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ie numéro 5centime ie numero 5centimes bureaux a paris : 26, rue fey

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IE NUMÉRO 5 CENTIME<br />

Organe quotid<strong>ie</strong>n d<strong>ie</strong> Défense Soci;ilc et Relig<strong>ie</strong>use<br />

REDACTION ET ADMINISTRATION : Toulouse, Rue Roquelaine, 35 IE NUMERO 5 CENTIMES<br />

TVois raoij Six mol»<br />

lAlTE-GARONNEvET DÉPARTEMENTS LIMITROPHES . .... ï . 6 h. » *~ 3 - »<br />

„_, ... annonces et B^c3»Mj«»'tont reçuos oana<br />

tci rtr^œt, rua Jioquelame, <strong>26</strong>» j*. Toulouse, et ohHz ioûa coi Ocrrespofttoa»»<br />

FIL TELEGRAPHIQUE SPÉCIAL Sam:di 9 Févr<strong>ie</strong>r 1907. — 17' Année — N» 5,239 BUREAUX A PARIS : <strong>26</strong>, RUE FEY<br />

LES FAITS DU JOUR<br />

La Chambre a continué la discussion des<br />

Interpellations sur les manœuvres de bourse ;<br />

M. Jaurès, au cours de son discours, a atta-<br />

qué vivement M. Rouv<strong>ie</strong>r ; l'ordre du jour pur<br />

et simple a été adapté à mains levées.<br />

-Q-<br />

f/i. Clemenceau, grippé, garde la chambre.<br />

-C-<br />

Le Sénat a adopté les trois articles réservés<br />

je la proposition de loi relative aux forma-<br />

iîiès U u manage.<br />

Le projet Caiilaux sur l'impôt sur le revenu<br />

-rodait une mauvaise impression à la Eour-<br />

LffOù le 3 % a ba<strong>ie</strong>sé de 40 centimes.<br />

—©—<br />

Le ministère r» adapté les grandes lignes<br />

dsi projet sur les syndicats de fonctionnaires;<br />

les instituteurs de la Seine continuent à pro-<br />

tester contre l'inttB-dictSon qui leur est faits<br />

tf'adh&rer à la confédération générale du tra-<br />

vail. _<br />

-©—<br />

L'empereur Guillaume ira offic<strong>ie</strong>llement à<br />

Madrid en avril prochain.<br />

-©-'<br />

Les relations diplomatiques sont interrom-<br />

pues entre le Nicarragua et le Honduras.<br />

-Si-<br />

Cn annense la mort de lord Coschen, anc<strong>ie</strong>n<br />

prem<strong>ie</strong>r lerd de l'Amirauté.<br />

Le caïd Ec Tellal, de la tribu des Bertï-<br />

Msaour, a fait sa soumission au maghzen; Rai-<br />

sotïii s'est réfugié chez les Betii-Airos.<br />

Le petit Caiilaux, qui v<strong>ie</strong>nt de déposer<br />

sur le bureau de la Chambre son projet<br />

d'impôt progressif sur le revenu, et le<br />

contribuable français, contre lequel va<br />

fonctionner l'instrument de confisca-<br />

tion'forgé par ledit petit Caiilaux, ne sa-<br />

vent peut-être ni l'un ni l'autre quelle<br />

cause première a rentra possible et peut-<br />

être prochaine la spoliation de quicon-<br />

que jouit d'un capital productif d'intérêt<br />

ou de fruits.<br />

Sans doute, le principe républicain<br />

cont<strong>ie</strong>nt intrinsèquement, comme nous<br />

l'avons déjà dit, la négation de la pro-<br />

priété individuelle. Mais ce principe<br />

n'engendre pas directement ses effets.<br />

Pour que l'idée de l'égalisation des for-<br />

tunes puisse évoluer de manière à se tra-<br />

duire en loi fiscale, il faut qu'on ait préar<br />

îahlement révolutionné les mœurs et dé-<br />

truit le foyer domestique.<br />

Car la fortune, avec l'héritage comme<br />

agent de transmission, de conservation<br />

et d'accroissement, suppose l'existence<br />

de la famille. Le père travaille pour as-<br />

surer l'aisance de ses enfants. Si le l<strong>ie</strong>n<br />

familial reste puissant, si l'autorité pa-<br />

ternelle demeure intacte, si le foyer né<br />

perd r<strong>ie</strong>n de sa solidité, jamais un gou-<br />

vernement n'aura le pouvoir de toucher<br />

à l'héritage ni à la propriété.<br />

C'est pourqrioi la République a com-<br />

mencé par instituer le divorce à peu près<br />

en même temps que l'école obligatoire et<br />

laïque. Car ce qui fait la force du l<strong>ie</strong>n<br />

conjugal, ce pourquoi la religion le<br />

veut indissoluble, c'est, indépendam-<br />

ment de la dignité de l'homme et de la<br />

femme, c'est, tout d'abord, disons-nous,<br />

l'intérêt des enfants, comme ce sera, plus<br />

tard l'intérêt des parents.<br />

Or, si l'enfant ne reçoit plus de sa fa-<br />

mille, soit directement, soit par déléga-<br />

tion, la tradition et l'éducation ; si, en-<br />

tre lui et ses parents, un étranger s'in-<br />

terpose, nous voulons dire l'instituteur ;<br />

si cet étranger lui-même n'est que le<br />

pfPête-ncm de l'Etat, devenu maître du<br />

coeur, de l'âme et de la, mentalité de l'é-<br />

col<strong>ie</strong>r, il n'y a plus de famille ; l'enfant<br />

6»t la chose de la République, il n'appar-<br />

<strong>ie</strong>nt plus aux s<strong>ie</strong>ns.<br />

Et si, d'autre part, l'enfant n'a plus le<br />

devoir d'assistance envers ses parents.s'il<br />

est déchargé par la collectivité du soin de<br />

js soutenir et d'entourer leur v<strong>ie</strong>illesse<br />

°« sa. sollicitude protectrice, si lee pen-<br />

sons de retraites extirpées de la bourse<br />

au contribuable v<strong>ie</strong>nnent suppléer aux<br />

. Obligations filiales, là encore il n'y<br />

a Pl«e de famille ; il n'y a que des indivi-<br />

dus places dans la dépendance de l'Etat<br />

Dès lors, il est b<strong>ie</strong>n indifférent que<br />

'enfant soit naturel ou légitime ; il est<br />

b<strong>ie</strong>n indifférent que le mariage soit ou<br />

. ne soit pas inscrit à l'état-civil sur un<br />

I feuillet toujours susceptible d'être raturé<br />

ou déchiré ; les rapports sont libres entre<br />

les sexeï et la séparation l'est encore<br />

Iv- H y a des gens qui se prennent et se<br />

quittent. Il y a des petits êtres qui pas-<br />

£iU indéfiniment d'un couple à'un au-<br />

£e couple, qui auront vécu dans autant<br />

«intér<strong>ie</strong>urs qu'ils compteront d'années<br />

«Bs leur existence ; ils seront eux-mê-<br />

?es la chose publique, la chose de l'Etat<br />

Wi , ', ama gravé son empreinte au<br />

C , leur consc<strong>ie</strong>nce. Et, je vous le<br />

ter"^5 quelle place Pourrait b<strong>ie</strong>n res-<br />

bial* o {i erita S e dans c«tte conception so-<br />

Dofh-' ans quel ordre ' s * 1(>n quelles hy-<br />

Sion , es pourrait se faire une transmis-<br />

on Vi^ ? <strong>ie</strong>ns ? Et P olirrds<br />

qui<br />

pèche lawirveiront tiatoemë des lacis et les 1<br />

des rtiviéres des hateaux de toutes sortee<br />

leur permettront de. s'adonner à leur sport fa<br />

yoai. Le New-liruinswick est connu, de temps<br />

imanémorM, comme le paradis du chasseur.<br />

Le' gib<strong>ie</strong>r de pLume et. de poil, les cerfs, !es<br />

«aug'iars et les OUTS y abondent.<br />

—©—Mort/du général Tom Pouce.<br />

Un homme d'une oéHétoroto universelle v<strong>ie</strong>nt<br />

de mourir à l'Age -d<strong>ie</strong> soixante-quatarzo ans.<br />

Il était toart petit quant à la taille, mais très<br />

grand quant à 9a Tanomaniée ! 11 s'agit dm la-<br />

meux général Tom Pouce, qui •avait, pendant<br />

des années, fait la jo<strong>ie</strong> et les délices de nos<br />

pa<strong>ie</strong>rais, quand ils ava<strong>ie</strong>nt l'âge d<strong>ie</strong> nos en-<br />

Nbts.<br />

Tom Pouce, l'emj-.ereur des nains, s'cippeJait<br />

de SCMI vrai nom Richard Gawrsûv, et avait<br />

l'ait plus<strong>ie</strong>uirs fois le tour du monde, sous la<br />

conduite de banrums qui l'exhiba<strong>ie</strong>nt aux re-<br />

garnis oun<strong>ie</strong>ux du public. De nombreuses tê-<br />

tes couronnées l'ava<strong>ie</strong>nt appelé « mon ami »,<br />

titre dont SB. se vantait non sans vanité. Marié<br />

à une toute petite naine, il vécut heureux et<br />

Un Syndicat de Volés<br />

Mon aïeule maternelle léguait par testa-<br />

ment notarié, le 6 décembre 1856, à la fabri-<br />

que de Notre-Dame-de-Ravanel, un certain<br />

nombre de pièces de terre à charge par la-<br />

dite fabrique de faire dire des messes à per-<br />

pétuité pour le repos de son âme et de cel-<br />

le des membres de sa famille décédés.<br />

Après la mort de mon aïeule, survenue quel-<br />

ques années plus tard, l'acte de délivrance<br />

de ce legs fut régularisé ep mai 1870, par<br />

En vertu de l'article 9 de la loi du 9 dé-<br />

cembre 1905, relative à la séparation des<br />

Eglises et de l'Etat, les b<strong>ie</strong>ns légués aux<br />

fabriques, avec des charges, ayant un ca-<br />

ractère cultuel, deva<strong>ie</strong>nt être, à défaut<br />

d'associations cultuelles, attribués à dos<br />

établissements communaux d'assistance ou<br />

faire retour aux hérit<strong>ie</strong>rs directs en cas de<br />

revendications de leur part. Comme je me<br />

trouvais dans les conditions prévues par<br />

l'article 9, puisque j'étais hérit<strong>ie</strong>r unique<br />

et direct, j'écrivis au curé de Ravenel en le<br />

priant de m'indiquer le nom du fonction-<br />

naire chargé du séquestre des b<strong>ie</strong>ns de la<br />

fabrique. Quand j'eus la réponse, je fis ma<br />

réclamation à ce fonctionnaire et voici la<br />

réponse que j'en reçus :<br />

ENREGISTREMENT<br />

BUREAU DE SA1NT-JUST-EK-CHACSSÉE (Oise)<br />

DOMAINES El ÏIMDHES<br />

—0—<br />

Saint-Just, 28 décembre 1906.<br />

Mons<strong>ie</strong>ur,<br />

En réponse à votre lettre thi 27 décembre<br />

j'ai l'honneur S6ion d * r6li S mn nationale a sa réper-<br />

dana notre vi9 œrsannelle à<br />

—Q— L'orme de la paix.<br />

A Saint-Saturnin-d'Apt, 'dans Ue Vaiuoluse,<br />

un des orages de ces jours dern<strong>ie</strong>rs a abattu<br />

un v<strong>ie</strong>il orme, quatre fois séculaire, qui se<br />

dressait sur la place et dont les grosses bran,<br />

ches p'appuyai<strong>ie</strong>nt à lia! fois sur le porche de<br />

l'église pt sur 'la façade de la mair<strong>ie</strong>.<br />

Los habitants ayant entendu pendant la<br />

nuit le traces de sa chute, se paveipItèrent<br />

dès l'aube sur la place et virent le v<strong>ie</strong>ux géant<br />

renversé, couvrant de ©es branches un énor-<br />

me espace.<br />

•Cet arbre avait été planté à l'avènement<br />

d'Heurt IV, et, coïncidence cur<strong>ie</strong>use, en. conr-<br />

mémcwa*i,offl de l'-beuseuise fin des gnera'as re-<br />

li.g<strong>ie</strong>ju.sfts..<br />

10 ii. disparu*. Les guern*» Ket&àeu&es arecom- I<br />

mencent.<br />

agréer, mons<strong>ie</strong>ur, etc.<br />

Le receveur, LTJBIN.<br />

Cette lettre faisait prévoir que <strong>ie</strong>s choses<br />

n'alla<strong>ie</strong>nt pas marcher aussi simplement<br />

que je l'espérais et qu'il faudrait sans dou-<br />

te dépenser beaucoup de pap<strong>ie</strong>r timbré<br />

avant d'arriver au but ; et pourtant, de l'a-<br />

vis de tous les jurisconsultes que j'ai con<br />

sultés, et j'en ai consulté beaucoup, voire<br />

même un conseiller d'Etat, mon droit est<br />

indéniable, à tel poini même que ce der-<br />

n<strong>ie</strong>r ajoutait : « Le gouvernement s'honore-<br />

rait grandement en exécutant loyalement la<br />

loi qu'il a faite lui-même, sans s'y laisser<br />

contraindre par les tribunaux. »<br />

Les choses en éta<strong>ie</strong>nt là quand survint la<br />

dernière loi promulguée le 3 janv<strong>ie</strong>r 1907 ;<br />

dons l'article 2 de cette loi, il n'est plus<br />

ftuautuia des hérit<strong>ie</strong>rs, même directs : les<br />

acte primitif. Le séquestre ou l'établisse'<br />

ment communal attributaire ne présente<br />

nullement les mêmes garant<strong>ie</strong>s que la fa-<br />

bricrae pour l'exécution d'une pareille con-<br />

dition.<br />

» La libéralité naguère acceptée réguliè-<br />

rement se trouve donc profondément modi-<br />

fiée, elle est viciée dans son essence et dans<br />

sa cause, elle doit donc disparaître. L'in-<br />

tention prédominante du donateur était<br />

d'assurer le servicedes messes dans des con-<br />

ditions conformes aux règles canoniques, il<br />

avait choisi dans ce but le bénéficiaire de<br />

sa libéralité ; le changement de celui-ci ne<br />

saurait être indifférent. Il a donc le droit<br />

d'agir en nullité de son acte, et dès lors en<br />

restitution du capital par lui fourni : rente<br />

ou immeuble. La loi ne contredit pas cette<br />

solution et. à s'en tenir au texte de l'article<br />

9. il faut reconnaître qu'une telle action doit<br />

réussir en justice, qu'elle soit dirigée après<br />

le décret d'attribution contre l'établisse-<br />

ment communal gratifié ou dans quelques<br />

jours, quand le séquestre sera nommé. »<br />

M 6 Taudière prétend même que cette thè-<br />

se est applicable non seulement aux héri-<br />

t<strong>ie</strong>rs directs, mais même aux collatéraux ;<br />

pourtant, il reconnaît que cette thèse, pour<br />

eux, est discutable au point de vue juridi-<br />

que, tandis qu'elle ne l'est pas pour les hé-<br />

rit<strong>ie</strong>rs directs, qui sont expressément nom-<br />

més dans la loi. Mais une porte qui reste<br />

ouverte à tous les hérit<strong>ie</strong>rs (directs ou col-<br />

latéraux), ce sont les actions en nullité ou<br />

en révocation pour inexécution des condi-<br />

tions ; les hérit<strong>ie</strong>rs, quels qu'ils so<strong>ie</strong>nt, au-<br />

ront toujours le droit d'assigner l'adminis-<br />

tration du domaine, en l'espèce, le receveur<br />

d'enregistrement chargé du séquestre et le<br />

directeur du domaine » en exécution des<br />

charges apposées à la libéralité ou à dé-<br />

faut en révocation de celle-ci pour inexécu-<br />

tion des conditions », et ces revendications,<br />

qui sont basées sur la loi commune, restent<br />

ouvertes pendant trente ans, par applica-<br />

tion des articles 564 et 1046 du Code civil ;<br />

quant à la durée de la prescription, relati-<br />

ve à la reprise des legs, en vertu de l'article<br />

9, elle est beaucoup plus courte ; elle n'est<br />

que de quelques mois et elle part du jour où<br />

la publication de l'attribution à un établis<br />

Boutent de b<strong>ie</strong>nfaisance a été faite dans le<br />

làtknal Offic<strong>ie</strong>l<br />

Au fond, Briand, malgré ses affirmations<br />

audac<strong>ie</strong>uses à la tribune, n'est qu'à moitié<br />

convaincu de son bon droit, et la meilleure<br />

prouve, c'est que dans un autre discours, il<br />

compare mélancoliquement les attributions<br />

en question à des nids de vipères, desquels<br />

vont sortir b<strong>ie</strong>n des sifflements. Eh b<strong>ie</strong>n,<br />

mes chers concitoyens, que ceux d'entre<br />

vous nui sont dans mon cas jettent les hauts<br />

cris et ne se laissentpas dépouiller sans pro-<br />

tester • soyons les vipères dont parle le mi<br />

rustre et pour rendre nos morsures plus re<br />

doutantes n'hésitons pas à nous grouper,<br />

unissons nos efforts. Nos intréêts sont les<br />

mêmes • formons un syndicat, le « syndicat<br />

des volés ». Si ma proposition rencontre<br />

quelaues partisans, qu'ils se groupent<br />

Quant à moi, syndiqué ou non, je marche<br />

rai nour faire, avant tout, respecter les der<br />

niôros volontés de ma grand'mère et par<br />

l'intermédiaire d'un avoué, sans plus tar<br />

der <strong>ie</strong> vais faire signif<strong>ie</strong>r par huiss<strong>ie</strong>r ma<br />

revendication au receveur d'enregistré,<br />

ment et au directeur du domaine,.en me ba :<br />

son* 1° sur l'article 9 de la loi du 9 dé-<br />

cembre 1905, et en second heu, sur la non<br />

exécution des clauses testamentaire^^<br />

Docteur P. DEVILLEtib.,<br />

Les contrats de M. Briand. — Un nouveau<br />

traquenard. — La réception du cardi'nal<br />

Math<strong>ie</strong>u à VAcadém<strong>ie</strong> française.<br />

Paris, 7 févr<strong>ie</strong>r.<br />

Il semble b<strong>ie</strong>n difficile que le Saint-Siège<br />

admette le projet de contrat élaboré par M.<br />

Briand. Si les trente-six mille concordats<br />

Briand prévala<strong>ie</strong>nt dans nos trente-six<br />

mille paroisses, la France serait livrée à<br />

l'anarch<strong>ie</strong> et au chaos. A chaque décès, à<br />

chaque déplacement, à chaque révocation<br />

du desservant ou du curé, les fidèles et l'é-<br />

vêque devra<strong>ie</strong>nt négoc<strong>ie</strong>r avec le maire et<br />

le conseil municipal le choix du successeur.<br />

Le maire dev<strong>ie</strong>ndrait le Pape de chaque<br />

groupe de croyants.<br />

On calcule qu'en moyenne les mutations<br />

de titulaires ecclésiastiques rev<strong>ie</strong>nnent tous<br />

les cinq ans. Tous les cinq ans donc, une<br />

lutte s'engagerait dans chaque paroisse en-<br />

tre les fidèles et la majorité du conseil mu-<br />

nicipal. Les destinées de l'Eglise de France<br />

sera<strong>ie</strong>nt ainsi périodiquement remises en<br />

question sur toute la surface du territoire.<br />

Serait-il sage d'adhérer à un modus Vivendi<br />

qui susciterait ces mill<strong>ie</strong>rs de batailles ?<br />

En vain, tàche-t-on de nous rassurer sur la<br />

loyauté des maires. La République a cyni-<br />

quement violé le contrat bi-latéral que le<br />

prem<strong>ie</strong>r consul avait revêtu de sa signatu-<br />

re. Les trente-six mille concordats de de-<br />

main seront-ils m<strong>ie</strong>ux respectés par nos ty-<br />

ranneaux de villages ?<br />

L'unité de l'action épiscopale avait gran-<br />

di l'Eglise de France. S'il faut que demain<br />

nos malheureux évêques so<strong>ie</strong>nt obligés de<br />

statuer sur trente-six mille baux de loca-<br />

tion, il est à craindre que l'incohérence suc-<br />

cède à la disciplina d'aujourd'hui. Gâchis !<br />

Anarch<strong>ie</strong> ! Désarroi ! Voilà quel sera notre<br />

lot demain.<br />

Les journaux du Jura nous apprendront<br />

un jour que quatre églises du diocèse de<br />

Saint-Claude sont fermées ; la semaine sui-<br />

vante, la franc-maçonner<strong>ie</strong> nous infligera<br />

la même épreuve dans le diocèse de Rayon-<br />

ne ; puis v<strong>ie</strong>ndra le tour du diocèse de Coû-<br />

tâmes ou du diocèse de Limoges. Vingt ans<br />

suffiront pour congéd<strong>ie</strong>r nos curés et vider<br />

nos temples, comme en vingt ans on a con-<br />

gédié nos instituteurs et vidé nos écoles. Ce<br />

sera la même guerre de petits paquets.<br />

Les trente-six mille concordats Briand<br />

aboutiront, en moins d'un quart de siècle,<br />

à trente-six mille destructions. Du projet<br />

épiscopal, M. Briand ne laisse subsister<br />

qu'une illusoire reconnaissance de la hié-<br />

rarch<strong>ie</strong> catholique. Ce n'est pas ce qu'a de-<br />

mandé répiscopat,<br />

M. Jaurès a, paraît-il, coopéré au projet<br />

d'impôt sur le revenu que M. Caiilaux v<strong>ie</strong>nt<br />

de déposer sur le bureau de la Chambre.<br />

Après avoir opprimé les consc<strong>ie</strong>nces, la Ré-<br />

publique radicale juge que l'heure est venue<br />

d'attaquer les intérêts. M. Jaurès écrivait<br />

naguère que r<strong>ie</strong>n n'était plus urgent que de<br />

frapper la fortune acquise. Les braves ren-<br />

t<strong>ie</strong>rs qui se croya<strong>ie</strong>nt à l'abri des sévices<br />

exercés contre les curés vont donc, à leur<br />

tour, connaître les b<strong>ie</strong>nfaits de la Républi-<br />

| c'est vers l'intér<strong>ie</strong>ur qu'il faut diriger voi<br />

J colères et vos armes. Laissez le Rhin cou-<br />

ler tranquille, laissez pleurer Metz et Stras-<br />

bourg ! — Taisez-vous, Villeroy ! vous in-<br />

sultez à nos regrets et à nos espérances :<br />

vous outragez les morts qui dorment dan*<br />

les tombes de Mars-la-Tour ; le pays de<<br />

Oberlé, le pays de Ney vous maudit et voui<br />

nous préparez un souverain malfaisant cpx<br />

perdra peut-être la France ! »<br />

Cette éloquente tirade a obtenu un grain;<br />

succès. Le comte d'Haussonville, dans sa ré<br />

rrge<br />

leu:<br />

ponse, a fait l'apolog<strong>ie</strong> de la E<br />

des Droits de l'Homme et des priru<br />

89. L'auteur du Concordat, Napol<br />

est également mis en vue. « Ce sern<br />

rément calomn<strong>ie</strong>r Napoléon, a dit 1'.<br />

que do soutenir qu'en restaurant la<br />

catholique en France il obéissait à 1<br />

sée purement politique. » Or, vous<br />

h<strong>ie</strong>r, par la citation qtw je vous ai<br />

de l'étude de M. Albert Vandal si<br />

Causes du Concordat », que le prerr<br />

sul voulut, avant tout, établir sa<br />

tion sur l'Eglise de France, en se i\<br />

de supprimer, plus tard, ce l'inten<br />

étranger », c'est-à-dire le Pape.<br />

Le public ne connaissait jusqu'ici,<br />

dînai Math<strong>ie</strong>u, que l'histor<strong>ie</strong>n : 1<br />

d'Haussonville nous révèle le prêt'<br />

vêque. A Pont-à-Mousson, à Angers<br />

louse, le futur prince de l'Eglise dé<br />

zèle apostolique qui édif<strong>ie</strong> tout le m<br />

montre à p<strong>ie</strong>d clans les villages, s<br />

personnellement à ceux dont il a la<br />

s'occupe de leurs intérêts, frappe<br />

cœur. »<br />

Dans la dernière part<strong>ie</strong> de son discours<br />

le comte d'Haussonville parle de la rupturt<br />

des relations entre l'Eglise et l'Etat. « Les<br />

inconvén<strong>ie</strong>nts de l'union, dit réminent aca-<br />

démic<strong>ie</strong>n, en ont. parfois, pour rEglise' ba-<br />

lancé les avantages. Grande serait la témé-<br />

rité d'essayer, à une heure encore incertai-<br />

ne, de percer l'obscurité de l'avenir. Que!<br />

que soit cet avenir, l'Eglise n'a point à s'er<br />

troubler. Au cours de sa longue v<strong>ie</strong>. elb<br />

s'est trouvée aux prises avec d'autres ad-<br />

versaires. Elle en a toujours triomphé, cai<br />

elle possède, de son côté, deux forces 'sïu<br />

lesquelles ils ne saura<strong>ie</strong>nt compter : 1«<br />

temps et les'promesses divines.<br />

» Je suis certain d'être d'accord avec Vo-<br />

tre Eminence en exprimant le vœu que<br />

te guerre c<strong>rue</strong>lle prenne fin le plus tôt<br />

sible et que la paix se rétablisse entre<br />

glise et l'Etat, paix nécessaire que fou<br />

bons citoyens doivent souhaiter. Mais<br />

indispensable que cette paix soit un<br />

ratifiée par un nouvel instrument, clip!<br />

tique ? » M. d'Haussonville ne le croit<br />

cet-<br />

pos-<br />

.l'E-<br />

5 les<br />

ist-il<br />

joui<br />

SB E CALQUE.<br />

que.<br />

Quelle sera la base du nouvel impôt ? Ce<br />

sera la délation. Des rpartiteurs, soigneu-<br />

sement choisis, exonéreront de la taxe les<br />

citoyens b<strong>ie</strong>n pensants et pressureront les<br />

autres. Aujourd'hui, les offic<strong>ie</strong>rs qui veu-<br />

lent avancer doivent s'interdire la lecture<br />

des feuilles de l'opposition et réserver leurs<br />

préférences à l'Awore, à l'Àcfion, à VHu-<br />

manité, au Radical, etc. Il en sera de même<br />

demain des contribuables. Celui qui lira<br />

V Eclair, le Soleil, Y Autorité, la Gazette de<br />

France, etc., sera frappé d'une triple taxe.<br />

Malheur aux Français qui fréquenteront<br />

l'église, iront à la meses ou salueront leur<br />

curé ! On inscrira ces suspects dans la caté-<br />

gor<strong>ie</strong> des taillables à merci.<br />

R<strong>ie</strong>n ne sera plus facile, en revanche, que<br />

d'échapper à l'impôt. Il suffira de s'abonner<br />

à la Lanterne. Sur le vu de la bande du<br />

journal, le percepteur vous dégrèvera.Point<br />

d'impôts non plus pour le bon citoyen qui<br />

gratif<strong>ie</strong>ra de ses subsides la cause électora-<br />

le du candidat collectiviste.<br />

M. Jaurès estime qu'avec ce nouveau sys-<br />

tème fiscal le socialisme finira par s'enra-<br />

ciner dans nos mœurs. Pour d'autres rai-<br />

sons que celles dont se réclame M. Jaurès,<br />

je souhaite, en ce qui me concerne, que<br />

l'imoôt sur <strong>ie</strong> revenu fonctionne le plus tôt<br />

possible. Nombre de nos rent<strong>ie</strong>rs se désinté-<br />

ressent du cambriolage des b<strong>ie</strong>ns ecclésias-<br />

tiques ; quand la richesse laïque sera frap-<br />

pée, les contribuables qui se moquent en<br />

ce moment de nos plaintes regretteront<br />

peut-être leur indifférence. L'adversité d'au-<br />

trui n'émeut et ne corrige, hélas ! per-<br />

sonne. L'homme n'est sensible qu'à ses pro-<br />

pres détresses.<br />

Grande affluence, cet après-midi, à l'A-<br />

cadém<strong>ie</strong> pour la réception du cardinal Ma-<br />

th<strong>ie</strong>u. Le cardinal Math<strong>ie</strong>u prononce un<br />

très beau discours. Le portrait que Son<br />

Eminence trace du cardinal Perraud fait<br />

revivre l'illustre prince de l'Eglise qui, pen-<br />

dant trente-trois ans, gouverna le diocèse<br />

d'Autun. Colbert disait de Bossuet : « Il vit<br />

comme il prêche ! » Mgr Perraud, déclare<br />

à son tour le cardinal Math<strong>ie</strong>u, « prêchait<br />

comme il vivait, et son style c'était lui-<br />

même, grave, p<strong>ie</strong>ux, tout pénétré de la Bi-<br />

ble qu'il lut en ent<strong>ie</strong>r soixante-dix fois et<br />

nourri des classiques anc<strong>ie</strong>ns et modernes<br />

qu'il savait à fond. Il a plus de dessin que<br />

de couleur et plus d'ordre que de mouve-<br />

ment dans les idées. En me laissant, aller à<br />

cette prose calme, digne et harmon<strong>ie</strong>use,<br />

je pensais à ces rivières d'Anjou qui coulent<br />

lentement entre des rives uniformément bel-<br />

les et qui font un peu regretter les cours<br />

d'eau bruyants et accidentés des Hautes-<br />

Vosges. »<br />

Mais je v<strong>ie</strong>ns au principal passage de ce<br />

discours : c'est celui où le cardinal Math<strong>ie</strong>u,<br />

comparant la démocrat<strong>ie</strong> au Dauphin d'au-<br />

trefois, nous la montre sevrée d'un Fénelon<br />

qui l'apprivoise : « Ecoutez, dit le cardinal,<br />

écoutez le moderne Villeroy qui flagorne le<br />

nouveau Dauphin vos prédécesseurs, on<br />

prêchait le grand et le petit Carême, on di-<br />

sait que tout n'est pas permis, .parce qu'il<br />

y a un maître suprême auquel les spuve-<br />

rainso divent des comptes.Nous avons détrô-<br />

né ce gêneur, lè c<strong>ie</strong>l est vide et r<strong>ie</strong>n ne trou-<br />

bleràPVotre Majesté dans l'exercice de sa<br />

force et la jouissance de ses plaisirs...<br />

»Monseigneur,ne regardez plus vers l'E8t;<br />

Par fil Spécial<br />

M. Clemenceau est malade<br />

Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />

Une note offic<strong>ie</strong>use nous apprend que Mi<br />

Clemenceau, président du conseil, atteint d'uni<br />

forte grippe, a dû, sur l'avis de ses médecins<br />

renoncer à se rendre ce matin au ministère<br />

de l'intér<strong>ie</strong>ur et qu'il gardera lia chambre peu<br />

dant plus<strong>ie</strong>urs jours.<br />

par 1?<br />

aceen<br />

par c(<br />

asidèw<br />

continu<br />

puisse<br />

dé<br />

SU!<br />

dëi<br />

l<strong>ie</strong>u<br />

upé<br />

'IMPOT SUR LE REVENU<br />

L'impression à la Bourse<br />

Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />

Extrait du buiMetin financ<strong>ie</strong>r du Tem-ns •<br />

« La mauvaise impression produit<br />

projet de d'emprunt sur le revenu si-<br />

tuée aujourd'hui et toute' la cote est f<br />

» Nos rentes, touchées directement<br />

projet, sont en baisse ; la Bourse c<br />

l'impôt que le rent<strong>ie</strong>r aura à payer<br />

un impôt spécial qui v<strong>ie</strong>nt, quoi q'u'o<br />

dire, frapper le coupon.<br />

» On n'a pas toutefois voulu se lais<br />

au découragement absolu parce que n<br />

core maintenant on veut douter jnsqt<br />

n<strong>ie</strong>r moment et qu'on se refuse â. c.r<br />

pareil projet puisse aboutir définitiv<br />

» D'un autre côté, la généralité des<br />

n'a pas eu le temps de discuter à<br />

conséquences du projet ni de preââr<br />

cisions quelle croira utiles.<br />

» Ceci explique pourquoi il a été f<br />

le marché du comptant de pall<strong>ie</strong>r les «<br />

ventes de portefeuille qui ont encore<br />

aujourd'hui et dont le montant a (<br />

r<strong>ie</strong>ur aux 52,000 francs de rente qu'achetaiètB<br />

les caisses publiques.<br />

» Le 3 % a début é à 95 50 et baissé à 95 32 e»<br />

95 37 contre 95 G7, dern<strong>ie</strong>r cours d'h<strong>ie</strong>r a*<br />

comptant il est à £5 50 en perte de 40 centi<br />

mes. »<br />

Le projet Caiilaux et la presse<br />

Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />

JOURNAUX ANTIBLOCAtWS<br />

De M. Juilels Roche, député, dans la Rêpw<br />

blique française ;<br />

« Peu importe d'abord tel ou tel rouage tel<br />

ou tel ressort, de la mécanique fiscale fabri-<br />

quée par M. Caiilaux; la question n'est pas d


Samedi 9 Févr<strong>ie</strong>r 190?<br />

JOURNAUX 1ft.OC.AHD3 |<br />

Le la Lai) le <strong>rue</strong> :<br />

« En ce oui concerne l'évaluation clés reve-<br />

ms. M. Caiilaux a généralement recule do-<br />

tant la déclaration uni est la tenue la plus<br />

•imp<strong>ie</strong> ; il ne l'exitfo que pour certaine» caté-<br />

gor<strong>ie</strong>s de revenus, s'en «apporta* pour les<br />

mires aux moyens d'investigation dont dis-,<br />

^ose déjà le fisc. , ,<br />

» Nous espérons que la Chambre sera plus<br />

ludac<strong>ie</strong>uee que le ministre ; celui-ci a voulu<br />

nénager des intérêts redoutables à l'heure<br />

nêrae où il allait proposer de les atteindre. »<br />

fin somme, c'est a la révolution que pousse<br />

n Lanterne. Cure l'organe biocard se rassure,<br />

il. Caiilaux il'y conduira Lentement mais sûre-<br />

Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />

La 'séance est ouverte à 2 heures, sous U<br />

«résidence de M. Bris-son.<br />

M G%>rgcs Ksrry dépose une proposition<br />

|a* loi tendant à supprimer de nos Codes les<br />

{échéances qui frappent les fafflMs eamples.<br />

L'ar 'ence est âèésttèe e; le iawrt a la com-<br />

njssion de réforme judicia.ire ordonné.<br />

LES fflAHCEUVRES DE BOURSE<br />

L'ordre du jour appelle Sa suite ° rte<<br />

corni<br />

et était originaire de Lavaur.<br />

P. Maric-Antotne . [tites<br />

Il ava<br />

Lun<br />

•lébré la messe : il voulait monter<br />

mardi, les forces lui manquèrent. •ntelll'<br />

Dans sa maiad<strong>ie</strong>, même quand son "J 1 /^,<br />

genre s'obnubilait, il parlait toujours ou » $<br />

D<strong>ie</strong>u, de missions, des âmes, de la Fr»»<br />

sauver ; i! -est parti en parlant du l 10 ona'<br />

Le R. P. Mar<strong>ie</strong>-Antoine est mort sons i ^<br />

bit de saint François qu'il a toujours<br />

et dans le couvent qu'il avait fondé il 7 *<br />

quante ane et qu'il n'a jamais voulu<br />

-Lanouvelle de la Un du saint reltfWgLjg â<br />

à peine connue à Toulouse, qu'une J cl1l aii<br />

gravi en pèlerinage la Côte-Pavée : eue ., nntn ,<br />

pr<strong>ie</strong>r auprès du corps oui repose dans<br />

ngure<br />

Courses de chevaux<br />

A PAU<br />

Pau, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />

Prix du Kiosque, course de ha<strong>ie</strong>s, à réclamer, 2,000<br />

francs, 2.S00 mètres environ. — 1. Bouton-d'Or, à M.<br />

3. lirethès (ÏSourdalo) ; 2. Amapa, à M. H. du l'oy<br />

(Denis).<br />

Non placés : Ro-lling-Rod, tombé ; Gazon.<br />

Mutuel : gagnant 17 50, placés Bouton-d'Or S,<br />

Amapa U.<br />

Prix des Fougères, steeplo-chase, à réclamer, 2.000<br />

francs, 3.SO0 mètres environ. — 1, Valhalla, à M. F.<br />

Folin (Denis) ; 2. Petrone-II, à M. Bellejambo (Monlt).<br />

Non placés : Albi-II, Metella, Cabecilla.<br />

Mutuel : gagnant 20 50, placés Valbadla 9 50; Pe-<br />

trone-IIt 7. . . ,<br />

Prix du Palais d'Hiver, grande course de ha<strong>ie</strong>s,<br />

handicap. S0 IX» francs, 3,000 mètres environ<br />

Roi-du-Monde, à M. Pllzer (A. Carter)<br />

M. Jacques Bernard (F. MonU)<br />

Nats"'de l'affaire Cas"<br />

renvové* acres cassation. „» yiw<br />

Après lecture de l'acte d'accusation c ^<br />

terrogatoire de l'accusé, les débats<br />

renvoyés à aujourd'hui. ______<br />

Spsctack5-CôPkc2ît5 de Totiloti^<br />

Du 9 févr<strong>ie</strong>r <<br />

VARIETES. — A S h. i, huitième représe"<br />

du grand succès : Les Hirondelles, ojiéreuo ' jt<br />

en 3 actes cle Ilirctinmnn. On commencera P. Gaj.<br />

be or not lo he, un acte de L. Auttgeon et


Samedi 9 Févr<strong>ie</strong>r 1907<br />

MAISONS<br />

«-*»• —ï" «-Ç~» •"r- "<br />

0-«*;a'aj KMTî&id's, faaiî Catx'.i, ciafioïim<br />

|_ e5 CUr8, > »sbl*3, 43, r. 4) iîtî, SiS-'îil<br />

^ gsîis» vêlements, place Esquirol.<br />

^gyj.er, Joaill<strong>ie</strong>r, orfèvre, r. Pomme.<br />

Perchez, chemis<strong>ie</strong>r, r. Als.-Lorraine,<br />

fflonbrun, c roaa ; ina taairt», r. Po nui.<br />

FauPi©,napi8:-» »ui', 13, r. iUS-<br />

«ii.-î.-i-, 10, r. T.-i«<br />

r», Objets d'art r. Ahvii-ï,!. 1<br />

iC-Pttte t"a&ns»ir» i %r. Als-Lof<br />

*.:erioas-.i7j:lî, r. Aliaî '.-IiO .33<br />

t n o s- 8i! H s i q u o S 30 i -i 5 ïa .-tia. T. Po n n<br />

f.u Paràgon.Para-iaîts, z\ », Ah*»!.)?<br />

V Espert, a:fia iris, b *• l'art. 20, y . Al».tf»<br />

Oliv<strong>ie</strong>r, conûseur, 27, rua Lafayette<br />

& ©reh 'dée,îl ; . 5:!it;i.-3 , .!33,T3,r.L?,rv;Hi!<br />

Serbes, Corbsillea, Bouquë s Afan'aja. Téléph.10<br />

HagSori) comestibles, charcuter<strong>ie</strong> Ilna<br />

RgbU, wWiat 5 f>;fa..««:i >0i.'fo»l?.\im»<br />

Pspctsria gênôraîa. 44, f. AUm-it?<br />

p. Regraffe sa'i r. c», m elcros, âgée do 77 ans, ménagère à Sén-aiïfae,<br />

iamton de Lauzès, qui, le 18 octobre dern<strong>ie</strong>r,<br />

Sut prise en flagrant définit de colportage cl'afl-<br />

lumisWes de contrebande par la gendarmer<strong>ie</strong><br />

le La.bastkle-Miurat., est poorsuivle h la requê-<br />

e d© l'iadininistration des con'irrtbutions indi-<br />

rectes.<br />

Reconnue coupaâjùe, la femme Delcros a été<br />

-ondamnée par défaut à 300 francs d'amende,<br />

.A. la ooinfiscation des aillnmettî® isais<strong>ie</strong>s et. aux<br />

dépens.<br />

Lîtire Pactorala de Mgr l'Evêque de Tarbes<br />

(SUITE)<br />

N'est-il pas consolant de penser que notre<br />

guide, notre médecin, notre appui, courbé<br />

comme nous sous les épreuves et les douleurs<br />

qui affligent ta v<strong>ie</strong>, saura d'autant m<strong>ie</strong>ux com-<br />

prendre et soulagar nos maux ?<br />

Le Fils de D<strong>ie</strong>u lui-même, lorsqu'il voulut<br />

gagner notre amour, n'a-t-U pas revêtu notre<br />

immunité, n'est-il pas devenu, par l'Incarna-<br />

tion, l'un de nous, « semblable en tout dit l'A-<br />

pôtre, sauf le péché », à ses frères ? Car « ce<br />

n'est pas a des Anaes qiCil v<strong>ie</strong>nt en aide, mais<br />

a la postérité d'Abraham, et, s'il s'est rendu<br />

semblable à nous, cest afin d'être un Pontife<br />

miséricord<strong>ie</strong>ux et qui s'acquittât fidèlement de<br />

rc qu'il faut auprès de D<strong>ie</strong>u, afin d'exp<strong>ie</strong>r les<br />

péchés du peuple, car c'est parce qu'il a souf-<br />

farl et a été lui-même éprouvé, qu'il peut se-<br />

courir ceux qui sont éprouvés- ». Ainsi, selon<br />

la sublime théolog<strong>ie</strong> de l'Apôtre, à l'exemple<br />

du Souverain Prêtre, ses ministres porteront<br />

la même livrée, pour répandre les mêmes<br />

b<strong>ie</strong>nfaits ; ils ne seront pas des Anges, mais<br />

des hommes. Oui, des hommes tirés de la mas-<br />

se commune par l'appel de D<strong>ie</strong>u, choisis par<br />

lui, marqués du sceau de l'élection. Il puri-<br />

f<strong>ie</strong>ra leurs lèvres, organe de la vérité, consa-<br />

crera leurs mains, imprimera dans leur âme<br />

un cairactère ineffaçable. Oui, des hommes,<br />

mais transfigurés par un ministère qui les<br />

rapproche de D<strong>ie</strong>u et en fait comme des traits<br />

d'union entre le C<strong>ie</strong>l et la Terre.<br />

Hélas ! Nous ne pouvons le méconnaître, la<br />

perfection que réclame une vocation si haute<br />

est un idéal réalisé seulement par les Saints.<br />

Avant vous, et plus sévèrement que vous,<br />

prêtre constate avec humilité son Indigence.<br />

Tous les matins, au p<strong>ie</strong>d de l'autel, U se pros-<br />

terne devant son D<strong>ie</strong>u, se frappe la poitrine et<br />

confesse ses fautes ; il renouvelle trois fois<br />

l'aveu de son indignité, lia divine Host<strong>ie</strong> dans<br />

saa .mains, avant de lui ouvrir l'humble taber-<br />

nacle de son âme.<br />

Mais. dites-Nous. N. T. C. F„ — si yous vou<br />

clergé, tout un corps si hautement honorable,<br />

dans la honte de fautes individuelles ? Si ce<br />

©recédé était appliqué à tous les corps consti-<br />

tués, à la magistrature, à l'année, a 1 ensei-<br />

gnement quel cœur honnête ne protesterait<br />

pas avec indignation ? Et- qui ne voit pas que<br />

ce déluge de boue souillerait l'honneur même<br />

d'une nation ? . . , ,<br />

Ce qui prouve d'aïHcure comb<strong>ie</strong>n ces chutes<br />

isolées sont rares, c'est l'impartant» hors de<br />

toute proportion que leur donnent les mauvais<br />

journaux à l'affût des moindres scandales et<br />

empressés à les grossir outre mesure C est<br />

parce que le clergé est, dans son ensemble, Je<br />

corps le plus vertueux de la société, que ses<br />

défaillances individuelles sont plus étonnan-<br />

tes plus remarquées, plus retentissantes. L'e-<br />

olat même dont on les entoure est un homma-<br />

ge involontairi<br />

grité du corps<br />

un bruit si as.'<br />

ne serait pas r.<br />

et afflige le re<br />

la beauté et <<br />

peut être fière<br />

robe virginale<br />

poussière que<br />

peut laisser.<br />

Tout, aussi injuste est l'accusation lancée<br />

contre le clergé d'être l'ennemi de l'instruction<br />

populaire et d'ami des ténèbres et de l'ignoran-<br />

ce. Ici, l'od<strong>ie</strong>ux le dispute à l'invraisemblable.<br />

S'il est une véirité démontrée par l'histoire,<br />

c'est le zèle ardent, incessant, infatigable, que<br />

l'Eglise a déployé pour promouvoir l'instruc-<br />

tion populaire dans tons les siècles et à tous<br />

les degrés. A .peine est-elle constituée à l'au-<br />

rore de notre histoire nationa<strong>ie</strong>, qu'elle couvre<br />

le sol de ses fondations scolaires. Citons seu-<br />

lement le célèbre caoitulaire de Théodulphe,<br />

évoque d'Orléans en 797. « Que les prêtres éta-<br />

» Missent des écoles dans .les villages et las<br />

» bourgs, et, si quelques-uns des fidèles veu-<br />

» lent ileur conf<strong>ie</strong>r leurs petits enfants pour<br />

» leur apprendra les lettres, qu'ils se gardent<br />

» de les rebuter et de répondre à leur dé-<br />

fi monde par un refus, mais qu'ils s'appli-<br />

quent au contraire à les instruire avec une<br />

parfaite charité. Ils ne doivent exiger d'eux<br />

.aucune rétribution, et n'en recevoir même<br />

r<strong>ie</strong>n, si ce n'est ce que les parents songent<br />

à leur offrir volontairement et -par esprit de<br />

charité. »<br />

L'Eglise fonde en France, au moyer<br />

curé est le<br />

r représente<br />

Envoyé par<br />

nvoyé par le<br />

endotal : on ne mènerait pas<br />

dissant autour d'un fait qui<br />

^ordinaire. Une tache blesse<br />

1 ù proportion seulement de<br />

a pureté du tissu. L'Eglise<br />

la vertu de ses prêtres ; sa<br />

rde sa blancheur malgré la<br />

umaine faiblesse parfois y<br />

ministère spirituel ; 3' 1<br />

soins temporels,<br />

j La paroisse est une famille,<br />

j tonte famille, les membres doiv<br />

| au chef, les enfants au père. L<br />

père de ila. famille paroissiale ; U<br />

l'amour et l'autorité de l'Eglise<br />

l'évêque, cornu» iévêque est<br />

Pape, il est investi d'une mission divins qui |<br />

i a sa source en Noire-Seigneur Jésus-Christ, i<br />

1 C'est cette mission donnée au curé par l'ôvè- j<br />

j que qui <strong>ie</strong> constitue pasteur légitime de son \<br />

! troupeau. Hors de là, c'est Je schisme et i'iié- '<br />

: rés<strong>ie</strong>. j<br />

i Nulle autorité civile n'est compétente pour i<br />

; s'ingérer dans la direction des affaires spiri- i<br />

i tuelles, et, puisqu'on s'est plu si souvent à ré- I<br />

péter qu'il fallait distinguer le pouvoir reli-<br />

j g<strong>ie</strong>ux du pouvoir civil, que le maire devait :<br />

; être mai tre à la mair<strong>ie</strong> et le curé maître à<br />

S l'église, l'heure est venue de montrer qu'on<br />

I parlait sér<strong>ie</strong>usement.<br />

I Nous protestons -par conséquent .contre toute '<br />

: tentative d'intrusion dans nos affaires ecclé- i<br />

siastiqu.es. Nous n'acceptons et Nous ne recort- :<br />

naissons d'aucune manière ce qu'oi<br />

sorte d'organisation m<br />

principes constitutifs de<br />

que trille qu'elle est for<br />

l'immuable tradition de<br />

seize Universités répandues dai<br />

provinces. Elle . y offre gratuite<br />

gnement à des mill<strong>ie</strong>rs et des r<br />

tlianis. Au xvri' siècle, Il y ava<br />

pî<br />

toute<br />

eut r<br />

âge,<br />

nos<br />

que<br />

cotes que de paroisses,<br />

dans les villes, grandes et petite<br />

n'en comptons aujourd'hui. On l'a dit<br />

raison : « Si la sc<strong>ie</strong>nce actuelle est ar<br />

» leuse de ses lumières, si l'enseignement offl-<br />

» c<strong>ie</strong>l peut impunément imposer silence à ses<br />

» rivaux, s'il peut commettre la plus vl'e des<br />

» ingratitudes à l'égard des relig<strong>ie</strong>ux et des<br />

» prêtres, à qui le doit-il ? A ceux-là mémo<br />

qu'il chasse de leurs écoles et de leurs chai-<br />

res, qu'il assassine pour en hériter, puisque<br />

ceux-là ont été, pendant des siècles, les &eu>ls<br />

b<strong>ie</strong>n rares dans la \<br />

n'ont pas à .•«•lic<strong>ie</strong>r<br />

Un ravshant —- i<br />

lait plus ici que dai<br />

raissent vouloir rev<br />

Un de ces oarnivo<br />

ne dernière dans la<br />

mis à sa poursuite<br />

dre.<br />

Que les bergers 1<br />

w vocations sacer-dota.les, par t ordonné a Réault de sortir des lo'cûiïx disci-<br />

plinaires pour aller au peioton de punition ;<br />

iteau.lt ne voulut pas obéir, Mus le prétexte<br />

qu'il n'était pas en état de sortir parce qu'on<br />

ne l'avait pas conduit au lavabo. J^e caporal<br />

réitéra l'ordre devant deux témoins oppe'és<br />

et donna lecture des articles du Code de jus-<br />

tice militaire ; Réault s'obstina dans son re-<br />

fus ; et pendant qu'on l'amenait, à l'adjudant<br />

de semaine, il abreuva le caporal d'injures<br />

et. de .menaces.<br />

M. le cominis.sai.ro du gouvernement fait<br />

ressortir que Réault a été envoyé aux com-<br />

pagn<strong>ie</strong>s de discipline pour des fautes contra<br />

1 obéissance ; dans ce qu'on appelle « les ba-<br />

gnes militaires », l'accusé se conduisit si b<strong>ie</strong>n<br />

qu'il n a pas même eu un jour do consigne ;<br />

réintégré en France, il a punitions sur puni-<br />

tions. Après l'homme, M. le commandant<br />

Montrefet analyse les faits, qui constituent le<br />

crime de refus d'obéissance envers un supé-<br />

r<strong>ie</strong>ur, avec la circonstance aggravante de<br />

« pendent le service ».<br />

Aussi le réquisitoire se termine sur des con-<br />

clusions tendant à l'application d'une peine<br />

sévère.<br />

M 6 NoelVempare avec habileté des varian-<br />

tes entre les divers témoins, telles que les<br />

pièces de la procédure et les débats les ont<br />

établ<strong>ie</strong>s; dès lors, il y a doute sur les termes<br />

prononcés. Comment alors qualif<strong>ie</strong>r d'in jures<br />

et d'outrages des paroles que les jugés ne<br />

peuvent connaître exactement ?<br />

Le défenseur, analysant les faits, dit que<br />

la circonstance aggravante no peut être re-<br />

tenue ; il va même plue loin et sout<strong>ie</strong>nt que<br />

Réault n'a pas prononcé intentionnellement<br />

.des injures et se souvenant que le capitaine<br />

de Réault juge que ce soldat a une conduite<br />

morale, le conseil n'hésitera pas îï accorder<br />

lo bénéfice des plus larges circonstances atté-<br />

nuantes et de la loi de sursis.<br />

Le conseil de guerre déclare, â l'unani-<br />

mité, Réault coupable d'outrages avec me-<br />

naces, avec la circonstance aggravante do<br />

« pendant le service », par 5 voix contre 2 le<br />

condamne à six' mois de prison et, par 4 voix<br />

contre 3, lui accorde le bénéfice de la loi de<br />

sursis.<br />

VOL MILITAIRE. — Arthur Arènes, soldat au<br />

11° de ligne, né le 24 août .1883 à Frayssi.net<br />

(Lot), est accusé d'avoir, à Cas tel sarrasin, en<br />

novembre 1906, volé deux pantalons de treillis<br />

au régiment,, de les avoir déposés en ville et<br />

puis de les avoir vendus ; niais on n'a pu<br />

trouver les hommes auxquels ces pantalons<br />

ont appartenu ; Arènes reconnaît être l'au-<br />

teur des vols qu'on lui impute.<br />

M. le comnVssaire du gouvernement ne fait<br />

pas l'éloge de l'accusé ; son passé le lui inter-<br />

dit ; les vols imputés ont été avoués, l'enquête<br />

les a, en outre, établis et Arènes, qui guettait<br />

toujours quelque chose à gratter, sera frappé<br />

par le conseil ; il faut qu'une peine réprime<br />

les vols et morai.ise le voleur, si possible.<br />

M 0 Rous ne conteste pas les faits, mais il<br />

se demande pourquoi Arènes les a commis.<br />

C'est un jeune homme que la misère tuto<strong>ie</strong> et<br />

qui cherche à interrompre avec elle une con-<br />

versation trop continue ; pour la rompre, il<br />

s'est laissé aller à se procurer quelques sous<br />

| par la vente des deux pantalons.<br />

Mais y a-t-il vol militaire ? R<strong>ie</strong>n dans la<br />

cause ne démontre que les objets fussent la<br />

- propriété de l'Etat ; donc le conseil ne peut<br />

avoir la conviction que l'Etat ait été volé ;<br />

et, au l<strong>ie</strong>u d'un vol militaire, il ne reste<br />

qu'un vol simple. Le défenseur conteste même<br />

: le vol simple, car personne n'a reconnu être<br />

volé ; dès lors, l'acquittement s'impose.<br />

Le conseil de guerre déclare, à l'unanimité,<br />

Arènes coupable de vol militaire avec, la cir-<br />

constance aggravante de « pendant le ser-<br />

vice », et, par six voix contre une, le con-<br />

| damne à un an de prison.<br />

et VI<br />

appelle<br />

Ï cette<br />

le les<br />

a hiérarch<strong>ie</strong> catholi-<br />

ce par l'Evangile et<br />

.'Eglise.<br />

(A suivre.)<br />

VIELLE-AUBE. — Mouvement eîans !a pe?-<br />

conne! enseignant. — M. Verd<strong>ie</strong>, instituteur<br />

à Vig.nec, est transféré à Aulon ; M. Aspe,<br />

d'Aui'on, passe à Gnchan ; M. Sartïié, titu-<br />

laire à Guchaa, est promu à Vignec.<br />

Foire de Salnt-Blslse. — Lundi dern<strong>ie</strong>r s'est<br />

tenue à Guchen la foire de Saint-Biaise.<br />

Malgré >la neige accumulée en quantit<br />

sidérable dans la vallée et un froid de<br />

vifs, elle a été assez importante.<br />

Les éleveurs d'Auro ava<strong>ie</strong>nt amené bon nom-<br />

bre de bestiaux et presque tous ont pu traiter<br />

à. ion prix rémunérateur, car une hausse sensi-<br />

ble s'est manifestée.<br />

'Aussi les Aurois sont-ils un peu réconfortés :<br />

leurs troupeaux trop nombreux cette année re-<br />

lativement à la récolte engrangée, ne pour-<br />

ront souffrir du manque de fourrage pou-<br />

vant être ainsi écoulés vers la plaine.<br />

En outre, les affaires traitées<br />

à nos cultivateurs de faire une<br />

sion de grain jusqu'à la récolte,<br />

Manufacture des tabacs<br />

M. I.eui^-Antoine Dulon a été nommé otv<br />

vr<strong>ie</strong>r titulaire du cadra technique (électricité!<br />

a. U Manufacture des tabacs, par arrêté d»<br />

directeur général des manufactures d'Etat.<br />

Société d'Agriculture<br />

Séance du samedi 0 févr<strong>ie</strong>r<br />

Ordre du jour : De la propriété IndivtdtKfk<br />

du sol, par M. Daguilhon-Pujol.<br />

Union française anu'alcooliqua<br />

La Ligue de propagande antialcoolique dt,<br />

Lycée do l'oulouso a tenu h<strong>ie</strong>r sa réunion gé»<br />

nerale annuelle, dans la salle capitulnlre des<br />

jacobins. Après tes paroles de M. Paul<br />

Rariux, président sortant, qui a exposé les<br />

brûlants succès remportés au cours de l'an-<br />

née 1908, il a été procédé à l'installation du<br />

nouveau bureau.<br />

La séance a été clôturée par une très inté-<br />

ressante conférence de M. Max Vici<strong>ie</strong>seMes<br />

La Capture des Ch<strong>ie</strong>ns<br />

On nous adresse la plainte suivante, cru*<br />

est, du reste, des plus fondées :<br />

« La municipalité s'en prend maintenant<br />

aux ch<strong>ie</strong>ns ; qu'elle mette en fourrière les<br />

ch<strong>ie</strong>ns errants qui pullulent dans notre bon-<br />

ne ville, nous n'y voyons aucun Inconvén<strong>ie</strong>nt;<br />

mais qu'elle fasse prendre au lasso un ch<strong>ie</strong>n<br />

do luxe et de chasse, un prem<strong>ie</strong>r prix d'ex-<br />

position canine toulousaine, devant la porta<br />

de sa demeure, en présence de son gard<strong>ie</strong>n ©t<br />

malgré ses protestations, sous prétexte qu'il-<br />

n'a pas au coll<strong>ie</strong>r la plaque municipale, c'est<br />

un abus excessif, d'autant plus qu'on a refusé<br />

do délivrer ladite plaque audit ch<strong>ie</strong>n, payant<br />

impôt dans une autre localité.<br />

» En définitive, l'erreur commise a. été re-<br />

connue ; mais nous devons signaler le peu de<br />

courtois<strong>ie</strong> et de ménagements de la police,<br />

en cette circonstance. »<br />

Ba! de S'Associatioa des Etudiants<br />

A l'occasion des fêtes de Carnaval, l'Associa»<br />

tion des étudiants donnera, dimanche soir,<br />

un grand bal dans l'élégante salle Riche, en-<br />

trée <strong>rue</strong> Fermât.<br />

MAIS<br />

SOLDE<br />

ruo Msscc-Lorrsiae<br />

(AU rnuMinn<br />

da BLOUSES eî JUPONS<br />

Le Fer Bravais est le meilleur remède<br />

conti<br />

Mess<br />

les pâles couleurs, la fai-<br />

générale, les etourdissemenis, etc. *<br />

con-<br />

plus<br />

Iront<br />

prov<br />

bois.'<br />

in la sema<br />

m ; on s'e:<br />

ifll T<br />

r n<br />

Ej<br />

IA PROWIÊRB MARQUE DU MONDE<br />

Expos tion de 1900. Grand Prix<br />

Le seul acconié aux Coffres-Forts et remporta su-.'<br />

tous les fabricants français et étrangers.<br />

ii- Tous ceux gui ont leurs Titres,<br />

sL leurs Bijoux ou leurs Livres<br />

de Cctïipîes ricins un coffra*<br />

'M'ïjà /«»'' PîCHET, assit elti au 'mur<br />

l$'ff;y':Si : jff\ s'il CM de citte dimension, soid<br />

' l< Seul < ,'( cv sse/v d'il m."-<br />

Sécurité absolue contr*<br />

«^...ixitfcis <strong>ie</strong> V0 ] e j rïncendls<br />

bucc ursala a TOULOUSIS. Square du Gapitole, 1C<br />

mais on n a pu<br />

assent don.<br />

i de COTEAU. 1U ileïrés, J% SB; ir. les<br />

I franco à votre Ours. ^ Esc"5<br />

I DEROL.IlÉuisiEoRft Bél<strong>ie</strong>rs (Hér").Ec<br />

les seuls professeurs' di<br />

maîtres<br />

France<br />

On a fermé, dans ces<br />

-mille écoles chrét<strong>ie</strong>nnes<br />

et pourvues de pro<strong>ie</strong>s<br />

voués ? L'Eglise, qui r<br />

de répandre la lumière,<br />

la bouche d'un de ses membres<br />

la v<strong>ie</strong>ille<br />

nfltlHl 1 i i 11 Cour (FAsisses<br />

dern<strong>ie</strong>r» temps, seize<br />

Qui les avait fondées<br />

surs instruits et dé-<br />

\ cessé de vouloir et<br />

et qui a proclamé, par<br />

que « figno-<br />

la source<br />

Institut Catholique<br />

rance est le plus grand des maux<br />

de tous les maux. »<br />

Iil faudrait, pourtant s'entendre sur le choix<br />

des gr<strong>ie</strong>fs. Tantôt on accuse l'Eglise de favo-<br />

riser l'ignorance, tantôt on lui reproche de<br />

multipl<strong>ie</strong>r ses foyers d'enseignement, et on les<br />

éteint brutalement l'un après l'autre, depuis<br />

dix ans. Hélas 1 c'est que toutes les armes sont<br />

bonnes aux mains de nos ennemis, qu'importe<br />

qu'elles so<strong>ie</strong>nt loyales ou non, pourvu que les<br />

coups portent !<br />

Sans doute, les hommes tant soit peu ins-<br />

truits abandonnent aujourd'hui ce gr<strong>ie</strong>f, pour<br />

se rejetai- sur une autre accusation, tout aussi<br />

peu fondée ,et qui se résume ©n cette expres-<br />

sion, dénuée de sens non moins que de jus-<br />

tice : île gouvernement des curés ! Que d© sot-<br />

tises débitées et accréditées dans certains mi-<br />

l<strong>ie</strong>ux sous le couvert de cette formule ! Mais<br />

dites-Nous, en vérité, N. T. C. F., où l'avez-<br />

vous vu et expérimenté, ce gouvernement des<br />

curés ? Le pasteur d© votre paroisse poursuit-<br />

il un autre intérêt, se propose-t-il un autre but<br />

que de vous enseigner l'esprit et la pratique<br />

l<strong>ie</strong> votre retligion ? Est-il intervenu violemment<br />

dans l'administration de vos affaires pairiticu-<br />

lières et communales ? Vous a-t-il molestés ou<br />

gênés dans vos intérêts publics ou privés en<br />

quoi que ce soit ? Nous n'ajoutons pas : les<br />

curés gouvernent-ils la République ? Car vous<br />

croir<strong>ie</strong>z à une facét<strong>ie</strong>, fort déplacée dans la<br />

bouche de votre évêque. Non, non, en fait de<br />

gouvernement, votre prêtre ne prétend, n'as-<br />

pire qu'à vous conduire au c<strong>ie</strong>l.<br />

Reste un dern<strong>ie</strong>r gr<strong>ie</strong>f, dont l'injustice de-<br />

vrait éclater aux yeux les plus fermés à l'évi-<br />

dence. Nous hésiterions à le combattre une<br />

fois de plus, par crainte de fastid<strong>ie</strong>uses redi-<br />

tes, si ce préjugé n'était opiniâtrement entre-<br />

tenu par nos ennemis et cultivé dans l'âme<br />

populaire. On ne cesse donc de répéter que<br />

» le clergé est hostile à la République », et, à<br />

ce titre, il explique et justif<strong>ie</strong> les défiances et<br />

les attaques dont il est l'objet. D<strong>ie</strong>u sait com-<br />

b<strong>ie</strong>n d'hommes, (dont quelques-uns prétendent<br />

être de bonne foi, vous disent avec une sorte<br />

de terreur que, si l'on n'y prend garde, les<br />

prêtres vont monter à l'assaut de nos institu-<br />

tions politiques et faire violence à la volonté<br />

nationale. Et, chose étrange, ce sont les mê-<br />

v mes hommes qui affirma<strong>ie</strong>nt tout à l'heure<br />

' que le clergé n'est plus qu'un fantôme, qu'une<br />

ombre qui va s'évanouir, un cadavre qui at-<br />

tend la sépulture ! Voyez la contradiction ! Et<br />

ce cadavre, on feint de le (redouter, on grossit<br />

son influence, quand la consigne est d'avoir<br />

l'air effrayé ; on lui donne des proportions me-<br />

naçantes, pour autoriser à le frapper encore<br />

et d© plus en plus. N. T. C. F., regardez en<br />

face cette accusation et nos accusateurs. Met-<br />

tez-les au défi de dam<strong>ie</strong>r une preuve de ce<br />

qu'Us avancent. Depuis que la République<br />

existe en France, qu'on cite une parole d'un<br />

Pape, qu'M s'appelle Léon XIII ou P<strong>ie</strong> X, une<br />

seule parole qui soit, non pas hostile, mais<br />

même défavorable à la forme de nos institu-<br />

tions nationales. Dans leurs protestations les<br />

plus légitimes contre certaines mesures où les<br />

droits essent<strong>ie</strong>ls d.o ilEgiis© éta<strong>ie</strong>nt violés, les<br />

Papes n'ont jamais cessé de témoigner leuir dé-<br />

férence envers la République française.<br />

L'épiscopat français n'a pas suivi une autre<br />

ligne de conduite ni tenu un autre langage. H<br />

y a quelques mois à peine, quand, après le3<br />

travaux de leur seconde assemblée plénière,<br />

les évèques de France se réunirent à Notre-<br />

Dame de Paris, guidés par leur toi et leur pa-<br />

triotisme, et non, certes, séduits par les fa-<br />

veurs gouvernementales, ils appelèrent, de-<br />

vant le Saint Sacrement exposé,' les meilleu-<br />

res bénédictions du C<strong>ie</strong>l sur la République<br />

française et chantèrent tout d'une voix la<br />

prière nationale : Domine, salvam fae Rempu-<br />

blicam et exaudi nos in d<strong>ie</strong> qua invocaveri-<br />

mus te !<br />

Voilà le spectacle qu'ils ont donnê\au monde<br />

dans la v<strong>ie</strong>ille basilique où est écrite en sou-<br />

venirs ineffaçables toute l'histoire relig<strong>ie</strong>use<br />

et nationale de notre patr<strong>ie</strong>.<br />

En agissant ainsi, les évèques ont suivi la<br />

doctine et l'exemple de leur Divin Maître qui<br />

« fut fidèle et affectionné jusqu'à la fin à sa<br />

patr<strong>ie</strong>, quoique ingrate », comme dit Bossuet.<br />

Les prêtres les imitent. Chaque dimanche, et<br />

jusque dans la plus humble église de village,<br />

ils répètent lia prière pour la République, et<br />

cet acte de piété suffirait seul à réduire au al-<br />

liance ceux qui osent mettre en doute la sincé-<br />

rité de notre loyalisme. Non. N. T. C. F.,<br />

çroyez-en votre évêque, ce n'est pas nous qui<br />

, la ferons mourir. M<strong>ie</strong>ux inspirés que certains<br />

CONFÉRENCES CE M. L'ABBÉ SUATJ<br />

M. l'abbé Su au a continué, dimanche, la sé-<br />

r<strong>ie</strong> de conférences qu'il a entreprise à l'Insti-<br />

tut catholique pair une étude sur le sentiment<br />

irrélig<strong>ie</strong>ux.<br />

R<strong>ie</strong>n que ce titre indique la thèse hard<strong>ie</strong> de<br />

l'orateur : la base de l'incroyance est, à son<br />

avis, un sentiment et non une démonstration.<br />

Cette conférence a été une vigoureuse cam-<br />

pagne contre l'indifférence. La v<strong>ie</strong> spirituelle<br />

qui est en nous est contrariée dans ses progrès<br />

par la v<strong>ie</strong> chamelle et la v<strong>ie</strong> rationnelle. Et il<br />

est facile de voir que l'homme indifférent aux<br />

choses de D<strong>ie</strong>u, parce qu'il est attaché à la<br />

chair, donne pour fondement à son in-<br />

SKitiments ou ses<br />

;ate pour l'homme<br />

acoup de finesse et<br />

iau poursuit la clé-<br />

' homme peut faire<br />

en-<br />

croyance uniquement<br />

passions.<br />

La question est plus<br />

rationnai. Et c'est ave<br />

de subtilité que M. l'ai<br />

monstratiion de sa thé<br />

servir sa raison à la prospérité de sa v<strong>ie</strong> s<br />

suelte, ce qui retombe dans le cas précédent ;<br />

ou b<strong>ie</strong>n, il est indifférent par orgueil, parce<br />

qu'il a décidé de n'admettÉre que les vérités<br />

qui ne dépasseront pas sa raison ; ou b<strong>ie</strong>n,<br />

sysiéiinaliquem-ent, il décide qu'il fera silence<br />

sur D<strong>ie</strong>u et la religion, c'est le cas de l'école<br />

neutre. Au fond de toutes ces attitudes nous<br />

retrouvons de -purs sentiments.<br />

Mais l'incrédule doctrinaire ? dira-t-on. Il<br />

existe, pourtant.<br />

M. l'abbé Suau s'attache alors, dans la '9r><br />

nièro part<strong>ie</strong> de sa conférence, à prouver que<br />

cet incrédule ne peut proclamer avec éviden-<br />

ce la fausseté des trois propositionsc qui ré-<br />

sument la croy.'lace : l'existence de D<strong>ie</strong>u,<br />

l'immortalité de l'âme, la divinité de Jésus-<br />

Christ. La question des origines a beau être<br />

reculée, elle rev<strong>ie</strong>nt toujours , et l'on écarte<br />

le théisme, finalement, parce qu'on veut le re-<br />

jeter et non point parce qu'il n'offre aucune<br />

probabilité ; les découvertes sc<strong>ie</strong>ntifiques ont<br />

laissé tout ent<strong>ie</strong>r le problème de 1 'âme ; ©t<br />

l'histoire, en dehors de la solution relig<strong>ie</strong>use,<br />

ne saurait expliquer la personne de Jésus-<br />

Christ.<br />

Donc, à la base de l'incrédulité, le distingué<br />

conférenc<strong>ie</strong>r voit des postulats, voulus par<br />

insouciance ou par révolte. On fait appel<br />

tantôt aux principes a priori, tantôt aux faits<br />

pour rejeter les faits qui gênent ou les vérités<br />

qui déplaisent. En tout cela, c'est la volonté<br />

qui joue le principal rôle, non la raison ; c'est<br />

1 incrédulité qui repose sur un sentiment et<br />

non la foi. A.P.<br />

Le Centenaire du Lycée<br />

LA MESSE A SAINT-JÉRÔME<br />

Comme nous l'avions annoncé, suivant une<br />

p<strong>ie</strong>use pensée d'un certain nombre d'anc<strong>ie</strong>ns<br />

élèves du lycée, une messe a été célébrée h<strong>ie</strong>r<br />

matin, à 9 heures, dans l'église Saint-Jérome,<br />

à l'occasion des fêtes du centenaire de la fon-<br />

dation du lycée, pour le repos de l'âme des<br />

anc<strong>ie</strong>ns maîtres et élèves de la maison.<br />

M. l'abbé Crouzil, professeur à l'Institut ca-<br />

tholique, anc<strong>ie</strong>n élève du lycée, est monté à<br />

l'autel. M. le chanoine Baron, curé de la pa-<br />

roisse, également anc<strong>ie</strong>n élève du lycée, oc-<br />

cuvxiit sa stalle.<br />

Anc<strong>ie</strong>n élève et fils d'un anc<strong>ie</strong>n proviseur du<br />

lycée, Mgr Batiffol, recteur de l'Institut ca-<br />

tholique, est monté en chaire ©t a prononcé<br />

une allocution.<br />

Mgr Batiffol a dit que la prière pour les<br />

morts est une affirmation de foi et eu même<br />

temps un acte de solidarité avec ceux qui ne<br />

Sont plus, acte basé sur le dogme de la com-<br />

munion des saints. Cet acte, on le doit surtout<br />

aux am.is aux anc<strong>ie</strong>ns camarades. La v<strong>ie</strong> sé-<br />

pare souvent ceux qui se sont assis sur les<br />

nomes bancs, en tait quelquefois des adver-<br />

saires -cependant, 1uan


Samedi S Févr'er 1907<br />

Farines,<br />

avril, 30 20<br />

Terme<br />

MARCHE DE PARIS<br />

r>u s févr<strong>ie</strong>r.<br />

Oouràat, 20 00 : prochain, 30 10 ; mars-<br />

cle mal, 30 00 ; ten-<br />

: consommation, 52.<br />

:lialn, 23 50 ; mars-<br />

; 4 île mai, 23 55 ;<br />

nain, n 75<br />

i de mai,<br />

; mars<br />

17 75 ;<br />

h de mars, 30 45 ; (<br />

; circulation, 5,700<br />

Blés. — Courant, sa 45 ; pro<br />

avril, 23 55 ; k d* mars, 23 65<br />

tendance ferme.<br />

Seigles. — Courant, 17 75 ;.pr<br />

avril, 17 75 ; 4 cle mars, 17 75<br />

tendance nominale!.<br />

S U ifs, _ <strong>paris</strong>, 88 ; province, 88.<br />

Avoines. — Courant, 20 15 ; province, 20 40 ; mars-<br />

avril, 20 50 ; k de mars, 20 00 ; 4 de mai, 20 30 ; ten-<br />

dance soutenue.<br />

Colza. — nisnonlble en cuves à nu, 78 ; courant,<br />

T7 50 ; prochain, 72 50 ; mars-avril, 70 ; 4 cle mai,<br />

64 25 ; tendance ferme.<br />

Lin. — Disponible en cuves à nu, 49 25 ; courant,<br />

«9 ; prochain, 49 25 ; 4 de mai, 49 25 ; tendance<br />

lourde.<br />

Alcools. — Disponiblle, 40 ; courant, 40 -, prochain,<br />

40 50 ; mars-avril, 40 75 ; 4 de mai, 41 75 ; 4 dern<strong>ie</strong>rs,<br />

38 25 ; 3 d'octobre, 37 25 ; tendance ferme : stock,<br />

E0 475 ; circulation. 2,000.<br />

Sucres. — Disponiblle, 25 50 ; courant. 25 50 ; pro-<br />

chain "6 125 ; 4 Ue mars, 2ô 50 ; 4 de mai, 27 ;<br />

tendance lourde : roux cuités, 2-2 875 ; autres jets,<br />

22 875 ; raffinés, 50.<br />

MARCHÉ DE BORDEAUX<br />

Du 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />

Blés. — On cote : blés Orléanais, 22 75 ; Deux-Sè-<br />

vres (Vendée), 22 1t ; blé Amérique, 23 50.<br />

Faiiaes du haut pays, 32 50 à 32 75 -, de la région,<br />

32 à 33 25, suivant marques déduction usage du<br />

centre. 29 50 à 30. • ,£<br />

Sons et repasses. — On cote : sons gros, la 7a ;<br />

di!o ordinaires, de 14 25 à 14 50 ; dito Plata, 13 7o.<br />

On cote • reliasses Unes, 17 50 -, dito ordinaires, de<br />

il 25 à 14 50 ; dito Plata, de 13 50 à 13 75.<br />

Maïs — On cote : en disponible mais Plata jaune,<br />

10 50 ;' blanc, 18 sur févr<strong>ie</strong>r ; Cinquantini à livrer<br />

^Avoines. 1 — Tendance ferme, crises hiver Poitou,<br />

21 • Bretagne grises, 20 75 ; rousses, 13 50 ; Amérique<br />

^Seigles ' — Pays, 18 à 18 75 les 100 kilos.<br />

Orges. — Algér<strong>ie</strong>, 1«.<br />

Foin — On cote 11 les 100 Kilos ou 65 francs les<br />

101 botte': de 6 kilos ; luzerne, 11 les 100 kilos ou<br />

K francs les 101 bottes de 0 kilos ; paille-froment,<br />

on cote • 3 fr 50 les 100 lciles : paille-seigle, on cote :<br />

S 50 les 100 kilos. Ces prix s'entendent franco Bor-<br />

deaux.<br />

HAUTE-GARONNE<br />

Toulouse, S févr<strong>ie</strong>r.<br />

Denrées. — Bladettes et blés fins supér<strong>ie</strong>urs, les<br />

80 kilos 19 à 19 25 ; bladettes et blés bonne qualité,<br />

s et blés ordinaires, 18 50 ; blés mlta-<br />

<strong>ie</strong>igilc, les 75 kilos, de 13 à 13 5 0-, orge,<br />

s, d-e 10 à 10 25 ; avoine, de 10 25 à 10 50 ;<br />

s ; maïs blanc, les 75 kilos, de 13 50 à 14:<br />

Pl<strong>ie</strong>ct., de 28 à 30 ; fèves, les 05 kilos, 12;<br />

res, les 80 liilos, 25.<br />

et issues. — Premières, les 122 kilos, 41 ;<br />

30 ; larine déclassée, dite R. G., les 100<br />

7 50 à 18 ; sons gros, les 100 kilos, de 12 50<br />

îsfms, 13 50 les 100 kilos.<br />

Graines fouragërcs. — Luzerne (sainfoin du pays),<br />

de 90 à 100 ; esparcette, l'hect., de 9 50.<br />

Foin, '0 50 ; sainfoin, Ire coupe (nouveau), 5 50 ;<br />

2e et 3e coupes, 6 20 ; paille blé, 3, le tout les 50<br />

kilos.<br />

TARN-ET-GARONNE<br />

Lauzerte.<br />

Foire du 4 févr<strong>ie</strong>r. — Malgré les fortes gelées de<br />

ces dern<strong>ie</strong>rs jours, notre foire a été très belle. Nom-<br />

breuses affaires traitées aux divers marchés, aux<br />

cours suivants :<br />

Marché à la volaille. — Grande animation, ventes<br />

très actives ; on s'aperçoit que le mardi gras est<br />

dans quelques jours. Poules et poulets, de 90 centi-<br />

mes à 1 franc Je demi-kilo ; pintades, de 5 francs à<br />

5 fr. 50 ; 'Pigeons, de 1 à 1 fr. 50, le tout la pairo ;<br />

dindons, de 00 à 70 cent, le demi-kilo ; œufs, 1 40 la<br />

douzaine.<br />

Halle aux grains. —- Blé de 18 à 18 fr. 50 ; maïs,<br />

de 15 a 15 fr.M ; noix, cle 4 a 4 fr. 50 le double dé-<br />

calitre ; fèves, de 18 à 20 fr. l'hectolitre.<br />

Marché aux bestiaux. — Fol rail des m<strong>ie</strong>ux gar-<br />

nis ; nombreuses transactions opérées. Cours tendant<br />

à la hausse.<br />

Marché aux porcs gras. — Vendus de 35 à 60 fr.<br />

les 50 kilos, poids vif.<br />

Nègre pelisse.<br />

Halle aux grains. — Blé, 18 fr. 50 ; avoine, 12 fr.-,<br />

maïs, 13 fr. 50 ; fèves, 16 francs ; haricots, 32 fr. 50;<br />

seigle 15 francs ; orge, 13 fr. 50 ; méteil, 10 fr. 50 ;<br />

le tout l'hectolitre ; sons, 7 francs ; repasses. 9 fr. 75,<br />

le tout le quintal ; pommes do terre, 5 francs les<br />

50 kilos.<br />

Place à la volaille. — Poulets, 4 fr. 50 ; poules<br />

v<strong>ie</strong>illes, 5 francs dindons, 13 francs ; dindes, 10 fr.;<br />

chapons, 7 fr. 50 ; pintades, 5 fr. 50 ; canards, 4 50,<br />

le tout la paire ; lapins domestiques, 1 fr. 30 la pièce;<br />

ceufs, l fr. 40 la douzaine.<br />

Caussade.<br />

Foire du 4 févr<strong>ie</strong>r. — Peu de monde à notre foire;<br />

néanmoins, marchés aux bestiaux b<strong>ie</strong>n garnis et<br />

transactions nombreuses. Voici les principaux cours<br />

pratiqués :<br />

Bœufs de 35 à 3S francs ; vaches, de 23 a 3J fr.;<br />

ras, de 50 à 62 francs, le tout les 50 kilos,<br />

if ; veaux, de 1 il 1 fr. 10 ; moutons, de 75<br />

^centimes ; agneaux, 90 centimes, le tout le kilo;<br />

porcelets, de 25 il"50 francs la pièce.<br />

Poules, de 75 à 80 centimes ; poulets, de 90 centi-<br />

mes à 1 franc ; dindons, de CO a. 05 centimes, le tout<br />

le demi-kilo ; lapins domestiques, de 1 50 a 2 50<br />

la pièce ; œufs, la 1 30 à 1 fr. 35 la douzaine.<br />

Blé 18 fr. 50 ; seigle, 15 francs ; avoine, il fr. 50 ;<br />

orge,12 francs maïs, 14 francs ; fèves, 10 fr. 50, le<br />

tout l'hectolitre.<br />

GERS<br />

Bœuftr de 35 S 36 francs ; vaches, de 30 il 32 fr.;<br />

porcs, de 50 i 55 francs, le tout les 50 kilos, roids<br />

vif.<br />

Veaux, de 90 à 95 centimes ; moutons,, 1 franc ;<br />

agneaux, 1 franc, le tout le kilo, poids vif.<br />

BIBUOGïtflPb<br />

CARÊME DE 1907. — CONFERENCES DE NOTRE-<br />

DAME DE PARIS<br />

Ensemble des sujets traités cette année par M.<br />

l'abbé Janv<strong>ie</strong>r ; Le Vice et le Péché, leurs caissest :<br />

1- Do l'antagonisme du péché et de la loi éternel-<br />

le ; 2" Les puissances extér<strong>ie</strong>ures du péché : de 1 im-<br />

possibilité pour D<strong>ie</strong>u de participer a la ma içe au<br />

péché ; 3° les puissances extér<strong>ie</strong>ures du péenè : }«<br />

démon ; 4* les puissances extér<strong>ie</strong>ures du péché : <strong>ie</strong><br />

péché originel ; 5° les puissances extér<strong>ie</strong>ures du po-<br />

ché : influence du péché originel sur les pèches per-<br />

sonnels.; 6" les puissances Intér<strong>ie</strong>ures du péché.<br />

Retraite pascale. — V La faiblesse de l'écrit ;<br />

2" la malice de la volonté ; 3* l'intlrmité de la chair;<br />

4* les péchés capitaux ; 5" le rôle des puissances du<br />

péché dans la passion de .lésus-Cbrist ; 0* la victoire<br />

de l'Eucharist<strong>ie</strong> sur les puissances du péché<br />

Retraite Pascale. — r La faiblesse de pèsprtt ;<br />

2° La. malice de la volonté ; 3" L'infirmité de là<br />

chair ; 4' Les péchés capitaux ; 5* Le rôle des puis-<br />

sances du péché dans la passion de Jésus-Christ ;<br />

6* La victoire de l'eucharist<strong>ie</strong> sur les puissances du<br />

péché.<br />

Ces conférences seront<br />

sept fascicules, dont six<br />

manches de Carême, et<br />

tràltt Pascale.<br />

On s'abonne à la librair<strong>ie</strong> Edouard Priva!, <strong>rue</strong> des<br />

Arts, 14, à Toulouse, au -prix de 2 francs.<br />

sacrés a l'action régionale de la Fédération du Sud-<br />

Est montrent la valeur de la revue, l'opportunité de<br />

ses tendances et de sou action.<br />

Pour recevoir ce nur<br />

bres) .1. M. l'administra<br />

Abonnement, 4 francs p<br />

envoyer 0 fr. .15 (tim-<br />

io, quai Tilsitt, Lyon.<br />

Du 8 févr<strong>ie</strong>r (déiiêel<strong>ie</strong> télégraphique)<br />

AU COMPTANT<br />

corsa i COURS<br />

PHfa.ÇU. | DU JOClt<br />

porc<br />

polci<br />

bladel<br />

ns, 13 :<br />

ées chaque semaine en<br />

l'&spondant aux six di-<br />

fasclcule, pour la ttc-<br />

Fleurance.<br />

à 18 95 les 80 kilos ; maïs, 15 fr.;<br />

11 francs ; haricots, 50 francs ; fè-<br />

pommes de terre, 5 fr. 50, le tout<br />

Blé, cle 18 50<br />

avoine, de 10 à<br />

ves, 15 fr. 50 ;<br />

l'hectolitre.<br />

Foin, 4 francs<br />

los. , „.<br />

Vin, de 25 à 30 francs les 22o litres.<br />

Œufs, de 1 10 à l fr. 15 la douzaine..<br />

O<strong>ie</strong>s grasses, 2 fr. 30 le kilo ; poules,<br />

poulets, de 4 à 5francs ; canards, 6 fia<br />

des de 5 50 à 6 fr. 50, le tout la paire.<br />

paille, 2 fr. 50, le tout les 50 ki<br />

i fi fr.;<br />

pinta-<br />

A TRAVERS LES REVUES<br />

La Chronique du Sud-Est publ<strong>ie</strong> dans son pre-<br />

m<strong>ie</strong>r <strong>numéro</strong> de celte année, sous le titre Les Ucali-<br />

tudes, un commentaire social du sermon sur la Mon-<br />

tagne qui servira d'épilogue à la troisième sér<strong>ie</strong> des<br />

études -publiées par M. Georges (joyau : Autour Au<br />

catholicisme social. Ceux qui savent l'intérêt et le<br />

charme des pages consacrées par réminent écrivain<br />

aux différents aspects du catholicisme seront iu-ii-<br />

reux d'avoir celle primeur.<br />

Il faut signaler d'une façon toute particulière un<br />

rapport : La Réorganisation de, l'Enseignement chré-<br />

t<strong>ie</strong>n, lu par M. Critinon à l'assemblée de l'Associa-<br />

tion générale de l'Enseignement primaire libre, pré-<br />

sidée par S. E. le cardinal Couillé. Ce rapport fait<br />

connaître l'état actuel des œuvres entreprises par<br />

l'Association : inspections, examens, écoles norma-<br />

les.<br />

Romain continue Dans la plaine lombarde ses<br />

communications si instructives sur J 'action des ca-<br />

tholiques sociaux en Ital<strong>ie</strong> par l'histoire des insti-<br />

tutions socialels de Treviglio, confirmant par un<br />

nouvel argument cette conviction profonde que le<br />

labeur social est un ferment de liberté.<br />

Complétant ce <strong>numéro</strong>, Le Témoignage, cle Réroy.<br />

Le Fait social, de J. Tourret, avec les chapitres con-<br />

I'ONDS D'ÉTAT<br />

3 % •;<br />

3 % amortissable<br />

Dette tunis<strong>ie</strong>nne<br />

RuSiO 4 % 1S07 Ct 1S69<br />

— 4 % 1880<br />

— 4 or 1S39<br />

_ 4 % or 1890<br />

— 4 % or 1SQ3<br />

_ 4 % or 1894<br />

Consolidé 4 % 1" et 2' sér<strong>ie</strong>s<br />

— 4 % 1901<br />

_ 3 % or 1S91<br />

_ 3 % ôr IS96<br />

— 3 i % or 1391<br />

Russe 1900<br />

Letrc-s do gage 3 i<br />

Bons ruasses i90i<br />

ital<strong>ie</strong>n 5 %<br />

Espagne extér<strong>ie</strong>ure (cours 30 p.).<br />

Autriche or 4 %<br />

Hongrois 4 °„', ,<br />

Egypte unifiée...,<br />

Argentine (R^piiui.) 5 % 1886<br />

Portugal 3 %<br />

ACTIONS<br />

Banque de France<br />

Crédit Fonc<strong>ie</strong>r<br />

Crédit Lyonnais<br />

Banquo de Paris<br />

Comptoir d'Escompte<br />

Société générale<br />

Banque franco-espagnole<br />

Banque Ottomane<br />

Midi<br />

Orléans<br />

Paris-I.yon-Méditerranéo<br />

Nord<br />

Oeest •<br />

Est<br />

Est-Algér<strong>ie</strong>n<br />

Ouest-Algér<strong>ie</strong>n<br />

Bone-Guelma ..."<br />

Autrich<strong>ie</strong>ns<br />

Lombards<br />

Nord Espagne -<br />

Saragosse<br />

Chemins de fer Portugais<br />

Charbonnage de Laviana<br />

Carmaux<br />

Thomson-Houdton<br />

Compagn<strong>ie</strong> Paris<strong>ie</strong>nne du Gaz...<br />

Messager<strong>ie</strong>s maritimes<br />

Compagn<strong>ie</strong> transatlantique<br />

Lots Congo<br />

95 I<br />

97<br />

464 :<br />

81 .<br />

7» !<br />

77 M<br />

79 30<br />

78 >:<br />

M 1".<br />

.,L.-Xléditerraud"<br />

Espagne, r sér<strong>ie</strong> estamp »<br />

c<strong>ie</strong>nue r hyp., 397 ; Lombàr*<br />

Changes. _ Espagne tes<br />

iciire<br />

tri.<br />

«s 1S79,<br />

" i 50 ;<br />

Midi .'ail<br />

APRES BOURSE<br />

3 %<br />

De Becrs<br />

East Rand...<br />

Rand Mines..<br />

95 07<br />

092 50<br />

113 ..<br />

180 .<br />

95 12<br />

6S'i 5J<br />

118 50<br />

178 ..<br />

JEUNE FEMME, pour v<br />

anc<strong>ie</strong>nne maîtresse ét"d<br />

naissant la musique, tre<<br />

ménage et intér<strong>ie</strong>ur, d-c<br />

moiselle de compagn<strong>ie</strong><br />

te ou femme de charge',<br />

m<strong>ie</strong>r ordre. Ecrire A. Z." E.rprc<br />

diplômes,<br />

artat, con-<br />

aux soins<br />

uaiion de<br />

ïouvernan.<br />

s tout yre.<br />


7<br />

LE ISOIÉBO ^CENTIMES<br />

c<br />

lv/1<br />

^HiotidUem de I>éîeïise Soei&jte et Reli g<strong>ie</strong>us e<br />

1 ET ADMINISTRATION : Toulouse, Rue Roquelaine,<br />

w<br />

1ÏIMES<br />

Troiî MM» SU mol»<br />

. . © fr. M<br />

. . 7-


Samedi 9 Févr<strong>ie</strong>r 190?<br />

ft.3 propos CalHaux eî la prsssa<br />

Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />

IOCRNMJK ANTiBLOCAROS<br />

De M. ïnlels Roche,,député, dans la Rémi<br />

Wiiuc française i<br />

« Peu importe d'abord tel ou lefl rouage; tel<br />

au tel ressort de la mécanique fiscale fabri-<br />

quée par M. Caiilaux; la question n'est pas de<br />

lavoir comment le pressoir est construit,mais<br />

•b<strong>ie</strong>n âe savoir qui sera pressé et qui pressera,<br />

tout est là I<br />

» Turgot proscrivit les privilèges ct les vou-<br />

lut détruire ; le gouvernement actuel, par eoii<br />

projet, ne fait qu'en décréter de nouveaux si<br />

solidement établis que l'anc<strong>ie</strong>n régime n'en<br />

connut jamais de pareils : seulement il chan-<br />

ge de cùté les privilégiés, il place à gauche co<br />

qui se trouvait à dioito et c'est au nom do<br />

l'égalité qu'il restaure la. nouvelle féodalité<br />

démagogique. .... . .<br />

» i/auc<strong>ie</strong>n régime était plus sincère et<br />

moins incubèrent. .<br />

>, Mais tout ceci n'esi que ia moindre dé-<br />

faut du projet du gouvernement, on le verra.»<br />

De YErlw de Paris :<br />

K B«ux faits principaux se dégagent nette-<br />

ment de la lecture de ce document -et de l'ex-<br />

posé des mot-ifs qui en est le commentaire.<br />

T^Et d'abord la rente est frappée non pas<br />

«.ireetetnent dans sou coupon, mais dans ses<br />

arrérages.<br />

Ensuite les dépôts des établissements de<br />

crédits sont visés ; des inspecteurs de l'Etat<br />

Rxercero-nt sur eux une surveillance perma-<br />

a Toi> n'ose pas envisager la gravité d'une<br />

aussi audac<strong>ie</strong>use révolution dans l'organisa-<br />

ïlon économique et financière de la nation si<br />

elle était sanctionnée par un vote du Parle-<br />

ment *<br />

* .Ceux qui ont lo souci de la prostérité na-<br />

tionale ont une grande tache à accomplir :<br />

sauver <strong>ie</strong> pays de la ruine dont le .menacent<br />

vos internationalistes et les révolutionnaires<br />

Jont M CalHaux s'est fait le dangereux com-<br />

JOTjr.NAUX BLOCABDS<br />

Le la Lanterne :<br />

« En ce qui concerne l'évaluation des revê-<br />

tus M Caiilaux a généralement reculé de-<br />

vant la déclaration qui est la forme la plus<br />

simple ; il ne l'exige que pour certaines caté-<br />

gor<strong>ie</strong>s de revenus, s'en rapportant pour les<br />

autres aux moyens d'investigation dont dis-<br />

pose déjà le fisc.<br />

» Nous espérons que la Chambre sera plus<br />

i lac<strong>ie</strong>u.se que le ministre ; celui-ci a voulu<br />

•--•-•nager des intérêts redoutables à l'heure<br />

. A-me oU il allait proposer de les atteindre. »<br />

En somme, c'est à la révolution que pousse<br />

ta Lanterne. Que l'organe blocard se rassure.<br />

'H Caiilaux d'y conduira lentement mais sûre-<br />

l it, *<br />

rttPrffiftf fit<br />

HmlflDilEi Vu Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r,<br />

a séance est ouverte à 2 heures^_^a»Htart'<br />

présidence de M. Brisson. s"<br />

M. Georges B/srry,. dépose une proposition<br />

se loi temiSinï à supprimer de nos Codes les<br />

flégfeéaftCës qui frappent les faillis simples,<br />

j ' L'urgence est déclarée «t le renvoi à la com-<br />

mission de réforme judiciaire ordonné.<br />

LES MANŒUVRES DE BOURSE<br />

L'ordre du jour appelle la suite de l'inter-<br />

pellation de MM. Rouanet, Mesl<strong>ie</strong>r. Wilm et<br />

Jaurès sur « tes manœuvras de Bourse ou<br />

émissions clandestines de valeurs étrangères<br />

gui sont dirigées contre les intérêts de la Ré-<br />

publique et de la France a-<br />

Discours de M. Wilm<br />

M. Wilm a la parole.<br />

SYi. Wilm. — 11 n'y a pas à s'<br />

<strong>ie</strong>rventlon des socialistes dan;<br />

Sis t<strong>ie</strong>nnent à défendre contre<br />

financière lo patrimoine natl<br />

transmettre intact, dama/in, è<br />

tendent. (Applaudissements so<br />

tonner dte r in-<br />

cette affaire ;<br />

internationale<br />

aal, pour le<br />

ceux qui l'at-<br />

ialisles.)<br />

fait un crime de manifester nos<br />

ith<strong>ie</strong>s pour ceux qui luttent en Russ<strong>ie</strong><br />

.a liberté.<br />

mi ceux qui protestent contre nos paro-<br />

. en est beaucoup qui ne sera<strong>ie</strong>nt pas<br />

ÎS bancs s'il n'y avait pas eu de révolu-<br />

de baïfficades.et d'exécutions néoessai-<br />

M. Jaurès. — Nous disons que c'est vous qui<br />

préparez la ruine de ta Russ<strong>ie</strong> en donnant des<br />

arme:; au despotisme pour étouffer la liberté.<br />

(Salve d'applaudissements à l'extrème-gat><br />

che.)<br />

M, Pichon, — Mais puisque nous vous avons<br />

dit qu'il n'y aurait pas d'emprunt ! Vous par-<br />

<strong>ie</strong>z avec une grande éloquence, mais nous ne<br />

faisons r<strong>ie</strong>n de ce que vous dites I (Rires ct<br />

applaudissements au centre et à droite.)<br />

M. Jaurès. — On a dit qu'il n'était pas ques-<br />

tion d'emprunt public, mais il y a quelque<br />

chose de pire : ce sont les emprunts dissimu-<br />

lés, les emprunts déguisés ; ils sont faciles.<br />

L'Etat russe est le plus grand industr<strong>ie</strong>l du<br />

mondo ; supposons que des sociétés passent<br />

un contrat avec le gouvernement russe; ces<br />

sociétés achètent du matér<strong>ie</strong>l de chemin de fer<br />

et le vendent ou lo louent à l'Etat russe avec<br />

do bonnes obligations gagées sur des recettes<br />

n<strong>ie</strong>s chemins de fer et sur le crédit do l'Etat<br />

russe ; est-ce que ces fournitures ne consti-<br />

tuent pas, sous l'apparence d'une opération<br />

industr<strong>ie</strong>lle, le véritable pérU, le véritable<br />

emprunt qu'on ne peut pas faire ouvertement?<br />

Eh b<strong>ie</strong>n 1 ce ne sont pas des hypothèses; une<br />

banque franco-russe a pour objet do cons-<br />

truire pour le compte de l'Etat, russe et avec<br />

l'épargne française deux grands réseaux de<br />

chemins de fer : c'est une opération colossale,<br />

une centaine de millions qui passent la<br />

frontière.<br />

M. Dsschanel. — Ce n'est donc pas pour sub<br />

ventionner 1» gouvernement contre la Révo-<br />

lution. » (Bruit.)<br />

M. Jaurès s'embarque dans do confuses ex-<br />

plications techniques qui ennu<strong>ie</strong>nt la Cham-<br />

bre; à gaucho, on cause à haute voix.<br />

M. Wilm. — Silence aux actionnaires !<br />

M. Jaurès. — Une autre société s'est consti-<br />

tuée le 10 novembre dern<strong>ie</strong>r ; elle porte le titra<br />

innocent de Société générale industr<strong>ie</strong>lle du<br />

matér<strong>ie</strong>l des chemins de fer ; si on consulta<br />

certaines signatures .à ce contrat, comme celle<br />

du président de la Banque française pour îe<br />

commerce et l'industr<strong>ie</strong>, on est b<strong>ie</strong>n obligé de<br />

constater qu'elle est constituée avec des fonds<br />

français.<br />

Y a-t-fi dans les entreprises projetées une<br />

part réservée à l'industr<strong>ie</strong> française ? Dans<br />

les statuts il n'y en a -pas de trace ; en re-<br />

vanche, l'article 45 des statuts autorise l'as-<br />

semblée générale des actionnaires, c'est-à-dire<br />

trois ou quatre banqu<strong>ie</strong>rs, à transformer la-<br />

dite société en société étrangère.<br />

Ainsi, quand on aura donné à cette société<br />

l'apparence d'une société française, cette so-<br />

ciété sera dénationalisée et se réfug<strong>ie</strong>ra à St-<br />

Pétersbourg ou à Moscou ; elle aura été fran-<br />

çaise pour inviter les titres et prendre l'épar-<br />

gne de notre pays.<br />

C'est sur cet ensemble d'opérations que j'in-<br />

terroge le gouvernement. »<br />

La Chambre s'est reprise'à écouter ; ce long<br />

préambule, en effet, annonce l'attaque dirigée<br />

contre M. Rouv<strong>ie</strong>r.<br />

M. Jaurès. — Le président de la Chambre a<br />

demandé, h<strong>ie</strong>r, qu'on ne mît pas en cause un<br />

homme qui n'est pas dans cette assemblée.<br />

Nul plus que moi ne regrette -île ne pais le<br />

voir en facs-4©-IfI0î. TMouvement.)<br />

— -H~5T"a douze ans, je me suis déjà heurté à<br />

M. Rouv<strong>ie</strong>r ; je lui rappelais alors comb<strong>ie</strong>n il<br />

était dangereux de voir détourner de leur vé-<br />

ritable objet les grandes qualités des hom-<br />

mes politiques ; après une longue période<br />

d'ostracisme, la chance a été donnée à cet<br />

homme de revenir au pouvoir.<br />

M. Gauth<strong>ie</strong>r cle Clagny. — C'est vous qui l'a-<br />

vez ramené. (Bruit à l'extrême-gauche.)<br />

M. Jaurès. — Je me suis réjoui pour lui de<br />

cette revanche de la fortune ; mais quand je<br />

constate qu'il use aujourd'hui de l'autorité<br />

nouvelle que lui a donnée ce nouveau passa-<br />

ge au pouvoir, pour préparer avec plus d'effi-<br />

cacité des moyens détournés dé venir au se-<br />

cours 'de la réaction et do la violence russes,<br />

je ne peux me défendre d'une meurtrissure et<br />

d'un mouvement de révolte. (Salve d'e/ppdau-<br />

dlss.ements à l'extrême-gauche. )<br />

Voilà ce qui orée en Russ<strong>ie</strong> une situation<br />

redoutable ; le peuple, engourdi • depuis des<br />

siècles, s'est réveillé et ne demande.quoi qu'on<br />

fasse, qu'à avoir des sympath<strong>ie</strong>s pour le peu-<br />

ple de France ; et quand ceux qui l'entraînent<br />

vo<strong>ie</strong>nt que c'est nous qui allons entraver sas<br />

efforts, ils peuvent nous juger sévèrement.<br />

R faut prévenir ce désastre moral et forcer<br />

les auteurs des combinaisons financières si-<br />

gnalées à y renoncer.<br />

Il ne faut pais qu'on puisse dire de nous<br />

que nous sommes un pays d'usur<strong>ie</strong>rs et de dé-<br />

générés ; je demande au gouvernement de<br />

eut<br />

en<br />

d'aller à l'étranger qu'on ne peut empêcher<br />

un torrent de couler.<br />

M Jaurès. - Un peut le canaliser..<br />

M Aynard. — A crudi moment t<strong>ie</strong>nt-on ce<br />

langage ? Au moment où l'Amérique se dis-<br />

pose i demander à l'épargne un milliard pour<br />

4 chemins de fer.<br />

M Jaurès a b<strong>ie</strong>n mal choisi son mort<br />

nnnr faire cette interpellation ; il a choisi,<br />

effet le lour où M. le ministre des finances<br />

n dénosé on projet d'impôt ur 1 rvnu t où pat<br />

consternent il fallait plutôt rassurer l'opinion<br />

et lui donner confiance. (Exclamations îroni-<br />

U Entre {^nuitns de M. Caiilaux, cet Instru-<br />

ment ne nous inspire pas beaucoup de confl-<br />

w» • entra les vôtres, socialistes, il ny au-<br />

ra it pas de moyens plus propres à réaliser vos<br />

rêves. (Applaudissements?.<br />

Ou'on respecte la liberté de consc<strong>ie</strong>nce, la<br />

liberté do travail ; qu'on ne laisse pas les fac-<br />

t<strong>ie</strong>ux comino la Confédération du Travail, se<br />

mettre au-dessus des lois, et alors la France<br />

n'ira pas chercher la fortune au dehors ; elle<br />

l'attendra chez elle. (Applaudissements pro-<br />

longés au centre et à droite ; les socialistes<br />

apostrophent violemment l'orateur).<br />

M. Massa&uau. — Je regrette que M. Jaurès<br />

: ait attendu si longtemps pour porter cette<br />

question à la tribune et qu'il n'ait pas appuyé<br />

ainsi que ses amis les orateurs qui ont l'ormu-<br />

; lé les mêmes plaintes et les même gr<strong>ie</strong>f au su-<br />

jet des opérations de certains établissements<br />

i financ<strong>ie</strong>rs.<br />

i Il y a six ans, sous le ministère Waldcck-<br />

! Rousseau, les socialistes ont combattu mon<br />

j projet de résolution; ils marcha<strong>ie</strong>nt alors avec<br />

] la haute banque et les grands capitalistes r<br />

I ils faisa<strong>ie</strong>nt parti de la majorité. (Rires ct ap-<br />

' plaudissements).<br />

Dans ce projet de résolution, je demandais<br />

un état de toutes les sociétés anonymes créées<br />

depuis 1870 avec les noms des fondateurs ct<br />

des membres des syndicats d'émission ; je le<br />

reprend aujourd'hui. (Applaudissements).<br />

Ordres du Jour<br />

Lo président. — Je n'ai reçu qu'un seul or-<br />

dre du jour, celui, do M. Rour.net..<br />

M. Lauraine. — Nous demandons l'ordre du<br />

jour pur et simple.<br />

Le ministre tlas finances. — Le gouverne-<br />

ment accepte l'ordre du jour pur et simple.<br />

M. Jaurès. — Quoique les déclarations du<br />

gouvernement so<strong>ie</strong>nt loin de me donner pleine<br />

satisfaction, je voterai cependant l'ordre du<br />

jour pur ot simple. » (Exclamations ironi-<br />

ques.)<br />

M. Rouanet retire son ordre du jour.<br />

Gris. — C'est la déroute ! » (Bruit.)<br />

L'ordre du jour pur et simple est adopté à'<br />

mains levées.<br />

Incident<br />

mariage : pendant un délai d'épreuve de deux •<br />

ans, les époux devront, à trois reprises diffé-<br />

rentes venir devant le juge, qui on dncsseri<br />

procès-verbal, témoigner de lour volonté de<br />

rompre le mariage.<br />

L'homme au>; pap<strong>ie</strong>rs<br />

«.'individu qui a. jeté des pap<strong>ie</strong>rs en séance<br />

et qui fut Immédiatement appréhendé par les<br />

huiss<strong>ie</strong>rs a été conduit à la questure de la<br />

Chambre.<br />

T>s féuines qu'il n jetées portent comme<br />

en-tête : « Vols ct prévarications manifestes<br />

du ministère des affaires étrangères », ct ils<br />

sont signés : Gaston-Et<strong>ie</strong>nne Poujade, -244,<br />

boulevard Voltaire.<br />

Dans ce factura, M. de Freye.inet est mis en<br />

cause et l'auteur accuse MM. Hesbette, Ni-<br />

sard. Boulin et Soulanges d'avoir facilité par<br />

1cm- protection aux consuls Gilbert, Scitmid<br />

et Patimonio, les vols nombreux dont ils se<br />

sont, selon lui, rendus coupables en Or<strong>ie</strong>nt.<br />

Ii parait, d'ailleurs, que ces mêmes prospec-<br />

tus éta<strong>ie</strong>nt, distribués sur le pont de la Con-<br />

corde avant la séance.<br />

L'auteur de cette petite manifestation, con-<br />

duit à la questure, a été relâché après un<br />

court interrogatoire.<br />

AU<br />

La suppression tîe<br />

UUJNV<br />

la tiéoiaralion<br />

Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />

La commission Se la suppression de la dé-<br />

claration s'est réun<strong>ie</strong> cet après-midi ; elle a<br />

entendu M. Briand, qui a longuement expliqué<br />

tes dispositions de la toi.<br />

Le ministre a demandé surtout que le Sénat<br />

consentît à voter sans modification le texte de<br />

la Chambre.<br />

Après le départ du ministre, une discussion<br />

s'est engagée sur 'es amendements présentes<br />

par MM. Maurice Faure ©t Noël, tendant a<br />

stipuler, l'un que les organisateurs devront<br />

être Français et jouir de leurs droits civils,<br />

l'autre que les réunions ne pourront se pro-<br />

longer, la nuit, au delà de l'heure fixée par<br />

led usages locaux pour la fermeture des éta-<br />

blissements publics, les débits do boissons<br />

par exemple. ...<br />

Ces deux amendements ont été écartes par<br />

5 voix contre i. les opposants étant MM. Mau-<br />

rice Faure. Noël, Ermant et Fessard.<br />

L'ensemble du projet vote par ta Chambra<br />

» été voté par G voix contre 3 abstentions ;<br />

—r la rap-<br />

M. Lintiihac a été chargé do rédig<br />

port.<br />

Ce chiffre représente, par rapport aux éva-<br />

luations budgétaires, une plus value de<br />

37,170,000 fr., et par comparaison aven les re-<br />

cettes effectuées pendant ta période correspon-<br />

dante de 1900, une augmentation de 20,805,400<br />

francs.<br />

Par rapport aux évaluations budgétaires, il<br />

v a plus value notamment sur l'enregistrement<br />

10,781.500 fr.; le timbre, 15,725,000 fr.; l'impôt de<br />

-i % sur les valeurs mobilières, 1,170,000 fr.;<br />

les douanes, 9,084,000 fr.; les contributions in-<br />

directes, 3,020,700 fr.; les contributions indirec-<br />

tes, monopoles, 3.071,000 fr.; les postes, 1,734,300<br />

francs.<br />

Par comparaison avec les recettes effectuées<br />

en 1000, il y a une augmentation notamment<br />

sur l'enregistrement, 10,697,100 fr.; les douanes,<br />

7,988,000 ; ls contributions indirectes, 1,360,000;<br />

les contributions indirectes , monopoles ,<br />

1,194,400 fr.<br />

Il y a diminution sur les postes, 1,780,200 fr.<br />

Un nouveau sabotage<br />

Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />

Les patrontî boulangers, qui donna<strong>ie</strong>nt la-<br />

nuit dernière leur bal annuel à l'hôtel Conti-<br />

nental, eurent la désagréable surprise; quand<br />

ils rentrèrent chez eux, d'apprendre la fâ-<br />

cheuse nouvelle que plus<strong>ie</strong>urs cuissons de<br />

pain ava<strong>ie</strong>nt été ma.nq/uéeu*<br />

yn brigad<strong>ie</strong>r expliqua alors que vers deux<br />

heures du matin le fournil s'était trouvé su-<br />

bit ornent privé de gaz ; on en avait été ré-<br />

duit à travailler à la clarté du four ; voici ce<br />

qui s'était passé :<br />

Innovant un nouveau, genre do sabotage,<br />

des ouvr<strong>ie</strong>rs sans travail avalant formé ïa pri-<br />

se do gaz placée aux devantures des bouti-<br />

ques ; certains môme ava<strong>ie</strong>nt fermé la colon-<br />

ne montante desservant toute la maison, si<br />

b<strong>ie</strong>n qu'ils ont privé d<strong>ie</strong> gaz la moitié d'un<br />

quart<strong>ie</strong>r de Paris.<br />

Une quinzaine de boulanger<strong>ie</strong>s ont été ainsi<br />

sabotées.<br />

Les émeutes de Tokio<br />

Tokio, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />

On sait maintenant que les émeutes de To-<br />

kio ont été fomentées par les socialistes ; on<br />

a arrêté un représentant d'un journal socia-<br />

liste, .et dos mesures énergiques 'de police ont<br />

eu raison des émcait<strong>ie</strong>rs, qui es sont enjuis<br />

après avoir pililé un entrepôt de spiritueux,<br />

auquel ils ont mis le feu.<br />

Quinze mutins ivres ont été brûlés ; de<br />

nombreuses arrestations ont été opérée».<br />

s ua souverain!<br />

Le Kaiser en Espagne<br />

Berlin, 8 févr<strong>ie</strong>r<br />

On annonce quo i empereur Ura ^ '<br />

io chain à Madrid rendre «u roi d'Esoe^J<br />

u«<br />

visite que eolut-ci lui a faite"âu moïf"*<br />

pro<br />

la v<br />

novembre 190a.<br />

Pas<br />

Une caîasîropïia â fooru d'un toi-pinenr<br />

Lor<strong>ie</strong>nt, 8 féyri»3<br />

Co matin à 11 heures, une catastrophe<br />

produite à bord du torpilleur S39 ; il y a<br />

morts et un blessé.<br />

sont<br />

J<strong>ie</strong>ut<br />

Une affaire mystér<strong>ie</strong>use<br />

Paris, 8 févr<br />

ant ; les radicaux<br />

ïVL Las<strong>ie</strong><br />

udra b<strong>ie</strong>ntôt f;<br />

liras.)<br />

M. wilm alto<br />

Ils l'ont tellement ot qu'il<br />

ion. »<br />

<strong>ie</strong>, à son tour, la Rt<br />

Wilm. — J'ai 1:<br />

ne-Ile je me su<br />

srit dos fonds<br />

leur argent,<br />

î et au centre.<br />

. Le gouverne!<br />

Wilm continu<br />

russe:<br />

i (Viv<br />

Appl<br />

). q ue<br />

. ne r <<br />

?s pro<br />

apr«<br />

:euj » l'é'ude<br />

verront ja-<br />

ustatlons à<br />

sauver l'honneur<br />

France.<br />

Je lo de<br />

disscanc-ni<br />

et le<br />

onpat<br />

Î-S a IV<br />

de M.<br />

patrimoine de îa<br />

epondre aux<br />

Sioïrs. N<br />

Le pr<br />

l'arrêter<br />

M<br />

Snte<br />

tveau vacarme.-)<br />

ident se penche<br />

M. Pichon se le<br />

Je prote:<br />

•tre les partisan<br />

s'ouvelles prot ClU<br />

sta-<br />

— Je regrette .avec le ministre<br />

rang-ùres, que tous les orateurs<br />

rjours parlé avec mesure d'un<br />

tout le eonoours a été préc<strong>ie</strong>ux<br />

rats.)<br />

t jeté<br />

e p oï<br />

IPiplaudiss<br />

tussi qu'on<br />

Pichon<br />

sur l'orat<br />

e enfin.<br />

encore cor<br />

ur pour J<br />

dan<br />

En pro<br />

cne ; le pref<br />

M. Wilm.<br />

bu ne des fa<br />

Les social<br />

ant<br />

oel atns<br />

ii d<<br />

des affaires é<br />

n'a<strong>ie</strong>nt pas t-<<br />

grand peuple<br />

à la France. (<br />

Je regrette<br />

CUBSton d'h<strong>ie</strong>r le nom d'i<br />

monde des affaires, en aval<br />

tér<strong>ie</strong>l inexact ; on a dit qr<br />

le négociateur du dern<strong>ie</strong>r eu<br />

reçu du gouvernement imp<br />

sion colossale ; le contrait n<br />

d'un prélèvement eraeleonq-<br />

dure lo caractère fbrfaitair<br />

(Exclamations ironiques. )<br />

Cria au centre. — Ça vous surprend ! »<br />

Les socialistes, fur<strong>ie</strong>ux, apostrophent le mi-<br />

dans la dis-<br />

nnnalité du<br />

içant un fait ma- |<br />

i M. X..., qui fut<br />

prunt russe, avait S<br />

rial une commis- I<br />

porte nulle trace<br />

e, que paraît ex- i<br />

i de l'opération.<br />

ru<br />

M!<br />

loua<strong>ie</strong>nt<br />

peut arri<br />

droit d'à<br />

>,nt de ne té p<br />

E-nt, comme au Parle<br />

la tri-<br />

' "dip<strong>ie</strong>.<br />

for<br />

reun<br />

merc<br />

la d<<br />

Le<br />

Botivér!<br />

Caillait<br />

ionnement d<br />

t et de la gn<br />

Caiilaux. —<br />

— N'avoi<br />

élargit i!<br />

saut<br />

ez jamais ! »<br />

débat ; H examine le<br />

vnds- établissements de<br />

banque en général,<br />

candes Sociétés de ar><br />

de l'escompte,--- '"<br />

t commefee~looal et en<br />

ce com-<br />

temps à<br />

rsi tous ..les fonds de<br />

orregfiGfîdent en môn<br />

M. 4aurès<br />

publics en<br />

itiqi<br />

Lu<br />

Dissours cle M. Jaurès<br />

: monte à la tribune. (Mouvement<br />

. — Je me demande si les pouvoirs<br />

ance sont b<strong>ie</strong>n maîtres de la po-<br />

on<br />

rigé les<br />

Mira in-<br />

; étran-<br />

e. crédit<br />

s des ti-<br />

une sé-<br />

A ce moment, un spectateur jette d'une tri-<br />

bune un paquet de prospectus et de journaux<br />

qui v<strong>ie</strong>nt tomber, enr s'éparpillant, sur les pu-<br />

pitres et les bancs de là droite ; les députés,<br />

surpris, se retournent et lèvent la tête ; mais<br />

un huiissic-T est entré dans la tribune et en<br />

fait sortir le manifestant, qui est resté siilen-<br />

O<strong>ie</strong>ux et n'oppose aucune résistance.<br />

LA MAGISTRATURE ET LES FRAUDES<br />

L'ordre du jour appelle la suite des interpel-<br />

lations sur la magistrature ot sur les fraudes.<br />

M. Razimbaasl. — Il y a un grand intérê à<br />

ce que les interpéclations sur les fraudes, re-<br />

tardées depuis des mois, so<strong>ie</strong>nt enfin liqui-<br />

dées ; je demande à la Chambre de ne pas<br />

renvoyer la suite de la discussion à vendre-<br />

di. »<br />

L'extrême-gauche proteste et cr<strong>ie</strong> : o Vendre-<br />

di ! Vendredi i » L'entourage de M. Lafferre<br />

mène le mouvement de protestation. .<br />

La majorité Mooatrde où l'élément maçon-<br />

nique domine, prononce le renvoi à vendredi<br />

Projet de résolution Massabuau<br />

M. Massabuau dépose un projet de résolu-<br />

tion en faveur duquel il demande l'urgence<br />

et tendant à inviter le gouvernement à pu-<br />

bl<strong>ie</strong>r et faire distribuer aux membres du Par-<br />

lement un état énumérant, depuis 1870, les<br />

sociétés constituées en France conformément<br />

à la loi de 1807, avec les noms do leurs mem-<br />

bres.<br />

A la majorité de. 392 voix contre 96, le ren-<br />

voi du projet de résolution à la commission<br />

de réforme judiciaire est ordonné.<br />

L'avancement dans la magistrature<br />

M. Gioux dépose une proposition de loi<br />

ayant pour but d'abroger l'article 38 de la loi<br />

de finances du 17 avrU 190G, ainsi que les dé-<br />

crets rendus en conformité de cet article ; il<br />

s'agit des décrets Sarr<strong>ie</strong>n ; il demande l'ur-<br />

gence et le renvoi à la commission de réforme<br />

judiciaire.<br />

f^. Louis Martin. — A la suite de l'ordre du<br />

jour de M. Flandin, la Chambre a décidé qu'il<br />

fallait en finir avec le favoritisme.<br />

M. Guyot-Dessaigno, ministre de la justice.<br />

— Je suis dans la nécessité d'exécuter le décret<br />

qui fait part<strong>ie</strong> intégrante de la 3,oi de finan-<br />

ces ; à partir du 15 févr<strong>ie</strong>r, le décret sera donc<br />

j appliqué ; le gouvernement n'a pas à se pro-<br />

noncer sur la demande d'urgence qui v<strong>ie</strong>nt<br />

j d'être faite ; tout ce qu'il peut dire, c'est qu'il<br />

j ne s'y opposera pas. (Bruit.)<br />

! M. Et<strong>ie</strong>nne Flandin. — • Je ne peux croire<br />

! que la Chambre se déjuge et suive les auteurs<br />

j de la motion. ^— —<br />

Entend-on replacer la magistrature sous le |<br />

pouvoir discrétionnaire- du garde des sceaux?<br />

Pourquoi abroser l'article 38 de la 'loi de<br />

finances, qui demande qu'on institue des ga-<br />

rant<strong>ie</strong>s de capacité professionnelle et un ta- I<br />

bleau d'avancement î ,-—— T<br />

M. Datim<strong>ie</strong>r. — Je préfère la-îssponsabilité<br />

du garde des sceaux à la,(responsabilité ano-<br />

nyme du prem<strong>ie</strong>r président et des procureurs<br />

généraux.<br />

M. LagasSB:-— Qui sont tous rén.ctionnaires.<br />

L^JjffcaÏTml&r. — Le prem<strong>ie</strong>r tableau d'avan-<br />

|"cemenit est prêt et les magistrats les plus réac-<br />

| tionnaires y figurent, en effet, en bonne pla-<br />

| ce. » (Bruit.)<br />

j L'exirème-gauche appu<strong>ie</strong> avec chaleur les<br />

partisans de la motion ; la Chambre est très<br />

] houleuse.<br />

j Lo scrutin est ouvert au mil<strong>ie</strong>u de cette ant<br />

; l'urgence est déclarée par 350 voix<br />

03. (Appïaiulissements à l'extrèrne-gau.<br />

La petite Marthe Erbelding, la disparut<br />

Bataclan, a été assassinée ; la police «Ju* 9<br />

est son cadavre ; une commun icaticm °u<br />

faite ce soir par la préfecture.<br />

se ri4<br />

C'est Sodeilland qui est l'assassin do \<br />

tite Erbelding ; en présence ido M i p,. l . a Po-<br />

do M. Hamara. Solellland s'est décklA Y. ' et<br />

des aveux.<br />

u a taira<br />

Après cette déclaration, il est rctomh; A<br />

Un mutisme complet. nomoe (1^<br />

M. Rockcfeiiw tlonne m m » iîo<br />

New-Yorl' 8 f -<br />

On annonce que M. John Rocioe^W?*!<br />

i nu don de 32 millions de dollars (iri , m<br />

de franc.;) au « UNCTUI 1 V.im-i ùu7 ' LON S<br />

qui .seront employés à l'oinc-lioraMon ^ '•'•<br />

titutions do l'enseignement itaTi» i aw «S<br />

Etals-Unis. " ^ tous l(a<br />

M. RockeîeJleir avait déjà fait *nr> *<br />

a, ii: : nistraUon de la .somme don «V a CL,tl «<br />

douais (55 mJdiions do francs)? nuhLO ns cb<br />

Les tremblements de torre<br />

Une dépêche de Kingston hlf^'<br />

qu'une nouvelle secousse «S*) dit<br />

ressent<strong>ie</strong> danjs la nuit de marliï t Sf a été<br />

Lo choc dura seulc-i «• Yï , lnJ lWTCrm -<br />

D'une oommuni^ff|C& mtou**<br />

r<strong>ie</strong>ur, il résulte qu'aucun Fr^t, u ? ÙUV 'W-<br />

dans le dern<strong>ie</strong>r (èttstS<br />

rançîUs na m.<br />

Un ordre du jour du Mn'uîi „, . .<br />

firmuit sa confiance ^vÏÏ^<br />

irrite les habitants, qui font ci.-?<br />

sur a<br />

tition demandant te mw*^^^ Vf-<br />

Le mauvais temes<br />

LES CONTRATS DE JOUISSANCE<br />

i Rome n'accepte pas<br />

Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />

La Patr<strong>ie</strong> reçoit de Rome la dépèche sui-<br />

vante :<br />

a P<strong>ie</strong> X a refusé d'accepter les conditions in-<br />

sérées par M. Briand dans les modèles de con-<br />

trat qu'il a publiés avant-h<strong>ie</strong>r soir.<br />

» Les raisons du refus de P<strong>ie</strong> X m ont été<br />

exposées très précisément ce matin même ; le<br />

Pape a jugé inadmissible que le choix des cu-<br />

rés et desservants fût soumis à l'agrément des<br />

maires, ce qui, proprement, eût été aggraver<br />

'e régime concordataire sous lequel les doyens<br />

seuls éta<strong>ie</strong>nt proposés à l'agrément du gou-<br />

vernement. .<br />

» Il no s'est pas arrêté beaucoup à la ques-<br />

tion des réparations, Mgr Ame Me ayant assuré<br />

le cardinal secrétaire d'Etat que M. Briand<br />

préparait un projet do loi instituant au bud-<br />

get un fonds spécial pour les réparations des<br />

édifices, mais l'attention du Souverain Pontife<br />

a été surtout .retenue oar ceci, que le projet de<br />

M. Briand ouvrait largement la porte à une<br />

multitude de .schismes locaux analogues à ce-<br />

lui do Culey.<br />

» Si, en effet, le curé traite directement et de<br />

son chef avec le maire, c'est entre ces deux<br />

personnes seules qu'existe un l<strong>ie</strong>n juridique.<br />

» Admettons qu'un curé reçoive de son évê-<br />

que un changement de résidence ; si, d'accord<br />

avec le maire, le curé refusait de s'en aller,<br />

l'évoque ni personne n'aurait qualité pour en<br />

appeler même aux tribunaux ordinaires et ré-<br />

clamer la résolution du contrat.<br />

» Avec ce système, l'évoque, qui donnait son<br />

autorisation ayant, était complètement désar-<br />

mé '; c'est co que P<strong>ie</strong> X n'a pas voulu subir.<br />

» Ouelle sera la conséquence du refus du<br />

Pape ?•<br />

» Ici, on se montre optimiste et personne ne<br />

croit que votre gouvernement veuille pousser<br />

les choses si avant que l'abandon des églises<br />

dev<strong>ie</strong>nne nécessaire, mais vous pouyez tenir<br />

pour certain que P<strong>ie</strong> X ne cédera pas. »<br />

Proîsositian de Vil<strong>ie</strong>fec-ïs.fvîaireuïi<br />

Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />

M. de Villebois-Mareuil, député de Mayenne,<br />

propose îa projet de contrat suivant, qu'il<br />

soumettra à l'approbation du ministre :<br />

it plus curé<br />

3, soit parce<br />

qu<br />

Tanger, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />

Raisouli est toujours à Tazerout où il tra-<br />

vaille, non sans succès, à rall<strong>ie</strong>r des parti-<br />

sans<br />

U a su so faire b<strong>ie</strong>n voir des Beni-Arros,<br />

qui d'abord hésita<strong>ie</strong>nt à le recevoir, en leur<br />

montrant une lettre déjà anc<strong>ie</strong>nne par laquelle<br />

le sultan lui demandait do s'emparer par la<br />

force de cent cinquante notables de cette tribu<br />

rebelle pour les livrer comme otages au magh-<br />

zen.<br />

Raisouli négligea alors d'exécuter l'ordre<br />

d'Abdul-Aziz et cela lui vaut aujourd'hui la<br />

reconnaissance des Beni-Arros.<br />

Grâce à leur protection, il peut à distance<br />

braver les troupes chériftennes qui demeurent<br />

campées à Zinat.<br />

Tanger, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />

Le caïd El Zellal.de la tribu des Beni-Msaour,<br />

dont le frère et les principaux partisans ont<br />

fait leur soumission au magbzen et qui jus-<br />

qu'à présent avait refusé de faire la s<strong>ie</strong>nne,<br />

s'est présenté h<strong>ie</strong>r au camp de la méhalla<br />

avec l'intention de se soumettre.<br />

El Zellal arrivera aujourd'hui à Tanger<br />

pour faire sa soumission entre les mains d'El<br />

Guebbas ; on sait qu'il avait recueilli Raisouli<br />

après l'attaque de la forteresse de ce dern<strong>ie</strong>r<br />

par les troupes chériflennes ; la résolution<br />

j qu'il v<strong>ie</strong>nt de prendre indique b<strong>ie</strong>n que, com-<br />

; me il avait été annoncé, le brigand a quitté<br />

i le territoire des Beni-Msaour.<br />

"Broya<br />

M. L. Cavagl<strong>ie</strong>r, marchand<br />

mort de froid dans le rapide d<br />

fort.<br />

Le cadavre a été dépo<br />

s tenta<br />

a Paris, ^<br />

î Paris à Boi-<br />

dépose a Bar-sur-Aube.<br />

Toulon, 8 févr<strong>ie</strong>r<br />

La division de réserve de l'escadre, de la'w.<br />

diterranée composée du Brennus, du Hochc M<br />

du Lahirc, a été assaill<strong>ie</strong> la nuit dernière naï<br />

une violente tempête aux salins d'Hyères<br />

Lo cuirassé Brennus, rompant ses amarres<br />

alla s'échouer sur la plage ; le navire put ^<br />

remettre à flot grâce à la puissance de ses ma-<br />

chines dont les feux éta<strong>ie</strong>nt allumés.<br />

L'amiral Germinet, commandant la division<br />

ordonna de rentrer immédiatement à Tou'on '<br />

10 Brennus a des avar<strong>ie</strong>s sér<strong>ie</strong>uses<br />

1<br />

Madrid, 8 févr<strong>ie</strong>r<br />

La neige a arrêté plus<strong>ie</strong>urs trains ; le Sud-<br />

Express venant de Franco a été arrêté à l'Es,<br />

curiail ; la neige continue à tomber en abon-<br />

dance ; partout la circulation est difficile, des<br />

accidents nombreux se produisent.<br />

Les mules conduisant les infants Fernando<br />

et Thérèse ayant glissé, l'infante Thérèse vou-<br />

lut descendre de voiture et fit une chute, ma!3<br />

sans se blesser.<br />

s2>— »—•<br />

Mort de lord Goschen<br />

Londres, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />

Lord Goschen, qui exerça de hautes fonc-<br />

tions en Angleterre, est mort la nuit dernière;<br />

il fut sucessivement recteur des universités<br />

d'Ab&rdeen et d'Edimbourg, puis prem<strong>ie</strong>r lord<br />

de l'amirauté et enfin ambassadeur extraordi-<br />

naire à Constantinople.<br />

.ce<br />

Au cas où l'abbé Y<br />

de X..., soit par suite de<br />

qu'il changerait de résié<br />

ses pouvoirs lui sera<strong>ie</strong>nt<br />

diocésaine, ia présente<br />

quise de plein droit à se<br />

par l'évêque diocésain,<br />

sas pouvoirs, après qu'il<br />

tion prévue par la Loi,<br />

Le député de Mayenne pense que cette for<br />

mule donnerait satisfaction à tout le monde.<br />

Mim* BU8SI13<br />

Saint-Pétersbourg, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />

M. Alexandrowsky, gouverneur de la pro-<br />

vince de Penza, a été tué h<strong>ie</strong>r d'un coup de<br />

feu au moment où il sortait du théâtre ; l'ad-<br />

joint du chef de la police, un sergemiJ&-vrnT<br />

et un décorateur du thôJît^-quî poursui-<br />

va<strong>ie</strong>nt l'assassiB—stjht^iirssi tombés sous les<br />

l'autorité i coups d^tmdern<strong>ie</strong>r.<br />

sera aj^j^--fc J mîteur de l'attentat, grièvement blessé, a,<br />

sur lUSMtlcation de i<br />

i.iifa fait ia déclara- j<br />

Les Spu<strong>ie</strong>aîs f<strong>ie</strong> Fonctioanaires<br />

Le comité du Sy<br />

la Seine a tenu ht<br />

e, une<br />

ion du<br />

lutre p:<br />

ion des Boni<br />

Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r,<br />

dicat des instituteurs de<br />

après-midi, <strong>rue</strong> de Sain-<br />

Ile réimion pour examiner<br />

e en présence du refus d'ad-<br />

:at à la Bourse du travail,<br />

conseil de la confédération<br />

ses du travail), a décidé cle<br />

les moyens en son pouvoir,<br />

[ans la lutte qu'il ont entre-<br />

aons couleur d attaquer l'impôt sur la rente,<br />

c est a 1 impôt sur le revenu sous toutes ses<br />

formes qu'on veut .Jairo échec et à l'action<br />

lipTe 5 * a chroni( l ue financière hebdomadaire<br />

que la rente doit baisser et contribuer ainsi à<br />

aggraver la baisse.<br />

La, même chronique financière a fait exacte-<br />

ment les mêmes articles toutes les fois qu'un<br />

projet d'impôt sur le revenu a été annoncé ;<br />

c'est ce qui est arrivé en 1804, même avec la<br />

projet de M. Rouv<strong>ie</strong>r. »<br />

Les socialistes applaudissent ; M. Caiilaux<br />

applaudit aussi et son .attitude contraste avec<br />

la froKMrtx de la majorité.<br />

M. Jaurès. — Les socialistes, jusqu'ici, n'ont<br />

jamais voulu prendre parti entre les agents de<br />

change et leurs adversaires dans la question<br />

a organisation du marché financ<strong>ie</strong>r, mais il<br />

faut qu'ils sachent c<strong>rue</strong> leur privilège est con-<br />

testé, menacé ; il faut que les établissements<br />

de crédit public sachent aussi qu'ils n'ont<br />

plus beaucoup de fautes à commettre. (Salve<br />

d'applaudissements à i'extrême-gauche ; mou-<br />

vements divers.)<br />

Leurs bilans sont incomplets et obscurs,<br />

leurs opérations restent éoigmatiques.<br />

Qu'ils-le sachent b<strong>ie</strong>n : le parti républicain<br />

est averti ; s'il lui apparaissait que ces établis-<br />

sements de crédit employant cette force colos-<br />

sale, le trésor de l'épargne et du travail accu-<br />

muîés.à contrar<strong>ie</strong>r l'évolution sociale du pays,<br />

l'heure ne tarderait pas où lo Parlement vou-<br />

«hviit exercer sur ces-vastes puissances un con-<br />

trôle effectif.<br />

m. Massabuau. — 11 fallait le dire plus tôt.<br />

M. Marée. — vous n'êtes pas juge des ques-<br />

tions d'opportunité.<br />

M. Masîa&nau, montrant une brochure rou-<br />

ge. — Nous verrons tout à l'heure co que vous<br />

dis<strong>ie</strong>z autrefois.<br />

M. Jaurès. — Quant à la question des em-<br />

prunts russes, je ne suis pas opposé en prin-<br />

cipe a tout déplacement de capital français<br />

r^t.,, «^reprises financières ; l'épargne<br />

SïïK' f S L a fï V rwit ut\*«f5ar«cr a ja fenêtre,<br />

^nt i-, ruJ^l<br />

oUo risque do tomber<br />

pousse<br />

Urt0ut 11 ne faut » as Qu'on l'y<br />

Ln' minisi.pe des affaires étrangères s'est<br />

plaint, cle voir qu'on intervenait dans^es affai-<br />

res intér<strong>ie</strong>ures d'un pays, mais il est ^iïlme<br />

qu'on puisse s'adresser à l'opinion dn Bava<br />

«ju'on dise à cci<strong>ie</strong> tribune ce que la Mf«i<br />

n'est pas en état do dire. presse<br />

Nous ne cherchons pas pour cela à semer la<br />

janitRi© *• <br />

ealt n^^nT".'!' 1 " 0it ^ ue les Porteurs fran-<br />

fais ne seeont pas remboursés.<br />

peut avec raison regretter qu'on ait d<br />

capitaux français moins vers" les va!<br />

dustr<strong>ie</strong>lles que vers les fonds d'Eta<br />

gers ; cela t<strong>ie</strong>nt à co que les Sociétés ('<br />

ne peuvent offrir à leur cl<strong>ie</strong>ntèle qui<br />

très auxquels cette cl<strong>ie</strong>ntèle attache<br />

curité absolue.<br />

Quels sont les droits et les devoirs du gou-<br />

vernement en matière d'emprunts étrangers ?<br />

A.ucun emprunt étranger ne peut être lancé<br />

normalement sur le marché français sans<br />

l'adhésion du gouvernement ; celui-ci — M.<br />

le ministre des affairas étrangères l'a. déclaré<br />

— ' n'autorisera l'admission à la cote qu'aux<br />

emprunts étrangers qui lui donneront toutes<br />

les garant<strong>ie</strong>s légales qu'il a le droit d'exiger.<br />

(Le ministre lit les passages délicats de son<br />

discours.)<br />

Le gouvernement n'entend renoncer a l exer-<br />

cice d'aucun de ses droits vis-à-vis des Etats<br />

étraagers et à aucun do ses devoirs vis-à-vis<br />

de l'épargne. (Applaudissements.)<br />

La France dispose d'un excédent qui forcé-,<br />

tr<strong>ie</strong>nt doit, affluer vers l'étranger.<br />

Je me félicite de la trame qui «s'établit entre<br />

les intérêts de la France et ceux des divers<br />

pays étrangers ; la France pèse ainsi d'un<br />

poids très lourd dans les balances de la diplo-<br />

mat<strong>ie</strong>, c'est, un élément de paix, je ne suis<br />

donc nullement disposé, quant à moi, à me<br />

rall<strong>ie</strong>r aux théor<strong>ie</strong>s un peu étroites de nationa-<br />

lisme financ<strong>ie</strong>r. (Applaudissements au centre<br />

et sur divers bancs.)<br />

Intervention de M. Aynard<br />

M. Aynard, mis en cause par M. Jaurès,<br />

monte à la tribune.<br />

Ht. Aynard. — Le crédit d'un Etat .est comme<br />

l'honneur dos femmes ; moins on en parle,<br />

m<strong>ie</strong>ux cela vaut. (Rires et applaudissements.)<br />

C'est pourquoi je souffrais tout à l'heure de<br />

le voir traiter avec cette fougue et cette vio-<br />

lence.<br />

On est venu dire beaucoup de mal de la<br />

banque et des banqu<strong>ie</strong>rs ; les banqu<strong>ie</strong>rs ne<br />

sont pas plus râpa ces que les autres hommes<br />

et ils sont nécessaires ; c'est Voltaire oui l'a<br />

dit. Tout ce qui est fait en dehors des socialistes<br />

est mal fait ; il faut toujours qu'il y ait pour<br />

eux un coupable. (Rires et applaudissements ;<br />

hruit.)<br />

Pendant la dernlèro période d'expansion do<br />

la force du travail dans lo monde ent<strong>ie</strong>r, il y<br />

a eu, par suite do la demande du capital,<br />

augmentation du taux do l'escompte partout<br />

et ailleurs ; voici pourquoi : parce quo <strong>ie</strong> pays<br />

a manqué de courage, parce qu'il a eu peur de<br />

vous. »<br />

L'orateur montre les socialistes qui l'invec-<br />

tivent avec, fureur ; le centre ct la droite ap-<br />

plaudissent.<br />

Aynard. — Tous les jours le capitaliste,<br />

ou m<strong>ie</strong>ux l'homme qui dirige le travail, est<br />

attaqué, vilipendé par vous. (Clameurs à l'ex-<br />

trôme-gauche.)<br />

Comment pourrait-on se lancer dans de nou-<br />

velles entreprises financières on France ?<br />

Voilà pourquoi ce pays est devenu la tire-<br />

lire de l'Europe. (Vifs appl.audisseme.nts.)<br />

On ne peut pas plus empêcher les capitaux<br />

cont.ro 203. (Aoplaudissc<br />

che.)<br />

La proposition est renvoyée a.la commission<br />

de réforme judiciaire.<br />

La Chambre décide que sa prochaine séance<br />

aura l<strong>ie</strong>u Vendredi prochain, à 2 heures ; la<br />

ance est levée à G heures moins 10.<br />

Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />

La séance est ouverte à 3 h. 40, sous la pré-<br />

sidence de M. Antonin Dubcst.<br />

LES FORMALITES DU MARIAGE<br />

L'OTdre du jour appelle la suite de la pre-<br />

mière délibération sur la proposition de loi<br />

tendant à modif<strong>ie</strong>r plus<strong>ie</strong>urs dispositions léga-<br />

les relatives au mariage.<br />

Les article 4, 14 et 17, ont été renvoyés à la<br />

commission ; o«Jle-ci propose de nouvelles ré-<br />

dactions.<br />

L'article 4, nouveau texte, est mis en délibé-<br />

ration.<br />

La commission propose de substituer au<br />

texte primitif, qui dit que <strong>ie</strong> mariage sera cé-<br />

lébré dans la commune où l'un des époux<br />

aura son domicile ou sa résidence à la date<br />

de la publication légale, un autre texte exi-<br />

geant un mois de domicile ou de résidence<br />

dans la commune chois<strong>ie</strong> pour la célébration<br />

du mariage.<br />

Le nouveau texte est adopté.<br />

Les articles 14, relatif à la publication lé-<br />

gale, et 17, rendant la loi applicable à toutes<br />

les colon<strong>ie</strong>s où le code civil est en vigueur,<br />

sont également adoptés.<br />

Le Sénat s'ajourna à lundi, 3 heures ; la<br />

séance est lovée à 3 h. 55.<br />

Voici l'aopel adressé, à cet effet, à tous les<br />

secrétaires des Bourses du-'travail do France :<br />

« Les militants syndicalistes en particul<strong>ie</strong>r,<br />

et les travailleurs syndiqués, consc<strong>ie</strong>nts, en<br />

général, no sont pas ignorants des mesures ar-<br />

bitraires dont sont menacées les organisa-<br />

tions syndicales d'instituteurs et institutrices<br />

par le ministre actuel de l'instruction publi-<br />

que ; au nom des principes bourgeois qu'il .a<br />

pour fonction de défendre et de protéger, le<br />

gouvernement veut interdire aux syndicats<br />

d'instituteurs l'accès aux Bourses cl<br />

au-<br />

et à la C. G. T. ; il veut même détruire e<br />

pêcher l'organisation syndicale des ta<br />

tours.<br />

» Lo laisserons-nous faire ?<br />

» Où échouèrent antér<strong>ie</strong>urement les i<br />

très réputés réactionnaires, doit échoue<br />

jourd'hul îe ministre prétendu socialiste.<br />

» Si le bloc syndicaliste des instituteurs ne<br />

suffit pas, c'est au bloc des travailleurs de<br />

toutes les corporations réun<strong>ie</strong>s que devra s'at-<br />

taquer la force de réaction gouvernementale. »<br />

Ce manifeste porte la signature de M. Geor-<br />

ges Yvetot, le propagandiste antimilitariste<br />

auteur du Manuel du Soldat, ct secrétaire de<br />

la Confédération pour la section des Bour-<br />

ses du travail. -<br />

été transporté à l'hôpital ou il est mort.<br />

LES MiïïOlS ALLEMANDES<br />

. Francfort, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />

. Dans un article vraisemblablement inspSr<br />

la Gazette de Cologne répond ainsi à l'opinion<br />

exprimée par certains journaux étrangers que<br />

le résultat (nationaliste) des élections alle-<br />

mandes était de nature a faire craindre que la<br />

politique étrangère de l'Allemagne eût désor-<br />

mais une tendance agressive et une propen-<br />

| sion aux entreprises belliqueuses.<br />

« U n'est venu, dit la Gazette, à l'esprit d'au-<br />

cun homme politique allemand que le succès<br />

électoral du gouvernement puisse exercer une<br />

! influence sur la politique extér<strong>ie</strong>ure et sur<br />

l'attitude du gouvernement allemand vis-à-vis<br />

des eouvernements étrangers. .<br />

» Le nouveau Rcichstag est aussi pacifique<br />

que l'était le précédent et que l'est toujours la<br />

grande masse du peuple allemand ; même<br />

dans les sphères dirigeantes qui sont en de-<br />

I hors du Reichstag, le résultat des élections n'a<br />

j assurément r<strong>ie</strong>n changé sous ce rapport,<br />

j » On peut penser es que l'on veut des pa.ro-<br />

j les prononcées avant-h<strong>ie</strong>r soir par l'empereur<br />

à la fenêtre du château et de l'opportunité de<br />

j cette allocution ; psrsonne en Allemagne, au-<br />

I tant que' nous pouvons le voir, ne s'est mia-<br />

I giné que l'expression : a Nous foulerons aux<br />

» p<strong>ie</strong>ds de nos chevaux ce qui s'opposera à<br />

Courses de chevaux<br />

4 PAU<br />

rau, s lévr<strong>ie</strong>r.<br />

Prix du Kiosque, course- do ha<strong>ie</strong>s, à réclamer, 2,û0i<br />

francs, 2,800 mètres environ. — i. Bouton-d'Or, à M<br />

J; Bretîiès (Bourdale) ; 2. Amapa, à M. 11. du Pu»<br />

(Bonis).<br />

Non placés : Rolling-Rod, tombé ; Gazon.<br />

Mutuel : gagnant 17 50, placés Bouton-d'Or 3,-<br />

Amapa 11.<br />

1<br />

Prix des Fougères, steeple-cliase, à réclamer, 2,00S<br />

francs, 3,S00 mètres environ. — 1. Valhalia, à M. m<br />

Folin (Denis) ; 2. Potrone-ll, à M. Ecllejambe (llonk).<br />

Non placés : Albi-II, Metclla, Cobecilla.<br />

Mutuel : gagnant 20 50, placés Valualla 9 50; re-<br />

Prix du Palais d'Hiver, grande course de ha<strong>ie</strong>s,'?<br />

handicap, 20,000 francs, 3,500 mètres environ. — S<br />

noi-du-Montls, à M. Pfizer (A. Carter) ; 2. KausJt, m<br />

M. Jacques Bernard (P. Monkj . 3. Rosi, à M. Nicole<br />

(G. Sauvai).<br />

Non placés : Diégo, Lauzuna, Boyne Duc'c On-<br />

tintèro. Midinctte-H, Jaaissaire-II, Love-Me-Loig,<br />

Mutiict : gagnant îa^ÇL. placés Roi-du-Monda it<br />

Kàns!{^, RŒfeî-Stf. ------<br />

Troisième prix de la Société, des Steepls-Ctiases de<br />

France, stoeple-chase, cinquième sér<strong>ie</strong>, *,6C0 francs<br />

3.'i00 mètres environ.— l. Volubilis, i M. J. L<strong>ie</strong>u» ><br />

(Parfrement).<br />

Non placés : Ros, Oulnola.<br />

Mutnel : gagnant 10.<br />

Courses de chevaux attelés sur rou<strong>ie</strong><br />

.Voici les détails de la courre de chevaux attelés sn*<br />

route, organisée en 1907 par le Troiting-Club Montré)<br />

jeardais.<br />

Le pesage et la vérification des voitures auront Beq<br />

il<br />

.ur, 06 lui»<br />

— Montréjeau-Sarrancoain et retour,<br />

Monlréjecu-l.ur.hoTi et retour, 76 Ki-<br />

.-gne ot retour, 63<br />

mètres.,<br />

vendredi<br />

Gfl Kilomètre<br />

Samedi 6.<br />

Jomètres.<br />

Dimanclia 7. — Montré <strong>ie</strong>au<br />

kilomètres.<br />

Soit un parcours total do 334 kilomètres.<br />

Les engagements sont reçus moyennant un prix-<br />

do 25 francs et 40 francs pour deux chevaux jusqu'à»<br />

1S mars inclus.<br />

On peut demander le programme complet (ici<br />

courses, à M. le secrétaire du Trotting-Clui), à Mont-<br />

ré.) eau.<br />

D'après les renseignements recueillis jusqu'à o»<br />

jour, tout, porte à crolro que les engagements seront<br />

encore plus nombreux ct les courses plus brillau'<br />

tes quo les années précédentes.<br />

Une-fête aura l<strong>ie</strong>u chaque soir dans un des divers<br />

quart<strong>ie</strong>rs de la ville.<br />

siitu- j dans la politique extér<strong>ie</strong>ure.<br />

» Non, l'empire d'Allemagne n'a pas vis-à-v:<br />

de l'étranger une attitude autre qu'avant h<br />

élections et r<strong>ie</strong>n no sera certainement chang<br />

aux tendances do notre politique extér<strong>ie</strong>ure.<br />

Fooi-îa!! rugby<br />

CN GRAND MATCH INTEnS'ATIONAL<br />

L'équipo london<strong>ie</strong>nne du Saint Mary's HeSTtftat<br />

lisputeï un<br />

: olymp<strong>ie</strong>n<br />

sto une do»<br />

: des teams<br />

Si0yV6iS81<br />

POT;.*.<br />

1RI.il I<br />

1 «<br />

ÊMU Farîeme^ain<br />

Impressions do céance<br />

L'interpellation Jaurès a tourné court ; Il<br />

faut qu'il existe quelque combinaison secrète<br />

cadre les collectivistes et te gouvernement<br />

pour que les prem<strong>ie</strong>rs se so<strong>ie</strong>nt résignés à<br />

accepter ainsi l'ordre du jour pur et simple.<br />

On prétend que le gouvernement aurait pro-<br />

mis aux collectivistes de déposer prochaine-<br />

ment un projet de loi sur les grands établisse-<br />

ments de crédit,<br />

Ajoutez à cela Les menaces du ministre con-<br />

tra les agents de change et l'assurance au'U<br />

a paru donner que-le gouvernement ne traite-<br />

rait plus avec la Russ<strong>ie</strong> avant la réunion de<br />

la prochaine Douma, en voilà plus qu'il n'en<br />

faut pour expliquer l'attitude des socialistes.<br />

L'extension du divorce<br />

Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />

La commission de la réforme judiciaire de<br />

la Chambre a adopié les conclusions du rap-<br />

port de M. Violette, favorable à ta proposition<br />

de- M. Louis Martin qui autorise le divorce<br />

par consentement mutuel.<br />

Le divorce par consantement mutuel ne<br />

pourra être demandé qu'après trois ans de<br />

Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />

Los médecins aides majors de S? classe dont<br />

les noms suivent sont promus médecins aides<br />

majors de 1" classe :<br />

normes, du 23" d'artiller<strong>ie</strong> : Larroque, du<br />

15* d'infanter<strong>ie</strong> ; Ducos, du 80' d'infanter<strong>ie</strong> ;<br />

ïammes, du 59" d'infanter<strong>ie</strong> ; de Sauvepinfe,<br />

du 14" d'infanter<strong>ie</strong> ; Samson, du 143° d'infan-<br />

•r<strong>ie</strong> ; Art al, du 81' ; Fonsagrives, du 130' ;<br />

cachet, du 10' hussards ; SaiUo, de l'hôpital<br />

.iirtaire d'Améhe-les-Bains.<br />

par ft »<br />

ist. n.tr sa<br />

Le Repos Eebdowadaire<br />

Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />

Les commerçants détaillants de France ont<br />

tenu jeudi soir à l'hôtel dos Chambres syn-<br />

dicales, h Paris, un congrès dont l'objet était<br />

la discussion de la loi sur le repos hebdoma-<br />

daire.<br />

Plus<strong>ie</strong>urs orateurs ont fait énergiquementle<br />

procès d'une loi qui les lèse.<br />

Le congrès qui représentait, paraît-il, 188,000<br />

adhérents, a adopté par acclamation les ré-<br />

solutions suivantes :<br />

1° Que la loi doit être modifiée :<br />

S 0 Que toutes les dérogations sont de droit<br />

.3° Que le repos par dérogation constitue un<br />

régime légal expressément formulé dans le<br />

texte de la loi ;<br />

4° Que dans un but do conciliation .et de<br />

b<strong>ie</strong>n-être général, le repos groupé doit être<br />

également introduit do droit dans la loi pour<br />

tout commerce et industr<strong>ie</strong>.<br />

Le Rendement des Impôts<br />

Paris. 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />

Le rendement des impôts, revenus et mono-<br />

poles s'élève, pour le mois de janv<strong>ie</strong>r 1007, h<br />

la somme de 231.45G.7ÛQ.<br />

LES B8HIUJIIS ÂllItICAiES<br />

Londres, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />

Un -télégramme de New-York au Central-<br />

.Veitis annonce la rupture des relations diplo-<br />

matiques entre le Nicaragua et le Honduras,<br />

par suite da l'invasion du territoire de Nica-<br />

ragua par le Honduras.<br />

La dernière petite guerre du centre améri-<br />

cain remonte à juillet 190G, quand le Hondu-<br />

ras, le Guatemala et le San-Salvador batail-<br />

lèrent durant toute une semaine.<br />

Buenos-Àyres, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />

Un mouvement révolutionnaire a éclaté à<br />

San-Juan, motivé par des questions locales';<br />

les révolutionnaires ont triomphé ; lo colonel<br />

Sarm<strong>ie</strong>nto, chef du mouverraent révolutionnai-<br />

re, qui a assuré le gouvernement provisoire,<br />

a transmis au ministre de l'intér<strong>ie</strong>ur la cop<strong>ie</strong><br />

du pacte qu'il a signé avec les membres du<br />

gouvernement déchu.<br />

Le pacte dit qu'après cinq heures de com-<br />

bat entre ïes forces révolutionnaires et les<br />

forces du gouvernement de la province, cel-<br />

les-ci; désirant éviter une effusion de sang et<br />

n'ayant pa.s les éléments nécessaires pouf les<br />

soins à donner aux t&easés, se'rendirent à la<br />

condition que les personnes formant le gou-<br />

vernement, les employés subalternes et les ci-<br />

toyens qui ont combattu pour sa défense se-<br />

ront respectés.<br />

Durant le combat il y œ eu des morts et de<br />

nombreux blessés. Washington, 8 févr<strong>ie</strong>r..<br />

Etant donné la possibilité d'uno guerre dans<br />

l'Amérique Centrale, le croiseur Chicago a<br />

été expédié sur le littoral centre américain. '<br />

Le Torii-Towng suivra dans huit ou dix<br />

jours, après avoir été réparé'.<br />

On espère toutefois que les efforts qui sont<br />

faits pour obtenir un arbitrage réussiront.<br />

qui vten<br />

match do feot<br />

des Etudiants<br />

meilleures équ<br />

des hôpitaux d<br />

Voici, à titre do documents, les matclsc-s qu'alla*<br />

Joués cette saison :<br />

Matches joués : S ; gasmés. 7 * w.vilm i<br />

L'équipo a battu :<br />

10 ; Royal Naval Cohi _<br />

a 0 ; Royal Engineors, par 11 à 0 ; 'streetlïaoi, par<br />

17 a 9 ; Bershtno Wanderers, par 21 à 3. Co aor<strong>rue</strong>r<br />

Club a battu le Raclas à Paris. • .<br />

Dans la coupe lnterltospital el'.o est arrivée a ia<br />

demi-finale en battant le Saint Thomas Hoipuai- par<br />

14 points à zéro, mais eilo a succombé dans la un "?<br />

contre la célèbre équipe du Guy HosoiMl. F» J ,<br />

points (i essai, i but) à 3 points (lessal).<br />

Tout commentMre est inutile.<br />

Demahi nous publ<strong>ie</strong>rons la compositior<br />

pcs.<br />

des équ!-<br />

mil<strong>ie</strong>tin FinaM<strong>ie</strong>i<br />

Paris. 8 ff f^rea';<br />

rageusementjes nS<br />

M. Caiilaux<br />

La rente supports assez cou<br />

déterminées par les projets do »<br />

peut les analyser dans ce court compto-renou .<br />

peut dire ccpc-iv 1'"* — ~ > .w^i» imnorw».<br />

remet à b<strong>ie</strong>n 1<br />

tfon ; mais to<br />

AMERICAINS ET JAPONAIS<br />

Londres, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />

On mande r<strong>ie</strong> Waslungton nu r/?)tes .-<br />

« Lo président Roo&evelt cl M.Root opposent<br />

dos démentis au compte-rendu qui a été pu-<br />

blié de leur récente conférence avec les délé-<br />

gués californ<strong>ie</strong>ns, et d'après lequel le prési-<br />

dant aurait déclaré qu'il y lavait l<strong>ie</strong>u de crain-<br />

dre une guerre avec le Japon, »<br />

mitant que leur colossale uaP^ij M-<br />

loin d'ici lo miment do le ur ,,'i.jte*<br />

us les obstacles qui peuvent i« ( ,„<br />

n empêchent pas do conclure que ces projet, u>« ûu<br />

prem<strong>ie</strong>r effet no peut être que PaUaiWisscm'-"<br />

crédit, sont des projets désastreux. '<br />

La surprise du marché n'a d'ailleurs p»> f -° 'n<br />

grande ; en snmrao on ne s'attendait a r<strong>ie</strong>n uv<br />

le cours de 95 40 a été celui do clôture. , 9i s*<br />

Tous les fonds d'Etat oui fléchi : l'EJCtérKS»*<br />

le Turc, 00 55. rrjx (18<br />

Lo Sorbe est a 84 : on sait que c'est J5«ni que<br />

94 %, soit. 470 par obligation de 500 nom'' 1 " n '0UYcl »<br />

sera mis en. souscription nubliqno demain »j . n ct<br />

emprunt serbe 4 1/2 % or ; à son prix d L !f,^Vilon,<br />

pour les titres libérfs Intégralement à la reliai.» ^<br />

cet emprunt représente un rendement de 4,7» .-»• aU |'<br />

compris la primo d'amortissement, rendenu" 1 ^<br />

ost d'ores ct déjà vivement apprécié par Ies ï- no*"<br />

listes en'qùête d'uno compensation aux enarg*» "^<br />

velles qu'ils appréhendent ; mais en dehors a- ^<br />

rondement élevé, le nouvel emprunt cfh'O un au sJ<br />

avantage, personne ne doute que dès lo de!»» 1 Aali?<br />

trouvera ailmirablemeitt classé dans nos porte»<br />

<strong>ie</strong>s ne.lione.ux. . M<br />

Les étalihssemcnts de crédit ont montré reoyn*<br />

ghilosopliio ; il est b<strong>ie</strong>n certain que la mcntah'e ȣg<br />

litiquo du jour leur donne à craindre les ^'-.f'dei<br />

d'oopression leô plus lâcheuses ; déjà les g r -'"JJ<br />

Compagn<strong>ie</strong>s d'assurances en ont fait rexpewe-E» a<br />

le Crédit Lyonnais, 1211 ; la Banque do Pari?. 1 J :ljk<br />

19 Lyon. 1325 ; le Nord. 1757 : le Métropolitain.<br />

I« Russe 1900 est à 90 20 ; la Nord-Espagne..* 0<br />

le Saragosse, 43. „, . j«<br />

Le Rio est resté dans les cours d'h<strong>ie</strong>r, " 3 :','/,u<br />

uez, «lO. Lo marché des valeurs industr<strong>ie</strong>lles » ^<br />

mins touché ; il ost certain quo l'activité du» tMS*<br />

i quo 1<br />

industr<strong>ie</strong>l n'on sera pas diminuée IKUW «—- - ^<br />

r<strong>ie</strong>s valeurs industr<strong>ie</strong>lles peuvent, suis


Samedi 9 Févr<strong>ie</strong>r 190/<br />

nos cûto:<br />

avec vai-<br />

lles plu<strong>ie</strong>s<br />

—pérature s eai /X.^ , eue est encore très<br />

22" à Vai-<br />

on, 9'<br />

" tf : ,n cifsùï et 3 ue' l'Ouest i elle<br />

t*« l .? n 33n* le Nord-Est.<br />

Sso dans <strong>ie</strong> 'YnV .moraoti-e marquait —22" i<br />

co «at.n. 'Vharleville. -S' à Parla et Ly<br />

__v au Mont-Aigoual. _ n t<br />

$ P<br />

**2ri5 nuageux.<br />

jobablea dans lo Sud avec tem-<br />

ster froid<br />

i Algf- .'. o,in t pr<br />

Des..P^^rmale ; ailleurs lo temps va re<br />

iuaif0, jïner. I ÉTAT nu CIEL<br />

(«1.6<br />

H.0<br />

58.4<br />

r^.1<br />

60.3<br />

0.2 O.S.O. f. a. 1).<br />

-J.t N.K m. peu u.<br />

-U.2iN ,E. m. cou.<br />

e.slN.O. fal beau<br />

6.» N.B. lai. couv.<br />

Mini. Muxl-<br />

de la «rell<strong>ie</strong><br />

U, 6.8<br />

-'..s —2.5<br />

—11.5 -a.a<br />

3.0<br />

4.9<br />

2.0<br />

4.9<br />

»UiUo_<br />

loalouse-"<br />

,'erpc;' :;"<br />

j-ordeau—<br />

WduRejérsïïâPère Marla-Antoii<strong>ie</strong><br />

' ï» R P Mark -Antoine s'est éteint h<strong>ie</strong>r ma-<br />

•ia" vendredi vers cinq heures, à Toulouse,<br />

torts trois jours de malad<strong>ie</strong> ; une pneumon<strong>ie</strong><br />

lémpliquée de désordres au cœur l'a emporte.<br />

',i avait Si ans et était originaire de Lavaur.<br />

Lundi dern<strong>ie</strong>r, le R. P. Mar<strong>ie</strong>-Antoine a ce<br />

Stbré la messe : il voulait monter à. l'autel<br />

Mardi, les forces lui manquèrent.<br />

«Dans- sa malad<strong>ie</strong>, même quand son intelli<br />

feace s'obnubilait, il parlait toujours du bon<br />

ESn de missions, des âmes, de la France à<br />

t-i'uvÉ-r ; U est parti en parlant du paradis.<br />

J'.^I ; p. Mar<strong>ie</strong>-Antoine est mort sous l'ha<br />

«••de "saint François qu'il a toujours porté<br />

ï*durs le couvent qu'il avait fondé il y a cill-<br />

ante eue et qu'il n'a jamais voulu quitter,<br />

ft, nouvelle de la fin du saint relig<strong>ie</strong>ux était<br />

i naine connue à Toulouse, qu'une foule a<br />

SH en pèlerinage la COte-Pavée ; elle venait<br />

? rav ~ u nrôs du corps qui repose dans l'hurn-<br />

»r<strong>ie</strong>r^> *? sor un ,\n de bois ; la figure est<br />

M* X i , 1 a"sereine ; le chapelet est enroulé au-<br />

plus que a j nSi celles-ci t<strong>ie</strong>nnent le Christ,que<br />

,jur oeo »j ar j e .Xnto*ne a passionnément servi.<br />

£ B ' là<strong>ie</strong>lrins font toucher des objets à ses<br />

^fns à ses p<strong>ie</strong>ds. . .<br />

-r -mu-e s'inclinera avec un respect p<strong>ie</strong>ux<br />

„ a» tombe.<br />

levaiii. s du p.. p. Mar<strong>ie</strong>-Antoine se-<br />

Les ^AKjées sur la paroisse Saint-Et<strong>ie</strong>nne,<br />

'J9 n?he à 2 heures.<br />

ridiction compétente l'annulai ion des mesures<br />

prises contra freinent aux dispositions législa.<br />

tives et réglementaires, sans préjudice des<br />

recours individuels formés par les intéressés;<br />

eHes peuvent effectuer loutes les opérations<br />

permises aux sociétés de secours mutuels :<br />

elles ont capacité pour recevoir des dons et<br />

legjf sans autorisation du gouvernement.<br />

» Les associations ne peuvent être formées<br />

que dans les conditions suivantes :<br />

» 1* Entre fonctionnaires de l'Etat attachés<br />

fi un même service ministér<strong>ie</strong>l ou à des ser-<br />

vices ministér<strong>ie</strong>ls différents régis par un mô-<br />

me règlement d'administration publique ;<br />

t 2*' Entre fonctionnaires dépendant dune<br />

même administration départementale ;<br />

» 3" Entre fonctionnaires dépendant d une<br />

même administration communale. .<br />

» Tout fonctionnaire qui, sans excuse légi-<br />

time, simultanément avec d'autres, et après<br />

une injonction à lui adressée, a refuse sa coo-<br />

pération au service public auquel il est atta-<br />

ché, est rayé des cadres.<br />

» Tout fonctionnaire qui en provoque cl au-<br />

tres à refuser simultanément leur coopération<br />

au service public en vue d'en suspendre ou<br />

d'en empêcher le fonctionnement, est puni<br />

d'un emprisonnement de six jours à un mois.<br />

» Si la" provocation a été suiv<strong>ie</strong> d'effet ou si<br />

l'auteur de la provocation use do l'influence<br />

que ses fonctions lui donnent sur ses subor-<br />

donnés pour les inciter à refuser le service,<br />

îa peine peut être portée à un an. L'article<br />

4G3 du code pénal est applicable aux délits<br />

prévus par la présente loi.<br />

« Tout fonctionnaire condamné par appli<br />

cation des paragraphes 1 et 2 du présent ar-<br />

ticle est, on outre, puni d'interdiction de toute<br />

fonction ou emploi public pendant un an au<br />

moins et dix ans au plus. »<br />

La Petite République annonce que le garde<br />

des sceaux v<strong>ie</strong>nt d'envoyer à chacun de ses<br />

collègues une exemplaire du- projet élaboré<br />

par la commission extraparlementaire sur les<br />

associations de fonctionnaires.<br />

iTElUlRE OU 1SDI<br />

7> concours de poés<strong>ie</strong>, prose ot musique or-<br />

Linisé par- l'institut littéraire du Midi (Tou-<br />

FoiLse) a réuni "196 concurrents et 225 compo-<br />

sitions Le jury n'a pu en retenir que 99.<br />

Voici le palmarès définitivement établi en<br />

jêance plénière du jury, le 24 janv<strong>ie</strong>r der-<br />

n<strong>ie</strong>r :<br />

POÉSIE (sujet imposé : V<strong>ie</strong>illes Ruines)<br />

,V (34 compositions, 21 récompenses)<br />

Médaille de vermeil : M. l'abbé Mathias. à<br />

Cjuiiuper ; médailles d'argent : Ire, M. Mau-<br />

ftee Verneuil, à Paris ; 2e, réservée.; médailles<br />

8e bronze : Ire, le docteur Joseph Dorval, à<br />

<strong>paris</strong> ; 2e, Mlle Rosine Nespoulous, à Nice ;<br />

diplômes d'honneur : 1er, M. Jean Frenault,<br />

j. Toulouse ; 2e, abbé B..., à Castres ; 3e, M.<br />

Jul<strong>ie</strong>n Sandeau, à Carcassonne ; 4e, Mlle<br />

-Itar<strong>ie</strong>nne Joffre, à Cliàteauroux ; 5e, M. Sji-<br />

inéon Lafuste, à Montauban ; Ge, Mlle Mar<strong>ie</strong><br />

Sfespoulous, à Nice ; 7e, M. André Jalagu<strong>ie</strong>r, .à<br />

Rimes ; 8e, M. Raoul Verfeuil, à Montauban ;<br />

e, M. Louis Bonnet, à Toulouse ; 10e, M.<br />

feinphor<strong>ie</strong>n Nan, soldat à Ram<strong>ie</strong>rs ; l<strong>ie</strong>, M.<br />

Henri Jauvert, à Verdun-sur-Garonne ; 12e,<br />

(U. Oscar Bouquey, à Saint-Eni.il ion ; 13e, M.<br />

Héon Capelet, à Toulouse ; 4 mentions d'én-<br />

,,'ouragemaut.<br />

POÉSIE (sujet libre) i<br />

(53 compositions, 24 récompenses) "<br />

Médaille d'argent : docteur Guiraud, à Mar-<br />

teil<strong>ie</strong> ; médailles de bronze : Ire, Léonce Du-<br />

iitu, président de l'Institut du* Sud-Ouest, à<br />

Bardeaux ; 2e, Louis Dumas, instituteur à<br />

Paris ; diplômes d'honneur : 1er, Charles Be-<br />

hoist, professeur de lettres à Lille ; 2e, comte<br />

i,. de B-uiance, à Cette ; 3e, Raoul Gui-Ilot, à<br />

Montauban ; 4e, Elle Beylot, à Saint-Denls-de-<br />

piles ; 5e, Jean Bouyssou, instituteur a. Car-<br />

jrnaux ; 6e, docteur Dumas, à Limoges ; 7e,<br />

ftfme L. Bousquet de Pontoux, à Toulouse :<br />

ge, Mlle G<br />

m EXPLOSION IMS m TRAIN<br />

notre, correspondant cle Castelnau-<br />

I<br />

rmaine Bonheur, professeur d'an-<br />

glais a Pau ; 9e, Joseph Rivière, à Narbonne ;<br />

iOe, Mlle Isabelle Narbon.no, à Carcassonne ;<br />

l<strong>ie</strong>, Joseph Pauly, à Bordeaux ; 12e, Dan<strong>ie</strong>l<br />

Maynad<strong>ie</strong>r, au lycée d'Albi ; 13e, Math<strong>ie</strong>u<br />

Car<strong>ie</strong>s, directeur de l'école publique, à Lespt-<br />

jfaan ; 14e, G. Coignard, à Villeneuve-les-Bé-<br />

fers ; 15e, Jean Barthère, à Toulouse ; 6 men-<br />

fions d'encouragement.<br />

PROSE (sujet imposé : Coucher de Soleil)<br />

'-, f (41 compositions, 19 récompenses)<br />

-"Médaille de vermeil : réservée ; médailles<br />

argent : Ire, réservée ; 2e, Léopold Margue-<br />

ttto, à Orléans ; médailles de bronze : Ire,<br />

tbbé Rousselin, à Paris ; 2e, marquis de Ro-<br />

Renoire, à la Roche-sur-Yon ; diplômes d'hon-<br />

peur : 1er, réservé ; 2e, Mlle Lucette Castaing,<br />

i Saint-Gaudeos ; 3e, André Jalagu<strong>ie</strong>r, à Ni-<br />

»es ; 4e, abbé B..., à Castres ; 5e, Mlle J. Cor-<br />

î>ac. à Toulouse ; 6e, Joseph Rivière, à Nar-<br />

Mnne ; 7e, abbé V. Aressy, h Lmioges ; 8e,<br />

V- Gay, à Saint-Nicolas-de-la-Grave ; 9e, Mme<br />

jélly-Bezombes, à Béziors ; 10e, Léon Mai-<br />

|onthou, à Dax ; l<strong>ie</strong>, Mlle Isabelle Narbonne,<br />

> Carcassonne ; 12e, Georges Clément, à Far-<br />

lâes-Sa.int-Hilaire ; 13e, Gas-ton-Blazv, à Mont-<br />

Pret : 14e, Fiwnin Le Doat, à la Triuité-Poreët<br />

piorbihan) ; 3 mentions d'encouragemenL<br />

, PROSE (sujet libre)<br />

(49 compositions, 17 récompenses)<br />

Médaille d'argent : réservé© ; médailles de<br />

»rouze : Ire, Mlle Georgette Dargent, à Tar-<br />

das ; 2e, M. Paul Silvain, à Roubaix ; diplô-<br />

g<strong>ie</strong>s d'honneur : 1er, Léonold DangervUle, à<br />

taiiors ; 2e, Emile Sarlabous, à Toulouse ;<br />

Sa, Mme Angèle Abelous, à Montpell<strong>ie</strong>r ; 4e,<br />

Paul Chéron, à Cette ; 5e, Jean Daurel, à B or-<br />

Beaux ; 6e, Gaston Villebrun, à Béz<strong>ie</strong>rs ; 7e.<br />

Hermann Derose, à Sainte-Hélène (Gironde) ;<br />

se, Mlle Céleste Bosc, institutrice à Saint-Vér-<br />

gndin-de-Penne-du-Tarn ; 9e, Math<strong>ie</strong>u Car-<br />

directeur de l'école publique, à Lespignan;<br />

H% l<strong>ie</strong>utenant X..., à Saint-Hippolytc ; l<strong>ie</strong>,<br />

i-narles Nivard, à Bordeaux ; 12e, G. Condeau,<br />

Miçiste à Monest<strong>ie</strong>r (Dordogne) ; 3 mentions<br />

ncoui-agernent.<br />

'SIQUE 'sujet imposé : Variations, pour piano<br />

sur l'air : La Mère Michel)<br />

(19 compositions, 7 récompenses)<br />

gP&ïHe de vermeil : M. Louis Ganne, à<br />

onaix ; médaille d'argent : réservée ; mé-<br />

**?s de bronze : Ire, réservée : 2e, Mme<br />

on<strong>ie</strong> Flamens, à Bordeaux ; diplômes d'hon.<br />

^? : Jer, réservé ; 2e, Jean Vinccnnetti, à<br />

nf, i ?e' J-T. Bataille, directeur d'orphéon,<br />

"v<strong>ie</strong>l-Béz<strong>ie</strong>rs ; 4e, Mlle Germaine Duthil.<br />

seur de piano, à Toulouse ; 5e, Mlle<br />

me Sourd, à Tarascon (Boucl<strong>ie</strong>s-du-<br />

'UUBJ . i mention d'encouragement.<br />

MUSIQUE (sujet libre)<br />

: * i - / 39 compositions, 11 récompousesr<br />

baix . U ? , d ' :! rge.nt : M. Paul Ganne, à Rou-<br />

main t'r. m • ' 11 - de bronze : Isaac Mever, à<br />

W,"^ (Seine) ; diplômes d'honneur :<br />

t:\a ,r;1 c<strong>ie</strong>n Alqu<strong>ie</strong>r, ù Rihaute ; 2e, Mlle Léo-<br />

De<br />

dary<br />

Casteinaudary. 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />

Un accident peu banal s'est produit h<strong>ie</strong>r<br />

matin, vendredi, dans le train de voyageurs<br />

112, qui part de Carcassonne à 9 h. 19, dans 'a<br />

direction do Toulouse<br />

Au moment où le convoi allait atteindre la<br />

gare de Pezens, une formidable explosion se<br />

produisait dans un wagon de troisième classe<br />

de la queue du train. C'était un paquet de<br />

100 kiâogiramm'es de poudre que portait avec<br />

lui un Espagnol qui avait pris place dans le<br />

compartiment à. Carcassonne, qui, allumé par<br />

une cause quelconque — probablement, par<br />

un bout de cigarette jeté par un voyageur. —<br />

venait d'éclater.<br />

On comprend raffolleinent qui s'empara<br />

des voyageurs qu'étouffait la fumée acre ©t<br />

intense qui succéda à l'explosion.<br />

Les uns se précipitèrent sur la sonnette d'a-<br />

larme pour la faire jouer. D'autres, sans<br />

attendre l'arrêt du train, ouvrirent les portiè<br />

res et sautèrent sur la vo<strong>ie</strong>. Parmi ceux-ci<br />

se trouve un inconnu qui s'est grièvement<br />

blessé, en se jetant en bas du train.<br />

Le propriétaire du paquet de poudre a été<br />

légèrement brûlé à la figure et aux mains. Il<br />

a été conduit au Parquet de Castelnaudary et<br />

interrogé h<strong>ie</strong>r, à 2 heures.<br />

11 prétend se nommer Narcisse Puès. sujet<br />

espagnol, 27 aaas, demeurant <strong>rue</strong> du Grand-<br />

Puits à Carcassonne (Cité). Carr<strong>ie</strong>r de profes-<br />

sion, il se rendait à Soupety, — a-t-M déclaré,<br />

— où il devait rejoindre un de ses camarades,<br />

avec lequel il exploite, à Saimt-Paulet, une<br />

carrière de p<strong>ie</strong>rre. La poudre qu'U portait<br />

avec lui était destinée à l'aider dans son tra-<br />

vail.<br />

On a b<strong>ie</strong>n trouvé, en effet, sur cet individu<br />

un billet aller et retour (3° classe) de Carcas-<br />

sonne à Soupetx. Les déclarations de l'auteur<br />

de l'aicoidont doivent donc être exactes.<br />

La plupart des personnes qui se trouva<strong>ie</strong>nt<br />

dans île wagon où s'est produit l'accident, se'<br />

renda<strong>ie</strong>nt au marché de Bram, qui avait l<strong>ie</strong>u<br />

h<strong>ie</strong>r vendredi.<br />

Malgré que plus<strong>ie</strong>urs d'entre elles a<strong>ie</strong>nt reçu<br />

des brûlures, elfes ont refusé de donner leur<br />

nom et de porter plainte.<br />

Le seul voyageur grièvement blesse, dans<br />

cet accident bizarre, est donc celui dent nous<br />

parlons plus haut, qui a. é,té'r.eoueiMi à Pezens<br />

et dont nous n'avons Du eonnaîte» le nom.<br />

^ ,. L. de F.<br />

remplacement de M. l'abbé .Sobran, admis à<br />

faire vailoir ses droits à la retraite. '<br />

M. l'abbé Bover, vicaire à Sa int-Franeois de<br />

Ctr-telua-udary, a été nommé vicaire à fcaint-<br />

Jùst de Narbonne.<br />

M. l'abbé Pelouze, nouveau prêtre, a été<br />

nommé vicaire à Saint-François de Castei-<br />

taudary.<br />

M. l'abbé Snbcrville, nouveau prêtre, a été<br />

nommé vicaire à Montol<strong>ie</strong>u.<br />

Cour tl'assi&e*<br />

Présidence de M. Rouquet., conseiller à U cour<br />

d'appel de Montpell<strong>ie</strong>r, assisté de MM.<br />

Olorgue. juge, et Azais, juge suppléant au<br />

•tribunal civil de Carcassonne.<br />

Aud<strong>ie</strong>nce du 8 févr<strong>ie</strong>r<br />

* AFI-'AIRE CASSAN<br />

On a pris aujourd'hui les mêmes mesures<br />

qu'h<strong>ie</strong>r pour ompêcher l'en val» Issemen* du<br />

Palais de Justice et de ses abords. Toutes les<br />

portes sont gardées par des soldais du 15, des<br />

rjendarmes ou des agents de police, qui ne<br />

laissent passer que les porteurs de cartes.<br />

Cassan est arrivé de la maison d'arrêt en<br />

voiture dès 8 heures du matin.<br />

La cour fait son entrée à 9 h. 45. Dans la<br />

salle il y a moins de monde que la veille, mais<br />

les dan<strong>ie</strong>s sont toujours nombreuses.<br />

On reprend les débats, qui continuent par<br />

l'audition des témoins.<br />

Audition des témoins<br />

Le prem<strong>ie</strong>r témoin entendu est M. Piailles,<br />

âg éde 61 ans, adjoint au maire de Fa «gères.<br />

M. Piailles raconte dans quelles circonstances<br />

il apprit <strong>ie</strong> décès d'Augustine Laugé. Il télé-<br />

graphia au juge de paix, puis au parquet, qui<br />

arriva dans à'après-Œûidi.<br />

La .rumeur-publique, dit le témoin, s'occu<br />

part des fréquentes visites d'Augustine Laugé<br />

au presbytère.<br />

Interrogé sur la situation morale de l'accusé<br />

auprès de ses (paroiss<strong>ie</strong>ns, M. Piailles dit que<br />

l'abbé Cassen était très dévoué, très attaché a<br />

ses fonctions, .plein do .soins pour les mal a<br />

des. Il avait été appeiJô à faire part<strong>ie</strong> d'une<br />

société de secours mutuels, qui était cepen-<br />

dant composée de membres en grande part<strong>ie</strong><br />

hostiles à la religion.<br />

M. Ferdinand Langé, 57 ans, cultivateur à<br />

Fougères, père de la victime, dit que l'abbé<br />

Cassan occupait sa fille comme couturière.<br />

Au début, elle ne passait que quelques heures<br />

au presbytère, puis elle y resta les journées<br />

entières. Il se fâcha, défendit à sa fille de re-<br />

tourner auprès de Cassan, mais il ne fut pas<br />

écouté. Cassan et Augustii<strong>ie</strong> s'absentèrent plu-<br />

s<strong>ie</strong>urs jours ensemble. Ils éta<strong>ie</strong>nt allés à Mar-<br />

seille, sans en avoir été prévenu.<br />

Le témoin déclare qu'il n'a jamais su où<br />

allait sa fille quand elle quittait la maison ;<br />

mais quand on lui annonça qu'elle était morte<br />

au presbytère, son prem<strong>ie</strong>r cri fut celui-ci :<br />

« Ça ne m'étonne pas.., »<br />

M. François Lautié, 34 ans, docteur en méde-<br />

cine à Bédar<strong>ie</strong>ux, dit qu'il fut requis par l'ad-<br />

joint au maire de Fougères pour constater le<br />

décès d'Augustine Laugé. Après examen, le<br />

témoin refusa le permis d'inhumer. Il prévint<br />

l'adjoint au maire qu'il devait aviser le par-<br />

quet.<br />

Sur questions du défenseur, le docteur<br />

Lautié déclare qu'il ne releva sur le corps<br />

Fangéres. déclare que l'abbé CeflMO était trefl<br />

sel-viable, très dévoué aux malades, i qui il<br />

donnait les prem<strong>ie</strong>rs soins en attendant l'arri.<br />

véo des docteurs.<br />

MM. Oombescùre Berlin, 50 ans. Jules Albes<br />

45 ans, Justin Adroit, 28 ans, Habitants de<br />

Fougères, v<strong>ie</strong>nnent dire successivement que<br />

Cassan fut toujours bon et scrviable envers<br />

tous.<br />

Il n'y a phis de témoins h entendre. M. le<br />

président donne la parole à l'organe du minis-<br />

tère jiubllc.<br />

LE RÉQUISITOIRE<br />

Au début do son réquisitoire, M. lo procu-<br />

reur de la République s'élève contre lo Célibat<br />

ecclésiastique, puis il passe à l'accusé. « Com-<br />

me prêtre, dit-il, Cassait nous échappe ; com-<br />

me liomme, il nous appart<strong>ie</strong>nt. »<br />

Scrutant le passé de Cassan, M. lo procureur<br />

donne lecture de nombreux extraits des let-<br />

tres amoureuses qui lui ont été adressées par<br />

Madeleine, une do ses pénitentes do Montpel-<br />

l<strong>ie</strong>r. Les tortues do ces lettres, dit-il, ne prou-<br />

vent-ils pas qu'U y a eu entre Madeleine ct<br />

l'accuse plus que. de» relations mystiques ?<br />

Toutes ces .lettres remontent ù 1808. CesPà-<br />

dire, ajoute-t-il, que les amours du çuré de<br />

Faugères éta<strong>ie</strong>nt à ce rnoment-là a- leur débat.<br />

M. le procureur de la République passe à,<br />

l'examen de la conduite de Cassan à Faugè-<br />

res ct ;i ses rotations nvec Augustine Laugé.<br />

il rappelle les propos do la Sœur Carlabosse<br />

qui. mW&ffé toutes les recherches les plus<br />

actives, est restée introuvable, pour ne. pas<br />

être obligée sans nul doute, dit-il, de venir<br />

les rénéter devant la cour d'assises.<br />

L'organe du ministère public termine en de-<br />

mandant au jury de suivre l'exemple du jury<br />

de l'Hérault. Il s'oppose aux circonstances at-<br />

ténuantes.<br />

La séance est suspendue un quart d'heure.<br />

Il est. 5 heures et dem<strong>ie</strong>. Le réquisitoire a duré<br />

deux heures et dem<strong>ie</strong>.<br />

A la .reprise de l'aud<strong>ie</strong>nce, la parole est don-<br />

née au défenseur.<br />

M' Cl<br />

usure i<br />

sfeumé<br />

a défa»<br />

îent avocat au barreau<br />

ce en faveur de Cassan<br />

r dont nous regrettons,<br />

ardive, de ne pas pou-<br />

l<strong>ie</strong> nonvbreux prix seront accordés.<br />

Prix d'entrés, o fr. 50.<br />

Bntoée gratuite pour les doiuv» masquées<br />

ou non.<br />

BrUîanl oroheatre.<br />

Les jeux. — Jeudi, un nrocés-verbal a été<br />

dressa contre un limonad<strong>ie</strong>r de notre viSile<br />

qui. avait toléré des jeux d'argent dans son<br />

ëtaoUasetneiiit.<br />

Feu de cheminée. — n S'est d.'claré ir-udi.<br />

soir, il cinq heures, chez M. Henri llursaïlou,<br />

<strong>rue</strong> Pautl-Lou<strong>ie</strong>-Coumer, 25 ; a. été rapidement<br />

éteint avec Je secours des voisins.<br />

A l'hospice. — Dans, la Jouonée de jeudi,<br />

trois peraonaes trouvées malad-ra sur Xù vo<strong>ie</strong><br />

publique ont été admises à l'hospice. Co sont<br />

les nommiéis" François Caussé, 75 ans, de Nar-<br />

Ifonime ; Barthélémy Guiildauma.t ot P<strong>ie</strong>rre Sa-<br />

barly, 03 ans, chiffonn<strong>ie</strong>r, %sm domiciilo fixe.<br />

Acte de probité. — La. daane Bourre], <strong>rue</strong><br />

Pereire, 3, qui avait déclare fr la police avoir<br />

trouvé une pièce d'or de 20 francs, l'a. remise<br />

à la dame Rejnues. demeunmtt <strong>rue</strong> Sainbne-<br />

et-M-euse, qui l'avait .perdue.<br />

Etat civil du 7 févr<strong>ie</strong>r. — Décès : Marguerite-<br />

AiugMe Vocaes, 12 jours ; Bnp'iist.a Ai-truc, re-<br />

traité des chemins de fer, 7S ans ; Albert Gri-<br />

z.aud, cultivateur, 37 ans ; Jean-Louis Rer-<br />

traiind, cultivateur, 75 ans ; Marcelle I'éirouze,<br />

saus profession, 30 ans ; Alexandre-François<br />

Mirada, 3 mois.<br />

PïlESXAN. - Syndicat professionnel agri-<br />

cole. — Dans sa séance du 4 févr<strong>ie</strong>r, le syn-<br />

dicat -professionnel agricole de Preixau a<br />

décidé, à l'unaaimité de ses membres, d'adres-<br />

ser à M. Emmanuel Broua*>, député dos Pyrô-<br />

nées-Oï<strong>ie</strong>ratales, ses sincères fél;citaUc«is ixiur<br />

le magnifique disceuirs qu'il a prononcé ù la<br />

Ghamihre des députés au sujet de la répres-<br />

sion des fraudes, et souhaite que le gouverne-<br />

ment, ohnsi que le Pat le méat, .s'.inspirant tics<br />

faits précis qu'il leur a signaltis, fassent ceaser<br />

le plus tôt possible cvrrs fraudes scandaleuses,<br />

qui rusaent totalement le Midi vinicole.<br />

• Un drame. — Meireredl 6 tê-<br />

oept heures du soir, M. Firé-<br />

• rot<br />

Jeudi à 11 heures, dans l'église Saint-Jac-<br />

ques, à Montauban, M. l'abbé Ardant, du dio-<br />

cèse de Limoges, a béni le mariage de Mlle<br />

Marguerite-Mar<strong>ie</strong> de Méric de B.ellefon, fille<br />

de notre excellent ami M. Aloys de Bellefon,<br />

'anc<strong>ie</strong>n . magistrat, . avocat, anc<strong>ie</strong>n bâtonn<strong>ie</strong>r<br />

du barreau de Montauban, avec M. Jean<br />

Abrial. receveur des domaines démission-<br />

naire.<br />

La famille de M. de Bellefon est l'une des<br />

plus estimées du Bas-Quercy, où elle occupe<br />

un rang distingué, et où son nom est mêlé à<br />

nos annales militaires et civiles. Mme de- Bel-<br />

lefon appart<strong>ie</strong>nt également à une do ces an-<br />

c<strong>ie</strong>nnes familles du Limousin qui jouissent de<br />

la considération universelle.<br />

Quant au marié, il suffit de rappeler le nom<br />

des Abrial, pour évoquer à Montauban tout<br />

un joassé dos plus honorables par lo souvenir<br />

de son grand-père, l'ingén<strong>ie</strong>ur Abrial.<br />

Le père du marié est lui aussi un de ces<br />

hommes de consc<strong>ie</strong>nce et de devoir qui ont<br />

donné un exemple, vraiment remarquable de<br />

dignité en notre siècle de déchéance morale.<br />

Les témoins de Mille de Bellefon éta<strong>ie</strong>nt<br />

M. le colonel de Méric de Bellefon, son oncle<br />

et 1© l<strong>ie</strong>utenant Méric de Bellefon, son frère.<br />

Ceux du marié : M. le capitaine de vaisseau<br />

Le Bris, commandant le Pothuau, et M. Char-<br />

les de Montazet, son oncle.<br />

Un grand nombre de prêtres assista<strong>ie</strong>nt à la<br />

cérémon<strong>ie</strong>, qui avait réuni dans la vaste net<br />

de Saint-Jacques une assistance aussi nom-<br />

breuse que chois<strong>ie</strong> venue du Tarn-et-Garonne,<br />

du Tarn et de toute la région. Lo barreau de<br />

Montauban et plus<strong>ie</strong>urs membres du tribunal<br />

y assista<strong>ie</strong>nt.<br />

VI. l'abbé Ardant a prononcé une allocution<br />

pleine de cœur et toute empreinte des senti-<br />

ments de foi qui sont l'apanage" des deux fa-<br />

milles qui s'unissent aujourd'hui.<br />

A la sacrist<strong>ie</strong>, un long défilé d'amis a tenu<br />

à venir exprimer aux nouveaux époux et à<br />

leurs familles leurs souhaits de bonheur.<br />

Apres la cérémon<strong>ie</strong>, un lunch a réuni les in-<br />

vités dans les salons de Mme do Bellefon.<br />

Nous sommes heureux de joindre nos vœux<br />

à ceux qui de tous côtés ont été adressés aux<br />

jeunes mariés et à leurs famille. • E. F.<br />

. Deîacourt, à Toulouse<br />

Qb- Cadaux<br />

six s« ; ce, Morin fils, à<br />

-, à Toulouse ; 5e, Mme<br />

Durogar, ù Pam<strong>ie</strong>rs ; Ge. Gaston<br />

«7. a Montseret ; 7e, docteur DelUiiL à<br />

; 2 mentions d'encouragement<br />

;* prochain concours aura l<strong>ie</strong>u incessam-<br />

jnt- Ln avis ultér<strong>ie</strong>ur ©n fera connaître la<br />

Ecrire, pour tous renseignements à M<br />

2?nry Charouleau, secrétaire général dé l'Ins-<br />

jKit, rua des Abeilles, 12, à Toulouse, chargé<br />

"expéd<strong>ie</strong>r les Técomnenses.<br />

kl<br />

d'Augustine Laugé aucune trace de violence et<br />

que la victime avait un tempérament chloro-<br />

anémique.<br />

• M. Sicard, docteur en médecine à Béz<strong>ie</strong>rs,<br />

qui procéda à l'autops<strong>ie</strong> d'Augustine Laugé,<br />

expose, à son tour les'résultais de son enquête<br />

Le témoin entre dans des détails techniques.<br />

Il résulte des explications du témoin ' qu'il<br />

n'y avait pas eu emploi de substances noci-<br />

ves. La mort était due à l'hémorrag<strong>ie</strong> L'inter-<br />

vention énergique et rapide d'un homme de<br />

l'art aurait pu empêcher la mort d'Augustine<br />

Laugé.<br />

. iLs défenseur fait remarquer qu'il a été<br />

juge définitivement par le jury de i'Hérautt<br />

qu d n y avait pas eu imprudence de la part<br />

de Cassan.<br />

Quant à l'enfant, du sexe masculin, le méde-<br />

cin légiste déclare qu'il était né viable. La<br />

mort ae 1 enfant est due à une congestion<br />

cérébrale.<br />

Sur une question du défenseur, le témoin dé-<br />

clare qu'il n'y a pas eu d,e manœuvre et que<br />

le tempérament d'Augustine Langé a dû con-<br />

tribuer à la difficulté de sa délivrance.<br />

M le .président fait procéder à l'inventaire<br />

de la caisse qui cont<strong>ie</strong>nt les pièces à convic-<br />

tion, et on ©n extrait toutes sortes d'effets et<br />

de pap<strong>ie</strong>rs.<br />

Mlle Mar<strong>ie</strong>-Louise. Langé, 2D ans, ménagère<br />

a laugères, sœur d'Augustine Laugé, dit<br />

quelle a été au courant des vovages de sa<br />

sœur à Marseille et à Lourdes. Elle lui a<br />

adressé de Lourdes doux lettres nom* l'abbé<br />

Cassan. Sa sœur rentra au commencement de<br />

juillet et elle s'aperçut de son état. Le témoin<br />

nectar© quelle était la seule à savoir qu'Au-<br />

gusi.me était au presbytère, mais elle lui avait<br />

défendu- de le dira. Elle ta voyait d<strong>ie</strong> temps en<br />

temps.<br />

M. Albin Laugé, 25 ans, emolové de com-<br />

merce à Paris, a reçu de sa sœur une lettre<br />

de Lourdes clans laquelle'elle lui disait qu'elle<br />

était malade. H a appris par les journaux ce<br />

qui se passa plus tard. Augustine lui écrivit<br />

qu'elle v<strong>ie</strong>ndrait le voir à Paris après ea gue-<br />

rison. La lettre avait été écrite par Augustine<br />

et t'adresse par Cassan.<br />

Mlle ALexandrine Auroiac, 53 ans ménagère<br />

à Faugères, a vu l'abbé Cassan accompagner<br />

dans la nuit Augustine Laugé à sa maison.<br />

Le défenseur fait reanarquer très vivement<br />

au président qu'il n'a pas le" droit d'interrom-<br />

pre les témoins au cours de leur déposition.<br />

M. Henri Combes, 34 ahs, cultivateur à Fau-<br />

gères, dit que la. sœur Arlabosse surprit un<br />

jour Cassan et Augustine Laugé on train de<br />

s'embrasser dans la sacrist<strong>ie</strong>. Cette relig<strong>ie</strong>use<br />

aurait aussi trouvé une lettre compromet-<br />

tante pour Cassan et Augustine. Elle, lui aurait<br />

dit enfin : « Cassan est indigne d'être prêtre<br />

et Augustine une chip<strong>ie</strong>. »<br />

Tous ces propos ont été démentis par la<br />

Sœur Arliabosse.<br />

Le défenseur fait demander au témoin si<br />

sa profession est' b<strong>ie</strong>n celle de cultivateur,<br />

s'il h a pas demandé à être titularisé comme<br />

employé de chemin de fer et si la Compagn<strong>ie</strong><br />

n'a pas accueilli sa demande à raison "de ses<br />

antécédents.<br />

Le témoin .reconnaît certaine condamnation,<br />

mais prétend n'avoir été refusé par la Compa-<br />

gn<strong>ie</strong> qu'à cause de la faiblesse de sa vue.<br />

1,1 reconnaît avoir reçu 5 francs de l'abbé<br />

Cassan pour mettre un enfant en nourrice.<br />

Mme Joséphine Abad<strong>ie</strong>, veuve' Haubelat,<br />

hôtelière à Lourdes, dit qu'Augustine Langé<br />

vint s'installer chez elle au mois de mai. Elle<br />

recevait deux lettres nar jour, elle ignora de<br />

qui. Elle reçut des colis, un mandat" télégra-<br />

phique de 50 francs. Elle quitta Lourdes après<br />

avoir reçu le mandat têlégronblque ; elle lui<br />

avait dit qu'elle devait se rendre au- mariage<br />

rère, à Paris, dans le courant de j uil-<br />

A 7 heures, le défenseur, falignié, demande<br />

une courte suspension. On décide de tenir<br />

une aud<strong>ie</strong>nce de nuit ; l'aud<strong>ie</strong>nce est renvoyée<br />

à 8 heures et deni<strong>ie</strong>.<br />

L'aud<strong>ie</strong>nce est reprise à 9 heures, au mil<strong>ie</strong>u<br />

d'un© assistance ériorme.<br />

M" Chamayou continu© sa magnifique plai-<br />

doir<strong>ie</strong>, qu'il termine à 10 h. 45, par une émou-<br />

vante péroraison concluant à ,iacquittement.<br />

Le procureur réplique : le défenseur riposte.<br />

A la suite de certaines observations du pré-<br />

sident, il se produit un vif incident ; le défen-<br />

seur dit sèchement au président qu'il n'a pas<br />

le droit de l'interrompre dans ses explications<br />

ni de mettre en doute la loyauté de ses dé-<br />

clarations..<br />

Le président menace de faire requérir con-<br />

tre le défenseur, J<br />

Le verdict<br />

Les débats .sont clos à onze heures et dem<strong>ie</strong>;<br />

après vingt minutes de délibération, le jury<br />

ranporte un verdict afflrmatif sur la question<br />

de suppression d'enfant, négatif sur la ques-<br />

tion de savoir si l'enfant avait vécu et mitigé<br />

par les circonstances atténuantes.<br />

Ce verdict écarts le crime ; il ne reste qu'un<br />

simple délit.<br />

Malgré ce verdict, Sa cour, après avoir déli-<br />

béré, condamne Cassan à trois années de<br />

prison.<br />

Quelques sifflets accueillent la condamna-<br />

tion ; on commente sévèrement dans lo pu-<br />

blic cet arrêt.<br />

FERRAL<br />

vr<strong>ie</strong>r, vers<br />

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845 sentembro 215 ; octobre, 215 ; novembre. »w<br />

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niés. — Courant, 23 45 ; prochain. 23 r*<br />

!0;1<br />

178<br />

ili3<br />

dont 25. '<br />

dont 2 fr"<br />

dont 5.<br />

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1* 1<br />

283.<br />

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Tonkin 2 1/0 %, 78 23.<br />

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estampillée, C. 40, 99<br />

che 4 %, 100 23.<br />

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1812 ; Est, 884 ; Paris-L<br />

1765 ; Milli, ilBii ; OrJëfl<br />

se, 444 ; Nord-Esjiogno<br />

Obligations diverses'<br />

1900, 4S5 ; Ville do Paris 1<br />

1892 T P, 371 ; 1894-J806 T P<br />

485 .50 ; 1SS0, 502 ; isgi ! C Û<br />

1903 tout payé, 494 50 .' pS<br />

clenne 3 % 433 Nord nr -i -v"- '<br />

no, 439 50 ; P.-L -JI-'.,|ji/ M ,',i'' 7?' '<<br />

Espagne, p sér<strong>ie</strong> estamn «L? 1<br />

ci cî'<br />

ÏP ''? 7; ' I ' !5 ' lii *3<br />

:<br />

iaianges. — Espagr<br />

" «4 5o ;<br />

• 64 4J :<br />

: Autft<br />

375 ;<br />

Fotu pmmunalels "tï-n1<br />

m mw<br />

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moiselle de compagn<strong>ie</strong>, lectrice, Eoù V e?n^<br />

te ou femme de charge. Référencés foui «<br />

m<strong>ie</strong>r ordre. Ecrire A. Z. Erpress du mât<br />

^...^w.-n i Mi,«qnniii mu in i IIM mm iiiiiniwii<br />

Coqueluche, Anc'ne, fiévraig<strong>ie</strong>s<br />

Bébé est enrhumé : il va so coucher<br />

emportant lu'-mëme sa boite de Ouste<br />

Thermogôno dont, tout à l'heure, la<br />

maman lui appliquera une feuille sur<br />

la poitrine ; demain Bébé ne toussera<br />

plus. Comb<strong>ie</strong>n nous sommes loin de<br />

ces vilains emplâtres, de ces sinapis-<br />

mes, de cette teinture d'iode, effroi des<br />

enfants, voir même des grandes per-<br />

sonnes ! •<br />

Un morceau de cotte Ouate merveil-<br />

leuse et plus de Douleurs, fini le<br />

Rhunrje, enlevé le Mal de Gorge,<br />

s la Coqueluche et l'Angine.<br />

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M e Paul FAUR, notaire à CAYLUS, y demeurant.<br />

"Vexii-e cle B<strong>ie</strong>ns de Mineurs<br />

ONZIÈME LOI<br />

i L'ESTOMAC<br />

D'autorité de Justice, en onze lots séparés<br />

mm<br />

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i taatiBnsr, et, tn 8 ti montm.es.<br />

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Tonique Aniiglsî»iB8 j<br />

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de sous-cuisse, son usago ne don-<br />

nant aucune fatigue; c'est lo seul<br />

nui puisse contenir la HERNIE et<br />

la nuit et le jour. La réputation de<br />

ces préc<strong>ie</strong>uses qualités l'a fait adop-<br />

ter par tous les malades souc<strong>ie</strong>ux<br />

de leur santé, et de leur b<strong>ie</strong>n -être<br />

Seul Bandage garanti 10 sus<br />

Généralement, quand on souffre cle 1 estomac, on souffre<br />

des reins; on a les reins faibles, fatigués, douloureux. Ces<br />

douleurs se font aussi sentir dans le dos, entre les épaules.<br />

Parfois le ventre se gonfle, sebalonne, le cœur est oppressé,<br />

la respiration plus difficile, la tèto souvent congestionnée,<br />

les jambes fatiguées et comme trop faibles pour soutenir<br />

îe corps; la bouche est souvent desséchée, la gorge irritée,<br />

la langue chargée ; on dev<strong>ie</strong>nt fiévreux, triste, on dort mal,<br />

on éprouve toutes sortes do malaises, de la mélancol<strong>ie</strong>, de<br />

la lassitude, etc. Vous qui souffrez des reins, prenez les<br />

POUDRES DE COCK et r<strong>ie</strong>n que les POUDRES DE<br />

COCK, et vous serez certainement guéri, parce que les<br />

||j POUDRES DE COCK produisent l'antiseps<strong>ie</strong> de l'estomac,<br />

qu'elles guérissent. toujours toutes les malad<strong>ie</strong>s de l'esto-<br />

mac et qu'elles font manger et digérer. 2 fr. 5© la boîte<br />

dans toutes les pharmac<strong>ie</strong>s ou 2 fr. 6© en mandat-poste<br />

adressé à la Pharmac<strong>ie</strong> des Poudres da Cock, à jeu-<br />

mont (Nord). Exigez la marque de garant<strong>ie</strong> «l liomine au<br />

coup de marteau ».<br />

Situés dans la commune de Caylus, canton dudit arrondissement de Montauban,<br />

département de Tarn-et-Garonne.<br />

L'adjudication aura l<strong>ie</strong>u à Caylus, dans la salle du prétoire de la Justice de<br />

Paix de Caylus, et par devant M 0 FAURE, notaire en ladite ville, le Dimanche<br />

H rois Mars mil neuf cent sept à une beure de l'après-midi.<br />

Frais ©23. gsuass c5Lra l.'-x'l^s.<br />

é il m -IÏ<br />

BXttlH<br />

TOULOUSE<br />

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ET A<br />

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lense<br />

Lelaine, 25<br />

ê»r$ t Hf-


Samedi 9 Févr<strong>ie</strong>r Î907<br />

ta projet CaRîaux eî la nrasse<br />

Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />

ÏOUHrUUK AHTïBLOCVnUS<br />

. Be M. Julals Roche, député, dans La Répit-<br />

figue française ;<br />

t Peu importe d'abord tel ou tel rouage, tel<br />

ttu tel ressort de la mécanique fiscale fabri-<br />

Huéc par M. Caiilaux; la question n'est pas de<br />

lavoir comment le pressoir est construit,mais<br />

b<strong>ie</strong>n de savoir qui sera pressé et qui pressera,<br />

tout est là i<br />

» Turgot proscrivit les privilèges et les vou-<br />

lut détruire ; le gouverneo<strong>ie</strong>nt actuel, par son<br />

projet, ne fait qu'en décréter de nouveaux si<br />

solidement établis que l'anc<strong>ie</strong>n régime n'en<br />

connut jamais de pareils ; seulement il chan-<br />

ge de côté les privilégiés, il place à gauche co<br />

«tut se trouvait à droite et c'est au nom de<br />

l'égalité qu'il restaure la nouvelle féodalité<br />

démagogique.<br />

» L'anc<strong>ie</strong>n régime élait plus sincère et<br />

pioins incohérent. . . ,.<br />

). Mais tout ceci n est que io moindre dé-<br />

faut "du projet du gouvernement, on le verra.»<br />

De l'Echo de Paris :<br />

« Doux faits principaux se dégagent nette-<br />

toenl de la lecture do ce document et de l'ex-<br />

posé des motifs qui en est le commentaire.<br />

» Et d'abord la rente est frappée non pas<br />

tUreetement dans son coupon, -mais. dans ses<br />

arrérageai,<br />

» Ensuite les dépôts des établissements de<br />

crédits sont visés ; des inspecteurs de l'Etat<br />

exerceront sur eux une surveillance perma-<br />

nente.<br />

» On n'ose pas envisager la gravité d une<br />

aussi audac<strong>ie</strong>use révolution dans l'organisa-<br />

tion économique ot financière de la nation si<br />

elle était sanctionnés par un vote du Pane"<br />

a<strong>ie</strong>nt.<br />

» Ceux qui ont le souci de la prostenté na-<br />

tionale ont une grande tâcha à accomplir :<br />

Sauver lo pavs de la ruine dont lo menacent<br />

•;es internationalistes et les révolutionnaires<br />

Sont M. Caiilaux s'est fait le dangereux com-<br />

plice, o<br />

JOURNAUX BLOCYRDS<br />

Le la Lanterne :<br />

« En ce qui concerne l'évaluation des reve-<br />

nus, M. Caiilaux a généralement reculé de-<br />

vant la déclaration qui est la forme la plus<br />

simple ; il ne l'exige que pour certaines caté-<br />

gor<strong>ie</strong>s de revenus, s'en rapportant pour les<br />

autres aux moyens d'investigation dont dis-<br />

pose déjà le fisc.<br />

» Nous espérons que la Chambre sera plus<br />

audac<strong>ie</strong>use que le ministre ; celui-ci a voulu<br />

ménager des intérêts redoutables à. l'heure<br />

même où il allait proposer de les atteindre. »<br />

En somme, c'est à la révolution que pousse<br />

la Lanterne. Que l'organe blocard se rassure.<br />

M. Caiilaux l'y conduira lentement mais sûre-<br />

Mfin<br />

Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />

La séance est ouverte â 2 heures, sous la<br />

présidence de M. Brisson.<br />

M. Georges Rea-ry dépose une proposition<br />

jàe loi tendant à supprimer de nos Codes les<br />

^échéances qui frappent les faillis simples.<br />

L'urgence est déclarée et le renvoi à la com-<br />

mission d» (réforme judiciaire ordonné.<br />

LES MANŒUVRES DE BOURSE<br />

L'ordre du jour appelle la suite de l'inter-<br />

pellation de MM. Rouanet, Mesl<strong>ie</strong>r. Wilm et<br />

Jaurès sur « les manœuvres de Bourse ou<br />

émissions clandestines de valeurs étrangères<br />

gui sont dirigées contre les intérêts de la Ré-<br />

•publique et de la France ».<br />

Discours de M. Wilm<br />

M. Wilm a la parole.<br />

M. Wilm. — U n'y a pas à s'étonner de l'in-<br />

tervention des socialistes dans cette affaire ;<br />

sis tonnent à défendre contre l'internationale<br />

financière le patrimoine national, pour le<br />

transmettra intact, demain, à ceux qui l'at-<br />

tendent. (Applaudissements socialistes.)<br />

On nous fait un anime de manifester nos<br />

Sympath<strong>ie</strong>s pour eaux qui luttent en Russ<strong>ie</strong><br />

pour ia liberté.<br />

Parmi eaux qui protestent contre nos par-o-<br />

<strong>ie</strong>s, il èn est beaucoup qui ne sera<strong>ie</strong>nt pas<br />

iur ces bancs s'il n'y avait pas eu de révolu-<br />

tons, de barricades et d'exécutions nécessai-<br />

res. »<br />

Les socialistes .applaudissent ; les radicaux<br />

ae bougent pas.<br />

M. Lae<strong>ie</strong>a. — Ils l'ont tellement oublié qu'il<br />

faudra b<strong>ie</strong>ntôt faire une nouvelle révolution. »<br />

(Ritres.)<br />

M. Wilm attaque, à son tour, la Russ<strong>ie</strong> et<br />

ïes 'finances.<br />

M. Wilm. — J'ai la conviction, après l'étudié<br />

il laquelle je me suis livré, que ceux qui ont<br />

eouscfflt des fonds russes ne reverront ja-<br />

mais leur argent. » (Vives protestations à<br />

droite et au centre. Applaudissements socia-<br />

listes. Le gouvernement reste impassible.)<br />

M. Wilm continue ses attaques contra lo<br />

gouvernement russe, qu'il accuse d'employer'<br />

l'argent français à combattre les partisans du<br />

régime constitutionnel. (Nouvelles protesta-<br />

tons. Nouveau vacarme.)<br />

Le président se penche sur l'orateur pour<br />

l'arrêter ; M. Pichon se lève enfin.<br />

M. Pichon. — Je proteste encore contre .cette<br />

intervention permanente dans la (politique in-<br />

tér<strong>ie</strong>ure d'un autre pays. (Applaudissements.<br />

Vociférations.)<br />

No-us ne supporterions . pas qu'on discutât !<br />

ainsi nos affaires dans un Parlement étran-<br />

ger, et aucun gouvernement ne le tolérerait.<br />

En protestant ainsi, je m'acquitte d'un de-<br />

voir qui est celui de tous. » (Salve d'applau-<br />

dissements.)<br />

Les hurlements redoubîemt à l'extrême-gau-<br />

che ; le président ne peut arriver à les maîtri-<br />

ser.<br />

M. Wilm. — J'ai le droit d'auportar à la tri-<br />

bune des faits qui sont de notoriété publique.<br />

Les socialistes or<strong>ie</strong>nt, comme au Parlement<br />

anglais : < Vive la Douma ! » ; ils sont pour<br />

ceux qui veulent représenter leur pays et con-<br />

tre .ceux qui veulent l'asservir. » (App-iaudis-<br />

sem-enis prolongés à l'extrême-gauche.)<br />

Discours ûe M. Jaurès<br />

M. Jaurès monte à la tribune. (Mouvement<br />

«d'attention.)<br />

M. Jaurès. — j 0 n<strong>ie</strong> demande si les pouvoirs<br />

publics en France sont b<strong>ie</strong>n maîtres de ia po-<br />

litique financière de ce pays.<br />

La baisse de la Rente s'est produite, à la<br />

Bourse, a la suite de l'annonce du dépôt du<br />

proj-et de loi sur le revenu préparé par le mi-<br />

nistre des finances,<br />

^ous couleur d'attaquer .l'impôt sur la r en te,<br />

c est à l'impôt sur le revenu sous tontes ses<br />

formes qu'on veut faire échec et à l'action<br />

reformatrice du gouvernement<br />

Dans la chronique financière hebdomadaire<br />

.lu Temps. M. Mand<strong>ie</strong>z déclare régulièrement<br />

que la rente doit baisser et contribuer ainsi à<br />

aggraver la baisse.<br />

La même chronique financière a fait exacte-<br />

ment les mêmes articles toutes les fois qu'un<br />

projet d'impôt sur le revenu a été annoncé ;<br />

cest ce qui est arrivé en 1801, même avec le<br />

projet de M. Rouv<strong>ie</strong>r. •<br />

Les socialistes applaudissent ; M. Caiilaux<br />

applaudit aussi et son attitude contraste avec<br />

larron-leur de la majorité.<br />

M. Jaurès. - Los socialistes, jusqu'ici, n'ont<br />

jamais voulu prendre parti entre les agents de<br />

.mange et leurs, adversaires dans la question<br />

«i organisation du marché financ<strong>ie</strong>r, mais il<br />

, À qu lls sachet qu? leur privilège est con-<br />

teste, menace ; il faut que les établissements<br />

ne créait pabhc sachent aussi qu'ils n'ont<br />

plus beaucoup de fautes à commettre. (Salve<br />

a applaudissements à l'extrêroe-gauchc ; mou-<br />

vements divers.)<br />

Leurs bilans sont Incomplets et obscurs,<br />

leurs opérations restent c-nigmatiques.<br />

Qu Us le sachent b<strong>ie</strong>n : le parti républicain<br />

est averti ; s'il lui apparaissait que ocs établis-<br />

sements de crédit employant cette force colos-<br />

sale, le trésor de l'épargne et du travail accu-<br />

mulés, à contrar<strong>ie</strong>r l'évolution sociale du pays,<br />

l'heure ne tarderait pas où le Parlement vou-<br />

drait exercer sur ces vastes puissances un con-<br />

trôle effectif.<br />

«S. Mâssabuau. — Il fallait le dire plus tôt.<br />

M. Jaurès. — Vous n'êtes pas juge des ques-<br />

tions d'opportunité.<br />

M. Massaouaiï, montrant uno brochure rou-<br />

ge. — Nous verrons tout à l'heure ce que vous<br />

disi-ez autrefois.<br />

M. Jaurès. — Quant à la, question des em-<br />

prunte russes, je ne suis pas opposé en prin-<br />

ir,P,S. , out ^Placement de capital français<br />

r^î?, ni ei y*rêpnses financières ; l'épargne<br />

KflL a i* T oit do regarder à la fenêtre.<br />

Tans la vue 'ML^ ?'!


Samedi 9 Févr<strong>ie</strong>r Î90.<br />

'' ' - r iv- -.vszsmzs<br />

EÏIN l £TE0H0LOIîiy s JE<br />

Du 6 févr<strong>ie</strong>r.<br />

»«ml-é 5 miUimètres d'eau à Perpignan.<br />

„ Manche ot de i uctan , •* ~ rr_ „, .,„ «s<br />

» sur la MWl"*' N . j g Suu de l'Europe.<br />

*2££2.£S> s'est relevée notablement SOT nos<br />

La '«PffS'et cle l'Ouest ; elle est encore très<br />

«tMV le N^st^ fc VAr .<br />

Ce B» * fcwXme. -s- a Paris et Lyon, r<br />

— w .,7 au Mont-Aigoual.<br />

' W«er;„i^ sont probables dans le Sud avec lam-<br />

pes ^"^nnïo ; ailleurs le temps va rester froid<br />

iT ' ec l ctS auageux. _<br />

romoo*.;<br />

porplg» 2 ? 1<br />

gordeauï.<br />

00. G!<br />

61.:';<br />

58.4<br />

681<br />

«0.7.<br />

8IAT OU CIEL<br />

fi 2IO.S.0. 1. a. b .<br />

LI RE. m. reu n.<br />

—9.2 :N E. m. cou.<br />

H.ôlN'.O. lat. beau<br />

6.t iN'.E. fai. couv.<br />

Mini. Mnxl-<br />

do la •eiito<br />

l.i 6.3<br />

-4.8 -2 .5<br />

— 11.6 —2.6<br />

3 0<br />

4 9<br />

2.3<br />

4.9<br />

[ [lu RéversnOP^TQ Mar<strong>ie</strong>-Anîoins<br />

T p R p Mar<strong>ie</strong>-Antoine s'est éteint h<strong>ie</strong>r ma-<br />

in vendredi vers cinq heures, à Toulouse,<br />

jïrè- trois jours de malad<strong>ie</strong> ; une pneumon<strong>ie</strong><br />

•omoliouée de désordres au cœur l'a emporte,<br />

avait' ans et était originaire de Lavaur. _<br />

Lundi dern<strong>ie</strong>r, le R. P. Mar<strong>ie</strong>-Antoine a ce-<br />

•.Vjré ta messe : il voulait monter h d'autel<br />

arcll, les forces lui manquèrent.<br />

Dans «a malad<strong>ie</strong>, même quand son inteilt-<br />

„0[1CS s'obnubilait, il parlait toujours du bon<br />

n<strong>ie</strong>u" de missions, des âmes, de la France à<br />

tnuvér : il est parti en parlant du paradis.<br />

1 0 R P- Mar<strong>ie</strong>-Antoine est mort sous l'ba-<br />

t, t de saint François qu'il a toujours porté<br />

1 dans ia couvent qu'il avait fondé il y a cin-<br />

nnte ane et qu'il n'a jamais voulu quitter.<br />

a ri nouvelle de la fur du saint relig<strong>ie</strong>ux était<br />

Mne connue à Toulouse, qu'une foule a<br />

* M en pèlerinage la Côte-Bavée : elle venait<br />

' auprès du corps qui repose dans l'hum-<br />

Pi î-pllule sur un lit do bois ; la figure est<br />

ble ^tip. gopeine ; le chapelet est .enroulé au-<br />

d'itt* 3pV mains, celles-ci t<strong>ie</strong>nnent le Christ,que<br />

»or ( S & vjar<strong>ie</strong>-Antoine a passionnément servi,<br />

te B- „j,iairins font toucher des objets à ses<br />

^~P1 ses p<strong>ie</strong>ds.<br />

B am: ';„„c.a «'inclinera avec un respect preux<br />

rectement aux chefs d'administration le»<br />

vœux qu'elles cro<strong>ie</strong>nt devoir formuler sur les<br />

questions se rattachant à leur objet et Être<br />

consultées par lui sur les mêmes questions ;<br />

elles ont le droit de poursuivre devant la ju-<br />

ridiction compétente l'annulation des mesures<br />

prises contrairement aux dispositions législa-<br />

tives et réglementaires, sans préjudice des<br />

recours individuels formés par les intéressés;<br />

elles peuvent effectuer toutes les opérations<br />

permises aux sociétés de secours mutuels ;<br />

elles ont capacité pour recevoir dos dons ot<br />

leg3 sans autorisation du gouvernement.<br />

» Les associations ne peuvent être formées<br />

que dans Ici, conditions suivantes :<br />

. 1* Entre fonctionnaires de l'Etat attachés<br />

à un même service ministér<strong>ie</strong>l ou à des ser-<br />

vices ministér<strong>ie</strong>ls différents ré^is par un mé-<br />

mo règlement d'administration publique ;<br />

» 2" Entre fonctionnaires dépendant d'une<br />

même administration départementale ;<br />

. 3' Entre fonctionnaires dépendant d une<br />

même administration communale.<br />

D Tout fonctionnaire qui, sans excuse légi-<br />

time simultanément avec d'autres, et après<br />

une injonction à lui adressée, a refuse sa coo-<br />

pération au service public auquel il est atta-<br />

ché, est rayé des cadres.<br />

» Tout fonctionnaire qui en provoque cl au-<br />

tres à refuser simultanément leur coopération<br />

au service publ<strong>ie</strong> en vue d'en suspendre ou<br />

d'en empêcher le fonctionnement, est puni<br />

d'un emprisonnement de six jours à un mois.<br />

» Si la provocation a été suiv<strong>ie</strong> d'effet ou si<br />

l'auteur de la provocation use de l'influence<br />

que ses fonctions lui donnent sur ses subor-<br />

donnés pour les inciter à refuser le service,<br />

la peine peut être portée à un an. L'article<br />

4C3 du code pénal est applicable aux délits<br />

prévus par la présente loi.<br />

» Tout fonctionnaire condamné par appli-<br />

cation des paragraphes 1 et 2 du présent ar-<br />

ticle est, en outre, puni d'interdiction de toute<br />

fonction ou emploi public pendant un an au<br />

moins et dix ans au plus. »<br />

La Pelilr, République, annonce que le garde<br />

des sceaux v<strong>ie</strong>nt d'envoyer à chacun dé ses<br />

collègues une exemplaire du projet élaboré<br />

par la commission extraparlementaire sur les<br />

associations de fonctionnaires.<br />

2 heurt<br />

^^èauësduR<br />

. ïnsïw'.ées sur la<br />

ront celearç^V,,,,,,^<br />

ima<br />

M<br />

ront c<br />

itimanche a<br />

P. Mar<strong>ie</strong>-Antoine se-<br />

paroisse Saint-Et<strong>ie</strong>nne,<br />

MTtRMRI DU M<br />

le palmarès définitivement établi en<br />

plénière du jury, le 24 janv<strong>ie</strong>r der-<br />

ïé DANS IV.<br />

T a enrrours cle poés<strong>ie</strong>, prose et musique or-<br />

„ n V,i S n par l'Institut littéraire du Midi (Tou-<br />

E*use> a réuni 196 concurrents et 225 compo-<br />

sitions. Le jury n'a pu en retenir que 99.<br />

Voici<br />

jéance pl<br />

n<strong>ie</strong>r :<br />

POÉSIE (sujet imposé : V<strong>ie</strong>illes Ruines)<br />

(34 compositions, 21 récompenses)<br />

Médaille do vermeil : M. l'abbé Mathias, à<br />

hûimper ; médailles d'argent : Ire, M. Mau-<br />

rice Vemeuil, à Paris ; 2e, réservée ; médailles<br />

de "bronze : Ire, le docteur Joseph Dorval, à<br />

Paris ; 2e, Mlle Rosine Nespoulous, à Nice ;<br />

diplômes d'honneur : 1er, M. Jean Frenault,<br />

4 Toulouse ; 2e, abbé E..., à Castres ; 3e, M.<br />

jul<strong>ie</strong>n Sandeau, à Carcassonne ; 4e, Mlle<br />

Adr<strong>ie</strong>nno Joffre, à Châteauroux ; 5e, M. Si-<br />

méon Lafuste, à Montauban ; Ge, Mlle Mar<strong>ie</strong><br />

Nespoulous, à Nice ; 7e, M. André Jalagu<strong>ie</strong>r, à<br />

Nimes ; 8e, M. Raoul Verfeuil, à Montauban ;<br />

9e, M. Louis Ronnet, à Toulouse ; 10e, M.<br />

Symphor<strong>ie</strong>n Nan, soldat à Pam<strong>ie</strong>rs ; l<strong>ie</strong>, M.<br />

Henri Jauvert, à Verdun-sur-Garonno ; 12e,<br />

M. Oscar Bouquey, à Samt-Emilion ; 13e, M.<br />

Léon Capelet. à Toulouse ; 4 mentions d'en-<br />

couragement.<br />

POÉSIE (sujet libre) •••'<br />

(53 compositions, 24 récompenses)<br />

Médaille d'argent : docteur Guiraud, à Mar-<br />

seille ; médaillés de bronzo : Ire, Léonce Dm<br />

pin, président de l'Institut du Sud-Ouest, à<br />

Bordeaux ; 2e, Louis Dumas, instituteur à<br />

Paris ; diplômes d'honneur : 1er, Charles Be-<br />

noist, professeur de lettres' à Lille .; 2e, comte<br />

L. de Durance, à Cette ; 3e, Raoul Guillot, à<br />

Montauban ; 4e, Elle Beylot, à Satot-Denis-dé-<br />

Piles ; 5e, Jean Bouyssou, instituteur à Car-<br />

maux ; 6e, docteur Dumas, à Limoges ; 7e,<br />

Mme L. Bousquet do Pontoux, à Toulou.se ;<br />

8e, Alite Germaine Bonheur, professeur d'an-<br />

glais à Pau ; 9e, Joseph Rivière, à Narbonne ;<br />

10e, Mile Isabelle Narbonne, à Garcassonne ;<br />

l<strong>ie</strong>, Joseph P'auly, à Bordeaux ; 12e, Dan<strong>ie</strong>l<br />

Maynad<strong>ie</strong>r, au lycée d'Albi ; 13e, Math<strong>ie</strong>u<br />

Car<strong>ie</strong>s, directeur de l'école publique, à Lespi-<br />

gnan ; l<strong>ie</strong>, G. Coignard, à Vil<strong>ie</strong>neuve-les-Bé-<br />

<strong>ie</strong>rs ; "15o, Jean Barthère, à Toulouse ; 6 men-<br />

tions d'encouragement<br />

PROSE (sujet imposé : Coucher de Soleil)<br />

(41 compositions, 19 récompenses)<br />

Médaille de vermeil : réservée ; médailles<br />

d'argent : Ire, réservée ; 2e, Léopold Margue-<br />

ritto, à Orléans ; médailles de bronze : Ire,<br />

abbé Roussaltn, à Paris ; 2e, marquis de Ro-<br />

cl<strong>ie</strong>nolre, à la Rcche-sur-Yon ; diplômes d'hon-<br />

neur : 1er, réservé ; 2e, Mlle Lu cette Castaing,<br />

à Saint-Gaudeeis ; 3e, André Jalagu<strong>ie</strong>r, à Nî-<br />

mes ; 4e, abbé B..., à Castres ; 5s, Mlle J. Cor-<br />

nac, à Toulouse ; 6e, Joseph Rivière, à Nar-<br />

bonne ; 7e, abbé V. Aressy, à Limoges ; 8e,<br />

«• Gay, à Saint-Nicolas-de-la-Gravo ; 9e, Mme<br />

Gelly-Bezombes, à Béz<strong>ie</strong>rs ; 10e, Léon Mai-<br />

sonthou, à Dax ; l<strong>ie</strong>, Mlle Isabelle Narbonne,<br />

a Carcassonne ; 12e, Georges Clément, à Far-<br />

guesSaint-Hilaire ; 13e, Gaston Blazy, à Mont-<br />

seret ; l<strong>ie</strong>, Firniin Le Doat, à la Trinité-Poroët<br />

«Morbihan) ; 3 mentions d'encouragement.<br />

PROSE (sujet libre)<br />

(49 compositions, 17 récompenses)<br />

Médaille d'argent : réservée ; médailles de<br />

W 1ÎZ T : l ro - Ml<strong>ie</strong> Gî»rgetto Dargent, h Tar-<br />

ws ; 2e, M. Paul Silvain, à Roubaix ; diplô-<br />

mes d honneur : 1er, Léopold Danger-ville, è<br />

utiors ; 2e, Emile Sarlabous, à Toulouse ;<br />

J», Mme Angèle Abelous, à Montpell<strong>ie</strong>r ; 4e,<br />

tard Chéron, à Cette ; 5e, Jean Daurel, à B&r-<br />

yeaux ; 60, Gaston VHlebrun, à Béz<strong>ie</strong>rs ; 7e,<br />

Hermann Deroso, à Sainte-Hélène (Gironde) ;<br />

"e, Mlle Céleste Bosc. institutrice à Saint-Ver-<br />

p'ûdin-dc-Penne-du-Tam ; 9e, Math<strong>ie</strong>u Car-<br />

!*3. du-ecteur d3 l'école publique, à Lespignan;<br />

l 3. l<strong>ie</strong>utenant X..., à Saint-Hippolyto ; l<strong>ie</strong>,<br />

^iiarles Nivard, à Bordeaux ; 12e, G. Condeau,<br />

«Jiwiciste à Monestiar (Dordogne) ; 3 mentions<br />

"encouragement<br />

HUSTQTJB (sujet imposé : Variations pour piano<br />

sur l'air : La Mère Michel)<br />

(19 compositions, 7 récompenses)<br />

ftonhïr* 6 dô ve rmeil : M. Louis Ganne, à<br />

tapa • médaille d'argent : réservée ; mé-<br />

Uoni A° t " rollz « : lre ' réservée ; 2e, Mm<br />

De notre correspondant de Castelnau-<br />

dary :<br />

Castélinaudary. 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />

Un accident peu banal s'est produit h<strong>ie</strong>r<br />

matin, vendredi, dans le train de voyageurs<br />

112, qui part de Carcassonne à 9 h. 19, dans 'a<br />

direction de Toulouse!<br />

Au moment où le convoi allait atteindre la<br />

gare de Pezens, une formidable explosion se<br />

produisait dans un wagon de troisième classe<br />

do la queue du train. C'était un paquet de<br />

100 kilogrammes de poudre que portait avec<br />

lui un Espagnol qui avait pris place clans le<br />

compartiment à Carcassonne, qui, allumé par<br />

une cause quelconque — probablement, par<br />

un bout de cigarette jeté par un voyageur, —<br />

venait d'éclater.<br />

On comprend t'a ff alternent qui s'empara<br />

des voyageurs qu'étouffait la fumée acre et<br />

intense qui succéda à l'explosion.<br />

Les uns se précipitèrent sur la sonnette d'a-<br />

lanme pour la faire jouer. D'autres, sans<br />

attendre l'arrêt du train, ouvrirent les portiè-<br />

res et sautèrent sur la vo<strong>ie</strong>. Parmi ceux-ci,<br />

se trouve un inconnu qui s'est grièvement<br />

blessé, en so jetant en bas du train.<br />

Le propriétaire du paquet de poudre a été<br />

légèrement brûlé à la figure et aux .mains. U<br />

a été conduit au Parquet de Casîekraudary et<br />

interrogé h<strong>ie</strong>r, à 2 heures.<br />

Il prétend se nommer Narcisse Puès, sujet<br />

espagnol, 27 ans, demeurant <strong>rue</strong> du Grand-<br />

Puits à Carcassonne (Cité). Carr<strong>ie</strong>r de prolës-<br />

sion, .il se rendait à Soupety, — a-t-il déclaré,<br />

— où il devait rejoindre un de ses caimarades,<br />

avec lequel il exploite, à Sainit-Pan-rlet, une<br />

carrière de p<strong>ie</strong>rre. La poudre qu'il partait<br />

avec lui était destinée à l'aider dans son tra-<br />

vail.<br />

On a b<strong>ie</strong>n trouvé, en effet, sur cet individu<br />

un billet aillar et retour (3° classe) de Carcas-<br />

aonne à Soupstx. Les déclarations de l'auteur<br />

de l'eiceidant doivent donc être exactes.<br />

La plupart des personnes qui se trouva<strong>ie</strong>nt<br />

dans le wagon ou s'est produit l'accident, se<br />

renda<strong>ie</strong>nt eu marché de Bxam, qui avait l<strong>ie</strong>u<br />

h<strong>ie</strong>r vendredi.<br />

Malgré qua plus<strong>ie</strong>urs d'entre elles a<strong>ie</strong>nt reçu<br />

des brûlures, elles ont refusé de donner leur<br />

nom et de porter plainte.<br />

Le seul voyageur grièvement blessé, dans<br />

cet aceident hizaaire, est donc celui dont nous<br />

parlons plus haut, qui a été T.eoueiilM à Pezens<br />

et dont nous n'avons pu connaître le nom.<br />

L. de F.<br />

L'AFFAIRE^ CASSAN<br />

Dans trois audicme-es tenues h<strong>ie</strong>r matin.,<br />

après midi et le soir, on a entendu !es té-<br />

moins,, le réquisiiitoire et la ) ; 1 mention d'encouragement.<br />

MUSIQUE (sujet libre)<br />

M'H ' ?9 colri 'P°sitions, 11 récompenses!<br />

^bt ^'.^ent : M. Paul Ganne, à Rou-<br />

^fct*u^ dai /i 6 - d8 , bronze : Isaac Meyer, à<br />

E^i-uenia (Seinel : diplômes d'honneur •<br />

-esseur de piano<br />

Eé?' a ^<br />

«W rT^ len Alquter, à Ribaute ; 2e, Mlle Léo-<br />

A'. "-eiacourt, à Toulouse M^T. ni= »<br />

Aix^f-'ouTt a Toulouse ; 3o, Moriu fils, à<br />

fe:, ' Gt, 1 - Cadaux, à Toulouse ; 5e. Mme<br />

fciazv a , DuiP Pg !&r . à Pam<strong>ie</strong>rs ; 6e. Gaston<br />

Stoev % Montscret ; 7e, docteur DelthU. à<br />

î£J i i mentions d'eneouragement<br />

«t<strong>ie</strong>nt prochain concours aura l<strong>ie</strong>u tncessam-<br />

flaù r- u - avis ctlteneur en fora connaître la<br />

Ij^^trire, pour tous_ renseignements, à M.<br />

*tut' '<br />

Joudf h 11 heures, dans l'église Saint-Jac-<br />

ques, à Montauban, M. l'abbé Ardant, du dio-<br />

cèse de Limoges, a béni le mariage de Mlle<br />

Marguerite-Mar<strong>ie</strong> de Méric de Bellefon, fille<br />

de notre excellent ami M. Aloys de Bellefon,<br />

anc<strong>ie</strong>n magistrat, avocat, anc<strong>ie</strong>n bâtonn<strong>ie</strong>r<br />

du barreau de Montauban, avec M. Jean<br />

Abrial, receveur des domaines démission-<br />

naire.<br />

La famille de M. de Bellefon est l'une des<br />

plus estimées du Bas-Quercy, où elle occupe<br />

un rang distingué, et où son nom est mêlé à<br />

nos annales militaires et civiles. Mme de Bel-<br />

lefon appart<strong>ie</strong>nt également à une de ces an-<br />

c<strong>ie</strong>nnes familles du Limousin qui jouissent de<br />

la considération -universelle.<br />

Quant au marié, il suffit de rappeler le nom<br />

des Abrial, pour évoquer à Montauban tout<br />

un passé des plus honorables par le souvenir<br />

do son grand-père, l'ingén<strong>ie</strong>ur Abrial.<br />

Le père du marié est lui aussi un de ces<br />

hommes de consc<strong>ie</strong>nce et de devoir qui ont<br />

donné un exemple vraiment remarquable de<br />

dignité en notre siècle de déchéance morale.<br />

Les témoins de Mille de Bellefon éta<strong>ie</strong>nt<br />

M. le colonel de Méric de Bellefon, son oncle<br />

et la l<strong>ie</strong>utenant Méric de Bellefon, son frèri<br />

Ceux du marié : M. le capitaine de vaisseau<br />

Le Bris, commandant le Pothuau, et M. Char-<br />

les de Montazet, son oncle.<br />

Un grand nombre de prêtres assista<strong>ie</strong>nt à la<br />

cérémon<strong>ie</strong>, qui avait réuni dans la vaste nef<br />

de Saint-Jacques nue assistance aussi nom-<br />

breuse que chois<strong>ie</strong> venue du Tarn-et-Garonne,<br />

du Tarn et de toute la réjrion. Le barreau de<br />

Montauban et plus<strong>ie</strong>urs membres du tribunal<br />

y assista<strong>ie</strong>nt.<br />

M. l'abbé Ardant a prononcé -une allocution<br />

pleine de cœur et toute empreinte des senti-<br />

ments de foi qui sont l'apanage des deux fa-<br />

milles qui s'unissent aujourd'hui<br />

A la sacrist<strong>ie</strong>, un long défilé d'amis a tenu<br />

h venir exprimer aux nouveaux époux et â<br />

leurs familles leurs souhaits de bonheur.<br />

Après la cérémon<strong>ie</strong>, un lunch a réuni les in-<br />

vités dans les salons de Mine de Bellefon.<br />

_ Nous sommes heureux de joindre nos vœux<br />

a ceux qui de tous côtés ont été adressés aux<br />

jeunes mariés et à leurs famille. E. F.<br />

Fédération des Sociétés do eacours mutuels et<br />

de prévoyance du département du Tarn<br />

La Fédération des Sociétés de secours mu-<br />

tuels et de prévoyance du Tarn a tenu le i<br />

févr<strong>ie</strong>r à Albi, son assemblée générale consti-<br />

tutive sous la présidence du bureau provi-<br />

soire.<br />

Ont été excusés : MM. Sabnrthès, président<br />

de la 1188" section des vétérans à Castres ; co-<br />

lonel Mozirnan, président de la Société pro-<br />

testante ôvangélique a Castres ; Jamme de La-<br />

goutlne, président de Saint-Sauveur a Ma-<br />

«net ; Cavallé. anc<strong>ie</strong>n député, président de<br />

Saint-Clair à Albi ; de Bois-sézon, président de<br />

Saint-Vincenf-de-Poul a Castres ; Miilhau, con-<br />

seiller général, président de Saint-Gémin<strong>ie</strong>n<br />

ii V<strong>ie</strong>lmur ; vicomte do Foucaud, conseiller<br />

général, président de Saint-Rémy à Lautrec ;<br />

Moral, conseiller généra-!, président de l' i Hu-<br />

manitaire » à. Graulhet ; Henry Tour.n<strong>ie</strong>r, pré-<br />

sidant de la Société d'Aiguefomlo ; Andr<strong>ie</strong>u,<br />

député, président des Cantonn<strong>ie</strong>rs du service<br />

vicinal ; de Belcastel, député, président de la<br />

Société Agricole de Lavaur ; Hortala, prési-<br />

dent de là Fraternité à Labastide-Roua iroux ;<br />

Faure, président de Sauit-Vincentde-Paul à<br />

La bru gu ière.<br />

Malgré la rigueur de la teuspérature ct l'heu-<br />

re matinale de La première séance, assista<strong>ie</strong>nt<br />

à cette importante réunion plus de 150 délé-<br />

gués venus de tous les points du département<br />

et représentant près de 12,000 mutnaailiates,<br />

ctet-à-dire plus de la majorité des mutualis-<br />

tes tarnais.<br />

M. Louis Raucoules émet deux propositions<br />

oui seront examinées ultér<strong>ie</strong>urement par lo<br />

conseil d'administration définitif do la Fédé-<br />

ration : la première a trait au transport à prix<br />

réduits que les Compagn<strong>ie</strong>s de chemins de fer<br />

devra<strong>ie</strong>nt accorder aux déJégués se rendant<br />

aux assemblées générales - ; la deuxième est<br />

relative a. l'avantage' qui pourrait, résulter rte<br />

la formation d'unions cantonales en ce sens<br />

que dans un groupement de cette nature il<br />

serait facile de trouver les délégués nécessai-<br />

res pour le représente au sein de la Fédéra<br />

tion ce qui n'est pas toujours possible dans les<br />

Sociétés isolées de certaines contrées du dé-<br />

paiitement<br />

L'assemblée aborde ensuite la discussion des<br />

articles du projet de statuts et règlements<br />

de la Fédération qui sont modifiés sur les<br />

principaux points ci-après :<br />

Art. G. — tes présidents de Sociétés ne se<br />

ront plus délégués de droit et la nombre des<br />

délégués est fixé à doux pour les associations<br />

dont le nombre de membres est égal ou infé<br />

«leur à 100 : à trois de 101 à 500 membres ; s<br />

quatre de 501 a. 1,000 membres et à cinq au<br />

dessus de 1,000 membres.<br />

Art. 11. — Le président de la Fédération<br />

sera nommé par l'assemblée et son élection<br />

donnera l<strong>ie</strong>u à un scrutin spécial. Lo consa<br />

d'administration sera renouvelables tous les<br />

deux ans et par moitié dans chaque fonction<br />

Art. 12. — Chaque vice-tprésident est désigné<br />

par les délégués de son arrondissement.'<br />

Le règlement du service de mise en subs-<br />

tance fait l'objet d'une chaude discussion s<br />

une proposition émisa par M. Simon, conseil<br />

1er général et président de La Famille, à La-<br />

bruguière. Ce délégué, dans le but de simpli-<br />

f<strong>ie</strong>r les écritures des trésor<strong>ie</strong>rs<br />

d'avis que la mutualiste char<br />

dence continue à verser ses cotisations men-<br />

suelles ou ferimestrleille-s à la Société mère do<br />

façon que, si pendant son déplacement il n'est<br />

pas malade, les trésor<strong>ie</strong>rs des doux Sociétés<br />

more et tutrice n'a<strong>ie</strong>nt aucun règlement de<br />

compte a effectuer ; ce n'est que dans le cas<br />

de malad<strong>ie</strong> que la Société tutrice aurait à in-<br />

tervenir. Finalement, la proposition de M. Si-<br />

mon est adoptée à une forte majorité.<br />

L'assemblée approuve alors par un vote d'en-<br />

semble les statuts ainsi modifiés ct décide da<br />

procéder à la nomination des membres du<br />

conseil d'administration et de la commission<br />

de contrôle.<br />

Est adoptée à l'unanimité une motion de<br />

principe tendant à laisser en dehors de toute<br />

fonction du conseil d'administration- les mu-<br />

tualistes pourvus d'un mandat législatif, les<br />

députés et sénateurs quo l'on remerc<strong>ie</strong> pour<br />

leur- concours moral, étant aux termes des<br />

statuts, membres de droit du comité de patro-<br />

nage de l'Œuvre. .<br />

Sont élus membres du conseil d'administra-<br />

tion de la Fédération :<br />

Président, M. Laucou, juge de paix du can-<br />

ton de. Viilefranche, président de l'Immortelle<br />

de Saint-Juéry ; vice-présidents pour l'arron-<br />

dissement d'Albi, M. le docteur Monelar, pré-<br />

sident de Saint-ltoch à Marseoc ; pour celui<br />

de Castres, M. Simon, conseiller général, pré-<br />

sident de La Famille à labruguière ; pour<br />

celui de Gaillac, M. Marchandon, maire et<br />

président de La Solidarité à La-grave ; pour<br />

celui de Lavaur, M. Carnbelort, anc<strong>ie</strong>n maire<br />

et président des Sapeurs-Pomp<strong>ie</strong>rs à Laveur ;<br />

secrétaire général,. M. Barthe, secrétaire de la<br />

Société des Cantonn<strong>ie</strong>rs du service vicinal du<br />

Tarn ; secrétaire général adjoint, M. Canne,<br />

président des sous-agents, des Postes et Té-<br />

légraphes à Laboutarié ; trésor<strong>ie</strong>r général,<br />

M. Garrigues, directeur d'école, président des<br />

Instituteurs et Institutrices du Tarn et de la<br />

Scolaire laïque du canton d'Albi ; trésor<strong>ie</strong>r<br />

général adjoint, M. Garrigues, typographe,<br />

président cle l'Orphéon Saints-Cécile à Albi ;<br />

Assesseurs, MM. Berche, délégué des ou-<br />

vr<strong>ie</strong>rs de Cognac ; Pnash, vice-président da<br />

Saint-Jcsoph à Mazamet ; Louis Raucoules,<br />

maire dé Valdurenque, président de Saint-<br />

Stapin à Dourgne ; Ouilés, secrétaire de Sa.int-<br />

François-Xav<strong>ie</strong>r à Castres ; Escande, sécrétai,<br />

•reen chef de la mair<strong>ie</strong>, vice-président des an-<br />

c<strong>ie</strong>ns militaires Saint-Martin à Castres; Goure,<br />

délégué de la Société protestante évangéiliqua<br />

à Castres ; Gasc, secrétaire de Saint-Eutrope<br />

à Cordes ; Gontran Mercad<strong>ie</strong>-r, président de<br />

Saint-Martin à Montmirul ; Souquté, vice-pré-<br />

sident de la Fraternelle à Gaillac ; Calvignac,<br />

secrétaire de l'Humanitaire à Graulhet ; Né-<br />

gr<strong>ie</strong>r,- président cle Saint-Laurent à Puylau-<br />

rens ; Maz-as, administrateur de la Société<br />

agricole de Lavaur.<br />

Sont élus membres de la Société da con-<br />

trôle :<br />

MM. Cavaîié, anc<strong>ie</strong>n député, président de<br />

.Saint-Clair à Albi ; colonel Mozirnan, prési-<br />

dent de la Société protestante évangélique de<br />

Castres ; Proaper Boissel, de la Fraternelle de<br />

Gaillac ; Lannes, capitaine des sapeurs-pom-<br />

p<strong>ie</strong>rs de Lavaur.<br />

L'assemblée décide que la prochaine réunion<br />

générale ordinaire annuelle aura l<strong>ie</strong>u à Cas-<br />

tres dans le courant du prem<strong>ie</strong>r semestre 1908<br />

et s'ajourne à 2 heures de l'après-midi pour la<br />

discussion des statuts do la caisse de réassu-<br />

rance.<br />

La séance da l'anrès-midi a été consacrée<br />

tout entière à l'étude des améliorations à ap-<br />

porter aux statuts de la caisse de réassurance.<br />

La discussion, très courtoise, à laquelle ont<br />

pris- part de nombreux délégués a abouti au<br />

règlement des questions suivantes toutes de<br />

la plus haute importance.<br />

r L'accès de la caisse projetée a été rendu<br />

.possible aux individualités . ; . cala . permettra<br />

Saint-Jean a Laboutarié ; Hortala, président<br />

do la Fraternité à LalMstide-Rouairoux ; VI-<br />

at, des Métallurgistes du Saut-du-Tarn ; Pen-<br />

hen<strong>ie</strong>r. de Saint-Martin ù Castre, ; Breesol-<br />

les, délègue de Saint-Rémy ù, Lautrec.<br />

Avant do se séparer et sur la proposition de<br />

M. Bez, de chaleureux remerc<strong>ie</strong>ments sont,<br />

Kl passés aux dévoués mutualistes qui ont pré-<br />

p.aré et rendu possible cette manifestation.<br />

La séance est levée à 5 heures.<br />

ALBI. — Nos magistrats. — Il serait, de nou-<br />

veau question d'un poste de conseiller à la<br />

cour pour M. Grabias, président du tribunal<br />

Albi.<br />

R y a longtemps duo M. Grabias avait rêvé<br />

de la robe 'iouge ; il y a même csi longtera) s<br />

qu'il avait, croyons-nous, renoncé a tout es-<br />

poir.<br />

Si ses vœux sont enfin accomplis, le pro-<br />

verbe, « Tout v<strong>ie</strong>nt à point à qui sait atten-<br />

dre u, sera 'confirmé une fois de plus.<br />

Mais vous no deviner<strong>ie</strong>z jamais à quelles<br />

intrigues notre, président devrait son avance-<br />

mont.<br />

l'ont simplement parce que M. Lacombe,<br />

anc<strong>ie</strong>n députe do l'Aveyron. notaire à'Tou-<br />

luuse-SaintrCypr<strong>ie</strong>n, veut la présidence d'Albi.<br />

Nous tenons le renseignement de source<br />

autorisée, et nous avons tout l<strong>ie</strong>u de croire ii<br />

son exactitude.<br />

Mais pourquoi M. Lacombe ambitionne-t-il<br />

d'entrecilans la magistrature dans la seconde<br />

part<strong>ie</strong> do sa earrlère f<br />

Les motifs sont de deux ordres : politiques<br />

et pécuniaires.<br />

M. Lacombe ne serait pas fâché de conver-<br />

tir dès aujourd'hui en bonnes espèces sonnan-<br />

tes et trébuchantes le cadeau de cent et quel-<br />

ques mille fcancs quo lui firent nos gouver-<br />

nants en transportint à Touiluse-Saint-Cy-<br />

pr<strong>ie</strong>n son étude; nommé à Albi, il vendrait<br />

son étude et réaliserait ainsi s une bonne bé-<br />

dito bénéfice ».<br />

Quoique battu à plates coutures aux derniè-<br />

res é'-ections législatives, M. Lacombe n'a pas<br />

abandonné tout espoir de revoir le Palais-<br />

Bourbon, et d croit quo du haut de son siège<br />

cl Albi il lui serait plus facile de reconquérir<br />

<strong>ie</strong>s èlecterjrs do la première circonscription<br />

quo du fond de son étude notariale<br />

A co point de vue, M. Lacombe se fait cer-<br />

tainement illusion ; et s'il lui est ioisibïe de<br />

.réaliser les gros sous dont ses collègues' en<br />

socialisme lui firent cadeau, il aura certaine-<br />

ment fort, a faire pour reconquérir son m an- '<br />

dat de député.<br />

M. Monservin. le très distingué député do<br />

Rodez, lui tailla, au mois de mai dern<strong>ie</strong>r, uno<br />

ample redingote ; il est tout disposé, si ce vê-<br />

tement ne suffit pas à. M. Lacombe, à lui four-<br />

nir encore un confortable pardessus-<br />

L. G.<br />

Fêtes t<strong>ie</strong> charité. — En voici le profrramme :<br />

Samedi 9 févr<strong>ie</strong>r. — Les fêtes seront annon-<br />

cées par des salves d'artiller<strong>ie</strong> tirées sur les<br />

principales avenues de la ville.<br />

Dimanche 10. — A 8 heures du matin salves<br />

d'artiller<strong>ie</strong> ; à 3 heures du soir Sa Majesté<br />

Carnaval IV, venant cle son manoir de La Gar-<br />

d<strong>ie</strong>, est reou parle Comité des fêtes, routa de<br />

Toulouse ; de 3 à 4 heures, sur le Jardin-Na-<br />

tional, grand concert donné par la musique du<br />

143' régiment d'infanter<strong>ie</strong>- ; à 4 heures arri-<br />

vée triomphale de S. M. Carnaval IV dans sa<br />

bonne ville d'Albi ; à 5 heures, bataille de<br />

confettis ; fête de nuit, grande redoute parée<br />

et masquée dans le hall du gymnase munici-<br />

pal ; prix d'entrée, 50 centimes.<br />

Lundi 11 févr<strong>ie</strong>r. — Exposition de S. M. Car.<br />

naval IV sûr le Viaao.<br />

Mardi 12. — A 2 heures, pnome<br />

de la cité : à 5 heures, dernière t<<br />

Majesté ; à 3 heures et dem<strong>ie</strong>, gi<br />

bïic sur le Jardin-National ; à lu heures, cré-<br />

mation de S. M. Carnaval sur le plateau du Vï-<br />

gan.<br />

Rendez-vous pour les divers cortèges : di-<br />

manche, à 2 heures et dem<strong>ie</strong>, route do Gail-<br />

lac ; mardi, d 1 heure et dem<strong>ie</strong>, plateau du Vi-<br />

gan<br />

Pnarmaola du dlmanoho. — Deirain dinW-<br />

che, la pharmac<strong>ie</strong> Enjàdbsrt, <strong>rue</strong> de la Croix-<br />

Verte, restera ouverte toute la journée pour<br />

assurer le service.<br />

Etes civil de la commune d'Albi du 31 jan- ''<br />

v<strong>ie</strong>r au 6 févr<strong>ie</strong>r 1907. — Naissances. — Jean-<br />

ne Barussoau, fille de Louis, sabot<strong>ie</strong>r, foi-rail<br />

du Oastelv<strong>ie</strong>l ; Jean-Joseph-Augustc- Galmler,<br />

fils de P<strong>ie</strong>rre-Auguste, employé, me du Pa-<br />

ra-lis ; Louis-Eugène Tarroux, fils de Ennest-<br />

Henri, mineur, <strong>rue</strong> de Caimaux ; René-Jules-<br />

Fernand Marty, fils dé Jules-Louis, cultivateur<br />

P<strong>ie</strong>rre, chapel<strong>ie</strong>r, <strong>rue</strong> Grand-'Côte ; P<strong>ie</strong>rre-Al-<br />

bert Si-5, fils de P<strong>ie</strong>rre, boulanger, <strong>rue</strong> de Car.<br />

maux ; Cécile Pignèt, fille de Augùste-Julién-<br />

laequee, coiffeur, avenue La.pérouse ; Antonln-<br />

Charles Raynal, fils de Ohar<strong>ie</strong>s, camionneur,<br />

coin do Saunai ; Georges-François-Léon-Paul<br />

Neyssensas, fils de Bcfitraad-Eugène, mécani-<br />

c<strong>ie</strong>n, à la Croix-Rouge ; Fcmand-Louis-Eanest<br />

Molinter, fils .rte Eièe-Pnosper, chapel<strong>ie</strong>r, <strong>rue</strong><br />

Grand'Cote ; Emesi-Emile-Renê Lartigue, fil s<br />

de Eraest-Léopold, maçon, foirai du Castei-<br />

v<strong>ie</strong>l ; Roger-André Héral, files de Joseph-Jus-<br />

tin, jardin<strong>ie</strong>r, au Pigné.<br />

Mariages. — Néant.<br />

Décès.— Catherine Laveran, veuve Bertrand,<br />

80 ans, à- la Maladre-r<strong>ie</strong> ; François Barreau,<br />

meun<strong>ie</strong>r, 73 ans, marié, place Savène ; Bois-<br />

mon de Martin, rent<strong>ie</strong>r, 81 ans, veuf, <strong>rue</strong> de<br />

Bitche ; Aurét<strong>ie</strong>-,!oséphi:ne Gailhard, 15 jours,<br />

au Mas de Blanc ; Louis Daurèle, charpent<strong>ie</strong>r,<br />

54 ans, marié, avenue de Villeneuve ; Ca-<br />

rra&LeaEsïkest Barthe, garçon limonad<strong>ie</strong>r,. 08<br />

ans, marié, foirai du Oastelv<strong>ie</strong>l ; Jean Deysse,<br />

journal<strong>ie</strong>r,' 57 ans, célibataire, à l'hospice ;<br />

Basile Bros, soldat au 143' régiment d'infan-<br />

ter<strong>ie</strong>, 23 ans, célibataire, à l'hospice ; Norîanrt-<br />

Célelstm Andr<strong>ie</strong>u, soldat au 143* régiment d'in-<br />

fanter<strong>ie</strong>, 21 ain's, célibataire, à l'hospice ; Ma-<br />

r<strong>ie</strong>-P<strong>ie</strong>rra-Raymond-Alexandre ,1 ondain, pro-<br />

priétaire, 89 ans, veuf, <strong>rue</strong> Sainte-Claire ;<br />

Marguerite Sabatié, veuve Pélissié; 68 ans,<br />

boulle vard Cavnot ; Elisabeth Cécile, veuv<br />

Delmas, 74 ans, .<strong>rue</strong> de Gai-maux ; Céline Lau.<br />

z%raï, 3 ans, .à la Nougarede ; Urari<strong>ie</strong>-Hélena<br />

Oabal, épouse Barreau, 42 ans, <strong>rue</strong> Saint-Mar-<br />

tin ; Rosal<strong>ie</strong> Carrière, épouse Cabot, 74 ans,<br />

à Sécux ; Jean-Antoine-Guillaume Faiguiè-<br />

res, maçon, 86 ans, veuf, <strong>rue</strong> Cantepau ; Ma-<br />

r<strong>ie</strong>-Jul<strong>ie</strong>-Elm<strong>ie</strong> Géniés, épouse Andr<strong>ie</strong>u, G0 ans,<br />

<strong>rue</strong> du Séminaire ; Louise Ville, épouse Ti-<br />

gnol, 36 .ans, à l'hospice ; Emma-Luc<strong>ie</strong> Guy,<br />

9 mois, pue de la Madeleine ; Jeanne Sentis,<br />

épouse Anglade, 79 ans, <strong>rue</strong> Gustelnau ; Vir-<br />

gin<strong>ie</strong> Bousquet,- veuve Farganel, 82 ans, <strong>rue</strong> de<br />

la Mair<strong>ie</strong> ; Jul<strong>ie</strong>n-François Jean, ingén<strong>ie</strong>ur des<br />

arts et manufactures, 06 ans, célibataire, ruo<br />

de Giron ; Mar<strong>ie</strong>-Cécile Cuq, épouse Rouquet-<br />

te, 7 2ans, <strong>rue</strong> de la Madeleine ; Laurine-Al-<br />

bertine-Soph<strong>ie</strong> Maurei. veuve Ror<strong>ie</strong>s, G5 ans,<br />

à Peyroulié ; François-Casimir Rouquelte, mi-<br />

litaire en retraite, 78 ans, veuf <strong>rue</strong> de la Ma-<br />

deleine ; Mar<strong>ie</strong>-Anne-Luc<strong>ie</strong> Revel, veuve So-<br />

l<strong>ie</strong>r, 85 ans, rua de Verdusss ; Célesti.n-Hippo-<br />

lyte I.mbert, domestique, 28 ans, célibataire,<br />

<strong>rue</strong> de la Fraternité.<br />

nade de Sa<br />

n'.pales <strong>rue</strong>s<br />

ilette do Sa<br />

;nd bal pu-<br />

B<strong>ie</strong>n avant l'heure réglementaire, le.s mar-<br />

chands en gros qui ont absolument besoin de<br />

ces quai-maux chmslsseait et achètent ù n'impor-<br />

te quel prix, établiséant ainsi des cours éle-<br />

vés dont les particul<strong>ie</strong>rs, et prlncipalemunt les<br />

ouvr<strong>ie</strong>rs, ont à souffrir.<br />

Puisqu'il y a un règlement fixant une heure<br />

avant laquello les revendeurs ne doivent pas<br />

acheter, pourquoi notre administration muni-<br />

cipade ne le fait-elle pas observer ? Si elle<br />

doit fermer les yeux, il n'était nul besoin do<br />

faire un pareil Règlement qui, nous lo répé-<br />

tons, a été certainement établi dans le but de<br />

favoriser l'achat des petits.<br />

Nous sommes obligés de constater, une fois<br />

de plus, que notre administration socialiste ot<br />

démocratique ne prend pas l'intérêt do l'ou-<br />

vr<strong>ie</strong>r et qu'au contraire elle favorise le gros<br />

commerce en tolérant que l'on viole ainsi les<br />

règlements du marché.<br />

On s'étonne beaucoup, dans le monde des<br />

ouvr<strong>ie</strong>rs, de la conduite coupable Ue notre ad-<br />

ministra tion municipale à ce sujet, comme<br />

l'on est surpris encore en général que nos ad-<br />

ministrateurs n'a<strong>ie</strong>nt jamais voulu établir de<br />

taxe sur la vente des viandes de boucher<strong>ie</strong>.<br />

Ce sériait, ce nous semble, une bonne réfevme<br />

adoptée dans beaucoup de villes, et que le<br />

monde des travailleurs, auquel nos socialistes<br />

prétendent s'intéresser — ils le promettent du<br />

moi u,s — verrait appliquer avec grand plaisir.<br />

Allons, Mess<strong>ie</strong>urs de la sociale, que vos nom-<br />

breuses promesses so changent quelquefois en<br />

actes, qui prouveront que vous vous intéressez<br />

réellement à l'ouvr<strong>ie</strong>r qui attend toujours l'a-<br />

méitonation de son sort, qui reste le même.'<br />

Une constatation. — Nous ne nous plaignons<br />

aucunement de ce que la police, ou plutôt les<br />

commissaires de police a<strong>ie</strong>nt des complaisan-<br />

ces pour certains journalistes. Nous consta-<br />

tons simplement un fait qui s'est reproduit à<br />

maintes reprises. C'est que lorsque nous allons<br />

ou envoyons consulter le registre de la presse,<br />

vers 5 heures du soir, il n' ya r<strong>ie</strong>n, et que le<br />

lendemain 011 y retrouve des notes datées<br />

de la veille.<br />

Nous s-omm.es donc en droit do supposer que<br />

l'on attend notre passage au bureau de police<br />

pour inscrire après les faits qui se sont pro-<br />

duits souvent la nuit précédente.<br />

Il faut avouer, dans tous les cas, que nos<br />

commissaires y mettent donc le temps pour ré-<br />

diger leurs notes.<br />

Victime du froid. — Le cadavre d'un che-<br />

mineau a été trouvé à Avits, dans la propriété<br />

de M. le comte do Lastours.<br />

Toute idée de crime doit être écartée. La<br />

mort est due à une congestion occasionnée par<br />

<strong>ie</strong> froid.<br />

Carnei de douil. — Nous apprenons avec<br />

trf«*~w ia mort prématurée de Mme ton a<br />

Vaissière, née alabert, enlevée à l'âge do 34<br />

ans a t'4tf<strong>ie</strong>etion de son mari et de sa fille,<br />

par une c<strong>rue</strong>lle malad<strong>ie</strong>. .<br />

Dans ce deuil c<strong>rue</strong>l, nous adressons à M.<br />

Vaissière, née Jalabert, enlevée à l'âge de 34<br />

nos regrets les plus sincères.<br />

Les obsèques auront l<strong>ie</strong>u aujourd'hui sa-<br />

medi, à 9 heures et dem<strong>ie</strong>, sur la paroisse<br />

Saint-Jacques. On se réunira à la maison moi-.-<br />

tuaire, place Soult, 15.<br />

VIELMUR. — Obsèques. — Lundi dern<strong>ie</strong>r ont<br />

eu l<strong>ie</strong>u, à V<strong>ie</strong>lmur, les obsèques de Mme Jo-<br />

seph BDï-nadcvu. enlevée subitement à l'affec-<br />

tion des s<strong>ie</strong>ns. Epouse modèle, mère parfaite,<br />

aimée du pauvre. Mme Bertnadou a passé sa<br />

v<strong>ie</strong> à faire lo b<strong>ie</strong>n. Toutes les familles de V<strong>ie</strong>l-<br />

mur et grand nombre des environs ont eu à<br />

cœur de se faire représenter à la triste céré-<br />

mon<strong>ie</strong> pour rendre hommage à cette vra<strong>ie</strong><br />

chrét<strong>ie</strong>nne en l'accompagnant a sa dernière<br />

demeure.<br />

COUVEUSES D'ENFANTS avec bSbês vivants CvHS.<br />

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Samedi S Févr<strong>ie</strong>r 1907<br />

JfK^isjersasaamra<br />

MAl'.CHE DE PAHIS<br />

tftM 9 terr<strong>ie</strong>r.<br />

Pannes. — Courant, 20 90 ; prochain, 30 10 ; mars-<br />

ftvril 30 20 ; ', do mars, 30 40 ; 4 da mai, 30 GO ; ten-<br />

*anco ferme ; circntotion, 5,700 ; consommation. 52.<br />

Elis. — Courant, 23 45 ; prochain, 23 50 ; mars-<br />

avril, 23 55 ; 4 de mars, 23 Cô ; 4 do mal, 23 55 ;<br />

tendance ferme.<br />

Seigles. — Courant, 17 75 ; prochain, 17 75 ; mars-<br />

avril, 17 7ô ; 4 de mars, 17 75 ; 4 de mal, 17 73 ;<br />

tenclnuce nominale!.<br />

Suifs. — Paris, SS : province, 88.<br />

Avoines. — Courant, 20 15 ; province, 20 40 ; mars-<br />

avril, 20 50 -, 4 de mars, 20 CO -, i de mai, 20 30 ; ten-<br />

dance soutenue,<br />

Colza. — Disponible «n cuves a nu, 78 ; courant,<br />

T7 50 ; prochain, 72 50 ; mars-avril, 7« ; i de mal,<br />

64 25 ; tendance ferme.<br />

r.ln. — Disponible en cuves a nu, 49 25 ; courant,<br />

49 ; prochain, 49 25 ; 4 de mai, 49 25 ; tendance<br />

lourde. , ,<br />

Alcools. — Disponiblle. 40 ; courant, 40 ; prochain,<br />

40 50 • mars-avill, 40 73 -, 4 de mai, 41 73 ; 4 dern<strong>ie</strong>rs,<br />

38 25 ; 3 d'octobre, 37 25 ; tendance) terme ; stock,<br />

50 473 ; circulation, 2.000.<br />

Sucres. — IMsponiblle, 25 50 ; courant, 2., 50 ; pro-<br />

chain 20 125 ; 4 de mars, 28 50 ; 4 de mal, 27 ;<br />

tendance lourdo : roux cuités, 22 875 ; autres Jets,<br />

22 S75 ; raffinés, 56.<br />

MARCHE DE BORDKAUX<br />

Du 8 févr<strong>ie</strong>r,<br />

p<strong>ie</strong>s. _ on cote : blés Orléanais, 22 75 ; Dcux-Sê-<br />

vres (Vendée), 22 7Ï ; blé Amérique, 23 50.<br />

Farines du haut pays, 32 50 a, 32 75 ; de la région,<br />

32 à 32 25, suivant marques déduction usage au<br />

centre, 29 50 à 30. „<br />

Sons et repasses. — On cote : sons pros, 15 7a<br />

dito ordinaires, de 14 25 a 14 50 ; dito Plata, 13 75<br />

On coto • repasses fines, 17 50 ; dito ordinaires, de<br />

14 23 à 14 50 ; dito Plata , de 13 50 à 13 75.<br />

Maïs — On coto : on disponible mais Plata jaune,<br />

lo' 50 ; blanc, 16 sur lévrior ; Cinquantini à livrer<br />

eU Avom'cs CI '— Tendance ferme. Grises hiver Poitou,<br />

21 ; Bretagne grises, 20 75 ; rousses, 18 50 ; Amérique<br />

ïïi r ' IITÔ&S 19<br />

Seigles.' — Pays, 18 à 18 75 les 100 ldlcs,<br />

n rires — Algér<strong>ie</strong>, 16.<br />

So*n — On ecto : U les 100 kilos ou 05 francs les<br />

10! botPs de 6 ldlos : luzerne, U les 100 kilos ou<br />

65 francs les 101 bottes de 6 HUM ; paille-froment,<br />

on cite : 3 fr. 50 les 100 Kttas : poUle-seigle, on cote :<br />

S 50 les 100 kilos. Ces prix s'entendent franco Bor-<br />

ftcaux.<br />

HAUTE-GARONNE<br />

Toulouse, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />

Denrées. — Bladettes et blés fins supér<strong>ie</strong>urs, les<br />

P.o kilos 19 à 19 25 ; bladettes et blés bonne qualité,<br />

1S 73 • bladettes et blés ordinaires, 18 50 ; blés mita-<br />

dfnS fins 18 • selrte les 75 kilos, da 13 à 13 5 0; orge,<br />

les 60 kilos de 10 à' 10 25 ; avoine, de 10 25 à 10 50 ;<br />

les 50 kilos'- maïs blanc, les 75 kilos, de 13 50 a 14 :<br />

taricets i'hect., do 2S à 39 ; fèves, les 03 kilos, 12 ;<br />

lés 80 kilos, 25.<br />

'-sues. — Premières, les 122 kilos, 41 ;<br />

, farine déclassée, dito R. G., les 100<br />

do'i7 50 à 1S ; sons gros, les 100 kilos, de 12 50<br />

à 13 ; sonsflns, 13 50 les 100 kilos.<br />

miles. 30<br />

Graines fouragires. — Luzerne (sainfoin du pays),<br />

de 90 a loo ; esparcette, I'hect., cle 9 50.<br />

Foin, 6 50 ; sainfoin, lro couuo (nouveau), 5 50 ;<br />

3e et 3e coupes, 6 20 ; paille blé, 3, le tout les 50<br />

kilos.<br />

TARN-ET-GARONNE<br />

Lauzerte.<br />

Foira du i févr<strong>ie</strong>r. — Malgré les fortes gelées de<br />

ces dern<strong>ie</strong>rs jours, notre foire a été très belle. Nom-<br />

breuses affaires traitées aux divers marchés, aux<br />

cours suivants :<br />

Marché a la volaille. — Grande animation, ventes<br />

trè3 actives ; on s'aperçoit que lo mardi gras »st<br />

dans quelques jours. Poules et poulets, do 90 centi-<br />

mes à 1 franc le demi-kilo ; pintades, de 5 francs à<br />

5 Ir. 50 ; pigeons, do 1 à 1 fr. 50, lo tout la paire ;<br />

dindons, de 00 ù 70 cent, le demi-kilo ; œufs, l 40 la<br />

douzaine.<br />

Halle aux grains. — Blé de 18 il 18 fr. 50 ; maïs,<br />

de 15 a 15 fr.50 ; noix, de 4 a 4 fr. 50 le double dé-<br />

calitre ; lèves, de 1S a 20 fr. l'hectolitre.<br />

Marché aux bestiaux. — Folratl des m<strong>ie</strong>ux gar-<br />

nis ; nombreuses transactions opérées. Cours tendant<br />

ù la hausse.<br />

Marché aux pores gras. — Vendus de 35 à 60 tr.<br />

les 50 kilos, poids vil.<br />

Nègrrprlis5e.<br />

Halle aux grains. — Blé, 18 fr. 50 ; avoine, 12 fr.;<br />

maïs 13 îr. 50 ; fèves, 16 francs ; haricots, 32 fr. 50;<br />

seigle, 15 francs ; orge, 13 fr. 50 ; méteil, 10 fr. E0 :<br />

le tout l'hectolitro ; sons, 7 francs ; repasses, 0 fr. 75,<br />

lo tout le quintal ; pommes de terre, 5 francs les<br />

50 kilos.<br />

Place à la volaille. — Poulets, 4 fr. 50 -, poules<br />

v<strong>ie</strong>illes, 5 Irancs dindons, 13 francs ; dindes, 10 fr.;<br />

chapons, 7 fr. 50 : pintades, 5 fr. 50 ; canards, 4 50,<br />

le tout la paire ; lapins domestiques, 1 tr. 30 la pièce;<br />

œufs, 1 fr. 40 la douzaine.<br />

Caussade.<br />

Foire du 4 févr<strong>ie</strong>r. -- Peu de monde à notro foire;<br />

néanmoins, marchés aux bestiaux b<strong>ie</strong>n garnis et<br />

transactions nombreuses. Voici les principaux cours<br />

pratiqués :<br />

Bœufs, do 33 à 38 francs ; vaches, do 28 à 35 fr.;<br />

porcs- gras, do 50 a 62 francs, le tout les 50 kilos,<br />

poids vif ; veaux, de 1 a 1 fr. 10 ; moutons, de 75<br />

à 85 centimes -, agneaux, 90 centimes, lo tout le kilo;<br />

porcelets, de 23 a 50 francs la pièce. ,<br />

Poules, de 73 à 80 cenUmes ; poulets, do 90 centi-<br />

mes a 1 franc ; dindons, de 00 & 65 centimes, le tout<br />

lo demi-kilo ; lapins domestiques, de 1 50 à 2 50<br />

la pièce- -, œufs, le 1 30 a 1 fr. 35 la douzaine.<br />

Blé, 18 fr. 50 ; s&lgle, 15 francs ; avoine, 11 fr. 50 ;<br />

orge, 12 francs maïs, 14 francs ; fèves, 16 fr. 50, le<br />

tout l'hectolitre.<br />

GERS<br />

Flenrance.<br />

Blé, de 1S 50 à. 18 85 les 80 kilos ; maïs, 15 fr.;<br />

avoine, de 10 à 11 francs ; haricots, 50 francs ; fè-<br />

ves, 15 fr. 50 ; pommes de terro, 5 fr. 50, le tout<br />

l'hectolitre. -<br />

Foin, i francs ; paille, 2 fr. 50, lo tout les 50 ki-<br />

los. Vin. de 25 à 30 francs les 225 litres.<br />

Œufs, de 1 10 à 1 fr. 15 la douzaine.<br />

O<strong>ie</strong>s grasses, 2 fr. 30 le kilo ; poules, de 5 à 6 fr.;<br />

poulets, de 4 à Sfrancs ; canards, 0 francs ; pinta-<br />

des, do 5 50 à 6 fr. 50, le tout la paire<br />

Bœufs, d« 35 à 30 francs ; vacbes, d© 30 à 32 fr.;<br />

porcs, de 50 à 55 francs, le tout les 50 kilos, poids<br />

vif. Veaux, de 90 à 95 centimes ; moutons,, 1 franc ;<br />

agneaux, l franc, le tout le kilo, poids vif.<br />

sacres a l'action régionale de la Fédération du Sud-<br />

Est montrent la valeur do la revue, l'opportunité de<br />

ses tendances et do son action.<br />

Pour recevoir co <strong>numéro</strong>, envoyer 0 fr. 35 (tim-<br />

bres) a M. l'administrateur, 10, quai Tilsitt, Lyon.<br />

Abonnement, 4 francs par an.<br />

RIRLIOGRHPblEj BOURSE DE PAFU3<br />

C -s Du 8 lévr<strong>ie</strong>r (dépêche télégraphique)<br />

CAREME DE 1957. -- CON'FEREN'CF.S DE NOTRE-<br />

DAME DE PARIS<br />

Ensemble des sujets traités celte année par M.<br />

l'abbé Janv<strong>ie</strong>r ; Le Vice et le Péché, leurs<br />

1- De l'aniaconisme du péché ct de la loi éternel-<br />

le ; 2' Le-s puissances extér<strong>ie</strong>ures du péché : «Je ' im-<br />

possibilité pour D<strong>ie</strong>u de participer a la malice ou<br />

péché ; 3' les puissances extér<strong>ie</strong>ures du r*c»4 ; e<br />

démon ; 4* les puissances extér<strong>ie</strong>ures du peene :<strong>ie</strong><br />

péché originel ; 5' les puissances extér<strong>ie</strong>ur** y" I*""<br />

ché : inHumce du péché originel sur les péchés per-<br />

sonnels ; 0" les puissances Intér<strong>ie</strong>ures du péché.<br />

Retraite pascale, — V La falbk-sse de l'esprit ;<br />

2- la malice de la volonté ; 3- l'infirmité de la chair;<br />

4' les nechés capitaux ; 5- lo rôle des puissances du<br />

péché dans la passion de Jésus-Christ ; 6° la victoire<br />

de l'Eucharist<strong>ie</strong> sur les puissances du péché.<br />

Retraite Pascale. — r La faiblesse de l'esprit ;<br />

2* La malice do la volonté ; 3* L'infirmité de la<br />

chair ; 4" Les péchés capitaux ; 5' I.e riY.e des puis-<br />

sances du péché dans la passion do Jésus-Christ ;<br />

6* La victoire de l'eucharist<strong>ie</strong> sur les puissances du<br />

péché.<br />

Ces conférences seront publiées chaque semaine en<br />

sept fascicules, dont six, correspondant aux six di-<br />

manches do Carême, «t un fascicule, pour la Re-<br />

traite Pascale.'<br />

On s'abonne A la. librair<strong>ie</strong> Edouard Privât, ru» <strong>ie</strong>s<br />

Arts, 14, à Toulouse, au prix do 2 francs.<br />

#*#<br />

A TRAVERS LES REVUES<br />

La Chronique du Sud-Est publ<strong>ie</strong> dans son pre-<br />

m<strong>ie</strong>r <strong>numéro</strong> de cette année, sous le titre Les Béati-<br />

tudes, un commentaire social du sermon sur la Mon-<br />

tagne qui servira d'épilogue à la troisième sér<strong>ie</strong> des<br />

études pubUées par M. Georges Goyau : Autour du<br />

catholicisme social. Ceux qui savent l'intérêt et le<br />

charme des pages consacrées par rérninent écrivain<br />

aux différents aspects du catholicisme seront heu-<br />

reux d'avoir cette primeur.<br />

11 faut signaler d'une- façon toula particulière un<br />

rapport : La Réorganisation de V'En.eignement chré-<br />

t<strong>ie</strong>n, lu par M. Crétinon à l'assemblée de l'Associa-<br />

tion générale .do l'Enseignement primaire libre, pré-<br />

sidée par S. E. lo cardinal Coullié. Ce rapport fait<br />

connaître l'état actuel, des œuvres entreprises par<br />

l'Association : Inspections, examens, écoles norma-<br />

les. Romain conlinuo Dans la plaine lombarde ses<br />

communications si instructives sur l'action des ca-<br />

tholiques sociaux on Ital<strong>ie</strong> par l'histoire des insti-<br />

tutions socialels de Treviglio, confirmant par un<br />

nouvel argument cette conviction profonde que le<br />

labeur social est un ferment de liberté.<br />

Complétant ce <strong>numéro</strong>,. Le Temotatmae, de Rémy.<br />

Le Fait social, de J. Tourret, avec les chapitres con-<br />

AU COMPTANT<br />

COI.-R3 i conns<br />

PRfe-éD. ou joim<br />

FONDS D'ETAT<br />

o/<br />

%' amortissable...<br />

Dette<br />

Russe<br />

tunis<strong>ie</strong>nne. ..<br />

1867 et 1S09<br />

t % 1880<br />

_ 4 or 1SS9<br />

_ 4 % or 1890<br />

_ 4 % or 1S93<br />

— 4 % or 1691<br />

Consolidé 4 % 1" et S' senc-s<br />

_ 4 % 1901<br />

_ 3 % or 1891<br />

_ 3 % OT 1S50<br />

— 3 1 % or 1894<br />

Russe 1908<br />

Letres «e gage 3 {<br />

Bons <strong>rue</strong>-sses 1904<br />

ital<strong>ie</strong>n 5 % -<br />

Espagne extér<strong>ie</strong>ure (cours 30 p.)..<br />

Autriche or 4 %<br />

Hongrois 4 %<br />

Esvpte unifiée<br />

Argentine (IMPUPI.) 5 % isea<br />

Portugal 3 %<br />

ACTIONS<br />

Banque de France<br />

Crédit Fonc<strong>ie</strong>r<br />

Crédit Lyonnais<br />

Banque de Paris<br />

Comptoir d'Escompte<br />

Société générale<br />

Banquo franco-espagnole<br />

Banque Ottomane<br />

Midi<br />

Orléans<br />

Paris-Lyon -Méditerranée<br />

Nord<br />

Ouest<br />

Est<br />

Est-Algér<strong>ie</strong>n<br />

Ouest-Algér<strong>ie</strong>n<br />

Eûne-Guelma<br />

Autrich<strong>ie</strong>ns<br />

Lombards<br />

Nord Espagne<br />

Saragosse<br />

Chemins de fer Portugais<br />

Charbonnage do Laviana<br />

Carmaux<br />

ï'homson-Houdton<br />

Compagn<strong>ie</strong> Paris<strong>ie</strong>nne du Gaz...<br />

i Messager<strong>ie</strong>s maritimes<br />

( Compagn<strong>ie</strong> transatlantique<br />

| Lots Congo<br />

or. 90<br />

97 ..<br />

404 50<br />

Si 45<br />

79 95<br />

77 £0<br />

77 M<br />

77 ..<br />

77 40<br />

79 30<br />

78 23<br />

64 15<br />

63 23<br />

60 70<br />

iJO 50<br />

6!) 75<br />

495 ..<br />

102 40<br />

95 ..<br />

99 10<br />

90 25<br />

104 ..<br />

«fi ..<br />

69 90<br />

1 40.10 .<br />

6>!0 .<br />

1220 .<br />

1530 .<br />

700 .<br />

607 .<br />

'270 .<br />

702 ,<br />

109S ,<br />

1307 .<br />

1323<br />

1765<br />

845<br />

885<br />

681<br />

640<br />

«75 50<br />

17<br />

452<br />

129 50<br />

1812<br />

757<br />

3<strong>26</strong><br />

27S<br />

234<br />

87<br />

OBLIGATIONS<br />

Ville a» Parts 1805<br />

_ 1809<br />

_ 1871<br />

_ 1875<br />

_ 1S76<br />

_ 1892<br />

— 1894-1896<br />

1893<br />

— ISM!.! !<br />

_ 190-1<br />

— 1905<br />

Foncières 1879<br />

— 1883<br />

— 1885<br />

— 1S95<br />

— 1903<br />

Communales 1879<br />

— 1880<br />

— 1891<br />

— 1892<br />

— 1899<br />

Midi 3 *' finsiw °« faimat»<br />

1705 ; Midi, 1098 ; Ovt^^^X^ ïZr\<br />

se. 444 ; Nord-Espagne, 2S3 st ' Sij : SaraW<br />

Obligations diverses. — So^<br />

1900, 485 ; Ville de- Paris. '" 1865 332 M ! ^ 5<br />

aSfe ^ÈeŒt^F^?<br />

naissant la musique Wlr,Œ^ nnat ' conî<br />

ménage et intér<strong>ie</strong>ur, ^nfrîde luatfon 80 ^<br />

mplseJle de compagn<strong>ie</strong>. lŒef'Vouvt^<br />

te ou femme de charge. Références^outrS?<br />

m<strong>ie</strong>r ordre. Ecrire A. Z. Express du Midi<br />

Coqueluche, Arsgif<strong>ie</strong>, Névralg<strong>ie</strong>s<br />

Béhé est enrhumé : il va se coucher<br />

emportant lu'-mémesà boîte de Ouate<br />

Thermogine dont, tont à l'heure, la<br />

maman lui appliquera une feuille sur<br />

la poitrine: demain Béhé ne toussera<br />

-4 \j plus. Comb<strong>ie</strong>n nous sommes loin de<br />

V j- ces vilains emplâtres, de ces sinapls-<br />

\ .» mes, de celle teinture d'iode, effroi des<br />

' f enfants, voir même des grandes per-<br />

sonnes I<br />

Un morceari de cette Ouate merveil-<br />

leuse et plus de Douleurs, fini le<br />

Rhume, enlevé le Mal de Gorge-,<br />

enrayées la Coqueluche et l'Angine,<br />

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M° Paul FAUR, notaire à GAYLUS, y demeurant.<br />

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ou lafluensa, les malad<strong>ie</strong>s â® ia Peats<br />

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D'autorité de Justice, en onze lots séparés<br />

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Bout Carnol, 55 et <strong>rue</strong> Dutenips, U<br />

Le bandage, quel» maison ne fa-<br />

hririueeiue sur mesure, est exempt<br />

de sous-cuisse, son usage ne don-<br />

nant aucune fatigue; c'est le seul<br />

nul puisse contenip la HERNIE et<br />

la nuit cl le jour. La rôputat ion de<br />

ces préc<strong>ie</strong>uses qualités l'a lait adop-<br />

ter par tons les malades souc<strong>ie</strong>ux<br />

de leur santé et de leur b<strong>ie</strong>n -être<br />

Seul Bandage garanti 10sns<br />

Généralement, quand on souffre de 1 estomac, on souffre<br />

des reins; on a les reins faibles, fatigués, douloureux. Ces<br />

douleurs so font aussi sentir dans le dos, entre les épaules.<br />

Parfois le ventre se gonfle, sehalonne, le cœur est oppressé,<br />

la respiration plus difficile, la tête souvent congestionnée,<br />

les jambes fatiguées et comme trop faibles pour soutenir<br />

le corps ; la bouche est souvent desséchée, la gorge irritée,<br />

la langue chargée ; on dev<strong>ie</strong>nt fiévreux, triste, on dort mal,<br />

on éprouve toutes sortes de malaises, de la mélancol<strong>ie</strong>, de<br />

la lassitude, etc. Vous qui souffrez des reins, prenez' les<br />

POUDRES DE COCK et r<strong>ie</strong>n que les POUDRES DE<br />

COCK, et vous serez certainement guéri, parce que les<br />

POUDRES DE COCK produisent l'antiseps<strong>ie</strong> de l'estomac,<br />

qu'elles guérissent toujours toutes les malad<strong>ie</strong>s de l'esto-<br />

mac et qu'elles font manger et digérer. 2 ft\ 50 la boîte<br />

dans toutes les pharmac<strong>ie</strong>s ou 2 fr. SO en mandat-poste<br />

adressé à la Pharmac<strong>ie</strong> des Poudres de Cock, à Jeu-<br />

mont (Nord). Exigez la marque de garant<strong>ie</strong> « l'komme au<br />

coup de marteau ».<br />

Situés dans ia commune de Caylus, canton dudit arrondissement de Montauban,<br />

département de Tarn-et-Garonne.<br />

L'adjudication aura l<strong>ie</strong>u à Caylus, dans la salle du prétoire de la Justice de<br />

Paix de Caylus, et par devant M 0 FAURE, notaire en ladite ville, le Dimanche<br />

trois fèlars mil neuf cent sept, à une l<strong>ie</strong> tire de l'après-midi.<br />

Frais ©sa. m-&Lm <br />

Par t9 flacons, franco gare<br />

Votre remède souverain a produit les meilleurs<br />

.maltais ; je suis complètement jruéri<br />

Veuillez m'en adresser quatre Bacons en cas de<br />

besoin .<br />

Recevez mes salutations, Georges LAMENTINE,<br />

il Delcr-de-Flcurance (Cars).<br />

ré; 61 général : Pliormacia BARR'JÊ<br />

Laboratoire spécial pour l'analyse des urines<br />

S, <strong>rue</strong> Êigi<strong>ie</strong>pBÎs et 59, rus ii Mets, TO'IIOMÏ<br />

On fait savoir à foute per-<br />

sonne qu'il appart<strong>ie</strong>ndra :<br />

Qu'en exécution d'un juge-<br />

ment rendu par le tribunal ci-<br />

vil de Montauban, le vingt dé-<br />

cembre .mil neuf cent sept, en-<br />

registré ;<br />

11 sera procédé :<br />

A la requête de Mons<strong>ie</strong>ur<br />

Jean-P<strong>ie</strong>rre Saurel, propriétai-<br />

re cultivateur, demeurant à<br />

Laraniières, canton de Ltmo-<br />

gue (Lot), agissant au nom et<br />

conm<strong>ie</strong> tuteur datif des mi-<br />

neurs Méiléric Rous, Virgin<strong>ie</strong><br />

Rous et Marius Rous, issus du<br />

mariage de Sylvain Rous et de<br />

Luc<strong>ie</strong>-Mar<strong>ie</strong> Pechberty, teur<br />

père et mère, diécédés, nom-mé<br />

à cot&e qualité qu'il a acceptée<br />

par délibération du conseil de<br />

famille d-fedits mineurs, tenu<br />

sous la présidence de M. le ju-<br />

ge de paix du canton de Cay-<br />

luiS, le six novembre mil neuf<br />

oent six. pour lec<strong>rue</strong>l requérant<br />

domicile ©st élu à, Montauhan<br />

-en l'étude de M 8 Laroche, son<br />

avoué cor-istitué près le tribu-<br />

nal civil de ladite ville, y de-<br />

meurant.<br />

En présence ou lui dûment<br />

appei-é de Mons<strong>ie</strong>ur Saviniwn<br />

Peohheïty, propriétaire culti-<br />

vateuir, demeurant à Espinas<br />

canton de Caylus, pris comme<br />

subrogé tuteur des mineurs<br />

Rous-, nommé à cette fonotion<br />

par délibération do conseil de<br />

famille desdits mineurs tus-<br />

énoncée.<br />

A la vente au plus offrant et<br />

dern<strong>ie</strong>r enchérisseur des im-<br />

meubles ci-après désignés, ap-<br />

partenant aux mineurs Médé-<br />

r<strong>ie</strong>, Virgin<strong>ie</strong> et Marius Rous.<br />

DEStQNATION CES IMMEU<br />

BLES A VENDRE<br />

PREMIER LOT<br />

Mise à prix : 1,500 francs.<br />

1 Une terré ensemencée «n<br />

blé, située au l<strong>ie</strong>u dit de « Ga-<br />

gne- Pan », section de Félines<br />

commune de Gaylus, tonnant<br />

les <strong>numéro</strong>s 479, et 480 de la<br />

section E du plan cadastral de<br />

ladite commune . de Caylus,<br />

d'une contenance approxima-<br />

tive de un hectare cinquante-<br />

six ares soixante-dix- centia-<br />

res.<br />

DEUXIÈME LOT<br />

Mise à prix : 1,100 fcnnes.<br />

2° Une terre en sainfoin, si-<br />

tuée au. l<strong>ie</strong>u dit « la Métrasses,<br />

conimu.ne de- Caylus, fosinant<br />

le <strong>numéro</strong> . 432, section E du<br />

plan cadastral do ladite com-<br />

mune, d'une contenance ap-<br />

proximative de soixante-neuf<br />

are-s soixante centiaa'es.<br />

TROISIEME LOT<br />

à prix : 300 francs.<br />

five de soixante-dix-neuf a<strong>ie</strong>s<br />

trente centiares. -<br />

SEPTIÈME LOT<br />

Mise à. prix : 50 francs.<br />

Une petite friche pouvant<br />

être réun<strong>ie</strong> au <strong>numéro</strong> 225, si-<br />

tuée au l<strong>ie</strong>u dit o Longagus »,<br />

mônio commune, figurant ou<br />

plan- cadastral de ladite com-<br />

mune sous le <strong>numéro</strong> 220, sec-<br />

tion F, d'une contenance ap-<br />

proximative de qxiinze ares soi-<br />

xante-dix centiares.<br />

HUITIÈME LOI<br />

à prix : 2,300 franc».<br />

Mise<br />

3° Une terre non cultivée, si-<br />

tiiiée au Heu dit J Moulin des<br />

Jeu anal s », commune de Cay-<br />

lus, formant le <strong>numéro</strong> 441<br />

section E du plan cadastral de<br />

ladite commune, d'un<strong>ie</strong> conte-<br />

nance de 6-eize ares vingt cen<br />

flaires environ.<br />

' QUATRIÈME LOT<br />

Mis® à prix : 550 francs.<br />

4° Une terre non cl3*fâvéè, Si<br />

tuée au l<strong>ie</strong>u dit « Moulin dès<br />

.louanais », commune de Gay-<br />

lus, hga.nant au plan cadastral<br />

de ladite commune sous te nu-<br />

méro 413, section E, d'une con-<br />

tenance arpjpS'oxSîmaUve *e cin-<br />

quante ares cinquante centia-<br />

res.<br />

CINQUIÈME LOT<br />

Mise à prix : 310 frasim.'<br />

5° Une terre plaaitéc m vi-<br />

gne, sitaée au -l<strong>ie</strong>u de Félines,<br />

commune de Caylus, figurant<br />

au plan cadastra! de ladite<br />

commune sous <strong>ie</strong>s <strong>numéro</strong>s<br />

366 et 367, section F, d'un© con-<br />

tenance approxiinaUve de meui<br />

ares soixante-dix centiares.<br />

SIXIÈME LOT<br />

Mise à, prix : 1,430 francs.<br />

6° Une terre labourable siste<br />

au l<strong>ie</strong>u dit « Longagne », même<br />

comimune, figurant au fftan ca-<br />

das,tral d<strong>ie</strong> Jadite conunune<br />

sous le <strong>numéro</strong> 225, section F,<br />

'd'une cmtenance approxima-<br />

Mise<br />

8° Une terre en sainfoin-, si-<br />

tuée au même l<strong>ie</strong>u, même com-<br />

mune, figurant au plan cadas<br />

tral de ladite commune sous le<br />

<strong>numéro</strong> 230, section F, d'une<br />

contenance approximative de<br />

un heotare soixante-cinq cen-<br />

tiares ; une part<strong>ie</strong> de ce nu-<br />

méro a été séparé par la route<br />

de CayUus à PM-isot, et le côté<br />

gauche de ladite route pitanté<br />

en vigne, ne figurant pas dans<br />

les immeubles mis en vente ;<br />

il ne reste donc que la part<strong>ie</strong><br />

située à droite de ladite route.<br />

NEUVIÈME LOT<br />

Mise à pTix : 1,500 francs.<br />

9» Une terre en nature d.e pré,<br />

el'lué* au l<strong>ie</strong>u dit » Panoye »,<br />

commune de Gaylus, figurant<br />

au plan cadastral de ladite<br />

commune sous les <strong>numéro</strong>s<br />

780, 781 et 783, section E et au-<br />

jourd'hui d'un seul tenant,<br />

d'une contenance ùpproxiima.ti-<br />

vo de un hectare vingt-quatre<br />

ar.es soixante c-entiair-e&.<br />

DIXIÈME LOT<br />

Mise à prix : 2,200 francs.<br />

10» Un» teiTe, en nature de pré,<br />

située au l<strong>ie</strong>u dit « Lériol »,<br />

môme commune, figurant ara<br />

plan cadastral de ladite com-<br />

mun o sous les <strong>numéro</strong>s 533 et<br />

535, section F, d'une contenan-<br />

ce apa-oximiative de cinquante-<br />

cinq ares quinze cexitta<strong>ie</strong>fl.<br />

ONZIEME I.0T<br />

Mise à .prix : M fnme.<br />

11° Une te-Ere en îiaturA rt«<br />

pré, situées au C diff^<br />

gue », même commune do Cav-<br />

lue, figurant au plan cadas-<br />

ira.t de f-aoïte commuue sous<br />

les <strong>numéro</strong>s 583 et 584, "section<br />

F, d'une contenance appjroxt<br />

mative de vingt-sept ares vingt<br />

centiares.<br />

6<br />

PROCEDURE<br />

Par son jugement en date du<br />

vingt décembre mil neuf cent<br />

six, le tribunal civil de Mon-<br />

tauban a homologué, pour che<br />

exécutée suivant sa forme et<br />

teneur, la délibérai ion du con-<br />

seil de famffle des mineurs<br />

Rous -sus-nommés;, prias sous<br />

la présidence de. Mons<strong>ie</strong>ur le<br />

juge de paix du canton da<br />

Caylus 1-e six décembre ma<br />

neuf cent -six.<br />

Ordonne, en conséquence,-<br />

qu'une part<strong>ie</strong> des immeubles<br />

appartenant aux susdits mi-<br />

neurs et énumérés dans ladi'e<br />

délibération sera<strong>ie</strong>nt vendus,<br />

conformément à la loi, par de-<br />

vant M° PauH Faur, notaire à.'<br />

Caylus, sur le lotissement et<br />

tes -mises à prix également in-<br />

diqués dans la délibération<br />

dont s'agit.<br />

Le cah<strong>ie</strong>r des charges, dan-<br />

ses et conditions pour parvenir<br />

à cette vente a été dressé par,<br />

ledit M° Faur, notaire, et dé-<br />

posé au rang de ses minutes,<br />

où toute (personne hitenessce<br />

peut -en prendre connaissance.<br />

Suivant exploit du ministère<br />

de M. Peyre, huiss<strong>ie</strong>r à Cay-<br />

lus, en date du dix-neuf jan-<br />

v<strong>ie</strong>r -mil neuf cent sept, emre><br />

gis ( ré, M. Savin<strong>ie</strong>n Pecb&erty*<br />

subrogé tuteur des mineurs<br />

Rous, a été sommé d'assisté*<br />

à l'adjudication desdits m><br />

meuM«a<br />

LOTfSSEfîEMT<br />

ET MISES A PRIX<br />

En conséquence, les imm<strong>ie</strong>n»<br />

bu<strong>ie</strong>s sus-énoncés seront vendu»<br />

aux enchères publiques, tlans<br />

la, sallil» du prétoire de la justi-<br />

ce de paix de Caylus, par ite-<br />

vamt M" Fana-, notaire en ladite<br />

viffl©, le Dimanche trois mars<br />

mil neuf cent sept, à une heure<br />

t<strong>ie</strong> i'après-midi, en onze loas<br />

séparés, composés comme oana<br />

la désignation qui précède,«<br />

sur tes mises à prix indMfu» 8<br />

à chaqu<strong>ie</strong> lot. ...<br />

Fait et dressé le présent VA-<br />

coa-d par Maître Eugène Laro-<br />

che, avoué soussigné, poffls UI,<br />

vaut la vente.<br />

Montauban, l<strong>ie</strong> cinq ïeïW<br />

mja neuf cent sept.<br />

E. LAROCHE, signé.<br />

Enregistré à Montauban le,<br />

févr<strong>ie</strong>r ma neuf cent sep»<br />

folio , case .<br />

Reçu un franc quatre-vîag'<br />

huit centimes, dèc-imeî; coin-<br />

Signé : LABAT.<br />

Pour tons renseign<strong>ie</strong>aweSf*<br />

s'adresser é Montauban f<br />

l'étude de M» Laroche, avoue»<br />

46, place de l'Horloge, 8<br />

Cayiue, en l'étude de M c F aar '<br />

notaire.<br />

136 Feuilleton du 9 févr<strong>ie</strong>r 1907<br />

DlIlil^rUil<br />

GRAND ROMAN CONTEMPORAIN<br />

PAR<br />

jP<strong>ie</strong>rre SALES<br />

IX<br />

LE MAITRE<br />

C'était b<strong>ie</strong>n des races fin<strong>ie</strong>s.<br />

Or, voilà que Guillaume voulait b<strong>ie</strong>n<br />

en manifester du regret 1<br />

Car, sans qu'on s'en doutât, il s'était<br />

intéressé à ce garçon-là — à qui.il n'a-<br />

vait pas adressé la parole une fois dans<br />

8a v<strong>ie</strong> : il se disait, seulement, que c'é-<br />

tait très b<strong>ie</strong>n de le faire voyager, de le<br />

faire passer par d'importantes écoles, de<br />

ïui montrer la, société moderne sous tou9<br />

(ses aspects. Il avait donc cru, pendant<br />

quelque temps, à un grain de sagesse<br />

eï<strong>ie</strong>>z ces « aristos ».<br />

Et voilà que le fils recommençait l'his.-<br />

toire du père 1 Après une petite échap-<br />

pée sur le dehors, il n'attendait même<br />

pas détre un peu homme pour réinté-<br />

grer le pays... — où il allait faire quoi,<br />

je vous pr<strong>ie</strong> ?...<br />

Vivre sur ses b<strong>ie</strong>ns ?<br />

Cela était possible jadis ; cela ne l'est<br />

plus aujourd'hui que pour celui qui en-<br />

•end travailler en paysan, qui comsadè>T


loSfiESIISES<br />

de I>éfe«se Sociale et Relig<strong>ie</strong>use<br />

RÉDACTI m ET TRÂTÎÔW; Toulouse, Rue Roquelaine, 25 LE NUMÉRO&CEHTIMES<br />

Ttei* moi*<br />

--1CTE-GAR0XNB ET DÎPARTEMETrS LIMITROPHES .... 6 *-<br />

C^PiTlTEMENTS NON LIMITROPHES 7-<br />

ÉTRAI'JGER (Csio» postile) . . • iO -<br />

SfM Abonnement» çfcrtent de» 1" et 16 do chaque mois «t sont payables d'avanc»<br />

%'oute «ïe&anctetii changement d'adresse doit être aaeomifaanet !»<br />

41 fr-<br />

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SA -<br />

40 -<br />

ÉDITIONS RÉGIONALES<br />

Lot, Aveyron, Corrèze, Cantal<br />

Gars, Hte*-Pyrénées, Basses-Pyrénées, Landes<br />

Târr;-et-&aroffljnfl, Lot-et-Garonne<br />

Tarn, Aude, Hérault^ Pyrénées-Or<strong>ie</strong>ntales<br />

Haute-Garonne, Ariège<br />

Edition du matin àpéoialo a Toulouse<br />

ANNONCES (*• r«ir»)<br />

RÉCLAMES —<br />

RÉCLAMES (3« r«ge) .<br />

LOCALES<br />

*toa Bureaux, ru* a&vis&UsJUia, as. À ToiAioi<strong>ie</strong>», «t oiiAz tyvun aoi<br />

1» S3$}»« ®fr. gç<br />

- A ~r 50<br />

- 2 - »<br />

- 3 - «<br />

Samedi 9 Févr<strong>ie</strong>r 1907. — 17* Année — N° 5,239 BUREAUX A PARIS : <strong>26</strong>, RUE FEYDEA<br />

LES FAITS DU JO<br />

La Chambre a continué la discussion des<br />

Vnterï<strong>ie</strong>lia'iions sur le-3 manœuvres c3o bourse ;<br />

M, Jaurès, au cours de son discours, a atta-<br />

jus vivement M. Bouv<strong>ie</strong>r ; l'ordre du jour pur<br />

>t simple a été adopté à mains levées.<br />

— *<br />

f/i, G!£r,-.o;meau, grîpfjé, garde la chambre.<br />

te Sénat a adopté tes trois articles réservés<br />

|e ia proposition do loi reiative aux forma-<br />

ntes du marïRge<br />

--©--<br />

te projet Caîliaitx sur l'impôt sur <strong>ie</strong> revenu<br />

» produit une mauvais© impression à ia Bour-<br />

te où le 3 % a baissé de 40 centimes.<br />

-Si-<br />

te ministère a adopté les grandes lignes<br />

{lu projet sur les syndicats do fonctionnaires;<br />

ses instituteurs de îa Seine continuent à pro-<br />

tester contre l'interdiction qui leur est faite<br />

î'adl'.érer à îa confédération générale du tra-<br />

vail. ^<br />

t'empereur Cuiiîaume ira<br />

Madrid en avril prochain.<br />

offic<strong>ie</strong>llement à<br />

Les relations diplomatiques sont Interrom-<br />

pues entre le Nicarragua eî le Honduras.<br />

-©—<br />

On annonce la mort de lord Goschen, anc<strong>ie</strong>n<br />

prem<strong>ie</strong>r lord de l'Amirauté.<br />

_©-<br />

Le caïd Ee Tellal, de la tribu des Beni-<br />

Msaour, a fait sa soumission au maghzen; Rai-<br />

jouîi s'est réfugié chez les Beni-Arros.<br />

-ée-<br />

La commission sénatoriale a adopté ïc texte<br />

volé par la Chambre pour la suppression do<br />

la déclaration.<br />

ciale ? Dans que! ordre, selon quelles hy-<br />

pothèses pourrait se faire une transmis-<br />

sion des b<strong>ie</strong>ns ? Et- pourquoi laisserait-<br />

on subsister le principe de propriété,<br />

celle-ci n'étant en somme que le moyen<br />

de conservation des familles, lesquelles<br />

d'après les mœurs et les lois nouvelles,<br />

doivent cesser d'exister ?<br />

Tant il est vrai que chacun des coups<br />

portés h la religion nationale a sa réper-<br />

cussion dans- notre vje personnelle à<br />

garas cur<strong>ie</strong>ux du public. De nombreuses .tê-<br />

tes couronnées Mvai-cnt appels « mon ami ».<br />

tft.ro dont îl se vantait non sans vanité. Mair<strong>ie</strong><br />

ù ra<strong>ie</strong> toute petits naine, il vécut heureux et<br />

f<strong>ie</strong>r du succès qui s'était attache u sa pei.ue<br />

n ava<strong>ie</strong>nt IJI<br />

journal !<br />

C'était un<br />

ferme en fe<br />

dernières n<br />

ifants d'Héligoland<br />

journal, et encore<br />

! Ils<br />

quel<br />

Le petit Caiilaux, qui v<strong>ie</strong>nt d© déposer<br />

sur le bureau de la Chambre son projet<br />

d'impôt progressif sur le revenu, et le<br />

sonfribuable français, contre lequel va<br />

fonctionner l'instrument de confisca-<br />

tion forgé par ledit petit Caiilaux, ne sa-<br />

vent peut-être ni l'un ni l'autre quelle<br />

cause première a, rendu possible et peut-<br />

être prochaine la spoliation de quicon-<br />

t<strong>rue</strong> jouit d'un capital productif d'intérêt<br />

pu de fruits.<br />

Sans doute, le principe républicain<br />

cont<strong>ie</strong>nt intrinsèquement, comme nous<br />

f avons déjà dit, la négation de la pro-<br />

priété individuelle. Mais ce principe<br />

s'engendre pas directement ses effets.<br />

Pour que l'idée de l'égalisation ou plutôt<br />

Je l'anéantissement des fortunes puisse<br />

évoluer de manière à se traduire en loi<br />

Sscale, il faut qu'on ait préalablement<br />

révolutionné les mœurs et détruit le<br />

loyer domestique.<br />

Car la fortune, avec l'héritage comme<br />

îgent de transmission, de conservation<br />

}t d'accroissement, suppose l'existence<br />

2e la famille. Le père économise pour<br />

assurer l'aisance de ses enfants. D'une<br />

manière générale, tel est le mobile du<br />

travail et de l'épargne. Et si le l<strong>ie</strong>n fami-<br />

lial reste puissant, si l'autorité pater-<br />

nelle demeure intacte, si le foyer ne perd<br />

r<strong>ie</strong>n de sa solidité, la nation, qui se com-<br />

pose de familles, ne permettra pas qu'on<br />

ïttente au patrimoine ; jamais un gou-<br />

vernement n'aura le pouvoir de toucher<br />

i l'héritage ni à la propriété.<br />

C'est pourquoi la République a com-<br />

mencé par instituer le divorce à peu près<br />

£n même temps que l'école obligatoire et<br />

laïque. Car ce qui fait la force du l<strong>ie</strong>n<br />

conjugal, . ce pourquoi la religion le<br />

veut indissoluble, c'est, indépendam-<br />

ment de la dignité de l'homme et de la<br />

îemme, c'est, tout d'abord, disons-nous,<br />

l'intérêt des enfants, comme ce sera plus<br />

lard l'intérêt dés parents.<br />

Or, si l'enfant ne reçoit plus de sa fa-<br />

mille, soit directement, soit par déléga-<br />

tion, la tradition ot l'éducation ; si, en-<br />

ire lui et ses parents, un étranger s'in-<br />

terpose, nous voulons dire l'instituteur ;<br />

fct si cet étranger lui-même n'est que le<br />

Drete-noni de l'Etat, devenu maître du<br />

cœur, de l'âme et de la mentalité de l'é-<br />

col<strong>ie</strong>r, il n'y a plus de famille ; l'enfant<br />

est la chose de la République, il n'appar-<br />

t<strong>ie</strong>nt plus aux s<strong>ie</strong>ns.<br />

!a* Et - si ', d ' autre part' infant n'a plus le<br />

aevoir d assistance envers ses parents,s'il<br />

rast déchargé par la collectivité du soin de<br />

les soutenir et d'entourer leur v<strong>ie</strong>illesse<br />

de sa sollicitude protectrice, si les pen-<br />

sions de retraites extirpées de la bourse<br />

au contribuable v<strong>ie</strong>nnent suppléer aux<br />

obligations filiales, là encore il n'y<br />

a plus de famille ; il n'y a que des indivi-<br />

dus séparés les uns des autres et placés<br />

dans la dépendance de l'Etat.<br />

I? Dès lors, il est b<strong>ie</strong>n indifférent que<br />

I ï enfant soit naturel ou légitime, puis<br />

qu'il n'a d'attaches réelles avec persan-<br />

tous. Les démocrat<strong>ie</strong>s antiques, fondée,<br />

sur la rigueur du pouvoir paternel,<br />

éta<strong>ie</strong>nt, des démocrat<strong>ie</strong>s conservatrices et<br />

relig<strong>ie</strong>uses ; elles disparurent quand s'o-<br />

blitéra chez eilîes le sens de la religion et<br />

de la conservation; Nous disparaîtrons,-<br />

après la même décadence et pour les mê-<br />

mes causes. Mais avant de succomber,<br />

nous aurons individuellement subi les<br />

conséquences de l'oubli do notre foi.<br />

La bourgeois<strong>ie</strong> opportuniste et radi-<br />

cale s'est faite sc<strong>ie</strong>mment l'ouvrière de la<br />

déchristianisation française. C'est elle<br />

qui, pour flatter les instincts nécessaire-<br />

ment gross<strong>ie</strong>rs de la foule, a battu en<br />

brèche les préceptes de la morale reli-<br />

g<strong>ie</strong>use, elle qui a chassé D<strong>ie</strong>u de la célé-<br />

bration du mariage, qui l'a chassé de<br />

l'intér<strong>ie</strong>ur domestique, qui. l'a chassé du<br />

manuel scolaire et de la leçon de l'édu-<br />

cateur. Elle à par là même aboli tout ce<br />

qui faisait l'essence de la famille, tout ce<br />

qui constituait la raison d'être de la pro-<br />

priété.<br />

Elle a déjà perdu ses enfants, car l'é-<br />

ducation républicaine, en subordonnant<br />

tout à la sc<strong>ie</strong>nce, — ù la sc<strong>ie</strong>nce inces-<br />

samment productrice de nouvelles dé-<br />

couvertes, inspire aux fils plus instruits<br />

un dédain profond des pères venus trop<br />

tôt dans un monde où l'aérostaUan sup-<br />

plantera b<strong>ie</strong>ntôt l'autamobilisme. L'auto-<br />

rité paternelle, humiliée sous le poids du<br />

dogme sc<strong>ie</strong>ntifique, reçoit en outre cha-<br />

que jour quelque blessure légale ; nous<br />

n'en voulons d'autre témoin que la der-<br />

nière loi conférant aux jeunes gens de<br />

21 ans le droit de passer outre à l'opposi-<br />

tion de leurs parents en matière d'union<br />

conjugale. Et maintenant, c'est dans ses<br />

b<strong>ie</strong>ns qu'on va la frapper, la bourgeois<strong>ie</strong><br />

parlementaire qui pétait flattée de con-<br />

server le pouvoir en mangeant du curé.<br />

Le projet Caiilaux, formule encore hy-<br />

pocrite de la confiscation progressive,<br />

est le prem<strong>ie</strong>r pas dans la vo<strong>ie</strong> de l'ab- \<br />

sorption totale des fortunes par l'Etat.<br />

Tout va de plus en plus vite, dans l'ordre<br />

des destructions, en vertu de la vitesse<br />

précédemment acquise. Peut-être fau-<br />

dra:t-il du temps pour voter la loi Caii-<br />

laux. Mais plus on aura fait de résis-<br />

tance au principe communiste qu'il con-<br />

t<strong>ie</strong>nt, plus il aura de puissance pour<br />

abattre et niveler quand la digue aura<br />

fléchi. Alors, devant leurs Pénates dis-<br />

perses et leur patrimoine « restitué à la<br />

niasse », les gens du Bloc et leur fidèles,<br />

isoles, dépouillés, ruinés,, pourront con-<br />

templer dans toute sa beauté le progrès<br />

M£ isEU de îmr profonde politique.<br />

A défaut de sentiment relig<strong>ie</strong>ux ils<br />

s'éclaireront à la lumière de l'expér<strong>ie</strong>nce<br />

humaine et ils se rendront compte, mais<br />

trop tard, que le plus sûr moyen pour<br />

les classes possédantes, de tomber à la<br />

mendicité, c'est de faire ce qu'ils ont<br />

lait : la guerre au cléricalisme !<br />

«Jul<strong>ie</strong>n de LÂQOftSDE,<br />

homme âgé, qui se rendait de<br />

ne chaque jour, ct racontait les<br />

îv-efles du inonde ent<strong>ie</strong>r, politi-<br />

ques, laits divers et théâtres.<br />

En arrivant à chaque ferme, il rassemblait<br />

les habitants en sonnant une petite cloche<br />

qt"<br />

14<br />

I OU!1<br />

j gna<br />

ement ni même au-;<br />

uditeurs lui térnoi-<br />

roport ionn cl lement<br />

IttB apportait. La<br />

ite.it, paraît-il, fait<br />

Désunis sa mort,<br />

l'île n'a plus de Journal local, et les naDuant»,<br />

qui n'ont pu trouver aucun successeur digne<br />

du « journal » défunt, vont sans doute s'abon-<br />

ner à des journaux étrangers.<br />

— Mme Lnngworth la fille du président<br />

Rooscvclt, est décidément l'arbitre des élégan-<br />

ces américaines. Au dern<strong>ie</strong>r bal olflc<strong>ie</strong>l de<br />

Washington, elle parât, les oreilles ornées do<br />

deux longs pendentifs. U n'en fallut pas plus<br />

pour que toutes les femmes suivissent son<br />

exemple. C'est une révolution dans le grand<br />

monde d'outre-mer, où cette sorte de bijoux<br />

était tombée, denuis longtemps, en une coin-,<br />

plète désuétude. Le bon goût n'y tolérait qu'a<br />

peine de' simple- perles fixées au lobe de l'o-<br />

reille. L'initiative hard<strong>ie</strong> de Mme Longworth<br />

sera approuvée de tous les joaill<strong>ie</strong>rs.<br />

. ,—— -V-K.—<br />

Laïcisme à outrance<br />

Avec les jacobins au pouvoir, qui s'atta-<br />

quent à tous les éléments chrét<strong>ie</strong>ns de no-<br />

tre pays, le règne du laïcisme s'affirme, pé-<br />

nètre et se répand de plus en plus en<br />

France.<br />

Les sectaires ont la man<strong>ie</strong> de laïciser ct<br />

ils laïcisent tout, en elïct.<br />

C'est ainsi qu'un décret, actuellement en<br />

préparation au ministère de la marine, por-<br />

tera b<strong>ie</strong>ntôt suppression complète du corps<br />

des aumôn<strong>ie</strong>rs de la flotte, qui sont encore,<br />

depuis leur suppression par vo<strong>ie</strong> d'extinc-<br />

tion, au nombre de dix-sept, en service dans<br />

les hôpitaux des ports militaires, sur les na-<br />

vires portant pavillon des commandants en.<br />

chef des escadres du Nord et cle la Méditer-<br />

ranée, à bord du Duguay-Trouin, école<br />

d'application des aspirants ; du Borda,<br />

école navale ; de La Bretagne, école de<br />

mousses ; du b'Eniccasteaux et du Kléber,<br />

qui portent <strong>ie</strong>s pavillons des contre-ami-<br />

raux commandant les divisions navales cle<br />

l'Extrême-Or<strong>ie</strong>nt et de l'Atlantique.<br />

C'est l'œuvre de destruction qui continue,<br />

et il faut b<strong>ie</strong>n convenir qu'elle est menée<br />

avec autant de violence que d'habileté et<br />

d'hypocris<strong>ie</strong>.<br />

Les jacobins du gouvernement ne s'en ca-<br />

chent pas, d'ailleurs. Ils veulent détruire le<br />

catholicisme ; mais ils ne peuvent le détrui-<br />

re qu'en détruisant la société chrét<strong>ie</strong>nne. Ils<br />

portent la cognée à la racine de toutes les:<br />

institutions de la France chrét<strong>ie</strong>nne. Plus<br />

ils vont, et plus ils agrandissent l'héritage<br />

de ruines qu'ils ont reçu des « grands an-<br />

cêtres ». Et il faut reconnaître que, dans<br />

cette œuvre, ils ont pour alliés, sinon pour<br />

complices, beaucoup de sceptiques, beau-<br />

coup d'indifférents, quoique ceux-ci n'a<strong>ie</strong>nt<br />

pu prévoir toutes les conséquences que de-<br />

vait amener l'invasion des lumières de 1789.<br />

On laïcise la marine comme on a laïcisé<br />

les monna<strong>ie</strong>s, au nom des « droits de la<br />

consc<strong>ie</strong>nce humaine ».<br />

Ce gross<strong>ie</strong>r charlatanisme est en vogue<br />

et il t<strong>ie</strong>nt en éveil l'attention publique par<br />

l'annonce de la liberté. Et par tout ce que<br />

font les sectaires installés au pouvoir,<br />

nous savons que c'est là une des mystifica-<br />

tions les m<strong>ie</strong>ux réuss<strong>ie</strong>s de notre époque.<br />

©©© : 1<br />

toe- Il est b<strong>ie</strong>n indifférent que le mariage<br />

SS. ° U i le -?, oit pas inscrit à l'étàt civil<br />

ÏÏ UI Î fe i uillet toujours susceptible d'ê-<br />

Ouw,v<br />

re ° U déchiré : l'important est<br />

ra^nrli <strong>ie</strong>nne < c 1°? lpte des naissances. Les<br />

4m P , ^ lbres entre les sexes et la<br />

OBParation l'est encore plus.<br />

quittât f n S 8en3 1 qui , 5 ? P ren nent et se<br />

«em • • 11 Y a de petits êtres qui pas-<br />

tre U ' nfi ?finiment d'un couple à un au-<br />

d'inu - ple - °I in auront vécu dans autant<br />

^«teneurs qu'ils compteront d'années<br />

^îeur existence ; ils seront eux-mê-<br />

ïïu Jour le jour<br />

in,<br />

aux<br />

*Ue=î ia iZ -""«vuwi , ira ù\;iunu CUX-II<strong>ie</strong>-<br />


Samedi fil Févr<strong>ie</strong>r<br />

4.a projet Cali'.aux et ia pressa<br />

Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />

lOURNAUX ANTÏBLOCARDS<br />

De M. Julcls Rocho, député, dans la Tiépu-<br />

lir/i/e française .-<br />

« Peu importo d'abord tel ou tell rouage, tel<br />

B>u tel ressort do la mécanique fiscale fabri-<br />

quée par M. Caiilaux; la question n'est pas de<br />

•avoir comment le pressoir est constrnit.mais<br />

b<strong>ie</strong>n de savoir qui sera pressé et qui pressera,<br />

Jout est là 1<br />

» Turgot proscrivit les privilèges et les vou-<br />

lut détruire ; le gouvernement actuel, par son<br />

projet, ne fait qu'en décréter de nouveaux si<br />

solidement établis que l'anc<strong>ie</strong>n régime n'en<br />

connut jamais de pareils : seulement il chan-<br />

ge do côté les privilégiés, il place à gauche co<br />

qui se trouvait à droite et c'est au nom de<br />

l'égalité qu'il restaure la nouvelle féodalité<br />

démagogique. ; . .<br />

» L'anc<strong>ie</strong>n régime était plus sincère et<br />

ïnoins incohérent. .<br />

>, Mais tout ceci n'est que le moindre dé-<br />

faut du projet du gouvernement, on le verra.»<br />

De l'Echo de Paris :<br />

(NOSUX faits principaux se dégagent nette-<br />

ment de la lecture de ce document et de l'ex-<br />

posé des motifs qui en est le commentaire.<br />

» Et d'abord ia rente est frappée non pas<br />

ÉÉpeclement dans son coupon, mais dans ses<br />

Arrérages.<br />

» Ensuite <strong>ie</strong>s dépôts des établissements de<br />

crédits sont visés ; des 'inspecteurs de l'Etat<br />

exerceront sur eux une surveillance perma-<br />

nente. . .....<br />

» On n'ose pas envisager la gravite d une<br />

aussi audac<strong>ie</strong>use révolution dans l'organisa-<br />

tion économique et financière' da la nation si<br />

îtte était sanctionnée par un vote du Parle-<br />

ment.<br />

» Ceux qui ont le souci de la prosterne na-<br />

•iona.le ont une grande tâche à accomplir t<br />

Sauver le pavs de la ruine dont le menacent<br />

•es internationalistes et tes révolutionnaires<br />

îont RI. Caiilaux s'est fait le dangereux com-<br />

plice. »<br />

JOURNAUX BLOCAItDS<br />

Le la Lanterne :<br />

« En ce oui concerne l'évaluation des revê-<br />

tus, M. Caiilaux a généralement reculé de-<br />

vant la déclaration qui est la tonne la plus<br />

Simple ; il ne l'exige que pour certaines catê<br />

{tor<strong>ie</strong>s de revenus, s'en rapportant pour les<br />

antres aux moyens d'investigation dont dis<br />

pose déjà le fisc.<br />

» Nous espérons que la Chambre sera plus<br />

audac<strong>ie</strong>use que le ministre ; celui-ci a voulu<br />

ménager des intérêts redoutables à l'heure<br />

même où il allait proposer de les atteindre. »<br />

En somme, c'est à la révolution que pousse<br />

la Lanterne. Que l'organe bloeard se rassure.<br />

Caiilaux l'y conduira lentement mais sûre-<br />

Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />

La séance est ouverte 3, 2 heures, sous la<br />

présidence de M. Brisson.<br />

M. Qeorges Berry dépose une proposition<br />

île loi tendant à supprimer de nos Codes les<br />

^échéances qui frappent les faillis simples.<br />

L'urgence est déclarée et le renvoi à la com-<br />

mission de réforme judiciaire ordonné.<br />

LES MANŒUVRES DE BOURSE<br />

L'ordre du jour appelle la suite de l'inter-<br />

pellation do MM. Rouanet, Mesl<strong>ie</strong>r, Wilm et<br />

Jaurès sur « les manœuvres de Bourse ou<br />

émissions clandestines de valeurs étrangères<br />

gui sont dirigées contre les Intérêts de la Ré-<br />

publique et de la France ».<br />

Discours de M. V/ilm<br />

M.- Wilm a la parole.<br />

M. Wiiîn. — H n'y a pas à s'étonner de l'in-<br />

tervention des socialistes dans cette affaire<br />

Us t<strong>ie</strong>nnent à défendra -contre l'internationale<br />

financière le patrimoine national, pour le<br />

transmettre intact, demain, à ceux qui l'at-<br />

tendent. (Applauclisseinents socialistes.)<br />

On nous fait un crime de manifester nos<br />

Sympath<strong>ie</strong>s pour eaux qui luttent en Russ<strong>ie</strong><br />

pour la liberté.<br />

Parmi ceux qui protestent contre nos paro-<br />

«es, il en est beaucoup qui ne sera<strong>ie</strong>nt pas<br />

jur ces bancs s'il n'y avait pas eu de révolu-<br />

iions, de barricades et d'exécutions nécessai-<br />

res. »<br />

Les socialistes applaudissent ; les radicaux<br />

ae bougent pas.<br />

M. Las<strong>ie</strong>s, — Es l'ont tellement oublié qu'il<br />

faudra b<strong>ie</strong>ntôt faire une nouvelle révolution. »<br />

(Rires.)<br />

M. Wilm attaque, à son tour, la Russ<strong>ie</strong> et<br />

Ses finances.<br />

M. Wilm. — J'ai la conviction, après l'étude<br />

Ci laquelle je me suis livré, que ceux qui ont<br />

souscrit des fonds russes ne reverront ja-<br />

mais leur argent. » (Vives protestations à<br />

droite et au centre. Applaudissements socia-<br />

listes. L© gouvernement reste impassible.)<br />

M. Wilm continue ses attaques contre le<br />

gouvernement russe, qu'il accuse d'employer<br />

l'argent.français à combattre les partisans du<br />

régime constitutionnel. (Nouvelles protestas<br />

lions. Nouveau vacarme.)<br />

Le président se penche sur l'orateur pour<br />

l'arrêter ; M. Pichon se lève enfin.<br />

M. Pichon. — Je proteste encore contre cette<br />

intervention permanente dans la politique in-<br />

tér<strong>ie</strong>ure d'un autre pays. (Applaudissements.<br />

Vociférations.) .<br />

Nous ne supporterions pas qu'on discutât<br />

ainsi nos affaires dans un Parlement étran-<br />

geir, et aucun gouvernement ne le tolérerait.<br />

En protestant ainsi, je m'acquitte d'un de-<br />

voir qui est celui de tous. » (Salve d'applau-<br />

dissements.)<br />

Les hurlements redoublent à l'extrème-garu-<br />

che ; le président ne peut arriver à les maîlri-<br />

eer.<br />

M. Wilm. — J'ai le droit d'apporter à îa tri-<br />

bune des faits qui sont de notoriété publique.<br />

Les socialistes cr<strong>ie</strong>nt, comme au Parlement<br />

anglais : « Vive la Douma ! » ; ils sont pour<br />

ceux qui veulent représenter leur pays ©t con-<br />

tre ceux qui veulent l'-aisservir. » (Applaudis-<br />

sements prolongés à l'extrêm-e-gauche.)<br />

Dissours de M. Jaurès<br />

M. Jaurès monte à la îïibune. (Mouvement<br />

d'attention.)<br />

M. Jaurès. — Je me demande si les pouvoirs<br />

publics en France sont b<strong>ie</strong>n maîtres de la po-<br />

litique financière de ce pays.<br />

La baisse de la Rente s'est produite, à la<br />

Bourse, à la suite de l'annonce du dépôt du<br />

projet de loi sur le revenu préparé par le mi-<br />

nistre des finances.<br />

^ous couleur d'attaquer l'impôt sur la rente<br />

cest a l'impôt sur le revenu sous tontes ses<br />

formes qu'on veut faire échec et à l'action<br />

réformatrice du gouvernement.<br />

Dans la chronique financière hebdomadaire<br />

du Temps, M. Mand<strong>ie</strong>z déclare régulièrement<br />

que ia rente doit baisser et contribuer ainsi à<br />

aggraver la baisse.<br />

La même chronique financière a fait exacte-<br />

ment les mêmes articles toutes les fois qu'un<br />

projet d'impôt sur le revenu a été annoncé ;<br />

c est ce qui est arrivé en 1904, même avec le<br />

projet de M. Rouv<strong>ie</strong>r. »<br />

Les socialistes applaudissent ; M. Caiilaux<br />

applaudit aussi et son attitude contraste avec<br />

la froideur de la majorité.<br />

M. Jaurès. — Les socialistes, jusqu'ici, n'ont<br />

jamais voulu prendre parti entre les agents de<br />

S"„ge urs adversaires dans la question<br />

cl^organisation du marché financ<strong>ie</strong>r, mais il<br />

faut qu ils sachent que leur privilège est con-<br />

teste, menace ; il faut que les établissements<br />

de crédit public sachent aussi qu'ils n'ont<br />

plus beaucoup de fautes à commettre. (Salve<br />

a applaudissements à l'extsème-gauche ; mou-<br />

vements divers.)<br />

Leurs bilans sont incomplets et obscurs,<br />

leurs opérations restent éjiiginatiques.<br />

Qu'ils le sachent b<strong>ie</strong>n : lo parti républicain<br />

est averti ; s'il lui apparaissait que oes établis-<br />

sements de crédit emplo<strong>ie</strong>nt cette force colos-<br />

sale, le trésor de l'épargne et du travail accu-<br />

mulés,à contrar<strong>ie</strong>r l'évolution sociale du pays,<br />

l'heure no tarderait pas où le Parlement vou-<br />

drait exercer sur ces vastes puissances un con-<br />

trôle effectif.<br />

M. Mâssabuau. — Il fallait le dire plus tôt.<br />

M. JauréG. — Vous n'êtes pas juge des ques-<br />

tions d'opportunité.<br />

M. Mâssabuau, montrant une brochure rou-<br />

ge. — Nous verrons tout ù l'heure ce que vous<br />

dis<strong>ie</strong>z autrefois.<br />

M. Jaurès. — Quant à la question des em-<br />

prunts russes, je no suis pas opposé en prin-<br />

cipe a tout déplacement de capital français<br />

Sîïïf,..,- entreprises financières ; l'épargne<br />

ta£2ftft?if r°" Regarder à la fenêtre,<br />

îpnnt £ â u e ?4 GUe ris( I ue d e tomber<br />

poutae ° Ut 11 "* £am P fts 1 u ' on l 'y<br />

Le ministre des affaires étrangères s'est<br />

plaint de voir qu'on intervenait dans les affai-<br />

res intér<strong>ie</strong>ures d'un pays, mais il est lésii 'me<br />

qu'on puisse s'adresser à l'opinion du pavs<br />

au on dise à cette tribune ce que la nVovià<br />

a'est pas en état do dire. messe<br />

panique 11 ® cberchons ' P as P our °ela a semer la<br />

M. Jaurès. — Nous disons que c'est vous cru!<br />

préparez la Tuine de la Russ<strong>ie</strong> en donnant des<br />

ormes au despotisme pour étouffer la liberté.<br />

(Salve d'applaudissements à roxtrème-gau-<br />

che.)<br />

M. Pichon. — Mais puisque nous vous avons<br />

dit qu'il n'y aurait pas d'emprunt ! Vous par-<br />

lez avec une grande éloquence, niais nous ne<br />

faisons r<strong>ie</strong>n de ce que vous dites ! (Rires et<br />

applaudissements au centre et à droite.)<br />

M. Jaurès. — On a dit qu'il n'était pas ques-<br />

tion d'emprunt public, mais il y a quelque<br />

chose de pire : ce sont les emprunts dissimu-<br />

lés, les emprunts déguisés ; ils sont faciles.<br />

L'Etat russe est le plus grand industricjWlu<br />

monde ; supposons que des sociétés passent<br />

un contrat avec le gouvernement russe; ces<br />

sociétés achètent du matér<strong>ie</strong>l de chemin de fer<br />

ot lo vendent ou le louent à l'Etat russe avec<br />

de bonnes obligations gagées sur des recettes<br />

Ides chemins de fer et sur lo crédit do l'Etat<br />

russe ; est-co que ces fournitures ne consti-<br />

tuent pas, sous l'apparence d'une opération<br />

industr<strong>ie</strong>lle, le véritable péril, le véritable<br />

emprunt qu'on ne peut pas faire ouvertement?<br />

Eh b<strong>ie</strong>n 1 ce no sont pas des hypothèses; une<br />

banque franco-russe a pour objet de cons-<br />

truire pour le compte do l'Etat russe et avec<br />

l'épargne française deux grands réseaux da<br />

chemins do fer ; c'est une opération colossale,<br />

une centaine de millions qui passent la<br />

frontière.<br />

M. Dôschanel. — Ce n'est donc pas pour sub-<br />

ventionner le gouvernement contre la Révo-<br />

lution. » (Bruit.)<br />

M. Jaurès s'embarque dans de confuses ex-<br />

plications teelmiques qui ennu<strong>ie</strong>nt la Cham-<br />

bre; ù gauche, on cause à haute voix.<br />

M, wilm. — Silence aux actionnaires !<br />

M. Jaurès. — Uno autre société s'est consti-<br />

tuée le 10 novembre dern<strong>ie</strong>r ; elle porte le titre<br />

innocent de Société générale industr<strong>ie</strong>lle du<br />

matér<strong>ie</strong>l des chemins de fer •; si on consulte<br />

certaines signatures à ce contrat, comme celle<br />

du président de la Banque française pour le<br />

commerce et l'industr<strong>ie</strong>, on est b<strong>ie</strong>n obligé de<br />

constater qu'elle est constituée avec des fonds<br />

français.<br />

Y a-t-il dans les entreprises projetées une<br />

part réservée à l'industr<strong>ie</strong> française ? Dans<br />

les statuts il n'y en a -pas de tracs ; en re-<br />

vanche, l'article 45 des statuts autorise l'as-<br />

semblée générale des actionnaires, c'est-à-dire i<br />

trots ou quatre banqu<strong>ie</strong>rs, à transformer la-<br />

dite société en société étrangère.<br />

Ainsi, quand on aura donné à cette société<br />

l'apparenco d'une société française, cette so-<br />

ciété sera dénationalisée et se réfug<strong>ie</strong>ra à St-<br />

Pétersbourg ou à Moscou ; ello aura été fran-<br />

çaise pour inviter les titres et prendre l'épar-<br />

gne de notre pays.<br />

C'est sur cet ensemble d'opérations que j'in-<br />

terroge le gouvernement. »<br />

La Chambre s'est reprise à écouter ; ce long<br />

préambule, en effet, annonce l'attaque dirigée<br />

contre M. Rouv<strong>ie</strong>r.<br />

Jaurès. — Le président de la Chambre a<br />

demandé, h<strong>ie</strong>r, qu'on ne mît pas en cause un<br />

homme qui n'est pas dans cette assemblée.<br />

Nul plus que moi ne regrette de ne pals le<br />

voir en face de moi. (Mouvement.)<br />

Il y a douze ans, je me suis déjà heurté à<br />

M. Rouv<strong>ie</strong>r ; je lui rappelais alors comb<strong>ie</strong>n il<br />

était dangereux de voir détourner de leur vé-<br />

ritable objet les grandes qualités des hom-<br />

mes politiques ; après une longue période<br />

d'ostracisme, la chance a été donnée à cet<br />

homme de revenir au pouvoir.<br />

M. Gauth<strong>ie</strong>r de Giagny. — C'est vous qui l'a-<br />

vez ramené. (Bruit à l'extrême-gauche.)<br />

M. Jaurès. — Je me suis réjoui pour lu} de<br />

cette revanche de la fortune ; mais quand je<br />

constate qu'il use aujourd'hui de l'autorité<br />

nouvelle que lui a donnée ce nouveau passa-<br />

ge au pouvoir, pour préparer avec plus d'effi-<br />

cacité des moyens détournés de venir au se-<br />

cours de la réaction et de la violence russes,<br />

je ne peux me défendre d'une meurtrissure et<br />

d'un mouvement do révolte. (Salve d'applau-<br />

dissements à l'extrême-gauche.)<br />

Voilà ce qui orée en Russ<strong>ie</strong> une situation<br />

redoutable ; le peuple, engourdi depuis des<br />

siècles, s'est reveillé et ne demande,quoi qu'on<br />

fasse, qu'à avoir des sympath<strong>ie</strong>s pour le peu-<br />

ple de France ; et quand ceux qui l'entraînent<br />

vo<strong>ie</strong>nt que c'est nous qui allons entraver ses<br />

efforts, ils peuvent nous juger sévèrement.<br />

R faut prévenir ce -désastre moral et forcer<br />

les auteurs des combinaisons financières si-<br />

gnalées à y renoncer.<br />

U ne faut pas qu'on puisse dire de nous<br />

que nous sommes un pays d'usur<strong>ie</strong>rs et de dé-<br />

générés ; je demande au gouvernement de<br />

sauver l'honneur et le patrimoine de la<br />

France.<br />

Je le demande à son patriotisme. » (Applau-<br />

dissements prolongés à l'extrême-gauche.)<br />

Réponsa de M. Caiilaux<br />

Le ministre des f inanoes v<strong>ie</strong>nt répondre aux<br />

différents orateurs.<br />

M. Caiiiaux. — Je regrette .avec le ministre<br />

des affaires étrangères, que tous les orateurs<br />

n'a<strong>ie</strong>nt pas toujours parlé avec mesure d'un<br />

grand peuple dont le concours a été préc<strong>ie</strong>ux<br />

a la France. (Applaudissements.)<br />

Je regrette aussi qu'on ait jeté dans la dis-<br />

cussion d'h<strong>ie</strong>r le nom d'urne personnalité du<br />

monde des affaires, en avançant un fait ma-<br />

tér<strong>ie</strong>l inexact ; on a dit que M. X..., qui fut<br />

le négociateur du dern<strong>ie</strong>r emprunt russe, avait<br />

reçu du gouvernement impérial une commis-<br />

sion colossale ; le contrat ne porte nulle trace<br />

d'un prélèvement quelconque, que paraît ex-<br />

clure le caractère forfaitaire de l'opération.<br />

(Exclamations ironiques.)<br />

Cris au centre. — Ça vous surprend ! »<br />

Les socialistes, fur<strong>ie</strong>ux, apostrophent le mi-<br />

nistre.<br />

M. Bouveri. — N'avouez jamais ! »<br />

M. Caiilaux élargit lo débat ; il examine le<br />

fonctionnement des grands établissements de<br />

crédit et de la grande banque en général.<br />

M. Caiilaux. —, Les grandes Sociétés de cré-<br />

dit ont abaissé le taux de l'escompte.<br />

En rendant service au commerce local et en<br />

réunissant ainsi tous les fonds de ce com-<br />

merce, elles correspondent en même temps à<br />

la décentralisation de l'Etat.<br />

Le petit public rencontre dans les Sociétés<br />

de crédit les facilités nouvelles qu'il ne trou-<br />

vait pas dans les banques d'autrefois.<br />

Le morcellement dos fortunes a facilité le<br />

développement des institutions de crédit ; on<br />

peut avec raison regretter qu'on ait dirigé les<br />

capitaux français moins vers les valeurs in-<br />

dustr<strong>ie</strong>lles que vers les fonds d'Etat étran-<br />

gers ; cela t<strong>ie</strong>nt à ce que les Sociétés de crédit<br />

ne peuvent offrir à leur cl<strong>ie</strong>ntèle que des ti-<br />

tres auxquels cette cl<strong>ie</strong>ntèle attache une sé-<br />

curité absolue.<br />

Quels sont les droits et les devoirs du gou-<br />

vernement en naatière d'emnrunts étrangers ?<br />

Aucun emprunt étranger ne- peut être lancé<br />

normalement sur lé marché français sans<br />

l'adhésion du gouvernement ; celui-ci — M.<br />

le ministre des affaisses étrangères l'a déclaré<br />

— n'autorisera l'admission à la cote qu'aux<br />

emprunts étrangers qui lui donnèrent toutes<br />

les garant<strong>ie</strong>s légales qu'il a le droit d'exiger.<br />

(Le ministre lit les passages délicats de son<br />

discours.)<br />

Le gouvernement n'entend renoncer à l'exer-<br />

cice d'aucun de ses droits vis-à-vis des Etats<br />

étrangers et à aucun de ses devoirs vis-à-vis<br />

de l'épargne. (Applaudissements.)<br />

La France dispose d'un excédent qui forcé-<br />

ment doit affluer vers l'étranger.<br />

Je me félicite de la trame qui s'établit entre<br />

les intérêts de la France et ceux des divers<br />

pays étrangers ; la France pèse ainsi d'un<br />

poids très lourd dans les balances de la diplo-<br />

mat<strong>ie</strong>, c'est un élément de paix, je ne suis<br />

donc nullement disposé, quant à moi, à me<br />

rall<strong>ie</strong>r aux théor<strong>ie</strong>s un peu étroites de nationa-<br />

lisme financ<strong>ie</strong>r. (Applaudissements au centre<br />

et sur divers bancs.)<br />

Intervention da M. Aynard<br />

M. Aynard, mis en cause par M. Jaurès,<br />

monte à la tribune.<br />

M. Aynartf. — Le crédit d'un Etat est comme<br />

l'honneur des femmes ; moins on en par<strong>ie</strong>,<br />

m<strong>ie</strong>ux cela vaut. (Rires et applaudissements.)<br />

C'est pourquoi je souffrais tout à l'heure de<br />

le voir traiter avec cette fougue et cette vio-<br />

lence.<br />

On est venu dire beaucoup de mal de la<br />

banque et des banqu<strong>ie</strong>rs ; les banqu<strong>ie</strong>rs ne<br />

sont' pas plus râpa ces que les autres hommes<br />

et ils sont nécessaires ; c'est Voltaire qui l'a<br />

dit. Tout ce oui est fait en dehors des socialistes<br />

est mal fait ; il faut toujours qu'il y ait pour<br />

eux un coupable. (Rires et applaudissements ;<br />

lïruit.) *<br />

Pendant la dernière période d'expansion de<br />

la force du travail dans le monde ent<strong>ie</strong>r, il y<br />

a eu, par suite de la demande du capital,<br />

augmentation du taux de l'escompte partout<br />

et ailleurs ; voici pourquoi : parce que le pays<br />

a manqué de courage, parce qu'il a eu peur de<br />

vous. » ....<br />

L'orateur montre les socialistes qui l'mvec<br />

tivent avec fureur ; le centre et la droite ap<br />

plaudissent.<br />

M. Aynard. — Tous les jours le capitaliste,<br />

ou m<strong>ie</strong>ux l'homme qui dirige le travail, est<br />

attaqué, vilipendé par vous. (Clameurs à l'ex-<br />

trême-gauche.)<br />

Comment pourrait-on se lancer dans de nou-<br />

velles entreprises financières en France ?<br />

Voilà pourquoi ce pays est devenu la tire<br />

lire do l'Europe. (Vifs applaudissements.)<br />

On ne peut pas plus empêcher les capitaux<br />

d'aller à l'étranger qu'on ne peut empêcher<br />

un torrent da couler.<br />

M. Jaurès. — On peut le canaliser.<br />

M Aynard. — A quel moment t<strong>ie</strong>nt-on ce<br />

lan«ftf?e 1 Au moment où l'Amérique se dis-<br />

pose à demander à l'épargne un milliard pour<br />

ses chemins de fer. ....<br />

M Jaurès a b<strong>ie</strong>n mal choisi son moment<br />

,no"r faire cette interpellation ; il a choisi, en<br />

effet le jour où M. le ministre des finances<br />

n déposé on projet d'impôt ur 1 rvnu t où par<br />

conséauent il fallait plutôt rassurer 1 opinion<br />

et lui donner confiance. (Exclamations ironi-<br />

oues au centre). : ...<br />

Entre les mains rte M. Caiilaux, cet instru-<br />

ment ne nous inspire pas beaucoup de confi-<br />

ance • entre les vôtres, socialistes, il n y au-<br />

rait pàs de moyens plus propres à réaliser vos<br />

rêves (Aoplaudisse.monts).<br />

Qu'on respecte la liberté rte consc<strong>ie</strong>nce, la<br />

liberté de travail ; qu'on ne laisse pas les fac-<br />

t<strong>ie</strong>ux comme la Confédération du Travail, se<br />

mettre au-dessus des lois, et alors la France<br />

n'ira pas chercher la fortune an dehors ; elle<br />

l'attendra chez elle. (Applaudissements pro-<br />

longés au centre et à droite ; les socialistes<br />

apostrophent violemment l'orateur).<br />

M. Mâssabuau. — Je regrette que M. Jaurès<br />

ait attendu si longtemps pour porter cette<br />

question à la tribune et qu'il n'ait pas anpuvé<br />

.ainsi que ses amis les orateurs qui ont formu-<br />

lé les mêmes plaintes et les .même gr<strong>ie</strong>f au su-<br />

jet des opérations de certains établissements<br />

financ<strong>ie</strong>rs.<br />

11 y a six ans, sous le ministère Waldeck-<br />

R-ousseau, les socialistes ont combattu mon<br />

projet de résolution; ils marcha<strong>ie</strong>nt alors avec<br />

la haute banque et les -grands capitalistes -<br />

ils faisa<strong>ie</strong>nt parti do la majorité. (Rires et ap-<br />

plaudissements).<br />

Dans co projet de résolution, je demandais<br />

un état de toutes les sociétés anonymes créées<br />

depuis 1870 avec les noms des fondateurs et<br />

des membres des syndicats d'émission ; je le<br />

, reprend aujourd'hui. (Applaudissements).<br />

Ordres du jour<br />

Le président. —- Je n'ai reçu qu'un seul or-<br />

dre du jour, celui de M. Roua:ici.<br />

M. Lauraine. — Nous demandons l'ordre du<br />

jour pur et simple.<br />

Le ministre des finances. — Le gouverne-<br />

ment accepte l'ordre du jour pur et simple.<br />

M. Jaurès. — Quoique les déclarations du<br />

gouvernement so<strong>ie</strong>nt loin de me donner pleine<br />

satisfaction, je voterai cependant -l'ordre du<br />

jour pur et simple. » (Exclamations ironi-<br />

ques.)<br />

M. Rouanet retire son ordre du jour.<br />

Cris. — C'est la déroute ! » (Bruit.)<br />

L'ordre du jour pur et simple est adopté &,<br />

mains levées.<br />

Incident<br />

A ce moment, un spectateur jette d'une tri-<br />

bune un paquet de prospectus ©t de Journaux<br />

qui v<strong>ie</strong>nt tomber, en s'éparpïUnnt, sur les pu-<br />

pitres et les bancs de là droite ; les députés,<br />

surpris, se retournent et lèvent la tète ; mais<br />

un huiss<strong>ie</strong>r est entré dans la tribune et -en<br />

fait sortir le manifestant, qui est resté silen-<br />

c<strong>ie</strong>ux et n'oppose aucune résistance.<br />

LA MAGISTRATURE ET LES FRAUDES<br />

L'ordre du jour appelle la suite des interpel-<br />

lations sur la magistrature et siur les fraudes.<br />

M. Razimbaud. — U y a un grand intérê à<br />

ce que les interpellations sur les fraudes, re-<br />

tardées depuis des mois, so<strong>ie</strong>nt enfin liqui-<br />

dées ; je demande à la Chambre de ne pas<br />

renvoyer la suite de la discussion à vendre-<br />

di. »<br />

L'extrême-gauche proteste et cr<strong>ie</strong> : a Vendre-<br />

di ! Vendredi ! » L'entourage de M. Laîferre<br />

mène le mouvement dé protestation.<br />

La majorité blooarde où. l'élément maçon-<br />

nique domaine, prononce le renvoi à vendredi.<br />

Projet de résolution Mâssabuau<br />

M. Mâssabuau dépose un nrojet de résolu-<br />

tion en faveur duquel il demande l'urgence<br />

et tendant à inviter le gouvernement à pu-<br />

bl<strong>ie</strong>r et faire distribuer aux membres du Par-<br />

lement un état énumérant, depuis 1S70, les<br />

sociétés constituées on France conformément<br />

à la loi de 1867, avec les noms de leurs mem-<br />

bres.<br />

A la majorité de 392 voix contre 96, le ren-<br />

voi du projet de résolution à la commission<br />

de réforme judiciaire est ordonné.<br />

L'avancement dans ia magistrature<br />

M. Gioux dépose une .proposition de loi<br />

ayant pour but d'abroger l'article 38 de la loi<br />

de finances du 17 avril 1906, ainsi que les dé-<br />

crets rendus en conformité de cet article ; il<br />

s'agit des décrets Sarr<strong>ie</strong>n ; il demande l'ur-<br />

gence et le renvoi à la commission de réforme<br />

judiciaire.<br />

M. Louis Martin. — A la suite de l'ordre du<br />

jour de M. Flandin, la Chambre a décidé qu'il<br />

fallait en finir avec le favoritisme.<br />

M. Cuyot-Dassaigne, ministre de la justice.<br />

— Je suis dans 4a nécessité d'exécuter ledécret<br />

qui fait part<strong>ie</strong> intégrante de la loi de finan-<br />

ces ; à partir du 15 févr<strong>ie</strong>r, le décret s&Ta donc<br />

appliqué ; le gouvernement n'a pas à se pro-<br />

noncer sur la demande d'urgence qui v<strong>ie</strong>nt<br />

d'être faite ; tout ce qu'il peut dire, c'est qu'il<br />

ne s'y opposera pas. (Bruit.)<br />

M. Et<strong>ie</strong>nne Flandin. — Je ne peux croire<br />

que la Chambre se déjuge et suive les auteurs<br />

de la motion.<br />

Entend-on replacer la magistrature sous le<br />

pouvoir discrétionnaire du garde des sceaux?<br />

Pourquoi 'abroger l'article 38 de la loi de<br />

finances, qui demande qu'on institue des ga-<br />

rant<strong>ie</strong>s de capacité professionnelle et un ta-<br />

bleau d'avancement î<br />

M. Daliin<strong>ie</strong>r. — Je préfère la responsabilité<br />

du garde des sceaux à la responsabilité ano-<br />

nyme du prem<strong>ie</strong>r président et des procureurs<br />

généraux.<br />

M, Laçasse. — Qui sont tous réactionnaires.<br />

M. Dalini<strong>ie</strong>r. — Le prem<strong>ie</strong>r tableau U'avan-<br />

cement est prêt et les magistrats les plus réac-<br />

tionnaires y figurent, en effet, -en bonne pla-<br />

ce. » (Bruit.)<br />

L'extrême-gauche appu<strong>ie</strong> avec chaleur les<br />

partisans de la motion ; la Chambre est très<br />

houleuse.<br />

Le scrutin est ouvert au mil<strong>ie</strong>u de cette ani-<br />

mation ; l'urgence est déclarée par 350 voix<br />

contre 203. (Applaudissements à l'extrême-gau-<br />

che.)<br />

La proposition est renvoyée a, la commission<br />

de réforme judiciaire.<br />

La Chambre décide que sa prochaine séance<br />

aura l<strong>ie</strong>u vendredi prochain, à 2 heures ; la<br />

séance est levée à 6 heures moins 10.<br />

mariage ; pendant un délai d'épreuve rte deux y<br />

ans, les époux devront, h trois reprises diffé-<br />

rentes venir devant le juge, qui en dressera<br />

procès-veib-il. témoigner de leur volonté de<br />

rompre le mariage.<br />

L'homme aux iwptwra<br />

Cindividu qui a jeté des pap<strong>ie</strong>rs en séance<br />

et qui fut immédiatement appréhendé par les<br />

huiss<strong>ie</strong>rs a été conduit à la questure do la<br />

Chambre.<br />

Les feuilles qu'il a jetées portent comme<br />

en-tête : « Vols et prévarications manifestes<br />

du ministère des affaires étrangères », ct ils<br />

sont signés : Gaston.Et<strong>ie</strong>'in<strong>ie</strong> Pouja.de, 244,<br />

boulevard Voltaire.<br />

Dans ce factura, M. de Freycinet est mis en<br />

cause ct l'auteur accuse MM. Herbette, Ni»<br />

sorrt, Boulin et Boulanges d'avoir facilité par<br />

leur protection aux consuls Gilbert, Schmid<br />

et Patimonio, les vols nombreux dont ils se<br />

sont, selon lui, rendus coupables en Or<strong>ie</strong>nt.<br />

B paraît, d'ailleurs, que ces mêmes prospec-<br />

tus éta<strong>ie</strong>nt distribués sur le pont de la Con-<br />

corde avant la séance.<br />

L'auteur t<strong>ie</strong> cette petite manifestation, con-<br />

duit à la questure, a été relâché après un<br />

court interrogatoire.<br />

* AU LUXEMBOURG<br />

La suppression de la déclaration<br />

Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />

La commission de la suppression de la dé-<br />

claration s'est réun<strong>ie</strong> cet après-midi ; elle a<br />

entendu M. Briand, qui a longuement expliqué<br />

les dispositions de la loi.<br />

Le minisire a demandé surtout que le Sénat<br />

consentît à voter sans modification le texte de<br />

la Chambre.<br />

Après le départ du ministre, une discussion<br />

s'est engagée sur 'es amendements présentés<br />

par MM. Maurice Faune et Noël, tendant a.<br />

stipuler, l'un que les organisateurs devront<br />

être Français et jouir de leurs droits civils,<br />

l'autre quo les réunions ne pourront se pro-<br />

longer, la nuit, au delà d<strong>ie</strong> l'heure fixée par<br />

les usages locaux pour la fermeture des éta-<br />

blissements publics, les débits de boissons<br />

par exemple.<br />

Ces deux amendements ont été écartés par<br />

5 voix contre 4, les opposants étant MM. Mau-<br />

rice Faure. Noël, Ermant et Fessard.<br />

L'ensemble du projet voté par la Chambra<br />

a été voté par G voix contre 3 abstentions ;<br />

M. Lintilhac a élé chargé de rédiger le rap-<br />

port.<br />

Ce chiffre représente, par rapport aux éva-<br />

luations budgétaires, une plus value de<br />

37.17C.000 fr., et par comparaison avec les re-<br />

cettes effectuées pendant la période correspon-<br />

dante de 190G, une augmentation de 20,805,400<br />

francs.<br />

Par rapport aux évaluations budgétaires, il<br />

y a plus value notamment sur l'enregistrement<br />

10,781,500 fr.; le timbre, 15,725,006 fr.; l'impôt de<br />

4 % sur les valeurs mobilières, 1,170,000 fr.;<br />

le.s douanes, 9,084,000 fr.; les contributions in-<br />

directes, 3,020,700 fr.; les contributions Indirec-<br />

tes, monopoles, 3,074,000 fr.; les postes, 1,734,300<br />

francs.<br />

Par comparaison avec les recettes effectuées<br />

en 1900, il y a une augmentation notamment<br />

sur l'enregistrement, 10,697,100 fr.; les douanes,<br />

7,988,006 ; ls contributions indirectes, 1,360,000;<br />

les contributions indirectes , monopoles ,<br />

1,194,400 fr.<br />

11 y a diminution sur les postes, 1,780,200 fr.<br />

uns<br />

Kaiser on Espagne<br />

Berlin, 8 févr<strong>ie</strong>r<br />

On annonce que 1 empereur ira en 0 *<br />

prochain à Madrid rendre au roi d'Esr-aZi<br />

fa, visite que cétoine* lui a faite au mo'isdâ<br />

noveimbro 1905. ^*<br />

Faits Dlvers<br />

Une calastropho à bord d'un torpilleur<br />

Loricnt, 8 févr<strong>ie</strong>r<br />

i 11 heures, une_catastroph0 S>LÀ<br />

u V a neùj<br />

Ce matin<br />

produite à bord du torpilleur 339<br />

morts et un blessé.<br />

Une affaire mystér<strong>ie</strong>use<br />

Paris, 8 févrin,<br />

La petite Marthe Erbelding, la dispar, „<br />

Bataclan, a été assassinée ; la police 5?<br />

Un nouveau sabotage<br />

Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />

Les patrons boulangers, qui donna<strong>ie</strong>nt la<br />

nuit dernière leur bal annuel à l'hôtel Conti-<br />

nental, eurent la désagréable surprise, quand<br />

ils rentrèrent chez eux, d'apprendre la fâ-<br />

cheuse nouvelle que plus<strong>ie</strong>urs cuissons do<br />

pain ava<strong>ie</strong>nt été manquées.<br />

Un brigad<strong>ie</strong>r expliqua alors que vers deux<br />

heures du matin le fournil s'était trouvé su-<br />

biteroent privé de gaz ; on en avait été ré ;<br />

duit à travailler à la clarté du four ; voici ce<br />

qui s'était passé :<br />

Innovant un nouveau genre de sabotage,<br />

des ouvr<strong>ie</strong>rs sans travail ava<strong>ie</strong>nt fermé la pri-<br />

se de gaz placée aux devantures des bouti-<br />

ques ; certains même ava<strong>ie</strong>nt fermé la. colon-<br />

no montante desservant toute la maison, si<br />

b<strong>ie</strong>n qu'ils ont privé d<strong>ie</strong> gaz la moitié d'un<br />

quart<strong>ie</strong>r de Paris.<br />

Une quinzaine de boulanger<strong>ie</strong>s ont été ainsi<br />

sabotées.<br />

Les émeutes de Tokio<br />

Tokio, . 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />

On sait maintenant que les émeutes de To-<br />

Uio ont été fomentées par les socialistes ; on<br />

a arrêté un représentant d'un journal socia-<br />

liste, et des mesures énergiques de police ont<br />

eu raison des émeiut<strong>ie</strong>rs, qui se sont enfuis<br />

après avoir pillé un entrepôt do spiritueux,<br />

auquel ils ont mis le feu.<br />

Quinze mutins ivres ont -'été brûlés ; de<br />

nombreuses arrestations ont été opérées.<br />

est son cadavre ; une communicatioiT" 011<br />

faite ce soir par la préfecture.<br />

sei 'a<br />

C'est Soleilland qui est l'assassin de i<br />

tite Erbelding ; en présence de -M r » 1 Pe-<br />

tto M. Hamard, Soleilland s'est dôcïiV.'V? 1 «t<br />

aveux. ^ d laire.<br />

près cette déclaration, il est retomi./. ,i<br />

mutisme complet. cumijé dan*<br />

des aveux.<br />

Aprè<br />

un<br />

M. Rockefciisr donne 160 millions<br />

New-York, 8 fôvri«,<br />

On annonce que M. John Rockes^alr®;<br />

un don de 32 millions de dollars nrn , î 1 , - ait<br />

de francs) au « General EduciUi-nn 10118<br />

qui seront employés à l'ainéliorali r, A 1 "^<br />

titutions de l'enseignement d-m^<br />

des lns -<br />

Etats-Unis. ans to us îM<br />

M. RocUefeUer avait déjà fait tfe- i<br />

admimistraMon de la somme de «mm- Cûtt '9<br />

dollars (55 millions de francs)<br />

im -Wm di<br />

Les tremblements de terre<br />

Une dépêche de KfiSoWJffitf*-<br />

qu'une, nouvelle secoure j&l **<br />

ressent<strong>ie</strong> dans la nuit de mardi à morcr«u eUs<br />

Le choc dura seulement m,^,, ortredi -<br />

D'une cemmun<strong>ie</strong>at£n off fc minutes -<br />

neur, il résulte c$Si„ St*1 Swrver.<br />

dans le dern<strong>ie</strong>r désastee Fim ^ n'a péri<br />

U?.^ . du : i««r du conseil municipal Q f-<br />

LES CONTRATS DE JOUISSANCE<br />

« Rome n'a-scsîîte pas<br />

Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />

La Pair<strong>ie</strong> reçoit do Rome la dépêche sui-<br />

vante -.<br />

« P<strong>ie</strong> X a refusé d'accepter les conditions in-<br />

sérées par M. Briand dans les modèles de con-<br />

trat qu'il a publiés avant-h<strong>ie</strong>r soir.<br />

> Les raisons du refus de P<strong>ie</strong> X m'ont été<br />

exposées très précisément ce matin même ; le<br />

Pape a jugé inadmissible que le choix des cu-<br />

rés et desservants fût soumis à l'agrément des<br />

maires, ce qui, proprement, eût été aggraver<br />

te régime concordataire sous lequel les doyens<br />

seuls éta<strong>ie</strong>nt proposés à l'agrément du gou-<br />

vernement.<br />

» 11 ne s'est pas arrêté beaucoup à la ques-<br />

tion des réparations, Mgr Amette ayant assuré<br />

le cardinal secrétaire d'Etat que M. Briand<br />

préparait un projet de loi instituant au bud-<br />

get un fonds spécial pour les réparations des<br />

édifices, mais l'attention du Souverain Pontife<br />

a été surtout retenue par ceci, que <strong>ie</strong> projet de<br />

M. Briand ouvrait largement la porte à une<br />

multitude de schismes locaux analogues à ce-<br />

lui de Culey.<br />

» Si, en effet, le curé traite directement et de<br />

son chef avec le maire, c'est entre ces deux<br />

personnes seules qu'existe un l<strong>ie</strong>n juridique.<br />

» Admettons qu'un curé reçoive de son évê-<br />

que un changement de résidence ; si, d'accord<br />

avec le maire, le curé refusait de s'en aller,<br />

l'évêque ni personne n'aurait qualité pour en<br />

appeler même aux tribunaux ordinaires et ré-<br />

clamer la résolution du contrat.<br />

» Avec co système, l'évêque, qui donnait son<br />

autorisation avant, était complètement désar-<br />

mé ; c'est ce que P<strong>ie</strong> X n'a pas voulu subir.<br />

» Quelle sera la conséquence du refus du<br />

Pape ?<br />

» Ici, on se montre optimiste et personne ne<br />

croit que votre gouvernement veuille pousser<br />

tes choses si avant que l'abandon des églises<br />

dev<strong>ie</strong>nne nécessaire, mais vous pouvez tenir<br />

pour certain que P<strong>ie</strong> X ne cédera pas. »<br />

Proposition da Vii|Oboi:-Mareuîi<br />

Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />

M. de Villebois-Mareuil, député de Mayenne,<br />

propose le projet de contrat suivant, qu'il<br />

soumettra à l'approbation du ministre :<br />

« Au cas où l'abbé Y... ne serait plus curé<br />

de X..., soit par suite de son décès, soit parce<br />

qu'il changerait de résidence, soit parce que<br />

ses pouvoirs lui sera<strong>ie</strong>nt retirés par l'autorité<br />

diocésaine, ia présente jouissance sera ac-<br />

quise de plein droit à son successeur nommé<br />

par l'évêque diocésain, sur justification' de<br />

ses pouvoirs, après qu'il aura fait» la déclara-<br />

tion prévue par la loi. »<br />

Le député de Mayenne pense que cette for-<br />

mule donnerait satisfaction à tout le monde.<br />

&<br />

Tanger, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />

Raisouli est toujours à Tazerout où il tra-<br />

vaille, non sans succès, à rall<strong>ie</strong>r des parti-<br />

sans.<br />

U a su se faire b<strong>ie</strong>n voir des Beni-Arros,<br />

qui d'abord hésita<strong>ie</strong>nt à le recevoir, en leur<br />

montrant une lettre déjà anc<strong>ie</strong>nne par laquelle<br />

le sultan lui demandait de s'emparer par la<br />

force de cent cinquante notables de cette tribu<br />

rebelle pour les livrer comme otages au magh-<br />

zen.<br />

Raisouli négligea alors d'exécuter l'ordre<br />

d'Abdul-Aziz et cela lui vaut aujourd'hui la<br />

reconnaissance des Beni-Arros.<br />

Grâce à leur protection, il peut à distance<br />

bn&ver les troupes chérif<strong>ie</strong>nnes qui demeurent<br />

campées à Zinat.<br />

Tanger, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />

Le caïd El Zellaldo la tribu des Beni-Msaour,<br />

dont le frère et les principaux partisans ont<br />

fait leur soumission au maghzen et qui jus-<br />

qu'à présent avait refusé de faire ta s<strong>ie</strong>nne,<br />

s'est présenté h<strong>ie</strong>r au camp de la méhalla<br />

avec l'intention de se soumettre.<br />

El Zelial arrivera aujourd'hui à Tanger<br />

pour faire sa soumission .entre les moins d'El<br />

Guebbas ; on sait, qu'il avait recueilli Raisouli<br />

«près l'attaque de la forteresse de ce dern<strong>ie</strong>r<br />

par les troupes chérif<strong>ie</strong>nnes ; la résolution<br />

qu'il v<strong>ie</strong>nt de prendre indique b<strong>ie</strong>n que, com-<br />

me il avait été annoncé, le brigand a quitté<br />

le territoire des Beni-Msaour.<br />

firmant sa confiance envers le<br />

irrité les habitants, qui font ^-s„,<br />

tition demandant<br />

Le mauveis temps<br />

Troyes 8 févr-w<br />

M. L. Cavagl<strong>ie</strong>r, marchand à pa-i<br />

mort de froid dans le .rapide de Paris<br />

fort<br />

Le cadavre a é<br />

est<br />

Bel-<br />

tédepo: é à Bar-sur-Au.be<br />

Toulon, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />

La division de réserve de l'escadre d» la'w<br />

diterranée composée du Brennus, du Hoche ft<br />

du Lahire, a été assaill<strong>ie</strong> la nuit dernière rm<br />

une violente tempête aux s al tas d'Hvères<br />

Le cuirassé Brennus, rompant ses' amarres<br />

alla s'échouer sur la plage ; le navire put se<br />

remettre à flot grâce à la puissance de ses ma-<br />

chines dont les feux éta<strong>ie</strong>nt allumés<br />

L'amiral Germinet, commandant Va division<br />

ordonna de rentrer immédiatement à Toulon '<br />

le Brennus a des avar<strong>ie</strong>s sér<strong>ie</strong>uses.<br />

Madrid, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />

La neige a arrêté plus<strong>ie</strong>urs trains ; le Sud-<br />

Express venant, de France a été arrêté à l'Es-<br />

curiail ; la neige continue à tomber en abon-<br />

dance ; partout la circulation est difficile, des<br />

accidents nombreux se produisent.<br />

Les mules conduisant les infants Fernando<br />

et Thérèse ayant glissé, l'infante Thérèse vou-<br />

lut descendre de voiture et fit une chute, mais<br />

sans se blesser.<br />

Mort de lord Goschen<br />

Londres, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />

Lord Goschen, qui exerça de hautes fonc-<br />

tions en Angleterre, est -mort la nuit dernière;<br />

il fut sucessivement recteur des universités<br />

d'Aberdeen et d'Edimbourg, puis prem<strong>ie</strong>r lord<br />

de l'amirauté et enfin ambassadeur extraordi-<br />

naire à Constantinople.<br />

Saint-Pétersbourg, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />

M. Alexandrowsky, gouverneur de la pro-<br />

vince de Penza, a été tué h<strong>ie</strong>r d'un coup de<br />

feu au moment où £1 sortait du théâtre ; l'ad-<br />

joint du chef de la police, un sergent de ville<br />

et un décorateur du théâtre qui poursui-<br />

va<strong>ie</strong>nt l'assassin sont aussi tombés sous' les<br />

coups de ce dern<strong>ie</strong>r.<br />

L'auteur de l'attentat, grièvement blessé, a<br />

été transporté à l'hôpital où il est mort.<br />

Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />

La séance est ouverte à 3 h. 40, sous la pré-<br />

sidence de M. Antonin Dubost.<br />

LES FORMALITES DU MARIAGE<br />

L'ordre du jour appelle la suite de ta pre-<br />

mière délibération sur la proposition de loi<br />

tendant à modif<strong>ie</strong>r plus<strong>ie</strong>urs dispositions léga-<br />

les relatives au mariage.<br />

Les article 4, 14 et 17, ont été renvoyés à la<br />

commission ; celle-ci propose de nouvelles ré-<br />

dactions.<br />

L'article 4, nouveau texte, est mis en délibé-<br />

ration.<br />

La commission propose de substituer au<br />

texte primitif, qui dit que le mariage sera cé-<br />

lébré dans la commune où l'un des époux<br />

aura son domicile ou sa résidence à la date<br />

de la publication légale, un autre texte exi-<br />

geant un mois de domicile ou de .résidence<br />

dans la commune chois<strong>ie</strong> pour la célébration<br />

du mariage.<br />

Le nouveau texte est adopté.<br />

Les articles 14, relatif à la publication lé-<br />

gale, et 17, rendant la loi applicable à toutes<br />

les colon<strong>ie</strong>s où le code civil est en vigueur,<br />

sont également adoptés.<br />

Le Sénat s'ajourne à lundi<br />

séance est lovée à 3 h. 55.<br />

Les Syndicats de Fonctionnaires<br />

Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />

Le comité du Syndicat des instituteurs de<br />

la Seine a tenu h<strong>ie</strong>r, après-midi, <strong>rue</strong> de Sain-<br />

tango, une nouvelle réunion pour examiner<br />

l'attitude à prendre en présence du refus d'ad-<br />

mission du Syndicat à la Bourse du travail.<br />

D'autre part, lo conseil de la. confédération<br />

(section des Bourses du travail), a décidé de<br />

soutenir,par tous les moyens en son pouvoir,<br />

les instituteurs dans la lutte qu'il ont entre-<br />

prise.<br />

Voici l'appel adressé, à cet effet, à tous les<br />

secrétaires des Bourses du travail cle France :<br />

o Les militants syndicalistes en particul<strong>ie</strong>r,<br />

et les travailleurs syndiqués, consc<strong>ie</strong>nts, en<br />

général, ne sont pas ignorants des mesures ar-<br />

bitraires dont sont menacées les organisa-<br />

tions syndicales d'instituteurs -et 4nstitutrlc.es<br />

par le ministre actuel de l'instruction publi-<br />

que ; au nom des principes bourgeois qu'il ,a<br />

pour fonction de défendre et de protéger, le<br />

gouvernement veut interdire aux syndicats<br />

d'instituteurs l'accès aux Bourses du travail<br />

et à la C. G. T. ; il veut même détruire et em-<br />

pêcher l'organisation syndicale des institu-<br />

teurs.<br />

» Le laisserons-nous faire î<br />

» Où échouèrent antér<strong>ie</strong>urement les minis-<br />

tres réputés réactionnaires, doit échouer au-<br />

jourd'hui le ministre prétendu socialiste.<br />

» Si le bloc syndicaliste des instituteurs ne<br />

suffit pas, c'est au bloc des travailleurs de<br />

toutes les corporations réun<strong>ie</strong>s que devra s'at-<br />

taquer la f orce de réaction gouvernementale. »<br />

Ce manifeste porte la signature de M. Geor-<br />

ges Yvetot, le propagandiste antimilitariste<br />

auteur du Manuel du Soldat, ct secrétaire de<br />

la Confédération pour la section des Bour-<br />

ses du travail.<br />

.ES ÉLECTIONS ALLEMANDE<br />

Francfort, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />

Dans un article vraisemblablement inspiré,<br />

la Gazette de Cologne répond ainsi à l'opinion<br />

exprimée par certains journaux étrangers que<br />

le résultat (nationaliste) des élections alle-<br />

mandes était de nature à faire craindre que la<br />

politique étrangère de l'Allemagne eût désor-<br />

mais une tendance agressive et une propen-<br />

sion aux entreprises belliqueuses.<br />

i U n'est venu, dit la Gazette, à l'esprit d'au-<br />

cun homme politique allemand que le succès<br />

électoral do gouvernement puisse exercer une<br />

influence sur la politique extér<strong>ie</strong>ure et sur<br />

l'attitude du gouvernement allemand vis-à-vis<br />

des gouvernements étrangers.<br />

'» Le nouveau Reiçhstag est aussi pacifique<br />

que l'était le précédent et que l'est toujours la<br />

grande masse du peuple allemand ; môme<br />

dans les sphères dirigeantes qui sont en de-<br />

hors du Reiçhstag. le résultat des élections n'a<br />

assurément r<strong>ie</strong>n changé sous ce rapport.<br />

Courses de chevaux<br />

A TAU<br />

Pan, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />

Prix du Kiosque, course de ha<strong>ie</strong>s, à réclamer, 2,001<br />

francs, 2,800 m-atres environ. — l. Boutoa-d'Or, à M<br />

o. EreUiès (Bourdale) ; 2. Amapa, à M. U. du Poj<br />

?)enis).<br />

Non placés : Rolling-Rod, tombé ; Gazon.<br />

Mutuel : gagnant 17 50. placés Bouton-d'Or 8;<br />

Amapa 11.<br />

Prix des Fougères, steeple-chase, à réclamer, 2,008<br />

francs, 3.SCO mètres environ. — i. Valhalla, à M. F.<br />

Folln (Denis) ; 2. Petrone-II, à M. Bellejambe (Monk).<br />

Non placés : Albi-II, Metella, Cabecilla.<br />

Mutuel : gagnant 20 50, places Valhalla 9 50; Pe-<br />

trone-III 7.<br />

Prix du Palais d'Hiver, grande course de ha<strong>ie</strong>s<br />

handicap, 20,000 francs, 3,500 mètres environ. — 1.<br />

F.oi-du-Mon-cto, à M. Pfizer (A. Carter) ; 2. Kansk i<br />

M. Jacques Bernard (F. Mouk) ; 3. Rosi, à M. Nicole<br />

(G. Sauvai).<br />

Non placés : D<strong>ie</strong>go, Lauzuna, Boyne. Duck, Can-<br />

tinièro, Midinette-If, Jauissaire-II, Love-Me-Lone<br />

Ve-lia.<br />

Mutuel : gagnant 19 50, placés Roi-du-Monde 12<br />

Kansk 14, Rosi 23 50.<br />

Troisième prix de la Société des Steeple-Chases cU<br />

France, steeple-chase, cinquième sér<strong>ie</strong>, ',.600 franc»<br />

3,400 mètres environ.— l. Volubilis, à M. J. L<strong>ie</strong>u*<br />

(Parfrement).<br />

Non placés : Ros, Quinola.<br />

Mutuel : gagnant 10.<br />

Courses de chevaux attelés sur rou<strong>ie</strong><br />

Voici les détails de la course u« ouevoux aJUvàèe sut<br />

route, organisée en 1907 par le Trotting-Club Montrà,<br />

jeaulais. \<br />

Le pesage et la vêrliicaUon de* voitures auront l<strong>ie</strong>n<br />

lo mardi 2 avril à 2 heures.<br />

Mercredi 3 avril, première journée :<br />

Montréjeau et retour, 60 kilomètres.<br />

Jeudi 4. — Moiitréjeau-Tournay et retour., 66 kllo<<br />

mètres.<br />

Vendredi 5. — Montrôjoau-SarrancoUu et retour,<br />

60 kilomètres. ,<br />

Samedi 6. — Montrêjeau-Lnr.h'*<br />

Le Russe 1006 est à 90 20 ; le Nord-Espagne, 2S* «<br />

le Saragosse, 43. M<br />

Lo Rio est reïté dans les cours d'h<strong>ie</strong>r, 2334 ; »<br />

Suez, 4510. Le marché des valeurs industr<strong>ie</strong>lles a ««j<br />

moins touché ; il est certain que l'activité o u , ma hon.<br />

industr<strong>ie</strong>l n'en sera pas diminuée parce que lcs "':*rt<br />

nés valeurs industr<strong>ie</strong>lles peuvent, sans cesser u fc<br />

tris productif, supporter une aggravation a IUW"<br />

la Rand-Mines, 178 ; la Golûelda. 114 ; la de •<br />

° 38 ' D* L»VIGEBI».<br />

' Place Vendôme, Pcr»<br />

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés


ETIN MÉTÉOROLOÎ<br />

Du 8 févr<strong>ie</strong>r,<br />

ï>erp>Klian - .,„.<br />

nos cotes<br />

avec vio-<br />

" lles Phiios<br />

/ t omI.é«^ufle"ôraet le Sud cle l'Europe.<br />

Samedi 9 Févr<strong>ie</strong>r 1907<br />

, lom»^°~ g. est relevée notablement sur nos<br />

f^'lua et ae 1 ouest ; elle est encore très<br />

èioD3 du Sud<br />

tc Nord-Est<br />

3Sselun Vtn-^nomètre marchait -82' I<br />

m .10°' à Cliarlevillc. -8". a Pari* « l<br />

Ce<br />

à Var<br />

on, 9'<br />

_3- au Mont-Aigoual.<br />

fS&niés sont probables dans le Sud avec tem-<br />

î^wrcti!» » ailleurs lo temps va rester froid<br />

De<br />

gîfc<strong>ie</strong>ï nuageux.<br />

talions<br />

vuT- de ;,<br />

uaro. Tl<strong>ie</strong>r.<br />

00.6<br />

Bl.il<br />

58.1,<br />

60.7:<br />

n 2<br />

-i.i<br />

-9.2<br />

e<br />

c.»<br />

ÉTAT BU CIEL<br />

O.S.O. f. a. b .<br />

N.E. m. <strong>ie</strong>u n.<br />

N E. ni. cou.<br />

NO. fui. beau<br />

1N.E. fai. couv.<br />

Mini. Maxi-<br />

de ta veille<br />

1.4 (i.3<br />

-1.8 -2.5<br />

—11.5 —2.6<br />

3.0<br />

4.9<br />

2.9 4.11<br />

Les Spiisats de ires<br />

Voici les bases principales du projet de<br />

• sur le Syndicat de fonctionnaires dont le<br />

arde des sceaux a entretenu le conseil des<br />

inistres. qui furent rejetées par une commis-<br />

ion spéciale composée de membres du con-<br />

eil d'Etat, et que <strong>ie</strong> gouvernement a adoptées<br />

I dans ses grandes lignes :<br />

« Sont considérés comme fonctionnâmes<br />

our l'application de la présente loi tous ceux<br />

i en o-ualité cle délégués de l'autorité pu-<br />

nlique, tfem-ployés, d'agents et de sous-<br />

nneiits font part<strong>ie</strong> des cadres organisés pour<br />

assurer lo fonctionnement d'un service pu-<br />

blic régi par l'Etat, les départements ou les<br />

kuïununes.<br />

» Les fonctionnaires civils, u l'exception des<br />

nfflc<strong>ie</strong>rs de police judiciaire mentionnés à<br />

Slrticle 9 du code d'instruction criminelle et<br />

agents du personnel chargé de la police,<br />

pavent s'assoc<strong>ie</strong>r, dans les conditions déter-<br />

iv'-es par la loi du 1" juillet, en vue de l'é-<br />

fode et de la sauvegarde de leurs intérêts pro-<br />

^ cs3 ' T °p 1 - n associations sont tenues de faire la<br />

^laration prescrite par l'article 5 de la loi<br />

-i" juillet 1901 ; elles peuvent présenter Ai-<br />

dée _<br />

du 1 «mî"âûx chefs<br />

^^tn'elles cro<strong>ie</strong>nt devoir formuler sur les ,<br />

v *nns 'O rattachant à leur objet et être ,<br />

S^nU &ea nar lui sur <strong>ie</strong>s mêmes questions ; |<br />

c ?i ont le droit de poursuivre devant la ju- j<br />

e; f>Mon compétente l'annulation des mesures i<br />

fl contrairement aux dispositions législa.<br />

prises c rèo .l€mentalres, sans préjudice- des<br />

WchvMfi<strong>ie</strong>Is formés par les intéressés;<br />

• r îiSs n'eurent effectuer toutes les opérations<br />

wrmises aux sociétés de secours mutuels :<br />

ont capacité pour recevoir des dons et<br />

Sas cans autorisation du gouvernement.<br />

» Les associations ne peuvent être formées j<br />

nue dans les conditions suivantes :<br />

» 1" Entre fonctionnaires de l'Etat attachés :<br />

'8 un même service ministér<strong>ie</strong>l ou à des ser- I<br />

vices ministér<strong>ie</strong>ls différents régis par un mê- !<br />

a<strong>ie</strong> règlement d'administration publique ;<br />

» 2° Entre fonctionnaires dépendant d'une<br />

même administration départementale ;<br />

» 3' Entre fonctionnaires dépendant d'une ;<br />

même administration communale.<br />

» Tout fonctionnaire qui, sans excuse légi- :<br />

'time, simultanément avec d'antres, et après<br />

une injonction à lui adressée, a refusé sa coo- :<br />

aération au service public auquel il est atta-<br />

fhé, est rayé des cadres.<br />

» Tout fonctionnaire qui en provoque d'au-<br />

tres à refuser simultanément leur coopération<br />

nu service public en vue d'en suspendre ou<br />

d'en empêcher le fonctionnement, est puni<br />

d'un emprisonnement de six jours à un mois.<br />

• Si îa provocation a été suiv<strong>ie</strong> d'effet ou si<br />

fauteur de la provocation use de l'influence<br />

que ses fonctions lui donnent sur ses subor-<br />

donnés pour les inciter à refuser le service,<br />

'Ja peine peut être portée à un an. L'article<br />

/iG3 du code pénal est applicable aux délits<br />

prévus par la présente loi.<br />

» Tout fonctionnaire condamné par appli-<br />

•cation des paragraphes 1 et 2 du présent ar-<br />

ticle est, en outre, puni d'interdiction de toute<br />

fonction ou emploi public pendant un an au<br />

'moins et dix ans au plus. »<br />

La Petite Bépublique annonce que le garde<br />

des sceaux v<strong>ie</strong>nt d'envoyer à chacun de ses<br />

collègues une -exemplaire du projet élaboré<br />

nar la commission oxtraparlementaire sur les<br />

associations de fonctionnaires.<br />

d'administration<br />

Jeudi a. il heures, dans l'église Saint-Jac-<br />

ques, à Montauban, M. l'abbé Ardant, du dio-<br />

cèse de Limoges, a béni lo mariage de Mlle<br />

Marguerite-Marte de Méric de Bellefon, fille<br />

de notre excellent ami M. Aloys de Bellefon,<br />

anc<strong>ie</strong>n magistrat, avocat, anc<strong>ie</strong>n bâtonn<strong>ie</strong>r<br />

du barreau de Montauban, avec M. Jean<br />

Abrial, receveur des domaines démission-<br />

naire.<br />

La famille de M. de Bellefon est l'une des<br />

plus estimées du Bas-Quercy, où elle occupe<br />

un rang distingué, et où son nom est mêlé à<br />

nos annales militaires et civiles. Mme do Bel-<br />

lefon appart<strong>ie</strong>nt également à une de ces an-<br />

c<strong>ie</strong>nnes familles du Limousin qui jouissent de<br />

la considération universelle.<br />

Quant au marié, il suffit de rappeler le nom<br />

des Abrial, pour évoquer à Montauban tout<br />

un passé dos plus honorables par le souvenir<br />

de son grand-père, l'ingén<strong>ie</strong>ur Abrial.<br />

Le père du marié est lui aussi un de ces<br />

hommes do consc<strong>ie</strong>nce et de devoir qui ont<br />

donné un exemple, vraiment remarquable de<br />

d<strong>ie</strong>nité en notre siècle de déchéance morale<br />

Les témoins de Mlle de Bellefon éta<strong>ie</strong>nt<br />

M le colonel de Méric de Bellefon, son oncle<br />

et' le l<strong>ie</strong>utenant Méric de Bellefon, son frère.<br />

Ceux du marié : M. le capitaine de vaisseau<br />

Le Bris commandant <strong>ie</strong> Pothuau, et M. Char-<br />

les do Montazet, son oncle.<br />

Un grand nombre de prêtres assista<strong>ie</strong>nt a la<br />

cérémon<strong>ie</strong>, qui avait réuni dans la vaste nef<br />

dé Saint-Jacques une assistance aussi nom-<br />

breuse que chois<strong>ie</strong> venue du Tarn-et-Garonne,<br />

du Tarn et de toute la région. Le barreau de<br />

Montauban et plus<strong>ie</strong>urs membres du tribunal<br />

y assista<strong>ie</strong>nt.<br />

M. l'abbé Ardant a prononcé une allocution<br />

pleine de cœur et toute empreinte des senti-<br />

ments de foi qui sont l'apanage des deux fa-<br />

milles qui s'unissent aujourd'hui.<br />

A la sacrist<strong>ie</strong>, un long défilé d'amis a tenu<br />

à venir exprimer aux nouveaux époux et à<br />

leurs familles leurs souhaits de bonheur.<br />

Après la cérémon<strong>ie</strong>, un lunch a réuni les in-<br />

vités dans les salons de Mme de Bellefon.<br />

Nous sommes heureux de joindre nos vœux<br />

à ceux qui de tous côtés ont été adressés aux<br />

les i jeunes mariés et à leurs famille. E. F.<br />

MAISONS<br />

tem<strong>ie</strong>r<br />

DES DOCUMENTS OFFICSELS<br />

établissent que les verres de lunettes les moil-<br />

teurs, sous tous les rapports, sont ceux de<br />

Rouzil (optic<strong>ie</strong>n hors concours), 39, <strong>rue</strong> de la<br />

Daibade, Toulouse.<br />

, *-.* - H» •* -V*<br />

Cataîa, Houveautés, gant» Cauu, coafottliaa.<br />

Lescure, Keubles, 45. r. d> Sût, &tf»<<br />

J. Bétis, vêlements, place Esquif ol.<br />

Laut<strong>ie</strong>r, Joaill<strong>ie</strong>r, orfèvre, r. Pomme.<br />

Perchez, chemis<strong>ie</strong>r, r. Ala.-Lbrraine..<br />

Mer, brun, lourenau mortuaim, r. fo ami.<br />

«I. Laffaur!e ,papia'>3 reiaii, 15»r- aU-l«.\<br />

S!e Yara et C e, qaiaoailto.'ii. 10, r. T..a;tî._<br />

E.Canezin, Objets d'art r. Mani-Li?<br />

Sentenac-Fitîe ekausisin» 17,r. Als-Ur.<br />

rao Alsace-Lorraine, 39<br />

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Le Fer Bravais est le meilleur remède<br />

contre l'aném<strong>ie</strong>, les pâles couleurs, la fai-<br />

blesse, générale, les étourdissements, etc.<br />

Lanr.es Cba eilenoaauTjU», r. its»o>Lo?.83<br />

Pianos- WlusîqueSoaijti Sartia.r.Po 'aM<br />

cri du Immi Père Mar<strong>ie</strong>-AntoinE<br />

Au Paragon, Pa»a->l«h3, 2?, r. MîîsMiif<br />

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Gerbes, Corbeilles, Souque s Mariage. Téléplt.10<br />

mm um m mm<br />

De<br />

tiary notre correspondant de Castelnau-<br />

CastelnaudaTy, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />

Un accident peu banal s'est produit h<strong>ie</strong>r<br />

tmatin, vendredi, dans le train de voyageurs<br />

02, qui part de Carcassonne à 9 h. 19, dans la<br />

direction de Toulouse. y<br />

Au moment où le convoi allait atteindre la<br />

gare de Pezens, une formidable explosion se<br />

produisait dans un wagon de troisième classe<br />

de la queue du train. C'était un paquet de<br />

100 kilogrammes de poudre que portait avec<br />

lui un Espagnol qui avait pris place dans le<br />

compartiment à Carcassonne, qui, allumé par<br />

«ne cause quelconque — probablement, par<br />

un bout de cigarette jeté par un voyageur, —<br />

venait d'éclater.<br />

On comprend l'affol lement qui s'empara<br />

Mes voyageurs qu'étouffait la fumée acre et<br />

intense qui succéda à l'explosion.<br />

Les uns se précipitèrent sur la sonnette d'a-<br />

larme j>our la faire jouer. D'autres, sans<br />

attendre l'arrêt du train, ouvrirent les portiè-<br />

res et sautèrent sur la vo<strong>ie</strong>. Parmi ceux-ci,<br />

w trouve un inconnu qui s'est grièvement<br />

l'esse, en se jetant en bas du train.<br />

Le propriétaire du paquet de poudre a été<br />

«egerement brûlé à la figure et aux mains. Il<br />

«• ete conduit au Parquet de Castclnaudary et<br />

interrogé h<strong>ie</strong>r, à 2 heures;<br />

h prétend se nommer Narcisse Puès, sujet<br />

*>PagnoL 37 an®, demeurant <strong>rue</strong> du Grand-<br />

ruits à Carcassonne (Cité). Carr<strong>ie</strong>r de profes-<br />

sion, il se rendait à Sounety, — a-t-il déclaré,<br />

--ou il devait rejoindre un de ses camarades-,<br />

•vec lequel il exploite, à Sainit-Pau<strong>ie</strong>t, une<br />

«arrière de p<strong>ie</strong>rre. La poudre qu'il portait<br />

avec lui était destinée à l'aider dans son tra-<br />

SaM.<br />

On a b<strong>ie</strong>n trouvé, en effet, sur cet individu<br />

orllet aller et retour (3 8 classe) de Carcas-<br />

•rtTu' 6 à ,Soupetx. Les déclarations de l'auteur<br />

ue i accident doivent donc être exactes.<br />

La plupart des personnes qui se trouva<strong>ie</strong>nt<br />

TPT,| -° wa 'gon où s'est produit l'accident, se<br />

^.pa<strong>ie</strong>nt -au marché de Bram, qui avait l<strong>ie</strong>u<br />

M vendredi.<br />

- Wfe continué, au<br />

Ue i.pfy- e . w" 01 » aud<strong>ie</strong>nces tenues h<strong>ie</strong>r, l'examen<br />

^jui-aiire- Cassan.<br />

tem^ Uld<strong>ie</strong>ilce du matin, elle a entendu divers<br />

^n ont répété en substance les dé- .<br />

^aki"^? 0 , < ï'i' Es ava<strong>ie</strong>nt laites devant la cour<br />

I^es de l'jJérault.<br />

1<br />

^uit^,^?. aiidicnces de l'après-midi et de la<br />

^ nn^ l . e î e consacrées au réquisitoire et à<br />

C? 0 »'!e de M c Chamayou, avocat au bar-<br />

9Uahi„ Monlpeli<strong>ie</strong>r ; osile-cd, d'une remar-<br />

<strong>ie</strong> ru-tcL&ion, concluait à l'acquittement.<br />

•tb'»L? ait (fu« Cassera était accusé « d'<br />

^gea-es, le 18 août 1906, en tout cas<br />

^W'ant de l'année. 1900 :<br />

î'*! 10 Par maladrease, imprudence, inatten-<br />

negligenc* ou inobseTvaljon des rèaile-<br />

gjnts, commis involontairement un homicide<br />

ZMe -involontairement la cause d'un homi-<br />

' îSS 11 "la PMson-ne cle la nommée Augustine<br />

» % ;<br />

%tt _^a-r maladresse, imjrudenoe, inattm-<br />

^^.aêgligence ou inobservation des règle-<br />

fl^Ti, comm-ïs i.nvoir-ii'airc-moiit un homi-<br />

s ^té involonfiairement la cause d'un<br />

3.CT.-OU<br />

..- a» «w '-augé<br />

ét 9 Lan i" ÎJ ' milc l'entant nouveau-né d'Augus-<br />

H<strong>ie</strong>r matin, une nouvelle inattendue so<br />

répandait à la Côte-Pavée : « Le saint de Tou-<br />

louse est niort. Le Père Mar<strong>ie</strong>-Antoine nous<br />

a quittés !... »<br />

Et aussitôt ce fut, au couvent des Capu-<br />

cins-, un pèlerinage incessant. Quatre milllo<br />

personnes ont voulu revoir une dernière Dois<br />

le relig<strong>ie</strong>ux vénéré qui fut peut-être une des<br />

plus grandes- figures de notre temps, grande<br />

par la foi, grande par les œuvres et la bonté,<br />

grande par une candide humilité.<br />

Le R. P. Mar<strong>ie</strong>-Antoine s'était, en effet,<br />

endormi dans le Seigneur le matin, vers cinq<br />

heures, succombant aux suites d'un dern<strong>ie</strong>r<br />

acte d'apostolique charité.<br />

L'on était venu requérir son assistance au-<br />

près d'un malade. N'écoutant que son zèle<br />

ardent, il était parti eair-le-cùiamp. dans une<br />

voiture découverte, par un froid d<strong>ie</strong> plus<strong>ie</strong>urs<br />

degrés.<br />

11 avait rempli son saint nfinistère ; puis,<br />

• rentré dans son couvent, il reprit ses habi-<br />

tudes relig<strong>ie</strong>uses. Mais la température, trop<br />

rigoureuse pour les forces déclinantes du<br />

v<strong>ie</strong>illard, avait déterminé un commencement<br />

de congestion.<br />

Mardi, le P. Mar<strong>ie</strong>-Antoine ne put .célébrer<br />

sa» messe. H resta sur sa couche de bois, refu-<br />

1 sant avec fermeté qu'on en adoucît la rigidité<br />

i par un m.a.teSias. Une pneumon<strong>ie</strong>, b<strong>ie</strong>ntôt oom-<br />

i pliquée de désordres au cœur, ne tarda pas<br />

' a se déclarer. Enfin, h<strong>ie</strong>r vendredi, après trois<br />

I jours de mailad<strong>ie</strong>, le Père rendait son âme à<br />

D<strong>ie</strong>u.<br />

r Depuis qu'il était alité, il n'avait cessé de<br />

! parler des aimes, de la France, de missions.<br />

! Le F. Ruffta, le compagnon octogénaire de<br />

ses dernières années, le F. Servant et le P. P<strong>ie</strong><br />

, rassasièrent jusqu'à la fin. Il voulait se lever,<br />

j aller rendre visite à M. l'archiprêtre Delpech,<br />

! son grand ami, au P. Georges, son supér<strong>ie</strong>ur.<br />

! Et il exhala son dern<strong>ie</strong>r soupir en parlant du<br />

i Paradis.<br />

Son corps, revêtu de cet habit cle saint<br />

François qu'il honora par une sainteté digne<br />

des temps où s'élaborait la Légende Dorée,<br />

repose sur la ptonclne ; sa tête est appuyée<br />

sur un fagot de sarments ; les traits, d'une<br />

rayonnante sérénité, parlant de la béatitude<br />

des justes et des simples. Autour de ses pot<br />

gnats est enroulé le chapelet gross<strong>ie</strong>r tant<br />

de fois égrené par vaux et par monts quand<br />

l'apôtre ailrait à la conquête des âmes. Dans<br />

les mains jointes est placé le crucifix, confi-<br />

dent et conseiller de ce serviteur émlnent du<br />

Christ.<br />

Sur la robe brune ressort avec un doux<br />

éclat l'étole sacerdotale familière à tous les<br />

confessionnaux de la région et l'on pourrait<br />

dira de la- France. Et, l'on songe à toutes les<br />

douleurs consolées, à toutes les misères, à<br />

toutes les d&'jpesses morales guéi<strong>ie</strong>s ou soula-<br />

gées, a J'en ai tant pris sur mes épaules,<br />

diisalt-ia un jour, qu'elles ae sont voûtées : »<br />

Ce grand semeur de la parole évangéJique<br />

avait une éloquence à la fois tendre et colorée.<br />

Il abondait en images naïves et suaves. Il<br />

parlait aux hommes comme saint François<br />

paillait aux alouettes innocentes ou b<strong>ie</strong>n aux<br />

loups chargés de meurtres. Et l'on pourrait<br />

avec -les mots exquis qu'il a répandus à tra-<br />

vers la France, au hasard des chemins qu'il<br />

parcourut de ses p<strong>ie</strong>ds nus, enrichir de joyaux<br />

charmants le recueil des Fioretu.<br />

Sous ses dehors modestes, le P. Mar<strong>ie</strong>-An-<br />

toine cachait une culture intellectuelle éten-<br />

due. B éorivait uns langue très pure, rapide<br />

et chaude. Plus<strong>ie</strong>urs fois il nous adressa des<br />

articles sur les questions relig<strong>ie</strong>uses. Us ont<br />

paru, sous son nom, dans l'Express et nos<br />

colonnes en restent embaumées.<br />

Autour de cette physionom<strong>ie</strong> légendaire flot-<br />

tent des récits merveilleux, guérissons miracu-<br />

leuses, prodiges accomplis par sa piété com-<br />

patissante, fleurs écloses. par les frimas de<br />

l'hiver, sous sa main levée pour bénir.<br />

Et maintenant ceux qui l'ont connu et vé-<br />

néré, ceux mêmes qui ne l'ava<strong>ie</strong>nt point ap-<br />

proché de son vivant, v<strong>ie</strong>nnent pr<strong>ie</strong>r devant<br />

son lit funèbre, font toucher à son froc monas-<br />

tique des objets qui seront conservés comme<br />

des reliques et baisent avec respect la plan-<br />

che où, pour la première fois, le P. Mar<strong>ie</strong>-<br />

Antoine goûte un repos que ne trouble pas la<br />

pensée d'un temps préc<strong>ie</strong>ux dérobé à la cha-<br />

rité.<br />

Le P. Mar<strong>ie</strong>-Antoine a traversé la persécu-<br />

tion. Plus heureux que beaucoup de ses frè-<br />

res, il a pu arracher sa maison aux convoiti-<br />

ses spoliatrices. U l'a défendue en citoyen sûr<br />

de son droit, du droit que D<strong>ie</strong>u donne à tout<br />

homme ds posséder l'héritage des s<strong>ie</strong>ns. Et il<br />

y est mort, parce que même les ennemis de la<br />

foi relig<strong>ie</strong>use se laissent conquérir quelquefois<br />

par les séductions de la vertu qui germe aux<br />

p<strong>ie</strong>ds du Christ. On n'a pas eu le triste cou-<br />

rage de chasser la P. Mar<strong>ie</strong>-Antoine de son<br />

couvent.<br />

Dans le jardin, on voit un arbre gisant sur<br />

le sol. Il est tombé quelques heures avant la<br />

mort du vénéré relig<strong>ie</strong>ux. C'était un des deux<br />

cèdres que le Père avait plantés lors de la fon<br />

N a g ! o n, comestibles, charcuter<strong>ie</strong> ttaa<br />

Rabu, '.saiallat'aa, foarai. M ibet; , iq'iî3 '. jlWl<br />

Papeter<strong>ie</strong> généra'e, 44,r. Aiam-La?<br />

P= Regraffe, gniiar, t>, rm di h Pamm.<br />

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fourrures, plumas, <strong>rue</strong> Fourbastard, 19.<br />

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Pu 9 févr<strong>ie</strong>r '<br />

CAPITOLft — Concert par la Société des Concerta<br />

du Conservatoire.<br />

VAIUKTES. -- A 8 11. Iinitii-mo représentation<br />

rtî^î ! , iM "irnndeUes. opérette inédite<br />

en S actes eu llirchmann. Ou commencera par To<br />

l<strong>ie</strong> or iiol 10 ue, un acte de L. Autigeon et Cli. Gal-<br />

lois.<br />

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Ouvert tous les jours, de L' à 10 heures.<br />

§ssss su mm®§<br />

UNION VÉLOCIPÉDIQUE DE FRANCE<br />

MM. les présidents des Sociétés cyclistes de la<br />

Hauto-Garonne, sont priés do se rendre demain ma-<br />

tin à il heures, au café Paul, place Lafayette, pour<br />

remettre à la Fédération la composition de leur bu-<br />

reau et effectuer le versement du montant do l'affi-<br />

liation à l'U. V. F.<br />

La cotisation da chaque club a été fixée à 10 francs<br />

pour l'année 1907.<br />

Communiqué offic<strong>ie</strong>l. — La course •< au clocher »<br />

organisée par le Véloce-Oluh Amical Toulousain est<br />

interdite aux coureurs ayant possédé une licence de<br />

l'U. V. F. et à ceux susceptibles de la demander dans<br />

lo courant de 1907.<br />

Deux bSenfaileiiTs, MM. Derexy et Fondèro, »<br />

léguèrent à cette commune une somme dont '<br />

les intérêts éta<strong>ie</strong>nt suffisants pour venir ou<br />

secours de la misère de la plus grande part<strong>ie</strong><br />

de la population ; co qui lui permettait en<br />

inèane temps de pouvoir beugler son budget<br />

«ans impôts. Mais les électeurs, dans un accès<br />

de fol<strong>ie</strong> nm a nom k .suffrage universel, nom-<br />

migrent, un beau matin du "mois de mai, un<br />

maçon sans travail prem<strong>ie</strong>r magistrat de cette<br />

heureuse commune.<br />

A partir de ce jour, M. le maire reçut a sa<br />

table, autour de laquelle on fait souvent bom-<br />

bance, d'abord des employés, puis des conseil-<br />

lers de préfecture et autres mess<strong>ie</strong>urs plus ou<br />

moins galonnés.lin retour les portes do l'hôtel<br />

de la préfecture lui étalent, largement ouver-<br />

tes et les huiss<strong>ie</strong>rs, avec de profondes révé-<br />

rences, annonça<strong>ie</strong>nt M. Pagès, qui était ac-<br />

cueilli h bras ouverts par M. le préfet et ses<br />

acolytes.<br />

Aujourd'hui, le maçon sans travail est ren-<br />

t<strong>ie</strong>r, les pauvres de Siguer sont plus miséra-<br />

bles quo jamais, la commune est accablée<br />

d'impôts.<br />

Quelques électeurs protestèrent, il y a. plu-<br />

s<strong>ie</strong>urs années, mais sans aucune chance, con-<br />

tre la gestion occulte do leur maire.<br />

Ces temps dern<strong>ie</strong>rs, M. le nouveau préfet,<br />

voulant se montrer digne cle la confiance qu'il<br />

demandait, dès lo prem<strong>ie</strong>r jour de son arrivée<br />

ù. « la démocrat<strong>ie</strong> laïque et républicaine », fit<br />

venir l'affaire de Signer devant son conseil<br />

de préfecture, qui ordonna une enquête. 11 est<br />

inutile d'a jouter, et ici la farce est bonne, que<br />

les enquêteurs connaissa<strong>ie</strong>nt la route de Si-<br />

guer ainsi que le goût des truites saumon-<br />

nées prises dans les étangs communaux.<br />

• A l'heure actuelle, la demande des plai-<br />

gnants, tendant d faire déclarer le maire de<br />

Siguer « comptable occulte » v<strong>ie</strong>nt d'être re-<br />

jetée par le conseil de préfecture. A un pareil<br />

arrêt, il fallait s'y attendre, et b<strong>ie</strong>n naïfs sont<br />

les électeurs do Siguer qui crova<strong>ie</strong>nt qu'en<br />

République cela se passerait autrement.<br />

Mais un autre maire, avec l'assentiment de<br />

la préfecture, arrange ses petites affaires<br />

d'uno façon assez drolatique, et cela avec un<br />

toupet phénoménal. C'est le maire de Pravols<br />

os vifrôvea<br />

Crève à la maison Hachette<br />

Paris, y févr<strong>ie</strong>r!<br />

. Un certain nombre d'employés de la mat-<br />

son Hachotlo, chargés du service d'expédition<br />

des journaux, se sont mis en grève, réclamant<br />

une augmentation de salaire ; ils ont saboti<br />

les paquets de journaux, qu'ils ont éparpillés<br />

sur la vo<strong>ie</strong> publique.<br />

Cependant, grâce à l'intervention des agent!<br />

de police, il n'y a eu aucun retard dans l'en-<br />

voi dos journaux.<br />

, Voyages de Souverains<br />

Edouard VII à Pas-ïs<br />

r„„„. ,, . Paris, 9 févr<strong>ie</strong>r.<br />

Le rm et la reine ont passé, comme les jouit<br />

précédents, la matinée à l'ambassade.<br />

A midi 10, la. reine est sort<strong>ie</strong> en automobile<br />

pour so rendre chez le marquis et la marquis*'<br />

do Breteuil, où les souverains ont déjeuné.<br />

Le roi. et la reine d'Angleterre pertiront ce<br />

matin, à 11 heures et dem<strong>ie</strong>, par la gare do<br />

Nord ; ils se rendent à Londres, vicl Calais.<br />

On sait. qu'Edouard VII passera, une part<strong>ie</strong><br />

de l'hiver dans 1» sud-ouest de In France ;<br />

avant d'aller à Biarritz, il'passera une Imitai,<br />

ne do jours à Paris.<br />

Grand Hôte! et Tiv©i<strong>ie</strong>r restaurant<br />

Automobile. t¥lotrà gaz. Electricité<br />

Martin, construct r , 22, r. des Coutel<strong>ie</strong>rs<br />

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75, Boulevard Carnot.<br />

Ut I<br />

bc<br />

Ces rère de l'instituteur de Prayols.<br />

jours dern<strong>ie</strong>rs, M. le maire de Prayols<br />

i'Mmml È la pile lMê§<br />

Voici des détails sur l'horrible assassinat<br />

de ta petite Erbelding :<br />

M. Homard avait fait extraire Albert Soleil-<br />

fct-hd do la prison de la Santé pour lui faire<br />

subir un nouvel Interrogatoire : un ensemble<br />

de présomptions graves accusait Soleilland ;<br />

pour la confondre, on lui donna lecture des<br />

dépositions recueill<strong>ie</strong>s au cours de l'en nu «te<br />

Le Centenaire du Lycâe<br />

LA MESSE A SAINT-JEROME<br />

Gomme nous l'avions annoncé, suivant une<br />

p<strong>ie</strong>use pensée d'un certain nombre d'anc<strong>ie</strong>ns<br />

élèves du lycée, une messe a été célébrée h<strong>ie</strong>r<br />

matin, à 9 heures, dans l'église Saint-Jérôme,<br />

à l'occasion des fêtes du centenaire de la fon-<br />

dation du lycée, pour le repos de l'âme des<br />

anc<strong>ie</strong>ns maîtres et élèves de la maison.<br />

M. l'abbé Crouzll, professeur à l'Institut ca-<br />

tholique, anc<strong>ie</strong>n élève du lycée, est monté à<br />

l'autel. M. le chanoine Baron, curé de la pa-<br />

roisse, également anc<strong>ie</strong>n élève du lycée, oc-<br />

cupait sa stalle.<br />

Anc<strong>ie</strong>n élève et fils d'un anc<strong>ie</strong>n proviseur du<br />

lycée, Mgr Batiffol, recteur de l'Institut ca-<br />

tholique, est monté en chaire et a prononcé<br />

une allocution.<br />

Mgr Batiffol a dit que la prière pour les<br />

morts est. uno affinmation de foi et en même<br />

temps un acte de solidarité avec ceux qui ne<br />

sont plus, acte basé sur le dogme de la com-<br />

munion des saints. Cet acte, on le doit surtout<br />

aux amis, aux anc<strong>ie</strong>ns camarades. La v<strong>ie</strong> sé-<br />

pare souvent ceux qui se sont assis sur les<br />

mêmes bancs, en fait quelquefois des adver-<br />

saires ; cependant, quand on se retrouve,<br />

qu'on se rencontre dans des camps divers, la<br />

camarader<strong>ie</strong> du lycée n'est pas morte, et l'on<br />

se tend la main.<br />

L'orateur rappelle ensuite les noms de quel-<br />

ques maîtres aimés et respectés, et il s'incline<br />

avec une émotion filiale devant la mémoire<br />

de celui qui lui t<strong>ie</strong>nt tant au cœur. Parmi ces<br />

maîtres, plus<strong>ie</strong>urs ont été des chrét<strong>ie</strong>ns et do<br />

grands chrét<strong>ie</strong>ns. Ils disa<strong>ie</strong>nt, avec saint Au-<br />

gustin, qui professa avant d'être évêque :<br />

« Magistir dicimur, magistrum quœrimus »<br />

Ce maître est celui qui est ïa Vo<strong>ie</strong>, la Vérité et<br />

ïa V<strong>ie</strong>. « Si 'de notre réunion nous nous péné-<br />

trons b<strong>ie</strong>n de ce mot de l'Evangile, nous n'au-<br />

rons pas perdu notre journée. »<br />

Ii est à regretter que l'assistance n'ait pas<br />

été très nombreuse pour entendre et goûter<br />

ce beau discours. La pensée très délicate qui<br />

i avait présidé à l'organisation de cette cérémo-<br />

n<strong>ie</strong> n'a pas été suffisamment comprise de<br />

ooux que tout invitait à s'y assoc<strong>ie</strong>r.<br />

H. d® a.<br />

Cour d'Appel<br />

Aud<strong>ie</strong>nce du 8 févr<strong>ie</strong>r<br />

Président, M. Simonet ; ministère public,<br />

M. Le Gall ; greff<strong>ie</strong>r, M. Andr<strong>ie</strong>u<br />

JUGEMENT CONFIRMÉ. — Joseph Cambrouze,<br />

agee de 30 ans, sans domicile fixe inculpé de<br />

vol d'objets mobil<strong>ie</strong>rs, fut condamnt par le<br />

tribunal de Moissac,. le 23 janv<strong>ie</strong>r, à trois ans<br />

de prison. Ce jugement est confirmé.<br />

DÉCÎIS DES 7 El 8 FEVRIER<br />

.Toseoii Senval, 57 ans, ruo des Polinaires, 29.<br />

Maurice Palemon. 84 ans, <strong>rue</strong> Maciry, 11.<br />

Octhon de Partor<strong>ie</strong>u, 73 ans, <strong>rue</strong> Raymond-IV, 54.<br />

Ville, épouse Basset, 57 ans, ru^^t»t>>r^e^^ "ViU |<br />

J B!¥!EXâTMHH<br />

Guéris fis les CIGARETTES g* ,<br />

J «<br />

(SUITE)<br />

Sïaîs, itans un retour louable,<br />

La fourmi {fait sans pareil).<br />

Pour être un peu charitable.<br />

Se fendit... d'un bon conseil.<br />

Elle dit à la petite<br />

D'un ton con/tden <strong>ie</strong>l :<br />

Si vous toussez, prenez vît» :<br />

Des pastilles Géraudel.<br />

H. CALOT."<br />

A.VIS DS D!<br />

Les familles ROCHER, PERILLIE et CLER-<br />

GUE ont l'honneur de faire part à leurs amit<br />

et connaissances du décès du<br />

Révérend Père MiE-ANTO!NE<br />

DE L'ORDEE DE SAINT-f IUNÇOlS<br />

endormi dans le Seigneur, muni des Sacre»<br />

ments de l'Eg-lise, te 8 févr<strong>ie</strong>r 1907, à l'âge de<br />

82 ans.<br />

Et les pr<strong>ie</strong>nt d'assister à ses obsèques, mi»<br />

auront lion -cliiriaTicho 10 févr<strong>ie</strong>r, A 2 b-ouo-e*<br />

do l'apr&s-Tnidi, sur la paroisse Saiat-Bt<strong>ie</strong>nne.<br />

Le convoi roortun ire pan - ti.ra du couvent de*<br />

1 f*<br />

MARCHE DU HAVRE<br />

Du 8 févr<strong>ie</strong>n<br />

Cotons. — Janv<strong>ie</strong>r 1903. 66 75 ; févr<strong>ie</strong>r, 69<br />

marslOCW, 69 37 ; avrU, 09 25 mai, C9 25 ; juin, G9 12<br />

juillet. 09 12 ; août, 09 ; septembre, 68 02 ; octobrr<br />

07 75 ; novembre, 00 87 ; décembre, 00 87. Tendanc»<br />

soutenue ; ventes, 5,500.<br />

Laines. — Buenos-Ayres : Janv<strong>ie</strong>r 1903. 1R0 ; K.<br />

vr<strong>ie</strong>r. 180 ; mars 1907, 186 ; avril, iso ; mal, 1S6 ; juin<br />

1Sl> 50 ; juillet, 186 50 ; août, ISO 00 ; septembre, 1!>7<br />

octobre-. 187 ; novembre, 187 ; décembre., 1S7. Tendan<br />

ces calme. ; vente».- %.<br />

Cr. Plat* Janv<strong>ie</strong>r 1908. »»» févr<strong>ie</strong>r, ass mari 1B9Ï<br />

249 ; avTf'i, 2',6 mai. 256 ; jnln, 2',6 ; juillet, 2',0 ; aottt<br />

245 . septembre. 2*5 ; octobre. 245 ; novero.bj-3. «c» i<br />

décembre, »»». Tendances soutenuo ; ventes, 25.<br />

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés


Samedi © Févr<strong>ie</strong>r Î907<br />

MARCHE DE PARIS<br />

Do s téw.er.<br />

ftxfii<strong>ie</strong>s. — Courant. £0 90 ; prochain, 30 !0 ; mars-<br />

Kffli, 30 20 ; h tlo mors, S0 40 ; 4 de mai, 30 00 ; ten-<br />

îermo ; cii'cislation, 5,700 ; consommation, 02.<br />

Bled. — Courant, 23 45 ; prochain. 23 50 ; mars-<br />

avril, 23 05 ; i do mars, 23 63 ; 4 de mai, 23 55 ;<br />

tendance terme.<br />

Seigles.' — Courant, 17 75 ; prochain, 17 75 ; mars-<br />

avril, 17 75 ; 4 do mars, 17 75 ; 4 de mai, 17 75 ;<br />

tendance nominale.!.<br />

Suifs. — .Paris, SS ; province, 88.<br />

Avoines. — Courant. 20 15 ; province, 20 40 : mars-<br />

avril, 20 50 ; 4 do mars, 20 00 ; 4 de mal, 20 30 ; ten-<br />

dance sou'uei<strong>rue</strong>.<br />

Colza. — Disponible on cuves a nu. 73 ; courant,<br />

TJ 00 ; .prochain, 72 00 ; mars-avril, 70 ; 4 do mai,<br />

64 25 ; tendance ferme.<br />

Lin. — Disponible en cuves ;\ nu, 49 25 ; courant,<br />

*9 ; prochain, 49 55 ; * do mai, 49 25 ; tendance<br />

lourd?. .<br />

Alcoe-ls. — Dlfponiblle, 40 ; courant, 40 ; prochain,<br />

40 50 ; mars-avril, 40 75 ; 4 do> mai, 41 75 ; k dern<strong>ie</strong>rs,<br />

SS 25 ; 3 d'octobre, 37 25 ; tendance lerme ; stoeïi,<br />

20 475 ; circulation, 2,000.<br />

Sucres. — Dlsponiblle, 25 50 ; courant. 25 50 ; pro-<br />

chain 20 125 ; 4 de mars. 20 50 ; 4 do mai. 27 -,<br />

tendance lourde ; roux cuites, 22 S75 ; autres jets;<br />

22 S75 ; raffinés, 56.<br />

MARCHE DE BORDEAUX<br />

Du « févr<strong>ie</strong>r.<br />

Elis. _ on cote : Blés Orléanais, 22 75 ; Deux-Sè-<br />

vres (Vendée), 22 7S ; blé Amérique, 23 00.<br />

Farines du haut pays. 35 50 à 32 75 ; de. la région,<br />

32 à 32 25, suivant marques déduction usage du<br />

centre, 20 50 à 30. „_<br />

Sons et repasses. — On cote t sons fîros, lu 7o ;<br />

dito ordinaires, do 14 25 à 14 00 -, dito Plata, 13 75.<br />

On cote • repasses fines, 17 50 ; dito ordinaires, de<br />

14 25 a 11 50 ; dito Plata, de 13 50 à 1*75.<br />

Maïs — On cote : en disponible mais Plata jaune,<br />

10* 50 ;'blanc, 10 sur févr<strong>ie</strong>r ; Ctnquantinl a. livrer<br />

EU r févr<strong>ie</strong>r 11 75.<br />

Avoines. '- Tendance ferme. Crises hiver Poitou,<br />

21 : Bretagne grises, 20 75 ; rousses, 1S 50 ; Amérique<br />

bicarrées 19.<br />

Seigles.' — Paydj 18 a. 18 75 les 100 kilos.<br />

Fouf'-Tbn c°'»<br />

e<br />

' : 11 185 100 I ' i!os ou 65 francs ,es<br />

101 bottes de 0 liilos ; luzerne. 11 les 100 liilos ou<br />

65 francs les 101 bottes do 0 Kilos ; paille-froment,<br />

on cote : 3 fr. 50 les 100 kilos : paille-seigle, on cote :<br />

S 50 les 100 kilos. Ces prix s'entendent franco Bor-<br />

deaux.<br />

IIAUTE-C ABONNE<br />

Toulouse, 8 févr<strong>ie</strong>r,<br />

ttes et blés Ans supér<strong>ie</strong>urs, les<br />

bladettes et blés bonne qualité,<br />

)lés ordinaires, 18 50 ; blés mitâ-<br />

tes 75 kilos, de 13 à 13 5 0; orge,<br />

10 25 ; avoine, de 10 25 à 10 50 ;<br />

lanc, les 75 kilos, de 13 50 :\ 14 :<br />

28 à 30 ; fèves, les 05 kilos, 12;<br />

Deu<br />

19.<br />

A l<strong>ie</strong> 2o.<br />

>s e.t issues. — Premières, les 122 kilos, 41 ;<br />

», 30 ; farine déclassée, dito R. G., les 100<br />

i 17 50 à 18 ; sons gros, les 100 kilos, de 12 50<br />

tfmsfins, 13 00 les 100 kilos.<br />

Graines foxiragères. — Luzerne (sainfoin du pays),<br />

de oo à lOQ ; esparcette, 1-l<strong>ie</strong>et., do 9 00.<br />

Foin, 0 50 ; sainfoin, lro coupe (nouveau), 5 00 :<br />

2o et Se coupes, G 20 ; paille blé, 3, le tout les 50<br />

kilos.<br />

TARN-ET-C ABONNE<br />

Lauzerte.<br />

Foiro du i févr<strong>ie</strong>r. — Malgré les fortes gelées do<br />

ces dern<strong>ie</strong>rs jours, notre loire a été très belle. Nom-<br />

breuses affaires traitées aux divers marchés, aux<br />

cours suivants :<br />

Marché à la volaille. — Grande animation, ventes<br />

tris actives ; on s'aperçoit que le mardi gras est<br />

dans quelques jours. Poules et poulets, do 90 centi-<br />

mes i l franc le demi-kilo ; pintades, do 5 francs à<br />

5 fr. 50 ; pigeons, do i à 1 fr. 50, le tout la paire ;<br />

dindons, de 00 a 70 cent, le demi-kilo ; ceuls, 1 40 la<br />

douzaine.<br />

Halle aux grains. — Blé de 18 a. 18 fr. 50 ; maïs,<br />

de 15 à 15 tr.50 : noix, de 4 à 4 fr. 50 le double dé-<br />

calitre ; loves, do 1S à 20 fr. l'hectolitre.<br />

Marché aux bestiaux. — Eolra.ll des m<strong>ie</strong>ux gar-<br />

nis -, nombreuses transactions opérées. Cours tendant<br />

à la hausse.<br />

Marché aux porcs gras. — Vendus do 35 à GO fr.<br />

les 50 liilos, poids vif.<br />

Nègrepellsse.<br />

llallo aux grains. — Blé, 18 fr. 50 ; avoine, 12 fr.;<br />

maïs, 13 fr. 50 ; fèves, 1G francs -, haricots, Si fr. 00;<br />

seigle, 15 francs ; orge, 13 fr. 00 ; méteil, 16 fr. 00 ;<br />

le tout l'hectolitre ; sons, 7 francs ; repasses, 9 fr. 75,<br />

lo tout le quintal ; pommes do terre, 0 francs les<br />

50 kilos.<br />

Placo ;\ la volaille. — Poulets, 4 fr. 50 ; poules<br />

v<strong>ie</strong>illes, 5 francs dindons, 13 francs ; dindes, 10 fr.;<br />

chapons, 7 fr. 50 ; pintades, 5 fr. 50 ; canards, 4 50,<br />

le tout la. paire ; lapins domestiques, 1 fr. 30 la pièce;<br />

œufs, l fr. 40 la douzaine.<br />

Caussade.<br />

Foire du 4 févr<strong>ie</strong>r. — Peu do monde a notre foire;<br />

néanmoins, marchés aux bestiaux b<strong>ie</strong>n garnis et<br />

transactions nombreuses. Voici les principaux cours<br />

pratiqués : ...<br />

Bœufs, de 35 fi 33 francs ; vaches, de 23 h 35 fr.;<br />

porcs gras, de 50 à 02 francs, le tout les 50 kilos,<br />

poids vif ; veaux, do 1 à 1 fr. 10 ; moutons, de 73<br />

à 85 centimes ; agneaux, 90 centimes, lo tout le kilo;<br />

porcelets, de 25 à 50 francs la pièce.<br />

Poules, do 75 a. 80 centimes ; poulets, de 90 centi-<br />

mes à l franc ; dindons, de 00 à 05 centimes, !o tout<br />

le demi-kilo ; lapins domestiques, do 1 50 à 2 50<br />

la pièce ; œufs, lo t 30 à 1 fr. 35 la douzaine.<br />

Bl-é, 18 fr. 50 ; seigle, 15 francs ; avoine. Il fr. 50 ;<br />

orge,' 12 francs maïs,~14 francs ; fèves, 10 fr. 50, le<br />

tout l'hectolitre.<br />

GERS<br />

Fleurance.<br />

Blé, do 13 50 a. 18 85 les SO kilos ; maïs', 1.5 fr.;<br />

avoine, do 10 à 11 lrants ; haricots, 50 francs ; fè-<br />

ves, 15 fr. 00 ; pommes do terre, 5 fr. 00, le tout<br />

l'hectolitre.<br />

Foin, 4 franc3 ; paille, 2 fr. 50, le tout les 50 ki-<br />

los. Vin. do 25 à 30 francs les 225 litres.<br />

Œufs, de 1 10 à 1 fr. 15 la douzaine.<br />

O<strong>ie</strong>s grasses, 2 fr. 30 lo kilo ; poules, de 5 à 0 fr.;<br />

poulets, do 4 à Olrancs ; canards, G francs ; pinta-<br />

des de 5 50 à G fr. 50, le tout la paire.<br />

de 1 un-<br />

la malice du<br />

>éché ; 3* les puissances extér<strong>ie</strong>ures du P^ c ', l ° : !°<br />

lémon ; 4* les puissances extér<strong>ie</strong>ures du pccic : le<br />

jéché originel ; 5* l«s puissances extér<strong>ie</strong>ures du pe-<br />

BceuS3, do 35 a 30 francs ; vaches, de 30 a 32 fr -,<br />

oo-rcs, de 50 a 55 francs, lo tout les 50 kilos, poids<br />

vif. Veaux, do 90 à 95 centimes ; moutons,, 1 franc ;<br />

agneaux, 1 franc, le tout le kilo, poids vif.<br />

BIBLIOGR/ÏPili<br />

CAREME DE 1907. — CONFERENCES DE NOTRE-<br />

DAME DE PARIS<br />

Ensemble des sujets traités cette année par M.<br />

l'abbé Janv<strong>ie</strong>r ; Le Vice et le Péché, leur»; c , a ""'<br />

V De l'antagonisme du péché et de la loi Çteii<strong>ie</strong>i-<br />

le ; 2" Les puissances extér<strong>ie</strong>ures du péc!<br />

possibilité pour D<strong>ie</strong>u de participer -<br />

pécli<br />

démon<br />

chô : Influence dû pôché"originef sur les pèches pc<br />

sonnets ; G" les puissances intér<strong>ie</strong>ures du pèche.<br />

Retraite pascale. — r La faiblesse de l'esprit ;<br />

2° la malice de la volonté -, 3* rintirmitô de la chair;<br />

4' les péchés capitaux ; 5° le rôlo des puissances du<br />

péché dans la passion do Jésus-Christ ; rr la victoire<br />

de l'Eucharist<strong>ie</strong> sur les puissances du péché.<br />

Itclraiic Pascale. — r La faiblesses "de l'esprit ;<br />

2" La malice do la volonté ; 3" L'infirmité do la<br />

chair ; 4* Les péchés capitaux ; 5* Le rôle des puis-<br />

sances du péché dans la passion do Jésus-Christ ;<br />

G" La victoire de l'eucharist<strong>ie</strong> sur les puissances du<br />

péché-.<br />

sept testicules, dont six, correspondant aux six di-<br />

manches do Carême, et un fascicule, pour la i<strong>ie</strong>-<br />

traite Pascale.<br />

On s'abonne à la librair<strong>ie</strong> Edouard Privât, me des<br />

Arts, 14, i Toulouse, au prix da 2 francs.<br />

A TRAVERS LES REVUES<br />

La Chronique du Sud-Est publ<strong>ie</strong> dans son pre-<br />

m<strong>ie</strong>r <strong>numéro</strong> do cette année, sous le titre Les Béali-<br />

tudes. un commentaire soeiai du sermon sur la Mon-<br />

tagne qui servira d'épilogue à la troisième sér<strong>ie</strong> dos<br />

études publiées par M. Georges Goyau : Autour Ou<br />

catholicisme social. Ceux qui savent l'intérêt et lo<br />

charme des pages consacrées par réminent écrivain<br />

aux différents aspects du catholicisme seront heu-<br />

reux d'avoir cette primeur.<br />

11 faut signaler d'une façon toute particulière un<br />

rapport : La Réorganisation rte VHmeignement chré-<br />

t<strong>ie</strong>n, lu par M. Crétlnon à rassemblée de l'Associa-<br />

tion générais do l'Enseignement primaire libre, pré-<br />

sidée par S. E. lo cardinal Couilié. Ce rapport l'ait<br />

connaître l'état actuel des œuvres entreprises par<br />

l'Association : inspections, examens, écoles norma-<br />

les.<br />

Romain continue Vans la plaine lombarde ses<br />

communications si instructives sur l'action des ca-<br />

tholiques sociaux en Ital<strong>ie</strong> par l'histoire des insti-<br />

tutions soclalBls de, Treviglio, confirmant par un<br />

nouvel .argument celte conviction profonde que le<br />

labeur social est un ferment de liberté.<br />

Complétant ce <strong>numéro</strong>, Le Témoignage, de Rôrcy.<br />

Le Fait social, de J. Tourret, avec les chapitres con-<br />

sacrés a. l'action régionale de la Fédération du Snd-<br />

Est montrent la valeur de ta revue, l'opportunité ds<br />

ses tendances et do son action.<br />

Pour recevoir ce <strong>numéro</strong>, envoyer 0 fr. 35 (tim-<br />

bres) à M. l'administrateur, lo, quai Tllsitt, Lyon.<br />

Abonnement, 4 francs par an.<br />

lOURSE DE PAR! 3<br />

Du 8 févr<strong>ie</strong>r (dépêcha télégraphique)<br />

AU COMPTANT<br />

FONDS D'ETAT<br />

3 ^'<br />

3 % amortissable •<br />

Dette tunis<strong>ie</strong>nne<br />

Russe 4 % 1SG7 et 18G9<br />

— 4 % 1830<br />

or I8S9<br />

% or 1S90<br />

% or 1893<br />

% or 1S04<br />

% i" et 2' sér<strong>ie</strong>s<br />

% 1901<br />

% or 1S3I...<br />

:o • •» „<br />

Toukiu 2 i/o %, 73 i.-, iuiusicnne 3 »; .'JM<br />

Valeurs diverses (actionsl _ M-<br />

1912 ; Est, 884 ; Pavis-L-on,itÙi. " la ;!<br />

Oecuîy plus de auairc-vïngtg ans»<br />

[ÉLIXIR «s Br 6GILKIS est employé<br />

avec succès contre les malad<strong>ie</strong>s du |<br />

Fo<strong>ie</strong>, àà rE'stomac, du Cœaï. GonUs,<br />

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ou inSaerisa, les malad<strong>ie</strong>s da la Pesr. 1<br />

et les Vers ictesticaos.<br />

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Seul Fabricant de ce Bandage<br />

TOULOUSE<br />

| Etude M0 Eugène LAROCHE, avoué à Montauban, 46, placo de l'Horloge, et de<br />

M° Paul FAUR, notaire à CAYLUS, y demeurant.<br />

Vente de B<strong>ie</strong>ns de 3î^ii<strong>ie</strong>vii*3<br />

±das-<br />

S0UB<br />

D'autorité de Justice, en onze lots séparés<br />

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Le bandage, quela maison ne fa-<br />

brique que sur mesure, est exempt<br />

de sous-cuisse, son usage ne dou-<br />

nant aucune fatigue; c'est le seul<br />

qui P'.iisse contenir la HERNIE et<br />

la nuit et la jour. La réputation de<br />

ces préc<strong>ie</strong>uses qualités 1 a fait adop-<br />

ter par Ions les malades souc<strong>ie</strong>ux<br />

de leur santé et de leur b<strong>ie</strong>n -être<br />

Seul Bandage garanti 10 sns<br />

Généralement, quand on souffre de 1 estomac, on souffre<br />

des reins; on a les reins faibles, fatigués, douloureux. Ces<br />

douleurs se font aussi sentir dans le dos, entre les épaules.<br />

Parfois le ventre se gonfle, sebalonne, le cœur est oppressé,<br />

la respiration plus difficile, la tête souvent congestionnée,<br />

les jambes fatiguées et comme trop faibles pour soutenir<br />

le corps; la bouche est souvent desséchée, la gorge irritée,<br />

la langue chargée; on dev<strong>ie</strong>nt fiévreux, triste, on dort mal,<br />

on éprouve toutes sortes de malaises, de la mélancol<strong>ie</strong>, do<br />

la lassitude, etc. Vous qui souffrez des reins, prenez les<br />

FOUDRES DE C0CK et r<strong>ie</strong>n que les POUDRES DE<br />

CCCK. et vous serez certainement guéri, parce que les<br />

POUDRES DE COCK produisent l'antiseps<strong>ie</strong> do l'estomac,<br />

qu'elles guérissent toujours toutes les malad<strong>ie</strong>s de l'esto-<br />

mac et qu'elles font manger et digérer. 2 fr. SO la boîte<br />

dans toutes les pharmac<strong>ie</strong>s ou S fr. 60 en mandat-poste<br />

adressé à la Pharmac<strong>ie</strong> des Poudres da Cock, à Jeu<br />

mont (Nord). Exigez la marque de garant<strong>ie</strong> «l'homme au<br />

coup de marteau ».<br />

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Situés dans la commune de Caylus, canton dudit arrondissement de Montauban,<br />

département de Tarn-et-Garonne.<br />

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ToiÉque AntigM<strong>ie</strong>os j<br />

Du Docteur «UILLIB<br />

ta FleCQn, S fr. C© Le % .F/as* S fr.<br />

Sirop d'Estant, ù'Elisir<br />

Tonique AntiglaïSSJ<br />

DE Dottctîv GUILLI2<br />

Ce -Slrap, à bas* de Cum;ao, (fern ffoSJ ]<br />

très cgriable, tst te purgatif It pb.\S |<br />

f»eils~à f rendra aux fetama *t mm<br />

enfants. — *o Slaeon .- S fr.<br />

L'adjudication aura l<strong>ie</strong>u à Caylus, dans la salle du prétoire de la Justice de<br />

Paix de Caylus, et par devant M0 FAURE, notaire en ladite ville, le Dimanche<br />

trois Mars mil neuf cent sept, à une heure de l'après-midi.<br />

E<br />

iWAKÏ APHÈ5<br />

Jfcrtiai t de M. DatliaDCf,<br />

5jBi.''liï;a ilea pricoua '<br />

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et 3 fr. 50 franco, franco contre 2 fr. et 4 fr.<br />

adressés à la Lotion noudergues, à Périgueux.<br />

TRIBUNAL DE COMMERCE<br />

DE TOULOUSE<br />

Liquidation judiciaire Pléchat<br />

et G", négociants en vins, <strong>rue</strong><br />

Deville, à Toulouse. Assemblée<br />

des créanc<strong>ie</strong>rs le 12 févr<strong>ie</strong>r, à<br />

"ne heure et dem<strong>ie</strong>, pour la<br />

â sixième yôriflcation des créan-<br />

ces.<br />

Liquidation judiciaire Lagar-jg<br />

dél<strong>ie</strong> (f ouis), imprimeur, <strong>rue</strong><br />

de la Colombette, n* 20, à Tou-<br />

louse. Assemblée des créanc<strong>ie</strong>rs<br />

lo 14 févr<strong>ie</strong>r, h une heure et<br />

dem<strong>ie</strong>, pour délibérer sur la<br />

formation d'un concordat.<br />

Lo greff<strong>ie</strong>r :<br />

Raymond VERNIIES.<br />

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REMÈDE SOUVERAIN<br />

Du Ch. G...<br />

D.-G. MARTIN, Successeur<br />

i dose lorte. s f. 6?> 1 Pris, dosa laibla 21. 23<br />

teste 2 1. eâ | Poste. ' af, i'J<br />

Par 10 plaçons, franco gara<br />

Votre remède souverain a produit les meilleurs<br />

- JO suis complètement guéri.<br />

"di'essçr Quatre llacons en cas (Te<br />

sultats<br />

Veuillez m'en<br />

lesoln.<br />

Recevez mes tions, Georges LAMENTINE,<br />

li Delor-do-F<strong>ie</strong>uraiice (Gers).<br />

Lij 61 général .-Pharmac<strong>ie</strong> BARRUÊ<br />

laboratoire spécial pour l'analysa de -3 urinia<br />

8, TUS Riguepeïa si 50, ru» da Mstî, TOUIOMJ<br />

On fait savoir à toute per-<br />

sonne qu'il appart<strong>ie</strong>ndra :<br />

Qu'-ea exécution d'un juge-<br />

ment rendu par le tribunal ci-<br />

vil de Montauban, le vingt dé-<br />

cembre mil neuf cent sept, c-n-<br />

negisiré ; -<br />

11 sera procédé :<br />

A la requête de Mons<strong>ie</strong>ur<br />

Jean-P<strong>ie</strong>rre Saurai, propriétai-<br />

re cultivateur, demeurant à<br />

Laramières, canton de Limo-<br />

gue (Lot), agissant au nom et<br />

eonum© tut<strong>ie</strong>uï* datif des mi-<br />

neurs Méd-sric- Rous, Virgin<strong>ie</strong><br />

Hous et Mariu'c Rous, issrjs du<br />

mariage de Svlvain ROUB et de<br />

Lue<strong>ie</strong>-Miaa-<strong>ie</strong> Pechtoerty, leur<br />

père et mère, décidés, nommé<br />

à cette qualité qu'il a acceptée<br />

par délibération du conseil de<br />

famille desdits mineurs, tenu<br />

sous la présidence de M. le ju-<br />

ge de paix du canton de Cay-<br />

lus, le six novembre mil neuf<br />

cent six, pour lequel requérant<br />

domicile est élu 'à Montautoan<br />

en l'étude de M 0 Laroche, son<br />

avoué constitué près le tribu-<br />

nal civil de ladite ville, y de-<br />

meurant.-<br />

En présence ou lui dûment<br />

appelé da Mons<strong>ie</strong>ur Savini«n<br />

Peclïberty, propriétaire culli-<br />

vateua\ demeurant à Esphias,<br />

canton é& Caylus, pris dominas<br />

subrogé tuteur des mineurs<br />

Roue, no-mmé à cette fonction<br />

par délibération du conseil de<br />

famille desdits mineurs sus-<br />

énoncée.<br />

• A la vente au plus offrant et<br />

dern<strong>ie</strong>r enchérisseur des im-<br />

meubles ci-après désignés, ap-<br />

partenant aux mineurs Médé-<br />

ric, Virgin<strong>ie</strong> et Marius Rous.<br />

DESIGNATION DES IMMEHJ<br />

BLES A VEreDHE<br />

PREMIER LOT<br />

Mis© à prix : 1,900 francs.<br />

1 Une terre ensemencée' en<br />

Wé, située au l<strong>ie</strong>u dit de « Ga<br />

gne- Pan J>, section de Félines,<br />

section E du plan cadastral de<br />

ladite .commune da Caylus,<br />

d'une Godtenan.ee approxima-<br />

tive de un hectare cinquante-<br />

six ares soixante-dix- c«ntia-<br />

res.<br />

DEUXIÈME LOT<br />

Mise à prix : 1,100 francs. '<br />

2° Une terre en sainfoin, si-<br />

tuée au l<strong>ie</strong>u dit « la Matra sse»,<br />

commune de Caylus, formant<br />

l<strong>ie</strong> <strong>numéro</strong> 432, section E du<br />

plan cadastral de ladite com-<br />

mune, d'une contenance ap-<br />

proximative do soixante-neuf<br />

ares soixante centiares.<br />

TROISIÈME LOI<br />

Mise à prix : 300 francs.<br />

3° Une terre non cultivée, si-<br />

tuée au l<strong>ie</strong>u dit « Moulin des<br />

Jouanals », commune de Cay-<br />

lus, formant le <strong>numéro</strong> 441,<br />

section E du plan cadastras de<br />

ladite commune, d'une comte~<br />

nanco de seize ares vingt cen-<br />

tiares «aviron.<br />

QUATRIÈME LOT<br />

Mise à prix : 550 francs.<br />

4° Une terre non cultivée, si-<br />

tuée au l<strong>ie</strong>u dit « Moulin des<br />

Jouanals », commune de Cay-<br />

lus, figurant au pian cadastral<br />

de ladite oammiuâi© sous le nu-<br />

méro 443, section E, d'une con-<br />

tenance apiproximafive de cin-<br />

quante ares cinquante centia-<br />

res.<br />

CINQUIÈME I.OT<br />

Mise à prix : 310 francs.<br />

5° Un<strong>ie</strong> ferre pSiantéié en vi-<br />

gne, situé© au l<strong>ie</strong>n de Félines,<br />

commune da Caylus-, figurant<br />

au plan cadastral do ladite<br />

commune sous les - <strong>numéro</strong>s<br />

366 et 367, section F, d'un© con-<br />

'teniuaice ap-proxianati^-© de neuf<br />

ares soixante-dix centiares.<br />

SIXIÈME LOT<br />

Mise à. prix : 1,450 francs.<br />

6° Une terre labourable sise<br />

au Hou dit » Longagne », même<br />

commune, figurant au plan ca-<br />

Ldastral de ladite commune<br />

tive do soixante-dix-neui ares<br />

trente centiares.<br />

SEPTIÈME LOT<br />

Mis© à prix : 50 francs.<br />

Un© petit© friche pouvant<br />

être réun<strong>ie</strong> au <strong>numéro</strong> 225, si-<br />

tué© au i<strong>ie</strong>u dit « Longagne »,<br />

mémo commun©, figurant au<br />

plan cadastral d© ladite com-<br />

mune sous 1© <strong>numéro</strong> 2<strong>26</strong>, sec-<br />

tion F, d'une contenance ap-<br />

proxlmativo de quinze ares soi-<br />

xante-dix centiares.<br />

ommune de Caylus, formant t sous 1© <strong>numéro</strong> 225, section F,<br />

les <strong>numéro</strong>s 479, ot 480 d© la 'd'un© centenance approxima-<br />

HUIIIEME LOT<br />

Mise à prix : 2,300 francs.<br />

8° Une terre ©n sainfoin-, :<br />

tuée au môme l<strong>ie</strong>u, même com-<br />

mune, figurant au plan cadas-<br />

tral de ladite com/mune sous le<br />

<strong>numéro</strong> 230, section F, d'un<br />

contenance approximative de<br />

un hectare soixante-cinq cen-<br />

tiares ; un© part<strong>ie</strong> de ce nu<br />

méro a été séparé par îa rout<br />

le Caylus à Parisot, ot le côte<br />

gaucî<strong>ie</strong> de îatlit© route planté<br />

en vigne, ne figurant pas dans<br />

les immeubles mis en vent© ;<br />

il n© reste donc qu© la parti©<br />

située à droite de ladite roui©.<br />

NEUVIÈME LOT<br />

Mise à prix : 1,500 francs. -<br />

9' Un© terre en nature de pré,<br />

située au l<strong>ie</strong>u dit « Parroy© »,<br />

commune de Caylus, figurant<br />

au plan cadastrai! de ladite<br />

commune sous les <strong>numéro</strong>s<br />

780, 7S1 et 783, section E et au-<br />

jourd'hui d'un seul tenant-,<br />

d'un<strong>ie</strong> contenance approximati-<br />

v© de un hectare vingt-quatre<br />

ares soixante Gentiaa-éis»<br />

DIXIÈME LOT<br />

Mis© à prix : 2,200 francs.<br />

10° Une terre, en nature de pré,<br />

situé© au l<strong>ie</strong>u dit « Lériol »,<br />

même commun©, figurant au<br />

plan cadastral de ladite com-<br />

mun© sous les <strong>numéro</strong>s 533 et<br />

535, section F, d'une contenan-<br />

c© aiproximative de cinquante<br />

cinq ares quinze centiiaa<strong>ie</strong>s.<br />

ONZIÈME LOT<br />

Mise à prix : ggg f<br />

11° L-no terre ©a natvTÂ ri«<br />

pré-, situées au neu ^<br />

folio , cas© • . ..<br />

Reeu up franc quatre-vjng^<br />

huit ceatimoa, dewiws ^<br />

P1 *<br />

1S<br />

' Signé : LABAT.<br />

Pour tous renseigncsmeïri*<br />

•s'adresser à Montaufcsn, «<br />

.Tétude de M6 Laroche, avant..<br />

46, place de l'Horloge, f *<br />

Caylus, ©n l'étude de M" F< * w<<br />

notaire.<br />

13G Feuilleton du 9 févr<strong>ie</strong>r 1907<br />

GRAND ROMAN CONTEMPORAIN<br />

PAR<br />

IP<strong>ie</strong>rrc SALES<br />

IX<br />

LE MAITRE<br />

C'était b<strong>ie</strong>n des races fin<strong>ie</strong>s.<br />

Or, voilà que Guillaume voulait b<strong>ie</strong>n<br />

en manifester du regret !<br />

Car, sana qu'on s'en doutât, il s'était<br />

intéressé à ce garçon-là — à qui il n'a-<br />

vait pas adressé la parole une fois dans<br />

sa v<strong>ie</strong> : il se disait, seulement, que c'é-<br />

tait très b<strong>ie</strong>n de le faire voyager, de le<br />

faire passer par d'importantes écoles, de<br />

•lui montrer la société moderne sous tous<br />

ees aspects. Il avait donc cru, pendant<br />

quelque- temps, à un grain de sagesse<br />

chez ces « aristos ».<br />

Et voilà que le fils recommençait l'his-<br />

toire du père I Après une petite échap-<br />

pée sur le dehors, il n'attendait même<br />

pas cl être un peu homme pour réinté-<br />

grer le pays... — où il allait faire quoi,<br />

je vous pr<strong>ie</strong> ?...<br />

Vivre sur ses b<strong>ie</strong>ns ?<br />

Cela était possible jadis ; cela ne l'est<br />

plus aujourd'hui que pour celui qui en-<br />

.end travailler en paysan, qui considi""-<br />

l'agriculture comme le plus beau et le<br />

plus délicat des mét<strong>ie</strong>rs, comme une in-<br />

dustr<strong>ie</strong> même.<br />

Mais faire le gentilhomme campa-<br />

gnard, ainsi qu'allait sûrement faire ce<br />

beau garçon, se promener à cheval, chas-<br />

ser, s'en aller cotillonner à la ville, — à<br />

moins que cela ne lui arrivât par la cam-<br />

pagne ?...<br />

— Ma fine ! Ils ava<strong>ie</strong>nt ben besoin ici<br />

de ce jeune appétit !...<br />

Mais l'insistance avec laquelle il le<br />

raillait maintenant et le blâmait indi-<br />

quait à quel point la présence continue<br />

de Georges de Bois-Hél<strong>ie</strong>r dans le pays le<br />

« tarabustait »... l'inquiétait peut-être?...<br />

Et comme, jadis, on lui rapportait tout<br />

ce que pouvait faire Maxence d'Aygues-<br />

fondes, tout un petit système de surveil-<br />

lance s'était établi, spontanément,autour<br />

do Georges, afin que maître Lureau fût<br />

sans cesse et minut<strong>ie</strong>usement renseigné<br />

sur les moindres choses qu'il accomplis-<br />

sait.<br />

Et il y avait de quoi l'étonner, — com-<br />

me tout le pays du reste.<br />

Georges de Bois-Hél<strong>ie</strong>r n'ayant jamais<br />

frayé avec des jeunes gens de la région,<br />

n'ayant même jamais eu le temps de<br />

s'entretenir avec les paysans qui viva<strong>ie</strong>nt<br />

sur les terres de son père, était considéré<br />

comme un garçon un peu à part, pres-<br />

que un étranger, qui se « déracinerait »<br />

sûrement très vite. Et, si on ne lui re-<br />

prochait pas sa sauvager<strong>ie</strong>, c'est qu'on<br />

n'avait jamais b<strong>ie</strong>n eu le temps de l'ob-<br />

server.<br />

Or, voilà qu'il prenait soudain le plus<br />

vif intérêt aux moindres choses de la<br />

contrée, — qu'il avait même l'air de les<br />

découvrir tout à coup, avec quelque cho-<br />

se de conquérant.<br />

Et rétonnen<strong>ie</strong>nt, là-dessus, était aussi<br />

! grand au château, dans les deux châ-<br />

teaux, gne par la campagne, où l'on s'é-<br />

it figuré que, dès le moment que M.<br />

Dorges consentait à prendre déjà ses va-<br />

cances, c'est qu'il allait se reposer, c'est<br />

qu'il allait se distraire.<br />

Mais il ne ressemblait en r<strong>ie</strong>n à ce type<br />

d'oisif, d'inutile qui excitait la verve de<br />

Guillaume Lnreamà ces jeunes hommes,<br />

les plus élégants, les plus brillants jus-<br />

qu'ici de la région, qui, parce qu'ils<br />

éta<strong>ie</strong>nt riches, ne cacha<strong>ie</strong>nt pas leur par-<br />

fait mépris de tout ce qui touchait à la<br />

terre, choses et gens : Fernand Bc-rnou,<br />

par exemple, qui se considérait comme<br />

le futur seigneur du pays ; et cela se sen-<br />

tait à tous ses actes, à toutes ses paroles :<br />

il voulait b<strong>ie</strong>n aimer sa Normand<strong>ie</strong>, lui,<br />

mais pas trop longtemps, comme le Pa-<br />

ris<strong>ie</strong>n qui fait une grande politesse à la<br />

province en condescendant à l'habiter<br />

quelques semaines par an. Et. si on l'a-<br />

vait assez généralement plaint d'avoir<br />

reçu un coup d'épée, on trouvait peut-<br />

être, en dessous, qu'il n'avait pas volé<br />

une leçon. Et comme sa v<strong>ie</strong> n'était plus<br />

en danger, r<strong>ie</strong>n d'od<strong>ie</strong>ux ne s'attachait à<br />

la personnalité de son adversaire.<br />

Georges de Bois-Hél<strong>ie</strong>r, au contraire,<br />

semblait rad<strong>ie</strong>ux de se retrouver dans<br />

sa belle campagne, avec ce printemps,<br />

auquel il n'avait presque jamais assisté<br />

chez lui. Et, dès que sa faiblesse eut dis-<br />

paru, on le vit partout. A cheval de très<br />

bonne heure, il commençait par faire le<br />

tour du domaine de la Chênera<strong>ie</strong>, ne<br />

manquant jamais de s'arrêter devant les<br />

ferm<strong>ie</strong>rs, devant les travailleurs, leur<br />

donnant avec la plus charmante cordia-<br />

lité une solide poignée de main, puis<br />

causant avec eux et d'eux et de leurs tra-<br />

vaux.<br />

Or, dans ces conditions, on ne lui ca-<br />

chait pas que le domaine était un peu<br />

trop travaillé à l'anc<strong>ie</strong>nne manière et<br />

que par la contrée on avait réalisé « au-<br />

tre part » b<strong>ie</strong>n des progrès, soit oour la<br />

culture, soit surtout pour l'élevage. On<br />

lui parlait de races perfectionnées, ame-<br />

nées d'Angleterre, de Jersey, d'As<strong>ie</strong> aussi<br />

pour les moutons. Et-,cela paraissant l'in-<br />

téresser beaucoup, on se laissait aller à<br />

lui dire :<br />

— Voyez-vous, mons<strong>ie</strong>ur Georges, si<br />

on travaillait chez nous comme aux Cres-<br />

sonnières i...<br />

Chose qu'on n'aurait jamais osé dire à<br />

son père, puisque c'est tout juste si,main-<br />

tenant, Robert de Bois-Hél<strong>ie</strong>r et M. Guil-<br />

laume Lureau se salua<strong>ie</strong>nt, le dimanche,<br />

à la sort<strong>ie</strong> de l'église.<br />

Ses promenades l'amena<strong>ie</strong>nt ensuite,<br />

tout naturellement, à'Ayguesfondes.dont<br />

il n'avait jamais fait que traverser les<br />

terres en se rendant au château.<br />

Maintenant il les voyait une à une,<br />

comme ayant l'air de faire une inspec-<br />

tion.<br />

Il entrait dans les fermes, se faisait<br />

servir un bol de lait,causait avec les fem-<br />

mes ou avec la marmaille, avec les hom-<br />

mes s'ils éta<strong>ie</strong>nt là. Et sur cet antique<br />

domaine il trouvait une b<strong>ie</strong>n autre tris-<br />

tesse, un b<strong>ie</strong>n autre regret que dans lo<br />

s<strong>ie</strong>n. Car, si celui de son père était mo-<br />

deste, il n'était pas malheureux ; tandis<br />

que, chez le marquis, d'Ayguesfondes,<br />

partout se sentait la gêne, peut-être les<br />

prodromes de la ruine.<br />

Et au bout d'assez peu de temps, des<br />

inquiétudes lui vena<strong>ie</strong>nt certainement ;<br />

car, par moments, son visage s'assom-<br />

brissait, ses sourcils se fronça<strong>ie</strong>nt, son<br />

regard prenait une grande fixité...<br />

Il réfléchissait sûrement de toutes les<br />

forces de son cerveau. Et puis, il avait<br />

un beau geste de la tète, comme la jeu-<br />

nesse vaillante qui a tout l'avenir devant<br />

elle. Et ses amis comme son père ne le<br />

voya<strong>ie</strong>nt guère que souriant.<br />

Ah çà 1 lui disait le marquis, tu re-<br />

fais donc le cadastre du pays 1<br />

— Eh mais, répondait Georges avec<br />

bonne humeur : ce ne serait pas une oc-<br />

cupation si sotte que cela !... Il est déli-<br />

c<strong>ie</strong>ux notre pays. On s'en va chercher<br />

b<strong>ie</strong>n loin des sensations, des paysages,<br />

des types, et on connaît même pas le bon<br />

coin de terre où l'on est né... Mais tout<br />

me ravit, ici, ces coteaux si verdoyants,<br />

cette magnifique plaine, si plantureuse,<br />

émaillée de tant de beaux bestiaux. Quel<br />

cadre plus joli peut-on avoir, avec cette<br />

mer si bleue, avec les hauteurs du Ha-<br />

vre ! Et quelle v<strong>ie</strong> !... Que notre petit<br />

tramway qui suit la côte est joli, sous sa<br />

bordure d'arbres !... Et que j'aime à cau-<br />

ser avec nos compatriotes, avec ces belles<br />

et braves filles, si saines, si fraîches, si<br />

travailleuses ! Et que j'apprends de cho-<br />

ses à bavarder avec les v<strong>ie</strong>ux... ou les<br />

jeunes !... L'expér<strong>ie</strong>nce et les idées nou-<br />

velles !.".. Au l<strong>ie</strong>u d'e-xplorer le centre de<br />

l'Afrique ou do l'As<strong>ie</strong>-, j'explore mon<br />

pays !... C'est peut-être le plus beau<br />

voyage que je ferai jamais.<br />

Mais pas seulement au point de vue<br />

pittoresque 1<br />

Car une quinzaine ne s'était pas écou-<br />

lée que Georges s'entretenait, avec son<br />

père et avec le marquis d'Ayguesfondes,<br />

des progrès de l'agriculture.<br />

Robert en était rad<strong>ie</strong>ux : son rêve de<br />

jadis qui se réalisait tout à coup, tout na-<br />

turellement, sans qu'il eût r<strong>ie</strong>n fait pour<br />

cela 1 Son fils se prenant d'un tel amour<br />

pour son pays qu'il parlait de ne plus le<br />

quitter... Et alors il ne quittait plus son<br />

père ; et Albine en était désolée, et rav<strong>ie</strong><br />

aussi 1<br />

Quel délice de le posséder sans cesse et<br />

de le voir si bon, si sér<strong>ie</strong>ux, capable de<br />

porter toute son ambition sur des travaux<br />

qui pouva<strong>ie</strong>nt le retenir à jamais auprès<br />

d'elle 1<br />

Pourquoi fallait-il que le passé s'y mê-<br />

lât ?..,<br />

Mais elle oubliait cela un peu... OcP<br />

si bon de vivre dans le bonheur, et «<br />

bonheur tout simple qui ne repose qua<br />

sur l'affection. . ,<br />

Betsy et Céleste envisagea<strong>ie</strong>nt cet.»<br />

d'une façon beaucoup plus simpliste»<br />

Georges ne s'en allait pas, voila tout,<br />

c'était la ga<strong>ie</strong>té ramenée au château- ^<br />

Quant au marquis, il éclatait de ni ><br />

chaque nouvelle observation de<br />

S' e3 T„ fer-<br />

— Mais tu as donc une âme c<strong>ie</strong> i«<br />

m<strong>ie</strong>r, mon garçon !<br />

Georges lui répliquai*, avec bonne<br />

R<strong>ie</strong>ur : • -p-nt<br />

— Les gentilshommes ne connaissai<br />

que trois mét<strong>ie</strong>rs, jadis : soldat--<br />

tre... agriculteur 1 Soldat, n? uS , A se ra-i3<br />

mes tous, aujourd'hui. Et je i©<br />

avec transport s'il fallait se battre.--<br />

notre politique, nous condamne a *<br />

vité. Jo n'ai aucun goût pour moi su us-<br />

une garnison... Prôtre ? Jf tache de "<br />

vre en bons termes avec le bon Da -<br />

mais vous no me voyez pas avec une so£_<br />

tane et un froc ?... Il ne me reste d 0 '^<br />

mon bon v<strong>ie</strong>il ami, pour être fidèle a > ^<br />

théor<strong>ie</strong>s, que le mét<strong>ie</strong>r d'agriculteur--<br />

je vous avoue qu'il ma passionnerai •<br />

je:<br />

beaucoup trop apprendre... Il lu) ' a-xet*<br />

un savant : il l'a... Et voilà que tu/,g 3 ii*<br />

tes le temps que tu as passé sur<br />

vres 1 1<br />

NOS PETITS ÉLÉGANTS SOft^jU ^<br />

leurs mamans au "TIT MAB'N L W C»<br />

t<strong>ie</strong>r), <strong>rue</strong> dos Lois, 22. '1 o^se.v u(3<br />

pitole. spécialité ûe costumes, ÛO v<br />

ions, à rasam ^ Ecoaoïnlft<br />

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés


(8HBMHRHH ttKfMHffiMMHI ggMMHMn<br />

il IUIIEB05C£IT»R<br />

D l>éfe»®e " et Relig<strong>ie</strong>iise<br />

TRATION: Toulouse, Bue Roquelaine, 25 LE HUMÊRO 0 CENTIMES<br />

Trois owfa<br />

JUtTS-OARCWR KT ITSPâRTEÏKîrrS LIMITROPHES . , J . © fr.<br />

Rgi'iRTEMJÎNTS HON MMiTROPHBS r. , . 7-<br />

STKANGER (Un;oa p«i»!e) 10 »<br />

Abonnements partent «e» I» *t 16 de chaoue mois «t sont pcyj&let «'«as»<br />

j-^mt 4$«ï6as,3« ifc *A4.i0e»isui n'adresse doit être assompainnAa 4» 60 etrUimtt,<br />

Sh; «soi»<br />

Î4 Cf.<br />

*3 -<br />

20 -<br />

Va tm<br />

SO »•<br />

24 -<br />


Samedi 9 Févr<strong>ie</strong>r 1907<br />

t.9 (projet Causaux eî Sa presse<br />

Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />

IOURNAUX MiTIELOCAKOS<br />

f>e M. ïuJéls Roche, député, dans la Répit<br />

Miyuc française .•<br />

« Peu importe d'abord tel ou tel romags, tel<br />

ou tel ressort de la. mécanique fiscale fabri-<br />

fiuée par M. Caillaux; la question n'est pas de<br />

Savoir comment le pressoir est construit,mais<br />

b<strong>ie</strong>n de savoir qui sera pressé et oui pressera,<br />

iout est là 1<br />

» Turgot proscrivit les privilèges et les vou-<br />

lut détruire ; le gouvernement actuel, par son<br />

liro<strong>ie</strong>t, ne fait qu'en décréter de nouveaux si<br />

Solidement établis que l'anc<strong>ie</strong>n régime n'en<br />

«onnut jamais do pareils ; seulement il chan-<br />

ge do côté les privilégiés, il place à gauche co<br />

qui se trouvait à droite et c'est au nom do<br />

l'égalité qu'il restaure la nouvelle féodalité<br />

démagogique. . .<br />

» L'anc<strong>ie</strong>n régime était plus Sincère et<br />

moins incohérent. , . • 1.<br />

» Mais tout ceci n est que le moindre dé-<br />

. ïaut'du projet du gouvernement, on le verra.»<br />

De l'Echo de Paris :<br />

« Doux faits principaux se dégagent nette-<br />

ment de la lecture de ce document et de l'ex-<br />

posé des motifs qui en est le commentaire.<br />

» Et d'abord la rente est frappée non pas<br />

'directement dans son coupon, mais dans ses<br />

arréragea.<br />

luT'deamer confiance. (Exclamations ironi-<br />

Q Entre les^nains de M. Caillaux, cet instru-<br />

ment ne nous inspire pas beaucoup de confi-<br />

ance • entre les vôtres, socialistes, il n'y au-<br />

rait pàs de moyens plus propres à réaliser vos<br />

rêves. (Applaudissements). _<br />

Qu'on respecte la liberté de consc<strong>ie</strong>nce, la<br />

liberté de travail ; qu'on ne laisse pas les fac-<br />

t<strong>ie</strong>ux comme la Confédération du Travail, se<br />

mettre au-dessus des lois, et alors la Franco<br />

n'ira pas chercher la fortune au dehors ; elle<br />

l'attendra chez elle. (Applaudissements pro-<br />

longés au centre et à droite ; les socialistes<br />

apostrophent violemment l'orateur).<br />

M. Niasîa&imu. — Je regrette que M. Jaurès<br />

ait attendu si longtemps pour porter cette<br />

question à la tribune et qu'il n'ait pas appuyé<br />

ainsi que ses amis les orateurs qui ont formu-<br />

lé les mêmes plaintes et les même gr<strong>ie</strong>f au su-<br />

jet des opérations de certains établissements<br />

financ<strong>ie</strong>rs.<br />

R y a six ans, sous le ministère Waldeck-<br />

Rousseau, les socialistes ont oombattu mon<br />

projet de résolution; ils marcha<strong>ie</strong>nt, alors avec<br />

la haute banque et les grands capitalistes ;<br />

ils faisa<strong>ie</strong>nt parti de la majorité- (Rires et ap-<br />

plaudissements).<br />

Dans ce projet de résolution, je demandais<br />

un état de toutes les sociétés anonymes créées<br />

depuis 1870 .avec les noms des fondateurs et<br />

des membres des syndicats d'émission ; je le<br />

reprend aujourd'hui. (Applaudissements).<br />

Ordres du jour<br />

Le président. — Je n'ai reçu qu'un seul or-<br />

dre du jour, celui do M. Rouamet.<br />

M. Laus-asne. — Nous demandons l'ordre du<br />

jour pur et simple.<br />

Le ministre des finances. — Le gouverne-<br />

i mont accepte l'ordre du jour pur et simple.<br />

| M. iaisre3. — Quoique les déclarations du<br />

j gouvernement so<strong>ie</strong>nt loin de me donner pleine<br />

i satisfaction, je voterai cependant l'ordre du<br />

! jour pur oit simple. » (Exclamations ironi-<br />

! ques.)<br />

M. Rouamet retire son ordre du jour.<br />

Cris. — C'est la déroule ! » (Bruit.)<br />

L'ordre du jour pur et simple -est adopté à<br />

mains levées.<br />

Incident<br />

A ce moment, un spectateur jette d'une tri-<br />

bune un paquet de prospectus ©t de journaux<br />

qui v<strong>ie</strong>nt tomber, -an s'éparpillant, sur les pu-<br />

pitres et les bancs de là droite ; les députes,<br />

surpris, se retournent et lèvent la tête ; mais<br />

un huiss<strong>ie</strong>r est entré dans la tribune et en<br />

fait sortir le manifestant, qui est resté silen-<br />

c<strong>ie</strong>ux et n'oppose aucune ré sis tance.<br />

LA MAGISTRATURE ET LES FRAUDES<br />

L'ordre du jour appelle la suite d,es interpei!-<br />

latlons sur la magistrature et sur les fraudes.<br />

M. Razimbaud. — Il y a un grand intérê à<br />

ce que les interpellations sur les fraudes, re-<br />

tardées depuis des mois, so<strong>ie</strong>nt enfin liqui-<br />

dées ; je demande à la Clianrhre de ne pas<br />

renvoyer la suite de la discussion à vendre-<br />

di. »<br />

L'extrême-gauche proteste et cr<strong>ie</strong> : n Vendre-<br />

| di ! Vendredi ! » L'entourage de M. Lafferre<br />

! mène le mouvement de protestation.<br />

La majorité bloeairde où l'élément maçon-<br />

I nique domine, prononce le renvoi à vendredi<br />

Projet de résoiution Massafeisau<br />

j M. Massabuau dépose un projet de résolu-<br />

I t<strong>ie</strong>n en faveur duquel il demande l'urgence<br />

! et tendant à inviter le gouvernement à pu-<br />

bl<strong>ie</strong>r et faire distribuer aux membres du Par-<br />

lement un état énumérant, depuis 1870, les<br />

sociétés constituées ©n France conformément<br />

: à la loi de 1867, avec les noms de leurs mem-<br />

bres.<br />

A la majorité de 392 voix contre 96, le ren-<br />

voi du projet de résolution à la commission<br />

de réforme judiciaire est ordonné.<br />

L'avancement dans ia magistrature<br />

M. Gioux dépose une proposition de loi<br />

ayant pour but d'abroger l'article 38 de la loi<br />

de finances du 17 avril 1900, ainsi que les dé-<br />

crets rendus en conformité de cet article ; il<br />

s'agit des décrets Sarr<strong>ie</strong>n ; il demande l'ur-<br />

gence et le renvoi à la commission de réforme<br />

judiciaire.<br />

M. Louis MarSïn. — A la suite de l'ordre du<br />

jour de M. Flandin, la Chambre a décidé qu'il<br />

fallait en finir avec le favoritisme.<br />

M. Cuyot-Dassaignc, ministre de la justice.<br />

— Je suis dans 4a nécessité d'exécuter le décret<br />

qui fait part<strong>ie</strong> intégrante de la loi de finan-<br />

ces ; à partir du 15 févr<strong>ie</strong>r, le décret sera donc<br />

appliqué ; le gouvernement n'a pas à se pro-<br />

noncer sur la demande d'urgence qui v<strong>ie</strong>nt<br />

d'être faite ; tout ce qu'il .peut dire, c'est qu'il<br />

ne s'y opposera pas. (Bruit.)<br />

M. Et<strong>ie</strong>nne F'andin. — Je ne peux croire<br />

que la Chambre se déjuge et suive les auteurs<br />

I de la motion.<br />

j Entend-on replacer la magistrature sous le<br />

I pouvoir discrétionnaire du garde des sceaux"!<br />

j Pourquoi abroger l'article 38 de la loi de<br />

finances, qui demande qu'on institue des ga-<br />

rant<strong>ie</strong>s de capacité professionnelle et un ta-<br />

bleau d'avancement ?<br />

M. Dalim<strong>ie</strong>r. — Je préfère la responsabilité<br />

du garde des sceaux à la responsabilité ano-<br />

nyme du prem<strong>ie</strong>r président et des procureurs<br />

généraux.<br />

fil, Lagasse. — Qui sont tous réactionnaires.<br />

M. Daiirn<strong>ie</strong>r. — Le prem<strong>ie</strong>r tableau d'avan-<br />

cement est prêt et les magistrats les plus réac--<br />

tionnaires y figurent, en effet, en bonne pla-<br />

ce. ». (Bruit.)<br />

L'extrême-gauche appu<strong>ie</strong> avec chaleur les<br />

partisans de la motion : la Chambre est très<br />

houleuse.<br />

Le scrutin est ouvert au mil<strong>ie</strong>u de cette ani-<br />

mation ; l'urgence est déclarée par 350 voix<br />

contre 203. (Applaudissements à l'extrême-gau.<br />

che.)<br />

La proposition est renvoyée a la. commission<br />

de réforme judiciaire.<br />

La Chambre décide que sa prochaine séance<br />

aura l<strong>ie</strong>u vendredi prochain, à 2 heures ; la<br />

séance est levée à 6 heures moins 10.<br />

- Ensuite les dépôts des établissements de<br />

crédits sont visés ; des inspecteurs de l'Etat<br />

exerceront sur eux une surveillance perma-<br />

»*On n'o.<br />

fais ne seront pas remboursés.<br />

M. fe'jrès. — Nous disons que c'est vous qui<br />

préparez la ruine de la Russ<strong>ie</strong> en donnant des<br />

armes au despotisme pour -étouffer la liberté. ;<br />

(Salve d'applaudissements à l'extrême-gau-<br />

che.)<br />

M. Pichon, — Mais puisque nous vous avons<br />

dit. qu'il n'y aurait pas d'emprunt ! Vous par-<br />

lez avec une grande éloquence, mais nous ne<br />

faisons r<strong>ie</strong>n de ce que vous dites ! (Rires et ?<br />

applaudissements au centre et à droite.)<br />

M, Jaurès. — On a dit qu'il n'était pas ques-<br />

tion d'emprunt public, mais il y a quelque<br />

chose do pire : ce sont les emprunts dissimu-<br />

lés, les emprunts déguisés ; Ils sont faciles.<br />

L'Etat russe est le plus grand industr<strong>ie</strong>l du<br />

monde ; supposons que des sociétés passent<br />

un contrat avec le gouvernement russe; ces<br />

sociétés achètent du matér<strong>ie</strong>l de chemin de fer<br />

et le vendent ou le louent à l'Etat russe avec<br />

de bonnes obligations gagées sur des recettes<br />

Ides chemins de ter et sur le crédit de l'Etat<br />

russe ; est-ce que ces fournitures ne consti-<br />

tuent pas, sous l'apparence d'une opération<br />

industr<strong>ie</strong>lle, le véritable pérU, le véritable<br />

emprunt qu'on ne peut pas faire ouvertement?<br />

Eh b<strong>ie</strong>n ! ce no sont pas des hypothèses; une<br />

banque franco-russe a pour objet de cons-<br />

truire pour lo compte de l'Etat russe «t avec<br />

l'épargne française deux grands réseaux de<br />

chemins de fer ; c'est une opération colossale,<br />

une centaine de millions qui passent la<br />

frontière.<br />

tfl. Desohaneî. — Ce n'est donc pas pour sub-<br />

ventionner le gouvernement contre la Révo-<br />

lution. » (Bruit.)<br />

M. Jaurès s'embarque dans de confuses ex-<br />

plications techniques qui ennu<strong>ie</strong>nt la Cham-<br />

bre; à gauche, on cause à haute voix.<br />

M. Wilm. — Silence aux actionnaires t<br />

M. Jaurè3. — Une autre société s'est consti-<br />

tuée le 10 novembre dern<strong>ie</strong>r ; elle porte le titre<br />

innocent de Société générale industr<strong>ie</strong>lle du<br />

matér<strong>ie</strong>l des chemins de fer ; si on consulte<br />

certaines signatures à ce contrat, comme celle<br />

du président de la Banque française pour le<br />

commerce et l'industr<strong>ie</strong>, on est b<strong>ie</strong>n obligé de<br />

constater qu'elle est constituée avec des fonds<br />

français.<br />

Y a-t-il dans les entreprises projetées une<br />

part réservée à l'industr<strong>ie</strong> française ? Dans<br />

les statuts il n'y en a pas de trace ; en re-<br />

vanche, l'iarticle 45 des statuts autorise l'as-<br />

semblée générale des actionnaires, c'est-à-dire<br />

trois ou quatre banqu<strong>ie</strong>rs, à transformer la-<br />

dite société en société étrangère.<br />

Ainsi, quand on aura donné à cette société<br />

l'apparence d'une société française, cette so-<br />

xiété sera tdénationalisée et se réfug<strong>ie</strong>ra à St-<br />

PétersbouTg ou à Moscou ; elle aura été fran-<br />

çaise pour inviter les titres et prendre l'épar-<br />

gne de notre pays.<br />

C'est sur cet ensemble d'opérations que j'in-<br />

terroge le gouvernement. »<br />

La Chambre s'est reprise à écouter ; ce long<br />

préambule, en eff et, annonce l'attaque dirigée<br />

contre M. Rouv<strong>ie</strong>r.<br />

M, Jaurès. — Le président de la Chambre a<br />

demandé, Mer, qu'on ne mît pas en cause un<br />

homme qui n'est pas dans cette assemblée.<br />

Nul plus que moi ne regrette de ne pals le<br />

voir en face de moi. (Mouvement.)<br />

Il y a douze ans, je me suis déjà heurté à<br />

M. Rouv<strong>ie</strong>r ; je lui rappelais alors comb<strong>ie</strong>n il<br />

était dangereux de voir détourner de leur vé-<br />

ritable objet les grandes qualités des hom-.<br />

mes politiques ; après une longue période<br />

d'ostracisme, lia chanee a été donnée à cet<br />

homme de revenir au pouvoir.<br />

M. Gauth<strong>ie</strong>r de Clagny. — C'est vous qui l'a-<br />

vez ramené. (Bruit à l'extrême-gauche.)<br />

M. Jaurès. — Je me suis réjoui pour luj de<br />

cette revanche de la fortune ; mais quand je<br />

constate qu'il use aujourd'hui de l'autorité<br />

nouvelle que lui a donnée ce nouveau passa-<br />

ge au pouvoir, pour préparer avec plus d'effi-<br />

cacité des moyens détournés de venir au &e-<br />

' cours -de la iréaction et de la violence russes,<br />

je ne peux me défendre d'une meurtrissure et<br />

d'un ïnouveraent de révolte. (Salve d'applau-<br />

dissements à l'extrême-gauche.)<br />

Voilà ce qui orée en Russ<strong>ie</strong> une situation<br />

redoutable ; le peuple, engourdi depuis des<br />

siècles, s'est réveillé et ne deinande.quol qu'on<br />

fasse, qu'à avoir des sympath<strong>ie</strong>s pour le peu-<br />

ple de France ; et quand ceux qui l'entraînent<br />

vo<strong>ie</strong>nt que c'est nous qui allons entraver ses<br />

efforts, ils peuvent nous juger sévèrement.<br />

Il faut prévenir ce désastre moral et forcer<br />

les auteurs des combinaisons financières si-<br />

gnalées à y renoncer.<br />

U ne faut pais qu'on puisse dire de nous<br />

que nous sommes un pays d'usur<strong>ie</strong>rs et de dé-<br />

générés ; je demande au gouvernement de<br />

sauver l'honneur et le patrimoine de îa<br />

France.<br />

Je le demande à son patriotisme. » (Applau-<br />

dissements prolongés à rextrêinB-gauche.)<br />

Râponso de M. Caiiiaux<br />

Le ministre des finances v<strong>ie</strong>nt répondre aux<br />

différents orateurs.<br />

M. Caillaux. — Je regrette ,avec le ministre<br />

des affaires étrangères, que tous les orateurs<br />

n'a<strong>ie</strong>nt pas toujours parlé avec mesure d'un<br />

grand peuple dont le concours a ét é préc<strong>ie</strong>ux<br />

àla France. (Applaudissements.)<br />

Je regrette aussi qu'on ait jeté dans la dis-<br />

cussion d'h<strong>ie</strong>r 3e nom d'une personnalité du<br />

monde des affaires, en avançant un fait ma-<br />

tér<strong>ie</strong>l inexact ; on a dit que M. X..., qui fut<br />

le négociateur du dam<strong>ie</strong>r emprunt russe, avait<br />

reçu du gouvernement impérial une commis-<br />

l sion colossale ; le contrait ne porte nulle trace<br />

j d'un prélèvement quelconque, que paraît ex-<br />

j dure le caractère forfaitaire de l'opération,<br />

J (Exclamations ironiques.)<br />

Gris au centre. — Ça vous surprend I »<br />

Les socialistes, ftir<strong>ie</strong>ux, apostrophent le mi-<br />

nistre.<br />

M. Bouveri. — N'avouez jamais ! »<br />

M. Caillaux élnirgit le débat ; il examine le<br />

fonctionnement dos grands établissemenits de<br />

crédit et de la grande banque en général.<br />

M. Gailîaux. — Les grandes Sociétés de cré-<br />

dit ont abaissé le taux d<strong>ie</strong> l'escompte.<br />

En rendant service au commerce local et en<br />

réunissant ainsi tous les fonds de ce com-<br />

merce, elles correspondent en même temps à<br />

la décentralisation do l'Etat.<br />

Le petit public rencontre dans les Sociétés<br />

de -crédit les facilités nouvelles qu'il ne trou-<br />

vait pas dans les banques d'autrefois.<br />

Le morcellement des fortunes a facilité le<br />

développement des institutions de crédit ; on<br />

peut avec raison regretter qu'on ait dirigé les<br />

capitaux français moins vers les valeurs in-<br />

dustr<strong>ie</strong>lles que vers les fonds d'Etat étran-<br />

gers ; cela t<strong>ie</strong>nt à ce que les Sociétés de crédit<br />

ne peuvent offrir à leur cl<strong>ie</strong>ntèle que des ti-<br />

tres auxquels cette cl<strong>ie</strong>ntèle attache une sé-<br />

curité absolue.<br />

Quels sont les droits -et les devoirs du gou-<br />

vernement en matière d'emprunts étrangers ?<br />

Aucun emprunt étranger ne peut être lancé<br />

normalement sur <strong>ie</strong> marché français sans<br />

l'adhésion du gouvernement ; celui-ci — M.<br />

le- ministre des affaires étrangères Va déclaré<br />

— n'autorisera l'admission à la cote qu'aux<br />

emprunts étrangers qui lui donneront toutes<br />

les garant<strong>ie</strong>s légales qu'il a-le droit d'exiger.<br />

(De- ministre lit les -passages délicats de son<br />

discours.)<br />

Le gouvernement n'entend renoncer à i exer-<br />

cice d'aucun de ses droits vis-à-vis des Etats<br />

étrangers et à aucun de ses devoirs vis-à-vis<br />

de l'épargne. (Applaudissements.)<br />

La Franco dispose d'un excédent qui forcé-<br />

ment doit affluer vers l'étranger.<br />

Je me félicite de la trame qui s'établit entre<br />

les intérêts d© la France et ceux des divers<br />

pays étrangers ; la France pèse ainsi d'un<br />

poids très lourd dans les balances de la diplo-<br />

mat<strong>ie</strong>, c'est un élément de paix, je ne suis<br />

donc nullement disposé, quant à moi, à me<br />

rall<strong>ie</strong>r aux théor<strong>ie</strong>s un peu étroites de nationa-<br />

lisme financ<strong>ie</strong>r. (Applaudissements au centre<br />

et sur divers bancs.)<br />

Intervention de M. Aynard<br />

M. Aynard, mis en cause par M. Jaurès,<br />

monte à la tribune.<br />

M. AynartS. — Le crédit d'un Etat -est comme<br />

l'honneur d-es femmes ; moins on en parle,<br />

mioux cela vaut. (Rires et applaudissem-ents.j<br />

C'est pourquoi je souffrais tout à l'heure de<br />

le voir traiter av<strong>ie</strong>c cette fougue et cette vio-<br />

lence.<br />

On est venu dire beaucoup de mal de la<br />

banque et des banqu<strong>ie</strong>rs ; les banqu<strong>ie</strong>rs ne<br />

sont pas plus rapaces que les autres hommes<br />

et ils sont nécessaires ; c'est Voltaire qui l'a<br />

dit. Tout ce qui. est fait en dehors des socialistes<br />

est mal fait ; il faut toujours qu'il y ait pouT<br />

eux un coupable. (Rires et applaudissements ;<br />

bruit.)<br />

Pendant la dernière période d'expansion de<br />

la force du travail dans le monde ent<strong>ie</strong>r,- il y<br />

a eu, par suite de la demande du capital,<br />

augmentation du taux do l'escompte partout<br />

et ailleurs ; voici pourquoi : parce que le pays<br />

a manqué de courage, parce qu'il a eu peur de<br />

vous. »<br />

L'orateur montre les socialistes qui l'invec-<br />

tivent avec fureur ; le centre et la droite ap-<br />

plaudissent.<br />

M. Aynard. — Tous les jours le capitaliste,<br />

ou m<strong>ie</strong>ux l'homme qui dirige le travail, est<br />

attaqué, vilipendé par vous. (Clameurs à l'ex-<br />

trême-gauche.)<br />

Comment pourrait-on se lancer dans de nou-<br />

velles entreprises financières en France ?<br />

Voilà pourquoi oo pays est devenu la tire-<br />

lire do l'Europe. (Vifs applaudissements.)<br />

On ne peut pas plus empêcher les capitaux<br />

d'aller à ré-tranger qu'on ne peut empêcher<br />

un torrent do couler.<br />

«» Jaurès — On peut le canaliser.<br />

M" Aviiasd. — A quel -moment t<strong>ie</strong>nt-on co<br />

lantrace ? \u moment où l'Amérique se dis-<br />

pose à demander à l'épargne un milliard pour<br />

ses chemins de fer.<br />

ivr Jaurès a b<strong>ie</strong>n mal choisi son moment<br />

ivour faire cette interpellai ion ; il a choisi, en<br />

prêt le jour où M. le ministre des finances<br />

dé'nosé on projet d'impôt ur 1 rvnu t où par<br />

quant il fallait plutôt rassurer 1 opinion<br />

miriase : pondant un délai d'épreuve de deux i<br />

ans, lis époux devront, ft trois reprises diffé-<br />

rentes venir devant 1* juste, qui en dressera<br />

proeàs-verba!, témoigner de leur volonté de<br />

rompre lc mariage.<br />

L'homme aux pap<strong>ie</strong>rs<br />

Cindlvidu qui a jeté des pap<strong>ie</strong>rs en séance<br />

et qui fut immédiatement appréhendé par les<br />

huiss<strong>ie</strong>rs a été conduit à la questure de la<br />

Cil ambre.<br />

Les feuilles qu'il a jetées portent comme<br />

en-tête : n Vols et prévarications manifestes<br />

da in-inL-ilère des affaires étrangères », et ils<br />

sont signés : Gastondît<strong>ie</strong>imo Pouja.de, 244,<br />

boulevard Voltaire.<br />

Dans ce factuni, M. de Freycinet est mis en<br />

cause et l'auteur accuse MM. Harbett«, Ni-<br />

sard, Boutin et Soulanges d'avoir facilité par<br />

leur protection aux consuls Cilbcrt, Schmid<br />

et Patimonio, les vols nombreux dont ils se<br />

sont, selon lui, rendus coupables en Or<strong>ie</strong>nt.<br />

li paraît, d'ailleurs, c<strong>rue</strong> ces mêmes prospec-<br />

tus éta<strong>ie</strong>nt distribués sur le pont de la Con-<br />

corde avant la séance. .<br />

L'auteur do cette petite manifestation, con-<br />

duit à la questure, a été relâché après un<br />

court interrogatoire.<br />

La susjprescion £îa la tîéciaration<br />

Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />

La commission do la suppression de la dé-<br />

claration s'est réun<strong>ie</strong> cet après-midi ; elle a<br />

entendu M. Briand, qui a longuement expliqué<br />

les dispositions de la loi.<br />

Le ministre a demandé surtout que le Sénat<br />

consentit à voter sans modification le texte de<br />

la Chambre.<br />

Après le départ du ministre, une discussion<br />

s'est engagée sur 'es amendements présentés<br />

par MM. Maurice Faure et Noël, tendant a,<br />

Stipuler," l'un que les organisateurs devront<br />

être Français et jouir de leurs droits civils,<br />

l'autre que les réunions ne pourront se pro-<br />

longer, la nuit, au delà d» l'heure fixée par<br />

les usages locaux pour la fermeture des eta-<br />

| blis-sements publics, les débits de boissons<br />

i par exemple.<br />

Ces deux amendements ont été écartés par<br />

5 voix contre 4. les opposants étant MM. Mau-<br />

rice Faure, Noël, Erniant et Fessard,<br />

L'ensemble du projet voté par la Chambre<br />

a été voté par G voix contre 3 abstentions ;<br />

M. Lintilhac a été chargé de rédiger <strong>ie</strong> rap-<br />

port.<br />

Ce chiffre représente, par rapport aux éva-<br />

luations budgétaires, une plus value de<br />

37,176,000 fr., et par comparaison avec les re-<br />

cettes effectuées pendant la période correspon-<br />

dante de 1906, -une augmentation de 20,805,400<br />

francs.<br />

Par rapport aux évaluations budgétaires, fl<br />

y a plus value notamment sur l'enregistrement<br />

10,781,500 fr.; le timbre, 15,725,006 fr.; l'imnôt de<br />

4 % sur les valeurs mobilières, 1,170,000 fr.;<br />

les douanes, 9,081,000 fr.; les contributions in-<br />

directes, 3,020,700 fr.; les contributions indirec-<br />

tes, monopoles, 3,074,000 fr.; les postes, 1,734,300<br />

francs.<br />

Par comparaison avec les recettes effectuées<br />

en 190G, il y a une augmentation notamment<br />

sur l'enregistrement, 10,697,100 fr.; les douanes,<br />

7,983,006 ; ls contributions indirectes, 1,360,000;<br />

les contributions indirectes , monopoles ,<br />

1,194,400 fr.<br />

II y a diminution sur les postes, 1,786,200 fr.<br />

33 rêves<br />

Un nouveau sabotage<br />

Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />

Les patrons' boulangers, qui donna<strong>ie</strong>nt la,<br />

nuit dernière leur bal annuel à l'hôtel Conti-<br />

nental, eurent la désagréable surprise, quand<br />

ils rentrèrent chez eux, d'apprendre îa fâ-<br />

cheuse nouvelle que plus<strong>ie</strong>urs cuissons do<br />

pain ava<strong>ie</strong>nt été inanquées.<br />

Un brigad<strong>ie</strong>r expliqua alors que vers deux<br />

heures du matin le fournil s'était trouvé su-<br />

bitement privé de gaz ; on en avait été ré-<br />

duit à travailler à la clarté du four ; voici ce<br />

qui s'était passé :<br />

Innovant un nouveau genre de sabotage,<br />

des ouvr<strong>ie</strong>rs sans travail avalent fermé la pri-<br />

se de gaz placée aux devantures des bouti-<br />

ques ; certains môme ava<strong>ie</strong>nt fermé la colon-<br />

no montante desservant toute la maison, si<br />

b<strong>ie</strong>n qu'ils ont privé de gaz la moitié d'un<br />

quart<strong>ie</strong>r de Paris.'<br />

Une quinzaine de boulanger<strong>ie</strong>s ont été ainsi<br />

sabotées.<br />

Les émeutes da Toîdo<br />

Tokio, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />

On sait maintenant que les émeutes de To-<br />

kio ont été fomentées par les socialistes ; on<br />

a arrêté un représentant d'un journal socia-<br />

liste, et des mesures énergiques de police ont<br />

eu raison des émeut<strong>ie</strong>rs, qui se sont enfuis<br />

après avoir pillé un entrepôt de spiritueux,<br />

auquel ils ont -mis le feu.<br />

Quinze mutins ivres ont été brûlés ; de<br />

nombreuses arrestations ont été opérées.<br />

8f|©S<br />

Ls Kaiser on Espagne<br />

Berlin, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />

On annonce que 1 empereur ira en o.vr»<br />

prochain à Madrid rendre au roi d'Espar*<br />

la visite que ccOui-cii lui a £alta au mois<br />

nn m.hr'e 1905.<br />

Une catastropha à bord d'un torpiii Sl!r<br />

Lor<strong>ie</strong>nt, 8 févr<strong>ie</strong>r<br />

Ce matin â 11 heures, une catastrophe s'ôe.<br />

produite à bord du torpilleur 339 : il v n n. ï<br />

morts et un blessé.<br />

y a û61 it<br />

Une affaire mystér<strong>ie</strong>use<br />

- ,. Paris, 8 févri»..<br />

La petite Marthe Erbelding, la disparip '<br />

Bataclan, a été assassinée ; la policé sait •<br />

est son cadavre ; une communication ° u<br />

faite ce soir par la préfecture.<br />

sej a<br />

C'est SoleiÛand qui est l'assassin d P i<br />

tite Erbelding ; en présence de M I ^, , ne "<br />

do M. Hainard, Soleillaud s'est décida vv* et<br />

des aveux.<br />

u tairii<br />

Après cette déclaration, il est retnmi,- -<br />

un mutisme complet. retombe dang<br />

M. Rocketes<strong>ie</strong>r donne 160 millions<br />

Now-York, 8 féim-L.<br />

On annonce que M. John Rot-k-ar^ip<br />

un don de 32 millions de dollars (liai min- fait<br />

de francs) au « General Education"^«ns<br />

qui seront employés à l'amélioration<br />

ti-tutrons de l'enseignement dans t^f s<br />

Etats-Unis. Jns tou s les<br />

M. Rockefeller avait déjà fait rfrm -<br />

administration de la somme de 11 »Si- a cat ' t9<br />

dollars (55 millions de francs)? n ^ on a di<br />

Les tremîj!ement8 de terre<br />

Une dépêche de Kix^^a'm^^' ,<br />

qu'une nouvelle secoua» &%^ ue > «g<br />

ressent<strong>ie</strong> dons la nuit de mardi à nîercA eUi<br />

Le choc dura seulement qu-nlqT<strong>ie</strong>s"S 1<br />

D'une communication offi lf uu,i~.i .<br />

tenant sa confiance envers le TOm-SS? 1 °*"<br />

irrité les habitants, qui fout 4Kv Ur *<br />

titlon demandant 3» Ur>~li *.}*<br />

LES CONTRATS DE JOUISSANCE<br />

Rome n'accepte pas<br />

Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />

La Pair<strong>ie</strong> reçoit de Rome la dépêche sui-<br />

vante :<br />

« P<strong>ie</strong> X a refusé d'accepter les conditions in-<br />

sérées par M. P>riand dans les modèles de con-<br />

trat qu'il a publiés avant-h<strong>ie</strong>r soir.<br />

» Les raisons du refus da P<strong>ie</strong> X m ont été<br />

exposées très précisément ce matin même ; le<br />

Pape a jugé inadmissible que le choix des cu-<br />

rés et desservants fût soumis à l'agrément des<br />

maires, ce qui, proprement, eût été aggiraver<br />

le régime concordataire sous lequel les doyens<br />

seuls éta<strong>ie</strong>nt proposés à l'agrément du gou-<br />

vernement.<br />

» U ne s'est pas arrêté beaucoup à la ques-<br />

tion des réparations, Mgr Am-ette ayant assuré<br />

le cardinal secrétaire d'Etat que M. Briand<br />

préparait un projet de loi instituant au bud-<br />

get un fonds spécial pour les réparations des .<br />

édifices,, mais l'attention du Souverain Pontife i qu'à présont avait refusé de faire la s<strong>ie</strong>nne,<br />

a été surtout retenue par ceci, que le projet -de ! s'est présenté h<strong>ie</strong>r au camp de la méhalla<br />

" j avec l'intention de se soumettre. '<br />

El ZeHal arrivera aujourd'hui à Tanger<br />

Tanger, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />

Raisouli est toujours à TazeT-out où il tra-<br />

vaille, non sans succès, à rall<strong>ie</strong>r des parti-<br />

sans.<br />

Il a su se faire b<strong>ie</strong>n voir des Beni-Arros,<br />

qui d'abord hésita<strong>ie</strong>nt à le recevoir, en leur<br />

montrant une lettre déjà anc<strong>ie</strong>nne par laquelle<br />

le sultan lui demandait de s'emparer par la<br />

force de cent cinquante notables do cette tribu<br />

rebelle pour les livrer comme otages au magh-<br />

zen.<br />

Raisouli négligea alOTs d'exécuter l'ordre<br />

d'Abdul-Aziz -et cela lui vaut aujourd'hui la<br />

reconnaissance des Beni-Arros.<br />

Grâce à leur protection, il peut à distance<br />

braver les troupes -chérifi-ennes qui demeurent<br />

campées à Zinat.<br />

Tanger, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />

Le caïd El Ze1ial.de la tribu des Benj-Msaour,<br />

dont le frère et les principaux partisans ont<br />

fait leur soumission au maghzen et qui jus-<br />

M. Briand ouvrait largement la porte à une<br />

multitude de schismes locaux analogues à ce-<br />

lui de Culey.<br />

» Si, en effet, le curé traite directement et de<br />

son chef avec le maire, c'est entre ces deux<br />

personnes seules qu'existe un l<strong>ie</strong>n juridique.<br />

» Admettons qu'un curé reçoive de son évê-<br />

qua un changement de résidence ; si, d'accord<br />

avec le maire, le curé refusait de s'en aller,<br />

l'évêque ni personne n'aurait qualité pour en<br />

appeler même aux tribunaux ordinaires et ré-<br />

clamer la résolution du contrat.<br />

» Avec oe système, l'évêque, qui donnait son<br />

autorisation avant, était complètement désar-<br />

mé ; c'est ce que P<strong>ie</strong> X n'a pas voulu subir.<br />

» Quelle sera la conséquence du refus du<br />

Pape ?<br />

» Ici, on se montre optimiste et personne ne<br />

croit que votre gouvernement veuille pousser<br />

les choses si avant que l'abandon d-es églises<br />

dev<strong>ie</strong>nne nécessaire, mais vous pouvez tenir<br />

pour certain que P<strong>ie</strong> -X ne cédera pas. »<br />

Proposition de Viiiobois-Maraull<br />

Paris, 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />

M. de Villeb-ois-Mareuil, député d© Mayenne,<br />

propose le projet dfe contrat suivant, qu'il<br />

soumettra à l'approbation du ministre :<br />

« Au cas où l'abbé Y... ne serait plus curé<br />

de X..., soit par suite de son décès, soit parce<br />

qu'il changerait de résidence, soit parce que<br />

sas pouvoirs lui sera<strong>ie</strong>nt retirés par l'autorité<br />

diocésaine, la présente jouissance sera ac-<br />

quise de plein droit à son successeur nommé<br />

par l'évêque diocésain, sur justification de<br />

ses pouvoirs, après qu'il aura fait la déclara-<br />

tion prévue par la loi. »<br />

Le député de Mayenne pense que cette for-<br />

mule donnerait satisfaction à tout le monde.<br />

titlon demandant le ra P p^^ u ~f "<br />

Le mauvais temps<br />

M. L. Cavagl<strong>ie</strong>r, maiclSTà Va^^W<br />

mort de froid dans le rapide de Paris ' 'n PS<br />

fort. °


oamefli a févr<strong>ie</strong>r 1907<br />

mmmmmmn L'AFFAIRE CASSAN<br />

irîiaEéîéreMPère Mar<strong>ie</strong>-Antorao<br />

,„•«,• malin, une nouvelle inattendue se<br />

Hl**.an àia Côte-Pavee : « Le saint de lou-<br />

mort Le M» Mar<strong>ie</strong>-Antoine nous<br />

* Aussitôt" ce fut, au couvent des Capu-<br />

ï£ unpelWtaagc incessant. Quatre nulle<br />

ïin \ni M ont voulu revoir une dernière lois<br />

Per^ri!t> à Paris.<br />

SOinHES DANSANTES. — A l'occasion des fêtes<br />

du Carnaval, l'Union Vélo Sportive Toulousaine<br />

donnera dans les salons Riche, 11, <strong>rue</strong> Fermât, deux<br />

grandes soirée paré-masqué avec grande bataillé de<br />

confetti. Nifl no doute que les amateurs des belles<br />

soirées ne s'y donnent rendez-vous.<br />

L'ARIKGEOISK. — Co soir samedi, h s heures et<br />

dem<strong>ie</strong>, assemblée généralo extraordinaire dans la<br />

salle de la Justico do paix, nio do Kémusat, 17. Or-<br />

dre du jour : Communication importante do la pré-<br />

fecture.<br />

COLLISION. — H<strong>ie</strong>r matin, vers 0 heures, une col-<br />

lision s'est produite avenue CamiUe-Pujol, entre une<br />

charrette chargée do marchandises, attelée de trots<br />

chevaux conduits par M. Adr<strong>ie</strong>n, rout<strong>ie</strong>r à Caraman,<br />

et une Jardiiiièro atteJee d'un cheval conduit par<br />

M. Thomas, lait<strong>ie</strong>r à Laabordes. Tout se borne à des<br />

dégâts matér<strong>ie</strong>ls.<br />

COUPS ET BLESSURES. — Procès-verbal a été<br />

dressé, au commissariat du 5" arrondissement, contre<br />

10 nemroé Jules I.amarque, âgé do 18 ans, mécani-<br />

c<strong>ie</strong>n, domicilié boulevard de la Gare, 59, pour coups<br />

ot blessures sur la personne du s<strong>ie</strong>ur François Guy,<br />

fi^'ô de 33 ans, ajusteur-mécanic<strong>ie</strong>n, domicilié route<br />

de Balma, 'i.<br />

TROUVAILLES. — Réclamer : au bureau des épa-<br />

ves , au Capitole, un cliapcSet ; à M'. Terret, au<br />

poste des .pomp<strong>ie</strong>rs, à Saint-Cypr<strong>ie</strong>n, un ch<strong>ie</strong>n fox-<br />

terr<strong>ie</strong>r ; à M. Lacoste, conc<strong>ie</strong>rge A l'F/.Ve j«*wl»»<br />

supér<strong>ie</strong>ure, 22, <strong>rue</strong> des Fleurs, deux couvertures de<br />

choral, dont une en cuir ; à M. Jourdain, <strong>rue</strong> Fran-<br />

cisque-Saxecy. une montre en nickel ; au commis-<br />

sariat do police du 3' arrondissement, une clef et un<br />

trousseau de clefs.<br />

CARAMAN. — Mort subite. — M. Henri Cas-<br />

telle, 50 ans, propriétaire-cultivateur à la mô-<br />

taire de Lescande, dans la commune do Lou-<br />

bens, est mort subitement sur la place du Cas-<br />

telat, au marché de la volaille. On croit que le<br />

décès est dû à une congestion causée par le<br />

froid.<br />

Le corps a été transporté à l'hospice de la<br />

ville, en attendant d'être remis à la famille,<br />

qui a été prévenue par los soins de la mair<strong>ie</strong>.<br />

MONTESQUIEU-AVANTES. — Accident mor.<br />

tel. — Mercredi dern<strong>ie</strong>r, vers 6 heures du soir,<br />

M. Louis Pujol, ferm<strong>ie</strong>r de la métair<strong>ie</strong> du<br />

Bouchet, rentrait chez lui lorsque la jument<br />

attelée à une jardinière eut peur et projeta<br />

véhicule et conducteur dans un fossé au l<strong>ie</strong>u<br />

dit Croixs fins, liqueurs<br />

Phoîegrapbi© K<strong>ie</strong>rîln, 52, r. Eémasat.<br />

Au Léopard, Fourniras ei conservat'oa de<br />

fourrure*, rlumes, <strong>rue</strong> Fourbastard, 19.<br />

wQnçiasn<strong>ie</strong> des Chemins<br />

du Sud-Ouest<br />

de f«<br />

Ligne de Toulouse-Boulogine. — Recettes de<br />

la décade 1907, 11,227 ; 1906, 11,390 ; différence<br />

en faveur de 1903, 169 ; recettes totales depuis<br />

le 1er janv<strong>ie</strong>r 1907, 28,310 ; 19ÛC, 38,115 ; diffé-<br />

rence en faveur de 19C6, 7,802.<br />

Ligne de Toulouse-Cadours. — Recettes de<br />

la décade 1907, 3,143 ; 1906, 3,279 ; différence<br />

en faveur de 1906, 136 ; recettes totales depuis<br />

le 1er janv<strong>ie</strong>r 1907, 7,191 : 1906, 9,369 ; différen-<br />

ce en faveur d© 1906, 2,177.<br />

Ligne de Toulouse-Saint-Sulpice. — Recettes<br />

de la décade 1907, 1,943 ; 1900, 2,327 ; différen-<br />

ce en faveur de 1906, 384 ; recettes totales de-<br />

puis le 1er janv<strong>ie</strong>r 1907, 5,099 ; 1906, 7,256 ;<br />

différence en faveur de 1906, 2,157.<br />

Lio-ne de Saint-Gaudens-Aspet. — Recettes<br />

de la décade 1907, 2,080 ; 1900, 1,302 ; différence<br />

en faveur de 1907, 778 : recettes totales depuis<br />

le 1er janv<strong>ie</strong>r 1907, 4.732 ; 1900, 3,947 ; différen-<br />

ce en faveur de 1907, 785.<br />

Ligne de Toulouse-Revel. — Recettes de la<br />

décade 1907, 2,639 ; recettes totales depuis le<br />

1er janv<strong>ie</strong>r 1907, 6,778.<br />

DSS DOCUMENTS OFFICIELS<br />

établissent que les verres de lunettes les meil-<br />

leurs, sous tous les rapports, sont ceux de<br />

Rouzil (optic<strong>ie</strong>n hors concours), 39, <strong>rue</strong> de la<br />

Dalbade, Toulouse.<br />

©rand Hôte! et 1\voi<strong>ie</strong>r restaurant<br />

Automobile, fôlot rà gaa. Electricité<br />

Martin, constructr, 22, r. des Coutel<strong>ie</strong>rs<br />

ds Boulevards<br />

Fharnt io des €3rar<br />

75, Boulevard Carnot<br />

Spectacle-Concert^ de Toulouse<br />

Du 9 févr<strong>ie</strong>r<br />

CAPrrOLE. — Concert par la Société des Concerts<br />

du Conservatoire.<br />

VARIETES. — A 8 h. », hultièmo représentation<br />

du grand succès : Les Hirondelles, opérette inôdito<br />

en 3 actes de Hirchmann. On commencera par : To<br />

be or ?iot to 6c, un acte de L. Autigoon et Ch. Gal-<br />

lois.<br />

COUVEUSES D'ENFANTS avec bébés vivants (visl.<br />

jours, matinées, séances à 3. 4, 5 et 6 heu tes ; solria<br />

bles tous les jours). 40, nio de Metz.<br />

PHONOCINEMATHEATRE RANCT. — Tous 19S<br />

6 e b 1/9 et 9 l„ 3M.<br />

LE COSMORAMA MOUVANT, <strong>rue</strong> d'Alsace-Lorrah<br />

ne. en face le Musée. — Voyages à travers ls monde.<br />

Ouvert tous les jours, de 2 à" 10 heures.<br />

ISE<br />

14 CàïfVSTIIOPHË DE L0BI<br />

Lor<strong>ie</strong>nt 9 févr<strong>ie</strong>r.<br />

Le torpilleur 339, commandé par M. de Gire-<br />

naud, l<strong>ie</strong>utenant de vaisseau, faisait des es-<br />

sais de vitesse, quand une explosion formi-<br />

dable se produisit dans les machiner<strong>ie</strong>s, où<br />

un quart<strong>ie</strong>r-maître, aept matelots et un sur-<br />

veillant technique éta<strong>ie</strong>nt brûlés vifs par des<br />

retours ds flamme.<br />

Les remorqueurs Lamor et P émane rame-<br />

nèrent le torpilleur 339 à Lor<strong>ie</strong>nt.<br />

Les cadavres des neuf victimes ont été por-<br />

tés à l'hôpital maritime, où l'amiral Melchio-r<br />

les a reçus, entouré de son état-major.<br />

Voici les noms des victimes : Legrand., sur-<br />

veillant technique ; Rio, quart<strong>ie</strong>r -maître<br />

chauffeur ; Joase, Petrsonnic, Lehenaf, Baran-<br />

ger, chauffeurs brevetés ; Lebolay, Rousselot,<br />

chauffeurs auxiliaires ; Pendevi, matelot mé-<br />

canic<strong>ie</strong>n, tous morts ; Levey, qu'art<strong>ie</strong>r-maitre<br />

mécanic<strong>ie</strong>n, girav.ean.ent brûlé.<br />

Le 339 n'avait que cinq minutes de marche<br />

à faire pour terminer ses essais.<br />

Lor<strong>ie</strong>nt, 9 févr<strong>ie</strong>r.<br />

Dès que le torpillenir a été rentré, la re-<br />

cherche des causes de la catastrophe a com-<br />

mencé.<br />

On a constaté que le retour de flamme, d'a-<br />

bord inexpliqué, qui s'est produit tandis que<br />

la pression dans les appareils évaporatoires<br />

ne dépassait pas 17 kilogrammes, était dû,<br />

ainsi que l'explosion, à la rupture d'un tube<br />

des appareils des portes de foy.er, s© fermant<br />

automatiquement et installées précisément<br />

pour prévenir de semblables accidents.<br />

On suppose que oes appareils n'ont pas fonc-<br />

tionné.<br />

L'enquête offle<strong>ie</strong>ile a été immédiatement ou-<br />

verte.<br />

Paris, 9 févr<strong>ie</strong>r.<br />

Une note du ministère de la marine an-<br />

nonce qu'un quart<strong>ie</strong>r-maître mécanic<strong>ie</strong>n, qui<br />

a pu sortir de la chauffer<strong>ie</strong> et a été atteint de<br />

brûlures, superfic<strong>ie</strong>lles va être l'objet d'une ré<br />

compense spéciale en raison do sa remarqua-<br />

ble conduite.<br />

Le ministère de la marine met à la dispo-<br />

sition de l'amiral tous les crédits nécessaires<br />

pour faire remettre dans la plus large mesuré<br />

aux familles des victimes des secours d'ur-<br />

gence.<br />

Le " Courr<strong>ie</strong>r Français sa<br />

Dirige depuis 23 ans par noire confrôr*<br />

Jules Roques, cet artistique hel.domaasira<br />

illustré ne coûte que 12 fi. 50 pour 6 mois<br />

et donne gratis en prinv. à se? abonnés u»<br />

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Trudaine, à Paris. s»*<br />

DÉCÈS DES 7 ET 8 FÉVRIER<br />

rne Alsace-Lorraine, 39<br />

(AU PREMIER)<br />

SOLDE de BLOUSES et JUPONS<br />

L'Is.le-.e.n-r>odon : jeudi 25 avril, à 2 heures<br />

du soir.<br />

Boulogne : vendredi <strong>26</strong> avril, à 1 h. 30 soir<br />

Saint-Gaudens : lundi 29 avril, à 1 h soir<br />

Montréjcau : mardi 30 avril, à 3 h. du soir.<br />

Barbazan : mercredi 1" mai, à 2 h. du soir.<br />

Aspet : jeudi 2 mai, à 1 h. 30 du soir.<br />

Saint-Béat : vendredi 3 mai, à 2 h. du soir.<br />

i\agnèresxle-Luchon : samedi i mai, à 9<br />

heures du matin.<br />

Toulouse-Nord : lundi 13 mal, à 8 h. matin.<br />

Toulouse-Sud : mardi 14 mai, à 8 h. matin.<br />

Toulouse-Centre : mercredi 15 mai, à 8<br />

heures du matin.<br />

Toulouse-Ouest : jeudi 16 mai, à 8 h. matin.<br />

Clôture des l<strong>ie</strong><strong>ie</strong>s : mardi 28 mai, à 2 heu-<br />

res du soir.<br />

Sout<strong>ie</strong>ns de famille : du 1" au 10 septembre,<br />

à 9 heures du matin.<br />

Cercle Catholique d'Ouvr<strong>ie</strong>rs<br />

de Saint-Cypr<strong>ie</strong>n<br />

ALLEES DE GARONNE, 27<br />

Les memibres du Cercle catlKdlque d'ou-<br />

vricms de Saint-Cypr<strong>ie</strong>n donneront, le mer-<br />

i heures<br />

Le Fer Bravais est le meilleur remède<br />

contre l'aném<strong>ie</strong>, les pâles couleurs, la fai-<br />

blesse générale, les étourdissements, etc.<br />

«tao^ 1 vova-e,?,; -TA , « , ^"i 1 d,es Oeudmes; 13 févr<strong>ie</strong>r, à deux<br />

a^ident bizlwl ETi'-Y 0 " 1671 !, ^i^'. dal19 ' ^, demJ


Samedi 9 Févr<strong>ie</strong>r 1907<br />

EMjMÉjPjgjjgjjM<br />

- MARCSB DE PAHI9 Du 8 îfvHer.<br />

Forincs — Courant, 20 !X> ; prochain, SO 10 ; mars-<br />

6VJ-;!, au -20 ; 4 do mars. 33 45 ; 4 do mal, 30 C0 ; tcn-<br />

éaaioo ferma ; cnv.uto.tion, 5,700 ; consommation, 57.<br />

Dits. — Courant, 23 45 : prochain, 23 50 ; mars-<br />

*vrii, 23 55 ; 4 de mars, 23 05 ; 4 do mal, 23 55 ;<br />

tendance ferme.<br />

Seigles. — Courant, 17 75 ; prochain. 17 lo ; mars-<br />

avril, 17 75 ; 4 do mars, 17 75 ; 4 de mal, 17 75 ;<br />

<strong>ie</strong>r.danco nominale!.<br />

Suifs. — Paris, SS : province, 88.<br />

Avoines. — Courant, 20 15 ; province, 20 40 : mars-<br />

avril, 20 50 ; 4 do mars, 20 00 ; 4 de mal, 20 30 ; ten-<br />

dance soutenue.<br />

Colza. — Disponible en cuves a nu, 78<br />

T7 50 ; arochain, 72 50 ; mars-avril, 70 ;<br />

64 25 ; tendance ferme.<br />

Lin. — Disponible en cuves a nu, 49 23<br />

«9 ; prochain, 49 25 ; 4 do mai, 4D 25<br />

lourde. . , ,<br />

Alcools. — Disponiblte, 40 ; courant, 40 : prochain,<br />

40 50 ; mars-avril, 40 75 ; 4 de mai, 41 75 ; 4 dern<strong>ie</strong>rs,<br />

88 25 • 3 d'octobre, 37 25 ; tendance ferme ; stocl:,<br />

20 473'; circulation, 2.000.<br />

Sucres. — Dlsoonlblle, 55 50 ;<br />

chain, 20 125 : 4 de mars. <strong>26</strong><br />

tendance lourde ; roux cuites,<br />

fi2 S75 ; raffinés, r>6.<br />

MARCHE DE BORDEAUX<br />

Du 8 févr<strong>ie</strong>r.<br />

Bîjs, _ on cote : blés Orléanais, 93 75 ; Deux-SÈ-<br />

vres (Vendée), 22 78 ; blé Amérique, 23 50.<br />

Farines du haut n-ays, 32 50 a. 32 75 ; de la région,<br />

82 à 32 25, suivant marques déduction usage du<br />

centre, 29 50 a 30. ,. „<br />

Sons et repasses. — On cote : sons £ros, .15 7j ;<br />

ftîo ordinaires, de U 25 a. 14 50 ; dito Plata, 13 75.<br />

On<br />

; courant,<br />

& de mai,<br />

; courant,<br />

tendance<br />

courant, 25 50 ; pro-<br />

50 ; 4 de mal, 27 ;<br />

22 875 ; autres jets,<br />

1 ;<br />

(«nasses fines, 17 50 ; dito ordinaires, de<br />

14 50 ftllto Plata. do 13 50 à-13 75.<br />

' - maïs Plata jaune,<br />

nquantini à livrer<br />

ferme. Grises hiver Poitou.<br />

75 ; rousses, 1S 50 ; Amérique<br />

On cote : en disponible<br />

blanc, 16 sur févr<strong>ie</strong>r ; Ci<br />

20<br />

— P<br />

- Al<br />

On<br />

>n le<br />

lux.<br />

yg 18 à 18 75 les 100 MloS.<br />

«r<strong>ie</strong>, 10.<br />

ote • il les 100 Kilos on 65 francs les<br />

Kilos • luzerne, 11 les 100 Kilos ou<br />

H hottes do 6 Kilos -, •paille-froment.<br />

O<strong>ie</strong>s 100 lîltes : patUe-setgle, on coto :<br />

os". Ces prix s'entendent franco bor-<br />

UAUTE-GAKON'NE<br />

Toulouse, 3 févr<strong>ie</strong>r,<br />

a'adettes et blés fins supér<strong>ie</strong>urs', les<br />

3*n5 b'adettes et blés bonno qualité,<br />

3 et blés ordinaires, 18 50 ; blés mita-<br />

olçle les 75 Kilos, de 13 à 13 5 0; orge,<br />

10 à' 10 25 ; avoine, do 10 25 à. 10 50 ;<br />

aïs blanc les 73-Kilos, de 13 50 a 14 -.<br />

do "3 à 30 : lèves, les 65 kilos, 12 ;<br />

les so'lulos, 25.<br />

sues — Premières. les 122 Kilos, 41 ;<br />

farine déclassée, dite R. G., les 100<br />

a îs ! sons gros, les 100 Kilos, de 12 50<br />

., 13 50 les 100 Kilos.<br />

&rain«S fourag&res. — Luzerne (sainfoin du pays),<br />

do 90 a 1C0 ; espo.rcetle, l'i<strong>ie</strong>ct., do 0 50..<br />

Foin, 0 50 ; sainfoin. Ire coups (nouveau), 5 50 ;<br />

2e et 3» coupes, 0 20 ; paille blé, 3, le tout les 50<br />

Kilos.<br />

TARN -ET-GAItONNE<br />

Lauzerte.<br />

Poire du 4 févr<strong>ie</strong>r. — Malgré los fortes gelées de<br />

ces dern<strong>ie</strong>rs jours, notre foire a été très belle. Nom-<br />

breuses affaires traitées aux divers marchés, aux<br />

cours suivants :<br />

Marché ii la volaille. — Grande animation, ventes<br />

très actives ; on s'aperçoit que lc mardi gras est<br />

dans quelques jours. Poules et poulets, de 90 centi-<br />

mes à 1 franc le demi-Kilo ; pintades, do 5 francs X<br />

fr. 50 ; pigeons, do 1 à 1 fr. 50, le tout la paire :<br />

dindons, de 60 a 70 cent, le demi-Kilo ; teufs, 1 40 la<br />

douzaine.<br />

Ha.llo aux grains. — Blé do !8 à 18 fr. 50 ; maïs,<br />

de 15 a 15 fr.50 ; noix, do 4 à 4 fr. 50 lo double dé-<br />

calitre ; fèves, do 1S à 20 fr. l'hectolitre.<br />

Marché aux bestiaux. — Foirai 1 des m<strong>ie</strong>ux gar-<br />

nis ; nombreuses transactions opérées. Cours tendant<br />

à la hausse.<br />

Marché aux porcs gras. — Vendus do 35 à 60 fr.<br />

les 50 Kilos, poids vif.<br />

Nègrcpnïiss?.<br />

Halle aux grains. — Tîlé, 18 fr. 50 ; avoine, 12 fr.;<br />

maïs 13 fr. 5b ; fèves, 10 francs ; haricots, 32 fr. 50;<br />

seigle, 13 francs ; orge. 13 tr. 50 ; méteil. 16 fr. 50 ;<br />

le tout l'hectolitre ; sons, 7 francs ; repasses, 9 fr. 75,<br />

lo tout lo quintal ; pommes de terre, 5 francs les<br />

50 Kilos.<br />

Place à. la volaille. — Poulets, I fr. 50 ; pontes<br />

v<strong>ie</strong>illes, 5 francs dindons, 13 francs ; dindes, 10 fr.;<br />

chapons, 7 fr. 50 ; pintades, 5 fr. 50 ; canards, 4 50,<br />

lo tout la paire ; lapins domestiques, 1 tr. 30 la pièce;<br />

œufs, 1 l'r. 40 la douzaine.<br />

Cau^sade.<br />

Foire du 4 févr<strong>ie</strong>r. — Peu de monde a notre foire;<br />

néanmoins, marchés aux bestiaux b<strong>ie</strong>n garnis et<br />

transactions nombreuses. Voici les principaux cours<br />

pratiques :<br />

Bœufs, île 33 .\ 38 francs ; vaches, de 28 à 35 fr.;<br />

porcs gras, de 50 à 62 francs, le tout les 50 Kilos,<br />

polrts vif ; veaux, de 1 à 1 fr. 10 ; moutons, de 75<br />

à 85 centimes ; agneaux, 90 centimes, le tout le Kilo;<br />

porcelets, de 23 à 50 francs la pièce.<br />

Poules, de 75 à 80 centimes ; poulels. de 90 centi-<br />

mes i 1 franc ; dindons, do 00 à 05 centimes, le tout<br />

lo demi-Kilo : lapins domestiques, de i 50 à 2 50<br />

la pièce ; œufs, le 1 30 n. 1 fr. 35 la douzaine.<br />

Blé, 18 fr. 50 ; seigle, 15 francs ; avoine, 11 fr. 50 ;<br />

orge, 12 francs maïs, 14 francs ; fèves, 10 fr. 50, le<br />

tout l'hectolitre.<br />

, GERS<br />

llceuffl. de .15 à 30 firancs ; Taches, de 30 à 32 fr.;<br />

porcs, de 50 à 55 îrancs, le tout les 50 kilos, poids<br />

vif. Veaux, de 90 à 95 centimes ; moutons,, 1 franc ;<br />

agneaux, 1 franc, lo tout le kilo, poids vif.<br />

Fleurancé.,<br />

; maïs, 15 fr.;<br />

50 francs ; tô-<br />

fr. 50, le tout<br />

Blé, de 1S 50 a 18 S." les 80 Kilo<br />

avoine, do 10 à 11 francs ; haricot:<br />

ves, 15 tr. 50 ; pommes de terre,<br />

l'hectolitre.<br />

Foin, 4 francs ; paille, 2 fr, 50, lo tout les 50 Ki-<br />

los. Vin, do 23 à 30 francs les 225 litres.<br />

Œufs, de 1 10 à 1 fr. 15 la douzaine.<br />

O<strong>ie</strong>s grasses, 2 fr. 30 lo Kilo ; poules, de 5 à G fr.;<br />

poulets, do 4 a 5francs ; canards, G francs ; pinta-<br />

des, de 5 50 à G fr. 50, le tout la paire.<br />

CAREME DE 1907. — CONFERENCES DE NOTRE-<br />

DAME DE PARIS<br />

fcnsemblo des su<strong>ie</strong>ts traités celte année par M.<br />

Palmé Janv<strong>ie</strong>r ; Le Vice et le Fiché, leurs Ç"«*y<br />

r De l'antagonisme du péché et de la loi<br />

le ; 2* Les puissances extér<strong>ie</strong>ures du pécliô : ne im-<br />

possibilité pour D<strong>ie</strong>u de participer a la malice oa<br />

péché ; 3* le-s puissances extér<strong>ie</strong>ures du pc/ 1 , 1 ^ : „<br />

démon ; 4* les puissances extér<strong>ie</strong>ures du péciy, : "o<br />

péché originel ; 5' l«s puissances extér<strong>ie</strong>ures 0,1 P*'<br />

chô : influence du péché originel sur les pèches pci-<br />

sonuc-ls -. 0" les puissances intér<strong>ie</strong>ures du péOJô.<br />

Jtctraile pascale. — i" La faiblesse de l'esprit ;<br />

2' la malice do la volonté ; 3* l'inlirmtté dsJa chair;<br />

4* les péchés capitaux ; 5" le l'Ole dos naissances du<br />

péché dans la passion de Jésus-Christ ; 6" la victoire<br />

de l'Eucharist<strong>ie</strong> sur les puissances du péché.<br />

Retraite Pascale. — V La faiblesse de l'esprit ;<br />

2' LA malice do la volonté : 3* L'infirmité de la<br />

chair ; 4' Les péchés capitaux ; 5" IA: roic dss puis-<br />

sances du péciiô dans la passion do Jésus-Chritt ;<br />

6* La victoire da l'eucharist<strong>ie</strong> sur les puissances du<br />

péché.<br />

Ce3 conférences seront publiées chaque semaine en<br />

tcjit fascicules, dont six, correspondant aux six di-<br />

manches ùa Caivmo, et un fascicule, pour la Jte-<br />

(raife Pascale.<br />

On s'abonne h la librair<strong>ie</strong> Edouard Privât, <strong>rue</strong> des<br />

Arts, 14, à Toulouse, au prix de 2 francs.<br />

A TRAVERS LES REVUES<br />

La Chronique du Sud-Est publ<strong>ie</strong> dans son pre-<br />

m<strong>ie</strong>r <strong>numéro</strong> do cette année, sous lo titre Les Béati-<br />

tudes, un commentaire social du sermon sur la Mon-<br />

tagne qui servira d'épilogue a la troisième sér<strong>ie</strong> des<br />

études publiées par M. Georges Goyau : Auteur du<br />

catholicisme social. Ceux qui savent l'intérêt et le<br />

charme des pages consacrées par réminent écrivain<br />

aux différents .aspects du catholicisme seront heu-<br />

reux d'avoir cette primeur.<br />

Il faut signaler d'uni façon toute particulière un<br />

rapport : La Réorganisation de VEnseignement chré-<br />

t<strong>ie</strong>n, lu par M. Crétinon à l'assemblée de l'Associa-<br />

tion générale de l'Enseignement primaire libre, pré-<br />

sidée par S. E. le cardinal Coullté. Ce rapport fait<br />

connaîtra l'état actuel des œuvres entreprises par<br />

l'Association : inspections, examens, écoles norma-<br />

les. ,<br />

Romain continue Dans la plaine lombarde ses<br />

communications si instructives sur l'action des ca-<br />

tholiques sociaux en Ital<strong>ie</strong> par l'histoire des Insti-<br />

tutions soeialcls de Treviglio, confirmant par un<br />

nouvel argument cette conviction profonde que lo<br />

labeur social est un ferment de liberté.<br />

Complétant ce <strong>numéro</strong>, Lc Témoignage, de nftmy.<br />

Le Fait social, de J. Tourret, avec les chapitres con-<br />

sacrés A l'action régionale de la Fédération du Sud-<br />

Est montrent la valeur do. la revue, l'opportunité do<br />

ses tendances et do son action.<br />

Pour recevoir ce <strong>numéro</strong>, envoyer 0 fr 35 (tim-<br />

bres) à M. l'administrateur, 10, quai Tllsitt, Lyon.<br />

Abonnement, 4 francs par an.<br />

PARI 3<br />

Du 8 févr<strong>ie</strong>r (dopêohe télégraphique)<br />

1 8£*<br />

'fc,<br />

AU COMPTANT<br />

FONDS D'ETAT<br />

3 0/<br />

3 % amortissable<br />

Dctto tunis<strong>ie</strong>nne<br />

Russe 4 % 1S07 et 1809<br />

_ 4 % 1SS0<br />

4 or 18S9<br />

4 % or 1S90<br />

— 4 % or 1S93<br />

_ 4 % or 1S94 ••<br />

Consolida I "„ 1" et 2' sér<strong>ie</strong>s<br />

_ 4 % 190!<br />

— 3 % or 1S91<br />

— 3 % or 1893<br />

— 3 i îi cr, lS3i<br />

îlusso 19C6<br />

Letres de f.ago 3 i<br />

B0113 messe» 1901<br />

Ital<strong>ie</strong>n 5 % IT-Vf<br />

Espagne extér<strong>ie</strong>ure (cours 30 p.)..<br />

Autriche or 4 %<br />

Hongrois 4 %<br />

Egypte unifiée<br />

Argentine (Hêpum.) 5 % 18S6<br />

Portuaal 3 %<br />

ACTIONS<br />

Banque do France<br />

Crédit Fonc<strong>ie</strong>r<br />

Crédit Lyonnais<br />

Banque da Paris<br />

Comptoir d'Escompte—<br />

Société générale ,<br />

Banque franco-espagnole<br />

Banque Ottomane<br />

Midi<br />

Orléans<br />

Paris-I.yon-Méditei'ranéo<br />

Nord<br />

Ouest ,<br />

Esl<br />

Est-Algér<strong>ie</strong>n<br />

Ouest-Algér<strong>ie</strong>n<br />

lîône-Guolma<br />

Autrich<strong>ie</strong>ns ><br />

Lombards<br />

Nord Espagne<br />

Saragossa<br />

Chemins do fer Portugais<br />

Charbonnage do Laviana<br />

(•an- aux<br />

Thomsotr-Boudton<br />

Compagn<strong>ie</strong> Paris<strong>ie</strong>nne du Gaz...<br />

Messager<strong>ie</strong>s maritimes<br />

Compagn<strong>ie</strong> transatlantique<br />

Lots Congo<br />

CO'OlîS | coulis<br />

DU loi il<br />

85 90 95 50<br />

07 Hfi 89<br />

4Gi ..<br />

- - - «<br />

7!) 95 j9 30<br />

77 B0 77 80<br />

77 Si 77 50<br />

77 .. 76 10<br />

77 40 77 29<br />

70 30 79 . .<br />

73 23 77 60<br />

64 \:> 63 75<br />

C3 23 62 10<br />

60 70 ta 50<br />

i)0 Ï)Q 110 40<br />

(i'ï 4 5 67 15<br />

49 S<br />

05<br />

10 1 65<br />

H-l 65<br />

90 50 99 60<br />

06 25 96 05<br />

10* 104 30<br />

01" . . 516<br />

69 90 69 75<br />

<br />

Par ÎO f açons, franco sa."»<br />

remède souverain a produit ici meilleurs<br />

.-huilais ; je suis complètement guéri.<br />

Veuillez m'en adresser quatre aacons en cas de<br />

Keeavez mes salutations, Georges LAMENTINS,<br />

a Delor-de-Fleurance ((jersl.<br />

I Déj 61 général : Pharmac<strong>ie</strong> BAfîR'Jâ<br />

Laboratoire spécial pour l'analyse des urinct<br />

g, rao Eigitepeïs st 50, ta» 4a M§ti, Toila-u*<br />

On fait savoir à toute per-<br />

sonne qu'il appart<strong>ie</strong>ndra :<br />

Qu'èm exécution d'un juge-<br />

m<strong>ie</strong>nt rendu par le tribunal ci-<br />

vil de Montauban, le vingt dé-<br />

cembre iniii neuf cent sept, en-<br />

registré ;<br />

11 sera procédé :<br />

A la requête de Mons<strong>ie</strong>ur<br />

Jeaai-P<strong>ie</strong>rre Saunel, propriétai-<br />

re cultivateur,

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