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04<br />
LE CARREFOUR D'ALGÉRIE<br />
DIMANCHE <strong>19</strong> JUIN 2011<br />
OPÉRATION DÉCLENCHÉE<br />
PAR LES UNITÉS DE L’ANP À BENI OUNIF<br />
8.685 kg de kif récupérés<br />
près de la frontière marocaine<br />
S<br />
ur information, les unités de l’ANP, stationnées à Beni<br />
Ounif, ont participé à une opération déclenchée le 16 du<br />
mois en cours aux environs de 7h du matin, commandé par le<br />
secteur opérationnel, sous la direction du chef de région,<br />
plus précisément à proximité de la bande frontalière algéromarocaine<br />
au lieu-dit «Djebel Menata» et «Hassi Chettah».<br />
L’opération appuyée par 02 hélicoptères de l’armée de l’air<br />
de l’aviation militaire algérienne s’est soldée par la récupération<br />
de 8.685 kg de kif dissimulés dans des lieux de stock<br />
espacés, prêts à être acheminés par les narcotrafiquants,<br />
indique-t-on à la gendarmerie territoriale. La marchandise<br />
saisie a été empaquetée dans 395 sacs et l’opération s’est<br />
achevée le 17 juin 2011 à 18h30, indique-t-on. Selon notre<br />
interlocuteur, l’ANP a encore une autre fois réussi à avorter<br />
l’acheminement des stupéfiants. <strong>Le</strong> 17 juin 2011, la gendarmerie<br />
territoriale a récupéré une quantité de drogue saisie<br />
transférée au niveau de la base militaire et ce, pour procédure<br />
judiciaire, indique-t-on de même source. Zineddine M.<br />
HAMEL À EL BAYADH<br />
La sûreté nationale déterminée<br />
à lutter contre la criminalité<br />
e Directeur général de la<br />
LSûreté Nationale (DGSN),<br />
le général major Abdelghani<br />
Hamel, a mis l'accent jeudi à<br />
El Bayadh sur la détermination<br />
du corps de la sûreté nationale<br />
à lutter ''avec fermeté'' contre<br />
le crime, sous toutes ses formes.<br />
''<strong>Le</strong> corps de la sûreté nationale<br />
est déterminé à lutter<br />
contre les différentes formes<br />
de criminalité, souci du citoyen,<br />
et que des efforts sont déployés,<br />
à ce titre, pour rassurer<br />
le citoyen et lui permettre d'évaluer<br />
ces efforts'', a affirmé le général<br />
major Abdelghani Hamel<br />
lors d'une visite de travail dans<br />
cette wilaya. S'agissant de l'encadrement<br />
du corps de la sûreté<br />
nationale, le DGSN a donné<br />
instructions pour encourager<br />
le recrutement des jeunes<br />
du Sud, en vue de répondre à<br />
l'attente des populations de<br />
ces régions dans le domaine<br />
sécuritaire. <strong>Le</strong> général major<br />
Abdelghani Hamel a fait état,<br />
en outre, d'une stratégie de formation<br />
du personnel, dont un<br />
des volets est axé sur la révi-<br />
DES HAUTS ET DES BAS<br />
Une équipe nationale face aux assauts du politique<br />
S<br />
sion des programmes et durées<br />
actuels de formation, aussi<br />
bien des agents que des officiers<br />
de police. Au volet social,<br />
le DGSN a indiqué que des<br />
projets ont été retenus pour la<br />
réalisation de 34.000 logements<br />
participatifs, à travers 39<br />
wilayas, au profit des agents de<br />
la sûreté nationale. <strong>Le</strong> DGSN<br />
a procédé, lors de cette visite<br />
de travail d'une journée, à<br />
l'inauguration du siège de la<br />
5ème sûreté urbaine à la cité<br />
Seddikia, à El Bayadh, dont la<br />
compétence couvre une zone<br />
de 23.400 habitants. <strong>Le</strong> même<br />
responsable, qui a inspecté<br />
les différentes ailes de cette<br />
structure, s'est enquis de la<br />
mise en œuvre des instructions<br />
concernant le bon accueil du<br />
citoyen. <strong>Le</strong> siège de la 4ème<br />
sûreté urbaine à la cité des Frères<br />
Hasni, couvrant quelques<br />
20.040 habitants, et réalisé au<br />
titre de la stratégie de redéploiement<br />
des services de la<br />
sûreté nationale, a également<br />
été inauguré par M.Abdelghani<br />
Hamel.<br />
ouvent et comme preuve d’empathie à<br />
l’égard des sélectionneurs de notre équipe<br />
nationale, il a été régulièrement répété que<br />
n’importe quel entraîneur ne pourrait faire face à<br />
un peuple qui compte 30 millions de techniciens<br />
en football. Et de fait, l’observateur attentif remarquera<br />
aisément que même les grands-mères au<br />
sortir du marché n’hésitent pas à déposer un instant<br />
leur panier pour papoter et railler sur les choix<br />
techniques effectués par le Direction du moment<br />
du team national. Quoi d’étonnant alors que<br />
M.Ouyahia lui-même, invité de l’émission Hiwar<br />
Essaa de l’Entv ce mercredi, livre ses avis quant<br />
aux orientations à adopter du point de vue par<br />
exemple de la composante humaine d’une équipe<br />
qui n’en est plus seulement une. C’est à dire qu’elle<br />
est sommée d’aller au-delà de la prestation sportive.<br />
Elle doit éventuellement produire l’illusion de<br />
la puissance, d’une puissance chahutée par<br />
ailleurs, remise en question, discutée. Après les<br />
partis-Etats, probablement que l’équipe nationale<br />
constitue la 3ème formation «politique», qui doit à<br />
ce titre faire attention aux personnes qu’elle met en<br />
scène ou qu’elle invite à ces prestations polysémiques,<br />
à portées multiples. <strong>Le</strong> chef du gouvernement<br />
a souligné, selon lui, que les raisons de la Bérézina<br />
de Marrakech ou plus généralement les échecs de<br />
notre équipe nationale seraient dus notamment au<br />
fait qu’il a été fait appel plus que de mesure aux<br />
joueurs évoluant à l’étranger. Ou bien que l’encadrement<br />
serait également instable, illustrant le propos<br />
par les départs intempestifs de messieurs Saâdane<br />
et Benchikha. A cet égard, et sauf à faire preuve<br />
d’un patriotisme de pacotille, la FIFA interdit aux politiques<br />
en exercice d’émettre ce type de déclarations<br />
qui risquent par le potentiel d’interférence<br />
avec les décisions de la FAF, d’induire d’autres choix<br />
que ceux procédant d’une logique strictement spor-<br />
A LA UNE<br />
LIBERTÉ CONDITIONNELLE DE MOHAMED GHARBI<br />
La deuxième demande sera examinée<br />
par la commission d'application des peines<br />
e deuxième dossier relatif<br />
Là la liberté conditionnelle<br />
du détenu Mohamed Gharbi<br />
sera examiné par la commission<br />
d'application des peines<br />
du ministère de la justice, a affirmé<br />
jeudi à Alger le ministre<br />
de la Justice, garde des<br />
sceaux, M. Tayeb Belaiz. Dans<br />
une déclaration à la presse à<br />
l'issue de la séance plénière<br />
de l'Assemblée populaire nationale<br />
consacrée à l'examen<br />
des projets d'amendement du<br />
code pénal et de la loi relative<br />
à la prévention et à la lutte contre<br />
la corruption, M. Belaiz a rappelé<br />
que le détenu Mohamed<br />
Gharbi avait présenté une<br />
deuxième demande de liberté<br />
conditionnelle après le rejet de<br />
la première. <strong>Le</strong> ministre a indiqué<br />
dans ce sens que la liberté<br />
conditionnelle reposait sur<br />
certaines conditions notamment<br />
celle d'avoir purgé la moitié<br />
de la peine, ce qui est le cas<br />
de ce détenu. L'acquittement<br />
des frais de justice et des<br />
amendes ainsi que du montant<br />
des réparations civiles est une<br />
autre condition pour ouvrir droit<br />
à la libération conditionnelle, a<br />
ajouté le ministre. Il a ajouté<br />
que ce dossier sera "soumis"<br />
L<br />
es prix des céréales et des<br />
denrées alimentaires vont<br />
rester chers dans les dix prochaines<br />
années, en raison<br />
d'une forte demande, une situation<br />
qui risque d'entraîner de<br />
la malnutrition dans des pays<br />
en développement, ont averti<br />
aujourd’hui la FAO et l'OCDE.<br />
Dans un rapport conjoint,<br />
l'agence de l'ONU pour l'alimentation<br />
et l'agriculture (FAO)<br />
et l'Organisation de coopération<br />
et de développement économiques<br />
(OCDE) ont présenté,<br />
lors d'une conférence de<br />
presse à Paris, des prévisions<br />
agricoles « prudemment opti-<br />
de nouveau à la commission<br />
du ministère de la Justice,<br />
composée d'un président de<br />
chambre au niveau de la Cour<br />
suprême, du directeur des établissements<br />
pénitentiaires, un<br />
directeur du ministère et un<br />
membre du conseil supérieur<br />
de la magistrature. M. Belaiz a<br />
rappelé que Mohamed Gharbi<br />
avait formulé une première demande<br />
pour bénéficier de la liberté<br />
conditionnelle motivée<br />
par des raisons de santé. Laquelle<br />
commission a soumis<br />
l'intéressé à des spécialistes<br />
de santé qui ont affirmé après<br />
examen que son état de santé<br />
n'était pas incompatible avec<br />
son emprisonnement d'où le<br />
rejet de sa demande, a expliqué<br />
le ministre. Il est à rappeler<br />
qu'aux termes de l'art 134 de la<br />
loi portant organisation pénitentiaire<br />
et réinsertion sociale des<br />
détenus, pour que le détenu<br />
bénéficie de la libération conditionnelle,<br />
il doit jouir d'une bonne<br />
discipline et présente des<br />
garanties réelles d'amendement.<br />
Il doit accomplir la période<br />
d'épreuve de la peine prononcée<br />
contre lui. En vertu du<br />
même article, la libération conditionnelle<br />
pour une peine pri-<br />
mistes » pour la période 2011-<br />
2020. Dans les dix ans à venir,<br />
« les prix des produits agricoles<br />
de base en termes réels<br />
devraient se maintenir à un niveau<br />
supérieur à celui de la<br />
décennie précédente », prévoient<br />
les deux organisations.<br />
Concrètement, le coût des céréales<br />
(maïs et blé) devrait croître<br />
de plus de 20%, soit une<br />
hausse de 2% par an, et jusqu'à<br />
30% pour celui des viandes,<br />
selon ces projections, qui<br />
seront remises aux ministres<br />
de l'Agriculture des pays membres<br />
du G20 lors de leur réunion<br />
la semaine prochaine à<br />
vative de liberté est subordonnée<br />
à une condition de délai. Il<br />
faut que le condamné ait déjà<br />
exécuté une partie de sa peine :<br />
la moitie si l'intéressé n'est pas<br />
récidiviste, les deux tiers de sa<br />
peine s'il est récidiviste. Pour les<br />
condamnés à la réclusion criminelle<br />
à perpétuité, la libération<br />
conditionnelle ne peut intervenir<br />
qu'au bout de 15 ans.<br />
La durée de liberté conditionnelle<br />
pour les détenus condamnés<br />
à la réclusion à perpétuité ne<br />
peut excéder 5ans stipule la<br />
même loi. Moudjahid pendant<br />
la guerre de libération, Mohamed<br />
Gharbi, 74ans, a rejoint les<br />
groupe de légitime défense<br />
dans les années 90. Condamné<br />
à la peine capitale, il a sollicité<br />
une grâce présidentielle. <strong>Le</strong><br />
président de la République<br />
avait promulgué une décision,<br />
en 2010, en vertu de laquelle<br />
la peine de mort de ce détenu<br />
a été commuée en 20 de prison.<br />
Auparavant, il avait été<br />
condamné en premier ressort,<br />
pour avoir tué un terroriste repenti<br />
en février 2001, à 20 ans<br />
de réclusion criminelle. Dans<br />
un procès en appel en juin<br />
2009, il est condamné à la peine<br />
capitale.<br />
SELON L’OCDE ET LA FAO<br />
<strong>Le</strong>s denrées alimentaires resteront chères<br />
dans les 10 ans à venir<br />
Paris. Cette année, le prix du<br />
maïs a atteint un niveau record<br />
en dépassant les 300 dollars<br />
la tonne par exemple. Selon la<br />
FAO, la facture d'importation<br />
alimentaire des pays pauvres<br />
devrait être de l'ordre de 210<br />
milliards de dollars cette année,<br />
contre 165,8 milliards en<br />
2010.<br />
« Cette hausse des prix aggrave<br />
la pauvreté et l'insécurité<br />
alimentaire » dans les pays en<br />
développement, « où vivent 927<br />
millions de personnes qui ont<br />
faim », a souligné Jacques<br />
Diouf, le directeur général de<br />
la FAO.<br />
PAR MUST H. musthpolemic@yahoo.fr<br />
tive. L’avis du Premier ministre semble par ailleurs<br />
discutable à plus d’un titre. La prestation de notre<br />
équipe nationale au Mexique en <strong>19</strong>86 a pu être<br />
contrariée par les choix techniques d’un certain<br />
Saâdane, fort respectable par ailleurs, mais dont<br />
le changement à l’époque ne laissait aucune place<br />
au doute. A cette époque-là, du reste, la composante<br />
des joueurs était fortement localisée. Puisque<br />
le Chef du Gouvernement semble faire montre<br />
de manière inattendue d’une capacité particulière<br />
à inspirer la politique à appliquer à notre sélection<br />
nationale, il pourrait, chemin faisant, indiquer<br />
quels auraient été les bons choix à faire en<br />
joueurs du cru. <strong>Le</strong> bonheur, pour le «peuple algérien»<br />
aurait été parfait si ces choix avaient été exprimés<br />
avant les piètres prestations d’Afrique du<br />
Sud et à présent de Marrakech. L’on aurait pu faire<br />
la fête jusqu’à aujourd’hui au lieu de ces pitoyables<br />
crêpages de chignon a posteriori.