L'ENIGME AUTRICHIENNE - Bibliothèque de Toulouse

€f.ii min tfm
nlMANCHE 21 AVRIL 1918 » 27 e Année N° 9,224 10 cent. ORGANE DE DÉFENSE SOCIALE ET RELIGIEUSE 10 cent
DIRECTION : 25, rue Rofjuelafte --T3tH.OUSfi
L'ENIGME
AUTRICHIENNE
«eut l'Autriche ? Point dlntetrroçs-
^Znta posent les derniers incidents et
* an Saous ne trouvons pas, nous l'a-
«» < I*' utte réponse aussi claire que les
w ?££nie* otttoials. Ce n'est pas seulement
^^SSf ^histoire de l'année 1917 qu'il
lf*!„;, i U Gouvernement de Ha Douible-
S ^ ^hia dont la connaissance importe
îKwtufl» négociations de paix.
HMB voudrions, ici, dégager un certain
JXre de faite certains qui apparaissent
conclusion du duel Clemenceau-
Czernin.
Nous devons le constater avec Wjj*^
^croyable discours du comte
K suivi de l'impulsive riptap» de
^Clemenceau, les dénégations des autori-
autrichiennes, qui ont provoqué la sen-
î^iramelle .publication de La lettre de l'Emv
STSL, aliéneront à la double Mo-
KuSnie nous ne dirons pas les dernières
Sathies qu'cMe pouvait avoir cooeervé
chez des dirigeants de l'Entente, mais les
Sères boStxes volontés qu'elle pouvait
se flatter de rencontrer chez les Alliés au
tour du règlement des comptes. Cette sor-
te d'offensive diplomatique, où 1 on devine
prépondérante là complicité, sournoise de
l'Allemagne, ne visait à rien moins qu'à se-
Bie-r la division chez les Alliés; en représen-
tant la France comme l'unisque obstacle à
une pacification générale, elle était diri-
gée contre le Président du conseil tui-mê-
jne, ^nt te® Empires Centraux désirent
massioitinéruent la chute. A cette attaque, ce-
lui-ci a répondu par une bombe, dont l'é-
clat a retenti profondément chez nos enne-
mis. Mais le résultat, au moins momenta-
né, est que tous les ponts sont maintenant
eouipés. Le jeune Empereur de Vienne a été
ee jeter, tout repentant, dans les bras de
goii mentor de Berlin ; celui-ci l'accueille,
content du retour de l'enfant prodigue, et
fui fait sentir, dans son pardon dédaigneux.
Bon orgueilleuse protectien.
Au surplus,, les ouvertures autrichiennes
dont nous avions parlé, voilà bien long-
temps, pouvaient-elles être effectives ? Nous
avons toujours soutenu ici l'inéluctable né-
cessité qui s'imposait pour Vienne, et si
on y a un désir sincère d'entrer en accom-
modement avec les Alliés, de proposer une
solution des problèmes vitaux pour
l'Autriche et d'une importance capitale
pour la stabilité de la paix future. S ils ne
sont pas af ordés nettement et résolus dans
un sens réaliste, ils risquent d'empodson-
Der l'existence de la double Monarchie et
de rendre précaire la pacification qui sui-
vra ce gigantesque conflit. Or, la lettre' de
ïîïiipereur Charles, qui est, sans aucun
doute, un document diplomatique, et non
«ne missive privée, la démission du cumnte
Czernin le prouve, ne touche, même par
allusion, à aucun de ces problèmes et sem-
ble, à vrai cSire, délibérément les écarter.
A l'heure où, rassurée du côté de l'Orient,
l'Autriche se croit le droit de regarder l'a-
venir avec confiance, une pareille attitu-
de se fût aisément expliquée, sinon justi-
fiée. Mais, en 1917, au moment où la situa-
tion de la Russie était encore pleine d'in-
certitudes et où toutes les forces austro-
hongroises étaient encore sur la frontière
de l'Est, il est véritablement incroyable
que TEmpereur Charles se soit imaginé
amorcer un rapprochement, en offrant sim-
plement à l'Angleterre la libération de la
Belgique, à la France la restitution de l'Al-
sace-Lorraine, concessions illusoires, puis-
que l'Autriche n'occupait ni l'une ni l'autre,
sans dire un mot des Italiens, des Serbes,
ces Roumains et des Slaves. Quand on dé-
sire ia paix, il faut la payer son prix. On
Qwn déplorer que le jeune souverain n'ait
Pas osé admettre les -justes revendications

DIMANCHE 2Î AVRIL Wii
A LA COMMISSION |
DES AFFAÎHHS EXTtiMEURCS
Paris. Si avril.
Là sous-commission des affaires extérieu-
res a rédigé la première par.Ue du CfuaSttoii-
naire. en vue de l'audition des présidents du
conseil (pii ont connu les affaires autrichien-
nes soumises '. son examen.
La sous-commission se réuni»» à nouveau
«u début de la semaine prochaine.
UNE INITIATIVE DE M. FORCEOT
Paris, ÏO avrii.
M. Forgeot, député de la Marne, vient de
prendre une initiative curieuse et qui peut
avoir des conséquences an i»int de vue du
rôle de la sus-coinmis*ion Chargée de l'exa-
men du dossier autrichien
S'appuyant sur im article du règlement de
la Chambre, qui dit que tout député pourra
avoir connaissance de tous projets et de tous
«i-osslers remis Pfw te gouvernement à une
commission. M. For^eot, par une ldtrc adres-
sée hier soir à M. FranMIn-Bouillon, prési-
dent de la commission, demande communica-
tion des documents transmis par M. Clemen-
ceau.
Nous croyons que M. Forgent, s'il ne reçoit
pas satisfaction, a Wnlentlon de porter* la
question à la tribune.
EN ALLEMAGNE
LE RETOUR A BERLIN
DE VON KUHLMANN
Zurich, 30 avril.
Von Kuhlinann, rentré hier à Berlin venant
du grand quartier général, a immédiatement
convoqué les chefs de parti, auxquels il a
lait part des décisions capitales qui ont été
iprises au cours du Conseil de la Couronne
réuni au grand quartier. Ces délibérations
continueront auj ourd'hui.
On mande de Berlin
Bàle, 20 avril.
M. de Kiihlmann, secrétaire d'Etat aux
affairée étrangères, en rentrant du grand
ouartier général, a gagné une inflammation
de la jïorge qui l'oblige à remettre à plus
tard son entretien avec les chefs des partis,
fixe précédemment à samedi.
Sur les conseils des médecins M. de Kuhl-
mann devra garder la chambre pendant
quelques jours.
Coni)n)Uï)Squé Italiei)
Rome, 20 avril.
(Communiqué du commandement suprême):
Sur le front montagneux, des patrouilles
italiennes et alliées ont exécuté «le vives ag-
itions et infligé des pertes à l'adversaire.
Notre artillerie a battu avec une efficacité
visible les positions ennemies du plateau
d'Asiago, et' elle a maintenu longuement
sous ses tirs de nombreux groupes ennemis
qui, pour se soustraire à la crue de la Piave,
tentaient d'évacuer le grave de PapadopoM.
A
MISSIONS DIPLOMATIQUES A MOSCOU
Baie, 20 avril.
M. von dem Bussche, sous-secrétaire
d'Etat, à l'Office allemand des affaires étran-
gères, a envoyé hier au gouvernement' bol-
cheviste de Moscou la note suivante :
« Le comte Mirbach, accompagné de trente 1
fonctionnaires, officiers et autres membres
dp la mission, ou faisant partie de la com-
mission allemande, ainsi que trente membres
du personnel subalterne et serviteurs, arri-
veront probablement le 21 avril, a Orcha.
« Veuillez faire le nécessaire pour leur
faire bientôt continuer leur voyage jusqu'à
Moscou.
a Dans le même train spécial, arriveront
également à Orcha, à destination de Moscou,
sous la conduite de l'ambassadeur Ghaïir
Kemali bey, neuf membres d'une commis-
sion turque, avec un domestique ainsi que
le conseiller d'ambassade Contreras chargé
d'affaires espagnol ; vous être prié d'assurer
également la continuation de leur voyage. »
£rç G?è£3 alliée
Î-CKSTANTIN ET SES AMiS
FONT PARLER D'EUX
Aliènes, 20 avril.
Hier a pris fin le procès des décembristee
q»i, tesroriflèrl&s..-_ , *..
Nous aurons à revenir là-dessus, car j'ai
beaueoup de renseignements à donner à mes
lecteurs ; et la dispersion dans tonte la
France, y compris la. Normandie, demande
une classification de plus de cent numéros.
L. do MAI «FOSSE.
(Libora).
votre chef de corps pourrait être util». Re .
mis un franc à la Maison du soldat TU-mer-
ekaments.
Ronflansè ! V. P. 18, Toui«u*e. — Les ins-
tructions en vigueur vous autorisent > pré-
senter une demande de passage dans la gen-
darmerie au titre auxiliaire. Adressér-là
oar la voie hiérarchique au commandant du
•-renne d'artiîlMie dont vous dépendez. Le
suoeès est incertain Remis un franc à l'ceu-
va* des prisonniers de »ucrr>.\ Remercie-
ments.
R. F. 23-316. — 1° La perte de quatre or-
tfils est compatible avec le service auxi-
liaire. Seule, la perte de cinq orteils, impu-
table à un fait dé service, ouvre des droit à
la pension. {Article 218 de l'instruction d»
20 décembre 1916 et loi de 1831.) 3° La per-
mission de i nnvaifs-oenoe peut êttfe annulée
avec la permission de détente de la période
courante. H est même recommandé de join-
dre l'une à. l'autre. 3° Vous ne serez pas ré-
formé, vous sorPz classé dans le service
auxiliaire, sans droit à pension. Remis un
franc pour crise du pmnrjer. Remerciements.
A. L. ©I. 1898, — Os dernier classement, est
définitif et ne comporte pas d'autre visite
médicaie. . - .
J. T. 3732. — 1° Les réservistes pères de
onatre enfants passent de droit dans l'armée
territoriale. Ils c.hanaent définitivement de
classe de mobilisation et sont immatriculés
dans la plus jeune classe de l'armée territo-
riale dont ils suivent le sort. 3" Si fy>us avez
été placé dans la classe 1889, c*sl que celle-
ci. lors de votre classement, était la plus
ieune de l'armée territoriale. 3° Vous conti-
nue* à appartenir à cette cîasse : la loi de
recrutement le veut ainsi. Remis deux francs
à bi Maison du soldat. Remerciements.
J. M. 58, Saint-Gaudeng. — En vertu des
dispositions de la' circulaire du 31 octobre
1917, les sous-offtviers à solde mensuelle,
attachés à. la surveillance de la main-d'eeu-
vFe agriooJe, doiv-ent percevoir la soki" et
l'indemnité journalière de dé>>!ac>:ment dans
les conditions réglementaire*. Cette indem-
nité varie selon que l'intéressé est logé, ou
non lo2é. qu'il est, m n'est pas chef de fa-
mille. Ignorant de la situation personnelle,
ie ne puis préciser. Le taux 'te cette indem-
n*té est déterminé par le décrr* du 11 fé-
vrier 19T8 : Voyez Rulistin officiel du mlnis
tare, tarif, -page 509.-
A. G. Maza*«et. — 1° A la condition de pos-
séder au moins deux inscriptions d'études en
médecine en plus du P. G. N. 8° Oui. dans la
mesure où le permettront leurs obligations
militaires et selon la classe à laquelle ils ap-
partiennent. Je ne nuis préciser davantage
parce que la classe de candlidature n'est nS?
indiquée. Pour toutes informations militaires
il est indispensable de désigner la classe à
laquelle aunartiem l'intéressé. Renouvelez
cette demande en la complétant, si vous le
crovez utile. — Remis un franc à la Maison
du Soldat ; remerciements.
Commandant 3. SOUVILLE.
[A suivre)
Adresser toutes les demandes à M. !e cem«
mandant directeur des Renseignements mil),
taires de l'SXPRESS, 25, nse Rocsuelaine,
Toulouse.
^©©e€i©€'^€cc??€-ss-©s®s©e€«frse&
*tata»t f^iu^-'lf'i* 1 !^..^ Poètes teSS,^
t ï é( ton
C'est
'I" eboix. tUM &sS, 'tù ÏTav ; , . tes ^ ,rEn«»
I-M loûtes

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bïMANCHE SI AVRIL 1013
Aujourd'hui DIMANCHE 21 Avril, ÉTALAGES de
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UueiJ le 20 notamment, dans les
^'esis de Dixmude et de Nieuport.
ARMÉE D'ORIENT
ft,lifc l . Salonique, 19 avril.
Oaii. >' te ^-rtiHei-ia à l'ouest du las Doirnn
«e 'fglen de Dobropoîje, et à l'ouest
tachi2îLi a . »"cle de la Cf;rna, plusieurs dé-
8a«3 Th" e "" 8R ' îi 3 ont attaaué dans les IL
Se 'en'fj û:,!,es > a « s"d de Vlaklar et ont dû
"am ,'i
8 un viî comisat, en abandon-
Une t» n * a * èri *l-
nos nr,-Û7fî iVe ^a coup de main ennemi sur
Paris, 21 avril.
La lutte s'est apaisée depuis quarante-huit
heures sur le front britannique, ainsi que
Sur le, front français. Cette stagnation, les
bulletins allemands la traduisent dans cette
formule singulièrement modSstë : « Sur les
fronts de bataille, r«ctivîté de l'infanterie
s'est bornée à des reconnaissances. »
Selon toute vraisemblance, d'ailleurs, cette
^-accalmie marque un temps d'arrêt dans la
bataille de la Lys plutôt que sa fin même.
Les Allemands, fortement éprouvés par l'é-
chec sanglant que leur ont infligé" nos alliés
devant le mont Kemmel • et sur le front de
Saint-Venant-Givenchy, doivent s'arrêter dans
leur elîort pour recon3titrt*er leurs- divisions-
entamées : mais ils se sont engagés trop à
fond dans le saillant au nord du canal de
La Passée pour ne pas persévérer dans leur
tentative.
Déjà entraînés par le succès inattendu de
cette opération dans les Flandres, montée à
l'origine comme une simple diversion, l'état-
maior allemand a été contraint d'engager
des effectifs considérables sur ce champ de
bataille sans en obtenir aucune décision : le
front britannique n'a pas été rompu et l'en-
nemi est toujours très loin de la mer.
Cependant, les pertes adverses subies au
cours de cette bataille d'usure qui dure de-
uis un mois sont très lourdes, surtout de-
uis que les troupes allemandes, une fois le
premier effet de surprise passé, piétinent de-
vant les troupes britanniques renforcées et
consolidées..
Et comme l'offensive est toujours plus coû-
teuse pour l'assaillant que pour le défenseur,
si. comme il v a tout Heu de le croire les
nouveaux combats très rades qiu'il faut en-
visager n'amènent pas encore la décision né
cossaire aux Allemands, alors leur puissance
offensive ira fatalement décroissant
Aussi l'opinion française attend-elle avec
sang-froid et en toute confiance la suite des
véneme-nts sur notre front. -
L'avenir se présente pour les Alliés dans
des conditions pKi.g favorables crac la pre-
mière phase de la grande offensive ennemie,
ao-uelle aboutit pourtant à l'insuccès du plan
allemand.
On a tenu hier, donc on tiendra demain
ir. entre temps, l'unité de commandement
a été réalisée et les forces françaises, britan-
ntonics. .américaines et italiennes ont été réu-
nies dans un sursaut de solidarité héroïque.
C'est pourquoi chefs et soldats attendent la
pi'ocJiame bataille d'un même cœur.
.Le
Sll!f >ns entre les lacs a été re30ussée.
'Offensive allemande
MORAL BAISSE
Londres, 21 avril,
uerre Percival Phil-
..gaines
^«voir'pj^^divisions ennemies semblent
To" Le BkM»rT" e « ILÏl e «e s
rwaines (1 ''>' des troupes d'assaut dans les
ï„ 0l !P«s aaJ *, hM. est fortemei
aiw;Une envie de se battre
'assaut d
ent déprimé. Les
T
av^y«m^iarwï s
?iîeinanrî(fs
éîï^^f}} , d ? munitions et de
aie "t fiî u - d * de Merville et
Se, 1 ? B;isS R !o mp ? partie du front de
LA CARTE D'ALIMENTATION. — La pré-
fecture n engagement de trois mois,
et une prime de SO francs leur sera veTSée à l'expi-
ration du troisième mois.
Les travaux à exécuter se trouvent dans les
villes de Dijon et Langres. Le voyage est entière-
ment gratuit.
Il conviendra de se présenter à l'Office régional,
aux jours indiqués, à partir de 9 heures du ma-
tin. On est prié de se munir de pièces d'identité.
MUSIQUE DE CHAMBRE. — Aujourd'hui,
Salle du Jardin-Royal, à -4 heures et .demie, séance
de Musique de chamibre par le Quatuor Le leuve
et M. Canteloube.
Location de dix heures à midi, Salle du Jardin-
Royal.
LE MAUVAIS TEMPS. — Nous voici depuis
un mois au printemps et cependant nous subis-
sons une température de plein hiver. La neige est
tombée hier dans l'après-midi, par intermittence,
sur Toulouse et la région. D'ailleurs, des chutes de
neige sont signalées dans le Centre, ainsi qu'à
Paris.
Décidément, lo temps ne veut pas se dépouiller
de son manteau de p'oidure et de pluye.
LA BOXE AUX ARÈNES. — Enfin, le grand
jour tant attendu est arrivé ! C'est, en effet, au-
jourd'hui, â 3 heures de l'après-midi, que vont
se retrouver aux prises les deux excellents com-
battants Crlqui et Grassi. Ce match sensationnel,
en 12 rounds de 3 minutes chacun, sera encadré
de T>liUiSieurs inatches intéressants. Un supenho or-
TJTÈATHR DES VAJR1ÉT8S. — En matinée, à
2 heures, La Petite Mariée. En soirée à S h. 30,
Giroflé-Girofla.
THÉÂTRE DES NOUVEAUTÉS. — A 2. h. et
8 h., La Revue de Printemps.
CORMOGRrAPH. — A 2 h. 30, « h. 30 et à 8 h. 45,
séance cinéimatograipliique.
SAIN-T-CYPRIEN-CINEMA. — De 2 h. a 6 h. et a
8 h. 45 i Monte-Cristo.
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6 °[0, annoncée dans le « Bulletin Officiel des
Annonces Légales Obligatoires » du 25 mars
1918, est clôturée, tous les titres ayant été
souscrits.
L'Emission ayant été ouverte le 15 Avril
1918, les demandes ont été servies dans
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LaBataille des Flandres
UN SUCCES BELGE
Le Havre. 21 avril.
Les Belges ont remporté vendredi un nou-
veau succès dans la région de Nieuport.
Anrès un violent bombardement, un fort
détachement de strosstruppen et de fusiliers
marins s'élança, à 6 h. 30 du matin, à l'atta-
que des avaiït postes belges, au sud et au
nord du canal de Passchendaele et du Groot
BeéerdflK.
Vno contre-attaque des carabiniers a com-
olélément rétabli la situation avant 9 heures.
L'ennemi abandonna de nombreux cada-
vres sur le terrain et nous laissa quinze pri-
sonniers, dont un aspirant et deux sous-offi-
ciers.
chestre de vingt musiciens, sous la direction du
maestro Rivière, fera entendre, entre les combats,
les meilleurs morceaux de son répertoire.
Les Arènes des Amldonniers seront trop petites
ce soir !
FOOTBALL-RUGBY. — Aujourd'hui, aux
Ponts-Jumeaux, Stade Toulousain Universitaire ;i)
contre Commercial S. C. — En lever de rideau :
Ronhouro contre S. T. U. (2).
SYNDICAT DES PHARMACIENS. — Les
pharmaciens ci-après seront de service pondant la
semaine du 21 au dimanche 28 Inclus :
Canton Nord. — MM. Savignol, Mazelié, Caus-
sou.
Canton Centre. — MM. Couderc, Gâche. Fontan,
Bougues.
Canton Sud. — MM. Astre, Guiraud, Jollivet
Canton Ouest. — MM. Bourdes, Montégut.
VELODROME DU BAZACLE. — Le clou d©
la réunion a'anîturd'teii, qui réunira en un mateh
à trois manches Fournous. Garalp, Jol, fait l'ob-
iet de toutes les conversations. Que fera l'outsider
Jol contre les deux concurrents déjà cotés ? Jol
cragnorait une manche que nous n'en serions pas
du tout surpris et qui sait t? La rivalité qui par
«ilIeuTs. sépare Fournous et Caralp est plus vive
que jamais et vraiment bien malin serait celui
Qui pourrait donner lo vainqueur du match
La réunion commencera à 2 h. 30. Le prix dos
places est tout-à-fait réduit.
L'ENSEIGNEMENT
DE L'ÉCONOMIE POLITIQUE
La guerre a ouvert bien des yeux ; elle a
montre les dangers d'une natalité trop fai-
ble, d'une éducation trop administrative de
l'enfance et de la jeunesse, d'une épargne
plus soucieuse des gros dividendes — sou-
vent aléatoires — crue, de la solidarité natio-
nale.
Combien de Français, partis tenter fortu-
ne en terre inconnue, auraient mieux fait
de mettre en valeur notre domaine colonial !
Combien d'autres, au lieu de se lancer
dans le commerce d'importation — qui con-
siste à prendre l'or dans notre poche pour le
mettre dans celles de nos concurrents — au-
raient dû, au contraire, drainer vers nous
la richesse des autres en organisant métho-
diquement ûotre exportation...
Combien enfin auraient pu aidar à notre
développement industriel et agricole, en x
consacrant leurs capitaux au lieu de lés
mettre au service d'entreprises étrangères,
dont ban nombre travaillent aujourd'hui
contre nous î
C'est dans ces directions nouvelles que
devront s'engager les jeunes générations
auxquelles reviendra la lourde tâche d'or-
ganiser l'expansion de la .France de demain.
Pour cela, la totalité des capitaux fran-
çais disponibles ne sera pas de trop.
Comme placement d'attente, ces capitaux
ont les Bons et les Obligations de la Défen-
se Nationale, dont une expérience déjà lon-
que a montré les multiples avantages.
A l'heure grave où toutes les énergies fran-
çaises doivent concourir à la bataille, pour-
rait-il être question d'un autre placement ?
»" — * °*»
ÊTÂT CIVIL JE TOULOUSE
NAISSANCES BU 19 AVIUI.. — Marcel Clanet, chemin
ou Busca, 21, — Hermence Mestr.es, rue Lignières,
n" 7. — Léa Bez, rue Atexandre-l'ouTtanier, 5. —
Georges Vigneaux, rue des Moulins. 21.
DÉCÈS DU t9 AVRIL. — Guillaume Beillan, 05 ans.
à Montaudran. — Georges Delpou^et, 18 ans. à Gi-
nestouâ. — Maurice Michel, ei ans. rue des Blan-
ehers, il. — Marie Durrieu, 69 ans, rue Saint-
Josepll, 9. —- Marie Bopé, veuve Jam-bert, 77 ans,
rue Clémence. — Antoinette Hâbrard, veuve Terra-
ctou, 86 ans. aux 3-Oocus. — Thérèse Rossignol.
72 ans. rue des Gtiàlets, 50. — Marie Gharabon,
2 ans, rue Pargaminières, 11. — Elisabeth Rufflé-
Regounet. place de la Daurade, 62 ans. — Guil-
laume Fabre, C8 ans, chemin du Préfet, 21. — Hos-
pices civils : 5.
AVIS D'ANNIVER!
Monsieur et Madame Jean-Marie DUPL'Y ;
Mademoiselle Antmnette 1 DTJPUY ; lies familles
CAPMAR'l'lN, FERRAjXHI. SOULS et I1É-
BRARD prient leurs amis et connaissances de
bien vouloir assister à la messe d'anniver-
saire qui sera célébrée le mardi 23 avril, à
h. 30, en la basilique Saint-Sernin pour le
repos de l'âme de
Mademoiselle Angèle DUPUY
On se réunira à l'église.
Il ne sera pas fait d'autre invitation,
sent avis en tenant lieu.
[>re-
REMERCIEMENTS
Le Capitaine Louis MÉRAT, chevalier de
la Légion d'honneur, décoré de la Croix de
guerre, aux armées ; Mademoiselle Gabrieile
VANNIER ; Monsieur René TOURRATtiN I
Monsieur F. MÉRAT (de Saint-Henri), che-
valier de la Légion d'honneur • ' Madame
F. - MERAT, et leur famille, remercient sin-
cèrement les personnes qui leur ont
gné des marques de sympathie à l'dt
du décès de
té
Madame Lauis
Née Magcleleine
Un avis ultérieur fixera
de neuvaine.
Pompes Funèbres Générales,
M* RAT
VANNIER
la date du s ex
01-
on
7, r. Lafayctte.T.lD 36
Nouvelle Méthode de Ch. COURTOIS
spécialiste nerniaire
§0, S'a.utosr M:oritïïi a-2.tr©, Paris
I.c Prftfessenr COUUTOJS
î'cnEiîtesst spéeiaïisio «T«MI seul
garantit LA GUÉÏIISOX par
éei'it, recevra dans les villes suivantes :
Auch dimanche SI avril, hôtel de France.
Mirande, lundi 22, hôtel de France.
Fieurance, mardi 23, hôtel du Commerce.
viiieieiive-sur-Lot. more. 24, hôtel Cache.
Marmande, j'eudi 25, hôtel des Messageries.
amSm vendredi 26, hôtel du Lion d'Or.
Nérae* samedi 27, hôtel de France,
a^en dimanche 28. hôtel Jasmin Termmus.
Moissac, lundi 29, hôtel du Luxembourg.
Fuml?, niar.ii 30. hôtel de la Poste
Cast°!=arrasin, mercr. 1" mai, hôtel Moderne.
Montauban, jeudi 2 hôtel du **
Crauliiet, vendredi 3. hôtel du Nord.
Allai samedi 4, hôtel de la poste.
Carmaux, dimanche 5, hôtel Mader, de 8 a.
à 2 heures.
Lavaur, lundi 6, Grand-Hotel.
Mazamet, mardi 7, Grand Hôtel Lamothe.
Revel, mercredi 8, Modem Hôtel.
TOULOUSE, jeudi 9 et mardi 14 mai, hôtel
de Paris.
Caiilao, vendredi 10, hôtel du Commerce.
Gasîres, samedi 11, Grand-Hôtel
Pamiers, dimanche 12, hôtel Terminus.
Saint-Girons, lundi 13, hôtel du Commerce.
TOULOUSE, mardi 14, hôtel de Paris.
Montrâîeau, mercredi 15, hôtel du Parc.
Saint-Caudens, jeudi 16, hôtel Perrière.
Foix, vendredi 17, hôtel Benoît.
Isîc-en-Dodon, samedi 18, hôtel de France.
CEINTURES VENTRIERES AMTOi^gUES
«. POUR REIN MOBILE
DESCENTE do MATRICE. EVENTHAfi^*!
Remerciements et Avis-de Neuvaine
Madame Rémy FORESTIER, née LAFONT ;
Monsieur Remy FORESTIER, mobilisé ; Ma-
demoiselle Marie-Reine FORESTIER ; les
familles SARATIER, BERTRAND, VIADIEU
et FORESTIER, remercient sincèrement les
personnes qui leur ont témoigné des marques
de sympathie à l'occasitm du décès de
Madame veuve LAFONT
Née Marie PUJOS
et les prient d'assister au service de neuva.ms
qui sera célébré, pour le repos de son âme,
le lundi 22 courant, à 8 H. 30 du matin, sur
la paroisse Saimt-Sernin.
On se réunira à l'église.
U ne sera pas fait d'autre invitation.
Pompes Funèbres Générales. 7, r. Lafayette.T.10-3»
L'Effort des Armateurs britanniques
LA LUTTE JUSQU'AU BOUT
Londres 21 avril.
Au banquet offert hier par la Chambre de
navigation britannique au Comité du com-
merce anglo-belge, lord Inchape, le grand
armateur britannique, qui présidait, a dé-
claré :
a Les armateurs et les commerçants belges
et britanniques travailleront, j'en ai la con-
viction absolue, d'un commun accord, pour
leur mutuel avantage. Ensemble, ils ont ver-
sé leur sang pour la cause commune pendant
orès de quatre ans. iîs ont combattu côte à
côte et. si c'est nécessaire, ils continueront la
lutte pendant quatorze ou même quarante
années (Vifs applaudissements) .
« La paix allemande est inadmissible
« 11 ite serait pas possible de vivre dans
ce monde sous la domination allemande.
« Si c. est nécessaire, nous continuerons la
lutte aussi longtemps qu'il nous restera SUIT
mer un seul navire et, mêm e si nous devions
être refoules hors de France, ce qui n'arrive-
ra pas. les flottes alliées continueraient ii
marteler 1 Allemagne jusqu'à ce mi'il lui soit
impossible de soutenir ce traitement plus
longtemps. »
Aistour de la Guerre
LE HUITIÈME EMPRUNT ALLEMAND
On mande do B«U», à la date du W^m?
de S ?/° vltio ! r6

ire Service les ReeUerc
_ DES SOLDATS DISPARUS
comp.. disparu le U août 1914. an combat
de la Garde.
TEYCHENE (Jean-François-Marcel). 13a* lnf..
V comp.. disparu le 23 mars 1918.
NOS PRISONNIERS
Liste de grands blessés français
rapatriés Allemagne
^«ïïl?^t(Loulsh lieutenant au 133° d'raf.
AJGNQT (Georges), lieutenant au 6" génie.
ivrîy^.v01^ i^uatave), capitaine au 37" dinf.
ir^M^.s C3 1*). du 16" d'infanterie.
£,^TJ 3 ^ € ' rre) > dn 200 chasseurs.
^»Ï- N X11'enry)' sergent au 22" dragons.
niiïïiivJ^, 1' ses-g.-major au 2" (fini.
PV'^U,yN IClaudJus), du 30° d'infanterie.
LACROIX (Joseph), du 99» d'infanterie.
i£¥,r.rrRlE (Femand), cap. au 328" d'inf.
MOREAU (André), du 73" chasseurs alpins.
POILL (Henry), du 163° d''infanterie.
FOM AINE (Gaston), du 4" territ d'infanterie.
GAYriER (Eugène), du 7° chasseurs alpins.
RAZE (Emile), du 158" d'irofanterie.
TpSPElRE (Pierre), du 296° d'infanterie.
PLOMiET (Alfred), du 18° territ. d'infanterie
MALE (Marc), du 162" d'Infanterie.
PIGNON {Marins), du 34° co-bomal
GRAGLIA (Louis . du 163° d'infanterie.
SENNEZ {Pierre).
MANON (René), du 131« d'infanterie.
BOUSQUET (Denis), du 139° d'infanterie.
FARAUD (Charles), du 111° d'infanterie.
AVENAS (Jules), du 61° d'infanterie.
PERDU (Auguste), serg. au 8° d'infanterie.
MARIAOE (Paul), du 306" d'infanterie
RRICOTTE (Louis), caporal au 16° territorial
SIREIîR (Marc), du 120° d'infanterie
GU1LPIN (Charles), du 160° d'infanterie
I.AI'RENT (Arthur), du 6° d'infanterie. '
MARTORA (Jean), du 3° zouaves.
RF.CHET (André), du 26° d'infanterie.
SIGOT (Gilbert), du 109° d'infanterie.
RORTIN (Ulysse), du 7° colonial
MARCHAND (Léopold), du 68° d'infanterie.
{A suivre).
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