SRA Basses altitudes - L'Observatoire de la Forêt Méditerranéenne

· accueillir le public et organiser la fréquentation.
Charte forestière Objectifs principaux
Massif de Concors et de Sainte Victoire Favoriser la mosaïque d'espace et de milieux
Massif des Maures Développer les activités économiques durables au sein du massif
Protéger durablement et valoriser le massif
PNR Camargue Protéger l'environnement
Intégrer les boisements dans le contexte économique
Améliorer le cadre de vie
PNR Luberon Entretenir la forêt en domaine privé comme public
Préserver les équilibres naturels et la diversité biologique
Accueillir le public : éduquer, sensibiliser et former les acteurs et les
usagers de la forêt
Uchaux et Monts du Vaucluse Mieux défendre la forêt contre l'incendie
Valoriser les territoires abandonnés
Répondre à la demande de loisirs nature et organiser la fréquentation
1.2.2 – La production de bois
Les données statistiques sont disponibles par département et ne peuvent être distinguées pour la
zone méditerranéenne de basse altitude. On considérera ici les productions de pins blancs (pin d’Alep
et pignon) et de taillis, qui proviennent principalement de cette zone géographique.
1.2.2.1 - Volumes moyens annuels récoltés
Le suivi des ventes de bois issus des forêts "publiques" donne, sur la période 2002-2005, les chiffres
moyens suivants (source ONF) :
· taillis de chênes vert et pubescent (chauffage) : 30 000 m 3 en PACA, exploités surtout dans le
Var, et provenant pour moitié des forêts domaniales et des autres forêts relevant du régime
forestier (pour mémoire, 25 500 m 3 exploités en Languedoc-Roussillon, surtout dans le Gard),
· pin d'Alep et pin pignon (majorité bois d’industrie) : 11 700 m 3 en PACA, récoltés surtout dans les
Bouches-du-Rhône, puis Var et Vaucluse et provenant essentiellement des forêts communales
(pour mémoire, moins de 100 m 3 exploités en Languedoc-Roussillon, dans le Gard).
D’autres essences sont récoltées mais représentent de faibles volumes annuels moyens : pins noirs,
pin sylvestre et pin maritime, chêne liège, châtaignier.
Le cèdre, utilisé surtout depuis une trentaine d’années, ainsi que d’autres essences méditerranéennes
(cyprès, sapins méditerranéens, divers feuillus – micocoulier) ne sont pas susceptibles de récolte à
moyen terme, sauf de manière anecdotique (massif du petit Luberon).
L’annexe 5 donne les volumes annuels mobilisés par département depuis 2002 pour les taillis et le pin
d'Alep (+ pin pignon).
1.2.2.2 – Débouchés et cours moyens constatés
Les produits issus de taillis sont surtout recherchés à proximité des agglomérations. Ils sont
cependant en concurrence directe avec les produits « bois de chauffage » - rondins provenant, via
l’axe rhodanien, de régions plus septentrionales telles que la Bourgogne et la Franche-Comté. Cette
situation s’est accentuée après la tempête de 1999, au cours de laquelle se sont développés ces flux.
Le maillage du territoire par des exploitants locaux donc est un élément déterminant pour la
commercialisation des taillis, surtout dans le département de Vaucluse (Luberon), où l’exploitation est
souvent moins rentable que dans les collines Varoises.
Les prix moyens observés lors des ventes publiques sont très variables d'un département à l'autre
(valeur sur pied) : 15 à 25 €/m 3 dans le Var (dominante chêne pubescent), mais des prix très faibles et
pratiquement aucune coupe dans le Vaucluse.
Bien que le pin d'Alep et le pin pignon puissent produire des sciages (pour l’emballage, la caisserie,
voire la menuiserie), le débouché principal actuel est la trituration à destination de la papeterie de
Tarascon (groupe canadien TEMBEC).
Les bois sur pied se négocient en 2005 entre 7 et 8 €/ m 3 pour des volumes unitaires de l’ordre de 0,6
à 0,8 m 3 et des lots de taille conséquente (c'est-à-dire plus de 500 m 3 et plus de 50 m 3 /ha),
mécanisables en grande partie et accessibles. Il s’agit d’un prix résiduel entre le prix d‘achat de la
matière par l’usine et les coûts de l’exploitation et du transport à Tarascon.
25