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paul vi, bienheureux ? don luigi villa, docteur en ... - CatholicaPedia

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Voilà pourquoi, après Ecclesiam Suam, l’Église ne devait plus convertir, car « l’Église se fait dialogue… » ; un dialogue<br />

qui caractérisa son Pontificat (Ecclesiam Suam n°60) ; un dialogue qui ne consistera plus à prêcher l’Évangile,<br />

mais plutôt à travailler pour une coexist<strong>en</strong>ce pacifique <strong>en</strong>tre le bi<strong>en</strong> et le mal, <strong>en</strong>tre le vrai et le faux…<br />

« …Vaste <strong>en</strong>treprise, bi<strong>en</strong> digne de réunir toutes les bonnes volontés <strong>en</strong> une imm<strong>en</strong>se et irrésistible conspiration pour<br />

ce développem<strong>en</strong>t intégral de l’homme et ce développem<strong>en</strong>t solidaire de l’humanité, auquel Nous avons osé les in<strong>vi</strong>ter<br />

au nom d’un humanisme plénier, dans Notre <strong>en</strong>cyclique ‘Populorum Progressio’ (n°42) ». (Message pour le 25ème anniversaire<br />

de l’ONU, le 4 octobre 1970 – D.C. N°1572 col.903)<br />

Mais voici une autre preuve des bases sur lesquelles Paul VI considérait que l’on pouvait établir la paix :<br />

« Osons un terme qui peut lui aussi sembler ambigu ; mais considérons-le dans l’exig<strong>en</strong>ce de sa profondeur. C’est un<br />

terme flamboyant et sublime d’amour : amour de l’homme, première valeur de l’ordre terrestre… La paix, la vraie paix, la<br />

paix humaine est un effet de l’amour… Si nous voulons la paix, nous devons reconnaître la nécessité de la fonder sur<br />

des bases plus solides… La vraie paix doit être fondée sur la justice, sur le s<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>t d’une intangible dignité humaine,<br />

sur la connaissance d’une ineffable et heureuse égalité <strong>en</strong>tre les hommes, sur le dogme fondam<strong>en</strong>tal de la fraternité humaine,<br />

c’est à dire sur le respect et l’amour dû à tout l’homme <strong>en</strong> sa qualité d’homme. » (Message pour la journée de la<br />

paix, le 14 novembre 1970 – D.C. N°1576 p.1103)<br />

Donc, la base la plus solide pour avoir la paix, n’est pas le respect de Dieu et de ses lois, mais le s<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>t d’une intangible<br />

dignité humaine, la reconnaissance d’une ineffable et heureuse égalité <strong>en</strong>tre les hommes, basée sur le dogme<br />

fondam<strong>en</strong>tal de la fraternité humaine ! Et pourtant Jésus avait bi<strong>en</strong> dit : « Sans moi, vous ne pouvez ri<strong>en</strong> faire » (Jn 15,5).<br />

Paul VI, lors d’un discours à la FAO, affirma :<br />

« Quant à vous, l’homme que vous secourez, est l’homme que vous sout<strong>en</strong>ez. Comm<strong>en</strong>t pouvez-vous agir contre lui<br />

alors que vous existez pour lui et que vous ne pouvez réussir sinon avec lui ? »<br />

Cette sortie de Paul VI semble être une autre espèce de profession de foi <strong>en</strong> l’homme, une répétition de ce qu’il avait<br />

déjà dit à l’ONU :<br />

« C’est comme "expert <strong>en</strong> humanité" que nous apportons à cette Organisation le suffrage de nos derniers prédécesseurs,<br />

celui de tout l’épiscopat catholique et le Nôtre, convaincus comme Nous le sommes que cette Organisation représ<strong>en</strong>te<br />

le chemin obligé de la ci<strong>vi</strong>lisation moderne et de la paix mondiale… Les peuples regard<strong>en</strong>t vers les Nations Unies<br />

comme à la dernière espérance de la concorde et de la paix. Nous osons apporter ici, avec le Nôtre, leur tribut d’honneur<br />

et d’espérance. » (Visite à l’ONU du 4 octobre 1965 – D.C. N°1457 col.1732)<br />

Voici le fond de la p<strong>en</strong>sée de Paul VI ; il croit <strong>en</strong> la puissance de l’homme, même athée, antichréti<strong>en</strong> et satanique,<br />

comme c’est le cas de l’ONU. Il y croit plus qu’aux moy<strong>en</strong>s surnaturels : Grâce, Prière, Sacrem<strong>en</strong>ts… La grande espérance<br />

pour lui, c’est l’homme ! Il le dira aussi le 27 jan<strong>vi</strong>er 1974, à l’occasion de la canonisation d’une religieuse, Thérèse<br />

de Jésus Jornet Edibards :<br />

« Une sainte pour notre temps ; ce qui caractérise <strong>en</strong> effet notre temps, c’est l’aspect humanitaire, social, organisé,<br />

marqué par le culte de l’homme pour l’homme. »<br />

Et à Bogota, devant une foule de paysans qui agitai<strong>en</strong>t des affiches révolutionnaires, il dit :<br />

« Vous êtes un signe. Vous êtes une image. Vous êtes un mystère de la prés<strong>en</strong>ce du Christ. Le Sacrem<strong>en</strong>t de<br />

l’Eucharistie nous offre sa prés<strong>en</strong>ce cachée, <strong>vi</strong>vante et réelle ; mais vous aussi, vous êtes un sacrem<strong>en</strong>t, c’est à dire une<br />

image sacrée du Seigneur parmi nous. » (A Bogota - septembre 1968)<br />

Verbiage montini<strong>en</strong> !…<br />

LA RELIGION MAÇONNIQUE<br />

- « Pour que l’homme forme bi<strong>en</strong> – selon les principes maçonniques – sa conduite, il ne doit pas chercher le commandem<strong>en</strong>t<br />

<strong>en</strong>-dehors ou au-dessus de sa raison (…) ; il ne doit pas <strong>en</strong><strong>vi</strong>sager la loi morale comme un commandem<strong>en</strong>t v<strong>en</strong>u<br />

d’<strong>en</strong> haut, d’une exist<strong>en</strong>ce extra mondaine, surnaturelle à laquelle il devrait s’incliner. (…) Une fois le surnaturel éliminé,<br />

la morale maçonnique est purem<strong>en</strong>t naturaliste ; les droits et les devoirs humains, les fins et les luttes humaines sont<br />

liées à la terre… » (Le franc-maçon Tommaso V<strong>en</strong>tura).<br />

- « La morale maçonnique n’est ni chréti<strong>en</strong>ne, ni hébraïque, ni mahométane. La Franc-Maçonnerie proclame des principes<br />

déterminés sur lesquels les moralistes de tous les pays et de toutes les religions sont d’accord, et s’efforce<br />

d’harmoniser les opinions qui parfois sont <strong>en</strong> contraste seulem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> appar<strong>en</strong>ce. » (Le franc-maçon Salvatore Farina).<br />

- « On <strong>en</strong> arrive à se demander si la Franc-Maçonnerie n’est pas une religion ; je réponds nettem<strong>en</strong>t que la Franc-<br />

Maçonnerie est la religion. » (Le franc-maçon Gorel Porciatti).<br />

CHAPITRE II: - SON OUVERTURE AU MONDE<br />

« N’aimez point le monde, ni ce qui est dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point <strong>en</strong> lui.<br />

Car tout ce qui est dans le monde, la concupisc<strong>en</strong>ce de la chair, la concupisc<strong>en</strong>ce des yeux et l’orgueil de la <strong>vi</strong>e, ne <strong>vi</strong><strong>en</strong>t<br />

point du Père mais du monde : et le monde passe avec sa concupisc<strong>en</strong>ce… » (I Jn 2,15-17)<br />

Avec sa nouvelle gestion de l’Eglise, Paul VI semble avoir dit tacitem<strong>en</strong>t que l’Eglise des siècles précéd<strong>en</strong>ts n’avait<br />

ri<strong>en</strong> compris, c’est à dire qu’elle avait vécu comme dans un ghetto. Après son élévation au Siège de Pierre et après son<br />

Vatican II, l’Eglise était au contraire comme sortie de prison. Ah ! finalem<strong>en</strong>t ! La voici ouverte à tout : à son cher<br />

“monde”, à son idéologie !... Fabuleuse, fascinante, son Eglise-caméléon qui comm<strong>en</strong>ça “l’ouverture au monde” dès le<br />

début de son Pontificat ! Non plus doctrine fixe, mais “dialogue” avec le monde moderne, avec n’importe quelle idéologie,<br />

n’importe quelle religion... avec tous !<br />

Rappelons-nous ce qu’il dit lors de l’ouverture de la deuxième Session du Concile, le 29 septembre 1963 :<br />

« Le concile travaillera à jeter un pont vers le monde contemporain. » (D.C. N°1410 col.1357)<br />

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