18 janvier 1937 - Bibliothèque de Toulouse

46' ANNEE - N" 16.024 

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et chez tous nos correspondants 

EAr 

EDITION DE TOULOUSE 

TÉLÉPHONE : 229-83 ET 229-84 JO cr. DU MIDI 30

1 uo.me par sa vie l'exemple le plus nia- 

t" :> i.|ue et le plus complet du M vrai cou- 

rage ». 

courage est une vertu venant de la 

seule volonté de l'homme qui peut libre- 

ment uevtiminer ses actes, et agir. Par 

t . po voir de décision ut d'exécution, 

l'homme diffère de la bête, qui n'a que 

des instincts ou des habitudes. Pour vain- 

cri la peur, naturellement ressentie a 

l'approche d'un danger, c'est-à-dire pour 

Ilire acte de courage, I honime doit d a- 

borl vamcie sa » barcasse » — comme 

d.sait lu i..ine — cet am.is de nerts et de 

—. 'v 

JjUNUi )« JANVJ.le.lt XU81 

Le Dimanche Politique 

M. DORIOT A STRASBOURG 

Strasbourg, 17 Janvier. 

Sur invitation personnelle, plus de 

l.Ouu hommes ont assisté, ce matin, à 

Strasbourg, à une reunion privée orga- 

nisée par M. Jacques Doriot, président 

du Paru Populaire Français. 

M. Doriot a exposé les buts du parti 

qu'il a fondé : Abattre le communisme, 

muscies dont les reactions varient selon i rénover la France pour en faire une na- 

la santé de son corps, les circonstances I tlon iorte et heureuse, construire notre 

i moïneiil et le milieu où il se trouve, empire sur des bases plus solides et 

Ensuite, l'homme doit imposer à ses nerfs créer enfin le sentiment de la solidarité 

et a ses muscles 1 exécution de sa « pensée i nationale et sociale. 

S,B,,,H.>,W .i - comme disait Pascal - Apres avoir s ° ll »8 n é le caractère de 

rdiso.uwii «j » - comme disait rasedi - dm r pci . rnanent que représente le 

et raiso.uiee, c est-a dire passée au crible , communisme, l'orateur a Insisté sur les 

t la rais. .. conséquences fâcheuses de la signature 

Dr, la lai.'Oii qui triomphe est la mar- , du pacte ti anco-soviétique et s'1-st dccla- 

que du uiuia'je L'homme, ainsi arme, ! ré partisan de négociations directes avec 

Dont rc-.Ms.tu loiietemijs aux' assaut* tes ' l'Allemagne hitlérienne en adoptant une 

1 - - —• "-- .- • - — attitude ferme et nette. 

Traitant ensuite du problème alsacien, 

M. Doriot s'esl orononcé en faveur du 

bilinguisme et du respect des traditions 

plus tuneu» de la mort. Mais la mort a sa 

vengeance toujours prête et cachée, bile 

1 j recuie panu.s que pour mieux sauter 

sur ce u.' oui la naigue et se rit délie. La ! régionales " La réunion a pris fin au 

criant de la « Marseillaise ». 

d.ime a la tau.x, elle, ne rit jamais. Elle 

}l est toujours s 

M. BONNET A BORDEAUX 

Bodeaux, 17 janvier. 

Dix départements du Sud-Ouest ont 

aujourdhui envoyé à Bordeaux des dé- 

lègues à un Congrès qui constituait se- 

lon, les organisateurs, une manilesta- 

tion préparatoire au Congrès de Tou- 

louse. 

M. Bonnet, qui rejoindra prochaine- 

ment son poste d'ambassadeur de Fran- 

ce à Washington, présidait ce rassem- 

blement dont la première manifesta- 

tion fut une séance de travail à l'issue 

de laquelle les délégués votèrent un or- 

dre du jour de félicitations à leur pré- 

sident. 

Un banquet suivit à l'issue duquel M. 

Bonnet prononça notamment les phrases 

suivantes : 

« La crise qui avait étendu ses rava- 

ges sur tous les peuples tour à tour est 

en régression dans le monde entier. 

« L'élévation sur les marchés mon- 

diaux des prix des matières premières 

depuis quatre ans est un indice de la 

reprise mondiale. 

« De tous les dangers qui menacent, en 

effet, le redressement économique mon- 

dial, le plus grave c'est la crainte d'une 

nouvelle guerre en Europe. 

« La seule pensée d'un péril si redou- 

table paralyse les volontés et détruit 

l'esprit d'entreprise ; le jour où l'on 

saurait que la paix est assurée en Eu- 

rope, nous connaîtrons enfin une ère 

sans précédent de prospérité ». 

M. TAiTTKiGER A ORLEANS 

Orléans, 17 janvier. 

Au banquet organisé par la section 

orleanaise du parti républicain national 

et social, M. Pierre Taittiuger a devant 

de très nombreux convives fait un ex- 

posé de la situation extérieure et inté- 

rieure. 

« La France, a-t-ii dit, doit conserver 

son sang-froid ; ce qui s'est passé ces 

jours derniers à la suite de la diffu- 

sion de nouvelles marocaines erronées a 

créé dans le pays une nervosité diver- 

sement commentée à l'étranger. 

« Si un gouvernement veut avoir une 

opinion publique calme, il doit donner 

lui-même l'exemple de la pondération, 

ce qui est indispensable sur le plan exté- 

rieur, l'est également au point de vue 

intérieur. 

« Savoir commander à ses nerfs, pren- 

dre conscience de ses responsabilités, 

agir sans précipitation, mais avec fer- 

meté après avoir réuni tous les éléments 

information nécessaires, telle est la 

tâche qui s'impose à nos gouvernants. 

« Si ceux-ci se sentent inférieurs aux 

nécessités présentes qu'ils le disent. 

« En tout cas qu'ils ne laissent pas 

certains sous-ordres compromettre par 

leur improvisation imprudente la paix 

européenne. 

« Revenons à une politique française, 

est-à-dire une politique calme et sou- 

riante d'un pays qui n'a pas peur et qui 

sera le premier du monde le jour où 

il aura rencontré le gouvernement qu'il 

mérite ». 

La paiicatisa italienne 

ei Abyssinle 

Florence, 17 Janvier. 

Le cardinal Ella Dalla Costa, archevê- 

que, a béni, à l'hôtel de ville, en pré- 

sence de toutes les autorités locales, 

vingt drapeaux destinés à autant d éco- 

les italiennes de l'Afrique orientale. 

Dans un discours patriotique qu'il a 

prononce a cette occasion, le cardinal 

a dit qu'en Italie, « le culte de l'école et 

de la patrie ont pour base la fot, source 

de tout bien être social », et a fait l'éloge 

des instiuteurs, « qui ont donné de nou- 

velles preuves de fidélité à la nation, 

au gouvernement et au roi, sur le front 

glorieux duquel brillent aujourd'hui les 

couronnes du royaume et de l'empire ». 

La liste civile 

du Trôneanglais 

Londres, 17 Janvier. 

Les hauts dignitaires de Buckingham- 

Palace, après consultation avec Geor- 

ge VI, viennent d'arrêter, d'accord avec 

le cabinet anglais les termes de la liste 

civile de la famille royale qui va être 

soumise sous psu au Parlement. 

L'un des nouveaux chapitres de la 

liste prévoit l'attribution à la petite 

princesse Elisabeth, actuellement dans 

sa dixième année, d'une pension de 

25.000 livres par an environ 2 500 000 fr 

à titre d'héritière présomptive. 

La princesse gérera elle-même ces re- 

venus lorsqu'elle aura atteint l'âge de 

sa majorité : 18 ans. 

Les 25.000 livres sont destinées à as- 

surer son éducation . et à parer aux 

« exigences de son rang ». 

La princesse Margaret Rose, sa Jeune 

sœur, dont le rang est moins exigeant, 

recevra une pension annuelle de 6.000 

livres : 600.000 francs. 

Pour voire foie 

moins de régimes 

Un bon remède 

Voilà une bonne nouvelle, pour tous 

ceux que leur foie condamne au régime 

anémiant des purées, des légumes cuits 

sans beurre, des biscottes, des grillades 

et de l'eau pure. En prenant au début 

de chaque repas, 20 à 30 gouttes d'Hé- 

pascol François, l'hépatique peut élar- 

gir son régime sans Inconvénient. Ce 

bienfaisant remède végétal exerce, en 

effet, une action stimulante et décon- 

gestive sur le toie qui reprend bientôt 

son activité normale. Les « points » au 

côté droit, les vertiges, migraines, nau- 

sées, brûlures d'estomac prennent fin ; 

les selles redeviennent normales; les 

fermentations Intestinales sont arrêtées. 

Voyez ce que dit M. R..., à Paris (10 e ) : 

« Pendant près de trois ans, J'ai souf- 

fert du foie, malgré un régime des plus 

sévères. Ayant lu vos articles sur l'Hé- 

pascol François, J'ai fait un essai qui 

m'a donné pleine satisfaction. Je n'ai 

plus de vertiges, de vomissements ni de 

démangeaisons et mange de tout de bon 

appétit. Pourtant, Je n'en suis qu'à mon 

deuxième flacon. » Lettre E 538. 

L'efficacité souveraine de l'Hépascol 

François se manifeste souvent dès la 

première semaine. C'est vraiment le 

- 

M h 15 i Concert sur « aL * 

Millœckcr - '» h. 40 : Mustrue de 

danse"".-^23 heures Chansonnettes - 

83 h 15 • Orchestre de bai champêtre. - 

0 h. 05 : Caveau « le Bal des Jeunes 

(l h 20 : Marches militaires. — 0 h. 

Bulletin météorologique régional. 

30 

FAITS 

DIVERS 

Uns a.faise de tra.se d'armes 

en Belgique 

Bruxelles, 17 Janvier. 

Une nouvelle allaiie de contrebande 

d urines a ete découverte dans une mai- 

son au centre de la ville, habitée par 

k-N frères Van lier Poelen déjà îmoll- 

q.-és dans une autre allaire de trafic 

d'armes instruite a Liège. 

One perquisition a leur domicile, exé- 

cutée ce matin a fait découvrir dans 

un urenlei quantité de fusils mitrail- 

leurs et de mitrailleuses. 

Les deux tréres ont été êcioués. 

50 t> 

ne 

1OUL0USE-PYBENEE» 

rwi 9 h il a 10 h 45 i Kelais de Nice : 

Ccmcert. - l.e !0 h. 45 à 11 h. 3S : Kelais de 

Montpellier : Concert. - De » n - j» ^ 

11 h. 45 : Tour Eiffel : Cours i Bourse. - 

Le 11 h. 45 à 12 heures : Parls-P. T. I. t 

Causerie : • T.i Pays Ansoumoisin . par 

M Paul Devlgne. - De W heures a 12 h A, 

Concert symphonlque i Maritana ouverture 

(\V Wallace) Trois contes (Adolphe l'Iriou,, 

Le' Baptême rte la Ligne, ballet (F. Casafle- 

sus) Les Noces de .learnette. sélection IV. 

Massé) ; Tableaux Musicaux (F. .le la Tom 

p.'lle) 1. Pavane ; -2. i.es .loueurs de vielle- 

•j Les ombres chinoises Monsieur Beauçal 

re opérette 'A. Messager) . Jolly-tellow 

(donna n de Touch) ; Intermèdes rte chanl 

par Mlle Plessls. - Ile VI h. 50 à « heures : 

Parls-P T T : Informations ; Bourse. - 

De 13 heures a 13 h. 30 Itcprlse rtu concert. 

_ ne 13 h. 30 à 13 h. 50 : Tour Eiffel • 

Cours ; Bourse : Météo. — De 11 h 

U heures ; 1 arls-P. T. V. : Disques. 

14 heures A 11 h. 20 : Disques i Programme 

des spectacles rte Toutous.'. — De 1* h. 20 s 

H h 30 I Tour Eiffel . Cours I Bourse. - 

De 15 h 30 a 15 h. 45 Disques (soif d Ins- 

truments). - De 15 h. 45 t in heures Tour 

Firtel . Cours • nourse. — De 16 heures a 

n heures . Paris P. T. T : Concert, d'orgue. 

- De 17 heures à 17 h. 10 : Tour Flftrl : 

Cours ; Bourse. — De 17 h in a 17 n. 30 : 

Disques 'chœurs et dérlamatlo i). — D* 

17 h 30 à 18 h. 30 : Concert rte musique de 

chambre. — De 18 h. 30 a 19 h 30 : Ran 

Journal de France. — iv 19 h. 30 .1 19 h. 45. 

Conférence « Sud Ouest du Massif ( en- 

trai • par M le professeur Faucher. — De 

i . h ',5 a M heures : Donnes : Programme 

lies «pertu les .! Toulouse. - De 70 heures 

a ;o h 20 Journal Paris Irtouxlème émis- 

sion) - De 20 h. 20 a *l h 45 : Divines -, 

r.irprnnnlqus». - IX» 20 tt, 45 » 72 h 30 • 

pocte Xaitonnl : Conrert, par l'AMOftallotl 

pvlonale ii»s auteurs cr. compositeurs an 

riens combattants — De 2" h. 30 » » h 

Dernières Informations. — Df> 77 

23 h. 30 : Parls-P. T. T. i Musique de 

Il est des poissons que l'on ne pêche pas 

en quantité suffisante dans les eaux fran- 

çaises. Nous devons en acheter à l'étran- 

ger. 

Mais tout produit doit présenter l'Indica- 

tion du pays d'origine. Les hottes de con- 

serves en fer blanc, portent cette Indica- 

tion sur Je métal lui-même Nous engageons 

nos lecteurs à vérifier l'origine des holtes 

de conserves rte saumons, crabes, langousts 

qu'Us achètent et nous les engageons à 

refuser celles qui proviennent, de pays que 

nous ne pouvons ni ne devons favoriser. 

Voir en dernière page 

LES CONFLITS 

SOCIAUX 

CHEZ LES COURTIERS EN VIN» 

DU MIDI 

Narbonne, 17 Janvier. 

Les courtiers de la région de Nar» 

bonne, réunis eu assemblée générale 

le 16 Janvier 19;S7 à la Chambre de 

commerce, ont décide à l'unanimité de 

continuer de s'abstenir de vistter le» 

commerçants qui se refusent d'accep- 

ter de payer comme tourtage 1 fr. 25 

par hectolitre (soit seulement cinq fois 

le taux d'avaut-guerre), comme taux 

de base. 

Ils ont décidé également qu'à partir 

de ce jour tout négociant en vins ou 

commissionnaire qui fera connaître an 

bureau du sVndicat son acceptation 

pourra être visité librement par tous 

les courtiers. 

Comment se soigner 

par l'Homéopathie 

Un ouvrage de 90 pages offert 

gratuitement 

Toutes les maladies peuvent être 

soignées par la méthode homéopathi- 

que et souvent avec beaucoup plus de 

succès que par toute autre méthode. 

Un ouvrage de 90 pages, extrême- 

ment intéressant : " La Médication 

Homéopathique" du professeur Bo- 

ribel vous donnera à ce sujet les ren- 

seignements les plus précieux. (Plus 

tle 300 maladies décrites avec symp- 

tômes et traitements). Il vous est 

offert gratuitement. Demandez-le au 

déposiUiiro des Laboratoires Homéo- 

pathiques du Professeur Boribel : 

Pharmacie du Soleil, 11, Place 

Wilson à TOULOUSE. 

LA CONDUITE DE LA GUERRE 

L'évacuation de la population civile 

de Madrid change-t-elle vos plans pour 

la prise de la capitale ? Vous estimez- 

vous dégagé maintenant du souci de la 

prendre sans ménagement ? 

« Il n'y a rien de changé. Madrid 

tombera comme il est prévu. 

«t Après les victoires d'IUescas, de 

Nava-lcarnero, et l'arrivée de nos trou- 

pes à Carabancnel, les rouges ont com- 

mis une folie, un crime, entendez-vous, 

en n'abandonnant pas la capitale. 

« Oui, je sais, Madrid a une grande 

importance politique, mais ce n'est pas 

à Madrid que se joue le sort de la 

guerre. 

« Le commandement rouge nous a pla- 

cé devant cet affreux problème : Nous 

emparer de la ville en la détruisant et 

en entraînant la mort d'innombrables 

j innocents ou bien porter la guerre ail- 

leurs. 

« Ce problème nous l'avons résolu au- 

trement : nous prendrons la capitale, 

nous ne la détruirons pas. 

« Les événements qui suivront et des- 

quels vous comprenez que je ne puisse 

pas parler, vous édifieront. 

« En passant, notez, je vous prie 

que dans l'histoire du monde, c'est la 

première fois qu'un assaillant a désign! 

un quartier réservé pour isoler les i fe'û*'d*^ 

des femmes et des en- i tes Etudes 

Au GoSiÈye te Fraise 

Paris, 17 Janvier. 

M. Faral est nommé pour une période 

de trois ans, à dater du 1er janvier 1937, 

administrateur du Collège de France en 

remplacement de M. Joseph Bedier, ad- 

mis à faire valoir ses droits à une pen- 

sion de retraite. 

Le nouvel administrateur du Collège 

de France, où il est d'ailleurs professeur 

de littérature latine du Moyen-Age, est 

né en 1882 a Médéah. 

Ancien élove de l'Ecole Normale Su- 

périeure, agrégé de l'Université, docteur 

ès lettres, avec une thèse sur « Les Jon- 

gleurs en France », il est encore direc- 

'iirs an- - 

19 h

LUNDI 18 JANVTEli 1937 

LES MATCHES DE RUG 

Lfffl.MUJIAP.UPJ.» 1UJ 

Pour les Pouies de Cinq d'Excellence: Les Biarrots tenus en échec chez eux par les Nantais 

Pour le «du Manoir»: Le Stade Toulousain nettement victorieux de l'Aviron Bayonnais - Pendant que le 

R. C. Narbonnais trébuche à Brive, les Toulonhais sont battus «at home» par le Lyon O. U. 

L'équipe représentative des Pyrénées Bigorre est formée 

A Treize : Basques, Catalans et Roannais gagnent au détriment des Lyonnais, des Parisiens et des Villeneuvois 

Challenge Yves-du Manoir 

POULE A 

Deuxième mi-temps 

A TARBES 

Stadoceste Tarbais bat Bègles 

par 17 points (six essais deux buts) 

a zéro 

Ainsi que l'Indique le score, la vic- 

toire du .Stadoceste fut nette et bien 

in u ruée. 

LU partie tut très belle et par mo- 

ments emballa le public qui se pressait 

nombreux autour des barrières. 

Les deux équipes se livierent à iond 

et ie fndeux cafouillage fut exclu du 

jeu. Le» avants damiers, athlétiques, 

eurent l'avantage en mêlées et en tou- 

ches, mais turent dominés dans le Jeu 

ouvert par leurs adversaires, plus vî- 

tes et décidément en verve. 

La rentrée du troisième ligne Cha- 

nau fut très remarquée. 

Eu deuxième mi-temps, Narp, Mousis. 

Cazalas et Meret se distinguèrent du- 

rant tout le match. 

Les divisions arrières bêglaises sou- 

vent alimentées par un demi-de mêlée 

'de bonne classe, manquèrent totale- 

ment de perçant et furent surclassées 

par les arrières tarbais. 

Ceux-ci, admirablement lancés par les 

deux demis Pevrelarte et Lamon, firent 

un gros travail et marquèrent tous les 

essais. . , , 

Des deux arrières, Pêdentour fut le 

meilleur. 

Excellent arbitrage de M. Bergès. 

A PÉRIGUEUX 

C. A. Périgourdin bat C, A. 8. G. 

de Paris par 9 points (2 essais, 1 but 

sur coup franc) a 6 points (2 essais) 

Magnifique partie jouée devant un 

nombreux public 

Dès le début ,les lignes arrières des 

deux camps sont alertées et nous assis- 

tons à des déplacements de jeu super- 

bes; les deux adversaires dominent ain- 

si tour à tour, mais ies locaux ouvrent 

la marque par un essai, du a un groupe 

d'avants, partis en passes-courtes. 

Les Parisiens font donner leurs avants 

et ceux-ci bousculent dangereusement 

les locaux, qui sont dominés et accules 

près de leur but, mais Perigueux se dé- 

gage, par une contre-attaque dangereu- 

se qui rétablit l'équilibre ; pas pour 

longtemps, cependant, car par un de- 

part de leurs lignes arrières, les Pari- 

si-ns marquent à leur tour un bel essai 

par débordement. 

Apres cet exploit, les visiteurs conti- 

nuent leur pression et marquent à nou- 

veau un essai en force. 

La mi-temps est siiflée peu après. 

A îa reprise, le jeu ne se ralentit pas, 

mais Perigueux prend maintenant l'of- 

fensive et de beaux départs des trois- 

quarts lui permettent de dominer ter- 

ritorialement, pendant de longues mi- 

nutes. 

Tous les départs sont dangereux et 

des maladresses les font échouer de peu, 

a plusieurs reprises, lorsque Gazade, der- 

nier servi, déborde la défense parisien- 

ne et marque en position moyenne. 

Les deux équipes sont à égalité, mais, 

depuis quelques instants, les visiteurs 

se laissent malmener, ce qui permet a 

Péret de réussir un but sur coup franc 

qui assure la victoire à son club. 

En résume, belle partie, jouée courtoi- 

sement et fort bien dirigée par M. Amo- 

ros. — LANNEAU. 

A TOULOUSE 

Après une partie captivante, le Stade 

Toulousain triomphe avec éclat de 

l'Aviron Bayonnais par 8 points 

(deux essais : Marcel Georges et 

Gaussens ; un but Fabre) à zéro. 

Un temps splendide et la belle réputa- 

tion de l'équipe basque ont Incite la 

grande foule à faire le déplacement des 

Ponts-Jumeaux, malgré la grève des 

tramways. 

Les deux équipes se présentent dans 

la formation suivante, sous de chaleu- 

reuses ovations ' 

L'allier Piédo opère â laile des trois 

quai ia toulousains et Grange au centre 

v assai s est retire. 

Au début, Bayonne tente le drop-goal 

en pure perte. Les StadiSi^s, durant 

un long moment sont réduits a l'orteii- 

sive. La vague bayonnaise deierle. Car- 

ne intervient et la brise net. La batail- 

le [ait alors rage sui les buts toulou- 

sains. Sahuc dégage son camp. 

Les Toulousains effectuent une belle 

descente et jouent de ce fait chez les 

Baydnnais. 

One tiouèe de Gailhaguet est arrêtée 

a quelques mètres de la ligne de Dut 

de l'Aviron. Le Siaae insiste et va une 

nouvelle iois, a deux doigts de l'essai. 

Bayonne se tue de ce mauvais pas à 

la laveur d'un coup Iranc. La Dalle vol- 

tige d un bout de terrain a l'autre sans 

que les deux adversaires puissent pren- 

dre l'un sur l'autre ta mouidre supério- 

rité. 

Voilà que du centre, l'attaque toulou- 

saine se dessine. Elle se développe vers 

la droite. Bourdieu recentre a Gaus- 

sons lequel lonce avec resolution et 

plonge dans les buts de l'Aviron, mar- 

quant un bel essai cnaleureusement ap- 

plaudi et transiorme par Fabre. 

S. X. : b A. B. ; 0. 

La cause est maintenant entendue, 

d autant plus qu'il n'y a plus que cina 

minutes de jeu. 

Le Stade poursuit son action offensive 

et conserve jusqu'au bout l'initiative des 

opérations ainsi que le fruit de ta bril- 

lante vicloire. 

| dernière minute, par un but de péna- 

lité, tire en lace des poteaux par Rapin 

à la suite d'un tenu volontaire des Pa- 

risiens. 

Ce résultat satisfait la logique parce 

que, dans son ensemble, Bordeaux ac- 

cusa une légère supériorité territoriale 

et, au point de vue initiative des ope- 

rations. 

L'équipe remaniée de Bordeaux eut 

surtout l'avantage â ia première mi- 

temps, qui se termina en sa laveur par 

deux essais d'avance, d'un sur départ 

personnel d'Artigalas et l'autre, signé 

Serres, suivant un coup de pied à sui- 

vre de Gibert. 

A la reprise, Paris se réveilla et ces 

quarante minutes furent jouées plus vi- 

rilement, mais toujours très correcte- 

ment. 

Les défenseurs de la Capitale débutè- 

rent par un essai très classique, sur de- 

part de Mignot, bien termine par Sau- 

nier. 

Bordeaux ne tarda pas â riposter pai 

un bel exploit d'Artigalas terminé vic- 

torieusement après quarante mètres de 

course. 

Ce fut ensuite le tour de Paris de sur- 

prendre Bordeaux et deux essais succès- 

Coupes 

Régionales 

EN PYRÉNÉES 

A TOULOUSE 

Aux réserves stadistes le titre régional 

Toulouse, Il janvier. 

Pour leur dernier match de l'épreuve 

régionale, ies reserves du Stade Tou- 

lousain avaient a rencontrer, hier, celles 

de l'Avenir samt-Cyprien Toulousain, 

sur le lameux terrain des Turres. 

Les jeunes « rouge et noir » se tirè- 

rent à leur honneur de cette ultime ex- 

plication, puisqu'elles enlevèrent la de- 

I cision par 16 points à 3, conservant, du 

' même coup, leur titre de champions des 

Pyrénées. - A. C. 

Championnats de France 

timetres de ia ligne bianche, passe a un 

de ses coéquipiers : c est l essai impara- 

ble, mais il y a un tout petit en avant 

qui arrête tout ; ce n'est que partie re- 

mise. On instant après, la balle sort a 

Brive à la suite d'une mêlée, le demi 

ouvre rapidement et l'ouverture troue 

avec décision, arrive sur l'arrière avec 

son ailier complètement démarqué, a 

cinq mètres des buts mais mal inspiré 

sifs turent marques, mettant les deux sert au centre Rey, sur lequel s abat un 

à,-,,,^,, A o ,00 ii rv^t* „h Q l paquet d avants narbonnais et l'essai 

CONSIDERATIONS 

AVIRON BAYONNAIS 

(mailot bleu ciel et blanc). 

Arrière : 

Santander 

Trois-quarts : 

Kusaalde IX Bergèze, Zabaletta, Celhay 

Demis • 

Klissalde I (m.), Daugé (o.) 

Avants : 

iaxcaut Albert, Brouzeng I, Ladeuch 

Chirles, Brouzeng II 

Harcaut G., Ainciart (cap.), Hourquia 

Manquent : Cunibert et Arotça. 

STADE TOOLOUSAIN : 

.(maillot rouge et noir). 

Arrière : 

Sahuc (cap.) 

Trois-quarts : 

Bourdieu. Gaussens Gailhaguet, Grange 

Demis : 

Vassal (o.), Villard (m.) 

Avants : 

Carrie, Camel. Marcel Georges 

Fabre Quaranta 

Lougarre, Lopez, Satge 

Andrieu et Delqué font défaut. 

Arbitre ; M. Ruffy. de Paris. 

La Partie 

A 16 heures précises, devant 10 000 per- 

sonnes, Bayonne tape le coup d'envoi. 

Dans les deux camps on organise l'at- 

taque, et le jeu oscille entre les deux 

lignes de vingt-deux mètres pendant 

que Vassal lente sans succès un but de 

penante. One otiensive bayonnaise esi 

ensuite bloquée par Bourdieu aux qua 

rame mètres toulousains. Peu après 

l'Aviron parvient très près des dernièie.-; 

positions stadistes. Les « rouge et noir » 

se dégagent jusqu'au centre, â la suite 

dune attaque a la main de leurs sprin- 

ters. Les Bayonnais sont alors mainte- 

nus dans leur vingt-deux mètres. Là. 

après melee. Villa, d s échappe, trompe 

la défense adresse a Marcel Georges 

Qui va marquer au centre Pas de but 

S 1 : 3. A B. : 0. 

Les Basques repartent â l'attaque aver 

décision Les Toulousains répliquent 

crânement et occupent le terrain de 

l'Av.ron Le Stade, à son tour, est obli- 

ge du concéder du terrain. Bayonne 

obtient un coup franc sui la ligne des 

vingt-deux mèt.ies stadistes. face «n 

poteau. Las I ie but est manque Les 

« rouge et noir » reportent, ies opeis 

tions en terre oasque. mais une atta 

que des mordante oes « bleu ciel et 

«f*'»nc » gagne cinquante mètres. 

Vassai, fatigue passe à l'arriére, alors 

q'ie Sahuc opère au centre et Gaussens 

a l'ouverture Lp Jeu languit, traîne un 

instant Le Stade lance quelques tollés 

alarmes alors que Bavonne riposte 

par une offensive, laauelle fait courir 

buts loiJmuBins un danger réel 

Sous tous les angles, ce match ob- 

tint un franc succès : temps idéal, pu- 

blic très dense, fiait ie captivante de 

bout en bout, jeu de bonne qualité, re- 

cette rondelette de 50.300 francs. 

Le Stade Toulousain, en net progrès, 

s'assura une victoire nette, indiscuta- 

ble, sur laquelle ou ne peut discuter. 

Deux essais d'une belle pureté furent 

réalisés pur les stadistes toulousain, 

alors que les Bayonnais — en dépit de 

toutes leurs tentatives — na purent 

prendre une seule fois en défaut la dé- 

fense des rouge et noir. 

Les Basques peuvent arguer que Cu- 

nibert et Arotga faisaient défaut de leur 

côté. Les stadistes peuvent prétexter la 

même excuse puisqu'ils étaient handi- 

capés par les absences de Delqué et 

d'Andneu. 

De plus, dès les premières minutes 

de jeu. Vassal — victime d une déchi 

rure musculaire — dut céder sa place, 

ce qui entraîna de profondes modifica- 

tions dans les lignes arrières toulou- 

saines. 

Vu sa constante indécision, le match 

revêtit, du commencement à la fin, un 

intérêt soutenu. 

Durant la première mi-temvs, malgré 

un avantage territorial également par- 

tagé, les stadistes réussirent un joli es- 

sai, très bien conçu par Villard et par- 

faitement réalisé par Marcel Georges. 

Au deuxième acte, les Bayonnais mi- 

rent tout en œuvre pour remonter leur 

léger handicap de 3 point- \ ce mo- 

ment, le réseau défensil .-.tadiste se 

dressa devant l'attaque basque et la 

brisa s> stématiquement. 

Les Bayonnais dominaient, mais n'ar- 

rivaient pas à concrétiser leur supério- 

rité Peu à peu. les assauts basques 

perdaient de leur mordant. C'est alors 

que les Toulousains prirent à leur char- 

ge la direction des opérations. 

L'essai de Gaussens porta l'estocade 

aux bleu et ciel et blanc, qui terminè- 

rent le match littéralement à bout, et 

évitèrent miraculeusement un nouvel 

essai. 

L'Aviron Bayonnais confirma son 

excellente réputation. Il joua constam- 

ment avec son élégance coutumière et 

utilisa toutes ses ressources pour s'at- 

tribuer une victoire qui, hier, lui tour- 

na le dos avec obstination. 

La ligne d'avants basque en particu- 

lier, fournit du bon travail dans tous 

les compartiments Les arrières atta- 

quèrent en de nombreuses circonstan- 

ces. Jamais, ils ne purent tromper la 

défense de l'adversaire. 

Elissalrle, placé à la mêlée, ne put 

rendre les mêmes services qu'à l'ou- 

verture. 

équipes à égalité avec 11 points cha- 

cune. 

Le Stade Bordelais eut alors une der- 

nière réaction, dominant sérieusement 

Paris, et ce fut le but de pénalité de 

Rapin qui décida du match. 

Dans l'ensemble, les deux équipes ne 

se révélèrent pas particulièrement trans- 

cendantes, notamment la ligne d'à van is 

bordelaise qui est encore le point i'ai- 

ole, malgré les remaniements apportes. 

Les meilleurs furent : à Bordeaux, 

Dufourc, Gombeaud. Artigalas et Ra- 

pin, et à Paris, Bastaings, Blond et Sau- 

nier. — André BOUAS. 

POULE B 

A BRI VE-L A-GAILLARDE 

C. A. Briviste bat R. C. Narbonne 

par 9 points (1 essai, 1 but, 1 drop) a 0 

Le terrain est magnifique, le soleil est 

de ia lete. 

Les équipes se présentent à peu près 

au compiet. Des le coup d'envoi, le jeu 

est très rapide ; Naroonne monopouse 

la balle par un talonnage irréguner que 

l'arbitre sanctionne a ailleurs à plusieurs 

reprises. 

Les locaux s'offrent le luxe de jouer 

constamment dans le camp adverse. Les 

vants narbonnais essaient tout une gam- 

me de comoinaisons, que leurs vis-a-vis 

arrêtent impitoyablement. Narbonne a 

toujours la Dalle en mêlée et lance ses 

trois-quarts, qui tentent quelques atta- 

ques sans grande conviction et par suite 

peu dangereuses. D'ailleurs, les trois- 

quarts brivistes veillent et ne laissent 

rien passer. U y a une chose paradoxale 

qui se produit : Narbonne a la balle, at- 

taque et se trouve constamment domi- 

ner territorialement à la touche. 

Brive fait jeu égal ; c'est dailleurs la 

seule manière dont il se procure la bal- 

le et en profite pour lancer quelques at- 

taques qui mettent en danger les buts 

adverses. 

Sur touche, au trente mètres narbon- 

nais. Rey, de Brive, s'échappe puissam- 

ment dans son style si caractéristique et 

devant deux adversaires à Quelques cen- 

paquet 

est loupe d'un cheveux. 

Les visiteurs ne sent pas sortis de leur 

camp et cette pression, ainsi que les at- 

taques fort dangereuses des locaux, leur 

donnent le frisson. Cette équipe qui, ce- 

pendant en a vu d'autres, paraît désem- 

parée et se demande à quelle sauce elle 

va être mangée, car en plus des cour- 

ses adverses arrêtées sur sa ligne de 

buts, les Narbonnais ont touché dans 

cette première partie quatre fois derriè- 

re leur ligne. 

La mi-temps est néanmoins sifflée sur 

un score nul. 

A la reprise, Brive s'installe à nou- 

veau dans le camp adverse et joue tou- 

jours aussi vite ; Narbonne se donne 

un peu d'air par des touches et quelques 

attaques partent, mais vraiment, ses 

trois-quarts ne sont pas méchants et 

achèvent leurs envolées par des coups 

de pieds sur l'arrière de Brive, qui ne 

commet pas une faute. 

En cela, il fut l'égal de Bouichou, de 

Narbonne, qui a fait une partie magni- 

fique. 

Au trente mètres narbonnais, une mê- 

lée lui est favorable, la balle arrive à 

Jalinat, qui, se voyant bloqué par la dé- 

fense adverse, tente le drop et le réussit. 

Ce résultat fouette Narbonne, mais don- 

ne plus d'assurance aux locaux qui, dé- 

sormais, tentent leur chance résolument, 

ainsi que d'autres drops, moins heureu- 

sement, la discorde et la fatigue se font 

sentir chez les visiteurs qui, cependant 

jouent en désespérés et poussent quel- 

ques pointes qui mettent Brive en diffi- 

culté. 

Les locaux n'entendent pas se laisser 

arracher la victoire qu'ils ont acquise 

au prix de durs efforts et activent leur 

action. La ligne d'avants briviste fait 

un jeu à la main très beau et efficace , 

elle impose sa volonté à sa rivale et sou- 

dain des quarante mètres, le pilier La- 

iueie s'échappe, bien épaulé par Rey, 

feinte la passe â ce dernier, trompe ain- 

si plusieurs adversaires et sert Dattas 

jeune, qui marque en bonne position. 

Cette Dhase de jeu a été de toute beau- 

té et digne des meilleures équipes du mo- 

ment. 

Les deux quinze sont à féliciter en bloc 

pour le jeu fourni, qui fut excellent et 

pratique dans le meilleur esprit, 

M. Queroy arbitra cette partie d'un 

sifflet de maître 

EN EXCELLENCE 

POULE H 

A BIARRITZ 

Biarritz-Olympique et Stade Nantais 

U. C. tont match nul par 6 a 6 

Voila un résultat qui surprendra bien 

des at-w-tifs, il est tout à l'honneur de 

Nantes qui réussit à arracher le match 

nul. Sans être taxé de partialité, ils 

furent quelque peu aidés par l'arbitre. 

M. Fauré, qui ne sanctionna pas les 

hors jeu flagrants de la troisième ligne 

et des lignes arrières en défense. 

D'autre part, deux avants biarrotz 

manquaient, deux autres furent blessés 

et n'étaient plus que des figurants : 

Bourthayre et Rey. 

Les points furent marqués durant le 

premier acte. Hayet réussit un but sur 

coup franc, auquel Filhoj répond de 

même. 

Une combinaison Laborde, Gabaston, 

Lataillade vaut l'essai en coin ; Sever, 

de Nantes, réussit un but sur coup 

franc. 

La deuxième mi-temps, après des alter- 

natives de jeu, verra le score inchangé. 

M. Fauré nous avait habitué à mieux. 

Après ce résultat, la poule H. est plus 

ouverte que jamais, toutes les équipes 

étant bien placées pour briguer la place 

de premier. 

EN PROMOTION 

TOUR ELIMINATOIRE 

A PERPIGNAN 

Lannemezan bat Rugby Club Laurentin 

par 8 points à 3 

Cette rencontre jouée au stade Jean- 

Laffon par suite de manque de terrain 

réglementaire à Saint-Laurent, s'est dis- 

putée devant un public très restreint. 

A quatorze heures. M. Rush, de Nar- 

bonne, appelle les deux quinze et le 

coup d'envoi est donné par Lanneme- 

zan qui envahit le camp adverse. 

Deux coups francs sont accordés 

coup sur coup aux visiteurs qui tentent 

en vain le but. 

Le jeu est terne, mais très dur et 

l'arbitre par des décisions incohérentes, 

énerve les joueurs qui se laissent aller 

à des gestes regrettables. 

Supérieurs en mêlées, les Laurentins 

ataquent sans cesse, mais il leur man- 

que de la décision et à deux reprises 

l'essai est manqué. 

Peu avant le repos, alors que les vi- 

siteurs jouent au ralenti, les Laurentins 

semblent devoir marquer et finalement 

c'est sur pénalité qu'ils inscriront trois 

points au tableau. 

La seconde mi-temps voit les visiteurs 

partir à fond et sur attaque classique, 

l'ailier Ta berne marque pour Lanneme- 

zan un essai splendide. 

Les deux équipes sont à égalité et le 

leu reprend très dur, les deux talon- 

neurs sont expulsés. Par suite de bles- 

sures l'on joue à treize de chaque côté. 

Alors que l'on croit devoir jouer les 

prolongations, les visiteurs dans un effort 

désespéré, dégagent leurs buts et vont 

marquer par leur centre un essai de 

belle facture, mais entaché de deux 

irrégularités. 

Le public manifeste bruyamment ce- 

pendant que la transformation est réus- 

sie 

Lannemezan, 8 ; Saint-Laurent, 3. 

La fin est aussitôt sifflée, sans même 

la remise en jeu. 

L'on peut dire que les meilleurs ont 

gagné, mais regretter des décisions d'un 

directeur de jeu qui hacha la partie et 

fut au-dessous de tout. 

Ce dernier essai marqué par Lanne- 

mezan a vu à son origine un hors jeu 

flagrant et une passe en avant vue de 

tous, sauf de l'arbitre qui avait de la 

peine à suivre. — CAPEILLE. 

A PEYREKORADE 

Peyrehorade-Sports bat Cadillac 

par 3 à 0 

Rien de bien saillant ne sort de ce 

match. Peyrehorade, privé des servi- 

ces de deux de ses meilleurs joueurs, 

n'a pas la carburation que nous lui 

connaissons. 

Les deux équipes se sont livrées à un 

duel d'avants et leurs lignes arrières ne 

purent se produire convenablement dos 

à dos. 

En première mi-temps, les équipes 

cherchèrent à prendre le meilleur pen- 

dant le second acte, c'est Peyrehorade 

oui réussit par l'intermédiaire de Du- 

mas. 

L'arbitrage de M Duoiot fut diverse- 

ment apprécié — DARRIDOLE. 

A MARSEILLE 

Olympique de Marseille 

bat Villeneuve-de-Bezier» par 11 à 0 

Privée de Son talonneur cavigliugt, 

l'u. M., sevrée de la balle en mêlées, 

prit cependant un avantage marqué en 

touebes, grâce surtout a Fraisse dont 

l'action fut irès remarquée. 

C'est d'ailleurs â la suite d une tou- 

che que Masilavail. bien servi par Bon- 

net, qui avait percé, marqua le pre- 

mier essai en coin. Malgré cela, Fraisse 

réussit la transformation. 

Le même joueur, et des quarante mè- 

tres, réussit peu après un but sur coup 

franc. 

Malgré tous leurs efforts, les visi- 

teurs ne purent combler ce handicap 

et a la mi-temps l'u. M. lienait par 8 

à zéro. 

A la reprise, les Marseillais par leurs 

avants, imposèrent a nouveau leur jeu 

et deux essais furent loupés de justesse. 

Nous assistâmes ensuite â une vive 

réaction dis Languedociens, dont le» 

trois quarts, copieusement servis ne 

surent pourtant, et â aucun moment- 

se montrer dangereux. 

C'est au contraire Bonnet qui, repre- 

nant un mauvais dégagement de l'ar- 

riére adverse, ajoute un nouvel essai 

a la marque, et c'est sur le score de 

11 à. 0 que M Servant, du Comité de 

Provence, sifflera la fin 

DU SUD-OUEST 

POU! F A 

A MONTAUBAN 

Montauban bat Bordeaux Etudiants 

Club par 7 points (1 but, 1 drop) a 6 

(2 essais) 

Les Montalbanais peuvent être fiers 

de leur succès, car avec la mixture pré- 

sentée, on pouvait craindre ie pire. Les 

Bordelais, jouant un jeu très spectacu- 

laire, affirmèrent tout au long de cette 

rencontre correcte, une telle yiipérionte 

que l'on peut se demander comment la 

victoire ne vint pas couronner leur ef- 

forts. Il est vrai que les jeunes rempla- 

çants locaux s'employèrent avec une ar- 

deur admirable et stoppèrent avec 

bonheur les plus dangereuses attaques. 

Montauban, quelque peu submergé au 

début, parvint néanmoins à terminer la 

mi-temps avec une avance de trois 

points. 

Dès la reprise, les visiteurs très auda- 

cieux, inscrivent deux essais à leur actif 

et leur victoire paraît assurée, lorsque 

le demi de mêlée vert et noir ajuste e 

réussit un drop. 

Les dernières minutes de la partie 

sont palpitantes et malgré toute leur vo- 

lonté, les Bordelais doivent s'incliner. 

Bravo pour les visiteurs, qui furent 

ovationnés pour leur belle Dartie. Nos 

jeunes renrésentants méritent éealement 

des éloges pour leur entrain. Arbitrage 

supérieur. — LEON A. 

Les Matches Amicaux 

A AUCH 

Auch 1 bzî TOEC 1 par 14 points (qua- 

tre essais) 

Los « rouges et noir » décongestionnent 

"ur ligne et le repos est ordonné 

Daugé occupa honorablement son 

poste, alors que Bergèze et Zabaletta, 

au centre, manquèrent quelque peu de 

mordant. Celhay, à une aile, se mon- 

tra le plus dangereux jusqu'au moment 

où une chute le priva d'une bonne par- 

tie de ses grands moyens. 

Santander. a l'arrière, se comporta 

fort bien. 

Le Stade toulousain apparut au moins 

l'égal de son brillant adversaire. La 

ligne d'avants fournit sa consciencieuse 

partie habituelle. Lopez ne pâlit devant 

Ainciart, alors que dans le jeu ouvert 

les Satgé, Fabre, Carrié et Marcel Geor- 

ges se distinguèrent particulièrement. 

Les deux derniers semblent avoir défi- 

nitivement gagné leurs galons d'équi- 

piers iiremiers. 

Le finaud Villard, toujours en ac- 

tion, confectionna avec art. le premier 

essai. Vassal et Gaussens occupèrent, 

avec le même bonheur, le poste de l'ou- 

verture. 

Les trol3 quarts se comportèrent aus- 

si bien en attaque qu'en défense, mal- 

gré que Gailhaguet donna l'impression 

de ne pas être en possession de tous 

ses moyens. 

Nous regretterons que le Jeune ailier 

Prèdo — transfuge du Stade Clermon- 

tois — essayé en deuxième mi-temps, ne 

fut jamais mis à contribution. Ce n é 

tait pas le moyen d'apprécier ses qua- 

lités qui sont grandes, d'après Fran- 

çois Borde. NOMS espérons que diman- 

che, contre Castres, le jeune l'rédo soit 

mis sérieusement à l'ouvrage 

Enfin, Saline, à sa nouvelle place 

d'arrière, fit preuve d une vigilance de 

tous les instants. 

Il gagnerait néanmoins â chercher In 

toucha moins loin, niais avec plus de 

sûreté. 

En somme, cette nouvelle édition de 

Haynnne-Stade peut prendre rang par- 

mi les bons souvenirs 

File démontra, d» BUfcMtt, que IPS 

actions des rouge et noir montaient sé 

i ieuseiuent. — (,éo l'FHRKT. 

A BORDEAUX 

Stade Bordelais U. C. bat Stade Fran- 

çais par 14 points (trois essais, dont un 

transiorme et un but de pénalité) a 11 

(trois essais, dont un transforme) 

Ce fut avant tout un match joue dans 

le meilleur esprit du jeu ; dans l'ensem- 

ble, il ne dépassa pas une honnête 

moyenne. 

i Le Stade enleva la décision à i» mut*. 

Tournan, Perissère, Berard, Dupin, 1 

but, Soûles. 

Apres un lever de rideau agréable, 

Maitial Singher donne le coup d'envoi 

du match T.O.E.C contre F. C. A.; chez 

les Toécistes manquent les trois joueurs 

frappes tout récemment par les foudres 

fédérales. 

A Auch, Ruffat et Vignaux font dé- 

faut; sur la première oitensive toulou- 

saine Tournan, intercepte et marque, cet 

exploit du début est très applaudi, le 

jeu s'anime et Soûles contre-attaque 

avec un certain brio. Déjà Salât domine 

le lot Toé3iste, il troue, mais il est ar- 

rête par Cazaubon et sur sa passe Viaut 

stoppe, Gontié. Costesèque, sprinte à 

deux reprises, Viaut et l'arrière ausci- 

tain écartent à chaque fois le danger. 

Maintenant le T. O. E. G domine et 

Salât, après une ouverture sur touche 

longue est encore dangereux 

Le pack rouge et blanc se reprend 

brillamment et une belle attaque de la 

division auscitaine est arrêtée sur la 

droite. 

Le demi-d'ouverture du F C. A. at- 

taque alors sur sa gauche et Perissère 

marque un essai splendide. Auch mène 

par 6 points. 

La réplique toulousaine est immédiate 

et Raymond semble atteindre les buts 

convoites mais il est poussé en touche 

par Cai. aboli. 

Un nouveau sprint de Perissère e. c est 

la fin de cette première reprise jouée 

dans le meilleurs esprit du jeu. 

Dès le début ce la deuxième mi-temps 

V!aut contre-attaque deux fois et ses 

trouées noi'S apportent la preuve du re- 

U. ir en forme de ce joueut ; Massât 

du T. O E. C. est blesse et doit quitter 

le terrain pendant quelques minutes, un 

peu de flottement se revèie dans le 

camp des vert et blanc. Perissère et 

Minvielle dribblent: le premier nomme 

ramasse, ouvre, sur Berard qui marque 

L'essai est transforme par Soûles. 

Les Toécistes amenés pai leur leadei 

Salât, env .hissent le camp des locaux, 

une attaque de Costesèque s avère dan- 

gereuse, mais il est poussé en touche 

de but par Cazaubon; peu après le T 

O E. C. rate le but de fort peu, mais 

la reaction du pack auscitain éloigne 

la menace toulousaine 

B ri .Tird s'échappe orillamment aux 

Cinquante mètres, ouvre sut Viaut, la 11- 

une d'avants auscitaine déployée parti- 

cipe à Tol'fenslv et Dupin dernier servi 

marque un bel er. .L 

Que'qups dernières velléités toéeistef 

sont rép>- né s Soûles réplique mais 

rate te drop et sut dribble de Comnet 

un essai '» Primo esl justement refusé 

Cette partie iouee de nfcr1 et d'auttt I 

av" les plus urandes corrections â sa 

tisfait pleinrment les spectateurs venus 

rmrnhiaiLï iuxr oattp anrèajddi de clan 

soleil. Toutes les phases du match se 

sont déroulées d'une manière agréable 

et les deux quinze en ont profité pour 

préparer leur prochaines batailles offi- 

cielles. 

Chez les Toécistes Salât a été le meil- 

leur, mais Mounié, Sannou. Bouisset, 

Gontié; chez ies avants méritent égale- 

ment une mention. Bonne partie de 

Raymond chez les attaquants. 

Au F. C. toute l'équipe est a félici- 

ter ,-our les progrés réalisés dans l'of- 

fensive, l'adresse des mains est plus 

grande et il semble que les joueurs aus- 

citains ont pris confiance en leurs 

moyens depuis qu'ils ont rencontré quel- 

ques équipes de premier plan. 

La défense de ligne chez les trois- 

quarts a été des plus vigilantes et à 

l'arrière Cazaubon a été impeccable. 

Le match a été parfaitement dirigé 

par M. ila qui a fait un cours de 

rugby aux joueurs de première ligne et 

aux demis de mêlée. 

En conclusion félicitons les toécistes 

dont le moral ne semble pas abattu 

par les dernières sanctions qui viennent 

de x frapper. — CASSAGNE. 

A G RAU LH ET 

Graulhet bat Stade Bagnerais 

par 18 peints .3 buts) à 8 points 

A DECAZEVILLE 

Gecazeville bat Millau par 9 points 

(3 essais) à zéro. 

L'équipe de Decazeville se présente 

iv.ixte sur le terrain. 

Belle partie de rugby, au cours de 

Dans ce compartiment, les offensives 

furent plus incisives que celles de l'ad- 

versaire, ce qui valut aux sectionnistes 

de franchir plus souvent la ligne de but 

boucalaise. 

Les noirs forgerons donnèrent une 

saine réplique aux Palois et ce match 

sera salutaire aux deux équipes en vue 

de leur prochain match de champion- 

nat. — Fl'l'OS. 

A LOURDES 

Le Football Club Lourdais bat le Football 

Club d'Oloron par 11 points .3 essais, 1 

but) à 3 points (1 essai) 

Une nombreuse assistance a admiré 

cette partie toute de jeu ouvert. 

Les deux centres manquaient à Olo- 

ron. 

A Lourdes, une nouvelle formation a 

ete donnée à l'équipe. C'est ainsi que 

Nicoleau a joue aemi de mêlée, durant 

la première mi-temps Laborde jeune en 

seconde mi-temps, Espie^, a joue à l'ar- 

rière et a iourm une très bonne partie. 

A la suite de plusieurs départs a ia 

main des irois-quarts lourdais, Hourme 

part, passe â Barouillet, qui botte au 

centre avec renversement d'attaque et 

Couradette marque l'essai que Haurine 

transforme. 

Lourdes : 5 points 

Les attaques à la main se multiplient 

sans que rien soit ajoute au score. 

fin première mi-temps, Barouillet at- i 

taque a loua et passe a Laiiont qui va 

marque le troisième essai pour Lourdes 

Le Dut est manque. Lourdes ; 8 points 

Sur une melee a dix des Duts lourdais, 

Oloiun essaye et manque le but L'ovaie 

tape la oarre nonzontale et passe en 

POULE B 

A BERGERAC 

Sport Athlétique Bordelais bat Club 

Athlétique Villeneuvois par 3 points 

(1 essai à 0.). 

Partie ardemment disputée qui a vu 

la victoire du meilleur. 

Villeneuve s'est magnifiquement et 

courageusement défendu, mais ne pou- 

vait espérer davantage ; les Bordelais 

ont, en effet, mené la danse du com- 

mencement * la fin. accusant une réelle 

supériorité dans toutes leurs lignes. 

Très ac'roits. possédant une réelle 

technique, les Sabistes n'ont cependant 

nas tiré tou*- le parti qu'ils auraient pu 

de leur avantage. 

Leurs attaques furent trop lentes à 

l'c'^ne. 

A" V!t -age impeccable de M Monteroy 

— PIC. 

A BAYONNE 

Union Sportive Cognaçaise 

bat Association Sportive Bayannaise 

par 3 points à zéro 

les Treize 

CKASTiONNAT DE r.'.ME 

PROFESSIONNEL 

A PERPIGNAN 

Catalan Treize bat Pans Treize 

par 30 poims a 10 

Dimanche après-midi au Staae du 

Veriiei, devant une toule enornit, s est 

dispute, par un temps splendide, une 

rencontre de championnat de France 

qui mettait en présence Parisiens et Ca- 

talans. 

La partie fut, on ne peut plus agréa- 

ble par la correction des deux équipes 

en présence 

C'est ainsi que les Catalans réussirent 

au cours des quarante premières minu- 

tes de jeu, à inscrire dix-sept points au 

score. 

Ces cinq essais furent marqués, ie 

premier par Bosc, sur percée d Ascola; 

le second, par vigue, qui lit preuve de 

beaucoup de décision ; le troisième, par 

Bruzy, a la suite d'une trouée de Serre 

Martin ; ie quatrième par Quéroti, le 

cinquième par Bruzy, sur coup de pied 

en chanoeile devant les buts visiteurs, 

ia balle étant reprise par les locaux. 

Au cours de celte mi-temps, après une 

bataille treb seiree, sous les poteaux ca- 

talans, Claudel marqua un essai 

Api es le repos, les visiteurs eurent une 

vive réaction ej. portèrent le jeu près de 

la ligne blanche catalane. 

De longues minutes. Us luttèrent ain- 

si, réussissant un Dut sur coup franc, 

puis un magnif.que essai de Cazaiina. 

Dès lors les locaux reprirent la di- 

rection nés opérations et. tour à tour, 

Viguer, Saltraille, Vigueret, Bosc. mar- 

quèrent trois essais et un drop. 

L'essai de Saltraille fut splendide, 

l'équipe entière y contribua 

L'attaque, partie des buts catalans, ae 

termina par l'essai. 

* En résume, les Catalans remportent 

une victoire méritée, les Parisiens se 

montrèrent beaux joueurs mais leurs 

offensives manquent de fini. — CA- 

PEILLE. 

Ce match, comptant pour le Tournoi 

du Sud-Ouest, fut à peu près complè- 

tement dénué d'intérêt. 

Les deux quinze jouèrent sans vitesse 

et sans clarté et Cognac fut le seul â 

mettre quelque conviction dans son jeu 

Il mérita sa victoire, acquise par m 

essai marqué sur interception dans les 

premières minutes du match. — Jean 

LAEOURD. 

laquelle les deux équipes ont ouvert à j dessus, puis aux cinquante mètres Hau 

chaque occasion. 

Millau se devait de marquei au moins 

un essai. 

En i if et, un joueur de Millau allait 

a'.tendre le but, mais suivi de près par 

T ulie capitaine oe Decazeville, c'est ce 

dernier qui s'est aplati sur le ballon. 

Par le résultat, on voit bien la diffé- 

rence c'e classe des deux équipes. 

Excellent arbitrage de M. Maruéjouls. 

de Figeac, arbitre fédéral. — SERRES. 

A PAU 

Section Paloise bat Boucau-Slade 

par 26 à 9 

Après la défaits subie par la Section 

Paloise, il est vrai très mixte, sur le 

terrain de l'icquessai ry . les Béarnais 

avaient â cueiit de prendre leur revan- 

che et ceci d'une friçon très iielte, coin 

me l'indique le score 

Cependant, le capitaine de Malherbe 

et Saniide f n i 11 r 11 défaut 

Les Htuiculuis imiiiuuiei eut le score 

ce qm eut le don i'| élit • 11 s 1111 f * r les l'a- 

lois qui Hiiivèrent n la itiiteni|iF sut 

le sn ir ) tt' 13 .1 l en leui faveur. 

ta ijinteh très ouvert et rutiidemeni 

loué fui réclè constamment s'uis le si- 

gne amical et fait d'altirinps et contre 

albums du meilleur siila. 

nne pari, expédie a Davan, celui-ci a 

Couradeit'e, qui lance Lalanne ce der- 

nier s échappe à longues enjambées, fon- 

ce dans la ligne ulanche d Oloron et 

marque le demi essai pour Lourds s. 

Lourdes ; 11 points 

Les visiteurs sont menaçants ; Us re- 

douDieni l'allure voulant marquer l'es- 

sai et sauvei l'honneur, mais la defen 

se lourdaise ne la'sse rien passer 

Enfin après plus eurs assauts répètes 

Oloron marque un essai. Le but est 

manqué. 

Oloron : 3 points. 

Considérations 

Le public a assiste a une très belle 

partie ne» courtoise. D ailleurs, pas un 

seul gebte qui ait ele a réprimer. Il s 

assiste à aes at.aquts à la main oui se 

sont succède sans répit 

C'était un véritable feu d artif.ee ans 

si ou-n du côté d'O oron que du cote 

d; Lourdes. Les trente loueurs avaient 

beaucoup d'allant Tous suivaient l'ovile 

aucun n'elait fatigué Pourtant ton? 

ont loué 

L'arriére dOloron comme clul ne 

Lourdes ont été de bons gardions de 

| but Excellent arbitrnge de M. Labourdet'.

LUNDI 18 JANVIER 1937 

I U 

LA JOURNEE 

DU 18 JANVIER 1937 

Saint du four : Samt Prisoa. 

Fête à souhaiter : Saint-Sulpice. 

m > *?7 ft. 45. Théâtre du Capitale : 

Tournée Earet. 

«•_* A lb h 30, salle du Jardin-Royal, 

Séance récréative des Scouts de France. 

Chez les Etudiants Catholiques 

La messe du 21 janvier 

Nous tenons â indiquer d'ores et, 

déjà a nos lecteurs que U messe an- 

niversaire de ia mort du roi Louis 

XVI et des autres membres de la 

famille royale sera célébrée jeudi 

prochain, 21 janvier, â 10 heures, 

à la Métropole Saint-Etienne. 

Chambre de Commerce 

Séance du 23 décembre 1936 

prix Maury — La Chambre de Com- 

merce a piucedé a la i émise du Prix 

Maury ie 1 oto francs de 1936 au béné- 

ficiaire ae cette tondation, p?écédem- 

inent dèsign par el.e. 

Hommage d, l'aviateur Mermoz. — 

Elle a rendu nommage à la mémoire 

de l'aviateur Mermoz et rappelé a cette 

occasion qu'eue lui avait décerné, en 

1928 lors du premier voyage aérien 

Touiouse-Buenos-Aires, une médaille, 

de l'envoi ae. laquelle Mermoz l'avait 

remerciée en termes émouvants. 

Contre it « travail noir ». — La 

Chambre de Commerce, qui avait déjà 

préconisé des mesures propres a empê- 

cher le « travail noir ». c'est-à-dire ce- 

lui exécuté par les ouvriers, employés, 

agents et fonctionnaires, en dehors des 

heures réglementaires de travail, s'est 

déclarée favorable à l'adoption de la 

proposition Walter tendant à interdire 

ce genre de travail et à réprimer les 

infractions qui seraient commises. Elle 

a demandé que cette proposition soit 

renforcée sui- trois points : 1° le travail 

noir constaté devrait entraîner la rup- 

ture ou la suppression du contrat de 

travail et la perte du droit au congé 

annuel payé, selon des modalités à pré- 

ciser ; 2° toute personne qui aurait oc- 

cupé sciemment un ouvrier au mépris 

de la loi n'aurait aucune action en cas 

d'inexécution ou de mauvaise exécution 

des travau" ou services commandés ; 

3' tout accident survenu par le fait ou 

à l'occasion du travail noir devrait 

donner lieu à l'application des lois sur 

les accidents du travail et être imputé 

à l'employeur occasionnel ; il donnerait 

lieu aux majorations d'indemnités pré- 

vues par l'article 20 de la loi du 9 avril 

1898. Ce risqua spécial d'accidents ne 

pourrait pas être assuré. 

Recouvrement des petites créances. — 

La Chambre, considérant la dispropor- 

tion qui existe entre les frais de justice 

à engager pour le recouvrement des pe- 

tites créances et le montant même de 

celles-ci, et constatant que, de ce fait, 

ces petites créances sont souvent aban- 

données par les créanciers ou soldées 

à la suite de transactions portant at 

teinte à la moralité commerciale a re- 

nouvelé le vœu que soit simplifiée, dans 

les conditions indiquées par la Confé- 

rence des Tribunaux de Commerce, la 

procédure à engager pour le recouvre- 

ment des créances de 1.000 francs et 

au-dessous. 

Union des Coopératives agricoles et 

des Coopératives de consommation. — 

Confirmant les vœux déjà exprimés par 

elle à bien des reprises en faveur de 

l'égalité devant l'impôt de tous ceux, 

particuliers ou sociétés, qui pratiquent 

un même commerce ou une même in- 

i dustrie, la Chambre a demandé que, 

E nonobstant la loi du 26 août dernier, 

I une réglementation stricte interdise 

aux Coopératives de consommation, 

j même unies à des Coopératives agrico- 

les, de bénéficier des diverses exonéra- 

tions d'impôts et des avances de l'Etat 

non accordées au commerce normal. 

Déficit des Chemins de ter. — La 

j Chambre a pris une délibération par 

laquelle elle a demandé que le Gouver- 

I nement prenne, dans le plus bref délai, 

i toutes mesures utiles en vue d'obtenir 

l la réduction et la disparition prochaine 

du déficit des Réseaux de chemins de 

I fer. Elle a, d'autre part, émis le vœu 

I que les plates-formes des lignes défici- 

I taires supprimées soient transformées 

en a'ifostrades. ce qui aurait le double 

1 avantaae de contribuer à réduire le 

j chômage et de créer de nouvelles routes 

qui décongestionneraient les voies exis- 

1 tantes. 

Les « Etudiants Catholiques » ont fait 

célébrer nier matin dimanche, Chapelle i 

dainte-Anne, une messe pour leur As- 

sociation, leurs professeurs et leurs amis. 

Pieuse coutume dont on ne saurait trop 

les féliciter et à laquelle s as,ocient leurs 

maîtres de l'Université, en très grand 

nombre, les personnalités du monde re- 

ligieux et catholique et leurs familles. 

Son Excellence Monseigneur l'arche- 

vêque ptésidait la cérémonie, à laquelle 

assistait également Mgr Thomas, qui re- 

présentait le recteur et les professeurs 

de l'Institut Catholique. 

La messe fut célébrée par M. l'abbé 

Chansou, le sympathique et si dévoué 

aumônier de l'Association Les chants 

liturgique furent exécutés par un chœur 

d'étudiants et d'étudiantes, fort bien di- 

rigés d'ailleurs par un ancien, qui ferait 

un « cappelmeister » excellent. 

A l'Evangile, on a entendu une allo- 

cution du R P. Sclafer, propre à exhal- 

ter dans les âmes de ses jeunes audi- 

teurs les plus nobles sentiments. 

« Votre idéal, a dit l'orateur aux étu- 

diants qui l'écoutaient, je vais le définir 

d'un mot : vous rêvez d'être utiles. Port 

bien ! Mais à quelles conditions le se- 

rez-vous : d'abord en prenant conscience 

de votre responsabilité. 

« Pour vous la vie doit être une tâche 

fixée par Dieu ; un service que vous 

avez généreusement consenti ; une fonc- 

tion que vous avez assumée ; une vo- 

cation, car c'est Dieu même qui vous a 

appelé et a fixé votre destinée. 

« Que vous soyez médecin au service 

de l'humanité souffrante .officier assu- 

I rant la charge des frontières et celle des 

' âmes de vos soldats, ingénieur respon- 

sable de la vie de tant d'hommes, vous 

serez en service commandé par Dieu, 

éauipé car Dieu et responsables devant 

Dieu. Et de cette responsabilité, vous 

devez être fiers, car la fierté c'est la 

conscience de remplir dignement sa 

fonction sociale. 

« Le second moyen c'est de se renon- 

cer. Les étudiants actuels le pratiquent 

mieux que leurs aînés, parce qvie la guer- 

re a stimulé leurs âmes et que la rude 

lutte pour la vie réserve l'avenir aux 

seuls travailleurs »>. 

Après avoir montré comment le tra- 

vail est un rude renoncement, le R. P. 

Sc'afcrt fait le départ entre l'amour 

vulgaire, inutile, ridicule, dangereux et 

le véritable amour oui veut ou'on se don- 

ne totalement et totalement « c'est re- 

noncer à re que l'hommp nomme les 

amours afin de se réserver pour 

l'Amour ». 

De cet amour élargissez les cadres, 'e 

pousser jusqu'au dévouement, jusqu'à 

l'héroïsme. 

« Mais l'héroïsme est un mot qui r 

vous fait pas peur, ajoute l'orateur. Com- 

me l'a dit Claudel : On croit que la jeu- 

nesse c'est l'âge du plaisir ; c'est 1 

de l'héroïsme ! ». 

Mgr Thomas, représentant Mgr le 

recteur empêché; 

MM. l'abbe Chansou, aumônier des 

Etudiants Catholiques ; 

le chanoine Caperan, aumônier des 

Etudiants Catholiques ; 

l'abbe Géraram ; 1 abbé Noubel, l'abbé 

Malaterre, anciens aumôniers ; l'abbé 

Ducros, aumônier de la J. i. C, 

MM. Roger Millot, président général 

de la Fédération Française des Etu- 

diants Catholiques; Jean Loloum, pré- 

sident des Etudiants Catholiques de 

Toulouse; Bonzoms, président de l'As- 

sociation générale des étudiants de Tou- 

louse ; 

Mlles Dauty, présidente des Etudian- 

tes Catholiques ; Dubois, présidente de 

la Maison des Etudiantes ; Suzanne 

Rénaux, présidente de la section de mé- 

decine de l'A. E. C. T.; 

M. le docteur Chatellier, professeur â 

la Faculté et enfin tous les membres 

du bureau de l'A. E. C. T. ; MM. Laloum 

président ; Albert Rousseau vice-prési- 

dent ; Ozun, secrétaire ; Poujoula, 

Georges Segonzac, Fouchier, Henri de 

Bata, Crespy et Bouchut. 

Après un menu des plus choisis et qui 

fut très goûté par V.r. convives, arrive 

l'heure des toasts. 

M. Lelour.i dit d/abord la bienvenue 

pour les étudiants catholiques de se réu- 

nir le jour de la fête patronale. 

C'est une borne, dit-il, qui d«année en 

année nous permet de mesurer le chemin 

parcouru où comme l'on dit en termes 

de marine de faire le point. 

L orateur se félicite ensuite du nombre 

croissant d'étudiants inscrits dans les 

registres cla l'Association. U remercie en- 

fin tous ceux qui d3 près ou de loin 

s'intéressent à l'œuvre et tous ceux qui 

ont bien voulu rehausser de leur présen- 

ce ce banquet estudiantin. 

Prirent ensuite la parole : 

Mlle Dauty, présidente des étudiantes 

catholiques; M. Bonzoms, qui apporta 

le salut fraternel de l'A. G. et qui sou- 

haite de bons rapports entre les deux 

associations d'étudiants; Mlle Dubois, 

de la Maison des Etudiantes ; M. l'abbé 

Chansou, qui apporte les excuses du 

doyen Sabatier, de Mgr de Solages, du 

doyen Thomas, souffrant ; du docteur 

Saurel et du Père Bergougnous. 

« Il faut, dit-il, que vous sachiez que 

l'Europe et Je monde s'intéressent à vos 

initiatives. C'est pour cela que vous de- 

vez toujours et encore travailler, vous 

étudiants catholiques ». 

M. l'abbé Noubel se félicita tout d'a- 

bord de ce qu'à tous les postes on trouve 

actuellement des anciens membres de 

l'association. Ensuite de ce que « ceux 

qui ont chanté ce matin à la Schola, 

vont tout à l'heure tenir l'orchestre de 

jazz. 

« C'est là, dit-il, un mélange du suma- 

! turel et de l'humain ». 

MM. les docteurs Cordier, fondateur 

La Fête des Rois 

Réunis en foule enthousiaste, les 

royalistes de Toulouse, anciens et jeu- 

nes, vieux lutteurs chevronnés et ar- 

dents chevau-lêgers, vibrants d'ardeur 

et de générosité, ont fêté, samedi soir, 

les Rois, dans les locaux du Cercle 

Saint-Louis, autour de leurs chefs ai- 

més et respectés. t 

Cela eut Heu au cours d'une réunion 

charmante de la plus agréable variété 

où furent présentés avec un brio in- 

comparable l'aimable farce « Du Cu- 

vier », une pièce en un acte : « Je me 

tuerai ce soir », da M. Uutour, inter- 

prétée avec beaucoup de verve par des 

artistes amateurs qui n'ont rien à en- 

vier aux professionnels ; le délicieux : 

« Lté de ia, Saint-Martin », de Meilhac 

et Halévy, qui trouva ce soir-là des ac- 

teurs improvisés mais profondément 

aptes à la faire apprécier, toute de fi- 

nesse ; où l'on entendit et on applau- 

dit le fameux chanteur Paquito et son 

guitariste de la Casa de Pepe, dans de 

très attachantes et pittoresques mélo- 

dies espagnoles ; le baryton Marty, à la 

voix chaude et généreuse, le baryton 

Cahuzaç, du Capitole, dans un réper- 

toire de choix, accompagnes au piano 

avec une rare maîtrise par m«w Vincent 

de Cécélès. 

U y avait là de quoi ravir les plus 

difficiles et, de fait, le succès de tous 

ces artistes fut étourdissant. 

Entre temps, M. le bâtonnier Despê- 

ramond, qui avait bien voulu apporter 

dé loin les accents de sa parole tou- 

jours jeune, ardente, incisive et vibran- 

te, porta le toast traditionnel au Roi : 

écouté avec le plus grand respect 

et bâché d'ovations enthousiastes. 

L'éminent délégué de Mgr le duc de 

Guise commença par brosser un tableau 

angoissant de l'état actuel de la France 

que les gouvernements successifs et sur- 

tout le dernier, mentant à toutes ses 

promesses, reniant tous ses engage- 

ments, ont laissé toute pantelante. 

« Comment, s'écrie-t-il, ne pas penser 

au Roi quand on voit tout ce qui nous 

manqire et tout ce qu'il pourrait nous 

donner 1 » 

L'EcheniHage 

clut l'éminent orateur, c'est celle du ' 

maître qui a vraiment les paroles de vie. 

Je n'ai d'autre mission que de vous 

montrer l'inépuisable fécondité, l'inéga- 

lable profondeur si humaine et si di- 

vine ». 

Et rappelant une des dernières lettres 

de l'héroïque Mermoz, le R. P. Sclafert 

terminé sur ces mots : 

« Si ce mot de renoncement vous fai- 

sait peur, voyez de quelles lèvres il 

tombe : voyez quel exemple je vous don- 

ne : le Christ, et voyez quelle récom- 

pense il réserve à ceux qui le suivent. Je 

ne dis pas quelle récompense éternelle, 

mais quelle récompense dès maintenant. 

Ah ! puissiez-vous trouver dans l'accom- 

plissement intégral et rude et obstiné 

du devoir, une joie telle que vous disiez 

avec Mermoz : « Que ne mérite pas 

cette source de bonheur ! » 

On devine avec quelle émotion les . 

jeunes étudiants ont écouté cette noble ! 

et éloquente harangue. — L. de F. 

Sports et Préparation Militaire 

BREVETS DE MOTOCYCL.ST ES 

PHEMILITAlRES 

prochaine réunion mensuelle a lieu mardi 

19 janvier 1937, 9 rue d'Austerlitz, premier 

étage, à partir de 21 heures. 

Ordre du Jour : Critique de la circulaire 

de janvier, par notre camarade Chancholle. 

Exposé de la commission de placement ; 

vœux à faire parvenir à la Fédération nationale. 

Chorale des Minimes. — Ce soir lundi, à 

ÎO h. 30, répétition d'ensemble. 

Les Jeunes gens et hommes mariés déslrant 

pratiquer l'an cnoral, peuvent se faire 

Inscrire les lundi et vendredi au siège, 

café Frayssi, 1, avenue des Minimes. Le 

meilleur accueil leur sera réservé. 

Fédération des artisans de Toulouse et de 

la région. — La Fédération des artisans de 

Toulouse et rie. la région informe a nouveau 

les artisans de l'auto, du cycle et similaires, 

qu'il n existe à Toulouse qu'un groupement 

officiel, susceptible de défendre leurs intérêts 

professionnels 

Elle invite tous ceux qui jusqu'à ce jour 

sont restés Isolés, et en particulier les artisans 

du cycle et réparateurs motoristes A 

se grouper dans un organisme réellement 

agissant. 

Tous les services fédéraux sont à la disposition 

des adhérents, au siège social, 1, 

rue d'Astorg, téléphone 236-72, où tous les 

renseignements sont fournis. 

Nous Invitons les membres Intéressés de 

ces professions & se (aire inscrire pour la 

prochaine réunion qui doit avoir lieu incessamment. 

Orchestre symphonlque du P, S. F. (2, rue 

d'Austerlitz). — Répétition le mardi 19 Janvier, 

à 21 heures. 

Les musiciens du P. S. F. et sympathisants, 

chômeurs aussi, sont convoqués. 

• Kugoun, Marie-Louise est trahie par 

' Athenaï et Brayumel est surpris, aux 

pieds de Frivolette, par le comte d'Hautefeuille. 

Beauval, Insulté par l'officier 

le souffleté. Il est arrêté et envoyé aux 

galères. 

Marie-Louise, maigre ses protestations 

leur sœur, nièce, cousine et amie, décédée 

à Toulouse, munie des sacrements 

de l'Eglise, et vous prient d'assister à 

ses obsèques, qui auront lieu le mardi 

19 janvier 1937, à dix heures, sur la 

paroisse Notre-Dame la Dalbade. 

On se reunira a la maison mortuaire, 

106, quai de Tounis. 

U ne sera pas fait d'autre Invitation. 

Remerciements à l'église. Inhumation 

au cimetière de Terre-Cabade. 

Pompes Funènres Municipales 

TéL 247-30 S4 ru« Pararaniinières. Toulouse 

Remerciements et Avis de Neuvaine 

G© créer ueg couio eiicviain, - trouve Beauval qui rame sous le fouet 

tro 

prient de vouloir bien assister à la 

tenir avant leur Incorporation h» certim'ita des gardes-chiourmes. Elle s'arrange messe de neuvaine de 

d'aptitude du i"r du r ot, du 3' degré pour le faire évader. Beauval libre, à 

motocycliste 

suivi le carrosse de la jeune reine. Pen Madame veuve Louis FLEURI AL 

Ces certificats leur permettront d Mie 1" dant une halte dans les Pyrénées, 11 a 

corporês dan» une nulle motorisée •. une altercation avec un sergent espa- Née Julie CUGULLIÊRE 

Les cours de cet eiiselKiiement sont assu 

rê*~pardes Instrm tcu.s spn taliste*. et avec poi qui parle Insolemment de Marie- qui sera célébrée mardi 19 Janvier, h 

laide d'un matériel complet et des plus Louise L cspagncl le blesse grièvement neuf heures, en l'église Saint-François 

modernes. I d'un coup de pistolet et la reine, descs- , 

Les jeune» gns préparant ces certificats, perce, est obligée de le laisser mourant : de Paule (Minimes), 

sont dispense» pour bénéficier a L Incorpora- entre les bras du brave Ragotin. 

ration do leurs avantages d'être titulaires | M;rts ^.1^ a Burgos, Marie-Louise 

des brevets jJe_ préparation militaire («. A-' n y Uunl pius et, rompant la surveil Monsieur et Madame Pauj BORDES 

PLf/lecL 

et leur famille ; Monsieur et Madame 

P'pr»Miie, et théoHqué», «ont lance de sâ cai. ercra-mayor, la duchesse _ 

données V ries heure» on tous les jeunes Terra-Nova, elle s échappe pendant la Marins BORDES et leur famille ; Madagtns 

peuvent se rendre libres, quelle guo nuit et rejoint Beauval dans un campe- me et Monsieur Céline GAUTIER et 

toit leur profession | ment de L„hcmlens qui or.c recueilli et j leur famille ; Madame et Monsieur Ca-, 

Le Centre attire l'attention des Jeunes soigne Beauval 

therine CASSAGNAU et leur fils ; Mon.; 

ttens sur l'Importance rte cet enseignement Précisément Charles II, qui vient cher- sieur et Madame Marius PITET et leuri 

qui leur permettra d'obtenir une Instruccher son épouse â Burgos, s'arrête in- famille ; Madame veuve BERTRAND et 

tion et un litre dont Ils bénéficieront rencognito dans ce campement. Après di sa famille ; les familles BORDES, PI-, 

dant, toute la durée de leur seriveo mili- verses péripéties, 11 ett reconnu par les 1 TET BERTRAND BASTRIOS, CARtaire 

. 

Toutes les Inscrit lions sont reçues cha- 

Bohemiens qui veulent venger sur les RIERE PEDOUSSEAU COURSIERES 

que Jour au secrétariat du Cercle mili- 

lui les crimes de l'inquisition ; mais 

taire rue Durant! 2» élagei à Toulouse. 

AVIS ET CONVOCATIONS 

Engllsh conservation Club, 71, rue du 

Taur. — Cet le uiei'cieul 20 courant, à 

21 11. 30, qu aura lieu lu grande coaleience 

do M. le proiesesur lorp, 

« The ciiarni o< bngusu buoks ; Il serait 

Inutile d'insister sur le talent Inestimable 

de M Thoip dont l'humour et le « wljt » 

évoquent tout a la fois Maria Ëwaln, Oscar 

W ilde et Bernard Sliuw. 

Tous ceux qui désirent s Initier S la 

conversation anglaise, tous ceux qui la pratiquent 

courainm«nt sont invites à venir 

lapplauriir. Dans le local vaste .bien cliauflé 

1 et cAMARET, tous les parents, profon- 

Bcauval intervient et sauve le roi qui dément touchés des marques de sympa- 

part en l'assurant de sa gratitude. thie qui leur ont été témoignées à 

Charles II arrive avant Marie-Louise l'occasion du décès de 

à l'hôtel où il doit la voir. La camereramayor, 

affolée, présente Athenaïs, qui Madame veuve Euphrasie BORDES 

se trouve là, comme la reine. Le roi 

Née PITET 

s'étonne du peu de ressemblance avec 

la photograpfie, mais il ne peut suppo- et dans l'impossibilité d'y répondre ln-i 

ser la supercherie. 

dividuellement, prient toutes los per- 

La Caméra se croit perdue, mais Masonnes qui se sont associées à leur deuil 

rie Louise la sauve en se présentant elle- de vouloir bien trouver ici l'expression 

même au roi sous le nom d'Athénais. de leurs sincères remerciements. 

Aucun Espagnol ne la connaît encore, Le service de neuvaine sera célébré 

le roi avant manifesté sa volonté d'être mardi 19 janvier 1937. à neuf heures et) 

le premier à contempler les traits de sa demie, à l'église Saint-François d'Assise 

femme. Rien ne sera donc dévoilé. Athénaïs 

l'ambitieuse sera reine d'Espagne 

(Bonhoure). 

et Marie Louise, redevenue simplement 

de la rue du Taur, où ia Fiance. l'Angle- 1 Frivolette, regagnera la France, où elle 

terre et panois l'Amérique apprennent à te . épousera Braural, gracié par Charles II 

connaître^ 1 accueil ie plus cordial leur sera | 

qu 

, ge souvtent de sa promesse. 

CHAPEAUX DEUIL Martalng. T. 245-2fJ 

réservé. F.t si les champions de plng-pong On voit, par ce qui précède, la puéri- ÎO, r. St-Antoine-du-T. Choix à domicile 

ou d échecs pourront y rencontrer des adlité de ce livret, dont la simplicité ne 

versaires de choix, les amateurs de danse 

pourront profiter des récentes créations du Justifie pas le luxe de décors et de mise 

jazz anglais ou américain grâce au nouveau en scène dans lequel ii se déroule. 

et merveilleux pickup 

Mais c'est ce côté spectaculaire qui as- 

Union Fédérale de la Haute-Garonne. — 

surera le succès de « Rose de France ». 

Nous tenons à rappeler que la Fédération 

Les interprètes sont nombreux et évo- 

départemental© des mutilés et anciens comluent avec une discipline qui témoigne C'est la pibliciti 

battants de la Haute-Garonne tient à la d'une sérieuse mise au point. 

disposition de ses adhérents et amis si U faut en féliciter le régisseur général 

nombreux dans ce département des billets M. Faber et son collaborateur M. Bosc, 

de sa souscription i937 

dont la tâche a été particulièrement dif- qui fait min ! 

Fidèle à sa devise « Faire toujours 

mieux ., cet important groupement qui a 

ficile. 

distribué gratuitement 215 lots en 1933. 225 

Mme Renée Page est charmante en 

en 1934 235 en 1935 parmi lesquels, cer- Marie-Louise et chante agréablement ; * La presse frantains 

de réelle valeur automobiles moto- Mlle Degraves est espiègle à souhait, 

cyclettes, salles à manger, etc., compte en Marion et tous les rôles féminins i çaise a fait le 

faire mieux encore. 

conçurent au succès général. 

succès de tous les 

C'est ainsi qu'indépendamment a objets M. Dailly, barytonne avec goût et Joue 

bons produits. 

comme ceux déjà cités la Fédération dépar- avec talent ; M. Desomer est d'un comitementale 

distribuera gratuitement dés centaines 

de dixièmes de partirioation a la 

que achevé en Ragotin ; M. Verlaine 

iLoterie Nationale suivant une formule nou- fait une création amusante de La Cavelle 

de compensation. 

méra ; M. Dupin est un comte Haute- 

' A temps nouveaux, avantages nouveaux... feuille plein d'autorité et de bonne voix. 

Souscrivez au siège « Maison du Mutilé, Nous citerons encore la bonne tenue 

11, rue Alexandre-l'ourtanier », ou auprès scénique de M. Portes ; M. Dayès, qui, 

ces assoclaitons affiliées 

dans un rôle un peu court, fait preuve 

. Les conditions les meilleures sont faites 

aux revendueurs. • 

de ses excellentes atialités de comédien. 

Pour tous renseignements, s'adrpsser au Nommons aussi MM. Salsoni, Laborde, 

siège, de 18 à 19 heures, tous les soirs. C-iorgetti, Mestre et les nombreux pe- 

La Cagouille Toulousaine. — Au cours de 

tits rôles masculins, quî sont tous très 

son asseniolée générale « I.a Cagouille bien tenus. 

Toulousaine » a complété son conseil d'ad- Mlle Davin se taille un succès personministration 

par l élection de M. le colonel nel dans le ballet et toutes les danses 

F.mmery MM Masse et Couderc. Le conseil et les défilés sont bien réglés par M. 

s'est réuni séance tenante et a constitué Marzonl. 

le bureau de l'Amicale qui est ainsi com- L'orchestre sous la baguette énergiposé 

pour 1937 : 

Président • M. le docteur Drouet: vtreque 

et sûre de M. Delsaux", a donné une 

prôsidents : 'colonel Manry. M. Planchot; parfaite exécution de la partition. 

trésorier : M. Pelloquin: résorier adjoint : AT. Lefort, pour ses beaux éclairages, 

M. Massé- secrétaire général : M. Bideau: et. M. Michel Pierre, pour ses rapides 

secrétaire adjoint : M. Couderc, 

changements de décors, méritent éga- 

M. Saboulard a été par acclamation réélu lernen* des félicitations 

président de ia commission des fêtes. \Tsnnl S. „„a „« rfiot 

Après avoir félicité les élus M. le docteur] NOUS a\ons déjà écrit que nous dést 

Drouet affirme son vif désir d'assurer avec 

rerions des œuvres plus artistiques et 

la collaooratin éproi.vée du conseil d'ad- plus en rapport avec le genre lyrique 

ministration et la chaude sympathie de de notre première scène. Le spectacle 

tous les Cagouillards une année 1937 fertile que nous avons vu hipr, va certaine- 

en résultats sociaux et féconde en amitiés ment tenir l'affiche. Espérons cepen- 

resserrées. Il nous demande de boire à la dant que lès représentations d'opéra ne 

prospérité de la Cagouille. 

feront, pas trop fi 

TOUILH > TAILLAC. et leur fils, ont 

teur, Beauval. qui s'éprend d élie, sans 

la douleur de vous faire nart de la perte 

soupçonner qu'elle est' de sang royal II cruelle qu'"a viennen 1 d'éprouver en la 

ne la connaît que sous le sobriquet de Personne de 

Frivolette Monsieur Roger 

Elle aime le Jeune sculpteur et lui 

accorde un rendez-vous dans un bosquet de BARTOUI 11 1 TAILLAC 

de Versailles. 

Puis, c'est une succession de scènes leur fils, frère et oncle, survenue à Esnuxquelles 

prennent part un type très vi'^s le 17 janvier 1937, 

amusant Ragotin, cuisinier du roi, Les obsèques auront Heu en l'église 

amoureux de Toinon ; une fi'.le d'hon- d'Esvives. le mardi 19 janvier, à dix heuneur 

de Marie-Louise, l'env*euse Athe- res quarante-cinq, 

nais et le comte d'Hautefeuille, attaché I „ _ _ u 

au service de la princesse j R F- a et seniors. 

Voici les résultats : 

Juniors. — 1. Dineur (U. S. M.), les 

5 kil., en 17' 11" ; 2. Morlet (S. C. RéJ 

mois), en 17' 25" ; 3. Gaillard (U. S. 

Louviers) ; 4. Socolevert (C. A. Béglais); 

Téléphone 190 

Hé'as ' malcré les précautions prises 

Par la fidèle Toinon et son amoureux 

1 

5 Bernard (A. S. P. O Tours) ; 6. MasJ 

crier ; 7. Bellement ; 8. Giganon, etc.... 

Classement par équipes. — 1. S. C. 

Montluçon ; 2. C. A. Beglals ; 3. A. S. 

P. O. Tours ; 4. U. S. Métro. 

Seniors. —- 1. Gu-.omar (S. C. Rémois),', 

les 9 kil. 890, en 33' 47" 4/5 ; 2. Bernard 

(U S. M.), en 33' 53" ; 3. Parker (Bel-: 

grave Harriers), en 33' 58" ; 4. Penny 

(B H.) en 34' 21" ; 5. Saïd Ben Bon 

(S. A. Verdun), en 34' 25" ; 6. Footer 

(B. H.) ; 7. Carter (B. H.) ; 8. Duval ; 

9. Scheirs ; 10. Boitet, etc.... i 

Classement par équipes. — 1. Belgrave 

Harriers ; 2. S. A. Verdun ; 3. S. C. Rémois 

; i. U. S. Métro. i 

!"bïllard "s < 

m ainHBBBBBRiaaBHBKaaHiiaHaBa' 

COTE 

CHAMPION DU MONDE 

D DE 45/1 

Marseille, 17 Janvier. 1 

Les matches du neuvième tour ont; 

été gagnes par Sweering, de Gasparin. 

Cabra et Gabriels. qui ont battu res-' 

pectivement Sorge, Baudart, Dommerin? 

et Cote. I 

Après ce neuvième tour, le Français 

Cote et le Belge Gabriels restaient en, 

tète à égalité de victoires. 

Il fallut donc organiser un match de 

barrage pour l'attribution du titre : ' 

Cole (France). 300 points 17 reprises, 

moyenne 17.64, plus forte série, 58. bat 

Gabriels (Belgique), par 290. 17, 17.05. 

112. 

A l'issue de ce match, le Français 

Cote devant, champion du monde, au 

cadre de 45/1. , 

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

e 

1 cyclisme! 

aanvinBaaaaaBaaaaaaaaaaBBa 

Au Vélodrome d'Hiver 

FAUCHEUX BAT CHAILLOT 

En Omnium, Richard et Girardln 

font match nul 


Voici les résultats de la réunion du Vel' 

d'Hiv. : 

Match Omnium, routiers contre plstards : 

8 manches. — Première manche, 5.0(,o m. 

par points • 1. Pecqueux. 5o points ; 2. Po- 

; lissier. 30 points ; 3. Ignat. 17 points . A. 

Archambaud, 15 points . 5. Mot, 6 points, 

6. Vletto 5 points. 

Deuxlèm© manche ! poursuite par équipes 

(6 kil.) s i. Plstards (Pecqueux, Ignat, 

i Dlot), 7' 23" : 2. Rautlers. à loo mètres. 

Troisième manche : 20 Kilomètres derrière 

. motos commerciales : 1. Pellsster. 19' 68" : 

2. Pecqueux. (L 230 m.; S. Diot ; 4. Archambaud 

j 5. Ignat 6. Vletto. Les plstards gagnent 

cette manche par 10 points a 11 et 

le match par 3 victoires à 0. 

Match Omnium Richard corardln, — Première 

manche, 1.000 m. départ lancé : i. 

Gerardin. 1T' 1/5 ; 2. Richard l'il" 1/5. 

Deuxième manche, poursuite. 5.000 m. : 

1. Richard 6' 26" ; 2. Orrardin a 2 m. 

Troisième manche, 4 kilomètres par addition 

de points : l. Gerardin, 16 points, 6' 3"; 

2. Richard 11 points. 

Quatrième manche derrière motos commerciales 

: 10 kilomètres en poursuite : 

1. Richard. 10' 6" ; 2. Gerardin, à 60 mètres. 

Classement général : Gerardin, totalisant 

deux victoires et Richard, deux victoires. 

Le match est nul. 

Course de la Médaille 1.000 mètres. — 1. 

Eon ; 2 Georget ; 3 Martin-. 4. Diifournet. 

! Prix de l'Avenir : 75n mètres. — 1. Bara- 

, teau ; 2. Matton . 3. Chrétien, 

i Match de vitesse, disputé en trois man- 

, ches — Première manche 500 mètres, dêj 

part lancé : 1- Chaillot, 31" 3/5 ; 2. Faui 

dieux, 32" 2/5. 

i Deuxième manche. 750 mètres : 1. Fau- 

; cheux ; 2. Challlot.à un quart de longueur, 

i Troisième manche : 1. Faucheux : 2. Chall- 

' lot à une longueur. 

i Classement, générai : l. Faucheux, 2 vic- 

| toiree : 2. Chai Ilot. 1 victoire. 

Match de demi-fond. — Première manche, 

; 25 kilomètres : 1. Sausln, 2r 47" 4/5; 2. Se- 

( vergninl à 45 mètres ; 3 Grassln,; i. G. 

i Wambst. 

Deuxièmem anche. 25 kilomètres : 1. Se- 

', vergnlni, 22' 10" 3/5 ; 2 Wambst, à 15 mè- 

; très ; 3. Sausin ; 4. Grassln. 

; Classement générai : 1. Severgnlnl 3 p. ; 

( 8. Sausin. 4 points . 3. Wambst, 6 points ; 

' 4. Grassln. 7 points. 

Aerts-Debruyckère gagnent 

les Six-Jours de Bruxelles 

Bruxelles, 17 janvier. 

1 Voici le classemaat final Ç/JS Six jours 

cyclistes de Bruxelles : 

1 1. Aerts-de Bruyckère, 178 points ; à 

, un tour : 2. Schoen-Deneef, 331 points; 

i 3. Guerra-Olmo; à 2 tours : 4. Nayei 

Seynaeve; 5. Van Vlockhoven-Van 

l'Buggenhout; 6. Van Kempen-Braspeni 

ning; 7. Dayen-Lapébie; à 3 tours : 8. 

'r Smets-Martin. 

i 

t 

Cress-Cyclo Pédestre 

LE CROSS POPULAIRE DE « L'AUTO » 


Louton qui s'avère comme un futur spécialiste 

a magnifiquement enlevé l'épreuve, 

couvrant les 13 kilomètres en 40'36" 4/5. 

Classement : 

1. Louton, les 13 kilomètres en 40'36" 4/5; 

2. Lopel, à l'30"; 3. Lefaucheur, à 3'15"; 4. 

Elssler, à 4'; 5. ex-aequo : Lefèvre, Rachel, 

Kerssmaecker; 8. Ledret; 9. Gottrand; 10. 

Sottou. 

A la Commission Universitaire 

Paris. 17 janvier. 

La Commission universitaire de la F, 

P. R a constitué, comme suit, le cham- 

: plonriat de France des Grandes Ecoles : 

Premier tour, 28 janvier : 1. Parisi 

Nancy, à Nancy ; 2. Lyon-Aix, à Grenoi 

ble ; 3. Bordeaux-Rennes, à La Rochei 

sur-Yon ; 4. Toulouse-Montpellier, à 

; Carcassonne. 

Deuxième tour, 11 février : match 5 

vainqueur 1 contre vainqueur 2 ; match 

i 6 • vainqueur 3 contre vainqueur 4. 

Finale le 7 mars : Match 7 ; vainqueur 

5 contre vainqueur 6 , 

t 

i «UIUIIM.IIIIIUHHIIII. 

I ASSOCIATION î 

jmanaBaaaaiaaaaaavaaBaaaa'- 

CHAMPIONNAT DE FRANCE 

PROFESSIONNEL 

A ALES 

Sèt* kat Montpellier par I buts à 1. 

f Dans un stade archlcomble. sous une 

i pluie line et persistante, les deux équipes 

j se présentent au grand complet. 

' A Sète marque seulement Mercier. 

i Les Montpelliéralns engagent et dominent 

' au début. Les avants ton* de Jolies combl- 

! natsons de jeu, et sur un mauvais bloquage 

, de LIense, Laune eu! souffle la balle et 

j marque le but pour Montpellier. 

1 Les Sétols jouent a ralenti et n'ont pas 

encore trouvé la bonne cadence. 

I A la deuxième mi-temps, Montpellier semble 

fatigué. Sète en profite, et sur une lon- 

1 gue ouverture de GanriHarsces, Korany avec 

l le dos égalise pour Sète. 

i La fin arrive sur le match nul. Il faut 

. donc jouer les prolongations. 

; A la première, sur centre de Stntes, Mont- 

| saille marque le deuxième but. A la deuxiè- 

: me prolongation, Clarenc score pour la troli 

sième fols. 

i 

A MARSEILLE 

R. 0. Strasbourg et O. O. O. NIC* 

font match nul (0 à 0) après prolongation 

A SOCHAUX 

A. S. Oannts bat C. S. Metz par I à 1 

après prolongations 

A STRASBOURG 

Olympique Marseille et 8. 0. Flve* 

font matoh nul (1 à 1) après prolongations 

Dernière Minute 

La guerre civile en Espagne 

La foudroyante offensive sur Malaxa 

Les nationalistes sz sont emparés 

de Mar'oe la 

Séville, 17 janvier. 

Les opérations entreprises le long du 

littoral mectitenaneen par le gênerai 

Queipo de uano, ont été couronnées de 

succès par une victoire importante. Les 

troupe nationalistes ont occupé à midi 

la ville de Marbella, devant laquelle elles 

étaient arrivées hier soir. 

L'action a été précédée d'une active 

exploration de tout le front ennemi, effectuée 

par des compagnies de volontaires 

de la milice sévillane. Ces reconnaissances, 

conifrmées par les observations 

de l'aviation, annonçaient l'arrivée prochaine 

de renforts à Marbella. 

L'action a donc été brusquée. Avant 

que les miliciens gouvernementaux ne 

puissent s'établir sur leurs positions autour 

de la ville, les troupes du général 

Queipo de Llano ont reçu l'ordre de 

franchir la rivière Verde, près de San 

Pedro de Aicantara et Marbella. 

Au milieu d'un grand enthousiasme, 

les colonnes ont traversé la rivière sur 

des passerelles flanquées par des batail- 

lons de Maures, qui exploraient spacieusement 

ies pentes de la Sierra Bermeja 

découvrant les embuscades de l'ennemi. 

Après avoir parcouru un kilomètre environ, 

sans rencontrer de résistance sérieuse, 

les troupes nationalistes se sont 

heurtées à quelques 200 mètres des premières 

maisons de Marbella, à une ligne 

hâtivement fortifiée, où les gouvernementaux 

ont tenté de résister. La supériorité 

technique et l'entrain des nationalistes 

ont eu raison de cette résistance 

après un combat qui dura environ 

une heure. 

L'EXPLOSION D'UN CAMION 

DE DYNAMITE 

Des dynamiteurs rouges qui s'apprêtaient 

à faire sauter le pont enjambant 

le terrent qui borde la ville ont été découverts 

à temps par un avion nationaliste 

qui, descendant à ras du sol, mitrailla 

le véhicule près duquel se tenaient 

les miliciens. La camion explosa 

et les corps des convoyeurs sautèrent en 

l'air, déchiquetés par l'explosion. 

Quelques minutes après, le nationalistes 

traversaient le pont au pas de 

course. 

L'occupation totale de la petite ville 

était réalisée à la fin de la matinée. 

AU-DELA DE MARBELLA 

Les avant-gardes sont déjà bien audelà 

de Marbella et avancent vers Malaga, 

dont eles sont séparées par une 

distance de 59 kilomètres au lieu de 90, 

il y a à peine une semaine. 

La prise de Marbella permet à l'armée 

du général Franco de disposer pour 

la première fois d'un port important en 

Méditerranée. , 

Sur le Front de Madrid 

LA BATAILLE FAIT RAGE 

DANS LA CITÉ UNIVERSITAIRE 

Des combats acharnés sont livrés dans 

,1a cité universitaire. On se bat à l'entrée 

de Madrid autour de cet hôpitalclinique 

dont la masse importante domine 

d'un côté le parc de la Moncloa, 

de l'autre le quartier d'Arguelles. 

Dans le courant de cette soirée de 

dimanche, les attaques gouvernementales 

sur cette partie du front de Madrid 

commencées à l'aube se poursuivent 

avec autant de violence. 

Les miliciens qui se sont infiltrés au 

rez-de-chaussée de l'édifice sont dans 

l'impossibilité d'en sortir, car les na- 

tionalistes tirent des étages supérieurs 

et des tranchées qui se trouvent derrière 

l'hôpital. 

Le gros des forces gouvernementales 

est rangé devant la place de la Moncloa, 

et sur la petite colline où se dresse 

l'institut Rubio, pour les enfants tuberculeux, 

seul édifice de la cité universitaire, 

que possèdent encore les 

gouvernementaux. 

Il semble bien que les tentatives des 

défenseurs de Madrid de se dégager de 

ce côté de la pression des troupes nationalistes 

admirablement retranchées 

sont vouées à un échec certain. 

DANS LE SECTEUR NORD 

Au nord de la capitale, c'est vers le 

Plantlo, au croisement des routes de 

l'Escurial et du Guadarrama et vers 

la bourgage de Majadahonda, que les 

gouvernementaux ont dirigé leurs derniers 

assauts. 

Les miliciens avaient reçu l'ordre, selon 

les déclarations faites par des prisonniers, 

de prendre coûte que coûte 

ces deux localités, qui sont la clé des 

communications avec la Sierra. 

Malgré les ordres l'attaque a échoué. 

La Question des Volontaires 

LA FRANCE ET L'U. R. S. S. 

RÉPONDENT AU MÉMORANDUM 

BRITANNIQUE 

Paris, 17 janvier 

On publie ce soir d'une part à Paris, 

d'autre part à Moscou, les textes de la 

réponse de la France et de la réponse 

de l'U. R. S. S. à la communication 

faite par le gouvernement britannique 

le 10 janvier, au sujet de l'interdiction 

des départs des volontaires pour l'Espagne. 

Voici l'essentiel de la réponse française 

.' 

Je suis heureux de vous confirmer 

que le gouvernement de la République 

a décidé de demander au Parlement les 

pouvoirs qui lui permettront de prendre 

toutes les mesures qui pourraient 

lui paraître nécessaires pur empêcher 

les enrôlements et le recrutement à 

destination de l'Espagne, 

Le gouvernement sera dès lors prêt 

pour sa part, à appliquer ces mesures 

sans autre délai à la condition que 

les autres gouvernements intéressés 

prennent de leur côté les mêmes engagements 

qui devront être appliqués simultanément. 

Le gouvernement français est ainsi 

d'accord pour que les mesures d'interdiction 

une fois décidées soient appliquées 

sans attendre l'établissement d'un 

système complet de contrôle, concernant 

les envois de matériel de guerre 

en Espagne. 

Mais après les expériences déjà laites, 

il n'est que trop évident qu'en l'absence 

d'up. tel système, les mesures 

d'interdiction risquent d'être inoperan 

1. La lettre du 4 décembre 1939, 

adressée par le représentant jonver» 

nement soviétique au comité o. 

nal sur l'application de l'acci ->Q 

intervention dans les affaire» .-sii* 

les au président de ce comité, leitie dana 

laquelle i] était proposé d'étendre les 

engagements de non-intervention à 

l'envoi de volontaires en Espagne et 

de charger du contrôle de l'observation 

de cet engagment les agents auxquels U 

est proposé de confier la surveillance du 

matériel de guerre, arrivant en Espagne, 

2. Le mémorandum du 29 décembre 

dernier, dans lequel est de nouveau confirmé 

le consentement du gouvernement 

soviétique à la conclusion de 

l'accord entre les puissances Intéressées, 

sur l'interdiction de l'envoi de volontaires 

— et il va de soi de contingent militaires 

en Espagne — dans laquelle est 

exprimé aussi le désir de voir fixer à la' 

date la plus proche l'entrée en vigueur 

de cet accord et l'organisation d'un contrôle 

effectif. 

Il me semble donc que ces deux documents 

fournissent la réponse à la proposition 

contenue dans votre note et 

en particulier à celle de l'extension du 

plan de contrôle élaboré par le Comité 

de Londres aux volontaires et aux contingents 

militaires. 

Etant donné que le représentant des 

rebelles espagnols n'a pas donné son 

consentement de principe au plan de 

contrôle, même en ce qui concerne le 

matériel de guerre le gouvernement soviétique 

dans le mémorandum mentionné 

a proposé de prévoir un contrôle qui 

puisse être réalisé sans qu'il soit besoin 

d'un tel accord. 

Le gouvernement soviétique se représente 

ce contrôle pour la forme de mesures 

correspondantes prises par les 

forces navales de plusieurs ou de tous 

les pays participant au Comité de Londres. 

Etant donné que pour établir une forme 

quelconque de contrôle, dix Jours 

seront certainement au moins nécessaires; 

le gouvernement soviétique exprime 

de nouveau le désir que les participants 

à l'accord chargent immédiatement 

leurs agents et leurs navires en 

Espagne, de surveiller l'arrivée possible 

de volontaires ou de contingents militaires 

en Espagne et de communiquer 

la constatation de cas de cette espèce, 

afin qu'ils soient portés à la connaissance 

de tous. 

En conclusion, je considère nécessaire 

de relever que selon le gouvernement 

soviétique des mesures d'interdiction unilatérales 

de la part d; l'une des parties 

participantes au Comité de Londres, tandis 

que l'autre partie est non seulement 

libre de tout engagement, mais continue 

à envoyer effectivement des contingents 

militaires en Espagne, n'atteindront non 

seulement pas le but désiré, mais ramèneront 

à l'intervention en faveur des 

rebelles. 

On peut craindre, que de pareilles mesures 

individuelles ne créent par la 

suite des difficultés à la collaboration 

internationale, et par exemple à la réalisation 

de l'envoi en Espagne, sous le 

comité de Londres. 

De pareilles mesures apparaissent par- 

ticulièrement prématurées, si l'on tient 

compte que jusqu'ici les rebelles n'ont 

pas même encore donné de consentement 

de principe à l'établissement d'un 

contrôle quelconque et que les gouvernements 

les appuyant, n'ont donné de 

consentement précis et absolu, ni à l'établissement 

d'un contrôle, ni à la cessation 

de l'envoi en Espagne sous le 

nom de volontaires, de contingents militaires. 

Pour ces motifs et bien qu'il n'envoie 

pas actuellement de détachements de 

volontaires, le gouvernement soviétique 

ne considère pas opportun de s'engager 

dans des mesu: . : unilatérales. 

L'IMPRESSION A BERLIN 

Berlin, 17 janvier. 

Dans une dépêche datée de Moscou, le 

« D. N. B. » annonce la publication officielle 

de >: réponse russe. 

Il affirma que cette réponse constitue 

purement et simplement un refus. 

« En même temps, ajoute l'Agence 

officieuse allemande. Moscou avoue que, 

jusqu'ici, il a soutenu de toutes ses forces, 

les îouges d Espagne, en leur envoyant 

des volontaires et des contingents 

de troupes. 

« Pour justifier cette attitude, la note 

russe énumère les affirmations habituelles 

et arbitraires sur de prétendues violations 

de la non immixtion par d'autres 

puissances. 

« Il est caractéristique que l'indication 

anglaise d'aborder l'ensemble du 

problème concernant toutes les formes 

d'intervention indirecte n'est pe.s mentionnée 

dans la réponse soviétique. » 

Les autres journaux berlinois considèrent 

également la réponse du gouvernement 

de l'U. R. S. S., comme un refus 

pur et simple, bien plus comme un 

« aveu de culpabilité » du gouvernement 

de Moscou. 

FAITS DIVERS 

Surpris, un cambrioleur 

tente de se suicider 

Paris, 17 janvier. 

Une tentative de cambriolage a été 

commise, hier soir, 6, avenue de Messine 

chez le docteur Maute, dans les circonstances 

suivantes : 

La femme de chambre du docteur entrait 

dans ie salon de l'appartement et se 

trouvait brusquement en présence d'un 

individu qui braquait sur elle un revolver. 

Effrayée, elle s'enfuit en cilant au 

MÂTGHES IKTERNATIiHAUX 

A ANNEMASSE 

P. 0. Annemasse bat Séleotlon autrichienne 

par 1 à 0. 

A BORDEAUX 

Girondine Bordeaux F. O. et Oradea 

Roumanie font match nul (4 à 4). 

A GRENOBLE 

! Wiener 8. O. bat F. O. Grenoble par I à 1 

' ^lliaillINflllKIBIIIlIBSI k 

j AERONAUTIQUE \ 

,UEinsuniF«»s»!iiiri «B«" L " , »» B secours. 

Le banc.it se précipita vers la porte 

d'entrée et disparut dans l'escalier, poursuivi 

par le concierge. 

Une véritable chasse à l'homme s'organisa. 

Cinq à six voitures essayèrent 

de cerner le malfaiteur sur le trottoir, 

mais il échappa encore. La course dura 

un non quart d'heure. 

Le voleur essaya, à maintes reprises, 

de dépister ses poursuivants, mais, à 

chaque fois, il était de nouveau repéré. 

Bientôt, il fut acculé place Laborde, Juste 

en face du square 

A ce moment, l'homme se tirait un 

coup de revolver sous le menton et 

s'écroulait. 

Des agents accourus transportèrent le 

blessé à ia clinique de Beaujon, rue 

d'Armaiiie 

tes et ce n'est qu'à titre provisoire que Le commissaire de police du quartier 

dans ces conditions, leur application du Roule identifia rapidement le blessé. 

peut ' être envisagée. Si, par conséquent, Il s'agit de Raymond Liégey, né le 23 

dans un délai raisonnable, à dater de la août 1915. a Vologne (Vosges) et demeu- 

LE RAID DE SAINT-EXUPERV mise à exécution des mesures d'interrant depuis trois mois en hôteL 

diction, l'impossibilité est constatée de 

Marseille, 17 Janvier. 

Dans ses poches, on retrouva pluaieura 

L'aviateur a tvtterrl h. Marignane a 

mettre en œuvre avec le consentement cartes d identité à des noms différent*. 

général un plan efficace de contrôle, le 

16 h. 30. 

SI les condition? atmosphériques le per- gouvernement de la République devra 

D'après ces pièces Liégey se faisait 

mettent. Salnt-Fxupêry et son mécanicien réserver toute sa liberté d action, soit 

tantôt passer p

Journée Sportive 

ATCHES DE RUGBY 

CHALLENGE 

APC RITIFAIA GENTIAN E 

(".érables. Les rentrées de Dupont et de 

Cals ont raffermi la confiance des Pa- 

risiens. 

DU- 

POULE B 

( 

A TOULON 

Lyon-Olympique universitaire bat R. C. 

Touiumiais par 8 points a 3 

Le Challenge du Manoir n'auia pas été 

cette adison lavorauie aux loulormais. 

Ires mal partis au début de l'épreuve, ils 

jouèrent les auires matches sans gran- 

de conviction et hier encore Us ont 

succomue devant les universitaires lyon- 

nais par 8 points tl essai, 1 but, 1 but 

sur coup tranc) à 3 points tl but sur 

coup franc). 

Cette rencontre, qui avait attire au 

stade MayOi, une assistance moyenne, 

s'est déroulée presque entièrement sous 

la pluie et ne comporta que fort peu 

de phases intéressantes. 

Avant d'aller plus loin, disons que les 

Toulonnais étaient privés des services 

de Baillette, Namur, Augé, Vivarès, 

Roubaud et que Bonnus, handicape par 

une blessure à la jambe n'était pas 

dans un bon Jour. . 

Par contre, les Lyonnais avaient ali- 

gné à une unité près leur meilleure 

eq Que 3 lques minutes après le coup d'en- 

voi les Lyonnais bénéficièrent d un 

coup franc et Godain réussit un superbe 

travail du pack 

toulonnais les Lvonnais, vers la fin de 

a première mf-temps réussirent sur 

inrrie de mêlée, louée dans les 22 mè- 

tres de TwU à marquer un fort bel 

essai au milieu des poteaux par 1 inter- 

médiaire de Calzet. Godain réussit le 

Sft Malgré les efforts de la ligne d'à* 

vàn'ts toulonnalse. le repos arriva sans 

changement. 

A la reprise, les Toulonnais se prodi- 

guèrent pour remonter leur handicap 

les avants donnèrent à leui s lignes 

arrières de nombreuses occasions de par- 

tir à l'attaque des buts lyonnais, mais 

les trois-quarts toulonnais s avérèrent 

incapables de mener a bien un seul 

mouvement offensif. 

à la suite _£» coup ftanç 

pour hors jeu. manifeste des 

lyonnais, Bonnus réussit le but et la 

fin fut sifflée sur la victoire des Lyon- 

na Bon arbitrage de M. Maurel 

ziers. 

CONSIDERATIONS 

de Eé- 

L'éauipe toulonnaise n'a pas fourni 

sa partie habituelle. Les avants dominè- 

rent le plus souvent au corn* de_ la par- 

tie mais ils manquèrent de maîtrise et 

de'sûreté dans leur départ. 

En lignes arrières, on commit de nom- 

breuses maladresses et la défense laissa 

beaucoup à désirer. Les centres accu- 

lèrent constamment leurs ailiers en tou- 

che et les quelques rares tentatives de 

racée au centre de Rattier furent 

vouées à l'échec du fait qu'elles n'étaient 

uas soutenues. . , . „ 

Bonnus à l'arrière, fit malgré sa 

blessure, une bonne partie. m . ot , Ho 

Les Lyonnais n'ont plus la grande 

équipe que nous avons connue. 

Le pack n'est plus aussi résistant et 

manque de variété dans son Jeu Poyet 

à la mêlée fut très actif et fut à 1 ori- 

gine de l'essai marque par Salzet. Cleani 

à l'ouverture fit d'excellentes choses et 

se montra excellent distributeur de peu. 

Les trois-quarts très adroits manquè- 

rent de perçant et ne furent jamais 

dangereux. , , . , , 

Sire ressortit nettement du lot, ainsi 

oue l'ailier Bogez ; Godain à 1 arrière 

fit une grande partie, il se montra très 

sûr dans ses réceptions et eut d excel- 

lente dégagements en touche. 

A PARIS 

Perpignan bat le Racing 

par 5 points à 3 

Devant une très nombreuse assistan- 

ce le Racing rencontrait, cet après-midi 

aù stade Jean-Bouin, l'U.S.A. Perpi- 

en Le n 'coup d'envoi est donné par les 

Ferpignanais qui attaquent d autorité 

et dominent nettement pendant les pre- 

mières minutes du jeu. 

De belles phase» se succèdent, puis 

le Hacing produit un gros effort et re- 

porte le jeu aux cinquante mètres. U 

envahit les vingt-deux mètres adverses. 

A la suite d une sortie de mêlée, las- 

tèts, en possession du ballon, s'échap- 

pe. U sert Cals, qui marque. Pas de 

but. 

Racing : 3, Perpignan : 0. 

Les Parisiens, qui défendent très bien 

leur camp, ont a repousser de nombreu- 

ses offensives des trois quarts visiteurs 

qui sont bTeîi emmenés par l'internatio- 

nal Desclaux. 

La multiplicité des attaques permet 

enfin, à Desclaux, de bien mettre en 

mouvement ses lignes arrières. 

Aux vingt-deux mètres du Racing, il 

sert Auriaeh qui feinte sur son ailier 

et va tout seul à l'essai. Danoy réussit 

le but. 

Perpignan : 5. Racing : 3. 

La partie se poursuit à l'avantage des 

visiteurs qui se prodiguent et l'on as- 

siste à toute la gamme de la beauté du 

jeu catalan. 

Mais le Hacing ne démérite pas, loin 

de là I II oppose une belle défensive 

a ses adversaires. 

Le matcb esl rude, certes, mais très 

intéressant et la mi-temps arrive sur 

le score rie 5 points à 3 en faveur de 

Perpignan. 

Deuxième mi-temps 

A ALBI 

Association Sportive Montferrandaiso 

bat oputiiiig uub Albigeois, par 19 o. 

ta essai», 2 outsj a 6 points (2 essais). 

La première mi-temps, au cours de 

laquelle MonUeiiand a proli.ê du vent, 

a ete a l'apanage des Clerniontois, su- 

périeurs en melee et surtout a la touche 

où Cugnet. insuffisamment surveille et 

irisant, chaque fois, le hors-jeu, E. pu 

s'assurer presque a lui seul trois essais 

sur les qt-iitre marqués par son équipe, 

pendant les quarante premières minu- 

tes. Loin de se confiner dans une délense 

sans issue, Albi a attaque lorsque la mê- 

lée lui était favorable, et une belle per- 

cée des centres Boyer et Grimai, qui a 

permis à ce dernier de marquer un es- 

sai non transformé. 

Dans la deuxième partie de ce match, 

les locaux ont été souvent dangereux 

mais se sont relâchés un instant, après 

un essai de Valat en leur laveur, pour 

subir un dernier assaut des forwards 

clenndnto's, qui s est terminée victorieu. 

sèment derrière la ligne blanche. 

Albi ne sort nullement diminué de 

cette rencontre, louée trop sèchement 

par un quinze aux moyens athlétiques 

fort développés et trop apparents pour 

le groupement albigeois léger, mais ra- 

cé et qui, loin de s'enfermer dans une 

stricte défense a pratiqué un Jeu ou- 

vert, tort spectaculaire, mettant en va- 

leur les qualités indéniables de ses li- 

gnes arrières. 

Clermont Perrand possède néanmoins 

une équipe de premier plan, complèt 

dans toutes ses lignes et qui parait être 

réservée aux plus hautes destinées spor- 

tives 

A VIENNE 

Sévère défaite des Biterrois à Vienne 

Les deux équipes se présentent in- 

complète sur le terrain. Pons et Rivière 

manquent a Béziers. Les locaux sont 

amputés de Barry, Didier, Mabillon. 

La partie est a peine commencée 

qu'une belle percée de Deygas permet à 

'i'héau de se démarquer et d'inscrire le 

premier essai transformé. Le même Dey- 

gas réédite son exploit, mais Roussel 

rate la passe et l'essai . 

Sur attaque des trois-quarts de Bé- 

ziers, l'aile gauche de Vienne pare avec 

décision et donne un coup de pied à sui- 

vre, le rebond de la balle trompe Rival 

et un avant biterrois touche le pre- 

mier ; la transformation est ratée. 

Une échappée des avants visiteurs est 

près d'aboutir, mais la défense vien- 

noise la pare. 

Départ des trois-quarts viennois sur le 

côté gauche, percée de Beygas, puis re- 

centrage au pied et l'attaque repart de 

l'autre côté sur les avants qui marquent 

un essai transformé. 

A la mi-temps : Vienne, 10 points et 

Béziers, 3. 

Beau groupement à Grenoble et qui 

pratique un Jeu spectaculaire et effi- 

cace à la fois. 

Les locaux, aujourd'hui, ont Joué su- 

perbement et nous ont fait assister à 

de Jolis mouvements offensifs. 

En les félicitant à tous, nous devons 

signaler particulièrement Roques à l'ar- 

rière et, avec lui, Bès, magnifique dis- 

tributeur de Jeu. — MARCERON. 

HIPPISME 

CHAMPIONNATS 

REGIONAUX 

EN PYRÉNÉES 

É TROISIEME SERIE 

DEMI-FINALE 

A LAVAUR 

Avenir Sportit Toulousain 

et Club Sportif Albigeois 

font match nul après prolongation 

QUATRIEME SERIE 

A CASTELSARRASIN 

C. A. Castelsarrasinols bat Bélesta 

par 6 points à zéro 

Nombreux public, belle partie très cor- 

recte. Arbitrage impartial. 

Matches 

A THUIR 

L'Union Sportive Thurinolse bat l'Union 

Sportive Quillan-Limoux par 30 à 3 

Pas beaucc-p de monde pour assister 

à cette rencontre amicale, qui s'est dis- 

putée par une belle après-midi ensoleil- 

lée au stade Jacques-Violet. 

En lever de rideau comptant pour le 

championnat du Roussillon, les Juniors 

de Thuir et du Trèfle Olympique Per- 

pignanais font match nul par 6 à 6. 

Puis, ce ,ont les aînés qui les rempla- 

cent. 

L'.s le début, les locaux imposent leur 

jeu et ouvrent à outrance ce qui per- 

met à Farines et a Rouzaud, de mar- 

quer en bonne position deux essais qui né par 

sont transformés. 

Les Quillanais riagissent et grâce à 

un exploit personnel de Ricard, mar- 

quent en coin. 

Les Thurinois imposeront leur jeu 

jusqu'à la mi-temps, mais na parvien- 

dront pas à augmenter le score. 

En ^ei.::ième mi-temps, la partie est 

plus rapide grâce à l'action c'3 la troi- 

A VINCKNNKS 

Paris, 17 janvier. 

PRIX D'AU FF A Y 

12.000 francs ; 2.250 mftree 

1. Légende IP. Vieil G 9 »> 

à M. P. Camare P 6 >» 

2. Le-Trottebec lUiolsseleti 

à M. P. Jeanne P 8 50 

3. Louvigny (Gayet) 

A Mme R. Gayet ,... p 8 50 

Non placés : La-Fourml, Léla-IV, Libel- 

lule 11. Llbellule-Vl. La-Frégate, Louvols, 

Loulou. 

Durées : 3' 25 9/10 ; 3' 29 6/10 ; 3' 30. 

Réduction : 1' 31 8/10. 

Légende (Duc-de-Norm.-lI et Ihésê) entraî- 

né par F. Lecoq. 

PRIX DE LAON 

30.000 francs ; 2 800 mttret 

t, Jezrael (Hazet) G 26 »» 

a M. a. Cérau Maillard ...... P u » 

2. lvaii-Rlom (E.-C. Simorard) 

â M. E. Delbeke P 20 •» 

3. Jane-Kerns (Jadoul) 

à M. P. Jadoul P 23 50 

Non placés • li>sus, Heldei, Joz. Jules- 

Cêsar-Il, incitatus-Vll, Harvey Herminette- 

III. Golden-Port, Général, lrosi. 

Durées : 4' 14 4/10 ; 4' 15 ; 4 15 2/10. 

Réduction : 1' 30 2/10. 

Jezrael (Salam et Myrtls-V) entraîné par 

Céran Maillard. 

PRIX DE DIEPPI 

12.000 francs ; -2 600 mitres 

1. Kamala (E. Carré) G 33 50 

a M. A. Renard Manc P il 

2. Keyd tR. Céran Maillard) 

a M. H. Céran MaiLari P 12 50 

3. Kirghlz-111 (E. Marie' 

à M. A. Viel p m 50 

Non placés . Kamakoura, Kiti-II, Ksar-M 

Kaolln-V, Kruger-D, Kobette, Klonklon, Ké- 

btr-IV, Kertys, Kelbfa. 

Durées : 3' 55 ; 3' 55 3/10 • ! 57. 

Réduction : 1' 30 4/10. 

Kelbia est distancé de la dmxième place 

pour avoir passé le poteau ai galop. 

Kamala (Shetty et Beauxite) entraîné par 

L. Carré. 

PRONOSTICS 

Paris-Sport ;Lynxi : Keesmy et Kêrouan-II 

Levrau tet L'Ormeau — Lêman-P et Le- 

roy — Jemmapes-ll et Joveuse-Conimère — 

Jaux-D et Janvry-Il — ion II et .lefferson 

Klostercamp et Kapile. 

Le Jockey (Vigilant) : Keesmy et Kaboul-B I 

— Levraut et Limoges — Llancourt-D et 

LUlum — Joyeuse-Commère et Jemmapes-ll 

— Jaux-D et Jalons — lon-ll et, Jefferson 

Klostercamp et Konacry. 

La Veine (Augure) : Keesmy ee Kê- 1 

rouan-fil — Levraut et L'F.spoir-de-Malgre- 

mont — Leroy et Le-Gulde -Jemmapes II I 

et. Joyeuse-Commère — Jaux-D et Jujube — 

lon-II et Jefferson — Klostercamp et Kapile 

7 » 

5 50 

7 50 

8 50 

PRIX DU CALVAEOS 

40.000 francs ; 2.600 nètres 

L Karnao (Neveux) , G 

â M. A. Bézière , p 

î. K-Poulotte (A. Marie) 

à Mme J. Cavey , p 

3. Keepeake (Morel) 

a M. H. Ballière P 

Non placés : Kanoqul, Kel-Type, Kadouj.. 

Kébir-II, Kabyle-Il. 

Durées : 3' 48 6/10 ; 3' 50 7/1) ; 3" 52 5/10. 

Réduction : 1' 26 2/10. 

Karnac_ (Intermède et BagaeUe-V), entrai 

Neveux. 

PRIX D0YNEL 

2. lnca (Jobin) t 

a, M. J. de la Valssière -. P i7 » 

S. JolnvUle-le-Pont (P. Forclial) 

S M. A. Veslard P 17 50 

Non placés Isly, Ile-d'Anour, Ironduke, 

incrédule. Irmack, JxeUes, Joyeuse- 

Après le repos, ie jeu reprend quelque 

peu ralenti, Des coups francs sont re- 

partis de part et d'autre. Des maladres- 

ses de Perrault et de Lacaze permettent 

aux Perpignanais de se lancer à l'as- 

saut des buts parisiens, mais le Racing 

se défend toujours avec conviction et 

bonheur. Puis, Porrical remet en jeu tou- 

te sa ligne de trois-quarts et, finalement 

dégage aux 22 mètres adverses. Là, lc^ 

Perpignanais obtiennent, un coup franc. 

Danoy t'nte le but sur coup franc, mais 

il le manque. Le Racing réussit â éloi- 

gner le danger momentanément. Gesch 

wind s'échappe ensuite le long de la 

touche ; au moment, d'être plaque pai 

Ollet, il donne un coup de pied au cen- 

tre, mais Raynaud manque la réception 

Un départ de Desclaux et de Roge: 

Vails est arrêté par un en-avant. Un 

autre, amorcé par Rolland et Aiiriarh 

subit le même sort. Les avants du Ra 

cing font un travail considérable ; une 

échappée de Lavail et de Desclaux n'a 

boutit pas, 

Puis le Raelng donne de sérieux coupi- 

de boutoir II s'en faut de peu qu'il nr 

marque. Porrical très iLti forme dégattf 

finalement ses 22 mètres. Sur mêlée vie 

torieuse, Abat s'en va suivi de Invail 

mais une offensive des Parisiens les pla 

que. Le Racing fait des prodiges : i) 

n'est aucunement inférieur â son vis 

à-vis. La partie se terminera sans chan- 

gement, les Pernignaneis jouant à trei- 

ze, deux loueurs, dont Desclaux. ayant 

dû quitter le terrain Finalement, l'U 

S A. Perpteman bnt le R C de France 

Par 5 points a 3. 

La victoire de Perpignan est méritée 

C'est, bien la meilleure équipe qui a ga- 

SWi ; elle fut plus complète dans ses 

mouvements d'ensemble. Toutefois, le 

Racing a fait montre de progiès consi- 

A CARGASSONNE 

A. S. Carcassonnaise bat F. O. Grenoble 

par 29 à 3 

Une belle chambrée assistait à cette 

partie. 

Le coup d'envoi est donné pour Car- 

cassonne par Bès. 

Les deux lignes se tâtent pendant un 

bon moment, sans aucun avantage mar- 

qué des deux côtés ; on essaie d'ouvrir, 

mais par suite de maladresses, toutes 

les attaques sont vouées à l'insuccès. 

Le jeu se maintient toujours au cen- 

tre. Un joli dribbling des visiteurs est 

bien relevé par Roques qui dégage son 

camp. 

A nouveau, sur coup à suivre des Al- 

pins, l'arrière canari sauve en déga- 

geant avec à propos. 

Les locaux reagissent et ramènent le 

jeu aux cinquante. 

La balle sort pour les « jaunes ». 

L'attaque classique se développe, Cler- 

gue, dernier servi, rêcentre à Pujol; 

mais ce dernier se fait descendre près 

de la ligne de but. 

A la mêlée qui suit. Bès tente une ac- 

tion personnelle ; il est descendu éga- 

lement. 

Les Grenoblois se défendent farou- 

chement. 

D'une mêlée à cinq mètres, Bès échap- 

pera à l'étreinte de deux adversaires et 

ira marquer. 

Territorialement, Carcassonne do- 

mine. 

Sur service de Caruesco, Bajouet s'é- 

chappe puissamment et va marquer un 

bel essai. 

Grenoble desserre l'étreinte et, par 

ses avants, porte le jsu dans le centre. 

Sur sortie favorable, Bès lance Pujol 

qui évite son vis-à-vis et file vers les 

buts ; arrivé sur l'arrière, il sert Alte- 

maue qui, dans quelques foulées, va 

déposer la balle en but pour marquer 

un bel essai. 

A la reprise, Grenoble opère un Joli 

mouvement et les canaris sont obligés 

de toucher en but. Carcassonne se re- 

prend et, à son tour, vient menacer par 

deux fois les buts des Alpins, où deux 

essa's sont loupés d'un rien. 

Grenoble réagit et porte le jeu aux 22 

locaux. D'une touche, deux Alpins s'é- 

chappent en passes courtes et un essai 

sera marqué au centre. 

Le jeu devient beau à voir, les deux 

quinze s'évertuant à pratiquer du beau 

rugby. 

Voici les locaux en action : Fau sert 

Dubernat et, avec Clergue, exécutant 

une belle série de passes, finalement 

Clergue. par débordement, ira marquer 

un essai follement ovationné. 

Grenoble ne se décourage pas et vient 

fouler le camp canari : mais, par Alte- 

maire, les locaux reviennent aux qua- 

rante Alpins. 

Mais voici les trois-quarts locaux en 

action. Une combinaison entre Pau, Du- 

bernat et Clergue aboutira à un bel 

essai marqué par Clergue au centre. 

Les avants "anaris ne veulent pas 

être en reste. Bou)ouet. Gabanou et 

Choy s'ecrtnppent en passes courtes 

Cho'v marquera L'essai n est pas acror- 

dê. îl y a eu faute Partie remise. Ca- 

ruesco s'échappe, crochette plusieurs 

iriversatres et va marquer. 

Les avants locaux jouent superbe- 

nent et opèrent de beaux mouvements 

Les visiteurs à toutes les occasions 

Un leur sont offertes, en profitent pour 

lérer le Jeu tout en conduisant de jolies 

iliaques. 

Un coup franc accordé aux Grenoblois- 

îst réussi. 

Grenoble desserre l'étreinte locale et 

un essai à la suite d'un beau mouve- 

ment des avants, vient récompenser 

leurs efforts Les visiteurs forcent 1 al- 

lure, mais la fin est sifflée en 22 lo- 

i a HiMSB B ta m u mumu m s 

Janus-fV, Indtatus-VIII, Ja- 

17 2/10. 

VII. Jicky-Il, 

kow. 

Durées ; 3' 15 ; 3' 15 1/10 

Kéductto» l V 23 7/lû. 

Ineut (Ontario et Oftatre-AQuatre), entraî- 

né par G. Masson. 

PRIX DE CONTES 

13.500 francs ; 2 800 mètres 

1. Juin (Galaurchi) G 1 50 

au baron J. Empain P 6 50 

L Harrls-l| (Brunet) G 14 »» 

a M. G. Ermolli P 850 

3. Swangsong (Mantelet) 

a M. A. Mazextq P 8 » 

Non placés : Birdjos, Lagoon, Hay-Market, 

Fontaine-au-Roi, Petlte-Matn. 

) -'tstances ; dead-heat ; trois longueurs ; 

té j longueurs 

drulie (ApeUe et Happy-Prlde), entraîné par 

le vicomte de Jonghe. 

Harrls-ll (franach et Hortensia), entraîné 

par A. Fiumi. 

A PAIT 

: ASSOCIATION: 

«flHH*anilBit»*a«Rr 

LA COUPE DE FRANCE 

A SAINT-ETIENNE 

Lens bat Agde par g buts à 0. 

Sans douleur, le R. C. Len» s'est qualifié 

pour ia liultième de finale de la Coupe de 

France. Son adversaire, le R. C. Agde, lui 

opposait une résistance de principe, ' ies 

« Pros » dominant manifestement dans tou- 

tes les lignes. Les Sudistes auraient toute- 

fois mérité de sauver l'honneur -, ils jouè- 

rent avec crànerie sans jamais fermer le 

Jeu, Ils d'attaquèrent avec un certain brio 

et turent â plusieurs reprises à deux doigts 

de scorer. La chance, ect-te f°is. n'était pas 

avec eux. Les vainqueurs pratiquaient un 

beau football fait de mouvements sobres, 

large d'ouvertures- aux ailes rentres rapi- 

des et shoots non moins rapides. 

Avec une semblable coneeption et des élé- 

ments cornera François Novickl, Specth, Sta- 

nis et surtout Sioklo les résultats ne se 

tont pas attendre 

Les Lensois gagnèrent la première divi- 

sion dans un fauteuil et fa Coupe de France 

pourrait feur fournir une nouvelle occasion 

de se distinguer. Charlevtile c'est tout près 

de l^nc savez-vous... 

.Nous voulions surtout voir S l'oeuvre les 

internationaux Novicki et François ; ils 

n'ont pas été remarqués Novicki n'a pas 

été heureux dans ses tirs au but. Quant au 

centre-demi, il a ojué au ralenti ; il serait 

ridicule de lut en tenir rigueur, l'n cham- 

pionnat est pour les Lensois beaucoup plus I \-gA. Picastî). S12.' Lutin-sais-Suite 'A. Foe- 

PRIX DE MORTEHART 

15.000 francs | 2 250 mètres 

1. Lulu (Bastien) G 17 50 

à M. G. Jooso P 9 •» 

2. Laurier - Rose-11 (R. C. Slmo- 

nard), à M. A. Gouin P 7 50 

Non placés : Lys, La Béiésina, Longpré, 

Lydia-Ill. Luçon. 

Durées : 3' 25 ; 3' 86 1/10 : 3' 30, 

Eêdtiction : 1' 31 1/10. 

Lulu (Donville et Thaïs!, sntralné par R. 

Gayet. 

Pa'is, 17 Janvier. 

Demain, courses à Vlncenies. — Partants 

et montes probables ; 

PRIX. DE MAU11AJ 

(attelé) 10.000 francs ; ;.m mètres 

101. Kapirat (James) ; 105. Keesmy (Vrôm- 

mant) ; 100. Kip ou 108. Ke'Ouan-l (H. Mas- 

son) ; 109. Klaude (Souchcns) , llu Kiva- 

Leyburn (Dubreuil) ; 112 Kauet-M (Bei-tho); 

113. Krall (Debray) ; 114. Serlurette (Mar- 

guet) ; 116. Kestrel (R. Sinxnai'u) ; 117. Ker- 

Nany (Capelle) ; 118. Kapia (Mequignon) ; 

119. Klng-nl Farchat (Hardy ; 120. Kanocl B 

(Chyriacos) 121. Kadore (Fd. picard) ; 12-2. 

Kadjar (Lalsisj ; 123. Kara-C (Y. Masson). 

PRIX D'ALIS 

(Monté). 10.000 francs, 2.625 mètres 

501 Levraut ou 213 Lisieix-II (E. Marie), 

202. 'Lupna-Parck vLaisis) 203. Lutétia-IV 

(X.), 2D4 Lelio-Wilkes (Buison). 205, Limo- 

ges Boudeaux). 207. Lusty (E Carré), 208. 

L'inédit ,R.-C. Slmonard) 210. Le-Fakir 

(Bertogllatl), 211. L'Espdr-de-Malgremont 

mportant que la Coupe et, le capitaine du 

R C. de Lens a été bien aisé en appliquant 

la loi du moindre effort 

Le matcb au point de vue spectaculaire, 

n'a pas été d'un grand intérêt. Peu nom- 

breux étaient les spectateurs. 

I-es buts furent marqués par stanis Spectb 

et Novicki 

A la mi-temps le score était de 4 a 0. 

A PARIS 

F. C. de Rouen bat Lille par 2 buts i 0. 

Pour les 16» de finale de la Coupe de 

France, les équipes du F. C. Rouen et de 

l'Olympique Lillois étaient cet après-midi 

en présence "u Parc des Princes. 

Favorisée par un temps magnifique, cette 

rencontre fut suivie par près de 40.000 spec- 

tateurs. 

A 11 heu.-es, M. Raguin siflle le coup 

d'envoi. Rouen engage et part aussitôt à 

l'attaque. Lille réagit bien et. les deux dé- 

fenses sont tour a tour à l'ouvrage, ceepn- 

dant avec un léger avantage pour KOpen 

cinal). 214 

(Bastien) 

louce (Vacher. 216. L'Ormeau 

PRIX D EBARILEUR 

(Attelé). 10.000 francs. 2.025 mètres 

3o2 Laurier (Bégou) 303 Leroy ifiiaud), 

305. Libertin-ll (R-.C Simmard), 308. L Or- 

phelin (Vanlandeghcm) SB Lalssez-Moi-Il 

(James), 310. Le-Guide (Giyet). 311. Lian- 

court-l) 'Dumontier), 312. Luisetaine (Gyp- 

teaul 314 Lauréat, (Chéroi). 315. Le fom- 

btnara (Ad. Tamberi). 21t. Lilium iPerl- 

barg) 

PRIX DE OHATEAJ-SALINS 

(Ati.elé), m 000 francs, 2.800 mètres 

403. Javanaise (d'Haène) 404, Jadis (Bou- 

deau). 406 J Arrivera i-IV (X.j, 406. Jour- 

d'bspoir-Hourrah Deheefher) 408. Jojo 

(Pradu), 409. Java-Vil (Duîreuil) 410. Jéri- 

cho- V Alb. Tamberi) 411 .Taseur-B 'Pou 

menl. 41V. Tarnac-V tSour'Oubille) 415 Ja- 

nita (Biillnon, 416 Jasmii-IV (.lansen), 417. 

Puis Lille se reprend et les m ta 

Partie jouée correctement et dans un 

bel esprit du jeu par les deux équipes. 

sont alors a plusieurs reprises menacés. I^e 

jeu se stabilise et, les attaques tour â tour 

essaient eu vain de tromper des défenses 

vigilantes. 

Un shoot de Blgo*. pass.- de peu au-dessus 

des buts de Rouen puis peu après, sur une 

attaque de 1 ligne d avants de Rouen, un 

Joueur de Lille touche la balle avec la main 

dans la surface de réparation, mais l'arbitre 

n accorda pas le penalty qui pourtant éUlit 

flagrant. 

La fin de la mi-temps sur lent peu après 

sui lin score nul : o a o 

Dès la reprise, on noto un bel essai de Ni- 

colas arrêté par Desfosse. 

Les Lillois maintenant dominent, mais Al- 

cazar et Wi-c.kein-.ans ne comprennent, pas 

la tactique a suivre; Us S" passent et repas- 

sent sans cesse la hal.c. oubliant de servir 

i'avant-eentre nigot. 

A la 12 minute, Vanrioo.en et Beaucourt 

laissent, passer Rio, icquel ouvre vei*s An- 

toinette, 'clul-ci a une belle occasion de 

marquer, il fait encore une ou deux fou- 

lées, puis tiotte puissamment j Desfosse ne 

volt rien venir et lo premier but rouennpis 

est réussi. 

Rouen attaque sans cesse, et trois minu- 

tes plus tard /.ntoinette se sauve encore, 

pas«e a Nicolas, lequel est lotit heureux de 

pouvoir baltte Desfosse; lo but est réussi. 

Rouen, .; Lille, 0. 

La fin de la rencontre est très animée, 

gl'JU-p aux Rouennais qu' ni u il i plient leurs 

descentes et finalement malgré Ions ses 

efforts, l'Olympique I.illois est, battu par lo 

F. C. da Rouen par 2 buts à 0. 

normands Jemmapès-ll iR.-O siinonairi). 

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gny-B P. Forclnal) 6?(; Gitania (Berto- 

gii'at), 621 l'Iaho Sourrniblle) 622 Jeffer- 

son 'R.-ff. Smnnard) 6-23 faarlem T-er.lerrq) 

674 Jeannet.te-B Vanlanreghem). 635. GaM- 

liot, iDevreesel, 627 Pela (L Céran Malliard) 

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PRIX DU OAVE 

8.900 lrancs ; 3.600 mètres 

1. Beautour (Bonneau) G 15 »• 

a M. i. Efwfewpar* P 7 »» 

% Après-Nota (Loiîierou) 

à Mlle Thomésse P 7 »» 

Non placés : Pastoureau. Rameaulus, Nim- 

ble-Dory. 

Distances t deux longueurs et demie; huit 

longueurs. 

La course s'est passée uniquement entre 

Après-Nous et Bseautour qui, débarrassés à 

la rivière de Pastoureau, ont galopé dans cet 

ordre jusqu'au second tour en face. Dans 

un bon effort Beautour prenait alors la tête 

qu'il conservait facilement jusqu'au bout. 

Rameaulus avait été arrêté après le talus. 

Beautour, par Southern et Besace, à M. 

Etchepare, est entraîné par R. de Tauzia. 

paix DU LUY 

(haies, à rérlamer) 

7.000 francs ; 2.800 mètres 

1. Marsao lOames) G 11 » 

â M. F, Cbipault P 7 »» 

2. Ultra-Noire (Sirvain) 

a M. J. Humarau P 7 50 

Non placés : La-Décevante, Belle-Olympe, 

Irrigari, Spring-Vision. 

Distances ; quatre longueurs ; cinq lon- 

gueurs , une encolure. 

Spi ing vision a longtemps tenu la tête, 

accompagné par Irrigarrl et Belle-Olympe. 

Au dernier tour, Marsac le^ rejoignait, suivi 

d'Ultra-Noire et, au tournant du bois, 11 

prenait plusieurs longueurs d'avance pour 

gagner très facilement. 

Marsac, par Romagny et Mortagne, à M. 

F. Cbipault est entraîné par G. Pelât. 

PRIX DU PIC D'AMIE 

(steeple-cnase, chevaux de selle) 

10.500 francs ; 4 500 mètres 

1. Ojeriko (Juste) G 17 »» 

â M. L. Rouleau , P 6 50 

2. Salnt-Avit 'Saure) 

à M. T. Saure P 6 50 

3. La-NlveUe (Poupard) 

à M. R. Poupard P 1 50 

Non placés : Flèche- II. Gange, Capulet, 

Janana, Basque, Comminges, Reine-de-Nous- 

ty. Distances une longueur et demie ; six 

longueurs ; dix .ongueurs. 

Relne-de-Nousty, Capulet et Janana sont 

partis en tête au début. Bientôt, Reine-de- 

Nousty tombait et Djeriko prenait le com- 

mandement suivi de Capulet et Basque. 

Dans la lande Capulet culbutait à son tour 

et a la rentrée dans l'hippodrome Commin- 

ges, qui s'était attardé, était arrêté. Plus 

loin Basque, qui allait bien, tombait après 

le tournant de la route de Bordeaux. La 

lutte se dessinait entre Djeriko, Flèche-IIl, 

Salnt-Avit et La-Nivelle. Djeriko, monté de 

main de maître par A. Juste, résistait cou- 

rageusement à l'assaut et gagnait assez fa- 

cilement. 

Djeriko, par Mousk et Djedaria, à M. L. 

Rouleau, est entraîné par J. Larregain. 

PRIX DE L'ADOUR 

(Steeple-chase handicap) 

12 ooo lrancs - 4.000 mètres 

1. Rol-du-Jour (Lollierou) G 44 »» 

â M. G. Hiriburn P 25 »• 

2. Dernier Dollar (Royo) 

â Miss A. Hutton P 115 50 

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ILS EXPIERONT NOS FAUTES 

Roman 

par Jean de NAHUQUE 

PREMIERE PARTIE 

CHAPITRE I 

Dans la solitude du parc, elle avait, en 

Attendant le retour de son fils, longuement 

pensé â tout cela. Maintenant que 

le repas du soir les réunissait dans une 

douce intimité, face â face, à la table 

|rop grande, coquettement dressée, fleurie 

et baigr.ée de lumière, elle reléguait au 

fjecond plan tes craintes maternelles pour 

(Être toute à leur causerie. 

— Ce cinq à sept me délasse, mère ; 1) 

Bie devient indispensable ; c'est pour moi 

tin bain salutaire après les dures affaires 

du Jour. Notre tennis a été fort gai ce 

soir chez les Montel.- Décidément, je vais 

me faire plus vite que je ne me le figurais 

à la vie de province et m'adapter 

sans trop de heurts à cette petite ville de 

Casteignos-de-Marsan où les volontés derniè 

de mon oncle nous ont fixés. 

« Je puis bien vous le dire maintenant, 

sans la proximité de Biarritz et des Pyrénées, 

je crois qu au début j'aurais vendu 

l'étude qu'il m'a laissée et envoyé le notariat 

a tous les diables. Mais vous êtes 

une mère Incomparable, vous avez su 

nous créer des relations agréables ; puis, 

ce pay; des Landes que Je supposais le 

plus déshérité de France s'est révélé à 

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accidentée qui s'apparente aux montagnes 

a des points de vue magnifiques. 

« Vous souvient-il du soir où nous sommes 

descendus de l'auto tout en haut 

d'une grande côte de la Chalosse, vers 

Saint-Sever, pour mieux voir le panorama 

endormi dans cette fin de Jour ? Les Pyrénées 

le fermaient au sud, barrière féerique 

bleu de mer à sa base, mauve vers 

les sommets ; ses plus hauts pics crétés 

de feu flamboyaient aux derniers rayons 

de soleil. Nous avons compté vingt clochers 

à nos pieds tandis qu'autour de 

nous montait la voix des angélus. 

« Vous souriez; Je deviens lyrique; mais 

avouez que vous avez alors partagé mon 

admiration ? 

— Comme aujourd'hui Je partage, soisen 

sûr, la flatteuse opinion que tu as des 

relations que J'ai su nous créer, comme 

tu dis. 

— Mère, vous ne vous seriez pas ennuyée 

chez les Montel. Vous y auriez retrouv- 

des femmes charmantes. J'ai prêté 

une oreille distraite à leur causerie, mais 

j'ai cru comprendre qu'elles organisaient 

des ré-jrlons pour cet hiver. Il était question 

de chasses dans les forêts du littoral, 

de soirées dansantes, de revues au profit 

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des mutilés de guerre, de séance» de patronages 

et enfin d'une grande kermesse 

de charité. Vous voyez que le programme 

est très éclectique. 

« Cette pauvre Madame Montel était la 

plus ardente à bâtir des projets. Entre 

deux parties. Mademoiselle Marylis, craignant 

qu'elle ne fut insuffisamment couverte 

et ne prit froid, vint chercher un 

lainage au vestibule pour le lui donner. 

Je l'avais accompagnée et nous arrivâmes 

près d3 ces dames au plus fort de la conversation 

; Madame Montel, toute pâle 

malgré la rougeur des pommettes et la 

couleur violente des lèvres, mais très animée, 

parlait du bal qu'elle allait donner 

en l'honneur des vingt ans de sa fille. 

« Pauvre petite, si vous aviez vu l'expression 

douloureuse de son visage, cela 

vo-s aurait fait pitié. Elle s'est arrêtée 

une minute, ses yeux se sont emplis de 

larme: ; puis, elle s'est approchée de sa 

r Are. l'a doucement enveloppée de l'écharpe 

et tendrement embrassée. Nous 

sommes revenus vers les autres sans nous 

rien dire. 

« Dieu fait une belle grâc j aux tuberculeux 

en leur conservant, jusqu'à la fin, 

cette llluE'^n inconcevable ; mais que ce 

doit être poignant pour ceux au! les entourent 

de les voir si pleins d'espérance 

et du désir de vivre au seuil de la tom- 

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Roeannmont dM Jounos goni domicilié* ou 

résiliant hor* do Franoe. — I. Les jeunes 

gens domiciliés ou résidant en Algérie, en 

Tunisie, au Maroc, aux colonies, dans les 

pays de protectorat ou les territoires à 

mandat, sont Inscrits sur ies tableaux de 

recensement du lieu de leur résidence; il 

en est de même de ceux qui s'y trouvent 

domicilies. 

Ces dispositions s'appliquent à ceux qui se 

trouvent sur l'une ou l'autre de ces régions, 

au plus tard, a la date du 1*' février de 

tannée du recensement. 

Il appartient aux maires des communes 

du Heu d» naissance et Inversement aux 

maires ou autorité qualifié» du lieu de résidence 

ou domicile, de transmettre & leurs 

collègues réciproques tous document» ou 

renseignements relatifs à l'état civil des 

Intéressés. 

Sur justification de leur tnscritlon en 

Algérie, aux colonies, dans les pays de protectorat, 

etc., ces jeunes gens sont rayés 

des tableaux de recensement sur lesquels ils 

avalent Pu être portés, en France 

II. Les jeunes gens établis avec leur famille 

à l'étranger, en ISurope on hors d'Europe, 

doivent être portés sur les tableaux 

de recensement de la commune où ils sont 

nés. quelque éloignée que soit la date de 

leur départ ou cefie & laquelle leurs parents 

se sont expatriés. 

Dans les derniers mois de l'année précédant 

le recensement, les maires s'Informent 

si les Intéressés ont récemment donne de 

leurs nouvelles. 

Il y eut entre la mère et le fils un silence 

apitoyé. 

Claude le rompit le premier : 

— André Montel n'a pas encore repris 

ses études. La rentrée des externes lui 

laisse une semaine de liberté. Il est très 

sympathique, ce petit. Je ne sais pourquoi 

11 m'a voué une affection admlrative 

qui me touche fort. 

— Vos croix de guerre et tous vos glorieux 

souvenirs moissonnés sous les balles 

vous donnent, aux yeux des adolescents 

d'aujourd'hui, un prestige bien mérité. Il 

y a un peu de cela dans son amitié pour 

toi ; puis, enfin, tu t'occupes de lui au 

patronage et vous vous retrouvez souvent 

au football. Il se rappelle que tu l'as encouragé 

dans ses débuts ; entre parenthèse 

, les exercices physiques lui réussisse"! 

t, jj lui ai trouvé l'autre Jour une 

mine superbe. Essaye de nous le viriliser 

u-i peu; il r omble par trop à sa mère, 

si blanc, si blond, trop mince et trop 

grand pour ses quinze ans. 

— Toujours la même, mon exquise man:..n 

; votre cœur est sans cesse en quête 

du bien qu'il nourra faire ou du bonheur 

qu'il sèmera, dît le jeune homme en se levant 

en même temps que Mme Brimont 

pour passer au salon. 

La soirée fut écourtée. Claude devait, 

ce jour-là, être présenté au cercle ; 11 par- 

SI celles-ci remontent à plus d'un an. 

le» maires, tout en procédant à l'Inscription 

sur les tableaux, signalent Immédiatement 

ces Jeunes gens au préfet ou département 

en lui Indiquant, aussi exactement que possible, 

le lieu de leur résidence a l'étranger. 

De sons cOté, le préfet doit s'adresser 

sans délai au département des affaire» 

étrangères afin d'obtenir, par son lntermédfafr» 

les renseignements susceptible» 

d'éclairer le conseil de révision sur la décision 

à prendre a l'égard des Intéressés. 

Les jeunes gens dont la famille est domiciliée 

en France et qui se trouvent en pays 

étranger, doivent 8tr» inscrits sur 1» tableau 

de recensement de la commune où 

leur père, mère ou tuteur à son domicile. 

D'autre part, les agents diplomatique» signalent 

aux préfets les jeunes Français né» 

ou établis a l'étranger, qui ont atteint 

l'âge légal pour être Inscrits sur les tableaux 

de recensement (Articles 17 et 18 de 

l'instruction du 4 décembre 1935.) 

Commandant J. SOUVILLE. 

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Le lundi 29 Janvier 1937 et Jours suivants, 

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et d'Aubusson ; tableaux du XVIII» 

de l'Ecole française. 

Exposition dimanche 24 Janvier, 

tit de bonne heure, laissant sa mère entourée 

de revues. 

Retombée dans sa solitude, Mme Brimont 

les feuilleta un Instant ; mais bientôt 

elle les abandonna pour le tricot du 

soir. Ses yeux avalent tant pleuré dans 

leur Jeunesse. Us s'accommodaient mieux 

des grosses aiguilles et de la laine blanche 

que des caractères d'imprimerie. Une teinte 

de mélancolie envahit son visage. Elle 

l'avait fait souriant tant que son fils avait 

éti là ; mais lui parti, emportant tous les 

rayons de sa pauvre joie, elle était reprise 

de la tristesse de l'après-midi. 

Nous avons, sans en savoir pourquoi, des 

Jours de brume morale où toute l'amertume 

du passé nous remonte au cœur et 

n us navre. Mme Brimont subissait-elle 

l'oppression de celui-ci, recélant en sa tiédeur 

la traîtrise langoureuse de cette fin 

d'été ? C'est par ces soirs de douceur 

moite que les -oses effeuillent leurs pétales 

et quo les branches se dépouillent en 

frissonnant. Les choses qui meurent autour 

de nous ou vont mourir communiquent 

â notre ambiance un Invisible émoi; 

nous en vibrons 9 nntrr> insu. Ce soir- là, 

Mmp Brimont revoyait le passé avec une 

sensibilité d'automne. 

(A suivre).

18 janvier 1937 - Bibliothèque de Toulouse

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