paul vi, bienheureux ? don luigi villa, docteur en ... - CatholicaPedia
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Paul VI n’aurait-il pas su que la Franc-Maçonnerie juive, aux Etats-Unis, faisait (et fait <strong>en</strong>core) une lutte sans merci<br />
pour faire effacer des institutions toute trace du christianisme ? (cf. Emmanuel Ratier : ‘Mystères et secrets du B’naï<br />
B’rith’, Facta éd., Paris 1993, pp. 105 sq.)<br />
- Le 28 novembre 1977, une dépêche de l’A.T.I. (Ag<strong>en</strong>ce Télégraphique Juive), faisait savoir que « la Confér<strong>en</strong>ce des<br />
évêques catholiques et la ‘Ligue contre la diffamation’ du B’naï B’rith (ADL) annonc<strong>en</strong>t la formation d’un groupe de travail<br />
commun, destiné à examiner les problèmes relatifs à la foi des juifs et des catholiques. » (A.T.I., Dépêche n°1744, année<br />
1977).<br />
- Et le 7 mai 1978, l’A.T.I. annonçait que le 10 mai suivant, Paul VI recevrait les représ<strong>en</strong>tants des B’naï B’rith, porteurs<br />
d’un docum<strong>en</strong>t de 16 pages, concernant l’ ‘Holocauste’.<br />
La Franc-Maçonnerie était <strong>don</strong>c <strong>en</strong>trée non seulem<strong>en</strong>t dans l’Église-base, mais aussi dans les hautes sphères du Vatican,<br />
autant ecclésiastiques que laïcs. L’<strong>en</strong>cerclem<strong>en</strong>t est désormais parv<strong>en</strong>u « très près du trône du pape. » (‘Il Sabato’<br />
du 10 août 1991, p. 25.)<br />
De toute façon, ce n’est pas nouveau. Une telle pénétration existait déjà depuis au moins deux siècles. Jean-Paul II,<br />
par exemple, a attribué la suppression pontificale de la Compagnie de Jésus au XVIIIè siècle à l’œuvre de la Franc-<br />
Maçonnerie. (Lucio Brinelli, dans ‘Il Sabato’ du 6 octobre 1990).<br />
Ce qui veut dire que les <strong>en</strong>nemis de l’Église ont toujours trouvé les portes d’accès au Vatican plus qu’<strong>en</strong>tr’ouvertes. (‘Il<br />
Sabato’, du 24 novembre 1990, et ‘30 Giorni’ de jan<strong>vi</strong>er 1991). Et ceci est admis même aux plus hauts niveaux. (Raimondo<br />
Spiazzi : ‘Il Card. Siri, Arcivescovo di G<strong>en</strong>ova, dal 1946 al 1987’, Bologne 1990)<br />
Dans une lettre à Giordano Gamberini, (alors Grand Maître de la Franc-Maçonnerie itali<strong>en</strong>ne), <strong>don</strong> Rosario Esposito<br />
dit que « une série de décisions de Paul VI constitue une ouverture sans discrimination vers la Franc-Maçonnerie. » (‘Ri<strong>vi</strong>sta<br />
Massonica’, août 1978, p.371 sq.)<br />
Et l’ex Grand Maître du Grand Ori<strong>en</strong>t d’Italie, Giuliano Di Bernardo, sur ‘Il Corriere della Sera’ du 23 mars 1991, avait<br />
dit : « Nous réagirons aux attaques du pape ; parmi nous se trouv<strong>en</strong>t de hauts Prélats ! »<br />
INFILTRATIONS<br />
Quiconque a sui<strong>vi</strong> le cheminem<strong>en</strong>t de Vatican II devrait savoir qu’il a été investi par des évêques libéraux et modernistes,<br />
et que beaucoup d’<strong>en</strong>tre eux appart<strong>en</strong>ai<strong>en</strong>t à la Franc-Maçonnerie, sinon ‘de facto’, tout au moins idéologiquem<strong>en</strong>t.<br />
Le fait était é<strong>vi</strong>d<strong>en</strong>t, par exemple chez le cardinal Achille Liénart, évêque de Lille, qui démolit Vatican II dès sa première<br />
Session, <strong>en</strong> faisant rejeter toutes les Commissions Pontificales qui avai<strong>en</strong>t déjà préparé tous les schémas d’étude<br />
et de travail.<br />
Alors il ne faut pas s’étonner de la véridicité de la ‘liste Pecorelli’.<br />
Note : Mino Pecorelli, avocat journaliste, dirigeait la revue « Osservatore Politico ». Sur cette « liste Pecorelli », voir le<br />
livre « La maçonnerie à la conquête de l’Eglise », de Carlo Alberto Agnoli, publié par le Courrier de Rome.<br />
Même ‘Panorama’ du 10 août 1976, prés<strong>en</strong>tant cette liste – qu’il fait semblant de définir irrecevable – n’hésite pourtant<br />
pas à affirmer : « Si la liste était auth<strong>en</strong>tique, l’Église serait <strong>en</strong>tre les mains des francs-maçons. Paul VI <strong>en</strong> serait même<br />
<strong>en</strong>touré. Bi<strong>en</strong> plus, ce serait eux qui lui ont ser<strong>vi</strong> de grands électeurs et qui l’ont <strong>en</strong>suite piloté dans les plus importantes<br />
décisions prises durant ces 13 ans de pontificat. Et, avant <strong>en</strong>core, ce serait eux qui ont poussé le Concile Vatican II sur la<br />
voie des réformes. »<br />
C’est tout vrai – dira-t-on – si l’on considère que ladite liste m<strong>en</strong>tionne les noms de deux cardinaux (Villot et Casaroli)<br />
qui ont été ri<strong>en</strong> moins que Secrétaires d’État du Saint Siège ; et qu’elle cite aussi celui d’un autre cardinal (Poletti) qui fut<br />
créé par Paul VI Vicaire de Rome, c’est à dire son représ<strong>en</strong>tant au gouvernem<strong>en</strong>t du diocèse.<br />
Et que dire, lorsque la liste cite <strong>en</strong> tant qu’affiliés à la Franc-Maçonnerie d’autres Prélats importants, tels que le card.<br />
Baggio et le card. Su<strong>en</strong><strong>en</strong>s, et d’autres <strong>en</strong>core ?… Examinons-<strong>en</strong> au moins les principaux, les plus proches et puissants<br />
collaborateurs de Paul VI.<br />
1°- Mgr Pasquale Macchi<br />
Il fut son secrétaire personnel. Il resta près de lui de 1954 à 1978. Or son nom est lui aussi inclus dans la ‘liste Pecorelli’,<br />
parmi les ‘présumés francs-maçons’ avec les ‘<strong>don</strong>nées’ bi<strong>en</strong> précises : Inscription : 23/4/1958 ; Matricule 5463/2 ;<br />
Monogramme : MAPA.<br />
2°- Le Cardinal Jean Villot<br />
Il fut p<strong>en</strong>dant de longues années Secrétaire d’État de Paul VI et puis, jusqu’à sa mort (surv<strong>en</strong>ue le 9/3/1979), des<br />
papes Jean-Paul Ier et Jean-Paul II. Il fut trahi tout de suite après sa mort par la découverte au milieu de ses affaires,<br />
d’un livre intitulé : ‘Vie et perspective de la Franc-Maçonnerie traditionnelle’, de Jean Tourniac, Grand Orateur de la<br />
Grande Loge Nationale de France. Sur le frontispice du livre se trouv<strong>en</strong>t deux dédicaces manuscrites, dédiées justem<strong>en</strong>t<br />
à lui : l’une, de l’auteur lui-même ; l’autre, du Grand Maître de la même Loge.<br />
Du reste, ses positions théologiques et ses idéaux fur<strong>en</strong>t toujours dans la sphère des divers cardinaux et évêques qui<br />
figur<strong>en</strong>t dans la liste de la revue ‘Osservatore Politico’ de Pecorelli, où il reporte à son sujet les <strong>don</strong>nées précises : Inscription<br />
: 6/8/1966 ; Matricule : 041/3 ; Monogramme : JEANNI.<br />
3°- Le cardinal Agostino Casaroli<br />
Il se trouve lui aussi sur la liste de Mino Pecorelli, avec ces <strong>don</strong>nées : Inscription : 28/9/1957 ; Matricule : 41/076 ; Monogramme<br />
: CASA. Le <strong>paul</strong>ini<strong>en</strong> P. Rosario Esposito, dans son livre : ‘Les Grandes Concordances <strong>en</strong>tre Église et Franc-<br />
Maçonnerie’ rapporte que Casaroli, le 20 octobre 1985, à l’occasion du 40ème anniversaire de l’ONU, fit, dans l’église de<br />
saint Patrick à New York, « une homélie de grande <strong>en</strong>vergure » <strong>don</strong>t le cont<strong>en</strong>u « atteste que les concordances <strong>en</strong>tre<br />
Église et Franc-Maçonnerie peuv<strong>en</strong>t être désormais considérées comme un fait acquis. » Une autre preuve de<br />
l’appart<strong>en</strong>ance à la Franc-Maçonnerie de Casaroli a été aussi fournie par l’avocat Erm<strong>en</strong>egildo B<strong>en</strong>edetti, ex ‘Grand Orateur’<br />
du ‘Grand Ori<strong>en</strong>t d’Italie’ (<strong>don</strong>c ‘numéro deux’, après le Grand Maître – qui était alors Lino Sal<strong>vi</strong>ni – de la Franc-<br />
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