ie numéro 5centime ie numero 5centimes bureaux a paris : 26, rue fey
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IE NUMÉRO 5 CENTIME<br />
Organe quotid<strong>ie</strong>n d<strong>ie</strong> Défense Soci;ilc et Relig<strong>ie</strong>use<br />
REDACTION ET ADMINISTRATION : Toulouse, Rue Roquelaine, 35 IE NUMERO 5 CENTIMES<br />
TVois raoij Six mol»<br />
lAlTE-GARONNEvET DÉPARTEMENTS LIMITROPHES . .... ï . 6 h. » *~ 3 - »<br />
„_, ... annonces et B^c3»Mj«»'tont reçuos oana<br />
tci rtr^œt, rua Jioquelame, <strong>26</strong>» j*. Toulouse, et ohHz ioûa coi Ocrrespofttoa»»<br />
FIL TELEGRAPHIQUE SPÉCIAL Sam:di 9 Févr<strong>ie</strong>r 1907. — 17' Année — N» 5,239 BUREAUX A PARIS : <strong>26</strong>, RUE FEY<br />
LES FAITS DU JOUR<br />
La Chambre a continué la discussion des<br />
Interpellations sur les manœuvres de bourse ;<br />
M. Jaurès, au cours de son discours, a atta-<br />
qué vivement M. Rouv<strong>ie</strong>r ; l'ordre du jour pur<br />
et simple a été adapté à mains levées.<br />
-Q-<br />
f/i. Clemenceau, grippé, garde la chambre.<br />
-C-<br />
Le Sénat a adopté les trois articles réservés<br />
je la proposition de loi relative aux forma-<br />
iîiès U u manage.<br />
Le projet Caiilaux sur l'impôt sur le revenu<br />
-rodait une mauvaise impression à la Eour-<br />
LffOù le 3 % a ba<strong>ie</strong>sé de 40 centimes.<br />
—©—<br />
Le ministère r» adapté les grandes lignes<br />
dsi projet sur les syndicats de fonctionnaires;<br />
les instituteurs de la Seine continuent à pro-<br />
tester contre l'inttB-dictSon qui leur est faits<br />
tf'adh&rer à la confédération générale du tra-<br />
vail. _<br />
-©—<br />
L'empereur Guillaume ira offic<strong>ie</strong>llement à<br />
Madrid en avril prochain.<br />
-©-'<br />
Les relations diplomatiques sont interrom-<br />
pues entre le Nicarragua et le Honduras.<br />
-Si-<br />
Cn annense la mort de lord Coschen, anc<strong>ie</strong>n<br />
prem<strong>ie</strong>r lerd de l'Amirauté.<br />
Le caïd Ec Tellal, de la tribu des Bertï-<br />
Msaour, a fait sa soumission au maghzen; Rai-<br />
sotïii s'est réfugié chez les Betii-Airos.<br />
Le petit Caiilaux, qui v<strong>ie</strong>nt de déposer<br />
sur le bureau de la Chambre son projet<br />
d'impôt progressif sur le revenu, et le<br />
contribuable français, contre lequel va<br />
fonctionner l'instrument de confisca-<br />
tion'forgé par ledit petit Caiilaux, ne sa-<br />
vent peut-être ni l'un ni l'autre quelle<br />
cause première a rentra possible et peut-<br />
être prochaine la spoliation de quicon-<br />
que jouit d'un capital productif d'intérêt<br />
ou de fruits.<br />
Sans doute, le principe républicain<br />
cont<strong>ie</strong>nt intrinsèquement, comme nous<br />
l'avons déjà dit, la négation de la pro-<br />
priété individuelle. Mais ce principe<br />
n'engendre pas directement ses effets.<br />
Pour que l'idée de l'égalisation des for-<br />
tunes puisse évoluer de manière à se tra-<br />
duire en loi fiscale, il faut qu'on ait préar<br />
îahlement révolutionné les mœurs et dé-<br />
truit le foyer domestique.<br />
Car la fortune, avec l'héritage comme<br />
agent de transmission, de conservation<br />
et d'accroissement, suppose l'existence<br />
de la famille. Le père travaille pour as-<br />
surer l'aisance de ses enfants. Si le l<strong>ie</strong>n<br />
familial reste puissant, si l'autorité pa-<br />
ternelle demeure intacte, si le foyer né<br />
perd r<strong>ie</strong>n de sa solidité, jamais un gou-<br />
vernement n'aura le pouvoir de toucher<br />
à l'héritage ni à la propriété.<br />
C'est pourqrioi la République a com-<br />
mencé par instituer le divorce à peu près<br />
en même temps que l'école obligatoire et<br />
laïque. Car ce qui fait la force du l<strong>ie</strong>n<br />
conjugal, ce pourquoi la religion le<br />
veut indissoluble, c'est, indépendam-<br />
ment de la dignité de l'homme et de la<br />
femme, c'est, tout d'abord, disons-nous,<br />
l'intérêt des enfants, comme ce sera, plus<br />
tard l'intérêt des parents.<br />
Or, si l'enfant ne reçoit plus de sa fa-<br />
mille, soit directement, soit par déléga-<br />
tion, la tradition et l'éducation ; si, en-<br />
tre lui et ses parents, un étranger s'in-<br />
terpose, nous voulons dire l'instituteur ;<br />
si cet étranger lui-même n'est que le<br />
pfPête-ncm de l'Etat, devenu maître du<br />
coeur, de l'âme et de la, mentalité de l'é-<br />
col<strong>ie</strong>r, il n'y a plus de famille ; l'enfant<br />
6»t la chose de la République, il n'appar-<br />
<strong>ie</strong>nt plus aux s<strong>ie</strong>ns.<br />
Et si, d'autre part, l'enfant n'a plus le<br />
devoir d'assistance envers ses parents.s'il<br />
est déchargé par la collectivité du soin de<br />
js soutenir et d'entourer leur v<strong>ie</strong>illesse<br />
°« sa. sollicitude protectrice, si lee pen-<br />
sons de retraites extirpées de la bourse<br />
au contribuable v<strong>ie</strong>nnent suppléer aux<br />
. Obligations filiales, là encore il n'y<br />
a Pl«e de famille ; il n'y a que des indivi-<br />
dus places dans la dépendance de l'Etat<br />
Dès lors, il est b<strong>ie</strong>n indifférent que<br />
'enfant soit naturel ou légitime ; il est<br />
b<strong>ie</strong>n indifférent que le mariage soit ou<br />
. ne soit pas inscrit à l'état-civil sur un<br />
I feuillet toujours susceptible d'être raturé<br />
ou déchiré ; les rapports sont libres entre<br />
les sexeï et la séparation l'est encore<br />
Iv- H y a des gens qui se prennent et se<br />
quittent. Il y a des petits êtres qui pas-<br />
£iU indéfiniment d'un couple à'un au-<br />
£e couple, qui auront vécu dans autant<br />
«intér<strong>ie</strong>urs qu'ils compteront d'années<br />
«Bs leur existence ; ils seront eux-mê-<br />
?es la chose publique, la chose de l'Etat<br />
Wi , ', ama gravé son empreinte au<br />
C , leur consc<strong>ie</strong>nce. Et, je vous le<br />
ter"^5 quelle place Pourrait b<strong>ie</strong>n res-<br />
bial* o {i erita S e dans c«tte conception so-<br />
Dofh-' ans quel ordre ' s * 1(>n quelles hy-<br />
Sion , es pourrait se faire une transmis-<br />
on Vi^ ? <strong>ie</strong>ns ? Et P olirrds<br />
qui<br />
pèche lawirveiront tiatoemë des lacis et les 1<br />
des rtiviéres des hateaux de toutes sortee<br />
leur permettront de. s'adonner à leur sport fa<br />
yoai. Le New-liruinswick est connu, de temps<br />
imanémorM, comme le paradis du chasseur.<br />
Le' gib<strong>ie</strong>r de pLume et. de poil, les cerfs, !es<br />
«aug'iars et les OUTS y abondent.<br />
—©—Mort/du général Tom Pouce.<br />
Un homme d'une oéHétoroto universelle v<strong>ie</strong>nt<br />
de mourir à l'Age -d<strong>ie</strong> soixante-quatarzo ans.<br />
Il était toart petit quant à la taille, mais très<br />
grand quant à 9a Tanomaniée ! 11 s'agit dm la-<br />
meux général Tom Pouce, qui •avait, pendant<br />
des années, fait la jo<strong>ie</strong> et les délices de nos<br />
pa<strong>ie</strong>rais, quand ils ava<strong>ie</strong>nt l'âge d<strong>ie</strong> nos en-<br />
Nbts.<br />
Tom Pouce, l'emj-.ereur des nains, s'cippeJait<br />
de SCMI vrai nom Richard Gawrsûv, et avait<br />
l'ait plus<strong>ie</strong>uirs fois le tour du monde, sous la<br />
conduite de banrums qui l'exhiba<strong>ie</strong>nt aux re-<br />
garnis oun<strong>ie</strong>ux du public. De nombreuses tê-<br />
tes couronnées l'ava<strong>ie</strong>nt appelé « mon ami »,<br />
titre dont SB. se vantait non sans vanité. Marié<br />
à une toute petite naine, il vécut heureux et<br />
Un Syndicat de Volés<br />
Mon aïeule maternelle léguait par testa-<br />
ment notarié, le 6 décembre 1856, à la fabri-<br />
que de Notre-Dame-de-Ravanel, un certain<br />
nombre de pièces de terre à charge par la-<br />
dite fabrique de faire dire des messes à per-<br />
pétuité pour le repos de son âme et de cel-<br />
le des membres de sa famille décédés.<br />
Après la mort de mon aïeule, survenue quel-<br />
ques années plus tard, l'acte de délivrance<br />
de ce legs fut régularisé ep mai 1870, par<br />
En vertu de l'article 9 de la loi du 9 dé-<br />
cembre 1905, relative à la séparation des<br />
Eglises et de l'Etat, les b<strong>ie</strong>ns légués aux<br />
fabriques, avec des charges, ayant un ca-<br />
ractère cultuel, deva<strong>ie</strong>nt être, à défaut<br />
d'associations cultuelles, attribués à dos<br />
établissements communaux d'assistance ou<br />
faire retour aux hérit<strong>ie</strong>rs directs en cas de<br />
revendications de leur part. Comme je me<br />
trouvais dans les conditions prévues par<br />
l'article 9, puisque j'étais hérit<strong>ie</strong>r unique<br />
et direct, j'écrivis au curé de Ravenel en le<br />
priant de m'indiquer le nom du fonction-<br />
naire chargé du séquestre des b<strong>ie</strong>ns de la<br />
fabrique. Quand j'eus la réponse, je fis ma<br />
réclamation à ce fonctionnaire et voici la<br />
réponse que j'en reçus :<br />
ENREGISTREMENT<br />
BUREAU DE SA1NT-JUST-EK-CHACSSÉE (Oise)<br />
DOMAINES El ÏIMDHES<br />
—0—<br />
Saint-Just, 28 décembre 1906.<br />
Mons<strong>ie</strong>ur,<br />
En réponse à votre lettre thi 27 décembre<br />
j'ai l'honneur S6ion d * r6li S mn nationale a sa réper-<br />
dana notre vi9 œrsannelle à<br />
—Q— L'orme de la paix.<br />
A Saint-Saturnin-d'Apt, 'dans Ue Vaiuoluse,<br />
un des orages de ces jours dern<strong>ie</strong>rs a abattu<br />
un v<strong>ie</strong>il orme, quatre fois séculaire, qui se<br />
dressait sur la place et dont les grosses bran,<br />
ches p'appuyai<strong>ie</strong>nt à lia! fois sur le porche de<br />
l'église pt sur 'la façade de la mair<strong>ie</strong>.<br />
Los habitants ayant entendu pendant la<br />
nuit le traces de sa chute, se paveipItèrent<br />
dès l'aube sur la place et virent le v<strong>ie</strong>ux géant<br />
renversé, couvrant de ©es branches un énor-<br />
me espace.<br />
•Cet arbre avait été planté à l'avènement<br />
d'Heurt IV, et, coïncidence cur<strong>ie</strong>use, en. conr-<br />
mémcwa*i,offl de l'-beuseuise fin des gnera'as re-<br />
li.g<strong>ie</strong>ju.sfts..<br />
10 ii. disparu*. Les guern*» Ket&àeu&es arecom- I<br />
mencent.<br />
agréer, mons<strong>ie</strong>ur, etc.<br />
Le receveur, LTJBIN.<br />
Cette lettre faisait prévoir que <strong>ie</strong>s choses<br />
n'alla<strong>ie</strong>nt pas marcher aussi simplement<br />
que je l'espérais et qu'il faudrait sans dou-<br />
te dépenser beaucoup de pap<strong>ie</strong>r timbré<br />
avant d'arriver au but ; et pourtant, de l'a-<br />
vis de tous les jurisconsultes que j'ai con<br />
sultés, et j'en ai consulté beaucoup, voire<br />
même un conseiller d'Etat, mon droit est<br />
indéniable, à tel poini même que ce der-<br />
n<strong>ie</strong>r ajoutait : « Le gouvernement s'honore-<br />
rait grandement en exécutant loyalement la<br />
loi qu'il a faite lui-même, sans s'y laisser<br />
contraindre par les tribunaux. »<br />
Les choses en éta<strong>ie</strong>nt là quand survint la<br />
dernière loi promulguée le 3 janv<strong>ie</strong>r 1907 ;<br />
dons l'article 2 de cette loi, il n'est plus<br />
ftuautuia des hérit<strong>ie</strong>rs, même directs : les<br />
acte primitif. Le séquestre ou l'établisse'<br />
ment communal attributaire ne présente<br />
nullement les mêmes garant<strong>ie</strong>s que la fa-<br />
bricrae pour l'exécution d'une pareille con-<br />
dition.<br />
» La libéralité naguère acceptée réguliè-<br />
rement se trouve donc profondément modi-<br />
fiée, elle est viciée dans son essence et dans<br />
sa cause, elle doit donc disparaître. L'in-<br />
tention prédominante du donateur était<br />
d'assurer le servicedes messes dans des con-<br />
ditions conformes aux règles canoniques, il<br />
avait choisi dans ce but le bénéficiaire de<br />
sa libéralité ; le changement de celui-ci ne<br />
saurait être indifférent. Il a donc le droit<br />
d'agir en nullité de son acte, et dès lors en<br />
restitution du capital par lui fourni : rente<br />
ou immeuble. La loi ne contredit pas cette<br />
solution et. à s'en tenir au texte de l'article<br />
9. il faut reconnaître qu'une telle action doit<br />
réussir en justice, qu'elle soit dirigée après<br />
le décret d'attribution contre l'établisse-<br />
ment communal gratifié ou dans quelques<br />
jours, quand le séquestre sera nommé. »<br />
M 6 Taudière prétend même que cette thè-<br />
se est applicable non seulement aux héri-<br />
t<strong>ie</strong>rs directs, mais même aux collatéraux ;<br />
pourtant, il reconnaît que cette thèse, pour<br />
eux, est discutable au point de vue juridi-<br />
que, tandis qu'elle ne l'est pas pour les hé-<br />
rit<strong>ie</strong>rs directs, qui sont expressément nom-<br />
més dans la loi. Mais une porte qui reste<br />
ouverte à tous les hérit<strong>ie</strong>rs (directs ou col-<br />
latéraux), ce sont les actions en nullité ou<br />
en révocation pour inexécution des condi-<br />
tions ; les hérit<strong>ie</strong>rs, quels qu'ils so<strong>ie</strong>nt, au-<br />
ront toujours le droit d'assigner l'adminis-<br />
tration du domaine, en l'espèce, le receveur<br />
d'enregistrement chargé du séquestre et le<br />
directeur du domaine » en exécution des<br />
charges apposées à la libéralité ou à dé-<br />
faut en révocation de celle-ci pour inexécu-<br />
tion des conditions », et ces revendications,<br />
qui sont basées sur la loi commune, restent<br />
ouvertes pendant trente ans, par applica-<br />
tion des articles 564 et 1046 du Code civil ;<br />
quant à la durée de la prescription, relati-<br />
ve à la reprise des legs, en vertu de l'article<br />
9, elle est beaucoup plus courte ; elle n'est<br />
que de quelques mois et elle part du jour où<br />
la publication de l'attribution à un établis<br />
Boutent de b<strong>ie</strong>nfaisance a été faite dans le<br />
làtknal Offic<strong>ie</strong>l<br />
Au fond, Briand, malgré ses affirmations<br />
audac<strong>ie</strong>uses à la tribune, n'est qu'à moitié<br />
convaincu de son bon droit, et la meilleure<br />
prouve, c'est que dans un autre discours, il<br />
compare mélancoliquement les attributions<br />
en question à des nids de vipères, desquels<br />
vont sortir b<strong>ie</strong>n des sifflements. Eh b<strong>ie</strong>n,<br />
mes chers concitoyens, que ceux d'entre<br />
vous nui sont dans mon cas jettent les hauts<br />
cris et ne se laissentpas dépouiller sans pro-<br />
tester • soyons les vipères dont parle le mi<br />
rustre et pour rendre nos morsures plus re<br />
doutantes n'hésitons pas à nous grouper,<br />
unissons nos efforts. Nos intréêts sont les<br />
mêmes • formons un syndicat, le « syndicat<br />
des volés ». Si ma proposition rencontre<br />
quelaues partisans, qu'ils se groupent<br />
Quant à moi, syndiqué ou non, je marche<br />
rai nour faire, avant tout, respecter les der<br />
niôros volontés de ma grand'mère et par<br />
l'intermédiaire d'un avoué, sans plus tar<br />
der <strong>ie</strong> vais faire signif<strong>ie</strong>r par huiss<strong>ie</strong>r ma<br />
revendication au receveur d'enregistré,<br />
ment et au directeur du domaine,.en me ba :<br />
son* 1° sur l'article 9 de la loi du 9 dé-<br />
cembre 1905, et en second heu, sur la non<br />
exécution des clauses testamentaire^^<br />
Docteur P. DEVILLEtib.,<br />
Les contrats de M. Briand. — Un nouveau<br />
traquenard. — La réception du cardi'nal<br />
Math<strong>ie</strong>u à VAcadém<strong>ie</strong> française.<br />
Paris, 7 févr<strong>ie</strong>r.<br />
Il semble b<strong>ie</strong>n difficile que le Saint-Siège<br />
admette le projet de contrat élaboré par M.<br />
Briand. Si les trente-six mille concordats<br />
Briand prévala<strong>ie</strong>nt dans nos trente-six<br />
mille paroisses, la France serait livrée à<br />
l'anarch<strong>ie</strong> et au chaos. A chaque décès, à<br />
chaque déplacement, à chaque révocation<br />
du desservant ou du curé, les fidèles et l'é-<br />
vêque devra<strong>ie</strong>nt négoc<strong>ie</strong>r avec le maire et<br />
le conseil municipal le choix du successeur.<br />
Le maire dev<strong>ie</strong>ndrait le Pape de chaque<br />
groupe de croyants.<br />
On calcule qu'en moyenne les mutations<br />
de titulaires ecclésiastiques rev<strong>ie</strong>nnent tous<br />
les cinq ans. Tous les cinq ans donc, une<br />
lutte s'engagerait dans chaque paroisse en-<br />
tre les fidèles et la majorité du conseil mu-<br />
nicipal. Les destinées de l'Eglise de France<br />
sera<strong>ie</strong>nt ainsi périodiquement remises en<br />
question sur toute la surface du territoire.<br />
Serait-il sage d'adhérer à un modus Vivendi<br />
qui susciterait ces mill<strong>ie</strong>rs de batailles ?<br />
En vain, tàche-t-on de nous rassurer sur la<br />
loyauté des maires. La République a cyni-<br />
quement violé le contrat bi-latéral que le<br />
prem<strong>ie</strong>r consul avait revêtu de sa signatu-<br />
re. Les trente-six mille concordats de de-<br />
main seront-ils m<strong>ie</strong>ux respectés par nos ty-<br />
ranneaux de villages ?<br />
L'unité de l'action épiscopale avait gran-<br />
di l'Eglise de France. S'il faut que demain<br />
nos malheureux évêques so<strong>ie</strong>nt obligés de<br />
statuer sur trente-six mille baux de loca-<br />
tion, il est à craindre que l'incohérence suc-<br />
cède à la disciplina d'aujourd'hui. Gâchis !<br />
Anarch<strong>ie</strong> ! Désarroi ! Voilà quel sera notre<br />
lot demain.<br />
Les journaux du Jura nous apprendront<br />
un jour que quatre églises du diocèse de<br />
Saint-Claude sont fermées ; la semaine sui-<br />
vante, la franc-maçonner<strong>ie</strong> nous infligera<br />
la même épreuve dans le diocèse de Rayon-<br />
ne ; puis v<strong>ie</strong>ndra le tour du diocèse de Coû-<br />
tâmes ou du diocèse de Limoges. Vingt ans<br />
suffiront pour congéd<strong>ie</strong>r nos curés et vider<br />
nos temples, comme en vingt ans on a con-<br />
gédié nos instituteurs et vidé nos écoles. Ce<br />
sera la même guerre de petits paquets.<br />
Les trente-six mille concordats Briand<br />
aboutiront, en moins d'un quart de siècle,<br />
à trente-six mille destructions. Du projet<br />
épiscopal, M. Briand ne laisse subsister<br />
qu'une illusoire reconnaissance de la hié-<br />
rarch<strong>ie</strong> catholique. Ce n'est pas ce qu'a de-<br />
mandé répiscopat,<br />
M. Jaurès a, paraît-il, coopéré au projet<br />
d'impôt sur le revenu que M. Caiilaux v<strong>ie</strong>nt<br />
de déposer sur le bureau de la Chambre.<br />
Après avoir opprimé les consc<strong>ie</strong>nces, la Ré-<br />
publique radicale juge que l'heure est venue<br />
d'attaquer les intérêts. M. Jaurès écrivait<br />
naguère que r<strong>ie</strong>n n'était plus urgent que de<br />
frapper la fortune acquise. Les braves ren-<br />
t<strong>ie</strong>rs qui se croya<strong>ie</strong>nt à l'abri des sévices<br />
exercés contre les curés vont donc, à leur<br />
tour, connaître les b<strong>ie</strong>nfaits de la Républi-<br />
| c'est vers l'intér<strong>ie</strong>ur qu'il faut diriger voi<br />
J colères et vos armes. Laissez le Rhin cou-<br />
ler tranquille, laissez pleurer Metz et Stras-<br />
bourg ! — Taisez-vous, Villeroy ! vous in-<br />
sultez à nos regrets et à nos espérances :<br />
vous outragez les morts qui dorment dan*<br />
les tombes de Mars-la-Tour ; le pays de<<br />
Oberlé, le pays de Ney vous maudit et voui<br />
nous préparez un souverain malfaisant cpx<br />
perdra peut-être la France ! »<br />
Cette éloquente tirade a obtenu un grain;<br />
succès. Le comte d'Haussonville, dans sa ré<br />
rrge<br />
leu:<br />
ponse, a fait l'apolog<strong>ie</strong> de la E<br />
des Droits de l'Homme et des priru<br />
89. L'auteur du Concordat, Napol<br />
est également mis en vue. « Ce sern<br />
rément calomn<strong>ie</strong>r Napoléon, a dit 1'.<br />
que do soutenir qu'en restaurant la<br />
catholique en France il obéissait à 1<br />
sée purement politique. » Or, vous<br />
h<strong>ie</strong>r, par la citation qtw je vous ai<br />
de l'étude de M. Albert Vandal si<br />
Causes du Concordat », que le prerr<br />
sul voulut, avant tout, établir sa<br />
tion sur l'Eglise de France, en se i\<br />
de supprimer, plus tard, ce l'inten<br />
étranger », c'est-à-dire le Pape.<br />
Le public ne connaissait jusqu'ici,<br />
dînai Math<strong>ie</strong>u, que l'histor<strong>ie</strong>n : 1<br />
d'Haussonville nous révèle le prêt'<br />
vêque. A Pont-à-Mousson, à Angers<br />
louse, le futur prince de l'Eglise dé<br />
zèle apostolique qui édif<strong>ie</strong> tout le m<br />
montre à p<strong>ie</strong>d clans les villages, s<br />
personnellement à ceux dont il a la<br />
s'occupe de leurs intérêts, frappe<br />
cœur. »<br />
Dans la dernière part<strong>ie</strong> de son discours<br />
le comte d'Haussonville parle de la rupturt<br />
des relations entre l'Eglise et l'Etat. « Les<br />
inconvén<strong>ie</strong>nts de l'union, dit réminent aca-<br />
démic<strong>ie</strong>n, en ont. parfois, pour rEglise' ba-<br />
lancé les avantages. Grande serait la témé-<br />
rité d'essayer, à une heure encore incertai-<br />
ne, de percer l'obscurité de l'avenir. Que!<br />
que soit cet avenir, l'Eglise n'a point à s'er<br />
troubler. Au cours de sa longue v<strong>ie</strong>. elb<br />
s'est trouvée aux prises avec d'autres ad-<br />
versaires. Elle en a toujours triomphé, cai<br />
elle possède, de son côté, deux forces 'sïu<br />
lesquelles ils ne saura<strong>ie</strong>nt compter : 1«<br />
temps et les'promesses divines.<br />
» Je suis certain d'être d'accord avec Vo-<br />
tre Eminence en exprimant le vœu que<br />
te guerre c<strong>rue</strong>lle prenne fin le plus tôt<br />
sible et que la paix se rétablisse entre<br />
glise et l'Etat, paix nécessaire que fou<br />
bons citoyens doivent souhaiter. Mais<br />
indispensable que cette paix soit un<br />
ratifiée par un nouvel instrument, clip!<br />
tique ? » M. d'Haussonville ne le croit<br />
cet-<br />
pos-<br />
.l'E-<br />
5 les<br />
ist-il<br />
joui<br />
SB E CALQUE.<br />
que.<br />
Quelle sera la base du nouvel impôt ? Ce<br />
sera la délation. Des rpartiteurs, soigneu-<br />
sement choisis, exonéreront de la taxe les<br />
citoyens b<strong>ie</strong>n pensants et pressureront les<br />
autres. Aujourd'hui, les offic<strong>ie</strong>rs qui veu-<br />
lent avancer doivent s'interdire la lecture<br />
des feuilles de l'opposition et réserver leurs<br />
préférences à l'Awore, à l'Àcfion, à VHu-<br />
manité, au Radical, etc. Il en sera de même<br />
demain des contribuables. Celui qui lira<br />
V Eclair, le Soleil, Y Autorité, la Gazette de<br />
France, etc., sera frappé d'une triple taxe.<br />
Malheur aux Français qui fréquenteront<br />
l'église, iront à la meses ou salueront leur<br />
curé ! On inscrira ces suspects dans la caté-<br />
gor<strong>ie</strong> des taillables à merci.<br />
R<strong>ie</strong>n ne sera plus facile, en revanche, que<br />
d'échapper à l'impôt. Il suffira de s'abonner<br />
à la Lanterne. Sur le vu de la bande du<br />
journal, le percepteur vous dégrèvera.Point<br />
d'impôts non plus pour le bon citoyen qui<br />
gratif<strong>ie</strong>ra de ses subsides la cause électora-<br />
le du candidat collectiviste.<br />
M. Jaurès estime qu'avec ce nouveau sys-<br />
tème fiscal le socialisme finira par s'enra-<br />
ciner dans nos mœurs. Pour d'autres rai-<br />
sons que celles dont se réclame M. Jaurès,<br />
je souhaite, en ce qui me concerne, que<br />
l'imoôt sur <strong>ie</strong> revenu fonctionne le plus tôt<br />
possible. Nombre de nos rent<strong>ie</strong>rs se désinté-<br />
ressent du cambriolage des b<strong>ie</strong>ns ecclésias-<br />
tiques ; quand la richesse laïque sera frap-<br />
pée, les contribuables qui se moquent en<br />
ce moment de nos plaintes regretteront<br />
peut-être leur indifférence. L'adversité d'au-<br />
trui n'émeut et ne corrige, hélas ! per-<br />
sonne. L'homme n'est sensible qu'à ses pro-<br />
pres détresses.<br />
Grande affluence, cet après-midi, à l'A-<br />
cadém<strong>ie</strong> pour la réception du cardinal Ma-<br />
th<strong>ie</strong>u. Le cardinal Math<strong>ie</strong>u prononce un<br />
très beau discours. Le portrait que Son<br />
Eminence trace du cardinal Perraud fait<br />
revivre l'illustre prince de l'Eglise qui, pen-<br />
dant trente-trois ans, gouverna le diocèse<br />
d'Autun. Colbert disait de Bossuet : « Il vit<br />
comme il prêche ! » Mgr Perraud, déclare<br />
à son tour le cardinal Math<strong>ie</strong>u, « prêchait<br />
comme il vivait, et son style c'était lui-<br />
même, grave, p<strong>ie</strong>ux, tout pénétré de la Bi-<br />
ble qu'il lut en ent<strong>ie</strong>r soixante-dix fois et<br />
nourri des classiques anc<strong>ie</strong>ns et modernes<br />
qu'il savait à fond. Il a plus de dessin que<br />
de couleur et plus d'ordre que de mouve-<br />
ment dans les idées. En me laissant, aller à<br />
cette prose calme, digne et harmon<strong>ie</strong>use,<br />
je pensais à ces rivières d'Anjou qui coulent<br />
lentement entre des rives uniformément bel-<br />
les et qui font un peu regretter les cours<br />
d'eau bruyants et accidentés des Hautes-<br />
Vosges. »<br />
Mais je v<strong>ie</strong>ns au principal passage de ce<br />
discours : c'est celui où le cardinal Math<strong>ie</strong>u,<br />
comparant la démocrat<strong>ie</strong> au Dauphin d'au-<br />
trefois, nous la montre sevrée d'un Fénelon<br />
qui l'apprivoise : « Ecoutez, dit le cardinal,<br />
écoutez le moderne Villeroy qui flagorne le<br />
nouveau Dauphin vos prédécesseurs, on<br />
prêchait le grand et le petit Carême, on di-<br />
sait que tout n'est pas permis, .parce qu'il<br />
y a un maître suprême auquel les spuve-<br />
rainso divent des comptes.Nous avons détrô-<br />
né ce gêneur, lè c<strong>ie</strong>l est vide et r<strong>ie</strong>n ne trou-<br />
bleràPVotre Majesté dans l'exercice de sa<br />
force et la jouissance de ses plaisirs...<br />
»Monseigneur,ne regardez plus vers l'E8t;<br />
Par fil Spécial<br />
M. Clemenceau est malade<br />
Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />
Une note offic<strong>ie</strong>use nous apprend que Mi<br />
Clemenceau, président du conseil, atteint d'uni<br />
forte grippe, a dû, sur l'avis de ses médecins<br />
renoncer à se rendre ce matin au ministère<br />
de l'intér<strong>ie</strong>ur et qu'il gardera lia chambre peu<br />
dant plus<strong>ie</strong>urs jours.<br />
par 1?<br />
aceen<br />
par c(<br />
asidèw<br />
continu<br />
puisse<br />
dé<br />
SU!<br />
dëi<br />
l<strong>ie</strong>u<br />
upé<br />
'IMPOT SUR LE REVENU<br />
L'impression à la Bourse<br />
Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />
Extrait du buiMetin financ<strong>ie</strong>r du Tem-ns •<br />
« La mauvaise impression produit<br />
projet de d'emprunt sur le revenu si-<br />
tuée aujourd'hui et toute' la cote est f<br />
» Nos rentes, touchées directement<br />
projet, sont en baisse ; la Bourse c<br />
l'impôt que le rent<strong>ie</strong>r aura à payer<br />
un impôt spécial qui v<strong>ie</strong>nt, quoi q'u'o<br />
dire, frapper le coupon.<br />
» On n'a pas toutefois voulu se lais<br />
au découragement absolu parce que n<br />
core maintenant on veut douter jnsqt<br />
n<strong>ie</strong>r moment et qu'on se refuse â. c.r<br />
pareil projet puisse aboutir définitiv<br />
» D'un autre côté, la généralité des<br />
n'a pas eu le temps de discuter à<br />
conséquences du projet ni de preââr<br />
cisions quelle croira utiles.<br />
» Ceci explique pourquoi il a été f<br />
le marché du comptant de pall<strong>ie</strong>r les «<br />
ventes de portefeuille qui ont encore<br />
aujourd'hui et dont le montant a (<br />
r<strong>ie</strong>ur aux 52,000 francs de rente qu'achetaiètB<br />
les caisses publiques.<br />
» Le 3 % a début é à 95 50 et baissé à 95 32 e»<br />
95 37 contre 95 G7, dern<strong>ie</strong>r cours d'h<strong>ie</strong>r a*<br />
comptant il est à £5 50 en perte de 40 centi<br />
mes. »<br />
Le projet Caiilaux et la presse<br />
Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />
JOURNAUX ANTIBLOCAtWS<br />
De M. Juilels Roche, député, dans la Rêpw<br />
blique française ;<br />
« Peu importe d'abord tel ou tel rouage tel<br />
ou tel ressort, de la mécanique fiscale fabri-<br />
quée par M. Caiilaux; la question n'est pas d
Samedi 9 Févr<strong>ie</strong>r 190?<br />
JOURNAUX 1ft.OC.AHD3 |<br />
Le la Lai) le <strong>rue</strong> :<br />
« En ce oui concerne l'évaluation clés reve-<br />
ms. M. Caiilaux a généralement recule do-<br />
tant la déclaration uni est la tenue la plus<br />
•imp<strong>ie</strong> ; il ne l'exitfo que pour certaine» caté-<br />
gor<strong>ie</strong>s de revenus, s'en «apporta* pour les<br />
mires aux moyens d'investigation dont dis-,<br />
^ose déjà le fisc. , ,<br />
» Nous espérons que la Chambre sera plus<br />
ludac<strong>ie</strong>uee que le ministre ; celui-ci a voulu<br />
nénager des intérêts redoutables à l'heure<br />
nêrae où il allait proposer de les atteindre. »<br />
fin somme, c'est a la révolution que pousse<br />
n Lanterne. Cure l'organe biocard se rassure,<br />
il. Caiilaux il'y conduira Lentement mais sûre-<br />
Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />
La 'séance est ouverte à 2 heures, sous U<br />
«résidence de M. Bris-son.<br />
M G%>rgcs Ksrry dépose une proposition<br />
|a* loi tendant à supprimer de nos Codes les<br />
{échéances qui frappent les fafflMs eamples.<br />
L'ar 'ence est âèésttèe e; le iawrt a la com-<br />
njssion de réforme judicia.ire ordonné.<br />
LES fflAHCEUVRES DE BOURSE<br />
L'ordre du jour appelle Sa suite ° rte<<br />
corni<br />
et était originaire de Lavaur.<br />
P. Maric-Antotne . [tites<br />
Il ava<br />
Lun<br />
•lébré la messe : il voulait monter<br />
mardi, les forces lui manquèrent. •ntelll'<br />
Dans sa maiad<strong>ie</strong>, même quand son "J 1 /^,<br />
genre s'obnubilait, il parlait toujours ou » $<br />
D<strong>ie</strong>u, de missions, des âmes, de la Fr»»<br />
sauver ; i! -est parti en parlant du l 10 ona'<br />
Le R. P. Mar<strong>ie</strong>-Antoine est mort sons i ^<br />
bit de saint François qu'il a toujours<br />
et dans le couvent qu'il avait fondé il 7 *<br />
quante ane et qu'il n'a jamais voulu<br />
-Lanouvelle de la Un du saint reltfWgLjg â<br />
à peine connue à Toulouse, qu'une J cl1l aii<br />
gravi en pèlerinage la Côte-Pavée : eue ., nntn ,<br />
pr<strong>ie</strong>r auprès du corps oui repose dans<br />
ngure<br />
Courses de chevaux<br />
A PAU<br />
Pau, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />
Prix du Kiosque, course de ha<strong>ie</strong>s, à réclamer, 2,000<br />
francs, 2.S00 mètres environ. — 1. Bouton-d'Or, à M.<br />
3. lirethès (ÏSourdalo) ; 2. Amapa, à M. H. du l'oy<br />
(Denis).<br />
Non placés : Ro-lling-Rod, tombé ; Gazon.<br />
Mutuel : gagnant 17 50, placés Bouton-d'Or S,<br />
Amapa U.<br />
Prix des Fougères, steeplo-chase, à réclamer, 2.000<br />
francs, 3.SO0 mètres environ. — 1, Valhalla, à M. F.<br />
Folin (Denis) ; 2. Petrone-II, à M. Bellejambo (Monlt).<br />
Non placés : Albi-II, Metella, Cabecilla.<br />
Mutuel : gagnant 20 50, placés Valbadla 9 50; Pe-<br />
trone-IIt 7. . . ,<br />
Prix du Palais d'Hiver, grande course de ha<strong>ie</strong>s,<br />
handicap. S0 IX» francs, 3,000 mètres environ<br />
Roi-du-Monde, à M. Pllzer (A. Carter)<br />
M. Jacques Bernard (F. MonU)<br />
Nats"'de l'affaire Cas"<br />
renvové* acres cassation. „» yiw<br />
Après lecture de l'acte d'accusation c ^<br />
terrogatoire de l'accusé, les débats<br />
renvoyés à aujourd'hui. ______<br />
Spsctack5-CôPkc2ît5 de Totiloti^<br />
Du 9 févr<strong>ie</strong>r <<br />
VARIETES. — A S h. i, huitième représe"<br />
du grand succès : Les Hirondelles, ojiéreuo ' jt<br />
en 3 actes cle Ilirctinmnn. On commencera P. Gaj.<br />
be or not lo he, un acte de L. Auttgeon et
Samedi 9 Févr<strong>ie</strong>r 1907<br />
MAISONS<br />
«-*»• —ï" «-Ç~» •"r- "<br />
0-«*;a'aj KMTî&id's, faaiî Catx'.i, ciafioïim<br />
|_ e5 CUr8, > »sbl*3, 43, r. 4) iîtî, SiS-'îil<br />
^ gsîis» vêlements, place Esquirol.<br />
^gyj.er, Joaill<strong>ie</strong>r, orfèvre, r. Pomme.<br />
Perchez, chemis<strong>ie</strong>r, r. Als.-Lorraine,<br />
fflonbrun, c roaa ; ina taairt», r. Po nui.<br />
FauPi©,napi8:-» »ui', 13, r. iUS-<br />
«ii.-î.-i-, 10, r. T.-i«<br />
r», Objets d'art r. Ahvii-ï,!. 1<br />
iC-Pttte t"a&ns»ir» i %r. Als-Lof<br />
*.:erioas-.i7j:lî, r. Aliaî '.-IiO .33<br />
t n o s- 8i! H s i q u o S 30 i -i 5 ïa .-tia. T. Po n n<br />
f.u Paràgon.Para-iaîts, z\ », Ah*»!.)?<br />
V Espert, a:fia iris, b *• l'art. 20, y . Al».tf»<br />
Oliv<strong>ie</strong>r, conûseur, 27, rua Lafayette<br />
& ©reh 'dée,îl ; . 5:!it;i.-3 , .!33,T3,r.L?,rv;Hi!<br />
Serbes, Corbsillea, Bouquë s Afan'aja. Téléph.10<br />
HagSori) comestibles, charcuter<strong>ie</strong> Ilna<br />
RgbU, wWiat 5 f>;fa..««:i >0i.'fo»l?.\im»<br />
Pspctsria gênôraîa. 44, f. AUm-it?<br />
p. Regraffe sa'i r. c», m elcros, âgée do 77 ans, ménagère à Sén-aiïfae,<br />
iamton de Lauzès, qui, le 18 octobre dern<strong>ie</strong>r,<br />
Sut prise en flagrant définit de colportage cl'afl-<br />
lumisWes de contrebande par la gendarmer<strong>ie</strong><br />
le La.bastkle-Miurat., est poorsuivle h la requê-<br />
e d© l'iadininistration des con'irrtbutions indi-<br />
rectes.<br />
Reconnue coupaâjùe, la femme Delcros a été<br />
-ondamnée par défaut à 300 francs d'amende,<br />
.A. la ooinfiscation des aillnmettî® isais<strong>ie</strong>s et. aux<br />
dépens.<br />
Lîtire Pactorala de Mgr l'Evêque de Tarbes<br />
(SUITE)<br />
N'est-il pas consolant de penser que notre<br />
guide, notre médecin, notre appui, courbé<br />
comme nous sous les épreuves et les douleurs<br />
qui affligent ta v<strong>ie</strong>, saura d'autant m<strong>ie</strong>ux com-<br />
prendre et soulagar nos maux ?<br />
Le Fils de D<strong>ie</strong>u lui-même, lorsqu'il voulut<br />
gagner notre amour, n'a-t-U pas revêtu notre<br />
immunité, n'est-il pas devenu, par l'Incarna-<br />
tion, l'un de nous, « semblable en tout dit l'A-<br />
pôtre, sauf le péché », à ses frères ? Car « ce<br />
n'est pas a des Anaes qiCil v<strong>ie</strong>nt en aide, mais<br />
a la postérité d'Abraham, et, s'il s'est rendu<br />
semblable à nous, cest afin d'être un Pontife<br />
miséricord<strong>ie</strong>ux et qui s'acquittât fidèlement de<br />
rc qu'il faut auprès de D<strong>ie</strong>u, afin d'exp<strong>ie</strong>r les<br />
péchés du peuple, car c'est parce qu'il a souf-<br />
farl et a été lui-même éprouvé, qu'il peut se-<br />
courir ceux qui sont éprouvés- ». Ainsi, selon<br />
la sublime théolog<strong>ie</strong> de l'Apôtre, à l'exemple<br />
du Souverain Prêtre, ses ministres porteront<br />
la même livrée, pour répandre les mêmes<br />
b<strong>ie</strong>nfaits ; ils ne seront pas des Anges, mais<br />
des hommes. Oui, des hommes tirés de la mas-<br />
se commune par l'appel de D<strong>ie</strong>u, choisis par<br />
lui, marqués du sceau de l'élection. Il puri-<br />
f<strong>ie</strong>ra leurs lèvres, organe de la vérité, consa-<br />
crera leurs mains, imprimera dans leur âme<br />
un cairactère ineffaçable. Oui, des hommes,<br />
mais transfigurés par un ministère qui les<br />
rapproche de D<strong>ie</strong>u et en fait comme des traits<br />
d'union entre le C<strong>ie</strong>l et la Terre.<br />
Hélas ! Nous ne pouvons le méconnaître, la<br />
perfection que réclame une vocation si haute<br />
est un idéal réalisé seulement par les Saints.<br />
Avant vous, et plus sévèrement que vous,<br />
prêtre constate avec humilité son Indigence.<br />
Tous les matins, au p<strong>ie</strong>d de l'autel, U se pros-<br />
terne devant son D<strong>ie</strong>u, se frappe la poitrine et<br />
confesse ses fautes ; il renouvelle trois fois<br />
l'aveu de son indignité, lia divine Host<strong>ie</strong> dans<br />
saa .mains, avant de lui ouvrir l'humble taber-<br />
nacle de son âme.<br />
Mais. dites-Nous. N. T. C. F„ — si yous vou<br />
clergé, tout un corps si hautement honorable,<br />
dans la honte de fautes individuelles ? Si ce<br />
©recédé était appliqué à tous les corps consti-<br />
tués, à la magistrature, à l'année, a 1 ensei-<br />
gnement quel cœur honnête ne protesterait<br />
pas avec indignation ? Et- qui ne voit pas que<br />
ce déluge de boue souillerait l'honneur même<br />
d'une nation ? . . , ,<br />
Ce qui prouve d'aïHcure comb<strong>ie</strong>n ces chutes<br />
isolées sont rares, c'est l'impartant» hors de<br />
toute proportion que leur donnent les mauvais<br />
journaux à l'affût des moindres scandales et<br />
empressés à les grossir outre mesure C est<br />
parce que le clergé est, dans son ensemble, Je<br />
corps le plus vertueux de la société, que ses<br />
défaillances individuelles sont plus étonnan-<br />
tes plus remarquées, plus retentissantes. L'e-<br />
olat même dont on les entoure est un homma-<br />
ge involontairi<br />
grité du corps<br />
un bruit si as.'<br />
ne serait pas r.<br />
et afflige le re<br />
la beauté et <<br />
peut être fière<br />
robe virginale<br />
poussière que<br />
peut laisser.<br />
Tout, aussi injuste est l'accusation lancée<br />
contre le clergé d'être l'ennemi de l'instruction<br />
populaire et d'ami des ténèbres et de l'ignoran-<br />
ce. Ici, l'od<strong>ie</strong>ux le dispute à l'invraisemblable.<br />
S'il est une véirité démontrée par l'histoire,<br />
c'est le zèle ardent, incessant, infatigable, que<br />
l'Eglise a déployé pour promouvoir l'instruc-<br />
tion populaire dans tons les siècles et à tous<br />
les degrés. A .peine est-elle constituée à l'au-<br />
rore de notre histoire nationa<strong>ie</strong>, qu'elle couvre<br />
le sol de ses fondations scolaires. Citons seu-<br />
lement le célèbre caoitulaire de Théodulphe,<br />
évoque d'Orléans en 797. « Que les prêtres éta-<br />
» Missent des écoles dans .les villages et las<br />
» bourgs, et, si quelques-uns des fidèles veu-<br />
» lent ileur conf<strong>ie</strong>r leurs petits enfants pour<br />
» leur apprendra les lettres, qu'ils se gardent<br />
» de les rebuter et de répondre à leur dé-<br />
fi monde par un refus, mais qu'ils s'appli-<br />
quent au contraire à les instruire avec une<br />
parfaite charité. Ils ne doivent exiger d'eux<br />
.aucune rétribution, et n'en recevoir même<br />
r<strong>ie</strong>n, si ce n'est ce que les parents songent<br />
à leur offrir volontairement et -par esprit de<br />
charité. »<br />
L'Eglise fonde en France, au moyer<br />
curé est le<br />
r représente<br />
Envoyé par<br />
nvoyé par le<br />
endotal : on ne mènerait pas<br />
dissant autour d'un fait qui<br />
^ordinaire. Une tache blesse<br />
1 ù proportion seulement de<br />
a pureté du tissu. L'Eglise<br />
la vertu de ses prêtres ; sa<br />
rde sa blancheur malgré la<br />
umaine faiblesse parfois y<br />
ministère spirituel ; 3' 1<br />
soins temporels,<br />
j La paroisse est une famille,<br />
j tonte famille, les membres doiv<br />
| au chef, les enfants au père. L<br />
père de ila. famille paroissiale ; U<br />
l'amour et l'autorité de l'Eglise<br />
l'évêque, cornu» iévêque est<br />
Pape, il est investi d'une mission divins qui |<br />
i a sa source en Noire-Seigneur Jésus-Christ, i<br />
1 C'est cette mission donnée au curé par l'ôvè- j<br />
j que qui <strong>ie</strong> constitue pasteur légitime de son \<br />
! troupeau. Hors de là, c'est Je schisme et i'iié- '<br />
: rés<strong>ie</strong>. j<br />
i Nulle autorité civile n'est compétente pour i<br />
; s'ingérer dans la direction des affaires spiri- i<br />
i tuelles, et, puisqu'on s'est plu si souvent à ré- I<br />
péter qu'il fallait distinguer le pouvoir reli-<br />
j g<strong>ie</strong>ux du pouvoir civil, que le maire devait :<br />
; être mai tre à la mair<strong>ie</strong> et le curé maître à<br />
S l'église, l'heure est venue de montrer qu'on<br />
I parlait sér<strong>ie</strong>usement.<br />
I Nous protestons -par conséquent .contre toute '<br />
: tentative d'intrusion dans nos affaires ecclé- i<br />
siastiqu.es. Nous n'acceptons et Nous ne recort- :<br />
naissons d'aucune manière ce qu'oi<br />
sorte d'organisation m<br />
principes constitutifs de<br />
que trille qu'elle est for<br />
l'immuable tradition de<br />
seize Universités répandues dai<br />
provinces. Elle . y offre gratuite<br />
gnement à des mill<strong>ie</strong>rs et des r<br />
tlianis. Au xvri' siècle, Il y ava<br />
pî<br />
toute<br />
eut r<br />
âge,<br />
nos<br />
que<br />
cotes que de paroisses,<br />
dans les villes, grandes et petite<br />
n'en comptons aujourd'hui. On l'a dit<br />
raison : « Si la sc<strong>ie</strong>nce actuelle est ar<br />
» leuse de ses lumières, si l'enseignement offl-<br />
» c<strong>ie</strong>l peut impunément imposer silence à ses<br />
» rivaux, s'il peut commettre la plus vl'e des<br />
» ingratitudes à l'égard des relig<strong>ie</strong>ux et des<br />
» prêtres, à qui le doit-il ? A ceux-là mémo<br />
qu'il chasse de leurs écoles et de leurs chai-<br />
res, qu'il assassine pour en hériter, puisque<br />
ceux-là ont été, pendant des siècles, les &eu>ls<br />
b<strong>ie</strong>n rares dans la \<br />
n'ont pas à .•«•lic<strong>ie</strong>r<br />
Un ravshant —- i<br />
lait plus ici que dai<br />
raissent vouloir rev<br />
Un de ces oarnivo<br />
ne dernière dans la<br />
mis à sa poursuite<br />
dre.<br />
Que les bergers 1<br />
w vocations sacer-dota.les, par t ordonné a Réault de sortir des lo'cûiïx disci-<br />
plinaires pour aller au peioton de punition ;<br />
iteau.lt ne voulut pas obéir, Mus le prétexte<br />
qu'il n'était pas en état de sortir parce qu'on<br />
ne l'avait pas conduit au lavabo. J^e caporal<br />
réitéra l'ordre devant deux témoins oppe'és<br />
et donna lecture des articles du Code de jus-<br />
tice militaire ; Réault s'obstina dans son re-<br />
fus ; et pendant qu'on l'amenait, à l'adjudant<br />
de semaine, il abreuva le caporal d'injures<br />
et. de .menaces.<br />
M. le cominis.sai.ro du gouvernement fait<br />
ressortir que Réault a été envoyé aux com-<br />
pagn<strong>ie</strong>s de discipline pour des fautes contra<br />
1 obéissance ; dans ce qu'on appelle « les ba-<br />
gnes militaires », l'accusé se conduisit si b<strong>ie</strong>n<br />
qu'il n a pas même eu un jour do consigne ;<br />
réintégré en France, il a punitions sur puni-<br />
tions. Après l'homme, M. le commandant<br />
Montrefet analyse les faits, qui constituent le<br />
crime de refus d'obéissance envers un supé-<br />
r<strong>ie</strong>ur, avec la circonstance aggravante de<br />
« pendent le service ».<br />
Aussi le réquisitoire se termine sur des con-<br />
clusions tendant à l'application d'une peine<br />
sévère.<br />
M 6 NoelVempare avec habileté des varian-<br />
tes entre les divers témoins, telles que les<br />
pièces de la procédure et les débats les ont<br />
établ<strong>ie</strong>s; dès lors, il y a doute sur les termes<br />
prononcés. Comment alors qualif<strong>ie</strong>r d'in jures<br />
et d'outrages des paroles que les jugés ne<br />
peuvent connaître exactement ?<br />
Le défenseur, analysant les faits, dit que<br />
la circonstance aggravante no peut être re-<br />
tenue ; il va même plue loin et sout<strong>ie</strong>nt que<br />
Réault n'a pas prononcé intentionnellement<br />
.des injures et se souvenant que le capitaine<br />
de Réault juge que ce soldat a une conduite<br />
morale, le conseil n'hésitera pas îï accorder<br />
lo bénéfice des plus larges circonstances atté-<br />
nuantes et de la loi de sursis.<br />
Le conseil de guerre déclare, â l'unani-<br />
mité, Réault coupable d'outrages avec me-<br />
naces, avec la circonstance aggravante do<br />
« pendant le service », par 5 voix contre 2 le<br />
condamne à six' mois de prison et, par 4 voix<br />
contre 3, lui accorde le bénéfice de la loi de<br />
sursis.<br />
VOL MILITAIRE. — Arthur Arènes, soldat au<br />
11° de ligne, né le 24 août .1883 à Frayssi.net<br />
(Lot), est accusé d'avoir, à Cas tel sarrasin, en<br />
novembre 1906, volé deux pantalons de treillis<br />
au régiment,, de les avoir déposés en ville et<br />
puis de les avoir vendus ; niais on n'a pu<br />
trouver les hommes auxquels ces pantalons<br />
ont appartenu ; Arènes reconnaît être l'au-<br />
teur des vols qu'on lui impute.<br />
M. le comnVssaire du gouvernement ne fait<br />
pas l'éloge de l'accusé ; son passé le lui inter-<br />
dit ; les vols imputés ont été avoués, l'enquête<br />
les a, en outre, établis et Arènes, qui guettait<br />
toujours quelque chose à gratter, sera frappé<br />
par le conseil ; il faut qu'une peine réprime<br />
les vols et morai.ise le voleur, si possible.<br />
M 0 Rous ne conteste pas les faits, mais il<br />
se demande pourquoi Arènes les a commis.<br />
C'est un jeune homme que la misère tuto<strong>ie</strong> et<br />
qui cherche à interrompre avec elle une con-<br />
versation trop continue ; pour la rompre, il<br />
s'est laissé aller à se procurer quelques sous<br />
| par la vente des deux pantalons.<br />
Mais y a-t-il vol militaire ? R<strong>ie</strong>n dans la<br />
cause ne démontre que les objets fussent la<br />
- propriété de l'Etat ; donc le conseil ne peut<br />
avoir la conviction que l'Etat ait été volé ;<br />
et, au l<strong>ie</strong>u d'un vol militaire, il ne reste<br />
qu'un vol simple. Le défenseur conteste même<br />
: le vol simple, car personne n'a reconnu être<br />
volé ; dès lors, l'acquittement s'impose.<br />
Le conseil de guerre déclare, à l'unanimité,<br />
Arènes coupable de vol militaire avec, la cir-<br />
constance aggravante de « pendant le ser-<br />
vice », et, par six voix contre une, le con-<br />
| damne à un an de prison.<br />
et VI<br />
appelle<br />
Ï cette<br />
le les<br />
a hiérarch<strong>ie</strong> catholi-<br />
ce par l'Evangile et<br />
.'Eglise.<br />
(A suivre.)<br />
VIELLE-AUBE. — Mouvement eîans !a pe?-<br />
conne! enseignant. — M. Verd<strong>ie</strong>, instituteur<br />
à Vig.nec, est transféré à Aulon ; M. Aspe,<br />
d'Aui'on, passe à Gnchan ; M. Sartïié, titu-<br />
laire à Guchaa, est promu à Vignec.<br />
Foire de Salnt-Blslse. — Lundi dern<strong>ie</strong>r s'est<br />
tenue à Guchen la foire de Saint-Biaise.<br />
Malgré >la neige accumulée en quantit<br />
sidérable dans la vallée et un froid de<br />
vifs, elle a été assez importante.<br />
Les éleveurs d'Auro ava<strong>ie</strong>nt amené bon nom-<br />
bre de bestiaux et presque tous ont pu traiter<br />
à. ion prix rémunérateur, car une hausse sensi-<br />
ble s'est manifestée.<br />
'Aussi les Aurois sont-ils un peu réconfortés :<br />
leurs troupeaux trop nombreux cette année re-<br />
lativement à la récolte engrangée, ne pour-<br />
ront souffrir du manque de fourrage pou-<br />
vant être ainsi écoulés vers la plaine.<br />
En outre, les affaires traitées<br />
à nos cultivateurs de faire une<br />
sion de grain jusqu'à la récolte,<br />
Manufacture des tabacs<br />
M. I.eui^-Antoine Dulon a été nommé otv<br />
vr<strong>ie</strong>r titulaire du cadra technique (électricité!<br />
a. U Manufacture des tabacs, par arrêté d»<br />
directeur général des manufactures d'Etat.<br />
Société d'Agriculture<br />
Séance du samedi 0 févr<strong>ie</strong>r<br />
Ordre du jour : De la propriété IndivtdtKfk<br />
du sol, par M. Daguilhon-Pujol.<br />
Union française anu'alcooliqua<br />
La Ligue de propagande antialcoolique dt,<br />
Lycée do l'oulouso a tenu h<strong>ie</strong>r sa réunion gé»<br />
nerale annuelle, dans la salle capitulnlre des<br />
jacobins. Après tes paroles de M. Paul<br />
Rariux, président sortant, qui a exposé les<br />
brûlants succès remportés au cours de l'an-<br />
née 1908, il a été procédé à l'installation du<br />
nouveau bureau.<br />
La séance a été clôturée par une très inté-<br />
ressante conférence de M. Max Vici<strong>ie</strong>seMes<br />
La Capture des Ch<strong>ie</strong>ns<br />
On nous adresse la plainte suivante, cru*<br />
est, du reste, des plus fondées :<br />
« La municipalité s'en prend maintenant<br />
aux ch<strong>ie</strong>ns ; qu'elle mette en fourrière les<br />
ch<strong>ie</strong>ns errants qui pullulent dans notre bon-<br />
ne ville, nous n'y voyons aucun Inconvén<strong>ie</strong>nt;<br />
mais qu'elle fasse prendre au lasso un ch<strong>ie</strong>n<br />
do luxe et de chasse, un prem<strong>ie</strong>r prix d'ex-<br />
position canine toulousaine, devant la porta<br />
de sa demeure, en présence de son gard<strong>ie</strong>n ©t<br />
malgré ses protestations, sous prétexte qu'il-<br />
n'a pas au coll<strong>ie</strong>r la plaque municipale, c'est<br />
un abus excessif, d'autant plus qu'on a refusé<br />
do délivrer ladite plaque audit ch<strong>ie</strong>n, payant<br />
impôt dans une autre localité.<br />
» En définitive, l'erreur commise a. été re-<br />
connue ; mais nous devons signaler le peu de<br />
courtois<strong>ie</strong> et de ménagements de la police,<br />
en cette circonstance. »<br />
Ba! de S'Associatioa des Etudiants<br />
A l'occasion des fêtes de Carnaval, l'Associa»<br />
tion des étudiants donnera, dimanche soir,<br />
un grand bal dans l'élégante salle Riche, en-<br />
trée <strong>rue</strong> Fermât.<br />
MAIS<br />
SOLDE<br />
ruo Msscc-Lorrsiae<br />
(AU rnuMinn<br />
da BLOUSES eî JUPONS<br />
Le Fer Bravais est le meilleur remède<br />
conti<br />
Mess<br />
les pâles couleurs, la fai-<br />
générale, les etourdissemenis, etc. *<br />
con-<br />
plus<br />
Iront<br />
prov<br />
bois.'<br />
in la sema<br />
m ; on s'e:<br />
ifll T<br />
r n<br />
Ej<br />
IA PROWIÊRB MARQUE DU MONDE<br />
Expos tion de 1900. Grand Prix<br />
Le seul acconié aux Coffres-Forts et remporta su-.'<br />
tous les fabricants français et étrangers.<br />
ii- Tous ceux gui ont leurs Titres,<br />
sL leurs Bijoux ou leurs Livres<br />
de Cctïipîes ricins un coffra*<br />
'M'ïjà /«»'' PîCHET, assit elti au 'mur<br />
l$'ff;y':Si : jff\ s'il CM de citte dimension, soid<br />
' l< Seul < ,'( cv sse/v d'il m."-<br />
Sécurité absolue contr*<br />
«^...ixitfcis <strong>ie</strong> V0 ] e j rïncendls<br />
bucc ursala a TOULOUSIS. Square du Gapitole, 1C<br />
mais on n a pu<br />
assent don.<br />
i de COTEAU. 1U ileïrés, J% SB; ir. les<br />
I franco à votre Ours. ^ Esc"5<br />
I DEROL.IlÉuisiEoRft Bél<strong>ie</strong>rs (Hér").Ec<br />
les seuls professeurs' di<br />
maîtres<br />
France<br />
On a fermé, dans ces<br />
-mille écoles chrét<strong>ie</strong>nnes<br />
et pourvues de pro<strong>ie</strong>s<br />
voués ? L'Eglise, qui r<br />
de répandre la lumière,<br />
la bouche d'un de ses membres<br />
la v<strong>ie</strong>ille<br />
nfltlHl 1 i i 11 Cour (FAsisses<br />
dern<strong>ie</strong>r» temps, seize<br />
Qui les avait fondées<br />
surs instruits et dé-<br />
\ cessé de vouloir et<br />
et qui a proclamé, par<br />
que « figno-<br />
la source<br />
Institut Catholique<br />
rance est le plus grand des maux<br />
de tous les maux. »<br />
Iil faudrait, pourtant s'entendre sur le choix<br />
des gr<strong>ie</strong>fs. Tantôt on accuse l'Eglise de favo-<br />
riser l'ignorance, tantôt on lui reproche de<br />
multipl<strong>ie</strong>r ses foyers d'enseignement, et on les<br />
éteint brutalement l'un après l'autre, depuis<br />
dix ans. Hélas 1 c'est que toutes les armes sont<br />
bonnes aux mains de nos ennemis, qu'importe<br />
qu'elles so<strong>ie</strong>nt loyales ou non, pourvu que les<br />
coups portent !<br />
Sans doute, les hommes tant soit peu ins-<br />
truits abandonnent aujourd'hui ce gr<strong>ie</strong>f, pour<br />
se rejetai- sur une autre accusation, tout aussi<br />
peu fondée ,et qui se résume ©n cette expres-<br />
sion, dénuée de sens non moins que de jus-<br />
tice : île gouvernement des curés ! Que d© sot-<br />
tises débitées et accréditées dans certains mi-<br />
l<strong>ie</strong>ux sous le couvert de cette formule ! Mais<br />
dites-Nous, en vérité, N. T. C. F., où l'avez-<br />
vous vu et expérimenté, ce gouvernement des<br />
curés ? Le pasteur d© votre paroisse poursuit-<br />
il un autre intérêt, se propose-t-il un autre but<br />
que de vous enseigner l'esprit et la pratique<br />
l<strong>ie</strong> votre retligion ? Est-il intervenu violemment<br />
dans l'administration de vos affaires pairiticu-<br />
lières et communales ? Vous a-t-il molestés ou<br />
gênés dans vos intérêts publics ou privés en<br />
quoi que ce soit ? Nous n'ajoutons pas : les<br />
curés gouvernent-ils la République ? Car vous<br />
croir<strong>ie</strong>z à une facét<strong>ie</strong>, fort déplacée dans la<br />
bouche de votre évêque. Non, non, en fait de<br />
gouvernement, votre prêtre ne prétend, n'as-<br />
pire qu'à vous conduire au c<strong>ie</strong>l.<br />
Reste un dern<strong>ie</strong>r gr<strong>ie</strong>f, dont l'injustice de-<br />
vrait éclater aux yeux les plus fermés à l'évi-<br />
dence. Nous hésiterions à le combattre une<br />
fois de plus, par crainte de fastid<strong>ie</strong>uses redi-<br />
tes, si ce préjugé n'était opiniâtrement entre-<br />
tenu par nos ennemis et cultivé dans l'âme<br />
populaire. On ne cesse donc de répéter que<br />
» le clergé est hostile à la République », et, à<br />
ce titre, il explique et justif<strong>ie</strong> les défiances et<br />
les attaques dont il est l'objet. D<strong>ie</strong>u sait com-<br />
b<strong>ie</strong>n d'hommes, (dont quelques-uns prétendent<br />
être de bonne foi, vous disent avec une sorte<br />
de terreur que, si l'on n'y prend garde, les<br />
prêtres vont monter à l'assaut de nos institu-<br />
tions politiques et faire violence à la volonté<br />
nationale. Et, chose étrange, ce sont les mê-<br />
v mes hommes qui affirma<strong>ie</strong>nt tout à l'heure<br />
' que le clergé n'est plus qu'un fantôme, qu'une<br />
ombre qui va s'évanouir, un cadavre qui at-<br />
tend la sépulture ! Voyez la contradiction ! Et<br />
ce cadavre, on feint de le (redouter, on grossit<br />
son influence, quand la consigne est d'avoir<br />
l'air effrayé ; on lui donne des proportions me-<br />
naçantes, pour autoriser à le frapper encore<br />
et d© plus en plus. N. T. C. F., regardez en<br />
face cette accusation et nos accusateurs. Met-<br />
tez-les au défi de dam<strong>ie</strong>r une preuve de ce<br />
qu'Us avancent. Depuis que la République<br />
existe en France, qu'on cite une parole d'un<br />
Pape, qu'M s'appelle Léon XIII ou P<strong>ie</strong> X, une<br />
seule parole qui soit, non pas hostile, mais<br />
même défavorable à la forme de nos institu-<br />
tions nationales. Dans leurs protestations les<br />
plus légitimes contre certaines mesures où les<br />
droits essent<strong>ie</strong>ls d.o ilEgiis© éta<strong>ie</strong>nt violés, les<br />
Papes n'ont jamais cessé de témoigner leuir dé-<br />
férence envers la République française.<br />
L'épiscopat français n'a pas suivi une autre<br />
ligne de conduite ni tenu un autre langage. H<br />
y a quelques mois à peine, quand, après le3<br />
travaux de leur seconde assemblée plénière,<br />
les évèques de France se réunirent à Notre-<br />
Dame de Paris, guidés par leur toi et leur pa-<br />
triotisme, et non, certes, séduits par les fa-<br />
veurs gouvernementales, ils appelèrent, de-<br />
vant le Saint Sacrement exposé,' les meilleu-<br />
res bénédictions du C<strong>ie</strong>l sur la République<br />
française et chantèrent tout d'une voix la<br />
prière nationale : Domine, salvam fae Rempu-<br />
blicam et exaudi nos in d<strong>ie</strong> qua invocaveri-<br />
mus te !<br />
Voilà le spectacle qu'ils ont donnê\au monde<br />
dans la v<strong>ie</strong>ille basilique où est écrite en sou-<br />
venirs ineffaçables toute l'histoire relig<strong>ie</strong>use<br />
et nationale de notre patr<strong>ie</strong>.<br />
En agissant ainsi, les évèques ont suivi la<br />
doctine et l'exemple de leur Divin Maître qui<br />
« fut fidèle et affectionné jusqu'à la fin à sa<br />
patr<strong>ie</strong>, quoique ingrate », comme dit Bossuet.<br />
Les prêtres les imitent. Chaque dimanche, et<br />
jusque dans la plus humble église de village,<br />
ils répètent lia prière pour la République, et<br />
cet acte de piété suffirait seul à réduire au al-<br />
liance ceux qui osent mettre en doute la sincé-<br />
rité de notre loyalisme. Non. N. T. C. F.,<br />
çroyez-en votre évêque, ce n'est pas nous qui<br />
, la ferons mourir. M<strong>ie</strong>ux inspirés que certains<br />
CONFÉRENCES CE M. L'ABBÉ SUATJ<br />
M. l'abbé Su au a continué, dimanche, la sé-<br />
r<strong>ie</strong> de conférences qu'il a entreprise à l'Insti-<br />
tut catholique pair une étude sur le sentiment<br />
irrélig<strong>ie</strong>ux.<br />
R<strong>ie</strong>n que ce titre indique la thèse hard<strong>ie</strong> de<br />
l'orateur : la base de l'incroyance est, à son<br />
avis, un sentiment et non une démonstration.<br />
Cette conférence a été une vigoureuse cam-<br />
pagne contre l'indifférence. La v<strong>ie</strong> spirituelle<br />
qui est en nous est contrariée dans ses progrès<br />
par la v<strong>ie</strong> chamelle et la v<strong>ie</strong> rationnelle. Et il<br />
est facile de voir que l'homme indifférent aux<br />
choses de D<strong>ie</strong>u, parce qu'il est attaché à la<br />
chair, donne pour fondement à son in-<br />
SKitiments ou ses<br />
;ate pour l'homme<br />
acoup de finesse et<br />
iau poursuit la clé-<br />
' homme peut faire<br />
en-<br />
croyance uniquement<br />
passions.<br />
La question est plus<br />
rationnai. Et c'est ave<br />
de subtilité que M. l'ai<br />
monstratiion de sa thé<br />
servir sa raison à la prospérité de sa v<strong>ie</strong> s<br />
suelte, ce qui retombe dans le cas précédent ;<br />
ou b<strong>ie</strong>n, il est indifférent par orgueil, parce<br />
qu'il a décidé de n'admettÉre que les vérités<br />
qui ne dépasseront pas sa raison ; ou b<strong>ie</strong>n,<br />
sysiéiinaliquem-ent, il décide qu'il fera silence<br />
sur D<strong>ie</strong>u et la religion, c'est le cas de l'école<br />
neutre. Au fond de toutes ces attitudes nous<br />
retrouvons de -purs sentiments.<br />
Mais l'incrédule doctrinaire ? dira-t-on. Il<br />
existe, pourtant.<br />
M. l'abbé Suau s'attache alors, dans la '9r><br />
nièro part<strong>ie</strong> de sa conférence, à prouver que<br />
cet incrédule ne peut proclamer avec éviden-<br />
ce la fausseté des trois propositionsc qui ré-<br />
sument la croy.'lace : l'existence de D<strong>ie</strong>u,<br />
l'immortalité de l'âme, la divinité de Jésus-<br />
Christ. La question des origines a beau être<br />
reculée, elle rev<strong>ie</strong>nt toujours , et l'on écarte<br />
le théisme, finalement, parce qu'on veut le re-<br />
jeter et non point parce qu'il n'offre aucune<br />
probabilité ; les découvertes sc<strong>ie</strong>ntifiques ont<br />
laissé tout ent<strong>ie</strong>r le problème de 1 'âme ; ©t<br />
l'histoire, en dehors de la solution relig<strong>ie</strong>use,<br />
ne saurait expliquer la personne de Jésus-<br />
Christ.<br />
Donc, à la base de l'incrédulité, le distingué<br />
conférenc<strong>ie</strong>r voit des postulats, voulus par<br />
insouciance ou par révolte. On fait appel<br />
tantôt aux principes a priori, tantôt aux faits<br />
pour rejeter les faits qui gênent ou les vérités<br />
qui déplaisent. En tout cela, c'est la volonté<br />
qui joue le principal rôle, non la raison ; c'est<br />
1 incrédulité qui repose sur un sentiment et<br />
non la foi. A.P.<br />
Le Centenaire du Lycée<br />
LA MESSE A SAINT-JÉRÔME<br />
Comme nous l'avions annoncé, suivant une<br />
p<strong>ie</strong>use pensée d'un certain nombre d'anc<strong>ie</strong>ns<br />
élèves du lycée, une messe a été célébrée h<strong>ie</strong>r<br />
matin, à 9 heures, dans l'église Saint-Jérome,<br />
à l'occasion des fêtes du centenaire de la fon-<br />
dation du lycée, pour le repos de l'âme des<br />
anc<strong>ie</strong>ns maîtres et élèves de la maison.<br />
M. l'abbé Crouzil, professeur à l'Institut ca-<br />
tholique, anc<strong>ie</strong>n élève du lycée, est monté à<br />
l'autel. M. le chanoine Baron, curé de la pa-<br />
roisse, également anc<strong>ie</strong>n élève du lycée, oc-<br />
cuvxiit sa stalle.<br />
Anc<strong>ie</strong>n élève et fils d'un anc<strong>ie</strong>n proviseur du<br />
lycée, Mgr Batiffol, recteur de l'Institut ca-<br />
tholique, est monté en chaire ©t a prononcé<br />
une allocution.<br />
Mgr Batiffol a dit que la prière pour les<br />
morts est une affirmation de foi et eu même<br />
temps un acte de solidarité avec ceux qui ne<br />
Sont plus, acte basé sur le dogme de la com-<br />
munion des saints. Cet acte, on le doit surtout<br />
aux am.is aux anc<strong>ie</strong>ns camarades. La v<strong>ie</strong> sé-<br />
pare souvent ceux qui se sont assis sur les<br />
nomes bancs, en tait quelquefois des adver-<br />
saires -cependant, 1uan
Samedi S Févr'er 1907<br />
Farines,<br />
avril, 30 20<br />
Terme<br />
MARCHE DE PARIS<br />
r>u s févr<strong>ie</strong>r.<br />
Oouràat, 20 00 : prochain, 30 10 ; mars-<br />
cle mal, 30 00 ; ten-<br />
: consommation, 52.<br />
:lialn, 23 50 ; mars-<br />
; 4 île mai, 23 55 ;<br />
nain, n 75<br />
i de mai,<br />
; mars<br />
17 75 ;<br />
h de mars, 30 45 ; (<br />
; circulation, 5,700<br />
Blés. — Courant, sa 45 ; pro<br />
avril, 23 55 ; k d* mars, 23 65<br />
tendance ferme.<br />
Seigles. — Courant, 17 75 ;.pr<br />
avril, 17 75 ; 4 cle mars, 17 75<br />
tendance nominale!.<br />
S U ifs, _ <strong>paris</strong>, 88 ; province, 88.<br />
Avoines. — Courant, 20 15 ; province, 20 40 ; mars-<br />
avril, 20 50 ; k de mars, 20 00 ; 4 de mai, 20 30 ; ten-<br />
dance soutenue.<br />
Colza. — nisnonlble en cuves à nu, 78 ; courant,<br />
T7 50 ; prochain, 72 50 ; mars-avril, 70 ; 4 cle mai,<br />
64 25 ; tendance ferme.<br />
Lin. — Disponible en cuves à nu, 49 25 ; courant,<br />
«9 ; prochain, 49 25 ; 4 de mai, 49 25 ; tendance<br />
lourde.<br />
Alcools. — Disponiblle, 40 ; courant, 40 -, prochain,<br />
40 50 ; mars-avril, 40 75 ; 4 de mai, 41 75 ; 4 dern<strong>ie</strong>rs,<br />
38 25 ; 3 d'octobre, 37 25 ; tendance ferme : stock,<br />
E0 475 ; circulation. 2,000.<br />
Sucres. — Disponiblle, 25 50 ; courant. 25 50 ; pro-<br />
chain "6 125 ; 4 Ue mars, 2ô 50 ; 4 de mai, 27 ;<br />
tendance lourde : roux cuités, 2-2 875 ; autres jets,<br />
22 875 ; raffinés, 50.<br />
MARCHÉ DE BORDEAUX<br />
Du 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />
Blés. — On cote : blés Orléanais, 22 75 ; Deux-Sè-<br />
vres (Vendée), 22 1t ; blé Amérique, 23 50.<br />
Faiiaes du haut pays, 32 50 à 32 75 -, de la région,<br />
32 à 33 25, suivant marques déduction usage du<br />
centre. 29 50 à 30. • ,£<br />
Sons et repasses. — On cote : sons gros, la 7a ;<br />
di!o ordinaires, de 14 25 à 14 50 ; dito Plata, 13 7o.<br />
On cote • reliasses Unes, 17 50 -, dito ordinaires, de<br />
il 25 à 14 50 ; dito Plata, de 13 50 à 13 75.<br />
Maïs — On cote : en disponible mais Plata jaune,<br />
10 50 ;' blanc, 18 sur févr<strong>ie</strong>r ; Cinquantini à livrer<br />
^Avoines. 1 — Tendance ferme, crises hiver Poitou,<br />
21 • Bretagne grises, 20 75 ; rousses, 13 50 ; Amérique<br />
^Seigles ' — Pays, 18 à 18 75 les 100 kilos.<br />
Orges. — Algér<strong>ie</strong>, 1«.<br />
Foin — On cote 11 les 100 Kilos ou 65 francs les<br />
101 botte': de 6 kilos ; luzerne, 11 les 100 kilos ou<br />
K francs les 101 bottes de 0 kilos ; paille-froment,<br />
on cote • 3 fr 50 les 100 lciles : paille-seigle, on cote :<br />
S 50 les 100 kilos. Ces prix s'entendent franco Bor-<br />
deaux.<br />
HAUTE-GARONNE<br />
Toulouse, S févr<strong>ie</strong>r.<br />
Denrées. — Bladettes et blés fins supér<strong>ie</strong>urs, les<br />
80 kilos 19 à 19 25 ; bladettes et blés bonne qualité,<br />
s et blés ordinaires, 18 50 ; blés mlta-<br />
<strong>ie</strong>igilc, les 75 kilos, de 13 à 13 5 0-, orge,<br />
s, d-e 10 à 10 25 ; avoine, de 10 25 à 10 50 ;<br />
s ; maïs blanc, les 75 kilos, de 13 50 à 14:<br />
Pl<strong>ie</strong>ct., de 28 à 30 ; fèves, les 05 kilos, 12;<br />
res, les 80 liilos, 25.<br />
et issues. — Premières, les 122 kilos, 41 ;<br />
30 ; larine déclassée, dite R. G., les 100<br />
7 50 à 18 ; sons gros, les 100 kilos, de 12 50<br />
îsfms, 13 50 les 100 kilos.<br />
Graines fouragërcs. — Luzerne (sainfoin du pays),<br />
de 90 à 100 ; esparcette, l'hect., de 9 50.<br />
Foin, '0 50 ; sainfoin, Ire coupe (nouveau), 5 50 ;<br />
2e et 3e coupes, 6 20 ; paille blé, 3, le tout les 50<br />
kilos.<br />
TARN-ET-GARONNE<br />
Lauzerte.<br />
Foire du 4 févr<strong>ie</strong>r. — Malgré les fortes gelées de<br />
ces dern<strong>ie</strong>rs jours, notre foire a été très belle. Nom-<br />
breuses affaires traitées aux divers marchés, aux<br />
cours suivants :<br />
Marché à la volaille. — Grande animation, ventes<br />
très actives ; on s'aperçoit que le mardi gras est<br />
dans quelques jours. Poules et poulets, de 90 centi-<br />
mes à 1 franc Je demi-kilo ; pintades, de 5 francs à<br />
5 fr. 50 ; 'Pigeons, de 1 à 1 fr. 50, le tout la pairo ;<br />
dindons, de 00 à 70 cent, le demi-kilo ; œufs, 1 40 la<br />
douzaine.<br />
Halle aux grains. —- Blé de 18 à 18 fr. 50 ; maïs,<br />
de 15 a 15 fr.M ; noix, cle 4 a 4 fr. 50 le double dé-<br />
calitre ; fèves, de 18 à 20 fr. l'hectolitre.<br />
Marché aux bestiaux. — Fol rail des m<strong>ie</strong>ux gar-<br />
nis ; nombreuses transactions opérées. Cours tendant<br />
à la hausse.<br />
Marché aux porcs gras. — Vendus de 35 à 60 fr.<br />
les 50 kilos, poids vif.<br />
Nègre pelisse.<br />
Halle aux grains. — Blé, 18 fr. 50 ; avoine, 12 fr.-,<br />
maïs, 13 fr. 50 ; fèves, 16 francs ; haricots, 32 fr. 50;<br />
seigle 15 francs ; orge, 13 fr. 50 ; méteil, 10 fr. 50 ;<br />
le tout l'hectolitre ; sons, 7 francs ; repasses. 9 fr. 75,<br />
le tout le quintal ; pommes do terre, 5 francs les<br />
50 kilos.<br />
Place à la volaille. — Poulets, 4 fr. 50 ; poules<br />
v<strong>ie</strong>illes, 5 francs dindons, 13 francs ; dindes, 10 fr.;<br />
chapons, 7 fr. 50 ; pintades, 5 fr. 50 ; canards, 4 50,<br />
le tout la paire ; lapins domestiques, 1 fr. 30 la pièce;<br />
ceufs, l fr. 40 la douzaine.<br />
Caussade.<br />
Foire du 4 févr<strong>ie</strong>r. — Peu de monde à notre foire;<br />
néanmoins, marchés aux bestiaux b<strong>ie</strong>n garnis et<br />
transactions nombreuses. Voici les principaux cours<br />
pratiqués :<br />
Bœufs de 35 à 3S francs ; vaches, de 23 a 3J fr.;<br />
ras, de 50 à 62 francs, le tout les 50 kilos,<br />
if ; veaux, de 1 il 1 fr. 10 ; moutons, de 75<br />
^centimes ; agneaux, 90 centimes, le tout le kilo;<br />
porcelets, de 25 il"50 francs la pièce.<br />
Poules, de 75 à 80 centimes ; poulets, de 90 centi-<br />
mes à 1 franc ; dindons, de CO a. 05 centimes, le tout<br />
le demi-kilo ; lapins domestiques, de 1 50 a 2 50<br />
la pièce ; œufs, la 1 30 à 1 fr. 35 la douzaine.<br />
Blé 18 fr. 50 ; seigle, 15 francs ; avoine, il fr. 50 ;<br />
orge,12 francs maïs, 14 francs ; fèves, 10 fr. 50, le<br />
tout l'hectolitre.<br />
GERS<br />
Bœuftr de 35 S 36 francs ; vaches, de 30 il 32 fr.;<br />
porcs, de 50 i 55 francs, le tout les 50 kilos, roids<br />
vif.<br />
Veaux, de 90 à 95 centimes ; moutons,, 1 franc ;<br />
agneaux, 1 franc, le tout le kilo, poids vif.<br />
BIBUOGïtflPb<br />
CARÊME DE 1907. — CONFERENCES DE NOTRE-<br />
DAME DE PARIS<br />
Ensemble des sujets traités cette année par M.<br />
l'abbé Janv<strong>ie</strong>r ; Le Vice et le Péché, leurs caissest :<br />
1- Do l'antagonisme du péché et de la loi éternel-<br />
le ; 2" Les puissances extér<strong>ie</strong>ures du péché : de 1 im-<br />
possibilité pour D<strong>ie</strong>u de participer a la ma içe au<br />
péché ; 3° les puissances extér<strong>ie</strong>ures du péenè : }«<br />
démon ; 4* les puissances extér<strong>ie</strong>ures du péché : <strong>ie</strong><br />
péché originel ; 5° les puissances extér<strong>ie</strong>ures du po-<br />
ché : influence du péché originel sur les pèches per-<br />
sonnels.; 6" les puissances Intér<strong>ie</strong>ures du péché.<br />
Retraite pascale. — V La faiblesse de l'écrit ;<br />
2" la malice de la volonté ; 3* l'intlrmité de la chair;<br />
4* les péchés capitaux ; 5" le rôle des puissances du<br />
péché dans la passion de .lésus-Cbrist ; 0* la victoire<br />
de l'Eucharist<strong>ie</strong> sur les puissances du péché<br />
Retraite Pascale. — r La faiblesse de pèsprtt ;<br />
2° La. malice de la volonté ; 3" L'infirmité de là<br />
chair ; 4' Les péchés capitaux ; 5* Le rôle des puis-<br />
sances du péché dans la passion de Jésus-Christ ;<br />
6* La victoire de l'eucharist<strong>ie</strong> sur les puissances du<br />
péché.<br />
Ces conférences seront<br />
sept fascicules, dont six<br />
manches de Carême, et<br />
tràltt Pascale.<br />
On s'abonne à la librair<strong>ie</strong> Edouard Priva!, <strong>rue</strong> des<br />
Arts, 14, à Toulouse, au -prix de 2 francs.<br />
sacrés a l'action régionale de la Fédération du Sud-<br />
Est montrent la valeur de la revue, l'opportunité de<br />
ses tendances et de sou action.<br />
Pour recevoir ce nur<br />
bres) .1. M. l'administra<br />
Abonnement, 4 francs p<br />
envoyer 0 fr. .15 (tim-<br />
io, quai Tilsitt, Lyon.<br />
Du 8 févr<strong>ie</strong>r (déiiêel<strong>ie</strong> télégraphique)<br />
AU COMPTANT<br />
corsa i COURS<br />
PHfa.ÇU. | DU JOClt<br />
porc<br />
polci<br />
bladel<br />
ns, 13 :<br />
ées chaque semaine en<br />
l'&spondant aux six di-<br />
fasclcule, pour la ttc-<br />
Fleurance.<br />
à 18 95 les 80 kilos ; maïs, 15 fr.;<br />
11 francs ; haricots, 50 francs ; fè-<br />
pommes de terre, 5 fr. 50, le tout<br />
Blé, cle 18 50<br />
avoine, de 10 à<br />
ves, 15 fr. 50 ;<br />
l'hectolitre.<br />
Foin, 4 francs<br />
los. , „.<br />
Vin, de 25 à 30 francs les 22o litres.<br />
Œufs, de 1 10 à l fr. 15 la douzaine..<br />
O<strong>ie</strong>s grasses, 2 fr. 30 le kilo ; poules,<br />
poulets, de 4 à 5francs ; canards, 6 fia<br />
des de 5 50 à 6 fr. 50, le tout la paire.<br />
paille, 2 fr. 50, le tout les 50 ki<br />
i fi fr.;<br />
pinta-<br />
A TRAVERS LES REVUES<br />
La Chronique du Sud-Est publ<strong>ie</strong> dans son pre-<br />
m<strong>ie</strong>r <strong>numéro</strong> de celte année, sous le titre Les Ucali-<br />
tudes, un commentaire social du sermon sur la Mon-<br />
tagne qui servira d'épilogue à la troisième sér<strong>ie</strong> des<br />
études -publiées par M. Georges (joyau : Autour Au<br />
catholicisme social. Ceux qui savent l'intérêt et le<br />
charme des pages consacrées par réminent écrivain<br />
aux différents aspects du catholicisme seront iu-ii-<br />
reux d'avoir celle primeur.<br />
Il faut signaler d'une façon toute particulière un<br />
rapport : La Réorganisation de, l'Enseignement chré-<br />
t<strong>ie</strong>n, lu par M. Critinon à l'assemblée de l'Associa-<br />
tion générale de l'Enseignement primaire libre, pré-<br />
sidée par S. E. le cardinal Couillé. Ce rapport fait<br />
connaître l'état actuel des œuvres entreprises par<br />
l'Association : inspections, examens, écoles norma-<br />
les.<br />
Romain continue Dans la plaine lombarde ses<br />
communications si instructives sur J 'action des ca-<br />
tholiques sociaux en Ital<strong>ie</strong> par l'histoire des insti-<br />
tutions socialels de Treviglio, confirmant par un<br />
nouvel argument cette conviction profonde que le<br />
labeur social est un ferment de liberté.<br />
Complétant ce <strong>numéro</strong>, Le Témoignage, cle Réroy.<br />
Le Fait social, de J. Tourret, avec les chapitres con-<br />
I'ONDS D'ÉTAT<br />
3 % •;<br />
3 % amortissable<br />
Dette tunis<strong>ie</strong>nne<br />
RuSiO 4 % 1S07 Ct 1S69<br />
— 4 % 1880<br />
— 4 or 1S39<br />
_ 4 % or 1890<br />
— 4 % or 1SQ3<br />
_ 4 % or 1894<br />
Consolidé 4 % 1" et 2' sér<strong>ie</strong>s<br />
— 4 % 1901<br />
_ 3 % or 1S91<br />
_ 3 % ôr IS96<br />
— 3 i % or 1391<br />
Russe 1900<br />
Letrc-s do gage 3 i<br />
Bons ruasses i90i<br />
ital<strong>ie</strong>n 5 %<br />
Espagne extér<strong>ie</strong>ure (cours 30 p.).<br />
Autriche or 4 %<br />
Hongrois 4 °„', ,<br />
Egypte unifiée...,<br />
Argentine (R^piiui.) 5 % 1886<br />
Portugal 3 %<br />
ACTIONS<br />
Banque de France<br />
Crédit Fonc<strong>ie</strong>r<br />
Crédit Lyonnais<br />
Banquo de Paris<br />
Comptoir d'Escompte<br />
Société générale<br />
Banque franco-espagnole<br />
Banque Ottomane<br />
Midi<br />
Orléans<br />
Paris-I.yon-Méditerranéo<br />
Nord<br />
Oeest •<br />
Est<br />
Est-Algér<strong>ie</strong>n<br />
Ouest-Algér<strong>ie</strong>n<br />
Bone-Guelma ..."<br />
Autrich<strong>ie</strong>ns<br />
Lombards<br />
Nord Espagne -<br />
Saragosse<br />
Chemins de fer Portugais<br />
Charbonnage de Laviana<br />
Carmaux<br />
Thomson-Houdton<br />
Compagn<strong>ie</strong> Paris<strong>ie</strong>nne du Gaz...<br />
Messager<strong>ie</strong>s maritimes<br />
Compagn<strong>ie</strong> transatlantique<br />
Lots Congo<br />
95 I<br />
97<br />
464 :<br />
81 .<br />
7» !<br />
77 M<br />
79 30<br />
78 >:<br />
M 1".<br />
.,L.-Xléditerraud"<br />
Espagne, r sér<strong>ie</strong> estamp »<br />
c<strong>ie</strong>nue r hyp., 397 ; Lombàr*<br />
Changes. _ Espagne tes<br />
iciire<br />
tri.<br />
«s 1S79,<br />
" i 50 ;<br />
Midi .'ail<br />
APRES BOURSE<br />
3 %<br />
De Becrs<br />
East Rand...<br />
Rand Mines..<br />
95 07<br />
092 50<br />
113 ..<br />
180 .<br />
95 12<br />
6S'i 5J<br />
118 50<br />
178 ..<br />
JEUNE FEMME, pour v<br />
anc<strong>ie</strong>nne maîtresse ét"d<br />
naissant la musique, tre<<br />
ménage et intér<strong>ie</strong>ur, d-c<br />
moiselle de compagn<strong>ie</strong><br />
te ou femme de charge',<br />
m<strong>ie</strong>r ordre. Ecrire A. Z." E.rprc<br />
diplômes,<br />
artat, con-<br />
aux soins<br />
uaiion de<br />
ïouvernan.<br />
s tout yre.<br />
7<br />
LE ISOIÉBO ^CENTIMES<br />
c<br />
lv/1<br />
^HiotidUem de I>éîeïise Soei&jte et Reli g<strong>ie</strong>us e<br />
1 ET ADMINISTRATION : Toulouse, Rue Roquelaine,<br />
w<br />
1ÏIMES<br />
Troiî MM» SU mol»<br />
. . © fr. M<br />
. . 7-
Samedi 9 Févr<strong>ie</strong>r 190?<br />
ft.3 propos CalHaux eî la prsssa<br />
Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />
IOCRNMJK ANTiBLOCAROS<br />
De M. ïnlels Roche,,député, dans la Rémi<br />
Wiiuc française i<br />
« Peu importe d'abord tel ou lefl rouage; tel<br />
au tel ressort de la mécanique fiscale fabri-<br />
quée par M. Caiilaux; la question n'est pas de<br />
lavoir comment le pressoir est construit,mais<br />
•b<strong>ie</strong>n âe savoir qui sera pressé et qui pressera,<br />
tout est là I<br />
» Turgot proscrivit les privilèges ct les vou-<br />
lut détruire ; le gouvernement actuel, par eoii<br />
projet, ne fait qu'en décréter de nouveaux si<br />
solidement établis que l'anc<strong>ie</strong>n régime n'en<br />
connut jamais de pareils : seulement il chan-<br />
ge de cùté les privilégiés, il place à gauche co<br />
qui se trouvait à dioito et c'est au nom do<br />
l'égalité qu'il restaure la. nouvelle féodalité<br />
démagogique. .... . .<br />
» i/auc<strong>ie</strong>n régime était plus sincère et<br />
moins incubèrent. .<br />
>, Mais tout ceci n'esi que ia moindre dé-<br />
faut du projet du gouvernement, on le verra.»<br />
De YErlw de Paris :<br />
K B«ux faits principaux se dégagent nette-<br />
ment de la lecture de ce document -et de l'ex-<br />
posé des mot-ifs qui en est le commentaire.<br />
T^Et d'abord la rente est frappée non pas<br />
«.ireetetnent dans sou coupon, mais dans ses<br />
arrérages.<br />
Ensuite les dépôts des établissements de<br />
crédits sont visés ; des inspecteurs de l'Etat<br />
Rxercero-nt sur eux une surveillance perma-<br />
a Toi> n'ose pas envisager la gravité d'une<br />
aussi audac<strong>ie</strong>use révolution dans l'organisa-<br />
ïlon économique et financière de la nation si<br />
elle était sanctionnée par un vote du Parle-<br />
ment *<br />
* .Ceux qui ont lo souci de la prostérité na-<br />
tionale ont une grande tache à accomplir :<br />
sauver <strong>ie</strong> pays de la ruine dont le .menacent<br />
vos internationalistes et les révolutionnaires<br />
Jont M CalHaux s'est fait le dangereux com-<br />
JOTjr.NAUX BLOCABDS<br />
Le la Lanterne :<br />
« En ce qui concerne l'évaluation des revê-<br />
tus M Caiilaux a généralement reculé de-<br />
vant la déclaration qui est la forme la plus<br />
simple ; il ne l'exige que pour certaines caté-<br />
gor<strong>ie</strong>s de revenus, s'en rapportant pour les<br />
autres aux moyens d'investigation dont dis-<br />
pose déjà le fisc.<br />
» Nous espérons que la Chambre sera plus<br />
i lac<strong>ie</strong>u.se que le ministre ; celui-ci a voulu<br />
•--•-•nager des intérêts redoutables à l'heure<br />
. A-me oU il allait proposer de les atteindre. »<br />
En somme, c'est à la révolution que pousse<br />
ta Lanterne. Que l'organe blocard se rassure.<br />
'H Caiilaux d'y conduira lentement mais sûre-<br />
l it, *<br />
rttPrffiftf fit<br />
HmlflDilEi Vu Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r,<br />
a séance est ouverte à 2 heures^_^a»Htart'<br />
présidence de M. Brisson. s"<br />
M. Georges B/srry,. dépose une proposition<br />
se loi temiSinï à supprimer de nos Codes les<br />
flégfeéaftCës qui frappent les faillis simples,<br />
j ' L'urgence est déclarée «t le renvoi à la com-<br />
mission de réforme judiciaire ordonné.<br />
LES MANŒUVRES DE BOURSE<br />
L'ordre du jour appelle la suite de l'inter-<br />
pellation de MM. Rouanet, Mesl<strong>ie</strong>r. Wilm et<br />
Jaurès sur « tes manœuvras de Bourse ou<br />
émissions clandestines de valeurs étrangères<br />
gui sont dirigées contre les intérêts de la Ré-<br />
publique et de la France a-<br />
Discours de M. Wilm<br />
M. Wilm a la parole.<br />
SYi. Wilm. — 11 n'y a pas à s'<br />
<strong>ie</strong>rventlon des socialistes dan;<br />
Sis t<strong>ie</strong>nnent à défendre contre<br />
financière lo patrimoine natl<br />
transmettre intact, dama/in, è<br />
tendent. (Applaudissements so<br />
tonner dte r in-<br />
cette affaire ;<br />
internationale<br />
aal, pour le<br />
ceux qui l'at-<br />
ialisles.)<br />
fait un crime de manifester nos<br />
ith<strong>ie</strong>s pour ceux qui luttent en Russ<strong>ie</strong><br />
.a liberté.<br />
mi ceux qui protestent contre nos paro-<br />
. en est beaucoup qui ne sera<strong>ie</strong>nt pas<br />
ÎS bancs s'il n'y avait pas eu de révolu-<br />
de baïfficades.et d'exécutions néoessai-<br />
M. Jaurès. — Nous disons que c'est vous qui<br />
préparez la ruine de ta Russ<strong>ie</strong> en donnant des<br />
arme:; au despotisme pour étouffer la liberté.<br />
(Salve d'applaudissements à l'extrème-gat><br />
che.)<br />
M, Pichon, — Mais puisque nous vous avons<br />
dit qu'il n'y aurait pas d'emprunt ! Vous par-<br />
<strong>ie</strong>z avec une grande éloquence, mais nous ne<br />
faisons r<strong>ie</strong>n de ce que vous dites I (Rires ct<br />
applaudissements au centre et à droite.)<br />
M. Jaurès. — On a dit qu'il n'était pas ques-<br />
tion d'emprunt public, mais il y a quelque<br />
chose de pire : ce sont les emprunts dissimu-<br />
lés, les emprunts déguisés ; ils sont faciles.<br />
L'Etat russe est le plus grand industr<strong>ie</strong>l du<br />
mondo ; supposons que des sociétés passent<br />
un contrat avec le gouvernement russe; ces<br />
sociétés achètent du matér<strong>ie</strong>l de chemin de fer<br />
et le vendent ou lo louent à l'Etat russe avec<br />
do bonnes obligations gagées sur des recettes<br />
n<strong>ie</strong>s chemins de fer et sur le crédit do l'Etat<br />
russe ; est-ce que ces fournitures ne consti-<br />
tuent pas, sous l'apparence d'une opération<br />
industr<strong>ie</strong>lle, le véritable pérU, le véritable<br />
emprunt qu'on ne peut pas faire ouvertement?<br />
Eh b<strong>ie</strong>n 1 ce ne sont pas des hypothèses; une<br />
banque franco-russe a pour objet do cons-<br />
truire pour le compte de l'Etat, russe et avec<br />
l'épargne française deux grands réseaux de<br />
chemins de fer : c'est une opération colossale,<br />
une centaine de millions qui passent la<br />
frontière.<br />
M. Dsschanel. — Ce n'est donc pas pour sub<br />
ventionner 1» gouvernement contre la Révo-<br />
lution. » (Bruit.)<br />
M. Jaurès s'embarque dans do confuses ex-<br />
plications techniques qui ennu<strong>ie</strong>nt la Cham-<br />
bre; à gaucho, on cause à haute voix.<br />
M. Wilm. — Silence aux actionnaires !<br />
M. Jaurès. — Une autre société s'est consti-<br />
tuée le 10 novembre dern<strong>ie</strong>r ; elle porte le titra<br />
innocent de Société générale industr<strong>ie</strong>lle du<br />
matér<strong>ie</strong>l des chemins de fer ; si on consulta<br />
certaines signatures .à ce contrat, comme celle<br />
du président de la Banque française pour îe<br />
commerce et l'industr<strong>ie</strong>, on est b<strong>ie</strong>n obligé de<br />
constater qu'elle est constituée avec des fonds<br />
français.<br />
Y a-t-fi dans les entreprises projetées une<br />
part réservée à l'industr<strong>ie</strong> française ? Dans<br />
les statuts il n'y en a -pas de trace ; en re-<br />
vanche, l'article 45 des statuts autorise l'as-<br />
semblée générale des actionnaires, c'est-à-dire<br />
trois ou quatre banqu<strong>ie</strong>rs, à transformer la-<br />
dite société en société étrangère.<br />
Ainsi, quand on aura donné à cette société<br />
l'apparence d'une société française, cette so-<br />
ciété sera dénationalisée et se réfug<strong>ie</strong>ra à St-<br />
Pétersbourg ou à Moscou ; elle aura été fran-<br />
çaise pour inviter les titres et prendre l'épar-<br />
gne de notre pays.<br />
C'est sur cet ensemble d'opérations que j'in-<br />
terroge le gouvernement. »<br />
La Chambre s'est reprise'à écouter ; ce long<br />
préambule, en effet, annonce l'attaque dirigée<br />
contre M. Rouv<strong>ie</strong>r.<br />
M. Jaurès. — Le président de la Chambre a<br />
demandé, h<strong>ie</strong>r, qu'on ne mît pas en cause un<br />
homme qui n'est pas dans cette assemblée.<br />
Nul plus que moi ne regrette -île ne pais le<br />
voir en facs-4©-IfI0î. TMouvement.)<br />
— -H~5T"a douze ans, je me suis déjà heurté à<br />
M. Rouv<strong>ie</strong>r ; je lui rappelais alors comb<strong>ie</strong>n il<br />
était dangereux de voir détourner de leur vé-<br />
ritable objet les grandes qualités des hom-<br />
mes politiques ; après une longue période<br />
d'ostracisme, la chance a été donnée à cet<br />
homme de revenir au pouvoir.<br />
M. Gauth<strong>ie</strong>r cle Clagny. — C'est vous qui l'a-<br />
vez ramené. (Bruit à l'extrême-gauche.)<br />
M. Jaurès. — Je me suis réjoui pour lui de<br />
cette revanche de la fortune ; mais quand je<br />
constate qu'il use aujourd'hui de l'autorité<br />
nouvelle que lui a donnée ce nouveau passa-<br />
ge au pouvoir, pour préparer avec plus d'effi-<br />
cacité des moyens détournés dé venir au se-<br />
cours 'de la réaction et do la violence russes,<br />
je ne peux me défendre d'une meurtrissure et<br />
d'un mouvement de révolte. (Salve d'e/ppdau-<br />
dlss.ements à l'extrême-gauche. )<br />
Voilà ce qui orée en Russ<strong>ie</strong> une situation<br />
redoutable ; le peuple, engourdi • depuis des<br />
siècles, s'est réveillé et ne demande.quoi qu'on<br />
fasse, qu'à avoir des sympath<strong>ie</strong>s pour le peu-<br />
ple de France ; et quand ceux qui l'entraînent<br />
vo<strong>ie</strong>nt que c'est nous qui allons entraver sas<br />
efforts, ils peuvent nous juger sévèrement.<br />
R faut prévenir ce désastre moral et forcer<br />
les auteurs des combinaisons financières si-<br />
gnalées à y renoncer.<br />
Il ne faut pais qu'on puisse dire de nous<br />
que nous sommes un pays d'usur<strong>ie</strong>rs et de dé-<br />
générés ; je demande au gouvernement de<br />
eut<br />
en<br />
d'aller à l'étranger qu'on ne peut empêcher<br />
un torrent de couler.<br />
M Jaurès. - Un peut le canaliser..<br />
M Aynard. — A crudi moment t<strong>ie</strong>nt-on ce<br />
langage ? Au moment où l'Amérique se dis-<br />
pose i demander à l'épargne un milliard pour<br />
4 chemins de fer.<br />
M Jaurès a b<strong>ie</strong>n mal choisi son mort<br />
nnnr faire cette interpellation ; il a choisi,<br />
effet le lour où M. le ministre des finances<br />
n dénosé on projet d'impôt ur 1 rvnu t où pat<br />
consternent il fallait plutôt rassurer l'opinion<br />
et lui donner confiance. (Exclamations îroni-<br />
U Entre {^nuitns de M. Caiilaux, cet Instru-<br />
ment ne nous inspire pas beaucoup de confl-<br />
w» • entra les vôtres, socialistes, il ny au-<br />
ra it pas de moyens plus propres à réaliser vos<br />
rêves. (Applaudissements?.<br />
Ou'on respecte la liberté de consc<strong>ie</strong>nce, la<br />
liberté do travail ; qu'on ne laisse pas les fac-<br />
t<strong>ie</strong>ux comino la Confédération du Travail, se<br />
mettre au-dessus des lois, et alors la France<br />
n'ira pas chercher la fortune au dehors ; elle<br />
l'attendra chez elle. (Applaudissements pro-<br />
longés au centre et à droite ; les socialistes<br />
apostrophent violemment l'orateur).<br />
M. Massa&uau. — Je regrette que M. Jaurès<br />
: ait attendu si longtemps pour porter cette<br />
question à la tribune et qu'il n'ait pas appuyé<br />
ainsi que ses amis les orateurs qui ont l'ormu-<br />
; lé les mêmes plaintes et les même gr<strong>ie</strong>f au su-<br />
jet des opérations de certains établissements<br />
i financ<strong>ie</strong>rs.<br />
i Il y a six ans, sous le ministère Waldcck-<br />
! Rousseau, les socialistes ont combattu mon<br />
j projet de résolution; ils marcha<strong>ie</strong>nt alors avec<br />
] la haute banque et les grands capitalistes r<br />
I ils faisa<strong>ie</strong>nt parti de la majorité. (Rires ct ap-<br />
' plaudissements).<br />
Dans ce projet de résolution, je demandais<br />
un état de toutes les sociétés anonymes créées<br />
depuis 1870 avec les noms des fondateurs ct<br />
des membres des syndicats d'émission ; je le<br />
reprend aujourd'hui. (Applaudissements).<br />
Ordres du Jour<br />
Lo président. — Je n'ai reçu qu'un seul or-<br />
dre du jour, celui, do M. Rour.net..<br />
M. Lauraine. — Nous demandons l'ordre du<br />
jour pur et simple.<br />
Le ministre tlas finances. — Le gouverne-<br />
ment accepte l'ordre du jour pur et simple.<br />
M. Jaurès. — Quoique les déclarations du<br />
gouvernement so<strong>ie</strong>nt loin de me donner pleine<br />
satisfaction, je voterai cependant l'ordre du<br />
jour pur ot simple. » (Exclamations ironi-<br />
ques.)<br />
M. Rouanet retire son ordre du jour.<br />
Gris. — C'est la déroute ! » (Bruit.)<br />
L'ordre du jour pur et simple est adopté à'<br />
mains levées.<br />
Incident<br />
mariage : pendant un délai d'épreuve de deux •<br />
ans, les époux devront, à trois reprises diffé-<br />
rentes venir devant le juge, qui on dncsseri<br />
procès-verbal, témoigner de lour volonté de<br />
rompre le mariage.<br />
L'homme au>; pap<strong>ie</strong>rs<br />
«.'individu qui a. jeté des pap<strong>ie</strong>rs en séance<br />
et qui fut Immédiatement appréhendé par les<br />
huiss<strong>ie</strong>rs a été conduit à la questure de la<br />
Chambre.<br />
T>s féuines qu'il n jetées portent comme<br />
en-tête : « Vols ct prévarications manifestes<br />
du ministère des affaires étrangères », ct ils<br />
sont signés : Gaston-Et<strong>ie</strong>nne Poujade, -244,<br />
boulevard Voltaire.<br />
Dans ce factura, M. de Freye.inet est mis en<br />
cause et l'auteur accuse MM. Hesbette, Ni-<br />
sard. Boulin et Soulanges d'avoir facilité par<br />
1cm- protection aux consuls Gilbert, Scitmid<br />
et Patimonio, les vols nombreux dont ils se<br />
sont, selon lui, rendus coupables en Or<strong>ie</strong>nt.<br />
Ii parait, d'ailleurs, que ces mêmes prospec-<br />
tus éta<strong>ie</strong>nt, distribués sur le pont de la Con-<br />
corde avant la séance.<br />
L'auteur de cette petite manifestation, con-<br />
duit à la questure, a été relâché après un<br />
court interrogatoire.<br />
AU<br />
La suppression tîe<br />
UUJNV<br />
la tiéoiaralion<br />
Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />
La commission Se la suppression de la dé-<br />
claration s'est réun<strong>ie</strong> cet après-midi ; elle a<br />
entendu M. Briand, qui a longuement expliqué<br />
tes dispositions de la toi.<br />
Le ministre a demandé surtout que le Sénat<br />
consentît à voter sans modification le texte de<br />
la Chambre.<br />
Après le départ du ministre, une discussion<br />
s'est engagée sur 'es amendements présentes<br />
par MM. Maurice Faure ©t Noël, tendant a<br />
stipuler, l'un que les organisateurs devront<br />
être Français et jouir de leurs droits civils,<br />
l'autre que les réunions ne pourront se pro-<br />
longer, la nuit, au delà de l'heure fixée par<br />
led usages locaux pour la fermeture des éta-<br />
blissements publics, les débits do boissons<br />
par exemple. ...<br />
Ces deux amendements ont été écartes par<br />
5 voix contre i. les opposants étant MM. Mau-<br />
rice Faure. Noël, Ermant et Fessard.<br />
L'ensemble du projet vote par ta Chambra<br />
» été voté par G voix contre 3 abstentions ;<br />
—r la rap-<br />
M. Lintiihac a été chargé do rédig<br />
port.<br />
Ce chiffre représente, par rapport aux éva-<br />
luations budgétaires, une plus value de<br />
37,170,000 fr., et par comparaison aven les re-<br />
cettes effectuées pendant ta période correspon-<br />
dante de 1900, une augmentation de 20,805,400<br />
francs.<br />
Par rapport aux évaluations budgétaires, il<br />
v a plus value notamment sur l'enregistrement<br />
10,781.500 fr.; le timbre, 15,725,000 fr.; l'impôt de<br />
-i % sur les valeurs mobilières, 1,170,000 fr.;<br />
les douanes, 9,084,000 fr.; les contributions in-<br />
directes, 3,020,700 fr.; les contributions indirec-<br />
tes, monopoles, 3.071,000 fr.; les postes, 1,734,300<br />
francs.<br />
Par comparaison avec les recettes effectuées<br />
en 1000, il y a une augmentation notamment<br />
sur l'enregistrement, 10,697,100 fr.; les douanes,<br />
7,988,000 ; ls contributions indirectes, 1,360,000;<br />
les contributions indirectes , monopoles ,<br />
1,194,400 fr.<br />
Il y a diminution sur les postes, 1,780,200 fr.<br />
Un nouveau sabotage<br />
Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />
Les patrontî boulangers, qui donna<strong>ie</strong>nt la-<br />
nuit dernière leur bal annuel à l'hôtel Conti-<br />
nental, eurent la désagréable surprise; quand<br />
ils rentrèrent chez eux, d'apprendre la fâ-<br />
cheuse nouvelle que plus<strong>ie</strong>urs cuissons de<br />
pain ava<strong>ie</strong>nt été ma.nq/uéeu*<br />
yn brigad<strong>ie</strong>r expliqua alors que vers deux<br />
heures du matin le fournil s'était trouvé su-<br />
bit ornent privé de gaz ; on en avait été ré-<br />
duit à travailler à la clarté du four ; voici ce<br />
qui s'était passé :<br />
Innovant un nouveau, genre do sabotage,<br />
des ouvr<strong>ie</strong>rs sans travail avalant formé ïa pri-<br />
se do gaz placée aux devantures des bouti-<br />
ques ; certains môme ava<strong>ie</strong>nt fermé la colon-<br />
ne montante desservant toute la maison, si<br />
b<strong>ie</strong>n qu'ils ont privé d<strong>ie</strong> gaz la moitié d'un<br />
quart<strong>ie</strong>r de Paris.<br />
Une quinzaine de boulanger<strong>ie</strong>s ont été ainsi<br />
sabotées.<br />
Les émeutes de Tokio<br />
Tokio, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />
On sait maintenant que les émeutes de To-<br />
kio ont été fomentées par les socialistes ; on<br />
a arrêté un représentant d'un journal socia-<br />
liste, .et dos mesures énergiques 'de police ont<br />
eu raison des émcait<strong>ie</strong>rs, qui es sont enjuis<br />
après avoir pililé un entrepôt de spiritueux,<br />
auquel ils ont mis le feu.<br />
Quinze mutins ivres ont été brûlés ; de<br />
nombreuses arrestations ont été opérée».<br />
s ua souverain!<br />
Le Kaiser en Espagne<br />
Berlin, 8 févr<strong>ie</strong>r<br />
On annonce quo i empereur Ura ^ '<br />
io chain à Madrid rendre «u roi d'Esoe^J<br />
u«<br />
visite que eolut-ci lui a faite"âu moïf"*<br />
pro<br />
la v<br />
novembre 190a.<br />
Pas<br />
Une caîasîropïia â fooru d'un toi-pinenr<br />
Lor<strong>ie</strong>nt, 8 féyri»3<br />
Co matin à 11 heures, une catastrophe<br />
produite à bord du torpilleur S39 ; il y a<br />
morts et un blessé.<br />
sont<br />
J<strong>ie</strong>ut<br />
Une affaire mystér<strong>ie</strong>use<br />
Paris, 8 févr<br />
ant ; les radicaux<br />
ïVL Las<strong>ie</strong><br />
udra b<strong>ie</strong>ntôt f;<br />
liras.)<br />
M. wilm alto<br />
Ils l'ont tellement ot qu'il<br />
ion. »<br />
<strong>ie</strong>, à son tour, la Rt<br />
Wilm. — J'ai 1:<br />
ne-Ile je me su<br />
srit dos fonds<br />
leur argent,<br />
î et au centre.<br />
. Le gouverne!<br />
Wilm continu<br />
russe:<br />
i (Viv<br />
Appl<br />
). q ue<br />
. ne r <<br />
?s pro<br />
apr«<br />
:euj » l'é'ude<br />
verront ja-<br />
ustatlons à<br />
sauver l'honneur<br />
France.<br />
Je lo de<br />
disscanc-ni<br />
et le<br />
onpat<br />
Î-S a IV<br />
de M.<br />
patrimoine de îa<br />
epondre aux<br />
Sioïrs. N<br />
Le pr<br />
l'arrêter<br />
M<br />
Snte<br />
tveau vacarme.-)<br />
ident se penche<br />
M. Pichon se le<br />
Je prote:<br />
•tre les partisan<br />
s'ouvelles prot ClU<br />
sta-<br />
— Je regrette .avec le ministre<br />
rang-ùres, que tous les orateurs<br />
rjours parlé avec mesure d'un<br />
tout le eonoours a été préc<strong>ie</strong>ux<br />
rats.)<br />
t jeté<br />
e p oï<br />
IPiplaudiss<br />
tussi qu'on<br />
Pichon<br />
sur l'orat<br />
e enfin.<br />
encore cor<br />
ur pour J<br />
dan<br />
En pro<br />
cne ; le pref<br />
M. Wilm.<br />
bu ne des fa<br />
Les social<br />
ant<br />
oel atns<br />
ii d<<br />
des affaires é<br />
n'a<strong>ie</strong>nt pas t-<<br />
grand peuple<br />
à la France. (<br />
Je regrette<br />
CUBSton d'h<strong>ie</strong>r le nom d'i<br />
monde des affaires, en aval<br />
tér<strong>ie</strong>l inexact ; on a dit qr<br />
le négociateur du dern<strong>ie</strong>r eu<br />
reçu du gouvernement imp<br />
sion colossale ; le contrait n<br />
d'un prélèvement eraeleonq-<br />
dure lo caractère fbrfaitair<br />
(Exclamations ironiques. )<br />
Cria au centre. — Ça vous surprend ! »<br />
Les socialistes, fur<strong>ie</strong>ux, apostrophent le mi-<br />
dans la dis-<br />
nnnalité du<br />
içant un fait ma- |<br />
i M. X..., qui fut<br />
prunt russe, avait S<br />
rial une commis- I<br />
porte nulle trace<br />
e, que paraît ex- i<br />
i de l'opération.<br />
ru<br />
M!<br />
loua<strong>ie</strong>nt<br />
peut arri<br />
droit d'à<br />
>,nt de ne té p<br />
E-nt, comme au Parle<br />
la tri-<br />
' "dip<strong>ie</strong>.<br />
for<br />
reun<br />
merc<br />
la d<<br />
Le<br />
Botivér!<br />
Caillait<br />
ionnement d<br />
t et de la gn<br />
Caiilaux. —<br />
— N'avoi<br />
élargit i!<br />
saut<br />
ez jamais ! »<br />
débat ; H examine le<br />
vnds- établissements de<br />
banque en général,<br />
candes Sociétés de ar><br />
de l'escompte,--- '"<br />
t commefee~looal et en<br />
ce com-<br />
temps à<br />
rsi tous ..les fonds de<br />
orregfiGfîdent en môn<br />
M. 4aurès<br />
publics en<br />
itiqi<br />
Lu<br />
Dissours cle M. Jaurès<br />
: monte à la tribune. (Mouvement<br />
. — Je me demande si les pouvoirs<br />
ance sont b<strong>ie</strong>n maîtres de la po-<br />
on<br />
rigé les<br />
Mira in-<br />
; étran-<br />
e. crédit<br />
s des ti-<br />
une sé-<br />
A ce moment, un spectateur jette d'une tri-<br />
bune un paquet de prospectus et de journaux<br />
qui v<strong>ie</strong>nt tomber, enr s'éparpillant, sur les pu-<br />
pitres et les bancs de là droite ; les députés,<br />
surpris, se retournent et lèvent la tête ; mais<br />
un huiissic-T est entré dans la tribune et en<br />
fait sortir le manifestant, qui est resté siilen-<br />
O<strong>ie</strong>ux et n'oppose aucune résistance.<br />
LA MAGISTRATURE ET LES FRAUDES<br />
L'ordre du jour appelle la suite des interpel-<br />
lations sur la magistrature ot sur les fraudes.<br />
M. Razimbaasl. — Il y a un grand intérê à<br />
ce que les interpéclations sur les fraudes, re-<br />
tardées depuis des mois, so<strong>ie</strong>nt enfin liqui-<br />
dées ; je demande à la Chambre de ne pas<br />
renvoyer la suite de la discussion à vendre-<br />
di. »<br />
L'extrême-gauche proteste et cr<strong>ie</strong> : o Vendre-<br />
di ! Vendredi i » L'entourage de M. Lafferre<br />
mène le mouvement de protestation. .<br />
La majorité Mooatrde où l'élément maçon-<br />
nique domine, prononce le renvoi à vendredi<br />
Projet de résolution Massabuau<br />
M. Massabuau dépose un projet de résolu-<br />
tion en faveur duquel il demande l'urgence<br />
et tendant à inviter le gouvernement à pu-<br />
bl<strong>ie</strong>r et faire distribuer aux membres du Par-<br />
lement un état énumérant, depuis 1870, les<br />
sociétés constituées en France conformément<br />
à la loi de 1807, avec les noms do leurs mem-<br />
bres.<br />
A la majorité de. 392 voix contre 96, le ren-<br />
voi du projet de résolution à la commission<br />
de réforme judiciaire est ordonné.<br />
L'avancement dans la magistrature<br />
M. Gioux dépose une proposition de loi<br />
ayant pour but d'abroger l'article 38 de la loi<br />
de finances du 17 avrU 190G, ainsi que les dé-<br />
crets rendus en conformité de cet article ; il<br />
s'agit des décrets Sarr<strong>ie</strong>n ; il demande l'ur-<br />
gence et le renvoi à la commission de réforme<br />
judiciaire.<br />
f^. Louis Martin. — A la suite de l'ordre du<br />
jour de M. Flandin, la Chambre a décidé qu'il<br />
fallait en finir avec le favoritisme.<br />
M. Guyot-Dessaigno, ministre de la justice.<br />
— Je suis dans la nécessité d'exécuter le décret<br />
qui fait part<strong>ie</strong> intégrante de la 3,oi de finan-<br />
ces ; à partir du 15 févr<strong>ie</strong>r, le décret sera donc<br />
j appliqué ; le gouvernement n'a pas à se pro-<br />
noncer sur la demande d'urgence qui v<strong>ie</strong>nt<br />
j d'être faite ; tout ce qu'il peut dire, c'est qu'il<br />
j ne s'y opposera pas. (Bruit.)<br />
! M. Et<strong>ie</strong>nne Flandin. — • Je ne peux croire<br />
! que la Chambre se déjuge et suive les auteurs<br />
j de la motion. ^— —<br />
Entend-on replacer la magistrature sous le |<br />
pouvoir discrétionnaire- du garde des sceaux?<br />
Pourquoi abroser l'article 38 de la 'loi de<br />
finances, qui demande qu'on institue des ga-<br />
rant<strong>ie</strong>s de capacité professionnelle et un ta- I<br />
bleau d'avancement î ,-—— T<br />
M. Datim<strong>ie</strong>r. — Je préfère la-îssponsabilité<br />
du garde des sceaux à la,(responsabilité ano-<br />
nyme du prem<strong>ie</strong>r président et des procureurs<br />
généraux.<br />
M. LagasSB:-— Qui sont tous rén.ctionnaires.<br />
L^JjffcaÏTml&r. — Le prem<strong>ie</strong>r tableau d'avan-<br />
|"cemenit est prêt et les magistrats les plus réac-<br />
| tionnaires y figurent, en effet, en bonne pla-<br />
| ce. » (Bruit.)<br />
j L'exirème-gauche appu<strong>ie</strong> avec chaleur les<br />
partisans de la motion ; la Chambre est très<br />
] houleuse.<br />
j Lo scrutin est ouvert au mil<strong>ie</strong>u de cette ant<br />
; l'urgence est déclarée par 350 voix<br />
03. (Appïaiulissements à l'extrèrne-gau.<br />
La petite Marthe Erbelding, la disparut<br />
Bataclan, a été assassinée ; la police «Ju* 9<br />
est son cadavre ; une commun icaticm °u<br />
faite ce soir par la préfecture.<br />
se ri4<br />
C'est Sodeilland qui est l'assassin do \<br />
tite Erbelding ; en présence ido M i p,. l . a Po-<br />
do M. Hamara. Solellland s'est décklA Y. ' et<br />
des aveux.<br />
u a taira<br />
Après cette déclaration, il est rctomh; A<br />
Un mutisme complet. nomoe (1^<br />
M. Rockcfeiiw tlonne m m » iîo<br />
New-Yorl' 8 f -<br />
On annonce que M. John Rocioe^W?*!<br />
i nu don de 32 millions de dollars (iri , m<br />
de franc.;) au « UNCTUI 1 V.im-i ùu7 ' LON S<br />
qui .seront employés à l'oinc-lioraMon ^ '•'•<br />
titutions do l'enseignement itaTi» i aw «S<br />
Etals-Unis. " ^ tous l(a<br />
M. RockeîeJleir avait déjà fait *nr> *<br />
a, ii: : nistraUon de la .somme don «V a CL,tl «<br />
douais (55 mJdiions do francs)? nuhLO ns cb<br />
Les tremblements de torre<br />
Une dépêche de Kingston hlf^'<br />
qu'une nouvelle secousse «S*) dit<br />
ressent<strong>ie</strong> danjs la nuit de marliï t Sf a été<br />
Lo choc dura seulc-i «• Yï , lnJ lWTCrm -<br />
D'une oommuni^ff|C& mtou**<br />
r<strong>ie</strong>ur, il résulte qu'aucun Fr^t, u ? ÙUV 'W-<br />
dans le dern<strong>ie</strong>r (èttstS<br />
rançîUs na m.<br />
Un ordre du jour du Mn'uîi „, . .<br />
firmuit sa confiance ^vÏÏ^<br />
irrite les habitants, qui font ci.-?<br />
sur a<br />
tition demandant te mw*^^^ Vf-<br />
Le mauvais temes<br />
LES CONTRATS DE JOUISSANCE<br />
i Rome n'accepte pas<br />
Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />
La Patr<strong>ie</strong> reçoit de Rome la dépèche sui-<br />
vante :<br />
a P<strong>ie</strong> X a refusé d'accepter les conditions in-<br />
sérées par M. Briand dans les modèles de con-<br />
trat qu'il a publiés avant-h<strong>ie</strong>r soir.<br />
» Les raisons du refus de P<strong>ie</strong> X m ont été<br />
exposées très précisément ce matin même ; le<br />
Pape a jugé inadmissible que le choix des cu-<br />
rés et desservants fût soumis à l'agrément des<br />
maires, ce qui, proprement, eût été aggraver<br />
'e régime concordataire sous lequel les doyens<br />
seuls éta<strong>ie</strong>nt proposés à l'agrément du gou-<br />
vernement. .<br />
» Il no s'est pas arrêté beaucoup à la ques-<br />
tion des réparations, Mgr Ame Me ayant assuré<br />
le cardinal secrétaire d'Etat que M. Briand<br />
préparait un projet do loi instituant au bud-<br />
get un fonds spécial pour les réparations des<br />
édifices, mais l'attention du Souverain Pontife<br />
a été surtout .retenue oar ceci, que le projet de<br />
M. Briand ouvrait largement la porte à une<br />
multitude de .schismes locaux analogues à ce-<br />
lui do Culey.<br />
» Si, en effet, le curé traite directement et de<br />
son chef avec le maire, c'est entre ces deux<br />
personnes seules qu'existe un l<strong>ie</strong>n juridique.<br />
» Admettons qu'un curé reçoive de son évê-<br />
que un changement de résidence ; si, d'accord<br />
avec le maire, le curé refusait de s'en aller,<br />
l'évoque ni personne n'aurait qualité pour en<br />
appeler même aux tribunaux ordinaires et ré-<br />
clamer la résolution du contrat.<br />
» Avec ce système, l'évoque, qui donnait son<br />
autorisation ayant, était complètement désar-<br />
mé '; c'est co que P<strong>ie</strong> X n'a pas voulu subir.<br />
» Ouelle sera la conséquence du refus du<br />
Pape ?•<br />
» Ici, on se montre optimiste et personne ne<br />
croit que votre gouvernement veuille pousser<br />
les choses si avant que l'abandon des églises<br />
dev<strong>ie</strong>nne nécessaire, mais vous pouyez tenir<br />
pour certain que P<strong>ie</strong> X ne cédera pas. »<br />
Proîsositian de Vil<strong>ie</strong>fec-ïs.fvîaireuïi<br />
Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />
M. de Villebois-Mareuil, député de Mayenne,<br />
propose îa projet de contrat suivant, qu'il<br />
soumettra à l'approbation du ministre :<br />
it plus curé<br />
3, soit parce<br />
qu<br />
Tanger, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />
Raisouli est toujours à Tazerout où il tra-<br />
vaille, non sans succès, à rall<strong>ie</strong>r des parti-<br />
sans<br />
U a su so faire b<strong>ie</strong>n voir des Beni-Arros,<br />
qui d'abord hésita<strong>ie</strong>nt à le recevoir, en leur<br />
montrant une lettre déjà anc<strong>ie</strong>nne par laquelle<br />
le sultan lui demandait do s'emparer par la<br />
force de cent cinquante notables de cette tribu<br />
rebelle pour les livrer comme otages au magh-<br />
zen.<br />
Raisouli négligea alors d'exécuter l'ordre<br />
d'Abdul-Aziz et cela lui vaut aujourd'hui la<br />
reconnaissance des Beni-Arros.<br />
Grâce à leur protection, il peut à distance<br />
braver les troupes chériftennes qui demeurent<br />
campées à Zinat.<br />
Tanger, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />
Le caïd El Zellal.de la tribu des Beni-Msaour,<br />
dont le frère et les principaux partisans ont<br />
fait leur soumission au magbzen et qui jus-<br />
qu'à présent avait refusé de faire la s<strong>ie</strong>nne,<br />
s'est présenté h<strong>ie</strong>r au camp de la méhalla<br />
avec l'intention de se soumettre.<br />
El Zellal arrivera aujourd'hui à Tanger<br />
pour faire sa soumission entre les mains d'El<br />
Guebbas ; on sait qu'il avait recueilli Raisouli<br />
après l'attaque de la forteresse de ce dern<strong>ie</strong>r<br />
par les troupes chériflennes ; la résolution<br />
j qu'il v<strong>ie</strong>nt de prendre indique b<strong>ie</strong>n que, com-<br />
; me il avait été annoncé, le brigand a quitté<br />
i le territoire des Beni-Msaour.<br />
"Broya<br />
M. L. Cavagl<strong>ie</strong>r, marchand<br />
mort de froid dans le rapide d<br />
fort.<br />
Le cadavre a été dépo<br />
s tenta<br />
a Paris, ^<br />
î Paris à Boi-<br />
dépose a Bar-sur-Aube.<br />
Toulon, 8 févr<strong>ie</strong>r<br />
La division de réserve de l'escadre, de la'w.<br />
diterranée composée du Brennus, du Hochc M<br />
du Lahirc, a été assaill<strong>ie</strong> la nuit dernière naï<br />
une violente tempête aux salins d'Hyères<br />
Lo cuirassé Brennus, rompant ses amarres<br />
alla s'échouer sur la plage ; le navire put ^<br />
remettre à flot grâce à la puissance de ses ma-<br />
chines dont les feux éta<strong>ie</strong>nt allumés.<br />
L'amiral Germinet, commandant la division<br />
ordonna de rentrer immédiatement à Tou'on '<br />
10 Brennus a des avar<strong>ie</strong>s sér<strong>ie</strong>uses<br />
1<br />
Madrid, 8 févr<strong>ie</strong>r<br />
La neige a arrêté plus<strong>ie</strong>urs trains ; le Sud-<br />
Express venant de Franco a été arrêté à l'Es,<br />
curiail ; la neige continue à tomber en abon-<br />
dance ; partout la circulation est difficile, des<br />
accidents nombreux se produisent.<br />
Les mules conduisant les infants Fernando<br />
et Thérèse ayant glissé, l'infante Thérèse vou-<br />
lut descendre de voiture et fit une chute, ma!3<br />
sans se blesser.<br />
s2>— »—•<br />
Mort de lord Goschen<br />
Londres, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />
Lord Goschen, qui exerça de hautes fonc-<br />
tions en Angleterre, est mort la nuit dernière;<br />
il fut sucessivement recteur des universités<br />
d'Ab&rdeen et d'Edimbourg, puis prem<strong>ie</strong>r lord<br />
de l'amirauté et enfin ambassadeur extraordi-<br />
naire à Constantinople.<br />
.ce<br />
Au cas où l'abbé Y<br />
de X..., soit par suite de<br />
qu'il changerait de résié<br />
ses pouvoirs lui sera<strong>ie</strong>nt<br />
diocésaine, ia présente<br />
quise de plein droit à se<br />
par l'évêque diocésain,<br />
sas pouvoirs, après qu'il<br />
tion prévue par la Loi,<br />
Le député de Mayenne pense que cette for<br />
mule donnerait satisfaction à tout le monde.<br />
Mim* BU8SI13<br />
Saint-Pétersbourg, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />
M. Alexandrowsky, gouverneur de la pro-<br />
vince de Penza, a été tué h<strong>ie</strong>r d'un coup de<br />
feu au moment où il sortait du théâtre ; l'ad-<br />
joint du chef de la police, un sergemiJ&-vrnT<br />
et un décorateur du thôJît^-quî poursui-<br />
va<strong>ie</strong>nt l'assassiB—stjht^iirssi tombés sous les<br />
l'autorité i coups d^tmdern<strong>ie</strong>r.<br />
sera aj^j^--fc J mîteur de l'attentat, grièvement blessé, a,<br />
sur lUSMtlcation de i<br />
i.iifa fait ia déclara- j<br />
Les Spu<strong>ie</strong>aîs f<strong>ie</strong> Fonctioanaires<br />
Le comité du Sy<br />
la Seine a tenu ht<br />
e, une<br />
ion du<br />
lutre p:<br />
ion des Boni<br />
Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r,<br />
dicat des instituteurs de<br />
après-midi, <strong>rue</strong> de Sain-<br />
Ile réimion pour examiner<br />
e en présence du refus d'ad-<br />
:at à la Bourse du travail,<br />
conseil de la confédération<br />
ses du travail), a décidé cle<br />
les moyens en son pouvoir,<br />
[ans la lutte qu'il ont entre-<br />
aons couleur d attaquer l'impôt sur la rente,<br />
c est a 1 impôt sur le revenu sous toutes ses<br />
formes qu'on veut .Jairo échec et à l'action<br />
lipTe 5 * a chroni( l ue financière hebdomadaire<br />
que la rente doit baisser et contribuer ainsi à<br />
aggraver la baisse.<br />
La, même chronique financière a fait exacte-<br />
ment les mêmes articles toutes les fois qu'un<br />
projet d'impôt sur le revenu a été annoncé ;<br />
c'est ce qui est arrivé en 1804, même avec la<br />
projet de M. Rouv<strong>ie</strong>r. »<br />
Les socialistes applaudissent ; M. Caiilaux<br />
applaudit aussi et son .attitude contraste avec<br />
la froKMrtx de la majorité.<br />
M. Jaurès. — Les socialistes, jusqu'ici, n'ont<br />
jamais voulu prendre parti entre les agents de<br />
change et leurs adversaires dans la question<br />
a organisation du marché financ<strong>ie</strong>r, mais il<br />
faut qu'ils sachent c<strong>rue</strong> leur privilège est con-<br />
testé, menacé ; il faut que les établissements<br />
de crédit public sachent aussi qu'ils n'ont<br />
plus beaucoup de fautes à commettre. (Salve<br />
d'applaudissements à i'extrême-gauche ; mou-<br />
vements divers.)<br />
Leurs bilans sont incomplets et obscurs,<br />
leurs opérations restent éoigmatiques.<br />
Qu'ils-le sachent b<strong>ie</strong>n : le parti républicain<br />
est averti ; s'il lui apparaissait que ces établis-<br />
sements de crédit employant cette force colos-<br />
sale, le trésor de l'épargne et du travail accu-<br />
muîés.à contrar<strong>ie</strong>r l'évolution sociale du pays,<br />
l'heure ne tarderait pas où lo Parlement vou-<br />
«hviit exercer sur ces-vastes puissances un con-<br />
trôle effectif.<br />
m. Massabuau. — 11 fallait le dire plus tôt.<br />
M. Marée. — vous n'êtes pas juge des ques-<br />
tions d'opportunité.<br />
M. Masîa&nau, montrant une brochure rou-<br />
ge. — Nous verrons tout à l'heure co que vous<br />
dis<strong>ie</strong>z autrefois.<br />
M. Jaurès. — Quant à la question des em-<br />
prunts russes, je ne suis pas opposé en prin-<br />
cipe a tout déplacement de capital français<br />
r^t.,, «^reprises financières ; l'épargne<br />
SïïK' f S L a fï V rwit ut\*«f5ar«cr a ja fenêtre,<br />
^nt i-, ruJ^l<br />
oUo risque do tomber<br />
pousse<br />
Urt0ut 11 ne faut » as Qu'on l'y<br />
Ln' minisi.pe des affaires étrangères s'est<br />
plaint, cle voir qu'on intervenait dans^es affai-<br />
res intér<strong>ie</strong>ures d'un pays, mais il est ^iïlme<br />
qu'on puisse s'adresser à l'opinion dn Bava<br />
«ju'on dise à cci<strong>ie</strong> tribune ce que la Mf«i<br />
n'est pas en état do dire. presse<br />
Nous ne cherchons pas pour cela à semer la<br />
janitRi© *• <br />
ealt n^^nT".'!' 1 " 0it ^ ue les Porteurs fran-<br />
fais ne seeont pas remboursés.<br />
peut avec raison regretter qu'on ait d<br />
capitaux français moins vers" les va!<br />
dustr<strong>ie</strong>lles que vers les fonds d'Eta<br />
gers ; cela t<strong>ie</strong>nt à co que les Sociétés ('<br />
ne peuvent offrir à leur cl<strong>ie</strong>ntèle qui<br />
très auxquels cette cl<strong>ie</strong>ntèle attache<br />
curité absolue.<br />
Quels sont les droits et les devoirs du gou-<br />
vernement en matière d'emprunts étrangers ?<br />
A.ucun emprunt étranger ne peut être lancé<br />
normalement sur le marché français sans<br />
l'adhésion du gouvernement ; celui-ci — M.<br />
le ministre des affairas étrangères l'a. déclaré<br />
— ' n'autorisera l'admission à la cote qu'aux<br />
emprunts étrangers qui lui donneront toutes<br />
les garant<strong>ie</strong>s légales qu'il a le droit d'exiger.<br />
(Le ministre lit les passages délicats de son<br />
discours.)<br />
Le gouvernement n'entend renoncer a l exer-<br />
cice d'aucun de ses droits vis-à-vis des Etats<br />
étraagers et à aucun do ses devoirs vis-à-vis<br />
de l'épargne. (Applaudissements.)<br />
La France dispose d'un excédent qui forcé-,<br />
tr<strong>ie</strong>nt doit, affluer vers l'étranger.<br />
Je me félicite de la trame qui «s'établit entre<br />
les intérêts de la France et ceux des divers<br />
pays étrangers ; la France pèse ainsi d'un<br />
poids très lourd dans les balances de la diplo-<br />
mat<strong>ie</strong>, c'est, un élément de paix, je ne suis<br />
donc nullement disposé, quant à moi, à me<br />
rall<strong>ie</strong>r aux théor<strong>ie</strong>s un peu étroites de nationa-<br />
lisme financ<strong>ie</strong>r. (Applaudissements au centre<br />
et sur divers bancs.)<br />
Intervention de M. Aynard<br />
M. Aynard, mis en cause par M. Jaurès,<br />
monte à la tribune.<br />
Ht. Aynard. — Le crédit d'un Etat .est comme<br />
l'honneur dos femmes ; moins on en parle,<br />
m<strong>ie</strong>ux cela vaut. (Rires et applaudissements.)<br />
C'est pourquoi je souffrais tout à l'heure de<br />
le voir traiter avec cette fougue et cette vio-<br />
lence.<br />
On est venu dire beaucoup de mal de la<br />
banque et des banqu<strong>ie</strong>rs ; les banqu<strong>ie</strong>rs ne<br />
sont pas plus râpa ces que les autres hommes<br />
et ils sont nécessaires ; c'est Voltaire oui l'a<br />
dit. Tout ce qui est fait en dehors des socialistes<br />
est mal fait ; il faut toujours qu'il y ait pour<br />
eux un coupable. (Rires et applaudissements ;<br />
hruit.)<br />
Pendant la dernlèro période d'expansion do<br />
la force du travail dans lo monde ent<strong>ie</strong>r, il y<br />
a eu, par suite do la demande du capital,<br />
augmentation du taux do l'escompte partout<br />
et ailleurs ; voici pourquoi : parce quo <strong>ie</strong> pays<br />
a manqué de courage, parce qu'il a eu peur de<br />
vous. »<br />
L'orateur montre les socialistes qui l'invec-<br />
tivent avec, fureur ; le centre ct la droite ap-<br />
plaudissent.<br />
Aynard. — Tous les jours le capitaliste,<br />
ou m<strong>ie</strong>ux l'homme qui dirige le travail, est<br />
attaqué, vilipendé par vous. (Clameurs à l'ex-<br />
trôme-gauche.)<br />
Comment pourrait-on se lancer dans de nou-<br />
velles entreprises financières on France ?<br />
Voilà pourquoi ce pays est devenu la tire-<br />
lire de l'Europe. (Vifs appl.audisseme.nts.)<br />
On ne peut pas plus empêcher les capitaux<br />
cont.ro 203. (Aoplaudissc<br />
che.)<br />
La proposition est renvoyée a.la commission<br />
de réforme judiciaire.<br />
La Chambre décide que sa prochaine séance<br />
aura l<strong>ie</strong>u Vendredi prochain, à 2 heures ; la<br />
ance est levée à G heures moins 10.<br />
Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />
La séance est ouverte à 3 h. 40, sous la pré-<br />
sidence de M. Antonin Dubcst.<br />
LES FORMALITES DU MARIAGE<br />
L'OTdre du jour appelle la suite de la pre-<br />
mière délibération sur la proposition de loi<br />
tendant à modif<strong>ie</strong>r plus<strong>ie</strong>urs dispositions léga-<br />
les relatives au mariage.<br />
Les article 4, 14 et 17, ont été renvoyés à la<br />
commission ; o«Jle-ci propose de nouvelles ré-<br />
dactions.<br />
L'article 4, nouveau texte, est mis en délibé-<br />
ration.<br />
La commission propose de substituer au<br />
texte primitif, qui dit que <strong>ie</strong> mariage sera cé-<br />
lébré dans la commune où l'un des époux<br />
aura son domicile ou sa résidence à la date<br />
de la publication légale, un autre texte exi-<br />
geant un mois de domicile ou de résidence<br />
dans la commune chois<strong>ie</strong> pour la célébration<br />
du mariage.<br />
Le nouveau texte est adopté.<br />
Les articles 14, relatif à la publication lé-<br />
gale, et 17, rendant la loi applicable à toutes<br />
les colon<strong>ie</strong>s où le code civil est en vigueur,<br />
sont également adoptés.<br />
Le Sénat s'ajourna à lundi, 3 heures ; la<br />
séance est lovée à 3 h. 55.<br />
Voici l'aopel adressé, à cet effet, à tous les<br />
secrétaires des Bourses du-'travail do France :<br />
« Les militants syndicalistes en particul<strong>ie</strong>r,<br />
et les travailleurs syndiqués, consc<strong>ie</strong>nts, en<br />
général, no sont pas ignorants des mesures ar-<br />
bitraires dont sont menacées les organisa-<br />
tions syndicales d'instituteurs et institutrices<br />
par le ministre actuel de l'instruction publi-<br />
que ; au nom des principes bourgeois qu'il .a<br />
pour fonction de défendre et de protéger, le<br />
gouvernement veut interdire aux syndicats<br />
d'instituteurs l'accès aux Bourses cl<br />
au-<br />
et à la C. G. T. ; il veut même détruire e<br />
pêcher l'organisation syndicale des ta<br />
tours.<br />
» Lo laisserons-nous faire ?<br />
» Où échouèrent antér<strong>ie</strong>urement les i<br />
très réputés réactionnaires, doit échoue<br />
jourd'hul îe ministre prétendu socialiste.<br />
» Si le bloc syndicaliste des instituteurs ne<br />
suffit pas, c'est au bloc des travailleurs de<br />
toutes les corporations réun<strong>ie</strong>s que devra s'at-<br />
taquer la force de réaction gouvernementale. »<br />
Ce manifeste porte la signature de M. Geor-<br />
ges Yvetot, le propagandiste antimilitariste<br />
auteur du Manuel du Soldat, ct secrétaire de<br />
la Confédération pour la section des Bour-<br />
ses du travail. -<br />
été transporté à l'hôpital ou il est mort.<br />
LES MiïïOlS ALLEMANDES<br />
. Francfort, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />
. Dans un article vraisemblablement inspSr<br />
la Gazette de Cologne répond ainsi à l'opinion<br />
exprimée par certains journaux étrangers que<br />
le résultat (nationaliste) des élections alle-<br />
mandes était de nature a faire craindre que la<br />
politique étrangère de l'Allemagne eût désor-<br />
mais une tendance agressive et une propen-<br />
| sion aux entreprises belliqueuses.<br />
« U n'est venu, dit la Gazette, à l'esprit d'au-<br />
cun homme politique allemand que le succès<br />
électoral du gouvernement puisse exercer une<br />
! influence sur la politique extér<strong>ie</strong>ure et sur<br />
l'attitude du gouvernement allemand vis-à-vis<br />
des eouvernements étrangers. .<br />
» Le nouveau Rcichstag est aussi pacifique<br />
que l'était le précédent et que l'est toujours la<br />
grande masse du peuple allemand ; même<br />
dans les sphères dirigeantes qui sont en de-<br />
I hors du Reichstag, le résultat des élections n'a<br />
j assurément r<strong>ie</strong>n changé sous ce rapport,<br />
j » On peut penser es que l'on veut des pa.ro-<br />
j les prononcées avant-h<strong>ie</strong>r soir par l'empereur<br />
à la fenêtre du château et de l'opportunité de<br />
j cette allocution ; psrsonne en Allemagne, au-<br />
I tant que' nous pouvons le voir, ne s'est mia-<br />
I giné que l'expression : a Nous foulerons aux<br />
» p<strong>ie</strong>ds de nos chevaux ce qui s'opposera à<br />
Courses de chevaux<br />
4 PAU<br />
rau, s lévr<strong>ie</strong>r.<br />
Prix du Kiosque, course- do ha<strong>ie</strong>s, à réclamer, 2,û0i<br />
francs, 2,800 mètres environ. — i. Bouton-d'Or, à M<br />
J; Bretîiès (Bourdale) ; 2. Amapa, à M. 11. du Pu»<br />
(Bonis).<br />
Non placés : Rolling-Rod, tombé ; Gazon.<br />
Mutuel : gagnant 17 50, placés Bouton-d'Or 3,-<br />
Amapa 11.<br />
1<br />
Prix des Fougères, steeple-cliase, à réclamer, 2,00S<br />
francs, 3,S00 mètres environ. — 1. Valhalia, à M. m<br />
Folin (Denis) ; 2. Potrone-ll, à M. Ecllejambe (llonk).<br />
Non placés : Albi-II, Metclla, Cobecilla.<br />
Mutuel : gagnant 20 50, placés Valualla 9 50; re-<br />
Prix du Palais d'Hiver, grande course de ha<strong>ie</strong>s,'?<br />
handicap, 20,000 francs, 3,500 mètres environ. — S<br />
noi-du-Montls, à M. Pfizer (A. Carter) ; 2. KausJt, m<br />
M. Jacques Bernard (P. Monkj . 3. Rosi, à M. Nicole<br />
(G. Sauvai).<br />
Non placés : Diégo, Lauzuna, Boyne Duc'c On-<br />
tintèro. Midinctte-H, Jaaissaire-II, Love-Me-Loig,<br />
Mutiict : gagnant îa^ÇL. placés Roi-du-Monda it<br />
Kàns!{^, RŒfeî-Stf. ------<br />
Troisième prix de la Société, des Steepls-Ctiases de<br />
France, stoeple-chase, cinquième sér<strong>ie</strong>, *,6C0 francs<br />
3.'i00 mètres environ.— l. Volubilis, i M. J. L<strong>ie</strong>u» ><br />
(Parfrement).<br />
Non placés : Ros, Oulnola.<br />
Mutnel : gagnant 10.<br />
Courses de chevaux attelés sur rou<strong>ie</strong><br />
.Voici les détails de la courre de chevaux attelés sn*<br />
route, organisée en 1907 par le Troiting-Club Montré)<br />
jeardais.<br />
Le pesage et la vérification des voitures auront Beq<br />
il<br />
.ur, 06 lui»<br />
— Montréjeau-Sarrancoain et retour,<br />
Monlréjecu-l.ur.hoTi et retour, 76 Ki-<br />
.-gne ot retour, 63<br />
mètres.,<br />
vendredi<br />
Gfl Kilomètre<br />
Samedi 6.<br />
Jomètres.<br />
Dimanclia 7. — Montré <strong>ie</strong>au<br />
kilomètres.<br />
Soit un parcours total do 334 kilomètres.<br />
Les engagements sont reçus moyennant un prix-<br />
do 25 francs et 40 francs pour deux chevaux jusqu'à»<br />
1S mars inclus.<br />
On peut demander le programme complet (ici<br />
courses, à M. le secrétaire du Trotting-Clui), à Mont-<br />
ré.) eau.<br />
D'après les renseignements recueillis jusqu'à o»<br />
jour, tout, porte à crolro que les engagements seront<br />
encore plus nombreux ct les courses plus brillau'<br />
tes quo les années précédentes.<br />
Une-fête aura l<strong>ie</strong>u chaque soir dans un des divers<br />
quart<strong>ie</strong>rs de la ville.<br />
siitu- j dans la politique extér<strong>ie</strong>ure.<br />
» Non, l'empire d'Allemagne n'a pas vis-à-v:<br />
de l'étranger une attitude autre qu'avant h<br />
élections et r<strong>ie</strong>n no sera certainement chang<br />
aux tendances do notre politique extér<strong>ie</strong>ure.<br />
Fooi-îa!! rugby<br />
CN GRAND MATCH INTEnS'ATIONAL<br />
L'équipo london<strong>ie</strong>nne du Saint Mary's HeSTtftat<br />
lisputeï un<br />
: olymp<strong>ie</strong>n<br />
sto une do»<br />
: des teams<br />
Si0yV6iS81<br />
POT;.*.<br />
1RI.il I<br />
1 «<br />
ÊMU Farîeme^ain<br />
Impressions do céance<br />
L'interpellation Jaurès a tourné court ; Il<br />
faut qu'il existe quelque combinaison secrète<br />
cadre les collectivistes et te gouvernement<br />
pour que les prem<strong>ie</strong>rs se so<strong>ie</strong>nt résignés à<br />
accepter ainsi l'ordre du jour pur et simple.<br />
On prétend que le gouvernement aurait pro-<br />
mis aux collectivistes de déposer prochaine-<br />
ment un projet de loi sur les grands établisse-<br />
ments de crédit,<br />
Ajoutez à cela Les menaces du ministre con-<br />
tra les agents de change et l'assurance au'U<br />
a paru donner que-le gouvernement ne traite-<br />
rait plus avec la Russ<strong>ie</strong> avant la réunion de<br />
la prochaine Douma, en voilà plus qu'il n'en<br />
faut pour expliquer l'attitude des socialistes.<br />
L'extension du divorce<br />
Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />
La commission de la réforme judiciaire de<br />
la Chambre a adopié les conclusions du rap-<br />
port de M. Violette, favorable à ta proposition<br />
de- M. Louis Martin qui autorise le divorce<br />
par consentement mutuel.<br />
Le divorce par consantement mutuel ne<br />
pourra être demandé qu'après trois ans de<br />
Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />
Los médecins aides majors de S? classe dont<br />
les noms suivent sont promus médecins aides<br />
majors de 1" classe :<br />
normes, du 23" d'artiller<strong>ie</strong> : Larroque, du<br />
15* d'infanter<strong>ie</strong> ; Ducos, du 80' d'infanter<strong>ie</strong> ;<br />
ïammes, du 59" d'infanter<strong>ie</strong> ; de Sauvepinfe,<br />
du 14" d'infanter<strong>ie</strong> ; Samson, du 143° d'infan-<br />
•r<strong>ie</strong> ; Art al, du 81' ; Fonsagrives, du 130' ;<br />
cachet, du 10' hussards ; SaiUo, de l'hôpital<br />
.iirtaire d'Améhe-les-Bains.<br />
par ft »<br />
ist. n.tr sa<br />
Le Repos Eebdowadaire<br />
Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />
Les commerçants détaillants de France ont<br />
tenu jeudi soir à l'hôtel dos Chambres syn-<br />
dicales, h Paris, un congrès dont l'objet était<br />
la discussion de la loi sur le repos hebdoma-<br />
daire.<br />
Plus<strong>ie</strong>urs orateurs ont fait énergiquementle<br />
procès d'une loi qui les lèse.<br />
Le congrès qui représentait, paraît-il, 188,000<br />
adhérents, a adopté par acclamation les ré-<br />
solutions suivantes :<br />
1° Que la loi doit être modifiée :<br />
S 0 Que toutes les dérogations sont de droit<br />
.3° Que le repos par dérogation constitue un<br />
régime légal expressément formulé dans le<br />
texte de la loi ;<br />
4° Que dans un but do conciliation .et de<br />
b<strong>ie</strong>n-être général, le repos groupé doit être<br />
également introduit do droit dans la loi pour<br />
tout commerce et industr<strong>ie</strong>.<br />
Le Rendement des Impôts<br />
Paris. 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />
Le rendement des impôts, revenus et mono-<br />
poles s'élève, pour le mois de janv<strong>ie</strong>r 1007, h<br />
la somme de 231.45G.7ÛQ.<br />
LES B8HIUJIIS ÂllItICAiES<br />
Londres, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />
Un -télégramme de New-York au Central-<br />
.Veitis annonce la rupture des relations diplo-<br />
matiques entre le Nicaragua et le Honduras,<br />
par suite da l'invasion du territoire de Nica-<br />
ragua par le Honduras.<br />
La dernière petite guerre du centre améri-<br />
cain remonte à juillet 190G, quand le Hondu-<br />
ras, le Guatemala et le San-Salvador batail-<br />
lèrent durant toute une semaine.<br />
Buenos-Àyres, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />
Un mouvement révolutionnaire a éclaté à<br />
San-Juan, motivé par des questions locales';<br />
les révolutionnaires ont triomphé ; lo colonel<br />
Sarm<strong>ie</strong>nto, chef du mouverraent révolutionnai-<br />
re, qui a assuré le gouvernement provisoire,<br />
a transmis au ministre de l'intér<strong>ie</strong>ur la cop<strong>ie</strong><br />
du pacte qu'il a signé avec les membres du<br />
gouvernement déchu.<br />
Le pacte dit qu'après cinq heures de com-<br />
bat entre ïes forces révolutionnaires et les<br />
forces du gouvernement de la province, cel-<br />
les-ci; désirant éviter une effusion de sang et<br />
n'ayant pa.s les éléments nécessaires pouf les<br />
soins à donner aux t&easés, se'rendirent à la<br />
condition que les personnes formant le gou-<br />
vernement, les employés subalternes et les ci-<br />
toyens qui ont combattu pour sa défense se-<br />
ront respectés.<br />
Durant le combat il y œ eu des morts et de<br />
nombreux blessés. Washington, 8 févr<strong>ie</strong>r..<br />
Etant donné la possibilité d'uno guerre dans<br />
l'Amérique Centrale, le croiseur Chicago a<br />
été expédié sur le littoral centre américain. '<br />
Le Torii-Towng suivra dans huit ou dix<br />
jours, après avoir été réparé'.<br />
On espère toutefois que les efforts qui sont<br />
faits pour obtenir un arbitrage réussiront.<br />
qui vten<br />
match do feot<br />
des Etudiants<br />
meilleures équ<br />
des hôpitaux d<br />
Voici, à titre do documents, les matclsc-s qu'alla*<br />
Joués cette saison :<br />
Matches joués : S ; gasmés. 7 * w.vilm i<br />
L'équipo a battu :<br />
10 ; Royal Naval Cohi _<br />
a 0 ; Royal Engineors, par 11 à 0 ; 'streetlïaoi, par<br />
17 a 9 ; Bershtno Wanderers, par 21 à 3. Co aor<strong>rue</strong>r<br />
Club a battu le Raclas à Paris. • .<br />
Dans la coupe lnterltospital el'.o est arrivée a ia<br />
demi-finale en battant le Saint Thomas Hoipuai- par<br />
14 points à zéro, mais eilo a succombé dans la un "?<br />
contre la célèbre équipe du Guy HosoiMl. F» J ,<br />
points (i essai, i but) à 3 points (lessal).<br />
Tout commentMre est inutile.<br />
Demahi nous publ<strong>ie</strong>rons la compositior<br />
pcs.<br />
des équ!-<br />
mil<strong>ie</strong>tin FinaM<strong>ie</strong>i<br />
Paris. 8 ff f^rea';<br />
rageusementjes nS<br />
M. Caiilaux<br />
La rente supports assez cou<br />
déterminées par les projets do »<br />
peut les analyser dans ce court compto-renou .<br />
peut dire ccpc-iv 1'"* — ~ > .w^i» imnorw».<br />
remet à b<strong>ie</strong>n 1<br />
tfon ; mais to<br />
AMERICAINS ET JAPONAIS<br />
Londres, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />
On mande r<strong>ie</strong> Waslungton nu r/?)tes .-<br />
« Lo président Roo&evelt cl M.Root opposent<br />
dos démentis au compte-rendu qui a été pu-<br />
blié de leur récente conférence avec les délé-<br />
gués californ<strong>ie</strong>ns, et d'après lequel le prési-<br />
dant aurait déclaré qu'il y lavait l<strong>ie</strong>u de crain-<br />
dre une guerre avec le Japon, »<br />
mitant que leur colossale uaP^ij M-<br />
loin d'ici lo miment do le ur ,,'i.jte*<br />
us les obstacles qui peuvent i« ( ,„<br />
n empêchent pas do conclure que ces projet, u>« ûu<br />
prem<strong>ie</strong>r effet no peut être que PaUaiWisscm'-"<br />
crédit, sont des projets désastreux. '<br />
La surprise du marché n'a d'ailleurs p»> f -° 'n<br />
grande ; en snmrao on ne s'attendait a r<strong>ie</strong>n uv<br />
le cours de 95 40 a été celui do clôture. , 9i s*<br />
Tous les fonds d'Etat oui fléchi : l'EJCtérKS»*<br />
le Turc, 00 55. rrjx (18<br />
Lo Sorbe est a 84 : on sait que c'est J5«ni que<br />
94 %, soit. 470 par obligation de 500 nom'' 1 " n '0UYcl »<br />
sera mis en. souscription nubliqno demain »j . n ct<br />
emprunt serbe 4 1/2 % or ; à son prix d L !f,^Vilon,<br />
pour les titres libérfs Intégralement à la reliai.» ^<br />
cet emprunt représente un rendement de 4,7» .-»• aU |'<br />
compris la primo d'amortissement, rendenu" 1 ^<br />
ost d'ores ct déjà vivement apprécié par Ies ï- no*"<br />
listes en'qùête d'uno compensation aux enarg*» "^<br />
velles qu'ils appréhendent ; mais en dehors a- ^<br />
rondement élevé, le nouvel emprunt cfh'O un au sJ<br />
avantage, personne ne doute que dès lo de!»» 1 Aali?<br />
trouvera ailmirablemeitt classé dans nos porte»<br />
<strong>ie</strong>s ne.lione.ux. . M<br />
Les étalihssemcnts de crédit ont montré reoyn*<br />
ghilosopliio ; il est b<strong>ie</strong>n certain que la mcntah'e ȣg<br />
litiquo du jour leur donne à craindre les ^'-.f'dei<br />
d'oopression leô plus lâcheuses ; déjà les g r -'"JJ<br />
Compagn<strong>ie</strong>s d'assurances en ont fait rexpewe-E» a<br />
le Crédit Lyonnais, 1211 ; la Banque do Pari?. 1 J :ljk<br />
19 Lyon. 1325 ; le Nord. 1757 : le Métropolitain.<br />
I« Russe 1900 est à 90 20 ; la Nord-Espagne..* 0<br />
le Saragosse, 43. „, . j«<br />
Le Rio est resté dans les cours d'h<strong>ie</strong>r, " 3 :','/,u<br />
uez, «lO. Lo marché des valeurs industr<strong>ie</strong>lles » ^<br />
mins touché ; il ost certain quo l'activité du» tMS*<br />
i quo 1<br />
industr<strong>ie</strong>l n'on sera pas diminuée IKUW «—- - ^<br />
r<strong>ie</strong>s valeurs industr<strong>ie</strong>lles peuvent, suis
Samedi 9 Févr<strong>ie</strong>r 190/<br />
nos cûto:<br />
avec vai-<br />
lles plu<strong>ie</strong>s<br />
—pérature s eai /X.^ , eue est encore très<br />
22" à Vai-<br />
on, 9'<br />
" tf : ,n cifsùï et 3 ue' l'Ouest i elle<br />
t*« l .? n 33n* le Nord-Est.<br />
Sso dans <strong>ie</strong> 'YnV .moraoti-e marquait —22" i<br />
co «at.n. 'Vharleville. -S' à Parla et Ly<br />
__v au Mont-Aigoual. _ n t<br />
$ P<br />
**2ri5 nuageux.<br />
jobablea dans lo Sud avec tem-<br />
ster froid<br />
i Algf- .'. o,in t pr<br />
Des..P^^rmale ; ailleurs lo temps va re<br />
iuaif0, jïner. I ÉTAT nu CIEL<br />
(«1.6<br />
H.0<br />
58.4<br />
r^.1<br />
60.3<br />
0.2 O.S.O. f. a. 1).<br />
-J.t N.K m. peu u.<br />
-U.2iN ,E. m. cou.<br />
e.slN.O. fal beau<br />
6.» N.B. lai. couv.<br />
Mini. Muxl-<br />
de la «rell<strong>ie</strong><br />
U, 6.8<br />
-'..s —2.5<br />
—11.5 -a.a<br />
3.0<br />
4.9<br />
2.0<br />
4.9<br />
»UiUo_<br />
loalouse-"<br />
,'erpc;' :;"<br />
j-ordeau—<br />
WduRejérsïïâPère Marla-Antoii<strong>ie</strong><br />
' ï» R P Mark -Antoine s'est éteint h<strong>ie</strong>r ma-<br />
•ia" vendredi vers cinq heures, à Toulouse,<br />
torts trois jours de malad<strong>ie</strong> ; une pneumon<strong>ie</strong><br />
lémpliquée de désordres au cœur l'a emporte.<br />
',i avait Si ans et était originaire de Lavaur.<br />
Lundi dern<strong>ie</strong>r, le R. P. Mar<strong>ie</strong>-Antoine a ce<br />
Stbré la messe : il voulait monter à. l'autel<br />
Mardi, les forces lui manquèrent.<br />
«Dans- sa malad<strong>ie</strong>, même quand son intelli<br />
feace s'obnubilait, il parlait toujours du bon<br />
ESn de missions, des âmes, de la France à<br />
t-i'uvÉ-r ; U est parti en parlant du paradis.<br />
J'.^I ; p. Mar<strong>ie</strong>-Antoine est mort sous l'ha<br />
«••de "saint François qu'il a toujours porté<br />
ï*durs le couvent qu'il avait fondé il y a cill-<br />
ante eue et qu'il n'a jamais voulu quitter,<br />
ft, nouvelle de la fin du saint relig<strong>ie</strong>ux était<br />
i naine connue à Toulouse, qu'une foule a<br />
SH en pèlerinage la COte-Pavée ; elle venait<br />
? rav ~ u nrôs du corps qui repose dans l'hurn-<br />
»r<strong>ie</strong>r^> *? sor un ,\n de bois ; la figure est<br />
M* X i , 1 a"sereine ; le chapelet est enroulé au-<br />
plus que a j nSi celles-ci t<strong>ie</strong>nnent le Christ,que<br />
,jur oeo »j ar j e .Xnto*ne a passionnément servi.<br />
£ B ' là<strong>ie</strong>lrins font toucher des objets à ses<br />
^fns à ses p<strong>ie</strong>ds. . .<br />
-r -mu-e s'inclinera avec un respect p<strong>ie</strong>ux<br />
„ a» tombe.<br />
levaiii. s du p.. p. Mar<strong>ie</strong>-Antoine se-<br />
Les ^AKjées sur la paroisse Saint-Et<strong>ie</strong>nne,<br />
'J9 n?he à 2 heures.<br />
ridiction compétente l'annulai ion des mesures<br />
prises contra freinent aux dispositions législa.<br />
tives et réglementaires, sans préjudice des<br />
recours individuels formés par les intéressés;<br />
eHes peuvent effectuer loutes les opérations<br />
permises aux sociétés de secours mutuels :<br />
elles ont capacité pour recevoir des dons et<br />
legjf sans autorisation du gouvernement.<br />
» Les associations ne peuvent être formées<br />
que dans les conditions suivantes :<br />
» 1* Entre fonctionnaires de l'Etat attachés<br />
fi un même service ministér<strong>ie</strong>l ou à des ser-<br />
vices ministér<strong>ie</strong>ls différents régis par un mô-<br />
me règlement d'administration publique ;<br />
t 2*' Entre fonctionnaires dépendant dune<br />
même administration départementale ;<br />
» 3" Entre fonctionnaires dépendant d une<br />
même administration communale. .<br />
» Tout fonctionnaire qui, sans excuse légi-<br />
time, simultanément avec d'autres, et après<br />
une injonction à lui adressée, a refuse sa coo-<br />
pération au service public auquel il est atta-<br />
ché, est rayé des cadres.<br />
» Tout fonctionnaire qui en provoque cl au-<br />
tres à refuser simultanément leur coopération<br />
au service public en vue d'en suspendre ou<br />
d'en empêcher le fonctionnement, est puni<br />
d'un emprisonnement de six jours à un mois.<br />
» Si la" provocation a été suiv<strong>ie</strong> d'effet ou si<br />
l'auteur de la provocation use do l'influence<br />
que ses fonctions lui donnent sur ses subor-<br />
donnés pour les inciter à refuser le service,<br />
îa peine peut être portée à un an. L'article<br />
4G3 du code pénal est applicable aux délits<br />
prévus par la présente loi.<br />
« Tout fonctionnaire condamné par appli<br />
cation des paragraphes 1 et 2 du présent ar-<br />
ticle est, on outre, puni d'interdiction de toute<br />
fonction ou emploi public pendant un an au<br />
moins et dix ans au plus. »<br />
La Petite République annonce que le garde<br />
des sceaux v<strong>ie</strong>nt d'envoyer à chacun de ses<br />
collègues une exemplaire du- projet élaboré<br />
par la commission extraparlementaire sur les<br />
associations de fonctionnaires.<br />
iTElUlRE OU 1SDI<br />
7> concours de poés<strong>ie</strong>, prose ot musique or-<br />
Linisé par- l'institut littéraire du Midi (Tou-<br />
FoiLse) a réuni "196 concurrents et 225 compo-<br />
sitions Le jury n'a pu en retenir que 99.<br />
Voici le palmarès définitivement établi en<br />
jêance plénière du jury, le 24 janv<strong>ie</strong>r der-<br />
n<strong>ie</strong>r :<br />
POÉSIE (sujet imposé : V<strong>ie</strong>illes Ruines)<br />
,V (34 compositions, 21 récompenses)<br />
Médaille de vermeil : M. l'abbé Mathias. à<br />
Cjuiiuper ; médailles d'argent : Ire, M. Mau-<br />
ftee Verneuil, à Paris ; 2e, réservée.; médailles<br />
8e bronze : Ire, le docteur Joseph Dorval, à<br />
<strong>paris</strong> ; 2e, Mlle Rosine Nespoulous, à Nice ;<br />
diplômes d'honneur : 1er, M. Jean Frenault,<br />
j. Toulouse ; 2e, abbé B..., à Castres ; 3e, M.<br />
Jul<strong>ie</strong>n Sandeau, à Carcassonne ; 4e, Mlle<br />
-Itar<strong>ie</strong>nne Joffre, à Cliàteauroux ; 5e, M. Sji-<br />
inéon Lafuste, à Montauban ; Ge, Mlle Mar<strong>ie</strong><br />
Sfespoulous, à Nice ; 7e, M. André Jalagu<strong>ie</strong>r, .à<br />
Rimes ; 8e, M. Raoul Verfeuil, à Montauban ;<br />
e, M. Louis Bonnet, à Toulouse ; 10e, M.<br />
feinphor<strong>ie</strong>n Nan, soldat à Ram<strong>ie</strong>rs ; l<strong>ie</strong>, M.<br />
Henri Jauvert, à Verdun-sur-Garonne ; 12e,<br />
(U. Oscar Bouquey, à Saint-Eni.il ion ; 13e, M.<br />
Héon Capelet, à Toulouse ; 4 mentions d'én-<br />
,,'ouragemaut.<br />
POÉSIE (sujet libre) i<br />
(53 compositions, 24 récompenses) "<br />
Médaille d'argent : docteur Guiraud, à Mar-<br />
teil<strong>ie</strong> ; médailles de bronze : Ire, Léonce Du-<br />
iitu, président de l'Institut du* Sud-Ouest, à<br />
Bardeaux ; 2e, Louis Dumas, instituteur à<br />
Paris ; diplômes d'honneur : 1er, Charles Be-<br />
hoist, professeur de lettres à Lille ; 2e, comte<br />
i,. de B-uiance, à Cette ; 3e, Raoul Gui-Ilot, à<br />
Montauban ; 4e, Elle Beylot, à Saint-Denls-de-<br />
piles ; 5e, Jean Bouyssou, instituteur a. Car-<br />
jrnaux ; 6e, docteur Dumas, à Limoges ; 7e,<br />
ftfme L. Bousquet de Pontoux, à Toulouse :<br />
ge, Mlle G<br />
m EXPLOSION IMS m TRAIN<br />
notre, correspondant cle Castelnau-<br />
I<br />
rmaine Bonheur, professeur d'an-<br />
glais a Pau ; 9e, Joseph Rivière, à Narbonne ;<br />
iOe, Mlle Isabelle Narbon.no, à Carcassonne ;<br />
l<strong>ie</strong>, Joseph Pauly, à Bordeaux ; 12e, Dan<strong>ie</strong>l<br />
Maynad<strong>ie</strong>r, au lycée d'Albi ; 13e, Math<strong>ie</strong>u<br />
Car<strong>ie</strong>s, directeur de l'école publique, à Lespt-<br />
jfaan ; 14e, G. Coignard, à Villeneuve-les-Bé-<br />
fers ; 15e, Jean Barthère, à Toulouse ; 6 men-<br />
fions d'encouragement.<br />
PROSE (sujet imposé : Coucher de Soleil)<br />
'-, f (41 compositions, 19 récompenses)<br />
-"Médaille de vermeil : réservée ; médailles<br />
argent : Ire, réservée ; 2e, Léopold Margue-<br />
ttto, à Orléans ; médailles de bronze : Ire,<br />
tbbé Rousselin, à Paris ; 2e, marquis de Ro-<br />
Renoire, à la Roche-sur-Yon ; diplômes d'hon-<br />
peur : 1er, réservé ; 2e, Mlle Lucette Castaing,<br />
i Saint-Gaudeos ; 3e, André Jalagu<strong>ie</strong>r, à Ni-<br />
»es ; 4e, abbé B..., à Castres ; 5e, Mlle J. Cor-<br />
î>ac. à Toulouse ; 6e, Joseph Rivière, à Nar-<br />
Mnne ; 7e, abbé V. Aressy, h Lmioges ; 8e,<br />
V- Gay, à Saint-Nicolas-de-la-Grave ; 9e, Mme<br />
jélly-Bezombes, à Béziors ; 10e, Léon Mai-<br />
|onthou, à Dax ; l<strong>ie</strong>, Mlle Isabelle Narbonne,<br />
> Carcassonne ; 12e, Georges Clément, à Far-<br />
lâes-Sa.int-Hilaire ; 13e, Gas-ton-Blazv, à Mont-<br />
Pret : 14e, Fiwnin Le Doat, à la Triuité-Poreët<br />
piorbihan) ; 3 mentions d'encouragemenL<br />
, PROSE (sujet libre)<br />
(49 compositions, 17 récompenses)<br />
Médaille d'argent : réservé© ; médailles de<br />
»rouze : Ire, Mlle Georgette Dargent, à Tar-<br />
das ; 2e, M. Paul Silvain, à Roubaix ; diplô-<br />
g<strong>ie</strong>s d'honneur : 1er, Léonold DangervUle, à<br />
taiiors ; 2e, Emile Sarlabous, à Toulouse ;<br />
Sa, Mme Angèle Abelous, à Montpell<strong>ie</strong>r ; 4e,<br />
Paul Chéron, à Cette ; 5e, Jean Daurel, à B or-<br />
Beaux ; 6e, Gaston Villebrun, à Béz<strong>ie</strong>rs ; 7e.<br />
Hermann Derose, à Sainte-Hélène (Gironde) ;<br />
se, Mlle Céleste Bosc, institutrice à Saint-Vér-<br />
gndin-de-Penne-du-Tarn ; 9e, Math<strong>ie</strong>u Car-<br />
directeur de l'école publique, à Lespignan;<br />
H% l<strong>ie</strong>utenant X..., à Saint-Hippolytc ; l<strong>ie</strong>,<br />
i-narles Nivard, à Bordeaux ; 12e, G. Condeau,<br />
Miçiste à Monest<strong>ie</strong>r (Dordogne) ; 3 mentions<br />
ncoui-agernent.<br />
'SIQUE 'sujet imposé : Variations, pour piano<br />
sur l'air : La Mère Michel)<br />
(19 compositions, 7 récompenses)<br />
gP&ïHe de vermeil : M. Louis Ganne, à<br />
onaix ; médaille d'argent : réservée ; mé-<br />
**?s de bronze : Ire, réservée : 2e, Mme<br />
on<strong>ie</strong> Flamens, à Bordeaux ; diplômes d'hon.<br />
^? : Jer, réservé ; 2e, Jean Vinccnnetti, à<br />
nf, i ?e' J-T. Bataille, directeur d'orphéon,<br />
"v<strong>ie</strong>l-Béz<strong>ie</strong>rs ; 4e, Mlle Germaine Duthil.<br />
seur de piano, à Toulouse ; 5e, Mlle<br />
me Sourd, à Tarascon (Boucl<strong>ie</strong>s-du-<br />
'UUBJ . i mention d'encouragement.<br />
MUSIQUE (sujet libre)<br />
: * i - / 39 compositions, 11 récompousesr<br />
baix . U ? , d ' :! rge.nt : M. Paul Ganne, à Rou-<br />
main t'r. m • ' 11 - de bronze : Isaac Mever, à<br />
W,"^ (Seine) ; diplômes d'honneur :<br />
t:\a ,r;1 c<strong>ie</strong>n Alqu<strong>ie</strong>r, ù Rihaute ; 2e, Mlle Léo-<br />
De<br />
dary<br />
Casteinaudary. 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />
Un accident peu banal s'est produit h<strong>ie</strong>r<br />
matin, vendredi, dans le train de voyageurs<br />
112, qui part de Carcassonne à 9 h. 19, dans 'a<br />
direction do Toulouse<br />
Au moment où le convoi allait atteindre la<br />
gare de Pezens, une formidable explosion se<br />
produisait dans un wagon de troisième classe<br />
de la queue du train. C'était un paquet de<br />
100 kiâogiramm'es de poudre que portait avec<br />
lui un Espagnol qui avait pris place dans le<br />
compartiment à. Carcassonne, qui, allumé par<br />
une cause quelconque — probablement, par<br />
un bout de cigarette jeté par un voyageur. —<br />
venait d'éclater.<br />
On comprend raffolleinent qui s'empara<br />
des voyageurs qu'étouffait la fumée acre ©t<br />
intense qui succéda à l'explosion.<br />
Les uns se précipitèrent sur la sonnette d'a-<br />
larme pour la faire jouer. D'autres, sans<br />
attendre l'arrêt du train, ouvrirent les portiè<br />
res et sautèrent sur la vo<strong>ie</strong>. Parmi ceux-ci<br />
se trouve un inconnu qui s'est grièvement<br />
blessé, en se jetant en bas du train.<br />
Le propriétaire du paquet de poudre a été<br />
légèrement brûlé à la figure et aux mains. Il<br />
a été conduit au Parquet de Castelnaudary et<br />
interrogé h<strong>ie</strong>r, à 2 heures.<br />
11 prétend se nommer Narcisse Puès. sujet<br />
espagnol, 27 aaas, demeurant <strong>rue</strong> du Grand-<br />
Puits à Carcassonne (Cité). Carr<strong>ie</strong>r de profes-<br />
sion, il se rendait à Soupety, — a-t-M déclaré,<br />
— où il devait rejoindre un de ses camarades,<br />
avec lequel il exploite, à Saimt-Paulet, une<br />
carrière de p<strong>ie</strong>rre. La poudre qu'U portait<br />
avec lui était destinée à l'aider dans son tra-<br />
vail.<br />
On a b<strong>ie</strong>n trouvé, en effet, sur cet individu<br />
un billet aller et retour (3° classe) de Carcas-<br />
sonne à Soupetx. Les déclarations de l'auteur<br />
de l'aicoidont doivent donc être exactes.<br />
La plupart des personnes qui se trouva<strong>ie</strong>nt<br />
dans île wagon où s'est produit l'accident, se'<br />
renda<strong>ie</strong>nt au marché de Bram, qui avait l<strong>ie</strong>u<br />
h<strong>ie</strong>r vendredi.<br />
Malgré que plus<strong>ie</strong>urs d'entre elles a<strong>ie</strong>nt reçu<br />
des brûlures, elfes ont refusé de donner leur<br />
nom et de porter plainte.<br />
Le seul voyageur grièvement blesse, dans<br />
cet accident bizarre, est donc celui dent nous<br />
parlons plus haut, qui a. é,té'r.eoueiMi à Pezens<br />
et dont nous n'avons Du eonnaîte» le nom.<br />
^ ,. L. de F.<br />
remplacement de M. l'abbé .Sobran, admis à<br />
faire vailoir ses droits à la retraite. '<br />
M. l'abbé Bover, vicaire à Sa int-Franeois de<br />
Ctr-telua-udary, a été nommé vicaire à fcaint-<br />
Jùst de Narbonne.<br />
M. l'abbé Pelouze, nouveau prêtre, a été<br />
nommé vicaire à Saint-François de Castei-<br />
taudary.<br />
M. l'abbé Snbcrville, nouveau prêtre, a été<br />
nommé vicaire à Montol<strong>ie</strong>u.<br />
Cour tl'assi&e*<br />
Présidence de M. Rouquet., conseiller à U cour<br />
d'appel de Montpell<strong>ie</strong>r, assisté de MM.<br />
Olorgue. juge, et Azais, juge suppléant au<br />
•tribunal civil de Carcassonne.<br />
Aud<strong>ie</strong>nce du 8 févr<strong>ie</strong>r<br />
* AFI-'AIRE CASSAN<br />
On a pris aujourd'hui les mêmes mesures<br />
qu'h<strong>ie</strong>r pour ompêcher l'en val» Issemen* du<br />
Palais de Justice et de ses abords. Toutes les<br />
portes sont gardées par des soldais du 15, des<br />
rjendarmes ou des agents de police, qui ne<br />
laissent passer que les porteurs de cartes.<br />
Cassan est arrivé de la maison d'arrêt en<br />
voiture dès 8 heures du matin.<br />
La cour fait son entrée à 9 h. 45. Dans la<br />
salle il y a moins de monde que la veille, mais<br />
les dan<strong>ie</strong>s sont toujours nombreuses.<br />
On reprend les débats, qui continuent par<br />
l'audition des témoins.<br />
Audition des témoins<br />
Le prem<strong>ie</strong>r témoin entendu est M. Piailles,<br />
âg éde 61 ans, adjoint au maire de Fa «gères.<br />
M. Piailles raconte dans quelles circonstances<br />
il apprit <strong>ie</strong> décès d'Augustine Laugé. Il télé-<br />
graphia au juge de paix, puis au parquet, qui<br />
arriva dans à'après-Œûidi.<br />
La .rumeur-publique, dit le témoin, s'occu<br />
part des fréquentes visites d'Augustine Laugé<br />
au presbytère.<br />
Interrogé sur la situation morale de l'accusé<br />
auprès de ses (paroiss<strong>ie</strong>ns, M. Piailles dit que<br />
l'abbé Cassen était très dévoué, très attaché a<br />
ses fonctions, .plein do .soins pour les mal a<br />
des. Il avait été appeiJô à faire part<strong>ie</strong> d'une<br />
société de secours mutuels, qui était cepen-<br />
dant composée de membres en grande part<strong>ie</strong><br />
hostiles à la religion.<br />
M. Ferdinand Langé, 57 ans, cultivateur à<br />
Fougères, père de la victime, dit que l'abbé<br />
Cassan occupait sa fille comme couturière.<br />
Au début, elle ne passait que quelques heures<br />
au presbytère, puis elle y resta les journées<br />
entières. Il se fâcha, défendit à sa fille de re-<br />
tourner auprès de Cassan, mais il ne fut pas<br />
écouté. Cassan et Augustii<strong>ie</strong> s'absentèrent plu-<br />
s<strong>ie</strong>urs jours ensemble. Ils éta<strong>ie</strong>nt allés à Mar-<br />
seille, sans en avoir été prévenu.<br />
Le témoin déclare qu'il n'a jamais su où<br />
allait sa fille quand elle quittait la maison ;<br />
mais quand on lui annonça qu'elle était morte<br />
au presbytère, son prem<strong>ie</strong>r cri fut celui-ci :<br />
« Ça ne m'étonne pas.., »<br />
M. François Lautié, 34 ans, docteur en méde-<br />
cine à Bédar<strong>ie</strong>ux, dit qu'il fut requis par l'ad-<br />
joint au maire de Fougères pour constater le<br />
décès d'Augustine Laugé. Après examen, le<br />
témoin refusa le permis d'inhumer. Il prévint<br />
l'adjoint au maire qu'il devait aviser le par-<br />
quet.<br />
Sur questions du défenseur, le docteur<br />
Lautié déclare qu'il ne releva sur le corps<br />
Fangéres. déclare que l'abbé CeflMO était trefl<br />
sel-viable, très dévoué aux malades, i qui il<br />
donnait les prem<strong>ie</strong>rs soins en attendant l'arri.<br />
véo des docteurs.<br />
MM. Oombescùre Berlin, 50 ans. Jules Albes<br />
45 ans, Justin Adroit, 28 ans, Habitants de<br />
Fougères, v<strong>ie</strong>nnent dire successivement que<br />
Cassan fut toujours bon et scrviable envers<br />
tous.<br />
Il n'y a phis de témoins h entendre. M. le<br />
président donne la parole à l'organe du minis-<br />
tère jiubllc.<br />
LE RÉQUISITOIRE<br />
Au début do son réquisitoire, M. lo procu-<br />
reur de la République s'élève contre lo Célibat<br />
ecclésiastique, puis il passe à l'accusé. « Com-<br />
me prêtre, dit-il, Cassait nous échappe ; com-<br />
me liomme, il nous appart<strong>ie</strong>nt. »<br />
Scrutant le passé de Cassan, M. lo procureur<br />
donne lecture de nombreux extraits des let-<br />
tres amoureuses qui lui ont été adressées par<br />
Madeleine, une do ses pénitentes do Montpel-<br />
l<strong>ie</strong>r. Les tortues do ces lettres, dit-il, ne prou-<br />
vent-ils pas qu'U y a eu entre Madeleine ct<br />
l'accuse plus que. de» relations mystiques ?<br />
Toutes ces .lettres remontent ù 1808. CesPà-<br />
dire, ajoute-t-il, que les amours du çuré de<br />
Faugères éta<strong>ie</strong>nt à ce rnoment-là a- leur débat.<br />
M. le procureur de la République passe à,<br />
l'examen de la conduite de Cassan à Faugè-<br />
res ct ;i ses rotations nvec Augustine Laugé.<br />
il rappelle les propos do la Sœur Carlabosse<br />
qui. mW&ffé toutes les recherches les plus<br />
actives, est restée introuvable, pour ne. pas<br />
être obligée sans nul doute, dit-il, de venir<br />
les rénéter devant la cour d'assises.<br />
L'organe du ministère public termine en de-<br />
mandant au jury de suivre l'exemple du jury<br />
de l'Hérault. Il s'oppose aux circonstances at-<br />
ténuantes.<br />
La séance est suspendue un quart d'heure.<br />
Il est. 5 heures et dem<strong>ie</strong>. Le réquisitoire a duré<br />
deux heures et dem<strong>ie</strong>.<br />
A la .reprise de l'aud<strong>ie</strong>nce, la parole est don-<br />
née au défenseur.<br />
M' Cl<br />
usure i<br />
sfeumé<br />
a défa»<br />
îent avocat au barreau<br />
ce en faveur de Cassan<br />
r dont nous regrettons,<br />
ardive, de ne pas pou-<br />
l<strong>ie</strong> nonvbreux prix seront accordés.<br />
Prix d'entrés, o fr. 50.<br />
Bntoée gratuite pour les doiuv» masquées<br />
ou non.<br />
BrUîanl oroheatre.<br />
Les jeux. — Jeudi, un nrocés-verbal a été<br />
dressa contre un limonad<strong>ie</strong>r de notre viSile<br />
qui. avait toléré des jeux d'argent dans son<br />
ëtaoUasetneiiit.<br />
Feu de cheminée. — n S'est d.'claré ir-udi.<br />
soir, il cinq heures, chez M. Henri llursaïlou,<br />
<strong>rue</strong> Pautl-Lou<strong>ie</strong>-Coumer, 25 ; a. été rapidement<br />
éteint avec Je secours des voisins.<br />
A l'hospice. — Dans, la Jouonée de jeudi,<br />
trois peraonaes trouvées malad-ra sur Xù vo<strong>ie</strong><br />
publique ont été admises à l'hospice. Co sont<br />
les nommiéis" François Caussé, 75 ans, de Nar-<br />
Ifonime ; Barthélémy Guiildauma.t ot P<strong>ie</strong>rre Sa-<br />
barly, 03 ans, chiffonn<strong>ie</strong>r, %sm domiciilo fixe.<br />
Acte de probité. — La. daane Bourre], <strong>rue</strong><br />
Pereire, 3, qui avait déclare fr la police avoir<br />
trouvé une pièce d'or de 20 francs, l'a. remise<br />
à la dame Rejnues. demeunmtt <strong>rue</strong> Sainbne-<br />
et-M-euse, qui l'avait .perdue.<br />
Etat civil du 7 févr<strong>ie</strong>r. — Décès : Marguerite-<br />
AiugMe Vocaes, 12 jours ; Bnp'iist.a Ai-truc, re-<br />
traité des chemins de fer, 7S ans ; Albert Gri-<br />
z.aud, cultivateur, 37 ans ; Jean-Louis Rer-<br />
traiind, cultivateur, 75 ans ; Marcelle I'éirouze,<br />
saus profession, 30 ans ; Alexandre-François<br />
Mirada, 3 mois.<br />
PïlESXAN. - Syndicat professionnel agri-<br />
cole. — Dans sa séance du 4 févr<strong>ie</strong>r, le syn-<br />
dicat -professionnel agricole de Preixau a<br />
décidé, à l'unaaimité de ses membres, d'adres-<br />
ser à M. Emmanuel Broua*>, député dos Pyrô-<br />
nées-Oï<strong>ie</strong>ratales, ses sincères fél;citaUc«is ixiur<br />
le magnifique disceuirs qu'il a prononcé ù la<br />
Ghamihre des députés au sujet de la répres-<br />
sion des fraudes, et souhaite que le gouverne-<br />
ment, ohnsi que le Pat le méat, .s'.inspirant tics<br />
faits précis qu'il leur a signaltis, fassent ceaser<br />
le plus tôt possible cvrrs fraudes scandaleuses,<br />
qui rusaent totalement le Midi vinicole.<br />
• Un drame. — Meireredl 6 tê-<br />
oept heures du soir, M. Firé-<br />
• rot<br />
Jeudi à 11 heures, dans l'église Saint-Jac-<br />
ques, à Montauban, M. l'abbé Ardant, du dio-<br />
cèse de Limoges, a béni le mariage de Mlle<br />
Marguerite-Mar<strong>ie</strong> de Méric de B.ellefon, fille<br />
de notre excellent ami M. Aloys de Bellefon,<br />
'anc<strong>ie</strong>n . magistrat, . avocat, anc<strong>ie</strong>n bâtonn<strong>ie</strong>r<br />
du barreau de Montauban, avec M. Jean<br />
Abrial. receveur des domaines démission-<br />
naire.<br />
La famille de M. de Bellefon est l'une des<br />
plus estimées du Bas-Quercy, où elle occupe<br />
un rang distingué, et où son nom est mêlé à<br />
nos annales militaires et civiles. Mme de- Bel-<br />
lefon appart<strong>ie</strong>nt également à une do ces an-<br />
c<strong>ie</strong>nnes familles du Limousin qui jouissent de<br />
la considération universelle.<br />
Quant au marié, il suffit de rappeler le nom<br />
des Abrial, pour évoquer à Montauban tout<br />
un joassé dos plus honorables par lo souvenir<br />
de son grand-père, l'ingén<strong>ie</strong>ur Abrial.<br />
Le père du marié est lui aussi un de ces<br />
hommes de consc<strong>ie</strong>nce et de devoir qui ont<br />
donné un exemple, vraiment remarquable de<br />
dignité en notre siècle de déchéance morale.<br />
Les témoins de Mille de Bellefon éta<strong>ie</strong>nt<br />
M. le colonel de Méric de Bellefon, son oncle<br />
et 1© l<strong>ie</strong>utenant Méric de Bellefon, son frère.<br />
Ceux du marié : M. le capitaine de vaisseau<br />
Le Bris, commandant le Pothuau, et M. Char-<br />
les de Montazet, son oncle.<br />
Un grand nombre de prêtres assista<strong>ie</strong>nt à la<br />
cérémon<strong>ie</strong>, qui avait réuni dans la vaste net<br />
de Saint-Jacques une assistance aussi nom-<br />
breuse que chois<strong>ie</strong> venue du Tarn-et-Garonne,<br />
du Tarn et de toute la région. Lo barreau de<br />
Montauban et plus<strong>ie</strong>urs membres du tribunal<br />
y assista<strong>ie</strong>nt.<br />
VI. l'abbé Ardant a prononcé une allocution<br />
pleine de cœur et toute empreinte des senti-<br />
ments de foi qui sont l'apanage" des deux fa-<br />
milles qui s'unissent aujourd'hui.<br />
A la sacrist<strong>ie</strong>, un long défilé d'amis a tenu<br />
à venir exprimer aux nouveaux époux et à<br />
leurs familles leurs souhaits de bonheur.<br />
Apres la cérémon<strong>ie</strong>, un lunch a réuni les in-<br />
vités dans les salons de Mme do Bellefon.<br />
Nous sommes heureux de joindre nos vœux<br />
à ceux qui de tous côtés ont été adressés aux<br />
jeunes mariés et à leurs famille. • E. F.<br />
. Deîacourt, à Toulouse<br />
Qb- Cadaux<br />
six s« ; ce, Morin fils, à<br />
-, à Toulouse ; 5e, Mme<br />
Durogar, ù Pam<strong>ie</strong>rs ; Ge. Gaston<br />
«7. a Montseret ; 7e, docteur DelUiiL à<br />
; 2 mentions d'encouragement<br />
;* prochain concours aura l<strong>ie</strong>u incessam-<br />
jnt- Ln avis ultér<strong>ie</strong>ur ©n fera connaître la<br />
Ecrire, pour tous renseignements à M<br />
2?nry Charouleau, secrétaire général dé l'Ins-<br />
jKit, rua des Abeilles, 12, à Toulouse, chargé<br />
"expéd<strong>ie</strong>r les Técomnenses.<br />
kl<br />
d'Augustine Laugé aucune trace de violence et<br />
que la victime avait un tempérament chloro-<br />
anémique.<br />
• M. Sicard, docteur en médecine à Béz<strong>ie</strong>rs,<br />
qui procéda à l'autops<strong>ie</strong> d'Augustine Laugé,<br />
expose, à son tour les'résultais de son enquête<br />
Le témoin entre dans des détails techniques.<br />
Il résulte des explications du témoin ' qu'il<br />
n'y avait pas eu emploi de substances noci-<br />
ves. La mort était due à l'hémorrag<strong>ie</strong> L'inter-<br />
vention énergique et rapide d'un homme de<br />
l'art aurait pu empêcher la mort d'Augustine<br />
Laugé.<br />
. iLs défenseur fait remarquer qu'il a été<br />
juge définitivement par le jury de i'Hérautt<br />
qu d n y avait pas eu imprudence de la part<br />
de Cassan.<br />
Quant à l'enfant, du sexe masculin, le méde-<br />
cin légiste déclare qu'il était né viable. La<br />
mort ae 1 enfant est due à une congestion<br />
cérébrale.<br />
Sur une question du défenseur, le témoin dé-<br />
clare qu'il n'y a pas eu d,e manœuvre et que<br />
le tempérament d'Augustine Langé a dû con-<br />
tribuer à la difficulté de sa délivrance.<br />
M le .président fait procéder à l'inventaire<br />
de la caisse qui cont<strong>ie</strong>nt les pièces à convic-<br />
tion, et on ©n extrait toutes sortes d'effets et<br />
de pap<strong>ie</strong>rs.<br />
Mlle Mar<strong>ie</strong>-Louise. Langé, 2D ans, ménagère<br />
a laugères, sœur d'Augustine Laugé, dit<br />
quelle a été au courant des vovages de sa<br />
sœur à Marseille et à Lourdes. Elle lui a<br />
adressé de Lourdes doux lettres nom* l'abbé<br />
Cassan. Sa sœur rentra au commencement de<br />
juillet et elle s'aperçut de son état. Le témoin<br />
nectar© quelle était la seule à savoir qu'Au-<br />
gusi.me était au presbytère, mais elle lui avait<br />
défendu- de le dira. Elle ta voyait d<strong>ie</strong> temps en<br />
temps.<br />
M. Albin Laugé, 25 ans, emolové de com-<br />
merce à Paris, a reçu de sa sœur une lettre<br />
de Lourdes clans laquelle'elle lui disait qu'elle<br />
était malade. H a appris par les journaux ce<br />
qui se passa plus tard. Augustine lui écrivit<br />
qu'elle v<strong>ie</strong>ndrait le voir à Paris après ea gue-<br />
rison. La lettre avait été écrite par Augustine<br />
et t'adresse par Cassan.<br />
Mlle ALexandrine Auroiac, 53 ans ménagère<br />
à Faugères, a vu l'abbé Cassan accompagner<br />
dans la nuit Augustine Laugé à sa maison.<br />
Le défenseur fait reanarquer très vivement<br />
au président qu'il n'a pas le" droit d'interrom-<br />
pre les témoins au cours de leur déposition.<br />
M. Henri Combes, 34 ahs, cultivateur à Fau-<br />
gères, dit que la. sœur Arlabosse surprit un<br />
jour Cassan et Augustine Laugé on train de<br />
s'embrasser dans la sacrist<strong>ie</strong>. Cette relig<strong>ie</strong>use<br />
aurait aussi trouvé une lettre compromet-<br />
tante pour Cassan et Augustine. Elle, lui aurait<br />
dit enfin : « Cassan est indigne d'être prêtre<br />
et Augustine une chip<strong>ie</strong>. »<br />
Tous ces propos ont été démentis par la<br />
Sœur Arliabosse.<br />
Le défenseur fait demander au témoin si<br />
sa profession est' b<strong>ie</strong>n celle de cultivateur,<br />
s'il h a pas demandé à être titularisé comme<br />
employé de chemin de fer et si la Compagn<strong>ie</strong><br />
n'a pas accueilli sa demande à raison "de ses<br />
antécédents.<br />
Le témoin .reconnaît certaine condamnation,<br />
mais prétend n'avoir été refusé par la Compa-<br />
gn<strong>ie</strong> qu'à cause de la faiblesse de sa vue.<br />
1,1 reconnaît avoir reçu 5 francs de l'abbé<br />
Cassan pour mettre un enfant en nourrice.<br />
Mme Joséphine Abad<strong>ie</strong>, veuve' Haubelat,<br />
hôtelière à Lourdes, dit qu'Augustine Langé<br />
vint s'installer chez elle au mois de mai. Elle<br />
recevait deux lettres nar jour, elle ignora de<br />
qui. Elle reçut des colis, un mandat" télégra-<br />
phique de 50 francs. Elle quitta Lourdes après<br />
avoir reçu le mandat têlégronblque ; elle lui<br />
avait dit qu'elle devait se rendre au- mariage<br />
rère, à Paris, dans le courant de j uil-<br />
A 7 heures, le défenseur, falignié, demande<br />
une courte suspension. On décide de tenir<br />
une aud<strong>ie</strong>nce de nuit ; l'aud<strong>ie</strong>nce est renvoyée<br />
à 8 heures et deni<strong>ie</strong>.<br />
L'aud<strong>ie</strong>nce est reprise à 9 heures, au mil<strong>ie</strong>u<br />
d'un© assistance ériorme.<br />
M" Chamayou continu© sa magnifique plai-<br />
doir<strong>ie</strong>, qu'il termine à 10 h. 45, par une émou-<br />
vante péroraison concluant à ,iacquittement.<br />
Le procureur réplique : le défenseur riposte.<br />
A la suite de certaines observations du pré-<br />
sident, il se produit un vif incident ; le défen-<br />
seur dit sèchement au président qu'il n'a pas<br />
le droit de l'interrompre dans ses explications<br />
ni de mettre en doute la loyauté de ses dé-<br />
clarations..<br />
Le président menace de faire requérir con-<br />
tre le défenseur, J<br />
Le verdict<br />
Les débats .sont clos à onze heures et dem<strong>ie</strong>;<br />
après vingt minutes de délibération, le jury<br />
ranporte un verdict afflrmatif sur la question<br />
de suppression d'enfant, négatif sur la ques-<br />
tion de savoir si l'enfant avait vécu et mitigé<br />
par les circonstances atténuantes.<br />
Ce verdict écarts le crime ; il ne reste qu'un<br />
simple délit.<br />
Malgré ce verdict, Sa cour, après avoir déli-<br />
béré, condamne Cassan à trois années de<br />
prison.<br />
Quelques sifflets accueillent la condamna-<br />
tion ; on commente sévèrement dans lo pu-<br />
blic cet arrêt.<br />
FERRAL<br />
vr<strong>ie</strong>r, vers<br />
déi'ic Mauj<br />
LE COBMOItAMA MOUVANT, rno d'Alsaco -r.orril.<br />
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Fr^i-e^"voyante prév<strong>ie</strong>nt »eis .membres de<br />
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845 sentembro 215 ; octobre, 215 ; novembre. »w<br />
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m<br />
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
w<br />
MARCHE DE PARIS<br />
Du s ftwîer.<br />
Marines. — Oam-.-vvit.-20 00 : prochain, 30-10 ; mars-<br />
WriU, 30 20 ; 4 rte m 1rs, 30 45 -, \ lîo mal, 30 GO ; ton-<br />
feiu.o <strong>ie</strong>rmo ; circuSaMon. 5,70*) ; consommation, 52.<br />
niés. — Courant, 23 45 ; prochain. 23 r*<br />
!0;1<br />
178<br />
ili3<br />
dont 25. '<br />
dont 2 fr"<br />
dont 5.<br />
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1* 1<br />
283.<br />
Russe<br />
Tonkin 2 1/0 %, 78 23.<br />
Fonds d'Etat étrang<br />
4 % 1889, 77 90 ; Ccnsoî<br />
estampillée, C. 40, 99<br />
che 4 %, 100 23.<br />
Valeurs diverses fart<br />
1812 ; Est, 884 ; Paris-L<br />
1765 ; Milli, ilBii ; OrJëfl<br />
se, 444 ; Nord-Esjiogno<br />
Obligations diverses'<br />
1900, 4S5 ; Ville do Paris 1<br />
1892 T P, 371 ; 1894-J806 T P<br />
485 .50 ; 1SS0, 502 ; isgi ! C Û<br />
1903 tout payé, 494 50 .' pS<br />
clenne 3 % 433 Nord nr -i -v"- '<br />
no, 439 50 ; P.-L -JI-'.,|ji/ M ,',i'' 7?' '<<br />
Espagne, p sér<strong>ie</strong> estamn «L? 1<br />
ci cî'<br />
ÏP ''? 7; ' I ' !5 ' lii *3<br />
:<br />
iaianges. — Espagr<br />
" «4 5o ;<br />
• 64 4J :<br />
: Autft<br />
375 ;<br />
Fotu pmmunalels "tï-n1<br />
m mw<br />
W'ïï MM" an"<br />
• •V'i,3s A N" :,! -<br />
V i'.? 80ss » un-<br />
es 100 pesetas, 01 S0<br />
JEUNE FEMME, pourvue<br />
anc<strong>ie</strong>nne maîtresse élude- vi»r • "'P 1 ''9*.<br />
naissant la musique, très entpp/- l <strong>ie</strong> miat ' con "<br />
ménage ct intér<strong>ie</strong>ur, demandé av? s,:iilis<br />
moiselle de compagn<strong>ie</strong>, lectrice, Eoù V e?n^<br />
te ou femme de charge. Référencés foui «<br />
m<strong>ie</strong>r ordre. Ecrire A. Z. Erpress du mât<br />
^...^w.-n i Mi,«qnniii mu in i IIM mm iiiiiniwii<br />
Coqueluche, Anc'ne, fiévraig<strong>ie</strong>s<br />
Bébé est enrhumé : il va so coucher<br />
emportant lu'-mëme sa boite de Ouste<br />
Thermogôno dont, tout à l'heure, la<br />
maman lui appliquera une feuille sur<br />
la poitrine ; demain Bébé ne toussera<br />
plus. Comb<strong>ie</strong>n nous sommes loin de<br />
ces vilains emplâtres, de ces sinapis-<br />
mes, de cette teinture d'iode, effroi des<br />
enfants, voir même des grandes per-<br />
sonnes ! •<br />
Un morceau de cotte Ouate merveil-<br />
leuse et plus de Douleurs, fini le<br />
Rhunrje, enlevé le Mal de Gorge,<br />
s la Coqueluche et l'Angine.<br />
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ts CuAUUHKniB ROBIXF.AU et G". -.<br />
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-ROtioK. — NIMES : SAIIATIER. ---<br />
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M e Paul FAUR, notaire à CAYLUS, y demeurant.<br />
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ONZIÈME LOI<br />
i L'ESTOMAC<br />
D'autorité de Justice, en onze lots séparés<br />
mm<br />
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Tonique Aniiglsî»iB8 j<br />
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Le bandage, quels maison ne fa-<br />
loiiaueque sur mesure, est exempt<br />
de sous-cuisse, son usago ne don-<br />
nant aucune fatigue; c'est lo seul<br />
nui puisse contenir la HERNIE et<br />
la nuit et le jour. La réputation de<br />
ces préc<strong>ie</strong>uses qualités l'a fait adop-<br />
ter par tous les malades souc<strong>ie</strong>ux<br />
de leur santé, et de leur b<strong>ie</strong>n -être<br />
Seul Bandage garanti 10 sus<br />
Généralement, quand on souffre cle 1 estomac, on souffre<br />
des reins; on a les reins faibles, fatigués, douloureux. Ces<br />
douleurs se font aussi sentir dans le dos, entre les épaules.<br />
Parfois le ventre se gonfle, sebalonne, le cœur est oppressé,<br />
la respiration plus difficile, la tèto souvent congestionnée,<br />
les jambes fatiguées et comme trop faibles pour soutenir<br />
îe corps; la bouche est souvent desséchée, la gorge irritée,<br />
la langue chargée ; on dev<strong>ie</strong>nt fiévreux, triste, on dort mal,<br />
on éprouve toutes sortes do malaises, de la mélancol<strong>ie</strong>, de<br />
la lassitude, etc. Vous qui souffrez des reins, prenez les<br />
POUDRES DE COCK et r<strong>ie</strong>n que les POUDRES DE<br />
COCK, et vous serez certainement guéri, parce que les<br />
||j POUDRES DE COCK produisent l'antiseps<strong>ie</strong> de l'estomac,<br />
qu'elles guérissent. toujours toutes les malad<strong>ie</strong>s de l'esto-<br />
mac et qu'elles font manger et digérer. 2 fr. 5© la boîte<br />
dans toutes les pharmac<strong>ie</strong>s ou 2 fr. 6© en mandat-poste<br />
adressé à la Pharmac<strong>ie</strong> des Poudres da Cock, à jeu-<br />
mont (Nord). Exigez la marque de garant<strong>ie</strong> «l liomine au<br />
coup de marteau ».<br />
Situés dans la commune de Caylus, canton dudit arrondissement de Montauban,<br />
département de Tarn-et-Garonne.<br />
L'adjudication aura l<strong>ie</strong>u à Caylus, dans la salle du prétoire de la Justice de<br />
Paix de Caylus, et par devant M 0 FAURE, notaire en ladite ville, le Dimanche<br />
H rois Mars mil neuf cent sept à une beure de l'après-midi.<br />
Frais ©23. gsuass c5Lra l.'-x'l^s.<br />
é il m -IÏ<br />
BXttlH<br />
TOULOUSE<br />
tt»AMÏ APR&<br />
itetraiti<strong>ie</strong>îï.DiSiisiTiri<br />
3W<br />
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20 fr-<br />
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so -<br />
^A,V?SKÏWÏ3 ..«®s - .î.-aasw*asB<br />
irSAJMjSîS «SB» . '- .....<br />
ET A<br />
ÉDITIONS HÉGiONAÎSES<br />
lot, (mr?m, ttprên, Cantsû | Tara, fotfe. Hêmaft, Pyt-éfâ^Qmntaht<br />
lense<br />
Lelaine, 25<br />
ê»r$ t Hf-
Samedi 9 Févr<strong>ie</strong>r Î907<br />
ta projet CaRîaux eî la nrasse<br />
Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />
ÏOUHrUUK AHTïBLOCVnUS<br />
. Be M. Julals Roche, député, dans La Répit-<br />
figue française ;<br />
t Peu importe d'abord tel ou tel rouage, tel<br />
ttu tel ressort de la mécanique fiscale fabri-<br />
Huéc par M. Caiilaux; la question n'est pas de<br />
lavoir comment le pressoir est construit,mais<br />
b<strong>ie</strong>n de savoir qui sera pressé et qui pressera,<br />
tout est là i<br />
» Turgot proscrivit les privilèges et les vou-<br />
lut détruire ; le gouverneo<strong>ie</strong>nt actuel, par son<br />
projet, ne fait qu'en décréter de nouveaux si<br />
solidement établis que l'anc<strong>ie</strong>n régime n'en<br />
connut jamais de pareils ; seulement il chan-<br />
ge de côté les privilégiés, il place à gauche co<br />
«tut se trouvait à droite et c'est au nom de<br />
l'égalité qu'il restaure la nouvelle féodalité<br />
démagogique.<br />
» L'anc<strong>ie</strong>n régime élait plus sincère et<br />
pioins incohérent. . . ,.<br />
). Mais tout ceci n est que io moindre dé-<br />
faut "du projet du gouvernement, on le verra.»<br />
De l'Echo de Paris :<br />
« Doux faits principaux se dégagent nette-<br />
toenl de la lecture do ce document et de l'ex-<br />
posé des motifs qui en est le commentaire.<br />
» Et d'abord la rente est frappée non pas<br />
tUreetement dans son coupon, -mais. dans ses<br />
arrérageai,<br />
» Ensuite les dépôts des établissements de<br />
crédits sont visés ; des inspecteurs de l'Etat<br />
exerceront sur eux une surveillance perma-<br />
nente.<br />
» On n'ose pas envisager la gravité d une<br />
aussi audac<strong>ie</strong>use révolution dans l'organisa-<br />
tion économique ot financière de la nation si<br />
elle était sanctionnés par un vote du Pane"<br />
a<strong>ie</strong>nt.<br />
» Ceux qui ont le souci de la prostenté na-<br />
tionale ont une grande tâcha à accomplir :<br />
Sauver lo pavs de la ruine dont lo menacent<br />
•;es internationalistes et les révolutionnaires<br />
Sont M. Caiilaux s'est fait le dangereux com-<br />
plice, o<br />
JOURNAUX BLOCYRDS<br />
Le la Lanterne :<br />
« En ce qui concerne l'évaluation des reve-<br />
nus, M. Caiilaux a généralement reculé de-<br />
vant la déclaration qui est la forme la plus<br />
simple ; il ne l'exige que pour certaines caté-<br />
gor<strong>ie</strong>s de revenus, s'en rapportant pour les<br />
autres aux moyens d'investigation dont dis-<br />
pose déjà le fisc.<br />
» Nous espérons que la Chambre sera plus<br />
audac<strong>ie</strong>use que le ministre ; celui-ci a voulu<br />
ménager des intérêts redoutables à. l'heure<br />
même où il allait proposer de les atteindre. »<br />
En somme, c'est à la révolution que pousse<br />
la Lanterne. Que l'organe blocard se rassure.<br />
M. Caiilaux l'y conduira lentement mais sûre-<br />
Mfin<br />
Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />
La séance est ouverte â 2 heures, sous la<br />
présidence de M. Brisson.<br />
M. Georges Rea-ry dépose une proposition<br />
jàe loi tendant à supprimer de nos Codes les<br />
^échéances qui frappent les faillis simples.<br />
L'urgence est déclarée et le renvoi à la com-<br />
mission d» (réforme judiciaire ordonné.<br />
LES MANŒUVRES DE BOURSE<br />
L'ordre du jour appelle la suite de l'inter-<br />
pellation de MM. Rouanet, Mesl<strong>ie</strong>r. Wilm et<br />
Jaurès sur « les manœuvres de Bourse ou<br />
émissions clandestines de valeurs étrangères<br />
gui sont dirigées contre les intérêts de la Ré-<br />
•publique et de la France ».<br />
Discours de M. Wilm<br />
M. Wilm a la parole.<br />
M. Wilm. — U n'y a pas à s'étonner de l'in-<br />
tervention des socialistes dans cette affaire ;<br />
sis tonnent à défendre contre l'internationale<br />
financière le patrimoine national, pour le<br />
transmettra intact, demain, à ceux qui l'at-<br />
tendent. (Applaudissements socialistes.)<br />
On nous fait un anime de manifester nos<br />
Sympath<strong>ie</strong>s pour eaux qui luttent en Russ<strong>ie</strong><br />
pour ia liberté.<br />
Parmi eaux qui protestent contre nos par-o-<br />
<strong>ie</strong>s, il èn est beaucoup qui ne sera<strong>ie</strong>nt pas<br />
iur ces bancs s'il n'y avait pas eu de révolu-<br />
tons, de barricades et d'exécutions nécessai-<br />
res. »<br />
Les socialistes .applaudissent ; les radicaux<br />
ae bougent pas.<br />
M. Lae<strong>ie</strong>a. — Ils l'ont tellement oublié qu'il<br />
faudra b<strong>ie</strong>ntôt faire une nouvelle révolution. »<br />
(Ritres.)<br />
M. Wilm attaque, à son tour, la Russ<strong>ie</strong> et<br />
ïes 'finances.<br />
M. Wilm. — J'ai la conviction, après l'étudié<br />
il laquelle je me suis livré, que ceux qui ont<br />
eouscfflt des fonds russes ne reverront ja-<br />
mais leur argent. » (Vives protestations à<br />
droite et au centre. Applaudissements socia-<br />
listes. Le gouvernement reste impassible.)<br />
M. Wilm continue ses attaques contra lo<br />
gouvernement russe, qu'il accuse d'employer'<br />
l'argent français à combattre les partisans du<br />
régime constitutionnel. (Nouvelles protesta-<br />
tons. Nouveau vacarme.)<br />
Le président se penche sur l'orateur pour<br />
l'arrêter ; M. Pichon se lève enfin.<br />
M. Pichon. — Je proteste encore contre .cette<br />
intervention permanente dans la (politique in-<br />
tér<strong>ie</strong>ure d'un autre pays. (Applaudissements.<br />
Vociférations.)<br />
No-us ne supporterions . pas qu'on discutât !<br />
ainsi nos affaires dans un Parlement étran-<br />
ger, et aucun gouvernement ne le tolérerait.<br />
En protestant ainsi, je m'acquitte d'un de-<br />
voir qui est celui de tous. » (Salve d'applau-<br />
dissements.)<br />
Les hurlements redoubîemt à l'extrême-gau-<br />
che ; le président ne peut arriver à les maîtri-<br />
ser.<br />
M. Wilm. — J'ai le droit d'auportar à la tri-<br />
bune des faits qui sont de notoriété publique.<br />
Les socialistes or<strong>ie</strong>nt, comme au Parlement<br />
anglais : < Vive la Douma ! » ; ils sont pour<br />
ceux qui veulent représenter leur pays et con-<br />
tre .ceux qui veulent l'asservir. » (App-iaudis-<br />
sem-enis prolongés à l'extrême-gauche.)<br />
Discours ûe M. Jaurès<br />
M. Jaurès monte à la tribune. (Mouvement<br />
«d'attention.)<br />
M. Jaurès. — j 0 n<strong>ie</strong> demande si les pouvoirs<br />
publics en France sont b<strong>ie</strong>n maîtres de ia po-<br />
litique financière de ce pays.<br />
La baisse de la Rente s'est produite, à la<br />
Bourse, a la suite de l'annonce du dépôt du<br />
proj-et de loi sur le revenu préparé par le mi-<br />
nistre des finances,<br />
^ous couleur d'attaquer .l'impôt sur la r en te,<br />
c est à l'impôt sur le revenu sous tontes ses<br />
formes qu'on veut faire échec et à l'action<br />
reformatrice du gouvernement<br />
Dans la chronique financière hebdomadaire<br />
.lu Temps. M. Mand<strong>ie</strong>z déclare régulièrement<br />
que la rente doit baisser et contribuer ainsi à<br />
aggraver la baisse.<br />
La même chronique financière a fait exacte-<br />
ment les mêmes articles toutes les fois qu'un<br />
projet d'impôt sur le revenu a été annoncé ;<br />
cest ce qui est arrivé en 1801, même avec le<br />
projet de M. Rouv<strong>ie</strong>r. •<br />
Les socialistes applaudissent ; M. Caiilaux<br />
applaudit aussi et son attitude contraste avec<br />
larron-leur de la majorité.<br />
M. Jaurès. - Los socialistes, jusqu'ici, n'ont<br />
jamais voulu prendre parti entre les agents de<br />
.mange et leurs, adversaires dans la question<br />
«i organisation du marché financ<strong>ie</strong>r, mais il<br />
, À qu lls sachet qu? leur privilège est con-<br />
teste, menace ; il faut que les établissements<br />
ne créait pabhc sachent aussi qu'ils n'ont<br />
plus beaucoup de fautes à commettre. (Salve<br />
a applaudissements à l'extrêroe-gauchc ; mou-<br />
vements divers.)<br />
Leurs bilans sont Incomplets et obscurs,<br />
leurs opérations restent c-nigmatiques.<br />
Qu Us le sachent b<strong>ie</strong>n : le parti républicain<br />
est averti ; s'il lui apparaissait que ocs établis-<br />
sements de crédit employant cette force colos-<br />
sale, le trésor de l'épargne et du travail accu-<br />
mulés, à contrar<strong>ie</strong>r l'évolution sociale du pays,<br />
l'heure ne tarderait pas où le Parlement vou-<br />
drait exercer sur ces vastes puissances un con-<br />
trôle effectif.<br />
«S. Mâssabuau. — Il fallait le dire plus tôt.<br />
M. Jaurès. — Vous n'êtes pas juge des ques-<br />
tions d'opportunité.<br />
M. Massaouaiï, montrant uno brochure rou-<br />
ge. — Nous verrons tout à l'heure ce que vous<br />
disi-ez autrefois.<br />
M. Jaurès. — Quant à la, question des em-<br />
prunte russes, je ne suis pas opposé en prin-<br />
ir,P,S. , out ^Placement de capital français<br />
r^î?, ni ei y*rêpnses financières ; l'épargne<br />
KflL a i* T oit do regarder à la fenêtre.<br />
Tans la vue 'ML^ ?'!
Samedi 9 Févr<strong>ie</strong>r Î90.<br />
'' ' - r iv- -.vszsmzs<br />
EÏIN l £TE0H0LOIîiy s JE<br />
Du 6 févr<strong>ie</strong>r.<br />
»«ml-é 5 miUimètres d'eau à Perpignan.<br />
„ Manche ot de i uctan , •* ~ rr_ „, .,„ «s<br />
» sur la MWl"*' N . j g Suu de l'Europe.<br />
*2££2.£S> s'est relevée notablement SOT nos<br />
La '«PffS'et cle l'Ouest ; elle est encore très<br />
«tMV le N^st^ fc VAr .<br />
Ce B» * fcwXme. -s- a Paris et Lyon, r<br />
— w .,7 au Mont-Aigoual.<br />
' W«er;„i^ sont probables dans le Sud avec lam-<br />
pes ^"^nnïo ; ailleurs le temps va rester froid<br />
iT ' ec l ctS auageux. _<br />
romoo*.;<br />
porplg» 2 ? 1<br />
gordeauï.<br />
00. G!<br />
61.:';<br />
58.4<br />
681<br />
«0.7.<br />
8IAT OU CIEL<br />
fi 2IO.S.0. 1. a. b .<br />
LI RE. m. reu n.<br />
—9.2 :N E. m. cou.<br />
H.ôlN'.O. lat. beau<br />
6.t iN'.E. fai. couv.<br />
Mini. Mnxl-<br />
do la •eiito<br />
l.i 6.3<br />
-4.8 -2 .5<br />
— 11.6 —2.6<br />
3 0<br />
4 9<br />
2.3<br />
4.9<br />
[ [lu RéversnOP^TQ Mar<strong>ie</strong>-Anîoins<br />
T p R p Mar<strong>ie</strong>-Antoine s'est éteint h<strong>ie</strong>r ma-<br />
in vendredi vers cinq heures, à Toulouse,<br />
jïrè- trois jours de malad<strong>ie</strong> ; une pneumon<strong>ie</strong><br />
•omoliouée de désordres au cœur l'a emporte,<br />
avait' ans et était originaire de Lavaur. _<br />
Lundi dern<strong>ie</strong>r, le R. P. Mar<strong>ie</strong>-Antoine a ce-<br />
•.Vjré ta messe : il voulait monter h d'autel<br />
arcll, les forces lui manquèrent.<br />
Dans «a malad<strong>ie</strong>, même quand son inteilt-<br />
„0[1CS s'obnubilait, il parlait toujours du bon<br />
n<strong>ie</strong>u" de missions, des âmes, de la France à<br />
tnuvér : il est parti en parlant du paradis.<br />
1 0 R P- Mar<strong>ie</strong>-Antoine est mort sous l'ba-<br />
t, t de saint François qu'il a toujours porté<br />
1 dans ia couvent qu'il avait fondé il y a cin-<br />
nnte ane et qu'il n'a jamais voulu quitter.<br />
a ri nouvelle de la fur du saint relig<strong>ie</strong>ux était<br />
Mne connue à Toulouse, qu'une foule a<br />
* M en pèlerinage la Côte-Bavée : elle venait<br />
' auprès du corps qui repose dans l'hum-<br />
Pi î-pllule sur un lit do bois ; la figure est<br />
ble ^tip. gopeine ; le chapelet est .enroulé au-<br />
d'itt* 3pV mains, celles-ci t<strong>ie</strong>nnent le Christ,que<br />
»or ( S & vjar<strong>ie</strong>-Antoine a passionnément servi,<br />
te B- „j,iairins font toucher des objets à ses<br />
^~P1 ses p<strong>ie</strong>ds.<br />
B am: ';„„c.a «'inclinera avec un respect preux<br />
rectement aux chefs d'administration le»<br />
vœux qu'elles cro<strong>ie</strong>nt devoir formuler sur les<br />
questions se rattachant à leur objet et Être<br />
consultées par lui sur les mêmes questions ;<br />
elles ont le droit de poursuivre devant la ju-<br />
ridiction compétente l'annulation des mesures<br />
prises contrairement aux dispositions législa-<br />
tives et réglementaires, sans préjudice des<br />
recours individuels formés par les intéressés;<br />
elles peuvent effectuer toutes les opérations<br />
permises aux sociétés de secours mutuels ;<br />
elles ont capacité pour recevoir dos dons ot<br />
leg3 sans autorisation du gouvernement.<br />
» Les associations ne peuvent être formées<br />
que dans Ici, conditions suivantes :<br />
. 1* Entre fonctionnaires de l'Etat attachés<br />
à un même service ministér<strong>ie</strong>l ou à des ser-<br />
vices ministér<strong>ie</strong>ls différents ré^is par un mé-<br />
mo règlement d'administration publique ;<br />
» 2" Entre fonctionnaires dépendant d'une<br />
même administration départementale ;<br />
. 3' Entre fonctionnaires dépendant d une<br />
même administration communale.<br />
D Tout fonctionnaire qui, sans excuse légi-<br />
time simultanément avec d'autres, et après<br />
une injonction à lui adressée, a refuse sa coo-<br />
pération au service public auquel il est atta-<br />
ché, est rayé des cadres.<br />
» Tout fonctionnaire qui en provoque cl au-<br />
tres à refuser simultanément leur coopération<br />
au service publ<strong>ie</strong> en vue d'en suspendre ou<br />
d'en empêcher le fonctionnement, est puni<br />
d'un emprisonnement de six jours à un mois.<br />
» Si la provocation a été suiv<strong>ie</strong> d'effet ou si<br />
l'auteur de la provocation use de l'influence<br />
que ses fonctions lui donnent sur ses subor-<br />
donnés pour les inciter à refuser le service,<br />
la peine peut être portée à un an. L'article<br />
4C3 du code pénal est applicable aux délits<br />
prévus par la présente loi.<br />
» Tout fonctionnaire condamné par appli-<br />
cation des paragraphes 1 et 2 du présent ar-<br />
ticle est, en outre, puni d'interdiction de toute<br />
fonction ou emploi public pendant un an au<br />
moins et dix ans au plus. »<br />
La Pelilr, République, annonce que le garde<br />
des sceaux v<strong>ie</strong>nt d'envoyer à chacun dé ses<br />
collègues une exemplaire du projet élaboré<br />
par la commission extraparlementaire sur les<br />
associations de fonctionnaires.<br />
2 heurt<br />
^^èauësduR<br />
. ïnsïw'.ées sur la<br />
ront celearç^V,,,,,,^<br />
ima<br />
M<br />
ront c<br />
itimanche a<br />
P. Mar<strong>ie</strong>-Antoine se-<br />
paroisse Saint-Et<strong>ie</strong>nne,<br />
MTtRMRI DU M<br />
le palmarès définitivement établi en<br />
plénière du jury, le 24 janv<strong>ie</strong>r der-<br />
ïé DANS IV.<br />
T a enrrours cle poés<strong>ie</strong>, prose et musique or-<br />
„ n V,i S n par l'Institut littéraire du Midi (Tou-<br />
E*use> a réuni 196 concurrents et 225 compo-<br />
sitions. Le jury n'a pu en retenir que 99.<br />
Voici<br />
jéance pl<br />
n<strong>ie</strong>r :<br />
POÉSIE (sujet imposé : V<strong>ie</strong>illes Ruines)<br />
(34 compositions, 21 récompenses)<br />
Médaille do vermeil : M. l'abbé Mathias, à<br />
hûimper ; médailles d'argent : Ire, M. Mau-<br />
rice Vemeuil, à Paris ; 2e, réservée ; médailles<br />
de "bronze : Ire, le docteur Joseph Dorval, à<br />
Paris ; 2e, Mlle Rosine Nespoulous, à Nice ;<br />
diplômes d'honneur : 1er, M. Jean Frenault,<br />
4 Toulouse ; 2e, abbé E..., à Castres ; 3e, M.<br />
jul<strong>ie</strong>n Sandeau, à Carcassonne ; 4e, Mlle<br />
Adr<strong>ie</strong>nno Joffre, à Châteauroux ; 5e, M. Si-<br />
méon Lafuste, à Montauban ; Ge, Mlle Mar<strong>ie</strong><br />
Nespoulous, à Nice ; 7e, M. André Jalagu<strong>ie</strong>r, à<br />
Nimes ; 8e, M. Raoul Verfeuil, à Montauban ;<br />
9e, M. Louis Ronnet, à Toulouse ; 10e, M.<br />
Symphor<strong>ie</strong>n Nan, soldat à Pam<strong>ie</strong>rs ; l<strong>ie</strong>, M.<br />
Henri Jauvert, à Verdun-sur-Garonno ; 12e,<br />
M. Oscar Bouquey, à Samt-Emilion ; 13e, M.<br />
Léon Capelet. à Toulouse ; 4 mentions d'en-<br />
couragement.<br />
POÉSIE (sujet libre) •••'<br />
(53 compositions, 24 récompenses)<br />
Médaille d'argent : docteur Guiraud, à Mar-<br />
seille ; médaillés de bronzo : Ire, Léonce Dm<br />
pin, président de l'Institut du Sud-Ouest, à<br />
Bordeaux ; 2e, Louis Dumas, instituteur à<br />
Paris ; diplômes d'honneur : 1er, Charles Be-<br />
noist, professeur de lettres' à Lille .; 2e, comte<br />
L. de Durance, à Cette ; 3e, Raoul Guillot, à<br />
Montauban ; 4e, Elle Beylot, à Satot-Denis-dé-<br />
Piles ; 5e, Jean Bouyssou, instituteur à Car-<br />
maux ; 6e, docteur Dumas, à Limoges ; 7e,<br />
Mme L. Bousquet do Pontoux, à Toulou.se ;<br />
8e, Alite Germaine Bonheur, professeur d'an-<br />
glais à Pau ; 9e, Joseph Rivière, à Narbonne ;<br />
10e, Mile Isabelle Narbonne, à Garcassonne ;<br />
l<strong>ie</strong>, Joseph P'auly, à Bordeaux ; 12e, Dan<strong>ie</strong>l<br />
Maynad<strong>ie</strong>r, au lycée d'Albi ; 13e, Math<strong>ie</strong>u<br />
Car<strong>ie</strong>s, directeur de l'école publique, à Lespi-<br />
gnan ; l<strong>ie</strong>, G. Coignard, à Vil<strong>ie</strong>neuve-les-Bé-<br />
<strong>ie</strong>rs ; "15o, Jean Barthère, à Toulouse ; 6 men-<br />
tions d'encouragement<br />
PROSE (sujet imposé : Coucher de Soleil)<br />
(41 compositions, 19 récompenses)<br />
Médaille de vermeil : réservée ; médailles<br />
d'argent : Ire, réservée ; 2e, Léopold Margue-<br />
ritto, à Orléans ; médailles de bronze : Ire,<br />
abbé Roussaltn, à Paris ; 2e, marquis de Ro-<br />
cl<strong>ie</strong>nolre, à la Rcche-sur-Yon ; diplômes d'hon-<br />
neur : 1er, réservé ; 2e, Mlle Lu cette Castaing,<br />
à Saint-Gaudeeis ; 3e, André Jalagu<strong>ie</strong>r, à Nî-<br />
mes ; 4e, abbé B..., à Castres ; 5s, Mlle J. Cor-<br />
nac, à Toulouse ; 6e, Joseph Rivière, à Nar-<br />
bonne ; 7e, abbé V. Aressy, à Limoges ; 8e,<br />
«• Gay, à Saint-Nicolas-de-la-Gravo ; 9e, Mme<br />
Gelly-Bezombes, à Béz<strong>ie</strong>rs ; 10e, Léon Mai-<br />
sonthou, à Dax ; l<strong>ie</strong>, Mlle Isabelle Narbonne,<br />
a Carcassonne ; 12e, Georges Clément, à Far-<br />
guesSaint-Hilaire ; 13e, Gaston Blazy, à Mont-<br />
seret ; l<strong>ie</strong>, Firniin Le Doat, à la Trinité-Poroët<br />
«Morbihan) ; 3 mentions d'encouragement.<br />
PROSE (sujet libre)<br />
(49 compositions, 17 récompenses)<br />
Médaille d'argent : réservée ; médailles de<br />
W 1ÎZ T : l ro - Ml<strong>ie</strong> Gî»rgetto Dargent, h Tar-<br />
ws ; 2e, M. Paul Silvain, à Roubaix ; diplô-<br />
mes d honneur : 1er, Léopold Danger-ville, è<br />
utiors ; 2e, Emile Sarlabous, à Toulouse ;<br />
J», Mme Angèle Abelous, à Montpell<strong>ie</strong>r ; 4e,<br />
tard Chéron, à Cette ; 5e, Jean Daurel, à B&r-<br />
yeaux ; 60, Gaston VHlebrun, à Béz<strong>ie</strong>rs ; 7e,<br />
Hermann Deroso, à Sainte-Hélène (Gironde) ;<br />
"e, Mlle Céleste Bosc. institutrice à Saint-Ver-<br />
p'ûdin-dc-Penne-du-Tam ; 9e, Math<strong>ie</strong>u Car-<br />
!*3. du-ecteur d3 l'école publique, à Lespignan;<br />
l 3. l<strong>ie</strong>utenant X..., à Saint-Hippolyto ; l<strong>ie</strong>,<br />
^iiarles Nivard, à Bordeaux ; 12e, G. Condeau,<br />
«Jiwiciste à Monestiar (Dordogne) ; 3 mentions<br />
"encouragement<br />
HUSTQTJB (sujet imposé : Variations pour piano<br />
sur l'air : La Mère Michel)<br />
(19 compositions, 7 récompenses)<br />
ftonhïr* 6 dô ve rmeil : M. Louis Ganne, à<br />
tapa • médaille d'argent : réservée ; mé-<br />
Uoni A° t " rollz « : lre ' réservée ; 2e, Mm<br />
De notre correspondant de Castelnau-<br />
dary :<br />
Castélinaudary. 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />
Un accident peu banal s'est produit h<strong>ie</strong>r<br />
matin, vendredi, dans le train de voyageurs<br />
112, qui part de Carcassonne à 9 h. 19, dans 'a<br />
direction de Toulouse!<br />
Au moment où le convoi allait atteindre la<br />
gare de Pezens, une formidable explosion se<br />
produisait dans un wagon de troisième classe<br />
do la queue du train. C'était un paquet de<br />
100 kilogrammes de poudre que portait avec<br />
lui un Espagnol qui avait pris place clans le<br />
compartiment à Carcassonne, qui, allumé par<br />
une cause quelconque — probablement, par<br />
un bout de cigarette jeté par un voyageur, —<br />
venait d'éclater.<br />
On comprend t'a ff alternent qui s'empara<br />
des voyageurs qu'étouffait la fumée acre et<br />
intense qui succéda à l'explosion.<br />
Les uns se précipitèrent sur la sonnette d'a-<br />
lanme pour la faire jouer. D'autres, sans<br />
attendre l'arrêt du train, ouvrirent les portiè-<br />
res et sautèrent sur la vo<strong>ie</strong>. Parmi ceux-ci,<br />
se trouve un inconnu qui s'est grièvement<br />
blessé, en so jetant en bas du train.<br />
Le propriétaire du paquet de poudre a été<br />
légèrement brûlé à la figure et aux .mains. U<br />
a été conduit au Parquet de Casîekraudary et<br />
interrogé h<strong>ie</strong>r, à 2 heures.<br />
Il prétend se nommer Narcisse Puès, sujet<br />
espagnol, 27 ans, demeurant <strong>rue</strong> du Grand-<br />
Puits à Carcassonne (Cité). Carr<strong>ie</strong>r de prolës-<br />
sion, .il se rendait à Soupety, — a-t-il déclaré,<br />
— où il devait rejoindre un de ses caimarades,<br />
avec lequel il exploite, à Sainit-Pan-rlet, une<br />
carrière de p<strong>ie</strong>rre. La poudre qu'il partait<br />
avec lui était destinée à l'aider dans son tra-<br />
vail.<br />
On a b<strong>ie</strong>n trouvé, en effet, sur cet individu<br />
un billet aillar et retour (3° classe) de Carcas-<br />
aonne à Soupstx. Les déclarations de l'auteur<br />
de l'eiceidant doivent donc être exactes.<br />
La plupart des personnes qui se trouva<strong>ie</strong>nt<br />
dans le wagon ou s'est produit l'accident, se<br />
renda<strong>ie</strong>nt eu marché de Bxam, qui avait l<strong>ie</strong>u<br />
h<strong>ie</strong>r vendredi.<br />
Malgré qua plus<strong>ie</strong>urs d'entre elles a<strong>ie</strong>nt reçu<br />
des brûlures, elles ont refusé de donner leur<br />
nom et de porter plainte.<br />
Le seul voyageur grièvement blessé, dans<br />
cet aceident hizaaire, est donc celui dont nous<br />
parlons plus haut, qui a été T.eoueiilM à Pezens<br />
et dont nous n'avons pu connaître le nom.<br />
L. de F.<br />
L'AFFAIRE^ CASSAN<br />
Dans trois audicme-es tenues h<strong>ie</strong>r matin.,<br />
après midi et le soir, on a entendu !es té-<br />
moins,, le réquisiiitoire et la ) ; 1 mention d'encouragement.<br />
MUSIQUE (sujet libre)<br />
M'H ' ?9 colri 'P°sitions, 11 récompenses!<br />
^bt ^'.^ent : M. Paul Ganne, à Rou-<br />
^fct*u^ dai /i 6 - d8 , bronze : Isaac Meyer, à<br />
E^i-uenia (Seinel : diplômes d'honneur •<br />
-esseur de piano<br />
Eé?' a ^<br />
«W rT^ len Alquter, à Ribaute ; 2e, Mlle Léo-<br />
A'. "-eiacourt, à Toulouse M^T. ni= »<br />
Aix^f-'ouTt a Toulouse ; 3o, Moriu fils, à<br />
fe:, ' Gt, 1 - Cadaux, à Toulouse ; 5e. Mme<br />
fciazv a , DuiP Pg !&r . à Pam<strong>ie</strong>rs ; 6e. Gaston<br />
Stoev % Montscret ; 7e, docteur DelthU. à<br />
î£J i i mentions d'eneouragement<br />
«t<strong>ie</strong>nt prochain concours aura l<strong>ie</strong>u tncessam-<br />
flaù r- u - avis ctlteneur en fora connaître la<br />
Ij^^trire, pour tous_ renseignements, à M.<br />
*tut' '<br />
Joudf h 11 heures, dans l'église Saint-Jac-<br />
ques, à Montauban, M. l'abbé Ardant, du dio-<br />
cèse de Limoges, a béni le mariage de Mlle<br />
Marguerite-Mar<strong>ie</strong> de Méric de Bellefon, fille<br />
de notre excellent ami M. Aloys de Bellefon,<br />
anc<strong>ie</strong>n magistrat, avocat, anc<strong>ie</strong>n bâtonn<strong>ie</strong>r<br />
du barreau de Montauban, avec M. Jean<br />
Abrial, receveur des domaines démission-<br />
naire.<br />
La famille de M. de Bellefon est l'une des<br />
plus estimées du Bas-Quercy, où elle occupe<br />
un rang distingué, et où son nom est mêlé à<br />
nos annales militaires et civiles. Mme de Bel-<br />
lefon appart<strong>ie</strong>nt également à une de ces an-<br />
c<strong>ie</strong>nnes familles du Limousin qui jouissent de<br />
la considération -universelle.<br />
Quant au marié, il suffit de rappeler le nom<br />
des Abrial, pour évoquer à Montauban tout<br />
un passé des plus honorables par le souvenir<br />
do son grand-père, l'ingén<strong>ie</strong>ur Abrial.<br />
Le père du marié est lui aussi un de ces<br />
hommes de consc<strong>ie</strong>nce et de devoir qui ont<br />
donné un exemple vraiment remarquable de<br />
dignité en notre siècle de déchéance morale.<br />
Les témoins de Mille de Bellefon éta<strong>ie</strong>nt<br />
M. le colonel de Méric de Bellefon, son oncle<br />
et la l<strong>ie</strong>utenant Méric de Bellefon, son frèri<br />
Ceux du marié : M. le capitaine de vaisseau<br />
Le Bris, commandant le Pothuau, et M. Char-<br />
les de Montazet, son oncle.<br />
Un grand nombre de prêtres assista<strong>ie</strong>nt à la<br />
cérémon<strong>ie</strong>, qui avait réuni dans la vaste nef<br />
de Saint-Jacques nue assistance aussi nom-<br />
breuse que chois<strong>ie</strong> venue du Tarn-et-Garonne,<br />
du Tarn et de toute la réjrion. Le barreau de<br />
Montauban et plus<strong>ie</strong>urs membres du tribunal<br />
y assista<strong>ie</strong>nt.<br />
M. l'abbé Ardant a prononcé -une allocution<br />
pleine de cœur et toute empreinte des senti-<br />
ments de foi qui sont l'apanage des deux fa-<br />
milles qui s'unissent aujourd'hui<br />
A la sacrist<strong>ie</strong>, un long défilé d'amis a tenu<br />
h venir exprimer aux nouveaux époux et â<br />
leurs familles leurs souhaits de bonheur.<br />
Après la cérémon<strong>ie</strong>, un lunch a réuni les in-<br />
vités dans les salons de Mine de Bellefon.<br />
_ Nous sommes heureux de joindre nos vœux<br />
a ceux qui de tous côtés ont été adressés aux<br />
jeunes mariés et à leurs famille. E. F.<br />
Fédération des Sociétés do eacours mutuels et<br />
de prévoyance du département du Tarn<br />
La Fédération des Sociétés de secours mu-<br />
tuels et de prévoyance du Tarn a tenu le i<br />
févr<strong>ie</strong>r à Albi, son assemblée générale consti-<br />
tutive sous la présidence du bureau provi-<br />
soire.<br />
Ont été excusés : MM. Sabnrthès, président<br />
de la 1188" section des vétérans à Castres ; co-<br />
lonel Mozirnan, président de la Société pro-<br />
testante ôvangélique a Castres ; Jamme de La-<br />
goutlne, président de Saint-Sauveur a Ma-<br />
«net ; Cavallé. anc<strong>ie</strong>n député, président de<br />
Saint-Clair à Albi ; de Bois-sézon, président de<br />
Saint-Vincenf-de-Poul a Castres ; Miilhau, con-<br />
seiller général, président de Saint-Gémin<strong>ie</strong>n<br />
ii V<strong>ie</strong>lmur ; vicomte do Foucaud, conseiller<br />
général, président de Saint-Rémy à Lautrec ;<br />
Moral, conseiller généra-!, président de l' i Hu-<br />
manitaire » à. Graulhet ; Henry Tour.n<strong>ie</strong>r, pré-<br />
sidant de la Société d'Aiguefomlo ; Andr<strong>ie</strong>u,<br />
député, président des Cantonn<strong>ie</strong>rs du service<br />
vicinal ; de Belcastel, député, président de la<br />
Société Agricole de Lavaur ; Hortala, prési-<br />
dent de là Fraternité à Labastide-Roua iroux ;<br />
Faure, président de Sauit-Vincentde-Paul à<br />
La bru gu ière.<br />
Malgré la rigueur de la teuspérature ct l'heu-<br />
re matinale de La première séance, assista<strong>ie</strong>nt<br />
à cette importante réunion plus de 150 délé-<br />
gués venus de tous les points du département<br />
et représentant près de 12,000 mutnaailiates,<br />
ctet-à-dire plus de la majorité des mutualis-<br />
tes tarnais.<br />
M. Louis Raucoules émet deux propositions<br />
oui seront examinées ultér<strong>ie</strong>urement par lo<br />
conseil d'administration définitif do la Fédé-<br />
ration : la première a trait au transport à prix<br />
réduits que les Compagn<strong>ie</strong>s de chemins de fer<br />
devra<strong>ie</strong>nt accorder aux déJégués se rendant<br />
aux assemblées générales - ; la deuxième est<br />
relative a. l'avantage' qui pourrait, résulter rte<br />
la formation d'unions cantonales en ce sens<br />
que dans un groupement de cette nature il<br />
serait facile de trouver les délégués nécessai-<br />
res pour le représente au sein de la Fédéra<br />
tion ce qui n'est pas toujours possible dans les<br />
Sociétés isolées de certaines contrées du dé-<br />
paiitement<br />
L'assemblée aborde ensuite la discussion des<br />
articles du projet de statuts et règlements<br />
de la Fédération qui sont modifiés sur les<br />
principaux points ci-après :<br />
Art. G. — tes présidents de Sociétés ne se<br />
ront plus délégués de droit et la nombre des<br />
délégués est fixé à doux pour les associations<br />
dont le nombre de membres est égal ou infé<br />
«leur à 100 : à trois de 101 à 500 membres ; s<br />
quatre de 501 a. 1,000 membres et à cinq au<br />
dessus de 1,000 membres.<br />
Art. 11. — Le président de la Fédération<br />
sera nommé par l'assemblée et son élection<br />
donnera l<strong>ie</strong>u à un scrutin spécial. Lo consa<br />
d'administration sera renouvelables tous les<br />
deux ans et par moitié dans chaque fonction<br />
Art. 12. — Chaque vice-tprésident est désigné<br />
par les délégués de son arrondissement.'<br />
Le règlement du service de mise en subs-<br />
tance fait l'objet d'une chaude discussion s<br />
une proposition émisa par M. Simon, conseil<br />
1er général et président de La Famille, à La-<br />
bruguière. Ce délégué, dans le but de simpli-<br />
f<strong>ie</strong>r les écritures des trésor<strong>ie</strong>rs<br />
d'avis que la mutualiste char<br />
dence continue à verser ses cotisations men-<br />
suelles ou ferimestrleille-s à la Société mère do<br />
façon que, si pendant son déplacement il n'est<br />
pas malade, les trésor<strong>ie</strong>rs des doux Sociétés<br />
more et tutrice n'a<strong>ie</strong>nt aucun règlement de<br />
compte a effectuer ; ce n'est que dans le cas<br />
de malad<strong>ie</strong> que la Société tutrice aurait à in-<br />
tervenir. Finalement, la proposition de M. Si-<br />
mon est adoptée à une forte majorité.<br />
L'assemblée approuve alors par un vote d'en-<br />
semble les statuts ainsi modifiés ct décide da<br />
procéder à la nomination des membres du<br />
conseil d'administration et de la commission<br />
de contrôle.<br />
Est adoptée à l'unanimité une motion de<br />
principe tendant à laisser en dehors de toute<br />
fonction du conseil d'administration- les mu-<br />
tualistes pourvus d'un mandat législatif, les<br />
députés et sénateurs quo l'on remerc<strong>ie</strong> pour<br />
leur- concours moral, étant aux termes des<br />
statuts, membres de droit du comité de patro-<br />
nage de l'Œuvre. .<br />
Sont élus membres du conseil d'administra-<br />
tion de la Fédération :<br />
Président, M. Laucou, juge de paix du can-<br />
ton de. Viilefranche, président de l'Immortelle<br />
de Saint-Juéry ; vice-présidents pour l'arron-<br />
dissement d'Albi, M. le docteur Monelar, pré-<br />
sident de Saint-ltoch à Marseoc ; pour celui<br />
de Castres, M. Simon, conseiller général, pré-<br />
sident de La Famille à labruguière ; pour<br />
celui de Gaillac, M. Marchandon, maire et<br />
président de La Solidarité à La-grave ; pour<br />
celui de Lavaur, M. Carnbelort, anc<strong>ie</strong>n maire<br />
et président des Sapeurs-Pomp<strong>ie</strong>rs à Laveur ;<br />
secrétaire général,. M. Barthe, secrétaire de la<br />
Société des Cantonn<strong>ie</strong>rs du service vicinal du<br />
Tarn ; secrétaire général adjoint, M. Canne,<br />
président des sous-agents, des Postes et Té-<br />
légraphes à Laboutarié ; trésor<strong>ie</strong>r général,<br />
M. Garrigues, directeur d'école, président des<br />
Instituteurs et Institutrices du Tarn et de la<br />
Scolaire laïque du canton d'Albi ; trésor<strong>ie</strong>r<br />
général adjoint, M. Garrigues, typographe,<br />
président cle l'Orphéon Saints-Cécile à Albi ;<br />
Assesseurs, MM. Berche, délégué des ou-<br />
vr<strong>ie</strong>rs de Cognac ; Pnash, vice-président da<br />
Saint-Jcsoph à Mazamet ; Louis Raucoules,<br />
maire dé Valdurenque, président de Saint-<br />
Stapin à Dourgne ; Ouilés, secrétaire de Sa.int-<br />
François-Xav<strong>ie</strong>r à Castres ; Escande, sécrétai,<br />
•reen chef de la mair<strong>ie</strong>, vice-président des an-<br />
c<strong>ie</strong>ns militaires Saint-Martin à Castres; Goure,<br />
délégué de la Société protestante évangéiliqua<br />
à Castres ; Gasc, secrétaire de Saint-Eutrope<br />
à Cordes ; Gontran Mercad<strong>ie</strong>-r, président de<br />
Saint-Martin à Montmirul ; Souquté, vice-pré-<br />
sident de la Fraternelle à Gaillac ; Calvignac,<br />
secrétaire de l'Humanitaire à Graulhet ; Né-<br />
gr<strong>ie</strong>r,- président cle Saint-Laurent à Puylau-<br />
rens ; Maz-as, administrateur de la Société<br />
agricole de Lavaur.<br />
Sont élus membres de la Société da con-<br />
trôle :<br />
MM. Cavaîié, anc<strong>ie</strong>n député, président de<br />
.Saint-Clair à Albi ; colonel Mozirnan, prési-<br />
dent de la Société protestante évangélique de<br />
Castres ; Proaper Boissel, de la Fraternelle de<br />
Gaillac ; Lannes, capitaine des sapeurs-pom-<br />
p<strong>ie</strong>rs de Lavaur.<br />
L'assemblée décide que la prochaine réunion<br />
générale ordinaire annuelle aura l<strong>ie</strong>u à Cas-<br />
tres dans le courant du prem<strong>ie</strong>r semestre 1908<br />
et s'ajourne à 2 heures de l'après-midi pour la<br />
discussion des statuts do la caisse de réassu-<br />
rance.<br />
La séance da l'anrès-midi a été consacrée<br />
tout entière à l'étude des améliorations à ap-<br />
porter aux statuts de la caisse de réassurance.<br />
La discussion, très courtoise, à laquelle ont<br />
pris- part de nombreux délégués a abouti au<br />
règlement des questions suivantes toutes de<br />
la plus haute importance.<br />
r L'accès de la caisse projetée a été rendu<br />
.possible aux individualités . ; . cala . permettra<br />
Saint-Jean a Laboutarié ; Hortala, président<br />
do la Fraternité à LalMstide-Rouairoux ; VI-<br />
at, des Métallurgistes du Saut-du-Tarn ; Pen-<br />
hen<strong>ie</strong>r. de Saint-Martin ù Castre, ; Breesol-<br />
les, délègue de Saint-Rémy ù, Lautrec.<br />
Avant do se séparer et sur la proposition de<br />
M. Bez, de chaleureux remerc<strong>ie</strong>ments sont,<br />
Kl passés aux dévoués mutualistes qui ont pré-<br />
p.aré et rendu possible cette manifestation.<br />
La séance est levée à 5 heures.<br />
ALBI. — Nos magistrats. — Il serait, de nou-<br />
veau question d'un poste de conseiller à la<br />
cour pour M. Grabias, président du tribunal<br />
Albi.<br />
R y a longtemps duo M. Grabias avait rêvé<br />
de la robe 'iouge ; il y a même csi longtera) s<br />
qu'il avait, croyons-nous, renoncé a tout es-<br />
poir.<br />
Si ses vœux sont enfin accomplis, le pro-<br />
verbe, « Tout v<strong>ie</strong>nt à point à qui sait atten-<br />
dre u, sera 'confirmé une fois de plus.<br />
Mais vous no deviner<strong>ie</strong>z jamais à quelles<br />
intrigues notre, président devrait son avance-<br />
mont.<br />
l'ont simplement parce que M. Lacombe,<br />
anc<strong>ie</strong>n députe do l'Aveyron. notaire à'Tou-<br />
luuse-SaintrCypr<strong>ie</strong>n, veut la présidence d'Albi.<br />
Nous tenons le renseignement de source<br />
autorisée, et nous avons tout l<strong>ie</strong>u de croire ii<br />
son exactitude.<br />
Mais pourquoi M. Lacombe ambitionne-t-il<br />
d'entrecilans la magistrature dans la seconde<br />
part<strong>ie</strong> do sa earrlère f<br />
Les motifs sont de deux ordres : politiques<br />
et pécuniaires.<br />
M. Lacombe ne serait pas fâché de conver-<br />
tir dès aujourd'hui en bonnes espèces sonnan-<br />
tes et trébuchantes le cadeau de cent et quel-<br />
ques mille fcancs quo lui firent nos gouver-<br />
nants en transportint à Touiluse-Saint-Cy-<br />
pr<strong>ie</strong>n son étude; nommé à Albi, il vendrait<br />
son étude et réaliserait ainsi s une bonne bé-<br />
dito bénéfice ».<br />
Quoique battu à plates coutures aux derniè-<br />
res é'-ections législatives, M. Lacombe n'a pas<br />
abandonné tout espoir de revoir le Palais-<br />
Bourbon, et d croit quo du haut de son siège<br />
cl Albi il lui serait plus facile de reconquérir<br />
<strong>ie</strong>s èlecterjrs do la première circonscription<br />
quo du fond de son étude notariale<br />
A co point de vue, M. Lacombe se fait cer-<br />
tainement illusion ; et s'il lui est ioisibïe de<br />
.réaliser les gros sous dont ses collègues' en<br />
socialisme lui firent cadeau, il aura certaine-<br />
ment fort, a faire pour reconquérir son m an- '<br />
dat de député.<br />
M. Monservin. le très distingué député do<br />
Rodez, lui tailla, au mois de mai dern<strong>ie</strong>r, uno<br />
ample redingote ; il est tout disposé, si ce vê-<br />
tement ne suffit pas à. M. Lacombe, à lui four-<br />
nir encore un confortable pardessus-<br />
L. G.<br />
Fêtes t<strong>ie</strong> charité. — En voici le profrramme :<br />
Samedi 9 févr<strong>ie</strong>r. — Les fêtes seront annon-<br />
cées par des salves d'artiller<strong>ie</strong> tirées sur les<br />
principales avenues de la ville.<br />
Dimanche 10. — A 8 heures du matin salves<br />
d'artiller<strong>ie</strong> ; à 3 heures du soir Sa Majesté<br />
Carnaval IV, venant cle son manoir de La Gar-<br />
d<strong>ie</strong>, est reou parle Comité des fêtes, routa de<br />
Toulouse ; de 3 à 4 heures, sur le Jardin-Na-<br />
tional, grand concert donné par la musique du<br />
143' régiment d'infanter<strong>ie</strong>- ; à 4 heures arri-<br />
vée triomphale de S. M. Carnaval IV dans sa<br />
bonne ville d'Albi ; à 5 heures, bataille de<br />
confettis ; fête de nuit, grande redoute parée<br />
et masquée dans le hall du gymnase munici-<br />
pal ; prix d'entrée, 50 centimes.<br />
Lundi 11 févr<strong>ie</strong>r. — Exposition de S. M. Car.<br />
naval IV sûr le Viaao.<br />
Mardi 12. — A 2 heures, pnome<br />
de la cité : à 5 heures, dernière t<<br />
Majesté ; à 3 heures et dem<strong>ie</strong>, gi<br />
bïic sur le Jardin-National ; à lu heures, cré-<br />
mation de S. M. Carnaval sur le plateau du Vï-<br />
gan.<br />
Rendez-vous pour les divers cortèges : di-<br />
manche, à 2 heures et dem<strong>ie</strong>, route do Gail-<br />
lac ; mardi, d 1 heure et dem<strong>ie</strong>, plateau du Vi-<br />
gan<br />
Pnarmaola du dlmanoho. — Deirain dinW-<br />
che, la pharmac<strong>ie</strong> Enjàdbsrt, <strong>rue</strong> de la Croix-<br />
Verte, restera ouverte toute la journée pour<br />
assurer le service.<br />
Etes civil de la commune d'Albi du 31 jan- ''<br />
v<strong>ie</strong>r au 6 févr<strong>ie</strong>r 1907. — Naissances. — Jean-<br />
ne Barussoau, fille de Louis, sabot<strong>ie</strong>r, foi-rail<br />
du Oastelv<strong>ie</strong>l ; Jean-Joseph-Augustc- Galmler,<br />
fils de P<strong>ie</strong>rre-Auguste, employé, me du Pa-<br />
ra-lis ; Louis-Eugène Tarroux, fils de Ennest-<br />
Henri, mineur, <strong>rue</strong> de Caimaux ; René-Jules-<br />
Fernand Marty, fils dé Jules-Louis, cultivateur<br />
P<strong>ie</strong>rre, chapel<strong>ie</strong>r, <strong>rue</strong> Grand-'Côte ; P<strong>ie</strong>rre-Al-<br />
bert Si-5, fils de P<strong>ie</strong>rre, boulanger, <strong>rue</strong> de Car.<br />
maux ; Cécile Pignèt, fille de Augùste-Julién-<br />
laequee, coiffeur, avenue La.pérouse ; Antonln-<br />
Charles Raynal, fils de Ohar<strong>ie</strong>s, camionneur,<br />
coin do Saunai ; Georges-François-Léon-Paul<br />
Neyssensas, fils de Bcfitraad-Eugène, mécani-<br />
c<strong>ie</strong>n, à la Croix-Rouge ; Fcmand-Louis-Eanest<br />
Molinter, fils .rte Eièe-Pnosper, chapel<strong>ie</strong>r, <strong>rue</strong><br />
Grand'Cote ; Emesi-Emile-Renê Lartigue, fil s<br />
de Eraest-Léopold, maçon, foirai du Castei-<br />
v<strong>ie</strong>l ; Roger-André Héral, files de Joseph-Jus-<br />
tin, jardin<strong>ie</strong>r, au Pigné.<br />
Mariages. — Néant.<br />
Décès.— Catherine Laveran, veuve Bertrand,<br />
80 ans, à- la Maladre-r<strong>ie</strong> ; François Barreau,<br />
meun<strong>ie</strong>r, 73 ans, marié, place Savène ; Bois-<br />
mon de Martin, rent<strong>ie</strong>r, 81 ans, veuf, <strong>rue</strong> de<br />
Bitche ; Aurét<strong>ie</strong>-,!oséphi:ne Gailhard, 15 jours,<br />
au Mas de Blanc ; Louis Daurèle, charpent<strong>ie</strong>r,<br />
54 ans, marié, avenue de Villeneuve ; Ca-<br />
rra&LeaEsïkest Barthe, garçon limonad<strong>ie</strong>r,. 08<br />
ans, marié, foirai du Oastelv<strong>ie</strong>l ; Jean Deysse,<br />
journal<strong>ie</strong>r,' 57 ans, célibataire, à l'hospice ;<br />
Basile Bros, soldat au 143' régiment d'infan-<br />
ter<strong>ie</strong>, 23 ans, célibataire, à l'hospice ; Norîanrt-<br />
Célelstm Andr<strong>ie</strong>u, soldat au 143* régiment d'in-<br />
fanter<strong>ie</strong>, 21 ain's, célibataire, à l'hospice ; Ma-<br />
r<strong>ie</strong>-P<strong>ie</strong>rra-Raymond-Alexandre ,1 ondain, pro-<br />
priétaire, 89 ans, veuf, <strong>rue</strong> Sainte-Claire ;<br />
Marguerite Sabatié, veuve Pélissié; 68 ans,<br />
boulle vard Cavnot ; Elisabeth Cécile, veuv<br />
Delmas, 74 ans, .<strong>rue</strong> de Gai-maux ; Céline Lau.<br />
z%raï, 3 ans, .à la Nougarede ; Urari<strong>ie</strong>-Hélena<br />
Oabal, épouse Barreau, 42 ans, <strong>rue</strong> Saint-Mar-<br />
tin ; Rosal<strong>ie</strong> Carrière, épouse Cabot, 74 ans,<br />
à Sécux ; Jean-Antoine-Guillaume Faiguiè-<br />
res, maçon, 86 ans, veuf, <strong>rue</strong> Cantepau ; Ma-<br />
r<strong>ie</strong>-Jul<strong>ie</strong>-Elm<strong>ie</strong> Géniés, épouse Andr<strong>ie</strong>u, G0 ans,<br />
<strong>rue</strong> du Séminaire ; Louise Ville, épouse Ti-<br />
gnol, 36 .ans, à l'hospice ; Emma-Luc<strong>ie</strong> Guy,<br />
9 mois, pue de la Madeleine ; Jeanne Sentis,<br />
épouse Anglade, 79 ans, <strong>rue</strong> Gustelnau ; Vir-<br />
gin<strong>ie</strong> Bousquet,- veuve Farganel, 82 ans, <strong>rue</strong> de<br />
la Mair<strong>ie</strong> ; Jul<strong>ie</strong>n-François Jean, ingén<strong>ie</strong>ur des<br />
arts et manufactures, 06 ans, célibataire, ruo<br />
de Giron ; Mar<strong>ie</strong>-Cécile Cuq, épouse Rouquet-<br />
te, 7 2ans, <strong>rue</strong> de la Madeleine ; Laurine-Al-<br />
bertine-Soph<strong>ie</strong> Maurei. veuve Ror<strong>ie</strong>s, G5 ans,<br />
à Peyroulié ; François-Casimir Rouquelte, mi-<br />
litaire en retraite, 78 ans, veuf <strong>rue</strong> de la Ma-<br />
deleine ; Mar<strong>ie</strong>-Anne-Luc<strong>ie</strong> Revel, veuve So-<br />
l<strong>ie</strong>r, 85 ans, rua de Verdusss ; Célesti.n-Hippo-<br />
lyte I.mbert, domestique, 28 ans, célibataire,<br />
<strong>rue</strong> de la Fraternité.<br />
nade de Sa<br />
n'.pales <strong>rue</strong>s<br />
ilette do Sa<br />
;nd bal pu-<br />
B<strong>ie</strong>n avant l'heure réglementaire, le.s mar-<br />
chands en gros qui ont absolument besoin de<br />
ces quai-maux chmslsseait et achètent ù n'impor-<br />
te quel prix, établiséant ainsi des cours éle-<br />
vés dont les particul<strong>ie</strong>rs, et prlncipalemunt les<br />
ouvr<strong>ie</strong>rs, ont à souffrir.<br />
Puisqu'il y a un règlement fixant une heure<br />
avant laquello les revendeurs ne doivent pas<br />
acheter, pourquoi notre administration muni-<br />
cipade ne le fait-elle pas observer ? Si elle<br />
doit fermer les yeux, il n'était nul besoin do<br />
faire un pareil Règlement qui, nous lo répé-<br />
tons, a été certainement établi dans le but de<br />
favoriser l'achat des petits.<br />
Nous sommes obligés de constater, une fois<br />
de plus, que notre administration socialiste ot<br />
démocratique ne prend pas l'intérêt do l'ou-<br />
vr<strong>ie</strong>r et qu'au contraire elle favorise le gros<br />
commerce en tolérant que l'on viole ainsi les<br />
règlements du marché.<br />
On s'étonne beaucoup, dans le monde des<br />
ouvr<strong>ie</strong>rs, de la conduite coupable Ue notre ad-<br />
ministra tion municipale à ce sujet, comme<br />
l'on est surpris encore en général que nos ad-<br />
ministrateurs n'a<strong>ie</strong>nt jamais voulu établir de<br />
taxe sur la vente des viandes de boucher<strong>ie</strong>.<br />
Ce sériait, ce nous semble, une bonne réfevme<br />
adoptée dans beaucoup de villes, et que le<br />
monde des travailleurs, auquel nos socialistes<br />
prétendent s'intéresser — ils le promettent du<br />
moi u,s — verrait appliquer avec grand plaisir.<br />
Allons, Mess<strong>ie</strong>urs de la sociale, que vos nom-<br />
breuses promesses so changent quelquefois en<br />
actes, qui prouveront que vous vous intéressez<br />
réellement à l'ouvr<strong>ie</strong>r qui attend toujours l'a-<br />
méitonation de son sort, qui reste le même.'<br />
Une constatation. — Nous ne nous plaignons<br />
aucunement de ce que la police, ou plutôt les<br />
commissaires de police a<strong>ie</strong>nt des complaisan-<br />
ces pour certains journalistes. Nous consta-<br />
tons simplement un fait qui s'est reproduit à<br />
maintes reprises. C'est que lorsque nous allons<br />
ou envoyons consulter le registre de la presse,<br />
vers 5 heures du soir, il n' ya r<strong>ie</strong>n, et que le<br />
lendemain 011 y retrouve des notes datées<br />
de la veille.<br />
Nous s-omm.es donc en droit do supposer que<br />
l'on attend notre passage au bureau de police<br />
pour inscrire après les faits qui se sont pro-<br />
duits souvent la nuit précédente.<br />
Il faut avouer, dans tous les cas, que nos<br />
commissaires y mettent donc le temps pour ré-<br />
diger leurs notes.<br />
Victime du froid. — Le cadavre d'un che-<br />
mineau a été trouvé à Avits, dans la propriété<br />
de M. le comte do Lastours.<br />
Toute idée de crime doit être écartée. La<br />
mort est due à une congestion occasionnée par<br />
<strong>ie</strong> froid.<br />
Carnei de douil. — Nous apprenons avec<br />
trf«*~w ia mort prématurée de Mme ton a<br />
Vaissière, née alabert, enlevée à l'âge do 34<br />
ans a t'4tf<strong>ie</strong>etion de son mari et de sa fille,<br />
par une c<strong>rue</strong>lle malad<strong>ie</strong>. .<br />
Dans ce deuil c<strong>rue</strong>l, nous adressons à M.<br />
Vaissière, née Jalabert, enlevée à l'âge de 34<br />
nos regrets les plus sincères.<br />
Les obsèques auront l<strong>ie</strong>u aujourd'hui sa-<br />
medi, à 9 heures et dem<strong>ie</strong>, sur la paroisse<br />
Saint-Jacques. On se réunira à la maison moi-.-<br />
tuaire, place Soult, 15.<br />
VIELMUR. — Obsèques. — Lundi dern<strong>ie</strong>r ont<br />
eu l<strong>ie</strong>u, à V<strong>ie</strong>lmur, les obsèques de Mme Jo-<br />
seph BDï-nadcvu. enlevée subitement à l'affec-<br />
tion des s<strong>ie</strong>ns. Epouse modèle, mère parfaite,<br />
aimée du pauvre. Mme Bertnadou a passé sa<br />
v<strong>ie</strong> à faire lo b<strong>ie</strong>n. Toutes les familles de V<strong>ie</strong>l-<br />
mur et grand nombre des environs ont eu à<br />
cœur de se faire représenter à la triste céré-<br />
mon<strong>ie</strong> pour rendre hommage à cette vra<strong>ie</strong><br />
chrét<strong>ie</strong>nne en l'accompagnant a sa dernière<br />
demeure.<br />
COUVEUSES D'ENFANTS avec bSbês vivants CvHS.<br />
Jours, matinées, séances à 3. 4. 5 et 0 Ueuîes • «oiri*<br />
bles tous les jours). 40. rua da Mets.<br />
PHON'OCINEMATHEATEB R.VMCÏ. — Tous M<br />
a s h. 1/2 et 0 L. 3/s.<br />
l'H COSSrORAMA MOUVANT, ruMTAtsace-Lorrâir<br />
?>uV»5t t * JIl )sto- - Voyages à travers la moud*.<br />
Ouvert tous les jours, da 1 a 10 heures.<br />
l'tiiCOTBAu. it)iifïr#j,^g ÏB~ T. msaoïitam<br />
nm",', lr, "' < ' ; '"'-- d *vHvfi%t , "UH\<br />
1 Lituoi.. Lunuitu (, aéïler» Ulét«).lic «»«
Samedi S Févr<strong>ie</strong>r 1907<br />
JfK^isjersasaamra<br />
MAl'.CHE DE PAHIS<br />
tftM 9 terr<strong>ie</strong>r.<br />
Pannes. — Courant, 20 90 ; prochain, 30 10 ; mars-<br />
ftvril 30 20 ; ', do mars, 30 40 ; 4 da mai, 30 GO ; ten-<br />
*anco ferme ; circntotion, 5,700 ; consommation. 52.<br />
Elis. — Courant, 23 45 ; prochain, 23 50 ; mars-<br />
avril, 23 55 ; 4 de mars, 23 Cô ; 4 do mal, 23 55 ;<br />
tendance ferme.<br />
Seigles. — Courant, 17 75 ; prochain, 17 75 ; mars-<br />
avril, 17 7ô ; 4 de mars, 17 75 ; 4 de mal, 17 73 ;<br />
tenclnuce nominale!.<br />
Suifs. — Paris, SS : province, 88.<br />
Avoines. — Courant, 20 15 ; province, 20 40 ; mars-<br />
avril, 20 50 -, 4 de mars, 20 CO -, i de mai, 20 30 ; ten-<br />
dance soutenue,<br />
Colza. — Disponible «n cuves a nu, 78 ; courant,<br />
T7 50 ; prochain, 72 50 ; mars-avril, 7« ; i de mal,<br />
64 25 ; tendance ferme.<br />
r.ln. — Disponible en cuves a nu, 49 25 ; courant,<br />
49 ; prochain, 49 25 ; 4 de mai, 49 25 ; tendance<br />
lourde. , ,<br />
Alcools. — Disponiblle. 40 ; courant, 40 ; prochain,<br />
40 50 • mars-avill, 40 73 -, 4 de mai, 41 73 ; 4 dern<strong>ie</strong>rs,<br />
38 25 ; 3 d'octobre, 37 25 ; tendance) terme ; stock,<br />
50 473 ; circulation, 2.000.<br />
Sucres. — IMsponiblle, 25 50 ; courant, 2., 50 ; pro-<br />
chain 20 125 ; 4 de mars, 28 50 ; 4 de mal, 27 ;<br />
tendance lourdo : roux cuités, 22 875 ; autres Jets,<br />
22 S75 ; raffinés, 56.<br />
MARCHE DE BORDKAUX<br />
Du 8 févr<strong>ie</strong>r,<br />
p<strong>ie</strong>s. _ on cote : blés Orléanais, 22 75 ; Dcux-Sê-<br />
vres (Vendée), 22 7Ï ; blé Amérique, 23 50.<br />
Farines du haut pays, 32 50 a, 32 75 ; de la région,<br />
32 à 32 25, suivant marques déduction usage au<br />
centre, 29 50 à 30. „<br />
Sons et repasses. — On cote : sons pros, 15 7a<br />
dito ordinaires, de 14 25 a 14 50 ; dito Plata, 13 75<br />
On coto • repasses fines, 17 50 ; dito ordinaires, de<br />
14 23 à 14 50 ; dito Plata , de 13 50 à 13 75.<br />
Maïs — On coto : on disponible mais Plata jaune,<br />
lo' 50 ; blanc, 16 sur lévrior ; Cinquantini à livrer<br />
eU Avom'cs CI '— Tendance ferme. Grises hiver Poitou,<br />
21 ; Bretagne grises, 20 75 ; rousses, 18 50 ; Amérique<br />
ïïi r ' IITÔ&S 19<br />
Seigles.' — Pays, 18 à 18 75 les 100 ldlcs,<br />
n rires — Algér<strong>ie</strong>, 16.<br />
So*n — On ecto : U les 100 kilos ou 05 francs les<br />
10! botPs de 6 ldlos : luzerne, U les 100 kilos ou<br />
65 francs les 101 bottes de 6 HUM ; paille-froment,<br />
on cite : 3 fr. 50 les 100 Kttas : poUle-seigle, on cote :<br />
S 50 les 100 kilos. Ces prix s'entendent franco Bor-<br />
ftcaux.<br />
HAUTE-GARONNE<br />
Toulouse, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />
Denrées. — Bladettes et blés fins supér<strong>ie</strong>urs, les<br />
P.o kilos 19 à 19 25 ; bladettes et blés bonne qualité,<br />
1S 73 • bladettes et blés ordinaires, 18 50 ; blés mita-<br />
dfnS fins 18 • selrte les 75 kilos, da 13 à 13 5 0; orge,<br />
les 60 kilos de 10 à' 10 25 ; avoine, de 10 25 à 10 50 ;<br />
les 50 kilos'- maïs blanc, les 75 kilos, de 13 50 a 14 :<br />
taricets i'hect., do 2S à 39 ; fèves, les 03 kilos, 12 ;<br />
lés 80 kilos, 25.<br />
'-sues. — Premières, les 122 kilos, 41 ;<br />
, farine déclassée, dito R. G., les 100<br />
do'i7 50 à 1S ; sons gros, les 100 kilos, de 12 50<br />
à 13 ; sonsflns, 13 50 les 100 kilos.<br />
miles. 30<br />
Graines fouragires. — Luzerne (sainfoin du pays),<br />
de 90 a loo ; esparcette, I'hect., cle 9 50.<br />
Foin, 6 50 ; sainfoin, lro couuo (nouveau), 5 50 ;<br />
3e et 3e coupes, 6 20 ; paille blé, 3, le tout les 50<br />
kilos.<br />
TARN-ET-GARONNE<br />
Lauzerte.<br />
Foira du i févr<strong>ie</strong>r. — Malgré les fortes gelées de<br />
ces dern<strong>ie</strong>rs jours, notre foire a été très belle. Nom-<br />
breuses affaires traitées aux divers marchés, aux<br />
cours suivants :<br />
Marché a la volaille. — Grande animation, ventes<br />
trè3 actives ; on s'aperçoit que lo mardi gras »st<br />
dans quelques jours. Poules et poulets, do 90 centi-<br />
mes à 1 franc le demi-kilo ; pintades, de 5 francs à<br />
5 Ir. 50 ; pigeons, do 1 à 1 fr. 50, lo tout la paire ;<br />
dindons, de 00 ù 70 cent, le demi-kilo ; œufs, l 40 la<br />
douzaine.<br />
Halle aux grains. — Blé de 18 il 18 fr. 50 ; maïs,<br />
de 15 a 15 fr.50 ; noix, de 4 a 4 fr. 50 le double dé-<br />
calitre ; lèves, de 1S a 20 fr. l'hectolitre.<br />
Marché aux bestiaux. — Folratl des m<strong>ie</strong>ux gar-<br />
nis ; nombreuses transactions opérées. Cours tendant<br />
ù la hausse.<br />
Marché aux pores gras. — Vendus de 35 à 60 tr.<br />
les 50 kilos, poids vil.<br />
Nègrrprlis5e.<br />
Halle aux grains. — Blé, 18 fr. 50 ; avoine, 12 fr.;<br />
maïs 13 îr. 50 ; fèves, 16 francs ; haricots, 32 fr. 50;<br />
seigle, 15 francs ; orge, 13 fr. 50 ; méteil, 10 fr. E0 :<br />
le tout l'hectolitro ; sons, 7 francs ; repasses, 0 fr. 75,<br />
lo tout le quintal ; pommes de terre, 5 francs les<br />
50 kilos.<br />
Place à la volaille. — Poulets, 4 fr. 50 -, poules<br />
v<strong>ie</strong>illes, 5 Irancs dindons, 13 francs ; dindes, 10 fr.;<br />
chapons, 7 fr. 50 : pintades, 5 fr. 50 ; canards, 4 50,<br />
le tout la paire ; lapins domestiques, 1 tr. 30 la pièce;<br />
œufs, 1 fr. 40 la douzaine.<br />
Caussade.<br />
Foire du 4 févr<strong>ie</strong>r. -- Peu de monde à notro foire;<br />
néanmoins, marchés aux bestiaux b<strong>ie</strong>n garnis et<br />
transactions nombreuses. Voici les principaux cours<br />
pratiqués :<br />
Bœufs, do 33 à 38 francs ; vaches, do 28 à 35 fr.;<br />
porcs- gras, do 50 a 62 francs, le tout les 50 kilos,<br />
poids vif ; veaux, de 1 a 1 fr. 10 ; moutons, de 75<br />
à 85 centimes -, agneaux, 90 centimes, lo tout le kilo;<br />
porcelets, de 23 a 50 francs la pièce. ,<br />
Poules, de 73 à 80 cenUmes ; poulets, do 90 centi-<br />
mes a 1 franc ; dindons, de 00 & 65 centimes, le tout<br />
lo demi-kilo ; lapins domestiques, de 1 50 à 2 50<br />
la pièce- -, œufs, le 1 30 a 1 fr. 35 la douzaine.<br />
Blé, 18 fr. 50 ; s&lgle, 15 francs ; avoine, 11 fr. 50 ;<br />
orge, 12 francs maïs, 14 francs ; fèves, 16 fr. 50, le<br />
tout l'hectolitre.<br />
GERS<br />
Flenrance.<br />
Blé, de 1S 50 à. 18 85 les 80 kilos ; maïs, 15 fr.;<br />
avoine, de 10 à 11 francs ; haricots, 50 francs ; fè-<br />
ves, 15 fr. 50 ; pommes de terro, 5 fr. 50, le tout<br />
l'hectolitre. -<br />
Foin, i francs ; paille, 2 fr. 50, lo tout les 50 ki-<br />
los. Vin. de 25 à 30 francs les 225 litres.<br />
Œufs, de 1 10 à 1 fr. 15 la douzaine.<br />
O<strong>ie</strong>s grasses, 2 fr. 30 le kilo ; poules, de 5 à 6 fr.;<br />
poulets, de 4 à Sfrancs ; canards, 0 francs ; pinta-<br />
des, do 5 50 à 6 fr. 50, le tout la paire<br />
Bœufs, d« 35 à 30 francs ; vacbes, d© 30 à 32 fr.;<br />
porcs, de 50 à 55 francs, le tout les 50 kilos, poids<br />
vif. Veaux, de 90 à 95 centimes ; moutons,, 1 franc ;<br />
agneaux, l franc, le tout le kilo, poids vif.<br />
sacres a l'action régionale de la Fédération du Sud-<br />
Est montrent la valeur do la revue, l'opportunité de<br />
ses tendances et do son action.<br />
Pour recevoir co <strong>numéro</strong>, envoyer 0 fr. 35 (tim-<br />
bres) a M. l'administrateur, 10, quai Tilsitt, Lyon.<br />
Abonnement, 4 francs par an.<br />
RIRLIOGRHPblEj BOURSE DE PAFU3<br />
C -s Du 8 lévr<strong>ie</strong>r (dépêche télégraphique)<br />
CAREME DE 1957. -- CON'FEREN'CF.S DE NOTRE-<br />
DAME DE PARIS<br />
Ensemble des sujets traités celte année par M.<br />
l'abbé Janv<strong>ie</strong>r ; Le Vice et le Péché, leurs<br />
1- De l'aniaconisme du péché ct de la loi éternel-<br />
le ; 2' Le-s puissances extér<strong>ie</strong>ures du péché : «Je ' im-<br />
possibilité pour D<strong>ie</strong>u de participer a la malice ou<br />
péché ; 3' les puissances extér<strong>ie</strong>ures du r*c»4 ; e<br />
démon ; 4* les puissances extér<strong>ie</strong>ures du peene :<strong>ie</strong><br />
péché originel ; 5' les puissances extér<strong>ie</strong>ur** y" I*""<br />
ché : inHumce du péché originel sur les péchés per-<br />
sonnels ; 0" les puissances Intér<strong>ie</strong>ures du péché.<br />
Retraite pascale, — V La falbk-sse de l'esprit ;<br />
2- la malice de la volonté ; 3- l'infirmité de la chair;<br />
4' les nechés capitaux ; 5- lo rôle des puissances du<br />
péché dans la passion de Jésus-Christ ; 6° la victoire<br />
de l'Eucharist<strong>ie</strong> sur les puissances du péché.<br />
Retraite Pascale. — r La faiblesse de l'esprit ;<br />
2* La malice do la volonté ; 3* L'infirmité de la<br />
chair ; 4" Les péchés capitaux ; 5' I.e riY.e des puis-<br />
sances du péché dans la passion do Jésus-Christ ;<br />
6* La victoire de l'eucharist<strong>ie</strong> sur les puissances du<br />
péché.<br />
Ces conférences seront publiées chaque semaine en<br />
sept fascicules, dont six, correspondant aux six di-<br />
manches do Carême, «t un fascicule, pour la Re-<br />
traite Pascale.'<br />
On s'abonne A la. librair<strong>ie</strong> Edouard Privât, ru» <strong>ie</strong>s<br />
Arts, 14, à Toulouse, au prix do 2 francs.<br />
#*#<br />
A TRAVERS LES REVUES<br />
La Chronique du Sud-Est publ<strong>ie</strong> dans son pre-<br />
m<strong>ie</strong>r <strong>numéro</strong> de cette année, sous le titre Les Béati-<br />
tudes, un commentaire social du sermon sur la Mon-<br />
tagne qui servira d'épilogue à la troisième sér<strong>ie</strong> des<br />
études pubUées par M. Georges Goyau : Autour du<br />
catholicisme social. Ceux qui savent l'intérêt et le<br />
charme des pages consacrées par rérninent écrivain<br />
aux différents aspects du catholicisme seront heu-<br />
reux d'avoir cette primeur.<br />
11 faut signaler d'une- façon toula particulière un<br />
rapport : La Réorganisation de V'En.eignement chré-<br />
t<strong>ie</strong>n, lu par M. Crétinon à l'assemblée de l'Associa-<br />
tion générale .do l'Enseignement primaire libre, pré-<br />
sidée par S. E. lo cardinal Coullié. Ce rapport fait<br />
connaître l'état actuel, des œuvres entreprises par<br />
l'Association : Inspections, examens, écoles norma-<br />
les. Romain conlinuo Dans la plaine lombarde ses<br />
communications si instructives sur l'action des ca-<br />
tholiques sociaux on Ital<strong>ie</strong> par l'histoire des insti-<br />
tutions socialels de Treviglio, confirmant par un<br />
nouvel argument cette conviction profonde que le<br />
labeur social est un ferment de liberté.<br />
Complétant ce <strong>numéro</strong>,. Le Temotatmae, de Rémy.<br />
Le Fait social, de J. Tourret, avec les chapitres con-<br />
AU COMPTANT<br />
COI.-R3 i conns<br />
PRfe-éD. ou joim<br />
FONDS D'ETAT<br />
o/<br />
%' amortissable...<br />
Dette<br />
Russe<br />
tunis<strong>ie</strong>nne. ..<br />
1867 et 1S09<br />
t % 1880<br />
_ 4 or 1SS9<br />
_ 4 % or 1890<br />
_ 4 % or 1S93<br />
— 4 % or 1691<br />
Consolidé 4 % 1" et S' senc-s<br />
_ 4 % 1901<br />
_ 3 % or 1891<br />
_ 3 % OT 1S50<br />
— 3 1 % or 1894<br />
Russe 1908<br />
Letres «e gage 3 {<br />
Bons <strong>rue</strong>-sses 1904<br />
ital<strong>ie</strong>n 5 % -<br />
Espagne extér<strong>ie</strong>ure (cours 30 p.)..<br />
Autriche or 4 %<br />
Hongrois 4 %<br />
Esvpte unifiée<br />
Argentine (IMPUPI.) 5 % isea<br />
Portugal 3 %<br />
ACTIONS<br />
Banque de France<br />
Crédit Fonc<strong>ie</strong>r<br />
Crédit Lyonnais<br />
Banque de Paris<br />
Comptoir d'Escompte<br />
Société générale<br />
Banquo franco-espagnole<br />
Banque Ottomane<br />
Midi<br />
Orléans<br />
Paris-Lyon -Méditerranée<br />
Nord<br />
Ouest<br />
Est<br />
Est-Algér<strong>ie</strong>n<br />
Ouest-Algér<strong>ie</strong>n<br />
Eûne-Guelma<br />
Autrich<strong>ie</strong>ns<br />
Lombards<br />
Nord Espagne<br />
Saragosse<br />
Chemins de fer Portugais<br />
Charbonnage do Laviana<br />
Carmaux<br />
ï'homson-Houdton<br />
Compagn<strong>ie</strong> Paris<strong>ie</strong>nne du Gaz...<br />
i Messager<strong>ie</strong>s maritimes<br />
( Compagn<strong>ie</strong> transatlantique<br />
| Lots Congo<br />
or. 90<br />
97 ..<br />
404 50<br />
Si 45<br />
79 95<br />
77 £0<br />
77 M<br />
77 ..<br />
77 40<br />
79 30<br />
78 23<br />
64 15<br />
63 23<br />
60 70<br />
iJO 50<br />
6!) 75<br />
495 ..<br />
102 40<br />
95 ..<br />
99 10<br />
90 25<br />
104 ..<br />
«fi ..<br />
69 90<br />
1 40.10 .<br />
6>!0 .<br />
1220 .<br />
1530 .<br />
700 .<br />
607 .<br />
'270 .<br />
702 ,<br />
109S ,<br />
1307 .<br />
1323<br />
1765<br />
845<br />
885<br />
681<br />
640<br />
«75 50<br />
17<br />
452<br />
129 50<br />
1812<br />
757<br />
3<strong>26</strong><br />
27S<br />
234<br />
87<br />
OBLIGATIONS<br />
Ville a» Parts 1805<br />
_ 1809<br />
_ 1871<br />
_ 1875<br />
_ 1S76<br />
_ 1892<br />
— 1894-1896<br />
1893<br />
— ISM!.! !<br />
_ 190-1<br />
— 1905<br />
Foncières 1879<br />
— 1883<br />
— 1885<br />
— 1S95<br />
— 1903<br />
Communales 1879<br />
— 1880<br />
— 1891<br />
— 1892<br />
— 1899<br />
Midi 3 *' finsiw °« faimat»<br />
1705 ; Midi, 1098 ; Ovt^^^X^ ïZr\<br />
se. 444 ; Nord-Espagne, 2S3 st ' Sij : SaraW<br />
Obligations diverses. — So^<br />
1900, 485 ; Ville de- Paris. '" 1865 332 M ! ^ 5<br />
aSfe ^ÈeŒt^F^?<br />
naissant la musique Wlr,Œ^ nnat ' conî<br />
ménage et intér<strong>ie</strong>ur, ^nfrîde luatfon 80 ^<br />
mplseJle de compagn<strong>ie</strong>. lŒef'Vouvt^<br />
te ou femme de charge. Références^outrS?<br />
m<strong>ie</strong>r ordre. Ecrire A. Z. Express du Midi<br />
Coqueluche, Arsgif<strong>ie</strong>, Névralg<strong>ie</strong>s<br />
Béhé est enrhumé : il va se coucher<br />
emportant lu'-mémesà boîte de Ouate<br />
Thermogine dont, tont à l'heure, la<br />
maman lui appliquera une feuille sur<br />
la poitrine: demain Béhé ne toussera<br />
-4 \j plus. Comb<strong>ie</strong>n nous sommes loin de<br />
V j- ces vilains emplâtres, de ces sinapls-<br />
\ .» mes, de celle teinture d'iode, effroi des<br />
' f enfants, voir même des grandes per-<br />
sonnes I<br />
Un morceari de cette Ouate merveil-<br />
leuse et plus de Douleurs, fini le<br />
Rhume, enlevé le Mal de Gorge-,<br />
enrayées la Coqueluche et l'Angine,<br />
les : TOULOUSE : CAPÉRAN, MERGADIEIV. MU-<br />
RÂT. MASSIAS. --- AGEN : ïtAPRÉE C-IIAUCHKIUF. ROEISKATJ et C". ---<br />
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S'adresser <strong>rue</strong> des Pot<strong>ie</strong>rs, 10.<br />
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M° Paul FAUR, notaire à GAYLUS, y demeurant.<br />
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Oemiisi plus de quaire»vïngî3 ass,<br />
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et les Vers intestisans.<br />
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contre toutes Ï63 malad<strong>ie</strong>s cesasioa»<br />
céès par Sa Bite et les Slâires.<br />
Refuser tout îiatigteiretis ne per«<br />
tant pis îa signature Paal Gâ®B<br />
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D'autorité de Justice, en onze lots séparés<br />
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Bout Carnol, 55 et <strong>rue</strong> Dutenips, U<br />
Le bandage, quel» maison ne fa-<br />
hririueeiue sur mesure, est exempt<br />
de sous-cuisse, son usage ne don-<br />
nant aucune fatigue; c'est le seul<br />
nul puisse contenip la HERNIE et<br />
la nuit cl le jour. La rôputat ion de<br />
ces préc<strong>ie</strong>uses qualités l'a lait adop-<br />
ter par tons les malades souc<strong>ie</strong>ux<br />
de leur santé et de leur b<strong>ie</strong>n -être<br />
Seul Bandage garanti 10sns<br />
Généralement, quand on souffre de 1 estomac, on souffre<br />
des reins; on a les reins faibles, fatigués, douloureux. Ces<br />
douleurs so font aussi sentir dans le dos, entre les épaules.<br />
Parfois le ventre se gonfle, sehalonne, le cœur est oppressé,<br />
la respiration plus difficile, la tête souvent congestionnée,<br />
les jambes fatiguées et comme trop faibles pour soutenir<br />
le corps ; la bouche est souvent desséchée, la gorge irritée,<br />
la langue chargée ; on dev<strong>ie</strong>nt fiévreux, triste, on dort mal,<br />
on éprouve toutes sortes de malaises, de la mélancol<strong>ie</strong>, de<br />
la lassitude, etc. Vous qui souffrez des reins, prenez' les<br />
POUDRES DE COCK et r<strong>ie</strong>n que les POUDRES DE<br />
COCK, et vous serez certainement guéri, parce que les<br />
POUDRES DE COCK produisent l'antiseps<strong>ie</strong> de l'estomac,<br />
qu'elles guérissent toujours toutes les malad<strong>ie</strong>s de l'esto-<br />
mac et qu'elles font manger et digérer. 2 ft\ 50 la boîte<br />
dans toutes les pharmac<strong>ie</strong>s ou 2 fr. SO en mandat-poste<br />
adressé à la Pharmac<strong>ie</strong> des Poudres de Cock, à Jeu-<br />
mont (Nord). Exigez la marque de garant<strong>ie</strong> « l'komme au<br />
coup de marteau ».<br />
Situés dans ia commune de Caylus, canton dudit arrondissement de Montauban,<br />
département de Tarn-et-Garonne.<br />
L'adjudication aura l<strong>ie</strong>u à Caylus, dans la salle du prétoire de la Justice de<br />
Paix de Caylus, et par devant M 0 FAURE, notaire en ladite ville, le Dimanche<br />
trois fèlars mil neuf cent sept, à une l<strong>ie</strong> tire de l'après-midi.<br />
Frais ©sa. m-&Lm <br />
Par t9 flacons, franco gare<br />
Votre remède souverain a produit les meilleurs<br />
.maltais ; je suis complètement jruéri<br />
Veuillez m'en adresser quatre Bacons en cas de<br />
besoin .<br />
Recevez mes salutations, Georges LAMENTINE,<br />
il Delcr-de-Flcurance (Cars).<br />
ré; 61 général : Pliormacia BARR'JÊ<br />
Laboratoire spécial pour l'analyse des urines<br />
S, <strong>rue</strong> Êigi<strong>ie</strong>pBÎs et 59, rus ii Mets, TO'IIOMÏ<br />
On fait savoir à foute per-<br />
sonne qu'il appart<strong>ie</strong>ndra :<br />
Qu'en exécution d'un juge-<br />
ment rendu par le tribunal ci-<br />
vil de Montauban, le vingt dé-<br />
cembre .mil neuf cent sept, en-<br />
registré ;<br />
11 sera procédé :<br />
A la requête de Mons<strong>ie</strong>ur<br />
Jean-P<strong>ie</strong>rre Saurel, propriétai-<br />
re cultivateur, demeurant à<br />
Laraniières, canton de Ltmo-<br />
gue (Lot), agissant au nom et<br />
conm<strong>ie</strong> tuteur datif des mi-<br />
neurs Méiléric Rous, Virgin<strong>ie</strong><br />
Rous et Marius Rous, issus du<br />
mariage de Sylvain Rous et de<br />
Luc<strong>ie</strong>-Mar<strong>ie</strong> Pechberty, teur<br />
père et mère, diécédés, nom-mé<br />
à cot&e qualité qu'il a acceptée<br />
par délibération du conseil de<br />
famille d-fedits mineurs, tenu<br />
sous la présidence de M. le ju-<br />
ge de paix du canton de Cay-<br />
luiS, le six novembre mil neuf<br />
oent six. pour lec<strong>rue</strong>l requérant<br />
domicile ©st élu à, Montauhan<br />
-en l'étude de M 8 Laroche, son<br />
avoué cor-istitué près le tribu-<br />
nal civil de ladite ville, y de-<br />
meurant.<br />
En présence ou lui dûment<br />
appei-é de Mons<strong>ie</strong>ur Saviniwn<br />
Peohheïty, propriétaire culti-<br />
vateuir, demeurant à Espinas<br />
canton de Caylus, pris comme<br />
subrogé tuteur des mineurs<br />
Rous-, nommé à cette fonotion<br />
par délibération do conseil de<br />
famille desdits mineurs tus-<br />
énoncée.<br />
A la vente au plus offrant et<br />
dern<strong>ie</strong>r enchérisseur des im-<br />
meubles ci-après désignés, ap-<br />
partenant aux mineurs Médé-<br />
r<strong>ie</strong>, Virgin<strong>ie</strong> et Marius Rous.<br />
DEStQNATION CES IMMEU<br />
BLES A VENDRE<br />
PREMIER LOT<br />
Mise à prix : 1,500 francs.<br />
1 Une terré ensemencée «n<br />
blé, située au l<strong>ie</strong>u dit de « Ga-<br />
gne- Pan », section de Félines<br />
commune de Gaylus, tonnant<br />
les <strong>numéro</strong>s 479, et 480 de la<br />
section E du plan cadastral de<br />
ladite commune . de Caylus,<br />
d'une contenance approxima-<br />
tive de un hectare cinquante-<br />
six ares soixante-dix- centia-<br />
res.<br />
DEUXIÈME LOT<br />
Mise à prix : 1,100 fcnnes.<br />
2° Une terre en sainfoin, si-<br />
tuée au. l<strong>ie</strong>u dit « la Métrasses,<br />
conimu.ne de- Caylus, fosinant<br />
le <strong>numéro</strong> . 432, section E du<br />
plan cadastral do ladite com-<br />
mune, d'une contenance ap-<br />
proximative de soixante-neuf<br />
are-s soixante centiaa'es.<br />
TROISIEME LOT<br />
à prix : 300 francs.<br />
five de soixante-dix-neuf a<strong>ie</strong>s<br />
trente centiares. -<br />
SEPTIÈME LOT<br />
Mise à. prix : 50 francs.<br />
Une petite friche pouvant<br />
être réun<strong>ie</strong> au <strong>numéro</strong> 225, si-<br />
tuée au l<strong>ie</strong>u dit o Longagus »,<br />
mônio commune, figurant ou<br />
plan- cadastral de ladite com-<br />
mune sous le <strong>numéro</strong> 220, sec-<br />
tion F, d'une contenance ap-<br />
proximative de qxiinze ares soi-<br />
xante-dix centiares.<br />
HUITIÈME LOI<br />
à prix : 2,300 franc».<br />
Mise<br />
3° Une terre non cultivée, si-<br />
tiiiée au Heu dit J Moulin des<br />
Jeu anal s », commune de Cay-<br />
lus, formant le <strong>numéro</strong> 441<br />
section E du plan cadastral de<br />
ladite commune, d'un<strong>ie</strong> conte-<br />
nance de 6-eize ares vingt cen<br />
flaires environ.<br />
' QUATRIÈME LOT<br />
Mis® à prix : 550 francs.<br />
4° Une terre non cl3*fâvéè, Si<br />
tuée au l<strong>ie</strong>u dit « Moulin dès<br />
.louanais », commune de Gay-<br />
lus, hga.nant au plan cadastral<br />
de ladite commune sous te nu-<br />
méro 413, section E, d'une con-<br />
tenance arpjpS'oxSîmaUve *e cin-<br />
quante ares cinquante centia-<br />
res.<br />
CINQUIÈME LOT<br />
Mise à prix : 310 frasim.'<br />
5° Une terre plaaitéc m vi-<br />
gne, sitaée au -l<strong>ie</strong>u de Félines,<br />
commune de Caylus, figurant<br />
au plan cadastra! de ladite<br />
commune sous <strong>ie</strong>s <strong>numéro</strong>s<br />
366 et 367, section F, d'un© con-<br />
tenance approxiinaUve de meui<br />
ares soixante-dix centiares.<br />
SIXIÈME LOT<br />
Mise à, prix : 1,430 francs.<br />
6° Une terre labourable siste<br />
au l<strong>ie</strong>u dit « Longagne », même<br />
comimune, figurant au fftan ca-<br />
das,tral d<strong>ie</strong> Jadite conunune<br />
sous le <strong>numéro</strong> 225, section F,<br />
'd'une cmtenance approxima-<br />
Mise<br />
8° Une terre en sainfoin-, si-<br />
tuée au même l<strong>ie</strong>u, même com-<br />
mune, figurant au plan cadas<br />
tral de ladite commune sous le<br />
<strong>numéro</strong> 230, section F, d'une<br />
contenance approximative de<br />
un heotare soixante-cinq cen-<br />
tiares ; une part<strong>ie</strong> de ce nu-<br />
méro a été séparé par la route<br />
de CayUus à PM-isot, et le côté<br />
gauche de ladite route pitanté<br />
en vigne, ne figurant pas dans<br />
les immeubles mis en vente ;<br />
il ne reste donc que la part<strong>ie</strong><br />
située à droite de ladite route.<br />
NEUVIÈME LOT<br />
Mise à pTix : 1,500 francs.<br />
9» Une terre en nature d.e pré,<br />
el'lué* au l<strong>ie</strong>u dit » Panoye »,<br />
commune de Gaylus, figurant<br />
au plan cadastral de ladite<br />
commune sous les <strong>numéro</strong>s<br />
780, 781 et 783, section E et au-<br />
jourd'hui d'un seul tenant,<br />
d'une contenance ùpproxiima.ti-<br />
vo de un hectare vingt-quatre<br />
ar.es soixante c-entiair-e&.<br />
DIXIÈME LOT<br />
Mise à prix : 2,200 francs.<br />
10» Un» teiTe, en nature de pré,<br />
située au l<strong>ie</strong>u dit « Lériol »,<br />
môme commune, figurant ara<br />
plan cadastral de ladite com-<br />
mun o sous les <strong>numéro</strong>s 533 et<br />
535, section F, d'une contenan-<br />
ce apa-oximiative de cinquante-<br />
cinq ares quinze cexitta<strong>ie</strong>fl.<br />
ONZIEME I.0T<br />
Mise à .prix : M fnme.<br />
11° Une te-Ere en îiaturA rt«<br />
pré, situées au C diff^<br />
gue », même commune do Cav-<br />
lue, figurant au plan cadas-<br />
ira.t de f-aoïte commuue sous<br />
les <strong>numéro</strong>s 583 et 584, "section<br />
F, d'une contenance appjroxt<br />
mative de vingt-sept ares vingt<br />
centiares.<br />
6<br />
PROCEDURE<br />
Par son jugement en date du<br />
vingt décembre mil neuf cent<br />
six, le tribunal civil de Mon-<br />
tauban a homologué, pour che<br />
exécutée suivant sa forme et<br />
teneur, la délibérai ion du con-<br />
seil de famffle des mineurs<br />
Rous -sus-nommés;, prias sous<br />
la présidence de. Mons<strong>ie</strong>ur le<br />
juge de paix du canton da<br />
Caylus 1-e six décembre ma<br />
neuf cent -six.<br />
Ordonne, en conséquence,-<br />
qu'une part<strong>ie</strong> des immeubles<br />
appartenant aux susdits mi-<br />
neurs et énumérés dans ladi'e<br />
délibération sera<strong>ie</strong>nt vendus,<br />
conformément à la loi, par de-<br />
vant M° PauH Faur, notaire à.'<br />
Caylus, sur le lotissement et<br />
tes -mises à prix également in-<br />
diqués dans la délibération<br />
dont s'agit.<br />
Le cah<strong>ie</strong>r des charges, dan-<br />
ses et conditions pour parvenir<br />
à cette vente a été dressé par,<br />
ledit M° Faur, notaire, et dé-<br />
posé au rang de ses minutes,<br />
où toute (personne hitenessce<br />
peut -en prendre connaissance.<br />
Suivant exploit du ministère<br />
de M. Peyre, huiss<strong>ie</strong>r à Cay-<br />
lus, en date du dix-neuf jan-<br />
v<strong>ie</strong>r -mil neuf cent sept, emre><br />
gis ( ré, M. Savin<strong>ie</strong>n Pecb&erty*<br />
subrogé tuteur des mineurs<br />
Rous, a été sommé d'assisté*<br />
à l'adjudication desdits m><br />
meuM«a<br />
LOTfSSEfîEMT<br />
ET MISES A PRIX<br />
En conséquence, les imm<strong>ie</strong>n»<br />
bu<strong>ie</strong>s sus-énoncés seront vendu»<br />
aux enchères publiques, tlans<br />
la, sallil» du prétoire de la justi-<br />
ce de paix de Caylus, par ite-<br />
vamt M" Fana-, notaire en ladite<br />
viffl©, le Dimanche trois mars<br />
mil neuf cent sept, à une heure<br />
t<strong>ie</strong> i'après-midi, en onze loas<br />
séparés, composés comme oana<br />
la désignation qui précède,«<br />
sur tes mises à prix indMfu» 8<br />
à chaqu<strong>ie</strong> lot. ...<br />
Fait et dressé le présent VA-<br />
coa-d par Maître Eugène Laro-<br />
che, avoué soussigné, poffls UI,<br />
vaut la vente.<br />
Montauban, l<strong>ie</strong> cinq ïeïW<br />
mja neuf cent sept.<br />
E. LAROCHE, signé.<br />
Enregistré à Montauban le,<br />
févr<strong>ie</strong>r ma neuf cent sep»<br />
folio , case .<br />
Reçu un franc quatre-vîag'<br />
huit centimes, dèc-imeî; coin-<br />
Signé : LABAT.<br />
Pour tons renseign<strong>ie</strong>aweSf*<br />
s'adresser é Montauban f<br />
l'étude de M» Laroche, avoue»<br />
46, place de l'Horloge, 8<br />
Cayiue, en l'étude de M c F aar '<br />
notaire.<br />
136 Feuilleton du 9 févr<strong>ie</strong>r 1907<br />
DlIlil^rUil<br />
GRAND ROMAN CONTEMPORAIN<br />
PAR<br />
jP<strong>ie</strong>rre SALES<br />
IX<br />
LE MAITRE<br />
C'était b<strong>ie</strong>n des races fin<strong>ie</strong>s.<br />
Or, voilà que Guillaume voulait b<strong>ie</strong>n<br />
en manifester du regret 1<br />
Car, sans qu'on s'en doutât, il s'était<br />
intéressé à ce garçon-là — à qui.il n'a-<br />
vait pas adressé la parole une fois dans<br />
8a v<strong>ie</strong> : il se disait, seulement, que c'é-<br />
tait très b<strong>ie</strong>n de le faire voyager, de le<br />
faire passer par d'importantes écoles, de<br />
ïui montrer la, société moderne sous tou9<br />
(ses aspects. Il avait donc cru, pendant<br />
quelque temps, à un grain de sagesse<br />
eï<strong>ie</strong>>z ces « aristos ».<br />
Et voilà que le fils recommençait l'his.-<br />
toire du père 1 Après une petite échap-<br />
pée sur le dehors, il n'attendait même<br />
pas détre un peu homme pour réinté-<br />
grer le pays... — où il allait faire quoi,<br />
je vous pr<strong>ie</strong> ?...<br />
Vivre sur ses b<strong>ie</strong>ns ?<br />
Cela était possible jadis ; cela ne l'est<br />
plus aujourd'hui que pour celui qui en-<br />
•end travailler en paysan, qui comsadè>T
loSfiESIISES<br />
de I>éfe«se Sociale et Relig<strong>ie</strong>use<br />
RÉDACTI m ET TRÂTÎÔW; Toulouse, Rue Roquelaine, 25 LE NUMÉRO&CEHTIMES<br />
Ttei* moi*<br />
--1CTE-GAR0XNB ET DÎPARTEMETrS LIMITROPHES .... 6 *-<br />
C^PiTlTEMENTS NON LIMITROPHES 7-<br />
ÉTRAI'JGER (Csio» postile) . . • iO -<br />
SfM Abonnement» çfcrtent de» 1" et 16 do chaque mois «t sont payables d'avanc»<br />
%'oute «ïe&anctetii changement d'adresse doit être aaeomifaanet !»<br />
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ÉDITIONS RÉGIONALES<br />
Lot, Aveyron, Corrèze, Cantal<br />
Gars, Hte*-Pyrénées, Basses-Pyrénées, Landes<br />
Târr;-et-&aroffljnfl, Lot-et-Garonne<br />
Tarn, Aude, Hérault^ Pyrénées-Or<strong>ie</strong>ntales<br />
Haute-Garonne, Ariège<br />
Edition du matin àpéoialo a Toulouse<br />
ANNONCES (*• r«ir»)<br />
RÉCLAMES —<br />
RÉCLAMES (3« r«ge) .<br />
LOCALES<br />
*toa Bureaux, ru* a&vis&UsJUia, as. À ToiAioi<strong>ie</strong>», «t oiiAz tyvun aoi<br />
1» S3$}»« ®fr. gç<br />
- A ~r 50<br />
- 2 - »<br />
- 3 - «<br />
Samedi 9 Févr<strong>ie</strong>r 1907. — 17* Année — N° 5,239 BUREAUX A PARIS : <strong>26</strong>, RUE FEYDEA<br />
LES FAITS DU JO<br />
La Chambre a continué la discussion des<br />
Vnterï<strong>ie</strong>lia'iions sur le-3 manœuvres c3o bourse ;<br />
M, Jaurès, au cours de son discours, a atta-<br />
jus vivement M. Bouv<strong>ie</strong>r ; l'ordre du jour pur<br />
>t simple a été adopté à mains levées.<br />
— *<br />
f/i, G!£r,-.o;meau, grîpfjé, garde la chambre.<br />
te Sénat a adopté tes trois articles réservés<br />
|e ia proposition do loi reiative aux forma-<br />
ntes du marïRge<br />
--©--<br />
te projet Caîliaitx sur l'impôt sur <strong>ie</strong> revenu<br />
» produit une mauvais© impression à ia Bour-<br />
te où le 3 % a baissé de 40 centimes.<br />
-Si-<br />
te ministère a adopté les grandes lignes<br />
{lu projet sur les syndicats do fonctionnaires;<br />
ses instituteurs de îa Seine continuent à pro-<br />
tester contre l'interdiction qui leur est faite<br />
î'adl'.érer à îa confédération générale du tra-<br />
vail. ^<br />
t'empereur Cuiiîaume ira<br />
Madrid en avril prochain.<br />
offic<strong>ie</strong>llement à<br />
Les relations diplomatiques sont Interrom-<br />
pues entre le Nicarragua eî le Honduras.<br />
-©—<br />
On annonce la mort de lord Goschen, anc<strong>ie</strong>n<br />
prem<strong>ie</strong>r lord de l'Amirauté.<br />
_©-<br />
Le caïd Ee Tellal, de la tribu des Beni-<br />
Msaour, a fait sa soumission au maghzen; Rai-<br />
jouîi s'est réfugié chez les Beni-Arros.<br />
-ée-<br />
La commission sénatoriale a adopté ïc texte<br />
volé par la Chambre pour la suppression do<br />
la déclaration.<br />
ciale ? Dans que! ordre, selon quelles hy-<br />
pothèses pourrait se faire une transmis-<br />
sion des b<strong>ie</strong>ns ? Et- pourquoi laisserait-<br />
on subsister le principe de propriété,<br />
celle-ci n'étant en somme que le moyen<br />
de conservation des familles, lesquelles<br />
d'après les mœurs et les lois nouvelles,<br />
doivent cesser d'exister ?<br />
Tant il est vrai que chacun des coups<br />
portés h la religion nationale a sa réper-<br />
cussion dans- notre vje personnelle à<br />
garas cur<strong>ie</strong>ux du public. De nombreuses .tê-<br />
tes couronnées Mvai-cnt appels « mon ami ».<br />
tft.ro dont îl se vantait non sans vanité. Mair<strong>ie</strong><br />
ù ra<strong>ie</strong> toute petits naine, il vécut heureux et<br />
f<strong>ie</strong>r du succès qui s'était attache u sa pei.ue<br />
n ava<strong>ie</strong>nt IJI<br />
journal !<br />
C'était un<br />
ferme en fe<br />
dernières n<br />
ifants d'Héligoland<br />
journal, et encore<br />
! Ils<br />
quel<br />
Le petit Caiilaux, qui v<strong>ie</strong>nt d© déposer<br />
sur le bureau de la Chambre son projet<br />
d'impôt progressif sur le revenu, et le<br />
sonfribuable français, contre lequel va<br />
fonctionner l'instrument de confisca-<br />
tion forgé par ledit petit Caiilaux, ne sa-<br />
vent peut-être ni l'un ni l'autre quelle<br />
cause première a, rendu possible et peut-<br />
être prochaine la spoliation de quicon-<br />
t<strong>rue</strong> jouit d'un capital productif d'intérêt<br />
pu de fruits.<br />
Sans doute, le principe républicain<br />
cont<strong>ie</strong>nt intrinsèquement, comme nous<br />
f avons déjà dit, la négation de la pro-<br />
priété individuelle. Mais ce principe<br />
s'engendre pas directement ses effets.<br />
Pour que l'idée de l'égalisation ou plutôt<br />
Je l'anéantissement des fortunes puisse<br />
évoluer de manière à se traduire en loi<br />
Sscale, il faut qu'on ait préalablement<br />
révolutionné les mœurs et détruit le<br />
loyer domestique.<br />
Car la fortune, avec l'héritage comme<br />
îgent de transmission, de conservation<br />
}t d'accroissement, suppose l'existence<br />
2e la famille. Le père économise pour<br />
assurer l'aisance de ses enfants. D'une<br />
manière générale, tel est le mobile du<br />
travail et de l'épargne. Et si le l<strong>ie</strong>n fami-<br />
lial reste puissant, si l'autorité pater-<br />
nelle demeure intacte, si le foyer ne perd<br />
r<strong>ie</strong>n de sa solidité, la nation, qui se com-<br />
pose de familles, ne permettra pas qu'on<br />
ïttente au patrimoine ; jamais un gou-<br />
vernement n'aura le pouvoir de toucher<br />
i l'héritage ni à la propriété.<br />
C'est pourquoi la République a com-<br />
mencé par instituer le divorce à peu près<br />
£n même temps que l'école obligatoire et<br />
laïque. Car ce qui fait la force du l<strong>ie</strong>n<br />
conjugal, . ce pourquoi la religion le<br />
veut indissoluble, c'est, indépendam-<br />
ment de la dignité de l'homme et de la<br />
îemme, c'est, tout d'abord, disons-nous,<br />
l'intérêt des enfants, comme ce sera plus<br />
lard l'intérêt dés parents.<br />
Or, si l'enfant ne reçoit plus de sa fa-<br />
mille, soit directement, soit par déléga-<br />
tion, la tradition ot l'éducation ; si, en-<br />
ire lui et ses parents, un étranger s'in-<br />
terpose, nous voulons dire l'instituteur ;<br />
fct si cet étranger lui-même n'est que le<br />
Drete-noni de l'Etat, devenu maître du<br />
cœur, de l'âme et de la mentalité de l'é-<br />
col<strong>ie</strong>r, il n'y a plus de famille ; l'enfant<br />
est la chose de la République, il n'appar-<br />
t<strong>ie</strong>nt plus aux s<strong>ie</strong>ns.<br />
!a* Et - si ', d ' autre part' infant n'a plus le<br />
aevoir d assistance envers ses parents,s'il<br />
rast déchargé par la collectivité du soin de<br />
les soutenir et d'entourer leur v<strong>ie</strong>illesse<br />
de sa sollicitude protectrice, si les pen-<br />
sions de retraites extirpées de la bourse<br />
au contribuable v<strong>ie</strong>nnent suppléer aux<br />
obligations filiales, là encore il n'y<br />
a plus de famille ; il n'y a que des indivi-<br />
dus séparés les uns des autres et placés<br />
dans la dépendance de l'Etat.<br />
I? Dès lors, il est b<strong>ie</strong>n indifférent que<br />
I ï enfant soit naturel ou légitime, puis<br />
qu'il n'a d'attaches réelles avec persan-<br />
tous. Les démocrat<strong>ie</strong>s antiques, fondée,<br />
sur la rigueur du pouvoir paternel,<br />
éta<strong>ie</strong>nt, des démocrat<strong>ie</strong>s conservatrices et<br />
relig<strong>ie</strong>uses ; elles disparurent quand s'o-<br />
blitéra chez eilîes le sens de la religion et<br />
de la conservation; Nous disparaîtrons,-<br />
après la même décadence et pour les mê-<br />
mes causes. Mais avant de succomber,<br />
nous aurons individuellement subi les<br />
conséquences de l'oubli do notre foi.<br />
La bourgeois<strong>ie</strong> opportuniste et radi-<br />
cale s'est faite sc<strong>ie</strong>mment l'ouvrière de la<br />
déchristianisation française. C'est elle<br />
qui, pour flatter les instincts nécessaire-<br />
ment gross<strong>ie</strong>rs de la foule, a battu en<br />
brèche les préceptes de la morale reli-<br />
g<strong>ie</strong>use, elle qui a chassé D<strong>ie</strong>u de la célé-<br />
bration du mariage, qui l'a chassé de<br />
l'intér<strong>ie</strong>ur domestique, qui. l'a chassé du<br />
manuel scolaire et de la leçon de l'édu-<br />
cateur. Elle à par là même aboli tout ce<br />
qui faisait l'essence de la famille, tout ce<br />
qui constituait la raison d'être de la pro-<br />
priété.<br />
Elle a déjà perdu ses enfants, car l'é-<br />
ducation républicaine, en subordonnant<br />
tout à la sc<strong>ie</strong>nce, — ù la sc<strong>ie</strong>nce inces-<br />
samment productrice de nouvelles dé-<br />
couvertes, inspire aux fils plus instruits<br />
un dédain profond des pères venus trop<br />
tôt dans un monde où l'aérostaUan sup-<br />
plantera b<strong>ie</strong>ntôt l'autamobilisme. L'auto-<br />
rité paternelle, humiliée sous le poids du<br />
dogme sc<strong>ie</strong>ntifique, reçoit en outre cha-<br />
que jour quelque blessure légale ; nous<br />
n'en voulons d'autre témoin que la der-<br />
nière loi conférant aux jeunes gens de<br />
21 ans le droit de passer outre à l'opposi-<br />
tion de leurs parents en matière d'union<br />
conjugale. Et maintenant, c'est dans ses<br />
b<strong>ie</strong>ns qu'on va la frapper, la bourgeois<strong>ie</strong><br />
parlementaire qui pétait flattée de con-<br />
server le pouvoir en mangeant du curé.<br />
Le projet Caiilaux, formule encore hy-<br />
pocrite de la confiscation progressive,<br />
est le prem<strong>ie</strong>r pas dans la vo<strong>ie</strong> de l'ab- \<br />
sorption totale des fortunes par l'Etat.<br />
Tout va de plus en plus vite, dans l'ordre<br />
des destructions, en vertu de la vitesse<br />
précédemment acquise. Peut-être fau-<br />
dra:t-il du temps pour voter la loi Caii-<br />
laux. Mais plus on aura fait de résis-<br />
tance au principe communiste qu'il con-<br />
t<strong>ie</strong>nt, plus il aura de puissance pour<br />
abattre et niveler quand la digue aura<br />
fléchi. Alors, devant leurs Pénates dis-<br />
perses et leur patrimoine « restitué à la<br />
niasse », les gens du Bloc et leur fidèles,<br />
isoles, dépouillés, ruinés,, pourront con-<br />
templer dans toute sa beauté le progrès<br />
M£ isEU de îmr profonde politique.<br />
A défaut de sentiment relig<strong>ie</strong>ux ils<br />
s'éclaireront à la lumière de l'expér<strong>ie</strong>nce<br />
humaine et ils se rendront compte, mais<br />
trop tard, que le plus sûr moyen pour<br />
les classes possédantes, de tomber à la<br />
mendicité, c'est de faire ce qu'ils ont<br />
lait : la guerre au cléricalisme !<br />
«Jul<strong>ie</strong>n de LÂQOftSDE,<br />
homme âgé, qui se rendait de<br />
ne chaque jour, ct racontait les<br />
îv-efles du inonde ent<strong>ie</strong>r, politi-<br />
ques, laits divers et théâtres.<br />
En arrivant à chaque ferme, il rassemblait<br />
les habitants en sonnant une petite cloche<br />
qt"<br />
14<br />
I OU!1<br />
j gna<br />
ement ni même au-;<br />
uditeurs lui térnoi-<br />
roport ionn cl lement<br />
IttB apportait. La<br />
ite.it, paraît-il, fait<br />
Désunis sa mort,<br />
l'île n'a plus de Journal local, et les naDuant»,<br />
qui n'ont pu trouver aucun successeur digne<br />
du « journal » défunt, vont sans doute s'abon-<br />
ner à des journaux étrangers.<br />
— Mme Lnngworth la fille du président<br />
Rooscvclt, est décidément l'arbitre des élégan-<br />
ces américaines. Au dern<strong>ie</strong>r bal olflc<strong>ie</strong>l de<br />
Washington, elle parât, les oreilles ornées do<br />
deux longs pendentifs. U n'en fallut pas plus<br />
pour que toutes les femmes suivissent son<br />
exemple. C'est une révolution dans le grand<br />
monde d'outre-mer, où cette sorte de bijoux<br />
était tombée, denuis longtemps, en une coin-,<br />
plète désuétude. Le bon goût n'y tolérait qu'a<br />
peine de' simple- perles fixées au lobe de l'o-<br />
reille. L'initiative hard<strong>ie</strong> de Mme Longworth<br />
sera approuvée de tous les joaill<strong>ie</strong>rs.<br />
. ,—— -V-K.—<br />
Laïcisme à outrance<br />
Avec les jacobins au pouvoir, qui s'atta-<br />
quent à tous les éléments chrét<strong>ie</strong>ns de no-<br />
tre pays, le règne du laïcisme s'affirme, pé-<br />
nètre et se répand de plus en plus en<br />
France.<br />
Les sectaires ont la man<strong>ie</strong> de laïciser ct<br />
ils laïcisent tout, en elïct.<br />
C'est ainsi qu'un décret, actuellement en<br />
préparation au ministère de la marine, por-<br />
tera b<strong>ie</strong>ntôt suppression complète du corps<br />
des aumôn<strong>ie</strong>rs de la flotte, qui sont encore,<br />
depuis leur suppression par vo<strong>ie</strong> d'extinc-<br />
tion, au nombre de dix-sept, en service dans<br />
les hôpitaux des ports militaires, sur les na-<br />
vires portant pavillon des commandants en.<br />
chef des escadres du Nord et cle la Méditer-<br />
ranée, à bord du Duguay-Trouin, école<br />
d'application des aspirants ; du Borda,<br />
école navale ; de La Bretagne, école de<br />
mousses ; du b'Eniccasteaux et du Kléber,<br />
qui portent <strong>ie</strong>s pavillons des contre-ami-<br />
raux commandant les divisions navales cle<br />
l'Extrême-Or<strong>ie</strong>nt et de l'Atlantique.<br />
C'est l'œuvre de destruction qui continue,<br />
et il faut b<strong>ie</strong>n convenir qu'elle est menée<br />
avec autant de violence que d'habileté et<br />
d'hypocris<strong>ie</strong>.<br />
Les jacobins du gouvernement ne s'en ca-<br />
chent pas, d'ailleurs. Ils veulent détruire le<br />
catholicisme ; mais ils ne peuvent le détrui-<br />
re qu'en détruisant la société chrét<strong>ie</strong>nne. Ils<br />
portent la cognée à la racine de toutes les:<br />
institutions de la France chrét<strong>ie</strong>nne. Plus<br />
ils vont, et plus ils agrandissent l'héritage<br />
de ruines qu'ils ont reçu des « grands an-<br />
cêtres ». Et il faut reconnaître que, dans<br />
cette œuvre, ils ont pour alliés, sinon pour<br />
complices, beaucoup de sceptiques, beau-<br />
coup d'indifférents, quoique ceux-ci n'a<strong>ie</strong>nt<br />
pu prévoir toutes les conséquences que de-<br />
vait amener l'invasion des lumières de 1789.<br />
On laïcise la marine comme on a laïcisé<br />
les monna<strong>ie</strong>s, au nom des « droits de la<br />
consc<strong>ie</strong>nce humaine ».<br />
Ce gross<strong>ie</strong>r charlatanisme est en vogue<br />
et il t<strong>ie</strong>nt en éveil l'attention publique par<br />
l'annonce de la liberté. Et par tout ce que<br />
font les sectaires installés au pouvoir,<br />
nous savons que c'est là une des mystifica-<br />
tions les m<strong>ie</strong>ux réuss<strong>ie</strong>s de notre époque.<br />
©©© : 1<br />
toe- Il est b<strong>ie</strong>n indifférent que le mariage<br />
SS. ° U i le -?, oit pas inscrit à l'étàt civil<br />
ÏÏ UI Î fe i uillet toujours susceptible d'ê-<br />
Ouw,v<br />
re ° U déchiré : l'important est<br />
ra^nrli <strong>ie</strong>nne < c 1°? lpte des naissances. Les<br />
4m P , ^ lbres entre les sexes et la<br />
OBParation l'est encore plus.<br />
quittât f n S 8en3 1 qui , 5 ? P ren nent et se<br />
«em • • 11 Y a de petits êtres qui pas-<br />
tre U ' nfi ?finiment d'un couple à un au-<br />
d'inu - ple - °I in auront vécu dans autant<br />
^«teneurs qu'ils compteront d'années<br />
^îeur existence ; ils seront eux-mê-<br />
ïïu Jour le jour<br />
in,<br />
aux<br />
*Ue=î ia iZ -""«vuwi , ira ù\;iunu CUX-II<strong>ie</strong>-<br />
Samedi fil Févr<strong>ie</strong>r<br />
4.a projet Cali'.aux et ia pressa<br />
Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />
lOURNAUX ANTÏBLOCARDS<br />
De M. Julcls Rocho, député, dans la Tiépu-<br />
lir/i/e française .-<br />
« Peu importo d'abord tel ou tell rouage, tel<br />
B>u tel ressort do la mécanique fiscale fabri-<br />
quée par M. Caiilaux; la question n'est pas de<br />
•avoir comment le pressoir est constrnit.mais<br />
b<strong>ie</strong>n de savoir qui sera pressé et qui pressera,<br />
Jout est là 1<br />
» Turgot proscrivit les privilèges et les vou-<br />
lut détruire ; le gouvernement actuel, par son<br />
projet, ne fait qu'en décréter de nouveaux si<br />
solidement établis que l'anc<strong>ie</strong>n régime n'en<br />
connut jamais de pareils : seulement il chan-<br />
ge do côté les privilégiés, il place à gauche co<br />
qui se trouvait à droite et c'est au nom de<br />
l'égalité qu'il restaure la nouvelle féodalité<br />
démagogique. ; . .<br />
» L'anc<strong>ie</strong>n régime était plus sincère et<br />
ïnoins incohérent. .<br />
>, Mais tout ceci n'est que le moindre dé-<br />
faut du projet du gouvernement, on le verra.»<br />
De l'Echo de Paris :<br />
(NOSUX faits principaux se dégagent nette-<br />
ment de la lecture de ce document et de l'ex-<br />
posé des motifs qui en est le commentaire.<br />
» Et d'abord ia rente est frappée non pas<br />
ÉÉpeclement dans son coupon, mais dans ses<br />
Arrérages.<br />
» Ensuite <strong>ie</strong>s dépôts des établissements de<br />
crédits sont visés ; des 'inspecteurs de l'Etat<br />
exerceront sur eux une surveillance perma-<br />
nente. . .....<br />
» On n'ose pas envisager la gravite d une<br />
aussi audac<strong>ie</strong>use révolution dans l'organisa-<br />
tion économique et financière' da la nation si<br />
îtte était sanctionnée par un vote du Parle-<br />
ment.<br />
» Ceux qui ont le souci de la prosterne na-<br />
•iona.le ont une grande tâche à accomplir t<br />
Sauver le pavs de la ruine dont le menacent<br />
•es internationalistes et tes révolutionnaires<br />
îont RI. Caiilaux s'est fait le dangereux com-<br />
plice. »<br />
JOURNAUX BLOCAItDS<br />
Le la Lanterne :<br />
« En ce oui concerne l'évaluation des revê-<br />
tus, M. Caiilaux a généralement reculé de-<br />
vant la déclaration qui est la tonne la plus<br />
Simple ; il ne l'exige que pour certaines catê<br />
{tor<strong>ie</strong>s de revenus, s'en rapportant pour les<br />
antres aux moyens d'investigation dont dis<br />
pose déjà le fisc.<br />
» Nous espérons que la Chambre sera plus<br />
audac<strong>ie</strong>use que le ministre ; celui-ci a voulu<br />
ménager des intérêts redoutables à l'heure<br />
même où il allait proposer de les atteindre. »<br />
En somme, c'est à la révolution que pousse<br />
la Lanterne. Que l'organe bloeard se rassure.<br />
Caiilaux l'y conduira lentement mais sûre-<br />
Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />
La séance est ouverte 3, 2 heures, sous la<br />
présidence de M. Brisson.<br />
M. Qeorges Berry dépose une proposition<br />
île loi tendant à supprimer de nos Codes les<br />
^échéances qui frappent les faillis simples.<br />
L'urgence est déclarée et le renvoi à la com-<br />
mission de réforme judiciaire ordonné.<br />
LES MANŒUVRES DE BOURSE<br />
L'ordre du jour appelle la suite de l'inter-<br />
pellation do MM. Rouanet, Mesl<strong>ie</strong>r, Wilm et<br />
Jaurès sur « les manœuvres de Bourse ou<br />
émissions clandestines de valeurs étrangères<br />
gui sont dirigées contre les Intérêts de la Ré-<br />
publique et de la France ».<br />
Discours de M. V/ilm<br />
M.- Wilm a la parole.<br />
M. Wiiîn. — H n'y a pas à s'étonner de l'in-<br />
tervention des socialistes dans cette affaire<br />
Us t<strong>ie</strong>nnent à défendra -contre l'internationale<br />
financière le patrimoine national, pour le<br />
transmettre intact, demain, à ceux qui l'at-<br />
tendent. (Applauclisseinents socialistes.)<br />
On nous fait un crime de manifester nos<br />
Sympath<strong>ie</strong>s pour eaux qui luttent en Russ<strong>ie</strong><br />
pour la liberté.<br />
Parmi ceux qui protestent contre nos paro-<br />
«es, il en est beaucoup qui ne sera<strong>ie</strong>nt pas<br />
jur ces bancs s'il n'y avait pas eu de révolu-<br />
iions, de barricades et d'exécutions nécessai-<br />
res. »<br />
Les socialistes applaudissent ; les radicaux<br />
ae bougent pas.<br />
M. Las<strong>ie</strong>s, — Es l'ont tellement oublié qu'il<br />
faudra b<strong>ie</strong>ntôt faire une nouvelle révolution. »<br />
(Rires.)<br />
M. Wilm attaque, à son tour, la Russ<strong>ie</strong> et<br />
Ses finances.<br />
M. Wilm. — J'ai la conviction, après l'étude<br />
Ci laquelle je me suis livré, que ceux qui ont<br />
souscrit des fonds russes ne reverront ja-<br />
mais leur argent. » (Vives protestations à<br />
droite et au centre. Applaudissements socia-<br />
listes. L© gouvernement reste impassible.)<br />
M. Wilm continue ses attaques contre le<br />
gouvernement russe, qu'il accuse d'employer<br />
l'argent.français à combattre les partisans du<br />
régime constitutionnel. (Nouvelles protestas<br />
lions. Nouveau vacarme.)<br />
Le président se penche sur l'orateur pour<br />
l'arrêter ; M. Pichon se lève enfin.<br />
M. Pichon. — Je proteste encore contre cette<br />
intervention permanente dans la politique in-<br />
tér<strong>ie</strong>ure d'un autre pays. (Applaudissements.<br />
Vociférations.) .<br />
Nous ne supporterions pas qu'on discutât<br />
ainsi nos affaires dans un Parlement étran-<br />
geir, et aucun gouvernement ne le tolérerait.<br />
En protestant ainsi, je m'acquitte d'un de-<br />
voir qui est celui de tous. » (Salve d'applau-<br />
dissements.)<br />
Les hurlements redoublent à l'extrème-garu-<br />
che ; le président ne peut arriver à les maîlri-<br />
eer.<br />
M. Wilm. — J'ai le droit d'apporter à îa tri-<br />
bune des faits qui sont de notoriété publique.<br />
Les socialistes cr<strong>ie</strong>nt, comme au Parlement<br />
anglais : « Vive la Douma ! » ; ils sont pour<br />
ceux qui veulent représenter leur pays ©t con-<br />
tre ceux qui veulent l'-aisservir. » (Applaudis-<br />
sements prolongés à l'extrêm-e-gauche.)<br />
Dissours de M. Jaurès<br />
M. Jaurès monte à la îïibune. (Mouvement<br />
d'attention.)<br />
M. Jaurès. — Je me demande si les pouvoirs<br />
publics en France sont b<strong>ie</strong>n maîtres de la po-<br />
litique financière de ce pays.<br />
La baisse de la Rente s'est produite, à la<br />
Bourse, à la suite de l'annonce du dépôt du<br />
projet de loi sur le revenu préparé par le mi-<br />
nistre des finances.<br />
^ous couleur d'attaquer l'impôt sur la rente<br />
cest a l'impôt sur le revenu sous tontes ses<br />
formes qu'on veut faire échec et à l'action<br />
réformatrice du gouvernement.<br />
Dans la chronique financière hebdomadaire<br />
du Temps, M. Mand<strong>ie</strong>z déclare régulièrement<br />
que ia rente doit baisser et contribuer ainsi à<br />
aggraver la baisse.<br />
La même chronique financière a fait exacte-<br />
ment les mêmes articles toutes les fois qu'un<br />
projet d'impôt sur le revenu a été annoncé ;<br />
c est ce qui est arrivé en 1904, même avec le<br />
projet de M. Rouv<strong>ie</strong>r. »<br />
Les socialistes applaudissent ; M. Caiilaux<br />
applaudit aussi et son attitude contraste avec<br />
la froideur de la majorité.<br />
M. Jaurès. — Les socialistes, jusqu'ici, n'ont<br />
jamais voulu prendre parti entre les agents de<br />
S"„ge urs adversaires dans la question<br />
cl^organisation du marché financ<strong>ie</strong>r, mais il<br />
faut qu ils sachent que leur privilège est con-<br />
teste, menace ; il faut que les établissements<br />
de crédit public sachent aussi qu'ils n'ont<br />
plus beaucoup de fautes à commettre. (Salve<br />
a applaudissements à l'extsème-gauche ; mou-<br />
vements divers.)<br />
Leurs bilans sont incomplets et obscurs,<br />
leurs opérations restent éjiiginatiques.<br />
Qu'ils le sachent b<strong>ie</strong>n : lo parti républicain<br />
est averti ; s'il lui apparaissait que oes établis-<br />
sements de crédit emplo<strong>ie</strong>nt cette force colos-<br />
sale, le trésor de l'épargne et du travail accu-<br />
mulés,à contrar<strong>ie</strong>r l'évolution sociale du pays,<br />
l'heure no tarderait pas où le Parlement vou-<br />
drait exercer sur ces vastes puissances un con-<br />
trôle effectif.<br />
M. Mâssabuau. — Il fallait le dire plus tôt.<br />
M. JauréG. — Vous n'êtes pas juge des ques-<br />
tions d'opportunité.<br />
M. Mâssabuau, montrant une brochure rou-<br />
ge. — Nous verrons tout ù l'heure ce que vous<br />
dis<strong>ie</strong>z autrefois.<br />
M. Jaurès. — Quant à la question des em-<br />
prunts russes, je no suis pas opposé en prin-<br />
cipe a tout déplacement de capital français<br />
Sîïïf,..,- entreprises financières ; l'épargne<br />
ta£2ftft?if r°" Regarder à la fenêtre,<br />
îpnnt £ â u e ?4 GUe ris( I ue d e tomber<br />
poutae ° Ut 11 "* £am P fts 1 u ' on l 'y<br />
Le ministre des affaires étrangères s'est<br />
plaint de voir qu'on intervenait dans les affai-<br />
res intér<strong>ie</strong>ures d'un pays, mais il est lésii 'me<br />
qu'on puisse s'adresser à l'opinion du pavs<br />
au on dise à cette tribune ce que la nVovià<br />
a'est pas en état do dire. messe<br />
panique 11 ® cberchons ' P as P our °ela a semer la<br />
M. Jaurès. — Nous disons que c'est vous cru!<br />
préparez la Tuine de la Russ<strong>ie</strong> en donnant des<br />
ormes au despotisme pour étouffer la liberté.<br />
(Salve d'applaudissements à roxtrème-gau-<br />
che.)<br />
M. Pichon. — Mais puisque nous vous avons<br />
dit qu'il n'y aurait pas d'emprunt ! Vous par-<br />
lez avec une grande éloquence, niais nous ne<br />
faisons r<strong>ie</strong>n de ce que vous dites ! (Rires et<br />
applaudissements au centre et à droite.)<br />
M. Jaurès. — On a dit qu'il n'était pas ques-<br />
tion d'emprunt public, mais il y a quelque<br />
chose de pire : ce sont les emprunts dissimu-<br />
lés, les emprunts déguisés ; ils sont faciles.<br />
L'Etat russe est le plus grand industricjWlu<br />
monde ; supposons que des sociétés passent<br />
un contrat avec le gouvernement russe; ces<br />
sociétés achètent du matér<strong>ie</strong>l de chemin de fer<br />
ot lo vendent ou le louent à l'Etat russe avec<br />
de bonnes obligations gagées sur des recettes<br />
Ides chemins de fer et sur lo crédit do l'Etat<br />
russe ; est-co que ces fournitures ne consti-<br />
tuent pas, sous l'apparence d'une opération<br />
industr<strong>ie</strong>lle, le véritable péril, le véritable<br />
emprunt qu'on ne peut pas faire ouvertement?<br />
Eh b<strong>ie</strong>n 1 ce no sont pas des hypothèses; une<br />
banque franco-russe a pour objet de cons-<br />
truire pour le compte do l'Etat russe et avec<br />
l'épargne française deux grands réseaux da<br />
chemins do fer ; c'est une opération colossale,<br />
une centaine de millions qui passent la<br />
frontière.<br />
M. Dôschanel. — Ce n'est donc pas pour sub-<br />
ventionner le gouvernement contre la Révo-<br />
lution. » (Bruit.)<br />
M. Jaurès s'embarque dans de confuses ex-<br />
plications teelmiques qui ennu<strong>ie</strong>nt la Cham-<br />
bre; ù gauche, on cause à haute voix.<br />
M, wilm. — Silence aux actionnaires !<br />
M. Jaurès. — Uno autre société s'est consti-<br />
tuée le 10 novembre dern<strong>ie</strong>r ; elle porte le titre<br />
innocent de Société générale industr<strong>ie</strong>lle du<br />
matér<strong>ie</strong>l des chemins de fer •; si on consulte<br />
certaines signatures à ce contrat, comme celle<br />
du président de la Banque française pour le<br />
commerce et l'industr<strong>ie</strong>, on est b<strong>ie</strong>n obligé de<br />
constater qu'elle est constituée avec des fonds<br />
français.<br />
Y a-t-il dans les entreprises projetées une<br />
part réservée à l'industr<strong>ie</strong> française ? Dans<br />
les statuts il n'y en a -pas de tracs ; en re-<br />
vanche, l'article 45 des statuts autorise l'as-<br />
semblée générale des actionnaires, c'est-à-dire i<br />
trots ou quatre banqu<strong>ie</strong>rs, à transformer la-<br />
dite société en société étrangère.<br />
Ainsi, quand on aura donné à cette société<br />
l'apparenco d'une société française, cette so-<br />
ciété sera dénationalisée et se réfug<strong>ie</strong>ra à St-<br />
Pétersbourg ou à Moscou ; ello aura été fran-<br />
çaise pour inviter les titres et prendre l'épar-<br />
gne de notre pays.<br />
C'est sur cet ensemble d'opérations que j'in-<br />
terroge le gouvernement. »<br />
La Chambre s'est reprise à écouter ; ce long<br />
préambule, en effet, annonce l'attaque dirigée<br />
contre M. Rouv<strong>ie</strong>r.<br />
Jaurès. — Le président de la Chambre a<br />
demandé, h<strong>ie</strong>r, qu'on ne mît pas en cause un<br />
homme qui n'est pas dans cette assemblée.<br />
Nul plus que moi ne regrette de ne pals le<br />
voir en face de moi. (Mouvement.)<br />
Il y a douze ans, je me suis déjà heurté à<br />
M. Rouv<strong>ie</strong>r ; je lui rappelais alors comb<strong>ie</strong>n il<br />
était dangereux de voir détourner de leur vé-<br />
ritable objet les grandes qualités des hom-<br />
mes politiques ; après une longue période<br />
d'ostracisme, la chance a été donnée à cet<br />
homme de revenir au pouvoir.<br />
M. Gauth<strong>ie</strong>r de Giagny. — C'est vous qui l'a-<br />
vez ramené. (Bruit à l'extrême-gauche.)<br />
M. Jaurès. — Je me suis réjoui pour lu} de<br />
cette revanche de la fortune ; mais quand je<br />
constate qu'il use aujourd'hui de l'autorité<br />
nouvelle que lui a donnée ce nouveau passa-<br />
ge au pouvoir, pour préparer avec plus d'effi-<br />
cacité des moyens détournés de venir au se-<br />
cours de la réaction et de la violence russes,<br />
je ne peux me défendre d'une meurtrissure et<br />
d'un mouvement do révolte. (Salve d'applau-<br />
dissements à l'extrême-gauche.)<br />
Voilà ce qui orée en Russ<strong>ie</strong> une situation<br />
redoutable ; le peuple, engourdi depuis des<br />
siècles, s'est reveillé et ne demande,quoi qu'on<br />
fasse, qu'à avoir des sympath<strong>ie</strong>s pour le peu-<br />
ple de France ; et quand ceux qui l'entraînent<br />
vo<strong>ie</strong>nt que c'est nous qui allons entraver ses<br />
efforts, ils peuvent nous juger sévèrement.<br />
R faut prévenir ce -désastre moral et forcer<br />
les auteurs des combinaisons financières si-<br />
gnalées à y renoncer.<br />
U ne faut pas qu'on puisse dire de nous<br />
que nous sommes un pays d'usur<strong>ie</strong>rs et de dé-<br />
générés ; je demande au gouvernement de<br />
sauver l'honneur et le patrimoine de la<br />
France.<br />
Je le demande à son patriotisme. » (Applau-<br />
dissements prolongés à l'extrême-gauche.)<br />
Réponsa de M. Caiilaux<br />
Le ministre des f inanoes v<strong>ie</strong>nt répondre aux<br />
différents orateurs.<br />
M. Caiiiaux. — Je regrette .avec le ministre<br />
des affaires étrangères, que tous les orateurs<br />
n'a<strong>ie</strong>nt pas toujours parlé avec mesure d'un<br />
grand peuple dont le concours a été préc<strong>ie</strong>ux<br />
a la France. (Applaudissements.)<br />
Je regrette aussi qu'on ait jeté dans la dis-<br />
cussion d'h<strong>ie</strong>r le nom d'urne personnalité du<br />
monde des affaires, en avançant un fait ma-<br />
tér<strong>ie</strong>l inexact ; on a dit que M. X..., qui fut<br />
le négociateur du dern<strong>ie</strong>r emprunt russe, avait<br />
reçu du gouvernement impérial une commis-<br />
sion colossale ; le contrat ne porte nulle trace<br />
d'un prélèvement quelconque, que paraît ex-<br />
clure le caractère forfaitaire de l'opération.<br />
(Exclamations ironiques.)<br />
Cris au centre. — Ça vous surprend ! »<br />
Les socialistes, fur<strong>ie</strong>ux, apostrophent le mi-<br />
nistre.<br />
M. Bouveri. — N'avouez jamais ! »<br />
M. Caiilaux élargit lo débat ; il examine le<br />
fonctionnement des grands établissements de<br />
crédit et de la grande banque en général.<br />
M. Caiilaux. —, Les grandes Sociétés de cré-<br />
dit ont abaissé le taux de l'escompte.<br />
En rendant service au commerce local et en<br />
réunissant ainsi tous les fonds de ce com-<br />
merce, elles correspondent en même temps à<br />
la décentralisation de l'Etat.<br />
Le petit public rencontre dans les Sociétés<br />
de crédit les facilités nouvelles qu'il ne trou-<br />
vait pas dans les banques d'autrefois.<br />
Le morcellement dos fortunes a facilité le<br />
développement des institutions de crédit ; on<br />
peut avec raison regretter qu'on ait dirigé les<br />
capitaux français moins vers les valeurs in-<br />
dustr<strong>ie</strong>lles que vers les fonds d'Etat étran-<br />
gers ; cela t<strong>ie</strong>nt à ce que les Sociétés de crédit<br />
ne peuvent offrir à leur cl<strong>ie</strong>ntèle que des ti-<br />
tres auxquels cette cl<strong>ie</strong>ntèle attache une sé-<br />
curité absolue.<br />
Quels sont les droits et les devoirs du gou-<br />
vernement en naatière d'emnrunts étrangers ?<br />
Aucun emprunt étranger ne- peut être lancé<br />
normalement sur lé marché français sans<br />
l'adhésion du gouvernement ; celui-ci — M.<br />
le ministre des affaisses étrangères l'a déclaré<br />
— n'autorisera l'admission à la cote qu'aux<br />
emprunts étrangers qui lui donnèrent toutes<br />
les garant<strong>ie</strong>s légales qu'il a le droit d'exiger.<br />
(Le ministre lit les passages délicats de son<br />
discours.)<br />
Le gouvernement n'entend renoncer à l'exer-<br />
cice d'aucun de ses droits vis-à-vis des Etats<br />
étrangers et à aucun de ses devoirs vis-à-vis<br />
de l'épargne. (Applaudissements.)<br />
La France dispose d'un excédent qui forcé-<br />
ment doit affluer vers l'étranger.<br />
Je me félicite de la trame qui s'établit entre<br />
les intérêts de la France et ceux des divers<br />
pays étrangers ; la France pèse ainsi d'un<br />
poids très lourd dans les balances de la diplo-<br />
mat<strong>ie</strong>, c'est un élément de paix, je ne suis<br />
donc nullement disposé, quant à moi, à me<br />
rall<strong>ie</strong>r aux théor<strong>ie</strong>s un peu étroites de nationa-<br />
lisme financ<strong>ie</strong>r. (Applaudissements au centre<br />
et sur divers bancs.)<br />
Intervention da M. Aynard<br />
M. Aynard, mis en cause par M. Jaurès,<br />
monte à la tribune.<br />
M. Aynartf. — Le crédit d'un Etat est comme<br />
l'honneur des femmes ; moins on en par<strong>ie</strong>,<br />
m<strong>ie</strong>ux cela vaut. (Rires et applaudissements.)<br />
C'est pourquoi je souffrais tout à l'heure de<br />
le voir traiter avec cette fougue et cette vio-<br />
lence.<br />
On est venu dire beaucoup de mal de la<br />
banque et des banqu<strong>ie</strong>rs ; les banqu<strong>ie</strong>rs ne<br />
sont' pas plus râpa ces que les autres hommes<br />
et ils sont nécessaires ; c'est Voltaire qui l'a<br />
dit. Tout ce oui est fait en dehors des socialistes<br />
est mal fait ; il faut toujours qu'il y ait pour<br />
eux un coupable. (Rires et applaudissements ;<br />
lïruit.) *<br />
Pendant la dernière période d'expansion de<br />
la force du travail dans le monde ent<strong>ie</strong>r, il y<br />
a eu, par suite de la demande du capital,<br />
augmentation du taux de l'escompte partout<br />
et ailleurs ; voici pourquoi : parce que le pays<br />
a manqué de courage, parce qu'il a eu peur de<br />
vous. » ....<br />
L'orateur montre les socialistes qui l'mvec<br />
tivent avec fureur ; le centre et la droite ap<br />
plaudissent.<br />
M. Aynard. — Tous les jours le capitaliste,<br />
ou m<strong>ie</strong>ux l'homme qui dirige le travail, est<br />
attaqué, vilipendé par vous. (Clameurs à l'ex-<br />
trême-gauche.)<br />
Comment pourrait-on se lancer dans de nou-<br />
velles entreprises financières en France ?<br />
Voilà pourquoi ce pays est devenu la tire<br />
lire do l'Europe. (Vifs applaudissements.)<br />
On ne peut pas plus empêcher les capitaux<br />
d'aller à l'étranger qu'on ne peut empêcher<br />
un torrent da couler.<br />
M. Jaurès. — On peut le canaliser.<br />
M Aynard. — A quel moment t<strong>ie</strong>nt-on ce<br />
lan«ftf?e 1 Au moment où l'Amérique se dis-<br />
pose à demander à l'épargne un milliard pour<br />
ses chemins de fer. ....<br />
M Jaurès a b<strong>ie</strong>n mal choisi son moment<br />
,no"r faire cette interpellation ; il a choisi, en<br />
effet le jour où M. le ministre des finances<br />
n déposé on projet d'impôt ur 1 rvnu t où par<br />
conséauent il fallait plutôt rassurer 1 opinion<br />
et lui donner confiance. (Exclamations ironi-<br />
oues au centre). : ...<br />
Entre les mains rte M. Caiilaux, cet instru-<br />
ment ne nous inspire pas beaucoup de confi-<br />
ance • entre les vôtres, socialistes, il n y au-<br />
rait pàs de moyens plus propres à réaliser vos<br />
rêves (Aoplaudisse.monts).<br />
Qu'on respecte la liberté rte consc<strong>ie</strong>nce, la<br />
liberté de travail ; qu'on ne laisse pas les fac-<br />
t<strong>ie</strong>ux comme la Confédération du Travail, se<br />
mettre au-dessus des lois, et alors la France<br />
n'ira pas chercher la fortune an dehors ; elle<br />
l'attendra chez elle. (Applaudissements pro-<br />
longés au centre et à droite ; les socialistes<br />
apostrophent violemment l'orateur).<br />
M. Mâssabuau. — Je regrette que M. Jaurès<br />
ait attendu si longtemps pour porter cette<br />
question à la tribune et qu'il n'ait pas anpuvé<br />
.ainsi que ses amis les orateurs qui ont formu-<br />
lé les mêmes plaintes et les .même gr<strong>ie</strong>f au su-<br />
jet des opérations de certains établissements<br />
financ<strong>ie</strong>rs.<br />
11 y a six ans, sous le ministère Waldeck-<br />
R-ousseau, les socialistes ont combattu mon<br />
projet de résolution; ils marcha<strong>ie</strong>nt alors avec<br />
la haute banque et les -grands capitalistes -<br />
ils faisa<strong>ie</strong>nt parti do la majorité. (Rires et ap-<br />
plaudissements).<br />
Dans co projet de résolution, je demandais<br />
un état de toutes les sociétés anonymes créées<br />
depuis 1870 avec les noms des fondateurs et<br />
des membres des syndicats d'émission ; je le<br />
, reprend aujourd'hui. (Applaudissements).<br />
Ordres du jour<br />
Le président. —- Je n'ai reçu qu'un seul or-<br />
dre du jour, celui de M. Roua:ici.<br />
M. Lauraine. — Nous demandons l'ordre du<br />
jour pur et simple.<br />
Le ministre des finances. — Le gouverne-<br />
ment accepte l'ordre du jour pur et simple.<br />
M. Jaurès. — Quoique les déclarations du<br />
gouvernement so<strong>ie</strong>nt loin de me donner pleine<br />
satisfaction, je voterai cependant -l'ordre du<br />
jour pur et simple. » (Exclamations ironi-<br />
ques.)<br />
M. Rouanet retire son ordre du jour.<br />
Cris. — C'est la déroute ! » (Bruit.)<br />
L'ordre du jour pur et simple est adopté &,<br />
mains levées.<br />
Incident<br />
A ce moment, un spectateur jette d'une tri-<br />
bune un paquet de prospectus ©t de Journaux<br />
qui v<strong>ie</strong>nt tomber, en s'éparpïUnnt, sur les pu-<br />
pitres et les bancs de là droite ; les députés,<br />
surpris, se retournent et lèvent la tète ; mais<br />
un huiss<strong>ie</strong>r est entré dans la tribune et -en<br />
fait sortir le manifestant, qui est resté silen-<br />
c<strong>ie</strong>ux et n'oppose aucune résistance.<br />
LA MAGISTRATURE ET LES FRAUDES<br />
L'ordre du jour appelle la suite des interpel-<br />
lations sur la magistrature et siur les fraudes.<br />
M. Razimbaud. — U y a un grand intérê à<br />
ce que les interpellations sur les fraudes, re-<br />
tardées depuis des mois, so<strong>ie</strong>nt enfin liqui-<br />
dées ; je demande à la Chambre de ne pas<br />
renvoyer la suite de la discussion à vendre-<br />
di. »<br />
L'extrême-gauche proteste et cr<strong>ie</strong> : a Vendre-<br />
di ! Vendredi ! » L'entourage de M. Laîferre<br />
mène le mouvement dé protestation.<br />
La majorité blooarde où. l'élément maçon-<br />
nique domaine, prononce le renvoi à vendredi.<br />
Projet de résolution Mâssabuau<br />
M. Mâssabuau dépose un nrojet de résolu-<br />
tion en faveur duquel il demande l'urgence<br />
et tendant à inviter le gouvernement à pu-<br />
bl<strong>ie</strong>r et faire distribuer aux membres du Par-<br />
lement un état énumérant, depuis 1S70, les<br />
sociétés constituées on France conformément<br />
à la loi de 1867, avec les noms de leurs mem-<br />
bres.<br />
A la majorité de 392 voix contre 96, le ren-<br />
voi du projet de résolution à la commission<br />
de réforme judiciaire est ordonné.<br />
L'avancement dans ia magistrature<br />
M. Gioux dépose une .proposition de loi<br />
ayant pour but d'abroger l'article 38 de la loi<br />
de finances du 17 avril 1906, ainsi que les dé-<br />
crets rendus en conformité de cet article ; il<br />
s'agit des décrets Sarr<strong>ie</strong>n ; il demande l'ur-<br />
gence et le renvoi à la commission de réforme<br />
judiciaire.<br />
M. Louis Martin. — A la suite de l'ordre du<br />
jour de M. Flandin, la Chambre a décidé qu'il<br />
fallait en finir avec le favoritisme.<br />
M. Cuyot-Dassaigne, ministre de la justice.<br />
— Je suis dans 4a nécessité d'exécuter ledécret<br />
qui fait part<strong>ie</strong> intégrante de la loi de finan-<br />
ces ; à partir du 15 févr<strong>ie</strong>r, le décret s&Ta donc<br />
appliqué ; le gouvernement n'a pas à se pro-<br />
noncer sur la demande d'urgence qui v<strong>ie</strong>nt<br />
d'être faite ; tout ce qu'il peut dire, c'est qu'il<br />
ne s'y opposera pas. (Bruit.)<br />
M. Et<strong>ie</strong>nne Flandin. — Je ne peux croire<br />
que la Chambre se déjuge et suive les auteurs<br />
de la motion.<br />
Entend-on replacer la magistrature sous le<br />
pouvoir discrétionnaire du garde des sceaux?<br />
Pourquoi 'abroger l'article 38 de la loi de<br />
finances, qui demande qu'on institue des ga-<br />
rant<strong>ie</strong>s de capacité professionnelle et un ta-<br />
bleau d'avancement î<br />
M. Daliin<strong>ie</strong>r. — Je préfère la responsabilité<br />
du garde des sceaux à la responsabilité ano-<br />
nyme du prem<strong>ie</strong>r président et des procureurs<br />
généraux.<br />
M, Laçasse. — Qui sont tous réactionnaires.<br />
M. Dalini<strong>ie</strong>r. — Le prem<strong>ie</strong>r tableau U'avan-<br />
cement est prêt et les magistrats les plus réac-<br />
tionnaires y figurent, en effet, -en bonne pla-<br />
ce. » (Bruit.)<br />
L'extrême-gauche appu<strong>ie</strong> avec chaleur les<br />
partisans de la motion ; la Chambre est très<br />
houleuse.<br />
Le scrutin est ouvert au mil<strong>ie</strong>u de cette ani-<br />
mation ; l'urgence est déclarée par 350 voix<br />
contre 203. (Applaudissements à l'extrême-gau-<br />
che.)<br />
La proposition est renvoyée a, la commission<br />
de réforme judiciaire.<br />
La Chambre décide que sa prochaine séance<br />
aura l<strong>ie</strong>u vendredi prochain, à 2 heures ; la<br />
séance est levée à 6 heures moins 10.<br />
mariage ; pendant un délai d'épreuve rte deux y<br />
ans, les époux devront, h trois reprises diffé-<br />
rentes venir devant le juge, qui en dressera<br />
procès-veib-il. témoigner de leur volonté de<br />
rompre le mariage.<br />
L'homme aux iwptwra<br />
Cindividu qui a jeté des pap<strong>ie</strong>rs en séance<br />
et qui fut immédiatement appréhendé par les<br />
huiss<strong>ie</strong>rs a été conduit à la questure do la<br />
Chambre.<br />
Les feuilles qu'il a jetées portent comme<br />
en-tête : « Vols et prévarications manifestes<br />
du ministère des affaires étrangères », ct ils<br />
sont signés : Gaston.Et<strong>ie</strong>'in<strong>ie</strong> Pouja.de, 244,<br />
boulevard Voltaire.<br />
Dans ce factura, M. de Freycinet est mis en<br />
cause ct l'auteur accuse MM. Herbette, Ni»<br />
sorrt, Boulin et Boulanges d'avoir facilité par<br />
leur protection aux consuls Gilbert, Schmid<br />
et Patimonio, les vols nombreux dont ils se<br />
sont, selon lui, rendus coupables en Or<strong>ie</strong>nt.<br />
B paraît, d'ailleurs, que ces mêmes prospec-<br />
tus éta<strong>ie</strong>nt distribués sur le pont de la Con-<br />
corde avant la séance.<br />
L'auteur t<strong>ie</strong> cette petite manifestation, con-<br />
duit à la questure, a été relâché après un<br />
court interrogatoire.<br />
* AU LUXEMBOURG<br />
La suppression de la déclaration<br />
Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />
La commission de la suppression de la dé-<br />
claration s'est réun<strong>ie</strong> cet après-midi ; elle a<br />
entendu M. Briand, qui a longuement expliqué<br />
les dispositions de la loi.<br />
Le minisire a demandé surtout que le Sénat<br />
consentît à voter sans modification le texte de<br />
la Chambre.<br />
Après le départ du ministre, une discussion<br />
s'est engagée sur 'es amendements présentés<br />
par MM. Maurice Faune et Noël, tendant a.<br />
stipuler, l'un que les organisateurs devront<br />
être Français et jouir de leurs droits civils,<br />
l'autre quo les réunions ne pourront se pro-<br />
longer, la nuit, au delà d<strong>ie</strong> l'heure fixée par<br />
les usages locaux pour la fermeture des éta-<br />
blissements publics, les débits de boissons<br />
par exemple.<br />
Ces deux amendements ont été écartés par<br />
5 voix contre 4, les opposants étant MM. Mau-<br />
rice Faure. Noël, Ermant et Fessard.<br />
L'ensemble du projet voté par la Chambra<br />
a été voté par G voix contre 3 abstentions ;<br />
M. Lintilhac a élé chargé de rédiger le rap-<br />
port.<br />
Ce chiffre représente, par rapport aux éva-<br />
luations budgétaires, une plus value de<br />
37.17C.000 fr., et par comparaison avec les re-<br />
cettes effectuées pendant la période correspon-<br />
dante de 190G, une augmentation de 20,805,400<br />
francs.<br />
Par rapport aux évaluations budgétaires, il<br />
y a plus value notamment sur l'enregistrement<br />
10,781,500 fr.; le timbre, 15,725,006 fr.; l'impôt de<br />
4 % sur les valeurs mobilières, 1,170,000 fr.;<br />
le.s douanes, 9,084,000 fr.; les contributions in-<br />
directes, 3,020,700 fr.; les contributions Indirec-<br />
tes, monopoles, 3,074,000 fr.; les postes, 1,734,300<br />
francs.<br />
Par comparaison avec les recettes effectuées<br />
en 1900, il y a une augmentation notamment<br />
sur l'enregistrement, 10,697,100 fr.; les douanes,<br />
7,988,006 ; ls contributions indirectes, 1,360,000;<br />
les contributions indirectes , monopoles ,<br />
1,194,400 fr.<br />
11 y a diminution sur les postes, 1,780,200 fr.<br />
uns<br />
Kaiser on Espagne<br />
Berlin, 8 févr<strong>ie</strong>r<br />
On annonce que 1 empereur ira en 0 *<br />
prochain à Madrid rendre au roi d'Esr-aZi<br />
fa, visite que cétoine* lui a faite au mo'isdâ<br />
noveimbro 1905. ^*<br />
Faits Dlvers<br />
Une calastropho à bord d'un torpilleur<br />
Loricnt, 8 févr<strong>ie</strong>r<br />
i 11 heures, une_catastroph0 S>LÀ<br />
u V a neùj<br />
Ce matin<br />
produite à bord du torpilleur 339<br />
morts et un blessé.<br />
Une affaire mystér<strong>ie</strong>use<br />
Paris, 8 févrin,<br />
La petite Marthe Erbelding, la dispar, „<br />
Bataclan, a été assassinée ; la police 5?<br />
Un nouveau sabotage<br />
Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />
Les patrons boulangers, qui donna<strong>ie</strong>nt la<br />
nuit dernière leur bal annuel à l'hôtel Conti-<br />
nental, eurent la désagréable surprise, quand<br />
ils rentrèrent chez eux, d'apprendre la fâ-<br />
cheuse nouvelle que plus<strong>ie</strong>urs cuissons do<br />
pain ava<strong>ie</strong>nt été manquées.<br />
Un brigad<strong>ie</strong>r expliqua alors que vers deux<br />
heures du matin le fournil s'était trouvé su-<br />
biteroent privé de gaz ; on en avait été ré ;<br />
duit à travailler à la clarté du four ; voici ce<br />
qui s'était passé :<br />
Innovant un nouveau genre de sabotage,<br />
des ouvr<strong>ie</strong>rs sans travail ava<strong>ie</strong>nt fermé la pri-<br />
se de gaz placée aux devantures des bouti-<br />
ques ; certains même ava<strong>ie</strong>nt fermé la. colon-<br />
no montante desservant toute la maison, si<br />
b<strong>ie</strong>n qu'ils ont privé d<strong>ie</strong> gaz la moitié d'un<br />
quart<strong>ie</strong>r de Paris.<br />
Une quinzaine de boulanger<strong>ie</strong>s ont été ainsi<br />
sabotées.<br />
Les émeutes de Tokio<br />
Tokio, . 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />
On sait maintenant que les émeutes de To-<br />
Uio ont été fomentées par les socialistes ; on<br />
a arrêté un représentant d'un journal socia-<br />
liste, et des mesures énergiques de police ont<br />
eu raison des émeiut<strong>ie</strong>rs, qui se sont enfuis<br />
après avoir pillé un entrepôt do spiritueux,<br />
auquel ils ont mis le feu.<br />
Quinze mutins ivres ont -'été brûlés ; de<br />
nombreuses arrestations ont été opérées.<br />
est son cadavre ; une communicatioiT" 011<br />
faite ce soir par la préfecture.<br />
sei 'a<br />
C'est Soleilland qui est l'assassin de i<br />
tite Erbelding ; en présence de -M r » 1 Pe-<br />
tto M. Hamard, Soleilland s'est dôcïiV.'V? 1 «t<br />
aveux. ^ d laire.<br />
près cette déclaration, il est retomi./. ,i<br />
mutisme complet. cumijé dan*<br />
des aveux.<br />
Aprè<br />
un<br />
M. Rockefciisr donne 160 millions<br />
New-York, 8 fôvri«,<br />
On annonce que M. John Rockes^alr®;<br />
un don de 32 millions de dollars nrn , î 1 , - ait<br />
de francs) au « General EduciUi-nn 10118<br />
qui seront employés à l'ainéliorali r, A 1 "^<br />
titutions de l'enseignement d-m^<br />
des lns -<br />
Etats-Unis. ans to us îM<br />
M. RocUefeUer avait déjà fait tfe- i<br />
admimistraMon de la somme de «mm- Cûtt '9<br />
dollars (55 millions de francs)<br />
im -Wm di<br />
Les tremblements de terre<br />
Une dépêche de KfiSoWJffitf*-<br />
qu'une, nouvelle secoure j&l **<br />
ressent<strong>ie</strong> dans la nuit de mardi à morcr«u eUs<br />
Le choc dura seulement m,^,, ortredi -<br />
D'une cemmun<strong>ie</strong>at£n off fc minutes -<br />
neur, il résulte c$Si„ St*1 Swrver.<br />
dans le dern<strong>ie</strong>r désastee Fim ^ n'a péri<br />
U?.^ . du : i««r du conseil municipal Q f-<br />
LES CONTRATS DE JOUISSANCE<br />
« Rome n'a-scsîîte pas<br />
Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />
La Pair<strong>ie</strong> reçoit do Rome la dépêche sui-<br />
vante -.<br />
« P<strong>ie</strong> X a refusé d'accepter les conditions in-<br />
sérées par M. Briand dans les modèles de con-<br />
trat qu'il a publiés avant-h<strong>ie</strong>r soir.<br />
> Les raisons du refus de P<strong>ie</strong> X m'ont été<br />
exposées très précisément ce matin même ; le<br />
Pape a jugé inadmissible que le choix des cu-<br />
rés et desservants fût soumis à l'agrément des<br />
maires, ce qui, proprement, eût été aggraver<br />
te régime concordataire sous lequel les doyens<br />
seuls éta<strong>ie</strong>nt proposés à l'agrément du gou-<br />
vernement.<br />
» 11 ne s'est pas arrêté beaucoup à la ques-<br />
tion des réparations, Mgr Amette ayant assuré<br />
le cardinal secrétaire d'Etat que M. Briand<br />
préparait un projet de loi instituant au bud-<br />
get un fonds spécial pour les réparations des<br />
édifices, mais l'attention du Souverain Pontife<br />
a été surtout retenue par ceci, que <strong>ie</strong> projet de<br />
M. Briand ouvrait largement la porte à une<br />
multitude de schismes locaux analogues à ce-<br />
lui de Culey.<br />
» Si, en effet, le curé traite directement et de<br />
son chef avec le maire, c'est entre ces deux<br />
personnes seules qu'existe un l<strong>ie</strong>n juridique.<br />
» Admettons qu'un curé reçoive de son évê-<br />
que un changement de résidence ; si, d'accord<br />
avec le maire, le curé refusait de s'en aller,<br />
l'évêque ni personne n'aurait qualité pour en<br />
appeler même aux tribunaux ordinaires et ré-<br />
clamer la résolution du contrat.<br />
» Avec co système, l'évêque, qui donnait son<br />
autorisation avant, était complètement désar-<br />
mé ; c'est ce que P<strong>ie</strong> X n'a pas voulu subir.<br />
» Quelle sera la conséquence du refus du<br />
Pape ?<br />
» Ici, on se montre optimiste et personne ne<br />
croit que votre gouvernement veuille pousser<br />
tes choses si avant que l'abandon des églises<br />
dev<strong>ie</strong>nne nécessaire, mais vous pouvez tenir<br />
pour certain que P<strong>ie</strong> X ne cédera pas. »<br />
Proposition da Vii|Oboi:-Mareuîi<br />
Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />
M. de Villebois-Mareuil, député de Mayenne,<br />
propose le projet de contrat suivant, qu'il<br />
soumettra à l'approbation du ministre :<br />
« Au cas où l'abbé Y... ne serait plus curé<br />
de X..., soit par suite de son décès, soit parce<br />
qu'il changerait de résidence, soit parce que<br />
ses pouvoirs lui sera<strong>ie</strong>nt retirés par l'autorité<br />
diocésaine, ia présente jouissance sera ac-<br />
quise de plein droit à son successeur nommé<br />
par l'évêque diocésain, sur justification' de<br />
ses pouvoirs, après qu'il aura fait» la déclara-<br />
tion prévue par la loi. »<br />
Le député de Mayenne pense que cette for-<br />
mule donnerait satisfaction à tout le monde.<br />
&<br />
Tanger, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />
Raisouli est toujours à Tazerout où il tra-<br />
vaille, non sans succès, à rall<strong>ie</strong>r des parti-<br />
sans.<br />
U a su se faire b<strong>ie</strong>n voir des Beni-Arros,<br />
qui d'abord hésita<strong>ie</strong>nt à le recevoir, en leur<br />
montrant une lettre déjà anc<strong>ie</strong>nne par laquelle<br />
le sultan lui demandait de s'emparer par la<br />
force de cent cinquante notables de cette tribu<br />
rebelle pour les livrer comme otages au magh-<br />
zen.<br />
Raisouli négligea alors d'exécuter l'ordre<br />
d'Abdul-Aziz et cela lui vaut aujourd'hui la<br />
reconnaissance des Beni-Arros.<br />
Grâce à leur protection, il peut à distance<br />
bn&ver les troupes chérif<strong>ie</strong>nnes qui demeurent<br />
campées à Zinat.<br />
Tanger, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />
Le caïd El Zellaldo la tribu des Beni-Msaour,<br />
dont le frère et les principaux partisans ont<br />
fait leur soumission au maghzen et qui jus-<br />
qu'à présent avait refusé de faire ta s<strong>ie</strong>nne,<br />
s'est présenté h<strong>ie</strong>r au camp de la méhalla<br />
avec l'intention de se soumettre.<br />
El Zelial arrivera aujourd'hui à Tanger<br />
pour faire sa soumission .entre les moins d'El<br />
Guebbas ; on sait, qu'il avait recueilli Raisouli<br />
«près l'attaque de la forteresse de ce dern<strong>ie</strong>r<br />
par les troupes chérif<strong>ie</strong>nnes ; la résolution<br />
qu'il v<strong>ie</strong>nt de prendre indique b<strong>ie</strong>n que, com-<br />
me il avait été annoncé, le brigand a quitté<br />
le territoire des Beni-Msaour.<br />
firmant sa confiance envers le<br />
irrité les habitants, qui font ^-s„,<br />
tition demandant<br />
Le mauveis temps<br />
Troyes 8 févr-w<br />
M. L. Cavagl<strong>ie</strong>r, marchand à pa-i<br />
mort de froid dans le .rapide de Paris<br />
fort<br />
Le cadavre a é<br />
est<br />
Bel-<br />
tédepo: é à Bar-sur-Au.be<br />
Toulon, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />
La division de réserve de l'escadre d» la'w<br />
diterranée composée du Brennus, du Hoche ft<br />
du Lahire, a été assaill<strong>ie</strong> la nuit dernière rm<br />
une violente tempête aux s al tas d'Hvères<br />
Le cuirassé Brennus, rompant ses' amarres<br />
alla s'échouer sur la plage ; le navire put se<br />
remettre à flot grâce à la puissance de ses ma-<br />
chines dont les feux éta<strong>ie</strong>nt allumés<br />
L'amiral Germinet, commandant Va division<br />
ordonna de rentrer immédiatement à Toulon '<br />
le Brennus a des avar<strong>ie</strong>s sér<strong>ie</strong>uses.<br />
Madrid, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />
La neige a arrêté plus<strong>ie</strong>urs trains ; le Sud-<br />
Express venant, de France a été arrêté à l'Es-<br />
curiail ; la neige continue à tomber en abon-<br />
dance ; partout la circulation est difficile, des<br />
accidents nombreux se produisent.<br />
Les mules conduisant les infants Fernando<br />
et Thérèse ayant glissé, l'infante Thérèse vou-<br />
lut descendre de voiture et fit une chute, mais<br />
sans se blesser.<br />
Mort de lord Goschen<br />
Londres, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />
Lord Goschen, qui exerça de hautes fonc-<br />
tions en Angleterre, est -mort la nuit dernière;<br />
il fut sucessivement recteur des universités<br />
d'Aberdeen et d'Edimbourg, puis prem<strong>ie</strong>r lord<br />
de l'amirauté et enfin ambassadeur extraordi-<br />
naire à Constantinople.<br />
Saint-Pétersbourg, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />
M. Alexandrowsky, gouverneur de la pro-<br />
vince de Penza, a été tué h<strong>ie</strong>r d'un coup de<br />
feu au moment où £1 sortait du théâtre ; l'ad-<br />
joint du chef de la police, un sergent de ville<br />
et un décorateur du théâtre qui poursui-<br />
va<strong>ie</strong>nt l'assassin sont aussi tombés sous' les<br />
coups de ce dern<strong>ie</strong>r.<br />
L'auteur de l'attentat, grièvement blessé, a<br />
été transporté à l'hôpital où il est mort.<br />
Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />
La séance est ouverte à 3 h. 40, sous la pré-<br />
sidence de M. Antonin Dubost.<br />
LES FORMALITES DU MARIAGE<br />
L'ordre du jour appelle la suite de ta pre-<br />
mière délibération sur la proposition de loi<br />
tendant à modif<strong>ie</strong>r plus<strong>ie</strong>urs dispositions léga-<br />
les relatives au mariage.<br />
Les article 4, 14 et 17, ont été renvoyés à la<br />
commission ; celle-ci propose de nouvelles ré-<br />
dactions.<br />
L'article 4, nouveau texte, est mis en délibé-<br />
ration.<br />
La commission propose de substituer au<br />
texte primitif, qui dit que le mariage sera cé-<br />
lébré dans la commune où l'un des époux<br />
aura son domicile ou sa résidence à la date<br />
de la publication légale, un autre texte exi-<br />
geant un mois de domicile ou de .résidence<br />
dans la commune chois<strong>ie</strong> pour la célébration<br />
du mariage.<br />
Le nouveau texte est adopté.<br />
Les articles 14, relatif à la publication lé-<br />
gale, et 17, rendant la loi applicable à toutes<br />
les colon<strong>ie</strong>s où le code civil est en vigueur,<br />
sont également adoptés.<br />
Le Sénat s'ajourne à lundi<br />
séance est lovée à 3 h. 55.<br />
Les Syndicats de Fonctionnaires<br />
Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />
Le comité du Syndicat des instituteurs de<br />
la Seine a tenu h<strong>ie</strong>r, après-midi, <strong>rue</strong> de Sain-<br />
tango, une nouvelle réunion pour examiner<br />
l'attitude à prendre en présence du refus d'ad-<br />
mission du Syndicat à la Bourse du travail.<br />
D'autre part, lo conseil de la. confédération<br />
(section des Bourses du travail), a décidé de<br />
soutenir,par tous les moyens en son pouvoir,<br />
les instituteurs dans la lutte qu'il ont entre-<br />
prise.<br />
Voici l'appel adressé, à cet effet, à tous les<br />
secrétaires des Bourses du travail cle France :<br />
o Les militants syndicalistes en particul<strong>ie</strong>r,<br />
et les travailleurs syndiqués, consc<strong>ie</strong>nts, en<br />
général, ne sont pas ignorants des mesures ar-<br />
bitraires dont sont menacées les organisa-<br />
tions syndicales d'instituteurs -et 4nstitutrlc.es<br />
par le ministre actuel de l'instruction publi-<br />
que ; au nom des principes bourgeois qu'il ,a<br />
pour fonction de défendre et de protéger, le<br />
gouvernement veut interdire aux syndicats<br />
d'instituteurs l'accès aux Bourses du travail<br />
et à la C. G. T. ; il veut même détruire et em-<br />
pêcher l'organisation syndicale des institu-<br />
teurs.<br />
» Le laisserons-nous faire î<br />
» Où échouèrent antér<strong>ie</strong>urement les minis-<br />
tres réputés réactionnaires, doit échouer au-<br />
jourd'hui le ministre prétendu socialiste.<br />
» Si le bloc syndicaliste des instituteurs ne<br />
suffit pas, c'est au bloc des travailleurs de<br />
toutes les corporations réun<strong>ie</strong>s que devra s'at-<br />
taquer la f orce de réaction gouvernementale. »<br />
Ce manifeste porte la signature de M. Geor-<br />
ges Yvetot, le propagandiste antimilitariste<br />
auteur du Manuel du Soldat, ct secrétaire de<br />
la Confédération pour la section des Bour-<br />
ses du travail.<br />
.ES ÉLECTIONS ALLEMANDE<br />
Francfort, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />
Dans un article vraisemblablement inspiré,<br />
la Gazette de Cologne répond ainsi à l'opinion<br />
exprimée par certains journaux étrangers que<br />
le résultat (nationaliste) des élections alle-<br />
mandes était de nature à faire craindre que la<br />
politique étrangère de l'Allemagne eût désor-<br />
mais une tendance agressive et une propen-<br />
sion aux entreprises belliqueuses.<br />
i U n'est venu, dit la Gazette, à l'esprit d'au-<br />
cun homme politique allemand que le succès<br />
électoral do gouvernement puisse exercer une<br />
influence sur la politique extér<strong>ie</strong>ure et sur<br />
l'attitude du gouvernement allemand vis-à-vis<br />
des gouvernements étrangers.<br />
'» Le nouveau Reiçhstag est aussi pacifique<br />
que l'était le précédent et que l'est toujours la<br />
grande masse du peuple allemand ; môme<br />
dans les sphères dirigeantes qui sont en de-<br />
hors du Reiçhstag. le résultat des élections n'a<br />
assurément r<strong>ie</strong>n changé sous ce rapport.<br />
Courses de chevaux<br />
A TAU<br />
Pan, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />
Prix du Kiosque, course de ha<strong>ie</strong>s, à réclamer, 2,001<br />
francs, 2,800 m-atres environ. — l. Boutoa-d'Or, à M<br />
o. EreUiès (Bourdale) ; 2. Amapa, à M. U. du Poj<br />
?)enis).<br />
Non placés : Rolling-Rod, tombé ; Gazon.<br />
Mutuel : gagnant 17 50. placés Bouton-d'Or 8;<br />
Amapa 11.<br />
Prix des Fougères, steeple-chase, à réclamer, 2,008<br />
francs, 3.SCO mètres environ. — i. Valhalla, à M. F.<br />
Folln (Denis) ; 2. Petrone-II, à M. Bellejambe (Monk).<br />
Non placés : Albi-II, Metella, Cabecilla.<br />
Mutuel : gagnant 20 50, places Valhalla 9 50; Pe-<br />
trone-III 7.<br />
Prix du Palais d'Hiver, grande course de ha<strong>ie</strong>s<br />
handicap, 20,000 francs, 3,500 mètres environ. — 1.<br />
F.oi-du-Mon-cto, à M. Pfizer (A. Carter) ; 2. Kansk i<br />
M. Jacques Bernard (F. Mouk) ; 3. Rosi, à M. Nicole<br />
(G. Sauvai).<br />
Non placés : D<strong>ie</strong>go, Lauzuna, Boyne. Duck, Can-<br />
tinièro, Midinette-If, Jauissaire-II, Love-Me-Lone<br />
Ve-lia.<br />
Mutuel : gagnant 19 50, placés Roi-du-Monde 12<br />
Kansk 14, Rosi 23 50.<br />
Troisième prix de la Société des Steeple-Chases cU<br />
France, steeple-chase, cinquième sér<strong>ie</strong>, ',.600 franc»<br />
3,400 mètres environ.— l. Volubilis, à M. J. L<strong>ie</strong>u*<br />
(Parfrement).<br />
Non placés : Ros, Quinola.<br />
Mutuel : gagnant 10.<br />
Courses de chevaux attelés sur rou<strong>ie</strong><br />
Voici les détails de la course u« ouevoux aJUvàèe sut<br />
route, organisée en 1907 par le Trotting-Club Montrà,<br />
jeaulais. \<br />
Le pesage et la vêrliicaUon de* voitures auront l<strong>ie</strong>n<br />
lo mardi 2 avril à 2 heures.<br />
Mercredi 3 avril, première journée :<br />
Montréjeau et retour, 60 kilomètres.<br />
Jeudi 4. — Moiitréjeau-Tournay et retour., 66 kllo<<br />
mètres.<br />
Vendredi 5. — Montrôjoau-SarrancoUu et retour,<br />
60 kilomètres. ,<br />
Samedi 6. — Montrêjeau-Lnr.h'*<br />
Le Russe 1006 est à 90 20 ; le Nord-Espagne, 2S* «<br />
le Saragosse, 43. M<br />
Lo Rio est reïté dans les cours d'h<strong>ie</strong>r, 2334 ; »<br />
Suez, 4510. Le marché des valeurs industr<strong>ie</strong>lles a ««j<br />
moins touché ; il est certain que l'activité o u , ma hon.<br />
industr<strong>ie</strong>l n'en sera pas diminuée parce que lcs "':*rt<br />
nés valeurs industr<strong>ie</strong>lles peuvent, sans cesser u fc<br />
tris productif, supporter une aggravation a IUW"<br />
la Rand-Mines, 178 ; la Golûelda. 114 ; la de •<br />
° 38 ' D* L»VIGEBI».<br />
' Place Vendôme, Pcr»<br />
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
ETIN MÉTÉOROLOÎ<br />
Du 8 févr<strong>ie</strong>r,<br />
ï>erp>Klian - .,„.<br />
nos cotes<br />
avec vio-<br />
" lles Phiios<br />
/ t omI.é«^ufle"ôraet le Sud cle l'Europe.<br />
Samedi 9 Févr<strong>ie</strong>r 1907<br />
, lom»^°~ g. est relevée notablement sur nos<br />
f^'lua et ae 1 ouest ; elle est encore très<br />
èioD3 du Sud<br />
tc Nord-Est<br />
3Sselun Vtn-^nomètre marchait -82' I<br />
m .10°' à Cliarlevillc. -8". a Pari* « l<br />
Ce<br />
à Var<br />
on, 9'<br />
_3- au Mont-Aigoual.<br />
fS&niés sont probables dans le Sud avec tem-<br />
î^wrcti!» » ailleurs lo temps va rester froid<br />
De<br />
gîfc<strong>ie</strong>ï nuageux.<br />
talions<br />
vuT- de ;,<br />
uaro. Tl<strong>ie</strong>r.<br />
00.6<br />
Bl.il<br />
58.1,<br />
60.7:<br />
n 2<br />
-i.i<br />
-9.2<br />
e<br />
c.»<br />
ÉTAT BU CIEL<br />
O.S.O. f. a. b .<br />
N.E. m. <strong>ie</strong>u n.<br />
N E. ni. cou.<br />
NO. fui. beau<br />
1N.E. fai. couv.<br />
Mini. Maxi-<br />
de ta veille<br />
1.4 (i.3<br />
-1.8 -2.5<br />
—11.5 —2.6<br />
3.0<br />
4.9<br />
2.9 4.11<br />
Les Spiisats de ires<br />
Voici les bases principales du projet de<br />
• sur le Syndicat de fonctionnaires dont le<br />
arde des sceaux a entretenu le conseil des<br />
inistres. qui furent rejetées par une commis-<br />
ion spéciale composée de membres du con-<br />
eil d'Etat, et que <strong>ie</strong> gouvernement a adoptées<br />
I dans ses grandes lignes :<br />
« Sont considérés comme fonctionnâmes<br />
our l'application de la présente loi tous ceux<br />
i en o-ualité cle délégués de l'autorité pu-<br />
nlique, tfem-ployés, d'agents et de sous-<br />
nneiits font part<strong>ie</strong> des cadres organisés pour<br />
assurer lo fonctionnement d'un service pu-<br />
blic régi par l'Etat, les départements ou les<br />
kuïununes.<br />
» Les fonctionnaires civils, u l'exception des<br />
nfflc<strong>ie</strong>rs de police judiciaire mentionnés à<br />
Slrticle 9 du code d'instruction criminelle et<br />
agents du personnel chargé de la police,<br />
pavent s'assoc<strong>ie</strong>r, dans les conditions déter-<br />
iv'-es par la loi du 1" juillet, en vue de l'é-<br />
fode et de la sauvegarde de leurs intérêts pro-<br />
^ cs3 ' T °p 1 - n associations sont tenues de faire la<br />
^laration prescrite par l'article 5 de la loi<br />
-i" juillet 1901 ; elles peuvent présenter Ai-<br />
dée _<br />
du 1 «mî"âûx chefs<br />
^^tn'elles cro<strong>ie</strong>nt devoir formuler sur les ,<br />
v *nns 'O rattachant à leur objet et être ,<br />
S^nU &ea nar lui sur <strong>ie</strong>s mêmes questions ; |<br />
c ?i ont le droit de poursuivre devant la ju- j<br />
e; f>Mon compétente l'annulation des mesures i<br />
fl contrairement aux dispositions législa.<br />
prises c rèo .l€mentalres, sans préjudice- des<br />
WchvMfi<strong>ie</strong>Is formés par les intéressés;<br />
• r îiSs n'eurent effectuer toutes les opérations<br />
wrmises aux sociétés de secours mutuels :<br />
ont capacité pour recevoir des dons et<br />
Sas cans autorisation du gouvernement.<br />
» Les associations ne peuvent être formées j<br />
nue dans les conditions suivantes :<br />
» 1" Entre fonctionnaires de l'Etat attachés :<br />
'8 un même service ministér<strong>ie</strong>l ou à des ser- I<br />
vices ministér<strong>ie</strong>ls différents régis par un mê- !<br />
a<strong>ie</strong> règlement d'administration publique ;<br />
» 2° Entre fonctionnaires dépendant d'une<br />
même administration départementale ;<br />
» 3' Entre fonctionnaires dépendant d'une ;<br />
même administration communale.<br />
» Tout fonctionnaire qui, sans excuse légi- :<br />
'time, simultanément avec d'antres, et après<br />
une injonction à lui adressée, a refusé sa coo- :<br />
aération au service public auquel il est atta-<br />
fhé, est rayé des cadres.<br />
» Tout fonctionnaire qui en provoque d'au-<br />
tres à refuser simultanément leur coopération<br />
nu service public en vue d'en suspendre ou<br />
d'en empêcher le fonctionnement, est puni<br />
d'un emprisonnement de six jours à un mois.<br />
• Si îa provocation a été suiv<strong>ie</strong> d'effet ou si<br />
fauteur de la provocation use de l'influence<br />
que ses fonctions lui donnent sur ses subor-<br />
donnés pour les inciter à refuser le service,<br />
'Ja peine peut être portée à un an. L'article<br />
/iG3 du code pénal est applicable aux délits<br />
prévus par la présente loi.<br />
» Tout fonctionnaire condamné par appli-<br />
•cation des paragraphes 1 et 2 du présent ar-<br />
ticle est, en outre, puni d'interdiction de toute<br />
fonction ou emploi public pendant un an au<br />
'moins et dix ans au plus. »<br />
La Petite Bépublique annonce que le garde<br />
des sceaux v<strong>ie</strong>nt d'envoyer à chacun de ses<br />
collègues une -exemplaire du projet élaboré<br />
nar la commission oxtraparlementaire sur les<br />
associations de fonctionnaires.<br />
d'administration<br />
Jeudi a. il heures, dans l'église Saint-Jac-<br />
ques, à Montauban, M. l'abbé Ardant, du dio-<br />
cèse de Limoges, a béni lo mariage de Mlle<br />
Marguerite-Marte de Méric de Bellefon, fille<br />
de notre excellent ami M. Aloys de Bellefon,<br />
anc<strong>ie</strong>n magistrat, avocat, anc<strong>ie</strong>n bâtonn<strong>ie</strong>r<br />
du barreau de Montauban, avec M. Jean<br />
Abrial, receveur des domaines démission-<br />
naire.<br />
La famille de M. de Bellefon est l'une des<br />
plus estimées du Bas-Quercy, où elle occupe<br />
un rang distingué, et où son nom est mêlé à<br />
nos annales militaires et civiles. Mme do Bel-<br />
lefon appart<strong>ie</strong>nt également à une de ces an-<br />
c<strong>ie</strong>nnes familles du Limousin qui jouissent de<br />
la considération universelle.<br />
Quant au marié, il suffit de rappeler le nom<br />
des Abrial, pour évoquer à Montauban tout<br />
un passé dos plus honorables par le souvenir<br />
de son grand-père, l'ingén<strong>ie</strong>ur Abrial.<br />
Le père du marié est lui aussi un de ces<br />
hommes do consc<strong>ie</strong>nce et de devoir qui ont<br />
donné un exemple, vraiment remarquable de<br />
d<strong>ie</strong>nité en notre siècle de déchéance morale<br />
Les témoins de Mlle de Bellefon éta<strong>ie</strong>nt<br />
M le colonel de Méric de Bellefon, son oncle<br />
et' le l<strong>ie</strong>utenant Méric de Bellefon, son frère.<br />
Ceux du marié : M. le capitaine de vaisseau<br />
Le Bris commandant <strong>ie</strong> Pothuau, et M. Char-<br />
les do Montazet, son oncle.<br />
Un grand nombre de prêtres assista<strong>ie</strong>nt a la<br />
cérémon<strong>ie</strong>, qui avait réuni dans la vaste nef<br />
dé Saint-Jacques une assistance aussi nom-<br />
breuse que chois<strong>ie</strong> venue du Tarn-et-Garonne,<br />
du Tarn et de toute la région. Le barreau de<br />
Montauban et plus<strong>ie</strong>urs membres du tribunal<br />
y assista<strong>ie</strong>nt.<br />
M. l'abbé Ardant a prononcé une allocution<br />
pleine de cœur et toute empreinte des senti-<br />
ments de foi qui sont l'apanage des deux fa-<br />
milles qui s'unissent aujourd'hui.<br />
A la sacrist<strong>ie</strong>, un long défilé d'amis a tenu<br />
à venir exprimer aux nouveaux époux et à<br />
leurs familles leurs souhaits de bonheur.<br />
Après la cérémon<strong>ie</strong>, un lunch a réuni les in-<br />
vités dans les salons de Mme de Bellefon.<br />
Nous sommes heureux de joindre nos vœux<br />
à ceux qui de tous côtés ont été adressés aux<br />
les i jeunes mariés et à leurs famille. E. F.<br />
MAISONS<br />
tem<strong>ie</strong>r<br />
DES DOCUMENTS OFFICSELS<br />
établissent que les verres de lunettes les moil-<br />
teurs, sous tous les rapports, sont ceux de<br />
Rouzil (optic<strong>ie</strong>n hors concours), 39, <strong>rue</strong> de la<br />
Daibade, Toulouse.<br />
, *-.* - H» •* -V*<br />
Cataîa, Houveautés, gant» Cauu, coafottliaa.<br />
Lescure, Keubles, 45. r. d> Sût, &tf»<<br />
J. Bétis, vêlements, place Esquif ol.<br />
Laut<strong>ie</strong>r, Joaill<strong>ie</strong>r, orfèvre, r. Pomme.<br />
Perchez, chemis<strong>ie</strong>r, r. Ala.-Lbrraine..<br />
Mer, brun, lourenau mortuaim, r. fo ami.<br />
«I. Laffaur!e ,papia'>3 reiaii, 15»r- aU-l«.\<br />
S!e Yara et C e, qaiaoailto.'ii. 10, r. T..a;tî._<br />
E.Canezin, Objets d'art r. Mani-Li?<br />
Sentenac-Fitîe ekausisin» 17,r. Als-Ur.<br />
rao Alsace-Lorraine, 39<br />
(AU l'IUÎMIEh)<br />
SOLDE de BLOUSES et JUPONS<br />
Le Fer Bravais est le meilleur remède<br />
contre l'aném<strong>ie</strong>, les pâles couleurs, la fai-<br />
blesse, générale, les étourdissements, etc.<br />
Lanr.es Cba eilenoaauTjU», r. its»o>Lo?.83<br />
Pianos- WlusîqueSoaijti Sartia.r.Po 'aM<br />
cri du Immi Père Mar<strong>ie</strong>-AntoinE<br />
Au Paragon, Pa»a->l«h3, 2?, r. MîîsMiif<br />
V Espert, arftuasria.b ,r «d'arS.SV. M.3i3>_<br />
Oliv<strong>ie</strong>r, confiseur, 27, <strong>rue</strong> Lafayotto<br />
A Orchidée, fl"ursnataroîl9s,3S,r.ura7ît l .ï<br />
Gerbes, Corbeilles, Souque s Mariage. Téléplt.10<br />
mm um m mm<br />
De<br />
tiary notre correspondant de Castelnau-<br />
CastelnaudaTy, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />
Un accident peu banal s'est produit h<strong>ie</strong>r<br />
tmatin, vendredi, dans le train de voyageurs<br />
02, qui part de Carcassonne à 9 h. 19, dans la<br />
direction de Toulouse. y<br />
Au moment où le convoi allait atteindre la<br />
gare de Pezens, une formidable explosion se<br />
produisait dans un wagon de troisième classe<br />
de la queue du train. C'était un paquet de<br />
100 kilogrammes de poudre que portait avec<br />
lui un Espagnol qui avait pris place dans le<br />
compartiment à Carcassonne, qui, allumé par<br />
«ne cause quelconque — probablement, par<br />
un bout de cigarette jeté par un voyageur, —<br />
venait d'éclater.<br />
On comprend l'affol lement qui s'empara<br />
Mes voyageurs qu'étouffait la fumée acre et<br />
intense qui succéda à l'explosion.<br />
Les uns se précipitèrent sur la sonnette d'a-<br />
larme j>our la faire jouer. D'autres, sans<br />
attendre l'arrêt du train, ouvrirent les portiè-<br />
res et sautèrent sur la vo<strong>ie</strong>. Parmi ceux-ci,<br />
w trouve un inconnu qui s'est grièvement<br />
l'esse, en se jetant en bas du train.<br />
Le propriétaire du paquet de poudre a été<br />
«egerement brûlé à la figure et aux mains. Il<br />
«• ete conduit au Parquet de Castclnaudary et<br />
interrogé h<strong>ie</strong>r, à 2 heures;<br />
h prétend se nommer Narcisse Puès, sujet<br />
*>PagnoL 37 an®, demeurant <strong>rue</strong> du Grand-<br />
ruits à Carcassonne (Cité). Carr<strong>ie</strong>r de profes-<br />
sion, il se rendait à Sounety, — a-t-il déclaré,<br />
--ou il devait rejoindre un de ses camarades-,<br />
•vec lequel il exploite, à Sainit-Pau<strong>ie</strong>t, une<br />
«arrière de p<strong>ie</strong>rre. La poudre qu'il portait<br />
avec lui était destinée à l'aider dans son tra-<br />
SaM.<br />
On a b<strong>ie</strong>n trouvé, en effet, sur cet individu<br />
orllet aller et retour (3 8 classe) de Carcas-<br />
•rtTu' 6 à ,Soupetx. Les déclarations de l'auteur<br />
ue i accident doivent donc être exactes.<br />
La plupart des personnes qui se trouva<strong>ie</strong>nt<br />
TPT,| -° wa 'gon où s'est produit l'accident, se<br />
^.pa<strong>ie</strong>nt -au marché de Bram, qui avait l<strong>ie</strong>u<br />
M vendredi.<br />
- Wfe continué, au<br />
Ue i.pfy- e . w" 01 » aud<strong>ie</strong>nces tenues h<strong>ie</strong>r, l'examen<br />
^jui-aiire- Cassan.<br />
tem^ Uld<strong>ie</strong>ilce du matin, elle a entendu divers<br />
^n ont répété en substance les dé- .<br />
^aki"^? 0 , < ï'i' Es ava<strong>ie</strong>nt laites devant la cour<br />
I^es de l'jJérault.<br />
1<br />
^uit^,^?. aiidicnces de l'après-midi et de la<br />
^ nn^ l . e î e consacrées au réquisitoire et à<br />
C? 0 »'!e de M c Chamayou, avocat au bar-<br />
9Uahi„ Monlpeli<strong>ie</strong>r ; osile-cd, d'une remar-<br />
<strong>ie</strong> ru-tcL&ion, concluait à l'acquittement.<br />
•tb'»L? ait (fu« Cassera était accusé « d'<br />
^gea-es, le 18 août 1906, en tout cas<br />
^W'ant de l'année. 1900 :<br />
î'*! 10 Par maladrease, imprudence, inatten-<br />
negligenc* ou inobseTvaljon des rèaile-<br />
gjnts, commis involontairement un homicide<br />
ZMe -involontairement la cause d'un homi-<br />
' îSS 11 "la PMson-ne cle la nommée Augustine<br />
» % ;<br />
%tt _^a-r maladresse, imjrudenoe, inattm-<br />
^^.aêgligence ou inobservation des règle-<br />
fl^Ti, comm-ïs i.nvoir-ii'airc-moiit un homi-<br />
s ^té involonfiairement la cause d'un<br />
3.CT.-OU<br />
..- a» «w '-augé<br />
ét 9 Lan i" ÎJ ' milc l'entant nouveau-né d'Augus-<br />
H<strong>ie</strong>r matin, une nouvelle inattendue so<br />
répandait à la Côte-Pavée : « Le saint de Tou-<br />
louse est niort. Le Père Mar<strong>ie</strong>-Antoine nous<br />
a quittés !... »<br />
Et aussitôt ce fut, au couvent des Capu-<br />
cins-, un pèlerinage incessant. Quatre milllo<br />
personnes ont voulu revoir une dernière Dois<br />
le relig<strong>ie</strong>ux vénéré qui fut peut-être une des<br />
plus grandes- figures de notre temps, grande<br />
par la foi, grande par les œuvres et la bonté,<br />
grande par une candide humilité.<br />
Le R. P. Mar<strong>ie</strong>-Antoine s'était, en effet,<br />
endormi dans le Seigneur le matin, vers cinq<br />
heures, succombant aux suites d'un dern<strong>ie</strong>r<br />
acte d'apostolique charité.<br />
L'on était venu requérir son assistance au-<br />
près d'un malade. N'écoutant que son zèle<br />
ardent, il était parti eair-le-cùiamp. dans une<br />
voiture découverte, par un froid d<strong>ie</strong> plus<strong>ie</strong>urs<br />
degrés.<br />
11 avait rempli son saint nfinistère ; puis,<br />
• rentré dans son couvent, il reprit ses habi-<br />
tudes relig<strong>ie</strong>uses. Mais la température, trop<br />
rigoureuse pour les forces déclinantes du<br />
v<strong>ie</strong>illard, avait déterminé un commencement<br />
de congestion.<br />
Mardi, le P. Mar<strong>ie</strong>-Antoine ne put .célébrer<br />
sa» messe. H resta sur sa couche de bois, refu-<br />
1 sant avec fermeté qu'on en adoucît la rigidité<br />
i par un m.a.teSias. Une pneumon<strong>ie</strong>, b<strong>ie</strong>ntôt oom-<br />
i pliquée de désordres au cœur, ne tarda pas<br />
' a se déclarer. Enfin, h<strong>ie</strong>r vendredi, après trois<br />
I jours de mailad<strong>ie</strong>, le Père rendait son âme à<br />
D<strong>ie</strong>u.<br />
r Depuis qu'il était alité, il n'avait cessé de<br />
! parler des aimes, de la France, de missions.<br />
! Le F. Ruffta, le compagnon octogénaire de<br />
ses dernières années, le F. Servant et le P. P<strong>ie</strong><br />
, rassasièrent jusqu'à la fin. Il voulait se lever,<br />
j aller rendre visite à M. l'archiprêtre Delpech,<br />
! son grand ami, au P. Georges, son supér<strong>ie</strong>ur.<br />
! Et il exhala son dern<strong>ie</strong>r soupir en parlant du<br />
i Paradis.<br />
Son corps, revêtu de cet habit cle saint<br />
François qu'il honora par une sainteté digne<br />
des temps où s'élaborait la Légende Dorée,<br />
repose sur la ptonclne ; sa tête est appuyée<br />
sur un fagot de sarments ; les traits, d'une<br />
rayonnante sérénité, parlant de la béatitude<br />
des justes et des simples. Autour de ses pot<br />
gnats est enroulé le chapelet gross<strong>ie</strong>r tant<br />
de fois égrené par vaux et par monts quand<br />
l'apôtre ailrait à la conquête des âmes. Dans<br />
les mains jointes est placé le crucifix, confi-<br />
dent et conseiller de ce serviteur émlnent du<br />
Christ.<br />
Sur la robe brune ressort avec un doux<br />
éclat l'étole sacerdotale familière à tous les<br />
confessionnaux de la région et l'on pourrait<br />
dira de la- France. Et, l'on songe à toutes les<br />
douleurs consolées, à toutes les misères, à<br />
toutes les d&'jpesses morales guéi<strong>ie</strong>s ou soula-<br />
gées, a J'en ai tant pris sur mes épaules,<br />
diisalt-ia un jour, qu'elles ae sont voûtées : »<br />
Ce grand semeur de la parole évangéJique<br />
avait une éloquence à la fois tendre et colorée.<br />
Il abondait en images naïves et suaves. Il<br />
parlait aux hommes comme saint François<br />
paillait aux alouettes innocentes ou b<strong>ie</strong>n aux<br />
loups chargés de meurtres. Et l'on pourrait<br />
avec -les mots exquis qu'il a répandus à tra-<br />
vers la France, au hasard des chemins qu'il<br />
parcourut de ses p<strong>ie</strong>ds nus, enrichir de joyaux<br />
charmants le recueil des Fioretu.<br />
Sous ses dehors modestes, le P. Mar<strong>ie</strong>-An-<br />
toine cachait une culture intellectuelle éten-<br />
due. B éorivait uns langue très pure, rapide<br />
et chaude. Plus<strong>ie</strong>urs fois il nous adressa des<br />
articles sur les questions relig<strong>ie</strong>uses. Us ont<br />
paru, sous son nom, dans l'Express et nos<br />
colonnes en restent embaumées.<br />
Autour de cette physionom<strong>ie</strong> légendaire flot-<br />
tent des récits merveilleux, guérissons miracu-<br />
leuses, prodiges accomplis par sa piété com-<br />
patissante, fleurs écloses. par les frimas de<br />
l'hiver, sous sa main levée pour bénir.<br />
Et maintenant ceux qui l'ont connu et vé-<br />
néré, ceux mêmes qui ne l'ava<strong>ie</strong>nt point ap-<br />
proché de son vivant, v<strong>ie</strong>nnent pr<strong>ie</strong>r devant<br />
son lit funèbre, font toucher à son froc monas-<br />
tique des objets qui seront conservés comme<br />
des reliques et baisent avec respect la plan-<br />
che où, pour la première fois, le P. Mar<strong>ie</strong>-<br />
Antoine goûte un repos que ne trouble pas la<br />
pensée d'un temps préc<strong>ie</strong>ux dérobé à la cha-<br />
rité.<br />
Le P. Mar<strong>ie</strong>-Antoine a traversé la persécu-<br />
tion. Plus heureux que beaucoup de ses frè-<br />
res, il a pu arracher sa maison aux convoiti-<br />
ses spoliatrices. U l'a défendue en citoyen sûr<br />
de son droit, du droit que D<strong>ie</strong>u donne à tout<br />
homme ds posséder l'héritage des s<strong>ie</strong>ns. Et il<br />
y est mort, parce que même les ennemis de la<br />
foi relig<strong>ie</strong>use se laissent conquérir quelquefois<br />
par les séductions de la vertu qui germe aux<br />
p<strong>ie</strong>ds du Christ. On n'a pas eu le triste cou-<br />
rage de chasser la P. Mar<strong>ie</strong>-Antoine de son<br />
couvent.<br />
Dans le jardin, on voit un arbre gisant sur<br />
le sol. Il est tombé quelques heures avant la<br />
mort du vénéré relig<strong>ie</strong>ux. C'était un des deux<br />
cèdres que le Père avait plantés lors de la fon<br />
N a g ! o n, comestibles, charcuter<strong>ie</strong> ttaa<br />
Rabu, '.saiallat'aa, foarai. M ibet; , iq'iî3 '. jlWl<br />
Papeter<strong>ie</strong> généra'e, 44,r. Aiam-La?<br />
P= Regraffe, gniiar, t>, rm di h Pamm.<br />
Au noyai-Corset, 52, <strong>rue</strong> Alsace- Lor<br />
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Au Léopard, Foarruras ei coaservat<strong>ie</strong>i da<br />
fourrures, plumas, <strong>rue</strong> Fourbastard, 19.<br />
Spectack$-Cûiicert$ k Toulouse<br />
Pu 9 févr<strong>ie</strong>r '<br />
CAPITOLft — Concert par la Société des Concerta<br />
du Conservatoire.<br />
VAIUKTES. -- A 8 11. Iinitii-mo représentation<br />
rtî^î ! , iM "irnndeUes. opérette inédite<br />
en S actes eu llirchmann. Ou commencera par To<br />
l<strong>ie</strong> or iiol 10 ue, un acte de L. Autigeon et Cli. Gal-<br />
lois.<br />
COUVEUSES D'ENFANTS avec liènés vivants (rù»<br />
Jours, matinées, séance* à s. i. 5 et G boutes ; solrlo<br />
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Ouvert tous les jours, de L' à 10 heures.<br />
§ssss su mm®§<br />
UNION VÉLOCIPÉDIQUE DE FRANCE<br />
MM. les présidents des Sociétés cyclistes de la<br />
Hauto-Garonne, sont priés do se rendre demain ma-<br />
tin à il heures, au café Paul, place Lafayette, pour<br />
remettre à la Fédération la composition de leur bu-<br />
reau et effectuer le versement du montant do l'affi-<br />
liation à l'U. V. F.<br />
La cotisation da chaque club a été fixée à 10 francs<br />
pour l'année 1907.<br />
Communiqué offic<strong>ie</strong>l. — La course •< au clocher »<br />
organisée par le Véloce-Oluh Amical Toulousain est<br />
interdite aux coureurs ayant possédé une licence de<br />
l'U. V. F. et à ceux susceptibles de la demander dans<br />
lo courant de 1907.<br />
Deux bSenfaileiiTs, MM. Derexy et Fondèro, »<br />
léguèrent à cette commune une somme dont '<br />
les intérêts éta<strong>ie</strong>nt suffisants pour venir ou<br />
secours de la misère de la plus grande part<strong>ie</strong><br />
de la population ; co qui lui permettait en<br />
inèane temps de pouvoir beugler son budget<br />
«ans impôts. Mais les électeurs, dans un accès<br />
de fol<strong>ie</strong> nm a nom k .suffrage universel, nom-<br />
migrent, un beau matin du "mois de mai, un<br />
maçon sans travail prem<strong>ie</strong>r magistrat de cette<br />
heureuse commune.<br />
A partir de ce jour, M. le maire reçut a sa<br />
table, autour de laquelle on fait souvent bom-<br />
bance, d'abord des employés, puis des conseil-<br />
lers de préfecture et autres mess<strong>ie</strong>urs plus ou<br />
moins galonnés.lin retour les portes do l'hôtel<br />
de la préfecture lui étalent, largement ouver-<br />
tes et les huiss<strong>ie</strong>rs, avec de profondes révé-<br />
rences, annonça<strong>ie</strong>nt M. Pagès, qui était ac-<br />
cueilli h bras ouverts par M. le préfet et ses<br />
acolytes.<br />
Aujourd'hui, le maçon sans travail est ren-<br />
t<strong>ie</strong>r, les pauvres de Siguer sont plus miséra-<br />
bles quo jamais, la commune est accablée<br />
d'impôts.<br />
Quelques électeurs protestèrent, il y a. plu-<br />
s<strong>ie</strong>urs années, mais sans aucune chance, con-<br />
tre la gestion occulte do leur maire.<br />
Ces temps dern<strong>ie</strong>rs, M. le nouveau préfet,<br />
voulant se montrer digne cle la confiance qu'il<br />
demandait, dès lo prem<strong>ie</strong>r jour de son arrivée<br />
ù. « la démocrat<strong>ie</strong> laïque et républicaine », fit<br />
venir l'affaire de Signer devant son conseil<br />
de préfecture, qui ordonna une enquête. 11 est<br />
inutile d'a jouter, et ici la farce est bonne, que<br />
les enquêteurs connaissa<strong>ie</strong>nt la route de Si-<br />
guer ainsi que le goût des truites saumon-<br />
nées prises dans les étangs communaux.<br />
• A l'heure actuelle, la demande des plai-<br />
gnants, tendant d faire déclarer le maire de<br />
Siguer « comptable occulte » v<strong>ie</strong>nt d'être re-<br />
jetée par le conseil de préfecture. A un pareil<br />
arrêt, il fallait s'y attendre, et b<strong>ie</strong>n naïfs sont<br />
les électeurs do Siguer qui crova<strong>ie</strong>nt qu'en<br />
République cela se passerait autrement.<br />
Mais un autre maire, avec l'assentiment de<br />
la préfecture, arrange ses petites affaires<br />
d'uno façon assez drolatique, et cela avec un<br />
toupet phénoménal. C'est le maire de Pravols<br />
os vifrôvea<br />
Crève à la maison Hachette<br />
Paris, y févr<strong>ie</strong>r!<br />
. Un certain nombre d'employés de la mat-<br />
son Hachotlo, chargés du service d'expédition<br />
des journaux, se sont mis en grève, réclamant<br />
une augmentation de salaire ; ils ont saboti<br />
les paquets de journaux, qu'ils ont éparpillés<br />
sur la vo<strong>ie</strong> publique.<br />
Cependant, grâce à l'intervention des agent!<br />
de police, il n'y a eu aucun retard dans l'en-<br />
voi dos journaux.<br />
, Voyages de Souverains<br />
Edouard VII à Pas-ïs<br />
r„„„. ,, . Paris, 9 févr<strong>ie</strong>r.<br />
Le rm et la reine ont passé, comme les jouit<br />
précédents, la matinée à l'ambassade.<br />
A midi 10, la. reine est sort<strong>ie</strong> en automobile<br />
pour so rendre chez le marquis et la marquis*'<br />
do Breteuil, où les souverains ont déjeuné.<br />
Le roi. et la reine d'Angleterre pertiront ce<br />
matin, à 11 heures et dem<strong>ie</strong>, par la gare do<br />
Nord ; ils se rendent à Londres, vicl Calais.<br />
On sait. qu'Edouard VII passera, une part<strong>ie</strong><br />
de l'hiver dans 1» sud-ouest de In France ;<br />
avant d'aller à Biarritz, il'passera une Imitai,<br />
ne do jours à Paris.<br />
Grand Hôte! et Tiv©i<strong>ie</strong>r restaurant<br />
Automobile. t¥lotrà gaz. Electricité<br />
Martin, construct r , 22, r. des Coutel<strong>ie</strong>rs<br />
Pharrrs io des Grands Boulevards<br />
75, Boulevard Carnot.<br />
Ut I<br />
bc<br />
Ces rère de l'instituteur de Prayols.<br />
jours dern<strong>ie</strong>rs, M. le maire de Prayols<br />
i'Mmml È la pile lMê§<br />
Voici des détails sur l'horrible assassinat<br />
de ta petite Erbelding :<br />
M. Homard avait fait extraire Albert Soleil-<br />
fct-hd do la prison de la Santé pour lui faire<br />
subir un nouvel Interrogatoire : un ensemble<br />
de présomptions graves accusait Soleilland ;<br />
pour la confondre, on lui donna lecture des<br />
dépositions recueill<strong>ie</strong>s au cours de l'en nu «te<br />
Le Centenaire du Lycâe<br />
LA MESSE A SAINT-JEROME<br />
Gomme nous l'avions annoncé, suivant une<br />
p<strong>ie</strong>use pensée d'un certain nombre d'anc<strong>ie</strong>ns<br />
élèves du lycée, une messe a été célébrée h<strong>ie</strong>r<br />
matin, à 9 heures, dans l'église Saint-Jérôme,<br />
à l'occasion des fêtes du centenaire de la fon-<br />
dation du lycée, pour le repos de l'âme des<br />
anc<strong>ie</strong>ns maîtres et élèves de la maison.<br />
M. l'abbé Crouzll, professeur à l'Institut ca-<br />
tholique, anc<strong>ie</strong>n élève du lycée, est monté à<br />
l'autel. M. le chanoine Baron, curé de la pa-<br />
roisse, également anc<strong>ie</strong>n élève du lycée, oc-<br />
cupait sa stalle.<br />
Anc<strong>ie</strong>n élève et fils d'un anc<strong>ie</strong>n proviseur du<br />
lycée, Mgr Batiffol, recteur de l'Institut ca-<br />
tholique, est monté en chaire et a prononcé<br />
une allocution.<br />
Mgr Batiffol a dit que la prière pour les<br />
morts est. uno affinmation de foi et en même<br />
temps un acte de solidarité avec ceux qui ne<br />
sont plus, acte basé sur le dogme de la com-<br />
munion des saints. Cet acte, on le doit surtout<br />
aux amis, aux anc<strong>ie</strong>ns camarades. La v<strong>ie</strong> sé-<br />
pare souvent ceux qui se sont assis sur les<br />
mêmes bancs, en fait quelquefois des adver-<br />
saires ; cependant, quand on se retrouve,<br />
qu'on se rencontre dans des camps divers, la<br />
camarader<strong>ie</strong> du lycée n'est pas morte, et l'on<br />
se tend la main.<br />
L'orateur rappelle ensuite les noms de quel-<br />
ques maîtres aimés et respectés, et il s'incline<br />
avec une émotion filiale devant la mémoire<br />
de celui qui lui t<strong>ie</strong>nt tant au cœur. Parmi ces<br />
maîtres, plus<strong>ie</strong>urs ont été des chrét<strong>ie</strong>ns et do<br />
grands chrét<strong>ie</strong>ns. Ils disa<strong>ie</strong>nt, avec saint Au-<br />
gustin, qui professa avant d'être évêque :<br />
« Magistir dicimur, magistrum quœrimus »<br />
Ce maître est celui qui est ïa Vo<strong>ie</strong>, la Vérité et<br />
ïa V<strong>ie</strong>. « Si 'de notre réunion nous nous péné-<br />
trons b<strong>ie</strong>n de ce mot de l'Evangile, nous n'au-<br />
rons pas perdu notre journée. »<br />
Ii est à regretter que l'assistance n'ait pas<br />
été très nombreuse pour entendre et goûter<br />
ce beau discours. La pensée très délicate qui<br />
i avait présidé à l'organisation de cette cérémo-<br />
n<strong>ie</strong> n'a pas été suffisamment comprise de<br />
ooux que tout invitait à s'y assoc<strong>ie</strong>r.<br />
H. d® a.<br />
Cour d'Appel<br />
Aud<strong>ie</strong>nce du 8 févr<strong>ie</strong>r<br />
Président, M. Simonet ; ministère public,<br />
M. Le Gall ; greff<strong>ie</strong>r, M. Andr<strong>ie</strong>u<br />
JUGEMENT CONFIRMÉ. — Joseph Cambrouze,<br />
agee de 30 ans, sans domicile fixe inculpé de<br />
vol d'objets mobil<strong>ie</strong>rs, fut condamnt par le<br />
tribunal de Moissac,. le 23 janv<strong>ie</strong>r, à trois ans<br />
de prison. Ce jugement est confirmé.<br />
DÉCÎIS DES 7 El 8 FEVRIER<br />
.Toseoii Senval, 57 ans, ruo des Polinaires, 29.<br />
Maurice Palemon. 84 ans, <strong>rue</strong> Maciry, 11.<br />
Octhon de Partor<strong>ie</strong>u, 73 ans, <strong>rue</strong> Raymond-IV, 54.<br />
Ville, épouse Basset, 57 ans, ru^^t»t>>r^e^^ "ViU |<br />
J B!¥!EXâTMHH<br />
Guéris fis les CIGARETTES g* ,<br />
J «<br />
(SUITE)<br />
Sïaîs, itans un retour louable,<br />
La fourmi {fait sans pareil).<br />
Pour être un peu charitable.<br />
Se fendit... d'un bon conseil.<br />
Elle dit à la petite<br />
D'un ton con/tden <strong>ie</strong>l :<br />
Si vous toussez, prenez vît» :<br />
Des pastilles Géraudel.<br />
H. CALOT."<br />
A.VIS DS D!<br />
Les familles ROCHER, PERILLIE et CLER-<br />
GUE ont l'honneur de faire part à leurs amit<br />
et connaissances du décès du<br />
Révérend Père MiE-ANTO!NE<br />
DE L'ORDEE DE SAINT-f IUNÇOlS<br />
endormi dans le Seigneur, muni des Sacre»<br />
ments de l'Eg-lise, te 8 févr<strong>ie</strong>r 1907, à l'âge de<br />
82 ans.<br />
Et les pr<strong>ie</strong>nt d'assister à ses obsèques, mi»<br />
auront lion -cliiriaTicho 10 févr<strong>ie</strong>r, A 2 b-ouo-e*<br />
do l'apr&s-Tnidi, sur la paroisse Saiat-Bt<strong>ie</strong>nne.<br />
Le convoi roortun ire pan - ti.ra du couvent de*<br />
1 f*<br />
MARCHE DU HAVRE<br />
Du 8 févr<strong>ie</strong>n<br />
Cotons. — Janv<strong>ie</strong>r 1903. 66 75 ; févr<strong>ie</strong>r, 69<br />
marslOCW, 69 37 ; avrU, 09 25 mai, C9 25 ; juin, G9 12<br />
juillet. 09 12 ; août, 09 ; septembre, 68 02 ; octobrr<br />
07 75 ; novembre, 00 87 ; décembre, 00 87. Tendanc»<br />
soutenue ; ventes, 5,500.<br />
Laines. — Buenos-Ayres : Janv<strong>ie</strong>r 1903. 1R0 ; K.<br />
vr<strong>ie</strong>r. 180 ; mars 1907, 186 ; avril, iso ; mal, 1S6 ; juin<br />
1Sl> 50 ; juillet, 186 50 ; août, ISO 00 ; septembre, 1!>7<br />
octobre-. 187 ; novembre, 187 ; décembre., 1S7. Tendan<br />
ces calme. ; vente».- %.<br />
Cr. Plat* Janv<strong>ie</strong>r 1908. »»» févr<strong>ie</strong>r, ass mari 1B9Ï<br />
249 ; avTf'i, 2',6 mai. 256 ; jnln, 2',6 ; juillet, 2',0 ; aottt<br />
245 . septembre. 2*5 ; octobre. 245 ; novero.bj-3. «c» i<br />
décembre, »»». Tendances soutenuo ; ventes, 25.<br />
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
Samedi © Févr<strong>ie</strong>r Î907<br />
MARCHE DE PARIS<br />
Do s téw.er.<br />
ftxfii<strong>ie</strong>s. — Courant. £0 90 ; prochain, 30 !0 ; mars-<br />
Kffli, 30 20 ; h tlo mors, S0 40 ; 4 de mai, 30 00 ; ten-<br />
îermo ; cii'cislation, 5,700 ; consommation, 02.<br />
Bled. — Courant, 23 45 ; prochain. 23 50 ; mars-<br />
avril, 23 05 ; i do mars, 23 63 ; 4 de mai, 23 55 ;<br />
tendance terme.<br />
Seigles.' — Courant, 17 75 ; prochain, 17 75 ; mars-<br />
avril, 17 75 ; 4 do mars, 17 75 ; 4 de mai, 17 75 ;<br />
tendance nominale.!.<br />
Suifs. — .Paris, SS ; province, 88.<br />
Avoines. — Courant. 20 15 ; province, 20 40 : mars-<br />
avril, 20 50 ; 4 do mars, 20 00 ; 4 de mal, 20 30 ; ten-<br />
dance sou'uei<strong>rue</strong>.<br />
Colza. — Disponible on cuves a nu. 73 ; courant,<br />
TJ 00 ; .prochain, 72 00 ; mars-avril, 70 ; 4 do mai,<br />
64 25 ; tendance ferme.<br />
Lin. — Disponible en cuves ;\ nu, 49 25 ; courant,<br />
*9 ; prochain, 49 55 ; * do mai, 49 25 ; tendance<br />
lourd?. .<br />
Alcoe-ls. — Dlfponiblle, 40 ; courant, 40 ; prochain,<br />
40 50 ; mars-avril, 40 75 ; 4 do> mai, 41 75 ; k dern<strong>ie</strong>rs,<br />
SS 25 ; 3 d'octobre, 37 25 ; tendance lerme ; stoeïi,<br />
20 475 ; circulation, 2,000.<br />
Sucres. — Dlsponiblle, 25 50 ; courant. 25 50 ; pro-<br />
chain 20 125 ; 4 de mars. 20 50 ; 4 do mai. 27 -,<br />
tendance lourde ; roux cuites, 22 S75 ; autres jets;<br />
22 S75 ; raffinés, 56.<br />
MARCHE DE BORDEAUX<br />
Du « févr<strong>ie</strong>r.<br />
Elis. _ on cote : Blés Orléanais, 22 75 ; Deux-Sè-<br />
vres (Vendée), 22 7S ; blé Amérique, 23 00.<br />
Farines du haut pays. 35 50 à 32 75 ; de. la région,<br />
32 à 32 25, suivant marques déduction usage du<br />
centre, 20 50 à 30. „_<br />
Sons et repasses. — On cote t sons fîros, lu 7o ;<br />
dito ordinaires, do 14 25 à 14 00 -, dito Plata, 13 75.<br />
On cote • repasses fines, 17 50 ; dito ordinaires, de<br />
14 25 a 11 50 ; dito Plata, de 13 50 à 1*75.<br />
Maïs — On cote : en disponible mais Plata jaune,<br />
10* 50 ;'blanc, 10 sur févr<strong>ie</strong>r ; Ctnquantinl a. livrer<br />
EU r févr<strong>ie</strong>r 11 75.<br />
Avoines. '- Tendance ferme. Crises hiver Poitou,<br />
21 : Bretagne grises, 20 75 ; rousses, 1S 50 ; Amérique<br />
bicarrées 19.<br />
Seigles.' — Paydj 18 a. 18 75 les 100 kilos.<br />
Fouf'-Tbn c°'»<br />
e<br />
' : 11 185 100 I ' i!os ou 65 francs ,es<br />
101 bottes de 0 liilos ; luzerne. 11 les 100 liilos ou<br />
65 francs les 101 bottes do 0 Kilos ; paille-froment,<br />
on cote : 3 fr. 50 les 100 kilos : paille-seigle, on cote :<br />
S 50 les 100 kilos. Ces prix s'entendent franco Bor-<br />
deaux.<br />
IIAUTE-C ABONNE<br />
Toulouse, 8 févr<strong>ie</strong>r,<br />
ttes et blés Ans supér<strong>ie</strong>urs, les<br />
bladettes et blés bonne qualité,<br />
)lés ordinaires, 18 50 ; blés mitâ-<br />
tes 75 kilos, de 13 à 13 5 0; orge,<br />
10 25 ; avoine, de 10 25 à 10 50 ;<br />
lanc, les 75 kilos, de 13 50 :\ 14 :<br />
28 à 30 ; fèves, les 05 kilos, 12;<br />
Deu<br />
19.<br />
A l<strong>ie</strong> 2o.<br />
>s e.t issues. — Premières, les 122 kilos, 41 ;<br />
», 30 ; farine déclassée, dito R. G., les 100<br />
i 17 50 à 18 ; sons gros, les 100 kilos, de 12 50<br />
tfmsfins, 13 00 les 100 kilos.<br />
Graines foxiragères. — Luzerne (sainfoin du pays),<br />
de oo à lOQ ; esparcette, 1-l<strong>ie</strong>et., do 9 00.<br />
Foin, 0 50 ; sainfoin, lro coupe (nouveau), 5 00 :<br />
2o et Se coupes, G 20 ; paille blé, 3, le tout les 50<br />
kilos.<br />
TARN-ET-C ABONNE<br />
Lauzerte.<br />
Foiro du i févr<strong>ie</strong>r. — Malgré les fortes gelées do<br />
ces dern<strong>ie</strong>rs jours, notre loire a été très belle. Nom-<br />
breuses affaires traitées aux divers marchés, aux<br />
cours suivants :<br />
Marché à la volaille. — Grande animation, ventes<br />
tris actives ; on s'aperçoit que le mardi gras est<br />
dans quelques jours. Poules et poulets, do 90 centi-<br />
mes i l franc le demi-kilo ; pintades, do 5 francs à<br />
5 fr. 50 ; pigeons, do i à 1 fr. 50, le tout la paire ;<br />
dindons, de 00 a 70 cent, le demi-kilo ; ceuls, 1 40 la<br />
douzaine.<br />
Halle aux grains. — Blé de 18 a. 18 fr. 50 ; maïs,<br />
de 15 à 15 tr.50 : noix, de 4 à 4 fr. 50 le double dé-<br />
calitre ; loves, do 1S à 20 fr. l'hectolitre.<br />
Marché aux bestiaux. — Eolra.ll des m<strong>ie</strong>ux gar-<br />
nis -, nombreuses transactions opérées. Cours tendant<br />
à la hausse.<br />
Marché aux porcs gras. — Vendus do 35 à GO fr.<br />
les 50 liilos, poids vif.<br />
Nègrepellsse.<br />
llallo aux grains. — Blé, 18 fr. 50 ; avoine, 12 fr.;<br />
maïs, 13 fr. 50 ; fèves, 1G francs -, haricots, Si fr. 00;<br />
seigle, 15 francs ; orge, 13 fr. 00 ; méteil, 16 fr. 00 ;<br />
le tout l'hectolitre ; sons, 7 francs ; repasses, 9 fr. 75,<br />
lo tout le quintal ; pommes do terre, 0 francs les<br />
50 kilos.<br />
Placo ;\ la volaille. — Poulets, 4 fr. 50 ; poules<br />
v<strong>ie</strong>illes, 5 francs dindons, 13 francs ; dindes, 10 fr.;<br />
chapons, 7 fr. 50 ; pintades, 5 fr. 50 ; canards, 4 50,<br />
le tout la. paire ; lapins domestiques, 1 fr. 30 la pièce;<br />
œufs, l fr. 40 la douzaine.<br />
Caussade.<br />
Foire du 4 févr<strong>ie</strong>r. — Peu do monde a notre foire;<br />
néanmoins, marchés aux bestiaux b<strong>ie</strong>n garnis et<br />
transactions nombreuses. Voici les principaux cours<br />
pratiqués : ...<br />
Bœufs, de 35 fi 33 francs ; vaches, de 23 h 35 fr.;<br />
porcs gras, de 50 à 02 francs, le tout les 50 kilos,<br />
poids vif ; veaux, do 1 à 1 fr. 10 ; moutons, de 73<br />
à 85 centimes ; agneaux, 90 centimes, lo tout le kilo;<br />
porcelets, de 25 à 50 francs la pièce.<br />
Poules, do 75 a. 80 centimes ; poulets, de 90 centi-<br />
mes à l franc ; dindons, de 00 à 05 centimes, !o tout<br />
le demi-kilo ; lapins domestiques, do 1 50 à 2 50<br />
la pièce ; œufs, lo t 30 à 1 fr. 35 la douzaine.<br />
Bl-é, 18 fr. 50 ; seigle, 15 francs ; avoine. Il fr. 50 ;<br />
orge,' 12 francs maïs,~14 francs ; fèves, 10 fr. 50, le<br />
tout l'hectolitre.<br />
GERS<br />
Fleurance.<br />
Blé, do 13 50 a. 18 85 les SO kilos ; maïs', 1.5 fr.;<br />
avoine, do 10 à 11 lrants ; haricots, 50 francs ; fè-<br />
ves, 15 fr. 00 ; pommes do terre, 5 fr. 00, le tout<br />
l'hectolitre.<br />
Foin, 4 franc3 ; paille, 2 fr. 50, le tout les 50 ki-<br />
los. Vin. do 25 à 30 francs les 225 litres.<br />
Œufs, de 1 10 à 1 fr. 15 la douzaine.<br />
O<strong>ie</strong>s grasses, 2 fr. 30 lo kilo ; poules, de 5 à 0 fr.;<br />
poulets, do 4 à Olrancs ; canards, G francs ; pinta-<br />
des de 5 50 à G fr. 50, le tout la paire.<br />
de 1 un-<br />
la malice du<br />
>éché ; 3* les puissances extér<strong>ie</strong>ures du P^ c ', l ° : !°<br />
lémon ; 4* les puissances extér<strong>ie</strong>ures du pccic : le<br />
jéché originel ; 5* l«s puissances extér<strong>ie</strong>ures du pe-<br />
BceuS3, do 35 a 30 francs ; vaches, de 30 a 32 fr -,<br />
oo-rcs, de 50 a 55 francs, lo tout les 50 kilos, poids<br />
vif. Veaux, do 90 à 95 centimes ; moutons,, 1 franc ;<br />
agneaux, 1 franc, le tout le kilo, poids vif.<br />
BIBLIOGR/ÏPili<br />
CAREME DE 1907. — CONFERENCES DE NOTRE-<br />
DAME DE PARIS<br />
Ensemble des sujets traités cette année par M.<br />
l'abbé Janv<strong>ie</strong>r ; Le Vice et le Péché, leur»; c , a ""'<br />
V De l'antagonisme du péché et de la loi Çteii<strong>ie</strong>i-<br />
le ; 2" Les puissances extér<strong>ie</strong>ures du péc!<br />
possibilité pour D<strong>ie</strong>u de participer -<br />
pécli<br />
démon<br />
chô : Influence dû pôché"originef sur les pèches pc<br />
sonnets ; G" les puissances intér<strong>ie</strong>ures du pèche.<br />
Retraite pascale. — r La faiblesse de l'esprit ;<br />
2° la malice de la volonté -, 3* rintirmitô de la chair;<br />
4' les péchés capitaux ; 5° le rôlo des puissances du<br />
péché dans la passion do Jésus-Christ ; rr la victoire<br />
de l'Eucharist<strong>ie</strong> sur les puissances du péché.<br />
Itclraiic Pascale. — r La faiblesses "de l'esprit ;<br />
2" La malice do la volonté ; 3" L'infirmité do la<br />
chair ; 4* Les péchés capitaux ; 5* Le rôle des puis-<br />
sances du péché dans la passion do Jésus-Christ ;<br />
G" La victoire de l'eucharist<strong>ie</strong> sur les puissances du<br />
péché-.<br />
sept testicules, dont six, correspondant aux six di-<br />
manches do Carême, et un fascicule, pour la i<strong>ie</strong>-<br />
traite Pascale.<br />
On s'abonne à la librair<strong>ie</strong> Edouard Privât, me des<br />
Arts, 14, i Toulouse, au prix da 2 francs.<br />
A TRAVERS LES REVUES<br />
La Chronique du Sud-Est publ<strong>ie</strong> dans son pre-<br />
m<strong>ie</strong>r <strong>numéro</strong> do cette année, sous le titre Les Béali-<br />
tudes. un commentaire soeiai du sermon sur la Mon-<br />
tagne qui servira d'épilogue à la troisième sér<strong>ie</strong> dos<br />
études publiées par M. Georges Goyau : Autour Ou<br />
catholicisme social. Ceux qui savent l'intérêt et lo<br />
charme des pages consacrées par réminent écrivain<br />
aux différents aspects du catholicisme seront heu-<br />
reux d'avoir cette primeur.<br />
11 faut signaler d'une façon toute particulière un<br />
rapport : La Réorganisation rte VHmeignement chré-<br />
t<strong>ie</strong>n, lu par M. Crétlnon à rassemblée de l'Associa-<br />
tion générais do l'Enseignement primaire libre, pré-<br />
sidée par S. E. lo cardinal Couilié. Ce rapport l'ait<br />
connaître l'état actuel des œuvres entreprises par<br />
l'Association : inspections, examens, écoles norma-<br />
les.<br />
Romain continue Vans la plaine lombarde ses<br />
communications si instructives sur l'action des ca-<br />
tholiques sociaux en Ital<strong>ie</strong> par l'histoire des insti-<br />
tutions soclalBls de, Treviglio, confirmant par un<br />
nouvel .argument celte conviction profonde que le<br />
labeur social est un ferment de liberté.<br />
Complétant ce <strong>numéro</strong>, Le Témoignage, de Rôrcy.<br />
Le Fait social, de J. Tourret, avec les chapitres con-<br />
sacrés a. l'action régionale de la Fédération du Snd-<br />
Est montrent la valeur de ta revue, l'opportunité ds<br />
ses tendances et do son action.<br />
Pour recevoir ce <strong>numéro</strong>, envoyer 0 fr. 35 (tim-<br />
bres) à M. l'administrateur, lo, quai Tllsitt, Lyon.<br />
Abonnement, 4 francs par an.<br />
lOURSE DE PAR! 3<br />
Du 8 févr<strong>ie</strong>r (dépêcha télégraphique)<br />
AU COMPTANT<br />
FONDS D'ETAT<br />
3 ^'<br />
3 % amortissable •<br />
Dette tunis<strong>ie</strong>nne<br />
Russe 4 % 1SG7 et 18G9<br />
— 4 % 1830<br />
or I8S9<br />
% or 1S90<br />
% or 1893<br />
% or 1S04<br />
% i" et 2' sér<strong>ie</strong>s<br />
% 1901<br />
% or 1S3I...<br />
:o • •» „<br />
Toukiu 2 i/o %, 73 i.-, iuiusicnne 3 »; .'JM<br />
Valeurs diverses (actionsl _ M-<br />
1912 ; Est, 884 ; Pavis-L-on,itÙi. " la ;!<br />
Oecuîy plus de auairc-vïngtg ans»<br />
[ÉLIXIR «s Br 6GILKIS est employé<br />
avec succès contre les malad<strong>ie</strong>s du |<br />
Fo<strong>ie</strong>, àà rE'stomac, du Cœaï. GonUs,<br />
RhsrraatisEes, Fièvres PÉîadéennea et<br />
yerniciouses, la Dysenter<strong>ie</strong>, la Grippe j<br />
ou inSaerisa, les malad<strong>ie</strong>s da la Pesr. 1<br />
et les Vers ictesticaos.<br />
C'est ua f<strong>ie</strong>s médicaments les plus<br />
économiques exmiraî/Parg&tiîetccnime<br />
Déparas», ©'est le meilleur remède !<br />
contre toutes !es malad<strong>ie</strong>s occasion» l<br />
Qéss par la Bi!e et les Glaires.<br />
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HP® tautpâgïatignatarePsalGâGB<br />
ml s Ba'jf..,e(r. ; la 'A tout., 3 fr. I<br />
i^lBocêsar PAUL-GAGE Ri»,<br />
-i) Flsarrastica ds : " C!Î;ÏO<br />
'il Q,rî<strong>ie</strong>deGrcntile£l-Germair.,Pa7i»<br />
tUirM CT B«W TOUTES '.ES fHSRSSXiES<br />
KOinnsT, es, m nu mmnm.in.<br />
BRÊVÉTS SYSTEMS<br />
s. c. r. s. mm<br />
BANDAGES HERNIAIRES<br />
P. LOUPUO<br />
Seul Fabricant de ce Bandage<br />
TOULOUSE<br />
| Etude M0 Eugène LAROCHE, avoué à Montauban, 46, placo de l'Horloge, et de<br />
M° Paul FAUR, notaire à CAYLUS, y demeurant.<br />
Vente de B<strong>ie</strong>ns de 3î^ii<strong>ie</strong>vii*3<br />
±das-<br />
S0UB<br />
D'autorité de Justice, en onze lots séparés<br />
f=i<br />
FABRICATION MÉDAILLE<br />
Sl'ÉCIA' E DE 1" CLASSE<br />
Bocl. Carnet, 55 et <strong>rue</strong> Dutemps, 11<br />
Le bandage, quela maison ne fa-<br />
brique que sur mesure, est exempt<br />
de sous-cuisse, son usage ne dou-<br />
nant aucune fatigue; c'est le seul<br />
qui P'.iisse contenir la HERNIE et<br />
la nuit et la jour. La réputation de<br />
ces préc<strong>ie</strong>uses qualités 1 a fait adop-<br />
ter par Ions les malades souc<strong>ie</strong>ux<br />
de leur santé et de leur b<strong>ie</strong>n -être<br />
Seul Bandage garanti 10 sns<br />
Généralement, quand on souffre de 1 estomac, on souffre<br />
des reins; on a les reins faibles, fatigués, douloureux. Ces<br />
douleurs se font aussi sentir dans le dos, entre les épaules.<br />
Parfois le ventre se gonfle, sebalonne, le cœur est oppressé,<br />
la respiration plus difficile, la tête souvent congestionnée,<br />
les jambes fatiguées et comme trop faibles pour soutenir<br />
le corps; la bouche est souvent desséchée, la gorge irritée,<br />
la langue chargée; on dev<strong>ie</strong>nt fiévreux, triste, on dort mal,<br />
on éprouve toutes sortes de malaises, de la mélancol<strong>ie</strong>, do<br />
la lassitude, etc. Vous qui souffrez des reins, prenez les<br />
FOUDRES DE C0CK et r<strong>ie</strong>n que les POUDRES DE<br />
CCCK. et vous serez certainement guéri, parce que les<br />
POUDRES DE COCK produisent l'antiseps<strong>ie</strong> do l'estomac,<br />
qu'elles guérissent toujours toutes les malad<strong>ie</strong>s de l'esto-<br />
mac et qu'elles font manger et digérer. 2 fr. SO la boîte<br />
dans toutes les pharmac<strong>ie</strong>s ou S fr. 60 en mandat-poste<br />
adressé à la Pharmac<strong>ie</strong> des Poudres da Cock, à Jeu<br />
mont (Nord). Exigez la marque de garant<strong>ie</strong> «l'homme au<br />
coup de marteau ».<br />
if f<br />
lil i<br />
Situés dans la commune de Caylus, canton dudit arrondissement de Montauban,<br />
département de Tarn-et-Garonne.<br />
Pilules d'Extrait d'Eiisif<br />
ToiÉque AntigM<strong>ie</strong>os j<br />
Du Docteur «UILLIB<br />
ta FleCQn, S fr. C© Le % .F/as* S fr.<br />
Sirop d'Estant, ù'Elisir<br />
Tonique AntiglaïSSJ<br />
DE Dottctîv GUILLI2<br />
Ce -Slrap, à bas* de Cum;ao, (fern ffoSJ ]<br />
très cgriable, tst te purgatif It pb.\S |<br />
f»eils~à f rendra aux fetama *t mm<br />
enfants. — *o Slaeon .- S fr.<br />
L'adjudication aura l<strong>ie</strong>u à Caylus, dans la salle du prétoire de la Justice de<br />
Paix de Caylus, et par devant M0 FAURE, notaire en ladite ville, le Dimanche<br />
trois Mars mil neuf cent sept, à une heure de l'après-midi.<br />
E<br />
iWAKÏ APHÈ5<br />
Jfcrtiai t de M. DatliaDCf,<br />
5jBi.''liï;a ilea pricoua '<br />
4t«rijsiS!»<br />
réserve oi guérit toutes affections provoquant<br />
a chute des cheveux et de la barbe. Déman-<br />
^eaisoris, Pellioulea, Pelade, etc. — En vents<br />
chez les coiffeurs et parfumeurs, dépars 1 fr.50<br />
et 3 fr. 50 franco, franco contre 2 fr. et 4 fr.<br />
adressés à la Lotion noudergues, à Périgueux.<br />
TRIBUNAL DE COMMERCE<br />
DE TOULOUSE<br />
Liquidation judiciaire Pléchat<br />
et G", négociants en vins, <strong>rue</strong><br />
Deville, à Toulouse. Assemblée<br />
des créanc<strong>ie</strong>rs le 12 févr<strong>ie</strong>r, à<br />
"ne heure et dem<strong>ie</strong>, pour la<br />
â sixième yôriflcation des créan-<br />
ces.<br />
Liquidation judiciaire Lagar-jg<br />
dél<strong>ie</strong> (f ouis), imprimeur, <strong>rue</strong><br />
de la Colombette, n* 20, à Tou-<br />
louse. Assemblée des créanc<strong>ie</strong>rs<br />
lo 14 févr<strong>ie</strong>r, h une heure et<br />
dem<strong>ie</strong>, pour délibérer sur la<br />
formation d'un concordat.<br />
Lo greff<strong>ie</strong>r :<br />
Raymond VERNIIES.<br />
jfipuïS IIS FUIES<br />
CLINIQUE, Place Matabi&u, 17, TOULOUSE<br />
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D.-G. MARTIN, Successeur<br />
i dose lorte. s f. 6?> 1 Pris, dosa laibla 21. 23<br />
teste 2 1. eâ | Poste. ' af, i'J<br />
Par 10 plaçons, franco gara<br />
Votre remède souverain a produit les meilleurs<br />
- JO suis complètement guéri.<br />
"di'essçr Quatre llacons en cas (Te<br />
sultats<br />
Veuillez m'en<br />
lesoln.<br />
Recevez mes tions, Georges LAMENTINE,<br />
li Delor-do-F<strong>ie</strong>uraiice (Gers).<br />
Lij 61 général .-Pharmac<strong>ie</strong> BARRUÊ<br />
laboratoire spécial pour l'analysa de -3 urinia<br />
8, TUS Riguepeïa si 50, ru» da Mstî, TOUIOMJ<br />
On fait savoir à toute per-<br />
sonne qu'il appart<strong>ie</strong>ndra :<br />
Qu'-ea exécution d'un juge-<br />
ment rendu par le tribunal ci-<br />
vil de Montauban, le vingt dé-<br />
cembre mil neuf cent sept, c-n-<br />
negisiré ; -<br />
11 sera procédé :<br />
A la requête de Mons<strong>ie</strong>ur<br />
Jean-P<strong>ie</strong>rre Saurai, propriétai-<br />
re cultivateur, demeurant à<br />
Laramières, canton de Limo-<br />
gue (Lot), agissant au nom et<br />
eonum© tut<strong>ie</strong>uï* datif des mi-<br />
neurs Méd-sric- Rous, Virgin<strong>ie</strong><br />
Hous et Mariu'c Rous, issrjs du<br />
mariage de Svlvain ROUB et de<br />
Lue<strong>ie</strong>-Miaa-<strong>ie</strong> Pechtoerty, leur<br />
père et mère, décidés, nommé<br />
à cette qualité qu'il a acceptée<br />
par délibération du conseil de<br />
famille desdits mineurs, tenu<br />
sous la présidence de M. le ju-<br />
ge de paix du canton de Cay-<br />
lus, le six novembre mil neuf<br />
cent six, pour lequel requérant<br />
domicile est élu 'à Montautoan<br />
en l'étude de M 0 Laroche, son<br />
avoué constitué près le tribu-<br />
nal civil de ladite ville, y de-<br />
meurant.-<br />
En présence ou lui dûment<br />
appelé da Mons<strong>ie</strong>ur Savini«n<br />
Peclïberty, propriétaire culli-<br />
vateua\ demeurant à Esphias,<br />
canton é& Caylus, pris dominas<br />
subrogé tuteur des mineurs<br />
Roue, no-mmé à cette fonction<br />
par délibération du conseil de<br />
famille desdits mineurs sus-<br />
énoncée.<br />
• A la vente au plus offrant et<br />
dern<strong>ie</strong>r enchérisseur des im-<br />
meubles ci-après désignés, ap-<br />
partenant aux mineurs Médé-<br />
ric, Virgin<strong>ie</strong> et Marius Rous.<br />
DESIGNATION DES IMMEHJ<br />
BLES A VEreDHE<br />
PREMIER LOT<br />
Mis© à prix : 1,900 francs.<br />
1 Une terre ensemencée' en<br />
Wé, située au l<strong>ie</strong>u dit de « Ga<br />
gne- Pan J>, section de Félines,<br />
section E du plan cadastral de<br />
ladite .commune da Caylus,<br />
d'une Godtenan.ee approxima-<br />
tive de un hectare cinquante-<br />
six ares soixante-dix- c«ntia-<br />
res.<br />
DEUXIÈME LOT<br />
Mise à prix : 1,100 francs. '<br />
2° Une terre en sainfoin, si-<br />
tuée au l<strong>ie</strong>u dit « la Matra sse»,<br />
commune de Caylus, formant<br />
l<strong>ie</strong> <strong>numéro</strong> 432, section E du<br />
plan cadastral de ladite com-<br />
mune, d'une contenance ap-<br />
proximative do soixante-neuf<br />
ares soixante centiares.<br />
TROISIÈME LOI<br />
Mise à prix : 300 francs.<br />
3° Une terre non cultivée, si-<br />
tuée au l<strong>ie</strong>u dit « Moulin des<br />
Jouanals », commune de Cay-<br />
lus, formant le <strong>numéro</strong> 441,<br />
section E du plan cadastras de<br />
ladite commune, d'une comte~<br />
nanco de seize ares vingt cen-<br />
tiares «aviron.<br />
QUATRIÈME LOT<br />
Mise à prix : 550 francs.<br />
4° Une terre non cultivée, si-<br />
tuée au l<strong>ie</strong>u dit « Moulin des<br />
Jouanals », commune de Cay-<br />
lus, figurant au pian cadastral<br />
de ladite oammiuâi© sous le nu-<br />
méro 443, section E, d'une con-<br />
tenance apiproximafive de cin-<br />
quante ares cinquante centia-<br />
res.<br />
CINQUIÈME I.OT<br />
Mise à prix : 310 francs.<br />
5° Un<strong>ie</strong> ferre pSiantéié en vi-<br />
gne, situé© au l<strong>ie</strong>n de Félines,<br />
commune da Caylus-, figurant<br />
au plan cadastral do ladite<br />
commune sous les - <strong>numéro</strong>s<br />
366 et 367, section F, d'un© con-<br />
'teniuaice ap-proxianati^-© de neuf<br />
ares soixante-dix centiares.<br />
SIXIÈME LOT<br />
Mise à. prix : 1,450 francs.<br />
6° Une terre labourable sise<br />
au Hou dit » Longagne », même<br />
commune, figurant au plan ca-<br />
Ldastral de ladite commune<br />
tive do soixante-dix-neui ares<br />
trente centiares.<br />
SEPTIÈME LOT<br />
Mis© à prix : 50 francs.<br />
Un© petit© friche pouvant<br />
être réun<strong>ie</strong> au <strong>numéro</strong> 225, si-<br />
tué© au i<strong>ie</strong>u dit « Longagne »,<br />
mémo commun©, figurant au<br />
plan cadastral d© ladite com-<br />
mune sous 1© <strong>numéro</strong> 2<strong>26</strong>, sec-<br />
tion F, d'une contenance ap-<br />
proxlmativo de quinze ares soi-<br />
xante-dix centiares.<br />
ommune de Caylus, formant t sous 1© <strong>numéro</strong> 225, section F,<br />
les <strong>numéro</strong>s 479, ot 480 d© la 'd'un© centenance approxima-<br />
HUIIIEME LOT<br />
Mise à prix : 2,300 francs.<br />
8° Une terre ©n sainfoin-, :<br />
tuée au môme l<strong>ie</strong>u, même com-<br />
mune, figurant au plan cadas-<br />
tral de ladite com/mune sous le<br />
<strong>numéro</strong> 230, section F, d'un<br />
contenance approximative de<br />
un hectare soixante-cinq cen-<br />
tiares ; un© part<strong>ie</strong> de ce nu<br />
méro a été séparé par îa rout<br />
le Caylus à Parisot, ot le côte<br />
gaucî<strong>ie</strong> de îatlit© route planté<br />
en vigne, ne figurant pas dans<br />
les immeubles mis en vent© ;<br />
il n© reste donc qu© la parti©<br />
située à droite de ladite roui©.<br />
NEUVIÈME LOT<br />
Mise à prix : 1,500 francs. -<br />
9' Un© terre en nature de pré,<br />
située au l<strong>ie</strong>u dit « Parroy© »,<br />
commune de Caylus, figurant<br />
au plan cadastrai! de ladite<br />
commune sous les <strong>numéro</strong>s<br />
780, 7S1 et 783, section E et au-<br />
jourd'hui d'un seul tenant-,<br />
d'un<strong>ie</strong> contenance approximati-<br />
v© de un hectare vingt-quatre<br />
ares soixante Gentiaa-éis»<br />
DIXIÈME LOT<br />
Mis© à prix : 2,200 francs.<br />
10° Une terre, en nature de pré,<br />
situé© au l<strong>ie</strong>u dit « Lériol »,<br />
même commun©, figurant au<br />
plan cadastral de ladite com-<br />
mun© sous les <strong>numéro</strong>s 533 et<br />
535, section F, d'une contenan-<br />
c© aiproximative de cinquante<br />
cinq ares quinze centiiaa<strong>ie</strong>s.<br />
ONZIÈME LOT<br />
Mise à prix : ggg f<br />
11° L-no terre ©a natvTÂ ri«<br />
pré-, situées au neu ^<br />
folio , cas© • . ..<br />
Reeu up franc quatre-vjng^<br />
huit ceatimoa, dewiws ^<br />
P1 *<br />
1S<br />
' Signé : LABAT.<br />
Pour tous renseigncsmeïri*<br />
•s'adresser à Montaufcsn, «<br />
.Tétude de M6 Laroche, avant..<br />
46, place de l'Horloge, f *<br />
Caylus, ©n l'étude de M" F< * w<<br />
notaire.<br />
13G Feuilleton du 9 févr<strong>ie</strong>r 1907<br />
GRAND ROMAN CONTEMPORAIN<br />
PAR<br />
IP<strong>ie</strong>rrc SALES<br />
IX<br />
LE MAITRE<br />
C'était b<strong>ie</strong>n des races fin<strong>ie</strong>s.<br />
Or, voilà que Guillaume voulait b<strong>ie</strong>n<br />
en manifester du regret !<br />
Car, sana qu'on s'en doutât, il s'était<br />
intéressé à ce garçon-là — à qui il n'a-<br />
vait pas adressé la parole une fois dans<br />
sa v<strong>ie</strong> : il se disait, seulement, que c'é-<br />
tait très b<strong>ie</strong>n de le faire voyager, de le<br />
faire passer par d'importantes écoles, de<br />
•lui montrer la société moderne sous tous<br />
ees aspects. Il avait donc cru, pendant<br />
quelque- temps, à un grain de sagesse<br />
chez ces « aristos ».<br />
Et voilà que le fils recommençait l'his-<br />
toire du père I Après une petite échap-<br />
pée sur le dehors, il n'attendait même<br />
pas cl être un peu homme pour réinté-<br />
grer le pays... — où il allait faire quoi,<br />
je vous pr<strong>ie</strong> ?...<br />
Vivre sur ses b<strong>ie</strong>ns ?<br />
Cela était possible jadis ; cela ne l'est<br />
plus aujourd'hui que pour celui qui en-<br />
.end travailler en paysan, qui considi""-<br />
l'agriculture comme le plus beau et le<br />
plus délicat des mét<strong>ie</strong>rs, comme une in-<br />
dustr<strong>ie</strong> même.<br />
Mais faire le gentilhomme campa-<br />
gnard, ainsi qu'allait sûrement faire ce<br />
beau garçon, se promener à cheval, chas-<br />
ser, s'en aller cotillonner à la ville, — à<br />
moins que cela ne lui arrivât par la cam-<br />
pagne ?...<br />
— Ma fine ! Ils ava<strong>ie</strong>nt ben besoin ici<br />
de ce jeune appétit !...<br />
Mais l'insistance avec laquelle il le<br />
raillait maintenant et le blâmait indi-<br />
quait à quel point la présence continue<br />
de Georges de Bois-Hél<strong>ie</strong>r dans le pays le<br />
« tarabustait »... l'inquiétait peut-être?...<br />
Et comme, jadis, on lui rapportait tout<br />
ce que pouvait faire Maxence d'Aygues-<br />
fondes, tout un petit système de surveil-<br />
lance s'était établi, spontanément,autour<br />
do Georges, afin que maître Lureau fût<br />
sans cesse et minut<strong>ie</strong>usement renseigné<br />
sur les moindres choses qu'il accomplis-<br />
sait.<br />
Et il y avait de quoi l'étonner, — com-<br />
me tout le pays du reste.<br />
Georges de Bois-Hél<strong>ie</strong>r n'ayant jamais<br />
frayé avec des jeunes gens de la région,<br />
n'ayant même jamais eu le temps de<br />
s'entretenir avec les paysans qui viva<strong>ie</strong>nt<br />
sur les terres de son père, était considéré<br />
comme un garçon un peu à part, pres-<br />
que un étranger, qui se « déracinerait »<br />
sûrement très vite. Et, si on ne lui re-<br />
prochait pas sa sauvager<strong>ie</strong>, c'est qu'on<br />
n'avait jamais b<strong>ie</strong>n eu le temps de l'ob-<br />
server.<br />
Or, voilà qu'il prenait soudain le plus<br />
vif intérêt aux moindres choses de la<br />
contrée, — qu'il avait même l'air de les<br />
découvrir tout à coup, avec quelque cho-<br />
se de conquérant.<br />
Et rétonnen<strong>ie</strong>nt, là-dessus, était aussi<br />
! grand au château, dans les deux châ-<br />
teaux, gne par la campagne, où l'on s'é-<br />
it figuré que, dès le moment que M.<br />
Dorges consentait à prendre déjà ses va-<br />
cances, c'est qu'il allait se reposer, c'est<br />
qu'il allait se distraire.<br />
Mais il ne ressemblait en r<strong>ie</strong>n à ce type<br />
d'oisif, d'inutile qui excitait la verve de<br />
Guillaume Lnreamà ces jeunes hommes,<br />
les plus élégants, les plus brillants jus-<br />
qu'ici de la région, qui, parce qu'ils<br />
éta<strong>ie</strong>nt riches, ne cacha<strong>ie</strong>nt pas leur par-<br />
fait mépris de tout ce qui touchait à la<br />
terre, choses et gens : Fernand Bc-rnou,<br />
par exemple, qui se considérait comme<br />
le futur seigneur du pays ; et cela se sen-<br />
tait à tous ses actes, à toutes ses paroles :<br />
il voulait b<strong>ie</strong>n aimer sa Normand<strong>ie</strong>, lui,<br />
mais pas trop longtemps, comme le Pa-<br />
ris<strong>ie</strong>n qui fait une grande politesse à la<br />
province en condescendant à l'habiter<br />
quelques semaines par an. Et. si on l'a-<br />
vait assez généralement plaint d'avoir<br />
reçu un coup d'épée, on trouvait peut-<br />
être, en dessous, qu'il n'avait pas volé<br />
une leçon. Et comme sa v<strong>ie</strong> n'était plus<br />
en danger, r<strong>ie</strong>n d'od<strong>ie</strong>ux ne s'attachait à<br />
la personnalité de son adversaire.<br />
Georges de Bois-Hél<strong>ie</strong>r, au contraire,<br />
semblait rad<strong>ie</strong>ux de se retrouver dans<br />
sa belle campagne, avec ce printemps,<br />
auquel il n'avait presque jamais assisté<br />
chez lui. Et, dès que sa faiblesse eut dis-<br />
paru, on le vit partout. A cheval de très<br />
bonne heure, il commençait par faire le<br />
tour du domaine de la Chênera<strong>ie</strong>, ne<br />
manquant jamais de s'arrêter devant les<br />
ferm<strong>ie</strong>rs, devant les travailleurs, leur<br />
donnant avec la plus charmante cordia-<br />
lité une solide poignée de main, puis<br />
causant avec eux et d'eux et de leurs tra-<br />
vaux.<br />
Or, dans ces conditions, on ne lui ca-<br />
chait pas que le domaine était un peu<br />
trop travaillé à l'anc<strong>ie</strong>nne manière et<br />
que par la contrée on avait réalisé « au-<br />
tre part » b<strong>ie</strong>n des progrès, soit oour la<br />
culture, soit surtout pour l'élevage. On<br />
lui parlait de races perfectionnées, ame-<br />
nées d'Angleterre, de Jersey, d'As<strong>ie</strong> aussi<br />
pour les moutons. Et-,cela paraissant l'in-<br />
téresser beaucoup, on se laissait aller à<br />
lui dire :<br />
— Voyez-vous, mons<strong>ie</strong>ur Georges, si<br />
on travaillait chez nous comme aux Cres-<br />
sonnières i...<br />
Chose qu'on n'aurait jamais osé dire à<br />
son père, puisque c'est tout juste si,main-<br />
tenant, Robert de Bois-Hél<strong>ie</strong>r et M. Guil-<br />
laume Lureau se salua<strong>ie</strong>nt, le dimanche,<br />
à la sort<strong>ie</strong> de l'église.<br />
Ses promenades l'amena<strong>ie</strong>nt ensuite,<br />
tout naturellement, à'Ayguesfondes.dont<br />
il n'avait jamais fait que traverser les<br />
terres en se rendant au château.<br />
Maintenant il les voyait une à une,<br />
comme ayant l'air de faire une inspec-<br />
tion.<br />
Il entrait dans les fermes, se faisait<br />
servir un bol de lait,causait avec les fem-<br />
mes ou avec la marmaille, avec les hom-<br />
mes s'ils éta<strong>ie</strong>nt là. Et sur cet antique<br />
domaine il trouvait une b<strong>ie</strong>n autre tris-<br />
tesse, un b<strong>ie</strong>n autre regret que dans lo<br />
s<strong>ie</strong>n. Car, si celui de son père était mo-<br />
deste, il n'était pas malheureux ; tandis<br />
que, chez le marquis, d'Ayguesfondes,<br />
partout se sentait la gêne, peut-être les<br />
prodromes de la ruine.<br />
Et au bout d'assez peu de temps, des<br />
inquiétudes lui vena<strong>ie</strong>nt certainement ;<br />
car, par moments, son visage s'assom-<br />
brissait, ses sourcils se fronça<strong>ie</strong>nt, son<br />
regard prenait une grande fixité...<br />
Il réfléchissait sûrement de toutes les<br />
forces de son cerveau. Et puis, il avait<br />
un beau geste de la tète, comme la jeu-<br />
nesse vaillante qui a tout l'avenir devant<br />
elle. Et ses amis comme son père ne le<br />
voya<strong>ie</strong>nt guère que souriant.<br />
Ah çà 1 lui disait le marquis, tu re-<br />
fais donc le cadastre du pays 1<br />
— Eh mais, répondait Georges avec<br />
bonne humeur : ce ne serait pas une oc-<br />
cupation si sotte que cela !... Il est déli-<br />
c<strong>ie</strong>ux notre pays. On s'en va chercher<br />
b<strong>ie</strong>n loin des sensations, des paysages,<br />
des types, et on connaît même pas le bon<br />
coin de terre où l'on est né... Mais tout<br />
me ravit, ici, ces coteaux si verdoyants,<br />
cette magnifique plaine, si plantureuse,<br />
émaillée de tant de beaux bestiaux. Quel<br />
cadre plus joli peut-on avoir, avec cette<br />
mer si bleue, avec les hauteurs du Ha-<br />
vre ! Et quelle v<strong>ie</strong> !... Que notre petit<br />
tramway qui suit la côte est joli, sous sa<br />
bordure d'arbres !... Et que j'aime à cau-<br />
ser avec nos compatriotes, avec ces belles<br />
et braves filles, si saines, si fraîches, si<br />
travailleuses ! Et que j'apprends de cho-<br />
ses à bavarder avec les v<strong>ie</strong>ux... ou les<br />
jeunes !... L'expér<strong>ie</strong>nce et les idées nou-<br />
velles !.".. Au l<strong>ie</strong>u d'e-xplorer le centre de<br />
l'Afrique ou do l'As<strong>ie</strong>-, j'explore mon<br />
pays !... C'est peut-être le plus beau<br />
voyage que je ferai jamais.<br />
Mais pas seulement au point de vue<br />
pittoresque 1<br />
Car une quinzaine ne s'était pas écou-<br />
lée que Georges s'entretenait, avec son<br />
père et avec le marquis d'Ayguesfondes,<br />
des progrès de l'agriculture.<br />
Robert en était rad<strong>ie</strong>ux : son rêve de<br />
jadis qui se réalisait tout à coup, tout na-<br />
turellement, sans qu'il eût r<strong>ie</strong>n fait pour<br />
cela 1 Son fils se prenant d'un tel amour<br />
pour son pays qu'il parlait de ne plus le<br />
quitter... Et alors il ne quittait plus son<br />
père ; et Albine en était désolée, et rav<strong>ie</strong><br />
aussi 1<br />
Quel délice de le posséder sans cesse et<br />
de le voir si bon, si sér<strong>ie</strong>ux, capable de<br />
porter toute son ambition sur des travaux<br />
qui pouva<strong>ie</strong>nt le retenir à jamais auprès<br />
d'elle 1<br />
Pourquoi fallait-il que le passé s'y mê-<br />
lât ?..,<br />
Mais elle oubliait cela un peu... OcP<br />
si bon de vivre dans le bonheur, et «<br />
bonheur tout simple qui ne repose qua<br />
sur l'affection. . ,<br />
Betsy et Céleste envisagea<strong>ie</strong>nt cet.»<br />
d'une façon beaucoup plus simpliste»<br />
Georges ne s'en allait pas, voila tout,<br />
c'était la ga<strong>ie</strong>té ramenée au château- ^<br />
Quant au marquis, il éclatait de ni ><br />
chaque nouvelle observation de<br />
S' e3 T„ fer-<br />
— Mais tu as donc une âme c<strong>ie</strong> i«<br />
m<strong>ie</strong>r, mon garçon !<br />
Georges lui répliquai*, avec bonne<br />
R<strong>ie</strong>ur : • -p-nt<br />
— Les gentilshommes ne connaissai<br />
que trois mét<strong>ie</strong>rs, jadis : soldat--<br />
tre... agriculteur 1 Soldat, n? uS , A se ra-i3<br />
mes tous, aujourd'hui. Et je i©<br />
avec transport s'il fallait se battre.--<br />
notre politique, nous condamne a *<br />
vité. Jo n'ai aucun goût pour moi su us-<br />
une garnison... Prôtre ? Jf tache de "<br />
vre en bons termes avec le bon Da -<br />
mais vous no me voyez pas avec une so£_<br />
tane et un froc ?... Il ne me reste d 0 '^<br />
mon bon v<strong>ie</strong>il ami, pour être fidèle a > ^<br />
théor<strong>ie</strong>s, que le mét<strong>ie</strong>r d'agriculteur--<br />
je vous avoue qu'il ma passionnerai •<br />
je:<br />
beaucoup trop apprendre... Il lu) ' a-xet*<br />
un savant : il l'a... Et voilà que tu/,g 3 ii*<br />
tes le temps que tu as passé sur<br />
vres 1 1<br />
NOS PETITS ÉLÉGANTS SOft^jU ^<br />
leurs mamans au "TIT MAB'N L W C»<br />
t<strong>ie</strong>r), <strong>rue</strong> dos Lois, 22. '1 o^se.v u(3<br />
pitole. spécialité ûe costumes, ÛO v<br />
ions, à rasam ^ Ecoaoïnlft<br />
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
(8HBMHRHH ttKfMHffiMMHI ggMMHMn<br />
il IUIIEB05C£IT»R<br />
D l>éfe»®e " et Relig<strong>ie</strong>iise<br />
TRATION: Toulouse, Bue Roquelaine, 25 LE HUMÊRO 0 CENTIMES<br />
Trois owfa<br />
JUtTS-OARCWR KT ITSPâRTEÏKîrrS LIMITROPHES . , J . © fr.<br />
Rgi'iRTEMJÎNTS HON MMiTROPHBS r. , . 7-<br />
STKANGER (Un;oa p«i»!e) 10 »<br />
Abonnements partent «e» I» *t 16 de chaoue mois «t sont pcyj&let «'«as»<br />
j-^mt 4$«ï6as,3« ifc *A4.i0e»isui n'adresse doit être assompainnAa 4» 60 etrUimtt,<br />
Sh; «soi»<br />
Î4 Cf.<br />
*3 -<br />
20 -<br />
Va tm<br />
SO »•<br />
24 -<br />
Samedi 9 Févr<strong>ie</strong>r 1907<br />
t.9 (projet Causaux eî Sa presse<br />
Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />
IOURNAUX MiTIELOCAKOS<br />
f>e M. ïuJéls Roche, député, dans la Répit<br />
Miyuc française .•<br />
« Peu importe d'abord tel ou tel romags, tel<br />
ou tel ressort de la. mécanique fiscale fabri-<br />
fiuée par M. Caillaux; la question n'est pas de<br />
Savoir comment le pressoir est construit,mais<br />
b<strong>ie</strong>n de savoir qui sera pressé et oui pressera,<br />
iout est là 1<br />
» Turgot proscrivit les privilèges et les vou-<br />
lut détruire ; le gouvernement actuel, par son<br />
liro<strong>ie</strong>t, ne fait qu'en décréter de nouveaux si<br />
Solidement établis que l'anc<strong>ie</strong>n régime n'en<br />
«onnut jamais do pareils ; seulement il chan-<br />
ge do côté les privilégiés, il place à gauche co<br />
qui se trouvait à droite et c'est au nom do<br />
l'égalité qu'il restaure la nouvelle féodalité<br />
démagogique. . .<br />
» L'anc<strong>ie</strong>n régime était plus Sincère et<br />
moins incohérent. , . • 1.<br />
» Mais tout ceci n est que le moindre dé-<br />
. ïaut'du projet du gouvernement, on le verra.»<br />
De l'Echo de Paris :<br />
« Doux faits principaux se dégagent nette-<br />
ment de la lecture de ce document et de l'ex-<br />
posé des motifs qui en est le commentaire.<br />
» Et d'abord la rente est frappée non pas<br />
'directement dans son coupon, mais dans ses<br />
arréragea.<br />
luT'deamer confiance. (Exclamations ironi-<br />
Q Entre les^nains de M. Caillaux, cet instru-<br />
ment ne nous inspire pas beaucoup de confi-<br />
ance • entre les vôtres, socialistes, il n'y au-<br />
rait pàs de moyens plus propres à réaliser vos<br />
rêves. (Applaudissements). _<br />
Qu'on respecte la liberté de consc<strong>ie</strong>nce, la<br />
liberté de travail ; qu'on ne laisse pas les fac-<br />
t<strong>ie</strong>ux comme la Confédération du Travail, se<br />
mettre au-dessus des lois, et alors la Franco<br />
n'ira pas chercher la fortune au dehors ; elle<br />
l'attendra chez elle. (Applaudissements pro-<br />
longés au centre et à droite ; les socialistes<br />
apostrophent violemment l'orateur).<br />
M. Niasîa&imu. — Je regrette que M. Jaurès<br />
ait attendu si longtemps pour porter cette<br />
question à la tribune et qu'il n'ait pas appuyé<br />
ainsi que ses amis les orateurs qui ont formu-<br />
lé les mêmes plaintes et les même gr<strong>ie</strong>f au su-<br />
jet des opérations de certains établissements<br />
financ<strong>ie</strong>rs.<br />
R y a six ans, sous le ministère Waldeck-<br />
Rousseau, les socialistes ont oombattu mon<br />
projet de résolution; ils marcha<strong>ie</strong>nt, alors avec<br />
la haute banque et les grands capitalistes ;<br />
ils faisa<strong>ie</strong>nt parti de la majorité- (Rires et ap-<br />
plaudissements).<br />
Dans ce projet de résolution, je demandais<br />
un état de toutes les sociétés anonymes créées<br />
depuis 1870 .avec les noms des fondateurs et<br />
des membres des syndicats d'émission ; je le<br />
reprend aujourd'hui. (Applaudissements).<br />
Ordres du jour<br />
Le président. — Je n'ai reçu qu'un seul or-<br />
dre du jour, celui do M. Rouamet.<br />
M. Laus-asne. — Nous demandons l'ordre du<br />
jour pur et simple.<br />
Le ministre des finances. — Le gouverne-<br />
i mont accepte l'ordre du jour pur et simple.<br />
| M. iaisre3. — Quoique les déclarations du<br />
j gouvernement so<strong>ie</strong>nt loin de me donner pleine<br />
i satisfaction, je voterai cependant l'ordre du<br />
! jour pur oit simple. » (Exclamations ironi-<br />
! ques.)<br />
M. Rouamet retire son ordre du jour.<br />
Cris. — C'est la déroule ! » (Bruit.)<br />
L'ordre du jour pur et simple -est adopté à<br />
mains levées.<br />
Incident<br />
A ce moment, un spectateur jette d'une tri-<br />
bune un paquet de prospectus ©t de journaux<br />
qui v<strong>ie</strong>nt tomber, -an s'éparpillant, sur les pu-<br />
pitres et les bancs de là droite ; les députes,<br />
surpris, se retournent et lèvent la tête ; mais<br />
un huiss<strong>ie</strong>r est entré dans la tribune et en<br />
fait sortir le manifestant, qui est resté silen-<br />
c<strong>ie</strong>ux et n'oppose aucune ré sis tance.<br />
LA MAGISTRATURE ET LES FRAUDES<br />
L'ordre du jour appelle la suite d,es interpei!-<br />
latlons sur la magistrature et sur les fraudes.<br />
M. Razimbaud. — Il y a un grand intérê à<br />
ce que les interpellations sur les fraudes, re-<br />
tardées depuis des mois, so<strong>ie</strong>nt enfin liqui-<br />
dées ; je demande à la Clianrhre de ne pas<br />
renvoyer la suite de la discussion à vendre-<br />
di. »<br />
L'extrême-gauche proteste et cr<strong>ie</strong> : n Vendre-<br />
| di ! Vendredi ! » L'entourage de M. Lafferre<br />
! mène le mouvement de protestation.<br />
La majorité bloeairde où l'élément maçon-<br />
I nique domine, prononce le renvoi à vendredi<br />
Projet de résoiution Massafeisau<br />
j M. Massabuau dépose un projet de résolu-<br />
I t<strong>ie</strong>n en faveur duquel il demande l'urgence<br />
! et tendant à inviter le gouvernement à pu-<br />
bl<strong>ie</strong>r et faire distribuer aux membres du Par-<br />
lement un état énumérant, depuis 1870, les<br />
sociétés constituées ©n France conformément<br />
: à la loi de 1867, avec les noms de leurs mem-<br />
bres.<br />
A la majorité de 392 voix contre 96, le ren-<br />
voi du projet de résolution à la commission<br />
de réforme judiciaire est ordonné.<br />
L'avancement dans ia magistrature<br />
M. Gioux dépose une proposition de loi<br />
ayant pour but d'abroger l'article 38 de la loi<br />
de finances du 17 avril 1900, ainsi que les dé-<br />
crets rendus en conformité de cet article ; il<br />
s'agit des décrets Sarr<strong>ie</strong>n ; il demande l'ur-<br />
gence et le renvoi à la commission de réforme<br />
judiciaire.<br />
M. Louis MarSïn. — A la suite de l'ordre du<br />
jour de M. Flandin, la Chambre a décidé qu'il<br />
fallait en finir avec le favoritisme.<br />
M. Cuyot-Dassaignc, ministre de la justice.<br />
— Je suis dans 4a nécessité d'exécuter le décret<br />
qui fait part<strong>ie</strong> intégrante de la loi de finan-<br />
ces ; à partir du 15 févr<strong>ie</strong>r, le décret sera donc<br />
appliqué ; le gouvernement n'a pas à se pro-<br />
noncer sur la demande d'urgence qui v<strong>ie</strong>nt<br />
d'être faite ; tout ce qu'il .peut dire, c'est qu'il<br />
ne s'y opposera pas. (Bruit.)<br />
M. Et<strong>ie</strong>nne F'andin. — Je ne peux croire<br />
que la Chambre se déjuge et suive les auteurs<br />
I de la motion.<br />
j Entend-on replacer la magistrature sous le<br />
I pouvoir discrétionnaire du garde des sceaux"!<br />
j Pourquoi abroger l'article 38 de la loi de<br />
finances, qui demande qu'on institue des ga-<br />
rant<strong>ie</strong>s de capacité professionnelle et un ta-<br />
bleau d'avancement ?<br />
M. Dalim<strong>ie</strong>r. — Je préfère la responsabilité<br />
du garde des sceaux à la responsabilité ano-<br />
nyme du prem<strong>ie</strong>r président et des procureurs<br />
généraux.<br />
fil, Lagasse. — Qui sont tous réactionnaires.<br />
M. Daiirn<strong>ie</strong>r. — Le prem<strong>ie</strong>r tableau d'avan-<br />
cement est prêt et les magistrats les plus réac--<br />
tionnaires y figurent, en effet, en bonne pla-<br />
ce. ». (Bruit.)<br />
L'extrême-gauche appu<strong>ie</strong> avec chaleur les<br />
partisans de la motion : la Chambre est très<br />
houleuse.<br />
Le scrutin est ouvert au mil<strong>ie</strong>u de cette ani-<br />
mation ; l'urgence est déclarée par 350 voix<br />
contre 203. (Applaudissements à l'extrême-gau.<br />
che.)<br />
La proposition est renvoyée a la. commission<br />
de réforme judiciaire.<br />
La Chambre décide que sa prochaine séance<br />
aura l<strong>ie</strong>u vendredi prochain, à 2 heures ; la<br />
séance est levée à 6 heures moins 10.<br />
- Ensuite les dépôts des établissements de<br />
crédits sont visés ; des inspecteurs de l'Etat<br />
exerceront sur eux une surveillance perma-<br />
»*On n'o.<br />
fais ne seront pas remboursés.<br />
M. fe'jrès. — Nous disons que c'est vous qui<br />
préparez la ruine de la Russ<strong>ie</strong> en donnant des<br />
armes au despotisme pour -étouffer la liberté. ;<br />
(Salve d'applaudissements à l'extrême-gau-<br />
che.)<br />
M. Pichon, — Mais puisque nous vous avons<br />
dit. qu'il n'y aurait pas d'emprunt ! Vous par-<br />
lez avec une grande éloquence, mais nous ne<br />
faisons r<strong>ie</strong>n de ce que vous dites ! (Rires et ?<br />
applaudissements au centre et à droite.)<br />
M, Jaurès. — On a dit qu'il n'était pas ques-<br />
tion d'emprunt public, mais il y a quelque<br />
chose do pire : ce sont les emprunts dissimu-<br />
lés, les emprunts déguisés ; Ils sont faciles.<br />
L'Etat russe est le plus grand industr<strong>ie</strong>l du<br />
monde ; supposons que des sociétés passent<br />
un contrat avec le gouvernement russe; ces<br />
sociétés achètent du matér<strong>ie</strong>l de chemin de fer<br />
et le vendent ou le louent à l'Etat russe avec<br />
de bonnes obligations gagées sur des recettes<br />
Ides chemins de ter et sur le crédit de l'Etat<br />
russe ; est-ce que ces fournitures ne consti-<br />
tuent pas, sous l'apparence d'une opération<br />
industr<strong>ie</strong>lle, le véritable pérU, le véritable<br />
emprunt qu'on ne peut pas faire ouvertement?<br />
Eh b<strong>ie</strong>n ! ce no sont pas des hypothèses; une<br />
banque franco-russe a pour objet de cons-<br />
truire pour lo compte de l'Etat russe «t avec<br />
l'épargne française deux grands réseaux de<br />
chemins de fer ; c'est une opération colossale,<br />
une centaine de millions qui passent la<br />
frontière.<br />
tfl. Desohaneî. — Ce n'est donc pas pour sub-<br />
ventionner le gouvernement contre la Révo-<br />
lution. » (Bruit.)<br />
M. Jaurès s'embarque dans de confuses ex-<br />
plications techniques qui ennu<strong>ie</strong>nt la Cham-<br />
bre; à gauche, on cause à haute voix.<br />
M. Wilm. — Silence aux actionnaires t<br />
M. Jaurè3. — Une autre société s'est consti-<br />
tuée le 10 novembre dern<strong>ie</strong>r ; elle porte le titre<br />
innocent de Société générale industr<strong>ie</strong>lle du<br />
matér<strong>ie</strong>l des chemins de fer ; si on consulte<br />
certaines signatures à ce contrat, comme celle<br />
du président de la Banque française pour le<br />
commerce et l'industr<strong>ie</strong>, on est b<strong>ie</strong>n obligé de<br />
constater qu'elle est constituée avec des fonds<br />
français.<br />
Y a-t-il dans les entreprises projetées une<br />
part réservée à l'industr<strong>ie</strong> française ? Dans<br />
les statuts il n'y en a pas de trace ; en re-<br />
vanche, l'iarticle 45 des statuts autorise l'as-<br />
semblée générale des actionnaires, c'est-à-dire<br />
trois ou quatre banqu<strong>ie</strong>rs, à transformer la-<br />
dite société en société étrangère.<br />
Ainsi, quand on aura donné à cette société<br />
l'apparence d'une société française, cette so-<br />
xiété sera tdénationalisée et se réfug<strong>ie</strong>ra à St-<br />
PétersbouTg ou à Moscou ; elle aura été fran-<br />
çaise pour inviter les titres et prendre l'épar-<br />
gne de notre pays.<br />
C'est sur cet ensemble d'opérations que j'in-<br />
terroge le gouvernement. »<br />
La Chambre s'est reprise à écouter ; ce long<br />
préambule, en eff et, annonce l'attaque dirigée<br />
contre M. Rouv<strong>ie</strong>r.<br />
M, Jaurès. — Le président de la Chambre a<br />
demandé, Mer, qu'on ne mît pas en cause un<br />
homme qui n'est pas dans cette assemblée.<br />
Nul plus que moi ne regrette de ne pals le<br />
voir en face de moi. (Mouvement.)<br />
Il y a douze ans, je me suis déjà heurté à<br />
M. Rouv<strong>ie</strong>r ; je lui rappelais alors comb<strong>ie</strong>n il<br />
était dangereux de voir détourner de leur vé-<br />
ritable objet les grandes qualités des hom-.<br />
mes politiques ; après une longue période<br />
d'ostracisme, lia chanee a été donnée à cet<br />
homme de revenir au pouvoir.<br />
M. Gauth<strong>ie</strong>r de Clagny. — C'est vous qui l'a-<br />
vez ramené. (Bruit à l'extrême-gauche.)<br />
M. Jaurès. — Je me suis réjoui pour luj de<br />
cette revanche de la fortune ; mais quand je<br />
constate qu'il use aujourd'hui de l'autorité<br />
nouvelle que lui a donnée ce nouveau passa-<br />
ge au pouvoir, pour préparer avec plus d'effi-<br />
cacité des moyens détournés de venir au &e-<br />
' cours -de la iréaction et de la violence russes,<br />
je ne peux me défendre d'une meurtrissure et<br />
d'un ïnouveraent de révolte. (Salve d'applau-<br />
dissements à l'extrême-gauche.)<br />
Voilà ce qui orée en Russ<strong>ie</strong> une situation<br />
redoutable ; le peuple, engourdi depuis des<br />
siècles, s'est réveillé et ne deinande.quol qu'on<br />
fasse, qu'à avoir des sympath<strong>ie</strong>s pour le peu-<br />
ple de France ; et quand ceux qui l'entraînent<br />
vo<strong>ie</strong>nt que c'est nous qui allons entraver ses<br />
efforts, ils peuvent nous juger sévèrement.<br />
Il faut prévenir ce désastre moral et forcer<br />
les auteurs des combinaisons financières si-<br />
gnalées à y renoncer.<br />
U ne faut pais qu'on puisse dire de nous<br />
que nous sommes un pays d'usur<strong>ie</strong>rs et de dé-<br />
générés ; je demande au gouvernement de<br />
sauver l'honneur et le patrimoine de îa<br />
France.<br />
Je le demande à son patriotisme. » (Applau-<br />
dissements prolongés à rextrêinB-gauche.)<br />
Râponso de M. Caiiiaux<br />
Le ministre des finances v<strong>ie</strong>nt répondre aux<br />
différents orateurs.<br />
M. Caillaux. — Je regrette ,avec le ministre<br />
des affaires étrangères, que tous les orateurs<br />
n'a<strong>ie</strong>nt pas toujours parlé avec mesure d'un<br />
grand peuple dont le concours a ét é préc<strong>ie</strong>ux<br />
àla France. (Applaudissements.)<br />
Je regrette aussi qu'on ait jeté dans la dis-<br />
cussion d'h<strong>ie</strong>r 3e nom d'une personnalité du<br />
monde des affaires, en avançant un fait ma-<br />
tér<strong>ie</strong>l inexact ; on a dit que M. X..., qui fut<br />
le négociateur du dam<strong>ie</strong>r emprunt russe, avait<br />
reçu du gouvernement impérial une commis-<br />
l sion colossale ; le contrait ne porte nulle trace<br />
j d'un prélèvement quelconque, que paraît ex-<br />
j dure le caractère forfaitaire de l'opération,<br />
J (Exclamations ironiques.)<br />
Gris au centre. — Ça vous surprend I »<br />
Les socialistes, ftir<strong>ie</strong>ux, apostrophent le mi-<br />
nistre.<br />
M. Bouveri. — N'avouez jamais ! »<br />
M. Caillaux élnirgit le débat ; il examine le<br />
fonctionnement dos grands établissemenits de<br />
crédit et de la grande banque en général.<br />
M. Gailîaux. — Les grandes Sociétés de cré-<br />
dit ont abaissé le taux d<strong>ie</strong> l'escompte.<br />
En rendant service au commerce local et en<br />
réunissant ainsi tous les fonds de ce com-<br />
merce, elles correspondent en même temps à<br />
la décentralisation do l'Etat.<br />
Le petit public rencontre dans les Sociétés<br />
de -crédit les facilités nouvelles qu'il ne trou-<br />
vait pas dans les banques d'autrefois.<br />
Le morcellement des fortunes a facilité le<br />
développement des institutions de crédit ; on<br />
peut avec raison regretter qu'on ait dirigé les<br />
capitaux français moins vers les valeurs in-<br />
dustr<strong>ie</strong>lles que vers les fonds d'Etat étran-<br />
gers ; cela t<strong>ie</strong>nt à ce que les Sociétés de crédit<br />
ne peuvent offrir à leur cl<strong>ie</strong>ntèle que des ti-<br />
tres auxquels cette cl<strong>ie</strong>ntèle attache une sé-<br />
curité absolue.<br />
Quels sont les droits -et les devoirs du gou-<br />
vernement en matière d'emprunts étrangers ?<br />
Aucun emprunt étranger ne peut être lancé<br />
normalement sur <strong>ie</strong> marché français sans<br />
l'adhésion du gouvernement ; celui-ci — M.<br />
le- ministre des affaires étrangères Va déclaré<br />
— n'autorisera l'admission à la cote qu'aux<br />
emprunts étrangers qui lui donneront toutes<br />
les garant<strong>ie</strong>s légales qu'il a-le droit d'exiger.<br />
(De- ministre lit les -passages délicats de son<br />
discours.)<br />
Le gouvernement n'entend renoncer à i exer-<br />
cice d'aucun de ses droits vis-à-vis des Etats<br />
étrangers et à aucun de ses devoirs vis-à-vis<br />
de l'épargne. (Applaudissements.)<br />
La Franco dispose d'un excédent qui forcé-<br />
ment doit affluer vers l'étranger.<br />
Je me félicite de la trame qui s'établit entre<br />
les intérêts d© la France et ceux des divers<br />
pays étrangers ; la France pèse ainsi d'un<br />
poids très lourd dans les balances de la diplo-<br />
mat<strong>ie</strong>, c'est un élément de paix, je ne suis<br />
donc nullement disposé, quant à moi, à me<br />
rall<strong>ie</strong>r aux théor<strong>ie</strong>s un peu étroites de nationa-<br />
lisme financ<strong>ie</strong>r. (Applaudissements au centre<br />
et sur divers bancs.)<br />
Intervention de M. Aynard<br />
M. Aynard, mis en cause par M. Jaurès,<br />
monte à la tribune.<br />
M. AynartS. — Le crédit d'un Etat -est comme<br />
l'honneur d-es femmes ; moins on en parle,<br />
mioux cela vaut. (Rires et applaudissem-ents.j<br />
C'est pourquoi je souffrais tout à l'heure de<br />
le voir traiter av<strong>ie</strong>c cette fougue et cette vio-<br />
lence.<br />
On est venu dire beaucoup de mal de la<br />
banque et des banqu<strong>ie</strong>rs ; les banqu<strong>ie</strong>rs ne<br />
sont pas plus rapaces que les autres hommes<br />
et ils sont nécessaires ; c'est Voltaire qui l'a<br />
dit. Tout ce qui. est fait en dehors des socialistes<br />
est mal fait ; il faut toujours qu'il y ait pouT<br />
eux un coupable. (Rires et applaudissements ;<br />
bruit.)<br />
Pendant la dernière période d'expansion de<br />
la force du travail dans le monde ent<strong>ie</strong>r,- il y<br />
a eu, par suite de la demande du capital,<br />
augmentation du taux do l'escompte partout<br />
et ailleurs ; voici pourquoi : parce que le pays<br />
a manqué de courage, parce qu'il a eu peur de<br />
vous. »<br />
L'orateur montre les socialistes qui l'invec-<br />
tivent avec fureur ; le centre et la droite ap-<br />
plaudissent.<br />
M. Aynard. — Tous les jours le capitaliste,<br />
ou m<strong>ie</strong>ux l'homme qui dirige le travail, est<br />
attaqué, vilipendé par vous. (Clameurs à l'ex-<br />
trême-gauche.)<br />
Comment pourrait-on se lancer dans de nou-<br />
velles entreprises financières en France ?<br />
Voilà pourquoi oo pays est devenu la tire-<br />
lire do l'Europe. (Vifs applaudissements.)<br />
On ne peut pas plus empêcher les capitaux<br />
d'aller à ré-tranger qu'on ne peut empêcher<br />
un torrent do couler.<br />
«» Jaurès — On peut le canaliser.<br />
M" Aviiasd. — A quel -moment t<strong>ie</strong>nt-on co<br />
lantrace ? \u moment où l'Amérique se dis-<br />
pose à demander à l'épargne un milliard pour<br />
ses chemins de fer.<br />
ivr Jaurès a b<strong>ie</strong>n mal choisi son moment<br />
ivour faire cette interpellai ion ; il a choisi, en<br />
prêt le jour où M. le ministre des finances<br />
dé'nosé on projet d'impôt ur 1 rvnu t où par<br />
quant il fallait plutôt rassurer 1 opinion<br />
miriase : pondant un délai d'épreuve de deux i<br />
ans, lis époux devront, ft trois reprises diffé-<br />
rentes venir devant 1* juste, qui en dressera<br />
proeàs-verba!, témoigner de leur volonté de<br />
rompre lc mariage.<br />
L'homme aux pap<strong>ie</strong>rs<br />
Cindlvidu qui a jeté des pap<strong>ie</strong>rs en séance<br />
et qui fut immédiatement appréhendé par les<br />
huiss<strong>ie</strong>rs a été conduit à la questure de la<br />
Cil ambre.<br />
Les feuilles qu'il a jetées portent comme<br />
en-tête : n Vols et prévarications manifestes<br />
da in-inL-ilère des affaires étrangères », et ils<br />
sont signés : Gastondît<strong>ie</strong>imo Pouja.de, 244,<br />
boulevard Voltaire.<br />
Dans ce factuni, M. de Freycinet est mis en<br />
cause et l'auteur accuse MM. Harbett«, Ni-<br />
sard, Boutin et Soulanges d'avoir facilité par<br />
leur protection aux consuls Cilbcrt, Schmid<br />
et Patimonio, les vols nombreux dont ils se<br />
sont, selon lui, rendus coupables en Or<strong>ie</strong>nt.<br />
li paraît, d'ailleurs, c<strong>rue</strong> ces mêmes prospec-<br />
tus éta<strong>ie</strong>nt distribués sur le pont de la Con-<br />
corde avant la séance. .<br />
L'auteur do cette petite manifestation, con-<br />
duit à la questure, a été relâché après un<br />
court interrogatoire.<br />
La susjprescion £îa la tîéciaration<br />
Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />
La commission do la suppression de la dé-<br />
claration s'est réun<strong>ie</strong> cet après-midi ; elle a<br />
entendu M. Briand, qui a longuement expliqué<br />
les dispositions de la loi.<br />
Le ministre a demandé surtout que le Sénat<br />
consentit à voter sans modification le texte de<br />
la Chambre.<br />
Après le départ du ministre, une discussion<br />
s'est engagée sur 'es amendements présentés<br />
par MM. Maurice Faure et Noël, tendant a,<br />
Stipuler," l'un que les organisateurs devront<br />
être Français et jouir de leurs droits civils,<br />
l'autre que les réunions ne pourront se pro-<br />
longer, la nuit, au delà d» l'heure fixée par<br />
les usages locaux pour la fermeture des eta-<br />
| blis-sements publics, les débits de boissons<br />
i par exemple.<br />
Ces deux amendements ont été écartés par<br />
5 voix contre 4. les opposants étant MM. Mau-<br />
rice Faure, Noël, Erniant et Fessard,<br />
L'ensemble du projet voté par la Chambre<br />
a été voté par G voix contre 3 abstentions ;<br />
M. Lintilhac a été chargé de rédiger <strong>ie</strong> rap-<br />
port.<br />
Ce chiffre représente, par rapport aux éva-<br />
luations budgétaires, une plus value de<br />
37,176,000 fr., et par comparaison avec les re-<br />
cettes effectuées pendant la période correspon-<br />
dante de 1906, -une augmentation de 20,805,400<br />
francs.<br />
Par rapport aux évaluations budgétaires, fl<br />
y a plus value notamment sur l'enregistrement<br />
10,781,500 fr.; le timbre, 15,725,006 fr.; l'imnôt de<br />
4 % sur les valeurs mobilières, 1,170,000 fr.;<br />
les douanes, 9,081,000 fr.; les contributions in-<br />
directes, 3,020,700 fr.; les contributions indirec-<br />
tes, monopoles, 3,074,000 fr.; les postes, 1,734,300<br />
francs.<br />
Par comparaison avec les recettes effectuées<br />
en 190G, il y a une augmentation notamment<br />
sur l'enregistrement, 10,697,100 fr.; les douanes,<br />
7,983,006 ; ls contributions indirectes, 1,360,000;<br />
les contributions indirectes , monopoles ,<br />
1,194,400 fr.<br />
II y a diminution sur les postes, 1,786,200 fr.<br />
33 rêves<br />
Un nouveau sabotage<br />
Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />
Les patrons' boulangers, qui donna<strong>ie</strong>nt la,<br />
nuit dernière leur bal annuel à l'hôtel Conti-<br />
nental, eurent la désagréable surprise, quand<br />
ils rentrèrent chez eux, d'apprendre îa fâ-<br />
cheuse nouvelle que plus<strong>ie</strong>urs cuissons do<br />
pain ava<strong>ie</strong>nt été inanquées.<br />
Un brigad<strong>ie</strong>r expliqua alors que vers deux<br />
heures du matin le fournil s'était trouvé su-<br />
bitement privé de gaz ; on en avait été ré-<br />
duit à travailler à la clarté du four ; voici ce<br />
qui s'était passé :<br />
Innovant un nouveau genre de sabotage,<br />
des ouvr<strong>ie</strong>rs sans travail avalent fermé la pri-<br />
se de gaz placée aux devantures des bouti-<br />
ques ; certains môme ava<strong>ie</strong>nt fermé la colon-<br />
no montante desservant toute la maison, si<br />
b<strong>ie</strong>n qu'ils ont privé de gaz la moitié d'un<br />
quart<strong>ie</strong>r de Paris.'<br />
Une quinzaine de boulanger<strong>ie</strong>s ont été ainsi<br />
sabotées.<br />
Les émeutes da Toîdo<br />
Tokio, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />
On sait maintenant que les émeutes de To-<br />
kio ont été fomentées par les socialistes ; on<br />
a arrêté un représentant d'un journal socia-<br />
liste, et des mesures énergiques de police ont<br />
eu raison des émeut<strong>ie</strong>rs, qui se sont enfuis<br />
après avoir pillé un entrepôt de spiritueux,<br />
auquel ils ont -mis le feu.<br />
Quinze mutins ivres ont été brûlés ; de<br />
nombreuses arrestations ont été opérées.<br />
8f|©S<br />
Ls Kaiser on Espagne<br />
Berlin, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />
On annonce que 1 empereur ira en o.vr»<br />
prochain à Madrid rendre au roi d'Espar*<br />
la visite que ccOui-cii lui a £alta au mois<br />
nn m.hr'e 1905.<br />
Une catastropha à bord d'un torpiii Sl!r<br />
Lor<strong>ie</strong>nt, 8 févr<strong>ie</strong>r<br />
Ce matin â 11 heures, une catastrophe s'ôe.<br />
produite à bord du torpilleur 339 : il v n n. ï<br />
morts et un blessé.<br />
y a û61 it<br />
Une affaire mystér<strong>ie</strong>use<br />
- ,. Paris, 8 févri»..<br />
La petite Marthe Erbelding, la disparip '<br />
Bataclan, a été assassinée ; la policé sait •<br />
est son cadavre ; une communication ° u<br />
faite ce soir par la préfecture.<br />
sej a<br />
C'est SoleiÛand qui est l'assassin d P i<br />
tite Erbelding ; en présence de M I ^, , ne "<br />
do M. Hainard, Soleillaud s'est décida vv* et<br />
des aveux.<br />
u tairii<br />
Après cette déclaration, il est retnmi,- -<br />
un mutisme complet. retombe dang<br />
M. Rocketes<strong>ie</strong>r donne 160 millions<br />
Now-York, 8 féim-L.<br />
On annonce que M. John Rot-k-ar^ip<br />
un don de 32 millions de dollars (liai min- fait<br />
de francs) au « General Education"^«ns<br />
qui seront employés à l'amélioration<br />
ti-tutrons de l'enseignement dans t^f s<br />
Etats-Unis. Jns tou s les<br />
M. Rockefeller avait déjà fait rfrm -<br />
administration de la somme de 11 »Si- a cat ' t9<br />
dollars (55 millions de francs)? n ^ on a di<br />
Les tremîj!ement8 de terre<br />
Une dépêche de Kix^^a'm^^' ,<br />
qu'une nouvelle secoua» &%^ ue > «g<br />
ressent<strong>ie</strong> dons la nuit de mardi à nîercA eUi<br />
Le choc dura seulement qu-nlqT<strong>ie</strong>s"S 1<br />
D'une communication offi lf uu,i~.i .<br />
tenant sa confiance envers le TOm-SS? 1 °*"<br />
irrité les habitants, qui fout 4Kv Ur *<br />
titlon demandant 3» Ur>~li *.}*<br />
LES CONTRATS DE JOUISSANCE<br />
Rome n'accepte pas<br />
Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />
La Pair<strong>ie</strong> reçoit de Rome la dépêche sui-<br />
vante :<br />
« P<strong>ie</strong> X a refusé d'accepter les conditions in-<br />
sérées par M. P>riand dans les modèles de con-<br />
trat qu'il a publiés avant-h<strong>ie</strong>r soir.<br />
» Les raisons du refus da P<strong>ie</strong> X m ont été<br />
exposées très précisément ce matin même ; le<br />
Pape a jugé inadmissible que le choix des cu-<br />
rés et desservants fût soumis à l'agrément des<br />
maires, ce qui, proprement, eût été aggiraver<br />
le régime concordataire sous lequel les doyens<br />
seuls éta<strong>ie</strong>nt proposés à l'agrément du gou-<br />
vernement.<br />
» U ne s'est pas arrêté beaucoup à la ques-<br />
tion des réparations, Mgr Am-ette ayant assuré<br />
le cardinal secrétaire d'Etat que M. Briand<br />
préparait un projet de loi instituant au bud-<br />
get un fonds spécial pour les réparations des .<br />
édifices,, mais l'attention du Souverain Pontife i qu'à présont avait refusé de faire la s<strong>ie</strong>nne,<br />
a été surtout retenue par ceci, que le projet -de ! s'est présenté h<strong>ie</strong>r au camp de la méhalla<br />
" j avec l'intention de se soumettre. '<br />
El ZeHal arrivera aujourd'hui à Tanger<br />
Tanger, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />
Raisouli est toujours à TazeT-out où il tra-<br />
vaille, non sans succès, à rall<strong>ie</strong>r des parti-<br />
sans.<br />
Il a su se faire b<strong>ie</strong>n voir des Beni-Arros,<br />
qui d'abord hésita<strong>ie</strong>nt à le recevoir, en leur<br />
montrant une lettre déjà anc<strong>ie</strong>nne par laquelle<br />
le sultan lui demandait de s'emparer par la<br />
force de cent cinquante notables do cette tribu<br />
rebelle pour les livrer comme otages au magh-<br />
zen.<br />
Raisouli négligea alOTs d'exécuter l'ordre<br />
d'Abdul-Aziz -et cela lui vaut aujourd'hui la<br />
reconnaissance des Beni-Arros.<br />
Grâce à leur protection, il peut à distance<br />
braver les troupes -chérifi-ennes qui demeurent<br />
campées à Zinat.<br />
Tanger, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />
Le caïd El Ze1ial.de la tribu des Benj-Msaour,<br />
dont le frère et les principaux partisans ont<br />
fait leur soumission au maghzen et qui jus-<br />
M. Briand ouvrait largement la porte à une<br />
multitude de schismes locaux analogues à ce-<br />
lui de Culey.<br />
» Si, en effet, le curé traite directement et de<br />
son chef avec le maire, c'est entre ces deux<br />
personnes seules qu'existe un l<strong>ie</strong>n juridique.<br />
» Admettons qu'un curé reçoive de son évê-<br />
qua un changement de résidence ; si, d'accord<br />
avec le maire, le curé refusait de s'en aller,<br />
l'évêque ni personne n'aurait qualité pour en<br />
appeler même aux tribunaux ordinaires et ré-<br />
clamer la résolution du contrat.<br />
» Avec oe système, l'évêque, qui donnait son<br />
autorisation avant, était complètement désar-<br />
mé ; c'est ce que P<strong>ie</strong> X n'a pas voulu subir.<br />
» Quelle sera la conséquence du refus du<br />
Pape ?<br />
» Ici, on se montre optimiste et personne ne<br />
croit que votre gouvernement veuille pousser<br />
les choses si avant que l'abandon d-es églises<br />
dev<strong>ie</strong>nne nécessaire, mais vous pouvez tenir<br />
pour certain que P<strong>ie</strong> -X ne cédera pas. »<br />
Proposition de Viiiobois-Maraull<br />
Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />
M. de Villeb-ois-Mareuil, député d© Mayenne,<br />
propose le projet dfe contrat suivant, qu'il<br />
soumettra à l'approbation du ministre :<br />
« Au cas où l'abbé Y... ne serait plus curé<br />
de X..., soit par suite de son décès, soit parce<br />
qu'il changerait de résidence, soit parce que<br />
sas pouvoirs lui sera<strong>ie</strong>nt retirés par l'autorité<br />
diocésaine, la présente jouissance sera ac-<br />
quise de plein droit à son successeur nommé<br />
par l'évêque diocésain, sur justification de<br />
ses pouvoirs, après qu'il aura fait la déclara-<br />
tion prévue par la loi. »<br />
Le député de Mayenne pense que cette for-<br />
mule donnerait satisfaction à tout le monde.<br />
titlon demandant le ra P p^^ u ~f "<br />
Le mauvais temps<br />
M. L. Cavagl<strong>ie</strong>r, maiclSTà Va^^W<br />
mort de froid dans le rapide de Paris ' 'n PS<br />
fort. °
oamefli a févr<strong>ie</strong>r 1907<br />
mmmmmmn L'AFFAIRE CASSAN<br />
irîiaEéîéreMPère Mar<strong>ie</strong>-Antorao<br />
,„•«,• malin, une nouvelle inattendue se<br />
Hl**.an àia Côte-Pavee : « Le saint de lou-<br />
mort Le M» Mar<strong>ie</strong>-Antoine nous<br />
* Aussitôt" ce fut, au couvent des Capu-<br />
ï£ unpelWtaagc incessant. Quatre nulle<br />
ïin \ni M ont voulu revoir une dernière lois<br />
Per^ri!t> à Paris.<br />
SOinHES DANSANTES. — A l'occasion des fêtes<br />
du Carnaval, l'Union Vélo Sportive Toulousaine<br />
donnera dans les salons Riche, 11, <strong>rue</strong> Fermât, deux<br />
grandes soirée paré-masqué avec grande bataillé de<br />
confetti. Nifl no doute que les amateurs des belles<br />
soirées ne s'y donnent rendez-vous.<br />
L'ARIKGEOISK. — Co soir samedi, h s heures et<br />
dem<strong>ie</strong>, assemblée généralo extraordinaire dans la<br />
salle de la Justico do paix, nio do Kémusat, 17. Or-<br />
dre du jour : Communication importante do la pré-<br />
fecture.<br />
COLLISION. — H<strong>ie</strong>r matin, vers 0 heures, une col-<br />
lision s'est produite avenue CamiUe-Pujol, entre une<br />
charrette chargée do marchandises, attelée de trots<br />
chevaux conduits par M. Adr<strong>ie</strong>n, rout<strong>ie</strong>r à Caraman,<br />
et une Jardiiiièro atteJee d'un cheval conduit par<br />
M. Thomas, lait<strong>ie</strong>r à Laabordes. Tout se borne à des<br />
dégâts matér<strong>ie</strong>ls.<br />
COUPS ET BLESSURES. — Procès-verbal a été<br />
dressé, au commissariat du 5" arrondissement, contre<br />
10 nemroé Jules I.amarque, âgé do 18 ans, mécani-<br />
c<strong>ie</strong>n, domicilié boulevard de la Gare, 59, pour coups<br />
ot blessures sur la personne du s<strong>ie</strong>ur François Guy,<br />
fi^'ô de 33 ans, ajusteur-mécanic<strong>ie</strong>n, domicilié route<br />
de Balma, 'i.<br />
TROUVAILLES. — Réclamer : au bureau des épa-<br />
ves , au Capitole, un cliapcSet ; à M'. Terret, au<br />
poste des .pomp<strong>ie</strong>rs, à Saint-Cypr<strong>ie</strong>n, un ch<strong>ie</strong>n fox-<br />
terr<strong>ie</strong>r ; à M. Lacoste, conc<strong>ie</strong>rge A l'F/.Ve j«*wl»»<br />
supér<strong>ie</strong>ure, 22, <strong>rue</strong> des Fleurs, deux couvertures de<br />
choral, dont une en cuir ; à M. Jourdain, <strong>rue</strong> Fran-<br />
cisque-Saxecy. une montre en nickel ; au commis-<br />
sariat do police du 3' arrondissement, une clef et un<br />
trousseau de clefs.<br />
CARAMAN. — Mort subite. — M. Henri Cas-<br />
telle, 50 ans, propriétaire-cultivateur à la mô-<br />
taire de Lescande, dans la commune do Lou-<br />
bens, est mort subitement sur la place du Cas-<br />
telat, au marché de la volaille. On croit que le<br />
décès est dû à une congestion causée par le<br />
froid.<br />
Le corps a été transporté à l'hospice de la<br />
ville, en attendant d'être remis à la famille,<br />
qui a été prévenue par los soins de la mair<strong>ie</strong>.<br />
MONTESQUIEU-AVANTES. — Accident mor.<br />
tel. — Mercredi dern<strong>ie</strong>r, vers 6 heures du soir,<br />
M. Louis Pujol, ferm<strong>ie</strong>r de la métair<strong>ie</strong> du<br />
Bouchet, rentrait chez lui lorsque la jument<br />
attelée à une jardinière eut peur et projeta<br />
véhicule et conducteur dans un fossé au l<strong>ie</strong>u<br />
dit Croixs fins, liqueurs<br />
Phoîegrapbi© K<strong>ie</strong>rîln, 52, r. Eémasat.<br />
Au Léopard, Fourniras ei conservat'oa de<br />
fourrure*, rlumes, <strong>rue</strong> Fourbastard, 19.<br />
wQnçiasn<strong>ie</strong> des Chemins<br />
du Sud-Ouest<br />
de f«<br />
Ligne de Toulouse-Boulogine. — Recettes de<br />
la décade 1907, 11,227 ; 1906, 11,390 ; différence<br />
en faveur de 1903, 169 ; recettes totales depuis<br />
le 1er janv<strong>ie</strong>r 1907, 28,310 ; 19ÛC, 38,115 ; diffé-<br />
rence en faveur de 19C6, 7,802.<br />
Ligne de Toulouse-Cadours. — Recettes de<br />
la décade 1907, 3,143 ; 1906, 3,279 ; différence<br />
en faveur de 1906, 136 ; recettes totales depuis<br />
le 1er janv<strong>ie</strong>r 1907, 7,191 : 1906, 9,369 ; différen-<br />
ce en faveur d© 1906, 2,177.<br />
Ligne de Toulouse-Saint-Sulpice. — Recettes<br />
de la décade 1907, 1,943 ; 1900, 2,327 ; différen-<br />
ce en faveur de 1906, 384 ; recettes totales de-<br />
puis le 1er janv<strong>ie</strong>r 1907, 5,099 ; 1906, 7,256 ;<br />
différence en faveur de 1906, 2,157.<br />
Lio-ne de Saint-Gaudens-Aspet. — Recettes<br />
de la décade 1907, 2,080 ; 1900, 1,302 ; différence<br />
en faveur de 1907, 778 : recettes totales depuis<br />
le 1er janv<strong>ie</strong>r 1907, 4.732 ; 1900, 3,947 ; différen-<br />
ce en faveur de 1907, 785.<br />
Ligne de Toulouse-Revel. — Recettes de la<br />
décade 1907, 2,639 ; recettes totales depuis le<br />
1er janv<strong>ie</strong>r 1907, 6,778.<br />
DSS DOCUMENTS OFFICIELS<br />
établissent que les verres de lunettes les meil-<br />
leurs, sous tous les rapports, sont ceux de<br />
Rouzil (optic<strong>ie</strong>n hors concours), 39, <strong>rue</strong> de la<br />
Dalbade, Toulouse.<br />
©rand Hôte! et 1\voi<strong>ie</strong>r restaurant<br />
Automobile, fôlot rà gaa. Electricité<br />
Martin, constructr, 22, r. des Coutel<strong>ie</strong>rs<br />
ds Boulevards<br />
Fharnt io des €3rar<br />
75, Boulevard Carnot<br />
Spectacle-Concert^ de Toulouse<br />
Du 9 févr<strong>ie</strong>r<br />
CAPrrOLE. — Concert par la Société des Concerts<br />
du Conservatoire.<br />
VARIETES. — A 8 h. », hultièmo représentation<br />
du grand succès : Les Hirondelles, opérette inôdito<br />
en 3 actes de Hirchmann. On commencera par : To<br />
be or ?iot to 6c, un acte de L. Autigoon et Ch. Gal-<br />
lois.<br />
COUVEUSES D'ENFANTS avec bébés vivants (visl.<br />
jours, matinées, séances à 3. 4, 5 et 6 heu tes ; solria<br />
bles tous les jours). 40, nio de Metz.<br />
PHONOCINEMATHEATRE RANCT. — Tous 19S<br />
6 e b 1/9 et 9 l„ 3M.<br />
LE COSMORAMA MOUVANT, <strong>rue</strong> d'Alsace-Lorrah<br />
ne. en face le Musée. — Voyages à travers ls monde.<br />
Ouvert tous les jours, de 2 à" 10 heures.<br />
ISE<br />
14 CàïfVSTIIOPHË DE L0BI<br />
Lor<strong>ie</strong>nt 9 févr<strong>ie</strong>r.<br />
Le torpilleur 339, commandé par M. de Gire-<br />
naud, l<strong>ie</strong>utenant de vaisseau, faisait des es-<br />
sais de vitesse, quand une explosion formi-<br />
dable se produisit dans les machiner<strong>ie</strong>s, où<br />
un quart<strong>ie</strong>r-maître, aept matelots et un sur-<br />
veillant technique éta<strong>ie</strong>nt brûlés vifs par des<br />
retours ds flamme.<br />
Les remorqueurs Lamor et P émane rame-<br />
nèrent le torpilleur 339 à Lor<strong>ie</strong>nt.<br />
Les cadavres des neuf victimes ont été por-<br />
tés à l'hôpital maritime, où l'amiral Melchio-r<br />
les a reçus, entouré de son état-major.<br />
Voici les noms des victimes : Legrand., sur-<br />
veillant technique ; Rio, quart<strong>ie</strong>r -maître<br />
chauffeur ; Joase, Petrsonnic, Lehenaf, Baran-<br />
ger, chauffeurs brevetés ; Lebolay, Rousselot,<br />
chauffeurs auxiliaires ; Pendevi, matelot mé-<br />
canic<strong>ie</strong>n, tous morts ; Levey, qu'art<strong>ie</strong>r-maitre<br />
mécanic<strong>ie</strong>n, girav.ean.ent brûlé.<br />
Le 339 n'avait que cinq minutes de marche<br />
à faire pour terminer ses essais.<br />
Lor<strong>ie</strong>nt, 9 févr<strong>ie</strong>r.<br />
Dès que le torpillenir a été rentré, la re-<br />
cherche des causes de la catastrophe a com-<br />
mencé.<br />
On a constaté que le retour de flamme, d'a-<br />
bord inexpliqué, qui s'est produit tandis que<br />
la pression dans les appareils évaporatoires<br />
ne dépassait pas 17 kilogrammes, était dû,<br />
ainsi que l'explosion, à la rupture d'un tube<br />
des appareils des portes de foy.er, s© fermant<br />
automatiquement et installées précisément<br />
pour prévenir de semblables accidents.<br />
On suppose que oes appareils n'ont pas fonc-<br />
tionné.<br />
L'enquête offle<strong>ie</strong>ile a été immédiatement ou-<br />
verte.<br />
Paris, 9 févr<strong>ie</strong>r.<br />
Une note du ministère de la marine an-<br />
nonce qu'un quart<strong>ie</strong>r-maître mécanic<strong>ie</strong>n, qui<br />
a pu sortir de la chauffer<strong>ie</strong> et a été atteint de<br />
brûlures, superfic<strong>ie</strong>lles va être l'objet d'une ré<br />
compense spéciale en raison do sa remarqua-<br />
ble conduite.<br />
Le ministère de la marine met à la dispo-<br />
sition de l'amiral tous les crédits nécessaires<br />
pour faire remettre dans la plus large mesuré<br />
aux familles des victimes des secours d'ur-<br />
gence.<br />
Le " Courr<strong>ie</strong>r Français sa<br />
Dirige depuis 23 ans par noire confrôr*<br />
Jules Roques, cet artistique hel.domaasira<br />
illustré ne coûte que 12 fi. 50 pour 6 mois<br />
et donne gratis en prinv. à se? abonnés u»<br />
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Trudaine, à Paris. s»*<br />
DÉCÈS DES 7 ET 8 FÉVRIER<br />
rne Alsace-Lorraine, 39<br />
(AU PREMIER)<br />
SOLDE de BLOUSES et JUPONS<br />
L'Is.le-.e.n-r>odon : jeudi 25 avril, à 2 heures<br />
du soir.<br />
Boulogne : vendredi <strong>26</strong> avril, à 1 h. 30 soir<br />
Saint-Gaudens : lundi 29 avril, à 1 h soir<br />
Montréjcau : mardi 30 avril, à 3 h. du soir.<br />
Barbazan : mercredi 1" mai, à 2 h. du soir.<br />
Aspet : jeudi 2 mai, à 1 h. 30 du soir.<br />
Saint-Béat : vendredi 3 mai, à 2 h. du soir.<br />
i\agnèresxle-Luchon : samedi i mai, à 9<br />
heures du matin.<br />
Toulouse-Nord : lundi 13 mal, à 8 h. matin.<br />
Toulouse-Sud : mardi 14 mai, à 8 h. matin.<br />
Toulouse-Centre : mercredi 15 mai, à 8<br />
heures du matin.<br />
Toulouse-Ouest : jeudi 16 mai, à 8 h. matin.<br />
Clôture des l<strong>ie</strong><strong>ie</strong>s : mardi 28 mai, à 2 heu-<br />
res du soir.<br />
Sout<strong>ie</strong>ns de famille : du 1" au 10 septembre,<br />
à 9 heures du matin.<br />
Cercle Catholique d'Ouvr<strong>ie</strong>rs<br />
de Saint-Cypr<strong>ie</strong>n<br />
ALLEES DE GARONNE, 27<br />
Les memibres du Cercle catlKdlque d'ou-<br />
vricms de Saint-Cypr<strong>ie</strong>n donneront, le mer-<br />
i heures<br />
Le Fer Bravais est le meilleur remède<br />
contre l'aném<strong>ie</strong>, les pâles couleurs, la fai-<br />
blesse générale, les étourdissements, etc.<br />
«tao^ 1 vova-e,?,; -TA , « , ^"i 1 d,es Oeudmes; 13 févr<strong>ie</strong>r, à deux<br />
a^ident bizlwl ETi'-Y 0 " 1671 !, ^i^'. dal19 ' ^, demJ
Samedi 9 Févr<strong>ie</strong>r 1907<br />
EMjMÉjPjgjjgjjM<br />
- MARCSB DE PAHI9 Du 8 îfvHer.<br />
Forincs — Courant, 20 !X> ; prochain, SO 10 ; mars-<br />
6VJ-;!, au -20 ; 4 do mars. 33 45 ; 4 do mal, 30 C0 ; tcn-<br />
éaaioo ferma ; cnv.uto.tion, 5,700 ; consommation, 57.<br />
Dits. — Courant, 23 45 : prochain, 23 50 ; mars-<br />
*vrii, 23 55 ; 4 de mars, 23 05 ; 4 do mal, 23 55 ;<br />
tendance ferme.<br />
Seigles. — Courant, 17 75 ; prochain. 17 lo ; mars-<br />
avril, 17 75 ; 4 do mars, 17 75 ; 4 de mal, 17 75 ;<br />
<strong>ie</strong>r.danco nominale!.<br />
Suifs. — Paris, SS : province, 88.<br />
Avoines. — Courant, 20 15 ; province, 20 40 : mars-<br />
avril, 20 50 ; 4 do mars, 20 00 ; 4 de mal, 20 30 ; ten-<br />
dance soutenue.<br />
Colza. — Disponible en cuves a nu, 78<br />
T7 50 ; arochain, 72 50 ; mars-avril, 70 ;<br />
64 25 ; tendance ferme.<br />
Lin. — Disponible en cuves a nu, 49 23<br />
«9 ; prochain, 49 25 ; 4 do mai, 4D 25<br />
lourde. . , ,<br />
Alcools. — Disponiblte, 40 ; courant, 40 : prochain,<br />
40 50 ; mars-avril, 40 75 ; 4 de mai, 41 75 ; 4 dern<strong>ie</strong>rs,<br />
88 25 • 3 d'octobre, 37 25 ; tendance ferme ; stocl:,<br />
20 473'; circulation, 2.000.<br />
Sucres. — Dlsoonlblle, 55 50 ;<br />
chain, 20 125 : 4 de mars. <strong>26</strong><br />
tendance lourde ; roux cuites,<br />
fi2 S75 ; raffinés, r>6.<br />
MARCHE DE BORDEAUX<br />
Du 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />
Bîjs, _ on cote : blés Orléanais, 93 75 ; Deux-SÈ-<br />
vres (Vendée), 22 78 ; blé Amérique, 23 50.<br />
Farines du haut n-ays, 32 50 a. 32 75 ; de la région,<br />
82 à 32 25, suivant marques déduction usage du<br />
centre, 29 50 a 30. ,. „<br />
Sons et repasses. — On cote : sons £ros, .15 7j ;<br />
ftîo ordinaires, de U 25 a. 14 50 ; dito Plata, 13 75.<br />
On<br />
; courant,<br />
& de mai,<br />
; courant,<br />
tendance<br />
courant, 25 50 ; pro-<br />
50 ; 4 de mal, 27 ;<br />
22 875 ; autres jets,<br />
1 ;<br />
(«nasses fines, 17 50 ; dito ordinaires, de<br />
14 50 ftllto Plata. do 13 50 à-13 75.<br />
' - maïs Plata jaune,<br />
nquantini à livrer<br />
ferme. Grises hiver Poitou.<br />
75 ; rousses, 1S 50 ; Amérique<br />
On cote : en disponible<br />
blanc, 16 sur févr<strong>ie</strong>r ; Ci<br />
20<br />
— P<br />
- Al<br />
On<br />
>n le<br />
lux.<br />
yg 18 à 18 75 les 100 MloS.<br />
«r<strong>ie</strong>, 10.<br />
ote • il les 100 Kilos on 65 francs les<br />
Kilos • luzerne, 11 les 100 Kilos ou<br />
H hottes do 6 Kilos -, •paille-froment.<br />
O<strong>ie</strong>s 100 lîltes : patUe-setgle, on coto :<br />
os". Ces prix s'entendent franco bor-<br />
UAUTE-GAKON'NE<br />
Toulouse, 3 févr<strong>ie</strong>r,<br />
a'adettes et blés fins supér<strong>ie</strong>urs', les<br />
3*n5 b'adettes et blés bonno qualité,<br />
3 et blés ordinaires, 18 50 ; blés mita-<br />
olçle les 75 Kilos, de 13 à 13 5 0; orge,<br />
10 à' 10 25 ; avoine, do 10 25 à. 10 50 ;<br />
aïs blanc les 73-Kilos, de 13 50 a 14 -.<br />
do "3 à 30 : lèves, les 65 kilos, 12 ;<br />
les so'lulos, 25.<br />
sues — Premières. les 122 Kilos, 41 ;<br />
farine déclassée, dite R. G., les 100<br />
a îs ! sons gros, les 100 Kilos, de 12 50<br />
., 13 50 les 100 Kilos.<br />
&rain«S fourag&res. — Luzerne (sainfoin du pays),<br />
do 90 a 1C0 ; espo.rcetle, l'i<strong>ie</strong>ct., do 0 50..<br />
Foin, 0 50 ; sainfoin. Ire coups (nouveau), 5 50 ;<br />
2e et 3» coupes, 0 20 ; paille blé, 3, le tout les 50<br />
Kilos.<br />
TARN -ET-GAItONNE<br />
Lauzerte.<br />
Poire du 4 févr<strong>ie</strong>r. — Malgré los fortes gelées de<br />
ces dern<strong>ie</strong>rs jours, notre foire a été très belle. Nom-<br />
breuses affaires traitées aux divers marchés, aux<br />
cours suivants :<br />
Marché ii la volaille. — Grande animation, ventes<br />
très actives ; on s'aperçoit que lc mardi gras est<br />
dans quelques jours. Poules et poulets, de 90 centi-<br />
mes à 1 franc le demi-Kilo ; pintades, do 5 francs X<br />
fr. 50 ; pigeons, do 1 à 1 fr. 50, le tout la paire :<br />
dindons, de 60 a 70 cent, le demi-Kilo ; teufs, 1 40 la<br />
douzaine.<br />
Ha.llo aux grains. — Blé do !8 à 18 fr. 50 ; maïs,<br />
de 15 a 15 fr.50 ; noix, do 4 à 4 fr. 50 lo double dé-<br />
calitre ; fèves, do 1S à 20 fr. l'hectolitre.<br />
Marché aux bestiaux. — Foirai 1 des m<strong>ie</strong>ux gar-<br />
nis ; nombreuses transactions opérées. Cours tendant<br />
à la hausse.<br />
Marché aux porcs gras. — Vendus do 35 à 60 fr.<br />
les 50 Kilos, poids vif.<br />
Nègrcpnïiss?.<br />
Halle aux grains. — Tîlé, 18 fr. 50 ; avoine, 12 fr.;<br />
maïs 13 fr. 5b ; fèves, 10 francs ; haricots, 32 fr. 50;<br />
seigle, 13 francs ; orge. 13 tr. 50 ; méteil. 16 fr. 50 ;<br />
le tout l'hectolitre ; sons, 7 francs ; repasses, 9 fr. 75,<br />
lo tout lo quintal ; pommes de terre, 5 francs les<br />
50 Kilos.<br />
Place à. la volaille. — Poulets, I fr. 50 ; pontes<br />
v<strong>ie</strong>illes, 5 francs dindons, 13 francs ; dindes, 10 fr.;<br />
chapons, 7 fr. 50 ; pintades, 5 fr. 50 ; canards, 4 50,<br />
lo tout la paire ; lapins domestiques, 1 tr. 30 la pièce;<br />
œufs, 1 l'r. 40 la douzaine.<br />
Cau^sade.<br />
Foire du 4 févr<strong>ie</strong>r. — Peu de monde a notre foire;<br />
néanmoins, marchés aux bestiaux b<strong>ie</strong>n garnis et<br />
transactions nombreuses. Voici les principaux cours<br />
pratiques :<br />
Bœufs, île 33 .\ 38 francs ; vaches, de 28 à 35 fr.;<br />
porcs gras, de 50 à 62 francs, le tout les 50 Kilos,<br />
polrts vif ; veaux, de 1 à 1 fr. 10 ; moutons, de 75<br />
à 85 centimes ; agneaux, 90 centimes, le tout le Kilo;<br />
porcelets, de 23 à 50 francs la pièce.<br />
Poules, de 75 à 80 centimes ; poulels. de 90 centi-<br />
mes i 1 franc ; dindons, do 00 à 05 centimes, le tout<br />
lo demi-Kilo : lapins domestiques, de i 50 à 2 50<br />
la pièce ; œufs, le 1 30 n. 1 fr. 35 la douzaine.<br />
Blé, 18 fr. 50 ; seigle, 15 francs ; avoine, 11 fr. 50 ;<br />
orge, 12 francs maïs, 14 francs ; fèves, 10 fr. 50, le<br />
tout l'hectolitre.<br />
, GERS<br />
llceuffl. de .15 à 30 firancs ; Taches, de 30 à 32 fr.;<br />
porcs, de 50 à 55 îrancs, le tout les 50 kilos, poids<br />
vif. Veaux, de 90 à 95 centimes ; moutons,, 1 franc ;<br />
agneaux, 1 franc, lo tout le kilo, poids vif.<br />
Fleurancé.,<br />
; maïs, 15 fr.;<br />
50 francs ; tô-<br />
fr. 50, le tout<br />
Blé, de 1S 50 a 18 S." les 80 Kilo<br />
avoine, do 10 à 11 francs ; haricot:<br />
ves, 15 tr. 50 ; pommes de terre,<br />
l'hectolitre.<br />
Foin, 4 francs ; paille, 2 fr, 50, lo tout les 50 Ki-<br />
los. Vin, do 23 à 30 francs les 225 litres.<br />
Œufs, de 1 10 à 1 fr. 15 la douzaine.<br />
O<strong>ie</strong>s grasses, 2 fr. 30 lo Kilo ; poules, de 5 à G fr.;<br />
poulets, do 4 a 5francs ; canards, G francs ; pinta-<br />
des, de 5 50 à G fr. 50, le tout la paire.<br />
CAREME DE 1907. — CONFERENCES DE NOTRE-<br />
DAME DE PARIS<br />
fcnsemblo des su<strong>ie</strong>ts traités celte année par M.<br />
Palmé Janv<strong>ie</strong>r ; Le Vice et le Fiché, leurs Ç"«*y<br />
r De l'antagonisme du péché et de la loi<br />
le ; 2* Les puissances extér<strong>ie</strong>ures du pécliô : ne im-<br />
possibilité pour D<strong>ie</strong>u de participer a la malice oa<br />
péché ; 3* le-s puissances extér<strong>ie</strong>ures du pc/ 1 , 1 ^ : „<br />
démon ; 4* les puissances extér<strong>ie</strong>ures du péciy, : "o<br />
péché originel ; 5' l«s puissances extér<strong>ie</strong>ures 0,1 P*'<br />
chô : influence du péché originel sur les pèches pci-<br />
sonuc-ls -. 0" les puissances intér<strong>ie</strong>ures du péOJô.<br />
Jtctraile pascale. — i" La faiblesse de l'esprit ;<br />
2' la malice do la volonté ; 3* l'inlirmtté dsJa chair;<br />
4* les péchés capitaux ; 5" le l'Ole dos naissances du<br />
péché dans la passion de Jésus-Christ ; 6" la victoire<br />
de l'Eucharist<strong>ie</strong> sur les puissances du péché.<br />
Retraite Pascale. — V La faiblesse de l'esprit ;<br />
2' LA malice do la volonté : 3* L'infirmité de la<br />
chair ; 4' Les péchés capitaux ; 5" IA: roic dss puis-<br />
sances du péciiô dans la passion do Jésus-Chritt ;<br />
6* La victoire da l'eucharist<strong>ie</strong> sur les puissances du<br />
péché.<br />
Ce3 conférences seront publiées chaque semaine en<br />
tcjit fascicules, dont six, correspondant aux six di-<br />
manches ùa Caivmo, et un fascicule, pour la Jte-<br />
(raife Pascale.<br />
On s'abonne h la librair<strong>ie</strong> Edouard Privât, <strong>rue</strong> des<br />
Arts, 14, à Toulouse, au prix de 2 francs.<br />
A TRAVERS LES REVUES<br />
La Chronique du Sud-Est publ<strong>ie</strong> dans son pre-<br />
m<strong>ie</strong>r <strong>numéro</strong> do cette année, sous lo titre Les Béati-<br />
tudes, un commentaire social du sermon sur la Mon-<br />
tagne qui servira d'épilogue a la troisième sér<strong>ie</strong> des<br />
études publiées par M. Georges Goyau : Auteur du<br />
catholicisme social. Ceux qui savent l'intérêt et le<br />
charme des pages consacrées par réminent écrivain<br />
aux différents .aspects du catholicisme seront heu-<br />
reux d'avoir cette primeur.<br />
Il faut signaler d'uni façon toute particulière un<br />
rapport : La Réorganisation de VEnseignement chré-<br />
t<strong>ie</strong>n, lu par M. Crétinon à l'assemblée de l'Associa-<br />
tion générale de l'Enseignement primaire libre, pré-<br />
sidée par S. E. le cardinal Coullté. Ce rapport fait<br />
connaîtra l'état actuel des œuvres entreprises par<br />
l'Association : inspections, examens, écoles norma-<br />
les. ,<br />
Romain continue Dans la plaine lombarde ses<br />
communications si instructives sur l'action des ca-<br />
tholiques sociaux en Ital<strong>ie</strong> par l'histoire des Insti-<br />
tutions soeialcls de Treviglio, confirmant par un<br />
nouvel argument cette conviction profonde que lo<br />
labeur social est un ferment de liberté.<br />
Complétant ce <strong>numéro</strong>, Lc Témoignage, de nftmy.<br />
Le Fait social, de J. Tourret, avec les chapitres con-<br />
sacrés A l'action régionale de la Fédération du Sud-<br />
Est montrent la valeur do. la revue, l'opportunité do<br />
ses tendances et do son action.<br />
Pour recevoir ce <strong>numéro</strong>, envoyer 0 fr 35 (tim-<br />
bres) à M. l'administrateur, 10, quai Tllsitt, Lyon.<br />
Abonnement, 4 francs par an.<br />
PARI 3<br />
Du 8 févr<strong>ie</strong>r (dopêohe télégraphique)<br />
1 8£*<br />
'fc,<br />
AU COMPTANT<br />
FONDS D'ETAT<br />
3 0/<br />
3 % amortissable<br />
Dctto tunis<strong>ie</strong>nne<br />
Russe 4 % 1S07 et 1809<br />
_ 4 % 1SS0<br />
4 or 18S9<br />
4 % or 1S90<br />
— 4 % or 1S93<br />
_ 4 % or 1S94 ••<br />
Consolida I "„ 1" et 2' sér<strong>ie</strong>s<br />
_ 4 % 190!<br />
— 3 % or 1S91<br />
— 3 % or 1893<br />
— 3 i îi cr, lS3i<br />
îlusso 19C6<br />
Letres de f.ago 3 i<br />
B0113 messe» 1901<br />
Ital<strong>ie</strong>n 5 % IT-Vf<br />
Espagne extér<strong>ie</strong>ure (cours 30 p.)..<br />
Autriche or 4 %<br />
Hongrois 4 %<br />
Egypte unifiée<br />
Argentine (Hêpum.) 5 % 18S6<br />
Portuaal 3 %<br />
ACTIONS<br />
Banque do France<br />
Crédit Fonc<strong>ie</strong>r<br />
Crédit Lyonnais<br />
Banque da Paris<br />
Comptoir d'Escompte—<br />
Société générale ,<br />
Banque franco-espagnole<br />
Banque Ottomane<br />
Midi<br />
Orléans<br />
Paris-I.yon-Méditei'ranéo<br />
Nord<br />
Ouest ,<br />
Esl<br />
Est-Algér<strong>ie</strong>n<br />
Ouest-Algér<strong>ie</strong>n<br />
lîône-Guolma<br />
Autrich<strong>ie</strong>ns ><br />
Lombards<br />
Nord Espagne<br />
Saragossa<br />
Chemins do fer Portugais<br />
Charbonnage do Laviana<br />
(•an- aux<br />
Thomsotr-Boudton<br />
Compagn<strong>ie</strong> Paris<strong>ie</strong>nne du Gaz...<br />
Messager<strong>ie</strong>s maritimes<br />
Compagn<strong>ie</strong> transatlantique<br />
Lots Congo<br />
CO'OlîS | coulis<br />
DU loi il<br />
85 90 95 50<br />
07 Hfi 89<br />
4Gi ..<br />
- - - «<br />
7!) 95 j9 30<br />
77 B0 77 80<br />
77 Si 77 50<br />
77 .. 76 10<br />
77 40 77 29<br />
70 30 79 . .<br />
73 23 77 60<br />
64 \:> 63 75<br />
C3 23 62 10<br />
60 70 ta 50<br />
i)0 Ï)Q 110 40<br />
(i'ï 4 5 67 15<br />
49 S<br />
05<br />
10 1 65<br />
H-l 65<br />
90 50 99 60<br />
06 25 96 05<br />
10* 104 30<br />
01" . . 516<br />
69 90 69 75<br />
<br />
Par ÎO f açons, franco sa."»<br />
remède souverain a produit ici meilleurs<br />
.-huilais ; je suis complètement guéri.<br />
Veuillez m'en adresser quatre aacons en cas de<br />
Keeavez mes salutations, Georges LAMENTINS,<br />
a Delor-de-Fleurance ((jersl.<br />
I Déj 61 général : Pharmac<strong>ie</strong> BAfîR'Jâ<br />
Laboratoire spécial pour l'analyse des urinct<br />
g, rao Eigitepeïs st 50, ta» 4a M§ti, Toila-u*<br />
On fait savoir à toute per-<br />
sonne qu'il appart<strong>ie</strong>ndra :<br />
Qu'èm exécution d'un juge-<br />
m<strong>ie</strong>nt rendu par le tribunal ci-<br />
vil de Montauban, le vingt dé-<br />
cembre iniii neuf cent sept, en-<br />
registré ;<br />
11 sera procédé :<br />
A la requête de Mons<strong>ie</strong>ur<br />
Jeaai-P<strong>ie</strong>rre Saunel, propriétai-<br />
re cultivateur,