De quelques Idées Fausses des Ciii ie Fer - Mairie de Toulouse

Edition do Touïoasd
VENDREDI 10 DÉCEMBRE 1920 - 29° Année - N° 10.178
Tdrt.âjp.la.021.9 : a ia 15 e - Organe de Défense Sociale et Religieuse 15 e DIRECTION : 25, rue Roquelaine, TOULOUSE
Olièq-uo Postal : G. ÏST -4.S3©
CHOSES MILITAIRES
De quelques Idées
Fausses
C'est merveille comme certains esprits
arrangent toutes choses au gré de leur
commodité dialectique.
Interprétée par eux, la dernière guerre
prouve qu'on n'a pas besoin d'un© armée
active !...
Qu'est-ce qu'une armée active ? Au plU3,
quelques centaines de mille hommes : peu
de chose, presque rien... La guerre moderne
exige des millions d'hommes. Est-ce, en ef-
fet avee ces quelques centaines de mille
bommes que vous garnirez, par exemple,
un front allant de la mer du Nord à la
frontière suisse, autrement dit sur des cen
(Au £our k £our
LITTÉRATURE SPIR1TUAL1STQ
-V
Le Comité de Littérature spiritualiste, fon-
dé par Mme Claire Virenque a décerné les
huit prix dont il disposait poux 1320 à MM.
Jean Nosmy, Albert Bessières, Ducasse-Ha-
rispe, Mme Gouraud d'Ablancourt, pour la
prose; à MM. Edouard Beaufils, Ducasse-Ha-
tant, Emile ïurle, pour la poésie. Un prix a
été attribué à l'œuvre posthume du poète
Gauthier-Ferrières, tué aux Dardanelles.
L'ACHAT « D'ARNAGA >
LA GRÈCE VERSATILE
Voilà que des amis trop zélés de la famille
Rostand lancent l'idée de faire acheter Arnaga
par l'Etat. Il ne s'agit que de la coquette som-
me de trois millions. Et pour décider l'admi-
nistration, on évoque Ghambord, Azay-le.-
Rideau, etc. Elh bien ! non ! Ce n'est pas la
même chose. Quel que soit le mérite de l'au-
teur de Cyrano, rien ne justifie cet emploi des
deniers publics. Arnaga n'est plus qu'une
belle maison de campagne au pays basque, et
l'on sait que la plamart des objets d'art qui
,„ a^.... — Pouvaient lui donner quelque valeur ont été
taines de kilomètres ? La guerre moderne eni e vés.
exige toute la jeunesse de la nation *t Alors, payer très cher cette demeure, qui ne
romane vous ne sauriez mettre à la caserne, vaut que par le souvenu- du poète qui l'ha-
, A * „„ „ ,V,;IIÎ, An hita, nous semble un peu excessif. Cela nous
dans le même temps, ces milliers de jeunes mènerait à faire d'autres acquisitions du
gens, ce n'est pas votre petite armée active même ordre, pour ne pas créer de jaloux, et
oui défendra le pays et remportera la vie- l'on peut redouter les conséquences de toute
toire... La guerre moderne se fait au ^to qui résulteraient d'un pareil entraîne-
moyen des réserves... Et c'est l'échec de la ' «VINGT CINQ ANS APRÈS
caserne et la condamnation du service des —-—— 1—-
trois ans !» n y a exactement un quart die siècle, les
Voilà raisonner promptement. Combien troupes françaises s'emparaient de Tanana-
, . J • , • • ,„„^„„t nve • bientôt après, toute résistance allait
de fois, depuis la guerre, ce raisonnement Mre b-riSèe dans l'île et Madagascar devenait
a-t-il été tenu ? N'est-ce pas oublier qu'on \'Une de nos possessions.
« réserviste » est un ancien soldat de Plusieurs de ceux qui prirent part à cette
v „ CPHVP » ii;n « toTTitnrial » un ancien expédition, en qualité d'officiers subalternes,
1 « active », un « territorial » un ancien ^ devellué de brillants généraux et ont con-
réserviste et un ancien soldat de 1 active / qUiS un,e impérissable gloire au cours de la
Réserviste et territorial ont, l'un et l'autre, dernière guerre.
appris leur métier à la caserne. Quand ils «g*-" LJ* ^^^JS
y sont rappelés, il faut un peu de temps partie de i> eX pédition, donna sa démission,
pour les remettre au point de faire campa- partit en civil pour Madagascar, où, en civil
gne toujours, il se pré? nuta au général Duclhesne.
T 'ennemi ne ler Fallières. évêque de Sahut-Brîieuc, puis
vicaire général de Mgr Morelle. il fut nommé,
le 1" juta 1915, évêque d'Amiens, où il succéda
à Mjgir Dizlen, décédé.
Ile acclame les Alliés
mais désire Constantin
S 1
Lucerne', 9 décembre.
Le roi Constantin vient de recevoir un mies-
sage de M. Rhallys, lui déclarant :
« Le plébiscite est une preuve de l'attache-
ment du peuple hellénique à la personne de
Votre Majesté, vers laquelle chacun se tour-
ne comme vers l'emblème de l'unité natio-
nale. >
Ainsi, il n'est nullement question, à l'heure
actuelle, de l'abdication du roi.
Les exilés mettent la dernière main à leurs
préparatifs de départ. Sur toutes les caisses
neuves, on a maintenant peint une couron-
ne au-dessus de l'inscription : « Bagage de
Sa Majesté le roi des Hellènes. »
Sans doute, comme preuve de leurs senti-
ments amicaux vis-à-vis de la Grande-Breta-
gne, les membres de la famille royale affec-
tent de parler anglais en public. La princesse
Hélène, par exemple, après avoir embrassé le
prince héritier de Roumanie, son fiancé, lui
rappela à très haute voix, en anglais, de ne
pas oublier la promesse qu'il lui avait faite.
LES HÉSITATIONS DES MINISTRES
Athènes, 9 d'eembre.
Deux thèses se trouvaient en présence au
sujet du rappel éventuel de l'ex-roi Constan-
tin. Ha première, de M. Rhallys, tendit à en-
voyer simplement à Lucerne les résultats du
plébiscite : l'autre, de M. Gounaris, envisa-
geait l'envoi d'un, télégramme à l'ancien sou-
verain pour le prier de rentrer en Grèce.
Le conseil des ministres se serait rangé à
ce dernier avis.
Le gouvernement n'attendrait plus, pour en-
voyer le message, que de connaître les résul-
tats définitifs du voto de dimanche.
LE FOREIQN-OFFICE
EST PRÊT A PUBLIER DES DOCUMENTS
- Londres^ 9 décembre.
On s'attend, ici, à ce que le gouvernement
hellénique réponde à l'avertissement des Al-
liés en tentant- die justifier l'attitude de Cons-
tantin pendant la guerre.
Dans ce cas, le Foreign-Office se jugerait
délié de certains usages, et répliquerait par
la publication de documents des plus nets
qui se trouvent actuellement dans ses archi-
V6S
LES VUES
DU NOUVEAU MINISTRE DE GRÈCE
A LONDRES
Londres, 9 décembre.
A un collaborateur de la Morning POst, le
nouveau ministre de Grèce à Londres, M.
Rangabe, a exposé ses vues sur la note des
Alliés à la Grèce :
« Les démocrates de l'Ouest, a-t-il dit, ont
lutté dans la plus grande des guerres, dans
le but d'assurer à tous les peuples du mon-
de, petits et grands, le droit de déterminer
leurs propres destinées. Je suis absolument
convaincu que les puissances alliées ne peu-
vent avoir aucune intention de faire excep-
tion dans le cas du petit peuple qui a com-
battu à leurs côtés pour la cause commune.
« M. VenizelôS, a ajouté le ministre, n'a pas
compris cette vérité que la liberté ne peut
pas être obtenue par la dictature, et que
l'agrandissement de^l'Ëtat grec ne peut pas
pleinement compenser la suppression des li-
bertés populaires à l'intérieur des frontières
grecques. Aux élections, le peuple grec a so-
lennellement cond-arnné les méthodes de gou-
vernement de M. Venizelos. A l'avenir, com-
me viennent de le prouver les élections, ce
n'est pas sur les capacités d'un seul homme
que les puissances doivent compter, mais sur
la volonté d'un peuple uni et amical. »
LA DUPLICITÉ GRECQUE
Corfou, 9 décembre.
Le prince et la princesse Nicolas de Grèce,
qui ont été magnifiquement reçus, ici, sont
partis hier soir pour Athènes.
Des manifestations enthousiastes en faveur
des Alliés ont eu lieu, dimanche, devant les
légations britannique et française; mais les
gens qui composaient cette foule acclamant
les Alliés avaient tous voté pour Constantin,
dans le plébiscite.
POUR ÉVITER L'EMPRUNT
Athènes, 9 décembre.
On annonce que le .gouvernement s'effor-
cera d'éviter l'émission d'un emprunt en
équilibrant le budget par des mesures d'éco-
nomie et des combinaisons financières, sans
lever de nouveaux impôts.
Le ministre de la guerre, désirant la récon-
ciliation et la fraternisation dans l'armée, a
décidé qu'aucune démission ou mise à la
retraite ne serait acceptée à l'avenir.
NOS STOCKS DE SALONIQUE
Paris, 9 décembre.
Nous avons le droit d'être préoccupés du
sort du matériel que nous avons encore à Sa-
lonique. Ce matériel est considérable. Son
évaluation nous valait déjà des difficultés
avec l'ancien régime.
Par exemple, la Grèce n'admettait pas que
ses nationaux pris en flagrant délit de vol
dans nos dépôts fussent traduits devant la
justice militaire française. Que sera-ce avec
le nouveau régime ? Les Grecs espéraient
que nous ne pourrions pas évacuer ce maté-
riel, qui resterait ainsi en leur possession.
Or, ce matériel a été vendu à la Pologne,
à l'armée de Wrangel et une partie aussi à la
Roumanie.
Dès que cette vente a été annoncée le gou-
vernement grec a triplé les tarifs de trans-
port sur les réseaux que nous étions forcés
d'emprunter.
: :©•: .
La Conférence Interministérielle
des Ciii ie Fer
LA DISCUSSION CONTINUE
La Consécration le Kim ûe Monaco
Tours, 9 décembre.
Mgr Bruley des Varaones, officier de la
Légion d'honneur, Croix de guerre, protono
raire apostolique et vicaire .général de l'archi
diocèse de Tours, sera consacre évêque à la
fin' die janvier, en la basilique Saint-Martin
par Mgr Nègre, archevêque.
i_.. , giet dies Compagnies. Ce ne sont plus les Com-
pagnies qui couvriront le déficit : c'est l'usa-
gier ou c'est l'Etat. Les Compagnies n'ont plus
rien à perdre. Oe n'est pas une critique néga-
tive que nous apportons. Nous acceptons une
partie du projet, mais nous lui apportons des
amendements.
-Nous vouions que les prélèvements faite par
les Compagnies sur le fonds commun soient
règles par les vieilles foi-mules du compte de
garantie. (Applaudissemients)
Nous, voulons de la justice entre les Com-
pagnies et l'Etat et dè la justice entre les
Compagnies. (Applaudissements) .
Nous voulons des textes clairs, qu'on ne
puisse pas discuter. Ngus ne pouvons plus
voter des textes que l'on regrette après les
avoir votes. N'oublions pas q»e nous légifé-
rons pour quarante ans. (Mouvement • ap-
plaudissements).
AJrès une brève réplique de M Lorln rap-
porteur de la commission des travaux publics
la suite de la discussion est renvoyée a lundi
après-midi.
On tiendra une séance exceptionnelle mardi
matin._ Les interpellations qui devaient être
discutées demain matin seront discutées ieudi
matin.
J
Séance demain, à 15 heures
La séance est levée à 19 heures.
La JouméefarkMejitaire
AU LUXEMBOURG
Paris, 9 décembre.
L'AMNISTIE
Le rapport de M. Poulie sur l'amnistie
sera distribué demain au Sénat, et la discu*
sion commencera mardi.
AU CROUPE RADICAL
Le groupe du parti radical, réuni ce matin
a la Chambre, a décidé d'envoyer une délé-
gation auprès du président du conseil pour
lui demander la réintégration dws cheminots
révoqués. Le groupe a décidé, d'autre part,
d'appuyer les amendements du projet de lot
sur le régime des chemins de fer qui ont
pour objet d'établir la représentation ô(?al«
des Intérêts en cause au Conseil supérieur
des chemins de fer et de garantir aux délé-
gués du personnel leur élection par leutre
pairs.
L'Emprunt Français en Espagn?
Madrid. 9 décembre.
I.e gouvernement espagnol est décidé à ob-
tenir de la Franoe le paiement d'une partie
de l'emprunt frainoals en Espagne. L© cîiiffr»
dépwrçctoa des négociations en,taimée*s entre to
ministre des finances d'Espagine et l'envoy*
spécial du gouvernement trancais. qui arri»
vera bientôt à Madrid.
Au cours de la conférence, la réduction dûs
nouveaux tarifs espagnols sur l'importation
des objets de luxe sera également examinée.
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VENDREDI 10 DECEMBR 1920
Ecole Supérieure de la Marine
Paris, 9 décembre.
1*3 officiers de maaine dont les noms sul-
tan* sont admis à suivre les cou» de l'Ecole
supérieure de la marine :
Les capitaines de corvette Rrohan, Vallée,
Nove, Jossetrand, Marquis ; les lieutenants de
Uateseau Antoine, Diiroehe, Terrain, Thirry,
d'Argenlleu, Ghaumté, Leloup, de Oamnouirg,
tt» Védrlnes. Mairloy.
n— Q»«j ,
Un Glorieux Vaincu
W RANG EL VIENDRAIT A PARIS
Paris, 9 décembre.
Un radie-télégramme de Moscou annonce
oue le général Wrangel a demandé ou gou-
vernement français l'autorisation de se ren-
ore a Paris, afin de conférer sur le sort de
on armée.
^'Arménie et les Kémalistes
LA PAIX SIGNÉE
Constaniinople, 9 décembre.
D'après des uiiorarnatioins venues d'Angora,
le traité de paix entre l'Arménie et les kéma-
listes aurait été signé à Alexandropol, dans
la nuit du 2 au 3 décembre.
Tout l'armement sera livré aux Turcs, à
^exception de 1.500 fusils, 20 mitrailleuses et
8 canons, que conservera l'Arménie.
Le territoire arménien se réduit à la seule
région d'Erivan et du lac Gotchta, à l'exclu-
sion de Kars et Alexandropol.
D'après un radiotélégramme bolaheviste, le
régime soviétiste est installé à Eràvam et l'ac-
cord serait complet entre les républiques so-
viétistes de Russie, l'Aaerbeidjian, l'Arménie
et les kémalistes.
m».- a»
PETITES NOUVELLES
Du 9 décembre.
>— Hier soir, lord Curzon a offert, en son
ttomicile de Garlton-House- ferrasse, à Lon
dres. un diner d'adieu aux ambassadeurs
français et italien, qui 'sont sur le point de
quitter leur poste. A ce dîner assistaient le
prince de Galles, les ambassadeurs d'Espa-
le et des Etais-Unis, l'archevêque de Cantor-
MiM. Uoyid George, Bornai Law, Winston
îdrcbill.
— Prochainement doivent arriver à Bizerte
des navires du général Wrangcl. Le ministre
de la marine vient de décider de confier la
mission d'assurer leur protection au cuirassé
France, qui partira aujourd'hui pour Bizerte.
— Le secrétaire du Trésor, à Washington
annonce que la dernière guerre a coûté aux
Etats-Unis 24 milliards 10 millions de dollars
an chiffre net. Cette somme représente les
Sommes versées par le Trésor seulement, sans
taue Nantais Univeisité
Club et ceux au Sporting Club Uinver^itaiie
de France, il eut sa revanciie à Paris, dans
la même saison. Les ueux rencunu eio euient
le succès de eoidkulité que leui avaient piéuit
ceux qui les avaient voulus, ie b.ave et char-
mant Lapoite et G.-G. Diigny. le grand maî-
tre des tritons.
« Improvisés, les matclies opposèrent Ues
équipes dont quelques vétérans n'a. aient pas
dupasse... la trentaine. Comme le tamps fut
chaque fois affreux, il ne lut guère possible,
au bout de quelques minutes, de distinguer,
revêtus qu'ils étaient de boue, les jeunes
vieux, et les vieux encore jeunes Et tout lut
pour le mieux du monde.
« J'ai pris au pieiriier match joué à Nantes
— je n'ai pu participer au second, joué à Pa-
ris — un plaisir extrême, et j'ai des deux réu-
nions, car si j'ai footballé dans l'un, j'ai
banqueté aux deux, rapporté un bras luxié et
les plus précieux souvenirs nés À l'évocation
des souvenirs, des anecdotes rappelés par les
anciens au cbuis de conversations joyeuses,
confiantes, d'une oordialité infinie.
« L'initiative de Laparte fut des plus heureu-
ses, car elle a marqué de la façon la plus
heureuse que le sport avait en Fiance franchi
l'étape de la jeunesse et qu'il avait ses vété-
rans.
« Et voici qu'à l'occasion du match France-
Sélection Sud-Est. qui sera disputé le 9 jan-
vier à Toulouse, O. Léry, le président de la
Fédération Française de' Rugby, reprenant
l'initiative de Laporte, a lancé l'idée d'un
match Vétérans de Toulouse contre Vétérans
de Paris, âge minimum 35 ans.
« C'est au camarade Rolland qu'est confié
le soin de former l'équipe du Nord. Rolland
a déjà reçu des adhésions, mais Rolland qui
vient de franchir le cap des 35 ans, connaît
bien pas mal d'anciens, mais pour dresser la
liste en Vue dis la sélection, il a besoin qu'on
complète sa documentation". Aux ancêtres rte
le documenter et de lui envoyer nomte et
adresses, et de battre le rappel des Aïtoff,
Muntz, A. Roosevelt. Muret. Sagot, L. Dedet,
Gondouin, Binoobe et de tant d'autres !
« C'est Brennus qui arbitrera. Rutherfori
juaiera la touche ; on ne dit pas encore qui
sera l'autre Le bon et brave Conroux, not"e
glorieux invalide, le joueur A l'historiqu»
drop-goal, a été invité h donner le coup d'en-
voi. La rencontre se présente bien.
« L'équiir>e des Vétérans de Toulouse est
déjà constituée ou à peu près. Elle est solMe
et fameuse par tout un pa=!sé d'expluiîs. Voici
la première liste des inscrits parmi qui seront
choisis les élans :
« Avants • Ramondou, Tallavigne. Rous,
Bergeaud. Léry, Mlaille, Caors. Haon. Rou-
ziès.
« Derrvis : Audit, Mouniq, Palnnsa et un pro-
fesseur de la Faculté de Toulouse.
» Trois-qrarts : P ijol Falhregat. Sistac, Sé-
vérat, de Arié.
€ Arrière : D'irrès.
« Le match doit être ioné le samedi 8 jan-
vier sur le te^r-iin des Ponts-.Turni»aux. fit
suivi d'un "ha no "et T>ar>fewrnél-irfT'V>. Vétérans
de Paris, réserves!-'*o«s ! Et ent aînez-vous...
pour retrn,"ver un peu de vos laT^e» et de
vntne souffle d'antréf M'!... car les !P"Ti«i se-
ront sur la touche d'où Ils contpmn'eroTit,
pput-être Troni-rn-eia — la ieunepse est sans pi-
t\fi — vos t5. 90. 05 pt. ?n ans dp nÉontatton »
Nous tommes oe''taîns que cette intéres-
sante partie obtiendra, dans tons les milieux
sportifs, le plus légittctae succès.
H travers les Jourrjaux
UHIHHMI
LE RUBAN ROUGE MAL PLACÉ
De M. Emde Buré. dans l'Eclair :
ffmt L ?fai lstes A de la L^on d'honneur s'allon-
fiWh
dJ 8mesiir ément. Nous y avons rencontré
m^ e ? UqLUis deraitistes, même des com-
merçants équivoques; mais ceux qui ont com-
nf^»,^ y éta >. eiU inscrits qu'avec d'infinies
Pii^S a ' ullous - Combien de jeunes chels mili-'
wires palmés et repalmés ? Combien d'hom^
mes admirables, dans tous les domaines, at-
lenaent le ruban rouge, distribué avec une
parraite insensibilité morale au hasard heu-
ff^n °» aLhenreux des relations ministé-
nelles ? C est le châtiment des gouverne-
ments sceptiques d'en arriver au mépris
deux-mêmes et de corrompre tout autour. »
M. MILLERAND A LA TRANCHÉE
DES BAÏONNETTES
,-J? e „ M. Latapie, dans la République trart
Hol H\ haut de la colline sacrée où dorment!
aes frères américains à côté de nus flls. M,
Miiierand a dit de fortes paroles qui doivent
retentir au-delà de la démocratie américaine,
otH» l '^ avons " nous besoin de justifier notre
duitune présente en lace de l'ennemi qui ne
utsarme m ne paie ? Nos alliés peuvent-il se
aesinteresser des suites de la victoire ? Au
lendemain de la bataille, il reste a en conso-
lider et développer les résultats. La France
r>Q„, e „ toute son aint attachée à la paix,
parier de son impérialisme, c'est spéculer sur
1 ignorance et la mauvaise loi des autres,
saignée a blanc par une guerre dont elle sup-
porte le plus lourd fardeaux .elle n'en récla-
me que les justes réparations que l'ennemi
In ^Sf ? s lul ont Promis. Nous voudrions
ro£. " * e que les journaux américains ont
ces lignes en gros caractères dans
t0^L? a ichettes ' comme ils font lorsqu'ils
N?»if^ fair . e entrer une idée dans la tête de
t^ftt po^toyens. Il y a toute i'explication,
ïwL la .l ustlf lcation de notre politique exté-
iieure, ae notre attitude dans les conférences
diplomatiques et à la Société des Nations. • ,
ET NOS ENFANTS ?
M. Léon Bailiby écrit dans l'Intransigeant :
« Précisément, à l'heure où l'Allemagne es-
saie cl apitoyer l'opinion du monde entier sur
lêtat de ses femmes et de ses enfants qui,
dit-elle manquent d'aliments et de lait les
Croix-Rouges françaises, les associations fé-
minines, ta ligne française d'a/choteuses Pa-
tna, se réunissent pour réclamer, à leur 'tour
les vaches laitières que l'Alemagne doit à là
trance, non comme une amende, mais com-
rn,e une restitution.
» A Paris, déclare le manifeste des Fran-
çaises, en 1919, sur cinquante mille enfant-,
nouveau-nés, vingt-cinq mille sont morts rt
la part du mauvais lait ou du manque de 'lui,
est giande dans celle statistique et traçante »
« Vingt-cinq mille. On croyait en avoir fini,
depuis la guerre, avec ces monstrueux ali-
gnements de chiffres funèbres. Si le docu-
ment n'émanait d'une source sérieuse on hé-
siterait à le croire exact. Il l'est, -hélas ! Ima-
ginez, maintenant, que l'Allemagne victorieu-
se serait dans une situation analogue et au-
rait, par nos retards à lui payer notre défail-
te, perdu la moitié de sa population infan-
tile. Avec quel art de picpagandô elle ameu-
terait l'univers contre nous 1
« Nous nous contentons, nous, de plaider
notre cause sans élever la voix, avec t ne
résignation désolante. Il faut bien pourtant
qu'en Allemagne et même ailleurs, chez les
amis anglais de M. Keynes par exemple on
se rende compte que le scandale ne peui
dur«r : nous avons besoin de vaches laitières
an ;
Jaffard. 124 ex-aaquo, Rodez ; Delhont, 128,
Toulouse ; Louche. 140, Montpellier ; Ponta-
liar, 143, Bordeaux ; Laussel, 150, Montpel-
lier ; 1&4 ex-aequo, Benguee et Ducourneau,
Bordeaux ; Dours, 173, Tarbes ; Clamens, 179,
Montpellier : 186 ex-aequo. Bergoust, Tarbes.
et RoiKlière, Bordeaux : Tesse, 1)93, Montpel-
lier ; 104 ex-aaquo, Geoffré, Bordeaux, St Tor-
rès Montahban , Delsus, 198, tarbes ; Roger,
204* Bordea/ux ; Jalbaud, 205, Carcassonne
Gaujoux, 208, Montpellier ; Aumoot, 213, Car-
oassonne ; Bastardie. 2-17. Bordeaux ; 2.10 ex-
aequo, Couret Rodez, Macary et SJalte, Mufti
peJlter ; Alahdry, 286, Oaroa.ssonne ; Reii*
244 Tarbes ; Gaubet, 245, Tarbes 0 Durivauli,
247] Montpellier ; Debax, 24.9, ioulouse : Befc
looq, 250, Tarbes : Dartigu.es, 251, Tarbes |
Ferrât, 252, Toulouse ; Lofitte, 256, Bordeaux .
Ga.ytau 277,
Bordeaux ; Rivère, 280, Toulouse : Pouxvieil,
286. Montauban ; Raymond, 288, Montpellier
291 ex-aequo, Broc, Garcassonne et Pujo]
Toulouse ; Cambon. 294, Rodez ; Blat^é, 287,
Toulouse ; Badia, 3*A, Toulouse ; Gllly, 304,
Toulouse ; Frauehel. 307, Montauban : Cihav
308, Montpellier ; Ferbas, 317, Bordeaux Vi
1 lacèque 3S0, Caroassonne ; Duttlh, 230, Bor-
deaux ; Danesi, 339, Garcassonne • Lamou
Batte, 342, Bordeaux ; Borabail, 351, Tout >u.se-
Grimai. 358, Rodez r Thole,' 357, Tarbes Mi-
rai, .m, Tarbes ; Bradai, 359. Montpellier ;
Golhem, 353, Toulouse ; Pété, ?.67, Tarbes ;
Pailhès, 376, Toulouse ; Vmgneau 390, Mon-
tauban ; Bourrel, 404, Toulouse ; Eychenne,
406, Toulouse ; Cuq, 408, Toulmse ; Latru-
beese, 412, Tarbes ; Oustin, 412 ex-;equo Ro-
dez.
Postes et Télégraphes
Sur la liste par ordre de mérite des can-
didates reconnues admissibles à l'examen du
14 octobre dernier, pour l'emploi de dame
emiployée des postes et télégirapities, nous re-
levons tes noms de :
Mlles Salles. 11° 3, Tarbes ; Sapène, 7, Tou-
louse : Bastide. 13, Rodiez ; Ricaud 15, Tar-
bes ; Seguin, 18, Rodez ; Muurel. i9, Foix •
Certes, 22, Rodez ; Rivière, née Gillet. 38]
Toulouse ; Viguié, née Bastide, 38, Rodez ;
Melot, née Bscas&ut, 43, Foix ; Bannies, 44,
Rodez ; Gassan, 48. Rodiez ; Giraud, née Ga-
nac. 49, Morwipellier ; Cavahes, 59, Montpel-
lier ; Azéina. 68, Albi ; Agnerrebehere, 80,
Pau ; Haget, 86, Pau ; Garrère, née Picard,
100, Auch» ; Riauzy, 101, Foix : Garnireau, 108,
Boruteaux ; Aybram, 105, Montpellier ; Ouïes,
née Boulade, 106, Albi ; Frucilion, née Etin,
113, Toulouse ; Rurneau. née Birebent, 124,
Foix ; Artigues, 139, Caircassonne ; Veynar,
I4i9, Montpellier ; Estingoy, 155, Auch ; Dupin,
104. Montpellier : Oassadou, 165, Tarbes : Du-
pnait, née Bégué. 171, Toulouse ; Delbrail, 173,
Auch ; Fonvieille. née Oaorère, 192, Garcas-
soinnie ; de Papus, 205, Toulouse ; Saint-Mar-
tin, 219, Bordeaux ; Cumia, 233, Bordeaux ;
Boudie, née Garreiongue. 286, Agen.
Chez les Philatélistes
L'Association philatélique toulousaine a
tenu son assemblée générale le 5 décembre
lttàû.
Après une allocution du président, M. Bur-
geat, qui constate la prospérité croissante de
l'Association, M. Coffignal ,ch«f des échanges,
donne a l'appui de son affirmation les dé-
tails suivants :
Parmi les 110 adhérents ont circulé 837 car-
nets de timbres. Les prélèvements ont été de
plus du double de ceux de l'année dernière
qui avaient déjà été très importants.
M. Garrigues, trésorier, rend compte de la
gestion financière de laquelle il résulte que
l'Association dispose d'un capital de 1.800 fr.
et possède un revenu de 94 fr. représenté en-
tièrement par des coupons de rente nationale
1 des différents emprunts émis depuis 1915.
Le renouvellement du bureau a lieu avec le
Paris 9 décembre.
Dans notre précédente revue, parlant de la
crise économique, nous disions que la liqui-
dt tion des stocks était à peine commencée et
que coûte que coûte il faudrait y arriver. Les
événements commencent à nous donner rai-
son, car si l'on met en comparaison les prix
actuels avec ceux pratiqués il y a seulement
quinze jours, l'on constate des différences ap-
préciables. Les marchandises stockées arri-
vent de tous côtés sur tes marchés commer-
ciaux et les prix baissent d'autant plus sen-
siblement que les acheteurs se montrent ré-
servés. Cette liquidation générale sur tous tes
marottes du monde — devenue inévitable à
la suite de la course folle à la hausse des
premiers mois de cette annéo — cause néces-
sairement des perturbations profondes dans
l'industrie et le commerce où des défaillances
sont signalées sur dilîérentes places d'Euro-
pe. Il faut donc s'attendre à de nouvelles ré-
percussions sur .les marchés financiers qui,
cependant, seront moins sensibles qu'on ne
serait tenté de le prévoir à cause des très
nombreuses liquidations effectuées depuis
plusieurs mois et des positions spéculatives
prises plutôt dans le sens de la baisse. Les ré
sultats satisfaisants de la Conférence de Lon.
dres ne paraissent pas retenir l'attention de
la bourse qui reste uniquement préoccupée
par les conséquences de la crise économique.
La journée des règlements de liquidation
s'étani passée normalement, le marché avait
esquissé, vendredi et samedi, un petit mouve-
ment de reprise à la suite d'une meilleure
allure des places étrangères. Mais hier, peu
après les premiers cours, toute la cote se mit
à fléchir sous le poids de nouvelles ventes
qui fuient absorbées d'autant plus difficile-
ment que les indications de Londres devien-
nent peu favorables en cours de séance après
avoir été excellentes avant bourse.
Les changes se sont tendus à nouveau
mais cette nouvelle tendance dos devises
étrangères est restée sans effet sur les cours
des valeurs internationales.
Nos rentes françaises sont fermes : 3 %,
56.97 ; 5 %, 85.20 : 4 % 1917 et 1918, 69.60 et
6-J.25 ; 5 % amortissable, 97.75.
Les établissements d-j crédit sont plus
lourds : Banque de Paris. 1.537 ; Union Pari-
sienne, 1.038 ; Comptoir Kational d'Escompte,
999.
Navigations irrégulières : Suez, 6.050 ; Af-
fréteurs Réunis. 7*J0 : Transatlantique. 315 ;
Chargeurs iRéunis, 970 ; ex-coupon de 70 fr.
Les Industrielles russes qui avaient dû sup-
porter de nombreux dégagements à la derniè-
re liquidation se sont relevées sensiblement,
surtout Bakou et Liancsotf q.;i paraissent
toujours être ramassées pour te fompte du
même syndicat. Ces deux valeurs s'inscrivent
respectivement à 3.805 et 640 ; Platine. 568 ;
NorUi-Caueasian lourd à 77 fr.; Grosnyi pri-
vilégiée à 2.300 parait susceptible d'une re-
prise importante étant donné que le pipe-line
Gronyi-Petrowsk a été réparé ut vieui d'entrer
en fonction. Or les stocks importants «le -jette
Société vont pouvoir être expédiés dès main-
tenant, d'où source de bénéfices considéra-
bles en raison des prix élevés de la matière.
Les Pétrolifères, et en particulier l'Ea-gle,
qui depuis quelques jours étaient de nouveau
en vedette, fléchissent sensiblement sur des
ventes pour compte étranger. Le prix du pé-
trole brut vient encore de baisser en Améri-
que de 25 cent, par baril. Cette baisse, qui
n'est certainement pas la dernière, est un in-
dice à retenir pour les valeurs de pétroles
dont les cours ont été soufflés et pour celles
dont les émissions successives ont enflé telle-
ment le capital qu'il devient presque impossi-
ble à rémunérer convenablement. La Royal
Dut* s'inscrit à 32.950 ; la Stiell, 369 : Steana
Romana bien tenue à 1.830 ; Omnium des pé-
troles à ,1.500. Cette société, dont on connaît
le haut patronage, convoque ses actionnaires
en assemblée extraordinaire le 27 décembre, à
l'effet de statuer sur l'augmentation du ca-
pital de 30 à 60 millions. LT Mcxiotn Eagle
est de nouveau agitée. Après avoir progressé
à 672, l'action revient bruscRieinont à 645, et
pourtant on annonce une nouvelle émission
qui serait faite au pair à raisffii de_ un titre
pour deux. S'il en était ainsi, nous nous trou-
verions devant un chiffre plobal resp jetable
de 12.941.594 actions, ce qui représente aux
cours actuels 8 milliards 30!) millions envi-
ron. Il faut des bénéfices- vraiment énormes
pour rémunérer un pareil capital.
les diamantifères soint lourdes : la de
Beers, oui s'était avancée jusqu'à 815 sur la
publication* du rapport de l'exercice clos le
30 juin, revient à 783.
Mines d'or soutenues : Crown-Mines, 137 ;
Rand-Mines. 145.
Caoutchoutières irré-gulières : Financière
résistante à 166 ; Malacoa faible à 127 50. ain-
si que Padang à 225.
Carnet de J*« Express „
MARIAGE?;
Mardi 7 décembre, à 11 heures a été CMA
bré à Agen, en l'église Notre-Dame des Ja
buis, au milieu d'une nombreuse et êléirim
assistance, le mariage de Mlle Madeleine n»
dille, fille du regrette capitaine du 9' d'infvn
terie. tombé au champ d'honneur, avec ucit~
excellent ami, M. le comte Gaston du Bois ii.
Maquillé, décoré do la Cioix de guerre
L'antique et belle église avait reçu une rlA.
coratlon de plantes vertes et de flAUrs ^jT*
ches du meilleur goût Le chœur était édn
celant de lumières.
La bénédiction nuptiale a été donnée uns
jeunes époux par le R. P. Maurel, le distia.
gué supérieur de Raint-Elme, qui leur g
adressé une allocution des plus délicates tia
çant les devoirs du, mariage chrétien et' îen
dant hommage aux nobles traditions d«.«
deux familles. "
M. le chanoine Dissac, curé-archiprétre df
Notre-Dame des Jacobins, a ensuite «épibw
la messe. " e
Pendant l'office, Mlle de Vivie de Réfrip
remarquablement accompagnée sur le f-i^'
loncelle par le professeur Margheiit, et »
l'orgue par M. Goué, a délicieusement chanw
l'Ave Maria de César Franck. La belle voi x Ju.
Mlle de Vivie de Régie était soutenue par'unp
méthode des plus sûres.
M. Goué a également accompagné au
gTand orgue M. de Vivie do Régie, qui, d'une
voix puissante et conduite avec art, a chant*
un superbe morceau, de M. de la Tombelle"
Mon Seigneur est mon Père.
M. Margherit, dont le talent de violoncel.
liste est bien connu, nous a ensuite donné >
Elégie, de Massenet, et Prélude du Déluge, de
Saint-Saéns.
Nos félicitations, en outre, à M. Goué, pour
les trois morceaux qu'il a fait entendre sur
l'orgue, avec sa grande virtuosité : Marche
di Songe, de Mendelsshon, Chœur des Pèle-
lins, de Wagner, et Toccata, de Gibon.
Après la cérémonie, les invités se sont ren-
dus en foule à la sacristie afin d'apporter
leurs meilleurs vœux aux nouveaux épous
et leurs meilleures féMcltations à leurs famil-
les, si justement extimées de tous, vœux e)
félicitations auxquels nous sommes heureux
de joindre les nôtres bien vifs et bien sin
cères.
LES WIEBIDIQ^ÂUX AU FEU
La médaille militaire a été attribuée à titre
posthume au caporal du D4* régiment d'infan-
terie de Damipierre (Pierre-Louis), avec la
mention suivante :
« Caporal d'un courage et d'un san^froid
au-dessus de tout éloge. Le 8 septembre 1914,
a.u moment où sa section subissait un feu très
violent, a été tué d'une balle au front en
maintenant très énengiquement ses hommes
à leur poste de combat. Cité à l'ordre de
l'armée. »
Le beau nom de Dampieme a été noblement
porte par le caporal de Dampierre tombé
pour la France et qui sera porté avec hono&ui
à l'ordre de sa maison. A sa mémoire et aux
siens nos respectueux hommages.
AVIS IMPORTAI
La COMPACNIE D'ASSURANCES GENERA,
LES sur la Vie (Entreprise privée assujetti^
au contrôle de l'Etat), fondée en 1819, et donl
le siège social est à Paris, 87, rue de Riche-
lieu, a l'honneur d'informer sa clientèle et le
public qu'elle a nommé peur la représenter à
Villefranche rîe-Lauragais : M. LASSERRE.
agent principal.
Société d'Etudes et d'Informations ftnanctèret
f*. rue Vivtenne. Paris if arr.).
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COMPTABILITÉ
STÉNO - DACTYLOGRAPHIÉ
REPRÉSENTATION
PESSIN- LANGUES- Era
_Jcole Piger
53,RueueRhfoli-F%Ri s
uiietm Fin
Paris, 9 décembre.
Le marché continue à être franchement
mauvais à la suite des nouvelles liquidations
effectuées principalement au Parquet. En cou.
lisse, les cours sunt généralement plus sou-
tenus, surtout..en clôture, étant donné la re-
prise des changes. Le marché étranger de-
meure lourd
Nos rentes françaises sont très fermes, sur-
tout le 3 % qui progresse jusqu'à 58.15 : 5 %,
85.20 4 % 1917 et 1918. 68.60 et 60.25 ; 5 %
amortissable. 97.75 ; Crédit Kationaî : ancien,
480 ; le nouveau, 494.
Banques, en forte baisse : le Paris, 1.430 ;
l'Union Parisienne, 970 : le Lyonnais, 1.485.
Navigations, faibles : Suez 5.9O0 ; Cbargeurs
Réunis 905 Transatlantique. 294.
Cuprifères, en nouvelle réaction : Rio, 1.389 j
Tanganika. 77.
Industrielles russes réalisées : Naphte. 530 i
Bakou, 3.750 : Lianosoft, 620 -. Platine, 530 !
North-Canoasian, 69.
Pétrolifères, faibles au début se ressaisis-
sent en clôture : Basle, 614. 610. 684 • Shell,
356 : Royal-Dntch, 31.800 et 32.300.
Diamantifè r es et mines rl'or. résistantes 1
de Beers 745 • ïnpprsfontein, 169 ; Crowa
Mines. 145 : Goldflelds. 58.
r.aMiteh '-'utières, faibles : Financière 149 ;
Mnlaca. 12.3.
Fn valeurs (jiverses. les Sucreries d'Egypte
rétrogradent, vivement' à 7?0 ; KuWmann. 680 ;
Penarroya 1.0S0.
Après bourse, l'Eagle était demandée Pat
I.rvnflres à 6?7 • la Royal-Dutch. i> 32.600 et 1«
de Beers, à 760.
BeeUt'"- d'Eiudîs et d'Information* tinan'AMt
16. rue Vivienne. Paris CS «MTJ
Pommade Caduni
dnéritles Boutons
La Pommade Cadum dessèche les boutons ft
lââ fart disparaître, laissant la peau douce «
salae. On peut éviter la souffrance provenant dei
maladies de la peau en employant à temps et
merveilleux remède. Elle arrête momentanémen
les démangeaisons: elle est très calmante et
f uèrlt la peau irritée ou enflammée. La
omœada Cadum est souveraine contre l'eczéma,
les boutons, dartres, gale, peau écailkuse.érup-
fions, furoncles, ulcères, écorchures, hemoT*
foMes, urticaire, croûtes, teigne.coupures.plaies.
brûlures, piqûres d'insectes. Toutes pharmacie»
18 Feuilleton de l'E-tpress du Midi
Entre Deux Ames
par
ROMAN
M. DELLY
VIII
Mme de Ghiliac posa la main sur son
jpaule :
— N'y avait-il pas quelques rêves roma-
nesques dans cette petite tête-là ? dit-elle
à mi-voix. Il m'étonnerait bien qu'il en fut
autrement, car vous seriez la première fem-
me qui ne seriez pas, plus ou moins, amou-
reuse d'Elie. N'imitez pas Fernande, ma
pauvre enfant, elle en a trop souffert. Gar-
dez votre cceur, puisque lui ne vous dom
aéra jamais le sien.
Du dehors, la voix de Marthe demanda :
— Es-tu prête, Valderez ?
— Oui, nous descendons, répondit Mme
de Ghiliac.
Et, prenant la petite main glacée sous
le gant, elle ajouta à voix basse :
— Vous ne me garderez pas rancune, ma
jchère enfant, de vous avoir ainsi, sur votre
demande, enlevé quelques-unes de vos illu-
sions ?
Quelques-unes ! Hélas ! où étaient ses
pauvres petites illusions, ses timides es-
poirs ?
— Non, madame, répondit-elle d'une voix
tremblante. Je vous remercie, au contraire,
de «l'avoir éclairée d'avance sur le rôle
que je dois remplir près de M. de Ghiliac.
J'avoue qu'il n'est guère conforme à l'idée
que je m'étais faite du mariage, et que si
j'avais su...
Elle n'acheva pas, mais ses lèvres trem-
blèrent plus fort.
Mme de Ghiliac ne répondit rien. Ou-
vrant la porte, elle sortit, suivie de Val-
derez. Quand toutes deux entrèrent dans le
salon, un discret murmure d'admiration
courut parmi ceux qui étaient réunis là.
M. de Ghiliac, interrompant brusquement
sa conversation avec le prince Sterkine
et Roland de Noclare, l'atné des frères de
Valderez, enveloppa d'un long regard la
jeune fiancée, si belle dans cette robe à lon-
gue traîne, qui accentuait l'incomparable
élégance de son allure, sous le voile de
tulle léger qui idéalisait encore son admi-
rable visage. Puis il s'avança vers elle, lui
prit la main pour la baiser...
Qu'avez-vous ? Vous êtes glacée ! dit-il
vivement. Et voua semblez souffrante...
Non. je vous remercie... un peu fati-
guée seulement, répondit-elle, en essayant
de raffermir sa voix et en détournant les
yeux.
Elle s'écarta pour saluer Mme de Trol-
lens. Quelques instants plus tard, elle était
assise, avec son père, dans le traîneau dou-
blé de velours blanc et garni de superbes
fourrures, qui était arrivé la veille aux
Hauts-Sapins.
Pendant lé trajet, M. de Noclare ne lui
laissa pas le loisir de réfléchir, de coordon-
nei ses pensées angoissantes. Il était agité
par une exaltation orgueilleuse qui le ren-
dait intarissable sur son futur gendre et
sa famille. Ce fut un peu comme une '

VENDREDI 10 DÊCEMBR 1921
ULOOSE
y ,a Température
I>u 9 décembre.
-t, Générale. — La pression atmosphérique
^ Venté raPlSement sur 1 Ouest de l'Europe i
» aW5ïït Hevée dans le Nord-Est du continent.
iMe If ^tons passent prés de l'Islande et sur le
fa dépressions v* mmétTei A Stockholm, 771 à
]&I0C; 0N ~,, »„T Les Shetland. 756 à AUcante.
yaJentla, 761 aux sud-Est en Bretagne ; du
Le vent est faune J suf nofl c0 de VQ _
Nord-Est sur la „^ ove nce.
céan, variable en r ^ sur i e Nord de la
Quelques pluies w«"
maxlma. 4\
coucher, 16 h 16.
pluies sont tom
France. . ...oireux dans l'Ouest ; couvert dans
Le temps est"Jl ageu
je. autres régmn». haMe dans r0ue9t et ]6 Sud
Ta température « couvert et troid.
A Tou^^rJmétrlque à midi. 763 mUlimètres.
Température mlnima, 0*
Soleil : le ver . 7 h 18
?°ne : Nouvelle le 10.
Probabilités : Temps nuageux ou couvert ; quel
gnes chutes de pluie ou de neige
.:,
Faculté de Droit
DISTRIBUTION SOLENNELLE DES PRIX
La. guerre avait interrompu certaines tra-
ditions ; la Faculté de Droit vient d'en re-
louer une : celle de la distribution solennelle
des prix aux lauréats des divers concours
Ae l'année scolaire qui eut lieu mercredi ma-
un dans le grand amphithéâtre.
M Montané de la Hoque, un glorieux mu-
tilé de la guerre, étudiant en doctorat, donna
lecture du livre d'or ; il rappela que 179 étu-
diants étaient tombés au champ d'honneur
prénoms et adresse des chefe de fnimllle ou ,
des béiiéflciaures de la carte de pain à prix
réduit se fournissant Chez aux, en indiquant
la quantité Journalière de pain fourni.
Ges listes devront être présentées au service
du ravitaillement (ancien loyer du 'théâtre)
au moment de la délivrance des nouvelles
cartes de pain.
• *
Dans les Tramways
PAS DE FUMEURS A L'INTÉRIEUR
En raison des nombreuses plaintes du pu-
blic contre les fumeurs, la Société des Tram-
ways est dans l'obligation de rappeler qu'il
est interdit de fumer dans les voitures. Il
sera dressé contravention contre les person-
nes qui persisteraient à fumer malgré les
observations des agents de la Société.
LES PAYEMENTS EN COUPURES
De nombreuses Ghaimbnes de commerce reti-
rant de la circulation les coupures de 50 centi-
mes, 1 franc et 2 francs émises pendant la
guerre, les coupures autres que celles de la
Chambre de commerce de Toulouse ne seront
plus acceptées dans les tramways à partir du
30 courant
Ein outre, les coupures roses de 0 fr. 50 et
de 1 fr. de la Chambre de commerce de Tou-
louse de la première émission (6 novembre
1614) étant retirées de la circulation, ne se-
ront plus acceptées à partir du 30 décembre.
pour la France immortelle.
Cirque Pinder
M le doyen Hauriou salua à son tour la
mémoire de ces héros. Une plaque de marbre
apposée sous le péristyle rappellera leur sou-
venir. Puis M. le dojen Hauriou retrace les
travaux de l'année scolaire 1919-1920 et les
changements survenus tant dans le personnel
enseignant que parmi les titulaires des chai-
res existantes.
M. le professeur Ricol prit ensuite la parole
et présenta le rapport général. En passant, il
rendit un Juste hommage à la mémoire du
professeur Joseph Bressoles. puis il donna
lecture du palmarès.
Voici le nom des lauréats •
Troisième année. — Droh civil : 1er prix,
,M. Georges Boyer ; mention ex-aequo, MM.
Vincent et Désarnauts.
Droit international : 1er prix, M. Lernonier;
2* prix, M. Arbus ; mentions. M. Désarnauts.
Prix Rozès : 1er prix. M. Royer : mentions,
MM. Lemoine et Vincent.
Deuxième année. — Droit administratif :
1er prix. M. René Trazit ; 2' prix, M Gaza-
gnes ; mentions, MM. Timbal et Llobet.
Première année. — Droit civil : 1er prix,
M. Pons • 2' prix, M. Rességuir : mentions,
MM. Alléhaut, Tapi et Labattut.
Droit constitutionnel : 1er prix, M. Ressé-
'guier ; 2* prix, M. Alléhaut ; mention. MM.
Labatut et Pons.
M. Ricol exhorte les étudiants qui l'écou-
tent à être des hommes réfléchis et des hom-
mes d'action et termine par ces nobles pa-
roles :
« Ayez donc les enthousiasmes et les gé-
néreuses ardeurs de la jeunesse ; soyez fiers,
. sensibles à l'honneur amoureux un peu de la
gloire ! Mais gardez-vous du scepticisme et
du dilettantisme — et trop faciles et trop ai-
més — qui sont les deux vivantes formes de
l'anarchie intellectuelle ; gardez-vous plus
encore de certaine incuriosité d'esprit qui
prend nom paresse et qu'en des temps pa-
reils on dit trop fleurir ! Toutes vos jeunes
énergies doivent être disciplinées vers l'ac-
tion, et l'étude est Une action.
e Quand l'effort est long et la vie brève,
le cœur quelquefois peut manquer. Mais son-
gez qu'il n'est pas d'enthousiasme créateur
sans un don de soi et. conservez devant vos
yeux l'image de ceux d'eiv.re vous qui sont
allés à leur devoir, face au commun péril,
et qui sont morts pour la vie de la grande
France meurtrie.
« Pour nous. Messieurs, qui aimons à nous
entendre appeler vos maîtres et qui vous don-
nons le meilleur des choses que nous portions
en nous, nous vous convions dans le travail
à élever vos esprits et vos espérances, à bien
croire que, sous ces critiques et ces conseils
perce l'ardent désir de coopérer avec vous à
une plus grande culture française — sans au-
tre arrière-pensée que.de faire des hommes
Hstingués et utiles à leur pays ! »
Le grand Cirque Pinder donnera sa pre-
mière représentation le samedi 11 décembre,
à 8 h. 30 du soir, dans nue merveilleuse cons-
truction entièrement neuve et aménagée spé-
cialement pour la saison d'hiver, rue Mata-
biau. La direction se propose d'offrir, cette
année, un merveilleux spectacle équestre,
complètement inédit. Le quadrille à cheval,
luxueusement monté et exécuté par toute la
famille Pinder; le Polo aérien à cheval, der-
nière création. Grâce à son service d'agences
dans le monde entier. M. Pinder, le directeur
du coquet hippodrome, se propose de faire
passer dans son établissement les plus gran-
des attractions.
Il y aura matinée tous les jeudis et diman-
ches ; un bureau de location est ouvert tous
les jours, de 10 heures à midi et de 2 heures
à fi heures.
Gazette Judiciaire
TRIBUNAL CORRECTIONNEL
Audience du 8 décembre
Président, M. Coste ; ministère public. M.
Cros. substitut ; greffier, M. Grabère.
HOMICIDE PAR IMPRUDENCE. — Le nommé Louis
Barreau, 34 ans, chauffeur d'automobile, est
poursuivi pour avoir, avec sa machine, occa-
sionné involontairement la mort de iM. Guil-
laume Castera, accident survenu jeudi der-
nier sur le Pont- Neuf.
La veuve Mme Castera. s'était portée partio
civile et était représentée par M" Basax, qui
a demandé, en son nom. 50.000 francs de
dommages-intérêts.
M' Soulié défendait le sieur Barreau.
Le prononcé du jugement sera rendu a
huitaine.
Audience du 9 décembre
SPÉCULATION ILLICITE SUR LES CHAUSSURES. —
Dans cette affaire de spéculation est implique
un négociant en chaussures de la ville.
Au dire de l'expert Blazy, entendu comme
témoin, le négociant en question aurait vendu
ses marchandises avec un bénéfice réel ae
M. le substitut Gros prononce un sobre et
éloquent réquiscitoire et demande une sanc-
tion sévèrô
Le défenseur, M8 Bloch, du barreau de Pa
ris cherche à démontrer au tribunal que
les gains réalisés par la prévenu n'étaient lias
illicites. Antérieureflfent à la guerre, ils
étaient, d'après lui, de 5,80 à 6 % et depuis de
6,90.à 7 %. . . . .
Le prononcé du jugement sera rendu a nui-
taine.
DERNIERE HEURE
La Société des Nations
I ' L'ADMISSION DE LA BULGARIE
Genève, 10 décembre.
Dans le vote qui a eu lieu hier pour l'admis-
sion de la Bulgarie, la délégation française
s'est abstenue.
Collision
Mercredi soir, vers G h. 55, la motrice n" 14,
faisant le trajet Pont-des-Deinoiselles-Barrière ]
Sports et Préparation Militaire
LES NARBONMA1S A'U PARC DES.SPORTS . —
Dimanche, l'équipe première du T. O. K. jreu-
contrera l'équipe correspondante du Raclng-ciuo
Nartbonmals.
PAU A TOULOUSE. — Pendant que lé Stade (1)
se déplacera à Dax. l'équipe 2 du Stade louera di-
manche une de ses parties les plus IgWWy"*» «*
la saison. C'est on effet la Section »je »
ra dimanche l'hote des Toulousains L éo^ulpe sta
diste comprend Richou. Ducousso. Gatau. uagei.
Tluiran André, etc.
, - Le Stade Toulousain Informe ses g>HUbM»
de Paris, est entrée en collision, au carrefour j tto que seulesjg ^ e ^l^'%tXg.
Lafayette-Alsace, avec la motrice 107, faisant ï ront droIt d
le parcours Place du Capit de-Cimetière. Par
suite du choc, cette dernière a été mise hors
des rails et une heure de temps a été néces-
saire pour la remettre en place
11 n'y a pas eu d'accident de personnes.
Vagabondage
Procès-verbal a été dressé contre le nommé
Jean-Marie Laspalles, âgé de 17 ans. sans do-
micile fixe, pour filouterie d'aliments et vaga-
bondage.
ANISETTE
MARIE BRIZARD
Le Diamant de la Loterie
LE NUMÉRO GAGNANT
C'est mardi dernier 7 décembre, au cours
ft'une soirée de galr donnée au profit des
régions libérées, au théâtre des Variétés, qu'a
eu lieu, devant une salle comble, le tirage de
la Loterie du Diamant.
Le numéro gagnant est le 2 .74-3.
A 9 h..
meaux.
UNION SPORTIVE »E LA COIFFURE,
réunion générale.
OTIDON-SAINT-CTPRIEN. — Cette société a dé-
cidé d'organiser une lois par mois une sortie
d'entraînement. . . .„„
Ce soir vendredi, à 8 h- 33 précises, réunion
générale : renouvellement au bureau directeur.
AVIS ET CONVOCATIONS
Les Souverains Danois à Paris
A L'ELYSÉE
Paris, 10 décembre.
Le roi Christian, après avoir consacré
la matinée d'hier à des promenades, est ren-
tré à 11 h. 3/4 à son hôtel. Le roi et la reine
de Danemark ont rendu visite, hier après-
midi, au président de la République et à
|Hme Millerand.
les souverains sont arrivés à 3 heures à
l'Elysée. Ils ont été reçus, à leur descente de
voiture, par M. de Fouquières, introducteur
des ambassadeurs. Les .donneurs nu.Huit -s
ofct été rendus par un bataillon du bir régi-
ment d'inianterie avec drapeaux et musique,
sous les ordres du colonel Mondange. Apre,
la sonnerie : Aux Champs 1 la musique a joué
l'air royal danois. Le président de la Républi-
que et Mme Millerand, accompagnés des mai-
sons civile et militaire se sont avances au-
devant du roi et de la reine Jusqu'à la porte
du vestibule et ont conduit les souverains
dans le salon d'audience.-
Après un entretien qui a été très cordial,
lô président et Mme Millerand, ainsi que le
roi et 'a reine sont passés dans le salon des
aides de camp ,où ont eu lieu les présenta
tions des personnages de la suite du roi et
de la reine.
A leur départ comme à leur arrivée, les
souverains ont été l'objet d'une manifestation
de sympathie de la part de la foule.
-Quelques instants après, le président et
Mme Millerand sont allés à l'hôtel Meurice
rendre leur visite aux souverains.
A 16 heures, hier, le roi a reçu le maréchal
Foch, à qui il a remis une décoration et
100.000 francs pour les mutilés de la guerre.
A 20 h. 15, le roi s'est rendu à l'Elysée, où
un dîner était offert en son honneur.
A 23 h. 50, le roi a pris le train pour se
rendre à Verdun et à Reims.
LES DÉCORATIONS
Le roi de Danemark a créé M. Millerand,
président de la République, chevalier de
l'Ordre de l'Eléphant. Au maréchal Foch il
a décerné la grand croix de Diamant de l'Or-
dre de Danne.brog. Il a, en outre, conféré les
décorations suivantes : Grand croix de l'Or-
dre de Dannebrog : M. G. Leygues, le maré-
chal Pétain, MM. Honnorat, André Tardieu,
Paléologue, de Fouquières, le général Lerond,
Alfred Laroche, Petit, le général Lasson,
M. Philippe Berthelot.
LES AFFAIRES DE GRÈCE
LA RENTRÉE DE LA CHAMBRE
Athènes, 10 décembre.
L'ouverture de la Chambre est fixée au com-
mencement de janvier. Le ministre de la
guerre adresse à toutes les autorités nUlitaires
l'ordre suivant :
« Le gouvernement, se basant sur la volonté
du peuple grec, et ayant comme devise :
égalité et justice envers tous les officiers et
soldats qui ont combattu pour leurs idées na-
tionales depuis 1912, ne compte pas enlever
-te grade ni user de représailles. Tous les
militaires ont l'ohcligation de reconnaître la
volonté du peuple, s'y soumettre et continuer
le service en bonne harmonie pour le bien de
la patrie »
Une commission, nommée pour statuer sur
les afncdeirs de marine démissionnaires, a
Upprouvé la réintégration de la plupart d'en-
tre eux.
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lyrique : Carmen, opéra comique de G. Bizet.
MM. Clairmont, de l'opéra de Montpellier ; Martel.
Dupin. Mary Rizzinl. Au 2' et au 4' ta-uleau. ballet
Natta, Mlle Jina Natta.
Demain samedi, 11 décembre, à 8 b. 30, première
représentation (création à Toulouse) Huns le jocur
de Uùte, opérette nouvelle de Louis Ganne. l'au-
teur populaire des Saltimbanques.
Location ouverte pour ces represenattions.
THEATRE DES NOUVEAUTES. — A 8 h. 30,
grande attraction ; les Poleys passent à 22 h.
CINEMA LE ROYAL. — Aujourd'hui vendredi
première vision de -Li-Hang le Cruel, ce grand fltm
français, le plus ibeau, le plus mystérieux, le plus
passionnant ; quant à son orchestration, elle se-
ra pour le public un vrai délice. Nous tenons seule-
ment à informer notre fidèle clientèle que ce film
ne passera que quatre jours, jusqu'à lundi soir
Inclus, et qu'il est prudent de retenir ses places à
l'avance. La location a lieu sans frais de 10 h. à
midi et de 14 à 18 heures. Matinée à 3 heures, soi-
rée à 9 heures.
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donnée ,- Les Sports athlétiques ; le Chevalier de
l'Ombre ; une idée de femme ; actualités.
aiiN-EMA PATHE. — A 8 h. 30, Le Soupçon, avec
l'aimable Peggy Hyland ; L'Angoissante Aventure.
APOLLO-THEATRE. — A 2 h. 30 et à 8 h. 30, La
Terre Commande ,- 8' épisode du Grand Jeu, l'En-
lèvement.
OLYMPIA. — A 8 h. 30, Le Destin est maître ;
11' épisode û'imvéria. La Justice de la Sorcière.
CINEMA-CONCERT TOLOSA. — A 8 h. 3/4, La
Maison de la douleur, grand drame, par Tugens
O'Brlean. Intermède de chant par Mlle Cavallé.
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Font-Romeu va ouvrir ses portes. Le monde
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même est prête a. le recevoir.
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oaût. 304 ; septembre. 299 ; octobre, 294 ; novembre,
289 ; décembre, 284.
Cafés. — Tendance calme. Ventes, l.ooo sacs:
décembre, 152 50 ; janvier. 151 75 ;. février. 149 75
mars. 146 ; avril. 151 7f> ; mai, 140 ; Juin, 137 75;
JuiUet, 136 50 ; août, 136 50 ; septembro, 134 75 ;
reste Incoté.
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cembre. 870 ; Janvier, 80 ; février, 810; mars, 780
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AVIS DE DÉCÈS
Monsieur Nicolas MASSÉ, entrepreneur ;
Monsieur et Madame Antonin MASSE, née
CAUHAPE, et leur fils ; Monsieur et Madame
Louis MASSÉ, née MISTOU ; Monsieur et
Madame GAILLARD, née MASSE, et leurs
filles ; Monsieur et Madame Louis MON-
FRA1X, née MASSÉ, et leurs fils ; les familles
MASSE, GAILLARD, MONFRAIX, CAL'SSA-
T1ÈRES. MAZEL, POUYLES. PETIT, PLAN-
T1E. MIAILLES, COUPAUD. PELISSOU, DEL
LAC ont la douleur de faire part du décès de
Madame Nicolas MASSÉ, Née MAZEL
leur épouse, mère, belle-mère, grand'mère,
arrière-grand'mère, tante, grand'tante et cou-
sine, décédôe le 8 décembre 1920, à l'âge de
76 ans. Les obsèques, auxquelles vous êtes
prié d'assister, auront lieu samedi 11 décem-
bre, à 10 heures du matin, sur la paroisse
Saint-Sylve.
On se réunira chemin de la Gloire, barrière
de Balma.
Le prêtent avis tient lieu de lettre de faire-
part.
On ne reçoit pas.
Madame Veuve Armand DEVR1GNY, née
WECKES ; Madame Veuve DEVR1GNY, née
STEWART ; Mesdemoiselles Marguerite et
Marthe DEVRIGNY ; Mademoiselle Thérèse
WECKES ont la douleur de faire part à leurs
amis et connaissances de la perte cruelle
qu'elles viennent d'éprouver en la personne de
Monsieur Mammès Armand DEVRIGNY
Médaillé de 1870-1871
leur époux, fils, père et beau-frère, pieuse-
ment décédé à Toulouse, le 8 décembre 1920,
à l'âge de 71 ans, muni des Sacrements de
l'Eglise, et les prient de vouloir bien assister
à ses obsèques qui auront lieu à Toulouse,
le samedi 11 décembre 1920, à 10 heures du
matin, sur la paroisse Saint-Etienne.
Priez pour Lui I
On se réunira à la maison mortuaire, ru«
des Potiers, 16.
Il ne sera pas fait d'autre invitation.
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AVIS D'ANNIVERSAIRE
Madame Veuve Joseph-François PAGES -
Monsieur et Madame Jean PAGES, née GUI-
RAUD ; Monsieur et Madame Antonin
ROUCH, née PAGES ; Monsieur le Docteur
Piprre V AKFORGUE, médecnl-major, et Ma-
dame Pierre LAFFORGUE, née PAGES ;
Mesdemoiselles Marthe et Simone ROUCH ;
Mo^ûr Georges ROUCH ; Monsieur Claude
I AKFORGUE ; Mademoiselle Odette LAFFOR-
GUE les familles MONFRAYS, TRÉMOULET,
GUIRAUD et LAFFORGUE prient leurs amis
et connaissances de vouloir bien assister au
service anniversaire d*
Monsieur Joseph-François PAGES
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qui sera célébré le samedi 11 courant, k
10 heures, à l'oratoire Saint-Jean-Raptiste,
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pation, depuis 3 ans, guérie eu 8 mois); M. Jutes MOULIN,
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Bordelais. — De Bordeaux : Le calme conti-
nue dans les affaires. De mémoire de vieux
courtier, on ne se souvient pas avoir vu pa-
reils mois d'octobre et de novembre.
De ce que de très rares achats ont été faits
un peu au-dessous de ceux pratiqués précé-
demment, on ne peut pas dire qu'il y ait bais-
se, car il n'y a pas de demandes et par suite
pas de transactions.
— Nous sommes officiellement informés par
le Syndicat des propiiétaires-viticulte irs du
canton de Bourg-sur-Gironde : 1" que les vins
de 1918 rouges, du Bourgeais, sont offerts, à
la propriété, au prix de 1.6O0 à 2.000 francs
le tonneau de HO0 litres, ou, aux usages ;
%' que les prix des 1919 sont de 1.3O0 à 1.50Q ;
que les prix des 1920 varient de 1.000 à 1.200,
suivant qualité et crus.
Les prix que nous cotons à nos mercuriales
journellement diflèrent de ceux ci-dessus ;
ils sont extraits du prix-courant légal, rédigé
i/ar la Chambre syndicale des courtiers asser-
mentés de Bordeaux ; ils sont donnés comme
étant ceux établis sur la place de Bordeaux.
Cette explication s'applique également aux
vins des autres contrées girondines ; il y a
une différence à faire entrp les prix au vigno-
tle et les prix de la place. Tela se conçoit
aisément.
— Du Médoc : 11 est un peu tard pour vous
dire que nos vendanges ont été favorisées
par un temps à souhait. La pluie, venue à
propos, a complété la maturation,, provoquant
même un peu do pourriture noble, d favora-
ble à la qualité, en nous donnant une fermm-
tation normale.
Le vin est sorti de la cuve, coloré, bou-
queté, souple, avec un bon detgré, variant de
10 1/4 à. 11 3/4. Ce vin se comporte parfaite-
ment en barrique, il est généralement trouvé
très bon.
Les achats ont commencé dans les crus
classés à des prix certainement élevés, mais
qui cependant ne nous laisseront qu'un tout
petit revenu, étant donné l'augmentation con
sidérable de nos frais de culture.
Et maintenant, nous préparons la récolte
de 1921. Les feuilles de la vigne étant com-
plètement tombées, nous avons commencé la
taille, qui se présente bii-m ; les bois sont
superbes.
— De Pomerol : Le beau temps dont nous
jouissons depuis le commencement du mois
' est très favorable, tant au dépouillement des
vins nouveaux qu'aux travaux des champs,
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évite les Rhumes !... C'est en prenant
du GOUDSON-GÎJYOT.
L'usage du Goudron-Guyot, pris à tous les
repas, à la dose d'une cuillerée à café par
verre d'eau, suffit, en effet, pour faire dispa-
raître en peu de temps le rhume le plus opi-
niâtre et la bronchite la plus invétérée, on
arrive même parfois à enrayer et à guérir
la phtisie bien déclarée, car le goudron arrête
la décomposition des tubercules du poumon,
en tuant ho mauvais microbes, causes de cette
décomposition.
Exiger toujours le véritable Goudron-
Guyot et afin d'éviter toute erreur regardez
l'étiquette ; celle du véritable Goudrom-Guyot
porte le nom de Guyot imprimé en gros carac-
tères et sa signature en trois couleurs : vio-
let, vert, rouge, et en biais, ainsi que l'a-
dresse : Maison FRÈRE, 19, rue Jacob, Paris.
Prix du Goudron-Guyot : 3 fr. 75 le flacon.
Le traitement revient à 10 centimes par
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P. S. — Les personnes qui ne peuvent se
faire au goût de l'eau de goudron pourront
remplacer son usage par celui des Capsules-
Guyot au goudron de Norvège de pin mari-
time pur, en prenant deux ou trois capsules a,
chaque repas. Elles obtiendront ainsi les
mêmes effets salutaires et une guérison aussi
certaine. Prix du flacon : 3 francs.
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