m - Bibliothèque de Toulouse

feudi 8 Septembre 1901
Foires et Marchés
kilos. 19 50; nepasse*. de Î7 A 1» 60;
sons, de il
à 17 50.
Fournîmes.
SÎAROHE DE PARIS
Du. 1" septembre.
Farines. — Disponible, 32 M ; courant, 31 80 ;
çrochnin, 31 50; septembre-octobre, 34 ; 4 derniers.
Si 25; tendanoe soutenue ; circulation 0 ; consom-
mation, 55
Blés. - Courant, 93 70; prochain, 23 65; septembre-
Nltotore aa 70; 4 derniers, 24 05; tendance soutenue.
Sois là. — Courant, 16; py-oenain, 16 25; septemlire-
ia 50; 4 derniers, 17; tendance soutenue.
Avoines. — Courant, 18; prochain, 17 90; septem-
are-octobre, 17, 55; 4 derniers, 17 75.
Lin. — DisjKiniJjle en cuves à nu, 56 50; courant,
« 50; pro-h^in, 56 50 ; 4 derniers, 56; 4 premiers,
fi 50; tenUajice calme.
Colza. — Disponible en cuves à nu, 50; courant.
« 75; .prochain, 50 25; 4 dernière, 50 75; 4 premiers.
» 50 ; tendance calme.
Alcools. — Disponible, 42 25; courant, 42 25; PTO-
ïhain. 40 50; h derniers, 40 50 ; 3 d'octobre, 40 75 ; 4
premiers, u 75; tendance lourde ; stock, 12,600 ;
ttrcuUtion, 1,250.
Sucre». — Disponible. 32 875; courant, 44; pro-
ïhain, 30 125; 4 d'octobre, 30 25; 4 premiers, 30 75;
*ndani'.o terme ; roux, cuites. 29 625 ; autres Jets,
» «• : raffinés, 51 50.
MARCHE DE BORDEAUX
Du 1" septembre.
Pies. — On cote .par 100 kilos gares de départ :
tenue. 18 75; Me du pays, de 22 65 à 22 75; les blés
le not"o région sont cotés 18 75 l'hectolitre.
Farines. — Supérieures du Haut pays, 32 75; pre-
mières mftlfraes, 32 M).
S ins et refasses. — On cote ; sons gros disponible
17; livrable, 16; ordinaire disponible, 16; livrable. 15;
remontages disponible, 18; livrable, 17; repas:* or-
dinaire, 16 50; livrable, 15 50; Plata, 15 50 logé.
liais. — Pi:;ta roux disponible, de 18 50 à 18 75;
lKraJi'e. 19 75; Cimjuantini, 23 50 logé.
Avoines. — Grises Poitou, de 18 50 à 18 75; Breta
pie gr'ses, 18.
Orp-'s. — Pays, 19; Algérie, 17 75.
Relaies. — On cote : 17 50 les 100 kilos.
MARCHÉ DU HAVRE
Du l" septembre.
O tons. - Janvier 1D10, 79 87 ; lévrier, 79 75
mars. 70 37 ; avril. 79 95 ; mai, 79 12 ; juin, 79
Ji::!kt, 7S 87 ; août, 78 75 ; septembre, 78 75 ; octo
br~ 19C9, 78 50 ; noivembre, 78 25 ; décembre, 78 75.
Tendance soutenue. Ventes, 2,850.
!.. s. — Janvier 1910 41 ; février, 39 75 ; mars
H) rr> : avril, 39 25 ; mai, 38 75 ; Juin, 38 50 ; Juillet
ss si • àofij 38 r>o : septembre, 38 50 ; octobre 1909,
3R no : novembre. 3S S0 ; décembre, 38 50. Tendance
calme^ Ventes, 4,000.
(alites: — Bu n js-Ayi-es : Janvier 1910, 182 ; fé
trier, 133 50 ; mars, 183 ; avril, 182 ; mai, 180 50
filin ISII 50 »n,
chicorée frisée, les 100 pieds, 1 35 ; iion, 30 août
idi, pour la cin » . ....
98 40
98 50
133 ..
251 ..
123 50
08 55
333 Y.
1999
98 45
133 50
252 ..
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MAUX M JAMBES
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9S 25 m 35
98 ao 98 45
98 ao
98 35
461 .. 464 50
•63 95 84 20
83 50
525 .. 523
102 15
92 50 'i)2 75
105 50 105 50
97 .. 97 40
!36 90 97 12
97 50 97 50
103 95
106 45
04 .. 'èi
64 10 61 20
93 50 93 40
92 45 92 25
92 ..
91 80 92 20
92 ..
92 .. 92 50
92 50 92 75
92 50
77 25
92 50
77 90
75 -0 76 ..
84 25
103 H0 103 90
97 75 97 . 5
95 35 95 50
488 .. 490 ..
497 .. 498 ..
Banoue de France.....
Banque de France.......
Banque Paris
Comptoir d'Escompte.»..
Crédit Foncier ••
Crédit Lyornais
Crédit Lyonnais
Société Générale
Banque ottomane
Banque ottomane • «
Bone-Guelma
Bône-Guelma
Est-Algérien
Est-Algérien
Est
Pa ris-Lyon'-Médltèr'ranée
Paris-Lyon-Méditerranée
Midi
Midi
Nord
Nord
Orléans •
Ouest «
Ouest-Algérien
Autrichien
Lombards
Nord Espagne c&*
Nord-Espagne , ...una
Portugais
Saragosse cpt
Saragosse ..tm«
Compagnie Transatlantique
Messageries maritimes
Métropolitain tm«
Suez (Casai maril.) tma
Thomsoc-Houston ,
Société d'électricité de Paris,
Rio Tinto tme
Charb. Susnowice cpt
Cnarb. Sosnowice tw
Carmaux
MARCHE EN BANQïTB
4280 . . •• ••
4220 ..
Î7Î5 '.!
1720 ..
749 .. 750 ..
761 .. 764 ..
1340 .. 1370 ..
1342 .. 1365 ..
685 .. 685 ..
740 ..
724 .. m
6S1 50 689 ..
733 ..
702 .. iio Y.
897 ..
915 ..
914 .. 940 ;!
1318 ., 1317 ..
1320 .. 1325 ..
1130 .. 1154 ..
1680 .. 115S ..
1715 ..
1725
1722 ..
1373 ..
935 ..
-
94Ô "
651 .. 658 ..
810 .. 812 ..
122 .. 123 25
332 .. 337 ..
333 .. 338 ..
320 .. 315 ..
390 50 3113 50
392 .. 393 ..
208 50 208 50
147 .. 147 ..
572 .. 57 2 . .
47( 0 ...
"718 "
702 ..
4'i2 50 458
1974 .. 1957 ..
1495 .. 1510 ..
1498 .. 1502
2040 .. 2050 ..
BOURSE DE LONDRES
Banq orton\ane.. W .3i4 .1 Egypte
BOURSE DE TOULOOSB
Fonds d'Etat français. - 3 % au porteur.
^CTHlWlll^ 1865. 4 fc 5495
1 ^aSs ! frin % cal!e 1 -- Banque de Pariselt des Pays-
Bas, ex-eoupon 72, 1,720; OMfcaUOM '^'^.^
2 60 %. 480; Banque Française pour le Commerce ei
nnduitrle ex-ccTupon 6, 276 50 ; Lyon à la Médi-
terranée (Paris à), actions, « «oupon 101, 1,3181
Orléans, actions, ex-coupon 114. 1.371 50, OMéan*
obligations S % nouvelles, 137.
Fonds d'Etat étrangers. - Chinois\ A1% or IBS*
100 ; Russe. 5 %, 103 90; 1909, 4 i %. 97 75; Hongrois
* Valeur?' étrangères. - Banque ImpérMe Otto-
mane, ex-coupon 50 unités, 740 ; Lombardes, 3 A X,
m 50; Nord de l'Espagne, obligations 3 %,
3S9 75; SaTagos?e, obligations 3 %, 3 H, ^0 .
nSIlveSs ^ctions). - Moulins du = ,e
ex-coupon 37, 1.2S5 ; Mines de Carmaux.ex-toum
m 2 040 ; Verreries de Carmaux, ex-coupqn 50, 5JU.
Mines d'Âlbi, ex-coupon 2, 192. .^.rf.-.., a*
Valeurs diverses (obligations). — Département de
la Haute-Garonne, 40*; Ville de Toulouse à courte
échéance. 603 25; Société hydroélectrique rousslllon-
naise 5 % 484 75 ; Société méridionale. Transir s
de force 5 %, 507; Chemin de fer sur-ouest 4 %,
m 50 Tramways Pons 4 % (1908), 492; Grands Calés
4 %, 485; Mines d'Albi 4 %, 485 50.
Chan"es. — Esmagne. les 100 pesetas, 91 60 ; Lon
dre", 25 Ï5 i à 25.18 i ; Berlin, 123 1/8- à 123 3/8"
^wa«SV^• , " u '" i,,0U * ,
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East Rand
GoldHelds
May
Rand Mines
Robinson Gold
Intérieure
BOURSE DE MADRID
434 ..
452 ..
20 1 50 203 50
417 .. 402 ..
84 .. 87 ..
59 .. 59 ..
45 .. 45 ..
157 50 157 50
47 .. 48 50
131 .. 134 . .
177 50 m 50.
33 .. 31 25
21 .. 252 ..
266 50 267 50
. 83 15
!HJ
Du 1" septembre.
Le centre de la dépression, qui se tenait hier dans
le sud de la Scandinavie, s'est déplacé vers le nord;
le baromètre marque 739 millimètres à Hernosand,
740 à Christiania. '
La pression se relève rapidement dans 1 ouest de
l'Europe»; elle attint 766 millimètres en Irlande.
Le vent est modéré du nord-ouest sur nos cotes
d^ la Manche et de la Méditerranée où la mer est
agitée ; il est faible du nord sur l'Océan.
Des pluies sont tombées sur le nord et le centre
du Continent; en Frajice, on a recueill 1 9 millrmè-
tres d'eau à Clermont, 6 à Besançon, 2 a CharleviUe,
1 ta ^mpérature a "est abaissée sur presque toute
l'Europe; ce matin, le thermomètre marquait 6 de-
grés à Sevôiafjord, 8 à Paris et a Nantes 11 a Cler-
mont-Fei-fand, 14 à Madrid, 27 à Alger. 3 au mont
En France, un temps nuageux et frais est pro-
bable.
à Caraman
Etienne, et Slstac
des, chez tous les libraires.
Ce petit livre qui ff^JffiW
rlnaerde M^^WsJSJfiu indications utiles
eux les plus récente et toute , fl €9 grav urcs
aux (Pèlerins, est ennchi de » ^ couché,
tii-ées avec le plus grand soin .^ ' dans la clto
C'est lù le guide *g".«f.S Lourdes voudront
miraculeuse. S"i^j5rVSâi avec un charme
pratique qui les a dictées.
Henri r^.v^.J^^^^
^aprte^ 0 M Savaète, éditeur,
rue Jlalebranche, Pans.
Voilà Henri ^^J^JSm'&^S^: S
Lasserre de Lourdes, ae l^sserre ,
Lasse.rre intime, ^^^^n/^r^mû
tre de mouvements c°ns^
[
déraWes.
Us livre de M. Etienne 1 ' m soulève *a
c'est avant tout une .page d flx6r a
Toiles, U immobilise t&J^FJgggfa clartés
rauf .S" 5J,T^e rempe.Kur Napoléon III, le
5, Veull-
Zola, de
STATIONS Banmit. Ti«raJ. IÊTATDT «si.
Ponîouse...
Tny-'Kime,
Ple.-dU-Mldl
Perpignan.
Bordeaux..
81. 1
61.8
58.8
59.2
17.7 N.N. O. t. O.'
3.1 N. mod. n.
8.9 S. O. mod b.
22.0 O. m. a. b.
12.51
2. 11
1.1
17.1 ;
22.5
8.7
10.2
24 5
m-mmn !
oopteina
de f ! _
SesaBSw Hotice à M. ls Dootsur B0URDAUX, & Fieurance (Gers).
card' et _ Ratisbonne.^remj^ur^.-,^^ ^
Fj gy^„é ?nSotes où se rencontrent ainsi nom-
str>nnp aulourd'hui l'auteur de lowae», ci nos c»
SOTMf*?e?S iVoS Egaux et 2VoS Inférieur,.
#*#
L'UNION DES .CATHOLIQUES ET ^.ÉLECTIONS,
par M. François Veuillot. Brochure in-12,, 0 fr. 23.
(P^Lethielleux, éditeur, 10, rue Cassette, Pans, 6').
Peu de questions plus «raves et plus aiguës que
celle que lè directeur de i'Vnwers étudie dans cette
tooehure, après lui avoir consacré plusieurs arti-
^s
^^i^essant, du Pape en faveur de
l'Union des catholiques obligent tous les fidèles à
travailler pour l'accomplissement de cette union.
L'imminence du renouvellement législatif les convie
à chercher les moyens d'étatolir l'accord, en parti-
culier sur le terrain des élections.
CVœt le but que c'est proposé M. François Veuil-
lot A la lumière des directions pontificales 11 a
voulu préciser comment on pourrait atteindre ce
bl n' importe que tous les militants lisent et répan-
dent ce travail. L'auteur n'a pas la prétention de
convaincre tout le monde. Mais tous ses lecteurs re-
connaîtront, du moins, qu'il a fourni, dans ce grave
problème, un document do haute valeur, ,,,
« nuit si' dl'penwr do (onn.Hi
Ju 1IIN DliHENDiJ
DE SUOlEtiSION VACANTE
Le samedi 18 septembre 1909, à 10 heure,
du malin
Ru la chtuiiiiro a* w^à}^ >U> r»n>mt\\m
OU a» niiiLb»vtaw a>u a Ja sm-j-us^,,,
en XiZ-MA ,M^UT
înitïitb à Toulouse, ruo Raymond IV n 40i
.M^iriilftuir C-Ji.wbt'H a 4'*o no.rinn.0, rtul.vaiwl jng»
,te .Unante Juin mû iwuir mut nwil. n y
«esjvfiirbal inventaire dx«s6é J* lïB
Garitaou, le vingt «liMetnifl neuf w t H if.
3" Les ntfKtaïuW nonves «n » -'«J
OeffleB qu'abcs soeit dicetiginces et estimé a^m
^y^fS^w Ui comnnereial sous 'Je.
AS\SMS%* de Toulouse, du vtr^ttit aoûj,
mil neuf cent neuf, qui a comm» ledit M* Oan :
iricou notoire, :pour y procéder. „,.J|
eeTet Vowiitionfi de la vente, a été dressé pa* .
^it M* Garrieou, »» trenle^n aom
SS «Sol SSt Seui, en '^^^ KS
finttteeBéfl pouniront *n prendre eonnaibbance
to^séquence et en exécution, du ].ug»
ment sus-émnnicé, « est annoncé à tous mute.
m^Vque radluàlcaMon du dit fonds de cornu
SI et d^ ses accessoires aura lieu ledit jour-
Sx Mea et heufe oi-dessu* Indiqués en uni
Swd tot »r ta mise à prix fixée «ar ledit ce
hier des chargée à la somme de dix-bruit cec
,«1111 lot sur la mise a prix fixée 'par lledit oa« «
hier des cUmrges à la somme de dix huit cunj j
•vingitoinq trames. ^ ^ |
Outre te eiaiuises et conditions du cahier tlef ]
10 Po^'tous oreniseignements, s'adresser à M*
Garrieou, notaire, détenteur du cahier dflB
charaes, et à M» Roueaud, avoué.
Fait à Toulouse, le premier septpmnlire mm
neuf cent neuf, par l'avoué soussigné.
BOUCAUD, signé.
Enresistré A Toulouse, le premier septombr|1
anil .neuf cent neuf, folio, 119 ; case. 4. Reçi I
un Crâne quatre-viïigt-huit cenUmos, di-cime
(compris. P£ZË, reoeveur, signé.
1 —n ' ' ' i
Cuérieon du jeune Cartier
atteint de TÏÏBBESÏÏ10SS PULM0N&I&E
par le traitement à base d'Elixir Dupeyroux
Robert CAitTIER, né en 1901, que représente la photo-
i, que 1
parents, Veiiellè-du-Moulin, n» 4. 4
»rs ifioS, je constatai chez lui de» lé-
: sions tuberculeuses du v degré oc-
; cupant la moitié inférieure des deux
poumons. Depuis deux ans, il tous-
sait, crachait, transpirait la-nuit,
avait ia lièvre avec refroidissement
intense. Il ne pouvait plus absor-
de nourriture, vomissait tout,
A\IS Um " BËCANNE, ex-
sage-femme en chef
à la Maternité, passage de
l'Université et rue des Lois,
35, Toulouse, prend pension-
naires, se charge des en-
fav ts. Consultations, grand
iardin. deux entrées.
menie le lait et. était cachectique
au plus haut point. Les médecins
du pays l'avaient condamné et on
attendait sa fin. Il avait contracté
son mal en parlageant le lit de son
frerc aîiié mort à 18 ans de tubercu-
lose. S:Î mère, ayant entendu parler
del'EL XIR BÛPEYBOTJX, voulut
encore essayer ce médicament.. Les
premières cuillerées à café que l'en-
fant put prendre tirent cesser lea
vomissements. Quelques jours après ii demandait à manger et à la
fin de mars 1908 on put le transporier à ma consultation. Le 6 juin
1909, l'enfant ht à nouveau le voyage et je pus constater qu'il était
complètement puéri. Ses parents m'ont permis de publier son cas
ians le but d'être utile à leurs semblables. D' DUPEYROUX,
5, square de Messine, Paris.
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jours fériés, de 1 heure à 3 heures. — Consultations gratuites par
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ouvrages contenant mes travaux de thérapeutique et d'hygiène et
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2 fr-. 5o sont envoyés franco domicile contre timbres ou mandats.
Dépôts Pli" Parisienne Thomas, 7, nlaee Lara yette a loaioasa,
- P'« Berdot & Fol\. — M. Darexy, pb." du Pro^s, p 1 e da
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de la Patte-d'Oïie, n° 3, à Tou-
louse. As^imfcilée des créan-
ciers pour la îo-rmation d'un
conooncDat «iprès •nenvoi à hui-
taine, te 6 septembre, à une
heure «jt damie.
Le Ort5.îfjjer,
Raymond VERMIEtS.
DEPJli
U Feuilleton du 2 septembre 1909.
â
PAR
Le Capitaine
(Comm 1 DRIANT)
CHAPITRE VI
EXPÉDITION DÉCIDÉE
— Je ressens tout cela comme vous,
mademoiselle, fit-il à mi-voix, lui aussi,
et tout à l'heure, quand cet homme nous
montrait le cercle d'inconnus se resser-
rant autour de l'axe du monde par la te-
nace volonté de navigateurs étrangers,
ble vis-à-vis de mes chefs, de ce ballon,
responsable, entendez-vous ? Le hasard
m'en a fait le maître. Mais, dans ce coin
perdu des rivages arctiques, je représen-
te à moi seul toute la hiérarchie mili-
taire. Je dois agir comme si j'étais en
communication constante avec les chefs
de l'armée. Or, il n'est pas douteux que,
si ceux-ci pouvaient m'envoyer un or-
dre, ce serait celui-ci : « Ramenez le Pa-
trie à son hangar, où il a son utilité com-
me engin de guerre, où il peut être indis-
pensable demain ». Là est le devoir.
Christiane de Soignes secoua la tête.
— Non, monsieur, il n'est pas là. Vous
raisonnez en officier, vous ne raisonnez
pas en Français, dit-elle avec une viva^
cité qui se reflétait dans son regard plein
do clartés... Ecoutez : je ne sais si c'est la
voix d'aïeux très lointains qui, en ce mo-
permettant de manger comn>e avec ses dents natu-
relles, sans aucune gène ni douleur. — Satisfaction
compdôte, réparations d'appareils mal fails ailleurs
EXTRACTIONS SANS DOULEUR, plombages, émail.
Toutes opérations à pr... modérés. — Bien remar-
quer l'adresse.
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Lourde*, boulev. ae a Grolte et bouley. de U Gar»
Tarbes, rue Brauttauban, 8.
ne se serait pas embarrassé d'une consi-
gne étroite, lui. Il aurait vu,- au-dessus
d'elle, le renom de la France et du roi.
Eh ! bien, qui sait si ce n'est pas lui, cet
aïeul mort pour une noble cause, qui ré-
veille ©n moi des sentiments que je ne
me connaissais pas ? Qui sait si ce n'est
pas lui qui vous dit par ma voix :
« L heure sonne de faire une grande
chose pour la France, ne la laissez pas
passer ! » ?
Elle se tut de nouveau, ses yeux dans
ceux de l'officier, et elle ne pariait plus,
• que Georges Durtal, profondément re-
| mue par cette voix chaude et prenante,
| l écoutait encore, remplissant son regard
, de son idéale beauté, car Christiane était
. comme transfigurée. La légitime fierté
; de sa race se reflétait sur son beau visa-
de moi, il y a quelques heures... C'est
possible. Je crois à la transmission de la
volonté des morts, parce qu'en infusant
leur sang à leurs descendants, ils leur
quand Tdïsait surtout : « Pas un nom ! ont P assé leurs P lu s pures aspirations et
ment, bourdonne dans mon cerveau et , • ns sa distinction native., elle ap-
me souffle des pensées qui étaient si loin
français parmi tous ces noms de cher-
cheurs et de héros ! » j'avais presque
honte de cette oonsiaiation et je disais :
« Pourquoi pas nous ? »
— Eh ! bien, vous traduisez exacte-
ment oe que je pensais au même mo-
ntent. Alors, concluez comme moi : es-
sayons 1 partons I
— Mademoiselle, je le voudrais, mais
tout en moi proteste. Laissez-moi vous le
*edire, avant tout je suis soldat : « Je
n'ai pas le droit » — et il articula lente-
ment cette phrase en appuyant sur le
dernier mot — je n'ai pas le droit de dis-
poser du Patrie. Devant cet argument
unique, impérieux, capital, tombent tous
nés enthousiasmes. J'en suis responsa-
comme des parcelles d'idéal qui n'atten
dent qu'une occasion pour entrer en vi-
bration... Eh ! bien, à cette heure, tout
vibre en moi, et je me sens remuée au
plus profond de moi-môme.
Elle se tut, et, lentement, comme si
elle écoutait des voix mystérieuses :
— Tenez, fit-elle, j'ai entendu souvent
raconter par mes parents qu'un des nô-
tres fut, aux Indes, un compagnon d'ar-
mes de Dupleix et de sa femme Jeanne
de Castro, la Begum des légendes hin-
doues. Avec ce grand Français il lutta
contre les rajahs et les Anglais et fut tué
au siège de Pondichéry. C'était une âme
aventureuse et ses cendres reposent
quelque part, sur un lointain rivage II
paraissait au jeune officier comme u
de ces grandes dames de la « Guerre aux
dentelles », qui souriaient à leurs cheva
liers en leur montrant, d'un geste rra
cieux, la direction du champ de bataille
,11 se sentait rapetissé à côté d'elle ii
eût voulu baiser le bas de sa robe, lui
dire son admiration et tout ce qui mon-
tait en lui de chaude sympathie, de ten-
! dresse et de respect. Il eût voulu surtout
, céder à ses objurgations. Il en compre-
' nail la force, la justesse, mais il se sen-
1 tait comme tiré en arrière par les mots
, de « devoir militaire » et de « consigne »
qu'on lui avait appris à respecter avant
, tous les autres.
i La jeune fille semblait suivre sur ses
traits la lutte intérieure qui le rendait
1 silencieux. Mélancoliquement, elle re-
prit :
— Plus d'une fois déjà j'ai regretté d'ô-
tro femme. J'ai envié ceux qui combat-
, tent, ceux qui vont au loin, ceux qui
i meurent. Je me suis grisée de sport pour
me donner l'illusion de l'action, mais je
ne suis arrivée qu'à lasser mon corps
sans rassasier mon âme. Puis, j'ai rêvé
d'être l'inspiratrice d'un acte héroïque,
et voilà que l'acte se précise, voilà què
l'homme ayant en mains les moyens de
l'accomplir est là... Et j'éprouve une
émotion indéfinissable en lui disant :
« Pourquoi ne voulez-vous pas être
l'élu ? »
Sa jeune poitrine battait avec force. Il
se rapprocha ,Jes yeux troubles, lui prit
la main qu'elle abandonnait.
— Mademoiselle Christiane. fit-il très
bas, comment me permettez-vous de
comprendre ce mot ?
— Ne le définissons pas maintenant,
dit-elle, mais laissez-vous convaincre :
tant de raisons devraient vous décider 1
Que sera notre retour au milieu des sou-
rires et des sous-entendus des uns des
reproches et des critiques des autres ?
h/ncore, vous n'en souffrirez guère vous •
on est indulgent pour l'homme ' Mais 1
moi ? On n'a le droit de partir comme
nous lavons fait que si on n'en revient
pas... ou, si on en revient, avec une étoil«
au front Cette étoile, il faut l'aHer chêr-
cher la-bas.
j Et pour la seconde fois, d'un geste im-
. poneux,, que tempérait un sourire plein
de promesses, elle remit son doigt sur le
mot « North Pôle ». b 6
Alors il ne résista plus.
— J'irai, fit-il simplement.
— C'est bien, dit-elle, d'une voix péné-
trée ; mais ne dites pas « j'irai » dites
« nous irons ». Car Dieu nous a fait une
destinée commune, je ne vous quitte pas
Vous avez renoncé aux objections nue
vous suggérait votre conscience de sol-
dat, je suis sûre que vous m'éviterez de
môme toute récrimination, si nous ne
réussissons pas. Si nous devons rester
LES MALADIES DE LA PE\U
Dartres, RczJmas Herpès, Dimanvalsons Ban 1
toas,Rougeurs, Ca ite des Ctieveax, Veilio uè^ eto
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