actions #27 - Kodak

80 bougies
pour l’ENS Louis Lumière
et 20 années
pour la Femis
lles sont reconnues
dans le monde entier,
de nombreuses générations
de réalisateurs et
techniciens du cinéma les
ont été fréquentées et elles
sont indissociables du
paysage culturel français.
« Elles », ce sont l’Ecole
Nationale Supérieure
Louis Lumière qui souffle
cette année ses 80 bougies
et la Fondation Européenne
pour les Métiers de
l’Image et du Son (dite la
Femis) qui célèbre de son
côté ses 20 années d’existence.
Deux anniversaires
qu’il nous fallait célébrer.
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ENS Louis Lumière
En matière d’école de cinéma, l’Ecole Technique de
Photographie et de Cinématographie communément
appelée « Vaugirard » (en raison de sa situation géographique
d’origine) est l’établissement pionnier. Dès
1926, les cours sont dispensés au 85 de cette rue dans
un local mis à sa disposition par la Ville
de Paris. L’idée de l’école a germé
deux ans plus tôt dans l’esprit d’un
petit groupe d’industriels à l’initiative
de Paul Montel. Leur objectif : pallier
au « manque de techniciens de valeur
dans les professions touchant à l’industrie
de la photographie ». Dans le premier conseil
d’administration, on trouve les noms de Louis Lumière et
de Léon Gaumont.
En 1937, l’établissement rejoint l’enseignement technique
et devient officiellement l’Ecole des Métiers. Pour
qu’il n’existe pas de concurrence avec l’Institut des
Hautes Etudes Cinématographiques qui vient tout juste
de voir le jour à Paris (1942), une convention délimite
les activités de chaque établissement. L’IDHEC à peine
La FEMIS
Avant la Femis, il y a eu
l’IDHEC. De 1942 (date de
sa création) au 24 Mars
1988 (date de sa dissolution
officielle), l’Institut
des Hautes Etudes
Cinématographiques voit
défiler un nombre impressionnant de personnalités du
cinéma. Les cinéastes Marcel Lherbier et Louis
Daquin en sont successivement les premiers directeurs,
Jean Mitry et Georges Sadoul quelques-uns des
professeurs illustres.
né s’interdit ainsi la formation de « techniciens de
films sonores » .
En 1964, l’Ecole devient le « Lycée Technique d’Etat de
Photographie et de Cinématographie ». Un an plus
tard, « Vaugirard » devient le « Lycée
Louis Lumière ».
Pour des raisons de sécurité, il doit
quitter le lieu historique mais vétuste de
la rue de Vaugirard. Dès 1975, on évoque
alors son transfert à Marne la
Vallée sur la commune de Noisy-le-Grand. Le bâtiment
verra effectivement le jour, mais douze ans plus
tard. Son installation s’opère de Février à Juin 1989.
Le 27 Juin 1991, un décret confère à l’Ecole Louis
Lumière le statut très convoité d’Ecole Nationale
Supérieure.
ENS LOUIS LUMIÈRE
7, allée du Promontoire - 93161 – Noisy le Grand
Tél. : 01 48 15 40 10 - www.ens-louis-lumiere.fr
La Femis – Fondation Européenne pour les Métiers de
l’Image et du Son – est créée en Octobre 1986 par
Jack Gajos. Son premier Président est Jean-Claude
Carrière. Très vite, l’école s’installe dans les anciens
studios Pathé de la rue Francœur sur l’emplacement
de ce qui s’appelait encore le « Grand bazar du bâtiment
» à la fin du dix-neuvième siècle. En 1926, la
société Rapid-films dirigée par Bernard Natan innove
avec un premier laboratoire de traitement de la pellicule
avant de s’attaquer à des plateaux de tournages
de films publicitaires transformés un an plus tard en
plateaux de tournages tout courts. Passés dans le