Il n'y a pas de situationnisme - Le site officiel de Michel Onfray
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d) « La construction <strong>de</strong> situations commence au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> l’écroulement mo<strong>de</strong>rne <strong>de</strong> la<br />
notion <strong>de</strong> spectacle. <strong>Il</strong> est facile <strong>de</strong> voir à quel point est attaché à l’aliénation du vieux<br />
mon<strong>de</strong> le principe même du spectacle : la non-intervention. » (325).<br />
e) <strong>Il</strong> y a spectacle quand on est dans la salle à regar<strong>de</strong>r sa vie<br />
• Au lieu d’être sur scène à la vivre<br />
f) Tout dans notre civilisation est fait pour obtenir cette situation :<br />
• Une vie à regar<strong>de</strong>r au lieu d’une vie à vivre<br />
g) Construire <strong>de</strong>s situations =<br />
• Échapper à la malédiction capitaliste du spectaculaire<br />
• « La situation est ainsi faite pour être vécue par ses constructeurs. <strong>Le</strong> pôle du<br />
« public », sinon <strong>pas</strong>sif du moins seulement figurant, doit y diminuer toujours,<br />
tandis qu’augmentera la part <strong>de</strong> ceux qui ne peuvent être appelés <strong>de</strong>s acteurs mais,<br />
dans un sens nouveau <strong>de</strong> ce terme, <strong>de</strong>s viveurs » (325-326).<br />
1. Du côté du spectacle :<br />
a. Passivité, figuration, aliénation, séparation, réification<br />
2. Du côté situationniste :<br />
a. Activité, action, réconciliation, intervention, construction <strong>de</strong> soi.<br />
h) L’abolition du spectacle ouvrirait à un mon<strong>de</strong> qui ressemble à celui du jeune Marx :<br />
« Dans une société sans classes, peut-on dire, il n’y aura plus <strong>de</strong> peintres, mais <strong>de</strong>s<br />
situationnistes qui, entre autres choses, feront <strong>de</strong> la peinture » (327).<br />
i) <strong>Le</strong> <strong>situationnisme</strong> réalise l’individu d’après la séparation <strong>de</strong> soi et <strong>de</strong> son essence<br />
• L’individu d’après la vie mutilée.<br />
2./ COMMENT REALISER LE SITUATIONNISME ?<br />
j) « <strong>Le</strong>s techniques situationnistes sont encore à inventer » (326).<br />
• Comment réaliser la ville situationniste ?<br />
k) Révolutionner par l’éducation :<br />
• Cinéma, documentaire, télévision (!)<br />
• Montrer concrètement la création <strong>de</strong> situations et leurs effets induits dans la réalité<br />
• Guy Debord veut l’« éducation d’une génération situationniste » (325).<br />
l) Commencer par une phase expérimentale réduite<br />
• Cosio d’Arroscia ?<br />
• La vie <strong>de</strong> Guy Debord ?<br />
• Ivresse, errance, dérive psychogéographique<br />
m) Vie <strong>de</strong> Bohème<br />
• Vivre entretenu : « nous <strong>de</strong>vons inciter les personnes qui détiennent certaines <strong>de</strong>s<br />
vastes ressources qui nous font défaut à nous donner les moyens <strong>de</strong> réaliser nos<br />
expériences, par un crédit analogue à celui qui peut être engagé dans la recherche<br />
scientifique » (328).<br />
n) Cette communauté expérimentale <strong>de</strong>vrait être exemplaire<br />
• L’élargir aux partis ouvriers et à leurs tendances extrémistes<br />
• Puis aux artistes, aux intellectuels<br />
• Programme internationaliste :<br />
« Nous <strong>de</strong>vons mettre en avant les mots d’ordre d’urbanisme unitaire, <strong>de</strong><br />
comportement expérimental, <strong>de</strong> propagan<strong>de</strong> hyper-politique, <strong>de</strong> construction<br />
d’ambiances. On a assez interprété les <strong>pas</strong>sions : il s’agit maintenant d’en trouver<br />
d’autres » (328).<br />
3./ LE SITUATIONNISME CONCRETEMENT<br />
a) Reste très théorique :<br />
• Libelles, tracts,<br />
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