Laurentides - Flèche Mag

VirageVert
Le recyclage,
mythes et réalités
Aujourd’hui, le recyclage
fait partie intégrante de
notre vie. Chacun de nous
s’applique à accomplir
quotidiennement les
menus gestes qu’il réclame
et il est entré dans nos
conversations. À son
propos, quelques questions
continuent de nous
turlupiner et certains
mythes ont la vie dure.
Démêlons le vrai du faux.
PAR CHRISTINE OUIN
Première vérité: les citoyens recyclent
bien dans les Laurentides ! La réussite
est quasi totale, puisque 85 à
90 % des matières déposées sont recyclées.
Les consignes sommaires et claires
délivrées par les municipalités ont prouvé
leur efficacité. Cependant, nous éprouvons
encore parfois des doutes… Devrait-on
ôter les étiquettes des contenants en plastique?
Doit-on recycler cette boîte de sauce
tomate ? Ou ce cintre ?
Le code des plastiques
Sur chaque contenant récupérable est
inscrit un code, un numéro de 1 a 7. Seuls,
les numéros 3 et 6 ne se recyclent pas.
Ainsi, les articles en PVC, comme les
meubles de jardin, portent le code 3. Et le
polystyrène, le code 6. Par contre, les pots
de yoghourt, code 5, eux, peuvent partir
dans le bac. Attention, il arrive qu’une
bouteille de ketchup soit en 1, une autre
en 6! N’hésitez pas à chercher le code de
vos contenants, et à recycler seulement les
1, 2, 4, 7.
Les fausses idées
Il n’est pas nécessaire de retirer les agrafes
des journaux et des revues, elles seront
aspirées par des aimants. D’ailleurs, on
peut déposer du métal dans le bac de
recyclage et même les petits appareils
Petits gestes pour aider
■ Sortir les journaux
des publisacs.
■ Retirer les anses de métal des
bonbonnes en plastique.
■ Enlever la styromousse
des boîtes en carton.
■ Ôter les bouchons
des bouteilles.
■ Ne pas mettre ses matières de
recyclage dans un sac-vidange :
il sera automatiquement jeté
aux rebuts.
électroménagers, de la taille d’un grille-pain.
Les attaches métalliques se récupèrent
aussi.
Les erreurs qui perdurent
Parmi les articles systématiquement
déposés par erreur au recyclage, on trouve
sans conteste au premier rang les sacs
en plastique. Ce véritable fléau écologique
n’a pourtant qu’un seul destin, la poubelle,
on ne peut rien en faire, comme de toutes
les pellicules en plastique.
Ensuite, on trouve encore trop souvent
dans les bacs des produits potentiellement
dangereux : bonbonnes de gaz susceptibles
d’exploser, batteries contenant de
l’acide, peinture ou huiles usées, seringues
ou produits d’hospitalisation à domicile
risquant d’apporter des infections. Tous ces
objets devraient passer par la filière des
résidus domestiques dangereux pour s’en
débarrasser.
Incroyable mais vrai
Il arrive encore que soient
déposés dans le recyclage : des
animaux morts, des carcasses
de chevreuils, des voitures, des
souffleuses, de la dynamite, de la
drogue, des armes, des clés, et
même de l’argent liquide!
Dernière horreur : des couches
souillées… pas agréable pour
les humains du centre de tri !
Chaque jour, de
nombreuses
bonbonnes
aboutissent
inutilement au
centre de tri
Enfin, viennent toujours d’énormes quantités
de vêtements, linge de maison,
vaisselle, ustensiles de cuisine, jouets. Or,
tous ces articles ne sont pas retraités par
les centres de recyclage et finissent donc
dans les déchets. Pour que ce matériel soit
réutilisé, il faut le déposer dans les centres
communautaires qui l’acceptent.
Les questions récurrentes
Faut-il rincer les contenants? Oui! Non pas
pour les besoins du recyclage car toutes
les matières y sont lavées. On le recommande
simplement pour le confort de
l’utilisateur, car sinon, son bac dégagera
rapidement des mauvaises odeurs.
Faut-il défaire les cartons? Oui! Pour qu’ils
prennent moins de place…
Chaque jour, plus de 600 tonnes de matières recyclables
sont traitées au centre de tri Tricentris, à Lachute
30 septembre2010 - www.flechemag.com
L’artdevivre…