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l'<strong>au</strong>tre, c'est-à-dire près de l'habitation de C<strong>au</strong>ssidière : on les jetait pour<br />

éviter les coups de feu.<br />

On dit que M. Goujon, docteur-médecin, pourra témoigner qu'il a vu<br />

C<strong>au</strong>ssidière père distribuer des cartouches.<br />

Nous avons clos le présenties an, mois et jour susdits, à huit heures du<br />

soir.<br />

Signé D. SEBELON.<br />

(Dossier C<strong>au</strong>ssidière, n° 537 du greffe, partie 1 bis. )<br />

20. — PROCÈS-VERBAL contenant interrogatoire de l'accusé GENETS ,<br />

et perquisition à son domicile.<br />

(Par M. Remy, commissaire de police à Lyon.)<br />

L'an dix-huit cent trente-quatre, et ïe douze avril après midi, nous, commissaire<br />

de police à Lyon, soussigné, avons fait extraire de la maison d'arrêt<br />

provisoire à l'Hôtel de ville, où il avait été déposé par le nommé Michel,<br />

sergent-major de la l re compagnie, 1 er bataillon du 27 e régiment de ligne,<br />

de la part du sieur Delfos, lieutenant de ladite compagnie, comme prévenu<br />

d'avoir pris part <strong>au</strong>x événements qui ont lieu depuis le 9 du courant, et de<br />

s'être vanté d'avoir tué un capitaine, ladite arrestation faite sur ïa clameur<br />

publique, un individu disant se nommer Antoine Genets, âgé de 32 ans,<br />

homme de lettres, né à Paris, demeurant rue Luizeme, n° 14, à Lyon,<br />

lequel a répondu de la manière suivante <strong>au</strong>x interpellations qui lui ont été<br />

faites :<br />

« Le mercredi, la curiosité m'a fait sortir de chez moi pour savoir ce qui<br />

se passait; je suis allé avec M. -Charles Fraisse, docteur-médecin; je suis passé<br />

sur la place Saint-Jean, sur celle Beilecour, et je suis rentré chez moi pour<br />

déjeuner; après quoi je suis ressorti vers dix heures, pour aller lire le journal,<br />

quai de la Baleine, comme j'y vais chaque jour. Lorsque j'ai entendu la<br />

fusillade, je suis revenu chez moi; sur mon passage, je suis entré chez<br />

madame Burty, rue Saint-Côme, n° 7, à l'entresol, pour la tranquilliser, et<br />

je suis rentré chez moi. Deux heures après, j'en suis ressorti pour aller chez<br />

des dames de ma connaissance, à la côte Saint-Sébastien et rue Royale, n° 14.<br />

Le lendemain jeudi, je suis sorti le matin vers huit heures, pour aller chez<br />

M®® Burty,gt savoir ce qui se passait. Environ une heure et demie après, je<br />

suis rentré et je ne suis pas ressorti. Le vendredi, je ne suis sorti de chez moi<br />

que pour descendre un instant dans la rue et prendre quelques renseignements<br />

sur les événements. Samedi, jour de mon arrestation, je suis sorti une partie<br />

de la journée, croyant que tout était à peu près terminé. Je suis rentré dîner<br />

chez moi. Vers cinq heures environ, je suis ressorti, lorsque, sur la place<br />

Saint-Pierre, j'ai été rencontré par un individu que je ne connais pas, qui m'a

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