26 Mai 1909 - Bibliothèque de Toulouse

IE NUMÉRO 5CENTIMES
Organe, quotidien de DeÈenae Sociale et Keligiet&se
REDACTION ET ADMINISTRATION : Toulouse, Rue Roquelaine, 25
IE NUMÉRO 5 CENTIMES
^E03\rKrETVIKIMT3
Troïi mois
BAUTE-GAnONNR ET DÉPARTEMENTS LIMITROPHES
DÉPARTEMENTS NON LIMITROPHES . . . * ' 5
«TRANGER (Union posUle)
40
Six moto
Martinique prononçant la dissolution du con-
seil, général de cette colonie.
Cet arrêté avait été rendu sans que le (minis-
tre des colonies eût été consulté.
EN CAS DE GRÈVE DES INSCRITS
Le président de la République a également
signé un projet de loi suspendant provisoire-
ment, en cas de grève des inscrits maixitimes
le monoaiole du pavillon, de manière a assurai
s services de transport entre la France et
l'Algérie.
Le projet de loi sera déposé aujourd'hui sui
le bureau de la Chambre.
Le prochain conseil des ministres a été fixt
à mardi 1" juin.
ISTR&Tlf
t
autent goulûment sur le devon ne sont pas
prises pour autant ; elles parviennent avec
une habileté incroyable soit à cracher la
grappe d'hameçons qu'elles ont saisie sans
l'accrocher à un seul, soit à se décrocher
quand même un ou plusieurs hameçons ont
pénétré entre leurs mâchoires.pourvu qu'ils
ne se soient pas implantés dans les parties
cartilagineuses et résistantes de la bouche.
La manœuvre accomplis par le poisson est
toujours la même et d'une ingéniosité su-
périeure : la truite voit passer l'appât, elle
saute dessus avec une brutalité sauvage ;
vous sentez le choc dans les deux mains,
vous « ferrez » d'une secousse pour faire
pénétrer encore plus solidement les hame-
çons ; à ce moment précis, vous voyez la
truite sur le flanc qui se tord dans tous les
sens au bout de votre ligue, puis qui br-us-
quement fait la perche, tourne deux ou trois
fols sur elle-même, la queue en l'air, se dé-
croche et file se cacher dans sa retraite.Elle
est définitivement « ratée ». Les premiers
mouvements qu'elle a faits ont eu pour ré-
sultat d'agrandir la blessure, le trou pro-
duit par l'hameçon; dès qu'il y joue un peu
©t ne tient plus serré, la truite en pivotant
sur elle-même, la tête en bas, le dévisse
pour ainsi dire et il sort aisément hors de
la gaine maintenant élargie qu'il a faite
quand le poisson l'a happé.
Cette manœuvre réussit toutes les fois
que le poisson n'est accroché que pas un
seul hameçon, ce qui arrive souvent, car la
truite est subtile, d'une incroyable agilité
et d'une défiance prodigieuse. Elle sautera
sans hésitation sur tout ce qui passe à sa
portée avec l'apparence d'une proie sans y
regarder encore de trop près, mais à ren-
contre de nos autres poissons voraces, le
brochet et la perche, par exemple, elle n'en-
gloutit pas la proie d'un seul mouvement ;
il semble qu'elle soit munie d'un sixième
sens qui l'avertit presque toujours, quand
elle happe un leurre, qu'il ne faut pas l'ava-
ler brusquement, sans goûter. Malgré la
promptitude do son attaque, j'imagine que
très souvent elle touche des lèvres, la gueule
à peine ouverte, et que c'est pour cela que
la formidable garniture d'hameçons ne l'ac-
croche pas. Souvent on sent son attaque, le
choe contre le poisson de métal, on ferre ;
rien, pas de résistance : la truite n'a pas
mordu l'engin assez pour faire pénétrer
une pointe d'hameçon dans sa gueule.
De bons pêcheurs expérimentés sont obli-
gés d'avouer que sur quatre ce touches », ils
ne prennent qu'une truite en moyen
Celle-ci se relève un peu quand ils peuvent
faire courir le devon dans le sens du cou-
rant au lieu de la monter contre sa pente.
Cela s'explique par la position de la truite,
oui a presque toujours la tête tournée en
amont en sorte que si vous remontez l'ap-
Dât elle ne l'aperçoit que quand il l'a dépas-
sée'- elle s© lance droit et ne peut se prendre
qu'aux hameçons de la queue (deux grappes
de trois l'une derrière l'autre) et même à
la dernière grappe, la plus rapprochée
d'elle. Si au contraire le devon descend le
courant, la truite ne le verra que quand
il arrivera sur elle et le saisira au moment
où il passera à côté, donc en travers, ayant
ainsi beaucoup plus de chances d© s'accro-
cher aux hameçons triples disposés sur le
flanc du poisson métallique. Encore la fi-
nesse de son " doigté » — si j'ose dire — est
tell© que souvent elle ne fera que goûter les
hameçons eans se faire accrocher.
CUNlSSËl-CAHNOr
repouss ai
Paris, 25 mai.
M. Raux, préfet de S' classe du Var, est nom
mié préfet de 2' classe de l'Oise, en remplace
iment de M. Meunier, a.ppelé à d'autres fonc
lions et nommé préfet honoraire.
M. Hudelo, préfet de 3' classe des Hautes
Alpes, est nommé préfet de 3* classe du Var.
M. Sch-midt, administrateur du territoire dt
Belfor" est nommé préfet de 3" classe des Har
tes-Alpes.
Paris, 25 mai.
La séance est ouverte à 2 heuTes, sout, 1.*
présidence de M. Dubief, vice-président.
LE STATUT DES FONCTIONNAIRES
M. Briand, garde des sceaux. — J'ai Dion
neur de déposer un nouveau projet de loi re-
latif au statut et au droit- d'association des
fonctionnaires, i
Le projet de loi est renvoyé à la commissior
d'administration générale.
LA KÊF0R9Ë DES CONSEILS DE (illUîll
L'ordre du jour appela© la suite de !â dis-
cussion du projet et dos propositions de loi
concernant la suppression «es conseils de
guerre.
Le président. — Je -rappelle que la Chambre
s est arrêtée à la dernière séance à l'article 4
Avant de donner lecture de ta nouvelle iv -
daction de la commission, je doiin-e la parole
à M. Lasies pour une motion d'ajournement.
(Mouvements.)
M. Lasses. — L'article 4 soulèvera de grosses
difficultés ; je propose en conséquence d'in
terrompro la discussion sur les juridictions et
de passer immédiatement aux articles rela-
tifs à l'allégement des peines du Code de jus-
tice militaire.
Cette partie de la loi pourrait faire l'objet
d'une loi distincte qui serait votée immédiate-
ment. » (Applaudissements.)
Le rapporteur et le sous-secrétaire d'Eiot se
déclarent, opposés à. la motion de M. Lasies.
La motion de M. Lasies est
•138 voix contre 125.
Le président donne lecture d© la nouvelle
rédaction de l'article A proposée par la com-
mission ; en voici les principales disposi-
tions :
« Le général commandant la région de corp*
d armée dresse chaque année, avant le 31 dé-
cembre, une liste par grade et par ancienneté
des officiers, sous-officiers, brigadiers, capo-
raux el soldats appelés à faire partie du jur>
militaire. ,
» Cette liste comprend :
» 1" Les officiers et sous-offlciers du coi-pf
d'armée ;
» 2° La moitié de l'effectif des brigadiers
%9 s.raipuSuq sap n;oauo,i ep arjioui irj „g «
» 3" La moitié de l'effectif des soldats de
1" classe comptant à la date du 1" décembre
dans chaque unité formant corps.
» Le tirage au 6ort a lieu par régiment ou
par unité formant corps.
» En ce qui concerne les jurés civils prévus
à l'article 3 de la présente loi, sont applica-
bles les dispositions de la loi du 21 novembre
1872 et des articles 389 à 404 du Code d'instruc-
tion criminelle relatives aux jurys des coun»
d'assises et à la manière d© les former, sauj.
que le nombre des jurés do session est île si»
au lieu de irente-six, que le nombre des juré*
suppléants est de deux au lieu de six et qn<
lè nombre des jurés appelés a siéger est d*
deux au lieu de douze ».
M. Jourde. — Je demande qu'on ajoute au
texte que seuls seront inscrits sur la liste les
militaires de nationalité française.
M. Puech, président de la commission. —
L'observation de M. .lourd© est fondée : il aura
satisfaction par l'intercalation entre les para-
graphes 5 et C d'un paragraphe qui sera ainsi
conçu :
l>,s jurés devront être de nui ion alité- fran-
çaise. » , . ,
M Jaurès. — Il pourrait être bon dans La le-
a-iori étrangère que des officiers même d'ori-
gine étrangère, mais naturalisés par l'nnifor-
,„,. fussent appelés à juger. (Très bien I très
bien 1 à l'extrêni-e-gaue-lie.)
Le président de la commission. — La com-
mission, d'accord avec ,1e gouvernement, dé
claTe ne pas pouvoir accepter des jurés qui n*
seraient pas Français. » (Applaudissements.)
Le texte de la commission, proposé connu*
sixième paragraphe, est adopte.
M. Chastenet. — Il y a trois tirages au son
superposés dans l'article 4 ; le tirage au sor,
ne se justifie qu'autant qu'il constitue mit
épreuve éliminatoire ; il faut ou Supprimer i«
premier tirage ou dire tout simplement,que le
cinquième de l'effectif des so!k]ai$.de l re class*
figurera sur la liste du jury annuel.
"M. Puech — le tirage au sort ne présent»
aucune des difficultés qu'y voit M- Chas-cuet- •
il n'y a rien de plus facile que. de pi océ*vj- f>
cette opération ; la commission, maintient ton
texte.
M. Jaurès. — Je demande quel, eM le no.innr*
des matelots de première classe par bâtiment
si' leur nombre était infime, ^jirage au sort
trouvw"H une dérision.
!
11
.
j
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

Mercredi 26 Mai t9D9
Incident i
M. Lasies -- Je m'étonne qu'il n'y ait, au
ibanc ^e
n
reparul
lto&W n a " 0in6 f< 5i , é e t Klicité l'Union catho-
tSES - l 11 a , cxortô les Personnes présentes à
persévérer dans la fol du Christ,
fea .Sainteté a donné ensuite sa bénédiction,
Apres 1 audience, les pèlerins ont rendu vi-
site au cardinal Morry de! Val
Lire îe Sport à Sa 4 e page
Le Baume Victor est un liniment facile àl
employer, propre et parfait pour guérir le*
rhumastismes, 2 fr le flacon franco. P. Glae>
sel, ph., 28, rue Grammont, Paris.
Le cinquième Congrès de la Ligue des F. F:.
s'est terminé cette année par un pèlerinage a
Dcmrémy et à Paray-le-Monial.
. Sous la direction de leur dévouée et- infati-
gable présidente générale la comtesse de
Saint-Laurent, les déléguées venues au Con-
grès et représentant toutes les régions de
France, quittèrent Lyon le mercredi 19 mai ;
un grand nombre d'adhérentes de la ville et
des départements voisins, s'étaient jointes a
elles.
A Neufchâteau, un groupe important, arri-
vant de Paris, vint encore grossir le pèlerina-
ge lyonnais ; et à Domrémy même, on retrou-
va les Ligueuses Vosglennes, accourues par
milliers de tous les cantons du département.
Après plusieurs messes de communion dites
soit à la vieille église de Jeanne d'Arc, eo-it à
la nouvelle basilique, une grand'messe solen-
nelle fut céilébrée sur l'esplanade de la basi-
lique, au Bois-Chenu, à l'endroit même où la
Pue-elle entendait les voix célestes lui dicter
sa sublime mission.
Cette cérémonie, sous la présidence de Mgr
l'évêque de Saint-Dié, fut empreinte d'une
émouvante grandeur. L'esplanade, la basili-
que étaient décorées d'oriflammes et de ban-
nières en l'honneur de Jeanne d'Arc et por-
ant toutes le nom du village qui les avait en-
voyées, avec la mention : « Ligue des Femmes
Fl3.HC3.iSG5 s
A l'Evangile, Mgr Foucault prononça du
haut de la loggia un superbe discours sur
Jeanne d'Arc, montrant qu'elle avait été la
vraie femme forte et la donnant pour modèle
à celles qui l'ont prise pour patronne.
A la fin de la messe, Monseigneur bénit la
ravissante bannière apportée par les ligueuses
de Lyon au nom de toutes leurs sœurs Cette
bannière est restée à Domrémy comme un
hommage de fidélité et d'amour et en souve-
nir du premier pèlerinage solennel fait en
l'honneur de notre Bienheureuse héroïne
Mlle Godard, la si zélée présidente des Vos-
ges, réunit ensuite autour de Mme de Saint-
Laurent les nombreuses présidentes cantona-
les présentes à Domrémy. Mgr Foucault vou-
lut bien aussi apporter à cette réunion intime
son concours bienveillant et il demanda aux
ligueuses de prier beaucoup pour obtenir
promptement les nouveaux miracles qui amè-
neront la canonisation de la Bienheureuse
Jeanne d'Arc.
a Ah ! nous dit-il, priez, priez beaucoup pour
que mous ayons la joie de voir canoniser Jean-
ne d'Arc -en 1912, pour le 500 e anniversaire de
sa naissance. »
Les vêpres furent chantées à 2 heures nuis
on descendit processionnellement à Domrémy;
la bénédiction fut donnée dans la petite égli-
se, près de cette humble maison où Jeanne
d'Arc est née, où elle a grandi, d'où elle est
prrtie pour sauver la France.
On quitta Domrémy l'âme tout Imprégnée
de douces et fortes émotions.
Les lip-ueuses arrivèrent à Paray-le-Monial
ie vendredi matin ; une messe fut dite pour
elles dans la chapelle de la Visitation. Mlle de
verneuil, président de la Ligue à Paray, pré
se-nta les zélatrices à Mme de Saint-Laurent,
qui les encouragea à se montrer de plus en
plus dévouées à la Ligue, pour être les modè-
les de leurs sœurs, elles qui sont si près du
Sacré-Cœur et qui peuvent retremper leur
courane dans la sourve divine de vaillance
et d'amour.
Après une excellente allocution de M le
cure de Paray et la bénédiction du Saint-Sa-
crement, on reprit le train pour revenir à
DIT très nombreuses apporter une bannière
qui restera dans la chapelle du Sacré-Cœur
comme un témoignage de la fidélité de la Li-
gue a sa devise : « Pour le Sacré-Cœur et pour
la France ! »
l^ 9 Corps cl 1x16©
DIRECTION DU SERVICE DE SANTÉ
Dos cours préparatoires à l'examen d'apti-
tude administrative aux g'rades de médecin
ou pharmacien aide-major de 2" classe de ré
sorvo ou de l'armée territoriale, et à l'emplo
de médecin .auxiliaire, seront professés à l'îiô
pital militaire de Toulouse, du 4 juin au 19
juillet 1909, les lundi et vendredi de chaque
semaine, à 8 heures du soir.
Les candidats à ces grades et emploi ainsi
que les médecins de (réserve et de l'armée ter-
ritoriale désirant assister à ces cours sont
priés de so faire inscrire avant le 1" j'uin A
la direction du service de santé rue sàiV,*
Antoiiîe-du-T
Mgr Laurans _en_Correctlonnell3
Do notre correspondant particulier \
»r r „ Cahors, 86 mai
Mgr Laurans condamné, comme on i vul
.par la tribunal correctionnel poUr j ïu - rU c U ou
Cour d'assises
Audience du 25 mai
Président, M. Artus ; assesseurs, MM, Cou*
moul et Boudin, conseillers à la cour ; gret
fier, M. Roumieux.
UN ABUS DE CONFIANCE
L'accusé est un nommé FrançoissPaul Du>
eaux, âgé de 39 ans, originaire de Revel, très
connu à Toulouse, et qui, certainement, aime?
rait mieux être ailleurs.
On lui reproche diverses escroqueries qui
ont fini par l'amener sur le banc des assis-
ses.
Voici, du reste, les faits tels que les a as-
semblés contre lui l'acte d'accusation ;
Au cours du mois de mai 1908, Ducaux sa
-présenta dans la succursale de la maison
Singer, à Toulouse, pour acheter une machi-
ne a coudre, payable par acomptes mensuels,
il déclara se nommer Auguste Revel fils, phar-
macien a Revel, et produisit à l'appui de cette
allégation des enveloppes portant cette
adresse.
Comme M. Sansas, représentant de la mai»
on Singer, exigeait une pièce d'identité, Du*
eaux lut montra une carte d'électeur au nom
de Revel, recommandant toutefois à ieim
ployé de recueillir, avec discrétion des rensew
gnements sur son compte, àsau-se de son pro->
chain mariage.
Les renseignements fournis sur M. Revel
furent excellents ; le 35 mai 1908, Ducaux
signa du faux nom de A. Revel le bon- d-e com-
mande d'une machine à coudre d'une valeur
de 250 francs, qui devait être livrée le lende-
main à Mme Rerthe Gauret, 10, rue Ingres à
Toulouse. Il signa encore du même nom 'la
traité de location-vente intervenu avec la mai<
son Singer.
Le même jour, il fit un versement de 20 fr
et, afin d'inspirer plus de confiance, H paya
même deux mensualités de 6 francs chacune.
A quelque temps de là, M. Sansas, n'ayant
pas reçu d'autre versement, écrivit à M. Revel
une lettre qui resta sans réponse.
Il alla s'informer auprès de Mme Gauret,
qui lui répondit que Ducaux avait disparu
après avoir repris la machine pour la vendre
ou 1 engager au Montnde-Piété.
Le 18 du môme mois. Ducaux, qui était
alors domicilié rue de Verdun, 11 bis, .et se di-
sait ancien surnuméraire des Domaines s'é-
tait présenté, sous son véritable nom, dams
les magasins du Crédit Moderne, pour y sol-
liciter une ouverture de crédit de 300 francs
qui lui fut refusée.
Dans les premiers jours de juillet, il revint-
dans cet établissement, mais, cette foie sous
le faux nom d'Auguste-Georges Revel fils,
pharmacien à Revel, et il demanda une ou-
verture de comnte d'une somme de 250 francs
Après les renseignements d'usage sa d-îv
mande fut accueillie et Ducaux accepta n si-
,gna du faux nom de A. Revel une traite de
reconnaissance de dette e'élev-ant à la mémo
somme de 350 francs.
Ve f^ 1 \À 1 \ i ~ s&ptembre - Ducaux rit un verse-
ment d^ 20 francs, sur les instances du direc-
ÎL! p»'6'/i uel nue temps après, il quitta Tou-
louse Ce no fut que lorsque le directeur dî>
ce établissement eut adressé au véritable Be-
vei, a Revel, une lettre comminatoire pour
lui réclamer les versements arriérés, que les
agissements de Ducaux furent découverts.
L accusé reconnaît le faux et l'usage de faux
qui lui sont reprochés.
Ducaux a des ant-éoédents judiciaires et Si
réputation est détestable à tous les points de
En conséquence, Elie-Paul Ducaux est ^
culpé de faux en écriture privée usage da
faux et escroquerie.
Ducaux, interrogé par le président, avoue
la plupart des faits qui lui sont rcorochés et
en .manifeste le regret.
On entend cinq à six lé m oins, parmi Wfl
quels M. Jean Estelle, 52 ans, chapelier à He-
vel, Mlle Berthe Gauret, artiste, 10, ru© im
gres. M. François Sajoux, 39 ans employé a«
Crédit Moderne, M. Taillefer, directeur de
çet établissement, M. Fitto, sous-inspecteur do
la Surate.
M. l'avocat rrénéral I* Gai], qui occupe le
siège du ministère public, prononce un ré-
quisitoire sévér-p. contre l'accusé et demande
une condamnation.
Par contre, M" Eydoux plaide toutes les clr-
eoristanoeg atténuantes qu'il peut retrouver,
dans les acte» de son client, fait part an jtu-Sl
de son profond repentir et sollicite son indul- 1
g-ence.
Lo jury, après une assez longue délibéra''
tion, rapporte un verdict affirmatif avec ci**
constance» atténuantes. Ducaux est condam*
né à deux ans do prison et à 100 franc :- i4*B
monde.
— Aujourd'hui, affaire Zacharie BeeO^K
PierreHMariue Mouriès. Louiso-Ruchcl-AnS'»
Autofage, et GermaineiMarie .lion», vols

Mercredi 26 Maî Î909
moins adoptée.
La séance est levée 4 11 heures.
Echos du Palais
La Conférence des avocats stagiaires, sous
i présidence do M. Dcsarnauls, batoimier de
Ordre, a discuté % question suivante :
« Le fait par un meilecin do recourir à un
Vaitcnient démodé et abandonné peut-il servir
'fto l>ase à une prévention d'homicide par im-
iprudenco si la mort s'en est suivie ï»
iM° Ai l émane, rapporteur; M 6 Gabaude a sou-
Venu l'affirmative; M 0 Lacroix a soutenu la né-
gative; M" Puntous a conclu en qualité de mi-
nistère public.
Après ie résumé présenté sur la question par
M. le Bâtonnier, la Conférence, consultée, s'est
prononcée pour la négative.
— M. Chaubart, juge d'Instruction, s'est oc-
cupé hier d'une affaire de blessures par im-
prudence ; il s'agit d'un cycliste ayant renver-
sé un enfant de 5 ans.
Le même magistrat s'est occupé d'une affaire
'jS'escroquerie.
r-- M. Ricard, commissaire aux délégations
judiciaires, a entendu cinq témoins dans une
affaire d'escroquerie émanent du parquet de
pordeaux.
Faculté des Lettres
. M. Fauconnet continuera son cours de mora-
ie aujourd'hui mercredi à 5 heures et quart.
Conseil Municipal
Sèmica du 25 mai
La séance est ouverte à 8 h. 45, sous la pré
sidence de M. R. Leygue, sénateur et maire
de Toulouse.
On connaît l'ordre du jour, c'est la question
de la vacance de la direction du théâtre du
(Capitole à ia suite de la crise que l'on sait.
Diverses questions sont traitées cependant
avant que le conseil aborde cet ordre du jour.
C'est ainsi que l'assemblée municipale, sup-
prime l'allocation journalière accordée précé-
demment à un soutien de famille.
M. Delaud communique au conseil un rap
port relatif à l'adjudication ouverte pour ia
fourniture de médailles destinées aux lau-
réats du certificat d'étuaes primaires.
Il conclut à l'acceptation du marché de gré
à gré que l'administration sera autorisée à
traiter.
M. Aché combat ces conclusions qui sont
néanmoins adoptées.
LA QUESTION DU THEATRE
' M. Galibert a été chargé de présenter dans
son rapport les modification apportées au
'cailler des charges pour permettre aux can-
didats à la direction du théâtre du Capitole
un accès plus facile à cette situation.
Nous avons déjà fait connaître quelques-
unes de ces modifications. Nous croyons utile
d'en rappeler ici les principales.
La ville prendrait désormais à sa charge le
paiement de la police et des pompiers, soit
3.360 francs pour la saison, et la moitié du
(paiement du personnel municipal mis à la
disposition du directeur (machinistes, html
naristes, préposés aux décors, etc.), soit
13.065 francs. Au total, 17.015 francs.
Elle se chargerait, en outre, des frais d'éclai-
rage pour dix représentations de plus — cent
Cinquante au lieu de cent quarante — soit
ipour le directeur un avantage supplémentai-
re de 900 francs environ, qui est de nature à
(l'aider à organiser, avant ou après la saison
d'opéra, une saison supplémentaire de féerie,
d'opérette ou de comédie, qui pourrait avoir,
au Capitole, des chances de succès.
Quant au droit des pauvres, précédemment
acquitté par la ville, il serait perçu en sus du
iprix des billets, après accord avec la commis
'si.on du droit des pauvres. Ce qui reviendrait
à dire que c'est le public qui acquittera, au
jour le jour, cette redevance, en payant, par
lexeniiple, 2 fr. 10 une place de 2 francs.
Les jours de débuts ou de rentrée d'artis-
tes, la vente des places, soit à la location,
(soit aux guichets, serait sous la surveillance
de la municipalité. Ceci afin d'éviter les di-
vers abus de la claque.
De plus, un fonctionnaire municipal sur-
veillera le paiement du petit personnel, paie
jnent qui sera fait par le directeur lui-
itnème.
Dès que M. Galibert a lu son rapport, M.
iRieux demande la parole.
Je tiens à répéter ici, dit-il, que je voterai
(contre l'ensemble des modifications proposées
au cahier des charges, pour cette principale
i.raison que ces modifications se- traduisent par
:une augmentation grave des dépenses dans
lie budget de la ville.
. Prendre à la charge de la ville une partie
des dépenses de la direction n'est pas autre
chose qu'une augmentation déguisée de la
(subvention accordée au directeur.
Or, déclare M. Rieux, la nécessité de relever
lie chiffre de cette subvention n'est pas du tout
démontrée.
La faillite des frères Broca n'est pas une
preuve de l'insuffisance de cette subvention.
M. Boyer, qui est un directeur d'une corn-
pétence reconnue, n'était-il pas, l'an passé,
candidat à la direction en acceptant le même
cahier des charges que las frères Broca ?
Cela prouverait donc que la direction du théâ-
tre du Capitole est une chose acceptable et
fpossible, sans qu'on soit obligé d'en modifier
les conditions existantes.
M. Rieux apporte encore quelques critiques
de détail sur le cahier des. charges, en ce qui
concerne les machinistes, leur traitement,
3eur emploi, etc.
Il conclut en déclarant qu'il votera contre
toute modification au cahier des charges.
M, Domergue demande la parole pour faire
«remarquer au conseil municipal la difficulté
rte percevoir lo droit des pauvres sur les bil-
lets des 4° galeries à 0 fr. 50, un pourcentage
rie 5 % n'étant pas possible sur une aussi mo-
iiique somme.
M. Eydoux combat la thèse de M. Rieux et
•s'efforce de démontrer que la modification du
iiahier des charges telle qu'elle est proposée
faar le rapporteur ne constitue aucune charge
(nouvelle pour le budget de la ville.
M. Galibert, à son tour, défend son rapport
ijt déclare que îa municipalité a pris la seule
iî.ttitude qui lui a paru possible pour faire
(furgir de nouvelles candidatures afin que le
Unéatre du Capitole pût s'ouvrir le 15 octobre
'lirochain.
M. Rieux. — Au cours de son intervention,
i.out à l'heure, M. Eydoux a reproché longue-
Iment aux socialistes d'avoir « trafiqué » du
îlroit sur les pauvres, par une répartition sin-
Sjullère de ce droit.
J'ai simplement à répondre à M. Eydoux
Une sa remarque s'est trompée d'adresse, la
Répartition du droit des pauvres qui a motivé
.'épithète de « trafic » a été faite par la mu-
aicipalité radicale qui nous précéda. (Rires.)
.M. Eydoux. — Soit ; rendons à César ce
gui est- à César.
César ne rit plus.
M. Chaumonot demande la parole. Il rap-
;oelle au conseil qu'il fut seul, il y a quelques
. .lemaines, à réclamer raugm«i.tation de la
-subvention, et que malheureusement il resta
ïeul de cet avis.
TYl. Chaumonot propose de reprendre l'an-
cien cahier des charges, qui était plus favo-
rable à l'éclosion de nouvelles candidatures.
'U vaut mieux franchement relever la subven-
tion et en avoir le courage que de recourir
'à des augmentations déguisées.
M. Deltour reproche à l'administration (mu-
nicipale son inertie vis-à-vis du candidat qui
fut choisi par elle et auquel on n'a pas de-
mande lo cautionnement, ce qui lui a Dermis
de se dérober au moment où l'on comptait
jbu.r lui.
M; Leygue proteste.
nem'nndi^M 10 ^ 0 * sa proposition et
iâ vm î ffrfff de P OTt6r la subvention
de 130 a 145.000 francs ; en un mot, il veut
Mupn revienne au cahier des charges 1905
Mais une confusion s'établit en ce moment
sur le vote et M. Galibert demande" une sus-
pension de séance.
La séance est donc suspendue, puis reprise
(quelques minutes après pour le vote par ap-
pel nominal sur la proposition de M. Chau-
monot.
La proposition de M. Chaumonot est re-
jetée par 14 non contre 12 abstentions et un
oui.
On voit que le conseil municipal manque
de conviction et surtout ne paraît pas très
'«claire sur la question.
On aborde ensuite la discussion du cahier
des charges modifié article par article.
L'ensemble est adopté.
M. Galibert fait connaître au conseil que le
ipetit personnel du théâtre du Capitole n'a pas
été payé à la suite de la faillite ire MM. Broca,
et il demande au conseil de voter un crédit de
A.ûOO francs pour faire face à ces paiements.
, Le conseil adopte.
, M. Lierre demande la parole pour faire con-
naître au conseil municipal la situation nou-
velle que créerait parmi les fonctionnaires
il inaugurai ion du statut des fonctionnaires,
raginin nue semble réclamer la crise amenée
m 'D*r les dernières grèves. U demande au con-
seil de voler un vaut favorable à ce statut.
M. Eydoux Qombaten partie ce VOMI , qui ca-
£he mal l'inertie cl la faiblesse du ministère
ça.os lu crise que le fonctionnarisme vient de
traverser.
r r M. Rieux déclare qu'il votera contre ce vœu,
Warco qu'il va contre la C. G. T.
Mais la motion de M. Lierre n'en est ,paa î amènerait infailliblement l'avilissement des
A. C.
En l'honneur de Jeanne d'Arc
Nous rappelons qu'à l'occasion de la béati-
fication de Jeanne d'Arc, le Comité catholique
donnera une grande réunion qui aura lieu le
mardi 1" juin, à 8 h. 1/2 du soir, dans la salle
du Jardin-Royal ; le Comité catholique a eu le
bonheur de s'assurer de très précieux con-
cours. La présidence sera occupée par Mgr
Breton, recteur de l'Institut catholique, et M.
le chanoine Valentin donnera une conférence
sur le sujet suivant : Le salut de la France
par Jeanne d'Arc.
De très beaux intermèdes musicaux précé-
deront et suivront la conférence. Ils seront
fournis par un chœur d'élite (hommes et da-
mes) dirigé par le savant maître de chapelle
de la Métropole, M. le chanoine Nouguès,
auquel seront adjoints, comme accompagna-
teurs, les deux habiles organistes de la cathé-
drale, M. Courtade et M. l'abbé Massot.
M Ludovic Fédas, professeur de déclama-
tion, dira des fragments d'un poème inédit
de M. Félix Lacointa ; A Jeanne d'Arc la
Bienheureuse.
La soirée se terminera enfin par une bril-
lante série de projections lumineuses qui fe-
ront défiler sous les yeux des spectateurs
ravis les principaux épisodes de la vie, de
la. mission, du martyre, de la réhabilitation
et de la béatification de Jeanne d'Arc.
La réunion du 1" juin s'annonce donc com-
me une des plus belles de l'année, et il faudra
se hâter de retirer ses cartes pour être sûr
d'être bien placé.
Le prix des places est le suivant : premiè-
res numérotées, 3 fr. ; tribunes numérotées,
3 fr.; premières, 2 ftr.; parterre, 1 fr.; tribunes
simples, 0 fr. 50.
On trouvera le plan des premières numéro-
tées à la librairie Edouard Privât, 14, rue
des Arts, et celui des tribunes numérotées à
la librairie Sistao, 16, rue Saint-Etienne.
Pour les autres cartes, on peut s'adresser
à ces deux librairies et, en plus : 1* au siège
du Comité catholique, 7, rue d'Astorg ; 2* à
l'Express du Midi ,- 3° chez MM. Laffaurie
frères, rue d'Alsace-Lorraine ; 4° à la Pape-
terie Générale, 44, rue d'Alsace-Lorraine ;
5" chez le concierge de la salle du Jardin-
Royal.
cours du bétail au seul profit de la spécula
tion.
Emet le vœu :
« Qu'il ne soit pas donné suite au vœu do la
Fédération des Syndicats de la boucherie du
Midi et que les tarifs douaniers soient rigou-
reusement maintenus et appliqués. »
Décide que ce vœu sera transmis à MM. les
ministres de l'agriculture, du commerce et
des finances, aux groupes agricoles parlemen-
taires, à MM. les sénateurs et députés de la
région, à la presse et aux Associations agrico-
les de la région.
Les Vols
Le commissariat du 7' arrondissement pro-
cède à des enquêtes relatives .- 1° à une ten-
tative de vol commise, au cours de la nuit
dernière, avec escalade et effraction, au domi-
cile et au préjudice de M. Joseph Saux, pro-
priétaire, rue des Teinturiers, 8 ; 2* au vol
d'une somme de 120 francs et d'un porte-
crayon en or ciselé (valeur 00 francs), commis
la nuit dernière, à l'aide de fausses clés et
effraction, au préjudice et dans le magasin
d^îubrioue occupé par M. Viguerie, négociant,
rue des Teinturiers, 10.
Le service de la Sûreté a arrêté et mis à la
disposition du commissaire de polies du 5'
arrondissement les nommés François Aymes
et Jean-Marie Libis, auteurs du cambriolage
commis dimanche dernier, au domicile et au
préjudice de M. Losserre, demeurant rue des
Abeilles, 2.
Avis
Le comptoir National d'Escompte de Paris,
MM. Courtois et Cie,
La Société Générale,
ont l'honneur d'informer leur clientèle que
leurs bureaux et caisses seront fermés à midi,
les samedis et veilles de fêtes légales à partir
du 29 mai courant, jusqu'au 25 septembre in-
clus, sauf le samedi 31 juillet.
Théâtre Lafayette
Un canonnisr tué sous un tramway
Hier soir, vers 7 h. 50, un grave accident de
tramway s'est encore produit, avenue de Pa-
ris : un jeune canonnier du 18" d'artillerie a
été tué par le tramway qui fait le service de
ia barrière de Paris au Capitole. La mort a été
à peu près instantanée ; les deux remorques
du tramway sont passées sur le crâne du
malheureux.
Voici dans quelles circonstances a dû se
produire l'accident, d'après les témoignages
qu'on a recueillis sur les lieux :
Le jeune militaire Henri Bergougnou, âgé
de 22 ans, canonnier au 18" d'artillerie, 12" bat-
terie, originaire de Rocamadour, rentrait au
quartier après une promenade à la campa-
gne en compagnie de son compatriote, le ca-
nonnier Xavier Lesfiargues.
Bergougnou manifesta ,paraît-il, son inten-
tion de monter dans le tramway pour ren-
trer ; mais 6on camarade lui demanda d'at-
tendre l'arrêt, en raison du danger qu'il y
avait à monter dans la voiture en marche.
Bergougnou aurait répondu que ça n'était
pas plus difficile que de monter sur les four-
gons militaires quand ils roulent eux aussi.
Et, malgré les instances de son camarade,
il s'élança sur le tramway qui arrivait à une
allure rapide.
Il manqua la voiture motrice et alors il
tenta d'escalader la remorque ; mais le pied
glissa sur le marchepied et le malheureux fut
précipité sous les roues. Les deux remorques
lui passèrent sur le corps.
Aux cris poussés par Lesfargues, le watt-
man Camars, qui conduisait la voiture mo-
trice n" 12 traînant le convoi des deux remor-
uues 195 et 302, bloqua les freins. Hélas I il
était trop tard'.
Les deux remorques étaient passées sur la
tête du malheureux, qui était à peu près
broyée.
Quand on s'approcha pour relever la vic-
time, on ne trouva plus qu'un corps inanimé;
la mort avait été à peu près instantanée.
Le cadavre était couché en travers de la
voie, dans une position oblique sur les deux
rails, placé sur le dos. La face était souillée de
sang et de poussière et à peu près méconnais-
sable. Une oreille avait été en partie détachée,
la base du crâne défoncée et la boîte crânien-
ne ouverte offraient un horrible spectacle.
. L'ép-ée-baïonnette avait été cassée à cinq cen-
timètres environ de la garde, par les roues de
la remorque.
La police' fut aussitôt prévenue, ainsi que
le procureur de la République, qui se trans-
porta sur les lieux.
M. Lambert, commissaire de police du 5' ar-
rondissement, fit aussitôt une enquête som-
maire, de laquelle il paraît résulter que l'ac-
cident est dû à l'imprudence du malheureux,
qui a voulu escalader le tramway dans sa
marche rapide.
Les autorités militaires, prévenues, ont fait
aussitôt enlever le corps, auprès duquel M.
le docteur Frézières avait déjà constaté le dé-
cès.
M. Rauzy, médecin-major au 18*. assisté de
deux infirmiers, a fait placer dans une voitu-
re d'ambulance militaire le cadavre qui a été
transporté, à 9 heures et quart, à l'hôpital mi-
litaire.
Ce nouvel accident mortel, bien qu'il se soit
produit à une heure un peu tardive, a produit
une pénible impression dans ce quartier et en
ville, où il a été connu dans la soirée. Décidé-
ment, on ne saurait trop recommander de pré-
cautions à tous, passants, voyageurs et watt-
men. A. C.
ann de satisfaire à de nombreuses demandes, la
direction nous donne ce soir une dernière de son
grand succès : Les Saltimbanques, l'œuvre populaire
de Ganne, avec Mmes Louise Vial, dans 1© rôle de
Marion -, Blanche Roger, clans celui nne).
1 "" k> ,-!,n!'.'an''lé cu-' c d -aTO ié à Narixmne (Aude),
etfentW^feu tai.hm*. allée de Cugnaux. 2a
|!£CiM IUJ 2i> MAI
p„ oc i, i jour, ruo Gravelottc, 31.
K SWw ans. rue de la Trinité, ».
Louise solères,
îayt-tto, 9
veuvo Lab&t, 75 ans, place La
oommunes de Bethezer, Créon, Escalans"' Ga-
barret, Lagrange, Mauvezin, Parlebosc laint
Julien d'Armagnac ; canton do Grenade le«
communes de Castand et Cazères lur Adour
Lussagne et Levignau ; canton de RoquelOrt'
les communes d'Arouille, Labastide d'Arma-
gnac, Saint-Just ; canton ' de Villeneuve-de-
Marsan, les communes de Saint-Gein et la
partie du canton située à l'est de la route da
Bordeaux à Pau.
Arrondissement de Saint-Sever : cantoi*
d Aire, la partie de la commune d'Aire situé*
sur la droite de l'Adour.
L'appellation -spéciale Bas-Armagnac est ré-
servée aux Armagnacs provenant des terri-
toires ci-dessus énumérés.
2° Région de la Tenarèze, département du
Gers, arrondissement, de Condom : cantons de
Montréal, Valence, Condom, toutes les com-
munes.
Arrondissement d'Auch : canton de Vic-I-e-
zensac, toutes les communes.
Arrondissement de Mirande : canton d'At-
gnan, les communes d'Aignan, Bouzon Gelle-
nave, Cast-elnavet, Loussous-Debat, Ltipiac,-
Pouydraguin, Sabazac, Saint-Pierre a'Au»
bezies.
Département do Lot-et-Garonne, arrondisse-
ment de Nérac : canton de Mézîn, toutes les
communes ; canton de Nérac, les communes
de Andiran, Fréchou, Nérac ; canton de Frnn-
cescas, les communes de Fieux, Franc-escas,
Lasserre, Monerabeau.
L'appellation spéciale de Ténarèzc est réser-
vée aux Armagnacs provenant des territoires
énumérés au paragraphe 11 du présent arti-
cle.
3* Région du ilaut-Armagnac, département
du Gers, arrondissement d'Auch : cantons
d'Auch-Nord, Aueh-Sud, J-egun, toutes les com-
munes.
Arrondissement de Ledoure : cantons da
Lectoure et Fleurance, toutes les communes.
Arrondissement de Mirande ; cantons de
Marciac, Masseube, Miélan, Mirande, Montes-
quiou. Plaisance, toutes les communes ; can-
ton de Biscle, les communes d'Auronsan,
Abrène de Corneillan, Labarthète, Lannux,
Proian, Riscle, Saint-Mont, Se-cgos, Vérins.
Viella.
Déparlement de Lot-et-Garonne, arrondisse-
ment de Nérac : canton dé Francescas, leï
communes de Lamont.joie, Nomdieu, Sainb
V'inc-ent-dc-la-Mont-joie ; canton de Lavardac
toutes les communes ; canton do Nérac, l-sî
communes de Calignac, Espions, Moutagnao
Sauvignon, Saumont ; canton de Houeillèi
la commune do Durante.
Arrondissement d 'Agen : canton de La plu-
me, toutes Us communes.
L'appellation sp*ci«ïo Haut-Armagnac «a
réwrvée aux armagnacs provenant !*«*

Mercredi 28 Mai 1%G
éïïôz-vou
Sontrefaccvi
Concours hippique de Toulouse
Troisième journée. — Mardi 25 mai, à nom*
ÏM3 U VG'S '
Chevaux de selle (2" classe), de 1 m. 56 à
i m 47 3 ans. — 1" prix, 200 francs, Milinu,
. M Barné, de Montech (le propriétaire).
à" prix 150 francs, Glorieux, à M. Duperin,
Je SéKOunelie (Gers) (le .propriétaire).
;• prix 75 francs/Grêlon, à M. Tresseyrc,
le Mirepotx (Haute-Garonne) (M. Barné).
'.'{• prix, 50 francs, Bébé-Rose, i M. Garri«ou-
Urriale, de Btajan (Haute-Garonne) (M.
Siemmînges, école de dressage d'Auch).
1 !/ prix, 50 francs, Fourreur, a M. Couzinet
le propriétaire).
6" prix 50 francs, Georgette, à M. Bachala,
te Saint-Porquier (le propriétaire).
7' prix, 50 francs, Favori, à M. Redon, de
Sarganvillars.
Tous ces prix sont offerts par le conseil ma-
'Flots'- Jolictte, à M. Loze ; Gand, ù. M. Cou-
iiaét ; Biter, à M. Chaulet ; Rieuse, à M. Lar-
ùeu. ,
Dix heures, chevaux de selle (2' classe),
/ans :
1" prix, 200 francs, Roquette, è. M. Rivière,
le Golfech (Tam-et-Garonne) (le propriétaire).
2' prix, 160 francs, La-Bienvenue, à M. Du-
*rat, de Belmont (Gers) (Comminges).
3° prix, 75 francs, Mignon, à M. Couzrnet (le
H'opriétaire). _
4' prix, 50 francs, Refrain, à M. Bousquet
(le propriétaire).
5* prix, 50 francs, Esone, à M. Neay, a Gre-
nade (écurie coopérative).
Flots : Folichon, à M. Sicard ; La-Favorita,
» M. Sicard. ... ,
Onze heures, chevaux do selle (2 classe),
' 1" S pri>: 175 francs, Mijaurée, à MM. Larre-
tain et Laborde, à Pau (propriétaire).
2' prix, 100 francs, Ilver, à M. Claude Marty
(écurie coopérative). .
3* prix, 50 francs, Etendard, à M. Lassaigne,
k Bergerac (Comminges). „ , , . . „
Epreuves à obstacles. — A 3 h. J, prix des
fiâmes (military), offert par le commerce de
TouJouse (handicap ; conditions spéciales),
pour officiers en uniforme montant des che-
'tfonac d'armes d'officier. „.„ .
' 1er prix un objet d'art de 500 fr., FilisteT, à
$1. Angila, lieutenant au 9 e chasseurs, monte
par le propriétaire.
2° prix d'une valeur de 200 fr., Damiette. à
M Ri-rot, lieutenant au 20 e dragons, montée
sae M. de Cordon, lieutenant au 20° dragons.
" 3° prix, d'une valeur de 150 fr., Fakir, à M.
Laf-argue, lieutenant au 9 e chasseurs, monté
Sar M Anglà lieutenant au 9 e chasseurs.
' 4° pTix, d'une valeur de 100 fr., Jupiter, à
}l. Cdlilas vétérinaire au 19 e dragons, monté
par M. Panescor.se, lieutenant au 19 e dragons.
5° prix, d'une valeur de 50 fr., Uranus, à
M. A. Ferras, aide-major au 9 e chasseurs,
honte par M. Lasbouyries, vétérinaire au 9 e
S^aseuirs.
Flots de rubans : Noiro, à M. de Rouville,
lieutenant au 10 e dragons, monté par le pro-
Driétalre ; Bravade, à M. Landeau, lieutenant
ki 9e chasseras, monté par le propriétaire ;
Quolitête, à M. Lanes, lieutenant au 21 e chas-
peurs, monté par M. Vidalin, capitaine au 21 e
chasseurs ; Gant, à M. Morin, capitaine au 24"
S'artillerie, monté par M. R. Larrieu, lieute-
nant au 24e d'artillerie ; Marengo, à M. Via-
•is de Lesegno, lieutenant au 24 e d'artillerie,
monté par le propriétaire ; Pretty-Brow, à M.
i'Avancourt, capitaine coémmandant au 10°
âragons, monté par le propriétaire.
Journée très intéressante. Assistance nom-
breuse et élégante. Le soleil qui semblait vou-
loir bouder le matin, s'est mis de la partie
nm la fin de l'après-midi.
Le cheval Filister, à M. Angla, a seul ter-
•niné le parcours sans fautes dans le prix des
Dames. A signaler dans le même prix, deux
diutes sans suites, toutes deux au talus, la
crémière de Ségainville, monté par M. de
Rouville, la seconde de Sofia, montée par M.
Angla.
Courses de chevaux
Prix du Limousin, steople-cliase, handicap,
5,000 francs, 3,600 mètres environ. — 1, Alfar,
par Atheling et GalHana, à M. Pfizer (Hender-
son) ; 2, Homelander, à M. J.-E. VVidener (F.
Taylor) ; 3, Muntjac, à M. L. Qucnnec (De-
feyer) .
Quatre
Mutuel ongueurs. Loin,
gagnant 37 50.
i V»LB
U VMthjUuUh
12.8 O.N.O. a.f.C.
16.0 S. O. a. f. n.
0.4 S.o. mod. b.
23.4 N O.mod. n.
15.6 S. O. mod. c
17.1
13.81
24
14.9
14.5i
30.0
19.5
12.7
25.5
32.0
Le Trésor et la BaiipB u Fr»
lœ Trésor avait à la Banque de France un coiaï'te
créditeur :
I/B » mai 1S07, de 176.436.898 francs.
Le 21 mai 1908. de 197.165.426 francs.
I* 21 mai 1909. de 187.546.729 francs.
luURsFuE PARIS
Dv. 2S ma! frai ôé«)6c4io.t«ég.raa>hlque)
. ..cpt
. .tme
. ..epi
..tme
oires et marchés
MARCHE DE PARIS
Du 25 mal.
Failnes. — Disponible, 34 40; courant, 34 05; pro-
chain, 34 55; juiUet-août, 35 15; 4 derniers, S4 60;
tendance faible; circulation, 750; consommation, 56.
Blés. — Courant, 26 SQ; prochain, 27 25; juillet-
août, 26 75; 4 derniers, 24 75; tendance faible.
Seigles. — Courajit, 18 58; prochain, 18 75; juillet-
août, 18 75; 4 derniers, is 75; tendance faible.
Suifs. — Paris, 70 ; province, 70.
Avoines. — Courant, 23 15; prochain, 23 25; Juil-
let-août, 22 50; 4 derniers, 19 30; tendance faible.
Lin. — Disponible en cuves à nu 56; courant, 56;
prochain, 56 25; 4 do mai, 66 25; 4 derniers, 56 50;
tendance ferme.
Oolza. — Disponible en cuves à nu, 67; courant,
66 75; prochain, 67; 4 de mai, 67 25; 4 derniers,
67 50.
Alcools. — Disponible, 42; courant, 42; prochain,
42 25; julllet^août, 42 75; 4 derniers, 40 25; 3 d'oc-
tobre, 39 25; tendance faible; stock, 21,200; circula-
tion, 500.
Sucres. — Disponible, 31 50; courant, 31 50; pro-
chain, 31 50; juillet-août, 31 75; 4 d'octobre, 29,625;
tendance faible; rou cuites, 2S 25; autres jets, 28 25;
raffinés, 62.
MARCHE DE LA VILLETTE
Du 24 mai.
Bœufs. — Amenés, 2,966 ; vendus, 2,381, à i 58, l 48,
1 44 ; vente très mauvaise.
Vaches. — Amenées, 1,128; vendues, 827, à 1 58, 1 44,
1 38 ; vente très mauvaise.
Taureaux. — Amenés, 339 ; vendus. 285, à 1 36, 1 30,
1 25 ; vente très mauvaise.
Veaux. — Amenés, 2,063; vendus, 1884, à 2 34 , 2 26,
1 98 ; vente mauvaise.
Moutons. — Amenés, 10,280; vendus, 13,210; à 2 28,
2 06, 1 80; vente difficile.
Porcs. — Amenés, 3,599; vendus, 3,599; à 1 40, 1 31,
1 22; vente calme.
Demi-laine, 2 50 à 4; rasés, l 50 à 3 fr.
MARCHE DE BORDEAUX
Du 25 mai.
Blés. — On cote : De 26 à 26 25; Centre, de 21 à
21 25 l'hectolitre. ,
Farines. — On cote : Supérieures ou haut pays,
36 21 les 100 kilos; première» marques, 36 fr.
Sons et repasses. — On cote : Sons gros disponibles,
16 fr.-, ordinaires, .14 50; Plata, .14 .35; remoulages,
16 fr. ; repasses ordinaires, 15 fr. Plata, 14 75, logé.
Maïs. — On cote : Roux Plata, 20 fr.; Cihqu'antini
23 fr
Avoines. — On cote : Grises Poitou, 24 fr.; Breta-
gne grises, 23 75; noires, 23 75 à 24 fr.; Plata, 20 75;
Plata lourdes, 21 75; Libau, 22 fr. les 100 Kilos.
Orge. — On cote : 21 fr.
Seigle. — On cote : 19 50; le tout les 100 kilos.
cpt
S %•• tme
s % Amo^«4H--4,-':g92' •;:::::;:
Dette cunls. obi. 3 % 189 • -
Consolidés aneUns.
œr4V««ori::
œo^v::::::::::::::^
Espagnole extêr
Hongrois 4 »
Italien 5 %
Italien 5 %... —
^ i | iss?: 1869 ::::::::::::::::
„ 4 % 1889
4 % cons. l" et 2' série....
Z 4 % 1901
_ 3 % « 1Sfal
Z 4 % or 1893
_ 4 % or 1894 •
_ S 1/2 % 1894
_ 3 % 1896 •
_ 5 % 1906 tout payé
— 4 1/2 % libérés -
Lettres de gage 3 1/2" ••
Dette ottomane unifiée. ,
Ottomanes priorités
Ottomanes 4 % cons....
Douanes ottomanes
tots du Congo. -
ACTIONS
de France : C P'
....t.. .tme
...tme
MARCHÉ DE TOULOUSE
marchandises du
Aire-sur-Adour, 25 mai.
Le contrôle de départ est établi au bas de la côte
du Mas; très peu de monde; sept concurrents se
présentent; ils sont tous très fatigués. Ce sont :
Sirène, Arriviste, Adamite, Papillon, Polisson, Pom-
pon et Légère.
C'est tout ce qui reste de trente-huit chevaux au
déipart; les autres sont morts ou malades.
Nogaro, 25 mal.
Légère abandonne.
Eauze, 25 mai.
Arrivent, dans l'ordre : Sirène, à 11 h. 32, boiteuse ;
Arriviste, 11 h. 34; Adamite, 11 h. 49, très fatigué;
Polisson, 12 h. 17, boiteux; Pompon, 1 h. 30.
Caste!jaloux, 25 mai.
Sirène arrive première, en bon état, à 3 h. 15; on
dit qu'Arriviste n'est pas loin. Les autres sont égre-
nés sur la route.
Aéronautique
LES DIRIGEABLES ANGLAIS
Aldershot, 25 mai.
Le dirigeable anglais Babil a fait, hier lundi, une
ascension de plus d'une demi-heure; il a facilement
exécuté un vol circulaire de plusieurs milles, puis
il a monté si haut qu'il fallut lâcher du gaz.
On en a trop laissé échapper, de telle sorte que le
Baby est tombé avec une grande rapidité.
Comme 11 ne pouvait plus remonter et qu'il souf-
flait un vent violent, les sapeurs du génie l'ont re-
conduit à son hangar sans accident.
Relevé officiel du cours des
25 mal :
Marché aux légumes, place Arnaud-Bernard. —
Choux, de 1 50 à l 75; chicorée frisée, de 1 â l 25;
carottes, de 0 25 à 0 30; ohoux-flèurs, de 25 à 30 fr. ;
choux-raves, 1 fr.; pomnies de terre.vieilles, de 3 à
3 50; nouveUes, de 5 à 6 fr,; navets, de 0 lira o 25;
poireaux, de 0 60 à 0 75; oignons, de 0 25 à 0 30
frisée, de 0 25 à 0 30; radis roses, de 0 60 à 0 70
persil, de 0 40 à 0 70; bataviane, de 0 30 à o 40; ar-
tichauts, 2 50; asperges, de 0 50 à 0 60; .capuce, 0 30
à 0 40; tambaruo. 0 25 à 0 30; ail, 0 30 à 0 40; pois,
de 8 à 10 f r. ; fèves, de 3 à 4 fr.
Cours d© la Marée, place Victor-Hugo. — Poisson
de mer (le kilo) : Clovisses, de 0 45 à o 50; langoustes,
4 80; limandes, 0 80; maquereaux, 1 20; merlans,
0 80-; rougets, 2 80; rousseaux, 1 40; soles, 3 50
loups frais, 2 50; saumons, 6 50; vives, 0 80.
Poisson d'eau douce (le kilo) : Truites, 1 20.
Marché au salé, place des Carmes). — Porc, de
1 25 à i 50; tête de porc, de 3 à 5 fr. l'une; ceufs,
0 85 la -douzaine.
Marché à la volaille, boulevard d'Arcole (volaille
vivante). — Poulets, de 4 à 4 75 ; poules, de 6 à. 6 50;
poussins, de 0 50 à 0 75 ; dindons, de 12 à 12 50 ;
canards gros, de 5 50 à 6 fr. ; canards petits, de 1 50
à 1 75 ; oies, de 15 à 16 fr. ; pigeons, de 1 30 à 2 fr.,
le tout la paire ; lapins la pièce, de 1 75 à 3 25 ;
lapins petits, de 0 70 à o 80. CEufs, la douzaine, 0 85.
Marché à la volaille, Carmes. — Poulets, de 5 à
7 50 ; poules, de 6 à 8 fr. ; pintades, de 6 à 7 fr. ;
poulardes, de 8 à 9 fr. ; pigeons moyens, de 2 50 à
3 fr • pigeons gros, de 3 à 3 50, le tout la paire ;
lapins, la pièce, de 2 à 3 fr. ; œufs, la douzaine, o 80.
COURS
COURS
pmîcÊo. ou ioun
07 C0 97 75
87 S 7 !)7 72
98 10 88 25
tOO 75 460 ..
S5 65
85 40
525 .. 521 50
100 0
ÎOÔ 75
104 . 101 0
98 !)2 98 9 5
98 90 98 85
98 0 98 50
104 55
lOi 6")
104 70
104 80
64 15
64 20
63 40
64 27
89 10
88 75
87 75
87 55
89 50
89 50
S8 60 88 70
90 60
83 :'0
7» 40 75 35
87 80
iS ..
m 50
73 35 73 45
101 95 101 80
97 or, 86 85
78 10 78 10
93 50 93 40
1)3 57 »3 30
47- .. 47- 50
497 .. 497 ..
«1 .. 8; ..
-S % «ont 50
3 % dont 10
Bxtér. dont M...
Banq. ottom. d. S
Rio dont 10
COURS DES PRIMES
.j dont 25
1 dont "25
730 ..I dont 2 fr. 60...
1952 ..Idont 5
97 90
Inférieure
BOURSE DE MADRID
97 &:>
88 35
APRES BOURSE
=EEB 97 80
889 ..!
I3i ..
23S .J
07 73
3 0..
110 51
245 ..'
cpt
tme
cpt
tme
cpt
tme
cpt
tme
cpt
tme
cpt
, tme
cpt
....tme
Banque
Banque de France
Banque Paris
Comptoir d'Escompte....
Crédit Foncier
Crédit Lyonnais....
Crédit Lyonnais
Société Générale
Banque ottomane
Banque ottomane
Bône-Guelma
BOne-Guelma
Est-Algérien
Est-Algérien
Est
Est
Paris-Lyon-Méditerranée
Paris-Lyon-Méditerranêo
Midi
Midi r»2
Nord
Nord , tm «
Orléans -••
Ouest •
Ouest-Algérien
Autrichien
Lombard.)
Nord-Espagne cpt
Nord-Espagne .....tme
Portugais » •
Saragosse- cpt
Saragosse ... ; tme
Charb. Sosnowice cpt
Charb. Sosnowice tme
Société d'électricité de Paris
Compagnie Transatlantique
Messageries maritimes
Métropolitain tme
Rio Tinto.. tme
Suez (Canal marit.). Une
Thomsan-Héustoh ,
Charbonnage- Laviana......
Carmaux .-...... .u.
42 0 .. ! 4285 ..
42-0 , . 1
1656 .. 1655 '*
717 .. 717 .
749 .. 745 ..
12 8 .. 12-7 ..
1236 .. 1231 ..
668 .. 668 ..
738 .. 738 ..
72 > ..
6S4 .. 635 '."
436 ..
705 .. roi ::
912 . .
591...
940 . .
J313 .. 1320 "
13!^ .. 1318
1158:.'. H58 .:
1174 ..
1748 ..
1753 ..
*366 .. 1375 ..
938 ..
667 L0
'm "
77-1 .. 781 ..
115 ..
341 50
345
343 .. 345
320 .. 320 ..
411 41-) !.
414... 416...
1568 ..
1574 . . 1566 ;.
431 50
221 53 224 ;:
171 50
171 50
517 .. 513 ..
1142,. 1941 ..
4812 .. 4790 ..
711 50 712..
632 .. 1
1535 .. 1964 ..
« De Beere
East Rand.
Raud Mines
BOURSE DE TOULOUSE
Fonds d'Etat français. — 3 % au porteur, 97 80;
amortissable, 98 10.
Fonds garantis par le gouvernement français. —
Obligations Annam «t Tonkin 2 i %, 80; Madagascar
3 % 1903-1906, 91 80.
lOiUprunlfi dos colonies. — Obligations Algérie 3 %
1902. 447.
Emprunts do villes. — Ville do Paris, obligations
1865, 4 %, 546 50; 1876 4 %, 543-; 1892 quarts, 98; 1898
2 %, 423; 1S99 2 %, 408 50; 1904 cinquièmes, 92 25.
Valeurs françaises. — Comptoir d'Escompte, ex-
coup. 31, 717; Obligations communales 1879 cinouiè-
mes, 160; communales 1880 3 %, 506 50; Foncières
1885, 100; Foncières 1893 3 %, 500; Communales 1899
5 60 %, 470; Foncières 1909, 50 fr. payés. 262; Crédit
Lyonnais, eoc-coup. 25, 1238; Est oMlgatlons 3 % nou-
velles. 438 75; Paris-Lyon à la Méditerranée,, 3 %
anciennes, 442 50; 3 % nouveUes, 438, Midi, actions
de jouissance, ex-coup. 37 . 594; obligations 3 % nou-
velles, 436 75; Nord, actions de jouissance, ex-coup.
101, 1340; obligations 3 % nouvelles, 441; Orléans, ac-
tions de jouissance, ex-coup. 114, 950 obligations 3 %
nouvelles, 439; Ouest, obligations 3 % anciennes,
440.
Fonds d'Etat étrangers. — Autriche, 4 % or,
100 30; Japon, 4 % 1905, 97 50; Maroc 5 % 1904, 528;
Tabacs Portugais, 4 i %, 1891, 507; Russe 1906 5 %,
101 95; Hongrois 4 %, 9 850.
Valeurs étrangères. — Banque nationale du Mexi-
que ex-coup. 49. 1000; Banque centrale mexicaine,
ex-coupon 18, 468; Damas-Hamab, 4 % priv. 474;
Nord de l'Espagne, chemin de fer, actions ex-coup.
65, 343 50; Pampelune spéciales 3 % 376; Brésil 5 %
1908, port de Pernambuco remb. 500 fr., 504 50.
Valeurs diverses (actions). — Mines de Carmaux,
ex-coup. 57 i960; Verreries de Carmaux, ex-coup, 50,
520; Mines d'Albi, ex-coup. 2, 195; Grands Cafés, ex-
coup. 18. 506; Etablissements Brusson. jeune, ex-
coup. 2, 469.
Valeurs diverses (obligations). — Moulin du Ba-
zaelo 4 %, 302; Société toulousaine d'électricité, 5 %,
1900 473; Société hydroélectrique rousstllonnaise,
5 %, 486 50; Chemins de fer du Sud-Ouest. 4 %,
-5»
Tramways Pons, 4 %. «30; OrauS» Oafûj , ^
Olmnges. — KSpapno, lo n» passas, m to- T~,
dit», 25 16 à 35 19; BCriln, 16/W à 123 ï/lê,
496;
403.
VENTE AUX ENCHERE8
A suite de tatilito
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La vente sera faite en bloc SUT ta *D3£A a
firix do 24,000 francs et l'adjudicataire aura is
faculté « si bon lui sembla » de devenir Co».
cessionnatae du bail venant à ÉWï&aiioé i« M
mai 1910. *
Au airnptant 5.G5 % «n sus.
Consignation pour «nréciiir : lO.ûoo fratw*
espèces. ^
On pourra visiter les ï«r et 2 juia «te 9 beu
res à 5 heures. Pour ren»eigrhi.menfe, s'adres
ser à M. MaHude, syndtc, wie l'ournefeuillQ
n° 56, à Toulouse.
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Ecrire en donnant des référen-
ces à J. G., bureaux do !' « Ex-
press du Midi ».
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g.J\ %'-la l'Album IU«»ti-é i(e Montres, Btjcux, -cndule*
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E. DUPAS, Bir«tî',19, Ri,ei» Beltorti BCiSNÇOti (DiakiK
Iléi. d'Or. Concourt olfklel otutr-aiolrt tint
lmvrimerif spéciale
le Gérant : Amêdl* BESSON
OBLIGATIONS
LES COURS DU BLÉ
Les cours ont encore monté sur presque tous nos
marchés de l'intérieur, notamment : Rouen, de 25 à
26 fr. ; Chartres, de 25 68 à 25 9-2; Gtray, de 23 50 â
24 50; Sancerre, de 23 fr. à 24 74; Lyon, de 24 50 à
24 75- Guingamp, de 21 à 21 50; Nancy, de 24 à 25 fr. ;
Dijon, do 25 à 25 50; Bergcret, de 25 41 à 26 08;
Arras, de 24 50 à 26 03; Toulouse, de 23 60 à 24 38;
Paris a maintenu son cours de 26 62; Meaux celui
de 25 50; Nantes celui de 25 75; baisse sur aucune
place.
A l'extérieur, Breslau a maintenu le cours de
28 30; Londres a monté de 25 8S à 26 59; Bruxelles
a baissé de 24 85 A 24 50; New-York de 27 67 à 27 58;
Chicago a haussé de 24 il à 24 52.
Ville de Paris 1865 4 %
— 1869 3 %....._.
— 1871 3 %
— 1875 4 %
— 1876 4 %..
- 1892 2 1/2 %..
— 1894-1896 2 1/2 %
>- 1899 2 %
— 1904 2 1/2 %.,
— 1905 2 3/4 %,..........
Communales 1879. — ;. ;
— 1880
_ 1891 -..
_ 1892.:.........
— 1899
Foncières 1879 ,
— 1883
— 1885
— 1895'. ,
— 1&03-
Bône-Guelma
Est-Algérien
Est 3 % ancienne
Midi 3 % ancienne
Nord 3 % ancienne
Orléans 3 % ancienne ,
Ouest 3 % ancienne
Ouest-Algérien
J.-L.-M. 3 % (fusion ancienne)
Panama lots libérés ,
Suez 5 % ••
Autrichien 3 %, i" hypothèque...
Lombarde ancienne
Nord-Espagne
Portugais ••••
Saragosse ...„.•••••---
MARCHE EN BANQUE
549 50 547 50
500 ..
407 50 407 ,'.'
547 75 546 ..
64:! .. 545 ..
366 25 S67
367 50 367 60
408 50 408 . .
447 .. 447 ..
393 23 393 25
485 25 485 50
50 i ;.o 503 ..
399 .. 393 ..
451 75 457 ..
470 .. 470 r 0
504 .. 50 0 50
436 23
464 75
481 ..
501 ..
437 . .
431 75 43*2 75
447 50 447 50
439 25 4 0..
445 75
44'ï ..
442 442 25
431 . . 439 ..
432 . . 431 ..
441 25
442 ..
119 .. 11.9 75
614 .. 612 ..
430 .. 430 ..
294 .. 29.1 ..
39;i .. 392 ..
357 .. 368 ..
m 50 39J ..
PARFUM
L. T. P>9VER
PARIS
Etat d'Alagoas
Huanchaca
Briansk
De Beers.
Tharsis
Val d'Aran
Syndicat Minier
May
Cape Copper
Chartered
East Rand
Goldfields
Robinsoii Gold
Rand Mines
443 .. 443 ..
87 ..
277 .. 278 ::
346 .'0 357 ..
146 50 145 CO
187 50
183 ..
121 .. 15..
37 50 38 ..
189 .. 1 3 50
34 75 25 ..
140 0 118 ..
153 50 138 ..
272 50 284 ..
213 .. 243 ..
BOURSE DE LONDRES
Consolidé anglais 85 .1(4.'Italien ....
3 % français 97.. T.. Suez
Banq. ottomane.. 18 .3f4.1 Egypte ......
CHANGE
Londres
Londres (chèques) ,
Allemagne
Espagne (court)
Espagne" Hong) —
Buenos-Ayi-es (or)
1
103 1[2
191. r.
103 .1
25 16 .j
2* 19 .i
12! .3 ;16
446 1[2.
4 1 .1(2.
127 27. 1,
MALADIES DE LA FEMME
LE RETOUR D'AGE
Toutes les femmes connaissent
les dangers qui les menacent à
l'époque du RETOUR D'AGE. Les
symptômes sont bien connus. C'est
d'abord une sensation' d'étouffe-
ment et de suffocation qui étreint
la gorge, des bouffées de chaleur
qui montent au visage pour faire
place à une sueur froide sur tout
" ' : le corps. Le ventre devient doulou-
reux, les règles se renouvellent irrégulières ou trop
abondantes et bientôt la femme la plus robuste se
trouve affaiblie et exposée aux pires dangers. C'est
alors qu'il faut sans plus tarder faire une cure
avec la
JOUVENCE de F Abbé SOURY
Nous ne cesserons de répéter que toute- femme qui
atteint l'âge de 40 ans, même celle qui n'éprouve
aucun malaise, doit faire usage de la JOUVENCE de
l'Abbé Soury à des intervalles réguliers, si elle veut
éviter l'afflux subit du sang au cerveau, la conges-
tion, l'attaque d'apoplexie, la rupture d'anévrlsme et,
ce qui est pis encore, la mort subite. Qu'elle n'oublie
pas que le sang qui n'a plus son cours habituel se
portera de préférence aux parties les plus faibles et
y développera les maladies les plus pénibles : Tu-
meurs, Cancers, Métrite, Fibrôme, Maux d'Estomac,
d'Intestins, des Nerfs, etc.
La JOUVENCE se trouve dans toutes les Pharma-
cies. Le flacon 3 fr. 50, franco gare 4 fr." io, les trois
flacons franco contre mandat-poste 10 fr.'BO, adressé
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mandés par Société de Reproi
sentation Industrielle, Cota-
-merciale et Alimentaire.
H faut pr-endTe 15,000 francs
d'actions de ladite Société
comme garantie de gestion.cai,
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de fonds. Fixe, remise, tirai»
de voyage rapporteront au ml
nimum :
10,000 Francs l'An
S'adresser Areos, 79, rue Lai
layette, Paris.
4 Feuilleton du 26 mai 1909.
PAU
jU ^TLS MILES FOUMAN
^asjîstion de l'anglais par Pierre LU GUET
II
Oui, c'est un bien étrange mdi-
ndu ' un individu bien étrange ! Tout
iè monde le connaît, ici, et tout le monde
le méprise, et cependant... et cependant
;out le monde ressent do la sympathie
pour lui. C'est un coquin, si vous voulez,
mais c'est un coquin débonnaire, et inof-
fensif. Et encore, peut-être ai-je tort de
lui appliquer le mot de coquin, qui est
excessif. C'est un irrégulier, et qui pour-
ra il encore se réclamer do la qualité- de
gentleman.
» Il ne ment pas, et n'a jamais trahi
personne ».
Mackenzie secoua sa tête lourde.
-— Existence gaspillée, murmura-Uil.
,lln homme qui se nain ragera lui-même
par amour do Pexnitejriont et de la bois-
son. Cas des plÙ3 tristes.
LiO colon d von AlVicrf s'était penché
»n avant, les coudes sur la table parmi
•fe verres, et les doigts jouant machina-
terrient dans sa moiuiiactie grise. Il y
sur son visage un* agression très
curieuse. Ses yeux, qui s'étaient un peu
rétrécis, restaient fixés sur Denis Mal-
lory, de l'autre côté de la salle.
Tout à coup je devinai sa pensée. Ce
fut comme s'il l'avait exprimée avec des
mots. Je tressaillis et pendant un instant
la chose parut possible.
— Notre homme, dit von Altdorf dou-
cement.
— Ah ! non... non, m'écriai-je. II... ne
.voudrait pas. Voyons, colonel, c'est pres-
que une infamie à faire à une malheu-
reuse femme sans défense. Je vous ai dit
que, en quelque sorte, cet homme est en-
core un gentleman. Il ne tromperait pas
une femme. Non, non, il ne peut pas en
être question. J'étais fou quand je vous
ai suggéré cette idée... c'est impossible...
et d'ailleurs, Mallory ne s'y prêterait pas.
— Ce sera fait, cependant, gronda le
colonel entre ses dents. Je vous dis que
nous sommes dans une situation déses-
pérée. On trompera une femme, sans
doute, mais c'est pour lui rendre la rai-
son. C'est une partie extrême, mais c'est
la seule que nous puissions jouer, et ce
jeune aventurier est le seul qui puisse
tenir nos cartes. Après tout, la chose
n'est pas aussi abominable qu'elle peut
paraître. Dans ce que nous voulons faire,
c'est surtout la bonne intention qu'il faut
voir, et s'il y a des responsabilités impor-
tantes, nous sommes plusieurs pour les
partager. C'est lui qui jouera, sans doute,
mais c'est nous emi lo conduirons Et la
princesse connaîtra la vérité aussitôt
qu elle sera en élat de la supporter.
-- Je lo fa.is à contre-cœur, répondis -je
Mais je regardai le jeune Mailory, et
lui fis bientôt un signe d'appel.
Il se leva et vint vers nous, chalou-
paiït un peu encore, et s'arrêta devant
notre table, les deux mains appuyées au
t dossier d'une chaise. Il nous souriait à
tous, le sourire naïf et confiant de l'i-
vresse aimable, augmenté de l'espèce de
sympathie magnétique qu'il répandait
autour de lui.
— Mallory, lui dis-je, je désire vous
présenter à sir Gavin Mackenzie et au
colonel von Altdorf, du service novod-
nien.
Le jeune Mallory salua sir Gavin avec
aisance, et le colonel avec une instincti-
ve raideur militaire. Puis il se laissa
tomber sur une chaise et dit, souriani.
toujours :
— Un Congrès des nations, messieurs.
Une Conférence des puisances. Parole
d'honneur, vous ne trouverez pas tous
les jours des représentants de quatre
pays assis à la même table. Ecosse... (et
il décocha à sir Gavin une plaisanterie
dans son idiome natal).
Le docteur se raidit un peu, mais je
lui fis signe, et il s'appuya de nouveau
au dossier de sa chaise.
— Angleterre, poursuivit Mallory, et
il me désigna d'un signe de tête. Oh !
ami, si vous aviez sur la tête, ce soir, les
péchés de votre patrie, combien vous se-
riez lourd ! Novodnia ! Dieu lui permet-
te de n'aller pas im jour gonfler le ven-
tre de l'Ours 1
— Amen ! dit von Altdorf.
—- Et la vieille Irlande ! Dieu bénisse
ses rivages verts! Quoi? Si... je veux
boire ? Aucun homme, Creighton, ne
peut se vanter de m'avoir entendu reiu-
ser de répondre à cet appel. Du vin ? Oui
du vin pour l'amour de mon pauvre es-
to>ma.c ! Mon pauvre estomac 1 II n'a pas
eu autre chose de la journée. Hé! gar-
çon, que ce vin se transforme en absin-
the, la bonne dose, hé !
wwL? raaîJ 5?6U 1 M*ltory, m'écriai-je,
voulez-vous dire qU

2E NUMÉRO CENTIMES
Organe de Défense Sociale et IteligieTisc*
SSTRÂTIOW : Toulouse, Rue Roquelaine, 25
LE HUMÉBO 5 CENTIMES
Trois mois
BAUTE-GARONNE ET DÉPARTEMENTS LIMITROPHES
DÉPARTEMENTS NON LIMITROPHES l[h0VHlS ' • • • 6 fr.
«TRANGER (Union postale) . 7~
^°, nn w mt>ntS partent d6S 4 " e * »« de chaque mois et sont payables d'avanct
ioute aeinande de changement t'agressa doit être «ccompacrn^e de 80 tentâmes
Six moil
AA &•
A3 -
20
Un un
20
24 -
40
ÉDITIONS RÉGIONALES
Lof, Aveyron, Corrèze, Cantal
Gers, Htes-Pyrénées, Basses-Pyrénées, Landes
Tarn-et-Garonne, Lot-et-Garonns
Tarn, Aude, Hérault, Pyrénées-Orientales
Haute-Garonne, Ariège
Edition du matin spéciale a Toulous$
XKTHBRrnOIWS
ANNONCES (*• poJ>)
RÉCLAMES —
RÉCLAMES (3a page) .
LOCALES. . . .
ia Ug»
1-50
2 - •
3 - •
nos Buî-or.uï, ruo Roque
Les Annonces et Réclames «ont reçues (Uns —
Roquelaine, 25. â Toulouse, et ch*z tons nos «CTOSPOMaMWa»
MtnMMMa«W MWMalHMti
Mercredi 26 Mai 1909. - 19* Année - N° 6,044.
3Lcs Faits du J ont |
h Le conseil des ministres a arrêté rtéfiirftivs- t
/.(mont l'exposé fies motifs et le texte du pro- j
joî de statut des fonctionnaires ; M. Ruau «s
itaiî sjgn*r un tiécret délimitant l'Armagnac ;
HH. Fallières a signé un projet de loi cuspen-
tbiu? te monopole du pavillon en cas de grève
UBS tnsorits maritimes.
La Chambre a continué '.a rUscusiîou du
projet sur les conseils de guerre.
Le Sénat a adopté le projet sur l'emploi de
la céruse.
—>—
L' • Humanité » publie une liste de 9 séna-
teurs et de 9 députés radicaux ayant eu des
rapporta avec le capitaine Marix.
Le car

Mercredi 26 Mai 1909
incident
M. Lasies — le m'étonne qu'il n'y ait, au
ffianc du gouvernement,, aucun représentant de
lia marine. (Très bien 1 très bien ! sur nombre
:|jte bancs.)
M. Berteaux. — Je m'étonne à mon tour que
•îe ministre do la marine soit absent ex se dé-
sintéresse d'une question aussi importante que-
tsellft qui est en ce moment en discussion. »
Des bravos éclatent sœr tous les bancs ; on
jtrte : « Suspension ! Suspension ! » sua- l'air
"lies lampions ; le président parvient à grand'-
tpoino à obtenir le silence.
Le général Picquart. ministre do la guerre.
»- Je demande à la Chambre de vouloir bien
Suspendre sa séance pendant quelques ins-
tants afin de permettre au mmistre de 'a ma-
rine, qui est averti, de se. rend a la séance> »
Le bruit recommence de plus belle ; quelques
pupitres mêmes se mettant i olaqper' let "
ifleut déconcerté par ce vacarme inattendu se
pouvre et suspend la séance ; d est a ce mo-
"^AMa 3 reprise, M. Picard, ministre de la ma-
rine enfin arrivé, monte à la tribune.
M. Picard. — Je m'excuse d'avoir été retenu
Hu ministère où Je présidais le conseil supé-
rieur de la marine, qui étudie actuellement la
toi organique en préparation. (Très bien 1 très
J>ien 1)
Le nombre. des matelots do l re classe est de
3.294, soit de 9 % sur le total de l'effectif de
Par-mée navals.
La proportion est & peu près la même dans
chacun de nos ports ; eflle est un peu inférieure
à la proportion, des soldats de l ro classe dans
l'armée de terre, qui est do 23 %.
Tels sont les renseignements que je peux ap-
porter à la Chambre sur la question qui va
Ba'ûlre adressée. (Très bien ! très bien 1)
M Lasies. — Je demande à la commission de
se renseigner auprès .du ministre des finances
ppur savoir ce que coûtera l'application de
cette disposition relative au. jury.
M. Piou. — La lista sera-t-el© dressée pour
un an ?
Le sous-seerétalre d'Etat. — La liste est an-
nuelle.
M. Piou. — Comment les soldats, qui s'en
vont au mois d'octobre pourront-ils être ju-
rés les trois derniers mois do l'année? (Applau-
dissements.)
M. Berteaux. — Pour parer à la difficulté
très réelle signalée par M. Piou, il suffira de
procéder au tirage du jury le 30 septembre au
lieu du 31 décembre.
M. Chéron. — J'accepte la substitution de la
date do 30 septembre à celle du 31 décembre.
m. Piou. —- Au 30 septembre, la classe n'est
pas- encore arrivée ; à cette date, les soldats
ne rempliront donc pas la condition qui leur
est imposée d'avoir au moins un an de service
pour être jurés. (Très bien ! très bien 1)
M. Laborl. — Je proposa de substituer les
mots « avant le 31 octobre » aux mots « avant
le 30 septembre ».
M. Berteaux. — Je me rallie à cette date du
41 octobre.
M. Bouîfandeaa. — J« propose de dire que
les soldats devront avoir au moins dix mois
de service.
M. Piou. — C'est diminuer encore les garan
tics dues aux justiciables ; les jurés civils doi
vent être âgés de 3 Oans, les jurés militaires
pourront être des enfants ; qu'on maintienne
tout au moins la garantie d'un an de service.
(Applaudissements à droite et sur divers
bancs.) y
Nouvel incident
M. Berteaux. — L'observation, de M. Piou
(remet en question le principe même de la loi ;
je citerai l'exemple d'un soldat envoyé, il y
a quelques années, aux compagnies de disci-
pline pour une faute légère. »
M. de Belcastel interrompt M. Berteaux ;
la gauche et toute l'extrême-gauche font cho-
.rus contre lui ; M. Berteaux continue.
M. Berteaux. — C'est d'autant, plus, utile que
certains officiers n'ayant pas passé par le rang
ne connaissent pas très , bien cette vie journa-
lière du soldat. »
M. de Belcastel interrompt encore et son
intervention est cause d'un tel vacarme de la
part dé l'extrême-gauche qu'il est impossible
d'entendre ce qu'il dit ; M. Berteaux lui ré-
plique avec colère ; on entend le mot men-
teur, mais on ne sait qui des deux.de M. de
Belcastel ou de M. Berteaux l'a prononcé.
M, berteaux. — Cet incident aura sa solu-
tion ailleurs qu^ici, M. de Belcastel. »
Le bruit s'apaise peu. à peu et M. Berteaux
poursuit son discours.
M. Berteaux. — Pour les Taisons que je viens
d'exposer à la Chambre, j'estime qu'il y a
lieu de maintenir le principe qu'elle a adopté.
(Très bien 1 à gauche.)
Sur la. question de date, je propose le 15
octobre et je demande à la Chambre d'adopter
cette proposition transactionnelle. (Applaudis-
MM. Paul Morel et Ponsot. qui tend à préciser » entendu ; c'est simplement parce qu'il était
le sens du dernier paragraphe de l'article 4. » j éloigné do l'ew
L'amendement de MM. Morel et Ponsot est
adopté ainsi que l'article 4.
La suite de la discussion, est renvoyée à une
prochaine séance.
Demain, séance à 2 heures pour la discus-
sion de la convention des Messageries mariti-
mes ; la séance est levée à 7 heures moins 20.
P ci r Is 25 ÏYÏKVÎ
La séance est ouverte à trois heures, sous
la présidence de M. Dubost.
LES RETRAITES DU PERSONNEL
DES CHEMINS DE FER
M. Strauss dépose son rapport sur le projet
ne loi relatif aux retraites des mécanicisns
et aux conditions du travail du personnel des
chemins de fer français.
L'EMPLOI DE LA CÉRUSE
cëruse énat r,e,prend 10 P ro 'i' et sur l'emploi de la
Le Sénat adopte l'article 3 accordant une in-
demnité aux cérusiers.
Après une intervention de M. Grosjean.le Sé-
nat adopte également la disposition addition-
nelle suivante :
« Pour la fixation de l'indemnité, il ne sera
tenu compte que de l'état des fabriques au
* our , ^n /dépôt du projet de loi au Sénat le 9
juillet 1907. »
M. Gaudin de Vilaine dépose, de son côté,
une disposition additionnelle ainsi conçue :
.« Il est alloué une indemnité pour suppres-
sion d'emploi aux voyageurs et représentants
de la céruse liés avec les fabricants par con-
vention écrite ou résultant des livres de com-
merce.
M. de Lamarzelïe. — Je suis, en principe, ad
yersaire de l'indemnité, mais du moment que
l'article 3 est adopté, l'équité oblige a en faire
bénéficier tous ceux, quels qu'ils soient, qui
auront à souffrir de la loi. »
M. Flaissières dépose une autre disposition
additionnelle tendant à accorder une indem-
nité aux ouvriers employés à la fabrication
de la céruse.
. M. Pédebidou, — Je propose une midiftea-
tio.n réservant le droit a l'indemnité aux ou-
vriers comptant six années de présence dans
une fabrique de céruse.
M. Riou. — Quel est l'avis du gouverne-
ment ?
M. Viviani. — Le gouvernement reste hostile
au principe do l'indemnité, mais le Sénat
ayant admis ce principe, la logique exige que
l'amendement de M. Flaissières soit accepté.
M. de Lamarzelïe. — Le délai de 6 ans est
exorbitant.
M. de Las Cases. — Je propose de rédiger
comme suit la disposition additionnelle :
i Les ouvriers et contremaîtres qui par suite
de l'application do la loi subiront un préju-
dice auront droit à une indemnité égale à ce
préjudice. »
Par 85 voix contre 70, cette nouvelle rédac-
tion est adoptée et l'amendement de M. Flais-
sières repoussé.
M. Viviani.. — En modifiant comme il l'a
fait l'article 3, lo Sénat peut prévoir qu'aucu-
ne réforme analogue ne sera plus possible
je demande au Sénat de repousser l'ensemble.
Par 147 voix contre 135, l'ensemble est
adopté.
L'article 3 est définitivement maintenu.
M. Cazeneuve demande La suppression de
l'article 4 prévoyant un règlement d'adminis-
tration publique indiquant les travaux spé-
ciaux pour lesquels il pourra être dérogé à
la loi.
L'article 4 est supprimé ; les articles 5 et 6,
relatifs le premier à la visite des inspecteurs
du travail et le deuxième aux contraventions,
sont adoptés.
L'ensemble de la loi est adopté.
Sur la proposition de M. Fessard, à laquelle
s'associe le- gouvernement, le Sénat décide le
renvoi à la commission des finances, pour
avis, du rapport de M. Cuvinot concernant les
retraites ouvrières.
Il en est de même pour le rapport de M.
Strauss sur la proposition de loi relative aux
mécaniciens et chauffeurs.
Le Sénat fixe sa prochaine séance à jeudi
4 heures. La séance est levée à 6 heures.
endroit où se passaient ces faits
et que, du reste, il n'était pas encore arrivé à
co moment.
Quant à la question du sabotage, on ne
pourra être définitivement fixé que lorsque le
bâtiment sera à- l'eau.
En tout cas, ce qui cause une émotion pro-
fonde dàï':s la population de Brest, c'est
l'étrange annonce répétée et réitérée du jour-
nal collectiviste unifié ie Cri du Peuple, où on
peut lire :
« Les parlementaires enquêteurs s'en iront
faire un tour du côté du TMinton ,- si plus tard
ils apprennent de Paris que le Danton a rechi-
gné pour quitter la cale de construction, ils
auront l'explication des préparatifs bizarres
qu'ils auront pu constater ».
Enfin, il résulte de déclarations faites par
des militants révolutionnaires qui travaillaient
au lancement, que le Danton ne partirait pas
à l'heure fixée.
Tout donc permet de conclure d'orés et déjà
au sabotage du lancement.
UN FONCTIONNAIRE POURSUIVI
Sements à gauche.et à léxtrême-gauche^.
itobre.
M. Puech; — J'accepte la date du oc-
rie Belcastel. — Sous l'empire de quelle
législation le fait cité par M. Berteaux s'est-il
passé, à queP.e époque les conseils de guerre
envoyaient-ils les militaires aux bataillons
d'Afrique ?
M. Berteaux. — Après l'incident qui . vient
de se produira entre nous, jô pourrais ne pas
vous répondre.
M. Lasies. — Mauvais.caractère, va ! (Rires.)
M. Berteaux. — Je répondrai cependant ; le
soldat dont j'ai parlé avait été condamné à
18 mois de prison et envoyé ensuite aux ba-
taillons d'Afrique.
M. jourde. -- Je voterai le paragraphe pre-
mier pour rie pas faire obsjfcle à la réforme,
imais j'espère que le texte sera amendé par
l'autre Assemblée. (Violentes protestations à
l'extrême-gauche.)
Les pères de famille qui ont des enfants
au régiment seront un peu inquiets de voir
qu'ils peuvent êtjre jugés par d'autres enfants.
(Applaudissements. )
Et quelle situation va-t-on faire à ce jeune
soldat d'un an qui sera dans l'obligation de
condamner un camarade ? (Très bien !)
Une faute a été commise en admettant les
simples soldats comme jurés, mais je voterai
néanmoins le paragraphe premier pour ne pas
taire obstacle à la réforme. (Très bien !)
M. Chéron. — Je demande à la Chambre de
ne pas revenir sur ce qui est voté. »
Le. paragraphe premier mis aux voix est
adopté.
M. Chastenet. — Je demande sur le paragra
phe premier qu'on supprime le premier tirage
au sort.
M. Lasies. — Je propose que la totalité de
l'effectif des soldats et sous-officiers soit- sou-
mise au tirage au sort.
M. Puech. — Au nom de la commission je
repousse l'amendement de M. Chastenet.
M. Lafeorî. — Je répondrai à M. Lasies que
le premier tirage s'effectue sur là totalité de
l'effectif.
M. Picquart. — Il sera statué par le règle-
ment d'administration publique.
Si. Chastenet. — Dans ces conditions, je ré-
tire mon amendement
M. Paul Morel. — J'ai l'honneur de présenter
l'amendement suivant : modifier comme suit
ia fin du deuxième paragraphe de cet article :
« Sachant lire et écrire, ne se trouvant dans
aucun des cas d'incapacité prévu par l'arti-
cle 2 de la loi du 21 novembre 1872 et n'ayant
encouru aucune punition de prison ».
M. Chéron. — J'accepte l'amendement. »
Les 2*. 3*. 4*. 5", 6' et 7* paragraphes sont
adoptés.
M. AcSigard. — Sur le paragraphe 8, j'ai
l'honneur de présenter un amendement ainsi
conçu qui s'applique également à la marine :
« Seront désignés en même temps et par la
. même voie, à titre de jurés supplémentaires-
un officier, un sous-officier, un brigadier ou
caporal et un soldat appartenant à la liste
ci-dessus prévue en résidence au chef-lieu du
corps d'armée.
» Cés jurés supplémentaires remplaceront le
cas échéant le juré de leur grade dont l'em-
pêchement accidentel serait dûment constaté
» Les sessions du jury militaire auront lieu
tous les deux mois, ou plus souvent si lo be-
soin l'exige. »
Le paragraphe 8 ainsi modifié est adopté
ainsi que le paragraphe 9.
M. Bonnevay. — Je demande que le texte
dise formellement que l'accusé aura le droit
de récuser un tiers des jurés pour chaque
grade.
Le rapporteur. — Le 'texte ne peut pas être
i 111 cri ) réfé .a u. trament.
M. Puech. — La commission accepte la mo-
dification proposée pair M. Bonnevay. »
Le paragraphe 10 modifié est adopté ainsi
que le paragraphe il ; lo paragraphe 12 est
-supprimé.
M. Dosmoy. — sur le paragraphe 13, j'ai
iiihonneur de présenter l'am&ndément suivant :
ajouter a cet article la disposition .suivante :
" UOS aetUt membres civils nn'-vm; lianà In
M. Puech. La commission repousse l'a-
m-endomont. » 1 î>1 ' 1 a
Par 368- voix contre 222 l'amendement, est
'iropmiKsc.
M. Chéron. — D'accord avec la commission,
ie gouvttwsment accepte un arnaudeimonl do
Paris, 25 avril.
Les Syndicats agricoles
La commission du travail, réunie sous la
présidence de M. Millerand, a adopté le rap-
port de M. Dubief, formulant l'avis de la com-
mission sur le projet -de loi relatif à la cons-
titution et au fonctionnement des syndicats
«agricoles.
Cet -avis conclut à ce que tous les syndicats
constitués en vertu de la loi de 1884 seront au-
torisés à fSire des actes de distribution entre
leurs membres.
La commission a désigné M. Péronnet- com-
me rapporteur d'amendements concernant la
fixation d'un minimum de salaire pour les ou-
vriers occupés dans la filature de la soie et
la réglementation des heures de travail dans
cette industrie.
Incident de Beioastel-Berteaux
A la suite d'un incident qui s'est produit en
séance entre M. de Belcastel et M. Berteaux,
des témoins ont été échangés.
MM. Klotz et Sembat, représentant M. Ber-
teaux et M. Tournade et Marin, pour M. de
Belcastel, se sont réunis dans un bureau de
la Chambre pour examiner si l'affaire com-
portait une suite.
Après un échange d'explications, les témoins
ont déclaré que M. Berteaux s'était mépris sur
les. propos de M. de Belcastel et . ils ont décidé
qu'aucune suite ne serait donnée à l'affaire,
L'élection de Saint-Affrique
Le 10* bureau de la Chambre s'est réuni à
l'effet d'examiner les opérations électorales
de l'arrondissement de Saint-Affrique.
Suivant l'usage, une sous-commission de
cinq membres a été constituée pour dépouiller
le dossier ; elle a pour président M. Germain
Périer, député de Saône-et-Loire.
On sait qu'un vol gigantesque a été com-
mis dans la commune de Saint-Affrique, où
440 voix ont été subtilisées à M. Paul Leroy-
Beaulieu, ce qui a permis de proclamer l'é-
lection de M. Fournol à 200 voix de majorité
Le fait est attesté par 14 témoins.
En outre, des faits scandaleux de candida-
ture officielle et des manœuvres des plus dé-
loyales ont été relevés.
La sous-commission est décidée à faire sur
tous ces faits l'enquête la plus approfondie ;
elle a décidé d'entendre prochainement M.
Leroy-Beaulieu, M. Fournol et M. Fourès, ce
dernier témoins oculaire des fraudes de Saint-
Affrique.
La politique générale
L'interpellation sur la politique générale
déposée par M. Gauthier de Clagny, qui de-
vait être discutée vendredi prochain, sera, se-
lon toutes probabilités, renvoyée à la semaine
proohaine, d'accord entre l'interpellateur et
M. Clemenceau.
M. Bétouille, député socialiste d© Limoges,
s'est opportunément souvenu qu'il avait dépo-
sé, il y a six mois, une demande d'interpella-
tion sur un accident d© chemin de fer, com-
plètement oublié ; il a réclamé son droit de
priorité et, réglementairement, il devait pas-
ser avant M. Gauthier de Clagny.
D'autre part, on dit qu'après la séance de
jeudi, la Chambre s'ajournera au mardi de la.
semaine prochaine ; on mettrait à l'ordre du
jour de cette séance soit La révision du tarif
douanier, soit le statut des fonctionnaires, soit
la suite des conseils do guerre.
Lo gouvernement déclare qu'il est aux or-
dres de la Chambre ,sans préférences person-
nelles.
Le lancement du « Danton »
Brest, 25 mai
Lo ministre de la marine et le préfet mari-
time de Brest- ont affirmé qu'il n'y avait pas
sabotage dans le lancement du Danton et que
l'internationale n'avait pas été chantée par
les révolutionnaires des chantiers qui travail-
laient au lancement.
Ces affirmations sont mensongères, car à
quatre fi&ares du matin, un groupe d'une cin-
qaantainede révolutionnaires, dont la plupart
étalant employés, au désaecorage, c'est-à-dire
à t'onlèveinent des épontillos qui soutenaient
lo .muasse, chantaient l'Internationale, pen-
te han";'rf ,ri,u,aMml " iL ' ceB d«. Dois dans
r,^" t s * , . 1 . Io ">cnt ils chantaient VInternatia
{SSft&ffl?** " l:anu,ch ' c ' niais oucor" iïs
Un «rand nombre do- spectateurs et i«Uem n ,
faire in-scrire jusqu'au 10 juin inclusivement rw ^
ront convoqués lndividuelieanent.
•s s© sont écroulés ; d'autres secousses sont
Sig^éos^eioflat dans les environs de Mes-
f* .Madrid, 25 mai. .
Les journaux de Barcelone annoncent que
dans la commune de Manou o* a ressenti mie
secoussa do tremblement de terre accompa-
gnée de bruits souterrains, à 11 n. 4o ou
matin.
Cette secousse a duré deux secondes.
PETITES NOUVSLLiES
25 mal.
— Selon la Gazette officielle, la reine Victoria
d'Espag-nc serait entrée dans le neuvième mois do
sa grossesse.
Baccalauréat classique (prenniôrc et deuxième- n,
tie)., baccalauréat moderne (ltittres-maUuauati,,v'?
foaccaluréat c-s lettres (T série), i>rcaniôre et riSîîvfs
me parties du baccalauréat do l'enselanianent
condaire Institué par lo décret du 31 mars lonL se "
U-s épreuves écrites auront lieu aux dates su/van"
Baccalauréat do l'enseignement secenduire ni
Bique, 2" partie. 1" >rh„ .lettres philosophie! • h',
calauréat ès lettres, 2" partie, régime do nso' t
h»" 1 » 1 "*" "".seignf?
"es au
(partie (pliilosoipaie). du baccalauréat de l'enselm,
ment secondaire : lundi 5 juillet, à so»t heures)
matin (philosophie) «t a trois Heures du soir (comrJi'
sition scientilique).
Baccalauréat de l'enseignement secondaire eiie.,
que, première partie (candidats qui se sont
tés antérieurement et qui en justiOent) • "£«3.
0. juillet, a sept heures du matin (composition fri?
a trois heures du soir tv*,,-*-, , uan -
taise) et à trois heures du soir (version latine!
Baccalauréat de l'enseignement secondaire ' m
miere partie (lati.a-grec, latin-langues vivantes P Ï5?
ttn-sciem**}. ^mnces-langues vivantes) : mardi «
fl sent, heures rtn m!.!.,, kr.nn.Ji: o juilJ
, 7 7 ^ .i. 4~ 133 *N r, -A/n'/it: le'-, fi sept Heures du matin (composition îrai.,-,^
iilMiïi i lËMGier ^i^^^t^
Paris, 25 mal.
Le marché officiel a été un peu irréguliér
aujourd'hui ; lourd dès le début dans le com-
partiment des fonds d'Etat, à la suite du. flé-
chissement de notre rente, le surplus de.la
cote a généralement maintenu ses bonnes dis-
positions. , ,.
En banque, l'activité ne s'est pas ralentie un
instant durant toute la séance, mais ce sont
les diamanifères qui ont surtout retenu l atieu-
tion ; la de Beers notamment sur laquelle tou-
tes sortes de bruits favorables ont circule, a
sensiblement progressé, mettant le découvert 11*3» û*î lui O JJi IK>U T C 11 SITUA
énorme qui existe sur cette valeur en fâcheuse ordre do baccalauréat, le même Joui^, dans chacun,
posture a la veille de la liquidation. . • des chefs-ik-.nv ,IA« „IT,„ „,.„ J.„ ...
Notre 3 %, mal influencé par la noxvvelle gre
ve des inscrits maritimes, fléchit a 97 li ; i-es
autres fonds d'Etat suivent à peu près tous ce
mouvement ; le Consolide ?^J^ s ?Jl
90 10 le 1891 à 75 30, le 1908 a 101 82 et le 1909
à 96 75 ; l'Extérieure perd quelques centimes
à 98 85 et le Turc en abandonne 15 a 93 3a ; le
Portugais s'alourdit quelque peu a 64 27
seuls, le Brésil est un peu mieux à 86 40 et le
Serbe en progrès assez sensibles a 84 yo. .
Dans l'ensemble, c'est la fermeté qui domine
sur les établissements de crédit ; La Banque
7 juillet, a.
série A, mat
— Mercredi
vivantes, séries B e.t D).
Baccalauréat de l'enseignement secondaire denxi^
me partie (mathématiques) : Mardi 0 juhlat Tlrot
heures (sciences physiques). - Mercredi 7 juiu« *
sept heures du matin (mathématiques) - Aiercrertr
7 4&£&t 'ro^ Heures du soir (philosoplne)
m
..^^^eUs&ique, et moderne, deuxième par.
tie (lettres-maUiematiques) : mercredi 7 juillet >!
roe^^que) 1111 " 11 lcoffl I >osiUon Saint
Mgr Laurans _en_Correctlonrîelîe
D© notre, correspondant particulier :
Mgr Laurans, condamné, «mmBmi'I'oi'i.
.par lo tribunal correctionnel pôur nûracuùn
adresse.
Comme M. Sansas, représentant d© la mai',
son Singer, exigeait une pièce d'identité, Du-
caux lui montra une carte d'électeur au nom
de Revel, recommandant toutefois à rem*
ployé de recueillir avec discrétion des renseW
gn&ments sur son compte, à cause de son pro~«
chain mariage.
Les renseignements fournis sur M. Bevel
furent excellents ; le 25 mai 1908, Ducaux
signa du faux nom .de A. Revel le bon d© com-
mando d'une machine à coudre d'une valeur
d© 250 francs, qui devait être livrée 1© lende-
main à Mme Berthe Gauret, 10, rue Ingres, à
Toulouse. Il signa encore du même nom le,
traité de location-vente intervenu avec la main
son Singor.
Le même jour, il fit un versement de 20 fr., -
et, afin d'inspirer plus de confiance, il paya
même deux mensualités de 6 francs chacune* -
A quelque temps de là, M. Sansas, n'ayant-
pas reçu d'autre versement, écrivit à M. Reveï
une lettre qui resta sans réponse.
U alla s'informer auprès d© Mme Gauiet
qui lui répondit que Ducaux avait, disparu
après avoir repris la machine pour la vendre
ou l'engager au Mont-d-û-Piété.
Le 18 du même mois, Ducaux, qui était
alors domicilié rue de Verdun, 11 bis, -et se di-
sait ancien surnuméraire des Domaines s'é-
tait présenté, sous son véritable nom, dans
les magasins du Crédit Moderne, pour y soi*
liciter une ouverture de crédit de 300 francs
qui lui fut refusée.
Dans les premiers jours d© iuiilet, il revint
dans cet établissement, mais, cette fois, sous
le faux nom d'Auguste-Georges Revel fils
pharmacien à Revel, et il demanda une ou-
verture d© comote- d'une somme de 250 francs.
Après les .renseignements d'usage sa de-
mande fut accueillie et Ducaux accepta et si-
gna du faux nom- de A. Revel un© traite de-
reconnaissance de dette eélevant à la même
somme de 350 francs.
mItl S Hl a or m )" &e ' ptem,)re ' Du caux fit un verse-
ment de 20 francs, sur les instances du direc-
teur ; pins, quelque temps après, il quitta Tou-
louse. Le no fut que lor&qu© le directeur do
cet établissement eut adressé au véritable Re-
yei, à Revel, une lettre comminatoire pour-
lui reclamer les versements arriérés que les.
agissements de Ducaux furent découverts.
L accuse reconnaît le faux et l'usage de faux
qui lui sont reprochés.
Ducaux a des antécédents judiciaire» fit «at
mmlation est détestable à tous les points de
En conséquence, Elie-p.iu) Ducaux est iîfr
çulpé d© faux en écriture privée, usage do
faux et escroquerie.
Ducaux, interrogé par lo président, avoua
la plupart des faits qui lui sout reprochés «
©n manifeste 1© regret.
On entend cinq à six témoins, parmi les-
quels M. Jean Estelle, 52 ans. chapelier à Re-
vel, -Mlle Berthe Gauret, artiste, 10, ru© In-
gres M. François Snjoux. -'19 ans, employé a%
Crédit Moderne, M. Tnillefer, directeur **
cet établissement, M. Fitte, sous-inspecteur de
la Sûreté.
M. l'avocat général Tx> Qa-H, qui occupe !«
siège du ministère public, prononce un ré-
quisitoire sévère contre l'accusé et demande
un© condamnation.
Par contre, M" Eydoux plaide touies las of*
constances atténuantes qu'il peut retrouva?,
dans les actes de son client, fait part au jUiS
de son profond repentir et sollicite son indu!"
geucc.
Le jury, après une assez longu.! déi.béra-
tion, rapporte un verdict affirmatif avec cir*
constances atténuantes. Ducaux est CMKI^ru-
iné à deux ans do prison ot à lot) francs dfti
monde.
— .Aujourd'hui, affaire Zachari© Ucr.no*
Pierre iMarius MouriCs, Lauise-'Ractb'4 MPtiiï
Autofage, et Germaine-Mari© Bon;; voir, «i»
lifiés et complicité. Ministère public, M. '""V
zom. Défenseurs. M" Aruul. Salnt-LaurcM '
Puuluus.
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Mercredi 26 Mal 1909
Echos du Palais
1
"i La Conféisenoo. des avocats stagiaires, sous
la présidence de M. Désamauts, bâtonnier de
l'Ordre, a discuté la question suivante :
'.« Le, fait par un médecin de recourir à un
toaitoinent démodé et abandonné peut-il servir
jjjje.baso à une prévention d'homicide par im-
'fjrudence si la mort s'en est suivie 7»
|JM* -Altemane, rapporteur; M» Gabaude a sou-
ienu l'affirmative; M" Lacroix a soutenu la né-
gative; M» Puntous a conclu en qualité de mi-
nistère public.
Après le résumé présenté SUT la question par
M. le Bâtonnier, la Conférence, consultée s'est
prononcée pour la négative.
En l'honneur de Jeanne d'Arc
Nous rappelons qu'à l'occasion de la béati-
'Hcation de Jeanne d'Arc, le Comité catholique
donnera une grande réunion qui aura lieu le
mardi 1" juin, à 8 h. 1/2 du soir, dans la salle
tlu Jardin-Royal ; le Comité catholique a eu le
bonheur de s'assurer de très précieux con-
cours. La présidence sera occupée par Mgr
.Breton, recteur do l'Institut catholique, et M.
4e chanoine Valentin donnera une conférence
jsur le sujet suivant : Le salut de la France
par Jeanne d'Arc.
De très beaux intermèdes musicaux précé-
deront et suivront la conférence. Us seront
fournis par un chœur d'élite (hommes et da-
Irhesj dirigé pîA- ia savant maître de chapelle
de la Métropole, M. le chanoine Nouguès,
auquel seront adjoints, comme accompagna-
teurs, les deux habiles organistes de la cathé-
drale, M. Courtade et M. l'abbé Massot.
M. Ludovic Fédas, professeur de déclama-
tion, dira des fragments d'un poème inédit,
;ïe M. Félix Lacoiuta : A Jeanne d'Arc la
'Bienheureuse.
La soirée se terminera enfin par une bril-
lante série de projections lumineuses qui fe-
ront défiler sous les yeux des spectateurs
ravis les principaux épisodes de là vie, de-
-sa mission, du martyre, de la réhabilitation
et de là béatification de Jeanne d'Arc.
La réunion du 1" juin s'annonce donc com-
me une des plus belles de l'année, et il faudra
se hâter de retirer ses cartes pour être- sur
A'ètîe- bien placé.
Le prix des places est le suivant : premiè-
res numérotées, 3 fr. ; tribunes numérotées,
3 fr.; premières, 2 fr.; parterre, 1 fr.; tribunes
simples, 0 fr. 50.
On trouvera le plan des premières numéro-
tées à la librairie Edouard Privât, 14, rue
des Arts, et celui des tribunes numérotées à
la librairie Sistao, 16, rue Saint-Etienne.
Pour les autres cartes, on peut s'adresser
à ces deux librairies et, en plus : 1' au siège
du Comité catholique, 7, rue d'Astorg ; 2* à
l'Express du Midi ; 3" chez MM. Laffaurio
frères, rue d'Alsace-Lorrain© ; 4" à la Pape-
terie Générale, 44, ruo d'Alsace-Lorraine ;
'5" chez le concierge de la salle du Jardin-
Royal. --
Avis
te- Comptoir Naîïea&l d'Escompte de Paris,
mm Courtois- et e:e,
La Société Générale,
ont l'honneur d'intonner leur clientèle que
leurs bureaux et caisses seront fermés à" midi,
îës samedis -et veilles de fêtes légales à- partir
du 29 mai courant, jusqu'au 25 septembre;, in-
clus,, sauf le- samedi 31 juillet. 6
Au premier jour •• AH-Babo. opérette à grand spec-
tacle, avec ballets et Mille Ida Cedhlni, première dan-
seojB noble. Décore nouveaux. Projections lumi-
neuses, etc., etc... (Comnfuniqué.)
da
-, BL&HCRl'JIt ru TfilHt
9 VICTOR VAieSICft
A l'Abattoir
Nombre d'animaux abattus à l'abattoir de Tou-
louse du 1C au 22 mai 1909 :
Bœuis,, 94 ; vaches, 119 ; veaux, 3G0 ; moutons,
361.; brebis, 54 ; agneaux, 1,436 ; chèvres, 6 ; che-
vreaux, 34 ; porcs, 354 ; chevaux, 44 ; mulets, 2 ;
ânes. 10.
Union djs Associations Agricoles
da iiUd-Ouest
" : Dans sa 38' session, tenue à Toulouse, lé 25
mai 1909, sous 1 aprésidenoe de- M. Thérorr d»
Montaugé. l'Union des Associations agricoles
tlu iSud-Ouest,, s'inspirant des vœux déjà émis
•par' diverses Société» et Syndicats agricoles
de lu région. ; ; :
Considéra m :
Que la pénurie du bétail n'est qu'apparente,
ioutes les ôtables, depuis deux ans, étant en
Voie- de repopulation et actuellement- garnies
il'unimaux - ;
Qu'eu -ouvrant les barrières douanières au
bé'uii colonial,: la baisse des bestiaux va se
répercuter sur la main d'œuvra rurale ;.
gu'ensonune la mesure demandée n'est pas
opportune et n'a point le- caractère démocrati-
,'xue et humanitaire qu'on, voudrait lui donner;
aurait pour -effet immé-
vif mécontentement des
UN NOUVEAU RÉSEAU
DAMS LE TflRH
Depuis 1907, la Société d'Energie électrique
de la SORCUE ET DU TARN distT.ib.ue l'électri-
cité dans l'Aveyron, à Roquefort, Saint-Affri-
que, Millau, et les localités environnantes, à
l'aide de ses usines hydrauliques et thermi-
ques de Cinzelies et Lapeyre, sur la Sorgue.
Le succès de ces premiers réseaux conduit
cette Société à se développer dans les départe-
ments voisins, Tarn, Lot, Hérault, Haute-Ga-
ronne. A cet effet, elle a acquis sur le Tarn, à
l'aval de Saint-Rome-de-Tarn, des chutes im-
portantes qui produiront l'une 5.500, l'autre
9.500 chevaux.
La première est en pleine voie d'aménage-
ment depuis le mois d'octobre 1908 et les tra-
vaux confiés à des spécialistes réputés seront
achevés au commencement do l'année pro-
chaine.
D'immenses réservoirs naturels créés dans le
lit du Tarn, susceptibles d'emmagasiner plu-
sieurs millions de mètres cubes, régulariseront
la puissance de la chute et permettront à ces
usines de bénéficier de tous les avantages de
l'a c c u m ul a t i on hy dr a u 1 i que .
Ces avantages techniques particulièrement
favorables s'associent à des conditions de sé-
curité, de puissance, d'économie de premier
établissement et à une méthode prudente d'ex-
tension progressive qui assurent à la Société
d'Energie éiectrique do la SORGUE ET DU
TA RM un développement rapide et certain.
Nous désirons que ce nouvel élément de
prospérité développe l'activité commerciale de
notre région.
D'ailleurs, l'extension de la Société d'Ener-
gie éleeitlfjue de la SORGUE ET BU TARN,
basée sur des résultats acquis depuis plu-
sieurs, années et faite en concurrence avec
d'autres entreprises de distribution d'électri-
cité, ne peut qu'être favorable aux industriels,
aux classes laborieuses et à toute la popula-
tion de notre région.
Pour tous renseignements, s'adresser à M.
Henri Michel, ingénieur administrateur délé-
gué de là Société, à Saint-Affrique (Aveyron),
ou à M Georges Dos, directeur commercial, à
.Gaillac'(Tarn).
TUBERCULOSE traitée d'après les méthodes
de Quircton, Lomeiue, etc. Clinique do méde-
cine" électro-serothérapique, 55, allées La-
fayette Toulouse.
j FÊTES DËTEME D'ARC
i Aux Gaîeries Parisiennes vous trouverez
' tout ce qu'il faut, pour pavoiser et illuminer .-
Oriflammes étoffe, 1x0 40, depuis 0 65 ; ori-
flammes en papier satiné, 0-16, etc.
.Gosîiimss âs tgtttti §arpm
NOS PETITS ÉLÉGANTS sont conduits par
leurs mamans au PETIT MARIN (Mlle Bas*
tier), rue des Lois, 22, Toulouse, nrès le Ca-
pitole. Spécialité de costumes de petits gar-
çons. — Economie.
rlac, a engagé pour ce JOUINKI le fameux nègre vo-
lant, le sprinter invincible que tout le monde veut
avoir vu ; Jacquolin. le populaire champion fran-
çais, toujours énigimatlque et redoutable- ; Outoscli-
kine, tshaimploii de Russie, l'homme dont les victoi-
res retentissantes sur nos vedettes -jes plus fameu-
ses sont justement restées ms«noraibles.
Pour la première fois, il sera donné aux nom-
breux sporfsmen iOuaousa.ins de voir en courses
oiwertes ces cracks, qui ont lo plus fameux passé
sportif qui puisse exister.
Le programme do cette journée que le Tout-Tou-
louse marquera d'un caillou blanc, est parfaitement
compris pour donner satisfaction aux plus diffici-
les, n comporte en effet : une Interrégionale, une
grande internationale et un handicap ave£ la par-
ticipation de tous les cracks, et enfin, une course
derrière moteurs en deux manches, avec comme par-
tants certains, les chauffeurs et stayers les meil-
leurs de la région.
Noos reparlerons de cet évent, qui ne peut man-
quer d'attiuer au Bazacle tout ce que Toulouse com-
porte de gens épris du beau sport.
soignement libre un grand ami ot le clergé
cantonal un conseiller sûr et discret.
Nous adressons à sa famille et à M. l'ar-
chiprêtre de Saint-Gaudens, qui a été son ami
et son confident, l'hommage ému de notre
douloureuse et respectueuise sympathie.
T, T.
A VENDRE APPAREIL PHOTOGRAPHI-
QUE 9x12, à obturateur de plaques, objectif
Zeiss, double tirage. S'adresser A. Delerm, 21,
place Arnaud-Bernard, de midi à 2 heures.
ta LIT 6
•Q.u au contraire:
(liât de provoquer un. •
populations rurales. ;
Considérant :
Que l'élevage est le
valeur pour les four-n
vient- tous les jours pu1
fl*. vignobles autrefois
seul d-êbouche réruuné-
ige-s dont la vente- de-
s difficile-dans les pays
gros consommateurs et
ich-ent les vignes pour
inconstances le perrnet-
(.011:
Oue ier aux fabricants da coi
de s'approvisionner' doit?
ouvrir la porte à ta us. It
infailliblement l'avilisse
léiail au seul profit de 1;
les colo-
-abus et
MM.
la u
aux f
les
ressc
on.
ovité saitfe au vu -u de la
:ats de la boucherie ûsa
douaniers soient rigou-
ct apnliqués. »
sera transmis à MM. les
Hure, du coïïinterce et
tp-es agricoles parlemen-
. sieurs et. député*- de ia
aux Associations agrico
HOSPITALUillS-SAIJVETEURS. — MM. les socié-
taires sont instamment priés d'assister à la réunion
qui aura lieu aujourd'hui mercredi, à S heures et
demie du soir, au siège de l'œuvre. Questions di-
verses ; présence indispensable. Dernier délai pour
les versements des souscriptions individuelles et
pour les adhésions au banquet. I,es membres qui
n'ont pas retiré leurs cartes d'entrée aux fêtes
unionistes des 30 et 31 ntai, sont invités à les retirer
à cette séance. Passé- ce jour, ils pourront les pren-
dre tous les sofcrs, de 8 h. } à 10 heures du soin,- au
siège social, jusqu'au samedi -JS courant. L'entrée
aux fêtes sera rigoureusement refusée à tous les- so-
ciétaires et à lea-rs familles, qui ne seront pas por-
teurs de cartes d'entrée.
ASSOCIATION OES ANCIENS ELEVES DU LY-
CEE DE TOULOUSE. — Le punch de l'Association
des Anciens Elèves du Lycée aura lieu le jeudi 27
mai, à 9 heures du soir, dans les salons de l'Associa-
tion, place du Capitole, S0. (Entrée rue du Taur, 2).
ORPHEON TOULOUSAIN. — Les membres du bu-
reau et de la commission, sont priés de se rendre à
la réunion de mercredi,- à 8 heures et demie. Ur-
gence. Répétition générale mercredi et jeudi, au
.siège. Présence de rigueur.
TROUVAILLES. — Réclamer : à M. Gles'zes, éclu-
sier, écluse Bayard, Canal du Midi, une pèlerine
d'homme : au bureau dos. épaves, deux clefs, une
carte du Concours Hippique, un réticule contenant
un porte monnaie, une clef et un mouchoir, un fichu
et une montre de dame en acier bruni ; à Mme Sa-
batié, rue du Pi-inteanps, 25, une éroii*rle de cravate
en or ; à Mme Pierre, rue Riou-et, t», un col d'en-
fant en toile ; à Mme Louis, à" Croix-Daurade, che-
min du Mont-Blanc, après l'église, un bracelet d'en-
fant argent : fui poste de police de la rue du Ca-
nal, une chambre, à air ; à M. le directeur de
1' « Argus Toulousain- », rue des Pénitents-Blancs, 4,
un trousseau de . clefs : à M. Haecès, rue Castella-
ne, 1, une courroie de commissionnaire avec pla-
que ; â Mme Crouzet, ru» Boulfconne, 3?', une paire
tie lunettes ; â l'administration des tramways, une
ombrelle, un chapeau d'étudiant, une pochette en
papier contenant une ruelle pour dame ; à M.
Bamy, rue des Tronte-Stx-I'onts, 95, un trousseau de
clefs.
BOUDOU. — Incendie. — Un inctcndiie des
pins violents s'est déclaré à Ha. métairie de M.
Pibouil, ii Roudou.
La maison et les dépendances ont été la
proie des faimimes.
isa-rumeur (publique croit à la malve.iJilarieo;
aussi la igeiud-arnuarie a-t-elle ouvert une en-
quête à 'Pcitïet d© déterminer les causes de cet
incendie.
lîsMotie
: JEUDI 27 Mai REGLA
f 533
c rg T-ulle, INTansouk, Soie
I —
i P1IX SENSATIONNELS
DANS LES; THEATRES
Un do nos compatriotes, M. Tartanac, qui fut un-
de nos camarades au- Conservatoire de Toulouse, et
qui est un excellent- musicien, vient d'être er;~igé
en qualité de premier chef d'orchestre à la Nouvelle-
Orléans, au Théâtre de la Freuah-0»mpagnie-Oi>éi'a,
dont les directeurs sont aussi nos compatriotes :
MM. Layolile et Escalaïs.-
BCipuis son départ 'le- Toulouse-, M. Tartanac a
dirigé plusieurs orchestres, pendant des saisons de
grand opéra et d'opéra comique ; nous nous souve-
nons lui avoir vu- conduire à Nîmes, une belle exé-
cution de- Carmen, et voilà- quelques années qu'il
tient avec autorité le pupitre de chef d'orchestre au
Casino d'Enghi-en, pour le plus grand plaisir des
habitués de cette station balnéaire.
Nous adressons à l'ami- Tartanac toutes nos féli-
citations.
POUR LES VIOLONISTES
On se souvient du succès qu'obtint tout récem-
ment le réputé, violoniste M. Joseph Debroux,' dans
trois récitals qu'il donna à la salle Rouget,
w récitals, je l'ai déjà dit, étaient consacrés à
étoile du violon depuis Louis Aubert, Bach,
iid»l et Beethoven, jusqu'à Sarasate, Saint'-Saëns,
!iia:-ki.et Gaibrtol Fauré. •
as- violonistes appren-irront avec plaisir que M.
-tpâ Debroux vieait de faire paraître les œuvres
ImlqiKS des maîtres, français du violon au dix-
tième siècle, cher l'éditeur; Houdar.ez. 9, rue de
Itcls, â Paris. Ajoutons oue toutes ces œuvres,
it l'édition sembla tt ètri* éputs?.?. viennent d'être
revues, annotées, doigtées, nuancées avec lenbrs' ac-
oént|' propres et selon leur style:, na.r l'admiVable
i-, juaicien et virtuose- qu'eflr îvï. Joseph rx-bioi::;.
O. OUIUf.CD.
Certificat d'études
Les examens pour l'obtention du -certificat
d'études primaires auront lien, dans l'arron-
dissement de Painiers, aux lieux et dates ci-
après :
Saverdun, samedi 19 juin ; Mas-d'Azil, mer-
credi 23 juin ; Fossat, samedi 36 juin ; Va-
rilb.es, samedi 3 juillet, le tout à 7 heures et
demie du matin ot à l'école des, garçons ;
Mirepoix, lundi 112 juillet, à 7 heures et demie
du matin, à l'école des garçons pour les gar-
çons ; mardi 13 juillet, à 7 heures et demie du
malin, à l'école des garçons pour les filles ;
Pamiers, mercredi 21 juillet, à 7 heures et
demie du matin, à l'école des garçons de Les-
tang pour les garçons ; jeudi 22 juillet, à 7
heures et demie du matin, à l'école des gar-
çons de Lestang pour les filles.
FOIX .— Droits cte plaça .— L'adjudication
des droits de place, pesage, raesurage et jau-
geage de la ville de Foix a eu lieu dimanche
dernier dans la salle du conseil municipal.
La mise à prix était fixée à 10.000 francs.
M Fourcade de notre ville a été déclaré ad-
judicataire pour la soamne de 13.380 francs.
A la bibliothèque .— La bibliothèque de Foix
vient de recevoir de M. Garez, docteur ès-scen-
ces, le tome cinquième de son intéressante
étude : «La géologie des Pyrénées Françaises.»
PAPfllEHS. — Etat civil du 15 au 22 mai. —
Naissances : Suzanne Andrée Bouzou, rue des
Nobles ; André Fernand René Beaugé, rue
des Casernes.
Publications de mariage ; Adolphe Léon As-
tory clerc d'avocat à Pamiers, et Jeanne Ma-
rie-Antoinette Arihard, .sans profession, à
Crest (Drôme).
Mariages : Jean-Pierre ETnest Combes et
Marie-Thérèse Galy.
Décès ; Eugénie Doumenc, célibataire, 34
ans, place de Lestang ; Auguste Henri Na-
vaille, 29 ans, célibataire, rue des Cordeherâ ;
Joseph Groc. 31- ans, célibataire, place des
Vékisses.
SAINT-ÛIftâNS. — Tribunal oot-reetionnel.
— Sont condamnés à des- peines diverses, pour
délits ou contraventions ressortissant à l'ad-
ministration des eaux et forêts : MM. Cabaup
et Rien, de R-ogaille ; Servat -M-onge, de Sou-
lan ; Robert Augustin et Gaubôre Bepmalès,
de Ba.laguères (Agert) ; Baptiste Rieu, de La-
court ; Jean Rougé, Jean Sount et veuve
Sou-m de Riverenert ; Pierre Itté, d'Ustou ;
Sarret du Trein-d'Ust-ou- ; Bernard Arnotou
Paillas, de Rogalle : Jean-Pierre Sonquet,
François Caubère et Mirouze, de Pnrès-Sou-
îan ; Jean-Jules Denamiel, Caderat, d'Ustou ;
Barthélémy Galey Bugat, de Ltquet-Moulis ;
Dupuy Cabas, de Bordes : Jean-Pierre Biros,
d'Aul-us ; Jean-Bertrand Rieu, de Lacourt ;
Jean B'Jazy Ptijol, d'Alos ; Jean Gaze, d'Alos ;
Paul Dedieu et Jean Gaillard, de Lacourt
RODEZ. — Accident. — Un accident s'est
produit sur les chantiers de la maison Dou-
ziech, en construction sur une partie des im-
meubles ayant appartenu au couvent de Notre-
Dame. M. Eugène Fabre, entrepreneur de ma-
çonnerie, est tombé d'un échafaudage dressé
à la hauteur du deuxième étage et dans sa
chute a eu les deux Jambes fracturées. Des lé-
sions internes sont en outre à redouter.
Soldats apaches. — Dimanche soir, vers 9
heures, Mme Durand, épicière et limonadière,
41. avenue Victor-Hugo, fermait la devanture
de son débit lorsque deux soldats se -présentè-
rent, demandant pour eux et deux de leurs
camarades qui allaient venir, quatre verres
d'absinthe.
A regret, mais pour éviter du ta.pag-e, Mme
Durand leur servit les consommations et bien-
tôt les quatre soldats, dont un caporal se
trouvaient réunis autour de la table.
Au lieu d'avaler le contenu de leur verre et
de déguerpir, ces militaires se mirent â fure-
ter partout, se faultlant dans le magasin d'épi-
cerie et faisant disparaîtiro dans leurs poches
de nombreuses boîtes de cirage.
En présence de cette -attitude, Mme Durand
appela son mari, qui venait de se coucher.
Celui-ci se leva, réprimanda vertement les ma-
lotrus, qui rentrèrent dans la salle de con-
sommation et promirent Oe rester tranquilles.
A peine M. Durand fut-il parti que les sol-
dats se jettent sur Mme Durand et la servante
en proférant les plus grossières paroles. Aux
cris poussés par sa femme, M. Durand se lève
de nouveau et eut tôt fait de faire passer la
porte aux quatre militaires.
Une fois dehors, ceux-ci se répandirent en
injures et en rodomontades : l'un d'eux s'a-
vança même menaçant vers M. Durand, dont
il ne souçonnait pas sans doute la force colos-
sale. Mais, au même, moment, celui-ci le sai-
sissait ou collet, l'enlevait de terre à bras
tendu comme un fétu de paille, sans lui faire
d'ailleurs aucun mal.
Les camarades du soldat fondirent au mê-
me instant sur M. Durand, et l'un d'eux lui
traversa le bras de part en part d'un coup de
baïonnette.
Sous l'empire de la douleur et pendant des
flots de sang, le blessé lâcha prise, ce qui per-
mit aux lâches agresseurs de prendre la fuite.
Le lundi matin, M. Durand se ht soigner par
M. le docteur Louis Bonn-clous. La blessure est
incontestablement grave, mais heureusement
aucune artère n'est atteinte : quelques dixiè-
mes de millimètres plus bas, M. Durand était
perdu.
Plainte a été- portée à l'autorité militaire ;
espérons qu'elle saura découvrir les coupables
et les punir comme ils le méritent.
L es ' malheureux que notre législation ad-
mette a 1 honneur de porter les armes quan-
tité, de gens que leurs antécédents peu hono-
rables devraient faire exclure de- l'armée
Sur le dos de ces gens-là, la casaque du' dis-
ciplinaire serait mieux placée que l'uniforme
des défenseurs de la patrie.
Un sabre est déplacé en leurs mains ; qu'on
leur donne plutôt un maillet pour casser des
cailloux sur les routes de nos colonies.
J.E30US. — Tentative de meurtre. — Le pitv
flamme, dirigea et illustra par son grand
talent, ne saurait demeurer muette sur cette
tombe. A travers notre douleur, notre cruelle
stupéfaction, no6 regrets désolés, nous venons
nous incliner pieusement sur le cercueil de
celui qui fut pour nous plus qu'un ami : \}isi
exemple et un modèle.
» Il était tout à fait des nôtres. Peu à peu
1 ancien fondateur des lissais de {eunes avaiî
abandonné lécole symbolisa- pour se ratta-
cher à l'art classique lo plus traditiûir,-*! »
l'ancien collaborateur de l'Effort, du Midi'lè'.
déral, de la Bévue provinciale, tout cn'dcmAv
rant fidèle aux nobles conceptions ftttérairot
et régionalistes de ces groupements, se rap-
prochait plus profondément encore Oe sa terre
et de ses chers morts. Les inquiétudes d'aûv,
que nous révéla parfois le Chant de là rak.
s'étaient apaisées au son des cloches de Gas-
cogne, et, en pleine communion désormais
avec les aïeux et son pays, Emmanuel Del-
bousquet était prêt à nous donner les œuvré*
parfaites et puissantes que faisaient prévoif
avec tant d'éclat le Mazareilh, l'Ecarlcur ef
Miguette de Cante cigale. Dieu ne l'a pas
voulu. Il a pris le magnifique ouvrier sur le
sillon, et, le cœur brisé, nous nous proster-
nons devant ses impénétrables desseins. Plui
tard, peut-être, nos soins pieux compléteront-
Us^l'ceuvr-e déjà si belle d'Emmanuel Déliions-
» Dès à présent, il faut le dire bien haui
dans ce coin de Gascogne qu'il a tant aimé
et -qu'il a si peu quitté, l'écrivain que nom
venons de perdra a sa place dans la grand*
littérature française. Comme François FabW
pour !c Rouergue, Arsène Vernenouze pout
rAUïStgno, et notre admirable Pouvillon pout
le Quercy, Emmanuel Delbousquet sera le
poète de ce beau pays d'Albret. Il l'a flxé à
jamais dans notre géographie littéraire avec
ses coutumes, ses paysages, ses mœurs ses
métiers spéciaux, avec sa splendeur pittores-
que et chaude merveilleusement exprimée par
toutes les ressources d'un style impeccable
C'est là qu'on ira le retrouver, à masure que
l'on se détachera de la production amorphe,
de la capitale pour retourner vers la beauté
diverse et féconde de nos terroirs.
» Etre prêt, tout est là, dit Harolet. Malgré
sa jeunesse, notre ami avait déjà lié une
gerbe magnifique. Avec la résignation du
croyant, il a fait- sur elle le signe do la croix.
Ne versons pas, sur sa tombe, des larmes
stériles. Travaillons comme lui. Oomeuronj
fidèles à notre race, à notre pays,' à ses tradi-
tions. Son exemple nous y encouragera tous
les jours.
» Mais que disons-nous ? Pour nous, chré-
tiens, il n'y a pas de séparation totale, Em-
manuel Delbousquet est toujours à nos côtés ;
son cœur si généreux et si fraternel ne cesse
point de battre auprès du nôtre et nous lutte-
rons comme naguère auprès de lui, en atten-
dant l'heure où ceux qui auront espéré sa-
réuniront à jamais ».
Valentin Saint-Pé Roué se sont mutuellement
adressé des épithètes injurieuses dans le
genre de « bâtard » et ce voleur ». Le premier
ramasse, sans se troubler, un franc d'amende
avec sursis et le second est relaxé.
LE MAS-D'AZSL. — Spectacle. — Nous au-
rons la bonne fortune de posséder la troupe
du Nouvel Office Artistique qui doit venir
nous donner une comédie et deux opéras co-
miques le dimanche 30 mai courant.
Ne pas confondre avec d'autres tournées.
Cette compagnie, composée entièrement d'ar-
I listes de valeur, vedettes des plus grands théâ-
tres, a. fait déjà les délices ;de l'Iaie-en-Doden
et de Mirande.
La place nous manque pour parler de tous,
qu'on nous permette' cependant de citer le
nom de M. Devilliers, baryton de traduction,
du grand théâtre du Capitole, dont personne
à Toulouse n'a oublié les belles créations de
« Siegfried » et de « Cav-alleria Rustieaua ».
Ces*taîssa
S et 6 juin, au bénéfice do l'CÊuvro des Petits
Toulousains aux Pyrénées, sur les allées
teamt-Ltienne, sont prévenus qu'ils devront
laire leurs propositions au plus tôt au siège
de l'A. (i.. rue Romiguières, 3. où lo trésorier
de l'Association se tiendra à leur disposition
tous les jours, de 1 h. i h 2 h, l de soir
Querelles de famille
Hier soir vers 8 heures, la dame Jane Rapep
figée (le 5fi ans, demeurant rue Montplaisir
25. a été frappée par son fils d'un coup d'ius
'rrtiment tranchant, couteau ou autre.
La dame Roper a été blessée également aux
mains par un *esson de grès : elle dit qu'elle
SjâSt fait cette blessure elle-même après s'être
ulsput-ée avec sa belle-fille.
La dame Roper a été conduite à l'hôpital où
on lui a prodigué les soins nécessaires. Son
'état n'est pas grave.
Autre querelis
La dame, Mario Fabre, âgée de 25 ans, de-
meurai,! rue du Canal, 28, à frappé le sieur
G..., demeurant rue des Blanchers, à la suite
d'une querelle motivée par une rivalité de
dames.
Théâtre lafayetis
Afin do satMtiM, i do noinfyK**» Utsuinades, la
«InseeiMiii noua donne oo, wir une dernière do M»
•SMU>4' SII.-«Ô3 : l.en saitiinimmitie». i'oaivie populaire
do eiiin» avec Miras un Use ViaL dan* lo l'Ole rtc
MaWon : maïu-ào K,...,-r, dans celui de Simon ; MM.
Ueurlui ohambon Pli, Dolne. Valorsay. Pisart et
•Atot> ValRiUlor '
E»;
ASPET. — Nécrologie. — Lundi dernier est
noit, a Toulouse, M. le chanoine Barès vieai
e généra! honoraire. Le défunt a succombé
ip,ves quelques jours de maladie, et jusuu'-m
dernier moment a eu le bonheur de ne pis
croire a la gravité de so nétat. U était âgé de
m ans.. Après de brillantes études au térnl
^Tif Z m'f Ci "-V-eude ministère par, s-
sial il se fit Lazariste. Il professa ainsi pen-
dant six ans a theologi-s au grand séminaire
^.ibVr^' 1 ,'' 110 - **. se Ua

Mercredi 2î> filai «9rMf
S rn
W «A.
Concours hinpique de Toulouse
Troisième journée. — Mardi 25 mai, à neuf
leunes :
Chevaux de selle (2' classe), de 1 m. 56 à
l m. 47, 3 ans. — 1" prix, 200 francs, Milma,
» M. Barné, de Montech (le propriétaire).
ff prix, 150 francs, Glorieux, ù M. Dupérin,
•le Scgoufiolle (Gers) (le propriétaire).
' 3' prix, 75 trancs, Grêlon, a M. Trcssoyre,
le Mirepoix (Haute-Garonne) (M. Barné).
prix, M» îrancs, Bébë^Rose, à M. Garrigou-
ùrriaie, «le Blajan (Haute-Garonne) (M.
V>mmtoges, écolo do dressage d'Auch).
..• prix, .vi lianes, Fourreur, a M. Cotmnet
*ï'e propriétaire).
.6* prix, 50 francs, Georgette, À M. Bâcha la,
ie .Saint-Forquier (le propriétaire). ..
7* prix, 50 trancs, Favori, à M. Redon, de
iarganvillars.
Tous ces prix sont offerts par le conseil mu-
,. \icipal.
Flots : Jolîette, à M. Lozo ; Gand, à. M. Cou-
,',inet ; Biter, à M. Cliaulct ; Rieuse, à M. Lar-
:ieu.
Dix heures, chevaux de selle (2' classe),
'/ans :
1" prix, 200 francs, Roquette, à M. Rivière,
ie Golfech (Tam-et-Garonne) (le propriétaire).
2' prix, 100 francs, La-Bienvenue, à M. Du-'
?rat, de Be'mont (Gers) (Comminges).
3' prix, 75 francs, Mignon, à M. Conzinet (le
Kopi'iétaine).
4' prix, 50 francs, Refrain, à M. Bousquet
Se propriétaire).
5' prix, 50 francs, Esone, à M. Neay, à Gre-
nade (écurie coopérative).
Flots : Folichon, à M. Sicard ; La-Favorita,
* M. Sicard.
Onze heures, chevaux de selle (2* classe),
i ans :
V prix, 175 francs, Mijaurée, à MM. Larre-
kain et Laborde, à Pau (propriétaire).
2" prix, 100 francs, Ilver, à M. Claude Marty
{écurie coopérative).
3' prix, 50 francs, Etendard, à M. Lassaigne,
ii Bergerac (Comminges).
Epreuves k obstacles. — A 3 h. $, prix des.
Bornes (military), offert par le commerce de
l'oullouse (handicap ; conditions spéciales),
, pour officiers en uniforme montant des che-
-t-anux d'armes d'officier.
1er prix, un objet d'antt de 500 fr., Filister, à
fS. Aiiigla, lieutenant au 9e chasseurs, monté
par lo propriétaire.
2e prix, d'une valeur de 200 fr., Damiette, à
il. Birot, lieutenant au 20" dragons, montée
aar M. de Gordon, lieutenant au 20» dragons.
:',3 e .prix, d'une -valeur de 150 fr., Fakir, à M-
LafargUiS, lieutenant au 9 e chasseurs, monté
! par M. Angla, lieutenant au 9 6 chasse-urs.
4° prix, d'une valeur de 100 fr., Jupiter,, à
|ï. CoQilas, vétérinaire au 19e dragons, monté
c>ar M. Panescorse, lieutenant au 19 e dragons.
5 e prix, d'une valeur de 50 fr., Urâhtis. 'à
M. A. Fearas, aide-major au 9e chassenirs,
tionfé par M. Lasbouyries, vétérinaire a\i 9e
tiiaeseurs.
Plots de rubans : Noiro, à M. de Rouvlll6i
uentenant au 10 e dragons, monté pan le .pro-
priétaire ; Bravade, à M. Landeau, lieutenant
AU 9° chasseurs, monté par le propriétaire ;
Quolitête, à M. Lanes, lieutenant au 2Ï> clias-
jeurs, monté par M. Vidalin, capitaine' ati '21e
f-hasseurs ; Gant, à M. Morin, capitaine au 2-i4
fcèrtillerie, monté paT M. R. Larrieu, lieute-
nant au 24 e d'artillerie ; Marengo, à M. Via-
t!m de Lesegno, lieutenant au 24e d'artillerie,
monté par îe propriétaire ; Pretty-Brow, »à M,
à'Avancourt, capitaine coémmandant»,, au 10°
âragons, monté par le propriétaire.
Journée très intéressante. Assistante nom-
breuse et élégante. Le soleil qui semblait vou-
loir bouder le matin, s'est mis de la partie
/ers la fin de l'après-midi.
Lo cheval Filister, à M. Angla, a seul ter-
miné le parcours sans fautes dans le prix des
Dames. A signaler dans le même prix, deux
. étantes sans suites, toutes deux au talus, la
oremière de Ségainville, monté par M. de
Ronvjiie, la seconde de Sofia, montée par M,
Angla.
Courses de chevaux
A SAINT-OUEN Paris, 25 mai.
Prix de la Vienne, steeple-chase, à réclamer,
J.OOQ îrancs, 3,800 mètres environ. — 1, Homo-
selle, par Wadsworth et Lord-Dudley, à M.
J;-E. Widener (F. Taylor) ; 2, Loup-de-Mer-J.il,
à M. J. Rose (M. Saint-Sauveur) ; 3, Cintra, à
M. .E. Fischhof (Hollobone).
Non placés : Prince-Mignon, White-Heater,
Oonapale.
Trois longueurs. Huit longueurs.
Mutuel : gagnant 42, placés Homoselle 19 50,
I.ûup-de-Mer-III 16.
Prix de la Gartempe, course' de haies, 4,000
trancs, 3,100 mètres environ. — 1, Quolibet-II
uar Gardefeu et Moulin-Rouge, à lord Buchan
(Parfrement) ; 2, Le-Liseron, à M. Champion
IA. Chapman).
Non placé : Pic-de-la-Mirandole tombé.
Cinq longueurs.
Mutuel : gagnant 20 50.
Prix de l'Aunis, course de baies, à vendre
aux enchères, 3'000 francs, 3,700 mètres envi-
ron. — 1, Nopal, par Upas et India, à M. Ch.
•Surfer (Parfrement) ; 2, Indus, à M. R. Bally
ffiefëyer) ; 3, Giovanna, à M. A. Foacier
(Hawkins).
Quinze longueurs. Une encolure.
Mutuel : gagnant 25 50.
Prix Fleurissant, steeple-chase, 10,000 francs
1,400 mètres environ. — 1, Antinous, par. Elf
Kl Amtlsana, à M. Pfizer (G. Sauvai) ; 2, Re?
pOrtér, u M. Champion (A. Chapman) ; 3, Taï-
OOun, à M. E. Thiébaux (Parfrement).
Non placé : Nausouck.
Dix longueurs. Une longueur et demie.
Mutuel : gagnant 28, placés Antinous 19
Reporter 18 50.
Prix du Gers, course de haies, handicap
4,"000 francs, 2,800 mètres environ. — 1 Une
tial-ll, par Darfur et Mlle-de-Giraud, à M. H
de Mumm (Shepherd) ; 2, Stromboli, à M. le
comte Vigier (H. Holt) ; 3, Pic-Royal, à M. F,
Grumetz (Parfrement).
Non placés : Flèche-d'Eau, Boulogne, Lady
Douglas, Hadji.
Quinze longueurs. Huit longueurs.
Mutuel : gagnant 57, placés Grenat-II 25 50
Stromboli 20 50.
4 Feuilleton du 26 mai 1909
Prix du Limousin, steeple-chase, handicap,
5,000 francs, 3,600 mètres -environ. — 1, Alfar,
par Atheling et Galliana, à M. Pfizer (Hender-
so:ri) ; 2, Homelander, à M. J.-E. Widener (F.
Taylor) ; 3, Muntjac, à M. L. Ouennec (De-
feyer),
Quatre longueurs. Loin.
Mutuel : gagnant 37 50.
.'. V*l,BVCE-SUR.itUONlt
Valcncc-sur-RUône, 55 mal.
Prix do la Société d'Encouragement, 1,000 francs,
2,401) mètres environ. — 1. niciy. à M. Bérard;
2. Moi-Meu, au baron de Montai; 3. lintcrite-CordiaJe,
à M. des Gouttes.
Une longueur. Deux longueurs.
Prix de la Société Sportive d'Encouragement,
course de haies, 2,000 francs, 3,200 métrés environ. —
1. Sainte-.Madelalne, a M. L. de tournas (le proprié-
taire); 2. Patrie, au vicomte de Galbert (Goutteranfl)-
3. WlsJcy, à M. des Gouttes.
Une tête. Loin.
Non placés : Croix, Liuzet, Noirdillan.
Prix de la Société des Steeple-Ohases de France,
ml tary, 2 1 série. — t; Mantoue; 2. Moutohourdlne;
3. ïabiala.
Non placés : Candidat, Béchamel, Magicien.
AU TREMBUV
Paris, 25 mai.
Demain courses au Tremblay. Partants et montés
probables :
Prix Fraudulent. — Prlee-Consort (G. Bartholo-
mew), Galant (O'Connor), Oliéops (Paris), Skade (L.
Gill), Tocsin (Berteaux), Guy-Fawks (Odell), Chris-
tiania (Thibault), Ptolémée (Curry), partant dou-
teux : Echelettes (X).
Prix Franc-Tireur.'— Hertre (Oh. Ohilds), Daubray
(Hobbs), Mystificateur (M. Barat).
Prix Brienne. — Sylviaque (Ch. Ohilds), Constan-
ce (Odell), Wanda III (O'Neil), Terentia (Sweeneyi.
Rajah (J. Childs), partant douteux : Pierrot III (x).
Prix Edgard Glllofs (1908-1909). — Séa-Sik (ISel-
lhouse), Sauge-Pourprée (O'Connor), Jean-de-NiveU©
(Hobbs), Souvigny (M. Barat), Gigolo II (J. Ohilds).
Prix Finlande. — Rose-de-Flandre (M. Barat), Su-
blima (A. Woodland), La Coohère (J. Childs).
Prix Satnt-Cyr. — Vénitien (X), Sébénico (M. Ba-
rat) ; Saint-Marc (C. Halsey), Roquelaure (j. Ohilds).
Libertine (Thibault), Roscoff (J. Jennings), Cham-
fleury II (G. Clou.t), Sylviaque (Davis), Belle-de-Nuit
II (A. C. Taylor); Quenotte (Chastaing), Kelmis (Cur-
ry).
Pronostics :
Paris-Sport .• Prince-Consort, Guy-Fawks, — Her-
tre, Mystificateur, — Pierrot, III, WandA IIÎ, — Sau-
ge-Pourprée, Séa-Sik, *— Rose-de-Flandre, — Ros-
coff, Ohamfleury.
Jockey : Hertre, Mystificateur, — Sauge-Pourprée,
Séa-Sik, — Rose-de-Flandre, — Roquelaure, Champ-
fleury.
Les Débats : Rhinocéros, Prince-Consort, — Hertre,
Interprète, — Pierrot III. Constance, — Sauge-Pour-
prée, Valusuzon, — Rose-de-ITndre, — Libertine. Ro-
quelaure.
La Liberté t Prince-Consort, Galant, — Hertre,
Mystificateur, — Wanda III, Pierrot III, — Sauge-
pourprée, Séa-Sik, — Rose-de-Flandre, — Vénitien.
Esquelaure.
La Patrie : Prince-Consort, Galant, — Hertre, Mys-
tificateur, — Wanda III, Rajah, — Sauge-Pourprée,
Séa-Sik, — Rose-de-Flandre, — Roscoff, Libertine.
Le Siècle .- Rhinocéros, Prince-Consort, — Inter-
prète, Hertre, — Pierrot III, Le Nivernais, — Sau-
ge-Pourprée, Séa-Sik, — La Cochère, Rose-de-Flan-
dre, — Sylviaque, Roquelaure.
L'Intransigeant : Prince-Consort, Rhinocéros, —
Hertre, Interprète, — Le Nivernais, Pierrot III, —
Séa-Sik, Sauge-Pourprée, — Rose-de-Flandre, — Ro-
quelaure, Sylviaque.
A AUCH
Programme de la première journée des courses
d'Auch, fixées au 4 juillet prochain :
2 h. 30. — Prix du Couloumé, prix spécial d'a.n-
prentis, 1,000 francs offerts par la Société de Sport
de France, pour chevaux de 3 ans n'ayant gagné
ni 5000 francs, ni un prix de 3,000 francs, ni un prix
d'apprentis. Entrée, 50 francs; distance, 2,000 mè-
tres environ.
8 heures. — Prix d'Etigny, steeple-chase militaire,
série, sous-officiers, un objet d'art d'une valeur
de 100 francs au premier; un objet d'art d'une va-
leur de 75 francs au second; un objet d'art d'une
valeur de 50 fr. au 3", offerts par la ville d'Auch pour
sous-officiers de l'armée active -montant des chevaux
de troupe n'ayant jamais gagné des courses â obs-
tacles autres que des steeple-chases de 3' série. Dis-
tance, 2,500 mètres environ.
3 h. 30. — Prix Auscitain, steeple-chase militaire,
2* série, officiers, un objet d'art d'une valeur dé
325 francs au premier; un objet d'art d'une valeur
de 124 francs, au second ; un objet d'art d'une valeur
ds 50 francs au troisième, offerts par la Société des
©ourses d'Auch, pour officiers en activité de service
montant des chevaux d'armes, chevaux d'officiers
ou de troupe inscrits sur les contrôles provenant
des remîmiés de l'Etat ou achetés par la comïttls-
sion de remonte des corps, n'ayant jamais gagné
de course à obstacles autres que des steeple-chases
militaires. Distance, 3,«X> mètres environ.
4 heures. — Prix de la Société, course de haies,
à réclamer, 600 francs, offerts par la Société des
courses d'Audi pour tous chevaux de 4 ans et au-
dessus, à réclamer pour 5,000 francs, n'ayant ja-
mais gagné un prix de 3,000 francs : 600 francs au
premier, les trois cinquièmes des entrées au second,
les deux cinquièmes au troisième. Entrée, 30 francs
moitié forfait; distance, 2,800 mètres environ.
4. 30. — Prix du Seillan, 2* catégorie, officiers,
cross-country : une selle et une bride d'une valeur
de 175 francs au premier; une jumelle de campa-
gne de 70 francs au second; un© cravache de 30 fr.
ou troisième, offertes par le Conseil municipal de
la ville d'Auch, pour officiers en activité d© service
montant des chevaux d'armes, chevaux d'officiers
ou de troupe, âgés de 7 ans au moins Inscrits sur
les contrôles de l'armée et achetés par un des dé-
pots de la circonscription de remonte de Tarbes.
Distance, 5,000 mètres au minimum en terrain va-
rié, 1,000 mètres seulement pouvant être empruntés
pour l'arrivée et le départ à une piste de l'hippo-
drome.
Courses de chevaux attelés
Aire-sur-Adour, 25 mai.
Le contrôle de départ est établi au bas de la côte
du Mas; très peu de monde; sept concurrents se
présentent; ils sont tous très fatigués. Ce sont :
Sirène, Arriviste, Adamite, Papillon, Polisson, Pom-
pon et Légère.
C'est tout, ce qui reste de trente-huit ch©vaux au
départ; les autres sont morts ou malades.
Noga.ro, 25 mal.
Légère abandonne.
Eauze, 25 mai.
Arrivent, dans Tordre : Sirène, à u h. 32, boiteuse;
'Arriviste, 11 h. 34; Adamite, 11 h. 49, très fatigué;
Polisson, 12 h. 17, boiteux; Pompon, 1 h. 30.
Casteljaloux, 25 mai.
Sirène arrive première, en bon état, à 3 h. 15; on
dit qu'Arriviste n'est pas loin. Les autres sont égre-
nés sur la route.
Aéronautique
LES DIRIGEABLES ANGLAIS
Aldersiiot, 23 mai.
Le dirigeable anglais Baby a fait, hier lundi, une
ascension de plus d'une demi-heure; U a facilement
exécuté un vol circulaire de plusieurs milles, puis
il a monté si haut qu'il fallut lâcher du gaz.
On en a trop laissé échaptier, de telle sorte que le
Baby est tombé avec une grande rapidité.
Comme il ne pouvait plus remonter et qu'il souf-
flait un vent violent, les sapeurs du génie l'ont re-
conduit à son hangar sans accident.
«rel aces
Du 25 mai.
Une profonde dépression s'est avancée rapidement
sur les Iles Britanniques et le nord de- la France;
le baromètre marque, ce matin, 748 millimètres en
Irlande, après avoir baissé de 20 millimètiies; depuis
hier la baisse est d'ailleurs générale en Europe; les
pressions supérieures' â 765 iolUi«nètres uo persis-
tent plus que sur l'Kspagne.
Le vent est modéré du Sud-Est sur le Pas-de-Ca-
lais et la Provence, de l'Ouest sur l'Océan.
Des pluies sont tombées dans l'ouest des IlesDritan-
nlques, sur la Baltique et Je centre du continent;
eu France, de nombreux orages ont éclaté. Dans
l'Ouest, on a recueilli 14 millimètres d'eau â Ohcr-
bourg, 10 à Nantes, 4 à Biarritz, i à Brest.
La température est encore très élevée dans nos
régions du Centre et de l'Est. Ce matin, le ther-
momètre marquait 3" à Arkhangel, 14" à Nantes
14* à Paris, 20* à Alger, 21' a Clermont, 22' a Be-
sançon. 5° au mont Venteux.
En France des pluies orageuses sont probables
dans toutes les régions; la température va s'abais-
ser et se Tajpprocfier de la normale.
Le Trésor et ia Bip 19 fraia
Le Trésor avait à la Banque de France un compte
créditeur :
Le 25 niai 1007, de 176.436.098 francs.
Le SI mai 1908, de 197.165.426 francs.
Le 21 mai 1909, de -187.546.729 .francs.
BOURSE DE PARIS
»u 25 mat ^d4p*cho*MéB.ra««hlqueî
STATIONS
Toulouse...
Puy-Dùrne.
Pic-dn-Midl
Perpignan .
Bordeaux. .
BaroaH'
68.1
57.4
63.8
59.4
63.8
Titra» .
12.8
ÉTAT OU CIEt. Kii«.lsi»M!.-h
h tailla
lO.N.O. a.f.c.
16.0 S. O. a. f. n.
0.4 S.O. mod. b.
23.4 N O.mod. n.
15.8 S. O. mod. c.
17. i
13. S
2.1
ïiA
14.5
Ifiilb
30.6
19.5
12.7
29.5
32.0
Foii^et Marchés
MARCHE DE PARIS
Du 25 mal.
Farines. — Disponible, 34 40; courant, 34 05; pro-
chain, 34 66; juillet-août, 35 15; 4 derniers, 34 60;
tendance faible; circulation, 750; consommation, 56.
Blés. — Courant, 26 80; prochain, 27 25; Juillet-
août, 26 75; 4 derniers, 24 75; tendance faible.
Seigles. — Courant, 1S 5Ç; prochain, 18 75; juillet-
août, 18 75 ; 4 derniers, 18 75; tendance faible.
Suifs. — Paris, 70; province, 70.
Avoines. — Courant, 23 15; procliain, 23 25; Juil-
let août, 22 50 ; 4 derniers, 19 30; tendance faible.
Lin. — Disponible en cuves à nu 56; courant, 56;
procliain, 56 25; 4 de mai, 56 25; 4 derniers, 56 50;
tendance ferme.
Colza. — Disponible en cuves à nu, 07; courant,
66 75; prochain, 67; 4 de mai, 67 25; 4 derniers,
67 50.
Alcools. — Disponible, 42; courant, 42; procliain,
42 25; JiUllet-août, 42 75; 4 derniers, 40 25; 3 d'oc-
tobre, S9 25; tendance faible; stock, 21,200; circula-
tion, 500.
Sucres. — Disponible, 31 50; courant, 31 50; pro-
chain, 31 50; Juillet-août, 31 75; 4 d'octobre, 29,625;
tendance faible; rou cuites, 28 25; autres jets, 28 25;
raffinés, 62.
MARCHE DE LA VILLETTE
Du 24 mai.
Bœufs. — Amenés, 2,966 ; vendus, 2,381, à 1 58, 1 48,
1 44 ; vente très mauvaise.
Vaches. — Amenées, 1,128; vendues, 827, à 1 58, 1 U,
1 38 ; vente très mauvaise.
Taureaux. — Amenés, 339 ; vendus, 285, à 1 36, 1 30,
1 25 ; vente très mauvaise.
Veaux. — Amenés, 2,063; vendus, 1884, à 2 34, 2 26,
1 98 ; vente mauvaise.
Moutons. — Amenés. 16,280; vendus, 13,210; à 2 28,
2 06, l 80; vente difficile.
Porcs. — Amenés, 3,599; vendus, 3,599; à 1 40, 1 31,
1 22; vente calme.
Demi-laine, 2 50 â *; rasés, 1 50 à S fr.
MARCHE DE BORDEAUX
Du 25 mai.
Blés. — On cote j De 26 à 26 25; Centre, de 21 à
21 25 l'hectolitre.
Farines. —- On cote : Supérieures du haut pays,
36 21 les 100 kilos; premières marques, 36 fr.
Sons et repasses. — On cote : Sons gros disponibles,
16 fr.; ordinaires, 14 50; Plata, 14 25; remoulages,
16 fr. ; repasses ordinaires, 15 fr. Plata, 14 75, logé.
Maïs. — On cote : Roux Plata, 20 fr.; Clnquantlnl
23 fr
Avoines. — On cote : Grises Poitou, 84 fr.; Breta-
gne grises, 23 75; noires, 23 75 à 24 fr. ; Plata, 20 75;
Plata lourdes, 21 75; Llbau, 22 fr. les 100 kilos.
Orge. — On cote : 21 fr.
Seigle. — On cote : 19 50; le tout les 100 kilos.
fO-NDS D'KTAI
%
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cpt
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cpt
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et 2* série...
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3 % Amortissable.-..
Dette tunls. obi. 3 %
Consolidés anglais
consolidés aneiais.
Egypte .unifiée —
Espagnole extér.
Espagnole ,,exter
Hongrois 4 h
Italien 5 %
Italien 6
Portugal 3 %
Portugal 3 %
Eusse 4 % 1867-186
_ 4 % 1880....
_ 4 % 1689... .
_ « % 1890....
_ 4 % cons. 1'
„ » % 1901
_ a % or 1891
_ i % or 1893
_ « % or 1894
_ 3 1/2 % 1894
_ 3 % 1896 r*"
_ a % 1906 tout payé...
__ « î/2 % libérés
Lettres de gage 3 1/2--
nette ottomane unifiée
Ottomanes Priori^:
Ottomanes 4 % cons
Douanes ottomanes
Iota du Congo
ACTIONS
Banque do France .-• -«Jt
Banque de France " nB
Banque Paris »
Comptoir d'Escompte... ..
Crédit Foncier
Crédit Lyonnais...
Crédit Lyonnais...
Société Générale..
Banque ottomane.
Banque ottomane.
Bône-Guelma .....
Bône-Guelma
Est-Algérien
Est-Algérien .....tme
Est ; C P'
Est - tm «
Paris-Lyon-Mediterranée .cpt
Paris-Lyon-Méditerranée line
Midi -CP*
Midi ......tme
Nord -CP 1
Nord .tme
Orléans ••
Ouest -
Ouest-Algérien • •..........
Autrichien •• •-•
Lombardj
Nord-Espagno ...........cpt
Nord-Espagne . .tme
Portugais •
Saragosse cpt
Saragosse tme
Charb. Sosnowice cpt
Charb. Sosnowice tme
Société d'électricité de Paris
Compagnie Transatlantique
Messageries maritimes.
Métropolitain .........
Rio Tinto
Sue* (Canal marit.)...
Thomson-Houston
Charbonnage Laviana.
Carmaux »
..cpt
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..cpt
.tme
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MARCHE DE TOULOUSE
marchandises du
Eeie-vé officiel du cours des
25 mai :
Marché aux légumes, -place Arnaud-Bernard. —
Choux, de 1 50 à 1 75; chicorée frisée, de 1 à 1 25;
carottes, d© 0 25 à 0 30; choux-fleurs, d© 25 à 30 fr. ;
choux-raves, 1 fr.; pommes de terre vieilles, de 3 à
3 50; nouvelles, de 5 à 6 fr.; navets, de o 15 à a 25;
poireaux, de 0 60 à 0 75; oignons, de 0 25 à 0 30;
frisée, de 0 25 à 0 30; radis roses, de 0 60 à 0 70;
persil, de 0 40 à 0 70; bataviane, de 0 30 à o 40; ar-
tichauts, 2 50; asperges, de 0 50 à o 60; capuce, 0 30
à 0 40; lombarde, 0 25 à 0 30; ail, 0 30 à 0 40; pois,
de 8 à 10 fr.; fèves, de 3 à 4 fr.
Cours de la Marée, place VictoT-Hugo. — Poisson
de mer (1© kilo) : Clovisses, de 0 45 à o 50; langoustes,
4 80; limandes, 0 80; maquereaux, l 20; merlans,
0 80; rougets, 2 80; rousseaux, 1 40; soles, 3 50;
loups frais, 2 50; saumons, 5 50; vives, 0 80.
Poisson d'eau douce (le kilo) : Truites, 1 20.
Marché au salé, place des Carmes). — Porc, de
1 25 à 1 50; tête de porc, de 3 à 5 fr. l'une; œufs,
0 85 la douzaine.
Marché à la volaille, boulevard d'Arcole (volaille
vivante). — Poulets, de 4 à 4 75 ; poules, de 6 à 6 50;
poussins, de 0 50 à 0 75 ; dindons, de 12 à 12 50
canards gros, de 5 50 à 6 fr. -, canards petits, de 1 50
à 1 75 ; oies, de 15 â 16 fr. ; pigeons, de l 30 à 2 fr.,
le tout la pair© ; lapins la pièce, de 1 75 à 3 25 ;
Sapins petits, de o 70 à 0 80. CEufs, la douzaine, o 85.
Marché à la volaille, Carmes. — Poulets, de 5 à
7 50 ; poules, de 6 à 8 fr. ; pintades, de 6 à 7 fr.
poulardes, de 8 à 9 fr. ; pigeons moyens, de 2 50 à
3 fr. ; pigeons gros, ûe 3 à 3 50, 1© tout la paire
Sapins, la pièce, de 2 à 3 fr. ; œufs, la douzaine, 0 80.
.tme
.tme
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64 20
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87 55
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1964 ..
8 % flonl 50
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Extér. dont 50..
Banq. ottom. d.
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COURS DKS PRIMES
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Intérieure
BOURSE DE MADRID
88 35
APRES BOURSE
3 %
De Béera../....
East Rand
Rand Mines
97 80
889 ..
13 i ..
238 ..
97 73
3 0..
110 51
243 .„
BOURSE DE TOULOUSE
Fonds d'Etat français. — 3 % au porteur, 97 80;
amortiswable, 98 10.
Fonds garantis par le ««internement français. —
Obligations Annam et Tonkln 2 i %, 80; Madagascar
3 % 100,-l-lOOû, 91 M.
HmiH-unte des colonies. — Obligations Algérie ,3 %
1O02, 447.
Emprunts de villes. — VU!© de Paris, obligations
1865, 4 %, 540.30; i«70 4 %, 543; 1892 -quarts. 98; 1898
2 %, 423;- 1899, 2 %,-40S !»; 1904 cinquièmes. 92 25.
Valeur francals^-s. — Comploir U'Bscompte, ex-
coup. 31, 717; Obligations communales 1879 cinquiè-
mes, 10»; 'eommunSles 1S80 8 %, ôOO 50; Foncières
M85, 100; Foncières 1893 3 %, 500; Communales 1899
2 60 %, 470; Foncières 1909, 50 fr. payés, 262; Crédit
Lyonnais, ex-coup. 25, 1238; Est obligations 3 % nou-
velles, 438 75; Paris-Lyon à la Méditerranée,, 3 %
anciennes, 442 50; 3 % nouvelles, 438; Midi, actions
de jouissance, ex-coup. 37, 594; obligations 3 % nou-
velles, 436 75; Nord, actions de jouissance, ex-coup,
101, 1340; obligations 3 % nouvelles, 441; Orléans, ac-
tions de jouissance, ex-coup. 114, 950 ;obligations 3 %
nouvelles, 439; Ouest, obligations 3 % anciennes,
440.
Fonds d'Etat étrangers. — Autriche, 4 % or,
100 30; Japon, 4 % 1905. 97 50; Maroc 5 % 1904, 528;
Tabacs Portugais, 4 i %, 1891. 507; Rusise 1906 5 %,
101 Ô5; Hongrois 4 %, 9 850.
Valeurs étrangères. — Banque naUonale du Mexi-
que ex-coup. 49, 1090; Banque centrale mexicaine,
ex-coupon 18, 468; Damas-Hamah, 4 % prlv. 474;
Nord de l'Espagne, chemin de fer. actions ex-coup.
65 , 343 50; Pampeiune spéciales 3 % 376; Brésil 5 %
1908, port de Pernambuco remb. 500 fr., 504 50.
Valeurs diverses (actions). — Mines de Carmaux,
ex-coup. 57 19SO; Verreries de Carmaux, ex-coup. 50,
520; Mines d'Albl, ex-coup. 2, 195; Grands Cafés, ex-
coup. 18. 506; Etablissements Brusson jeune, ex-
coup. 2, 469.
Valeurs diverses (obligations). — Moulin du Ba-
zacle 4 % 302; Société toulousaine d'électricité, 5 %,
1900 473; Société hydro-électrique rousslllonnaise,
5 %', 486 50; Chemins de fer du Sud-Ouest, 4 %,
4Wi; Tramways Pona, 4 %, iso. Grand» riof*. ," .'
t93.
4 %
Obanges. — Espapnc, tes U» pesetas, » ie- T
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OrIèv,arie du G 1899 2 %..
— 1904 2 1/2 %
— 1905 2,3/4
Communales 1879....
— 1880
— 1891 ,
— 1892
— 1899
Foncières 1879
— 1883 «
1885.
— 1895
— 1W3
Bône-Guelma
Est-Algérien
Est 3 % ancienne....,
Midi 3 % ancienne...
Nord 3 % ancienne.......,.,
Orléans 3 % ancienne „.
Ouest 3 % ancienne
Ouest-Algérien
\-L.-M. 3 % (fusion ancienne)
Panama lots libérés
Suez 5 %
Autrichien 3 %, l" hypothèque...
Lombarde' ancienne
Nord-Espagne .
Portugais
Saragosse >...,,
MARCHE EN BANQUE
S49 50 547 50
500 ..
407 50 407 Y.
547 75 546 ..
54ô .. 545 , .
366 25 367 ».
367 50 367 50
408 50 403 ..
447 .. 447 ..
393 25 393 25
485 25 485 50
50^ ro 503 ,.
399 .. 399 ..
459 75 457 ..
470 .. 470 m
504 .. 500 50
436 25
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4:17 ..
432 75
431 75
447 50 447 50
439 25 4 0 ..
443 75 441 ..
442 .. 442 25
439 .. 439 ..
432 . . 431 ..
441 25 442 . .
119 .. lia 75
614 ..
430 ..
612 ..
430
294 .. 293 ..
393 .. 392 ..
357 .. 368 ..
396 30 399
IIP 5 '
Exiger ce portrait
Toutes les femmes connaissent
les dangers emi les menacent à
l'époque du RETOUR D'ACE. Les
symiptômes sont bien connus/ C'est
d'abord une sensation d'étouffe-
ment et de suffocation qni^treint
3a gorge, des bouffées de chaleur
qui montent an visage pour faire
place à une sueur froide sur tout
— le corps. Le ventre devient doulou-
reux, les règles se renouvellent lrrégulières on trop
abondantes et bientôt la femme la plus robuste se
trouve affaiblie et exposée aux pires dangers. C'est
alors qu'il faut sans p(tus tarder faire une cure
avec la
JOUVENCE de l'Abbé SOURI
Nous ne cesserons de rétpéter que toute femme' qui
atteint l'âge de 40 ans, même celle qui n'éprouve
aucun malaise, doit faire usage de la JOUVENCE de
l'Abbé Soury à des intervalles réguliers, et elle veut
éviter l'afflux subit du sang an cerveau, la conges-
tion, l'attaque d'apoplexie, la rupture d'anévrisme et,
ce qui est pis encore, la mort subite. Qu'elle n'oublie
pas que le sang qui n'a plus son cours habituel se
portera de préférence aux parties les plus faibles et
y développera les maladies les plus pénibles : Tu-
meurs, Cancers, Métrite, FibrOme, Maux d'Estomac,
d'Intestins, des Nerfs, etc.
La JOUVENCE se trouve dans toutes les Pharma-
cies. Le flacon 3 fr. 50, franco gare 4 fr. 10, les trois
flacons franco contre mandat^poste 10 fr. 50, adressé
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LES COURS DU BLÉ
Les cours ont encore monté sur presque tous nos
marchés de l'inférieur, notamment. : Rouen, de 25 à
26 fr. ; Chartres, de 25 68 à 25 92; Gray, de 23 50 à
24 50 ; Sancerre, de 23 fr. à 24. 74 ; Lyon, de 24 50 à
24 75; Guingamp, de 21 à 21 50; Nancy, de 24 k 25 fr.;
Dijon, de 25 â 25 50; Bergère t, de 25 41 a 26 OS;
Arras, de 24 50 à 20 03; Toulouse, de 23 00 à 24 38;
Paris a maintenu son cours de 26 62; Moaux celui
de 25 50; Nantes celui de 25 75; baisse sur aucune
place.
A l'extérieur, Breslau a maintenu le cours de
28 30; Londres a monté de 25 88 à 26 59; Bruxelles
a baissé de 24 85 -à 24 50; New-Tork de 27 67 à 27 58;
Chicago a haussé de 24 11 à 24 52.
PARFUM
L.T. E»8V£5
PARIS
Etat d'Alagoas
Huanchaca
Briansk •
De Eeers.
Tharsis
Val d'Aran
Syndicat Minier........
May
Cape Copper
Chartered
East Rand
Goldfields
Robinson Gold
Rand Mines.......
443 ..
87 ..
277 ..
346 r.0
146 50
187 50
121 ..
37 50
189 ..
34 75
140 ,0
158 50
272 50
243 ..
BOURSE DE LONDRES
Consolidé anglais 85 .1(4. [italien
3 % français 97 ..t.. suez .'
Banq. ottomane. . 18 .3i4. 1 Egypte
Londres
Londres (chèques)...
Allemagne
Espagne (court)
Espagne (long)
Buencs-Ayres (or)...
CHANGE
i
443 ..
278
357 . .
145 50
183 ..
15..
38 ..
1. 3 50
25 ..
138 ..
158 ..
284 ..
245 ..
103 1[ 2
191. r.
103 .t.
25 16 .T.
25 19 .t.
121 .3,16
446 îf 2.
4 1 .1[2.
127 27. U
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AFFAIRE DE TOUT REPOS
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pour les départements sont da,
mandés par Société de Reprét
sentation Industrielle, Co*a«.
•merciale et Alimentaire.
Il faut prendre 15,000 francï
d'actions de ladite Société
comme garantie do gcsUon.cas
l'inspecteur a un inaniemenl
de fonds. Fixe, remise, frai»
de voyage rapporteront au ml
nimum :
10,000 Francs l'An
S'adresser Arcos, 79, rue Lai
layette, Paris,
liljtlilliiiifâ,
PAU
«!*:.STl'S MILES FOliMAN
Jx'aatatïon de l'anglais par Pierre LUGUET
II
Oui, c'est un bien étrange indi-
vidu ! un individu bien étrange ! Tout
te monde le connaît, ici, et tout le monde
-le méprise, et cependant... et cependant
:out le monde ressent de la sympathie
pour lui. C'est un coquin, si vous voulez,
mais c'est un coquin débonnaire, et inof-
fensif. Et encore, peut-être ai-je tort de
lui appliquer le mot de coquin, qui est
-excessif. C'est un irrégulicr, et qui pour-
rai i, encore se réclamer de la qualité de
gen tleman.
» Il ne ment pas, et n'a jamais trahi
porsonne ».
Mackenzie secoua sa tête lourde.
— Existence gaspillée, murmura-Un.
£)n Iiomirio qui se n«.uirage.ra lui-môme
par amour ao 1'exr.il.nnvool. e' de la bois-
Bon. Cas des plus tristes;,
IM colon-;! vâa AlVîcrf s'était périerîé
avant, les coudes sur ia fetble parmi
w& verres, et les doigts jouant machina-
lement dans sa maiiaiàehe grise. Il y
mvail sur aon visage uns expression très
curieuse. Ses yeux, qui s'étaient un peu
rétrécis, restaient fixés sur Denis Mal-
lory, de l'autre côté de la salle.
Tout à coup je devinai sa pensée. Ce
fut comme s'il l'avait exprimée avec des
mots. Je tressaillis et pendant un instant
la chose parut possible .
— Notre homme, dit von Altdorf dou-
cement.
— Ah ! non... non, m'écriai-je. II... ne
voudrait pas. Voyons, colonel, c'est pres-
que une infamie à faire à une malheu-
,reuse femme sans défense. Je vous ai dit
que, en quelque sorte, cet homme est en-
core un gentleman. Il ne tromperait pas
une femme. Non, non, il ne peut pas en
être question. J'étais fou quand je vous
ai suggéré cette idée... c'est impossible...
et d'ailleurs, Mallory ne s'y prêterait- pas.
— Ce sera fait, cependant, gronda le
colonel entre ses dents. J© vous dis que
nous sommes dans une situation déses-
pérée. On trompera une femme, sans
doute, mais c'est pour lui rendre la rai-
son. C'est une partie extrême, mais c'est
la seule que nous puissions jouer, et ce
jeune aventurier est le seul qui puisse
tenir nos cartes. Après tout, la chose
n'est pas aussi abominable qu'elle peut
paraître. Dans ce que nous voulons faire,
c'est surtout la bonne intention qu'il faut
voir, et s'il y a des responsabilités impor-
tantes, nous sommes plusieurs pour les
partager. C'est lui qui jouera, sans doute,
niais c'est nous qui le conduirons. Et la-
princesse connaîtra la vérité aussitôt
«u'olle sera en état de la supporter.
— Je le fais à contre-cœur, répondis -je
**S*J« gardai le jeune Mallory, et
lin us Dîéntôt un signe d'appel
Il se leva et vint vers nous, ehalou-
pani un peu encore, et s'arrêta devant
notre table, les deux mains appuyées au
t dossier dune chaise. Il nous souriait à
tous, le sourire naïf et confiant de l'i-
vresse aimable, augmenté de l'espèce de
sympathie magnétique qu'il répandait
autour de lui.
— Mallory, lui dis-je, je désire vous
présenter à sir Gavin Mackenzie et au
colonel von Altdorf, du service novod-
nien.
Le jeune Mallory salua sir Gavin avec
aisance, et le colonel avec une instincti-
ve raideur militaire. Puis il se laissa
tomber sur une chaise et dit, souriant
toujours :
— Un Congrès des nations, messieurs.
Une Conférence des puisances. Parole
d'honneur, vous ne trouverez pas tous
les jours des représentants de quatre
pays assis à la même table. Ecosse... (et
il décocha à sir Gavin une plaisanterie
dans son idiome natal).
Le docteur se raidit un peu, mais je
lui fis signe, et il s'appuya de nouveau
au dossier de sa chaise.
— Angleterre, poursuivit Mallory, et
il me désigna d'un signe de tête. Oh f
ami, si vous aviez sur la tête, ce soir, les
péchés de votre patrie, combien vous se-
riez lourd ! Novodnia ! Dieu lui permet-
te de n'aller pas un jour gonfler le ven-
tre de l'Ours 1
— Amen ! dit von Altdorf.
— Et la vieille Irlande 1 Dieu bénisse
ses rivages verts! Quoi? Si... je veux
boire ? Aucun homme, Creighton, ne
peut se vanter de m'avoir entendu refu-
ser de répondre à cet appel. Du vin ? Oui
du vin pour l'amour de mon pauvre es-
tomac ! Mon pauvre estomac 1 II n'a pas
ou autre chose de la journée. Hé ! gar-
çon, que ce vin se transforme en absin-
the, la bonne dose, hé !
Grand Dieu i Mallory, m'écriai-je,
youloz-vous dire que vous n'avez rien
marife depuis oe matin 2 Vous buvez
l'estomac vide 1 Mais c'est un suicide !
Et de l'absinthe ! Le soir ! Garçon, ap-
portez des sanwiches.
Il en dévora quatre ou cinq, avec un
appétit de loup et malgré qu'ils fussent
durs comme des pierres. Nous le regar-
dions en silence et à peu près ébahis.
— Mauvaises manières, gentlemen (il
s'était repris un peu et son ivresse avait
visiblement diminué). Mauvaises maniè-
res, je vous raccorde, mais j'avais vé^
ritablement besoin de ces sandwiches.
Je ne sais pas par quel hasard j'avais
complètement oublié de déjeuner et de
dîner ! Ah ! si... je sais, c'est parce qu'un
pauvre petit diable de modèle en avait
plus besoin que moi. Et... vous compre-
nez... avec une paire d'absinthes dans
l'estomac vide, peut-être trois... mais
vous voudrez bien m'excuser, messieurs,
ce n'est pas une habitude, c'est un acci-
dent.
Il prit le verre de liqueur opalescente
qui reposait à son côté et lui fit un sou-
rire de vieilles connaissances.
— Mon seul ami, dit-il.
Et il le dit de cette voix surprenante,
profonde, tendre, si bien accordée par
la nature pour chanter des déclarations
d'amour.
— Le seul ami qui me soit resté fidèle,
poursuivit-il, parmi tous ceux que j'ai
comptés, dans le malheur comme clans
le succès. Gentlemen, j'ai erré et je me
suis battu de Caracas à Ladysmith, et de
J Karthoum à Tientsin, et j'ai été le com-
pagnon de plus de* gens que je n'oserais
le dire, mais sur ma foi dans le ciel, —
s'il peut m'en rester, — il n'y a pas un
seul de ceux-là qui se soit attaché a moi
et pas un seul qui ne m'ait trahi.
Il sourit encore à son grand verre.
— Au démon vert, messieurs ! oria-t-
51. Au démon, yert gui demeure auprès
de moi sans me demander si je suis ri-
che ou pauvre, qui me frappe sur l'épau-
le quand il me voit abattu, qui me prend
par la main et me conduit en paradis
quand le désespoir est près de me sai-
sir. Au petit démon vert qui est un
grand dieu vert. Puisse-t-il régner tou-
jours !
Je vis les yeux de yon Altdorf luire de
façon intense. Le visage de Mackenzie
lui-même s'était coloré.
Mallory saisi*. &9a verre et le vida à
moitié. Puis il retomba en arrière, le
menton sur la poitrine.
Je me penchai par-dessus la table et
lui mis la main sur le bras.
— Mallory ! Mallory ! lui dis-je dou-
cement en le secouant un peu. Ressaisis-
sez-vous, mon ami. Reprenez-vous. Il y
a devant vous de la besogne. Il y a une
grande partie à jouer, une partie dange-
reuse, une partie désespérée comme cel-
les que vous avez toujours aimées II
faudra une tête claire et une langue prê-
te... que dis-je ? il y faudra un bras sûr
aussi, si tout ce qui peut se produire se
produit. On demande un homme tente-
rai re. Allons ! êtes-vous avec nous ?
— Mon seul ami, répéta le jeune Mal-
lory en secouant tristement la tête. Le
petit démon vert qui est un grand dieu
vert. Oui, un grand dieu vert I
Sa voix mourut dans des murmures
et ses yeux regardèrent bien au-dessus
de nous, dans le Paradis peut-être, dont
il avait parlé.
Je jetai à Mackenzie un regard de dé-
sespoir, mais il écrivait déjà au dos d'u-
ne do ses carttes de visite .11 appela le
garçon.
— A la phamut-'ie qui est au bas do
l'avenue du Maine, ordonna-t-il. Vile 1
La distance était courte et rhouime fut
de retour au bout de pou d'instants, rafi.
portant une petite fiole à étiquette rou-
ge. Mackenzie versa quelques gouttes de
son contenu dans un verre d'eau. Il s'é-,
tait dégagé du flacon un violent parfum
d'ammoniaque.
— Buvez ceci 1 dit-il, en portant lé
verre aux lèvres de Mallory.
Et Mallory but, les yeux toujon ni biert
loin, par-dessus nos têtes, les yeux sur-*
son Paradis.
Mais, en un instant, ses yeux agiront*
changèrent d'expression, se rétrécirent
et se froncèrent un pcq, Ii se tourna vers
l'Ecossais.
— Quel singulier poison m'avez-voU3
fait prendre là, Monsieur-? Je ne sais
pas si je dois vous remercier ; vous m'aji
vez arraché d'un rêve déltoieux.
Puis il me sourit.
— Vous m'avez parle' d'une partie ^
jouer, Creighton, d'une partie désespéi
rée. J'ai entendu tout ce que vous m'a-*
vez dit, mais... j'étais un peu dans M
ciel à ce moment et je vous avoue quej
je n'ai gardé de vos paroles qu'une imH
pression vague. Une partie? Do que*
s'agit-il donc ? Je ne suis pas certain tfa
n'être pas fatigué de toutes les parties***
Je jetai un coup d'œil a Mackenzie el
a von Altdorf, qui, tous deux, répondH
ront par un signo do tête approbatif«!
Alors, très brièvement et tenant ses
yeux dans les miens, je racontai à Mal-*'
lory l'histoire du prince Garol de NOM
vodnia et de sa malheureuse épousev
Une fois, pendant mon récit, il désignai
le verre au docteur et celui-ci y vers*
quelques gouttes de son médicament-
Mais jamais un seul matant les regards
de Mallory ne quittèrent les miens.
(A suivre.)
I L'ABLENNOC «»t mlraculeui
i «Sans toates les affections

LE NUMÉRO 5 CENTIMES
Organe quotidien de Défense Sociale et Religieuse
RÉDACTION ET ADMINISTRATION : Toulouse, Rue Roquelaine, 25
LE NUMÉRO 5 CENTIMES
A."Bo]\rasrEï- IM:EIlir r rjs ,
*° NNK CT DÉPARTEMENTS LIMITROPHES
Ç^ARTEMENTS NON LIMITROPHES
lnWHb »
«RANGER (Union postale)
Trois mois
6fr.
7 -
40 -
Six mois
•M tt.
13 -
20
tin an
20 fr-
24 -
40
r^Z^ ^"T' de papier ministériel a été déposé hier
sur îe bureau de la Chambre. Il a pour
objet de mettre les fonctionnaires de la
République à l'abri de l'arbitraire, de
Vinjustice et du favoritisme !
Si nous avons bien compris, c'est pré-
aisément ce que réclamaient les P. T. T
Et comme gage de 3a sincérité du gou-
vernement, ils exigeaient la démission
de Simyan. Pourquoi donc ne leur a-t-on
pas donné satisfaction tout de suite au
Heu da les exciter, de les exaspérer et de
les pousser à organiser cette grève pour
rire qui devait si bien servir les desseins
ministériels ?
Il est vrai que les P. T. T. ont fait
preuve d'un peu d'impatience et de ner-
vosité. Voilà plus de trente-cinq ans que
ta République dure avec l'arbitraire, l'in
justice et le favoritisme. Marianne vou
lait qu'on lui fit crédit de quelques se-
maines. Mais les P. T. T. sont des gens
pressés. Ils voulaient ajvoir satisfaction
sur l'heure. On les a envoyés promener
en laissant les plus bruyante à la, porte de
l'administration. Et pour amadouer les
autres fonctionnaires qui seraient tentés
do remettre en cause le favoritisme, voici
qu'on nous apporte le bon petit statut
que le docteur Clemenceau a voulu ap-
pliquer lui-même, en guise d'emplâtre,
sur les membres endoloris des P. T. T.
Aves ce statut, nmis sommes en plein
paradoxe, en pleine incohérence. Après
avoir fait les gros yeux aux fonctionnai-
res qui voulaient former des syndicats,
le gouvernement leur laisse toute latitude
pour s'organiiser comme ils l'entendront
pour la défense de leurs droite. Dans les
lois de 18S-1 et de 1902 sur les syndicats,
ils pourront prendre toutes les armes
qu'ils voudront, à condition que les fonc-
tionnaires d'un ministère n'aillent pas
chercher des adhérente dans le ministère
voisin. C'est ainsi que les fonctionnaires
des contributions indirectes n'auront pas
le droit d'aller prendre des recrues
dans les ponte et chaussées, et que ni les
uns ni les autres ne pourront avoir le
moindre rapport avec les syndicats de
l'industrie privée.
Le mot « syndicat de fonctionnaires »
n'effraie plus personne dans le ministère.
Voici tous nos ministres syndicalistes I
Vive lo Syndicat ot... sus au favoritisme !
Il n'y a que les habitants de la planète
Mars ou do... la. Lune qui pourront être
impressionnés par la dernière farce mi-
nistérielle et prendre au sérieux le statut
octroyé aux fonctionnaires !
En France, tout le monde sourira en
présence de l'œuvre enfantée par la Ré-
publique des fiches.
Comment ! ce sont les tenante du mou-
ohardege et de la délation qui, rompant
avec toutes les traditions et tous les pro-
cédés de gouvernement en honneur sous
cet odieux régime, consentiraient à être
servis par des fonctionnaires méritants,
laborieux, se consacrant exclusivement à
leurs fonctions, et non plus par des
agonis électoraux, par des politiciena,
par dxta^nerconaires, condamnés aux plus
humiliantes besognes sous peine de com-
promettre leur situation, leur avenir,
leur paru !...
Ce aont les détestables sectaires â\\
Grand-Orient qui ne tiendraient compte
désormais, pour l'avancement des fonc-
tionnaires, que de leur valeur profceesion-
rel.e, de leurs titres souvent si pénible-
ment acquis et de leurs services l
Les serviteurs de l'Etat ne seraient plus
i la merci d'une secte ou (Tune faction !
Ils seraient libres d'aller à la messe, de
choisir pour leurs enfants les maîtres de
leur choix, de voter librement, selon leur
conscience I Leurs opinions et leurs
croyances ne seraient plus une cause
d'avancement ou de disgrâce ! Non, cela
n'est pas possible. Messieurs les pince-
sans-rire de la République veulent
s'amuser à nos dépens. S'ils étaient sin-
cères et sérieux, si véritablement ils vou-
laient mettre loa fonctionnaires hors des
atteintes des caprices, des fantaisies, des
haines et des passions des persécuteurs,
ls auraient dû commencer d'abord par
abroger toutes les lois de compression et
de tyrannie qu'ils ont imposées au pays ;
ils auraient dû annuler et jeter au feu
les circulaires visant spécialement les
fonctionnaires de tous ordres, circulaires
qui réglementent, qui codifient la persé-
cution jacobine.
Mais ils n'ont rien abrogé et n'enten-
dent renoncer à aucun de leurs procédés
pour faire march&r les fonctionnaires.
Ils introduisent, avec leur statut, un mot
nouveau dans la paperasserie parlemen-
taire et constitutionnelle. Ils semblent
faire beaucoup en accordant aux fonc-
tionnaires le droit de s'associer sous
n'importe quelle dénomination et sous
n'importe quel drapeau ; de fonder des
associations ou des syndicats qui potir-
ront posséder, recevoir des legs et des
dons, plaider devant les tribunaux, etc.
En réalité, ils entendent garder par de
vers eux le pouvoir redoutable de conti-
nuer à se servir d'eux pour les besoins
louches et les inavouables nécessités de
leur politique.
Le statut sera donc impuissant à met-
tre un frein aux passe-droite, aux intri
gues, aux iniquités et aux violences dont
souffrent les fonctionnaires. Nous avons
démontré que dans l'état actuel des cho-
ses, le népotisme et le favoritisme sont
indispensables à nos maîtres pour nous
terroriser et nous écraser.
Le statut des fonctionnaires constitue
une de ces plaisanteries dont Clemenceau
est coutumier pour amuser le public.
Il ne saurait mettre fin à la crise anar-
chique dont les derniers événements ont
montré l'acuité. Il ne saurait par consé-
quent donner satisfaction aux victimes
de l'arbitraire,— ni bâillonner les loyaux
et honnêtes salariés de la nation qui rê-
vent d'être libres, enfin, sous un gouver-
nement de justice et de liberté.
Victor l-SESPI ^sE,'
par sa famillo comm* une étrangère-et on lui
présente une assiette végêtafe.
Peur la boisson, les convives se passent une
espèce >!« grande gourde, mais celle-ci ne doit
jamais toucher les lèvres ..tes buveure. L Hin-
dou renverse sa tête cri arrière et l'eau coule

Mercredi «tT^
H. Lasies.
Incident
J« ru'-atmuie qu'il n'y ait, au
tara préparatoires à l'exa-men «l'apti-
tude adm.inistffa.tive aux grades do médecin
ou pharmacien .aide-major do 2" classe de ré-
serve ou de l'armée territoriale, et à l'emploi
de médecin auxiliaire, seront professés ù l'hô-
:Cital militaire de Toulouse, du 4 juin au 19
juillet 1900. les lundi et vendredi de chaque
semaine à 8 heures du soir.
Les candidats, à ces -grades et emploi, nlnst
quo les médecins d« (réserve et de l'armée ter-
ritoriale désirant assister à ces cours, sont
nries de se faire inscrire avant le l" juin, à
la direction du service de santé, rue Salnt-
Antoino-dtt-T.
In l'honneur de Jeanne d'Are
Nous rappelons qu'à l'occasion de la béati-
fication de Jeanne d'Arc, le Comité catholique
donnera une grande réunion qui aura Ueu le
mardi 1" juin, à 8 h. 1/2 du soir, dans la salle
du Jardin-Royal ; le Comité catholique a eu le
bonheur de s'assurer de très précieux con-
cours. La présidence sera occupé© par Mgr
Breton, recteur de l'Institut catholique, et M.
le chanoine Valentin donnera une conférence
sur le sujet suivant : Le salut de la France,
par Jeanne d'Arc.
De très beaux intermèdes musicaux précê»
deront et suivront la conférence. Ils seront
fournis par un chœur d'élite (hommes et da-
mes) dirigé par le savant maitre de chaoelle
de la Métropole, M. le chanoine Nouguès,
auquel seront adjoints, comme accompagna-
teurs, les deux habiles organistes de la cathé-
drale, M. Courtade et M. l'abbé Massot.
M. Ludovic Fédas, professeur de déclama-
tion, dira des fragments d'un poème inédit
de M. Félix Lacointa : A Jeanne d'Arc la
Bienheureuse.
La soirée se terminera enfin par une briï»
lante série de projections lumineuses qui fe-
ront défiler sous les yeux des spectateurs
ravis les principaux épisodes de la vie, de
la mission, du martyre, de la réhabilitation
et de la béatification de Jeanne d'Arc.
La réunion du 1" juin s'annonce donc conv
me une des plus belles de l'année, et il faudra
se hâter de retirer ses cartes pour être sùi
d'être bien placé.
Le prix des places est le suivant : premiè-
res numérotées, 3 fr. -, tribunes numérotées,
3 fr.; premières, 2 fr.; parterre. 1 fr.; tribunes
simples, 0 fr. 50.
On trouvera le plan des premières numéro-
tées à la librairie Edouard Privât, 14, rue
des Arts et celui des tribunes numérotées à
la librairie Sistao, 16, rue Saint-Etienne.
Pour les autres cartes, on peut s'adresser
à ces deux librairies et, en plus : 1" au siège
du Comité catholique, 7, rue d'Astorg ; 2' à
l'Ea;press du Midi ; 3' chez MM. Laffaurie
frères, rue d'Alsace-Lorraine ; 4° à la Pape-
terie Générale, 44, rue d'Alsace-Lorra-ine ;
5* chez le conoierge de la salle du Jardin»
Royal.
UN riOUVEAU RÉSEAU
ci'E:a.ex-cjie Elecfci^icijcx©
DAMS LE TARN
Depuis 1907, la Société d'Energie électrique
de la SORCUE ET DU TARN distribue l'électri-
cité dans l'Av-eyron, à Roquefort, Saint-Affri-
que, Millau, et lés localités environnantes, a,
l'aide de ses usines hydrauliques et thermi-
ques de CinzeMes et Lapeyre, sur la Sorgue.
Le succès de ces premiers réseaux conduit
cette Société à se développer dans les départe-
ments voisins, Tarn Lot. Hérault, Haute-Ga-
ronne. A cet effet, elle a acquis sur lo Tarn, à'
l'aval do Saint-Rome-cle-Tarn, des chutes im-
portantes qui produiront l'uit« 6.500, l'autre
9.500 chevaux.
La première est en -pleine voie d'aménage-
ment depuis, lo mois d'octobre 1988 et les tra-
vaux confiés à des spécialistes réputés seront
achevés au commencement de l'année pro-
chaine.
D'immenses réservoirs naturels créés dans le
lit du Tarn, susceptibles d'emmagasiner plu-
sieurs millions de mètres cubes. Tcgulariseroni
la puissance, de la chute et pametwont a ce*
usines de. bénéficier de tous îles avantages de
l'ae eu mu 1 al ion hydrau 1 ique .
Ces avantages techniques particulièrement
favorables s'associent à des, conditions do sé-
curité, de puissance, d'économie de premier
établisiemont et à une méthod-'i prudente d'ex-
tension progressive qui assurent, a la sec-iété
d'Energie électrique de Sa SORGUE ET DU
TARN un développement rapide ot certain.
Nous désirons que co nouvel clément oc
|iTospér:lé développe l'activité commerciale at
nol.ro région.
D'ailleurs, l'extension de la Soc-.rVo d'Ener-
gie électrique de la SORGUE ET DU TARN,
hasee sur des résultats acquis depuis plw
sieur-j) aimées et faite en concunenco av«
d'autres entreprises do clistxibution d'électri-
cité, ne peut qu'être favorahie aux industriels,
aux classes laborieuses et à toute la popula-
tion de notre région.
Pour tous renseignem-.rrtts, s'adtessor é M-
Henri Michel, ingénieur administrateur délé»
gué do la Scciéié, à Sa.i.nLAîfriquo (AveyTonf.
eu A M Georges Bos, dii'o-tenu commère loi. *
Gaillac (Tarn).
TU8ERCULOSE traitée d'nprfts 1rs méthodes
do Quînlon, Lomoino, etc. Citniquo de inéde
cino électro-séroUiérapiq-uo, 65, allées La-
layette 'j'ouloiiiSe.
Mgr Laurans en CoTrectionnolie \ rf . TL . c nr7cTâyc rvâDP
L ,, m^,,,„t,„i ,„«;,„!,„.. i M: Ico Ut. Jt Ali fit U Anu
De .notre correspondant particulier
Mgr [.ailWinf. WMtdMttbé, ixumue Qfg |„ ^,,'jj
-oar )« liUue.iAi corwi-ttosuiot p-iur tuliacUon
Au-r Caierics Passionne» MUIS Irouvorea
ton) tw qn'ii f.m!. poW p.-ivob-.ef AI HLiimtnrtr :
Uri Munîmes étoffe, 1x0 40. depuis O 64 i «*
fUuM.ua, «-a pap.er !

ifcercrearSo liai 1909"
Facilité da Droit
inscriptions trimestrielles. — Les tnscrip-
Vvôns tlu quatrième trimestre seront reçues (lu
#wui 15 iuin inclusivement.
Fxamons. — Doctorat : la «eseton étant ou-
wcr Le

Mrrcrpdl 2fi Mai l%$
r
s
ntrefac-
^tiOS^ *:*.^:
chevaux do selle (S' claase)
Concours hippique de Toulouse
Troisième journée. — Mardi 25 mai, à neuf
heures :
Chevaux de selle (2' classe), de 1 m. 56 à
l m. 47, 3 ans. — 1" prix, 200 francs, Milina,
i M. Barné, de Moritech (le propriétaire).
8' prix, 150 Irancs, Glorieux, à M. Dupérin,
le Ségouflelle (Gers) (le propriétaire).
:r prix, 75 irancs, Grêlon, à M. Trcsseyrc,
le Mi repoix (Haute-Garonne) (M. Barné).
4- prix, :KI i ra ncs, Bébé-Rose, a- M. Garrigou.-
Larriale, de Blàjan (Haute-Garonne) (M.
Xoraminges, école de dressage d'Audi).
.'5* prix, 50 trancs, Fourreur, à M. OoiKtaet
le propriétaire).
6' prix, 50 îrancs, Georgette, 4 M. Bsohala,
lo Saint-Porcjuier (le propriétaire).
7' prix, 50 francs, Favori, à M. Redon, de
jai'Kanvillars.
Tous ces prix sont offerts par le conseil mu-
•icipal.
Flots : Joliette, à M. Loze ; Gand, à M. Cou-
jtoet ; Biter, a M. Cliaulet ; Rieuse, â M. Lar-
:ieu. j
Dix heures, chevaux de selle (2* classe),
, ans :
1" prix, 200 francs, Roquette, à M. Rivière,
Je Golfech (Tam-et-Garonne)" (le propriétaire).
2' prix, 150 francs, La-Bienvenue, à M. Du-
rat, de Belmont (Gers) (Comminges).
3° prix, 75 francs, Mignon, a. M. Couzinet (le
Propriétaire) ;
' V prix, 50 francs, Refrain, à M. Bousquet
lie propriétaire');
5" prix, 50 francs, Esone, à M. Neay, à Gre-
nade (écurie coopérative).
Fiots : Folichon, à M. Sicard ; La-Favorita,
,,i M. Sicard.
* Onze heur
? y ans :
, V prix, 175 francs, Mijaurée, à MM. Latte-
' ïnm et Laborde, à Pau (propriétaire).
prix, 100 francs, Iiver, à M. Claude Marty
Jécurie coopérative).
3' prix, 50 francs, Etendard, à M. Lassaigne,
k Bergerac (Comminges).
Epreuves à obstacles. — A 3 h. h prix des
riames (military), offert par le commerce de
«ouflouse (haradiicap ; conditions spéciales),
pour officiers en uniforme montant des cne-
vaux d'a-rmes d'officier.
1er prix un objet d'an* de 500 fr., Filister, a
M, Ang&a, lieutenant au 9° chasseurs, monte
• oar le' propriétaire. .
2» prix d'une valeur de 200 fr., Damiette, a
VI Birot, lieutenant au 20 8 dragons, montée
«ar M. de Cordon, lieutenant au 20 e dragons.
' 3« prix, d'une valeur de 150 fr., Fakir, à M.
Lafargue lieutenant au 9 e chasseurs, monté
. sar'M. Angla, lieutenant au 9» .chasseurs.
¥ prix, d'une valeur de 100 fr., Jupiter,
M. CoSilap. vétérinaire au 19 e dragons, monté
bar M. Paneseor.se, lieutenant au 19 e dragons.
* 5° prix, d'une valeur de 50 fr., Uranus, à
M. A. Ferras, aide-major au 9 8 chasseurs,
«enté par M. Laebouyries, vétérinaire au 9°
Flots de rubans : Noiro, à M. de Rouville
. lieutenant au 10 e dragons, monté par Je pro
wiétaire ; Bravade, à M. Landeau, lieutenant
;RU 9e chasseurs, monté par le propriétaire
Quolilête, à M. Lanes, lieutenant au 21 e chas
Teurs, monté par M. Vidalin, capitaine au 21
«hasseurs ; Gant, à M. Morin, capitaine au' 24»
H'artillerie, monté par M. R. Larriéu, lieute
aant au 24 e d'artillerie ; Marengo, à M. Via-
ble de Lesegno, lieutenant au 24° d'artillerie,
monté par le propriétaire ; Pretty-Brow, à M.
l'Avancourt, capitaine coémmandant au 10 a
dragons, monté par le propriétaire.
Journée très intéïessante. Assistance noln-
*reuse et élégante. Le soleil qui semblait 'vou
:oir bouder le matin, s'est mis de la partie
-Fers la fin de l'après-midi
Le cheval Filister, à M. Angla, a seul ter-
miné le parcours sans fautes dans le prix des
Dames. A signaler dans le même prix, deux
• butes sans suites, toutes deux au talus, la
première de Ségainville, monté par M. de
Rouville, la seconde de Sofia, montée par M
"Angla.
Courses de chevaux
Prix du Limousin, steeple-chase, handicap,
5.000 francs, 3,600 mètres environ. — 1, Alfar,
par Atbeling et Galliana, à M. Pfizer (Hender-
son) ; 2, Homolander, à M. J.-E. Widener (F.
Taylor) : 3, Mnntjac, à M. L. Ouennec (De-
feyer).
Quatre longueurs. Loin.
Mutuel : gagnant 37 50.
t VALENCE»SUR'iinONI,
Valence-sur-RUfjne, 23 mal.
Prix de ia Soci&tê d'Encouragement, t.ooo francs,
9,4t«nt e! de la bois-
eau. Car; des plus tristes.
Lo colon :! vou Aiv'.rrf s'était penché
«m avant, les çpudes sur la t?tbie parmi
fes verras, et les doigts jouant iriaehiaa-
îem«nt dans sa mottstache grise. 11 y
avait sur son viaage un* axp,ression très
Aéronautique
LES DIRIGEABLES ANGLAIS
Aldershot, 25 mai.
Le dirigeable anglais Baby a fait, hier lundi, une
ascension de plus d'une demi-heure; 11 a facilement
exécuté un vol circulaire de plusieurs milles, puis
il a monté si haut qu'il fallut lâcher du gaz.
On en a trop laissé échapper, de telle sorte que le
Baby est tombé avec une grande rapidité.
Comme il ne pouvait plus remonter et qu'il souf-
flait un vent violent, les sapeurs du génie l'ont re-
conduit à son hangar sans accident.
curieuse. Ses yeux, qui s'étaient un peu
rétrécis, restaient fixés sur Denis Mal-
lory, de l'autre côté de la salle.
Tout à coup je devinai sa pensée. Ce
fut comme s'il l'avait exprimée avec des
mots. Je tressaillis et pendant un instant
la chose parut possible .
— Notre homme, dit von Altdorf dou-
cement.
— Ah ! non... non, m'écriai-je. II... ne
voudrait pas. Voyons, colonel, c'est pres-
que une infamie à faire à une malheu-
reuse femme sans défense. Je vous ai dit
que, en quelque sorte, cet homme est en-
core un gentleman. Il ne tromperait pas
une femme. Non, non, il ne peut pas en
être question. J'étais fou quand je vous
ai suggéré cette idée... c'est impossible...
et d'ailleurs, Mallory ne s'y prêterait pas.
— Ce sera fait, cependant, gronda le
colonel entre ses dents. Je vous dis que
nous sommes dans une situation déses-
pérée. On trompera une femme, sans
doute, mais c'est pour lui rendre la rai-
son. C'est une partie extrême, mais c'est
la seule que nous puissions jouer, et ce
jeune aventurier est le seul qui puisse
tenir nos cartes. Après tout, la chose
n'est pas aussi abominable qu'elle peut
paraître. Dans ce que nous voulons faire,
c'est surtout la bonne intention qu'il faut
voir, et s'il y a des responsabilités imixir-
tantes, nous sommes plusieurs pour les
partager. C'est lui qui jouera, sans doute,
[Hais c'est nous qui le conduirons. Et la
princesse connaîtra la vérité aussitôt
p'olle sera on état do la. supporter.
-- Je le fats à confro-coiur, répondis-je.
: Mais je regardai le .jeun,- Mallory, et
lin fts bientôt un signe d'apipel
ie leva, et vin'
Relevé officiel du cours des
25 mai :
Marché aux légumes, place Arnaud-Bernard. —
Choux, de 1 50 à 1 7,5; chicorée frisée; de 1 à l 25
carottes, de o 25 à 0 3Q; 'cfdùxffleurs, de 25 à. 30 fr.
choux-ravès. 1 fr.; pommés de terre vieilles, de 3 à
3 50; nouvelles, de 5 à 6 fr.; navets, de 0 15 à 0 25
poireaux, de 0 60 à 0 75; oignons, de O 25 à 0 30
frisée, de 0 25 à 0 30; radis roses, de 0 60 à 0 70
persil, de 0 40 à 0 70; bataviane, de 0 30 à o 40; ar-
tichauts, 2 50; asperges, de 0 50 à 0 60; caipuce, 0 30
à O 40; lombarde, 0 25 à O 30; ail, û 30 à 0 40; pois,
de 8 à 10 fr.; fèves, de 3 à 4 fr.
Cours de la Marée, place Victor-Hugo. — Poisson
eents ou anciens, Blennorajle Cystito, Rétrâ
cissement, Maladies da la vessie, Coliques néphrétiques.
Incontinence d'utinas et toutes les maladies des voios urinaires
sont radicalement guéries par les
Filuloa ciia. Dootaur aroiirae
Le Flacon, 4 trancs. Envoi Irancooontre m indat-poste de

IE NUMÉRO 5 CENTIMES
Organe quotidien de Défense Sociale et Religieuse
RÉDACTION ET ADMINISTRATION: Toulouse, Rue Roquelaine, 25
LE NUMÉRO 5 CENTIMES!
Trois mois
AïTTE-GAnONNK ET DÉPARTEMENTS LIMITROPHES .... 6 f'-
•ÉPARTEMENTS NON LIMITROPHES •'. 7 -
ÉTRANGER (Union posltJe) 10 -
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ÏOUU demande de çhangeuunt d'adresse «pït «»

iercTedi' ÏG Mai Î95W
incident
M. L asl«. - .lo in'étottno fjirïl n'y ait. au » VortnW uue suite
| la étamtasa pour examiner si VaflaiTe
I portait une suite.
com-
(banc «tu goiix-AwifiTient, aucun représe.alam de
% marin*. (Très bien ! très bien ! sur nombre
bancs.)
SA. Berteaux. -- Je m'étonne à mon tour que
*#• ministre do la marine aoit absent ot se dé
>gtat,ftresse d'une question aussi imporlante que
«sjÉai'i qui est en ce moment eu discussion. »
Des bravos éclatent situ- tous Les bancs : on
jsrîe : « Suspension ! Suspension ! » sur l'air
Ses lampions ; lo président parvient à grand" -
jàeine à obtenir 1© silence.
Le générai Pioquart, ministre de la guerre,
s- Je demande à la Chambre de vouloir bien
«taspondre sa séance pendant quelques ins-
tante afin do permettre au ministre de la ma-
rine, qui est averti, de se rendre à la séance. »
Le bruit recommence de pfiu.s belle ; quelques
(pupitres même se mettent à claquer ; le prési-
dent, déconcerté par ce vacarme inattendu, se
couvre et suspend la séance ; il est à ce mo-
ment 3 h. i.
;A la reprise, M. Picard, ministre de la ma-
rine, cmftn arrivé, monte a la tribune.
M. Picard. — j> m'excuse d'avoir été retenu
ftu ministère où je présidais le conseil supé-
rieur de la marine, qui étudie actuellement la
Soi organique en préparation. (Très bien 1 très
bien I) L,
le nombre des matelots de l classe est, de
3.294, soit de 9 % sur le total de l'effectif de
l'armé© navale.
La proportion est à peu près la même dans
chacun de nos ports ; elle est- un peu intérieure
4 la proportion des soldats de l rf > classe dans
l'armée de terre, qui est de 23 %.
EFels sont les renseignements que je peux ap-
porter à la Chambre sur la question qui va
m'être adressée. (Très bien ! très bien !)
M. La-stes. — Je demande à la commission de
se renseigner auprès du ministre des finances
pour savoir ce que coûtera l'application de
cotte disposition relative au jury.
M. Piou. — La liste sera-télile dressée DOUT
un an ? r
Le sous-secrètaire a'Etat. — La liste est an-
nuelle.
M. Pieu. - Qjmment les soldats, qui s'en
vont au moi sS d'octobre, pourront-ils être ju-
res les trois derniers mois de l'année? (Applau-
dissements.)
M. Berteaux. — Pour parer à l a difficulté
très réelle signalée par M. Piou, il suffira de
«recéder au tirage du jury le 30 septembre au
heu du 31 décembre
M. Chéron. — J'accepte la substitution de la
.e du bO septembre à celle du 31 décembre.
m. Piou. — Au 33 septembre, la classe n'est
pas encore arrivée ; à. cette date, les soldats
ne rempliront, donc pas la condition qui leur
est imposée d'avdiv au moins un an de service
pour être jurés. (Très bien ! très bien !)
M. Labori. — Je propose de substituer les
mots « avant le 31 octobre » aux mots « avant
te 30 septembre ».
M. Berteaux. — .le me rallie à cette date du
.1 octobre.
M. Bouffandeau. — -le propose de dire que
jS DE FEît
M. Strauss dépoee son rapport sur le projet
ie loi relatif aux retraites des mécaniciens
tt aux conditions du travail du personnel des
ihouiins de fer français.
L'EMPLOI DE LA
Le Sénat reprend k- projet sur l'emploi d-e la
jéruse.
Le Sénat adopte l'article 3 accordant une in-
temnité aux eérusiers.
Après une intervention de M. Grosjean,le Se-
rai adopte également la disposition addition-
telle suivante :
» Pour la fixation de l'indemnité, il ne sera
enu compte que de l'état des fabriques au
tour du dépôt du projet de loi au Sénat le 9
juillet 190'
M. Gandin de Vilaine dépose, de son côté,
jne disposition additionnelle ainsi conçue :
« U est alloué une indemnité pour su pores-
don d'emploi aux voyageurs et représentants
le la céruse lies avec les fabricants par con-
vention écrite ou résultant des livres d-e com-
,Parce.
M. de Lantarzeile. — Je suis, en principe, ad-
versaire de l'indemnité, mais du moment que
'article 3 est adopté, l'équité oblige à en faire
.jénéfleier tous ceux, quels qu'ils soient, qui
lurent à souffrir de la loi. »
M. Flaissières dépose une autre disposition
additionnelle tendant à accorder nue' indem-
nité aux ouvriers employés à la fabrication
le la céruse.
M. Pêdebiddu. — Je propose une midifica-
,ion réservant ),o droit à l'indemnité aux ou-
vriers comptant six années de présence dans
me fabrique de céruse.
m. Riou. — Quel est l'avis du gouverne-
ment ?
M. Viviani. —- Le gouvernement reste hostile
au principe- de l'indemnité, mais le Sénat
ryaut admis ce principe, la logique exige que
/amendement de M. Flaissières soit accepté.
M. de Lantarzeile. — Le délai de 6 ans est
îKorbitant.
M. de Las Casas. — Je propose de rédiger
somme suit la disposition additionnelle :
« Les ouvriers et contremaîtres qui par suite
jke l'application de la loi subiront un préju
tlioe auront droit à une indemnité égale à oe
préjudice. »
Par 85 voix contre 70, cette nouvelle rédac-
tion est, adoptée et l'amendement de M. Fiais-
itères repoussé.
A la demande de M. Cazeneuve, l'article 4
îat supprimé ; tes articles 5 et 6 sont adoptés ;
/'ensemble du protêt est, adopté.
Sur la demande tie M. Fessard, le Sénat
renvoie à la commission des finances ,1e :rap-
•art de M. Cuvinot sur les retraites ouvrières
H de -M. Strauss SUT les retraites du person-
nel des chemins do fer.
te Sénat s'ajourne à, jeudi 4 heures. La séan-
te est levée à 6 heures.
83 tjfrm&Tr&m
Les inscrits maritimes
Dunkerque, 25 mai.
MM. Htvetli et Découler ont ©u une entre-
vue avec M. Demollière, administrateur de
l'Inscription maritime, et le directeur de la
Compagnie des bateaux à vapeur du Nord.
L'entente n'a pu se taire ; ie vapeur Vrédè-
Hc-Morel a pu quitter le port avec un équipa-
ge de fortune.
INCIDENTS MILITAIRES
Attentat mystérieux
Saint-Etienne, 25 mai.
Un soldat du 38° régiment, placé en faction
près du tunnel de Bive -de-Gier, pour surveil-
lance des lignes télégraphiques, a été attaqué
la nuit dernière ; aussitôt après le passage
d'un train de marchandises, une balle vint
s'aplatir sur un mur tout- près de lui.
Le factionnaire riposta en tirant deux bal-
les, mais il n'atteignit pas son agresseur.
On a retrouvé sur les lieux des débris de
cartouches.
On avait constaté hier qu'un fil télégraphi-
que avait été coupé près de Saint-Chamond
et un poteau télégraphique scié à la gare de
Couzon, proche de celle de Rive-de-Gier.
On se demande s'il y a une corrélation en
tre ces différents faits ; l'autorité militaire a
ouvert une enquête.
E Wl A R1N E
Obus lumineux
Toulon, 25 mai.
Hier soir ont eu lieu des expériences avec
des obus-lumières, en présence du général de
Lamothe.
Les tirs ont été effectués des batteries basses
et hautes du cap Bniji, sur la coupée du Ter
rible, qui a été remorqué au large de Carçruei-
ranne.
Les -expériences ont été suivies sur le litto-
ral par de nombreux curieux.
Poursuites contre un fonctionnaire
du ministère Paris, 25 mai
Le garde des sceaux a entretenu ce matin le
conseil des ministres d'une démarche faite
auprès de lui par une délégation de la com-
mission parlementaire d'enquête de la marine.
Au cours de ses investigations, cette coim
mission avait a,pp(is qu'un contrôlewr de la
•marine -chargé de la surveillance des travaux
effectués pour le compte de la .marine par un
-grand établissement métallurgique de la Loire,
à Unieux, avait été l'objet d'une tentative de
corruption de la part d'un employé subalterne
dudit établissement.
Cet employé aurait offert au contrôleur de
la marine une enveloppe fermée en lui disant :
« Vous avez exécuté des travaux supplémen-
taires ; vous trouverez sous cette enveloppe la
rémunération de ces travaux.' »
Le contrôleur de la marine protesta contre
ce langage ot refusa d'accepter l'enveloppe qui
lui était offerte ; il adressa sur-le-champ un
rapport au ministère de la marine pour signa-
ler oe fait.
Le général Gossot, directeur de l'artillerie
au ministère de la marine, saisi du rapport,
ordonna une enquête, à la suite de laquelle un
rapport fut transmis à M. Thomson, alors mi-
nistre de la marine.
M. Thomson fit mander le directeur de r-éta-
blissennent métallurgique, M. Ménard-Dorian,
pour lui demander des explications.
M. Ménard-Dorian fut d'accord avec M.
Thomson pour reconnaître que l'attitude de
son subordonné était inacceptable et il prit
l'engagement de donner à l'incident les suites
-qu'il comportait.
L'incident fut oublié volontairement, disent
les uns. négligé, disent les autres, mais la
commission parlementaire ayant voulu avoir
communication du rapport dressé sur l'ordre
du général Gossot, ne put obtenir satisfaction ;
elle a appris- qu'il avait été impossible de re-
trouver ce document dans les bureaux de la
rue Royale.
C'est dans ces conditions qu'elle a procédé,
hier après-midi, à l'audition de M. Dupont, an-
cien directeur technique du cabinet de M.
Thomson, actuellement directeur de l'Ecole du
génie maritime, à Paris.
M. Dupant reconnut qu'il avait eu le rapport
en sa possession ; il .ajouta qu'ayant été obligé
de quitter précipiatmment le ministère de la
marine, il se pourrait fort bien qu'il l'ait em-
porté par mégarde avec d'autres papiers per-
sonnels dans son nouveau bureau de l'Ecole
du génie maritime.
Cette mégarde parut extrêmement étrange,
et aussitôt une délégation de la commission
d'enquête fut chorgée de se rendre auprès du
ministre de la justice afin de lui demander de
poursuivre M. Dupont pour détention illégale
de documents officiels.
M, Briand répondit qu'il ne pouvait agir que
s'il était saisi d'une plainte, -mais que néan-
moins il était résolu à aider la commission
dans ia mesure de ses moyens.
La délégation, après en avoir conféré dans
le plus grand secret avec la commission, re-
vint au ministère de la justice à minuit, et
demi; elle était munie d'une plainte qu'elle dé-
posa entre les mains du garde des sceaux.
Ce matin, avant la réunion du conseil des
ministres, M. Briand en conféra avec les ser-
vices compétents de la chancellerie, qui re-
connurent que la justice civile ne pouvait in-
tervenir. M. Dupont étant, officier de marine
en activité de service.
Le garde des sceaux a fait part de cette si-
tuation au conseil des ministres.
M. Alfred Picard, ministre de la .marine, a
reçu mandat de prendre l'affaire en mains ;
M. Alfred Picard, sans attendre la fin du con-
seil des ministres, est rentré rue Rovale pour
prendre les mesures nécessaires.
Paris. 25 niai.
Des perquisitions ont été opérées cet- après
midi au domicile de M. Dupont, directeur de
l'Ecole du génie maritime, 22, rue Boissièie, et
au siège de l'Ecole, 140, boulevard Montpar-
nasse, dans le cabinet du directeur.
Les commissaires enquêteurs, au' nombre de
cinq, ayant parmi eux un coin-mandant de gen-
darmerie, oui passé près de trois quarts d'heu-
re à faire la perquisition : rue Boissièrei ils
ont saisi différents documents qui ont été pla-
cés sous scellés ; ils se sont ensuite dirigés
140, boulevard Montparnasse, où ils sont arri-
vés à 4 h. 45.
A leur descente de voiture les commissaires
ont gardé le mutisme le plus absolu sur les ré-
iltats de l'opération qu'ils venaient de faire.
Paris, 25 mai.
Le ministre de la marine s'est présenté, à
l'issue de la séance de la Chambre, devant la
commission d'enquête d-e la marine.
M, Picard a. déclaré qu'il avait, délégué oe
matin un capitaine de frégate et, un officier
de gendarmerie avec un commissaire de pol ice
ipoulr opérer des perquisitions au domicile de
M. Dupont, dont le véritable nom est Van
den Bruck.
Ces officiers on (saisi une malle do papiers
qui a été apportée au ministère de la marine
Les dépouùlitement des papiers a commencé
aussitôt et le ministre en. donnera le résultat
jeudi, d la commission.
voici une liste incomplète; elle comprend neuf
sénateurs et neuf député» ; c'est plus qu aucun
de aos confrères n'en a cité jus-quira et la
plupart des noms qu'elle contient: nont pas
encore élé prononcés ; j'en garantis I absolue
certitude et je prouverai ce que j avance, «
est besoin
» Tous les hommes qui y figurent, même
ceux qui ont nié connaître Marix, l ont ap-
puyé près du ministre de la guerre- et se sont
portés garants de son honorabilité : une per-
sonnalité bien informée a entrouvert pour
nous le dossier du capitaine.
» — Voyez, noua a-t-elle dit, on y trouve
notamment MM. Beauquier, député du Doubs;
Besnord, député d'Indre-et-Loire, Chatidioux,
député de la Nièvre, Chauvin, députe de
Seine-et-Marne, Devèze, député du Garé, Laf-
ferre, député de l'Hérault, Pavie, député des
Basses-Alpes, Rabier, député du Loiret, Ré-
veil la ud, député de la Charente-Inférieure ;
Beaupin, sénateur de la Nièvre, Desmons, sé-
nateur du Gard, Fiquet, sénateur do la Som-
me, Gérente. sénateur de l'Algérie, Gervais,
sénateur de la Seine, Louis Martin, sénateur
du Var, Mascuraud, sénateur de la Seine,
Mougeot, sénateur de la Haute-Marne, Pctit-
jean, sénateur de la Nièvre.
» Neuf sénateurs, neuf députés, notamment,
et' de quelle espèce, ajoute le journal de M.
Jaurès : Lafferre, président du comité exécu-
tif ; Mascuraud, président du comité républi-
cain du commerce et de l'industrie ; Mougeot,
un ancien ministre : Rabier, l'ancien vice
président de la Chambre ; Louis Martin, com-
pagnon de liste du président du conseil ;
Gervais, l'illustre auteur de tant d'articles sur
la nécessité de patriotiques armements ; tout
le gratin de la maçonnerie, toute la fleur du
radicalisme, le Gotha do la rue Cadet, les
Montmorency de la rue de Valois.
» Ah ! pour un homme que tout le monde
ignore, le capitaine Marix a de jolies rela-
tions ; -elle va bien, la Marianne radicale ! »
mur! do la femme Sarjwsit «'étant salai 1 ues routantes do l'KVat ou acfciiéa pax la commls-
„ *4. ^tnunAit ^^^^^WUm^em>m- 84011 *> rvaumto *» n'ayant jamais sragné
de la canne do * .«^^ S** r an «m a Satané* au&s w « stowic-ciuwes
Ut oamo Maréchal lorsque .ce gantes mitant 1 ^tali»*. Distïw» a.eoo mètre» environ,
fin a l'incident. î * heure*, — Prix de la Sociéte. wa* a»
lu petite Stéphanie, que la dame M a roche! 1
Le (jûiivBri pris
Paris, 85 mai.
Un journal du matin assure que M. Jonnart,
gouverneur général de l'Algérie, rentrerait dé-
finitivement en Fiance en automne prochain,
à l'expiration de ses pouvoirs, et qu'il serait
remplacé à Alger par M. Viviani.
Interrogé à ce sujet, M. Clemenceau s'est
borné it faire la réponse suivante :
« M. Jonnart n'a manifesté aucune intention
d'abandonner l'Algérie et le gouvernement ne
songe nullement à se priver de ses services. »
dit être son enfant, est. égalemcm réclamé*
,« une boulangère de Versailles, qui, ma
XJHuHMiniii publia Un lignes suivantes :
« Chaque malin, lis journaux |/muent quel
qt'e «of nouveau do dopulè compromis, .mi
p»r .ses accointances avec Marix. soJ, ne lut.
womm^dattonii ..-cj. un ..uraii r ! ,i' •
u ç-, tnatureliemerit, ^otestertî ." Ù , ,,,.,'
n.ttirmwi même uVirwr? laWtaisVu -i -' V,",
C'est 10 !.u t,.,K.V kl KH.1,1 iL'iVu^i •
» WWIHOIM t? wéimafl. OM m«sf ,eui
Le GiapasîeiiaiFa U Solferlno
Paris, 25 mai.
M. Henri Gaili a fait adopter par le conseil
municipal de Paris, qui ouvrait sa deuxième
session ordinaire, un voeu invitant, l'adminis-
tration à faire pavoiser tous les édifices muni-
cipaux le 24 juin, anniversaire de la bataille
de .Solférino, et à organiser à l'hôtel de ville
une réception en l'honneur des délégués ita-
liens qui viendront ce jour-là à Paris.
Le gouvernement a promis de s'associer à
cette manifestation ; une grande réception
aura lieu à la Sorbonne.
k L'EXPOSITION DE %\MMM
Valence, 25 mai.
Le toi est parti pour Madrid par train spé-
cial à huit heures.
Il a été salué à la gare par de nombreuses
personnalités ; on remarquait notamment M.
Revoil, le vice-amiral t.epord, M. Lefèvre, aide
te camp de l'amiral et attaché militaire à
Paris.
Le souverain a été l'objet de chaleureuses
ovations.
LA QUESTION D'ORIENT
Les massacres d'Arménie
Constantinople, 25 mai.
Le gouverneur de Kerkouk, Afnoul Ahel
Kiazimi, reconnu coupable -d'avoir provoqué
las massacres de Marach, d'Adana et. des en-
virons, a ete arrêté ainsi que le commandant
de la gendarmerie des troupes d'Aisarie.
Tremblements de terre
Messine, 25 mai.
Lundi soir, a 6 h. 21, une très forte secousse
de tremblement de terre a été ressentie.
Cette .secousse a été suivie da grondements ;
la population est .alarmée.
Rome, 25 mai.
Un télégramme au Giorncdc dltaiia dit que
la secousse de tremblement de terre ressentie
a 'Messine a duré dix secondes ; plusieurs
murs se sont écroulés ; d'autres secousses sont
signalées également dans les environs de MPS-
6ine.
Madrid, 25 mai.
Les journaux do Barcelone annoncent que
dans la commune de Manon on a ressenti une
secousse do trcmblemerd de terre accompa-
gnée de bruits souterrains, à 11 h. H du
matin.
Cette secousse a duré deux secondes.
L'altaire Sargent
Paris. 25 mai.
Hier comparaissaient devant le tribunal cor-
rectionnel les énoux Sargent, d'Asiiièree qui
avaient maltraité les jeunes enfants qu'ils
avaient adoptés.
Les prévenus ont nié la plupart des faits
qui leur étaient reprochés.
Un incident s'est produit au cours de la dé-
position des témoins : uno dame Maréchal,
de Bruxelles, qui avait confié à ht gorde
des époux Sargeul sa fille Stéphanie, erl ve-
rtu- déclarer au tribune! que depuis cinq ans
elle était restée sans nouvelles de son enfant.
Comme, sa déposition terminée, la dame
Maréchal allait se retirer, on la vit brusouc-
ineitt rejeter «n arrière te rltftle rouge on» ro-
cenvrait ses épaules, nuis ce précipiter sur ta
i"i» ce 8:*rgem qui, (érmifr, podsàaMdés crn>
terribles powdaat ta dame Maréchal iui
«"••rai: te cou uvoc furen.'.
Concours hippique de Toulouse
Troisième journée. — Mardi 25 mai, à neuf
U Chevaux -do selle (2' classe), de 1 m 56 ,à
1 m 47, 3 ans. — t" prix, S00 trancs, Milina,
ià M Barné, do Montech (le propriétaire).
'>' prix, 150 francs, Glorieux, à M. Dupônn,
de Ségouftelle (Gers) (te propriétaire).
3' prix, 75 francs, Grêlon, à M. lresseyre,
de Mirepoix (Haute-Garonne) (M. Bar-ne).
4* prix, 50 francs, Bébé-Rose, à M. Garrigou-
•Larr'iale, de Blajan (Haute-G-arotme) (M.
Comminges. école de dressage d'Auch.,. .
5' prix, 50 francs, Fourreur, à M. Couzmet
(le propriétaire). „*..,''«, , „i„
6" prix, 50 francs, Georg-ette, à M. Bachaia,
de Saint-Porquier (le propriétaire).
T prix, 50 francs, Favori, à M. Redon, de
Garganvillars.
Tous ces prix sont offerts par le conseil mu-
nicipal. , . „„„
Flots : Joliette, à M. Loze ; Gand, a M. Cou-
zinet ; Biter, à M. Chaulet ; Rieuse, a M. Lar-
ri Di'x heures, chevaux de selle (2' classe),
4 ans : , • ' • _".' ,.
1" prix, 200 francs, Roquette, u M. Rivière,
de Golfecli (Tarn-et-Garonne) (le propriétaire).
2* prix, 150 francs, La-Bienvenue, à M. Du-
prat, de Belmont (Gers) (Comminges). .
** p*x, 75 francs, Mignon, à M. Couzinet (te
propriétaire).
4" prix, 50 francs, Refrain, à M. Bousquet
(le propriétaire). , r
5' pïix, 50 francs, Esone, à M. Neay, à Gre-
nade (écurie coopérative).
Flots : Folichon, à M. Sicard ; La-Favorita,
à M. Sicard.
Onze heures, chevaux de selle (2 classe),
5 ans :
1" prix, 175 francs, Mijaurée, à MM. Larre-
g,ain et Laborde, à Pau (propriétaire).
2' prix, 100 francs, Ilver, à M. Claude Marty
(écurie coopérative).
3" prix, 50 francs, Etendard, à M. Lassaigne,
à Bergerac (Comminges).
Epreuves à obstacles. — A 3 h. |, prix des
Dames (.military), offert par le commerce de
Toullouse (handicap ; conditions spécial*»),
pour officiers en uniforme montant des che-
vaux d'aranes d'officier.
.ter prix, un, objet d'airt de 500 fr., Filister, à
M. AngiLa, lieutenant au 8° chasse uœs, monté
par -le propriétaire.
f prix, d'une valeur de 200 fr., Da.miette, a
iM. Bi-rot, lieutenant au 20" dragons, montée
(par M. de Cordon, lieutenant au 2b 8 dragons.
3° prix, d'une vaileur de 150 fr., Fakir, à M.
U-afa-ngute, lieutenant au 9" chasseurs, monté
par M. Angla, lieutenant au 9 e chasseturs.
4° prix, d'une valeur de 100 fr., Jupiter, à
M. Ccaiats, vétérinaire au 19° dragons, monté
par M. Paneacorse, lieutenant au 19° dragons.
5e prix, d'une valeur de 50 fr., Urantts, à
M. A. Ferras, aide-major au 9° «Waasfenrs,
monté par M. Lastoouyries, - vétérinaire au 9»
Ciiaoïeurs.
Flots: de rubans : Noiro, à M. de Rouville,
•lieutenant au 10 e dragons, , monté par le pro
iiriétafore. ; Bravade, à M. Landeau, lieutenant
a i 9e chasseurs, monté par le propriétaire ; .
Quolitête, à M. Lanes, lieutenant au 21 e chas-
seurs, monté par M. Vidalin, capitaine au 21 e
chasseurs ; Gant, à M. Morin, capitaine au 24°
d'artillerie, monté par M. R. Larrieu, lieute-
nant au 24 e d'artillerie ; Marengo, à M. Via-
Tie de Lesegno, lieutenant au 24 e d'artillerie,
monté par le propriétaire ; Pretty-Brow, à M.
d'Avanoourt-, capitaine coémmandant au 10 e
dragons, monté par le propriétaire.
Journée très intéressante. Assistance nom-
breuse et élégante. Le soleil qui semblait vou-
loir bouder le matin, s'est mis de la partie
vers la fin de l'après-midi.
•Le cheval Filister, à M. Angla, a seul ter-
miné le parcours sans fautes dans le prix des
Dames. A signaler dans te même prix, deux
chutes sans suites, tontes deroc au talus, la
première de Ségainville, monté par M. de
Rouville, la seconde de Sofia, montée par M.
Angla.
Coursas de chevaux
A S.UNÏ-OUEN
Paris, 25 mai.
Prix de la Vienne, steeple-chase, ù réclamer,
3,OoO irancs. 3.800 mètres environ. — i, Homo-
selle, par Wadsworth et Lord-Dudley, à M,
J.-E. Widener (F. Taylor» ; 2, Loup-de-Mcr-HJ,
à M. J. Rose (M. SalnUSauveOr) : 3, Cintra à
M. E. Fisçhhof (Hollobone).
Non placés : Prince-Mignon, White-Heater,
Donapale.
Trois longueurs. Huit longueurs.
Mutuel : gagnant 42, placés Homose-ll-3 13 50
Loup-de-Mer-III 16.
Prix de la Gartempe, course de haies 4,000
francs, 3,100 mètres environ. —• 1, Quolibr-t-II
par Gardefeu et Moulin-Bouge, à tord Buchan
(Parfrement) ; 2, Le:Liseron, a M. Otuimpion
(A. Ch-.ipma.nl.
Non placé : Pic-dela-AIirandote tombé.
Cinq longueurs.
Mutuel : gagnant 20 50.
Prix de l'Aunis, course de haies, à vendre
aux enchères, 3,000 francs, 3,700 mètres envi-
ron. — 1, Nopal, par Upas et India, à M. Ch.
Carter (Parfrement) ; 2, Indus, à M. B. Bally
(Deféyer) ; 3, Giovanni», a M. A. Foa'eier
'H-awkins).
Quinze longueurs. Une encolure.
Mutuel : gagnant 25 50.
Prix Fleurissant, steeple-chase, 10,000 francs,
2,400 mètres environ. — 1, Antinous, par Elf
et Antisana, à M. Pfizer (G. Sauvai) ; 2, Re-
porter, à M. Champion (A. Chapman) ; 3, Taï-
doun, à M. E. Tliiébaux (Parfrement).
Non placé : Nansouck.
Dix longueurs. Une longueur et demie.
Muiue! : gagnant 28, placés Antinous 19,
Betwrter 18 .50.
Prix du Gers, course de haies, handicap,
4,000 francs, 2,800 mètres environ. — 1 Gre-
nat-II, par Darfur et Mlle-de-Giraud. à M. H.
de Muram (Shepherd) ; 2, Stromboli, à M. te
comte Vigier (H. Holt) ; 3, Pic-Royal, à M. F.
G,-mïietz (Parfrement/ .
Non placés : Flèche>-d'Eau, Boulogne, Lady-
ppugtâe, ll-adji.
Quinze longueurs. Huit longueurs.
Mutuel : gagnant 07, placés Grettat-H 25 50.
Stromboli £0 50.
Prix du Limousin, steeple-chase, handicap,
5,000 francs, 3,000 mètres environ. — 1, Alfar,
par Atheling et Galliana, a M. Pfizer (Itend-er-
su-te ; 2, Hmnej&iMter, « M. .I.-K. widener (F.
teyerj 1 : ' Mua «* ,c ' fi M - L Queuuec (De-
Quairc lopglïenr», Loin.
Mutuel-: KUSiUllit 37 50.
& rér.!an«jr. C00 fi-anea. u(Br« û'.MKiti .pour tous clievanx de 4 ai» c » "
dMaos. a rec*u»ar pcmr s.ix» franc*, u »>.;'n. t I'
mais «affilé i;.n prix Ci: tl .OOO trancs : iCO 'f' l "*^f
mwnter. tes IMS cinqu'.«m»i* «tes cntr&gs »" "i'*
U». doux cinuiilèowR au troisième, biuree, 30 rrauc»,
auJUA foriait; «Hstence, 2.600 raétee» «|Jtron.
4 8S - Prix da SoUiau. r catégorie onlci^s
cross-country : uno sollo et une bride dune vajjw.»
«a rx. francs au (premier; une ju mette de c.-yuru-
CM Ce 70 francs au second; uue cravacue M M "-•
m troisième, offertes par lo Conseil maniei£< «le
la ville d'Auch, pour tSftctera en activité do .sery ce
inontant des chevaux d'armes, enoyaux d of tcu s
„„ de trouaie. ftvés de 7 ans au moins inscrits sur
ira contrôles de l'armée et acheté* tpar un des dé-
nota «le la circonscription «le remonte de larbcs.
Iiis'tance 6,000 mètres au minimum en terrain va-
rié l 000 mètres seulement pouvant être empr untes
pour 'l'arrivée et te départ a uno piste de l'htppo-
cl corne.
» V.UENCE-3UR-r.lIONF.
Valence-sur-Rliône, 25 mat.
Prix de ta Société d'Encourageeient, 1,000 franc»,
2,400 mètres environ. — 1, Dicky. à M. Uéraril;
2. MortiJou. au baron de Montai; 3. Entente-Cordiale,
«à M. des (tonttes.
Une longueur. Houx longueurs.
Prix de la Société Sportive d'Ençoura«einent
COiir.se d-e Paies, 2,000 francs, 3.800 mètres environ. -
l sainta-.VL-HlP'laine, à M. !.. de Fournas (lo propriô-
talw.-); 2. Patrie, au vicomte de Ualbert (Goutterand)
3. Wisky. il M.' des Gouttes.
Une tôle. rx>in.
JS'on placés : Croix, Lluzet, Noirdillan.
Prix de la Société des Steeple-Otiases «le France,
•nilitary. 2" série. — 1. Mantoue; 2. Motitotiourdine
a. l-'aibiala.
Non placés ; Candidat, Béchamel, Magicien.
Courses de chevaux attelés
Atro-tsur-Adour, 25 mal.
Lo contrôle de départ est établi au bas de la côte
du Mas; très peu ue monde; sept concurrents se
5>,»vrii!cnt; Ils sont ions très fatigués. Ce sont
Sirène, Arriviste, Adamite, Papillon, Polisson, Pom
tion et légère.
c'est tout ce qui -reste do trente-huit chevaux au
départ; les autres sont morts ou malades.
Nogaro, 23 mai.
Légère abandonne.
Eauze, 25 mai.
Arrivent, dans l'ordre ; Sirène, â il h. 32, boiteuse
Arriviste. 11 h. 34; Adamite, lt b. 49, très fatigué
Kis, réunit ««suite autour «o Mme de
•i.aui eut lés nourbreua» p^Tdentes vanuSS'
K» luésentes à Douirénny. Mgr 1-wicauu vu^!
lui bien aussi apporter a efilte réunion fournS
son concours biénvotUant et il demanda ZiSt
ligimaes de prier r-: aucoup povu- 0b»crS
preKiptemeat le» nouveaux, niuacles qm a '„'.?
lieront la canonisation de la Bienbeuretbflt
Jaaniw d'Aré. ' ~,
« Ah ! nous dit-il. priez, priez beauc«,\ip p 0ul
que nous ayons lu joie de voir cansniser J«rn
no d'Are en 1913, pour te 500» annlved'saire ,2?
sa naiseaitec, » '
Les vêpres furent chantées a 2 hauret n u j«
on descendit processioftiieltement à U«nr*m*î'
la bénédiction fui donnée dans la petite eès'
se, près

Mercredi «6 Mai 1909
fir Goiisrss r'nîiûnalûas Syuulcais Apicoles
ï,e VU" Congrès national d«s RyndfoaUi ag-ri-
hoies s'annonce comme devant être très bril-
lant' Actuellement, plus do 500 cartes sont
demandées au comité, d'organisation.
Ces séances auront lieu dans les salons de
l'hôtcl-de-ville de Nancy lOs> lundi 7, mardi 8
et mercredi 0 juin (matin et soir).
Ca séance du mercredi matin aura lieu dans
p, Ferme lorraine, a l'Exposition.
Rappelons que la cotisation est fixée k
5 francs ; une double cotisation, soit 10 francs,
derme droit au compte-j:endu.
En dehors des délégués officiels des syndi-
cats agricoles, des auditeurs libres peuvent
être admis au Congrès moyennant une coti-
iiation do 5 francs. Il sera en outre délivré à
l'entrée du Congrès des tickets de 0 fr. 50
agnnant droit d'entrée fi une séance. Les da-
tnes sont admises ; elles sont .plus spéciale-
ment invitées à la séance du mardi soir, où
f on traitera de renseignement ménager et du
rôle de la femme dans les mutualités. '
Ce banquet de clôture du Congrès aura lieu
te mercredi soir dans les salons du restaurant
Waller. place Stanislas.
te jeudi 10 juin, une excursion organisée
jiar le comité, partira pour Gérardnter. la
Bolilucht, le Hohneck. — Coût : 84 francs tont
'sompris (chemin de fer, tramway et hôtels),
un pourra en trouver le programme dans le
bulletin bi-mensuel de l'Union des Syndicats
'.orrains.
Pour tous renseignements, s'adresser à M.
f,. Devaux, secrétaire général du Congrès, à
lurville-Nancy.
ffl imiiniHunmimtmimii)
îtaoe tf&aUrwv — Vacherie. Taureaux :
!«r P*W, Bmcagal, à Laussac : 2e prix, Pin
quksr, àCalvat ; îegrix, Bouyssdu. u Pleanx ;
te prix. 5*guy, à |a ijonc Basse.
Vachae : 1er- prix, séguy, à ls. BQrie Basse. ;
*» Prix, Bottysson, à Pleaux ; 3e prix-, Pin-
(fuior, à Calvet ; 4c prix. Olivier, à Castemac.
Génisses : 1er prix, Bouyssou, à Pleaux ; 2e
prix, olivier, à Castemac ; lie prix, Sôguy, à la
«orie-Basse ; le prix, de Lauzae, à Cabaïuies.
Pciils propriétaires. — Taureaux : 1er prix,
Soubrier, à Bandesiq.ue ; ,2e prix, Cleimon, à
Grq.s ; Se prix, Pages, ti Ltiga* ; le prix, Bar-
Peau, a- Laussac.
Vaches : 1er prix, Pages, à Lngat ; 2e prix,
Barreau, d Taussoc ; 3e prix, Cazes, à Cance-
lade ; 4e prix, Soubrier, à Randesque.
Génisses. •— 1er prix, Clermon, à Gros ; 2e
prix, Tarisse, à Gayrat ; 3e prisT Touluc, à
Brommat ; 4e prix, Barreau, à Taussac.
Moutons et brebis. — 1er prix, Verdier, à
Bi'ommes ; 2e prix, Barreau, à Taussac ; 3e
prix, Soubrier, à Bandescpio.
MILLAU. — La grève des gantiers. — La
chambre syndicale des fabricants de gants et
l'Union syndicale des ouvriers et ouvrière» en
ganterie ont effectivement reçu, dans la jour-
née de vendredi, la proposition de conciliation
émanant de M. le juge de paix de Millau.
Le bureau du syndicat ouvrier a fait, connaî-
tre samedi soir, à huit heures et demie, à toute
la corporation réunie à la Maison du Peuple,
le texte de la lettre qui lui avait été adressée
à ce sujet sous pli recommandé par le magis-
trat cantonal.
L'assemblée ayant accepté de répondre à
cqtte tentative de conciliation a complété sa
délégation qui, aux termes de la loi, doit être
composée de cinq membres.
'Les fabricants de gants ont également fait
boit accueil, dit-on, à la procédure prélimi-
naire de l'ai bin age.
Que cette tentative de conciliation, si elle, ne
donne pas de îésuiltats définitifs soit tout au
moins le prélude d'un prochain et complet ac-
cord.
Au concours agricole Marseille
•La race d'Aubrac vient de remporter de nom
«eaux et nombreux succès au concours ualio-
sal agricole qui s'est tenu à Marseille, du sa-
medi 8 mai au dimanche 16 mai 1909. Nous re
i.'vous avec tplaisir dans le palmarès la liste
îles récompenses décernées aux éleveurs avey-
rounais. .
Huitième catégorie. — Race d'Aubrac, mâ-
les. — Première section, animaux de 1 à 2
Uns. — 1" prix. 300 fr., n' 220. M. Georges
Causse, Montrozier ; 2° .prix, 240 fr.. a' 218, M.
Joseph Comte, à Rodez ; 3* prix, 200 fr., n*
811». M- Charles Cabrolier, Bel-Air, .près Rodez.
Deuxième section, animaux de plus de 2 ans.
«r 1"' -prix, 350 fr., n" 334. M. Charles Cabro-
',i,-,-. précité ; 3" prix, 240 fr., n* 283, M. Joseph
r;w.n!e, précité.
Prix Supplémentaire, 50 fr., n' 822. M. Geor-
ges Causse, .précité.
Prix d'ensemble, n" 219, 224, 240. 242). race
U'Aubràc. Un objet d'art à M. Charles Cabro-
lier, précité. ...
l tes récompenses pour soins • donnés aux
animaux (primés, ont été décernées, savoir :
Une médaille d'argent et. 35 fr., à M. Urbain
(tquila, chez M. Càptrotier ; une somme de
15 fr. à M. Auguste Lavabre, chez M. Comte,
;» Rodez ; une somme de 10 fr. à M. Cbanne-
rixlon. chez M. Georges Causse, à Montrozier.
Rïîôsz. — Accident. —- Un accident s'est
produit sur les chantiers de la maison Dou-
jdech, en construction sur une -partie des im-
meubles ayant appartenu au couvent de Notre-
Dame. M. Eugène Fabre, entrepreneur de ma-
çonnerie, est tombé d'un échafaudage dressé
|i la hauteur du deuxième étage et dans sa
chute a eu les deux jambes fracturées. Des lé-
sions internes sont en outre à redouter.
Soldais apa-ches. — Dimanche soit, vers 9
.ic-ures, Mme Durand, épicière et limonadière,
il. avenue Victor-Hugo, fermait la devanture
-le son débit lorsque deux soldats se .présentè-
rent, demandant pour eux et deux de leurs
«malades qui allaient venir, quatre verres
A regret, mais -pour éviter du tapage, Aime
iwsnd leur servit les cwtsomniations et bien-
ut les quatre soldats, dont un caporal se
-.couvaient réunis autour do la table.
Au lieu d'avaler ie contenu de leur verre et
>; déguerpir, ces militaires se -mirent a ftire-
!,er partout, se faufilant dans ie magasin d'épi-
":-.:' ci faisant disparaître dans leurs poches
de nombreuses boîtes de cirage.
En présence de cette attitude, Mme Durand
appela son. mari, qui venait de se coucher,
c .'lui ci se-leva, 1 réprimanda vertement les ma-
lotrus, qui rentrèrent dans la salle de con-
sommation et promirent de re-si-er tranquilles
A peine M. Durand fut-il parti que les sol-
dais se jettent sur Mine Durand et- la servante
n (proférant les plus grossières paroles. Aux
vris ipoussés par sa femme, M. Durand se lève
le nouveau et eut tôt fait de faire passer la
aux quatre militaires,
fois dehors, ceux-ci se répandirent en
s et en- rodomontades ; l'un d'eux -s'.a-
mêane menaçant vers M. Durand, dont
iouç.onnait pas sans dou le la force colos-
sale. Mais, au même moment, celui-ci le sai-
sissait au collet, l'enlevait de terre a bras
tendu comme un fétu de paille, sans lui faire
d'ailleurs aucun mal.
(tes camarades du soldat fondirent au mê-
me instant sur M. Durand, et l'un d'eux lui
v av 'rTa t bras de part en part d'un coup de
Sous l'empire dé la douleur et perdant dee
bots «e sang, le blessé lâcha prise, ce qui per-
nt-t aux lâches agresseurs de prendre la fuite.
L- uindi matin, M. Durand se fit soigner par
vi. le docteur Louis Bonnefnus. La blessure est
«ucouiestablement grave, mais heureusement
HSS^IS n ' est atteinte ; quelques dixiè-
-'•£?i. nnllnneti-es plus bas, M. Durand était
iL-rbti
uuç;
i no
CAHORS. — Etat civil au 15 au 22 mai. —
.Naissances : LueieiiiieiMarie-Jeaiirie Pages,
quai do la Verrerie ; Jean-Louis-Sébastien
Gaston, place Saint-Maurice, 3 ; Louis-Fr.an-
çois-Maurice Galon, rue Nationale, 6.
Publications de Mariage : Ludovic-Gaston-
Jean-Louis Faurie, employé, et Marguerite
Lucie-Aune Conte, sans profession ; Jean-
Léon Dalet, coiffeur, et Marie-Bosa Vigi :als,
sans profession : Léon-Casimir Moles, chauf-
feur au chemin de fer, et Marie Bénac, cuisi-
nière ; Louis-Joseph Sénarens, négociant, et
Eugénie Ttigal, robotise : Jean Courtiol, valet
de chambre, et Esther Las-fargues, femme de
chambre.
Mariages : Joseph Boissy, garçon boucher,
et Anne Hébrard, sans profession ; Guillaume
Serves, cultivateur, et Angèté Riols, sans pro-
fession.
Décès : Lucie Bach, sans prof-eesion, 31 ans,
célibataire, rue Saint-Barthélémy, 27 : Fanny
Vincent, sans profession, 00 ans, épouse Cos-
tes, hospice ; Julia-Germaine Despeyroux,
épouse Tréinolières, sans profession, 22 ans,
boulevard Gambetta, 40 ; Edouard-Pierre Del-
saud, libraire, 53 ans, ruo de l'Hùtelde-Ville.O.
FLOIRAC. — Foire. — La foire de Floirac
du 29 mai aura cette année une importance
encore plus considérable que les années pré-
cédentes, grâce à une prime qui -sera distri-
buée aux propriétaires des {dus beaux lots de
bestiaux de la race ovine.
La répartition des primes sera effectuée de
la manière suivante :
Brebis. — Au plus beau lot do 20 têtes, lô
francs ; de 15 têtes, 8 francs ; de 10 têtes,
5 francs ; de 5 têtes, 3 francs ; de 3 tête-s, 2
francs.
Antenaises. — Mêmes prix cl mêmes condi-
tions.
Agneaux. — Mêmes firix et mêmes condi-
tions.
Moutons ei brebis gras. — Un lot d'au moins
5 têtes, 5 francs ; de 2 têtes, 2 francs.
Béliers. — 1" prix, 5 francs ; 2" prix, 2 francs.
Race caprine. — Au plus beau lot de 5 tètes,
2 francs ; au plus beau type comme race,
1 franc.
Avis important. — MM. les propriétaires
sont priés d'amener leurs bestiaux de bonne
heure. L'examen du jury d'expertise commen-
cera a dix heures précises.
La commission : Miret, maire ; Bruge-iiie,
Lacassague, Maury, conseillers municipaux.
All-
age
âgé
ans,
mette
lité
nte a été portée à l'autorité militaire ;
ris qu elle saura découvrir les coupables
punir comme ils le méritent.
. malheureux que notre législation ad-
a 1 honneur de porter les armes quan-
"°ns que leurs antécédeols peu hono-
«s apprenons
Adam Grange-, itt-
usines de la Vieillè-
vives
fables devraient faire exclure de l'armée
bue- [e dos -de ces gens-là, la casaque du dis-
sgitnaire serait mieux placée que i'uuiformc
îles défenseurs de la patrie.
Un sabre est déplacé en leurs mains i qu'on
,eur don»* -plutôt un maillet pour casser de,
jPiuoux sur les routes de nos colonies.
; ViyiEZ. _ Nocrologie. — Noir
•'H'c regret la mort de M
janieur-dirceteur des
Montagne, à Viviez.
JL ^ ra pge est décédé, dans la nuit de sa
S, dimanche, à Paris, ou il était e» %â-
«tmciit depuis plusieurs jour»,
«es obsèques auront lieu à Viviez
mIUS.exprimons â sa famille nos bien
l'-tHioleances.
>l^^P US -.Tentative de meurtre. -
ntnn,«% r u, i bomble crime,
ke h? Mai^t*^ ans ' ta Emilie Tronche,
fe metnteK t» ,T pro ^ l ' s H !>e ^ w tou
a^res p^Tu^df»^ avec les
Le père Désiré Tiouebe ,-„ „„
L'Agrandissement de ia Gare
ei l'Ecole Vétérinaire
Dernièrement, l'Express reproduisait une
lettre du' ministre des travaux publics sur le
projet d'agrandissement de la gare de Toulou-
se-Mutabiuu et le déplacement de l'Ecole vé-
térinaire.
Dans ce doctuaérit, le ministre manifestait
la crainle que les entiers trayaux projetés sor-
tissent du cadre de ceux que la loi autorise à
être cotiiccts par des surtaxes locales' tempo-
raires à percevoir sur les voyageurs et
marchandises en partance de la gare ou à 1
rivée.
L'entrer projet comprenait :
V L'acquisition des bâtiments actuels de
l'Ecole vétérinaire et des emplacements de la
-nouvelle Ecole ;
2° Le rétablissement des accès des quartiers
situés sur le côté gauche de la voie ferrée,
travaux annexés, création et raccordement des
.ch-emiKs ;
3' L'élargissement du pont de l'Ecole vété-
rinaire sur le chemin de fer ;
4* La couverture du Canal du Midi entre
le pont Ma ta bi au et ia chaussée latérale droite
da l'allée Lafayette ;
5° L'alignement de la rue Denîert-Roche-
•r e a u ; , . , .
6° Les aménagements provisoires pour per-
mettre le touctiennement du service de l'Ecole
vétérinaire installée dans les bâtiments dont
une partie est immédiatement nécessaire à la
Compagnie du Midi pour agrandir ia gare Mu-
fabiau.
Le minisire est ira» que les t t'a vaux des nu-
méros 1, 2, 3 et G pourront être gagés par des
surtaxes locales temporaires ; que du numéro
I seule la couverture du Canal du Midi entre
les rues Déniert-Roeliercau et Raymond-lV
peut profiter du même avantage, mais que les
travaux du numéro 5 (alignement -de la rua
Deulert-Rocliereaui et la couverture du canal
entre la chaussée Latérale droite de l'altée La-
fayette et la rue Denlert-Rochereau et entre la
rue Rajrnond-lV et le pout Matablau sont des
opérations de voirie urbaine incombant di-
rectement, à la ville de Toulouse.
M. le maire de Toulouse, dans un rapport
préparé pour le conseil municipal et que la
mâiri-s nous a communiqué, a analysé tous les
éléments du -projet ; il émet l'avis que la déci-
sion ministérielle « n'est peut-être pas à l'abri
de toute critique » pour le départ entre les tra-
vaux â gager par des surtaxes et ceux qui ne
sauraient être couverts par les mêmes moyens.
Le législateur ne sera-t-il pas plus difficile
que le ministre et admettra-t-il tous les tra-
vaux enlr-aînés par le déplacement de l'Ecole
vétérinaire comme nécessaires à l'agrandisse-
ment de la gare et une de ses dépendances né-
cessaires ?
Aussi estimons-nous sage la .résolution de
l'administration municipale d'accepter la dé-
cision du ministre.
Dès lors, pour l'économie du projet, la dé-
pense à couvrir se ramène à :.
1' La soulie à payer à l'Etat pour la cession
à la ville du sol et des bâtiments de l'Ecole vé-
térinaire, estimés par les experts 2.122.975 fr.
(l'Etat nous parait tenir la dragée haute), qui,
diminués de 300.000 f nuire, valeur des ter-
rains offerts par ia ville pour le siège de la
nouvelle Ecole vétérinaire à construire par
l'Etat, réduisent cette soulte à 1.322.975 fr.
La cou vert ùre du canal du
Midi L'élargissement du pont
de . l'Ecole vétérinaire, qui, de
14 iuètres. sera porté à 25 —
4° Les aménagements provi-
soires destinés à assurer le
fonctionnement des services de
l'Ecole actuelle
Tous ces provisoires coûtent
énormément à la ville ; à rap-
procher ce chiffre de ceux
qu'ont coûté la promenade do
nos écoles dans les divers éta-
blissements de la ville.
5° L'acquisition des emplace-
ments de la nouvelle- Eco te,
création d'une avenue d'accès,
rétablissement des accès des
quartiers situés sur le côté
gauche de la voie ferrée, tra-
vaux annexes et autres impré-
visions, etc
as autres imprevisions avec
l'etc ne nous disent pas grand' -
chose qui vaille, d'autant que
ce dernier article surtout est
fuit de dépenses dont le chiffre
est absolument aléatoire.
Total
\ déduire le prix des terrains
cédés par la ville à ta Compa-
gnie
fraction do tonne comprise dans lo poids QJ
Iexpédition, eelleiuho dépassant pas *o,kflos '
étant exemptea-dli oe sitriftémont
Ces sur&ixfes produiront :
Voyageurs 175.000 fr
r- Tl.100' f£
50.000 fr.
llagagos
Mcssagerlej
Total; 231,100 fr.
A cent francs près, la somme nécessaire à
lemprunt. Comme cela cadre bien sur le pa-
pier ; mais nom, redoutons les imprévisions
et les et cœteira do l'article 5 ci-dessus, sans
co mille r tous les autres imprévus, notamment
ceux qui naîtront de l'expropriation pour
cause d'utilité -publique des terrains néces-
saires a l'exécution du projet-.
Et. puis comment s'attendre â dûs approxi-
mations sérieuses dé dépenses quand dans les
notes que le maire propose a,u conseil dé-
molliro -pour la mise eu (.ouvre du projet figure
l article 5 ainsi conçu :
« Lo projet définitif de la couverture du ca-
nal du Midi sei-a établi par les soins et aux
frais de la ville de Toulouse, laquelle sera
chargée de sou exécution. »
Donc les projets définitifs sont encore A
dresser ; nous n'avons pas oublié le tablier
du pont des Amidonniers, et nous nous de-
mandons si les surtaxes de péage ne seront
pas agrémentées do quelques cent i-rnes.
Inutile de dire que' nous suivrons de près
la discussion de -cette gigantesque opération!
II. do R.
En l'honneur de Jeanne d'Arc
Nous rappelons qu'à l'occasion de la béati-
fication de Jeanne d'Arc, le Comité catholique
donnera une grande réunion qui aura lieu le
mardi 1" juin, à 8 h. 1/2 du soir, dans la salle
du Jardin-Royal ; le Comité catholique a eu le
bonheur de s'assurer de très précieux con-
cours. La présidence sera occupée par Mgr
Breton, recteur de l'Institut catholique, et M.
le chanoine Valentin donnera une conférence
sur le sujet suivant : Le salut de la l'ranee
par Jeanne d'Arc.
De très beaux intermèdes musicaux précé-
deront et suivront la conférence. 116 seront
fournis par un chœur d'élite (liommes et da-
mes) dirigé par le savant niaîire, de chapelle
de la Métropole, M. le chanoine Nouguè6,
auquel seront adjoints, comme accompagna-
teurs, les deux habiles organistes de la cathé-
drale. M. Courtade et M. l'abbé Massot.
M. Ludovic Fédas, professeur de déclama-
tion, dira des fragments d'un poème inédit
do M. Félix Lacomta : A Jeanne d'Are la
Bienheureuse.
La soirée se terminera enfin par une bril-
lante série de projections lumineuses qui fe-
ront défiler sous les yeux des spectateurs
ravis les principaux épisodes de la vie, de
la mission, du martyre, de la réhabilitation
et de la béatification de Jeanne d'Arc.
La réunion du 1" juin s'annonce donc com-
me une des plus belles de- l'année, et il faudra
se hâter de retirer ses cartes pour être sûr
d'être bien placé.
Le prix des places est le suivant : premiè-
res numérotées, 3 fr. ; tribunes numérotées,
3 fr.: premières, 2 fr.; parterre, 1 fr.; tribunes
simples. 0 fr. 50.
On trouvera le plan des premières numéro-
tées à la librairie Edouard Privât, 14, rue
des Arts, et celui des tribunes numérotées à
la librairie Sistao, 16, rue Saint-Etienne.
Pour les autres cartes, on peut s'adresser
à ces deux librairies et, en plus : 1' au siège
du Comité catholique, 7, rue d'Astorg : 2* à
YE.rprcss du Midi : 3* chez MM. Laffaurie
frères, rue d'Alsace-Lorraine ; 4' à la Pape-
terie Générale, 44, rue d'Alsace-Ierraine ;
5' chez le concierge de la salle du Jardin-
Royal.
^ m KOUVESU RÉSEAU
d'Energ-ie EDlecti«ic£vis
BAHS LE TARN
Depuis 190'/, la Sacîété d'ênera-îe éleclriruw
de la SORÇUE ET OU TARN 6H^ibulTaSSBL
eue dam, 1 Aveyrou à Roquefort, Saint-Affi*
que. .Millau, et les localités environnantes &
lame de ses usines hydrauliques et therml
tronne. A cet effet, elle a acquis sur le Tarn i
l'aval de Saint-Rome-de-Tarn, des chutes int'
portantes qui produiront fune 5.500, l'utitr»
D.oOO ohev.mv
La première est eu pleine voie d'aménagé
ment depuis le mois d'octobre 1908 et les tra-
vaux confiés à des .spécialistes réputés seront
achevés au commencement de l'année pro<
chaîne.
D'imiik-n -es réservoirs naltitels créés dans ltf
lit du Tarn, susceptibles d'emmagasiner plu-
sieurs millions de mètres cubes, régulariseront
la puissance de la chute et permettront à ces
usines de bénéficier de tous les avantages do
l'accumulation hydraulique.
Ces avantages techniques particulièrement
favorables .s'associent à des conditions de sé-
curité, de puissance, d'économie do premier
établissement et à une méthode prudente d'ex-j
tension progressive qui assurent à la Société
d'Energie électrique de la SORCUE ET DU
TARN uu développement rapide et certain.
Nous désirons que ce nouvel élément dlo-cha<
sing à ne pas attendre les derniers jours pour venil
admirer les prones-es de nos sport-.men et de leur»
etievaux, car dès demain, mardi, MM. les olflciorsi,
toujours bi admirés a juste titre par le .public tdu<
lpusaia, auront une rare occasion de montrer leut
tact et leur science hippiques dans le prix des Dame<
qui est le grand prix military. C'est la coupe mUi"
fàire.
Dans un parcours d-t-s plus longs et des plus ditfl,
Cites, MM. les officiers marchant au chronométrai
sur des obstacles de 1 m. 70 de haut, auront à falw
preuve d'un sang-froid et d'une initiative qui. ixmî
leur être habitueUes, mettront tout de même er!
évidence d'une façon particulière les qualités horl
de pair des élèves de Saumur.
les chevaux d'obstacles pour les épreuves civile:,
sont déjà arrivés en lion nombre. Nous croyons
môme pouvoir annoncer quelques numéros sensa-
tionnels.
lies dimanche, les tribunes du Concours otlraien;
un ensemble miroitant et merveilleux de couleur^
claires et vaporeuses. Les chapeaux à l'envergure s
coquettement exagérée, moins gênés et moins gS'
nnnts qu'au théâtre, s'en donnaient à cœur jok»
s'a«ilam dans une houle des plus élégantes.
C'est ainsi que -le beau temps aidant, le Concoui-l
hipainue de promet d'Otre un des plus brillant!
et des plus attrayants.
M. le Ministre de l'agriculture a annoncé par Wi
légramme, au Comité, qu'il gratifie lo Concour'i
le a-nique d'une subvention de 500 francs.
Joseph Malfait, dit Marin I". — jamais appella-
tion ne fut -plus mal appliquée. Celui qui port;
à juste litre le surnom de « Guerrita » landais, eaj
un athlète ad-mirahleiment découpé, aux formes élé*
gantes, a la stature impeccable. Son jeu est fait dd
courage et de hardiesse, de sang-froid et do. témérité)
il sourit au danger. Ses feintes inimitables. T>réc.é(
dées d'un regard qui slmble fasciner la brute, se»
TOROS
Les courses landaises du dimanche 34 et ItfiMU «1 mal
écarts serrés, ses passes de mantille, ou faites avtS
une simple ombrelle, ont soulevé l'enthousiasme des
tuiles dans lo Languedoc, la Provence, même ffes.
pagne N'e-st-ce pas lui qui. en récompense de sï,
vaillance reçut des mains de la reine un costume d«
luie ûn toute beauté ? Héros dans l'arène, il a élf
auvù héros sur la vole publique, en arrachant a ls
mort plusieurs de ses snmblabl-es : c'est pourquoi là
médaille- des braves brille sur sa poitrine. Tel est
l'homme qui, entouré d'une cuadrilla d'e-lite. offrir»
la lutte, les 30 et âi mai. aux redoutables pension.1
naires rie M. Roland Portât ter.
CERCLE BASQUE
.I.'a-A'unhlée générale statutaire dn « Cercle ftl»
que de Toulouse •> aura lieu \c lundi 14 juin.au 6iôg<
social, 6. rue Saint-ZVntoino-du T.
Echos du Palais
M. Chaiibart, juge d'instruction, a entendu
hier plusieurs témoins dans une affaire de
fraudes sur les fournitures militaires.
— Le même magistrat a entendu deux té-
moins dans uno affaire do vol.
M. Ricard, commissaire aux délégations
judiciaires, a entendu des témoins dans une
affaire de vol par délégation du parquet rte
Montpellier,
Société de Médecine
La Société a tenu lo dimanche 23 nu
-séance publique annuelle a l'hotol d'Assezut.
Elle a distribué les récompenses suivantes :
Prix Naudtn (400 francs). Le prix est réservé.
La Société attribue, à titre d'encouragement -,
"00 francs a M. te i>" B&tUt, médecin-major
l'hôpital militaire do Marseille ;
M) francs à M. lo docteur Danibrin, chirur-
gien dos hôpitaux de Toulouse.
Médaillée d'encouragement : une ïiicdai'.ic
d'argent à M. le docteur Grimood, ancien chef
de clinique chirurgicale ;
Une médaille d'argent, h M. lï. Tournier
aido d'auatomio à la Faculté do médecine.
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place Arnaud-Bernard, de midi à 2 heures.
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avril , M e-
e-K; août, C« 7.»
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Vente aoo. 9m 4 , 7i février. « M: mars,
t -,^whl «7 il'iiM. « *l juin. U M; lui*
let '.'t aoilt, Al «; sef.tpml.ro 4t; o-lohra. «I
' ombw 40 75. Tondanco caJine. Vente. 'J.W0.
— liucr.'in-Ayres : janvier UUO, 17iS0; fé>
vrio.r (76's mars. 176; avril. 176; mal l'Jffi, 176; juin,
175 r-é; juillet, 174 50; août, 17Î 50; Sf«pt«mbre. 17? 591
octobre, 17? 50; novembre, ttS M; décembre, 172 80.
TKfuianre calme.
l.aine.s. — Oé. Plata : Janvier 1910. t97; février,
197: mars. l»7: avril, 1C7; mal m». 190; juin, at7I
juillet. 197; août. 198.'septembre, t»; oclobre. tBl
aorembr-, 197; rtéoOtWmf, 197. T.mdancc calMe.
MARCU1Ï DR LA VH.f.BÏTi:
Pu 'Ji ma».
r.ienfs. — Atoentn. t'.oee ; vendus. ?,a». i i ss, i 481
1 ,4 ; vonto tris mauvaise.
Vaches. - KM nées, 1,1 W; vendue*, tffl, a l 58. t t\
i ;« ; vont» très mauvaise.
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

Mercredi 2 b Mai 1950
r : : ' "T. TT*?: - î-Vr!; •*T!1W
îez-vous
naos
Contrefaçons
•ïauMaiix. — Ajnenés, 339 ; Tendus, 285, 4 1 30, 1 30,
1 96 ; vente trts mauvaise.
.Veaux. — Amenés, 2,003; verni as 1884, à 2 34, 2 26,
I SB ; vente «naovaise.
Moutœe. — Aimm&i, 16,280: vendus, 13,210; à 2 38,
V0C, 1 «û; tente ; juillet -août. 35 15; 4 derniers, 34 «0;
tendance fai-Me; circulation, 750; consommation, 56.
BMa. •— Courant, au 80; puoeham, 27 55; juillet-
août, 36 75; 4 dormons. 24 75; tendance faible.
tiejgilee. — C î5; prochain, 67; 4 de tuai, 67 25; 4 derniers,
BlBUOGRflPblE
JOURNAL DES AGRICULTEURS ET VITICULTEURS
(28* année). -- Abonnements : un an. 8 tr. ; re-
couvré par poste, 8 fr. 50 ; étranger. M fr.
Le Journal des Agriculteur! parait lo 10 et le 29
de cliaquo mois ; c'est lorgane du mondo agricole
et viticole le plus répandu ci le plus apprécié de
toute la région.
Dans chaque numéro il donne des articles dus 1
la plume de professeurs, de propriétaires, de nota-
bilités de 1 l'agriculture et de la viticulture, qui
mettent les lecteurs au courant de toutes les inii»
vatlons qui se produisent dans le domaine agricole
et viticole.
Adresser toute demande d'abonnement, publicité,
etc., à M. le Directeur du Journal des Agricullcurti
cl Viticulteurs. 2, rue limlie-Zola, à Tou!«use.
3* Saison d'iité. — Du 25 juin au 1" octobre. Va-
lidité : jusqu'au 5 novembre.
Réduction des aller cl retour pour les trois pre-
mières personnes, de 50 % pour la quatrième, et de
75 % pour la cinquième et les suivants.
Arrêts facultatifs â. toutes les gares situées sur
l'itinéraire.
Faculté pour le chef de famille de rentrer iso-
lément à son point de départ. Délivrance à un ou
plusieurs membres de la famille de cartes d'identité
permettant au titulaire de voyager isolément à
demi-tarif entre le point de départ et le lieu de
destination mentionnés sur le hiliet.
La distance minime de 125 kilomètres, est réduite
à 60 kilomètres pour les billets à destination d'une
station thermale ou balnéaire.
En outre, pour les billets de saison d'été, les mem-
bres de M famine au-dessus de trois personnes ont
la faculté d'effectuer isolément leur voyage à l'aller
et au retour en acquittant au guichet le prix d'un
billet militaire.
la zone défl-
part du voyageur et le point d'accès à
° Lem^vSiaî'té est de 15 jours, non compris le Jour
du départ à l'aller, ni celui de l'arrivée au .retour,
avec faculté de prolongation a deux «prises de
15 jours moyennant supplément. .
Des cartes do famille sont délivrées avec une ré-
duction do 10 ù 50 % sur les prix de» cartes indivi-
duelles, suivant le nombre des membres de la fa-
mille.
BOURSE DE PARIS
Du 20 mai (ipar dépêche télégraphique)
FONDS D'ETAT
ools. — Disponible, 42; courant, 42; prochain,
*2 »: Jnfitet-aoûl , 75-, 4 dernier?. 40 3 d'oc-
l/otol»,,» 25; tendance faible ; stock, -21V3O0; circula^
HftJVÎÉ».
Snemt. — Disponible. 31 50; courant; 3) ô0:- j>ro-
îltaln. SI 50; juillet-août, ai 75; 4 d'octobre, 29.63s ;
tendance faible; rou -cuites, 28 23; autres jets, S8 3»V
C'AîfiAés. 62.
MARCHE DE BORDEAUX i
De 20 à 26 25;
Du 25 mai.
Centre, de 21
'. Slés. — On cote
Si 25 l'hectolitre.
Farines. — on cote : Supérieures du haut pays,
86 24 les 100 kilos-, premières marques, 36 fr.
Sons et reipasses. — On cote : Sons gros disponibles,
Ï6 fr.; ordinaires, 14 50; Plata, 14 25; «moulages,
«6 fr. ; repasses ordinaires, 15 fr. Mata, 14 75. logé.
Maïs. — On cote : Roux Plata, 20 fr.; Cinq-uant-ini
E3 fr.
Avoines. — On cote ! Grises Poitou, 24 tr.; Breta-
gne grises, 23 75; noires, 23 75 à 24 fr.; Plata, 20 73;
ï>lata lourdes, 2-1 75; Llbau, 22 fr. tes 100 kilos.
- Orge. — On cote : 21 (r.
Scicl*. — On cote ; 19 50; le tout les 1*0 Hlios.
HAUTES PYRENEES
-Trie.
•foire du 18 mai. — Voici les cours pratiqués :
Blé, 18 50; avoine, lfi 50; maïs, 1-2 50; pommes de
ferre, 5 50: ïc tout l'hectolitre
Poules, 5 fr.; poulets, 4 50; canards, 5 fr. ; le tout
la paire.
Œufs, 0 65 la douzaine.
Veaux de Iiouclierie, poids vif, le kilo, 1 fr.; va-
ries de travail, de 750 à 850 fr. ; bœufs de labour, fie
»00 a llôO fr. le tout la paire.
Ar.gelès.
Mercuriale du -18 mai, — Voici les cours pratiqués.
Blé, 22 fr. l'hectolitre; maïs, 16 fr.; avoine, 13 fr.
$>ommes de terre, 5 50,; haricots,; 26 fr.
Œufs, 0 70 la douzaine.
Beurre, 2 tr. le kilo
Poulets, 6 fr. ta paire.
, IVgneaux, de 11 à 16 fr.; veaux, de 120. à 160 fr.
fcâches laitières, de 420 a. 480 fr.
Lannemeîan.
Marché du 18 mai. — Voici les cours pratiqués ;
Halle aux grains. — Blé. de 20 à 20 50; méteil,
17 60; seigle, 16 25; avoine, 12 40-, orge, 12 50; maïs,
?4 50; fèves, 16 26; haricots, de 26 à 28 fr.; le tout
l'hectolitre.
Pommes de terre, 4 50 l'hectolitre.
Volailles. — Poules, 5 25; poulardes, 4 75; .poulets,
« fr.; dindes, il 40; dindons, 15 à 16 30; pintades,
ï fr. ; canards, 5 25; pigeons, 1 80; le tout la paire,
J^apins, de 1 50 à 2 tr. pièce.
Oisons, de 4 à. 5 fr.; canetons. 1 10 la,paire.
Viande de boucherie. — Bœuf, 0 84; Veau, i fr.
TOouton, 1 10; agneau, 1 20; porc gras, 0 85 le -kilo,
4>nids vif.
CBufs, 0 70 la douzaine .
îViin, 2 fr.: paille, l 50 les 50 kilos.
La place des bêtes à corne n'était pas bien gar-
nie." Partout les transactions. ont été peu nombreu-
ses. Tjes bœufs de travail se sont vendus de 800. à
«50 fr.
Caslelnau-Magnoafl.
Marché du 20 mal. — Voici les cours pratiqués t
Blé, 19 50; maïs, 15 fr.; avoine, 12 fr. ; ,orge, 13
'Seigle, 15; paumelle, 15; fèves 15 50; minette, 10;
'finumœ de terre, 5 fr.; le tout l'iiectoli tre
Trèfle, 100 fr. ; luzerne, 130 fr., le kilo.
Veaux, 1 10; moutons, 1 10, lo tout le kilo
Vaches de labour, de 800 à 900 fr. ; génisses, 800 f r.;
-»œnfs, de l.OOû à 1,200 fr. ie tout la .paire.
Cochons de 2 mois, de 12 à 16 fr. de 3 à4 mois,
-fie 25 à 30 fr. la pièce; pour charcuterie, 0 90; poids
*if- Poules, de 4 à 5 ir. ; poulets. 3 f r. à 3 50 ; dindons,
-.Me 10 à 12 fr.; dindes, de 9 à 10 fr. ; pintades, de 3 à
« fi fr. oisons, de 4 à 5 fr. ; canetons, 1 50; le tout la
paire.
-lapins domestiques, de 1 à 2 lr.
. _ Oîiifs, 0, 63 la .douzaine.
TARN-E'f-GARONNE
Beaumon t-de-Lomagne,
Marché flii 2i mal. — Cours pratiqués :
-Blé, 20 fr. à 20 25; avoine, de 11 à 11 75; maïs, de
. 15 à à, 15 75, le tout l'hectolitre.
Poulets, de 3 à 4 50; jpoules, de 4 a 6 50; canards,
-*> '« a 5 50; pigeons, do 1 fr. à 1 50; dindes, de 9 à
W lr. : dindons, de 14 à 15 fr. : canetons communs,
le 1 20 à 1 50; mulards, de 3 à 4 fr. ; oisons, de 5 à
% 50; le tout la paire.
Œufs, 0 60 la douzaine.
Né-Tac.
Marché du 23 niai. — Cours pratiqués .
Blé, Ire qualité. 2:1 fr.: 3*. 20 50 ; 3", 20 fr ; hausse
'fle 0 40 sur les cours précédents; avoine, il 25 1 , fè-
«s, 13 lr. ; maïs, 18 fr., le tout l'hectolitre.
Pommes de terre, 5 fr. les 50 kilos.
Œufs, 0 65 la douzaine.
'J'axe officielle du pain : Pain cô, 0 30 le kilo.
VACANCES 1909
Jérusalem, toiistMtople, ïfp, SieHe
Le. Comité des pèlerinages à Jérusalem, fon-
dé en 1882 pour des grands pèlerinages en
Terre-Sainte et dont le secrétariat est », ave-
nue de Br-eteui), Paris, organise pour -les va-
cances prochaines sa trente-huitième croisade
aux lieux saints.
Itinéraire des plus attrayants pour la piété
et pour le désir de s'instruire dans la vénéra-
tion des sanctuaires les plus augustes du
monde : Le Canne J, Nazareth, Tibériade, Jéru-
salem (11 jours), Bethléem, etc., et ia visite des
villes les plus fameuses de l'Orient : Athènes,
Constantinople (2 jours), Smyrne (Ephèse-1,
Beyrouth, Baalbek, Damas, l'Egypte (4 jours),
avec le Caire, Héliopolie (Matai'.reh), Memphis.
Escale en Sicile, à Taormina, Païenne, enfin
Napies et Pompéi.
Aucune Compagnie, de navigation ne permet
ce trajet si complet et si varié sans de multi-
ples transbordements. Le pèlerinage, au con-
traire, le réalise très heureusement grâce au
bateau spécial l'Etoile, particulièrement
aménagé avec chapelle où réside le Très Samt-
Sacrement pendant tout© la traversée et ou
tous les prêtres peuvent célébrer la sainte
messe chatrue jour.
Départ de Marseille le 3 septembre 1909 ;
retour à Marseille ie 15 octobre 1909.
Demander ie programme détaillé et tous au-
tres renseignements à M. le secrétaire du pè-
lerinage de Jérusalem, i, avenue de Breteuil,
Paris.
CHEMIN DE FER D'ORLÉANS
Abonnements individuels et de famille pour
les cotes Nord et Sud de Bretagne
Afin dè permettre aux touristes ainsi qu'aax
familles de e'instalUer sur une des plages de
Bretagne et de rayonner de là sur les autres
localités de cette région si variée et si inté-
ressante, la Compagnie d'Orléans, d accord
avec les chemins de fer de l'Etat (ancien ré-
seau de l'Ouest), délivre du jeudi qui précède
la fête des Rameaux an. 31 octobre inclus, au
départ de toute gare, station ou halte des
deux réseaux (lignes de banlieue du reseau
de l'Etat, anciennes lignes de banlieue de la
Compagnie de l'Ouest exceptées), des «bonne;
ments individuels et de famille de 1" et 2
classes pour les côtes Sud et Nord de Breta-
gne (gares des lignes du Croisic et de Gue-
rende à Brest et de Brest à Granville, par
Lamballe, Dol et Foîligny et des lignes d em-
branchement vers la mer.)
Ces abonnements comportent, en outre du
trajet d'aller et retour à ces côtes avec arrêta
intermédiaires facultatifs, la faculté de cir-
culer à volonté sur les lignes des côtes Sud
et Nord de Bretagne ; ils sont valables 33
jours, avec faculté de prolongation d'une ou
deux fois d'un mois, moyennant supplément
de 35 % dit prix initial pour chaque période,
sans que la validité puisse, en aucun cas,
dépasser le 15 novembre.
Le prix des cartes d'abonnement est de
95 francs en 2' classe et de 130 francs en
1" classe, lorsque la distance pour les par-
cours (aller et retour) n'excède pas 1,000 kilo-
mètres en dehors des points de libre circula-
tion. Au-delà de 1,000 kilomètres, le prix est
augmenté de 0 fr. 045 et de 0 fr. 065 (en 2* et
1" classes) par kilomètre en sus.
Des réductions allant jusqu'à 50 % sont
consenties -en faveur des membres d'une mê-
me famille. . . . .
CHEMIN DE FER D'ORLEANS
PÈLERINAGE DE ROCAMADOUR
LES COURS DU BLÉ
Les cours ont encore monté sur presque tous nos-
-Marchés dé l'intérieur, notamment : Rouen, de 26 à
K fr.; Chartres, de 26 68 à 25 92; Gray, de 23 50 à
1M 50; Sanccrre, de 23 fr. à 24 74; Lyon, de 24 50 à
'Vi 75; Gninga-mp, de 21 à 21 50; Nancy, de 24 à 25 fr.;
IM.jon, de 25 à 25 50; Bergeret. de 25 41 â 20 OS;
•Arras, de 24 50 à 26 03; Toulouse, de 29 60 à 24 38;
Çaaris a maintenu son cours de 26 62; Meaux celui
• ie 25 i>0; Nantes celui de 25 75; baisse sur aucune
ïlace. - •
... A l'extérieur, Breslau a maintenu le cours de
*S 30; Londres a monté de 25 S8 à BG 50; Bruxelles
1 baissé de 24 85 A 24 50; Ne-w-YorK de 27 67 â 27 58;
'Chicago a haussé de 24 11 à 24 52.
Billets d'aller £i retour à prix réduits
A l'occasion du Pèlerinage de Rocamadour
(Lot), il est délivré, chaque année, du jeudi
qui précède la fête des Rameaux au 31 octo-
bre inclus, des billets aller et retour de toutes
classes pour Rocamadour avec réduction de
40 % en l re classe, de 35 % en 2 8 classe et de
30 % en 3 S classe sur. le double des prix des
billets simples, au départ des gares distantes
de Rocamadour de 250 kilomètres au plus.
Les billets de pèlerinage donnent droit a
l'admission dans tous les trains réguliers de
voyageurs, à l'exception des trains, poste et
express ; iJs sont valables pour le retour jus-
qu'au surlendemain du jour de leur déli-
vrance.
CHEMIN DE FER D'ORLEANS
Omnibus et Tramways de Toulouse
Service d'été à partir du dimanche 23 mal
1909 :
LIGNES DESSERVIES PAR OMNIBUS h CHEVAUX
Semaine
Saint-Simon (par la Cépière). — Aller : ma-
tin, ti h., 11 h.; soir, 4 h., 7 h. — Retour : ma-
tin, 8 h., midi 46 ; soir, (j h., 8 h. 15.
Cugnaiïx (par la Cepière). — Ailer : matin,
6 h.; soir, i h. — Retour : matin, 7 h. 30 ; soir,
5 h. 30.
Blagnac (par le Polygone). — Aller : matm,
11 h.; soir, 7 h. — Retour : matin, midi ; soir,
8 h. • , -
Blagnae {par l'Embouchure). — Aller : ma-
tin, 0 h.; soir, 2 h. — Retour : matin, 7 h.;
soir, 3 h. .
La-fourguette. — Ailer : matin, 6 h., 10 h.;
soir, 7 h. — Retour : matin, 7 h. 11 h.; soir,
8 h.
Montaudran (Pont-des-Demoiselles). — Al-
ler : matin, 8 h.; soir, 5 h. — Retour : matin,
9 h.; soir, 6 h.
Saint-Martin-du-Touch. — Aller t matin,
6 h., 11 h.: soir, 4 h., 7 h. — Retour t matin,
8 li.; soir, 1 h., 6 h., 8 u.
Colomiers. — Aller : matin, 0 h-, 11 -h.; soir,
4 h. — Retour : 7 h'. 30, midi 30 ; soir, 5 h. 30.
Tournei'euille-Plaisance. — Aller : matm,
6 h., 11 h.; soir, 4 h. — Retour : matin, 7 «lr. 45;
soir, 1 h. 30, 6 h. 30.
B-raquevilIe-Portet. — Aller : matin, 6 h.,
midi ; soir, 4 h. — Retour : matin, 7 h. 30 ;
soir, 1 h. 30, 5 h. 30.
Dimanche
Tous les dimanches auront lieu des départs
,«upplémentaires :
Pour Saint-Simon, à 9 heures et 2 heures.
Pour Cugnaux, à 11 heures. — Pour Bio-
gnac (par le Polygone), à 5- heures. —.Pour
Blagnae (par l'Embouchure), à 8 heures.
Pour Saint-Martin-du-Touch, à 2 heures. —
Pour Lafourguette, à 2 heures.
Lieu de départ des omnibus, i place du Ca
pitole.
LIGNES ÉLECTRIQUES
. $emain$ _
J-E. — Place du Capitoîe à Croix-Daurade
(pont de l'Hers), chaque heure dans chaque
sens. — Aller : 6 li., 7 h., 8 h., 9 h., 10 h., 11 h.,
midi, 1 h., 2 h., 3 11., 4 h., 5 h., 6 h., 7 h., 8 h.,
9 h. — Retour : 6 h. 30, 7 h. 30, 8 h. 30, 9 h. 30,
10 h. 30, 11 h. 30, midi 30, 1 h. 30, 2 h. 30,
3 h. 30, 4 iL 30, 5 h. 30, 0 h/30. 7 h. 30, 8 h. 30,
9 ,h. 30.
N-E. — Place du Capitoîe à Lalande-Aucam
ville, chaque 1 h. 20 dans chaque sens. —
Aller : 6 h., 7 h. 20, 8 h. 40, 10 h.. Il li. ; 20,
midi 40, 2 h., 3 h. 20, 4 h. 40, 6 h., 7 h. 20,
8 h. 40. — Retour : 6 h. 40, 8 h., 9 h. 20, 10 h; 40,
midi, 1 il. 20, 2 h. 40, 4 h., 5 h. 20, 6 ir. 40, 8 h.,
9 h. 20.
fM'-E'. — Place Eequirol à Sahit-Agne, cha-
que heure dans chaque sens. — Aller : 0 h„
7 h., 8 11, 9 h., 10 h., 11 11, midi, 1 h., 2 h.,
3 11, 4 h., 5 h., 6 h., 7 h., 8 h., 9 il. — Retour
6 h. 30, 7h. 30, 8 h. 30, 9 h. 30, 10 h. 30, 11 h. 30,
midi 30, 1 h. 30, 8 h. 30, 3 h. 30, 4 h. 30, 5 11 30,
6 h. 30, 7 h. 30, 8 h. 30, 9 h. 30.
demi-heure dans chaque sens. — Aller r
T-E'. — Place Esquirol à Lardeainë;— Aller :
chaque demi-heure, de 6 h. du matin à 9 h. du
soir. — Retour : chaque demi-heure,-de 6 h. 30
du matin à 9 h. 30 du soir.
Dimanche '_.
Services supplémentaires pour les dinion
ches et fêtes : — •-• -i^» »*na*A ^
J-E. — A partir de 1 heure de l'àïrès-rdidi,<
dans chaque sens, départ chaque 15 minutes.
N-E. — à partir de 1 heure de l'après-midi,
dans chaque sens, départ, chaque 20 minutes.
M'-E'. — à partir de 1 heure de l'après-midi,
dans chaque sens, dépa/t chaque 15 minutes.
T'-E'. — à partir de 1 heure de l'après-midi,
dans chèque sens, départ chaque 15 minutes.
Le dernier départ aura lieu :
J-E. — De la place du Capitoîe, 9 h. 30 .soir
du Pont de l'Hers, 10 heures soir.
N-E. — De la place du Capitoîe, 9 h. 20 soir
d'Aucamville, 10 heures soir.
M'-E'. — De lr, place Esquirol,, 9 h, 30 soir
de Saint-Agne 10 heures soir.
T'-E'. — De la place Esquirol, 9 h. 30 soir
de Lardenne, 10 heures soir.
1892.
% Amortissable. . •
Dette tunis. obi. 3 %
Consolidés anglais
Consolidés anglais.
Argentine 5 % 188o- •• • •••
Autriche 4 % or (ia ûor).
BîTVPtc- unifiée.....
Espagnole exter
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Hongrois 4 % «S
Italien 5 %
Italien 5 "
Portugal 3 % *y
Portugal 3
Russe 4 % 1S67-1S69
h % 1880
h % 18S9 ..•«..
6 % 1690..-.;.,;
4 % cons, 1 e.
0 % 1901 ••
3 % or 1S91
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3 1/2 % «M
5 % 1S93
5 % 1906 tout paye.
4 1/2 % libérés
Lettres de gage 3 1/2.
Dette ottomane unifiée
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Douanes ottomanes
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2" série....
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COURS
PRÊCÉO.
COURS
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ACTIONS
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Banque de France •
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Banque Paris
Comptoir d'iiscompte....
Crédit Foncier
Crédit Lyonnais
Crédit Lyonnais
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Banque ottomane
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BOne-Guelma .»Pt
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CHEMINS DE FER D'ORLEANS
BILLETS D'EXCURSIONS EN TOURAINE,
AUX CHATEAUX DES BORDS DE LA
LOIRE.
El aux stations balnéaires de ta ligne de &tinf-N«>
zeire au Croisic et â Guerànde.
Est-Algérien
^Est-Algérien ••
Est
Est
Paris-Lyon-Méditerranée
Paris-Lyon-Méditerranée
Midi
Midi
Nord
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Orléans
Ouest —
Ouest-Algérien
Autrichien ..............
Lombards
Nord-Espagne ..— cpt
Nord-Espagne «...«....tme
Portugais
Saragosse ..............cpt
Saragosse tme
Charb. Sosnowicè cpt
Charo. Sosnowicè Une
Société d'électricité de Paris
Compagnie Transatlantique
Messageries maritimes
Métropolitain tme
Rio Tinto... ....tme
Suez, (Canal mari t.) tme
Thomson-Houston
Charoonnage Laviana..,
Carmaus •
OBLIGATIONS
Ville ae Paris 1865 4
1869 3 %
1871 3 %
1815 4 %.....
1876 i % -
1892 2 1/2-%., ...
1Ç94-189S 2 î/2 %
1899 2 %..
1904 2 1/S %
, 1905 2 3/4
Communales 1879
1880
1891.,
1892.......
1899
Foncières 1S79...,_....».
1SS3.
1885
18'fâ
1603
Bône-GueJtna
Est-Algérien
Est 3 % ancienne v.
Midi 3 % ancienne „.
Nord 3 % ancienne
Orléans 3 %' ancienne
Ouest 3 % ancienne..
Ouest-Algérien
P.-Li-M. 3 % (fusion ancienne).....
Panama lots libérés ,
Suez 5»%
Autrichien 3 %, i" hypothèque
Lombarde ancienne....
Nord-Espagne
Portugais
Saragosse .JJ-. . .
97 l'O
97 87
DS 10
460 73
85 65
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98 92
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3 % dont 10...
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Intérieure
COURS DES PRIMES
'dont 25
Y.. 97 90
.. . . I dont 25
730 ..Idoïkt 2 fr. 50.
1352 ..Idont 5
BOURSE DE MADRID
97 85
88 35
486; Tramwajs Pons,
493.
490; Grands Café, «"o,,
Ohaiwes. — Espagne, les 1M pesetas m «A. ,
«IMS. 96 14 à 3b 19; Berlin, .122 14/16 à 123 3^
APRES BOURSE
3 % t „?7 «J
De lleeré ...»..•••] JSlj ..
East Rand *. I ••
Rand M:nes «•* ' Js ••
BOURSE DE TOULOUSE
Fonds d'Etat français. — 3 % au porteur, 97 SOI
-amortissable, 98 10. . :...
Fonds garantis par le gouvernement français. —
Obligations Annain et TonKin 2 } %, 80; Madagascar
3 % 1903-1006, 01 50. .,.,„«,
Emairunts des colonies. — Obligations Algérie 3 %
L902, 447. ,, ..'
Emprunts de villes. — Ville de Paris, obligations
1866 4 %, Me M; 1876 4 %, &'>3; 1892 quarte, 96; 1898
2 %, 483; 1H99 2 %, 408 50; 1904 cinquièmes. 92 25.
Valeurs françaises. — Comptoir d'Escompte, ex-
couj). 31. 717; Obligations communales 1879 cinquiè-
mes, l«t; communales 1880 3 %. 506 00; Foncières-
1H85, 1O0 ; Foncières 1893 3 %, 500; Communales 1899
2 60 %. 470; Foncières 1909, 50 fr. ipayés, 862; Crédit
Lyomiais, ex-coup. 25. 1038; Kat obligations 3 % nou...
voiles, 438 75; Paris-Lyon à la Méditerranée., 3,*£
anciennes, 452 50; 3 % nouvelles, 438; Midi, actions
de Jouissance, ox coup. 37, 505; obligations 3 % nou-
velles, 436 75; Nord, actions do jouissance, ex-coap.
Uni, 1950; Obligations 3 % nouvoBes, 444; Orléans, ac-
tions
104 80
64 20
64 27
88 73
87 55
89 50
88 70
75 35
73 45
101 80
96 83
78 10
8,1 40
93 ;:o
47- 50
497 ..
9- ..
4285
1655 "
717 "
745
Hl ,:
1239 ..
668
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1320 ,
1318 ,
1158,
1750 „
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781 £
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515
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4790 ..
712 ..
...
1964 ..
VENTE AUX ENCHÈRES
m
A suite de faillite
Le j6in.lt 3 juin 1909, 4 3 Neuves (lu soir
Ateace-Iyoan^iinn, 17, 4 TouJ-ouse '
D'une quantité très importante de v*t fcm .„.
cnn-ftM.-tioiihHS pour hoiiinic.-;, COdete ,-1
fants ; oiticles do lingèri* et de imtwJn*-
Très' joli inatériol avec -1ous -ac-cessoiviv; '"-2 )
'toiulage et olientète. Le tout ooiopM's'm r
niajson d'kabiJlements connue «)uâ ]o nnm
o Phare du Musée ».
J "' °"
La vente sera faite en Moc sur la nvifto »
rix de 24,000 frarws «t l adjudicaiaire anjrçf E
Q
iprix 6|6