Fantasia chez les ploucs

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Nous descendons vers la maison et Pop et mon oncle
Sagamore comptent la monnaie qui est dans le sac à
farine, ensuite mon oncle Sagamore l’emporte je ne sais
où. Comme il n’y a pas de vent du tout, les bacs sentent
rudement mauvais. Il est passé dix heures, et il fait plein
soleil et une chaleur terrible. On entend plus le camion de
son du shérif et, tout d’un coup, je me rends compte qu’on
ne l’a pas entendu depuis que je me suis réveillé. Je me
demande si l’homme dort toujours, mais, quand je
regarde de ce côté, je le vois en train de travailler à son
matériel comme s’il y avait quelque chose de détraqué. Le
coin est tout à fait tranquille maintenant, à part les coups
de marteau de mon oncle Finley qui travaille à son arche,
là-bas en bas et la seule chose qu’il y ait de changé, c’est
que c’est bourré d’autos à ne plus pouvoir mettre une
épingle au milieu. Et puis, bien sûr, il y a la kermesse.
Mais j’ai pas encore eu le temps d’y penser.
Ce que je n’arrive pas à comprendre, c’est qu’ils n’aient
pas encore trouvé Miss Harrington. Pop a remarqué que,
d’après la somme qu’ils avaient récoltée pour les garages
des autos, en comptant deux hommes par auto et compte