13 juillet 1918 - Bibliothèque de Toulouse

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i m—^pi é utour * u §uerre 1CM1BBBE DES iPllîtS LES SOUVERAINS BELCES EN HYDRAVION IL-e Havre, Ui Juillet. I,o roi et la reine des Belges, qui viennent d'assister aux noces d'argent des souvoruins britanniques, ont accompli ce voyage en liyd.ru.viou. piloté» pur un aviateur belge De sont rentres aujourd'hui dans leur villa idu {pont. Le souverain a reçu aussitôt M. Cooreman président du conseil. LE GÉNÉRAL RANAT CHEF D'ÉTAT-MAJOR DE L'ARMÉE HELLÉNIQUE Athènes, la juillet 'Le général français Uanat est nomme chef (d'état-inajov de l'année hellénique. ARRESTATION D'UN PERSONNAGE SU8PECT » . , Brest. 12 juillet. La police spéciale opérant sur les côtes de l'Atlantique vient de procéder à l'arrestation d'un individu, nommé de Bletz, âgé de '18 ans, originaire de Normandie et se disant ancien banquer a Paris, nie Laffttte, et qui ha- bitai! Roscoff depuis plusieurs mois De Bletz a tenu, notamment, devant de nombreux té- moins, des propos défaitistes très caractôrt- ses. Les LA TERREUR A COBLENTZ r>.„^« i„ „ Londres, 12 juillet. P«.piès les nouvelles qui sont parvenues de waie lo raid britannique sud Coblentz ven- drcdi matin, a été le plus formidable 'de la ôuerre. La partie nord de la gare a été sérieuse- ment endommagée, ainsi que le célèbre pont Oe fer sur le Rhin ; une bombe est tombée au milieu du pont sur la Moselle, une autre sur le palais royal. Indubitablement, les plus «rends dégâts ont été occasionnés à la forteresse d'Ehren-Breitstein, sur l'autre rive du Rhin, qui, depuis le début des hostilités, a toujours été bondée de recrues à l'entraîne- ment. Les journaux sud-allemands déclarent que douze personnes ont été tuées et vingt-trois blessées à Coblentz. Mais ils ne parlent pas de la forteresse, où sont tombées la plupart des bombes. Plusieurs /prisonniers évadés de Mannheim, arrivés ici, racontent que la terreur augmente dans cette ville : les habitants tremblent même quand des avions allemands survolent la ville. NOUV LLES MILITAIRES NOMINATIONS D'ASPIRANTS Paris, 12 juillet. Cavalerie. — Nous avons relevé à l'Officiel les nominations suivantes dans l'arme de la cavalerie : On été promus au grade de sous-lieutenant à titre temporaire à r" ->ter du 1" mai 1918 : MM. Paul-Marie-Albert de Landes de Saint Palais d'Aussao, aspirant au 19" dragons maintenu ; Jean-Marie-Alfred Marret, aspirant au 31" dragons, maintenu ; André-Hubert- Bernard-Louis Minvielle, aspirant au 19" dra gons, rriinteau. LES INSTRUCTIONS EN COURS L'AFFAIRE SUZY-DEPSY-TREMBLEZ Paris. 12 juillet. Le banquier Tremblez, inculpé de commerce avec l'ennemi, avec Suzy Depsy et con- sorts, a été interrogé aujourd'hui par la lieutenant Gazier, qui attend le retour d'une commission rogatoifre en Suisse pour clore eon enquête. M. CAILLAUX EST MALADE Paris, 12 juillet. M. Caillaux devait subir un interrogatoire aujourd'hui, mais il s'est excusé auprès du capitaine Bouchardon, déclarant qu'il était souffrant. L'interrogatoire a été ajourné à demain. L'Affaire Guiibeaux LE DÉFAITISTE GUILBEAUX EST ARRÊTÉ A GENEVE Genève, 12 Juillet Henri Guiibeaux, directeur oe la {«vue dé- faitiste Demain, inculpé en France d'intelli- gences aveo l'ennemi, a été arrêté hier matin, à Genève, sur l'ordre du procureur de la Confédération. Guiibeaux n'avait cessé d'être en relations aveo Lénine, dont il était l'agent en Suisse. On sait que l'organe de propagande maxima- llste en Suisse est la feuille de Jean Debrit, qui compte Guiibeaux parmi ses collabora- teurs. Guiibeaux était encore couché lorsque les aigents se sont présentés chez lui, avenue Ge- lebzow, où il occupe un coquet appartement avec téléphone. Il montra quelque surprise, mais ce fut sans difficulté qu'il suivit les agents. Son arrestation est en corrélation avec les agissements de la Jeunesse socialiste interna- tionale, à qui l'on doit les récents troubles de Zurich, Bâle, Berne et Bienne. Guiibeaux avait été l'ami du docteur Hartmann, direc leur du journal germanophile Paris-Genève, qui fut suspendu sur l'ordre du Conseil fédé- ral. Il a été éeroué à la prison Saint-Antoine. Une perquisition faite à son domicile a abouti a la saisie de documents dont on ignore encore l'importance. Paris, 12 juillet. La séance est ouverte à 3 h. 15, sous la pré sidenoe de M. Desohanel. La Chambre adopte, sans débat, le projet de loi modifié par le Sénat relatif à la consommation du. papier, en temps de guerre, et autorisant le ministre du commerce à régle- menter, -par décret, la consommation du papier. LE PRIVILÈGE DE LA BANQUE DE FRANCE On reprend, à l'article 2. la discussion du projet de loi relatif au renouvellement du pri- vilège de la Banque de France. Voici le texte de l'article : « Sont approuvées, la convention passée le a> octobre 1917 et la convention additionnelle .jmssée ie 11 mars 1918, entre le ministre des nuances et le gouverneur de la Banque do « Ces conventions sont dispensées des droits ne timbre et d'enregistrement. » M Vincent Auriol défend un amendement tendant à soumettre la Banque à la loi sur les bénéfices de guerre. M. Auriol. — D'après le rapporteur, la Ban- nu,' ue trwice a réalisé pendant la gu^-e m millions de bénéfices nets ; les aivanees à i Liât et aux gouvernements alliés figurent dans cette somme pour 464 millions ; j'estime que la loi sur les bénéfices de guerre doit lui être appliquée, d'autant plus que les nenétlces sont uniquement dûs a l'établisse- ment du cours forcé du billet de banque • de plus, la loi étant applicable à toutes les maisons de commerce, il n'y a pas de raison de faire bénéficier la Banque d"un régime de faveur. En compensation des bénéfices réalisés, la Banque est autorisée * verser un ferlait do 200 millions et pour l'avenir 80 % et 50 % à une caisse d'amortissement ; ce régime spé- cial est, nous dit-on, destiné a couvrir ses risques, mais ces risques seront couverts au- tomatiquement. Si la Banque de France disait que les G04 millions constitueront un fonds professionnel pour couvrir les risques, que ces risques liquidés , ces G04 millions seront soumis à la loi des bénéfices de guérie nous serions d'accord et je descendrais aussitôt de la tribune. (Applaudissements à l'extrê- me-gauche.) En somme, sur un bénéfice de 604 millions déduction faite du forfait de 200 millions verses à l'Etat, U restera 400 millions dans les divers postes du bilan de la Banque pour couvrir les risques que i'esthne à une cen- taine de millions : nous serions criminels si nous ne constituions pas ce compte provision- nel. » M. Stern succède h M. Auriol' M. Rafftn-Dugens. — La parole est a la Banque. (Protestations sur tous les bancs). Le président. — La parole est à M. le rap porteur de la législation fiscale. » DISCOURS DE M. STERN Stern. — La Banque de Fiance, invo- quant les raisons contractuelles, «signait que le droit commun no devait pas lui être ap- pliqué. La commission de législation fiscale ne s'est pas rendu aux raisons de la Banque et elle a pus la décision qui vous est soumise ; elle a tenu compte des risques courus ou à courir par la Banque. Celle-ci court un, risque du fait de l'exportation de l'or et des prêts en pays étrangers. Le plus grand risque qu'elle courait, c'était le portefeuille moratorié H s'est dégonflé depuis, mais il est encore d'un milliard 95 millions. La Banque doit tenir compte des risques qu'elle court, car une partie de ce portefeuille, 8oo millions au moins, est uiii3(,iluct ^ , lt . s effets moratoriés des pays envahis. Elle a fait également pour plus de 1 milliard d'avances sur titres. En reprenant les bénéfices nets et en appli- quant l'amortissement de 5 % pour le portefeuille moratoire, la loi sur les bénéfices de guerre n'aurait pas à jouer. En 1&15 et en 1916, il n'y aurait pas lieu à perception, pour les mêmes motifs d'amortissement. S'il s'agissait d'appliquer le droit commun à la Bancnae, il faudrait appliquer les règles habituelles pour l'amortissement. La commission du commerce et la commission de législation fiscale ont repoussé cette hypothèse de l'application du droit commun en matière de bénéfices de guerre. Les deux cent miJlions que verse la Ban- que sont appréciables. La part de l'Etat a été faite aussi large que possible ; il .serait im- prudent de priver la Banque de fortes réser- ves. Pensez donc aux intérêts supérieurs du pays, au lieu d'aivoir toujours les yeux fixés sur les actionnaires. (Applaudissements à droite et au centre.) M. Bartha. — Comment l'Etat pourrait-Il payer la Dette et. les intérêts des avances par l'impôt ou par 11'emprunt ? De toutes fa- çons ce sera le contribuable qui paiera. » M. Klotz n-e répond pas. M. Barthe. — Je suis étonné de ne pas obtenir de réponse. » M, Klotz. - H y a 35 amendements, dont 31 déposés par vous : j'y répondrai. Je ne veux pa= enigager une nouvelle discussion. » Une discussion très vive s'engage entre M. Rarthe et M. Klotz. au sujet d'une correspondance entre la Banque et M. Ribot. M. Barthe. — M. Ribot a été néfaste au DO.VS. » La suite de la discussion est renvoyée a mardi 3 heures. La séance est levée à 6 h. 20. M. oes millions de souverains Juft nécessaire- ment un total dè souYçï*iiU!to qui ue pout pas ne pas tendre a couvrir ie monde. La to- ile démocratique, au heu de VëTser daûs le guelus, se raidit et se condense alors, connue dans l'ancienne Home, en un ordre . leimblà- ne connait pius rien que la rage de tout prendre et ue tout rugir à tout prix, n'importé où, pur n'importe quels moyens, et n'est-ce puo exactement le cas de l'Allemagne ï » 2° Donc, l'Allemagne a des attaches démo- cratiques indéniabes. Des preuves ï Des faits ï M. Maurice Talmeyr nous les apporte nombreux : l'Allemagne n'a-t-elle pas produit Luther et la Réforme, préliminaire à notre 89? Frédéric H n'a-t-il pas protégé nos Pliiiiso- phes, « pères do notre démocratie » ? Ne sont- ce pas les loges allemandes qui ont condam- né l'iniortune Louis XVI ? Et puis près Ue nous : « Donoso Cortès écrivait de Berlin a son gouvernement, en 1848, que l'un des princi- paux articles du programme des révolution- naires allemands était l'unité de l'Ailema- gne. Dès cette époque, le plan réalisé ensui- te par Bismarck était donc celui des démo- crates, et même des démagogues. La mémora- ble et funeste unité allemande était alors tout spécialement et tapageusement réclamée par la démocratie et la révolution. Et comment Bismarck lui-même, qui débutait à ce moment dans la politique, était-iil surnomme par ses compatriotes '! Us l'appelaient le « conservateur rouge » ! « Il y a des mots lumineux, et celui-là en' est un. Retenons-le bien, et n'oublions pas que la grande idée directrice du règne de Guil- laume I er , celle à laquelle tendaient, pendant vingt ans, tous les efforts do sa politique, tous les tours et détours de ses minis- tres, et qui devait, sous son petit-fils, deve- nir le délire pangermaniste, pour finir par déchaîner l'un des plus effroyables cataclys mes de l'Histoire et couvrir le monde de ca- davres et de ruines, n'oublions pas que cette idée et ce délire-là sont une idée et un délire démocratiques, portant parmi etirs référen- ces des - références anarchiques et marqués d'un millésime révolutionnaire ! » Malheureusement, un fait est certain : il y a, en France, à l'heure actuelle, un parti défaitiste dont les illustres chefs se préparent à rendre de terribles comptes à la justice du pays. Or, établit M. Talmeyr : « Quel est ce parti allemand ? Celui qui a précisément toujours passé et s'est toujours donné pour le plus intraitablement démocra- tique. Ses chefs, avant la guerre, ne distin- B ? a i ien i I>ou,r ainsl dire P as entTe l'Allemagne et la France, et pensaient, causaient, agis- saient, complotaient en commun avec les Allemands. Rappelez-vous leur fameuse «ma- chine à bosseler», et leur non moins fameuse « chaussette à clous ». N'await-on pas dit des punitions militaires allemandes, et la discipline ouvrière de notre démagogie ne ressemblait-elle pas comme une sœur, voilà seulement encore quatre ans, à la discipline prussienne? » Conclusion : « Les Alliés combattent-ils pour le droit et la civilisation ? Oui, mais quoi qu'ils soient aes démocraties, et non parce qu'ils en sont ! L Allemagne est-elle l'armée de la barbarie» 7 Oui mais parce qu'elle est au fond, et .réelle- ment, im démocratie, ou, plutôt la Démocratie eho-meme, et non parce qu'elle ne l'est pas Aotis avons même, en ce moment, le spec tacie et la leçon de deux démocraties modô les. Lune n'a pas eu de chance, et c'est la démocratie russe 1 L'autre a réussi, mais sous, la seule forme où puisse réussir une démocratie, c'est-à-dire sous la forme césa- rienne et païenne, et c'est l'Allemagne, dont ce caractère de paganisme écrasant et triom- phant a fait la maîtresse et l'inspiratrice de tout ce qu'il y a de cyniquement pervers et criminel dans tous les pays. La première s est noyée elle-même dans un déluge d'hor- reurs, et la seconde a porté chez les autres nations le plus épouvantable flot de mort et de dévastation matérielle et morale t ui les ait jamais submergées ! » CESSONS D'IMPROVISER S Polybe a vu Kerensky. Il lui a produit l'impression d'un phraseur, Or, il n'y a que l'acte qui compte : « C'est gyvjfiilt flfîur s'être complaisam- uiciit persuade qu'il avait agi, quand il n'a- vait fait que parler, que Kerensky a détruit de ses propres mains, car a tout homme tue la chose qu'il aime », cette popularité ex- traordinaire qui faisait sa joie, et qui aurait pu être sa force. Et le voici maintenant proscrit, errant, s'étant effondré jiusjsi vite aue le colosse impérial et parte qu'il se le- vât plus de vengeurs pour sa défense, — tel que je l'ai vu ffier, commo un arbre dé- pouillé. » UNE VICTOIRE Il faut ainsi considérer, estime M. Louis ..atapio dans la République française, le vote décisif par lequel la Chambre a renouvelé le privilège de la Banque de France. Les bidets de banque, oe sont des munitions ; le crédit de la Banque est aussi indispensable que artillerie lourde : < Dans cette formule : la Banque de France, 1 y a la Banque et il y a la France. Or, à heure actuelle, l'intérêt de la Banque ne compte pas en présence de l'intérêt de la France. On ne l'a pas assez dit aux députés qui font traîner lo débat depuis plusieurs mois. Il ne s'ewrit pas de « renouveler » la Banque, il s'agit de « renouveler » la France. « Conteste-t-on qu'il y va, en effet, du salut du pays ? L'affaire est simple. La Banque do France grâce à son organisation admirable c'est la plus belle institution qui existe dans notre République — grâce au crédit... « moral » qu'elle a conquis par un siècle de sage administration, a pu mettre au service de la France un crédit effectif dépassant tout ce qui a pu être tenté par n'importe quelle autre institution financière, dans nimporte quel pays du monde. : N'allez pas confondre son crédit avec celui do l'Etat. L'Etat verrait vite son crédit tomber à rien s'il fabriquait la monnaie. La Russie a été ruinée d'un seul coup, lorsque l'Etat nouveau, ou pour mieux dire lorsque M- Kerensky, incarnant l'Etat, s'est réservé l'impression des billets de banque. Il en serait bientôt de même chez nous. « Avec Une encaisse de 5 milliards et demi, la Banque de France a pu émettre, sans ébranler si peu que ce soit la confiance du public, près de trente milliards de billets. Est-il possible de jeter à. bas cette confiance et ce crédit, autrement dit de tarir la sourc- où s'alimente la Défense nationale, et cela au milieu de îa bataille ? Ce serait comme si on venait arracher des mains des combattants l'arme avec laquelle ils repoussent l'invasion. Ce serait ouvrir la porte à l'anarchie et à son cortège de misères. « Le crédit est la plus grande puissance connue : et la moindre imprudence, le moindre souffle peut abattre cette puissance formidable. Il repose sur la confiance. Or, la confiance que met le public dans la Banque de France tient à son privilège. Pas de privilège, pas de confiance. Plus de confiance, plus de crédit. Plus de crédit, plus de munitions et plus de pain. » Et M. Louis Latapie de réclamer P&rrMiaige du discours prononoô à ce sujet, mardi dernier, au Parlement, par M. Klotz, notre grand argentier. Louis BERTHAUD. *«.* —— Espagne, 481 • 1" série, 502. — Pampelune, 488 — Barcelone. 505. — Asturies. oOO. - Portugal 3 w 1" bérie, 270 : 3 % 2° série. 126; 4 % 1 série, 355. — Salonique, 157. — Sara- "osse. 528 V série, 419. — Wagons Lits. iW. IL Rm-Tinto, 1.900. Lagunas, 45. - Azote. 799 —Nnphte, 180 — Provodnik. 172. — Raltl- neries Egyptiennes. 499 ; parts, 989. — Tabacs l'h.lippints, 1.230. - Portugal. 800 - Câbles Télégraphiques. 330 - Energie néemiç. 5584 : 5 %, 5l0. - Efairage blet in- flué, 195. — Energie Sud-Ouest, 540. — Géné- rale Electricité, 940. — Ilavraise Energie, 5-48. - Gaz de Paris, 176. - ILens. 875. - Car- maux,' 4.060. — Krivoï-Rog. 515. — Mines Loire 040. — Mines Fer. 56. — Aciéries !• ron- ce 8to - Chantiers Loire, 2.0«5. - Gironde, 990 — Saitit-Nasairè 1.928 . — Méditerranée, 1.225. — Cliàlilti:n-Coiiiinei:try, 3.010. — Gop ment.r.y--Fou*chambault, 1.990. — Decauville, 280 — Fivcs-Lille, 1.039. — Aciéries Marine, 1 500 — Longiicville, 280 ; parts, 479. — Creu- sot, '2.585. — Allège, 706. — Tréftlcrie Ha- vraise, 239. — Monlbartier, 450. — Basse- Loire, 327. — Usines Rhône, privilégiée, 1.009. — Chargeurs, 1.520. — Air Liquide, 4411. — Compteurs. 745. — Bergougnan, 1.515. — Ga- leries Lafayette, 115. — Paris-France, l.luâ. Auer. 031. — Pétrole, 885 • parts, 938. — Su- creries Brésil, 443. En banque : Mexicain 5 %, 30 25. — Bakou, 1080 — Rallia 330. — Caoutchouc, 188 50. — Cape Copper, 64 50. — 84 50. — Chino, 320. — De Bet-rs, ordinaire ex, 398. — Préférence ex, 403. — Dietrich, 249. East, 28 50. — East Rand 725. — Estrelas, 102. — Goldfleld, 47. — Harman, 310. — Huanchaka, Bft — Lauilum, 41 21 — Malaca ordinaire, 111. — Mexioan Fagl ordinare, 88 ; préférence, 93. — Mexico, i/>7 50. _ Montocatini, 132 50. — Mount-Eliot, 101. — North Caucassian. 24 50. — Padang, 214 — Phosphates Tunisiens, 278. — Platine, 390' — Ray, 201 50. — Sansv, 25. — Spasky, 30 25. — f aganrog, 103. -r Tanganika, 109. — Tharsis, 148. — Tobaco 180. — Toula, 405. — Transvaal. 22 25. — Tubes Sosnmvices 258. — UtahCopppr, 650. — Chargeurs Français, 2.200. — Bi-Métal, 1.025. — Brasier, 155. — Dnieprow, 1,2 50 — Hotchkis, 820. — Moto- Bloc 227 50. — Gnôme, 2.030. — Albi, 799. — Bruay, 1.550 .— Catenou, 960. — Vieille-Mon- tagne, ROO — Kinta, jouissance, 288. — Poin- ter-Pitre. 619. — Sumatra, 7011. — Hutchin. son, 1.096. — Grasnyi ordinaire. 1.300 ; privi- légiée, 1.400. — Monaco, 2460 : cinquième, 470. Changes : sur Londres, de 27 13 à 17 18. — Danemark, de 177 à 181. — Espagne, de 78? ï à 788 J. — Hollande, de 293 », 297. — Italie, de 62 à 64. — New-York, de 567 1 à 572 $. -- Norvège, de 179 à 183. — Suède, de 201 £ à 205 J. — Suisse, de 143 1/4 à 145 1/4. Lundi 15 juillet, Bourse close. Renseignements m 1kl iv I DE TOULOI il direction s 253» boulevard Saiiit-Danis, Gouibavois LES MÉRIDIONAUX AU FEU SERVICE QUOTIDIEN GRATUIT . n'est vas répondu aux demandes no Lxiam ytus i imtidioy, r»*iuanvt< >„, t=tA 0.b*»-«tUlb Httl ,., .-ri. .. ;.,m. M. B. 08. — 1" et 2° Avant d'aller au mlïù* tre i Intérieur, voire apyei ue ia uecisToa Ue ta caininiosioii cainOiuiie aurait uu eue cvuresse a la prélecture, heilouveiez voue ue. mauue dans ces Conditions. Apies leyonse" Vous adresserez la même ueuiauuo au nnius- tre de l'intérieur, s il en cal besoin. L, eg ascendants u un mobinséj qui no oeiuencieal pas de i allocation principale, peuvent bolll' citer la majoration ne o îr. 75 pour chacun d'eux ; leur ueniaiiue duit être remise a m mairie du donneue : 3° 11 y a probabilité pour un prochain retour ; 4° Les rapatries, du 5?£,V C iî^ 1 ^ «es classes 19H et pius jeunes, sont destinés a entrer dans la composition des renions ou relèves, a destination de l'A. inquo du rvord, du Maroc et des colonies , A- O. Millmrs. - Les militaires du Maroc de i unisie et d'Orient ne peuvent obtenir deC permissions agricoles. Aux trente jours àa leur permission de détente s'ajoute la durée du voyage, aller et retour ; la durée totale pendant laquelle le permissionnaire est ab sent de son corps est ainsi fort longue et lés nécessites militaires ne permettent pas de 1 augmenter encore par la Permission agri- n°- 17 970)° /A dU 21 ° Ct0b10 m7, P - 8 '^ ?';, 19, -~ Pour la cani Pagne des battj ges de i année courante, et a notre conhaJ ? auce 'ni uue seule ins.ruc.ion. datant uu 6 juin 1918, a cte publiée ; elle ooiicrne exclu- sivement les ouvriers spécialistes ues proies- siens.du battage des grauis aaecus aux usines travaillant pour la défense nationale Nous ne pouvons prévoir les dispositions qui seront prises à lY-gard de., mêmes spéciaïis- ment, 1 intéressé ne peut faire d'autre démon- ment, 1 intéressé ne peut lairc d'autre flaman- de que ce.de d'une prolongation de congé da convalescence, en se présentant devant la commission compétente Gominss, ci. 1902. - i» Puisque déclaration changement de résidence a été faite en de FACULTÉ DES LETTRES Oral du 12 juillet Sont reçus définitivement : Rhétorique. — MM. Courtade, Hostein, Peyrat, Baclareuil, Estienny, bien ; Ginesty, Idrac. assez bien : Naves, très bien : Noiville, bien ; Chaumeton, Grouzii ; Mlle Fualdes ; M-M. Lajous, Maurice Rascol, Rey, Reynis, B-onzom, Fuibé, Troc, Brunet, assez bien ; Châtelus ; Mlle Lagorse, assez bien ; MM. Mio- ly, Peaudecerf, Sadourny, Sévérac. VilLemeur, assez bien. Philosophie. — Adoue, Aloy, Couderc, assez o S " nwuement . en France des irn- bien ; Gaffinel, de Ginestet, Périssé (de Tou- louse), assez bien-, Périssé (de Rivesaltes; Pou- denx, Rey, Soury, assez bien : Tricoire, Re- beu, Burgan. Déjean, Thomas ; Mlle Bar- rieu, assez bien : Mlle Courbon de Saint-Ge- nest : MM. Combes, Haener, Laflorgue, La- mouroux. Micas, Picot, assez bien : Tabar- deb - — — « Tirages Fiâsicler^ provisateurs ? Des improvisateurs parfois in génieux peut-être, mais en fin de comète des improvisateurs ? Or. il y a des choses qui ne s'improvisent pas, et parmi celles-là la conduite de la guerre. Sur ce sujet, imitons (nous pourrions les imiter sur bien d'autres !) nos cousins d'Amérique. Tel est le sage conseil que nous -donna M. Etienne Charles, dans l'Eclair, de Paris ; « Nous assistons, cliez nous, à l'œuvre des Etats-Unis, oU rien n'est improvisation, où tout est méthode et organisation, pensée et calcul, et nous constatons que, chez eux, la méthode et l'organisation n'excluent pas l'esprit d'initiative, tout au contraire. Et, préci- sément, si dès le premier jour, une si parfaite intimité a lié Américains- et Français, si tant de cordialité marque leurs rapports, c'est parce qu'il existe entre eux et nous une affi- nité qui, peut-être, réside principalement dans cet esprit d'initiative qui est commun aux sujets libres des deux plus grandes républi- Du 12 juillet, ques du monde. Seulement, leur esprit d'ini- 3 % perpétuel. 61 80. — 3 % amortissable, tiative est conduit par l'habitude de la mé- 77 50. — 5 •%, 88 45. — 4 %, 69 05. — Ouest-Etat, thode et le sens de l'oiiganisation. 400. — Tunis 1892 , 338. — Atriq-ue Occidentale. Donc, c'est aux Etats-Unis que nous, de- »o 50. — indo-Chine 1909, 3&0. — Maroc- 1914 vons emprunter le système qui nous permet- 4-20 ; 1918, 478. — Algérie 3 %, 384 .— Ville de tra sous peu d'adapter notre éducation et âris 1805, 558 ; îrfTl, 370 ; quarts, 97 50 ; 1875, notre instruction aux temps actuels, de les 498 ; 1892, 273 ; quarts, 09 50 ; 1894, 271 ; x898, diriger dans la voie de la réalisation, d'en- 309 50 ; 1899, 297 ; 1904, 335 ; cinquième, 63 75 soigner aux jeunes Français à penser et à 1903, 374 50 ; quart, Si , 3 % 1910, 294 50 ; quart calculer, à prévoir et à entreprendre, et, tout n 75 . 1017, 49g ; cinquième, 99. — Banque en gardant l'esprit- d'initiative et le goût de d'Algérie, 3330. — Banque de Paris, 955. — h TRAVERS Mort d'un Sénateur Paris, 12 juillet. On annonce la mort de M. Crepin, sénateur de la Réunion. PLTITES 1 Du 12 juillet. _ A Rome, hier matin, le président du conseil a reçu M. Denys Cochin en audience - Le général Gatine, par ordre du ministre de la guerre, est allô à Bessoulet. informer officiellement Mme Jean Jaurès de 1* mort de son fils. Louis Jaurès, aspirant de chasseurs, tué à la tête de sa compagnie. — Le Journal Officiel publie aujourd'hui un décret modifiant le tableau annexé au décret du 24 mars 1918, en ce qud concerne les gratifications de 1" et 2° catégories accor- dées aux militaires non officiers, atteints d'infirmités. ALLEMAGNE ET DÉMOCRATIE Enfin, voici un excellent article qui met les choses au point sur une question à propos de laquelle on ne cesse depuis quatre années de nous bourrer fortement le crâne I II est si- gné de notre distingué confrère, M. Maurice Talmeyr et il paraît dans le Gaulois. C'est tout l'article qu'il faudrait reprodui- re et non pas s'en tenir à de simples extraits ou encore à de simples commentaires. Essayons cependant de uégager les princi- pales idées développées avec son talent ha- bituel par M. Talmeyr. 1° La guerre actuelle met en présence la Barbarie et la Civilisation, la première re- présentée par l'Allemagne, la seconde par les Alliés D'accord. Mais l'Allemagne represen- te-t-clle la Barbarie parce que puissance au- tocratique ? Non, cent fois non 1 Laissons parler notre confrère : c Si l'Allemagne, en effet, représente la barbarie, n'est-ce pas précisément, au contraire, parce que sous la tromperie des mots et la fantasmagorie des -apparences, c'est elle qui, au fond, incarne bien réellement et véritablement la démocratie ï < Le résultat le plus clair d'une démocra- tie lorsqu'elle ue tourne pas à l'anarchie, esl nécessairement d'aboutir à une mégalomanie collective, où les millions de mégalomanies particulières se multiplient les unes par les autres et produisent exactement le délire na- tional connu aujourd'lhui sous le nom de pan- rermanisme Chacun, a force de se prendre pour une partie de la souveraineté, finit par se considérer comme un souverain, et tous La liste des numéros sortis au tirage du . 11 juin et que nous avons publiée hier con- \ cerne les obligations FONCIERES 1903. — Ije sous-lieutenant Paul Lanusse, &11 6* ara jçons, a été cité â l'ordre de la brigade pour les motits suivants : « Les a parfaitement assuré des liaisons dans dos circonstances difficiles Le au cours de l'une d'elles, mettant i>ied à terro sous le i«u do l'ennemi, a chargé sur son cheval trois cavaliers blessés et les a ramenés dans nos lignes. » — Jean Fontanié, sous-Iicutenant au 34* régi- ment d'artillerie, a obtenu la bello citation sui- vante : « Modèle de courage, d'entrain et de bonne iiu- mour, a donné, en toute circonstance, l'exemple de la plus haute conception «tu devoir. Au cours d'une attaque ennemie, a dirigé, au milieu de ses hommes, tous les tirs de la batterie, SOUB un violent bombardement de la position par obus explosifs et toxiques. Au Iront depuis le début de la guerre. » Devoir, courage, entrain, bonne humeur, ces quatre mots commandent de c-liaudcs félicitations. Kous les offrons. Dê Linguat de Saint-Blanquat, sous-lieutenant au 1S° batalilon de chasseurs, a été cité à l'ordre de la division dans les termes qui suivent : A fait preuve d'une tris grande énergie en maintenant en place, par son exemjile, ie (personnel d'une mitrailleuse violemment prise à partie par des mitrailleuses ennemies ; a ainsi contribué a i-e- Bousser une forte attaque. » C'est la seconde citation à l'ordre de la division méritée par ce Jeune officier, u-n engagé vo- lontaire de lWi au 10" dragons, puis attaché comme agent de liaison au 20* de ligne, où il obtint sa premièT.ô citation. Sous-lieutenam au s e bataillon de cbasseui-s â pied, il fut blessé le 18 avril 1016, et. aipres sa convalescence, affecté au 18" bataillon de la môme arme. Son frère, engagé comme lui, est à cette heure aspirant, et son troisième frère, Iiarti avec la classe 19, attend son départ pour la zone des armées. Ce sont donc des félicitations répétées qui sont dues à ces vaillants ; nous nous empressons de les leur offrir. Eaynaud Saint-Jean, sous-lieutenant au UT d'infanterie, vient d'être cité à l'ordre de la division pour les motifs transcrits ci-dessous : Officier plein d'allant et d'un bel exemiple peur ses hommes. A été blessé à son poste de combat, le 4 avril 1M8. » Cette citation est la deuxième méritée par ce jeune officier qui, avant la guerre, avait été un maître excellent dans notre Eco'.e libre de Saint- Etienne, après y avoir brillé comme élève. Jean-Baptiste Bourdin, de Toulouse, a été cité à l'ordre du régiment dans les termes ci-aiprès : A pendant toute la période du ... au assuré I occasionnés par blessure ou maladie, son service avec un courage calme et le plus ab- ' solu dé-vouement Envoyé le .... avec quelques-uns de ses camarades, sur un point do la ligne, parti- culièrement attaqué .par l'ennemi, s'est distingué par sa belle attitude, contribuant à empêcher l'ennemi do progresser. » Nos félicitations. temps opportun, c'est à la Sous-Intendance de Montauban qu'il convient de s'adresser pour entrer en possession du titre de gratificaton accordée par le ministre, à la date communi- quee par ie dépôt du régiment. Présentez-vous, sans attendre d'avis, afin que le titre puisse être reclamé à qui.de droit, s'il a suivi un© fausse direction ; 2» Place entière, à vos frais; 3° Non ; 4° Si la gratification est renouvela- ble, elle peut être supprimée au bout de deux ans ; 5» La gratification de 200 fr. pour le soldat est fixée à 234 fr. pour le f rade de caporal • 6" A la Sous-Intendance de Montau- ban ; 7» Pas d'autre visite: A. B. Montauban. — 1" Rien ne s'u lV csc a ce que le territorial père de sept enfanis con- tinue a rester sous les drapeaux, tain qu'il ne demandera pas le renvoi dans ses loyers ; 2" Une nouvelle allocation puurra mi êure accor- dée'; 3° il n'a pas à aviser l'autorité miluane ne la dernière naissance. ii. S., CasieinaueSary. — Si le mari est mou sous les urapeaux, d'une maladie contractée en service commandé, la veuve réfugiée de.s pays occupés a droit à la pension militaire et doit en faire la demande au sous-intendant militaire du chef-lieu du département dans lequel elle réside.. Si lo marf n'était pas mo- bilisé, c'est à la préfecture, en qualité de ré- fugiée, qu'elle peut demander un secours. — Remerciements. 18, Sa.nt-Laurent, — Un jeune soldat, ri- dant a l'étranger, qui, par son état de santé, est empêché de rentrer en France pour ré- pondre à son ordre d'appel, doit, s'adresser au consulat français de sa résidence, qui fera régulariser sa situation et en informer', le bureau de recrutement d'origine. Pas de piè- ces à fournir. — Remis un franc au journaî. Remerciements. , P. F. Four-de-Paris, 1880. — La possession d'un tracteur favorisera sans doute une demande 4e détachement temporaire à l'agri- culture ; mais il ne faut pas compter comme assuré le succès de cette demande. — Remis m franc à l'Œuvre des prisonniers de guerre. R^nK'reïpments. R. H. 210, Puylaurens. — Maintien (Une le service auxiliaire est assuré pour actdté visuelle insuffisante par l'article 73 de l'instruction du 20 décembre 1916. sur l'aptitude physioue. Remis 0 fr. 50 à la Maison du Sol- dat ; remerciements. B. S. Agen. — Rien ne sera changé t-.u iaux de la délégation actuelle : 2° Le rappel de solde comprendra la totalité du traitement attribue, selon l'ancie.nne'é de grade, déduc- tion faite de la délégation et des sommes perçues en captivité, ou au cours de l'interne- ment ainsi que des frais d'hospitalisation mm*ndtodmk id esrTe~'propre _ de notre I côïnpaiKie"Âlgérlennê? 1350."- Crédit" Fon-I ^ ^^^^^"0 ^tte^neKtotion"1*' race, de fortifier l'un, de satisfaire 1 autre 1 par l'emploi d'une méthode souple et d'une organisation flexible, UN NOUVEAU PORTRAIT DE KERENSKY L'ex-dictateur russe occupe toujours le premier plan de l'actualité politique en France. Et il aura fait couler beaucoup d'encre. Hon- ni ici, encensé là, Kerensky nulle part ne sera passé indifférent Les uns louent son (patriotisme et passent l'éponge sur le passé malheureux de celui qui crut opposer une barrière au bolchevisme envahissant ; les autres n'oublient pas si facilement, sans pour cela méconnaître les excellentes intentions ae Kerensky qui veut c'est évident, une action immédiate des Aillés en Russie. Et voici Polybe de s'écrier : Kerens- ky qui n'a pas su agir réclame l'action immé- diate ? Citons le Figaro « En vérité, de de qu'il n'a pas su agir, est-ce une raison dè suivre l'exemple de l'i- naction hésitante que la Russie, l'Entente et l'histoire n'ont pas fini de lui reprocher jus- tement et qui fait sans doute, f. cette heure quand il est seul avec lui-même, son plus terrible grief contre lui-même ? « Mais Kerensky se trompe-t-il quand il ra- conte la Russie impatiente de douleur et de cier." 6i5. — Foncières' 1879, 491 ; 1883, 336 ; 1885 353 ; cinquième, 74 ; 1895, 380 ; 1903, 414 ; 1909. 220 ; 1913, 429 ; 4 % 1913, 455 ; libéré 1917, 560 ; non libéré 1917, 328. — Bons 1887, 67 50 ; 1,888 77 50. — Communales 1S79, 452 ; cinquiè- me, "96 50 ; 1880, 489 50 ; 1891, 325 ; 1892, 360 25 1899, 348 ; 1906, 400 ; 1912, 214. .— Société Gé- nérale, 534. — Banque Nationale de Crédit, 704. — Union Parisienne, 618. — Rente Fon- cière, 301. — BûTie-Guelma, 560 ; obligations, 366. — Est Algérisa, 538 ; obligattoas, 358. Est 761 ; obligations. 380 ; nouvelles. 345 : 2 J, 328, _ .Lyon, 942 ; obligations, 369. — Méditer- ranée 3 %, 355 50 ; fusion, 334 75 ; nouvelle, 337 75 ; 2 i, 307. — Midi, 965 ; obligations, 350 50 • nouvelle, 352.— Nord, 1130 : obligations, 333 ; nouvelles, 332 ; 2 J, 305. — Orléans, 1110 • obligations, 373 ; nouvelles. 336 ; 2 J, 302. Ouest, 740 ; obligations, 368 ; nouvelle, 351; $, 315. — Ouest Algérien, 530. — Transatlan- tique, 277 50 ; 3 %, 338 ; 4 % 458. — Message- ries, 243 ; priorité, 241 50 — Métro, 393. Nord-Sud, 119. — Omnibus 4 %. 360. — Indus- trie, 130. —- Trams Français, 357 :- 4 %, 38.- Seine, 125. — Var, 114. — Boléo, 840. — Jeu- mont, 182. — -Cuivre pyrite, 233. — Electro- Métal. 985. — Malfldano, 293. — Métaux, 982. — Pennarova 1239. — Panama, 150. — Suez, 5100 ; 5 %, 550— Dynamite, 784. — Pathé, 139 50. — Gafsa 1005. — Thomson, 666. — Say, Le soldat Désiré Tihuries, dans la nuit du 2 au 3 juin, a montré un courage et un sang-froid à toute épreuve, en se portant résolument à l'assaut d'une forte position détendue par de nombreuses mitrailleuses-. » -Oe Jeune héros fut longtemps un des fidèles du cercle catholique, où il était à excellente école ; comme on le voit, H en a retiré un beau profit. honte 'soûsla" domination du bolchevik et I -KO : priorité 255 : distribution, 325 50 ; 5 314 nome l?_„_.,_ 1„ ;i ~ I 340. — Téléphonée, 580. — Argentin 1911 du "Boche î J'aurais pu croire, il n'y a pas un mois, à une nouvelle illusion de sa, part. Il a l'esprit singulièrement Imaginatif. Il se fait aisément ses tableaux. Il n'est pas seulement, comme presque tous les Russes, a demi asiatique, mais il l'est bien aux. trois cmarts étant fils de cette Volga qui ne sépare l'Europe de l'Asie que sur les caries et que je n'ai pas descendue autrefois, de Nijni à Kazan et à Samara. sans me sentir de beaucoup plus loin de l'Europe que sur le Nil Tout de même, combien ses paroles, dans le particulier comme en public sur cette attente angoissée des Russes, ont été confirmées, depuis quelques jours, par aes événements tragiques I » 100. Belge, 61 50. — Brésil. 1889. 72. — Bulgarie 1904, 338 ; 1907 , 306. — Chine 1S95, 83 60 ; 1908 418 : 1911, 425 : 1913, 453. — Egypte unifiée, 98 75 : 3 à. 88 00. — Espaane extérieure, 141*10. — Italie. 58. — Japon 1905, 89 75 ; 1907. 101 2- 1910 89 30 • 1913, 525. — Maroc 1904, 473 ; 1910 454 — Russes consolidés, 42 ; 1891, 36 ; 1896, 33 50 • 3 h 1S94. 36 25 1906, 51 90 ; 1909, 44 50 ; 1914, 48 15. — Serbe 1902, 390 — Suisse, 105 — Turc unifié, 62 55 : 1914, 3-8. — Banque es- pagnole Rio-Plaia, 407. — Athènes. 85. Land-Bank, 192, — Espagne, 435. — Fon- cier Esrvptien 782, — Andalous. 480 ; obliga tions l re série, 4i6. — Central Pacifique, 445. — Lombardes, obligations, 160 50. — Nord - Le soldat René Bridon, de Garbaste (Lot-et- Garonne), tombé le U Juin. - Deux enfants d'Agen, le maréchal des logis Jean Pieux, du. 17C d'artillerie de campagne, décédé le 28 avril 1918, et lo caporal Raymond Dugarry, du înc d'Infanterie, décédé 1© 3 juin dernier. — L'abbé Samson, sergent au 77" d'infanterie. — Octave Coudrais, du 3e zouaves. — L'abbé J. Grail, du diocèse de Quimper, caporal-fourrier au 77**|'infanterie, mort le ld juin — L'abbé F. Lejoncours, du diocèse de E.ouen agent de liaison au. 77* d'infanterie, tué le 11 Juta — L'abbé L, Brossillon, du diocèse de Tours, sergent au 7r d'infanterie, mort le il juin. — Le capitaine Jean Allard, du 80* d'infanterie. — Jean Cesbron, soldat auxiliaire au ar d'artillerie. — Raymond Vattebé, caporal au Kl" chasseurs tué lo 20 mai. — Amédée Saint-Clair, soldat téléphoniste, mort le il juin. — Le sergent Louis Lacoste, de Lentillac (Lot) tué lo 29 mai. — Pierre Qttarré de Château-Tîegnault, vicomte d'Alig.ny, d'Autry (Allier), caporal au 4M» d'infanterie, tué le 30 mai — Le caporal Jules La Vaillant, de Trévières (Calvados), deux fois cité, tué le 6 Juin. — Le K. P. Aimé Dalverny, Oblat, de Marie-Im- maculée, du diocèse de Ntmes, professeur à Lyon, agent de liaison, tué le 13 Juin. — Le Frère prolès René Druon, Rétlemptoriste, J.-B. 'Montard, de Saint-Galmier, canoninlei au 1" d'artillerie do montagne, tué 1© 26 mai, dans ies Vosges. — Henry de Curzon, du Vât d'infanterie, mort le 18 mai. 1.609, hôpital Agen. — 1° C'est le médeun traitant qui doit apprécier si le malade est susceptible d'être présenté, à la commission de réforme. Il e.st permis de lui en faire la demande ; 2° Autorisent le port du chevron ; ' potiT une blessure, les atteintes multiples pro- venant d'un même nrojectile. Ainsi plusieurs blessures occasionnées par les éclats d'un même obus ne donnent lieu nu'à un seul chevron • 3° Dans le cas considéré, il faut être en traitement dans le même Kobital depuis un an an moins pour être autorisé à demander un ebanae-nent. A. A ReauviKe. — Tous les agriculteurs des vieilles classes, et notamment ceux de la atéfrorie B, sont à la disposition de In commission départementale de la main-d'œuvre aaricole pour être employés en éoutoes vo- lantes Les ipstructions ne nrévoiept pns d'exception à l'égard des dompstinues loués è l'année. C'est donc un on s particulier ou'tf est nécessaire de soumettre h l'examen d« ladite commission à la préfecture. Remis 0 fr. 50 à la Maison du Soldat, ; remerciements. . ^ R. P. 15. Cpeirss. — 1° Oue signifie DCA. ? 2° Cette abréviation ne Amuse, pas dans la liste alphabétique des signes pouvant être emoîovés dans le lanâ.ê courant. Je suis dans VimoossiWlité de répondis » la dep-van ,ie 'Mieux vaut s'ah.=t,°pir des abréviations dans notre corresnondapce. Renouvelez la question en langage ordinaire. /V O. C... La Ccurneuve fSeînel. — Ré- non'se négative : le ï&TOWipîwwiPit de leur domicile est prévu notir tes hommes dn service armé à l'intérieur des classes 1RS9 et nhw anciennes, à l'exclusion des classes pos- térieures. IA suivre) OsmmaiiiMiif J. smivn.1.9 Adresser toutes les demandes A M. le COÎTV nv.in.1ant directeur dc3 Renseignements mlll. Suites de l'EXPRESS, 25, rua Roquelaine, fouteuM. AVIS TRÈS IMPORTANT Lorsqu'une réponse n'esî pas retrouvée dans .cette correspondance dans un délai d{ 15 iours. au maximum, au lion d'écrire tournai noui- demander des explications, !: est préférable de renouveler la demanda M Feuilleton de l'E.rpress du Midi. la tains 11 M Par Christiane AIMERY . CHAPITRE XXIV LE FIL CONDUCTEUR Sh ! bien, partons. Puisque cette maison est maudite, puisque nous y vivons, l'un et l'autre, Bans un mutuel mensonge, puisque le fun- feme du passé vient nous y narg-uor, puisque ûotre bonheur s'y altère chaque iour. uban- îlonnons sans tarder co cadre de mon entoiv i>e 00 premier berceau de mon fils. — Marc je suis très en état de voyager, «len no nous retient ici, n'est-ce pas ? — Attondoz, dit-il avec un visage fermé, fût quelques affaires à conclure. Qtielles affaires ? Il sort beaucoup et lon- «ùemtvnt. depuU quelques jours. Au retour, il lé me- rond pas compte de ses courses. Quel- ques inconnus à silhouettes de courtiers sont venus le relancer jusquici... Un jour, il a rompu son mutisme. — Quand vous le voudrez, Alix, nous pour- rons partir. J'ai vendu te Pavillon et la pro- priété de ma tante d'Ambres. Je n'ai plus do famille dans le pays, je ne veux pas garder non pluis de terres. Maintenant, je n ai d attaches nulle part. Plus Rattaches ? Pauvre Blancbardière I Pauvre maman que je redoute, à présont, de 1 perdre de vue... Quand reviendrons-nous, dé- sormais î Marc approuverait, je le crois, que je me défasse aussi de ma propriété. S'il me deman- dait ouvertement le sacrifice de la vieille demeure il me semble que je la défendrais dé- sespérément. Vendre la Blancbardière, ce serait tailler à vif dans ma chair, me défaire dAine part de mon « moi », me séparer de ma teunesse Ce serait renoncer à l'espoir chi- mérique mais obstiné qui me fait vivre. - Je vous demanderai d'aller jusqu'au Pa- villon, me dit Maro. et de lù, chez ma tante d'Ambres, aux Tourelles. J'ai dans ces doux maisons trop de souvenirs pour qu il no me «oit pas pénible d'y rentrer désormais. Je les 01 vendues, l'une et l'autre, meublées, mais je me suis réservé le droit d'en retirer, avant de passer l'acte définitif, ce qui pourrait axais. pour moi, une valeur de souvenir. Je vous demanderai de passer en revue les meubles et de marquer, s'il y a lieu, ceux qu'il vous serait agréable de faire emporter. Moi. je ne tiens à aucun. Les objets qui me rappelaient vraiment mon père étaient dans son appartement de Toulouse... notro mobilier de Parts, maintenant. Il fait un temps doux et clair de vendanges et de rentrée. Dans les vignes rougissantes, les premières escouades de vendangeurs ra- massent les plans hâtifs, remplissent les « comportes » où s'entassent les raisins déve- loutés et luisants qui découlent et fermentent déjà au soleil, attirant les guêpes avides. La chanson d'une vendangeuse au clair corsage semble me poursuivre, dansor à mes côtés jusquau tournant rapide qui fait disparaître, dans le chemin creux, ma bicyclette. Un petit pont en dos-d'âno enjambe le fossé profond oui borde la route, marque l'avenue qui s'é- tend, droite et grêle, ombrée seulement de longs .peupiliei'S. Au fond de ce promenoir apparaît la maison assoupie, menue et vieil- lotte construction au toit do tulles noircies, aux volets déteints. Elle a cette àme succincte et impersonnelle des demeures rarement ha- bitées. Maison d'été et de vacances qui ne réchauffa personne au feu de ses fttres, qui n'abrita pas sous la lampe Ici longues veil- lées ; maison «Si l'on doit, où J'ot» »#> vit- pas ; il faut une averse obstinée 'pour qu'on lui reste fidèle seulement quelques heures. De la clef qui grince, je fouille la serrure rouillée ; la porte s'ouvre, au ras du gravier. Il flotte une vague odeur de renfermé, d'her- bes sèches ; quelques feuilles moisies que le vent y poussa l'année dernière, s'effritent sous mes pas. Il n'y a pas d'étage. C'est un simple pavillon d'été et de chasse (jui serait même insuffisant pour abriter, pendant les mois clé- ments, une famille nombreuse. La cuisine, surmontée de chambres de domestiques, est à part, (petit bâtiment léinreux qui se drape de jasmin et de vigne^vierge. Une porte de com- munication la sépare du pavillon, auquel elle accède par la salle à manger, la pièce impor- tante de ce rendez-vous de chasseurs, la 6eule vaste et étolairéo par trois larges fenêtres ; un petit bureau-fumoir lui fait suite ; en face, trois chambres étroites et presque monacales : lits de sangle, toilettes somanaires sur le carré ' hlOdique de linoléum infHs d'hotnnies qui vi- ' vent ail grand air et que lié guette, le soir, nulle présence féminine. Je cherche à excuser, vis-à-vis de moi-même, cette vente hâtive, déterminée par un mouvement de dépit. Quel attachement profond Marc pouvait-il avoir pour cette habitation succincte dans laquelle il passait jadis, avec \ son ipère, les doux mois 'de vacances, .prolon- ' gées, a cause de la chasse, jusqu'en octobre. et qui serait, presque trop étroite pour nous loger nous trois, Marc, Maurice et moi. Quel bon sens y aurait-il à garder trois habitations 'l N'avons-nous pas la Dlancbardière î Tout de même, je comprends que mon mari m'ait envoyée ici à sa place. Cette maison abandonnée le regarderait tristement par tous les yeux de ses fenêtres, le regard d'un chien fidèle à qui l'on vient de donner un nouveau maître. SI peu quon ait vécu, ici, le père de Marc couchait dans cette petite pièce. Dans cette autre — je la reconnais aux ustensiles plus modernes de toilette — Marc, fiancé, ren-* trait tous les soirs. Ils ont jeté entre ces quatre murs un peu de leurs pensées, un peu do leur wur, donc beaucoup d'eux-mêmes. Quels sommeils abriteront, désormais ces pièces clo- ses '.' Je n'ai pas grands détails sur les nouveaux propriétaires, et cela aussi choque en moi un scrupule obscur. Autrefois, lorsqu'on vendait son bien, on s'inquiétait de l'honora- bilité de ceux qui vous y remplaçaient. « On ! Yi'cncann'Uait pas ses amis », comme disait ' ma tante Eli,Se. C'est; étrange, ce sens délicat, fie Cè qtfon doit n ceux d'une même caste, de nous deux, c'est moi, la paria, qui al su l'avoir. Marc a donné pour proche voisin aux du Montier, dont les terres touchent le Pa- villon, un gros fabricant de conserves qui veut venir s'y délasser, guêtres aux jambes, ipendant les mois de chasse ; de l'autre côtA de la Borderie, aux Tourelles, une couturière en retraite, qui paraît avoir giyjné un peu trop rapidement, pour que ce soit vraisembla- ble, sur la « façon » de ses clientes. — Cet industriel, ai-je dit. comment est-il î Est-oe un homme honorable ? Et Marc a eu, en l'air, un pincement de se» deux doigts, accompagné d'un mouvement d'épaules qui doit signifier dans toutes les lan- gues : « Ce que je m'en fiche ! '» Ma liste d'objets à emporter sera vite fait». Je trouve dans ces salles que j'ouvre. un6 après l'autre, un ramassis d'objets sans style, fanés, un peu branlants qu'on conserve lorS' ou'on a deux habitations et des revenus ma* destes. « Nous le mettrons à la campagne 1 » Et la table claudicante, te divan de cretonne passée, la lardlnière désargentée, la ïamp* gagnée à la loterie de charité, partent, pouf la maison des champs accueillante et peu dif- ficile. Cl sutvn.} Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
La Doctrine de Monrœ Plus dlllemand DANS L'OCÊÂH PAGlFiQUE lit le Premier Ministre d'Australie Paris, 12 juillet, 11 h. soir. NOS TROUPES ONT MENÉ CE MATIN UNE 'BRILLANTE ATTAQUE SUR UN FRONT DE il NO KILOMÈTRES ENTRE CASTEL ET LE >)ORD DE M AILLY-RAINEVAL. TOUS NOS ÛBJCTJFS ONT ÉTÉ ATTEINTS. NOUS AVONS ENLEVÉ LE VILLAGE DE CASTEL, LA FERME ANCHIN ET UN CER- TAIN NOMBRE DE BOQUETEAUX FORTE- MENT ORGANISÉS. NOTRE PROGRESSION ATTEINT, PAR ENDROITS, DEUX KILOMÈTRES DE PRO- FONDEUR ; NOUS AVONS FAIT PLUS DE 500 PRISONNIERS. RIEN A SIGNALER SUR LE RESTE DU FRONÏ- {Communiqué français.) SiirlaJpont Franco-Britannique êrie de Èriliantes " is locales M. Clemenceau visite nos aviateurs COMMUNIQUÉ AMÉRICAIN Paris, 12 juillet, 11 h. soir. Dans îa région de Château-Thierry, l'ennemi a tante sans succès u'atscraer nos tran- chées et nutre ieu lui a infligé aes pertes. Hier, nos aviateurs ont descendu un appa- reil annami oana la région de Thlaucour». COMMUNIQUE BRITANNIQUE Londres, 12 juillet. 11 h. 50 soir. Nous avons repoussé avec pertes pour l'ennemi un rtuii qu n a neme ce matin dans Ses environs ques aut/éa points du iront britannique î! n y a rien ' signaler de particulier. Dans la journée du 11 juillet, des bourras quas de piuie ont limité l'activité aérienne des deux côtés mais nos aviateurs pendant les éclaircies ont sait des reconnaissances et du réglage o'artiiierie ; neuf tonnes de bombes ont été jetées sur des bifurcations de voies ferrées en arrière des lignes allemandes. Durant ie jour, trois a;>i>arei!s allemands ont été détruits et deux autres contraints d'atterrir hors du contrôle. Trois de nos ma- *' ïnes manquent ; la nuit il a été impossible > voler. Londres, 13 juillet. M. Hugues, premier ministre d'Australie, a prononce, nier, au Pilgrims-Ciub, un discours, sur la doctrine de Moiiroé, ai^li-quée au Pa-. cifique. « L'Australie, a-t-il dit, est résolue à sou- tenir une doctrine Monroë australienne dans le sud de i Océan Pacifique. Elle ne saurait consentir à voir rendre à l'Allemagne -les colonies qu'elle posdétlait dans cet Océan. « Ce n'est pas que l'Australie désire une ex- tension territoriale ; mais trois ceintures d'î- les s'étendent en face des côtes septentriona- les et orientales de l'Australie. « Avant la guérie, l'Allemagne s était cssu- i rée la possession de plusieurs points d'appui ] dans ces îles, en Nouvelle-Guinée, dans les îles Caroline, les îles Marshall et à Samoa. « Ces possessions allemandes contenaient plus de 800.000 habitants, sur une totalité de 1 million 500.000 habitants qui peuplent les îles du Pacifique. 4 Dans ces iles, qui .possèdent d'excellents ports, l'Allemagne avait établi des bases na- vales, des stations radio-télégraphiques, et avait prescfue réussi à obtenir le monopole du commerce polynésien. « Dans peu d'années, on aurait vu la lomi- nation allemande, soutenue par une puissante marine établie dans le Pacifique. « Pour que l'Australie reste aux Australiens, il est indispensable que les colonies allemandes du Pacifique ne fassent pas retour à cette •puissance de proie. « Nous sommes heureux, a. ajouté M. Hu- gues, que la France possède des intérêts dans le sud de l'Océan Pacifique et que la Hollan- de soit notre voisine à .ta/va, en Nouvelles- Guinée, car le Pacifique sera le théâtre d'un grand nombre, de difficultés internationales dans 'l'avenir. Et seuls, les peuples dévoués à un idéal éilevé et imbus de la moincire li- berté peuvent assumer la responsabilité de l'administration des territoires du Pacifique. » LÉGION D'HONNEUR LÉGION D HONNEUR Paris, 13 juillet. Sont inscrits au tableau spécial ue la L6- igion d'honneur : JPour commandeur : M. Bonnafous, ingé- nieur en alief militaire de 1" casse H. C, directeur de la poudrerie nationale de Sevrau- l.ivry. Pour chevalier : M. M* Coillot (Eugène), agent technique militaire principal de 1" classe à la poudrerie de Saint-Médard. Pour chevalier : MM. Miinvielle (Jean-Emile), (lieutenant à titre temporaire au 16' d'info nt?- rie ; Rouchct (Jean-Antoine), capitaine coin- mandant la 2" compagnie du G' d'infanterie ; Rominel (Arthur), sous-lieutenant à la 3' .compagnie ide mitrailleuses du 412" ; M. l'aumô- nier Copueret (Paul-Emile) : « Aumônier d'un groupe de brancardiers d'une division d'infanterie, dégagé de toute obligation militaire; n'a cessé, malgré son âge, depuis le début des hostilités, d'exercer son ministère parmi les unités de 1"* ligne, donnant sous les bombardements les plus violents un bel exemple de dévouement et d'abnégation ; 2 citations ; a déjà reçu la Croix de guerre. » MM. Descharnips, capitaine à titre temporaire, commandant la 1" compagnie du 83" d infanterie ; Mara.vra.l (Edouard), lieutenant à titre temporaire à la 1" compagnie du 130' d'infanterie ; Larbute, capitaine à titre temporaire commandant la 19* compagnie du 2.28 d'infanterie ; Large (Raymond), dit Georges, capitaine au 139" ; Lucas (Pierre), capitaine au 15' d'infanterie ; Vaudable (Grégoire), ca.pi; taine à titre temporaire commandent la 3 compagnie du 15* d'infanterie : Mailenfant (Jean), lieutenant à titre temporaire au 131 d'infanterie ; Lebecel (Albert), sous-lieutenant à titre temporaire au 81" d'infanterie : de Sè- ze lieutenant à titre temporaire au 234' d'infanterie ; Kieffer (Léon), lieutenant au 144* ; Olivet. lieutenant.au 281* ; Navèsf Armand), lieutenant à titre temporaire o.u 126' : Denizot, capitaine adjudant-major au 81' d'infanterie. De Palaminy (Antoine), lieutenant à titre temporaire au 16' hussards: de Gai and de Ré- ran (Jean), capitaine au 16* dragons ; Moru (Jean), lieutenant à titre temporaire au 203 d'artillerie : Comoy (Marie), capitaine commandant le 2" ^groupe du 9' d artiMerie ; Pu- iol (Gastqn), capitaine au 223" d'artillerie ; Cassagne (Léon), capitaine au 58' d'artillerie. Le prix «lo 1 meure de travail a été fixé, à dater du,, s Juillet uj's, :Y i) fr 85 ; a dater du 9 W» solvant, à o ft. » : A dater un 4 novem- bre HiliS, à 0 ir. 95. * Cette, augmentation sera payée à tous les ou- \ r«ra dont le salaire dépare les prix minima tl-OOBSUS, Le Ravitaillement Civil VENTS X>K VIANDE DÉCONGELÉE. — La vente de la viande décontfjeiée reprendra ce matin, dans les trois marchés couverts, de 7 heures A midi, et à ta salie des Jacobins, de 7 heures a midi et de 4 a 7 heures du soir. La municipalité, répondant au désir d'un grand nombre de consommateurs, a demandé et obtenu un a.rvprovissionnement assez important de viande de porc, ciul sera mise en vente dans les lot-os n" 43 et 44, de la Halle Victor-Hugo, a partir d'aujourd'hui. Afin d'en permettre la distribution à un plus grand nombre de familles, la municipalité a dé- cidé que tout acheteur ne pourra prétendre a une quantité dépassant deux kilos. A titre de renseignement, n est indiqué que le personnel du comptoir de chareuteiie ne pourra servir, par séanco (de 7 heures à midi), plus de 300 clients. "-.'incertitude dans laquelle on se trouvait de re- cevoir la viande en temps utile n'a pas permis de délivrer des tickets pour cette période de vente, nia,s le principe en .est Uêcidé et 11 sera mis en application, pour la prochaine période, dans les conditions -suivantes : Tous les vendredis, de 7 heures à midi, 11 sera délivré dans les loges même où est vendue la viande décongelée, ainsi qu'aux Jacobins, des ticlcets donnant droit A s'approvisionner une fois par pé- riode i(du samedi au imardl inclus). Oes tickets, de couleur différente pour chaque centre de dletriibutipa, seront remis a toute personne qui iso présentera et ne pourront être utili- sés que dans le marché où ils auront été délivrés. l-e nombre do tickets remis ne dépassera pas la moyenne des clients qu'il est possible de servir pendant les quatre jours de vente, de telle sorte Ç'ue toute personne munie d'un tichet sera certaine de pouvoir s'aippirovisionner A la date où lé numéro ue son ticket sera appelé. I-a veille de chacun des jours de vente, une note paraîtra dans la presse pour indiquer de quel à duel numéro seront servis, le lendemain, les consommateurs, et un écriteau, placé dans chaque lieu do vente, (portera également cette indication né CLouplac, rue du lit» avril, 4L barrière de Bourrassol. Aiugustkie Aced, DBCKS DU U luiLUiT. — Jean Imbert, 32 ans, ru» •«aWiiau, a». — Marthe MarceiUae, épouse Tort 73 ans, à l'ouvourvill-e. — Hugues Gardes 75 éjr , a-fc-uï»e Du I3~juillet 1918 Situation générale : temps généralement beau ou peu nuageux dans nos régions. Température : minima, + 12° ; à midi, + 23" ; maxlma, + £4°. Probabilités : temps peu nuageux et plus chaud. laivy dô- L'ARMÉE POLONAISE EN FRANGE Paris, 13 juillet Le Journal Officiel puhli cret suivant : « Pendant la durée de la guerre, les militaires de tous graues de l'armée polonaise concourent, uans des conditions analogues à celies en vigueur pour les miUtaires de l'ar- mée française, pour l'obtention, au titre des faits de guerre, de décorations françaises : Légion d'honneur, Médaille militaire et Croix de guerre. » HINDENBURC SERAIT TRÈS MALADE Londres, 13 juillet. Selon une dépêche d'Amsterdam à l'Ex- change-Telegrapn, le bruit court on Allema- gne que le maréchal Hindenburg est malade et a dû renoncer a son travail au ?rand quar- tier général, où ii est remplacé par le Géné- ral Ludendorff. La presse allemande a reçu l'o'dre de ne rien dire de la maladie Uu maréchal qui serait grave. is amis de bombardes VISITE DE M. CLEMENCEAU Paris, 13 juillet. M. Clemenceau, accompagné de M. Lou- «toeur, ministre de l'armement, et de M. Du- mesnil, sous-secrétaire d'Etat à l'aéronauti- que, s'est rendu, hier, sur un des terrains de la section technique de l'aviation, où il a ins- pecté les nouveaux appareils et, notamment, les avions de bombardement de jour et de nuit. Le président du conseil s'est fait rendre compte de l'état des essais et des fabrications! et s est vivement intéressé aux vols qui ont été exécutés en sa présence. Comité de la Statue de Jeanne d'Are Les membres du Comité de la Statue de Jeanne d'Arc sont invités à se réunir à l'Hô- tel de l'Europe, place Lafayette, demain DIMANCHE 14 JUILLET, A 5 HEURES de l'a- près-midi. Ordre du jour : 1° Election d'un président, en remplacement dj M le colonel Perrossier, décédé. 2° Mesures à prendre pour mettre la statue de Jeanne d'Are à l'abri des bombardements de Paris. 3° Propositions diverses. Dans le Service de Santé Le Conseil d'Etat vient à la requête de M. JJupin, chirurgien en chef des hospices civUs de notre ville, ancien médecin-major de 1" classe, d'annuler une décision du sous-secrétaire d'Etat du service de santé en date du 9 juillet 1916, et de rejeter une décision présidentielle en date du 8 août de la même année, qui l'ont rayé du cadre du service de santé. S ÎSÏS Les Services de l'Armée Américaine Une séance de recrutement pour les services de l'Armée américaine aura lieu au siège de l'Omce régional de placement, 2;l, place Cupuy et 35, rue des Potiers, aujourd'hui samedi, à partir de neut heures du imatin. Sont supérieures à l'Alcool âe Menthe S'EMPLOIENT SANS SUCRE 3 fr. 50 le flacon ; franco poste, 4 francs Pharmacie des Deux-Mondes. - 29, r. ds Meta — TOULOUSE — Le Gouvernement Militaire de Paris NOUVEAU SCUS-OHEF D'ÉTAT-MAJOR « , Paris, 13 juillet. M. Douce, colonel breveté. au 08° régiment d'infanterie, détaché à l'inspection générale des effectifs du territoire, est mis hors cadre ctat-major, et nomme sous-ebef d'état-maior •du gouvernement militaire de Paris De notre correspondant particulier : LES RELATIONS AVEC L'AMÉRIQUE mtÂpt^^ 1 ^^ et M - Smith! MttTe&ue*"^ ZfJ 1 ^ importance 3*J*?é Prévoir la soin LES TÉMOINS Paris, 13 juillet. Voici la liste des 54 témoins cités dans le procès Malvy : MK Allée, contrôleur divisionnaire à la Sû- reté générale ; Autrand, préfet de la Seine ; commandant Raudier, ancien chef de bureau des renseignements du gouvernement militaire de Paris ; Rérenger, sénateur ; Rrelet, con- seille!.' 1 d'Etat ; Aristide Rriand, député, ancien président du conseil ; lieutenant Bruyant, en mission à la Sûreté générale ; BussenHBillau.lt, bâtonnier de l'ordre des avocats ; CeEier, directeur du mouvement général des fonds au .ministèire des finances ; Chavoix-Chaippe, chef du bureau politique au ministère de' l'inté- rieur ; Clergerie, général de division, ancien chef d'état-major du général Galliéni ; Léon Daudet ; Deipret, lieutenant détat-major à la ..." armée ; Desvaux, conseiller municipal de Paris ; Dumas, chef du service des renseignements à la Préfecture de police ; Gail, substi- tut du procureur général près la Cour d'oippel de Paris ; Henri Galli, député ; Gaultier, commissaire de police de la ville de Paris : Gou- bet, contrôleur à l'administration de l'armée ; Héricourt. aspirant ; Hudelo, ancien directeur •de la Sûreté générale, préfet de la Loire-Infé- rieure ; Hyérard, chef du 2' bureau à la Sû- reté générale ; Jouhaux, secrétaire général de la G. G. T. ; de Kerguézec, député ; Liabussière, chef de cabinet du directeur de la Sûreté gé- nérale ; Laurent, préfet de police honoraire ; Leymarie. ancien directeur au ministère de l'intérieur ; Maginot, député ; Marchand, lieutenant interprète au 2' bureau., professeur d'allemand ; Louis Morin, député ; Maunouiry, ancien directeur du cabinet du préfet, de police ; Moreau, ancien contrôleur général au minis- tère de l'intérieur ; Mouton, directeur générai de la police judiciaire ; Piainlevé, député ; Paolf, secrétaire générai de la Préfecture de pouce ; Mme Jeanne Paquin, couturière ; MM. Haoui Peret, député ; Perette, contrôleur géné- ral à la Sûreté généraHe ; Georges Prade, jour- naliste ; Provençal, contrôleur général ad- joint an ministère de l'intérieur ; «ault, pré- fet du Rhôn* ; Renard, sous-nhef du service des étrangers à la Sûreté générale • Ribot sé- nateur ; Richard, conseiller d'Etat, 'ancien directeur de la Sûreté générale ; Rozier dé- puté ; Sébille, contrôleur général .à la Sûreté générale ; Séjournant, secrétaire dis directeur de la Sûreté générale ; Marcel Seimfoat dé- puté • Truc, préfet de la Haute-Vienne ': Vi- viiani, député ; lieutenant-coloneil Zoipff, directeur du service militaire au commissariat de la Sûreté générale. — L'AFFAIRE TU RM EL tm ^ , . Paris, 13 juillet. M. Tnrmcl amené au Palais hier après-midi a été officiellement avisé de sa nouvelle inculpation d'intelligence avec l'ennemi. Il a demandé au ranoorteu.r quelques jours pour iM'ôparcr ses explications qu'il produira en présence de son avocat M° Louis Lagasse. Œuvre Toulousaine de Recherches des Disparus et d'Assistance aux Prisonniers du Midi REUNION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION Le Conseil d'administration de l'Œuvre Toulousaine de recherches des disparus et d'assistance aux Prisonniers du Midi se réu- nira, dans les salons de l'Hôtel de l'Europe, place Lafayette, demain DIMANCHE 14 JUIL- LET, A 5 HEURES DU SOIR. Ordre du jouir : 1° Situation de l'œuvre. Envois des colis de vivres et de vêtements aux prisonniers de la Haute-Garonne. 2° Nomination d'un trésorier. 3° Création de la Maison de Convalescence du Prisonnier de guerre. A l'Institution des Dames Lafont Le 2 juillet a eu lieu, à la Pensionïaafont, la Confirmation. Sa Grandeur Mgr Germain, dé- sirant, donner une marque partiouliière de sol- licitude et d'estime à cette institution et à sa zélée directrice, Mlle Roques, a présidé lui- même ta. cérémonie, assisté de .Mgr Dubois et de M. le chanoine Thomas. Après une allocution dans laquelle Mgr Germain a développé avec éloquence les avan- tages du grand sacrement qu'allaient rece- voir les jeunes enfants, les choeurs, compo- sés des élèves de la Pension et stylés avec soin, ont entonné le Veni Creator ; puis, ait Salut, s'est fait entendre Mme Michel Perez, le dévoué professeur de chant, magistrale- ment accompagnée sur l'orgue par M.. Lacroix, le sympathique organiste de Saint-Pierre. Aux bénédictions spirituelles apportées par la présence de notre' vénéré archevêque, ont succédé les bénédictions temporelles. En et- Set, aux derniers examens, les efforts et le travail des élèves et du remarquable coups en- seignant de cette très ancienne maison d'édu- cation ont été récompensés par cinq admis- sibles aux épreuves du baccalauréat : quatre pour la première partie, une pour la philosophie. PETITS FAITS tues -vous. — Sur plainte de Mme Marie Thurtès,' ouvrière à la ôiRu'idirerle, le commissaire de police du 7° arrondissement a dressé procès-verbal contre inconnu (pour vol d'une somme de 70 francs, commis au domicile et au préjudice de la plaignante. LES GENS vroiLENTS. — M. le commissaire ue police du 2* arrondissement procède à une en- quête relative à des coups et blessures exercés sur la personne «lu sieur François Pérucho, 34 ans, restaurateur, rue de la Colomibette, par M. Azéma, locataire du plaignant. POUR REMETMER lA IlA CHERTE ,DE VUE. — Une enquête est ouverte au 2e arrondissement relative & un vol de marchandises comestibles, commis avec escalade et effraction, au cours de la nuit de lundi A mardi, au marché des Carmes, dans la loge et au préjudice de Mme Montauriol, marchande de comestibles, demrueant rue Maleta- che. 8. CIOUP DE HEYOLVER. — Hier matin, vers 8 heures, rue Claussette, un individu a tiré un COUID de revolver SUT une .personne qu'il prétend être sa femme Cette dernière s'est enfuie, mais son agres- seur l'a poursuivie. L'histoire s'arrête là. LA BOTTE ROUGE, Bd Strasbourg, 32, p. r. Bavard. Chaussures, gr. choix, prix réduits. ON DEMANDE pour le Foyer du Soldat, hôtel de la Paix, place du Capitole, un piano à titre gracieux. SERAIS ACHETEUR matériel typographique d'occasion. Adresser offres : R. S., bureaux de 1' « Express du Midi ». LAIT 50 litres par jour demandé par l'hô- pital militaire Larrey. PERDU. — Il a été perdu, hier, 12 juillet, dans le tramway Saint-Michel-Saint-Cyprien, un sac-à-main contenant une certaine somme. Prière le rapporter chez M. Gaudou, chemin de Négreneys. Bonne récompense. «s raieaitiefs auie-Gareflfie tions tamdiaiies, des iuturs époux eux-mêmes et dies espérances qu'Us devaient avoir. M. l'abbé ner- que a du avec délicatesse et une touchante couvre îr^n't ^fj^l , dovait d ^ : PU'S. n a reçu le ser- ment dea deux jeunes époux et les a unis par le. Penuant la messe qui a suivi, ni musique ni caiant. telle avait été, A cause des tristesses du moment, la rigoureuse et inflexible consigne. Apres la cérémonie religieuse, M. et Mme Henri de Crouzet de Eayssac ont reçu, dans leur vienie demeure familiale, leurs invités réduits à leur Plus simple expression. Un simple déjeuner de famille a suivi, et au des- sert les oncles des imarifrs ont, en quelques mots partis du coeur, exprimé aux nouveaux mariés leurs sentiments et leurs vœux de bonheur et de prompte réunion, le jeune marié repartant pour le front le 9 juillet. JÎIH P ernl ' 6 tte «é ne pas terminer cette relation sans dire un mot de la mariée. Conduite 1 auiel par son père, eue attirait le regard par î?„r i mct on ct rair aussi simule que décidé do toute sa personne. Correctement habillée èVe blanc, la tète voilée d'une belle écharjie de dentelle en points d Angleterre, elle laissait voir, sans ta moindre hésitation, combien elle était heureuse d'unir sa vie et sa destinée à celles d'un .poilu d un fils de cette belle et notoïe France, sur lé front depuis plus de trois ans, prêt A tous les sa- crinoes pour le isalut et l'honneur de sa pâtre — VEBAX. A¥I3 OE BÊCÈS Monsieur Georges GOUBEAU, ingénieur des Arts et Manmaciures et Madame Georges GOUBEAU ; Monsieur Ernest CALYET conseiller général de 1 Ariege ; Mademoiselle Gabrielle GOUBEAU ont la douleur de voua faire part de la perte cruelle qa ils viennent de faire en la personne de Monsieur Rcger GOUBEAU Eiètie à l'Ecole Centrale Lieutenant au 58" Régiment d'Artillerie Pilote de citasse à l'escadrille Sp.ad 7g Chevalier de la Légion d'Honneur Quatre citations à l'Ordre de l'Armée leur fils, petit-fils et frère, tué en comnat aérien le 31 mai 1918, à l'âge de 24 ans. Priez pour Lui ! Les familles BERTRAN de BALANDA, SANGUINETTI, de FALGUIERES et d'AREXY ont la douleur de faire part de la mort du Capitaine Jehan BERTRAN de BALANDA tombé glorieusement au champ d'honneur, à la tête de sa compagnie, devant le 9 juin dernier. Le service religieux a eu lieu en l'église, paroissiale de Latour-lès-Elnes (Pyrénées- Orientales). Le 14 Juillet LES SPORTS tlon prochaine intéressant les deux pàys ° ns commerciales LES MENACES DE GRÈVE Madrid 13 tniiut Le comte de Romanones, dans ie« cônintr. ue ia Chambre a déclaré au député ûbîu mi& Barrioberc qu'il croyait pouvoir e nvi |a*er avec tranquillité la situation intérieure «migré les menaces de grève. MARCHÉ AUX VIHS Béziers, 12 juillet. frolwix vin 86». 970 fr. : eau-de-v'ia de Bé- Hiei'a Sa», 605 fr.; trois-six marc 86°. 710 fr.; «au-de-vie de marc 52°, 430 fr Vin» rouges 78 à 100 fr. ; vins roses, 08 a 908 ffs vins blanc-», cas d'oftui»» PETITES NOUVELLES „ „ , ^ 13 juillet. — Mgr Vie, évêque de Monaco, est mort la n,uit dernière, au collège de Pontlevoy (Loir- et-Cher), Uont il avait été longtemps dlrcc- i» • J 1 avait tt(i «aéré le 25 juillet 1917 par Mgr Touchet. /••,~w Le .Forei,''ï'n"S6rvicc'-Com,T|ittce de l'Aéro- t48» of America vient do décerner la mé- daille de guerre de l'Aéro-Club America au rv, L ^" U ^ tenan t Boyau et au sous-Ueutenant ucmeuidre LA E.EVTO. — A raison du (petit nombre de sol- dats actuellement présents dans les dépôts, le gour vernement a décidé que la manifestation militaire annuelle, par laquelle l'armée s'unit à la nation dans un hosnanaige commun à la République, jrardera pour le 14 juillet H918 le caractère d'une simple prise d'armes. Au cours de cette prise d'armes, qui aura lieu & O heures du matin, sur les allées Saint-Michel, M. le général commandant la 17e région procédera à la remise des décorations récemment accordées. LE PKOGRAftlME DE IiA JOURNÉE — Nous pu- blions ci-après le programme officiel dis la Fête Na- tionale ; mais il nous paraît utile de fournir, des maintenant, à. nos lecteurs, quelques détails sus- ceptibles de les Intéresser. Voici les grandes lignes de ce programme : Pavoisennent et décoration de la ville ; améliora- tion de l'ordinaire des hApitaux militaires et des fourneaux économiques ; fête militaire offerte aux blessés des formations sanitaires de la ville ; concert donné au bénéfice dé l'Œuvre des orphelins toulousains de la guerre. Hôpitaux militaires. — La municipalité ayant décidé, comme l'an dernier, d'améliorer l'ordinaire des tolessés et des malades traités dans les hôpitaux militaires, se pronose de faire remettre à chacune des formations sanitaires, pour ie 14 Juillet, un certain nombre de volaiUes. Elle a également pris des dispositions pour amé- liorer le menu des fourneaux économiques. Théâtre de la Nature. — Dans le but de récréer les blessés, la ville organise à leur intention, u.u nouveau Théâtre de la Nature, qui sera Inauguré à cette occasion, une représentation de Lahmè, avec le contours de M. Claude Jean, premier té- nor du ThéAtre des Arts de Rouen ; Mme Danger- ville, chanteuse du Grand-Théâtre de Bordeaux : MM. Mouchez, Aiboay, Escaoh ; Mines Gélard, Vi- guier, Grétiy, Nortbert et des artistes de l'Associa- tion, de l'orchestre et les chœurs du Théâtre du Capitole. Au S" acte : La Bayaaére, 'ballet réglé par M. V. Natta, dansé par Mlle Glna et Floriria Natta. Lia Direction des tramways a bien voulu assurer le transport gratuit de ces militaires. Trois cents places assises et des places debout payantes seront réservées au public pour cette re- présentation. Les hillets seront pris aux guichets installés an Ramier. 'Places assises : 3 tr. j places debout : 0 tr. 50 centimes. Concert au Grana-Rona — Un concert artistique sera donné, de 8 h. 30 A 10 heures du soir, au. Grand-Rond, par les élèves du Conservatoire de musique, sous la direction de M. Kunc, au béné- fice do l'Œuvre des orphelins toulousains de la guerre. Le prix d'entrée est fixé A 0 fr. 50 par personne. On pourra prendre des billets d'avance sans augmentation de prix, do 3 heures à 6 heures, aax guichets installés autour du Grand-Rond, et toute la Journée, A partir de 10 heures, A l'ancien bureau de «location- du Théâtre du Capitole. Ces guichets seront de nouveau ouverts au public, A partir de 7 heures et demie (Le iprogrammo du. concert sera vendu 0 fr. 20, au profit de l'Œuvre des orphelins. VŒavte toulousaine de recherches des disparus et d'assistance aux prisonniers, placée sou.S9 Onronnns Mortuaires. Choix A dnv' âwvnts transports, cercueils, lettres. :Uh Organisation de services pour soldata POUR LE FRONT THÉ DE CHINE IMPORTATION DIRECTE Chooomt crA.ig-u.efciQlla /-...c »»j»«-#*«*Wt« — >'m. i,uk J3J layrac. 7. — Jeanne Roche, rue Tournante*l's »MUU, j ont assisté. VSNOiÈTRES BERMÂDOT donnant instantanément le degré alcoolique des vins, 5 fr.; f° poste 5 40, avec instruotioa Multimètres Salleron. 5.50 ; Pèsc-inoUts. i-.ii Glucomètres, 3 fr.; Alcoomètres ; Acidimè'e* , Salleron. 15 fr.. Pèses-lait cl tous les art -es ' utiles aux | VfUCULTEURS se trouvent chez LION, opticien. 45, iua Als* ce-LOrretne, Toulouse. Envoi prix-courants et renselgnementa sia i demande. Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
Page 1: DIRECTION, 25, rue Roçaslaine - TO

13 juillet 1918 - Bibliothèque de Toulouse

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