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13 juillet 1918 - Bibliothèque de Toulouse

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i m—^pi<br />

é utour * u §uerre 1CM1BBBE DES iPllîtS<br />

LES SOUVERAINS BELCES<br />

EN HYDRAVION<br />

IL-e Havre, Ui Juillet.<br />

I,o roi et la reine <strong>de</strong>s Belges, qui viennent<br />

d'assister aux noces d'argent <strong>de</strong>s souvoruins<br />

britanniques, ont accompli ce voyage en<br />

liyd.ru.viou. piloté» pur un aviateur belge<br />

De sont rentres aujourd'hui dans leur villa<br />

idu {pont.<br />

Le souverain a reçu aussitôt M. Cooreman<br />

prési<strong>de</strong>nt du conseil.<br />

LE GÉNÉRAL RANAT CHEF D'ÉTAT-MAJOR<br />

DE L'ARMÉE HELLÉNIQUE<br />

Athènes, la <strong>juillet</strong><br />

'Le général français Uanat est nomme chef<br />

(d'état-inajov <strong>de</strong> l'année hellénique.<br />

ARRESTATION D'UN PERSONNAGE<br />

SU8PECT<br />

» . , Brest. 12 <strong>juillet</strong>.<br />

La police spéciale opérant sur les côtes <strong>de</strong><br />

l'Atlantique vient <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r à l'arrestation<br />

d'un individu, nommé <strong>de</strong> Bletz, âgé <strong>de</strong> '18<br />

ans, originaire <strong>de</strong> Normandie et se disant an-<br />

cien banquer a Paris, nie Laffttte, et qui ha-<br />

bitai! Roscoff <strong>de</strong>puis plusieurs mois De Bletz<br />

a tenu, notamment, <strong>de</strong>vant <strong>de</strong> nombreux té-<br />

moins, <strong>de</strong>s propos défaitistes très caractôrt-<br />

ses.<br />

Les<br />

LA TERREUR A COBLENTZ<br />

r>.„^« i„ „ Londres, 12 <strong>juillet</strong>.<br />

P«.piès les nouvelles qui sont parvenues <strong>de</strong><br />

waie lo raid britannique sud Coblentz ven-<br />

drcdi matin, a été le plus formidable '<strong>de</strong> la<br />

ôuerre.<br />

La partie nord <strong>de</strong> la gare a été sérieuse-<br />

ment endommagée, ainsi que le célèbre pont<br />

Oe fer sur le Rhin ; une bombe est tombée au<br />

milieu du pont sur la Moselle, une autre sur<br />

le palais royal. Indubitablement, les plus<br />

«rends dégâts ont été occasionnés à la forte-<br />

resse d'Ehren-Breitstein, sur l'autre rive du<br />

Rhin, qui, <strong>de</strong>puis le début <strong>de</strong>s hostilités, a<br />

toujours été bondée <strong>de</strong> recrues à l'entraîne-<br />

ment.<br />

Les journaux sud-allemands déclarent que<br />

douze personnes ont été tuées et vingt-trois<br />

blessées à Coblentz. Mais ils ne parlent pas<br />

<strong>de</strong> la forteresse, où sont tombées la plupart<br />

<strong>de</strong>s bombes. Plusieurs /prisonniers évadés <strong>de</strong><br />

Mannheim, arrivés ici, racontent que la ter-<br />

reur augmente dans cette ville : les habitants<br />

tremblent même quand <strong>de</strong>s avions allemands<br />

survolent la ville.<br />

NOUV LLES MILITAIRES<br />

NOMINATIONS D'ASPIRANTS<br />

Paris, 12 <strong>juillet</strong>.<br />

Cavalerie. — Nous avons relevé à l'Officiel<br />

les nominations suivantes dans l'arme <strong>de</strong> la<br />

cavalerie :<br />

On été promus au gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> sous-lieutenant<br />

à titre temporaire à r" ->ter du 1" mai <strong>1918</strong> :<br />

MM. Paul-Marie-Albert <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>s <strong>de</strong> Saint<br />

Palais d'Aussao, aspirant au 19" dragons<br />

maintenu ; Jean-Marie-Alfred Marret, aspi-<br />

rant au 31" dragons, maintenu ; André-Hubert-<br />

Bernard-Louis Minvielle, aspirant au 19" dra<br />

gons, rriinteau.<br />

LES INSTRUCTIONS EN COURS<br />

L'AFFAIRE SUZY-DEPSY-TREMBLEZ<br />

Paris. 12 <strong>juillet</strong>.<br />

Le banquier Tremblez, inculpé <strong>de</strong> commer-<br />

ce avec l'ennemi, avec Suzy Depsy et con-<br />

sorts, a été interrogé aujourd'hui par la<br />

lieutenant Gazier, qui attend le retour d'une<br />

commission rogatoifre en Suisse pour clore<br />

eon enquête.<br />

M. CAILLAUX EST MALADE<br />

Paris, 12 <strong>juillet</strong>.<br />

M. Caillaux <strong>de</strong>vait subir un interrogatoire<br />

aujourd'hui, mais il s'est excusé auprès du<br />

capitaine Bouchardon, déclarant qu'il était<br />

souffrant.<br />

L'interrogatoire a été ajourné à <strong>de</strong>main.<br />

L'Affaire Guiibeaux<br />

LE DÉFAITISTE GUILBEAUX EST ARRÊTÉ<br />

A GENEVE<br />

Genève, 12 Juillet<br />

Henri Guiibeaux, directeur oe la {«vue dé-<br />

faitiste Demain, inculpé en France d'intelli-<br />

gences aveo l'ennemi, a été arrêté hier<br />

matin, à Genève, sur l'ordre du procureur <strong>de</strong><br />

la Confédération.<br />

Guiibeaux n'avait cessé d'être en relations<br />

aveo Lénine, dont il était l'agent en Suisse.<br />

On sait que l'organe <strong>de</strong> propagan<strong>de</strong> maxima-<br />

llste en Suisse est la feuille <strong>de</strong> Jean Debrit,<br />

qui compte Guiibeaux parmi ses collabora-<br />

teurs.<br />

Guiibeaux était encore couché lorsque les<br />

aigents se sont présentés chez lui, avenue Ge-<br />

lebzow, où il occupe un coquet appartement<br />

avec téléphone. Il montra quelque surprise,<br />

mais ce fut sans difficulté qu'il suivit les<br />

agents.<br />

Son arrestation est en corrélation avec les<br />

agissements <strong>de</strong> la Jeunesse socialiste interna-<br />

tionale, à qui l'on doit les récents troubles <strong>de</strong><br />

Zurich, Bâle, Berne et Bienne. Guiibeaux<br />

avait été l'ami du docteur Hartmann, direc<br />

leur du journal germanophile Paris-Genève,<br />

qui fut suspendu sur l'ordre du Conseil fédé-<br />

ral. Il a été éeroué à la prison Saint-Antoine.<br />

Une perquisition faite à son domicile a abouti<br />

a la saisie <strong>de</strong> documents dont on ignore en-<br />

core l'importance.<br />

Paris, 12 <strong>juillet</strong>.<br />

La séance est ouverte à 3 h. 15, sous la pré<br />

si<strong>de</strong>noe <strong>de</strong> M. Desohanel.<br />

La Chambre adopte, sans débat, le projet<br />

<strong>de</strong> loi modifié par le Sénat relatif à la con-<br />

sommation du. papier, en temps <strong>de</strong> guerre, et<br />

autorisant le ministre du commerce à régle-<br />

menter, -par décret, la consommation du<br />

papier.<br />

LE PRIVILÈGE DE LA BANQUE DE FRANCE<br />

On reprend, à l'article 2. la discussion du<br />

projet <strong>de</strong> loi relatif au renouvellement du pri-<br />

vilège <strong>de</strong> la Banque <strong>de</strong> France.<br />

Voici le texte <strong>de</strong> l'article :<br />

« Sont approuvées, la convention passée le<br />

a> octobre 1917 et la convention additionnelle<br />

.jmssée ie 11 mars <strong>1918</strong>, entre le ministre <strong>de</strong>s<br />

nuances et le gouverneur <strong>de</strong> la Banque do<br />

« Ces conventions sont dispensées <strong>de</strong>s droits<br />

ne timbre et d'enregistrement. »<br />

M Vincent Auriol défend un amen<strong>de</strong>ment<br />

tendant à soumettre la Banque à la loi sur<br />

les bénéfices <strong>de</strong> guerre.<br />

M. Auriol. — D'après le rapporteur, la Ban-<br />

nu,' ue trwice a réalisé pendant la gu^-e<br />

m millions <strong>de</strong> bénéfices nets ; les aivanees à<br />

i Liât et aux gouvernements alliés figurent<br />

dans cette somme pour 464 millions ; j'esti-<br />

me que la loi sur les bénéfices <strong>de</strong> guerre<br />

doit lui être appliquée, d'autant plus que les<br />

nenétlces sont uniquement dûs a l'établisse-<br />

ment du cours forcé du billet <strong>de</strong> banque •<br />

<strong>de</strong> plus, la loi étant applicable à toutes les<br />

maisons <strong>de</strong> commerce, il n'y a pas <strong>de</strong> raison<br />

<strong>de</strong> faire bénéficier la Banque d"un régime <strong>de</strong><br />

faveur.<br />

En compensation <strong>de</strong>s bénéfices réalisés, la<br />

Banque est autorisée * verser un ferlait do<br />

200 millions et pour l'avenir 80 % et 50 % à<br />

une caisse d'amortissement ; ce régime spé-<br />

cial est, nous dit-on, <strong>de</strong>stiné a couvrir ses<br />

risques, mais ces risques seront couverts au-<br />

tomatiquement. Si la Banque <strong>de</strong> France disait<br />

que les G04 millions constitueront un fonds<br />

professionnel pour couvrir les risques, que<br />

ces risques liquidés , ces G04 millions seront<br />

soumis à la loi <strong>de</strong>s bénéfices <strong>de</strong> guérie nous<br />

serions d'accord et je <strong>de</strong>scendrais aussitôt<br />

<strong>de</strong> la tribune. (Applaudissements à l'extrê-<br />

me-gauche.)<br />

En somme, sur un bénéfice <strong>de</strong> 604 millions<br />

déduction faite du forfait <strong>de</strong> 200 millions<br />

verses à l'Etat, U restera 400 millions dans<br />

les divers postes du bilan <strong>de</strong> la Banque pour<br />

couvrir les risques que i'esthne à une cen-<br />

taine <strong>de</strong> millions : nous serions criminels si<br />

nous ne constituions pas ce compte provision-<br />

nel. »<br />

M. Stern succè<strong>de</strong> h M. Auriol'<br />

M. Rafftn-Dugens. — La parole est a la<br />

Banque. (Protestations sur tous les bancs).<br />

Le prési<strong>de</strong>nt. — La parole est à M. le rap<br />

porteur <strong>de</strong> la législation fiscale. »<br />

DISCOURS DE M. STERN<br />

Stern. — La Banque <strong>de</strong> Fiance, invo-<br />

quant les raisons contractuelles, «signait que<br />

le droit commun no <strong>de</strong>vait pas lui être ap-<br />

pliqué.<br />

La commission <strong>de</strong> législation fiscale ne s'est<br />

pas rendu aux raisons <strong>de</strong> la Banque et elle a<br />

pus la décision qui vous est soumise ; elle<br />

a tenu compte <strong>de</strong>s risques courus ou à courir<br />

par la Banque. Celle-ci court un, risque du<br />

fait <strong>de</strong> l'exportation <strong>de</strong> l'or et <strong>de</strong>s prêts en<br />

pays étrangers. Le plus grand risque qu'elle<br />

courait, c'était le portefeuille moratorié H<br />

s'est dégonflé <strong>de</strong>puis, mais il est encore d'un<br />

milliard 95 millions.<br />

La Banque doit tenir compte <strong>de</strong>s risques<br />

qu'elle court, car une partie <strong>de</strong> ce portefeuille,<br />

8oo millions au moins, est uiii3(,iluct ^ , lt . s<br />

effets moratoriés <strong>de</strong>s pays envahis. Elle a fait<br />

également pour plus <strong>de</strong> 1 milliard d'avances<br />

sur titres.<br />

En reprenant les bénéfices nets et en appli-<br />

quant l'amortissement <strong>de</strong> 5 % pour le porte-<br />

feuille moratoire, la loi sur les bénéfices <strong>de</strong><br />

guerre n'aurait pas à jouer.<br />

En 1&15 et en 1916, il n'y aurait pas lieu à<br />

perception, pour les mêmes motifs d'amor-<br />

tissement. S'il s'agissait d'appliquer le droit<br />

commun à la Bancnae, il faudrait appliquer<br />

les règles habituelles pour l'amortissement.<br />

La commission du commerce et la commis-<br />

sion <strong>de</strong> législation fiscale ont repoussé cette<br />

hypothèse <strong>de</strong> l'application du droit commun<br />

en matière <strong>de</strong> bénéfices <strong>de</strong> guerre.<br />

Les <strong>de</strong>ux cent miJlions que verse la Ban-<br />

que sont appréciables. La part <strong>de</strong> l'Etat a été<br />

faite aussi large que possible ; il .serait im-<br />

pru<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> priver la Banque <strong>de</strong> fortes réser-<br />

ves. Pensez donc aux intérêts supérieurs du<br />

pays, au lieu d'aivoir toujours les yeux fixés<br />

sur les actionnaires. (Applaudissements à<br />

droite et au centre.)<br />

M. Bartha. — Comment l'Etat pourrait-Il<br />

payer la Dette et. les intérêts <strong>de</strong>s avances<br />

par l'impôt ou par 11'emprunt ? De toutes fa-<br />

çons ce sera le contribuable qui paiera. »<br />

M. Klotz n-e répond pas.<br />

M. Barthe. — Je suis étonné <strong>de</strong> ne pas obte-<br />

nir <strong>de</strong> réponse. »<br />

M, Klotz. - H y a 35 amen<strong>de</strong>ments, dont<br />

31 déposés par vous : j'y répondrai. Je ne veux<br />

pa= enigager une nouvelle discussion. »<br />

Une discussion très vive s'engage entre M.<br />

Rarthe et M. Klotz. au sujet d'une correspon-<br />

dance entre la Banque et M. Ribot.<br />

M. Barthe. — M. Ribot a été néfaste au<br />

DO.VS. »<br />

La suite <strong>de</strong> la discussion est renvoyée a<br />

mardi 3 heures.<br />

La séance est levée à 6 h. 20.<br />

M.<br />

oes millions <strong>de</strong> souverains Juft nécessaire-<br />

ment un total dè souYçï*iiU!to qui ue pout<br />

pas ne pas tendre a couvrir ie mon<strong>de</strong>. La to-<br />

ile démocratique, au heu <strong>de</strong> VëTser daûs le<br />

guelus, se raidit et se con<strong>de</strong>nse alors, connue<br />

dans l'ancienne Home, en un ordre . leimblà-<br />

ne connait pius rien que la rage <strong>de</strong> tout pren-<br />

dre et ue tout rugir à tout prix, n'importé où,<br />

pur n'importe quels moyens, et n'est-ce puo<br />

exactement le cas <strong>de</strong> l'Allemagne ï »<br />

2° Donc, l'Allemagne a <strong>de</strong>s attaches démo-<br />

cratiques indéniabes. Des preuves ï Des<br />

faits ï M. Maurice Talmeyr nous les apporte<br />

nombreux : l'Allemagne n'a-t-elle pas produit<br />

Luther et la Réforme, préliminaire à notre<br />

89? Frédéric H n'a-t-il pas protégé nos Pliiiiso-<br />

phes, « pères do notre démocratie » ? Ne sont-<br />

ce pas les loges alleman<strong>de</strong>s qui ont condam-<br />

né l'iniortune Louis XVI ? Et puis près Ue<br />

nous :<br />

« Donoso Cortès écrivait <strong>de</strong> Berlin a son<br />

gouvernement, en 1848, que l'un <strong>de</strong>s princi-<br />

paux articles du programme <strong>de</strong>s révolution-<br />

naires allemands était l'unité <strong>de</strong> l'Ailema-<br />

gne. Dès cette époque, le plan réalisé ensui-<br />

te par Bismarck était donc celui <strong>de</strong>s démo-<br />

crates, et même <strong>de</strong>s démagogues. La mémora-<br />

ble et funeste unité alleman<strong>de</strong> était alors<br />

tout spécialement et tapageusement réclamée<br />

par la démocratie et la révolution. Et com-<br />

ment Bismarck lui-même, qui débutait à ce<br />

moment dans la politique, était-iil surnomme<br />

par ses compatriotes '! Us l'appelaient le<br />

« conservateur rouge » !<br />

« Il y a <strong>de</strong>s mots lumineux, et celui-là en' est<br />

un. Retenons-le bien, et n'oublions pas que<br />

la gran<strong>de</strong> idée directrice du règne <strong>de</strong> Guil-<br />

laume I er , celle à laquelle tendaient, pen-<br />

dant vingt ans, tous les efforts do sa politi-<br />

que, tous les tours et détours <strong>de</strong> ses minis-<br />

tres, et qui <strong>de</strong>vait, sous son petit-fils, <strong>de</strong>ve-<br />

nir le délire pangermaniste, pour finir par<br />

déchaîner l'un <strong>de</strong>s plus effroyables cataclys<br />

mes <strong>de</strong> l'Histoire et couvrir le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> ca-<br />

davres et <strong>de</strong> ruines, n'oublions pas que cette<br />

idée et ce délire-là sont une idée et un délire<br />

démocratiques, portant parmi etirs référen-<br />

ces <strong>de</strong>s - références anarchiques et marqués<br />

d'un millésime révolutionnaire ! »<br />

Malheureusement, un fait est certain : il<br />

y a, en France, à l'heure actuelle, un parti<br />

défaitiste dont les illustres chefs se préparent<br />

à rendre <strong>de</strong> terribles comptes à la justice du<br />

pays. Or, établit M. Talmeyr :<br />

« Quel est ce parti allemand ? Celui qui a<br />

précisément toujours passé et s'est toujours<br />

donné pour le plus intraitablement démocra-<br />

tique. Ses chefs, avant la guerre, ne distin-<br />

B ? a i ien<br />

i<br />

I>ou,r ainsl dire P as entTe l'Allemagne<br />

et la France, et pensaient, causaient, agis-<br />

saient, complotaient en commun avec les<br />

Allemands. Rappelez-vous leur fameuse «ma-<br />

chine à bosseler», et leur non moins fameuse<br />

« chaussette à clous ». N'await-on pas dit<br />

<strong>de</strong>s punitions militaires alleman<strong>de</strong>s, et la<br />

discipline ouvrière <strong>de</strong> notre démagogie ne<br />

ressemblait-elle pas comme une sœur, voilà<br />

seulement encore quatre ans, à la discipline<br />

prussienne? »<br />

Conclusion :<br />

« Les Alliés combattent-ils pour le droit et<br />

la civilisation ? Oui, mais quoi qu'ils soient<br />

aes démocraties, et non parce qu'ils en sont !<br />

L Allemagne est-elle l'armée <strong>de</strong> la barbarie» 7<br />

Oui mais parce qu'elle est au fond, et .réelle-<br />

ment, im démocratie, ou, plutôt la Démocratie<br />

eho-meme, et non parce qu'elle ne l'est pas<br />

Aotis avons même, en ce moment, le spec<br />

tacie et la leçon <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux démocraties modô<br />

les. Lune n'a pas eu <strong>de</strong> chance, et c'est la<br />

démocratie russe 1 L'autre a réussi, mais<br />

sous, la seule forme où puisse réussir une<br />

démocratie, c'est-à-dire sous la forme césa-<br />

rienne et païenne, et c'est l'Allemagne, dont<br />

ce caractère <strong>de</strong> paganisme écrasant et triom-<br />

phant a fait la maîtresse et l'inspiratrice <strong>de</strong><br />

tout ce qu'il y a <strong>de</strong> cyniquement pervers et<br />

criminel dans tous les pays. La première<br />

s est noyée elle-même dans un déluge d'hor-<br />

reurs, et la secon<strong>de</strong> a porté chez les autres<br />

nations le plus épouvantable flot <strong>de</strong> mort et<br />

<strong>de</strong> dévastation matérielle et morale t ui les<br />

ait jamais submergées ! »<br />

CESSONS D'IMPROVISER S<br />

Polybe a vu Kerensky. Il lui a produit<br />

l'impression d'un phraseur, Or, il n'y a que<br />

l'acte qui compte :<br />

« C'est gyvjfiilt flfîur s'être complaisam-<br />

uiciit persua<strong>de</strong> qu'il avait agi, quand il n'a-<br />

vait fait que parler, que Kerensky a détruit<br />

<strong>de</strong> ses propres mains, car a tout homme tue<br />

la chose qu'il aime », cette popularité ex-<br />

traordinaire qui faisait sa joie, et qui au-<br />

rait pu être sa force. Et le voici maintenant<br />

proscrit, errant, s'étant effondré jiusjsi vite<br />

aue le colosse impérial et parte qu'il se le-<br />

vât plus <strong>de</strong> vengeurs pour sa défense, — tel<br />

que je l'ai vu ffier, commo un arbre dé-<br />

pouillé. »<br />

UNE VICTOIRE<br />

Il faut ainsi considérer, estime M. Louis<br />

..atapio dans la République française, le vote<br />

décisif par lequel la Chambre a renouvelé le<br />

privilège <strong>de</strong> la Banque <strong>de</strong> France. Les bi<strong>de</strong>ts<br />

<strong>de</strong> banque, oe sont <strong>de</strong>s munitions ; le crédit<br />

<strong>de</strong> la Banque est aussi indispensable que<br />

artillerie lour<strong>de</strong> :<br />

< Dans cette formule : la Banque <strong>de</strong> France,<br />

1 y a la Banque et il y a la France. Or, à<br />

heure actuelle, l'intérêt <strong>de</strong> la Banque ne<br />

compte pas en présence <strong>de</strong> l'intérêt <strong>de</strong> la<br />

France. On ne l'a pas assez dit aux députés<br />

qui font traîner lo débat <strong>de</strong>puis plusieurs<br />

mois. Il ne s'ewrit pas <strong>de</strong> « renouveler » la<br />

Banque, il s'agit <strong>de</strong> « renouveler » la France.<br />

« Conteste-t-on qu'il y va, en effet, du salut<br />

du pays ? L'affaire est simple. La Banque do<br />

France grâce à son organisation admirable<br />

c'est la plus belle institution qui existe<br />

dans notre République — grâce au crédit...<br />

« moral » qu'elle a conquis par un siècle <strong>de</strong><br />

sage administration, a pu mettre au service<br />

<strong>de</strong> la France un crédit effectif dépassant tout<br />

ce qui a pu être tenté par n'importe quelle<br />

autre institution financière, dans nimporte<br />

quel pays du mon<strong>de</strong>.<br />

: N'allez pas confondre son crédit avec<br />

celui do l'Etat. L'Etat verrait vite son crédit<br />

tomber à rien s'il fabriquait la monnaie. La<br />

Russie a été ruinée d'un seul coup, lorsque<br />

l'Etat nouveau, ou pour mieux dire lorsque<br />

M- Kerensky, incarnant l'Etat, s'est réservé<br />

l'impression <strong>de</strong>s billets <strong>de</strong> banque. Il en serait<br />

bientôt <strong>de</strong> même chez nous.<br />

« Avec Une encaisse <strong>de</strong> 5 milliards et <strong>de</strong>mi,<br />

la Banque <strong>de</strong> France a pu émettre, sans<br />

ébranler si peu que ce soit la confiance du<br />

public, près <strong>de</strong> trente milliards <strong>de</strong> billets.<br />

Est-il possible <strong>de</strong> jeter à. bas cette confiance<br />

et ce crédit, autrement dit <strong>de</strong> tarir la sourc-<br />

où s'alimente la Défense nationale, et cela au<br />

milieu <strong>de</strong> îa bataille ? Ce serait comme si on<br />

venait arracher <strong>de</strong>s mains <strong>de</strong>s combattants<br />

l'arme avec laquelle ils repoussent l'invasion.<br />

Ce serait ouvrir la porte à l'anarchie et à son<br />

cortège <strong>de</strong> misères.<br />

« Le crédit est la plus gran<strong>de</strong> puissance<br />

connue : et la moindre impru<strong>de</strong>nce, le moin-<br />

dre souffle peut abattre cette puissance formi-<br />

dable. Il repose sur la confiance. Or, la con-<br />

fiance que met le public dans la Banque <strong>de</strong><br />

France tient à son privilège. Pas <strong>de</strong> privilège,<br />

pas <strong>de</strong> confiance. Plus <strong>de</strong> confiance, plus <strong>de</strong><br />

crédit. Plus <strong>de</strong> crédit, plus <strong>de</strong> munitions et<br />

plus <strong>de</strong> pain. »<br />

Et M. Louis Latapie <strong>de</strong> réclamer P&rrMiaige<br />

du discours prononoô à ce sujet, mardi <strong>de</strong>r-<br />

nier, au Parlement, par M. Klotz, notre grand<br />

argentier.<br />

Louis BERTHAUD.<br />

*«.* ——<br />

Espagne, 481 • 1" série, 502. — Pampelune,<br />

488 — Barcelone. 505. — Asturies. oOO. -<br />

Portugal 3 w 1" bérie, 270 : 3 % 2° série. 126;<br />

4 % 1 série, 355. — Salonique, 157. — Sara-<br />

"osse. 528 V série, 419. — Wagons Lits. iW.<br />

IL Rm-Tinto, 1.900. Lagunas, 45. - Azote.<br />

799 —Nnphte, 180 — Provodnik. 172. — Raltl-<br />

neries Egyptiennes. 499 ; parts, 989. — Tabacs<br />

l'h.lippints, 1.230. - Portugal. 800 - Câbles<br />

Télégraphiques. 330 - Energie<br />

néemiç. 5584 : 5 %, 5l0. - Efairage blet in-<br />

flué, 195. — Energie Sud-Ouest, 540. — Géné-<br />

rale Electricité, 940. — Ilavraise Energie,<br />

5-48. - Gaz <strong>de</strong> Paris, 176. - ILens. 875. - Car-<br />

maux,' 4.060. — Krivoï-Rog. 515. — Mines<br />

Loire 040. — Mines Fer. 56. — Aciéries !• ron-<br />

ce 8to - Chantiers Loire, 2.0«5. - Giron<strong>de</strong>,<br />

990 — Saitit-Nasairè 1.928 . — Méditerranée,<br />

1.225. — Cliàlilti:n-Coiiiinei:try, 3.010. — Gop<br />

ment.r.y--Fou*chambault, 1.990. — Decauville,<br />

280 — Fivcs-Lille, 1.039. — Aciéries Marine,<br />

1 500 — Longiicville, 280 ; parts, 479. — Creu-<br />

sot, '2.585. — Allège, 706. — Tréftlcrie Ha-<br />

vraise, 239. — Monlbartier, 450. — Basse-<br />

Loire, 327. — Usines Rhône, privilégiée, 1.009.<br />

— Chargeurs, 1.520. — Air Liqui<strong>de</strong>, 4411. —<br />

Compteurs. 745. — Bergougnan, 1.515. — Ga-<br />

leries Lafayette, 115. — Paris-France, l.luâ.<br />

Auer. 031. — Pétrole, 885 • parts, 938. — Su-<br />

creries Brésil, 443.<br />

En banque : Mexicain 5 %, 30 25. — Bakou,<br />

1080 — Rallia 330. — Caoutchouc, 188 50. —<br />

Cape Copper, 64 50. — 84 50. — Chino, 320. —<br />

De Bet-rs, ordinaire ex, 398. — Préférence ex,<br />

403. — Dietrich, 249. East, 28 50. — East<br />

Rand 725. — Estrelas, 102. — Goldfleld, 47. —<br />

Harman, 310. — Huanchaka, Bft — Lauilum,<br />

41 21 — Malaca ordinaire, 111. — Mexioan<br />

Fagl ordinare, 88 ; préférence, 93. — Mexico,<br />

i/>7 50. _ Montocatini, <strong>13</strong>2 50. — Mount-Eliot,<br />

101. — North Caucassian. 24 50. — Padang,<br />

214 — Phosphates Tunisiens, 278. — Platine,<br />

390' — Ray, 201 50. — Sansv, 25. — Spasky,<br />

30 25. — f aganrog, 103. -r Tanganika, 109. —<br />

Tharsis, 148. — Tobaco 180. — Toula, 405. —<br />

Transvaal. 22 25. — Tubes Sosnmvices 258. —<br />

UtahCopppr, 650. — Chargeurs Français,<br />

2.200. — Bi-Métal, 1.025. — Brasier, 155. —<br />

Dnieprow, 1,2 50 — Hotchkis, 820. — Moto-<br />

Bloc 227 50. — Gnôme, 2.030. — Albi, 799. —<br />

Bruay, 1.550 .— Catenou, 960. — Vieille-Mon-<br />

tagne, ROO — Kinta, jouissance, 288. — Poin-<br />

ter-Pitre. 619. — Sumatra, 7011. — Hutchin.<br />

son, 1.096. — Grasnyi ordinaire. 1.300 ; privi-<br />

légiée, 1.400. — Monaco, 2460 : cinquième, 470.<br />

Changes : sur Londres, <strong>de</strong> 27 <strong>13</strong> à 17 18. —<br />

Danemark, <strong>de</strong> 177 à 181. — Espagne, <strong>de</strong> 78? ï<br />

à 788 J. — Hollan<strong>de</strong>, <strong>de</strong> 293 », 297. — Italie,<br />

<strong>de</strong> 62 à 64. — New-York, <strong>de</strong> 567 1 à 572 $. --<br />

Norvège, <strong>de</strong> 179 à 183. — Suè<strong>de</strong>, <strong>de</strong> 201 £ à<br />

205 J. — Suisse, <strong>de</strong> 143 1/4 à 145 1/4.<br />

Lundi 15 <strong>juillet</strong>, Bourse close.<br />

Renseignements<br />

m<br />

1kl iv<br />

I DE TOULOI il<br />

direction s 253» boulevard Saiiit-Danis, Gouibavois<br />

LES MÉRIDIONAUX AU FEU<br />

SERVICE QUOTIDIEN GRATUIT<br />

. n'est vas répondu aux <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s no<br />

Lxiam ytus i imtidioy, r»*iuanvt< >„,<br />

t=tA 0.b*»-«tUlb Httl ,., .-ri. .. ;.,m.<br />

M. B. 08. — 1" et 2° Avant d'aller au mlïù*<br />

tre i Intérieur, voire apyei ue ia uecisToa<br />

Ue ta caininiosioii cainOiuiie aurait uu eue<br />

cvuresse a la prélecture, heilouveiez voue ue.<br />

mauue dans ces Conditions. Apies leyonse"<br />

Vous adresserez la même ueuiauuo au nnius-<br />

tre <strong>de</strong> l'intérieur, s il en cal besoin. L, eg<br />

ascendants u un mobinséj qui no oeiuencieal<br />

pas <strong>de</strong> i allocation principale, peuvent bolll'<br />

citer la majoration ne o îr. 75 pour chacun<br />

d'eux ; leur ueniaiiue duit être remise a m<br />

mairie du donneue : 3° 11 y a probabilité<br />

pour un prochain retour ; 4° Les rapatries, du<br />

5?£,V C iî^ 1 ^ «es classes 19H et pius jeunes,<br />

sont <strong>de</strong>stinés a entrer dans la composition<br />

<strong>de</strong>s renions ou relèves, a <strong>de</strong>stination <strong>de</strong> l'A.<br />

inquo du rvord, du Maroc et <strong>de</strong>s colonies<br />

, A- O. Millmrs. - Les militaires du Maroc<br />

<strong>de</strong> i unisie et d'Orient ne peuvent obtenir <strong>de</strong>C<br />

permissions agricoles. Aux trente jours àa<br />

leur permission <strong>de</strong> détente s'ajoute la durée<br />

du voyage, aller et retour ; la durée totale<br />

pendant laquelle le permissionnaire est ab<br />

sent <strong>de</strong> son corps est ainsi fort longue et lés<br />

nécessites militaires ne permettent pas <strong>de</strong><br />

1 augmenter encore par la Permission agri-<br />

n°- 17 970)° /A dU 21 ° Ct0b10 m7, P - 8 '^<br />

?';, 19, -~ Pour la cani Pagne <strong>de</strong>s battj<br />

ges <strong>de</strong> i année courante, et a notre conhaJ<br />

? auce 'ni uue seule ins.ruc.ion. datant uu 6<br />

juin <strong>1918</strong>, a cte publiée ; elle ooiicrne exclu-<br />

sivement les ouvriers spécialistes ues proies-<br />

siens.du battage <strong>de</strong>s grauis aaecus aux usi-<br />

nes travaillant pour la défense nationale<br />

Nous ne pouvons prévoir les dispositions qui<br />

seront prises à lY-gard <strong>de</strong>., mêmes spéciaïis-<br />

ment, 1 intéressé ne peut faire d'autre démon-<br />

ment, 1 intéressé ne peut lairc d'autre flaman-<br />

<strong>de</strong> que ce.<strong>de</strong> d'une prolongation <strong>de</strong> congé da<br />

convalescence, en se présentant <strong>de</strong>vant la<br />

commission compétente<br />

Gominss, ci. 1902. - i» Puisque déclaration<br />

changement <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nce a été faite en<br />

<strong>de</strong><br />

FACULTÉ DES LETTRES<br />

Oral du 12 <strong>juillet</strong><br />

Sont reçus définitivement :<br />

Rhétorique. — MM. Courta<strong>de</strong>, Hostein,<br />

Peyrat, Baclareuil, Estienny, bien ; Ginesty,<br />

Idrac. assez bien : Naves, très bien : Noiville,<br />

bien ; Chaumeton, Grouzii ; Mlle Fual<strong>de</strong>s ;<br />

M-M. Lajous, Maurice Rascol, Rey, Reynis,<br />

B-onzom, Fuibé, Troc, Brunet, assez bien ;<br />

Châtelus ; Mlle Lagorse, assez bien ; MM. Mio-<br />

ly, Peau<strong>de</strong>cerf, Sadourny, Sévérac. VilLemeur,<br />

assez bien.<br />

Philosophie. — Adoue, Aloy, Cou<strong>de</strong>rc, assez<br />

o S " nwuement . en France <strong>de</strong>s irn- bien ; Gaffinel, <strong>de</strong> Ginestet, Périssé (<strong>de</strong> Tou-<br />

louse), assez bien-, Périssé (<strong>de</strong> Rivesaltes; Pou-<br />

<strong>de</strong>nx, Rey, Soury, assez bien : Tricoire, Re-<br />

beu, Burgan. Déjean, Thomas ; Mlle Bar-<br />

rieu, assez bien : Mlle Courbon <strong>de</strong> Saint-Ge-<br />

nest : MM. Combes, Haener, Laflorgue, La-<br />

mouroux. Micas, Picot, assez bien : Tabar-<br />

<strong>de</strong>b<br />

- — — «<br />

Tirages Fi^asicler^<br />

provisateurs ? Des improvisateurs parfois in<br />

génieux peut-être, mais en fin <strong>de</strong> comète <strong>de</strong>s<br />

improvisateurs ? Or. il y a <strong>de</strong>s choses qui ne<br />

s'improvisent pas, et parmi celles-là la con-<br />

duite <strong>de</strong> la guerre. Sur ce sujet, imitons (nous<br />

pourrions les imiter sur bien d'autres !) nos<br />

cousins d'Amérique.<br />

Tel est le sage conseil que nous -donna M.<br />

Etienne Charles, dans l'Eclair, <strong>de</strong> Paris ;<br />

« Nous assistons, cliez nous, à l'œuvre <strong>de</strong>s<br />

Etats-Unis, oU rien n'est improvisation, où<br />

tout est métho<strong>de</strong> et organisation, pensée et<br />

calcul, et nous constatons que, chez eux, la<br />

métho<strong>de</strong> et l'organisation n'excluent pas l'es-<br />

prit d'initiative, tout au contraire. Et, préci-<br />

sément, si dès le premier jour, une si parfaite<br />

intimité a lié Américains- et Français, si tant<br />

<strong>de</strong> cordialité marque leurs rapports, c'est<br />

parce qu'il existe entre eux et nous une affi-<br />

nité qui, peut-être, rési<strong>de</strong> principalement dans<br />

cet esprit d'initiative qui est commun aux<br />

sujets libres <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux plus gran<strong>de</strong>s républi- Du 12 <strong>juillet</strong>,<br />

ques du mon<strong>de</strong>. Seulement, leur esprit d'ini- 3 % perpétuel. 61 80. — 3 % amortissable,<br />

tiative est conduit par l'habitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> la mé- 77 50. — 5 •%, 88 45. — 4 %, 69 05. — Ouest-Etat,<br />

tho<strong>de</strong> et le sens <strong>de</strong> l'oiiganisation. 400. — Tunis 1892 , 338. — Atriq-ue Occi<strong>de</strong>ntale.<br />

Donc, c'est aux Etats-Unis que nous, <strong>de</strong>- »o 50. — indo-Chine 1909, 3&0. — Maroc- 1914<br />

vons emprunter le système qui nous permet- 4-20 ; <strong>1918</strong>, 478. — Algérie 3 %, 384 .— Ville <strong>de</strong><br />

tra sous peu d'adapter notre éducation et ^aris 1805, 558 ; îrfTl, 370 ; quarts, 97 50 ; 1875,<br />

notre instruction aux temps actuels, <strong>de</strong> les 498 ; 1892, 273 ; quarts, 09 50 ; 1894, 271 ; x898,<br />

diriger dans la voie <strong>de</strong> la réalisation, d'en- 309 50 ; 1899, 297 ; 1904, 335 ; cinquième, 63 75<br />

soigner aux jeunes Français à penser et à 1903, 374 50 ; quart, Si , 3 % 1910, 294 50 ; quart<br />

calculer, à prévoir et à entreprendre, et, tout n 75 . 1017, 49g ; cinquième, 99. — Banque<br />

en gardant l'esprit- d'initiative et le goût <strong>de</strong> d'Algérie, 3330. — Banque <strong>de</strong> Paris, 955. —<br />

h TRAVERS<br />

Mort d'un Sénateur<br />

Paris, 12 <strong>juillet</strong>.<br />

On annonce la mort <strong>de</strong> M. Crepin, sénateur<br />

<strong>de</strong> la Réunion.<br />

PLTITES 1<br />

Du 12 <strong>juillet</strong>.<br />

_ A Rome, hier matin, le prési<strong>de</strong>nt du<br />

conseil a reçu M. Denys Cochin en audience<br />

- Le général Gatine, par ordre du minis-<br />

tre <strong>de</strong> la guerre, est allô à Bessoulet. infor-<br />

mer officiellement Mme Jean Jaurès <strong>de</strong> 1*<br />

mort <strong>de</strong> son fils. Louis Jaurès, aspirant <strong>de</strong><br />

chasseurs, tué à la tête <strong>de</strong> sa compagnie.<br />

— Le Journal Officiel publie aujourd'hui<br />

un décret modifiant le tableau annexé au<br />

décret du 24 mars <strong>1918</strong>, en ce qud concerne<br />

les gratifications <strong>de</strong> 1" et 2° catégories accor-<br />

dées aux militaires non officiers, atteints<br />

d'infirmités.<br />

ALLEMAGNE ET DÉMOCRATIE<br />

Enfin, voici un excellent article qui met les<br />

choses au point sur une question à propos <strong>de</strong><br />

laquelle on ne cesse <strong>de</strong>puis quatre années<br />

<strong>de</strong> nous bourrer fortement le crâne I II est si-<br />

gné <strong>de</strong> notre distingué confrère, M. Maurice<br />

Talmeyr et il paraît dans le Gaulois.<br />

C'est tout l'article qu'il faudrait reprodui-<br />

re et non pas s'en tenir à <strong>de</strong> simples extraits<br />

ou encore à <strong>de</strong> simples commentaires.<br />

Essayons cependant <strong>de</strong> uégager les princi-<br />

pales idées développées avec son talent ha-<br />

bituel par M. Talmeyr.<br />

1° La guerre actuelle met en présence la<br />

Barbarie et la Civilisation, la première re-<br />

présentée par l'Allemagne, la secon<strong>de</strong> par les<br />

Alliés D'accord. Mais l'Allemagne represen-<br />

te-t-clle la Barbarie parce que puissance au-<br />

tocratique ? Non, cent fois non 1 Laissons par-<br />

ler notre confrère :<br />

c Si l'Allemagne, en effet, représente la<br />

barbarie, n'est-ce pas précisément, au con-<br />

traire, parce que sous la tromperie <strong>de</strong>s mots<br />

et la fantasmagorie <strong>de</strong>s -apparences, c'est<br />

elle qui, au fond, incarne bien réellement et<br />

véritablement la démocratie ï<br />

< Le résultat le plus clair d'une démocra-<br />

tie lorsqu'elle ue tourne pas à l'anarchie, esl<br />

nécessairement d'aboutir à une mégalomanie<br />

collective, où les millions <strong>de</strong> mégalomanies<br />

particulières se multiplient les unes par les<br />

autres et produisent exactement le délire na-<br />

tional connu aujourd'lhui sous le nom <strong>de</strong> pan-<br />

rermanisme Chacun, a force <strong>de</strong> se prendre<br />

pour une partie <strong>de</strong> la souveraineté, finit par<br />

se considérer comme un souverain, et tous<br />

La liste <strong>de</strong>s numéros sortis au tirage du<br />

. 11 juin et que nous avons publiée hier con-<br />

\ cerne les obligations FONCIERES 1903.<br />

— Ije sous-lieutenant Paul Lanusse, &11 6* ara<br />

jçons, a été cité â l'ordre <strong>de</strong> la briga<strong>de</strong> pour les<br />

motits suivants :<br />

« Les a parfaitement assuré <strong>de</strong>s liaisons<br />

dans dos circonstances difficiles Le au cours<br />

<strong>de</strong> l'une d'elles, mettant i>ied à terro sous le i«u<br />

do l'ennemi, a chargé sur son cheval trois cavaliers<br />

blessés et les a ramenés dans nos lignes. »<br />

— Jean Fontanié, sous-Iicutenant au 34* régi-<br />

ment d'artillerie, a obtenu la bello citation sui-<br />

vante :<br />

« Modèle <strong>de</strong> courage, d'entrain et <strong>de</strong> bonne iiu-<br />

mour, a donné, en toute circonstance, l'exemple <strong>de</strong><br />

la plus haute conception «tu <strong>de</strong>voir. Au cours d'une<br />

attaque ennemie, a dirigé, au milieu <strong>de</strong> ses hom-<br />

mes, tous les tirs <strong>de</strong> la batterie, SOUB un violent<br />

bombar<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> la position par obus explosifs et<br />

toxiques. Au Iront <strong>de</strong>puis le début <strong>de</strong> la guerre. »<br />

Devoir, courage, entrain, bonne humeur, ces<br />

quatre mots comman<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> c-liaudcs félicitations.<br />

Kous les offrons.<br />

Dê Linguat <strong>de</strong> Saint-Blanquat, sous-lieutenant<br />

au 1S° batalilon <strong>de</strong> chasseurs, a été cité à l'ordre<br />

<strong>de</strong> la division dans les termes qui suivent :<br />

A fait preuve d'une tris gran<strong>de</strong> énergie en<br />

maintenant en place, par son exemjile, ie (personnel<br />

d'une mitrailleuse violemment prise à partie par<br />

<strong>de</strong>s mitrailleuses ennemies ; a ainsi contribué a i-e-<br />

Bousser une forte attaque. »<br />

C'est la secon<strong>de</strong> citation à l'ordre <strong>de</strong> la divi-<br />

sion méritée par ce Jeune officier, u-n engagé vo-<br />

lontaire <strong>de</strong> lWi au 10" dragons, puis attaché com-<br />

me agent <strong>de</strong> liaison au 20* <strong>de</strong> ligne, où il obtint sa<br />

premièT.ô citation. Sous-lieutenam au s e bataillon<br />

<strong>de</strong> cbasseui-s â pied, il fut blessé le 18 avril 1016,<br />

et. aipres sa convalescence, affecté au 18" bataillon<br />

<strong>de</strong> la môme arme. Son frère, engagé comme lui,<br />

est à cette heure aspirant, et son troisième frère,<br />

Iiarti avec la classe 19, attend son départ pour<br />

la zone <strong>de</strong>s armées. Ce sont donc <strong>de</strong>s félicitations<br />

répétées qui sont dues à ces vaillants ; nous nous<br />

empressons <strong>de</strong> les leur offrir.<br />

Eaynaud Saint-Jean, sous-lieutenant au UT<br />

d'infanterie, vient d'être cité à l'ordre <strong>de</strong> la divi-<br />

sion pour les motifs transcrits ci-<strong>de</strong>ssous :<br />

Officier plein d'allant et d'un bel exemiple peur<br />

ses hommes. A été blessé à son poste <strong>de</strong> combat, le<br />

4 avril 1M8. »<br />

Cette citation est la <strong>de</strong>uxième méritée par ce<br />

jeune officier qui, avant la guerre, avait été un<br />

maître excellent dans notre Eco'.e libre <strong>de</strong> Saint-<br />

Etienne, après y avoir brillé comme élève.<br />

Jean-Baptiste Bourdin, <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>, a été cité<br />

à l'ordre du régiment dans les termes ci-aiprès :<br />

A pendant toute la pério<strong>de</strong> du ... au assuré I occasionnés par blessure ou maladie,<br />

son service avec un courage calme et le plus ab- '<br />

solu dé-vouement Envoyé le .... avec quelques-uns<br />

<strong>de</strong> ses camara<strong>de</strong>s, sur un point do la ligne, parti-<br />

culièrement attaqué .par l'ennemi, s'est distingué<br />

par sa belle attitu<strong>de</strong>, contribuant à empêcher l'en-<br />

nemi do progresser. »<br />

Nos félicitations.<br />

temps opportun, c'est à la Sous-Intendance <strong>de</strong><br />

Montauban qu'il convient <strong>de</strong> s'adresser pour<br />

entrer en possession du titre <strong>de</strong> gratificaton<br />

accordée par le ministre, à la date communi-<br />

quee par ie dépôt du régiment. Présentez-vous,<br />

sans attendre d'avis, afin que le titre puisse<br />

être reclamé à qui.<strong>de</strong> droit, s'il a suivi un©<br />

fausse direction ; 2» Place entière, à vos frais;<br />

3° Non ; 4° Si la gratification est renouvela-<br />

ble, elle peut être supprimée au bout <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux<br />

ans ; 5» La gratification <strong>de</strong> 200 fr. pour le<br />

soldat est fixée à 234 fr. pour le f ra<strong>de</strong> <strong>de</strong> ca-<br />

poral • 6" A la Sous-Intendance <strong>de</strong> Montau-<br />

ban ; 7» Pas d'autre visite:<br />

A. B. Montauban. — 1" Rien ne s'u lV csc a<br />

ce que le territorial père <strong>de</strong> sept enfanis con-<br />

tinue a rester sous les drapeaux, tain qu'il ne<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong>ra pas le renvoi dans ses loyers ; 2"<br />

Une nouvelle allocation puurra mi êure accor-<br />

dée'; 3° il n'a pas à aviser l'autorité miluane<br />

ne la <strong>de</strong>rnière naissance.<br />

ii. S., CasieinaueSary. — Si le mari est mou<br />

sous les urapeaux, d'une maladie contractée<br />

en service commandé, la veuve réfugiée <strong>de</strong>.s<br />

pays occupés a droit à la pension militaire<br />

et doit en faire la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> au sous-intendant<br />

militaire du chef-lieu du département dans<br />

lequel elle rési<strong>de</strong>.. Si lo marf n'était pas mo-<br />

bilisé, c'est à la préfecture, en qualité <strong>de</strong> ré-<br />

fugiée, qu'elle peut <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r un secours. —<br />

Remerciements.<br />

18, Sa.nt-Laurent, — Un jeune soldat, ri-<br />

dant a l'étranger, qui, par son état <strong>de</strong> santé,<br />

est empêché <strong>de</strong> rentrer en France pour ré-<br />

pondre à son ordre d'appel, doit, s'adresser<br />

au consulat français <strong>de</strong> sa rési<strong>de</strong>nce, qui fera<br />

régulariser sa situation et en informer', le<br />

bureau <strong>de</strong> recrutement d'origine. Pas <strong>de</strong> piè-<br />

ces à fournir. — Remis un franc au journaî.<br />

Remerciements. ,<br />

P. F. Four-<strong>de</strong>-Paris, 1880. — La possession<br />

d'un tracteur favorisera sans doute une <strong>de</strong>-<br />

man<strong>de</strong> 4e détachement temporaire à l'agri-<br />

culture ; mais il ne faut pas compter comme<br />

assuré le succès <strong>de</strong> cette <strong>de</strong>man<strong>de</strong>. — Remis<br />

m franc à l'Œuvre <strong>de</strong>s prisonniers <strong>de</strong> guerre.<br />

R^nK'reïpments.<br />

R. H. 210, Puylaurens. — Maintien (Une le<br />

service auxiliaire est assuré pour actdté<br />

visuelle insuffisante par l'article 73 <strong>de</strong> l'ins-<br />

truction du 20 décembre 1916. sur l'aptitu<strong>de</strong><br />

physioue. Remis 0 fr. 50 à la Maison du Sol-<br />

dat ; remerciements.<br />

B. S. Agen. — Rien ne sera changé t-.u iaux<br />

<strong>de</strong> la délégation actuelle : 2° Le rappel <strong>de</strong><br />

sol<strong>de</strong> comprendra la totalité du traitement<br />

attribue, selon l'ancie.nne'é <strong>de</strong> gra<strong>de</strong>, déduc-<br />

tion faite <strong>de</strong> la délégation et <strong>de</strong>s sommes<br />

perçues en captivité, ou au cours <strong>de</strong> l'interne-<br />

ment ainsi que <strong>de</strong>s frais d'hospitalisation<br />

mm*ndtodmk id esrTe~'propre<br />

_<br />

<strong>de</strong> notre I côïnpaiKie"Âlgérlennê? <strong>13</strong>50."- Crédit" Fon-I ^ ^^^^^"0 ^tte^neKtotion"1*'<br />

race, <strong>de</strong> fortifier l'un, <strong>de</strong> satisfaire 1 autre 1<br />

par l'emploi d'une métho<strong>de</strong> souple et d'une<br />

organisation flexible,<br />

UN NOUVEAU PORTRAIT DE KERENSKY<br />

L'ex-dictateur russe occupe toujours le pre-<br />

mier plan <strong>de</strong> l'actualité politique en France.<br />

Et il aura fait couler beaucoup d'encre. Hon-<br />

ni ici, encensé là, Kerensky nulle part ne<br />

sera passé indifférent Les uns louent son<br />

(patriotisme et passent l'éponge sur le passé<br />

malheureux <strong>de</strong> celui qui crut opposer une<br />

barrière au bolchevisme envahissant ; les<br />

autres n'oublient pas si facilement, sans pour<br />

cela méconnaître les excellentes intentions ae<br />

Kerensky qui veut c'est évi<strong>de</strong>nt, une action<br />

immédiate <strong>de</strong>s Aillés en Russie.<br />

Et voici Polybe <strong>de</strong> s'écrier : Kerens-<br />

ky qui n'a pas su agir réclame l'action immé-<br />

diate ?<br />

Citons le Figaro<br />

« En vérité, <strong>de</strong> <strong>de</strong> qu'il n'a pas su agir,<br />

est-ce une raison dè suivre l'exemple <strong>de</strong> l'i-<br />

naction hésitante que la Russie, l'Entente et<br />

l'histoire n'ont pas fini <strong>de</strong> lui reprocher jus-<br />

tement et qui fait sans doute, f. cette heure<br />

quand il est seul avec lui-même, son plus<br />

terrible grief contre lui-même ?<br />

« Mais Kerensky se trompe-t-il quand il ra-<br />

conte la Russie impatiente <strong>de</strong> douleur et <strong>de</strong><br />

cier." 6i5. — Foncières' 1879, 491 ; 1883, 336 ;<br />

1885 353 ; cinquième, 74 ; 1895, 380 ; 1903, 414 ;<br />

1909. 220 ; 19<strong>13</strong>, 429 ; 4 % 19<strong>13</strong>, 455 ; libéré 1917,<br />

560 ; non libéré 1917, 328. — Bons 1887, 67 50 ;<br />

1,888 77 50. — Communales 1S79, 452 ; cinquiè-<br />

me, "96 50 ; 1880, 489 50 ; 1891, 325 ; 1892, 360 25<br />

1899, 348 ; 1906, 400 ; 1912, 214. .— Société Gé-<br />

nérale, 534. — Banque Nationale <strong>de</strong> Crédit,<br />

704. — Union Parisienne, 618. — Rente Fon-<br />

cière, 301. — BûTie-Guelma, 560 ; obligations,<br />

366. — Est Algérisa, 538 ; obligattoas, 358.<br />

Est 761 ; obligations. 380 ; nouvelles. 345 : 2 J,<br />

328, _ .Lyon, 942 ; obligations, 369. — Méditer-<br />

ranée 3 %, 355 50 ; fusion, 334 75 ; nouvelle,<br />

337 75 ; 2 i, 307. — Midi, 965 ; obligations,<br />

350 50 • nouvelle, 352.— Nord, 1<strong>13</strong>0 : obliga-<br />

tions, 333 ; nouvelles, 332 ; 2 J, 305. — Orléans,<br />

1110 • obligations, 373 ; nouvelles. 336 ; 2 J, 302.<br />

Ouest, 740 ; obligations, 368 ; nouvelle, 351;<br />

$, 315. — Ouest Algérien, 530. — Transatlan-<br />

tique, 277 50 ; 3 %, 338 ; 4 % 458. — Message-<br />

ries, 243 ; priorité, 241 50 — Métro, 393.<br />

Nord-Sud, 119. — Omnibus 4 %. 360. — Indus-<br />

trie, <strong>13</strong>0. —- Trams Français, 357 :- 4 %, 38.-<br />

Seine, 125. — Var, 114. — Boléo, 840. — Jeu-<br />

mont, 182. — -Cuivre pyrite, 233. — Electro-<br />

Métal. 985. — Malfldano, 293. — Métaux, 982.<br />

— Pennarova 1239. — Panama, 150. — Suez,<br />

5100 ; 5 %, 550— Dynamite, 784. — Pathé,<br />

<strong>13</strong>9 50. — Gafsa 1005. — Thomson, 666. — Say,<br />

Le soldat Désiré Tihuries, dans la nuit du 2 au<br />

3 juin, a montré un courage et un sang-froid à<br />

toute épreuve, en se portant résolument à l'assaut<br />

d'une forte position détendue par <strong>de</strong> nombreuses<br />

mitrailleuses-. »<br />

-Oe Jeune héros fut longtemps un <strong>de</strong>s fidèles du<br />

cercle catholique, où il était à excellente école ;<br />

comme on le voit, H en a retiré un beau profit.<br />

honte 'soûsla" domination du bolchevik et I -KO : priorité 255 : distribution, 325 50 ; 5 314<br />

nome l?_„_.,_ 1„ ;i ~ I 340. — Téléphonée, 580. — Argentin 1911<br />

du "Boche î J'aurais pu croire, il n'y a pas<br />

un mois, à une nouvelle illusion <strong>de</strong> sa, part.<br />

Il a l'esprit singulièrement Imaginatif. Il se<br />

fait aisément ses tableaux. Il n'est pas seu-<br />

lement, comme presque tous les Russes, a<br />

<strong>de</strong>mi asiatique, mais il l'est bien aux. trois<br />

cmarts étant fils <strong>de</strong> cette Volga qui ne sépare<br />

l'Europe <strong>de</strong> l'Asie que sur les caries et<br />

que je n'ai pas <strong>de</strong>scendue autrefois, <strong>de</strong> Nijni<br />

à Kazan et à Samara. sans me sentir <strong>de</strong><br />

beaucoup plus loin <strong>de</strong> l'Europe que sur le<br />

Nil Tout <strong>de</strong> même, combien ses paroles,<br />

dans le particulier comme en public sur<br />

cette attente angoissée <strong>de</strong>s Russes, ont été<br />

confirmées, <strong>de</strong>puis quelques jours, par aes<br />

événements tragiques I »<br />

100.<br />

Belge, 61 50. — Brésil. 1889. 72. — Bulgarie<br />

1904, 338 ; 1907 , 306. — Chine 1S95, 83 60 ; 1908<br />

418 : 1911, 425 : 19<strong>13</strong>, 453. — Egypte unifiée,<br />

98 75 : 3 à. 88 00. — Espaane extérieure, 141*10.<br />

— Italie. 58. — Japon 1905, 89 75 ; 1907. 101 2-<br />

1910 89 30 • 19<strong>13</strong>, 525. — Maroc 1904, 473 ; 1910<br />

454 — Russes consolidés, 42 ; 1891, 36 ; 1896,<br />

33 50 • 3 h 1S94. 36 25 1906, 51 90 ; 1909, 44 50 ;<br />

1914, 48 15. — Serbe 1902, 390 — Suisse, 105<br />

— Turc unifié, 62 55 : 1914, 3-8. — Banque es-<br />

pagnole Rio-Plaia, 407. — Athènes. 85.<br />

Land-Bank, 192, — Espagne, 435. — Fon-<br />

cier Esrvptien 782, — Andalous. 480 ; obliga<br />

tions l re série, 4i6. — Central Pacifique, 445.<br />

— Lombar<strong>de</strong>s, obligations, 160 50. — Nord<br />

- Le soldat René Bridon, <strong>de</strong> Garbaste (Lot-et-<br />

Garonne), tombé le U Juin.<br />

- Deux enfants d'Agen, le maréchal <strong>de</strong>s logis<br />

Jean Pieux, du. 17C d'artillerie <strong>de</strong> campagne, décédé<br />

le 28 avril <strong>1918</strong>, et lo caporal Raymond Dugarry,<br />

du înc d'Infanterie, décédé 1© 3 juin <strong>de</strong>rnier.<br />

— L'abbé Samson, sergent au 77" d'infanterie.<br />

— Octave Coudrais, du 3e zouaves.<br />

— L'abbé J. Grail, du diocèse <strong>de</strong> Quimper, capo-<br />

ral-fourrier au 77**|'infanterie, mort le ld juin<br />

— L'abbé F. Lejoncours, du diocèse <strong>de</strong> E.ouen<br />

agent <strong>de</strong> liaison au. 77* d'infanterie, tué le 11 Juta<br />

— L'abbé L, Brossillon, du diocèse <strong>de</strong> Tours, ser-<br />

gent au 7r d'infanterie, mort le il juin.<br />

— Le capitaine Jean Allard, du 80* d'infanterie.<br />

— Jean Cesbron, soldat auxiliaire au ar d'artille-<br />

rie. — Raymond Vattebé, caporal au Kl" chasseurs<br />

tué lo 20 mai.<br />

— Amédée Saint-Clair, soldat téléphoniste, mort<br />

le il juin.<br />

— Le sergent Louis Lacoste, <strong>de</strong> Lentillac (Lot)<br />

tué lo 29 mai.<br />

— Pierre Qttarré <strong>de</strong> Château-Tîegnault, vicomte<br />

d'Alig.ny, d'Autry (Allier), caporal au 4M» d'infan-<br />

terie, tué le 30 mai<br />

— Le caporal Jules La Vaillant, <strong>de</strong> Trévières<br />

(Calvados), <strong>de</strong>ux fois cité, tué le 6 Juin.<br />

— Le K. P. Aimé Dalverny, Oblat, <strong>de</strong> Marie-Im-<br />

maculée, du diocèse <strong>de</strong> Ntmes, professeur à Lyon,<br />

agent <strong>de</strong> liaison, tué le <strong>13</strong> Juin.<br />

— Le Frère prolès René Druon, Rétlemptoriste,<br />

J.-B. 'Montard, <strong>de</strong> Saint-Galmier, canoninlei<br />

au 1" d'artillerie do montagne, tué 1© 26 mai, dans<br />

ies Vosges.<br />

— Henry <strong>de</strong> Curzon, du Vât d'infanterie, mort<br />

le 18 mai.<br />

1.609, hôpital Agen. — 1° C'est le mé<strong>de</strong>un<br />

traitant qui doit apprécier si le mala<strong>de</strong> est<br />

susceptible d'être présenté, à la commission<br />

<strong>de</strong> réforme. Il e.st permis <strong>de</strong> lui en faire la<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong> ; 2° Autorisent le port du chevron ; '<br />

potiT une blessure, les atteintes multiples pro-<br />

venant d'un même nrojectile. Ainsi plusieurs<br />

blessures occasionnées par les éclats d'un<br />

même obus ne donnent lieu nu'à un seul che-<br />

vron • 3° Dans le cas considéré, il faut être<br />

en traitement dans le même Kobital <strong>de</strong>puis<br />

un an an moins pour être autorisé à <strong>de</strong>man-<br />

<strong>de</strong>r un ebanae-nent.<br />

A. A ReauviKe. — Tous les agriculteurs<br />

<strong>de</strong>s vieilles classes, et notamment ceux <strong>de</strong> la<br />

atéfrorie B, sont à la disposition <strong>de</strong> In com-<br />

mission départementale <strong>de</strong> la main-d'œuvre<br />

aaricole pour être employés en éoutoes vo-<br />

lantes Les ipstructions ne nrévoiept pns<br />

d'exception à l'égard <strong>de</strong>s dompstinues loués è<br />

l'année. C'est donc un on s particulier ou'tf<br />

est nécessaire <strong>de</strong> soumettre h l'examen d«<br />

ladite commission à la préfecture. Remis<br />

0 fr. 50 à la Maison du Soldat, ; remercie-<br />

ments. . ^<br />

R. P. 15. Cpeirss. — 1° Oue signifie DCA. ?<br />

2° Cette abréviation ne Amuse, pas dans la<br />

liste alphabétique <strong>de</strong>s signes pouvant être<br />

emoîovés dans le lan^a.^e courant. Je suis<br />

dans VimoossiWlité <strong>de</strong> répondis » la <strong>de</strong>p-van<br />

,ie 'Mieux vaut s'ah.=t,°pir <strong>de</strong>s abréviations<br />

dans notre corresnondapce. Renouvelez la<br />

question en langage ordinaire.<br />

/V O. C... La Ccurneuve fSeînel. — Ré-<br />

non'se négative : le ï&TOWipîwwiPit <strong>de</strong> leur<br />

domicile est prévu notir tes hommes dn ser-<br />

vice armé à l'intérieur <strong>de</strong>s classes 1RS9 et<br />

nhw anciennes, à l'exclusion <strong>de</strong>s classes pos-<br />

térieures.<br />

IA suivre) OsmmaiiiMiif J. smivn.1.9<br />

Adresser toutes les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s A M. le COÎTV<br />

nv.in.1ant directeur dc3 Renseignements mlll.<br />

Suites <strong>de</strong> l'EXPRESS, 25, rua Roquelaine,<br />

fouteuM.<br />

AVIS TRÈS IMPORTANT<br />

Lorsqu'une réponse n'esî pas retrouvée<br />

dans .cette correspondance dans un délai d{<br />

15 iours. au maximum, au lion d'écrire<br />

tournai noui- <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r <strong>de</strong>s explications, !:<br />

est préférable <strong>de</strong> renouveler la <strong>de</strong>manda<br />

M<br />

Feuilleton <strong>de</strong> l'E.rpress du Midi.<br />

la tains 11 M<br />

Par Christiane AIMERY<br />

. CHAPITRE XXIV<br />

LE FIL CONDUCTEUR<br />

Sh ! bien, partons. Puisque cette maison est<br />

maudite, puisque nous y vivons, l'un et l'autre,<br />

Bans un mutuel mensonge, puisque le fun-<br />

feme du passé vient nous y narg-uor, puisque<br />

ûotre bonheur s'y altère chaque iour. uban-<br />

îlonnons sans tar<strong>de</strong>r co cadre <strong>de</strong> mon entoiv<br />

i>e 00 premier berceau <strong>de</strong> mon fils.<br />

— Marc je suis très en état <strong>de</strong> voyager,<br />

«len no nous retient ici, n'est-ce pas ?<br />

— Attondoz, dit-il avec un visage fermé,<br />

fût quelques affaires à conclure.<br />

Qtielles affaires ? Il sort beaucoup et lon-<br />

«ùemtvnt. <strong>de</strong>puU quelques jours. Au retour, il<br />

lé me- rond pas compte <strong>de</strong> ses courses. Quel-<br />

ques inconnus à silhouettes <strong>de</strong> courtiers sont<br />

venus le relancer jusquici... Un jour, il a<br />

rompu son mutisme.<br />

— Quand vous le voudrez, Alix, nous pour-<br />

rons partir. J'ai vendu te Pavillon et la pro-<br />

priété <strong>de</strong> ma tante d'Ambres. Je n'ai plus do<br />

famille dans le pays, je ne veux pas gar<strong>de</strong>r<br />

non pluis <strong>de</strong> terres. Maintenant, je n ai d atta-<br />

ches nulle part.<br />

Plus Rattaches ? Pauvre Blancbardière I<br />

Pauvre maman que je redoute, à présont, <strong>de</strong> 1<br />

perdre <strong>de</strong> vue... Quand reviendrons-nous, dé-<br />

sormais î<br />

Marc approuverait, je le crois, que je me<br />

défasse aussi <strong>de</strong> ma propriété. S'il me <strong>de</strong>man-<br />

dait ouvertement le sacrifice <strong>de</strong> la vieille <strong>de</strong>-<br />

meure il me semble que je la défendrais dé-<br />

sespérément. Vendre la Blancbardière, ce se-<br />

rait tailler à vif dans ma chair, me défaire<br />

dAine part <strong>de</strong> mon « moi », me séparer <strong>de</strong> ma<br />

teunesse Ce serait renoncer à l'espoir chi-<br />

mérique mais obstiné qui me fait vivre.<br />

- Je vous <strong>de</strong>man<strong>de</strong>rai d'aller jusqu'au Pa-<br />

villon, me dit Maro. et <strong>de</strong> lù, chez ma tante<br />

d'Ambres, aux Tourelles. J'ai dans ces doux<br />

maisons trop <strong>de</strong> souvenirs pour qu il no me<br />

«oit pas pénible d'y rentrer désormais. Je les<br />

01 vendues, l'une et l'autre, meublées, mais je<br />

me suis réservé le droit d'en retirer, avant <strong>de</strong><br />

passer l'acte définitif, ce qui pourrait axais.<br />

pour moi, une valeur <strong>de</strong> souvenir. Je vous<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong>rai <strong>de</strong> passer en revue les meubles<br />

et <strong>de</strong> marquer, s'il y a lieu, ceux qu'il vous<br />

serait agréable <strong>de</strong> faire emporter. Moi. je ne<br />

tiens à aucun. Les objets qui me rappelaient<br />

vraiment mon père étaient dans son apparte-<br />

ment <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>... notro mobilier <strong>de</strong> Parts,<br />

maintenant.<br />

Il fait un temps doux et clair <strong>de</strong> vendanges<br />

et <strong>de</strong> rentrée. Dans les vignes rougissantes,<br />

les premières escoua<strong>de</strong>s <strong>de</strong> vendangeurs ra-<br />

massent les plans hâtifs, remplissent les<br />

« comportes » où s'entassent les raisins déve-<br />

loutés et luisants qui découlent et fermentent<br />

déjà au soleil, attirant les guêpes avi<strong>de</strong>s. La<br />

chanson d'une vendangeuse au clair corsage<br />

semble me poursuivre, dansor à mes côtés<br />

jusquau tournant rapi<strong>de</strong> qui fait disparaître,<br />

dans le chemin creux, ma bicyclette. Un petit<br />

pont en dos-d'âno enjambe le fossé profond<br />

oui bor<strong>de</strong> la route, marque l'avenue qui s'é-<br />

tend, droite et grêle, ombrée seulement <strong>de</strong><br />

longs .peupiliei'S. Au fond <strong>de</strong> ce promenoir<br />

apparaît la maison assoupie, menue et vieil-<br />

lotte construction au toit do tulles noircies,<br />

aux volets déteints. Elle a cette àme succincte<br />

et impersonnelle <strong>de</strong>s <strong>de</strong>meures rarement ha-<br />

bitées. Maison d'été et <strong>de</strong> vacances qui ne<br />

réchauffa personne au feu <strong>de</strong> ses fttres, qui<br />

n'abrita pas sous la lampe Ici longues veil-<br />

lées ; maison «Si l'on doit, où J'ot» »#> vit- pas ;<br />

il faut une averse obstinée 'pour qu'on lui<br />

reste fidèle seulement quelques heures.<br />

De la clef qui grince, je fouille la serrure<br />

rouillée ; la porte s'ouvre, au ras du gravier.<br />

Il flotte une vague o<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> renfermé, d'her-<br />

bes sèches ; quelques feuilles moisies que le<br />

vent y poussa l'année <strong>de</strong>rnière, s'effritent sous<br />

mes pas. Il n'y a pas d'étage. C'est un simple<br />

pavillon d'été et <strong>de</strong> chasse (jui serait même<br />

insuffisant pour abriter, pendant les mois clé-<br />

ments, une famille nombreuse. La cuisine,<br />

surmontée <strong>de</strong> chambres <strong>de</strong> domestiques, est<br />

à part, (petit bâtiment léinreux qui se drape <strong>de</strong><br />

jasmin et <strong>de</strong> vigne^vierge. Une porte <strong>de</strong> com-<br />

munication la sépare du pavillon, auquel elle<br />

accè<strong>de</strong> par la salle à manger, la pièce impor-<br />

tante <strong>de</strong> ce ren<strong>de</strong>z-vous <strong>de</strong> chasseurs, la 6eule<br />

vaste et étolairéo par trois larges fenêtres ; un<br />

petit bureau-fumoir lui fait suite ; en face,<br />

trois chambres étroites et presque monacales :<br />

lits <strong>de</strong> sangle, toilettes somanaires sur le carré<br />

' hlOdique <strong>de</strong> linoléum infHs d'hotnnies qui vi-<br />

' vent ail grand air et que lié guette, le soir,<br />

nulle présence féminine.<br />

Je cherche à excuser, vis-à-vis <strong>de</strong> moi-même,<br />

cette vente hâtive, déterminée par un mou-<br />

vement <strong>de</strong> dépit. Quel attachement profond<br />

Marc pouvait-il avoir pour cette habitation<br />

succincte dans laquelle il passait jadis, avec<br />

\ son ipère, les doux mois '<strong>de</strong> vacances, .prolon-<br />

' gées, a cause <strong>de</strong> la chasse, jusqu'en octobre.<br />

et qui serait, presque trop étroite pour nous<br />

loger nous trois, Marc, Maurice et moi. Quel<br />

bon sens y aurait-il à gar<strong>de</strong>r trois habita-<br />

tions 'l N'avons-nous pas la Dlancbardière î<br />

Tout <strong>de</strong> même, je comprends que mon mari<br />

m'ait envoyée ici à sa place. Cette maison<br />

abandonnée le regar<strong>de</strong>rait tristement par tous<br />

les yeux <strong>de</strong> ses fenêtres, le regard d'un chien<br />

fidèle à qui l'on vient <strong>de</strong> donner un nouveau<br />

maître. SI peu quon ait vécu, ici, le père <strong>de</strong><br />

Marc couchait dans cette petite pièce. Dans<br />

cette autre — je la reconnais aux ustensiles<br />

plus mo<strong>de</strong>rnes <strong>de</strong> toilette — Marc, fiancé, ren-*<br />

trait tous les soirs. Ils ont jeté entre ces qua-<br />

tre murs un peu <strong>de</strong> leurs pensées, un peu do<br />

leur wur, donc beaucoup d'eux-mêmes. Quels<br />

sommeils abriteront, désormais ces pièces clo-<br />

ses '.' Je n'ai pas grands détails sur les nou-<br />

veaux propriétaires, et cela aussi choque en<br />

moi un scrupule obscur. Autrefois, lorsqu'on<br />

vendait son bien, on s'inquiétait <strong>de</strong> l'honora-<br />

bilité <strong>de</strong> ceux qui vous y remplaçaient. « On<br />

! Yi'cncann'Uait pas ses amis », comme disait<br />

' ma tante Eli,Se. C'est; étrange, ce sens délicat,<br />

fie Cè qtfon doit n ceux d'une même caste, <strong>de</strong><br />

nous <strong>de</strong>ux, c'est moi, la paria, qui al su<br />

l'avoir. Marc a donné pour proche voisin aux<br />

du Montier, dont les terres touchent le Pa-<br />

villon, un gros fabricant <strong>de</strong> conserves qui<br />

veut venir s'y délasser, guêtres aux jambes,<br />

ipendant les mois <strong>de</strong> chasse ; <strong>de</strong> l'autre côtA<br />

<strong>de</strong> la Bor<strong>de</strong>rie, aux Tourelles, une couturière<br />

en retraite, qui paraît avoir giyjné un peu<br />

trop rapi<strong>de</strong>ment, pour que ce soit vraisembla-<br />

ble, sur la « façon » <strong>de</strong> ses clientes.<br />

— Cet industriel, ai-je dit. comment est-il î<br />

Est-oe un homme honorable ?<br />

Et Marc a eu, en l'air, un pincement <strong>de</strong> se»<br />

<strong>de</strong>ux doigts, accompagné d'un mouvement<br />

d'épaules qui doit signifier dans toutes les lan-<br />

gues :<br />

« Ce que je m'en fiche ! '»<br />

Ma liste d'objets à emporter sera vite fait».<br />

Je trouve dans ces salles que j'ouvre. un6<br />

après l'autre, un ramassis d'objets sans style,<br />

fanés, un peu branlants qu'on conserve lorS'<br />

ou'on a <strong>de</strong>ux habitations et <strong>de</strong>s revenus ma*<br />

<strong>de</strong>stes.<br />

« Nous le mettrons à la campagne 1 »<br />

Et la table claudicante, te divan <strong>de</strong> cretonne<br />

passée, la lardlnière désargentée, la ïamp*<br />

gagnée à la loterie <strong>de</strong> charité, partent, pouf<br />

la maison <strong>de</strong>s champs accueillante et peu dif-<br />

ficile.<br />

Cl sutvn.}<br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés

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