-5 ..<br />

350 50 • •<br />

410 .. 410<br />

410 .. 411 ..<br />

2:0 .. 232 . .<br />

175 25 176 25<br />

534 .. 583 ..<br />

5420 ..<br />

787 .. 7 92<br />

502 50 302 30<br />

1770 .. 177Ï ..<br />

1335 .. 1385 ..<br />

13 « 1 •...•«<br />

2217 .. 1 2225 ..<br />

OBLIGATIONS<br />

VlUe <strong>de</strong> Parts 1865 4 % ,<br />

— 18G9 3<br />

— 1871 3<br />

— 1875 4<br />

— 1870 4<br />

— 1892<br />

if<br />

%•<br />

- 1/2<br />

1894-1890 3 1/2 %<br />

1894-90 2 1/2 % quart<br />

— 1898 2 % quart<br />

— 1BSJ9 2 %<br />

— 1&04 2 1/2 %<br />

— 1905 2 3/4 %<br />

Communales 1879..<br />

Foncières 1879<br />

Communales 1833.<br />

Foncières 18S3<br />

— 1885<br />

Communales issi<br />

— 1SÏ2<br />

Foncières 1895<br />

Communales 1S99<br />

Foncières 1903<br />

Communales 1906<br />

Bôna-Guelma<br />

Est-Algérien<br />

Est 3 % ancienne<br />

Midi 3 % ancienne<br />

Nord 3 % ancienne<br />

Orléanâ 3 % ancienne<br />

Ouest 3 % ancienne<br />

Ouest-Algérien<br />

P.-L.-M 3 % ifusion ancienne)<br />

Autrichien 3 % l" hypothèque<br />

Lombar<strong>de</strong> ancienne<br />

Nord- Espagne<br />

Portugais<br />

Saragosse<br />

Panama lots Ubérés<br />

Suez 3 %<br />

MARCHE EN BANQUE<br />

541 .. 540 75<br />

503 50 - . « •<br />

4J4 ..<br />

iOÎ 25<br />

542 .. .....<br />

540 .. 533 ..<br />

333 25 37 ! ..<br />

370 .. 3i3 50<br />

97 .. 97 50<br />

Jl û .. 110 ..<br />

403 419 75<br />

44> .. 417 50<br />

837 50 339 25<br />

43» . 4Ï3 ..<br />

510 75 507 ..<br />

M3 5 3 503 ..<br />

427 . 415 50<br />

471 471 ..<br />

337 50 3J; ..<br />

430 459 ..<br />

43J 432 ..<br />

«1 .: 4,'2 ..<br />

500 50.) . .<br />

500 , 5 X) . .<br />

433 ..<br />

4,0.;<br />

433 25<br />

42! ..<br />

415 ..<br />

4.2 30<br />

433 ..<br />

430 ..<br />

4M . .<br />

431 .. 412 ..<br />

43 i 4,1 30<br />

*24 .: 42 ..<br />

43j ;s 410 50<br />

413 41 > 50<br />

232 75 232 75<br />

333 3'33 ..<br />

3,5 :: 333 ..<br />

373 73 372 50<br />

132 132..<br />

453 .. 453 ..<br />

460<br />

415<br />

171 50 172 50<br />

44, 4;8 0<br />

75 75 76 50<br />

43 47 75<br />

<strong>29</strong> 25 <strong>29</strong> 25<br />

143 50 145 5(1<br />

43 50 42 75<br />

131 50 131 ..<br />

Ha 150 50<br />

28 'i<br />

218<br />

216 245 50<br />

APRES BOURSE<br />

97 05 93 07<br />

444 * • 444 . .<br />

133 139 50<br />

218 2tS 5ù<br />

151 lo0 50<br />

BOURSE DE LONDRES<br />

ConsoUdô anglais 79 .3il6 Italien<br />

3 % français 93 ..t.. Suez<br />

Banq. ottomane.. 16 .314. Egypte<br />

101 .T.<br />

214 l;2<br />

101 lt 2<br />

COURS DES PRIMES<br />

S % dont 50<br />

3 % dont 10<br />

Banq. ottom, d. 5<br />

Rio dont 20<br />

Rio dont 10<br />

96 !<br />

18 3<br />

1779<br />

'dont 25 ... •<br />

Extér. dont 50...<br />

i dont 2 f r. 50 ,<br />

dont 5.<br />

CHANGB<br />

Londres<br />

Allemagne<br />

Espagne (court) •<br />

Espagne (long)<br />

Buenos-Ayres (or) -<br />

BOURSE DE MADRID<br />

Intérieure -<br />

1732<br />

25 23 ..r.<br />

123 .5 16<br />

433 .114.<br />

468 , 3; 4.<br />

12717 .;.<br />

BOURSE DE TOULOUSE<br />

Fonds d'Etat français. — 3 % au porteur 96 95-<br />

amortissable, 93 75. 7y ->'<br />

Fonds garantis par le gouvernement français —<br />

Obligations Indo-Chiiio 3 J % îsso-ioes ,475 25'<br />

Emprunts do villes (Ville <strong>de</strong> Paris). — Obligations<br />

1871, 3 % 402 25; 1870, 4 %, 5',0; 1894- 1S9G, qiaïïs<br />

97; 1904, 2 î %, 415; Ville do MarselUe, 1877, 3 %;<br />

Valeurs françaises. — Banque <strong>de</strong> Paris et <strong>de</strong>s<br />

Pays-Bas, ex-coup. 70, 1843; Obligations Communa-<br />

les 1879, 2 60 %, 484; Foncières 1885, 2 60 % 471-<br />

Bons du Congo, 94 GO; Est, obligations 3 % ancien-<br />

nes, 438 25; Midi, actions ex-coup. 1O0, 1145; obli-<br />

gations 3 % anciennes, 430 50; Nord, obligations<br />

3 % nouvelles, 435; Ouest, actions <strong>de</strong> jouissance,<br />

ex-coup. 44, 49-i 25; Métropolitain <strong>de</strong> Paris (acUotis)<br />

ex-cowp. 9, 5S2; Actions Vagonfi-Lits. 130.<br />

Fonds d'Etat étrangers. — Autriche 4 % or c. 40<br />

florins, 9.8 50; Japon 4 % 1905, 97 SO; Noblesse Russe,<br />

86 25; Serbe, 4 % amortissable 86 40.<br />

Valeurs étrangères. — Banque Imipériale Otto-<br />

mane ex-coup. 50 unités, 679; Damash-Hamah, 4 %<br />

priv. 472 25; Nord <strong>de</strong> l'Espagne (Ch. <strong>de</strong> fer), ac-<br />

tions ex-coup. 66, 3S5; Obligations, 3 % 4" série,<br />

356 50; Saragosse (Ch. <strong>de</strong> fer), obligations 3 % 2* H.<br />

377 25 ; Banque Hypoth. Etat <strong>de</strong> Sao Paulo 5 %, 4S5.<br />

VaHeurs diverses (Actions). — Société Toulousaine<br />

du Bazaclo série B. Ex. c. I. 2-16; Société Méridio-<br />

nale. Transport <strong>de</strong> Force ex-coup. 12, 095; Mines <strong>de</strong><br />

Carmaux ex-coup. GO, 2217; Verreries <strong>de</strong> Carmaux<br />

ex-coup. 52, 536; Mines d'Aibl, ex-coup. 4 , 233;<br />

L'Epargne ex-coup. 23, 300.<br />

Valeurs diverses (Obligations). — Département <strong>de</strong><br />

la Haute-Garonne 459; Société Toulousaine d'Elec-<br />

tricité 5 % 1900, 500; Société Hydro-Electrique Rous-<br />

siUoninaise 5 %, 480; Tramways Pons 4 % 1906,<br />

4S5.<br />

Changes. — Espagne, les 100 pesetas 93 60; Lon-<br />

dres, 25 27 à 25 30; Berlin, 123 1/4 à 123<br />

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Ei-<br />

<strong>29</strong> Feuilleton du 30 <strong>octobre</strong> <strong>1910</strong><br />

PAU<br />

M. ASG.UEPEI1SE<br />

XI<br />

— Cette pièce est la reproduction<br />

exacte <strong>de</strong> notre « petit » salom d'autre-<br />

fois. Père l'aimait, je l'aime aussi. Je re-<br />

trouve mes rires d'enfant <strong>de</strong>vant les ma-<br />

gots chinois ; mes joies <strong>de</strong> fillette gour-<br />

man<strong>de</strong> auprès <strong>de</strong>s coffrets laqués, dont le<br />

contenu est mang» <strong>de</strong>puis longtemps ;<br />

mes bcnheuirs <strong>de</strong> jeune fille en face <strong>de</strong>s<br />

bibelots offerts à <strong>de</strong>s dates spécialement<br />

chères. Père me semble ici plus vivant<br />

qu'ailleurs. H nous écoute, mon cousin.<br />

Et elle désignait à Vivian lo portrait<br />

du générai, placé juste au-<strong>de</strong>ssus du fau-<br />

teuil qu'il occupait.<br />

— Vous lui ressembliez étonnamment,<br />

remarqua le jeune homme.<br />

Elle fit « oui » <strong>de</strong> la tête, et dit d'un<br />

ton bas :<br />

— Je lui ressemble non seulement au<br />

physique, mais au moral. C'est à cause<br />

do cette ressemblance morale que j'ai un<br />

aveu à vous faire. Mcn père ne pouvait<br />

rien souffrir qui entachât l'honaieur. .. Je<br />

suis comme lui.<br />

Etonné, vaguement inquiet, il la re<br />

gardait, droite, pâle, <strong>de</strong>vant la largo baie<br />

ouvrant sur le patre. Un© minute, elle as-<br />

pira avec force l'air chargé du parfuni 1<br />

<strong>de</strong>s roses qu'alangudssait le soleil, puis,<br />

résolue, elle vint s'asseoir à côté <strong>de</strong> Vi-<br />

vian.<br />

— J'ai lu le manuscrit que vous m'a-<br />

vez confié.<br />

— Eh bien ? initerrogea-t-il, railleur.<br />

— Eh bien, mon impression est la mê-<br />

me que pour rartiele sur l'Education.<br />

— Vous avez pris connaissance <strong>de</strong><br />

tout ?<br />

— De tout. Cela vous étonne ? Vous<br />

aviez pensé que pieuse, — bigote, comme<br />

disent certains, •— je resterais à moitié<br />

route, et vous rendrais le manuscrit,<br />

avec les yeux bai ssés d'une novice qui ne<br />

veut rien voir ?... J'ai été élevée auprès<br />

<strong>de</strong> mon père et l'institutrice, qui venait<br />

me donner jcurncilenu-.n!, <strong>de</strong>s leçons, —<br />

femme in-Lellig'eri.te, distinguée, — sa-<br />

chant que, très jeune, je <strong>de</strong>vais tenir une<br />

place dans le mon<strong>de</strong>, m'a, <strong>de</strong> concert<br />

avec lui, initié peu à peu à ce qu'est la<br />

vie. On ne m'a pas donné une piété <strong>de</strong><br />

« petites dévotionnettes », <strong>de</strong> même que<br />

l'on ne m'a pas montré les heures du jour<br />

et <strong>de</strong> la nuit comme <strong>de</strong>s heures <strong>de</strong> plai-<br />

sir incessan%: On m'a dit : « La vie est<br />

une suite <strong>de</strong> <strong>de</strong>voirs entremêlés par Dieu<br />

<strong>de</strong> tristesses et <strong>de</strong> joies. Nous <strong>de</strong>vons ac-<br />

cepter vaillammient les premières, re-<br />

mercier les secon<strong>de</strong>s, leur « sourire ».<br />

L'homme peut être le génie du mal, il<br />

peut être aussi un gui<strong>de</strong>, un soutien, un<br />

« ami ». On m'a dit <strong>de</strong> regar<strong>de</strong>r les œu-<br />

vres d'art avec <strong>de</strong>s yeux « chastes » ;<br />

que la « connaissance » n'est pas le mal.<br />

On m'a dit enfin que le sacrifice <strong>de</strong> soi,<br />

l'élan du cœur vers Dieu valent <strong>de</strong>s cen-<br />

taines <strong>de</strong> prières bredouillées du matin<br />

au soir. Et. par-<strong>de</strong>ssus tout oela, mon<br />

cousin, en même temps que l'on m'ensei-<br />

gnait un amour <strong>de</strong> Dieu ar<strong>de</strong>nt, éclairé,<br />

on me donnait l'amour <strong>de</strong> l'honneur.<br />

Vivian l'écoutait, ne sachant pas ce<br />

qu'elle allait conclu/re, mais attiré par<br />

cette nature <strong>de</strong> femme si différente <strong>de</strong><br />

oellies qu'il avait rencontrées dans le sa-<br />

lon <strong>de</strong> sa mère, ou dans ses voyages :<br />

poupées parisiennes ou cosmopolites, qui<br />

savent tout et le mentiront trop ; ou qui,<br />

sachant », se plaisent à jouer les ingé-<br />

nues. Trompe-l'œil enfantin qui ne<br />

trompe penrsonne..., comme la poudre <strong>de</strong><br />

riz et les teintures ne dissimulent pas à<br />

l'observateur sagace, les teints jaunes et<br />

les ri<strong>de</strong>s.<br />

Les joues <strong>de</strong> Paule s'étaient empour-<br />

prées, une flamme brillait dans ses yeux,<br />

sa voix avait perdu son hésitation pre-<br />

mière. Ce fut sans trouble qu'elle pour-<br />

suivit :<br />

-— Tout ce que je viens <strong>de</strong> vous dire,<br />

mon cousin, et qui peut vous paraître<br />

fastidieux, vous explique cependant<br />

pourquoi j'ai lu votre manuscrit sans le<br />

fermer promptemient. Il est l'histoire<br />

d'une âme qui, n'ayant pas la foi néces-<br />

saire pour accepter la souffrance, s'in-<br />

surge contre Dieu, contre l'humanité ; ee<br />

venge, ou croit se venger, en répandant<br />

le venin <strong>de</strong> la haine sur ce qui est beau<br />

et bon. La vengeance est basse, miséra-<br />

ble, indigne d'un honnête homme. Elle<br />

entacherait à jamais votre nom. le nô-<br />

tre... C'est contraire à l'honneur.<br />

Elle s'arrêta... Ses lèvres tremblèrent ;<br />

puis, <strong>de</strong> nouveau résolue, elle dit :<br />

— J'ai fait ce qu'eût fait sûrement mon<br />

père : j'ai brûlé le manuscrit.<br />

Vivian poussa un cri, — vrai cri <strong>de</strong><br />

bête fauve, — et, oublieux <strong>de</strong> tout, sauf<br />

<strong>de</strong> sa colère, il s'élança vers Paule, <strong>de</strong><br />

poing levé, en proie à une <strong>de</strong> ses rages<br />

insensées qui faisaient autrefois trembler<br />

chacun autour <strong>de</strong> lui .<br />

Très pâle à présent, mais ignorant la<br />

crainte PauAe regardait le malheureux<br />

infirme, horrible dans sa fureur... Ce<br />

calme, oe regard -impressionnèrent Vi-<br />

vian plus que les cris, les révoltes, les<br />

larmes, les évanouissements. Il se laissa<br />

retomber sur le fauteuil, haletant <strong>de</strong> l'ef-<br />

fort qu'il s'imposait, et balbutia :<br />

—' Pandonnez-moi... Vous ne <strong>de</strong>viez<br />

pas... Mon- travail... Mes annotations...<br />

Un pareil abus <strong>de</strong> ma confiance... Avant<br />

que je puisse refaire... Non, vous ne <strong>de</strong>-<br />

viez pas...<br />

Il semblait tellement souffrir, qu'une<br />

immense pitié succéda à l'indignation <strong>de</strong><br />

Paule.<br />

— Ecoutez, Vivian, dit-elle avec dou-<br />

ceur : mon tort est <strong>de</strong> n'avoir pas eu<br />

assez <strong>de</strong> foi en la gran<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> votre ca-<br />

ractère pour vous donner ce manuscrit<br />

et vous prier <strong>de</strong> le détruire vous-même.<br />

Ne parlez donc pas <strong>de</strong> « refaire » cette<br />

œuvre mauvaise, vous m'enlèveriez le re-<br />

gret très sincère que j'éprouve <strong>de</strong> ce tort,<br />

— l'unique ! — et je n'aurais plus qu'à<br />

m'applaudir d'un acte qui vous empêche<br />

d'avilir votre nom...; car, après l'anony-<br />

mat <strong>de</strong>s articles, vous signiez le livre !<br />

conclut-elle, s'ânimant <strong>de</strong> nouveau. Oh !<br />

si mon père avait vu insulter la reli-<br />

gion, l'armée, — ses <strong>de</strong>ux passions ! —<br />

par vous, son neveu !!!<br />

Ecroulé dans son fauteuil, il murmu-<br />

ra, les <strong>de</strong>nte serrées :<br />

— Je suis libre d'agir comme bon me<br />

semble.<br />

— Oui, mais vous avez trois juges <strong>de</strong><br />

l'emploi die votre liberté : Dieu, la so-<br />

ciété, vous-même. Dites, Vivian, pour-<br />

quoi vous êtes-vous tellement aigri, que<br />

votre intelligence très belle se soit dé-<br />

voyée ? Que l'on ne puisse plus trouver<br />

le chemin <strong>de</strong> votre cœur ?<br />

Brusquement, il leva, la tête, oubliant<br />

son manuscrit pour revivre le passé qui<br />

1 fai était odieux.<br />

Vous voulez savoir ? Eh bien, écou-<br />

tez. Aussi loin que remontent mes sou-<br />

venirs, je me vois malheureux. Mes pa-<br />

rents avaient honte <strong>de</strong> moi ; pourtant<br />

mon infirmité ne vient pas <strong>de</strong> naissance,<br />

je le dois au manque <strong>de</strong> surveillance <strong>de</strong><br />

ma mère. Aussi ma présence, — remords<br />

vivant, — l'exaspérait comme elle l'exas-<br />

père encore. J'ai été élevé sans affection,<br />

sans caresses, à la campagne. Les ga-<br />

mins du pays m'appelaient « le bossu » ;<br />

et, dès le premier jour <strong>de</strong> mon entrée<br />

au collège, mies camara<strong>de</strong>s me donnèrent<br />

ce nonWà. Que j'ai souffert pendant <strong>de</strong>s<br />

années et <strong>de</strong>s années !!! Au village, si je<br />

n'étais pas aimé, j'avais, au moins, l'es-<br />

pace pour m'ébattre, les animaux pour<br />

jouer ; au collège, rien que l'emprison-<br />

nement, les rires moqueurs, les taquine-<br />

ries incessantes. Pendant un an, j'ai<br />

pleuré chaque nuit dans mon petit lit du<br />

dortoir. Puis, las d'être une càbjîe, le<br />

souffre-douleur finit par se révolter. Que<br />

pouvait être la révolte d'un nain contre<br />

un bataillon <strong>de</strong> gaillards résolus à tout- ?<br />

Une défaite. Alors, méchant, oui, c'est<br />

vrai ; replié sua' moi-même, c'est vrai en-<br />

core, je me passionnai pour l'étu<strong>de</strong>, rê-<br />

vant tour à tour <strong>de</strong> vengeance et <strong>de</strong> gloi-<br />

re. Au fond, j'espérais vaguement que<br />

mon intelligence, mes succès, auréolant<br />

à la sortie du collège mon front <strong>de</strong> jeune<br />

homme, j'obtiendrais une place meil-<br />

leure au foyer, dans le mon<strong>de</strong>. Rêve fou I<br />

Mon père, très affaibli, ne songeait plus<br />

qu'à Gilbeirte qui nattait son orgueil<br />

Quant au mon<strong>de</strong> ? Chuchotements, com-<br />

misération, rires : voilà les souvenirs<br />

gardés <strong>de</strong> mon contact avec lui. J'ai pris<br />

Je parti <strong>de</strong> vivre un peu à GrangebeUe<br />

beaucoup à l'étranger. En voyage je suis<br />

un inconnu; la compassion, les moqueries<br />

S me sont moins amères. A Grancvb: '.><br />

Ije ne vois qu'Huguette... Huguette bien<br />

délaissée aussi avant votre arrivée...<br />

vous vous étonnez que je ne sois. p tortures<br />

brisé aussi par l'évocation o.<br />

endurées. . ^-jyre, re-<br />

— Tout cela me fait mal a r^ ;; . ; . -<br />

prit-il d'une voix sour<strong>de</strong>. Uu P^pren-<br />

n© comprendrez pas... Vous n ^ mon<br />

drez pas non plus qu'en d^- 5 ""<br />

œuvre... regard,<br />

Il s'arrêta <strong>de</strong> nouveau . bon. TOS. veûa it<br />

jusque-là vaguement <strong>de</strong>vant ; > paU je.<br />

<strong>de</strong> se détourner sur le visage oe ^ ,a<br />

Des larmes remplissaient les yç - , ëCU -<br />

ieume fille, inondaient ses J° 1J{? ?'. i a «îé-<br />

dain, une phrase oubliée revint a<br />

moire <strong>de</strong> Vivian : . ^ iff „-t ».<br />

« — Si, mon cousin, j'an ^T^t...<br />

Elle avait souffert... Elle P^M*<br />

Sur qui pleurait-elle ? Sur l^tantj»<br />

Ou, revivant son passe eni f e\le-<br />

passé d'un autre, pleurait-elie<br />

même ?... , • _ auparavant<br />

Plus encore qu'un mois<br />

un désir tenace, ^perieu* ^ <strong>de</strong><br />

La souffrance <strong>de</strong> P* s„Sï5r<br />

firme ; il répéta, attendant an*<br />

la réponse : comPreI1


10<br />

lE HOMÉRO 5 CENTIMES<br />

Organe<br />

RÉDACT3 ITRATION<br />

giense<br />

<strong>Toulouse</strong>, Rue Roquelame, 25<br />

LE NUMÉROS CENTIMES<br />

«ONNE ET DÉPARTEMENTS LIMITROPHES . . . .<br />

^oTKHENTS NON LIMITROPHES<br />

Trois mois<br />

6fr.<br />

7 -<br />

lO -<br />

Six mois<br />

il fr.<br />

43 -<br />

20 -<br />

Va »o<br />

20<br />

24 -<br />

40 -<br />

ibonnoments partent dos 1" et 16 do chaque mois et sont payables d'avance<br />

I e3 d e donner <strong>de</strong>s gages aux gens<br />

j^ e! * rdl1 3, lesquels ne siègent pas tou-<br />

bite S a l èxtil 'ème gauche, on le sait fort<br />

I Wïffl' 1 '-? p, '' nion Publique ne considère<br />

h cl cl \' 03e ' a savoir que le prési<strong>de</strong>nt<br />

HM -<br />

611 viont d 'avoir raison d'une<br />

. lv e parfaitement caractérisée <strong>de</strong><br />

ni sur les choses. Néanmoins, si nous 1<br />

en jugeons par notre propre sentiment,<br />

il est incontestable que les avanies, mé-<br />

ritées, à coup sûr, mais tout <strong>de</strong> même<br />

épouvantables, <strong>de</strong>nt est pour le quart<br />

d'heure abreuvé le citoyen Briand, l'ont<br />

si-ngulièrament discrédité.<br />

Songez que ce qu'il doit conquérir en<br />

ce moment, afin <strong>de</strong> tenir son emploi, ce<br />

n'est pas seulement «né majorité parle-<br />

mentaire ptlus ou moins f ragile et mou-<br />

vante. Le ministre Briand prend l'atti-<br />

tu<strong>de</strong> d'un sauveur, et l'on sait combien<br />

facilement, chez nous, ce mot équivaut<br />

à celui <strong>de</strong> dictateur. Mais n'est pas dio<br />

tateuir qui veut, surtout quand la dicta-<br />

ture a pour base le respect <strong>de</strong>s choses<br />

respectables . Poiur jouer ce rôle, il faut<br />

obtenir l'assontimiant durable <strong>de</strong> la<br />

masse d'honnêtes gens qui forment cette<br />

opinion publique dont nous parlions<br />

tout à l'heure. Et il est douteux que les<br />

honnêtes gens ne sentent pas leur foi<br />

en M. Briand s'attiédir quand ils le<br />

voient si justement conspué, honni, dé-<br />

crié par ses anciens amis.<br />

Briand, c'est le héros du jour. Il est<br />

en pleine clarté, tons les yeux sont bra-<br />

qués sur lui. Potur essuyer sans péril<br />

tant <strong>de</strong> lumière et <strong>de</strong> curiosité, il faudrait<br />

être invulnérable. Or, le citoyen Briand<br />

me l'est pas, il s'en faut. Chaque épi-<br />

gramme <strong>de</strong> CctLly, chaque apostrophe <strong>de</strong><br />

Bouveri ternit quelque chose <strong>de</strong> son<br />

nimbe et fait tomber un peu <strong>de</strong> son pres-<br />

tige. Pendant ce temps l'étoile <strong>de</strong> Mille-<br />

rand monte sur l'horizon. Celui-là date<br />

<strong>de</strong> plus loin. L'oubli s'est fait sur quel-<br />

ques-uns <strong>de</strong> ses exploits. D'ailleurs il est<br />

moins en évi<strong>de</strong>nce. On l'observe avec<br />

une moindre attention. Vienne un heu-<br />

reux coup du sort, et l'ancien révolu-<br />

tionnaire travesti en baron du Saint-<br />

Empire, repoussant l'ami Briand -dans la<br />

coulisse, occupera le premier plan.<br />

Mais Millerand, c'est encore Briand,<br />

Briand avec ses déformations et ses ver-<br />

rues, Briand avec son bagage collecti-<br />

viste et ses haines <strong>de</strong> louip-carvie-r^<br />

Laissez faire aux dieux ou plutôt aux<br />

socialistes <strong>de</strong> la Chambre, et MiiMerand,<br />

déshabillé comme son prédécesseur, s'é-<br />

croulera comme lui sous un mépris dont<br />

on ne saurait dire qu'il n'est point édifié<br />

sur d'in<strong>de</strong>sitiructiMes assises. Après quoi<br />

l'on en verra venir un autre,' puis un<br />

autre encore, courant à la même culbute;<br />

tant et si bien que les braves gens fini-<br />

ront par ouvrir les yeux, par écouter les<br />

conseils du sens commun et par convenir<br />

que-, pour réduire à composition les bri-<br />

gands, il serait pru<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> ne pas surex-<br />

citer leurs mauvais instincts, leurs<br />

collères et leurs appétits en jetant la<br />

pourpre dictatoriale SUT les reins d'un<br />

ancien bandit.<br />

du nombre extraordinaire <strong>de</strong>s médii'caniients<br />

en usas* cliez les vi>aux Egyptiieos.<br />

Sa mémoire fut vénérée par ie peuple pen-<br />

dant plus <strong>de</strong> 4.0G0 ans, et beaucoup d'Hôpitaux<br />

portèrent son nom ; mais plus taird, sous le<br />

règne <strong>de</strong>s Ptoléméets, son nom fut «tontine<br />

avec celui du dieu grec <strong>de</strong> la mé<strong>de</strong>cine, Escu-<br />

tape, qui vivait 3.000 aras après son illustre<br />

prédécesseur. . .<br />

Trois siècles après Jvem-Hetep, le roi Atoti<br />

écrivait un traité sur l'anatomie, et quelques<br />

siècles après ce <strong>de</strong>rnier, vivait tin autre dit.<br />

ru.Tgien célèbre, dans la tombe duquel (près<br />

<strong>de</strong> Sakkarah) on découvrit <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ssins fort in-<br />

téressants, représentant diverses opérations<br />

chirurgicales.<br />

D'après le célèbre Papyrus Ehers — oui con-<br />

tient beaucoup <strong>de</strong> détails curieux sur l'art <strong>de</strong><br />

guérir les ancàei„ Egyptiens — on <strong>de</strong>it sup-<br />

poser que les représèntauts <strong>de</strong> la mé<strong>de</strong>cime<br />

étaient déjà fort en renom chez oe peuple<br />

6.000 ans avant Jésais-Chriet.<br />

—©— L'i<strong>de</strong>ntité <strong>de</strong>s criminels.<br />

Le Literaru Digcst expose une nouvelle mé-<br />

tho<strong>de</strong> d'i<strong>de</strong>ntification recommandée par le<br />

professeur Tamassia, <strong>de</strong> l'Université <strong>de</strong> Pa-<br />

doue. Elle repose sur l'observation <strong>de</strong>s veines<br />

d© la main ; son promoteur la déclare plus<br />

sûre, en tout cas plus facile et plue expéd.i-<br />

live que l'examen minutieux <strong>de</strong>s empreintes<br />

di-git-aies. Ràen die plus personnel que la dis-<br />

position <strong>de</strong>s veines sur la paume. Quelques<br />

physiologistes, comme Lusamna et Capon., ont<br />

soutenu que cette disposition pouvait être hé-<br />

réditaire ; mais leur doctrine est réfutée par<br />

les travaux <strong>de</strong> Capon lui-même, qui reconnaît<br />

n'avoir trouvé <strong>de</strong> ressemblances familiales<br />

que dans 13 cas sua- 72 ; encore les ressem-<br />

blances étaicait-elles imparfaites. Tout le<br />

mon<strong>de</strong> a observé que le réseau veineux est<br />

extrêmement varié non seulement chez <strong>de</strong>s<br />

individus différente, mais sur les <strong>de</strong>ux mains<br />

du même individu.<br />

A supposer qu'on puisse .trouver une cer-<br />

taine analogie entre <strong>de</strong>ux mains droites et<br />

risquer <strong>de</strong> ce fait une confusion fâcheuse, il<br />

est invraisemblable qu'une secon<strong>de</strong> analogie<br />

se rencontre -entre les -matos gauches <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux<br />

intéressés.<br />

Il y a donc là un moyen <strong>de</strong> contrôle qui<br />

supnrime pratiquement toutes chances d'er-<br />

reur. Le grand avantage <strong>de</strong> la métho<strong>de</strong> Ta-<br />

massia est sa simplicité. Il faut quelque expé-<br />

rience et do r observation pour lire dans les<br />

ignés délicates du doigt. Le premier venu,<br />

muni d'une photographie, reconnaîtra le <strong>de</strong>s-<br />

sin <strong>de</strong>s veines d'une main.<br />

Samedi 21 Octobre 15WD. - W Année -<br />

par fil Spéei;<br />

n'ont le choix qu'entre Combes, Berteaux et<br />

Clemenceau pour la prési<strong>de</strong>nce du conseu.<br />

Or, Combes jouit d'une impopularité trop<br />

ihcontestée pour qu'il soit possible d'utili-<br />

ser ce Géronte. Quant au millionnaire Ber-<br />

teaux, si les <strong>de</strong>ux opérations qu'il a subies<br />

ne l'ont pas tué, le député <strong>de</strong> Seine-et-Oise<br />

ne s'en trouve pas moins désormais exclu<br />

<strong>de</strong> l'arène politique. Reste donc Clemen-<br />

ceau. C'est sur ce vieillard <strong>de</strong> 76 ans que<br />

repose la fortune et l'avenir <strong>de</strong> la Républi-<br />

que. Clemenceau, pour le parti radical, a<br />

sur Briand une incontestable supériorité :<br />

c'est que personne ne le croit capable <strong>de</strong><br />

c'onniver avec les ennemis <strong>de</strong> la Républi-<br />

que. Briand, par contre, provoque tous les<br />

soupçons et toutes les défiances.<br />

Voici le <strong>de</strong>rnier trait qu'on raconte à son j î;â" n aisom"toreqUil apêrçûF<strong>de</strong>rrière la porto<br />

sujet. Au cours <strong>de</strong> l'ete <strong>de</strong>rnier, le prési<strong>de</strong>nt cocinère, sur l'enitahlieamenit en pierre, une<br />

m BOMBE CHEZ M. SA!<br />

Paris, 38 <strong>octobre</strong>.<br />

Ce matin, à neuf heures, le concierge d«<br />

l'immeuble portant le numéro 27 du bouLovaid<br />

Latour-Miaubourg, où habite M. Albert feai-<br />

rauL sous-secrétaire d'Etat à la guerre, pro-<br />

cédait au nettoyage du vestibule a entrée ue<br />

5 uL° m -' et « oela sllffit P' 0 1" qu'elle<br />

'Wlf 9 c ' rédit - Le P^ys ui pouvoir<br />

^ ''uer et vivre en paix ; quiconque<br />

répondre à cette aspiration est<br />

apathie" piélbi;sc,ite <strong>de</strong> confiance et <strong>de</strong><br />

r HiL n eat ^ as dîu tout injuste et nous<br />

établir<br />

aucuiwUîl enit les bonnes gens<br />

Action a T ec tant <strong>de</strong> ^ ns une di's-<br />

•^'ip, miti ' e ceux qui les troublent<br />

ce^ , «rs occupations ou leur repos et<br />

eiieiïceaii ai<br />

^fenr? VlSnt la soudam e fantaisie <strong>de</strong><br />

^ncl pT , Mais encore doit-on tenir<br />

compte d© l'oris<br />

^ d« Pn- 1 6 Aq 1 OTl§ine et du passé <strong>de</strong><br />

?*iie «n<br />

6TS<br />

' Sl sou P'to, si disert et si<br />

^ hoiZ ^pedieolB qu'il puisse être,<br />

! U& ^eni 1<br />

Etat n ' e gouverne pas uni-<br />

^ et chTl?? <strong>de</strong>s déploiements <strong>de</strong> tro-u-<br />

^foït , eis ds m, °^Hsation. Qu'il<br />

v H di^<br />

es<br />

l<br />

indis P ,eneaW e ; mais qu'il<br />

^airè\ esU ' mo cela est bien plus<br />

T 1 qui ^ ncore ' ca,r a ceilx "là seuls on<br />

J«s £0' ^'man<strong>de</strong>nt le respect.<br />

N jSSf^ 8 ' tourt autant que nous,<br />

.» lo ~ cei,f)e v& *ité morale.<br />

o> b« g* a-t-il en oe moment<br />

>1 ^ lw 1 " kur an( 'icn camara<strong>de</strong><br />

tC l is *u rÏÏf ° œsant <strong>de</strong> La hme<br />

Le beau-frère.<br />

En quittant le ministère, M. Vivianl nourra<br />

se vanter d'avoir bien employé son temps.<br />

Non pas qu'il ait rendu un service quelconque<br />

au travail et aux travaiiJiaurs. Il ne s'agit pas<br />

<strong>de</strong> cela.<br />

Le ministre démissionnaire du travail et <strong>de</strong><br />

la prévoyance sociale semble n'avoir été pré<br />

voyant qu'au profit <strong>de</strong> sa famil<strong>de</strong><br />

Son beau-frère, M. Baffrey, était <strong>de</strong>venu,<br />

grâce à sa protection, juge suppléant quelque<br />

part en Algérie. Il en a fait successivement<br />

un juge d'instruction au tribunal <strong>de</strong> la Seine<br />

et un conseiller à la cour d'appel <strong>de</strong> Paris.<br />

On n'accusera pas M. Vivianl d'avoir fait àu<br />

pouvoir du népotisme. Il s'est borné à être un<br />

beau-frère serviable. Grâce à lui, M. Baffrey<br />

— nom pré<strong>de</strong>stiné — a pu s'asseoir autour <strong>de</strong><br />

l'assiette au beurre.<br />

—Ç)— Trop <strong>de</strong> victimes.<br />

Après ie capitaine Madiot, voilà que l'avia-<br />

teur Blanchard se tue.<br />

Est-ce qu'on ne va pas prendre enfin <strong>de</strong>s<br />

mesures pour aorêteir cette trop longue série 'i<br />

C'est d'autant plus urgent que, maintenant<br />

les aviateurs oommonceai.t à prendre <strong>de</strong>s pas<br />

sage-rs et qu'on ne peut même plus arguer<br />

<strong>de</strong> ce fait qu'il est difficile d'empêcher quel-<br />

qu'un <strong>de</strong> se rompre le cou, si tel est son bon<br />

plaisir.<br />

Il est grand temps qu'on réglemente l'avia-<br />

tion, comme on, a réglementé d'autres services<br />

privés moins dangereux à coup sûr.<br />

Quand on pense à la difficulté qu'on éprouve<br />

à obtenir un permis <strong>de</strong> conduire pour une<br />

automobile, on <strong>de</strong>meure confondu <strong>de</strong> voir le<br />

nombre <strong>de</strong> jeunes gens auxquels on permet<br />

<strong>de</strong> s'éiLever dans les airs et <strong>de</strong> se mettre aux<br />

prises avec une science nouvelle, perfi<strong>de</strong> au<br />

point que les plus vieux routiers <strong>de</strong> l'air sont<br />

souvent vaincus par <strong>de</strong>s causes incomprises<br />

encore.<br />

La réglementation die l'aviation mérite l'at-<br />

tention immédiate <strong>de</strong>s pouvoirs publics.<br />

On peut dire sans exagérer qu'à l'heure ac-<br />

tueUe ce sport fait une victime par jour.<br />

—©—- On raconte ce trait caractéristique ei<br />

suggestif sur les procédés du gouvernement<br />

révolutionnaire instaliê en Portugal.<br />

Quand ils furent les maîtres à Lisbonne, les<br />

révolutionnaires ouvrirent toutes gran<strong>de</strong>s les<br />

portes <strong>de</strong>s prisons et ils habillèrent en marins<br />

un bon nombre <strong>de</strong> ces évadés <strong>de</strong> la geôle.<br />

Etonnez-vous, après cela, que ces faux ma<br />

Tins soient allés jeter <strong>de</strong>s bombes <strong>de</strong>vant le<br />

couvent dies Jésuites, à Qneiha6, pour faire<br />

croire que les religieux voulaient massacrer<br />

le peuple, et qu'un peu plus tard, à Terres-<br />

Vcdras, <strong>de</strong>ux d'entre eux, pénétrant dans un<br />

collège <strong>de</strong> Jésuites, aient tiré <strong>de</strong>s fenêtres plu<br />

sieurs coups <strong>de</strong> fus.il dans la rue, en vue<br />

d'ameuter les habitants contre les « robes<br />

nok-es » î<br />

—©— Le plus anc-toi mé<strong>de</strong>cin du mon<strong>de</strong><br />

Le premier mé<strong>de</strong>cin dont l'expérience ait<br />

dûment été attestée est l'Egyptien Jvem-Hetep<br />

(Porteur <strong>de</strong> !a Paix), qui vivait sous le roi<br />

Tehseir, <strong>de</strong> la troisième dynastie, c'est-â-d.ire<br />

probaibleinc-nt vers l'an 4500 avant notre ère.<br />

M. Clemenceau, retour <strong>de</strong> l'Amérique du<br />

Sud. a entretenu avec abondance tous les<br />

ourtnalistes qui sont allés rintemoger. <strong>de</strong><br />

ses succès comme conférencier. A l'en<br />

croire, le Brésil tout entier s'est levé pour<br />

l'acclamer et lui faire un triomphe.<br />

A beau mentir qui vient <strong>de</strong> loin, dit un<br />

axiome. Autrefois, c'était commo<strong>de</strong> ; au-<br />

jourd'hui, avec le télégraphe et les jour-<br />

naux qui pénètrent partout, c'est plus diffi-<br />

cile.<br />

M. Clemenceau a peut-être trouvé dans<br />

les milieux libres-penseurs et maçonniques<br />

l'accueil enthousiaste qu'il dit. Mais une<br />

partie <strong>de</strong> la population brésilienne et non<br />

la moindre, a hautement protesté contre la<br />

venue <strong>de</strong> ce propagandiste <strong>de</strong> l'athéisme of-<br />

ficiel français. C'est ainsi que l'Union ca-<br />

tholique <strong>de</strong> Rio-<strong>de</strong>-Janeiro et l'Union popu-<br />

laire <strong>de</strong> l'Etat <strong>de</strong> Mina© Geraes ont mis en<br />

gar<strong>de</strong> leurs concitoyens contre l'emballe-<br />

ment <strong>de</strong>s anticléricaux. Des listes <strong>de</strong> pro-<br />

testation se sont couvertes <strong>de</strong> signatures et<br />

l'une d'entre elles, celle du Minas Geraes,<br />

ne comptait pas moins, au 20 septembre<br />

<strong>de</strong>rnier, <strong>de</strong> cinquante mille adhésions.<br />

Le Corriero Catholico. publié à Uberaba<br />

(Etat <strong>de</strong> Minas), cite quelques-unes <strong>de</strong>s ré-<br />

solutions adoptées à ce sujet par les catho-<br />

liques. En voici une :<br />

Les catholiques d'Uberaba, soussignés, con-<br />

sidérant que M. Clemenceau est un <strong>de</strong>s plus<br />

grands pêrséiouôerjirs <strong>de</strong> l'Eglise en France ;<br />

que, non oointenit <strong>de</strong>s effets désastreux pro-<br />

duits par ses idées d.'ans la catholique France,<br />

ii viemt chez nous spécialement pour les pro-<br />

pagea-...;<br />

Contsidéna.ntt que notre patrie aimée n'a pas<br />

besoin d'une autre religion, puisque celle<br />

qu'elle possè<strong>de</strong> constitue le stimulant le plus<br />

désirable pour lo développement moral intel-<br />

lectuel et même matériel <strong>de</strong>s Brésiliens en<br />

général ;<br />

Considérant que tout ce que M. Clemenceau<br />

pourrait obtenir avec ses idées senait une<br />

liuit.te entre Brésilie<br />

du conseil voulut se renseigner sur les dis-<br />

positions <strong>de</strong> la haute banque à l'égard <strong>de</strong><br />

l'impôt projeté contre le revenu. I^es direc-<br />

teurs du Crédit Lyonnais, du Crédit Indus-<br />

triel, <strong>de</strong> la Société Générale, du Comptoir<br />

d'Escompte, <strong>de</strong> la Banque <strong>de</strong> Paris et <strong>de</strong>s<br />

Pays-Bas, etc., furent convoqués place<br />

Beauvau. L'entrevue fut <strong>de</strong>s plus passion-<br />

nantes. Tous déclarèrent que l'impôt sur le<br />

revenu déterminerait une crise financière<br />

qui frapperait <strong>de</strong> mort le commerce fran-<br />

çais.<br />

La seule crainte <strong>de</strong> cette taxe a suffi pour<br />

provoquer une <strong>de</strong>mi-panique. Si <strong>de</strong> la me-<br />

nace le gouvernement passe à l'exécution,<br />

nous conjurerons difficilement la catastro-<br />

phe. L'un <strong>de</strong>s banquiers présents rappela<br />

que Wal<strong>de</strong>ck, instruit du danger que l'im-<br />

pôt sur le revenu ferait courir à la France<br />

et à son crédit, avait déclaré qu'il ne la pré-<br />

cipiterait jamais dans une pareille aven-<br />

ture. (( C'est là le mur d'airain, avait dit<br />

Wal<strong>de</strong>ck, au pied duquel il faut vaincre ou<br />

mourir. »<br />

Suffisamment édifié par les raisons que<br />

ses interlocuteurs développèrent, Briand<br />

aurait dit qu'il quitterait plutôt le pouvoir<br />

que <strong>de</strong> s'écarter <strong>de</strong> la ligne <strong>de</strong> conduite<br />

adoptée par Wal<strong>de</strong>ck.<br />

Ce qui aggrave la situation, c'est l'inquié-<br />

tu<strong>de</strong> générale que donne à tous les esprits<br />

réfléchis les armements maritimes et mili<br />

taires <strong>de</strong> la Gran<strong>de</strong>-Bretagne et <strong>de</strong> l'Aile<br />

magne. Les Allemands veulent la guerre<br />

tous les journaux patriotes <strong>de</strong> Berlin et <strong>de</strong>s<br />

.gran<strong>de</strong>s villes la <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt. Dans les dis-<br />

'cours qu'il prodigue, Guillaume II semble<br />

partager l'ar<strong>de</strong>ur belliqueuse <strong>de</strong> ses sujets.<br />

Mais ce n'est là qu'un leurre. Les Berlinois<br />

n'ont plus d'illusion sur leur prince ; tous<br />

le considèrent comme un histrion et comme<br />

.un « froussard ». Tel est le mot que pro-<br />

nonce <strong>de</strong>vant moi un journaliste prussien,<br />

sans illusion sur la passion guerrière <strong>de</strong><br />

son empereur. Désormais démasqué, Guil-<br />

laume II perd, <strong>de</strong> jour en jour, la popula-<br />

rité qu'il avait conquise. Quand il passe<br />

dans les rues <strong>de</strong> sa capitale avec son fils,<br />

les passants n'ont qu'un cri : u Vive le kron-<br />

prinz ! » Pourquoi ces acclamations et pour-<br />

quoi ce silence ? C'est que le prince impé<br />

•rial est un champion sincère <strong>de</strong> la guerre et<br />

son père un partisan sournois <strong>de</strong> la paix.<br />

Guillaume II aura beau faire : la guerre<br />

s'engagera malgré lui. Quelqu'un la veut<br />

c'est Georges V. Autant Edouard VII ap<br />

préhendait le duel do l'Allemagne et <strong>de</strong><br />

l'Angleterre, autant Georges V le désire,<br />

D'où vient cette différence <strong>de</strong> dispositions<br />

et d'attitu<strong>de</strong> ? C'est que le roi Edouard VII<br />

comme tous les hommes intelligents, voyait<br />

toutes les faces du problème et que, <strong>de</strong>vant<br />

la multiplicité <strong>de</strong>s solutions possibles, le<br />

prince hésitait et se condamnait, à l'inac-<br />

tion. Georges V, moins intelligent et. plus<br />

borné, est par là même doué d'une volonté<br />

plus énergique et moins vacillante. Au<br />

lieu <strong>de</strong> temporiser, comme le voulait<br />

Edouard VII, Georges V est, dit-on, d'avis<br />

d'aboutir. Le statu quo l'horripile. Il veu<br />

mettre un ternie aux incertitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> son<br />

peuple et aux transes du commerce. Les<br />

progrès <strong>de</strong> l'Allemagne ne menacent-ils pas<br />

<strong>de</strong> dépossé<strong>de</strong>r l'Angleterre <strong>de</strong> tous ses dé-<br />

bouchés ?<br />

Notre gouvernement se préoccupe-t-il <strong>de</strong><br />

ces .sollicitu<strong>de</strong>s ? Les <strong>de</strong>rnières gran<strong>de</strong>s ma-<br />

nœuvres imposaient au général Brun l'obli<br />

M. le MiimrïfStre <strong>de</strong>s travaux putolics ont essaye<br />

riio fsii.re dévier le débat,<br />

interpelles sur las atteintes a to Intarte syn-<br />

—- 1 -' —luiiii «n parlant d.acte doui,<br />

dicato, ils onfrépondu en parlant d'actes <strong>de</strong><br />

w et, d'un complot contre 1 Etat<br />

boîte cylindrique <strong>de</strong> fer-blanc, <strong>de</strong> dix centi<br />

mètres <strong>de</strong> hauteur sur cinq <strong>de</strong> diamètre, en-<br />

cerclée <strong>de</strong> fil <strong>de</strong> fer d'assez fort calibre et dont<br />

la partie supérieure était recouverte entière-<br />

ment <strong>de</strong> cire rouge.<br />

Une mèche était fixée à cette boite ; elle<br />

avait été en partie consumée et tout a coté<br />

un trou permettait l'aération.<br />

Le concierge fit prévenir le commissaire <strong>de</strong><br />

police du quartier <strong>de</strong>s Invali<strong>de</strong>s, sur 1 ordre<br />

duquel une voiture du laJx>.ratoire mun.ici.pal<br />

est venue prendre l'engin. „„ . ,<br />

Paris, 28 <strong>octobre</strong>.<br />

L'engin qui a été découvert chez M. Sarraut<br />

a été ouvert au Laboratoire muiniicnipal<br />

contenait que du sable imbibé d'alcool.<br />

U ne<br />

Ministérielle<br />

L'opinion <strong>de</strong> la presse<br />

JOURNAUX ÂNTIBLOCARDS<br />

Paris, 28 <strong>octobre</strong>.<br />

De M. G. Thiébaud, dans la Libre Parole :<br />

« A entendre quelques personnes, il semble-<br />

rait que la majorité <strong>de</strong> la Chambre donnerait<br />

au ministère une sorte <strong>de</strong> blanc-seing, aux<br />

fins <strong>de</strong> réformer la législation syndicaliste, <strong>de</strong><br />

manière à empêcher désormais toute tentative<br />

<strong>de</strong> coalition généralisée, surtout dans les<br />

grands services publics. La conséquence d!un<br />

tel ordre dru jour <strong>de</strong>vrait donc être, à bref<br />

délai, le dépôt par le gouvernement <strong>de</strong> projets<br />

<strong>de</strong> lois restrictives <strong>de</strong>s libertés économiques<br />

acoordées aux ouvriers et employés, soit <strong>de</strong><br />

fédérer leurs syndicats pour une action com-<br />

miune et solidaire sur le vaste marché <strong>de</strong> la<br />

main-d'œuvre. Si le débat, dans l'ordre du<br />

jour qui le clôturera, n'a pas cette significa-<br />

tion, il n'en aura aucune ».<br />

De l'Echo <strong>de</strong> Paris :<br />

« M. Millerand a montré que la grève n'était<br />

faite que pour permettre les attentats crimi-<br />

nels. La preuve est faite, et le <strong>de</strong>voir <strong>de</strong> la<br />

Chambre nous semble aussi nettement tracé<br />

que celui du gouvernement, puisqu'il existe,<br />

<strong>de</strong> l'aveu <strong>de</strong>s ministres responsables, une<br />

organisation anarchiste qui menace la sécu-<br />

rité même du pays ; c'est cette organisation<br />

qu'il faut frapper, qu'il faut détruire, et tout<br />

<strong>de</strong> suite. Cette, intéresse et préoccupe les hon-<br />

nêtes giens et les bons citoyens, beaucoup plus<br />

que les petits tripotages politiques <strong>de</strong>s cou-<br />

loirs, les discussions sur la solidarité minietô-<br />

rielie, les manœuvres <strong>de</strong>s groupes et <strong>de</strong>s sous-<br />

groupes ».<br />

JOURNAUX BLOCARDS<br />

De M. Bérenger, dans l'^cîion :<br />

« La vérité qui ressort lurrainieuse <strong>de</strong> toute<br />

cette triste affaire, dont les <strong>de</strong>ssous politiques<br />

et étrangers commencent à apparaître, c'est<br />

que les cheminots du Nord et <strong>de</strong> ! Ouest-Etat<br />

ont été mis en grève malgré eux, précisément<br />

pour fairre éehoueir les offres <strong>de</strong> conciliation<br />

et d'arbitrage faites par le gouvernement ré-<br />

publicain, tant aux Compagnies qu'à leurs<br />

salariés, Quels sont les auteurs responsables<br />

d'un abus <strong>de</strong> confiance aussi odieusement<br />

exercé sur le prolétariat <strong>de</strong>s voies ferrées ?<br />

M. Jaurès, dont le journal fit si férocement<br />

campagne toute une semaine, paut sans doute<br />

fournir quelques explications précises à la tri-<br />

bune nationale ».<br />

. lutte dont Je catJioli- ,<br />

c.iame sortirait vainqueur, mais qui retar<strong>de</strong>- I g ata.W<br />

et^a gauche ; protestations à l'e.vt.rèine-gau-<br />

M. Briquet. - M. le Présidant dni OO«MU<br />

s.est In-txnum quand ni a ai MIK.MW;O Lr rar.vct-fnv»<br />

unsuirraotiMMiiniea <strong>de</strong> la grève. '<br />

Ce qui s'cist pnssé dans ma région on est la<br />

PTOuyo ; j'ai pu constater par nV.-nteme<br />

jamais on n'avait vu unie<br />

quo<br />

Discours <strong>de</strong> M. Briquet<br />

M. Briquet,


SAMEDI <strong>29</strong> OCTOBRE 19ÎÔ<br />

eat détendu te droit sacré cte travaflteum<br />


SAMEDI à OCTOBRE iôiô<br />

_*anla pour Les syndiqués, eûe leur<br />

Il ne fera pas appel<br />

*3\K»~?:;.,« plus vexe.<br />

«ni frappe Marty-Rollan. .<br />

fi la *T peine <strong>de</strong> dix jours <strong>de</strong> prison<br />

itluet d ^ secours, tandis que<br />

Curieux 1 111 s en &eatinS,Ue éloignent<br />

^l^^m?wj miïs asaez nombreux, durant<br />

C^eridv' ' l>,Mt UA^hler <strong>de</strong>vant l'immeu-<br />

Vi? ttosl^K<br />

8 ? ^dah compte, ainsi que<br />

X^Uffert hK ' T - I" 16 murs n'ont f>as<br />

i tet^êmel-l intacte, l'incen<br />

*SS^^n^nf°i TC1 Ul '" wpe ' et 108 motus<br />

% . glana RP5 ' l I' taM


SAMEDI <strong>29</strong> OCTOBRE 19iÔ<br />

.n'avait pu quitter sa chambre pour se rend»<br />

& la çare.<br />

Leurs Majestés, le roi et la. reine, le due<br />

«TO'léans et leurs suites nwnitèrsnt eu automo-<br />

bile et arrivèrent à 1 h. 15 à Woodnorton, ré-<br />

si<strong>de</strong>nce du duc d'Orléans, où les attendaient<br />

Madame la comtesse <strong>de</strong> Paris. Leurs Majestés<br />

le roi Manuel et la reine Amélie <strong>de</strong> Portugal,<br />

le duc d'Oporto et leurs suites.<br />

Le déjeuner fut aussitôt servi, présidé par<br />

le duc d'Orléans et le roi d'Angleterre.<br />

Après le déjeuner, Leurs Majestés le roi et<br />

la* peine d'Angleterre sont montées auprès <strong>de</strong><br />

Madame la duchesse d'Orléans, puis elles se<br />

«-.m entretenues longueinent avec le roi <strong>de</strong><br />

Portugal et la reine Amélie.<br />

A 3 h. 45, les souverains anglais, aeeompa-<br />

.gnés par le duc d'Orléans, sont remontés en<br />

«uto pour se rendre à la gare ; Leurs Ma.jéd-<br />

ités ont quitté Evesham à k heures par le même<br />

tram spécial.<br />

Le duc d'Orléans est rentré immédiatement<br />

à Woodnorton.<br />

Cette visite <strong>de</strong>s souverains anglais est d'au-<br />

tant plus aimable et touchante que Sa Majesté<br />

la reine est encore sous te coup <strong>de</strong> la douleur<br />

causée par la mort <strong>de</strong> son frère, le prince<br />

"Francis d.e Teck, dont les funérailles ont eu<br />

3sêu mercredi <strong>de</strong>rnier. »<br />

NOTRE "LVE-A.Flïr^ES<br />

Collision <strong>de</strong> torpilleurs<br />

Cherbourg, <strong>29</strong> <strong>octobre</strong>.<br />

En rentrant; d'un essai, le torpilleur 206 a<br />

ahordé le torpilleur 153, lui occasionnant diss<br />

«varies au gouvernail.<br />

E* 206 a faussé son étrave et son tube lance-<br />

La Crise Espagnole<br />

La loi du ca<strong>de</strong>nas<br />

Madrid\, <strong>29</strong> <strong>octobre</strong>.<br />

M. Canalejas a décBiaré au Sénat que si le<br />

pro jet <strong>de</strong> loi dit du ca<strong>de</strong>nas, visant les congré-<br />

patlons, n'est pas voté, il quittera le pouvoir.<br />

Les Relations Internationales<br />

Le nouvel ambassa<strong>de</strong>ur d'Allemagne à Paris<br />

Paris, <strong>29</strong> <strong>octobre</strong>.<br />

ML Pichon a rendu visite au nouvel ambas-<br />

sa<strong>de</strong>ur d'Aliiemagme, M. <strong>de</strong> Sehcen, qui dont<br />

remettre aujourd'hui ses lettres <strong>de</strong> créance<br />

au prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République,<br />

La traite <strong>de</strong>s blanches<br />

Madrid, <strong>29</strong> <strong>octobre</strong>.<br />

Le congrès <strong>de</strong> la traite <strong>de</strong>s blanches a clô-<br />

turé ses travaux sous la prési<strong>de</strong>nce du minis-<br />

tre <strong>de</strong>s travaux publics.<br />

Inci<strong>de</strong>nts a la Douma<br />

, Saint-Pétersbourg, <strong>29</strong> <strong>octobre</strong>.<br />

La séance d'ouverture <strong>de</strong> la Douma a eu lieu<br />

riàer.<br />

Le prési<strong>de</strong>nt ayant refusé <strong>de</strong> prononcer l'é-<br />

loge funèbre <strong>de</strong> M. Mouromtzeff, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong><br />

la première Douma, les membres <strong>de</strong> l'qpposa-<br />

tion ont quitté la salle et se sont rendus au<br />

cimetière, où un service commémorât)! a eu<br />

lieu avec l'assistance d'un prêtre requis à cet<br />

.<br />

LE RAID PARIS-BRUXELLES<br />

Paris, <strong>29</strong> <strong>octobre</strong>.<br />

Après avoir passé Solgnies, à 5 h. 5, Ma-<br />

thieu a dû atterrir dans une prairie, sur le<br />

territoire <strong>de</strong> Braine-le-Comte, par suite <strong>de</strong><br />

l'obscurité.<br />

LE CLÉMENT-BAYARD VENDU A L'ANGLETERRE<br />

Londies, <strong>29</strong> <strong>octobre</strong>.<br />

A la suite <strong>de</strong>s essais qui ont donné entière<br />

satisfaction, le gouvernement anglais a acheté<br />

le dirigeable Clémeni-Bayard ; le ministre <strong>de</strong><br />

la guerre en a pris possession ; le pilote Bau-<br />

dry reste pour enseigner la manœuvre.<br />

PETITES NOUVELLES<br />

Du <strong>29</strong> <strong>octobre</strong>.<br />

— L'écliouoge d'un vapeur allemand empêche Ta<br />

circulation dans le canal <strong>de</strong> Suez.<br />

AVIS DE DÉCÈS<br />

Les amis et connaissances <strong>de</strong> la famille <strong>de</strong><br />

CASSAIGNAU <strong>de</strong> SAINT-FELIX qui, par er-<br />

reur ou omission, n'auraient pas reçu <strong>de</strong> lettre<br />

d'invitation, sont priés <strong>de</strong> vouloir bien assis-<br />

ter aux convoi et enterrement <strong>de</strong><br />

Monsieur Henrl-Josejpîi-AntolQe<br />

<strong>de</strong> CASSAIGNAU (38 SAINT-FÉLIX<br />

décédé acci<strong>de</strong>ntellement à Fonneuve, le 27 oc-<br />

tobre <strong>1910</strong>, dans la 26' année <strong>de</strong> son âge, qui<br />

auront lieu le samedi <strong>29</strong> <strong>octobre</strong> <strong>1910</strong>, à neuf<br />

heures très précises du matin, dans l'église<br />

paroissiale Saint-Jacques et le cimetière <strong>de</strong><br />

Montauban.<br />

On ne reçoit pas.<br />

On se réunira maison mortuaire, rue Léon-<br />

<strong>de</strong>-Malleville, 16<br />

Monsieur Raymond PONTNAU, Madame et<br />

Monsieur Joseph FABRE, Mes<strong>de</strong>moiselles Ma-<br />

rie-Thérèse FARRE et Henriette FABRE, Ma-<br />

dame et Monsieur Charles PONTNAU ont la<br />

douleur <strong>de</strong> vous faire part <strong>de</strong> la perte qu'ils<br />

viennent d'éprouver en la personne <strong>de</strong><br />

Madame Lucie BLANC<br />

Veuve <strong>de</strong> Monsieur Achille PONTNAU<br />

leur mère, belle-mère, grand-mère, sœur et<br />

belle-sœur, décédée à Sainit-Sulpice-<strong>de</strong>-la-<br />

Pointe (Tarn) , le 28 <strong>octobre</strong> <strong>1910</strong>.<br />

Et vous prient d'assister aux obsèques, qui<br />

auront lieu a Saint-Sulpice, le dimanche 30<br />

<strong>octobre</strong>, à neuf heures très précises.<br />

R ne sera pas envoyé <strong>de</strong> lettre <strong>de</strong> faire-part,<br />

le présent avis en tenant lieu.<br />

JIARCHE DE PALUS<br />

Du 23 <strong>octobre</strong>.<br />

Farines. — Courant, 38; prochain, 37 15; novem-<br />

bre-décembre, 30 90; i premiers, 30 25.<br />

Blés. — Courant, 27 50; prochain, 27 40; novembre-<br />

décembre, 27 40; i premiers, 27 40.<br />

Seigles. — Courant, lt> 90; prochain, 17; novem-<br />

bre-décembre, 17; 4 premiers, n 15.<br />

Avoines. — Courant, 18 75; prochain, 18 80; no-<br />

vembre-décembre. 18 75; 4 premiers. 19 20.<br />

Alcools. — Courant, 53 75, prochain, 42 25; no-<br />

Lin. — Courant, 115; prochain, LU 50; novembre-<br />

décembre, 109; 4 premiers, 97 50.<br />

Colza. — Courant, 61 75, prochain, 61 75; novem-<br />

bre-décembre, 62; 4 premiers, 63.<br />

vembre-décembre. 42 25 ; 4 premiers, 43 52 ; 4 <strong>de</strong> mai.<br />

44 75; cote officielle, 53 50.<br />

Sucres. — Courant, <strong>29</strong> 50; prochain, <strong>29</strong> 375; 4 d'oc-<br />

tobre, <strong>29</strong> S75; 4 premiers, 30 25; roux cuités, 26;<br />

autres jets, 26; raffinés, 68 50.<br />

JIARCHE DE TOULOUSE<br />

Du 23 <strong>octobre</strong>.<br />

Blés, supérieurs 21 75 à 22 fr., bonne quaiita<br />

SI à 21 25; ordinaires. 19 à 20 tr.. le tout les 59<br />

kilos.<br />

Grains grossiers. — Orge <strong>de</strong> pays. J 50 à io 25;<br />

ftvolns. <strong>de</strong> 9 25 à 9 75 les 50 kilos; maïs blanc. u a<br />

à 14 75 les 75 kilos; fèves. 14 à 14 25. les 65 kilos.<br />

Farines et Issues. — Mlnot fleur. 48 Xr. ; ml ad<br />

extra ou premières 46 fr.. le tout les 122 kilos.<br />

Graines fourragères. — Trèfle, 100 à 110 tr. l«s<br />

100 kilos.<br />

Marché au fourrage. — Foin, <strong>de</strong> 3 60 à 4 fr. ; sain-<br />

foin, lre coupe (nouveau), 4 à 4 50; 2" et 3° coupes,<br />

3 30 à 3 70; paille blé, 2 60 à 3 fr.-, avoine, 1 80 à<br />

2 fr., le tout les 50 kilos.<br />

Bois à brûler. — l 50 à l 55. les 50 kilos.<br />

MARCHE DE BORDEAUX<br />

Du 28 <strong>octobre</strong>.<br />

Blés. — Pays, 21 75 à 22 fr. l'hecto.<br />

Farines. — Haut pays, 33 à 38 25.<br />

Sons. — Gros. 14 75 nus; ordinaires, 12 50- re-<br />

passes fines, 15 fr. ; ordinaires, 15 50; Plata, u 75.<br />

Maïs. — Roux Plata, 16 75; Cinquantini 20 25<br />

pris à bord.<br />

Avoines. — Grises. Poitou, 19 50; Bretagne grises,<br />

18 75 à 19 fr.; noires, 19 fr. ; Libau, 50 à 51 kilos<br />

16 75; Algérie, 16 50.<br />

Orges. — Pays, 18 fr.; Algérie, 10 75.<br />

Seigle. — Baltique, 17 75.<br />

Foins. — Naturels, 40 fr.; foins luzernes, 45 fr ïes<br />

600 kilos; paille <strong>de</strong> Iroment, 30 fr.; paille <strong>de</strong> sei-<br />

gle, 6 50, par wagon complet.<br />

MARCHE DE TOULOUSE<br />

Relevé officiel du cours <strong>de</strong>s marchandises :<br />

Marché aux légumes du 28 <strong>octobre</strong>. — Arnaufl-<br />

Bernard. — Choux, la corCoeiUe <strong>de</strong> 15, <strong>de</strong> 2 50 à<br />

3 fr. ; céleri, lre qualité, les 3S pieds, 0 75 ; chi-<br />

corée frisée, les 32 pieds, 1 25 ; carottes, le paquet,<br />

0 20 ; céleri rave, lre qualité, les 32 pieds, 3 lr. ;<br />

choux <strong>de</strong> Bruxelles, lre qualité, le panier, 2 50 •<br />

choux-fleurs, lre qualité, le ICO, <strong>de</strong> 25 à 30 fr.- • ci-<br />

trouilles, lre qualité, la pièce, 2 50 ; pommes <strong>de</strong><br />

terre, les 50 kilos, 7 fr. ; navets, le r-aqeut, 0 10 -<br />

poireaux, le paquet, 0 40 ; saîisifls, la botte, 0 40 ;<br />

scorsonère, la butte, 0 40 ; oignons, le paquet, 0 50 •<br />

searciie, les 8 pieds, 0 35 ; radis, les 12 bottes, 1 90 ;'<br />

radis noirs, ila corbeille <strong>de</strong> 38, 1 00 ; tomates, la<br />

corbeille. 10 fr. ; betteraves, lia corbeille <strong>de</strong> 32, 1 fr<br />

ail, la gèrîje, 2 50 ; persil, 'le panier, 0 50 ; laituei<br />

les 8 pieds, 0 35 ; lombar<strong>de</strong>, les 8 pieds, 0 35 ; pis-<br />

senlits, la corbeille, 1 lr.<br />

Cours <strong>de</strong> la niaréo du 28 <strong>octobre</strong>. — Victor-Hug».<br />

— Poisson <strong>de</strong> mer : AnguMes, 1 20 ; carrelets, 0 40;<br />

cJovissas, <strong>de</strong> 0 45 à 0 70 ; crevettes, 7 tr. ; grondins,<br />

1 40 ; langoustes, 4 50 ; liman<strong>de</strong>s, 1 20 ; maque-<br />

reaux, <strong>de</strong> i 20 à 1 60 ; merlans, <strong>de</strong> 1 00 à 1 80 ;<br />

moules 0 40 - merluclLons, 1 20 ; raies, 1 40 ; rou-<br />

gets 3fr. ; sa Mines, 2 fr. ; soles blon<strong>de</strong>s, 4 fr. ;<br />

roses <strong>de</strong> mer, 1 20 ; turbots, 3 50 ; baudiroies, 1 40;<br />

k>uo>« <strong>de</strong> 3 à 4 50 ; barbues, 3 fr., le tout le kilos.<br />

Poisson d'eau douce : Barbeaux, 1 40 ; poisson<br />

blanc, 1 40, le tout le kilog.<br />

Marwlié au salé du 28 <strong>octobre</strong>. — Carmes. — Pore,<br />

<strong>de</strong> 1 40 à 1 50 le kilcig' ; tête <strong>de</strong> porc, <strong>de</strong> 3 50 à 5 fr.<br />

1 *Marché a la volaille du 28 <strong>octobre</strong>. — HaMettes<br />

Saint-Cyprien. — Volaille vivante : Poules, <strong>de</strong> 3 oO<br />

à 4 50 ; poralets, <strong>de</strong> 3 50 à 4 50 ; pinta<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 5 a<br />

5 50 ; dindons, <strong>de</strong> 10 à 1.1 fr. ; canards, <strong>de</strong> 5 a 5 50 ;<br />

oies, <strong>de</strong> 10 à 12 fr. ; pigeons moyens, <strong>de</strong> 1 25 a 1 aO;<br />

pigeons gros, <strong>de</strong> 2 à 2 25, le tout la paire ; lapins,<br />

<strong>de</strong> 1 50 à 2 50 la paire ; œufs, l 50 la douzaine.<br />

BULLETIN MÉTÉOROLOGIQUE<br />

Du 28 <strong>octobre</strong>.<br />

Une dépression persiste dans l'ouest <strong>de</strong> l'Europe;<br />

le minimum barométrique se tient au sud <strong>de</strong> l'Ir-<br />

lan<strong>de</strong> où l'on note 752 mm. ; la pression reste élevée<br />

sur le nord et l'est du Continent, elle atteint<br />

770 mm. à Kiew.<br />

Le vent est modéré ou assez fort du sud au Pas-<br />

<strong>de</strong>-Calais, <strong>de</strong>s régions est en Trovence ; il souffle du<br />

sud-est sur l'Océan; ia mer est houleuse à la Poin-<br />

te <strong>de</strong> Bretagne et sur la Méditerranée.<br />

La température a baissé sur nos régions ouest et<br />

sud; elle a monté dans le nord et l'est ; ce matin<br />

le thermomètre marquait 4 à Varsovie, 6 à Bellort.<br />

12 à Paris et à Nantes, 21 à Alger et 3 au mont<br />

Ventoux.<br />

En France, <strong>de</strong>s pluies sont encore probables avec<br />

temps doux.<br />

Du 27 <strong>octobre</strong> (par dépèche télégraphique)<br />

FONDS D'ETAT<br />

3% "•"•"<br />

3 %<br />

s % amortissable<br />

rjette lunis. obtig. 3 % 1892....<br />

Consolidés anglais<br />

Consolidés anglais<br />

Argentine 5 % 1886<br />

Autriche 4 % or (10 tlor.)<br />

Lots du Congo<br />

Egypte unifiée.<br />

Espagnole extôr<br />

Espagnole extor<br />

Haïti 1875<br />

Haïti 1875<br />

Hongrois 4 %<br />

Italien 5 % ,<br />

Italien 5 %... -<br />

Portugal 3 %<br />

Portugal 3 % •<br />

Basse 4 % 1867 1S69 ,<br />

_ 4 % 1880....<br />

— 4 % 18S9<br />

— 4 % 1390<br />

_ 4 % or 1863<br />

_ 4 % or 1894<br />

_ 4 % cons. 1" et 2" série<br />

— 4 % tSOl<br />

•— 3 % or 1891<br />

— 3 % 1S96<br />

— 3 1/2 % 1S94<br />

— 5 % 1906 tout payé<br />

— * 1/2 % libérés<br />

, Dette ottomane unifiée<br />

j ottomanes priorités<br />

Douanes ottomanes<br />

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COURS COi.RÎ<br />

PRÉC*.<br />

96 93<br />

98 i)2<br />

93 95<br />

96 97<br />

96 75 96 95<br />

453 .. 458 ..<br />

79 75 80 ..<br />

SI .. • • • •<br />

523 .. 528 ..<br />

93 50 93 65<br />

93 53 93 75<br />

102 OS 102 60<br />

93 80<br />

93 60<br />

93 60<br />

93 75<br />

24!<br />

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60 30 65 32<br />

96 50 96 .,0<br />

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94 65 95 ..<br />

94 60 94 70<br />

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94 15 95 30<br />

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106 50 10 1 65<br />

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91 10 91 32<br />

460 .. *30 ..<br />

478 50 4S9 50<br />

ACTIONS<br />

Bar. que <strong>de</strong> France<br />

Banque do France ,<br />

Banque Paris ,<br />

Comptoir d'Escamoté<br />

Crédit Foncier....<br />

Crédit Lyonnais<br />

Crédit Lyonnais ,<br />

Société Générale...<br />

Banque ottomane<br />

Banque ottomane<br />

Bône-Guelma<br />

Bône-Guelma<br />

Est-Algérien<br />

Est-Algérien<br />

Est ,<br />

Est<br />

Paris-Lyon-lîéditcrranée<br />

Paris-Lyon-Mëditerranée ....<br />

Midi ,<br />

Midi<br />

Nord ,<br />

Nord<br />

Orléans ,<br />

Ouest<br />

Ouest-Algérien<br />

Autrichien •<br />

Lombards<br />

Nord-Espagne<br />

Nord-Espagne<br />

Portugais •<br />

Saragosse<br />

Saragosse<br />

Compagnie Transatlantique. .<br />

Messageries maritimes<br />

Métropolitain<br />

Suez (Sanal inarit.)<br />

Thomson Hauston<br />

Société d'électricité <strong>de</strong> Paris.<br />

Rio Tinto<br />

Charm. Sosnowice<br />

Charb. Sosnowice<br />

Carmaux<br />

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OBLIGATIONS<br />

%<br />

Ville aa Paris issô 4<br />

— 1SS9 3<br />

— 1871 3 %<br />

— 1875 4 %<br />

— 1S76 4 %<br />

— 1892 2 1/2 %....<br />

— 1S94-IS96 2 1/2 %<br />

— 1S94-96 2 1/2 % quart<br />

— 1898 2 % quart<br />

— 1899 2 %<br />

— 1994 S 1/3 %<br />

— 1905 2 3/4 %<br />

Communales 1879<br />

Foncières 1879<br />

Communales 1880<br />

Foncières 1883<br />

— 1385<br />

Communales 1S91<br />

— 1892<br />

Foncières 1895<br />

Communales 1899<br />

Foncières 1903<br />

Communales 1906<br />

Bône-Guelma<br />

Est-Algérien<br />

Est 3 % ancienne<br />

Midi 3 % ancienne<br />

Nord 3 % ancienne<br />

Orléans 3 % ancienne....<br />

Ouest 3 % ancienne<br />

Ouest-Algérien<br />

P.-L.-M 3 % (fusion ancienne)<br />

Autrichien 3 % 1" hypothèque<br />

Lombar<strong>de</strong> ancienne<br />

Nord-Espagne<br />

Portugais<br />

Saragosse<br />

Panama lots libérés<br />

suez 3 %<br />

4<strong>29</strong>0 ..<br />

4180<br />

1843 . .<br />

875<br />

792 .,<br />

1432<br />

1434 ..<br />

736 .<br />

6,!t ..<br />

673 ..<br />

686 . .<br />

170 ..<br />

69J .<br />

930 ..<br />

905 ..<br />

907 ..<br />

12S1 ..<br />

1284 ..<br />

1145 ..<br />

1145 . .<br />

1680 ..<br />

135!) ..<br />

1355 ..<br />

930 ..<br />

640 ..<br />

m ..<br />

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1417<br />

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681<br />

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1283 ..<br />

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334 ..<br />

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410 ..<br />

411 ..<br />

232 ..<br />

176 25<br />

587 ..<br />

732<br />

502 50<br />

1777 ..<br />

1335 ..<br />

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2225 ..<br />

510 75<br />

4*14::<br />

538 !.'<br />

37) ..<br />

318 50<br />

97 50<br />

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409 75<br />

4iJ 50<br />

33s) 23<br />

4*3 ..<br />

5J7 ..<br />

503 ..<br />

425 50<br />

471 ..<br />

30; .,<br />

45) ,.<br />

432 ..<br />

4,2 „<br />

500 ..<br />

5.0 ..<br />

439 ..<br />

423 ,,<br />

433 .<br />

430 ..<br />

430 . .<br />

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4.1 50<br />

42 .<br />

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412 50<br />

232<br />

333<br />

335<br />

372 50<br />

U'2 . .<br />

453 ..<br />

MARCHE EN BANQDg<br />

Etat d'Alagoas..<br />

Eriansk .. •<br />

Cape Copper!"<br />

De Beers...<br />

Huaiicuuca<br />

Charbonnage Laviàna<br />

Syndicat .Mimer<br />

Tharsis ....<br />

Ohartered .,] •<br />

East Rand....<br />

Goidûelds ....<br />

May<br />

Rand Mines<br />

Uobinson Gold...'.'."<br />

De Beers ,<br />

East Rand<br />

Band Mines<br />

Goldfledds<br />

APRES BOUR SB<br />

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133-<br />

M .<br />

BOURSE DE LOXnpp,<br />

Consolidé anglais» .3tl-3 ,,-„.<br />

3 % français 93 .. r.. si»» ••••<br />

Banq. ottomane.. 16 .3(4. Egyftâ<br />

COURS DES PRI MEs<br />

3 % dont 50 ( , or . —*<br />

3 % doi.t 10 SB à" ,". r,! *>...<br />

Banq. oitom, d. 5<br />

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Rio dont 10 1779 ..I dont "5<br />

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Londres ..........<br />

AHeiuagna<br />

Espagne (court)...<br />

Espagne (long)....<br />

Buenos-Ayres (or)<br />

CHANGE<br />

23 23<br />

intérieure ... *°?. It f. E DE M "<br />

4l;i<br />

U<br />

BOURSE DE TOULOUSE ^<br />

Fonds d'Etat français. - 3 re-<br />

— Tout cela me fait mai à ^^«3<br />

prit-il d'une voix sour<strong>de</strong>. Du ^TZ^rg&i-<br />

ne comprendrez pas... Vous ne . c ^l nVin<br />

drez pas non plus qu'en détruis^*»<br />

œuvre... ^ fixé<br />

Il s arrêta <strong>de</strong> nouveau. Son rega<br />

jusque-là vaguement <strong>de</strong>vant M*j p aU Je.<br />

<strong>de</strong> se détourner sur le visage ^ la<br />

Des larmes remplissaient les ye«*<br />

jeune fille, inondaient ses joues. e v_dé-<br />

dain, une phrase oubliée revio* *<br />

moire <strong>de</strong> Vivian<br />

« — Si, mon cousin, j'ai sou<br />

Elle avait souffert..<br />

SUT qui pleurait-elle ? Sui<br />

iffert »•<br />

Elle .piçgjî<br />

Ou, revivant son passe en eï]e-<br />

passé d'un autre, pleurai U-OHO R<br />

même ?... . , lll3a rava^;<br />

Plus encore qu'un mois on na«!re<br />

un désir tenace, impérieux, o~ àe l'Sp-<br />

îa souffrance <strong>de</strong> Paule s aflWJ^<br />

firme ; il répète, attendant anxi<br />

la réponse : ^mn-ren^iè-<br />

- Non, vous ne pouvez co! ^ nt .auX w<br />

Et les mots souhaites montere,<br />

vres <strong>de</strong> la jeune fille :<br />

- Si, puisque j'ai soufiei-<br />

- Qu'avez-vous sounert . sl! iVre-f<br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés

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