25 janvier 1930 - Bibliothèque de Toulouse

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centimes SAMEDI 25 JANVIER 1930 

Les Idées 

et les Faits 

La marine, arme de paix 

Jacques Bainville écrit fort justement que 

les cinq puissances réunies à Londres 

paraissent ne pas savoir ce qu'elles vont 

ge dire* 

Pour son compte cependant, M. Tardieu 

vient de prononcer trois discours, au cours 

desquels il a dit évidemment beaucoup de 

choses; mais ces discours s'adressent plu- 

tôt à l'opinion et semblent avoir pour but 

de préparer l'atmosphère. 

Au cours de la première séance de tra- 

vail, il a longuement exposé le rôle qu'est 

appelé à iouer la marine française et les 

conditions qu'elle doit remplir pour être 

en état de le iouer. Cet exposé est clair et 

complet, mais il n'est que le développe- 

ment et le commentaire des tableaux qui 

ont paru dans la presse parisienne et que 

nous avons signalés ici-même. 

L'opinion mondiale ne doit pas plus que 

la conférence être surprise de l'étendue 

de nos demandes qui correspond à l'éten- 

due de nos besoins; c'est le terrain sur 

lequel se place la délégation française et 

sur lequel elle semble devoir être suivie 

par les autres délégations, sauf la déléga- 

tion italienne qui continue à donner pour 

base à son programme non ses propres 

besoins, puisque M. Grandi s'est déclaré 

prêt à accepter n'importe quel chiffre de 

tonnage, mais sa volonté de n'être dépas- 

sée par aucune autre puissance continen- 

taie - , 

L'impression qui ressort de 1 exposé de 

M. Tardieu ne diffère pas de ce qu'avait 

déji indiqué M. Jacques Bardoux : La 

marine n'est pas seulement une arme, 

même défensive : et il ne s'agit pas seule- 

ment d'une limitation des armements. Elle 

est une condition essentielle de la prospé- 

rité économique de % nation et c'est à 

une limitation de la vitalité nationale dans 

la paix qu'aboutirait une telle réduction 

des forces navales qu'elles ne répondraient 

plus aux besoins nationaux. 

Or. nous avons depuis la guerre réduit 

nos dépenses navales et notre tonnage, 

malflré nos colonies nouvelles : Cameroun 

et Togo, malgré les responsabilités que 

nous avons assumées en Syrie; malgré le 

développement de notre commerce mari- 

time. 

La caune paraît entendue après l'exposé 

de M. Tardieu; il s'agit maintenant de 

tirer les conclusions. 

Marine marchande 

IMais le dévelopretrrent de noir.; trafic 

maritime nous trace aussi un autre devoir, 

celui de ne pas laisser péricliter notre 

marine marchande. Les divers orateurs 

qui se sont succédé au cours de la dis- 

cussion de son budget particulier ont fait 

généralement confiance à MM. Tardieu et 

Rollin pour mener à bien le redressement 

nécessaire. 

La France occupait avant la guerre le 

deuxième rang pour le tonnage commer- 

cial; elle n'occupe plus que le sixième. 

Il y a donc un gros effort à faire; mais 

il n'est pas question seulement de bonne 

volonté, ni même de capacité financière. 

Car M. Morinaud a défini ainsi les causes 

de cette situation : 

Loi de huit heures non internationalisée 

et non appliquée par exemple en Angle- 

terre malgré le gouvernemenu travailliste. 

Insuffisance du crédit maritime. 

Charges fiscales trop lourdes. 

Difficultés de construire, la construction 

revenant plus cher dans les chantiers 

français, toujours pour les mêmes causes. 

Le problème de la marine marchande 

se rattache donc au problème général de 

l'économie française. 

Il vient un moment où les lois sociales, 

les lois fiscales, n'ont pas seulement leur 

répercussion sur les prix intérieurs, 

mais excluent la possibilité de figurer sur 

les marchés extérieurs; ce moment paraît 

arrivé, Sinon largement dépassé. 

La Proposition Jenouvrier 

J-ia. T. S.F\ en-chemin de fer 

Une innovation dans les chemins de fer de l'Etat. Des casques individuels 

permettront aux voyageurs d'entendre les émissions de T. S. F, Le premier 

train équipé en radiophonie est celui de Parls-Le Havre, 

(CliChé Celion-parii.) 

Contre la suprématie sur mer 

LE GRAND DÉBAT MARITIME 

de Londres 

Pour ses débuts, la Conférence de | suivre l'examen du mémorandum fran- 

Londres donne une curieuse impres- cais du 20 décembre 1929 et de la 

.. ,,„„ _ X4J1 Aj% j. j ! réponse britannique du 10 janvier 1980. 

11 est donc vain de se demander si l'ac- 

croissement du prix de la vie qui résultera 

de l'application des assurances sociales 

évoluera autour de 4 % ou de 20 %. 

Toute aggravation de la situation économi- 

que constitue un péril mortel pour certai- 

nes de nos industries. Il serait criminel 

de s'aventurer dans la nuit. 

On peut regretter que les projets de rec- 

tificatifs qui se multiplient aujourd'hui 

n'aient pas vu le jour plus, tôt, mais est-ce 

une raison pour ne pas les examiner et 

la responsabilité la plus lourde ne pèse- 

t-elle pas sur ceux qui, dans un but de 

démagogie électorale, ont pressé le vote de 

la loi, sans étude suffisante et sans admet- 

tre de discussion sous prétexte que les 

règlements d'administration publique ré- 

pondraient à toutes les objections ? 

Aujourd'hui, M. Meyer, député radical- 

socialiste et maire du Havre, escomptant 

les conversions des titres de rente, indique 

que la capitalisation est loin d'être une 

Sécurité. 

Toutes les Sociétés de retraites qui ont 

ainsi capitalisé, savent, en effet, ce que 

leur coûte la stabilisation du franc à qua- 

tre sous, et ce que représentent les retrai- 

tes qu'elles peuvent aujourd'hui constituer. 

D'ores et déjà la retraite de 4.000 fr. 

promise aux assujettis. paraît malade, 

puisqu'elle a été calculée avec une capita- 

lisation à 5 "A et qu'il n'est déjà plus possi- 

ble de capitaliser, au moyen des fonds 

d'Etat qu'aux environs de 4 %, ce qui 

doit amener au bout de la trentième an- 

née un déficit de plus de 10 milliards. 

La belle assurannee de M. Loucheur ne 

saurait prévaloir contre les fait'- M. Henry 

Solus conteste, aux Débats, la régularité 

et la validité des immatriculations qui se- 

raient faites à partir du 5 février prochain 

et qui auraient du l'être, d'après lj loi 

dans les deux mais précédant sa mise en 

application. 

I! faut donc réformer les textes ou faire 

de l'illégalité. Et quand M. Jenouvrier de- 

niinde de reporter au 5 aoflt l'application 

de la loi on doit savoir gré au leader 

catholimie de vouloir ainsi éviter l'aven 

ture et permettre au Parlement et au gou- 

vernement d'étudier un texte qui ne soit 

pas destiné a faire faillite. 

sion. Elle a été convoquée à grand 

fracas, réunie en grande pompe. La 

face du monde devait en être chan- 

gée Et, quand les représentants des 

cinq puissances maritimes se sont 

trouvés tous ensemble, ils ont eu 

l'air de n'avoir rien à se dire, en 

tout cas de ne pas savoir par quel 

bout prendre le sujet qu'ils étaient 

venus traiter, et ils ne se sont abor- 

dés qu'avec une sorte de timidité 

dans des conversations particulières. 

C'est que, d'abord, il y a quelque 

chose de radicalement faux dans le 

pi.ncipe de rette Conférence. Disons- 

le même tout net, il y a une absence 

de franchise. Oui ou non, les cinq 

puissances qui sont venues se con- 

certer à Londres pour limiter leurs 

armements navals sont-elles amies 

ou ennemies ? Si elles sont en con- 

currence, en rivalité, qu'elles le di- 

sent, qu'elles l'avouent, qu'elles mon- 

trent l'endroit on le bât les blesse. 

Il faut, dit-on. arrêter la course 

au armements navals. Parfait. 

D'àcford. Mais on n'entreprend pas 

une pareille course pour rien. Voilà 

cinq pays qui sont amis ou qui ont 

la réputation de l'être. En France, 

du moins, nous croyons qu'ils le 

sont. Nous n'avons rien à demander 

ni à envier à aucun des quatre au- 

tre Si quelqu'un craint quelque 

chose d'un des au'r s, qu'il le dise. 

Si quelqu'un convoite les possessions 

ou les avantage; qu'un autre pos- 

sède, qu'on le lui fasse dire. Et si 

chacun est -atisfait de ce qu'il a, 

ne cherche ni à s'agrandir ni à do- 

miner; stupide celui qui construit à 

grands frais plus de cuirassés et de 

croiseurs qu'il n'en a strictement be- 

soin. Mais le dernier mo' serait-il 

l'exemple fameux de la grammaire 

latine : personne n'est content de 

son sort ? 

Pour les blessés 

du poumon 

M. DOUMERCUE 

INAUGURE LEUR DISPENSAIRE 

Paris. 24 janvier. 

M. Doumorgue a inauguré ce matin 

un nouveau dispensaire de la Fédéra- 

tion nationale des blessés du poumon 

et chirurgicaux. 

Cette fédération, qui groupe soixante 

mille blessés de guene du poumon, 

gazés et tuberculeux pulmonaires, pos- 

sède déjà plueiejrs dispensaires : le 

dispensaire M'arthe-Brandès, à Saint- 

Ouen ; Loutse-Déchamps, rue Victor- 

Lepalle, à Paris : deux ft. Nîmes et 

un à Brest. 

La F. N. B P. C. a également cons- 

truit, en plein centre de Berck, une 

maison pour les tuberculeux ostseux. 

Elle a fait l'acquisition dans la même 

ville, en bordure de la mer. d'un ter- 

iam de 100.000 mètres carrés eur le- 

quel elle veut édifier un sanatorium 

marin de 350 lits, pour les tuberculeux 

osseux ; enfin, olle veut créer un vil- 

lage sanitaire de cina cents mateons 

en Dordogne sur un territoire de 600 

hectares que l'Etat met à cette fin à 

sa disposition. 

L'Association a déjà obtenu des avan- 

taigee très appréciables pour les tuber- 

ouleux de guerre, en particulier le dé- 

cret du 8 août 1924 accordant le taux 

de cent pour cent à tous lee tubercu- 

leux pulmonaires : le décret du 16 luin 

1925, accordant le même taux aux tu- 

berculeux (hirurgicaux. Elle a obtenu 

de plus une indemnité de soins de, 

5.000 francs par an, qui a été portée 

depuis à 7.0Û0 francs. 

M. Albert Delsut. secrétaire général 

de la Fédération, reçut le Président de 

la République et lui montra l'impor- 

tance de l'oeuvre accomplie par son 

association. 

M. Ooumergue répondit qu'il appor- 

tait non seulement ses félicitations aux 

réalisateurs du nouveau sanatorium, 

mais aussi 1 assurance que jamais les 

blessés du poumon ne seraient oubliés 

par lui.. Puis eut lieu la visite de 

l'établissement. - 

Les médecins disposent de laboratoi- j 

res, de salies de radiologie, de rayons 

ultra-violets, d'oto-rhino-laryngôlegie ;•] 

ils pourront appliquer aux éternels ma- 

lades que sont les cazés, les traite- 

ments les plus modernes. 

M. Doumergue était accompagné du 

docte'ir Gallet. ministre des pensions, 

de MM Oberkirch et Alcide Delriiont, 

de M. Ciuaope, M. Renard. 

Une nombreuse assistance s était 

réndue à l'inauguration. 

A 11 heures, M. Doumergue cpiitta le 

dispensaire après avoir de nouveau 

félicité le secrétaire général de l'Asso- 

ciation Les nombreux blessés du pou 

mon qui attendaient furent nlors ad- 

mis à visiter ce nouvel établissement, 

qui désoraiaiis est le leur/ 

I_.a garde clos automobiles 

! Congrès Fédéral 

Socialiste 

LA PARTICIPATION AU POUVOIR 

. «L* , , Paris - 24 janvier. 

La fédération de la Seine du parti 

socialiste S. F. I. O. a tenu, hier soir 

une deuxième session de son congrès 

fédéral préparatoire au congrès natio- 

nal extraordinaire du parti qui s'ouvrt- 

ra, à Paris, samedi matin. 

Il y a eu 3.037 voix contre la partici- 

pation des socialistes au pouvoir : 

2.225 pour et 38 abstentions. 

En conséquence, la fédération sera, 

représentée, au congrès de samedi par. 

9 délégués opposés à la participation: 

et six délégués qui lui sont favorables.. 

Les adversaires de la participation dis- 

poseront de 125 mandats et les partici- 

pationnistes de 90, 

Une insurrection en Albanie 

Les parcs de stationnements payants ont maintenant leurs gardiens, Volcl 

l'un d'eux remettant une fiche de stationnement à un automobiliste. 

(Cltcbé necora;. 

A LA CHAMBRE 

L'INTERMINABLE DISCUSSION 

sur la 

Marine Marchande 

Miss Hongrie I930 

Elles ont en particulier discuté une 

note complémentaire établie par M. 

Graigie, directeur au Foreign-Offlce, et 

par M. Massigli, chef du service de 

la S. D. N. au Quai d'Orsay et délégué 

adjoint à ia conférence. 

La discussion a porté à nouveau eur 

la proposition transactionnelle fran- 

çaise de 1927, qui complète la limitation 

des flottes par le tonnage global en 

publiant la répartition de ce tonnage 

entre les principales classes de navires 

et en réglementant les transferts du 

tonnage d'une classe dans l'autre. 

H s'agit maintenant de préciser dans 

ses modalités ce système de limitation, 

spécialement en ce qui concerne le 

transfert du tonnage d'une catégorie 

dans l'autre. 

Un certain progrès, a été réalisé, 

puisque le communiqué officiel lui- 

même déclare que le rapport des 

experts a fait apparaître sur certaine 

points des résultats encourageants. 

MM. Massigli et Graigie ont été in- 

vités à poursuivre leur conversation 

en vue d'établir, un nouveau rapport 

sur les points annexes. Les délégations 

française et anglaise se réuniront lundi 

après-midi en vue de l'étudier. . 

M. Mac Donald, à l'issue de sa confé- 

rence avec la délégation française, a 

reçu M. Grandi, chef dé la délégation 

italienne. 

Le délégué américain s'est rencontré 

dans l'après-midi avec M. Grandi. En- 

suite, il avait l'intention de- se rendre 

à Stanmore (où la délégation améri- 

caine a loué une maison de campa- 

gne), accompagné de ses collègues 

Interrogé quant à la nature exacte 

des discussions, M. Stimson s'est re- 

fusé à entrer dans aucun détail. 

M. Tardieu recevra dans la soirée la 

délégation japonaise, 

LE WEEK END 

M. Mac Donald quittera Londres ce 

eoir pour se rendre aux GheckerS, où 

se trouve, comme on le sait, la maison 

de catnoagne réservée au premier mi- , 

nistre britannique. Il y recevra demain > qui vient d'être élue « misa Hongrie ss 

à déjeuner les représentants des Domi- I pour 1930, 

nions à la conférence navale. 

Paris, 24 janvier. : 

SEANCE DU MATIN 

La séance est ouverte à 9 h. 30 sous 

la présidence de M. Bouilloux-Lafont, 

vice-président, devant une trentaine de 

parlementaires. 

. MM. Chéron et Rollin sont a banc 

du Gouvernement. 

M. Sabiani, au nom des indépen- 

dants réclame un contrôle plus sé- 

vère de'l'Etat sur la gestion des Com- 

pagnies subventionnées. 

M. Sabiani. — Les pécheurs ne sont 

pas protégés comme ils devraient 

l'être, spécialement en Méditerranée; 

les chalutiers leur causent les plus 

graves dommages. Il faut des bateaux 

garde-pêche en plus grande quanti vê. 

En ce qui concerne la refonte des 

pensions "des inscrits, il doit être en- 

tendu que la Commission chargée d en 

,faire l'étude sera équitahlement com- 

P< M ée Rollin. — 1 Toutes les catégories 

d'intéressés seront représentées dans 

la Commission. 

M Sabiani. — La loi de 8 heures 

n'est pas respectée pour les gens de 

mer. L'inscription maritime doit exi- 

ger qu'elle le soit. 

M. RoiSin. — J'y veillerai. 

M Chometon. — Il faudrait recou- 

rir à des avions pour la destruction 

des marsouins en Méditerranée. 

M. Rollin. — j'étudierai cette sugges- 

tl °W. Rimbert. — Il faut qu'on puisse 

founir aux consommateurs du poisson 

à bon marché. Comment y arriver Y 

Les progrès réalisés par notre indus- 

trie de la pêche maritime, spéciale- 

ment en ce oui concerne le perfection- 

nement des chalutiers dans les ports 

du Nord méritent l'admiration. Cela 

n'empêche pas qu'en France le pois- 

son soit beaucoup trop cher. Il faut, 

pour que le prix baisse, pêcher plus, 

et pour cela développer notre flotte; 

qu'on allège d'abord la fiscalité exces- 

sive qui pèse sur l'industrie des pê- 

ches. 

Athènes, 24 janvier. 

Oh apprend de Tirana qu'une insur- 

rection- vient d'éclater à Dibra. Vingt 

fonctionnaires auraient été tués. Plu- 

sieurs chefs de tribu .se seraient 

déclarés contre le roi Zogou. 

Le gouvernement albanais aurait en- 

voyé des forces de gendarmerie pour 

étouffer la révolte. 

Le chef des tribus restées fidèles an 

roi aurait été assassiné. 

Le Centenaire de FÂlgérie 

Mlle Marie POPISE, 

tClicbe Celiov. parts.) 

vente des produits de la mer et, sub- 

ventionner les écoles de pêche d'une 

manière efficace. « 

Répondant à diverses questions de 

M Auguste Reynaud sur l'organisa- 

tion du ministère de la Marine mar- 

, chande, M. Rollin déclare : 

M. Rollin. — Le Gouvernement en- 

•tend que cè ministère soit constitué 

La Conférence de Londres souffre 

ainsi d'une équivoque. Ou plutôt on 

ne veut pas mettre en lumière qu'il 

y a, au point de départ, une concur- 

rence, une seule. Les Etats-Unis veu- 

lent avoir une marine aussi forte 

que l'Angleterre. Pourquoi ? Grands 

dieux ! L'Angleterre rtfa pas envie 

de réduire de nouveau les « insur- 

gés ». Nous ne sommes plus en 1778, 

ni en 1812 quand les Anglais allaient 

à Washington brûler le Capitole, ni 

même au temps de la g~ a de Sé- 

cession. Les Etats-Unis, devenus ri- 

ches et forts, ne céderaient-ils qu'à 

un désir de prestige quand ils re- 

vendique) t avec la Gn Bretagne 

une « parité » que celle-ci est u ~'l- 

leurs toute prête à leur accorder ? 

Tel est le véritable sujet et on 

n'ose pas l'aborder de front. La li- 

mitation des armements navals se- 

rait vite réglée si des arrière-pen- 

sées ne se soupçonnaient pas et si, 

surtout, les cinq puissances s'enten- 

daient pour déclarer qu'aucune d'en- 

t 3 elles ne convoite le bien d'autrui 

et qu'elles se garantissent les unes 

aux autres leurs possessions. }fais 

c'est justement ce qu'on ne dit pas, 

et cette êquivoq > est ~

AU PALAIS BOURBON 

LES ÉLECTIONS 

AUX GRANDES COMMISSIONS 

i „ , Paris, 23 janvier 

LOB présidents de groupes de la 

Chambre ont établi ]a répartition des route 

Session 

m Âgrîeu taurs de France 

Paris, 24 janvier. 

La session des agriculteurs de France 

a poursuivi ce matin ses travaux sous 

la présidence de M. Mathieu, président 

du conseil supérieur des chemins de 

fer et de l'Office international de la 

S*MT5DÏ 55 JANVIER 1590 

DÏÏVEE3 

On . era ?lde« romuiissions | Sur la question de la route, M. Hu- 

r 4„' 1 . * 111 ,l(;a " eu à l'issue de cette gues, ingénieur, a dit : 

mai , ii fit f, ?.''î' ll{e Prooorticnnel don- « L'isolement rural, source d'abandon 

îî,,l • . lUon su,vante pour cha- des campagnes et de réduction de l'ac- 

tivité agricole, est pour le pays une 

Que commission 

Action démocratique et sociale 2 siè- 

Gauche radicale. 3 

Gauche sociala et radicale 1 

Indépendants de gauche, I 

Socialistes. 7 

Soclalletes français 1, 

Républicains de gauche. 4. 

Radicaux-socialistes. 8. 

Républicains socialistes, il 

Union républicaine démocratique. 6. 

Indépendants. 2, 

Non incrits. 0. 

Communistes. 0. 

Les sept sièges qui restant à pour- 

voir par le jeu du quotient (il v a, en 

effet, des restes assez Importants) fe- 

ront l'objet d apparentements entre les 

groupes par un échange de 6ièges 

dan«s Vg divers-* commissions 

LA DÉSIGNATION DES MEMBRES 

DES COMMISSIONS 

Paris. 24 janvier. 

Les grimpes parlementaire* ue la 

Chambre om continué, ce mutin, la 

décig-uatlun de leurs représentants dans 

les cuiu'iiissions. notamment le groupe 

de l'Union républicaine, qui a confir- 

mé le mandat de 6es commissaires. 

En raison de la diminution de ees 

effectifs, le groupe perd un siège à la 

commission des finances M. Chassai- 

gne-Goyon, qu un récent ascident a 

contraint û une indisposition momen- 

tanée, a remis son mandat de commis- 

saire à la disposition du groupe. 

Au groupe radhal-tMcialiste M. Ca- 

mille Chauteinps. président, a indiqué 

les marchandages regrettables qui se 

sont produits au cours de la réparti' 

tion des siègps des commissaires 

Le groupe, sur sa proposition, a dé- 

cidé de prendre l'initiûti/p d'une de- 

mande de modiflcati m au règlement 

qui porterait, notamment, sur l'obliga- 

tion de publier ne varietur les appa- 

rentements à l'Officiel en même temps 

que La composition des groupes. 

Le groupe compte 120 membres : il 

perd un siège à la commission des 

finances, mais gagne un siège dans les 

commissions suivantes agriculture, 

Algérie et colonies, législation civi'e et 

marine marchande. 

M. J -L Duniesnil quitte la commis- 

sion des finances 

M. Mcntitxny quitte la commission 

des affaires étrangères, pour laquelle 

M Edouard Hemot a été désigné par 

acclamation 

A l'unanimité, M. Georges Bonret est 

nommé membre de la même commis- 

Bion. en remplacement de M. Lautier. 

D'autre part, au groupe républicain 

socialiste, au cours de l'élection pour 

l'attribution du siège de la commis;: 

eion des finances, devenu vacant par 

tuite de l'élection au Sénat de M. Vio- 

lette, M Bénazet a été désigné par 

13 voix contre 3 à M. Diagne. 

UN NOUVEAU CONTINGENT 

DE CROIX 

M. de Ramel. député du Gard, a dé- 

posé une proposition de loi tendant à 

attribuer au bénéfice des sociétés de' la 

Croix-Rouge française : Société Fran- 

çaise de secours aux blessés militaires. 

Union des Femmes de France. Associa- 

tion des Dames françaises, un contin- 

gent annuel dune croix de comman- 

deur, quatr-3 croix d'officier et douze 

croix do chevalier, qui seront, pour 

moitié, attribuées par le ministre de la 

Guerre à titre civil, et pour moulé par 

î» sous-secrétaire d'Etit de l'hygiène. 

L'expédition Byrd au Pôle SuJ 

LES EXPLORATEURS 

SERAIENT EN DIFFICULTÉS 

Washington, 24 janvier. 

Le département d'Etat a prie les gou- 

weriH-uifiits- anglais et norvégien de 

demander aux navires naviguant sous 

Jeurs couleurs respectives et se trou- 

vant dans l'Océan Antarctique de se 

morter au secours de l'expédition Byrd. 

Cm craint que les vivres ne viennent 

à manquer au cas où il serait impossi- 

ble de délivrer les explorateurs. 

LE KRAKATOA EN ÉRUPTION 

Batavia, 24 janvier. 

Le volcan Krak-ctoa est entré en 

éruption Des masses de terre et des 

rociiers Incandescents ont été projetés 

hors du cratère, ainsi que d'énormes 

llammes et d«s gaz brûlants. 

De fortes détonations se font en- 

tendre. 

MYSTÉRIEUSE DISPARITION 

Renr.es, 24 janvier. 

Une enquête est ouvertef au sujet 

question sérieuse et les agriculteurs de de la disparition d; M. Eugène Laillier, 

ruvetut N°S6 

M 

France recherchent en ce moment les 

solutions convenables. Aux problèmes 

que soulève la double nécessité d'une 

liaison matérielle entro les différents 

producteurs et de relations plus rapides 

entre ceux-ci et la marche de consom- 

mation. La bonne route constitue une 

source de richesse pour l'agriculture, 

ainsi que l'ont démontré MM Priou, 

avocat à la Cour de Paris, et de Gardin, 

sous-chef d'exploitation du réseau d'Or- 

léans, lorsqu'elle est adaptée aux 

besoins du cultivateur et aux exigences 

des usagers. C'est par la route que le 

citadin vient consommer sur place les 

produits du sol. C'est par elle encore 

que l'agriculture reçoit ses colis et sa 

correspondance. C'est par elle qu'il 

gagne le marché et le chemin de fer. 

» Aussi, se péoccupe-t-il des projets en 

préparation de reclassement des rou- 

tes, des moyens financiers et des 

méthodes techniques envisagées pour 

leur entretien. Mais si la circulation sur 

une route adaptée aux nécessités de 

l'agriculture et sagement tracée en pro- 

longation du rail, apparaît créatrice de 

richesse: il convient que l'exploitant 

du sol dispose de moyens de transports 

appropriés à son travail, » 

M. Hutrnps ajnuie que pour écouler sa 

marchandise avec profit et être ravi- 

taillé en temps utile en engrais, en 

semences, etc., l'acrricultPur doit être 

mis à même d'utiliser un véhicule 

automobile simple, robuste et de mar- 

che régulière. 

M. Prince, inspecteur général des 

Ponts et Chaussées, tira des différentes 

conférence et des débats qui les suivi- 

rent, les conclusions nécessaires en 

soulignant les difficultés d'établir un 

Code de la route convenant, à la fois, 

aux usagers et aux riverains de l'im- 

mense roseau routier. 

Il fit appel à la collaboration de tous 

pour qu'une étude en commun des 

questions soulevées par l'entretien des 

chemins ruraux et la circulation tou- 

jours plus intense sur les routes, ppr- 

mettp d'apnorter 1» nlus tôt possible les 

remèdes inéluctables. 

-VW» - 

La lutte contre !e doryphore 


Par arrêté en date d'aujourd Uui. M 

Jean Heniiassy, ministre de l'Agricul 

ture. a chargé M Chappaz, inspecteur 

général d

SAMEDI 25 JANVIER 1330 

DGPfii4&t*C£ Heure 

Le Complot antifasciste 

de Genève 

uêdéral â'urls une décision dans 

KViw de la prétendue, ramification 

\. GenèveT d'un complot antifasciste. 

Uu coron 

ït. L'Agence 

prend que 

sa 

Genève, 25 Janvier, 

séance d'hier, le Con- 

à Un el commuiiiquô'se'ra publié à. ce su- 

1 C V'Agence Télégraphique Suisse ap- 

•end uue l'enquête effectuée sur or- 

a,« du procureur de la Confédération 

t tiermis de découvrir aucun fait 

n ^,n-in qu'on avait l'intention d'm- 

irodui 

" D. N 

à Genève, en contrebande, des 

1r'ln ifs en vue de les utiliser contre 

Î?H2ïioatlon italienne à la S. D. N. . 

1 i .- enquêtes faites à Genève, a Paris 

et Bruxelles n'ont donné aucun résul- 

ta Ùautro S iin. on n'a pas pu établir 

Rertoni Ludovic! et Vella avaient 

91e rel ions d'un caractère délictueux 

«fée lès Personnes arrêtées à Paris et 

B Pn e ce S qui concerae la présence de 

P,^ne?i dans le bâtiment de la S. D. N., 

? e1 îl l'affirme un journaliste étranger 

n refu"e de nommer des témoins Xa 

"« ùlf chose certaine, c'est que Mena, 

naee qui a été arrêté à Bruxelles com- 

r èséion s'est trouvé à, Genève 

"l'appuyant 5 sur les résultat? de> Ven- 

Sofà 

i\ le Conseil îédéraT a décidé de ne 

Rendre pour le moment .-racune mesu- 

re administrative sur la base de l'ar- 

ticle 70 de la Constitution fédérale. 

A LA CHAMBRE 

La Protection 

des Chauffeurs de Taxi 

LE RENVOI EST VOTÉ 

25 janvjer. 

AU SÉNAT 

Un Exposé 

sur les Assurances Sociales 

L'Affaire 

des Fausses Traites soviétiques 

Paris, 25 janvier. 

On devait entendre, dès le début de 

l'audience les derniers témoins de 

l'accusation. Ils n'étaient plus Que 

df M S Simon qui s'occupe d'affaires en 

Angleterre et M. William Popert a 

conférences et des débats qui les sum- 

Angteterre et M. William Popert, un 

aênt de manufacture de M. Simon. 

]yf Simon n'est pas venu, mais M. Po- 

pert a déposé et ce fut extraordinaire- 

ment long. ....'„ 

En substance, que dira M. Popert : 

nue son ami M .Simon l'aurait mis au 

courant du consortium que Marc Joffre 

voulait constituer. Pour l'achat des 

sept traites Litvinof et de l'offre qui lui 

aurait été faite de participer à l'opéra- 

tion. . . , , 

M Simon aurait refuse, maïs par la 

suite, Marc Joffe lui aurait écrit pour 

lui demander de déclarer, le cas 

échéant, qu'il avait versé une somme 

de 200.000 marcks. 

Et de multiples questions seront po- 

sées au témoin, tant par M s Maurice 

Garçon, l'un des avocats de la partie 

civile, que par M" de Moro Giafferi, 

au nom de la défense, questions gênan- 

tes quelquefois, car nous apprendrons 

que M .Simon aurait écrit au gouver- 

nement des Soviets pour lui parler 

de l'opération projetée par Marc Joffe 

H lui offrir de réaliser l'affaire avec 

la bénéfice qui s'imposait. 

Autre témoin : un russe, M. Kauples- 

ky. Celui-ci a eu maintes fois l'occa- 

sion de voir à Moscou Litvinif dans son 

bureau et maintes fois il a trouvé Lit- 

vinof fabriquant des traites de com- 

plaisance. 

e Pensez-vous, lui demande M» Cam- 

pïnchi'. qu'on peut avoir grande con- 

fiance dans le témoignage des employés 

soviétiques qui ont été jusqu'ici en- 

temus ? » 

Le témoin hésite : « C'est que c'est 

délicat cela. ». 

Il ajoutera : « Il est certain qu'on a 

tout à craindre d'un témoignage qui 

serait défavorables aux intérêts sovié- 

tiques. » 

On entend ensuite M. Bessedowski, 

ancien premier secrétaire d'ambassade 

des Soviets, à Paris. 

M e .Berthon fait remarquer qu'il a été 

condamné en Bussie. à 10 ans de tra- 

vaux forcés pour vol et qu'il ne de- 

vait pas être admis à prêter serment. 

Le président passe outre et le témoin 

déclare qu'en Russie, la justice est une 

comédie, les magistrats sont obligée 

d'obéir à ce point qu'un président de, 

cour, à Leningrad, a été fusillé pour 

n'avoir pas montré une assez grande 

docilité. 

Abordant la question des traites, M. 

Bessedowski précise que toute repré- 

sentation commerciale soviétique com- 

prend un délégué du Komintern char- 

. gé de la propagande politique ; Tou- 

row était un de ces délégués. 

Le témoin a entendu, en 1928, à 

Moscou, M .Piatakoff, gouverneur d 

la Banque d'Etat Soviétique, dire : 

« Nous avons une affaire ennuyeuse, 

Tourow signe des traites en quantité 

considérable, nous avons dû nommer 

une commission qui, après examen des 

solutions à prendre a décidé de ne plus 

accepter ses traites. « 

Questionné par les avocats, M. Besse 

dowski déclare que les Soviets conseil 

lent à leurs employés d'entrer dans 

certaines cliniques à l'étranger, afin 

d'y exercer une surveillance et d'éta- 

blir des rapports : il indique aussi que 

Tourow avait dû avoir plusieurs passe- 

porte à des noms différents. 

Les débats continueront aujourd'hui. 

Paris, 

L'ordre du jour appelle la fixation de 

la date de l'interpellation de M. UKirlot 

sur la protection des chauffeurs de 

taxis contre lés attentats criminels 

dont ils sont trop souvent victime». 

M. Lucien Hubert. — Je demande le 

renvoi à la suite. 

M, Dorlot. — On ne peut refuseif aux 

chauffeurs de taxis le droit de porter 

des armes pour se défendre. 

M. Lucien Hubert. — Nul parmi nous 

no nie les difficultés de métier de 

chauffeur. Il est certain qu'en l'espace 

dé quelques mois plusieurs chauffeurs 

ont été assassinés. Chaque fois lai jus- 

tice a frappé sans pitié les auteurs 

d'agression et à plus forte raison les 

meurtriers. 

La plupart de ses agressions onl lieu 

ia nuit. Il serait utile que la recette 

dp jour soit versée avant la nuit au 

bureau de ia Compagnie à laquelle 

apartiennent les intéressés. 

Par ailleurs, si on accorde le droit 

aux chauffeurs de porter des armes, il 

faudra généraliser cette autorisation 

pour le voyageur, pour le cultivateur, 

etc., etc.. 

M. Chautemps. — Non. Le cas du 

chauffeur est spécial et ne peut être 

comparé à ceux que vous citez. 

M. Luoien Hubert. — Quoiqu'il en 

soit, je suis tout disposé à étudier avec 

lus délégations intéressées les mesurés 

qui peuvent être prises pour la protec- 

tion des chauffeurs. » 

Le renvoi à la suite est voté à mains 

levées. 

Prochaine séance mardi matin : bud- 

get des colonies. 

Séance levée à 19 heures. 

La Formation 

des Grandes Commissions 

Après la Conférence 

de La Haye 

Informations 

Commerciales 

Bulletin financier 

La Conférence 

de Londres 

LES CONVERSATIONS 

DE LA JOURNÉE 

Londres, 24 janvier. 

La journée, à la Conférence navale, 

s est encore passée en conversations 

particulières d'un caractère général, de 

aélégatioii à délégation. 

Les seule entretiens qui portent jus- 

qu'à présent sur les problèmes précis 

sont entre représentants français et 

anglais. Il s'agit toujours de fixer la 

methoao qui sera suivie pour la limi- 

tation des armements navals. 

La proposition transactionnelle fran- 

çaise tle 1927 ayant été prise pour base 

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Mme Anatole France est morte 


Mme Anatole Franc© s'est éteinte 

hier matin, dans l'hôtel de la villa 

Saïtt. Depuis longtemps déjà, elle souf- 

tiait d'un cancer. Plusieurs opérations 

avaient été faites, mais le mal avait 

gac-nô la gorge. 

Mme Anatole France avait été gou- 

vernante chez Mme de Caillavet. 

... et M. LOUCHEUR 

Prenant la parole après te ministre 

des Finances, M. Loucheur a confirmé 

son' accord complet avec M. Henry 

Chéron : au sujet des dispositions fi- 

nancières du projet, le ministre du 

Travail a indiqué, au point de vue 

technique d'application, celles des dis- 

positions proposées par la commission 

de l'hygiène •fui •. ourraient être accep- 

tées en restant dans le cadre de l'ef- 

fort budgétaire possible, qui d'ailleurs 

n'est relatif uu'au xdispositions spé- 

ciales envisagées pour l'Agriculture. 

M. oLucheur a répondu ensuite à 

toute une série ce questions qui lui 

ont été posées par divers membres de 

la commission iur les détails d'appli- 

cation de la loi. 

A l'une de tes Questions qui lui était 

posée, par M. Ii'-nry Bérenger, le Mi- 

nistre du Travail P précisé que c'est 

seulement au moment o ùle gouverne- 

ment estimera qu^ tous les bénéficiaires 

éventuelles t'e ia loi auront été défini- 

tivement immatriculés et auront, par 

conséquent, reçu leur carte d'imma- 

triculation que '-.s autres articles de 

la loi concernant l'application finan- 

cière proprement dite pourront fonc- 

tionner. 

-wvv 

Arrestation du Général Maïa 

Lyon, 24 janvier. 

Expulsé à la suite du complot cata- 

lan, le général Maia, qui représente en 

Espagne une maison de tissus, de- 

manda au ministère de l'Intérieur de 

rentrer en France. 

N'ayant pas reçu de réponse, le géné- 

ra! Maia informa le préfet du Rhône 

qu'il descendait dans un hôtel, 4, rue 

du Général-Blessieri. 

Le générai Maia y a été arrêté 

aujourd'hui. 

La Plainte d'A masian 


M. Louis Dreyfus, premier' président 

à la Cour d'appel, saisi par M" Jean- 

Charles Legrand de la plainte d'Alma- 

zian .en arrestation arbitraire contre 

MM. Benoist, directeur de la police 

judiciaire, Nicolle, commissaire), et 

tous autres, a. sur le vu des réquisi- 

tions de M Donat-Gu.igito. procureur 

général, commis M. Maillafaud. con- 

seiller à la Oour, président de ta pre- 

mière Chambre civile, pour instruir'* 

la plainte-. 

Nouvelles Militaires 

MUTATIONS 

servie* d'état major 

Paris, 34 Janvier. 

Huguet, chef de bataillon d'infanterie, 

affecté à l'état-major de la 18' région, ser- 

vice, rejoindra au 1er mars 1930 ; Agostini, 

ehef de bataillon infanterie coloniale, affecté 

à l'état-major du contre-amiral commandant 

marine Rochefort ; Cluzet, lieutenant 16" ré- 

giment infanterie coloniale, affectt état- 

inajor de l'aimée section d'études. 

Cavalerie 

Hervé, 1er régiment de chasseurs d'Afri- 

que à l'état-major particulier commandant 

le centre mobilisateur n" 21, service ; capi- 

taine Dury, du 10' régiment de dragons à 

] l'état-major particulier chef de service dé- 

partemental éducation physique des Basses- 

Pyrénées à Pau ; lieutenant Cazelles, 8' 

escadron auto mitrailleuse de cavalerie, au 

«• régiment de chasseurs : lieutenant Mon 

dain, 4 régiment de spaliis, au 18" rtgiment 

de chasseurs. 

Train 

Lieutenant Mercier, affecté au comman- 

dement de l'annexe au centre de mobilisa- 

tion du train à Montauban. 

Intendance 

Haramberry, affecté à Bordeaux, service. 

Service de Santé 

Castan affecté à l'hôpital militaire «FAmé- 

lie-les-Batns, service. 

Infanterie coloniale 

Sont désignés pour servir en Indochine : 

MM. le colonel Frech, du 14* régiment ; 

Ausset. du 16« régiment ; Giacone, 24" régi- 

ment. 

Le lieutenant Pianet, du 24* régiment ; le 

lieutenant de réserve en stage à Troyes du 

14" régiment ; le sous-lieutenant de réserve 

en stage Roy, du 21' régiment à Madagas- 

car. 

Artillerie coloniale 

Sont désignés pour servir en Afrique Oc- 

cidentale française : 

M. le lieutenant Duhaumont, 12* régiment 

désigné hors tour pour servir hors cadres 

au service des travaux d'Irrigation du Ni- 

ger. 

Sont désignés pour servir en Afrique 

Equatoriale française : 

Au 12' régiment. M. le chef d'escadron 

Moillo, attendu de Madagascar ; M. le ca- 

pitaine Baleyé, attendu de l'Afrique Occi- 

dentale Française ; M. le lieutenant Fres- 

lon, de la chefferie du génie de Toulouse. 

Cette mutation comptera du 10 février 1930. 

LES SPORTS D'HIVER A 

LUCHON -SUPERBÀGNÈRES 

EPAISSEVR DE LA NEIGE 

LE 22 JANVIER 

:o: 

0 m. 60 

TRANSPORTS AÉRIENS 

MOUVEMENT DU PORT AERIEN 

DE TOULOUSE-MONTAUDRAN 

Compagnie Générale Aéropostale 

Dtparts du 24 janvier : 

1° 5 h. 25. Toulouse-Casablanca ; 4 passa- 

gers ; poste. 71 kilos ; messageries, 179 

kilos. 

2* 14 h. 45, Toulouse-Bordeaux -, messa- 

geries, 6 kilos. 

Arrivées du 24 janvier : 

1" 7 h. 50, Casablanca-Toulouse. Parti de 

Casablanca, le 58 janvier, 6 4 h. 40 ; 1 

passager poste, 60 kilos ; messageries, 

1«0 kilos. 

2° 17 h. 30, OaeaWanea-Toulouse. Parti de 

Corp» sans troupes coloniales 

M. Ambiel, médecin lieutenant-colonel, au 

22* régiment infanterie coloniale ; M. Ray- 

nal, médecin capitaine au 16° régiment de 

tirailleurs sénégalais. 

Servira hors cadres, en Nouvelle-Calédo- 

nie : M. Laquleze, médecin commandant au 

16- régiment de tirailleur.; sénégalais. 

MARCHE DES CEREALES 


Blés. — Disponible, cote officielle, 132 50 ; 

courant, 133 75 ; février, 134 25 ; mars-avril, 

134 50 ; 4 de mars, 135. 

Farines. — Courant, 168 ; février ,170 no- 

minal ; mars-avril, 172 nominal ; 4 de mars, 

174 nominal. 

Maïs. — Courant, 94 nominal ; février, 

95 nominal , mars-avril, 9S nominal ; 4 de 

mars, 102 nominal ; 4 de mal, 99 50 nominal 

Seigles. — Courant, 78 ; février, 81 nomi- 

nal ; mars-avril, 82 nominal ; 4 de mars, 

82 nominal. 

Avoines diverses. — Courant, 72 50 ; fé- 

vrier, 73 75 ; mars-avril, 74 75 ; 4 de mars, 

75 50. 

Béziers, 34 janvier 

Farines. — Marseille, 248 ; Toulouse, 203, 

les 100 kilos rendus gare Béziers. 

Toulouse, 24 janvier. 

Bladette, bits Ans, 107 fr. les 80 kilos ; 

avoine grise, 43 fr.; rouge, 38 fr., le tout 

les 50 kilos ; orge, 48 fr. les 60 kilos. 

Farine, 19Ô fr.; remoulages, 197 fr.; re- 

passe, 55 fr.; son, 58 fr.; trèfles, 475 à 500 fr., 

luzerne, 400 à 450 fr., le tout les 100 kilos. 

MARCHE AUX FOURRAGES 

Toulouse, 24 janvier. 

Sainfoin, Ire qualité, de 39 à 40 fr.; 2*, de 

38 à 39 fr.; foin, de 34 à 35 fr.; paille, de 

15 à 16 fr., le tout le 50 kilos. 

MARCHE DES VINS 

Narbonne, 23 janvier. 

Malgré le beau temps, peu de monde sur 

le marché où les affaires sont à peu près 

nulles. 

On signale la vente de quelques lots de 

vins vieux supérieurs. La Chambre d'Agri- 

culture ne donne pas de cote. 

La Chambre de Commerce indique que 

les cours actuels sont de 9 à 11 fr. le degré 

par hecto nu, pris propriété. 

Alcools, pas d'affaires. Béziers, 24 janvier 

Vins rouges, 8,50 à 11,50 ; Bourret Pic- 

pouls 10 à 12 fr. le degré ; Rosés, pas de 

cote, le tout selon degré, couleur, qualité 

et conditions l'hectolitre nu pris chez le 

récoltant tous frais en sus. 

Alcool, pas de cote. 

Sète, 23 janvier. 

Vins. — Pays rouge ordinaire, 8'5 à 10', 

80 à 95 fr. ; supérieur, 9'5 à 11* ; rosé, 

9 50 à 10 fr, ; Algérie : rouge rosé, blanc, 

ordinaire, 19 à 13 fr. 50 ; supérieur, 13 50 à 

15 fr. ; Èepagne : rouge, rosé, blanc : ordi- 

naire, 12 a 13 fr. 50 ; supérieur, 13 fr. 50 

à 15 francs. 

Futailles. — Location, 0 fr. 20 à 0 fr. 40. 

Fûts : Amérique blanc, 625 à 700 fr.; rouge, 

550 à 600 i Russie. 550 à 620 ; chêne bois 

de Rome, 575 à 640 ; palétuviers, 550 

à 600 ; FOts usagés, 225 à 400. 

Wagons-réservoirs. — Location : pour 

lie rouge à l'hect. voayg . 1 fr 75 à 2 fr. ; 

blanche, 2 a 2 fr. 25 . rouge et blanc, jour, 

o fr. 09 à 0 fr. 10 - alcool bon goût, 

jour 0 fr. 25. 

Bols. — Douelles pour deml-muids : chêne 

banc, le cent, 1200 à 1300 fr. ; ronge, 950 

à 1300- de Russie, 950 à 1350 ; Feuer-scarton, 

500 à - 600 ; demi-muid 0 40 à 0 75, 200 à 

500 ; Fonçures pour demi-muids. 750 à 950 ; 

palétuvier Cameroun, de carcasse %, 1000 

h 1500 fr. ; de fonçure %, 650 à 700 fr.; 

douelles pour foudres, au m3, 950 à 1000. 

Produits chimiques. — Nitrate de soude, 

15-16 %, 120 à 123 fr. ; sulfate ammoniaque, 

2021 %, 124 ft 128: potasse 48-52 %, 120 à 

125 fr.; chlorure potassium, 4S-52 %, 80 a 

95 fr. ; sylvlnite riche, 20-92 %. 27 à 30 ; 

sulfate cuivre neige, 340 à 345 ; sulfate de 

fer, 30 a 35 ; superphosphate minéral, 14, 

29 50 â St 50. 

27 - si janvier. — Championnat de pa- 

tinage. Tournoi international de cur- 

ling. Grands matchs de hockey. 

2 février. — BOB : Championnat ré- 

gional des Pyrénées. SKI ; Coupe 

du Tourlng-Club de France. 

9 février. — Coupe Tennis et Golf 

16 février. — Championnat de l'Ecole 

de Ski. 

23 février — 9" Grand concours de skt. 

«,:,.!. r = 

iltetio tSirioi 

LA TEMPÉRATURE 

DU 24 JANVIER 193Ô 

Casablanca le W janvier, a 6 b. 38. Poste, 

40 kilos ; messageries, 64 kilos, 

Prochains ciepart-s Toulouse-Espagne- 

Maroc quotidien à 5 h. 30. Toulouse-Ame 

rlque du Sud : le 28 tanvter, a 5 heures 

Arrivée probable du courrier d'Amérique et 

d'A. O. F„ le 95 janvier. 

MARCHÉ DES COTONS 

New-Orléans. 24 janvier. 

Ouverture. — Mars, 17.09 ;mal. 17.35 ; 

juillet. 17.52 x> Octobre. 17.50 

Clôture. — Disponible, 10,93 ; janvier. 

16,93 à 16,94 > mars, 17.09 A 171,91 ; mat. 

17,3;: : juillet. 17,54 à 17,55 ; octobre, 17,53; 

décembre, 17.65. 

Un couloir de Basse pression s'est 

formé sur la moitié nord de l'Europe. 

La pression atmosphérique devient 

basse sur la France. 

La température est toujours anormale 

sur le pays. On note 10° en Bretagne, 

9° dans te Nord, 10° sur le golfe de 

Gûascogne, 3° en Provence, — 2° dans 

le Plateau Central, O» dans l'Est. 

Dans nos régions, ciel beau avec 

tendance à devenir nuageux. Les pluies, 

sont nulles en France sauf en Breta- 

gne. A Toulouse : 

Temps nuageux. 

Pression barométrique à midi, 756. 

Température à midi, 14°. 

Température minima, 8°. 

Température maxima, 15°. 

Vent à midi : Sud-Est modéré. 

Soleil : lever, 7 h. 16; coucher, 

16 h. 57. 

Lune : nouvelle le 28. 

Probabilités : temps nuageux à cou- 

vert; pluies prochaines. 

Fonaai/on Roi m 

EN FAVEUR 

DES VEUVES D'OFFICIERS 

ET ASSIMILES 

DE L'ARMÉE DE TERRE 

Par décret du 28 mai 1900, le minis- 

tre de la Guerre a été autorisé a accep- 

ter ia donation de 2.000 francs de rente 

française 3 %, offerte par Mme veuve 

Rolin, pour venir en aide à des veuves 

d'officiers ou assimilés de l'armée de 

terre dans le besoin. 

Le bénéfice de cette fondation revient, 

cette année, aux veuves résidant sur le 

territoire de la 17° région. 

La somme disponible n étant que de 

2.000 francs, seules les candidates les 

plus intéressantes par leurs charges 

de famillo pourront être comprises 

dans la répartition de cette année, 

La part à attribuer à chacrue béné- 

ficiaire no devra pas être inférieure à 

100 francs. 

Les veuves d'officiers ou assimilée de 

l'armée de terre qui désireraient béné- 

ficier de la répartition de cette fonda- 

tion sont invitées à adresser, avant te 

15 février 1930, une demande : 

Au général commandant le 1" groupe 

de subdivisions, à Montauban pour 

celles en résidence dans les départe- 

ments du Lot. du Lot-et-Gaironne et du 

Tarn'-et-Garonne ; 

Au général commandant te 8" groupe 

de subdivisions, à Toulouse, pour 

celles en résidence dans tes départe- 

ments de l'Ariège. du Gers et de la 

Haute-Garonne. 

Centre anti-cancéreux 

de Toulouse 

CONFÉRENCES DU DIMANCHE 

Le professeur Ducuing, directeur du 

centre anti-cancéreux, rappelle à tous 

ses confrères que ie dimanche 26 jan- 

vier 1930, aura lieu, à 10 h. 30, au 

grand amphithéâtre de la Faculté de 

Médecine, une conférence sur le « trai- 

tement des c ancers sigmoïdes et recto- 

sigmoîdes ». par M. te professeur agrè- 

ge l.ardennois, de U Faculté de Pans. 

Les Feuilles ae Mûrier 

à 0 fr. 50 ie kilo 

LA MAGNANERIE COOPÉRATIVE 

Agriculteurs, vous n'ignorez pas 

qu'une grandâ partie de la feuille de 

mûrier reste ftaquo année sans emploi 

Vous savez aussi que 1 éducation séri- 

cioole n'est pas toujours possible a 

domicile, soit faute de main-d'œuvre, 

soit insuffisance de local ou de maté- 

riel 

Pourtant, beaucoup de personnee sont 

en mesure de trouver chaque jour 

après leur travail habituel, quelques 

minutes pour la cueillette de la feuille 

En conséquence, il leur suffira de 

disposer d'un seul local approprié et 

spécialement aménagé à cet effet pour 

pouvoir organiser une magnanerie coo- 

pérative et réaliser sous une seule di- 

rection cet intéressant élevage que trop 

souvent tes moyens individuels ne per- 

mettent pas. 

La coopérative offre de multiples 

et importants avantages î 

1* Elle permet à tous, agriculteurs 

ou non, de bénéficier des avantages 

que prooure l'élevage des vers à sole : 

2" Elle permet de confier à des spé- 

cialistes la direction de l'élevage ; 

' 3" Elle supprime la gêne ou l'encom- 

brement de l'élevage A domicile : 

4* Elle n'exigs ar.cu.ne connaissance 

spéciale sèricicole de la part des adhé- 

rents. Le rôle do ceux-ci se bornant à 

cueillir et à apporter la feuille à la 

magnanerie j 

5* Elle est à labri des insuccès, car 

elle bénéficie d'une assurance spécia- 

lement consantie par l'Union des Syn- 

dicats agricoles du Sud-Est contre les 

risques d'élevage. 

En résumé : travail facile, mieux 

surveillé, mieux organisé, plus rému- 

nérateur. C'e6t là un progrès incontes- 

table, il semble hors de doute que la 

j généralisation d'une semblable métho- 

!

SAMEDI 25 JANVIER 1930 

sli 

^TOULOUSE 

LA JOURNÉE 

DU 26 JANVIER 1930 

Saint du jour : Conv. Saint Paul 

File à souhaiter ; Saint Polyea'rpe 

2 heures et 3 heures, uuntut 

Catlmlique, 31, rue ae la Fonderie, con- 

férences par M iabbè Caballeiu : 

t Erreurs condamnées », et Par M. lie- 

comble : « Les faits économiques ac- 

tuel* ». 

au Grand-Rond : Con- 

3 heures, 

cert militaire. 

m-* 8 h. 30, 

• Rigoietto ». 

•»-> 8 h. 30. Théâtre des Variétés 

« Les Dragons de VMar$ ». 

tkrf S h. 30, institut Eieetrotechnique^ 

conférence par M. luppoht • « la mè 

conique d'hier ». 

«—* 9 heures, rue Saint-Jean, 6, con- 

férence par M. Rozès de Brousse : 

« Mistral à Toulouse ». 

Théâtre du Capitole 

A 1* « Officiel 

Médailles d'honneur 

Ces médailles sont accordées à ! 

M. Jacques Chalanda, surveillant 

à la Société des Etablissements 

Brusson jeune, à Vjllemur. 

M. Antoine Gay, ex-contremaître 

maçon â la Société des Etablisse- 

ments Brusson jeune, à Villemur. 

M. Hem y Lamolinerie, employé à 

la Société des Verreries de Carmaux, 

à Toulouse. 

Mme Joséphine Sabatié, née Tar- 

dieu, ouvrière çartonnière à la So- 

ciété des Etablissements Brusson 

jeune, à Villemur. 

MM. Roux, à Toulouse ; Charnier, 

Société anonyme Th. Pilter, Toulou- 

se ; Mlle Deben, maison C. Chatil- 

lon, Toulouse ; Mme Dedieu, née 

Costes, société anonyme Papeteries 

Lacroix fils, à Mazères-sur-Salat : 

Mme Dupuy née Coumes, papeteries 

L. Lacroix fils, à Mazères-sur-Salat; 

MM. Fages, maison G. Garés, à St- 

Gaudens ; Fauré, Aciéries de Tou- 

louse, à Toulouse ; Mme Gouazé, 

ïiée Sarrat, papeteries L Lacroix 

fils, à Mazères-eur-Salat ; MM. Mal- 

lettes, agence de la Société générale, 

& Toulouse , Monsch, société de Ban- 

que privée, à Toulouse ; Pouyles. so- 

ciété anonyme des Forges et Tréfile- 

ries de Toulouse, à Toulouse ; Sis- 

tac, succursale de la Société des Eta- 

blissements Conchorji et Quinette, à 

Toulouse. 

Un Centenaire Toulousain 

LE PRE TCRATUIT 

La Société ilu l'iêi gratuit vient de 

célébrer ie centenaire de sa (onduti n 

dans une cérémonie tout intime, qu'a 

bien voulu présider Mgr biiliège, arche- 

vêque de Toulouse. 

Après une messe dans sa chaipeile 

un ver, a laquelle assistaient les mem- 

bres du comité directeur et les tin- 

plové-. du bareuti,'d'administration; une 

réunion a été tenue dans le salon de 

l'archevêché, au cours de laquelle 

M Hubert de Fraisée, administrnieuT- 

Secrétaire, a exposé à Monseigneur le* 

origines de l'œuvre et son fonctionne- 

ment, û 

Fondée par des notabilités toulousai- 

nes en 182H, sous la présidence d hon- 

neur de Mgr de Cfermont-Tonnerre, 

archevêque de Toulouse, elle a pour 

bui de venir en aide aux personnes 

momentanément gênées en leur prêtant 

sur gages sans aucun Intérêt. Le prêt, 

consenti théoriquement pour un an, est 

prorogé moyennant le moindre verse- 

ment qui vient en déduction de la 

somme prêtée. 

Monseigneur a été vivement Intéressé 

par cette communication; il a encou- 

ragé les directeurs à développer le plus 

possible une œuvre qui peut rendre, si 

elle es tbien connue, de si grands ser- 

vices et a terminé en leur accordant 

sa bénédiction. 

Ajoutons que, pour faire participer 

à ce centenaire les déposants les plus 

intéressants, le comité a décide de 

dégager gratuitement tous, les gages de 

prêts ne dépassant pas 15 francs. Une 

note parue dans les journaux locaux a 

déjà indiqué la manière de pratiquer 

ces dégagements. 

H Vxms ne pouvez aller nulle part, MESDAMES, que chez 

F 

K 

c 

Quatrième Chambre 

Audience 24 janvier 1930 

Président : M. Roché. 

Ministère public : M. Gleises. 

Greffier : M. Ostric. 

Condamnation maintenue. — *Le 16 

novembre, par défaut. Paule Borrely, 

37 ans. coupeuse, était condamnée à 1 

Notamment en ce qui concerne l'émis- 

rioji de.i chèques sans provision. 

«'Les Chèques sans provision ont été 

énijis après le départ de Zoccola ou tout 

au moins vers l'époque de son arresta- 

tion, déclare Vieiliecaze. Je ne crois pas 

noiii plus que Villa en eut connais- 

sance. » 

A peu de chose près, l'ex-directeur 

3 mois de prison pour différente vols j me*, de la même mMtè ^J 6 JP^ 

de numéraire et de bijoux dont avait J Zoiicola, en ce qui concerne les detour- 

été victime uni. femme de chambre. 

Sur opposition, le Tribunal maintient 

sa condamnation. 

ROSE-MARIE (Maison RALPH) 

7, rua A!»:icc-l,«i'rainc (entre les pl. Eaquirol et Rouaix) il 

f. ?,1°A de cot,3 'f* fi actuellement EN VOGUE, dont la DIS- * 

]- J/ACr/OV et le C7f/C dans la COUPE ont consacré la RENOMMEE À 

H VOUS AUREZ SUR MESURE : ïj 

ROUES en Chine, Georgette, garantis soie naturelle, à... 325 » \\ 

j; ROBES ''e mariées, en crêpe satin, à un prix modéré, 

r; MANTEAU ou REDINGOTE en véritable amozene noire, 

* f*t\ 11 TUS ImriAnAoUl. 1 i __ a 

coupe impeccable, ù partir de- 345 » 

Le Prix du Pain 

M. le Préfet a décidé, d accord isivec 

les présidents des Syndicats de la mi- 

noterie et de la boulangerei, qu'à par- 

tir du 5 février 1930 le prix maximum 

du pain &> consommation courante 

serait ramené die 1 fr. 95 a. 1 fr. 90 

te kilo-» 

Nouvelles Religieuses 

FÊTE DE L'ŒUVRE DES VIEIL- 

LARDS DELAISSES. — L Œuvre des 

Vieillards délaissés célébrera sa fête 

annuelle dans la Basilique de Notre- 

Dame de la Daurade, le dimanche 26 

Janvier, à l'issue des vêpres, qui seront 

Chantées à deux heures et denue. 

Le R. P. Louis de Gonzague. O.M.C , 

A bien voulu accepter de donner l'allo- 

cution, qui sera suivie de la quête et 

du Salut solennel. 

Les Soirérs... 

BAL DE LA DACTYLO 

Le « Cercle Duployen » des sténo-dac- 

tylographes de Toulouse et de la Ré- 

gion organise une grande soirée dan- 

sante qui aura lieu le dimanche 2 fé- 

vrier, dans les salons du Grand-Hôtel. 

Le Comité des fêtes n'a rien négligé 

afin que ce bal soit un des mieux réus- 

si de la saison. 

Pour donner à cette soirée toute l'ani- 

mation et l'éclat désirables : boules, 

serpentins, etc., seront lancés à pro- 

fusion pendant qu'un orchestre de 

choix exécutera les danses les plus mo- 

dernes et les plus variées. 

Cette belle soirée en perspective atti- 

rera, sans nul doute, ce soir-là, au 

Grand-Hôtel, tous les ami$ du « Cercle 

Duployen ». 

Consultations Juridiques 

et Administratives Gratuites 

DE L'UNION SOCIALE DU MIDI 

Tous les dimanches de 10 a 11 heu- 

res, au secrétariat social, 1, rue d'As- 

torg. 

Dimanche 26 Janvier : Avocat-cohStil- 

tant, M* Paule Carrèrej 

SECRÉTARIAT DES FAMILLES 

22, Allées de Barcelone 

Tous les dimanches, de 10 heures & 

midi, renseigne gratuitement sur tou- 

tes les questions : 

Juridiques, assurances sociales, mu- 

tualité, accidents du travail, habita- 

tions à bon marché, loyers, ineti tu lions 

charitables, assistance, recherches 

d'emplois, etc. 

Rédige demandes, etc. 

Avocats consultants : M" Guitard, 

M* Chassaing. 

SAINT- 

sous la 

aujour- 

:0 h. 30, 

UNION PAROISSIALE DE 

AUBIN — Réunion générale, 

présiden.ce de Mgr Saliège, 

d'hui samedi 25 courant, à 

1, rue Riquet, impasse Gril. 

FETE DES ETUDIANTS CATHOLI- 

QUES — La fête annuelle des Etu- 

diants catholiques aura lieu demain 

dimanche 26 janvier, sous la présidence 

de S G Mgr l'Archevêque de Toulouse 

et de M le' professeur Sabatier. doyen 

de la Famlté des Sciences, membre de 

l'institut. . , . „ 

1,8 matin, a H heures, dans la cha- 

pelle de? Etudiants. 19. rue des Lois, 

k messe sera enantée par la Schola 

des Etudiants, à l'intention des Bien- 

faiteurs et des Amis ' WM _ 

A 17 heures, dans la salle du Jardin- 

Roval. M. Francis Jammes donnera sa 

conférence, accompagnée d'auditions 

car la Schola Cœoilia. 

Le soir, à 20 h. 30, dans les salons 

'des Etudiants catholiques. 37, rue de 

Met 7 un Champagne d'honneur sera 

offert h M. Francis Jammes et aux 

amis de l'œuvre. 

Fait» Divers 

UN AUTOMOBILISTE PEU COMMODE 

Jeudi soir, vers 5 heures, M. Jules 

Forelle, âgé do 44 ans, demeurant a 

St-Jory (Hte-Garohne), passait en auto- 

mobile au carrefour Lapeyrouse, lors- 

que l'agent de service lui fit signe de 

ralentir. 

M. Forelle ayant stoppé un peu plus 

loin revint trouver l'agent, l'interpel- 

lant sur un ton incorrect et provocant 

un rassemblement d'environ 20 per- 

sonne, sous prétexte disait-il qu'il n'a- 

vait pas à relever le n° de son automo- 

bile. 

Conduit devant M. le commissaire de 

police du 1er arrondissement, M. For- 

belle outragea également ce magistrat. 

Procès-verbal lui a été dressé pour ces 

deux faits. 

TRAMWAY ET AUTO 

Jeudi, vers midi, l'automobile con- 

duite par M Léopold Lerls, pharma- 

cien à Trie (Hte-Pnées), a été heurtée 

à l'arrière, rue Bayard, à hauteur du 

Café Barrié, alors qu'elle s'engageait 

sur la voie des trams pour doubler 

une voiture en stationnement, par un 

tram de la ligne 2, venant de la gare 

Matabiau. 

Tout s'est borné à des dégâts maté- 

riels. 

DES COUPS 

Une enquête est ouverte au sujet 

d'une scène de violence qui se serait 

déroulée avenue de Lombez, hors bar- 

rière, entre Pierre Ëscouboue, âgé de 

16 ans, demeurant rue Joyeuse, 5, sa 

sœur Marguerite, âgée de 19 ans, et 

Pierre Deguilhem, âgée de 28 ans, plâ- 

trier, domicilié â Lardenne, 

VELO ET AUTO 

Vendredi matin, vers 7 heures un 

quart. M. Jean Taurine, paveur, de- 

meurant rue du Cimetière-St-Cyprien, 

11, passait en bicyclette dans cette rue, 

lorsqu'il est entré en collision avec 

l'automobile conduite par son proprié- 

taire, M. Décamps, âgé de 42 ans, de- 

meurant allées Charles-de-Fitte, 64. 

M. Taurine a été légèrement blessé 

à la main droite et sur diverses parties 

du corps. 

Sa bicyclette a été mise hors d'usage. 

Une enquête est ouverte au commis- 

sariat du 7" arrondissement. 

LES GENS VIOLENTS 

Vendredi matin, vers 8 heures, Louis 

Custave, âgé de 42 ans, sans profes- 

sion ni domicile fixe, et Lucien Passa- 

dorl, âgé de 45 ans, tenancier d'une 

maison mal famée, rue Arnaud-Vidal, 

qui échangeaient des coups, ont été 

conduits au 4» arrondissement par les 

agents Thierry et Puges. 

Procès-verbal leur sera dressé pour 

violences réciproques. 

COLLISION 

Jeudi soir, vers 5 heures et quart, 

une collision s'est produite à la hau- 

teur du n° 63 de la rue Bayard, entre 

une motrice conduite par lo wattman 

, Raoul Cambourg, demeurant place St- 

Rue d Alsace, partie comprise entre j pierre, et un chariot à bras conduit 

LE FEU AU i CAFE PAUL » 

Vendredi soir, vers 11 heures, un 

commencement d'incendie s'est déclaré 

au « Café Paul », 6, place Lafayette. 

Le feu qui avait malheureusement 

boue et de Saint-Martin, ainsi qu. 

I^rhiqu'er funtastlq H des chateai.y. 

forts, qui défendaient jadis la fron- 

Hère Pour terminer. «Le décrira les 

moeurs de celte population catalane 

lont l'o tonalité frappe et séduit 

l'étranger. 

i Des projections nombreuses, d'une 

I grande, beauté, contribueront à donner 

à cette séance un attrait exceptionnel 

AU PH0TO-OLUB TOULOUSAIN 

neiitients. vendredi à 20 h. 30, dans ia salle 

t'Villa qui n'était pas plus avocat que du sénéchal, le Photo-Club Toulou- 

bartquicr. n'a pas dû les connaître non sa jn donnait sa conférence annuelle 

Sur.fc accordé r, Trlhunal main- ' pliisT D'ailleurs 11 était arrêté le 6 jan- I CeUe année, c'était M Bertrand, dè 

tiem' sa "condlmntf!^ ! 1927 f * & qT mal ' !" n° tenu " ffit "charme "Se V, 

le sursis à Thérèse Pourtant. .42 tths. ifeafg .fi H ttff p'î » 

domestiqueà qui il avait inflige quatre — piuiot nia» i a v w C««e «v.nne rléià PU te moisir ^* 

» Ml»» I m /^ÎTce moment, précise Vieille- \ cêâ». «fc 

qui s'était rendue coupable de plusieurs 

vols au préjudice d'une biiouterie de 

la ville avait fait opposition I silitei'pour "jouer à terme, car vous I 

Mauvaise camarade. - Huit Jours de • n'ignorez pas que les remisiers exi- 1 ferti... 

prison, par défaut, sont Infligés a la ; Refit la dépôt de 30 % du capital de Des projections de p..oio^rHpnies des 

jet*.. plus* artistiques ont agrémenté cette 

4- N'y avait-U pas le système des conférence et donné plus u attrait à 

traites en blanc, demande le iuge j ce\t.n fntéressante^solree, fc _ 

d'instruction ? 

-•- 11 y avait, en effet, à la banque, 

et plus précisément à la succursale de 

Toulouse qup je dirigeais, des traites 1 

sldnées et sans mention. 

Leur but était de combler le décou- ] 

cate que les employés et chefs de ser- nous avait convié à une magnifique 

vice' purent, grâca au défaut de tout | excursion en Auvergne, 

comtrole, disposer des sommes suffi- j Hier soir, c'est la Normandie et aes 

: 1 magnifique-» paysages verdoyants tt 

fertiles qu'*! nous a décrit. 

fille de salle Léa Lecardez. 26 ans. qui 

a chipé une somme de 85 franc? à une 

de ses camarades. Mlle Marie R... 

A L'INSTRUCTION 

Journée du 24 Janvier 

M. Couronne s'est occupé d'un vol de 

i." J&SSÎ val", en cas de chèques tirés sur une 

aî J, u f U 1 E ,'. 8u PJ^ 1 " 1106 d u " e banque italienne avec qui non, étions 

de 1 établissement, la nommée eni relations constantes : c'est ainsi 

¥> ^ E An? nn o v\ AI nî»i\ /» 11T l û _ . ^. . 

vêtements commis au bar Sam's par le 

nommé Laurent-Léon Avon, 34 

repris 

cliente 

Marthe B..., 35 ans, tenancière d'une 

maison close. 

Il s'agit d'un manteau de loutre 

Les %mpie^likis, ne sont pas du la fuite. Après avoir faussé conv 

reste ' 

clsion 

bobine 

1 mandat d'arrêt contre Avon dont il 

avait le signalement complet. 

Ce même juge a interrogé, en pré 

POUR VOS BAS adressez-vous en ' sence du défenseur, et laissé en liberté 

confiance à la seule maison vraiment provisoire un jeune apprenti tourneur, i ces du kracn de, 

spécialisée, celle qui ne vend que des âgé de 16 ans, poursuivi pour avoir | italienne — G. B. 

bas : AU BAS ROYAL, 3, rue Romigulè- I volé un billet de 100 francs à son pa- 

res. Vous serez vraiment satisfaite de i trop. 

la qualité, du choix et des prix tou- U a également interrogé le motocy- 

! cliste Jean M..., 26 ans, après l'avoir 

inculpé de blessures involontaires sur 

la personne de M. B..., 76 ans. Il s'agit 

d'un accident de la circu ation sur- 

venu le 19 janvier au pont de l'Hers. 

— M. Bruguière, juge d'instruction, 

a interrog Victoire A..., inculpée de 

vol au préjudice de sa patronne; le 

Félicitons le Photo-Club Toulon' ain 

dp la réussite de cette conférence qui 

avait attiré une foule importante. \3i 

LUNDIS LITTÉRAIRES 

La 6* conférence des Lundis Lfttè. 

raiies organisée par l'Association Gé- 

nérale des Etudients, aura lieu lundi 

prochain 27 janvier, à la salle du Sé- 

qu«? l'une d'elles fut garnie à valeur j p

kiosque des tramways des allées Jean-Jau- 

rés. 

f,.C. Lézlgnanals contre Stade Toulousain 

Les équliies du F.-C. Lézlgnanals et du 

SAMEDI 25 JANVIER 1930 

MUSIC-HALLS ET CINÉMAS 

AUX NOUVEAUTÉS. — 

la grande îovue leerique 

Paru, avec la fantaisiste Mlle uaidim ; s» 

i Raoul PI 

I Baour-Lorn 

profession 

Raoul Plron, employé do commerce, rue- 

Lormlan, l. et, Marie Itellhac. sans" 

- Impasse du Béarnais, 4. 

Ce SOU' | Jean Pflster, bijoutier, place des Car- 

ùrtrt ue ! mM| 2/, r ct j,aUlnao Lapièd, sans profession, 

gtado Toulousain qui se rencontreront de- ] Brtl6te3 . wx» costumes, 2S tableaux. Kldeau 

main aux Hunts-Jumeaux auront la corn- A M h ^ 

position suivants : F.-C. Lézlgnanals : ar- 

rière : Bigorre ; 3/4 : Canco, Robert. De- 

dleu. Uuchan II ; 1/2 ; Lhary, Bès ; 

avants : VVlsser fierls, Duchan 1, Haener. 

Arnaud, Duezp, Fabre, Coumes. 

Stade Toulousain : arrière , Magnol (oe 

dernier Joueur n'ayant pu se déplacer en 

Irlande, vient d'obtenir de la F. F. U. l'au- 

torisation de Jouer avec son cluh) ; 3/4 : 

Dulaurehs, Bordes, Corbarrieu, Raymond; 

Peyre. Vignals ; avants : Anibert IL 

VP'nolles II, Branca, Rolland, Bergès, Bar- 

rera Daffos, Vlgnolles l, Morère. 

A 13 ii l'équipe I du Toulonse-Cheminots- 

JUarengo-Sports contre le Stade III. 

Prix des places : entrée générale : 4 fr.; 

tribunes ; 8 fr. Il n'y aura pa< de location. 

Tous les billets d'entrée seront délivrés 

: - ponts-jumeaux où des guichets en 

nombre suffisant éviteront au public une 

attente Inutile. 

— Prochainement la tournée Dumalne 

pTtsentera la délicieuse opérette L'a do rè. 

APOLLO-THÊATRE. — A 3 fr. et à 

tient Deurac, "ose des l'avs dtir , un i 

marquise. Attractions. 

PARAMOUNT. _ A trol» heures et 

A neuf heures, La houle est Dette ; aciua 

lltes parlantes. Attractions. 

CAUMONT-PALACE. — A 3 heures 

et a i> ncui'cs, h eux Follets .- coquui ut 

bnquet. Attractions 

LE ROYAL. — A 3 h. et à 9 heures, 

Looptnu tlie Loop. Actualités parlantes. 

AVIS ET COMOCIÏIOW 

Tombola du personnel des tramway», 

uni invités A venir retirer i 

COte-Pavée, 3 

tmlllen Richard, voyageur de commerce, 

allée do Cugnaux, 7. et Emma Ané, ména- 

gère, â Saint-Pé-d'Artet. 

François Lavigne chauffeur, rue Crolx- 

Baragnon, to. et Mario Pradère, ménagère 

à Encausse-les-Thermos. 

Manuel Edo, sans profession, à Allgnan- 

du-Vent, et Elise Laf0n, a Toulouse 1, rue 

Griffoulot. 

Jules Cazenave. , employé à la Compa- 

gnie du Midi barrière Croix-Daurade, et 

Marie Massé, sans profession, place de 

l'Estrapade, 30. 

Marcel Verdis, soldat au 117" R. A. T., A 

Toulouse, et Jeanne Merle, chemisière, route 

de Fronton Lalande 

Jean lléllcux. jardinier A Lalande, route 

AVIS D'ANNIVERSAIRE 

Les ramilles de GAULÉJAC. NIEL, 

de LA KOBBT et PEREZ prient leurs 

mnis et connaissances de vouloir hien 

ussioter au service d anniversaire poux 

le repos de \%Vaê de 

Mademoiselle Gabrieile de GAULEJAC 

qui sera célébré le lundi 2? janvier, a 

10 heures, dans la chapelle de la Visi- 

tation, rue de la Dalbade, à Toulouse. 

COSMOCRAPH. -Ad Heures et de I-aunaguet, et Française Estrade, sans 

ii neuf heures, Voleur... mais gentilhomme ; • VroWsàon, à Gtnestous. 

t'atioullleur iî9. 

OLYMPIA. lîn soirée U n. 45. 

Les Trois Masques. 

EDEN CINEMA. - Ce soir à 9 heures 

La poupée de Montmartre et Son plus beau 

démarrage, comédie. 

CINEMA PERIGNON. - En soirée 

à 8 h 45, Vlinter de l'amour, avec Olga 

Tchetowa et Henri Baudln. 

GRAND-ROND CINEMA. En soirée. 

rlernier iour de délivrance au palvllon des 

allées Jean-Jaurès, ouverte de 9 heures à 

12 heures et de 14 heures à 18 h 30. 

La distribution reprendra au siège social, 

rue des Prés, à partir du samedi 1er ; Oaynor et Charles Farrel, le .couple Idéal 

février tous les jours de 8 heures à 1-2 h. ; de l'écran ; L Homme électrique, comique 

ton Chaney, Marceline Dayet et Conrad 

Nagel, un des plus beaux flhns. 

SAINÏ-CVPRIEN CINEMA. - Ce soir 

à neuf heures, L'Ange de la rue, avec Janet 

(Dimanches et fôtes exceptés). 

i. 's lots non réclamés resteront acquis à 

l'œuvre à la date du 30 avril. 

actualités. Orchestre symphonicjue. 

Société Philantropique des Ouvriers cor- 

rionmers. — Tous les sociétaire» sont priés 

d'assister à l'assemblée générale qui aura 

lieu le dimanche 20 Janvier, à 16 heures, à , 

3 i Maison de la Mutualité, 3. rue de Metz. I 

Renouvellement du bureau, questions im- ; 

portantes. j 

Aux Anciens Combattants — Permanence 

dimanche, 71, rue du Taur, de 10 à 12 heu- ; 

res où tous renseignements utiles sont don- 

nés sur l'Office, carte et retraite du com- 

battant. 

Nous rappelons que le secrétariat adml- , 

nistratif est ouvert tous les Jours de 10 à 1 

%2 heures et de 16 â 19 heures. 

Casa de Espana. — Se convoca à tardos 

les sera socias à la réunion ordinaria que 

tendra engar noy sabado à las 9 noche 

en los salones del cafe Fize, plaza Capitole. i 

Unicn Nationale des Combattants. — De- 

main dimanche, de 10 heures à midi, au 

Siège de l'U. N. C 22, allées Jean-Jaurès, 

deux administrateurs seront à la disposi- 

tion des camarades anciens combattants 

pour établir la demande de cartes de com- 

battants. L'Association se charge de l'ache- 1 jl 

minement de ces demandes. Renseigne- j fi 

inents sur la retraite mutuelle. Se munir 

du livret militaire 

Secours Mutuels des mutilés et A. C- — 

Nous rappelons ânouveau aux sociétaires 

de l'Association de Secours Mutuels et A. 

C que c'est demain dimanche 25 à 9 h. 30 

rue de Rémusat, salle de l'Ancienne Faculté 

des Lettres, que se tiendra la réunion de 

l'assemblée générale. 

A l'ordre du jour de cette réunion figure- 

ra, le renouvellement partiel du conseil 

d'administration, ainsi que diverses' ques- 

tions importantes. 

Lyre de Salnt-Cyprien. — Demain matin, 

dimanche, répétition générale à l'école da 

garçons. Tambours et clairons à 9 heures ; 

musiciens à 10 heures précises. Sortie de 

lundi. 

Anciens Combattants non pensionnés. — 

, Permanence tous les dimanches de 10 h. à 

midi. 

Siège central : Café d?e l'Univers, 25, 

boulevard de Strasbourg ; Section centre : 

Café Fize, Arcades du Capitole ; Section 

nord : café Olivier, avenue des Minimes ; 

Section sud : Café Louis place Saint-Michel, 

Bar Jules, Port-Saint-Etienne, 40 ; Section 

ouest : Café Jacques, place Olivier : Café 

Muscat, place de ia Patte d'Oie ; Café Bl- 

jour-Cinê, avenue de Muret. 

Amicale des Aveyronnals. — Réunion gé- 

nérale dimanche 26 Janvier à 17 h. 30, place 

du Capitole, 3, à l'entresol. 

Organisation da la fête annuelle ; verse- 

ment dss cotisations. 

ihfiâire ou cap.toie 

AUJOURD'HUI 

Bureau, 20 h. Rideau, 20 h. 30 

RIGOLETTO 

MM. Valmoral Mmes 

Mario Albertini Martha Mayo 

Triby Gelard 

Parayre 

LA TAGL1ÛNI chez MUSETTE 

dansé par Mlles Davin, Techeney. 

IK'lsIion et les dames du baliét 

Chef d'orchestre : M. LEMPERS. 

m. 

wamnwm 

y a remporté hier un 

|J SUCCÈS TRIOMPHAL 

H 

H 

Henri Catijolle, contremaftro, ruo Satnt- 

Dominlque-du-Busca. 6, et Cécile Tallhades, 

sténo-dactylo, rue Cany, 34. 

Marius Bcsson, ouvrier à l'arsenal, rue 

Barrau, 5, et Valtrle Lasatgue», llngère, 56, 

rue des Récollets. 

Naissances des 32 et 23 Janvier 

Marie Bozon, avenue de la Patte-d Ole, 44. 

Jacqueline Olaverie, rue de la Verge- 

d'Or, 4. 

Yvette Marty, rue de Castres, SS. 

Marc Baïsset, rua des Recollets, 70. 

Roger Lafont, aux 3-Cocus, quartier La- 

lande. 

Philippe Roudil, nie des Fllatlers, 36. 

Benjamine Bégué, rue de la Concorde, 66. 

Henri Itoboutl, rue des 36-Ponts, 77. 

Jean Mathieu, quartier des Trois-Cocus. 

Magnolia Anglada, Grande-Rue Saint-Ni- 

colas, 28. 

Jean Ghevrolet, place des Tilleuls, 5. 

Décès des 22 et 23 Janvier 

Tlctorine Bart, 42 ans, épouse Duclos, 

route de Blagnac. 

Bernarde Roudès, 77 ans, veuve Dauhert, 

rue de Fontaines. 55. 

Roger Sacereau, 16 Jours, nie Fieux. 

Marte Cabos, 74 ans, veuvo Loupiac, rue 

Fontaine-Lostang, 25. 

Odette Algans, 17 ans, rue des Pyré- 

nées, 22. 

Odette Algans, 17 ans, rue des Pyrénées,22. 

Gabriel Beyrles, 68 ans, nie Sainte-Blan- 

che. 4. 

Dominique Udave, 78 ans, chemin Savlt.l. 

acqueltne Ohantaduc, 6 mois, rue Saint- 

Laurent, 14. 

Marie Escrit, veuve Slrven, 72 ans, rue 

C'azals. 

Marguerite et Simonne Fourtane, 2 Jours, 

rue Blanche-do-Casttlle, 17. 

Charles Laborgne, 35 ans, allées La- 

Jayette, 40. 

Alfred Gasc, 56 ans, rue Saint-Georges, 36. 

Madame Paule DUBOURG, religieuse 

de Marie-Reparatrice ; Mademoiselle 

Alix DUBOURG; Mmidmolselle de CAR 

DEY de SOOS: Madame de G-AHUEY 

de SOOS, les familles de GARDEY de 

SOOS. PAUC.ERE. de CARRERË. MOL- 

LARD, de FARGUETTF.S. de BF.CRF, 

LIEVRE, de LASBOBDF.S, ont l'honneur 

de vous faire part qu'un service d'anni- 

versaire pour 

Madame Veuve DUBOURG 

Née de GARDEY de SOOS 

a été célébré dans l'intimité, le mer- 

credi 22 janvier 1930, en la chapelle des 

Réparatrices, à Toulouse. 

Les Marchés Agricoles et Commerciaux 

es 


De noire correspondant spécial 

LE MARCHÉ LIBRE DE PARIS 

C'est toujours le temps doux, chaud 

même, sur la plus grande partie du 

teiritoire, avec des pluies plus ou 

moins fortes quand la neige tombe 

abondamment dans le Plateau Central 

ou d'autres régions montagneuses. En 

maintes régions du bassin parisien et 

de l'Ouest, la végétation se trouve exa- 

gérément stimulée et même des arbres 

fruitiers paraissent se réveilier. Les 

cultures en terre ont. en général belle 

apparence, mais parfois des plants 

jaunissent par suite de l'excès d'humi- 

dité des terres. Celles-ci, en effet, res 

tent sursaturées et il serait extrême- 

ment urgent d'entrer enfin dans une 

période de gelées, sinon la situation 

culturale générale serait bien vite de- 

venue très mauvaise, sinon désastreu- 

se après une série de semaines, voire 

ds mois, doux et humides. Cependant 

les productions herbagères et maraî- 

chères sont extrêmement favorables. 

D'une part, on fait des économies ines- 

pérées de fourrages secs et de l'autre 

on tire des ressources supplémentaires 

fort intéressantes en légumes dont la 

vente, si elle est très aisée, gêne néan- 

moins la consommation de certaines 

denrées comme la viande, les froma- 

ges, la volaille, les légumes secs, les 

pommes de terre, le pain. 

î LE 6RAND FILM FRANÇAIS jj 

; PARLANT et CHANTANT î| 

COURONNES MORTUAIRES) COSTES 

25. rue de Remusat 26 

IWii DE DÉCÈS 

Madame Louise CHAMAYOTJ, née 

MEaiC; Monsieur Germain CHA- 

MAYOU, contrôleur des P. T. T.; Mon- 

sieur Louis CHAMAYOU et Madame 

née MICHEL; les familles MER1C, 

TERRA1L, CLAUSTRES, BARRAU, 

BOYER, MICHEL parents et alliés ont 

la douleur de faire part à leurs amis 

et connaissances de la perte cruelle 

qu'ils viennent d'éprouver en la per- 

sonne de 

-vvw- 

lOiimer Arnsaqu 

THÉÂTRE DU CAPITOLE 

Ce soir, à 20 h. 30, Rigoietto, avec Mmes 

Hârtha Mayo, Gelard, MM. Vaimora-, coin 

nés Tribj, Parayre Le naliet Lu TagUom 

cfies Musette, dansé par Mlles Davin, Toche- 

ney, Delshon et le» dames ou ballet. 

Dimanche, en matinée, â u neures, Car 

me», avec Mmes Jeanne Schneider, Macsaue, 

«le Gilmore. Broqua, MM Lafdtte, Pauke, 

lAlbony, Mestre, Parayre. 

— En soirée, a 20 n. 30, Faust^ avec Mme* 

Marsane. Gelard, normières. MM. Heurtier 

Eomeue, Paulie, Parayre. 

Location ouverte pour samedi et diman 

«she 

Les personnes, hommes ou femmes, dési- 

rant faire partis de la figuration du >'ro- 

pMte, sont invitées à se présenter chez le 

concierge du théâtre. 

LES ACTUALITES PARLANTES 

PARAMOUNT 

et FOX-MOVIETONE 

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g* o «Tir m* m mTa mïïm mTm V mTm m Mm mTm «T, | 

K 6AUMQNT-PALAGE jj 

fl 3 Place Wilson ItK. 9-331 QHMtiw: fRIilM-FIlM n 

|> Matinée à 3 h. - Soirée à 9 h. H 

L'INTREPIDE TOREADOR 

dessin animé sonora 

SUR SCENE : 

POULOT I OREVAL 

chanteur comique eontorslonnlste 

fi 

Madame veuve Anne MERIC 

Née CHAMAYOU 

leur mère, belle-mère, grand-mère, 

belle-sœur, tante, cousine, parente et 

alliée, décêdée à l'âge de 80 ans, munie 

des sacrements de l'Eglise et les priant 

de vouloir bien assister à ses obsèques 

qui auront lieu aujourd'hui samedi 

25 janvier à 14 heures sur la paroisse 

N .-£>'. de la Dalbade. 

On se réunira à la maison mortuaire, 

14, rue des Couteliers. 

Le présent avis tient lieu de faire 

part. 

Pompes Funèbres Municipales 

Ss, rue Pargamtnléres- - Téléphone tX-M 

LE FRANÇAIS A LA CONFÉRENCE 

DE LONDRES 

De M. louis Bresse, dans la Corres- 

pondance Universelle : 

De temps immémorial le français est 

la langue diplomatique. Depuis le traité 

de Versailles quelques dérogations ont 

été apportées a l'usage. Les Actes qui 

ont suivi la guerre de 1914-1918 ont été 

rédigés on français et en anglais. Les 

membres des Conférences internationa- 

les ont été autorisés â prendre la pa- 

role dans leur langue nationale, un in- 

terprète trad lisant ensuite en français 

et en anglais leurs discours. Il semble 

que l'on veuille faire faire un pas de 

plus dans cette voie à la Conférence du 

désarmement. Les Anglo-Saxons mar- 

quant leur supériorité numérique et la 

primauté de ieiirs intérêts en la cir- 

constance en ont décidé ainsi. 

La chose ne parait pas devoir passer 

cependant inaperçue ni sans soulever 

de graves objections. Déjà, à Genève, 

les délégués de plusieurs Etats avaient 

tenu à faire valoir l'intérêt qu'il y avait 

à ne pas déposséder le français d'un 

privilège qui lui avait été reconnu du 

consentement universel. 

De son côté notre Quai d'Orsay n'a 

pas manqué de faire savoir à Londres 

que la résolution prise de mettre main- 

tenant le français à l'écart n'irait pas 

sans provoquer quelque émotion en 

France et il'put s'appuyer sur les pro- 

testations auxquelles la nouvelle don- 

nait cours au sein de l'Académie 

française. Comme nous croyons le sa- 

voir, à Londres, on aurait passé outre 

à cette démarche se contentant d'assu- 

rer la traduction française des débats. 

La pauvre langue française avait à se 

plaindre d'être souvent maltraitée, sous 

prétexte de lui rendre honneur, par les 

étrangers. Mais c'est certainement la 

première fois qu'une pareille tentative 

est entreprise de la reléguer au second 

plan. 

Il ne suffit pas de dénoncer la ma- 

nœuvre esquissée à la faveur de la réu- 

nion internationale qui se tient à Lon- 

dres ni de crier notre indignation de 

l'inqualifiable affront qui est fait en 

même temps à notre pays, Champion de 

la civilisation et porte-parole des gran- 

des idées dans le monde. La Conférence 

de Londres commence mal et mieux 

vaudrait, dans ces conditions, se retirer 

alors qu'il en est encore temps, que 

d'avoir plus tard a se repentir d'avoir 

laissé ainsi aller les choses. 

LES BLÉS ET FARINES 

Le meilleur Spectacle de Toulouse 

« Rigoietto » 

Ce soir samedi, les namtues du théâtre du 

Capitole passeront certainement un excel- 

lent moment en assistant a ia représenta- 

tion de Rigoietto dont le principal rôle a 

été confié a .u. Valmoral. Nul doute que 

notre excellent, baryton d'optra, grâce â la 

plénitude de ses qualités sceniques et sa 

science du chant, saura donner au sombre 

personnage du bonHon tout le relief dési- 

rable. A Î*S côtés M. Mario Albertini incar- 

nera avec succès 'e duc de Mantoue ; Mlle 

Martha Mayo composera une gracieuse Gil- 

da, Mlle Gelard une Madeleine bien étudiée 

et M. Triby, Sparalueile. Dans les rôles 

de second plan figureront MM. Parayre, 

Mestre, Rtchou et Nicolas. 

Le ballet La Taglionl chez Musette, réslé 

par Mme Nercy et dansé par Mlles Davin, 

Teycheney et Delshon clôturera la soirée. 

M. Lempers dirigera l'orchestre. 

THEATRE DES VARIETES 

Ce soir samedi, reprise des Dragons de 

Vlllars. avec le concours de M. André l>> 

rard (Bellamyi, M. Pierre Lamy Svivaim. 

Mlle Tixador Rose Frtquet), Mlle Bettignie' 

(Gec-rgette), MM. Vazelll. Grandais et M i 

Saint-Georges (Thibault). Chœurs et Orches ! 

tre sous la direction du maestro Delaisue | 

Dimanche 26, en matinée et en soirée. | 

deux grandes représentations A 2 h. 30 et à J 

20 h. 30, avec la même distribution • Les 

Dragons île Vlllars. 

Location ouverte. 

« La Petite Chocolatière » 

Les tournées Ch. Baret nous annoncent 

pour leur prochain spectacle du cycle La 

Petite Chocolatière qui est bien la plus 

charmante, la plus exquise des œuvres de 

notre théâtre contemporain. 

C'est une bonne r.ouvelle dont se réjoui- 

ront tous les amateurs de théAtreet notam- 

ment les familles. 

M. LOUIS VIERNE A SAINT-SERNIN 

Précisons pour prendre date la venue du 

célèbre organiste de la Cathédrale de Paris. 

C'est le mardi lt février, à 15 h. 30, que 

sera donné au profit de l ceuvre hien connue 

de : « l'Amitié des Aveugles du Midi ,, l'uni, 

cpto concert spirituel de l'éminent maure 

de l'orgne de Notre Dame. 

M. Louis Vierne sera accompagné de sa 

Bièoo Mlle Madeleine Richeptn. cantatrice 

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AUBERT-FRÂNCO-FILM 

présente 

OLGA TaC.irXHOWA 

dans 

UN MAUVAIS TITRE 

mais 

UN TRES ET.AU FILM 

SUR SI liNL • 

SAHAB-SARA 

l'extraordinaire barman du Diable 

EN PREMIERE PARTIE 

une charmante comédie : 

COQUIN uE BR.QIÎET 

Vous êtes priés d'assister aux obsè- 

ques de 

Monsieur 

François-Pierre-Henry JALABERT 

Conseiller d'escompte 

à la Banque Privé. 

pieusement decede à Toulouse, le 24 

janvier 1930. à l'âge de 76 ans, muni 

des Sacrements de l'Eglise. 

De ja pert du Copitame en retraite 

P. CHARLES, chevalier de la Légion 

d'honneur, Croix de guerre, et Mada- 

me, ses .cousins, et des amis du dé- 

funt. 

Les obsèques auront lieu à Toulouse, 

te lundi Zi janvier 1930, à 10 heures, 

en i'église Saint-Jerôme. 

On se réunira a la maison mortuai- 

re, a, rue d'Aisace-Lorraine. 

H ne sera pas fait d'autre invitation. 

On ne reçoit pas, on s'inscrit. 

Pompes FunêOres Genêraj. - 

T, rue f Afayette. - Tel. t 10-88 

A POL I A O 

RIEN QUE DE BEAUX FILMS 

LA iiOiE 

DES PAYS D'OR 

Le plus passionné des duos d'amour 

dans les nuits chaudes de la Califor- 

nie, avec 

Mary ASTOR, Gilbert ROLLAND 

OH ! MARQUISE 

La plus gaie, la plus spirituelle des 

comédies avec la délicieuse fantaisiste 

COOLLEN MOORE 

A LA SCENE 

Les C0RV\vY BROS 

par, ,listes comiques excentriques 

Madame Augustin BOUYSSIË ; les 

familles DUMAS. BORNES, BOUYSSIE 

et RIGOULAT ont la douleur da vous 

faire part de la perte qu'ils viennent 

d'éprouver en li personne de 

Monsieur Augustin BOUYSSIË 

Ex-':ombattant de 1870 

leur époux, père, beau-père, grand- 

père, arrière-prai.u-père et oncle, décé- 

dé à l'âge de SO ans, et vous prient 

d'assister a s-s tlsèques qui auront 

lieu aujourd'hui sairedl 25 janvier 

1930, à 10 heuris, bui ia paroisse Saint- 

Sernin. 

On se réunira à *a maison mortuaire, 

15, rue des Sa'^rques. 

U ne sera pas I6ii d'autre invitation. 

M 

Pompes Funênres Municipales 

rue Pargamimères. - Téléphone 

Monsieur et Madame François DAU- 

BERT, née PINEL, et leur fils André ; 

' Monsieur Joseph DAUBERT • Made- 

moiselle Maris DAUBERT : Monsieur et 

j Madame HISPA et lpuns enfants • Ma- 

dame veuvo DUFFAS et sa famille ; 

i les familles LORTET, LOUBET veuve 

ILOUBET, DUFFAS, PINEL, BÉC.UÉ, 

JAMBERT, FAURÊ, DUFFAUD ont la 

! douleur de vous faire part do la perte 

I cruelle qu'ils viennent d'ô,>rou rer en 

| la personne do 

Monsieur Arnaud DAUBERT 

leur père, beau-père, gTand-père. beau- 

frère, oncle, neveu, cousin et allié, 

pieusement décédé â l'âsa de 58 ans, 

et vous prient d assister A ?es obsè- 

ques, nui auront lieu le samedi 25 jan- 

vier 183(1. a 14 h. 30. sur la paroisse de 

•Snint-Martin-du-Touch. 

On se réunira à la maison mortuaire, 

à Saint-Mai'tin-dii-Toiich 

Il ne sera pas fait d'autre invitation. 

TAT CIVIL de T0UL0USF 

Pomues Ktiiiênres Municipale» 

rue Pareamlnlères - Téléphone 

REMERCIEMENTS 

PuMicatlon. d. mariaso de. ,2 M l—r | Mo^F^^ 

Antonln Blessou, mécanicien â Fonbeau- 1 de la Pomme, 62; Monsieur Jean RFY; 

zard. et Jeanne Garaud, à Lalande. I les familles REY, GREGOIRE COM- 

Bcrnard Pittet. typographe, rue Doniert- ! MENUE . RI RAT, AURIAC. VIVES et 

de grande classe et de M. Jean Vaugeois, un ! Rcchcroau. 40, et Berthe Signorutli, caissière, LACORRE. remercient sincèrement les 

violoncelliste dont la virtuosité snn* égale rue Dcnfert-Rochercau, 40. .personnes qui leur ont témoigné leur 

se déploiera dans plusieurs œuvres et co- | Antoine Wautié, représentant de commer- ' sympathie h l'occasion du décès de 

taniment. dans te célèbre « Largo », de . ce, i Levallols-rcrret (Seine), et Marthe Ma. 

llaondel. | gnenaf, sans profession, à Toulouse, Hôtel 

Capoul. 

André ?Ulau, Inspecteur divisionnaire 

d'assurances, . ê d'Austorlitz, 18, at Mar- 

celle LatailUa, sans irotesslon, boulevard 

Aimand-Duportal, 59. 

Fnfln, signalons qt 

tes réparations effect, 

fice, le froid ne nén 

rera ans nombreux 

Ue confort. 

grâce A d'intoillgen- 

?os dans le vaste édt- 

re plus, co qui a.ssu- 

udlteurs le maximum 

Monsieur Xavier REY 

La messe de neuvalno a été célébrée 

le 21 lanvler dans la plus stricte 

intimité. 

LES RELATIONS ET L'HÉRÉDITÉ 

De M. E. Gascoin. dans {'Ami du 

Peuple du soir : 

« Monsieur, me dit cet homme sen 

tencieux, de qui le ton et le faux col 

étaient, si j'ose ainsi parler, pédago- 

giques, nous devons nous estimer bien 

heureux d'être nés dans un régime où 

le principe héréditaire est réduit à ses 

justes bornes et où tout Français 

moyen peut arriver à la première pla- 

ce, s'il v est appelé par ses seuls ta- 

lents. Civils ou militaires, nous avons 

tous notre bâton de maréchal dans no- 

tre poche ; il n'est que de l'en faire 

sortir. » 

Cependant qu'il parlait, l'action, sur 

le théâtre, déroulait ses péripéties aus- 

si prévues que l'arrivée du gagnant 

dans un walk over. 

C'était à la dernière pièce de M 

Maurice Rostand : « J'ai tué un hom- 

me », et si cet auteur, éternellement 

jeune, beau et frais, n'en a pas tué 

ulusieurs, c'est que, même en France, 

on ne meurt pas d'ennui. Le ridicule 

n'y tue pas non plus d'ailleurs puis 

que cet auteur dramatique vit tou- 

jours. 

Mais voilà, il v a les relations, le 

nom, tout un héritage de bruit qui en 

imposa aux snobs et qui, mêlé à l'a 

narchoterie sensimentale, les fait pâ- 

mer. 

Et je pensais aussi à tous les jeu- 

nes gens pleins d'ardeur qui gardent 

dans leur tiroir des pièces où il y a 

de la passion sincère, de la puissance, 

du talent enfin, peut-être même du gé- 

nie, et qui jamais ne seront joués par- 

ce qu'ils ont le tort d'être fils d'un 

notaire de province, voire d'un petit 

employé parisien. 

Dans la politique, même jeu ! Un 

parlementaire que, depuis, les élec- 

teurs ont renvoyé à son néant, non 

sans s'être copieusement gaussés do 

lui, fut ministre quasi dans l'adoles- 

cence, parce quo son nom était prési- 

dentiel. H existe maintenant des dy- 

nasties d'hommes de lettres et d'hom- 

mes politiques chez qui le mandat, si- 

non le maroquin, est héréditaire. At- 

taché de cabinet à l'âge où l'on tette 

son pouce, on succède ensuite a papa, 

comme en vertu d'un droit acquis. 

L'ancien régime connaissait ces abus, 

mais au moins étaient-ils avoués, of- 

ficiels et sanctionnaient-ils parfois 

de.s qualités héréditaires ou acquises 

dont profitait l'Etat. Le courage et le 

sens militaires étaient de tradition 

dans certaines familles. Le goût du 

travail dans d'autres où souvent le 

père formait sa descendance. Seigne. 

lay. fils de Colbert. fut un de nos plus 

grands ministres de la marine. Ouand 

Louvois mourut, il était en pleine dis- 

Grâce et ce n'est point par faveur que 

son tils lui succéda, mais parce ou'il 

était au courant des affaires et assidu 

comme tous les Le Tellier. 

Notre administration, notre armée, 

notre magistrature, notre Université 

ont connu autrefois des lignées de 

bons serv'teurs qui souvent, d'ailleurs, 

ne léguaient à leurs jils que le sou- 

venir de leurs obscures vertus. 

Maintonmt, l'hérédité ne joue plus 

ainsi ouvertement L'Etat, acharné à 

désagréger la famille, la traque jus- 

que dans le bas de laine des parents. 

Mais cette hérédité est remplacée par 

!PS relations — Ramond en avait, et 

des plus hautos — qui assurent aux 

fils et aux neveux leur part de l'as 

slette au beurre, quelques gouttes de 

pot-de-vln. 

« Monsieur, dis-je à l'homme au 

faux col pédagogique, l'admire com- 

me vous le régime, notamment cette 

école unique qui distribuera demain 

aux enfants, à tons l°s enfants, des 

tâtons de maréchal comme des sucres 

d'orge. Ce régime est fort, monsieur, 

car il a pour lui la nuissanee du 

verbe, le goût du mensoncre, et parc-'' 

que. derrière la triple devise : « Li- 

horté, Esnlitê, Fraternité », il rosso 

de. comme toutes le? sociétés qui veu- 

lent vivre, une organisastlon savant* 

de l'hypocrisie. » 

Fernand AZAIS. 

Ce que l'on pouvait prévoir est sur- 

venu : la Belgique, pour répondre au 

« dumping » officiellement organisé 

des blés et farines de France a interdit 

l'entrée chez elle de tous grains et tou- 

tes moutures d'origine européenne. On 

a d'ailleurs prévu cet événement puis- 

que lors de la discussion du projet de 

loi à la Chambre, certains députes ont 

fait remarquer que l'on s'exposait à 

des représailles. Or on les a malnenant 

ces représailles et la conséquence a été 

une baisse brusque du blé et des fari- 

nes. Nous sommes dans une situation 

plus grave qu'avant la loi et nous 

avons, pour atteindre ce beau résultat, 

payé en primes une cinquantaine de 

millions maintenant volatilisés, pure 

perte. On aurait infiniment mieux fait 

de consacrer les millions prévus à 

payer les intérêts d'un gros emprunt 

dont le produit aurait servi à faire des 

avances aux cultivateurs sur leur blé. 

Un emprunt de 1500 millions n'aurait 

pas coûté plus cher que le système stu- 

pide d'exportations ristournées, mais 

aurait permis de retirer du marché 

environ 12 millions de quintaux. En 

tous cas, ni le Parlement, ni l'Associa- 

tion des Producteurs de blé ne sont à 

féliciter des désastreux résultats obte- 

nus 1 

Au marché libre, on fait en Més 

76-77 kilos départ : Beauce. Orléanais, 

Blâsois, 127 à 128 : Oise. Somme. Aisne. 

Nord, Pas-de-Calais. 123 à 129 ; Aube, 

Marne, Brie, Côte-d'Or, Yonne, 128 à 

129 : Touraine. Anjou. Poitou. 126 à 127; 

Vendée. Charente, 124 à 125 : Indre, 

Cher. Nièvre 128 à 129 : Sarthe, Mayen- 

ne, 125 à 126 : Bretagne. 128 à 129. 

Les farines sont toujours plus fai- 

bles : 175 à 185. usines Sons inven- 

dables : gros sons, 56 à 60 ; ordinaires, 

50 à 53, 

LES CÉRÉALES SECONDAIRES 

Les avoines ne voient aucun ache- 

teur ; le relèvement des droits doua- 

niers n'a aucun influence. Grises de 

printemps : Brie. Beauce. Eure. 70 à 71. 

Grises d'hiver : Centre, Poitou, 74 à 75. 

Noires : Centre. Poitou, 72 à 73 • Est, 

Nord, Brie 73 à 74 : Bretagne. 80 à 81. 

Jaunes de la région Nord, 67 à 68. Blan- 

ches pures : Nord, Brie, Est, Nord, 69 

à 70 Ligowo, 70 à 71. 

Les seigles sont toujours faibles : 

Touraine, Beauce, 78 à 80 : Champagne, 

Nièvre, 80 à 81 : Sarthe, Mayenne, 78 

à 79 : Bretagne. 73 à 74. 

Les orges de brasserie sont faibles : 

Allier. Gâtinais. 80 à SI : Champagne, 

81 à 82 ; Touraine, 79 à 80 ; Berry, 

77 à 78; Sarthe, Mayenne, Bretagne, 

78 à 79. 

Orges de mouture très calmes, 70 

à 73. 

Les escourgeons sont Inactifs, mais 

résistants : Beauce. Touraine, 77 à 79 • 

Sarthe, Mayenne, 72 à 77 ; Oise, Som- 

me, Aisne, Marne. 78 à 79. 

Lee sarrasins sont dans le calme • 

Bretagne. 89 à 90 : Limousin. 98 à 100 ; 

Normandie, 95 à 96. 

Maïs très faibles, 86 à 92, Dunkerque. 

LES PAILLES ET FOURRAQES 

Pailles pressées très calmes et four- 

rages sans demande. On cote aux 

100 kilos départ : paille de ble, 20,50 

a 27 ; d'avoine, 23,20 à 23,50 • d'orge, 

21 à 21,50. Foin : Centre, 55,80 à 56.20 ; 

luzerne, 62,50 à 63 : trèfle. 52,80 à 59,20 

LES BESTIAUX 

Les arrivages d'animaux ont été bien 

chargés en gros bovins et eu ovins 

alors uue le tempe, toujours trop doux, 

contribue plus que jamais à maintenir 

la consommation au minimum. La ten- 

dance ne pouvait donc que s'affaiblir 

pour ces catégories d animaux. Pour 

lee veaux, au contraire, les prix ont 

pu se raffermir en raison du .petit 

chiffre amené. Quant aux porcs, les 

expéditions ayant été un peu juste on 

.a pu von une petite amélioration qui 

s'etst traduite par une petite hausse 

sur les porca gras. 

Boeufs • limousine .charentais. péri- 

gourdins et dorachons, extras 5 à 5,30 

la livre nette ; bons bœufs 4,70 â 5 fr.; 

ordinaires 4,50 â 4,75. Charollais, ni- 

vernaïc, bourbonnais, bénit lions, bour- 

guignons extras 4,95 à 5.20 ; bons 

bœufs 4,70 a 4,95 , ordinaires 4,5o a 

4,80 Normands extia> 4,90 à 5,10 bons 

bœufs 4,65 à 4,1)0 ; ordinaires 4,40 à 

4,70. Gris de l'Ouest, vendéens, parthe- 

nais. manceaux anglaisée, choletais, 

nantais extras 4,40 a 4,70 bons bœufs 

3,90 à 4.40 : ordinaires 3,50 à 4 fr. Bre- 

tons extras 4 30 à 4,60 : ordinaires 3,60 

â 4,40 Bœufs du Midi extras 4,50 à 4,80: 

ordinaires 3,50 â 4,50. Bœufs groseieis 

de toutes races 3,60 à 4.10. Géntssss 

extras ; limousines, charentaises 5,10 à 

5.40 : charollaises. nivernaiês. berri- 

chonnes 5 à 5.40 ; normandes 4.90 à 

5,30 rouges 4,50 à 5,10 • grises, chole- 

talses, manîelles 4,40 à 5,10 genissee 

ordinaires de toutes races 4,10 à -LO0 

Vaches encore jeunes 4,30 à 4,90 • ordi- 

naires 3,00 à 4.50; médiocres 3 à 3,70 

Viande à saucisson 2,40 à 2.70. Tau- 

reaux extras bretons 4,30 à 4.80 

jeunes d'écurie 4.20 à 4,50 . ordinal 

res 3,50 à 4,20. 

sTW*?' rnV 9 tr ' : trichons, 

s M a s 90. Charinois, s 6u s. o W 

Champenois, bourguignons, 7 80 

8 30. solognots, 7 10 à 7 50 • rnnri 

ft^J 

9 ? V* 40: limousins', a" 

30 à 7 80. Peiigourdins, 7 10 à 7 m 

Lozerots, 7 10 â 7 50. Croisés 7 4 i 

8 tr. Puy-de-Dôme, 7 10 à 7^90 Lt 

cous et laveyromiais, 7 20 à 7 70 Albi- 

geois, 7 60 à S 30. MôtiS, 7 90 à 8 40 

Brebis : Beauce, Ile-de-France 6 

I 6 C -A : n ;y RI "naises, berrichonnes 6 20 

A c rA erlI1 °s bourguignonnes,' 6 10 

^ rn A k co \ 

c ,°x nnes Clt e-veyronnaises, 

5 60 à 5 80 Mères usées, 4 80 â 5 30 

Porcs au kilo vif extras, 9 60 il 9 70- 

bons maigres Ouest et Centre, 9 i 

Centre. 8 60 a, 9 fr. Gros, gras et nom- 

raseurs, 8 50 à 8 70 Midi, Avevron 

« ° rr S z ^ limousin, 8 50 à 9 fr. Coches, 

6 â 7 50. Laitonnes, 7 50 â 8 50 

MOTS CROISÉS 

SOLUTION DU PROBLÈME N° 5 

livre nette Par b-indes. on cote • 

gâtinais. Brie, Beauce, Euro de Banvil- 

le ou Nonaneourt 8,20 à 9,10 ; ordinai- 

res 7,90 à 8,45 Tourangeaux de Riche- 

lieu, Sainte-Marie, Langeais, Vendôme 

8,20 à 9.10 ; de Chii on, Loudun, Loches 

7.80 à 9 fr . Champenois do Romilly. 

Sézanne, Nogent-eur-Seine Méry 7,70 à 

8,60 ; (Champenois ordinaires 7,60 à 

8.30. Veaux à roba blanche 7,50 à 8,20. 

Morvan 6,40 à 7,20 Manceaux d'Ecom- 

ir.ov. Mayet. le Lude. Château-du-Loii- 

7.90 à 0 fr.: autres bons sarthois 7,60 à 

8,30. Orne, Caen, Gcurnay 6,90 à 7,60 

Bretons 7,10 à 7.60. Vendée, Deux-Sèvres 

7,10 à 7,60. Aveyronnais 6 80 à 7.60. 

Limousins 6,40 à 7,10. Auvergnats 4,30 

à 5,30. Broutards toutes provenances 

4,30 a 5 fr. Petits veaux ou « crevards » 

3.G0 a 4,10. 

Agneaux extras en laine : Southdown 

9 40 à 10 40. Croisés, 9 30 à 10 30. Loi- 

ret. 9 30 à 10 20. Poitou, 9 50 à 10 40. 

Bons agneaux : Dishleys, Mérinos, 

Beauce, Ile-de-France, 9 20 à 9 80. Ni- 

Nivernais, Bourbonnais des races lo- 

cales et non croisés, 9' 40 à 10 10 ; ber- 

richons non croisés, 9 30 à 10 10. Cham- 

penois, bourguignons, 9 à 9 60. Maral- 

chins, bretons. 8 60 à 9 30. Sarthe, 

Mayenne, Vendée. 8 60 à 9 20. Gas- 

cons, 8 10 à 8 60. Lorrains, 8 à 8 50. 

Moutons : Beauce, Ile-de-France, 8 20 

à 8 60. Loiret, 8 50 à 9 fr. Nivernais, 

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 

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Pas 

HORIZONTALEMENT 

1. Patricien romain. 

2 Morceau d'étoffe écarlate. 

3. Rivière d'Asie. — Perça. — 

vêtu. 

4 Chef politique. — Règle double. — 

Supplice. 

5 Pierre philosophale. — Uni à une 

femme. 

6. Insecte coléoptère. — Créature spi- 

rituelle. 

7. Exprime l'indignation. — Troisiè- 

me lettre de l'alphabet turc. — Con- 

nut. 

8 Pronom. — Equipa. — Conjonction. 

9 Chrétien grec. 

10. Où l'on tue. 

VERTICALEMENT 

1. Chef de Ballet. 

2. Historien français contemporain. 

3. Symbole chimique. — Colline de 

Jérusalem. — Avalé (à l'envers). 

4. Formation géologique. — Dieu 

Egyptien. — Recueil anecdotique. 

5 Petite île. — Saisit. 

6 Chef-lieu de canton. — Famille de 

luthiers italiens (manque la der- 

nière lettre). 

7. Oui (en Latin). — Adjectif posses- 

sif. — Enleva (à l'envers). 

8. Sodium. — Faces. — Deux voyelles. 

9 Brave avec insolence. 

10. Héroïne de Schakespeare. 

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Le Nouveau Tracteur 

AGRICOLE OU VIGNERON 

AUSTIN 

Le succès remporté par le nouveau 

tracteur agricole et vigneron Austin 

présenté au Salon de la Machine Agri- 

cole, à Paris, du 21 au 26 janvier, est 

sans précédent. 

Le président de la République s'est 

arrêté longuement au stand de la So- 

ciété Austin pour témoigner de l'inté- 

rêt qu'il porte à l'effort de cette Société 

qui vient de doter l'agriculture du 

ti acteur le plus approprié à nos cam- 

pagnes. 

Nous restons émerveillés de voir 

qu'un degré de si haute perfection a 

pu être atteint sur un tracteur agricole 

ou vigneron ; aucune comparaison n'est 

possible avec les machines similaires. 

Le nouveau tracteur Austin est sans 

contredit la plus belle réalisation qui 

existe sur le marché et. il est possible 

de dire que les agriculteurs et vigne- 

rons peuvent compter sur l'auxiliaire 

qu'ils attendaient et qui fera tous les 

travaux du moment ; labours, mois- 

son, façons superficielles, battages, à 

des prix incroyables d'économie. 

Le secret de la réalisation de cette 

perfection provient certainement du 

fait que la Société Anonyme AUSTIN 

est la seulç usine au inonde ne fabri- 

quant que le tracteur agricole. 

La Société Austin possède dans tou- 

tes les régions, des agents chez qui 

les usagers trouveront toujours des 

pièces de rechange, des conseils, ainsi 

qu'une main d'eeuvre spécialisée poul- 

ies réparations. 

Pour permettre aux agriculteurs 

d'acquérir un tracteur, la Société Aus- 

tin, certaine des qualités de ses pro- 

duits, vend ses tracteurs avec une an- 

née de crédit. 

Nous dovons signaler que le nouveau 

tracteur Austin coûte moins cher que 

tous les autres tracteurs, a puissance 

égale. Il est do fabrication française, 

et nous engageons les agriculteurs, 

dans leur intérêt, h demander le cata- 

logue Illustré gratuit série 8 A : SOCIE- 

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LES ADDITIONS PAR T. S. P, 

PROGRAMMES DU SAjMEDI S» JANVIER 

RADIO PARIS (1.24 m.) 

ti! ta. 30. — Lohenyrin ; Manon ; Rlvtelr 

(Schtunann) ; MélodW (Rublnsteln) : SeguU 

dllla (Albenlz) ; higoietto 

ib h. 45. — La demi-heure enfantine. 

16 h. 15. — Musique de danse. 

17 heures, — Concert Colonne : Alléluia 

(Mozart) ; Poncf Pilote (P. Bretagne) ; 

Petite ltoie ; Le Noyer (Messager) ; Psyché. 

18 h. 35. — Le» succès de Paditla, orchestre 

: Les Millions d'Arlequin. 

19 h. ?0. — Musique enregistrée. 

50 h. 15. — Leçon d'Interprétation plantstique. 

30 h. 30. — La Chronique de» Sept : Le. 

Comtesse Rtguidl. 

20 h. 45. — Revue par U dessinateur 

humoristique Morris. 

51 h. 30. — Concert de musique enreffls 

tTée. 

TOUR EIFFEL (1.740 mètres) 

12 * îs h. S. — Informations générales. 

»a h. S à 13 h. 15. Chronique agricole. 

12 h. 15 â 15 h. 30. — Première partie de 

l'heure de vulgarisation musicale. 

iS h. 30 à 13 h 35. — Informât ions. 

13 h. 50 à 4 heures. — Chronique et 

actualités du Monde du Théâtre. 

14 h. à 14 h. 5. — Informations. 

14 h. 30 à 14 h. 35. — Informations. 

15 h. 39 à 15 h. 35. — Informations. 

17 h. 45. — Transmission du concert Pasdeloup. 

19 h. 20. — Le journal parlé. 

S0 heures. — Soirée radio-théâtrale : Le 

Daudet. — Les Aventures d'un Papillon et 

d'une Bête à bon Dieu, d'Alphonse Daubét 

CCQLE SUPERIEURE DES P. T. T 

15 h. 15.— Emission simultanée des stations 

des P. T. T. et de la Tour Eiffel. 

Programme : Zamva : Faust ; Chants 

d'Espagne ; La vie brève, première danse 

ec 

j?orpitut,3%... 

Amortissable 3% 

— •» %% 

— a % 

— 19l r V. Paris 1S94-96 

— quart 

89 75 — 1893 

92 10 — quart 

96 30 — 1899 

105 15 quart • 

t 4%.... 100 3J — 1904 

— 191£ 4%.... 99 60 — cinquième..» 

— 1S/21 &%.... 136 30 1905 

— 19*C6%.... 103 75 quart 

_ iaii*%.... 12S 70 2 3/4 % 1910 

— 192? û%.... 109 70 demi 

— 192c 5%.... 104 35 — 3 % 1910.... 

P.T.T. 6% 1928 514 . — quart 

— t t/S 1929 510 .. — 1912 

B. Très. 1924 ô°f, 722 .. — 1919 

—1921 ; %.... 564 . — cinquième... 

— 1927 7%.... 580 . — 1922 

— 1927 >)%.... 514 50 — 1923 

Cals. Autonome 1016 .. — 6 % 1924.... 

Crédi: Nat H» 608 .. — 6 y2 % 1924. 

— 1920 

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— 1922Ç Itvriet 543 . — 1883 

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— 1899 

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25 janvier 1930 - Bibliothèque de Toulouse

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