est entièrement encerclé par les troupes nationales

46* ANNEE - N u 16.014
MMCnON t
25, Rus Roquelaine - TOULOUSE
PUBLICIVt :
A L'AGENCE HAVAS
73, Rue d'Alsace- Lorreine - TOULOUSE
ét, Rue de Richelieu - PARIS
Dans ses succursales
et chez tous nos correspondants
ÉDITION DE TOULOUSE
TÉLÉPHONE 229-83 ET 229-84 30 cr. DU MIDI 30
Les Idées
et Bes Faits
« Finasserie »
A l'heure où nous écrivons, nous
ne connaissons pas encore le texte
(exact des réponses allemande et
italienne, â la note franco-britannique
sur le respect de la politique
de non intervention. Mais ce qu'on
en sait ne laisse aucun doute sur le
sens qu'il convient d'accorder à ces
deux documents. Le Reich demande
une solution d'ensemble au problème
de la neutralité. Il estime que
cette neutralité ne peut s'accommoder
ni de l'envoi de volontaires
en Espagne, ni de secours en argent,
ni de livraisons de matériel de
guerre. Il estime aussi qu'il faut
mettre fin à toute influence non
espagnole et qu'il convient de faire
partir d'Espagne les agents politiques
étrangers. Mais il ne dit pas
qu'il est lui-même disposé à interdire
les départs de volontaires, ni
les ravitaillements en matériel de
guerre, ni à rapatrier ses agents pol'Mques
et militaires. Une fois de
plus le gouvernement de Berlin
essaye de gagner du temps en ergotant
et en tergiversant.
Autrement dit, la comédie continue.
Le Reich accepte de respecter
les engagements de non intervention
qu'il a librement contractés à
Londres, à condition que la Russie
des Soviets commence à respecter
les siens, tandis que les Soviets
n'entendent se désintéresser de l'affaire
espagnole que si les Etats fascistes
commencent. Le sens le plus
élé.-.ntaire de l'expérience interdisait
de penser qu'il puisse en être
autrement. On a aujourd'hui la
preuve qu'un simple rappel à l'ordre
ne saurait suffire à mettre fin
â la dangereuse émulation des dictatures
en Espagne.
A-rès le coup d'épée dans l'eau
de la nr ! franco-britannique, le
problème de la neutralité reste posé
comme il l'était hier. Il comporte
même quelques risques supplémentaires
du fait que les interventions
allemande, italienne ou russe se développent
maintenant au grand
jour, alors qu'à l'origine elles s'étaient
sagement camouflées pour
sauver les apparences. Il est désormais
certain aue les dictatures rivales
r renonceront pas facilement
air: avantages que leur a procurés
le champ de bataille espagnol. Il est
également certain que la présence,
sur les côtes de la Méditerranée,
d'antagonismes affirmés ouvertement,
constitue un danger de conflii
plus redoutable que jamais.
a
Les choses étant ainsi, on peut se
demander ce que valent les espoirs
obstinés que traduit la persistance
du Comité de non intervention de
Londres. Ce Comité, dont la tâche
pouvait être utile, n'a pu empêcher
m l'intervention russe, ni l'intervention
allemande, ni même, quoique
dans des limites plus étroites,
l'intervention italienne. Peut-on espérer
qu'il soit aujourd'hui capable
di mettre fin à ce qu'il n'a DU empêcher
de naître ?
Reste, il est vrai, l'union des
« pays qui sont attachés à la paix
sincèrement et sans réserve >, que
de bons esprits commencent à suggérer.
La formule peut paraître attachante,
mais elle n'en comporte
pas moins des risques graves. Elle
a, en particulier, le défaut d'accuser
l'antagonisme entre les démocraties
occidentales et les dictatures,
antagonisme qui ne s'est déjà
que trop manifesté depuis quelques
mois. Elle présente, en outre, le risou"
redoutable d'entraîner les pays
pacifiques à une sorte de croisade
contre les interventionnistes et de
3 mettre dans l'obligation d'user
r'.3 moyens de coercition à l'égard
des récalcitrants.
Nous savons qu'on a déjà envi
sagé de faire respecter la neutralité
par un blocus des côtes espagnoles.
L'idée est apparue avec la réponse
donnée par les Soviets à la communication
franco-britannique. Nul
doute que la note dilatoire du Reich
ne la fasse revenir sur le tapis. Disons
tout de suite qu'il vaudrait
tnieux l'enterrer, sans retard, dans
^'intérêt même de la paix.
Un blocus des côtes d'Espagne ne
pourrait être effectué que par les
flottes française et britannique
Mais a-t-on réfléchi au nombre de
navires qu'il faudrait mobiliser pour
pratiquer une surveillance effective
d'une péninsule qui compte plus de
2 000 kilomètres de côtes ? Pour rendre
le blocus effectif, les navires
de:: deux flottes n'y suffiraient pas
A-t-on réfléchi aussi à la multipli
cation des incidents que pourraient
faire naître les arraisonnements
les visites et les saisies des délin
quants, et à la série indéfinie des
conflits qui pourraient résulter d'un
tel état de choses ? La situation est
déjà suffisamment embrouillée pour
qu'on ne cherche pas à provoquer
de l'Irréparable.
Avant d'en arriver là, on doit pouvoir
user de moyens plus diplomatiques
pour régler l'angoissant problème
de l'Espagne.
Les nations pacifiques doivent
tenter un dernier effort pour imposer
le Tesnfet des engagements
pris autrement que par des moyens
violente, qui risauent de les entraîner
S. une aventure redoutable Aucune
solution de prudence ne doit
être négligée pour éviter le pire.
Roger PARANT.
Dieu se rit de? prières que l'on
fait pour rtétuirner les malheurs
juNtrs. quand on ne g'nppi*? V,HS
-, ce qui se fait pour K« attiTT.
nossiiRt-.
L'AFFREUSE GlJERRE D'
L'Allemagne et l'Italie
ont répondu
la note franco-britannique
Le Reich demande « une solution d'ensemble
du problème de la neutralité »
et réclame le respect de la non-intervention...
par les autres!
ments qui combattent le gouvernement
national espagnol.
< Après que, pendant des mois, l'afflux
des éléments bolcheviques s'est effectué
sans obstacle, il est en effet, difficile
de se défendre de l'impression que
l'interdiction ne profiterait maintenant
qu'au parti bolcheviste en Espagne, qui
apparemment, a suffisamment complété
ses effectifs par des volontaires étrangers.
CONDITIONS...
« Mais, étant donné que le gouvernement
allemand est intervenu dès le début
pour empêcher l'afflux de volontaires
en Espagne, il est prêt, aujourd'hui
encore, à appuyer toutes les mesures
servant à cette fin. Cependant, il doit
exprimer l'espoir (Erwatung) que toutes
les possibilités d'une intervention directe
ou indirecte dans les luttes en Espagne
soient exclues une fois pour toutes.
C'est pourquoi le gouvernement allemand
fait dépendre son adhésion de la
condition suivante :
« A) Les autres Etats intéressés doivent
se décider à adopter la même attitude;
.
« B) La solution des autres questions
relatives à l'immixion indirecte doit
être abordée sans délai.
« C) Tous les gouvernements intéressés
acceptent qu'un contrôle absolument
efficace soit exercé sur place pour assurer
l'exécution des interdictions qui devront
être convenues.
« Le gouvernement allemand donnera
à ses représentants au Comité de Londres
l'instruction de mener sur ces bases
les négociations ultérieures. S'il n'était
pas possible d'aboutir à une entente sur
le moyen d'empêcher les autres formes
d'intervention indirecte, le gouvernement
allemand devrait se réserver de
reconsidérer son attitude dans la question
des volontaires.
« De l'avis du gouvernement allemand
la meilleure solution du problème des
< Le gouvernement allemand se féliciferait
si le Comité de Londres examinait
immédiatement de quelle manière
une telle mesure pourrait être appliquée
efficacement. De son côté, il est prêt à
y collaborer de toute manière. »
L'embargo américain sur les armes
à destination de l'Espagne
Le Comité de non-intervention ne
pourra, au surplus, que se féliciter de
la résolution importante que le Congrès
américain a voté nier et aux termes de
laquelle, on le sait, il a décrète rem
bargo sur les armes à destination
l'Espagne.
Voici le texte de cette résolution
« Tant que durera l'état de guerre
civile qui règne actuellement en Espi
gne, il sera illégal, à partir de l'approbation
de la résolution, d'exporter des
armes, des munitions, des équipement;
de guerre des Etats-Unis ou d'une pos
session des Etats-Unis en Espagne ou
vers des contrées étrangères pour réexpédition
en Espagne ou pour l'usage
de l'une ou de l'autre des forces s'op
posant en Espagne
« Les armes, munitions et équipe
ments de guerre dont l'exportation est
interdite en vertu de cette résolution
furent énumérés dans la proclamation
faite par le président le 10 août 1936.
Toutes les licences délivrées pour l'exportation
des armes, de munitions et
d'équipements de guerre en Espagne
sont. « ipso facto » annulées.
« Celui qui violera tes stipulations de
cette résolution en exportant, en tentant
d'exporter ou eti provoquant ine
telle exportation, . directement ou indirectement,
sera puni d'une amende
maximum de 10.000 dollars et d'un
emprisonnement maximum de cinq ans
L'ESCURIAL
est entièrement encerclé
par les troupes nationales
La pression se resserre autour de Madrid
et les rouges ont dû faire évacuer la ville
par les femmes et les enfants
Maisons éventrées barricades de pavés.
tCltchd Record.)
j VENDREDI 8 JANVIER 1937
ABONNIMfiNTS t
3 mois 6 moi* I an
France et Colonies . 27» 53» 10O»
ÉTRANGER. • 55» 110» 220»
On s'abonne dans tous les bureaux de poste
CHÈQUE POSTAL TOULOUSE 49-36
LES CONFLITS SOCIAUX
Les grèves
sont terminées
à Lille
Mais de nouveaux conflits éclatent
à Paris et à Concarneau
Lille, 7 janvier.
A l'exception de quelques usines de la
banlieue, les piquets de grève ont été
levés devant tous les établissements métallurgiques
de la légion lilloise.
Là où ils ont été ma...„er.us. U seiable
Aue ce soit par l'effet d'un t-mple
retard dans la transmission des consignes.
Le fait capital de ia i. ..née a été la
réunion d "3 métallurgistes tenue à la
Bourse du travail de Lille, réunion à laquelle
assistaient yriî de 4.00" ouvriers.
MM. U.;oizat, secrétaire général de la
Fédération des métaux, et Bourneton,
secrétaire de l'Union départementale,
l'un des signataires de la sentence arbitrale
d'hier, y ont pris la parole pour
expliquer les dispositions de la loi sur
l'arbitrage et montrer le carretère des
conséquences et l'importance 'de la sentence
arbitrale
On senta.t dans la salle une certaine
hésitation chez les ouvrier- à accepter
les conséquences de 1? sentence ; aussi
les orateurs ont-ils du, à plusieurs reprises,
revenir sur l;s arguments qu'ils
avaient deiâ développes.
Finalement, l'ordre du Jour i~yant
pour objet la reprise du travail a été
vote a î lains levées et a la quasi unanimité
• il n'y eut que 17 voix contre.
Dans cette motion très longue, les
grévistes constatent qu? le caractère
obligatoire de la nouvslle loi d'arbitrage
impose aux ouvrier,., une tactique correspondant
a. .i née .sitéô de l'heure
présente. En conséquence, ils acceptent
la sentence arbitrale du 6 janvier. Ha
expriment 1 espoir que les arbitres écarteront
toute sanction et accorderont satisfaction
aux revendications des ouvriers
1 i déclarent tirer orgueil d'avoir
M. ALVAREZ DEL VAYO
ministre des Affaires étrangères
du gouvernement de Valence.
ou condamné aux deux peines réunies.
IC'Ucle Hetord)
« lje président décidera et proclamera
au moment où les conditions fai-
Paris, 7 janvier. volontaires serait réalisée si on pouvait sant l'objet de cette résolution auront
On ne pourra plus épiloguer sur la
cessé d'exister, quelles stioulations r
date de la remise des réponses allemande
et italienne à la note franco-britannique
sur la question des volontaires
dans la guerre d'Espagne, car c'est désormais
chose faite
Au milieu de l'après-midi, en effet, le
comte Ciano a mandé au palais Chigi
le chargé d'affaires de France, M. Jules
Blondel, et l'ambassadeur d'Angleterre,
sir Eric Drummond, et il leur a
communiqué la réponse de son gouvernement.
Simultanément, un courrier du ministère
des affaires étrangères du Reich
se rendait aux ambassades de France et
de Grande-Bretagne et remettait la réponse
du gouvernement allemand.
On avait généralement pensé que la
réponse allemande à la démarche frrnco-britannique
serait apportée à Paris
par M. François Poncet ; mais l'ambassadeur
de France â Berlin a ajourné
son voyage, car il doit assister à la réception
du corps diplomatique par le
Fuhrer, qui aura lieu le 11 janvier prochain.
! mobilisé contre eux le patronat français
Paiis, 7 janvier. • grosses lettres « Plus une femme, plus
tout enUer et ils signifient qu'ils résis-
L'Escuriaî est maintenant définitive- ; un enfant sous la mitraille ! »
teront ar-< assauts du Comité des Forment
encercle et la retraite des troupes Deux morts et vingt-cinq blessés, dont
ges.
gouvernementales, cantonnées jusqu ici ouelqucs-uns se trouvent dans un état
Treize ouvriers font actuellement, de
dans ce secteur et risquant de demeurer grave, tel est le bilan de cette nu.t
la part dej patrons, l'objet de plainte»
en dehors de leurs bases est un pro- d'alerte.
judiciaires. Les arbitres ont réservé leur
blème que complique une évacuation à La détresse des gouvernementaux, on
décision sur leur retour au travaU.
travers des chemins aventureux. la retrouve dans les communiqués pu-
De leur côté, les ouvriers ont porté
A ce succès, obtenu peu à peu au bliés par les organismes chargés de ja
plainte contre dix agents de maîtrise,
cours des jours qui ont précédé, il faut défense de la capitale. Il n'est plus
dont le c ; est également réservé paJ
ajouter la grande offensive nationaliste question d'avance fulgurante, mais de
les arbitres.
qui s'est déroulée pendant toute la résistance acharnée. La nuance est
L'ecnoir des grévistes est d'arriver »
journée d'hier et dont le bilan est, en d'imnortance.
bref, une avance de dix kilomètres de^ Dans l'un des ordres du jour lancés
obtenir, par une sorte d'abandon réciproque
des plaintes, la réintégration de
troupes opérant dans la direction nord- par le commissaire politique du 5» ba-
tous leurs camarades.
sud, une avance de six kilomètres pour taillon, l'attaque à outrance est forte-
celles qui progressaient dans le sens ment recommandée. Comment les mili-
LES GRÈVES 30 NORD
est-ouest.
ciens répondraient-ils avec ferveui à.
Le brouillard, ces Jours derniers, avait l'appel de ce commissaire qui a non
ONT FAIT PERDRE
suspendu en partie les opérations. Il Barlos? Depuis trois mois, au dire de ! 500 MILLIONS A LA MÉTALLURGIE
tien a pas été de même cette fois, nombreux membres de la brigade inter-
malgré la nuit. Systématique et intennationale qui passent dans les rangs
Paris, 7 janvier.
sif, le pilonnage de Madrid par l'artil- nationalistes, où on les emploie à la
C'est ave; une gianae saitstaction
lerie a duré jusqu'aux premières lueurs réfection des ponts et ouvrages d'art
que les 8.000 grévistes de la métallurgie
éloigner d'Espagne tous les participants
e de l'aube, à tel point que le Comité de détruits par les rouges, la solde n'a yas
de Lille et des environs et les
non espagnols aux combats, y compris ia résolution cessent d'être applica- défense de Madrid, qui s'était fait jus
été payée.
30.000 membres de leurs lamilles ont
les agitateurs et propagandistes politi- bles. »
qu'ici sans vergogne un bouclier humain En outre. les nationalistes sont, on le
appris ce matin la décision arbitrale
ques. afin de rétablir ainsi l'état de
avec la population civile, vient de pli
verra ci-dessous meilleurs manoeu- appiouvée par les délégations et qui
chose existant au mois d'août 1936. (Lire la suite en deuxième page) carder des affiches où s'étalent en
vriers. On n'en voudra pour preuve que met fin au conllit qui durait depuis
le plan d'attaque décidé par Franco et cinquante-trois jours. Depuis plusieurs
Mola. plan qui a permis dès le com- semaines, en effet, les souftiances et la
mencement de sa réalisation de porter misère s'étaient installées dans de nom-
de nouveau sur le communiqué quotibreux
foyers, car les secours donnés
dien les noms de Madajahonda, Po
aux grévistes étaient minimes.
DANS LA HAYE EN FETE...
zuelo, Aravaca et El Plantio. Autrefois
Si l'on examine les conséquences éco-
en territoire marxistes, ces villages sont
nomiques de cette grève, on évalue à
maintenant aux mains des nationa- plus de 40 millions le total des salaire»
listes. Ainsi, l'etau, après être resté a et sursalaires qui ont été perdus pour
peu près immobile pendant deux mois, les ouvriers d'abord, pour le commerce
se resserre autour de Madrid.
local ensuite.
La Princesse Juliana a épousé hier Dans les provinces recouvrées, la vie Quant aux industries métallurgiques
reprend comme avant la guerre. Le en grève, il est difficile d'apprécier exac-
gouvernement de Burgos vient de créer tement le montant des commandes jui
un office qui s'occupera des importa- auraient pu être livrées; certains l'eations
et exportations et les lois sociales timent à plus de 500 millions. Encore
le Prince Eernard de Lippe
sont partout strictement observées, A
faut-il ajouter le montant des comman-
un employeur séviilan qui ne voulait des annuelles, ce qui a, pour les petite»
pas rétribuer ses ouvriers au tarif fixé et moyennes industries, amoindri leur
jalonnés d'une quadruple haie de cu- par les lois de Burgos le génénl trésorerie et rendu difficile la remise
rieux, AUX vêtements modernes, si tris- QueiDo de Llano a infligé une forte
en route, en raison de la perte de la
tes dans leur umiormue, se menaient amende.
clientèle. Il y a lieu de tenir compte,
par milliers les rones iraiches, les cornes
enfin, du matériel à remettre en état
LE PLAN FRANCO.MOLA :
oien repassées des jeunes biles et des
AUDACE, SURPRISE, SOUDAINETE
vieilles Hollandaises, dont le visage
LA GREVE
Le texte de la réponse
s encadrait en ae minces plaques a or Le fait du jour plus important que DES OUVRIERS CLICHEURS
et les vieux étaient venus aussi de leur l'avance effectuée est la manœuvre
allemande
province, portant le large pantalon opérée au nord, vers la vallée du
Les ouvriers des maisons de clicherte
connu dans le monde entier, pour voir Manzanarès, dans la région d'El
et photogravure se sont mis en grève
Berlin, 7 décembre.
le mariage de leur Juliana. Dix-huit
Pardo.
et occupent les locaux des maisons de
Voici d'ailleurs, le texte de la réponse
mille hommes contenaient ces euri<
C'est le premier effort en vue de
la place de Paris, qui sont au nombre
allemande :
enthousiastes
l'exécution du plan général conçu par d'une trentaine.
« lie gouvernement du Reich est
Si la princesse en eut manifesté le le général Franco lui-même, qui l'ar-
Le conflit, qui touche 1.300 ouvriers,
obligé d'abord d'exprimer son êtonne-
désir, la tradition eut été observée, t>e rêta lors de ses récentes et fréquen-
a été provoqué par une divergence de
ment que le gouvernement français ait
Ion laquelle les princesses royale:
tes conférences avec le général Mola.
vues entre patrons et ouvriers au sujet
estimé nécessaire, en dehors de la pro-
peuvent contracter mariage au Palais
â Avila.
de l'application de la semaine de quacédure
du Comité de non-intervention
royal. Mais S. A. la jeune princesse ne
Il fut dirigé par le général Orgaz,
rante heures.
de Londres, d'adresser pour la deuxième
Lippe Biesterfeld s'est si intimement
avec des moyens considérables en
Les clieheries des journaux ne sont
fois un appel direct aux gouvernements
mêlée à la vie même de son peuple
hommes et eu matériel. C'est aussi la pas atteintes par le conflit.
représentés dans ce Comité.
qu'elle a voulu se conformer à la cou-
manœuvre stratégique de la plus gran-
A ia fin de l'après-midi, les déléga-
« La question de l'interdiction de la
tume de toutes les jeunes filles ces
de envergure qui ait été effectuée au
tions ouvrière et patronale se sont ren-
participation des volontaires étrangers
Pays-Bas : elle s'est présentée à, l'hôtel
cours de cette campagne.
contrées au Cercle de la Librairie, bou-
au combat en Espagne, qui fait l'objet
de ville, devant le bourgmestre. Bré'e
Cet effort présente trois caractères :
levard Saint-Germain
de cet appel, est actuellement soumise
cérémonie que le mariage civil : quel
l'audace, la surprise, la soudaineté.
A l'issue de cette entrevue, les délé-
aux délibérations du Comité de Londres.
ques signatuies apposées au bas eu
L'audace • les meilleures forces de l'argués
ouvriers ont tenu à leur tour une
Il est impossible de se rendre compte
mée du général Mola attaquèrent les
registre échevinal. lecture d'articles du
réunion à la Maison syndicale rue du
si une méthode consistant à recourir à
Code allocution du bourgmestre, tout
meilleures troupes gouvernementales, Château
de telles actions diplomatiques spéciales
a proximité de Madrid, en venant de
a duré un petit quart d'heure.
de gouvernements particuliers, peut fa-
Ce désir de la princesse de se con-
Bonté, au nord de la partie ouest de Au cours de cette réunion, ils ont
voriser ces délibérations. Si on n'est pas
Madrid, où elles avaient été secrète- iecidé la reprise du travail pour deformer
aux traditions oe re pays, où
d'avis que la procédure suivie au Comité
ment rassemblées.
main matin, sous la garantie que les
sa famille, descendante de GUllaume le
pour traiter les questions espagnoles
La PrinoesseJULIANA et le Prince de LIPPE.
Pour les gouvernementaux, il n'est pourparlers entre les délégués ouvriers
\CUchè sew-Toih Timts).
Taciturne et aussi de l'amiral de Coli-
sont suffisantes ou adéquates, dans ce
plus question de résistance acharnée et patronaux commenceraient immédiagr.y,
on le retrouve dans la composition
cas il serait mieux, dans l'intérêt de la
pour affaiblir l'assaillant, comme cela tement afin d'arriver à un accord amia-
du cortège d'honneur, où, à coté des
clarté et de l'unité, pour traiter ces
La Haye, 7 janvier. qui retenaient à la ceinture de la Jeune
s'est déjà produit, ni de céder le terble. SI cela n'était pas possible, le re-
princesses apparentées aux deux famil-
questions, de renoncer purement et sim- Hussards bleus, ai tilleul s royaux do- mariée les symboliques fleurs d'oranger.
rain le plus chèrement possible. Il leur cours à l'arbitrage obligatoire serait
les d'Orange-Nassau et de Lippe, on
plement à poursuivre la procédure du tés de leur uniiorme de lepoque napo- L'heure oit le cortège aevait quitter
faut se battre à découvert, en risquant demandé
trouve plusieurs jeunes filles de la bour-
Comité.
léonienne et gardant de la retraite oe le Palais royal du Noideinde, qui se
le tout pour le tout, ou se retirer pour
geoisie qui ont étudié le droit et ia
RESERVES
Sibérie qu'ils ont faite avec l'Empereur mire en des eaux calmes, était fixée c
une occasion meilleure.
SIX MILLE CINQ CENTS GRÉVISTES
théologie à Leyde en même temps que
une chanson de route en français, en- Il heures; mais, dès le matin, les cinq
l.a surprise ; l'attaque était dirigée
la pt incesse Juliana.
« Le gouvernement du Reich doit
cadraient ce matin un carrosse tout de kilomètres de parcours qui le séparent
depuis trois jours sur la région de
EN FRANCE
faire toute réserve sur le fait que la verre et d'or, encastré dans le cadre de l'hôtel de ville et du temple étaieat (Lire la suite en troisième page) PEscurial et sur f-:i Seul. A droite du
Paris, 7 Janvier.
nouvelle démarche du gouvernement
dispositif d'attaque, les nationalistes
médiéval que forment le vieil hôtel de
One note officieuse émanant du mi-
royal de Grande-Bretagne et du gouver-
semblaient négliger la région de Po-
ville de La Hâve, tout de briques rouge
nistère du Travail assure que le mounement
français éveillent l'impression
zuelo et d'Ariv-ica et ne lias se soucier
vif. et la cathédrale, devenue temple
vement gréviste est en nette régression.
qu'on pourrait rejeter sur l'Allemagne
de dégager « le nord de ia Casa de
Saint-Jacob après la Réforme, dont les
Elle évalue a six mille cinq cents le
la responsabilité du problème des volon-
Campo, non plus que d'établir une
briaues ternies ne se sont pas effritées
nombre ries grévistes sur l'ensemble du
taires étrangers dans la guerre civile
liaison solide sur la rive gauche du
sous les assauts de quatre siècles.
territoire et se réjouit de ce que de îx
espagnole ou même que l'Allemagne au-
Manzanarès pour la liberté de manœurait
méconnu l'importance de ce pro- Ainsi, dans la pompe royale, s'est dé-
mille seulement occupent les lieux i'e
vre dans la Cité universitaire. Les
travail.
blème.roulé
!e dénouement d'une idylle com-
avions et les canons pilonnaient les
Il ne sera pas interdit sans doute rie
« Le gouvernement du Reich constate mencée le plus bourgeoisement ?'U
routes et les carrefours, situés à
de nouveau que ce turent lui et le gou- | monde, entre deux descentes à ski en
l'ouest, de Madrid et plus au nord.
faire observer que. d'après M. Blum, la
mise en vigueur de l'arbitrase obliga-
vernement royal italien qui, depuis le montagne tvrolienne. entre deux valses
Le commandement des gouverne-
début, ont demandé qu'on empêche le patinées à Garmisch Partenkirchen.
mentaux semblait si assuré que l'obtoire
devait faire cesser automatique-
départ de participants volontaires aux l.a Haye, et non seulement la capijectif
était l'Escurial qu'il lança sa
ment le-, grèves et les occupations.
combats espagnols.
tale, mais des sujets venus de toutes
cavalerie, la nuit dernière, pour tenter
« Il constate d'autre part, que ce fu- les provinces, sans compter environ
de reprendra I.as Rosas et Maiada-
LES GALOCHlERS DE ROSPORDEN
rent le gouvernement royal de Grande- un million de touristes, ont assisté ce
hônda,
Depuis le 15 décembre, les ouvriers
Bretagne et le gouvernement français matin au mariage de la princesse Ju-
La soudaineté ; ce u est qu'à la fin
de l'imnortante gilocherie de Rospo»qui
rejetèrent une telle interdiction. liana de Hollande avec le prince B'ii-
de la matinée, alors que les éléments den sont en frrève.
« L'attitude prise au début de cette
naid de lippe Biesterfeld.
des colonnes poursuivaient leur pio
Aucun arrangement n'ayant pu se
gression lente d'un coté pou, conti-
question par le gouvernement royal bri- Un soleil majnitiaue éclairait la fêle
faire, on envisage le recours è l'arbinuer
l'enveloppement de Valdemortllo;
tannique et le gouvernement français ne ainsi que le veut une tradition selon
trage obligatoire
de l'autre par Pontes, vers Torrelo
pouvait s'expliquer que par le fait que laquelle les mariages royaux se dérou-
dones, que tout a coup l'action s'est
les deux gouvernements ne voulaient lent toujours par beau temps dans la
LA GREVE DE LA CHAUSSURE
portée de Pozuelo sur la route de la
pas considérer l'afflux de volontaires famille d'Orange-Nassau; la pluie d hier
Corogne, vers le parc d'F.I Pardo
A TOULOUSE ....
comme une intervention Inadmissible soir et les lours précédents avait dis-
A il heures, une demi-heurs après
Toulouse. 7 Janvier
dans les affaires espagnoles.
paru et sur les pavés asséchés s'éle-
le décloncheihPht de l'attaque, le vil Au cours d'une réunion commune des
« Si, oujourd'hul. les deux gouvernevainet par instants des tourbillons de
lage d'F.I Planflo était occupé et dé- délégations des Chambres Svndicales
ments adoptent un autre point de vue. poussière qui donnaient fort à faire n
passé, r.e n'est que dans les Jours à patronale et ouvrière, le président du
le gouvernement allemand doit se de- la troupe, en tenue de gala. Au loin,
venir que l'.-in connaîtra le« grandes Syndicat des Fabricants, au nom de
mander sérieusement si en fait, l'inter- dans l'Ouest, la mer moutonneuse Jo-
lippes du plan du généralissime. tous ses adhérents, a renouvelé une prodiction
proposée n'aurait pas pour conminnit ce pays en contre-bas les eaux
Le palais a Soestdi]k, où le couple princier va résider.
L'étal major et le haut commandeposition déjà faite pour aboutir rapiséquence
à l'heure actuelle, de favori- aui ont apporté des lointaines Indes
iA/ondta: Photo-Presse.) ment nationalistes sont optimistes. dement et sans incidents à un accord :
ser d'une manière unilatérale, les élé- néerlandaises les cinq diamants si purs
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feSrè
3 d ° la Pr0CédU1' e
Il faut espérer que cette proposition
sera acceptée par le Syndicat ouvrier
si le désir des deux parties d'un règle-
ment rapide du oonilit est égal.
Il convient, en effet, de rappeler que
la loi du 31 décembre 1936, dans son
article 2 prévoit que, en ce qui conceme
les conflits en cours, l'ouverture de la
procédure d'arbitrage. Implique de plein
droit l'Obligation de la reprise du tra-
vail immédiate.
VENDREDI 8 JANVIER 1937
NOUVELLE GRÈVE A TOURCOINL
Une grève a éclate, ce matin, dans
l'important tissage dt Surmont, a lour-
coing. i,ul occupe UO ouvriers et ouvriè-
res tramais et belges. Ces derniers
n'ayant r i obtenir de la direction le
renvoi a une contre-maitresse dont ils
avaient parait-il, à se plaindre, ont
L'affaire d'Alexandrette
Violentes attaques
la presse turque
contre la France
Paris, 7 Janvier.
L'affaire du Sandjak d'Alexandrette
brusqueront cessé le travail ce matin 'qui, il y a quelques semaines, paraissait
Toutefois, le tissage n'est pas occupe.
LES ! ' ANCHIS iURJ RE TRENT
pouvoir se résoudre facilement rebon-
dit et se gâte.
On sait de quoi 11 retourna : la pro-
La reprise du .avail est générale au-'vince d'Alexandrette et d'AnUoche était,
iourd'hui dans les blanchi: joies en gros comme la Syrie et le Liban, sous le
mandat que la S. D. N. avait donné à
la France. Quand la France eut décidé,
à la demande de la Syrie, de lui donner
de la région parisienne
MINES F fcHMÈES
Perpignan. 7 Janvier.
Les mineurs d Lncoumps à Olette
ayant applique la semaine de 40 heu-
res sans qu auparavant la direction en
eut été avisée, cette dernière a fermé
aussitôt les mines de fer
UNE PLAINTE
Hazebrouck. 7 Janvier.
Les dirigeants des établissements mé-
tallurgiques tranco-belges dont les ou-
vriers sont en grève et occupent les ate-
liers depuis le 16 novembre, viennent de
porter plainte entre les mains du juge
d'instruction ri'Hazebrouck, pour entrave
à la liberté du travail.
NOUVELLE OCCUPATION
Concarneau, 7 janvier.
Les ouvriers des etaDiissemenis uni-
té! ard, de Concarneau. ont occupe. »u
nombre de cent vingt, la fabrique c't
boites métalliques, sous prétexte que la
direction venait de prendre la décision
de fermer momentanément l'u&ine pour
procéder à des améliorations sensibles
dans le matériel.
Sur intervention du commissaire de
police, les ouvriers ont évacué l'établis-
sement
Une entrevue a eu lieu entre les délé-
gués ouvriers et le directeur. Celui-ci
a promis verbalement de ne reprendre
dès l'ouverture que du personnel ayant
déjà travaillé a son service.
LES OUVRIERS AGRICOLES
OU NORD S'AGITENT
Lille, 7 Janvier.
La grève de la métallurgie est a pei-
la TRAGEDIE ESPAGNOLE j Quand en a la fièvre
LA REPONSE DU PALAIS GHIGI
montre l'étroite identité de vues
italo - allemande, en ce qui concerne
le problème de la non-intervention
(Suite de nos informations de 1 page)
Pour faire tomber rapidement la fiè-
vre, quelle que soit la maladie qui ia
provoque (grippe, rougeole, scarlatine,
typhoïde, etc.), il suffit de prendre
quelques verres de Boisson Hlatiche de
l'Abbé Magnat. Cette boisson tue tous
les microbes, et, supprimant ainsi les
causes du mal, elle coupe la fièvre en
quelques heures et enraye net l'évolu-
tion de la maladie, l.a Moisson filunclie
désaltère parfaitement le malade, elle
remplace avantageusement les tisanes
habituelles. Le flacon (pour 1 litre),
7 fr. 9.5. Le triple flacon (pour 3 litres)
19 fr. 80. Toutes pharmacies.
Le texte de la réponse
italienne
son indépendance, le gouvernement
d Ankara demanda que les 240 000 Turcs
d'Alexandrette ne fissent pas partie du
nouvel Etat. M. Attaturk et M Rustu
Aras désiraient que le Sandjak d'Alexan-
drette devint une République indépen-
dante, sous le protectorat de fait de la
Turquie. Des négociations s'engagèrent
entre Ankara et Paris : elles échouè-
rent.
L'affaire fut portée dvant la 8 D. N.
qui, réservant sa décision, décida d'en-
voyer des observateurs a Alexandrette
Les négociations reprirent à Paris : el-
les échouèrent de nouveau : et la pres-
se turque prit particulièrement à par-
tie M Viénot, sous-secrétaire d'Etat
aux Affaires étrangères.
On pensait, néanmoins, que tant que
durerait la mission des observateurs,
l'affaire rentrerait dans la pénombre.
Il n'en est rien.
Les dépêches parvenues dans la nuit
d'hier de Constantinople donnent une
impression des plus pessimistes. On
parle ni plus ni moins que de recourir
à la force : deux divisions turques ont
été réunies près de la frontière et M.
Attaturk, ex-Kémal Pacha, a réuni hier,
à Eski-Cheir, le président du Conseil,
le chef de l'état-major, les ministres des
Affaires étrangères et de l'Intérieur.
La presse turque de ce matin s'élève
contre les journaux français qui décla-
rent que la solution du problème in-
combe uniquement à la S. D. N. Elle
soutient que, eu égard à ce qu'elle ap-
pelle l'aggravation du différend, un ac-
cor_. à l'amiable ne peut être réalisé.
Elle continue à faire peser sur la
France toute la responsabilité des con-
séquences éventuelles d un règlement
ne, terminée qu'on signale une certaine de ia question du Sandjak qui ne serait
agitation chez les ouviyjrs agricoles du j pas conforme à la thèse de la Turquie,
et elle insiste sur l'adoption du système
Nord.
Le contrat collectif, qui arrivait à, ex- , confédéral syrien proposé dernière-
piration, a été dénon;j par eux et de- 1 ment à Paris, grâce auquel le Sandiak
main une délégation de leur organisa-
tion syndicale se présentera à la Pré-
fecture pour exposer à M. Caries, pré-
fet, la situation.
Mosseipir Peit a reça
e la lésloi I iHMif
Metz, 7 janvier
Au cours d'une prise d'armes qui
f'est déroulée cet après-midi, le général
Giraud, gouverneur militaire de Metz, a
remis les insignes d'officier de la Lé-
gion d'honneur à Mgr Pelt, évêque de
Metz, promu à ce grade à l'occasion de
Bon récent Jubilé sacerdotal.
Il a remis également la plaque de
grand officier au général Cabotte, an-
cien commandant de la place de Metz.
LES EVENEMENTS
DE CHINE
Londres, 7 Janvier.
On mande de Nankin à l'Agence
Reuter :
On mande du Chen Si, que l'envol
de troupes par le gouvernement central
a été motivé par l'attitude belliqueuse
du maréchal Tchang Hsue Liang, qui
S'opposerait â la réorganisation du mou-
vement provincial et de l'administration
militaire de la Chine et du nord-ouest.
On précise d'autre part, que les trou-
pes rebelles actuellement opposées aux
troupes gouvernementales, sont com-
mandées par Yang Hu Chen, qui s'est
proclamé gouverneur et commandant
En chef du Chen Si.
Hitler se preeUmeralt
mpereur d'Allemagne
TELLE EST LA NOUVELLE SENSA-
TIONNELLE LANCEE PAR
I. LE « DAILY HERALD u
Paris, 7 Janvier.
Nous nous sommes tait l'echo des
bru. us sc.ou lesquels le chancelier Hit-
ler, abandonnant les rênes du gouver-
nement, se ouinerait a être cnel de
[•Etat.
lAt gênerai Gœring deviendrait chan-
celier, premier ministre.
ueite information, dija importante en
soi. est dépassée parce que lancée ce ' nie, les
matin, l organe travailliste « Daily He-
rald » qui écrit :
a On s'attend à Berlin à voir, dans
Quelques jours. M. Hitler se proclamer
lui-même, sauf ae nom. empereur d'Al-
lemagne.
« Le 30 janvier est le quatrième anni-
versaue ae î avènement Uu régime nazi
Et on sua quttiuer projette un chan-
gement dans ia constitution ou K;ich.
a Pour Beaucoup de raisons, il ne
prendra pas le une oe Kaiser. Il sera
Fuhrer e i supieme lord de la guerre.
Il deviencua l'auguste chet de 1 Etal,
gouvernant non pas directement, ma.s
pas l'intermédiaire de ses ministres et
p. abandonnera au gênerai Guernig le
fcitre et ies îonctions du chancelier.
« A l'avenir Hitler ne seia plus chan-
celier, mais U aura un chancelier ce
qui revient à due que ia direction pra-
tique ei quotidienne des attaires de
l'Etat, pa.-sera aux mains du général
Dceiihg. i_.es autres ministres seront
d'Alexandrette participerait à la Fédé
ration des Etats du Levant en tant
qu'unité distincte.
Ces conséquences éventuelles, quelles
peuvent être ?
Le correspondant à Stamboul d'une
Agence anglais télégraphie à ce pro-
pos :
« Dans les milieux politiques turcs,
on déclare que la Turquie se retirera
de la S. D. N. si la décision de celle-
ci, concernant les enclaves d'Alexan-
drette et d'Antioche. ne lui est pas fa-
vorable.
« La Turquie demandera une décision
immédiate à ce sujet et elle repoussera
tout recours à la juridiction de la Cour
permanente de justice internationale.
« Mais dans les milieux diplomati-
ques de Londres, où les questions sy-
riennes sont suivies attentivement en
raison de leur répercussion possible en
Palestine, on estime généralement que
l'attitude de la Turquie n'a d'autre but
que d'exercer une pression sur l'Assem-
blée de Genève. »
Quoi qu'il en soit, M. Attaturk. prési-
dent de la République, est arrivé, ce
matin, à Konya, où il a été reçu par
les personnalités civiles et militaires.
De là. il se rendra à Adana, qui est si-
tué environ à 40 kilomètres au nord
d'Alexandrette.
L'activité des P.T.T.
pendant les fêtes
Paris, 7 Janvier.
Dans la nuit du 31 décembre et la
Journée du 1" Janvier, les bureaux de
poste de Paris et les bureaux de tri
des gares parisiennes ont achemine plus
de 20 millions d'objets de correspondan-
ces contre 14 millions l'an dernier.
Par ailleurs, neuf millions d'objets
ont été distribués le 1* janvier dans la
seule agglomération parisienne.
Des constatations du même ordre ont
été faites en banlieue et en province.
Grâce aux dispositions spéciales qui
ont été prises et au développement du
personnel, l'acheminement de tous ces
objets a pu être assuré dans des condi-
tions de rapidité presque comparable à
. celle des journées ordinaires. C'est ain-
1 si que dans la matinée du 2 janvier,
la situation était partout complètement
dégagée.
L'É
a» liiiiBiisl'Aliirl!
.Paris, 7 janvier.
Suivant l'exemple des maires d'Ora-
manes du département de
Cotistantine ont repoussé à l'unani-
mité le projet de loi accordant l'élec-
toral aux indigents d'Algérie.
Ils ont adopté une motion deman-
dant aujt parfsijtPntHires de rejeter une
pioposition qui aurait pour résultat
fatnl de séparer l'Afrique du Nord de
la mère-patrie dans un proche avenir.
A LA MEMOIRE
DE MERMOZ
Casablanca, 7 Janvier.
Ce matin a ete celebr; une cérémo-
nie religieuse a la mémoire de Mermoz
responsables. "vlsa-vis r de ce"aertuèr''*êt et dt sCS ronipapnons. en présence de
lui seul sera responsable devant
Fuhrer.
, nombreuses délégations et d'une foule
immense.
Comme chancelier, le général Gœring
pourra prendre beaucoup de décisions
ijue seul Hitler peut piendre actuelle-
ment Il est possible que le Reich soit
aboli de sorte que dans la nouvelle Alle-
magne la seule incarnation de la vo-
lonté et de la digniie nationales, la seu-
le source de toutes les fonctions, de
toute autorité et de tous les honneur.
6era le Fuhrer.
« Hitler cessera d'être un dictateur du
type mussolinien ; il deviendra un mo-
narque constitutionnel régnant et gou-
vernant Dar l'entremise d'un chancelier
[à psu près comme l'ont fait les Hohen-
zollern. »
Suites te grippes
Voici le texte du mémorandum ita-
lien, qui a été publié à Rom* à 23 heu-
re» :
1° Par un pro mémo de l'ambassa-
deur britannique du 26 décembre 933,
et par una communication verbale faite
par l'ambassade de France, le même
Jour, les deux gouvernements anglais et
Irançais adressent un appel spécial et
direct aux gouvernements pour la ques-
tion des volontaires en Espagne.
Le gouvernement italien a examiné
avec la plus grande attention aussi bien
le pio mémo britannique que la com-
munication française.
Avant d'entrer dans le fond de ia
question, il désire toutefois relever que
la question est de la compétence du Co-
mité de Londres pour la non-interven-
tion, Comité qui, de par la volonté des
gouvernements, qui l'ont constitué, re-
présente précisément le siège de discus-
sions naturelles pour tout ce qui concer-
ne la non-intervenion en Espagne.
Le gouvernemen italien, cependant,
ne peut pas, ne pas observer quant à la
méthode que, en soustrayant au Comité
de Londres, les questions les plus gra-
ves, au moyen d'appels directs aux gou-
vernements, on risque de diminuer l'au-
torité et le prestige du Comité même et
d'en préjuger l'activité, en faisant sur-
gir la question, dans le cas où une pa-
reille méthode continuerait, s'il convient
ou non de laisser subsister un organe,
qui irait ainsi en s'épuisant progressive-
ment et rapidement.
2° Les ceux gouvernements britanni-
ques et français soulignent leur préoc-
cupation pour l'afflux continuel de vo-
lontaires étrangers en Espagne.
Le gouvernement italien partage d'au-
tant plus une pareille préoccupation
que, pour ce qui le concerne, cette pré-
occupation n'est pas de date récente.
Dans les conversations qui se sont dé-
roulées à la suite de la proposition
française, pour la non-intervention, le
gouvernement italien tint à plusieurs
reprises et de façon explicite a mettre
en évidence, dès le début, autant au-
près du gouvernement français, qu'au-
près du gouvernement anglais, que la
non-intervention ne pouvait pas être
limitée sous peine de rester dangereu-
sement inefficace aux formes d'ingéren-
ce directe, mais devait aussi être éten-
due à l'ingérence indirecte et en parti-
culier comprendre en même temps, que
les aides financières et la propagande,
l'envoi de volontaires.
Dans ia conversation du 5 août, avec
l'ambasadeur de France, le ministre des
Affaires étrangères, comte Ciano, s'ex-
primait ainsi :
« Iibora-
tion, se resoud à venir une fois de plus
au devant des propositions franco-bri-
tanniques, il ne peut cacher que la mé-
thode par laquelle les gouvernements
intéressés ont jusqu'à présent traité et
continuent de traiter la question de non-
intervention en Espagne, c'est-à-dire
méthode irrégulière, limitée et partiale,
ne pourra jamais, à son avis, donner
d'autres résultats que des résultats non
appropriés, incertains et dangereux.
« Le gouvernement italien confirme à
cette occasion sa conviction que la mé-
thode qu'il a soutenue depuis le début
est la seule efficace, c'est-à-dire, qu'il
est plus que jamais nécessaire que le
problème de la non-intervention soit
traité de façon intégrale et totalitaire,
au'il s'agisse de ses formes directes ou
de ses formes indirectes ».
Protestations belges
contre le discours
de M. Léon Degrelle
Bruxelles, 7 Janvier.
Le fait que M. Léon Degrelle, le chef
du mouvement rexiste, a été invité ou
autorise a passer devant le micro de la
radio d'Etat italienne, cause en Belgi-
que une certaine agitation dans les mi-
lieux politiques divers. Pour le moment
le gouvrnement belge n'a fait aucune
protesiation, il s'est borné, hier, â de-
mander à Rome, s'il était exact que le
chef rexiste devait prendre la parole
devant les micros italiens. Mais la dé-
marche, on le sait, a été effectuée alors
que M. Degrelle avait déjà parlé. En
fait, on craignait à Bruxelles que M.
Degrelle ne profitât de l'hospitalité ita-
lienne pour se livrer à des diatribes
violentes et personnelles contre les
membres du gouvernement, comme il a
coutume de le faire dans sa presse et
ses réunions publiques.
Quoi qu'il a fait l'apologie de son
mouvement et déclaré qu'il était privé
des libertés les plus élémentaires, tra-
qué par les tribunaux, persécuté et en-
voyé en prison, le ton le plus modéré,
du reste ou discours, peut, dans une cer-
taine mesure, atténuer le caractère de
cet incident diplomatique.
Plusieurs journaux n'en protestent
pas moins avec vivacité contre l'inci-
dent.
Au Conseil
d'Etat
LES PHARMACIENS
ET LE NOUVEAU CODEX
Paris, 7 Janvier.
Aux termes des articles 32 et 3b de
la loi du 21 Germinal, an XI, les phar-
maciens doivent se conformer aux for-
mules du Codex. Des éditions nouvelles
du Codex ont été plusieurs fois publiées
depuis l'an XI; la dernière édition est
de 1935
Par arrête du 14 novembre 1H35, le
ministre de l'Education nationale a dé-
cidé que les pharmaciens et les méde-
cins autorisés a délivrer des médica-
ments seraient tenus de se pourvoir de
la nouvelle Pharmacopée dans un dé-
lai de six mois après sa publication.
Mais un pharmacien a déféré l'arrête
ministériel au Conseil d'Etat pour ex-
cès de pouvoir. Il a allégué qu'en obli-
geant ses confrères et lui-même à ache-
ter le nouveau Codex, qui coûte 200
francs, le ministre a pris une mesure
excessive qu'il appartiendrait au légis-
lateur seul d'édlcter. Il a ajouté que
cette mesure serait, d'ailleurs, entachée
de détournements de pouvoir par le
motif quelle aurait pour objet réel d'as-
surer la vente du Codex.
Mais le Conseil d'Etat, sur le rap-
port de M. Olivier de Sardan, et con-
formément aux conclusions du commis-
saire du gouvernement Detton, a rejeté
le pourvoi. Il a estimé que la prescrip-
tion de la loi de l'an XI Implique par
elle-même l'obligation pour les pharma-
ciens de se pourvoir du Codex dont ils
doivent observer les formules. Toute-
fois, l'arrêt contient une disposition qui
intéresse particulièrement l'ensemble de
la corporation, car il déclare que l'ar-
rêté ministériel attaqué ne comporte
pas l'obligation d'acheter le nouveau
Codex, mais seulement celle d'être muni
d'un Codex mis au courant des nou-
velles formules.
A la mémoire
de Magino*
Toutes les personnes qui ont une
grippe qui Haine, qui aont déprimées,
doivent suivfciller ,1e lii-s près leur
convalescence. Kl les doivent se tolti- ,
lier. Pour s,, tortiller, i îen ne vaui le français n'avaient pas considéré dans
fameux \ m de Frileuse. Volie plia r- i le passé que l'affluence de volontaires
malien venu 6 li s ce merveilleux toru- | devait être défendu», en tant qu'acte
que dont la tonuiiie a été mise au , d'illicite lnterventicn dans les affaires
Hitler empereur ? Quel peut-être la point après 5 années d'études scleiitl- ' espagnoles Us adoptent maintenant au
valeur de pareille affirmation. Enregls- tiques. Imus tous les eus d'anémie et 1 contraire un point ce vue différent, en
ftrons-là à titre documentaire. Si elle se de fatigue, le Vin de Frileuse fait des en soulignant l'urgence
yentip. nous ne pourrons que féliciter cures extraordinaires, parc 8 qu il tri- 1 Le eouvernement italien ne peut ne
l ouane travailliste de ses Informa- pin |« nombre des globules rouges du pas ne pas relever qu'étant donné les j GARDËL, négociants : MARCHAND
B»onS' - [sang, ' . [circonstances de fait actuellement exis- [cultivateur ; MARCHAND, charron. »
LES ENTRETIENS DE M. EDEN
Il va sans dire que le conflit espa-
gnol, dans ses répercussions interna-
tionales, est toujours le centre autour
duquel gravite l'activité du Foreign Of-
fice.
Une certaine inquiétude se fait mê-
me jour dans les milieux politiques.
C'est ce qui explique que M. Baldwin
ait suspendu ses vacances de nouvel an
et soit rentré cet après-midi à Londres.
Dans la soirée, le premier ministre
s'est entretenu à Downing Street avec
M. Anthony Eden. Le secrétaire d'Etat
au Foreign Office avait reçu aupara-
vant l'ambassadeur de France, avec le-
quel il s'est entretenu de l'ensemble des
questions qui préoccupent actuellement
les chancelleries. M. Eden avait eu éga-
lement une conversation avec le chargé
d'affaires d'Allemagne, qui a, dit-on,
porté sur le caractère de plus en plus
sérieux que revêt le problème de l'ingé-
rence étrangère en Espagne.
LA MORT DE M. DE BORCHGRAVE
La commission sénatoriale des Affai-
res étrangères de Belgique s'est réunie
cet après-midi pour entendre une dé-
claration de M. Spaak, ministre des
Affaires étrangères, sur les circonstan-
ces de la mort du comte de Borchgrave,
chargé de mission auprès de l'ambas-
sade de Belgique à Madrid.
A l'issue de cette réunion, des séna-
teurs ont déclaré que le gouvernement
belge avait remis au gouvernement ré-
publicain espagnol une note énergique
réclamant des excuses, une indemnité
d'un million pour la famille, la remise
du corps de la victime à l'ambassade et
les honneurs militaires.
D'après un rapport rédigé peu après
sa mort, 13 comte de Borchgrave a été
inhumé à 17 kilomètres de Madrid, dans
une fosse commune contenant vingt et
un cadavres. Son corps était à demi
dévêtu et deux balles avaient fait écla-
ter le crâne. C'est une marque de son
tailleur, dans la doublure de son panta-
lon, qui révéla son identité.
Le corps n'est pas encore exhumé.
L'auto du comte de Borchgrave a été
retrouvée intacte entre le3 mains de
gardes d'assaut.
La prochaine réunion
du Comité de non-intervention
Nous nous sommes fait l'écho, hier,
des bruits selon lesquels le gouver-
nement anglais envisagerait de convo-
quer, le 15 janvier, une conférence
pour régler le problème de non-inter-
vention.
Dans les cercles bien Informés de
Londres on déclarait, ce matin, que
cette nouvelle était sans aucun fonde-
ment. On pense qu'il s'agit là d'une
confusion avec la réunion du sous-
Comité de non-intervention, provisoi-
rement, fixée à mardi prochain.
Ce sous-Comité examinera alors le
rapport des experts portant sur les as-
pects techniques de l'intervention indi-
recte et le recrutement des nationaux
étrangers dans les rangs des deux fac-
tions livales espagnoles.
HmtyK de la itilriRU
Le ravitaillement par la France
du Frente popular
Nous recevons communication de la
lettre ci-dessous, que ses signataires, ha-
bitant Varilhes, dans l'Ariège, ont adres-
sée à M. Pierre Beaussolette, du Poste
Radio P. '-'. T. :
«c Monsieur,
« Dans votre journal parlé de ce soir
(24 décembre», à 18 h. 30 vous vous in-
dignez que l'Allemagne, dans sa presse,
accuse la France de ne pas observer la
stricte neutralité telle que le Comité de
non-intervention l'a imposée à ses mem-
bres.
« Pour les habitants de l'Est ou de
l'Ouest de la France, il peut paraître
exact que la neutralité est observée.
Pour nous, citoyens Irançais, habitants
d'un département frontière, il n'en est
pas de même. Nous savons d'une taçon
pertinente que les envois de matériel
de guerre ont. été effectués jusqu'à ce
jour d'une taçon permanente et sur une
grande échelle aux gouvernementaux
espagnols. (Principale voie : Perpi-
gnan.)
« Dans le cas où vous douteriez de
notre information, donnez-vous la peine
de surveiller la roule Toulouse Narbon-
ne-PerpIgnan et vous serez édifie.
« Nous regrettons nous mêmes que
cala soit la stricte vérité et que par-
tant, létranger puisse nous accuser à
Juste titre
« Veuillez agréer. Monsieur, nos trè3
respectueuses salutations. -- Signé :
Louis FAURË huissier ; LAPORTE,
Bar-le-Duc, 7 janvier.
A l'occasion de l'anniversaire de la
mort d'André Maginot, une délégation
du bureau fédéral de la Fédération
meusienne des anciens combattants et
victimes de la guerre, comprenant M.
Maurice Jean, président du bureau, et
le chanoine Polimann, député de' la
Meuse, est allée fleurir, ce matin, la
tombe de l'ancien ministre, au cime-
tière de Hevigny.
Aux représentants des anciens com-
battants s'étaient joints : MM. Natalleli
préfet de la Meuse, Lecourtier, Mirouel
et Courot, sénateurs, LoyV;au du Bou-
lay, président du conseil général, Dou-
rin, maire de Revigny.
Ud rallye fie ministres
sur la cale d'Azur
Saint-Raphaël. 7 janvier.
M. Georges Monnet, ministre de
l'Agriculture, est arrivé ce, matin a
Saiut-Raptiael, par le rapide de 10 h. 12
venant de Paris. Il séjournera quel-
ques jours à Valescure, où se trouve
M, Léon Blum.
Ce dernier a eu, depuis son arrivée,
samedi, des entretiens avec plusieurs
ministres, notamment avec M. Opi-
nasse, ministre de l'Economie natio-
nale et avec M Bouisson, ancien pré-
sident de la Chambre des députés.
FAITS
DIVERS
Un cargo en détresse
New-York, ï Janvier.
Ce matin, a 6 Heures, le cargo « U-
Occidente » a fait savoir par radio qu'il
se trouvait en détresse dans la golfe du
! Mexique, un incendie s étant déclare S
' son bord.
« El-Occldente » Jauge 8.008 tonnes et
porte 82 hommes d'équipage, mais au-
cun passager.
Deux alpinistes bavarois
sont bloqués dans la montagne
depuis six jours
Munich, 7 janvier.
Deux alpiniste» bavarois M. Piun-
çoia Frey et son neveu, qui avaient en-
trepris, le 1" janvier, l'ascension de la
fameuse muraille du Watzmann, dans
la région de Berchtesgaden, se trou-
vent bloques dans la paroi sud de ia
montagne, ne pouvant ni aller de l'a-
vant, ni redescendre.
On se demande avec anxiété com-,
ment les deux jeunes gens ont pu sup-
porter le froid et la latlgue, épuisés
par six Jours d'efforts, sans repos et
presque sans nourriture, et la neige
tombant sans arrêt.
Grâce à des télescopes, on a pu le»
observer tentant de se frayer une rouf
à travers les masses de neige.
Ce matin, à l'aube, cinquante soldat»
de troupes de montagne sont parti»
pour s'efforcer de tirer les deux alpinis-
tes de leur tragique position. On espère
avec tout un système de jets de cord«»
parvenir à les joindre
Un avion a été utilisé pour ravitail-
ler les Isolés. Après avoir risqué plu-
sieurs fois de s'écraser contre les bas-
tions rocheux du Watzmann l'aviateur
a réussi à déposer, à proximité de l'en-
droit où les deux hommes ont été vu»,
un sac de provision et de couverture».
Malheureusement, depuis ce matin,
une violente tempête de neige entrav*
les opérations de secours
Parviendra t-on à sauver ces dew
malheureux ?
I. GHEVRILLON
reprisiitsra i'Âoiiim
en Amsrîqu8 it au Umîi
Paris, 7 janvier.
M. Hanotaux a adressé cet après-
midi, au nom du comité France-Améri-
que, dont il est président, uns lettre
à l'Académie Française lui demandant
de désigner un représentant pour as-
sister aux cérémonies qui se déroule-
ront à Pâques, en Amérique et au Ca-
nada, pour commémorer le deux cent
cinquantième anniversaire de la mort
de Cavelier de la Salle, le trois cen-
tième anniversaire de la naissance du
Père Marquète et de la fondation, par
Ibervillt, de Mobile, capitale de l'Ala-
bama.
M. André Chevrillon. directeur de
l'Académie et président de l'Institut de
France pour 1937, a été désigné
En Chine, les troupes
de Tchang Sueh Liang
reprennent les hostilités
Nankin, 7 Janvier.
Les troupes gouvernementales ont re-
çu l'ordre de se porter immédiatement
dans le Sian-Fou, d'oU elle s'étaient re-
tirés après la mise en liberté du maré-
chal Tchang Kai Chek.
On annonce que les troupes du ma-
réchal rebelle Tchang Sueh Liang, qui
se trouvent â environ 80 kilomètres a
l'est de C'an-Fou, auraient déjà ouvert
les hostilités.
Ainsi, cette rébellion chinoise, ou
n'avaient pas manqué les sujets d'éton-
nement, renaît.
A l'« Officiel»
Paris, 6 Janvier
Le « Journal Officiel » publie un dé-
cret instituant une commission consul-
tative des loyers comprenant deux séna-
teurs, deux députés, des représentants
de divers ministères, des représentants
des propriétaires et des locataires.
Cm qyi s'il mit
MORT DE M. GABRIEL NIGOND
Paris, 7 Janvier.
On annonce la mort, à 60 ans, du
poète Gabriel Nigond, auteur des
Contes de la Limousine », couronnés
par l'Académie Française, et de nom-
breux ouvrages représentés à la Comé-
die-Française, à, l'Odéon et au Théâ-
tre Antoine.
Gabriel Nigond, qui a surtout com-
posé des poèmes de terroir, en patois
berrichon et en vieux français, était le
fils d'un ancien directeur général de
la G 1 "' d'Orléans. Il était le beau-frère
du poète Lionel Nastorg, conseiller
municipal de Paris.
L'illirtitlii
\% esprals azotés
L'explosion du camion
de Saulieu
Paris, 7 janvier.
De nouvelles dépositions, des indic%
tions et les efforts des enquêteurs oûj
jeté un jour nouveau sur la mystérieuse
affaire du camion de Saulieu.
Comme nous l'avons indiqué, il sem-
ble bien que Marini n'était pas seul
dans l'affaire et qu'il y a intéressé de»
complices. La déposition de Mme Sié-
gel a en effet permis d'établir la com-
plicité d'un ami de Marini : l'ami Paul,
Corse comme Marini, possédant comme
lui auto et menant grand luxe.
Celui-ci essaye, d'abord de taire accep-
ter à Siégel un important colis puis,
immédiatement après la mort de celui-
ci, vint chercher sa femme encore igno-
rante du malheur qui la frappait, pour
payer la prime d'assurance Depuis ce
moment, on perd sa trace.
Or, un fait troublant, est apparu aux
enquêteurs. Le paquet que le mystérieux
ami de Marini avait essayé de faire
charger dans le camion a été retrouvé
dans la cave de Siégel II contenait
toute l'argenterie et les plus beaux ta-
pis de Marini.
Ainsi s'affirme la complicité de cet
homme que l'on n'a pu encore identi-
fier et dont on sait seulement qu'il s'ap-
pelle Paul avec le capitaine des Cor-
s.
Et les enquêteurs se demandent, au
cas où Siégel aurait été exécuté avant
l'explosion si ce n'est pas l'ami Paul
qui aurait opéré pour Marini dans une
affairw dans laquelle il n'avait qu'une
part minime.
C'est afin de vérifier ce» différente»
hypothèses que le commissaire Sauvaire
est parti à Dijon
L'autopsie du cadavre de Siégel
pourra seule, en effet, révéler si le mal-
heureux chauffeur a été tué d'un coup
de revolver avant l'explosion.
L'individu arrêté à Thionville
est un fabricant
de faux passeports
Thionville, 7 janvier.
Des recherches auxquelles s'est livrée
la Sûreté Nationale, il résulte que l'ar-
restation en gare de Thionville, peu
après le passage dun train où avait
pris place la reine Marie de Yougosla-
vie, d'un individu qui aurait pu faire
partie de la bande des assassins du rot
Alexandre, n'a rien à voir avec l'atten-
tat de Marseille.
Il s'agit d'une simple coïincidence.
L'homme au 23 identités est, assure-t-
on, un fabricant de faux passeports. Il
Déplacements
princiers
LA REINE D'ITALIE
A QUITTE KA6SEL
Kassel, 7 Janvier
La reine d'Italie a quitté Kassel ce
soir pour rentrer à Rome.
La reine Hélène séjournait à Kassel
depuis plus d'un mois auprès de sa fille
la princesse Mafalda, épouse du prince
de Hesse, qui avait été gravement
malade.
L'état de lu princesse n'inspire plus
aucune Inquiétude.
PROCHAINE VISITE OFFICIELS
DE GUSTAVE V A BRUXELLES
Bruxelles, 7 Janvier
Le roi Gustave \ de Suède fera une
visite officielle à Bruxelles le 2 février
prochain. Pendant sen séjour, dont a
durée n'est pas encore fixée, il y aura
notamment un diner de gala au Palais
de Biuxei'ts.
Paris, 7 Janvier.
Le ministère de l'Agriculture commu-
nique ;
« La commission de l'azote, qui siège
au ministère de l'Agriculture et qui a
dans ses attributions l'étude des ques-
tions relatives à l'approvisionn.ment du
marché français en engrais azotés, a, au
cours de sa séance du 5 janvier cou-
rant, proposé qu'il soit procédé à l'im-
portation immédiate d'un contingent de
75.000 tonnes de nitraite de soude, étant
entendu que cette qauntité pourra, sans serait né en Hongrie
autre délibération, être portés à 109.000 '
tonnes si les besoins du marché justi-
fient ce complément.
« D'autre part, en ce qui concerne le
prix de vente des engrais azotés, en gê-
nerai, la commission a enregistré les
résultats des pourparlers engagés à ce
propos par le gouvernement avec les in-
dustriels français et qui ont abouti au
maintien, sans majoration nouvelle des
cotations pratiquées à l'issue de la cam-
pagne précédente.
« La dJivrance des autorisations
d'entrée du contingent susvise commen-
cera aussitôt après la conclusion des
négociat;„.is commerciales auxquelles
donnent lieu ces achats à l'étranger. »
Vol de 60.000 francs
chez une encaisseuse
Nouvelles Mitaires
L'ADMISSIBILITE
A L'ECOLE DE GUERRE
Sont admis a subir les épreuves ora
les du concours d'admission â l'Ecole
supérieure de guerre, en 1037 :
infanterie métropolitaine. — Capital
ne Diibié. ITV R I. alpin.
Infanterie coloniale'. — Lieutenant
Vitrv, t** M.T. S.
De notre correspondant particulier ;
Montpellier, 7 janvier.
A la suite du vol qui se produisit
dans ia soirée de mercredi, chez une
encaisseuse des Etablissements Paris-
Moninellier, les inspecteurs de la Su-
retâ Martin et Vidal se sont rendus à
nouveau, ce matin, chez .Mme Gisla
4. rue Valfère. ils ont interrogé les
voisins
L'auteur du cambriolage, qui avait
casse un carreau pour pénétrer chez
1 encaisseuse, parvint à emporter pour
30,000 francs de bons rie la Défense
nationale et 3 000 franrs en espèces,
Une piste sérieuse est actuellement
suivie par la police.
Une êglîss siseaiie
. ,. ,. , Provins, 7 janvier.
,L église de Léehelle, près de Pro-
vins, a été l'objet d'un odieux sacri-
lège, commis par des chenapans, qui
ont saccagé cet édifice alors qu ils
sortaient d'un curé, au cours de la
nuit.
L'harmonium a été renversé ; les
cierges cassés ou brûlés; le tabernacle
du maître-autel ouvert, le ciboire qu'il
renfermait brisé, les hosties éparpil-
lées sur le sol, les pages du missel
arrachées.
La gendarmerie avertie n'a pas tar-
dé â découvrir les auteurs de ce mé-
fait ; trois ouvriers agricoles de ia
21 X l°^ n L,^J^ m ^ côté; Sain O» tïîff 6 '' 18
NOS FEUILLETONS
Lenoir, 2T ans.
et Georges
u: J
DE PARiS SUCCUDSALEi A
TOULOUSE
' 63^ Boulevard Carnor
Pour répondre aux demandes qui
nous ont été adressées par certaines
de nos lectrices de faire une part
aux romans de sentiment, â côté
des récits policiers et d'aventures,
nous publierons prochainement
Ils expieront nos fautes
œuvre nouvelle de notre distingué
collaborateur JEAN DE NAHUQUE
lis expieront nos fautes
est un roman dramatique, poignant
même à certains moments et d'une j Londres est extrêmement "comateuse,
haute élévation morale. L'émotion
Klle est surtout répandue dans t'ar-
qui s'en dégage est d une rare qua- mee et dans ies admimstiations pubii-
litè. Ce n'est pas seulement un récit "*? e VVr? MÏÏÎ" DE CL '°-
Q é U L ê Mr Ut - malS PenSer ft ° «eUoUtain» seule,
rerieonir 0n compte 1.400 cas A Birmlnshan
Nous livrerons avec coof'ance 600 ouvriers ont 10 quitter le travail
. aux usines d'automobiles Daustin
Ils expieront nos fautes !^Sd^ûâ"£r« Ll 1 !
. , i.'i.ju t , , duit en proportion, faute de personneL
fi la méditation de nos lecteurs on signale plus de 100 décès.
La grippe sévit
en Angleterre
i-^-idres, 1 Janvier.
L épidémie de grippe, qui sévit ac-
tuellement en Angleterre, et surtout a
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

En Allemagne
DERNIERE MEURE
Le mariage de ia Princesse
Juliana de Hollande
'/Suite de nos informations de f page) . Du service d'honneur se sont déta-
— ches deux petits garçons et deux peti-
., . tes filles, qui portent avec beaucoup de
Le cortège se reforme dans 1 ordre ou gràce la longue traine de la princesse
U a quitte le Nordemde poui- atteindre, | quli
le volle nuptial, porw un dia-
VFNDREDI 8 .1A NATTER 1937
LES SPORTS
S
iette tois, la Cathédrale
Apres les troupes, sabre au clair et
baniois de grand gala, viennent trois
jjeriines atte.ees chacune de deux che-
vaux. ¥ ont pris place les demoiselles
et les garçons d'honneur, parmi lesquels
0 n remarquj : les deux duchesses de
jviecklembourg, les deux princesses de
Lippe, la princesse Kira Kirilowna de
iRussie la princesse Sophie de Saxe-
tWeimar, le champion de tennis von
"cramm, le prince de Windlschgraff,
ipuis quelques barons et chevaliers, amis
'personnels du prince, et aussi l'ingé-
nieur W. Roelel, que le marié connut
 Paris et dont il est désormais le se-
crétaire particulier.
; Puis, c'est le carrosse où a pris place
|e couple royal : sur son armature, le
cristal des vitres cède la place à un or
patiné par quatre siècles. Il est tiré
par huit chevaux noirs : les deux bê-
tes de pointes attelées à la daumont,
les autres menées à la bride par les la-
quais du palais. Des hussards bleus,
dont le prince de Lippe a ete promu
capitaine il y a peu de temps, l'entou-
rent, remplacés autour du carrosse sui-
vant par des officiers de la reine ; en
ce carrosse sont la reine Wilhelmine et
la mère du prince de Lippe. Dans d'au-
«res carrosses ont pris place les mem-
bres des deux familles.
' Les princes et princesses Invites sont
déjà, rendus au Temple.
1 La cérémonie du mariage religieux
dème de brillants Elle tient dans ses
mains un bouquet de fleurs d'orangers
et de ciclamens blancs.
Le prince Bernard est en grand uni-
forme de capitaine de hussards, la poi-
trine barrée du grand-cordon du Lion
néerlandais, que porte la reine elle-
même. Us se tiennent par la main
droite.
Tout à l'heure, le pasteur Welter, en
les unissant, a passé l'anneau d'or è
cette main.
La Jeune épousée — la seule du Joui
— sourit à son peuple enthousiaste.
Une seule autre jeune tille, prénom-
mée Juliana, qui est née le même jour,
à la même heure, que sa princière con-
temporaine, avait le privilège de se ma
rier aujourd'hui. L'histoire nous dit
qu'elle a pris mari aussi...
Derrière le Jeune couple, d'une grâce
et d'un charme exquis, se tiennent lu
reine Wilhelmine, au bras du prince
Aschwin de Lippe Biesterfeld, frère du
prince Bernard, et la princesse Arm-
gard, mère du jeune marié. Puis ce sont
tous les membres des deux familles
ducs et duchesses de Mecklembourg,
princes et princesses allemands, duc de
Kent, duchesse Alice d'Athlone; parmi
les garçons d'honneur, un officier fran-
çais, le commandant de Souzie, ancien
officier d'ordonnance du maréchal
Lyautey et ami du prince royal-
Derrière se pressent les hauts digni-
taires de la Cour, les maréchaux, les>
maîtres de cérémonies, les chambellans;
,— . v, mailles ue cuiciiiunico, ita tuamw-iio-ia,
commence aussitôt, cependant que Ion » membres du e0 uvernemenf les prm'
! L'ancien chapelain du palais royal,
fy Welter, qui a maintenant 87 ans et
Jut, autrefois, chargé de l'enseigne-
ment religieux que reçut la princesse
Juliana, célèbre le mariage.
Au milieu du profond silence d'une
assistance où les chamarrures des offi-
ciers et des membres du corps diploma-
itique se mêlent aux toilettes sobres
commandées par le protocole, il pose les
[deux questions : « Bernard de Lippe
feiesterfeld, voulez-vous prendre Juliana
«i'Orange-Nassau pour femme légitime
'et lui serez-vous fidèle ? » D'une voix
! claire, le prince répond : « Oui ». En-
suite, s'adressant à la princesse, le D 1
ijWelter lui dit : « Juliana-Louise-Emma-
IMaria Wilhelmine d'Orange-Nassau, vou-
Sez-vous prendre Bernard de Lippe Bies-
;terfeld pour époux légitime et lui serez-
jvous fidèle ? » La princesse répond :
f. Oui ».
Le pasteur Hobbink, actuel chapelain
de la Cour hollandaise, commente en-
suite, à l'usage de ses auditeurs royaux,
un psaume qui commnee par le riara-
graphe : « Mon regard sur vous ».
Puis, le D r Welter passe l'alliance au
doigts des deux époux.
C'est ensuite dans la chambre consis-
: tonale l'échange des vœux entre les
tïnembres des deux familles, tandis que
'dehors commence, au son des cloches
Let des canons, une grande kermesse à
[l'ancienne qui durera jusqu'à demain.
' L'entrée au temple a été rapide. La
sortie se fait sous l'objectif de centai-
nes de photographes et dure. Ainsi, le
peuple, qui n'a pas disjoint la haie
qu'il forme pendant toute la messe,
peut a loisir détailler les membres du
cortège royal et les assistants dissimu-
lés pendant une longue heure, sous les
fyoûtes gothiques du vieil édifice, revêtu
'de haut en bas de boiseries sombres.
néerlandaises, dont les merveilleux cos-
tumes attirent les regards; le corps di-
plomatique au grand complet, en uni-
forme; les membres de la Cour perma-
nente de justice internationale, en robe
et jabot de dentelle; les gouverneurs
ds onze provinces, quelques bourgmes-
tres privilégiés; le président et ies
membres des deux Chambres; les repré-
sentants des corps constitués de l'Etat;
les officiers supérieurs de l'armée et
la marine; les chevaliers de Malte, en
rouge et blanc, et quatre évêques catho-
liques hollandais.
Sous un véritable bosquet d'orangers,
le cortège s'achemine ensuite vers le
palais royal Les oranges sont en celu-
loïd, en carton pâte, en matière plasti
que. Depuis trois mois, les spécialistes
ont travaillé à leur confection, en mê-
me temps que se vendaient des millions
d'insigrtes aux couleurs de la Maison
d'Orange.
Au Nordeinde, un grand banquet re-
tient tous les invités royaux. Il est suivi
d'une pièce allégorique : la Maison
d'Orange, où la princesse Juliana est
appelée « l'enfant du peup.3 néerlan-
dais ».
Mais la princesse n'assiste pas à cette
évocation ; elle et le prince royal sont
partis en auto, 3ans chauffeur, vers le
Tyrol.
LE PRINCE BERNARD DE LIPPE
DEVIENT PRINCE DES PAYS-BAS
Un instantané du général GŒERING
qui deviendrait chancelier
du Reich.
\COcht Recora.)
La guerre
d'Espagne
Trois décrets royaux ont été publies
aujourd'hui : le premier, confère au
prince Bernard le titre d'Altesse Royaie,
prince des Pays-Eas , le deuxième, nom-
me le prince membre du Conseil d'Etat,
le troisième, nomme la princesse Juliana
princesse de Lippe Biesterfeld.
Un autre décret confère la grand'eroix
de l'Ordre du Lion des Pays-Bas au
premier ministre M. Colijn.
TROIS VILLES BOMBARDEES
PAR LES NATIONALISTES
Avlla, 7 Janvier.
Les avions nationalistes ont laissé
tomber des bombes aujourd'hui sur les
villes d'Almeria, I_enarès et Andujar.
Dix personnes furent tuées et vingt
autres blessées.
LE COMMUNIQUE
DE RADIO-SEVILLE
A son émission de l'après-midi, le
poste de Radlo-Séville a donné les dé-
tails suivants sur la bataille d'hier, fa-
vorisée par le beau temps, qui se termi-
na par la très nette victoire des natio-
nalistes.
« L'activité de la guerre espagnole s'est
concentrée hier, sur le front de Madrid
où les colonnes nationales ont réalisé
diverses avances d'une grande valeur
stratégique. Elles se sont emparées de
Las Rosas, d'El Plantino et de la Casa
de Los Finos, arrivant jusqu'à la gare
de Pozuelli de Alarcon, malgré la résis-
tance acharnée de la brigade interna-
tionale,.
« Cinquante avions nationaux volant
à ras de terre leur ont apporté une aide
efficace et avec l'action conjuguée de
l'artillerie et de l'infanterie nationales,
l'ennemi a été délogé de ses positions.
« Un butin considérable non encore
dénombré est resté au pouvoir des na-
tionaux dont un aérodrome de fortune
avec plusieurs avions.
« Des centaines de cadavres ennemis
Jonchaient le terrain. Des trains entiers
et des convois de camions ont ramené
l'ennemi en déroute sur Colmenar, Vie-
Jo et Torrelodones.
HIPPISME:
t
i MMn« stts a
EN VUE DE LA CRÉATION
DE SOCIÉTÉS HIPPIQUE8 RURALES
Sous la présidence de M. Denis, lustiec-
I
teur général des haras du 4« arrondisse-
ment, assisté de M. de Llgny, directeur du
déuôt détalons de Tarbes; de MM. Couzl-
net, Max Slcard et Sabatler. a eu lieu, à
14 h. 30. mercredi 23 décembre 1936, dans la
salle de la Société d'Agriculture, rue Ozen-
ne, à Toulouse, la première réunion en vue
d'un projet d organisation de sociétés hip-
piques rurales, en Languedoc.
Assistaient a cette réunion : MM. Claude
et, Georges Marty, de Latorcade, Raymond
Laniaruue, Loze. Henri de Boussac, CazeiUe,
Marquis de Taurlac, Guy de Charon, comté
d'AulierJon, de Hoquette, Henri de Male-
fette, de Rlgaud, Jacques de Malefette, Ai-
comte de Mauléon de Bruyères, Barrié,, de
Boyer Montégut, etc...
M. Couzinet ouvre la séance et fait un
exiiosé de la crise qui sévit, a l'heure ac-
tuelle, sur l'élevage de notre race cheva-
line. 11 précise les moyens d'y remédier
dans la région :
1. Par la création a Toulouse d'un manège
et d'une école d'équltatton;
2. Par l'organisation de sociétés hippiques
ruralps;
3. Par l'établissement d'un syndicat d'é-
levage.
M. Couzinet passe ensuite la parole à M.
Denis qui attire particulièrement l'attention
de l'assemblée sur l'utilité des sociétés hip-
piques rurales.
M. de Llgny. a son tour, développe les
avaûtages que procurent les sociétés hippi-
ques rurales â leurs adhérents.
MM. Sicard, Claude et Georges Marty si-
gnalent que parmi les personnes assistant à
cette assemblée, en ne saurait en trouver
de mieux qualifiées pour procéder à la fu-
ture organisation de sociétés hippiques ru-
rales en Languedoc.
Enfin, M. Sabatler donne lecture de quel-
ques extraits de son rapport très documenté
sur les S. H. R. en France approuvé par la
dernière assemblée du Conseil général de la
Haute-Garonne.
A la suite des différents exposés, faits par
| les hautes autorités de l'administration des
haras et les membres du bureau de la pré-
sente séance, on laisse le soin à plusieurs
amis du cheval venus assister A cette réu-
nion, d'étudier dans leurs communes ou
cantons respectifs, les moyens de former des
équipes de cavaliers pour les grouper ensuite
en vue de la constitution d'une société hip-
pique rurale dans le département.
M. Couzinet examinera avec la munici-
palité ,1a création éventuelle d'un manège
et d'une école d'équltatton à Toulouse.
PRIX DE LA SEINE-INFERIEURE
3O.UO0 lranca ; 2.250 mètres
1. Lotua-M IM. Tauiln) a ui „
A M. A. Jouan p Ut*
2. Louplac Bottonl)
à M. R. Roger p i3 50
Non place» : Le-Blzu-L Lulu M. Llgnaa
Liban- II.
Lotua-M (B. nJamln-III et Virago), entraîné
par M. Tauiln.
PRIX DE BELFORT
15.000 franc» ; 2.250 mètre»
1. Laurter-Roia-n (R.-c. Slmonard) G
a M. A Gouln p
2. Léllo-K (Llheer)
à M. E Krauss p -j 50
Non placés ; Le-Kentucky, La-Bérééina,
Lydia-III, La-HLre.
12 50
7
Laurier.Rose-11 (Trlanon et Topaze) en
traîné par A. Gouln.
A N1CK
Demain, course»
monte» probable»
Nice. 1 Janvier,
à Itlce. — Partant» et
La séance est levée à 17 heures. Une pro-
cha'ne réunion aura lieu en fin Janvier, &
une date qui sera fixée ultérieurement —
Max Sicard.
PRIX DES TROENES
10.400 francs j 3.500 mètre»
101 Jacoby (Maubert) -, 104. Zlrconlum
(Mantelet) ; 105. Mulato (Vernière) ; 106. Isa-
ra (Trêmeau) ; 107. Byzance (Eighteeo)- 108.
Manama iGalaurchi) ; 109. Cheval-de-Gueire
(Bâtes) ; 110. Fleet-Foot (Bail) ; 111. Recoure
(N*l) ; 112. Kid-111 (Hoogen) ; 113. Nataka
(Dunn).
PRIX Dli V1LLEFRANCHE
13.500 francs ; 3.000 mètres
202. Sanglot (Dubus) ; 207. Lub (Kalley);
208. Verset (Galaurohl) ; 209. Brigantin
(Hochet) ; 211. DJeft et 213. .Ethel-Pride (Bo-
navemure) ; 212. Verjus (H. Gleizes).
PRIX GEORGES-TRABAUD
30.000 francs ; 3.400 mètre»
Sol. Rochy-Condô (Dunn) ; 303. Pannelan
(Brierre) ; 304. Pommard-n (Trémeau) ; 305.
Rose-Reine (Maubert) ; 307. Brididl (Elgh-
teen) ; 308. Saint-Potin IGleizesl ; 309. Cam-
bolle (Galiurchi).
PRIX DE LA DIGUE
13 500 francs ; 2.800 mètre»
401. Hong-Vol (Spencley) ; 402. WlUl»-Blrd
(Cadot) ; 404. Montertreau (Sawlcki) ; 405.
Ts.dibe (Mantelet) ; 406. verjus (Bontemps);
407. Organdi (Warren) ; 408. jEthel-Pride
(Bonaventure) ; 409. Epi-Norman, l (Maginot);
410. Astucieuse (Hecht) ; 411. Royal-Kidney
(Seguin) ; 413. Bel-Kacem (Danesl) 414.
Petite-Main (Eighteen) ; 415. Maroso (Kal-
ley) ; 417. Quatre-As (Perrin) ; 418. Cap-
Nord (Pelât) ; 419. Hay-Market (Lesech).
pfioivosr/cs
Paris-Soprt (Lynx) • Zlrconlum et Byzance |
— Ecurie A. Veil Picard et Sanglot
Une fois... Deux lois... Et encore at>
choum 1 Ça ne s'arrête plus. Déjà le
nez coule, la tête s'alourdit. Bien sûr,
un rhume ce n'est pas très grave ;
mais qui peut dire si le petit rhume
ne va pas dégénérer en forte grippe
ou en bronchite ? Pour éviter toutes
complications, un bon conseil :
aoec ndrity
C'est Si simple : au premier frisson, au premier éternuement, vite 2 compri-
més d'*Aspro' (de préférence juste avant le coucher) aree une 601**01»
bien chaude, infusion ou vin chaud. Le lendemain matin, vous serez stu-
péfait de vous lever frais et dispos, toute trace de rhume disparue comme
par magie. Et pourtant, quoi de plus naturel...
Le rhume est une attaque infectieuse, contre laquelle votre organisme cherche
à réagir ; c'est alors que l'aide d' ' Aspro' est toute puis-
sante : il coupe la lièvre, favorise la sudation, qui
expulse les poisons et, après ingestion, joue le rôle
d'un véritable antiseptique interne. En quelques
heures, le rhume est véritablement éli-mUnê.
Plutôt que de traîner, pendant des jours, un rhume
qui affaiblit votre résistance morale et physique,
faites comme tout le monde maintenant : tuez-le
dans l'oeuf avec 'Aspro' l
Important : 'Aspro' n'affecte ni le cœur ni l'estomac
2 * La modala d'aaaal I
3 *9 CE La boita d» 10 |
«T 5* comprima*
7 ef. U boita d» 15
*»W comprimé»
1 f~ y. La boit* d» 60
" comprima*
PRENEZ AUSSI
A PAU Pau, 7 Janvier.
PRIX DU CHATEAU
( Steeple-chase a réclamer)
6.000 francs — 3.800 mètres
Rhume coupé «n quelques heures
"Mon fil* t'est servi de /"Aspro* pour un rhume qui
commençait et qui fui donnait de la fièvre. Il s'est
trouvé calmé après 4 comprimés d"Aspro' et son rhume
fut complètement enrayé".
Mr M. Derveaux, 173, rue Voltaire, Tourcolnc (Nord)
ASP R O*
CONTRE I
MIGRAINES • NtVRALOIES I
NERVOSITl • INSOMNIE |
RHUMATISME
COMITÉ DES PYRÉNÉES
Séance du 5 janvier 1937
Présents : MM. Delbert, Relin, Pey-
du
Le vol
courrier postal
UNE FAUSSE PISTE
Valence, 7 Janvier.
Les gendarmes de Lus la Croix-Hau-
ite avaient appréhendé, au début de
l'après-midi, trois automobilistes gre-
noblois, retour du Midi, et qu'on soup-
çonnait d'être les auteurs de l'agres-
Bion, commise à Antibes, contre le
[convoyeur des pustes. Ils ont reçu avis
j des enquêteurs, dans la soirée, d'avoir
h libérer les trois hommes.
, La participation de ces derniers à
l'agression d'Antibes paraît, en effet,
peu probable ; et c'est sans doute une
erreur dans le relevé du numéro de la
jyoiture des bandits qui, cet après-
inidi, lança les enquêteurs en quelques
heures sur cette fausse piste.
i L'ENQUETE REPART A ZERO
Nice, 7 Janvier,
Après la fausse alerte de Lus-la-Croix-
Haute, les trois automobilistes un mo-
ment inquiétés, ayant été relâchés ce
matin, l'enquête semble revenir à son
point de départ.
M. Mortier, commissaire de police
d'Antibes, a demandé au général Mol-
,lard, commandant d'armes, de faire re-
chercher dans les corps de troupes de
1 la garnison, les militaires qui, le soir
de l'agression, entre 20 et 20 h. 30, au-
! raient circulé soit sur ia route natio-
Jnale, en direction de la caserne Dugom-
J mier, soit sur l'avenue des Alliés, vers
la caserne Reille, au Fort Carré.
I D'autre part, en compagnie de M.
Ponteny, commissaire de la brigade mo-
bile, M. Mortier s'est rendu à nouveau
sur les lieux de l'agression et là, les
ideux enquêteurs se sont livrés à des
vérifications minutieuses qui, de plus
j en plus, tendent à faire croire que les
malfaiteurs se sont enfuis par l'avenue
•des Alliés. C'est en effet, en bordure
de cette avenue, qu'on découvrit une
combinaison de mécanicien, puis, à
proximité, un chapeau et un foulard.
Or. à quatre-vingts mètres de ce point
en direction d'Antibes, sur le bord de
la route, on a retrouvé un peu plus
tard, au coin f?e la clôture de la Com-
pagnie Industrielle des Pétroles, une
paire de gants en laine retournés à l'en-
vers, comme si le propriétaire s'en était
brusquement dépouille.
Dès lors, comment concilier ces faits
avec les dépositions formelles du con-
voyeur et du chef du train 271, qui vi-
rent l'auto grise démarrer du petit che-
min, situé du côté opposé de la voie,
pour reloindre la route nationale. N'y
a-t-ii pas là une mise en scène et l'un
des agresseurs n'a-t-il pas rejoint la
rnute nationale avec sa voiture en tou-
riste inoftensif . pour arriver aux abat-
toirs ? Il aurait par le chemin du mê-
me nom, rejoint l'avenue des Alliés, pour
aller prendre ses complices qui l'atten-
daient.
M. Mortier a entendu ce soir un agent
militaire, M. M.ithis, secrétaire parti-
culier principal du centre d'instruction
civique du Port-Carré, à Antibes, qui
a déclaré que le soir de l'attentat, vers
«3 h. 30, 11 remarqua, au point où fut
découvert une des deux salopettes, un
homme accroupi iur un banc, puis, à
80 mètres plus loin, un autre individu
debout, r.ppuyé contre un mur.
Sur le moment, il n'attacha aucune
imoortance à la présence de ces deux
individus, ^e n'est que le lendemain, en
apprenant 1 agression dont avait été
vir.timo le convoyeur des P. T. T.. qu'il
établit un rapprochement entre ce fait
et le crime.
EN POLOGNE
UNE GRAVE AFFAIRE
de trafic de devises
Varsovie, 7 Janvier.
Des arrestations sensationnelles ont
été opérées ces jours derniers à Var-
sovie à la suite de la découverte d'une
affaire de trafic de devises.
Il s'agit avant tout du fondé de pou-
voirs de la Banque de Pologne près la
centrale des dev.ses, M. Vladislas Neu-
mann, accusé de malversations qui au-
raient causé au Trésor un dommage
évalué approximativement à 25 millions
de francs.
De nombreuses perquisitions et arres-
tations sont opérées ou sont en cours
dans cette affaire qui a des ramifica-
tions dans les milieux bancaires, indus-
triels et commerçants de la capitale
et de la province.
Au cours des jours derniers, un con-
trôle sévère à la frontière polonaise au-
rait permis en outre d'appréhender cer-
tains étrangers qui étaient en contact
avec les trafiquants de devises .
Lis trafics l'armes
12 50
9 a,
DEUX FRANÇAIS SONT ARRÊTÉS
A LA FRONTIERE BELGE
Bruxelles, 7 janvier.
Depuis quelque Jour, l'attention des
gendarmes de Kiezes et de Chimay avait
été attirée sur une automobile dans
laquelle se trouvaient trois hommes et
que l'on disait transporter des armes.
Après avoir rapidement passé la fron-
tière, les inconnus avaient déchargé
leur cargaison dans le bois de Baileux.
Ce matin ils allèrent reprendre leur
marchandise et essayèrent une nouvel-
le lois de traverser la frontière, mais
comme la douane veillait, ils durent re-
brousser chemin et revinrent vers Chi-
may, où des gendarmes avaient établi
un barrage. Se sentant traqués, les trois
occupants de l'auto prirent la fuite.
Tandis que l'un d'eux, le conducteur,
parvenait à s'enfuir, les deux autres
étaient appréhendés. C'étaient deux su-
jets français. Jean Baptiste Touchart,
42 ans et son fils Jean, 20 ans, domi-
ciliés à Cambrai, mais résidant actuel-
lement à Charloroi.
Ils ont été amenés au Parquet de
Charleroi, cet après-midi. Interrogés
par le juge d'instruction, ils ont refusé
de dire quoi que ce soit sur l'origine des
armes qu'ils transportaient. Le chauf-
feur seul était au courant.
La voiture transportait douze mitrail-
leuses Lewis en pièces détachées.
AITNR N CONFLIT
A PROPOS OE LA MORT
E LOUIS DELAPRÉE
Genève, 7 Janvier.
Le comité international de la Croix-
Rouge communique :
c Diverses informations parues dans
la presse ou radio-diffusées, ont fait al-
lusion à des déclarations que le docteur
Georges Henny. délégué du comité in-
ternational de la Croix-Rouge, aurait
fait touchant les circonstances dans
lesquelles l'avion français, dans lequel
il était passager, a été abattu le 8 dé-
cembre, près de Pastrana.
« Le comité international de la Croix-
Rouge de Genève déclare que le docteur
Georges Henny son délégué, s'est abs-
tenu rigoureusement de toutes déclara-
tions relatives aux faits sus-mentionnés.
« Le comité international de la Croix-
Rouge dément donc formellement les
déclarations que l'on prête à son dé-
légué ».
Une comédie qui doit cesser !
ON NE PEUT TOUJOURS PAS
COMMUNIQUER AVEC L'ESPAGNE
NATIONALISTE
Un religieux français a écrit à un de
nos amis la lettre suivante :
« Vous savez que J'ai ma sœur en Es-
pagne, dans la région de Séville qui
est entre les mains des nationalistes.
« Je lui ai écrit plusieurs lettres en
spécifiant sur l'adresse : « Via Irun »,
« Via Irun ». Aucune de ces lettres
n'est parvenue, car la poste française
expédie le courrier sur Barcelone et les
lettres tombent aux mains des Rouges.
« Une, que j'avais recommandée,
m'est revenue refusée par la censure du
gouvernement de Valence
« L'inconvénient inversé n'existe pas.
Les lettres de Séville arrivent ici en
suivant le chemin indiqué. Et voilà
comment j'ai des nouvelles de ma soeur,
alors qu'elle ne peut pas recevoir des
miennes. »
Il est vraiment Inconcevable que -la
poste française puisse se permettre une
aussi scandaleuse manière d'agir.
1. Fongrane (Emery) O îî »•
à l'Eschenauer P 14 »»
2. Music-Hall (M. Plaine)
à Mme 0- du Breil P 18 »
3. Cordial (H. Cames)
A. Hoffmann.
4. Aveiro (Y. Bentejac)
, à J. Claus.
Non placés : Le Brousté, Bonneau, Ger-
menoy, Hourquebie.
Distances : Une longueur, une longueur et
demie, cinq longueurs.
Fongrane (Terre-Neuvien «t Flamme d'Or)
entraîné par E. Sauvlat.
PRIX OU GENERAL BARBANEGRB
(Steeple cross militaire 3" série)
1.100 trancs — 4.000 mètres
1. Carmen XV (Algullhon) O
au mar.-des-logis chef Angely P
Col d'Aspin (propriétaire)
au mar.-des-logis chef Mallhé.. P
S. Farceur (Gagnet)
au mar.-des-logis chef Jessier.. P 7 80
4. Eder (propriétaire)
& l'adjudant Vidal.
Non placés : Historiette, Implacable. Gril-
lon, Imaginable.
Distances : Une deml-lontraeur, un» lon-
gueur, dtx longueurs.
PRIX DR MORLAAI
(Haies)
10.000 francs — 8.900 mètres
1. AmentHMo (U. LoUlerou) G 10 50
à A. Prévost 8 »»
1. Northumbrla, (M. Plaine)
au vicomte de la Grandlère.. PU»
3. Plmené (R. Douasse)
a J. Desbons 8 >•
4. Valet ta (L. Fouillade)
à G. Debray.
Non placés : Mon Triomphe, Grand-Sei-
gneur, Passe-Partout, Frelon.
Distances : Dix longueurs, trois lon-
gueurs, deux longueurs.
PRIX D'J PARC BEAUMONT
(Steeple-chase)
10.000 francs — 4.000 mètres
1. Dalagoe (M. Lolliérou) O 7 50
2. Beau Luron (H. Booneau)
à M. J. Etchepare.
2. Beau Luron (H. Bonneau)
à M. J. Etchepare.
3. Serpolet (K. Lefur)
à M E. Marchand.
Distances : Une longueur et demie, deux
longueurs.
Dalagos, par Vlneull et Diavoline; entraî-
né par G. Pelât.
PRIX DU BOULEVARD
(Haies)
10.000 francs 2.800 mètres
1, Allusion (M. Denton) G
* à G. Debray P
8. Goody (A. Langham)
à M. de La Vernhe
S. Perle Fine IV (M. Cnancelière) ..
à J. MouiUefarine P 11 50
4. Avantln (J. Crockett)
à A. Fould. „
Non placés : Lasterkaria, Forban. Vrille,
Angelita, Haltea, Gallia II, Solelman, Irrl-
garl, Hue Cocotte, Priocesca, Huguette III.
Distances : une longueur, trois longueurs.
Allusion, par Saint-Corentin et AUegorie;
entraînée par R. Pelât.
— Sanglot et Ecurie A Veil Picard — Salnt-
Potln et Rose-Reine — Cap-Nord et Royal-
Kidney.
Le Jocftey (Vigilant) : Jacoby et Massipée
— Sanglot et Ecurie A. Veil Picard — Bri-
didl et Saint-Potin — Cap-Nord et Royal
Kidncy.
• UHUiaillIRlIIIB'
I tennis!
« *
L'Anglais Perry a battu
r Américain Vines
New-York, 7 janvier
Saint-Potin et Orléans-U — .Ethel-Pride et rous, Gaussens, Secgland, Laulhé, Sau-
Royal-Kidney. tet Larrieu, Bayard, Lafforgue, Maury,
La Veine (Augure! : Jacoby et Massipée Auriac, Dupouy, Marty, Giraud, Pau-
lhes, Hercher, Blanc, Barbie.
Excusés : MM. le docteur Dubarry,
Poussines, Royer, Arripe, Borios, Broi-
se, Caillol Galau. Roujean.
Le procès-verbal de la dernière séance
est adopté après lecture
Correspondance. — De MM. Jean
Tourret, Henry Doubaud et du Tou-
louse-Aviation-Sport, adressant leurs
vœux pour l'année 1937. Le comité
adresse ses remerciements aux intéres-
sés.
De l'E. S. de Larroque-d'Olmes, de-
mandant qu'une rencontre de demi-
finale soit jouée sur son terrain. (Trans-
mis à la commission des calendriers
pour la suite à donner, le cas échéant.)
Du Grenade-Olympique et Grenade-
Sports réunis, demandant : 1° l'auto-
Le grand match de tennis, disputé risation de se déplacer en autocar à
hier soir à Madison Square Garden, de- Bélesta, le 10 janvier courant; 2° au
vant plus de 18.000 spectateurs qui s'en- sujet de la désignation de l'arbitre pour
tassaient dans la vaste arène, s'est ter- cette rencontre. (Accordé pour le pre-
miné par la victoire de Perry qui a bat- mier; transmis à la commission des
17 janvier, l'Olympique Lillois au Foot-
ball-Club de Rouen.
DEMANDE OE MATCH
L'équipe d'association du C. A. Cat-
telsarrasinois. libre le 10 janvier, se dé-
placerait.
Il 50
» 50
P 8» »•
tu son adversaire en quatre sets.
Vines avait les faveurs de la foule et
les pronostics étaient en sa faveur, mais
le jeu varié du britannique eut raison
du tennis brutal de l'Américain.
CE QUE FUT LE MATCH
Vines sert le premier. Au quatrième
jeu du premier set, Vines mène par 2
Perry semble nerveux; 11 n'a pas en-
core rhabitude du court. Il mène par
40 à 15 mais perd son service. Un com-
bat acharné a lieu pour ce jeu qui est
remporté par Perry qui gagne le der-
nier service. Jusqu'à cinq jeux partout,
tous deux gagnent leurs services respec-
tifs, puis Perry gagne le service de Vi-
nes qui commet erreur sur erreur.
Au deuxième set, Vines force l'allure
et gagne les trois premiers jeux. Perry
fait des erreurs et perd des balles fa-
ciles. U ne peut empêcher Vines de ga-
gner ce deuxième set.
Le troisième set fut la phase décisive
du match. Perry se décida à attaquer
et par ses attaques au filet il annihila
presque toutes les balles de Vines. Il
gagne les trois premiers jeux, puis il
laisse Vines gagner tous ses services
pour ne chercher à remporter que les
siens.
Il mène par quatre Jeux lorsque tout
d'un coup il a une défaillance et man-
que tout en allant au filet. Mais Perry
insiste. ïl remonte au filet et à quatre
deux et 15-40 contre lui, gagne le jeu et
mène par 5-2.
Dans le cinquième jeu, qui est la
phase décisive de tout le match, Perry
démontre comment on peut tenir une
position, comment on peut se défendre
de la ligne de fond. Un grand duel sur-
vient qui dure longtemps et se termine
sur deux doubles fautes de Vines qui
est à bout de force.
Au quatrième set Perry affirme sa
maîtrise et remporte ce set en attaquant
et en montant au filet.
j AERONAUTIQUE \
•JBBEnnBHHBFJEEHBBHnWSSSaBB"
Le raid Paris-Tokio
Le Bourget, 7 janvier.
L'aviateur Marcel Doret et le radioté-
légraphiste Micheletti ont presque ter-
miné la mise au point de l:.r e Si-
moun » avec lequel ils vont tenter la
liaison rapide Paris-Tokio.
Si le temps reste favorable, ils comp-
tent partir demain à 21 heures, en di-
rection de la Corse et de Rome.
arbitres pour le deuxième.)
Du Club SpoTtif Albigeois, deman-
dant : 1° l'autorisation de se déplacer
à Villemur en autocar (accordé); 2* au
sujet de la requalification du Joueur
Lucien Bonzom. (Ce joueur ne peut
être utilisé en match officiel qu'à par-
tir du 18 Janvier 1937.)
De l'U. S. Bastidienne, demandant
l'autorisation de se déplacer en autocar
à Auterlve. (Accordé.)
Du P. C. Carmausln, adressant ses
remerciements au comité pour l'avance
du prix du billet collectif qui lui a été
consentie pour son match de champion-
nat de France à jouer à Mauléon. (Pris
note.)
De l'Avenir Saint-Cyprien Toulousain,
demandant au comité de reporter au
24 janvier le match à disputer par son
équipe junior le 10 janvier. La date du
10 janvier est maintenue pour cette
rencontre.
Homolagatlon des matches. .— Les ré-
sultats des matches joués le 3 Jan-
vier 1937 sont homologués, sous réserve
des suites à donner aux rapports d'ar-
bitres.
DEMANDE DE MATCH
Le Sporting Union Agenais, équipe
première de rugby, libre le 17 janvier,
demande match sur son terrain avec
bonne équipe Excellence ou Honneur.
Faire propositions par lettre ou télé-
gramme au secrétariat général. Grand
Café Glacier, Agen. Tél. : 1-94.
A MNCENNKS
Paris. 7 Janvier.
PRIX DU BERRY
10.000 trancs ; 2.650 mètres
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ney-d'Or, Jéhu, Josette, Janlssalre-A, Justice-
11; Je-Suis-Belle, Jarnac-VIl.
Ksrty* (Ouistiti et Clochette-d'Avrll), en
traiOê par R. Arnaud.
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10.000 francs i 2.825 mètres
1. KSII-II (Gras) G 140 50
a M. R. Mahleu P 3 e
2. Karlkal (Marie)
à M. J. Léveillè P 7° 50
3. Kaolin-V (E. Picard)
a M. R. Folliaid
p „ n "
Non placés : Klki Kerns, Kivaley-Burn
Kerrié-lil, Kern-Masque, Kerlingot, Ketty
Wilkes, Klnet-lil Kita Ténébreuse, Kadoura.
Kiki-IIl, King-Choudière.
Kall-li (Ent.-de-Tr. et Bartavelle-II), en
traîné par R. Mahieu.
PRIX DE ROUBAIX
20.000 francs ; 2.fttt mètre»
1. Jsiraël iHazet) G
à M H. Céran-Maillard P
2. Ile-et-Vilaine (Delarochc)
4MP. Godet -
3. Ibts-K (A. Libeerl
A M. E. Krauss P 33 •
Non placés : indlana III, Indou-Il, Ivan
Dloin. lDMis, Iseghem,
Janus.
JezraSl (Saiam et Myrtls-V). entraîné par
Céran-Matllard.
M M
23 50
P 20 50
Jane-Kerns, Itou-IV
I ASSOCIATION î
a S HBHI
I
LE COMITE NATIONAL DES SPORTS
REJETTE LA DEMANDE D'AFFI-
LIATION DE LA LIGUE DE RUGBY
A TREIZE
Paris, 7 janvier.
Le comité national des sports, saisi
d'une demande d'admission de la Li-
gue de rugbv à treize s'est réuni, ce
matin sous la présidence de M. Jules
Rimet afin de discuter cette ques-
tion.
Il s'agissait de définir si le rugby à
treize serait affilié au C.N.S. ou s T il de-
vrait relever de la gestion de la Fédéra-
tion française de rugby, actuellement
seul pouvoir dirigeant de ce sport en
France.
Après da nombreuses discussions
et a la suite de l'intervention de M
Laurent, secrétaire général de la F F.R.
fut "oté un ordre du jour qui rejette
la ileman.le d'admission de la Ligue
de rugby à treize.
LE WIENER SPORTING-CLUB
BAT L'EQUIPE DE FRANCE
PAR UN BUT A ZERO
Paris, 7 janvier.
M. Gaston Barreau, sélectionneur uni-
que de l'équipe de France de football
avait tenté d'organiser aujourd'hui un
match d'entraînement entre les joueurs
qu'il avait désignés pour faire partie
éventuellement de l'équipe de France
qui rencontrera, à Paris, l'équipe na-
tionale d'Autriche, le 24 janvier.
Quelques joueurs désignés, blessés ou
indisponibles, ne répondirent pas à l'ap-
pel du sélectionneur, qui avait mis sur
pied l'équipe suivante :
But : Di Lorto; arrières : Hausche-
corne, Diagne; demis : Banlde, Gabril-
largues, Durand; avants : Aston, Du-
hart, Nicolas Heisserer et Fritz Keller.
Cette équipa rencontrait une forma-
tion autrichienne, le Wiener Sporting-
Club, placé dans le championnat d'Au-
triche à la sixième place
Le match se termina par la victoire
des Viennois par un but à zéro.
M. Barreau a décidé que l'équipe de
France ne serait formée que le lundi
18 janvier, à la suite du match de la
Coupe de France qui opposera, le
k Travers
es Journaux
QUE SE PASSE-T-IL
EN ALLEMAGNE ff
Di l'Ere Nouvelle :
Que signifierait la décision du Fuh-
rer V Qu'il est, comme l'Auguste de
uurneille, fatigué des charges du pou-
voir et accable par les honneurs, que
monte au taite, il aspire a descendre t
Les lauriers qui ceignent son front
seraient-ils si lourds à porter que déjà
il songerait à les distribuer à son en-
tourage d'un geste las et désabusé ?
C'est assurément l'interprétation ro-
mantique d'outre-Rhin.
On nous permettra pourtant de juger
l'événement d'une façon plus réaliste.
M. Adolf Hitier viendrait de confé-
rer à M. Gœring la dignité de chance-
lier au moment précis où l'on se de-
mandait, qui de M. Schacht, c'est-à-dire
de ia tendance économique, financière,
arisi/ocratique même, ou de M. Gœnng,
c'est-à-dire du parti d'aventure l'empor-
terait.
M. schacht, qui inclinait vers une
politique de conciliation internationale,
apparaît nettement battu.
M Gœring avec M. Qœbbels, qui exi-
geait la politique d'aventure, semble
i emporter.
Et cela, ne l'oublions pas, à la veille
du jour où l'Allemagne devait apporter
à l'Angleterre la réponse que M. Eden
réclamait avec une insistance des plus
compréhensibles.
Cette réponse aux propositions tranco-
britanniq-ies devait^ assurément décider
de l'orientation de la politique du Reich.
Dans sa retraite bavaroise, M. Hitler
a longuement hésité. M. Schacht le
pressait et M Gœring le tiraillait.
Le Fuhrer a cédé a M. Gœring M.
Schacht parait bien connaître une
cruelle disgrâce, et la 'nomination de
M Gœnng peut passer pour constituer
une préface assez alarmante à la ré-
ponse du Reichsfuhrer. Celui-ci se ral-
lie vraisemblablement à la cause du
nazisme extrémiste. C'est à ls politique
d'aventure qu'il songe à donner ses pré-
férences.
LE SAINT-PERE CONTINUE
DE TRAVAILLER
Cité du Vatican, 7 Janvier.
L'état du Saint-Père demeure sans
changement. Aucun élément nouveau
n'a été enregistré par le médecin qui
l'a visité ce matin, comme de cou-
tume.
La Pape n'a reçu ce matin que le
cardinal liugenio Pagelli, secrétaire
d'Etat, qu'il n'avait pas reçu nier.
l.e Saint-Père consacre actuelle-
ment une grande partie de son temps
à sou truvuil et il donne, personnelle-
ment, des instructions pour les répon-
ses à faire aux lettres et aux dépèches
qui parviennent a la secrëuiirerie
d'Etat. Il a demandé, d'aune part, ce
matin, qu'on lui lut quelques chapitres
de la vie des râpes de l'astor.
1.3S douleurs que le Saint l'ère res-
sentait à la jambe gauche ont conti-
nué à l'atténuer et elles sont devenues
Intermittentes, c'est ce qm permet »u
malade! de prendre un repos dont les i Jnïvè
effets bienfaisants se sont fait sentir] joy,u..-0omm*r. (Bogharl et Tradition)
depuU deux Jours. . entrlioé par J. chyrlaco».
PRIX DE RAQNY
IO.OOO francs ; 2.825 mètres
16 M
8 »»
1. Joy«uea-Comm*r» (Chyrtacos)
k M. K. Clnnot
2. Jeuile-Gaby (WIIMLISI
à M. J. wmdels
3. Jcnny-II (Cliolsselet)
à M. O. Jeanne
Non placéi : Jim Mi'lwln. Jonr-rt'Es|«)lr-
Hourrah .lartls. .lackle-Boy, Jéricho- V .lar
nnc-v Jtmines, Jenuet.te-Many, Javanaise,
P 14 50
P 26 50
TABLEAU
D'ENNEIGEMENT
JOURNEE
DU 7 JANVIER 1937
DANS LES PYRÉNÉES
STATIONS
LUCHON ^ SUPEKBAGNERES ...
PEYKESOUKUE
FONT ROMFU - MoNTl.OUIS ...
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PUYMORENv ) PIO l>F Io\ MIN»
j PAS DE LA < AS1-
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fraîche
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!

LA JOURNEE
OU 8 JANVIER 1937
Saint au jour : Saint Lucien.
Fête à souhaiter : Saint Julien.
» U 1. 'iu, au terrain du Bazacle,
match d'association (Unale du 17" C.
A.) : 7"" Spahis.m-' R. A.
«—» 17 heures : A l'institut Catholù
Que. conférence de M le chanoine Sal
tet : « Les basiligues constantuaennes
en Syrie ». s
TO U
LA VIE TOULOUSAINE
Ah ! non, pas ça
On a parlé, à propos des menaces de
grève des trams qui pèsent sur le pu-
bue toulousain — et sur le plus pauvre,
le plus numole — on a parle de rachat
du réseau par la ville.
Et chacun de s'écrier : Oh ! non, tout
mais pas ça ! »
Car chacun comprend fort bien ce
qui en adviendrait de nos trams s'ils en-
traient dans je domaine de la ville :
ce serait l'envahissement des divers
services par les créatures de ces mes-
sieurs du Capitole les horaires rema-
niés au gré des tout-puissants Capito-
1ms, boute la gent S.F.I.O. voyageant
a l'œil et les dépenses gonflant... gon-
flant ! et retombant plus drues que ja-
mais sur le dos des « cochons de
payant. »
Ce serait, en réalité, les trams régis
par ia Bourse du Travail !
Et puis où trouverait-on l'argent pour
desintéresser la Compagnie actuelle-
ment exploitante ?
J'entends bien que ce serait encore
une fois dans ma poche de simple con-
tribuable.
Merci bien !
n m'en reste si peu de cet argent,
que je tiens tout de même à le gar-
der ! — L.
Chemins de fer
du Su-"-Ouest
LIGNE OE TOULOUSE A VILLEMUR
La Compagnie des Chemins de Fer
du Sua-ouest a l'honneur d'iniormer
le pubiic qu'à dater du 11 janvier 1937,
l'exploitation ferroviaire sera suppri-
mée sur la ligne de Toulouse à Ville-
mur et remplacée par des services au-
tomobiles.
La desserte de cette ligne sera assu-
rée par trois itinéraires différents, de
façon a donner complète satisfaction
aux populations des régions intéres-
sées :
V Oe Toulouse à Villemur,
car Montberon, Labastida. Gargas,
Fronton.
Départs : Toulouse T.E.D. 6 h- 30 :
Font-Matabiau. 6 h. 33; Launaguet,
6 h. 48; FechDonnieu. 6 h. 55; Montbe-
ron. b n. 58; Labastide-Saint-Sernin,
1 J 1 ' 5 4 L Ga*gas, 7 h. 12 ; Les Crous-
tets. 7 h. 21; Bouloc. 7 h. 29; Fronton,
t h. 3i; Villaudric. 7 h. 45; Villemur,
arrivée 7 h, 59
Retour : Villemur. 18 h. 16; Villau-
cinc. 18 h. 31; Fronton. 18 h. 38; Bou-
loc. 18 h. 47; Les Croustets. 18 h. 54 -i
G-argas, 18 h. 04; Labastide-Saint-Serl
rua.19 n. 12 ; Montberon, 19 h. 18 ;
ïri*^ 0 ",
111611 19 n - 21: Launaguet
19 h. 27; Pont Matabiau. 18 h.
Uoulouse T.ED.. arrivée. 18 h. 45.
LE PROPOS OU JOUR
GARDE A VOUS! 1
Au risque de passer pour terriblement
omoragtux, j avoue ne pas avoir ete
rassure du tout par les commentaires
Unifiants que les journaux ont donne
a propos du survol de la région tou-
lousaine par un avion allemand.
Oui ou non, sommes-nous payés — et
comment ! — pour savoir avec quelle
maestria les sujets de M. Hitler prati-
quent l'art du camouflage 1
Il se peut, certes, qu'il n'y ait eu rien,
que de très inolfensil, dans le passage,
au-dessus de nos têtes, de la macninè
ornée de la croix gammée. Mais tout de
même, je me méfierais, à la place de
ceux qui ont le soin de veiller sur notre
destin. C'est si vite fait — même à bord
d'un avion — de faire jouer le déclic
d'un de ces petits appareils de photo-
graphie qui tiennent dans le creux de
la main.
Cric-Crac ! On pousse un petit res-
sort... et l'on emporte la vue très pré-
cise d'un objectif intéressant sur lequel
on reviendra plus tard pour faire le
beau travail que l'on sait.
Or, si Toulouse et ses environs n'of-
fraient jusqu'à maintenant rien qui
puisse tenter beaucoup une dangereuse
curiosité, il n'en est plus de même au-
jourd'hui. Tout le monde nous com-
prendra sans que nous insistions.
On nous parle de vent, de brouillard
qui auraient fait dévier de sa route un
très régulier et pacifique service aérien
du Reich.
Vent et brouillard ont parfois bon dos
et servent à expliquer bien des choses
inexplicables ! Sans aller jusqu'à pi é-
tendre que ce soit, cette fois, \3 cas,
souhaitons que l'erreur qu'on veut nous
faire admettre cette fois — et que nous
admettons — ne soit pas une erreur à
répétition.
Sans cela, il conviendrait, non pas
de charger l'atmosphère de toutes les
iniquités, mais d'ouvrir, comme on dit,
l'œil et le bon !
Le traquenard de la dépêche d'Ems
n'est pas histoire si ancienne que nous
n'ayions toute espèce de raison pour ne
pas tomber dans de nouveaux pièges —
fussent-ils accomodés à la sauce mo-
derne. — K. SOTJLET.
Un Bison au Musée d'Histoire Naturelle
—».........
ASSURES SOCIAUX l
Soins «t Appare.l. aux tarife o«1 r.m-
noursement, rien a payer par I aeeure
. < (j.NSUl.TATIONS ÔIIATUITRS -
nier, qui se disposait à monter à bicy
clette U se dirigea vers lui et lui porta
un coup de poing qui le repoussa ver»
une automobile dont l'avant-cote dicm
le blessa assez gravement à diverses
narties du corps. ,.„,.„
Jean B... est condamné à 25 trancs
d'amende avec sursis. Le blessé, partie
civile, obtient 1.000 francs de provision
DANS NOS SOCIÉTÉS SAVANTES
SOCIÉTÉ n ES AVICULTEURS
DU«MIDI
Dimanche 10 janvier, assemblée géné-
rale statutaire, a '0 heures, au siège de
la Société, 9, rue Ozenne, pour le re-
nouvellement annuel des membres du
conseil d'administration.
Il est ecommandé à tous les socié-
taires de Toulouse et des environs d'être
présents ' cette réunion.
43;
2 ' Oe Vilemur à Toulous»
oar Vacquiers. Labastide. Cépet,
Gratentour.
Départs : Viliemur. 8 h. et 13 h ;
Vacomers 8 h. 18 et 13 h. 18 : Gargas
8 h 33 et 13 n 33 ; Labastide-Samt-
« n l
et *, 13 h - 47 '• Gratentour. 8 h 52
1? ,„ S2 : Pont Matabiau. 9 h. 13 et
V'.. 13 : Toulouse T.E.D. arrivées,
s h. 15 et 14 h. 15.
Retour : Toulouse T.E.D.. 11 h. 44 et
11 n u Potlt Matabiau. 11 h. 45 et 17 h
03 ; Grattntour. 12 h. 08 et 17 h. 24
Cenet 12 h. 13 et 17 h. 29 : Labastide!
Saint-Sernin. 12 h. 19 et 17 h 35 ; Gar-
?£ s i. *£, h 27 et 17 h - 43 : Vacquiers,
12 h 43 et 17 h. 58 ; Villemur. arrivée,
12 h. 59 et 18 h. 15.
3 ° De Vilemur à Toulouse
par Fronton, Bouloc et Bruguiéres.
DéDarts : Villemur. 7 h. 30 et 12 h.
30 ; Villaudric. 7 h. 47 et 12 h. 47 •
Fronton. 7 h. 57 et. 12 h. 57 ; Bouloc'
8 n. 06 et 13 h. 06 ; Bruguiéres. 8 h 16
et 13 h. 16 ; Saint-Alban 8 h .22 et 13 h
22 ; Pont Matabiau, 8 h. 38 et 13 h 38'
Toulouse T.E.D.. arrivée. 8 h. 40 et
13 h. 40
Retour : Toulouse T. E. D., 11 h. 10
et J 7h. 05 ; pont Matabiau, 11 h. 13
fl î, & 08 ; Samt-Alban, 11 h. 28 et
11 " „ 23: Bruguiéres, 11 h. 34 et 17 h
23 ; Bouloc, 11 h. 46 et 17 h 41: Fron-
\ M 11 56 et 17 h ' 51: Villaudric,
ï 2 , h ' rS? et 18 h - : Villemur. arrivée
12 h. 20 et 18 h. 15.
Les dimanches et jours fériés le ser-
vice partant de Toulouse à 17 ri. 05 est
rétamé de 55 minutes sur tout son t>ar-
cours
yar
«' Foires et Marchés à Fronton.
En supplément des services régulier?
ci-dessus. ies foires et marches de Fron
ton seront desservis par les services sné"
ciaux ci-après :
A) De Toulouse â Fronton — ne
?» r . ts u : 1uctions du Parquet,
le sous-inspecteur Pélissier et les agents
Mathieu, Palmade, Martin, Garrabe,
Bereni, Dumoulin et Biennes, de la Sû-
reté, ont procédé à une enquête et ac-
quis la certitude que des sujets espa-
gnols se réunissaient dans ce bar pour
jouer au jeu d'argent dit « monté ».
Une descente effectuée au « Jacqui-
Bar » a permis de surprendre plusieurs
individus de nationalité espagnole qui
jouaient au « monté »; une somme de
3.102 fr. 65 qui constitup't le montant
des enjeux, a été saisie, ainsi que les
cartes à jouer.
Les principaux joueurs étaient le
nommé José Monclus, demeurant 143,
faubourg Bonnetoy, qui tenait la ban-
que et le nommé José Fernandez, de-
meurant, 21 ,rue Saint-Nicolas.
La procédure de cette affaire a été
transmise au Parquet.
les salons du Quartier Général, mis
gracieusement à la disposition du co-
mité par M. 13 général commandant la
17» région.
Nous sommes certains que le pro-
gramme le choix prévu par la Société
ne manquera pas d'attirer en masse,
comme les années précédentes, la jeu-
nesse toulousaine toujours si empressée
à s'associer à l'œuvre de charité de
l'U. F. F.
CONFÉDÉRATION FRANÇAISE
DES PROFESSIONS
COMMERCIALES, INDUSTRIELLES
ET LIBÉRALES
Dimanche 10 janvier, â 9 h. 45, à no-
tre siège, 1, place Saintes-Scarbes, M.
Garail, diplômé des sciences politiques,
fera une .onférence sur ; « Chômage,
crise et syndicat ».
SOCIÉTÉ PROTECTRICE
DES ANIMAUX
Bureau de renseignements : 4, place
Saint-Sernin.
Reunion mensuelle samedi 9 janvier,
à 17 h. 30, rue Peyrouvre, 19 (3 e étage).
Ordre du jour : transfert prochain de
l'ouvroir place Dupuy ; questions diver-
ses.
ASSOCIATION DES EXTERNES
ET ANCIENS EXTERNES
DES HOPITAUX DE TOULOUSE
Le. banquet annuel de l'Association
des Externes et Anciens Externes des
Hôpitaux de Toulouse aura lieu mer-
credi prochain 13 janvier.
Ce banquet, présidé par M» le profes-
seur Dalous, se triendra à 20 heures,
dans les nouvelles salles du Restaurant
de la Paix.
Tous les externes et anciens exter-
nes voudront istamment assister à cette
grande manifestation médicale où la
plus franche gaité est de rigueur.
rkCoiftos
SOMMIERS, réfection, lavage toile
compris 30 frs. Matelasserie Nouvelle
35, rue des Récollets, Tél. 497-95.
HEUREUX GAGNANTS 11' tr. nous
payons immédiatement les lots gagnés
par nos dixièmes quelle qu'en soit l'im-
portance. Comptoir Régional de Ban-
que, créé en 1923, 8, square du Capitole
HISTOIRE POPULAIRE
DE TOULOUSE
Voici le programme du cours public
municipal qui aura lieu aujourd'hui ven-
dredi, a 8 heures du soir, à l'ancienne
Faculté des Sciences, rue Lakanal, 1.
Partie chronologique (cours élémen-
taire). — L'Empire romain en Gaule, au
V e siècle. Dynastie des rois Visigoths
à Toulouse (419). Francs et Mérovin-
giens, vers Paris (420).
Cours supérieur. — Principaux événe-
ments toulousains pendant le règne de
Henri IL
Actualités éphémérides. — Diner de
l'an nouveau et fête des rois à l'Asso-
ciation Toulousaine de Paris.
Lengo moundino. — « Roundel dé
Bouno Annado », par Léon del Foun-
dur.
d'un attrait puissant.
Avec sa sensibilité toujours en éveil, ;
son sens critique des plus avertis, ré-
minent écrivain saura, comme nul au- !
tre, conter ce qu'il vient de voir lui- !
même tant en Catalogne, qu'en Castille. i
Il saura évoquer cette Espagne tou- J
jours enchanteresse, aujourd'hui terre .
de feu, terre de sang. Ce serait cepen- :
dant vraiment mal connaître Jean
Tharaud que de croire que cette cause- '
<
rie ne sera pas des plus objectives et
avant tout un régal littéraire, mais du
plus vivant intérêt.
Location, Librairie Soubiron. 9, rue de
la Poste, à partir du lundi 11 janvier.
Réductions-déclassements à MM. les
abonnés des lundis littéraires et aux
étudiants.
Après la conférence, Jean Tharaud
dédicacera les ouvrages de ses audi-
teurs.
LUNDIS LITTÉRAIRES
Lundi prochain 11 courant aura lieu
dans le grand amphithéâtre de la Fa-
culte des Lettres, la troisième conféren-
ce du Cycle des « Lundis Littéraires »,
organisés par l'Association Générale des
Etudiants.
Me H. Dupeyron, avocat à la Cour,
traitera le sujet suivant : « L'apprenti
sorcier : le duo de l'homme et de la ma-
chine ».
La location est ouverte à la Librairie
Soubiron, rue de la Poste. Entrée géné- j
raie, 3 francs. Entrée gratuite aux mem- 1
bres de l'A. G.
A LA SOCIÉTÉ DE GÉOGRAPHIE
« Sous la Grand'Voile », tel est le ti-
tre de la conférence, avec projections,
que M. Bernard Frank donnera, diman-
che 10 janvier, à 5 heures de l'après-
midi, à l'Hôtel d'Assézat.
M. Bernard Frank est un écrivain ré-
puté et un conférencier extrêmement
brillant. Tout jeune, poussé par le dé-
mon de l'aventure, il s'embarqua com-
me pilotin sur un voilier. C'est le récit
de cette randonnée que fera le confé-
rencier. Avec lui les auditeurs descen-
dront sur le Cap Horn dans les tempê-
tes d'hiver; puis, par les canaux chi-
liens et les archipels polynésiens, feront
escale à Sydney, San-Francisco et re-
gagneront, par le terrible Cap Horn, les
Antilles et l'Irlande.
Bernard Frank parle de la m:r, de ses
beautés, de sa grandeur parfois tragi-
que, des vaillances qu'elle provoque et
nourrit, i .'ec la sincérité persuasive de
quelqu'un oui a vécu ce: choses avant
de les conter, et il les conte avec un
tel talent qu'en l'écoutant on ne se rend
pas compte de l'heurs qui passe.
Sports et Préparation Militaire
TOULOUSE-CHEMINOTS MARENCO-SPORT»
Les membres de la section ski du T. 0.
M. S. sont informés que la réunion hebdo-
madaire aura lieu ce Jour.
Ordre du Jour : Facilités de circulation ;
Refuge ; Paiement des cotisations ; Inst-
I gnes.
Association '
des étudiantes
cathodiques
Chefs de maison, voulez-vous des col-
lamjiainces dévouées ï
Pères et mères de famille, des répé-
titrices, des professeurs consciencieux
et instruits ?
Directrices de pension, un bon per-
sonnel ou des remplaçantes ï
Adressez-vous à l'Association des Etu-
diantes Catholiques. 39, rue Saint-Rome,
tous les jours de 16 heures à midi et
de 17 heures à 19 heures.
TAXIS
TELEPHONE
204-28
CHAMPAVER, 1, PLACE WILSON
Chambre de Commerce
PRIX ALFRED DUPUY
Le Prix Alfred Dupuy pour 1927, d'une
valeur de 1.000 francs, sera attribué par
la Chambre de Commerce à un em-
ployé ou une emoloyêe de commerce
ou a un iuvrier ou une ouvrière ayant
été au service du même patron, à Tou-
louse ou dans la Haute-C onne, pen-
dant quinze ans au moins et dénué de
ressources.
Les demandes, indiquant l'âge, la du-
rée des services, les charges de famille
des candidats et accompagnées d'une
attestation patronale. devront être
adressées à M. le président de la Cham-
bre de Commerce de Toulouse avant le
1" février 1937.
PASaPN
SES PRIX SPECIAUX
SOCIÉTÉ DU PRET GRATUIT, fon-
dée à Toulouse en 1828. Bureaux situes
16 rue de Languedoc. Toulouse, de
9 'h à midi. Ouverts lundi, mercredi,
vendredi. Prêts sur gages, sans inté-
rêts ni frais.
Gazette Judiciaire
TRIBUNAL CNtECTOMKl
AUDIENCE DU 7 JANVIER
Président, M. Rouge; ministère pu-
blic, M.. Ader; grenier, M. fiancnon.
Défaut de carnet anthropométrique.
— ueja plusieurs lois condamne Julien
A..., terrassier, sans domicile nxe, com-
parait devant le tribunal pour défaut
ûe carnet anthropométrique. Ce sont,
les gendarmes de Revel qui le 29 ae-
cemore dernier l'arrêtaient après* lui
avoir demande ses papiers.
11 est condamne à 8 jours de prison.
Les carretours dangereux. — Roger
A..., 28 ans, boulanger, rue Cujas, circu-
lait en automobile dans le quartier de
la place Jbjsquirol. Parvenu à l'entrée de
la rue des Changes il heurta et ren-
versa M. Camille Bressolles, boulanger,
avenue de Bayonne, qui passait en mo-
tocyclette. M. Bressolles fut blessé - i
genou gauche et eut sa machine com-
plètement détériorée. Poursuivi pour
blessures involontaires, Roger A... sen-
tend infliger 25 francs d'amende avec
sursis.
Délit de chasse. — Deux ouvriers de
ia terme de Penole, à Balma, les frères
Canziaii, originaires de San Pietro (Ita-
lie), sont poursuivis pour avoir chasse
sans permis, le 10 décembre dernier.
Chacun d'eux est condamné à 50
francs d'amende, au coût du permis
général et à la confiscation de l'arme
évaluée à 200 francs.
Un coup de poing malheureux. —
Jean B..., 42 ans, étalagiste, allée Saint-
Agne, se trouvait, le 23 novembre 1936.
vers 13 h. 30, au café de l'Amicale, al-
lée Saint-Agne, 8, lorsque voyant pas-
ser un habitant du quartier, M. Gali-
pour une semaine
A partir de Demain SAMEDI
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Vendus par moitié et au détail
au choix du client
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

VENDREDI 8 JANVIER 1937
PING PONG
Championnats Internationaux
Dimanche 10 janvier 103;
Les engagement» accompagnes de leur
HV.ml.iiil. devront i-lre envoie.", a M. Drcullhe,
seoroulre ilu comllé, l |> s. rue Caiilegrll,
jivant ce soir 18 heuêcs, dcrnlor délai.
Aucun cnga^cnn-ni na iera accepté par
la .suite.
ce championnat, doté nombreux prix
.
Olympia. — A Si heures, Bach dans
. Debout là dedans ».
Vox. — Permanent de 14 a 19 heures, soi
rée k 21 heures : • Rose-Marie », avec
Jeannette Mac Donald et Nelson Ertdy.
THEATRE tfu CAPITOLE
Demain, en soirée a 20 h. 30
avec Jane OALDEMAS, de l'Opéra-
Coralque; JACQUES- G K u A R D, de 10-
péra-Comhiue; Edmond LAPEYItE, de
l'Opéra; Georgette BOUE , du Capitole.
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Téléphone : 203-13
AVIS DE DECES
Monsieur Arnaud BOUROULN et Ma-
dame, née ROUMENS ; Monsieur Louis
BOURGUIN ; Monsieur B. VEBORDEM
et Madame; Monsieur ALEXANDRE et
Madame, née BOURGUIN ; Madam».
veuve ARBUS et ses enfants, René,
Jean et Henriette BOURGUIN. et les
familles ROUMENS. PEBORDES et
ALEXANDRE, ont le profond regret de
vous faire part de la perte qu'Us vien-
nent d'éprouver en la personne de
Madame veuve BOURGUIN
née PEBORDES
leur mère, belle-mère, sœur, belle-sœur,
grand'mère, cousine et grand'tante. dé-
cédèe à l'âge de 78 ans, munie des sa-
crements de l'Eglise.
Les obsèques ont eu lieu dans l'intimi-
té sur la paroisse Saint-Etienne.
Le présent avis tient lieu de faire
part.
Pompes Funètires Municipales
Tel. 147-30 34, rUf, Fargauiiiiieres. Toulouse
te
REMERCIEMENTS
Les familles RAMOND, LOUVIGNES
GARGAROS, PLO, parents et alliés,
très touches des marques de sympathie
qui leur ont été témoignées à l'occasion
du décès de
Madame veuve Pascal RAMOND
née Albanie LOUVIGNES
prient toutes les personnes qui se sont
associées à leur deuil, de bien vouloir
trouver ici l'expression de leurs sincè-
res remerciements.
Le service de neuvaine sera célébré à
la chapelle du Castelet, dans la plus
stricte intimité
INFORMATIONS COMMERCIALES
COURS DES CHANGES
PLAUt!»
ÉTRANUÈRtS
Londres
New York
Allemagne
Argentine
Belgique
kgypte
Espagne
Hollande
Italie
Japon
"ologne
Suisse.
GAUNOUI PALACE
XMJUÎ. -vujui xiAJWta wa
défuiiô fevurtwthA.
AVIS ET CONVOCATIONS
Chorale des Minimes. — Ce soir vendredi,
il 21 heures précises, au siège, calé Fïàyssi,
réunion générale; importantes Uécis.ons
présence de rigueur.
union Fédérale. — Voici la composition
flu bureau élu le 3 janvier 1937 . Président,
M Marcel Masson ; vice-président délègue
M' Bernard Carrère ; vice-présidents, MM
Henri de Saint-André, Honoré Denard . se
crétaire général, M Fernand Porte ; secré-
taires adjoints, MM. Jean Moutet, Germain
Petulariès ; trésorier général, M. Léon Ser-
vière • Trésoriers adjoints. MM. Paul Ri-
ves Mme Guiraud ; archiviste. M. Joseph
liastié ; président honoraire, M. le docteur-
Joseph Fage • commission de contrôle, MM.
Maure Datch'arry. Mme veuve Duran, MM.
Ledy Lasselin. Pujol.
An cours de la réunion ont été en outre,
adoptés divers vœux tendant k la défense
des revendications matérielles touchant lof-
lice du Combattant, les ascendants, les veu-
Tes de guerre, les victimes de la guerre et
du chômage.
Clémenoe-isaure. — Répétition d'ensemble
Aujourd'hui vendredi 8 Janvier, k 21 heures,
au siège. Prochain concert.
Amicale des Anciens du 14» d'Infanterie.
•— Les camarades membres actifs de l'Ami-
cale des Anciens du 14' d infanterie sont
invités k assister k la réuiùon générale an-
nuelle qui aura lieu dimanche matin 10 Jan-
vier, à 10 heures précises, au siège, café
SBioussa arcades du Capitole.
Renouvellement du bureau et commis-
sions ; compte rendu moral et financier.
L'ordre du jour étant très important, la
présence de tous les membres est obliga-
toire.
Le bureau ne doute que le plus grand
nombre, à moins d'empêchement sérieux,
répondra à cet appel.
Les nouveaux camarades désirant se faire
Inscrire à notre groupement peuvent as-
sister à cette réunion.
Harmonie Lyre de Saint.Cyprun. — Les
répétitions auront lieu tous les vendredis.
La répétition générale qui devait avoir lieu
le vendredi 8 janvier est renvoyée au ven-
dredi 15 janvier.
Fédération nationale des buus-otticiers des
armées de terre, de mer et de l'air (active
et réserve). — La 64" Section de la Fédéra-
tion nationale des sous-officiers donnera
le samedi 30 janvier son grand bal annuel,
précédé d'un concert, dans les grands sa-
lons du Grand-Hôtel.
Tout sera mis en œuvre pour que cette
soirée, placée sous la présidence des autori-
tés militaires, et dont ie bénéfice est versé
a la caisse de 1 Orphelinat revête un éclat
particulier.
Les nombreuses personnes assidues k cette
îête annuelle auront aussi, avec la satis-
faction morale de participer à une bonne
œuvre d entr'aide mutuelle, la joie de vi-
vre des heures empreintes de la plus vive
gaieté et ou régneront le rire et l'entrain.
Un communidue ultérieur fera connaître
le programme détaillé de cette belle soirée,
ainsi que les adresses où les cartes d'entrées
seront mises en vente.
Soolétee de secoure mutuels (Fédération
Départementale de Toulouse et de la Haute-
Garonne) — Les présidents et trésoriers des
Sociétés de Toulouse, affiliées, doivent sans
retard se présenter au siège de la Fédéra-
tion 3, rue de Metz, pour y retirer le mon-
tant de ia subvention municipale pour l'an-
née 1935. Passé le 20 janvier, le reliquat
CESAR
Aux VARIETES
Jcufoups itms Saltos
COMBLES
LOUEZ VOS PLACES
A L'AVANCE
FAVEURS ET REDUCTIONS
SUPPRIMÉES
Monsieur et Madame de cHNliS'lE ;
Mademoiselle, de UINES'IE ; Mademoi-
selle Gabrielle de GINESTE ont la dou-
leur da vous faire part du décès de
Les familles de GOULARD de GE-
N1BROU SE-CASTELPERS ; de MICAS
de MASIA, d'ANZAC de la MARTIN IE,
de BATZ, de MESLON, de LEOTARD,
MALCUIT, AMILHAU, de SAINT-
MARTIN-BEYRIE, LAMOTHE LAU-
RENS, GINESTE de SAURS, de GON-
TAUD-BIRON SAINT-BLANCARD, re-
mercient bien vivement toutes les per-
sonnes qui leur ont témoigné leur sym-
pathie à l'occasion de la mort de
Madame la Comtesse
Roger de MONTS-BELLE GARDE
née Valentine
de GENIBROUSE-CASTELPERS
Pompes Funèbres Générales, Auch, 4, place
Jean-David. (Tél. 130).
i livre
l dollar
lOO marks
100 pesos
100 odgas
I llvrh
100 pesetas
100 florins
lOO lire
100 «en
ICO 7!n!ys
100 trinss
Vienne I HO schirling
UNllE
Dt CHANGfc.
dUUBS'
DU I0UR
135 U
21 a
865 ..
560 75
1172 25
112 65
491 87
Mademoiselle
Marie-Louise de GINESTE
le
arwrumnt
VtKfkl
Notre Dam «
«.AMOUR
X r
4, RUE BAYARD, t
Permanent de 14 à 19 heures
Prix à toutes les places
Enfants : 2 fr.
Soirée a 21 h. Prix -3 — 4 — 5 fr.
3 Ir.
ROSE-MARIE
avec JEANETTE MAC DONALD
et NELSON EDDY
Actualités en première semaine
TRÈS BEAU COMPLÉMENT
I OLYMPIA 2 grand» films
SECONDE JEUNESSE t
et BACH dans j
DEBOUT LA-DEDArtS)
que Dieu a rappelé â Lui. â Paris,
b lanvier 1937.
Les obsèques auront lieu au Temple
de Fuvlaurens (Tarn), le dimanche
10 janvier iy;i7, à quatorze heures.
Ni fleurs ni couronnes.
Ou ne reçoit pas
l.a présent avis tient Heu d'invita
tion.
Pompes Funèbres Générales
7 rue Laiayette Toulouse — Tél. 210-36.
Madame Jean PMilS d'AVANCOURT,
comtesse de TREFOM) ; le sous-lieute-
nant André PARIS ds l'REFOND
d'AVANcOuBl' ; Monsieur Antoine
| RAlilS de TREFOMJ d'AVANCOURT ;
le comte et la comtesse Henry PARIS
de TRKFONl) d'AVANCOUR'i' et leur
lille Micheline ; Monsieut et Madame
Pierre d'AVANCOURT ; Monsieur Jean
d'AVANCOUKl ; Mesdemoiselles Fran-
çoise et MaglleWiue d AYANCOURT ,
Mudaaiâ Marie-Andrée TOY-1UONT ;
Madame Paulette MVU'SSIERE; Ma-
dame Berthe de BolSSIEU ; la com-
tesse André d AVENCOURT ; la com-
tesse de VEZ1NS et ses enfants ; Ma-
dame Pierre MAHESTA1NG et son fils ;
les familles de CAMBAHIEU, PARIS
de Bol.LARDIERE de FRA.NDCERES,
de MATHlllHIEL'X et tous leurs pa-
rents et alliés, ont la douleur de vous
faire part de la perte cruelle qu'ils
viennent d'éprouver en la personne de
Monsieur
Léon-Jean PARIS d'AVANCOURT
Comte de TREFOND
Officier d? la Légion d'honneur
Croix de guerre
leur époux, père, oncle, neveu, beau-
frère, pieusement décédé a louiouse,
le 7 janvier 1937, dans sa 69° année,
muni des sacrements de l'Eglise, et
vous prient de vouloir bien assister à
ses obsèques qui auront lieu le same-
di 9 janvier 1937, à quatorze heures,
en l'église Saint-Jérôme.
On se réunira à la maison mortuaire,
5, rue Lapeyrouse.
On ne reçoit pas. On s'inscrit.
Remerciements à l'église.
Le présent avis tient lieu de faire
part.
Pomreg Funèbres Générales
7. rue l.afayette - ruepnone 210-36
CHAPEAUX DEUIL Martaing. T. 245-26
20, r. St-Antoine-du-T. Choix à domicile
CHAPEAUX deuil Juliette, 5, r. St-
Pantaléon (ang. r. Pomme). Choix dom.
ÉTAT CIVIL de TOULOUSE
Naissances des s et 6 janvier
Pierre-Louis-Albert Flad, rue Tourne-
feuille, 52.
Jacqueline Bafcin, quai de Tounls 34.
Aimé Nallit, rue Plantier 3d.
François Diego, rue Matabiau, 2.
Geneviève Viard. place Béteille, 3.
Paui Kocacher, mur de ronde intérieur.
Max Montredon. place Matabiau, 17.
Marie Astrac, allée Charles-de-t itte, 49.
Jacqueline Tardieu, route de Muret, 3».
Henri Gendre, avenue Camille-Pujol. 21.
Bernard itié. rue Idrac-Ader t».
Mariages des S et e Janvier
Joseph calas, employé de commerce, rue
des Vases, 7, et Suzanne Valez, a Alhi.
Roger Bernard, soldat au «Ie â Narnonne,
et h lise Donnât, sans profession, rue Ran-
gueil 55.
Marius Bertnoumleu, employé de commer-
ce, rue des Changes, il, et Raymonde Pech,
ménagère, rue de Rennes 5.
Géraud Fournier. employé à la Compa-
gnie du P.-O.-Mldi rue François-Mausard,
n° 5 bis. et Suzanne Pourqulé, margeuse.
chemin Lapujacie. 31.
Jacques Palis menuisier, allées Charles-
de-Fitte, 51. et Joséphine Cocco, ménagère,
rue Maletache, 3.
Joaquin Palenzuela, manœuvre, rue des
Novards 18, et Conception Garcia, sans pro-
fession, rue de l'Union. 19.
Décès des 5 et 6 janvier
Maria Pébordes, 78 ans, rue Montoulieu-
Vélane 15.
Françoise Prades. 74 ans, rue de eugnaux,
numéro 71
Ruggero Panzzuttl 75 ans. rue Clilre-Ca-
Firmin Lasnories, 84 ans. rue St-Rome, 7.
Ramond Laureux, 57 ans, rue Jean-Tim-
bal, 10.
Pierre Castêra 29 ans. rue Larade, 9,
Marie Rességuier, veuve Regrafe- ,55 ans. rue
de la Pomme, 5.
Emile Fontenilles, 88. avenue Camille-Pu-
iol Raphaël Cros, 85 ans. rue Andrê-Delieux,
numéro 27.
Jeanne Baylac, veuve Lenfant, 70 ans, rou-
te de Lavaur. 26.
Joseph Bonnefont, 68 ans. rue Lenfert-
Rochereau, 7.
Jeanne Lopez. un mots rue Durand
Augustin Couret. 80 ans. rue Sainte-Frsule,
numéro 22.
BULLETIN FINANCIER
Paris, 7 janvier.
La fermeté dont la Bourse a fait preu-
ve hier ne s'est pas démentie et les
échanges sont demeures très actifs.
Des le début de la séance, nos rentes
sont en progrès sensibles et entrainent
à leur suite l'ensemble même du groupe
français. Qu'il s'agisse du parquet ou
de la coulisse, la hausse est générale
et si, par la suite, quelques réalisations
de bénéfices se produisent sur certains
titres au marché officiel toutes nos va-
leurs ou presque, inscrites au marché
en banque, terminent au plus haut.
Les valeurs internationales marquent
moins d'irrégularité qu'hier. Bien qu'au-
cuns indication ne nous vienne d'Ams-
terdam, où le marché est aujourd'hui
fermé, les avis de Londres et de New-
York, moins hésitants que ceux de la
veille, font que les valeurs de matières
premières, et plus spécialement les pé-
trolières et les caoutchoutières. sont à
nouveau recherchées.
Nos valeurs coloniales de caoutchouc
bénéficient de cette reDrise et nos
caoutchoucs de l'Indochine et nos Ter-
res Rouges s'adjugent d'appréciables
bénéfices.
Les offres qui se présentaient au par-
quet étaient facilement absorbées et
les cours de clôture, presque toujours
supérieurs au cours d'ouverture, doi-
vent être considérés comme une étare
de repos dans le mouvement de reprise
dessiné hier, confirmé aujourd'hui et
que nous voulons croire durable.
i seigles n. 2. disponible. Incoté; mal. 114-, '
I juillet. 106 1/4 106 1/8; septembre, 98 3/4 98 1/2
orges, mai, 84.
COTONS
LK HAVRE, 7 janvier. - Clôture : Ten-
dance ferme. Ventes. 7.60») balles Janvier,
382; février 386.50. mars 390; avril. 392;
mal 397.50; Juin. 398- juillet 401.50; août.
400. septembre. 399; octobre, 398.50; novem-
bre, ao8.M décembre 400.50
NEW ORLEANS. 7 Janvier. — Clôture .
Disponible, 1.294; Janvier. 1238; mars 1239-
41; mai, 1229-30; Juillet, 1219-21; octobre, 1187;
décembre. 119-2; demain clos.
RESINEUX
LONDRES. 7 Janvier. — Essence de téré-
benthine, calme; disponible 44 1/4 vendeurs;
résine américaine 24 1/4; F, 24 3/4; G, 25- N,
25; W'W. 25 3/4; française FG, 25 3/4; WW
28 1/4.
SA VANN AH, 7 Janvier. — Essence de té-
rébenthine, 45; résine type F 1015; K, 1040-
WG, 1100; exact. WW 1J00 exact.
COURS DE CLOTURE
DU MARCHE OFFICIEL
Métropolitain, 965 ; Young 386 ;
Foncier Egyptien, 4.65 ; Canadian Pa-
cific 336 ; Philips, 2.13 ; S. Kullag,
1.746 ; Central Mining, 3.05 ; Géduld,
1.220 ; Rio Tinto, 2.223 ; Royal Dutch
1/10, 4.958 ; Amsterdam R., 3.695 ;
K. V. A., 29.600 ; Franco Néerlandaise,
565 ; Bons Auriol, 102,65 ; Cert. Or.
19,95.
Le Bilan ite la Bossue de Frasce
maux, un chien ; k M. Ph'lipot. 31. rue
Montplalsir, UÛ gant ; à M. Gabarrau, fau-
bourg Emnefoy, 31, une fourrure ; à M.
Grezcs 5, rue Arnaud-Bernard, une clé de
sûreté ; à M. Bruguiéres, 19, rue Alfred-
Dumérll une petite somme ; à Mlle Salvan,
27, rue de Fénouillet, un Jeune chien ; à M.
Mouzel, 4, rue du Canon-d'Arcole, une barre
de fer ; k Mlle Larroque. 63, rue des
Trente-stx-Ponts, un gant ; à l'Administra-
tion des trams : un sac en satin, une po-
chette, un trousseau de dés, un parapluie,
deux paires de gants et trois paquets.
CINEH
ourrier Artistiqu
%W\W m, Il veéelle Mm k « PUITS EN FILMS »
Paris, 7 janvier.
Le bilan de la Banque de France, pour
la semaine du 23 au 30 décembre 1936,
fait ressortir une encaisse-or de
60.358.742.140 fr. 29. sans changement
sur la semaine précédente.
Les avances provisoires sans intérêt à
l'Etat ont été de 5.400.000.000 de francs
en augmentation de 1.900.000.CCO de
francs sur la semaine précédente.
Les engagements à vue sur lesquels
les billets en circulation figurent pour
89.341.929.230 francs, en augmentation
de 2.035 639.720 francs sur la semaine
précédente représentent 105.086.225.782
francs 01.
La proportion de l'encaisse-or aux en-
gagements à vue est de 57,44 % contre
58.28 % la semaine précédente.
La proportion fixée par la loi est de
35 %.
BOURSES ÉTRANGÈRES
Londres. 7 Janvier.
Après un début Indécis, le marché se raf-
fermit l'amélioration ayant été plus parti-
culièrement sensible au groupe des valeurs
de pétrole (à l'exception de Mexican et Ca-
nadian Eagle, cette dernière revenant un
moment à 17 h 03). Aux titres internatio-
naux, notamment, Brazilian Traction et sur
certaines mines d'or. New-York, 7 Janvier.
Ouverture ferme,
Bruxelles. 7 janvier.
Marché très ferme, caractérisé notamment
par la forte avance de Brazilian Traction
et, l'animation des autres canadiennes.
Clôturé généralement au plus haut.
Comptant, en bonne dispositions.
BOURSE DE TOULOUSE
LES FILMS DE LA SEMAINE
AU PARAMOUNT
« Notre-Dame d'Amour »
Il est assez curieux de constater à
quel point le cinéma, art moderne,
aima la routine. Dès qu'il veut porter
à l'écran une histoire de Provence, nous
s'avons d'avance ce qu'il y aura, que ce
soit de l'Alphonse Daudet, du Jean Ai-
card, ou du rien du tout, comme pour
Paris-Camargue ou Arènes provençales.
ou Un coup dé mistral... U n'y a que
Mireille qui le déroute... Que serait-ce
s'il s'attaquait jamais à Calendal, à
Nerte, au Poème du Rhône f Mais cela
n'arrivera pas Soyons bien tranquilles,
retre^u." en" fi" "S."S I savoir, des cinéastes ne va %s Si
loin. Il s'arrête volontiers à Jean Ai
card, poète par excellence de l'enseigne-
ment primaire.
Nous avions eu Roi de Camargue.
Nous avons Notre-Dame d'Amour. C'est,
à bien peu de chose près, le même su-
jet. Ce brave Jean Aicard ne péchait
pas par excès d'imagination. Il nous
conte la même histoire : un bon gar-
dian de Camargue, s'il n'en est pas le
. roi, va se marier avec une gentille Pro-
la reunion de dimanche et nos adhej • j d n t detourTlé mr
ont instamment prie, de venir lies une v £ill ' e 4 auelcon q Ue . G ros chagrin à la
Fédération départementale.
Amicale Belge de Ioulouse. — Notre as-
semblée générale annuelle aura lieu le di-
manche 10 janvier, â 10 h. 30 très précises,
au local habituel. Café Fizcs, place du Ca-
pitole.
L ordre du jour comporte . compte rendu
mural et financier de notre groupement ;
renouvellement partiel du comité ; adhé-
sions nouvelles.
Les membres désirant faire partie du bu-
reau voudront bien présenter leur candidat
ture à
reûts si
nombreux y assister.
Mutiles et invalides du travail, — Les mu-
tllés et invalides du travail sont inlorines
qu'à l'occasion du meeting qui aura lieu le
84 Janvier 1937. un repas amical est organisé
à cet effet.
1.0 groupement départemental et la Sec-
tion toulousaine font un pressant appel â
tous leurs adhérents pour qu'ils asslsieut en
grand nombre au meeting et au repas.
La cotisation, dont le prix est nxê k
So trancs deviu eue versée avant le 20 Jan-
vier dernier délai d'inscription, au siège de
la Fédéral Ion, mus les Jours, de s à 11 heu-
res, et de M heures k 19 heures, 11, rue
Alexandre-Fouri anier.
Fédération nationale et Association fra-
ternelle des retraités des chemine de 1er. —
Les membres de ces deux groupement sont
pries d'assister a rassemblée générale qui
aura lieu dimanche 10 janvier, A 9 heures,
à l'ancienne Faculté des Lettres, rue de
Kêmusat
Trouvailles. — Reclamer : h M. Larroque
4 ,rue Arago. une poule ; k la bijouterie
Alexandre, J rue des Uils, une montre ; k
M. Garcia, -petit chemin des Sept- Deniers,
un manteau ; A M. Portes, 128. grande rue
Saint-Miche), un jeune chien ; k M. Sava-
gnac.
Nail.i
motii
des Potiei
*i, oniiiln
Kspagne
monnaie ;
un missel
nu porteri
petite sfin
Paris,
vard
Ve-s, i
d»* t
un v>
13.. rue Limiter*, un chien ; a M.
in 9, allées des Zéphvrs un porte-
ile ; A M. Albert, 7 rue Traversiere
itiers. une malette ; A M. EscampArti
tmaiiuiers. u canard ; a .M.
un de I Esquille, UQ porte-
pelpauv ,5 rue Poti^ouvllle
M Elloy, u, rue Villeneuve,
eiiiiumale , au crédit Lyonnais, une
mime , a M clamens, 69, avenue de
me alliance : A M. tir- l, 13, boule
maison. Rassurez-vous, tout s'arrangera
et l'on dansera la farandole au son des
« tutu-panpan ».
Ce qui aggrave la parenté des deux
films, c'est que, le brave « gardian »,
c'est Berval dans l'un comme dans l'au-
tre, et qu'il s'y montre également ex-
cellent.
La seule différence notable, c'est que
le sujet de Roi de Camargue est traité
beaucoup plus brutalement et se dé-
roule au milieu de péripéties plus dra-
matiques et plus scabreuses : du moins
pour les personnes qui s effarout het.t
plus volontiers d'un déshabillage maté-
riel que d'un déshabillage moral : af-
faire de goûts et de tempérament
Ceci dit. Notre Dame d'Amour a
l'avantage de nous présenter de beaux
aspects de Camargue, où évoluent des
artistes hautement apprécies et de ta-
lents divers : Abel Tarride Raymond
Cordy. Lise Delamare, etc.
Mais j avoue que la première partie
du programme me paraît encore supé-
rieure, avec le film vécu de l'expédi
tion française au Groenland avec le
Pourquoi-Pas ? Le speaker, quoique ex-
plorateur lui-même, n'y ajoute pas
pas grand'chose. Mais quelle évoca-
tion !... —- A. P.
une fourrure
-«ses
temn
un Imperi
ai êpa
île II «I rail
mlulc
ie mallette,
deux pnrte-
32. n
a M
Mont
S'iiun
R
lut Je
clamer ; A M. Barhler.
-, des cois pour homme;
rue 51 rue Jean îles Pins, un porlé-
; au »» arrondissement, un lor-
â la Société protectrice des aul-
AVBZ-VOUtt PBN81
• PARTICIPER AU
PROCHAIN TIJÎA8B
OE LA
loterie nationale
Du 7 janvier.
VALEURS LOCALES. — Actions : Société
La Ruche du Midi, actions, ex-coupon 40,
308 ; Société Méridionale Transport de For-
ce, 1/10" de parts, ex-coupon 27, 320 ; Banque
Courtois, ex-coupon 16 , 500 ; Etablissements
Louis BOyer, ex-coupon 2, 270.
Obligations : Société La Ruche Méridiona-
le, 6 %. 135 ; Vlrrerles de Carmaux, 5 "l,
710 ; Tramways Pons, ancienne teinte jau-
ne 4 "/„, 320 ; Société Papeterie de Montech,
6 %, 450 ; Chaux et Ciment du Languedoc,
1.000 francs. 5 % demi-nêt, 655.
BOURSE DE BORDEAUX
Du 7 Janvier.
Bordelaise dès Produits Chimiques 5.450 ;
Energie Electrique du Sud-Ouest 600 ; Pey:
rissac 230 ; Tekkah 'actions) 1.340 ; Tek-
kah 'parts) 3.300 : Familia (Grands Maga-
sins), 5.555.
MARCHÉS COMMERCIAUX
METAUX
LONDRES, 7 janvier. — Clôture ; Anti-
maine de Chine : 53 a 56. — Cuivre : Comp-
tant, 49 10,7 l'2- à 3 mois, 49 /4/4 1/2;
hest selécted. 53 10 â 54 15; électrolytique,
54 5 à 54 17;6. — Etain : Comptant, 230 17,6;
à 3 mois, 231 12/6. — Plomb ; Comptant,
27 7/6; livraison éloignée, 27 5. — Zinc :
Comptant, 19 6/2; livraison éloignée, is 12 6.
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22 3

CALMANTS mt
AROMATISANTS
La constipation est due à
plusieurs causes suivant votre
tempérament. Tantôt le foie
fonctionne mal, tantôt l'intestin
est paresseux, chez d'autres c"est
l'estomac... Or le succès du Thé
des Familles est dû à ce fait que
c'est un mélange de 18 plantes
différentes : 4 agissentsur le foie,
L
VERVEINE,
TILLEUl
3 agissent sur l'estomac, et régu-
larisent la digestion, 5 plantes
réveillent l'intestin et 6 plantes
calmantes et aromatiques don-
nent au Thé des Familles son
goût délicieux. Aussi, quelle que
soit la cause de votre constipa-
tion le Thé des Familles est
certain de vous en délivrer.
c'eùt-ÛL 4axdé
Selon le mode d'emploi inscrit sur la boîte,
dosez vous-même, chaque soir votre tasse
de Thé des Familles, suivant le résultat ob-
tenu la veille. En quelques jours votre cons-
tipation ne sera plus qu'un mauvais souve-
nir et vous aurez définitivement chassé tous
les malaises qui découlent de cette terrible
infirmité : lourdeurs, vertiges, vices du sang,
boutons, douleurs du foie, etc.. En vente
chez votre pharmacien au prix de 6 Francs.
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" T. 16
LE PETIT
DÉJEUNER
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l'aliment idéal pour le
premier repas dn
matin. Le thé et le caîé
ne iont que donner un
coup de fouet à l'orga-
nisme, tandis que le
Phoscao nourrit, for-
tifie et stimule sans
fatiguer l'estomac. Le
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sang, fortifie les mus-
cles et augmente la
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tous les tempéraments.
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LES AUDITIONS PAR T. S. F.
PROGRAMMES DU 8 JANVIER
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Thé'tre Lyrique
1S Jleures : Lille : « La jolie Fin» rie
PertU . de Blzet; « L-Atrictine pMeyeï
beer (sélection - 20 ti. 30 , Tour ÉiHei Li on-
f.' T- *, . ! . * , Jullen " de Gustave Charpen-
tier 1 sélection). - 22 h, 15 : Radio-ToulouVe :
« Oavalleria Rusticana », de Mascagni (sélec-
nonl.
Concerts Symphonique.
12 heures : Toulouse-P. T T. Œuvres de
Massenet. Olsen. Suppé. — 12 h 15 et
13 h. 30 : Radio-Paris : Œuvres de Rossini,
Wagner, Boieldien. - 18 heures Stras-
bourg : Œuvres da Paderewski. Grleg Wa-
!P er .-. -
} 9 Radi °-Cité = Gala du Tour
du Monde : Italie. - 20 h. 45 : Bordeaux-
P. T. T. ; Concert Sainte-Cécile — 22 h 30 •
Luxembourg : Concert de musique médié-
vale. - 23 heures ; Radio-Paris : Œuvres de
Rameau, v. d'Indy, Respighl.
Musique de chambra
U heures : Radio Pari., : petites pièces
de Debussy. Kreisles. Fauré. Debussy -
14 h. 35 : Radio- Paris : Musique à la Cour
« e A,\
e , rsailles -.» - .
15 beuTes = Radio-Paris :
Mélodies. - 18 heures : Rennes : Quatuor
(Borodine, Beethoven, Mozart) — te heures •
Radio-Paris : Quintette à vent de Paris
(Gaubert Schmltt). - i6 heures : Lille :
Concert d orgue (Bach Daquin, Clausman).
— 16 heures : Bordeaux-P T T • Œuvres
de Couperin, Bach, Haendel '— 17 h 30 •
Strasbourg : Concert de solistes - 17 h 30 •'
Lyon-P. T. T. : Concert par le Quintette à
yent nantais. - 17 h. 3o : Grenoble • Qua-
v^ r ^ Ur f le n 7 *l h re s : Radio-Paris :
Mélodies de Grleg. Lulli, Roussel. Bach.
Musloue l*ger«
..
9 „w*^J? eI " le *. : n ( ? UTres de Chrtstlné Bé-
natzty Bosc - 12 heures 1 Luxembourg :
Concert varié. - 12 heures : Grenoble : Œu-
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et Mélodies. — 13 h. 15 : Strasbourg : Vi-
sions exotiques. — 16 heures : Lyon-P. T.
T : Variétés musicales et vocales. — 20 h.
45 : Radio-Pari; : Soirée de chansonniers
Les continuateurs du Chat Noir).— 21 h. 10
Ile-de-France : Orchestre du Café « Le
Globe ». — 22 heures : Radio-Cité ; « Les
Filles du pays de France », fantaisie. —
lle-de-FTance: « Ici l'on pêche », fantaisie.
— 22 h. 25 : Bruxelles Français : Musique
exotique.
Théttrt — Sketchss
20 h. s 5: Poste Parisien : t Sous la
Lampe », sketch. — 20 h. 30 : Strasbourg-
Rennes : « L'Ami Fritz », d'Erckmann Cha-
trian. — 20 h. 55 : Poste Parisien : « L'Au-
berge du Chat Coiffé ». (retr. depuis le Théâ-
tre Pigalle).
Emissions variées
11 h. 45 : Radio-Paris : Causerie Israélite.
— 14 heures : Paris-P.T. T : Cours du Col-
lège de France : « Les Romans français du
12- siècle ». — 14 h. 15 : Radio-Paris : Lec-
ture : « Miche ». de Gyp — 16 heures : Pa-
ris-P. T T. : Poèmes de P. Verlaine. —
16 h. 3o : Paris-P. T. T. : Cours de musique
et chant choral. — 20 heures : Paris-P. T.
T : « Les opéras-comiques sous la Révolu-
tion et l'Empire ».
RADIO-TOULOUSE
8 heures : Musique de danse. — g h. 15 :
Chansonnettes. — 8 h. 35 ; Extraits de films;
chant et orchestre — 8 h 45 : Concert va-
rié. — 11 h. 45 : Orchestre Philharmonique.
— 11 h. 55 : Premier Bulletin d informa-
tions. — 12 heures ; Mélodies. — 12 h. 15 :
Orchestre oriérettes. — 12 h. 40 : Le quart
d'heure des abonnés. — 12 h. 55 : Deuxième
Bulletin d'informations. — 13 h. 10 : Fan-
taisie radiophonique : « Les Pyrénées ». —
13 h. 40 : Orchestre militaire. — 13 h. 55 :
Troisième Bulletin d'informations. _ n heu-
res 45 ; Orcenstre musette. — 17 h. 55 :
Quatrième Bulletin d'informations.— 18 heu-
res 03 i Orchestre symphonique. — 18 heu-
res 15 : Extraits de films ; Chant. — 18 heu-
res 35 i Musique de danse. — 19 heures :
Fantaisel radiophonique ; « Dn Gars de la
Marine ». — 19 h. 40 : Concert varié. —
19 h. 55 : Cinquième Bulletin d'informa-
tions. — 20 h. 10 ; Orchestre de salon. —
20 h. 25 : Le Voyage de noce d'Emilia ;
« Emilia au Tyrol ». — 20 h. 40 ; Tangos.
— 20 h. 55 : Sixième Bulletin d'informa-
tions. — 21 h. 10 : Concert varié. — 21 heu-
res 25 : Quelques airs de « Trois de la Ma-
rine ». — 21 h. 45 : Emission du « Petit
Journal », retransmise depuis 6es studios de
Paris : « La demi-heure de Paris ». —
22 h. 15 ; Sélection sur « Cavalleria Rusti-
cana ». — 22 h. 40 : Musique de danse. —
22 h. 55 : Septième Bulletin d'informations.
— 23 heures : Chansonnettes. — 23 h. 15 :
Orchestre musette des Infatigables.— 23 heu
res 40 : Emission spéciale de l'Afrique du
Nord ; Mélodies. — 23 h. 55 : Le Journal
sans papier de l'Afrique du Nord. — 0 h. 30;
Bulletin météorologique.
TOULOUSE-PYRENEES
De 6 h. 50 i 9 h. 10 : Paris-P. T, T. —
De 9 h. 45 à 10 h. 45 : Relais de Rennes.
— De 10 h. 45 à 11 h. 35 : Relais de Bor-
deaux. — De 11 h. 35 A 11 h. 45 : Tour
Eif.'el ; cours. — De 11 h. 45 à 12 heures :
Journal Parlé. — De 12 heures à 12 h. 50 :
Concert symphonique ; Intermèdes de chant
par M. Demarcy. — De 12 h. 50 A 13 heu-
res : Paris-P. T. T. — De 13 heures à 13 heu-
res 30 : Reprise du concert. — De 13 h. 3n
à 13 h. 50 : Tour Eiffel. — De 13 h. 50 à
14 heures ; Paris-P. T. T. — De 14 heures
à 14 h. 20 : Disques. — Dé 14 h. 20 k 14 h. 30:
Tour Eiffel. — De 15 h. 30 à 15 h. 45 ; Dis-
ques. — De 15 h. 45 à 16 heures : Tour Eif-
fel. — De 16 heures k 16 h. 30 : Paris-P.T.T.:
Lectures littéraires. — De 16 h. 30 à 17 heu-
res : Paris-P. T. T. : « Pour que chantent
les enfants de France ». — De 17 heures à
17 h. 10 : Tour Eiffel. — De 17 h. 10 à
17 h 15 : Disques. — De 17 h. 15 à 18 h. 30 :
Transmission, depuis la Faculté des Lettres,
de la conférence donnée par M. Begouen,
chargé d'enseignement à la Faculté :
« L'Ethnographie, science auxiliaire de l'his-
toire ». — De 18 h. 30 à 19 h. 30 : Radio-
Journal de France. —- De 19 h. 30 à 19 h. 45:
Emission de Radio-Jeunesse. — De 19 h. 45
à 20 heures : Disques. — De 20 heures à
20 h. 20 i Journal Parlé (deuxième émission).
— De 20 h. 20 à 20 h. 30 : Communiqués ;
Disques. — De 20 h. 30 à 22 h. 30 : Soirée
de gala organisée par le Conseil de gérance
de Toulouse-Pyrénées, avec le concours de
l'orchestre de la station, sous la direction
de M. Léandre Brouillac, premieé chef d'or,
chestre du Théâtre du Capitole : « La Fille
du Régiment », de Donizettl ; Chœurs du
Théâtre du Capitole. — De 22 h. 30 k 22 heu-
res 45 : Dernières informations. — De
22 h. 45 à 23 heures : Disques. — De 23 heu-
res à 0 h. 05 : Poste National.
Fortifiez vos poumons
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fi O oro. et des poumons, affections chronique.
EÏlcei '^véritable Goudron Ouyot evéo son env*.
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et 17 fr. 50 (franco poste)
Adresser lettres et mandats à
M. J.-E. GAURE, avocat
20, rue Soufflot (maison Pichon)
PARIS (Vme)
VENTE AUX ENCHÈRES
APRES LIQUIDATION JUDICIAIRE
Le mardi 12 Janvier 1937, a 14 h. 30,
à Toulouse, Chambre de MM. les no-
taires de Toulouse, 2, rue Temponières
Fonds d'Industrie
exploité à Toulouse, rue des Régans,
n» 8, dépendance de la Société Ba-
suyau et C".
Iipressleisirtisiipesetlidistrlelles
Comprenant ;
1° La clientèle, l'achalandage et le
droit au bail ;
2» Un très important ensemble de
machines et un matériel en bon état
d'ateliers de photographie, de typo-
graphie, d'héliogravure, de façonnage,
de lithographie, de phototypie, impor-
tant lot de caractères d'imprimerie,
tout le mobilier de l'usine et des bu-
reaux et une très importante collec-
tion de clichés photographiques, édi-
tion de la maison.
Mise à prix en bloc.... 150.000 ir.
L'adjudicataire devra prendre en sus
du prix de l'adjudication, et ce à dire
d'expert, les marchandises, les matiè-
res premières et les travaux en cours
d'exécution.
Renseignements : M« Rogé, notaire,
40, rue de Metz, détenteur du cahier
des charges ; M« Gratelotip, arbitre de
commerce, 4, rue des Tourneurs, et M»
Mailles, commissaire-priseur, Hôtel des
Ventes, Toulouse.
Imprimerie Spéciale
Le Gérant : G LAGARDB
La loi de finances tt les retraitée. —-
Article 62 — Sont remises en vigueur, à
compter du 1'' janvier 1937, les dispositions
de la loi du 14 avril 1924 portant réforme
du régime des pensions civiles et militaires,
de la loi du 21 mars 1928 sur le régime de
retraites des ouvriers des établissements in-
dustriels de l'Etat, de la loi du 29 juin i927
relative a u régime des retraites du person-
nel de l'Imprimerie nationale et des lois qui
les ont modifiées.
Sont abrogés à compter de la même date,
les dispositions des décrets des 4 avril,
10 mal et 28 octobre 1934, du décret du 30 oc-
tobre 1935 et de la loi du 29 mars 1936 qui
ont apporte des modifications aux régimes
de retraites ci-dessus visés.
Toutefois sont maintenus : le bénéfice ne
la péréquation intégrale des pensions, sur
les échelles des traitements, soldes et salai-
res du r r octobre 1930.
Art. 63. — Un règlement d'administration
publique fixera les conditions dans les-
quelles seront revisées, à compter du 1' jan-
vier 1937 ejt compte tenu des dispositions
de l'article précédent, les pensions déjà con-
cédées La revision devra être terminée au
plus t'ard le 31 décembre 1937.
On remarquera que ces améliorations ne
partent que du f janvier 1937 Sur la de-
mande du président du conseil, cette date
fut en effet, substituée à celle du l« octo-
bre 1936, afin de faciliter -la transaction
avec le Sénat. Mais c'est comme consé-
quence de cette concession, que fut disjoint
l'article 57 relatif au prélèvement sur les
pensions. Le président du conseil s'est ex-
primé en ces termes ;
« L'essentiel est d'obtenir le principe du
retour à la loi de 1924, et comme consé-
quence directe — la question seposera dans
un instant — la suppression du prélève-
ment. » (France Militaire, du 5 janvier i937).
Livrets de la Légion d'honneur et ds la
Médaille militaire. — Lorsque les titulaires
de livrets arrivés â expiration le 1 er dé-
cembre 1935 (Légion d'honneur et Médaille
militaire) se présenteront pour obtenir le
paiement du dernier coupon, leurs livrets
seront retenus d'office, sans aucun ajourne-
ment de paiement du dernier terme. Les
intéressés seront informés, en même temps
que les nouveaux livrets leur seront remi;
par les autorités administratives qualifiées
par la circulaire du 10 mal 1921. (Circulaire
des finances du 24 novembre 1936.)
' Commandant •». SOU VILLE.
Le Tourisme
en Suisse
L'ESSENCE A PRIX RÉDUIT
(Francs français i 7,50 les I litres)
Le Conseil Fédéral a décide de main-
tenir en . 1937 (jusqu'au 31 octobre) la
ristourne usuelle de
30 % sur le prix de l'essence
accordée aux automobilistes étranger»
qui passent trois nuits consécutives en
Suisse. La ristourne sur les super-car-
burants reste fixé également à 13 et»
suisses par litre (environ francs fran-
çais : 3,25 par bidon).
Comme l'année dernière, 11 suffira
que l'automobiliste réclame à l'entrée
en Suisse le Certificat sur lequel il au-
ra soin de faire noter tous ses achats
d'essence payés au prix normal de
43 centimes suisses le litre (soit en va-
leur française Pr. 10,75 les 5 litres).
Après avoir passé au moins trots
nuits consécutives en Suisse, l'automo-
biliste pourra obtenir par le douanier
à la sortie de Suisse le remboursement
de 13 centimes suisses par litre, soit
30 % du prix payé, et pour une quan-
tité maximum de 300 litres.
L'essence ne lui aura donc coûté qu»
(francs français) : 1,50 le litre.
ETUDE DE NI» ALBERT MOREL.
avoué agrégé du Trésor Public, n» 29.
itis de Metz, à Toulouse. — A VENDRE
biens dépendant de succession bénéfi-
ciaire, le jeudi 28 janvier 1937, à
13 h. 30. par devant un de Messieurs
les juges composant le Tribunal civil
dp Toulouse, place intérieure Saint-
Michel. Deux maisons d'habitation à
Toulouse, allées de Barcelone, n 01 46
et 48, sur la mise à prix de 25.000 fr.
Pour extrait : A. MOREL, avoué signé.
VO/ ANNONCE/
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franc, 3 X perpétuai
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— 3X amortis. .
- 4X1917....
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Rente 4 IX1932 S.A.
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- 4X1934..
B.Tr.4ïXà lOans..
Caisse Autonome ..
Banque de France. .
— d'Algérie.,
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— Transatl....
Union Parisienne...
C* Algérienne
Compt. Nat. Esc. ...
Compt. Com. Fran. .
Crédit Foncier
Crédit Foncier Ind. .
Crédit lyonnais ....
Société Générale ..
Rente Foncière
Soc. Gén. Foncière .
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Ch. de fer Est
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VALEURS I
Cours
précéd.
Cours
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Paris Industrielle ...
Tram. Shanghaï ....
Lyon Eaux
Distrib. Electrique..
Electricité Paris
Electricité Seine ....
Electricité Gaz Nord
Générale Electrique
Energie Lit. Méditer.
Energie Elect. Franc.
Nord-Lumière
Thomson-Houston . .
Union Electricité
Aciéries Nord-Est. ..
Schneider (Creusot) .
Tréfileries Havre ...
Mines de Courrières
Mines de Lens
Min. de Vicoigne N.
Boléo
N;ckel
Pénarroya
Soc. Fr. Com. Pétrole
Kuhlmann
Phosphates deGaf st
Prod. Chim. Alais. . .
Rhône-Poulenc
Saînt-Gobain
Chargeurs Réunis . .
Air Liquide
Caoutch.de l'Indech
Citroën
C. Mat. d'Us, o Gaz.
Ford
Pathé Jouissance. ..
Pathé Capital
Peugeot
Say ordinaire
Union Européenne
Plan Young
Egypte unifié 7%...
Japon 5"/ 907....
Russe consolidé ....
Serbe 895 4% ...
Turc7n 933....
Bano. Nat. W-siru
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VALEURS
Banque Ottomane. .
Cr. Fonc. Egyptien..
CanadianPac.Railw.
Wagons-Lits
Philips
Central Mining
Géduld
Montécatin
Rio Tinto
Soc. Norvég. Azote.
Pétrofina
Royal-Dutch l/IOv.
Amsterdam Rubber.
Portug. de Tabacos.
Suer. d'Egypte ord..
BANQUE
A TERME
Mexicain Int. 5% ...
Mexicain Int. 3 %
Bons Mexicains 6 % .
Mines d'AIbi
Aréas consolidé. ...
Astra Romana
Banq. Nat. d'Egypte
Barcelona Traction .
Brakpan Mines
American Tobacco .
Bruoy
Cairo Héliopolis. ...
C* du Cambodge
Canadian Eagie Oil
Soc. F. Caoutchoucs.
Soc. F.Caoutc. Act.V
Chartered
Colombia
Concordia
Crown Mines
Daggafontein Mine^
De Beerr ordinaire .
De Beerr- préfér. ...
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Durban Rood«poon
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Extrême-Orient ....
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Goldfields
Gula Kalumpeng...
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Hydro-Ei c.Cère...
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Johannesburg
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Mines et prod. chim.
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Mozambique
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Naraguta Tin Mines
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Padang
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Phosph. Constantin»
Phosphate: M'Dilla.
Phosph. Tunisiens. ..
Pointe-6-Pître
Randfontein
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Roan Antelopo
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272 50 276 ..
173 50 170 ..
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610 .. 605 ..
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356 .. 338 .
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VALEURS
Cours Cours
précéd. [du jour
VALEURS
Silva Plana
Simmer and Jack. ..
Springs Mines
Steaua Française...
Sub Nigel
Tanganyika
Tavoy Tin Uredging.
Terres Rouges.......
Tharsis
Transwaal Land...
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Soie de Tubize priv,
Union Corporation .
Un.Ht-Katanga priv.
— cap.
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Union Tropic. Plant.
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Vieille Montagne .
Vins et Spiritueux .
Viscose (Nation, de)
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77 15 77 10
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3 i amortissable ...
3 S X amortissable ..
4X1917
4X1918
5X I920amortis....
4X 1925
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Out.Nat.4M !932.
P.T.T. 5 X 1928
P.T.T. 4 S X 1929 ...
Bons Trésor7X1926
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Caisse Autonome. ..
Crédit Nation. 919
92C
921
Banq. Nat.Com. Ind
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71 85
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481 ..
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73 35
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92
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77 45
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Suez jouissance ....
Est jouissance
indo-Chine-Yunnan.
Lyon jouissance ....
Midi jouissance ....
Nord jouissance
Orléans jouissance.
Ouest action
Tramw. de Bordeaux
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Electr. de Paris act..
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Energ. Electr.Sud-O.
Energie Industriel '.
Est-Electrique ord.. .
Est-Lumière
Force Motr. Rhône. .
Havraise Energie. ..
Maroc. Distribution.
Ouest Lumière
Pyrénéenne Ener. El.
T.S.F
Téléphon. (Soc. Ind.)
Toul.Basacle pr.nou.
Force e? Lumière ...
Dollfus Mieg etC". •
Pérenchies
Lebon jouissance. ..
Eclairage Bedeaux
Fusion des Gaz. ...
Gaz et Eaux
Gaz de Paris
Aciéries Firminy. ..
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— du Nord. .
Chant, de la Loire ..
— de Bretagne.
Construct. Mécan.. .
Fives-Lille
Fond. Ponrgibaud ..
Aciér. de la Marine.
Const.Elect. Jeu men
Métaux
Saut-du-Tarn
Creusot
Charb. du Tonkin .
Cours Cours
précéd. du jour
25900 .. 25650 ..
220 . 220 ..
1655 . 1666 ..
3'9 . 384 ..
25J . 250 ..
376 . 369 ..
365 . 368 ..
597 . 597 ..
224 . 237 ..
1230 . 1230 ..
608 . 6L9 ..
8425 . 8590 ..
600 .. 575 ..
123 .. 123 ..
400 ..
200 ; 202 ..
biO .. 610 ..
816 .. 828 ..
598 .. 553 ..
658 .. 650 ..
993 .. 993 ..
5 4 .. 530 ..
295 .. 297 .
b20 .. 625 .
97 .. 95 .
4950 .. 5030 .
563 .. 3b5 .
1275 .. 1500 .
140 .. I38 .
105 .. 629 .
451 .. 485 .
241 .. 215 .
366 !! 390 '.
26J .. 2/5 .
470 .. 49/ .
234 .. 233 .
loi .. 170 .
/:0 .. 795 .
1770 .. 1/85 .
4 5.. 448 .
395 .. 398 .
1525 .. 2580 .
5i2 .
1595 . 1432 !
5125 .. 3195 .
VA1JURS
Mine* d'Anfch» ....
— d'Anzin
— Blanzy
Carmaux action....
— puiss*nee
Minas de la Loire. ..
— de Maries ...
Mines d'Ostricourt .
Aguilas
Bor crdinaire
Guergour(Zinc) ....
Min. du Congo act. .
— part.
Mokta-el-Hadid cet.
— joui.
Nickel
Ouenza. .
Tekkah (Etain) act...
— part .
Crédit Pét. parts ...
Lille-Bonnières ord..
Pechelbronn
Bordelaise Pr. Chim.
Kali Sainte-Thérèse.
Rhône-Poulenc
Richer
Saint-Gobain
Verrer. de Carmaux
Salins du Midi act...
Port Rosario jouis.
Havr. Pén. act. A...
Messageries Mar.or.
Omnibus de Paris ..
Bénédictine act
— #
jouis. . .
Brasserie QuMmès..
Chapeau Gend. act.
parts
Damoy (Etablis.) ...
Distillerie Indo-Ch..
Duval
Félix Potin
Saint-Raphaël
Sucrer. Brésiliennes-
Ciments Français ...
Ciments d'Indochine
Cours Cours
•réced. du leur
869 •. 925 ..
445 : 480 ..
525 534 ..
600 . 625 ..
582 . 405 ..
145 .. 146 ..
428 .. 455 ..
811 . 848 ..
69 .. 69 ..
2180 . 2160 ..
2200 2400 ..
53 50 58 50
1405 . 1525 ..
5225 . -240 ..
4555 . 4555 ..
1545 . 1355 ..
1515 . 1295 ..
1355 . 1540 ...
3500 . 550J ..
170 17/ ..
249 265 ..
410 . 418 ..
82 . 90 ..
1550 1 20 ..
1195 1225 ..
759 750 ..
1725 1741 ..
5i0 350 ..
735 770 ..
5790 5840 ..
44
622 657
5505 5700 ..
4490 4545
2-8 230 ..
3252 3430 ..
1349 13^5 ..
541 . 544 ..
295 .
108 . liÔ
5795 . 5870 ..
625 . 625 ..
1975 . 2035 ..
494 . 490 ..
VALEURS | Cours
précéd.
Cours
du jour
Polief et Chausson..
187 '.. * i 87 !'.
700 .. 730 ..
215 ..
683
681 ..
Afrique Oi-cisSontsIe 2780 .
Air liquide perts ... 3840 .. 3824 ..
661 .. 670 ..
849 .. 845 ..
Compt. et Mat.à Gaz 720 .. 750
lndustrielle(Ç'Gén.) 158 . 161 50
500 . 524 ..
580 . 599 ..
1735 1749 ..
132 . 151 ..
350 ':. 555 "
P. L. M. 6 X 575 . 5/5 50
- 3X 312 . 317 ..
- 6X1921 A.. 340 .
Midi 6 X 366 . 3£5
- 3X 311 . 516 ..
410 . 410 ..
342 . 548 53
- 5% 1921 A... 59J .. 60J ..
56 .. 564 ..
- 3X 544 .. 548 .
- 6X1 921 A. 612 .. 610 ..
- 5 X 192 ! A. 715 .. 720 ..
Médoc3X 268 .. 268 ..
Energ.S.O.5%(500) 521 .. 520 .
570 . 58/ ..
Brésil 1889
205 '. 205 "
Chine 1895 255 . 265 ..
2194 . 2l9i ..
Espagne Extérieure.
75 75
1675 . 1670 '. .
177 . 178 ..
IIJ . 153 .
5 75 7
- 1889 6 7 25
150 . 149
14. . 149 ..
145 . 149 ..
VALEURS
Cours F Cours
précéd. du |ow
Cr.Fon.Fr. Canadier.
Saragosse (Ch. def.
AstunennedesMiner
Sosnovice
Trifail
Zinc de Silésie ord..
BANQUE
COMPTANT
Créd.FoncierFranco-
Canadien parts . .
Rente Fonc. parts...
Câbi.Télégr. I" série
— 2' série
Pyrénées (El. et Gaz
Granoux et C"
Sidro
Aciéries Chili ord. ..
Soudure Autogène .
Harpener(Charbons
Héraclée parts
Malopolska
Mexican Eagie préf
Omnium Pétroles. ..
Silva Plana parts ...
Steaua Romana ....
Douaria action
Kinta (Etains) jouis..
Talcs de Luzenac ...
Hydrocarb. St-Deni:
Cambodge parts ...
Franco-Javanaise ..
Hutchinson ord
Pacouda cap
Sumatra cap
— div
iapanoëlie cap
div
lhanh luy Ha act. .
parts
PlanteurCaïffa part
Cinzano
Saint-Raphaël part;
Vieille Cure parts .
Cercle Monaco act. .
165
418
• 109
134
15800 .
490 .
27 '.
195 .
143 .
191 .
3840 .
280 .
i60
8000 .
i v i ;
198 .
420 .
77
7«5 ,
1414 .
2275
145
13400
255
143}
150
2315
1290
200J
1166
(40
55J
424
1410
169.0
1/95
925
"3751"
I»
411
III
130
6000 ..
490 ..
26
188 ...
158 ..
195 ..
3890 ..
285 ..
161 ,
198 .
400 .
790 !
1-50 .
2500
18700 ',
2b7 .
1455
253
2440
1340
2u2S
1155
/40
530
449
1450
16750
1850
990
68. — FEUILLETON
[.Oman [xliciur \M
E. Phillips OPPEKHEIM
SIX HO
Bit
MI n DU 8 JANVIER 1937.
Iratiuit de rancis
par P. et P. CAHUE
CHAPITRE XXXI
— Nous recherchons le certificat de dé-
pôt de quelques actions Boothroyd qui
dont pour le moment au siège de la Bar-
clay's Bank.
— Vous êtes Joliment bien Informé, re-
connut Dutley, mais ma curiosité n'est
pas encore satisfaite Un certificat de dé-
pôt, et même des actions, ne sont pas fa-
cilement négociables Alors, pourquoi cou-
rez-vous un tel risque ?
— Je n'ai pas l'impression que nous
courio-s grand risque. Nous ne sommes
pas venus pour voler. Nous ne sommes
(pp.s des voleurs.
— Vous en avez de bonnes ! Qui êtes-
frous don 3 ? Des visiteurs qui se sont at-
ifrardéE à boire une dernière tasse de thé
(avec un revelver dans une chaussure et
u.. attirail complet de perceur de coffres-
ifcrts V Ja ne marche pas, monsieur Hart-
lt V/rigi.t. vous feriez aussi bien d'ôter
•ce masque. Il doit être très chaud et,
(a\pc une voix commj la vôtre, il n'est pas
bien utile. Maintenant, dites-moi exacte-
ment combien le baron de Brest vous
paye pour ce petit travail et comment
vous vous y êtes pris pour entrer chez
mol ? On dirait que vous voulez me traî-
ner o*-. longueur. Vous n'avez rien â ga-
,'gner a ce jeu. C'est votre avis, n'est-ce
l as ? »
Au moment où il prononçait ces mots,
Dutley eut l'impression que, pour une rat-
son qu'il Ipnorait. c'était précisément ce
que cherchait son vis-à-vis. Il avait l'air
de quelqu'un qui attend et qui écoute.
, Dutley se fia son instinct. Il se leva et
ipassa une rapide Inspection de la pièce.
Il n'y avait sûrement personne d'autre.
Il était impossible de se cacher quelque
part. Ses deux visiteurs nocturnes pou-
•.aier.t-ils attendre un secours du dehors?
I" ans la rue régnait ce profond silence
t ui précède l'aube. Un seul taxi était pas-
»è durant les dernières minutes. Aucun
I ruit de pus ne résonnait sur le trottoir.
> utley se rassit, mais, tout en écoutant
parler l'homme, il restait aux aguets.
« Vous appelez cela un cambriolage ?
dit Hartley Wright. Moi, J'appelle cela
un coup pour rien. Personne ne désire
garder vos sacrées actions Boothroyd. Je
voulais tout simplement écrire à votre
banquier l'ordre de vendre demain ma-
tin, à l'ouverture du marché, cent mille
de vc actions et de porter le profit de
^'opération au crédit de votre compte.
'Vous m'entenc^z, Dutley ? Nous ne pou-
vions rien faire sans nous emparer en
même temns du certificat de dépôt. D'où
l'intervention de mon ami avec son petit
sac mir.
— Je commence a voir clair, avoua Dut-
ley, mais je voudrais bien profiter de cet-
te confiance amicale pour savoir exacte-
ment quel bénéficp puralt réalisé de Brest
pn me fn'snnt vendre, d'sons cent mille
actions, à un prix tris inférieur à leur
valeur réelle ?
— Ch I vous commencez à m'embêter,
s'exclama M. Hartley Wright. Mais Je
peux vous dire que les Boothroyd ne va-
lent plus rien aujourd'hui. La firme est
fichue. Quelques hommes le savent et Ils
ont vendu. Je suis parmi eux. Nous avons
peut-être été trop fort. Ça n'aurait pas
eu d'importance si une espèce de toqué
n'avait passé un gros ordre d'achat. Mes
amis ont vendu, surtout à l'étranger, un
peu plus d'actions qu'ils ne pouvaient en
livrer. Comprenez-vous ?
Vous avez été suffisamment expli-
cite pour ma médiocre intelligence.
Alors, Je pense que nous sommes
quittes. Ça vous ennuierait que J'aille me
dégourdir les Jambes ? J'ai envie de pren-
dre l'air.
— Un moment, pria Dutley. En suppo-
sant oue vous ayez réussi à sortir d'ici en
emportant mon - eçu et un faux ordre de
vente qui. je suppose, n'aurait pas été
refusé, est-ce que mon ami le baron Si-
gismund de Brest n'aurait pas été soula-
gé d'un grand poids ?
— Pas de nnrns, Dutley, signifia délibé-
rément M Portlpv Wright.
— Est-ce bientôt fini, cette parlote ?
éclata l'autre homme. J'en ai plein le dos
de vos »-'