13 Janvier 1909 - Bibliothèque de Toulouse
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LE NUMÉRO5CENTIMES<br />
«fnotiteïso-s»
Mercredi <strong>13</strong> <strong>Janvier</strong> <strong>1909</strong><br />
05<br />
ta ces vertu» fi«mW«.les irecienines comme ss<br />
mon<strong>de</strong>, don* 'le respect est l* iuwin«r éctteJott<br />
nui conduit a.» MajBCt <strong>de</strong> l'autorité. (Applau-<br />
dissements.) _ . ,., .<br />
Ce bon vieux temps, u aussi ses .jours «torieuK, qu'il se rai t.Injuste<br />
d'oublier ; les institutions qui ont été la loi<br />
BB nos mères, queluuirnpn.r'fa,itci; «u'clles tus-<br />
sent, n'en avaient pas moins tait <strong>de</strong> la France.<br />
)im grand et noble pays, puissant et fier, bon<br />
et généreux, marchent en tète <strong>de</strong> tous les pro-<br />
trrès et do toutes les civilisations, admiré ct<br />
respecté du inon<strong>de</strong> entier. (Applaudissements<br />
à droite.)<br />
Mais nous n'en sommas plus aux (mœurs<br />
d'autrefois ; l'impatience <strong>de</strong>s jeunes, le goût<br />
Mu cb&ngemeut, la passion d,u nouveau nous<br />
K'.otcaînent sans que. noue sachions ou nous<br />
«lions ; nous marchons dans la nuit, vers un<br />
Suit, inconnu, ,a dit un do nos plus éminents<br />
collègues, et l'on en est a vouloir à peu près<br />
'tout modifier, .même <strong>de</strong>s institutions qui, dans<br />
les crises tes plue aiguës, avaient toujours<br />
'donné a la France toutes les ««soumis finan-<br />
cières dont elt'O avait eu besoin et qui avaient<br />
Moment concouru, it constituer son crédit<br />
tliname.ier. (Applamlissenuaits à droite.)<br />
Pour justifier ces changements, l'on a, par<br />
«n euipiiéiïïisnie cmn plaisant, qualifié <strong>de</strong> ré-<br />
formes tous les changements rêvés, même<br />
ceaat qui aie corrigeaient aracun abus ct ne<br />
réparaient aucune injustice.<br />
Cette- contusion du sens <strong>de</strong>s mots est d'an<br />
lard plus fàe.liftUÊC, qu'elle conduit 6 la, coiufu-<br />
t^om <strong>de</strong>» idées et., par sarte. a .<br />
iNéroitt iim ; M. Ba.ulino n'a «MM que t54<br />
voix.<br />
Sont élus questeurs- : MM. Sauman<strong>de</strong>, Pajot<br />
et Charrois.<br />
Au <strong>de</strong>uxième tour <strong>de</strong> scrutin pour Pé4cctlo«<br />
f du r«a *i M,<br />
Ri»*»» n'«4ittc*«*'rit la, nutjoritft absohw.<br />
Ler troisième- tfiuw est rertvo.yé a ieudi.<br />
éJéaaee. jeudi » i Iwarea ; 1» eéaate est levée<br />
a g h. 3f<br />
L'AFFAIRE BSÉTRY<br />
La condamnation <strong>de</strong> M. Biétry<br />
Fcœia, M janvier.<br />
ï 'loiveut être prfeentfc. a l'un O^lm^uK<br />
Iramntto rtàalffaés cl-après : Mlegante. Mar-<br />
i&aS, V^tmm. Besançon, Mçrtreiid. valence.<br />
Tbidouse. Bor<strong>de</strong>aux, Saumur, Nancy, I.yon. u-<br />
rfe l- lœ aéreralio»» du ministère, <strong>de</strong> nn»rtW* dot-<br />
iaat paiwftro jeuilt matton au Journal ofprtcf.<br />
WBBtÈt<br />
Un Assassinat l PlaisaEce-âu-ToncIi<br />
Le vol est le mobd.p du crum? ,<br />
jomssait d'une SÇrt^gSSn à <strong>Toulouse</strong>,<br />
itri'liier,<br />
M. BoauJitne, juge<br />
Courses <strong>de</strong> cîîevaux<br />
s'cla »S :àcc3mi* <strong>de</strong><br />
Df £S°cito« a é(é découvert hier matin n^di.<br />
vers 7 beurre et.<strong>de</strong>nne di . n ; } Mr«<br />
"é'^: ^ i ^iTa-:^Kd ^c^î-I^ ^-^u^S<br />
^aUEXSSB Calwanae Agé<strong>de</strong> SI an,,<br />
Z mari une am.i, m(. ;so^ .nais « »<br />
«îbambre. le corps Jeté a u .bas tu lit, au un<br />
MU, 4^«B«aà» Hiex .rH -able<br />
•vp-srf fndikfixaU le «rime : Mm© vermei«<br />
^rrÔ^ auŒ <strong>de</strong>s on s <strong>de</strong> terreiu- et ameuta<br />
1fl%B*SS«*lt Mi secours, et w.s'apW"». ^<br />
soulevaid im duiaps a<br />
aires<br />
la séance est ouverte à. <strong>de</strong>ux Heures, sous<br />
'a pfésMence do M. Louis Passv, député <strong>de</strong><br />
4'Ewre, prési<strong>de</strong>nt d'à-eoe<br />
Le- prési<strong>de</strong>nt. — Aux tarases <strong>de</strong> l'article pre-<br />
mier du règlement, j'mvite tes six .plus jeu-<br />
p«s .membres présents, MM. Auriol, Binet,<br />
René Besnard, Félix Cbaulemps, Jacques<br />
û'.haumié et Bobli-n à prendre ,pkie,e au bu-<br />
ire au comme «eorétaAres provisoires.<br />
Confoiï-mtémerat à l'aaatiiate premier <strong>de</strong> 'la loi<br />
du 16 juillet 1875, je déclare ouverte la ses-<br />
sion ordiitatrc <strong>de</strong> ta Chambre <strong>de</strong>s députés pour<br />
Causée <strong>1909</strong>.<br />
Allocutio.i du présidant<br />
Le prési<strong>de</strong>nt prononce ensuite l'allocution<br />
Suivante :<br />
« Mes chors collègues,<br />
» L'Italie vient <strong>de</strong> subir une catastrophe<br />
sans précé<strong>de</strong>nt ; les prési<strong>de</strong>nts <strong>de</strong>s Cltainàires<br />
»t le gouvernement <strong>de</strong> la Bépubiique ont ^oMU*e *1^, p^«r.-»mii-<br />
nes. nous nonis eoamnes toujours éiovés coretre<br />
ï'onmiipotorico du Partenwot, qui peut tout<br />
jai*e..<br />
Ce ffui est <strong>de</strong> foute urgence à riieiïre où<br />
nous sommes, c'est d'aviser à mieux protéger<br />
les citoyens contre les -malfaiteutB et les cri-<br />
un Miels. (Très bien '.Très bien !)<br />
le Parlement, est tout, par t'orprane du gon-<br />
^eracaïtent ; c'est la théorio du jonr ; it a sous<br />
sa responsabilité la police, la justice, l'admi<br />
Mistsation et. ita légiala'Uoti ; comment ne se<br />
rions-nous pas tenu d'éttndier en toute occa<br />
s ion. les moyens <strong>de</strong> déprimer les maïuvaises<br />
actions, <strong>de</strong> faire la moraHéte publique <strong>de</strong>puis<br />
loingitémps abandonnée à elle-même comme<br />
par système. (Très bien ! Très bien I)<br />
On dit, on répète, on prouve que <strong>de</strong>s géné-<br />
ratiotras nouvelles s'élèvent sans fréta, dans <strong>de</strong>s<br />
scntBaenls d'égoïsme qui les coiniuisenit ;ï<br />
l'outiU <strong>de</strong> leur <strong>de</strong>voir, à la vanité <strong>de</strong> leur PCT-<br />
woinialité et «. Xo simple saiisfaction <strong>de</strong> leur:<br />
passions ou <strong>de</strong> leurs fantaisies.<br />
Cela est vrai ; la famille par J'aottan <strong>de</strong>s<br />
lois et <strong>de</strong>s mœurs est mimée et co.ntremi.né.e,<br />
et dans une démocratie, la ruine <strong>de</strong> la famM<br />
le est un grand malheur.<br />
Répandre cette idée qu'on peut sans danger<br />
séparer 'es «ratants do leurs parente les' li-<br />
vrer a, eux-mêmes où à l'Etat, c'est préparer<br />
l anawobio dans laquelle peuvent, sombrer les<br />
.yert-us qui Vont la. force <strong>de</strong>s nations. (Apidau-<br />
,i(iissernants à droite et a^i cerabre).<br />
Dans cette situation, tous les efforts même<br />
Ses plus bumbles, sont, beuretix. Pourquoi no<br />
SUSeRMSIOîf B'ËNC:\CEMF.SX3<br />
Paris,. I:> janvier,<br />
f.e ministre <strong>de</strong> la guerre vient, <strong>de</strong> donner<br />
l'ordre aux sénéraux cojrnîiMcndSanï les coiç»<br />
daïunéô d'intonnier les coaunaïadants <strong>de</strong>s bu-<br />
reaux d» -recrutewerit que tes engagements<br />
volontaires pour les 7* et 16' natatlfions d'ar-<br />
tillerie à p'ied sont «osperartes jusqu'à nouvel<br />
ardre.<br />
Nouvelles manifestations à la Mmm<br />
Paris, <strong>13</strong> janvier.<br />
Voici <strong>de</strong> nouveaux détails sur les manifesta-<br />
lions fini se sont produites hier après-midi, à<br />
la Sorbooue. durant le cours <strong>de</strong> M. Croiset :<br />
Tandis que ce <strong>de</strong>rnier parlant d'Amstote, un<br />
jeune homme, parmi tes trente à quarante<br />
membres présents, se leva et commença une<br />
conférence sur .fean.ne d'Arc.<br />
M. Croisét, lintieitloqué,. protesta, et, cornmo<br />
le conférencier improvisé n'était autre que M.<br />
Ma«.ir.ice Pujo, H envoya chercher la police.<br />
Celle-ci arriva et, au milieu du bruit, pro-<br />
céda à r arrestation d» MM. Maurice Pujo et<br />
Real <strong>de</strong>l Sarte.<br />
Un auditeur qui avait- crié : « Vive ïihala-<br />
mas 1 » a été quelque peu malmené.<br />
Paris, <strong>13</strong> janvier.<br />
Au cours <strong>de</strong>s inci<strong>de</strong>nts qui se sont produits<br />
à. la Sorbonne, il! v a eu quatre arrestatioi<br />
Palerme, H<br />
jnneur que le;<br />
it à l'aoï.jV'.<br />
Î corixlnOc<br />
i A Messine<br />
une doit<br />
anvie.<br />
ni uni C<br />
',' . Nioe, 12 janvier.<br />
.MPrix PhôUi», ootirse <strong>de</strong> baies, a rêcfamefl",<br />
HN f.r;wios, 3.509 .mètres ŒrtfKKt, — 1. Cre-<br />
mmil, par l. 10,000<br />
i. I. tdalio, par !<br />
\VoodiSwid i!s-.;Ti'-,-;: f,<br />
feblrof (R. Sa,u.val-i: :<br />
Ro-nie.nef (IKofev ifï.<br />
l'opéraitoii da garrot. c..<br />
Le maire <strong>de</strong> PJ-a;i^.ace^o- lojicli M. S r<br />
rem étant absent, son adiOtot. M. U " .<br />
fit l % Piace tes constatations f^ffffijtr<br />
t*** M. Pa<strong>de</strong>r.<br />
y ou WiSd-Aster<br />
Une ËaBgBbàf et <strong>de</strong>mie,<br />
as <strong>13</strong>, pl-aeés Idatio 27. Etin-<br />
se <strong>de</strong> haûes, 4,000<br />
irûft. — f. Oalterto.<br />
n, à. M. E. Fisccbof<br />
-an'est-ce. à M. R.<br />
R. l'a M y ( l.outh).<br />
Rei-dii -Mon<strong>de</strong>, ' Nip-<br />
joute, Fi'eriin, Kelîa.<br />
ftrfdiwm<br />
qui so transporta sur<br />
uir.imM» dn oriine pawetoait vers <br />
cemmuase et commwnitvtéa à tout citoyen frni<br />
en fait, ta ite.mamle. La loi du 7 jinnet 1874<br />
(art 2) veut que ces listes ..soient commun i-<br />
(foéM et publiées cor.fonnémerit aux près<br />
crirrtions du déoret réglementaire «-«lossus<br />
énoaeé. Bo son côté, ta jurispru<strong>de</strong>nce du con-<br />
se»' œEtat est foi-meille sur ce point que 1»<br />
relus «le commun le at'ùon <strong>de</strong>s listes électorales<br />
doit entraîner l'annulation <strong>de</strong>s élections si ce<br />
refus a eu pour but d'empêcher te corn rôle<br />
«tes opérations <strong>de</strong> vote ou <strong>de</strong> dissimuler <strong>de</strong>s<br />
inscriptions fanta-isistes. , ..:• ,- •»„<br />
Bans un autre ordre d idées, .la loi du. ..«<br />
mars H0S a créé un délit nouveap, résultant,<br />
en matière électorale, <strong>de</strong> « l'inobservAtion vo-<br />
lontaire <strong>de</strong> la loi ou «tes arrêtés préfecto-<br />
raux », lorsque cette .inobservation a eu pour<br />
but. <strong>de</strong> charnier- ou <strong>de</strong> tenter <strong>de</strong> changer le<br />
•résultat d'an scrutin. . , „ ,,.<br />
Si le refus <strong>de</strong> communiquer les listes électo-<br />
rales d'une commune a été inspiré par 1 m-,<br />
tention <strong>de</strong> changer ou <strong>de</strong> tenter <strong>de</strong> changer<br />
le résultat d'un scrutin, S constitue un délit<br />
personnel à la charge du maire, dont la juri-<br />
diction correctionnelle a qualité pour pronon-<br />
cer ta. répression. .<br />
au contraire, le refus <strong>de</strong> communication<br />
est basé sur une méconnaissance' «les obliga-<br />
tions du maire et non sur une intention frau-<br />
duleuse, ce refus constitue seulement un acte<br />
administratif que tes tribunaux judiciaires<br />
sont incompétents 4 apprécier.<br />
Telle est la doctrine qui résulte <strong>de</strong> l'arrêt<br />
ci-aorès rendu le 24 mars W08 par la Cour <strong>de</strong><br />
cassation sur pourvoi formé par les .sieurs<br />
Vaiissièrcs et Cavaillé contre un arrêt <strong>de</strong> la<br />
cour d'appel <strong>de</strong> Montpellier :<br />
Arrêt 4S îa Cour <strong>de</strong> cassation du 24 mars 1908<br />
» La Cour,<br />
s Sur le premier moyen pris <strong>de</strong> la violation<br />
<strong>de</strong> la loi du 30 mars -1808 sur la répression <strong>de</strong>s<br />
fran,;les él«clocales et <strong>de</strong> l'article 7 <strong>de</strong> la loi<br />
du 20 a ni LSIO :<br />
» Attendu que Vaissières et Cavaillé avaient<br />
fait citer Dictas, maire <strong>de</strong> Colombiers (Hé-<br />
rault), pour entendre dire qu'il serait tenu «le<br />
leur laisser .prendre copie sur place <strong>de</strong>s listes<br />
électorales <strong>de</strong> la commune et pow s'entendre<br />
condamner à 10,000 francs «le «loanmages-inté-<br />
rêts : qu'ils fondaient cette <strong>de</strong>rnière «leman<strong>de</strong><br />
sur ce que la refus <strong>de</strong> communication, <strong>de</strong> ces<br />
listes dans le passé constituait le délit prévu<br />
par ta. loi du U0 mars i;X)2 : que Dida.s a op-<br />
posé .rinco-mrpétence <strong>de</strong> l'autorité judiciaire<br />
sur te tout ;<br />
» .Attendu que si la refus par un maire <strong>de</strong><br />
coinmuniquer les listes électorales à «les élec-<br />
teurs peut, tomber sons le coup <strong>de</strong> la loi du<br />
30 naars W02, ce n'est que lorsqu'il a été., «lans<br />
les termes <strong>de</strong> son article unique, opposé «lans<br />
l'intention <strong>de</strong> favoriser <strong>de</strong>s ira-iules- électora-<br />
les et pour changer ou tenter «le changer le<br />
.résultat, d'un scrutin : qu'il est déclaré par<br />
4'arrèt attaqué qu'il n'était justifié contre Ri-<br />
das d'aucune circonstance <strong>de</strong> «toi ou <strong>de</strong> frau-<br />
<strong>de</strong> ; qu'il n'avait même jamais personnelle-<br />
ment oafuse les comaminicatiuiDs <strong>de</strong>mandées<br />
et, «lu'ii avait cru avoir accompli toutes ses<br />
i,oi«a lions en notifiant aux -réclamants les<br />
: décisions <strong>de</strong> la comin ission municipale ; que<br />
c-e« constatations justifient pteineioient l'np-<br />
piériution «le l'arrêt attaqué que Je fait im-<br />
oestltunit. ni délit ni quasi-<br />
que le premier moyen doit<br />
eeoz que Kiuir Imagiiaattan teuir fait oritrevair.<br />
ta féallté est bien rnotne belle. Pour »e itoéy.<br />
nnniior il est MutùwaKB* <strong>de</strong> .lire dans ta i-y,.<br />
part dù prcii'ot an Con«eii général le raipponi<br />
a«a*i .M'Uii««r d'u *ii'e
TIRAGES FINANCIERS<br />
POUCIfiRB» 3 % 1903<br />
f/* MUnérog suivants gagnent chacun 1.000<br />
fraiK S :<br />
»',) 518 ltt .904 239 237 174.788 Hltt<br />
891.510 410.9(<strong>13</strong> 87.668 174.52Î :«if,.7H8<br />
15.771» 176473 317.751<br />
*34 508<br />
35.181<br />
ns.tis 196,731 16.295 524.142<br />
411.749 300,175 S91.887 •948.430<br />
185,150 173.056 '.>v;.2. r >8 85.683<br />
u^ffAeuiKv» : les <strong>de</strong>ux .firomiuires. « bles-<br />
sures- et hantkâoes par inijprrit'<strong>de</strong>sice », parcoi<br />
que dies knwiiv, nm-Mite», n'ont, pu se présen- :<br />
ter à Mtftonrr. La tnoi.sie.me, « l'aisi.ficaMoti<br />
n vilSh>, iM. Joseph Labrn-<br />
quéir*. a iliixwvé, sur lia. vote publique, mue<br />
«nvnbtpna ronturamit w«MK>i> «le «ta trouvaille. M<br />
nrvxjuero M" ïuïit. é tu. irooHivt'Rl w «tu jwrviinnil<br />
la malimurMiso «91, nous du on,<br />
esse:', fltairmic.iui.<br />
Lue eTiquète M. !>.<br />
femme Clottes, <strong>de</strong>meurant rue du Majxihé, 18,<br />
a, été incarcérée à la maison d'arrêt pour pur-<br />
içer une condamnation pour vot à. 21 jours <strong>de</strong><br />
prison.<br />
Trouvailles. ~- M. Marcel Ghltfltët, <strong>de</strong>meu-<br />
ra et rue du "î février, 3, -a trouvé un tour <strong>de</strong><br />
cou on laine ; M. Alicat, ferblantier, roule <strong>de</strong><br />
<strong>Toulouse</strong>, 3, a trouvé une fourrure <strong>de</strong> dame ;<br />
M. Louis Frannou. liqivo.riste chez M. Câlin-<br />
bat, a trouvé un trousseau <strong>de</strong>. ciels.<br />
Recherche d'i<strong>de</strong>ntité. — le 3 no. en.bre Mr-<br />
nier. M. le maire <strong>de</strong> Moux a fait, admet i re I<br />
I btVpMail <strong>de</strong> Carcasawine un individu paraia-<br />
pan. ft«é «te '.".'» à. 30 ans et ne jouissant pas il»<br />
ses fnonJtés. Cet individu, «tant on n'a pu <<br />
t>U-r l't<strong>de</strong>ntûé, était arrivé ft Moux le même<br />
jour, venant <strong>de</strong> Limonx.<br />
Volet non sajiMtement figé <strong>de</strong> M ft 30 uns,<br />
cheveux chidain formé, sourcils châtain foncé<br />
mais très faibles ft J'exteémité wtnérinurn<br />
nez mioyen, extiVunité arrondi-. ; lia 1*0 rasée<br />
tête petite .oreilles petites, taille 1 m. 50, front<br />
«aurvert, yeux chétein famv, bourbe .„..,,*.<br />
ne, lèvre swpérleure retroussée, menam rotai<br />
teint coloré. Signes partieivlieivi : lèie enfoui<br />
céo dans les éipauiîies, démarebe incertaine<br />
présente tes symiptemes dw .l'idiotie. parait<br />
orupuni"o d'un pays *'. montagnes<br />
RenseiRuenieufs divers : aurait R.ardé «les<br />
troupeaux dès sou (aune âge.<br />
Etat civil du 9 mu II janvier <strong>1909</strong>. •— Nais<br />
aanras ; on gan;ou. une iitte.<br />
Décès : Marins SauvinRniae, 17 ans, rue dn<br />
la. Mairie, 75 : Marie Col. ,xo ans. veuve San<br />
iiièixi. roule «le NVirboilUo ; Hémv Fulcmi, 04<br />
ans, 1 IV* <strong>de</strong> lèll'ii5*pi Comité <strong>de</strong><br />
rUjif.m mutualiata a élaboré, dans ses oran-<br />
H.
Mercredi î3 fàvàeè r.HW<br />
avril!, Ifl 25; 'J <strong>de</strong> mars, 18 40; * <strong>de</strong> mal. 18 05; tMlr<br />
danco oaitaie.<br />
Ijin. — Diiaxinlld© en cuves à nu, 53; courant,<br />
5G 75; prochain, 52 75; >> <strong>de</strong> mai, 51 75; tendance<br />
terme.<br />
Goflza. — DiSPonUjlo on cuves a nu, 03; courant 03;<br />
ïM-ooliam, 03 50; d*' mai. (i 250; tendance ferme.<br />
Alcools. — Disponible. 30 25; courant, 30 50; pro-<br />
chain, 30 75; mars-avril,, 37 25; t premiers. 33 50;<br />
l do mal. 37 25; tendance calme; stock, 30,475; cir-<br />
cutlation, 2,725.<br />
Sucres. — Courant, 20 625; prochain, 29 50 ; 4 pre-<br />
miers, 29 75; 4 d« mars. 31 25-, 4 <strong>de</strong> mai, 31 75; ten-<br />
ilanco terme; roux cuité-s, 27 50; autres jets. 27 50;<br />
WilUu'.s, 01.<br />
MARCHE DK BORDEAUX<br />
Du 12 <strong>Janvier</strong>.<br />
ruA=, — Fe.ranfcs. On cote, par 100 kilos : lWè <strong>de</strong><br />
pays, <strong>de</strong> 21 75 à 22 fr.<br />
Farines. — On cote : Supérieures du haut pays,<br />
31 50; premières marques, 31 25.<br />
Soiw et repasses. — Bien tenus. On cote s Sons<br />
irros, 15 fr. ; ordinaires, <strong>13</strong> 50; remontages, 16; rc-<br />
touwcs onîlnfilres, .1', 60; IJUtta, <strong>13</strong> 50.<br />
M;us. — Fermes. On cote : Roux, <strong>de</strong> pays<br />
Oln/pmntini, 23 tr. . „ „ ., ,c ,<br />
Avoines. — Ou cote : Grises du Poitou, 1S S<br />
taene, is-, noires, 18 50.<br />
,se.t(?ile«. - on cote : 17 25. .„ ~=<br />
— On cote : Pays, 18 tr.; Algérie. 17 2o.<br />
19 50;<br />
5; Bre.<br />
Orge*.<br />
4<br />
BOURSE DE PARIS<br />
Du 12 janvier (par dépêclie tolégraphiiiuc)<br />
F0SDS D'ETAT<br />
I %<br />
5 % •<br />
S % Amortissable<br />
nette tunls. obi. 3 % 1892..<br />
Consolidés anglais<br />
Consolidés anglais<br />
argentine 5 % 18S6<br />
Hutrietîo 4 <br />
5 il. 30, 0 h. 30, 7 h. 45.<br />
N. E. — Rue Alsace-Lorraine à Lalan<strong>de</strong>-AucamviUB<br />
(chaque 1 b. 20 dans chaquo sens). — Aller : matl».<br />
6 b. 30 7 h. 33, 8 h. 40, 10 h., 11 h. 20, midi 40<br />
soir, 2 h., 3 h. 20. 4 h. 40, 0 b., 7 h. 20. — Retour :<br />
matin, 7 h. 03. s h. 08, 9 h. 20. 10 h. 40, midi ; soiir,<br />
1 h. 20, 2 b. 40, 4 h., 5 h. 20, 0 11. 40, 8 h.<br />
M' E'. — Place Esquiroi a Saiut-Agne (chaque<br />
heure dans chaque sens). — Aller : matin, 6 il. 391<br />
7 h. 30, 8 h. 30. 9 h. 30. 10 h. 30. 11 h. 30. midi 30^:<br />
soir, 1 h. 30, 2 h. 30. 3 h. 30. 4 11. 30. 5 h. 00. 6 h. H<br />
7 h. 30. — Retour : matin. 7 h., 8 h.. 0 h., 10 h., il h-,<br />
midi, 1 h.; soir. 2 h„ 3 h.. 4 h.. 5 II.. S'h., 7 il.. 8 11.<br />
T' E. — Place Esquiroi à Lar<strong>de</strong>nno (chaque <strong>de</strong>mi-<br />
heure dans chaquo sens). — Aller : matin, 0 h. 30,<br />
7 h., 7 h. 30, S h., S 11. 30, 9 h.. 9 11. 30. 10 h., 10 h. BJS<br />
11 h., 11 11. 30. midi; soir, midi 30. 1 h., t h. 30, 2 il.,<br />
2 h 30 3 11., 3 11. 30, 4 h., 4 il. 30. 5 h.. 5 II. 30, 0 11.,<br />
« ii. 33. 7 n., 7 h. 30. — Retour : matin, 7 h., 7 h, 30.<br />
h. 8 h. 30. 9 h., 9 h. 30, 10 h.. 10 il. 30, U 11.,<br />
11 11, 30, midi, midi 30 ; soir, 1 h., 1 h. 30, 2 b..<br />
II. 30, 3 11., 3 il. 00, 4 il., 4 h. 30, 5 h., J li. 30. 6 b.,<br />
6 il. 30. 7 11.. 7 11. 30, 8 11.<br />
Les dimanches et jeudis, départs suppiementiares<br />
a partir <strong>de</strong> midi (si le îemp.i te permet) sur les<br />
lignes JE. NE, M'E' et T"E' a <strong>de</strong>s heures intercalai-<br />
res avec celles du service.<br />
11 sera tait également, les dimanches, <strong>de</strong>s départs<br />
supplémentaires :<br />
De la rue d'Alsace pour les lignes J E. jusque<br />
9 h. du soir ; N E. jusqu'à 8 h. 40 du soir,, en no><br />
vembre, décembre, janvier, février et mars.<br />
lie la place Esquiroi pour les lignes M' E .pisqu^t<br />
8 b. 30 du soir ; T" E' jusqu'à 9 heures du soir "<br />
novembre, décembre, janvier, février et mars.<br />
peut fonctionner, et en-<br />
e «.te (beSstïnctloû (fli'rl a<br />
ï quel mécai<br />
Du mielàé es<br />
«huit réalisée. , „ „.,,.,<br />
Il restait .fi démontrer par quels piocêdcs<br />
l'esprit et l'ùme dé la France catholique ont<br />
pu être transformés comme nous les voyons ,<br />
qui a opéré cette transformation ; autpemeiw<br />
dit. quel est le Pouvoir occulte ; vers quel mit<br />
définitif il veut nous- conduire. Voila ce que<br />
'tes lecteurs trouveront exposé dans la tonju-<br />
ration juive contre le Momie chrétien avec<br />
cette losteuo inflexible et oeilo force dareu-<br />
iiiontation qui font <strong>de</strong> M. Copun-AlDaiicelh le<br />
,/us rtyloatatole adversaire <strong>de</strong> la Fraac-Wa-<br />
Oit"se 'rend compte do l'intérêt immense<br />
d'une .pareille œuvre, plus passionnante eu-<br />
< oro nue la première, parce au'c-Alo éclaire<br />
réolcme suprême, en montrant le but <strong>de</strong> iex-<br />
tmoidinaire machination et les moyens pw<br />
Jcsqueis noua pouvons empêcher sa réalisa-<br />
tion, A<br />
. ^ LOI DES FIIAUOBS<br />
La dékniUon et l'étiquetage lies boissons<br />
Les marchands «1 gros et les doutait s. <strong>de</strong><br />
imiesons. tout à fait désorientes par les içs<br />
«riptions .multiples et souvent COUU.K1 ch01 es<br />
dnr'ta loi <strong>de</strong>s frau<strong>de</strong>s, <strong>de</strong>mandaient un Ui.xic<br />
pratique leur permettant <strong>de</strong> se conlonner aux<br />
.| . . t ;,ii"i,o„s .nouvelles <strong>de</strong> la lot, presque tou-<br />
:. ... 1 obscure pour eux. Ils, viennent <strong>de</strong> rece-<br />
voir satistaçtion. par U . pnolication draou-<br />
V !'('.«<br />
anx-<br />
Ueliçiiiii<br />
Omuibus eî Tramways ds <strong>Toulouse</strong><br />
8ERVICB A PARTIR DU LUNDI 10 NOVEMBRE 1908<br />
Lignes <strong>de</strong>sservies par Omnibus d chevaux<br />
AUGMENTATION DU REVENU<br />
Toute personne âgée désirant assurer le re»<br />
no-; Uo sa vieillesse, peut se constituer <strong>de</strong> gras<br />
revenus par la Rente Viagère. Elle aura; jas<br />
traitant avec LE PHENIX (Entreprise privée,<br />
assujettie an contrôle <strong>de</strong> l'Etat), 33, rue . La-<br />
fayette, Paris, ' la certitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> vivre <strong>de</strong> ses<br />
rentes, sans aléas ni formalités pour ieu*<br />
paiement. Cette Compagnie présente à cet<br />
égard une sécurité absolue. Aucune ne peut<br />
offrir plus d'avantages, plus <strong>de</strong> facilités, plu»<br />
do garanties à ses rentiers. S'adresser à soà<br />
siège social ou à ses agents généraux.<br />
TRIBiML DE COMMERCE DE TOULOÎiSE<br />
Par jugement du 11 janvier 1900, le tribursa*<br />
a prononcé la liquidation judiciaire <strong>de</strong> Jac-<br />
ques 'Naiion, négociant en cJiaussures, rue <strong>de</strong><br />
Mete; à <strong>Toulouse</strong>. Nomme M. Espy )âge-cote<br />
missaire. et M. Malu<strong>de</strong> '.liquidateur provisoire.<br />
Le greffier, Raymond VERNHES.<br />
t <strong>de</strong> M. Tarniet, directeur <strong>de</strong> La Moue<br />
: i ni cote, oui expose on termes clairs et précis<br />
„\ délinitiôn et ^étiquetage <strong>de</strong>s boissons da-<br />
,>rès -la loi du. f août 1905, sur la répression<br />
<strong>de</strong>s froudss et les règlements rendus pour son<br />
xécution.<br />
C'est un travail méthodique, un gui<strong>de</strong> pra-<br />
tique pour tous les commerçants en boissons,<br />
irros' ét dé! ail, disant ce qui est permis, ce<br />
qui est défendu et interprétant (article par<br />
article) tous les textes et tous les règlements<br />
portant les prescriptions sur la composition<br />
' s, vins mousseux, eaux-<br />
lueurs, sirops, cidres,<br />
lumière <strong>de</strong>s faite, que noire époque, essentiel-<br />
lement antireligieuse, l'est surtout parce que<br />
lis passions y régnent en doiniiialriia s abso-<br />
lues. Certaines <strong>de</strong>iitre eUh.-s paraissent us<br />
toorfensives, telles : m passion dn »«««^-<br />
rneiit la mission tlni /eu et <strong>de</strong>s s)>oiis, la pas-<br />
s?ôn <strong>de</strong>la^Œod^ «SSSSrtS<br />
la rnliliaue la 'passion d u ttieahe ; tl autres<br />
i^UdOit funestes, telles h»eta*<br />
m^MMbnû du pa,gauisnie mo<strong>de</strong>rne .<br />
ÏÏ^ÏÏc TiïnlitïonXn- e for. ttjM-<br />
kion, la luj-ure, dont une <strong>de</strong>scri W " ' ,' s<br />
& tri t r^'^toujours «aert-<br />
fit* S Si «es passions fascinent et entraînent .l'hom-<br />
me a co point, sont-altes donc pour mi, da»te<br />
m ,pnn.rs4 ite du bonheur, <strong>de</strong> mei MÇoi's « ' «les<br />
nu" VEvaiwiVe et l'KgUsc 1 II s en faut (1«<br />
&.OUP Prafoiile %. en eipi. la ml'ère<br />
<strong>de</strong>s passions, et comtoien ameres s o t ee<br />
piail les <strong>de</strong> ceux qui l'ont Àpiouvce ! QUOH es<br />
aveux sincères, tomthfe <strong>de</strong>s livres 3ç *ufls<br />
victimes, montrent «otnWMt n im, loin<strong>de</strong><br />
con«î,n.1re au .bonheur, eM*a. «ont une SOUH<br />
PTomiptemont fécond© <strong>de</strong> <strong>de</strong>gouts, <strong>de</strong> dccen<br />
UOns ct <strong>de</strong> désespoir.<br />
Mais, en même temps riu'el'les ruinent U<br />
moralité et créent <strong>de</strong>. la soutlrance es pas-<br />
sions lettentdans les âmes <strong>de</strong>s. semences d n-<br />
crédulité et <strong>de</strong> haine antireligieuse ; et VOfflù<br />
pourquoi il faut les mettre au rang <strong>de</strong>s pires<br />
ennomis <strong>de</strong> la foi; et <strong>de</strong> la morale catholiques,<br />
à l'époque actuelle. ,<br />
Guerre aux passions ! Telle est, après la<br />
lecture <strong>de</strong> ce réquisitoire, TA conclusion a<br />
tirer pour tous ceux qui, ayant encore da<br />
sang chrétien dans les veines, ont à cœur <strong>de</strong><br />
les dénominations alfé-<br />
on, la procédure en ma-<br />
s, <strong>de</strong> poursuites, d'ex-<br />
etc., répertoriées prati-<br />
sauvegar<strong>de</strong>r leur crovunee et leurs mur-ors,<br />
aussi Bien que l'homoL-ur du foyer doniestlifse<br />
et <strong>de</strong> te Patrie,- . ., .,<br />
(juorr© doue aux passions I VOIlà ic mot<br />
d'oidre que
& Organe qpuotic&ieii. cB.e I>osês ,'i la. ilefi.mnalioii<br />
"" il la mutilation <strong>de</strong> notre histoire ne<br />
«Otemf, | xi s <strong>de</strong>s ouvriers d'imposluro et<br />
r | n " le m, n avnge ne «oit pas la négation<br />
t«o 1 ordre. Vous ne ferez iws quo les piè-<br />
ces taillées sur le modèle du Foyer ne<br />
soient pas <strong>de</strong>s brandons <strong>de</strong> haine et <strong>de</strong><br />
discor<strong>de</strong>, c'est-à-dire précisément la sub-<br />
version <strong>de</strong> l'ordre au sens même le plus<br />
banal, le plus général et le plus plat du<br />
mot.<br />
Par conséquent, ce n'est pas Gaucher<br />
qui troublait l'ordre, hier soir, à la Co-<br />
médie française ; ni Pujo à la Sorbonne;<br />
ni ïtéal <strong>de</strong>l Sarte à la Cour <strong>de</strong> cassation.<br />
Ils le rétablissaient, au contraire, dans la<br />
mesure <strong>de</strong> leurs forces, ou plutôt ils em-<br />
pêchaient qu'on ne le troublât par un at-<br />
tentat nouveau. Ce n'est pas leur faute<br />
si les émeutiers sont au gouvernement,<br />
téâ souteneurs sous la simarre, les anar-<br />
chistes dans la chaire ; ce n'est pas leur<br />
faute si les gardiens <strong>de</strong> la paix et les<br />
a 1111 a r t te urs o n t pou r c o n s i g n e <strong>de</strong> son ton i r<br />
et do défendre le désordre ; et ce n'est<br />
donc pas leur faute si, quand ils remet-<br />
tent les choses à leur place, il y a du va-<br />
carme, <strong>de</strong>s mêlées, <strong>de</strong>s arrestations.Tout<br />
est conçu <strong>de</strong> telle sorte aujourd'hui, tout<br />
repose sur un tel bouleversement <strong>de</strong>s<br />
notions <strong>de</strong> droit, <strong>de</strong> justice, <strong>de</strong> vérité,<br />
que ce n'est pas quand on fait du bruit<br />
qu'il y a désordre ; c'est quand on n'en<br />
fait pas que le désordre est souverain.<br />
Gardons-nous,gardons-nous bien <strong>de</strong> je-<br />
ter la pierre aux braves jeunes gens qui,<br />
loin <strong>de</strong> mettre à mal la paix publique,<br />
sont en train <strong>de</strong> la restaurer. Il y eut,<br />
sous la première révolution, une époque<br />
où l'on n'entendait plus ni protestation<br />
ni murmure ; tous les matins cependant<br />
on coupait <strong>de</strong>s têtes, et l'on donnait aux<br />
exécutions ce motif que les condamnés<br />
avaient peut-être murmuré dans leur<br />
for intérieur.<br />
Or, ce régime durerait encore s'il ne<br />
s'était trouvé quelques gaillards pour<br />
s'armer <strong>de</strong> forts gourdins, voire même<br />
<strong>de</strong> bons pistolets, donner la chasse aux<br />
jacobins, les rosser ou les occire avec<br />
une suprême élégance et, finalement,<br />
en faire disparaître l'espèce.<br />
'Les muscadins du Directoire tapaient<br />
fort et leurs contemporains leur en ont<br />
su un gré infini. Ne soyons pas ingrats<br />
envers les nôtres ; souhaitons plutôt que<br />
le nombre s'en accroisse immensément<br />
Honnêtes bourgeois, nous avons hor<br />
reur <strong>de</strong>s révolutions eh bien, mettons<br />
notre morale en action et pour commen<br />
cer, envoyons nos plus chaleureux com<br />
pliments aux ligueurs <strong>de</strong> Y Action Fran<br />
çaise. Car ils ne font pas la révolution<br />
je vous en réponds ! Tout au contraire<br />
ce sont eux qui la défont !...<br />
Yves GRSMONT.<br />
jour subventionner la pécha tlu corail. Faute<br />
da solliciteurs et faute <strong>de</strong> pêcheurs, <strong>de</strong>puis<br />
1904, le gouvernement n'avait pas ou 1 ooca-'i<br />
ion <strong>de</strong> l'employer. Maintenant Que lo pion- 1 *<br />
geur a relevé l'industrie et qu'il l'exerce sfiraj<br />
concurrence, il a droit, chaque armée, à J,°U<br />
francs <strong>de</strong> rente qui forment lo plus cl a i r bénô- ;<br />
fi ce <strong>de</strong> sa production.<br />
Los Munchner Nachriehten .qYii content cette<br />
(historiette, ajoutent que chez nous le cas<br />
n'est pas unique : « Il y a en France, disent-»<br />
elles, <strong>de</strong>s subventions que personne ne récla-»'<br />
une, part» quo personne ne les connaît. Mais<br />
qu'un ami, bin placé dans un ministère, vous-<br />
donne le « fin tuyau », voilà une industrie qui<br />
renaît, un homme heureux et un crédit qui.<br />
retrouve son emploi ».<br />
—©— Jugement extravagant.<br />
Il existe à Fougères une société do çecours<br />
mutuels dont la gran<strong>de</strong> majorité dos membref<br />
est catholique ; elle est placée sous lo vocablà<br />
<strong>de</strong> Saint-Joseph.<br />
Les statuts <strong>de</strong> cette association très<br />
prospéré, approuvée par la préfecture d'ille-<br />
et-Vilainn, prescrivent, aux obsèques d'un sor<br />
ciétaire. l'assistance do cent membres. Le dé-<br />
légué qui se soustira.it à cette obligation- est<br />
passible d'une amen<strong>de</strong>.<br />
Ciiifi délégués (dont un sociolifrte) se dis-<br />
pensèrent, à l'enterrement d'un <strong>de</strong> leurs ca-<br />
maïwles, d'assister à la. partie religieuse <strong>de</strong>s<br />
obsèques. Il leur fut infligé une amen<strong>de</strong>,<br />
puisqu'ils ne s'étaient pas conformés aux sta-<br />
tuts exigeant la présence <strong>de</strong>s délégués ù toute<br />
a cérémonie funèbre.<br />
Los cinq délégués refusèrent <strong>de</strong> payer l'a-<br />
men<strong>de</strong> et, au bout <strong>de</strong> trois mois, ils furent<br />
exclus <strong>de</strong> la société Saint-Joseph. Ils firent<br />
appel <strong>de</strong> cette décision <strong>de</strong>vant le juge do paix.<br />
Celui-ci s'étant déclaré incompétent, l'affaire<br />
fut portée <strong>de</strong>vant le tribunal civil <strong>de</strong> Fougè-<br />
res, qui a ordonné... la réintégration <strong>de</strong>s cinq<br />
dissi<strong>de</strong>nts.<br />
Voilà, certes, un jugement un reu extrava-<br />
gant ! Quand on entre dans une société, c'est<br />
qu'on en accepte les- statuts. Sinon, pourquoi<br />
y entrer? Et le jour où on ne les respecte plus,<br />
on n'a plus qu'à en sortir.<br />
—(h* L'élevage <strong>de</strong>s serpents.<br />
11 n'y a pas <strong>de</strong> sot métier. C'eit ainsi qu'un<br />
Américain ingénieux s'est avisé d'élever <strong>de</strong>s<br />
serpents à sonnettes, à l'usage <strong>de</strong>s muséums<br />
<strong>de</strong>s foires et <strong>de</strong>s cirques d'Amérique. C'est an<br />
Texas qu'il a installé .son élevage. Lorsque les<br />
reptiles atteignent l'âge <strong>de</strong> l'exhibition, notre<br />
Américain les expédie à ses correspondants<br />
qui, à leur tour, les ven<strong>de</strong>nt aux barnums. 11<br />
paraît même que le serpent à sonnettes est<br />
très recherché celte année, et qu'un <strong>de</strong>s ba-<br />
teaux chargés du transport entre Galveston<br />
et les ports <strong>de</strong> l'Amérique du Nord emporta,<br />
l'autre jour, dans un seuil chargement, quatre<br />
tonnes <strong>de</strong> reptiles<br />
Et l'on s'imagine la tête du douanier qui<br />
<strong>de</strong>mandant au voyageur s'il n'a « rien à dé<br />
clarer », reçoit cette terrifiante réponse :<br />
— Quatre mille kilos <strong>de</strong> serpents à sonnet<br />
tes !<br />
Quel carillon I -<br />
Tlu Jour le Jour<br />
Les évasions du bagne.<br />
Si les apaches se soucient peu d'aller au<br />
pré, c'est qu'ils savent qu'il est facile d'en re-<br />
venir : les évasions sont, en effet, très fréquen-<br />
tes à la Guyane et en Nouvelle-Calédonie : en<br />
11)06, on en compta 323 pour ces <strong>de</strong>ux colo-<br />
nies.<br />
Dans le bulletin imprimé à la Centrale <strong>de</strong><br />
Melun, où se trouvent tous les noms et signa-<br />
lement dfs individus recherchés, les forçats<br />
en rupture <strong>de</strong> ban figurent en nombre inquié-<br />
tant. Pour avril 1908, par exemple, 38 cas<br />
étaient signalés, dont cinq <strong>de</strong> condamnés à<br />
mort et onze à jperpetviW.. rie plus, certains<br />
forçats parvinrent à s'éva<strong>de</strong>r plUsteura foin,<br />
commo Albinet, dit Leray, Colson et Stef-<br />
fen, condamnés à mort par les assises <strong>de</strong><br />
l'Orne il y a quelques mois et trois fois ôva<br />
dés.<br />
—©— La cour italienne.<br />
Du Cri <strong>de</strong>. Paris :<br />
« La catastrophe <strong>de</strong> Messine va grever le<br />
budget royal. En réalité Victoi'-Emnwnuel III<br />
est pauvre.<br />
» Il est vrai que la liste civile s'élève à<br />
16 millions <strong>de</strong> lires. Mais ce joli chiffre est<br />
grevé <strong>de</strong> re<strong>de</strong>vances. Les trois Aoste, le duc<br />
û'Aoste, le duc <strong>de</strong>s Abruzzcs et le comte <strong>de</strong><br />
Turin, l'écornent bon an mal an <strong>de</strong> plus d'un<br />
domi-million, le duc <strong>de</strong> Gènes d'autant ; la<br />
reino Marguerite touche un million. Le reste<br />
va surtout aux créanciers du roi Itnmbort et.<br />
<strong>de</strong> son père le roi Victor-Emmanuel H, qui<br />
étaient 1 un et l'autre <strong>de</strong> « grands troueurs <strong>de</strong><br />
lune ».<br />
» Aussi le roi actuel et La raino Hélène se<br />
condamnent-ils à la portion congrue. Us vi-<br />
vent mo<strong>de</strong>stement ».<br />
I —©— Lès Mites du recensement au Japon :<br />
La police do Tûklo semble s'être amusée<br />
énormément ces temps '<strong>de</strong>rniers. Il s'agissait<br />
do procé<strong>de</strong>r aux opérations du recensement<br />
<strong>de</strong> là capitale nipponne, il n'y a pas en morirto<br />
<strong>de</strong> gens aussi sonçonneux que les Japonais.<br />
II faut dire aussi que les procédés mêmes <strong>de</strong><br />
la police n'étaient ras pour troxiouitllser les<br />
citadins, le régime <strong>de</strong> lo. visite domiciliaire<br />
ayant été chofcw. Et ces visites, c'était, les ser-<br />
Konts
McrcTedî 1$ <strong>Janvier</strong> 1939<br />
le bon vieux temps, dont on médit beau-<br />
eoup a eu sans doute ses défauts, mais it a<br />
su aussi ses jours glorieux, qu'il serait in juste<br />
S'oublier ; les {institutions qui ont été la loi<br />
di°' nos pères, quetqu'imparfoitas qu'elles tua-<br />
sent, n'eu avaient pas moins tait <strong>de</strong> la France<br />
vu grand et noble pays, poissant ct lier, bon<br />
yt généreux, marchant en tête do tous les pro-<br />
grès et <strong>de</strong> toutes les civilisations, admiré et<br />
respecté du mon<strong>de</strong> entier. (Applaudissements<br />
Ii droite.)<br />
Mais nous n'en sommes plus aux moeurs<br />
d'autrefois ; l'impatience <strong>de</strong>s jeunes, le froût<br />
du changement, la passion du nouveau nous<br />
entraînent sans que nous sachions où nous<br />
niions ; nous marchons dans la nuit, vers un<br />
Irai inconnu, n dit un <strong>de</strong> nos plus érninents<br />
tollègues, ct l'on en est à vouloir a peu près<br />
tout modifier, même <strong>de</strong>s institutions qui, dans<br />
les crises les plus aiguës, avaient toujours<br />
donné à la France toutes les ressources finan-<br />
cières dont elle ava.it eu 'besoin'et qui avaient,<br />
largement concouru a constituer son crédit<br />
financier. (Applaudissements a droite.)<br />
Four justifier ces changements, l'on a, par<br />
iin euphémisme complaisant, qualifié <strong>de</strong> ré-<br />
formes tous les changements rêvés, même<br />
ceux qui ne corrigeaient aucun abus et ne<br />
ré fia raient, aucune injustice.<br />
(jette confusion du se\s <strong>de</strong>s mots est d'an-<br />
lanl plus fâcheuse, qu'elle conduit a la confu-<br />
sion <strong>de</strong>s idées et, par suite, à <strong>de</strong>s malentendus<br />
gran<strong>de</strong>ment nuisibles à l'apaisement et a la<br />
bonne entente si désirables entre citoyens<br />
TTune même patrie.<br />
Ces confusions et ces malentendus ne sont<br />
pas. d'ailleurs, <strong>de</strong>s faits nouveaux : permet-<br />
tez-moi <strong>de</strong> rappeler, en passant, que la con-<br />
fusion du sen.s <strong>de</strong>s mots était déjà un <strong>de</strong>s<br />
principaux griefs <strong>de</strong> Caton au déclin <strong>de</strong> l'Em-<br />
pire romain.<br />
Le respect du passé n'est pas, d'ailleurs,<br />
•'ennemi du progrès : l'incessante recherche<br />
'yw mieux a toujours été la constante préoccu-<br />
pai km <strong>de</strong> tous les corps constitués comme <strong>de</strong>s<br />
Individus.<br />
Enfin, lo Sénat, après avoir acclamé la vaiî-<br />
'anee <strong>de</strong> nos soldats dans les sables brûlants<br />
3u Maroc (vifs applaudissements), ne faillira<br />
pa.s aux <strong>de</strong>voirs que lui imposent les affreux<br />
Malheurs qui ont, frappé si durement, le Sud<br />
Be l'Italie et la Sicile. (Nouveaux applaudisse-<br />
ments.)<br />
Déjà notre flotte, avec cet admirable élan<br />
qui caractérise nos «tarins, a apporté les pre-<br />
.miers secours ; le Sénat, très certainement,<br />
coudra les compléter au plus tôt en donnant<br />
une large part à l'immensité <strong>de</strong>s ruines et en<br />
•fendant l'espérance et la vie aux provinces<br />
•.'.•«visées ». (Applaudissements sur tous les<br />
'sa tics.)<br />
Le Sénat s'ajourne à jeudi une heure et<br />
garnie dans tes bureaux et â <strong>de</strong>ux heures et<br />
ternie en séance publique.<br />
La séance est levée à 2 h. 30.<br />
aentê, n'est pas une opo-retion <strong>de</strong> justice difl-<br />
triibuttii've, c'est un expédient financier ; il <strong>de</strong>-<br />
vient un aléa redoutable sous la menace -d em-<br />
prunt proGhrtin et indisp«ni>u.ble.<br />
Nous revend «ruons pour la liberté ri<strong>de</strong>o<br />
teioiriftente <strong>de</strong> la mnutuahié.<br />
La doctrine libérale ne voit pas lo bounentr<br />
nrn*veicsefl dans les comWnaisons exclusives do<br />
Ja solidarité légale et dons les séductions, <strong>de</strong><br />
l'Etat omnipotent, tandis que nous l'entre-<br />
voyons, nous, dans l'accord <strong>de</strong>s bonmes volon-<br />
ÉgHfc<br />
Honneur à la mutualité 1 à la mutualité qui<br />
est l'expression du patriotisme social l • (Ap-<br />
piaudiissemienla sur tous les bancs.)<br />
La pétroralson dm discours <strong>de</strong> M. Louis Pasay<br />
est saluée par les chaleureuses acclamations<br />
<strong>de</strong> la droite et du centre.<br />
Election du prési<strong>de</strong>nt<br />
Après le tirage au sort, <strong>de</strong>s scrutateurs, lo<br />
•sr.ruitin pour l'élection du prési<strong>de</strong>nt est ouvert<br />
à 2 b. 40 ; le scrutin est clos à 3 h. 30.<br />
Le prési<strong>de</strong>nt. — Voici le résultat du scrutin<br />
pour la nomination du prési<strong>de</strong>nt définitif.<br />
Nombre <strong>de</strong> votants, 370 ; bulletins blancs ou .<br />
nuls, 28 ; suffrages exprimés, 342 ; majorité<br />
absolue, 172 ; M. Henri Brisson a obtenu 314<br />
suffrages. (Applaudissements à l'extrème-gau-<br />
cho et à gauche.)<br />
M. Henri Brisson ayant obtenu la majorité<br />
absolue <strong>de</strong>s suffrages exprimés, je le procla-<br />
me prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Chambre pour l'année<br />
<strong>1909</strong>. » (Nouveaux applaudissements sur les<br />
mêmes bancs.)<br />
Complétons la proclamation officielle <strong>de</strong>s<br />
résultats en disant qu'un certain nombre <strong>de</strong><br />
membres do la droite ont voté pour M. Ar-<br />
cUimbauid, à cause <strong>de</strong> sa campagne contre tes<br />
15,000.<br />
Election <strong>de</strong>s vice-prési<strong>de</strong>nts<br />
On procè<strong>de</strong> ensuite a l'élection <strong>de</strong>s quatre<br />
vice-prési<strong>de</strong>nts ; la scrutin ouvert à 3 h. 35<br />
est olos à 4 heures.<br />
Le prési<strong>de</strong>nt. — Voici le résultat du scrutin<br />
pour la nomin a tion do qu atre vice-prési<strong>de</strong>nts.<br />
Nombre <strong>de</strong> votants, 36-i ; bulletins blancs ou<br />
nuls, 12 ; suffrages exprimés, 352 ; majorité<br />
absolue, 177, ont obtenu : MM. Berteaux, 303 ;<br />
Etienne, 362 ; Clémente!. 193 ; Rabier. 160 ;<br />
Dron, 90 ; Dubiof, 41 ; D&lca&sé, 23 ; divers, 29.<br />
MM. Berteaux, Etienne et Qénrtentel ayant<br />
obtenu la majorité absolu <strong>de</strong>s suffrages expri-<br />
més je les proclame vice-prési<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> la<br />
Chambre <strong>de</strong>s députés pour <strong>1909</strong>. (Applaudisse-<br />
ments à gauche, '<br />
BatUe,,<br />
Train <strong>de</strong>s équipages militaires. —•<br />
du 16' (Gasatotança), au 17' escadron.<br />
RÉSERVE ET ARMÉK TERRITORIALE<br />
Ont été nommés dans le cadre auxiliaire du<br />
service <strong>de</strong> santé : au gra<strong>de</strong> d'officier d'adamS<br />
mistral ion principal, M. l'officier d'adminis-'<br />
tr.at.iou principal Giraudon, en rési<strong>de</strong>nce s<br />
Tarbes.<br />
Au gra<strong>de</strong> d'officier d'administration <strong>de</strong> 3><br />
classe, D«p, sergent <strong>de</strong> réserve à La 17' section<br />
d'infirmiers militaires, en rési<strong>de</strong>nce à Tou-<br />
louse.<br />
L'officier d'administration contrôleur d'ar-<br />
mes <strong>de</strong> 3' classe, M. U.ruet, <strong>de</strong> la direction da<br />
Dnnkerque, est classé au dépôt <strong>de</strong> matériel<br />
d'artillerie <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>.<br />
L'AFFAIRE BIÉTRY<br />
La condamnation <strong>de</strong> M. Biétry<br />
Paris, 12 janvier,<br />
La neuvième chambre correctionnelle <strong>de</strong> la<br />
Seine vient <strong>de</strong> condamner M. Biétry, député<br />
do Brest, a six mois <strong>de</strong> prison pour avoir<br />
par <strong>de</strong>ux fois, les 27 et 28 décembre <strong>de</strong>rnier'<br />
brisé les sceLlés apposés à la porte <strong>de</strong>s bu-<br />
reaux du journal « Le Jaune », pair MM. Jet-'<br />
Jiot, juge d'instruction, et Hamajrd, chef <strong>de</strong> la<br />
Sureéé.<br />
Après avoir mardi <strong>de</strong>awiar déposé <strong>de</strong>s con-<br />
çttiâKHis <strong>de</strong> sursis, M. Biétry avait déolairé<br />
faire défaut, le tribunal avait joint l'inci<strong>de</strong>nt<br />
au fond ct remis l'affaire à huitaine.<br />
C'est dans ces conditions qu'elle venait au-<br />
jourd'hui.<br />
Ainsi qu'il l'avait annoncé, M. Biétry ne<br />
s'est pas présente ; le substitut a prétendu, que<br />
M. Biétry avait cherché à se dérober <strong>de</strong>rriè-<br />
re dos inci<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> procédure ; il a proclamé,<br />
qu'en droit, le juge d'instruction était com-<br />
pétent pour apposer les scellés et que ce ma-<br />
gistrat n'avait même pas été jusqu'à la limite<br />
<strong>de</strong> ses droits.<br />
i En fait, a-t-il dit, pour perquisitionner h<br />
la Fédération générale <strong>de</strong>s Jaunes, M falta-t<br />
bien se rendue au bureau du journal c Le<br />
Jaune ». puisque l'une et l'autre rési<strong>de</strong>nt dans<br />
le même local. »<br />
Le trituunat, adoptant cette thèse, a rendu le<br />
jugement suivant :<br />
« Attendu que Biétry a <strong>de</strong>mandé au tribu-<br />
nal <strong>de</strong> surseoir à statuer jusqu'à ce qu'il ait<br />
été pris un© décision sur la plainte par KM<br />
portée entre les mains <strong>de</strong> M. le Gar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s<br />
Sceaux contre les ordonnateurs et les auteurs<br />
Paris, 12 janvier.<br />
La séance est ouverte ù <strong>de</strong>ux heures, sous<br />
i» wusi<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. Louis Passy, député <strong>de</strong><br />
nïure, prési<strong>de</strong>nt, d'âge<br />
Le prési<strong>de</strong>nt. — Aux termes <strong>de</strong> l'article pre-<br />
mier du règlement, j'invite les six plus jeu-<br />
nes membres présents, MM. Aurtol, Binet,<br />
René Besnand. Félix Chautemps. Jacques<br />
CUaumié et Roblin à prendre place au bu-<br />
reau comme secrétaires provisoires.<br />
Conformément à l'article premier <strong>de</strong> la loi<br />
•lu 16 juillet 1875, je. déclare ouverte la ses- Le prési<strong>de</strong>nt. — Voisi le résultat du scrutin<br />
Bion ordinaire <strong>de</strong> la Chambre <strong>de</strong>s députés pour 1 pour la nomination <strong>de</strong> trois questeurs : nom<br />
Paaa.ee <strong>1909</strong>. bre <strong>de</strong> votants. 326 ; bulletin '<br />
}}A^Jf^^Jir^nL^ &ÏÏ*55E <strong>de</strong> 9oell£et parquisitîons dp<br />
27, 28 et 30 décembre 1908 ;<br />
« Attendu que ce n'est pas une plainte adres<br />
sée par un prévenu soit au procureur générai,<br />
suit ou gar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s sceaux contre une opéra-<br />
tion judiciaire qui peut arrêter l'action publi-<br />
que ; qu'il appartenait à Biétry <strong>de</strong> juste<br />
fier <strong>de</strong>vant' cette chambre <strong>de</strong> ses alléga<br />
tiens ; qu'il n'a porté et ne tente pas d'a.popr<br />
ter une seule preuve à l'anoai <strong>de</strong> ses dires<br />
qu'au surplus il ne pouvait en aucun cas se<br />
rendre juge <strong>de</strong> la légalité <strong>de</strong> l'opération qu'il<br />
critique au fond ;<br />
« Attendu qu'il résulte <strong>de</strong> l'instruction et <strong>de</strong>s<br />
débats la preuve que Biélîry a, les 27 et 28 dé-<br />
cembre 1908, à <strong>de</strong>ssein brisé <strong>de</strong>s scellés appo-<br />
sés par suite d'une ordonnance <strong>de</strong> justice,<br />
qu'il y a lieu <strong>de</strong> tenir compte, pour l'applica-<br />
tion <strong>de</strong> la peine, <strong>de</strong> ce que Biétry a <strong>de</strong>ux fois<br />
renouvelé le même délit ;<br />
« Par ces motiffs, déclare Biétry mal fondé<br />
en ses conclusions, l'en déboute ;'<br />
« Vu l'article 252 du Co<strong>de</strong> pénal,<br />
« Le condamne à six mois <strong>de</strong> prison et à<br />
tous les dépens.. »<br />
Une interpellation<br />
tour <strong>de</strong> scrutin pour la nomination d'un vice<br />
prési<strong>de</strong>nt. Election <strong>de</strong>s secrétaires<br />
Le prési<strong>de</strong>nt donne lecture d'une lettre col-<br />
| lective <strong>de</strong> MM. Petitjean, Simonet et Carpot,<br />
sociétaires sortant, qui déclarent ne pas se re-<br />
présenter, puis on scrutine pour l'élection <strong>de</strong><br />
huit secrétaires.<br />
Le prési<strong>de</strong>nt. — Voici le résultat du scrutin<br />
ouvert pour la nomination, <strong>de</strong> huit secrétaires.<br />
Nombre <strong>de</strong> votants, 333 ; buâlleiins blancs ou<br />
nuls, 2 ; suffrages exprimés, 331 ; majorité ab-<br />
solue, 166. ont obtenu : MM. Leboucq 281 ;<br />
Pouflan, 274 ; Rënazet, 257; Victor Morel, 244 ;<br />
Dalimier, 242 ; René Besnard, 239 : Victor Fort,<br />
238 ; Néron, 202 ; Bouline, 154.<br />
MM. Leboucq. Poullan, Benazet, Victor Mo-<br />
rel, Dalimier, René Besnard, Victor Fort et<br />
Néron ayant obtenu la majorité absolue <strong>de</strong>s<br />
suffrages exprimés, jo 'les proclame secrétai-<br />
res <strong>de</strong> la Chambre <strong>de</strong>s députés pour <strong>1909</strong>.<br />
Election <strong>de</strong>s questeurs<br />
On procè<strong>de</strong> à l'élection <strong>de</strong>s trois questeurs;<br />
le scrutin ouvert à 4 h. 45 est clos à 5 h. 25.<br />
Allocution du prési<strong>de</strong>nt<br />
Le prési<strong>de</strong>nt prononce ensuite l'allocution<br />
suivante :<br />
« Mes chers collègues,<br />
» L'Italie vient do subir nue catastrophe<br />
paras précé<strong>de</strong>nt ; les prési<strong>de</strong>nts <strong>de</strong>s Chambres<br />
«t le gouvernement <strong>de</strong> la République ont di-<br />
gaernant exprimé les sentiments <strong>de</strong> la France<br />
Ratière,mais comment le doyen <strong>de</strong> cette assem-<br />
blée, au moment où il est obligé <strong>de</strong> prendra<br />
la parole, ne ipousserait-il pas, avec vous,<br />
un cri d'horreur et d'épouvante !<br />
Il y a quelques semaines, la Franco a. cru<br />
entendre tm gron<strong>de</strong>ment dans l'atmosphère<br />
International, elle a écouté et s'est retrouvée<br />
elle-même <strong>de</strong>bout et farte <strong>de</strong>rrière Je gouver-<br />
nement <strong>de</strong> la défense nationale. (Vifs applau-<br />
dissements.).<br />
Aujourd'hui, elle entend encore les éclats<br />
formidables du cataclysme <strong>de</strong> Messine, et avec<br />
la même unanimité, elle se jette dons la pitié<br />
et confie au gouvernement <strong>de</strong> la République<br />
l'honneur <strong>de</strong> la représenter et la cansoiation<br />
'd'offrir à la malheureuse Italie l'assurance<br />
4c 'la douleur nationale. (Applaudissements.)<br />
A l'aurore <strong>de</strong> ht nouvelle année, je forma<br />
les vœux les plus ar<strong>de</strong>nts pour îa cause libé-<br />
rale à laquelle j'ai attaché l'honneur <strong>de</strong> ma<br />
vie ; ils sont d'autant plus vifs, que cette<br />
cause semble être en déca<strong>de</strong>nce dans le Parle-<br />
ment.<br />
Les mots ont <strong>de</strong>s sans différents, suivant les<br />
opinions <strong>de</strong> ceux qui parlent : liberté, répu-<br />
blique, démocratie, progrès, passent <strong>de</strong> bou-<br />
be on bouche et se répètent sans exprimer les<br />
mômes idées. (Applaudissements à droite et<br />
ns blancs ou nuls,<br />
. suffrages exprimés, 324; majorité absolue,<br />
163 ; ont obtenu : MM. Sauman<strong>de</strong>, 309 ; Pajot,<br />
282 ; Gustave Chapu.is, 255 ; voix diverses, 62.<br />
MM. Saumo<strong>de</strong>, Pajot «t Gustave Chapuis<br />
ayant obtenu ta majorité absolue <strong>de</strong>s suffrages<br />
exprimés, je les proclame questeurs <strong>de</strong> la<br />
Chambre <strong>de</strong>s députés pour <strong>1909</strong>.<br />
Ballottage pour le quatrième vies-prési<strong>de</strong>nt<br />
Il est procédé à un <strong>de</strong>uxième tour <strong>de</strong> scrutin<br />
pour la nomination du quatrième vice-prési-<br />
<strong>de</strong>nts.<br />
On sait qu'au premier tour <strong>de</strong> scrutin M.<br />
Rabier, vice-prési<strong>de</strong>nt sortant, n'a pas obtenu<br />
le nombre requis <strong>de</strong> suffrages. Le scrutin dur?<br />
vingt-cinq minutes.<br />
Le prési<strong>de</strong>nt. — Voici le résultat du <strong>de</strong>uxiè-<br />
me tour <strong>de</strong> scrutin pour la nomination d'un<br />
vice-prési<strong>de</strong>nt : nombre do votants, 304 ; bul-<br />
letins blancs ou nuls, 10 ; suff rages exprimés,<br />
294 ; majorité absolue, 148 ; ont obtenu : MM<br />
Dron, <strong>13</strong>5 ; Femand Rabier, 126. (Exclama-<br />
tions). Voix diverses, 34.<br />
Aucun <strong>de</strong>s' candidats n'ayant obtenu la ma-<br />
jorité absolue <strong>de</strong>s suffrages exprimés, il y a<br />
lieu <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r à un troisième tour <strong>de</strong> scru-<br />
tin.<br />
On remarquera que M. Rabier, encore en<br />
•ballottage, a perdu <strong>de</strong>s voix.<br />
Voix nombreuses, — A jeudi ! »<br />
Le prési<strong>de</strong>nt consulte la Chambre sur le ren.<br />
voi à jeudi du troisième tour <strong>de</strong> scrutin.<br />
Il en est ainsi décidé ; séance jeudi à 2 heu-<br />
res ; la séance est lovée à 6 h. 30.<br />
le décret <strong>de</strong> fufo déclarera qu'il peut ptT*<br />
procè<strong>de</strong> on toute sftreté ù la béatification do<br />
Jeanne d'Arc.<br />
Tharles (Irlan<strong>de</strong>), 12 janvier.<br />
Il y o eu hier soir uno véritable émeute à la<br />
suite <strong>de</strong> voies <strong>de</strong> fait contre un homme au-<br />
quel on reprochait d'avoir accepté à bail cer-<br />
taines fermes.<br />
On a éteint les réverbères, pille <strong>de</strong>s mai-<br />
sons, cassé <strong>de</strong>s vitres, tiré <strong>de</strong>s coups <strong>de</strong> re-<br />
volver.<br />
Il y a eu plusieurs blessés ; la police a eu<br />
grand'paine à rétablir l'ordre, après <strong>de</strong>s char-<br />
ges nécessaires, sous une véritable grêle <strong>de</strong><br />
pierres.<br />
Tremblements <strong>de</strong> Terre<br />
Le Pape et les sinistrés<br />
Rome, 12 janvier.<br />
Le Saint-Père a reçu l'équipe <strong>de</strong> sauveteurs<br />
<strong>de</strong> Vérone revenant <strong>de</strong> Calabre ct s est vive-<br />
ment intéressé au récit qu'ils ont tait.<br />
Les sommes envoyées directement au Pape<br />
s'élèvent à un total <strong>de</strong> près <strong>de</strong> 82O.00Û francs.<br />
Ivo Pape a. déjà expédié en SloMa, on espè-<br />
ces, plus <strong>de</strong> 200,000 francs.<br />
L'enfant <strong>de</strong> t" * Orfeo »<br />
Turin, 12 ianvier.<br />
L'équipage du contre-torpilleur brfco, on<br />
fouil'ant les décombres sur la plage <strong>de</strong> Reg-<br />
B io a trouvé une fillette. Agée <strong>de</strong> quelques<br />
mois vivante et in<strong>de</strong>mne <strong>de</strong> toute blessure.<br />
L'équipage a décidé <strong>de</strong> pourvoir à son ave-<br />
nir et d'en faire l'enfant <strong>de</strong> l'Orfea.<br />
Les marins lui ont confectionné <strong>de</strong> leurs<br />
mains <strong>de</strong>s petits v éléments, un bonnet et<br />
même <strong>de</strong>s souliers ; ils ont aussi improvisé<br />
au milieu du bâtiment une espèce do ber-<br />
ceau.<br />
Lorsque pendant ta oui t. l'enfant se ré-<br />
veille en pleurant, ce n'est pas un mais cinq,<br />
dix matelots qui se précipitent pour la cajo-<br />
ler et la lever.<br />
La Question d'Orient<br />
Les négociations austro-turques<br />
Conatantinople, 12 janvier.<br />
Le grand vizir a anuoncé ce malin, officiel-<br />
lement, à l'ambassa<strong>de</strong>ur d'Autriche-Hongrie,<br />
qu'il a conféré avec ses collègues au sujet, <strong>de</strong><br />
l'offre du gouvernement austro-hongrois et<br />
que cette, offre a été acceptée par le cabinet<br />
ottoman.<br />
Voyages <strong>de</strong> Souverains<br />
Le voyaga <strong>de</strong>s souverains anglais<br />
Berlin, 12 janvier.<br />
La date <strong>de</strong> l'arrivée à Berlin <strong>de</strong>s souverains<br />
anglais est définitivement fixée au 7 février ;<br />
leur séjour •dans la capitale sera do trois ou<br />
quatre jours.<br />
, Les représentants officiels <strong>de</strong>s négociants<br />
berlinois, <strong>de</strong> la chambre <strong>de</strong> commerce et las<br />
anciens <strong>de</strong>s corporations <strong>de</strong> marchands ont<br />
l'intention d'offrir an roi Edouard une fête qui<br />
Sara lieu à la Bourse.<br />
la Société dos courses do Maiihourg io 11 r ; 1<br />
l'Intérêt <strong>de</strong>s Soci&Ws <strong>de</strong> (-ourses <strong>de</strong> UL^ISn etl(<br />
propriétaires d» chevaux que ces déltcawstonoir<br />
Une longueur. Une huiguour et <strong>de</strong>mie<br />
Mutuel "gagnant <strong>13</strong>, placés Idano OT, Ltin-<br />
"pr." do F&erel. course .u la même iwi<br />
sonne. . , _<br />
Concours hippique<br />
L» concours bi»Pt«u» iT en reprise • l'Omnilius<br />
10or> : la Thomson Tas. * ^" ' 1 o'munas<br />
Un Iiutosl.vietles lusses, ntms nolnns un rv,„ ^<br />
lounlenr sur UUou k BSS, tandli S , r, â 1^ f*<br />
se raffermit à tH». . aU I" 0 " hosuowice<br />
Melgré uno nouveilo belflia du m/ni «• lia<br />
Rio fait u-sez boni... .-ont-nan n« '"'<br />
Nous ayons le vif regret d'annoncer la mort<br />
<strong>de</strong> M. Jules Buisson, ancien député <strong>de</strong> l'Au<strong>de</strong><br />
mainteneur dos Jeux-Floraux, décédé à Lab is-<br />
ta<strong>de</strong>-d Anjou, a l'âge <strong>de</strong> b7 ans.<br />
M. Jules Buisson fut le représentant d'unir<br />
époque ' aujourd'hui presque oubliée Député.<br />
droit, lut lun <strong>de</strong>s pa.rtt»iuis <strong>de</strong> M Thiers ie*<br />
soutint une politique semblable à; cette âtreA<br />
assidu du Journal d'Age,,, prédécesseur <strong>de</strong><br />
1Avenir .aujourd'hui notre édition rés onale<br />
<strong>de</strong> Lot-et-Garonne. Presque ouotidiennement<br />
U envoyait au journal <strong>de</strong>s impressions parle-<br />
mentaires fines et pénétrantes, dans lesquelles<br />
on retrouve toutes les séduisantes qualités <br />
renne, blessé d'un éclat, d'obus au visage ;<br />
•les <strong>de</strong>ux .profils, dont l'un, défiguré par une<br />
couture superbe, étaient, expliqués par ces<br />
S-aLi *,-°'" n 90161 -'héroltm ; .. <strong>de</strong> vautre^<br />
la veaute... ».<br />
.i^i^f% Fon<strong>de</strong>ment et profondément ebré-<br />
^.«donn.a xennile<strong>de</strong> Inulc-, les plus bail-<br />
les vertus et il sera, pleuré par les uinUieu-<br />
i'ollvs awiire 0UV{ '' rO,U touioars en lui **<br />
Depuis plusieurs années*, M Rnisr.oo n*<br />
sortait plus <strong>de</strong> sa retraite «le I,nbasti<strong>de</strong> d'An-<br />
jou. Acad, '11110 <strong>de</strong>s Jeu \ l'Inraux elhunéiue.<br />
a laquelle il était pari icul irren, eut. ntteché.<br />
uo |..;nv:«it plus l'ail irer à <strong>Toulouse</strong>. Ce lut<br />
un ires vil ïU'mvt pour ses confrères qui. plv.a<br />
quo d autres, avaient, apprécié te charme d«<br />
fie» esprit fin, bienveillant el lettré.<br />
Nous nous inclinons avec émotion <strong>de</strong>vaW'<br />
ta mémoire do cet homme do bien it n
Mercredi <strong>13</strong> ïanvinr T909<br />
Manifestation I [a Comédie-Française<br />
no violentes manifestations se .sont encore<br />
•prwiuitoâ hier soir, a la représentation du<br />
Le premier acte avait été accueilli assez<br />
fjoi<strong>de</strong>tnent ; mais au second, quand fut pro-<br />
IIOMIH'M! la phrase qui souleva <strong>de</strong>j» <strong>de</strong>s protes-<br />
tations : » L'abbé Laroze a donc v iolé le secret<br />
<strong>de</strong> la confessiou ». un spectateur, M. André<br />
ÇftUChef, se leva et cria : « Nous rie souffri-<br />
rons jamais qu'on présente sur une scène<br />
française une pièce faite par un Juif et un<br />
(Use/. Aristi<strong>de</strong> Briand).<br />
Une véritable tempête s'éleva alors, applau-<br />
dissements a l'adresse <strong>de</strong> l'interrupteur, sif-<br />
11ets à l'adresse do la pièce ; une partie <strong>de</strong> la<br />
.sa.lh: tenta une contre-manifestation, mats<br />
sans succès.<br />
La représentation fut interrompue <strong>de</strong> fait ;<br />
la police intervint ; les manifestants oppo-<br />
saient une vive résistance ; les cris redoublè-<br />
'ront : « A Pas Mirheau I A bas les Juifs I »<br />
Lu .plupart <strong>de</strong>s manifestants lurent expul-<br />
sés, cl, quelques-uns, les menottes aux mains,<br />
conduits au commissariat oit on les rctmt jus-<br />
«ru'ft U heures.<br />
Pendant ce temps, la manifestation conti-<br />
nuait dans ta salle : le ri<strong>de</strong>au dut être baissé.<br />
Qulase arrestations ont été opérées, parmi<br />
lesquelles selles <strong>de</strong> MM . André Gaucher, An-<br />
dré Lejiraad, baron <strong>de</strong> Meyroimc.t, Sa.int-<br />
MSFC. Paul Tis&rvndier. Gallianl, vicomte <strong>de</strong><br />
I.a Vil'lebrune, baron <strong>de</strong> Prezcrassler. Henry<br />
«tos Lycns, A. du Tertre, Thiébaitit, <strong>de</strong> Trin-<br />
caud-I.atour.<br />
Ils ont été remis en liberté après avoir été<br />
interrogés AU commissariat.<br />
De notro correspondant particulier :<br />
Tarbes, 12 janvier.<br />
Lé mystérieux individu qui tira sur M.<br />
l'abbé Mounicou vient d'être arrêté dans les<br />
environs <strong>de</strong> Itabastcns, sur le territoire du<br />
village d'ivscon<strong>de</strong>uux, où il a fallu le pour-<br />
suivre A travers champs.<br />
Conduit, ft Kabastens, il a été mis aussitôt<br />
en lieu sûr.<br />
DA Assassinat à Plalsanca-au-Toncli<br />
UN VIEILLARD ÉTRANGLÉ. LE GARROT<br />
Hier matin mardi, M. Cabanac, vieillard <strong>de</strong><br />
81 ans., a été trouvé étranglé à son domicile,<br />
â Plaisance-du-Touch (Haute-Garonne).<br />
Le Crime a été découvert hier matin mardi,<br />
vers 7 heures et <strong>de</strong>mie du matin, par Mme<br />
.Berna<strong>de</strong>tte Vernière, née Cabanac, fllile <strong>de</strong> la<br />
victime, qui allait lui faire comme <strong>de</strong> coutume<br />
sa visite journalière.<br />
Le défont, Antoine Cabanac, âgé <strong>de</strong> 81 ans,<br />
vivait seul dans sa maison à l'entrée du vil-<br />
lage <strong>de</strong> Plaisance-du-Touch, la fille habite<br />
avec son mari mie autre maison, mais se ren-<br />
dait fréquemment auprès du vieillard pour<br />
vaquer aux soins <strong>de</strong> son ménage, lui porter le<br />
repas et veiller à ce qu'il ne manquât <strong>de</strong> rien.<br />
Or, hier matin elle l'a trouvé mort, dans sa<br />
chambre, le corps jeté au bas du lit, au mi-<br />
lieu d'un désordre inextricable.<br />
Tout indiquait le crime ; Mme Vernière<br />
poussa aussitôt <strong>de</strong>s cris <strong>de</strong> terreur et ameuta<br />
les voisins.<br />
On .accourut au secours, et on s'aperçut, en<br />
soulevant les draps qui cachaient ù moitié<br />
le cadavre, que le vieillard avait été étranglé<br />
à l'ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> sa propre cravate <strong>de</strong> nuit nouée<br />
autour du cou et resserrée fortement à l'ai<strong>de</strong><br />
d'un bâton qu'on avait roulé pour pratiquer<br />
plus sûrement le crime — c'était, en un mot,<br />
l'opération du garrot.<br />
Le maire do Ptaisance^du-Touch, M. Sir-<br />
ven. étant absent, son adjoint. M. Bonnefoy,<br />
fit à sa place les constatations nécessaires et<br />
informa M. Pa<strong>de</strong>r, juge <strong>de</strong> paix <strong>de</strong> Lôguevin,<br />
qui se transporta sur les lieux ainsi que la<br />
gendarmerie.<br />
M. le docteur Airmaing appelé, ne put que<br />
constater le décès, qui remontait à plusieurs<br />
heures. X<br />
trouve a droite, on entrant ; elle fait face ft<br />
une autre porte, a gauche, qui est celle d'une<br />
c ha nnlire -m couohail parfois la Mlle <strong>de</strong> la vic-<br />
time, lorsque Cabanac était macule. Celte<br />
chambre, ou du moins l'armoire et. la commo-<br />
<strong>de</strong> <strong>de</strong> celle chambre ont été touillées <strong>de</strong> fond<br />
en comble également.<br />
Lo contenu <strong>de</strong>s meubles, papiers, linges,<br />
etc., glt sur le carreau, au milieu <strong>de</strong>s poires<br />
bergamotes qui ont roulé sur le sol, et dont<br />
l'o<strong>de</strong>ur caractéristique continue o s'exhaler<br />
au milieu aUeinits. Pesrmo ga^ne<br />
rail. OwêndMnt à outti-ver un peu moins le hors<br />
jeu et a prendre moins souvent le ballon <strong>de</strong> la<br />
mêlée, ce qui peut être dangereux pour son<br />
équipe.<br />
» Les avants ont très bien suivi el ont très<br />
bien joué<br />
» L'arixMve a été d'autant plus co-naciencieux<br />
que sa tâche était rendue plus maBaisée. En<br />
omnxe, bon arbitmage.<br />
» U est regaelitable que le vent, qui soufflait<br />
arec violence, ait empêché d'effentuer les es<br />
Rais <strong>de</strong> slabiiliité d'un aéroplane (monoplan)<br />
Mais pendant le transport dfâ l'ajppàreil au ter<br />
main, un coup <strong>de</strong> vent l'a enlevé et en partie<br />
brise. Il est évidient qu'uare réduction, <strong>de</strong> cons<br />
diiuiicition ruéceisisatrement légère, encore non<br />
munie do moteur, et inapte ii être dirigée, <strong>de</strong><br />
vait nécessairement offrir bnuicoup <strong>de</strong> prise et<br />
peu <strong>de</strong> réaiiatance aux coups <strong>de</strong> vent d'hier,<br />
Souhaitons pour le 2i janvier, à l'occasion du<br />
imaïich avec l'équipe d'Auicli, un temps parfai-<br />
tement calme qui nous permette d'assister aux<br />
essais qui n'ont pu avoir lieu aujourd'hui,<br />
et qui seront d'oiutant pûus initérossanits que<br />
FaSjpareâ déflniitia" pourrait être terminé, et<br />
qu'il serait dans ce cas dirigé par l'un <strong>de</strong>s<br />
constructeurs.<br />
Le journal du dimanche lo plus complot, lo<br />
plus intéressant et qui a sa place marquée<br />
dans toutes les familles tarnaises, c'est la<br />
Gazette du Tarn, organe populaire <strong>de</strong> la Di<br />
fen.se sociale et <strong>de</strong>s Libertés Publiques, politi-<br />
que, littéraire, agricole, vitioole et d'informa-<br />
tions.<br />
La Gazette du Tarn, par ses articles<br />
ques vigoureux et énergique?, i- v -ls <strong>de</strong> chassa — Pierre Flou. 4-i -ans, mé-<br />
tayer, ft Arzens, chasse sans permis : 30 francs<br />
d&«»en<strong>de</strong>.<br />
.Kw«-.i Caîehet, 16 -ans, berger è Tucltan,<br />
classe avec engin prohibés : 50 francs d'a-<br />
«ïVemle -. le père eivHemerrt ^responsable.<br />
Vaga'boii-.lago et. -ivresse. — Pierre Gourme-<br />
Ice, 35 ans, né ft Pl-oaré (Finistère}, et lean-<br />
Buptiste Kocliprort, 36 ans, journalier, né ft<br />
lîercho (Corrèze), vagabOiida»e et ivivsse, le<br />
pSem+ar 1 mois <strong>de</strong> prison et 11» francs d'axnen<br />
nié ;-le second,- 8 jouir* <strong>de</strong>- prison<br />
Croix-Rouge françaisa. —Lo préei<strong>de</strong>nt du<br />
Comité <strong>de</strong> la-Société française <strong>de</strong> secours aux<br />
bfeEiSés militaires stôgean.t ii Caucassonue, a<br />
èk- i«iformé que <strong>de</strong>s négociants <strong>de</strong> la ville ne<br />
savaient quelle vote suivre pour faire parvenir<br />
j$g dons -en nature qu'ils étaient désireux «l'a-<br />
dresser aux victimes <strong>de</strong> Sicile et «le Caiabre.<br />
U croit <strong>de</strong> son <strong>de</strong>voir do faire connaître au<br />
commerce .Carcassomiais qu'il est à son entiè-<br />
i . dl position, pour recueillir et expédier, sous<br />
couvert <strong>de</strong> la Croix-Rouge française, les ob-<br />
\ék qu'ils voudront offrir,<br />
liés articles les plus réclames sont les veto-<br />
inéttl i.confeatloi», Utogerle, fcontnetteriechaus-<br />
eities. etc., pour hommes, femmes et enfants.<br />
MM les .pégociiMut» n'auronil qu'à faire, dé-<br />
nieer «es caisses ou paquets soigneusemnot<br />
hoalés cf. éliquelés chez ,M. Colondre, presi-<br />
dant du eomité <strong>de</strong> 3a Soelérté do secours aux<br />
blessés, rue
Mercredi <strong>13</strong> laavter JUO'.î »«""" IIIJIIIIIII<br />
VriSi, lfl 25; i <strong>de</strong> mare, 18 40; 4 <strong>de</strong> mai. 18 66; ten-<br />
ttanco callime.<br />
Utn msponiiMe on cures à. un; u3; courant.<br />
K2 75; prochain, 52 75 ; 4 do mai, 51 75; tendance<br />
CcûKi. — DiSPoniMe en cuves à nu, 03; courant 63;<br />
nrooliatn, 63 50; 4 do mai. ti 250; tendanco forme.<br />
Ailicools. — DLsponiMe, 36 25; courant, 30 50; pro-<br />
tlialp, 30 75; mars-avril, 37 20; 4 premiers. 38 50;<br />
t <strong>de</strong> mat, 37 25; tendance calme; stock, 30,475; cir-<br />
culation, 2,725.<br />
Sucres. — Courant, 29 625; prochain, 29 50; 4 pre-<br />
miers, 29 75 ; 4 <strong>de</strong> mars, 31 25; 4 <strong>de</strong> mat, 31 75; ten-<br />
dance ferme; roux cuites, 27 50; autres jets. 27 50;<br />
WttUDtS, 61.<br />
MARCHÉ DE BORDEAUX<br />
Du 12 <strong>Janvier</strong>,<br />
njes. — Fermes. On cote, par lOo kilos : BJé do<br />
pays, <strong>de</strong> 21 75 à 22 fr. i<br />
Farines. — On coto : Supérieures du haut pays,<br />
31 50; premières marques, 31 25.<br />
Sorvs ct repasses. — Bien, tenus. On coto : Sons<br />
gros 15 fr. ; orcU-nataree, <strong>13</strong> 50; remoatages, 16; re-<br />
nesses ordinaires, u 50; Piata, <strong>13</strong> 50.<br />
TSteS. — Fermes. Oa cote : Roux, <strong>de</strong> pays, 19 50;<br />
CUnouaitlini, 23 tr. . „<br />
Avoines. — On cote : Grises du Poitou, 1S 2J ; Bre-<br />
tasne, !S; noires, 1S 50.<br />
Sei«i!es. — On cote : 17 25, .<br />
Ou cote : Pays, 18 fr.; Algérie. 17 2o.<br />
Org0%'?WL<br />
Les marcliandis en gros «et les débitants <strong>de</strong><br />
boissons, tout à fait désorientes par tes pres-<br />
criptions multiples et souvent contradictoires<br />
<strong>de</strong> la loi <strong>de</strong>s frau<strong>de</strong>s, <strong>de</strong>mandaient un Oui<strong>de</strong><br />
pratique leur permettant <strong>de</strong> se conformer aux<br />
dispositions nouvelles <strong>de</strong> la loi, presque tou-<br />
jours otoseure pour eux. Ils viennent <strong>de</strong> rece-<br />
voir sati.sifaet.ion par la p-mblication d'un ou-<br />
vrage <strong>de</strong> M. Taquet, directeur <strong>de</strong> La Revue<br />
yinicole, qui expose en termes clairs et précis<br />
la définition et rétiqueta.sre <strong>de</strong>s boissons d'a-<br />
près .Sa loi du 1" août 1005, sur la répression<br />
<strong>de</strong>s frau<strong>de</strong>s et les règlements rendus pour son<br />
exécution.<br />
C'est un travail métJiodique, un gui<strong>de</strong> pra-<br />
tique pour tous les commerçants en boissons,<br />
gros et détail, disant ce qui est permis, ce<br />
qui est défendu et interprétant (article par<br />
article) tous les textes et tous les règlements<br />
portant les -prescriptions, sur la composition<br />
et la définition <strong>de</strong>s : vins, vins mousseux, eaux-<br />
-<strong>de</strong>-vie, spiritueux, liqueurs, sirops, cidres,<br />
vinaigres et' bières.<br />
On y trouve toutes les dénominations affé-<br />
rentes à chaque boisson, la procédure en ma-<br />
tière d© prélèvements, d© poursuites, d'ex-<br />
pertises, d'analyses, etc.,' répertoriées prati-<br />
quement, etc.<br />
L'ouvrage d-è M. Taquet, -sans avoir un<br />
caractère officiel, est précédé d'une préface<br />
<strong>de</strong> M. Roux, directeur du service <strong>de</strong> la répres-<br />
sion, <strong>de</strong>s frau<strong>de</strong>s au ministère <strong>de</strong>s finances,<br />
dont nous détachons cette partie :<br />
« L'ensemibte du but poursuivi par la loi,<br />
dit M. Roux dans sa préface, est très complè-<br />
tement et très exactement exposé dans l'ou-<br />
vrage que M. Taquet consacre, aujourd'hui,<br />
à YEtiquCoage et à la définition <strong>de</strong>s boissons.<br />
Sa compétence ind.iscutaOlie en cette matière,<br />
raibondan'C© et % précision <strong>de</strong> aa documenta-<br />
tion, son interprétation toujours parfaitement<br />
rais année et juridique <strong>de</strong>s textes, ainsi que<br />
la clarté avec laquelle M. a su présenter l'en-<br />
semtbTe <strong>de</strong>s dispositions qui composent, au-<br />
jourd'hui", cette "partie du Co<strong>de</strong> <strong>de</strong>s boissons,<br />
font <strong>de</strong> son ouvra-ge un commentaire précieux<br />
<strong>de</strong> la -loi <strong>de</strong> 1905, d» nature à écteirer, aussi<br />
complètement que ipeuvent te souhaiter tous<br />
ceux qui ont intérêt à être exactement fixés<br />
sur les conditions d'application <strong>de</strong> la loi et<br />
<strong>de</strong> ses règl-enuents, en co qui concerne les<br />
boissons ».<br />
On ne saurait faire <strong>de</strong> cet ouvrage un éio-ge<br />
à*la fois plus simple et plus décisif. Voitèà<br />
donc un fait acquis : c'est, que désormais, les<br />
.marchands en gros et les débitants <strong>de</strong> bois-<br />
sons auront, un moyen <strong>de</strong> connaître toute la<br />
loi et <strong>de</strong> -s'y conformer dans ses moindres<br />
détails. Ils n'auront qu'à lire l'ouvrage' expli-<br />
cite <strong>de</strong> M. Taquet, précédé d'une préface du<br />
directeur du service <strong>de</strong> la répression <strong>de</strong>s frau-<br />
<strong>de</strong>s.<br />
L'ouvrage est en vente, au prix <strong>de</strong> 3 fr. 50.<br />
franco -par poste, chez Pichet,' libraire-éditeur,<br />
54, rue <strong>de</strong> Clichy, Paris, chez qui l'on trouve<br />
égaie-ment : La Loi du 1" août 1905 et les Rè-<br />
glements, arrêtés et circulaires rendus pour<br />
son exécution, franco : 0 fr. 95.<br />
NOUVELLE COLLECTION APOLOGETIQUE<br />
PUBLIEE SOUS LE PATRONAGE PE S. G. MONSEI-<br />
GNEUR GIBIER, ÉVÊQUE DE VERSAILLES<br />
Elu<strong>de</strong>s Contemporaines. — Deuxième section- :<br />
États d'âme ct d'esprit. Troisième volume<br />
tes Passions contre les Croyances, par le<br />
chanoine Paul BARBIER, curé-doyen <strong>de</strong> Beau<br />
gency, ancien aumônier du Pensionnat<br />
Saint-Euverte, à Orléans. In-12 «eu, 0 fr. 60.<br />
franco, 0 fr. 75. — (P. Lethielteux, éditeur<br />
10, rue Cassette, Paris, G").<br />
Montrer qu'il existe une opposition radicale<br />
entre Ses Passions et la Religion chrétienne<br />
et chercher là, plus qu'ailleurs, la raison <strong>de</strong><br />
l'hostilité d'un grand nombre contre le<br />
crovances catholiques et contre l'Eglise, tel<br />
est le but <strong>de</strong> ce nouveau et très intéressan<br />
opuscule <strong>de</strong> M. Paul Barbier.<br />
Après une fine analyse psychologique <strong>de</strong><br />
passion et <strong>de</strong> 1 ses caractères constitutifs, rou-<br />
teur tire cette conclusion logique, qu'étant un<br />
attachement, exclusif à la créature, et une dé<br />
pravatlon- <strong>de</strong> notre puissance d'aimer, toute<br />
passion fait nécessairement <strong>de</strong> l'homme u<br />
idolâtra et un athée. Reste à prouver, à<br />
S;SÏÏ4« Paganisme mo<strong>de</strong>rne :<br />
Vii r Ôn ne ne l'envie, l'amour <strong>de</strong> l'or, l'ambi-<br />
tion a luxure dont une <strong>de</strong>scription som-<br />
rSl^ m.it" poignante <strong>de</strong> vérité dé.voi e-les<br />
réelles turpitu<strong>de</strong>s ; toutes sont <strong>de</strong>s «O&.f^<br />
quelles, bon gré mal gre, Dten et- îa,»rt«jOP<br />
doivent être et, en tait, sont toujours sacri-<br />
fl Si ilias passions fascinent et entraînent Hi cra-<br />
me à ce Saint, sont-elles donc (pour lui, dans<br />
KStè du bonaieur, <strong>de</strong> rocimrts m^s<br />
nue l'Evangile et l'Eglise 1 H s'en, faut <strong>de</strong><br />
ffiK Profon<strong>de</strong> ek en effet, tolère<br />
dis passions, et comQhcn amères sont es<br />
ttàntef<strong>de</strong>ce-u* qui l'ont éprouvée ! Quelques<br />
aveux sincères, tombés «tes lèvres <strong>de</strong>. leurs<br />
%Min\cs. montrent éloquemnient que loin <strong>de</strong><br />
SSaulre au bonheur, elles sont une source<br />
promipte.meiit fécond© <strong>de</strong> dégoûts, <strong>de</strong> déoep<br />
lions et <strong>de</strong> désespoir.<br />
Miois, en même temps qu'élites ruinent la<br />
•moraUté et créent <strong>de</strong> la souffrance, les pas-<br />
sions jettent dans les âmes '<strong>de</strong>s semences d in-<br />
crédulité et d© haine antireligieuse ; et voulu<br />
pourquoi il faut les mettre au ran« <strong>de</strong>s pires<br />
ennemis <strong>de</strong> la foi: et d© la morale catholiques;<br />
à l'époque actuelle. ,<br />
Guerre aux passions ! Telle est, après te<br />
lecture <strong>de</strong> ce réquisitoire, la conclusion a<br />
tirer pour tous ceux qui, ayant encore du<br />
sang chrétien dans les veines, ont a cœur <strong>de</strong><br />
C hez sol tonte l'année, très joli<br />
travail sur cartes postales,<br />
savoir écrire suffit. Bien payé,<br />
ypen à acheter ni à vendre. Ee.<br />
La Parisienne, 10, rue <strong>de</strong>s Mar-<br />
tyrs, Paris. .<br />
ÉTUDES et GREFFES<br />
JL (jé<strong>de</strong>T.S'adresser Bousquet. <strong>13</strong>,<br />
lue Neuve Sc-Aubin. <strong>Toulouse</strong>.<br />
•ni vi i> facile assuié 5 à 10 fr<br />
ISÂîailj p. jour chez. soi toute<br />
l'année sans apprent. sur nos<br />
tricoteuses. LA MONDIALE, 10,<br />
cité d'Autin, Paris.<br />
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à tous propriétaires d'immeu<br />
btes urbains ou ruraux Es^<br />
compte <strong>de</strong> quttances <strong>de</strong> loyers<br />
ou fermages. Mutuelle Proprie-<br />
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Commerçants, Industriels<br />
ISfe-enod<br />
sauvegar<strong>de</strong>r leur croyance et leur? mesura<br />
aussi bien que l'honneur du foyer domestiqua<br />
et dm la Patrie. , ' "<br />
Guerre donc aux passions ! Voila ] le Jaune. Et rien<br />
r en arriver à leun<br />
ne leur coûtera pom<br />
."'A 1 hcure ? U 'H est<br />
Joë, <strong>de</strong>manda-<br />
ma<br />
chère Grâce, vous ignorez la fatigue, les<br />
besoins <strong>de</strong> sommeil et vous êtes <strong>de</strong> ces<br />
vaillantes qui regar<strong>de</strong>nt les heures con-<br />
sacrées au repos comme du temps abso-<br />
lument perdu.<br />
— Bien vrai, céda, cousin Joë ? Tenez,<br />
à l'heure actuelle, si lord Arthur ne reve-<br />
nait point, si je n'étais pas ici en tête à.<br />
tète avec vous, voici ce que je ferais.<br />
L'orage a cessé, il a rafraîchi l'atmos-<br />
phère, je ferais réveiller un « lad », et il<br />
me sellerait « Spring », ma jument, je<br />
ferais uno longue course au Bois, seule,<br />
cette nuit même, et je me trouverais par-<br />
faitement bien au retour ; et alors, après<br />
un bain agréable, je pourrais pa.rven.ir à<br />
dormir <strong>de</strong>ux ou trois heures. Mais reve-<br />
nons au fait. Nous avons en face <strong>de</strong> nous<br />
ce cher cousin, M. do Blignac, et celle<br />
petite pécore que l'on a si sottement sur-<br />
nommée la Perle Jaune à l'ambassa<strong>de</strong>.<br />
Voila bien tout, n'est-ce pas ? Ah 1 j'al-<br />
lais mettre <strong>de</strong> côté, comimo une quantité<br />
négligeable, ce vieux matelot, dont vous<br />
n'avez pu vous défaire.<br />
^C'est bien tout, cette focs ? De l'autre<br />
côte vous avez avec vous ces <strong>de</strong>ux ou<br />
trois Hindous, qui me semblent être <strong>de</strong>s<br />
coquins <strong>de</strong> fort jolio trempe. Eh bien lo<br />
point obscur pour moi est celui-ci : pour-<br />
quoi en veulent-ils à mon cher cousin<br />
M. <strong>de</strong> Blignac ? Pourquoi en veulent-ils<br />
à cette petite '?<br />
En prononçant ce <strong>de</strong>rnier mot, la lèvre<br />
<strong>de</strong> la belle Gràco s'avançait dédaigneu-<br />
sement.<br />
— Enfin, je me <strong>de</strong>nnaii-<strong>de</strong> quel intérêt<br />
ces bandilK peuvent avoir à vous servir ?<br />
La face <strong>de</strong> sir Jcfc grimaça un sourire<br />
die haute satisifaction.<br />
— Je puis répondre a tauteu ces ques-<br />
tions, rôpiliqua-t-il m oppror.liaxit i 0<br />
pou-f ptMr loxnu'l il était assis. Procédions 1 , ( ^, l ., 1 .', r ll:i ' i l 1 '' 1 '- 1 'rtVcr.'i'.niv"*.i (> pet<br />
aurait passé <strong>de</strong> vîfiT'» n C0 , U8in Raoul<br />
tellement bien mLt tiepas duno f ^ 01 »<br />
teTSna£xeK^ e - qU ' ell ° r ^<br />
lo moins du je ne serais paa<br />
g . Grâce Hautrope s'était" arrêtée, pr*<br />
— Que dites-vous donc, „,<br />
t-cle, qu'en ten<strong>de</strong>z-vous par ces moti<br />
« A o-so lever les yeux ? ,, * 1<br />
— Raoul est amoureux fou <strong>de</strong> ec !(<br />
pekz, et qui est, il faut bien lo rocom<br />
l r AiT° merv " eiUc "se créatui'o.<br />
î«<br />
e * c ? amali
LE HUHIÊRO 5 CENTIMES<br />
m 1<br />
OB"$>5*.M<br />
1 'autorité patenwUe, <strong>de</strong> sa-<br />
bes taillées sur le modèle du Foyer ne'<br />
sçient pas <strong>de</strong>s brandons <strong>de</strong> haine et <strong>de</strong><br />
discor<strong>de</strong>, c'est-à-dire précisément la sub-<br />
version <strong>de</strong> l'ordre au sens même le plus<br />
banal, le plus général et le plus plat du<br />
rr.oL<br />
Par conséquent, ce n'est pas Gaucher<br />
qui troublait l'ordre, hier soir, à la Co-<br />
médie française ; ni Pujo à la Sorbonne;<br />
ni Réal <strong>de</strong>l Sarte à la Cour <strong>de</strong> cassation.<br />
Ils lo rétablissaient, au contraire, dans la<br />
mesure <strong>de</strong> leurs forces, au plutôt ils em-<br />
pêchaient qu'on ne le troublât par un at-<br />
tentat, nouveau. Ce n'est pas leur faute<br />
si les émeutier .3 sont au gouvernement,<br />
les souteneurs sous la simarre, les anar-<br />
chistes dans la chaire ; ce n'est pas leur<br />
faute si les gardiens <strong>de</strong> la paix et les<br />
appariteurs ont pour consigne '<strong>de</strong> soutenir<br />
et <strong>de</strong> défendre le désordre ; et ce n'est<br />
donc pas leur faute si, quand ils remet-<br />
tent les choses h leur place, il y a du va-<br />
carme, <strong>de</strong>s mêlées, <strong>de</strong>s arrestations.Tout<br />
est conçu <strong>de</strong> telle sorte aujourd'hui, tout<br />
repose sur un tel bouleversement <strong>de</strong>s<br />
notions <strong>de</strong> droit, <strong>de</strong> justice, <strong>de</strong> vérité,<br />
que ce n'est pas quand on fait du bruit<br />
qu'il y a désordre ; c'est quand on n'en<br />
fait pas que le désordre est souverain.<br />
Gardons-nous,gardons-nous bien <strong>de</strong> je-<br />
ter la pierre aux braves jeunes gens qui,<br />
loin <strong>de</strong> mettre à mal la paix publique,<br />
sont en train <strong>de</strong> la restaurer. Il y eut,<br />
sous la première révolution, une époque<br />
où l'on n'entendait plus ni protestation<br />
ni murmure ; tous les matins cependant<br />
on coupait <strong>de</strong>s têtes, et l'on donnait aux<br />
exécutions ce motif que les condamnés<br />
avaient peut-être murmuré dans leur<br />
for intérieur.<br />
Or, ce régime durerait encore s'il ne<br />
s'était trouvé quelques gaillards pour<br />
s'armer <strong>de</strong> forts gourdins, voire même<br />
<strong>de</strong> bons pistolets, damier la chasse aux<br />
jacobins, les rosser ou les occire avec<br />
une suprême élégance et, finalement,<br />
en faire disparaître l'espèce.<br />
Les muscadins du Directoire tapaient<br />
fort et letirs contemporains leur an. ont<br />
su un gré infini. Ne soyons pas ingrats<br />
envers les nôtres ; souhaitons plutôt que<br />
le. nombre s'en accroisse immensément<br />
Honnêtes bourgeois, nous avons hor-<br />
reur <strong>de</strong>s révolutions * eh bien, mettons<br />
notre morale en action et pour commen<br />
cer, envoyons nos plus chaleureux corn<br />
pliments aux ligueurs <strong>de</strong> l'Action Fran<br />
çaisc. Car ils ne font pas la révolution<br />
je vous en réponds ! Tout au contraire<br />
ce sont eux qui la défont !...<br />
Yves GRIMONT.<br />
pour subventionner ta pêche du corail. Fauta<br />
do solliciteurs et faute <strong>de</strong> pécheurs, <strong>de</strong>puis<br />
ltXH, lo gouvernement n'avait pas eu 1 occa-<br />
sion <strong>de</strong> l'employer. Ma in tenant que le plon-<br />
eur a relevé l'industrie et qu'il, l'exerce sans<br />
concurrence, il a droit, chaque armée, à »,00u<br />
francs <strong>de</strong> rente qui forment le .plus clair béné-<br />
fice <strong>de</strong> sa production.<br />
Les Mûnchner Nachrichten,nu\ content ce no<br />
historiette, ajoutent que chez nous le cas<br />
n'est pas unique : « 11 y a en France, disent-<br />
elles, <strong>de</strong>s subventions que personne ne récla-<br />
me, iparce que personne ne les connaît. Mais<br />
qu'un ami, bin placé dans un ministère, voas<br />
donne le « fin tuyau », voilà une industrie qui<br />
renaît, un hanjlba heureux et un crédit qui<br />
retrouve son emploi ».<br />
—©— Jugement extravagant.<br />
Il existe à Fougères une société <strong>de</strong> secours<br />
mutuels dont la «ran<strong>de</strong> majorité dos membres<br />
pénal <strong>de</strong> Lacroix,doit entrer prochainement<br />
dans le cadre do réserve. C'est le générai!<br />
Riche] qui le remplacera. Tous les militai-<br />
res espéraient quo l'emploi serait confié au<br />
^éaiéral Trémeau. l.es 'manœuvres <strong>de</strong> l'a ti-<br />
teinne, <strong>de</strong>ntier ont, vous le savez, mis en<br />
relief les très gran<strong>de</strong>s qualités <strong>de</strong> ce géné-<br />
ral que tous ses compagnons d'armes con-<br />
Sidèrent,a bon droit,comuie leur supérieur.<br />
Mail heureusement pour lui, le général Tré-<br />
tjneau n'a point l'âme d'un courtisan : c'est<br />
un Osprit primesautier, un caractère indé-<br />
pendant, une âme ar<strong>de</strong>nte, incapable <strong>de</strong> se<br />
BWer aux intrigues d'antichambre. Clenien-<br />
dëau l'a donc écarté du comman<strong>de</strong>ment su-<br />
firème. Plus facile, plus simple, moins<br />
fpre, le général Michel a déjà reçu, dit-on,<br />
la lettre qui lui confère le magistère do<br />
<strong>de</strong> la marine ? Et puis, à quoi bon une ma-<br />
rine, une flotte, <strong>de</strong>s porte <strong>de</strong> guerre ? La Ré-<br />
publique n'en a plus besoin <strong>de</strong>puis quelle<br />
est la vassale <strong>de</strong> l'Angleterre. La Hotte bri-<br />
tannique suffit.<br />
Ajoutons qu'à l'iieure actuelle nous<br />
sommes tellement distancés par l'Allema-<br />
gne et par les autres peuples qu'il est im-<br />
possible <strong>de</strong> reconquérir l'avance perdue.<br />
11 est assez probable que M. Picard,<br />
après avoir crié, finira par capituler. C'est<br />
son habitu<strong>de</strong>. Depuis que ie ministre <strong>de</strong> la<br />
marine a livré à Clemenceau l'amiral Ger-<br />
minot, noire ingénieur ne compte plus. Il<br />
est déshonoré. ,<br />
ALÇUE<br />
est catholique ; elle est placée sous lo vocable I Tjarméo française en cas <strong>de</strong> guerr<br />
<strong>de</strong> Saint-Joseph. . M Comme je vous l'ai déjà dit, l'entourage<br />
doit<br />
aées. Et vous aurez bran fabriquer <strong>de</strong>s<br />
ur nei<br />
souille,.<br />
rt o. bafo<br />
tfeVn t0n ?m " ls (1" spiritualisme ot<br />
Miaîlrosïn? ' V ""' "' 1 ,MS "" r V{ "<br />
o.]Yj,.,<br />
m,; uiies soient l'incarnation d'un<br />
| e n«icleoii(nio. Von ; no fore/, pas quo<br />
J r W«»Seurs préixwésà la dé-figuration<br />
!l 'a mutilation do noire histoire ne<br />
m"<br />
1<br />
"!' ,M, " ! ii.|"et Vie "i rie que l'avisé ploiiRonr se<br />
propose (l'exploiter !>..•• ce budget, figure,<br />
<strong>de</strong> temps MUniciiioriaJ, un crédit do i,000 francs<br />
Les statuts <strong>de</strong> cette association très<br />
. osnère, approuvée par la "préfecture d'ille-<br />
et-Vilaine, prescrivent, aux obsèques d'un so-<br />
ciétaire, l'assistance <strong>de</strong> cent membres. Lo dé-<br />
légué qui so soustrait à cette obligation est<br />
passible d'une amen<strong>de</strong>.<br />
Cinq; délégués (dont un socialiste) se dis-<br />
pensèrent, ii l'entcnremeiit d'un <strong>de</strong> leurs ca-<br />
mara<strong>de</strong>s, d'assister à la partie religieuse <strong>de</strong>s<br />
obsèques. Il leur fut infligé une amen<strong>de</strong>,<br />
puisqu'ils ne s'étaient pas conformés aux sta-<br />
tuts exigeant la présence <strong>de</strong>s délégués à toute<br />
la cérémonie funèbre.<br />
Les cinq délégués refusèrent <strong>de</strong> payer l'a-<br />
men<strong>de</strong> et, au bout <strong>de</strong> trois mois, ils furent<br />
exclus <strong>de</strong> la société Saint-Joseph. Ils firent<br />
appel <strong>de</strong> cette décision <strong>de</strong>vant 1© juge <strong>de</strong> paix.<br />
Celui-ci s'étant déclaré incompétant, l'affaire<br />
fut portée <strong>de</strong>vant le tribunal civil <strong>de</strong> Fougè-<br />
res, qui a ordonné... la réintégration <strong>de</strong>s cinq<br />
dissi<strong>de</strong>nts.<br />
Voilà, certes, un jugement un peu extrava-<br />
gant 1 Quand on entre dans une société, c'est<br />
qu'on en accepte les statuts. Sinon, pourquoi<br />
y entrer? Et le jour où on ne les respecte plus,<br />
on n'a plus qu'à en sortir.<br />
—G— L'élevage <strong>de</strong>s serpents.<br />
Il n'y a pas <strong>de</strong> sot métier. C'est ainsi qu'un<br />
Américain ingénieux s'est avisé d'élever <strong>de</strong>s<br />
serpents à sonnettes, à l'usage <strong>de</strong>s muséums,<br />
<strong>de</strong>s foires et <strong>de</strong>s cirques d'Amérique. C'est au<br />
Texas qu'il a installé son élevage. Lorsque les<br />
reptiles atteignent loge <strong>de</strong> l'exhibition, notre<br />
Américain les expédie à ses correspondants<br />
qui, à leur tour, les ven<strong>de</strong>nt aux barnums. 11<br />
parait même que le serpent à sonnettes est<br />
•très recherché cette année, et qu'un <strong>de</strong>s ba-<br />
teaux chargés' du transport entre Galveston<br />
et les ports <strong>de</strong> l'Amérique du Nord emporta,<br />
l'autre jour, dans un eeui chargemerït, quatre<br />
tonnes <strong>de</strong> reptiles<br />
Et l'on s'imagine la tête du douanier qui.<br />
<strong>de</strong>mandant au voyageur s'il n'a « rien ù dé-<br />
clarer », reçoit cette terrifiante réponse :<br />
— Quatre 'mille kilos <strong>de</strong> serpents à sonnet-<br />
tes I<br />
Quel OaTilicB-I<br />
L'Éloquence <strong>de</strong>s Muets<br />
De notre confrère Franc-Nohain (<br />
U est vraiment fâcheux que les listes <strong>de</strong><br />
classement <strong>de</strong>s officiers, teilles qu'elles sont<br />
dressées par les commandants <strong>de</strong> corps,- ne<br />
puissent Être publiées à la suite du tableau<br />
d'avancement paru, ces jours <strong>de</strong>rniers,<br />
comme chaque année, à VOfficicl.<br />
La comparaison entre ces documents.ne<br />
manquerait pas d'être souvent instructive,<br />
Un commandant <strong>de</strong> corps classe, bien en<br />
tendu, ses officiers d'après leur valeur pro<br />
fessionnelle, d'après les services rendus par<br />
eux, antérieurement, et qu'ils lui semblent,<br />
en conséquence, susceptibles <strong>de</strong> rendre<br />
dans le gra<strong>de</strong> supérieur,<br />
On ne voit donc pas bien, <strong>de</strong> pTime abord,<br />
quels sont les éléments nouveaux d'infor-<br />
mation qui pourraient permettre au minis-<br />
tre <strong>de</strong> modifier, parfois si profondément,<br />
pour son tableau d'avancement, le classe<br />
ment établi par les commandants <strong>de</strong> corps.<br />
Mais c'est quo vous n'avez pas l'air do<br />
vous douter du courrier volumineux, qui,<br />
principalement au moment <strong>de</strong>s inscrip<br />
tions au tableau, parvient au cabinet d'un<br />
ministre <strong>de</strong> la guerre ; — vous n'avez pas<br />
l'air <strong>de</strong> vous douter du nombre <strong>de</strong> députés<br />
<strong>de</strong> sénateurs, et d'autres personnages in-<br />
fluents, qui imposent leur collaboration au<br />
ministre pour l'établissement <strong>de</strong> ce fameux<br />
tableau.<br />
Que viennent-ils dire, c*s , petsoimof'os in<br />
fluents, qui soit <strong>de</strong> nature à balancer l'ap<br />
préciation d'un commandant <strong>de</strong> corps ?<br />
Viennent-ils déclarer — mais alors à<br />
quel titre : •— Ce capitaine fera un excel<br />
lent chef do bafaillon ? Ce chef <strong>de</strong> bataillon<br />
a toutes les qualités requises pour passer<br />
lieutenant-colonel ?<br />
La vérité est qu'en fait <strong>de</strong> qualités ils<br />
n'en peuvent connaître, et n'en reconnais-<br />
sent qu'une, • qu'ils intitulent pompeuse-<br />
ment : le loyalisme.<br />
4a Clemenceau ne dissimule pas que leur<br />
À patron » veut la revanche et se dispose à<br />
toarcher, dès le printemps prochain, sous<br />
Içs ordres <strong>de</strong> S. M. Edouard VIL Une acti-<br />
vité insolite règne dans les bureaux du mi-<br />
Ustère <strong>de</strong> la guerre. On s'occupe du pre-<br />
mier choc auquel <strong>de</strong>vront faire face nos<br />
troupes. Jusqu'à présent, on croyait que,<br />
Conformément à la tradition classique, les<br />
Allemands essaieraient <strong>de</strong> pénétrer cher,<br />
flous par la vallée <strong>de</strong> la Marne et la vallée<br />
4e la Seine. Il était déjà convenu qu'on<br />
laisserait pénétrer les envahisseurs à<br />
NaTfcy et que la première bataille serait li-<br />
vrée dans les plaines <strong>de</strong> la Champagne, en-<br />
tre Châlons et la capitale <strong>de</strong> la Lorraine.<br />
Les Biens «Tabou «<br />
Le Journal officiel a, publié, et YLJnivcrs<br />
Israélite enregistre le décret portant at-<br />
tribution à l'Association Zadoc-Kahn<br />
<strong>de</strong> bien grevés d'une affectation étrangère<br />
à 1'exerciee du culte, lesquels biens étaient<br />
administrés avant la séparation <strong>de</strong>s Egli-<br />
; ses et do l'Etat en partie par le Consitoire<br />
central, en partie par le Consistoire <strong>de</strong> Fa-<br />
ris.<br />
A en juger par l'énumération <strong>de</strong>s valeurs<br />
quo comporte le décret, c'est plusieurs cen-<br />
taines <strong>de</strong> mille francs qui passent <strong>de</strong> la<br />
caisse du Consistoire dans celle <strong>de</strong> l'Asso-<br />
ciation juive, sans qu'aucun liquidateur ait<br />
Aujourd'hui, tout est changé et toutes les,' songé à opérer le moindre prélèvement,<br />
prévisions sont bouleversées. L'état-major Jolies étrenmes pour Israël ! •<br />
estime quo l'Allemagne essaiera <strong>de</strong> s'ache- Il suffit <strong>de</strong> comparer ces procédés à ceux<br />
miner sur Paris par la vaMée <strong>de</strong> l'Oise. dont on use envers les catholiques, qui<br />
Ce ne serait plus en Champagne que se<br />
remontreraient les Allemands et les Fran-<br />
çais, mais en Belgique, autour <strong>de</strong> Bruxel-<br />
les. Les plaines <strong>de</strong> Waterloo <strong>de</strong>viendraient<br />
le théâtre d'une nouvelle bataille. La Hol-<br />
lan<strong>de</strong> et la Belgique s'atten<strong>de</strong>nt à être en-<br />
vahies : c'est -pourquoi les gouvernements<br />
<strong>de</strong> Bruxelles et.<strong>de</strong> La Haye s'agitent beau-<br />
coup en ce moment, votent <strong>de</strong>s subsi<strong>de</strong>s et<br />
prennent <strong>de</strong>s mesures pour parer au péril.<br />
Cette modification <strong>de</strong>s pJans d'attaque<br />
4e l'Allemagne impose à notre état-major<br />
un surcroît <strong>de</strong> besogne. Nous sommes obli-<br />
gés <strong>de</strong> remanier nous-mêmes nos plans <strong>de</strong><br />
mobilisation, et plus d'un général regrette<br />
aujourd'hui les décrets qui, naguère, dé-<br />
elasisèrent la plupart <strong>de</strong>s places fortes du<br />
Nord. De quelle utilité ne seraient pas <strong>de</strong>-<br />
main pour nous ces cita<strong>de</strong>lles trop tôt sup-<br />
primées 1<br />
Que la guerre s'engage au mois <strong>de</strong> mars<br />
ou au mois d'avril, ce n'est pas nous qui le<br />
<strong>de</strong>mandons, mais nos adversaires. Les pro-<br />
nostics <strong>de</strong> la camarilla clémenciste se réa-<br />
liseront-ils ? Je l'ignore, mais nous ferions<br />
bien d'agir comme si <strong>de</strong> graves événements<br />
pouvaient surgir d'un moment à l'autre.<br />
Au commencement du siècle <strong>de</strong>rnier nos<br />
<strong>de</strong>vanciers furent au <strong>de</strong>vant <strong>de</strong>s événe-<br />
ments ; ils se disciplinèrent et s'organisè-<br />
rent en vue <strong>de</strong> la vacance possible du pou-<br />
voir.<br />
M. <strong>de</strong> Villèle raconte dans le tome I <strong>de</strong><br />
ses Mémoires qu'à fa fin <strong>de</strong> 1812 un membre<br />
<strong>de</strong> la famille <strong>de</strong> Montmorency vint dans le<br />
pays <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> et y groupa les royalis-<br />
tes dans une association d'apparenco phi-<br />
lanthropique, mais secrètement résolue à<br />
tout tenter pour rétablir les Bourbons sur<br />
fe trône. C'est <strong>de</strong> Paris que venait la direc-<br />
tion. Un comité occulte, où siégeaient les<br />
Polignac, les Montmorency, les Rivière,<br />
etc., etc., se ramifiait dans toutes les pro-<br />
vinces et dans toutes les villes. C'est à l'ac-<br />
tion <strong>de</strong> ce groupement, dit <strong>de</strong> Villèle, qu'il<br />
faut attribuer les démonstrations royalis-<br />
tes qui éclatèrent, en 1814, à Bor<strong>de</strong>aux, à<br />
<strong>Toulouse</strong>, à Montauban, à Marseille, à<br />
Troyes, à Nancy, à Paris, lors <strong>de</strong> l'occupa-<br />
tion, au moment où la plupart <strong>de</strong> ces villes<br />
furent occupées par les alliés.<br />
I Quand l'armée d'invasion pénétra daais<br />
fiotne pays, les souverains qui la comman-<br />
daient n'avaient nullement l'intention <strong>de</strong><br />
restaurer la race capétienne. I/es uns son-<br />
geaient à Berna<strong>de</strong>tte et les autres au roi<br />
<strong>de</strong> Rouie. D'autre part, les populations<br />
avaient complètement perdu <strong>de</strong> vue les<br />
princes qui, <strong>de</strong>puis vingt-quatre ans, vi-<br />
faient dans l'exil. Sur cent Français, on<br />
n'en comptait pas dieux qm soupçonnaient<br />
^existence du comte <strong>de</strong> Provence et du<br />
t^omto d'Artois. Beaucoup croyaient queda<br />
dynastie était éteinte.<br />
Si les royalistes étaient restés inertes' et<br />
passifs, la royauté traditionnelle n'aurait<br />
jamais été restaurée. Il faut donc dédai-<br />
gner les brocards et les quolibets <strong>de</strong>s poli-<br />
ticiens en chambre qui se moquent <strong>de</strong> la<br />
n'ont que le tort d'être l'immense majorité<br />
dans ce pays, pour avoir un aperçu <strong>de</strong> la<br />
justice distribut ive du Bloc.<br />
On objectera certainement que les Juifs<br />
bénéficient là <strong>de</strong> leur soumission à la loi<br />
<strong>de</strong> séparation, <strong>de</strong> la constitution <strong>de</strong>s Asso-<br />
ciations cultuelles.<br />
Parbleu ! le Juif GTùnebaum, rédacteur<br />
pour Briand <strong>de</strong> la loi <strong>de</strong> séparation, ayant<br />
calqué l'organisation à imposer aux catho-<br />
liques sur l'organisation consistorialé, il<br />
eût été étrange que les Juifs se rebellassent<br />
contre cette loi.<br />
C'est toujours la même hypocrisie : « Ma<br />
loi est la loi. dit le Juif, et qui n'obéit pas<br />
à la loi est factieux. »<br />
En <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> ces considérations, il serait<br />
intéressant do savoir comment ces biens<br />
conslstoriaux ont pu être légitimement at-<br />
tribués par le décret prési<strong>de</strong>ntiel à une As-<br />
sociation exclusivement juive.<br />
Qu'on les ait attribués à <strong>de</strong>s Associations"<br />
<strong>de</strong> bienfaisance, soit ; mais pourquoi à une<br />
Société juive ?<br />
Est-ce que la distinction <strong>de</strong>s races va en-<br />
trer dans les actes officiels ?<br />
Mais qu'est-ce que ce « loyalisme K, que<br />
les règlements militaires seraient fort en ] campagne qu'engagent <strong>de</strong>puis six semaines<br />
peine <strong>de</strong> définir, et qui, cependant, doit pri- | les jeunes étudiants hostiles à Thalama.s.<br />
mer toutes les vertus militaires ?<br />
Comment co député, comment ce séna<br />
tour, aura-t-il été si bien renseigné sur le<br />
« loyalisme » <strong>de</strong> l'officier qu'il protôg<br />
puisque le premier <strong>de</strong>voir d'un officier est<br />
<strong>de</strong> n'avoir pas d'opinions politiques, ou,<br />
LES MYSTÉRIEUX VAGABONDS<br />
Si les chroniqueurs n'écoutaient que leur<br />
principale préoccupation, ils écriraient<br />
tous sur le même sujet. On se <strong>de</strong>man<strong>de</strong> mê-<br />
me comment, lorsqu'il survient un cataclys-<br />
me tel qùe celui <strong>de</strong> Messine, tous les jour-<br />
naux n'y consacrent pas les trois quarts <strong>de</strong><br />
leurs colonnes. Qu'est le pauvre mystère <strong>de</strong><br />
l'impasse Ronsin à côté <strong>de</strong> ces cent cin-<br />
quante mille cadavres, <strong>de</strong>, ces ruines, <strong>de</strong> ces<br />
<strong>de</strong>uils, <strong>de</strong> ces cris <strong>de</strong> blessés ? Qu'est-ce le<br />
succès d'une vilaine petite comédie où l'on<br />
enseigne la lâcheté aux jeunes filles et où<br />
l'an prône la révolte bête, en face <strong>de</strong> ce<br />
grand frisson <strong>de</strong> la terre ? Quel intérêt<br />
peut-on doner à quelque médiocre cambrio-<br />
leur, à un vulgaire acci<strong>de</strong>nt d'auto, aux<br />
« balayeurs » <strong>de</strong> Paris, à la sextuple candi-<br />
dature académique <strong>de</strong> Caliban, aux aven-<br />
tures du grossier in.^:/lteur <strong>de</strong> Jeanne d'Arc,<br />
quand, à vingt-quatre heures <strong>de</strong> France,<br />
tout um pays est plongé dans la terreur et<br />
la désolation ?...<br />
Et, cependant, c'est parfois le rôle du<br />
chroniqueur <strong>de</strong> distraire le public <strong>de</strong>s an-<br />
goisses dont l'actualité le torture.<br />
Laissons donc, un moment, l'Europe sou-<br />
levée <strong>de</strong> pitié et « chantons un plus petit<br />
j sujet »...<br />
On a présenté, ces jours-ci, à la Cham-<br />
bre, un projet <strong>de</strong> loi réglementant la circu-<br />
lation <strong>de</strong>s ambulants. S'il, est <strong>de</strong>s gens dont<br />
il semble naturel qu'on se préoccupe au<br />
point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> la circulation, c'est bien<br />
ceux dont toute la vie se passe à circuler,<br />
dont c'est, pour ainsi dire, la raison d'être.<br />
Et, malgré cela, jusqu'à ce jour, on s'est<br />
contenté d'interdire leur séjour dans tous<br />
la draperie <strong>de</strong> l'entrée et lance <strong>de</strong>hors do<br />
grands édredons rouges ; ce sont les lits do<br />
la famille qu on aère. Un romanichel ne se<br />
déshabille pas.<br />
Mais il se lave. Au-<strong>de</strong>ssus d'une vaste<br />
bassine <strong>de</strong> cuivre, un grand garçon se pen-<br />
che et se nettoie le visage et les mains avec<br />
une eau savonneuse ; une fillette lui tend,<br />
dans une énorme cuiller à pot.<strong>de</strong> l'eau fraî-<br />
che o.vec laquelle il se rince.<br />
Une femme enduit <strong>de</strong> graisse une bcl'e<br />
paire <strong>de</strong> bottes. Uno autre, un filet au bras<br />
part pour le marché. Une gran<strong>de</strong> fille les<br />
aunin.s aux hanches, la poitrine en Victoire<br />
<strong>de</strong> Samofhrace, s'en va lire dans la main<br />
<strong>de</strong>s passants <strong>de</strong> bonne volonté.<br />
Un homme enfin se montre ; il a la barbe<br />
noire et les yeux graves. On remarque sur<br />
sa blouse <strong>de</strong> couleur les boutons du com-<br />
man<strong>de</strong>ment qui ont la forme d'œufs <strong>de</strong><br />
poule. Il s'enfonce dans lo camp, en tour-<br />
née d'in-spection...<br />
Quand je revins l'après-midi, avec les<br />
miens, pour franchir le seuil, cette fois<br />
nous fûmes aussitôt entourés par toute une<br />
troupe enfantine :<br />
« Si tu veux entrer, c'est <strong>de</strong>ux sous. »<br />
Sur l'herbe battue, nous rencontrâmes<br />
l'enfant à la cuiller. Sitôt qu'elle me vit,<br />
e e fut <strong>de</strong>bout et, ne sachant point, parler,<br />
elle tendit sa petite main sale. C'est le pre-<br />
mier geste <strong>de</strong>s jeunes vagabonds.<br />
Sous les tentes, on travaille. Des piles do<br />
gigantesques chaudrons atten<strong>de</strong>nt leur<br />
tour <strong>de</strong> rétamage. Des femmes assises à<br />
terre s'inclinent à droite, puis à gauche,<br />
appuyant tantôt une main et tantôt l'au-<br />
tre sur <strong>de</strong>s sortes <strong>de</strong> ballons <strong>de</strong> cuir for-<br />
mant soufflet et actionnent le feu <strong>de</strong>s for-<br />
ges.<br />
D'autres femmes épluchent <strong>de</strong>s légumes<br />
ou cousent, Personne n'est inactif, sauf<br />
cette femme, cependant, qu'une vieille,<br />
sans ûter sa pipe <strong>de</strong> ses lèvres, nous mon-<br />
tre. C'est une jeune mère <strong>de</strong> quatre jours.<br />
La vieille est catégorique t<br />
« Des sous pour elle ! Si tu ne veux pas<br />
donner <strong>de</strong>s sous à celle qui est mala<strong>de</strong>,<br />
va-t'en t »<br />
Et la vieille à la pipe, accroupie sous les<br />
icônes dorées qui ornent la tente, lance <strong>de</strong>s<br />
regards si autoritaires que notre petite<br />
troupe, après une heureuse distribution <strong>de</strong><br />
cigarettes, bat en retraite.<br />
Cependant, malgré cotte sorte <strong>de</strong> mendi-<br />
cité, ces femmes restent fières et dignes ct<br />
c'est notre' curiosité qui nous semble vul-<br />
gaire et mesquine. _<br />
Les hommes ne parlent pas. On dirait<br />
qu'ils ne nous voient même pas. Un beau<br />
garçon <strong>de</strong> seize ans paraît plus sociable :<br />
a Combien êtes-vous ici î<br />
— Cinquante.<br />
— D*où venez-vous ?<br />
— De partout.<br />
— Combien savez-vous <strong>de</strong> langues ?<br />
• — Quatorze. »<br />
Ce ne sont pas là <strong>de</strong> vulgaires chemi-<br />
neaux. Us louent les champs sur lesquels<br />
ils s'arrêtent. Ils ont un métier. On prétend<br />
même qu'ils sont riches. Ils ont <strong>de</strong> l'or au-<br />
tour <strong>de</strong> leur ceinture, et les chefs, <strong>de</strong>s titres<br />
dans les banques. Ils n'en restent pas<br />
moins d'irréductibles vagabonds. Il y a <strong>de</strong>s<br />
coureurs <strong>de</strong> grands chemins qui s'arrêtent<br />
après fortune faite, plus ou moins honnête-<br />
ment. Ils achètent un toit et se griment en<br />
bons bourgeois, qui se reposent. Ixs roma-<br />
nichels ne se reposent jamais. Dès qu'ils se<br />
sentant pris par un pays, par quelque com-<br />
modité, à la merci d'une habitu<strong>de</strong> contraire<br />
à leurs mœurs ancestrales, ils lèvent le<br />
camp et s'en vont, tantôt vers le midi, tan-<br />
tôt vers le couchant... Personne ne mur-<br />
nuire, personne ne reste en arrière. Ces li-<br />
bérés savent obéir.<br />
Où qu'ils passent, Ils sont toujours, pour<br />
nous, <strong>de</strong>s étrangers. Us gar<strong>de</strong>nt leurs cos-<br />
tumes et leurs lois. Mais pour eux, au con-<br />
traire, la terre entière est leur pays.<br />
Partout, ils sont chez eux.<br />
Quand ils auront, dans leur poche leur<br />
'« carnet d'i<strong>de</strong>ntité », quand en saura 'exac-<br />
tement d'où ils arrivent, et comment ils
Mercredi (3 <strong>Janvier</strong> Î939 ÏSSnK»»5*5>Œ«^^<br />
Le bon vieux temps, dont on médit beaiu-<br />
eoup a ou Sam doute ses défauts, mais il a<br />
eu aussi ses Jours glorieux, qu'il serait injuste<br />
d'oublier ; les institutions qui ont été la loi<br />
<strong>de</strong> nos pères, quelqu'impartaites qu'elles fus-<br />
sent n'en avaient Bas monts fait, <strong>de</strong> la France<br />
en grand et noble pays, puissant et fier, bon<br />
jet généreux, inarehant en tète <strong>de</strong> tous les pro-<br />
grès et île toutes tes civilisations, admiré et<br />
respecté du mon<strong>de</strong> entier. (Applaudissements<br />
ta droite.!<br />
Mais nous n'en sommes plus aux moeurs<br />
d'autrefois ; l'impatience <strong>de</strong>s jeunes, le goût<br />
du cltm.sement, la passion du nouveau nous<br />
KBtraîneat sans que nous sachions où nous<br />
niions ; nous marchons dans la nuit, vers un<br />
but inconnu, a dit un <strong>de</strong> nos plus éminents<br />
collègues, et l'on car est à vouloir à peu près<br />
tout modifier, même <strong>de</strong>s institutions qui, dans<br />
(es crises les plus aiguës, avaient toujours<br />
donné à la France toutes tes ressources fin an-<br />
rières dont elle avait eu besoin et qui"ava.ient<br />
largement concouru à constituer son crédit<br />
Bnànoier. (Applaudissements a droite.)<br />
Pour .justifier ces changements, l'on «a. par<br />
on euphémisme complaisant, qualifié <strong>de</strong> ré-<br />
formes tous les changements rêvés, même<br />
ceux qui ne corrigeaient aucun abus et ne<br />
réparaient aucune injustice.<br />
Cette confusion du setVs <strong>de</strong>s mois est d'au-<br />
tant plus fâcheuse, qu'elle conduit à la confu-<br />
sion <strong>de</strong>s idées et. par suite, à <strong>de</strong>s malentendus<br />
aran<strong>de</strong>ment nuisibles à l'apaisement et à. la<br />
bonne entente si désirables entre citoyens<br />
d'une même patrie.<br />
Ces confusions et ces malentendus ne sont<br />
pas, d'ailleurs, <strong>de</strong>s faits nouveaux ; permet<br />
1ez-rnoi <strong>de</strong> rappeler, en passant, que la con<br />
fusion dit sens <strong>de</strong>s mots était déjà un die:<br />
principaux griefs <strong>de</strong> Catcm au déclin <strong>de</strong> l'Em-<br />
oi re romain.<br />
Le respect du passé n'est pas, d'ailleurs,<br />
l'ennemi du progrès ; l'incessante recherche<br />
lu mieux a toujours été la constante préoccu-<br />
pation <strong>de</strong> tous tes corps constitués comme <strong>de</strong>s<br />
E<br />
do nt<br />
m en fc?<br />
le Sénat, après avoir acclamé la vail-<br />
nos soldats dams les sables brûlants<br />
e (vifs applaudissements), ne faillira<br />
<strong>de</strong>voirs que lui imposent les affreux<br />
s qui ont. frappé si durement le Sud<br />
e et la Sicile. (Nouveaux applaudisse-<br />
lotre flotte, avec cet admirable élan<br />
ctërise nos 'marins, a apporté les pre-<br />
vt-û-urs ; le Sénat, très certainement,<br />
les compléter au plus tôt en donnant<br />
re part à, l'immensité <strong>de</strong>s ruines et ©n<br />
l'espérance et la vie aux provinces<br />
; ». (Applaudissements sur tous les<br />
if<br />
da<br />
en<br />
it s'ajourne à jeudi une heure et<br />
as les bureaux et à <strong>de</strong>ux heures et<br />
ce publique.<br />
La séance est levée à 2 h. 30<br />
Paris, 12 janvier.<br />
La séance est ouvert© à <strong>de</strong>ux heures, sous<br />
la prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. Louis Passy, député <strong>de</strong><br />
l'Eure, prési<strong>de</strong>nt d'âge<br />
Le prâsi<strong>de</strong>;i!. -- Aux termes <strong>de</strong> l'article pre-<br />
TOier du règlement, j'invite les six plus jeu-<br />
nes membres présents, MM. Auriol, Binet,<br />
fient» Besnard, Félix Chautemps. Jacques<br />
Chaumié et Roblln à prendre place ait bu-<br />
reau comme secrétaires provisoires.<br />
Conformément à l'article premier <strong>de</strong> la loi<br />
Su 16 juillet 1875. je déclare ouverte la ses-<br />
sion ordinaire <strong>de</strong> la Chambre <strong>de</strong>s députes pour<br />
S'aanée 1900.<br />
Allocution du présidant<br />
Le prési<strong>de</strong>nt prononce ensuite l'allocution<br />
suivante :<br />
« Mes chars collègues,<br />
* L'Italie vient <strong>de</strong> subir une catastrophe<br />
lans précé<strong>de</strong>nt s les prési<strong>de</strong>nts <strong>de</strong>s Chambres<br />
et le gouvernement <strong>de</strong> La République ont di-<br />
gnement exprimé les sentiments <strong>de</strong> la France<br />
yEati ère, mais comment le doyen <strong>de</strong> celte assena-<br />
•>i>lée, au moment - où il est obligé <strong>de</strong> prendre<br />
ta parole, ne pousserait-il pas, avec vous,<br />
un cri d'horreur et d'épouvante !<br />
Il y a quelques semaines, la France a cru<br />
entendre un gron<strong>de</strong>ment dans l'atmosphère<br />
tnte<br />
elie-<br />
nem<br />
diss AU<br />
forna<br />
la in<br />
.et ce<br />
l'Iran<br />
Coff!<br />
lo 'la<br />
A<br />
les v<br />
raie<br />
vie ;<br />
cause<br />
ment.<br />
tationa.1, elle a écouté ot s'est retrouvés<br />
îême <strong>de</strong>bout et forte <strong>de</strong>rrière le gouver-<br />
nt <strong>de</strong> la défense nationale. (Vifs applau-<br />
ments.)<br />
jourd'hui, elle entend encore les éclats<br />
idablas du cataclysme <strong>de</strong> Messine, et avec<br />
Ims unanimité, elle se jette dans la pitié<br />
nfio au gouvernement <strong>de</strong> la République<br />
neur <strong>de</strong> la représenter et la consolation<br />
•ir à la niaiheureuse îtaiie l'assurance<br />
douleur nationale. (Applaudissements.)<br />
l'aurore <strong>de</strong> la nouvelle année, je l'orme<br />
ceux les plus ar<strong>de</strong>nts pour la cause libé-<br />
à laquelle j'ai attaché l'honneur <strong>de</strong> ma<br />
ils sont d'autant plus vifs, que cette<br />
3 semble être en déca<strong>de</strong>nce dans le Parle-<br />
en<br />
{Ut Ct<br />
mots ont <strong>de</strong>s sens différents, suivant les<br />
>ns <strong>de</strong> ceux qui parlent : liberté, répu-<br />
>, démocratie, progrès, passent <strong>de</strong> bou-<br />
:he et se répètent sans exprimer les<br />
ses. (Applaudissements à droite et<br />
J*;<br />
mot, ©lie<br />
raar'aaittef<br />
i'àé <strong>de</strong>s 1<br />
La Une<br />
heureuse<br />
La pressi<br />
prié<br />
. pe<br />
ta s<br />
ens<br />
é d<br />
tristement mon parti, mais je<br />
sser que la liberté n'est pas un<br />
e, elle- remplit un pays où sont<br />
5-curité <strong>de</strong>s personnes et la sêcu-<br />
rsanté, n'est pas une opération <strong>de</strong> Justice dis- '<br />
trtbuitive, c'est un expédient financier ; il dé-<br />
viant un aléa redoutable soas la menace d em-<br />
prunt, prochain et uidispetueaMe.<br />
Nous revendiquons pour la linertô li<strong>de</strong>e<br />
teiesmipiMuito <strong>de</strong> la mutualité.<br />
la doctrine libérale ne voit pas le bonhenr<br />
wtoveaseS dans tes combinaisons exolustves <strong>de</strong><br />
la solidarité légale et- dans les séductions <strong>de</strong><br />
l'Etat omnipotent, tandis que nous 1 entre-<br />
voyons, nous, dans l'accord <strong>de</strong>s bonnes volon-<br />
tés. Honneur à la mutualité ! à la mutualité qui<br />
est l'expression du patriotisme social 1 » {Ap-<br />
plaudissements sur tous les bancs.)<br />
La péroraison, du discours <strong>de</strong> M. Louis Passy<br />
est, saluée pair les chaleureuses acolamations<br />
<strong>de</strong> la droite ct du contre.<br />
Election du prési<strong>de</strong>nt<br />
Après le tirage au sort <strong>de</strong>s scrutateurs, le<br />
scrutin pour l'élection du prési<strong>de</strong>nt est ouvert<br />
à 2 h. 40 ; lo scrutin est clos à 3 h. 30.<br />
Le prési<strong>de</strong>nt. — Voici le résuilat du scrutin<br />
pour la nomination du prési<strong>de</strong>nt définitif.<br />
Nombre do votante, 370 ; bulletins blancs ou<br />
nuls, 28 ; suffrages exprimés. 342 ; majorité<br />
absolu©; 172 ; M. Henri Brisson a obtenu 314<br />
suffrages. (Applaudissements a l'extrème-gau<br />
che et à gauche.)<br />
M. Henri Brisson ayant obtenu la majorité<br />
absolue <strong>de</strong>s suffrages exprimés, je le procla-<br />
me prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Chambre pour l'année<br />
<strong>1909</strong>. » (Nouveaux applaudissements sur les<br />
mêmes bancs.)<br />
Complétons la proclamation officielle <strong>de</strong>s<br />
résultats en disant qu'un certain nombre <strong>de</strong><br />
membres <strong>de</strong> la droite ont voté pour M. Ar-<br />
chimbaud, à cause <strong>de</strong> sa campagne contre les<br />
15,000.<br />
Election <strong>de</strong>s vice-prési<strong>de</strong>nts<br />
On procè<strong>de</strong> ensuite â l'élection <strong>de</strong>s quatre<br />
vice-prési<strong>de</strong>nts ; le scrutin ouvert à -3 h. 33<br />
est e.ios à 4 heures.<br />
Le prési<strong>de</strong>nt. — Voici le résultat du scrutin<br />
pour la nomination do quatre vice-prési<strong>de</strong>nts.<br />
Nombre <strong>de</strong> votants, 364 ; bulletins blancs ou<br />
nuls, <strong>13</strong> ; suffrages exprimés, 352 ; majorité<br />
absolue, 177, ont obtenu : MM. Barteaux, 303 ;<br />
Etienne, 302 ; Clémente,!, 193 ; Rabier, 160 ;<br />
Dron, 90 ; Du bief, 41 : Deleassé, 23 ; divers, 29.<br />
MM. Berteaux. Etienne et Oémentel ayant<br />
obtenu la majorité absolu <strong>de</strong>s suffrages expri-<br />
més je les .proclame vice-prési<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> la<br />
Chambre <strong>de</strong>s députés pour <strong>1909</strong>. (Applaudisse- •<br />
ments à gauche.)<br />
Il y aura lieu <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r à un <strong>de</strong>uxième<br />
four <strong>de</strong> scrutin pour la nomination d'un vice-<br />
prési<strong>de</strong>nt. Election <strong>de</strong>s secrétaires<br />
Le prési<strong>de</strong>nt donne lecture d'une lettre col-<br />
lective <strong>de</strong> MM. Petit-jeart, Simone* et Carpot-,<br />
secrétaires sortant, qui déclarent ne pas se re-<br />
présenter, puis on scruttne pour l'élection <strong>de</strong><br />
huit secrétaires.<br />
Le préskient. — Voici le résultat du scrutin<br />
ouvert pour la nomination, do huit secrétaires.<br />
Nombre <strong>de</strong> votants, 333 ; fouMletins blancs ou<br />
nuls, 2 ; suffrages exprimés, 331 ; majorité ab-<br />
solue, 106. ont obtenu : MM. Leboucq, 281 ;<br />
Poullan, 274 ; Boaazet. 857: Victor Moral, 844 ;<br />
Da limier, 242 ; René Besnard, 239 ; Victor Fort,<br />
233 ; Néron, 202 ; Ranime, 154.<br />
MM. LeUoucq. Poullan, Benazet, Victor Mo-<br />
tel, Dalimier, René Besnard, Victor Fort et<br />
Néron ayant obtenu Sa majorité absolue <strong>de</strong>s<br />
suffrages exprimés, je les proclame secrétai-<br />
res <strong>de</strong> la Chambre <strong>de</strong>s députés pour <strong>1909</strong>.<br />
Election <strong>de</strong>s questeurs<br />
On procè<strong>de</strong> à l'élection <strong>de</strong>s trois questeurs;<br />
le scrutin ouvert à 4 h. 45 est clos à 5 h. 25.<br />
Le prési<strong>de</strong>nt, — Vosei le résultat du scrutin<br />
pour la nomination <strong>de</strong> trois questeurs : nom-<br />
bre <strong>de</strong> votants, 320 ; bulletins blancs ou nuls,<br />
2 ; suffrages exprimés, 324: majorité absolue,<br />
163 ; ont obtenu : MM. Saumantle, 309 ; Pajot,<br />
882 ; Gustave Cll&puis, 255 ; voix diverses, 62.<br />
MM. Sauma<strong>de</strong>, Pajot et Gustave Chapuis<br />
ayant'obtenu ta majorité absolue <strong>de</strong>s suffrages<br />
exprimés, je les proclame questeurs <strong>de</strong> la<br />
Chambre <strong>de</strong>s députés pour <strong>1909</strong>.<br />
Ballottage pour le quatrième vice-prési<strong>de</strong>nt<br />
Il est procédé à un <strong>de</strong>uxième tour <strong>de</strong> scrutin<br />
pour la nomination du quatrième vice-prési-<br />
<strong>de</strong>nts.<br />
On sait qu'an premier tour <strong>de</strong> scrutin M.<br />
Rabier, vioe-présâ<strong>de</strong>nt sortant, n'a pas obtenu<br />
le nombre requis <strong>de</strong> suffrages. Le scrutin durs<br />
vingt-cinq minutes.<br />
Le prési<strong>de</strong>nt. — Voici le résultat du <strong>de</strong>uxiè-<br />
me tour <strong>de</strong> scrutin pour la nomination d'un<br />
vice-prési<strong>de</strong>nt : nombre dé votants, 304 ; bul-<br />
letins blancs ou nuis, 10 : suffrages exprimés,<br />
294 ; majorité absolue, 148 ; ont obtenu : MM.<br />
Dron. - 1.3» ; Feroaad Ilabier, 1-2S. (Exclama?<br />
tiens). Voix diverses, 34.<br />
Aucun <strong>de</strong>s candidats n'ayant obtenu Ja ma-<br />
jorité absolue <strong>de</strong>s suffrages exprimés, il y a<br />
lieu <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r à un troisième tour <strong>de</strong> scru-<br />
tin. On remarquera que M. Rabier, encore en<br />
•ballottage, a perdu <strong>de</strong>s voix.<br />
Voix nombreuses. — A jeudi ! J><br />
Le prési<strong>de</strong>nt consulte la Chambre sur le ren-<br />
voi à jeudi du troisième tour <strong>de</strong> scrutin.<br />
Il en est. ainsi décidé ; séance jeudi à 2 heu-<br />
res.; la séance est levée à 6 h. 30.<br />
La 3otirit& fzîkmaitzln<br />
Train <strong>de</strong>s équipages militaires. — Baille,<br />
du 16' (Casablanca), au 17' escadron.<br />
RÉSERVE ET AUMÉE TERRITOMAUt<br />
Ont été nommés dans le cadra auxiliaire-Ida<br />
service <strong>de</strong> santé : au gra<strong>de</strong> d'officier d'admi-<br />
nistration principal, M. l'officier d'adminis-<br />
tration principal Giraudon, en rési<strong>de</strong>nce a<br />
Tartes.<br />
Au gra<strong>de</strong> d'officier d'administration <strong>de</strong> 3<br />
constil<br />
ars 100:2<br />
e <strong>de</strong> l'i<br />
s et Cavaillé avaient<br />
<strong>de</strong> Colombiers (Hé-<br />
î qu'il serait tenu <strong>de</strong><br />
: sur place dos liste»<br />
ie et pour s'entendre<br />
s <strong>de</strong> dommages-inlé-<br />
ière <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />
iiinicalion <strong>de</strong> ces<br />
ait le délit prévu'<br />
que Didas a op- 1<br />
ttorité ' judiciaire,<br />
LlfiiiE 1 mm mmm<br />
t» Attert-iClu que si !•<br />
communiquer les lis<br />
teurs peut tomber si<br />
30 mars 1902, ce n'es!<br />
les ternies <strong>de</strong> son ar<br />
l'intention <strong>de</strong> favori<br />
les et pour changer<br />
résuitat d'un serais<br />
. ref u<br />
é"<br />
par un<br />
orales à<br />
s le coup <strong>de</strong><br />
ue lorsqu'il a<br />
rL ua-<br />
; qr<br />
at r<br />
nu'il<br />
CUIH<br />
il h<br />
d'ons-<br />
a,ge:r les co:<br />
à moins d<br />
le plusieu-r<br />
On arrête<br />
S CE<br />
un<br />
ve d'-<br />
an<br />
lin<br />
12<br />
loiiveiies<br />
carne ;<br />
à ne ps<br />
L'un<br />
est en 1<br />
— No<br />
te nr <strong>de</strong><br />
selg-neB<br />
en ban;<br />
qu'il pe<br />
nous c<br />
Seule-m<br />
cours c<br />
sonnes<br />
parons.<br />
S dés<br />
d'eux<br />
oême<br />
tre- fe<br />
Jear<br />
tent<br />
ieuo<br />
sont bien ri<br />
qui<br />
ïHipg<br />
ne v<br />
me d'Arc à c<br />
;on annonce<br />
; nous l'y si<br />
3 à vouloir<br />
on s <strong>de</strong><br />
lent à nous déclarer qu'il<br />
camelot du Roi, nous dit :<br />
Monté est d'obliger l'ins-ut-<br />
ser son néfaste en-<br />
ta qu'il va conférencier<br />
suivrons ; on annonce<br />
professer en Sorbonne;<br />
manifester contre lui.<br />
mt, comme il ne pénètre plus à son:<br />
as <strong>de</strong>s ageiïts <strong>de</strong> la Sûreté ou <strong>de</strong>s per-<br />
connues <strong>de</strong> la préfecture, nous tronv'<br />
>ns. en manifestant à l'improviste, la vi- 1<br />
gilanco <strong>de</strong> la police et <strong>de</strong>s auxiliaires bénévo-<br />
les qu'eSe a trouvés au Quartier.<br />
» Au <strong>de</strong>meurant, s'il y a <strong>de</strong>s coups à don-<br />
ner ou à recevoir, nous avons prouvé que c»<br />
n'était pas pour nous intimi<strong>de</strong>r.<br />
Belot<br />
Au<br />
rou,<br />
<strong>de</strong> :<br />
da<br />
e <strong>de</strong><br />
t fait les aveux les pins<br />
Les émerau<strong>de</strong>s <strong>de</strong> Colasr<br />
it. -<br />
dor<br />
(E LA<br />
- Un,<br />
« Ch-<br />
ue qr<br />
coi<br />
'î":s<br />
<strong>de</strong> nov-£<br />
toiïibien -<br />
?.iété frai<br />
tt <strong>de</strong>s cb<br />
ruciion<br />
>nt incul<br />
leau vi«r<br />
er un* o<br />
Pari<br />
ù>ro <strong>de</strong>i<br />
posait ;<br />
ira 1 v<br />
un i do<br />
ne<br />
STJSPESSI05Î D'EKGAGEMEÎiTS<br />
Paris, 12 janvier.<br />
Le ministre <strong>de</strong> la, guerre vient <strong>de</strong> donner<br />
l'ordre aux généra»s commandant les corps<br />
d'armée d'informer les commandants ûm bu><br />
reaux <strong>de</strong> recrutement que les engagements<br />
volontaires pour les 7* et- 10* bataillons d'ar-<br />
tillerie à pied sont suspendus jusqu à nouvel<br />
ordre.<br />
COMITÉS El COMMISSIONS<br />
Paris, 1.2 janvier.<br />
Le général <strong>de</strong> briga<strong>de</strong> Audèoud, rentré do<br />
1' -Vf rique occi<strong>de</strong>ntale, a été nommé membre du<br />
comité t-eahnique <strong>de</strong>s -troupes coloniales, en<br />
remplacement du générai <strong>de</strong> Beylie, appelé à<br />
un autre emploi.<br />
lo général Dain, disponible, est nommé<br />
membre du comité technique <strong>de</strong> l'infanterie,<br />
en remplacement du général <strong>de</strong> Trentinian,<br />
promu et appelé à un autre emploi.<br />
L'intendant militaire Gasoucl, directeur du<br />
service <strong>de</strong> l'intendance du 2* corps, a été nom-<br />
mé tout en conservant ses fonctions actuel-<br />
les" membre du comité technique do l'inten-<br />
dance en remplacement <strong>de</strong> l'intendant mili-<br />
taire Bianchan, appelé à un autre emploi.<br />
MUTATIONS •<br />
Les officions dont les noms suives!; ont reçu<br />
les affectations ci-après :<br />
Service d'éUU-majojr : MM. Lou-vel, capi-<br />
taine au 81' d'infanterie, est détaché à l'état-<br />
major <strong>de</strong> l'armée, direction du service géo-<br />
graphique ; Chamaac <strong>de</strong> La Selve, capitaine<br />
au 122*. est, nommé à t'état-major <strong>de</strong> la 67' bri-<br />
ga<strong>de</strong> d'infanterie.<br />
Passent : M.M. Larroque, capitaine, du 101'<br />
-au 81' ; Beynet, capitaine,, du g étcnages au<br />
80° d'infanterie, maintenu à son corps jusqu'à<br />
sa retraite ; Rlffault, capitaine trésorier, du<br />
100" au 109' ; <strong>de</strong> La Harpe, capitaine, du 122'<br />
au 3" ; Cahuznc, lieutenant, du 120' au 76*.<br />
Artillerie. — Les officiers dont les noms<br />
suivent ont reçu, les affectations ci-après, sa-<br />
voir :<br />
Le licutenariî-coloôe; Bergé, directeur du dé-<br />
pot <strong>de</strong> peiUHiel <strong>de</strong> Castres, est nommé direc-<br />
teur à Lille.<br />
Capitaines : sont désignés pour faire fonc-<br />
tions <strong>de</strong> major : MM. Txicand <strong>de</strong> Lagoutte,<br />
du 6' au 24" ; Versignié, du 9" au 3T.<br />
M. D -it-uw, du 2" régiment, batteries alpines<br />
d-e la lî* région, est maintenu au 2;;" régiment.<br />
Coips <strong>de</strong> sauté militaire. — MM. Tourtarel,<br />
du 12" bataillon die ebasseurs à pied, passe au<br />
88' d'infanterie ; Niel.sen, du !)' esc.ad.rtm du<br />
train <strong>de</strong>s équipages, passe au 122' d'infante-<br />
rie,<br />
rnoMOiioNS<br />
Est promu au gra<strong>de</strong> rlo capitaine, M. Lefort<br />
lieutenant breveté au <strong>13</strong>5*. affecté au 80", main<br />
tenu stagiaire à létal-major du 7' corps.<br />
I <strong>de</strong> vingt<br />
ai a lieu,<br />
apaise àia<br />
ieu vingt-<br />
eures à l'avance si les<br />
1 moins <strong>de</strong> 20 kilomètres «<br />
1R03 mesurée a vol d'oise;<br />
- Gnm-betta), ct quarante-ha<br />
.1 doit être fait à un.?, di.-i.a<br />
rieure à vingt kilomètres,<br />
seront reçues à partir du<br />
mies du matin,<br />
preuve n'ayant pas le cara<br />
gue en assumera elle-,inè.m&<br />
concurrent <strong>de</strong>vra justifier, e:<br />
par références iet témoigna.gi<br />
fait, avec succès, <strong>de</strong>s exp é ri<br />
vees d'importance à peu près analo<br />
l£ terrain <strong>de</strong> l'essai <strong>de</strong>vra être é$<br />
Jour-eau 4® la Ligue.<br />
Tout concurrœt, par le fait mé)<br />
inscription, accepte sans appel 1 os<br />
prises à son. égard par le conseil<br />
irai ion <strong>de</strong> là Ligue et .s'interdit p<br />
tout recours <strong>de</strong>vant les tribunaux.<br />
La Ligue décline toute iresporas<br />
aux acci<strong>de</strong>nts et dégâts <strong>de</strong> toute<br />
Le prix sera versé au pilote va<br />
les quarante-huit heures qt<br />
lepuis la<br />
îeures si<br />
égale ou<br />
. ins-crip-<br />
anvier, à<br />
ctère spi<br />
le contre<br />
, en s'il<br />
qr<br />
lï'G<br />
util<br />
sert-<br />
'il a<br />
pri-<br />
ai-le<br />
son<br />
lions<br />
tiais-<br />
ance<br />
maire do<br />
<strong>de</strong>s é'ec-<br />
la loi du<br />
été, dans-<br />
unique, opposé dan»<br />
es frau<strong>de</strong>s électora-<br />
ente-r <strong>de</strong> changer le<br />
u'il est, déclaré par<br />
it justifié contre Di-<br />
e <strong>de</strong> dol ou <strong>de</strong> frau-<br />
jamaispersonnelle- îications <strong>de</strong>mandées<br />
accompli toutes ses<br />
aux réclamants les<br />
on tniinicipaie ; que<br />
Dut pleinement l'-ap-<br />
iqué que le fait ten-<br />
ait ni délit ni quasi-<br />
premic-r moyen doit<br />
pris <strong>de</strong> la violation<br />
:t du principe do<br />
séparation <strong>de</strong>s pouvoirs, <strong>de</strong>s articles <strong>13</strong>SÏ<br />
suivants du Co<strong>de</strong> civil et 7 <strong>de</strong> la loi du<br />
avril 1810 ;<br />
Attendu que les faits allégués par Vaissié-<br />
et Cavaillé, consistant exclusivemesit dans<br />
la<br />
hilité quant<br />
s nature,<br />
inqueiir dans<br />
vront rhomo-<br />
logation <strong>de</strong> l'essai, par lo conseil d'adminis-<br />
tration do la Ligue, cette .homologation <strong>de</strong>-<br />
vant avoir lieu dans les quinze jours qui sui-<br />
vront l'essai.<br />
Félicitons la Ligue Méridionale Aérienne<br />
pour la création <strong>de</strong> co prix, qu'il sera possi-<br />
ble <strong>de</strong> gagner ù -bref délai, et qui n'a, aucun<br />
rapport, avec ces prix <strong>de</strong> haute faut aune que<br />
les aviateurs, étant donné l'état actuel do la<br />
navigation aérienne, ne (pourront s'adjuger<br />
que dans un lointain avenir.<br />
Le règlement que la. L. M. A. vient d'élabo-<br />
rer ipour le don <strong>de</strong> mille francs <strong>de</strong> M. Chapon<br />
est fort bien établi et constitue un encourage-<br />
ment réel et pratique au développement <strong>de</strong><br />
l'aviation dans lo Midi.<br />
ae<br />
là<br />
et<br />
£0<br />
ret<br />
le refùS <strong>de</strong>. eonsnamicaMon <strong>de</strong> la liste électo-<br />
rale, n'étaient, dans ces tenues, caractéristi-<br />
ques et constitutifs d'aucune faute personnelle<br />
à la charge <strong>de</strong> Didas, se détachant do l'exerci-<br />
ce do sa fonction <strong>de</strong> maire ; qu'ils visaient un<br />
acte administrai if ; qu'en jugeant sur une pa-<br />
reille instance, que l'autorité judiciaire était<br />
incompétente pour apprécier un acte ayant ce<br />
caractère ou pour en ordonner lo redresse-<br />
ment, la Cour <strong>de</strong> Montpellier a fait une ju-slo<br />
application du principe <strong>de</strong> la séparation <strong>de</strong>s<br />
pouvoirs administratif et judiciaire ; qu'en<br />
conséquence, le second moyen,pris d'une faus-<br />
se application <strong>de</strong> ce principe, doit être écarta<br />
comme ie premier ;<br />
» Par ces motiis ;<br />
» Rejette... »<br />
Ainsi que nous l'avons indiqué, nous evnnï<br />
emprunté larrêt avec la note .qui le précè<strong>de</strong><br />
à la très pratique revue <strong>de</strong> M. Uaure. la Tt»<br />
municipale.<br />
Notre confrère a, dans sa note, très bien<br />
commenté l'arrêt en l'éclairant <strong>de</strong>s lois -sur<br />
la matière. Mais nous croyons <strong>de</strong>voir ajoutée!<br />
quo cet arrêt, d'espèce bien entendu, facilito<br />
beaucoup trop lo mauvais vouloir <strong>de</strong>s maire*<br />
en qualifiant d'acte administratif le relu» do<br />
communiquer les listes.<br />
Ce refus viole si manifestement les termes<br />
impératifs <strong>de</strong> la loi qu'on ne saurait l'attri-<br />
buer qu'à un mauvais vouloir portant une<br />
atteinte évi<strong>de</strong>nte au droit <strong>de</strong>s citoyens et quii-<br />
doit, être réprimé en vertu <strong>de</strong> la loi pénale»;<br />
nu besoin en vertu du droit commun, par<br />
une action en dommages.<br />
LES AFFAIRES OU MAROC<br />
Moulai-Mohamed empoisonné<br />
Tangetr, 12 janvier.<br />
Suivant <strong>de</strong>s nouvelles parvenues <strong>de</strong> Fezi,<br />
Moulai-Mohamed, le frère borgne du sultan,<br />
vient d-e Bwwrir KotHbt-iiiemenL<br />
Le bruit s'est répandu qu'on l'avait empoi-<br />
sonné-<br />
La mission française a Fez j<br />
Fez, 12 janvier.<br />
La mission militaire française est arrivée le<br />
i janvier.<br />
Lo sultan lui a marqué sa satisfaction <strong>de</strong><br />
son arrivée»<br />
La béalifioaiion da Jeanne d'Arc<br />
Rome, 12 janvier.<br />
La Congrégation <strong>de</strong>s Rites, réunie ce matin<br />
en présence du Pape, s'est occupée do la ques<br />
lion <strong>de</strong> fufo dans la cause ds la béatillcailoti<br />
<strong>de</strong> Jeanne d/A«K<br />
tëCROLOGIQUe<br />
Nous, av<br />
do M. -.lui<br />
rt'<br />
Bu<br />
Courses <strong>de</strong> chevaux<br />
A NICE<br />
„ 2f*rr*î Nice, 12 janvier,<br />
o SS}*, Pn«bwl. course <strong>de</strong> baies, à réclamer,<br />
J.000 rrancs, 3,500 mètres environ — t. Oe-<br />
mairt par i,c Sancy «t Otopirae; a M, ,1.. Heâ-<br />
Jnenatager (A. Carter); s. t-ia,.,n, ,e m é M<br />
E. Fisehhof R. Sauvai); 3. Mudrigal-in, à M,<br />
T. Degas (Miller). 0 '<br />
Non placés : Suivie, Guardin-Ansdl Diane- '<br />
m, Zerline-II, RigoHard, Prince-Mfenon tom-<br />
bé, La-Smata-U dérobé.<br />
Trois quarts <strong>de</strong> longueurs. Huit longueurs<br />
Mutuel : gagnant 15 ; placés : Ureutaut 6 50,<br />
Clarenco 111 6, Madrigal-JH 0.<br />
Prix <strong>de</strong> Viiiieiranciie. steejrfe-chaae handi-<br />
eap, 4,000 trâtocs, 3,900 mètres enviiroo — 1. la<br />
Corse, par Flacon et Corneille, h M. Ch. l,:-e-<br />
nart (Héatto); 2. Aanes-rstaedt, a M. i<br />
n?J TL v v ,' r ««ret pour ses confrères qui. ph»<br />
quo d autres, avaient apprécié lu ebarmo<br />
cet esprit fin, bienveillant rt lettré. „<br />
INOUS nous inclinons avec émotion dovaWl<br />
ta imémoire do cet homma <strong>de</strong> bien et (K*<br />
prions ses enfants d'agréer. aw« nos poupea<br />
tweiiBO» condoléance* i'ean't-ssion <strong>de</strong> notn<br />
inafoofl» «mcathi*<br />
1<br />
<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés
De notre correspondant particulier !<br />
Tarbes, 12 janvier.<br />
\JS tuyMAr irnx individu ipU tira sur M.<br />
pabbfi Mounlcou rient d'être ftrrtW dans les<br />
«IIVU.MIS do Ita basions, sur lo territoire du<br />
villa ;m d'Escondcaux, ou il a fallu le rnur-<br />
iuivro \ travers champs,<br />
• Conduit à Bahastens, il a été mis aussitôt<br />
en lir-u stir.<br />
b Assassinat à PlaisancB-âu-Toncli<br />
UN VIEILLARD ÉTRANGLÉ. - LE GARROT<br />
Mercredi 11 <strong>Janvier</strong><br />
Hier malin mardi, M. Cabanac. vieillard <strong>de</strong><br />
il ans. S été trouvé étranglé it son domicile,<br />
n plateance-du-Tonch (Manie Garonne).<br />
i..- renne a été Uéoouvwt hier matin mardi,<br />
{ers ï heures et. <strong>de</strong>mie dit matin, par Mme<br />
jieriiadoito Vernière née cabanac, fille <strong>de</strong> la<br />
«•• •' oie, qui allait lui faire comme do coutume<br />
ta visite journalière.<br />
Le défunt, Antoine Cabanac, âgé <strong>de</strong> 81 an»,<br />
rivait seul dans sa rnaison à l'entrée du vil-<br />
lage <strong>de</strong> Plaisance-du-Touch, la fille habite<br />
avec son mari une autre maison, mais so rem-<br />
uai! fréquemment auprès du vieillard pour<br />
raquer aux soins <strong>de</strong> son ménage, lui porter le<br />
repas «>i >. elUer à oe qu'il ne manquât <strong>de</strong> rien.<br />
Or, hier matin elle l'a trouvé mort, dans sa<br />
fhamhro, le corps jeté ati bas du lit, au mi-<br />
lieu d'un désordre inextricable.<br />
Tout indiquait le crime ; Mme Vernière<br />
«oussa aussitôt <strong>de</strong>s cris do terreur et ameuta<br />
tes voisins<br />
On accourut au secours, et on s'aperçut, en<br />
(enlevant les draps Bill cachaient à moitié<br />
lo Cadavre, que le vieillard avait été étranglé<br />
si l'ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> sa propre cravate <strong>de</strong> nuit nouée<br />
autour du cou et resserrée fortement h l'ai<strong>de</strong><br />
fl'un bâton qu'on avait roulé pour pratiquer<br />
plus sûrement le crime — c'était, en un mot,<br />
repérât ion du narrât.<br />
Le maire <strong>de</strong> Plaisanre-du-Touch, M. Sir-<br />
r n. étant absent, son adjoint. M. Bonnefoy.<br />
fit à sa place les constatations nécessaires et<br />
Informa M. Ba<strong>de</strong>r, juge <strong>de</strong> paix <strong>de</strong> Lèguevin,<br />
uni so transporta sur les lieux ainsi que la.<br />
gendarme rie.<br />
M. le douleur Armaing appelé, ne put que<br />
foirMater le décès, qui remontait à plusieurs<br />
'.icures.<br />
Le juge <strong>de</strong> paix <strong>de</strong> Léguevin avait en même<br />
temps informé le parquet <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>, où la<br />
nouvelle du crime parvenait vers quatre heu-<br />
res e! <strong>de</strong>mie. il<br />
M. Detriea, procureur <strong>de</strong> la République, M.<br />
Siauliee juge d'instruction, et M. Cbamp-eaux,<br />
«on tOciXiec, se transportaierit aussitôt sur les<br />
lions'. ,<br />
M. le docteur Guilhem, mé<strong>de</strong>cin légiste, pré<br />
venu étalement, se rendit à Plaisance-du-<br />
l'ourh pour les constatations médico-légales,<br />
Quoique Plaisance-du-Touch ne soit dis-<br />
tant <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> que <strong>de</strong> quatorze kilomètres,<br />
quand nous arrivons sur les lieux du crime,<br />
1! est nuit noire et notre automobile a ren-<br />
contré les routes les plus boueuses <strong>de</strong> la chré<br />
LéJUté.<br />
LA MAISON DU CRIME<br />
La maieon <strong>de</strong> la victime est. située en bor-<br />
dure <strong>de</strong> la grand'route, à l'entrée du village,<br />
it droite<br />
C'est une construction ne comprenant qu'un<br />
rez.-<strong>de</strong>-eliaussée, surmonté don galetas.<br />
La population do Plaisance s'est transpor-<br />
tée elle aussi autour <strong>de</strong> la maison, au milieu<br />
<strong>de</strong> l'émoi ion considérable que suscite dans ce<br />
coin paisible die la banlieue toulousaine le<br />
.crime qui vient d'être commis.<br />
Nous avons dit que Cabanac a été étranglé<br />
flans s i chambre ; c'est, a proprement parler,<br />
lions la cuisine, car il couchait dans la cui<br />
sine, une pièce fort propre, du reste, à gran<strong>de</strong><br />
l'hernie-: - comme on en trouve. à la campagne,<br />
ft dont le manteau -est carrelé <strong>de</strong> mosaïques<br />
«impies bleues et blanches.<br />
Au-i issus <strong>de</strong> la cheminée se trouve une peu<br />
flula. arrêtée à 11 heures et <strong>de</strong>mie.<br />
Est-ce la même aventure que chez les Stei<br />
abeii<br />
Le e i.l-vre est étendu au bas du lit, à <strong>de</strong>mi<br />
vocouvert par les draps et tes couvertures. Le<br />
"Oflps est étendu sur le dos, le bras droit al-<br />
longé et se séparant du corps.<br />
Le visage est tuméfié, et autour du cou, la<br />
jnavate, très fortement nouée, enserre un long<br />
>àton — le bâton qui sert à faire le Lit, et qui<br />
u fait l'office <strong>de</strong> garrot.<br />
Après avoir pratiqué les nœuds et inséré le<br />
Dâtoii, l'assassin n'a eu qu'à donner un tour<br />
le main et le vieillard était étranglé.<br />
D'après les constatations que nous avons, pu<br />
\Yiiro, Cabanac aurait, été étranglé sur son lit;<br />
surpris pendant son sommeil, il n'aurait guère<br />
ju opposer <strong>de</strong> résistance ; il aurait donc trou-<br />
K la mort sur sa couche.<br />
L'assassin ou les assassins l'auraient ensuite<br />
-fié à bas pour défaire le lit ©t le fouiller pour<br />
Voir s'il ne contenait pas d'argent caché.<br />
C? lit dévasté ajoute encore au désordre <strong>de</strong><br />
a pièce, qui a été fouillée en tous sens, et dont<br />
menu <strong>de</strong>s meubles n'a été épargné.<br />
LE VOL EST LE MOBILE DU CRIME<br />
La chambre du crime, en effet, a pour mobî-<br />
tier une table <strong>de</strong> cuisine située entre les <strong>de</strong>ux<br />
icnèlres oui donnent sur la route, une ar-<br />
•noir-e qui est placée entre la fenêtre et la<br />
>orle d'entrée <strong>de</strong> la chambre.<br />
L'armoire a été fouillée <strong>de</strong> fond en com<br />
vie, et tout le contenu, papiers, linge, objets<br />
divers; gît sur le carreau, les briques <strong>de</strong> La<br />
tuisme.<br />
Ufi placard situé au chevet du lit a été<br />
touille également, et la porte «ai est <strong>de</strong>meurée<br />
ouverte. ... .<br />
Le tiroir <strong>de</strong> la faible <strong>de</strong> La cuisine est à<br />
jemi lire ; on aperçoit à l'intérieur les restes<br />
lu repas.<br />
C'est donc pour voter que- les malfaiteurs ont<br />
PKuneversé 'eus les meubles, et c'est, pour<br />
flnieux accomplir Heur voi qu'ils ont assassiné<br />
ie vu i il ara.<br />
D'après l'enquête qu'a pu faine jusqu'ici M.<br />
Bauilme, jupe d'instruction, l'assassin ou les<br />
assassins, auraient emporté <strong>de</strong>s titres au por-<br />
leur, obligations étrangères, pour une valeur<br />
•âo 4 à 5,000 francs environ.<br />
^ Ceci rèeuîte<strong>de</strong>s déclarations faites par Mme<br />
Vernière,. filiedo ta victime, qui savait que ces<br />
•valeurs se trouvaient, dans l'armoire.<br />
Mme Vernière a déclaré, en outre, que <strong>de</strong>ux<br />
tacs, places dans l'armoire, et à l'intérieur<br />
lesquels se trouvaient, dans l'un 57 francs en<br />
«sent, dans l'antre 8G francs, ont disparu<br />
Un porte-monaaée que le vieillard portait<br />
jouteurs sur lui, et dont le contenu ne saurait<br />
rtro évalué, a également disparu et a dû être<br />
volé.<br />
Les titres se trouvaient en partie dans lias<br />
Knnstt «te l'armoire, en partie au-<strong>de</strong>ssus mémo<br />
«u meuble, et au <strong>de</strong>hors, sur lo toit, pour ainsi<br />
dire <strong>de</strong> l'aruioina, enveloppés dans <strong>de</strong>s iour-<br />
MWK.<br />
Cette cachette a été découverte par l'assas-<br />
sin, ce <strong>de</strong>rnier a donc opéré <strong>de</strong>s fouilles sé-<br />
rieuses.<br />
Mans ce n'est pas tout, : une antre pièce a<br />
encore cl/- visitée pur le ou les malfaiteurs<br />
, Lo maison, avons-nous dit, se nom-pose d'un<br />
rra-<strong>de</strong>-chaussée ;il n'y a pas d'étage su<br />
twseur, sauf un galetas.<br />
Un «orridor qui j*» termine par <strong>de</strong>ux portes<br />
i nue. In poiie d entrée', sur la. rue. l'autre la<br />
.porte du jardin, la. divise en <strong>de</strong>ux<br />
.Jt* *X»rto <strong>de</strong> la cuisine, la pièce du crime, se<br />
irome a droite, en «Mitrant. ; elle (e.i-t face ii<br />
Olte Aille» porte, 0 itauelic, „.nj (vt. ,t | V u'une<br />
•;iiani-iu-;. où couchait -parfois la fille <strong>de</strong> la vie-<br />
Mme, inrwiue.Cabanac était mala<strong>de</strong>. Cette<br />
:vi«u«l)e» ou du nioini.rarmoi.rc ct la coiumo-<br />
*Zl '/T ' T V' 1 ' 'i'-Vntbro ont été fouillées <strong>de</strong> fond.<br />
>wt routt an'cnumL<br />
I« eoulrniu <strong>de</strong>s meubles<br />
ro-hte que c'est vers minuit que lo vieillard<br />
.k-s ïaisaici t<br />
nue escorte gouailleuse à o» «venant du paya<br />
oxotiqnto.<br />
Et le cornac, près «lo l'-iin-i-inal, aocttt$â*iné<br />
•d'un ge.'nll«rna;n eu te vile inajesluous.e, olie.i.it<br />
aiiK passants sa marûb-aindi..-,e, heureux -o pla-<br />
cer «l réclame et d'assurer à su maison ses<br />
profits. Un jaune loustic qui n'est pas <strong>de</strong> Mur<br />
pelcle, s'approche, l'entend et l'écoute : puis,<br />
les poings sur les lumches : t Té, morl<strong>de</strong>nix,<br />
t'as donc pas <strong>de</strong> .l'Afrique, puisque tu ne parles<br />
pas moricaiiPi ! » Ahuri d'une telle apostrophe,<br />
«Otre Turc <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>, tousse, crache, éter-<br />
nue. puis, après divers tours dans la ville,<br />
avec ses <strong>de</strong>ux compagnons, il repart sans lato-<br />
boue pour <strong>Toulouse</strong>, luiront, mais un peu tard,<br />
qu'on aie l'y prendrait plus. Ounnius.<br />
MOMÏESQUI EU-VOLVESTRE . - Clnétnato-<br />
graphe. —- G'esit .''ujounriiui na-eBcrexH, vue floW<br />
avoir lieu la ipeein ici e îepiVîM-iitalkm île l'im-<br />
périal Kinémaiograpli, à s R. i d,u soir, ;! la<br />
.salle Dairat.<br />
Jeudi, représentation en matinée. Le soir,<br />
troisième séance.<br />
PORTET. — Incendie. Dimancbo <strong>de</strong>rnier,<br />
à 8 heures du soir, -un incetulie s'cs,t déelati-é ii<br />
-la métairie <strong>de</strong> Ferrie, près <strong>de</strong> la gare <strong>de</strong> Por-<br />
tât, appartenant à M.- EsqmiroL I^e l'eu a pris<br />
ii une inc-uie <strong>de</strong> paiille.<br />
Malgré la promptitu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s secours el le dé-<br />
voilement <strong>de</strong>s métayers, tout a é.ié entièrement<br />
brûlé.<br />
On s'est borné, avec H'ai<strong>de</strong> «le plusieurs per-<br />
«wniDJe3. ù préserver lo hangar rempli «je four-<br />
rage.<br />
1*3 pertes subies par M. Fjsquirol sont éva-<br />
4uées à 800 fr. environ et sont couvertes ,pai<br />
une assurance.<br />
Los causes du sinistre sont, encoro incon-<br />
nues.<br />
<strong>de</strong>s , onijcoliurcs iialep-'udaate-b «te :»a v-a.kudé » w<br />
lui petvnireitt pas toujours d'atteindre au i.uc-<br />
cès entrevu. Mais Dion aur.-i tenu e-impio ilffi.<br />
bOMn/es iattenetone<strong>de</strong> son ecyytjeur.<br />
Ues abeèQuos atuenl tenu a Pnmiers,<br />
a il Baures du matin. -<br />
Théâtre Saint-Cyprisn<br />
riimancîie. 17 janvier, h a heuras et drmlo très<br />
précises : La Nuit sinistre où l lnondation en («75.<br />
«trame en 5 actes, do MM. E. Boursin et Bresson.<br />
. . (Communiqué).<br />
Tombola<br />
UNION CATALANE R0USStU.0XK.USN<br />
Liste <strong>de</strong>s numéros gafrnauts <strong>de</strong> la tombola :<br />
30 71 72 154 159 105 192 197 1W 537<br />
C«S 271 273 32S 327 330 3M 349 353 I-ffl<br />
f70 371 391 395 401 429 45.2 526 f>58 500<br />
662 57fl 592 C03 075 776 77S «56 930 M3<br />
057 909 970 991.<br />
Pour retirer les lots s'adresser chez M. Girvès,<br />
rua <strong>de</strong>s varaxloux, 51.<br />
y Cour d'assises<br />
Audience du ti janvier<br />
L'audience est ouverte vers 1 bewrc <strong>de</strong> l'a-<br />
«rèamnildl, sous la prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. Lopei'Je-<br />
ticr. conseiHer à la Cour d'aippel <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>,<br />
Baïuit commo as.vassouirs MM. Pé <strong>de</strong> Arros et<br />
Qrayol i iages au siège,<br />
tiiefnctr. M. Laurent.<br />
Ministère pLiblilc, M. UUMHUfm, substitut du<br />
(ppoc-inre'iw <strong>de</strong> la Béiïutbïi<br />
ntaïucr ta province ecclésiastique «n-<br />
mcnls <strong>de</strong> Terre<br />
Les secours tle9 cailioUques français<br />
it»' ., t » Paris, <strong>13</strong> janvier.<br />
Mgr t areheveque <strong>de</strong> Paris a adressé atr<br />
Souvenain-Pontife un second envoi <strong>de</strong> r.OOWi<br />
irai,,*, provenant <strong>de</strong>s offran<strong>de</strong>s «hu diocèse<br />
SSM» Pt>Ur 1Cs ,tttto * p68 , 1" élago au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong><br />
l'entresol.<br />
Le Pouvoir occulte contre la France<br />
Le,, francs maçons sont, en l-'rance, Irenli<br />
,, Irenle lin, | nulle : ils sont cepoi:«lant li<br />
maîtres <strong>de</strong> la poBtiqiie, les maîtres <strong>de</strong> Mitai<br />
les r>ouvejai.ii.s lépislalcurs <strong>de</strong> notm pays.<br />
P .111 quoi ?<br />
Celle inlimc miiiorilé est-cite composéo d'in<br />
IcMioviH-es supérieiin s eirnoii!i.s sair la fa-<br />
miitïe <strong>de</strong> l'aeeueô et sur céteatin Maiithebiaiu<br />
lui-matime.<br />
L'audition clos témoi ns étant, terminée, Va»-<br />
dli-aive osit su^peaduo pandaiiit un quart<br />
dheure.<br />
- A la raprise do rauirliienec, l.a parole est<br />
donnée au miojùtère,publie, quà pronanoe un<br />
jpéquisiiloire énergique et modiéiré. 11 <strong>de</strong>marate<br />
une cogaâsflwwatioai easampilaire. sans s'opposer<br />
outefois à radnslifsion <strong>de</strong>s ctocwistatices atté<br />
Bfcaaxtes .<br />
La par oie est donnée au «osanseor d e rat<br />
«usé. Aven son taèant babituel. M" Rcanfwiry<br />
présieaiiie briJInnument la d'éifcnse <strong>de</strong> MoifiK<br />
biati. Il 9Utt point par point l'accusation dons<br />
tous ses chefs, ot, avec «tes argtuneiiits habites,<br />
les détruit.<br />
H termine en <strong>de</strong>mandant l'acquiileraent <strong>de</strong><br />
eon Ouont .<br />
Le préBi<strong>de</strong>iii!, détclare les débats terminés.<br />
Cent question» eont posées au jury, qui se<br />
relire poiur iHUbi'i'M.<br />
Le jury mpiMQRte un verdict négatif ; en con-<br />
ssquieinicè Miaiilihebiau est aoquùttè,<br />
— Aujoiind'hui, mororwti. comparaîtra <strong>de</strong><br />
van! le jurv Pierre Oninquiry, 41 afffî. tour-<br />
neur star métanix a Panviers, incut'i.é d'a.fisas-<br />
BÎnat Dix-neuf témoins.<br />
Ministère public, M. uueasee, procure u-.«- «l-e<br />
an Bôimbiique.<br />
DàfenÉseiitr ,M" Bomaury, du barroa-u do l'a<br />
inters.<br />
Distinctions lioiiorfiiques<br />
De; m*'',d!ai-M'es d'honneur ont été n.rc-rdéos<br />
eux «Rnvriars et eunployés dont, les nome eui-<br />
Tent :<br />
M. Beirny (l.-ouls), owrioT à la Société me<br />
tallnirgi•<br />
, ,„,r, aux or<strong>de</strong><br />
toucha a toutes<br />
uper<br />
elle.<br />
um,<br />
l'E> é<br />
n mars<br />
prasby-<br />
, qu'il a passées par<br />
• Bonan donna libre<br />
m zèle sacerdotal, Il<br />
s. Malbeureuseuie<br />
Le colonel Cciirauri<br />
' — Paris, <strong>13</strong> janvier.<br />
Un cablcgr.amme du gouverneur générai <strong>de</strong><br />
\\\ que occi<strong>de</strong>ntale frauçais-it îxisuuie. tes<br />
opérations du colonel Gourand pendant la se-<br />
con<strong>de</strong> quinz.aii e <strong>de</strong> «Itteeniltre.<br />
' ii eut le 26 décembre, un engagemenl avec<br />
ni-ou'pr- maure ; l'cniieini i*etvlj,l IS i,normes;<br />
.n- ,is rv-nlimes 7 Indigènes ; te clOii-M a opère<br />
!, i onction avec te lamiuia.-.Om.nt IW.MI,,<br />
imi 'avalt-eu lui-même un oii«-a«oroeui et avait<br />
iufli«c aux Maures .tes IMUI CS Mniportentes.<br />
L,i colonel, avec tentes m IIUT"\ se porle,<br />
jr Ailrar. —"~*"*<br />
Ose Allocution ûs Gaiilaums ' II<br />
Berlin, (S janvier.<br />
Plusieurs lownanx, entre autres £«yane<br />
' rva -eur te ttrirtoUmiC ronrodUttMM MM<br />
«roods tniit» rte l'allocution qu'a Prononcée<br />
lin i l'c-mpi nuir. a l'occasp.n du ju nte d,<br />
' opi-,eu,-'l-.,,ucn, fX c-eee - chef du<br />
, ,v k -im mt, <strong>de</strong> grenadiers <strong>de</strong> la g.udc.<br />
Oiielqîu's loiirnaux relèvent particulicre-<br />
*^fmX$F2ufcm peuvent venir - que<br />
Bien lio s en présiervc dans lesquels la<br />
.""trie et votre 'auffuste chef pileraient sur<br />
vous uu ie, -u.'d nte.n d'altwiio. . ...<br />
» Tenez, alors iète à 1 ennemi, U \ i.Mvrç re<br />
levée, comme ie l'.-ittetHls <strong>de</strong> vmie . laites bon-<br />
i-mr à v ATft wtria a vouo uuguile clic!,<br />
Go et Marchés<br />
• MARÇHf B.U HAVRE<br />
Du 12 <strong>Janvier</strong><br />
OatOM. - <strong>Janvier</strong> »10. 00 Se : lévrier. 68 ; 'itan».<br />
. -,, ... ai mal. CV ,W ; 3„ln. iW au ; jitMtot. M 37;<br />
vën.V,.'-' H» 19 . Wtxjrotaro. M tt. 'l'emlanco aatUeuea-<br />
v ' "'^"i-un-ior îttie. U : février. M» 60 : BMM»,<br />
' " i 48 „ .1 S» T5 ; juin, 39 7.1 : ptlOa*<br />
,' „,',•,.;..';« ,i,-ec,„on-. aS sa. Tcdanco ctaaao. Ven-<br />
4es ', '»>-<br />
I,;ut.es. — Bcenos-A ros<br />
vreT.<br />
i',<br />
1<br />
,']-"' pin . 81 n-le e.<br />
<strong>Janvier</strong> 10IO. ira . *».<br />
"„, ,.s ne':, : îcvrtl. 140 69 ; mal, U» 00:<br />
?'$} tiaVuittat we se ; «c 16» so ; sente»<br />
' : „', ; i.» M; «»" im -<br />
!""' a Te , - e- «mteoue. vente». n»a.<br />
- peur, .Ianvier 1010. 17,1 : fM-rlet<br />
.J»*»" n.a,s. 170 : avril. 107 ; BMl. 167 : joui,<br />
'- i lie! uu -. août, 107 : wr-'
Mercredi <strong>13</strong> janvier P.HW ___<br />
IWxiil, 18 25; 4 do mars, 18 40; 4 <strong>de</strong> mal. 18 85; tera-<br />
ttmiee colline.<br />
IJUI — DiapoiuiMo en cuves a nu, JJ ; courant,<br />
tB 7S; prochain, 52 75; 4 <strong>de</strong>. mai, 51 7a; tendance<br />
terme<br />
Colza — nisxmlMc eu cuves à nu, 03; courant 63;<br />
nrocliain 03 50 ; 4 <strong>de</strong> mal. 0 260; tendance foi-mo.<br />
AJocolS — Disponible, 30 25; courant, 36 50; pro-<br />
chain 3C 75; mars-avril, 37 25; 4 premiers. 38 50;<br />
i do mal, 37 25; tendance calme; stock, 30,475; cir-<br />
culation. 2,725.<br />
Sucres. — Courant, 29 625; prochain, 29 50; 4 pre-<br />
miers, 29 75 ; 4 do mars, 31 25; 4 (le mai, 31 75; ten-<br />
dance forme; roux cuilés, 27 50; autres jets. 27 S0;<br />
jsaX£.i.£-s, 61.<br />
MARCnlî DE BORDEAUX<br />
Du <strong>13</strong> <strong>Janvier</strong><br />
Blcs. — Fermée. On cote, par 100 kilos : nié <strong>de</strong><br />
pays, do 21 75 à 22 fr.<br />
Farines. — On coto : Superie.ures du haut pays,<br />
81 50; premières m&tfrues, at 25.<br />
Sor-e et repayée. — Bien tonus. On cote : Sons<br />
(trois, 15 fr.;' ordinaires, <strong>13</strong> 60; rémoula<strong>de</strong>s, 16; re<br />
passas ordinaires, 14 50; Plata. <strong>13</strong> 50.<br />
Maïs: — Fermes. On cote : Roux, do pays, 19 50;<br />
Otiuiuan.tini, 23 tr. ., . ' _'•<br />
Âwolnes. — On coto : Grises du Poitou, 1S 2J; nrc-<br />
tasne, IS; noires. 18 50.<br />
Se.'iîtr-s. — On coto : 17 25.<br />
Oi'go». — Ou coto : Pays, 18 fr.; Algérie. 17 25.<br />
(20 Médaille»)!<br />
BOURSE DE PARIS<br />
Du 12 <strong>Janvier</strong> (par dèpèclie taégTaphlcrue)<br />
FONDS D'ETAT<br />
...cpt<br />
. .tme-<br />
COURS<br />
PRÉCÉD.<br />
I % Amortissable<br />
Dette tunls. obi. 3 % 1S92<br />
:*onsollclés anglais cpt<br />
•Oonsodiclês anglais tms<br />
Argentine 5 % 18S6<br />
Vutrictie 4 % or (10 nor)<br />
ggyptë unifiée •<br />
Espagnole extér cpt<br />
^pagnoje extér tme<br />
Hongrois 4 %<br />
Italien 5 % ...cpt<br />
italien 5 % .-tmo<br />
>ortiigal 3 % - cpt<br />
Portugal 3 % tme<br />
Ï.USS3 4 % 1807-1869<br />
— 4 % 18S0<br />
— 4 % 1SS9<br />
— 4 % 1890<br />
_ 4 % cons. 1" et 2" série.<br />
— 4 % 1.1901 ....<br />
_ 3 % or 1S91<br />
— 4 % or 1893<br />
_ « % or 1894<br />
— 3 1/2 % iS94<br />
— 3 % 1896<br />
— 5 % 1900 tout payé<br />
Bons du Trésor 1904<br />
•lettres <strong>de</strong> gage 3 1/2<br />
nette ottomane unifiée tme<br />
ittomanes priorités<br />
Ottomanes 4 % cons<br />
Douanes ottomanes<br />
Cois du Conzo «...i<br />
ACTIONS<br />
Banque <strong>de</strong> France cpt<br />
Banque <strong>de</strong> France tme<br />
Banque Paris<br />
Comptoir d'Escompte ><br />
Crédit Foncier :<br />
Gréait Lyonnais<br />
Crédit Lyonnais ,<br />
Société Générale<br />
'Banque ottomane<br />
Banque ottomane<br />
Bône-Gùolma<br />
Bône-Goelma<br />
Est Algérien<br />
Est-Algérien<br />
Est<br />
Est<br />
Pa ris- Lyon -Méd i ter ranée<br />
Paris-Lyon-Jléditerranée<br />
Midi<br />
Midi<br />
Nord<br />
Nord<br />
Srléans<br />
Ouest<br />
Ouest-Algérien<br />
lutrichisn<br />
Lombards<br />
N'ord-Espa gne ?.......... ,<br />
"iord-Espcgné •<br />
Portugais<br />
Sarag'csse<br />
Saragosse<br />
Sïtarb. Sosnowice ,<br />
aharb. Sosnowice<br />
Société d'électricité <strong>de</strong> Paris<br />
Compagnie Transatlantique<br />
Messageries maritimes<br />
Métropolitain - tme<br />
ttlo Tinto tme<br />
Suez (Canal marit.) tme<br />
risomson-Houston<br />
Charbonnage Laviana<br />
Carm aux .,<br />
COURS<br />
DU JOUR<br />
cpt<br />
tme<br />
.....ept<br />
,.... tme<br />
cpt<br />
tme<br />
cpt<br />
tme<br />
cpt<br />
tme<br />
cpt<br />
tme<br />
cpt<br />
tme<br />
cpt<br />
tme<br />
....cpi<br />
.„. .tme<br />
cpt<br />
...tmé'<br />
cpt<br />
.. tme<br />
95 70<br />
98 77<br />
97 00<br />
4:;3 ..<br />
Si 10<br />
84 50<br />
5<strong>13</strong> ..<br />
96 90<br />
101 10<br />
97 ..<br />
96 12<br />
92 70<br />
101 20<br />
103 20<br />
58 20<br />
5S 50<br />
8fi 30<br />
84 40<br />
83.50<br />
8 ! 25<br />
84 25<br />
£3 25<br />
70 80<br />
83 50<br />
83 :..<br />
75 ..<br />
69 55<br />
99 60<br />
518 ..<br />
74 10<br />
93 57<br />
47 ï 60<br />
497 50-<br />
83 75<br />
4215 ..<br />
1541 ..<br />
715 ..<br />
720 50<br />
1211 '. .<br />
1211 ..<br />
OfiS ..<br />
712 ..<br />
706 ..<br />
679 ..<br />
690 ! ".<br />
9*30<br />
93S ..<br />
<strong>13</strong>70 ..<br />
<strong>13</strong>71 ..<br />
«17 ..<br />
1765-"<br />
1765 ..<br />
«14 ..<br />
939 50<br />
661 50<br />
718 .<br />
105 .<br />
337 .<br />
335 .<br />
808 .<br />
419 .<br />
4<strong>13</strong> .<br />
1520 .<br />
1504 ..<br />
407 ..<br />
195 ..<br />
150 ..<br />
501 ..<br />
IS63 ..<br />
4160 ..<br />
733 ..<br />
1883 ..<br />
<strong>13</strong>85 . .<br />
OBLIGATIONS<br />
Ville <strong>de</strong> Taris 1865 4 %<br />
— 1809 3 %<br />
— 1871 3 %<br />
— 1875 4 %<br />
— 1870 4 %<br />
— ' 189J 2 1/2 %<br />
— 1891-1890 2 1/2<br />
— 1899 2 %<br />
— 1904 2 1/2 %<br />
— 1905 2 3/4%<br />
Communales 1879<br />
— 1SS0<br />
— 1891<br />
— 1S93<br />
— 1899<br />
Foncières 1S79<br />
— 1S83<br />
— issr,<br />
— 1895<br />
— 1903<br />
Bône-Guelma<br />
Est-Algérien<br />
r J % ancienne<br />
Midi 3 % ancienne<br />
Nord 3 % ancienne<br />
Orléans 3 % ancienne<br />
Ouest 3 % ancienne<br />
Ouest-Algérien ...".<br />
P.-L.-M. 3 % (fusion ancienne)...<br />
Panama lots libérés<br />
Suez 5 %<br />
Autrichien 3 "/„, 1" Hypothèque..<br />
Lombar<strong>de</strong> ancienne<br />
Nord-Espagne<br />
Portugais<br />
Saragosso<br />
r,*-, 50<br />
600 s:,<br />
405 25<br />
545 ..<br />
641 75<br />
367 ..<br />
3(i5 50<br />
403 75<br />
410 ..<br />
392 ..<br />
478 ..<br />
506 ..<br />
393 50<br />
441 ..<br />
457 ..<br />
503 ..<br />
428 ..<br />
450 50<br />
464 ..<br />
503 ..<br />
4: 5 50<br />
4G5 .<br />
439 .<br />
4a4 60<br />
4M ..<br />
4I8S25<br />
432 50<br />
4:14 ..<br />
435 M<br />
107 ..<br />
507 60<br />
423 50<br />
278 ..<br />
38 1 . .<br />
331 ..<br />
aau ..<br />
Etat d'AIagoas<br />
Huanchaca<br />
Briansk<br />
De Beers.<br />
Tliarsis<br />
Val d'Arab<br />
Syndicat Minier.<br />
May<br />
Cape Copper<br />
Ctiartered<br />
East Rand<br />
Goldiiclds<br />
Rohinson Gold.i<br />
Rand Mines<br />
MARCHE EN BANQUE<br />
885 ..<br />
85 75<br />
2,6 ..<br />
2S4 50<br />
117 ..<br />
4<strong>13</strong> ..<br />
*4Ô 59<br />
192 50<br />
21 60<br />
111 50<br />
117 50<br />
263 50<br />
-197 ..<br />
546 ..<br />
403<br />
545 i .<br />
54 1 . .<br />
366 73<br />
364 ..<br />
439 50<br />
392 ..<br />
478 ..<br />
50', 50<br />
399 ..<br />
446 ..<br />
456 ..<br />
502 ..<br />
429 ..<br />
457 ..<br />
463 ..<br />
503 ..<br />
436 50<br />
439 . .<br />
434 50<br />
415 50<br />
435 50<br />
433 ..<br />
410 50<br />
438 ..<br />
107-..<br />
601 50<br />
422 ..<br />
2/8 ..<br />
331 ..<br />
333 .,<br />
390 ..<br />
380 50<br />
88<br />
272<br />
289 50<br />
147<br />
41 7<br />
193 .<br />
21 50<br />
1<strong>13</strong> 50<br />
fa'i 50<br />
201 50<br />
COURS DES PRIMES<br />
3 % dont 50 idont 25...<br />
96 70<br />
96 82<br />
97 55<br />
462 ..<br />
84 2)<br />
97 90<br />
104 20<br />
97 20<br />
96 21<br />
92 60<br />
103 50<br />
103 45<br />
58 15<br />
86 ..<br />
81 50<br />
8i m<br />
83 40<br />
84 23<br />
83 23<br />
71 ...<br />
84 ...<br />
83 ..<br />
75 25<br />
69 50<br />
99 80<br />
51S ..<br />
74 50<br />
91 20<br />
473 75<br />
499 50<br />
8) 50<br />
426 ,<br />
1545<br />
710<br />
726<br />
1214<br />
'«69 "<br />
717<br />
iOJ<br />
675 50<br />
690<br />
<strong>13</strong>65<br />
1.365<br />
11<strong>13</strong> ..<br />
1735 "<br />
1763 ..<br />
1415 ..<br />
938 ..<br />
660 .<br />
718 ..<br />
336 '!<br />
337 ..<br />
416 ','<br />
418 ..<br />
1510 ..<br />
1512 ..<br />
410 ..<br />
196 ..<br />
150 .,<br />
502 ..<br />
1865 .,<br />
«51 ..<br />
735 .,<br />
<strong>13</strong>88 .<br />
3.-% dont 10..<br />
Extér. dont 50...<br />
Bancj.,ottom. d. 5<br />
Rio dont 10<br />
.. .. |dont 25<br />
710 . . dont 2 fr. 50...<br />
1870 ..idont 5<br />
APRÈS BOURSE<br />
De Beers<br />
East Rand<br />
Rand' Mines...<br />
Londres<br />
Londres ' (cbèques) ..<br />
Allemagne .'<br />
Espagne (court)<br />
Espagne (longl<br />
Buenos-Ayres (or)..<br />
S<br />
96 77 1<br />
m 50<br />
115 ..i<br />
197 ..i<br />
98 92<br />
sa<br />
S3 82<br />
281<br />
1<strong>13</strong> 50<br />
201 50<br />
CHANGE<br />
25 22 .<br />
25 14 .<br />
122 .1.<br />
446 . tri.<br />
4H .Ij4.<br />
127 27.1 .<br />
matin. 11 tu soir. 5 a. — Retour : matin, midi :<br />
soir, 6 heures.<br />
Dimanche. — Aller : matin, U h.; soir. 5 b.—<br />
Retour : matin, midi ; soir, e heures.<br />
Btagnae (par l'Embouchure). — Semaine. — Aller :<br />
matin, 7 Heures. -- Retour : matin, 3 heures.<br />
Dimanche. — Aller : matin, 7 h.; soir, 2 b. —<br />
Retour : matin, 8 heures; soir, 3 heures.<br />
Laîourguette. — Semaine. — Aller : matin, 7 h.,<br />
midi ; soir. 6 h. — Retour : matin, 8 h.j soir,<br />
1 h., 7 heures.<br />
Dimanche. — AUer : malin. 7 h., midi ; soir.<br />
Oh. — Retour : matin. 8 h.; soir. 1 h., 7 h.<br />
Montaudran (Pont-<strong>de</strong>s-Demoisellcs). — Semaine. —<br />
Aller : matin. 9 h.-, soir, 3 b. — Retour : matin.<br />
10 h. ; soir, 4 heures.<br />
Dimanche. — Aller : matin, 9 h.; soir. 3 heures.<br />
Retour : matin, 10 h. ; soir. 4 h.<br />
Salnt-Martin-du-Toueh-Colomiers. — Semaine. —<br />
Aile,]' : matin. 7 h.; soir. 4 b. — Retour : malin.<br />
B h. 4 ; soir, 5 h. i.<br />
Dimanche. — Aller : matin, 7 h., U h.; soir, 4 h.<br />
Retour : matin, s h. 1/4 ; soir, midi 1/4, 5 h. L<br />
Plaisance-Tourneleuille. — Semaine. — Aller :<br />
matin. 6 h. 3/4 ; soir, 3 h. — Retour : matin, 9 h.;<br />
soir, 5 h. i.<br />
Dimanche. — AUer : matin, 6 h. 3/4, U b. : soir,<br />
4 h. — Retour : matin, 9 h.; soir, 1 h. i, 6 h. 1/4.<br />
Braqueville-Portet. — Semaine. — Aller : matin,<br />
7 h.-, soir, 2 h. — Retour : matin, 8 h. ï ; soir, 4 b.<br />
Dimanche. — Aller : matin, 7 h.; soir. 2 li. —<br />
Retour : matin, 8 b. i ; soir. 4 heures.<br />
Lignes électriques<br />
J. F.— R110 Alsace-Lorraine a Croix-Daurado (pont<br />
fie l'Hers), chaque heurs dans chaque sens. — Aller :<br />
matin, 0 h. 30, 7 h. 15, 8 h., 9 h, 10 h, 11 h, midi; soir,<br />
1 h., 2 h., 3 h., 4 h., 5 h., 0 h.. 7 h., 7 h. 15. — Jte-<br />
tour : matin, 6 h. 53, 7 h. 37, 8 h. 30, 9 h. 30, 10 h. 30,<br />
11 h. 30. midi 30 ; soir, 1 h. 30, 2 h. 30, 3 h. 30, 4 h. 39,<br />
5 h. 30, 0 h. 30, 7 h. 45.<br />
N. E. — Rue Alsace-Lorraine â Lalan<strong>de</strong>-Aucamville<br />
(chaque 1 h. 20 dans chaque sens). — Aller : matin,<br />
6 h. 30, 7 h. 35, 8 h. 40, 10 h., 11 h. 20, midi 40 !<br />
soir, 2 h., 3 h. 20, 4 b. 40, 6 h., 7 h. 20. — Retour :<br />
matin, 7 h. 03, 8 h. 08,-9 h. 20. 10 b. 40, midi ; soir.<br />
1 h. 20, 2 h. 40. 4 h., 5 h. 20. 6 h. 40, 8 h.<br />
M' E'. — Place Esquiroi ù Saint-Agne (chaque<br />
heure dans chaque sens). — Aller : matin, 6 h. 30,<br />
7 h. 30, 8 h. 30, 9 h. 30, 10 h. 30, Il b. 30, midi 30 ;<br />
soir, 1 h. 30. 2 h. 30. 3 h. 30, 4 h. 30, 5 h. 30. 6 h. 39,<br />
7 h. 30. — Retour : matin. 7 h., S h.. 9 h., 10 h., 11 b.,<br />
midi. 1 b.; soir. 2 b.. 3 h., 4 b.. 5 h., O h., 7 h., 8 b.<br />
T' E. — Place Esquiroi à Lar<strong>de</strong>nne (chaque <strong>de</strong>mi-<br />
heure dans chaque sens). — Aller : matin, 0 h. 30,<br />
7 h., 7 il. 30, 8 h., 8 h. 30, 9 h.. 9 h. 30. 10 h., 10 h. 33-,<br />
11 h., il h. 30, midi; soir, midi 30, 1 h., 1 h. 30, 2 h..<br />
2 h. 30, 3 h., 3 h. 30, 4 h.. 4 b. 30, 5 h., 5 h. 30, .6 h.,<br />
G h. 30. 7 b.. 7 h. 30. — Retour : matin, 7 h., 7 b. 30,<br />
B h., 8 b. 30, 9 h.. 9 b. 30, 10 b., 10 h. 30, U h„<br />
U h. 30, midi, midi 30 ; soir, 1 h., 1 h. 30, 2 h.,<br />
2 h. 30, 3 11., 3 h. 30, 4 h., 4 h. 30, 5 h., 5 h. 30, 6 h..<br />
6 h. 30, 7 h., 7 h. 30, 8 h.<br />
Les dimanches et Jeudis, départs suppiémentiares<br />
à partir <strong>de</strong> midi (si le temps le permet) sur les<br />
lignes JE, NE, M'E' et T'E' à <strong>de</strong>s heures -intercalai-<br />
res avec celles du service.<br />
Il sera (ait également, les dimanches, <strong>de</strong>s départ?<br />
supplémentaires :<br />
Do la rue d'Alsace pour les lignes J E. jusqu'S<br />
9 h. du soir ; N E. jusqu'à 8 h. 40 du soir.. en no-<br />
vembre, décembre, janvier, février et mars.<br />
De la elace Esquiroi pour les lignes M' E' jusqu'à<br />
8 h. 30 du soir ; T' E' jusqu'à 9 heures du soir, en<br />
novembre, décembre, janvier, février et mars,<br />
BOURSE DE TOULOUSE<br />
Fonds d'Eta,i français. — 3 % au porteur, 96 70-<br />
3- % amortissable, 97 65.<br />
Fonds garantis par le gouvernement français. —<br />
Obligations Madagascar 2 J % 1897, si.<br />
Emprunts <strong>de</strong>s ootouies. ^- Obligations Altgérie 3 %<br />
1902, 449; Obligations Tunisien 3 % 1902, 442.<br />
Emprunts do villes. — Obligations 1809 3 %, 501 50,<br />
obligation 1S75, 4 %. 548; obligalioc. 1898 2 %, i 18 58;<br />
obligation 1903 quarts, 95 50.<br />
Valeurs françaises. — Banque do Paris et <strong>de</strong>s<br />
Pays-Bas, ex-couip. 72, 1541; OMigaî-ior.s foncières<br />
1879, 3 %, 503; Foncières 1885, 2 60 %, 456 25- Com-<br />
munales 1899, 2 C0 %. 456Est, actions, ex-couï) 101<br />
930; obligations 3 % nouv-eilles, 441; Lyon à la Médi-<br />
terranée, 3 % anciennes, 433 05 ; Midi, 3 % nouvei-<br />
les, 437 50; Nord, obligations 3 % ancleônâs 444-<br />
3 % noweiges, 446 50; Orléans 3 % nouvelles, 440 £0-<br />
Ouest, 3 % .anciennes, 432; Bons Panama à Jot« '<br />
estamp., 107- 50.<br />
—Fonds d'Etat étrangers. — Chinois 4 % or, 1895,<br />
98 SO; Italien, 3 75 %, 102'50; Tabacs Pomuira's, 4 1<br />
1891, 499; Russe 4 % 1901, 83 50; Bons dû Trésor<br />
Russe, 5 % 1904, coupure do 5,000, sis.<br />
Valeurs étrangères. — Banque, impériale ottomane,<br />
ex-cou». 50, 712; Lombar<strong>de</strong>s 3 % anciennes, 27s ;<br />
Nord <strong>de</strong> l'Espagne, obligations 3 % 4" série, 369;-<br />
Saragosss 3 .% 2\nyp.,387; Autriche, Ire série, 423.<br />
Vafeurs diverses (actions). — Moulins du Baza-<br />
clo, ex-coup. 36, 1295; Société Toulousaine d'électr!-<br />
citê, ex-cou.p. 32; 227: Mimes <strong>de</strong> Carmaux, ex-cou-<br />
pon 57, 1800; Mines d'Albi, ex-coupon 2, 187 50; Mi-<br />
nes <strong>de</strong> Ca.mipagnac, 282; Chemin <strong>de</strong> fer du Sud-Ouest<br />
ex-coup, 23, 406; Grands-Cafés, ex-coup. 17. 520.<br />
Valeurs diverses (obligations). — Ville <strong>de</strong>' <strong>Toulouse</strong><br />
& courte échéance, 503 75; Société Hydro-éleet.-Rous.<br />
5 %, 480; Chemins do fer du Sud-Ouest, 4 %, 490;<br />
Tramways Pons. 4 %, 430; Usines du Casîeleî, 5 %,<br />
472 50; Mines d'Albi 4 %. 482.<br />
Changes. — Espagne, les 100 pesetas. 89 80; Lon-<br />
dres, 25 09 à 25 12; Berlin, 122 i à 122 5/8.<br />
Cmuibus et Tramways <strong>de</strong> TenSouse<br />
KRVICE A PARTIE DU LUNDI 16 NOVEMBRE 1908<br />
Lignes <strong>de</strong>sservies par Omnibus a chevaux<br />
AUGMENTATION DU REVENU<br />
Toute personne âgée désirant assurer, le re-<br />
pos <strong>de</strong> sa vieillesse-, peut se constituer <strong>de</strong> gros<br />
revenus par la Rente Viagère. Elle aura, en<br />
traitant avec LE PHENIX (Entreprise privée,<br />
assujettie au contrôle <strong>de</strong> l'Etat), 33, rue La-<br />
layette, Paris, la certitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> vivre <strong>de</strong> ses<br />
rentes, sans aléas ni formalités pour leur<br />
paic-ment. Cette Compagnie présente à cet-<br />
égard u;no sécurité absolue. Aucune ne petit<br />
offrir plus d'avantages, plus <strong>de</strong> facilités, plus<br />
<strong>de</strong> garanties à ses rentiers. S'adresser à son<br />
siège social on à ses agents généraux.<br />
TRIBUNAL DE GOSSESGS DE TOULOUSE<br />
Par jugement du 11 janvier <strong>1909</strong>, le tribunal<br />
a prononcé la liquidation judiciaire <strong>de</strong> Jac-<br />
ques Naii on, négociant en chaussures, rue .<strong>de</strong>-<br />
Metz, à <strong>Toulouse</strong>. Nomme M. Espy juge-com-<br />
missaire et M. Mo;l-u<strong>de</strong> liquidateur provisoire.<br />
La greffier, Raymond VERSHES.;<br />
Saint-Simon (par la Cépière). — Semaine. Aller:<br />
matin, 7 h., 11 b.; soir, 4 b. — P.etoar : matin.<br />
il h. 1, midi 3/4, soir, 6 h.<br />
Dimanche. — Aller : matin, 7 h.. 11 h.; soir, 2 b.,<br />
5 b. — Retour : matin. 9 b., midi 3/4; soir, 4 b.,<br />
6 h. 1/4.<br />
Cugnaux (par la Cépière). — Semaine. — Aller :<br />
matin, 7 h.; soir, 4 h. — Retour : matin, 9 b.,<br />
soir, 5 b. i.<br />
Dimanche. — Aller : matin, 7 h.; soir. 2 b.—<br />
Retour : matin, 8 b. i ; soir, 3 h. i.<br />
Biagnac (par le Polygone). — Semaine. — Aller :<br />
BIBLIOGRAPHIE<br />
LA CONJURATION JUIVE CONTRE LE MONDE<br />
CHRÉTIEN (2' -partie <strong>de</strong> Le Pouvoir Occulte<br />
contre la France, par M. Copin-Aibaneell-i),<br />
— in-10 <strong>de</strong> 536 p. — Prix : 3 fr. 50. — Lyon<br />
Paris. Librairie Emmanuel Vitte.<br />
Les innombrables lecteurs que le Pouvcti<br />
occulte contre la France avait si. profondé<br />
nient impressionnés attendaient avec impa<br />
tience ïa conclusion <strong>de</strong> l'œuvre irrésistible<br />
ment convaincante <strong>de</strong> H< -teopin-Albâiioelli.<br />
La Conjuration juive contre le Mon<strong>de</strong> chré-<br />
tien apporte aujourd'hui cet!© conclusion- ;<br />
tous les cotés du problème qui n'avaient pu<br />
être envisagés dans le premier volume, sont<br />
ici coîuolètement élucidés.<br />
Dans son premier volume, M. Copin-Alban-<br />
oetlli a inauguré contre la Frauc-MaçonnerSe<br />
une tactique qui a eu le don <strong>de</strong> provoquer !a<br />
fureur <strong>de</strong> l'adversaire : c'est celle du pur rai-<br />
sonnement scientifique aipiplicfué à la pénétra-<br />
tion <strong>de</strong>s secrets mac-mniques. Par l'emploi do<br />
cette métho<strong>de</strong>, il nous a prouvé qu'il existait<br />
un Pouvoir occulte. Il noue a -montré co-m-<br />
meint ce Pouvoir occulte est constitué, grâce<br />
i à quoi mécanisme iL peut fonctionner, et<br />
1 fin queWo est l'œuvre <strong>de</strong> <strong>de</strong>struction qu a a<br />
déjà réalisée. , ,<br />
Il restait à démontrer par quels procè<strong>de</strong>s<br />
l'esprit et l'âme <strong>de</strong> ta France catholique ont<br />
pu être transformés connu ne nous les voyons ;<br />
qui a opéré cette transformation ; autrement<br />
dit. quel est ie Pouvoir occulte ; vers quel but<br />
définitif il veut nous conduire. Voilà oe que<br />
les lecteurs trouveront exposé dans la Conju-<br />
ration juive, contre le Mon<strong>de</strong> chrétien, avec<br />
cette logique inflexible et cette force dargu.-<br />
mcmitatiion qui font <strong>de</strong> M. CopimrAlhancelli 10<br />
plus redoutahle adversaire <strong>de</strong> la Franc-Ma-<br />
connerie. ,, ,<br />
' On se rend compte do l'intérêt iniimense<br />
d'une ipareille œuvre, plus passionnante en-<br />
core que la première, parce quelle 4cU»<br />
l'énigme suprême, en montrant lo but <strong>de</strong> ,1 ex-<br />
traordinaire machination et les moyens par<br />
îesquels nous pouvons empêcher sa réalisa-<br />
tion.<br />
***<br />
LOI DES FRAUDES<br />
La définition ct l'étiquetage <strong>de</strong>s boissons<br />
I,es inarciiandis en gros et les débitants <strong>de</strong><br />
botesons, tout à fait désorientés p«*B-<br />
cripticins .multiples et souvent contradiot o res<br />
do la loi <strong>de</strong>s frau<strong>de</strong>s, <strong>de</strong>mandaient un uu«w.<br />
•pratique leur permettant <strong>de</strong> se conformer aux<br />
dispositions nouvelles <strong>de</strong> la loi, presque tou-<br />
jours obscure pour eux. Ils viennent <strong>de</strong> rece-<br />
voir satisfaction par la publication d'un ou-<br />
vrage <strong>de</strong> M. Taquet, directeur <strong>de</strong> la Revue<br />
Yinlcolc, qui expose en termes clairs et précis<br />
la définition el !'étiqueta:ge <strong>de</strong>s boissons d a-<br />
près la loi du 1" août 1905, sur la répression<br />
dos fraudas et les règlements rendus pour son<br />
exécution.<br />
C'est un travail méthodique, un gui<strong>de</strong> pra-<br />
tique pour tous les commerçants en boissons,<br />
gros" et détail, disant ce qui est permis, ce<br />
qui est défendu et inteuorctant (article par<br />
article) tous les textes et tous les règlements<br />
portant les prescriptions sur la composition<br />
et la définition, <strong>de</strong>s vins, vins mousseux, eaux-<br />
'<strong>de</strong>-vio, spiritueux, liqueurs, sirops, cidres,<br />
vinaigres et bières.<br />
On y trouve toutes les dénominations affé-<br />
rentes à clitwjue boisson, la procédure en ma-<br />
tière d© prélèvements, do poursuites, d'ex-<br />
pertises, d'analyses, etc., répertoriées prati-<br />
quement, etc.<br />
L'ouvrage <strong>de</strong> M. Taquet, sans avoir un<br />
caractère officiel, est précédé d'une préface<br />
<strong>de</strong> M. Roux, directeur du service <strong>de</strong> la répres-<br />
sion, <strong>de</strong>s frau<strong>de</strong>s au ministère <strong>de</strong>s finances,<br />
dont nous détachons cette partie :<br />
1 L'ensemble du but poursuivi par la loi,<br />
dit M. Roux dans sa préface, est très complè-<br />
tement,- et très exactement exposé dans l'ou-<br />
vrage que M. Taquet consacre, aujourd'hui,<br />
à l'Etiquetage et à la. définition <strong>de</strong>s boissons.<br />
Sa compétence indiscutable en cette matière,<br />
l'oibondance et la précision <strong>de</strong> sa documenta-<br />
tion, son interprétation toujours parfaitement<br />
raisor.mée et juridique <strong>de</strong>s textes, ainsi quo<br />
îa clarté avec laquelle 11 a su présenter l'en-<br />
semble <strong>de</strong>s dispositions qui composent, au-<br />
jourd'hui, cette partie, du Co<strong>de</strong> <strong>de</strong>s boissons,<br />
font <strong>de</strong> son ouvrage un commentaire précieux<br />
<strong>de</strong> la -loi <strong>de</strong> 1905, rie nature à éclairer, aussi<br />
Complètement que peuvent he souhaiter tous<br />
ceux qui ont intérêt à être exactement fixés<br />
sur les conditions d'application <strong>de</strong> la loi et<br />
<strong>de</strong> ses -règlements, en ce qui concerne les<br />
boissons 3.<br />
On ne saurait faire <strong>de</strong> cet ouvrage un éloge<br />
à la fois plu® simule et plus décisif. Voiiïà<br />
donc un fait acquis -, c'est que désormais, tes<br />
marchands en gros 'et les débitants do bois-<br />
ions auront un moyen <strong>de</strong> connaître toute la<br />
loi et do s'y conformer dans ses moindres<br />
déiaii'is. Ils n'aurent qu'à lire l'ouvrage expli-<br />
cite <strong>de</strong> M. Taquet, précédé d'une préface du<br />
directeur du service <strong>de</strong> la répression <strong>de</strong>s frau-<br />
<strong>de</strong>s.<br />
L'ouvrage est en vente, au prix <strong>de</strong> 3 fr. 50,<br />
franco par poste, chez Piehot,' libraire-éditeur,<br />
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également' : La Loi du 1" août. 1905 et les Rè-<br />
glements, arrêtés ct circulaires rendus pour<br />
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Etu<strong>de</strong>s Contemporaines. — Deuxième section-:<br />
Etats d'dmc et d'esprit. Troisième volume :<br />
Les liassions contre les Croyances, par le<br />
chanoine Paul BARBIER, curé-doyen <strong>de</strong> Beau-<br />
génev, ancien aumônier du Pensionnat<br />
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franco, 0 fr. 75. — (P. Lethielieux, éditeur,<br />
10, rue Casse-ite-, Paris, G').<br />
Montrer qu'il existe uno opposition radicale<br />
entre tes Passions et la Religion chrétienne<br />
ct cherclier là, plus qu'ailleurs, la raison <strong>de</strong><br />
l'hostilité d'un grand nombre contre les<br />
croyances catholiques et contre l'Eglise, tel<br />
est " la but <strong>de</strong> co nouveau «t très intéressant<br />
opuscule <strong>de</strong> M. Pau! Barbier.<br />
Après une fine analyse psychologique <strong>de</strong> la<br />
passion et <strong>de</strong> ses caractères constitutifs, l'au-<br />
teur tire cette conclusion logique, qu'étant un<br />
attachement exclusif à la créature, et mie dé-<br />
pravation <strong>de</strong> notre puissance d'aimer, toute<br />
passion fait nécessairement d-e l'homme un,<br />
idolâtre et un athée. Reste à prouver, à la<br />
inoffensives, telles : la passi<br />
ment, la passion diu ;«« et ^J^i'J^^l<br />
sion <strong>de</strong> la chasse ou <strong>de</strong> laP^f. ta_ rASSlç« <strong>de</strong><br />
la politique, la passion du g»1 - f ";<br />
«ont Tvlii* ouvertement funfiStas, telles les cinq<br />
l'ivrognerie, l'envie, Vamour <strong>de</strong> l or l a»n*|-<br />
tion, la luxure, dont une £fS^°ftJ»°Sa*<br />
maire niais poignant* <strong>de</strong> vérité #V0l»J»S<br />
réelles turpitu<strong>de</strong>s ; toutes sont- <strong>de</strong>s Mogg<br />
quelles, bon gré mal gre, DJ«U « »<br />
doivent être et, en Mit, sont toujours sacri<br />
" Si IM passions fascinent etontrainent l'Hom-<br />
ane à ce point, - sont-elles donc gW^^<br />
sa poursuite du bonheur, <strong>de</strong> mcilte r.s KOKI^<br />
que l'Evangile ct PEgU» ' JLr^^Jrl<br />
beaucoup. Profon<strong>de</strong> est. on effet, U- m"*<br />
<strong>de</strong>s passions, et cemlbien 2S$P9f^j£<br />
plaintes <strong>de</strong> ceux qui l'ont prouvée ! Qp*W»*<br />
aveux sincères, tombés <strong>de</strong>s lèvres dfl tenus<br />
victimes, montrent él-oquçmimeiit- que loin <strong>de</strong><br />
conduire au bonheur, çtlos son une «**roe<br />
promiptomoiit fécon<strong>de</strong> do dégoûts,, <strong>de</strong> <strong>de</strong>cep<br />
lions et <strong>de</strong> désespoir.<br />
Mais, en nicmo temps qu'eus rainent la<br />
moralité et créent <strong>de</strong>.hi * Eïï<br />
sions jettent dans les âmes <strong>de</strong>s semenMs d in-<br />
crédulité et die haine antireligieuse ; et voiiU<br />
pïuruuoi il Mut les mettre au rang <strong>de</strong>s pires<br />
ennemis <strong>de</strong> la foi; et do la morale catholiques,<br />
a l'énoque actuelle. , . ,<br />
Gu'°-rTe aux .passions ! Telle est, après la<br />
lecture <strong>de</strong> co réquisitoire, la conclusion a<br />
tirer pour tous ceux qui, ayant encore du<br />
sang chrétien dans les veines, ont a cœur <strong>de</strong><br />
sauvegar<strong>de</strong>r leur croyance et leurs moeurs,<br />
aussi bien que l'honneur du foyer domestique<br />
et <strong>de</strong> la Patrie, •<br />
Guerre donc aux pasc.non.s I voilà le mot<br />
d'ordre que doivent adopter, aujourd'hui plus<br />
que jamais, les Mates attachés à IL: pose<br />
catholique, s'ils veulent non seulement pren-<br />
dre sa défense, mais mémo simplement ne pas<br />
e'expcaer à la trahir un jour et a la combat,<br />
txo.<br />
«'Quand, dit l'auteur en terminant, je n'au-<br />
rais nuis en lumière dans ces pages -que et tte<br />
seule vérité, à savoir : que les passions, mémo<br />
do nos jours, ne rognent pas sans conteste<br />
et que l'Eglise, Organe do la Joi divine et do<br />
la conscience humaine, les combat et les con-<br />
damne comme ses plus funestes ennemis, Cau-<br />
serait assoie pour justifier ce travail.<br />
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11 fr. 50; 7, rue <strong>de</strong> Mézièrcs, Parte. — Erré<br />
dans la Revue Maine (n* 745, du 10 janvier<br />
<strong>1909</strong>) :<br />
Piromeneàee, Ilcniri Lavedan. — L'éponœtï<br />
oomianerciale et sa péolic dans fies eaux vum i<br />
Siiennnes, J. <strong>de</strong> Chadienee. — I* gAleau. <strong>de</strong>s roM<br />
n la cour, Mar Chabot. — Poi.'uts poémee à di-<br />
re : Les rois Mageis, lO&é-tMiairta <strong>de</strong> Héredia. —<br />
Voyage au pays <strong>de</strong> Duither (suite et fin), Ch.<br />
<strong>de</strong> Vite. — Km, M. <strong>de</strong> Mattouislaullx, — L'an-<br />
née tjcmi'-iible : Les (leruters couipfi <strong>de</strong> feu (su.iite .<br />
I su<strong>de</strong>s Mazé. — PhwogrecpMe <strong>de</strong>à caristaux die<br />
• neige, Ailbca't Reynor. — Ça et là. — La PetMé<br />
Paitriéiifmns (suite), Honirj Guorbn.<br />
Ell'UHtTattiO'nb d'après lï. Toins.saiint, H. Wa-<br />
hey Jean HoObciin, M.-H. Orange, Maa-ceH<br />
Pifflê dos reprcdrJictiionis photographiiques, etc.<br />
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(Cap<strong>de</strong>n.)<br />
ARHIVEE3 :<br />
Matin (exp.)... 12 23<br />
Matin (Villef.). 8 48<br />
Mat. (Tesson.). 9 47<br />
Matin (exp.).... 10 58<br />
Soir (omn.) 3 46<br />
Soir (Tesson.). G 10<br />
Soir (omn.) 8 34<br />
Soir (Lexos).... 10 31<br />
3 48<br />
6 42<br />
A CAIIORS ET PARIS<br />
Mat. (Cap<strong>de</strong>n.) 7 15<br />
Mat. (Figeac).. 9 18<br />
Soir (express). 12 46<br />
Mat. (Tesson.). 2 »»<br />
Soir (omn.)<br />
Soir (Villefr.);<br />
TOULOUSE<br />
Matin (Brive).<br />
lîat. (expr.)....<br />
(Cahors).<br />
fexpr.)....<br />
(expr.)....<br />
(Brive)....<br />
(expr.)....<br />
(rap.)<br />
CASTRES PAR SAINT-SULPICE<br />
Mat.<br />
Soir<br />
Soir<br />
Soir<br />
Soir<br />
Soir<br />
5 38<br />
6 35<br />
t) 35<br />
1 »»<br />
2 43<br />
3 18<br />
8 45<br />
11 37<br />
Matin )expr.).. 6 5<br />
Matin (expr.).. 8 38<br />
Soir (direct)... 12 <strong>13</strong><br />
Soir (direct)... 7 51<br />
Soir (expr.).... 10 49<br />
DEPARTS ARRIVEES<br />
Soir<br />
Soir (expr.) 12 46 1 Soir (omn.) 8 34<br />
(omn.) 6 42 I<br />
LIGNE DE BORDEAUX<br />
DEPARTS :<br />
Soir (omn.) 1 40<br />
Soir (omn.) 5 23<br />
ARRIVEES<br />
Soir (omn.).... 10 5<br />
LIGNE DE CETTE<br />
Matin (expr.)..<br />
Matin (omn.)..<br />
Mat. (Lavaur).<br />
n 4<br />
7 15<br />
9 18<br />
Matin (expr<br />
Matin (omn<br />
Soir (omn.)....<br />
;:!:: 12 23<br />
9 47<br />
3 4G<br />
Matin (rap.)... 3 59<br />
Matin (expr.).. 5 38<br />
Matin (omn.).. 9 16<br />
Soir (Mont.)... 1 »»<br />
Soir (expr.).... 1 18<br />
Soir (Mont.)....' 2 43<br />
Soir (Agc-n).... 3 18<br />
Soir (expr.).... 5 10<br />
Soir (Agen).... 5 45<br />
Soir (Mont.)... 8 45<br />
Soir (Mont,)... 11 37<br />
Soir (expr.).... 11 58<br />
Matin (expr.)..<br />
Matin (Mont.)..<br />
Matin (mixte).<br />
Matin (Mont.).<br />
Soir (expr.)....<br />
Soir (omn.)....<br />
Soir (expr.)....<br />
Soir (Mont.).,.<br />
Soir (omn.).....<br />
Soir (ran.)<br />
Soir (M'ont)....<br />
LIGNE DE FOÏX-AX<br />
Matin (omn.)..<br />
Matin (expr.)..<br />
Matin (Foix)...<br />
4 50<br />
9 10<br />
9 64<br />
Matin (Taras.<br />
Soir (omn.)....<br />
S'oir (omn.)...<br />
Soir (expr.)....<br />
3 31<br />
G 5<br />
8 11<br />
8 38<br />
12 <strong>13</strong><br />
1 42<br />
4 4G<br />
7 51<br />
9 53<br />
10 29<br />
10 49<br />
8 47<br />
12 33<br />
4 30<br />
8 23<br />
Matin (expr.).. 3 45<br />
Matin (omn.).. 6 46<br />
Matin (expr.).. 9 27<br />
Matin (omn.).. 10 1<br />
Soir (expr.) 12 45<br />
Soir (omn.) 2 24'<br />
Soir (expr.) 5 5<br />
Soir (Carcass.) 6 42<br />
Soir (rapi<strong>de</strong>)... 10 29<br />
Soir (rapi<strong>de</strong>)... 11 2<br />
Soir (messag.) 11 34<br />
Matin (rapi<strong>de</strong>)<br />
Matin (mixte).<br />
Matin (expr.)..<br />
Matin (omn.)..<br />
Soir (expr.<br />
Soir (omn.<br />
Soir (expr.)....<br />
Soir (Casteln.)<br />
Soir (expr.)....<br />
Soir (omn.)....<br />
Soir (rap.)<br />
3 47<br />
5 26<br />
8 56<br />
Ti 46<br />
12 37<br />
3 5<br />
4 53<br />
6 34<br />
7 46<br />
9 15<br />
11 22<br />
MIREPOIX ET LA\<br />
DEPARTS<br />
ELANET, PAR BRAM<br />
ARRIVÉES<br />
Matin (omn.);. 6 46<br />
Soir (express). 12 45<br />
Soir (express). 5 5<br />
Mat. (Lavel.)..<br />
Mat. (Mirep.)..<br />
Soir (express).<br />
8 26<br />
11 46<br />
4 53<br />
CASTRES ET CARMAUX p r C A STELN A U DA R ï<br />
Soir (expr.) 7 4G<br />
PERPIGNAN ET FRONTIERE (Espagne)<br />
Mat. (express).<br />
Matin (omn.)..<br />
Mat. (express).<br />
Soir (express).<br />
Soir (express).<br />
Soir (rapi<strong>de</strong>)...<br />
3 45<br />
6 46<br />
9 27<br />
12 45<br />
5 5<br />
11 2<br />
Mat. (rapi<strong>de</strong>)..<br />
Mat. (express).<br />
Soir (express).<br />
Soir (omn.)....<br />
Soir (express).<br />
3 47<br />
8 56<br />
12 37<br />
3 5<br />
7 46<br />
LIGNE DE LUCHON<br />
DEPARTS ?<br />
Matin (omn.)..<br />
Matin (omn.)..<br />
Soir (omn.)....<br />
ARRIVEES<br />
TOULOUSE A CADOURS<br />
6 40<br />
9 17<br />
2 31<br />
Mat<br />
Soir (onïn<br />
Soir (omn.)...<br />
express). 11 59<br />
3 12<br />
8 4<br />
TOULOUSE-SAINT-GIRONS<br />
Soir (express)- 11 22<br />
LIGNE DE BAYONNE<br />
Mat.<br />
Mat.<br />
Soir<br />
Soir<br />
Soir<br />
(Castres).<br />
(Carm.)..<br />
(Ro<strong>de</strong>z)...<br />
(Carm.)...<br />
(Castres).<br />
3 45<br />
6 46<br />
12 45<br />
5 5<br />
6 42<br />
Soir (omn.).... 8 26<br />
Soir (express). 12 37<br />
Soir (omn.) 3 5<br />
Soir (expr.)....- 7 46<br />
Soir (expr) 11 22<br />
«>Batre)imsBeiBgEBEEBa«BraBm^<br />
Mat. (express). 12 32<br />
Matin (omn.).. 5 25<br />
Mat. (Montr.).<br />
Matin (omn.)..<br />
Soir (express).<br />
Soir (Pau)<br />
Soir (Montr.)..<br />
6 40<br />
9 17<br />
1 10<br />
2 31<br />
6 5<br />
Mat. (Montr.)..<br />
Matin (Pau)....<br />
Soir (omn.)...<br />
Soir (express).<br />
Soir (Puyôo).-.<br />
Soir (express). 10 27<br />
Matin (omn.)..<br />
Matin (onm.)..<br />
Soir (omn.)<br />
Soir (omn.)....<br />
6 40<br />
9 17<br />
2 31<br />
6 5<br />
Matin (omn.)..<br />
Mat. (express).<br />
Soir (express).<br />
Soir (omn.)....<br />
8 4<br />
11 59<br />
4 42<br />
8 4<br />
DÉPARTS }<br />
Matin 6 10<br />
Matin 9 36<br />
Soir 5 40<br />
ARRIVÉES<br />
Matin<br />
Soir .,<br />
Soir .,<br />
8 23<br />
1 <strong>13</strong><br />
7 5G<br />
TOULOUSE A BOULOGNE-SUR-GESSE<br />
LIGNE D'AUCH<br />
Matin (Mat.)...<br />
Matin (St-C.)..<br />
Matin (Mat.)...<br />
Matin (St-C.)-.<br />
Soir (Mat.).<br />
6 15<br />
6 41<br />
8 35<br />
9 32<br />
1 16<br />
Soir (St-C.) 1 40<br />
Soir (Mat.)....<br />
Soir (St-Cyp.).<br />
5 11<br />
5 31<br />
Matin (St-C.)..<br />
Matin (Mat.)...<br />
Soir (St-Cyp.).<br />
Soir (Mat.)<br />
Soir (St-Cyp.).<br />
Soir (Matab.).<br />
Soir (St-Cyp.).<br />
Soir (Mat.i<br />
7 54<br />
8 15<br />
12 9<br />
12 26<br />
6 20<br />
6 46<br />
8 <strong>13</strong><br />
8 33<br />
Matin<br />
Mat, (Ste-Foy)<br />
Matin<br />
Soir (Ste-Foy).<br />
Soir<br />
Soir (Ste-Foy).<br />
5 51<br />
8 19<br />
10 5<br />
1 4<br />
5 7<br />
6 32<br />
Mat. (Ste-Foy) 7 52<br />
Matin 9 OQ<br />
Soir (Ste-Foy)'. 12<br />
bon* ? M<br />
Soir (Ste-Foy)."<br />
Sou* . ..<br />
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TOULOUSE A S'-SULPICE-SUR-LEZE<br />
Matin<br />
Matin<br />
Soir ..<br />
Matin<br />
Matin<br />
Soir ..<br />
6 23<br />
9 49<br />
5 27<br />
Matin<br />
Soir .<br />
Soir ..<br />
8 33<br />
TOULOUSE A REVEU<br />
6 7<br />
10 29<br />
36<br />
Feuilleton du <strong>13</strong> janvier <strong>1909</strong><br />
PAR<br />
Georges PRADEL<br />
PREMIÈRE PARTIE<br />
les itiEUicns <strong>de</strong> lerd Richemond<br />
Xï<br />
Il s'était relevé, confus, la tête basse,<br />
ne perdant point une <strong>de</strong> ses paroles :<br />
— Parce que j'étais certaine, ne me \<br />
rendant pas auprès <strong>de</strong> lord Richem-ond, !<br />
qu'il s'occuperait aussitôt <strong>de</strong> moi, qu'il<br />
•ne vous parlerait que <strong>de</strong> moi. Parce que<br />
je no veux pas, enten<strong>de</strong>z-vous bien, cou-<br />
sin Joë, que la fortune do ce cher lord<br />
nous échappe et qu'il aille s'amouracher<br />
<strong>de</strong> la première bergère enjirponnée qu'il<br />
rencontrera sur sa route. Parce que je<br />
veux que ses millions noms appartien-<br />
nent. M'avez-vous comprise ?<br />
— Oui, Grâce, -réponidit-il humble-<br />
ment. Vous êtes pins forte que mai.<br />
— Voua o'êtos point encore aguerri ;<br />
ntnis- vomi VOIIK y fsrc-z. Oui, Joë, ai lord<br />
Arthur <strong>de</strong>vient amoairarx d'ixna îeuima,<br />
je veux &t,ro
LE HUIHERO S CENTIMES<br />
Organe<br />
DACTION<br />
«d© !>©f©i*i&© t^o©iatl€i ©f Religieuse<br />
T ADMINISTRATION : <strong>Toulouse</strong>, Rue Roqueîaine, 25<br />
LEIOMÉRoBCEKTIRff<br />
TMi) «cil<br />
gUiCTS-nAnoKïr* «r DÊrAnTKMKîrre MMiTfiorHKS .... et.<br />
Mi K«ti O» u<br />
« tr. 20 «f-<br />
^PARTIÎMEttTS I>IOrt UUlTROPiUS 7 - 43 •» 24 ~<br />
gfrrtUNGEH (Union jmaUlo) 40 - 20 - 40 -<br />
fteo Abonn»m«rtt» partent dos t» et i» «Se chaiiU» mole «t sont payable» 4'»v«uwt<br />
2Tu»Mi« «l« JMwm*»4Ur ,10l'met,'re â-ux Morizols <strong>de</strong><br />
1 w ""wsinaMon <strong>de</strong>s petits enfants,<br />
l 'îr faulorilé palcrnclln, <strong>de</strong> sa-<br />
irit » nlis >»c
Mercredi (3 <strong>Janvier</strong> 1039<br />
Le bon vieux tempe, dont on médit beau- 1<br />
eoup, a eu sans doute ses défauts, mais U a<br />
en aussi ses jours glorieux. qu*Jl serait injuste<br />
.l'oublier ; les institutions nui ont été la loi<br />
'lf nos pères, quoi qu'il «parfaites qu elles fus-<br />
sent n'eu avaient pas moins fait <strong>de</strong> la France<br />
on grand et noble pays, puissant et fier, bon<br />
rt généreux, marchant en tête <strong>de</strong> tous les pro-<br />
grès et cte tontes les civilisations, admiré et<br />
respecté du mon<strong>de</strong> entier. (Applaudissements<br />
a droite.)<br />
Maïs nous n'en sommes plus aux mœurs<br />
d'autrefois ; l'impatience <strong>de</strong>s Jeunes, le goût<br />
du Changement, la passion du nouveau nous<br />
entraînent sans que nous sachions où nous<br />
niions ; nous marchons dans la nuit, vers un<br />
but inconnu, a dit un <strong>de</strong> nos plus émlnents<br />
•collègues, et l'on «ai est a vouloir à peu près<br />
tout modifier, même <strong>de</strong>s institutions qui, clans<br />
les crises les plus aiguës, avaient toujours<br />
donné à la France toutes les ressources finan-<br />
cières dont elle avait eu besoin ct qui avaient<br />
largement concouru à constituer son. cred.it<br />
financier. (Applaudissements à droite.)<br />
Pour justifier ces changements, l'on S, par<br />
nn euphémisme complaisant, qualifié <strong>de</strong> ré-<br />
formes tous les changements rêvés, même<br />
ceux qui ne corrigeaient aucun abus et ne<br />
réparaient aucune injustice.<br />
Cette confusion du scAs <strong>de</strong>s mots est d'au-<br />
tant plus fâcheuse, qu'elle conduit à la conta-<br />
sien <strong>de</strong>s idées et. par suite, à <strong>de</strong>s malentendus<br />
gran<strong>de</strong>ment nuisibles à l'apaisement ct à la<br />
nonne entente si désirables entre citoyens<br />
S'une même patrie.<br />
Ces confusions et ces malentendus no sont<br />
pas. d'ailleurs, <strong>de</strong>s faits nouveaux ; permet-<br />
IcE-moi <strong>de</strong> rappeler, en passant, que la con-<br />
fusion du sens <strong>de</strong>s mots était déjà un <strong>de</strong>s<br />
principaux griefs <strong>de</strong> Caton au déclin do l'Em-<br />
oi re romain.<br />
Le respect du passé n'est pas. d'ailleurs,<br />
fermerai du progrès ; l'incessante recherche<br />
In mieux a toujours été ia constante préoccu-<br />
pation <strong>de</strong> tous les corps constitués comme <strong>de</strong>s<br />
individus.<br />
Enfin, le Sénat, après avoir acclamé la vail-<br />
lance <strong>de</strong> nos soldats dans les saintes brûlants<br />
ïu Maroc (vifs applaudissaments), ne faillira<br />
pas aux <strong>de</strong>voirs que lui imposent les affreux<br />
malheurs qui ont frappé si durement le Sud<br />
Ke l'Italie et la Sicile. (Nouveaux applaudisse-<br />
ments.)<br />
Déjà notre flotte, avec cet admirable élan<br />
uni caractérise nos marins, a apporté les pre-<br />
.miexs secours ; le Sénat, très certainement,<br />
tondra tes compléter au plus tôt en donnant<br />
«ne large part à l'immensité <strong>de</strong>s ruines et en<br />
.W-nd-ant l'espérance et la vie aux provinces<br />
ravagées ». (Applaudissements sur tons les<br />
•yancs.)<br />
Le Sénat s'ajourne à jeudi une heure et<br />
Semie dans tes bureaux et à <strong>de</strong>ux heures et<br />
lemte en séance publique.<br />
La séance est levée à 2 h.<br />
Paris, 12 janvier.<br />
La séance est ouverte à <strong>de</strong>ux heures, sous<br />
ja prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. Louis Passy, député <strong>de</strong><br />
l'Eure, prési<strong>de</strong>nt d'âge.<br />
Le prési<strong>de</strong>nt. — Aux termes <strong>de</strong> l'article pre-<br />
mier da règlement, j'invite les six pins jeu-<br />
nes membres présents, MM. Auriol, Binet.<br />
René Besnard, Félix Chautemps, Jacques<br />
Ciianmié et Bob! in à prendre place au bu-<br />
reau comme secrétaires provisoires.<br />
Conformément à l'article premier <strong>de</strong> la loi<br />
Su 10 juillet 1875. je déclare ouverte ia ses-<br />
sion ordinaire <strong>de</strong> la Chambre <strong>de</strong>s députés pour<br />
l'aimée <strong>1909</strong>.<br />
Allocution du prési<strong>de</strong>nt<br />
Le prési<strong>de</strong>nt prononce ensuite l'allocution<br />
Auivante :<br />
« Mes chers collègues,<br />
» L'Italie vient <strong>de</strong> subir une catastrophe<br />
>ans précé<strong>de</strong>nt i les prési<strong>de</strong>nts <strong>de</strong>s Chambres<br />
St ie gouvernement <strong>de</strong> La République ont di-<br />
gnement exprimé les sentiments <strong>de</strong> la France<br />
•jjtmtière.mais comment le doyen <strong>de</strong> cette assem-<br />
blée, au moment où il est obligé <strong>de</strong> prendre<br />
la parole, ne' pousserait-il pas, avec vous,<br />
an cri d'horreur et d'épouvante 1<br />
Il y a quelques semaines, la France a cru<br />
entendre un gron<strong>de</strong>ment dans l'atmosphère<br />
international, elle a éQputé et s'est retrouvé©<br />
efite-mème <strong>de</strong>bout et farte <strong>de</strong>rrière le gouver-<br />
nement <strong>de</strong> la défense nationale. (Vifs applau-<br />
dissements.)<br />
Aujourd'hui, elle entend encore, les éclats<br />
formidables du cataclysme <strong>de</strong> Messine, ot avec<br />
la même unanimité, elle se jette dans îa pitié<br />
et confie au gouvernement <strong>de</strong> la République<br />
l'honneur <strong>de</strong> la représenter et la consolation<br />
'd'offrir à la roalhenarcuse Italie .l'assurance<br />
le la douleur nationale. (Applaudissements.)<br />
A l'aurore d© ia nouvelle année, je forma<br />
les vœux les plus ar<strong>de</strong>nts pour la cause libé-<br />
rale à laquelle j'ai attaché l'honneur <strong>de</strong> raa<br />
vie ; ils sont d'autant plus vifs, que cette<br />
cause semble être en déca<strong>de</strong>nce dans le Parle-<br />
ment.<br />
Les. mots ,0111 <strong>de</strong>s sens différents, suivant les<br />
opinions <strong>de</strong> ceux qui parlent : liberté, répu-<br />
blique, démocratie, progrès, passent <strong>de</strong> boa-<br />
lie en bouche ©t se répètent sans exprimer les<br />
mêmes idées. (Applaudissements à droite et<br />
nu centre).<br />
J'en ai pris tristement mon parti, mais je<br />
Persiste à penser que la liberté n'est pas un<br />
«so!. elle existe, elle remplit un pavs où sont<br />
gtst'arsties la sécurité <strong>de</strong>s personnes et la sécu-<br />
rité <strong>de</strong>s biens.<br />
La liberté <strong>de</strong> la presse, que nous Possédons,<br />
heureusement, suffit-eMe pour nous protéger ï<br />
La presse, c'est la démocratie elle-même, mais<br />
les gouvernants passent à travers ; ils font co<br />
qu'ils veurent et ne S'appliquent pas assez à<br />
Honne? aa public qui travaille la paix qu'il<br />
nttetid. (Nouveaux applaudissements à droits<br />
at au centre).<br />
Pour mieux assurer la sécurité <strong>de</strong>s person-<br />
nes, nous nous sommes toujours élevés contre<br />
l'omnipotence du Parlement, qui peut tout<br />
faire.<br />
Ce qui est <strong>de</strong> toute urgence à l'heure où<br />
nous sommes, c'est, d'aviser à mieux protéger<br />
tes doyens contre les malfaiteurs et les cri-<br />
minels. (Très bien t Très bien t'<br />
Le Parlemeœ<br />
reniement ; c'est ia xnoorieuu jou<br />
fëa. re<br />
sente, n'est pas une opération <strong>de</strong> justice dis- '<br />
'to'iibutïve, c'est un expédient financier ; d <strong>de</strong>-<br />
vient un aléa redoutable BOUS la menace d em-<br />
prunt prochain et indispensable.<br />
Nous revendiquons pow la liberté rjûee<br />
teomjpteute <strong>de</strong> la muiftaalité.<br />
lia doctrine libérale ne voit pas le brmhc-ur<br />
unlvereel dans lies combinaisons exclusives <strong>de</strong><br />
la solidarité légale et dans les séductions <strong>de</strong><br />
l'Etat omnipotent, tandis que nous 1 entre-<br />
voyons, nous, dans l'accord <strong>de</strong>s bonnes volon-<br />
tés. Honneur à la mutualité ! à la mutualité qui<br />
est l'expression du patriotisme social 1 » (Ap-<br />
plaudissements sur tous les bancs.)<br />
La péroraison du discours <strong>de</strong> M. Louas Passy<br />
est saluée par les chaleureuses acalamations<br />
<strong>de</strong> la droite et du centre.<br />
Election du prési<strong>de</strong>nt<br />
Après le tirage au sort <strong>de</strong>s scrutateurs, le<br />
scrutin pour l'élection du prési<strong>de</strong>nt est ouvert<br />
à 3 h. 40 ; lo scrutin est clos à 3 h. 30.<br />
Le prési<strong>de</strong>nt. — voici le résultat du scrutin<br />
pour la nomination du prési<strong>de</strong>nt définitif.<br />
Nombre <strong>de</strong> votants, 370 ; bulletins blancs ou<br />
nids, 28 ; suffrages exprimés, 342 ; majorité<br />
absolue, 172 ; M. Henri Brisson a obtenu 311<br />
suffrages. (Applaudissements à l'extrême-gau-<br />
che et à gauche.) ><br />
M. Henri Brisson ayant obtenu la majorité<br />
absolue <strong>de</strong>s suffrages exprimés, je le procla-<br />
me prési<strong>de</strong>nt do la Chambre pour l'année<br />
<strong>1909</strong>. » (Nouveaux applaudissements sur les<br />
mêmes bancs.)<br />
Complétons la proclamation officielle <strong>de</strong>s<br />
résultats on disant qu'un certain nombre <strong>de</strong><br />
membres <strong>de</strong> la droite ont voté pour M. Ar-<br />
chimbaud. à cause <strong>de</strong> sa campagne contre les<br />
15,000.<br />
Election <strong>de</strong>s vice-prési<strong>de</strong>nts<br />
On procè<strong>de</strong> ensuite à l'élection <strong>de</strong>s quatre<br />
vice-prési<strong>de</strong>nts ; le scrutin ouvert à 3 h. 35<br />
est clos à 4 heures.<br />
Le prési<strong>de</strong>nt. — Voici le résultat du scrutin<br />
pour la nomination do quatre vice-prési<strong>de</strong>nts.<br />
Nombre <strong>de</strong> votants, 364 ; bulletins blancs ou<br />
nuls, 12 ; suffrages exprimés, 352 ; majorité<br />
absolue, 177, ont obtenu : MM. Barteaux, 303 ;<br />
Etienne, 362 ; Clémente!, 193 ; Rabier. 160 ;<br />
Dron, 90 ; Dubief, 41 ; Delcassé, 23 ; divers, 29.<br />
MM. Berteaux, Etienne et Clémentel ayant<br />
obtenu la majorité absolu <strong>de</strong>s suffrages expri-<br />
més je les proclame vice-prési<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> la<br />
Chambre <strong>de</strong>s députés pour <strong>1909</strong>. (Applaudisse-<br />
ments à gauche.)<br />
Il y aura lieu <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r à un <strong>de</strong>uxième<br />
tour <strong>de</strong> scrutin pour la nomination d'un vice-<br />
prési<strong>de</strong>nt. Election <strong>de</strong>s secrétaires<br />
Le prési<strong>de</strong>nt donne lecture d'une lettre col-<br />
lective <strong>de</strong> MM. Petitjean, Simone* et Carpot,<br />
secrétaires sortant, qui déclarent ne pas se re-<br />
présenter, puis on scrutine pour l'élection <strong>de</strong><br />
huit secrétaires.<br />
Lo prési<strong>de</strong>nt. — Voici le résultat du scrutin<br />
ouvert pour la nomination <strong>de</strong> huit secrétaires.<br />
Nombre <strong>de</strong> votants, 333 ; bulletins blancs ou<br />
nuls, 2 ; suffrages exprimés, 331 ; majorité ab-<br />
solue, 166, ont obtenu : MM. Leboucq. £81 ;<br />
Poullan, 274 ; Benazet. 257: Victor Moral, 844 ;<br />
Dalimier, 242 ; Roué Besnard, 239 ; Victor Fort,<br />
238 ; Néron, 202 ; Ranime, 154.<br />
MM. Leboucq, Poullan, Benazet, Victor Mo-<br />
rel, Dalimier, René Besnard, Victor Fort et<br />
Néron ayant obtenu îa majorité absolue <strong>de</strong>s<br />
suffrages exprimés, je les proclame sécrétai-<br />
is <strong>de</strong> la Chambre <strong>de</strong>s députés pour <strong>1909</strong>.<br />
Election <strong>de</strong>s questeurs<br />
On procè<strong>de</strong> à l'élection <strong>de</strong>s trois questeurs;<br />
le scrutin ouvert à 4 h. 45 est clos à 5 h. 25.<br />
Le prési<strong>de</strong>nt. — Voisi le résultat du scrutin<br />
pour la nomination <strong>de</strong> trois questeurs : n'om-<br />
bre <strong>de</strong> votants, 326 ; bulletins blancs ou nuls,<br />
2 ; suffrages exprimés, 324; majorité absolue,<br />
163 ; ont obtenu : MM. Sauman<strong>de</strong>, 309 ; Pajot,<br />
282 ; Gustave Chapuis. 255 ; voix diverses, 62.<br />
MM. Sawnvo<strong>de</strong>, Pajot et Gustave Chapuis<br />
ayant obtenu ia majorité absolue <strong>de</strong>s suffrages<br />
exprimés, je les proclame questeurs <strong>de</strong> la<br />
Chambre <strong>de</strong>s députés pour <strong>1909</strong>.<br />
Ballottage pour ie qa&îiièîna vice-prési<strong>de</strong>nt<br />
Il est procédé à un <strong>de</strong>uxième tour <strong>de</strong> scrutin<br />
pour la nomination du quatrième vice-prési-<br />
<strong>de</strong>nts.<br />
On sait qu'au premier tour <strong>de</strong> scrutin M.<br />
Rabier, vice-prési<strong>de</strong>nt sortant, n'a pas obtenu<br />
le nombre requis <strong>de</strong> suffrages. Le scrutin du»<br />
vingt-cinq minutes.<br />
Le prési<strong>de</strong>nt. — Voici le résultat du <strong>de</strong>uxiè-<br />
me tour <strong>de</strong> scrutin pour la nomination d'un<br />
vice-prési<strong>de</strong>nt : nombre do votants, 301 ; bul-<br />
letins blancs ou mils, 10 : suffrages exprimés,<br />
294 ; majorité absolue, 148 ; ont obtenu : M^î.<br />
Dron, <strong>13</strong>5 ; Femand Rabier, 128. (Exclama-<br />
tions). Voix diverses, 34.<br />
Aucun <strong>de</strong>s candidats n'ayant obtenu la ma-<br />
jorité absolue <strong>de</strong>s suffi ig< > ex -imés, il y a<br />
lieu do procé<strong>de</strong>r à un troisième tour <strong>de</strong> scru-<br />
tin.<br />
On remarquera, que M. Rabier, encore en<br />
ballottage, a perdu <strong>de</strong>s voix.<br />
Voix nombreuses. — A jeudi ! »<br />
Le prési<strong>de</strong>nt consulte la Chambre sur le ren-<br />
voi à jeudi du troisième tour <strong>de</strong> scrutin.<br />
Baille,<br />
Train <strong>de</strong>s équipages militaires. -<br />
du 1G* (Casablanca), au 17* escadron.<br />
RÉSERVE ET ARMÉE TEnRlTORIALK<br />
Ont été nommés dans le cadre auxiliaire 'du<br />
service <strong>de</strong> santé : au gra<strong>de</strong> d'officier d'admi-<br />
nistration principal, M. l'officier d'adminis-<br />
tration principal Giraudon, en rési<strong>de</strong>nce ; à<br />
Tarbes.<br />
Au gra<strong>de</strong> d'officier cPadministration <strong>de</strong> ï<br />
classe, Doip, sergent <strong>de</strong> réserve à la. 17' section<br />
d'infirmiers militaires, en rési<strong>de</strong>nce à Tou-<br />
louse.<br />
L'officier d'administration contrôleur d'ar-<br />
mes <strong>de</strong> 3' classe, M. Druet, <strong>de</strong> la direction <strong>de</strong><br />
Dankerque, est classé au dépôt <strong>de</strong> matériel<br />
d'artillerie <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>,<br />
L'AFFAIRE BIÉTRY<br />
La condamnation <strong>de</strong> M. Biétry<br />
Paris, 12 janvier.<br />
La neuvième chambre coïireetion.nelle dé la<br />
Seine vient <strong>de</strong> condamner M. Biétry, dépoté<br />
cl© Brest, à six mois <strong>de</strong> prison polir avoir<br />
par <strong>de</strong>ux fois, les 27 et 28 décembre <strong>de</strong>rniéri<br />
brisé les scellés apposés à la porte <strong>de</strong>s bu-<br />
reaux du journal a Le Jaune », par MM. soi-<br />
liot, juge d'instricctton. et Homard, Chef <strong>de</strong> là<br />
Sure».<br />
Après avoir mardi damier déposé <strong>de</strong>s con-<br />
clusions <strong>de</strong> sursis, M. Biétry avait décloiré<br />
faire défaut, le tribunal avait joint l'inci<strong>de</strong>nt<br />
au fond et réunis l'affaire à huitaine.<br />
C'est dans- ces conditions qu'elle venait au-<br />
jourd'hui.<br />
Ainsi qu'il l'avait annoncé, M. Biétry ne<br />
s'est pas présenté ; le substitut a prétendu que<br />
M. Biétry aval* cherché à se dérober <strong>de</strong>rriè-<br />
re <strong>de</strong>s inci<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> procédure ; il a proclamé,<br />
qu'en droit, le juge d'instruction était com-<br />
pétent pour apposer los scellés et que ce ma-<br />
gistrat n'avait même pas été jusqu'à la limite<br />
<strong>de</strong> ses droits.<br />
« lin l'ait, a-t-il dit, pour perquisitionner à<br />
la Fédéra tien générale <strong>de</strong>s Jaunes, il tafias t<br />
bien se rendre au bureau du journal « Le<br />
Jaune ». puisque l'une et l'autre rési<strong>de</strong>nt daîis<br />
le même local. »<br />
Le tribunal, adoptant cette thèse, a rendu le<br />
jugement suivant :<br />
t Attendu qu© Biétry a <strong>de</strong>mandé an tribu-<br />
nal <strong>de</strong> surseoir à statuer jusqu'à ce qu'il ait<br />
été pria un© décision sur ia" plainte par lui<br />
portée entre les mains <strong>de</strong> M. le Gra<strong>de</strong> dés<br />
Sceaux contre les ordonnateurs et les auteurs<br />
<strong>de</strong>s appositions <strong>de</strong> scellés et perquisitions <strong>de</strong>s<br />
27, 28 et 30 décembre 1908 ;<br />
« Attendu que ce n'est pas une plainte adres-<br />
sée par un prévenu soit au procureur général!,<br />
soit au gar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s sceaux contre une spèife-<br />
tion judiciaire qui peut arrêter l'action publi-<br />
que ; qu'il appartenait à Biétry <strong>de</strong> justi-<br />
fier <strong>de</strong>vant cette chambre <strong>de</strong> ses alléga-<br />
tions ; qu'il n'a porté et ne tente pas d'apopr-<br />
ter une seitio preuve à l'appui <strong>de</strong> ses dires- ;<br />
qu'au surplus il ne pouvait an aucun cas se<br />
(rendre juge <strong>de</strong> la légalité <strong>de</strong> l'opération qu'il<br />
critique au fond ;<br />
« Attendu qu'il résulte <strong>de</strong> l'instruction et <strong>de</strong>s<br />
débats la preuve que BiôSry a, les 27 et 28 dé-<br />
cembre 1908, à <strong>de</strong>ssein brisé <strong>de</strong>s scellés appo-<br />
sés par suite d'une ordonnance <strong>de</strong> justice,<br />
qu'il y a lieu <strong>de</strong> tenir compte, pour l'appliicà-<br />
tion <strong>de</strong> ia peine, <strong>de</strong> ce que Biétry a <strong>de</strong>ux fefs<br />
renouvelé le même délit ;<br />
« Par ces motiffs, déclare Biétry mal fondé<br />
en ses conduisions, l'en déboute ;<br />
« Vu l'article 252 du, Co<strong>de</strong> pénal,<br />
« Le condamne à six mois <strong>de</strong> prison et à<br />
tous les dépens.. »<br />
Une interpellation<br />
M. Biétry, député <strong>de</strong> Brest, a informé le pré-<br />
si<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Chambre qu'il interpellerait M.<br />
Briand sur les abus <strong>de</strong> pouvoir commis par<br />
ses magistrats.<br />
Les Manilcslalioas <strong>de</strong> la Sorfeonno<br />
Le décret »o M* déclarera qu'il peut être<br />
procédé au toute sûreté S la béatification do<br />
Jeanne d'Arc. "<br />
ONE ÉMEUTE IU IRLANDE<br />
Tharies (frian<strong>de</strong>), 12 janvier.<br />
Il v % «ailler soir une véritable émeute a »<br />
suite société française, qui i<br />
ment dos champs d'émt<br />
instruction fut ouverte<br />
fusent inculpés,<br />
uirdsan vient <strong>de</strong>. rendre<br />
Sogier m» ordonnance t<br />
Sinistres mariîim*<br />
ner.<br />
ÏO'UV'<br />
an<br />
ec. le<br />
o plainte con<br />
uirait exploi'<br />
•rand es.<br />
et les frère<br />
en faveur <strong>de</strong><br />
le non lieu.<br />
Le Polynésien quittant ie<br />
<strong>de</strong>ux le- vapeur hollanda<br />
gènes ont péri.<br />
Un fou à i'Eî<br />
12 janvier,<br />
coupé en<br />
Djanibi ; sept indi-<br />
>ort<br />
tnibi<br />
sén<br />
à 3 bei<br />
\ a pris<br />
l'ordre<br />
liFîipIe Eilciioa à<br />
L'autopsie <strong>de</strong>s suppliciés<br />
élliii<br />
Lille, 12 janvier. :<br />
Los docteurs- Deblerre, Patoire et Looten, <strong>de</strong><br />
la Faculté da mé<strong>de</strong>cine <strong>de</strong> .Lille,ont commencé<br />
l'examen <strong>de</strong>s têtes et <strong>de</strong> divers organes <strong>de</strong>s<br />
suppliciés.<br />
Leurs face® présentaient un certain carac-<br />
tère <strong>de</strong> calme ; celte d'Abel Pollet, notam-<br />
ment, était crispée par une sorte <strong>de</strong> rictus ;<br />
on aurait dit qu'il souriait.<br />
Les mé<strong>de</strong>cins ont découpé les boîtes crâ-<br />
niennes. D'un premier examen, il résulté<br />
qu'en résumé rien d'anormal n'a été relevé ;<br />
tout au plus a-t-on trouvé dans le cerveau <strong>de</strong><br />
Vromant un manque <strong>de</strong> symétrie, dont la ré-<br />
percussion est l'hystérie ou une névrose quel-<br />
I conque chez l'individu.<br />
Les poumons d'Abel Pollet présentaient<br />
une très légère trace, même douteuse, d# tu-<br />
berculose.<br />
Naturellement, ce premier examen sera sui-<br />
vi, d'ici peu, d'an examen plus complet <strong>de</strong>s<br />
cerveaux. L'opinion <strong>de</strong> la pressa<br />
Du Gaulois :<br />
« A»rès avoir laissé Bommalller-m gollte-<br />
tine pendant trois ans, tes gouvernants la re-<br />
mettent en service et, pour sa rentrée, lui oî-<br />
frent quatre tètes à couper, et, comme tf est<br />
dit quo sous la République du bloc rien ne sé<br />
doit passer décemment, cotte quadruple exô-<br />
cutioïi a eu te caractère et tes divers aspects<br />
d'une fête nationale. »<br />
Ce soir,<br />
très exalt<br />
a. donné<br />
chez M. Barthon ;<br />
s'est fait conduir<br />
cendu et a <strong>de</strong>imait<br />
lières pour lui dé:<br />
-Gonti.ru t, <strong>de</strong><br />
police, l'incl<br />
âgé <strong>de</strong> 20 ans,<br />
s'est mis à div;<br />
crie du Dépù<br />
Paris, 1?<br />
res, un individu<br />
un fia c ne- rt la "v<br />
au cocher <strong>de</strong> le<br />
janvier,<br />
paraissant<br />
r<strong>de</strong>leine et<br />
conduire<br />
Royale, il s'est ravisé et<br />
l'Elyfièe, où il est <strong>de</strong>s-<br />
soudé à, être présenté à M. Fal-<br />
dénoncer un coanplot.<br />
nt M. Da,ltrof£. commissaire <strong>de</strong><br />
du, nommé Jean Labor<strong>de</strong>tte,<br />
<strong>de</strong>meurant 37, rue Boursanlt,<br />
àgnéi et a été envoyé à l'infir-<br />
Ilègler.<br />
en espèces, don <strong>de</strong> M-<br />
rier do la. Ligue, sera<br />
premier aéro.nlane qui s'é<br />
près moyens <strong>de</strong> son appap<br />
conque du sol du départe:<br />
et ttendna 1'ai.r.sur une 6<br />
cent rnètnes, mesurée en t<br />
Le pilote pourra, cho<br />
ment qui lui paraitro<br />
pour son essai ; totih<br />
pourra être .fait ava-nt<br />
a-prés 4 heures du soir.<br />
Le «11010 <strong>de</strong>vra s' in.se ri<br />
ni e d e i<br />
slave Ci<br />
ribuée . : dU i<br />
pro<br />
t quel<br />
il, d'un po<br />
îent <strong>de</strong> îa Giron<strong>de</strong><br />
stanee minima <strong>de</strong><br />
gme droite.<br />
i3ir te jour et te mo-<br />
H te Plus favorables<br />
'lois, auDun essai ne<br />
0 heures du matin, ni<br />
Dcrétaria<br />
VI<br />
rr<br />
ir<br />
et<br />
Ligi<br />
qua<br />
fait<br />
(dis<br />
plai<br />
l'es,:<br />
! <strong>de</strong> la Ligue AierMio:<br />
. a.nklin, et verser une<br />
, qui lui sera rendue<br />
dans te cas contraire,<br />
f.'i 'ssc-rintion <strong>de</strong>vra<br />
.. l'avance si 1'<br />
<strong>de</strong> 20 kilomètre;<br />
urée à vol d'oie<br />
la), et quarante-<br />
re fait à une dis<br />
vingt kilomètre-:<br />
3 I<br />
L d<br />
t h e.<br />
co é;<br />
pro-<br />
mue, 1,<br />
o vingt<br />
a lieu,<br />
he ri la<br />
. vingt-<br />
oit ctro<br />
-i'iteaux<br />
puis la<br />
:es si<br />
le ou<br />
scrip-<br />
ier, ù<br />
i C*<br />
12 janvier.<br />
—- Au cours d'une chasse erne lès souverains espa-<br />
gnols fixent lors <strong>de</strong> .leur <strong>de</strong>rnière visite, u rcïna<br />
Victoria-Kngér.ie aurait été blessée légèrement au<br />
îront ; l'acci<strong>de</strong>nt lut tenu serjrei.<br />
— M. Léveccrue, rési<strong>de</strong>nt supérieur en Indo-Chine<br />
(Annam), a été chargé iniôr-imairemeiit du gomrer-<br />
nemeat <strong>de</strong> l'In<strong>de</strong>, en rearclaeement <strong>de</strong> M. Bon-<br />
horw?e.<br />
— Le docteur Paul, envoyé vénézuélien, a déjà<br />
conféré au ministère <strong>de</strong>s affaires étrangères avec<br />
lo sous-directeur <strong>de</strong>s affaires d'Amérique ct sera<br />
reçu prochainement par M. Fiction.<br />
— Quatre croiseurs américains précédant le vais<br />
seau-amiral, sont arrivés ce matin en ra<strong>de</strong> <strong>de</strong> Ville<br />
tranche.<br />
— M. CTenif-nceau a reçu ce matin les déléprnés <strong>de</strong><br />
divers grotipements professionnels médicaux ; il<br />
s'est montré favorable a l'ajournemeat M»<br />
avaient, apprécié te charme <strong>de</strong><br />
li<br />
quo d'autres,<br />
cet esprit fin, bienveillant" et" lettré"<br />
êiOM nous inclinons avec émotion <strong>de</strong>vaR"<br />
mémoire <strong>de</strong> cet hommti ite bien ct n
LlfillESSEtl M 11.<br />
De notre correspondant particulier !<br />
Tarbes, U <strong>Janvier</strong>.<br />
I,r> mystérieux individu nui lira sur M.<br />
l'abbé MoUnlCOU vient d'olre .arrêté dans le»<br />
élu irons !ifarmé le parauet <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>, où la<br />
nouvelle du crime parvenait vers quatre heu-<br />
res ot <strong>de</strong>mie.<br />
M. Beirieu. procureur <strong>de</strong> la République, M.<br />
Bouline, juge d'instruction, et M. Champeaux,<br />
ion greffier, se transportaient aussitôt sur les<br />
'à eux.<br />
M. le docteur Guilhem, mé<strong>de</strong>cin légiste, pré-<br />
venu également, so rendit à Plalsancedu-<br />
t'oucii pour les constatations médico-légales.<br />
Quoique Plaisanee-du-Touch ne soit dis-<br />
Jajit <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> que <strong>de</strong> quatorze kilomètres,<br />
quand nous arrivons sur les lieux du crime,<br />
tl est nuit noire et notre automobile a ren-<br />
tenrré les routes les plus boueuses <strong>de</strong> la chré-<br />
iiecité.<br />
L\ MAISON DU CP.IMF.<br />
La. maison <strong>de</strong> la victime est située en bor-<br />
flure <strong>de</strong> la grand'route, à l'entrée du village,<br />
k droite.<br />
C'est une construction ne comprenant qu'un<br />
rez-<strong>de</strong>-chaussée, surmonté d'un galetas.<br />
La population <strong>de</strong> Plaisance s'est transpor-<br />
tée elle aussi autour <strong>de</strong> la maison, au milieu<br />
08 l'émotion considérable que suscite dans ce<br />
toin paisible <strong>de</strong> la banlieue toulousaine le<br />
trime qui vient d'être commis.<br />
Nous avons dit que Cabanac a été étranglé<br />
ïans sa chambre ; c'est, à proprement parler,<br />
«ans la cuisine, car il couchait dans la cui-<br />
sine, mie pièce fort propre, du reste, à gran<strong>de</strong><br />
rtieminée comme on en trouve à la campagne<br />
rt dont te manteau est carrelé <strong>de</strong> mosaïques<br />
«impies bleues et blanches.<br />
Au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> la cheminée se trouve une pen-<br />
iulo, arrêtée à 11 heures et <strong>de</strong>mie.<br />
Est-ce la même aventure que chez les Stei-<br />
theii 1<br />
Lo cadavre est étendu au bas' du lit, à <strong>de</strong>mi,<br />
recouvert par les draps et tes couvertures Le<br />
îorps est étendu sur le dos, le bras droit al-<br />
longe et se séparant du corps.<br />
Le visage est tuméfié, et autour du cou, la<br />
cravate, très fortement nouée, enserre un long<br />
»aton — le bàion qui sert à faire le lit, et qui<br />
t fait 1 office <strong>de</strong> garrot.<br />
Après avoir pratiqué les. nœuds et inséré le<br />
ëtiton. 1 assassin n'a eu qu'à donner un tour<br />
<strong>de</strong> main ct le vieillard était étranglé.<br />
, D'après tes constatations nue nous avons nu<br />
iaire, Cabanac aurait été étranglé sur son lit;<br />
curpris pendant son sommeil, il n'aurait guère<br />
au opposer <strong>de</strong> résistance ; il aurait donc trou-<br />
vé ia-mort sur sa couche.<br />
L'assassin ou les assassins l'auraient ensuite<br />
.jeté u bas pour défaire le lit et le fouiller pour<br />
Voir «'.il ne contenait pas d'argent caché.<br />
Oe lit dévasté ajoute encore au désordre <strong>de</strong><br />
la pièce, qui a été fouillée en tous sens, et dont<br />
/aucun <strong>de</strong>s meubles n'a été épargné.<br />
LE VOL ESÏ LE MOBILE DU CUIME<br />
La chambre du crime, en effet, a pour mobï-<br />
her mie table <strong>de</strong> cuisine située entre les <strong>de</strong>ux<br />
fenêtres qui donnent sur la route, une ar-<br />
moire qui est placée entre la fenêtre et la<br />
porte d'entrée <strong>de</strong> la chambre.<br />
L'armoire a été fouillée <strong>de</strong> fond en com<br />
nie, et tout te contenu, papiers, linge obiets<br />
divers, gh sur te carreau, tes briques <strong>de</strong> la<br />
cursme.<br />
Un placard situé au chevet, du lit a été<br />
j°ud|e (-gatement, et la porte en est <strong>de</strong>meurée<br />
Le tiroir nt, puis jeté a<br />
Jcr le lit rfiootlro aux maUiUteure «le fouil-<br />
n nW. '''' '""«> «'" cwnble<br />
«Orn,.,?;; 1 . |,: '- possible <strong>de</strong> préciser l'heure A<br />
crime n «lù être commis, niais il<br />
(' est vers minuit que le \ i. m-ml<br />
i ..né.<br />
Le conseil municipal se réunira en session<br />
extraordinaire <strong>de</strong>main imdi 14 courant, a<br />
H heures et <strong>de</strong>mie du soir.<br />
Ordre du jour : introductions diverses.<br />
Rapports : 1, Pompes funèbres, inhumations<br />
gratuites, avis ; 2, Ecole <strong>de</strong> filles Fourtanier.<br />
aménagement dans l'ancien presbytère Saint-<br />
Jérôme ; 3, Legs Maury. délivrance <strong>de</strong> legs<br />
particuliers ; 4, Réclamation Relvèze, paie-<br />
ment d'in<strong>de</strong>mnité ; 5, Fourneaux économiques<br />
rue Rousse, location Routes ; 6, Sapeurs-pom-<br />
piers, mandatement d'office, pourvoi, désis-<br />
tement ; 7, Bureau <strong>de</strong> bienfaisance, comptes et<br />
budgets ; 8, Deman<strong>de</strong> d'attribution d'un im-<br />
meuble ayant appartenu à la fabrique <strong>de</strong><br />
Croix-Daura<strong>de</strong> ; 9, Musée <strong>de</strong> peinture, acqui-<br />
sition d'une pierre inscrite ; 10, Musée Saint-<br />
Raymond, achat <strong>de</strong> bronzes préhistoriques :<br />
11, travaux exécutés dans les écoles pendant<br />
l'année 1908, crédit complémentaire, emprunt<br />
<strong>de</strong> liquidation ; 12, Démolition <strong>de</strong> l'immeuble<br />
<strong>de</strong> Loubcns, traité Peyras ; <strong>13</strong>, Pompes funè<br />
tores, fourniture <strong>de</strong> plomb ; 1-i, Ecole dés<br />
beaux^arts. délégation <strong>de</strong> M. Chabou en qua-<br />
lité cte chargé <strong>de</strong> cours ; <strong>13</strong>, Concours agricole<br />
<strong>de</strong> 1903, réclamation Lapeyrôre ; 16, Pépiniê-.<br />
res du Ramier du Château, vente d'arbres ;<br />
17, Halte Sainte-Agne, boîte aux lettres ; 18,<br />
Location d'un terrain communal rue Bayard ;<br />
ïfl, Bue Gonstantine, paiement <strong>de</strong>s frais <strong>de</strong> ré<br />
féré Pélissier ; 20, Caserne Niel, égout, rési-<br />
liation <strong>de</strong> l'entreprise Massa ; 21, Venta d'un<br />
itpjneiafft' situ* 'rue Espinasse, n' 10, cahier<br />
<strong>de</strong>s charges ;'82, Commissariat <strong>de</strong> polioe-dp<br />
6' arrondissement, transfert dans l'immeuble<br />
Maury. gran<strong>de</strong> rue Saint-Michel, 73 ; 83, Ga-<br />
lerie filtrante <strong>de</strong> Braquevilîe, défense provi-<br />
soire ; 24, Vente d'un terrain à l'angle <strong>de</strong> la<br />
rue <strong>de</strong>s Arts et <strong>de</strong> la rue du Musée; 25, Rue<br />
Ozenne, vente <strong>de</strong> terrains, cahier <strong>de</strong>s charges;<br />
20, rue du Musée, élargissement, paiement du<br />
sol<strong>de</strong> <strong>de</strong>s in<strong>de</strong>mnités d'expropriations ; 27,<br />
Secours à <strong>de</strong>ux professeurs du Conservatoire;<br />
28, Fourniture <strong>de</strong> jouets ; 29. Remise aux em-<br />
ployés d'octroi, crédit ; 30, Deman<strong>de</strong> <strong>de</strong> verse-<br />
ment <strong>de</strong> retenues rétroactives faite par «livers<br />
employés d© la mairie ; 31, Legs Sage ; 3^,<br />
Bureau <strong>de</strong> bienfaisance, rachat pour la So-<br />
ciété civile du Moulin du Bazacte d'une rente<br />
<strong>de</strong> 355 fr. 57 ; 33, Liquidation ds le pension <strong>de</strong><br />
retraite Dalby. octroi ; 34, Caisse <strong>de</strong> retraites<br />
<strong>de</strong> la police, subvention ; 35, Employés remeC-<br />
ciés, in<strong>de</strong>mnités ; 36, Liquidation do la pen-<br />
sion revenant é M. Louis Cuénin, brigadier <strong>de</strong><br />
police : 37, Prolongement <strong>de</strong> la rue Constan-<br />
tine, rétrocession d'un immeuble et échanppB<br />
<strong>de</strong> terrains, <strong>de</strong>man<strong>de</strong> Boques ; 38, Liquidation<br />
<strong>de</strong> ia pension Etienne Antipout, police ; 39,<br />
Avenue <strong>de</strong> Muret .construction d'un égout,<br />
fourniture <strong>de</strong> chaux, soumission Foigne, 'régie<br />
Combes ; 40, Béfection <strong>de</strong> la chaussée du Mou-<br />
lin du Château.<br />
Le Pouvoir occulte contre la France<br />
Les francs-maçons sont, en France, trente<br />
k trente-cinq mille : ils sont cependant tes<br />
maîtres <strong>de</strong> la politique, tes maîtres do l'Etat,<br />
les souverains législateurs <strong>de</strong> notre pays.<br />
Pourquoi r<br />
Cette infime minorité est-elle composée d'in-<br />
telligences supérieures, do volontés fermes ét<br />
énergique?, d'hommes dévoués à une idée jus-<br />
qu'à la mort t Non, la plus gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong>s<br />
francs-maçons sont quelconques et plutôt<br />
ignorants; ils s© dérobent a toute discussion<br />
loyale et serrée; leur idéal est d'obtenir <strong>de</strong>s<br />
places et du bien-être. Les chefs apparents do<br />
celte secte sont eux-mêmes choisis avec soin<br />
parmi les plus médiocres et les plus grotes-<br />
ques.<br />
D'où vient donc la puissance d'une secte<br />
a.trasi piteusement, composée î<br />
C'est que <strong>de</strong>rrière elle, tirant la ficelle <strong>de</strong><br />
feus ces pantins.se cache une vraie puissance,<br />
invisible et implacable, dont les <strong>de</strong>sseins se-<br />
crets sont une menace terrible pour la civi-<br />
lisation chrétienne, et, dont le plus grand soin<br />
est <strong>de</strong> rester cachée à tous les yeux.<br />
C'est co pouvoir occulte (tue M. Capin-Al-<br />
bancelli a entrepris do démasquer. Son oeuvre<br />
<strong>de</strong> lumière est l'arme la plus efficace que<br />
l'on ait, jamais forgée contre la. franc-maçon»<br />
nerie, car on l'a dit souvent, ct, c'est très vrai,<br />
sortir la franesmaçonnerie do ses caves ct l'i-<br />
non<strong>de</strong>r <strong>de</strong> lumière équivaut à l'anéantir.<br />
Nous prions donc tous nos amis «ie venir en-<br />
tendre M.Copin-Albancelli dimanche prochain<br />
17, I 4 heures i du soir, dans la salle du Jar-<br />
«lin-Boyal.<br />
La réunion sera présidée par M. Joseph <strong>de</strong><br />
Bonne.<br />
Carlos d'entrée : 0 fr. 50; places réservées :<br />
1 franc.<br />
Pour avoir <strong>de</strong>s cartes, s'adresser ! 1* au<br />
sièice «lu comité catholique, 7, rue d'Asior;;;<br />
2' a l'BxwTeu du Midi; 8 chez MM. Laftau.rié<br />
frères. 15. rue d'Alsaeo-Lorra.ine; 4" ;'i la P«V<br />
petetae ijétiéralit, 44, rue d'Alsace-LoiT-iiiic<br />
5* chez le coneierrro «le ia salle du .laidin<br />
Royal, 10, rue. Laviguerie.<br />
Des- médailles d'honneur ont élé accord (tes<br />
aux ouvriers et employée dont tes noms sui-<br />
vent t<br />
M. Thimollnée .Aidliié, bwitme dV«fuj|pe ni-<br />
guiililei.tr à la Cowipïgnia dos Cliemins <strong>de</strong> fer<br />
du Midi, à <strong>Toulouse</strong> ,<br />
M. Raipliete Raiiibaindiièirô, chef lampiste ii la<br />
Compagnie <strong>de</strong>s Oiwentaa do ter du Midi, a<br />
<strong>Toulouse</strong> .<br />
Mme Barlhe, née Péguillon, ouvrière pa-<br />
potière à la Société anonyme d'exploitation<br />
<strong>de</strong>s papeteries Lacroix iils, é Gassagne.<br />
M. (^liaïitR:s-iM-'vr,ie-'l'!hérèzi(:'-Be»riit ,l an'd Bartli.icr,<br />
employé à la Société anonyme d'exploitation<br />
<strong>de</strong>s papeteries Lacroix fils, à Mazè.res-le-<br />
le-ealat,<br />
M. Anloine-Jean-iBaipl.ir-'iiie Ba.u,<br />
porcelaine dans la. maison Chaalic<br />
KiiilRy, à TOiiitouso.<br />
M»no Benttèire, née Grêlon, onvr<br />
ciété <strong>de</strong>s papeteries Lacroix fils,<br />
Ëiirr-te-SaCtut .<br />
A1M. Bottoloiooio, .. coinilirôteuir <strong>de</strong>. route, à la<br />
Compagnie du Midi, à Toutouise.<br />
Bourreau,voyageur <strong>de</strong> la maison Pourrailly<br />
ot Ciliaiiiliiionoais.<br />
Cassé, ouvrier tanneur <strong>de</strong> la maison Pichc-<br />
fl»u||i, à ï'OMiitis-lnaffd.<br />
Cruzoll, tionirane <strong>de</strong> peine dans la Maison<br />
Beussac ,à <strong>Toulouse</strong> .<br />
Dateaya'é, ouvriar cliapalier dans la Maison<br />
Bonzigwac, à Toulouise ,<br />
Duclos, ouvrier tréfiteur à la Société <strong>de</strong>s for-<br />
ges ot tréfileries <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>.<br />
'DuJfour. ouvrier à la Société <strong>de</strong>s papeteries<br />
Lacroix fils, h Mazfere».<br />
Mmes Duitlfour, née liaifforgme, onvrière à la<br />
Société <strong>de</strong>s papeteries Lacroix fils, à Miazères.<br />
Diiipeyron, née Detaïas, gar<strong>de</strong>-baTirii-ae à la<br />
Compagnie du Midi, à Hèmee-TcfiOSMie.<br />
iM,'M. Feuiltei-at, ouvrier pa/paUer à la So-<br />
ciété <strong>de</strong>s papeteries Lacroix fils, à Mazères.<br />
Fit.te, employé dans la Maison Nebouit, à<br />
<strong>Toulouse</strong> .<br />
Foniten, chef dé gatre <strong>de</strong> la Compagnie du<br />
Midi, à <strong>Toulouse</strong>-Sa.iait-Cyiprien.<br />
M. Géaraud. ouvrier tailleur dans la Maison<br />
Pugibet, ù Totulouse.<br />
Aime Labaurie, nés Durrieu, ouvrière à la<br />
Société dés papeteries Lacroix file, à Mazères.<br />
MM. La front, coinitre.maître tréflieur- àla So-<br />
ciété <strong>de</strong>s forges et tréfileries <strong>de</strong> TOUÎOUG.O.<br />
Lasbax, homme d'équipe à la Compagnie du<br />
Midi, à Saint-Gau<strong>de</strong>ns.<br />
La vergue, ouvrier à la Société la Nouvelle<br />
Foncière toulouBaine.<br />
liQustaiHwiu, chef <strong>de</strong> station <strong>de</strong> ta Compa-<br />
gnie du Midi, à Saint-Juillen-Saint-Elix.<br />
Mme Lozes, née Galles, oavtriore à ta So-<br />
oiélé <strong>de</strong>s papeteries Lacroix fils, à Mazères.<br />
,M|M. Maniie, ouivriar dans la Maison Gali-<br />
nié. à <strong>Toulouse</strong> .<br />
• Mrsifaing, lampiate à la Compagnie du Midi,<br />
ù ToulLonse.<br />
MasrtoraosBaï, empSoyé dans la Maison<br />
Nebout, à <strong>Toulouse</strong>.<br />
Mnrquié, teiiineiir, dans la Maison Boulet,<br />
à <strong>Toulouse</strong> .<br />
Mousaois, ouvrier mécanicien à la Société<br />
<strong>de</strong>s paipcte-iries Lacroix fils, à Mazères.<br />
Mme" Moussais, née Mojrtaaud, ouvrière à la<br />
Société dés paipeteiries Laiciroix HW. J .«*îa^ères^}'-' •<br />
M. Pailazln, comjpit.ablc' prl.nclipal a la Com-<br />
î'eaâaiii© dn Midi, à <strong>Toulouse</strong>.<br />
Mme veuve Poisson, née Soucruet, ouvrière<br />
dians la Maison veuve Fulhol à <strong>Toulouse</strong>.<br />
M. Pouyte. ouvrier à la Sociéwi <strong>de</strong>s forges et<br />
toéflleries <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>.<br />
M. Bouch, onr.T.iefi' papetier à la Société <strong>de</strong>s<br />
pajpi.'eries Lacroix fils, 'ùMazères.<br />
Mfle Saint-André, outviriéi'e iingère chemi-<br />
siaro dans la maison VlBwr, ù Tcol-onse.<br />
M. Solvoll, commis principal a la Compaginie<br />
du Midi,, à Toutause.<br />
Mme Serres, néo RaffonBBO, ouvrière ;\ la So-<br />
ciffeè <strong>de</strong>s papeteries Lacroix fils, à Mazères.<br />
M. Souiignac, commis épicier dans la mai-<br />
son Larrieu à Touilouse.<br />
Mme veuve Tarri<strong>de</strong>, née Courteaiî, ouvrière<br />
à Sa Société anonyme d'exploitation <strong>de</strong>s pape-<br />
teries Lacroix fils, à Mazères.<br />
iM. Timhal, ouvrier chapelier dans la maison<br />
Jouet, ù Beasiières.<br />
M. Toïihe, voyageur <strong>de</strong> la maison Ln.rrieu,<br />
à <strong>Toulouse</strong>.<br />
M. Verdinelle, comptable principal à la Com-<br />
pagnie <strong>de</strong>s chemins <strong>de</strong> 1er du Midi à <strong>Toulouse</strong>.<br />
Mmnci<br />
(précises ,<br />
drame en<br />
Théâtre Saint-Oyprien<br />
, 17 janvier, à s heures «t <strong>de</strong>mto très<br />
(i .\'ml i,,ii,str,. toi 1 Inond'ition rn W.5,<br />
actes, <strong>de</strong> MM. E. Doursin et BMMtM,<br />
(Commuiuqué).<br />
71<br />
271<br />
371<br />
57S<br />
!',9 reti<br />
l'J<br />
7-1<br />
673<br />
391<br />
no?<br />
070<br />
Tombola<br />
SION CATlLANE r.OBSSIl.CONN<br />
iniéros 8f»£nahts jje la<br />
tat<br />
322<br />
Sas<br />
G03<br />
094.<br />
iï<br />
3-S7<br />
491<br />
165<br />
330<br />
19><br />
SU<br />
omboila ;<br />
1(0 198<br />
349 353<br />
Ô» r,;,n<br />
856 930<br />
iez M. Gi<br />
en<br />
r.i.o<br />
9;-,S<br />
Ça Y'i'fvT? TI<br />
ëssm<br />
squij-o:' Le l'(<br />
lot,, appartcnatit a M. E<br />
a itffie mettie <strong>de</strong> paille.<br />
Malgiv la proniptiiiKij, «tas secours ét le dé-<br />
te 'nï,'!" 011 * ^ métayers, tout a été entièremen'<br />
On s'est, borné, avec ltai<strong>de</strong> <strong>de</strong> plusieurs pt*.<br />
préserver lo han-gar rempli <strong>de</strong> (our<<br />
sonn<br />
rage.<br />
ie.<br />
luéej<br />
une<br />
tj&a causes du<br />
nues.<br />
S ann '' ;w ' M - Esqui.ro! soiïî éva-<br />
i^mnee". wlv * ron ** scuU «»uvertes m<br />
iJnistiie sout encore incoa-<br />
SOCIÉTÉ AMICALE OE TOURISME<br />
t LA TORTUE<br />
l.a Société réunie en assemblée générale annuelle<br />
a éta son bureau comme suit :<br />
Paul Duttour, docteur M pliarmacte, prési<strong>de</strong>nt ;<br />
B. Cuit tard, awliiU-cte. vice,prési<strong>de</strong>nt ; I,. Cabon-<br />
clio, négociant, secrétaire-général ; U. Ueitz, secré-<br />
taire biWioitiôcaire ; U. Donmoaiou. fondé <strong>de</strong> pou-<br />
voirs du. Comptoir d'Escomiite. trésorier ; L. l'eyt,<br />
(pharmacien, trésorter^adjoint ; M. Alart, chargé <strong>de</strong>s<br />
services photegnaphl»pieS.<br />
—- l.e grand banquet annuel aura lieu a l'Hôtel<br />
<strong>de</strong> l'Europe, samedi prochain, <strong>13</strong> courant ; les adtié<br />
Siens sont reçues par M. !.. Lahouclie, 10, arca<strong>de</strong>s<br />
du Capitale. Un concert avec ip concours d'artistes<br />
du Théâtre du Capilole et <strong>de</strong>s Nouveauté», suivra<br />
îo bannuet.<br />
V.nUKt'RS DF. TOITOT.KS.'— Tous les prowrtétai-<br />
cas <strong>de</strong> voilures <strong>de</strong> place a un et <strong>de</strong>ux chevaux sont<br />
priés <strong>de</strong> se rendre a uno gran<strong>de</strong> réunion qui aura<br />
ieu ce soir mercredi, <strong>13</strong> janvier, à S heures et <strong>de</strong>-<br />
mie, place Lafayette, calé Paul. Ordre du jour<br />
Vente <strong>de</strong> numéros ixiur automobiles.<br />
POUIl LES SINISTRÉS DF. MESSINE. — M. K.<br />
llarrau, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Société les Sauveteurs du<br />
Sud-Ouest, a fait parvenir directement à M. le co-<br />
lonel Eiils-gi Cordano, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Croix-Vece<br />
Italienne, la somme <strong>de</strong> S5 francs, votée par les Sau-<br />
veteurs du Sud-Ouest, pour les sinistrés <strong>de</strong> la Sicita<br />
et HNVlfrt<br />
Marc Déjean, laitier, rue Gcrrais. et Anna Maary,<br />
meii.'orore. avenue do Mure t.<br />
Pierre Durrieu, serrurier, a, Crois-Daura<strong>de</strong>, et Ma-<br />
rie Geliian<strong>de</strong>, glletiôre, à AngouSéme.<br />
Jean l.aiour, à <strong>Toulouse</strong>, et Eugénie Bèziat, S. p.,<br />
à Caneail. ct R«aut (Lan<strong>de</strong>s).<br />
Louis noué, jardinier, à Croix-Daura<strong>de</strong>, et Marie<br />
Eï4>éu-:ui.i*i. *. p.. rue <strong>de</strong>s Arts. 3.<br />
0ÉCÎ<strong>13</strong> DU <strong>13</strong> MNyicr.<br />
Jeaji I.aohèïC. fi ans, n» Pargaminlères, 73.<br />
Marie Dieux. 09 ans. rue <strong>de</strong>s I-'ilatiers, 8.<br />
Jean Mirouzo, épouse Koupp, «I ans, eue Saint-<br />
Ilonest,<br />
JJfairi Laflte. 71 .ans. avenue <strong>de</strong> Paris, 21.<br />
Marguerite VilleneuTe. éjtous» Conte, 41 ans, rue<br />
nrxnKilaliw, 51.<br />
Marie ISergès, épouse Marty, S Sans, rue Sainte<br />
Catherine, 1.<br />
Marie Pêne, M r.ms, rno Catien-Arnoult, 21.<br />
Marie Lalïorgue, VCUTC Chabbal. 75 ans, rue Saint-<br />
Rémésy, 19.<br />
Marie Berges, émouse Marty, « ans. rue Sainte-<br />
Augnstiiiie Olivéres, épouso Bcycr, 24 ans, lue <strong>de</strong>s<br />
Stnenqucs, 30.<br />
Marie Linon, 70 ans, rue Mirabeau. 1.<br />
Antonin Boé, C2 ans. rue <strong>de</strong>s OMMUerS, 2.<br />
Jeanne narnoat, veuve liatoy, 00 ans. rue Saint-<br />
Ror.li, 5 (Saint-Agnel.<br />
Emile «arrière, 00 ans, rue Estoussière-Arnaud-<br />
Bernard, U.<br />
Cécile Gélls, vave Lagouvcelto, eo ans, à Laronc-<br />
j-.ii"' :-.<br />
Anton-in TMiouel. R heures, rue Caraman. 15 .<br />
IViliS Monge. 3T» am, rue du (3hami>-d,(i-t;ouge, 3.<br />
Paudine Willem, V, ans. n\« Wquot, »g.<br />
Pierre Caubet, 75 ans, avenue Cnmi.lUe Pn
fi<br />
opérations dp colonel Gonrand pendant la se-<br />
con<strong>de</strong> quinzaine d* décernai»'.<br />
Jl eut. le 26 décembre, un engagement avec<br />
œi groupe mauve ; l'ennemi pendit 15 hommes;<br />
nous pendlmas 7 indigènes ; |è colonel a opéré<br />
sa jonction ave>t;a4i,<br />
(lui.ivalt eu Lail-m&me un en.g,ng .. 44fj ..<br />
457 .. 458<br />
508 .. 502 •.<br />
4-S .. 420 ..<br />
45tî 50 457 ..-<br />
404 .. 4(Ï3 ..<br />
508 .. 503<br />
<strong>13</strong>5 50<br />
485... 48G 50<br />
480 43 S)<br />
484 50 434 50<br />
4U .. 445 ."30<br />
4 18 25 438 50<br />
482 50 488 ..<br />
484 .. 480 50<br />
485 50 438<br />
107 .. 107<br />
507 50 601 50<br />
423 50 422 ..<br />
27s . . 2/8<br />
88 : 38'*<br />
881 ..<br />
830 ..<br />
333 .,<br />
390 ..<br />
: Sons<br />
16; re-<br />
C ÂÏ%E? Ali â fm " ACHETEUR.<br />
%Jf fea ^5 Deman<strong>de</strong>i gratis et franco,<br />
l'Album Illustré <strong>de</strong> Montres, Bijoux. Pendules,<br />
Orfèvrerie du G0 Juestion d'Orient<br />
La Turquie nouvelle<br />
Constantinople, <strong>13</strong> janvier.<br />
Le Chambre a adopté, au milieu <strong>de</strong> vives<br />
aRcl.aniat.ions, le projet <strong>de</strong> nomination d'une<br />
cojiimi.ssion <strong>de</strong> quinze .membres pour préparer<br />
i.i revision <strong>de</strong> la Constitution.<br />
PETITES NOUVELLES<br />
Du <strong>13</strong> janvier.<br />
h'Otftelel publie la nomination <strong>de</strong> M. Latent<br />
çbfnme agent <strong>de</strong> cvitutigs, courtier d'asaurances ma-<br />
ritimes, à Cette.<br />
A' >E £,3<br />
.cpt<br />
tme<br />
. .cpt<br />
.tme<br />
.. .cpt<br />
..tme<br />
...cpt<br />
. .tjne<br />
...ept<br />
. .tme<br />
Madame Jules BUISSON, Madame Joseph<br />
BUISSON, Monsieur Paul BUISSON, Monsieur<br />
et Madame Gustave BUISSON, Madame et<br />
Monsieur Georges FAUltE, Madame Paul©<br />
BUISSON ont la doule-uj- <strong>de</strong> faire paît à tous<br />
leurs amis et connaissances <strong>de</strong> la perte cruelle<br />
qu'ils viennent d'éprouver en la personne <strong>de</strong><br />
Monsieur iules BUISSON<br />
Ancien député <strong>de</strong> l'Au<strong>de</strong>,<br />
Màinteneur <strong>de</strong>s Jeux-Floraux,<br />
à l'âge <strong>de</strong> 87 ans, à Labasti<strong>de</strong>-d'Anjou<br />
le 11 janvier <strong>1909</strong>, et les prient d'as-<br />
. ses obsèques, qui au-ront lieu, à neuf<br />
du matin, à Latoasti<strong>de</strong>-d'Anjou, par<br />
le 14 janvier.<br />
avis tiendra lieu <strong>de</strong> lettre <strong>de</strong><br />
décédé<br />
(Au<strong>de</strong>)<br />
sister ;<br />
heures<br />
.Sègala<br />
Le présent<br />
faire-part.<br />
FONDS D'ETAT<br />
3 %<br />
3 %<br />
3 % Amortissable<br />
Dette timis. obi. 3 % 1892....<br />
Consolidés anglais<br />
Consolidés anglais<br />
Argentine 5 % 1SS0<br />
Autriche h % or (lû flor)<br />
Egypte unifiée<br />
Espagnole extér<br />
Espagnole extér<br />
Hongrois 4. %<br />
Italien 5 %<br />
Italien 5 %.<br />
Portugal 3 %<br />
Portugal 3 %<br />
Russe 4 % 1861-1S69<br />
— 4 % 1880<br />
— 4 % 18S9<br />
-A 4 % 1890<br />
— 6 % cons. 1" et 2" série.<br />
— i % 1901<br />
— 3 % or 1891<br />
' — 4 % OE 1893<br />
— 4 % or 1894<br />
— 3 1/2 % 1894<br />
— 3 % 1S96<br />
— 5 % 1906 tout payé<br />
Bons du Trésor 1904<br />
Lettres <strong>de</strong> gage 3 1/2<br />
Dette ottomane unifiée —<br />
Ottomanes priorités<br />
Ottomanes 4 % cons<br />
Douanes ottomanes -,<br />
Lots du Congo<br />
ACTIONS<br />
Banque <strong>de</strong> France ....cpt<br />
Banque <strong>de</strong> France -tme<br />
Banque Paris<br />
Comptoir d'Escompte<br />
Crédit Foncier<br />
Crédit Lyonnais cpt<br />
Crédit Lyonnais tme<br />
Société Générale<br />
Banque ottomane cpt<br />
Banque ottomane. tme<br />
Bône-Guelma cpt<br />
Bône-Guelma tme<br />
Est-Algérien cpt<br />
Est-Algérien tme<br />
Est cpt<br />
Est tme<br />
Paris-Lyon-Méditerranée ept<br />
Paris-Lyon-Méditerranée tme<br />
Midi cpt<br />
Midi tme<br />
Nord cpt<br />
Nord • tme<br />
Orléans<br />
Ouest<br />
Ouest-Algérien<br />
Autrichien<br />
Lombards<br />
Nord-Espagne - cpt<br />
Nord-Espagne • tme<br />
Portugais<br />
Saragosse cpt<br />
Saragosse tme<br />
Charo. Sosnowice cpt<br />
Charb. Sosnowice tme<br />
Société d'électricité <strong>de</strong> Paris<br />
Compagriie Transatlantique<br />
Messageries maritimes<br />
Métropolitain tme<br />
Rio Tinto tme<br />
Suez (Canal marit.) tme<br />
Thomson-Houston .......<br />
Charbonnage Laviana...<br />
Carmaus<br />
CODKS<br />
PRÉCÉD.<br />
coous<br />
DU JOUR<br />
96 70<br />
93 77<br />
97 tO<br />
4G3 ..<br />
84 10<br />
84 50<br />
BJ3 ..<br />
96 90<br />
10'. 10<br />
97 ..<br />
96 12<br />
92 70<br />
103 20<br />
103 20<br />
58 20<br />
58 50<br />
86 50<br />
84 40<br />
83 50<br />
83 25<br />
84 25<br />
83 25<br />
70 80<br />
83 50<br />
83<br />
"75 . .<br />
69 55<br />
99 60<br />
518 ..<br />
74 10<br />
93 57<br />
iïl 50<br />
497 50<br />
83<br />
42S0 ..<br />
4215 ..<br />
•1541 ..<br />
715 ..<br />
720 50<br />
1214 ..<br />
1211 ..<br />
668 ..<br />
712 ..<br />
706 ..<br />
679 ..<br />
690<br />
930<br />
938 ..<br />
<strong>13</strong>70 ..<br />
<strong>13</strong>71 ..<br />
1447 ..<br />
im<br />
1765 ..<br />
1414 ..<br />
939 50<br />
661 50<br />
718 ..<br />
105 ..<br />
337 ..<br />
335 ..<br />
303 ..<br />
419 ..<br />
41S ..<br />
1520 ..<br />
1504 ..<br />
407 ..<br />
195 ..<br />
150 ..<br />
501 ..<br />
1863 ..<br />
4460 ..<br />
733 ..<br />
1S80 ..<br />
1886 . .<br />
3 % dont 50<br />
3 % dont 10<br />
Extér. dont 50...<br />
Banq. ottom. d. 5<br />
aio dont >o<br />
De Beers<br />
East Rand...<br />
Rand Mines.<br />
Londres<br />
Londres (chèques).<br />
Allemagne<br />
Espagne (court) ...<br />
Espagne (long)<br />
Buenos-Ayres (or).<br />
COURS DES PRIMES<br />
Idont 25..<br />
710<br />
1870<br />
..(dont 25..<br />
. . dont 2 fr.<br />
..Idont 5...<br />
883 .. 380 50<br />
85 75 88<br />
2.'6 .. 272 ..<br />
2S4 50 28:) 59<br />
H; .. 147 ..<br />
410 ..<br />
'î'j 50 '\i 75<br />
192 50 193 ..<br />
21 50 21 50"<br />
lit 50 1<strong>13</strong> 50<br />
117 50 120<br />
266 50 266 50<br />
197 .. 201. 50<br />
96 92<br />
•*<br />
la-0 ..<br />
MARCHÉ DE BORDEAUX<br />
Du 15 janvier.<br />
Blés. _ Fermes. On cote, pat 100 kilos : Blé île<br />
pays, do 21 75 à 22 Ir.<br />
Farines. — On cote : Supérieures du haut pays,<br />
31 50; premières manques, 31 25.<br />
Sons et repasses. — Bien tenus. On cote<br />
gros, 15 tr. ; ordinaires, <strong>13</strong> 50; remoulages,<br />
passes »ivliinairo=, 14 50; Plala. <strong>13</strong> 50.<br />
Mais, — Fermes. On cote : Roux, do pays, 19 *>,<br />
ranquanttnl, va fr. „ „ n „<br />
Avoines. on cote : Grises du Poitou, w 25i Bre-<br />
tagne, 16; noires, 18 50.<br />
Seigles. — On cote : 17 25.<br />
OiKûs. — On cote : Pays, 1S fr.; Algérie. 17 26.<br />
HAUTE GARONNE _ , M<br />
<strong>Toulouse</strong>.<br />
Marché atfx légumes du 12 <strong>Janvier</strong> :<br />
oioux, la corbedtto do 15. do o,80 a i 25<br />
l*o qualité, les 33 pieds, do 1 50 a 2 50 ; «McdjrteW -<br />
sée, les 100 pieds, fie 4 50 à 6 fr. ; ^^J^Xts<br />
<strong>de</strong> 0,10 à O.ir, ; céleri i-avo, ire qualité, les 32 weds.<br />
<strong>de</strong> 1 75 a 2 25 : céleri rave, 2' qualité <strong>de</strong> U l,3<br />
choux <strong>de</strong> Bruxelles, ire qualité, te panier «•'»*£<br />
2 75 ; choux <strong>de</strong> Bruxelles, 2' finalité, <strong>de</strong> 1 50 a 2 II.<br />
citrouiMes, lro qualité, la pièce, (le 1 11 H : ci-<br />
trouilles, 2- qualité, la pièce, do 0,50 à 0,7o , navets,<br />
le paquet <strong>de</strong> 0,75 à 0,10 ; poireaux, le paquet, <strong>de</strong><br />
0,40 à 0,55 : sa lsifis, la bot le. <strong>de</strong> 0,35 a 0.4» ; scor-<br />
sonère, la botte, <strong>de</strong> 0,30 à 0,3S ; oignons, le paquet,<br />
<strong>de</strong> 0,15 à 0.40 ; scarole, les 100 pieds, <strong>de</strong> 3 a 4 fr. :<br />
: rai .m.<br />
W 27./.<br />
EOURSE DE TOULOUSE<br />
96<br />
98 82<br />
97 55<br />
462 ..<br />
84 2)<br />
97 90<br />
104 20<br />
97 20<br />
96 2)<br />
92 60<br />
103 50<br />
103 45<br />
58 ii<br />
80 ..<br />
8'» 50<br />
81 60<br />
83 40<br />
84 25<br />
83 25<br />
83 . .<br />
75 25<br />
69 50<br />
99 80<br />
E1S ..<br />
74 50<br />
84 20<br />
473 75<br />
490 50<br />
8i 50<br />
«6 ..<br />
1545 "<br />
710 ..<br />
726 ..<br />
1214 ..<br />
'668<br />
717 ..<br />
709 ..<br />
675 50<br />
690 !!<br />
<strong>13</strong>05 ..<br />
<strong>13</strong>65 ..<br />
1145 ..<br />
1765<br />
1765 ..<br />
1415 ..<br />
936...<br />
660 ..<br />
718 ..<br />
336<br />
337 ..<br />
416<br />
418 ..<br />
1510 .,<br />
1512 .,<br />
'410 .,<br />
196 .,<br />
150 .<br />
502 .<br />
1865 .<br />
4451 .<br />
735 .<br />
18S8 .<br />
Fonds d'Etat français. — 3 % au porteur, 96 70:<br />
3 % amortissable, 97 65. '<br />
Fonds garantis par le gouvernement français. —<br />
Obligations Madagascar 2 i % 1897 , 81.<br />
Emprunts <strong>de</strong>s colonies. — Obligations Algérie 1 %<br />
1902, 449; Obligations Tunisien 3 % 1902, 442.<br />
Emprunts <strong>de</strong> villes. — Obligations 1869 3 %, 501 50,<br />
Obligation 1875. 4 %. 545; obligation 1898 2 %, 4 ^8 50;<br />
obligation 1005 quarts, 95 50.<br />
Valeurs françaises. — Banque <strong>de</strong> Paris et <strong>de</strong>s;<br />
Pays-Bas, ex-coup. 72, 1541; Obligations foncières<br />
1879 , 3 %, 503; Foncières 18S5, 2 60 %, 450 25; Com-<br />
munales 1S99, 2 eo %. 456-Est, actions, ex-coup, loi,<br />
930; obligations 3 % nouvelles, 441; Lyon à la Médi-<br />
terranée 3 % anciennes, 438 05; Midi, 3 % nouvel-<br />
les, 437 50; Nord, obligations 3 % anciennes, 444;<br />
3 % nouvelles, 446 50; Orléans 3 % nouvelles, 540 50;<br />
Ouest, 3 % anciennes, 432; Bons Panama à lots,<br />
estamp., 107 50.<br />
—Fonds d'Etat étrangers. — Chinois 4 % or, 1895,<br />
93 80; Italien, 3 75 %, 109 50; Tabacs Portugais, 4 -J,<br />
1801, 499; Russe 4 % 1901, 83 50; Bons du Trésor<br />
Russe, 5 % 1904, coupure <strong>de</strong> 5,000, 518.<br />
Valeurs étrangères. — Banque impériale ottomane,<br />
ex-coup. 50, 712; Lombar<strong>de</strong>s 3 % anciennes, 278:<br />
Nord <strong>de</strong> l'Espagne, obligations 3 % 4' série, 369;<br />
Saragosse 3 % 2* hyp.,387; Autriche, Ire série, 423.<br />
Valeurs diverses (actions). — Moulins du Bazà-<br />
cle, ex-coup. 30, 1295; Société Toulousaine d'électri-<br />
cité, ex-couo. 32: 227; Mines <strong>de</strong> Carmaux, ex-cou-<br />
pon 57, 1S90; Mines d'Albi, ex-coupon 2, 187 50: Mi-<br />
nes <strong>de</strong> Campa gnac, 2S2; Chemin <strong>de</strong> fer du Sud-Ouest<br />
ex-coup. 23. 406; Grands-Cafés, ex-coup. 17. 520.<br />
Valeurs diverses (obligations). — Ville <strong>de</strong>' <strong>Toulouse</strong><br />
à courte échéance, 503 75; Société Hydro-élect.-Rous.<br />
5 %, 480; Chemins fie fer du Sud-Ouest, 4 %, 499;<br />
Tramways Pons, 4 %, 480,; Usines du Castelet, 5 %,<br />
472 50 ; Mines d'Albi 4 %. 482.<br />
Changes. — Espagne, les 100 pesetas, 89 80; Lon-<br />
dres, 25 09 à 25 12; Berlin, 122 \ à 122 5/8.<br />
AUGMENTATION DU REVENU<br />
Touto personne âgée désirant assurea" le re-<br />
pos <strong>de</strong> sa vieillesse, peut se constituer <strong>de</strong> gros<br />
revenus par la Rente Viagère. Elle aura, en<br />
traitant avec LE PHENIX (Entreprise privée,<br />
assujettie au contrôle <strong>de</strong> l'Etat), 33, me La-<br />
layette, Paris, la certitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> vivre <strong>de</strong> ses<br />
rentes,' sans aléas ni formalités pours leur<br />
paic-Bient. Cette Compagnie présente à cet<br />
égard une sécurité absolue. Aucune ne peut<br />
offrir pins d'avantages, plus <strong>de</strong> facilités, plus<br />
<strong>de</strong> garanties à ses rentiers. S'adresser à son<br />
siège social ou à ses agents généraux.<br />
TRIBUNAL OS COMMERCE DE TOULOUSE<br />
Par jugement du 11 janvier <strong>1909</strong>, le tribunal<br />
a prononcé la liquidation judiciaire <strong>de</strong> Jac-<br />
rjues Nahon, négociant en chaussures, rue <strong>de</strong><br />
Metz à <strong>Toulouse</strong>. Nomme M. Espy juge-com-<br />
missaire et M. Maiu<strong>de</strong> liquidateur provisoire.<br />
Le greffier, Raymond VERNHES.<br />
Mèie <strong>de</strong> prélèvements, <strong>de</strong> pôûSBûifces, «l'ex-<br />
pertise*, d'analyses, etc., répertoriées prati-<br />
fTUoment, etc. „.,„i_ „„<br />
L'ouvrage <strong>de</strong> M. Taquet, sons avoir un<br />
caractère officiel, est précédé d'une préface<br />
<strong>de</strong> M Roux, directeur du service <strong>de</strong> la rôpreS'<br />
eion <strong>de</strong>s trau<strong>de</strong>s au ministère <strong>de</strong>s flnaniocs,<br />
dont nous détachons cette partie :<br />
« L'ensemtote du but poursuivi par la loi,<br />
dit M. Houx dans sa (préface, est très complè-<br />
tement et très exactement expose dans lou-<br />
vnaae une M Taquet consacra, aujourd'hui,<br />
à vWuau6tage et à la définition <strong>de</strong>s boissons.<br />
Sa compétence ttwtteootaMe en cette matière,<br />
l'abondance et la précision <strong>de</strong> sa documenta-<br />
tion son interprétai ion toujours part alternent<br />
raieônmée et juridique <strong>de</strong>s texte», ainsi que<br />
la clarté avec laquelle H. a su présenter I en-<br />
semble <strong>de</strong>s dispositions qui composent, au-<br />
jourd'hui cette partie du Co<strong>de</strong> <strong>de</strong>s boissoue,<br />
font d« son ouvrage un commentaire précieux<br />
<strong>de</strong> la toi