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paul vi, bienheureux ? don luigi villa, docteur en ... - CatholicaPedia

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Au contraire, Paul VI parlant de ses voyages missionnaires dans tous les points du globe, <strong>en</strong> est arrivé à dire :<br />

« Nous n’avons pas d’autre int<strong>en</strong>tion que d’essayer, selon nos humbles forces, de travailler à adoucir le sort de<br />

l’homme <strong>vi</strong>sant à faire régner la paix et à faire triompher la justice sans laquelle aucune paix n’est durable. » (En In<strong>don</strong>ésie,<br />

le 3 décembre 1970) Or, qu’un pape n’ait pas d’autre int<strong>en</strong>tion que de travailler pour une cause seulem<strong>en</strong>t humaine,<br />

est une confession choquante. Un pape qui n’est pas le gardi<strong>en</strong> de la foi, mais seulem<strong>en</strong>t un expert humaniste, est ou<br />

bi<strong>en</strong> <strong>en</strong> pleine hérésie, ou bi<strong>en</strong> un grand utopiste. Que sa foi ait plus été <strong>en</strong> l’homme qu’<strong>en</strong> Dieu, signifie qu’il a pris le<br />

Christianisme pour un simple humanisme, comme du reste, il l’avait déjà fait dans son <strong>en</strong>cylique Ecclesiam suam, où il<br />

écrit que : “L’Eglise se fait dialogue (non plus évangélisatrice, <strong>don</strong>c, pour convertir au Christ, unique Voie, Vérité et Vie),<br />

et ce “dialogue” devra caractériser Notre tâche apostolique.”<br />

Voilà pourquoi son humanisme religieux et chréti<strong>en</strong> ne consistera pas à prêcher l’Evangile, qui seul peut apporter la<br />

paix et le bonheur aux hommes, mais il consistera à travailler à la coexist<strong>en</strong>ce pacifique <strong>en</strong>tre le bi<strong>en</strong> et le mal, <strong>en</strong>tre le<br />

vrai et le faux. Il consistera :<br />

« Dans le développem<strong>en</strong>t intégral de l’homme... auquel nous avons osé l’in<strong>vi</strong>ter au nom d’un humanisme plénier, dans<br />

notre <strong>en</strong>cyclique “Populorum Progressio” (cf. N°42). » (Message pour le 25è anniversaire de l’ONU, 4 octobre 1970 –<br />

D.C. n°1572 p.903)<br />

Nous, au contraire, nous continuons à croire aux paroles de Jésus : “Cherchez d’abord le Règne de Dieu et sa justice,<br />

et le reste vous sera <strong>don</strong>né par surcroît” (Mt 6,33), même si l’<strong>en</strong>semble des écrits de Paul VI prêche le contraire. Son acc<strong>en</strong>t,<br />

<strong>en</strong> effet, est toujours sur les intérêts humains ; Dieu est comme pris <strong>en</strong> remorque, une espèce de supplém<strong>en</strong>t aux<br />

efforts humains. Dans son Message pour la journée de la paix (14 novembre 1970), Paul VI osa dire :<br />

« ... La vraie paix doit être fondée... sur le dogme fondam<strong>en</strong>tal de la fraternité humaine... » (D.C. n°1576 p.1103)<br />

Assertion qui efface le rôle principal et ess<strong>en</strong>tiel de Dieu, qui nous a dit : “Sans moi, vous ne pouvez ri<strong>en</strong> faire” (Jn<br />

15,5). Et <strong>en</strong>core : “A quoi sert à l’homme de gagner tout le monde, s’il <strong>vi</strong><strong>en</strong>t à perdre son âme ?” (Mt 16,26). Paroles que<br />

Paul VI... avait oubliées !<br />

C’est pour cela qu’il abdiqua la charge de Vicaire du Christ lorsque, dans la Basilique même de Saint Pierre, <strong>en</strong> prés<strong>en</strong>ce<br />

de deux mille évêques, il r<strong>en</strong>onça à la tiare aux trois couronnes, la veille du jour où il exonéra les Juifs du péché de<br />

“déicide”... Mais à partir de ce mom<strong>en</strong>t, a<strong>vi</strong>ons-nous <strong>en</strong>core un pape ?... A la suite de ce geste <strong>en</strong> effet, beaucoup se le<br />

demandèr<strong>en</strong>t, même parmi les évêques. La réponse, il la <strong>don</strong>na lui-même, onze mois plus tard, quand Paul VI compléta<br />

son acte d’abdication <strong>en</strong> remettant au Secrétaire Général de l’ONU, Mr. U Thant, Birman de haut grade maçonnique, les<br />

deux autres symboles de sa papauté : l’anneau pontifical et la croix pectorale. En échange, le 4 octobre 1965, il recevra<br />

le symbole du “Grand Prêtre Hébreux” du Sanhédrin : l’Ephod, c’est-à-dire la reproduction du pectoral que Caïphe portait<br />

au mom<strong>en</strong>t de la condamnation de Notre Seigneur. (“Veritas” de jan<strong>vi</strong>er 1976, p.7 ; Louis<strong>vi</strong>lle, K<strong>en</strong>tucky - USA)<br />

Et cet “éphod”, Paul VI le portera p<strong>en</strong>dant longtemps, sur la “mosette”. Et là-dessus, il ne peut y avoir aucun doute,<br />

parce que la forme, la couleur, les ornem<strong>en</strong>ts de cet insigne correspondai<strong>en</strong>t parfaitem<strong>en</strong>t aux descriptions qu’on lit dans<br />

la Bible, au chapitre XXVIII du livre de l’Exode.<br />

En effet, l’éphod, d’or pur, est carré, orné de douze pierres précieuses, disposées sur quatre rangées, trois par trois ; il<br />

est p<strong>en</strong>du au cou par un cor<strong>don</strong>, <strong>en</strong> or lui aussi, fait d’anneaux tressés qui se termin<strong>en</strong>t par un gland. Les douze pierres<br />

précieuses sont de couleurs différ<strong>en</strong>tes et correspond<strong>en</strong>t aux douze tribus d’Israël. Donc il s’agit bi<strong>en</strong> de l’éphod du<br />

“Grand Prêtre Juif” qu’Aaron et ses successeurs ont porté comme ornem<strong>en</strong>t rituel. Quiconque a examiné les photos de<br />

Paul VI a pu établir qu’il comm<strong>en</strong>ça à porter cet étrange “amulette” dès 1964, un mois plus ou moins après son voyage<br />

<strong>en</strong> Palestine, où il séjourna aussi <strong>en</strong> territoire d’Israël.<br />

Depuis lors, on le remarqua quand il portait la “mosette”, une petite cape rouge, bordée d’hermine blanche. Parfois, la<br />

Croix pectorale semblait cachée sous les mains jointes, ou bi<strong>en</strong> il n’y <strong>en</strong> avait pas, alors qu’au contraire, l’insigne d’Aaron<br />

se remarquait toujours, susp<strong>en</strong>due à un ample cor<strong>don</strong> d’or. Une seule fois <strong>en</strong> Inde, on <strong>vi</strong>t l’emblème p<strong>en</strong>dre sur l’habit<br />

blanc sans la mosette. Il se trouvait assis, <strong>en</strong>touré d’<strong>en</strong>fants indous.<br />

Mais sur les photos prises p<strong>en</strong>dant ses <strong>vi</strong>sites <strong>en</strong> divers Lieux Saints de la Catholicité, ainsi que dans les divers Sanctuaires,<br />

l’éphod était toujours <strong>vi</strong>sible ; comme par exemple, à Fumone, quand Paul VI se r<strong>en</strong>dit sur la tombe du Pape Célestin<br />

(celui du “grand refus”- Dante) ; la même chose, à Sainte Sabine, sur l’Av<strong>en</strong>tin, le mercredi des C<strong>en</strong>dres (quand on<br />

chantait déjà les Litanies des Saints “innovées” de la “nouvelle liturgie”, qui comm<strong>en</strong>çai<strong>en</strong>t par : “Sancte Abraham”...) ; de<br />

même, sur la Piazza di Spagna, pour l’hommage traditionnel à l’Immaculée ; de même à Sainte Agnès, à Santa Maria di<br />

Trastevere, au stade des Yankees, à New York, etc... et <strong>en</strong> bi<strong>en</strong> d’autres occasions. Ce geste de Paul VI ne peut pas ne<br />

pas susciter des soupçons, soulever des doutes, poser des questions qui ne se cont<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t pas de sil<strong>en</strong>ces équivoques...<br />

C’est à dire : Paul VI, <strong>en</strong> portant l’Ephod de Caïphe, voulait-il dire qu’il était lui-même l’héritier direct du sacerdoce lé<strong>vi</strong>tique,<br />

dans une Eglise catholique dev<strong>en</strong>ue le “nouveau et unique Israël de Dieu”?... Ou bi<strong>en</strong>, Paul VI, avec son Pontificat,<br />

était-il <strong>en</strong> train de préparer une restauration du judaïsme, <strong>en</strong> tant que religion du monothéisme pur, de l’Alliance Universelle<br />

?...<br />

Certainem<strong>en</strong>t, ce sont des demandes hardies, mais légitimées par certains épisodes qui font déjà partie de l’histoire,<br />

comme ceux-ci : au Katholik<strong>en</strong>tag (Congrès des Catholiques), <strong>en</strong> Allemagne, <strong>en</strong> 1970, se déroula un culte hébraïque<br />

sabbatique ; à Bruxelles, le cardinal Su<strong>en</strong><strong>en</strong>s préconisa un autre Concile de “réconciliation”, qui aurait dû avoir lieu à Jérusalem.<br />

Il faut aussi savoir que les “B’nai B’rith” (la Haute Franc-Maçonnerie hébraïque) et la Franc-Maçonnerie rêv<strong>en</strong>t<br />

eux aussi de construire à Jérusalem, comme à New York, un “Temple de la Compréh<strong>en</strong>sion”, <strong>don</strong>t ils ont offert une maquette<br />

à Paul VI <strong>en</strong> signe d’œcuménisme...<br />

Et ainsi de suite, comme dans cet autre passage du 27 mars 1960, au cours d’une confér<strong>en</strong>ce :<br />

« L’homme moderne n’arrivera-t-il pas un jour, à mesure que ses études sci<strong>en</strong>tifiques progresseront et découvriront<br />

des réalités cachées derrière la face muette de la matière, à t<strong>en</strong>dre l’oreille à la voix merveilleuse de l’esprit qui palpite <strong>en</strong><br />

elle ? Ne sera-ce pas la religion de demain ? Einstein lui-même <strong>en</strong>tre<strong>vi</strong>t la spontanéité d’une religion de l’univers… Le<br />

travail n’est-il pas déjà <strong>en</strong>gagé dans la trajectoire directe qui mène à la religion ? »<br />

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