11 Novembre 1902 - Bibliothèque de Toulouse

V ,,, .iJR! 

1 '-M 

LE NUMÉRO 5 CENTIMES 

Organe quotidien de Péteuse Sociale et Religieuse 

RÉDACTION ET ADMINISTRATION : Toulouse, Rue Roquelaine, 25 

LE NUMERO 5 CENTIMES 

«AUTB GARONNE ET DÉPARTEMENTS LIMITROPHES 

PÉPARTEMENTS NON LIMITROPHES 

ÉTRANGER (Union postale) 

Trois mol* 

TEMENTS LIMITROPHES .... 6 

ROPUES 7 - 

 

ter l'étendue de nos possessions d'outre- 

' nier. Cet effort persévérant f ut couronné 

par un entier succès. îôtre domaine f 

extérieur, un des plus considérables du ' 

monde, s'étend sur une superficie de r; 

sept millions de kilomètres carrés et " 

comprend une population de quarante- 

quatre millions d'individus. Jusqu'à la ' 

désastreuse affaire de Fachoda, nous f 

n'avions cessé d'étendre notre influence l } 

sans essuyer un seul échec. 

A partir de cet instant, notre attitude 

change. Nous arrêtons brusquement u 

nos colonnes expéditionnaires sur tous 1 

les points où le drapeau français est en- 1 

gagé. Non seulement nous renonçons à 

poursuivre nos avantages en Afrique où ] 

beaucoup de procès en litige restent à J 

trancher, mais nous professons haute- 1 

ment notre mépris de la guerre et des 

acquisitions faites par la force. 

c 

Et si nous allons guerroyer en Chine, ? 

à la suite des puissances étrangères et x 

sous le commandement d'un maréchal 1 

prussien, il semble que ce soit moins ( 

pour venger nos compatriotes massa- ' 

srës et rétablir notre prestige que pour 1 

nous donner le plaisir de traiter nos gé- ( 

Béraux de pirates et nos soldats d'écor- ! 

cheurs et de bandits. 

1 

Bien plus, c'est à l'heure où nos pos- 

sessions exigent, à raison de leur déve- 

loppement et de leur importance, une i 

vigilance plus active de la part de la Mé- ; 

iropole, que M. Pelletan désarme notre , 

marine, réduit nos équipages à un effec- 

tif ridicule, et devant les deux flottes de i 

l'Angleterre et de l'Italie, tenues sur le 1 

pied de guerre à Malte et à la Spezzia, ! 

met notre escadre de la Méditerranée 

hors d'état de prendre la mer et à bien 

plus forte raison de combattre. 

Autrement dit, plus nous avons d'in- 

térêts à soutenir et plus nous diminuons 

nos moyens de protection. Les journaux 

anglais constataient hier qu'en cas de 

guerre nous ne pourrions soutenir le 

choc devant Toulon. Que serait-ce s'il 

fallait à l'improviste répondre à des 

agressions commises contre nos colonies 

du Pacifique et de l'Océan indien ? 

La vieille Monarchie française sui- 

vait, nous n'étonnerons personne eu le 

disant, une autre politique. En 1763, 

après la guerre de Sept-Ans, nous su- 

bissions des conditions désastreuses. Le 

Canada, l'Ile Royale et toutes les autres 

îles du golfe de Saint-Laurent, presque 

toute la rive gauche du Mississipi, le 

Sénégal, voilà ce qu'il nous fallut aban- 

donner à l'Angleterre. Nous cédions eh 

outre à l'Espagne la Nouvelle-Criée . ; 

et la partie de la Louisiane située sur ia 

rive droite du Mississipi. Nous gardions 

quelques Antilles, la Guyanne, Corée, 

les Mascareignes, quelques comptoirs 

indiens... L'empire colonial français 

n'existait plus. 

C'est alors, sembîe-t-il, que la France 

pouvait se désintéresser de sa marine et 

faire sur son organisation navale les fa- 

tales économies dont M. Pelletan subit 

aujourd'hui l'attrait. Hâtons-nous de le 

dire, elle n'entra pas dans cette voie. 

Le ministre Choiseul, dont tout le 

monde sait les qualités aimables, n'était 

pas seulement l'un des esprits les plus 

séduisants de l'époque. C'était un Fran- 

çais animé, sous des dehors futiles quel- 

quefois, d'un grand amour du bien 

public. Restituer à la France, dans le 

domaine maritime, son autorité défail- 

lante et porter à l'Angleterre un coup 

décisif, voilà l'œuvre qu'il se proposa 

et qu'il eut le bonheur d'exécuter. 

"Dans un livre des plus curieux, paru 

ces jours derniers chez Perrin, Marins 

e 

j Solda/s Français en Amérique pen- 

dant la guerre de l'indépendance des 

mats-Unis, M. le vicomte de Noailles 

nous fait assister aux phases traversées 

par le plan de Choiseul. 

Le ministre médita un instant une 

descente en Angleterre. « 11 étudiait le 

moyen pratique de réaliser une concep- 

tion gigantesque et unique dans l'his- 

toirè, — ruiner la puissance britannioue 

en 1 attaquant au cœur. » 

Dans ce dessein on construit des bâ- 

timents, on donné aux travaux des ports 

une activité fiévreuse. Puis, les nouvel- 

les d Amérique portent que la mésintel- 

ligence entre l'Angleterre et sa colonie 

Sgjnd les proportions d'une révolte. 

.'^.Choiseul, dont l'esprit attentif ne 

hiior. -f^ 1 nen de ce

Cette entrevue aura He« au premier 

îour, si elle n'a eu lieu déjà. 

N'oubliez pas. en effet, ajouta lo mémo par- 

nonnage, que si on a connu au bout do quel- 

ques jours colle qu'a eue M. Waldeck-Rousseau 

«tvoe l'empereur Guillaume 1(, on n'a connu 

qu'au bout da trois et plus, et avec combien de 

démentis oncoro, celle pourtant très réelle 

«qu'il a eua avec le Pape avant de prondre le 

(pouvoir ; et n'oubliez pas enfin que VValdeck» 

Roussotui est. à l'heure actuelle, lo véritable, 

|Q seul directeur do la politique française. 

Paris, 10 novembre. 

VXJfflCteljraMIe ta liste des décorations 

académiques distribuées dans le Gers, le 

48 octobre, à l'inauguration des é oies de 

jMirande ; dans la Corrèze, le 25 octobre, à 

l'inauguration de l'hospice de Brive et à 

Paris, le 31 octobre, à l'occasion du 59» 

congrès do l'Union gymnastique. 

Les Elections Suisses 

Genève, 10 novembre. 

Le scrutin de ballottage pour les élec- 

tions au conseil national a confirmé la 

victoire du parti < onservateur. 

Trois candidats portés sur la liste libé- 

rale, dont un conservateur catholique, 

ont été élus avec une majorité de 1,700 

voix sur les radicaux. 

Les so ialistes avaient décidé de s'abs- 

tenir ; cependant un certain nombre ont 

Yoté pour les candidats radicaux. 

& B a nai-p ra r e n m a s 1 s* 

du banquet, a été salué à son entrée dans 

la salle par de chaleureux applaudisse- 

ments. 

Après les attaques dirigées contre M. 

Doumer par M. Jaurès, et par toute une 

catégorie de ministériels, ces applaudisse- 

ments sont à enregistrer. 

Berbera, 10 novembre. 

Le général Manning, le major Kattigan, 

chef d'état-major, et le colonel Cobbe, 

commandant la colonne volante de Gar- 

rero, quitteront Berbera le 11 novem- 

bre pour inspe ter les lignes avancées de 

communications, les défenses et les 

avant-postes 

Ce voyage précède le départ de l'expé- 

dition et est entrepris dans le but de 

pouvoir fixer la date pour la marche 

générale en avant et pour examiner si les 

postes de défense sont en état de résister 

au mulah. 

GUILLAUME 15 m ANGLETERRE 

Londres, 10 novembre. 

Malgré la p-ésence de Guillaume II à 

Sandringham, les confits subsistent entre 

les deux peuples. 

Le gouvernement anglais est fort irrité 

de la condition mise par l'Allemagne à 

l'évacuation de Shanghai et d'après laquelle 

la Chine ne devra accorder aucune con- 

cession aux autres puissances dans la 

région de Yung-Tsé. 

C'est, en e (et; un coup porté au com- 

merce britannique et le Foreign-Office se 

refuse à l'accepter ; les négociations con- 

tinuent et l'on croit que "l'Allemagne cé- 

dera ; cela n'empêche pas qu'on est très 

monté contre la « duplicité allemande. » 

Le Daily Mail, en particulier, la dé 

nonce ouvertement ; il y aura sûrement 

des interpellations au Parlement mais, par 

un sentiment de convenance bien natu- 

relle, on voudrait attendre pour les discu- 

ter le départ de Guillaume II. 

De plus en plus, il est manifeste que les 

relations des deux peuples vont de mal en 

pis et que la visi e impériale, quoi qu'on 

ait pu en attendre, n'aura pas de résultat 

politique. 

La plupart des journaux anglais attirent 

l'attention sur les nouvelles de Shanghaï, 

à propos de l'attitude de l'Allemagne ; ces 

journaux font remarquer que la visite 

courtoisef de l'empereur Guillaume ne doit 

pas endormir la vigilance de l'Angleterre 

sur ses propres intérêts vis-à-vis des agis- 

i semenls de l'Allemagne. 

UANd LE OUUTALULmEin 

Duveyrier, 10 novembre. 

Un djich nombreux des Beni-Uill a tué 

quelques bergers qui gardaient les trou- 

peaux des Dani-Menia ralliés, et a enlevé 

un certain nombre de chameaux et 3,000 

moutons. 

Le Passage des Dardanelles 


Les journaux anglais reproduisent avec 

émotion la nouvelle que quatre canonniè- 

res russes sont parties de Cronstadt pour 

la mer Noire; la Porte ayant, malgré tous 

les démentis, consenti à leur passage par 

les Dardanelles. 

PI £V!3 

Rennes, 10 novembre. 

La chambre des appels correctionnels a 

rendu aujourd'hui son airet dans l'affaire 

Groc. 

On sait que M. Pierre Groc avait été 

condamné par lo tribunal de Brest, à la 

suite des manifestations de Saint-Méen et 

Ploudaniel, à cent francs d'amende avec 

sursis et que le ministère public avait fait 

appel à minima . 

La cour d'appel a purement et simple- 

ment confirmé la jugement du tribunal de 

Brest « attendu, dit l'arrêt, que le délit 

d'outrages aux agents n'est pas suffisam- 

ment caractérisé, que M. Gros n'a pas 

vouj.u les atteindre en jetant un seau d'eau 

sale, etc. » 

il,. 3 

. El 

B'k'S 

a Quesiîou des Ports francs 

Paris, 

comi 

'0 novembre, 

lerce devait rece- 

LA LIBERTE BISSEIGŒJT 


Poursuivant son enquête au sujet du 

projet de loi sur l'enseignement, l'Echo de 

Paris donne aujourd'hui les avis de MM. 

le comte d'Haussonville, Albert Vandal, 

René Doumic, Edmond Rousse et Michel 

Bréal. 

Tous se sont montrés opposés au projet 

de M. Chaumié, qui est, ont-ils déclaré, 

attentatoire à la liberté et marqué d'un 

caractère rétrograde. 

De son côté, le Gaulois a interviewé 

M. Brunetière sur la proposition Maxime 

jlj.eeoji-te relative à l'enseignement supé- 

rieur. 

M. Brunetière s'est formellement' pro- 

noncé pour la liberté absolue de cet en- 

seignement ; il demande l'autonomie et 

l'indépendance des Université». 

« La concurrence, a-t-il ajouté, est sou- 

verainement utile au progrès; au lieu donc 

d'abolir la liberté de renseignements supé- 

rieur, ainsi que le propose M. Maxime 

Lecomte, il faudrait l'élargir, au contraire, 

en permettant aux Instituts catholiques 

de faire, sous le nom d'Universités, con- 

currence ouverte et loyale aux' Univer- 

sités de l'Etat » 

Le ministre du commerce devait rece- 

voir, ce malin, une importante délégation 

de membres de la municipalité, de la 

chambre de commerce et de diverses asso- 

ciations commerciales ou industrielles de 

Marseille, qui venait l'entretenir de la 

question de l'établissement d'une zone 

franche dans ce port. 

Au dernier.moment, M. Trouillot a fait 

dire qu'il ne pouvait pas recevoir les délé- 

gués aujourd'hui, ayant à s'absenter de 

Paris; ils ont été priés de ne se présenter 

que jeudi prochain. 

" Parmi les objections, opposées par les 

bureaux du ministère du commerce à la 

création de ports francs et môme à l'éta- 

blissement de simples zones franches dans 

nos grands ports de commerce, la plus 

sérieuse, mise en lumière dans un article 

récent de M. Méline, dans la République 

Française, est celle qui a trait à la con- 

currence que feraient aux industries fran- 

çaises de l'intérieur les industries établies 

dans les zones franches, en tranformant 

en produits définitifs les matières premiè- 

res venues de l'étranger, sans avoir à ac- 

quitter le moindre droit de douane. 

SOUVElfS BUUTAIRES 


M. Moyne, chef de musique au 139e d'in- 

fanterie, passe au ye. 


M. Georges Trouillot et M. Alexandre 

•Bérard se préoccupent, dit une note com- 

muniquée, d'organiser la télégraphie sans 

fil. 

En vue de cette réglementation, ils ont 

pris la résolution d'assister à des expé- 

rien es chez tous les inventeurs qui ont 

Offert à l'administration leurs procédés. 

Ce n'est qu'une fois ces visites terminées 

que l'administration pourra prendre en 

connaissance de cause une détermina- 

tion. 

LA OliESTIOB MACEDONIENNE 

Saint-Pétersbourg, 10 novembre. 

Les journaux russes expriment à l'una- 

nimité la certitude déjà formulée à Vienne, 

à Sofia et à Belgrade que l'insurrection ma- 

cédonienne, dont la température rigou- 

reuse a arrêté autant que l'intervention 

turque le développement, recommencera 

au printemps plus formidable que jamais, 

'si la diplomatie européenne ne trouve pas 

auparavant d'énergiques moyens pour la 

conjurer. 

On prévoit, d'ailleurs, que la question 

de Macédoine va donner lieu cet hiver à 

de sérieux pourparlers entre les grandes 

puissances. 

Déjà ces puissances, moins deux, ont 

commencé des pourparlers. 

mElection au Conseil Municipal de Paris 


Hier a eu lieu le scrutin de ballottage 

pour l'élection d'un conseiller municipal du 

Quartier du pont de Flandre (XIX 8 arron- 

dissement de Paris). 

Sur 3,408 inscrits, il y a eu 2,4 >2 votants; 

M. Lajarrige, so ialiste, a été élu par 

1,215 voix contre 1,150 à M. Lavier, radi- 

cal ; le nouvel élu remplace d'ailleurs un 

socialiste, M. Brard, décédé. 

La Revision de la Constitution 


La Ligue des patriotes, à la tète de la- 

quelle se trouve M. Henri Galli, représen- 

tant M. L éroulède, se dispose à commencer 

une campagne pour la revision de la Cons- 

titution. 

Dès demain, une pétition sera répandue 

par les soins des comités de la Ligue 

chargés de recueillir les signatures. 

Cette pétition demande, notamment, la 

suppression du su frage restreint pour 

l'éîe tion du Séhat et, en vertu du môme 

principe, l'élection du président de la Ré- 

publique par le peuple ; des meetings se- 

ront organisés à Paris et en province. 

La pétition sera adressée à la Chambre. 


Une dépêche de Constantinople à l'A- 

gence Havas dit que c'est à Rome que se 

discute entre l'ambassadeur ottoman et 

Mgr Prinetti, ministre des affaires étran- 

gères, l'affaire de Middy. 

A Constantinople, dans les cercles offi- 

cieux, on conteste l'exactitude de la ver- 

sion italienne de l'affaire do Middy. 

- J ^* I>OI ' te a adressé à ses représentants 

a 1 étranger, pour être communiquée aux 

puissances, une note circulaire faisant 

1 historique de l'incident. 


Hier soir a eu lieu, sous la présidence 

de M. Doumergue, le banquet annuel de 

ia presse coloniale française. 

De nombreuses personnalités du monde 

politique et colonial y assistaient ; rien de 

notable à signaler dans ce banquet si ce 

«"est que M, Paul Doumer, arrivé à la fin 

tftl 

LftdllUAHUN EI1 bnint 

Pékin, 10 novembre. 

Un mouvement contre le paiement de 

l'indemnité a pris naissance dans certains 

districts ou des troupes ont été envoyées 

pour réprimer l'insurrection. 

Pé.dn, 10 novembre. 

Dans un mémoire à la cour, le gouver- 

neur de fsu-Nan proteste vivement contre 

la peine de décapitation prononcée contre 

les fonctionnaires militaires responsables 

du gmeurtre des missionnaires anglais à 

Chenchan. 

Il déclare que le peuple y est opposé et 

il ajoute que, si cette exécution a lieu, 

en résultera un soulèvement. 

avec la même augmentation ; ce tfttème | sir 

d'avancement sera appliqué au travailleur i nis 

à l'heure ou à la tâche. I ' 

8' Octroi à tout chef de famille de 4,000 s'e 

kttogr. de charbon et de 2,000 au céliba- re 

taire ou à la veuve d'un ouvrier ayant tra- \ il 

vaillé 15 ans dans la mine ; re 

4° ordre donné pour activer la descente 

•ou la remonte de la mine. tu 

Paris, 10 novembre. de 

Le conseil d'administration de la So- tit 

ciété des mines de Carmaux s'est réuni de 

aujourd'hui au siège social, 3 étaient présents, ainsi que 

M Cotte, secrétaire général. 

niWi Séanc , 9 s'est tenue, suivant l'usage 

fi? 1 ;16 CP'PUé national, à huis clos, 

n ent lï; e Â a étô c °mme toujours stricte- 

ment gardé sur ses délibérations. 

note communiquée à la presse, à l'is« 

LES a REFORMES • D âlDBE 

n Paris, 10 novembre. 

On lit da s la Presse : 

Le général André n'encourage pas les arts. 

Nous connaissions déjà le casque peu estô- 

tbtquo dont il veut affubler les artilleurs ; par 

uno circulaire récente, il recommande aux di- 

recteurs du génie de ne pas trop décorer les 

façades des bâtiments militaires dont la so- 

briété et la simplicité doivent être, dit-il, les 

principaux caractères. 

Enfin, la musique elle-mêmo ne trouvo pas 

grâce devant lui puisqu'il a annoncé son in- 

tention de supprimer les musiques du génie et 

de l'artillerie, qui comptent parmi les meilleu- 

res de nos musiques militaires. 

L'Association des artistes, auteurs et com- 

positeurs do France, à l'occasion do la 29* fête 

lôdorale de gymnastique en 1903, à Marseille, 

ouvra aux amateurs un concours littéraire el 

musical. U sera décerné en prix des objets 

d'art, dipl imes, médailles, et les œuvres pri- 

mées seront oxôcutéos lo jour de la distribu- 

tion des rècompsnses parles meilleurs artistes 

connus. 

Demander le programme et les conditions 

au secrétaire géaéral, 51, rua des Minimes, a 

Marseille. 

BULLETIN MKTCORQLO&igUE 

Du 10 novembre. 

De fortes prèssions couvrant l'aire très Umi« 

tée des Pyrénées à la Suisse. 

Le vent est modéré ou assez fort entre ouest 

et sud sur la Manche et la Bretagne, faible du 

sud en Gascogne, assez fort du nord- ouest en 

Provence ; la mer est généralement houleuse; 

des piules sont tombées dans 1 ouest de l'Eu- 

rope. 

Jâ température s'est abaissée sur la plupart 

do nos régions ; ce matin, lo thermomètre 

marquait 4» à Paris, 17» à Alger. 

En France, un réchauffement est probable 

avec ciel nuageux généralement et pluies dans 

le Nord. 

On a recueilli l«» de pluia au Pic du Midi, 

2 à Toulouse et à Bordeaux. 6 au Puy do DômS. 

uveUes 

Stations i Bar. 

FAITS DIVERS 

u Brabant 

s, 10 novembre, 

à la cour d'assises 

Les faussaires du Brabant 

Bruxelles, 10 novembre. 

Ce matin ont commencé, à la cour d'assises 

da Brabant, les débats de l'affaire des labri- 

bricants de faux billets de la Banque do 

Franco. 

Rappelons en doux mots l'origine de cette 

affaire : 

Au début do cotte année, la Banque de 

France constatait l'entrée successive, en deux 

mois, do cinq billets de mille francs dans sas 

caisses à Paris ; les recherches demeurèrent 

infructueuses jusqu'à la fin d'avril ; a ce tta 

époque, un nommé Tagnion, bookmaker à 

Pans, vint trouver M. Houllier, inspecteur do 

la bérets, et lui dénonça comme l'auteur do la 

mise en circulation dos faux billots un nommé 

Liégeois, son camarade d'enfance, négociant 

en vms à Bruxelles. 

b 

Liégeois lut arr.'tô dans cetto villa ; on le 

trou .-a porteur d une valise et d'un portafeui'la 

contenant 200 faux billets do 1.000 rr il dit 

P^'f T b i, let " d un . asont tle douane/nommé 

BÎuxeîles. 6reng ' habitant ru ° loyale, à 

Le parquet, chez celui-ci. découvrit des for- 

mules de traites, dont le filigrane était identi- 

que à celui des billets. 

rj u c h k ez d 'ïm Pf. imeur des traites, un nommé 

découvrit n '«."'"SUu .Pa'ais â. Bruxelles: on 

fa. on matériel qui avait sorvi à la contra - 

Pressé de questions, Duck dénonça ses com- 

pucwi : un typographe nommé Rampelbergh 

et un graveur nommé Doupagne. 

Des accusés sont donc au nombre de cinq : 

oereng. Duck. Rampelbergho. Liégeois ot 

Ooupagno ; permi les défenseurs, se trouve 

M" Demot, bourgmestre do Bruxelles. 

Los formalités remplies, le président inter- 

roge les accusés ; Liégeois se prétend Victime 

d'un traquenard quo lui aurait tendu Tagnion, 

d accord avec l'inspecteur HOuilRer, pour le 

dénoncer ensuite et se partager la primo. 

Lo président.— Tagnion déclare que c'est 

vous qui cles vonu le trouver ot quo vous lui 

avez demandé de bien vouloir faire passer de 

faux billets dont vous étiez porteur. 

H. — Co n'est pas vrai. 

D.— Et pourquoi n'avez-vous parlé do Ilouil- 

lier qu'après la mort da celui-ci l 

De nos correspondants particuliers : 

Madrid, 10 novembre. 

Le conseil des ministres extraordinaire avait 

étô convoqué hier après-midi à quatre heures, 

à la suite des incidents auxquels ont donné 

lieu les derniers débats parlementaires ; et 

l'on disait à co propos que plusieurs ministres 

étaient décidés à provoquer uno crise. 

Une note officieuse, communiquée à l'issue 

du conseil, dit que les ministres, en raison de 

la marche des débats parlementaires, accor- 

dent leur conHance à M. Sagasta et lui lais- 

sent le soin de résoudre la question do la fa- 

çon qu'il jugera le plus convenable pour les 

intérêts du pays, do la Monarchie et du parti 

libéral. 

On croit que la crise totale du cabinet est 

imminente ; la décision des ministres sera 

communiquée aujourd'hui aux deux Cham- 

bres. 


M. Sagasta a offert au roi la démission de 

tout le cabinet; la roi lui a déclaré qu'il résou- 

dra demain la question de confiance. 

Cette après-midi, le ministère rendra compta 

de la crise aux Certes, qui suspendront leurs 

séances jusqu'à ce qu'une solution soit inter- 

venue. 

Cuelques journaux croient possible que M. 

Sagasta soit chargé do reformer un nouveau 

cabinet afin d'obtenir des Chambres un vote 

sur le contingent de l'armée. 

La crise totale serait seulement déclarée 

après cela. 


Ainsi qu'on l'avait annoncé, M. Sagasta a 

donné communication aujourd'hui, à la Cham- 

bre, de la démission du ministère. 

Pareille communication a étô faite au Sénat 

Les deux Chambras ont décidé aussitôt de 

lover leur séance. 

Toulouse. 

Puy-de D. 

Pic-du-M. 

Perpign. 

Bordeaux. 

62 8 

67.6 

59.0 

63.9 

62.7 

Th. i Etat du ciel 

12.5 S. f. peu n. 

1.7 1 S. O. ins. n. 

2.610. f. beau 

14.0 

7.2 E. faiblo n. 

S.O. f. couv. 

Min. Ma. 

3.9; ILS 

—1.8 3.e 

-îi .o -i. a 

4.5 

4.9 18. a 

14.7 

TIRAGES FINANCIERS 

VH.UÎ DE PARTS 1S76 

Lo numéro 130135 gagno 103.000 fr, 

Lo numéro 180883 gagne 10.000 fr. 

Lo numéro 95140 gagno 5.000 ». 

Les dix numéros suivants gaqnent chacun 

1.000 francs 256895 RIO 8 §5»t 1§B87 

80260 21;c232 189142 210178 40838. 

CHEMIN DE FER D ORLEANS 

Excursions aux gorges du Tarn 

Il est délivré des billets de voyage circulaire; 

da Iro et 2e classe, permettant de visiter les 

Gorges du Tarn et comprenant les itinéraires 

raires ci-après, savoir : 

Paris, Montargis, via Moret ou Corbeil. Ar- 

vant, Neussargues, Garabit, Mende ou Banas- 

sac-La-Oanourge (interruption du voyage par 

1er) Arguessac ou Millau, Séverac-le-Chàteau, 

Rodez, Figeac, Brive, Limoges, Vierzon, Paris. 

Ire classe, 118 francs; 2e, 83 francs. 

Paris. Montargis vid Moret ou Corbeil, Ar* 

vaut. Neussargues, Garabit, Mende ou Banas* 

sae-la-Canourguo (interruption du voyage par 

fer), Aguossac ou Millau, Béziers, Careassonne, 

Toulouse, Montauban, Brive (ou Toulouse, Cap- 

denac, Brive). Limoges, Vierzon, Paris. 

Ire classe, 130 francs , 2e, 93 francs. 

Paris, Vierzon, Limoges, Briva, Figeac. Ro- 

dez, Sèvèrae-le-Ch'iteau, Mende ou Banassac- 

la-Canourgue (interruption du voyage par for), 

Aguessac ou Millau ou Saucliôres ou Combe- 

redonde ou La Vigan, Nimes, l'arascon, Lyon, 

Dijon, Paris. 

Ire classe, 136 francs ; 2e, 96 francs. 

Toulouse,Figeac.Neussargues.Garabit ou Gap- 

denac, liodez.Mende ouBanassac-la-Canourgua . 

(interruption du vovage par fer), Aguessac ou 

Mllau. Béziers, Careassonne, 'Toulouse, 

lrc classe, 04 fr. ; 2e classe 47 fr. . 

Validité dos billots, 30 jours non compris ie 

jour de départ. . 

Note. — Los voyageurs peuvent commencer 

leur voyage a toutes les gares situées ful',,! nt 

tinerairo du voyage circulaire, mais ils.'10' 

suivre cet itinéraire dans l'ordre ""''T^tan' 

dessus, l'excursion des Gorges du T»r" "wj. U 

possiblo que dans lo sens do 'a aban- 

n'est rien remboursé pour les paf';0U''' 

donnôs. f . 3 ao 

Les frais de l'excursion dans les ( '°^_ QQS 

Tarn no sont pas compris dans ies *" ' 

billots de voyages circulaires. 

BULLETIN FINANCIER 

Paris, lo novembre. 

Les mauvaises recettes budgétaires la con- 

tinuation do la grève, l'insécurité générale 

tout cela justifie bien la réaction de noire 

D'un autre cêto, la crise ministérielle im-ii 

nente en Espagne, la hausse menée tron ïi,,. 

rement. I instabilité des projets do réoreanWa 

tion financière, cola -justule bian égalemsni i„ 

baisse de l'intérieure à 85 02. " m9lli la 

Par contre, l'Italien no bouge pas à mi in i 

le groupe ottoman n'est pas influencéi pi? fn 

bourrasque qui passe sur lo marché la , 

gagno mémo quelques centimes à 28 2 ) \\l 

établissements de crédit et les grands citern 

sont sans grands changements ûemuis 

Parmi les valeurs do traction, notons in 

bonne tenue du Métropolitain qui, infw. 

vance a a nUat, ° n d0 808 bon ^s 

La Kosnowiee est tiraillée entra 1.C80 al 1 IUK 

fermer cours 1,083; on croit que le cUiûre des 

CHEMIN DE FER D'ORLÉANS" 

VOYAGE DANS m PYRÏN|§ 

T.tl rmimarmin ,rn,o,î.,„ s ,1/UivrC tout nt 

La Compagnie d'Orléans délivre u\ 1 . 

l'année dos billets d'excursion compren a ;L 

les trois itinéraires ci-après, permettant

AKair&t 9 9 ITovembro f 903 

Hl LOUBEIi ROME 

h , Gaulois disait JJM^K* ffi 

W ais décidé que ^vmiré M Kaquenl, se- 

îî^SM» dSratlon. se- 

crétaire général « « 

lienne, qui lui a fait les 

vantes : 

La nouvelle" annonçant la nn des nêgocia- 

de ['entrevue du pré 

h?ïï!^S3$iï* « * aroi d ' llalieest 

sidont do la uepu« . 

certainement prematurco. ^ in(liau ôeg 

De plus, il P B t 'inexactes;- il est un point 

pour l'entente sou ^ mond6 tient _ c - os t que 

essentiel auquÇ i" resUlent de la Bepubli- 

)a visite o b c lf'„ dans uno ville quelconque do 

nue se fasse no» js bjon dans ,a cup ,lale même 

la pën irlS 

do r ro;;n U n'ot, l'entrovuo do M. Loubet et de 

Viftor-Kmmanuel aura lieu a Rome ou elle 

n'aura pas lieu. 

M Raqueni dit, en terminant, qu on 

s'occupe par la môme occasion de fixer les 

conditions du voyage du roi Victor Em- 

gjanuel en France. 

Ce voyage s'e .ectuerait au commence- 

ment du mois de juin ; le souverain italien 

doit, à cette époque, se rendre auprès du 

roi Edouard VU, en Angleterre, et avant 

de traverser le détroit , séjourner en 

France. 

jasies a voraeaux 

Samedi soir, à huit heures et demie, a étô 

tenuo. dans l'immense salle de l'Alhambra. la 

réunion annoncée, au cours de laquelle MM. 

Lasies, député du Gers, et Daniel Cloutier, 

député de Paris, devaient prendre la parole. 

M Gloutier, malade, devait être remplacé par 

M. Georges Tiiiébaud, mais ce dernier n'a pu 

T c n i r 

Dès huit heures, !a salle était littéralement 

envahie. Des invitations avaient été envoyées 

aux représentants de tous les partis politiques, 

qui s'étaient empressés do venir, il y avait 

bien dans la sal o 3,5 0 auditeurs. Prés do 

nulle personnes ont du rester, faute do place, 

dans ia rue, sous les averses successives. 

M. Dupouy. en termes excellents, présente 

le conférencier qui se lève et que saluent do 

chaleureux applaudissements. 

M. Lasies s'excuse d'abord do n'avoir pu pro- 

curer à la nombreuse assistance le plais r d on- 

tendre « lï plus merveilleux orateur do cette 

époque », M., Tniêbaud, puis il aborde lo sujet 

annoncé : Les droits et les libertés du peu- 

ple. 

du 

Il se demande si les droits et les libertés du 

peuple sont respectées à 1 heure actuelle 1 

Regardons autour de nous, dit-il ; nous ver- 

rons uno constitution devenue le jouet des 

factions et qui n'o re plus aucune sauvegarde. 

Pour se maintenir au pouvoir, nos gouver- 

nants sont obligés de iairo de la politique au 

jour le jour, à la petite semaine. Au lieu de 

sauvegarder la liberté, la justice et la pro- 

priété, ils semblent laits pour les fouler aux 

pieds, 

La majorité parlementaire exploite le pou- 

voir. 

Ou'un malheureux ouvrier prenne un pain 

pour nourrir ses on ants, il est aussitôt saisi et 

bien gardé par la poiico; mais qu'un Boulaine 

vole des millions, on use à son égard des p us 

grands ménagements : « La voilé, s'écrie 

M. Lasies. la justice d'aujourd'hui : douce pour 

les puis ints. impitoyable pour les pauvres ! » 

On trouve encore de braves gens, poursuit 

M. Lasies. qui pensent que la Constitution est 

encore solide tout en concédant que les gou- 

vernants ont commis des imprudences. 

Nous les avons vus à Pa uvre, ces braves 

gens, depuis que sévit la République parle- 

mentaire. Nous avons eu Gambetta. Ferry, 

Bibot, Mèline. Leur sert a été bien tcisle car 

eux qui ont l'onde la liépublique, on les a 

excommuniés au nom de cotte même Républi- 

que, on les a traités de cléricaux et de réac- 

tionnaires. La vérité est que la République est 

actuellement entre les mains de ceux qui 

tuent toutes les républiques, les jacobins. 

M. Lasies conclut cette partie do sa confé- 

rence en constatant qu'il est temps que nous 

nous groupions pour cher lier ensemble le 

parte social le mieux a- propriè au génie de ia 

France, à ses aptitudes et à ses besoins. 

L'orateiïr psrle ensuite des divers partis po- 

litiques et des questions économiques. 11 ex- 

pose les réformes qu'il croit possibles et 

aborde enfin la terrain des croyances et do la 

liberté de conscience. 

S'occupant des libres-penseurs, M. Lasies 

déclare que s il est odieux de persécuter un 

horamo parce qu'il ne va pas à la messe, il 

sst également odieux de le persécuter parce 

qu'il y va. 

Oui, continue-t-il, nous voulons la liberté de 

conscience*, ia liberté du père do famille. Le 

riche peut iairo élever ses enfants commo il 

veut ; nous voulons quo co droit no soit pas 

Mate aux pauvres. 

une tripla salve d'applaudissements souligne 

cette déclaration et c'est une véritable ovation 

qui est faite à l'orateur quand, avec émotion, 

il revendique pour lo pauvre, à. son lit de 

mort, la consolation de voir prier ses enfants 

autour do lui et de garde: en son cœur l'espé- 

rance. 

Crânement, M. Lasies s'écrie ; « Il ne faut 

pas cacher sa foi quand elle est persécutée. 

JNous ne voulons pas que notre foi s'impose 

par la rorce ; mais de quel droit nos adversai- 

res yeuient-ils enlever à ceux qui souffrent 

i espérance, la résignation ot la foi i Le san" 

de nos on'ants est à la patrie, niais leur foi et 

leur. .me sont à nous : nous voulons les çar- 

dor ! » (Triple salve, d'applaudissements.) 

Cette brillante partie de la conférence termi- 

née. M. Lasies attaque carrément les doetri- 

intornationalistes. « Je ne demande, pas mieux, 

dit-il, que da remiser los fusils et les canons : 

mais quand les voisins auront commencé; pas 

avant ! (Applaudissements.) Charité bien or- 

donnée commence par soi-m me. Améliorons 

d'abord le sort des Fran ais : nous verrons 

après pour les autres. (Applaudissements. ) 

D'ai leurs, il importa de songer à l'améliora- 

tion du sort, dos travailleurs, car des politi- 

ciens trompent los ouvriers en profitant da 

leurs sou ranc.es pour les exciter. 11 vaut 

Mieux prévenir que réprimer la révolte. 

En quelques mots, car il était déjà tard. M. 

Lasies a ré utô les principales théories si 

pompeusement émises par les socialistes. 11 a 

rappelé quo le baron Millerand, une fois arrivé 

au pouvoir, au lieu du beurre qu'il avait si 

souvent promis aux ouvriers n'avait trouvé à 

leur donner quo des coups de sabre sur la tête 

et du plomb dans le ventre. 

U est onzo heures et quart. Fno nouvelle 

Tri n est iflite a M* Lasies qui a su so tailler 

«J nordeauj. un SUCCoS personnel des plus vifs 

°V»-s p!us batteurs. 

tîerhnq de Ifflnrc nnt àlt> n'ToT.t-00 nu 

La foule s'est ensuite retirée, émue el 

recueillie, non sans avoir récité une der- 

nière et fervente prière pour le si regrotté 

vicaire-général. 

Patentes. — La matrice supplémentaire dos 

patentos pour le troisiènio trimestre 1"02 res- 

tera déposé au secrétariat do la mairie pen- 

dant dix jou s, ii pn tir du 8 novembre, n 1 n 

que les intéressés puissonl en prondro cou- 

naissance et lui remettre leurs observations. 

Etat civil. — Naissance : Henriello-Angèlo 

Laviale, rue Saint-Cyrice, 22. 

nôcès : François i anassié, postillon, 37 ans, 

célibataire, rue Combarel ; Justine Combes, 

sans profession. 81 uns, ruo Chirac, 7 ; Guil- 

laume Gasc, charpentier à Labastide-Prtuli- 

nes, rue Combarel. 

SASNT-AFFR1QUE. — Ordre des 

avocats. — MM. les avocats du barreau 

de Saint-Affrique viennent de procédera 

l'élection du bâtonnier et des membres du 

conseil de l'ordre pour l'année judiciaire 

1402-1903. 

'M . Clément Fonvielle a été élu biton- 

MM. Clément Fonvieille, Joseph Vta- 

made, Jules Alric et Emilien Sandral- 

Labordes ont été élus membres du conseil 

de discipline. 

M. Louis Privât a été désigné pour rem- 

plir les fonctions de secrétaire. 

CAHORS. — Chambre des avoués. — 

La chambre des avoués s'est constituée, 

ainsi qu'il suit pour l'année 15)02-11-103: 

Président, M C Sautet; 

Syndi •, M0 Bille ès: 

Rapporteur, M 0 Chatonnet; 

Secrétaire-trésorier, M0 Seguy. 

Commission administrative du travail. — 

Jeudi maiiii. à 11 heures, la commission admi- 

nistrative du travail s'est réunie dans uno dos 

salles do la Préfecture, sous la présidence de 

M. Veillon, secrétaire général . 

Cetto commission était composée do MM. 

Ber,,et, ingéniour en chef des ponts et chaus- 

sées ; Bruno, ingénieur ordinaire; Toulouse, 

Brives, Delol, architectes d'arrondissement; 

Davmard, Suisse, ingénieurs civils ; le com- 

mandant du génio do Montuuban et l'ingénieur 

des tabacs. 

Cette commission administrative est chargée 

do fixer le minimum do salaire et la durée da 

la journée de travail pour les marchés passés 

au nom de 1'i.tat, des départements et des 

communes 

Dans sa séance du malin, la commission a 

examiné la situation des ouvriers et pris con- 

naissance des instructions ministériel los. 

Flio s'est réunie le soir, à 2 h. 1|2, pour joter 

les bases d un projet rela if à la nouvelle ré- 

glementation do la'durêo du travail et du mi- 

nimum dos salaires. 

dis tin 

UisUn» KI!rbos de fleurs ont été offertes au 

poj nt i i c°n;èraneier. tandis que sur tous les 

aniioTj- 8 Ia salle éclataient d'enthousiastes 

ont t» 'l orlio ''o la réunion, les collectivistes 

ont et- UQ9 manifestation, mais leurs voix 

au rC3 Vlle couvertes par la belle ovation faite 

Gon«n ere , cior aux Clis de :« Vive Lasies ! 

uons P«ez Jaurès ! » 

tiont S i, A , CC: -?T M T PAFÎNÉ par œs mêmes acelama- 

iustmS X M' .H n , s,es a êtô escorté par la mule 

jusqu à i hôtel Montré, où il est descendu. 

FIGEAC. — Arrestation. — L'auteur 1 

présumé du vol de 7 0 francs commis au ' 

préjudice du domestique de M. Guitard, 

a été arrêté par la gendarmerie do Mont- 

pellier et transféré à la prison de notre 

ville. 

Au moment de son arrestation, l'inculpé 

était encore possesseur d'une somme de 

six cents francs. 

La Sair.to-Cécile. — Malgré le mauvais 

temps, la société musicale les-Artisans Réunis 

a dignement fêté sainte-Cécile. 

Apres un charmant concert donné sous la 

halle, nos jeunes artistes se sont, réunis en un 

banquet iraternO à l'hôtel Lajoinie. 

lia bal très brillant a clotu;é cetto journée 

CATUS. — Corrsics agricole. — Di- 

manche dernier, a l'hôtel de ville, assem- 

blée générais du Comice agricole de 

Catus. 

M. Devès, président, ouvre la séance. Il 

adresse un souvenir ému à la mémoire du 

regretté Louis Cambornac, l'homme de 

bien, et de savoir qui fut le vrai fondateur 

du Comice et qui présida si longtemps et 

si dignement a ses destinées. Il engage 

l'auditoire a profiter de son enseignement 

et à suivre son exemple. 

Saluant ensuite M. Paul Cambornac, 

nouvellement élu vice-président, il le féli- 

cite d'un honneur qui lui était du et lui 

souhaite la bien venue. 

L'assemblée délibère. Elle approuve la 

bonne gestion de ses finances par M. Bru, 

trésorier, ainsi que le compte-rendu des 

derniers con. ours dont le détail suit : 

EXPLORATION 

1- Emploi des engrais chimiques (cé- 

réales). — 1er prix, 20 fr., Souliô à Catus; 

2e-, 15 fr., Bessières à Thédirac ; Se, 10 fr., 

Bouyssou à Catus. 

Plantes fourragères, — 1er prix, 15 fr., 

Gélis, à Pétiniot; 2e, 10 fr. réservé. 

8" Machines agricoles. — 1er prix, 20 fr., 

Moles père, à Catus; 2e, 15 fr., Bouscarel 

à Catus; s>e ex ceqtto, Soulignais à Nuzé- 

jouls. 

3 Labourage. — 1er prix, 20 fr.,- Bost à 

Blanchard ; ve, 15 fr., Bonnet, à Vitale rite; 

île, 1 i fr., Baldy à Saint-Môdard ; 4e, 8 fr., 

Brns, à Catus. 

ANIMAUX REPRODUCTEURS 

1" Béliers. — -1er prix, 12 ir., Garrigues 

à Saint-Médard; 2e, 8 fr., Guilhou aux 

Tanades ; fie, 5 fr., Moles à Panelot. 

2; Brebis. | 1er prix, réservé; 2e, 15 fr., 

Guilhou aux Tanades. 

3- Truies pleines. — 1er prix, 13 fr 

Vincent à Pétiniot; 2e, 10 fr., Gélis a 

Pétiniot. 

4* Truies nourrices. — 1er prix, 20 fr., 

Dablanc au Mas de Jaillao ; se, 15 fr., 

Bonnet àVitaterae; Se, 10 fr., Rey au 

Fauras, 

5- Verrats. — 1er prix, 12 fr., Baldy à 

Fran.-oulès ; 2e, 6 fr., Gélis à Pétiniot. 

Adopté également le programme des 

concours de 190;;, savoir : 

1' Concours du 13 janvier (porcs gras). 

— 80 francs de primes. 

2- Concours de printemps (emploi d'en- 

grais chimiques sur céréales et fourra- 

gères). — 80 fran s de primes. 

3- Concours d'été, 13 août 'exploitation, 

instruments agricoles, moutons gras, ani- 

maux reproducteurs;. — 250 francs de 

primes. 

_L'assemblée décide encore la création de 

champs d'expériences, l'acquisition d'ou- 

vrages et journaux agricoles et le prési- 

| dent levé la séance. 

Le Secrétaire du Comice, 

t G. VAYSSE. 

mont nécessaires, l'école sera installée provî- < 

soiremont h l'asile saint-Michel qui sera trans- 1 

1ère dans l'ancien établissement Chosset. < 

Des bourses pour lo lycée ont été accordées i 

aux jeunes Henri Roques, Gasion Souillard, i 

Louis Fscarguel, Louis ïiarrot. Paul Kmillo, i 

No 1 Cnstros, Henri Dantoino et François Pa- 

cou. ) 

Avis favorable a été donné a la domando de I 

suppression des levées ot distribution des let- : 

1res dans l'après-midi, des dimanches et jours 

i'érîôs 

MM; Casties. Coll et Mailbô ont étô nommés 

membres de la commission spèeialo do la 

restauration dos remparts do la Cité. M. 

Marty a été dé -igné pour la commission do la 

statistique agricole. 

A élé Vi>y5

Ilfax-ai ilîïoveinbrclOO* 

- 

BOURSE DE PARAS 

10 novembre (dépêche télégraphique) 

1 7~ * î - cour I Cour 

AU COMPTANT | prêcéd | du jour 

AU COMPTANT 

S "î° 

3 0;0 

3 02 0/0 

r«Me tunisienne 

../ consolide anglais 

i ,v,„ adr es! 

à M. l'administrateur du Carnet 

res, représentant des ballons et des carte* 

géographiques des terres arctiques ; une 

pile électrique emplissait une des encoi- 

gnures. Le bureau était encombré de pa« 

piersetde plumes. L'ordre avait été donna 

de ne rien toucher, et la vieille servante^ 

Norah, respectait jusqu'à la poussière, 

Près du fauteuil de Claudius se trouvait ia 

liseuse tournante chargée de livres; eh 

dans la simplicité de ce décor, le mari ça 

Christ! jpe se rappelait encore cette exa* 

tence si fièrement étrange de son vieu> 

maitre, cette existence allégée de tout ç* 

qui n'est pas le besoin immédiat, le ne^ 3 

saire absolu. . fler 

D'ordinaire on n'est pas habitué a ce u 

mépris du faste, du rang, de la. ^ .Cli- 

que toute l'humanité recherche si 'j, ;iJ . Ja 

ment et paie parfois bien c,1?Vadieu à 

faste, le rang et la fortune, "'ef 1 , e piU» 

tous les loisirs. Claudius n'^va\„St le luxe 

pour les besoins factices que « I ' e x,"' riùs ^' 

et l'élégance. U avait d'autres gi* 1 ceilo 

ves, il avait choisi l'existence via. > el 

qui laisse au temps toute sa va ft. 

toute la puissance d'aeiivité dans » p jaii. 

sée à l'être, qui s'y résout et s'y ^-'Atait-i 1. 

Mais pourquoi donc le maître n snt 

pas là, comme toujours, assis Q f, avai* 

table de travail, ainsi que Karl l > ' et ia 

vu depuis de*s années sans lWtt[-„lpi-yO' 

mari de Christiane anxieusement >" w 

geait Korah. set 

— Est-il donc bien souffrant, Q UB 

travaux ont dû être interrompus ? 

Norah branla la tète. „nde. 

- Ohl oui, bien sou frant... bien ma a 1 

Monsieur Karl, 11 s'est tué à trava» 

Tout à coup j'ai entendu une voix m »^r or 

1er. Je n'ai eu que le temps d'accouru v 

soutenir Monsieur. Il était comme, a* ^ 

glé, comme égaré devant ses papiei» 

ses livres. m ç« 

La fidèle gouvernante essuya une lai» 

qui, lentement, coulait sur sa joue. , ^ 

do 

ses il vi es. vme» 

La fidèle gouvernante essuya une BU 

qui, lentement, coulait sur sa joue. , ^ 

— Ali 1 quel courage, Monsieur lvai 

voulait encore saisir sa plume, écrite 

ligne, une dernière; tracer un chliue. 

Karl écoutait, profondémen. ému. 

suivre*}- 

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

LE NUMÉRO 5 KEITIMES RÉDACTION ET ADMINISTRA' MON : Toulouse, Rue Roquelaine, 25 

lEHUBÊRûBCEaiii" 

g^SdfeBû»» r»>^» 

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ÉDITIONS 'KÉGIONA.IJES 

Lot, Aveyron, Corrèze, CantaJ 

lut, W-Pyrénées, Bassos-Pyrènèes, Uusdaô 

Tarn-at-Garonne, toî-eî-Garonn» 

î*rn, Aurfe, Hôrauft, Pyrénées-OrienttlaÊ 

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Edition du matin spécial» a Toutous» 

- * #i P#**^ïŒ • : j&g 

MCAU5S. I . . - 8 - • 

tes Annonce* «J SSâcaaaBMj «ont rwçï(BJi tïaaa _ 

nol IIIIHlilt M Bnf «mnut SB, i StBlMMj «s a&esi *>*£» '**>« 0*9^sy

Cette entrevue aura lieu au premier 

Jour, si elle n'a eu lieu déjà. 

N'oubliez pas. en effet, ajoute lo même per- 

sonnage, quo si on a connu au bout do quel- 

ques jours colle qu'a eue M. Waldeck-Rousseau 

uvac l'empereur Guillaume II. on n'a connu 

«pi'au bout de trois et plus, et avec combien de 

vlèmentis encore, celle pourtant très réelle 

«ju'il a eue avec le Pape avant de prendre le 

.pouvoir ; et n'oubliez pas enlin quo Waldock- 

«fousseau est, à l'heure actuelle, lo véritable, 

lo seul directeur do la politique française. 

LE 

ait pu en attendre, n'aura pas de résultat 

politique. 

La plupart des journaux anglais attirent 

l'attention sur les nouvelles de Shanghaï, 

à propos de l'attitude de l'Allemagne ; ces 

journaux font remarquer que la visite 

courtoise de l'empereur Guillaume ne doit 

pas endormir la vigilance de l'Angleterre 

sur ses propres iniérêts vis-à-vis des agis- 

sements de l'Allemagne. 

LE RUBAN VSOLET 


UOfjlciel publie la liste des décorations 

académiques distribuées dans le Gers, le 

18 octobre, à l'inauguration des écoles de 

Tvlirande ; dans ia Corrèze, le 25 octobre, à 

l'inauguration de l'hospice de Brive et à 

Paris, le Ml octobre, à l'occasion du 59e 

congrès de l'Union gymnastique. 

Les Elections Suisses 

Genève, 10 novembre. 

Le scrutin de ballottage pour les élec- 

tions au conseil national a confirmé la 

Victoire du parti conservateur. 

Trois candidats portés sur la liste libé- 

rale, dont un conservateur catholique, 

ont été élus avec une majorité de 1,700 

voix sur les radicaux. 

Les so ialistes avaient décidé de s'abs- 

tenir ; cependant un certain nombre ont 

voté pour les candidats radicaux. 

k\i PAYS DES SOfflâLIS 

Berbera, 10 novembre. 

Le général Manning, le major Rattigan, 

ïhef d'état-major, et le colonel Cobbe, 

commandant la colonne volante de Car- 

rera, quitteront Berbera le 11 novem- 

bre pour inspecter les lignes avancées de 

sommuniraiions, les défenses et les 

:*vant-postes 

Ce voyage précède le départ de l'expé- 

dition et est entrepris dans le but de 

pouvoir fixer la date pour la marche 

générale en avant et pour examiner si les 

postes de défense sont en état de résister 

*u mulah. 

;UD-ALGÉRIEN 

Duveyrier, 10 novembre. 

Un djich nombreux des Beni-Gill a tué 

quelques bergers qui gardaient les trou- 

seaux des Dani-Menia ralliés, et a enlevé 

an certain nombre de chameaux et 3,000 

'nouions. x 

Le Passage des Dardanelles 


Les journaux anglais reproduisent avec 

émotion la nouvelle que quatre canonniè- 

res russes sont parties de Cronstadt pour 

ta mer Noire; la Porte ayant, malgré tous 

•.es démentis, consenti à leur passage par 

•,es Dardanelles. 

lk LIBERTE BTOEIGîlfflT 


Poursuivant son enquête au sujet du 

orojet de loi sur l'enseignement, l'Echo de 

Paris donne aujourd'hui les avis de MM. 

le comte d'Haussonville, Albert Vandal, 

René Doumic, Edmond Rousse el Michel 

Créai. 

Tous se sont montrés opposés au projet 

de M. Chaumié, qui est, ont-ils déclaré, 

attentatoire à la liberté et marqué d'un 

saractère rétrograde. 

De son côté, le Gaulois a interviewé 

M. Brunetière sur la proposition Maxime 

Lecomte relative à l'enseignement supé- 

rieur. 

M. Brunetière s'est formellement pro- 

noncé pour la liberté absolue de cet en- 

seignement ; il demande l'autonomie et 

'indépendance des Universités. 

« La concurrence, a-t-il ajouté, est sou- 

verainement utile au progrès; au lieu donc 

l'abolir la liberté de l'enseignement supé- 

rieur, ainsi quo le propose M. Maxime 

Lecomte, il faudrait l'élargir, au contraire, 

gn permettant aux Instituts catholiques 

le faire, sous le nom d'Universités, con- 

surren e ouverte et loyale aux Univer- 

sités de l'Etat » 

EH BRETAGNE 


La chambre des appels correctionnels a 

rendu aujourd'hui son arrêt dans l'affaire 

G roc. 

On sait que M. Pierre Gioc avait été 

condamné par le tribunal de Brest, à la 

suite des manifestations de S'aint-Méen et 

Ploudaniel, à cent irancs d'amende avec 

sursis et que le ministère public avait fait 

appel â minima. 

La cour d'appel a purement et simple 

ment confirmé le jugement du tribunal de 

Brest « attendu, dit l'arrêt, que le délit 

d'outrages aux agents n'est pas suffisam- 

ment caractérisé, que M. Groc n'a pas 

voulu les atteindre en jetant un seau d'eau 

sale, etc. » 


M. Poitrineau, inspecteur d'Académie 

d'i Ile-et-Vilaine, vient d'adresser au préfet 

un rapport qui permet de déduire l'effet 

désastreux des décrets Combes au point 

de vue de la privation de l'instruction pour 

un grand nombre d'enfants. 

L'Ille-et-Vilaine, en LJ02, comptait 6'. a jyj ) "V ""êtres 

(Mac Ginn); 2. Girotlôe, 10. a M ',. nn *cb. 

dano (Chapital); 3. Alisson. v>, i' v l ',? 6Se- 

Dreyfus (Thompson). " * Gaston 

Non placés : Malachite 20 Faranrt^ 

pailleur 20. Madone 20, Trisiassa "o 0 r? so > W- 

Lygio 6|4, l'ardon 12 Lama lr, Nuit- 

i na longueur, quatre longueurs - l °uee 3. 

Mutuel: gagnant 30, placés Marencn » 

Giroilèo % Alisson 63. 

ont >° 27 50, 

i rir. du sagittaire, à réclamer, 2,000 r. 

80 i mètres environ. — 1. Flexibla. 5, A », NC ». 

Flatman (Page), 2, Concordia, 6, a vt'-W. 

Bèon (Childs); 3, Deuxième volume, 12 I \,E*. 

lticotti (Mac-GinnK ' tt ^ma 

Non placés: Nèrod 25, Simonotte 25 n„ 

100. Walter 30, Isola 12. Pavilly 20, Kpivoiï» ^ l 

Lady Bird 6, Molines 12, Chambre Noir» ?' 

Atholson 25, Loi Murât 16. Etoile m Ai ^ % 

line demi-longueur. Trois quarts de Ion 

guour. 

Mutuel : gagnant 74, placés : Flexible 09 Kn 

Concordia 80 50, Deuxième Volume 43. " 

Handicap de Clôture, 5.000 francs, 3 000 m. 

très environ. -- 1, Soliiciteu.se, lo, a 54* F „X 

Carter (Childs); 2, Kleptomane, lo. a' M f f 

Debray (IL Robert; ; 3, Vemeuil.8. a M . FranV 

Carter (A. Carter). " K 

Non placés : Jean Bart II 5(2, Bénèdictus s 

Pourge 10, r ulma 10. Sardanapale 8, Kalirtn. 

12, Uidart 16, carmon 40. Hubens 12. 

uor 

Une courte L te fine longueur et demia 

Mutuel : gagnant 64 60, placés : Solliciteusa 

70, Kleptomane 49, Verneuil 41 50. 

Prix des Faunes, 5.000 îrancs, 5,200 mètres 

environ. — L Higolbocho 4, & M.Camille Blanc 

(SpoarsJ ; 2, Anicroche 10, à M. Champion 

(Childs) ; 3, Crésus 11[10, à M. Oppenhaira. 

(Thorpe). 

Non placés.: Roméo 20. Cyrëna 10, Hobe 5, 

Mademoiselle de Scudéri 5|3. 

1 ne longueur et demie. Une longueur et 

demio. 

Mutuel : Gagnant 52 50 ; placés Rigolbocoç 

22 50. Anicroche 58. 

Prix des Araucarias, 5,000 francs, 1.500 mè- 

tres environ. — L Germain-11-Egalité, à M. la 

comte de Bosson

Wffardi 14 Novembro 190% 

cal- Il sera 

^^^^^^ 

lion 

les conditions 

i„o Minimes, a 

Iilarseillo. 

iifERsTrnËToyLOîJSE 

FACULTÉ DBS r.BTTOES 

Sont admis a SUD» () f oixli Eerroueh (Mon 

Crapy (Cahors-. A % nnot . BoaS( ,uet. Brunhol, 

taubanj; de «ari» lioJon (Tol .| OUS e). 

Eldin. Kstebe- w daruo , prei niere partie^. - 

Baccalauréat » , a(lmig . MM Ambialct, 

Sont déunmvei noux> isortonedo (as- 

A^cAlier. Uastaing. Dufor. Dury. _ 

Eldin. Estebe- w deruo , pre .n,ere partie,. ~- 

Baccalauréat,m a(lmig . MM Ambialet. 

Sont déiiO 'i |V d el ,)ergougnoux. Isortonedo (as- 

AycaDrbllier.(:astaing. Durer, Dury. 

se^;Ta"aurôat moderne (deuxième parties - 

c nt défini ivement admis: MM. Balança. Ca- 

Kf car "en ; Joan-Pierro Tinet, agriculteur à Au» 

riae, et Anne Cassignol à Cou foulons; Joseph 

Perry. journalier, journalier, route de i oulouse, 

67, et Maria Gastel. boulevard Parties, 13; Jean- 

Marie Beluze, pro esseur do gymnastique, et 

Alphonsmo Kspérac. ruo Basse, 4; François 

Justrobe. coiffeur, et Angèla-Marie Lu-, rua 

Préfecture; Jules-Antoine Amiel, cultivateur à 

Serres, et Anna Franc, à Caux-etSauzens : 

Louis-Victor Saint-Sarnain, à Careassonne, et 

Marie Vidal, à Badens; No I Boni face ot Ma- 

rio Martres, à Careassonne; Paul Baptiste-Lu- 

cien Barrraillo. à Ornaison. et Dorothée Marie 

à Careassonne ; Joseph Cassé, à Poinluinard, 

1 et Louise Périssè, à Careassonne. 

Jeune Vouve, dipl. fr, conn. esp., portug.. un 

peu angl., dem. sit. dans l'am. ou pension. 

Accepter, gèr. ou caisso. Voyagerait. B. IL, 

Careassonne, bur. t est. 

de 

PARDESSUS TOUT FAITS dernier pure 

Pour Hommes et Enfants 

Séance du ? novemln~e. — Les bouchers 

; 18 Craulhet désirent changer l'heure d'ou- 

verture du marché aux veaux. On vou- 

drait que l'heure de midi soit choisie. 

Ge changement d'heure est voté, 

^.'haire est autorisé à faire un peu de 

Pu.Micné en ce qui concerne le nouvel ho- 

ai usi que pour faire connaître que la 

iours Qe t0u e de la Sainte-Cécile dure deux 

siinfi - liste cles répartiteurs titulaires et 

"PPieants de l'année dernière est de nou- 

«u désignée avec un seul changement : 

Si'J^?, nb 2' de Puybegon, remplacera M. 

fc'gnolle, de Busqae. 

Le conseil renouvelle ses pouvoirs à M. 

Mauriès comme membre de la 

c-omm ssion d'assistance médicale. 

Le cléieg-ué a la révision des listes élec- 

toiuies et ies conseillers chargés du juo-e- 

nient des réclamations sont désignés 'ce 

Sont MM. Julien pour la révision ; Hédés 

et Joiibert pour les réclamations. 

Le classement du chemin de la Truila- 

nô est voté, à la condition que l'assiette 

de la voie sera livrée gratuitement. 

Le maire est autorisé à ester en justice 

pour repondre à la demande dédomma- 

ges formulée par M. Saint-Antonio, m- 

«en secrétaire de la mairie, 

vie oui". 6 a gaz a fait connaître à la mai- 

si ef e 

g' :ève générale allait la mettre, 

cesser ^ continue, dans l'obligation de 

rn ei'ou dim s i ei ' vice .' Elle voudrait suppri- 

me manil^ nu(;ï l, le sMîee de l'éclairage, 

cett e mesure a éloigner le P lus Possible 

S tl 

rem W n l ï a ' nde est re j etée - 

°* ia bôn a 'f„ m t ent si , ^'ivent demandé 

! ot é. Qu l e "/ ontainetle Barricouteau est 

€e »a me 

tran *Portera de l'autre côté 

NARBONNE. — Un punoh de départ. a. 

- Samedi soir, la jeunesse radicale socia- r. 

liste a offert un punch d'honneur à ceux te 

de ses membres qui sont appelés sous les a 

drapeaux. a 

Le secrétaire de ce groupe a pris la pa- d 

rôle et s'est livré à une «virulente critique d 

contre les armées permanentes, qu'on n'a 11 

fait servir jusqu'à présent qu'à des guerres e 

fratricides, à des expéditions barbares ou 

à la protection dm capital contre le tra- 

vail ! » 

Que le citojen secrétaire de la jeunesse 

radicale socialiste émette de pareilles " 

idées subversives et contraires à l'ordre 

de choses établi depuis longtemps en 

France et actuellement sous le régime ré- 

publicain, nous n'y voyons pas un grand r 

inconvénient. C'est son droit le plus absolu l| 

de dire chez lui, au milieu de ses amis, ï 

tout ce qu'il pense et môme ce qu'il ne [ 

pense pas. 

Mais à cette réunion était présent le ci- c 

toyen Gustave Fabre. adjoint au maire de i 

Narbonne ; et si nous en croyons la Dépè- < 

che, il y assistait en qualité de délégué de c 

la municipalité! 

Prenant la parole après le secrétaire, il 

a déclaré qu'il partageait les sentiments i 

du précédent orateur, et il a même suren- i 

chéri. Pour lui, le service militaire est s 

resté la négation de la liberté et de la di- ! 

gnité humaine (sic). 

C'est donc le représentant officiel d'un . 

pouvoir public qui se permettait de parler ] 

ainsi. Nous signalons à qui de droit ce i 

langage qui constitue une insulte à l'ar- 

mée et à tous les citoyens qui ont eu l'hon- 

neur de porter l'uniforme et qui ont la 

prétention de croire que leur dignité est 

restée intacte autant ot plus que celle du 

« Protecteur de la Petite ». 

D'ailleurs, c'est ce même Gustave Fabre 

qui, dernièrement, s'empressait d'aller à la 

gare faire des salamalecks au général 

Loyer partant pour Lille. Ce général étant 

un des représentants de ce service mili- 

taire, « négation de la dignité humaine », 

nous sommes surpris que l'adjoint Fabre 

art accepté de s'incliner devant lui. 

Dès lors il faut croire qu'il a deux fa- 

çons de penser : l'une à l'usage de géné- 

raux, ses amis ; l'autre pour lîatter les 

niais des chambrées radicales-socialis- 

tes. 

Malgré les récentes études et les divul- 

gations intéressantes faites, ces derniers 

temps, sur la franc-maçonnerie, on n'arri- 

vera jamais à connaître ce qui se passe 

dans l'unie d'un vénérable de loge. C'est 

trop compliqué. 

Toujours d'après la Dépèche, notre po- 

liticien pharmaceutique aurait terminé 

son discours par quelques conseils à l'a- 

dresse des jeunes conscrits. 11 leur a re- 

commandé surtout de ne jamais oublier 

• qu'avant d'être soldats il sont les citoyens 

d'un Etat libre (est-ce bien vrai ?) et qu'ils 

ne doivent des lors obéir qu'autant que les 

ordres donnés ne sont pas contraires aux 

> lois de leur pays. 

i La Dépèche 'ne nous dit pas si avant de 

se séparer on a distribué a chaque cons- 

- crit un Code Napoléon pour qu'ils le po- 

- tassent en guise de théorie. 

» Avec ce système-là, la corvée de ar t-- 

» tier ne serait plus possible : l'homme com- 

mandé au nettoyage des latrines se it 

trancherait derrière la dignité humaine ; 

^.^n 

lniU 

' 

n 

\ 

e 

!; 

ie 

', or ?quele médecin major 

ordonnerait de l'ipéca, le malade ou nré- 

e tendu tel feuilleterait le Code %t invoîùe- 

- rait les lois de l'Etat libre pour ne pas ab- 

i- sorber la drogue libératrice de 1 Lesto- 

LIICLO, 

!" Mfi e «„^? )r .?l" Potacd 1lU ferait alors une 

>, ttte, puisquil ne pourrait plus en ven- 

Cette dernière a étô mise en demeure de Î 

produire un certificat du vèlôrinuire. i 

Objets perdus. — M. Planas, greffier do la ! 

justice do paix n perdu une petito montre on 

acier pour damo , 

Etjit olvil du f) novembre. — Naissances : 

Adolpho-I-.rnost Raguf re.s. i 

Décos : Marguorite Babou. 3 mois ; François 

Piguol, 14 ans. 

LliVîOUX. — La foire. — Demain mer- 

credi, aura lieu la foire que nous avons 

déjà annoncée. 

Comme il est à peu près certain, à moins 

de mauvais temps, que le nombre de visi- 

teurs sera, ce jour-là, considérable dans 

notre ville, nous tenons à les mettre en 

garde contre ces associations de malfai- 

teurs qui font, nous ne dirons pas sous 

l'oeil bienveillant de la poli e, qui ne peut 

pas être partout, mais a son insu, de nom- 

breuses victimes, surtout parmi les gens 

de la campagne qui s'imaginent être en- 

core au bon vieux temps ou on avait, plus 

qu'aujourd'hui, le respect du bien d'autrui. 

Nous avons nommé les pickpockets, mot 

anglais qui décèle la cupidité proverbiale 

des fils d'Albion qui ont trouvé des émules 

tout aussi dangereux dans notre pays, le- 

quel a l'avantage d'en posséder de d«UX 

catégories; celui qui, en politique, tau 

parler les urnes et celui qui s'approprie le 

portefeuille ou lo porte-monnaie des per- 

sonnes trop confiantes. 

Vois. — en nous signal* do nombreux vols 

commis dans la semaine au préjudice do uil- 

féronts propriétaires qui possèdent dos caba- 

nes dans la campagne. Nous soramos surpris 

quo la police n'en ait pas ou connaissance. 

CASTELNAUDARY. — rtflesure à 

prendra. — Ce serait vraiment une sage 

et prudente mesure que d'interdire aux 

petits marchands de bibelols divers de 

dresser leurs étalages, les lundis et jours 

de foire, le long du mur qui sépare ta 

place aux Herbes do la rue Gambetta. 

La voie, à cet endroit si fréquenté do la 

ville, n'est pas déjà si large pour qu'on 

puisse, sans inconvénients, l'en: ombrer 

emore de toutes les petites voitures des 

revendeurs. 

De graves accidents se produiront cer- 

tainement si l'on ne veille pas à ce que le 

passage reste complètement libre, aux 

jours de grande affluence. 

Mieux vaudrait don ; prévenir tout évé- 

nement fâcheux en envoyant les mar- 

chands en question s'installer ailleurs. 

Succès scolaire. — Nous relevons avec 

plaisir parmi les candidats déclarés ad- 

missibles au baccalauréat do philosophie, 

devant la Faculté des lettres de. Toulouse, 

le nom de notre jeune ami, Joseph Brunei. 

Nous lui adressons toutes nos félicita- 

tions, ainsi qu'à notre bon confrère Lay- 

rac, qui a l'honneur de cette préparation. 

L. de F. 

Le marché. — Le marché d'hier s'est res- 

senti do la proximité de la foire do la semaine 

dernière ; il a étô à peu près nul. A peine re- 

marquait-on un peu d'animation, dans la ma- 

tinéo. sur la place do la volaille. Le reste de la 

villa est restés plongée dans son calme habi- 

tuel. 

Fête de l'Adoration perpétuelle. — Cetto 

fêta sera célébrée à Saint-Michel, dimanche 

prochain. Le sermon d'usage sera donné, après 

les compiles du soir, par M. l'abbé Astruc, se- 

crétaire de l'évêchô. 

Au pnnt de Tanus 

On va construire uno halto do chaque côté 

du grand viaduc de Tanus, inauguré la mois 

dernier, lin outre, il sera établi une passerelle, 

faisant corps avec lo viaduc, pour faciliter aux 

' touristes le magnifique spectacle du panorama, 

5 à cent seize mètres do hauteur. La passerelle, 

allant d'un bout à l'autre du viaduc, ne servira 

qu'aux piétons. Elle coûtera uno cinquantaine 

» de mille irancs, d'après lo devis établi par lo 

ministre des travaux publies. 

sur la proposition do M. lo mairo et après 

avis du conseil d administration du Conserva- 

toire, professeurs dans cet établissement, sa- 

voir : 

Mines Borne (classe préparatoire de piano) ; 

Charlamagno (3o classo proparatoiro do piano); 

Poriin (classo do voilage) ; K«quiê (classe do 

davier) ; Louau (classa de chant). 

Professeurs suppléants : MM. Gabriel Pu- 

trey (soUègo); Encan (solfège;; Mme Marty- 

Laduranty (soliège;.; Mllo Bern y (solfège); Mmo 

Michel Pérès (déclamation dramatique;. 

Cours municipaux de dessin 

Dessin d'imitation. Professeur : M. Barry. 

Cours du limdi(première division). 

Prix offert par M. le ministre de l'instruc- 

tion publique el des beaux-arts : Mlle Jeanne 

Maori, aytint réuni la rna'oritô des points dans 

los deux concours semestriels pour los prix et 

on raison da son travail dans l'année entière, 

reçoit lo piixdu ministre. 

.coction A (1) hors classo. — Concours pour 

lo classeniont au palmarès : liras d'homme, 

Esclave do Michel-Ange lanliqua). — 1. Mlles 

Jeanne Mauri ; 2. i run ;oiso l u ade ot Joanuo 

Bonnavia, e.r, œquo : a. P. Gasamian. 

Section A (3) busto d'ilomèra (antique). — 

Mile Andrèo Génies, hors concours rappol do 

premiei prix : L Mlles Adrionno i'.ouehetto et 

Thér. so lioudot, a: œquO; Louise l'eillot tétait 

absoute au premier concours semestriel); 8. 

Amé le Tauplac; 4, Mane nertobô; L Isabelle 

Mlnat-Berriè; 6. Jeanne Briand; 7. Adrienne 

Gilbert. 

Section A. — Dessin d'imitation d'après le 

relief : ornements d'architecture, vnsos. mas- 

ques antiques, tètes d'animaux, bas-reliefs. — 

Tcto coloassalo da lion placée sur un prisme 

rectangulaire ot formantgroupo avec la grande 

amphore (vase grec) : L Mlles .lu'ielto Auri- 

gnac: 3. Jane ca/.onave; 3. Marie BtbBS-Môry; 

4. Mathilde Bartho; 6. Louiso Martin: G. Ger- 

maine Pont. 

Section C. — Dessin d'imitation d'après lo 

relief, comme ô. la section B. — Main colos- 

rrvMH mim T- 

M. Ménage à Toulouse 

L'appel contre los ordonnances do référé 

rendues par M. le président Fosse, qui avait 

décidé quo les scellés ne seraient pas apposés, 

mais qu'il serait fait un inventaire sommaire 

des objets mobiliers existant dan.; les immeu- 

bles visités par M. Ménage, est venu hier 

lundi devant la première chambre de la cour 

d'appel, présidée par M . ta proiv.ier président 

Demartial. il. l'avocat général Reverdin oc- 

cupait le siège du ministère public. 

M* Dèsarnauts a pla dé pour ta Société de 

Saint-Slanis as ; M" Laportalière, pour la So- 

ciété du Caousou . 

Avec une clarté, une précision qui défient 

la contradiction, les deux maîlros ont établi, 

las droits indiscutables dus deux sociétés. 

Stanislas et le Caousou, qui sont doux sociétés, 

avec titres authentiques en main, disant « nous 

sommes chez nous ». 

Stanislas ost locataire de Mlles Bertrand, 

anciennes directrices de la pension Fénolon, 

qui ont lou- leurs immeubles, avec le mobi- 

lier, successivement à diverses personnes. Le 

R. P. Hue, jésuite, a été un des locataires. 

Lo Caousou appartient à une Société fondée 

on 1882. avec des a tes en duo forme. On a 

les noms des sociétaires, lo chiffra dos verse- 

ments, les comptes de la banque Courlois da 

Vlçose, l'époque du retrait ries fonds, l'emploi 

qui on a. ote ! ait; on produit las délibérations 

du eonstîil a administration. les livres de nans- 

l'ert des titres, la répartition des dividendes 

Aussi l'une ot 1 autra sociétés n'admettent 

pas quo - l'on pénétre che./. elles. Si l inviolabi- 

litè du domicile, le droit da propriété no sont 

pas rayés de nos codes, la cour annulera los 

ordonnances. 

Que prètand M. Ménage '.' Va droit sur ces 

biens .' i! no formule rien. Il ne suffit pas qu'il 

dise: «Je puis avoir un droit» pour quo les por- 

tes des tiers -'ouvrent devant lui. 

La loi de 1 01 a donné au liquidateur lo droit 

sur les biens détenus par les Jésuites. Sont-ils 

détenus los bions qui ont des propriétaires 

munis da titres quo l'on n'ose même pas incri- 

miner ï 

Suffit-il qu'un Jésuite ait passé .dans un im- 

meuble, dans das appartements meublés, pour 

que cas immeubles, ces meubles puissent ctro 

discutes selon la fantaisie de M. Ménage 1 

Tant quo la oi sera obôio. des mesures con- 

servatoires qui sont une menace pour ces 

droits ne sauraient être autorisées. 

M> Du Haut, avocat do M, Ménage, a plaidé 

contre la Société Saint-Stanislas; il plaidera 

aujourd'hui contre celle du Caousou. Ses argu- 

ments bien présentés so réduisent à ceci : 

partout où un josuito a passé, M. Ménage a le 

droit d'entrer. 

C'est la théorie de la spoliation tout simple- 

ment, ou mieux la propriété supprimée par 

contamination. L'avocat, entraîné par la los;i- 

nnn - wiiû^ cause, est allé jusqucs 4 avancer 

SSnYeiî" &*:? d ' de Propriétaires réelles, 

sale de saint Pierre (Michel-Ange) : l Mlles 

Hélène Laval; 2. Jeanne Sigaud et Matluldo 

Gabaude, ex œquo; 2. Dumas. 

section I). — Dessin d'après la relief, etc. — 

Etude d'après uno rosace d'ornement encadrée 

dans un caisson do iortno rondo t moderne) : 

Iro, Mlles Suzanne Bach, 2e, Germaine Lunas- 

pèze ; 3e, Maria i'almiè. 

Ces deux derniers concours ont été réduits 

par l'absence do la plupart des élèves, retenues 

aux examens .lo lin d'année pour les brevets 

do capacité et autres. 

Cours du jeudi (seconde division) 

Dessin d'imitation d'après le relief: frag- 

ments do figure, masques, pieds, mains, orne- 

ments, vases, chapiteaux, rosaces, animaux, 

etc. — Concours de lin d'année pour le classe- 

mont au palmures : 

Section A. — Masqua d'adrès Falguièra et l 

pahuette (groupe) : Ire, Mlles Jane Cazeneuvo; 

3e, Mme Juliette Aurignac; 3o, Ribôs-Mèry ; 

4e, Mllo Marie Bortolè. 

Section B. — Téta de bélier et vase grec, 

groupés avec deux prismes rectangulaires : 

ïre, Mlles Mathilde Fouehard: 2e, Mlle Hélène 

Laval : 3o ex œquo, Louise Chai la ot Jeanne 

Latazièwicz ; 4e ex cequo, Mathilde Gabaulde 

ot i.lisabeth Kspanalus'se; 5e, Moiroud. 

Section C. — Palm-Uo et vaso gree-groupo) : 

1. Mlles Jeanne Durand ; 3. Germaine 'l este ; 

3] Joséphine Aibus ; 4. Jeanne Campagno ; 

5 Pose Redon; S. Jeanne Larrieu ; 7. Adèle 

Delmas ; 8- Jeanne Granet ; 9. Henrietto Bur- 

gan ; 10, Germaine Pradelles ; IL Mario Pu- 

train, i 

Section D. — Croix formée de cylindres sur 

un poaseau (étudo de lignes droites et cour- 

bes) : 1 Mlles Jeanne Laiusto;2, Mario- 

Louiso Maubô ; 3, Louise Carriol ; 4. Adèla 

Delmas; 5 Marie-Thérèse Souques ; 6. Hen- 

rietto Boube. 

Section B. — Classes élémentaires, éludes 

sur les solides au trait et ombrés, groupe de 

solides reclil ignés on forme de monument al- 

longé tiorizoniaiement (sections réunies) : 1. 

Mlles Marie Feriol ; 2. Paulo Rey ; 3. Antoi- 

nette Cojom ; 4. Adrienne Chaynès : 5. Geor- 

getta Gabaude ; 6. Pèlègry ; 7. Alario La r ront ; 

s. R.,se Uelprat ; 9. Louiso Delpuech ; 10. Ga- 

hrioilo Chairy ; 11. Irma Goujat; 13. p.eljou-- 

gia ; 13. Gla re Avias ; 14. Gouzy ; 15. Joanno 

Laurcns. 

Elèves qui, n'ayant pu concourir à la fin da 

l'année (4e semestre), ont mérité par leur tra- 

vail antérieur de figurer au palmarès : Mlles 

Emilie Barba. Mario-Louiso Peyra. Mercèdes 

Cransao, Maria iontaneu, Elisabeth Pagôs. J. 

! xumeng, Mario Gais, A. Tapie, Jeanne Bay— 

rou. 

Etudes simultanées. — Professeur, Gaubert 

Solides ombrés . — Division inférieure : 

prix d'encouragement, Mllo Nohlet ; 1er acces- 

sit, Mlles Figa ol; 2e. Larroquo. Division su- 

périeure! 1er prix, Mlles Maury ; 2e ex œquo, 

Taupjac et Laval; 1er accessit. Mlles Minabcr- 

ric ; ffc. JSéris. 

Ornement, -r- Division inférLura : 1er acces- 

sit. Mlles Cancliotti ; 2e, Larroquo. Division 

supérieure . 1er prix ex œquo, Mlles Taupinû 

el Maury; 2e, Teillet; 1er accessit, Minabarric; 

2e, Serrât. 

Dessin à la pluma. — Prix d'encouragement, 

Mlle Teillet; fer accessit, Mlle Maury ; 2o ac- 

cessit, aille Taupiac. 

Lavis. — Accessit d'encouragement, Mlle 

Maury . 

Prrspoctive. — Prix d'encouragement, Mllo 

Maury ; 1er accessit, Mlle Teillet; 2o accessit, 

Mllo iaupiac. 

les tons étaient bien fait pour tenter la pâlotte 

d'un peintre. 

Des chrysanthèmes les plus goûtés dos ama- 

teurs étaient las typas provenant des somis. 

C'est là. on effet, que so rencontraient et las 

plus ; cmics beautés et les plus bolles nou- 

veautés. 

i\ous dorons citer parmi los obtenteurs los 

plus méritants : 

MM. le marquis de Pins-Montbrun, Fourta- 

nier, jardinier chez M. do Bolcastel ; Audol, 

jardinier de la comtesse d'Armagnac: Galy, 

jardinier do M. Courtois; Nérat, horticulteur a 

Toulouse, et M. Schwab, négociant é foulou.se. 

La catégorie comprenant los cbrysanlomes 

de collecfion n'étaient pas moins intéressante. 

Nous avons pu apprécier les excellents résul- 

tats que donna uno culture intelligente et raf- 

sonnoo. Les chrysanthèmes présentai en vase 

étaient 1res décoratifs par leurs tiges surmon- 

tées do cinq a huit l eurs énormes porté es cha- 

cune par uno tigo. Les su ces obtenus par ce 

modo de culturo sont réellement surprenants 

ot l'ont honneur aux horticulteurs toulousains. 

Parmi los lois les plus méritants nous pou- 

vons mentionner ceux do MM. Jean-Mario i.a- 

lont, jardinier Chez Mme Bernudy, ù Saint- 

Cypricn, et do M. Agas. jardinier à l'oulouso. 

A oùlé dos chrysanthèmes se trouvent oxpo- 

sôs las fruits d'/iiver. Los amateurs de beau 

ot les gourmets ont pu se rogaler (les yeux 

seulement) devant des poires ot des pommes, 

aussi belles quo savoureuses, alarmait le jury 

do dégustation. 11 y en avait do toutes les for- 

mas, do toutes les dimensions et île toutos los 

couleurs. On remarquait aussi dos raisins d'uno 

l'iacheur do censé vation qui faisait mieux 

ressortir les grosses dimensions de leurs grap- 

pes et de leurs praius. On voyait aussi des 

noix, defl châtaignes, des alizés, dos azerolles 

ot mémo das jujubes. 

MM. Campourcy ot Audol tenaient la tète de 

cotto magni. quo exposition. 

Enlin, les maraîchers avaient aussi une ex- 

position réussie sous tous les rapports ot plus 

remarquable pout-eiro qu'aucune do celles que 

nous avions vues jusqu ici. Los visiteurs pa- 

raissaient enthousiasmés devant cette exhibi 

tion monstro do choux, da salados, de choux- 

fleurSi de carottes, de navets, etc , etc., d'une 

vonuu supa bo ot da dimensions considérables. 

Nous pouvons citer au hasard, parmi les ex- 

posants les plus méritants los lots de MM. 

i.anta, Audol, Rivais, Barreau, Passeina, Galy, 

Souis, Escribe. Montels. 

En terminant, nous adressons nos félicita- 

tions aux exposants en général pour la beauté 

do leurs produits, ot aussi a la socetè d'horti- 

culture uo ia ilauto-Garonna pour le zelo 

quelle- mot à encourager la talent do nos hor- 

ticulteurs toulousains. 

L'Eau ds Noix CaBanSs^»' 

e&t I» seule liqueur recommandée fit loi hjjiàilitu 

VALiKr.il irèret, distillateurs, TotiuôuaB 

Beaux-Arts 

Aujourd'hui s'ouvre au 30 do la rue de Metz 

une Kxposition de tableaux de maîtres moder- 

nes organisée parles soins da M. Pierre Lin- 

tilhao, 1 expert da Paris bien connu. 

Cotte Exposition no contient que des œuvres 

do tout premier ordre signées par nos peintres 

les plus célèbres et les plus cotés auprès des 

collectionneurs. Signalons parmi les plus re- 

marquables des tableaux do Itoybet. ttomani. 

Bochégrossa, Vol ion, /dem, Jules Le èvre, Vic- 

tor Gilbert. Luigi Loir, Jeannin, Chocarne-Mo- 

reau. Bail, Berchero, Alonzo Ferez, Rosa 

Bonheur, etc. 

Lo célèbre tableau de Roybet, « La Mani 

chaude » lait partie de la collection de M. P. 

Lintilhac qui s'en rendit acquéreur à la vente 

de la collection iIuu.bert-Daurignac; il est ex- 

posé avec les autres. 

AUI doute quo cette exposition n'obtienne lo 

succès qu'elle mérite et félicitons sincèrement 

l'expert da cette hardia décentralisation artisti- 

que. 

Grandes Manœuvres d'Armées 

en 1902 

Cne superbe série de 16 Cartes postales 

de vues instantanées prises au cours des 

manœuvres d'automne, avec un groupe 

des officiers étrangers, vient d'être publiée 

par MM. Labouche frètes, les éditeurs 

bien connus des Cartes postales du Sud- 

Ouest. Prix, 1 fr. 40; poste, 1 fr. ;7>, la sé- 

rie, Papeterie Labouche et chez tous les 

libraires. 

Dons lo Pas-de-Oaluis 

Lens, 11 novembre. 

Voici la réponse de M. François à la 

lettre do la nouvelle délégation des mi- 

neurs du Pas-de-Calais : 

Monsieur 

J'ai bien roçu voira lotira datée du 9 cou« 

rant 

Vous ma dites que les commissions ouvriè- 

res ont déclaré, au cours du Congrès do Lens, 

avoir terminé leur mission. 

La délégation patronale a également terminà 

la sienna ; je pourrais ruo borner a cette dé- 

claration ; mais jo tiens à a outer que la ques- 

tion d'augmentation dos salaires, visôo pat 

votre lettre, a tait l'objet do l'arbilruga de- 

mandé pur las doléimos des ouvriers et ac- 

cepté par la Compagnie. 

Le compromisd'arbitraira porte qua la sen- 

tence dos arbitras sera souveraine ; les doux 

parties doivent donc s'y soumettre. 

Dans cas conditions, il n'y n pas lieu de re- 

commencer uno discussion qui est dôlinitive- 

ment olose. 

Je suis convaincu qua VOMI lo reconnaîtrez al 

quo, bientôt, la reprise du travail sera le signal 

d'uno pacilication durable. 

Recevez, monsieur, etc... 

Signé, FHANC.018. 

Diroctour des Mines d'Anzin. 

Lens, U novembre. 

Hier soir, se sont réunis, à Lens, les 

nouveaux délégués élus par la congrès; 

MM. Basly et Lamendin, députés, étaient 

présents. 

La commission a décidé de faire convo- 

quer tous les délégués du Svndicaten réu- 

nion de section pour examiner, dit le com- 

muniqué fait à la presse, la situation faite 

à la corporation par la réponse de M. La- 

vait rs. 

La commission a rédigé un manifesta 

dans lequel elle rappelle aux mineurs que 

le dernier congrès de Lens a décidé da 

continuer la grève jusqu'au relèvement 

des salaires. 

Les délégués des bassins du Nord et du 

Pas-de-Calais se réuniront en congrès à 

Lens, jeudi prochain. 

Le désespoir 

est-il votre hôte? 

Genevièvi 

d'Armées 

f; 

dre ! u " ï«uiniu pius en ven- 

Nous ne croyons pas que l'on doive 

prendre autrement au sérieux les calem- 

bredaines de nos fumistes politiciens. 

J. L. 

Vagabonds. - Dimanche soir, a 0 heures 

les nommes Jean Mario Legoif. 34 ans • Cô- 

Bn«° „,°, ment t ^ "S'Î S; AlUoino Sanchéz, 36 

nll ' 6 V/P.! opt l (jroh 'er. 02 ans. sans domicile 

police sous 

déférés au 

n*Â l i A°ii 0 ? h > Grôhier - 02 ans. sans domicile 

nxo, ont été retonus au poste da police sous 

l'inculpation de vat;abondago 

parquet ilUerr ° satoirs ' »s seront déférés au 

Ue» chiens qui mordent. — Le sieur Antn. 

Sue son^K t ^r, 9 T nt rU0 '^S 01 ' ad 

quo son f Is. ngo du la ans, aurait été mordu 

bonboVÏ' 60 Uppartenaut 4 ua œarcaaàd de 

quo : Mlles 

avaient pu devenir 

Cours municipal d'Anglais 

Professeur: M. Maffre 

DAMES. — Grand prix d'honneur. — Médaille 

do vermeil grand modulo o fertô par la cham- 

bre de commerce de Toulouse : Mlle Jeanno 

Sigaud. 

Prix oTerts par lo conseil général da la 

Haute-Garonne. — Premier prix d'honneur, 

médaillé de vermeil: Mlle Marie-Antoinette 

Mèrie. ( 

A/'M'-T' 'supérieur. — Premier prix: Mlle 

M?I«. £?u K ?'î? hacd : deuxième prix ex icauo. 

Durand a r r „''^ 9 , K , i!ra . ri1 - BerUlc Pauly et Jeanne 

Vm ?À i? ?o1 de deuxième prix. Mlle Marie 

, S;,' 1 ?, :s . , .°moP"s oas ,EOÙO. Mlles Jeanne 

(.andioui et « vonno olmioros ; quatrième prix. 

Mllo Mathilde Grenier. 

Cours moyen. — Prix d'honneur ex œquo, 

Mlle Laure Rives et Jeanno Despuech ; pre- 

mier prix, Mlle Azélina Amiaud, deuxième 

prix, MUo Georgette Molins ; troisième prix 

ex < /KO, Mlles Mario Barousse, Ernestine 

Carponeun et Germaine Mortier. 

Cours élémentaire. — Prix d'honneur, Mllo 

Yvonue Humbert ; premier prix, Mlle Juliette 

Fâche : deuxième prix ex téquo, Mlles Jeanne 

Gardes et Madeleine Dubois ; accessits, Mlles 

Hermine Muller, Haléno Gottfrièd ; mentions, 

Mlles Louiso Arpin, Marthe Rey, Elisa La- 

porte, Odette Pons, Raymondo Gottfrièd, Thé- 

rèse Arpin. 

HOMMUS. — Cours supérieur. — Prix d'hon- 

neur, M. Lupiac; premier prix ex œquo, MM. 

E, Durand, U. Lalanne ; deuxième prix, M. 

Joseph t'ourès ; accessit, M. A. Naudy. 

Cours moyen. — Prix d'honneur ex œquo, 

MM. Labadio et Roquas; premier prix, M. A. 

Court!nade ; deuxième prix ex œquo, MM. A. 

Blavet et Louberssac ; troisième prix, ex œquo, 

MM. Bacou. Jourdin et Dupuy ; accessits, MM. 

Polloquer, Pascau, Lormand, 

Cours élémentaire. — Prix, M. Fontenillos ; 

accessits., MM. Costa, Perramont. Combret ; 

mentions, MM. Joubort, Vointrô, Bourret, Ca- 

samayou. Robert, Testard. 

sp8oisci£W®mi m mmm 

Du U novembre 

Capitole. — Aujourd'hui mardi, à 8 heures, 

Mireille, opéra-comique en 3 actes et 4 ta- 

bleaux, tiré du poème de F. Mistral par M. 

Carré, musique do Gounod. 

En attendant son remplacement, M. Bourgey 

remplira le rôle d'> urias. 

Distribution : Vincent, M. Broca ; Ourias. M. 

Bourgey; Ramon. M. Lamieux ; Ambroise, M. 

Del bos: Mireille. Mme Danger ville; Taven, 

Mllo Berty ; Andrelon, Mlle Bon ; Clémence, 

Mlle Justin Née. Au 2e acte, la Farandole, 

dansée par le corps de ballet. 

La spectacle sera terminé par Goppélia, ballot 

en 2 actes. 

Mercredi 12 novembre, Se début de Mlle Clé- 

ment, Ira chanteuse raicon ; 2e début da M. 

Silvestre, Ira basse de grand opéra, iiérodiade 

opéra on 5 actes et S tableaux, de Massenet. 

Distribution: Jean, M. Ansaldy; Hérode, 

M. Auberl ; Phannol. M. Silvestre ; ViUllius, 

M. aileroy. Salomè, Mllo Clément; Hôrodiade, 

Mmo Dhumon. 

Variétés. — A 8 h. 1[2. pour la continuation 

des débuts de Mllo Cbarlheux, premier rôle 

jeune, la Maître dé Forges, pièce en 5 actes, 

de Georges Ohnet. 

Damain. le Petit Duc. 

Au premier jour, la Tosca. 

Paris, H novembre. 

Le Journal officiel de ce matin samedi 

publie un rapport au président de la Ré- 

publique, suivi d'un décret rendu sur la 

proposition du ministre de la guerre, aux 

termes duquel l'enseignement de l'escrime 

sera supprimé, à partir du 1er janvier 1303; 

dans les corps de troupe de l'infanterie 

coloniale. 

Paris, 11 novembre. 

Hier soir, à la veille de l'expiration du 

délai donné par le commandant du croi- 

seur italien Piemonte, des dépèches de 

Constantinople et de Home annonçaient 

officiellement que le conilit Halo-turc ve- 

nait d'être réglé et que l'incident était clos. 

LYON, le 4 avril litte. 

Messieurs. En 1896, ma 1511e Geneviévt 

eut la fièvre typhoïde; pendant un mois, 

elle fut entre la vie et la mort et c'est à 

grand'peine qu'elle en réchappa, mais dans 

quel état, hélas! les yeux cernés, le visage 

tout p >le, en proie à d'épuisants malaises, 

maux de tête fréquents, nuits agitées et 

sou Iran t d'une maladie de nerfs ; elle 

s'était complètement anémiée. Ella ne 

pouvait reprendre le dessus, son état fai- 

sait ma désolation. Cependant tout est 

pour le mieux maintenant; elle est àgéa 

de 12 ans l\2 et si j'ai le bonheur de lui 

voir posséder une mine superbe, indice de 

sa bonne santé, c'est parce que je lui ai 

fait prendre de l'Emulsion Scott, celle-ci, 

l'a complètement guérie. Marmey, L5, rua 

Vauban. 

Messieurs Delouche et Cie, Paris. 

La Fièvre Typhoïde est 

une de ces terribles afflictions qui, laissant 

après elles une grande faiblesse, assom- 

brissent tous les jours de votre existence. 

Ce qui reste donc â faire après la typhoïde 

ou toute autre fièvre spécifique — toutes 

les lièvres affaiblissant la constitution du 

malade — c'est do régénérer, fortifier, re- 

constituer la santé. Ceci s'obtient au mieux 

— en toutes parties du pays aussi hien 

qu'à Lyon —- en employant l'Emulsion 

Scott, le meilleur reconstituant de France. 

L'Emulsion Scott déracine la faiblesse qui 

suit la lièvre avec une certitude, une célô« 

rité qui font plaisir à voir. 

L'Emulsion Scott seule guérit; 

imitations ou substitutions ne guérissent 

pas. De l'Emulsion Scott on a tout imité, 

excepté son pouvoir de guérir. Un pêcheur 

portant sur son dos une grosse morue, 

voila la marque de l'Emulsion Scott: pour 

éviter les contrefaçons, e:;igez dono le 

flacon Scott avec le pêcheur, votre gué- 

rison est ainsi assurée. L'Emulsion Scott, 

qu'aiment les enfants, est parfaitement 

savoureuse et digestible ; c'est une émul- 

sionde la plus pure huile de foie de morua 

avec des hypophosphites de chaux et da 

soude (les meilleurs éléments constitutifs 

du sang, des os et des tissus). Elle est ven- 

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flacons (enveloppés de papier couleur sau- 

mon) jamais en litres. Pour recevoir franco 

un échantillon, mentionner ce journal en 

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Belfort.are (;ria q 

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R | 9 

au ^ 

» Manirestati;n 

e 

pat"oiP,L UO nr mbrn 1903 ' 

et plus grandiose quo a mate rîW»9 

aujourd'hui, au cimellerr d « n, , avo,rli «u. 

ment do leur dernier sommeil ut^?, °" tlor- 

fants de la Haute Garonne mort, v n aill!,nt3 on- 

fense.de Belfort. r J a%„°a0 iRŒ rarm'èe ^ 

autorités civiles et militaires^ tou e a popuia 

tion ont pris part à cotto cérémonie 

popula - 

» Je vous adresse, en ce jour do patriotique 

anniversaire, ainsi qu'à tous les membres Z 

votro Société, I expression de notre reconnais- 

« Vivent les artilleurs de la Hauto-Garonna ! 

« \ive loulouse l Vive la Bépubliquo i 

« La Mairo de Belfort, président du 

Conseil général; député du Haut- 

Rhin : 

« Signé : Charles S

BOURSE DE PARIS ' 

Bu 10 novembre (dépêche lélégraphlquo) _ 

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ta\ — 1889 

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g < Ouest 

5 \Est 

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Autricliiens 

Lombard» 

Nord-Espagne 

Portugal — 

.Saragosse 

( Ville de Paris 1865 

— 1869 

— 1871 

— 1875 

— 1876 

— 1892. 

Foncières 187!) 

— 1888 

— 1835 

Communales 1879 

m - 1»») 

g Midi 

t> I Oriéans 

p / Lyon (fusion! 

*tt Ouest 

» ; 2a et 3e coupes, les 50 kil., 

de a .. à 3 2a; paille, les 50 kilos, de l 1:0a 

2. , trèfle, l'hecto, da à ; avoine, 

les 50 kilos, 1 ôu. 

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90 fr ; veaux. 2,1')0, 72 !r : porcs gras, B0, 

98 fr., le tout les 100 kilos. 

Froment, 100 hectolitres à 16 50 ; seigle, 25, 

à 12 50 ; avoine, 50. à 9 »» , pommes de terre, 

690, à 4 50 ; ch. Uaignes, 80, à 10 50. 

Lait 0 20 le litre, 8,000 litres ; beurre, 1 80 le 

kilo, 100 kilos. 

Œufs, 1 »» la douzaine, 2 000 œufs. 

Volailles, 1 50 la pièce, 1,500 pièces. 

Foin, 6 »»; paille. 4 £0 los 100 kilos. 

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^%i vous voulez à tout jamais détruire les vers qui mettent 

ld, *. aP pe« 

sa 


mon fils, nous sommes les précurseurs vous suivre, et de planer avec vous 

marqués par le ciel pour l'héroïsme, et En se rappelant leurs études leurs re 

nous aurons le triomphe des éclatantes ï €}Mi-cMa et leurs ardents discours d'autr*- 

Tout à coup j'ai entendu une voix " 0ur 

1er. Je n'ai eu que le Iemp3 d'accoui , lVe u« 

soutenir Monsieur. Il était c0innl !?i e rs e* 

glé, comme égaré devant ses paP 1 

ses livres. iart°* 

La lidèle gouvernante essuya une 

qui, lentement, coulait sur sa joue. . u 

— Ah 1 quel courage, Monsieui ^ uB| 

voulait encore saisir sa plume, eç ' ^ 

ligne, une dernière ; tracer un çniu 

Karl écoutait, profondémen. ému. 


\& Organe qîoticliei& &ffem.se Sociale et Relîgîéiise 

LE NUMÉRO 5 CENTIMES RÉDACTION ET ADMINISTRATION : Toulouse, Rue Roquelaine, 25 

LE NUMERO 5 CENTIMES 

Mi 

om« KI cntPircrEMEirrs uarraorma . ... «i 

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tauU li^mwfe tf< «as**»*»*»? *«**•** ' CottospoowsM 

FIL TÉLÉGRAPHIQUE SPÉCIAL 

Mardi 11 Novembre 1902. -- 12* Année — N° 3,774 BUREAUX A PARIS: 26 RUE FEYOEAU 

SEUL B BU' 

La pensée dominante de la Républi- Q 

| Ue _ et sur ce point nous ne lui avons C( 

*n aucune circonstance marchandé notre d( 

ipprobation — fut, pendant vingt ans, YJ 

d'atténuer par des conquêtes coloniales 

les pertes subies en 1870 du côté de no- 

tre frontière de l'Est. 

De 1884 à 1900, il n'est guère d'année 

où nous n'ayons pris à tâche d'augmen- * 

ter l'étendue de nos possessions d'outre- _ 

mer. Cet effort persévérant fut couronné 

par un entier succès. Notre domaine 

extérieur, un des plus considérables , 

du monde, couvre une superficie de 

sept millions de kilomètres carrés et 

comprend une population de quarante- v. 

quatre millions d'individus. Jusqu'à la 

désastreuse affaire de Fachoda, nous g 

n'avions cessé d'élargir notre influence L 

sans essuyer un seul échec. 

A partir de cet instant, notre attitude , 

change. Nous arrêtons brusquement V 1 

nos colonnes expéditionnaires sur tous 

les points où le drapeau français est en- 

gagé. Non seulement nous renonçons a 

poursuivre nos avantages en Afrique où ' 

beaucoup de procès en litige restent à 

trancher, mais nous professons haute- 

ment notre mépris de la guerre et des 

acquisitions faites par la force. 

Q 

Et si nous allons guerroyer en Chine, 7 

à la suite des puissances étrangères et Yl 

sous le commandement d'un maréchal 

prussien, il semble que ce soit moins 9 

pour venger nos compatriotes massa- ? 

erés et rétablir notre prestige que pour \ 

nous donner le plaisir de traiter nos gé- 0 

néraux de pirates et nos soldats d'écor- J 1 

cbeurs et de bandits. 

1 

Bien plus, c'est à l'heure où nos pos- 

sessions exigent, à raison de leur déve- 

loppement et de leur importance, une e 

vigilance plus active de la part de la Mé- | 

tropole, que M. Pelletan désarme notre * 

marine, réduit nos équipages à un effec- 

tif ridicule, et devant les deux flottes de c 

l'Angleterre et de l'Italie, tenues sur le * 

pied de guerre à Malte et à la Spezzia, t 

met notre escadre de la Méditerranée 

hors d'état de prendre la mer et à bien 

plus forte raison de combattre. t 

Autrement dit, plus nous avons d'in- \ 

térêts à soutenir et plus nous diminuons 1 

nos moyens de protection. Les journaux 

anglais constataient hier qu'en cas de < 

guerre nous ne pourrions soutenir le 1 

choc devant Toulon. Que serait-ce s'il 1 

fallait à l'improviste répondre à des i 

agressions commises contre nos colonies 1 

du Pacifique et de l'Océan indien ? 

La vieille Monarchie française sui- i 

vait, nous n'étonnerons personne en le < 

disant, une autre politique. En 1763, Î 

après la guerre de Sept-Ans, nous su- 1 

bissions des conditions désastreuses. Le ' 

Canada, l'Ile Royale et toutes les autres ' 

îles du golfe de Saint-Laurent, presque i 

toute la rive gauche du Mississipi, le 

Sénégal, voilà ce qu'il nous fallut aban- : 

donner à l'Angleterre. Nous cédions en : 

outre à l'Espagne la Nouvelle-Orléans 

et la partie de la Louisiane située sur la 

rive droite du Mississipi. Nous gardions 

quelques Antilles, la Guyanne, Gorée, 

les Mascareignes, quelques comptoirs 

indiens... L'empire colonial français 

n'existait plus. 

C'est alors, semble-t-il, que la France 

pouvait se désintéresser de sa marine et 

faire sur son organisation navale les fa- 

tales économies dont M. Pelletan subit 

aujourd'hui l'attrait. Hâtons-nous de le 

dire, elle n'entra pas dans cette voie. 

Le ministre Choiseul, dont tout le 

monde sait les qualités aimables, n'était 

pas seulement l'un des esprits les plus 

séduisants de l'époque. C'était un Fran- 

çais animé, sous des dehors futiles quel- 

quefois, d'un grand amour du bien 

public. Restituer à la France, dans le 

domaine maritime, son autorité défail- 

lante et porter à l'Angleterre un coup 

décisif, voilà l'œuvre qu'il se proposa 

et qu'il eut le bonheur d'exécuter. 

Dans un livre des plus remarquables, 

paru ces jours derniers cbezPerrin, Ma- 

rins el Soldais Français en Amérique 

pendant la guerre de l'indépendance 

des Etats-Unis, M. le vicomte de Noailles 

nous fait assister aux phases traversées 

par le plan de Choiseul. 

Le ministre médita un instant une 

descente en Angleterre. « Il étudiait le 

tnoyen pratique de réaliser une concep- 

tion gigantesque et unique dans l'his- 

toire, — ruiner la Puissance britannique 

en 1 attaquant au cœur. » 

Dans ce dessein on construit des bâ- 

timents, on donné aux travaux des ports 

une activité fiévreuse. Puis, les nouvel- 

les d'Amérique portent que la mésintel- 

ligence entre l'Angleterre et sa colonie 

prend les proportions d'une révolte. 

Uéjà Choiseul, dont l'esprit attentif ne 

négligeait rien de ce qui couvait contri- 

buera l'humiliation de notre rivale, avait 

entièrement composé d'après des docu- 

ments inédits du dépôt des archives de 

la guerre, suit avec une méthode rigou- 

reuse les détails techniques d'une guerre 

qui dura cinq ans. Nous ne voyons pas 

seulement revivre sous nos yeux les 

trois amiraux, d'Estaing, Guichen et de 

Grasse qui, dans trois campagnes suc- 

cessives et malgré la défaite terminale 

de l'amiral de Grasse aux Saintes, cou- 

vrirent de gloire le pavillon français. 

Nous apprenons également à connaî- 

tre leurs états-majors, leurs vaisseaux, 

leurs collaborateurs, et c'est avec plaisir 

que le lecteur trouvera dans ce bel ou- 

vrage des noms familiers à notre région 

méridionale. Ils abondent, dans ces 

pages, les ancêtres illustres de ceux de 

nos compatriotes que nous coudoyons 

chaque jour au hasard de la vie. Le 

moins brillant n'est pas assurément ce 

vicomte de Noailles, mort en 180i â la 

suite des blessures reçues dans le duel 

grandiose de la goélette française le 

Courrier et de la corvette anglaise le 

Hasard. 

« Il était monté le premier à l'abor- 

dage et ne survécut que six jours â ce 

triomphe. Son cœur fut enfermé dans 

une boîte d'argent par ses grenadiers, 

qui l'attachèrent à leur drapeau et le 

rapportèrent en France dont le vaillant 

Français avait voulu que la gloire lui 

rouvrit les portes. » 

En France, on s'enflammait au récit 

des péripéties d'une lutte dont nous sui- 

vons avec passion, dans le livre palpi- 

tant de M. de Noailles, le développement 

minutieusement documenté. Les parti- 

culiers concouraient à l'action enarmant 

des corsaires pour faire la course con- 

tre l'Anglais. Je ne résiste pas au désir 

de citer la pièce suivante qui nous fait 

un instant respirer la poussière de ce 

temps héroïque : 

En attendant, le clinos est général. 

Se sentant protégés par leurs serviteur» 

du Ministère, les révolutionnaires ne recu- 

lent devant au 'une violence. 

Nous sommes peut-être â la veille ae 

gros événements. 

Les conflits et les désordres éclatent de 

tous côtés et s'aggravent rapidement. 

L'inaction de l'armée et de la gendar- 

merie encourage les pires excès et lin- 

croyable faiblesse du gouvernement exalte 

toutes les illusions. 

Fantassins et cavaliers, insultés, me- 

nacés et frappés, doivent reculer devant 

l'é i ! 16 n te 

Pendant ce temps. Combes se plaint de 

l'armée qui, d'après lui, a été trop «ferme» 

à Dunkernue ! 

Les soldats, auxquels défense de dégai- 

ner avait été faite, auraient montré trop 

de fermeté devant les milliers d'émeutiers 

qui les lapidaient I 

Une trentaine d'agents, tous les com- 

missaires, de nombreux gendarmes et sol- 

dats blessés (plusieurs sont encore en 

traitement à l'hôpital) cent mille francs de 

dégâts en ville, par le pillage et l'incendie; 

tout cela n'est que « bagatelles » pour l'i- 

gnoble Défroqué. 

Les socialistes comptent trop sur le 

ministère pour ne pas croire qu'en résis- 

tant « jusqu'au bout » ils remporteront la 

victoire. 

ils peuvent tout « chambarder ». 

Pauvre industrie française 1 

Pauvre France I 

fi Grande Commission 

1779. AVIS 

On prévient le public qu'il se fait une société 

en l'orme de souscription patriotique chez M. 

Arnouit, l'aîné, notaire rue de Grenelle-Saint- 

Honorô, pour armer en coursa contre les en- 

nemis de la Nation. 

Les actions seront do 1.000 livres chacune et 

divisées en 8 coupons de 125 livres pour la 

cqmmodité de tout le monde. On souscrira 

chez M. Arnouit après avoir lu l'acte d'associa- 

tion. 

Cent ans plus tard on dira que le pa- 

triotisme est un sentiment nouveau, da- 

tant de la déclaration des droits de 

l'homme et du citoyen !... 

La seconde moitié de l'ouvrage est 

consacrée à l'intervention de Rocham- 

beau sur le continent américain. Ce 

fragment de l'histoire est connu de tous 

nos lecteurs, au moins dans ses résul- 

tats. 

Mais ce qu'on ne sait pas, c'est l'endu- 

rance, la discipline, l'entrain admirable 

dont firent preuve les officiers et les 

soldats au cours de cette longue et 

hasardeuse campagne; c'est aussi les 

vertus dont le chef de l'armée fran- 

çaise donna l'exemple dans l'accomplis- 

sement de sa difficile mission. Les 

Américains n'en ont rien oublié. Ils 

le prouvaient l'été dernier en élevant un 

monument à Rochambeau et à ses 

soldats. 

Le concours de la France ne procura 

pas seulement aux Etats-Unis leur indé- 

pendance. Nous-mêmes, à la suite de la 

guerre, récupérions Sainte-Lucie, Ta- 

bago, le Sénégal, et sans la Révolution, 

nous aurions fondé, dès cet instant, des 

établissements en Indo-Chine. Il est vrai 

que les ministères n'étaient pas alors à 

la discrétion des sous-produits du suf- 

frage universel. 

Pour mesurer la différence qui sépare 

un Pelletan d'un Choiseul et les résul- 

tats d'une politique française de ceux 

que nous prépare la politique républi- 

caine, il faut lire le livre de M. de 

Noailles. Nous n'aurions pas rendu 

pleine justice à cet ouvrage si nous n'a- 

joutions que, par ses Marins el Soldats, 

notre compatriote vient de se placer au 

premier rang des écrivains sérieux, 

instruits et — cela ne nuit jamais — 

de ceux qui sont le plus grandement at- 

tachants. 

Julien DE LAQONDK. 

(Par dépêche) 

On sait que M. Rouvier, ministre des 

finances, a constitué une grande com- 

mission extra-parlementaire pour l'é- 

tude des questions relatives au régime 

des alcools, vins et spiritueux. 

Cette commission, dit le rapport, de- 

vra aborder dans toute leur ampleur les 

différents problèmes qui se rapportent 

au commerce et à la tarification de l'al- 

cool. 

, En vieux parlementaire que je suis, 

je n'ai pu m'empêcher de rire quand 

j'ai vu former cette commission et exa- 

miné le programme de travail qui lui 

était dévolu. 

Il faut, éfi effet, ou être bien jeune ou 

bien naïf, malgré l'âge, pour prendre 

au sérieux les GRANDES commissions. 

Depuis que je suis dans la politique, 

j'ai toujours constaté que lorsqu'une 

question paraît impossible à régler im- 

médiatement, on la défère à une 

GRANDE commission. 

C'est l'enterrement de première classe, 

c'est le catafalque des obsèques natio- 

nales. 

Une fois la GRANDE commission sai- 

sie de l'affaire, elle commence par se 

subdiviser en sous-commissions ; puis, 

après un premier déploiement de beau 

zèle, personne ne se rend plus aux con- 

vocations et c'est fini. 

Hélas i qua j'en ai vu mourir de jeunes filles 1 

C'est le destin, il faut une proie au trépas... 

encore plus de 

bal » qui les a 

LU RÉVOLUTION EN MARCHE 

t . - — * "umuiuuuu uc îiuiio uvale, avait 

«au ouvrir une enquête dans le Nouveau- 

^n^par un émissaire à lui, le baron 

Et quand les événements se précipi- 

tent i est prêt. La France peut, le 

Vml ner m \ conclure traité' de 

•t W* ave f colonies d'Amérique, 

?vee il ^ 

a - rS IV\ rom P re ouvertement 

Se flntt?^ 6 * de L °ndres. Nous avons 

ioM &. n ma ^lots, des états-ma- 

K dônt L P « US CUISante blessure peut- 

La UviT ^ an , cs aient J amais sai W- 

livre de M. le vicomte de Noailles, 

avait 

à 

Le fait du refus de la part des meneurs 

de la grève générale des mineurs de s'in- 

cliner devant la sentence arbitrale rendue 

dans le Nord et le Pas-de-Calais, est de la 

plu» haute gravité. 

Après avoir demandé l'arbitrage dans 

des conditions déterminées et sur un point 

précis, les Bouges en réclament mainte- 

nant un autre. 

Us changent de terrain, voyant que le 

premier ne leur a pas réussi. 

La partie perdue ne compte pas. 

Tout est à recommencer, et tout recom- 

mencerait, si les Compagnies voulaient 

bien s'y prêter, jusqu'à ce qu'une combi- 

naison quelconque donne gain de cause à 

leurs ouvriers. 

Puisque le prix du charbon no permet 

pas d'augmenter les salaires, aux termes 

des conventions d'Arras, il n'y a plus 

qu a jeter au panier ce papier qui était 

invoqué, hier encore, comme la charte 

tutélaire des mineurs. On cherchera autre 

?.x°.se;,0n prendra pour base du salaire 

1 échelle des dividendes. 

Il va sans dire que si ce nouvel essai ne 

tournait pas en faveur des ouvriers, on se 

retournerait d'un autre coté. 

Grâce à cet arbitrage à répétition, on 

finirait bien, un jour ou l'autre, par dé- 

crocher une sentence favorable, comme 

dans les pièces à tiroirs on arriva parfois 

a rencontrer une scène à succès. 

dit le poète. 

Mais j'ai vu mourir encore plus de 

GRANDES commissions. 

Et ce n'est pas le « bal » qui les a 

tuées. 

Elles se sont éteintes, doucement, dans 

l'ombre et la poussière. 

La GRANDE commission des alcools ne 

fera pas exception à la règle générale 

Elle sera aussi stérile, aussi inutile 

que les autres. 

C'est une parade pour amuser les ba- 

dauds, pour occuper l'attention des vi- 

ticulteurs et des bouilleurs de cru. 

S'ils s'y laissent prendre, ils seront de 

fameux imbéciles et d'admirables jo- 

bards. 

Néanmoins, je dois reconnaître très 

loyalement que cette nouvelle et der- 

nière GRANDE commission l'emporte sur 

toutes par l'audace sereine avec laquelle 

elle se moque du monde. 

Quelle est son origine ? Quelle est sa 

raison d'être 1 

On l'a formée, chacun le sait, à la 

suite des difficultés financières qu'offre 

le budget de 1903. 

Dans ce budget, il est fait état de cin- 

quante millions que fournirait une ré- 

glementation du privilège des bouilleurs 

de cru. 

Or, cette réglementation a soulevé une 

tempête parmi les agriculteurs, et les 

députés élus par les bouilleurs ont 

adressé, au sujet de cette mesure qui 

serait une diminution du privilège, des 

sommations plus ou moins respectueu- 

!e *, a M - le président du conseil. 

nn«

Mardi 11 Novembre ÎOO» 

Cette entrevue aura Heu au premier 

3our, si elle n'a eu lieu déjà. 

N'oubliez pas. en elTet, ajoute le même per- 

sonnage, que si on a connu au bout 

M. Georges Grosjean demande par voie d'a- 

rnendoment à la loi cle finances : 

1' i,a suppression des trésoriers-payeurs 

généraux ; 

. 2 1 La suppression des conseils cle préfecture 

! dont les attributions seraient réunies, comme 

j en ;taiie. aux tribunaux ordinaires ; 

! 3« La suppression des sous-prèl'ots. 

Les crédits devenus ainsi disponibles. M. 

Georges Grosjean fait emploi pour lo maintien 

I du prix réduit du tabac dans certaines des 

i zones actuelles et pour améliorer la situation 

i des agents du service actif et sédentaire dos 

j douanes. 

Les bouilleurs de cru 

T'ne des grosses questions quo soulève le 

projet de budget Bouvier est la qussiion des 

bouilleurs d.e e u dont la réglementation an- 

noncée avait i ait poindre un orage a. l'horizon, 

parlementaire. 

La commission du budget a abordé l'examen 

be co point délicat ot la discussion générale a \ 

étô des plus longues et des plus vives. 

Diverses propositions se sont fait jour dans 

' ce débat. En premier lieu. M. Salis a demandé 

1 que l'alcool produit par les bouilleurs de cru 

t soit pris en charge une fois par an. au mo- 

- ment de la distillation, le compté do chaque 

bouilleur devant être apuré d'après son sys- 

tème l'année suivante, au jour de la mise en 

* train dos appareils de distillation. 

Cette proposition a étô ajournée, après quoi 

M. Chapuis a présenté une motion préjudi- 

cielle de disjonction, se basant sur ce que la 

commission extra parlementaire chargée d'étu- 

dier la question de l'alcool allait, se mettra à 

3 Pa uvre et qu il convenait d'attendre le rèsul- 

3 tat de ses travaux. 

B 

La commission qui est bien d'avis que la 

question des bouilleurs et cella de 1 alcool en 

général devront faire l'objet l -'un débat spé- 

a cial. mais qui cependant n'entend pas les dis- 

t;aires dé la loi des finances, a repoussé par 

12 voix contre 4 la proposition de M. Cha- 

puis. 

n 

M .Tumeî n'a pas étô plus heureux en de- 

. mandant la suppression pure et simple du 

1 privilège des bouilleurs do cru ; il n'a réuni 

s que quatre suffrages pour sa proposition. 

Ce dernier vote a mis Ln à la discussion 

X générale. 

S La commission a adopté ensuite les articlos 

13 et 17, relati's à la surveillance des alambics 

sans entrer dans la discussion même du privi- 

lège proprement dit. 

Ce. dernier débat sera abordé dans la pro- 

chaine séance. 

s,'il fallait donner uns impression sur les 

n dispositions de la commission du budget à cet 

, égard, on pourrait dira que, si ehe n'est pas 

'.• Tavornblo à la snppression du privilège en 

a majorité, elle est très résolue à réglementer 

1- les bouilleurs en vue d'uno répression efficace 

le de la fraude. 

CONGRÈS J£S MUTUALITÉS 


Cette après midi a eu lieu, au Musée 

social, une réunion de délégués des mu- 

tualités cle Paris et de la province, dans le 

but de constituer une Fédération natio- 

nale de toutes les associations de France. 

M, Léopold Mabilleau, qui présidait, a 

exposé, a la veille de la discussion de la 

loi sur les retraites ouvrières, la nécessité 

d'une Fédération. 

Soixante-treize unions et associations 

avaient répondu à l'appel des organisa- 

teurs. 

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FAITS DIVERS 

Les 

Les faussaires du Brabant 

Bruxelles. 10 novembre. 

Ce iratin ont commencé, à la cour d'assises 

de Brabant, les débats do l'alfaira des fabri- 

bricants de faux billets de la Banque de 

France. 

Rappelons en deux mots l'origine de cette 

affaire : 

Au début de cette année, la Banque do 

France constatait l'entrée successive, eu deux 

mois, de cinq billets de mille francs dans ses 

caisses à Paris ; les recherches demeurèrent 

infructueuses jusqu'à la fin d'avril; à cette 

époque, un nommé Tagnion, bookmaker à. 

Paris, vint trouver M. Houllier, inspecteur de 

la S reti, et lui dénonça comme l'auteur do la 

mise en circulation des faux billets un nommé 

Liégeois, son camarade d'enfance, ^négociant 

en vins à Bruxelles. 

Liégeois fut arrêté dans cette ville ; on le 

trouva porteur d'une valise et d'un portefeuille 

contenant 200 faux billets do 1,000 lr.: il dit 

tenir ces billets d'un agent de douane, nommé I 

Prosper liereng, habitant ruo itoyale, à 

Bruxelles. 

Le parquet, chez celui-ci, découvrit des for- 

mules de traites, dont la filigrane était identi- 

que à celui des billets. 

Chez 1 imprimeur des traites, un nommé 

Duck, domicilié rue du Palais à. Bruxelles, on 

découvrit le matériel qui avait servi à la contre - 

la ;on , 

Pressé de questions. Duck dénonça ses com- 

plices : un typographe nommé Rampelborgh 

et un graveur nommé Doupagne. 

Les accusés sont donc au nombre de cinq : 

Herong, Duck, Rampelberghe, Liégeois et 

Doupagne ; parmi les défenseurs, se trouve 

M* uomot. bourgmestre de Bruxelles. 

Les formalités remplies, le président inter- 

roge les accusés ; Liégeois se prétend victime 

d'un traquenard quo lui aurait tondu Tagnion, 

d accord avec l'inspecteur Houillier. pour la 

dènonter ensuite et se partager la prime. 

Le président.— Tagnion déclare qua c'est 

vous qui êtes venu lo trouver et que vous lui 

avez demandé de bien vouloir faire passer de 

faux billots dont vous étiez porteur. 

R.— Co n'est pas vrai. 

D. — Et pourquoi n'avez-vous parlé de Houil- 

lier qu'après la 'mort da celui-ci t 

R.— Je n'avais pas su auparavant qu'il avait 

participé à cette ail'aire. 

Hareng dépose dans le même sens que 

Liégeois. 

Duc»:, imprimeur, affirme qu'il croyait avoir 

à confectionner da vrais billets ; ce na fut qu'en 

décembre 19 U qu'il acquit la conviction que 

ces billets étaient laux. 

s'il n'a pas alors averti la police, c'est que sa 

situation financière l'empêchait da sortir de 

l'engrenage dans lequel il était pris. 

Une ville Incendiée 


Les journaux publient une dépêche du Cap. 

disant qu un incendie a détruit hier la ville 

d'itast London, au sud du Cap, sur une super- 

ficie de 40 kilomètres carrés. 

Uno trentaine da grands édifices, dans la 

centre de la ville, ont disparu. 

190, Walter 30. Isola 12, Pavilly ao, Kpï'ûl 

Lady Bird (i, Molines 12, Chambre Noir« ?' 

Atholson 25. Roi Murât 16, 1 toile 9ig A v£\? 

f ne derni-longueur. Trois quarts de "on 

gueur. 

n * 

Mutual : gagnant 74, placés : Flexible ?q un 

Concordia 30 50, Deuxième Volume 43. 

w* 

Handicap de Clôture, 5.000 francs, 3000 mi 

très environ. - 1, Solliciteuse, 10, a ,,. trBr 

Carter (Childs) : 2, Kleptomane, 10, a' M ii* 

Debray (B. Robert) ; 3, Verneuil.8. à M.Frani; 

Carter (A. Carter). 

r *°* 

Non placés : Jean Bart II 5[2, Bènèdictus r 

Dourge 10, /ulma 10, Sardanapale S, Kaiuiî 

12. uidart 16, >'armen 40, Ruhens 12. 

r 

line courte tête. Une longueur et demie. 

Mutuel : gagnant 64 &0, placés : Solliciteuse 

70, Kleptomane 49, Verneuil 41 50. 

Prix des Faunes, 5,000 francs, 5,200 mètres 

environ. — 1, Rigolboche 4, à M. Camille Blanc 

(Spears) ; 2, Anicroche 10, & M. Champion 

(Childs) ; 3, Crésus 11|10, à M. Oppenhainà 

(Thorpe). 

Non placés : Bornéo 20. Gyrêna 16, Heba R 

Mademoiselle de Scudéri 5j2. 

Une longueur et demie. Une longuour et 

demis. 

Mutuel : Gagnant 52 50 ; placés Rigolboche 

22 50. Anicroche 56. 

Prix des Araucarias, 5.000 francs. 1.500 mè- 

tres environ. — L Germain-II-Egalitè, à M. la 

comte de Besson (L. Robert); 3. Dame-de- 

France ôi2. à M. L. Cottm (Childs) ; 3. Dynamo 

50, a M. J. Lieux (Wilson). 

Non placés : Gros-Père 12, Old-Nick 30, 

Melle-da-DèoIs 10. PmTippô 12, Tagale 13, 

Saphir 30, Le- non heur 10 

Trois longueurs Cinq longueurs. 

Mutuel : gagnant 23 50. Germain-11 16, Dame 

de-France 17 50. Dynamo 38 50.* 

lo 

PETITES KOïïfiLLES 

10 novembre, 

en télégraphie d'Ottawa (Canada), que le 

portefeuille de la marina sera offert à M. Pré- 

iontaine, celui des hommes politiques fran- 

çais qui est ie plus populaire, avec M. Wiifrid 

Laurier, dans la province de Québec 

Le compositeur Mascagni a étô ar- 

rêté à la suite de poursuites civiles intentées 

contre lui par ses impresarii qui l'accusent de 

n'avoir pas observé les conditions du contrat 

qu'il a passé avec eux. Mascagni a été remis 

en liberté sous caution de 10.000 dollars; l'af- 

faire sera jugée ultérieurement. 

La fédération des instituteurs da 

Chicago a décidé de se joindre à la fédération 

nationale du travail. 

~-~~ Hier a eu lieu l'inauguration de l'ins- 

tallation, dans doux salles du château de 

Biois, de la collection des œuvres de Daniel 

Dupuis, artiste blèsois. 

--fY"^, (in . télégraphia de Chicago que lo 

trust de la viande étudie la question de la 

création d'une ligna de vapeurs entra le golfe 

au Mexique et l'Kuropa pour la transport do 

la viande conservée provenant des E tats du 

bud-Ouest. 

TIRAGES FINANCIERS 

VILLE DE PARIS 1876 

Le numéro 180135 gagne 103.000 fr. 

Le numéro 130883 gagne 10.000 fr. 

Le numéro 95140 gagne 5.000 ir. 

Les dix numéros suivants gagnent chacun 

1.000 francs 256895 810 ,8 1723S9 229994 19837 

30366 212232 189442 24S178 45838. 

BULLETIN FINANCIER 

Paris. 10 novembre. 

Les mauvaises recettes budgétaires, ia con- 

tinuation de la grève, l'insécurité générale, 

tout cela justifie bien la réaction de noire 

rente â 99 73. 

D'un autre côté, ia crise ministérielle immi- 

nents ea Espagne, la hausse menée trop du- 

rs-ment, 1 instabilité des projets de réorganisa- 

tion linancièro. cala justifie bien également la 

baisse de l'Extérieure à 85 62. 

Par contre, l'italien no bouge pas à 103 15 et 

le groupe ottoman n'est pas influencé par la 

bourrasque qui passe sur le marché; le Turo 

gagna même quelques centimes à 28 2) ; les 

établissements de créditât les grands Chemins 

sont sans grands changements. 

Parmi les valeurs cle traction, notons la 

bonne tenue du Métropolitain qui, influencé 

par la continuation de ses bonnes recettes, s'a- 

vance à 625. 

La Sosnowice est tiraillée entre 1,680 et 1,685, 

damier cours 1,683; on croit que le chiffre des: 

bénéfices pour le dernier exercice sera da 

700,(00 roubles inférieur au précèdent; le Rio 

est encore plus faible à 1,039. 

DE LAVIOBRIB, 

22, place Vendôme, Paris. 

CARNET NÉCROLOGIQUE 

Hier, lundi, dans l'église métropole Saint- 

Etienne de Toulouse, a été célébré un service 

solennel de nauvaine pour le repos de l'êma 

de Mme Charles Barascud, née Pauline Ber- 

thomieu. 

La soudaineté de la disparition de la chère 

défunte a ajouté encore aux regrets profonds 

que sa mort a causés. 

La fouie d'amis qui étaient venus apporter & 

sa famille l'assurance de leur sympathie avec 

le concours de leurs prières disait à quelle 

haute valeur ils avaient su apprécier la déli- 

catesse exquise et la bonté accuoitlante de 

Mme Barascud. 

Les pauvres de Toulouse, que son inlassable 

charité assistait en si grand nombre, pleure- 

ront lsur bienfaitrice; at les catholiques au- 

ront un souvenir auprès de Dieu pour celle 

qui donna à toutes leurs œuvres un appui tou- 

jours considérable. 

Que Mma Thèodula Lassalle sa fille, que 

MM. Louis et Henry Lassalle. ses petits-fils, 

veuillent bien recevoir nos très sympathiques 

condoléances. La mort de Mma Barascud ra- 

viva en leur cœur un deuil cruel et encore 

récent. Qu'ils nous permettent d'associer nos 

prières aux leurs en ces jours de novembre 

où l'Eglise demande à Dieu le repos de ses 

défunts et console eaux qui pleurent par 1» 

certitude des éternelles récompenses. 

L'INTERDICTION 00 BRETON 

Lesneven, 10 novembre. 

Aujourd'hui à 2 heures, a eu lieu, dans 

la salle des séances de la mairie, une réu- 

nion à laquelle assistaient plus de deux 

cents maires ou adjoints dé l'arrondisse- 

ment de Brest, comprenant la grosse ma- 

jorité des municipalités, pour protester 

contre la circulaire Gombes interdisant le 

breton dans les églises, 

i M;!»?^.??' sé nateur. présidait, assisté 

de MM. \ ilhers, député, et Nicol, adjoint 

au maire de Lesneven. 

Parmi les maires, on remarque plusieurs 

conseillers généraux. 

En ouvrant la séance, M. Pichon dit que 

la réunion a pour but d'examiner la con- 

duite que les maires doivent tenir vis-à- 

sis de la circulaire ministérielle interdi- 

sant le Rreton dans les églises. 

M. Pichon excuse plusieurs maires ab- 

sents ; il lit une lettre de M. Gassis, maire 

de Chàteaulin, disant que les maires doi- 

vent refuser de signer le nouveau certifi- 

cat de résidence demandé parle ministre. 

(Vifs applaudissements.) 

i Plusieurs maires et conseillers géné- 

raux prennent la parole ; l'adjoint au 

maire de Saint-Thouan, parle en breton ; 

FOURNITURES MILITAIRES 

Dans le mois d'octobre, la ministère da la 

guerre avait demandé une fourniture de 104.719 

quintaux métriques; il n'y a eu de fourni par 

l'adjudication que 53,969, an prix moyen de 

21 fr. 39 le quintal. 

Les places de notre région n'ont rien donné : 

à Carcassenne, trois adjudications ont ou lieu 

sans résultat. 

Dans le même mois. 55,750 quintaux métri- 

ques d'avoine, demandés par le ministère, ont 

été Tournis au prix moyen de 16 fr. 37 le quin- 

tal. Castres figure pour 2,000 quintaux a 17 fr. -o. 

Toulouse pour 2,'i00 quintaux a 17 fr. « el 

Tarbes pour 3,700 quintaux à 16 fr. 56. 

S «spagno 

»oi« ri,.iii lt i- onal . conseilt à entrer dans la il dit que la population tient â la langue 

voie lévolutionaaire. | bretonne. 

De nos correspondants particuliers : 

_ Madrid, 10 novembre. 

M. Sagasta a offert au roi la démission de 

tout le cabinet; le roi lui a déclaré qu'il résou- 

dra demain la question do confiance. 

Cette après-midi, le ministère rendra compta 

de la crise aux Cortès. qui suspendront leurs 

séances jusqu'à ce qu'une solution soit inter- 

venue. 

Ou«lques journaux croient possible que M 

Sagasta soit chargé de reformer un nouveau 

cabinet afin d'obtenir des Chambres un vote 

sur le contingent de l'armée. 

La crise totale serait seulement déclarée 

après cela. 

1 „ Madrid. 10 novembre. 

Ainsi qu on 1 avait annoncé. M. Sagasta a 

donne communication aujourd'hui, à la Cham- 

bre, do la démission du ministère. 

Pareille communication a été laite au Sénat 

Los deux Chambres ont décidé aussitôt da 

lover leur séance. 

Madrid, 10 novembro 

Les représentants des Compagnies do che- 

mins de 1er et los Butres intéressés à la ques 

tion du change international ont eu une ion" 

guo conférence avec le ministre des finança* 

pour établir un accord au sujet de l'achat da 

l'or. 

L'entonta s'est faite sauf sur un point ron 

cernant une question de détail ; l'accord sera 

signé sous peu mais, comme il a déjà été an 

nonce, il ne s'agit pas d'un véritable syndicat" 

BULLETIN mimiwQM 

Dulonovembr9 mi< 

De fortes prôssions couvrent l'aire tre» 

tôe des Pyrénées à la Suisse. „. oU3 si 

Le vent est modéré ou assaz fort enuo d(J 

et sud sur la Manche et la Bretagne, !al" . en 

sud en Gascogne, assez fort du nord- 01 ,°usa; 

Provence ; la mer est généralement non 0 )j;tt_ 

des pluies sont tombées dans 1 ouast ue 

La température s'ost abaissée sur la P 10 ^^ 

do nos régions; ce matin, le thermon." 

marquait 4° à Paris. 17» à Alger. „i„,ble 

En France, un réchauffement est pro UJ a 

avec ciol nuageux généralement et pluies u» 

lo Nord. . ,j 

On a recueilli i»« do pluie au Pic do ri 1 .' 

2 à Toulouse et à Bordeaux, 6 an PuydeJJOm^ 

Stations: , T*nr , m, , tpr^TTt.. niai i^fitt. Ma» 

Stations | 


Puy-daD. 

Pic-du-M. 

Perpign. 

Bordeaux. 

Th. | Etat du ciel 

12.5'S. f. peu n. 

1.7 S.O. ins. n. 

3.8 O. f. beau 

14.0 E. faible n. 

7.2,S.O. f. couv. 

Min.|»« 

-11.0,'' 

4.0 18-5 

4 9, -i- 7 

Concours Littéraire et 

L'Association des artistes, auteurs et co f n îa 

positeurs do F'rance, à l'occasion de la 29' 

fédérale de gymnastique en 1903, à Mars»'»»; 

ouvra aux amateurs un concours littéraire 


Mardi 1 1 Novembre» 1903 

Marseille. ^ . 

UNIVERSITÉ JE TOULOUSE 

FACULTÉ DES LETTOES 

, .... moderne (deuxième Parll9) flv r 

Baccalauréat mo èprei , vel! oralesi: MM. 

Sont admis à f uD " uK „ |Alx>, Forrouch (Mon- 

Crapy (Gahor»; Bonnet, Bousquet. Brunlicl, 

sauban); de riari |(0 , on ( | oi; |0tise). 

Eldin. KsteA®'t' moderne (première partie). - 

Baccaiaortênt admis: MM. Ambiah t, 

?» nl d Avra«rd, Bnrgoutrnoux. liertonède (as- 

A° d, A.oTnanrolIier? Castaing, Dufor, l'ury. 

Eldin. r.»*"-- . moderne iproimeiu . 

Baccaïaurfônt admis: MM. Arnbiah t, 

- Cont d îvmard. Bergoutrnoux. liertonède (as- 

A A u /bten)!cabrôllier. Castaing, Dufor, Dury, 

5 liHcca aurèat moderne (deuxième partie) - 

Jnt définitivement admis: MM. Balança, Ca- 

nari Cariven tassez-bien), Castaing /assez- 

nfen' Delord. Dulac. Figuet. Balle, Mauleon 

assez-bien . Ponant. Kstèbe. Mllo Rojon, 

" La session (philosophie moderne; est CiOse. 

il TOULOLÎ 

MS'il. Ménage à TouSouse 

L'appel contre les ordonnances de référé 

rendues par M le président Fosse, qui avait 

décidé que les scellés ne seraient pas apposés, 

mais qu'il serait fait un inventaire sommaire 

les ob'ets mobiliers existant dans les immeu- 

bles visités par M. Ménage, est venu hier 

lundi devant la première chambra de la cour 

d'appel, présidas par M. lé premier président 

Demartial M l'avocat gênerai Roverdiu oc- 

cupait le sièga du ministèr- public. 

M« Désarn aut» a plaidé pour la Société de 

Saint-Stnnis as ; M* Laportalière, pour la So- 

ciété du Caousou. 

Avec une clarté, une précision qui deuent 

ia contradiction. les deux mallres ont établi 

les droits indiscutables des deux sociétés. 

Stanislas et le Caousou, qui sont deux sociétés, 

avec titres aut lentiques en main, disant « nous 

sommes chez nous » 

Stanislas ost locataire de Mlles Bertrand, 

anciennes directrices de la pension F'enelon, 

qui ont loua leurs immeubles, avec !e mobi- 

lier, successivement à diverses personnes. Le 

B, P. Iiuc, jésuite, a élé un des locataires. 

Le Caousou appartient à uno Société fondée 

on 1883, avec des actes en duo forme. On a 

les noms des sociétaires, le etii-ïre des verse- 

ments, Ps comptes de la banque Courtois de 

Vicose. l'époque du retrait das fonds, l'emploi 

qui en a été iait; on produit les délibérations 

du conseil d'administration, les livres de trans- 

fert des titres, la répartition des dividendes. 

Aussi l'une et 1 autre sociétés n'admettent 

pas que l'on pénètre chez elles. Si l'inviolabi- 

lité du domicile, lo droit da propriété no sont 

pas rayés de nos codes, la cour annulera las 

ordonnances. 

Que prétend M. Ménage? Un droit sur ces 

t>iens f il no formule rion. II no suffit pas qu'il 

dise : «.ie puis avoir un droit » pourque los por- 

tes das tiers "'ouvrent devant lui. 

La loi da 1 01 a donné au liquidateur le droit 

sur les biens détanus par les Jésuites. Sont-ils 

détenus les bien» qui ont des propriétaires 

munis de titras que l'on n'ose même pas Incri- 

miner : 

Sufllt-il qu'on Jasait* ait passé dans un Im- 

meuble, dans des appartements meublés, pour 

quo ces immeubles, ces meubles puissent être 

discutas «elon la lantaisie de M. Ménage? 

Tant quo la oi sera obéie. des mesures con- 

servatoires qui sont une menace pour ces 

droits na sauraient être autorisées. 

M» ï)u aut. avocat de M. Ménage, a plaidé 

contre la Société Saint Stanislas , il plaidera 

aujourd'hui contra relie du Caousou. Ses argu- 

ments bien présentés se réduisent à ceci : 

partout o i tin jésuite a passé, M. Ménaga a le 

droit, d'entrer. 

C'est la théorie de la spoliation tout simple- 

ment, ou mieux la propriété supprimée par 

contamination. L'avocat, eiitra'na par la logi- 

que de sa cause, est alla jusques à avancer 

que : Mlles Bertrand, ds propriétaires réelles, 

avaient pu devenir propriétaires simplement 

apparentes, alors qu'un .lésuite est devenu leur 

locataire ? Celte supposition, plus qua hardie, 

nul lirait a jugér l'affaire. 'La justice aie devoir 

do rendrs impossibles des prétentions si dan- 

gereuses. 

Mauri. ayant rénnl la maioritè des points dans 

los deux concours semestriels pour les prix ot 

en raison da son travail dans l'année entière, 

roçolt lo prix du ministre. 

section A (U hors classo, — Concours pour 

le classement au palmarès : Bras d'homme, 

Esclave do Michel-Ange (antique). — 1. Mlles ; 

Jeanne Mauri ; a. Françoise l'u.ado et Jeannu 

Bonnovie. e.j; œquo : 3. F. Casamian 

Section A (2) buste d'Homère (antique). — 

Mile Andréa Geniès, hors concours rnppal de 

premier prix ; 1. Mlles Adrienne liouchatto et 

iher so Houdet, ex œquo ; Louiso l eillot (était 

absento au premier concours semestriel) : 3. 

Amè ie Tau pi ac ; i. Marie Bertebô; 4. Isabelle 

Minat-liernè; G. Jeanno Briand; 7. Adrienne 

Gilbert. 

Section A. — Dessin d'imitation d'après lo : 

relief : ornements d'architecture, vases, mas- 

ques antiques, têtes d'animaux, bas-reliefs. — 

Tète colosssale de lion placée sur un prisme 

rectangulaire et formant groupe avec, la grande 

amphore (vase grec) : 1. Mlles Juliette Aun- 

gnac- 2 Jane cazenave: 3. Marie IUbas-Mery ; 

4 Mathilde Barlho; 5. Louiso Martin. G. Uer- 

niaiii" Pont. 

Section C. — Dessin d'imitation d après te 

relief, comme à la section B. — Main colos- 

sale de saint Pierre (Michel-Ange) : 1 Mlles 

Hélène Laval; 2. Jeanne Sigaud el Matbddo 

Gabaude, ex œquo; 2. Dumas. 

Section I). — Dessin d'après lo raliol. etc. — 

Etude d'après une rosace d'ornement encadrée 

dans un caisson de orme ronde t moderne) : 

Ire, Mlles Suzanne Bach, 2e, Germaine Lunas- 

pèzo ; 3o, Mario I almié. 

Ces deux derniers concours ont étô réduits 

par l'absence da la plupart des élèves, retenues 

aux examens de lin d'année pour les brevets 

de capacité et autres. 

Cours du jeudi (seconde division) 

Dassin d'imitation d'après le relief: frag- 

ments do figure, masques, pieds, mains, orne- 

ments, vases, chapiteaux, rosaces, animaux, 

etc. — Concours de lin d'année pour lo classe- 

ment au palmarès : 

Section A. — Masqua d'adrès Falguiôre et 

paimette (groupe) : Ire, Mlles Jane Cazoneuve; 

2e, Mm» Juliette Aurignac ; 3e, ltibés-Mèry ; 

4e, Mlle Marie Bertelè. 

Section B. — Tête de bélior ot vase grec, 

groupés avec deux prismes rectangulaires : 

ire, Mlles Mathilde Fouchard ; 2o, Mlle Hélène 

Laval : 3a ex œquo, Louise Oha'la ot Jeanne 

Latazièwicz ; 4e ex œquo. Mathilde Gabaulde 

et fÇlisabôth Espanalusse; 5e. Moiroud . 

Section C. — Palnr-tle et vase grec groupe) : 

L M Iles Jeanne Durand; 3. eiermaine Testa; 

S. Joséphine Aîbus ; 4. Jeanne Campagne; 

5. Pose liedon; 6. Jeanne Larrieu ; 7. Adèle 

Delmas ; 8. Jeanna Graaef ; 9. Henriette Bur- 

gan ; 10. Germaine Pre-delles ; IL Marie Ou- 

trai n. 

S action D. — Croix formée do cylindres sur 

un ponceau (étudo do lignes droites et cour- 

bes ) : 1 Mlles Jeanne Lafuste; 3. Mario- 

Louise Maubô ; 3. Louiso Carriol ; 4. Adèle 

Delmas; o. Marie-Thérèse Souques; C. Hen- 

riette Boube. 

section E. — Classes élémentaires, études 

sur les- solides au trait et ombrés, groupa do 

solides rectilignes en forme de monument al- 

longé horizontalement (sections réunies) : 1. 

Miles Maria Fariol : 2. Paulo Rey ; 3. Antoi- 

nette Colora ; 4. Adrienne Chaynôs ; 5. Geor- 

gette Gabaude; 6. Pclégry ; 7. Marie Lafront ; 

8. Rose I)elprat;9. Louiso Pelpuech ; 10. 6a- 

briello Charry ; IL Irma Goujat ; 12. Deljou- 

gia ; 13. Cla ra Avias ; li. Go'uzy ; 15. Jeanne 

Luurens. 

Elèves qui, n'ayant pu concourir à la fin de 

l'année (2a samastre), ont mérita par leur tra- 

vail antérieur de figurer au palmarès : Mlles 

Emilie Barba, Mario-Louise Peyra, ?,îereédos 

Cransac, Marie Fontaneu, Elisabeth Pages, J. 

Poumeng, Maùe Gaïs, A. Tapie, Jeanne Bay- 

rou. 

Etudes simultanées. — Professeur, Gaubert 

Solides ombrés . — Division inférieurs : 

prix d'encouragement, Mlle Noulet ; 1er acces- 

sit. Mlles Figa ol; 2e. Larroquo. Division su- 

périeure. 1er prix, Mlles Maury ; 2e ex œquo, 

Taupiac et Laval; 1er accessit. Mlles Minaber- 

rie : 3e. Séris. 

Ornement. — Division inférieure : 1er acces- 

sit. Mlles Candiottt; 3e. Larroque. Division 

supérieure ; 1er prix ex œquo, Ailles Taupiac 

et Maury; 2o, Teillet; 1er accessit, Minaberric; 

, 2e, Serrot. 

Dessin à la piume. — Prix d'encouragement, 

Mllo Teillet; 1er accessit, Mlle Maury ; 2o ac- 

' casait, Mlla Taupiac. 

I Lavis. — Accessit d'encouragement, Mlle 

Maury. 

i Perspective. — Prix d'encouragement, Mlla 

. Maury ; 1er accessit, Mlle Teillet ; 2e accessit, 

Mlle Taupiac. 

«ma par une tige. Les succès obtenus par ce 

modo de culture sont réellement surprenants 

et l'ont honneur aux horticulteurs toulousains. 

Parmi las lots les plus méritants nous pou- 

vons mentionner ceux da MM . Jean-Mnrie i,a- 

lont, jardinier Chez Mme Bernady, b Saint- 

Cyprien. el de M. Agas. jardinier a louloiise. 

A côté des chrysanthèmes se trouvent oxpo- 

sos les fruits d'hiver. Los amateurs de boau 

et les gourmets ont pu se régaler dos yeux 

seulement) devant des poiros et des pommes, 

aussi belles quo savoureuses, al i r niait lo jury 

de dégustation. Il y en avait da toutes les for- 

mes, do toutes les dimensions et do toutes les 

couleurs, on remarquait aussi des raisins d'une 

t'ia clieur do censo valion qui faisait mieux 

ressortir les grosses dimensions de leurs grap- 

pes et de leurs grains, on voyait aussi .les 

noix, d s châtaignes, dos alizés, des azorollos 

et même des jujubes. 

MM. Oampourry et Audol tonaient la teto do 

cotte magnl que exposition. 

Enfin, les maraîchers avaient aussi une ex- 

position roussie sous tous las rapports ot plus 

remarquable peut-être qu'au 'une do celles quo 

nous avions vues jusqu'ici. Los visiteurs pa- 

raissaient enthousiasmés devant cette exliihi 

tion monstre do choux, de salades, de choux- 

iiours, da carottes, de navets, etc , etc., d'une 

vonuo supa be ot de dimensions considérables. 

Nous pouvons citer au hasard, parmi las ex- 

posants les plus méritants les lots da MM. 

Lanta. Audol, Rivais, Barreau, l'assoma, Galy, 

Souis, lOscnbe. Montais. , 

En terminant, nous adressons nos félicita- 

tions aux exposants en général pour la beauté 

do leurs produits, et aussi a la soc été d'horti- 

culture de la Haute-Garonne pour le zele 

quelle met à encourager lu talent de. nos hor- 

ticulteurs toulousains. 

Nouveauté*. — A 8 h. 1|2, spectncla varié. 

; rrèvoc.ablement, co soir débuts da l'incompa- 

rable troupi Havanes, las extraordinaires suu- 

teurs acrobates pantomimislos. Dernière re- 

présentation do Clovis, comique do la ficala. 

Grand succès de Molès. avec sas fantoches 

parisiens, du trio Sylvain, musicaux excentri- 

ques. Partie lyrique : Miles Darion, Deschamps, 

D Angeval ot Hettichetto. 

Domain débuts de Lamousse, comique pari- 

sien parodiste imitateur d'Instrumenté. 

A l'Exposition d'Angers 

Nous apprenons qu'à l'exposition da chry- 

santhème s qui vient davoir lieu à vngers et a 

laquelle participaient les plus notables enry- 

santhèmistes de France réunis en congre-, 

M. Lacroix, horticulteur à Toulouse, a obtenu 

la première médaille d'honneur. 

C-tto récompense lui a été décernée à 1 una- 

nimité, avec félicitations du jury. 

La ilatteuse distinction quo vient d'obtenir 

M. Lacroix n'ètonnora au un do ceux qui ont 

admiré dans ses jardins de la rue Lanoefoc las 

fleurs magniiiquès et nouvelles qui! a obte- 

nues par ia méthode des semis. 

a oc las 

obto- 

.flueîs d© Toulouse 

Sou rds- i-ineîs de I oulouse 

Les Sour ls-Muats de la villa de Toulouse ont 

élu deux délégués pour la Fédération de la 

Société de secours mutuels, dimanche dernier, 

à 4 heures . 

Ce sont : MM. Argoussiis, relieur, ol Auriac, 

menuisier. 

Le banquet annuel en l'honneur de l'abbé 

Michel de I' péo aura l'uni le 30 novembre, à 

l'hôtel Central, place t-'aint-Pantalèon. 

Pour informations et adhésions, s adresser à 

M. Argoussès, relieur, rua Joutx-Aigues, 7. 

CIVIL BE T«SML©WSE 

nactl» nus 7 AU 10 KOVUMUHK 

Marins Plnncade, 15 ans. chemin de la Gloire 

Antoine Cols, 45 ans, rue des Amidonniers. 

"Henriette T i6\ s. G;$ ans, ruu de rtémusat, 5. 

Joseph Pujol, :V7 ans. canal do Brienne 

Paul Hives, , 

BMOUI>IC, QtnjaiDBT, IIUVAT. 

Lo secrétaire général, GOTTB. 

Dans la Loire 

Saint-Etienne, 11 novembre. 

Le Comité des houillères et la délégation j 

des mineurs ont discuté hier soir, à la 

préfecture, la question de la reprise totale 

des ouvriers; contrairement a la demande 

des représentants des ouvriers, les Com- 

pagnies ont refusé de reprendre les con- 

damnés pour entraves à la liberté du tra- 

1 vail. 

Les ouvriers ont demandé ensuite qu'on 

; nommât un arbitre par partie; les Gompa- 

I gnies ont affirmé qu'on devrait toujours 

1 en venir à la nomination d'un tiers arbitre; 

elles ont proposé pour ce rôle le premier 

- président de la cour de Lyon, que les ou- 

t vriers ont refusé. 

La délégation des ouvriers a quitté alors 

t la préfecture, rompant les pourparlers 

â mais avisant toutefois les Compagnies 

- quelle s* tiendrait à leur disposition si on 

LYON, le 4 avili ï?02. 

Messieurs. En 189B, ma fille Geneviève 

eut la lièvre typhoïde; pendant un mois, 

elle fut entre la vie et la mort et c'est à 

grand'peine qu'elle en réchappa, mais dans 

quel état, hélas! les yeux cernés, le visage 

tout p île, en proie à d'épuisants malaises, 

maux de tête fréquents, nuits agitées et 

souffrant d'une maladie de nerfs; elle 

s'était complètement anémiée. Elle ne 

pouvait reprendre le dessus, son état fai- 

sait ma désolation. Cependant tout est 

pour le mieux maintenant; elle est âgée 

de 12 ans 1T2 et si j'ai le bonheur de lui 

voir posséder une mine superbe, indice de 

sa bonne santé, c'est parce que je lui ai 

fait prendre de l'Emulsion Scott, celle-ci 

l'a complètement guérie. Marmey, f 5, rue 

Vauban. 

Messieurs Delouche et Cie, Paris. 

La Fièvre Typhoïde Mt 

une de ces terribles afflictions qui, laissant 

après elles une grande faiblesse, assom- 

brissent tous les jours de votre existence. 

Ce qui reste donc à faire après la typhoïde 

ou toute autre fièvre spécifique — toute» 

les lièvres affaiblissant la constitution dut 

malade — c'est de régénérer, fortifier, re- 

constituer la santé. Ceci s'obtient au mieux 

— en toutes parties du pays aussi bien 

qu'à Lyon — en employant l'Emulsion 

Scott, le meilleur reconstituant de France. 

L'Emulsion Scott déracine la faiblesse qui 

suit la fièvre avec une certitude, une célé- 

rité qui font plaisir à voir. 

L'Emulsion Sœtt seuie guérit; 

imitations ou substitutions ne guérissent 

pas. De l'Emulsion Scott on a tout imité, 

excepté son pouvoir de guérir. Un pêcheur 

portant sur son dos une grosse morue, 

voilà la marqua de l'Emulsion Scott: pour 

éviter ies contrefaçons, eviges donc le 

flacon Scotl avec le pécheur, votre gué- 

rison est ainsi assurée. L'Emulsion Scott, 

qu'aiment les enfants, est parfaitement 

savoureuse et digestible ; c'est une émul- 

sionde la plus pure huile de foie de morue 

avec des hypophosphites de chaux et de 

soude (les meilleurs éléments constitutifs 

du sang, des os et des tissus). Elle est ven- 

due dans toutes pharmacies toujours en 

flacons (enveloppés de papier couleur sau- 

mon) jamais en litres. Pour recevoir franco 

un échantillon, mentionner ce journal en 

adressant 0 fr. 50 de timbres à Messieurs 

Delouche et Cie, 2, Place Vendôme, Paris. 

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L'ART CULINAIRE 

Par Jules ISESSET, d'Albi 

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ges. Prix bro ;hé : 5 francs dans nos bu- 

reaux. Franco par la poste, 8 francs. 

Ouvrage important, bonorô de huit ré- 

compenses industrielles dans divers dé- 

partements (dont deux à l'Exposition uni- 

verselle de Paris 1867) ot d'un diplôme 

d'honneur dé ernô par t'Aoadémle do oul- 

sine de Paris. 

Adresser les demandes accompagnées 

d'un mandat-poste à l'administration da 

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pagne toute l'année un mé- 

nage âgé de 85 à 15 ans, le 

mari cocher et valet de cham- 

bre; la femme, cuisinière ou 

femme de chambre. Inutile 

de se présenter sans référen- 

ces de premier ordre. 

Prendre l'adresse au bu- 

reau du Journal, 2'>, rue Ro- 

quelaine. 


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-./ consolidé anglais 

5 Eeypte unifiée 

21 Plisse 1880 

K\ — 1889 

O/ _ 1893 

m lTrutriclie or 

g / Hongrois 4 0; 0 

g Hspagne extérieure 

5,1 Italien 

( Banque de France 

Crédit Foncier 

Comptoir d Eacompte 

Crédit Lyonnais 

Société Générale 

Midi 

Orléans 

2 Paris-Lyoe-Méditerraaée. 

g INord 

r ( Ouest 

Ç iEst 

«! Est-Algérien 

Ouest Algérien 

Bône-Guelma 

Autrichiens 

Lombards 

Nord-Espagae 

Portugal , 

1Saragosse 

. Ville de Taris 1865 

/ — 1869 

Cour 1 four 

proced [du ;our 

z, 

D 

J 

m O 

— 1871 

— 1875 , 

— 1876 

— 1892 

Foncières 1879 

— 1833 

— 1885. ..: 

Communales 1879 

— 1880 

Midi 

Oriéans 

Lyon (fusion) 

Ouest 

Est 

Nord 

Est- Algérien 

Ouest-Algerien 

liône Guelma 

Saragosse 

Norc! Espagne 

Portugais 

Autrichiens 

Lombardes anciennes. 

Panama 5 0/0. 

Panama lots . 

Oural-Volga. . 

.99 75 

93 60 

98 75 

491 .. 

91 20 

108 10 

104 .. 

103 70 

102 75 

103 75 

S6 .. 

103 25 

8830 .. 

750 .. 

5S0 .. 

1073 .. 

618 .. 

1250 .. 

1510 .. 

1415 .. 

1837 .. 

S55 .. 

956 .. 

735 .. 

629 . 

723 .. 

756 .. 

100 .. 

207 .. 

!05 .. 

tsèi " t 

446 .. 

409 25 

670 . 

572 75 

830 50 

501 

457 .. 

477 .. 

487 50 

50i .. 

463 .. 

406 .. 

465 75 

463 .. 

4S7 75 

4"0 .. 

452 50 

451 25 

457 75 

S79 50 

S39 50 

860 .. 

468 50 

312 .. 

612 .. 

.65 50 

110 .. 

.99 65 

99 10 

98 70 

491 . . 

94 .. 

103 65 

103 .. 

104 .. 

8-» 50 

103 .. 

8835 . 

753 .. 

580 .. 

1072 ... 

618 .. 

1215 .. 

1512 .. 

1420 . 

1841 .. 

.955 .. 

.956 .. 

739 50 

627 .. 

728 .. 

754 .. 

A TERME 

1 Cours 

|précé d Cours 

du jour 

S, 070 

3 °/0 amortissable 

S »;a 0;0 

Espagne (Extérieure) .. 

Italien 5 0i0 

Portugal 4 0/0 

Turc 4 0/0 

Baneue de France 

Crédit Foncier 

Crédit Lyonnais 

Comptoir d'Escompte . 

Banque de Paris 

Banque Ottomane 

Méridionaux 

Suez 

Gaz de Paris 

Hio'ilnto 

De Beerg 

Goldlle.ids 

East Rand 

ltand Mines 

Sosriovtce (action)...! 

Oural Volga 

.99 

99 

93 

88 

103 

SI 

2i 

8335 

758 

1075 

679 

1076 

693 

650 

3855 

743 

1048 

.574 

213 

219 

290 

1030 

50 

.99 72 

85 62 

103 15 

31 47 

28 30 

'751 

1072 .. 

679 .. 

1072 .. 

594 .. 

.653 .. 

3855 .. 

-741 ,. 

1039 .. 

671 . 

212 .. 

216 .. 

238 .. 

1683 .. 

8 Ii2 0[0. 

.. 73 57 

207 

561 75 

4'4fi 50 

4C9 .. 

570 .. 

830 '. . 

502 .. 

455 .. 

476 .. 

437 25 

602 50 

461 75 

468 .. 

463 . . 

463 . 

468 75 

470 50 

453 .. 

453 .. 

450 .. 

379 75 

S37 .. 

361 50 

467 75 

312 .. 

642 .. 

.67 .. 

111 75 

Banque de France, esc. 80t0. avance, 3 li2 0[0. 

t x . . BOURSE DE MADRID 

Intérieure 73 57 

BOURSE DE TOULOUSE 

o « ontfs €K ! al ^ a nçais. - 80/0 nominatif, . ..; 

3 0/0 amortssable, 99 70; s 1/2 139s, nominatif, 

.. ..; Ionlon. 2 l[2 10 

Fondsd Ktatétrangers. — Hongrois 40/0 104 3:). 

Russe 1860 KM . ; Russe 1893, 18 1 Sv, Russe conso - 

lide, 103 25 Extérieure estampillée, ...si 25 otto- 

mane i), ... . ; Chino s 4 0/0, 10/1 so. 

Valeurs aiverses {actions).— Moulins du Bazacfa, 

«85...: société d'électricité, : Minas da 

Carmaux, . . ..: l'Epargne, .; Est, 955 .. ,• 

Paris Lyon-Méditerranée, 1415 ..! Nord, 18)0.. : 

Midi, îaoO .. ; Orléans, 1510 .. ;Ouest, .355 .. ; Sara- 

gosse, 3)5 .. ; Nord Espagne, 208 . 

Obligalionsdivf.rses. — Moulin du Bazscla. 326 50; 

Sociétéd'Electricitô 106 ..; Ville de Paris ish, 

1875, .... ; 18/0 ; Communales 1879, 487 50 

1880 , 502 . : 1S91 ; Foncières 18/9 ; 1835, 

: Estancienne, ; nouvelle, .. ..: Midi 

ancienne, • -, nouvelle, 460 .. i Nord ancienne, 

4/0 . ; nouvelle, .. . : Orléans ancienne, 466 .. 

nouvelle,... .: Ouest ancienne, 462 60 ; nouvelle: 

;P.-L.-Médi;erranéeanc enne, 402 50; nouvelle, 

: Nord Espagne 1* série, 340 ..s Saragosse 

ancienne, 2' hypothèque 371 ..; Lombarde ancienne, 

Foncières 1895, 48/ .. — Change: Espagne les 

1C0 pesetas 74 40. 

CHANGB 

Hambourg 

Londres 

Londres (chèques) 

Madrid (papier court) 

Madrid p-apier long) 

APRÈS BOURSE 

121 21p32. 

25 10 .\ . 

25 12 t[2. 

369 1|2 à . 

868 li2 à . 

S 0(0 

8 OtO amortissab. 

S 1 2 0 0 

Banq. ottomane. 

Turc nouveau 

.9 9 72 | Panama 

.... Espagne Ext. 

.... Rio-Tinto 

594 .. Egyptienne... 

28 80 | Hongrois 

... -L. 

... .T.: 

103 .. 

85 62 

1089 .. 

Alcools, 

janvier-fôv 

cote. 88 »>> 

Sucres. - 

4 premiers, 

Blés. - ( 

janvier-fév 

Farines.' 

février, 38 

Roux, 20 

MARCHE DE PARIS 

Du 10 novembre. 

— Courant, 3S »» ; décembre, 38 25; 

rier. 39 »» ; 4 premiers, 3y 25 ; 

— Courant, 24 12Ô; décembre, 2425; 

, 21 875 ; 4 d'avril, 25 3/5. 

Pouvant, 21 65 ; de décembre, 21 30, 

rier 21 10 .4 premiers. 21 10. 

— Courant, 30 50 ; décembre 29 25; 

30 ; 4 premiers. 28 80. 

50; raffinés, 95 50. 

MARCHÉ DE BORDEAUX 

Du 1') novembre. 

Blés. — Marché bien tenu. On cota : par 

80 kilos pays de 16 75 à 17 25, contra 16 50. 

— l'armas. — Marché calme. On cote : fari- 

nes do la région de 99 25 à 21 75 livraison octo- 

b e. haut pays de 23 75 é 30 25, lo tout sous 

dédui tion d'usage. 

Sons ot repasses. — Marché faible. On cota : 

sons suivant grosseur da 11 75 à 13, repasses 

pavs, blanches de 14 à 14 75, ordinaires de 13 75 

à 14, Plata 13 25. 

Maïs. — Un cote : par 100 lulos gares départ, 

Cinquantini 19 25, Plata roux li 35, ilata 

blanc 13. 

Avoines. — Marché actif. On cote : Poitou 

grisas de 16 75 a 17, noires 16 75, Bretagne 

noires de 16 75 à 17 a livrer, Finistère 15 75, 

Côtes-du-Nord 16 25. 

Orges. — Algérie, sur quai 14 50. 

Seigles. — Pays da 16 60 a 16 75. 

HAUTE-GARONNE 

Toulouse. 10 novembre. 

Denrées. — Bladettes et blés fins supérieurs, 

les 80 kilos, de 1/ à 17 .. ; bladettes et blés 

bonne qualité, de 16 50 à l i 75 ; bladettes et 

blés ordinaires, de 16 5 ) à ... . ; blés mitadins 

fins, de .. ..à .... ; blés mitadins ordinaires, 

de 15 50 à 16 . . ; seigle, los 75 kilos, do U 150 i 

.... ; orge, les 60 kil., da 8 25 à 9 .. ; avoina, 

les 50 kilos, de s .. a .«25; maïs blanc. las 7a 

kilos, de 12 50 à lï 75 : maïs roux, les 7» kilos, 

de ... & . ..; haricots, l'hectolitre, da 

à . ; fèves, les 65 kilos, 11 25 à .. ..: vescas 

noires, les 80 kilos, da 15 75 à 16 . . ; vescas 

rousses, les 80 kilos, da .. .. a graina 

de lin. les 66 kilos, de .... à 

Farines et issues. — Premières, les 132 kd il* 

a 89 ; secondes, les 122 kilos, 37.. 1 farina 

déclassée, dite B. G., les 100 kilos, 16 1/; farina 

déclassée, dite S. O.. les 100 kilos ; sons 

gros, les 100 kilos, L 60 à 12..; sons lins, 

.. ; B. G ; R.P.F.. 14 15; B. P 

"Fourrages- — Foin nouveau, les 50 kilos, da 

3 2 i é 8 5 ' ; sainfoin Ira coupa nouveau, las 59 

kilos, da 3 /5 a i >» ; 2e et 3e coupes, les 50 kil., 

des . à 3 2n ; paille, les 50 kilos, da 1 80 a 

2 , trèfle, l'hecto, da a. ; avoina, 

les &0 kilos, 1 6''. 

Boisa brûler. — Bois, stère, première qualité, 

15 .. ; deuxième qualité, 14 . . ; les 5J kilos, de 

1 40 à 1 i6. 

AVÈYRON' 

Bodez. 

Voici la mercuriale officielle du 10 novem- 

bre : . . 

Breufs et taureaux, 450, 65 fr.; vécues et 

génisses, fiOO. 58 fr.; moutons et brebis, 200, 

90 fr.; veaux, 2,100, 72 lr.: porcs gras, 50, 

98 fr., la tout les 100 kilos. 

Froment, 100 hectolitres à 16 50 ; seigle, 25, 

à 12 50 ; avoine. 50, à 9 »» , pommes do terro, 

690. à 4 50 ; ch.daignes. 80, à 10 50. 

Lait 0 20 le litre, 3,000 litres; beurre, 1 80 la 

kilo, 100 kilos. 

Œufs. 1 »» la douzaine, 2.000 œufs. 

Volailles, 1 50 la pièce, 1,500 pièces. 

Foin, 6 »»; paille. 4 tO les 100 kilos. 

LOT-ET-GARONNE Marmande 

Marché du samedi. — Beaucoup de monde, 

fort apport de volail'e. 

Voici les cours pratiqués : 

Vieilles poules » à » OÙ ; poulets et poulardes 

2 50 à 4 2>; canards » é 0 On; pintades » »» à /> ; 

pigeons » »/> è 21a paire; dindes, de » 00 h. »» ; 

lapins domestiques, de » »» à » »» la pièce. 

Place aux légumes bien approvisionnée. 

Bon cours de vente. Les raisins da table valent 

0 50 lo kilo ; les autres Iruits sont fort chers. 

' Rois de chauffage. — Fagots do cheno à deux 

liens de 42 t :,0 fr. le cent, bûches de peuplier. 

18 îïv de chêne, 21 fr.; d'ormeau. 34 fr. les 

trois" stères; i'aissonnats, de 85 à 95 lr. les 

100 fasots. 

Nerac 

La foire du mois de samedi noas a amené 

assez do mondo ; lo foirai! n'était néanmoins 

pas suffisamment garni ; il ne s'est traite que 

très peu d'affaires, sauf quelques sujets de bon 

choix pour la boucherie; quelques porcs gras 

se sont vendus de 47 à 40 irancs les 50 kilog. 

poids vif. Les jeunes porcs à élever so ven- 

daient cou animent de 26 à 50 francs pièce, 

suivant qualité, espèce et gr»«seur. . 

Les volailles tendent à une diminution, voici 

le conrs de la journée : dindes la paire, do / 7D 

ù 9 75 les plus bail? s ; canards, 4 50 ; poules, do 

2 25 à 3 50 ; poulet, 1 75. 

(Fuis 1 fr. la douzaine. 

Lièvres, de 4 5:) à 5 50 pieca ; palombes, 2 20 

la paire, lapins de garenne, 1 2a pièce. 

239 hectolitres de blé portés sur place se sont 

vendus : Ire qualité, 17 20 ; 2e. 16 70; 3e, 18 20; 

hausse de 0,15 cent, sur le cours précédent. 

Pain ordinaire, 0,26 cent le kilog.; avoine l'hect., 

9 lr ; mais, 15 ; levés, 12, pommes de terra, 

8 fr. les 100 kilog. 

GEBS 

Auch 

Blés de 16 75 à 17 los 80 kilos ; avoine de 8 

a 8 25 les 50 kilos ; ma s da 14 25 a H 50 , ha- 

ricots 16 25 ; pommes de terre 4 fr. Condom, 

II y avait pas mal do monde à notre marché 

et il s'est traité quelques affaires, notamment 

sur les blés. 

un a vendu 302 hectolitres de 15 50 à 16 50 ; 

moyenne 16 32, sans changement dans les 

cours précédents. 

La hausse sur les vins s'aecôntue toujours ; 

on paie couramment 5 fr. 50 lo degré par 228 

litres, et on supposa qu'on arrivera à 6 fr ; la 

propriété réclama même ca chiifre. 

un signale aussi une haussa sur las eau\- 

de-vie. 

Eauze. 

Halle aux grains. - Blé 16 fr. l'hecto; ma s 

11: avoine 8; haricots 25 fr.; pommes de terre 

3 50. 

Place è la volaille. -- Poulets do 2 50 é 8 50 

la paire ; dindes da 8 à 10 fr. ; dindons de 10 à 

12 lr. 

Œufs 1 fr. la douzaine. 

Le bétail s'est vendu à des prix très rému- 

nérateurs; les bœufs ont valu de 64 à 63 ir. ie 

quintal, et lo veau 80 c. le kilo. 

MARCHE DES VINS 

Marslllargues (Hérault). — Cave de Jacques 

Mourguos 14,000 hoctos a. 15 fr. l'hecto, com- 

prenant 3.000 hectos blanc vieux 8«8. 1.000 hec- 

tos blanc nouveau 7 8. 8.0 0 hectos rouge vieux 

7°6, ot 7,000hectos rou te nouveau : cavo da 

lîeauregard a M. Laforgue. -00 hectos vin 

blanc y'de irés à 18 lr. ; cave Joubert 600 bec 

tos à 16 fr. ; cave du château do Teillhau à M. 

d'Adhémar, un lot vin rouge, 300 hoctos 9 da- 

erés à 17 fr. 60 ; cave Paul rencontre, un lot 

vin rouge 300 hoctos 7»5 fi 15 fr. 60 ; cave Car- 

rière è M. Boossv, un lot vin rouge 3.000 hec- 

tos 8"5 é 17 fr- i cave Saint- Pastour. é M. 

Coulomb, un lot vin rouge, 600 hectos 8 degrés 

a 16 fr. 50. 

M Guilterme a refusé 18 fr. 50 pour sa cave 

do Praviel. 5.000 hectos. 9 degrés. 

Plus de 1,0:H) hectolitres, vin de pressoir, ont 

été achetés par différentes maisons, à dos 

prix variant entra 9 et 10 lr. l'hecto. 

Les quatre cinquièmes de la récolta sont 

entre les mains du commerce. En petit mou- 

vement de haussa s'est manifeste dans los 

ailairos traitées récemment. ,.',, 

Saint-Laurent-de-la Cabrenssa (Aude). — 

Cavo Edmond Parav.ols. «50 hectos à 21 (r.; 

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razols, 600 hoctos à 21 fr. 25 ; cavo David Vil- 

razols 100 hectos à 19 fr. 50 ; cavo Pierre Fou- 

rio 110 hectos à 19 fr 75 ; cavo .T. Bôdos 150 

hectos à 21 fr. ; cave nouvelles 90 hectos à 

20 lr 50 • cave Auguste Goût 301 hectos à 22 r.; 

cave'Martel 80 hectos à 20 fr. 60 ; cave Martin 

Goût 170 hoctos u 20 fr. 

A l'heure actuelle, plus des trois quarts de 

ia récolta sont achetés. 

Careassonne. - Le cours moyen de 2 rr. le 

degré resta ferme, mais la commerce; abon- 

damment approvisionné, na fait plus actuelle- 

ment quo de rares achats. Ce calme dans les 

affaires pourra durer jusqu'à la repise de 

mars. . . „ .„ * 

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fait aûopîar pa? tous les malades ioa> 

utaiwda iMVjni* «t de leur fcisn-Ura. 

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ves, il avait choisi l'existence v . gul . et 

qui laisse au temps toute sa J& per j« 

toute la puissance d'aclivité d v^ S c oniPlaî'i 

sée à l'être, qui s'y résout et s y n'était'11 

sa 

sée à l'être, qui s'y résout et s y n >était'u 

Mais pourquoi donc le '"^"^.vant ».* 

pas là, comme toujours, assis u» aVai» 

table de travail, ainsi que Karl ' et I e 

vu depuis des années sans nom» tel .ro- 

vu depuis des années sans nom tel - 

mari de Christiane anxieusera»" 1 

geait Norah. . „ u e set 

— Est-il donc bien souffrant, i 

travaux ont dù être interrompus 

Norah branla la tête. . „ malade« 

— Ohl oui, bien souifrant...bien I " iue r. 

Monsieur Karl, 11 s'est tué a . t ' d n ".' a ppe' 

Tout à coup j'ai entendu une voix u» ottr 

1er. Je n'ai eu que le temps d'accoui u. 

soutenir Monsieur. Il était comme 9% 

glé, comme égaré devant ses pap 

ses livres. îarn1*' 

La fidèle gouvernante essuya une 

qui, lentement, coulait sur sa joue. .,_ u 

— Ah I quel courage, Monsieui > u0i 

voulait encore saisir sa plume, eçi 

lirrno IIIIA rlArniôr»: tracer un cniu* 

voulait encore saisir sa plume, »«j 

ligne, une dernière ; tracer un çmu'- 

Karl écoutait, profondémen. «mu. 

£4 suivr*}'

11 Novembre 1902 - Bibliothèque de Toulouse

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