paul vi, bienheureux ? don luigi villa, docteur en ... - CatholicaPedia
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Paul VI admit <strong>don</strong>c lui-même l’œuvre de Satan dans l’Église conciliaire et postconciliaire… Mais qu’a-t-il fait pour sauver<br />
cette Église du Christ de la domination de Satan <strong>don</strong>t il avait constaté la réalité dévastatrice ? Ri<strong>en</strong>, alors qu’il avait<br />
lui-même jeté la barque de Pierre dans la tempête.<br />
N’aurait-il pas dû lui-même <strong>en</strong> personne, par des gestes décisifs et énergiques, la déséchouer des bas-fonds où il<br />
l’avait lancée ? Tout au contraire, il s’<strong>en</strong> excusa et s’<strong>en</strong> lava les mains comme Pilate :<br />
« Le pape ne croit pas devoir t<strong>en</strong>ir d’autre ligne qui ne soit celle de la confiance <strong>en</strong> Jésus-Christ, qui ti<strong>en</strong>t plus que<br />
quiconque à son Église. C’est lui qui calmera la tempête. Combi<strong>en</strong> de fois le Maître n’a-t-il pas répété : « Ayez confiance<br />
<strong>en</strong> Dieu. Croyez <strong>en</strong> Dieu et croyez <strong>en</strong> moi ! » Le pape sera le premier à exécuter ce commandem<strong>en</strong>t du Seigneur et à<br />
s’aban<strong>don</strong>ner, sans angoisse ni anxiété inopportune, au jeu mystérieux de l’in<strong>vi</strong>sible mais très certaine assistance de Jésus<br />
à son Église. » (Le 7 décembre 1968 – D.C. n°1531 p.12)<br />
Pilate ne se serait pas exprimé autrem<strong>en</strong>t. Trois ans avant, quand Paul VI bouleversa tout pour réformer, changer,<br />
modifier, n’était-ce pas lui qui gouvernait, qui imposait ses idées, créant ainsi toutes les prémisses de cette tempête sur<br />
l’Église ? Et alors, il n’avait pas le droit de se croiser les bras, d’aban<strong>don</strong>ner le gouvernail de la barque de Pierre, <strong>en</strong> prét<strong>en</strong>dant<br />
que Dieu fasse Lui-même le miracle du sauvetage.<br />
Et pourtant, le 21 juin 1972, Paul VI répéta <strong>en</strong>core sa fausse doctrine pour convaincre (qui ?) que c’était à Dieu de<br />
sauver son Église :<br />
« Dans quelques-unes de Nos notes personnelles, Nous trouvons à ce propos : « Peut-être le Seigneur m’a-t-Il appelé<br />
à ce ser<strong>vi</strong>ce non pas parce que j’y avais quelque aptitude, ou pour que je gouverne et sauve l’Église de ses prés<strong>en</strong>tes<br />
difficultés, mais pour que je souffre quelque chose pour l’Église et pour qu’il apparaisse clairem<strong>en</strong>t que c’est Lui, et pas<br />
un autre, qui la guide et la sauve. Nous vous confions ce s<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>t non pas pour faire un acte public, et <strong>don</strong>c vaniteux,<br />
d’humilité, mais pour qu’à vous aussi soit <strong>don</strong>né de jouir de la tranquillité que Nous <strong>en</strong> éprouvons Nous-même, <strong>en</strong> p<strong>en</strong>sant<br />
que ce n’est pas notre main faible et inexperte qui est au gouvernail de la barque de Pierre, mais plutôt la main in<strong>vi</strong>sible,<br />
et pourtant forte et dévouée du Seigneur Jésus. » (D.C. n°1613 p.660)<br />
C’est une autre sortie fausse et hypocrite, car Dieu ne l’avait pas mis au gouvernail de Pierre pour la faire partir à la<br />
dérive avec ses réformes, mais pour qu’il sache la gouverner selon la juste Tradition, comme le fir<strong>en</strong>t ses prédécesseurs.<br />
Paul VI ne devait <strong>don</strong>c pas demander un miracle à Dieu pour sauver de nouveau l’Église, mais il aurait dû au contraire<br />
s’humilier et corriger lui-même ses erreurs et accomplir l’œuvre de sauvetage comme l’exigeait son devoir.<br />
Oh ! Que le Cœur Immaculé de Marie me <strong>don</strong>ne la grâce de savoir transmettre dans ces pages la vérité, pour rester<br />
fidèle à la foi <strong>en</strong> Jésus-Christ, Notre Seigneur, transmise par son Église, seule gardi<strong>en</strong>ne du ‘depositum fidei’ !<br />
CHAPITRE I - SA NOUVELLE RELIGION<br />
« Quand un ange v<strong>en</strong>u du ciel vous annoncerait un Évangile autre que celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit<br />
anathème ! Non certes qu’il y <strong>en</strong> ait un autre ; seulem<strong>en</strong>t il y a des g<strong>en</strong>s qui vous troubl<strong>en</strong>t et qui veul<strong>en</strong>t changer<br />
l’Évangile du Christ. » (Gal I, 8)<br />
« Toute la richesse doctrinale (des Conciles) ne <strong>vi</strong>se qu’à une chose : ser<strong>vi</strong>r l’homme ! » « Nous aussi, Nous plus que<br />
tout autre, Nous avons le culte de l’homme ! » (Paul VI - 7 déc. 1965)<br />
Dans son Allocution du 23 septembre 1963, Paul VI déclarait :<br />
« Il ne faut pas s’étonner si au bout de <strong>vi</strong>ngt siècles... le concept vrai, profond, complet de l’Eglise, telle que le Christ la<br />
fonda... a <strong>en</strong>core besoin d’être énoncé plus précisém<strong>en</strong>t... »<br />
Dans une autre Allocution (29 septembre 1963), toujours durant la 2 è session de Vatican II, Paul VI déclarait <strong>en</strong>core :<br />
« Il ne faut pas s’étonner si, au bout de <strong>vi</strong>ngt siècles de christianisme et de grand développem<strong>en</strong>t historique et géographique<br />
de l’Eglise catholique, et aussi des confessions religieuses qui s’<strong>en</strong> appell<strong>en</strong>t du nom du Christ, le concept<br />
vrai, profond, complet de l’Eglise, telle que le Christ l’a fondée et que les Apôtres comm<strong>en</strong>cèr<strong>en</strong>t à la construire, a <strong>en</strong>core<br />
besoin d’être plus précisém<strong>en</strong>t énoncé. L’Eglise est mystère, c’est à dire une réalité imprégnée de prés<strong>en</strong>ce di<strong>vi</strong>ne, et qui<br />
peut toujours être l’objet de nouvelles et plus profondes recherches... C’est la consci<strong>en</strong>ce de l’Eglise dans l’adhésion très<br />
fidèle à la parole et à la p<strong>en</strong>sée du Christ, dans le souv<strong>en</strong>ir défér<strong>en</strong>t de l’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t autorisé de la Tradition ecclésiastique<br />
et dans la docilité à l’illumination de l’Esprit Saint, lequel semble justem<strong>en</strong>t vouloir de l’Eglise qu’elle fasse tout son<br />
possible pour être reconnue telle qu’elle est... Oui, le Concile t<strong>en</strong>d au r<strong>en</strong>ouvellem<strong>en</strong>t de l’Eglise. Mais il ne faut pas se<br />
mépr<strong>en</strong>dre sur les désirs que Nous avons exprimés : ceux-ci n’impliqu<strong>en</strong>t pas la confession du fait que l’Eglise de notre<br />
temps puisse être accusée d’infidélité substantielle à la p<strong>en</strong>sée de son di<strong>vi</strong>n Fondateur. Bi<strong>en</strong> au contraire, la découverte<br />
plus approfondie de sa substantielle fidélité au Christ la remplit de gratitude et d’humilité. » (D.C. n°1410 col.1351 à 1354)<br />
C’est une étrange façon de parler que de dire “infidélité substantielle” et “fidélité substantielle”. Peut-être Paul VI plaisantait-il<br />
? Les cornes, qu’elles soi<strong>en</strong>t longues ou qu’elles soi<strong>en</strong>t courtes, sont toujours des cornes ! C’est à dire que la fidélité,<br />
ou bi<strong>en</strong> elle est totale, ou bi<strong>en</strong> elle ne l’est pas.<br />
Mais nous devons aussi rappeler la grande bataille qui fut tout de suite <strong>en</strong>gagée par les papes face aux t<strong>en</strong>dances<br />
modernistes, depuis la parution de l’<strong>en</strong>cyclique Mirari Vos de Grégoire XVI (15 août 1832) jusqu’aux temps de Vatican II.<br />
Tous les papes avai<strong>en</strong>t t<strong>en</strong>u bon !<br />
Le Syllabus du 8 décembre 1864 fit la liste des erreurs du modernisme ; Pie IX ne cessa jamais de combattre le libéralisme<br />
catholique ; ainsi que Léon XIII avec les <strong>en</strong>cycliques Immortale Dei et Libertas Præstantissimum. St Pie X fit par<br />
la suite une analyse implacable du Modernisme doctrinal avec l’<strong>en</strong>cyclique Pasc<strong>en</strong>di de 1907, de même qu’il condamna<br />
l’utopie politico-religieuse de Marc Sangnier avec la Lettre sur le Sillon du 25 août 1910. Pie XI continua cette bataille<br />
contre les nouvelles hérésies modernes avec l’<strong>en</strong>cyclique Quas Primas du 11 décembre 1925, <strong>don</strong>t la doctrine est à<br />
l’opposé de l’actuelle sécularisation ; et puis, avec Mortalium Animos du 6 jan<strong>vi</strong>er 1928, qui anticipe la condamnation de<br />
l’actuel œcuménisme. Pie XII – <strong>don</strong>t les <strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts sont tous contre la subversion actuelle dans l’Eglise – avec<br />
l’<strong>en</strong>cyclique Mystici Corporis du 29 juin 1943, contre l’ecclésiologie réformée ; avec Di<strong>vi</strong>no Afflante Spiritu du 30 no-<br />
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