13 Janvier 1909 - Bibliothèque de Toulouse

LE NUMÉRO5CENTIMES 

«fnotiteïso-s»

Mercredi 13 Janvier 1909 

05 

ta ces vertu» fi«mW«.les irecienines comme ss 

monde, don* 'le respect est l* iuwin«r éctteJott 

nui conduit a.» MajBCt de l'autorité. (Applau- 

dissements.) _ . ,., . 

Ce bon vieux temps, u aussi ses .jours «torieuK, qu'il se rai t.Injuste 

d'oublier ; les institutions qui ont été la loi 

BB nos mères, queluuirnpn.r'fa,itci; «u'clles tus- 

sent, n'en avaient pas moins tait de la France. 

)im grand et noble pays, puissant et fier, bon 

et généreux, marchent en tète de tous les pro- 

trrès et do toutes les civilisations, admiré ct 

respecté du inonde entier. (Applaudissements 

à droite.) 

Mais nous n'en sommas plus aux (mœurs 

d'autrefois ; l'impatience des jeunes, le goût 

Mu cb&ngemeut, la passion d,u nouveau nous 

K'.otcaînent sans que. noue sachions ou nous 

«lions ; nous marchons dans la nuit, vers un 

Suit, inconnu, ,a dit un do nos plus éminents 

collègues, et l'on en est a vouloir à peu près 

'tout modifier, .même des institutions qui, dans 

les crises tes plue aiguës, avaient toujours 

'donné a la France toutes les ««soumis finan- 

cières dont elt'O avait eu besoin et qui avaient 

Moment concouru, it constituer son crédit 

tliname.ier. (Applamlissenuaits à droite.) 

Pour justifier ces changements, l'on a, par 

«n euipiiéiïïisnie cmn plaisant, qualifié de ré- 

formes tous les changements rêvés, même 

ceaat qui aie corrigeaient aracun abus ct ne 

réparaient aucune injustice. 

Cette- contusion du sens des mots est d'an 

lard plus fàe.liftUÊC, qu'elle conduit 6 la, coiufu- 

tôm de» idées et., par sarte. a . 

iNéroitt iim ; M. Ba.ulino n'a «MM que t54 

voix. 

Sont élus questeurs- : MM. Saumande, Pajot 

et Charrois. 

Au deuxième tour de scrutin pour Pé4cctlo« 

f du r«a *i M, 

Ri»*»» n'«4ittc*«*'rit la, nutjoritft absohw. 

Ler troisième- tfiuw est rertvo.yé a ieudi. 

éJéaaee. jeudi » i Iwarea ; 1» eéaate est levée 

a g h. 3f 

L'AFFAIRE BSÉTRY 

La condamnation de M. Biétry 

Fcœia, M janvier. 

ï 'loiveut être prfeentfc. a l'un O^lmûK 

Iramntto rtàalffaés cl-après : Mlegante. Mar- 

i&aS, V^tmm. Besançon, Mçrtreiid. valence. 

Tbidouse. Bordeaux, Saumur, Nancy, I.yon. u- 

rfe l- lœ aéreralio»» du ministère, de nn»rtW* dot- 

iaat paiwftro jeuilt matton au Journal ofprtcf. 

WBBtÈt 

Un Assassinat l PlaisaEce-âu-ToncIi 

Le vol est le mobd.p du crum? , 

jomssait d'une SÇrt^gSSn à Toulouse, 

itri'liier, 

M. BoauJitne, juge 

Courses de cîîevaux 

s'cla »S :àcc3mi* de 

Df £S°cito« a é(é découvert hier matin n^di. 

vers 7 beurre et.denne di . n ; } Mr« 

"é'^: ^ i îTa-:^Kd ^c^î-I^ ^-û^S 

âUEXSSB Calwanae Agéde SI an,, 

Z mari une am.i, m(. ;so^ .nais « » 

«îbambre. le corps Jeté a u .bas tu lit, au un 

MU, 4^«B«aà» Hiex .rH -able 

•vp-srf fndikfixaU le «rime : Mm© vermei« 

^rrÔ^ auŒ des on s de terreiu- et ameuta 

1fl%B*SS«*lt Mi secours, et w.s'apW"». ^ 

soulevaid im duiaps a 

aires 

la séance est ouverte à. deux Heures, sous 

'a pfésMence do M. Louis Passv, député de 

4'Ewre, président d'à-eoe 

Le- président. — Aux tarases de l'article pre- 

mier du règlement, j'mvite tes six .plus jeu- 

p«s .membres présents, MM. Auriol, Binet, 

René Besnard, Félix Cbaulemps, Jacques 

û'.haumié et Bobli-n à prendre ,pkie,e au bu- 

ire au comme «eorétaAres provisoires. 

Confoiï-mtémerat à l'aaatiiate premier de 'la loi 

du 16 juillet 1875, je déclare ouverte la ses- 

sion ordiitatrc de ta Chambre des députés pour 

Causée 1909. 

Allocutio.i du présidant 

Le président prononce ensuite l'allocution 

Suivante : 

« Mes chors collègues, 

» L'Italie vient de subir une catastrophe 

sans précédent ; les présidents des Cltainàires 

»t le gouvernement de la Bépubiique ont ôMU*e *1^, p^«r.-»mii- 

nes. nous nonis eoamnes toujours éiovés coretre 

ï'onmiipotorico du Partenwot, qui peut tout 

jai*e.. 

Ce ffui est de foute urgence à riieiïre où 

nous sommes, c'est d'aviser à mieux protéger 

les citoyens contre les -malfaiteutB et les cri- 

un Miels. (Très bien '.Très bien !) 

le Parlement, est tout, par t'orprane du gon- 

êracaïtent ; c'est la théorio du jonr ; it a sous 

sa responsabilité la police, la justice, l'admi 

Mistsation et. ita légiala'Uoti ; comment ne se 

rions-nous pas tenu d'éttndier en toute occa 

s ion. les moyens de déprimer les maïuvaises 

actions, de faire la moraHéte publique depuis 

loingitémps abandonnée à elle-même comme 

par système. (Très bien ! Très bien I) 

On dit, on répète, on prouve que des géné- 

ratiotras nouvelles s'élèvent sans fréta, dans des 

scntBaenls d'égoïsme qui les coiniuisenit ;ï 

l'outiU de leur devoir, à la vanité de leur PCT- 

woinialité et «. Xo simple saiisfaction de leur: 

passions ou de leurs fantaisies. 

Cela est vrai ; la famille par J'aottan des 

lois et des mœurs est mimée et co.ntremi.né.e, 

et dans une démocratie, la ruine de la famM 

le est un grand malheur. 

Répandre cette idée qu'on peut sans danger 

séparer 'es «ratants do leurs parente les' li- 

vrer a, eux-mêmes où à l'Etat, c'est préparer 

l anawobio dans laquelle peuvent, sombrer les 

.yert-us qui Vont la. force des nations. (Apidau- 

,i(iissernants à droite et aî cerabre). 

Dans cette situation, tous les efforts même 

Ses plus bumbles, sont, beuretix. Pourquoi no 

SUSeRMSIOîf B'ËNC:\CEMF.SX3 

Paris,. I:> janvier, 

f.e ministre de la guerre vient, de donner 

l'ordre aux sénéraux cojrnîiMcndSanï les coiç» 

daïunéô d'intonnier les coaunaïadants des bu- 

reaux d» -recrutewerit que tes engagements 

volontaires pour les 7* et 16' natatlfions d'ar- 

tillerie à p'ied sont «osperartes jusqu'à nouvel 

ardre. 

Nouvelles manifestations à la Mmm 

Paris, 13 janvier. 

Voici de nouveaux détails sur les manifesta- 

lions fini se sont produites hier après-midi, à 

la Sorbooue. durant le cours de M. Croiset : 

Tandis que ce dernier parlant d'Amstote, un 

jeune homme, parmi tes trente à quarante 

membres présents, se leva et commença une 

conférence sur .fean.ne d'Arc. 

M. Croisét, lintieitloqué,. protesta, et, cornmo 

le conférencier improvisé n'était autre que M. 

Ma«.ir.ice Pujo, H envoya chercher la police. 

Celle-ci arriva et, au milieu du bruit, pro- 

céda à r arrestation d» MM. Maurice Pujo et 

Real del Sarte. 

Un auditeur qui avait- crié : « Vive ïihala- 

mas 1 » a été quelque peu malmené. 

Paris, 13 janvier. 

Au cours des incidents qui se sont produits 

à. la Sorbonne, il! v a eu quatre arrestatioi 

Palerme, H 

jnneur que le; 

it à l'aoï.jV'. 

Î corixlnOc 

i A Messine 

une doit 

anvie. 

ni uni C 

',' . Nioe, 12 janvier. 

.MPrix PhôUi», ootirse de baies, a rêcfamefl", 

HN f.r;wios, 3.509 .mètres ŒrtfKKt, — 1. Cre- 

mmil, par l. 10,000 

i. I. tdalio, par ! 

\VoodiSwid i!s-.;Ti'-,-;: f, 

feblrof (R. Sa,u.val-i: : 

Ro-nie.nef (IKofev ifï. 

l'opéraitoii da garrot. c.. 

Le maire de PJ-a;i^.aceô- lojicli M. S r 

rem étant absent, son adiOtot. M. U " . 

fit l % Piace tes constatations f^ffffijtr 

t*** M. Pader. 

y ou WiSd-Aster 

Une ËaBgBbàf et demie, 

as 13, pl-aeés Idatio 27. Etin- 

se de haûes, 4,000 

irûft. — f. Oalterto. 

n, à. M. E. Fisccbof 

-an'est-ce. à M. R. 

R. l'a M y ( l.outh). 

Rei-dii -Monde, ' Nip- 

joute, Fi'eriin, Kelîa. 

ftrfdiwm 

qui so transporta sur 

uir.imM» dn oriine pawetoait vers 

cemmuase et commwnitvtéa à tout citoyen frni 

en fait, ta ite.mamle. La loi du 7 jinnet 1874 

(art 2) veut que ces listes ..soient commun i- 

(foéM et publiées cor.fonnémerit aux près 

crirrtions du déoret réglementaire «-«lossus 

énoaeé. Bo son côté, ta jurisprudence du con- 

se»' œEtat est foi-meille sur ce point que 1» 

relus «le commun le at'ùon des listes électorales 

doit entraîner l'annulation des élections si ce 

refus a eu pour but d'empêcher te corn rôle 

«tes opérations de vote ou de dissimuler des 

inscriptions fanta-isistes. , ..:• ,- •»„ 

Bans un autre ordre d idées, .la loi du. ..« 

mars H0S a créé un délit nouveap, résultant, 

en matière électorale, de « l'inobservAtion vo- 

lontaire de la loi ou «tes arrêtés préfecto- 

raux », lorsque cette .inobservation a eu pour 

but. de charnier- ou de tenter de changer le 

•résultat d'an scrutin. . , „ ,,. 

Si le refus de communiquer les listes électo- 

rales d'une commune a été inspiré par 1 m-, 

tention de changer ou de tenter de changer 

le résultat d'un scrutin, S constitue un délit 

personnel à la charge du maire, dont la juri- 

diction correctionnelle a qualité pour pronon- 

cer ta. répression. . 

au contraire, le refus de communication 

est basé sur une méconnaissance' «les obliga- 

tions du maire et non sur une intention frau- 

duleuse, ce refus constitue seulement un acte 

administratif que tes tribunaux judiciaires 

sont incompétents 4 apprécier. 

Telle est la doctrine qui résulte de l'arrêt 

ci-aorès rendu le 24 mars W08 par la Cour de 

cassation sur pourvoi formé par les .sieurs 

Vaiissièrcs et Cavaillé contre un arrêt de la 

cour d'appel de Montpellier : 

Arrêt 4S îa Cour de cassation du 24 mars 1908 

» La Cour, 

s Sur le premier moyen pris de la violation 

de la loi du 30 mars -1808 sur la répression des 

fran,;les él«clocales et de l'article 7 de la loi 

du 20 a ni LSIO : 

» Attendu que Vaissières et Cavaillé avaient 

fait citer Dictas, maire de Colombiers (Hé- 

rault), pour entendre dire qu'il serait tenu «le 

leur laisser .prendre copie sur place des listes 

électorales de la commune et pow s'entendre 

condamner à 10,000 francs «le «loanmages-inté- 

rêts : qu'ils fondaient cette dernière «lemande 

sur ce que la refus de communication, de ces 

listes dans le passé constituait le délit prévu 

par ta. loi du U0 mars i;X)2 : que Dida.s a op- 

posé .rinco-mrpétence de l'autorité judiciaire 

sur te tout ; 

» .Attendu que si la refus par un maire de 

coinmuniquer les listes électorales à «les élec- 

teurs peut, tomber sons le coup de la loi du 

30 naars W02, ce n'est que lorsqu'il a été., «lans 

les termes de son article unique, opposé «lans 

l'intention de favoriser des ira-iules- électora- 

les et pour changer ou tenter «le changer le 

.résultat, d'un scrutin : qu'il est déclaré par 

4'arrèt attaqué qu'il n'était justifié contre Ri- 

das d'aucune circonstance de «toi ou de frau- 

de ; qu'il n'avait même jamais personnelle- 

ment oafuse les comaminicatiuiDs demandées 

et, «lu'ii avait cru avoir accompli toutes ses 

i,oi«a lions en notifiant aux -réclamants les 

: décisions de la comin ission municipale ; que 

c-e« constatations justifient pteineioient l'np- 

piériution «le l'arrêt attaqué que Je fait im- 

oestltunit. ni délit ni quasi- 

que le premier moyen doit 

eeoz que Kiuir Imagiiaattan teuir fait oritrevair. 

ta féallté est bien rnotne belle. Pour »e itoéy. 

nnniior il est MutùwaKB* de .lire dans ta i-y,. 

part dù prcii'ot an Con«eii général le raipponi 

a«a*i .M'Uii««r d'u *ii'e

TIRAGES FINANCIERS 

POUCIfiRB» 3 % 1903 

f/* MUnérog suivants gagnent chacun 1.000 

fraiK S : 

»',) 518 ltt .904 239 237 174.788 Hltt 

891.510 410.9(13 87.668 174.52Î :«if,.7H8 

15.771» 176473 317.751 

*34 508 

35.181 

ns.tis 196,731 16.295 524.142 

411.749 300,175 S91.887 •948.430 

185,150 173.056 '.>v;.2. r >8 85.683 

u^ffAeuiKv» : les deux .firomiuires. « bles- 

sures- et hantkâoes par inijprrit'desice », parcoi 

que dies knwiiv, nm-Mite», n'ont, pu se présen- : 

ter à Mtftonrr. La tnoi.sie.me, « l'aisi.ficaMoti 

n vilSh>, iM. Joseph Labrn- 

quéir*. a iliixwvé, sur lia. vote publique, mue 

«nvnbtpna ronturamit w«MK>i> «le «ta trouvaille. M 

nrvxjuero M" ïuïit. é tu. irooHivt'Rl w «tu jwrviinnil 

la malimurMiso «91, nous du on, 

esse:', fltairmic.iui. 

Lue eTiquète M. !>. 

femme Clottes, demeurant rue du Majxihé, 18, 

a, été incarcérée à la maison d'arrêt pour pur- 

içer une condamnation pour vot à. 21 jours de 

prison. 

Trouvailles. ~- M. Marcel Ghltfltët, demeu- 

ra et rue du "î février, 3, -a trouvé un tour de 

cou on laine ; M. Alicat, ferblantier, roule de 

Toulouse, 3, a trouvé une fourrure de dame ; 

M. Louis Frannou. liqivo.riste chez M. Câlin- 

bat, a trouvé un trousseau de. ciels. 

Recherche d'identité. — le 3 no. en.bre Mr- 

nier. M. le maire de Moux a fait, admet i re I 

I btVpMail de Carcasawine un individu paraia- 

pan. ft«é «te '.".'» à. 30 ans et ne jouissant pas il» 

ses fnonJtés. Cet individu, «tant on n'a pu < 

t>U-r l'tdentûé, était arrivé ft Moux le même 

jour, venant de Limonx. 

Volet non sajiMtement figé de M ft 30 uns, 

cheveux chidain formé, sourcils châtain foncé 

mais très faibles ft J'exteémité wtnérinurn 

nez mioyen, extiVunité arrondi-. ; lia 1*0 rasée 

tête petite .oreilles petites, taille 1 m. 50, front 

«aurvert, yeux chétein famv, bourbe .„..,,*. 

ne, lèvre swpérleure retroussée, menam rotai 

teint coloré. Signes partieivlieivi : lèie enfoui 

céo dans les éipauiîies, démarebe incertaine 

présente tes symiptemes dw .l'idiotie. parait 

orupuni"o d'un pays *'. montagnes 

RenseiRuenieufs divers : aurait R.ardé «les 

troupeaux dès sou (aune âge. 

Etat civil du 9 mu II janvier 1909. •— Nais 

aanras ; on gan;ou. une iitte. 

Décès : Marins SauvinRniae, 17 ans, rue dn 

la. Mairie, 75 : Marie Col. ,xo ans. veuve San 

iiièixi. roule «le NVirboilUo ; Hémv Fulcmi, 04 

ans, 1 IV* de lèll'ii5*pi Comité de 

rUjif.m mutualiata a élaboré, dans ses oran- 

H.

Mercredi î3 fàvàeè r.HW 

avril!, Ifl 25; 'J de mars, 18 40; * de mal. 18 05; tMlr 

danco oaitaie. 

Ijin. — Diiaxinlld© en cuves à nu, 53; courant, 

5G 75; prochain, 52 75; >> de mai, 51 75; tendance 

terme. 

Goflza. — DiSPonUjlo on cuves a nu, 03; courant 03; 

ïM-ooliam, 03 50; d*' mai. (i 250; tendance ferme. 

Alcools. — Disponible. 30 25; courant, 30 50; pro- 

chain, 30 75; mars-avril,, 37 25; t premiers. 33 50; 

l do mal. 37 25; tendance calme; stock, 30,475; cir- 

cutlation, 2,725. 

Sucres. — Courant, 20 625; prochain, 29 50 ; 4 pre- 

miers, 29 75; 4 d« mars. 31 25-, 4 de mai, 31 75; ten- 

ilanco terme; roux cuité-s, 27 50; autres jets. 27 50; 

WilUu'.s, 01. 

MARCHE DK BORDEAUX 

Du 12 Janvier. 

ruA=, — Fe.ranfcs. On cote, par 100 kilos : lWè de 

pays, de 21 75 à 22 fr. 

Farines. — On cote : Supérieures du haut pays, 

31 50; premières marques, 31 25. 

Soiw et repasses. — Bien tenus. On cote s Sons 

irros, 15 fr. ; ordinaires, 13 50; remontages, 16; rc- 

touwcs onîlnfilres, .1', 60; IJUtta, 13 50. 

M;us. — Fermes. On cote : Roux, de pays 

Oln/pmntini, 23 tr. . „ „ ., ,c , 

Avoines. — Ou cote : Grises du Poitou, 1S S 

taene, is-, noires, 18 50. 

,se.t(?ile«. - on cote : 17 25. .„ ~= 

— On cote : Pays, 18 tr.; Algérie. 17 2o. 

19 50; 

5; Bre. 

Orge*. 

4 

BOURSE DE PARIS 

Du 12 janvier (par dépêclie tolégraphiiiuc) 

F0SDS D'ETAT 

I % 

5 % • 

S % Amortissable 

nette tunls. obi. 3 % 1892.. 

Consolidés anglais 


argentine 5 % 18S6 

Hutrietîo 4 

5 il. 30, 0 h. 30, 7 h. 45. 

N. E. — Rue Alsace-Lorraine à Lalande-AucamviUB 

(chaque 1 b. 20 dans chaquo sens). — Aller : matl». 

6 b. 30 7 h. 33, 8 h. 40, 10 h., 11 h. 20, midi 40 

soir, 2 h., 3 h. 20. 4 h. 40, 0 b., 7 h. 20. — Retour : 

matin, 7 h. 03. s h. 08, 9 h. 20. 10 h. 40, midi ; soiir, 

1 h. 20, 2 b. 40, 4 h., 5 h. 20, 0 11. 40, 8 h. 

M' E'. — Place Esquiroi a Saiut-Agne (chaque 

heure dans chaque sens). — Aller : matin, 6 il. 391 

7 h. 30, 8 h. 30. 9 h. 30. 10 h. 30. 11 h. 30. midi 30^: 

soir, 1 h. 30, 2 h. 30. 3 h. 30. 4 11. 30. 5 h. 00. 6 h. H 

7 h. 30. — Retour : matin. 7 h., 8 h.. 0 h., 10 h., il h-, 

midi, 1 h.; soir. 2 h„ 3 h.. 4 h.. 5 II.. S'h., 7 il.. 8 11. 

T' E. — Place Esquiroi à Lardenno (chaque demi- 

heure dans chaquo sens). — Aller : matin, 0 h. 30, 

7 h., 7 h. 30, S h., S 11. 30, 9 h.. 9 11. 30. 10 h., 10 h. BJS 

11 h., 11 11. 30. midi; soir, midi 30. 1 h., t h. 30, 2 il., 

2 h 30 3 11., 3 11. 30, 4 h., 4 il. 30. 5 h.. 5 II. 30, 0 11., 

« ii. 33. 7 n., 7 h. 30. — Retour : matin, 7 h., 7 h, 30. 

h. 8 h. 30. 9 h., 9 h. 30, 10 h.. 10 il. 30, U 11., 

11 11, 30, midi, midi 30 ; soir, 1 h., 1 h. 30, 2 b.. 

II. 30, 3 11., 3 il. 00, 4 il., 4 h. 30, 5 h., J li. 30. 6 b., 

6 il. 30. 7 11.. 7 11. 30, 8 11. 

Les dimanches et jeudis, départs suppiementiares 

a partir de midi (si le îemp.i te permet) sur les 

lignes JE. NE, M'E' et T"E' a des heures intercalai- 

res avec celles du service. 

11 sera tait également, les dimanches, des départs 

supplémentaires : 

De la rue d'Alsace pour les lignes J E. jusque 

9 h. du soir ; N E. jusqu'à 8 h. 40 du soir,, en no> 

vembre, décembre, janvier, février et mars. 

lie la place Esquiroi pour les lignes M' E .pisqu^t 

8 b. 30 du soir ; T" E' jusqu'à 9 heures du soir " 

novembre, décembre, janvier, février et mars. 

peut fonctionner, et en- 

e «.te (beSstïnctloû (fli'rl a 

ï quel mécai 

Du mielàé es 

«huit réalisée. , „ „.,,., 

Il restait .fi démontrer par quels piocêdcs 

l'esprit et l'ùme dé la France catholique ont 

pu être transformés comme nous les voyons , 

qui a opéré cette transformation ; autpemeiw 

dit. quel est le Pouvoir occulte ; vers quel mit 

définitif il veut nous- conduire. Voila ce que 

'tes lecteurs trouveront exposé dans la tonju- 

ration juive contre le Momie chrétien avec 

cette losteuo inflexible et oeilo force dareu- 

iiiontation qui font de M. Copun-AlDaiicelh le 

,/us rtyloatatole adversaire de la Fraac-Wa- 

Oit"se 'rend compte do l'intérêt immense 

d'une .pareille œuvre, plus passionnante eu- 

< oro nue la première, parce au'c-Alo éclaire 

réolcme suprême, en montrant le but de iex- 

tmoidinaire machination et les moyens pw 

Jcsqueis noua pouvons empêcher sa réalisa- 

tion, A 

. ^ LOI DES FIIAUOBS 

La dékniUon et l'étiquetage lies boissons 

Les marchands «1 gros et les doutait s. de 

imiesons. tout à fait désorientes par les içs 

«riptions .multiples et souvent COUU.K1 ch01 es 

dnr'ta loi des fraudes, demandaient un Ui.xic 

pratique leur permettant de se conlonner aux 

.| . . t ;,ii"i,o„s .nouvelles de la lot, presque tou- 

:. ... 1 obscure pour eux. Ils, viennent de rece- 

voir satistaçtion. par U . pnolication draou- 

V !'('.« 

anx- 

Ueliçiiiii 

Omuibus eî Tramways ds Toulouse 

8ERVICB A PARTIR DU LUNDI 10 NOVEMBRE 1908 

Lignes desservies par Omnibus d chevaux 

AUGMENTATION DU REVENU 

Toute personne âgée désirant assurer le re» 

no-; Uo sa vieillesse, peut se constituer de gras 

revenus par la Rente Viagère. Elle aura; jas 

traitant avec LE PHENIX (Entreprise privée, 

assujettie an contrôle de l'Etat), 33, rue . La- 

fayette, Paris, ' la certitude de vivre de ses 

rentes, sans aléas ni formalités pour ieu* 

paiement. Cette Compagnie présente à cet 

égard une sécurité absolue. Aucune ne peut 

offrir plus d'avantages, plus de facilités, plu» 

do garanties à ses rentiers. S'adresser à soà 

siège social ou à ses agents généraux. 

TRIBiML DE COMMERCE DE TOULOÎiSE 

Par jugement du 11 janvier 1900, le tribursa* 

a prononcé la liquidation judiciaire de Jac- 

ques 'Naiion, négociant en cJiaussures, rue de 

Mete; à Toulouse. Nomme M. Espy )âge-cote 

missaire. et M. Malude '.liquidateur provisoire. 

Le greffier, Raymond VERNHES. 

t de M. Tarniet, directeur de La Moue 

: i ni cote, oui expose on termes clairs et précis 

„\ délinitiôn et ^étiquetage des boissons da- 

,>rès -la loi du. f août 1905, sur la répression 

des froudss et les règlements rendus pour son 

xécution. 

C'est un travail méthodique, un guide pra- 

tique pour tous les commerçants en boissons, 

irros' ét dé! ail, disant ce qui est permis, ce 

qui est défendu et interprétant (article par 

article) tous les textes et tous les règlements 

portant les prescriptions sur la composition 

' s, vins mousseux, eaux- 

lueurs, sirops, cidres, 

lumière des faite, que noire époque, essentiel- 

lement antireligieuse, l'est surtout parce que 

lis passions y régnent en doiniiialriia s abso- 

lues. Certaines deiitre eUh.-s paraissent us 

toorfensives, telles : m passion dn »«««^- 

rneiit la mission tlni /eu et des s)>oiis, la pas- 

s?ôn dela^Œod^ «SSSSrtS 

la rnliliaue la 'passion d u ttieahe ; tl autres 

iÛdOit funestes, telles h»eta* 

m^MMbnû du pa,gauisnie moderne . 

ÏÏ^ÏÏc TiïnlitïonXn- e for. ttjM- 

kion, la luj-ure, dont une descri W " ' ,' s 

& tri t r^'^toujours «aert- 

fit* S Si «es passions fascinent et entraînent .l'hom- 

me a co point, sont-altes donc pour mi, da»te 

m ,pnn.rs4 ite du bonheur, de mei MÇoi's « ' «les 

nu" VEvaiwiVe et l'KgUsc 1 II s en faut (1« 

&.OUP Prafoiile %. en eipi. la ml'ère 

des passions, et comtoien ameres s o t ee 

piail les de ceux qui l'ont Àpiouvce ! QUOH es 

aveux sincères, tomthfe des livres 3ç *ufls 

victimes, montrent «otnWMt n im, loinde 

con«î,n.1re au .bonheur, eM*a. «ont une SOUH 

PTomiptemont fécond© de degouts, de dccen 

UOns ct de désespoir. 

Mais, en même temps riu'el'les ruinent U 

moralité et créent de. la soutlrance es pas- 

sions lettentdans les âmes des. semences d n- 

crédulité et de haine antireligieuse ; et VOfflù 

pourquoi il faut les mettre au rang des pires 

ennomis de la foi; et de la morale catholiques, 

à l'époque actuelle. , 

Guerre aux passions ! Telle est, après la 

lecture de ce réquisitoire, TA conclusion a 

tirer pour tous ceux qui, ayant encore da 

sang chrétien dans les veines, ont à cœur de 

les dénominations alfé- 

on, la procédure en ma- 

s, de poursuites, d'ex- 

etc., répertoriées prati- 

sauvegarder leur crovunee et leurs mur-ors, 

aussi Bien que l'homoL-ur du foyer doniestlifse 

et de te Patrie,- . ., ., 

(juorr© doue aux passions I VOIlà ic mot 

d'oidre que

& Organe qpuotic&ieii. cB.e I>osês ,'i la. ilefi.mnalioii 

"" il la mutilation de notre histoire ne 

«Otemf, | xi s des ouvriers d'imposluro et 

r | n " le m, n avnge ne «oit pas la négation 

t«o 1 ordre. Vous ne ferez iws quo les piè- 

ces taillées sur le modèle du Foyer ne 

soient pas des brandons de haine et de 

discorde, c'est-à-dire précisément la sub- 

version de l'ordre au sens même le plus 

banal, le plus général et le plus plat du 

mot. 

Par conséquent, ce n'est pas Gaucher 

qui troublait l'ordre, hier soir, à la Co- 

médie française ; ni Pujo à la Sorbonne; 

ni ïtéal del Sarte à la Cour de cassation. 

Ils le rétablissaient, au contraire, dans la 

mesure de leurs forces, ou plutôt ils em- 

pêchaient qu'on ne le troublât par un at- 

tentat nouveau. Ce n'est pas leur faute 

si les émeutiers sont au gouvernement, 

téâ souteneurs sous la simarre, les anar- 

chistes dans la chaire ; ce n'est pas leur 

faute si les gardiens de la paix et les 

a 1111 a r t te urs o n t pou r c o n s i g n e de son ton i r 

et do défendre le désordre ; et ce n'est 

donc pas leur faute si, quand ils remet- 

tent les choses à leur place, il y a du va- 

carme, des mêlées, des arrestations.Tout 

est conçu de telle sorte aujourd'hui, tout 

repose sur un tel bouleversement des 

notions de droit, de justice, de vérité, 

que ce n'est pas quand on fait du bruit 

qu'il y a désordre ; c'est quand on n'en 

fait pas que le désordre est souverain. 

Gardons-nous,gardons-nous bien de je- 

ter la pierre aux braves jeunes gens qui, 

loin de mettre à mal la paix publique, 

sont en train de la restaurer. Il y eut, 

sous la première révolution, une époque 

où l'on n'entendait plus ni protestation 

ni murmure ; tous les matins cependant 

on coupait des têtes, et l'on donnait aux 

exécutions ce motif que les condamnés 

avaient peut-être murmuré dans leur 

for intérieur. 

Or, ce régime durerait encore s'il ne 

s'était trouvé quelques gaillards pour 

s'armer de forts gourdins, voire même 

de bons pistolets, donner la chasse aux 

jacobins, les rosser ou les occire avec 

une suprême élégance et, finalement, 

en faire disparaître l'espèce. 

'Les muscadins du Directoire tapaient 

fort et leurs contemporains leur en ont 

su un gré infini. Ne soyons pas ingrats 

envers les nôtres ; souhaitons plutôt que 

le nombre s'en accroisse immensément 

Honnêtes bourgeois, nous avons hor 

reur des révolutions eh bien, mettons 

notre morale en action et pour commen 

cer, envoyons nos plus chaleureux com 

pliments aux ligueurs de Y Action Fran 

çaise. Car ils ne font pas la révolution 

je vous en réponds ! Tout au contraire 

ce sont eux qui la défont !... 

Yves GRSMONT. 

jour subventionner la pécha tlu corail. Faute 

da solliciteurs et faute de pêcheurs, depuis 

1904, le gouvernement n'avait pas ou 1 ooca-'i 

ion de l'employer. Maintenant Que lo pion- 1 * 

geur a relevé l'industrie et qu'il l'exerce sfiraj 

concurrence, il a droit, chaque armée, à J,°U 

francs de rente qui forment lo plus cl a i r bénô- ; 

fi ce de sa production. 

Los Munchner Nachriehten .qYii content cette 

(historiette, ajoutent que chez nous le cas 

n'est pas unique : « Il y a en France, disent-» 

elles, des subventions que personne ne récla-»' 

une, part» quo personne ne les connaît. Mais 

qu'un ami, bin placé dans un ministère, vous- 

donne le « fin tuyau », voilà une industrie qui 

renaît, un homme heureux et un crédit qui. 

retrouve son emploi ». 

—©— Jugement extravagant. 

Il existe à Fougères une société do çecours 

mutuels dont la grande majorité dos membref 

est catholique ; elle est placée sous lo vocablà 

de Saint-Joseph. 

Les statuts de cette association très 

prospéré, approuvée par la préfecture d'ille- 

et-Vilainn, prescrivent, aux obsèques d'un sor 

ciétaire. l'assistance do cent membres. Le dé- 

légué qui se soustira.it à cette obligation- est 

passible d'une amende. 

Ciiifi délégués (dont un sociolifrte) se dis- 

pensèrent, à l'enterrement d'un de leurs ca- 

maïwles, d'assister à la. partie religieuse des 

obsèques. Il leur fut infligé une amende, 

puisqu'ils ne s'étaient pas conformés aux sta- 

tuts exigeant la présence des délégués ù toute 

a cérémonie funèbre. 

Los cinq délégués refusèrent de payer l'a- 

mende et, au bout de trois mois, ils furent 

exclus de la société Saint-Joseph. Ils firent 

appel de cette décision devant le juge do paix. 

Celui-ci s'étant déclaré incompétent, l'affaire 

fut portée devant le tribunal civil de Fougè- 

res, qui a ordonné... la réintégration des cinq 

dissidents. 

Voilà, certes, un jugement un reu extrava- 

gant ! Quand on entre dans une société, c'est 

qu'on en accepte les- statuts. Sinon, pourquoi 

y entrer? Et le jour où on ne les respecte plus, 

on n'a plus qu'à en sortir. 

—(h* L'élevage des serpents. 

11 n'y a pas de sot métier. C'eit ainsi qu'un 

Américain ingénieux s'est avisé d'élever des 

serpents à sonnettes, à l'usage des muséums 

des foires et des cirques d'Amérique. C'est an 

Texas qu'il a installé .son élevage. Lorsque les 

reptiles atteignent l'âge de l'exhibition, notre 

Américain les expédie à ses correspondants 

qui, à leur tour, les vendent aux barnums. 11 

paraît même que le serpent à sonnettes est 

très recherché celte année, et qu'un des ba- 

teaux chargés du transport entre Galveston 

et les ports de l'Amérique du Nord emporta, 

l'autre jour, dans un seuil chargement, quatre 

tonnes de reptiles 

Et l'on s'imagine la tête du douanier qui 

demandant au voyageur s'il n'a « rien à dé 

clarer », reçoit cette terrifiante réponse : 

— Quatre mille kilos de serpents à sonnet 

tes ! 

Quel carillon I - 

Tlu Jour le Jour 

Les évasions du bagne. 

Si les apaches se soucient peu d'aller au 

pré, c'est qu'ils savent qu'il est facile d'en re- 

venir : les évasions sont, en effet, très fréquen- 

tes à la Guyane et en Nouvelle-Calédonie : en 

11)06, on en compta 323 pour ces deux colo- 

nies. 

Dans le bulletin imprimé à la Centrale de 

Melun, où se trouvent tous les noms et signa- 

lement dfs individus recherchés, les forçats 

en rupture de ban figurent en nombre inquié- 

tant. Pour avril 1908, par exemple, 38 cas 

étaient signalés, dont cinq de condamnés à 

mort et onze à jperpetviW.. rie plus, certains 

forçats parvinrent à s'évader plUsteura foin, 

commo Albinet, dit Leray, Colson et Stef- 

fen, condamnés à mort par les assises de 

l'Orne il y a quelques mois et trois fois ôva 

dés. 

—©— La cour italienne. 

Du Cri de. Paris : 

« La catastrophe de Messine va grever le 

budget royal. En réalité Victoi'-Emnwnuel III 

est pauvre. 

» Il est vrai que la liste civile s'élève à 

16 millions de lires. Mais ce joli chiffre est 

grevé de redevances. Les trois Aoste, le duc 

û'Aoste, le duc des Abruzzcs et le comte de 

Turin, l'écornent bon an mal an de plus d'un 

domi-million, le duc de Gènes d'autant ; la 

reino Marguerite touche un million. Le reste 

va surtout aux créanciers du roi Itnmbort et. 

de son père le roi Victor-Emmanuel H, qui 

étaient 1 un et l'autre de « grands troueurs de 

lune ». 

» Aussi le roi actuel et La raino Hélène se 

condamnent-ils à la portion congrue. Us vi- 

vent modestement ». 

I —©— Lès Mites du recensement au Japon : 

La police do Tûklo semble s'être amusée 

énormément ces temps 'derniers. Il s'agissait 

do procéder aux opérations du recensement 

de là capitale nipponne, il n'y a pas en morirto 

de gens aussi sonçonneux que les Japonais. 

II faut dire aussi que les procédés mêmes de 

la police n'étaient ras pour troxiouitllser les 

citadins, le régime de lo. visite domiciliaire 

ayant été chofcw. Et ces visites, c'était, les ser- 

Konts

McrcTedî 1$ Janvier 1939 

le bon vieux temps, dont on médit beau- 

eoup a eu sans doute ses défauts, mais it a 

su aussi ses jours glorieux, qu'il serait in juste 

S'oublier ; les {institutions qui ont été la loi 

di°' nos pères, quetqu'imparfoitas qu'elles tua- 

sent, n'eu avaient pas moins tait de la France 

vu grand et noble pays, poissant ct lier, bon 

yt généreux, marchant en tête do tous les pro- 

grès et de toutes les civilisations, admiré et 

respecté du monde entier. (Applaudissements 

Ii droite.) 

Mais nous n'en sommes plus aux moeurs 

d'autrefois ; l'impatience des jeunes, le froût 

du changement, la passion du nouveau nous 

entraînent sans que nous sachions où nous 

niions ; nous marchons dans la nuit, vers un 

Irai inconnu, n dit un de nos plus érninents 

tollègues, ct l'on en est à vouloir a peu près 

tout modifier, même des institutions qui, dans 

les crises les plus aiguës, avaient toujours 

donné à la France toutes les ressources finan- 

cières dont elle ava.it eu 'besoin'et qui avaient, 

largement concouru a constituer son crédit 

financier. (Applaudissements a droite.) 

Four justifier ces changements, l'on a, par 

iin euphémisme complaisant, qualifié de ré- 


ceux qui ne corrigeaient aucun abus et ne 

ré fia raient, aucune injustice. 

(jette confusion du se\s des mots est d'an- 

lanl plus fâcheuse, qu'elle conduit a la confu- 

sion des idées et, par suite, à des malentendus 

grandement nuisibles à l'apaisement et a la 

bonne entente si désirables entre citoyens 

TTune même patrie. 

Ces confusions et ces malentendus ne sont 

pas. d'ailleurs, des faits nouveaux : permet- 

tez-moi de rappeler, en passant, que la con- 

fusion du sen.s des mots était déjà un des 

principaux griefs de Caton au déclin de l'Em- 

pire romain. 

Le respect du passé n'est pas, d'ailleurs, 

•'ennemi du progrès : l'incessante recherche 

'yw mieux a toujours été la constante préoccu- 

pai km de tous les corps constitués comme des 

Individus. 

Enfin, lo Sénat, après avoir acclamé la vaiî- 

'anee de nos soldats dans les sables brûlants 

3u Maroc (vifs applaudissements), ne faillira 

pa.s aux devoirs que lui imposent les affreux 

Malheurs qui ont, frappé si durement, le Sud 

Be l'Italie et la Sicile. (Nouveaux applaudisse- 

ments.) 

Déjà notre flotte, avec cet admirable élan 

qui caractérise nos «tarins, a apporté les pre- 

.miers secours ; le Sénat, très certainement, 

coudra les compléter au plus tôt en donnant 

une large part à l'immensité des ruines et en 

•fendant l'espérance et la vie aux provinces 

•.'.•«visées ». (Applaudissements sur tous les 

'sa tics.) 

Le Sénat s'ajourne à jeudi une heure et 

garnie dans tes bureaux et â deux heures et 

ternie en séance publique. 

La séance est levée à 2 h. 30. 

aentê, n'est pas une opo-retion de justice difl- 

triibuttii've, c'est un expédient financier ; il de- 

vient un aléa redoutable sous la menace -d em- 

prunt proGhrtin et indisp«ni>u.ble. 

Nous revend «ruons pour la liberté rideo 

teioiriftente de la mnutuahié. 

La doctrine libérale ne voit pas lo bounentr 

nrn*veicsefl dans les comWnaisons exclusives do 

Ja solidarité légale et dons les séductions, de 

l'Etat omnipotent, tandis que nous l'entre- 

voyons, nous, dans l'accord des bonmes volon- 

ÉgHfc 

Honneur à la mutualité 1 à la mutualité qui 

est l'expression du patriotisme social l • (Ap- 

piaudiissemienla sur tous les bancs.) 

La pétroralson dm discours de M. Louis Pasay 

est saluée par les chaleureuses acclamations 

de la droite et du centre. 

Election du président 

Après le tirage au sort, des scrutateurs, lo 

•sr.ruitin pour l'élection du président est ouvert 

à 2 b. 40 ; le scrutin est clos à 3 h. 30. 

Le président. — Voici le résultat du scrutin 

pour la nomination du président définitif. 

Nombre de votants, 370 ; bulletins blancs ou . 

nuls, 28 ; suffrages exprimés, 342 ; majorité 

absolue, 172 ; M. Henri Brisson a obtenu 314 

suffrages. (Applaudissements à l'extrème-gau- 

cho et à gauche.) 

M. Henri Brisson ayant obtenu la majorité 

absolue des suffrages exprimés, je le procla- 

me président de la Chambre pour l'année 

1909. » (Nouveaux applaudissements sur les 

mêmes bancs.) 

Complétons la proclamation officielle des 

résultats en disant qu'un certain nombre de 

membres do la droite ont voté pour M. Ar- 

cUimbauid, à cause de sa campagne contre tes 

15,000. 

Election des vice-présidents 

On procède ensuite a l'élection des quatre 

vice-présidents ; la scrutin ouvert à 3 h. 35 

est olos à 4 heures. 


pour la nomin a tion do qu atre vice-présidents. 

Nombre de votants, 36-i ; bulletins blancs ou 


absolue, 177, ont obtenu : MM. Berteaux, 303 ; 

Etienne, 362 ; Clémente!. 193 ; Rabier. 160 ; 

Dron, 90 ; Dubiof, 41 ; D&lca&sé, 23 ; divers, 29. 

MM. Berteaux, Etienne et Qénrtentel ayant 

obtenu la majorité absolu des suffrages expri- 

més je les proclame vice-présidents de la 

Chambre des députés pour 1909. (Applaudisse- 

ments à gauche, ' 

BatUe,, 

Train des équipages militaires. —• 

du 16' (Gasatotança), au 17' escadron. 

RÉSERVE ET ARMÉK TERRITORIALE 

Ont été nommés dans le cadre auxiliaire du 

service de santé : au grade d'officier d'adamS 

mistral ion principal, M. l'officier d'adminis-' 

tr.at.iou principal Giraudon, en résidence s 

Tarbes. 

Au grade d'officier d'administration de 3> 

classe, D«p, sergent de réserve à La 17' section 

d'infirmiers militaires, en résidence à Tou- 

louse. 

L'officier d'administration contrôleur d'ar- 

mes de 3' classe, M. U.ruet, de la direction da 

Dnnkerque, est classé au dépôt de matériel 

d'artillerie de Toulouse. 

L'AFFAIRE BIÉTRY 


Paris, 12 janvier, 

La neuvième chambre correctionnelle de la 

Seine vient de condamner M. Biétry, député 

do Brest, a six mois de prison pour avoir 

par deux fois, les 27 et 28 décembre dernier' 

brisé les sceLlés apposés à la porte des bu- 

reaux du journal « Le Jaune », pair MM. Jet-' 

Jiot, juge d'instruction, et Hamajrd, chef de la 

Sureéé. 

Après avoir mardi deawiar déposé des con- 

çttiâKHis de sursis, M. Biétry avait déolairé 

faire défaut, le tribunal avait joint l'incident 

au fond ct remis l'affaire à huitaine. 

C'est dans ces conditions qu'elle venait au- 

jourd'hui. 

Ainsi qu'il l'avait annoncé, M. Biétry ne 

s'est pas présente ; le substitut a prétendu, que 

M. Biétry avait cherché à se dérober derriè- 

re dos incidents de procédure ; il a proclamé, 

qu'en droit, le juge d'instruction était com- 

pétent pour apposer les scellés et que ce ma- 

gistrat n'avait même pas été jusqu'à la limite 

de ses droits. 

i En fait, a-t-il dit, pour perquisitionner h 

la Fédération générale des Jaunes, M falta-t 

bien se rendue au bureau du journal c Le 

Jaune ». puisque l'une et l'autre résident dans 

le même local. » 

Le trituunat, adoptant cette thèse, a rendu le 

jugement suivant : 

« Attendu que Biétry a demandé au tribu- 

nal de surseoir à statuer jusqu'à ce qu'il ait 

été pris un© décision sur la plainte par KM 

portée entre les mains de M. le Garde des 

Sceaux contre les ordonnateurs et les auteurs 

Paris, 12 janvier. 

La séance est ouverte ù deux heures, sous 

i» wusidence de M. Louis Passy, député de 

nïure, président, d'âge 

Le président. — Aux termes de l'article pre- 

mier du règlement, j'invite les six plus jeu- 

nes membres présents, MM. Aurtol, Binet, 

René Besnand. Félix Chautemps. Jacques 

CUaumié et Roblin à prendre place au bu- 

reau comme secrétaires provisoires. 

Conformément à l'article premier de la loi 

•lu 16 juillet 1875, je. déclare ouverte la ses- Le président. — Voisi le résultat du scrutin 

Bion ordinaire de la Chambre des députés pour 1 pour la nomination de trois questeurs : nom 

Paaa.ee 1909. bre de votants. 326 ; bulletin ' 

}}A^Jf^^Jir^nL^ &ÏÏ*55E de 9oell£et parquisitîons dp 

27, 28 et 30 décembre 1908 ; 

« Attendu que ce n'est pas une plainte adres 

sée par un prévenu soit au procureur générai, 

suit ou garde des sceaux contre une opéra- 

tion judiciaire qui peut arrêter l'action publi- 

que ; qu'il appartenait à Biétry de juste 

fier devant' cette chambre de ses alléga 

tiens ; qu'il n'a porté et ne tente pas d'a.popr 

ter une seule preuve à l'anoai de ses dires 

qu'au surplus il ne pouvait en aucun cas se 

rendre juge de la légalité de l'opération qu'il 

critique au fond ; 

« Attendu qu'il résulte de l'instruction et des 

débats la preuve que Biélîry a, les 27 et 28 dé- 

cembre 1908, à dessein brisé des scellés appo- 

sés par suite d'une ordonnance de justice, 

qu'il y a lieu de tenir compte, pour l'applica- 

tion de la peine, de ce que Biétry a deux fois 

renouvelé le même délit ; 

« Par ces motiffs, déclare Biétry mal fondé 

en ses conclusions, l'en déboute ;' 

« Vu l'article 252 du Code pénal, 

« Le condamne à six mois de prison et à 

tous les dépens.. » 

Une interpellation 

tour de scrutin pour la nomination d'un vice 

président. Election des secrétaires 

Le président donne lecture d'une lettre col- 

| lective de MM. Petitjean, Simonet et Carpot, 

sociétaires sortant, qui déclarent ne pas se re- 

présenter, puis on scrutine pour l'élection de 

huit secrétaires. 


ouvert pour la nomination, de huit secrétaires. 

Nombre de votants, 333 ; buâlleiins blancs ou 

nuls, 2 ; suffrages exprimés, 331 ; majorité ab- 

solue, 166. ont obtenu : MM. Leboucq 281 ; 

Pouflan, 274 ; Rënazet, 257; Victor Morel, 244 ; 

Dalimier, 242 ; René Besnard, 239 : Victor Fort, 

238 ; Néron, 202 ; Bouline, 154. 

MM. Leboucq. Poullan, Benazet, Victor Mo- 

rel, Dalimier, René Besnard, Victor Fort et 

Néron ayant obtenu la majorité absolue des 

suffrages exprimés, jo 'les proclame secrétai- 

res de la Chambre des députés pour 1909. 

Election des questeurs 

On procède à l'élection des trois questeurs; 

le scrutin ouvert à 4 h. 45 est clos à 5 h. 25. 

Allocution du président 


suivante : 

« Mes chers collègues, 

» L'Italie vient do subir nue catastrophe 

paras précédent ; les présidents des Chambres 

«t le gouvernement de la République ont di- 

gaernant exprimé les sentiments de la France 

Ratière,mais comment le doyen de cette assem- 

blée, au moment où il est obligé de prendra 

la parole, ne ipousserait-il pas, avec vous, 

un cri d'horreur et d'épouvante ! 

Il y a quelques semaines, la Franco a. cru 

entendre tm grondement dans l'atmosphère 

International, elle a écouté et s'est retrouvée 

elle-même debout et farte derrière Je gouver- 

nement de la défense nationale. (Vifs applau- 

dissements.). 

Aujourd'hui, elle entend encore les éclats 

formidables du cataclysme de Messine, et avec 

la même unanimité, elle se jette dons la pitié 

et confie au gouvernement de la République 

l'honneur de la représenter et la cansoiation 

'd'offrir à la malheureuse Italie l'assurance 

4c 'la douleur nationale. (Applaudissements.) 

A l'aurore de ht nouvelle année, je forma 

les vœux les plus ardents pour îa cause libé- 

rale à laquelle j'ai attaché l'honneur de ma 

vie ; ils sont d'autant plus vifs, que cette 

cause semble être en décadence dans le Parle- 

ment. 

Les mots ont des sans différents, suivant les 

opinions de ceux qui parlent : liberté, répu- 

blique, démocratie, progrès, passent de bou- 

be on bouche et se répètent sans exprimer les 

mômes idées. (Applaudissements à droite et 

ns blancs ou nuls, 

. suffrages exprimés, 324; majorité absolue, 

163 ; ont obtenu : MM. Saumande, 309 ; Pajot, 

282 ; Gustave Chapu.is, 255 ; voix diverses, 62. 

MM. Saumode, Pajot «t Gustave Chapuis 

ayant obtenu ta majorité absolue des suffrages 

exprimés, je les proclame questeurs de la 

Chambre des députés pour 1909. 

Ballottage pour le quatrième vies-président 

Il est procédé à un deuxième tour de scrutin 

pour la nomination du quatrième vice-prési- 

dents. 

On sait qu'au premier tour de scrutin M. 

Rabier, vice-président sortant, n'a pas obtenu 

le nombre requis de suffrages. Le scrutin dur? 

vingt-cinq minutes. 

Le président. — Voici le résultat du deuxiè- 

me tour de scrutin pour la nomination d'un 

vice-président : nombre do votants, 304 ; bul- 

letins blancs ou nuls, 10 ; suff rages exprimés, 

294 ; majorité absolue, 148 ; ont obtenu : MM 

Dron, 135 ; Femand Rabier, 126. (Exclama- 

tions). Voix diverses, 34. 

Aucun des' candidats n'ayant obtenu la ma- 

jorité absolue des suffrages exprimés, il y a 

lieu de procéder à un troisième tour de scru- 

tin. 

On remarquera que M. Rabier, encore en 

•ballottage, a perdu des voix. 

Voix nombreuses, — A jeudi ! » 

Le président consulte la Chambre sur le ren. 

voi à jeudi du troisième tour de scrutin. 

Il en est ainsi décidé ; séance jeudi à 2 heu- 

res ; la séance est lovée à 6 h. 30. 

le décret de fufo déclarera qu'il peut ptT* 

procède on toute sftreté ù la béatification do 

Jeanne d'Arc. 

Tharles (Irlande), 12 janvier. 

Il y o eu hier soir uno véritable émeute à la 

suite de voies de fait contre un homme au- 

quel on reprochait d'avoir accepté à bail cer- 

taines fermes. 

On a éteint les réverbères, pille des mai- 

sons, cassé des vitres, tiré des coups de re- 

volver. 

Il y a eu plusieurs blessés ; la police a eu 

grand'paine à rétablir l'ordre, après des char- 

ges nécessaires, sous une véritable grêle de 

pierres. 

Tremblements de Terre 

Le Pape et les sinistrés 

Rome, 12 janvier. 

Le Saint-Père a reçu l'équipe de sauveteurs 

de Vérone revenant de Calabre ct s est vive- 

ment intéressé au récit qu'ils ont tait. 

Les sommes envoyées directement au Pape 

s'élèvent à un total de près de 82O.00Û francs. 

Ivo Pape a. déjà expédié en SloMa, on espè- 

ces, plus de 200,000 francs. 

L'enfant de t" * Orfeo » 

Turin, 12 ianvier. 

L'équipage du contre-torpilleur brfco, on 

fouil'ant les décombres sur la plage de Reg- 

B io a trouvé une fillette. Agée de quelques 

mois vivante et indemne de toute blessure. 

L'équipage a décidé de pourvoir à son ave- 

nir et d'en faire l'enfant de l'Orfea. 

Les marins lui ont confectionné de leurs 

mains des petits v éléments, un bonnet et 

même des souliers ; ils ont aussi improvisé 

au milieu du bâtiment une espèce do ber- 

ceau. 

Lorsque pendant ta oui t. l'enfant se ré- 

veille en pleurant, ce n'est pas un mais cinq, 

dix matelots qui se précipitent pour la cajo- 

ler et la lever. 

La Question d'Orient 

Les négociations austro-turques 

Conatantinople, 12 janvier. 

Le grand vizir a anuoncé ce malin, officiel- 

lement, à l'ambassadeur d'Autriche-Hongrie, 

qu'il a conféré avec ses collègues au sujet, de 

l'offre du gouvernement austro-hongrois et 

que cette, offre a été acceptée par le cabinet 

ottoman. 

Voyages de Souverains 

Le voyaga des souverains anglais 

Berlin, 12 janvier. 

La date de l'arrivée à Berlin des souverains 

anglais est définitivement fixée au 7 février ; 

leur séjour •dans la capitale sera do trois ou 

quatre jours. 

, Les représentants officiels des négociants 

berlinois, de la chambre de commerce et las 

anciens des corporations de marchands ont 

l'intention d'offrir an roi Edouard une fête qui 

Sara lieu à la Bourse. 

la Société dos courses do Maiihourg io 11 r ; 1 

l'Intérêt des Soci&Ws de (-ourses de ULÎSn etl( 

propriétaires d» chevaux que ces déltcawstonoir 

Une longueur. Une huiguour et demie 

Mutuel "gagnant 13, placés Idano OT, Ltin- 

"pr." do F&erel. course .u la même iwi 

sonne. . , _ 

Concours hippique 

L» concours bi»Pt«u» iT en reprise • l'Omnilius 

10or> : la Thomson Tas. * ^" ' 1 o'munas 

Un Iiutosl.vietles lusses, ntms nolnns un rv,„ ^ 

lounlenr sur UUou k BSS, tandli S , r, â 1^ f* 

se raffermit à tH». . aU I" 0 " hosuowice 

Melgré uno nouveilo belflia du m/ni «• lia 

Rio fait u-sez boni... .-ont-nan n« '"' 

Nous ayons le vif regret d'annoncer la mort 

de M. Jules Buisson, ancien député de l'Aude 

mainteneur dos Jeux-Floraux, décédé à Lab is- 

tade-d Anjou, a l'âge de b7 ans. 

M. Jules Buisson fut le représentant d'unir 

époque ' aujourd'hui presque oubliée Député. 

droit, lut lun des pa.rtt»iuis de M Thiers ie* 

soutint une politique semblable à; cette âtreA 

assidu du Journal d'Age,,, prédécesseur de 

1Avenir .aujourd'hui notre édition rés onale 

de Lot-et-Garonne. Presque ouotidiennement 

U envoyait au journal des impressions parle- 

mentaires fines et pénétrantes, dans lesquelles 

on retrouve toutes les séduisantes qualités 

renne, blessé d'un éclat, d'obus au visage ; 

•les deux .profils, dont l'un, défiguré par une 

couture superbe, étaient, expliqués par ces 

S-aLi *,-°'" n 90161 -'héroltm ; .. de vautre^ 

la veaute... ». 

.iî^f% Fondement et profondément ebré- 

^.«donn.a xennilede Inulc-, les plus bail- 

les vertus et il sera, pleuré par les uinUieu- 

i'ollvs awiire 0UV{ '' rO,U touioars en lui ** 

Depuis plusieurs années*, M Rnisr.oo n* 

sortait plus de sa retraite «le I,nbastide d'An- 

jou. Acad, '11110 des Jeu \ l'Inraux elhunéiue. 

a laquelle il était pari icul irren, eut. ntteché. 

uo |..;nv:«it plus l'ail irer à Toulouse. Ce lut 

un ires vil ïU'mvt pour ses confrères qui. plv.a 

quo d autres, avaient, apprécié te charme d« 

fie» esprit fin, bienveillant el lettré. 

Nous nous inclinons avec émotion devaW' 

ta mémoire do cet homme do bien it n

Mercredi 13 ïanvinr T909 

Manifestation I [a Comédie-Française 

no violentes manifestations se .sont encore 

•prwiuitoâ hier soir, a la représentation du 

Le premier acte avait été accueilli assez 

fjoidetnent ; mais au second, quand fut pro- 

IIOMIH'M! la phrase qui souleva dej» des protes- 

tations : » L'abbé Laroze a donc v iolé le secret 

de la confessiou ». un spectateur, M. André 

ÇftUChef, se leva et cria : « Nous rie souffri- 

rons jamais qu'on présente sur une scène 

française une pièce faite par un Juif et un 

(Use/. Aristide Briand). 

Une véritable tempête s'éleva alors, applau- 

dissements a l'adresse de l'interrupteur, sif- 

11ets à l'adresse do la pièce ; une partie de la 

.sa.lh: tenta une contre-manifestation, mats 

sans succès. 

La représentation fut interrompue de fait ; 

la police intervint ; les manifestants oppo- 

saient une vive résistance ; les cris redoublè- 

'ront : « A Pas Mirheau I A bas les Juifs I » 

Lu .plupart des manifestants lurent expul- 

sés, cl, quelques-uns, les menottes aux mains, 

conduits au commissariat oit on les rctmt jus- 

«ru'ft U heures. 

Pendant ce temps, la manifestation conti- 

nuait dans ta salle : le rideau dut être baissé. 

Qulase arrestations ont été opérées, parmi 

lesquelles selles de MM . André Gaucher, An- 

dré Lejiraad, baron de Meyroimc.t, Sa.int- 

MSFC. Paul Tis&rvndier. Gallianl, vicomte de 

I.a Vil'lebrune, baron de Prezcrassler. Henry 

«tos Lycns, A. du Tertre, Thiébaitit, de Trin- 

caud-I.atour. 

Ils ont été remis en liberté après avoir été 

interrogés AU commissariat. 

De notro correspondant particulier : 

Tarbes, 12 janvier. 

Lé mystérieux individu qui tira sur M. 

l'abbé Mounicou vient d'être arrêté dans les 

environs de Itabastcns, sur le territoire du 

village d'ivscondeuux, où il a fallu le pour- 

suivre A travers champs. 

Conduit, ft Kabastens, il a été mis aussitôt 

en lieu sûr. 

DA Assassinat à Plalsanca-au-Toncli 

UN VIEILLARD ÉTRANGLÉ. LE GARROT 

Hier matin mardi, M. Cabanac, vieillard de 

81 ans., a été trouvé étranglé à son domicile, 

â Plaisance-du-Touch (Haute-Garonne). 

Le Crime a été découvert hier matin mardi, 

vers 7 heures et demie du matin, par Mme 

.Bernadette Vernière, née Cabanac, fllile de la 

victime, qui allait lui faire comme de coutume 

sa visite journalière. 

Le défont, Antoine Cabanac, âgé de 81 ans, 

vivait seul dans sa maison à l'entrée du vil- 

lage de Plaisance-du-Touch, la fille habite 

avec son mari mie autre maison, mais se ren- 

dait fréquemment auprès du vieillard pour 

vaquer aux soins de son ménage, lui porter le 

repas et veiller à ce qu'il ne manquât de rien. 

Or, hier matin elle l'a trouvé mort, dans sa 

chambre, le corps jeté au bas du lit, au mi- 

lieu d'un désordre inextricable. 

Tout indiquait le crime ; Mme Vernière 

poussa aussitôt des cris de terreur et ameuta 

les voisins. 

On .accourut au secours, et on s'aperçut, en 

soulevant les draps qui cachaient ù moitié 

le cadavre, que le vieillard avait été étranglé 

à l'aide de sa propre cravate de nuit nouée 

autour du cou et resserrée fortement à l'aide 

d'un bâton qu'on avait roulé pour pratiquer 

plus sûrement le crime — c'était, en un mot, 

l'opération du garrot. 

Le maire do Ptaisance^du-Touch, M. Sir- 

ven. étant absent, son adjoint. M. Bonnefoy, 

fit à sa place les constatations nécessaires et 

informa M. Pader, juge de paix de Lôguevin, 

qui se transporta sur les lieux ainsi que la 

gendarmerie. 

M. le docteur Airmaing appelé, ne put que 

constater le décès, qui remontait à plusieurs 

heures. X 

trouve a droite, on entrant ; elle fait face ft 

une autre porte, a gauche, qui est celle d'une 

c ha nnlire -m couohail parfois la Mlle de la vic- 

time, lorsque Cabanac était macule. Celte 

chambre, ou du moins l'armoire et. la commo- 

de de celle chambre ont été touillées de fond 

en comble également. 

Lo contenu des meubles, papiers, linges, 

etc., glt sur le carreau, au milieu des poires 

bergamotes qui ont roulé sur le sol, et dont 

l'odeur caractéristique continue o s'exhaler 

au milieu aUeinits. Pesrmo ga^ne 

rail. OwêndMnt à outti-ver un peu moins le hors 

jeu et a prendre moins souvent le ballon de la 

mêlée, ce qui peut être dangereux pour son 

équipe. 

» Les avants ont très bien suivi el ont très 

bien joué 

» L'arixMve a été d'autant plus co-naciencieux 

que sa tâche était rendue plus maBaisée. En 

omnxe, bon arbitmage. 

» U est regaelitable que le vent, qui soufflait 

arec violence, ait empêché d'effentuer les es 

Rais de slabiiliité d'un aéroplane (monoplan) 

Mais pendant le transport dfâ l'ajppàreil au ter 

main, un coup de vent l'a enlevé et en partie 

brise. Il est évidient qu'uare réduction, de cons 

diiuiicition ruéceisisatrement légère, encore non 

munie do moteur, et inapte ii être dirigée, de 

vait nécessairement offrir bnuicoup de prise et 

peu de réaiiatance aux coups de vent d'hier, 

Souhaitons pour le 2i janvier, à l'occasion du 

imaïich avec l'équipe d'Auicli, un temps parfai- 

tement calme qui nous permette d'assister aux 

essais qui n'ont pu avoir lieu aujourd'hui, 

et qui seront d'oiutant pûus initérossanits que 

FaSjpareâ déflniitia" pourrait être terminé, et 

qu'il serait dans ce cas dirigé par l'un des 

constructeurs. 

Le journal du dimanche lo plus complot, lo 

plus intéressant et qui a sa place marquée 

dans toutes les familles tarnaises, c'est la 

Gazette du Tarn, organe populaire de la Di 

fen.se sociale et des Libertés Publiques, politi- 

que, littéraire, agricole, vitioole et d'informa- 

tions. 

La Gazette du Tarn, par ses articles 

ques vigoureux et énergique?, i- v -ls de chassa — Pierre Flou. 4-i -ans, mé- 

tayer, ft Arzens, chasse sans permis : 30 francs 

d&«»ende. 

.Kw«-.i Caîehet, 16 -ans, berger è Tucltan, 

classe avec engin prohibés : 50 francs d'a- 

«ïVemle -. le père eivHemerrt ^responsable. 

Vaga'boii-.lago et. -ivresse. — Pierre Gourme- 

Ice, 35 ans, né ft Pl-oaré (Finistère}, et lean- 

Buptiste Kocliprort, 36 ans, journalier, né ft 

lîercho (Corrèze), vagabOiida»e et ivivsse, le 

pSem+ar 1 mois de prison et 11» francs d'axnen 

nié ;-le second,- 8 jouir* de- prison 

Croix-Rouge françaisa. —Lo préeident du 

Comité de la-Société française de secours aux 

bfeEiSés militaires stôgean.t ii Caucassonue, a 

èk- i«iformé que des négociants de la ville ne 

savaient quelle vote suivre pour faire parvenir 

j$g dons -en nature qu'ils étaient désireux «l'a- 

dresser aux victimes de Sicile et «le Caiabre. 

U croit de son devoir do faire connaître au 

commerce .Carcassomiais qu'il est à son entiè- 

i . dl position, pour recueillir et expédier, sous 

couvert de la Croix-Rouge française, les ob- 

\ék qu'ils voudront offrir, 

liés articles les plus réclames sont les veto- 

inéttl i.confeatloi», Utogerle, fcontnetteriechaus- 

eities. etc., pour hommes, femmes et enfants. 

MM les .pégociiMut» n'auronil qu'à faire, dé- 

nieer «es caisses ou paquets soigneusemnot 

hoalés cf. éliquelés chez ,M. Colondre, presi- 

dant du eomité de 3a Soelérté do secours aux 

blessés, rue

Mercredi 13 laavter JUO'.î »«""" IIIJIIIIIII 

VriSi, lfl 25; i de mare, 18 40; 4 de mai. 18 66; ten- 

ttanco callime. 

Utn msponiiMe on cures à. un; u3; courant. 

K2 75; prochain, 52 75 ; 4 do mai, 51 75; tendance 

CcûKi. — DiSPoniMe en cuves à nu, 03; courant 63; 

nrooliatn, 63 50; 4 do mai. ti 250; tendanco forme. 

Ailicools. — DLsponiMe, 36 25; courant, 30 50; pro- 

tlialp, 30 75; mars-avril, 37 20; 4 premiers. 38 50; 

t de mat, 37 25; tendance calme; stock, 30,475; cir- 

culation, 2,725. 

Sucres. — Courant, 29 625; prochain, 29 50; 4 pre- 

miers, 29 75 ; 4 de mars, 31 25; 4 de mat, 31 75; ten- 

dance ferme; roux cuites, 27 50; autres jets. 27 50; 

WttUDtS, 61. 

MARCHÉ DE BORDEAUX 

Du 12 Janvier, 

njes. — Fermes. On cote, par lOo kilos : BJé do 

pays, de 21 75 à 22 fr. i 

Farines. — On coto : Supérieures du haut pays, 

31 50; premières marques, 31 25. 

Sorvs ct repasses. — Bien, tenus. On coto : Sons 

gros 15 fr. ; orcU-nataree, 13 50; remoatages, 16; re- 

nesses ordinaires, u 50; Piata, 13 50. 

TSteS. — Fermes. Oa cote : Roux, de pays, 19 50; 

CUnouaitlini, 23 tr. . „ 

Avoines. — On cote : Grises du Poitou, 1S 2J ; Bre- 

tasne, !S; noires, 1S 50. 

Sei«i!es. — On cote : 17 25, . 

Ou cote : Pays, 18 fr.; Algérie. 17 2o. 

Org0%'?WL 

Les marcliandis en gros «et les débitants de 

boissons, tout à fait désorientes par tes pres- 

criptions multiples et souvent contradictoires 

de la loi des fraudes, demandaient un Ouide 

pratique leur permettant de se conformer aux 

dispositions nouvelles de la loi, presque tou- 

jours otoseure pour eux. Ils viennent de rece- 

voir sati.sifaet.ion par la p-mblication d'un ou- 

vrage de M. Taquet, directeur de La Revue 

yinicole, qui expose en termes clairs et précis 

la définition et rétiqueta.sre des boissons d'a- 

près .Sa loi du 1" août 1005, sur la répression 

des fraudes et les règlements rendus pour son 

exécution. 

C'est un travail métJiodique, un guide pra- 


gros et détail, disant ce qui est permis, ce 

qui est défendu et interprétant (article par 


portant les -prescriptions, sur la composition 

et la définition des : vins, vins mousseux, eaux- 

-de-vie, spiritueux, liqueurs, sirops, cidres, 

vinaigres et' bières. 

On y trouve toutes les dénominations affé- 

rentes à chaque boisson, la procédure en ma- 

tière d© prélèvements, d© poursuites, d'ex- 

pertises, d'analyses, etc.,' répertoriées prati- 

quement, etc. 

L'ouvrage d-è M. Taquet, -sans avoir un 

caractère officiel, est précédé d'une préface 

de M. Roux, directeur du service de la répres- 

sion, des fraudes au ministère des finances, 

dont nous détachons cette partie : 

« L'ensemibte du but poursuivi par la loi, 

dit M. Roux dans sa préface, est très complè- 

tement et très exactement exposé dans l'ou- 

vrage que M. Taquet consacre, aujourd'hui, 

à YEtiquCoage et à la définition des boissons. 

Sa compétence ind.iscutaOlie en cette matière, 

raibondan'C© et % précision de aa documenta- 

tion, son interprétation toujours parfaitement 

rais année et juridique des textes, ainsi que 

la clarté avec laquelle M. a su présenter l'en- 

semtbTe des dispositions qui composent, au- 

jourd'hui", cette "partie du Code des boissons, 

font de son ouvra-ge un commentaire précieux 

de la -loi de 1905, d» nature à écteirer, aussi 

complètement que ipeuvent te souhaiter tous 

ceux qui ont intérêt à être exactement fixés 

sur les conditions d'application de la loi et 

de ses règl-enuents, en co qui concerne les 

boissons ». 

On ne saurait faire de cet ouvrage un éio-ge 

à*la fois plus simple et plus décisif. Voitèà 

donc un fait acquis : c'est, que désormais, les 

.marchands en gros et les débitants de bois- 

sons auront, un moyen de connaître toute la 

loi et de -s'y conformer dans ses moindres 

détails. Ils n'auront qu'à lire l'ouvrage' expli- 

cite de M. Taquet, précédé d'une préface du 

directeur du service de la répression des frau- 

des. 

L'ouvrage est en vente, au prix de 3 fr. 50. 

franco -par poste, chez Pichet,' libraire-éditeur, 

54, rue de Clichy, Paris, chez qui l'on trouve 

égaie-ment : La Loi du 1" août 1905 et les Rè- 

glements, arrêtés et circulaires rendus pour 

son exécution, franco : 0 fr. 95. 

NOUVELLE COLLECTION APOLOGETIQUE 

PUBLIEE SOUS LE PATRONAGE PE S. G. MONSEI- 

GNEUR GIBIER, ÉVÊQUE DE VERSAILLES 

Eludes Contemporaines. — Deuxième section- : 

États d'âme ct d'esprit. Troisième volume 

tes Passions contre les Croyances, par le 

chanoine Paul BARBIER, curé-doyen de Beau 

gency, ancien aumônier du Pensionnat 

Saint-Euverte, à Orléans. In-12 «eu, 0 fr. 60. 

franco, 0 fr. 75. — (P. Lethielteux, éditeur 

10, rue Cassette, Paris, G"). 

Montrer qu'il existe une opposition radicale 

entre Ses Passions et la Religion chrétienne 

et chercher là, plus qu'ailleurs, la raison de 

l'hostilité d'un grand nombre contre le 

crovances catholiques et contre l'Eglise, tel 

est le but de ce nouveau et très intéressan 

opuscule de M. Paul Barbier. 

Après une fine analyse psychologique de 

passion et de 1 ses caractères constitutifs, rou- 

teur tire cette conclusion logique, qu'étant un 

attachement, exclusif à la créature, et une dé 

pravatlon- de notre puissance d'aimer, toute 

passion fait nécessairement de l'homme u 

idolâtra et un athée. Reste à prouver, à 

S;SÏÏ4« Paganisme moderne : 

Vii r Ôn ne ne l'envie, l'amour de l'or, l'ambi- 

tion a luxure dont une description som- 

rSl^ m.it" poignante de vérité dé.voi e-les 

réelles turpitudes ; toutes sont des «O&.f^ 

quelles, bon gré mal gre, Dten et- îa,»rt«jOP 

doivent être et, en tait, sont toujours sacri- 

fl Si ilias passions fascinent et entraînent Hi cra- 

me à ce Saint, sont-elles donc (pour lui, dans 

KStè du bonaieur, de rocimrts m^s 

nue l'Evangile et l'Eglise 1 H s'en, faut de 

ffiK Profonde ek en effet, tolère 

dis passions, et comQhcn amères sont es 

ttàntefdece-u* qui l'ont éprouvée ! Quelques 

aveux sincères, tombés «tes lèvres de. leurs 

%Min\cs. montrent éloquemnient que loin de 

SSaulre au bonheur, elles sont une source 

promipte.meiit fécond© de dégoûts, de déoep 

lions et de désespoir. 

Miois, en même temps qu'élites ruinent la 

•moraUté et créent de la souffrance, les pas- 

sions jettent dans les âmes 'des semences d in- 

crédulité et d© haine antireligieuse ; et voulu 

pourquoi il faut les mettre au ran« des pires 

ennemis de la foi: et d© la morale catholiques; 

à l'époque actuelle. , 

Guerre aux passions ! Telle est, après te 

lecture de ce réquisitoire, la conclusion a 

tirer pour tous ceux qui, ayant encore du 

sang chrétien dans les veines, ont a cœur de 

C hez sol tonte l'année, très joli 

travail sur cartes postales, 

savoir écrire suffit. Bien payé, 

ypen à acheter ni à vendre. Ee. 

La Parisienne, 10, rue des Mar- 

tyrs, Paris. . 

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JL (jédeT.S'adresser Bousquet. 13, 

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Commerçants, Industriels 

ISfe-enod 

sauvegarder leur croyance et leur? mesura 

aussi bien que l'honneur du foyer domestiqua 

et dm la Patrie. , ' " 

Guerre donc aux passions ! Voila ] le Jaune. Et rien 

r en arriver à leun 

ne leur coûtera pom 

."'A 1 hcure ? U 'H est 

Joë, demanda- 

ma 

chère Grâce, vous ignorez la fatigue, les 

besoins de sommeil et vous êtes de ces 

vaillantes qui regardent les heures con- 

sacrées au repos comme du temps abso- 

lument perdu. 

— Bien vrai, céda, cousin Joë ? Tenez, 

à l'heure actuelle, si lord Arthur ne reve- 

nait point, si je n'étais pas ici en tête à. 

tète avec vous, voici ce que je ferais. 

L'orage a cessé, il a rafraîchi l'atmos- 

phère, je ferais réveiller un « lad », et il 

me sellerait « Spring », ma jument, je 

ferais uno longue course au Bois, seule, 

cette nuit même, et je me trouverais par- 

faitement bien au retour ; et alors, après 

un bain agréable, je pourrais pa.rven.ir à 

dormir deux ou trois heures. Mais reve- 

nons au fait. Nous avons en face de nous 

ce cher cousin, M. do Blignac, et celle 

petite pécore que l'on a si sottement sur- 

nommée la Perle Jaune à l'ambassade. 

Voila bien tout, n'est-ce pas ? Ah 1 j'al- 

lais mettre de côté, comimo une quantité 

négligeable, ce vieux matelot, dont vous 

n'avez pu vous défaire. 

^C'est bien tout, cette focs ? De l'autre 

côte vous avez avec vous ces deux ou 

trois Hindous, qui me semblent être des 

coquins de fort jolio trempe. Eh bien lo 

point obscur pour moi est celui-ci : pour- 

quoi en veulent-ils à mon cher cousin 

M. de Blignac ? Pourquoi en veulent-ils 

à cette petite '? 

En prononçant ce dernier mot, la lèvre 

de la belle Gràco s'avançait dédaigneu- 

sement. 

— Enfin, je me dennaii-de quel intérêt 

ces bandilK peuvent avoir à vous servir ? 

La face de sir Jcfc grimaça un sourire 

die haute satisifaction. 

— Je puis répondre a tauteu ces ques- 

tions, rôpiliqua-t-il m oppror.liaxit i 0 

pou-f ptMr loxnu'l il était assis. Procédions 1 , ( ^, l ., 1 .', r ll:i ' i l 1 '' 1 '- 1 'rtVcr.'i'.niv"*.i (> pet 

aurait passé de vîfiT'» n C0 , U8in Raoul 

tellement bien mLt tiepas duno f ^ 01 » 

teTSna£xeK^ e - qU ' ell ° r ^ 

lo moins du je ne serais paa 

g . Grâce Hautrope s'était" arrêtée, pr* 

— Que dites-vous donc, „, 

t-cle, qu'en tendez-vous par ces moti 

« A o-so lever les yeux ? ,, * 1 

— Raoul est amoureux fou de ec !( 

pekz, et qui est, il faut bien lo rocom 

l r AiT° merv " eiUc "se créatui'o. 

î« 

e * c ? amali

LE HUHIÊRO 5 CENTIMES 

m 1 

OB"$>5*.M 

1 'autorité patenwUe, de sa- 

bes taillées sur le modèle du Foyer ne' 

sçient pas des brandons de haine et de 

discorde, c'est-à-dire précisément la sub- 

version de l'ordre au sens même le plus 

banal, le plus général et le plus plat du 

rr.oL 

Par conséquent, ce n'est pas Gaucher 

qui troublait l'ordre, hier soir, à la Co- 

médie française ; ni Pujo à la Sorbonne; 

ni Réal del Sarte à la Cour de cassation. 

Ils lo rétablissaient, au contraire, dans la 

mesure de leurs forces, au plutôt ils em- 

pêchaient qu'on ne le troublât par un at- 

tentat, nouveau. Ce n'est pas leur faute 

si les émeutier .3 sont au gouvernement, 

les souteneurs sous la simarre, les anar- 

chistes dans la chaire ; ce n'est pas leur 

faute si les gardiens de la paix et les 

appariteurs ont pour consigne 'de soutenir 

et de défendre le désordre ; et ce n'est 

donc pas leur faute si, quand ils remet- 

tent les choses h leur place, il y a du va- 

carme, des mêlées, des arrestations.Tout 

est conçu de telle sorte aujourd'hui, tout 

repose sur un tel bouleversement des 

notions de droit, de justice, de vérité, 

que ce n'est pas quand on fait du bruit 

qu'il y a désordre ; c'est quand on n'en 

fait pas que le désordre est souverain. 

Gardons-nous,gardons-nous bien de je- 

ter la pierre aux braves jeunes gens qui, 

loin de mettre à mal la paix publique, 

sont en train de la restaurer. Il y eut, 

sous la première révolution, une époque 

où l'on n'entendait plus ni protestation 

ni murmure ; tous les matins cependant 

on coupait des têtes, et l'on donnait aux 

exécutions ce motif que les condamnés 

avaient peut-être murmuré dans leur 

for intérieur. 

Or, ce régime durerait encore s'il ne 

s'était trouvé quelques gaillards pour 

s'armer de forts gourdins, voire même 

de bons pistolets, damier la chasse aux 

jacobins, les rosser ou les occire avec 

une suprême élégance et, finalement, 

en faire disparaître l'espèce. 

Les muscadins du Directoire tapaient 

fort et letirs contemporains leur an. ont 

su un gré infini. Ne soyons pas ingrats 

envers les nôtres ; souhaitons plutôt que 

le. nombre s'en accroisse immensément 

Honnêtes bourgeois, nous avons hor- 

reur des révolutions * eh bien, mettons 

notre morale en action et pour commen 

cer, envoyons nos plus chaleureux corn 

pliments aux ligueurs de l'Action Fran 

çaisc. Car ils ne font pas la révolution 

je vous en réponds ! Tout au contraire 

ce sont eux qui la défont !... 

Yves GRIMONT. 

pour subventionner ta pêche du corail. Fauta 

do solliciteurs et faute de pécheurs, depuis 

ltXH, lo gouvernement n'avait pas eu 1 occa- 

sion de l'employer. Ma in tenant que le plon- 

eur a relevé l'industrie et qu'il, l'exerce sans 

concurrence, il a droit, chaque armée, à »,00u 

francs de rente qui forment le .plus clair béné- 

fice de sa production. 

Les Mûnchner Nachrichten,nu\ content ce no 

historiette, ajoutent que chez nous le cas 

n'est pas unique : « 11 y a en France, disent- 

elles, des subventions que personne ne récla- 

me, iparce que personne ne les connaît. Mais 

qu'un ami, bin placé dans un ministère, voas 

donne le « fin tuyau », voilà une industrie qui 

renaît, un hanjlba heureux et un crédit qui 

retrouve son emploi ». 

—©— Jugement extravagant. 

Il existe à Fougères une société de secours 

mutuels dont la «rande majorité dos membres 

pénal de Lacroix,doit entrer prochainement 

dans le cadre do réserve. C'est le générai! 

Riche] qui le remplacera. Tous les militai- 

res espéraient quo l'emploi serait confié au 

^éaiéral Trémeau. l.es 'manœuvres de l'a ti- 

teinne, dentier ont, vous le savez, mis en 

relief les très grandes qualités de ce géné- 

ral que tous ses compagnons d'armes con- 

Sidèrent,a bon droit,comuie leur supérieur. 

Mail heureusement pour lui, le général Tré- 

tjneau n'a point l'âme d'un courtisan : c'est 

un Osprit primesautier, un caractère indé- 

pendant, une âme ardente, incapable de se 

BWer aux intrigues d'antichambre. Clenien- 

dëau l'a donc écarté du commandement su- 

firème. Plus facile, plus simple, moins 

fpre, le général Michel a déjà reçu, dit-on, 

la lettre qui lui confère le magistère do 

de la marine ? Et puis, à quoi bon une ma- 

rine, une flotte, des porte de guerre ? La Ré- 

publique n'en a plus besoin depuis quelle 

est la vassale de l'Angleterre. La Hotte bri- 

tannique suffit. 

Ajoutons qu'à l'iieure actuelle nous 

sommes tellement distancés par l'Allema- 

gne et par les autres peuples qu'il est im- 

possible de reconquérir l'avance perdue. 

11 est assez probable que M. Picard, 

après avoir crié, finira par capituler. C'est 

son habitude. Depuis que ie ministre de la 

marine a livré à Clemenceau l'amiral Ger- 

minot, noire ingénieur ne compte plus. Il 

est déshonoré. , 

ALÇUE 

est catholique ; elle est placée sous lo vocable I Tjarméo française en cas de guerr 

de Saint-Joseph. . M Comme je vous l'ai déjà dit, l'entourage 

doit 

aées. Et vous aurez bran fabriquer des 

ur nei 

souille,. 

rt o. bafo 

tfeVn t0n ?m " ls (1" spiritualisme ot 

Miaîlrosïn? ' V ""' "' 1 ,MS "" r V{ " 

o.]Yj,., 

m,; uiies soient l'incarnation d'un 

| e n«icleoii(nio. Von ; no fore/, pas quo 

J r W«»Seurs préixwésà la dé-figuration 

!l 'a mutilation do noire histoire ne 

m" 

1 

"!' ,M, " ! ii.|"et Vie "i rie que l'avisé ploiiRonr se 

propose (l'exploiter !>..•• ce budget, figure, 

de temps MUniciiioriaJ, un crédit do i,000 francs 

Les statuts de cette association très 

. osnère, approuvée par la "préfecture d'ille- 

et-Vilaine, prescrivent, aux obsèques d'un so- 

ciétaire, l'assistance de cent membres. Lo dé- 

légué qui so soustrait à cette obligation est 

passible d'une amende. 

Cinq; délégués (dont un socialiste) se dis- 

pensèrent, ii l'entcnremeiit d'un de leurs ca- 

marades, d'assister à la partie religieuse des 

obsèques. Il leur fut infligé une amende, 

puisqu'ils ne s'étaient pas conformés aux sta- 

tuts exigeant la présence des délégués à toute 

la cérémonie funèbre. 

Les cinq délégués refusèrent de payer l'a- 

mende et, au bout de trois mois, ils furent 

exclus de la société Saint-Joseph. Ils firent 

appel de cette décision devant 1© juge de paix. 

Celui-ci s'étant déclaré incompétant, l'affaire 

fut portée devant le tribunal civil de Fougè- 

res, qui a ordonné... la réintégration des cinq 

dissidents. 

Voilà, certes, un jugement un peu extrava- 

gant 1 Quand on entre dans une société, c'est 

qu'on en accepte les statuts. Sinon, pourquoi 

y entrer? Et le jour où on ne les respecte plus, 

on n'a plus qu'à en sortir. 

—G— L'élevage des serpents. 

Il n'y a pas de sot métier. C'est ainsi qu'un 

Américain ingénieux s'est avisé d'élever des 

serpents à sonnettes, à l'usage des muséums, 

des foires et des cirques d'Amérique. C'est au 

Texas qu'il a installé son élevage. Lorsque les 

reptiles atteignent loge de l'exhibition, notre 

Américain les expédie à ses correspondants 

qui, à leur tour, les vendent aux barnums. 11 

parait même que le serpent à sonnettes est 

•très recherché cette année, et qu'un des ba- 

teaux chargés' du transport entre Galveston 

et les ports de l'Amérique du Nord emporta, 

l'autre jour, dans un eeui chargemerït, quatre 

tonnes de reptiles 

Et l'on s'imagine la tête du douanier qui. 

demandant au voyageur s'il n'a « rien ù dé- 

clarer », reçoit cette terrifiante réponse : 

— Quatre 'mille kilos de serpents à sonnet- 

tes I 

Quel OaTilicB-I 

L'Éloquence des Muets 

De notre confrère Franc-Nohain ( 

U est vraiment fâcheux que les listes de 

classement des officiers, teilles qu'elles sont 

dressées par les commandants de corps,- ne 

puissent Être publiées à la suite du tableau 

d'avancement paru, ces jours derniers, 

comme chaque année, à VOfficicl. 

La comparaison entre ces documents.ne 

manquerait pas d'être souvent instructive, 

Un commandant de corps classe, bien en 

tendu, ses officiers d'après leur valeur pro 

fessionnelle, d'après les services rendus par 

eux, antérieurement, et qu'ils lui semblent, 

en conséquence, susceptibles de rendre 

dans le grade supérieur, 

On ne voit donc pas bien, de pTime abord, 

quels sont les éléments nouveaux d'infor- 

mation qui pourraient permettre au minis- 

tre de modifier, parfois si profondément, 

pour son tableau d'avancement, le classe 

ment établi par les commandants de corps. 

Mais c'est quo vous n'avez pas l'air do 

vous douter du courrier volumineux, qui, 

principalement au moment des inscrip 

tions au tableau, parvient au cabinet d'un 

ministre de la guerre ; — vous n'avez pas 

l'air de vous douter du nombre de députés 

de sénateurs, et d'autres personnages in- 

fluents, qui imposent leur collaboration au 

ministre pour l'établissement de ce fameux 

tableau. 

Que viennent-ils dire, c*s , petsoimof'os in 

fluents, qui soit de nature à balancer l'ap 

préciation d'un commandant de corps ? 

Viennent-ils déclarer — mais alors à 

quel titre : •— Ce capitaine fera un excel 

lent chef do bafaillon ? Ce chef de bataillon 

a toutes les qualités requises pour passer 

lieutenant-colonel ? 

La vérité est qu'en fait de qualités ils 

n'en peuvent connaître, et n'en reconnais- 

sent qu'une, • qu'ils intitulent pompeuse- 

ment : le loyalisme. 

4a Clemenceau ne dissimule pas que leur 

À patron » veut la revanche et se dispose à 

toarcher, dès le printemps prochain, sous 

Içs ordres de S. M. Edouard VIL Une acti- 

vité insolite règne dans les bureaux du mi- 

Ustère de la guerre. On s'occupe du pre- 

mier choc auquel devront faire face nos 

troupes. Jusqu'à présent, on croyait que, 

Conformément à la tradition classique, les 

Allemands essaieraient de pénétrer cher, 

flous par la vallée de la Marne et la vallée 

4e la Seine. Il était déjà convenu qu'on 

laisserait pénétrer les envahisseurs à 

NaTfcy et que la première bataille serait li- 

vrée dans les plaines de la Champagne, en- 

tre Châlons et la capitale de la Lorraine. 

Les Biens «Tabou « 

Le Journal officiel a, publié, et YLJnivcrs 

Israélite enregistre le décret portant at- 

tribution à l'Association Zadoc-Kahn 

de bien grevés d'une affectation étrangère 

à 1'exerciee du culte, lesquels biens étaient 

administrés avant la séparation des Egli- 

; ses et do l'Etat en partie par le Consitoire 

central, en partie par le Consistoire de Fa- 

ris. 

A en juger par l'énumération des valeurs 

quo comporte le décret, c'est plusieurs cen- 

taines de mille francs qui passent de la 

caisse du Consistoire dans celle de l'Asso- 

ciation juive, sans qu'aucun liquidateur ait 

Aujourd'hui, tout est changé et toutes les,' songé à opérer le moindre prélèvement, 

prévisions sont bouleversées. L'état-major Jolies étrenmes pour Israël ! • 

estime quo l'Allemagne essaiera de s'ache- Il suffit de comparer ces procédés à ceux 

miner sur Paris par la vaMée de l'Oise. dont on use envers les catholiques, qui 

Ce ne serait plus en Champagne que se 

remontreraient les Allemands et les Fran- 

çais, mais en Belgique, autour de Bruxel- 

les. Les plaines de Waterloo deviendraient 

le théâtre d'une nouvelle bataille. La Hol- 

lande et la Belgique s'attendent à être en- 

vahies : c'est -pourquoi les gouvernements 

de Bruxelles et.de La Haye s'agitent beau- 

coup en ce moment, votent des subsides et 

prennent des mesures pour parer au péril. 

Cette modification des pJans d'attaque 

4e l'Allemagne impose à notre état-major 

un surcroît de besogne. Nous sommes obli- 

gés de remanier nous-mêmes nos plans de 

mobilisation, et plus d'un général regrette 

aujourd'hui les décrets qui, naguère, dé- 

elasisèrent la plupart des places fortes du 

Nord. De quelle utilité ne seraient pas de- 

main pour nous ces citadelles trop tôt sup- 

primées 1 

Que la guerre s'engage au mois de mars 

ou au mois d'avril, ce n'est pas nous qui le 

demandons, mais nos adversaires. Les pro- 

nostics de la camarilla clémenciste se réa- 

liseront-ils ? Je l'ignore, mais nous ferions 

bien d'agir comme si de graves événements 

pouvaient surgir d'un moment à l'autre. 

Au commencement du siècle dernier nos 

devanciers furent au devant des événe- 

ments ; ils se disciplinèrent et s'organisè- 

rent en vue de la vacance possible du pou- 

voir. 

M. de Villèle raconte dans le tome I de 

ses Mémoires qu'à fa fin de 1812 un membre 

de la famille de Montmorency vint dans le 

pays de Toulouse et y groupa les royalis- 

tes dans une association d'apparenco phi- 

lanthropique, mais secrètement résolue à 

tout tenter pour rétablir les Bourbons sur 

fe trône. C'est de Paris que venait la direc- 

tion. Un comité occulte, où siégeaient les 

Polignac, les Montmorency, les Rivière, 

etc., etc., se ramifiait dans toutes les pro- 

vinces et dans toutes les villes. C'est à l'ac- 

tion de ce groupement, dit de Villèle, qu'il 

faut attribuer les démonstrations royalis- 

tes qui éclatèrent, en 1814, à Bordeaux, à 

Toulouse, à Montauban, à Marseille, à 

Troyes, à Nancy, à Paris, lors de l'occupa- 

tion, au moment où la plupart de ces villes 

furent occupées par les alliés. 

I Quand l'armée d'invasion pénétra daais 

fiotne pays, les souverains qui la comman- 

daient n'avaient nullement l'intention de 

restaurer la race capétienne. I/es uns son- 

geaient à Bernadette et les autres au roi 

de Rouie. D'autre part, les populations 

avaient complètement perdu de vue les 

princes qui, depuis vingt-quatre ans, vi- 

faient dans l'exil. Sur cent Français, on 

n'en comptait pas dieux qm soupçonnaient 

êxistence du comte de Provence et du 

tômto d'Artois. Beaucoup croyaient queda 

dynastie était éteinte. 

Si les royalistes étaient restés inertes' et 

passifs, la royauté traditionnelle n'aurait 

jamais été restaurée. Il faut donc dédai- 

gner les brocards et les quolibets des poli- 

ticiens en chambre qui se moquent de la 

n'ont que le tort d'être l'immense majorité 

dans ce pays, pour avoir un aperçu de la 

justice distribut ive du Bloc. 

On objectera certainement que les Juifs 

bénéficient là de leur soumission à la loi 

de séparation, de la constitution des Asso- 

ciations cultuelles. 

Parbleu ! le Juif GTùnebaum, rédacteur 

pour Briand de la loi de séparation, ayant 

calqué l'organisation à imposer aux catho- 

liques sur l'organisation consistorialé, il 

eût été étrange que les Juifs se rebellassent 

contre cette loi. 

C'est toujours la même hypocrisie : « Ma 

loi est la loi. dit le Juif, et qui n'obéit pas 

à la loi est factieux. » 

En dehors de ces considérations, il serait 

intéressant do savoir comment ces biens 

conslstoriaux ont pu être légitimement at- 

tribués par le décret présidentiel à une As- 

sociation exclusivement juive. 

Qu'on les ait attribués à des Associations" 

de bienfaisance, soit ; mais pourquoi à une 

Société juive ? 

Est-ce que la distinction des races va en- 

trer dans les actes officiels ? 

Mais qu'est-ce que ce « loyalisme K, que 

les règlements militaires seraient fort en ] campagne qu'engagent depuis six semaines 

peine de définir, et qui, cependant, doit pri- | les jeunes étudiants hostiles à Thalama.s. 

mer toutes les vertus militaires ? 

Comment co député, comment ce séna 

tour, aura-t-il été si bien renseigné sur le 

« loyalisme » de l'officier qu'il protôg 

puisque le premier devoir d'un officier est 

de n'avoir pas d'opinions politiques, ou, 

LES MYSTÉRIEUX VAGABONDS 

Si les chroniqueurs n'écoutaient que leur 

principale préoccupation, ils écriraient 

tous sur le même sujet. On se demande mê- 

me comment, lorsqu'il survient un cataclys- 

me tel qùe celui de Messine, tous les jour- 

naux n'y consacrent pas les trois quarts de 

leurs colonnes. Qu'est le pauvre mystère de 

l'impasse Ronsin à côté de ces cent cin- 

quante mille cadavres, de, ces ruines, de ces 

deuils, de ces cris de blessés ? Qu'est-ce le 

succès d'une vilaine petite comédie où l'on 

enseigne la lâcheté aux jeunes filles et où 

l'an prône la révolte bête, en face de ce 

grand frisson de la terre ? Quel intérêt 

peut-on doner à quelque médiocre cambrio- 

leur, à un vulgaire accident d'auto, aux 

« balayeurs » de Paris, à la sextuple candi- 

dature académique de Caliban, aux aven- 

tures du grossier in.^:/lteur de Jeanne d'Arc, 

quand, à vingt-quatre heures de France, 

tout um pays est plongé dans la terreur et 

la désolation ?... 

Et, cependant, c'est parfois le rôle du 

chroniqueur de distraire le public des an- 

goisses dont l'actualité le torture. 

Laissons donc, un moment, l'Europe sou- 

levée de pitié et « chantons un plus petit 

j sujet »... 

On a présenté, ces jours-ci, à la Cham- 

bre, un projet de loi réglementant la circu- 

lation des ambulants. S'il, est des gens dont 

il semble naturel qu'on se préoccupe au 

point de vue de la circulation, c'est bien 

ceux dont toute la vie se passe à circuler, 

dont c'est, pour ainsi dire, la raison d'être. 

Et, malgré cela, jusqu'à ce jour, on s'est 

contenté d'interdire leur séjour dans tous 

la draperie de l'entrée et lance dehors do 

grands édredons rouges ; ce sont les lits do 

la famille qu on aère. Un romanichel ne se 

déshabille pas. 

Mais il se lave. Au-dessus d'une vaste 

bassine de cuivre, un grand garçon se pen- 

che et se nettoie le visage et les mains avec 

une eau savonneuse ; une fillette lui tend, 

dans une énorme cuiller à pot.de l'eau fraî- 

che o.vec laquelle il se rince. 

Une femme enduit de graisse une bcl'e 

paire de bottes. Uno autre, un filet au bras 

part pour le marché. Une grande fille les 

aunin.s aux hanches, la poitrine en Victoire 

de Samofhrace, s'en va lire dans la main 

des passants de bonne volonté. 

Un homme enfin se montre ; il a la barbe 

noire et les yeux graves. On remarque sur 

sa blouse de couleur les boutons du com- 

mandement qui ont la forme d'œufs de 

poule. Il s'enfonce dans lo camp, en tour- 

née d'in-spection... 

Quand je revins l'après-midi, avec les 

miens, pour franchir le seuil, cette fois 

nous fûmes aussitôt entourés par toute une 

troupe enfantine : 

« Si tu veux entrer, c'est deux sous. » 

Sur l'herbe battue, nous rencontrâmes 

l'enfant à la cuiller. Sitôt qu'elle me vit, 

e e fut debout et, ne sachant point, parler, 

elle tendit sa petite main sale. C'est le pre- 

mier geste des jeunes vagabonds. 

Sous les tentes, on travaille. Des piles do 

gigantesques chaudrons attendent leur 

tour de rétamage. Des femmes assises à 

terre s'inclinent à droite, puis à gauche, 

appuyant tantôt une main et tantôt l'au- 

tre sur des sortes de ballons de cuir for- 

mant soufflet et actionnent le feu des for- 

ges. 

D'autres femmes épluchent des légumes 

ou cousent, Personne n'est inactif, sauf 

cette femme, cependant, qu'une vieille, 

sans ûter sa pipe de ses lèvres, nous mon- 

tre. C'est une jeune mère de quatre jours. 

La vieille est catégorique t 

« Des sous pour elle ! Si tu ne veux pas 

donner des sous à celle qui est malade, 

va-t'en t » 

Et la vieille à la pipe, accroupie sous les 

icônes dorées qui ornent la tente, lance des 

regards si autoritaires que notre petite 

troupe, après une heureuse distribution de 

cigarettes, bat en retraite. 

Cependant, malgré cotte sorte de mendi- 

cité, ces femmes restent fières et dignes ct 

c'est notre' curiosité qui nous semble vul- 

gaire et mesquine. _ 

Les hommes ne parlent pas. On dirait 

qu'ils ne nous voient même pas. Un beau 

garçon de seize ans paraît plus sociable : 

a Combien êtes-vous ici î 

— Cinquante. 

— D*où venez-vous ? 

— De partout. 

— Combien savez-vous de langues ? 

• — Quatorze. » 

Ce ne sont pas là de vulgaires chemi- 

neaux. Us louent les champs sur lesquels 

ils s'arrêtent. Ils ont un métier. On prétend 

même qu'ils sont riches. Ils ont de l'or au- 

tour de leur ceinture, et les chefs, des titres 

dans les banques. Ils n'en restent pas 

moins d'irréductibles vagabonds. Il y a des 

coureurs de grands chemins qui s'arrêtent 

après fortune faite, plus ou moins honnête- 

ment. Ils achètent un toit et se griment en 

bons bourgeois, qui se reposent. Ixs roma- 

nichels ne se reposent jamais. Dès qu'ils se 

sentant pris par un pays, par quelque com- 

modité, à la merci d'une habitude contraire 

à leurs mœurs ancestrales, ils lèvent le 

camp et s'en vont, tantôt vers le midi, tan- 

tôt vers le couchant... Personne ne mur- 

nuire, personne ne reste en arrière. Ces li- 

bérés savent obéir. 

Où qu'ils passent, Ils sont toujours, pour 

nous, des étrangers. Us gardent leurs cos- 

tumes et leurs lois. Mais pour eux, au con- 

traire, la terre entière est leur pays. 

Partout, ils sont chez eux. 

Quand ils auront, dans leur poche leur 

'« carnet d'identité », quand en saura 'exac- 

tement d'où ils arrivent, et comment ils

Mercredi (3 Janvier Î939 ÏSSnK»»5*5>Œ«^^ 

Le bon vieux temps, dont on médit beaiu- 

eoup a ou Sam doute ses défauts, mais il a 

eu aussi ses Jours glorieux, qu'il serait injuste 

d'oublier ; les institutions qui ont été la loi 

de nos pères, quelqu'impartaites qu'elles fus- 

sent n'en avaient Bas monts fait, de la France 

en grand et noble pays, puissant et fier, bon 

jet généreux, inarehant en tète de tous les pro- 

grès et île toutes tes civilisations, admiré et 


ta droite.! 

Mais nous n'en sommes plus aux moeurs 

d'autrefois ; l'impatience des jeunes, le goût 

du cltm.sement, la passion du nouveau nous 

KBtraîneat sans que nous sachions où nous 


but inconnu, a dit un de nos plus éminents 

collègues, et l'on car est à vouloir à peu près 

tout modifier, même des institutions qui, dans 

(es crises les plus aiguës, avaient toujours 

donné à la France toutes tes ressources fin an- 

rières dont elle avait eu besoin et qui"ava.ient 

largement concouru à constituer son crédit 

Bnànoier. (Applaudissements a droite.) 

Pour .justifier ces changements, l'on «a. par 

on euphémisme complaisant, qualifié de ré- 




Cette confusion du setVs des mois est d'au- 

tant plus fâcheuse, qu'elle conduit à la confu- 

sion des idées et. par suite, à des malentendus 

arandement nuisibles à l'apaisement et à. la 

bonne entente si désirables entre citoyens 

d'une même patrie. 

Ces confusions et ces malentendus ne sont 

pas, d'ailleurs, des faits nouveaux ; permet 

1ez-rnoi de rappeler, en passant, que la con 

fusion dit sens des mots était déjà un die: 

principaux griefs de Catcm au déclin de l'Em- 

oi re romain. 

Le respect du passé n'est pas, d'ailleurs, 

l'ennemi du progrès ; l'incessante recherche 

lu mieux a toujours été la constante préoccu- 

pation de tous tes corps constitués comme des 

E 

do nt 

m en fc? 

le Sénat, après avoir acclamé la vail- 

nos soldats dams les sables brûlants 

e (vifs applaudissements), ne faillira 

devoirs que lui imposent les affreux 

s qui ont. frappé si durement le Sud 

e et la Sicile. (Nouveaux applaudisse- 

lotre flotte, avec cet admirable élan 

ctërise nos 'marins, a apporté les pre- 

vt-û-urs ; le Sénat, très certainement, 

les compléter au plus tôt en donnant 

re part à, l'immensité des ruines et ©n 

l'espérance et la vie aux provinces 

; ». (Applaudissements sur tous les 

if 

da 

en 

it s'ajourne à jeudi une heure et 

as les bureaux et à deux heures et 

ce publique. 

La séance est levée à 2 h. 30 


La séance est ouvert© à deux heures, sous 

la présidence de M. Louis Passy, député de 

l'Eure, président d'âge 

Le prâside;i!. -- Aux termes de l'article pre- 

TOier du règlement, j'invite les six plus jeu- 

nes membres présents, MM. Auriol, Binet, 

fient» Besnard, Félix Chautemps. Jacques 

Chaumié et Roblln à prendre place ait bu- 



Su 16 juillet 1875. je déclare ouverte la ses- 

sion ordinaire de la Chambre des députes pour 

S'aanée 1900. 

Allocution du présidant 


suivante : 

« Mes chars collègues, 

* L'Italie vient de subir une catastrophe 

lans précédent s les présidents des Chambres 

et le gouvernement de La République ont di- 

gnement exprimé les sentiments de la France 

yEati ère, mais comment le doyen de celte assena- 

•>i>lée, au moment - où il est obligé de prendre 

ta parole, ne pousserait-il pas, avec vous, 

un cri d'horreur et d'épouvante ! 

Il y a quelques semaines, la France a cru 

entendre un grondement dans l'atmosphère 

tnte 

elie- 

nem 

diss AU 

forna 

la in 

.et ce 

l'Iran 

Coff! 

lo 'la 

A 

les v 

raie 

vie ; 

cause 

ment. 

tationa.1, elle a écouté ot s'est retrouvés 

îême debout et forte derrière le gouver- 

nt de la défense nationale. (Vifs applau- 

ments.) 

jourd'hui, elle entend encore les éclats 

idablas du cataclysme de Messine, et avec 

Ims unanimité, elle se jette dans la pitié 

nfio au gouvernement de la République 

neur de la représenter et la consolation 

•ir à la niaiheureuse îtaiie l'assurance 

douleur nationale. (Applaudissements.) 

l'aurore de la nouvelle année, je l'orme 

ceux les plus ardents pour la cause libé- 

à laquelle j'ai attaché l'honneur de ma 

ils sont d'autant plus vifs, que cette 

3 semble être en décadence dans le Parle- 

en 

{Ut Ct 

mots ont des sens différents, suivant les 

>ns de ceux qui parlent : liberté, répu- 

>, démocratie, progrès, passent de bou- 

:he et se répètent sans exprimer les 

ses. (Applaudissements à droite et 

J*; 

mot, ©lie 

raar'aaittef 

i'àé des 1 

La Une 

heureuse 

La pressi 

prié 

. pe 

ta s 

ens 

é d 

tristement mon parti, mais je 

sser que la liberté n'est pas un 

e, elle- remplit un pays où sont 

5-curité des personnes et la sêcu- 

rsanté, n'est pas une opération de Justice dis- ' 

trtbuitive, c'est un expédient financier ; il dé- 

viant un aléa redoutable soas la menace d em- 

prunt, prochain et uidispetueaMe. 

Nous revendiquons pour la linertô lidee 

teiesmipiMuito de la mutualité. 

la doctrine libérale ne voit pas le bonhenr 

wtoveaseS dans tes combinaisons exolustves de 

la solidarité légale et- dans les séductions de 

l'Etat omnipotent, tandis que nous 1 entre- 

voyons, nous, dans l'accord des bonnes volon- 

tés. Honneur à la mutualité ! à la mutualité qui 

est l'expression du patriotisme social 1 » {Ap- 

plaudissements sur tous les bancs.) 

La péroraison, du discours de M. Louis Passy 

est, saluée pair les chaleureuses acolamations 

de la droite ct du contre. 


Après le tirage au sort des scrutateurs, le 

scrutin pour l'élection du président est ouvert 

à 2 h. 40 ; lo scrutin est clos à 3 h. 30. 

Le président. — Voici le résuilat du scrutin 


Nombre do votante, 370 ; bulletins blancs ou 

nuls, 28 ; suffrages exprimés. 342 ; majorité 

absolu©; 172 ; M. Henri Brisson a obtenu 314 

suffrages. (Applaudissements a l'extrème-gau 

che et à gauche.) 



me président de la Chambre pour l'année 




résultats en disant qu'un certain nombre de 

membres de la droite ont voté pour M. Ar- 

chimbaud, à cause de sa campagne contre les 

15,000. 


On procède ensuite â l'élection des quatre 

vice-présidents ; le scrutin ouvert à -3 h. 33 

est e.ios à 4 heures. 


pour la nomination do quatre vice-présidents. 

Nombre de votants, 364 ; bulletins blancs ou 

nuls, 13 ; suffrages exprimés, 352 ; majorité 

absolue, 177, ont obtenu : MM. Barteaux, 303 ; 

Etienne, 302 ; Clémente,!, 193 ; Rabier, 160 ; 

Dron, 90 ; Du bief, 41 : Deleassé, 23 ; divers, 29. 

MM. Berteaux. Etienne et Oémentel ayant 


més je les .proclame vice-présidents de la 

Chambre des députés pour 1909. (Applaudisse- • 

ments à gauche.) 

Il y aura lieu de procéder à un deuxième 

four de scrutin pour la nomination d'un vice- 



lective de MM. Petit-jeart, Simone* et Carpot-, 

secrétaires sortant, qui déclarent ne pas se re- 

présenter, puis on scruttne pour l'élection de 


Le préskient. — Voici le résultat du scrutin 

ouvert pour la nomination, do huit secrétaires. 

Nombre de votants, 333 ; fouMletins blancs ou 


solue, 106. ont obtenu : MM. Leboucq, 281 ; 

Poullan, 274 ; Boaazet. 857: Victor Moral, 844 ; 

Da limier, 242 ; René Besnard, 239 ; Victor Fort, 

233 ; Néron, 202 ; Ranime, 154. 

MM. LeUoucq. Poullan, Benazet, Victor Mo- 

tel, Dalimier, René Besnard, Victor Fort et 

Néron ayant obtenu Sa majorité absolue des 

suffrages exprimés, je les proclame secrétai- 

res de la Chambre des députés pour 1909. 




Le président, — Vosei le résultat du scrutin 

pour la nomination de trois questeurs : nom- 

bre de votants, 320 ; bulletins blancs ou nuls, 

2 ; suffrages exprimés, 324: majorité absolue, 

163 ; ont obtenu : MM. Saumantle, 309 ; Pajot, 

882 ; Gustave Cll&puis, 255 ; voix diverses, 62. 

MM. Saumade, Pajot et Gustave Chapuis 

ayant'obtenu ta majorité absolue des suffrages 



Ballottage pour le quatrième vice-président 




On sait qu'an premier tour de scrutin M. 

Rabier, vioe-présâdent sortant, n'a pas obtenu 

le nombre requis de suffrages. Le scrutin durs 




vice-président : nombre dé votants, 304 ; bul- 

letins blancs ou nuis, 10 : suffrages exprimés, 

294 ; majorité absolue, 148 ; ont obtenu : MM. 

Dron. - 1.3» ; Feroaad Ilabier, 1-2S. (Exclama? 

tiens). Voix diverses, 34. 

Aucun des candidats n'ayant obtenu Ja ma- 

jorité absolue des suffrages exprimés, il y a 

lieu de procéder à un troisième tour de scru- 

tin. On remarquera que M. Rabier, encore en 

•ballottage, a perdu des voix. 

Voix nombreuses. — A jeudi ! J> 

Le président consulte la Chambre sur le ren- 


Il en est. ainsi décidé ; séance jeudi à 2 heu- 

res.; la séance est levée à 6 h. 30. 

La 3otirit& fzîkmaitzln 

Train des équipages militaires. — Baille, 

du 16' (Casablanca), au 17' escadron. 

RÉSERVE ET AUMÉE TERRITOMAUt 

Ont été nommés dans le cadra auxiliaire-Ida 

service de santé : au grade d'officier d'admi- 

nistration principal, M. l'officier d'adminis- 

tration principal Giraudon, en résidence a 

Tartes. 

Au grade d'officier d'administration de 3 

constil 

ars 100:2 

e de l'i 

s et Cavaillé avaient 

de Colombiers (Hé- 

î qu'il serait tenu de 

: sur place dos liste» 

ie et pour s'entendre 

s de dommages-inlé- 

ière demande 

iiinicalion de ces 

ait le délit prévu' 

que Didas a op- 1 

ttorité ' judiciaire, 

LlfiiiE 1 mm mmm 

t» Attert-iClu que si !• 

communiquer les lis 

teurs peut tomber si 

30 mars 1902, ce n'es! 

les ternies de son ar 

l'intention de favori 

les et pour changer 

résuitat d'un serais 

. ref u 

é" 

par un 

orales à 

s le coup de 

ue lorsqu'il a 

rL ua- 

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at r 

nu'il 

CUIH 

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d'ons- 

a,ge:r les co: 

à moins d 

le plusieu-r 

On arrête 

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ve d'- 

an 

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loiiveiies 

carne ; 

à ne ps 

L'un 

est en 1 

— No 

te nr de 

selg-neB 

en ban; 

qu'il pe 

nous c 

Seule-m 

cours c 

sonnes 

parons. 

S dés 

d'eux 

oême 

tre- fe 

Jear 

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ieuo 

sont bien ri 

qui 

ïHipg 

ne v 

me d'Arc à c 

;on annonce 

; nous l'y si 

3 à vouloir 

on s de 

lent à nous déclarer qu'il 

camelot du Roi, nous dit : 

Monté est d'obliger l'ins-ut- 

ser son néfaste en- 

ta qu'il va conférencier 

suivrons ; on annonce 

professer en Sorbonne; 

manifester contre lui. 

mt, comme il ne pénètre plus à son: 

as des ageiïts de la Sûreté ou des per- 

connues de la préfecture, nous tronv' 

>ns. en manifestant à l'improviste, la vi- 1 

gilanco de la police et des auxiliaires bénévo- 

les qu'eSe a trouvés au Quartier. 

» Au demeurant, s'il y a des coups à don- 

ner ou à recevoir, nous avons prouvé que c» 

n'était pas pour nous intimider. 

Belot 

Au 

rou, 

de : 

da 

e de 

t fait les aveux les pins 

Les émeraudes de Colasr 

it. - 

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posait ; 

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ne 

STJSPESSI05Î D'EKGAGEMEÎiTS 


Le ministre de la, guerre vient de donner 

l'ordre aux généra»s commandant les corps 

d'armée d'informer les commandants ûm bu> 

reaux de recrutement que les engagements 

volontaires pour les 7* et- 10* bataillons d'ar- 

tillerie à pied sont suspendus jusqu à nouvel 

ordre. 

COMITÉS El COMMISSIONS 

Paris, 1.2 janvier. 

Le général de brigade Audèoud, rentré do 

1' -Vf rique occidentale, a été nommé membre du 

comité t-eahnique des -troupes coloniales, en 

remplacement du générai de Beylie, appelé à 

un autre emploi. 

lo général Dain, disponible, est nommé 

membre du comité technique de l'infanterie, 

en remplacement du général de Trentinian, 

promu et appelé à un autre emploi. 

L'intendant militaire Gasoucl, directeur du 

service de l'intendance du 2* corps, a été nom- 

mé tout en conservant ses fonctions actuel- 

les" membre du comité technique do l'inten- 

dance en remplacement de l'intendant mili- 

taire Bianchan, appelé à un autre emploi. 

MUTATIONS • 

Les officions dont les noms suives!; ont reçu 

les affectations ci-après : 

Service d'éUU-majojr : MM. Lou-vel, capi- 

taine au 81' d'infanterie, est détaché à l'état- 

major de l'armée, direction du service géo- 

graphique ; Chamaac de La Selve, capitaine 

au 122*. est, nommé à t'état-major de la 67' bri- 

gade d'infanterie. 

Passent : M.M. Larroque, capitaine, du 101' 

-au 81' ; Beynet, capitaine,, du g étcnages au 

80° d'infanterie, maintenu à son corps jusqu'à 

sa retraite ; Rlffault, capitaine trésorier, du 

100" au 109' ; de La Harpe, capitaine, du 122' 

au 3" ; Cahuznc, lieutenant, du 120' au 76*. 

Artillerie. — Les officiers dont les noms 

suivent ont reçu, les affectations ci-après, sa- 

voir : 

Le licutenariî-coloôe; Bergé, directeur du dé- 

pot de peiUHiel de Castres, est nommé direc- 

teur à Lille. 

Capitaines : sont désignés pour faire fonc- 

tions de major : MM. Txicand de Lagoutte, 

du 6' au 24" ; Versignié, du 9" au 3T. 

M. D -it-uw, du 2" régiment, batteries alpines 

d-e la lî* région, est maintenu au 2;;" régiment. 

Coips de sauté militaire. — MM. Tourtarel, 

du 12" bataillon die ebasseurs à pied, passe au 

88' d'infanterie ; Niel.sen, du !)' esc.ad.rtm du 

train des équipages, passe au 122' d'infante- 

rie, 

rnoMOiioNS 

Est promu au grade rlo capitaine, M. Lefort 

lieutenant breveté au 135*. affecté au 80", main 

tenu stagiaire à létal-major du 7' corps. 

I de vingt 

ai a lieu, 

apaise àia 

ieu vingt- 

eures à l'avance si les 

1 moins de 20 kilomètres « 

1R03 mesurée a vol d'oise; 

- Gnm-betta), ct quarante-ha 

.1 doit être fait à un.?, di.-i.a 

rieure à vingt kilomètres, 

seront reçues à partir du 

mies du matin, 

preuve n'ayant pas le cara 

gue en assumera elle-,inè.m& 

concurrent devra justifier, e: 

par références iet témoigna.gi 

fait, avec succès, des exp é ri 

vees d'importance à peu près analo 

l£ terrain de l'essai devra être é$ 

Jour-eau 4® la Ligue. 

Tout concurrœt, par le fait mé) 

inscription, accepte sans appel 1 os 

prises à son. égard par le conseil 

irai ion de là Ligue et .s'interdit p 

tout recours devant les tribunaux. 

La Ligue décline toute iresporas 

aux accidents et dégâts de toute 

Le prix sera versé au pilote va 

les quarante-huit heures qt 

lepuis la 

îeures si 

égale ou 

. ins-crip- 

anvier, à 

ctère spi 

le contre 

, en s'il 

qr 

lï'G 

util 

sert- 

'il a 

pri- 

ai-le 

son 

lions 

tiais- 

ance 

maire do 

des é'ec- 

la loi du 

été, dans- 

unique, opposé dan» 

es fraudes électora- 

ente-r de changer le 

u'il est, déclaré par 

it justifié contre Di- 

e de dol ou de frau- 

jamaispersonnelle- îications demandées 

accompli toutes ses 

aux réclamants les 

on tniinicipaie ; que 

Dut pleinement l'-ap- 

iqué que le fait ten- 

ait ni délit ni quasi- 

premic-r moyen doit 

pris de la violation 

:t du principe do 

séparation des pouvoirs, des articles 13SÏ 

suivants du Code civil et 7 de la loi du 

avril 1810 ; 

Attendu que les faits allégués par Vaissié- 

et Cavaillé, consistant exclusivemesit dans 

la 

hilité quant 

s nature, 

inqueiir dans 

vront rhomo- 

logation de l'essai, par lo conseil d'adminis- 

tration do la Ligue, cette .homologation de- 

vant avoir lieu dans les quinze jours qui sui- 

vront l'essai. 

Félicitons la Ligue Méridionale Aérienne 

pour la création de co prix, qu'il sera possi- 

ble de gagner ù -bref délai, et qui n'a, aucun 

rapport, avec ces prix de haute faut aune que 

les aviateurs, étant donné l'état actuel do la 

navigation aérienne, ne (pourront s'adjuger 

que dans un lointain avenir. 

Le règlement que la. L. M. A. vient d'élabo- 

rer ipour le don de mille francs de M. Chapon 

est fort bien établi et constitue un encourage- 

ment réel et pratique au développement de 

l'aviation dans lo Midi. 

ae 

là 

et 

£0 

ret 

le refùS de. eonsnamicaMon de la liste électo- 

rale, n'étaient, dans ces tenues, caractéristi- 

ques et constitutifs d'aucune faute personnelle 

à la charge de Didas, se détachant do l'exerci- 

ce do sa fonction de maire ; qu'ils visaient un 

acte administrai if ; qu'en jugeant sur une pa- 

reille instance, que l'autorité judiciaire était 

incompétente pour apprécier un acte ayant ce 

caractère ou pour en ordonner lo redresse- 

ment, la Cour de Montpellier a fait une ju-slo 

application du principe de la séparation des 

pouvoirs administratif et judiciaire ; qu'en 

conséquence, le second moyen,pris d'une faus- 

se application de ce principe, doit être écarta 

comme ie premier ; 

» Par ces motiis ; 

» Rejette... » 

Ainsi que nous l'avons indiqué, nous evnnï 

emprunté larrêt avec la note .qui le précède 

à la très pratique revue de M. Uaure. la Tt» 

municipale. 

Notre confrère a, dans sa note, très bien 

commenté l'arrêt en l'éclairant des lois -sur 

la matière. Mais nous croyons devoir ajoutée! 

quo cet arrêt, d'espèce bien entendu, facilito 

beaucoup trop lo mauvais vouloir des maire* 

en qualifiant d'acte administratif le relu» do 

communiquer les listes. 

Ce refus viole si manifestement les termes 

impératifs de la loi qu'on ne saurait l'attri- 

buer qu'à un mauvais vouloir portant une 

atteinte évidente au droit des citoyens et quii- 

doit, être réprimé en vertu de la loi pénale»; 

nu besoin en vertu du droit commun, par 

une action en dommages. 

LES AFFAIRES OU MAROC 

Moulai-Mohamed empoisonné 

Tangetr, 12 janvier. 

Suivant des nouvelles parvenues de Fezi, 

Moulai-Mohamed, le frère borgne du sultan, 

vient d-e Bwwrir KotHbt-iiiemenL 

Le bruit s'est répandu qu'on l'avait empoi- 

sonné- 

La mission française a Fez j 

Fez, 12 janvier. 

La mission militaire française est arrivée le 

i janvier. 

Lo sultan lui a marqué sa satisfaction de 

son arrivée» 

La béalifioaiion da Jeanne d'Arc 

Rome, 12 janvier. 

La Congrégation des Rites, réunie ce matin 

en présence du Pape, s'est occupée do la ques 

lion de fufo dans la cause ds la béatillcailoti 

de Jeanne d/A«K 

tëCROLOGIQUe 

Nous, av 

do M. -.lui 

rt' 

Bu 

Courses de chevaux 

A NICE 

„ 2f*rr*î Nice, 12 janvier, 

o SS}*, Pn«bwl. course de baies, à réclamer, 

J.000 rrancs, 3,500 mètres environ — t. Oe- 

mairt par i,c Sancy «t Otopirae; a M, ,1.. Heâ- 

Jnenatager (A. Carter); s. t-ia,.,n, ,e m é M 

E. Fisehhof R. Sauvai); 3. Mudrigal-in, à M, 

T. Degas (Miller). 0 ' 

Non placés : Suivie, Guardin-Ansdl Diane- ' 

m, Zerline-II, RigoHard, Prince-Mfenon tom- 

bé, La-Smata-U dérobé. 

Trois quarts de longueurs. Huit longueurs 

Mutuel : gagnant 15 ; placés : Ureutaut 6 50, 

Clarenco 111 6, Madrigal-JH 0. 

Prix de Viiiieiranciie. steejrfe-chaae handi- 

eap, 4,000 trâtocs, 3,900 mètres enviiroo — 1. la 

Corse, par Flacon et Corneille, h M. Ch. l,:-e- 

nart (Héatto); 2. Aanes-rstaedt, a M. i 

n?J TL v v ,' r ««ret pour ses confrères qui. ph» 

quo d autres, avaient apprécié lu ebarmo 

cet esprit fin, bienveillant rt lettré. „ 

INOUS nous inclinons avec émotion dovaWl 

ta imémoire do cet homma de bien et (K* 

prions ses enfants d'agréer. aw« nos poupea 

tweiiBO» condoléance* i'ean't-ssion de notn 

inafoofl» «mcathi* 

1 

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

De notre correspondant particulier ! 

Tarbes, 12 janvier. 

\JS tuyMAr irnx individu ipU tira sur M. 

pabbfi Mounlcou rient d'être ftrrtW dans les 

«IIVU.MIS do Ita basions, sur lo territoire du 

villa ;m d'Escondcaux, ou il a fallu le rnur- 

iuivro \ travers champs, 

• Conduit à Bahastens, il a été mis aussitôt 

en lir-u stir. 

b Assassinat à PlaisancB-âu-Toncli 

UN VIEILLARD ÉTRANGLÉ. - LE GARROT 

Mercredi 11 Janvier 

Hier malin mardi, M. Cabanac. vieillard de 

il ans. S été trouvé étranglé it son domicile, 

n plateance-du-Tonch (Manie Garonne). 

i..- renne a été Uéoouvwt hier matin mardi, 

{ers ï heures et. demie dit matin, par Mme 

jieriiadoito Vernière née cabanac, fille de la 

«•• •' oie, qui allait lui faire comme do coutume 

ta visite journalière. 

Le défunt, Antoine Cabanac, âgé de 81 an», 

rivait seul dans sa rnaison à l'entrée du vil- 

lage de Plaisance-du-Touch, la fille habite 

avec son mari une autre maison, mais so rem- 

uai! fréquemment auprès du vieillard pour 

raquer aux soins de son ménage, lui porter le 

repas «>i >. elUer à oe qu'il ne manquât de rien. 

Or, hier matin elle l'a trouvé mort, dans sa 

fhamhro, le corps jeté ati bas du lit, au mi- 

lieu d'un désordre inextricable. 

Tout indiquait le crime ; Mme Vernière 

«oussa aussitôt des cris do terreur et ameuta 

tes voisins 

On accourut au secours, et on s'aperçut, en 

(enlevant les draps Bill cachaient à moitié 

lo Cadavre, que le vieillard avait été étranglé 

si l'aide de sa propre cravate de nuit nouée 

autour du cou et resserrée fortement h l'aide 

fl'un bâton qu'on avait roulé pour pratiquer 

plus sûrement le crime — c'était, en un mot, 

repérât ion du narrât. 

Le maire de Plaisanre-du-Touch, M. Sir- 

r n. étant absent, son adjoint. M. Bonnefoy. 

fit à sa place les constatations nécessaires et 

Informa M. Bader, juge de paix de Lèguevin, 

uni so transporta sur les lieux ainsi que la. 

gendarme rie. 

M. le douleur Armaing appelé, ne put que 

foirMater le décès, qui remontait à plusieurs 

'.icures. 

Le juge de paix de Léguevin avait en même 

temps informé le parquet de Toulouse, où la 

nouvelle du crime parvenait vers quatre heu- 

res e! demie. il 

M. Detriea, procureur de la République, M. 

Siauliee juge d'instruction, et M. Cbamp-eaux, 

«on tOciXiec, se transportaierit aussitôt sur les 

lions'. , 

M. le docteur Guilhem, médecin légiste, pré 

venu étalement, se rendit à Plaisance-du- 

l'ourh pour les constatations médico-légales, 

Quoique Plaisance-du-Touch ne soit dis- 

tant de Toulouse que de quatorze kilomètres, 

quand nous arrivons sur les lieux du crime, 

1! est nuit noire et notre automobile a ren- 

contré les routes les plus boueuses de la chré 

LéJUté. 

LA MAISON DU CRIME 

La maieon de la victime est. située en bor- 

dure de la grand'route, à l'entrée du village, 

it droite 

C'est une construction ne comprenant qu'un 

rez.-de-eliaussée, surmonté don galetas. 

La population do Plaisance s'est transpor- 

tée elle aussi autour de la maison, au milieu 

de l'émoi ion considérable que suscite dans ce 

coin paisible die la banlieue toulousaine le 

.crime qui vient d'être commis. 

Nous avons dit que Cabanac a été étranglé 

flans s i chambre ; c'est, a proprement parler, 

lions la cuisine, car il couchait dans la cui 

sine, une pièce fort propre, du reste, à grande 

l'hernie-: - comme on en trouve. à la campagne, 

ft dont le manteau -est carrelé de mosaïques 

«impies bleues et blanches. 

Au-i issus de la cheminée se trouve une peu 

flula. arrêtée à 11 heures et demie. 

Est-ce la même aventure que chez les Stei 

abeii 

Le e i.l-vre est étendu au bas du lit, à demi 

vocouvert par les draps et tes couvertures. Le 

"Oflps est étendu sur le dos, le bras droit al- 

longé et se séparant du corps. 

Le visage est tuméfié, et autour du cou, la 

jnavate, très fortement nouée, enserre un long 

>àton — le bâton qui sert à faire le Lit, et qui 

u fait l'office de garrot. 

Après avoir pratiqué les nœuds et inséré le 

Dâtoii, l'assassin n'a eu qu'à donner un tour 

le main et le vieillard était étranglé. 

D'après les constatations que nous avons, pu 

\Yiiro, Cabanac aurait, été étranglé sur son lit; 

surpris pendant son sommeil, il n'aurait guère 

ju opposer de résistance ; il aurait donc trou- 

K la mort sur sa couche. 

L'assassin ou les assassins l'auraient ensuite 

-fié à bas pour défaire le lit ©t le fouiller pour 

Voir s'il ne contenait pas d'argent caché. 

C? lit dévasté ajoute encore au désordre de 

a pièce, qui a été fouillée en tous sens, et dont 

menu des meubles n'a été épargné. 

LE VOL EST LE MOBILE DU CRIME 

La chambre du crime, en effet, a pour mobî- 

tier une table de cuisine située entre les deux 

icnèlres oui donnent sur la route, une ar- 

•noir-e qui est placée entre la fenêtre et la 

>orle d'entrée de la chambre. 

L'armoire a été fouillée de fond en com 

vie, et tout le contenu, papiers, linge, objets 

divers; gît sur le carreau, les briques de La 

tuisme. 

Ufi placard situé au chevet du lit a été 

touille également, et la porte «ai est demeurée 

ouverte. ... . 

Le tiroir de la faible de La cuisine est à 

jemi lire ; on aperçoit à l'intérieur les restes 

lu repas. 

C'est donc pour voter que- les malfaiteurs ont 

PKuneversé 'eus les meubles, et c'est, pour 

flnieux accomplir Heur voi qu'ils ont assassiné 

ie vu i il ara. 

D'après l'enquête qu'a pu faine jusqu'ici M. 

Bauilme, jupe d'instruction, l'assassin ou les 

assassins, auraient emporté des titres au por- 

leur, obligations étrangères, pour une valeur 

•âo 4 à 5,000 francs environ. 

^ Ceci rèeuîtedes déclarations faites par Mme 

Vernière,. filiedo ta victime, qui savait que ces 

•valeurs se trouvaient, dans l'armoire. 

Mme Vernière a déclaré, en outre, que deux 

tacs, places dans l'armoire, et à l'intérieur 

lesquels se trouvaient, dans l'un 57 francs en 

«sent, dans l'antre 8G francs, ont disparu 

Un porte-monaaée que le vieillard portait 

jouteurs sur lui, et dont le contenu ne saurait 

rtro évalué, a également disparu et a dû être 

volé. 

Les titres se trouvaient en partie dans lias 

Knnstt «te l'armoire, en partie au-dessus mémo 

«u meuble, et au dehors, sur lo toit, pour ainsi 

dire de l'aruioina, enveloppés dans des iour- 

MWK. 

Cette cachette a été découverte par l'assas- 

sin, ce dernier a donc opéré des fouilles sé- 

rieuses. 

Mans ce n'est pas tout, : une antre pièce a 

encore cl/- visitée pur le ou les malfaiteurs 

, Lo maison, avons-nous dit, se nom-pose d'un 

rra-de-chaussée ;il n'y a pas d'étage su 

twseur, sauf un galetas. 

Un «orridor qui j*» termine par deux portes 

i nue. In poiie d entrée', sur la. rue. l'autre la 

.porte du jardin, la. divise en deux 

.Jt* *X»rto de la cuisine, la pièce du crime, se 

irome a droite, en «Mitrant. ; elle (e.i-t face ii 

Olte Aille» porte, 0 itauelic, „.nj (vt. ,t | V u'une 

•;iiani-iu-;. où couchait -parfois la fille de la vie- 

Mme, inrwiue.Cabanac était malade. Cette 

:vi«u«l)e» ou du nioini.rarmoi.rc ct la coiumo- 

*Zl '/T ' T V' 1 ' 'i'-Vntbro ont été fouillées de fond. 

>wt routt an'cnumL 

I« eoulrniu des meubles 

ro-hte que c'est vers minuit que lo vieillard 

.k-s ïaisaici t 

nue escorte gouailleuse à o» «venant du paya 

oxotiqnto. 

Et le cornac, près «lo l'-iin-i-inal, aocttt$â*iné 

•d'un ge.'nll«rna;n eu te vile inajesluous.e, olie.i.it 

aiiK passants sa marûb-aindi..-,e, heureux -o pla- 

cer «l réclame et d'assurer à su maison ses 

profits. Un jaune loustic qui n'est pas de Mur 

pelcle, s'approche, l'entend et l'écoute : puis, 

les poings sur les lumches : t Té, morldenix, 

t'as donc pas de .l'Afrique, puisque tu ne parles 

pas moricaiiPi ! » Ahuri d'une telle apostrophe, 

«Otre Turc de Toulouse, tousse, crache, éter- 

nue. puis, après divers tours dans la ville, 

avec ses deux compagnons, il repart sans lato- 

boue pour Toulouse, luiront, mais un peu tard, 

qu'on aie l'y prendrait plus. Ounnius. 

MOMÏESQUI EU-VOLVESTRE . - Clnétnato- 

graphe. —- G'esit .''ujounriiui na-eBcrexH, vue floW 

avoir lieu la ipeein ici e îepiVîM-iitalkm île l'im- 

périal Kinémaiograpli, à s R. i d,u soir, ;! la 

.salle Dairat. 

Jeudi, représentation en matinée. Le soir, 

troisième séance. 

PORTET. — Incendie. Dimancbo dernier, 

à 8 heures du soir, -un incetulie s'cs,t déelati-é ii 

-la métairie de Ferrie, près de la gare de Por- 

tât, appartenant à M.- EsqmiroL Iê l'eu a pris 

ii une inc-uie de paiille. 

Malgré la promptitude des secours el le dé- 

voilement des métayers, tout a é.ié entièrement 

brûlé. 

On s'est borné, avec H'aide «le plusieurs per- 

«wniDJe3. ù préserver lo hangar rempli «je four- 

rage. 

1*3 pertes subies par M. Fjsquirol sont éva- 

4uées à 800 fr. environ et sont couvertes ,pai 

une assurance. 

Los causes du sinistre sont, encoro incon- 

nues. 

des , onijcoliurcs iialep-'udaate-b «te :»a v-a.kudé » w 

lui petvnireitt pas toujours d'atteindre au i.uc- 

cès entrevu. Mais Dion aur.-i tenu e-impio ilffi. 

bOMn/es iattenetonede son ecyytjeur. 

Ues abeèQuos atuenl tenu a Pnmiers, 

a il Baures du matin. - 

Théâtre Saint-Cyprisn 

riimancîie. 17 janvier, h a heuras et drmlo très 

précises : La Nuit sinistre où l lnondation en («75. 

«trame en 5 actes, do MM. E. Boursin et Bresson. 

. . (Communiqué). 

Tombola 

UNION CATALANE R0USStU.0XK.USN 

Liste des numéros gafrnauts de la tombola : 

30 71 72 154 159 105 192 197 1W 537 

C«S 271 273 32S 327 330 3M 349 353 I-ffl 

f70 371 391 395 401 429 45.2 526 f>58 500 

662 57fl 592 C03 075 776 77S «56 930 M3 

057 909 970 991. 

Pour retirer les lots s'adresser chez M. Girvès, 

rua des varaxloux, 51. 

y Cour d'assises 

Audience du ti janvier 

L'audience est ouverte vers 1 bewrc de l'a- 

«rèamnildl, sous la présidence de M. Lopei'Je- 

ticr. conseiHer à la Cour d'aippel de Toulouse, 

Baïuit commo as.vassouirs MM. Pé de Arros et 

Qrayol i iages au siège, 

tiiefnctr. M. Laurent. 

Ministère pLiblilc, M. UUMHUfm, substitut du 

(ppoc-inre'iw de la Béiïutbïi 

ntaïucr ta province ecclésiastique «n- 

mcnls de Terre 

Les secours tle9 cailioUques français 

it»' ., t » Paris, 13 janvier. 

Mgr t areheveque de Paris a adressé atr 

Souvenain-Pontife un second envoi de r.OOWi 

irai,,*, provenant des offrandes «hu diocèse 

SSM» Pt>Ur 1Cs ,tttto * p68 , 1" élago au-dessus de 

l'entresol. 

Le Pouvoir occulte contre la France 

Le,, francs maçons sont, en l-'rance, Irenli 

,, Irenle lin, | nulle : ils sont cepoi:«lant li 

maîtres de la poBtiqiie, les maîtres de Mitai 

les r>ouvejai.ii.s lépislalcurs de notm pays. 

P .111 quoi ? 

Celle inlimc miiiorilé est-cite composéo d'in 

IcMioviH-es supérieiin s eirnoii!i.s sair la fa- 

miitïe de l'aeeueô et sur céteatin Maiithebiaiu 

lui-matime. 

L'audition clos témoi ns étant, terminée, Va»- 

dli-aive osit su^peaduo pandaiiit un quart 

dheure. 

- A la raprise do rauirliienec, l.a parole est 

donnée au miojùtère,publie, quà pronanoe un 

jpéquisiiloire énergique et modiéiré. 11 demarate 

une cogaâsflwwatioai easampilaire. sans s'opposer 

outefois à radnslifsion des ctocwistatices atté 

Bfcaaxtes . 

La par oie est donnée au «osanseor d e rat 

«usé. Aven son taèant babituel. M" Rcanfwiry 

présieaiiie briJInnument la d'éifcnse de MoifiK 

biati. Il 9Utt point par point l'accusation dons 

tous ses chefs, ot, avec «tes argtuneiiits habites, 

les détruit. 

H termine en demandant l'acquiileraent de 

eon Ouont . 

Le préBideiii!, détclare les débats terminés. 

Cent question» eont posées au jury, qui se 

relire poiur iHUbi'i'M. 

Le jury mpiMQRte un verdict négatif ; en con- 

ssquieinicè Miaiilihebiau est aoquùttè, 

— Aujoiind'hui, mororwti. comparaîtra de 

van! le jurv Pierre Oninquiry, 41 afffî. tour- 

neur star métanix a Panviers, incut'i.é d'a.fisas- 

BÎnat Dix-neuf témoins. 

Ministère public, M. uueasee, procure u-.«- «l-e 

an Bôimbiique. 

DàfenÉseiitr ,M" Bomaury, du barroa-u do l'a 

inters. 

Distinctions lioiiorfiiques 

De; m*'',d!ai-M'es d'honneur ont été n.rc-rdéos 

eux «Rnvriars et eunployés dont, les nome eui- 

Tent : 

M. Beirny (l.-ouls), owrioT à la Société me 

tallnirgi• 

, ,„,r, aux orde 

toucha a toutes 

uper 

elle. 

um, 

l'E> é 

n mars 

prasby- 

, qu'il a passées par 

• Bonan donna libre 

m zèle sacerdotal, Il 

s. Malbeureuseuie 

Le colonel Cciirauri 

' — Paris, 13 janvier. 

Un cablcgr.amme du gouverneur générai de 

\\\ que occidentale frauçais-it îxisuuie. tes 

opérations du colonel Gourand pendant la se- 

conde quinz.aii e de «Itteeniltre. 

' ii eut le 26 décembre, un engagemenl avec 

ni-ou'pr- maure ; l'cniieini i*etvlj,l IS i,normes; 

.n- ,is rv-nlimes 7 Indigènes ; te clOii-M a opère 

!, i onction avec te lamiuia.-.Om.nt IW.MI,, 

imi 'avalt-eu lui-même un oii«-a«oroeui et avait 

iufli«c aux Maures .tes IMUI CS Mniportentes. 

L,i colonel, avec tentes m IIUT"\ se porle, 

jr Ailrar. —"~*"* 

Ose Allocution ûs Gaiilaums ' II 

Berlin, (S janvier. 

Plusieurs lownanx, entre autres £«yane 

' rva -eur te ttrirtoUmiC ronrodUttMM MM 

«roods tniit» rte l'allocution qu'a Prononcée 

lin i l'c-mpi nuir. a l'occasp.n du ju nte d, 

' opi-,eu,-'l-.,,ucn, fX c-eee - chef du 

, ,v k -im mt, de grenadiers de la g.udc. 

Oiielqîu's loiirnaux relèvent particulicre- 

*^fmX$F2ufcm peuvent venir - que 

Bien lio s en présiervc dans lesquels la 

.""trie et votre 'auffuste chef pileraient sur 

vous uu ie, -u.'d nte.n d'altwiio. . ... 

» Tenez, alors iète à 1 ennemi, U \ i.Mvrç re 

levée, comme ie l'.-ittetHls de vmie . laites bon- 

i-mr à v ATft wtria a vouo uuguile clic!, 

Go et Marchés 

• MARÇHf B.U HAVRE 

Du 12 Janvier 

OatOM. - Janvier »10. 00 Se : lévrier. 68 ; 'itan». 

. -,, ... ai mal. CV ,W ; 3„ln. iW au ; jitMtot. M 37; 

vën.V,.'-' H» 19 . Wtxjrotaro. M tt. 'l'emlanco aatUeuea- 

v ' "'^"i-un-ior îttie. U : février. M» 60 : BMM», 

' " i 48 „ .1 S» T5 ; juin, 39 7.1 : ptlOa* 

,' „,',•,.;..';« ,i,-ec,„on-. aS sa. Tcdanco ctaaao. Ven- 

4es ', '»>- 

I,;ut.es. — Bcenos-A ros 

vreT. 

i', 

1 

,']-"' pin . 81 n-le e. 

Janvier 10IO. ira . *». 

"„, ,.s ne':, : îcvrtl. 140 69 ; mal, U» 00: 

?'$} tiaVuittat we se ; «c 16» so ; sente» 

' : „', ; i.» M; «»" im - 

!""' a Te , - e- «mteoue. vente». n»a. 

- peur, .Ianvier 1010. 17,1 : fM-rlet 

.J»*»" n.a,s. 170 : avril. 107 ; BMl. 167 : joui, 

'- i lie! uu -. août, 107 : wr-'

Mercredi 13 janvier P.HW ___ 

IWxiil, 18 25; 4 do mars, 18 40; 4 de mal. 18 85; tera- 

ttmiee colline. 

IJUI — DiapoiuiMo en cuves a nu, JJ ; courant, 

tB 7S; prochain, 52 75; 4 de. mai, 51 7a; tendance 

terme 

Colza — nisxmlMc eu cuves à nu, 03; courant 63; 

nrocliain 03 50 ; 4 de mal. 0 260; tendance foi-mo. 

AJocolS — Disponible, 30 25; courant, 36 50; pro- 

chain 3C 75; mars-avril, 37 25; 4 premiers. 38 50; 

i do mal, 37 25; tendance calme; stock, 30,475; cir- 

culation. 2,725. 

Sucres. — Courant, 29 625; prochain, 29 50; 4 pre- 

miers, 29 75 ; 4 do mars, 31 25; 4 (le mai, 31 75; ten- 

dance forme; roux cuilés, 27 50; autres jets. 27 S0; 

jsaX£.i.£-s, 61. 

MARCnlî DE BORDEAUX 

Du 13 Janvier 

Blcs. — Fermée. On cote, par 100 kilos : nié de 

pays, do 21 75 à 22 fr. 

Farines. — On coto : Superie.ures du haut pays, 

81 50; premières m&tfrues, at 25. 

Sor-e et repayée. — Bien tonus. On cote : Sons 

(trois, 15 fr.;' ordinaires, 13 60; rémoulades, 16; re 

passas ordinaires, 14 50; Plata. 13 50. 

Maïs: — Fermes. On cote : Roux, do pays, 19 50; 

Otiuiuan.tini, 23 tr. ., . ' _'• 

Âwolnes. — On coto : Grises du Poitou, 1S 2J; nrc- 

tasne, IS; noires. 18 50. 

Se.'iîtr-s. — On coto : 17 25. 

Oi'go». — Ou coto : Pays, 18 fr.; Algérie. 17 25. 

(20 Médaille»)! 

BOURSE DE PARIS 

Du 12 Janvier (par dèpèclie taégTaphlcrue) 

FONDS D'ETAT 

...cpt 

. .tme- 

COURS 

PRÉCÉD. 

I % Amortissable 

Dette tunls. obi. 3 % 1S92 

:*onsollclés anglais cpt 

•Oonsodiclês anglais tms 

Argentine 5 % 18S6 

Vutrictie 4 % or (10 nor) 

ggyptë unifiée • 

Espagnole extér cpt 

^pagnoje extér tme 

Hongrois 4 % 

Italien 5 % ...cpt 

italien 5 % .-tmo 

>ortiigal 3 % - cpt 

Portugal 3 % tme 

Ï.USS3 4 % 1807-1869 

— 4 % 18S0 

— 4 % 1SS9 

— 4 % 1890 

_ 4 % cons. 1" et 2" série. 

— 4 % 1.1901 .... 

_ 3 % or 1S91 

— 4 % or 1893 

_ « % or 1894 

— 3 1/2 % iS94 

— 3 % 1896 

— 5 % 1900 tout payé 

Bons du Trésor 1904 

•lettres de gage 3 1/2 

nette ottomane unifiée tme 

ittomanes priorités 

Ottomanes 4 % cons 

Douanes ottomanes 

Cois du Conzo «...i 

ACTIONS 

Banque de France cpt 

Banque de France tme 

Banque Paris 

Comptoir d'Escompte > 

Crédit Foncier : 

Gréait Lyonnais 

Crédit Lyonnais , 

Société Générale 

'Banque ottomane 

Banque ottomane 

Bône-Gùolma 

Bône-Goelma 

Est Algérien 

Est-Algérien 

Est 

Est 

Pa ris- Lyon -Méd i ter ranée 

Paris-Lyon-Jléditerranée 

Midi 

Midi 

Nord 

Nord 

Srléans 

Ouest 

Ouest-Algérien 

lutrichisn 

Lombards 

N'ord-Espa gne ?.......... , 

"iord-Espcgné • 

Portugais 

Sarag'csse 

Saragosse 

Sïtarb. Sosnowice , 

aharb. Sosnowice 

Société d'électricité de Paris 

Compagnie Transatlantique 

Messageries maritimes 

Métropolitain - tme 

ttlo Tinto tme 

Suez (Canal marit.) tme 

risomson-Houston 

Charbonnage Laviana 

Carm aux ., 

COURS 

DU JOUR 

cpt 

tme 

.....ept 

,.... tme 

cpt 

tme 

cpt 

tme 

cpt 

tme 

cpt 

tme 

cpt 

tme 

cpt 

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....cpi 

.„. .tme 

cpt 

...tmé' 

cpt 

.. tme 

95 70 

98 77 

97 00 

4:;3 .. 

Si 10 

84 50 

513 .. 

96 90 

101 10 

97 .. 

96 12 

92 70 

101 20 

103 20 

58 20 

5S 50 

8fi 30 

84 40 

83.50 

8 ! 25 

84 25 

£3 25 

70 80 

83 50 

83 :.. 

75 .. 

69 55 

99 60 

518 .. 

74 10 

93 57 

47 ï 60 

497 50- 

83 75 

4215 .. 

1541 .. 

715 .. 

720 50 

1211 '. . 

1211 .. 

OfiS .. 

712 .. 

706 .. 

679 .. 

690 ! ". 

9*30 

93S .. 

1370 .. 


«17 .. 

1765-" 

1765 .. 

«14 .. 

939 50 

661 50 

718 . 

105 . 

337 . 

335 . 

808 . 

419 . 

413 . 

1520 . 

1504 .. 

407 .. 

195 .. 

150 .. 

501 .. 

IS63 .. 

4160 .. 

733 .. 

1883 .. 

1385 . . 

OBLIGATIONS 

Ville de Taris 1865 4 % 

— 1809 3 % 

— 1871 3 % 

— 1875 4 % 

— 1870 4 % 

— ' 189J 2 1/2 % 

— 1891-1890 2 1/2 

— 1899 2 % 

— 1904 2 1/2 % 

— 1905 2 3/4% 

Communales 1879 

— 1SS0 

— 1891 

— 1S93 

— 1899 

Foncières 1S79 

— 1S83 

— issr, 

— 1895 

— 1903 

Bône-Guelma 

Est-Algérien 

r J % ancienne 

Midi 3 % ancienne 

Nord 3 % ancienne 

Orléans 3 % ancienne 

Ouest 3 % ancienne 

Ouest-Algérien ...". 

P.-L.-M. 3 % (fusion ancienne)... 

Panama lots libérés 

Suez 5 % 

Autrichien 3 "/„, 1" Hypothèque.. 

Lombarde ancienne 

Nord-Espagne 

Portugais 

Saragosso 

r,*-, 50 

600 s:, 

405 25 

545 .. 

641 75 

367 .. 

3(i5 50 

403 75 

410 .. 

392 .. 

478 .. 

506 .. 

393 50 

441 .. 

457 .. 

503 .. 

428 .. 

450 50 

464 .. 

503 .. 

4: 5 50 

4G5 . 

439 . 

4a4 60 

4M .. 

4I8S25 

432 50 

4:14 .. 

435 M 

107 .. 

507 60 

423 50 

278 .. 

38 1 . . 

331 .. 

aau .. 

Etat d'AIagoas 

Huanchaca 

Briansk 

De Beers. 

Tliarsis 

Val d'Arab 

Syndicat Minier. 

May 

Cape Copper 

Ctiartered 

East Rand 

Goldiiclds 

Rohinson Gold.i 

Rand Mines 

MARCHE EN BANQUE 

885 .. 

85 75 

2,6 .. 

2S4 50 

117 .. 


*4Ô 59 

192 50 

21 60 

111 50 

117 50 

263 50 

-197 .. 

546 .. 

403 

545 i . 

54 1 . . 

366 73 

364 .. 

439 50 

392 .. 

478 .. 

50', 50 

399 .. 

446 .. 

456 .. 

502 .. 

429 .. 

457 .. 

463 .. 

503 .. 

436 50 

439 . . 

434 50 

415 50 

435 50 

433 .. 

410 50 

438 .. 

107-.. 

601 50 

422 .. 

2/8 .. 

331 .. 

333 ., 

390 .. 

380 50 

88 

272 

289 50 

147 

41 7 

193 . 

21 50 

113 50 

fa'i 50 

201 50 

COURS DES PRIMES 

3 % dont 50 idont 25... 

96 70 

96 82 

97 55 

462 .. 

84 2) 

97 90 

104 20 

97 20 

96 21 

92 60 

103 50 

103 45 

58 15 

86 .. 

81 50 

8i m 

83 40 

84 23 

83 23 

71 ... 

84 ... 

83 .. 

75 25 

69 50 

99 80 

51S .. 

74 50 

91 20 

473 75 

499 50 

8) 50 

426 , 

1545 

710 

726 

1214 

'«69 " 

717 

iOJ 

675 50 

690 

1365 

1.365 


1735 " 

1763 .. 

1415 .. 

938 .. 

660 . 

718 .. 

336 '! 

337 .. 

416 ',' 

418 .. 

1510 .. 

1512 .. 

410 .. 

196 .. 

150 ., 

502 .. 

1865 ., 

«51 .. 

735 ., 

1388 . 

3.-% dont 10.. 

Extér. dont 50... 

Bancj.,ottom. d. 5 

Rio dont 10 

.. .. |dont 25 

710 . . dont 2 fr. 50... 

1870 ..idont 5 

APRÈS BOURSE 

De Beers 

East Rand 

Rand' Mines... 

Londres 

Londres ' (cbèques) .. 

Allemagne .' 

Espagne (court) 

Espagne (longl 

Buenos-Ayres (or).. 

S 

96 77 1 

m 50 

115 ..i 

197 ..i 

98 92 

sa 

S3 82 

281 

113 50 

201 50 

CHANGE 

25 22 . 

25 14 . 

122 .1. 

446 . tri. 

4H .Ij4. 

127 27.1 . 

matin. 11 tu soir. 5 a. — Retour : matin, midi : 

soir, 6 heures. 

Dimanche. — Aller : matin, U h.; soir. 5 b.— 

Retour : matin, midi ; soir, e heures. 

Btagnae (par l'Embouchure). — Semaine. — Aller : 

matin, 7 Heures. -- Retour : matin, 3 heures. 

Dimanche. — Aller : matin, 7 h.; soir, 2 b. — 

Retour : matin, 8 heures; soir, 3 heures. 

Laîourguette. — Semaine. — Aller : matin, 7 h., 

midi ; soir. 6 h. — Retour : matin, 8 h.j soir, 

1 h., 7 heures. 

Dimanche. — AUer : malin. 7 h., midi ; soir. 

Oh. — Retour : matin. 8 h.; soir. 1 h., 7 h. 

Montaudran (Pont-des-Demoisellcs). — Semaine. — 

Aller : matin. 9 h.-, soir, 3 b. — Retour : matin. 

10 h. ; soir, 4 heures. 

Dimanche. — Aller : matin, 9 h.; soir. 3 heures. 

Retour : matin, 10 h. ; soir. 4 h. 

Salnt-Martin-du-Toueh-Colomiers. — Semaine. — 

Aile,]' : matin. 7 h.; soir. 4 b. — Retour : malin. 

B h. 4 ; soir, 5 h. i. 

Dimanche. — Aller : matin, 7 h., U h.; soir, 4 h. 

Retour : matin, s h. 1/4 ; soir, midi 1/4, 5 h. L 

Plaisance-Tourneleuille. — Semaine. — Aller : 

matin. 6 h. 3/4 ; soir, 3 h. — Retour : matin, 9 h.; 

soir, 5 h. i. 

Dimanche. — AUer : matin, 6 h. 3/4, U b. : soir, 

4 h. — Retour : matin, 9 h.; soir, 1 h. i, 6 h. 1/4. 

Braqueville-Portet. — Semaine. — Aller : matin, 

7 h.-, soir, 2 h. — Retour : matin, 8 h. ï ; soir, 4 b. 

Dimanche. — Aller : matin, 7 h.; soir. 2 li. — 

Retour : matin, 8 b. i ; soir. 4 heures. 

Lignes électriques 

J. F.— R110 Alsace-Lorraine a Croix-Daurado (pont 

fie l'Hers), chaque heurs dans chaque sens. — Aller : 

matin, 0 h. 30, 7 h. 15, 8 h., 9 h, 10 h, 11 h, midi; soir, 

1 h., 2 h., 3 h., 4 h., 5 h., 0 h.. 7 h., 7 h. 15. — Jte- 

tour : matin, 6 h. 53, 7 h. 37, 8 h. 30, 9 h. 30, 10 h. 30, 

11 h. 30. midi 30 ; soir, 1 h. 30, 2 h. 30, 3 h. 30, 4 h. 39, 

5 h. 30, 0 h. 30, 7 h. 45. 

N. E. — Rue Alsace-Lorraine â Lalande-Aucamville 

(chaque 1 h. 20 dans chaque sens). — Aller : matin, 

6 h. 30, 7 h. 35, 8 h. 40, 10 h., 11 h. 20, midi 40 ! 

soir, 2 h., 3 h. 20, 4 b. 40, 6 h., 7 h. 20. — Retour : 

matin, 7 h. 03, 8 h. 08,-9 h. 20. 10 b. 40, midi ; soir. 

1 h. 20, 2 h. 40. 4 h., 5 h. 20. 6 h. 40, 8 h. 

M' E'. — Place Esquiroi ù Saint-Agne (chaque 

heure dans chaque sens). — Aller : matin, 6 h. 30, 

7 h. 30, 8 h. 30, 9 h. 30, 10 h. 30, Il b. 30, midi 30 ; 

soir, 1 h. 30. 2 h. 30. 3 h. 30, 4 h. 30, 5 h. 30. 6 h. 39, 

7 h. 30. — Retour : matin. 7 h., S h.. 9 h., 10 h., 11 b., 

midi. 1 b.; soir. 2 b.. 3 h., 4 b.. 5 h., O h., 7 h., 8 b. 

T' E. — Place Esquiroi à Lardenne (chaque demi- 

heure dans chaque sens). — Aller : matin, 0 h. 30, 

7 h., 7 il. 30, 8 h., 8 h. 30, 9 h.. 9 h. 30. 10 h., 10 h. 33-, 

11 h., il h. 30, midi; soir, midi 30, 1 h., 1 h. 30, 2 h.. 

2 h. 30, 3 h., 3 h. 30, 4 h.. 4 b. 30, 5 h., 5 h. 30, .6 h., 

G h. 30. 7 b.. 7 h. 30. — Retour : matin, 7 h., 7 b. 30, 

B h., 8 b. 30, 9 h.. 9 b. 30, 10 b., 10 h. 30, U h„ 

U h. 30, midi, midi 30 ; soir, 1 h., 1 h. 30, 2 h., 

2 h. 30, 3 11., 3 h. 30, 4 h., 4 h. 30, 5 h., 5 h. 30, 6 h.. 

6 h. 30, 7 h., 7 h. 30, 8 h. 

Les dimanches et Jeudis, départs suppiémentiares 

à partir de midi (si le temps le permet) sur les 

lignes JE, NE, M'E' et T'E' à des heures -intercalai- 

res avec celles du service. 

Il sera (ait également, les dimanches, des départ? 

supplémentaires : 

Do la rue d'Alsace pour les lignes J E. jusqu'S 

9 h. du soir ; N E. jusqu'à 8 h. 40 du soir.. en no- 

vembre, décembre, janvier, février et mars. 

De la elace Esquiroi pour les lignes M' E' jusqu'à 

8 h. 30 du soir ; T' E' jusqu'à 9 heures du soir, en 

novembre, décembre, janvier, février et mars, 

BOURSE DE TOULOUSE 

Fonds d'Eta,i français. — 3 % au porteur, 96 70- 

3- % amortissable, 97 65. 

Fonds garantis par le gouvernement français. — 

Obligations Madagascar 2 J % 1897, si. 

Emprunts des ootouies. ^- Obligations Altgérie 3 % 

1902, 449; Obligations Tunisien 3 % 1902, 442. 

Emprunts do villes. — Obligations 1809 3 %, 501 50, 

obligation 1S75, 4 %. 548; obligalioc. 1898 2 %, i 18 58; 

obligation 1903 quarts, 95 50. 

Valeurs françaises. — Banque do Paris et des 

Pays-Bas, ex-couip. 72, 1541; OMigaî-ior.s foncières 

1879, 3 %, 503; Foncières 1885, 2 60 %, 456 25- Com- 

munales 1899, 2 C0 %. 456Est, actions, ex-couï) 101 

930; obligations 3 % nouv-eilles, 441; Lyon à la Médi- 

terranée, 3 % anciennes, 433 05 ; Midi, 3 % nouvei- 

les, 437 50; Nord, obligations 3 % ancleônâs 444- 

3 % noweiges, 446 50; Orléans 3 % nouvelles, 440 £0- 

Ouest, 3 % .anciennes, 432; Bons Panama à Jot« ' 

estamp., 107- 50. 

—Fonds d'Etat étrangers. — Chinois 4 % or, 1895, 

98 SO; Italien, 3 75 %, 102'50; Tabacs Pomuira's, 4 1 

1891, 499; Russe 4 % 1901, 83 50; Bons dû Trésor 

Russe, 5 % 1904, coupure do 5,000, sis. 

Valeurs étrangères. — Banque, impériale ottomane, 

ex-cou». 50, 712; Lombardes 3 % anciennes, 27s ; 

Nord de l'Espagne, obligations 3 % 4" série, 369;- 

Saragosss 3 .% 2\nyp.,387; Autriche, Ire série, 423. 

Vafeurs diverses (actions). — Moulins du Baza- 

clo, ex-coup. 36, 1295; Société Toulousaine d'électr!- 

citê, ex-cou.p. 32; 227: Mimes de Carmaux, ex-cou- 

pon 57, 1800; Mines d'Albi, ex-coupon 2, 187 50; Mi- 

nes de Ca.mipagnac, 282; Chemin de fer du Sud-Ouest 

ex-coup, 23, 406; Grands-Cafés, ex-coup. 17. 520. 

Valeurs diverses (obligations). — Ville de' Toulouse 

& courte échéance, 503 75; Société Hydro-éleet.-Rous. 

5 %, 480; Chemins do fer du Sud-Ouest, 4 %, 490; 

Tramways Pons. 4 %, 430; Usines du Casîeleî, 5 %, 

472 50; Mines d'Albi 4 %. 482. 

Changes. — Espagne, les 100 pesetas. 89 80; Lon- 

dres, 25 09 à 25 12; Berlin, 122 i à 122 5/8. 

Cmuibus et Tramways de TenSouse 

KRVICE A PARTIE DU LUNDI 16 NOVEMBRE 1908 

Lignes desservies par Omnibus a chevaux 


Toute personne âgée désirant assurer, le re- 

pos de sa vieillesse-, peut se constituer de gros 

revenus par la Rente Viagère. Elle aura, en 


assujettie au contrôle de l'Etat), 33, rue La- 

layette, Paris, la certitude de vivre de ses 

rentes, sans aléas ni formalités pour leur 

paic-ment. Cette Compagnie présente à cet- 

égard u;no sécurité absolue. Aucune ne petit 

offrir plus d'avantages, plus de facilités, plus 

de garanties à ses rentiers. S'adresser à son 

siège social on à ses agents généraux. 

TRIBUNAL DE GOSSESGS DE TOULOUSE 

Par jugement du 11 janvier 1909, le tribunal 


ques Naii on, négociant en chaussures, rue .de- 

Metz, à Toulouse. Nomme M. Espy juge-com- 

missaire et M. Mo;l-ude liquidateur provisoire. 

La greffier, Raymond VERSHES.; 

Saint-Simon (par la Cépière). — Semaine. Aller: 

matin, 7 h., 11 b.; soir, 4 b. — P.etoar : matin. 

il h. 1, midi 3/4, soir, 6 h. 

Dimanche. — Aller : matin, 7 h.. 11 h.; soir, 2 b., 

5 b. — Retour : matin. 9 b., midi 3/4; soir, 4 b., 

6 h. 1/4. 

Cugnaux (par la Cépière). — Semaine. — Aller : 

matin, 7 h.; soir, 4 h. — Retour : matin, 9 b., 

soir, 5 b. i. 

Dimanche. — Aller : matin, 7 h.; soir. 2 b.— 

Retour : matin, 8 b. i ; soir, 3 h. i. 

Biagnac (par le Polygone). — Semaine. — Aller : 

BIBLIOGRAPHIE 

LA CONJURATION JUIVE CONTRE LE MONDE 

CHRÉTIEN (2' -partie de Le Pouvoir Occulte 

contre la France, par M. Copin-Aibaneell-i), 

— in-10 de 536 p. — Prix : 3 fr. 50. — Lyon 

Paris. Librairie Emmanuel Vitte. 

Les innombrables lecteurs que le Pouvcti 

occulte contre la France avait si. profondé 

nient impressionnés attendaient avec impa 

tience ïa conclusion de l'œuvre irrésistible 

ment convaincante de H< -teopin-Albâiioelli. 

La Conjuration juive contre le Monde chré- 

tien apporte aujourd'hui cet!© conclusion- ; 

tous les cotés du problème qui n'avaient pu 

être envisagés dans le premier volume, sont 

ici coîuolètement élucidés. 

Dans son premier volume, M. Copin-Alban- 

oetlli a inauguré contre la Frauc-MaçonnerSe 

une tactique qui a eu le don de provoquer !a 

fureur de l'adversaire : c'est celle du pur rai- 

sonnement scientifique aipiplicfué à la pénétra- 

tion des secrets mac-mniques. Par l'emploi do 

cette méthode, il nous a prouvé qu'il existait 

un Pouvoir occulte. Il noue a -montré co-m- 

meint ce Pouvoir occulte est constitué, grâce 

i à quoi mécanisme iL peut fonctionner, et 

1 fin queWo est l'œuvre de destruction qu a a 

déjà réalisée. , , 

Il restait à démontrer par quels procèdes 

l'esprit et l'âme de ta France catholique ont 

pu être transformés connu ne nous les voyons ; 

qui a opéré cette transformation ; autrement 

dit. quel est ie Pouvoir occulte ; vers quel but 

définitif il veut nous conduire. Voilà oe que 

les lecteurs trouveront exposé dans la Conju- 

ration juive, contre le Monde chrétien, avec 

cette logique inflexible et cette force dargu.- 

mcmitatiion qui font de M. CopimrAlhancelli 10 

plus redoutahle adversaire de la Franc-Ma- 

connerie. ,, , 

' On se rend compte do l'intérêt iniimense 

d'une ipareille œuvre, plus passionnante en- 

core que la première, parce quelle 4cU» 

l'énigme suprême, en montrant lo but de ,1 ex- 

traordinaire machination et les moyens par 

îesquels nous pouvons empêcher sa réalisa- 

tion. 

*** 

LOI DES FRAUDES 

La définition ct l'étiquetage des boissons 

I,es inarciiandis en gros et les débitants de 

botesons, tout à fait désorientés p«*B- 

cripticins .multiples et souvent contradiot o res 

do la loi des fraudes, demandaient un uu«w. 

•pratique leur permettant de se conformer aux 

dispositions nouvelles de la loi, presque tou- 

jours obscure pour eux. Ils viennent de rece- 

voir satisfaction par la publication d'un ou- 

vrage de M. Taquet, directeur de la Revue 

Yinlcolc, qui expose en termes clairs et précis 

la définition el !'étiqueta:ge des boissons d a- 

près la loi du 1" août 1905, sur la répression 

dos fraudas et les règlements rendus pour son 

exécution. 

C'est un travail méthodique, un guide pra- 


gros" et détail, disant ce qui est permis, ce 

qui est défendu et inteuorctant (article par 


portant les prescriptions sur la composition 

et la définition, des vins, vins mousseux, eaux- 

'de-vio, spiritueux, liqueurs, sirops, cidres, 

vinaigres et bières. 

On y trouve toutes les dénominations affé- 

rentes à clitwjue boisson, la procédure en ma- 

tière d© prélèvements, do poursuites, d'ex- 

pertises, d'analyses, etc., répertoriées prati- 

quement, etc. 

L'ouvrage de M. Taquet, sans avoir un 


de M. Roux, directeur du service de la répres- 

sion, des fraudes au ministère des finances, 


1 L'ensemble du but poursuivi par la loi, 

dit M. Roux dans sa préface, est très complè- 

tement,- et très exactement exposé dans l'ou- 

vrage que M. Taquet consacre, aujourd'hui, 

à l'Etiquetage et à la. définition des boissons. 

Sa compétence indiscutable en cette matière, 

l'oibondance et la précision de sa documenta- 

tion, son interprétation toujours parfaitement 

raisor.mée et juridique des textes, ainsi quo 

îa clarté avec laquelle 11 a su présenter l'en- 

semble des dispositions qui composent, au- 

jourd'hui, cette partie, du Code des boissons, 

font de son ouvrage un commentaire précieux 

de la -loi de 1905, rie nature à éclairer, aussi 

Complètement que peuvent he souhaiter tous 

ceux qui ont intérêt à être exactement fixés 

sur les conditions d'application de la loi et 

de ses -règlements, en ce qui concerne les 

boissons 3. 

On ne saurait faire de cet ouvrage un éloge 

à la fois plu® simule et plus décisif. Voiiïà 

donc un fait acquis -, c'est que désormais, tes 

marchands en gros 'et les débitants do bois- 

ions auront un moyen de connaître toute la 

loi et do s'y conformer dans ses moindres 

déiaii'is. Ils n'aurent qu'à lire l'ouvrage expli- 

cite de M. Taquet, précédé d'une préface du 

directeur du service de la répression des frau- 

des. 

L'ouvrage est en vente, au prix de 3 fr. 50, 

franco par poste, chez Piehot,' libraire-éditeur, 

5-i, rue de Clichy, Paris, chez qui Ton trouve 

également' : La Loi du 1" août. 1905 et les Rè- 

glements, arrêtés ct circulaires rendus pour 

son exécution, franco ; 0 fr. 95. 

NOUVELLE COLLECTION APOLOGETIQUE 

PUBLIÉE SOUS LE PATRONAGE DE S. G. MONSEI- 

GNEUR GIBIER, ÉVÊQUE DE VERSAILLES 

Etudes Contemporaines. — Deuxième section-: 

Etats d'dmc et d'esprit. Troisième volume : 

Les liassions contre les Croyances, par le 

chanoine Paul BARBIER, curé-doyen de Beau- 

génev, ancien aumônier du Pensionnat 

Sa int-Euverte, à Orléans. In -12 écu, 0 fr. 60, 

franco, 0 fr. 75. — (P. Lethielieux, éditeur, 

10, rue Casse-ite-, Paris, G'). 

Montrer qu'il existe uno opposition radicale 

entre tes Passions et la Religion chrétienne 

ct cherclier là, plus qu'ailleurs, la raison de 

l'hostilité d'un grand nombre contre les 

croyances catholiques et contre l'Eglise, tel 

est " la but de co nouveau «t très intéressant 

opuscule de M. Pau! Barbier. 

Après une fine analyse psychologique de la 

passion et de ses caractères constitutifs, l'au- 

teur tire cette conclusion logique, qu'étant un 

attachement exclusif à la créature, et mie dé- 

pravation de notre puissance d'aimer, toute 

passion fait nécessairement d-e l'homme un, 

idolâtre et un athée. Reste à prouver, à la 

inoffensives, telles : la passi 

ment, la passion diu ;«« et ^Jî'J^^l 

sion de la chasse ou de laP^f. ta_ rASSlç« de 

la politique, la passion du g»1 - f "; 

«ont Tvlii* ouvertement funfiStas, telles les cinq 

l'ivrognerie, l'envie, Vamour de l or l a»n*|- 

tion, la luxure, dont une £fS^°ftJ»°Sa* 

maire niais poignant* de vérité #V0l»J»S 

réelles turpitudes ; toutes sont- des Mogg 

quelles, bon gré mal gre, DJ«U « » 

doivent être et, en Mit, sont toujours sacri 

" Si IM passions fascinent etontrainent l'Hom- 

ane à ce point, - sont-elles donc gW^^ 

sa poursuite du bonheur, de mcilte r.s KOKI^ 

que l'Evangile ct PEgU» ' JLr^^Jrl 

beaucoup. Profonde est. on effet, U- m"* 

des passions, et cemlbien 2S$P9f^j£ 

plaintes de ceux qui l'ont prouvée ! Qp*W»* 

aveux sincères, tombés des lèvres dfl tenus 

victimes, montrent él-oquçmimeiit- que loin de 

conduire au bonheur, çtlos son une «**roe 

promiptomoiit féconde do dégoûts,, de decep 

lions et de désespoir. 

Mais, en nicmo temps qu'eus rainent la 

moralité et créent de.hi * Eïï 

sions jettent dans les âmes des semenMs d in- 

crédulité et die haine antireligieuse ; et voiiU 

pïuruuoi il Mut les mettre au rang des pires 

ennemis de la foi; et do la morale catholiques, 

a l'énoque actuelle. , . , 

Gu'°-rTe aux .passions ! Telle est, après la 

lecture de co réquisitoire, la conclusion a 

tirer pour tous ceux qui, ayant encore du 

sang chrétien dans les veines, ont a cœur de 

sauvegarder leur croyance et leurs moeurs, 

aussi bien que l'honneur du foyer domestique 

et de la Patrie, • 

Guerre donc aux pasc.non.s I voilà le mot 

d'ordre que doivent adopter, aujourd'hui plus 

que jamais, les Mates attachés à IL: pose 

catholique, s'ils veulent non seulement pren- 

dre sa défense, mais mémo simplement ne pas 

e'expcaer à la trahir un jour et a la combat, 

txo. 

«'Quand, dit l'auteur en terminant, je n'au- 

rais nuis en lumière dans ces pages -que et tte 

seule vérité, à savoir : que les passions, mémo 

do nos jours, ne rognent pas sans conteste 

et que l'Eglise, Organe do la Joi divine et do 

la conscience humaine, les combat et les con- 

damne comme ses plus funestes ennemis, Cau- 

serait assoie pour justifier ce travail. 

#*# 

LA REVUE MAfMF, paraimant tous les (l'ni.an- 

ohes, le ntiaiiévro. 15 centimes. Aboiuitiutoiils : 

Finance ot ATéSiae. 8 ficanca .par an; étxamciea:, 

11 fr. 50; 7, rue de Mézièrcs, Parte. — Erré 

dans la Revue Maine (n* 745, du 10 janvier 

1909) : 

Piromeneàee, Ilcniri Lavedan. — L'éponœtï 

oomianerciale et sa péolic dans fies eaux vum i 

Siiennnes, J. de Chadienee. — I* gAleau. des roM 

n la cour, Mar Chabot. — Poi.'uts poémee à di- 

re : Les rois Mageis, lO&é-tMiairta de Héredia. — 

Voyage au pays de Duither (suite et fin), Ch. 

de Vite. — Km, M. de Mattouislaullx, — L'an- 

née tjcmi'-iible : Les (leruters couipfi de feu (su.iite . 

I sudes Mazé. — PhwogrecpMe deà caristaux die 

• neige, Ailbca't Reynor. — Ça et là. — La PetMé 

Paitriéiifmns (suite), Honirj Guorbn. 

Ell'UHtTattiO'nb d'après lï. Toins.saiint, H. Wa- 

hey Jean HoObciin, M.-H. Orange, Maa-ceH 

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Matin (Villef.). 8 48 

Mat. (Tesson.). 9 47 

Matin (exp.).... 10 58 

Soir (omn.) 3 46 

Soir (Tesson.). G 10 


Soir (Lexos).... 10 31 

3 48 

6 42 

A CAIIORS ET PARIS 

Mat. (Capden.) 7 15 

Mat. (Figeac).. 9 18 

Soir (express). 12 46 

Mat. (Tesson.). 2 »» 

Soir (omn.) 

Soir (Villefr.); 

TOULOUSE 

Matin (Brive). 

lîat. (expr.).... 

(Cahors). 

fexpr.).... 

(expr.).... 

(Brive).... 

(expr.).... 

(rap.) 

CASTRES PAR SAINT-SULPICE 

Mat. 

Soir 

Soir 

Soir 

Soir 

Soir 

5 38 

6 35 

t) 35 

1 »» 

2 43 

3 18 

8 45 

11 37 

Matin )expr.).. 6 5 

Matin (expr.).. 8 38 

Soir (direct)... 12 13 

Soir (direct)... 7 51 

Soir (expr.).... 10 49 

DEPARTS ARRIVEES 

Soir 

Soir (expr.) 12 46 1 Soir (omn.) 8 34 

(omn.) 6 42 I 

LIGNE DE BORDEAUX 

DEPARTS : 



ARRIVEES 

Soir (omn.).... 10 5 

LIGNE DE CETTE 

Matin (expr.).. 

Matin (omn.).. 

Mat. (Lavaur). 

n 4 

7 15 

9 18 

Matin (expr 

Matin (omn 

Soir (omn.).... 

;:!:: 12 23 

9 47 

3 4G 

Matin (rap.)... 3 59 


Matin (omn.).. 9 16 

Soir (Mont.)... 1 »» 

Soir (expr.).... 1 18 

Soir (Mont.)....' 2 43 

Soir (Agc-n).... 3 18 

Soir (expr.).... 5 10 

Soir (Agen).... 5 45 

Soir (Mont.)... 8 45 

Soir (Mont,)... 11 37 

Soir (expr.).... 11 58 


Matin (Mont.).. 

Matin (mixte). 

Matin (Mont.). 

Soir (expr.).... 



Soir (Mont.).,. 

Soir (omn.)..... 

Soir (ran.) 

Soir (M'ont).... 

LIGNE DE FOÏX-AX 



Matin (Foix)... 

4 50 

9 10 

9 64 

Matin (Taras. 


S'oir (omn.)... 


3 31 

G 5 

8 11 

8 38 

12 13 

1 42 

4 4G 

7 51 

9 53 

10 29 

10 49 

8 47 

12 33 

4 30 

8 23 





Soir (expr.) 12 45 

Soir (omn.) 2 24' 

Soir (expr.) 5 5 

Soir (Carcass.) 6 42 

Soir (rapide)... 10 29 

Soir (rapide)... 11 2 

Soir (messag.) 11 34 

Matin (rapide) 

Matin (mixte). 



Soir (expr. 

Soir (omn. 


Soir (Casteln.) 



Soir (rap.) 

3 47 

5 26 

8 56 

Ti 46 

12 37 

3 5 

4 53 

6 34 

7 46 

9 15 

11 22 

MIREPOIX ET LA\ 

DEPARTS 

ELANET, PAR BRAM 

ARRIVÉES 

Matin (omn.);. 6 46 



Mat. (Lavel.).. 

Mat. (Mirep.).. 

Soir (express). 

8 26 

11 46 

4 53 

CASTRES ET CARMAUX p r C A STELN A U DA R ï 

Soir (expr.) 7 4G 

PERPIGNAN ET FRONTIERE (Espagne) 

Mat. (express). 





Soir (rapide)... 

3 45 

6 46 

9 27 

12 45 

5 5 

11 2 

Mat. (rapide).. 





3 47 

8 56 

12 37 

3 5 

7 46 

LIGNE DE LUCHON 

DEPARTS ? 




ARRIVEES 

TOULOUSE A CADOURS 

6 40 

9 17 

2 31 

Mat 

Soir (onïn 

Soir (omn.)... 

express). 11 59 

3 12 

8 4 

TOULOUSE-SAINT-GIRONS 

Soir (express)- 11 22 

LIGNE DE BAYONNE 

Mat. 

Mat. 

Soir 

Soir 

Soir 

(Castres). 

(Carm.).. 

(Rodez)... 

(Carm.)... 

(Castres). 

3 45 

6 46 

12 45 

5 5 

6 42 

Soir (omn.).... 8 26 



Soir (expr.)....- 7 46 

Soir (expr) 11 22 

«>Batre)imsBeiBgEBEEBa«BraBm^ 

Mat. (express). 12 32 


Mat. (Montr.). 



Soir (Pau) 

Soir (Montr.).. 

6 40 

9 17 

1 10 

2 31 

6 5 

Mat. (Montr.).. 

Matin (Pau).... 

Soir (omn.)... 


Soir (Puyôo).-. 



Matin (onm.).. 

Soir (omn.) 


6 40 

9 17 

2 31 

6 5 





8 4 

11 59 

4 42 

8 4 

DÉPARTS } 

Matin 6 10 

Matin 9 36 

Soir 5 40 

ARRIVÉES 

Matin 

Soir ., 

Soir ., 

8 23 


7 5G 

TOULOUSE A BOULOGNE-SUR-GESSE 

LIGNE D'AUCH 

Matin (Mat.)... 

Matin (St-C.).. 


Matin (St-C.)-. 

Soir (Mat.). 

6 15 

6 41 

8 35 

9 32 

1 16 

Soir (St-C.) 1 40 

Soir (Mat.).... 

Soir (St-Cyp.). 

5 11 

5 31 

Matin (St-C.).. 



Soir (Mat.) 


Soir (Matab.). 


Soir (Mat.i 

7 54 

8 15 

12 9 

12 26 

6 20 

6 46 


8 33 

Matin 

Mat, (Ste-Foy) 

Matin 

Soir (Ste-Foy). 

Soir 

Soir (Ste-Foy). 

5 51 

8 19 

10 5 

1 4 

5 7 

6 32 

Mat. (Ste-Foy) 7 52 

Matin 9 OQ 

Soir (Ste-Foy)'. 12 

bon* ? M 

Soir (Ste-Foy)." 

Sou* . .. 

6 c 

,8 2G 

TOULOUSE A S'-SULPICE-SUR-LEZE 

Matin 

Matin 

Soir .. 

Matin 

Matin 

Soir .. 

6 23 

9 49 

5 27 

Matin 

Soir . 

Soir .. 

8 33 

TOULOUSE A REVEU 

6 7 

10 29 

36 

Feuilleton du 13 janvier 1909 

PAR 

Georges PRADEL 

PREMIÈRE PARTIE 

les itiEUicns de lerd Richemond 

Xï 

Il s'était relevé, confus, la tête basse, 

ne perdant point une de ses paroles : 

— Parce que j'étais certaine, ne me \ 

rendant pas auprès de lord Richem-ond, ! 

qu'il s'occuperait aussitôt de moi, qu'il 

•ne vous parlerait que de moi. Parce que 

je no veux pas, entendez-vous bien, cou- 

sin Joë, que la fortune do ce cher lord 

nous échappe et qu'il aille s'amouracher 

de la première bergère enjirponnée qu'il 

rencontrera sur sa route. Parce que je 

veux que ses millions noms appartien- 

nent. M'avez-vous comprise ? 

— Oui, Grâce, -réponidit-il humble- 

ment. Vous êtes pins forte que mai. 

— Voua o'êtos point encore aguerri ; 

ntnis- vomi VOIIK y fsrc-z. Oui, Joë, ai lord 

Arthur devient amoairarx d'ixna îeuima, 

je veux &t,ro

LE HUIHERO S CENTIMES 

Organe 

DACTION 

«d© !>©f©i*i&© tô©iatl€i ©f Religieuse 

T ADMINISTRATION : Toulouse, Rue Roqueîaine, 25 

LEIOMÉRoBCEKTIRff 

TMi) «cil 

gUiCTS-nAnoKïr* «r DÊrAnTKMKîrre MMiTfiorHKS .... et. 

Mi K«ti O» u 

« tr. 20 «f- 

^PARTIÎMEttTS I>IOrt UUlTROPiUS 7 - 43 •» 24 ~ 

gfrrtUNGEH (Union jmaUlo) 40 - 20 - 40 - 

fteo Abonn»m«rtt» partent dos t» et i» «Se chaiiU» mole «t sont payable» 4'»v«uwt 

2Tu»Mi« «l« JMwm*»4Ur ,10l'met,'re â-ux Morizols de 

1 w ""wsinaMon des petits enfants, 

l 'îr faulorilé palcrnclln, de sa- 

irit » nlis >»c

Mercredi (3 Janvier 1039 

Le bon vieux tempe, dont on médit beau- 1 

eoup, a eu sans doute ses défauts, mais U a 

en aussi ses jours glorieux. qu*Jl serait injuste 

.l'oublier ; les institutions nui ont été la loi 

'lf nos pères, quoi qu'il «parfaites qu elles fus- 

sent n'eu avaient pas moins fait de la France 

on grand et noble pays, puissant et fier, bon 

rt généreux, marchant en tête de tous les pro- 

grès et cte tontes les civilisations, admiré et 


a droite.) 

Maïs nous n'en sommes plus aux mœurs 

d'autrefois ; l'impatience des Jeunes, le goût 

du Changement, la passion du nouveau nous 

entraînent sans que nous sachions où nous 


but inconnu, a dit un de nos plus émlnents 

•collègues, et l'on «ai est a vouloir à peu près 

tout modifier, même des institutions qui, clans 

les crises les plus aiguës, avaient toujours 

donné à la France toutes les ressources finan- 

cières dont elle avait eu besoin ct qui avaient 

largement concouru à constituer son. cred.it 

financier. (Applaudissements à droite.) 

Pour justifier ces changements, l'on S, par 

nn euphémisme complaisant, qualifié de ré- 




Cette confusion du scAs des mots est d'au- 

tant plus fâcheuse, qu'elle conduit à la conta- 

sien des idées et. par suite, à des malentendus 

grandement nuisibles à l'apaisement ct à la 

nonne entente si désirables entre citoyens 

S'une même patrie. 

Ces confusions et ces malentendus no sont 

pas. d'ailleurs, des faits nouveaux ; permet- 

IcE-moi de rappeler, en passant, que la con- 

fusion du sens des mots était déjà un des 

principaux griefs de Caton au déclin do l'Em- 

oi re romain. 

Le respect du passé n'est pas. d'ailleurs, 

fermerai du progrès ; l'incessante recherche 

In mieux a toujours été ia constante préoccu- 

pation de tous les corps constitués comme des 

individus. 

Enfin, le Sénat, après avoir acclamé la vail- 

lance de nos soldats dans les saintes brûlants 

ïu Maroc (vifs applaudissaments), ne faillira 

pas aux devoirs que lui imposent les affreux 

malheurs qui ont frappé si durement le Sud 

Ke l'Italie et la Sicile. (Nouveaux applaudisse- 

ments.) 

Déjà notre flotte, avec cet admirable élan 

uni caractérise nos marins, a apporté les pre- 

.miexs secours ; le Sénat, très certainement, 

tondra tes compléter au plus tôt en donnant 

«ne large part à l'immensité des ruines et en 

.W-nd-ant l'espérance et la vie aux provinces 

ravagées ». (Applaudissements sur tons les 

•yancs.) 

Le Sénat s'ajourne à jeudi une heure et 

Semie dans tes bureaux et à deux heures et 

lemte en séance publique. 

La séance est levée à 2 h. 


La séance est ouverte à deux heures, sous 

ja présidence de M. Louis Passy, député de 

l'Eure, président d'âge. 

Le président. — Aux termes de l'article pre- 

mier da règlement, j'invite les six pins jeu- 

nes membres présents, MM. Auriol, Binet. 

René Besnard, Félix Chautemps, Jacques 

Ciianmié et Bob! in à prendre place au bu- 



Su 10 juillet 1875. je déclare ouverte ia ses- 

sion ordinaire de la Chambre des députés pour 

l'aimée 1909. 

Allocution du président 


Auivante : 

« Mes chers collègues, 

» L'Italie vient de subir une catastrophe 

>ans précédent i les présidents des Chambres 

St ie gouvernement de La République ont di- 

gnement exprimé les sentiments de la France 

•jjtmtière.mais comment le doyen de cette assem- 

blée, au moment où il est obligé de prendre 

la parole, ne' pousserait-il pas, avec vous, 

an cri d'horreur et d'épouvante 1 

Il y a quelques semaines, la France a cru 

entendre un grondement dans l'atmosphère 

international, elle a éQputé et s'est retrouvé© 

efite-mème debout et farte derrière le gouver- 

nement de la défense nationale. (Vifs applau- 

dissements.) 

Aujourd'hui, elle entend encore, les éclats 

formidables du cataclysme de Messine, ot avec 

la même unanimité, elle se jette dans îa pitié 

et confie au gouvernement de la République 

l'honneur de la représenter et la consolation 

'd'offrir à la roalhenarcuse Italie .l'assurance 

le la douleur nationale. (Applaudissements.) 

A l'aurore d© ia nouvelle année, je forma 

les vœux les plus ardents pour la cause libé- 

rale à laquelle j'ai attaché l'honneur de raa 

vie ; ils sont d'autant plus vifs, que cette 

cause semble être en décadence dans le Parle- 

ment. 

Les. mots ,0111 des sens différents, suivant les 

opinions de ceux qui parlent : liberté, répu- 

blique, démocratie, progrès, passent de boa- 

lie en bouche ©t se répètent sans exprimer les 

mêmes idées. (Applaudissements à droite et 

nu centre). 

J'en ai pris tristement mon parti, mais je 

Persiste à penser que la liberté n'est pas un 

«so!. elle existe, elle remplit un pavs où sont 

gtst'arsties la sécurité des personnes et la sécu- 

rité des biens. 

La liberté de la presse, que nous Possédons, 

heureusement, suffit-eMe pour nous protéger ï 

La presse, c'est la démocratie elle-même, mais 

les gouvernants passent à travers ; ils font co 

qu'ils veurent et ne S'appliquent pas assez à 

Honne? aa public qui travaille la paix qu'il 

nttetid. (Nouveaux applaudissements à droits 

at au centre). 

Pour mieux assurer la sécurité des person- 

nes, nous nous sommes toujours élevés contre 

l'omnipotence du Parlement, qui peut tout 

faire. 

Ce qui est de toute urgence à l'heure où 

nous sommes, c'est, d'aviser à mieux protéger 

tes doyens contre les malfaiteurs et les cri- 

minels. (Très bien t Très bien t' 

Le Parlemeœ 

reniement ; c'est ia xnoorieuu jou 

fëa. re 

sente, n'est pas une opération de justice dis- ' 

'to'iibutïve, c'est un expédient financier ; d de- 

vient un aléa redoutable BOUS la menace d em- 

prunt prochain et indispensable. 

Nous revendiquons pow la liberté rjûee 

teomjpteute de la muiftaalité. 

lia doctrine libérale ne voit pas le brmhc-ur 

unlvereel dans lies combinaisons exclusives de 

la solidarité légale et dans les séductions de 

l'Etat omnipotent, tandis que nous 1 entre- 

voyons, nous, dans l'accord des bonnes volon- 

tés. Honneur à la mutualité ! à la mutualité qui 

est l'expression du patriotisme social 1 » (Ap- 

plaudissements sur tous les bancs.) 

La péroraison du discours de M. Louas Passy 

est saluée par les chaleureuses acalamations 

de la droite et du centre. 


Après le tirage au sort des scrutateurs, le 

scrutin pour l'élection du président est ouvert 

à 3 h. 40 ; lo scrutin est clos à 3 h. 30. 

Le président. — voici le résultat du scrutin 



nids, 28 ; suffrages exprimés, 342 ; majorité 

absolue, 172 ; M. Henri Brisson a obtenu 311 

suffrages. (Applaudissements à l'extrême-gau- 

che et à gauche.) > 



me président do la Chambre pour l'année 




résultats on disant qu'un certain nombre de 

membres de la droite ont voté pour M. Ar- 

chimbaud. à cause de sa campagne contre les 

15,000. 


On procède ensuite à l'élection des quatre 

vice-présidents ; le scrutin ouvert à 3 h. 35 

est clos à 4 heures. 


pour la nomination do quatre vice-présidents. 



absolue, 177, ont obtenu : MM. Barteaux, 303 ; 

Etienne, 362 ; Clémente!, 193 ; Rabier. 160 ; 

Dron, 90 ; Dubief, 41 ; Delcassé, 23 ; divers, 29. 

MM. Berteaux, Etienne et Clémentel ayant 


més je les proclame vice-présidents de la 

Chambre des députés pour 1909. (Applaudisse- 

ments à gauche.) 

Il y aura lieu de procéder à un deuxième 

tour de scrutin pour la nomination d'un vice- 



lective de MM. Petitjean, Simone* et Carpot, 

secrétaires sortant, qui déclarent ne pas se re- 

présenter, puis on scrutine pour l'élection de 


Lo président. — Voici le résultat du scrutin 

ouvert pour la nomination de huit secrétaires. 



solue, 166, ont obtenu : MM. Leboucq. £81 ; 

Poullan, 274 ; Benazet. 257: Victor Moral, 844 ; 

Dalimier, 242 ; Roué Besnard, 239 ; Victor Fort, 

238 ; Néron, 202 ; Ranime, 154. 

MM. Leboucq, Poullan, Benazet, Victor Mo- 

rel, Dalimier, René Besnard, Victor Fort et 

Néron ayant obtenu îa majorité absolue des 

suffrages exprimés, je les proclame sécrétai- 

is de la Chambre des députés pour 1909. 




Le président. — Voisi le résultat du scrutin 

pour la nomination de trois questeurs : n'om- 

bre de votants, 326 ; bulletins blancs ou nuls, 

2 ; suffrages exprimés, 324; majorité absolue, 

163 ; ont obtenu : MM. Saumande, 309 ; Pajot, 

282 ; Gustave Chapuis. 255 ; voix diverses, 62. 

MM. Sawnvode, Pajot et Gustave Chapuis 

ayant obtenu ia majorité absolue des suffrages 



Ballottage pour ie qa&îiièîna vice-président 




On sait qu'au premier tour de scrutin M. 

Rabier, vice-président sortant, n'a pas obtenu 

le nombre requis de suffrages. Le scrutin du» 




vice-président : nombre do votants, 301 ; bul- 

letins blancs ou mils, 10 : suffrages exprimés, 

294 ; majorité absolue, 148 ; ont obtenu : M^î. 

Dron, 135 ; Femand Rabier, 128. (Exclama- 

tions). Voix diverses, 34. 

Aucun des candidats n'ayant obtenu la ma- 

jorité absolue des suffi ig< > ex -imés, il y a 

lieu do procéder à un troisième tour de scru- 

tin. 

On remarquera, que M. Rabier, encore en 

ballottage, a perdu des voix. 

Voix nombreuses. — A jeudi ! » 

Le président consulte la Chambre sur le ren- 


Baille, 

Train des équipages militaires. - 

du 1G* (Casablanca), au 17* escadron. 

RÉSERVE ET ARMÉE TEnRlTORIALK 

Ont été nommés dans le cadre auxiliaire 'du 

service de santé : au grade d'officier d'admi- 

nistration principal, M. l'officier d'adminis- 

tration principal Giraudon, en résidence ; à 

Tarbes. 

Au grade d'officier cPadministration de ï 

classe, Doip, sergent de réserve à la. 17' section 

d'infirmiers militaires, en résidence à Tou- 

louse. 

L'officier d'administration contrôleur d'ar- 

mes de 3' classe, M. Druet, de la direction de 

Dankerque, est classé au dépôt de matériel 

d'artillerie de Toulouse, 

L'AFFAIRE BIÉTRY 



La neuvième chambre coïireetion.nelle dé la 

Seine vient de condamner M. Biétry, dépoté 

cl© Brest, à six mois de prison polir avoir 

par deux fois, les 27 et 28 décembre derniéri 

brisé les scellés apposés à la porte des bu- 

reaux du journal a Le Jaune », par MM. soi- 

liot, juge d'instricctton. et Homard, Chef de là 

Sure». 

Après avoir mardi damier déposé des con- 

clusions de sursis, M. Biétry avait décloiré 

faire défaut, le tribunal avait joint l'incident 

au fond et réunis l'affaire à huitaine. 

C'est dans- ces conditions qu'elle venait au- 

jourd'hui. 

Ainsi qu'il l'avait annoncé, M. Biétry ne 

s'est pas présenté ; le substitut a prétendu que 

M. Biétry aval* cherché à se dérober derriè- 

re des incidents de procédure ; il a proclamé, 

qu'en droit, le juge d'instruction était com- 

pétent pour apposer los scellés et que ce ma- 

gistrat n'avait même pas été jusqu'à la limite 

de ses droits. 

« lin l'ait, a-t-il dit, pour perquisitionner à 

la Fédéra tien générale des Jaunes, il tafias t 

bien se rendre au bureau du journal « Le 

Jaune ». puisque l'une et l'autre résident daîis 

le même local. » 

Le tribunal, adoptant cette thèse, a rendu le 

jugement suivant : 

t Attendu qu© Biétry a demandé an tribu- 

nal de surseoir à statuer jusqu'à ce qu'il ait 

été pria un© décision sur ia" plainte par lui 

portée entre les mains de M. le Grade dés 

Sceaux contre les ordonnateurs et les auteurs 

des appositions de scellés et perquisitions des 

27, 28 et 30 décembre 1908 ; 

« Attendu que ce n'est pas une plainte adres- 

sée par un prévenu soit au procureur général!, 

soit au garde des sceaux contre une spèife- 

tion judiciaire qui peut arrêter l'action publi- 

que ; qu'il appartenait à Biétry de justi- 

fier devant cette chambre de ses alléga- 

tions ; qu'il n'a porté et ne tente pas d'apopr- 

ter une seitio preuve à l'appui de ses dires- ; 

qu'au surplus il ne pouvait an aucun cas se 

(rendre juge de la légalité de l'opération qu'il 

critique au fond ; 

« Attendu qu'il résulte de l'instruction et des 

débats la preuve que BiôSry a, les 27 et 28 dé- 

cembre 1908, à dessein brisé des scellés appo- 

sés par suite d'une ordonnance de justice, 

qu'il y a lieu de tenir compte, pour l'appliicà- 

tion de ia peine, de ce que Biétry a deux fefs 

renouvelé le même délit ; 

« Par ces motiffs, déclare Biétry mal fondé 

en ses conduisions, l'en déboute ; 

« Vu l'article 252 du, Code pénal, 

« Le condamne à six mois de prison et à 

tous les dépens.. » 

Une interpellation 

M. Biétry, député de Brest, a informé le pré- 

sident de la Chambre qu'il interpellerait M. 

Briand sur les abus de pouvoir commis par 

ses magistrats. 

Les Manilcslalioas de la Sorfeonno 

Le décret »o M* déclarera qu'il peut être 

procédé au toute sûreté S la béatification do 

Jeanne d'Arc. " 

ONE ÉMEUTE IU IRLANDE 

Tharies (friande), 12 janvier. 

Il v % «ailler soir une véritable émeute a » 

suite société française, qui i 

ment dos champs d'émt 

instruction fut ouverte 

fusent inculpés, 

uirdsan vient de. rendre 

Sogier m» ordonnance t 

Sinistres mariîim* 

ner. 

ÏO'UV' 

an 

ec. le 

o plainte con 

uirait exploi' 

•rand es. 

et les frère 

en faveur de 

le non lieu. 

Le Polynésien quittant ie 

deux le- vapeur hollanda 

gènes ont péri. 

Un fou à i'Eî 

12 janvier, 

coupé en 

Djanibi ; sept indi- 

>ort 

tnibi 

sén 

à 3 bei 

\ a pris 

l'ordre 

liFîipIe Eilciioa à 

L'autopsie des suppliciés 

élliii 

Lille, 12 janvier. : 

Los docteurs- Deblerre, Patoire et Looten, de 

la Faculté da médecine de .Lille,ont commencé 

l'examen des têtes et de divers organes des 

suppliciés. 

Leurs face® présentaient un certain carac- 

tère de calme ; celte d'Abel Pollet, notam- 

ment, était crispée par une sorte de rictus ; 

on aurait dit qu'il souriait. 

Les médecins ont découpé les boîtes crâ- 

niennes. D'un premier examen, il résulté 

qu'en résumé rien d'anormal n'a été relevé ; 

tout au plus a-t-on trouvé dans le cerveau de 

Vromant un manque de symétrie, dont la ré- 

percussion est l'hystérie ou une névrose quel- 

I conque chez l'individu. 

Les poumons d'Abel Pollet présentaient 

une très légère trace, même douteuse, d# tu- 

berculose. 

Naturellement, ce premier examen sera sui- 

vi, d'ici peu, d'an examen plus complet des 

cerveaux. L'opinion de la pressa 

Du Gaulois : 

« A»rès avoir laissé Bommalller-m gollte- 

tine pendant trois ans, tes gouvernants la re- 

mettent en service et, pour sa rentrée, lui oî- 

frent quatre tètes à couper, et, comme tf est 

dit quo sous la République du bloc rien ne sé 

doit passer décemment, cotte quadruple exô- 

cutioïi a eu te caractère et tes divers aspects 

d'une fête nationale. » 

Ce soir, 

très exalt 

a. donné 

chez M. Barthon ; 

s'est fait conduir 

cendu et a deimait 

lières pour lui dé: 

-Gonti.ru t, de 

police, l'incl 

âgé de 20 ans, 

s'est mis à div; 

crie du Dépù 

Paris, 1? 

res, un individu 

un fia c ne- rt la "v 

au cocher de le 

janvier, 

paraissant 

rdeleine et 

conduire 

Royale, il s'est ravisé et 

l'Elyfièe, où il est des- 

soudé à, être présenté à M. Fal- 

dénoncer un coanplot. 

nt M. Da,ltrof£. commissaire de 

du, nommé Jean Labordette, 

demeurant 37, rue Boursanlt, 

àgnéi et a été envoyé à l'infir- 

Ilègler. 

en espèces, don de M- 

rier do la. Ligue, sera 

premier aéro.nlane qui s'é 

près moyens de son appap 

conque du sol du départe: 

et ttendna 1'ai.r.sur une 6 

cent rnètnes, mesurée en t 

Le pilote pourra, cho 

ment qui lui paraitro 

pour son essai ; totih 

pourra être .fait ava-nt 

a-prés 4 heures du soir. 

Le «11010 devra s' in.se ri 

ni e d e i 

slave Ci 

ribuée . : dU i 

pro 

t quel 

il, d'un po 

îent de îa Gironde 

stanee minima de 

gme droite. 

i3ir te jour et te mo- 

H te Plus favorables 

'lois, auDun essai ne 

0 heures du matin, ni 

Dcrétaria 

VI 

rr 

ir 

et 

Ligi 

qua 

fait 

(dis 

plai 

l'es,: 

! de la Ligue AierMio: 

. a.nklin, et verser une 

, qui lui sera rendue 

dans te cas contraire, 

f.'i 'ssc-rintion devra 

.. l'avance si 1' 

de 20 kilomètre; 

urée à vol d'oie 

la), et quarante- 

re fait à une dis 

vingt kilomètre-: 

3 I 

L d 

t h e. 

co é; 

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mue, 1, 

o vingt 

a lieu, 

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. vingt- 

oit ctro 

-i'iteaux 

puis la 

:es si 

le ou 

scrip- 

ier, ù 

i C* 

12 janvier. 

—- Au cours d'une chasse erne lès souverains espa- 

gnols fixent lors de .leur dernière visite, u rcïna 

Victoria-Kngér.ie aurait été blessée légèrement au 

îront ; l'accident lut tenu serjrei. 

— M. Léveccrue, résident supérieur en Indo-Chine 

(Annam), a été chargé iniôr-imairemeiit du gomrer- 

nemeat de l'Inde, en rearclaeement de M. Bon- 

horw?e. 

— Le docteur Paul, envoyé vénézuélien, a déjà 

conféré au ministère des affaires étrangères avec 

lo sous-directeur des affaires d'Amérique ct sera 

reçu prochainement par M. Fiction. 

— Quatre croiseurs américains précédant le vais 

seau-amiral, sont arrivés ce matin en rade de Ville 

tranche. 

— M. CTenif-nceau a reçu ce matin les déléprnés de 

divers grotipements professionnels médicaux ; il 

s'est montré favorable a l'ajournemeat M» 

avaient, apprécié te charme de 

li 

quo d'autres, 

cet esprit fin, bienveillant" et" lettré" 

êiOM nous inclinons avec émotion devaR" 

mémoire de cet hommti ite bien ct n

LlfillESSEtl M 11. 

De notre correspondant particulier ! 

Tarbes, U Janvier. 

I,r> mystérieux individu nui lira sur M. 

l'abbé MoUnlCOU vient d'olre .arrêté dans le» 

élu irons !ifarmé le parauet de Toulouse, où la 

nouvelle du crime parvenait vers quatre heu- 

res ot demie. 

M. Beirieu. procureur de la République, M. 

Bouline, juge d'instruction, et M. Champeaux, 

ion greffier, se transportaient aussitôt sur les 

'à eux. 

M. le docteur Guilhem, médecin légiste, pré- 

venu également, so rendit à Plalsancedu- 

t'oucii pour les constatations médico-légales. 

Quoique Plaisanee-du-Touch ne soit dis- 

Jajit de Toulouse que de quatorze kilomètres, 

quand nous arrivons sur les lieux du crime, 

tl est nuit noire et notre automobile a ren- 

tenrré les routes les plus boueuses de la chré- 

iiecité. 

L\ MAISON DU CP.IMF. 

La. maison de la victime est située en bor- 

flure de la grand'route, à l'entrée du village, 

k droite. 

C'est une construction ne comprenant qu'un 

rez-de-chaussée, surmonté d'un galetas. 

La population de Plaisance s'est transpor- 

tée elle aussi autour de la maison, au milieu 

08 l'émotion considérable que suscite dans ce 

toin paisible de la banlieue toulousaine le 

trime qui vient d'être commis. 

Nous avons dit que Cabanac a été étranglé 

ïans sa chambre ; c'est, à proprement parler, 

«ans la cuisine, car il couchait dans la cui- 

sine, mie pièce fort propre, du reste, à grande 

rtieminée comme on en trouve à la campagne 

rt dont te manteau est carrelé de mosaïques 

«impies bleues et blanches. 

Au-dessus de la cheminée se trouve une pen- 

iulo, arrêtée à 11 heures et demie. 

Est-ce la même aventure que chez les Stei- 

theii 1 

Lo cadavre est étendu au bas' du lit, à demi, 

recouvert par les draps et tes couvertures Le 

îorps est étendu sur le dos, le bras droit al- 

longe et se séparant du corps. 

Le visage est tuméfié, et autour du cou, la 

cravate, très fortement nouée, enserre un long 

»aton — le bàion qui sert à faire le lit, et qui 

t fait 1 office de garrot. 

Après avoir pratiqué les. nœuds et inséré le 

ëtiton. 1 assassin n'a eu qu'à donner un tour 

de main ct le vieillard était étranglé. 

, D'après tes constatations nue nous avons nu 

iaire, Cabanac aurait été étranglé sur son lit; 

curpris pendant son sommeil, il n'aurait guère 

au opposer de résistance ; il aurait donc trou- 

vé ia-mort sur sa couche. 

L'assassin ou les assassins l'auraient ensuite 

.jeté u bas pour défaire le lit et le fouiller pour 

Voir «'.il ne contenait pas d'argent caché. 

Oe lit dévasté ajoute encore au désordre de 

la pièce, qui a été fouillée en tous sens, et dont 

/aucun des meubles n'a été épargné. 

LE VOL ESÏ LE MOBILE DU CUIME 

La chambre du crime, en effet, a pour mobï- 

her mie table de cuisine située entre les deux 

fenêtres qui donnent sur la route, une ar- 

moire qui est placée entre la fenêtre et la 

porte d'entrée de la chambre. 

L'armoire a été fouillée de fond en com 

nie, et tout te contenu, papiers, linge obiets 

divers, gh sur te carreau, tes briques de la 

cursme. 

Un placard situé au chevet, du lit a été 

j°ud|e (-gatement, et la porte en est demeurée 

Le tiroir nt, puis jeté a 

Jcr le lit rfiootlro aux maUiUteure «le fouil- 

n nW. '''' '""«> «'" cwnble 

«Orn,.,?;; 1 . |,: '- possible de préciser l'heure A 

crime n «lù être commis, niais il 

(' est vers minuit que le \ i. m-ml 

i ..né. 

Le conseil municipal se réunira en session 

extraordinaire demain imdi 14 courant, a 

H heures et demie du soir. 

Ordre du jour : introductions diverses. 

Rapports : 1, Pompes funèbres, inhumations 

gratuites, avis ; 2, Ecole de filles Fourtanier. 

aménagement dans l'ancien presbytère Saint- 

Jérôme ; 3, Legs Maury. délivrance de legs 

particuliers ; 4, Réclamation Relvèze, paie- 

ment d'indemnité ; 5, Fourneaux économiques 

rue Rousse, location Routes ; 6, Sapeurs-pom- 

piers, mandatement d'office, pourvoi, désis- 

tement ; 7, Bureau de bienfaisance, comptes et 

budgets ; 8, Demande d'attribution d'un im- 

meuble ayant appartenu à la fabrique de 

Croix-Daurade ; 9, Musée de peinture, acqui- 

sition d'une pierre inscrite ; 10, Musée Saint- 

Raymond, achat de bronzes préhistoriques : 

11, travaux exécutés dans les écoles pendant 

l'année 1908, crédit complémentaire, emprunt 

de liquidation ; 12, Démolition de l'immeuble 

de Loubcns, traité Peyras ; 13, Pompes funè 

tores, fourniture de plomb ; 1-i, Ecole dés 

beauxârts. délégation de M. Chabou en qua- 

lité cte chargé de cours ; 13, Concours agricole 

de 1903, réclamation Lapeyrôre ; 16, Pépiniê-. 

res du Ramier du Château, vente d'arbres ; 

17, Halte Sainte-Agne, boîte aux lettres ; 18, 

Location d'un terrain communal rue Bayard ; 

ïfl, Bue Gonstantine, paiement des frais de ré 

féré Pélissier ; 20, Caserne Niel, égout, rési- 

liation de l'entreprise Massa ; 21, Venta d'un 

itpjneiafft' situ* 'rue Espinasse, n' 10, cahier 

des charges ;'82, Commissariat de polioe-dp 

6' arrondissement, transfert dans l'immeuble 

Maury. grande rue Saint-Michel, 73 ; 83, Ga- 

lerie filtrante de Braquevilîe, défense provi- 

soire ; 24, Vente d'un terrain à l'angle de la 

rue des Arts et de la rue du Musée; 25, Rue 

Ozenne, vente de terrains, cahier des charges; 

20, rue du Musée, élargissement, paiement du 

solde des indemnités d'expropriations ; 27, 

Secours à deux professeurs du Conservatoire; 

28, Fourniture de jouets ; 29. Remise aux em- 

ployés d'octroi, crédit ; 30, Demande de verse- 

ment de retenues rétroactives faite par «livers 

employés d© la mairie ; 31, Legs Sage ; 3^, 

Bureau de bienfaisance, rachat pour la So- 

ciété civile du Moulin du Bazacte d'une rente 

de 355 fr. 57 ; 33, Liquidation ds le pension de 

retraite Dalby. octroi ; 34, Caisse de retraites 

de la police, subvention ; 35, Employés remeC- 

ciés, indemnités ; 36, Liquidation do la pen- 

sion revenant é M. Louis Cuénin, brigadier de 

police : 37, Prolongement de la rue Constan- 

tine, rétrocession d'un immeuble et échanppB 

de terrains, demande Boques ; 38, Liquidation 

de ia pension Etienne Antipout, police ; 39, 

Avenue de Muret .construction d'un égout, 

fourniture de chaux, soumission Foigne, 'régie 

Combes ; 40, Béfection de la chaussée du Mou- 

lin du Château. 

Le Pouvoir occulte contre la France 

Les francs-maçons sont, en France, trente 

k trente-cinq mille : ils sont cependant tes 

maîtres de la politique, tes maîtres do l'Etat, 

les souverains législateurs de notre pays. 

Pourquoi r 

Cette infime minorité est-elle composée d'in- 

telligences supérieures, do volontés fermes ét 

énergique?, d'hommes dévoués à une idée jus- 

qu'à la mort t Non, la plus grande partie des 

francs-maçons sont quelconques et plutôt 

ignorants; ils s© dérobent a toute discussion 

loyale et serrée; leur idéal est d'obtenir des 

places et du bien-être. Les chefs apparents do 

celte secte sont eux-mêmes choisis avec soin 

parmi les plus médiocres et les plus grotes- 

ques. 

D'où vient donc la puissance d'une secte 

a.trasi piteusement, composée î 

C'est que derrière elle, tirant la ficelle de 

feus ces pantins.se cache une vraie puissance, 

invisible et implacable, dont les desseins se- 

crets sont une menace terrible pour la civi- 

lisation chrétienne, et, dont le plus grand soin 

est de rester cachée à tous les yeux. 

C'est co pouvoir occulte (tue M. Capin-Al- 

bancelli a entrepris do démasquer. Son oeuvre 

de lumière est l'arme la plus efficace que 

l'on ait, jamais forgée contre la. franc-maçon» 

nerie, car on l'a dit souvent, ct, c'est très vrai, 

sortir la franesmaçonnerie do ses caves ct l'i- 

nonder de lumière équivaut à l'anéantir. 

Nous prions donc tous nos amis «ie venir en- 

tendre M.Copin-Albancelli dimanche prochain 

17, I 4 heures i du soir, dans la salle du Jar- 

«lin-Boyal. 

La réunion sera présidée par M. Joseph de 

Bonne. 

Carlos d'entrée : 0 fr. 50; places réservées : 

1 franc. 

Pour avoir des cartes, s'adresser ! 1* au 

sièice «lu comité catholique, 7, rue d'Asior;;; 

2' a l'BxwTeu du Midi; 8 chez MM. Laftau.rié 

frères. 15. rue d'Alsaeo-Lorra.ine; 4" ;'i la P«V 

petetae ijétiéralit, 44, rue d'Alsace-LoiT-iiiic 

5* chez le coneierrro «le ia salle du .laidin 

Royal, 10, rue. Laviguerie. 

Des- médailles d'honneur ont élé accord (tes 

aux ouvriers et employée dont tes noms sui- 

vent t 

M. Thimollnée .Aidliié, bwitme dV«fuj|pe ni- 

guiililei.tr à la Cowipïgnia dos Cliemins de fer 

du Midi, à Toulouse , 

M. Raipliete Raiiibaindiièirô, chef lampiste ii la 

Compagnie des Oiwentaa do ter du Midi, a 

Toulouse . 

Mme Barlhe, née Péguillon, ouvrière pa- 

potière à la Société anonyme d'exploitation 

des papeteries Lacroix iils, é Gassagne. 

M. (^liaïitR:s-iM-'vr,ie-'l'!hérèzi(:'-Be»riit ,l an'd Bartli.icr, 

employé à la Société anonyme d'exploitation 

des papeteries Lacroix fils, à Mazè.res-le- 

le-ealat, 

M. Anloine-Jean-iBaipl.ir-'iiie Ba.u, 

porcelaine dans la. maison Chaalic 

KiiilRy, à TOiiitouso. 

M»no Benttèire, née Grêlon, onvr 

ciété des papeteries Lacroix fils, 

Ëiirr-te-SaCtut . 

A1M. Bottoloiooio, .. coinilirôteuir de. route, à la 

Compagnie du Midi, à Toutouise. 

Bourreau,voyageur de la maison Pourrailly 

ot Ciliaiiiliiionoais. 

Cassé, ouvrier tanneur de la maison Pichc- 

fl»u||i, à ï'OMiitis-lnaffd. 

Cruzoll, tionirane de peine dans la Maison 

Beussac ,à Toulouse . 

Dateaya'é, ouvriar cliapalier dans la Maison 

Bonzigwac, à Toulouise , 

Duclos, ouvrier tréfiteur à la Société des for- 

ges ot tréfileries de Toulouse. 

'DuJfour. ouvrier à la Société des papeteries 

Lacroix fils, h Mazfere». 

Mmes Duitlfour, née liaifforgme, onvrière à la 

Société des papeteries Lacroix fils, à Miazères. 

Diiipeyron, née Detaïas, garde-baTirii-ae à la 

Compagnie du Midi, à Hèmee-TcfiOSMie. 

iM,'M. Feuiltei-at, ouvrier pa/paUer à la So- 

ciété des papeteries Lacroix fils, à Mazères. 

Fit.te, employé dans la Maison Nebouit, à 

Toulouse . 

Foniten, chef dé gatre de la Compagnie du 

Midi, à Toulouse-Sa.iait-Cyiprien. 

M. Géaraud. ouvrier tailleur dans la Maison 

Pugibet, ù Totulouse. 

Aime Labaurie, nés Durrieu, ouvrière à la 

Société dés papeteries Lacroix file, à Mazères. 

MM. La front, coinitre.maître tréflieur- àla So- 

ciété des forges et tréfileries de TOUÎOUG.O. 

Lasbax, homme d'équipe à la Compagnie du 

Midi, à Saint-Gaudens. 

La vergue, ouvrier à la Société la Nouvelle 

Foncière toulouBaine. 

liQustaiHwiu, chef de station de ta Compa- 

gnie du Midi, à Saint-Juillen-Saint-Elix. 

Mme Lozes, née Galles, oavtriore à ta So- 

oiélé des papeteries Lacroix fils, à Mazères. 

,M|M. Maniie, ouivriar dans la Maison Gali- 

nié. à Toulouse . 

• Mrsifaing, lampiate à la Compagnie du Midi, 

ù ToulLonse. 

MasrtoraosBaï, empSoyé dans la Maison 

Nebout, à Toulouse. 

Mnrquié, teiiineiir, dans la Maison Boulet, 

à Toulouse . 

Mousaois, ouvrier mécanicien à la Société 

des paipcte-iries Lacroix fils, à Mazères. 

Mme" Moussais, née Mojrtaaud, ouvrière à la 

Société dés paipeteiries Laiciroix HW. J .«*îa^ères^}'-' • 

M. Pailazln, comjpit.ablc' prl.nclipal a la Com- 

î'eaâaiii© dn Midi, à Toulouse. 

Mme veuve Poisson, née Soucruet, ouvrière 

dians la Maison veuve Fulhol à Toulouse. 

M. Pouyte. ouvrier à la Sociéwi des forges et 

toéflleries de Toulouse. 

M. Bouch, onr.T.iefi' papetier à la Société des 

pajpi.'eries Lacroix fils, 'ùMazères. 

Mfle Saint-André, outviriéi'e iingère chemi- 

siaro dans la maison VlBwr, ù Tcol-onse. 

M. Solvoll, commis principal a la Compaginie 

du Midi,, à Toutause. 

Mme Serres, néo RaffonBBO, ouvrière ;\ la So- 

ciffeè des papeteries Lacroix fils, à Mazères. 

M. Souiignac, commis épicier dans la mai- 

son Larrieu à Touilouse. 

Mme veuve Tarride, née Courteaiî, ouvrière 

à Sa Société anonyme d'exploitation des pape- 

teries Lacroix fils, à Mazères. 

iM. Timhal, ouvrier chapelier dans la maison 

Jouet, ù Beasiières. 

M. Toïihe, voyageur de la maison Ln.rrieu, 

à Toulouse. 

M. Verdinelle, comptable principal à la Com- 

pagnie des chemins de 1er du Midi à Toulouse. 

Mmnci 

(précises , 

drame en 

Théâtre Saint-Oyprien 

, 17 janvier, à s heures «t demto très 

(i .\'ml i,,ii,str,. toi 1 Inond'ition rn W.5, 

actes, de MM. E. Doursin et BMMtM, 

(Commuiuqué). 

71 

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lot,, appartcnatit a M. E 

a itffie mettie de paille. 

Malgiv la proniptiiiKij, «tas secours ét le dé- 

te 'nï,'!" 011 * ^ métayers, tout a été entièremen' 

On s'est, borné, avec ltaide de plusieurs pt*. 

préserver lo han-gar rempli de (our< 

sonn 

rage. 

ie. 

luéej 

une 

tj&a causes du 

nues. 

S ann '' ;w ' M - Esqui.ro! soiïî éva- 

i^mnee". wlv * ron ** scuU «»uvertes m 

iJnistiie sout encore incoa- 

SOCIÉTÉ AMICALE OE TOURISME 

t LA TORTUE 

l.a Société réunie en assemblée générale annuelle 

a éta son bureau comme suit : 

Paul Duttour, docteur M pliarmacte, président ; 

B. Cuit tard, awliiU-cte. vice,président ; I,. Cabon- 

clio, négociant, secrétaire-général ; U. Ueitz, secré- 

taire biWioitiôcaire ; U. Donmoaiou. fondé de pou- 

voirs du. Comptoir d'Escomiite. trésorier ; L. l'eyt, 

(pharmacien, trésorterâdjoint ; M. Alart, chargé des 

services photegnaphl»pieS. 

—- l.e grand banquet annuel aura lieu a l'Hôtel 

de l'Europe, samedi prochain, 13 courant ; les adtié 

Siens sont reçues par M. !.. Lahouclie, 10, arcades 

du Capitale. Un concert avec ip concours d'artistes 

du Théâtre du Capilole et des Nouveauté», suivra 

îo bannuet. 

V.nUKt'RS DF. TOITOT.KS.'— Tous les prowrtétai- 

cas de voilures de place a un et deux chevaux sont 

priés de se rendre a uno grande réunion qui aura 

ieu ce soir mercredi, 13 janvier, à S heures et de- 

mie, place Lafayette, calé Paul. Ordre du jour 

Vente de numéros ixiur automobiles. 

POUIl LES SINISTRÉS DF. MESSINE. — M. K. 

llarrau, président de la Société les Sauveteurs du 

Sud-Ouest, a fait parvenir directement à M. le co- 

lonel Eiils-gi Cordano, président de la Croix-Vece 

Italienne, la somme de S5 francs, votée par les Sau- 

veteurs du Sud-Ouest, pour les sinistrés de la Sicita 

et HNVlfrt 

Marc Déjean, laitier, rue Gcrrais. et Anna Maary, 

meii.'orore. avenue do Mure t. 

Pierre Durrieu, serrurier, a, Crois-Daurade, et Ma- 

rie Geliiande, glletiôre, à AngouSéme. 

Jean l.aiour, à Toulouse, et Eugénie Bèziat, S. p., 

à Caneail. ct R«aut (Landes). 

Louis noué, jardinier, à Croix-Daurade, et Marie 

Eï4>éu-:ui.i*i. *. p.. rue des Arts. 3. 

0ÉCÎ13 DU 13 MNyicr. 

Jeaji I.aohèïC. fi ans, n» Pargaminlères, 73. 

Marie Dieux. 09 ans. rue des I-'ilatiers, 8. 

Jean Mirouzo, épouse Koupp, «I ans, eue Saint- 

Ilonest, 

JJfairi Laflte. 71 .ans. avenue de Paris, 21. 

Marguerite VilleneuTe. éjtous» Conte, 41 ans, rue 

nrxnKilaliw, 51. 

Marie ISergès, épouse Marty, S Sans, rue Sainte 

Catherine, 1. 

Marie Pêne, M r.ms, rno Catien-Arnoult, 21. 

Marie Lalïorgue, VCUTC Chabbal. 75 ans, rue Saint- 

Rémésy, 19. 

Marie Berges, émouse Marty, « ans. rue Sainte- 

Augnstiiiie Olivéres, épouso Bcycr, 24 ans, lue des 

Stnenqucs, 30. 

Marie Linon, 70 ans, rue Mirabeau. 1. 

Antonin Boé, C2 ans. rue des OMMUerS, 2. 

Jeanne narnoat, veuve liatoy, 00 ans. rue Saint- 

Ror.li, 5 (Saint-Agnel. 

Emile «arrière, 00 ans, rue Estoussière-Arnaud- 

Bernard, U. 

Cécile Gélls, vave Lagouvcelto, eo ans, à Laronc- 

j-.ii"' :-. 

Anton-in TMiouel. R heures, rue Caraman. 15 . 

IViliS Monge. 3T» am, rue du (3hami>-d,(i-t;ouge, 3. 

Paudine Willem, V, ans. n\« Wquot, »g. 

Pierre Caubet, 75 ans, avenue Cnmi.lUe Pn

fi 

opérations dp colonel Gonrand pendant la se- 

conde quinzaine d* décernai»'. 

Jl eut. le 26 décembre, un engagement avec 

œi groupe mauve ; l'ennemi pendit 15 hommes; 

nous pendlmas 7 indigènes ; |è colonel a opéré 

sa jonction ave>t;a4i, 

(lui.ivalt eu Lail-m&me un en.g,ng .. 44fj .. 

457 .. 458 

508 .. 502 •. 

4-S .. 420 .. 

45tî 50 457 ..- 

404 .. 4(Ï3 .. 

508 .. 503 

135 50 

485... 48G 50 

480 43 S) 

484 50 434 50 

4U .. 445 ."30 

4 18 25 438 50 

482 50 488 .. 

484 .. 480 50 

485 50 438 

107 .. 107 

507 50 601 50 

423 50 422 .. 

27s . . 2/8 

88 : 38'* 

881 .. 

830 .. 

333 ., 

390 .. 

: Sons 

16; re- 

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%Jf fea ^5 Demandei gratis et franco, 

l'Album Illustré de Montres, Bijoux. Pendules, 

Orfèvrerie du G0 Juestion d'Orient 

La Turquie nouvelle 

Constantinople, 13 janvier. 

Le Chambre a adopté, au milieu de vives 

aRcl.aniat.ions, le projet de nomination d'une 

cojiimi.ssion de quinze .membres pour préparer 

i.i revision de la Constitution. 

PETITES NOUVELLES 

Du 13 janvier. 

h'Otftelel publie la nomination de M. Latent 

çbfnme agent de cvitutigs, courtier d'asaurances ma- 

ritimes, à Cette. 

A' >E £,3 

.cpt 

tme 

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. .tjne 

...ept 

. .tme 

Madame Jules BUISSON, Madame Joseph 

BUISSON, Monsieur Paul BUISSON, Monsieur 

et Madame Gustave BUISSON, Madame et 

Monsieur Georges FAUltE, Madame Paul© 

BUISSON ont la doule-uj- de faire paît à tous 

leurs amis et connaissances de la perte cruelle 

qu'ils viennent d'éprouver en la personne de 

Monsieur iules BUISSON 

Ancien député de l'Aude, 

Màinteneur des Jeux-Floraux, 

à l'âge de 87 ans, à Labastide-d'Anjou 

le 11 janvier 1909, et les prient d'as- 

. ses obsèques, qui au-ront lieu, à neuf 

du matin, à Latoastide-d'Anjou, par 

le 14 janvier. 

avis tiendra lieu de lettre de 

décédé 

(Aude) 

sister ; 

heures 

.Sègala 

Le présent 

faire-part. 

FONDS D'ETAT 

3 % 

3 % 

3 % Amortissable 

Dette timis. obi. 3 % 1892.... 



Argentine 5 % 1SS0 

Autriche h % or (lû flor) 

Egypte unifiée 

Espagnole extér 

Espagnole extér 

Hongrois 4. % 

Italien 5 % 

Italien 5 %. 

Portugal 3 % 

Portugal 3 % 

Russe 4 % 1861-1S69 

— 4 % 1880 

— 4 % 18S9 

-A 4 % 1890 

— 6 % cons. 1" et 2" série. 

— i % 1901 

— 3 % or 1891 

' — 4 % OE 1893 

— 4 % or 1894 

— 3 1/2 % 1894 

— 3 % 1S96 

— 5 % 1906 tout payé 

Bons du Trésor 1904 

Lettres de gage 3 1/2 

Dette ottomane unifiée — 

Ottomanes priorités 

Ottomanes 4 % cons 

Douanes ottomanes -, 

Lots du Congo 

ACTIONS 

Banque de France ....cpt 

Banque de France -tme 

Banque Paris 

Comptoir d'Escompte 

Crédit Foncier 

Crédit Lyonnais cpt 

Crédit Lyonnais tme 

Société Générale 

Banque ottomane cpt 

Banque ottomane. tme 

Bône-Guelma cpt 

Bône-Guelma tme 

Est-Algérien cpt 

Est-Algérien tme 

Est cpt 

Est tme 

Paris-Lyon-Méditerranée ept 

Paris-Lyon-Méditerranée tme 

Midi cpt 

Midi tme 

Nord cpt 

Nord • tme 

Orléans 

Ouest 

Ouest-Algérien 

Autrichien 

Lombards 

Nord-Espagne - cpt 

Nord-Espagne • tme 

Portugais 

Saragosse cpt 

Saragosse tme 

Charo. Sosnowice cpt 

Charb. Sosnowice tme 

Société d'électricité de Paris 

Compagriie Transatlantique 

Messageries maritimes 

Métropolitain tme 

Rio Tinto tme 

Suez (Canal marit.) tme 

Thomson-Houston ....... 

Charbonnage Laviana... 

Carmaus 

CODKS 

PRÉCÉD. 

coous 

DU JOUR 

96 70 

93 77 

97 tO 

4G3 .. 

84 10 

84 50 

BJ3 .. 

96 90 

10'. 10 

97 .. 

96 12 

92 70 

103 20 

103 20 

58 20 

58 50 

86 50 

84 40 

83 50 

83 25 

84 25 

83 25 

70 80 

83 50 

83 

"75 . . 

69 55 

99 60 

518 .. 

74 10 

93 57 

iïl 50 

497 50 

83 

42S0 .. 

4215 .. 

•1541 .. 

715 .. 

720 50 

1214 .. 

1211 .. 

668 .. 

712 .. 

706 .. 

679 .. 

690 

930 

938 .. 



1447 .. 

im 

1765 .. 

1414 .. 

939 50 

661 50 

718 .. 

105 .. 

337 .. 

335 .. 

303 .. 

419 .. 

41S .. 

1520 .. 

1504 .. 

407 .. 

195 .. 

150 .. 

501 .. 

1863 .. 

4460 .. 

733 .. 

1S80 .. 

1886 . . 

3 % dont 50 

3 % dont 10 

Extér. dont 50... 

Banq. ottom. d. 5 

aio dont >o 

De Beers 

East Rand... 

Rand Mines. 

Londres 

Londres (chèques). 

Allemagne 

Espagne (court) ... 

Espagne (long) 

Buenos-Ayres (or). 

COURS DES PRIMES 

Idont 25.. 

710 

1870 

..(dont 25.. 

. . dont 2 fr. 

..Idont 5... 

883 .. 380 50 

85 75 88 

2.'6 .. 272 .. 

2S4 50 28:) 59 

H; .. 147 .. 

410 .. 

'î'j 50 '\i 75 

192 50 193 .. 

21 50 21 50" 

lit 50 113 50 

117 50 120 

266 50 266 50 

197 .. 201. 50 

96 92 

•* 

la-0 .. 

MARCHÉ DE BORDEAUX 

Du 15 janvier. 

Blés. _ Fermes. On cote, pat 100 kilos : Blé île 

pays, do 21 75 à 22 Ir. 

Farines. — On cote : Supérieures du haut pays, 

31 50; premières manques, 31 25. 

Sons et repasses. — Bien tenus. On cote 

gros, 15 tr. ; ordinaires, 13 50; remoulages, 

passes »ivliinairo=, 14 50; Plala. 13 50. 

Mais, — Fermes. On cote : Roux, do pays, 19 *>, 

ranquanttnl, va fr. „ „ n „ 

Avoines. on cote : Grises du Poitou, w 25i Bre- 

tagne, 16; noires, 18 50. 

Seigles. — On cote : 17 25. 

OiKûs. — On cote : Pays, 1S fr.; Algérie. 17 26. 

HAUTE GARONNE _ , M 

Toulouse. 

Marché atfx légumes du 12 Janvier : 

oioux, la corbedtto do 15. do o,80 a i 25 

l*o qualité, les 33 pieds, do 1 50 a 2 50 ; «McdjrteW - 

sée, les 100 pieds, fie 4 50 à 6 fr. ; ^^J^Xts 

de 0,10 à O.ir, ; céleri i-avo, ire qualité, les 32 weds. 

de 1 75 a 2 25 : céleri rave, 2' qualité de U l,3 

choux de Bruxelles, ire qualité, te panier «•'»*£ 

2 75 ; choux de Bruxelles, 2' finalité, de 1 50 a 2 II. 

citrouiMes, lro qualité, la pièce, (le 1 11 H : ci- 

trouilles, 2- qualité, la pièce, do 0,50 à 0,7o , navets, 

le paquet de 0,75 à 0,10 ; poireaux, le paquet, de 

0,40 à 0,55 : sa lsifis, la bot le. de 0,35 a 0.4» ; scor- 

sonère, la botte, de 0,30 à 0,3S ; oignons, le paquet, 

de 0,15 à 0.40 ; scarole, les 100 pieds, de 3 a 4 fr. : 

: rai .m. 

W 27./. 

EOURSE DE TOULOUSE 

96 

98 82 

97 55 

462 .. 

84 2) 

97 90 

104 20 

97 20 

96 2) 

92 60 

103 50 

103 45 

58 ii 

80 .. 

8'» 50 

81 60 

83 40 

84 25 

83 25 

83 . . 

75 25 

69 50 

99 80 

E1S .. 

74 50 

84 20 

473 75 

490 50 

8i 50 

«6 .. 

1545 " 

710 .. 

726 .. 

1214 .. 

'668 

717 .. 

709 .. 

675 50 

690 !! 



1145 .. 

1765 

1765 .. 

1415 .. 

936... 

660 .. 

718 .. 

336 

337 .. 

416 

418 .. 

1510 ., 

1512 ., 

'410 ., 

196 ., 

150 . 

502 . 

1865 . 

4451 . 

735 . 

18S8 . 

Fonds d'Etat français. — 3 % au porteur, 96 70: 

3 % amortissable, 97 65. ' 

Fonds garantis par le gouvernement français. — 

Obligations Madagascar 2 i % 1897 , 81. 

Emprunts des colonies. — Obligations Algérie 1 % 

1902, 449; Obligations Tunisien 3 % 1902, 442. 

Emprunts de villes. — Obligations 1869 3 %, 501 50, 

Obligation 1875. 4 %. 545; obligation 1898 2 %, 4 ^8 50; 

obligation 1005 quarts, 95 50. 

Valeurs françaises. — Banque de Paris et des; 

Pays-Bas, ex-coup. 72, 1541; Obligations foncières 

1879 , 3 %, 503; Foncières 18S5, 2 60 %, 450 25; Com- 

munales 1S99, 2 eo %. 456-Est, actions, ex-coup, loi, 

930; obligations 3 % nouvelles, 441; Lyon à la Médi- 

terranée 3 % anciennes, 438 05; Midi, 3 % nouvel- 

les, 437 50; Nord, obligations 3 % anciennes, 444; 

3 % nouvelles, 446 50; Orléans 3 % nouvelles, 540 50; 

Ouest, 3 % anciennes, 432; Bons Panama à lots, 

estamp., 107 50. 

—Fonds d'Etat étrangers. — Chinois 4 % or, 1895, 

93 80; Italien, 3 75 %, 109 50; Tabacs Portugais, 4 -J, 

1801, 499; Russe 4 % 1901, 83 50; Bons du Trésor 

Russe, 5 % 1904, coupure de 5,000, 518. 

Valeurs étrangères. — Banque impériale ottomane, 

ex-coup. 50, 712; Lombardes 3 % anciennes, 278: 

Nord de l'Espagne, obligations 3 % 4' série, 369; 

Saragosse 3 % 2* hyp.,387; Autriche, Ire série, 423. 

Valeurs diverses (actions). — Moulins du Bazà- 

cle, ex-coup. 30, 1295; Société Toulousaine d'électri- 

cité, ex-couo. 32: 227; Mines de Carmaux, ex-cou- 

pon 57, 1S90; Mines d'Albi, ex-coupon 2, 187 50: Mi- 

nes de Campa gnac, 2S2; Chemin de fer du Sud-Ouest 

ex-coup. 23. 406; Grands-Cafés, ex-coup. 17. 520. 

Valeurs diverses (obligations). — Ville de' Toulouse 

à courte échéance, 503 75; Société Hydro-élect.-Rous. 

5 %, 480; Chemins fie fer du Sud-Ouest, 4 %, 499; 

Tramways Pons, 4 %, 480,; Usines du Castelet, 5 %, 

472 50 ; Mines d'Albi 4 %. 482. 

Changes. — Espagne, les 100 pesetas, 89 80; Lon- 

dres, 25 09 à 25 12; Berlin, 122 \ à 122 5/8. 


Touto personne âgée désirant assurea" le re- 

pos de sa vieillesse, peut se constituer de gros 

revenus par la Rente Viagère. Elle aura, en 


assujettie au contrôle de l'Etat), 33, me La- 

layette, Paris, la certitude de vivre de ses 

rentes,' sans aléas ni formalités pours leur 

paic-Bient. Cette Compagnie présente à cet 

égard une sécurité absolue. Aucune ne peut 

offrir pins d'avantages, plus de facilités, plus 

de garanties à ses rentiers. S'adresser à son 

siège social ou à ses agents généraux. 

TRIBUNAL OS COMMERCE DE TOULOUSE 

Par jugement du 11 janvier 1909, le tribunal 


rjues Nahon, négociant en chaussures, rue de 

Metz à Toulouse. Nomme M. Espy juge-com- 

missaire et M. Maiude liquidateur provisoire. 

Le greffier, Raymond VERNHES. 

Mèie de prélèvements, de pôûSBûifces, «l'ex- 

pertise*, d'analyses, etc., répertoriées prati- 

fTUoment, etc. „.,„i_ „„ 

L'ouvrage de M. Taquet, sons avoir un 


de M Roux, directeur du service de la rôpreS' 

eion des traudes au ministère des flnaniocs, 


« L'ensemtote du but poursuivi par la loi, 

dit M. Houx dans sa (préface, est très complè- 

tement et très exactement expose dans lou- 

vnaae une M Taquet consacra, aujourd'hui, 

à vWuau6tage et à la définition des boissons. 

Sa compétence ttwtteootaMe en cette matière, 

l'abondance et la précision de sa documenta- 

tion son interprétai ion toujours part alternent 

raieônmée et juridique des texte», ainsi que 

la clarté avec laquelle H. a su présenter I en- 

semble des dispositions qui composent, au- 

jourd'hui cette partie du Code des boissoue, 

font d« son ouvrage un commentaire précieux 

de la toi

13 Janvier 1909 - Bibliothèque de Toulouse

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