N°40 Hiver 2010 -2011 - CGT Avenance Entreprises

La bonne gestion des
déchets figure parmi les
engagements d’Elior en
matière de développement
durable. « Pour diminuer
notre empreinte écologique, nous
cherchons à réduire nos déchets
à la source et à recycler ceux que
nous ne pouvons pas éviter de
produire », rappelle élisabeth
derancourt, Responsable développement
durable du Groupe.
Une pression croissante
des pouvoirs publics
Aujourd’hui, Elior n’a pas toujours la
responsabilité directe des déchets
générés par son activité puisque
le Groupe intervient directement
chez ses clients-partenaires ou
concédants. Mais la réglementation
évolue. Partout en Europe,
le traitement des déchets devient
un poste de coût important pour
les collectivités locales et cette
question figure en bonne place
sur l’agenda des décideurs publics.
En France, elle est l’une des
priorités du Grenelle de l’environnement.
« Un article de la loi Grenelle II
obligera bientôt les gros producteurs
de biodéchets à les trier à la source,
explique Judith Laloupo, Chargée
de projet développement durable.
Nous devrons former nos collaborateurs,
sensibiliser nos clients et
convives, aménager nos sites et
trouver des prestataires pour gérer
le transport et la valorisation des
déchets, tout en limitant les coûts. »
Le Groupe anticipe ces évolutions.
En France, le Comité environnement
teste, autour de sites de
valorisation des déchets, leur
collecte dans les restaurants Elior
du périmètre. Avenance Entreprises
« Externaliser le traitement de nos
déchets à un mandataire spécialisé
a permis d’optimiser sécurité, traçabilité,
chargement des bennes, formation
du personnel et conception des zones
de tri, tout en économisant plus
de 30 000 euros depuis 2008. »
Yannick Lumet, directeur technique Eliance,
au sujet de la restauration autoroutière en France
a déjà acquis une réelle expertise
dans l’optimisation des déchets
au travers de ses sites certifiés
IsO 14001. Et sur l’aire d’autoroute
d’Assevillers, le chauffage d’un
hôtel sera bientôt assuré par une
chaudière fonctionnant grâce…
aux huiles alimentaires récupérées
sur plusieurs sites Elior.
Un bon déchet, c’est d’abord
celui que l’on ne produit pas
En Espagne, les cuisines centrales
seruniòn ont remplacé les grosses
Les catégories de déchets
boîtes de sauce tomate par des
poches en plastique, moins
encombrantes à collecter.
En France, Avenance
Enseignement s’est attaquée
au gaspillage alimentaire
avec des opérations « chasse
au gaspi » dans les écoles.
En Italie, les équipes organisent
des événements « cuisine
portes ouvertes » pour
sensibiliser parents, enfants
et enseignants au gaspillage
alimentaire. n
Les déchets ménagers et assimilés
Les déchets assimilés sont produits par les petits commerces et les
restaurants en centre-ville, et collectés avec les déchets ménagers.
Les biodéchets
ils proviennent des ménages, des restaurants, des industries
agroalimentaires, des professionnels des espaces verts, des commerces,
etc. Ce sont les déchets alimentaires, de jardin, les papiers et cartons
qui se recyclent.
Les déchets industriels banals
Ce sont les déchets non dangereux des entreprises, industriels,
commerçants, artisans et prestataires de services.
Les dEEE
il s’agit des déchets d’équipement électrique et électronique.
Numéro 40 — ELIOR MAGAZINE
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