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28 Janvier 1908 - Bibliothèque de Toulouse

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LE<br />

2 Organe quotidien <strong>de</strong> Pélerase Sociale et Religtéinise<br />

REDACTION ET ADMINISTRATION : Toulouge, Ru* Roquelaine, 25<br />

LE NUMERO ^CENTIMES<br />

IMIMII «ta «M* 9mm<br />

m^ffrmjamnmn m »tn.Ktmmm LHnraoraM . i g s • M*. CO*-<br />

jSgr4JffK|uafT8 NOP' UMITROEHKS î T - *n - M -<br />

gnuicauii (o«u« »MUI») 4© - 20 - *<br />

mf/0 i>» panent dan *• «t t « A» ehaatin mois •» «on* pmynbiee d'ev*»»»<br />

ÉDITIONS RÉGIONALES<br />

Lof, Awayron, Cor riz», Cantal<br />

@9r3, W-Pyrinées, Sasses-Pyrénéaa, La&ée*<br />

tarn-at'Qaronna, i,»t~at-Q$ronnê<br />

Têrn, io<strong>de</strong>, Hér&utt, Pjrin6**-0rlMt*tê$<br />

Nauta-Qaranna. Arièg*<br />

Edition du matin mtéciaie a Jmhuêê<br />

*H»OKCES (*. pp)<br />

tCUMBS -<br />

fesutœs çh ftg») ,<br />

fcOCALSS. . . . ,<br />

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Le» AÏBOHMI efl «oîomts tas; *•««•# Can»<br />

aaa Bureaux, raa SiacMlal**. Sa, * Tonlor-S», «I c»*» IOM m\M ""TtiH^B<br />

naatscr. 'n.-iw»-7>-wa!w<br />

FIL TELEGRAPHIQUE SPECIAL Mardi <strong>28</strong> <strong>Janvier</strong> 1938. - 18" Année - N° 5,568 BUREAUX A PARIS : 26, RUE FEYDEAQ<br />

Les Faits du Jour<br />

La Chambre a continué la discussion <strong>de</strong>s in-<br />

&rpstiatio:ts sur la politique <strong>de</strong> la France au<br />

Maroc ; on a entendu divers orateurs ; M- Pi-<br />

gnon a repondu<br />

' La presse continue à commenter le discours<br />

Ile M. Delcassé et à faire <strong>de</strong>s révélations sur<br />

Fes inci<strong>de</strong>nts qui accompagnèrent naguère sa<br />

Rémission.<br />

—:—<br />

Le cardinal Richard, archevêque <strong>de</strong> Paris,<br />

atteint d'une congestion pulmonaire, a reçu<br />

les <strong>de</strong>rniers sacrements ; <strong>de</strong>puis, une amélio-<br />

ration sensible <strong>de</strong> son état est heureusement<br />

survenue.<br />

—<br />

Le conseil d'administration du 140 e <strong>de</strong> ligne<br />

A émis, à l'unanimité, l'avis que M. Archim-<br />

baud <strong>de</strong>vait être renvoyé dans ses foyers,<br />

somme ayant un 4rèro sous les drapeaux.<br />

tes Anflous, s'étani ralliés à Moulai Hafid,<br />

Vs consul <strong>de</strong> France à Mogador a <strong>de</strong>mandé<br />

Jes navires <strong>de</strong> guerre.<br />

'- . —<br />

Le gouvernement portugais fient, assure-t-<br />

m, tous les fils <strong>de</strong> la conspiration républl-<br />

Ittina.<br />

--<br />

La Banque nationale <strong>de</strong> l'Amérique du Nord<br />

ml <strong>de</strong> nouveau incapable <strong>de</strong> faire face aux<br />

tomau<strong>de</strong>s <strong>de</strong> remboursement.<br />

—<br />

L'escadre américaine a relâché en vue <strong>de</strong><br />

Suenos-Ayres, où <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s têtes sont pré-<br />

parées.<br />

->—<br />

Voir par ailleurs les nouvelles qui nous<br />

tonî parvenues à la <strong>de</strong>rnière heure.<br />

LliMCirLé<br />

f Avee leur mépris coutumier <strong>de</strong> la<br />

Vérité, les journaux radicaux ou conver-<br />

tis au radicalisme affirment qu'à l'excep>-<br />

îiom <strong>de</strong>s organes d'extrême-drodte et<br />

d'exîrême^gauche, la presse française<br />

Joui entière chante <strong>de</strong>s dithyrambes en<br />

Vlionneur <strong>de</strong> M. Delcass^, <strong>de</strong> son dis-<br />

cours du 24 janvier et elè sa ci-<strong>de</strong>vant<br />

politique.<br />

Fort heureusement, il n'en est rien<br />

pee journaux comme les Débats, le<br />

tiappel, Y Intransigeant, le Siècle, qui<br />

n'appartiennent pas à l'extrême-gauche,<br />

ou comme YEclair et la Patrie, qui ne<br />

jBont pas <strong>de</strong> l'extrême-droite, ont émis<br />

les critiques les plus justes et formulé<br />

réserves les plus expresses au sujet<br />

d'une harangue qui tient à la fois <strong>de</strong> la<br />

yapsodie, <strong>de</strong> la gasconna<strong>de</strong> et du défi.<br />

La Chambre a pu, dans la séance <strong>de</strong><br />

Vendredi, se laisser entraîner à l'un <strong>de</strong><br />

&es mouvements d'enthousiasme qui si-<br />

gnifient simplement,, <strong>de</strong> sa part, que le<br />

tinel engagé <strong>de</strong>vant elle répondait à son<br />

goût <strong>de</strong>s combats oratoires, cela ne sau-<br />

vait rien changer aux réalités politiques,<br />

et cela ne peut faire surtout que le dis-<br />

coure Delcassé ne soit pas un tissu d'au-<br />

dacieux paradoxes.<br />

Que la majorité parlementaire applau-<br />

disse à tout rompre une homélie repré-<br />

sentant l'ensemble <strong>de</strong> nos alliances ou<br />

<strong>de</strong>, nos accords avec l'étranger comme le<br />

résultat <strong>de</strong>s veilles et <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong><br />

M. Delcassé, cela ne nous surprend pas.<br />

La Chambre est, en effet, aussi exacte-<br />

ment informée <strong>de</strong> notre situation exté-<br />

rieure qu'elle est compétente en matière<br />

sociale ou budgétaire. On peut à bon<br />

compte, qu'il s'agisse <strong>de</strong> l'un ou <strong>de</strong> l'au-<br />

tre <strong>de</strong> ces chapitres, obtenir ses acclama-<br />

tions. Il suffit <strong>de</strong> lui «erlifier que tout va<br />

bien, que tout, a toujours été pour le<br />

mieux et que si <strong>de</strong>s paroles inquiétantes<br />

ont retenti jadis dans l'enceinte du Pa-<br />

lais-Bourbon, elles émanaient <strong>de</strong> mal-<br />

veillants ou d'imposteurs. — On vous a<br />

trompés ! s'est écrié M. Delcassé. — Et<br />

la salle, aussitôt, <strong>de</strong> crouler sous les<br />

bravos.<br />

Mais il faut autre chose que ces fa<br />

«iles bcminwnte pour convaincre l'opi-<br />

nion moyenne du pays ; c'est pourquoi<br />

les ovations décernées par la Chambre<br />

à M. Delcassé ne se sont pis prolongées<br />

aii-dclii du pont <strong>de</strong> la Concor<strong>de</strong>. Car la<br />

Franf e le sait bien : ce n'est pas M. Del<br />

cassé qui a fait l'alliance russe ; c'est lui,<br />

au contraire, qui a failli la défaire en se<br />

solidarisant avec ses collègues du minis-<br />

tère Combes, dont l'attitu<strong>de</strong> et le lan<br />

gage, pendant la, guerre russo-japonaise,<br />

furent simplement odieux à l'égard <strong>de</strong><br />

la Russie.<br />

Go n'est pas non plus M. Delcassé qui<br />

a créé notre entente avec l'Espagne, ni<br />

3elé les bases do notre accord avec l îta-<br />

$ÏA, ni conclu le traité franco-japonais,<br />

postérieur à sa chute du ministère. En<br />

toutes choses M. Delcassé fut l'agent<br />

d'une pensée supérieure à la sienne, <strong>de</strong><br />

projets débordant singulièrement ?a<br />

propre sphère d'action, d'un plan d'en-<br />

semble dépassant ses pauvres petites et<br />

immédiates conceptions <strong>de</strong> toute la hau-<br />

teur qui sépare une puissance pour ainsi<br />

dire immuable <strong>de</strong> l'individualité pré-<br />

caire d'un ministre républicain sujet, à<br />

tous les jeux do bascula parlementaires.<br />

2£t CAUB pcn-i'v supérieure à la sienne,<br />

ef ce plan d'ei semble et ces projets à<br />

lointaine porte-, (.étaient ceux du roi<br />

Eoonord Vil.<br />

P. ne faut pas venir, après coup, for-<br />

gar <strong>de</strong>s romaïïs sensationnels h la tri-<br />

bune. Notre politique étrangère ne fut<br />

jamais l'œuvre du goavvernwnc-nt répu-<br />

mtoairi et, <strong>de</strong> nos ministres, EUc fut tou-<br />

ïcfïrs le nce>ullat, do volontés plus forte?<br />

que. )révr)»on IOM calcul» <strong>de</strong> ne<br />

«iT4 (;e.ui!a. '<br />

C'est malgré eux, sous l'irrésistible<br />

poussée du sentiment national, que s'éla-<br />

bora, l'alliance russe. C'est sous la con-<br />

trainte d'événements dont ils n'avaient<br />

pas prévu l'éventualité, que s'opéra l'en-<br />

tente anglaise dont l'acte initial eut pour<br />

objet l'affaiblissement <strong>de</strong> la Russie, par<br />

conséquent la nôtre. Et s'il n'y avait pas<br />

eu, <strong>de</strong> par le mon<strong>de</strong>, <strong>de</strong>ux lambeaux <strong>de</strong><br />

territoire dont l'un se nomme l'Egypte,<br />

dont l'autre s'appela la French Shore,<br />

s'il n'y avait pas eu cette double proie<br />

jetée tout d'abord en pâture à l'avidité<br />

britannique, sans aucune compensation<br />

matérielle pour nous, la secon<strong>de</strong> entente<br />

cordiale aurait rejoint la première dans<br />

le champ <strong>de</strong>puis longtemps brumeux<br />

<strong>de</strong>s vieux souvenirs et <strong>de</strong>s déceptions.<br />

Sous tout autre régime que le nôtre,<br />

cet abandon gratuit d'une part impor-<br />

tante <strong>de</strong> nos droits et <strong>de</strong> notre domaine<br />

eût déterminé une crise gouvernemen-<br />

tale. Nous céda ans ce qui nous apparte-<br />

nait et noue ne recevions rien en échan-<br />

ge. Ou plutôt, on nous offrait une guerre<br />

en perspective avec l'Allemagne, guerre<br />

ar<strong>de</strong>mment souhaitée n&r Edouard VII<br />

parce qu'elle était, à ses yeux, l'occasion<br />

d'abattre les prétentions <strong>de</strong> Guillaume II<br />

sur la maîtrise <strong>de</strong> la mer. C'est dans re<br />

<strong>de</strong>ssein que se noua le réseau d'alliances<br />

isolant en Europe la puissance germani-<br />

que. Et peu s'en fallut que la guerre, en<br />

effet, n'éclatât. Nous ne nous en sommes,<br />

on s'en souvient, préservés qu'au prix<br />

d'une humiliation et d'une capitulation<br />

dont il fallut remonter jusqu'à Fashoda<br />

pour trouver un pendant.<br />

Aujourd'hui l'auteur <strong>de</strong> ce double dé-<br />

sastre moral juge à propos <strong>de</strong> sortir <strong>de</strong><br />

l'ombre et d'affirmer que la fameuse<br />

« alerte » <strong>de</strong> 1905 fut simplement l'effet<br />

d'une hallucination et d'un mensonge.<br />

L'audace <strong>de</strong> cet homme est véritable-<br />

ment sans bornes. Il n'est pas en son<br />

pouvoir d'abolir les articles <strong>de</strong> la presse<br />

européenne et principalement <strong>de</strong> la<br />

presse anglaise, qui, en mai et juin 1905,<br />

dissertaient sur une conflagration immi-<br />

nente. Il ne peut non plus effacer le sou-<br />

venir <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux cent millions hâtive-<br />

ment consacrés à la réfection <strong>de</strong> notre<br />

défense sur la ligne <strong>de</strong> l'Est.<br />

A qui fera-t-on croire que cette énof-<br />

me dépense s'inspira simplement du<br />

besoin <strong>de</strong> justifier le débarquement <strong>de</strong><br />

Delcassé ? Dans sa, naïve suffisance, ce-<br />

lui-ci s'estime vraiment trop cher. Deux<br />

cent millions, c'eût été particulièrement<br />

excessif, au prix où se font les expul-<br />

sions <strong>de</strong> ministres et <strong>de</strong> ministères. Il y<br />

avait d'ailleurs, pour le gouvernement,<br />

quelque chose <strong>de</strong> plus douloureux, <strong>de</strong><br />

plus tragique, <strong>de</strong> plue T>érilleux que<br />

cette levée <strong>de</strong> subsi<strong>de</strong>s. Il y avait cet<br />

aveu que, sous le gouvernement <strong>de</strong> la<br />

République, la frontière n'est pas gar-<br />

dée, les forts ne sont pas armés, la cou-<br />

verture est chimérique. Certes, n'y eût-il<br />

pas d'autres signes révélateurs du dan-<br />

ger <strong>de</strong> guerre couru par la France à<br />

cette époque, celui-là suffisait : ce n'est<br />

pas <strong>de</strong> gaieté <strong>de</strong> cœur et pour le dou-<br />

teux plaisir do substituer un Rouvier à<br />

un Delcassé que le gouvernement confes-<br />

sait son impéritie et sa trahison.<br />

En terminant, l'autre' jour, son pané-<br />

gyrique, M. Delcassé conseillait au pays<br />

<strong>de</strong> s'assurer l'armée <strong>de</strong> nos alliances et<br />

<strong>de</strong> nos amitiés. Cruelle condamnation<br />

<strong>de</strong> sa propre incohérence, <strong>de</strong> son propre<br />

aveuglement ! Car nous ne l'avions pas,<br />

cette armée, quand M. Delcassé nous<br />

acheminait avec sérénité vers une nou-<br />

velle débâcle et vers un nouveau démem-<br />

brement. Nous n'avions, h proprement<br />

parler, plus do marine et plus d'armée.<br />

Nous n'avions qu'André, que Pelletan,<br />

que Delcassé pour nous imposer au<br />

mon<strong>de</strong>. Et, l'on a bien vu, hélas ! que ce<br />

n'était pas assez.<br />

C'est cependant au moment où vibrait<br />

encore, dans la salle <strong>de</strong>s séances, l'écho<br />

<strong>de</strong> cette parole où s'affirmait la crim<br />

nclle inconscience <strong>de</strong> l'ancien ministre<br />

<strong>de</strong>s affaires étrangères, c'est à ce mo<br />

ment que la Chambre l'a tumultueuse-<br />

ment applaudi et c'est à raison <strong>de</strong> cette<br />

tira<strong>de</strong> que la presse radicale ou radicali<br />

sanle le sacre grand patriote. Nous con<br />

naissons malheureusement, la masure <strong>de</strong><br />

cette sorte <strong>de</strong> patriotisme. M. Delcassé<br />

n'est pas le premier qui, feuilletant une<br />

histoire lamentable, ait procédé d'un<br />

cœur léger à la revue <strong>de</strong> ses responsabi<br />

lités. Mais le cœur <strong>de</strong> la nation n'en est<br />

pas moins resté, pour toujours peut-être,<br />

cruellement, blessé.<br />

Comment se terminera l'interpellation<br />

sur l'aventure marocaine, peu nous im-<br />

porte. Ce que nous voudrions savoir,<br />

t'est comment se conclura l'aventure<br />

elle-même. Sur ce point, M. Deioaseé a<br />

gardé le silence. Il aurait bien fait d'ob-<br />

server sur tout le reste un semblable<br />

mutisme. Nous payons en ce moment sa<br />

présomption et ses fautes. Un peu <strong>de</strong><br />

mo<strong>de</strong>stie lui eût donc convenu. Nous ne<br />

commettrons pas l'injustice <strong>de</strong> rappro-<br />

cher son discours du discours <strong>de</strong> Jaurès.<br />

Un mon<strong>de</strong> sépare évi<strong>de</strong>mment les senti-<br />

ments <strong>de</strong> ces doux hommes. Et, cepen-<br />

dant entre celui qui conseille la fuite<br />

{levant Moulay-Rand et celui qui nous<br />

contraignit, à la fuite <strong>de</strong>vant Guillaume,<br />

n'y a.-l-il pa$, dans la réalité, quelque<br />

Chose <strong>de</strong> commun ?...<br />

Julien <strong>de</strong> LAGOMDE.<br />

Et c'est surtout dans tes question* il en-<br />

tetiremenls qu'oH-eis s» manifestent, paix» que,<br />

sur -ce terrain, H'iiiftéienco <strong>de</strong>s fnwicv<br />

ninçoîis peut 'précisément s'exercer Pl"us f-aC1"<br />

leinvorot.<br />

La, e,n «ff-cit, îles maires affilies a 1» 6ecM<br />

ont la partie bel-lc, en abusant <strong>de</strong> leur a-uto-<br />

rite pour tumpeclier li3S c^rémonie-s religieuses<br />

et Violenter les seutiuneùits d5s taimiliss catho-<br />

liques.<br />

Dans ces eas-tà, c'est à urne véritable chasse<br />

aux cadavres qu'ils se ilirvreiat.<br />

Ainsi, ces jours <strong>de</strong>miars, décodait, à V»<br />

irennes-sur-Tècha, d'ans l'Allklr, -un citoyen-<br />

du ,nom <strong>de</strong> Gilbeit, ouuoi <strong>de</strong>s sacrunenits do<br />

l'Eglise. , ,<br />

CcaÎMtte le curé <strong>de</strong> Va rennes a été expiUS»<br />

la fairiiJ.le <strong>de</strong> Gilbert dumanda l'autorisation<br />

<strong>de</strong> faire transporter le corps à TrézeMies, cw*<br />

mune voisine encore (pourvue d'un pretre,<br />

qui célébrerait l'office <strong>de</strong>s morts réclame par<br />

la défunt. .<br />

Le corps <strong>de</strong> celui-ci <strong>de</strong>vait être, a.p,res i-a<br />

cérémonie, ramené à Varennes. J<br />

Or, iil fallut, .pour obtenir l'autorisation <strong>de</strong><br />

promener ainsi cette dépouille mortelle, faire<br />

<strong>de</strong> nombreuses et pénibles démarches et s*<br />

heurter à l'insigne mauvais vouloir du sou-S-<br />

préXet <strong>de</strong> La. Paille», lequel-, dans ces ciroons-<br />

tamees, fut particulièrement igino-We.<br />

On dut iroôme s'adresser au préfet, et, lors-<br />

que, enfin, celte autorisation niacaibre fut ac-<br />

cordée, il fallut compter encore avec la. haine<br />

et la violence d'un eomiseiil'ler général, maire<br />

et receveuT-4>um4fete, qui, se dressant-, tout à,<br />

couip, sur la jx>ute, <strong>de</strong>vant le cortège, funèbre,<br />

émit la prétention <strong>de</strong> Je faire rétrogra<strong>de</strong>r sur<br />

Varernies.<br />

Là, alors, on dut ipreeque en venir aux<br />

mains, le maire, escorté <strong>de</strong> francs-maçons do<br />

sa Loge, disputant à la faimille le cadavre,<br />

auquel, <strong>de</strong> sa 'propre autorité, il refusait les<br />

secours <strong>de</strong> la religion.<br />

La faimilile, ceipiendant, finit par avoir rai-<br />

son ; mais on se fait umo idée d'une pareille<br />

aibomination, en pleine route, autour d'un<br />

char funéraire que lies uns.veulent conduire à<br />

l'égliaa iprodhaiioe, taswMs que les sectaires<br />

d'irréligion lui barrent le cheimin !<br />

N'e«t-oe (pas im-ofnetnreux ?<br />

Et voilà où l'on eu. arrive, maintenant, dan,s<br />

tes communes rurales.<br />

La guerre s'allume partout sur Bes questions<br />

confessionnelles, semant, dans les famine»,<br />

d'atroces fenments <strong>de</strong> haines, <strong>de</strong> discor<strong>de</strong>s, qui<br />

ne s'apaiseront plus jamais et finiront par<br />

dégénérer en guerre religieuse.<br />

—©— Les familles nombreuses.<br />

D'une lettre que M. Piot, sénateur <strong>de</strong> Ja<br />

Côte-d'Or, vient d'adresser aux membres <strong>de</strong><br />

l'Académie française, nous extrayons les U-<br />

gnes suivantes :<br />

a Votre illustre Compagnie a bien voulu ho-<br />

norer par les prix dont elle dispose <strong>de</strong>ux pau-<br />

vres mères <strong>de</strong> famille, l'une <strong>de</strong> 19 enfants,<br />

l'autre <strong>de</strong> 21 enfants.<br />

» Je viens <strong>de</strong> l'apprendre avec rare profon<strong>de</strong><br />

émotion.<br />

• f> Tîn eonrownant ces mères ndmîratrteg; l'A-<br />

cadémie farnçaise a fait mieux encore ; elle<br />

les a qualiflépg <strong>de</strong> « saintes > et d' • héroïnes »<br />

et elle a ajouté : « Nous n'honorerons jamais<br />

assez les obscurs sacrifices dont leurs vies<br />

sont faites ! »<br />

» Ces paroles trouveront un écho dans tontes<br />

les consciences... Oui, certes, <strong>de</strong> telles mere6<br />

et celles qui leur ressemblent sont dignes <strong>de</strong><br />

tous les respects, <strong>de</strong> tous les honneurs, <strong>de</strong> tou-<br />

tes les récompense».<br />

Cependant, on se presse peu généralement<br />

<strong>de</strong> s'intéresser a, elles.<br />

i ...Quoi qu'il advienne, l'Académie fran-<br />

çaise a fait un beau geste : celui qui retient<br />

quelquefois un gouvernement ou, un peuple<br />

sur le point <strong>de</strong> s'égao-er, et'qui remet l'un et<br />

-Vautra dans la voie social© conduisant à plus<br />

d'équité et à plus <strong>de</strong> justice.<br />

C'est pourquoi, messieurs, je prends la<br />

liberté <strong>de</strong> vous remercies- <strong>de</strong> tout cœur, non<br />

seulement en mon nom d'homme mo<strong>de</strong>ste qui<br />

n'a que sa bonne volonté à mettre au service<br />

<strong>de</strong> la plus 6acrée <strong>de</strong>s causes, mais encore au<br />

nom <strong>de</strong> ces hraves F-mncaises, <strong>de</strong> ces vaillan-<br />

tes mères <strong>de</strong> famille sur qui vous venez d'ap-<br />

peler éloquemment -l'admiration <strong>de</strong> la patrie. »<br />

6abotar la société et d'embêter les bour-<br />

geois. .<br />

Et voilà eoirnnent le ministère actuel<br />

prend en niaims la cause <strong>de</strong>s ouvrière qui<br />

vivent <strong>de</strong> leur travail — et combat los en-<br />

neiniLs <strong>de</strong> l'ordre social !<br />

roîjiique<br />

m PAGE DE LOUIS XV<br />

UNE RÉFORME<br />

Un Jour le Jour<br />

EXDÏOM* <strong>de</strong> sictnires. . ,.. , ...<br />

«h uv t- 'uioui-e pas .lu ilcgiv .1 ii.twsrt* que<br />

bnenneiu, r*ia.|»ie jowr, .la»* nos déparle<br />

ttveuM tes «i««iœo« <strong>de</strong>s wuRiflfiw l£MttH«l<br />

tous «invers loa 00H»C*1«I»»<br />

Comme on le sait, M. Briand s'occupe <strong>de</strong>«<br />

moyens <strong>de</strong> faire «ntiw les ouvriers dans<br />

le jury criminel. 11 va lancer un© circulai<br />

re dans ce sens.<br />

La loi n'interdit pas aux ouvriers l'accès<br />

du jury. Voici oe qu'édite dit :<br />

« Sont diupenpés <strong>de</strong>s fonctions <strong>de</strong> jurés<br />

— ceux qui oait besoin poua' vivtre <strong>de</strong> leur<br />

travail maauid et jaiuiMUiar. »<br />

11 esit bien clair que si les ouvriers peu-<br />

T«at étire à^ÉbeoBéa d'exercea' la fonction <strong>de</strong><br />

juré, c'est qu'en droit cette fonction ne leur<br />

est pas Interdit*<br />

Le législateur a considéré la fonction- <strong>de</strong><br />

juré non comme un droit, mais comme un<br />

<strong>de</strong>voir, une chairgc dont on extimpte ceux<br />

sur qui «tte pèserait trop lour<strong>de</strong>ment.<br />

I/H5 loncti


Mardi <strong>28</strong> <strong>Janvier</strong><br />

M. Ferdinand Boîiawil ne peut dissimuler<br />

«lue le parti radical est, en gâterai, opposé A<br />

la n&toutne, par peur <strong>de</strong> perdre <strong>de</strong>s sièges,<br />

mais cette considération monquine ne n'empê-<br />

chera pas, tout en reconnaissant que te scru-<br />

tin d'airondtesoniem a été une phase néces-<br />

saire, <strong>de</strong> reconnaître que le scrutin <strong>de</strong> liste<br />

»t la représentation proportionnelle s'inipo-<br />

fieiut 'pour l'avenir <strong>de</strong> la démocratie.<br />

M. Lofort s'est déclaré partisan du système<br />

dans un tout d'apaisement<br />

Botta, M. Charles Bernois*, qui présidait la<br />

réunion, après avoir résumé tes arguments<br />

<strong>de</strong>s iprécé<strong>de</strong>nts orateurs, a tait adopter, par<br />

l'auditoire, un ordre du jour <strong>de</strong>mandant au<br />

•Pantement <strong>de</strong> rétablir le scrutin <strong>de</strong> liste avec<br />

représentation proportionne lie.<br />

LE CARDINAL RICHARD<br />

Paris, 27 janvier.<br />

Le vénérable arebovcque d» Paris, S. Em. le<br />

cardinal Richard, qui est âaé, comme on sait,<br />

<strong>de</strong> 89 aius, est dans un état fie santé qui ins-<br />

pira, à sou cni.uuru.ye. les plus vives inquié-<br />

tu<strong>de</strong>s.<br />

I.J cardinal est allant d'une congestion -pUl-<br />

inotHtire et le* -mé<strong>de</strong>cins ne conserveraient<br />

guère d'espoir <strong>de</strong> te sauver.<br />

On nous assure qu'il a reçu ce matin les<br />

<strong>de</strong>rniers sacnarnents.<br />

Le cardinal Richard est le doyen d'âge <strong>de</strong>s<br />

cardinaux et le doyen <strong>de</strong>s é-vêques <strong>de</strong> France.<br />

S. Em. te cardinal Rie.lLa.rd est né à Nantes<br />

le 1" manu 1819 ; il fut nommé évêque <strong>de</strong><br />

Relley le 16 octobre 1871, ipréconisé te 23 dé-<br />

aemhno suivant ; il fut nommé coadjuteur,<br />

avec future succession, du cardinal-archevê-<br />

que <strong>de</strong> Paris, Mgr Guibert, par décret du 7<br />

mai 1875 ; préconisé en cette qualité, avec le<br />

titre d'archevêque <strong>de</strong> Larissa, le 5 .juillet <strong>de</strong><br />

la mêante année, il monta, sur le siège <strong>de</strong> Paris<br />

à ila mort <strong>de</strong> son prédécesseur, le 8 juillet<br />

18S6, et fut créé cardinal du titre da Sainte-<br />

Maris in vid dans le Consistoire du 24 mai<br />

1889.<br />

Paris, 27 janvier.<br />

A l'archevêché, un secrétaire nous a donné,<br />

à, 3 heures, les -renseignements suivants sur<br />

l'état actuel <strong>de</strong> la santé du cardinal Richard.<br />

Une amélioration a été constatée et conti-<br />

nue rapi<strong>de</strong>ment ; il est même déconcertant,<br />

pour ooux qui ont assisté à la crise d'hier<br />

soir, <strong>de</strong> voir avec quefle énergie Son Erni-<br />

nonee a pu résister.<br />

Le cardinal s'est occupé aujourd'hui <strong>de</strong> di-<br />

verses affaires ; il a reçu Mgr Raudritilard et<br />

plusieurs curés <strong>de</strong> Paris.<br />

On ne sait si cette amélioration, inespérée<br />

est due aux piquûfes que les mé<strong>de</strong>cins ont<br />

faites au cardinal ou à l'exwaerdi-nuire vi-<br />

gueur <strong>de</strong> son teniipéramera.<br />

A 5 heures, on signale vne amélioration<br />

tout A tait extraordinaire ; le vénérable car-<br />

dinal a conservé sa parfaite lucidité et s'in-<br />

quiète <strong>de</strong> ce qui se passe autour <strong>de</strong> lui.<br />

U reconnaît son entourage et adresse aux<br />

inerso-nnes présentes, quelques paroles <strong>de</strong> re-<br />

merciement.<br />

jfil U im<br />

Paris, 27 janvier.<br />

La séance est ouverte à 2 heures ; M. Bris-<br />

son prési<strong>de</strong> ; il y a presse dans les tribunes ;<br />

comme vendredi, la loge diplomatique est au<br />

grand complet.<br />

L'ÉPiSÉMiE DE DOUAI<br />

M. Goniaux adresse une question au minis-<br />

tre <strong>de</strong> la guerre au sujet <strong>de</strong> l'épidémie <strong>de</strong> mé-<br />

ningite cérébro-spinale qui a fait son appari-<br />

tion a Douai il y a quinze jours.<br />

M. Conlaux. — Il y a déjà un mort ; j'espère<br />

que les mesures ont été prises pour enrayer<br />

cette maladie et pour en éviter 1-e retour.<br />

m. Chéron. — Les mala<strong>de</strong>s ont été mis en<br />

observation à l'hôpital ; ceux qui s'étaient<br />

trouvés en .contact avec eux ont été isolés<br />

dans leurs chambres.<br />

La maladie peut être considérés comme en-<br />

LE" DÉBIT SUR LE MAROC<br />

L'ordre du jour appelle la suite <strong>de</strong> Sa dis-<br />

cussion <strong>de</strong>s interpellations sur le Maroc.<br />

Dîssotjrs île M. Raibsril<br />

M. Saifeartï. — Il n'y a aucun rapport entre<br />

ef> fp-iifi nous avons fait -en Algérie -e» -en Tu-<br />

nisie et ce que nous voulons faire au Maroc.<br />

Nous avons voulu imposer <strong>de</strong>s réformes au<br />

Maroc en nous servant du magbz-en comme<br />

levier ; on ne comprend rien à la question du<br />

(Maroc si l'on méconnaît que le fon<strong>de</strong>ment du<br />

statut social marocain est la haine <strong>de</strong> l'é-<br />

tranger ; les Oulémas se sont révoltés parce<br />

qu'ils ont considéré qu'une banque compor-<br />

tant <strong>de</strong>s prêts à intérêts était formellement<br />

condamnée par la religion.<br />

La mémo observation s'applique à l'or-<br />

ganisation du «contrôle <strong>de</strong>s douanes ; on la<br />

considère là-bas comme un commencement<br />

du démembrement du Maroc.<br />

Vous êtes arrivés tout <strong>de</strong> suite à la conquête<br />

sans préparer cette conquête ; vous n'avez ni<br />

la politique <strong>de</strong> vos moyens ni les moyens <strong>de</strong><br />

votre politique. (Applaudisseméats au centre.)<br />

Voiiiâ pourquoi votre politique est stérile ;<br />

le gouvernement n'a pas à changer <strong>de</strong> poli-<br />

tique, qu'il continue à appliquer "la politique<br />

d'Algésiras, mais il est nécessaire qu'il chan-<br />

ge <strong>de</strong> métho<strong>de</strong>.<br />

Constamment Ses prévisions du gouverne-<br />

ment, soit lors <strong>de</strong> la proclamation primitive<br />

<strong>de</strong> Mouflaï-Hafld. soit lors du départ d'Ab<strong>de</strong>l<br />

Aziz à Rabat, ont été démenties par les évé-<br />

nements.<br />

M. Piclion disait au len<strong>de</strong>main du meurtre<br />

du docteur Mauchamp : < Il faut que cela<br />

finisse » et cela n'a pas fini ; te commerce eu-<br />

ropéen a réussi parce qu'il connaît le milieu<br />

dans lequel il opère ; là où S a réussi, notre<br />

politique «doit réussir ; si elle échoue, c'est<br />

qu'ello le veut bien. (Applaudissements au<br />

centra. )<br />

Discours <strong>de</strong> tji. Desshanel<br />

M. Desehanel a la paroi<br />

fcention.)<br />

fë. Desohane!. — Je ne présenterai que <strong>de</strong><br />

courtes observations ; il y a ici <strong>de</strong>s hommes<br />

qui dans tous les temps ont défendu l'entente<br />

anglaise, l'alliance russe, le rapprochement<br />

avec l'Italie, dans 'une pensée d'équilibre, mais<br />

qui, le jour où la diplomatie française greffa<br />

la politique marocaine sur la politique géné-<br />

rale, firent les plus expresses réserves.<br />

Il s'agit aujourd'hui <strong>de</strong> savoir ce que la<br />

France peut et doit faire ; personne ne peut<br />

songer à une politique <strong>de</strong> conquête et <strong>de</strong> pro-<br />

tectorat, elle serait en contradiction formelle<br />

avec l'acte qui porte la signature do la<br />

France.<br />

M. Vaillant.<br />

; faire la police.<br />

M. Desohane!. — Ce n'est pas nous qui avons<br />

massacré à Casablanca.<br />

M. Jaurès. — Mais si. (Exclamations indi-<br />

I gnées.)<br />

M. Desehane!. — Personne d'autre part ne<br />

' songe à abandonner la protection <strong>de</strong> nos na-<br />

. tionaux ; seulement, M. Jaurès pense qu'il<br />

, suffirait d e laisser pour cala nos navires <strong>de</strong>-<br />

: vant tes ports.<br />

• Mais le retrait <strong>de</strong> nos troupes serait inter-<br />

prêté comme un aven <strong>de</strong> faiblesse et nous se-<br />

rions condamnés à un effort plus considérable<br />

dans la suite.<br />

; Pour assurer- la tranquillité du littoral,<br />

était-il nécessaire d'occuper la Chaoula et do<br />

; pousser jusqu'à cet endroit ? Si c'était néces-<br />

saire, on ne l'a pas prévu<br />

jourd'ihui dans la situation où nous nous dé-<br />

battons. (Bruit.)<br />

Nous Hommes restes fort longtemps canton-<br />

nés, sous Casablanca, dans le 'inon<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'Is-<br />

lam ; une troupe immobilisée équivaut à une<br />

troupe quafHwpriaonnifrre.<br />

Le général Urudie nien. a pas moins très bien<br />

dirigé l'expédition, quoique -lente ; pourquoi,<br />

alors, l'a-t-on rappelé ?<br />

M. Picquart. — 11 a <strong>de</strong>mandé à revenir. (Ex-<br />

clamations sceptiques.)<br />

M. Tourna<strong>de</strong>. — Nous savons comment on<br />

obtient la démission d'un général quand on<br />

veut s'en débarrasser. (Mouvement.)<br />

L'opinion n'a pas accepté la version officiel-<br />

le <strong>de</strong> ce déplacement ; nous ne pouvons croire<br />

à la maladie du général Dru <strong>de</strong>, qui, après<br />

<strong>de</strong>ux jours <strong>de</strong> voyage en paquebot ou en che-<br />

min <strong>de</strong> fer, a été promener <strong>de</strong> ministère en<br />

ministère, sans même se reposer à l'hôtel. »<br />

(Applaudissements et rires.)<br />

L'orateur continue, houspillé par tes socia-<br />

listes.<br />

M. Tourna<strong>de</strong>. — La loi <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans a obli-<br />

gé les autorités à prendre <strong>de</strong>s soldats un peu<br />

partout.<br />

M. AlSemane. — Montez donc ù cheval vous<br />

même.<br />

M. Coûtant. — Il fallait partir, commandant,<br />

M. Clemenceau. — Il fallait prendre <strong>de</strong>s<br />

hommes où il y en avait<br />

Voix à gsyohe. — A moins <strong>de</strong> tes prendre<br />

dans te civil. »<br />

M. Tourna<strong>de</strong> se déclare l'adversaire d'une<br />

politique <strong>de</strong> conquête, mais dit qu'il faut res<br />

ter à Casablanca jusqu'à ce que nous ayons<br />

obtenu satisfaction.<br />

bizarres ; il ai résulterait une stratégie au<br />

moins sin>g>u même nous ne <strong>de</strong>vons pas favoriser la politi-<br />

; que, l'action <strong>de</strong> ceux qui se mettent en hosti-<br />

• lité avec tes actes internationaux.<br />

M. A'êemane. — Tout ça, c'est du battage.<br />

, M. Descbanel. - Nous <strong>de</strong>vons avoir une<br />

; attitu<strong>de</strong> d'observation vigilante, <strong>de</strong> patience,<br />

, <strong>de</strong> sang-froid, bien résolus à ne pus attaquer<br />

. et à ne pas nous laisser attaquer.<br />

> M. Jaurès. — Jo n'ai jamais dit autre chose.<br />

; M. De3chanal. — Par contre, nous ne <strong>de</strong>vons<br />

, abandonner à aucun autre la, place prépondé<br />

; rante que nous avons au Marie ; et ceux qui<br />

f i ef tets <strong>de</strong> campement conti<br />

ront e.t 6 ,?i\ ani ; les soUi!U * «'infanterie arrive<br />

înpii^ S " lt6 , ; /l uailt ! ^ la euvulerte, il para<br />

quelle viendrait par terro. ^<br />

Moulai, le borgne, à la têto d'une méhalla<br />

On nien<strong>de</strong> <strong>de</strong> Rabat, ^ffier<br />

« Le euMan a choisi son fr&re, Moulai Mo-<br />

Les Krachs Américains<br />

New-York, 27 janvùer.<br />

t Le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Banque nationale <strong>de</strong><br />

1 Amérique du Nord, M. Havemeyer, annonce<br />

que les ediminiiatirateurs ont <strong>de</strong>mandé aux<br />

contrôleurs monétaires <strong>de</strong> prendre on main<br />

la direction <strong>de</strong> la Banque.<br />

1)1 déclare que par suite <strong>de</strong> ia persistance<br />

<strong>de</strong>s mauvais bruits qui ont couru las retraits<br />

d'argent continus ont à peu près épuisé tes<br />

ressources <strong>de</strong> Sa Banque.<br />

Las <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> remboursement annomeées<br />

sont si fortes -nue l'.adimiinistra«tion se déclare<br />

incapable d'y ta,k-e faoo ; tteo mesures sont<br />

prises pour réduire les déipenses.<br />

LES TOULOUSAINS AUX FÊTES DU CINQUANTENAIRE<br />

Le nomibre <strong>de</strong>s pèlerins fixé par la CoimpaV<br />

gnie du chemin <strong>de</strong> 1er ayant été atteint, lo<br />

traiin du pèlerinage; à Lour<strong>de</strong>s, à l'occasion du<br />

cinquantenaire ae la premiene apparition, est<br />

assuré.<br />

Le départ <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> aura lieu le lundi'<br />

10 février, à dix heures du matin.<br />

En coin sé quence, ia distr-ibutioa. <strong>de</strong>s billets<br />

sera prolongée Jusqu'au mm-c-redi 5 février.'<br />

chez -M. Souraeee, retteur, rue Mage, 20, à,<br />

<strong>Toulouse</strong>.<br />

la Iïcmioû <strong>de</strong>s Listes Électorales ;«<br />

LES DOMESTIQUES ET FERMIERS I<br />

La question suivante nous a été adressée att<br />

surjet <strong>de</strong>s listes électorales :<br />

«Leâ domestiques ou fermiers ont-ils le<br />

droit d'ûtes inscrits sur ia liste d'une conn-<br />

mune, alors jnôme qu'ils n'y auraient pas les'<br />

six mois <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nce exiges pour tes autres,<br />

catégories d'électeurs ? »<br />

Réponse. — Oui ; les maîtres valets, domes-<br />

tiques engagés à l'année sont assimilés à<br />

ceux qui ont leur do-mi-cite réel dans la com-<br />

mune et doivent être inscrits, sur leur s-irn-<br />

pte <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, sans avoir à justifier une rési-<br />

<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> six mois {arrêts <strong>de</strong> la Ooux <strong>de</strong> cas-<br />

sation 31 mars et 18 avril 1886, <strong>28</strong> juin 1887 21<br />

mairs 1882, etc.),<br />

Par exemple, un cultivateur vient habiter<br />

une ferme sur une autre commune, te 3 fé-<br />

vrier <strong>1908</strong> ; il y a son domicile réel et peut<br />

exiger son inscription le i février <strong>de</strong>rnier<br />

jour du délai pour les réclamations (Cassa-<br />

tion, <strong>28</strong> (mars 1889),mais la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d'inscrip-<br />

tion doit être appuyée sur la radiation <strong>de</strong> sur<br />

ia précé<strong>de</strong>nte liste.<br />

L'Observatoire au Pic-iu-Midl<br />

Lo conseil <strong>de</strong> l'Université <strong>de</strong> Paris a votS<br />

une subvention «<strong>de</strong> 10,000 francs à l'Université<br />

ï,?Si OUS9 pour contribuer à l'mstaiHatioa;<br />

Ua« Il Observatoira astronomique du Piicdu-<br />

La fièvre typhoï<strong>de</strong> dans l'Hérault<br />

„ . M » Pu-teserguier, 27 janvier.<br />

Quatre cas <strong>de</strong> fièvre typhoï<strong>de</strong>, dont trois<br />

mortels, sont signalés à Saint-Pons où l'épi-<br />

démie sévit <strong>de</strong>puis queUques jours. '<br />

Le mariage <strong>de</strong> Miss VancSe:],<br />

New-York, 27 b<br />

A la <strong>de</strong>rnière heure on, a apporte<br />

modifications au programme <strong>de</strong>s fe -<br />

ront lieu à l'occasion du mariage <strong>de</strong> Miss Gla-<br />

dys Van<strong>de</strong>rbilt.<br />

Le mariage sera célébré dans la gran<strong>de</strong> salle<br />

a». 1^ d'être célébré dans le grand salon* <strong>de</strong><br />

nente<br />

PlUS ' ^ nomi)re <strong>de</strong>s invit * s - e ï a aug-<br />

Les iournaux, sous te titre : « Un mariage<br />

aux orchidées », donnent <strong>de</strong>s détails sur la


LA FÊTE DES ROIS<br />

m»r soir a eu lieu, à 1% salle îles Sociétés<br />

^nmtes une gran<strong>de</strong> réunion privée, orgft-<br />

Steée par les Comités royalistes <strong>de</strong> Paris «t<br />

,„ rtonartoment <strong>de</strong> la Seine.<br />

M Lebrvton, sénateur <strong>de</strong> la Mayenne, prési-<br />

Kit l'assistance était <strong>de</strong>s plus noambreu-<br />

£. s ; ii 8 lieures et <strong>de</strong>mie, plus do doux nulle<br />

Eersonnes se pressaient dans la salle.<br />

y On remarquait dans l'assistance : MM. La-<br />

Bour-Grai\(lmaison. sénateur ; général <strong>de</strong> I a-<br />

ra<strong>de</strong>l, cou<strong>de</strong> <strong>de</strong> Bourqueiiey, comte <strong>de</strong> Las-<br />

tard, Henri Vaugeols, <strong>de</strong> Va rennes, Dwnier,<br />

du Uoys, <strong>de</strong> Ram-el, <strong>de</strong> Malherbe, <strong>de</strong> Bernon,<br />

8e VirviUe, <strong>de</strong> Failly, <strong>de</strong> Rrémonds d'Ars, etc.<br />

A l'ouverture <strong>de</strong> la séance, M. Lebreton re-<br />

trace en termes émus l'historique <strong>de</strong> la fête<br />

<strong>de</strong>s Rois ii travers les âges ; H montre les rai-<br />

sons qu'ont les royalistes d'y rester fidèles ;<br />

?*• d-ins une élégante péroraison, il fait ree-<br />

«Jliï- «M la majorité saine du pays désan-<br />

; v, les m surcs sactaires prises par a<br />

S, !, " et nue les royalistes ont raison <strong>de</strong><br />

'Itte,-inébranlables dans leur foi.<br />

'"M 1" comte <strong>de</strong> La Règle remercie M. Lebre-<br />

ion d'avoir bien voulu faire à la reunion<br />

l'honneur <strong>de</strong> la prési<strong>de</strong>r ; puis, abordant ra-<br />

pi<strong>de</strong>ment l'examen <strong>de</strong> la situation politique, il<br />

dénonce l'inquiétu<strong>de</strong> que répand dans toutes<br />

}es classes sociales l'incohérence du gouver-<br />

nement républicain.<br />

« Les ouvriers, dit-il, comprenant qu'ils ont<br />

'Jté dupés, vont <strong>de</strong> plus en plus au socialisme<br />

(révolutionnaire : les classes moyennes s'ef-<br />

Hraient <strong>de</strong>s progrès du socialisme et <strong>de</strong>s me-<br />

sures fiscales que le gouvernement prépare<br />

contre elles.<br />

» L'expulsion <strong>de</strong>s congrégations, la guerre<br />

«tu catholicisme, lo renvoi <strong>de</strong>s Sœurs <strong>de</strong>s hô-<br />

pitaux ont aggravé ia situation <strong>de</strong>s niaiheu<br />

/•eux.<br />

» Les >t% millions du budget <strong>de</strong>s civiles ont<br />

«Usiparii sans que les ouvrière eâ «aient reçu<br />

une obole ; la situation est si critique que<br />

tous les républicains conscients s'en alar-<br />

ment nour l'avenir <strong>de</strong> la forme du gouverne-<br />

ment qui leur est obère.<br />

Enfin M. <strong>de</strong> Ramel, député du Gard, dé<br />

nonce les difficultés qui s'accumulent à l'heu-<br />

re présente, aussi bien sur le terrain polit!<br />

pie et religieux que dans toutes les branches<br />

<strong>de</strong> l'activité nationale.<br />

Il montre les -monarchies voisines réalisant<br />

'dans lo domaine <strong>de</strong> la prévoyance sociale et<br />

ries libertés individuelles toutes les réformes<br />

que la Répupblique fera encore attendre long-<br />

temps à la France, malgré les nombreux pro-<br />

jets <strong>de</strong> loi déposés par la droite au Parlement<br />

et il en conclut que le régime actuel eat à la<br />

lois antilibéral et antidémocratique.<br />

L'assemblée fait une ovation aux brillants<br />

orateurs, et aux cris <strong>de</strong>» : « Vive le Roi !<br />

vote t'adresse suivante qui a été envoyée à<br />

Monsieur le duc d'Oifléans :<br />

% Monseigneur le Duc d'Orléans, Palais d'Or-<br />

léans, Palermc<br />

» Les royalistes <strong>de</strong> Paris et du département<br />

je la Seine, réunis le 26 janvier au namhre<br />

Ee plus <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mille, à la salle <strong>de</strong>s Sociétés<br />

Savantes, sous la prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. Letoreton,<br />

.sénateur <strong>de</strong> la Mayenne, convaincus que seule<br />

la Monarchie nationale peut assurer le salut<br />

et la gran<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> la France, adressent à<br />

Monseigneur et à Madame l'expression <strong>de</strong> leur<br />

> inaltérable fidélité et <strong>de</strong> leur absolu dévoue-<br />

ment. »<br />

I La soirée s'est terminée par une séance <strong>de</strong><br />

.'projections cinématographiques, qui a per-<br />

k.mis aux auditeurs d'assister <strong>de</strong> loin aux céré-<br />

monies du mariage <strong>de</strong> S. A. R. Mme la prin-<br />

g''$esse Louise <strong>de</strong> France avec S. A. R. Mgr le<br />

I prince don Charles do Bourbon.<br />

plaisir, un plaisir d'homme libre, <strong>de</strong> libre MB.<br />

seur libre, <strong>de</strong> reconnaître que, pris individuel-<br />

lement, cés hommes et ces femmes qui, dans<br />

la pauvreté, dans lo renoncement, dans l'ab-<br />

négation totale, travaillent, là-bas, au triom-<br />

pha <strong>de</strong> ile or Eglise, l'Eglise romaine, «an.-, mi-<br />

enne arrière-pensée <strong>de</strong> bien-être pereonneU,<br />

sont en cela respectables, et j'ai pu me rendre<br />

compte qu'il y en avait <strong>de</strong> charmants. »<br />

Cet hommage rendu, M. Aulurd ajoute qu'il<br />

ne se donnera pas le rôle do lancer <strong>de</strong>s épi-<br />

grain mes à ces pédagogues catholiques ; s'il a<br />

été frappé partout du mérite <strong>de</strong>s directeurs, il<br />

ne lui a pas semblé que le personnel ensei-<br />

gnant soit au même niveau.<br />

» Los congrégantstes, poursuit-il, peuvent<br />

enseigner notre langue, mais non notre cul-<br />

ture mo<strong>de</strong>rne.<br />

» S'il y a parmi les instituteurs congréganis-<br />

tes <strong>de</strong>s gens <strong>de</strong> bonne volonté qui ne <strong>de</strong>man-<br />

<strong>de</strong>raient pas mieux que <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rnisor l'esprit<br />

do leur enseignement, ils ne sont pas libres,<br />

ils sont impuissants, forcés d'obéir a Rome. »<br />

Voila le grand mot lâché ; et M. Autard fait<br />

l'éloge -<strong>de</strong>s établissements laïques ; sa con-<br />

clusion est a relever :<br />

« Ce n'est pas, dit-Il, au prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la<br />

mission laïque à <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r qu'on Ote ou dimi-<br />

nue la subvention <strong>de</strong> telle ou telle autre école<br />

française, et en vérité, sous le soleil d'Orient,<br />

il y a place pour plus d'un type d'école. »<br />

1 Q<br />

o^'n<br />

«es» ,.-J .ssion aïque<br />

RÉSERVE ETJERRÎTORIÂLE<br />

Infanterie. — Sont affectés, MM. : à Caen<br />

Barbe, sous-lieutenant <strong>de</strong> Ro<strong>de</strong>z ; à Momers,<br />

Prosper, lieutenant <strong>de</strong> 'larbos ; au Mans, Bo-<br />

rie, sous-lieutenant <strong>de</strong> Tulie ; ù Neufchâteau,<br />

Lac. sous-lieutenant <strong>de</strong> Foix ; à Iviézières, Jac-<br />

quemar, lieutenant <strong>de</strong> Perpignan ; à Toul,<br />

Omonpert, capitaine <strong>de</strong> Miran<strong>de</strong>, et Bioeh,<br />

sous-lieutenant <strong>de</strong> Tulle ; à Besançon, Bouis-<br />

set, sous-lieutenant <strong>de</strong> Careassauno ; à Cher-<br />

bourg, Cantarel, sous-lieutenant <strong>de</strong> Cahors ;<br />

à Saint-Lo. Bauzil, sous-lieutenant <strong>de</strong> Foix ;<br />

à Quimper, Tournan, sous-lieutenant <strong>de</strong><br />

Cahors ; à Montélimar, Mer, sous-lieutenant<br />

<strong>de</strong> Tulle ; à Ro<strong>de</strong>z, Jeandrol, sous-lieutenant<br />

<strong>de</strong> Carcassonne ; h Carcaasonne, do Cahuzac,<br />

sous-lieutenant d'Eplnal ; à Albi, Goudras,<br />

sous-lieutenant <strong>de</strong> Rouen ; à Agon, Martin,<br />

capitaine d'Annecy ; à Montautoan, Basquin,<br />

capitaine d'Orléans, et Dreuil, sous-lieutenant<br />

<strong>de</strong> Soissons ; à Foix, Dela/mothe, sous-lieute-<br />

nant <strong>de</strong> Ghàlons ; à Mont-<strong>de</strong>-Marsan, Leprou,<br />

sous-lieutenant <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux, et Moulinie.r.<br />

sous-lieutenant <strong>de</strong> Manman<strong>de</strong> ; à Bayonne, Lo-<br />

livier, sous-lieutenant <strong>de</strong> Rouen, et Chavrot,<br />

lieutenant <strong>de</strong> Saint-Etienne ; à Pau, Baldy.<br />

lieutenant <strong>de</strong> Béziers et Nief, sous-lieutenant<br />

<strong>de</strong> Cosne ; à Taches, Collard. lieutenant en<br />

Corse.<br />

Territoriale. — Sont affectés : au 1", Delbos,<br />

sous-lieutenant du 100' ; au 29". Jean Selme, ca-<br />

pitaine du 143° ; au 29", Pecii, lieutenant du<br />

126" ; au 33". Veller, capitaine du 142' ; au 35',<br />

<strong>de</strong> Pallarès, lieutenant du 126' ; au 45', Chab-<br />

bal, lieutenant du 133' ; au 81". Roques, capi-<br />

taine du 143' ; au 86'. Skubniewski, lieutenant<br />

du 134" ; au 113*. Vassé, capitaine du 144* ; au<br />

120*, Chantas, capitaine du 119' : au 145'. Ti-<br />

chadou, sous-Jieutenant <strong>de</strong> Carcassonne r au<br />

121*. Lepetit, lieutenant du 36' ; au 126', Des-<br />

son, lieutenant du 24' ; au 127', Lalane, lieu-<br />

tenant du 31' ; au 133', Gendre, capitaine du<br />

51* ; au 133°, Marcel, lieutenant au 32 ; au 133*.<br />

Aversenc, lieutenant au 134' ; au 133", Llanas,<br />

lieutenant du 1<strong>28</strong>* ; au 134'. Parry, lieutenant<br />

du 37" ; au lit*. Ramarony, sous-lieutenant du<br />

31" ; au 142", Pailhard, capitaine du 80' ; au<br />

14!*, Bruniquel, capitaine du 74* ; au 142",<br />

Viaud, lieutenant du 81" : au 143", Vel, capi-<br />

taine du 139* ; au 143', Armentier, lieutenant<br />

du 17" ; au 143*. Bouchereau, lieutenant du 16";<br />

au 14", Artigues, lieutenant du 136".<br />

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M;<br />

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La mission laïque française, société qui a<br />

Dour objet <strong>de</strong> développer les écoles laïques<br />

françaises aux colonies et à l'étranger, a tenu<br />

Éhanche, dans le -grand amphithéâtre <strong>de</strong> la<br />

Rrhcmne, son assemblée générale, qu'on<br />

'pourrait- assez justement qualifier <strong>de</strong> « tenue<br />

aiaçonniqu-e ».<br />

A l'issue <strong>de</strong> cette assemblée, M. Aulard, le<br />

professeur anticlérical bien connu, a fait une<br />

'conférence sur la mission officielle qu'il vient<br />

Se remplir en Orient.<br />

La réunion était présidée par M. Henri<br />

JBrisson ; le vieux pontif e du bloc a prononcé,<br />

k cette occasion, une verbeuse harangue dans<br />

îaquelle il a exhalé beaucoup <strong>de</strong> son âme anti-<br />

religieuse.<br />

Dans co discours fielleux, il s'est attaché sur-<br />

tout à commenter cette affirmation d'un ora-<br />

teur catholique du Sénat : « La religion en<br />

prient, c'est, en quelque sorte, la nationalité. »<br />

Nous relèverons dans ses commentaires les<br />

déclarations suivantes<br />

I « Mettons, a dit M. Brisson, qu'il y ait un<br />

gTatn d'exagération dans cette formule ; -elle<br />

n'en contient pas moins la plus gran<strong>de</strong> part<br />

do vérité ; elle est dans le fond très vraie.<br />

I » Mais qui ne voit que plus cette formule<br />

Hra vraie <strong>de</strong> l'Orient, plus il sera dangereux<br />

i d'y faire du prosélytisme au nom d'une autre<br />

religion T<br />

I » Les mots <strong>de</strong> mission, <strong>de</strong> missionnaire, ne<br />

Hfeent-ils pas tout ? Et quand la mission est<br />

, «serrée par <strong>de</strong>s congréganistes, c'est-à-dire<br />

par tes hommes qui ont renoncé à tout, à la<br />

famille, aux richesses, aux plaisirs, à la vie<br />

, "<strong>de</strong> relations, qui se sont donné pour tâche<br />

" précisément d'arracher à l'erreur ceux qu'ils<br />

nomment les infidèles, comment voulez-vous<br />

.Qu'Us s'abstiennent <strong>de</strong> prosélytisme !<br />

* » Le prosélytisme, mais c'est leur gloire,<br />

teur raison d'être, leur définition, leur <strong>de</strong>voir ;<br />

ïest ce qui les fait grands à leurs propres<br />

Jeux, aux yeux <strong>de</strong> leurs coreligionnaires, et,<br />

Hisons-le, aux yeux <strong>de</strong> tous ceux qui recon-<br />

naissent quelque gran<strong>de</strong>ur dans les sacrifices<br />

{le l'individu a un mobile <strong>de</strong> l'ordre intellec-<br />

tuel et moral.<br />

* Or, il est certain que si chez nous la so-<br />

ciété s'est séparée <strong>de</strong> plus en plus <strong>de</strong> Sa foi,<br />

pin en est point <strong>de</strong> même <strong>de</strong>s pays musulmans.<br />

, • Quiconque a passé seulement quelques<br />

wurs on Orient a pu se rendre compte du<br />

*eie avec lequel on y observe toutes les prati-<br />

ffues du culte, les prières, le jeune et le reste,<br />

i » S'il est vrai que la religion s'y confon<strong>de</strong><br />

avec la nationalité, il est encore plus vrai<br />

ûir0 qu'elle y est l'élément constant <strong>de</strong> la<br />

i«ie quotidienne.<br />

RODEZ. — Patentes. —- Le maire <strong>de</strong> la ville<br />

<strong>de</strong> Ro<strong>de</strong>z prévient ses concitoyens que les<br />

rôles <strong>de</strong>s contributions personnelle, mobilière<br />

et <strong>de</strong>s patentes <strong>de</strong>s portes et fenêtres pour <strong>1908</strong><br />

sont entre les mains du percepteur chargé d'en<br />

opérer le recouvrement et que le délai accordé<br />

•pour les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s en décharge ou réduction<br />

court à dater <strong>de</strong> ce jour.<br />

Etat oivil. — Décès. — Sophie Bousquet, 59<br />

ans, mariée a Josexdi Gayrard, ancien briga-<br />

dier <strong>de</strong> police, avenue Ainans-Rodat 4<br />

LOT<br />

Services vicinaux<br />

M. Léon-François Daudé, a été nommé can-<br />

tonnier <strong>de</strong>s services vicinaux du départe-<br />

ment.<br />

e&u^es-fnri&é nées<br />

Lettre Pastorale <strong>de</strong> Mgr Schcepfer (suite)<br />

Pourquoi ne le dirions-Nous pas, bien qu'au<br />

premier abord cette vérité puise, à quelques-<br />

uns, (paraître difficile à concevoir ? Mais les<br />

faits parlent d'eux-mêmes, et l'homme <strong>de</strong> foi<br />

en comprend le langage. Pour Nous, le pro-<br />

dige lie plus admirable, 6inon le plus appa-<br />

rent <strong>de</strong> Lour<strong>de</strong>s, c'est, non pas la guérison,<br />

soudaine et éclatante, d'un mal, même le plus<br />

horrible, opérée sur le passage du Saint-Sa-<br />

crement ou sous les auspices immédiats <strong>de</strong><br />

la Vierge Immaculée. Quoi détonnant, en<br />

effet, que le Créateur et le Maître absolu <strong>de</strong><br />

toute chose opère directement ou par l'inter-<br />

cession <strong>de</strong> sa Très Sainte Mère ce que nous<br />

appelons, avec raison d'ailleurs, un miracle,<br />

cest-à-dine une œuvre en <strong>de</strong>hors du cours<br />

habituel <strong>de</strong> la nature î S'il a créé 1© mon<strong>de</strong><br />

'un mot, d'un mot également il peut, quand<br />

il lui ipdaît, suspendre l'effet d'une loi ordi-<br />

naire, qui est, en définitive, l'effet <strong>de</strong> sa libre<br />

volonté. Camime il faisait aux jours <strong>de</strong> sa vie<br />

mortetille, il y a dix-neuf siècles : < Lève-toi,<br />

dit-il ici, du fond <strong>de</strong> son Mystère eucharisti<br />

Celui-ci prétendra prêcher une croyance I<br />

ou par la' DOuohe <strong>de</strong> sa divine Mère, love<br />

- gjlposee au milieu <strong>de</strong> populations ainsi faites, I ,t0I v P- al î} ,r| e mala<strong>de</strong> », — et le mala<strong>de</strong> se lève<br />

, golenter profondément celles-ci dans ce qu'el-<br />

4 «s ont <strong>de</strong> plus cher. »<br />

"Jn voit, par cette phrase, combien M. Bris-<br />

mâi c ' m -; ,ei . lle le respect <strong>de</strong>s croyances musul<br />

Ch. i 1 l111 approuve si allègrement à la<br />

a'^mbro toutes les atteintes portées au droit<br />

8 , S cro yances catholiques,<br />

tom lirésil(Jent <strong>de</strong> la Chambre ajoute qu'il ne<br />

M ia<br />

pns <strong>de</strong> discuter la question do savoir<br />

flrovo,jué (1 ° trC;3 ra P-<br />

|^»Prési,i(>nt <strong>de</strong> la Chambre conclut que l'in-<br />

Kffr " - n.-o do la morale n'est pas née d'un<br />

Pessivl 1>l! '' matl ? f,uc ln sécularisation pro-<br />

IW,v , ( '"'ane Yerbaâ pour rébellion a été dressé<br />

par le cpmmîxràue central.<br />

Repoa hebdomadaire. — Procès-verbal a été<br />

dressé contre un boulanger pour infraction à<br />

la loi sur le repos hebdomadaire.<br />

Assistance aux vieillards. — les retraités <strong>de</strong><br />

la vieillesse portés sur la liste <strong>de</strong> la <strong>de</strong>uxième<br />

série, c'est-à-dire ceux qui n'ont encore rien<br />

perçu, sont priés <strong>de</strong> se présenter mardi, <strong>28</strong> cou-<br />

rant, à aeuf heures du matin, au bureau <strong>de</strong><br />

bienfaisance pour percevoir les mensualités<br />

qui leur ont été allouées.<br />

Police <strong>de</strong>s cafés. — Procès-verbail a été dres-<br />

sé contr* un limonadier du boulevard Gam-<br />

betla pO.yr fermeture tardive.<br />

Etat otvil du 85 janvier. — Naissances : Ma-<br />

riô-Louiie-Agnès Jacquat<br />

Mariages : Georges Fichel, employé au che-<br />

min <strong>de</strong> Ter, et Léocadie Bosch, sans profes-<br />

sion ; Jean Naudy, valet <strong>de</strong> chambre, et Ger-<br />

maine Agerbe, fiiile <strong>de</strong> service ; Camille Cos-<br />

tallat, tonnelier, et Thérèse Berlan, bro<strong>de</strong>use ;<br />

Louis Vassau, employé au chemin <strong>de</strong> fer, et<br />

Léontirve Calvet, cuisinière.<br />

Publications <strong>de</strong> mariages : Auguste Lagar<strong>de</strong>,<br />

sergent au 80', et, Isabelle Tarret, modiste, à<br />

Narbonne ; Gilbert Duplan, cuisinier au 80e, et<br />

Emilie lllusca, sans profession, à Narbonne.<br />

CASTKLNAUDARY. — Au cimeiière <strong>de</strong> l'Est.<br />

— Le cimetière <strong>de</strong> l'Est est ravagé, paraît-il,<br />

par une'ban<strong>de</strong> innombrabl e <strong>de</strong> lapins qui ont<br />

élu domicile dans son enoeinte. Ces animaux<br />

ont vite fait d'arracher et <strong>de</strong> détruire les ar-<br />

bustes plantés sur les tombes.<br />

Le gardien du cimetière, malgré toute sa vi-<br />

gilance, ne peut venir à bout <strong>de</strong> ces animaux<br />

malgré qu'il ait placé, en tous sens, <strong>de</strong>s tra-<br />

quenards et <strong>de</strong>s Mets <strong>de</strong>stinés à les capturer.<br />

11 faut absolument que la mairie trouve un<br />

moyen rapi<strong>de</strong> et définitif pour débarrasser le<br />

cimetière <strong>de</strong> ces bêtes gênantes.<br />

Nouvelles militatros.— Le comman<strong>de</strong>ment <strong>de</strong><br />

notro garnison va, une fois <strong>de</strong> plus, passer à<br />

<strong>de</strong> nouvelles mains.<br />

A l'« Officiel » d'hier on pouvait lire, en effet,<br />

que le colonel Cavel, du 143e <strong>de</strong> ligne, nommé<br />

à peine <strong>de</strong>puis un mois, passe au 29e d'infan-<br />

terie.<br />

Il est remplacé au 143 e par le colonel breveté<br />

Frauchet d'Esperey ,qui est maintenu au com-<br />

man<strong>de</strong>ment d'une briga<strong>de</strong> par intérim. Ce <strong>de</strong>r-<br />

nier officier étant, <strong>de</strong> par ses fonctions ac-<br />

tuelles, <strong>de</strong>stiné à recevoir bientôt <strong>de</strong> l'avance-<br />

ment, ce sera, du reste, à recommencer dans<br />

quelques semaines.<br />

BRAM. — Le taveir du Pont du Cué. — Nos<br />

ménagères se fâchent <strong>de</strong> l'état <strong>de</strong> dégradation<br />

du lavoir municipal du Pont du Gué dont l'ac-<br />

cès <strong>de</strong>vient presque impossible, étant encom-<br />

bré <strong>de</strong> boue et d'eau.<br />

Service funèbre<br />

le service <strong>de</strong> neuvaino <strong>de</strong> M. lo chanoine<br />

Péfourque sera célébré, en l'église Saiut-Sylve,<br />

le mercredi 29 janvier, à 10 heures précises du<br />

matin.<br />

L» len<strong>de</strong>main jeudi une messe sera chantée<br />

pour lui en l'église métropolitaine Saint-Etien-<br />

ne par les soins du vénérable chapitre, à neuf<br />

heures.<br />

Uns Conférence<br />

Dimanche, 2 février, salle du JarULn-Royal,<br />

à 4 h. -5 du soir, M. l'abbé Van <strong>de</strong>n Brulo don-<br />

nera une conférence sur « l'Ordonnance <strong>de</strong>s<br />

dix-sept ôvêques du Sud-Ouest », relativement<br />

à la presse.<br />

Lo nom <strong>de</strong> l'orateur et le sujet traité attire-<br />

ront certainement une très nombreuse assis-<br />

tance.<br />

Nous donnerons ultérieurement <strong>de</strong>s rensei-<br />

gnements sur la façon <strong>de</strong> so procurer <strong>de</strong>s car-<br />

tes-.-<br />

Académie <strong>de</strong>s Sciences Inscriptions<br />

et Belles-Lettres<br />

Séance du 9 janvier 4908<br />

Prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. Lécrivain, prési<strong>de</strong>nt<br />

Après avoir rappelé qu'il avait entretenu l'A-<br />

cadémie <strong>de</strong> l'institution du Lycée <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>,<br />

établi AQ l'an Vl(1792), M. le baron Dcsazars<br />

<strong>de</strong> Montgaillard (lit qu'en l'an X, c'est-à-dire<br />

en 1802, cette société académique dut changer<br />

<strong>de</strong> nom, comme celle <strong>de</strong> Paris qui s'intitulait<br />

Lycée républicain. Elle s'appela d'abord So-<br />

ciété <strong>de</strong>s Sciences, Belles-Lettres et Arts do<br />

<strong>Toulouse</strong>, en vertu d'une décision du 20 floréal<br />

an X (10 mai 1802), et, finalement, l'Athénée,<br />

suivant une nouvelle décision du 2G do ce<br />

même mois <strong>de</strong> floréal (16 mai).<br />

Des tiraillements s'étaient déjà produits en-<br />

tre ses membres. Les séanoes étaient peu sui-<br />

vies ; les travaux <strong>de</strong>s sociétaires s'en ressenti-<br />

rent. Les cotisations ne rentraient pas, et les<br />

séances publiques fixées par les règlements<br />

n'avaient pu être tenues. Le conseil général<br />

du département l'accusa <strong>de</strong> méconnaître ses<br />

<strong>de</strong>voirs et <strong>de</strong> « donner Ue spectacle d'une so-<br />

ciété indifférente au bien et à l'avantage <strong>de</strong><br />

ses concitoyens. »<br />

L'Athénée s'émut <strong>de</strong> ces plaintes. Dans sa<br />

séance du 14 pluviôse, an XI (3 février 1805),<br />

elle résolut <strong>de</strong> se réorganiser suivant la divi-<br />

sion qui venait <strong>de</strong> s'opérer à l'Institut national<br />

<strong>de</strong> France. Un nouveau règlement fut adopté le<br />

<strong>28</strong> <strong>de</strong> ce même mois <strong>de</strong> pluviôse. Au lieu<br />

<strong>de</strong> quatre classes, il n'y en eut plus que trois :<br />

1° Des sciences ; 2° <strong>de</strong> Littérature ; et 3° <strong>de</strong>s<br />

Beaux-Arts. Chaque classe <strong>de</strong>vait se nommer<br />

<strong>de</strong>s officiers et faire <strong>de</strong>s règlements particu-<br />

liers, tant pour son régime intérieur que pour<br />

ses diverses sections, s'il y avait lieu. Chacune<br />

d'elles se réunissait un jour par semaine en<br />

séance privée. Toutes les classes <strong>de</strong>vaient se<br />

rassembler en corps d'Athénée pour tenir <strong>de</strong>ux<br />

séances publiques par an, le 15 germinal et<br />

le 15 fructidor.<br />

Cette transformation ne rendit pas plus as-<br />

sidus les membres <strong>de</strong> l'Athénée. Les officiers<br />

eux-mêmes négligeaient leurs fonctions et ne<br />

s'intéressaient ni au recrutement <strong>de</strong> la so-<br />

ciété ni à ses travaux. Pour comble, l'A-<br />

thénée fut l'objet, dans le cours <strong>de</strong> l'année<br />

1803, <strong>de</strong> satires anonymes, d'abord manuscri-<br />

tes, distribuées <strong>de</strong> mois en mois, et dirigées<br />

contre ses membres autant que contre son<br />

fonctionnement. Ces satires, au nombre <strong>de</strong> six,<br />

furent imprimées l'année suivante en un fasci-<br />

cule <strong>de</strong> 71 pages in-8° et provoquèrent <strong>de</strong> nom-<br />

breuses réponses, soit anonymes, soit signées,<br />

tant «n prose qu'en vers. M.' le baron Desazars<br />

analyse ces diverses publications pour ou con-<br />

Ire l'Athénée et recherche quels furent leurs<br />

Exploits <strong>de</strong> cambrioleurs<br />

Le service <strong>de</strong> la sûreté a procédé hier ù l'ar^<br />

rostation <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux auteurs du vol commi» : a-<br />

modi à midi et <strong>de</strong>mi, rue Mage, chez M. Sou-<br />

casse, relieur ; co sont <strong>de</strong>ux iennos, gens, le*<br />

sieurs Eugène 1 16 ans, et Jean A..., 20 ans.,<br />

M. Sou-casse ayant été victime du vol com-<br />

mença par porter ses soupçons sur un <strong>de</strong> ses<br />

employés, lo sic i ir L..., qui lui parut avoir un*<br />

attitu<strong>de</strong> suspecte.<br />

Co <strong>de</strong>rnier, mis en rapport avec la sûreté,-<br />

finit par avouer qu'il connaissait l'auteur du<br />

vol et il indiqua, le, sieur A... auquel il déclara<br />

avoir fourni toutes les indications.<br />

L... avait rencontré A... sous les arca<strong>de</strong>s du<br />

Capitule, et A... lui avait <strong>de</strong>mandé s'il ne con»<br />

naissait pas un bon coup à faire.<br />

L... répondit qu'il y avait <strong>de</strong> l'argent chea<br />

son patron et que le coup valait la peine d'être<br />

tenté. 11 le fut en effet et réussit-<br />

La sûreté so mit alors à la recherche <strong>de</strong> A...<br />

D après l'indicateur, les <strong>de</strong>ux auteurs du vol<br />

<strong>de</strong>vaient en partager le montant dans una<br />

buvette <strong>de</strong> la rue du Taur. La sûreté s'y rendit<br />

mais n'y trouva personne ; A... fut arrêté ce*<br />

pendant o.hoz lui et il fit <strong>de</strong>s aveux complets.<br />

Au cour* <strong>de</strong>s perquiBititms faites à. Umniril.»<br />

on n0 fit aucune découvert, . uspéete ; ?" <strong>de</strong> .<br />

Oara qu'il avait opéré <strong>de</strong> concert avec un au-<br />

tre individu inconnu <strong>de</strong> lui, mais dénommé la<br />

Parisien et qui avait tout emporté.<br />

On rechercho le Parisien, si Parisien il y a.<br />

— D'autre part, <strong>de</strong>ux cambrioleurs ont, été<br />

pris sur le fait, samedi, dans l'après-midi au<br />

moment où ils venaient do tenter un cambrio-<br />

lage citez M. Peytou, huissier, rue Durant! 9<br />

M. S..., négociant, qui a un bureau dans la"<br />

maison, rentra brusquement cliez lui déran.<br />

gea les <strong>de</strong>ux cambrioleurs qui opéraient sur<br />

la porte d'entrée. Les <strong>de</strong>ux homme* détalèrent<br />

à .son approche. M. S... les suivit en ërtaa*<br />

L'un d'eux prit sa course flans la rue Saint-<br />

Antoine du T, toujours suivi par M. S., qui<br />

criait au voleur.<br />

Un passant. M. B..., agent d'assurances, a*.-<br />

rêta l'individu et le maintint jusqu'à l'arrivée<br />

d'un .agent do police.<br />

Cet individu, un certain Rous, âgé <strong>de</strong> 25 ans,-<br />

sans domicile fixe, fut conduit au Capitole où'<br />

l'on apprit qu'il avait déjà subi plusieurs con-<br />

danmaî'ons. Bous a été écroué ; on a retrouvé<br />

dans lé Square La layette, sur la pelouse una<br />

pince-monseigneur dont il s'était débarrassé<br />

dans sa fuite.<br />

Mort sur un banc<br />

Hier matin, vers 3 heures, les agents cycls<br />

tes ont trouvé mort sur un banc <strong>de</strong> la p!ae<<br />

Saint-Pierre le nommé Joseph Gassio, âgé da<br />

54 ans, sans domicile fixe.<br />

Les constatations légales faites, le c.adavrs<br />

a été transporté à la Morgue. Gassie avait sut<br />

lui un billet du dépôt <strong>de</strong> mendicité d'où il est<br />

sorti le 21 courant.<br />

Théâtre da Capitole<br />

Mardi, première représentation, reprisa<br />

très attendue, <strong>de</strong> Higolello, opéra en 4 actes,<br />

<strong>de</strong> Verdi. Cet ouvrage, qui est chaque saison<br />

l'occasion <strong>de</strong> plusieurs belles soirées, sera<br />

intemnété par MM. Saldou, Roselli, GaUnier,<br />

Mlles Fer et Charbonue! .<br />

Mercredi, septième <strong>de</strong> l'immense succès, la<br />

Walkyrie, l'œuvre si bien accueillie <strong>de</strong> Wag-<br />

ner. De nombreuses personnes n'ayant pu em<br />

core trouver place à la <strong>de</strong>rnière représenta-<br />

tion <strong>de</strong> cet ouvrage, il est bon <strong>de</strong> rappeler<br />

que la location pour la septième ouvre au-<br />

jourd'hui lundi, à 10 heures du matin, et qu'il<br />

est pru<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> retenir ses places. Pour cettâ<br />

soirée, les entrées <strong>de</strong> faveur, sauf les réduc-<br />

tions, sont rigoureusement suspendues.<br />

Jeudi, relâche. Vendredi, première représen-<br />

tation, création à <strong>Toulouse</strong>, d'un <strong>de</strong>s plus<br />

beaux ouvrages <strong>de</strong> Messager, Fortunio. On<br />

sait le succès qu'ont toujours obtenu à Tou-<br />

louse les oeuvres du célèbre compositeur :<br />

la Basoche, les P'tites Miehu, Véronique. Nul<br />

doute que Forlunio n'y reçoive un excol'ent<br />

accueil. <<br />

U Tout <strong>Toulouse</strong><br />

Nous sommes heureux d'annoncer à noï<br />

lecteurs que le Tout <strong>Toulouse</strong>, annuaire <strong>de</strong>s<br />

Salons, vient <strong>de</strong> paraître.<br />

Comme les années précé<strong>de</strong>ntes, cet ouvragé<br />

est particulièrement remarquable par le luxa<br />

et le bon goût <strong>de</strong> son édition. La couverture,<br />

essentioM-eimeint .artistique, est l'œuvre du<br />

peintre connu, M. Jogriareilli.<br />

Il comprend, en <strong>1908</strong>, les Saûons <strong>de</strong> ¥ew<br />

louse, Albi, Carcassonrie. Castras, Montaub-an,<br />

Penpignan et Tarbes, et forme un élé,g£fnt<br />

volume <strong>de</strong> 700 pages environ.<br />

Le Tout <strong>Toulouse</strong> -est en vente, au prix <strong>de</strong><br />

2 fr. 50, dans les principales librairies.<br />

auteurs. Il est ainsi amené à faire connaître<br />

De plus, la dalie servant <strong>de</strong> batte pour le la- le* principaux poètes, prosateurs, hommes <strong>de</strong><br />

âge du linge est démolie en gran<strong>de</strong> partie. science, artistes, musiciens et gens <strong>de</strong> théâtre<br />

Nous espérons que le nécessaire sera fait ù 1ui existaient alors à <strong>Toulouse</strong>, et à montrer<br />

brève échéance. le mouvement littéraire et artistique <strong>de</strong> la cité<br />

MAIBSOURGUET. — Vol. — Dans la nuit do<br />

jeudi à vendredi, <strong>de</strong>s malfaiteurs ont volé à<br />

M. Jules Carchon une balle <strong>de</strong> graine do trè-<br />

fle qu'il avait en dépôt dans un grenier do M<br />

Larrouy, tonnelier.<br />

IA gendarmerie <strong>de</strong> Maubourguet s'est livrée<br />

à une enquête minutieuse et croit être sur la<br />

piste du ou plutôt dos voleurs, cair il est à pré-<br />

sumer qu'ils étaient <strong>de</strong>ux, un sac do cent, kilos<br />

ne s'escamote pas. en effet,comme un vulgaire<br />

porto monnaie.<br />

i-'.iitro t.PTmps, Ira mêmes voleurs, sans doute<br />

opéraient une razzia do choux dans le jardin<br />

do la maison.<br />

GALAN. — Vol. — ,M. D..., <strong>de</strong>meurant au<br />

quartier <strong>de</strong>s Masseys, a été victime d'un vol <strong>de</strong><br />

700 francs. Voici comment ce vol a été com-<br />

mis.<br />

Mercredi <strong>de</strong>rnier, au moment où il se dis<br />

posait à partir pour so rendra au marché <strong>de</strong><br />

Lannemozan, pour acheter une paire <strong>de</strong> va-<br />

ches, il constata avec stupéfaction la dispari-<br />

tion <strong>de</strong> son argent.<br />

L'autobus en panne. -- L'autobus Taisant, le<br />

service <strong>de</strong> Lannemozan à Trie, est reste en<br />

panne jeudi <strong>de</strong>rnier vers 11 heures du matin<br />

eni.ro Calan et Ll.ba.ros, à la côte <strong>de</strong> Sanlcan<br />

Une tige <strong>de</strong> fer très importante pour le mou-<br />

vement s'était brisée.<br />

Une voiture particulière <strong>de</strong> Gai an a fait le<br />

service jusqu'à Trie et lo soir <strong>de</strong> Lannemozan<br />

a Caslxfln.au. . . ^_<br />

Avec les nombreux retards du train du ma-<br />

tin, l'autobus, dont la marche moyenne est, do<br />

30 kilomètres


i<br />

Mardi 26 '<strong>Janvier</strong> <strong>1908</strong><br />

avril, ie 75 ; .5 <strong>de</strong> mars, 18 75 ji <strong>de</strong> mal, 18-55 ; bm-<br />

Bnce faible.<br />

Suifs. — Paris. 75; province, 75.<br />

Avoines. — Courimt, 17 80 ; prochain, 17 75 V J. mars-<br />

tvi'iil, 18 ; 4 d« mars, 18 15 ; 4 <strong>de</strong> mai, 18 10 ; ten-<br />

âance calme.<br />

Colza. ~ Disponible en cuves à nu. 89 50 ; courant.<br />

*!) : prochain, 87 ; 4 (Premiers, 84 75 ; 4 <strong>de</strong> mai, 80 25;<br />

tendance terme.<br />

Lin. — I>is,ponlMe en cuves à nu, 56 ; courant,<br />

56 ; prochain, 55 50 ; 4 premiers, 54 25 ; 4 <strong>de</strong> mai,<br />

62 75 ; tendance ferme.<br />

AJeoofls. — Diepon-ihle, 42 25 ; courant, 42 25 ; pro-<br />

chain, 42 75 ; 4 premiers, 43 50 ; 4 do mai, 41 75 ;<br />

tendance calme ; stock. 37,175 ; circulation, 000.<br />

Sucres. — Courant, 2S 50 ; prochain, <strong>28</strong> 50 -, 4 pre-<br />

miers, <strong>28</strong> G25 ; 4 <strong>de</strong> mars, 29 125 ; 4 <strong>de</strong> mai, 29 025 ;<br />

tendance lour<strong>de</strong> ; roux cultés, 25 875 ; autres jets,<br />

Sô 875 ; raffinés, 59 50.<br />

MARCHE DE I30RDEAUX<br />

Du 27 <strong>Janvier</strong>.<br />

Blé. — Pays, 22 75 : centre, 19, les 1U0 kilos.<br />

Farines. — Sans affaires. On cote : farines supé-<br />

rieures da haut pays, 33 50 ; premières mai-crues,<br />

33 2ô.<br />

Sons et. repasses. — On cote ; sons gros, 15 50 ;<br />

ordinaire, 13 50 ; remou'lagxîs, 10 50 ; repasses ordi-<br />

nairrs, 14.<br />

Maïs. — Roux mata, 19 ; livrable, 18 50 ; Cinquan-<br />

tinl logé, 21.<br />

Avoines. — Sans changement. Grises Poitou, 18 50;<br />

Bretagne, 18 ; noires, 18 50.<br />

Seigles. — Seigles, 18 50.<br />

or<br />

kilos.<br />

Pays, 19 ; d'Algérie, 18, le tout lea 160<br />

HAUTE-GARONNE<br />

<strong>Toulouse</strong>, 27 janvier.<br />

Céréales. — Bla<strong>de</strong>ttcs, blés supérieurs, les 80 kil.,<br />

18 50 à 19 fr. ; bonne qualité, 18 50 ; blés mitadins<br />

fins, 17 50 à 18 fr. ; seig'le du pays, les 75 kilos, 13<br />

à 13 50 ; orge, les 00 kilos, 9 50 à 10 ; avoine<br />

les 50 kilos, 8 75 a 9 fr. ; maïs blanc, les 75 kilos,<br />

10 50 à 11 50 -.haricots, l'hectolitre, <strong>de</strong> 25 à 20 fr •<br />

fèves, les 05 kilos, 14 fr. ; vesces noires, les 80<br />

kilos, 22 fr.<br />

Farines et issues. — Minot fleur, les 122 kilos,<br />

41 50 ; minot extra ou premières, les 122 kilos,<br />

30 50 ; R. G., les 100 kilos, 17 50 à 18 fr. ; renasses,<br />

lo a IS ir. les 100 kilos ; sons, les loû kilos, 14 50.<br />

tirâmes fourragères. — Trèfle, les 100 kilos, 150<br />

a io5 fr. ; luzerne (sainfoin du pays), <strong>de</strong> 120 à 135 fr.<br />

Fourrages. — Foin, <strong>de</strong> 4 30 à 4 70 ; sainofin, ire<br />

cou.)» (nouveau), <strong>de</strong> 4 75 à 5 20 ; 2 cet 3e coures, 3 80<br />

•A 4 20 ; paille Mé, <strong>de</strong> 9 so a 2 00 ; paille avoine, <strong>de</strong><br />

1 60 à 2, le tout les 50 kilos.<br />

Bols, les 50 kilos, do 1 40 à i 45.<br />

Réveil.<br />

Marché du 25 janvier. — Prix du. bétail sur pied,<br />

les 50 kilos : bœufs, 33 fr. ; vaches, 31; veaux, 57 50;<br />

moulons, 60; brebis, 55 50; porcs, 65.<br />

Cérenlles. — Bié, les 80 kilos, 19 15; seigle, 1 250;<br />

maïs, 13; avoine, 9 50; pommes <strong>de</strong> terre, 3 25.<br />

LOT-ET-GARONNE<br />

Villeneuve-sur-Lot.<br />

Marché du 25 janvier. — Cours pratiqués :<br />

Blé, 80 kilos, 5 83 ..<br />

84 35<br />

82 05<br />

Si 25 si<br />

S4 35<br />

69 ,.<br />

83 25<br />

68 60<br />

6S 20 67 90<br />

74 35<br />

!I6 , 7 j/rW<br />

8 h., 9 h., 10 h., 11 h., midi ; soir, 1 h à £>.<br />

Retour, matR-<br />

7 h. —<br />

1 h. 30,<br />

h. 30,<br />

30,' 9 h. 30, 10 h. 30,'li h J<br />

"<br />

3, 'J. i h.' aS<br />

soir, 1<br />

3 h., 4 h.', 5 h., G h.<br />

6 h. 53, 7 h. 37, 8 h.<br />

midi 30 soir. 1 h. 30,<br />

6 h. 30, 6 h. 30, 7 h. 30.<br />

NE. — Rue Alsace-Lorraine a La lan<strong>de</strong>-An<br />

eamville.— Aller, matin, G h. 30, 7 n. 35, s lw,„'<br />

10 11, 11 h. 20, midi 40 ; soir, 2 h., 3 h.' $<br />

4 h 40, G 11, 7 h. 20. — Retour, malin, 7 h X'<br />

8 h. 8, 9 h. 20, 10 h. 40, midi ; soir, ilt. 20<br />

2 h. 40, 4 h., 5 11 20, 6 h. 40, 8 h.<br />

Les dimanches cl jeudis, déports supplémes,<br />

taires à partir <strong>de</strong> midi (si lo temps le permet)<br />

sur les lignes .1 E ct N E, à <strong>de</strong>s heures inter<br />

cataires avec celles du service.<br />

I! sera fait également, les dimanches <strong>de</strong>s<br />

départs supplémentaires :<br />

Sur la ligne J E : jusqu'à 9 heures du soir<br />

en novembre, février et mars ; jusqu'à s h<br />

du soir, en décembre et janvier.<br />

!<br />

A TERME<br />

3 %<br />

Italien<br />

Espagne Extérieure..<br />

Portugais 3 %, i"<br />

Consolidé anglais<br />

Turc unifié 4 %<br />

Métropolitain<br />

Banque <strong>de</strong> France. ..<br />

Crédit Lyonnais<br />

Banque ottomane<br />

Nord-Espagne<br />

Saragosse<br />

Suez<br />

Rio-Ï'hito<br />

Sosnowice<br />

Alagoas<br />

iêrie.<br />

coens coens<br />

l'BÉCliB. ou IOOS<br />

93 9: 93 ST.<br />

102 70 12 :0<br />

93 75 93 Si<br />

62 20 62 ..<br />

86 ,.<br />

9-i 20 96 60<br />

508 . 306 ..<br />

4C6.) .. 4065 ..<br />

1191 .. 1180 ..<br />

711 .. '09 ..<br />

27 7 277 ..<br />

377 .. 378 ..<br />

4548 .. 4540 ..<br />

1723 .. 1691 ..<br />

1764 .. 173? ..<br />

385 .. i-1 ..<br />

APRES BOURSE<br />

De Eeers<br />

East Rand. ......<br />

Rand Mines<br />

95 9Ï<br />

3u0 50<br />

9 ! 25<br />

139 50<br />

MARCHE EN BANQUE<br />

lïuanc'uaca<br />

De Beers<br />

Goldilelds ........<br />

East Rand<br />

Rand Mines<br />

May et C"<br />

Chartered<br />

Cape Copper<br />

Brfansk<br />

Robinson Gold. ..<br />

Syndicat minier<br />

Tharsis<br />

102 50 1<br />

36!) 30<br />

ïô 50<br />

93 52 !<br />

139 50 I<br />

30 25<br />

21 .. |<br />

191 50<br />

303<br />

225 ..<br />

201 ..<br />

iSS 50<br />

935:5<br />

3S1 ..<br />

93 ..<br />

139.!..<br />

100 50<br />

360 50<br />

84 75<br />

93 ..<br />

139 .<br />

20 '<br />

ISS<br />

302<br />

224<br />

201<br />

150<br />

CHANGE<br />

Hambourg<br />

Londres<br />

Londres (chèques)<br />

Madrid (papier court).<br />

Madrid (papier long)...<br />

Buenos-Ayrés (or!<br />

122 iiltS<br />

25 18 .r-<br />

23 16 lt3<br />

43j .i.<br />

43î 1.<br />

127 27 .1.<br />

BOURSE DE LONDRES<br />

Consolidé anglais 86 ..j.. {Italien<br />

3 % français.... 95 ..\. Suez<br />

Banq. ottomane.. 18 .l,*.lEgypte<br />

BOURSK DE MADEID<br />

t Extérieure<br />

102 .1.<br />

181 li'2<br />

102 !12<br />

On <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à acheter <strong>de</strong>s<br />

forêts <strong>de</strong> sapins bonnes à ex-<br />

ploiter.<br />

Faire offres avec renseigne-<br />

iments au journal « le Petit Fo-<br />

nestier », a Saint-Dizier (Hau-<br />

te-Marne).<br />

mmm m COMMERCE<br />

<strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong><br />

Faillite. — Marins Delrien,<br />

chausures, à <strong>Toulouse</strong>,rue Du-<br />

tenups, 34.<br />

Remise <strong>de</strong>s titres dans le dé-<br />

i <strong>de</strong> vingt jours, au greffe,<br />

ou entire les mains <strong>de</strong> M. Ma-<br />

la<strong>de</strong>, syndic.<br />

{Liquidation judiciaire. —<br />

Veuve La.fon, tissus, rue <strong>de</strong>s<br />

Paradoux, à <strong>Toulouse</strong>.<br />

Assemblée pour la 'première<br />

vérification <strong>de</strong>s créances, le<br />

.sept février, à une heure et <strong>de</strong>-<br />

mie.<br />

Liquidation judiciaire.— Du.<br />

thu Henri, ïdimonadier à Tou-<br />

louse, boulevard Lascrossês,<br />

n» 27.<br />

Ag&£ïïiLïée pour la première<br />

vérification <strong>de</strong>s créances, le<br />

dix février, à une heure et <strong>de</strong>-<br />

mie:.<br />

Le Greffier :<br />

Raymond VEBNHES.<br />

Guérison <strong>de</strong> M. Henri LAGARIE<br />

athint <strong>de</strong> tubercidose pulmonaire -,<br />

PAR L'ELIXIR DUPEYROUX<br />

Mjfcud L^AïuE, s£s»Av%££Sj& sara- .§<br />

et habite îSi.rue du llois, a Levai-<br />

lois-Fcrret (Seine). Quand il Tint a<br />

ma consultation, en mai lyoj, je lui<br />

trouvai <strong>de</strong>s lésions tuberculeuses<br />

aux <strong>de</strong>ux bases en arriére et ail<br />

sommet du poumon droit, il sour-<br />

rait <strong>de</strong> points <strong>de</strong> coté, toussait, cra-<br />

! cliail beaucoup, transpirait la nuit,<br />

avait la fièvre, était très faible et<br />

étouffait, la nuit nu point d'être<br />

obligé <strong>de</strong> s'asseoir sur son Ut, 1)<br />

I avait beaucoup inaigri. Je lui<br />

prescrivis mon traitement à base<br />

S'ELIXIR DUPEYROUX, et,<br />

| le 1" décembre 1907, il «lait com-<br />

plètement guéri. Il m'a permis<br />

I <strong>de</strong> publier son cas dans le bul<br />

D' DUl'KYKOUX,<br />

5, Square <strong>de</strong> Messine, 5. Paris.<br />

P-S. — U aMM <strong>de</strong> M. Lairarie a été obtenue par mon IraiUrooit à l'Elixir<br />

Dopeyroux au va ct au su <strong>de</strong> loutoa les personne qu, le conna.sseii ou qm fré-<br />

quentent ma «mwttauon. Celte guérison n'est pas une «ception ; on compte pu<br />

d'être utile<br />

semblables.<br />

RHUMATISMES<br />

GUÉRIS PAR LES<br />

ANTI-RMMATKJm DR0P2<br />

du Dr-VHLLS D'ELAGAËw<br />

Lagrange, pharmacien <strong>de</strong> 1" classa<br />

préparateur, Issipeae 1 iiordoo-ap,<br />

linv. l' conire 3 r. m :iudat ou tfmh'"<br />

POUR ACHETER<br />

dre commerce, industrie inau<br />

son, propriété ou pour location,<br />

S'adresser à la Uapi ie-Agencé/<br />

9, rue do la Poste, <strong>Toulouse</strong>.<br />

10!<br />

Un jour Pierrot sentant, mue jBoimions une gêne.<br />

Bien vite s'appliqua la Ouate Thermeçène.<br />

L'effet fut surprenant, et notre ami Pierrot,<br />

Vit <strong>de</strong>s gerbes <strong>de</strong> feu jaillir <strong>de</strong> son goulot.<br />

engendra la chaleur<br />

1-"' et guérit


Organe quotidien <strong>de</strong> Défense Sociale et Religieuse<br />

U IUMÉR0O CENTIMES RÉDACTION ET APMINISTRAjnOj^^oulouse, Rue Itoquelaine, 25 t£ RQMEBO 5 CENTIBES<br />

punsaMwan mr BtSrAimamr» iwTBOraw».... « e. « ».<br />

^».BT13»EJaî jMcjrabla* IWMIW<br />

jteu» Samanapt ém manifestent, «parce aue.<br />

sur ce terrain, H'lneé«ren«oe «les francs-<br />

maçons peut, précisément sVxer-.x>r PBiB faci-<br />

itHiieirt. ' ..... . , _<br />

La, eu eflut. «es «maires ainiuvs a la secte<br />

orrrla |»rt1* belle, en abusant <strong>de</strong> leur auto-<br />

flnttoric démagogique sans profit réel pou-,<br />

la-ela-sse <strong>de</strong> citoyens à qui elle s'adresse<br />

En faisant entrer tels ouvrière dnn« l«<br />

jury, lo socialiste Briand a voulu donner<br />

i!-.. «ingi-s aux nn«mlnes <strong>de</strong>s Rronpi-n,,,,,,!..<br />

, évolnlionnnire ; - Kl c'eisl là ce qu'il y a A-<br />

grav«8 dans celte prétondue réforme'<br />

On voit d'ici ce qui se passera lorsque les<br />

gens tlo lu Confédération générale dite du<br />

travail, dont la <strong>de</strong>vise est, : « Le. prwriité<br />

c'est le vol » , auront à, juger les medfal-<br />

tquw poursuivi* pour vol au préjudice ctefl<br />

bourgeois.<br />

Ils acquitteront.<br />

Oe «sera un moyen comme un autre <strong>de</strong><br />

saboter la snciêti! et. d'«mbfeter i>s bour-<br />

geote.<br />

fil voilà, éliminent le ministere actuel<br />

prend en rnaiivs la cause dos ouvriers qui<br />

Vivolvt <strong>de</strong> teur travail — et, combat les en-<br />

netrrtïs <strong>de</strong> Tondre social I<br />

Kst ila Gran<strong>de</strong>, oy<br />

doit l'avoir hors «lu ltuyaunie<br />

".Lo premier page .te I» Gran<strong>de</strong>porte guftsi<br />

,.„,„',,, alois, la i-niram* du Roi. L* RoU<br />

fmirn\ aux pages les épées et les pis olets<br />

nl .: 1UA ..'.. «?. la Pot-ito et <strong>de</strong> cuivre dore h<br />

' à (i',i,v"-nnt i la Petite ci ne cuivre «MMV «« u un — r —<br />

£T^M<strong>de</strong>. Quan* b réquipnge àn cheval. U bien relo urna coucher à Galonné, cou-<br />

' , avec un galon d'or, et on leur a » )>c Hoi «on , est , re . wnu R Ou*,<br />

fin a fatt marcher une<br />

u n,' leur «coûte» ras grand chose<br />

lui<br />

table pour eux. Ainsi<br />

' o&e.<br />

Voici bientôt lo temps où M, le Dauphin<br />

iirp,r"-"ji'v u six pages avec lui pou; .<br />

dm, l nrr I 3effJhe..,n ! o^ni ramasse^,,, g.|m;r.<br />

comme le «premier pa ge<br />

qu'il courra cet,<br />

, celui du. Roi. tm dit<br />

été aussi lâchasse du daim,et<br />

m m mue <strong>de</strong> louis xv. MttrM <strong>de</strong> Marie-Joseph<br />

gacvelbUea et<br />

l.rteadleV'dft-i'aiTO^s du Ho* «I74.I-I7W)<br />

' uvs nai- '« marqote <strong>de</strong> Lord.it et<br />

tr Hnn'oW Oliawentk»-, avor w* gravure Hors<br />

USte VM N.«.rn* «'t m MWn».<br />

vert <strong>de</strong> gloire, et ce matin est revenu à C.Uij|<br />

dont ie suis fort aise ; car, pendant les tr».<br />

rs q-m nous ..vous .été à. Cabmne lions<br />

J n vons couché tout habilles sur la paille. Je<br />

n-- nu trouver On moment pour vous écrire<br />

l ie- soir ; d'ailleurs on ne pouvait avoir. m<br />

n minr ni encre. J'ai retrouvé mon portefeuille<br />

fci' auj mVhui aussi bien que mo,. lit. On<br />

m'a ronidu hier au soir <strong>de</strong>ux lettres <strong>de</strong>. vous<br />

' la rois ie «n'en o.vois -pas reçu <strong>de</strong>puis mon<br />

dàpart! 'l'ai l'honneur d'être avec le plus pro-<br />

fond «respect...<br />

, je vous prie d'assurer <strong>de</strong> nies rrepeciis ma<br />

chère «mène et «mon cher ipère, à qui j écrirai<br />

au premier jour, ct d*emi>rsi.«*er pour moi<br />

frères et sœurs. J'awois bien ha.se «,«•«;"*<br />

«lire, <strong>de</strong> nSSaa^e que 1e scrutin <strong>de</strong> lit*<br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés


p<br />

Mardi <strong>28</strong> <strong>Janvier</strong> <strong>1908</strong><br />

dat<br />

Enfla, M.<br />

apaia<br />

. rasaporiicmnaBe s'intpo-<br />

i la démocratie,<br />

slaré partisan du système<br />

.. allient.<br />

Charles Benoîst, qui présidait la<br />

résumé Ses arguments<br />

irs, a fait adopter, par<br />

du jour <strong>de</strong>mandant au<br />

le scrutin <strong>de</strong> liste avec<br />

tionneile.<br />

Paris, 27 janvier.<br />

La séance «est ouverte à 2 heures ; M. Bris<br />

son prési<strong>de</strong> ; il y a presse dans les tribunes ;<br />

comme vendredi, la loge diplomatique est au<br />

grand complet.<br />

L'ÉPIDÉMIE DE DOUAI<br />

M. Goniaux adresse une question au minis<br />

tre <strong>de</strong> la guerre au sujet do l'épidémie <strong>de</strong> mé<br />

ningite cérébro-spinale qui a fait son appari-<br />

tion à Douai il y a quinze jours.<br />

tu. Goniaux. — Il y a déjà un mort ; j'espère<br />

que les mesures ont été prises pour enrayer<br />

cette maladie et pour en éviter le retour.<br />

fîhôron. — Les mala<strong>de</strong>s ont été mis en<br />

observation à l'hôpital ; ceux qui s'étaient<br />

.trouvés en .contact avec eux ont été isolés<br />

dans leurs chambres.<br />

La maladie peut être considérée comme en<br />

rayée.<br />

LE DEBIT SUR LE HBOC<br />

L'ordre du jour appelle la suite <strong>de</strong> la dis<br />

cussion <strong>de</strong>s interpellations sur le Maroc.<br />

Discours <strong>de</strong> M. Raibevti<br />

ÏÎ. — Il n'y a aucun rapport entre<br />

ce que nous avons fait en Algérie «et. en Tu-<br />

nisie et ce que nous voulons faire au Maroc.<br />

Nous avons voulu imposer <strong>de</strong>s réformes au<br />

Maroc .en nous servant du maghzen comme<br />

levier ; on ne comprend -rien à la question du<br />

Maroc si l'on méconnaît que le fon<strong>de</strong>ment du<br />

statut social marocain est la haine <strong>de</strong> l'é-<br />

(ranger ; les Oulémas se sont révoltés parce<br />

qu'ils ont considéré qu'une banque compor-<br />

tant <strong>de</strong>s prêts à intérêts était formellement<br />

condamnée par la religion.<br />

La môme observation s'applique à l'or-<br />

ion du contrôle <strong>de</strong>s douanes ; on la<br />

re là-teas oomme un commencement<br />

embremeni du Maroc,<br />

êtes arrivés tout ce suite à la conquête<br />

épa-rer cette conquête ; vous n'avez ni<br />

ique <strong>de</strong> vos moyens ni tes moyens <strong>de</strong><br />

viatique. (Applaudissements au centre '<br />

pourquoi votre politique est stérile<br />

icrneirnent n'a pas à changer <strong>de</strong> poli<br />

qu'il continue à appliquer la politique<br />

siras, mais il est nécessaire qu'il clian<br />

métho<strong>de</strong>.<br />

ïtamment les prévisions du gouverne-<br />

soit lors <strong>de</strong> la proclamation primitive<br />

ïï-Hafld, soit lors du départ d'Ab<strong>de</strong>l<br />

abat, ont été démenties par les évé-<br />

gams<br />

consi<br />

du dé<br />

Voi<br />

sans<br />

la pc<br />

votre p<br />

Voiià<br />

le g-oui<br />

tique, i<br />

d'Algés<br />

ge <strong>de</strong><br />

Con<br />

ment,<br />

<strong>de</strong> Moufi<br />

Aziz à ~<br />

Nous sommes là-bas pour<br />

nements.<br />

M. Pichon disait au len<strong>de</strong>main du meurtre<br />

du docteur Mauchamp : « Il faut que cela<br />

finisse » et cela n'a pas fini ; le commerce eu-<br />

ropéen a réussi parce qu'il connaît le milieu<br />

dans lequel il opère ; là où il a réussi, notre<br />

politique doit réussir ; si elle échoue, c'est<br />

qu'aile le veut bien. (Applaudissements au<br />

centre.)<br />

Dissours <strong>de</strong> M. Descbanel<br />

M. Descbanel a la parole. (Mouvement d'at-<br />

tention.)<br />

. M. Deschane!. — Je ne présenterai que <strong>de</strong><br />

courtes observations ; il y a ici <strong>de</strong>s hommes<br />

qui dans tous les temps ont défendu l'entente<br />

anglaise, l'alliance russe, le rapprochement<br />

avec, l'Italie, dans une pensée d'équilibre, mais<br />

oui, le jour où la diplomatie française greffa<br />

la politique marocaine sur la politique géné-<br />

rale, firent les plus -expresses réserves.<br />

Il s'agit aujourd'hui <strong>de</strong> savoir ce que la<br />

France peut et doit faire ; personne ne peut<br />

songer à une politique <strong>de</strong> conquête et <strong>de</strong> pro-<br />

tectorat, elle serait, en contradiction formelle<br />

avec l'acte qui porte la signature <strong>de</strong> la<br />

France.<br />

M. Vaillant,<br />

faire la police.<br />

m. Dssohanel. -- Ce n'est pas nous qui avons<br />

massacré à Casablanca.<br />

M. Jaurès. — Mais si. (Exclamations indi-<br />

gnées. )<br />

m. bescnanel. — Personne d'asutee part ne<br />

songe a abandonner la protection <strong>de</strong> nos na-<br />

tionaux ; seulement, M. Jaurès pense qu'il<br />

suffirait <strong>de</strong> laisser pour cela nos navires <strong>de</strong>-<br />

vant les ports.<br />

Mais le retrait <strong>de</strong> nos troupes serait inter-<br />

prète comme un aveu <strong>de</strong> faiblesse et nous se-<br />

rions condamnés à un effort plus considérable<br />

dans la suite.<br />

Pour assurer la tranquillité du littoral<br />

était-il nécessaire d'occuper la Chaouia et dé<br />

pousser jusqu'à cet endroit ? Si c'était néces-<br />

saire, on ne la pas prévu.<br />

C'est le contraste entre une longue inaction<br />

et une action subite qui a ému et déconcerté<br />

•i opinion ; nous n'avons pas à intervenir dans<br />

les afian-es intérieures du Maroc, à donner<br />

il appui <strong>de</strong> nos armées à l'un ou l'autre nous<br />

sommes les mandataires <strong>de</strong> l'Europe: par cela<br />

même nous ne <strong>de</strong>vons pas favoriser la politi-<br />

que, i action <strong>de</strong> ceux qui se mettent en hosti-<br />

lité avec les actes internationaux<br />

M. Aiiemane - Tout ça, c'est du battage.<br />

M. peschanel. - Nous <strong>de</strong>vons avoir une<br />

attitu<strong>de</strong> d observation vigilante, <strong>de</strong> patience<br />

<strong>de</strong> sang-froid, bien résolus à ne pas attaoner<br />

et a ne pas nous laisser attaquer:<br />

Kr iaurt8- — 36 n'ai jamais dit autre chose<br />

M. Descnanel. - Par contre, nous ne <strong>de</strong>vons<br />

abandonner a aucun autre la place prépondé-<br />

rante, que nous avons au Maroc ; et ceux oui<br />

om signé avec nous l'acte d'Algésiras, aprè'<br />

1 -avoir sollneite, sra-alent mal venus d'en contes<br />

ter l'exécution. (Applaudissements et mouve-<br />

ments divers.)<br />

La Chambre consacrera cette politique, qui<br />

est commandée par les événements et qui est<br />

'la plus conforme aux intérêts internationaux,<br />

a la sécurité <strong>de</strong> l'Algérie et à la dignité <strong>de</strong> la<br />

France. » (Applaudissements au centre.)<br />

M. Descbanel n'a guère plus <strong>de</strong> succès que<br />

-M. Raiberti ; tous ces discours d'intérêt pure-<br />

ment académique ne font pas avancer la ques-<br />

tion d'un pas.<br />

Discours <strong>de</strong> M. Tourna<strong>de</strong><br />

M. Tourna<strong>de</strong>. — Si. on avait fait tout ce qu'il<br />

fallait, au len<strong>de</strong>main du meurtre du docteur<br />

Mauchamp, nous ne nous trouverions pas au<br />

lourd'liui dans la situation où nous- nous dé<br />

battons. (Bruit.)<br />

Nous sommes restés fort longtemps canton<br />

nés, sous Casablanca, dans le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'Is-<br />

lam ; une troupe immobilisée équivaut à une<br />

troupe quasi-prisonnière<br />

Le général Drudie n'en a pas moins très bien<br />

dirigé l'expédition, quoique lente ; pourquoi<br />

alors, l'a-t-on rappelé î<br />

M. Picquart. — Il a <strong>de</strong>mandé à revenir. (Ex<br />

clamations sceptiques ;<br />

M. Tourna<strong>de</strong>. — Nous savons comment on<br />

obtient la démission d'un général quand on<br />

veut s'en débarrasser. (Mouvement)<br />

L'opinion n'a pas accepte la version officiel<br />

lie <strong>de</strong> ce déplacement ; nous ne pouvons croire<br />

à la maladie du général Dru<strong>de</strong>, qui, après<br />

<strong>de</strong>ux jours <strong>de</strong> voyage en paquebot ou en che-<br />

min «<strong>de</strong> fer, est aillé <strong>de</strong> ministère en ministère,<br />

sans imémo se reposer à l'hôtel. » (Applaudis-<br />

seanents et rires.)<br />

L'orateur continue, houspillé par les socia-<br />

listes.<br />

M. Tourna<strong>de</strong>. — La loi <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans a obli-<br />

gé tes autorités à prendre <strong>de</strong>s soldats un peu<br />

partout.<br />

M. Allemane. — Montez donc ù cheval vous-<br />

même.<br />

M. Coûtant. — H fallait partir, commandant.<br />

M. Clemenceau. — Il fallait prendre <strong>de</strong>s<br />

hommes où il y en avait.<br />

Voix à gauche. — A moins <strong>de</strong> les prendre<br />

dans le civil. »<br />

M. Tou.mn.cte se déclare l'adversaire d'une<br />

politique <strong>de</strong> conquête, mais dit qu'il faut res-<br />

ter à Casablanca jusqu'à ce que nous ayons<br />

obtenu satisfaction.<br />

Discours <strong>de</strong> M. Dubief<br />

M. Dubief. — Nous n'avons, jusqu'ici, pro-<br />

noncé aucune parole qui puisse gêner le gou-<br />

vernement dans sa politique, nous lui avons<br />

fait crédit et confiance ; nous lui <strong>de</strong>mandons<br />

aujourd'hui si nous pourrons conserver cette<br />

attitu<strong>de</strong>.<br />

Nous l'espérons et c'est dans cet espoir que<br />

je lui poserai quelques questions.<br />

H nous a spimblé que le raid du général<br />

Dru<strong>de</strong> vers la kasbnih <strong>de</strong> Mod tonna et celui du<br />

générall d'Ama<strong>de</strong> vers Sotte* changeaient un<br />

peu notre politique au Maroc ; si c'était, com-<br />

me on l'a dit, pour Châtier les Ghaouias,' pour-<br />

quoi l'expédition s'est-elle faite si tardive-<br />

ment 1 Mais on s'est <strong>de</strong>mandé si on n'a pas<br />

voulu, par oo moyen, fermer la route <strong>de</strong> Mar-<br />

TOkocih & Fez. (Apjdaudissamcnte à l'extrême-<br />

IMMtWtl<br />

I^e ministre <strong>de</strong>s affaires étrangères a rc-<br />

OTwm que c'était lui qui avait conseillé au<br />

sultan le voyage <strong>de</strong> Rabat.<br />

M. Pichon. — C'est le sultan qui en avait<br />

ait la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> le premier.<br />

M, Dubief. — Vous lui avez même dit que<br />

vous paieriez 3e voyage. (Hilarité.)<br />

M. Pichon. — Après entente internationale.<br />

M. Dubief. — Pourquoi nous faire les con-<br />

seillers intimes ot les auxiliaires d'Abd el<br />

'Yziz, à qui on a même donné le grand cordon<br />

le la Légion d'honneur ? (Rires.)<br />

Cela pouvait nous conduire à le protéger<br />

par nos armas.<br />

En quittant sa capitale religieuse, Fez, te<br />

sultan risquait <strong>de</strong> perdre le pouvoir, surtout<br />

en présence du mouvement da xénophobie<br />

qui existe <strong>de</strong>puis longtemps au Maroc.<br />

Prandrez-vous le sultan Atod ©1 Aziz .par la<br />

main pour le conduire à Fez ? (Rumeurs.)<br />

Nous ne pouvons pas aller lùJ>as réprimer<br />

une véritable chouannerie marocaine.<br />

M. Jaurès. — Très bien 1 Très bien 1 »<br />

Les socialistes ne cessent d'applaudir.<br />

M. Dubief. — Il faut rester fidèles à la paro-<br />

le donnée ; pas <strong>de</strong> don qufclrottisme, pasd'ab-<br />

dication, telle est la formule même <strong>de</strong> la con-<br />

férence d'Algésiras.<br />

C'est en adoptant une métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> pru<strong>de</strong>nce<br />

et <strong>de</strong> modération que le goHvernemant-vten-<br />

dra à bout <strong>de</strong> toutes les difficultés.<br />

Notre concours ne lui fera pas défaut, s'il<br />

entre résolument dans cette voie pour faire<br />

triompher la politique <strong>de</strong> civilisaition et <strong>de</strong><br />

pacification, qui est celle d© la France. »<br />

Les socialistes applaudissent à tout-rompre;<br />

M. Jaurès en tète ; mais Es éveillent peu d'é-<br />

cho à, gauche .<br />

Discours lie M. Delafosse<br />

M. Delafosse. — Dans une pareille question,<br />

l'opposition n'existe plus, parce qu'il s'agit <strong>de</strong><br />

l'honneur national. (Applaudissements.)<br />

Il y a un fait dont on doit tenir compte :<br />

c'est le massacre <strong>de</strong> Casablanca.<br />

M. Vaillant. — C'est nous, qui avons massa-<br />

cré. (Huées indignées.)<br />

M. Delafosse. — Nous sommes allés à Casa-<br />

blanca moins pour venger les massacres que<br />

pour protéger, à l'avenir, nos nationaux.<br />

M. Allard. — Mais pas du tout.<br />

M. Jaurès. — D ne fallait pas débarquer. J><br />

M. Clemenceau hausse les épaules ; on l'en-<br />

tend dire : « C'est fou ! »<br />

m. Jausès. se levant, au milieu du bruit. —<br />

Je vous défie <strong>de</strong> justifier le débarquement.<br />

(Vacarme prolongé.)<br />

Le prési<strong>de</strong>nt. — Veuillez gar<strong>de</strong>r le silence,<br />

monsieur Jaurès.<br />

M. Delafosse. —- M. Jaurès <strong>de</strong>man<strong>de</strong> que<br />

nous retirions nos troupes ; a-t-il songé aux<br />

conséquences <strong>de</strong> cette solution î<br />

M. Coutani. — il n'y a qu'à évacuer.<br />

M. Deiafesse. — Dans aucun port, ni à Casa-<br />

blanca, ni à Safi, etc., lia situation ne serait te-<br />

nable pour les étrangers.<br />

Qui nous dit que l'Allemagne ne nous rem-<br />

placerait pas au Maroc et qu'elle ne tenterait<br />

pas d'en faire une colonie alleman<strong>de</strong> ?<br />

La politique extérieure <strong>de</strong> l'Angleterre n'a<br />

jamais fléchi, quel que soit le parti au pou-<br />

voir : on peut donc prévoir que l'Angleterre<br />

interdirait à l'Allemagne <strong>de</strong> s'installer au Ma-<br />

roc..<br />

Qu'on songe à la situation <strong>de</strong> la France au<br />

cas où un conflit éclaterait entre ces <strong>de</strong>ux<br />

puissances. (Applaudissements à droite et au<br />

centre.)<br />

Le mandat <strong>de</strong> police qui nous a été donné<br />

ar l'Europe à Aigésiras fixera natureSement<br />

es liantes <strong>de</strong> notre action ; c'est là un cadre<br />

dont nous ne <strong>de</strong>vons pas sortir ; nous ferons<br />

"œuvre <strong>de</strong> l'Allemagne aussi bien que la nô-<br />

tre.<br />

Les sacrifices d'argent seront considérables,<br />

mais ils seront fructueux ; les ouvriers tireront<br />

e l'Afrique les matières premières qui leur<br />

seront indispensables.<br />

Si la France laissait entamer le bloc colonial<br />

qui lui garantit un magnifique avenir, elle per-<br />

drait son prestige et se diminuerait aux yeux<br />

<strong>de</strong> l'Europe et du mon<strong>de</strong>. (Vifs applaudisse-<br />

ments à droite et au centre.)<br />

Décfaraîïoris <strong>de</strong> M. Pichon<br />

Le ministre <strong>de</strong>s affaires étrangères monte à<br />

a tribune. Long mouvement d'attention.<br />

M. Pichon. — La situation <strong>de</strong>s puissances<br />

dans l'empire du Maroc a été réglée par l'acte<br />

d'Algésiras.<br />

Cet acte,qui a été' fait en vue d'un Maroc tran-<br />

quille où régnerait l'ordre, la paix et la pros-<br />

périté, a pris sans doute quelques précautions,<br />

mais la pratique loyale <strong>de</strong>s décisions <strong>de</strong>s puis-<br />

sances n'a pu empêcher un régime d'anarchie,<br />

<strong>de</strong> brigandage et d'assassinat se généraliser<br />

aux dépens <strong>de</strong>s Européens' et <strong>de</strong>s Marocains<br />

eux-mêmes.<br />

C'est ainsi que la France a été amenée à in-<br />

tervenir à Tanger en 1906, à occuper Oudjda<br />

en 1907 ; <strong>de</strong> même nous avons été obligés d'en-<br />

voyer <strong>de</strong>s troupes à Casablanca pour venger<br />

le meurtre <strong>de</strong> cinq <strong>de</strong> nos nationaux et proté-<br />

ger les colonies étrangères.<br />

On nous a reproché nos atermotements.mais<br />

si le gouvernement avait pris les <strong>de</strong>vants et<br />

recouru à ia métho<strong>de</strong> offensive, on l'aurait<br />

accusé <strong>de</strong> provocation et toute l'éloquence <strong>de</strong><br />

M. Jaurès se serait déchaînée contre nous.<br />

Les effectifs seront réduits à mesure que- le<br />

calme s'accroîtra.<br />

La politique <strong>de</strong> la France a-t-elle été con-<br />

tradictoire à Casablanca ? A-t-eSte varié ?<br />

Dès le premier jour, te gouvernement l'a-<br />

vait nettement définie ; il suffirait, <strong>de</strong> se rap-<br />

porter an Livre Jaune et au discours que j'ai<br />

prononcé le 12 novembre <strong>de</strong>rnier.<br />

Ge programme, arrêté d'accord avec l'Es-<br />

pagne, a reçu mx accueil favorable <strong>de</strong> tous<br />

'es gouvernements, car la France n'a rien à<br />

dissimuler à l'Europe. (Le ministre en donne<br />

lecture. )<br />

Ne craignez-vous pas, Monsieur Jaurès, <strong>de</strong><br />

susciter <strong>de</strong>s provocations <strong>de</strong> la part <strong>de</strong> ceux<br />

qui n'y pensent -pas ? {Vifs applaudissements.)<br />

Vous dites que vous n'avez pas l'esprit d'op-<br />

position ; vous avez quelque chose <strong>de</strong> pins,<br />

une sortie <strong>de</strong> pessimisme d^opposition qui<br />

vous porte à croire toujours que la France se<br />

trompe quand elle est en face <strong>de</strong>s autres pays.<br />

(Nouveaux .applaudissements. )<br />

Le gouvernement avait dit an général Dru-<br />

<strong>de</strong> <strong>de</strong> pacifier Casablanca et ses environs, <strong>de</strong><br />

poursuivre les tribus coupables dans leurs<br />

cantonnements, d'éviter <strong>de</strong> nous engager dans<br />

une expédition intérieure, <strong>de</strong> ne pas dépasser<br />

une certaine limite.<br />

Le général Dru<strong>de</strong> s'est tenu fidèlement à ce<br />

programme.<br />

Les indigènes <strong>de</strong>s Chaouias recommencè-<br />

rent à nous attaquer, l'opération <strong>de</strong> la kas-<br />

hah <strong>de</strong> . Médiouna, fut décidée ; le général<br />

Dru<strong>de</strong> <strong>de</strong>manda <strong>de</strong>s renforts, on les lui ac-<br />

corda.<br />

Sur ces entrefaites, il tomba mala<strong>de</strong> et <strong>de</strong>-<br />

manda un congé ; satisfaction lui fut imnié-<br />

diatomient donnée,<br />

Voix à tirairo. — Lisez donc la correspon-<br />

dance du général. Dru<strong>de</strong> ?<br />

M. Pichon. — Je ne puis lire ses lettres à la<br />

tribune. (Ex-damations. )<br />

M. Clemenceau. — Elles sont à la disposi-<br />

tion du député qui voudra les lire. (Mouve-<br />

ment.*<br />

M. Pichon, — Avant que le générai d'Ama-<br />

<strong>de</strong> eût rejoint son poste, <strong>de</strong>s dépêches <strong>de</strong> nos<br />

agents signalèrent au général Dru<strong>de</strong> l'ur-<br />

gence d'une occupation <strong>de</strong> la casbah, et il s'en<br />

empara.<br />

Faut-il l'en blâmer ? Tout le mon<strong>de</strong> sera d'a-<br />

vis qull a eu raison. (Approbations.)<br />

Je rends hommage à sa conscience, à son<br />

endurance ; il a laissé Casablanca tranquille<br />

et fortifié, avec <strong>de</strong>s services remarquablement<br />

installés.<br />

Le pénétrai d'Ama<strong>de</strong> .<strong>de</strong>meure chargé, com-<br />

me le général Dru<strong>de</strong>, <strong>de</strong> veiller à ce que les<br />

tribus qui nous ont attaqués soient ramenées<br />

à <strong>de</strong>s sentiments pacifiques, à oe qu'un état<br />

<strong>de</strong> choses s'établisse qui nous permette <strong>de</strong><br />

nous retirer du pays où nous ne sommes allés<br />

qu'avec un mandat limité.<br />

C'est dans ces conditions qu'il s'est porté<br />

sur Settot, car il n'est pus question d'aller au-<br />

<strong>de</strong>là <strong>de</strong> la Cbaouia pour en déloger - une ban-<br />

<strong>de</strong> qui mettait une barrière entre nous et les<br />

tribus désireuses <strong>de</strong> Saire du commerce avec<br />

nous.<br />

M. Jaurès a représenté l'alCaire <strong>de</strong> Settart<br />

comme une sorte <strong>de</strong> défaite militaire.<br />

M. Jaurès. — Tout le mon<strong>de</strong> est <strong>de</strong> mon, avis.<br />

M. Pichon. — C'est une simple plaisanterie.<br />

(Protestations à l'extrême-gauche.)<br />

J'avais déjà lu la même nouvelle dans un<br />

journal allemand. (Mouvement)<br />

Il n'y a qu'à relire les dépêches du général<br />

d'Ama<strong>de</strong> ; cette opération a été brillamment<br />

exécutée, elle a eu <strong>de</strong>s résultats significatifs ;<br />

elle a châtié une <strong>de</strong>s tribus ls plus impliquées<br />

dans les massacres <strong>de</strong> Casablanca et a eu un<br />

retentissement considérable dans les Cha-<br />

ouias. »<br />

M, Pichon lit les télégrammes du général<br />

d'Ama<strong>de</strong> à la veille <strong>de</strong> Settat ; il lit ensuite ses<br />

, lé pèches au len<strong>de</strong>main dé l'affaire ; le géné-<br />

ral déclaro qu'il a battu les Marocains à plate<br />

couture et que c'est volontairement qu'il re-<br />

vint à Dar Ber Recliid après l'occupation <strong>de</strong><br />

Settat et le but atteint par conséquent.<br />

M. Pichon. — Les Marocains ont relevé dans<br />

cette affaire 250 morts et évacué 300 blessés.<br />

(Murmures.)<br />

M. Jaurès. — Nous verrons ça.<br />

M. Pichon. — Cette opération, je le répète,<br />

a permis do mettre la main sur <strong>de</strong>s caïds<br />

impuitauta, couixibilie» d'avoir excité tes indi-<br />

gènes, et nofasmment sur te caïd qui a été le<br />

principal Instigateur <strong>de</strong>s massacres <strong>de</strong> Casa-<br />

blanca.<br />

Mais te crime du général d'Ama<strong>de</strong> est, pa-<br />

raît-il, <strong>de</strong> s'être heurté à <strong>de</strong>s mehallas hall-<br />

ci iennes ; il a oublié <strong>de</strong> se poser cette ques-<br />

tion : « A quelle fraction politique apparte-<br />

nait l'ennemi qu'il allait combattre » ; c'est,<br />

paraît-il, une grave erreur.<br />

Je ne puis pas comprendre ces scrupules<br />

bizarres ; il en résulterait une stratégie au<br />

moins singulière s'il fallait distinguer la cou-<br />

leuT <strong>de</strong>s oriflammes.<br />

Lo général a bien fait <strong>de</strong> frapper vite et <strong>de</strong><br />

frapper tort, pour n'être pas entraîné trop<br />

loin, ce qui est sa principale préoccupation,<br />

comme celle du gouvernement.<br />

Nous n'avons pas à départager les sultans.<br />

(Rumeurs.)<br />

M. Pichon lit la «proclamation <strong>de</strong> Moulaï Ha-<br />

fid. (Hilarité.)<br />

M. Pichon. — Il y a, au Mairoc, un sultan lé-<br />

gitime, reconnu par toute l'Europe, au nom'<br />

duquel nous sommes investis d'un mandat, qui<br />

a lui-même <strong>de</strong>s ministres auprès <strong>de</strong>s puissan-<br />

ces, qui est encore le seul obstacle légal au ré-<br />

gne complet-do l'-anarchie.<br />

Le prétendant Moulaï Haîid, qui-a«eu autre-<br />

fois <strong>de</strong>s dispositions favorables aux'puissiÈhces<br />

étrangères, a déclaré la guerre sainte ; il ap-<br />

paraît comme représentant l'hostilité du vieux<br />

parti fanatique musulman contre léteanger ; te<br />

peuple voit en lui un instrument pour-se dé-<br />

barrasser <strong>de</strong>s charges fiscales qui pèsent sur<br />

lui.<br />

Si l'on suppose te succès <strong>de</strong> Moulaï Hafid, fl<br />

serait à craindre que la police <strong>de</strong>vint plus dif-<br />

ficile que jamais, et nous serions exposés à<br />

<strong>de</strong> nouvelles attaques à Oudjda et dans la ré-<br />

gion <strong>de</strong> Casablanca.<br />

Supposons que Moulaï Hafid essaie d'arrêter<br />

le mouvement et d'entrer dans la voie <strong>de</strong>s<br />

réformes, sera-t-il en mesure <strong>de</strong> mieux réus-<br />

sir qu'Abd el Aziz ?<br />

Nous <strong>de</strong>vons être prêt à tout événement et<br />

faire ce qui dépend <strong>de</strong> nous «pour que toutes<br />

les garanties soient prises contre le désordre.<br />

Actuellement, nos agents procè<strong>de</strong>nt à l'or-<br />

ganisation <strong>de</strong> la police dans les ports et ne<br />

cherchent qu'une chose, remplir avec l'Espa-<br />

gne le mandat que l'Europe leur a donné.<br />

(Rumeurs.)<br />

Nous sommes d'accord avec l'Espagne sur<br />

les moyens à employer, les déclarations du<br />

ministre <strong>de</strong>s affaires étrangères du gouver-<br />

nement espagnol ne laissent à cet égard sub-<br />

sister aucun doute. »<br />

Je n'ai «pas chômé <strong>de</strong>puis que je suis au mi-<br />

nistère pour débrouiller les «difficultés inextri-<br />

cables «en «présence <strong>de</strong>squelles nous nous trou-<br />

vons au Maroc.<br />

Voix à droite. — On vous flanquera la mé-<br />

daille coloniale !<br />

M, Pi


h flISSION IIK H. DELCASSE<br />

Victime <strong>de</strong> Guillaume II<br />

Paris, 27 janvier.<br />

Un a parlé d'une dépêche envoyée au mo-<br />

•rient -a-* la crise franco-alleman<strong>de</strong> par M. Bar-<br />

notre ambassa<strong>de</strong>ur à Rome, faisant con-<br />

[;»otrre les dispositions <strong>de</strong> Guillaume II à no-<br />

' VAction, en vue <strong>de</strong> démontrer que M. Del-<br />

lassé laissait ignorer les choses les plus gra-<br />

ves a ses collègues, .publie l'information que<br />

» Au commencement <strong>de</strong> juin 1905, l'empe-<br />

reur d'Allomugne manda au pu.la.is impérial<br />

^ambassa<strong>de</strong>ur d'Italio à Berlin et lui tint ce<br />

» — °Jc sais que <strong>de</strong>puis plusieurs années, M.<br />

» Delcassé. ministre <strong>de</strong>s affaires étrangères<br />

» <strong>de</strong> Ut République française, négocie avec le<br />

» gouvernaient anglais un traite d'alliance<br />

SiriMisivc et offensive.<br />

" d , nYpocUrtioiis ont été tenues secrètes ;<br />

. Seule M. Loubet et M. Delcassé les connais;<br />

I «nt en France ; en Allemagne, il y a aussi<br />

» nuelqu'un qui les connaît, c'est moi.<br />

» 3'ai suivi tous les détails <strong>de</strong>s negocia-<br />

« lions ; le jour où les signatures <strong>de</strong> ce traité<br />

» seront échangées, je le saurai ; les troupes<br />

,. <strong>de</strong> l'Empire allemand entreront ce JOUJM*<br />

' » .en Lorraine. •<br />

» L'empereur allemand ajouta que cette<br />

communication n'avait rien <strong>de</strong> secret, et il en<br />

dicta le résumé à l'ambassa<strong>de</strong>ur italien ; ce-<br />

lui-ci lit toaroêdlatemeart part <strong>de</strong> cette conver-<br />

sation d son ministre <strong>de</strong>s affaires étrangères,<br />

M. Tittoni.<br />

» M. Tittoni crut <strong>de</strong>voir aussitôt la trans-<br />

mettre è l'ambassa<strong>de</strong>ur français a Rome, M.<br />

Barré: e.<br />

» M. Barrère 'télégraphia incontinent le<br />

texte <strong>de</strong>s déclarations impériales d'une part<br />

à son chef hiérarchique, M. Delcassé, d'autre<br />

part au prési<strong>de</strong>nt du conseil <strong>de</strong>s ministres,<br />

M. Rouvier.<br />

» M. Rouvier provoqua immédiatement la<br />

réunion d'un conseil <strong>de</strong>s ministres ; il prit<br />

la parole le premier, donna conumunicatlon<br />

<strong>de</strong> la dépêche <strong>de</strong> M. Barrère et invita M. Del-<br />

cassé à s'expliquer sur le contenu <strong>de</strong> cette<br />

dépêche. ...<br />

» M. Delcassé reconnut l'existence <strong>de</strong>s négo-<br />

ciations franco-anglaises et du projet <strong>de</strong><br />

traité offensif et défcosif.<br />

» Alors, M. Rouvier, très pâle, les mains sur<br />

la table, le buste en avant, dit à M. Del-<br />

cassé quelques paroles cinglantes qui le con-<br />

damnaient d'avoir caché à ses collègues un<br />

traité qui <strong>de</strong>venait une menace <strong>de</strong> guerre pour<br />

lin ipiitric.<br />

» M Delcassé entreprit do justifier en un<br />

très long plaidoyer la politique qu'il avait pra-<br />

ticiuée avec M. Loubet ; cette interminable<br />

amolofçie. qui tomba sous le silence glacial <strong>de</strong><br />

ses cotllèKues, prit fin au milieu <strong>de</strong>s lar-<br />

mes do M. Delcassé.<br />

» M. Rouvier dit alors :<br />

— Ll ne s'agit pas maintenant <strong>de</strong> larmes,<br />

mais d'actes ; dans une <strong>de</strong>mi-heure, c'est vous<br />

qui aurez remis au prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République<br />

votre démission, ou c'est le cabinet tout en-<br />

tier qui démissionnera, »<br />

» Le conseil prit fin au milieu <strong>de</strong> l'émotion<br />

silencieuse et profon<strong>de</strong> <strong>de</strong> tous les autres mi-<br />

nistres, dont aucun ne prit la parole.<br />

» Une <strong>de</strong>mi-heure plus tard, M. Delcassé<br />

• n'était plus ministre <strong>de</strong>s affaires étrangères.<br />

L'inci<strong>de</strong>nt du Taunus<br />

« Cette fois, poursuit VAction, ne fut, d'ail-<br />

leurs, pas la seule où les collègues <strong>de</strong> M. Del-<br />

cassé, n'ayant rien su, furent trompés par lui<br />

» A la fin <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s épreuves sportives <strong>de</strong><br />

| la course du Taunus; auxquelles prirent part<br />

; les représentants <strong>de</strong> rautomobile-Club <strong>de</strong> Fran.<br />

fc ce, les trois délégués <strong>de</strong> l'A. C. F. furent pré-<br />

sentés à l'empereur d'Allemagne par son frère,<br />

i le prince Henri <strong>de</strong> Prusse.<br />

» Le prince Henri, après avoir remercié les<br />

trois délégués <strong>de</strong> leur présence au Taunus, se<br />

tourna vers l'empereur et, portant la main à<br />

I la visière <strong>de</strong> sa casquette, il ajouta :<br />

— Si mon impérial frère ,1e permet-, je ren-<br />

; cirai l'an prochain, à ces messieurs, leur visite<br />

l-..'ù Paris.<br />

» L'eminereur, très courtois, répondit que<br />

non seulement il le permettait, mais qu'il sou-<br />

| liai tait cette visite.<br />

» Aussitôt rentrés en France, les trois délé-<br />

gués sollicitèrent une audience <strong>de</strong> M. Delcassé,<br />

ministre <strong>de</strong>s affaires étrangères ; l'ayant ob-<br />

tenue, ils tinrent, en bons Français, le repré-<br />

• sentant <strong>de</strong> la République au courant <strong>de</strong>s pa-<br />

roles impériales.<br />

» Les délégués firent alors remarquer a, M.<br />

Delcassé qu ils déclinaient, la responsabilité<br />

d'un pareil refus et qu'ils rendraient publiques<br />

les origines d'une brouille possible entre la<br />

famille impériale et le gouvernement <strong>de</strong> la<br />

; République.<br />

A ces mots, M. Delcassé bondit et les sup<br />

Mardi <strong>28</strong> <strong>Janvier</strong> 1008<br />

WÉËÊtËËSSi mmmmmmm ~ mmmm ~ mmm ~~~ m ~~~~~~~^^^ i nu mi m i uni<br />

sont pas trop mauvais, il ne voit aucun incon-<br />

vénient o. ce que le jury fasse preuve <strong>de</strong> pitié et<br />

admet les circonstances atténuantes.<br />

Il" Jean Huxher, qui présente lu déif-ense <strong>de</strong><br />

Commère, groupe très heureusement toutes<br />

les circonstances à la décharge <strong>de</strong> son crient<br />

ct lait particulièrement ressortir sa probité<br />

relative lorsque, par un sentiment qu'il est<br />

difficile d'analyser, il no voulut pas prendre<br />

les trois billets <strong>de</strong> cent francs. Des faits, il<br />

passa à l'homme qui appartient à la classe <strong>de</strong>s<br />

déshérités do la fortune ; 11 sollicite la clémen-<br />

ce du jury auquel il <strong>de</strong>man<strong>de</strong> le pardon <strong>de</strong><br />

son client.<br />

Après vingt minutes <strong>de</strong> délibération, le jury<br />

rend un verdict affirmatif sur le vol, écartant<br />

la circonstance aggravante <strong>de</strong> l'effraction, ct<br />

muet sur les circonstances atténuantes.<br />

'Commère Bernard est condamné ù. un an <strong>de</strong><br />

prison.<br />

Aujourd'hui, à midi, affaire Oliva-Aulikor,<br />

vdls qualifiés.<br />

ALBI . — Grave aooMent. — Avant-hier di-<br />

manche, vers onze heures qu matin, le nom-<br />

mée Tliérèse Villeneuve, âgée <strong>de</strong> 23 ans, do-<br />

mestique au service <strong>de</strong> M. Magna, jardinier,<br />

rue Cantepau, passait en voiture sur le pont-<br />

neuf.<br />

Le cheval, ayant eu peur du train <strong>de</strong> Va-<br />

lence qui passait à ce moment, fit un écart. La<br />

femme a voulu sauter et les roues du véhicule<br />

lui ont coupé la jambe droite.<br />

Elle a été immédiatement transportée, par<br />

les soins <strong>de</strong> M. lo commissaire <strong>de</strong> police, à<br />

l'hôpital, où lespremieirs soins lui ont été don<br />

nés par M. l'Interne et M. le docteur <strong>de</strong> ser<br />

vice.<br />

Blessures acci<strong>de</strong>ntelles. — Dimanche, vers<br />

onze heures du matin, la <strong>de</strong>moiselle Villeneu-<br />

ve Thérèse, 23 ans, domestique, au service <strong>de</strong><br />

.M. Mayna, jardinier, chemin <strong>de</strong> Cantepau<br />

conduisait une charrette attelée d'un cheval,<br />

lorsque, boulevard <strong>de</strong> Strasbourg, le cheval,<br />

effrayé par lo passage du tram <strong>de</strong> Valence,<br />

s'est mis brusquement à reculer dans la direc<br />

tion du convoi.<br />

Affolée, la <strong>de</strong>moiselle Villeneuve a sauté à<br />

terre, mais si malheureusement, que, dans sa<br />

chute, elle s'est fracturée la jambe droite. Elle<br />

a été conduite aussitôt à l'hôpital mixte.<br />

Pour le syndicat «f initiative. — Aujourd'hui<br />

a cinq heures du soir, aura lieu, à l'hôtel dé<br />

ville, et sous la prési<strong>de</strong>nce du docteur Melii-er<br />

la réunion dont nous avons déjà parié au sujet<br />

<strong>de</strong> la réorganisation du syndicat d'initiative.<br />

Nous engageons vivement tous ceux qui, à<br />

un titre quelconque, ont intérêt à cette réorga<br />

nisation, — et ceux-là sont très nombreux — à<br />

assister à cette réunion.<br />

Que les Albigeois secouent leur apathie. et<br />

<strong>de</strong> la réunion <strong>de</strong> ce soir sortira quelque chose<br />

<strong>de</strong> bon pour le commerce, pour l'art, et pour<br />

notre chère cité.<br />

Sporting-ciub Albigeois.— Le match <strong>de</strong> foott<br />

bail éliminatoire pour Ile championnat <strong>de</strong>;<br />

Pyrénées et qui mettait aux prises le Castres<br />

Olympique (1) et le S. C. A. (1), s'est disputé<br />

dimanche au terrain <strong>de</strong> manoeuvres <strong>de</strong>vant un<br />

public nombreux que n'avait pas effrayé le<br />

temps gris et. froid.<br />

La partie, splendi<strong>de</strong>, s'est terminée à l'avan-<br />

tage <strong>de</strong>s Castrais par 4 points (1 droop-goal) à<br />

3 (1 essai, I. Vié). roi<br />

Mais, si omne s'en tient pas au résultat bru-<br />

tal, la victoire morale revient aux Albigeois<br />

beaucoup plus vifs et rapi<strong>de</strong>s et qui ont été<br />

souvent menaçants, se tenant presque cons-<br />

tamment dans les 22 mètres adverses, surtout<br />

vers la fin <strong>de</strong> la partie. Ce ne fut pas pour eux<br />

un mince mérite, les Castrais, très lourds et<br />

très puissants en avants, enfonçant régulière-<br />

ment les mêlées.<br />

La supériorité <strong>de</strong> Castres fut manifeste dans<br />

Vf.^? 1 }' 6 d'avants, mais les lignes arrières<br />

d Albi furent <strong>de</strong> beaucoup les meilleures. 11 est<br />

regrettable .qu'elles n'aient pas eu le ballon<br />

plus souvent, car le résultat final eût été pro<br />

bablement tout autre.<br />

Félicitons également les uns et les autres<br />

et souhaitons aux Albigeois un entraînement<br />

plus sérieux qui leur permette <strong>de</strong> prendre<br />

bientôt leur revanche.<br />

Pendant que leurs aînés jouaient le match <strong>de</strong><br />

championnat les équipiers seconds du S. C A<br />

.faisaient match nul (0 à 0) avec l'équipe <br />

ports a gran<strong>de</strong>s distances, paraissent beau-<br />

coup plus malaisément expûtrahies, à suppo-<br />

ser qu us le <strong>de</strong>viennent jiB.mals.<br />

Le conférencier les examina successivement,<br />

fait toutes réserves sur leur réalité, montre<br />

qu'à peu près tous sont entachés <strong>de</strong> graves<br />

présomptions <strong>de</strong> frau<strong>de</strong>, consciente ou non. et<br />

que, on somme, sauf peut-être pour <strong>de</strong>ux faits<br />

<strong>de</strong> Crookes. Unir démonatartien n'eut pas<br />

faite.<br />

Il pusse ensuite successivement en revue<br />

les diverses explications qu'on a proposées<br />

<strong>de</strong> cels faits, théorie dos esprits, théorie <strong>de</strong><br />

l'extériorisation du psychisme, -théorie <strong>de</strong> U<br />

quatrième dimension, et finit par les <strong>de</strong>ux<br />

conclusions suivantes : 1* Parmi les faits spi<br />

rites, certains s'expliquent par l'automatisme,<br />

c'est-à-direi par la frau<strong>de</strong> inconsciente, d'au-<br />

tres par la frau<strong>de</strong> consciente : 2' Le. resta n'a<br />

pas encore été étudié avec nssez <strong>de</strong> précision,<br />

n'est pus rigoureusement scientifique. Quant<br />

aux théories, dès lors que la réalité <strong>de</strong>s faits<br />

n'est pas pleinement démontrée, elles 6ont<br />

tout au moins prématurées.<br />

Jeudi pnocihain 30 janvier, conférence <strong>de</strong> M.<br />

l'abbé Culs sur la Vie <strong>de</strong> l'âme.<br />

Transport <strong>de</strong> justice. — MM. Ferran, procu<br />

reur <strong>de</strong> la République, Leroy, juge d'instruc<br />

tion, et -Oabanès, secrétaire, se sont transpor<br />

tôs hier à Lastours pour procé<strong>de</strong>r à une en<br />

quête ;m sujet d'urne tentative <strong>de</strong> vol suivie<br />

d'incendie volontaire.<br />

Caisse d'épargne. — Séances <strong>de</strong>s 25 et 26 jan<br />

vier : versrments, 40,484 fr. 04 ; ramibourse<br />

ments, 31,046 francs.<br />

Mort subite. — Samedi <strong>de</strong>rnier, vers 11 heu<br />

ras du matin, Mme Guilhem, âgée <strong>de</strong> 51 ans,<br />

marchan<strong>de</strong> <strong>de</strong> volailles à Villasavary, venait<br />

<strong>de</strong> déjeuner, lorsqu'elle fut prise d'une syn-<br />

cope à la Place <strong>de</strong>s Halles et s'affaissa sur une<br />

chaise.<br />

Des soins immédiats lui furent prodigués<br />

par les personnes qui se trouvaient sur les<br />

lieux. Transportée a l'auberge <strong>de</strong>s Trois-Mu-<br />

iets, elle expira à <strong>de</strong>ux heures du soir.<br />

Embarras <strong>de</strong> la voie publique. — Procès-ver<br />

bal a été dressé contre les nommés J.-B. D...<br />

<strong>28</strong> ans, marchand <strong>de</strong> bonbons à <strong>Toulouse</strong>, rue<br />

Rivais, n° 9 ; A. N..., 60 ans, ans, marchand <strong>de</strong><br />

lunettes à <strong>Toulouse</strong>, rue Denfert-Rochereau<br />

n° 60 ; M.-F. P.,., 25 ans, bijoutier à <strong>Toulouse</strong><br />

rue <strong>de</strong> Rômusat, 23, pour embarras <strong>de</strong> la voie<br />

publique, rue Chartran, malgré les observa<br />

tions réitérées <strong>de</strong>s agents.<br />

Acci<strong>de</strong>nt. — Dimanche, vers trois heures<br />

trois-qua.rts du soir, le nommé Raymond Mar-<br />

qués, 18 ans, matelot chez M. Bounhoure, pa-<br />

tron <strong>de</strong> la barque n° 73, montait à bicyclette le<br />

boulevard Barbès.<br />

Arrivé en face <strong>de</strong> la carrière <strong>de</strong>s dragons, le<br />

cheval que montait M. Deluzurieux, maréchal<br />

<strong>de</strong>s logis au 19 e régiment <strong>de</strong> dragons, effrayé<br />

on ne sait <strong>de</strong> quoi, lança une rua<strong>de</strong> qui attei-<br />

gnit le cycliste à la cuisse droite et le renversa<br />

<strong>de</strong> sa machine. Il fut relevé aussitôt et trans-<br />

porté en voiture à sa barque, dans le port du<br />

canail^<br />

On n'a pu encore se prononcer sur la gravité<br />

<strong>de</strong>s blessures.<br />

Feu <strong>de</strong> cheminée. — Dimanche, a G heures du<br />

soir, \m feu <strong>de</strong> cheminée s'est décCaré chez<br />

Mme Combès, rue <strong>de</strong> la Mairie, n° 11 bis. Il a<br />

été éteint par le poste <strong>de</strong>s sapeurs-pompiers.<br />

Les dégâts sont couverts par une compa-<br />

gnie d'assurances.<br />

Trouvailles. — M. Louis Bergeron, rue <strong>de</strong>s<br />

lames, 29, a trouvé un livret militaire qui a<br />

été remis à M. Antoine Achille Alguier, <strong>de</strong>-<br />

meurant rue du Pont-Vieux, 12, qui l'avait<br />

perdu.<br />

— Mlle Gabrielle Viguier, rue <strong>de</strong> la Préfec-<br />

ture, a trouvé un portémonnaie contenant une<br />

petite somme.<br />

— M. Ratiar, rue <strong>de</strong> la Préfecture, 75, a trou-<br />

vé un fil-aplomb démontable.<br />

— M. Bottiers, chiffonnier, rue du Quatre-Sep-<br />

tembre, 13, a trouvé une médaille coloniale.<br />

Assistance aux vieillards, infirmes et incu<br />

rabitis. — Les intéressés qui désireraient béné-<br />

ficier <strong>de</strong> la loi du 14 juillet 1905, sont informés<br />

qu'ils peuvent présenter leur <strong>de</strong>man<strong>de</strong> jus-<br />

qu'au 31 janvier courant.<br />

Passé ce délai, elles ne seront plus receva-<br />

bles pour ia troisième liste. .<br />

Etat civil-du 25 au 27 janvier. — Naissances :<br />

2 garçons.<br />

Publications <strong>de</strong> mariages : Joseph Peires,<br />

terrassier, et Trinitad Baiilarin, à Carcasson-<br />

ne ; Joseph Gustave Vison, sous-chef <strong>de</strong> gare<br />

à Carcassonne, et Jeanne Vidal, à Saint-Couat<br />

d'Au<strong>de</strong> ; François Fcman<strong>de</strong>z, terrassier, et<br />

Pauline Villega, â Carcassonne ; Justin Bla-<br />

chas, propriétaire à Pinet, et Anna-Gaston, à<br />

Carcassonne ; Bernard Sonia, employé <strong>de</strong> com<br />

merce et Fëlicie Anne Baux, à Carcassonne<br />

Martin Pech, à Carcassonne, et Marie Azaïs, à<br />

Oavanac ; Albert Gaston, commis <strong>de</strong>s postes à<br />

Paris, et Françoise Rouzeaud, à Carcassonne.<br />

Décès : Jean Galard, 37 ans, rue Rames, 4<br />

Marie Alnrd, 37 ans, épouse Serres, à l'hos-<br />

pice ; Marie Gayraud, 57 ans, célibataire, rou-<br />

te <strong>de</strong> Narbonne ; Félicie Jalabcrt, 52 ans, épou-<br />

se Guilhem, place Davilla ; Jean Gabaldo, 51<br />

ans, Tue Hospice ; Pétronillo Delcassé, 68 ans,<br />

rue Hospice.<br />

ALZOMNE. — Mori subito. — Un nommé E.<br />

Farenc, âgé <strong>de</strong> 4-4 ans, originaire <strong>de</strong> Montre-<br />

don (Tarn), représentant d'une maison <strong>de</strong><br />

commerce <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux, a été trouvé mort, sa-<br />

medi matin dans le local .réservé aux passa-<br />

gens où il avait passé la nuit.<br />

M le docteur Roucoule, qui a procédé aux<br />

constatations, a attribué le décès à pne con-<br />

estion occasionnée par le froid.<br />

NARBONNE. — Photo-Club. — C'est à la ré-<br />

union <strong>de</strong> ce soir, huit heures et <strong>de</strong>mie, que<br />

seront examinés les clichés <strong>de</strong>stinés aux pro-<br />

^îes^embresdétenteurs <strong>de</strong> bons clichés sont<br />

priés <strong>de</strong> les apporter.<br />

Symphonie Amicale. — Nous publions au-<br />

jourd'hui te programme du concert <strong>de</strong> la sym-<br />

phonie amicale : I „-.''..';.-. : -<br />

L Svn.fPhonio en si mmeur (.Schubert) ; 2.<br />

Sonnet, <strong>de</strong> Pétrarque (Paladilhe), M. Raynal ;<br />

3. Concerto en la. mineur pour violoncelle et<br />

orchstre (Saint-Saëns), M. Félix Blanc ; 4. Ou-<br />

verture do Phèdre (Massenet) ; 5. Ln-ckmé, air<br />

<strong>de</strong>s clochettes (Delibes), Mlle Jeynevnld ; 6.<br />

BeUlet <strong>de</strong> Faust, (Gounod) ; 7. Pierrot puni,<br />

opéra comique en 1 acte, <strong>de</strong> M. H. Cieutat, par<br />

les artistes du Capitale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>.<br />

Dépôt <strong>de</strong> cartes chez MM. Bach, Grlzaut et<br />

Chavernae.<br />

Outrages aux agents. — Une enquête est ou-<br />

verte contre le sieur R..., avenue <strong>de</strong>s ,Pyr< n.'. s.<br />

Pour avoir outragé les agents <strong>de</strong> police.<br />

Vol — A 7 heures du soir, le sieur Etienne<br />

Brieu' '11 ans, 8, rue <strong>de</strong>là Poste, u déclaré que,<br />

Pendant son absence, un inconnu a soustrait<br />

dans ;l chambre un porremounaio renfermant<br />

Vronès-vorbal a été dressé contre le nommé<br />

Ma*5c POU! jet d'immondices dans la rue,<br />

aprô^ le passage du tombereau<br />

CACSTELNAOOARY . — Nos rues la nuit. —<br />

Un d, nos coinfrè.ws émettait, hier une ré<br />

jj-n <strong>de</strong> iw» 1 insiies : < I serait utile, dl-<br />

' a ,r;;^nlc^^ * »°«<br />

cit U vi'„i nui abandiaiwiont, 1a nuit, les véhi-<br />

cttoyenfl qu^ ws ( , e lft ViHte> à éclairer<br />

dos tranchées <strong>de</strong>vant leurs prirtes<br />

qui ont <strong>de</strong>s écha-utau'ongets. dressés <strong>de</strong>vant<br />

leurs <strong>de</strong>meures, à avertir les passante <strong>de</strong> la<br />

pffiélânce <strong>de</strong> oes impedimenta, ipar une lan-<br />

ternae aUUtnée.<br />

Pourquoi donc ceux qui barrent une partie<br />

<strong>de</strong>s rues par dos chariots échnipportiic-nt-ils<br />

à cette règle d'élémentaire pru<strong>de</strong>nce ?<br />

Oaleso d'épargne. — Opérations du 26 jan-<br />

vier : versements, 14,798 fr.; tioinibourscmcnts,<br />

11,786 fr.; oxcé<strong>de</strong>ut <strong>de</strong>a VMWHQitBito. 3,012 fr.<br />

Ffautes-î»irRénees<br />

TAREES. — VOIGU/ Impru<strong>de</strong>nt. — M. Monto-<br />

leu, usinier, route <strong>de</strong> Lour<strong>de</strong>s, voyait arri-<br />

ver hier chez lui, <strong>de</strong>ux individus paraissant<br />

être <strong>de</strong>s gitanes, dont l'un offrait en vente une<br />

jument et l'autre <strong>de</strong>s cuirs frais qu'il disait<br />

provenir do <strong>de</strong>ux vaches.<br />

M. Montolieu no put se mettre d'accord SUT<br />

ie prix do la jument et il fit dérouler les cuirs<br />

pour les examiner.<br />

Il constata alors avec une compréhensible<br />

surprise que ces <strong>de</strong>ux cuirs provenaient non<br />

'if-, v ^}ï c& ," luis d0 ch evaux. et qu'il» avaient<br />

t-U: voles dans sus proj.rea magasins !<br />

La police, avisée du fait, mit le ven<strong>de</strong>ur en<br />

élut d'arrestation ; c'est un nommé Justin D .<br />

âgé do 18 ans, dont la profession qu'il exercé<br />

avec son père est <strong>de</strong> suivre les foires pour y<br />

acheter ot revendre les chevaux.<br />

Le pèro <strong>de</strong> ce jeune homme fui également<br />

invité à se rendre au commissariat pour y<br />

donner quelques renseignements sur son gen-<br />

re d'existence.<br />

Il ne se fit pas prier, et pour rendre plus so-<br />

li<strong>de</strong>s ses explications, il exhiba, pour établir<br />

qu'il n'était nullement en état <strong>de</strong> vaganbon-<br />

duge, une somme do plus <strong>de</strong> 7,000 francs en<br />

billets <strong>de</strong> banque<br />

Le jeune D... a été enfermé au violon et sera<br />

conduit oe matin <strong>de</strong>vant les magistrats du<br />

parquet.<br />

MAUBOURCUET. — Vol. — Dans la nuit <strong>de</strong><br />

jeudi à vendredi, <strong>de</strong>s malfaiteurs ont volé à<br />

M. Jules Carchon une balle <strong>de</strong> graine <strong>de</strong> trè-<br />

fle qu'il avait en dépôt dans un grenier <strong>de</strong> M.<br />

Larrouy, tonnelier.<br />

La gendarmerie <strong>de</strong> Maubourguet s'est livrée<br />

à une enquête minutieuse et croit être sur la<br />

piste du ou plutôt <strong>de</strong>s voleurs, car il est à pré-<br />

sumer qu'ils étaient <strong>de</strong>ux, un sac <strong>de</strong> cent kilos<br />

ne s'escamote pas, en effot.comme un vulgaire<br />

portémonnaie.<br />

Entre temps, les mêmes voleurs, sans doute,<br />

opéraient une razzia <strong>de</strong> choux dans le jardin<br />

<strong>de</strong> la maison.<br />

CALAN. — Vol. — M. D..., <strong>de</strong>meurant au<br />

quartier <strong>de</strong>s Masseys, a été victime d'un vol <strong>de</strong><br />

700 francs. Voici comment ce vol a été com-<br />

mis.<br />

Mercredi <strong>de</strong>rnier, au moment où il se dis-<br />

posait à partir pour se rendre au marché <strong>de</strong><br />

Lannemezan, pour acheter une paire <strong>de</strong> va-<br />

ches, il constata avec stupéfaction la dispari-<br />

tion <strong>de</strong> son argent.<br />

L'autobus en panne. —- L'autobus faisant le<br />

service <strong>de</strong> Lannemezan à Trie, est resté en<br />

panne jeudi <strong>de</strong>rnier vers 11 heures du matin<br />

entre Galan et Libaros, à la côte <strong>de</strong> Sankan,<br />

Une tige <strong>de</strong> fer très importante pour le mou-<br />

vement s'était brisée.<br />

Une voiture particulière <strong>de</strong> Galan a fait le<br />

service jusqu'à Trie et le soir <strong>de</strong> Lannemezan<br />

à Castelnau.<br />

Avec les nombreux retards du train du ma-<br />

tin, l'autobus, dont la marche moyenne est <strong>de</strong><br />

30 kilomètres à l'heure, est obligé d'accélérer<br />

sa marche pour être <strong>de</strong> retour à Lannemezan<br />

au train <strong>de</strong> 3 h. J. Ces excès <strong>de</strong> vitesse sont né-<br />

fastes à ces voitures automobiles.<br />

LANNEMEZAN. — Vol. — Dans la nuit <strong>de</strong><br />

vendredi à samedi, <strong>de</strong>s malfaiteurs se sont in-<br />

troduits dans la chambre à coucher <strong>de</strong> M. Cis-<br />

tsc, hôtelier, et ont fait main basse sur une<br />

somme <strong>de</strong> près <strong>de</strong> 400 francs, qui se trouvait<br />

dans la poche d'une robe. Détail curieux, les<br />

époux Cistac étaient dans leur lit et n'ont rien<br />

entendu.<br />

Les soupçons pèsent sur <strong>de</strong>ux individus que<br />

nous ne nommerons pas, pour ne pas entraver<br />

1 enquête à laquelle se livre la justice.<br />

Nominations Judiciaires<br />

, , Paris, <strong>28</strong> janvier.<br />

.Sont nommés juges do paix :<br />

Dp Rabustens (Hautes-Pyrénées), M La»<br />

ho il le, juge <strong>de</strong> paix u Montamer ; do Mouta-<br />

mer (Basses-Pyrénées), M. Molaire, juge do<br />

paix à Rnbastens.<br />

&<br />

Do Munit (Tarn), M. Azaïs, ancien greffier.,<br />

Martiff,îes niUr ' Ml Troncîw ' d <strong>de</strong>s<br />

Mï un DD CABDIN4L BICil l RD<br />

.n, , Paris, <strong>28</strong> janvier<br />

UniubS8' ll0 3»nédieçins ont signé le buU*<br />

GERS<br />

AUGH. — Criminelle agression. — Vendredi<br />

soir, entre 8 et 9 heures, une jeune ouvrière<br />

repasseuse <strong>de</strong> notre ville, très honorablement<br />

connue, regagnait comme tous les soirs le do-<br />

micile <strong>de</strong> ses parents, situé au hameau d'En-<br />

gachies,lorsqu'à l'embranchement <strong>de</strong> la vieille<br />

et do la nouvelle route <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>, un indi-<br />

vidu qui s'était tapi dans l'ombre se rua sur<br />

elle, lui posa une main sur la bouche pour<br />

étouffer ses cris et essaya <strong>de</strong> se livrer sur elle<br />

à <strong>de</strong>s sévices odieux. Sans perdre courage,<br />

Mlle X... se débattit tant et si bien qu'elle fit<br />

lâchc-T prise à son agresseur ; elle appela aus-<br />

sitôt au secours. Ses cris furent entendus paT<br />

<strong>de</strong>ux voisins, qui accoururent avec <strong>de</strong> la lu-<br />

mière. Naturellement, leur intervention mit en<br />

fuite l'individu.<br />

LES AFFAIRES DU RflAR3C<br />

AUTOUR DE CLSABLAMCA<br />

La situation<br />

Un tôlégrairniriie <strong>de</strong> M. i^^clZTà 'aU<br />

fatras <strong>de</strong> France à Rabat, dit que 1 "iï iation<br />

continue à s'améliorer : la sécurité „?3<br />

tais les environs, où les tïlbusWététo<br />

p^ S3 T né0 ! tovoreWcenent pur les <strong>de</strong>rnières<br />

opérations du général d'Ama<strong>de</strong><br />

De son côté, l'amiral Philibert annonce nue<br />

la menue impression favorable a été produite<br />

sur les tribus <strong>de</strong>s environs <strong>de</strong> Mazajràn<br />

A Mogador. Je caïd Anflous a effectaié avec<br />

succès trois reconnaissances.<br />

D'une façon générale, dit l'amiral Phili-<br />

bert, la soumission <strong>de</strong>s tribus tait <strong>de</strong>s .pro-<br />

grès ; mais il y a lieu d'attendre encore poirr<br />

arriver à la pacification coinpîète et délinittve<br />

<strong>de</strong>s tribus chaouias.<br />

LA REVOLUTION A FEZ<br />

„ . Fez, <strong>28</strong> janvier.<br />

un conseil revslutionnaire, présidé par Ki-<br />

tam, a pris une série do mesures pour arriver<br />

à percevoir <strong>de</strong>s impôts sur les maisons <strong>de</strong>s<br />

membres du maghzen d'Abd el Aziz.<br />

Cet impôt varie <strong>de</strong> mille à dix mile douros {<br />

la somme recueillie servira :<br />

1° A former une méhalla qui campera à<br />

Taza afin d'empêcher les Français <strong>de</strong> venir par<br />

Oudjda ;<br />

2° A ouvrir <strong>de</strong>s fabriques d'armes et à fabri-<br />

quer <strong>de</strong>s cartouches ;<br />

3° A distribuer <strong>de</strong>s armes au peuple •<br />

4» A nommer une délégation ayant les ma-<br />

rnes pouvoirs à Tanger qu'é Marrakech ;<br />

5° A charger <strong>de</strong>s gens dévoués <strong>de</strong> tuer les<br />

principaux sujets du maghzen qui ne vou-<br />

draient pas se soumettro à la volonté révo-<br />

lutionnaire ;<br />

6° A supprimer les postes européennes à Fez<br />

afin <strong>de</strong> tenir en main toutes les nouvelles ;<br />

7» A empêcher la distribution <strong>de</strong>s journaux,<br />

arabes afin <strong>de</strong> ne pas laisser percer les nou»<br />

velles <strong>de</strong> l'extérieur ;<br />

8° A créer un journal arabe ;<br />

9° A constituer auprès d'un sultan un co-<br />

mité oui contrôlera les affaires du vizir, co-<br />

mité dont les membres visiteront le pays pour.<br />

assurer la bonne marche <strong>de</strong>s affaires ;<br />

10° A interdire <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r la protection<br />

européenne, etc.<br />

Pour arriver à appliquer le programme ré-<br />

volutionnaire, le conseil a décidé <strong>de</strong> ne plus<br />

tolérer qu'une seule poste européenne qui sera<br />

appelée la poste <strong>de</strong>sehérifiens.<br />

Dans toutes les fabriques d'armes on tra-<br />

vaille activement ; la population est <strong>de</strong> plus<br />

en plus impatiente d'avoir <strong>de</strong>s nouvelles <strong>de</strong><br />

Moulaï Hafid dont le silence est absolu.<br />

Il est probable que l'application <strong>de</strong>s réfor-<br />

mes du comité révolutionnaire provoquera <strong>de</strong>s<br />

désordres en ville dont profiteront les ttibus<br />

pour piller la ville.<br />

ICA fi<br />

PJnii<br />

y p ai «il! E TOULBBSI<br />

Rome, <strong>28</strong> janvier.<br />

La cérémonie solennelle do la béatification<br />

<strong>de</strong> la Rienlieureuse Marie-Ma<strong>de</strong>leine Postal,<br />

fondatrice dos écoles chrétiennes, aura liau<br />

dans la Basilique du Vatican, le 17 mai.<br />

Souffrez-vous <strong>de</strong> douleurs, rhumatismes, né><br />

vralgies, lumbago, goutte ? Employez le Ban»<br />

ma Victor en frictiorus, et vous guérirez.<br />

PARFUM<br />

> PARIS<br />

Académie <strong>de</strong>s Jeux Floraux<br />

Le concours <strong>de</strong>s Jeux-Floraux pour l'année<br />

1508 s'ouvrira samedi prochain 1" février et<br />

il restera ouvert jusqu'au 20 du même mois,<br />

terme <strong>de</strong> rigueur.<br />

Les ouvrages seront reçus fous les jours, les<br />

dimanches exceptés, do dix heures à midi au<br />

secrétariat da l'Académie <strong>de</strong>s Jeux-Floraux,<br />

hôtel d'Assézat et <strong>de</strong> Clémence-Isaure.<br />

Los auteurs sont avertis qu'ils doivent faire<br />

remettre par une personne domiciliée à Tou-<br />

louse trois copies da -chaque ouvrage.<br />

Ces trois copies sent nécessaires pour .le<br />

premier examen, qui se fait à la fois et sépa-<br />

rément dans trois bureaux. Toutefois, les ou-<br />

vrages concourant pour les prix Pujol pour-<br />

ront n'ètro produits qu'en un seul exemplaire.<br />

— .Plusieurs ouvrages du même auteur ne<br />

doivent pas être présentés collectivement sous<br />

forme <strong>de</strong> recueil ou en fascicule, mais rien<br />

n'empêche qu'ils soient remis en anémie temps<br />

et par la même personne. U est interdit d'y<br />

joindre aucun billet, même cacheté, qui con-<br />

tiendrait te nom <strong>de</strong> l'auteur ; ce nom sera<br />

<strong>de</strong>mandé au correspondant dans le cas où<br />

l'ouvrage aurait mérité d'être imprimé au<br />

Recueil, eu mentionné dans le Rapport. —<br />

Chaque exemplaire doit porter, avec le titre<br />

<strong>de</strong> la pièce, une épigraphe qui sera repro-<br />

duite sur le registre du concours, où sont ins-<br />

crits les nom et adresse du correspondant.<br />

Los ouvrages -transmis directeimeret à l'Acadé-<br />

mie, soit par la poste, soit par toute voie<br />

autre que celle qui vient d'être indiquée, ne<br />

seront pas acceptés.<br />

Voir, pour <strong>de</strong> plus amples détails, le pro-<br />

gramme du concours, qui sera envoyé qratls<br />

et franco à toute personne qui en fera la <strong>de</strong>-<br />

man<strong>de</strong> par lettre affranchie 1 , à M. Roques,<br />

seciétaire-archiviste <strong>de</strong>s Jeux-Floraux, rue<br />

<strong>de</strong>s Renforts, 15, à <strong>Toulouse</strong>.<br />

SU BRAVAIS<br />

ro^étt© io pins «ïflOKS* contre -<br />

ÉMICCHIORDSE. PÂLES COULEURS<br />

SjaSoSBft» Klanaua d« force», faibl^sse.ete.<br />

(juins PiarmicitS làO, ' Latajette.Paris.ikiùmçntiisM tWMl<br />

SS&lgrê Fraudas, Griae Viticol»»<br />

!T LEURS CONSÉQUENCES<br />

ci. 'es d.ans<br />

.. à une enquête dans la maison I diwigoal contre un ossu.<br />

x qui avaient été dévalisés. Cotte victoire du Castres-Olympiquo Je jfua-<br />

fcftt'idv l ':! ra< lo <strong>de</strong>man<strong>de</strong> nrT'wwnlct permet- 'idê '<strong>de</strong>i!n.i,t'iv.'.'nw'.nt pxu- tu finale/du cham-<br />

^^'Wiqt.er une peine proijvirti»,,,,,.,. à la pmiinat dos l'yn .• •-. qui «u doutera di<br />

• vu bas «uilécé<strong>de</strong>nte du prévenu qui nej unanche lu-ocliaiu A 'loulouae.<br />

iioe.il.eur Ca/sils examune ee qui. (tans l'occulte<br />

constitue, suiviuit le mot <strong>de</strong> Grassiat,, i,0B ter-<br />

res encore Iniconn.nes et à découvrir. Mats il<br />

ticint, tout en nfllnnant sa croyance sincère<br />

au surnaturel et en répétant, après saint, Tho-<br />

mas, que tout co qui u implique pas contradic-<br />

tion cet possible à Dlcni, à éliminer <strong>de</strong> son<br />

étu<strong>de</strong> co qui se «ait vaaimont divination ou ap-<br />

p;«rition. D'après lui. comme d'aiileu>rs do<br />

l'jaivto île tous ceux qui se sent <strong>de</strong> bonne toi<br />

e^Tei 'ile façon, à ce que te passant attardé<br />

oeux-ei


*wtl, 18 75 ; i <strong>de</strong> mais 4 dc mal, 1*55 ; ten-<br />

*anœ taiMe.<br />

Suùfa. — Paris, 75; province, ?6u<br />

Avoines. — Courant, 17 80 ; pro*^"" 11' O 75 '• mara-<br />

avrill, 18 ; 4 do mars, 18 15 ; 4 <strong>de</strong> nul.',- U 10 :<br />

âanoo calme.<br />

Colza. — Disponible on cuves a mi, 89 50 ; .*s d'Esmarck complétai<br />

^ î fr. 49. Bonbons pectoraux,<br />

«épét <strong>de</strong> l'avoine chocolaté*)<br />

î, rue <strong>de</strong>s Chalets. <strong>Toulouse</strong><br />

e représente la photogravure c.-contre, est<br />

"—, ne à la Courtine (Creuse) en 1871<br />

et habite îïi, rue du liois, a Loval-<br />

lois-Perret (Seine). Quand il vint a<br />

ma consultation, en mai îpoj, je lui<br />

! trouvai <strong>de</strong>s lésions tuberculeuses<br />

I aux <strong>de</strong>ux bases en arrière et au<br />

sommet du poumon droit. 11 souf-<br />

rait <strong>de</strong> points <strong>de</strong> côté, toussait, cra-<br />

I citait beaucoup, transpirait la nuit,<br />

avait la fièvre, était très faible et<br />

! étouffait la nuit au point d'être<br />

' oblige <strong>de</strong> s'asseoir sur son lit. Il<br />

avait beaucoup maigri. Je lui<br />

prescrivis mon traitement à base<br />

d'ELlXIR DUPEYROUX, et,<br />

le 1" décembre 1907, il était com-<br />

* itfWHMBi platement guéri. 11 m'a permis<br />

:;S::.tfaMWfipBBB>a ,i» publier son cas dan; le but<br />

d'être utile à ses semblables. D- DUPKYROL'X,<br />

5, Square <strong>de</strong> Messine, 5, Pans.<br />

P -S. — La ruérison <strong>de</strong> M. Lagarie a été obtenue par mon traitement à l'Elixir<br />

Dupoyroux au vu et an su <strong>de</strong> toutes les personnes qui le connaissent ou qui fré-<br />

quentent ma consultation. Celte guérison n'est pas une exception ; on compte par<br />

milliers les mala<strong>de</strong>s réputés incurables guéris par l'BItnr Pnpcyroux.<br />

Si les statistiques constatent que la tuberculose fait, chaque année, en France,<br />

150 000 victimes, cela vient <strong>de</strong> ce que les mé<strong>de</strong>cins r.e savent pas la soigner. Pour<br />

Demeure à Biaôue mala<strong>de</strong> <strong>de</strong> se soigner lui-même, j'envoie gratis ct franco, sur<br />

Seman<strong>de</strong>, mon 7'raiM <strong>de</strong>s maladies <strong>de</strong> l'appareil retpiratoire et une brochure<br />

intitulée : «-Comment je guéris mes tuberculeux » ; <strong>de</strong> plus, je consulte gratuite-<br />

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jet d'imitations"et <strong>de</strong> contrefaçons. Je tiens à dire ici que tout<br />

pharmacien affirmant à un client que le produit qu'il lui propo-<br />

se en remplacement <strong>de</strong> mon Elixir, est analogue à ce médica-<br />

ment et est aussi efficace, est un commerçant déloyal, qu'il trom-<br />

pe sciemment ce client par amour du gain, qu'on doit suspecter<br />

uu individu d'une aussi basse moralité d'être capable <strong>de</strong> vendre<br />

comme bons <strong>de</strong>s produits médicamenteux dé qualité inférieure,<br />

parce qu'il prélève sur eux un plus large bénéfice.<br />

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' Matin (omn.)..<br />

Matin (exp.)....<br />

Matin (omn.)..<br />

Mat. (omn.)..<br />

Soir (express)..<br />

Mat. (Tesson.),<br />

Soir (omn.)<br />

Soir (omn.).....<br />

ARRIVÉES :<br />

12 25 Matin (exp.)... 12 23<br />

5 4 Matin (rap.).... 8 43<br />

6 47 Mat. (omn.).... 9 47<br />

7 15 Matin (exp.).... 10 58<br />

9 18 Soir (omn.) 3 46<br />

12 48 Soir (Tesson.). 6 10<br />

2 »» Soir (onm.) 8 34<br />

3 48 Soir (Lexos).... 10 31<br />

6 42<br />

TOULOUSE A CAHORS ET PARIS<br />

Matin (omn.)..<br />

Mat. (Cahors)<br />

Soir (expr.)....<br />

Soir (expr.)<br />

Soir (Brive)....<br />

Soir (expr.)....<br />

Soir (rap.)<br />

CASTRES PAR SAINT-SULPICE<br />

Matin (exp.).... 5 4 ! Matin (expr.)... 12 23<br />

Matin (onm.).. 7 15 Matin (omn.).. 9 47<br />

iSoir (omn.) 3 46<br />

5 45 Matin (expr.).. 6 5<br />

9 16 Matin (expr.).. 8 38<br />

1 »» Soir (direct)... 12 13<br />

2 43 Soir (direct)... 7 51<br />

3 18 Soir (expr.).... 10 49<br />

8 45<br />

11 37<br />

DEPARTS : ARRIVEES /<br />

Mat. (Lavaur). 9 18! Soir (omn.) 8 34<br />

Soir (expr.) 12 461<br />

Soir (omn.) 6 421<br />

LIGNE DE BOT JMOX<br />

Matin (rap.)...<br />

Matin (expr.).<br />

Matin (omn.) .<br />

Soir (Mont.7...<br />

Soir (expr.)....<br />

Soir (Mont.)...<br />

Soir (Agen)....<br />

Soir (expr.)...<br />

Soir (Agen)...<br />

Soir (Mont.)...<br />

Soir (Mont.)...<br />

Soir (expr.)....<br />

LIGNE DE FOIX-AX<br />

DEPARTS :<br />

Soir (omn.)...<br />

Scir (omn.)...<br />

ARRIVEES :<br />

40 j Soir (omn.).... 10<br />

23 i<br />

3 59 M.ï§m fsxpr.). 3 31<br />

5 45 Matta ÎMont.) 6 5<br />

9 16 Matin (mixte). 8 11<br />

1 »» Matin (Mont.) 8 38<br />

1 18 Soir (expr.).... 12 13<br />

2 43 Soir (omn.)... 1 42<br />

3 18 Soir (expr.).... 4 4P<br />

5 10 Soir (Mont.)... 7 51<br />

5 45 Soir (omn.).... 9 53<br />

8 45 Soir (rap.) 10 29<br />

11 37. Soir (Mont.)...<br />

58 î<br />

10 49<br />

11<br />

LIGNE DE CETTE<br />

Matin (expr.).<br />

Malin (omn..).<br />

Matin (expr.).<br />

Matin (omn.)..<br />

Soir (expr.)...<br />

Soir (omn.)...<br />

(expr.)...<br />

(Carcas.)<br />

(rap.)<br />

(rap.)....<br />

Soir<br />

Soir<br />

Soir<br />

Soir<br />

Matin (omn.).<br />

Matin (Foix). .<br />

Matin (omn.).<br />

4 50<br />

9 10<br />

9 54<br />

Matin (Taras.)<br />

Soir (omn.)....<br />

Soir (omn.)....<br />

Soir (expr.)...<br />

8 47<br />

12 33<br />

4 27<br />

8 23<br />

3 45<br />

6 41<br />

9 27<br />

10 1<br />

12 45<br />

2 24<br />

5 5<br />

6 42<br />

10 29<br />

11 2<br />

11 34<br />

Matin<br />

Matin<br />

Matin<br />

Matin<br />

(rap.)...<br />

(mixte)<br />

(expr.).<br />

(omn.).<br />

Soir (expr.)....<br />

Soir (omn.)....<br />

Soir (expr.)....<br />

Soir (Casteln.)<br />

Soir (expr.)....<br />

Soir (omn.)....<br />

Soir (rap.)<br />

Soir (messag.)<br />

CASTRES ET CARMAUX P R CASTEINAUDARS<br />

3 47<br />

8 26<br />

8 56<br />

11 46<br />

12 37<br />

3 5<br />

4 53<br />

6 34<br />

7 46<br />

9 31<br />

11 22<br />

Mat. (Castrer).<br />

Mat, (Carm.).<br />

Soir "(Ro<strong>de</strong>z)... 12 45<br />

Soir (Carm.)... 5 5<br />

Soir (Castres). 6 42<br />

3 451 Soir (omn.)<br />

6 41 1 Soir (express).<br />

Soir (omn.)<br />

Soir (expr.)....<br />

Soir (express).<br />

8 <strong>28</strong><br />

12 37<br />

3 5<br />

7 46<br />

11 22<br />

MIREPOIX ET LAVELANET, PAR BRAM<br />

DEPARTS ;<br />

Matin (omn.)..<br />

Soir (express).<br />

Soir (express).<br />

6 41<br />

12 45<br />

S 5<br />

ARRIVEES ;<br />

Matin (Lavel.)<br />

Mat. (Mirep.),.<br />

Soir (express).<br />

Soir (expr,)....<br />

LIGNE DE LUCHON<br />

DÉPARTS î ARRIVÉES :<br />

8 26<br />

11 46<br />

4 53<br />

7 46<br />

PERPIGNAN ET FRONTIERE (Espagne)<br />

Mat. (express). 3 45<br />

Matin (omn.).. 6 41<br />

Mat. (express). 9 27<br />

Soir (express). 12 45<br />

Soir (express). 5 5<br />

Soir (rapi<strong>de</strong>)... 11 2<br />

Mat.<br />

Mat.<br />

(rapi<strong>de</strong>).,<br />

(express).<br />

Soir (express;.<br />

Soir<br />

Soir<br />

Soir<br />

3 47<br />

8 56<br />

12 37<br />

(omn.) 3 5<br />

(express). 7 46<br />

(express). 11 22<br />

LIGNE DE BAYONNE<br />

Matin (omn.) .<br />

Matin (omn.).<br />

Soir (omn.)...<br />

6 n»<br />

9 17<br />

2 31<br />

Matin (expr.).<br />

Soir (omn.)...<br />

Soir (omn.)...<br />

11 59<br />

3 12<br />

8 1<br />

TOULOUSE-SAINT-GIRONS<br />

Matin (omn.). 6 »»<br />

Matin (omn.) . 9 17<br />

Soir (omn.).... 2 31<br />

Soir (omn.).... 6 5<br />

Matin (omn.). 8 4<br />

Matin (expr.). 11 59<br />

Soir (expr.).... 4 42<br />

Soir (omn.)... 8 1<br />

LIGNE D'AUCH<br />

Matin (exp.) ..<br />

Matin (omn.).<br />

Matin (omn.).<br />

Soir (expr.)...<br />

Soir (Pau)<br />

Soir (Montr.).<br />

12 32<br />

6 »»<br />

9 17<br />

1 10<br />

2 31<br />

G 5<br />

Mat. (Montr.) 8<br />

Matin (Pau).. 11<br />

Soir (ornn.)... 3<br />

Soir (expr.).... 4<br />

Soir (omn.;... 8<br />

Soir (expr.).... 10 27<br />

Matin (Mat.).,<br />

Matin (St-C).<br />

Matin (Mat.)...<br />

Matin (St-C.).,<br />

Soir (Mat.)...<br />

Soir (St-C.)..<br />

Soir (Mat.)<br />

Soir (St-C.)....<br />

6 15<br />

6 41<br />

8 35<br />

9 32<br />

1 16<br />

1 40<br />

5 11<br />

5 SI<br />

Matin (St-C.).<br />

Matin (Mat.)...<br />

Soir (St-C.)...<br />

Soir (Mat.)<br />

Soir (St-C.)...<br />

Soir (Mat.)...<br />

Soir (St-C.)<br />

Soir (Mat.)<br />

7 54<br />

8 15<br />

12 9<br />

12 26<br />

6 20<br />

6 46<br />

8 13<br />

8 33<br />

TOULOUSE A CADOURS<br />

DÉPARTS : ARRIVÉES<br />

Matin « 6 10 '.Matin 8 <strong>28</strong><br />

Matin 9 36 Soir 1 19<br />

Soir 5 40! Soir 7 58<br />

TOULOUSE A BOULOGNE-SUR-GESSE<br />

Matin 5 51 Mat. (Ste-Foy). 7 f>2<br />

Mat. (Ste-Foy). 8 12 Matin 9 <strong>28</strong><br />

Matin 10 5 Soir (Sle-Foy). 12 *<br />

Soir (Ste-Foy). 1 4 Soir 2 23<br />

Soir 5 7 Soir (Ste-Foy). 6<br />

Soir (Ste-Foy). 6 32 Soir 8 <strong>28</strong><br />

TOULOUSE A S'-SULPICE-SUR-LËZE<br />

Matin 6 26 Matin « 8 35<br />

Matin 9 49 Soir 1 38<br />

Soir 5 27 Soir 7 38<br />

TOULOUSE A REVEL<br />

Matin 6 4 |Matin<br />

Matin 10 35 lSoir ....<br />

Soir 4 33 ISoir<br />

TOULOUSE A GRENADE<br />

Matin 6 10 Matin<br />

Matin 9 3G Soir<br />

Soir 5 40 Soir<br />

9 2S<br />

2 13<br />

7 15<br />

42 FeuilMon du <strong>28</strong> janvier <strong>1908</strong><br />

PAR<br />

PRADEL<br />

PREMIERE PARTIE<br />

IV,<br />

L'OUBLIETTE<br />

f — Non ! rnadaimo, non ! répondit avec<br />

uno affectueuse ecxp&nsion lo jeune<br />

homme.<br />

| — Non ! Espérez ! Et armez-vous pour<br />

pouvoir* supporter le poids d'un grand<br />

\ boiiiheu'r 1 lo poids d'un© félicité su-<br />

prême.<br />

j En prononçant ces mois il avait soi-<br />

! gnousament refermé la porte au nez du<br />

tgarç/oni qui, poussé par uno curiosité<br />

ibion naturelle d'ailleurs, cherchait ù<br />

(écouter leur conversation.<br />

H y eut un silence, puis la baronne<br />

j voulant, douter encore, — les désosiiérés<br />

[ont tant <strong>de</strong> peine ù croire au bonheur :<br />

| — C'est bien à moi, à la baronino Ca-<br />

zérès que vous croyez parler, monsieur '/<br />

}J — A elle-uiiôme. Et je vais vous pma-<br />

HMV qu© tonte WTOUT «st iffijioeeiblie..<br />

pfma votre fille a éfpOOSé PvHMQ <strong>de</strong>*-<br />

COeâà WWBtÏB> FaîûinîliaMJv<br />

— Oui ! oui ! C'est bien cela ! Mais<br />

ma fille', ma. malheureuse Renée, a péri<br />

dans le naufrage du Brick d'Ebène, le<br />

yacht du comte Paloutine.<br />

— Madame ! — et Alexis cherchait à<br />

mesurer ses paroles tant il, craignait<br />

pour la pauvre éprouvée la violence <strong>de</strong><br />

cette écrasante émotion, — madame, il<br />

faut croire aux miracles, à rinterven-<br />

tion <strong>de</strong> la Provi<strong>de</strong>nce qui a tant <strong>de</strong> fois<br />

pitié <strong>de</strong>s malheureux.<br />

— Oh ! monsieur ! monsieur ! — et la<br />

baronne joogn.it les mains en un geste <strong>de</strong><br />

suppliante prière, ditos-moi tout ! tout, !<br />

Je serai forte ! allez ! Si c'était possible t<br />

Mon Dieu ! ayez pitié <strong>de</strong> moi 1 J'ai tant<br />

souffert 1 J'ai tant pleuré ! Mon Dieu !<br />

— Madame, ne put s'emoêeher <strong>de</strong> pro-<br />

noxiCér Alexis, le cœur tordu par- cette<br />

prière <strong>de</strong> mère angoissée, madame,<br />

soyez forte, je vous en coniure ? Votre<br />

fillo vit !<br />

Dieu bon ! murmura la baronne.<br />

Et, inconsciente, elle alla, s'abattre, 'a<br />

poitrine soulevée par un effrayant ho-<br />

quet <strong>de</strong> bonheur, sur le cœur <strong>de</strong> cet ami<br />

inconnu que lui envoyait la Provi<strong>de</strong>nce.<br />

— Pleurez ! lui dit Alexis, la soute-<br />

nant, pleurez 1 Ce seront <strong>de</strong> douces lar-<br />

mes 1 Pleurez ! Il le faut ! Puis après,<br />

tout à l'beuro I je vous dirai tout ! Com-<br />

ment, par miracle, votre fi" a échappé<br />

à la plus épouvantable <strong>de</strong>s morts. Sur-<br />

tout pas un mot à votre mari. Pas un<br />

mot, si vous voulez revoir votre fille.<br />

La baronne, défaillante, écrasée par le<br />

heurt <strong>de</strong> cette joie immense, se tenait en-<br />

core <strong>de</strong>bout, tandis que Monteray pro-<br />

nonçait ces mots. Sa tête continuait à re-<br />

paser sur la poitrine du 'cuno homme.<br />

Celui-ci se recula avec une violence in-<br />

^ijotée, tandis que Mme Cazérès se recu-<br />

lait précipitamment.<br />

Uo sui<strong>de</strong>nt et gouailleur éclat <strong>de</strong> rire<br />

venait <strong>de</strong> ee faire entendre, tandis<br />

qu'une voix railleuse disait très haut :<br />

—- Très bien ? très bien ! Ne vous dé-<br />

rangez pas, je vous en conjure. Quelle<br />

diable d'idée aussi <strong>de</strong> laisser la clef sur<br />

la porte! On s'enferme, que diable !<br />

C'était le baron Cazérès en personne.<br />

Il était remonté, quatre à quatre le<br />

premier étage <strong>de</strong> l'escalier, et ouvrant<br />

brusquement la porte, s'était arrêté sur<br />

le seuil.<br />

D'un coup d'œil circulaire, il avait em-<br />

brassé toute la scène.<br />

Pour se donner le temps ,do réfléchir,<br />

et par suite, <strong>de</strong> comprendre, il -feignait<br />

pour l'instant, <strong>de</strong> jouer au mari outragé.<br />

La mère da Renée n'eût pas été une<br />

créature foncièrement honnête, dans la<br />

triste acception du mot, qu'il eût été im-<br />

possible do lui prêter aucune intrigue<br />

amoureuse.<br />

Sans douta les régulières lignes <strong>de</strong> son<br />

visage laissaient voir qu'ello avait été<br />

adorabîement belle. Mais ses oaupières<br />

brûlées et, rougics par les larmes, les ri-<br />

<strong>de</strong>s creusées par les cuisants-chagrins, et<br />

les tristes mèches blanches do ses che-<br />

veux l'avaient soudainement vieillie,<br />

surtout <strong>de</strong>puis la mort <strong>de</strong> sa chère aimée .<br />

•Mais, une fois encore, cette canaille<br />

d'Andréa trouvait avantage à feindre la<br />

colère, tandis qu'il se <strong>de</strong>mandait :<br />

— Qu'est-ce que ce pistolet-la vient<br />

faire ici ?<br />

En même temps qu'il s'adressait cette<br />

interrogation, ses veux tombérentsuir ia<br />

lettre dépliée, le billot écrit par Alexis,<br />

qui se trouvait sur la table.<br />

Tout en parlant, Cazérfts, profitant <strong>de</strong><br />

la stupeur <strong>de</strong> Montera" s'était approché<br />

<strong>de</strong> la table ot, sann être aperça s'empar<br />

rait prestement du papier, lo fonurani<br />

aussitôt dans sa poche.<br />

Bien promptaMteut, AJoxîa Monteray<br />

s'était remis du premier mouvement <strong>de</strong><br />

surprise dont il n'avait pas été le maî-<br />

tre. Pertinemment, il savait à quelle ca-<br />

naille il avait affaire et il n'était nulle-<br />

ment disposé à se laisser intimi<strong>de</strong>r par<br />

les airs <strong>de</strong> capitaine Fracasse <strong>de</strong> ce-<br />

lui-ci .<br />

En continuant à rouler <strong>de</strong>s yeux terri-<br />

bles, le baron <strong>de</strong>mandait :<br />

— Eh bien ! momsieur ! J'attends ! Je<br />

pense que vous allez me dire <strong>de</strong> quelle<br />

façon vous vous trouvez ici, la tête <strong>de</strong><br />

madame sur votre poitrine.<br />

D'un mot, Alexis Monteray aurait pu<br />

répondre. Mais avant tout il se méfiait<br />

du baron Andréa Cazérès. Andréa, il en<br />

était certain, avait tout simplement ven-<br />

du sa belle-fille au comte Wladimir Pa-<br />

loutine. Dès lors, Renéo avait tout à<br />

craindre <strong>de</strong> son beau-père.<br />

' — Monsieur, j'attends î fit le baron, la<br />

tête haute.<br />

Alexis as contenta <strong>de</strong> lever les épaules,<br />

et toisant son antagoniste d'un mépri-<br />

sant regard :<br />

— Monsieur, dit-il d'un ton froid et<br />

mesuré, je n'af aucun explication à vous<br />

i fournir. C'est net... C'est précis 1<br />

— Oui, fit Andréa mais ça n'est pas<br />

clair, et j'exige...<br />

— Vous n'exigerez rien du tout. Et je<br />

ne vous reconnais aucun droit sur ma-<br />

dame.<br />

Le baron s'animait. »<br />

— Je vous lo ferai bien voir 1 J'ai la loi<br />

pour moi !<br />

Un sourire dédaigneux vint aux.lèvres<br />

d'o Monteray.<br />

— La loi i Vous parlez die la loi t mon-<br />

sieur. Au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> la loi. il y a sou es-<br />

j prit même ; au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> la justice, il y<br />

' a l'équité ! Mais cette justice dont vous<br />

! parlez, vous voua gar<strong>de</strong> rez bien d'y faire<br />

' appel, car je suis convaincu que vous ne<br />

désirez nullement la voir le nez dans vos<br />

affaires.<br />

.— Que signifie cette insolence ?<br />

— Elle signifie que je me trouvais hier<br />

au soir, par le plus grand <strong>de</strong>s hasards,<br />

à un club du boulevard <strong>de</strong>s Capucines.<br />

— Rien ! bien ! interrompit vivement<br />

Cazérès, en jetant un regard <strong>de</strong> côté à<br />

la baronne, vous avez été témoin <strong>de</strong> ce<br />

malentendu. Car ce n'est qu'un malen-<br />

tendu, croyez-le bien. Je le prouverai,<br />

vous pouvez en être certain.<br />

En vérité, u ne s.Jlendait pas à cette<br />

riposte. Non pas que Mme Cazérès fit<br />

attention aux paroles que venait <strong>de</strong> pro-<br />

noncer Alexis. La mère ne pensait qu'à<br />

sa fille. Tout le reste <strong>de</strong> la lettre lui était<br />

indifférent.<br />

Alexis continuait :<br />

— Je veux bien vous dire, monsieur,<br />

que j'avais d'importantes nouvelles à<br />

connu un iquer à Mme Cazérès, concer-<br />

nant <strong>de</strong>s affaires qui l'intéressent seule.<br />

Ces nouvelles lui rappelant un récent<br />

malheur Pont vivement émue et...<br />

Lo baron Cazérès étendit la main :<br />

— Cotte explication me suffit. — dit-il<br />

avec une dignité très grave. — je n'en<br />

<strong>de</strong>mandais pas d'autre. Vous comprenez<br />

ma surprise j'en suis certain, en trou-<br />

vant auprès d'elle un inconnu.<br />

— Jo mo nomme Alexis Monteray, fit<br />

simplement le jeune homme.<br />

Andréa leva la tête, ayant l'air <strong>de</strong> cher-<br />

cher.<br />

~- Monteray ! Monteray 1 répéta-t-il h<br />

diverses reprises, connais pas. N'ai pas<br />

l'honneur do connaître, veux-je dire.<br />

Monteray, mais c'est un nom français,<br />

cela, tout ce qu'il y a <strong>de</strong> plus français.<br />

Et à votre léger accent, mon cher mon-<br />

sieur, j'aurais juré que vous étiez Russe.<br />

Je m'y connais cependant. J'ai voyagé<br />

7 3S<br />

1 1S<br />

7 m<br />

_<br />

par toute l'Europe. Existence <strong>de</strong> grano<br />

seigneur, très agitée.<br />

Alexis Monteray ne répondait pas. I*<br />

laissait couler, sans l'arrêter au passas*<br />

co flux labial.<br />

Le baron continuait à parler avec une!<br />

vélocité extraordinaire ; mais comme<br />

PAT 3 ? 0 nG lui "Ridait, il so vit bien-<br />

tôt dans la nécessité do s'arrêter.<br />

Du reste, le papier dont il sentait les<br />

froissements dans sa poche au moindre;<br />

<strong>de</strong> ses mouvements le brûlaient.<br />

Il avait hâle <strong>de</strong> .se trouver seul pou*,<br />

pouvoir tenir enfin la clef do ce mystère!<br />

Malgré tout, il ne pouvait cependant<br />

se retirer sans trouver un prétexte, et en<br />

ces conjonctures il n'était pis aisé à',<br />

trouver. Mais lo baron n'était pas l'hom-<br />

me <strong>de</strong>s atermoiements, et cyniquement,<br />

regardant Alexis et la baronne droi*<br />

dans les yeux, avec la môme expression<br />

narquoiso :<br />

— Je vois quo jo suis indi;-;-ret b**<br />

ronne, je me relire. Vous ave/, h trait**<br />

avec monsieur, <strong>de</strong>s affaires qui ne rc2$£<br />

<strong>de</strong>nt quo vous seule. Agréez rues ^xc.u&l<br />

et mes 'Salutations. Vous me reverrez, fl<br />

vous le voulez bien, baronne à l'heur*<br />

du déjeuner.<br />

Le misérable, murmura, Alexis. » n8 ,-<br />

fois seul avec la pauvre mère. — A" 1<br />

madame, je no crois pas me troinp^<br />

mais vous avez tout à craintive rie h» 1<br />

~- Eh ! fit-cllo, que peut-il maint*<br />

nànt ? Je suis ruinée, je suis obligée W<br />

vivre do mon travail.' Mais- tout cela<br />

n'est rien. Pariez-moi <strong>de</strong> ma fill». . df<br />

Renée. Ah ! monsieur, io no puis croi|<br />

u mon bonheur.<br />

— Il est réel, cependant, — répliq 1 "<br />

Alexis.<br />

(4 suivre.)<br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés


li M1£105C£IT*ES<br />

Organe qruo41die>n Ae Péitorae SœA&le et lUeMgicuisse<br />

RÉDACTION ET ADMINISTRATION : <strong>Toulouse</strong>, Rue Roquelaine<br />

LE M.KR0 5 CENTIME<br />

ils m w*f O"<br />

ET BfcPAmumt» tntrruoîTnts . . . . 9*. «w*. J5*"<br />

gfipAjEffiMSSSïS. saaw uaBTanMBB y - O.- M -<br />

fOOMtom I;II;»,MI|. ii\ux: le<br />

Roi ©t qu'Us vont à la trainchée, <strong>de</strong>ux <strong>de</strong> rb.v<br />

mie écurie à la fois... Ce que vous dites BUT l«<br />

«Wré-oiiw «te la Petite Kourio pour ,ter loge-<br />

nien-ts dans 11e Royaume est encore ."site, par-<br />

« A Rumigny, ce 12 niai 1745.<br />

» Monsieur mon très cher Oncle,<br />

» Quoique <strong>de</strong>puis mon arrivée j'aie eu bien<br />

<strong>de</strong>s choses à vous man<strong>de</strong>r, je n'en ai pas<br />

trouvé le moment et cela ne sera pas difficile<br />

à croire quand je vous dirai que j'ai été trois<br />

jours et <strong>de</strong>ux nuits sans dormir, quoique fa-<br />

tiguant beaucoup, et que j'ai été trente-<strong>de</strong>ux<br />

heures sans manger. Le Roi nous vint joindre<br />

te 7 ©t partit le 8 pour vends à son quartier<br />

qui s appel!© Clluin et qui est voisin du notre.<br />

J'arrivai tout mouillé comme tout le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

la suite,; (mais, au lieu <strong>de</strong> me sécher, dès que<br />

j'eus dîné, j'allai à (La tranchée passer la nuit<br />

avec M. <strong>de</strong> Meuse. Il y eut quelques bombes<br />

<strong>de</strong> jetées, dont l'une, qui tomba dans notre<br />

boyau, nous couvrit <strong>de</strong> terre sans nous bles-<br />

ser. M. <strong>de</strong> Biron, qui commandait, au lieu<br />

d'attaquer le chemin couvert tte vive force,<br />

avait fait dressietr <strong>de</strong>s oavaîiers sur la crête du<br />

chemin couvert ipour plonger <strong>de</strong>dans et pous-<br />

ser la sape à la faveur du feu <strong>de</strong>s cavaliers.<br />

On y fit un feu continuel <strong>de</strong> mousqueterie, au-<br />

quel les assiégés répondirent par un pareil <strong>de</strong><br />

leurs remparts, qui -plongeait dans mes tran-<br />

chées. Nous perdîmes assez <strong>de</strong> mon<strong>de</strong>.<br />

« Sur les six heures du matin, nos grena-<br />

diers, s'étant pris <strong>de</strong> paroles avec les trouoes<br />

qui étoient dans le chemin couvert, sautèrent<br />

<strong>de</strong>dans sans ordre et s'en rendirent les maî-<br />

tres. On s 1 y est logé et aujourd'hui on bat en<br />

brèche. Il n'y a été que moi <strong>de</strong> pagês. li s'est<br />

passé <strong>de</strong>s choses plus intéressantes gui ont<br />

fait oublier le siège et on ne recommencera à<br />

y aller <strong>de</strong> la part du Roi qu'aujourd'hui que<br />

tout est fini. l>e Roi, ayant donc su, le jour<br />

<strong>de</strong> son arrivée, que les ennemis étoient à<br />

Leuze, à trois lieues <strong>de</strong> nous, forts <strong>de</strong> près <strong>de</strong><br />

soixante mille hommes, partit ie 9 au soir<br />

pour aller les ireconnoître, en même temps<br />

que M. le maréchal <strong>de</strong> Saxe, qui avoit fait<br />

son ordre <strong>de</strong> bataille, faisoit sortir nos trou-<br />

pes <strong>de</strong> leur camp pour les ranger en bataille<br />

à la vue <strong>de</strong>s ennemis qui s'étoient avancés<br />

jusques à Veson, village situé dans les bois.<br />

Le Roi vit dans la plaine housar<strong>de</strong>r nos sol-<br />

dats du régiment <strong>de</strong>s Grassins, qui faisoient<br />

<strong>de</strong>s merveilles dans ce métier-là, avec les<br />

housards ennemis. Le Roi ne retourna pas<br />

à son quartier mais alla coucher à Calonne,<br />

village aires <strong>de</strong> notre armée. II.y coucha aussi<br />

bien que M. le Dauphin tout botté et tout ha-<br />

billé. Nous couchâmes sur la paille aussi bien<br />

que les ai<strong>de</strong>s <strong>de</strong> camp. Le len<strong>de</strong>main 10, le Roi<br />

alla voir son armée en bataille et attendit<br />

toute la journée les ennemis qui paroissoient<br />

dans les bois sur la hauteur. Sur le soir ils<br />

parurent vouloir attaquer et tirèrent quelques<br />

coups <strong>de</strong> canon. Mais Us se tinrent en notre<br />

présence sans s'ébranler. Le len<strong>de</strong>main, 11,<br />

à cinq heures du matin, le Roi alla à son ar-<br />

mée et se mit sur une butte pour voir arriver<br />

les ennemis qui commencèrent dès lors à dé-<br />

boucher <strong>de</strong> leurs bois par notre droite qui<br />

ètoit située entre le village d'Antoin et <strong>de</strong><br />

Fontenoy ; notre giauclie s'étendoit le long<br />

<strong>de</strong>s bois en allant vers la ville. On commença<br />

à se canort<strong>de</strong>r à cinq heures et <strong>de</strong>mie vigou-<br />

reusement, l'artillerie étant aussi forte <strong>de</strong>s<br />

<strong>de</strong>ux côtés. M. le duc <strong>de</strong> Gramont lut emporté<br />

du premier coup.<br />

» Le Roi voyoit le canon labourer la terre<br />

autour' <strong>de</strong> lui, aussi bien que M. le Dauphin,<br />

avec un sang-froid admirable. Les ennemis<br />

attaquèrent ensuite le village <strong>de</strong> Fontenoy<br />

qu'ils ne purent emporter ; notre canon leur<br />

tuoit beaucoup <strong>de</strong> mpn<strong>de</strong> 'îet les ébranloit<br />

beaucoup. Notre oavaletie a été ensuite à la<br />

charge, mais elle a été repoussé© vigoureuse-<br />

ment. On n'a jamais vu un feu aussi terrible<br />

que celui <strong>de</strong> cette infanterie angloise. Le Roi<br />

avoit envoyé M. <strong>de</strong> Luxembourg et d'eux d'en-<br />

tre mous «outres avec lui pour lui venir ap<br />

prendre ce-qui se passait. Comme nous reve-<br />

nions lui dire qne les affaires alloient bien<br />

nous le trouvâmes qui s'avançoit lui-même<br />

vers sa cavalerie.<br />

» Quelle fut sa surprise quand il la vit fuir<br />

et se replier à toutes jambes sur lui, suivie<br />

<strong>de</strong>s ennemis dont le Roi se trouva si près<br />

qu'un cheval <strong>de</strong> gar<strong>de</strong> du Roi fut blessé d'une<br />

balle <strong>de</strong>rrière lui I II voulut rallier lui-même<br />

sa cavalerie sans y réussir et fut obligé do se<br />

retirer vers la ville, quoique ayant toujours le<br />

pas etdonn.ant ses ordres avec un grand sang-<br />

fioid H vouloit, aussi bien que M. le Dau-<br />

phin, aller lui-même à la charge et avoit mis<br />

sa cuirasse. Mais on lui représenta qu'il n'é-<br />

toit pas nécessaire <strong>de</strong> le faire. Il envoya M. <strong>de</strong><br />

Meuse et moi aux carabiniers qui étaient sur<br />

la gauche en réserve avec la maison du Roi<br />

pour les faire avancer, ce qu'ils firent <strong>de</strong><br />

bonne grâce. Le feu. <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux villages retran-<br />

chés, arrêta les ennemis. La maison du Roi<br />

avança ensuite tout entière, pendant que l'in<br />

fantorte ralliée atlaquoit celle <strong>de</strong>s ennemis et<br />

chargea si vivement cette colonne d'infanterie<br />

<strong>de</strong>« ennemis qui marchoit avec du canon<br />

chargé à cartouche A sa tête, qu'elle la rom<br />

pit et la mit en fuite. M. <strong>de</strong> Richelieu et le<br />

prince <strong>de</strong> Soubtse, ai<strong>de</strong>s <strong>de</strong> camp du Roi, que<br />

le Roi y avoit envoyés et qui firent <strong>de</strong>s prodi-<br />

ges vinrent lui apprendre te gain <strong>de</strong> la ba-<br />

taille décidé par sa maison.<br />

Le Roi, qui ne s^ctoit pas éloigné, revint<br />

et trouva les ennemis en fuite et ses troupes<br />

maîtresses dnehamp:<strong>de</strong> lïStaitle .qui était jon-<br />

ché d'ftnglois. Le duc <strong>de</strong>-Cumborland a failli<br />

être pris un <strong>de</strong>s généraux ennemis, cousin<br />

du roi d'Angleterre, a été tué. Nous-Jeur avons<br />

wis trente et une -"pièces <strong>de</strong> canon et un<br />

grand sioiobife <strong>de</strong> prisonniers. Nous avons<br />

perdu assez <strong>de</strong> mon<strong>de</strong> ; on ne sait lias encore<br />

semé, puis comte <strong>de</strong> Gravilile (1CJ8-1776) lieu-<br />

ton an ^général et coanmaiidant <strong>de</strong> la province<br />

<strong>de</strong> Roussillan.)<br />

« ... Ma sortie <strong>de</strong> pages est un point assez<br />

intéressant pour que je vous en fasse le détail<br />

Après avoir été présenté au Roi par M le<br />

Premier, mercredi, pour lui donner la liste du<br />

gibier, j'arborai le vendredi 1" avril le grand<br />

uniforme complet, avec lequel je me présentai<br />

au Roi, qui me reçut fort bien. Je lui fis le<br />

soir ma cour au grand couvert, où il me <strong>de</strong>-<br />

manda quand je servirais. Je lui dis que ie<br />

<strong>de</strong>vais servu- le mois <strong>de</strong> mai. Sur quoi il ma<br />

répondit que je pourrais bien servir plus tôt,<br />

çe qui me confirme que nous partirons <strong>de</strong><br />

bonne heure. Je lui fis aussi ma cour à son<br />

coucher. Je me suis fait présenter aujourd'hui<br />

a Madame la Dauphin© et hier à la Reine, qu?<br />

nie reçut fort bien. Je pris hier mon habit <strong>de</strong><br />

ville, que tout le mon<strong>de</strong> a trouvé fort joli. Ja<br />

me suis fait présenter aujourd'hui à Madame<br />

<strong>de</strong> Pompadour qui me connaissait déjà, mais<br />

je n'avais jamais été chez elle, c'est M. le<br />

Duc d© Luxembourg qui m'y a mené ; elle m'a<br />

fait beaucoup <strong>de</strong> politesses... »<br />

Ce sage jeune homme n'ignorait rien d©<br />

lart <strong>de</strong> se conduire. On voit que malgré sa<br />

jeunesse il était fort bien en Cour. Le Roi le.<br />

reconnaissait et lui parlait volontiers, le plai-<br />

santant même avec sa bonté riante, comme<br />

on peut voir dans la lettre du 13 février 1746.<br />

Sa condition <strong>de</strong> page lui permettait <strong>de</strong> tout<br />

voir et <strong>de</strong> tout savoir. S'il se montre si sobre<br />

d anecdotes, cest réserve naturelle et sûreté<br />

<strong>de</strong> jugement.<br />

La carrière du comte Joseph-Marie <strong>de</strong> Lor-<br />

dat, baron <strong>de</strong> Rram, fut aussi brillante que<br />

permettaient <strong>de</strong> le présager ses rares qualités<br />

et ses heureux débuts à la Cour et à l'armée.<br />

Il s était distingué dans les guerres <strong>de</strong> Flan-<br />

dre et d'Allemagne, et était maréchal <strong>de</strong> camp<br />

lorsqu'il mourut prématurément, en 1765, à<br />

l'âge <strong>de</strong> trente-neuf ans. Inspecteur <strong>de</strong> la gen-<br />

darmerie, il a laissé <strong>de</strong>s Mémoires sur la<br />

réorganisation <strong>de</strong> cette arme. Il avait épousé,<br />

en 1757, Marguerite-Louise Colbert, fille <strong>de</strong><br />

Chartes Eleonor, marquis <strong>de</strong> Seignelay et <strong>de</strong><br />

Renée <strong>de</strong> Gontaut-Biron. Sa <strong>de</strong>scendance di-<br />

recte est passée, par une fille unique, à la<br />

maison <strong>de</strong> Rourbon-Busset, branche <strong>de</strong> Li-<br />

gnières.<br />

Son vieil oncle était mort, universellement<br />

regretté dans sa province, en cette même an-<br />

née 1757 où Joseph-Marie contractait un© bril-<br />

lante alliance. L'aimable et-spiariluél abbé Dol-<br />

mières suivit <strong>de</strong> près son vieil ami et n'eut<br />

pas la douleur <strong>de</strong> survivre an jeune officier<br />

dont il avait applaudi les rapi<strong>de</strong>s succès. A<br />

la mort du cardinal <strong>de</strong> Tencin, il se retira<br />

dans sa ville natale, Montréal, près d© Bram,<br />

au diocèse <strong>de</strong> Carcassonne, où il se fit honornr<br />

et aimer pour sa charité. R y mourut en 1702/<br />

Sa pierre tombale, qu'on voit enc*-© dans le<br />

cimetière <strong>de</strong> Montréal, rappelle qu'il fut « cha-<br />

noine et précenteur <strong>de</strong> cette église et fonda-<br />

teur <strong>de</strong>s Sœurs <strong>de</strong> la Charité ».<br />

Ainsi voilà trois figures <strong>de</strong> ce temps si bril-<br />

lant et si décrié, le règne <strong>de</strong> Louis XV : un<br />

page, un abbé <strong>de</strong> cour, un brigadier <strong>de</strong>s ar-<br />

mées du Roi retiré dans ses terres. Elles ap.<br />

paraissent dans la sincérité sans apprêt d'un©<br />

correspondance intime. Aucune n'est em-<br />

.preinte <strong>de</strong> frivolité. Le vieux gentilhomme,<br />

après d© nombreuses campagnes, consacre son<br />

activité à augmenter sa situation terrienne,<br />

fait bâtir, réunit autour <strong>de</strong> lui nombreuse<br />

compagnie, exerce dans tout© la contrée sa<br />

suzeraineté bienveillante, tout en suivant d'rin<br />

œil attentif les débuts du Jeune parent qui<br />

recommence la belle carrière par lui parcou-<br />

rue (» Vous nous relevez d'importance si nous<br />

manquons en rien, jusqu'à une faute d'ortho-<br />

graphe », écrit avec bonne humeur l'abbé<br />

Dolmières). Le jeune rage, dans le milieu dan-<br />

gereux où il vit, se montre plein <strong>de</strong> sagesse<br />

et <strong>de</strong> pru<strong>de</strong>nce, tout occupé <strong>de</strong> ses <strong>de</strong>voirs,<br />

profondément attaché à ses principes. Les<br />

événements dont il est témoin, les hommes<br />

qu'il rencontre, amènent sous sa plume, sans<br />

recherche, <strong>de</strong>s réflexions qui montrent à quel<br />

point le respect <strong>de</strong> l'autorité, .'-amour <strong>de</strong> son<br />

pays et le culte <strong>de</strong> l'honneur inspiraient sa<br />

conduite. Il réalise parfaitement la maxime<br />

que l'on trouve dans les Etats..<strong>de</strong> France *le<br />

cette époque : « Le vrai caractère d'un parfait<br />

» homme <strong>de</strong> guerre est la crainte <strong>de</strong> Dieu.<br />

» l'amour du souverain, te respect <strong>de</strong>s lojZ<br />

» la préférence <strong>de</strong> l'honneur aux plaisirs et<br />

» à la vie même. » L'abbé <strong>de</strong> coilr vit comme<br />

un galant homme et comme un bon prêtre,<br />

et meurt comme un saint.<br />

On voit par là tout ce que l'éducation, mê-<br />

me dams les gran<strong>de</strong>s familles, qui envoyaient<br />

teur 01s respirer l'air frivole <strong>de</strong> Versailles,<br />

avait rte bon et rte resipectaM» dans les habitu-<br />

<strong>de</strong>s, et quels admirables éléments conten-aàt<br />

encore cette société si calomniée, qu'on aMait<br />

saccager <strong>de</strong> fond en comble sous prétexte die<br />

réformes dont nous voyons <strong>de</strong> plus en ploj!<br />

les beaux effets l...<br />

G. M.<br />

Au leur ie o<br />

Exploits rte seclnires. t •<br />

On ne » doute .pas du <strong>de</strong>gré d Intensité qne<br />

Dronneuït, chaque Jour, dans non départe-<br />

,1,/vnts les viok'inecs


Mardi <strong>28</strong> <strong>Janvier</strong> <strong>1908</strong><br />

f»iif»i|»«»uaMBBgaECTiaB»MCT.m^<br />

«t la représentation proportionnelle s'impo-<br />

sent pouir l'avenir <strong>de</strong> la démocratie.<br />

M. Lefort s'est déclaré partisan du système<br />

dans un but d'apaisement.<br />

Enfin, M. Charles Bernoist, qui présidait la<br />

iréunion, apTôs avoir résumé les arguments<br />

<strong>de</strong>s précé<strong>de</strong>nts orateurs, a fait adopter, par<br />

l'auditoire, un ordre du jour <strong>de</strong>mandant au<br />

Parlement <strong>de</strong> rétablir le scrutin <strong>de</strong> liste avec<br />

représentation proportionnelle.<br />

Paris, 27 janvier.<br />

La séance est ouverte à 2 heures ; M. Bris-<br />

son prési<strong>de</strong> ; il y a presse dans les tribunes ;<br />

comme vendredi, la loge diplomatique est au<br />

grand complet.<br />

L'ÉPIDÎMiE DE DOUAI<br />

M. Goniaux adresse une question au minis<br />

tre <strong>de</strong> la guerre au sujet <strong>de</strong> l'épidémie <strong>de</strong> mé-<br />

ningite cérébro-spinale qui a fait son appari<br />

tion à Douai il y a quinze jours.<br />

M. Ccnïaux. — Il y a déjà un mort ; j'espère<br />

que les mesures ont été prises pour enrayer<br />

cette maladie et pour en éviter le retour.<br />

SMS. Choron. — Les mala<strong>de</strong>s ont été mis en<br />

observation à l'hôpital ; ceux qui s'étaient<br />

trouvés .en contact avec eux ont été isolés<br />

dans leurs chambres.<br />

La maïadie peut être considérée comme en<br />

rayée.<br />

LE DEBUT SUB LE MIROC<br />

L'ordre du jour appelle la suite <strong>de</strong> la dis- :<br />

cussion <strong>de</strong>s interpellations sur le Maroc.<br />

Discours <strong>de</strong> M. Raifesrii<br />

M. ï.ai!x»ti. — Il n'y a aucun rapport entre<br />

ce que nous avons fait en Algérie et. en Tu-<br />

nisie et ce que nous voulons faire au Maroc.<br />

Nous avons voulu imposer <strong>de</strong>s réformes au<br />

Maroc en nous servant du maghzen comme<br />

levier ; on ne comprend rien à la question du<br />

Maroc si l'on méconnaît que le fon<strong>de</strong>ment du<br />

statut social marocain est la haine <strong>de</strong> l'é-<br />

tranger ; les Ouiiemas se sont révoltes parce<br />

qu'ils ont. considéré qu'une banque compor-<br />

tant <strong>de</strong>s prêts à intérêts était formellement<br />

condamnée par la religion.<br />

La même observation s'applique à l'or-<br />

ganisation du contrôle <strong>de</strong>s -douanes ; on la<br />

considère la-feas comme un commencernent<br />

du démembrement du Maroc.<br />

Vous êtes arrivés tout <strong>de</strong> suite à la conquête<br />

sans préparer cette conquête ; vous n'avez ni<br />

la politique <strong>de</strong> vos moyens ni les moyens <strong>de</strong><br />

votre politique. (Applaudissements au centre.)<br />

Voilà pourquoi votre politique est stérile ;<br />

le gouvernement n'a pas à changer <strong>de</strong> poli-<br />

tique, qu'il continue à aip-ipHiquer ia politique<br />

d'Algésiras, mais il est nécessaire qu'il chan-<br />

ge <strong>de</strong> métho<strong>de</strong>.<br />

Constamment les prévisions du gouverne-<br />

ment, soit lors <strong>de</strong> la proclamation primitive<br />

<strong>de</strong> Moutaï-Hafid, soit lors du départ d'Ab<strong>de</strong>l<br />

Aziz à Rabat, ont été démenties par les évé-<br />

nements.<br />

M. Pichon disait au len<strong>de</strong>main du meurtre<br />

du docteur Mauchamp : c II faut que cela<br />

finisse » et. cela n'a pas fini ; le commerce eu-<br />

ropéen a réussi parce qu'il connaît le milieu<br />

dans lequel il opère ; là où il a réussi, notre<br />

politique doit réussir ; sî elle échoue, c'est<br />

qu'elle le veut bien. (Apiplaudissements au<br />

centre.)<br />

Discours lie M. Descbanel<br />

M. Descbanel a la parole. {Mouvement d'at-<br />

tention..)<br />

M. oeschanol. — Je ne présenterai que <strong>de</strong><br />

courtes observations ; il y a ici <strong>de</strong>s hommes<br />

qui dans tous les temps ont défendu l'entente<br />

anglaise, l'alliance russe, le rapprochement<br />

avec l'Italie, dans une pensée d'équilibre, mais<br />

qui, te jour où la diplomatie française greffa<br />

la politique marocaine sur la politique géné-<br />

rale, firent les .plus -expresses réserves.<br />

U s'agit aujourd'hui <strong>de</strong> savoir ce que la<br />

France peut et .doit faire ; personne ne peut<br />

songer à une politique <strong>de</strong> conquête et d-e îpro-<br />

tectorat, elle serait en contradiction formelle<br />

avec l'acte qui porte la signature <strong>de</strong> la<br />

France.<br />

M. Vaillant. — Nous sommes la-bas pour<br />

faire la police.<br />

•M. Osschanel. — Ce n'est pas nous qui avons<br />

massacré à Casablanca.<br />

M. Jaurès. — Mais si. (Exclamations indi-<br />

gnées.)<br />

m. Beschanel. — Personne d'autre part ne<br />

songe à abandonner la protection <strong>de</strong> nos na-<br />

tionaux ; seulement, M. Jaurès pense qu'il<br />

suffirait- do laisser pour cela nos navires <strong>de</strong>-<br />

vant les ports.<br />

Mais le retrait <strong>de</strong> nos troupes serait inter-<br />

prété comme un aveu <strong>de</strong> faiblesse et nous se-<br />

rions condamnés à un effort plus -considérable<br />

dans la suite.<br />

Pour assurer la tranquillité du littoral,<br />

etait-il nécessaire d'occuper la Chaouia et <strong>de</strong><br />

pousser jusqu'à cet endroit ? Si c'était néces-<br />

saire, on ne l'a pas prévu.<br />

C'est le contraste entre un8 longue inaction<br />

et une action subite qui a ému -et déconcerté<br />

1 opinion ; nous n'avons pa-s à intervenir dans<br />

les affaires mterieur.es du Maroc, à donner<br />

1 appui <strong>de</strong> nos armées à l'un ou l'autre nous<br />

sommes les mandataires <strong>de</strong> l'Europe- pàr cela<br />

même nous ne <strong>de</strong>vons pas favoriser la politi-<br />

que, i action <strong>de</strong> ceux qui se mettent en hosti-<br />

lité avec les actes internationaux<br />

M. AHemano - Tout ça, c'est du battage.<br />

M. D&sohanal. - Nous <strong>de</strong>vons avoir une<br />

attituae d observation vigilante, <strong>de</strong> patience<br />

<strong>de</strong> sang-froid, bien résolus à ne pas attaquer<br />

et a ne pas noua laisser attaquer.<br />

M. Jaurès. — Je n'ai jamais dit autre chose<br />

Descbanel. — Par contre, nous ne <strong>de</strong>vons<br />

abandonner à aucun autre la place prépondé-<br />

rant* que nous avons au Miaroc ; et ceux qui<br />

ont signé avec nous l'acte d'Algésiras après<br />

l'avoir sollicité, seraient mal venus d'en contes-<br />

ter l'exécution. (Applaudissements et mouve-<br />

ments divers.)<br />

La Chambre consacrera cette politique qui<br />

est commandée par les événements et qui est<br />

la plus conforme aux intérêts internationaux,<br />

à la. sécurité <strong>de</strong> l'Algérie et à la dignité <strong>de</strong> la<br />

•France. » (Applaudissements au centre.)<br />

M. Descbanel n'a guère plus <strong>de</strong> succès que<br />

M. RaJberti : tous oes discours d'intérêt pure-<br />

ment académique ne font pas avancer la ques-<br />

tion d'un pas.<br />

Discours <strong>de</strong> PS. Tourna<strong>de</strong><br />

M. Tourna<strong>de</strong>. — Si on avglt fait tout ce qu'il<br />

fallait, au len<strong>de</strong>main du meurtre du docteur<br />

jMauohamp, nous ne nous trouverions pas au-<br />

jourdliui dans la situation où nous nous dé-<br />

battons. (Bruit.)<br />

Nous sommes restés fort longtemps canton-<br />

nés, sous Casablanca, dans le inon<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'Is-<br />

lam ; une troupe immobilisée équivaut à une<br />

troupe quasi-iprisannière.<br />

le général Brudte n*>en a pas moins très bien<br />

dirigé l'expédition, quoique tente ; pourquoi,<br />

alors, l'a-t-on rappelé ?<br />

M. Piequart. —- Il a <strong>de</strong>mandé à revenir. (Ex-<br />

clamations sceptiques.)<br />

M. Tourna<strong>de</strong>. — Nous savons comment on<br />

obtient la dé mission d'un général quand on<br />

veut s'en débarrasser. (Mouvement.)<br />

L'opinion n'a pas accepté la version officiel-<br />

lie <strong>de</strong> ce déplacement ; nous ne pouvons croire<br />

à la maladie du général Dru<strong>de</strong>, qui, après<br />

<strong>de</strong>ux jours <strong>de</strong> voyage on paquebot ou en cire-<br />

pin <strong>de</strong> fer, est aSaé <strong>de</strong> ministère en ministère,<br />

sans môme se reposer -à l'bôtel. » (Applaudis-<br />

sements et rires.)<br />

L'orateur continue, houspillé par les socia-<br />

listes.<br />

M. TotsraacJe. — La loi <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans a obli-<br />

ge tes autorités à prendre <strong>de</strong>s soldats un peu<br />

partout.<br />

M. Aliemane. — Montez donc ù cheval vous-<br />

même.<br />

M. Coûtant. — E fallait partir, commandant<br />

M. Clemenceau. — Il fallait prendre <strong>de</strong>s<br />

hommes où il v en avait.<br />

Voix à gauche. — A moins <strong>de</strong> les prendre<br />

dans le civil. »<br />

M. Tourna <strong>de</strong> se déclare l'adversaire d'une<br />

politique <strong>de</strong> conquête, mais dit qu'il faut res<br />

ter à Casablanca jusqu'à oe que nous ayons<br />

obtenu satisfaction.<br />

Discours <strong>de</strong> M. Dubief<br />

M. Dubief. — Nous n'avons, jusqu'ici, pro<br />

n-oncé aucune parole qui puisse gêner te gou<br />

yernoment dans sa. politique, nous lui avons<br />

fait crédit et co-nuance ; nous lui <strong>de</strong>mandons<br />

aujourd'hui si nous pourrons conserver cette<br />

attitu<strong>de</strong>.<br />

Nous Cesrp&nor» et c'est dans cet espoir que<br />

je lui (poserai quelques questions.<br />

Il nous a oecnblô que le raid du général<br />

Dru<strong>de</strong> vers la kashath do Madiouna et celui du<br />

général d'Ama<strong>de</strong> vers Settat changeaient un<br />

peu notre politique au IVIaroc ; si c'était, com<br />

me an d'à dit, pour châtier les Chaouias, pour<br />

quoi 1'ex.iHM.litian s'est-el/Ie faite si tardivt<br />

ment î Mais on s'est <strong>de</strong>mandé si on n'a p»s<br />

voulu, par co moyen, fermer la route <strong>de</strong> Mar-<br />

rakech à Fez. (AiMplaudissoments a l'extrême-<br />

le ministre <strong>de</strong>s affaires étrangères a re-<br />

connu que c'était lui qui avait conseillé au<br />

sultan te voyage <strong>de</strong> Rabat.<br />

M. Pichon. — C'est le sultan qui en avait<br />

fait la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> la premier.<br />

M. Dubief. — Vous lui avez même dit que<br />

vous paieriez le voyage. (Hilarité.)<br />

M. Piohon. — Après entente internationale.<br />

M. Dubief. — Pourquoi nous faire les con-<br />

seillers intimes et les auxiliaires d'Abd el<br />

Aziz, à qui on a même donné le grand cordon<br />

<strong>de</strong> la Légion d'honneur ? (Rires!)<br />

Getlia pouvait nous conduire à le protéger<br />

par nos armes.<br />

En quittant sa capitale religieuse, Fez, te<br />

sultan risquait <strong>de</strong> perdre le pouvoir, surtout<br />

en présence du mouvement <strong>de</strong> xénophobie<br />

qui existe <strong>de</strong>puis longtemps au Maroc.<br />

Prendrez-vous te sultan Abd el Aziz par la<br />

main pour te conduire à Fez ? (Rumeurs.)<br />

Nous ne pouvons .pas aller là-bas réprimer<br />

une véritable chouannerie marocaine.<br />

M. Jaurès. — Très bien 1 Très bien I »<br />

Les socialistes ne cessetat d'applaudir.<br />

M. Dubief. — U faut rester fidèles à la pare<br />

le donnée ; pas <strong>de</strong> don quichottisrne, pasd'ab<br />

dication, telle est ïa formule même <strong>de</strong> la con-<br />

férence d'Algésiras.<br />

C'est en adoptant une métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> pru<strong>de</strong>nce<br />

et <strong>de</strong> modération que 1e gouvernement Vien-<br />

dra à bout <strong>de</strong> toutes les difficultés.<br />

Notre concours ne lui fera pas défaut, s'il<br />

entre résolument dans cette voie pour faire<br />

triompher Va politique <strong>de</strong> civilisation et <strong>de</strong><br />

pacification, qui est celle <strong>de</strong> la France. »<br />

Les socialistes applaudissent à tou^-rompre<br />

M. Jaurès en tête mais ils éveillent peu d'É-<br />

cho a gauche .<br />

Discours <strong>de</strong> M. Delafosse<br />

M. Delafosse. — Dans une pareille question,<br />

l'opposition n'existe plus, parce qu'il s'agit <strong>de</strong><br />

l'honneur national. (Applaudissements.)<br />

Il y a un fait dont on doit tenir compte :<br />

c'est le massacre <strong>de</strong> Casablanca.<br />

M. Vaillant. — C'est nous, qui avons massa-<br />

cré. (Huées indignées.)<br />

M. Delafosse. — Nous sommes allés à Casa-<br />

blanca moins pour venger les massacres que<br />

pour protéger, à l'avenir, nos nationaux.<br />

m. A!!ard. — Mais pas du tout.<br />

M. Jaurès. — U ne fallait pas débarquer. »<br />

M. Clemenceau hausse tes épaules ; on l'en-<br />

tend dire : « C'est fou 1 »<br />

m. âaafès, se levant, au milieu du bruit.<br />

Je vous déîie <strong>de</strong> justifier le débarquement,<br />

(Vacarme prolongé.)<br />

Le prési<strong>de</strong>nt. — Veuillez gar<strong>de</strong>r le silence<br />

monsieur Jaurès.<br />

I. Delafosse. — M. Jaurès <strong>de</strong>man<strong>de</strong> que<br />

nous retirions nos troupes ; a-t-il songé aux<br />

conséquences <strong>de</strong> cette solution ?<br />

M. Goûtant. — Il n'y a qu'à évacuer.<br />

M, Delafosse. — Dans aucun port, ni à Casa-<br />

blanca, ni à Sali, etc., la situation ne serait te-<br />

nante pour tes étrangers.<br />

Qui nous dit que l'Allemagne ne nous rem-<br />

placerait pas au Maroc et qu'elle ne tenterait<br />

pas d'en faire une colonie alleman<strong>de</strong> î<br />

La politique extérieure <strong>de</strong> l'Angleterre n'a<br />

jamais fléchi, quel que sait le parti au pou-<br />

voir ; on peut donc prévoir que l'Angleterre<br />

interdirait à l'Allernagne <strong>de</strong> s'installer au Ma-<br />

roc.<br />

Qu'on songe à la situation <strong>de</strong> la France au<br />

cas où un conflit éclaterai* entoe ces <strong>de</strong>ux<br />

puissances. (Applaudissements à droite et au<br />

centre.)<br />

Le mandat dé police qui nous a été donné<br />

par l'Europe à Algésiras fixera naturellement<br />

les limitas <strong>de</strong> notre action ; c'est là un cadre<br />

dont nous ne <strong>de</strong>vons pas sortir nous ferons<br />

l'œuvre <strong>de</strong> l'Allemagne aussi bien que la nô-<br />

tre. Les sacrifices d'argent seront considérables,<br />

mais ils seront fructueux ; les ouvriers tireront<br />

<strong>de</strong> l'Afrique les matières premières qui leur<br />

seront indispensables-.<br />

Si la France laissait -entamer le bloc colonial<br />

qui lui garantit un magnifique avenir, elle per-<br />

drait son prestige -et se diminuerait aux yeux<br />

<strong>de</strong> l'Europe et du mon<strong>de</strong>. (Vifs applaudisse-<br />

ments à droite et au -centre.)<br />

Déclarations <strong>de</strong> 6S. Pichon<br />

Le ministre <strong>de</strong>s affaires étrangères -monte à<br />

la tribune. Long mouvement d'attention.<br />

M. Pichon. — La situation <strong>de</strong>s puissances<br />

dans l'empire du Maroc a été réglée par l'acte<br />

d'Algésiras,<br />

l'ones, et notiimmoot sur te caïd qui a été le<br />

principal instigateur <strong>de</strong>s massacres <strong>de</strong> Casa-<br />

blanca.<br />

Mais le crime du général d'Ama<strong>de</strong> est, pa-<br />

raît-il, <strong>de</strong> s'être heurté à <strong>de</strong>s mchallas hafl-<br />

diennes ; il a oublié <strong>de</strong> se poser cette ques-<br />

tion : « A quelle fraction politique a'pparte-<br />

nait l'eninomi qu'il allait combattre » ; c'est,<br />

paraît-il, urne grave erreur.<br />

Je ne puis tpas comprendre ces scrupules<br />

bizarres ; il en résulterait une stratégie au<br />

moins singulière s'il fallait distinguer la cou-<br />

leur <strong>de</strong>s oriflammes.<br />

Le général a bien fait <strong>de</strong> frapper vite et île<br />

frapper fart, pour n'être uas entraîné trop<br />

loin, ce qui est sa principale préoccupation,<br />

oomane ceLlo du gouvernement.<br />

Nous n'avons pas à départager les sultans.<br />

(Rumeurs.)<br />

M. Bichon lit la proclamation <strong>de</strong> Moulaï Ha-<br />

fid. (Hilaarité.)<br />

M. Pichon. — Il y a, au Mairoc, un sultan lé-<br />

gitime, reconnu par tout® l'Europe, au nom'<br />

duquel nous sommes investis d'un mandat, qui<br />

a lui-même <strong>de</strong>s ministres auprès <strong>de</strong>s puissan-<br />

ces, qui est encore }e seul obstacle légal au rè-<br />

gne comptetv<strong>de</strong> l'anarchie.<br />

Le prétendant, Moulaï Hagd, qni-a-eu autre-<br />

fois <strong>de</strong>s dispositions favorables auxi>uis«ïhces<br />

étrangères, a déclaré la guerre sainte ; il ap-<br />

paraît comme représentant l'hostilité du vieux<br />

parti fanatique musulman contre l'étranger ; le<br />

peuple voit en lui un instrument poui"-s© dé-<br />

barrasser <strong>de</strong>s charges fiscales qui pèsent sur<br />

lui.<br />

Si l'on suppose le succès <strong>de</strong> Moulaï Hafid, Il<br />

serait à craindre que la police <strong>de</strong>vint plus dif-<br />

ficile que jamais, et nous serions exposés à<br />

<strong>de</strong> nouvelles attaques à Oudjda et dans la ré-<br />

gion <strong>de</strong> Oasablanca.<br />

Supposons que Moulaï Hafid essaie d'arrêter<br />

le mouvement et d'entrer dans la voie <strong>de</strong>s<br />

réformes, sera-t-il en mesure <strong>de</strong> mieux réus-<br />

sir qu'Abd el Aziz ?<br />

Nous <strong>de</strong>vons être prêt à tout événement et<br />

faire ce qui dépend <strong>de</strong> nous pour que toutes<br />

les garanties soient prises contre le désordre.<br />

Actuellement, nos agents procè<strong>de</strong>nt à l'or-<br />

ganisation <strong>de</strong> la police dans les ports et ne<br />

cherchent qu'une chose, remplir avec l'Espa-<br />

gne le mandat que l'Europe leur a donné.<br />

{Rumeurs.)<br />

Nous sommes d'accord avec l'Espagne sur<br />

les moyens à employer, les déclarations du<br />

ministre <strong>de</strong>s affaires étrangères du gouver-<br />

nement espagnol ne laissent à cet égard sub<br />

sister aucun doute. »<br />

Je n'ai pas chômé <strong>de</strong>puis que je suis -au mi-<br />

nistère pour débrouiller tes difficultés inextri-<br />

cables en présence <strong>de</strong>squelles nous nous trou-<br />

vons au Maroc.<br />

Voix à sîroito. — On vous flanquera la mé-<br />

daille coloniale !<br />

M. Pichon. — M. Jaurès a fortement raillé<br />

la question <strong>de</strong> l'emprunt marocain ; sa soBi<br />

ri+n,ric. rtrvnrt. <br />

M. Piohon. — Avant que le général d'Ama<br />

<strong>de</strong> eût rejoint son poste, <strong>de</strong>s dépêches <strong>de</strong> nos<br />

agents signalèrent au général Dru<strong>de</strong> l'ur-<br />

ejioe d'une occupation <strong>de</strong> ia casbah, et il s'en<br />

empara.<br />

Faut-il l'en blâmer ? Tout le mon<strong>de</strong> sera d'à<br />

vis qu'il a eu raison. (Approbations.}<br />

Je rends hommage à sa conscience, à son<br />

endurance ; il a laissé Casablanca tranquille<br />

et fortifié, avec <strong>de</strong>s services remarquablement<br />

installés.<br />

Le pénétrai d'Ama<strong>de</strong> <strong>de</strong>meure chargé, com-<br />

me le général Dru<strong>de</strong>, <strong>de</strong> veiller à ce que les<br />

tribus qui nous ont attaqués soient ramenées<br />

à <strong>de</strong>s sentiments pacifiques, à ce qu'un état<br />

<strong>de</strong> choses s'établisse qui nous permette <strong>de</strong><br />

nous retirer du pays ou nous ne sommes allés<br />

qu'avec un mandat limite.<br />

C'est dans ces conditions qu'il s'est porté<br />

sur Settat, -car U n'est pas question d'aller au-<br />

<strong>de</strong>là <strong>de</strong> la Ghaouia pour en déloger une Iran-<br />

<strong>de</strong> qui mettait une barrière -antre nous «t tes<br />

cribus désireuses <strong>de</strong> taire du commerce avec<br />

nous.<br />

M. Jaurès a représente l'affaire <strong>de</strong> Settat<br />

-comme une sorte <strong>de</strong> défaite militaire.<br />

M. Jaurès. — Tout le mon<strong>de</strong> est <strong>de</strong> mon. avis.<br />

M. Pichon. — C'est une simple plaisanterie.<br />

(Protestations à l'extrême-gauebe.)<br />

J'avais déjà 'lu la même nouvelle dans un<br />

journal allemand. (Mouvement.)<br />

11 n'y a qu'à relire les dépêches du général<br />

d'Ama<strong>de</strong> ; cette opération a été brillamment<br />

exécutée, elle a eu dos résultats significatifs ;<br />

elle a châtié une <strong>de</strong>s tribus ls plus impliquées<br />

dans tes massacres <strong>de</strong> Casablanca et a eu un<br />

retentissement considérable dans les Cha-<br />

ouias. »<br />

M. Pichon lit les télégrammes du général<br />

d'Ama<strong>de</strong> à la veille <strong>de</strong> Settat ; il Jit ensuite ses<br />

dépêches au len<strong>de</strong>main <strong>de</strong> l'affaire ; le géné-<br />

ral déclare qu'il a battu les Marocains à plate<br />

-outure et que c'est volontairement qu'û re-<br />

vint à DaT Ber Rochid après l'occupation <strong>de</strong><br />

Settat et le but atteint par conséquent.<br />

M. Pichon. — Les Marocains ont relevé dans<br />

cette affaire 250 morts et évacué 300 blessés.<br />

(Murmures.)<br />

M. Jaurès. — Nous verrons ça.<br />

M. Pichon. — Cette opération, je le répète,<br />

a permis <strong>de</strong> mettre la main sur <strong>de</strong>s caïds<br />

mwitauis, coupabtes d'avoir excité tes inûi-<br />

citu<strong>de</strong> pouT nos oapitalis<br />

étonné. (Hilarité.)<br />

Il n'est pas question d'emprunt en ce mo-<br />

ment, mais on <strong>de</strong>man<strong>de</strong> au gouvernement <strong>de</strong><br />

donner l'assurance qu'il ne sera pas fait d'em-<br />

prunt ; le gouvernement ne peut pas donner<br />

cette assurance.<br />

M. Jaurès, — Vous compromettez le crédit<br />

<strong>de</strong> la France dans cette aventure ; vous allez<br />

eter 150 milions là-bas et nous irons ensuite<br />

les y chercher. (Applaudissements à d'-extrê-<br />

me-gaiiehe.)<br />

M. Cicmeaicesu. — Ecoutez donc au lieu <strong>de</strong><br />

parler et vous comprendrez. (Bruit -prolongé.)<br />

M. Jaurès se dressant, furieux. — En tout<br />

cas, votre ministre <strong>de</strong>s affaires étrangères tient<br />

un langage tout à fait différent du vôtre.<br />

M. Oseaîsaeeau. — Nous sommes entière-<br />

ment d'accord.<br />

M. Jaurès. — Non ! (Mouvement ; tumulte.)<br />

M. Pichon. — Je ne suis pas chargé <strong>de</strong>s em- :<br />

prunts du Maroc ; je ne suis pas le maghzen,<br />

mais, à «n moment donné, le gouvernement<br />

marocain peut être amené à contracter un em-<br />

prunt ; en ce cas, je .<strong>de</strong>vrai me conformer à<br />

' cte d'Algésiras ; c'est la seule assurance que<br />

je puisse donner. »<br />

La Chambre est démontée.<br />

M. Pichon se noie dans son duel avec M. Jau.<br />

rôs ; M. Clemenceau fait la tête ; la Chambre<br />

s'en amuse.<br />

Voix à droite. — Vous n'avez pas appris ça<br />

dans votre leçon.<br />

tâ. Piohon. — Le programme du gouverne-<br />

ment est très clair : défense <strong>de</strong>s droits qui<br />

nous sont reconnus, respect <strong>de</strong>s conventions<br />

internationales, protection <strong>de</strong> nos nationaux,<br />

pas d'immixtion dans les affaires intérieures,<br />

pas <strong>de</strong> protectorat.<br />

Nous n'irons ni à Fez ni à Marrakech ; nous<br />

sommés prêts à toutes les éventualités ; au<br />

besoin, nous sommes disposés à causer avec le<br />

sultan qui succé<strong>de</strong>rait au sultan actuel.<br />

Nous <strong>de</strong>vons nous en tenir à l'acte d'Algési-<br />

ras ; nous ne voulons pas d'un Maroc plus<br />

internationalisé qu'il ne l'a été par cet acte ;<br />

il n'y aurait qu'une limite possible à notre ac-<br />

tion, c'est celle où nous dégagerions nos inté-<br />

rêts <strong>de</strong> ceux <strong>de</strong>s puissances. (Mouvement.)<br />

Contrairement à M. Delcassé, nous n'envisa-<br />

geons la question marocaine que dans le ca-<br />

dre <strong>de</strong> notre politigue général* ; si on voulait<br />

traiter la question à part, on risquerait d'é-<br />

chouer dans '<strong>de</strong> périlleuses aventures. (Mouve-<br />

ments divers.)<br />

La politique extérieure <strong>de</strong> la France n'est<br />

ni celle d'un homme ni celle d'un parti ; «lie<br />

est l'œuvre <strong>de</strong> la République <strong>de</strong>puis trente-sept<br />

ans.<br />

M- <strong>de</strong> Rosanbo. — La France existait avant.»<br />

M. Pichon retrace l'œuvre diplomatique <strong>de</strong><br />

la France <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>ux ans ; il s'en applaudit.<br />

M. Piohon. — Notre politique n'apparaît<br />

comme dirigée contre personne. »<br />

Les socialistes et les ministres applaudissent<br />

à tout rompre ; c'est la boite à l'adresse <strong>de</strong> M.<br />

Delcassé.<br />

M. Piohon. — Le gouvernement n'a pas fai-<br />

bli parce qu'il a consenti, dans l'intérêt supé-<br />

rieur <strong>de</strong> la paix, à soumettre aux puissances<br />

l'examen <strong>de</strong> ses droits qui étaient incontesta-<br />

bles ; à la veille <strong>de</strong> la conférence d'Algésiras<br />

étions-nous menacés d'un danger <strong>de</strong> guerre ?<br />

Ge qui est certain, c'est qu'on était exposé à<br />

<strong>de</strong>s complications redoutables. (Mouvements<br />

divers ; applaudissements socialistes.)<br />

Quand le principe <strong>de</strong> la conférence a été sou<br />

mis aux délibérations <strong>de</strong> la Chambre, qui donc<br />

s est élevé pour te combattre ? Gs fat à l'una-<br />

nimité qu'il fut adopté. »<br />

Les socialistes applaudissent seuls.<br />

69. Piçhon. — Ce n'est pas le gouvernement<br />

actuel qui essaiera <strong>de</strong> cacher quelque chose à<br />

la Chambre ; il se félicitera toujours <strong>de</strong> la<br />

-pleine lumière, il prendra sa responsabilité<br />

comme la Chambre prend la -sienne.<br />

La France, avec la confiance qu'elle a ins-<br />

pirée dans le mon<strong>de</strong>, n'a rien à craindre <strong>de</strong>s<br />

conséquences <strong>de</strong> sa politique extérieure. »<br />

M. Pichon quitte la tribune applaudi SUT<br />

quelques bancs au centre, à gauche, et aux<br />

bancs socialistes. Les ministres mènent la cla<br />

que, mais sans grand succès.<br />

La suite <strong>de</strong> la discussion est renvoyée à <strong>de</strong><br />

main mardi, 2 heures ; la séance est levée à<br />

6 h. 45<br />

crue celle <strong>de</strong>s janissaires <strong>de</strong> Bajazet à Cons-<br />

teiatinopte.- » JOURNAUX DLOCAUDS<br />

Da M. <strong>de</strong> Lanessan, dans le Siècle ;<br />

i Les anonarehistes voudraient réveiller les<br />

nations qui s'agitèrent, il y a trois ans, au-<br />

tour <strong>de</strong> la question du Maroc ; le gouverne-<br />

ment n'aura pas <strong>de</strong> peine à faire tomber leurs<br />

be'tt'iqueuses illusions ; il rendra à toute l'Eu-<br />

rope par la netteté .rte son attitu<strong>de</strong>, la con-<br />

fiance qu'elle doit avoir dans la loyauté et<br />

dans les sentiments pacifiques <strong>de</strong> la France<br />

ré-publicainie. »<br />

[Assimiler M. Delcassé à un monarchiste,<br />

voilà qui n'est pas banal. Quant à la netteté<br />

<strong>de</strong> l'attitu<strong>de</strong> du gouvernement républicain en<br />

matière <strong>de</strong> politique étrangère, il n'y a qu'à<br />

lire les journaux officieux eux-mêmes pour<br />

l'apprécier. Jamais gouvarneinoot ne fut, en<br />

effet, plus incohérent.]<br />

De la Petite République :<br />

a II serait puéril <strong>de</strong> nier l'importance du<br />

discours <strong>de</strong> M. Delcassé ; c'est un événement<br />

considérable, a raison surtout <strong>de</strong> ses réper-<br />

cussions à l'étranger.<br />

» U n'en <strong>de</strong>meure pas moins wai que ma<br />

tervention <strong>de</strong> notre ancien ministre <strong>de</strong>s af-<br />

faires étrangères constitue, avant tout, un<br />

plaidoyer personnel qui appartient au donnai<br />

ne du passé. „ .<br />

* Or, il s'agit du présent, <strong>de</strong> l'avenir ; «n<br />

aura beau convenir <strong>de</strong> la justesse <strong>de</strong>s con-<br />

ceptions <strong>de</strong> M. Delcasisé sur la politique fran-<br />

çaise au Maroc, on n'empêchera pas que tes<br />

événements aient voulu qu'elles ne puisse»*<br />

se .pratiquer.<br />

» A quoi bon 'récriminer, profitons <strong>de</strong> ia le-<br />

çon et tournons la .page. »<br />

[Chaque fois qu'il s'agit <strong>de</strong> notre politique<br />

étrangère, c'est tout ce que nous faisons :<br />

nous tournons la page. Et parmi les pages<br />

que nous tournons <strong>de</strong>puis trente -ans, c'est<br />

vatoeimant que l'en etn chereberait une seule<br />

dont nous puissions nous enorgueillir. Elles<br />

sont plus tristes les unes que tes autres. Celles<br />

-relatives aux affaires du Maroc ne dépareront<br />

pas la collection.]<br />

De l'Aurore :<br />

« La presse française et 1-a presse étrangère<br />

ee livrant à d'abondants commentaires sur le<br />

discours où M. Delcassé a affiché, une fois <strong>de</strong><br />

pEus, sa fâcheuse nségaJomante. Il est bon <strong>de</strong><br />

'«appeler -aux divers journaux qui attachent<br />

<strong>de</strong> l'importance aux panées <strong>de</strong> -l'ancien mi-<br />

nistre que M. Delcassé a parlé en son nom<br />

personnel et qu'il n'avait reçu mandat <strong>de</strong> qui<br />

que -ce soit. Pour avoir joui pendant son mi-<br />

aiistère <strong>de</strong> Ï amitié supposée du tsar, cela ne<br />

l'autorise pas à engager la France à un <strong>de</strong>gré<br />

quelconque ; c'est au ministre <strong>de</strong>s affaires<br />

étrangères et au prési<strong>de</strong>nt du conseil qu'il<br />

appartient <strong>de</strong> remettre les choses au point et<br />

<strong>de</strong> faire connaître tes véritables sentiments<br />

<strong>de</strong> Oa France républicaine dans cette question<br />

du Maroc. Quand te gouvernement aura par-<br />

lé, il ne restera rien du discours <strong>de</strong> M. Del-<br />

cassé. »<br />

[Dans 1© journal <strong>de</strong> Clemencea-ai, ce petit<br />

éremtement <strong>de</strong> M. Delcassé ne manque pas<br />

<strong>de</strong> jfiquant.1<br />

La Jaiî*e, etc<br />

Pairis, 27 janvier, 6 heures.<br />

,al a tenu son bréviaire comme <strong>de</strong><br />

so «entant mieux, il voulait même<br />

son heure babrtuol'te .<br />

Ater Richard s'est tnftme occupé <strong>de</strong>s affaires<br />

du diocèse ; vendredi <strong>de</strong>rnier, Son Eminence<br />

avait avec M. d'afobé 'Wiotmas, vicaire général,<br />

commencé l'examen <strong>de</strong> quelques affaires roi-<br />

portantes ; le cardinal entend régler lui-mumo<br />

ces affaires. , . .<br />

M l'nibbé Thomas, sur sa <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, lui a<br />

apporté <strong>de</strong>s dossiers qu'ils examinent ensem-<br />

ble en ce moment. •• ,, •<br />

Entre, tom'pis, le vénéré mala<strong>de</strong> bénit ceux<br />

que l'on introduit ; H a toute sa présence d es-<br />

prit, et sa poix est admiraNc<br />

Ce matin, Mgr Richard, après avoir do.rmt<br />

quelques heures d'un eeemM-U P^We, en-<br />

tend» <strong>de</strong> son lit la misse© qu'on célébra dans<br />

sa ctha^cCILe particulière.<br />

Quand Migr Amette vint lui donner lecture<br />

<strong>de</strong> la dépêche du Saint-Père, il l'écoute avec<br />

une reconnaissance attantdrio ; et quand tes<br />

gtmé<strong>de</strong>obas se présentèrent, u. <strong>de</strong>manda, .quo-<br />

vanît <strong>de</strong> &es faire entier on lu i 16<br />

l'afflc© <strong>de</strong> tierce qu'il avait comi<br />

1>! aucliea<br />

rrar-<br />

l'ifcflsver<br />

Paris, 27 janvier.<br />

UBÉRAÏ'ION DES AJOURNÉS DK LA CLASSE 1904<br />

Par une circulaire en date du 22 janvier<br />

<strong>1908</strong> te ministre <strong>de</strong> la guerre vient <strong>de</strong> mes-<br />

crirô te renvoi <strong>de</strong>s ajournés <strong>de</strong> la classe im<br />

ciété minière et do dragage <strong>de</strong> la Guyane, ancienne<br />

South American GoâdfieMs. a produit 20 kilos<br />

d'or en décembre <strong>de</strong>rnier, après 12 kilos pour la<br />

mois <strong>de</strong> novembre ; elle esipère mieux pour janvier.<br />

PHILOUZE ET WADDINGTOM,<br />

62, rue Taitbout, Paris.<br />

Depuis <strong>de</strong>ux jours nos lecteurs auront reui-arqué<br />

te changement qui s'est produit dans la signature<br />

<strong>de</strong> notre bulletin financier.<br />

M. <strong>de</strong> Lavigorie s'est en effet retiré, après une<br />

carrière très honorablement remplie, et nous avons<br />

remis notre publicité financière en <strong>de</strong>s mains qui la<br />

gouverneront avec le même souci d'exactitu<strong>de</strong> et <strong>de</strong><br />

scrupuleuse prototte qui a valu à M. <strong>de</strong> Lavigerie<br />

I estime <strong>de</strong> notre public.<br />

M. Phitouae appartient à une famille bien o


Mardi <strong>28</strong> janvier Ï908<br />

•«Ilc:^ïJ*''!,:''a!^' IÏF 'î ,l, ?<br />

——<br />

W "i:i'!..'>!.'J U'in" «MfcW ",TW" VT-r J#*"K<br />

du i><br />

SORTIS DU PEUPLE<br />

Extrait <strong>de</strong> la Dépêche :<br />

ce Le citoyen Gheusi a montré que, sorti<br />

du peuple, il «avait se souvenir <strong>de</strong> ses ori-<br />

gines .en se trouvant à l'aise au milieu ne<br />

nos braves cultivateurs. »<br />

Extrait da la Dépêche :<br />

« Plus que jamais nous avons confiance<br />

en notre ami Eugène Azémar. C'est un<br />

humble comme nous, un vaillant fils du<br />

Extrait <strong>de</strong> la Dépêche :<br />

I'SH du peuple, le citoyen Cazassus en<br />

connaît les besoins et les aspirations. »<br />

C'est-à-dire quo, <strong>de</strong> Muret à Saint-Gau-<br />

a&n . le titre le plus ronflant dont puissent<br />

se récleumar auprès <strong>de</strong>s électeurs les candi-<br />

dats <strong>de</strong> la Dépêche, c'est d'être sortis du<br />

Or, être sorti du peuple, je voudrais bien<br />

savoir au juste ce que cela signifie.<br />

Tout le mon<strong>de</strong> est sorti du peuple. Le peu-<br />

ple français, telle est la dénomination col-<br />

lective dés individus qui composent la na-<br />

tion. Et dire qu'on est sorti du peuple, cela<br />

revient à déclarer que l'on est un <strong>de</strong> oes<br />

38,961,945 individus.<br />

Or, quel mérite [particulier peut-on trou-<br />

ver à cela ? Et pourquoi les électeurs choi-<br />

sira ieait-ils pour député le citoyen Ghausi,<br />

ou le citoyen Azémar, ou le citoyen Gazas-<br />

sus, <strong>de</strong> préférence, aux 39 millions (en chif-<br />

fres ronds) <strong>de</strong> citoyens <strong>de</strong> tout sexe qui peu-<br />

vent s'enorgueillir d'être également issus<br />

i ?<br />

îiit-être les candidats <strong>de</strong> la Dêpê<br />

clie entend'coit-ils le mot peuple dans un<br />

sens restreint et veulent-ils faire entendre<br />

qu'ils appartiennent par leur origine à la<br />

classe ouvrière.<br />

Et là encore nous <strong>de</strong>man<strong>de</strong>rons en quoi<br />

il peut bien importer au suffrage universel<br />

que les candidats soient fils <strong>de</strong> laboureurs,<br />

<strong>de</strong> charrons ou <strong>de</strong> maçons, plutôt que fils<br />

<strong>de</strong> professeurs, d'avocats ou <strong>de</strong> mar-<br />

chands ?<br />

Existerait-il un privilège en faveur <strong>de</strong>s<br />

premiers ? En oe «as, que <strong>de</strong>vient le prin<br />

cipe sacro-saint <strong>de</strong> I'égtdité civique ?<br />

Et d'ailleurs si c'est une garantie, pour<br />

un homme désireux <strong>de</strong> siéger à la Cham-<br />

bre, que d'être fils d'ouvrier, la garantie<br />

serait bien plus sérieuse encore si le candi-<br />

dat, était lui-même ouvrier.<br />

Donc ce n'est pas le fils du charron qu'il<br />

•faut SI Ire, mais le charron. Et les citoyens<br />

Gheusi, Azémar et Cazassus qui ne char-<br />

Tonnerait rien <strong>de</strong> leurs propres mains doi-<br />

vent être priés <strong>de</strong> retourner à 'leurs bour-<br />

geoises occupations.<br />

Il est vrai qu'ils peuvent nous proposer<br />

une troisième interprétation <strong>de</strong> la phrase<br />

par laquelle ils expriment leur satisfaction<br />

d'être sortis du peuple.<br />

Nous avons droit, nous diront-ils, à une<br />

considération particulière parce que, étant<br />

nés dans le prolétariat, nous avons cessé<br />

<strong>de</strong> lui appartenir, nous en sommes sortis<br />

A quoi les électeurs répondront qu'ils ne<br />

discernent pas sous quel rapport le fait<br />

d'avoir changé <strong>de</strong> condition les désigne spé-<br />

cial ornent pour être élus représentants du<br />

peuple.<br />

Car on ne choisit pas un député parce<br />

qu'il a nassé d'une ferme dans une chaire<br />

<strong>de</strong> professeur ou dans un secrétariat <strong>de</strong><br />

mairie.<br />

On le nomme à raison <strong>de</strong>s services qu'il<br />

peut rendre à ses concitoyens ou à son<br />

pays.<br />

Or, en quoi la rédaction <strong>de</strong>s actes <strong>de</strong><br />

î'était-civil a-t-eMe prédisposé le citoyen Ca-<br />

zassus à servir les intérêts <strong>de</strong> la première<br />

circonscription <strong>de</strong> Saint-Gau<strong>de</strong>ins, en quoi<br />

l'art <strong>de</strong> couper en quatre les cheveux <strong>de</strong>s<br />

juristes passés et présents peut-il désigner<br />

I© citoyen Gheusi pour, faire le bonheur <strong>de</strong><br />

l'arrondissement <strong>de</strong> Muret ?<br />

Nous posons la question. Et en attendant<br />

qu'elle soit résolue, nous recommandons<br />

les candidatures <strong>de</strong> MM. Daure et Latapie.<br />

Ceux-là n'ont ce.asé <strong>de</strong> rendre au peuple<br />

<strong>de</strong> constants servicas, M. Daure en se fai-<br />

sant le conseil <strong>de</strong> quiconque a besoin d'un<br />

bon avis, M. Latapie en éclairant le pays<br />

sur le danger que font courir à la défense<br />

B}"iiic(naie les trahisons <strong>de</strong>s politiciens.<br />

Ils sont du peuple, eux aussi.<br />

Seulement, à la différence <strong>de</strong>s candidats<br />

<strong>de</strong> la Dépêche, ils n'en sont jamais sortis.<br />

KORIGAN.<br />

Académie <strong>de</strong>s Jeux Floraux<br />

Le concours <strong>de</strong>s Jeux-Floraux nour l'année<br />

J938 s'ouvrira samedi prochain 1" février et<br />

il restera ouvert jusqu'au 20 du même mois,<br />

terme <strong>de</strong> rigueur.<br />

Les ouvrages seront reçus tous les jours, tes<br />

dimanches exceptés, <strong>de</strong> dix heures à midi, au<br />

secrétariat <strong>de</strong> l'Académie <strong>de</strong>s Jeux-Floraux,<br />

notai d'Assézat et <strong>de</strong> OLemence-Isaure.<br />

Les auteurs sont avertis qu'ils doivent faire<br />

remettre par une personne domiciliée à Tou-<br />

louse trois copies <strong>de</strong> chaque ouvrage.<br />

Ces trois copies sont nécessaires pour le<br />

Premier examen, qui se fait à la fois et sépa-<br />

rément dans trois bureaux. Toutefois, tes ou-<br />

vrages concourant pour tes prix Pujoi pour-<br />

ront n'être produite qu'en un seul exemplaire.<br />

— Plusieurs ouvrages du même auteur ne<br />

doivent pas être présentés collectivement sous<br />

forme <strong>de</strong> recueil ou en fascicule, mais rien<br />

n empêche qu'ils soient remis en même temps<br />

«t pair la même personne. Il est interdit d'y<br />

Joindre aucun billet, même cacheté, qui con-<br />

tiendrait le nom <strong>de</strong> l'auteur ; ce nom sera<br />

uemaodé au correspondant dans le cas où<br />

'ouvrage aurait mérité d'être imprimé au<br />

«ecueil, ou mentionné dans te Rapport —<br />

wiaque exemplaire doit porter, avec le titre<br />

ce la pièce, une épigraphe qui sera repro-<br />

uu.ne sur le registre du concours, où sont ins-<br />

tSo<br />

nom et Presse du correspondant.<br />

M'a ouvrages transmis dtrectament à l'Acadé-<br />

»ue, soit par la poste, soit par toute voie<br />

Sa„ .que C6l'° f"1' vient d'être indiquée, ne<br />

s «ront pas acceptés.<br />

voir, pour <strong>de</strong> plus amples détails, te pro-<br />

gramme du concours, qui sera envoyé gratis<br />

"Jj franco à toute personne qui en fera la <strong>de</strong>-<br />

man<strong>de</strong> par lettre affranchie, à M. Roques,<br />

^crétaire-archiviste <strong>de</strong>s Jeux-Floraux, rue<br />

Q es Renforts, 15, à <strong>Toulouse</strong>.<br />

Académie <strong>de</strong>s Sciences Inscriptions<br />

et Belles-Lettres<br />

Séance du 16 janvier<br />

Prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. Lécrivain, prési<strong>de</strong>nt<br />

M. GarriKou, appelé par l'ordre du travail<br />

tait connaître un procédé nouveau pour te<br />

«alternent facile <strong>de</strong>s vidanges, qui, par sa<br />

i Simplicité et ia marche rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong>s opération?<br />

1 permet <strong>de</strong> traiter, presque jour par jour, là<br />

quantité totale <strong>de</strong>s vidanges fournie par une<br />

gran<strong>de</strong> ville, quelle que suit sa population.<br />

. C.Q procédé, que 1 auteur décrit en détail.<br />

Permet d'obtenir, dans une seule opération et<br />

Sans la moindre addition à la vidange, d'u<br />

Réactif ou d'un désinfectant quelconque : 1°<br />

ioute l'ammoniaque <strong>de</strong> cette vidange ; 2° Une<br />

POUdrette absolument sèche et d'une richesse<br />

considérable en matières azotées.<br />

Lopernlion se .fait dans <strong>de</strong>s chaudières sp<br />

crmvLf ar \ s l«in?iixlre déchet, sans aucun 1<br />

^onvénient extérieur.<br />

ie procédé a pour base un feit..nhysiqu<br />

ffiJS, 00 » exploité industrieliement*: nVntra<br />

^ «i t par la vapeur d 'eau surchauffée do<br />

ft ''te 1 ammoniaque do la vidange ct fl'obtrn-<br />

IWèrA? miW ''''?,'"' dune pond rotin <strong>de</strong> pro<br />

*ns: ôh .r T' T-'T «* "l^ote, que l'on peut<br />

•a lier immédiatement.<br />

We C ^w;,.!l ,<br />

inn^ ,Uo<br />

1' 1 s,1 sammcnt puis-<br />

i ojH,ration n6 dure que quelques heu<br />

ments <strong>de</strong> l'industrie <strong>de</strong>s vidanges ainsi con-<br />

çue d'après ce procédé nouveau, <strong>de</strong>viennent<br />

bien plus considérantes encore que dans les<br />

usines même les plus récemment construites.<br />

Voulant agir d'une manière absolument op-<br />

posée à celle <strong>de</strong>s très nombreux fabricants<br />

d'engrais humains qui ne cherchent qu'à s'en-<br />

richir aux dépens <strong>de</strong> la santé publique, M.<br />

Garrigou n'a voulu prendre aucun brevet qui<br />

puisse lui acquérir un monopole.<br />

11 a voulu, surtout, en laissant tomber son<br />

procédé dans ie domaine public, mettre les<br />

municipalités en mesure d'appliquer, si elles<br />

désirent, son système, en faisant bénéficier<br />

leurs administrés d'un résultat <strong>de</strong> la science<br />

utile .à l'hygiène, ù l'économie générale, à l'in-<br />

dustrie et a l'agriculture.<br />

Pour le secrétaire perpétuel :<br />

Le secrétaire*adjoint,<br />

Signé : MATHIAS.<br />

L'Observatoire du Pic du Midi<br />

Le conseil <strong>de</strong> l'Université <strong>de</strong> Paris a voté<br />

une subvention <strong>de</strong> 10,000 francs à l'Université<br />

<strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> pour contribuer à l'installation<br />

<strong>de</strong> l'Observatoire astronomique du Pic-du-<br />

Midi.<br />

Echos du Palais<br />

(La conférence <strong>de</strong>s avocats stagiaires, sous<br />

la prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. Désarnauts, bâtonnier <strong>de</strong><br />

l'Ordre, a discuté la question suivante :<br />

« Lorsque dans une succession la licitation<br />

d'un immeuble individis est tranchée au pro-<br />

fit d'un tiers, les hypothèques constituées pen-<br />

dant l'indivision par les eopartageanjts sur<br />

leur part indivise produisent-elles leur plein<br />

effet sans que l'attribution du prix <strong>de</strong> l'immeu-<br />

ble à tel copartageant autre que le constituant<br />

ne puisse exercer aucune influence à cet<br />

égard î »<br />

M» Sipière, rapporteur.<br />

M6 Damé a soutenu l'affirmative ;<br />

(M8 Périasô a soutenu la négative.<br />

M» Cavarroc a conclu en qualité do minis-<br />

tère public.<br />

Après le [résumé présenté sur la question<br />

par M. le bâtonnier, la conférence, consultée,<br />

s'est prononcée pour la négative.<br />

— M. Costes, juge d'instruction, a procédé<br />

hier à l'interrogatoire d'i<strong>de</strong>ntité <strong>de</strong>s sieurs<br />

A... et P..., tes <strong>de</strong>ux jeunes gens arrêtés sa-<br />

medi pour .cambriolage, rue Mage.<br />

— M Be&ulime a interrogé le sieur Chaba-<br />

nès, inculpé <strong>de</strong> vol <strong>de</strong> cuir et <strong>de</strong> chaussures,<br />

et le sieur Carrière, inculpé d'agression noc-<br />

turne.<br />

— M. Ricard, commissaire aux délégations<br />

judiciaires, a entendu <strong>de</strong>ux témoins dans une<br />

affaire <strong>de</strong> détournement <strong>de</strong> succession et un<br />

individu inculpé d'escroquerie.<br />

— Huit affaires sont inscrites au rôle d'au-<br />

dience <strong>de</strong> ce jour à la chambre correction-<br />

neHe <strong>de</strong> la Couir.<br />

Assainissement <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong><br />

La première réunion <strong>de</strong> la commission tech-<br />

nique du jury du concours pour l'assainisse-<br />

mant <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> a eu Meu ie 24<br />

janvier courant, à 8 heures et <strong>de</strong>mie du soir,<br />

au Oapitole, salle <strong>de</strong> la <strong>Bibliothèque</strong>, sous la<br />

prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. le docteur Mossé.<br />

Etaient présents : 'MM. Rieux, maire <strong>de</strong> Tou-<br />

louse ; Dastan, conseiller municipal ; les doc-<br />

teurs Mossé, Baylac, Morel, Secheyron, Ras-<br />

set, ; Eschbach, ingénieur en chef du dépar-<br />

tement ; Fahre, professeur à la Faculté <strong>de</strong>s<br />

sciences ; Labat, directeur <strong>de</strong> l'Ecole vétéri-<br />

naire ; Thillet, architecte du département ;<br />

Matheu, chef du service municipal <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s<br />

et travaux neufs.<br />

La commission a arrêté sa métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> tra-<br />

vail. Subdivisée en <strong>de</strong>ux sous-commission.,<br />

l'une médicale, l'autre technique, elle a dé-<br />

cidé que chacun <strong>de</strong> ses membres .examinerait<br />

en particulier les projets présentés, qui seront<br />

ensuite discutés en réunion plénière <strong>de</strong> la-<br />

dite commission.<br />

ON DEMANDE DES MALADES<br />

mémo réputé» Incurables. — PAIEMENT «PRÈS OUÉBISON seulement<br />

Guérison rapi<strong>de</strong> et sûre, sans médicaments, par la Mt-WLCINE NATURELLE, éiectrictfr"<br />

radiations, eau, plantes, hygiène, et que chacun peut suivre chez soi, — <strong>de</strong> toutes<br />

les maladies chroniques les plus anciennes, les pl" s graves, telles que : Tuberculose<br />

Maladies <strong>de</strong> Poitrine, Asthme, Rein, Foie, Vessie, Estomac, Peau, Intestins, Rhumatisme'<br />

Goutte, Gravelle, Vices du Sang, Nerfs, Impuissance, JNeurasibénie, Paralysie, Cœur, etsî<br />

Pour recevoir consultation gratuite BOUS pl> JgJFJj. «orire nveo grands détails au<br />

Vîesi<strong>de</strong>nt do Comité médical <strong>de</strong> la mé<strong>de</strong>cine naturelle, 7u. nue <strong>de</strong>s Bons-Enfants. PAM,<br />

ployé ; Gslly, Jean-Piei<br />

jean, Joseph, négociant.<br />

iant Den-<br />

Acte do vandalisme<br />

Le commissaire du 5« arrondissciment a ou-<br />

vert, une ,mir.u.r.niatioii «MI vue découvrit le.,<br />

autours d'un acte «te vandalisme, commis<br />

l'avant^<strong>de</strong>rnière nuit rue . Balapral, 7, dans<br />

l'atelier <strong>de</strong> .fon<strong>de</strong>rie appartenant a M. sau-<br />

vestre, tourneur sur cuivre, diniicilflé rue<br />

d'Austerlitz, 8. . .<br />

Les autours <strong>de</strong> ee méfait ont bouleverse et<br />

détérioré plusieurs objets.<br />

Les Vols<br />

Les cambrioleurs continuent leurs exploits.<br />

Une enquête est ouverte au commissariat<br />

du 7» arrondissement, en vue <strong>de</strong> découvrir<br />

l'auteur du vol d'une somme <strong>de</strong> 105 francs,<br />

commis au domicile ot au préjudice du sieur<br />

Marc Rarrailh, cultivateur, <strong>de</strong>meurant mur<br />

do ron<strong>de</strong> <strong>de</strong> Fontaine^Lestang, 27.<br />

—- Une enquête est ouverte au commissa-<br />

riat du premier arrondissement, en vue <strong>de</strong><br />

découvrir l'auteur d'une tentative <strong>de</strong> vol avec<br />

effraction, commis au préjudice <strong>de</strong> M. Mar-<br />

tin Ecre, fabricants <strong>de</strong> tiges, rue <strong>de</strong> la Pom-<br />

me 16, dans la soirée d'hier ou dans le cou-<br />

rant <strong>de</strong> la nuit do dimanche ù lundi.<br />

— Dans ia soirée <strong>de</strong> dimanche, <strong>de</strong>s malfai-<br />

teurs <strong>de</strong>meurés inconnus se sont mwoduns<br />

chez Mme Benz, <strong>de</strong>meurant rue Riguepejs<br />

tandis que cette dame était a 1 église, et<br />

lui ont dérobé une somime <strong>de</strong> 60 francs, oom-<br />

posée <strong>de</strong> trois louis «te 20 francs.<br />

Un débris humain<br />

Hier, vers cinq heures et <strong>de</strong>mie <strong>de</strong> l'après-<br />

midi, un tombelier, Firmin Larraspeze, âgé do<br />

27 ans, qui vidait un tombereau <strong>de</strong> décombres<br />

dans un terrain vague situé en face les Abat-<br />

toirs, à Saint-Cyprien, a découvert un débris<br />

humain. .Mm ,<br />

C'était un pied <strong>de</strong> petite dimension, déssé-<br />

ché, ayant appartenu a une femme ou à un<br />

enfant.<br />

Le commissaire <strong>de</strong> police du 7 e arrondisse-<br />

ment a ouvert une enquête.<br />

Jusqu'à plus ample informé on se croit en<br />

présence d'un débris anatomique.<br />

onlo noir ; il Mimo IJarousee avenu*. d« in -n-,1.<br />

arn -Mii.-iWBMnt, un'trousseau d<br />

paflDÔS, l»laoo Duipuy G un ,n-Lrt<br />

soie. ' * ~ "***<br />

clefs<br />

Oe<br />

à Mme Ks-<br />

i«l»ns Uo<br />

Ftignqae<br />

AU THEATRE LAFAYETTE<br />

lilil'IUSli DIS « VBROMliUE<br />

un» putlMon afewtanwt exiiuiso<br />

S&.f**, cpnjbtnée <strong>de</strong> tolte manière que<br />

stnllation pourrait être fait.- mémo nu<br />

grand qu'il y ait le<br />

habitants du<br />

Mb/'<br />

v ° isii " a<br />

S?1* exk'i.''i l ', n < ,al ' u) , n forante ou malsaine ne<br />

«ine ^ster ni au <strong>de</strong>hors lU ou <strong>de</strong>dans <strong>de</strong> l'u<br />

ÉS|U|PwSn < îîi1 d * la r6t : ll I"'tion <strong>de</strong> la chaleuT<br />

^ d»\ J' "'', «nimonlacaux d.t.st.llllés, Vfmmv<br />

" '-ombustibte est rond<<br />

Cercle Catholique Notre-Dame<br />

On nous prie <strong>de</strong> rappeler que la conférence<br />

pour les .dames sur « le blé qui lève » sera<br />

donnée par M. le chanoine Valentin, aujour-<br />

d'hui mardi, à cinq heures, rue <strong>de</strong> la Ma<strong>de</strong>-<br />

leine, n° 3.<br />

Exposition d'Art<br />

Entre autres œuvres intéressantes, la vi-<br />

trine <strong>de</strong> Chappe, rue Alsace-Lorraine, nous<br />

offre <strong>de</strong> jolis crayons teintés en couleur, <strong>de</strong><br />

M. Georges Castex.<br />

Ces paysages au pastel sont, pour la plu-<br />

part, méridionaux. A noter toutefois un clas-<br />

sique aspect <strong>de</strong> l'absi<strong>de</strong> <strong>de</strong> Notre-Dame au<br />

crépuscule, qui rappelle les <strong>de</strong>ux vers <strong>de</strong><br />

Cqptpée :<br />

Comme une hydre aux <strong>de</strong>ux cous monstrueux,<br />

[Notre-Damo<br />

Gonflait à l'horizon son énorme chevet...<br />

Dans cette série cte croquis, d'ailleurs, les<br />

aspects <strong>de</strong> soir semblent mieux réussis que<br />

ceux <strong>de</strong> (pleine lumière : dans ces .<strong>de</strong>rniers, le©<br />

couleurs <strong>de</strong> toriques sont peut-être forcées,<br />

exagérées vers l'éclat.<br />

Il se dégage, au contraire, <strong>de</strong> tous les <strong>de</strong>s-<br />

sins .consacrés au .crépuscule, une poésie très<br />

exacte et très pénétrante.<br />

Les hâleuTS sur le bord du canal, le travaii-<br />

feur qui regagne la viHe, sa journée remplie,<br />

ces tableaux mélancoliques où ee combinent<br />

les eaux et la nuit qui <strong>de</strong>scend, sont vraiment<br />

agréables et séduisants.<br />

En toutes oes œuvres, d'ailleurs, il y a <strong>de</strong><br />

l'adresse, un métier sûr qui ne nuit ni à la<br />

fantaisie, ni au pittoresque. Ce n'est certes<br />

pas du photo graphisme — et les amateurs<br />

d'exactitu<strong>de</strong> pourraient protester un peu :<br />

mais cala n'enlève rien, .pour nous, à la va-<br />

leur <strong>de</strong>s pastels <strong>de</strong> M. Georges Castex.<br />

A. P.<br />

Pour les Inondés<br />

27e LISTE<br />

Total <strong>de</strong>s listes .précé<strong>de</strong>ntes 6.894 70<br />

Ecole <strong>de</strong> Cadours, garçons et fllU.es,<br />

9 70 ; école <strong>de</strong> Rellegar<strong>de</strong>, garçons<br />

et filles, 1 ; école <strong>de</strong> Rrignemont, gar-<br />

çons et filles, 2 95 ; école <strong>de</strong> Saint-<br />

Menne, garçons et filles, 1 50 ; école<br />

<strong>de</strong> Cabanac, garçons et files, 1 05 ;<br />

école <strong>de</strong> garçons du Castéra, 0 75 ;<br />

école <strong>de</strong> flilles du Castéra, 0 70 ;<br />

école <strong>de</strong> Caubiac, garçons et filles,<br />

2 80; école <strong>de</strong> garçons <strong>de</strong> Cox, 1; école<br />

<strong>de</strong> filles <strong>de</strong> Cox, 4 35 ; école <strong>de</strong> gar-<br />

çons et. <strong>de</strong> filles <strong>de</strong> Drudas, 1 50 ;<br />

école <strong>de</strong> garçonset <strong>de</strong> filles <strong>de</strong> Garac,<br />

0 60 ; écolo <strong>de</strong> garçons et <strong>de</strong> filles <strong>de</strong><br />

Grès, 0 85 ; école <strong>de</strong> garçons et <strong>de</strong><br />

Mlles <strong>de</strong> Lagraulet, 1 90 ; école <strong>de</strong><br />

garçons et <strong>de</strong> filles <strong>de</strong> Laréole, 2 15;<br />

école <strong>de</strong> garçons et do filles <strong>de</strong> PeJte-<br />

port, 3 05 ; école <strong>de</strong> garçons et <strong>de</strong><br />

filles <strong>de</strong> Puységur, 0 95 ; école <strong>de</strong> gar-<br />

çons et <strong>de</strong> filles <strong>de</strong> Vignaux, 1 ; syn-<br />

dicat général <strong>de</strong>s Agriculteurs du<br />

Sud-Ouest, 10 ; Le Gaspillage, la di-<br />

rection, 40 ; le personnel dû Gaspil-<br />

lage, 22 50 ; école <strong>de</strong> Gandonet, 4 05 ;<br />

versé par la « Dépêche » : un Lyon-<br />

nais <strong>de</strong>venu Toulousain, 5.<br />

Total <strong>de</strong> la 27» liste 119 35<br />

Total à ce jour.. 7.014 05<br />

Associations d'Étudiants<br />

L'Association générale <strong>de</strong>s Etudiants orga-<br />

nise pour le dimanche 2 février, à huit heu<br />

res et <strong>de</strong>mie, une gran<strong>de</strong> soirée dansante dans<br />

les vastes salons <strong>de</strong> l'hôtel <strong>de</strong> l'Europe (entrée<br />

plaoe Lafayette).<br />

Cette soirée, pour laquelle rien ne sera né<br />

gftigé, promet déjà d'Ôtro très brillante. Toutes<br />

les cartes étant rigoureusement personnelles,<br />

on est prié <strong>de</strong> venir les retirer au siège <strong>de</strong><br />

l'Association, 3, rue Romiguières.<br />

Société l'Ariègeoise<br />

Le conseil d'administration <strong>de</strong> la société l'A-<br />

riègeoise a, dans sa séance du 24 janvier, cons<br />

tilué son bureau pour <strong>1908</strong> ainsi qu'il suit .<br />

Prési<strong>de</strong>nts d'honneur, MM. Delcassé, déput<br />

<strong>de</strong> l'Ariègo ; Marrot, 'Conseiller général <strong>de</strong> la<br />

Haute-Garonne ; prési<strong>de</strong>nt effectif, M. Souque,<br />

fondateur ; vice-prési<strong>de</strong>nts, MM. Duffaud, avo-<br />

cat à la Cour d'appel ; Maurette, Bruno, capi<br />

taine do gendarmerie en retrate ; Fonta, Jo<br />

soph, premier clerc d'avoué ; trésorier gêné<br />

ral, M. Poitevin, Louis, entrepreneur ; tréso<br />

rier-adjoiiH, M. Ricnlens, Armand, employé<br />

<strong>de</strong> commerce ; seerétalre-générua, M. Rongé<br />

Baptiste, typographe ; secrétaire-adjoint, M<br />

Moynct, Laurent, agent d'assurances ; rece<br />

vvu'rs. canton nord. M(M. Dnynié, Loui» re<br />

présentant do commerce ; canton centre, l.n,<br />

my, Pierre, cordonnier ; canton sud, Roussel<br />

Charte* in'iro-riant ; canton ouest, Mnnry. Jo-<br />

seph, brigadier <strong>de</strong> police ; visiteurs, canton<br />

nord, MM. Labadie. sous-inspecteur <strong>de</strong> police<br />

canton rentre. Caban, brigadier <strong>de</strong> police<br />

canton s,wl .Rouas, I^opold, tailleur -.canton<br />

.««•si f.abo.nlo. I...nus, représentant <strong>de</strong> emn<br />

Total <strong>de</strong>s listes preoé<strong>de</strong>ntes c.894 ?u<br />

écolo vétérinaire ; Montané, Jean-Pierre, em-<br />

Théâtre du Capitol©<br />

Ce soir, première <strong>de</strong> Rigoletto, opéra en 4<br />

actes, <strong>de</strong> Verdi. Cette reprise, que <strong>de</strong> nom-<br />

breuses personnes verront avec plaisir, assure<br />

un nombreux public et un grand succès au<br />

spectacle <strong>de</strong> ce soir. Une excellente inteirpre-<br />

tation est réservée à cet ouvrage par MM. Sal-<br />

dou, RoseJli, Galinier, Mites Fer et Charhon-<br />

nel.<br />

Demain, seiptiièmie <strong>de</strong> la Walkyrie, L'ouvrage<br />

célèbre <strong>de</strong> Wagner a obtenu un tel suocès à<br />

<strong>Toulouse</strong> que <strong>de</strong> très nombreuses personnes<br />

n'ont pu eneore trouver place à la <strong>de</strong>rnière<br />

représentation ; aussi, U. est bon <strong>de</strong> rappeler<br />

que (le bureau <strong>de</strong> location est ouvert et qu'il<br />

est pru<strong>de</strong>nt d'y retenir ses places.<br />

Jeudi, relâche.<br />

Vendredi, première représentation, création<br />

à <strong>Toulouse</strong>, d'un défliicieux ouvrage <strong>de</strong> Messa-<br />

ger, l'auteur bien connu <strong>de</strong> la Basoche, dés<br />

P'titcs Michu, <strong>de</strong> Véronique : Fortunio, opéra<br />

comique en 4 actes, qui obtient en ce moment,<br />

à Paris et dans les principales villes <strong>de</strong> Fran-<br />

ce, un triomphal succès. Le soin avec lequel<br />

oet ouvrage est monté à <strong>Toulouse</strong> lui assure<br />

un excellent accueil.<br />

« voici<br />

qulso d" grâce, <strong>de</strong> fln«sso ot do distinction en ses<br />

tons discrets do JoJio aquarelle. »<br />

C'est ainsi que je m'exprimais, à cette pl.-tco, au<br />

sortir do la premièro représentation do l'œuvre <strong>de</strong><br />

M. André Moatsajrer, au Uièalro <strong>de</strong>s Variétés 11 y a<br />

sept ans.<br />

Hier, M. Chantonnai roprtmatt Vf>oriilôgîerie rntae au service du rolo d'Henriette <strong>de</strong> So-<br />

ilang.es — du genre <strong>de</strong>s slmiples ingénues — par Mlle<br />

Dzirl, à qui lo public a fait tôte hier.<br />

Kgwktmnut .•ti.pLaiidio lut Mlle l'orny .dans sou per-<br />

sonnage <strong>de</strong> Mm© Coquenard, et l'on doit remercier<br />

Mile Vailentine George d'avoir voulu <strong>de</strong>s-tend-re <strong>de</strong>s<br />

tiauteurs drajuatlqutts où elle plane avec tout son<br />

•talent, pour venir sur ïa terre fci-mo <strong>de</strong> l'opérette,<br />

ot Jouer do façon très adroite le personnage d'Es-<br />

teilie, un rôle <strong>de</strong> Jeune... duègne.<br />

M. EsteJDa barytonne agréaWement la partie <strong>de</strong><br />

Fllorestan, mais lo côté purement dramatique méri-<br />

terait d'être un peu pllus chauffé.<br />

Quant à M. GaMl, qui .personnifie Coquenard avec<br />

un tailemt <strong>de</strong> tout premier ordre, M est la Joie <strong>de</strong> la<br />

pièce ; aussi je vous laisse à penser le succès qui lui<br />

été fait.<br />

La partie tte Sérapliln est cocassement Jou6e par<br />

M. Joubert, et M. Bouffll — qui ne <strong>de</strong>man<strong>de</strong>rait<br />

pas mieux que d'avoir à chanter davantage — don-<br />

ne à Loustot une bonne .physionomie.<br />

J'estime que M. Charbonnel fait <strong>de</strong>s prodiges pour<br />

arriver à donner à la nklse en scène tout son rediel<br />

avec une scène aussi exlguè. Le décor du premier<br />

acte est — matlgré cette difficulté que Je viens <strong>de</strong><br />

signaller — gentiment plante et les praticables sont<br />

'ingénieusement construits.<br />

En outre, la scène est fort bien éclairée ; bref,<br />

on sent que le TM&lre Lafayette est en <strong>de</strong>s mains<br />

caipabQes <strong>de</strong> le sortir du marasme dans lequel H a<br />

vécu pendaot <strong>de</strong> trop longues années.<br />

Gmor GuiKiuii.<br />

S ,(.:. I&moi/us sont entendu».<br />

Les flapa&MiqDS qui onéee&tetit le plus wrund<br />

intérêt ipour l'acouwatkin «i.utant que pour la<br />

défense sont cedilliéfée par MM. Gahel, <strong>de</strong> l'Ambifiu. ex-<br />

OeAflent dans te rôle <strong>de</strong> Coquenard : Estella<br />

d'ans cfliii <strong>de</strong> Florestan : Bouffll. dons ceilul<br />

<strong>de</strong> Loustot ; Joubert, dans le rôle <strong>de</strong> Sé.re<br />

phin.<br />

Mille Gnhrielle Dziri jouera te rôle d'Hélène<br />

<strong>de</strong> Solanpes : Mite faiina Perny te rôle d'Ana-<br />

the Coquenand ; Mme Valarrtiffw Georges celui<br />

d'F.nmeirance <strong>de</strong> Ohaimip d'Aznr.<br />

On coimim (t-noena nnr Tin Frère, comédie en<br />

un acte, d'Elie <strong>de</strong> Bnssan.<br />

D r fîll! I ftflll HT Walad. <strong>de</strong>* voles urinalra»,<br />

R U JILLA JifIJtl TMitoment pir l «VeàtriMU<br />

9,r.Rlvals,<strong>Toulouse</strong>. Cordai, y rat, mer. et sa m. à3 U<br />

FOOTBALL RUGBY<br />

LE HAVRE A TOULOUSE<br />

Le comité du S. o. E. V. S. T. a le plaisir d'Infor-<br />

mer les nombreux sport&man toulousains, <strong>de</strong> la<br />

venue à <strong>Toulouse</strong>, dimanclie prochain, <strong>de</strong> l'équipe<br />

toute première du Ilavra-Atliilétic-Club. champion<br />

<strong>de</strong> Haute-Normandie. C'est au prix <strong>de</strong> gros aacrlfl<br />

ces que le comité du S. O. E. V. S. T. a pu conclure<br />

cette rencontre. Aussi, a-t-ll exige <strong>de</strong>s dirigeants<br />

du grand cûuli navrais l'envoie d'un quinze abso<br />

Jument premier. Hatons-nous d'ajouter que non:<br />

avons reçu lo 25 <strong>Janvier</strong> confirmation officielle <strong>de</strong> ce<br />

que nous avançons, par une lettre revonu.s nue je Oanquèt, a l'w.casion <strong>de</strong><br />

W annlvonsali'e «le la constitution <strong>de</strong> la Société<br />

aura «eu le dimanche 2 février, !i B heures du soi<br />

Los luscrl'iitlons seront reçues chez MM. les rece-<br />

veur» ou mouLbras du bui>oau Jusqu'au Jei«iitu à ce [marmot<br />

VA II C 1) ! »<br />

Ou'une troupe d'enfants passe sous sa fe-<br />

nêtre, vite, vite, le lorgnon, le carnet, le<br />

crayon, et il les marque en rouge pour la<br />

vengeance du len<strong>de</strong>main.<br />

Et les curieux <strong>de</strong> s'aunusar à ce spectacle.<br />

Jamais, <strong>de</strong> mémoire d'homme, on n'avait tant<br />

ri à Villeneuve. N'empêche ! L'on est écœuré<br />

en songeant que l'instruction, la bonne tenue<br />

et l'éducation <strong>de</strong>s enfants sont plus que com-<br />

promises.<br />

La guerre à la religion cesse, maùlle calme<br />

D est plus.<br />

ARïiCAT. — Correcpondawce <strong>de</strong>s chemin*<br />

<strong>de</strong> fer du Sud-Ouest. — M. Eliacin Cancel, en-<br />

t,rf-.|j..e:iiie.ur <strong>de</strong> messageries, à Artigat, a l'hon-<br />

neur -d fcn.l.vrmer ;i„ publie qu'à partir du 2 fé-<br />

sera établi d'Artigat à Saiirt-Sulpice-su-r^LèâS<br />

tous au .drmanc-hes, mercredi et vendredis dé<br />

chaque semaine. .<br />

Les départs d' Artigat pour Saint-Sulpice n»<br />

root te dimanche, à a heures 50 du n al in<br />

L les ne : . r. . lis et vendredis, a 8 heures 30<br />

du anatin.<br />

Las retours <strong>de</strong> Saint-Sulpice pour Artiaat,<br />

7 heures 40 du soir, sauf tes premiers ot<br />

troisièmes mercredis, <strong>de</strong> chaque mois • ces dé-<br />

parts seront à 3 heures du soir.<br />

On tirouveru tous les renseignements con-<br />

cernant co service, tous les jours chez M<br />

Cancel, à Artiigat, et les jours <strong>de</strong> service à<br />

<strong>Toulouse</strong>, rue Gambette, n» 11, à 2 heures du<br />

soir, ou à ta gare Ro.guet, aux arrivées et dé-<br />

parts <strong>de</strong>s trains <strong>de</strong>sservis, ou le condueteua<br />

<strong>de</strong> cette coiTospondunce se trouvera.<br />

Souffrez-vous <strong>de</strong> douleurs, rhumatismes, né><br />

vralgies, lumbago, goutte ? Employez le Bau«<br />

ma Victor en frictions, et vous guérirez.<br />

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Manque <strong>de</strong> force», faibl^ssa. eta,<br />

Piiarmaeii» HO, « Laiojett0,rarUMi>mi*\iiWiiziiito<br />

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CONSÉQUENCES<br />

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VULLENEUVE-D'OLMES.-<br />

retour <strong>de</strong> l'Académie.<br />

Moire pédagogue<br />

SAINT-CAUDENS. — La vente du couvent<br />

bleu. — Jeudi <strong>de</strong>rnier, l'ancien couvent <strong>de</strong>s<br />

Sœurs bleues a été vendu au tribunal <strong>de</strong><br />

Saint-Gau<strong>de</strong>ns sur baisse <strong>de</strong> mise à prix.<br />

La ville a été déclarée adjudicataire sur<br />

whères portées par M 8 Doux, son avoué,<br />

pour la somme 15,520 francs.<br />

Le délai <strong>de</strong> surenchère expire vendredi.<br />

Nous sommes encore loin du milliard, objet<br />

<strong>de</strong> tant <strong>de</strong> convoitises et <strong>de</strong> tant <strong>de</strong> déc eptions.<br />

On dit. — On dit que <strong>de</strong>s ordres formels<br />

venus <strong>de</strong> Paris ont prescrit au sous-préfet <strong>de</strong><br />

Saint-Gau<strong>de</strong>ns <strong>de</strong> combattre à outrance la<br />

candidature Cazassus.<br />

Pauvre Canari, avoir tant sué et soufflé<br />

pour enterrer Ces morts et embêter les viva<br />

au nom <strong>de</strong>s gnrrrauds, principes et se A<br />

fermer la porte au ne*. !!l<br />

11 lui restera la ressource d'allor conter ses<br />

peines à Bepma.te. Mince consolation, diront<br />

ceux qui connaissent le parfait égoïsme <strong>de</strong><br />

Jean Omer.<br />

Réunion Azémar. — M. Azémar, professeur<br />

au collège <strong>de</strong> Saint-Gau<strong>de</strong>ns, un <strong>de</strong>s nom-<br />

breux candidats à l'élection législative du 9<br />

février prochain, a donné dimanche, à trois<br />

heures, une réunion publique sous ta hali.e.<br />

Peu <strong>de</strong> mon<strong>de</strong> malgré l'heure habilement<br />

choisie Le public so désintéresse <strong>de</strong> .plus en<br />

plus <strong>de</strong>s faits et gestes <strong>de</strong>s comparses. Son<br />

attention est attirée ailleurs.<br />

Cela explique que M. Azémar, dont le dis-<br />

cours était prononcé pour la .centième fois<br />

et a été autant <strong>de</strong> fois résumé dans tes colon-<br />

nes <strong>de</strong> la Dépêche, n'ait même pas bénéficié<br />

<strong>de</strong> 0a curiosité d'un public indifférent.<br />

Cour d'assisss<br />

Audience du 21 janvier<br />

L'audience est ouverte a 1 heure, sous la<br />

'Wresitteneo <strong>de</strong> M. Bonn ans, conseiller à ta<br />

cour d'aiixpel, assisté <strong>de</strong> MM. HuiJ.it, prési<strong>de</strong>nt,<br />

et Coiayol, juste au siègio dio .Foix.<br />

Greriitsr, M. Laurel ; .m icrtelore public, M.<br />

Ducastso, procureur <strong>de</strong> la RépuWiqiuo ; défen-<br />

seur, M'' lteynatd.<br />

lNFANTICIWi ET SUPPRESSION l/fcNFANT<br />

La rmnuuiéc Pauline Samtoull, fligée <strong>de</strong> <strong>28</strong><br />

£ïï>* chiffon*, à Foix, est acouséo<br />

d'iuf-i,n icdilc et (d.n si.miiae.ssIon d «infant.<br />

U.ïa M' «bre W07. le corps d'un enfant noir<br />

Vfaui s A ait découvert, drus la partie <strong>de</strong> la<br />

r vit l'AJW't qui traverse la ville <strong>de</strong> loix.<br />

l- vee so. unis à l'autopsie, fut reoojinu<br />

n, ,u- A^cè ùi d'un eiufant du sexe masculin<br />

KivS rt v < *. et ayant snocoanbe à une<br />

lUmo duiriiio produite par un coivp ou un<br />

choc vic»l«irt. tendant à retrouver l'au-<br />

Los tm>y\' f.,nti,kio diemeoralent mfruc-<br />

teur <strong>de</strong>. cet nf,n Ut-u ,L ^ 1 lH10 iettre<br />

tueuses ^^^^TûT ^auet la fille<br />

u>'r"}? t<br />

': if .'r . .n«l,ifh-is«lw«M. Deitoi.<br />

à Foix. .. Minteimant ouverte démontra<br />

L'omqiuMo WJBW et l'accu-<br />

V«v 1,^u't„i,rle -do oelte dénonciatioffi,<br />

l <br />

soutient avec les piqûres <strong>de</strong> caféine ; la res-<br />

piration <strong>de</strong>vient <strong>de</strong> plus en plus difficile.<br />

» Pour soulager le cardinal Richard, on lui<br />

applique <strong>de</strong>s ventouses d'huile camphrée. »<br />

Là MEDAILLE D'OR DE M. BRISSOH<br />

Paris, <strong>28</strong> janvier.<br />

Le banquet offert à M. Brisson par un cer-<br />

tain nombre <strong>de</strong> membres blocards du Parle-<br />

meut pour la remise au vieux pontife d'une<br />

médaille d'or à l'occasion <strong>de</strong> sa quinzième<br />

âtectioai à ta .prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> la Chambre, aura<br />

lieu Oe 20 février prochain.<br />

NOUVELLES MILITAIRES<br />

/>. LA COMMISSION MILITAIRE DES CHEMINS DE EEH<br />

Paris, <strong>28</strong> janvier.<br />

Le Journal Officiel .publie un décret nom-<br />

mant M. Moftre, directeur <strong>de</strong> la Compagnie<br />

<strong>de</strong>s chemins <strong>de</strong> fer du Midi, membre <strong>de</strong> la<br />

ooimmission militaire supérieure <strong>de</strong>s chemins<br />

do fer.<br />

A<br />

feuille <strong>de</strong> route qui vient<br />

Prend-il son manteau<br />

ie pour aller festoyer :<br />

nous quittez, peut-être.<br />

Rome, <strong>28</strong> janvier.<br />

La cérémonie solennelle <strong>de</strong> la béatification<br />

<strong>de</strong> la Bienheureuse Marte-Ma<strong>de</strong>leiue Postal,<br />

fondatrice <strong>de</strong>s écoles chrétiennes, aura lieu<br />

cLunis la Basilique du Vatican, te 17 mai.<br />

LES AFFAIRES OU MAROC<br />

AUTOUR DE CASABLANCA<br />

ta situation<br />

Paris, <strong>28</strong> janvier.<br />

Un téMaraOKO* <strong>de</strong> M. Gaillard, chante d'à*"<br />

faires <strong>de</strong> France à Ra.bat, dit que la situation,<br />

continue à s'améliorer : la sécurité rouait<br />

dams les environs, où les tribus ont été im-<br />

pressionnées favorablement par tes <strong>de</strong>rnierea<br />

opérations du général d'Ama<strong>de</strong>.<br />

ne son côté l'amiral Philibert annonce que<br />

la mênue impression favorable a été produite<br />

sur les tribus <strong>de</strong>s environs cte Mazagan.<br />

A Mogador, te caïd Anflous a effectue aveo<br />

succès trois reconnaissances<br />

D'une façon générale, dit l'amiral Phili-<br />

bert, la soumission <strong>de</strong>s tribus tait <strong>de</strong>s pro-<br />

grès ; mais il y a lieu d'attendre encore pour<br />

arriver à la pacification complète et défimtiva<br />

<strong>de</strong>s tribus chaouias.<br />

LA REVOLUTION A FEZ<br />

Fez, <strong>28</strong> janvier.<br />

Un conseil révolutionnaire, présidé par KU<br />

iant, a pris une série «ie mesure!! pour arnvea<br />

:<br />

il<br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés


1<br />

LA GRISE PORTUGAISE<br />

Lisbonne, <strong>28</strong> janvier.<br />

.La fatmillte ro.ya2»s se Krousa toujours à Vil<br />

lavieiosa et feit <strong>de</strong>s ex^assions dams les -villes'<br />

<strong>de</strong>là région d'Alantejo.<br />

La reiiîe Afmjé'ie a été ne^ue dés manà-<br />

festations <strong>de</strong> sympathie par&a population <strong>de</strong><br />

Campo-Mayor.<br />

L'AGITATION EN PERSE<br />

Saint-Pétershourg, <strong>28</strong> janvier.<br />

On man<strong>de</strong> d© Tairriz qu'un combat violent<br />

tpii dure <strong>de</strong>puis hier matin s'est engagé en-<br />

tre les fractions politiques.<br />

Parmi les blessés se trouvent plusieurs per-<br />

sonnes qui étaient <strong>de</strong>scendues dans la rue<br />

sans aucune intention <strong>de</strong> sem'S'ler à ces luttes<br />

On- pille <strong>de</strong> divers côtés dans la ville.<br />

INFORMATIONS FINANCIÈRES<br />

Saint-PétersixMirg-, 23 janvier.<br />

La Banque d'Etat a abaissé son escompte à 6 1/2<br />

% pour les traites à trois mois ; à 7 1/2 % pou<br />

celles à six mois ; à 8 % pour celles â 9 mois.<br />

PETITES NOUVELLES<br />

Du <strong>28</strong> janvier.<br />

— Une violente tempête fait rage <strong>de</strong>puis hier su<br />

la mer Bouse, rendant inutilisables les ligues tél<<br />

gi-aiiJhiquos.<br />

— A Trévoux, trois personnes se rendant chez <strong>de</strong><br />

amis ont été englouties dans un étang qu'elle;<br />

avaient voulu traverser sur la glace.<br />

— Une instruction ouverte contre M. P..., notaire<br />

a'Oiseniont (Somme), pour abus <strong>de</strong> confiance <strong>de</strong><br />

30.000 francs, a fait découvrir un passif <strong>de</strong> 000,000 fr<br />

— Le ministre d'Ailemag-ne à La Haye a déolar<br />

hier, dans un toast, que l'empereur Guillaume, i<br />

ia suite rte son séjour en Angleterre, était main<br />

tenant dans un état parfait <strong>de</strong> santé.<br />

BOURSE DE PARIS<br />

Du 27 Javier (Dépêche télégraphique)<br />

AU -CCWPTANT<br />

FOKBS D'ETAT<br />

g % ,<br />

3 % amortissable<br />

Dette tunisienne<br />

Russe i % 1HG7 et 180!)<br />

— A % 1880<br />

— 4 or 1889<br />

— h % or 1890<br />

— 4 % or 1893<br />

— 4 % Or 1894<br />

Consolidé 4 % 1" et 2' séries<br />

— 4 % 1901<br />

— 3 % or 1891<br />

— 3 % or 189G<br />

— 3 i % or 1894<br />

Russe 1906 >•<br />

Letres <strong>de</strong> gage 3 i<br />

Bons messes 1904<br />

Italien 5 %<br />

Espagne extérieure (cours 30 p.)...<br />

Autriche or * %.<<br />

Hongrois 4 %<br />

Egypte unifiée<br />

Argentine (Eépuhî.j 5 % 18S6<br />

Portugal 3 %<br />

ACTIONS<br />

Banque <strong>de</strong> France<br />

Crédit Foncier<br />

Crédit Lyonnais<br />

Banque <strong>de</strong> Paris<br />

Comptoir d'Escompte<br />

Société générale<br />

Banoue franco-espagnole<br />

Banque Ottomane<br />

Midi<br />

Orléans<br />

Paris-Lyon-Méditerranée<br />

Nord<br />

Ouest<br />

Est<br />

Est-Algérien<br />

Ouest-Algérien<br />

Bone-Guelma<br />

Autrichiens<br />

Lombards<br />

Nord-Espagne<br />

Saragosse<br />

Chemins <strong>de</strong> fer Portugais<br />

Charbonnage do Laviana<br />

Carmaux<br />

Thomson -Houdton<br />

Compagnie Parisienne du Gaz<br />

Messageries maritimes<br />

Compagnie transatlantique<br />

Lots Congo<br />

OBLIGATIONS<br />

Ville <strong>de</strong> Paris 1865.<br />

— 1869<br />

— 1871<br />

— 1875<br />

— 1876<br />

— 1892<br />

— 1894-1S95<br />

— 1898<br />

— 1899<br />

— 1994<br />

— 1905<br />

Foncières 1S79<br />

— 1883<br />

— îesc-<br />

— 1895<br />

— 1903<br />

Communales 1S79<br />

— 1.830<br />

— 1891<br />

— 1S32<br />

— 1899<br />

Midi 3 % anciennes<br />

Orléans 3 % anciennes<br />

Lyon 3 % fusion anciennes<br />

Nord 3 % anciennes<br />

Ouest 3 % anciennes<br />

Est 3 % anciennes<br />

Est-Algérien ;<br />

Ouest-Algérien<br />

BOne-Guelma<br />

Saragosse<br />

Nord-Espagne<br />

Portugais<br />

Autrichiens 3 % l" hypothèque. ..<br />

Lombar<strong>de</strong>s anciennes<br />

Suez<br />

Panama lots 1889<br />

Panama lots libérés<br />

Ottomanes 4 % consolidées<br />

Douanes ottomanes<br />

Priorités ottomanes<br />

Intérieure<br />

3 % dont 50<br />

3 % dont 10<br />

Extér. dont 50. ..<br />

Banq. ottom. d.5<br />

Bio dont 10<br />

fc percevoir <strong>de</strong>s impôts sur les maisons «îes<br />

membres du maf»hzen d'Ahd el Aziz.<br />

Cet impôt varie <strong>de</strong> millé à dix mille douros ;<br />

la somme reçueiUie servira :<br />

1° A former une méhaUa qui campera à<br />

ïaza afin d'empêcher les Français <strong>de</strong> venir par<br />

jûudjda ;<br />

2° A ouvrir <strong>de</strong>s fabriques d'armes et à fabri-<br />

lijuer <strong>de</strong>s cartouches ;<br />

3° A distribuer <strong>de</strong>s armes au peuple ;<br />

4° A nommer une délégation ayant les mê-<br />

mes pouvoirs à Tanger qu'a Marrakech ;<br />

5° A charger <strong>de</strong>s gens dévoués <strong>de</strong> tuer les<br />

principaux sujets du mag'hzen qui no vou-<br />

draient pas se soumettre à la volonté révo-<br />

lutionnaire ;<br />

6° A supprimer les postes européennes a Fez<br />

fcfln do tenir en main toutes les nouvelles ;<br />

7° A empêcher la distribution <strong>de</strong>s journaux<br />

arabes afin <strong>de</strong> ne pas laisser percer les nou-<br />

velles do l'extérieur ;<br />

8° A créer un journal arabe ;<br />

9° A constituer auprès d'un sultan un co-<br />

mité qui contrôlera les affaires du vizir, co-<br />

mité dont les membres visiteront ie pays pour<br />

assurer la bonne marche <strong>de</strong>s affaires ;<br />

10° A Interdire <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r la protection<br />

européenne, etc.<br />

Pour arriver à appliquer le programme ré-<br />

volutionnaire, le conseil a décidé <strong>de</strong> ne plus<br />

tolérer qu'une seule poste européenne qui sera<br />

appelée la poste <strong>de</strong>s ehériflens.<br />

Dans toutes les fabriques d'armes on tra-<br />

vaille activement ; la population est <strong>de</strong> plus<br />

en plus impatiente d'avoir <strong>de</strong>s nouvelles <strong>de</strong><br />

Moulaï Hafid dont le silence est absolu.<br />

Il est probable que l'application <strong>de</strong>s réfor-<br />

mes du comité révolutionnaire provoquera <strong>de</strong>s<br />

désordres en ville dont profiteront les tribus<br />

pour piller la ville.<br />

Tanger, <strong>28</strong> janvier.<br />

S'il faut en croire une correspondance <strong>de</strong><br />

Fez en date du 23 janvier, l'anarchie s'aggra-<br />

ve dans cette ville ; les partisans d'Abd el<br />

Aziz et les partisans <strong>de</strong> Moulaï Hafid sont Jour-<br />

nellement sur le point d'en venir aux mains ;<br />

les tribus <strong>de</strong> la banlieue elles-mêmes n'atten-<br />

<strong>de</strong>nt que l'occasion favorable pour intervenir,<br />

mais simplement dans un but <strong>de</strong> rapine.<br />

A tous ces éléments <strong>de</strong> discor<strong>de</strong>, viennent<br />

s'ajouter les nouvelles tendancieuses répan-<br />

dues par le journal Takaddom ou « le pro-<br />

grès », qui cherche à démontrer que la mar-<br />

che d'Abd el Aziz sur Fez, avec le concours <strong>de</strong>s<br />

troupes françaises, est autorisé par le Coran<br />

Les <strong>de</strong>meures <strong>de</strong>s Oulémas sont assiégées<br />

par la foule, avi<strong>de</strong> d'explication*.<br />

L'escorte a amené jusqu'à El-Ksar les pri-<br />

sonniers <strong>de</strong> Raisouli qui n'a pu pénétrer dans<br />

pette <strong>de</strong>rnière ville favorable, à Abd el Aziz.<br />

.Le pacha d'El-Ksarrprcparerait une méhalla<br />

pour marcher sur Fèz.<br />

LES DEUX SULTANS<br />

La mehalla <strong>de</strong> Moulaï Hafid<br />

Tanger, <strong>28</strong> janvier.<br />

Un télégramme, <strong>de</strong> Mazag-an en date..du 22<br />

janivier dit que* 'les. nouvelles reçues <strong>de</strong> Mar-<br />

îiafceoh sigmalemt les préparatifs <strong>de</strong> la guerre<br />

sainte.<br />

Plusieurs, milites <strong>de</strong> soldats et <strong>de</strong> nom-<br />

breux montagnards auraient grossi la me-<br />

halla <strong>de</strong> Moulaï Hafid, dans laquelle il se pro<br />

djjirait, d'un autre côté, <strong>de</strong> nombreuses défec<br />

tiens.<br />

Mardi <strong>28</strong> <strong>Janvier</strong> (90o*<br />

couns COURS '<br />

Dtl Jonn<br />

05 95<br />

-<br />

t) > 95<br />

96 95<br />

».ï8 ..<br />

87 ..<br />

86 95<br />

84 ..<br />

83 45<br />

Si 90<br />

82 88<br />

S3 ..<br />

84 35<br />

82 05<br />

84 25<br />

85<br />

84 35 83 25<br />

69 ..<br />

ES C0<br />

68 20 67 90<br />

74 35<br />

96 10 96 ::<br />

72 95 ,72 95<br />

505 50 50 > ..<br />

102 70 102 70<br />

93 65 9'. ..<br />

99 .. 99 ..<br />

94 40 91 05<br />

101 20 1C4 .<br />

92 .. 91 90<br />

62 .. 62 ..<br />

«075 .. 4075 ..<br />

675 .. 676 .<br />

1192 .. 1153 ..<br />

1462 .. UtO ..<br />

691 .. 692 .<br />

665 . 6C5 .'.<br />

326 . 327 .<br />

721 .. 724 ..<br />

1105 .. 1102 ..<br />

1 ' ! "7 11<br />

10 /O .<br />

13 ;o 1363 ..<br />

17/5 .. 1773 ..<br />

817 .. 816 ..<br />

935 .. 933 ..<br />

71t .<br />

717<br />

647 .. fe'»7 ..<br />

675 .. 677 „*<br />

721 ..<br />

157 50<br />

277 . . 27« *I<br />

376 .. 377 ..<br />

315 .<br />

121 .. iïà '.I<br />

1879 . im ..'<br />

Sol . . 63Ï ...<br />

isô Y. ÏM -I<br />

218 .. 2iS><br />

79 50<br />

AT-RfiS BOURSE<br />

Wfl'HII'ff""'"^*»" ll lii i iiimmuiiMUB i i |ii iiii .iiMiiillIMMj'W^<br />

| : M "f ss- !!<br />

I % » «5 97-1 5" -S<br />

Je Becrs I 3i»0 5tt| »«1<br />

iast Rand I a ; gM 93 ..<br />

ïand Mines | 139 50I 139..<br />

CHANGE<br />

Hambourg<br />

Londres<br />

Londres (chèques)<br />

Madrid (papior court)<br />

Madrid (papier long)<br />

Buenos-Ayres (or) ,<br />

COURSE DE LONDRES<br />

Consolidé anglais 86 . .T. . f Italien<br />

3 % français.... 95 ..T.. Suez<br />

Banq. ottomane. . 18 .1 .4. 1 Egypte<br />

BOURSK DE MADRID<br />

I Extérieure.<br />

COURS DES PRIMES<br />

dont 25..,..<br />

|22 Utl8<br />

25 18 -T-<br />

25 h' h2<br />

.433 .|.<br />

43S I.<br />

127 27 .1.<br />

dont 25<br />

dont 2 fr. 50.<br />

dont 5<br />

1717 ..<br />

BOURSE DE TOULOUSE<br />

102 .î,<br />

180 1j2<br />

ÏÔ2 112<br />

93 70<br />

712 ..<br />

1714 50<br />

Fonds d'Etat français. — 3 % Porteur, 95 90 ; 3 %<br />

Amortissable, 96 95 ; Obligation Tunisienne 3 %,<br />

458 ; Tonltln 2 1/2 %, 77 50.<br />

Fonds d'Etat étrangers. — Russe 3 % 1891, 69 ;<br />

4 % 1894 (G*), 82 05 ; Consolidé 4 %, 1' série, 84 15 -,<br />

Extérieure estampillée, C, 40-99 ; Chinois 4 %, 94 70;<br />

Autriche 4 %, 100 50. .<br />

Valeurs diverses (actions). — Mines do Carmaux<br />

ex-coup., 55, 1876 ; Nouvelle Foncière Toulousaine,<br />

wssssssssxtsas^ssu^.-'. y---'.?i^<br />

251 ; Est, 935 ; Parls-Lyon-MédlteiTanéc, 1370 ; Nord,<br />

17T5 ; Midi, 1106 ; Orléans, 1366 ; Ouest, 817 ; Sara-'<br />

gosse, 370.<br />

Obligations diverses. — Ville <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> 4 1/2<br />

1808, 510 ; à courte ôchoanoo, 505 ; Soc. Tout d'Elec.<br />

5 % 1900, 480 ; 5 1/4, 104 ; Ville <strong>de</strong> Paris 1865, 541 50;<br />

1871, 401 50 ; 1894-1896 T P, 302 50 : 1898 , 418 ; Com-<br />

munales 1879, 474 ; 1880, 498 ; 1891, 397 5 0; Foncières<br />

1879, 498 ; 1903 tout payé, 495 50 ; Est ancienne,<br />

431 50 ; Midi nouvelle, 429 50 ; Nord ancienne, 443 ;<br />

Orléans ameienne, 431 ; Ouest nouvelle, 424 ; P.-L.-<br />

Méditerranée ancienne, 427 ; Nord-Iîspage, 1" série,<br />

estamip., 371 50 ; Saragosse ancienne, r hyp., 391 ;<br />

Lombar<strong>de</strong> 3 % ancienne, 314 50.<br />

Changes. — Espagne, les 100 pesetas, 87 05.<br />

AVIS DE NEUYAÏNE<br />

Madame veuve PELLEFIGUE, Madame<br />

veuve COSTA et les familles BONNECARRE-<br />

RE, COSTA, EDOUARD, MOURLAN ont l'hon-<br />

neur d'informer leurs amis et connaissances<br />

qu'un service <strong>de</strong> Neuvaine sera célébré le<br />

mercredi 29 janvier, à la chapelle <strong>de</strong> l'asile<br />

d'aliénés <strong>de</strong> Braquevidle, à neuf heures du<br />

matin, pour le repos <strong>de</strong> l'âme <strong>de</strong><br />

Monsieur MM Jean-Mario PELLEFIGUE<br />

Aumônier <strong>de</strong> l'asile <strong>de</strong> Braquevillc.<br />

Il ne sera pas envoyé <strong>de</strong> lettre <strong>de</strong> faire-part,<br />

le présent avis en tenant lieu.<br />

Foires etMarcîiés<br />

MARCHE DE TARIS<br />

Du 27 janvier.<br />

Farines. — Courant, SO ; prochain, 30 20 ; mars-<br />

avril 30 40 ; 4 <strong>de</strong> mars, 30 55 ; 4 <strong>de</strong> mal, 30 90 ; ten-<br />

dance faible ;Clrculatlon, 6,300 ; consommation, 53.<br />

B l(is _ Courant, 22 45 ; prochain, 22 70 ; mars-<br />

avrtl 23 10 ; 4 <strong>de</strong> mars, 23 25 ; 4 do mal, 23 25 ; ten-<br />

dance faible.<br />

Seigles. — Courant, 18 50 ; prochain, 18 50 ; mars,<br />

awil, 18 75 ; 4 <strong>de</strong> mars, 18 75 ; 4 do mal, 18 25 ; Uiii-<br />

dance faible.<br />

Suifs. — Paris, 75; province, 75.<br />

Avoines. — Courant, 17 80 ; prochain, 17 75 ; mars-<br />

avrli], 18 ; 4 <strong>de</strong> mars, 18 15 ; 4 <strong>de</strong> mai, 18 10 ; ten-<br />

dance calme.<br />

Colza. — Disponible en cuves a nu, 89 50 ; courant,<br />

89 ; prochain, 87 ; 4 premiers, 84 75 ; 4 <strong>de</strong> mai, 80 25;<br />

tendance ferme.<br />

jj n _ Disponible en cuves à nu, 56 ; courant,<br />

56 ; prochain, 55 50 ; 4 premiers, 54 25 ; 4 <strong>de</strong> mal,<br />

52 75 ; tendance ferme.<br />

Alcools. — Disponible, 42 05 ; courant, 42 25 ; pro-<br />

chain 42 75 ; 4 premiers, 43 50 ; 4 <strong>de</strong> mai, 44 75 ;<br />

tendance calme ; stock, 37,175 ; circulation, 6O0.<br />

Slicres . _ Courant, <strong>28</strong> 50 ; prochain, <strong>28</strong> 50 ; 4 pre-<br />

miers <strong>28</strong> 025 ; 4 <strong>de</strong> mars, 29 125 ; 4 <strong>de</strong> mal, 29 C25 ;<br />

tendance lour<strong>de</strong> ; roux cultés. 25 875 ; autres jets,<br />

25 875 ; raffinés, 59 50.<br />

MARCHE DE BORDEAUX<br />

Du 27 janvier,<br />

mi _ pays, 22 75 ; centre, 19, les 100 kilos.<br />

Farines. — Sans affaires. On cote : farines supé-<br />

rieures du haut pays, 33 50 ; premières marques,<br />

33 25.<br />

Sons et repasses. On cot/î : sons gros<br />

ordlna.iiv, 13 50 ; reu)ou(la*res, 16 50 ; rupaLJ8 5o . (<br />

nairos. 14. or,|.' /<br />

Malte. — Roux niata, 19 ; livrahje, 13 50 . r .<br />

Uni logo, 21. ' L "Hma<br />

Avoines. — Sans cJiaingemcnt. Grises Poitcni<br />

Bretagne, 18 ; noircn, 18 50. u , 1s '<br />

SelR-Ies. — Swipjlcs, 18 50.<br />

Orges. — Pays, 19 ; d'Algérie. lfj, le (,ou , ,<br />

Utlos.<br />

UAUTE-G ABONNE<br />

10»'<br />

<strong>Toulouse</strong>, 27 jar,vi„<br />

Céréales. — Bladottes, blés supérieurs, les<br />

18 50 a. 19 fr. ; bonne qualité, 18 50 ; blé<br />

80<br />

«««T» 5? ï±'<br />

li iJ, *A£ h?Ht$!»s !îti..<br />

a 13 50 ; orge, les 60 kilos, 9 50 a io ; .""». la-<br />

ies 50 kilos, 8 75 a 9 fr. ; mais Mono, 1rs 7." bk]<br />

10 50 a 11 50 ;harIcots, l'hec toi lire, do 25 à .y, l 1 »»'<br />

fèves, les 65 kilos, 14 fr. ; vestes noin,.; î? «r. s\<br />

kIJos, 22 fr.<br />

Farines et Issues. — Minot fleur, les<br />

41 50 ; minot extra ou premières, leï p>ï j"'"»,,<br />

39 50 ; R. G., les 100 kilos. 17 50 .1 18 fr. ; rën 'l' 0 "<br />

15 a 10 fr. les 100 kilos ; sons, les 100 kilos, uf<br />

Graines fourragères. — Trèfle, les ira i<br />

à 155 fr. ; luzerne (sainfoin du pays), <strong>de</strong> I-JIJ a Uc ] J>»<br />

"les<br />

!S à 1(11<br />

nsseâ'<br />

Fourrages. — Foin, <strong>de</strong> 4 30 à 4 70 : sainolln<br />

coupe (nouveau), do 4 75 à 5 20 ; 2 eet 3e coupes i<br />

à /, 20 ; paille blé, <strong>de</strong> 2 30 à 2 60 ; paille avoine -<br />

l'> 50.<br />

135 Vr"<br />

" U'<br />

3 ,<br />

1 CO à 2, le tout les 50 kilos<br />

Bois, les 50 kilos, n kilos : bœufs, ai fr. ; vaches,<br />

moulons, 60; brebis, 55 50; porcs, 65<br />

Céréanes. — Blé, les 80 kilos, 19 15 ;<br />

maïs, 13; avoine, 9 50; pommes <strong>de</strong> terre a<br />

Ho<br />

'50;<br />

541 50<br />

618 ..<br />

401 ..<br />

533 ..<br />

5?9 ..<br />

362 .<br />

362 50<br />

418 ..<br />

407 ..<br />

43,1 ..<br />

386 ..<br />

497 50<br />

420 ..<br />

453 .<br />

461 ..<br />

49b 75<br />

474 ..<br />

498 ..<br />

397 25<br />

446 ..<br />

454 ..<br />

423 50<br />

431 ..<br />

427 ..<br />

443 ..<br />

420<br />

431 5<br />

421 .<br />

422 .<br />

4<strong>28</strong> ..<br />

391 ..<br />

372 ..<br />

345 . .<br />

437 ..<br />

314 50<br />

587 75<br />

107 50<br />

510 . .<br />

490 ..<br />

493 ..<br />

522 ..<br />

5 ,0<br />

402 5S<br />

5<strong>28</strong><br />

53S ,.<br />

3G2 „<br />

42Ô "<br />

406 ..<br />

433<br />

383 25<br />

497 ..<br />

422 50<br />

4r,:; ta<br />

463 ..<br />

495 ..<br />

472 25<br />

503 ..<br />

398 ..<br />

443 ..<br />

452 ..<br />

423 25<br />

432<br />

426 50<br />

443 50<br />

420 ..<br />

432 ..<br />

419 ..<br />

423 ..<br />

427 25<br />

3S9 ..<br />

370 ..<br />

o î 2 • *<br />

437 50<br />

314 ..<br />

587 75<br />

483<br />

495<br />

OCCASION — A VENDRE CAMION<br />

S'adresser 60, rue Raymond-iy, Toulon<br />

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mm MUI—Ull JlagSS^BBSKCTÇ<br />

A TERME<br />

3 %<br />

Italien<br />

Espagne Extérieure.<br />

Portugais 3 %, 1"<br />

Consolidé anglais...<br />

Turc unifié 4 %. ....<br />

Métropolitain<br />

Banque <strong>de</strong> France..<br />

Crédit Lyonnais<br />

Banque ottomane...<br />

Nord-Espagne<br />

Saragosse<br />

Sue?.<br />

Bio-Tinto<br />

Sosnowice<br />

Alagoas. .<br />

Huanchaca. ...<br />

De Beers<br />

Goldflelds<br />

East Rand<br />

Band Mines<br />

May et C"<br />

Chartered<br />

Cape Copper<br />

llriansk<br />

Bobinson Gold<br />

Syndicat minier .<br />

Tharsis<br />

MARCHE EN BANQUE<br />

PKfiCÊB. DU iODB<br />

95 92 95 95<br />

102 70 1 2 >9<br />

91 75 93 60<br />

62 20<br />

62 ..<br />

86 ..<br />

93 20 90 60<br />

508 . • 0.6 ..<br />

4C6J .. 4065 ..<br />

«91 .. 1186 ..<br />

711 .. 709 ..<br />

277 .. 277 ..<br />

S77 .. 378 ..<br />

454S ., 4540 ..<br />

1723 ... 1691 ..<br />

1764 .. 1732 ..<br />

3S5 .. 3t7 ..<br />

" 102 51<br />

100 50<br />

360 50 361 50<br />

85 50 84 75<br />

93 52<br />

93 ..<br />

139 50 139 .<br />

50 25<br />

50 50<br />

21 ..<br />

20 75<br />

191 50 ISS ..<br />

303 .. Sùï ..<br />

225 .. 224 50<br />

201 .. 201 50<br />

158 50<br />

156 50<br />

On <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à acheter <strong>de</strong>s<br />

{•forêts <strong>de</strong> sapins bonnes à ex-<br />

ploiter.<br />

Faire offres avec renseigne-<br />

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restier », à Saint-Dizier (Hau-<br />

te-Marne).<br />

TRIBUNAL DE ' COMMERCE<br />

<strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong><br />

Faillite. — Marius Delrieu,<br />

chauâures, à <strong>Toulouse</strong>.rue Du-<br />

temps, 24.<br />

Remise <strong>de</strong>s titres dans le dé-<br />

lai <strong>de</strong> vingt jours, au greffe,<br />

ou entre les mains <strong>de</strong> M. 11a-<br />

lu<strong>de</strong>, syndic.<br />

(Liquidation judiciaire. —<br />

Veuve Lafon, tissus, rue <strong>de</strong>s<br />

Paradoux, à <strong>Toulouse</strong>.<br />

Assemblée pour la première-<br />

vérification <strong>de</strong>s créances, ie<br />

sept février, à une heure et <strong>de</strong>-<br />

mie.<br />

Liquidation judiciaire.— Du-<br />

ithu Henri, liimonadier à Tou-<br />

louse, boulevard Lascrosses.<br />

n° 27.<br />

Assemblée pour la première<br />

vérification <strong>de</strong>s créances, le<br />

dix février, à une heure et <strong>de</strong>-<br />

mie.<br />

Le Greffier :<br />

[ Raymond VERNHES.<br />

Guérison <strong>de</strong> M. Henri LAGAR1E J<br />

atteint <strong>de</strong> tuberetdose pulmonaire<br />

PAn î/ELIXIR DUPEYROUX<br />

«m*<br />

d'être utile à ses semblables.<br />

Un jour Pierrot sentant, aux poumons une gêne,<br />

Bien vite s'appliqua la Ouate Thermogène.<br />

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Vit <strong>de</strong>s gerbes <strong>de</strong> feu jaillir <strong>de</strong> son goulot.<br />

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