13 janvier 1937 - Bibliothèque de Toulouse

46* ANNEE - N° 16.0!
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Les Idées
et les Faits
Discours
Le ciel nous délivrera-t-il des discours
/ Du moins de ces discours
qui ne tenuent qu'à nier l'évidence
et a taire régner dans l'opinion
une trompeuse sérénité.
Dimanche c'était M. Spinasse qui
s'efforçait de nous faire admettre
qua l'expérience Blum nous ramenait
â la prospérité ; mais lui-même
ne pouvait cacher qu'elle nous ra
30 C
LA DETENTE
E
M. François Ponce! est arrivé
à Paris
L'ATTACHÉ MILITAIRE DE FRANCE
A TETOUAN
POURRA CIRCULER LIBREMENT
ANS LE MAROC ESPAGNOL
Paris, 12 janvier.
Les déclarations du colonel Beigbeder,
haut commissaire espagnol à retouan
mène simplement au cercle vicieux I affirmant au consul de France, M. Ser-
économique que nous avons connu
après la guerre, alors que la prospérité
de quelques-uns n'a été qu'une
illusion chèrement payée par la
suite. En sommes-nous même là ?
La statistique générale du chômage
montre que si, pendant les six mois
qui ont précédé les élections, le
nombre des chômeurs était en décroissance
continuelle, celui-ci a repris
depuis juin une ascension qui
vient seulement de s'interrompre.
Lundi, c'était Hitler qui, répondant
aux vœux du Corps diplomatique,
oubliait tous les mauvais
bruits qui courent aujourd'hui en Europe
et, en se félicitant d'avoir relevé
le niveau d'indépendance économiqu
. du pays allemand, s'est déclaré
prêt à travailler énergiquement
à une véritable entente et réconciliation
entre les peuples, sans
oublier d'y mettre pour condition
que chacun d'eux, et par conséquent
l'Allemagne, puisse assurer son existence
économique, ce qui laisse la
porte ouverte à des revendications
coloniales susceptibles de troubler
la paix.
On est, du reste, en droit de se
demander, quand il s'agit d'Hitler,
si, même quand il parle d'économie,
il n'a pas d'autre pensée et si ses
préoccupations ne répondent pas,
avant tout, à celles d'un de ses conseillers,
qui affirmait qu'une guerre
commencée avec des cartes de pain
est une guerre perdue d'avance.
Mardi, en ouvrant la session parlementaire,
M. Salles, député du
Rhône, après avoir émis des voeux
pour la paix, a fait le rêve d'une
union des peuples autour de l'Exposition
de 1937 et d'une union des
Français renonçant enfin à des
querelles « toujours stériles quand
eljles ne sont pas meurtrières. >
Cette union, au moins apparente,
est indispensable au succès de l'exposition
que des menaces de trouves
intérieurs feraient déserter par
étranger, comme il n'a que trop
déserté nos stations d'hiver ; mais
nous n'imaginons pas que M. Salles
nourrisse de grandes illusions.
Car, dans l'autre assemblée, où
l'expression de sa pensée devait
trouver un auditoire plus compréhensif,
le doyen d'âge, M. Damecour,
a, dans un vigoureux discours,
dénoncé, avec éloquence, les méfaits
du gouvernement du Front populaire.
Et quand lui-même parle d'union,
il en Indique les conditions en réclamant
l'apaisement entre les partis,
la fin de la lutte des classes, de la
main-mise des prétendues masses
sur le gouvernement, de la menace
du poing fermé et de l'exhibition du
drapeau rouge. .
Le retour à la paix Intérieure, à
la sécurité et à la prospérité est lié
à la chute de Blum.
E tentions-nous
La même tromperie préside aux
discussions internationales soulevées
par les événements d'Espagne.
Aujourd'hui, on est tout à la joie
— et la bourse traduit cette joie par
une reprise fort nette — parce que
i.- François Poncet rapporte l'assurance,
donnée par Hitler, que l'Allemagne
n'a jamais eu l'intention de
toucher, en quoi que ce soit, à l'intégrité
de l'Espagne ou de ses colonies
et parce que le haut commissaire
espagnol au Maroc a affirmé
qu'aucun contingent étranger n'est
stationné au Maroc ou n'y est attendu.
L. pour prouver sa bonne fol, le
colonel Bligbeder a autorisé un officier
français â circuler librement
dans tout le Maroc espagnol. Que
pourrait-il découvrir ?
Quand on a annoncé le débarquement
d'Allemands â Ceuta, on 'a
voui.; enfermer Hitler et Franco
dans cette alternative : ces contingents
sont destinés à passer en Espagne,
et il y a là une atteinte au
principe de non-intervention ; ou ils
doivent rester en Afrique, et c'est
une violation du statut du Maroc et
du traité de 1912. Mais croit-on
Hitler si candide, au moins tant que
l'Allemagne est soumise au régime
de la carte de pain ?
Il n'y a pas d'unités allemandes
au Maroc, pas plus qu'il n'y a d'unités
italiennes ou soviétiques en Espagnes
; mais il y a des Allemands
à Ceuta et Melilla, comme il y a des
Italiens et des Russes, et même quelques
Français autour de Madrid ; i)
s'agit de s'entendre.
C'est un aspect de la question des
volontaires, qu'on ne saurait, du
reste, reprocher â l'Allemagne, â
l'Italie et au Portugal de vouloir lier
à celle des secours matériels
On discutera vainement a vouloir
régler une question si complexe ; le
mieux n'est-il pas de donner l'exemple
» C'est ce que vient de faire l'Angleterre
en interdisant l'enrôlement
des volontaires anglais, encore que
les travaillistes prétendent cette
mesure Illégale. C'est ce que viennent
de faire les Etats-Unis en mettant
l'embargo sur les armes à destination
des deux Espagnes. Peut-on
attendre de M Blum qu'il ferme, de
son côté la frontière franco- espagnole
?
Gaston GUÎZl [
res, qu'il n'y avait pas de troupes étran
gères au Maroc espagnol, les assurances
échangées entre le chancelier Hitler et
M. François Poncet sur l'intégrité du
territoire espagnol et le respect du
« statu quo » au Maroc, ont provoque
une très nette détente et rassérène
l'atmosphère internationale, qui, depuis
quelques jours, était lourdement chargée.
C'est surtout sur 1" engagements du
R.ichstùhrer quon insiste, ce matin,
dans toutes les capitales.
A Paris, M. Y von Delbos a pu connaître
les détails u la conversation qu'ont
eue le chef de l'Etat allemand et notre
ambassadxn à Berlin, car celui-ci est
arriva ce matin, à 9 h. 50, à Paris.
Son séjoui dans la capitale sera de
courte durée.
M. François Poncet compte, en effet
rejoindre son poste a la fin de la semaine,
car très prochainement il offre,
à 1 ambassaae, un diner officiel en l'honneur
de M. von Neurath, ministre des
Affaires étrangères c h Reich.
En quittant la gare du Nord, l'ambassadeur
de ; rance s'est immédiatement
rendu au Quai d'Orsay, où il s'est longuement
entretenu avec M Yvon Delbos,
puis avec M. Vienot.
M. François Poncet leur a narré les
eu constant qui avaient précède la rédaction
du texte que l'on connaît.
A la suite de la visite de l'ambassadeur
au Quai d'Orsay, on déclarait
dans les milieux autorisés, que M. François
Ponce n'avait apporte ni plan, m
projet relatifs aux relations francoallemandes
c i à une aide économique
au Reich.
On précisait de même que la visite à
Paris de M. Schacht. dont U ; vait été
quastion dans la presse et à laquelle la
presse allemande fait encore allusion ce
matin, n'est ni décidée, ni certaine.
Il avait été annonce que le président
de la Reichsbank, ministre de l'Economie
nationale, viendrait en France pour
présider la cérémonie de la pose de la
première pierre du [.-Villon allemand a
l'ExpositiO'i do 1937. Or, à l'heure uctuelle,
aucune personnalité du Reich
n'est désignée pouf procéder à cette
inauguration.
Au Quai d'Orsay, est également parvenue,
c j matin, la nouvelle qu'à la
suite de la conversation entre M. Serres
et le colonel Beigbeder, ce dernier avait
donné à notre attacha militaire à Tanger,
le capitaine Nuiset, un sauf-conduit
à caractère permanent pour circuler
comme il voudrait dans la zone du Maroc
espagnol, y compris Melilla et
Ceuta.
Voilà donc les incidents marocains
a 7 -aremment aplanis.
(Lire la suite en deuxième page
lillois commercia.es
rr»ce.pa'oia!ses
Paris, 12 janvier.
Des négociations franco-polonaises
ont été ouvertes ce matin, au ministère
du Commerce.
La délégation polonaise était présidée
par M. Sokoiowski, secrétaire
d'Etat au ministère du Commerce, et
la délégation française par M. Alpliand.
directeur des accords commerciaux.
Les conversations portent à la fois
sur la révision des traités provisoires
du 18 juillet dernier et de la convention
d'établissement de 1924.
la propapito Goimeisle
UNE EPURATION
DANS LES ARSENAUX ANGLAIS
Londres, 12 janvier.
A la suite de longues et patientes in-
vestigations, auxquelles se sont livres j née!
des inspecteurs de la police britannique,
un certain nombre d'ouvriers des chantiers
navals de Devonport ont été congédies,
sans préavis.
Le commandant en chef de Devonport
a publié un communiqué qui déclare
simplement que, par ordre de l'amirauté
britannique, ces hommes ont été renvoyés,
mais la raison de leur renvoi n'a
pas été rendue publique.
D'une première enquête, menée par
certains journaux anglais, il résulte que
ces hommes étaient soupçonnés de faire
de la propagande communiste.
Des tracts et des pamphlets, édités
par le parti communiste de Grande-
Bretagne auraient été trouvés dans la
case individuelle de chacun de ces ouvriers
qui auraient reçu pour mission
d'orsaniser. dans les chantiers navals
de Devonport. un certain nombre de
cellules communistes.
ÉDITION DE TOULOUSE
DU MIDI
RENTREE PARLEMENTAIRE
contre le Cabinet Blum un implacable réquisitoire
A la Chambre M. Salles a fait un éloquent
appel à k'Union des Français
AU SÉNAT
Paris, 12 Janvier.
La rentrée au Sénat s'est faite sous
l'aimable présidence du doyen d'âge,
M. Dameçour, sénateur de la Manche,
qui, avec M. Bienvenu-Martin, reste seul
à nous rappeler aujourd'hui cette génération
des années 1840, dont le fils le
plus glorieux fut Clemenceau.
Bien qu'il soit entre depuis le mois
d'octobre, dans sa 91' année, M. Damecour
n'est pas un sénateur honoraire;
il prend part efficacement aux débats
et l'on admire sa vivacité lorsque les
intérêts de l'agriculture sont en jeu.
Avec une franchise qui l'honore, dans
la revue classique des événements à laquelle
il s'est livré, le doyen d'âge n'a
pas dissimulé le peu de sympathie qu'il
éprouve à l'égard du gouvernement de
Front populaire.
Voici, d'ailleurs, les passages essentiels
de son discours :
le discours
du Doyen d'Age
Au début de son discours, M. Damecour
présente ses meilleurs souhaits de
nouvel an à ses collègues de la Haute-
Assemblée.
Après quoi, le sénateur de la Manche
fait un retour sur l'année écoulée :
AVANT ET APRÈS
M. Damecour. — L'année 1938 présente
deux périodes distinctes : celle
d'avant les élections d'avril-mai, celle
d'après. Il m'a paru utile et opportun
de dire quelques mots de l'une et de
l'autre.
La première peut se résumer en deux
mots : période des emprunts, conséquence
de la guerre, période du retour
aux économies.
Dès 1926, les appels au crédit succèssifs
se sont transformés en inflation et
l'inflation s'est traduite par la dévaluation.
Le franc a été amputé des quatre
cinquièmes. Pour faire face aux annuités
de notre dette, des impôts multiples,
s'appliquant à toutes les manifestations
de l'activité, ont écrasé la production
nationale. Il s'en est suivi une
M. DAMECOUR, Président d'aga
du Sénat.
euphorie de la Trésorerie ; elle a connu
des plus-values qu'elle eût dû employer
à des dégrèvements, ce que vient de
faire l'Angleterre, nation si bien ordon-
En France ces excédents ont été dissipés
en subventions de toutes sortes ;
en pleine déficience des fonds publics,
la France n'a cessé de poursuivre l'accroissement
de son bien être ; elle a
agi en enfant prodigue.
L'heure de la pénitence, prophétisée
par M. Caillaux, notre éminent argentier,
a sonné et il a fallu se rendre à
l'évidence. Continuer, c'était la catastrophe
Dès lors, la Commission des finances
du Sénat et le Sénat tout entier ont entrepris
le rétablissement d'une politique
d'économie et poursuivi le but d'un réel
éauilibre financier Après trois années
de cette politique financière, le budget
de 1936 était à peu près en équilibre.
En 1937. l'équilibre eût été complet et
réel Et déjà les bienfaits de ce redressement
se faisaient sentir : reprise des
' affaires, meilleure rentrée des impôts.
la mm sévit sërisus8iii'.nt en Angleterre
balance commerciale plus favorable, revalorisation
des produits agricoles. Nous
étions dans la bonne voie ; il n'y avait
qu'à persister ; le succès était assuré.
La politique de l'économie avait triomphé
et la confiance renaissait.
Mais la Chambre qui avait suivi le
Sénat dans sa courageuse campagne
des économies s'était attirée l'impopularité
des masses ouvrières et paysannes
et les élections étaient proches ;
elles eurent lieu les 27 avril et 2 mai
derniers.
Ces jours-là, le suffrage universel,
trompé, insuffisamment éclairé et trouvant
que la crise ne diminuait pas assez
vite, manifesta son mécontentement.
Il vota pour le parti socialiste unifié,
représenté à la Chambre par 150 députés.
Le parti radical-socialiste cessait d'avoir
en mains les rênes de l'Etat. C'était
le parti socialiste unif ié, à qui revenait
le pouvoir.
Ebloui d'un succès aussi inattendu, il
en conclut que le pays approuvait son
programme et il s'empressa de le publier.
Mais il fallait tout de même tenir
compte du parti radical. Socialistes
et radipaux se mirent d'accord sur un
programme commun, appelé programme
du Front populaire. et le ministère
Blum fut formé.
L'ŒUVRE DU FRONT POPULAIRE
Le président du Conseil, dans sa déclaration,
annonça 1ère d'un monde
nouveau, constitué par la lutte des classes,
l'intangibilité du franc, le pouvoir
d'achat stimulé par la circulation des
capitaux et la multiplication des dépenses
pour favoriser l'enrichissement :
ceci pour l'intérieur ; pour l'extérieur :
maintien de la paix unique et indivisible.
Aujourd'hui, ce programme est en
voie d'exécution et c'est mon désir de
faire connaître à la France les résultats
et les incidents d'une telle politi-
que.
Je le ferai avec bonne foi et Impartialité.
La lutte des classes a été dirigée par
la Confédération Générale du Travail.
La C. G. T, est entrée en lutte avec le
patronat, atiquel elle a réclamé une augmentation
des salaires des employés.
Le Parlement a été unanime à réclar
mer cette augmentation.
Ces demandes d'accroissement des salaires
ont suscité de nombreux conflits
dans l'industrie et le commerce (ceux
de l'agriculture étant réservés).
Les accords Matignon, conclus avec
le grand patronat, n'ont pu être maintenus.
Il y eut rupture des pourparlers
après une tentative d'arbitrage de
l'Etat, répudié par les deux parties en
cause.
Une loi de conciliation et d'arbitrage
obligatoire a été alors votée par le Parlement.
Qui de nous ne désire qu'elle produise
l'apaisement ? Que le patron reste
dans sa fonction primordiale, que l'ouvrier,
suffisamment rétribué, ait du travail,
' que le chômage soit résorbé, que
la propriété soit respectée, ainsi que la
liberté du travail ?
Le Sénat, dans une séance historique,
s'est nettement prononcé contre les occupations
d'usines et de fermes et dans
cette séance mémorable, les républicains
modérés et le parti radical-socialiste
se sont trouvés unis
SÉVÈRE RÉQUISITOIRE
Le programme financier se présente
comme une nouveauté. Il a été vivement,
combattu par les .juristes et les
techniciens, je puis dire unanimement ;
il a été qualifie durement ; en langage
parlementaire, je dirai qu'il me semble
une pure utopie.
On nous avait affirmé solennellement
qu'on ne toucherait pas au franc, qu'il
était intangible ; il a été dévalué et ne
vaut plus que 13 centimes et demi.
C'est que l'énormité des dépenses réalisées
rendait les échéances impossibles
à effectuer.
Je n'en dirai pas davantage à ce sujet,
sinon qu'il faut reconnaître que la
compensation donnée aux souscripteurs
d'avant la dévaluation a été un
acte de loyauté et de bonne foi.
Le monde nouveau à créer de toutes
pièces ne reposait pas sur une base solide,
car on ajoutait : c'est une expe-
L'expérience n'a pas réussi à remplir
les caisses de la Trésorerie ; l'expérience
n'a pas réussi, jusqu'ici à amener
l'apaisement ; des conflits surgissent
et s'apaisent. Agitation perpétuelle,
entretenue par des meneurs, disons irresponsables.
L'expérience appelait et sollicitait la
confiance. A-t-on répondu à son appel ?
Non - . . »
La politique des économies ne faisaitelle
pas mieux les affaires de la France
?
Multitude de lois improvisées, sous la
pression des événements, mal étudiées,
précipitées, votées jour et nuit par un
Parlement asservi au gouvernement,
lui-même gouverné par les masses.
Toutes ces méthodes ne peuvent redonner
la confiance.
Rappelons-nous le mot de Tacite :
Plurimœ leges. pessima republica.
A LA CHAMBRE
LE RENOUVELLEMENT DU BUREAU
Paris, 12 janvier.
Le renouvellement du bureau, épisode
parlementaire nabituellement solennel,
est noyé, cette année, dans le plus épais
des brouillards. Aussi bien sur le plan
intérieur qu'extérieur on ne voit pas à
un mètre devant soi.
La réélection de M. Herriot ou de
M Jacques Duclos constitue, dans l'angoisse
générale, un événement infime et
fatal qui compte peut-être à l'intérieur
des grilles du Palais-Bourbon, mais qui,
en dehors de l'enceinte, passera à peu
près inaperçu.
Le début de l'année parlementaire, en
général situé sous le signe d'une cordialité
sans lendemain est aujourd'hui
particulièrement morne. On échange des
vœux, on se congratule, mais la pensée
est ailleurs.
Les députés sont assez nombreux, bien
que M. Blum lui-même, en pleine tension
internationale, donne le « la » en s'attardant
sur la Côte d'Azur.
A 15 h. 40 d'un pas singulièrement
élastique. M. Antoine Salles, doyen d'âge,
monte au fauteuil présidentiel.
Prennent place au bureau, en qualité
de secrétaires d'âge, les Eliacins de l'Assemblée.
Ce sont : MM. Lejeune, Tanguy,
Prigent, Sérandour,' François
Valentin, Boux de Casson et Ciouan.
Au banc du gouvernement, M. Chautemps
est encadré par MM. de Tessan et
Spinasse. Ce dernier passe à M. de Tessan
un exemplaire du « Nouvelliste rie
Lvon » et le sous-secrétaire d'Etat
s'absorbe dans la lecture.
Le président, M. Salles, déclare ouverte
la session ordinaire de 1937 et commence
la lecture du discours Inaugural.
Voici le texte de cette brillante allocution
:
le discours
du Doyen d'Age
M. Salles, député du Rhône, prononce
le discours d'usage.
LES VŒUX POUR LA PAIX
Après avoir exprimé ses souhaits à
l'Assemblée, le doyen d'âge poursuit
M. SALLES, Président d'âge
de la Chambre.
M. Salles. — Le vœu que nous sommes
unanimes à former pour la France,
ce vœu ardent en faveur du maintien
de la paix, que J'exprimais, avec voire
approbation à tous, au premier jour de
cette législature, il y a huit mois à peine,
il s'impose à nous plus impérieusement
encore à l'heure où nous sommes,
où de toutes parts s'accumulent à
l'horizon des nuages chargés de tempêtes
et où partout, dans le fracas universel
des armements grandissent et se
rapprochent les menaces de nouveaux
conflits entre les peuples. »
LES BIENFAITS DE L'EXPOSITION
M. Salles parle ensuite de l'exposition
de 1937 :
M. Salles. — Cette exposition internationale,
qu'elle s'apprête à inaugurer
dans peu de mois, et à laquelle elle a
convié tous les Etats de l'univers à apporter
leur concours dépasse, en effet,
par sa signification et sa portée, les
protocoles les plus solennels échangés
entre les gouvernements. Elle est plus
qu'un symbole, elle est un acte de foi
de notre pa.vs dans ses propres destinées
et un acte de confiance dans les lendemains
paisibles qu'il s'est assigné la
noble mission de préparer.
Dans les près fleuris qu'arrose la
Seine et qu'a chantés naguère Mme
Deshoulières. mais qui pour avoir chan-
LA POLITIQUE EXTÉRIEURE gé d'aspect depuis le 17
Le doyen d'âge parle ensuite de la
politique extérieure. Il fait l'éloge du
ministre des Affaires étrangères et se
réjouit du succès de la politique de nonintervention.
M. Damecour. — L'Angleterre a de plus
en plus confiance. Je suis persuadé que
son habileté saura ramener l'alliance de
l'Italie, qui doit comprendre que notre
sœur latine ne peut se séparer de nous,
que c'est l'Angleterre oui a la responsabilité
des sanctions guerrières df l'armée
italienne à sa victoire en Ethiopie;
qu'elle sache bien que la France n'oubliera
jamais sa dette de reconnaissance
vis-à-vis d'une nation qui l'a aidée a
obtenir la victoire
La Pologne nous est revenue, affirmant
son alliance militaire. Les Etats
du centre de l'Europe comptent sur la
force de notre armée pour les soutenir
contre les adressions possibles La Belgique,
la Roumanie e' la Russie sont à nos
Et prêchant d'exemple, les Infirmières d'un hôpital de Londres prennent des
côtés. Espérons donc en la paix universelle
par le désarmement universel.
précautions.
e siècle, nont
rien perdu de leur attrait poétique, cette
exposition n'offrira aux regards que des
images riantes, harmonieusement accordées
au décor enchanteur qui lui a été
si heureusement choisi.
Destinée à exalter la paix, elle bannira
de ses palais et de ses jardins tout
ce qui y évoquerait les horreurs de la
guerre, les visions de mort dont, en ces
lours troublés par tant d'appréhensions,
la hantise nous poursuit comme
un cauchemar.
(Lire la suite en deuxième page)
Nouvelles express
Du 12 Janvier.
m—* M von Welozeck, ambassadeur
du Reich à Paris, a quitté Paris, se ren-
ieuc./i

MERCREDI 13 JANVIER 1937
La Rentrée Parlementaire
M. Herrîot est réélu président après une protestation de M. Marin
contre la dictature de la majorité
'(Suite de nos informations de V Page)
A LA CHAMBRE
(Suite de nos informations de 7 pape/
AU SÉNAT
Le doyen d'âge continue ainsi :
Le spectacle qu'elle présentera à ses
visiteurs, et dont il est possible déjà de
prévoir l'importance et la splendeur,
sera, au contraire, celui d'une œuvre
de vie à laquelle auront collabore, dans
un effort d'émulation non concerté,
mais dirige vers un même but, les ar-
tistes, les artisans, les ingénieurs, les
techniciens, les ouvriers en tous gen-
res, de toutes les nations et le monde
entier. En contemplant et en admirant
les travaux merveilleux sortis de leurs
cerveaux et de leurs mains, on appren-
dra à connaître et à mesurer du même
coup la puissance créatrice et le pou-
voir bienfaisant de l'homme lorsqu'il
veut bien appliquer son génie à ce qui
devrait être un de ses principaux et
de ses constants soucis, c'est-à-dire à la
recherche de tous les moyens capables
d'embellir l'existence, d'en accroître et
d'en améliorer les conditions d'hygiène,
de confort, de bien-être sous toutes ses
formes, de la rendre, en un mot, plus
agréable et plus douce, au profit, non
point seulement de quelques privilégiés,
mais de l'ensemble de la communauté
humaine.
Ce qui se dégagera de la confronta-
tion de tant de chefs-d'œuvre réalisés
dans les domaines les plus divers, ce
sera la perspective, en quelque sorte,
de la possibilité d'un progrès matériel
et social indéfini. Comment ne pas sou-
haiter qu'un enseignement si haute-
ment éducatif et moralisateur soit mis
à la portée du plus grand nombre et
reçoive, par conséquent, la plus large
diffusion ?
n y va du prestige et de l'honneur
de notre pays qui a le droit d'escompter,
pour lui-même cette occasion excep-
tionnelle de démontrer avec éclat qu i)
excelle toujours dans ses industries les
plus varéies, dans les arts appliques
aussi' bien que dans les arts plastiques,
par l'ingéniosité hardie et mesurée à
fa fois de ses conceptions, par l'élégance,
le bon goût, la perfection de sa main-
d'œuvre et qu'il n'a dérogé sur aucun
point de la primauté qui lui est uni-
versellement reconnue.
UN APPEL A L'UNION
Il faut, pour que se vérifient ces pro-
nostics encourageants, que les loules
nombreuses, les foules joyeuses que de
tous les points du globe nous appelons
à célébrer, en communion avec nous,
cette apothéose de la paix, aient bien
l'impression que nous pratiquons d'abord
chez nous, et entre nous, cette paix dont
nous nous proclamons les champions.
Il faut qu'elles ne trouvent, pour les
accueillir sur notre sol, que le front
souriant, le front rayonnant de la
France, et cette courtoisie innée et tra-
ditionnelle, cette bonne grâce empres-
sée et cordiale qui ont toujours donne
tant de prix à notre hospitalité.
Je me refuse à croire qu'il soit dans
notre destin de continuer, jusqu'à la
consommation des siècles, à nous en-
tredéchirer dans des querelles toujours
stériles, quand elles ne sont pas meur-
trières. Gardons-nous, en tout cas, de
donner prise aux campagnes malveil-
lantes et intéressées qui tenteraient, du
dehors, d'intimider nos futurs no.es
et de les détourner de prendre le che-
min de notre pays.
Que les douze mois qui vont s écouler
marquent, tout au moins, une période
de détente comparable aux « trêves de
Dieu », qui mettaient des éclaircies
passagères dans le ciel sanglant de ce
Moyen-Age qu'on s'est plu, par anti-
phrase, à appeler le bon vieux temps. »
La minorité applaudit fréquemment
cette allocution et la majonté lui ac-
corde d'un bout à l'autre une audience
C °La°gauche s'associa faiblement aux
applaudissements de la droite quand
M Salles souligna la nécessité de
l'union. Par contre, l'Assemblée, una-
nime, protesta lorsque le doyen évoqua
en termes aimables l'hypothèse de sa lin
Pl î^ h péroraison de M. Salles fut ponc-
tuée par d'unanimes et nourris applau-
dissements. La plupart des députes se
levèrent et acclamèrent longuement ieur
doyen.
PROTESTATION DE M. MARIN
On va passer aux scrutins, mais, au
préalable, M. Louis Marin demande la
parole pour un rappel au règlement.
Le président de la Fédération républi-
caine, interrompu par vingt invectives,
proteste contre la dictature de la mino-
rité, qui, contrairement à l'esprit et à la
lettre du règlement, exclut la minome
de la questure.
M. Louis Marin. — Il y a trois postes
de questeurs, les 235 membres de la mi-
norité ont certainement droit à lun
d'eux. Les bureaux des groupes doivent
constituei une liste de candidats. La de-
légation des gauches, à elle seule, a
dressé une liste à sa guise. Enfin, les
candidats doivent faire une déclaration
de candidature signée par eux. Si cest
la majorité qui nomme les membres ce
1A. minorité sans leur signature, le bu-
reau ne sera pas constitué. » (Vifs ap-
plaudissements à droite.)
L'ÉLECTION DU BUREAU
L'Incident est provisoirement clos et
on procède au tirage au sort des scru-
tateurs
Le président annonce qu'il va être
procédé au scrutin pour la nomination
du président définitif et que, pendant
les opérations de ce scrutin, conformé-
ment à la décision prise récemment par
la Chambre, ies trois scrutins pour la
nomination de six vice-présidents de
douze secrétaires et de trois questeurs
seront ouverts dans les salons voisins de
la salle des séance.
Et le quatre scrutins sont ouverts à
16 heures: ils resteront ouverts pendant
une heure.
M. HERRIOT RÉÉLU PRÉSIDENT
A 19 h. 05 la séance est reprise. M.
Herriot monte au fauteuil présidentiel et
| échange ave", M. Salles, des félicitations
qui se prolongent assez longtemps.
Cependant, la Chambre applaudit l'un
eu l'autre des présidents M. Herriot re-
gagne son banc et M. Salles proclame
les résultats des divers scrutins.
Tous les élus sont l'objet d'ovations
de la part de la majorité, ovations dont
Tarnoleut est proportionnée à l'ampleur
du oersonnage.
Est élu président. M. Herriot, par 384
voix sur 473 votants.
LES VICE-PRÉSIDENT8
Sont élus vice-présidents :
MM. Paulin, 340 voix ; Ducos, 335 :
Morin, 326 ; Duclos. 295 ; Barcty, 211 ;
Soulier, 191.
LES SECRÉTAIRES
Sont élus secrétaires :
MM. Louis Rollln, 338 voix ; Delabie,
837 ; Gros, 336 ; Thiolas 334 ; Blan-
choln. 333 : Chaussy, 329 : Michard-
Pellissier, 327 ; Ramette, 316 ; de Dles-
bach. 213 ; Martel 208 ; Guérin, 198 et
M. Grandmaison, !97.
LES QUESTEURS
Sont élus questeurs :
MM. Barthe, 356 voix ; Perfetti 339
Hubert Kouger, 335
Avant de séparer, la Chambre acclame
encore une fois son doven et elle s'ajour-
ne a jeudi 15 h. 30. pont l'Installation du
bureau définitif
Séance levée à 18 h. 15.
L'ÉLOQUENTE CONCLUSION
M. Damecour conclut ainsi ;
UUers Collègues, si un «.ccuio est una
niuie quand u s agit de ia sécurité exté-
rieure, pourquoi ne ferions-mous pas
t apaisement entre ies parus, qui nous
donnerait aussi cette sécurité a l'inie-
neui V La France est toujours la bonne
et douce France; elle demeurera celle
de Jeanne d Arc. Comme toute bonne
mère, elle aime tous ses enfants; elle ne
demande qu'a se pencher sur les déshé-
rités de la natuie ef de la fortune. N'a-t-
elie pas vote des lois qui le prouvent :
les assurances sociales, les habitations à
bon marché, les crédits dispensés à tous,
les allocations aux familles nombreuses,
les allocations familiales, les relèvements
de tous ies traitements? Elle est prête à
tous les sacrifices et elle y a mis et y
mettra toutes ses ressources et son cœur.
Au nom de notre chère patrie, plus ce
luttes de classes, plus de gouvernement
des masses, torrent qui dévasterait tout
sur son pasoage : liberté, travail, pro-
priété et civilisation; plus de ce geste
impie du poing fermé, geste de haine et
de provocation â la violence; ce geste
n est pas français.
PLUS DE DRAPEAU ROUGE
Ayons pour présente à la mémoire
cette objurgation de Lamartine aux in-
surgés de 1848 : « Le drapeau rouge a
fait le tour du Champ-de-Mars, le dra-
peau tricolore a fait le tour du monde. »
Rallions-nous autour du drapeau natio-
nal. Cessons nos divisions meurtrières.
Soyons bien convaincus que notre bon-
heur et notre piosperité seront la ré-
compense méritée de notre union natio-
nale républicaine. Vive l'union! Encore
de l'union, et toujours de l'union! Vive
la République! Vive la France!
Le doyen d'âge était entouré des secré-
taires d'âge : MM. Belmont (Isère),
Maupoil (Saone-et-Loire). Tony-Revillon
(Ain) Portmann (Girondei, Élby (Pas-
de-Calais), Neyret (Loire), ces deux der-
niers remplaçant MM. Braise (Haute-
Savoie), et Maroselli (Haute-Saône),
absents ou excusés.
Après le tirage au sort des bureaux,
le Sénat s'aio' me à jeudi 15 heures
pour l'élection du bureau définitif.
La séance est levée à 15 h. 55.
L'Affaire
d'Al exandrette
MANIFESTATION TURCOPHILE
A ANTIOCHE
Antioche, 12 janvier.
En réponse à la manifestation orga-
nisée, hier, par les Arabes, les turco-
philes ont prépare, pendant la nuit, ur.c
glande contre-manifestation.
Des camions faisant la navette entre
Antioche et les villiges de la montagne
ont amené des paysans.
Cinq mille manifestants se pressaient
dès les premières heures de la matinée,
dans les rues, arborant des cocardes
aux couLurs de ''indépendance, aw:-
qvelles se mêlaient des croissants turcs.
Pendant l'arrivée t turcophiles, les
autorités firent évacuer les Arabes de
la montagne qui n'avaient pu regagner
hier leurs villages.
Les souks demeurent fermés, à l'ex-
ception de quelques boutirjues destinées
à approvisionner la population.
J _
AU PALAIS BOURBON
LA MINORITÉ DÉCIDE
DE
NE PRÉSENTER AUCUN CANDIDAT
Paris, 12 janvier.
La matinée d'aujourd'hui s'est passée
au Palais-Bourbon en réunions de grou-
pes et de bureaux, qui ont eu le résul-
tat suivant : la minorité a décide de
participer à l'élection du président, mais
a refusé de présenter des candidats aux
sièges que le règlement lui atrtibue,
« Toutes les places et tout de suite »,
avaient dit, en juin, les élus du Front
populaire. Ils s'étaient donc attribué les
trois postes de questeurs, alors que l'un
d'eux revient normalement à la mino-
rité.
Pour calmer les ressentiments Justi-
fiés de l'opposition ,on discuta, au cours
de l'une des dernières séances de dé-
cembre, de la création éventuelle d'un
quatrième poste de questeur.
M. Louis Marin protesta énergique-
ment contre cette mesure onéreuse, qui
fut finalement repoussée.
La minorité aurait voulu, ce qui est
normal, que la loi de la proportionnelle
fût respectée
Toute la majorité a passé outre à
cette exigence légitime.
Ce fut d'abord la délégation des gau-
ches qui décida de voter pour le main-
tien du bureau actuel.
Le groupe socialiste prenait une dé-
cision analogue.
Les radicaux étaient favorables au
maintien des collègues actuelelment
membres du bureau.
L'union socialiste et républicaine rê-
vait de vo : • M. Barthe consolidé à son
poste de questeur .
En plus des réunions tenues par ces
fractions et par l'ensemble de la ma-
jorité, eut lieu vers 11 h. 45, une assem-
blée des bureaux à laquelle étaient pré
sents, outre les délégués des groupes
susnommés, les représentants de l'allian-
ce des radicaux indépendants et de la
Fédération républicaine.
Au cours de cette réunion, dit le com-
muniqué, les représentants' de la mi-
norité ont déclaré qu'ils ne présente-
raient aucun candidat si le principe de
la proportionnelle n'était pas appliqué
à l'élection des questeurs.
Les représentants de la majorité de
leur côté ont prétendu que l'article 8 du
règlement ne s'appliquait qu'aux vice-
présidents et aux secrétaires dont le
nombre a été augmenté récemment et
non aux questeurs dont le nombre n'a
pas changé.
Finalement, aucun accord n'est inter-
venu et les délégués des deux blocs
de la Chambre sont restés sur leurs posi-
tions respectives
Devant l'intransigeance de la majorité
l'opposition se réunit à son tour et au
début de l'après-midi publia un com-
muniqué dont voici l'essentiel :
« MM. de Chappedelaine et Xavier
Vallat sont allés informer M. Edouard
Herriot que la minorité devant le refus
de la majorité d'appliquer l'article 8 du
règlement se verrait dans l'obligation de
ne pas participer à l'élection des mem-
bres du bureau, sauf en ce qui concerne
l'élection du président qui était hors de
cause.
En conséquence si bien qu'Us ne
soient pas candidats, des membres de
l'opposition étaient cependant élus au
bureau il a été décidé à l'avance par
la réunion des groupes de la minorité
que ces élus démissionneraient aussi-
tôt.
AITS DIVERS
Troubles aux Mi
CINQ TUÉS VINGT BLESSÉS
L'INTOLERANCE
des Partis Extrémistes
UNE CONFERENCE
DE M. CLAUDE FARRERE SABOTEE
Montbéliard, 12 janvier.
Une conférence de M. Claude Farrère
devait avoir lieu hier soir dans une
salle cinématographique de la ville,
sous les auspices du secrétariat social
des usines Peugeot.
Le conférencier devait parler de la
Chine et du Japon et sa conférence de-
vait être suivie de projections cinéma-
tographiques.
Demi heure avant l'ouverture des por-
tes, un groupe de gens appartenant à
des partis de gauche, qui étaient mas-
sés devant le cinéma, empêchèrent à
M. Claude Farrère l'entrée de la salle
et chantèrent à diverses reprises l'Inter-
nationale.
La conférence n'a pas eu lieu.
Parler de la Chine et du Japon est-ce
donc subversif ? et contraire à la doc-
trine de ces messieurs de Moscou.
Bombay, 12 janvier.
Des musulmans hindous ont attaqué,
aujourd'hui, à Mysore, des hindous chré-
tiens, à qui ils reprochaient d'avoir en-
levé un certain nombre d'enfants dis-
parus récemment dans des conditions
très mystérieuses.
Devant l'attitude menaçante des com-
battants, la police a dû faire usage de
ses armes. Jusqu'ici, on compte cinq
tués et une vingtaine de blessés.
Des renforts de police ont été envoyés
de Bangalore.
L'amnésique de Rodez
Rodez 12 Janvier.
L'amnésique de Rodez le dernier des
Inconnus vivants, que se disputent de-
puis vingt ans épouses, mères, frères de
« disparus » au front, ne serait pas un
amnésique.
Les trois experts désignés, après vingt
ans de procédure, par le tribunal de Ro-
dez, pour dire enfin à qui il devait reve-
nir, après l'avoir examiné pendant six
mois, en sont venus à cette conclusion
étonnante : l'hôte taciturne et anonyme
des asiles militaires et civiles sur le
front duquel dix mille familles ont
cherché en vain à lire leur nom ne se-
rait qu'un simulateur.
Oh I Pasun simulateur ordinaire et
conscient. Un dément qui perdit sa rai-
son dans les camps de représailles ou
les Allemands l'internèrent après l'avoir
l'ait prisonnier en 1915 sans doute.
Sa folie consiste à nier et à se taire,
à refuser de se souvenir.
Depuis des mois qu'il est à l'hôpital,
Henry Roussel, soumis à l'examen con-
joint du docteur Paul et des aliénistes
Truelle et Genil Perrln, ceux-ci l'ont
surpris des centaines de fois en flagrant
délit de contre vérités.
«Pour l'instant il est classé « négati-
viste ironique », dément dont la dérai-
son est de se moquer du monde penché
anxieusement sur son cas.
Afin de tenter une dernière fols l'é-
preuve d'une reconnaissance si ardue,
les experts avaient convoqué les derniers
prétendants subsistant des dix mille
parents qui réclamèrent en vingt ans
Anthelme Mangin que l'administration
pour lui fournir un état civil provisoire
a appelé l'« inconnu de Rodez ».
Les Mangin. de Nantes, n'étaient pas
venus renonçant ainsi à leur réclama-
tion. .
Mme Mazat était venue, l'héroïne la
plus touchante de ce drame, qui, il y a
dix ans, croyant avoir reconnu son fils
dans l'amnésique de Rodez, vendit sa
maison en Gironde et dépensa tout ce
qu'elle possédait pour soutenir en Jus-
tice sa réclamation et s'installer à Ro-
dez à côté de son fils.
La charité publique l'a fait vivre au-
jourd'hui.
Touchée, une de ses concurrentes,
Mme Lemay, des Deux-Sèvres, qui a la-
certitude d'avoir retrouvé son mari qui
ne revint pas d'Allemagne, se promet de
la recueillir si elle obtient son époux.
En faveur de Mme Lemay, M« Rus-
sier qui l'accompagnait, allait demander
que sur le corps de l'inconnu on recher-
chât une cicatrice au poignet droit,
une cassure à la jambe gauche et un
grain de beauté qui devait l'identifier.
Le docteur Paul devait, en effet, re-
trouver la cicatrice imperceptible,
mais non le grain de beauté.
Quant à la jambe cassée, l'inconnu
en portait bien la marque, mais la fa-
mille Monjoin de l'Indre l'avait égale-
ment indiquée.
Les Monjoin, qui sont considérés par
le ministère des pensions comme les
véritables parents de l'amnésique,
avaient délégué pour les représenter
M" Paturand-Mirand.
L'inconnu fut amené sur une estrade.
Comme atteint d'une timidité mala-
dive, il enfouit son visage dans son bé-
ret, puis alla se cacher derrière le ta-
bleau noir.
Il se refusa à dire un mot. Maisdo-
cile aux ordres du médecin, il se désha-
billa avec des gestes d'automate..
Vers lui, Mme Lemay tendait les bras;
Mme Mazat levait des yeux embués de
larmes. Cependant M» Russier et M e P.
Aturaud-Mirand plaidaient leurs thèses
contraires devant les experts.
Le jugement de ceux-ci, c'est-à-dire
leur rapport sera déposé dans un mois.
Il concluera à une attribution.
L'inconnu s'appellera-Ml Monjoin ou
Lemay ? C'est encore Je secret des mé-
decins qui ne sera proclamé officielle-
ment nue par le jugement du tribunal
de Rodez.
Une auto tamponnée
par un train
Buenos-Aires, 11 Janvier.
Dne voiture automobile dans laquelle
se trouvaient siq personnes, a été tam-
ponnée par un train près de Buzato.
Trois femmes et un enfant sujets bri-
tanniques, ont été tués ; deuq autres
femmes ont été grièvement blessées.
Le naufrage d'un navire
finlandais
Londres, 12 Janvier.
Le navire à moteur finlandais Joan-
na-Phorder, jaugeant 6 000 tonnes, qui
se rendait de New-York à Heisingtors,
a sombré au large des îles Orcades,
On craint que sur un total de quaran-
te hommes d'équipage, une vingtaine
n'aient été noyés.
Plusieurs cadavres ont déjà été rejetés
par la mer sur la grève de Ronaldshay.
Ne vous
empoisonnez pas
en croyant soigner
RHUMES, BRONCHITES
par d»» calmant»
»ouvent dangereux.
AYEZ VITE RECOURS AU
Is.rqpvald.ani
garanti SANS AUCUN TOXIQUE
NI NARCOTIQUE
Il est incomparable.
Toutes Pharmacie»
.le Flacon: 10.50^
ta umînmi
Températures maxima du 11 janvier. —
Blarrm 15 : Marseille-Marignane. AJacxlu,
; Perpignan, Mmes, Toulouse n , uiw>t,
Uulle-llo. Bordeaux, 10 ; Oleiinout-Feiiaud.
K' ; Le Havre, Cherbourg Breliat, Angoulé
me, i; Avord, Monteilinar. Rochetort, Uoyau
LaCoubre, 7 . Calais Saint Inglevert, Kttlnii
(T . Parls-Lo Bourilel, Abbeville, Dijon,
Upalx, s : Itennea, V'alenciennes i • Nancy,
Strashourfg. 3 ; Paris- Montsourls, Orléans.
Besançon, Lanslebourg ï ; Chartres 0.
Températures maxima su H l a nvler. -
Brest, Biarritz. Maricllle-Marlgnane ti • NI
mes, Belle-Ile, 7 ; Antlbe» « ; Montéllmar.
AJaorio * Perpignan. 3 Cherbourg, ï ;
Rennes. 1 ; Le Havre. Nantes Angouléme,
Rf>yan-La ubre. Bordeaux 0 ; Toulouse,
—1 ; Parlsl.e Bonraet Calals-Salnt-Ingle-
vert Ahbevllle. Valenclennes. Besancon Ro-
chefort Lyon, —3 . Orléans. Reims —4 :
Nan«'y. Clermnnt-Ferra nd —S . Strasbourg,
ntjon —S ; Lanslebourg, —S.
PREVISIONS DB '. A TOUR EIFFEL
Massif Central et Sud Ouest — Après bru
mes matinales nuageux avec belles éclalr-
rles. Vents variables faibles. Minimum sta-
tlonnalre
Sud. — Généralement tW* nuageux, quel
nues faible, ulules sur le littoral. Vents va
rtahlea. seetenr Sud-Est dominant. Mlni-i
mum en légère hausse.
L'ACIDITE
L'ENNEMIE
DE L'ESTOMAC
Tous les médecins spécialistes vous
diront que, le plus souvent, les maux
d'estomao bénins et courants sont dusL
pour la plupart, à un excAs d'acidiui
provenant, dans la majorité des cas,
«oit d'aliments Indigestes, soit d'abus
d'alcool ou de repas hâtifs. Les symptô-
mes de ces maux sont les suivants i
sensations de brûlures, de lourdeurs,
flatulence, renvois acides, aigreurs, mi-
graines après les repas, Insomnies régu-
lières. Aucun de ces troubles, qui peuvent
devenir plus graves et chroniques si
négligés, ne résiste, à la Magnésie
liismurée. Dès que vous ressentes le
moindre mal d'estomac, prenez un peu
de Magnésie Bismurée et, trois minutes
•près, vos maux auront disparu. L'effi-
cacité absolue de la Magnésie Bismurée
n'est contestée par personne; elle agit
plus vite que n'importe quel autre remè-
de. Ayez-en toujours un flacon à votre
main. Toutes pharmacies, en poudre et
comprimés.
ME THEATRE M MWMl
Ce soir, à 20 heures, gala, La Reine de
Saba avec Mlle Uàtertna Jarboro. princesse
éthiopienne, Kaint-Crlcq, Bernasconl. Grand
ballet, avec Mlle Annt Flor.
Jeudi, â iu h. 15 Ltly DJanel. Martial Sln-
gher de t'Opéra, Calbet. dans T'tals, Le bal
let A'Hamlet.
Samedi la Chaste Suzanne, avec Mlle
Fancty Revoll, de l'Opéra-Comique, Maurice
Vidal, Serval Levalols, Cl. Elya. Au 2« acte,
bataille de serpentins dans la salle.
Dimanche, matinée et soirée, Ta Chaste
Suzanne.
Lundi, a 90 h. 30, gala de la presse. Napo-
léon Vnlauf,
LES SPORTS
*1IIIIIIIIIIIIIIIIIIH1IB>
{hippisme!
«bbbbbbbbb h.m-ru
A NICE
Les troub'es communistes
La santé
Souverain Pontife
Clté-du-Vatican, 12 janvier.
La santé du Souverain Pontife est
stationnaire. L'Auguste malade dormait
quand Je professeur Milani s'est pré-
senté jiour sa visite matinale.
Le praticien n'a pas voulu réveiller le
malade et est revenu vers 8 h. 30. A ce frac^re dû crâne :"sa sœur, Pierrette,
Deux fillettes
happées par une auto
et grièvement blessées
De notre correspondant particulier :
Bordeaux, 12 janvier.
Un très grave accident d'auto s'est
produit, mardi matin aux ruines de
Gaillac, commune de Gradignan.
Alors que le brouillard, très épais,
recouvrait la banlieue bordelaise, ren-
dant la circulation très difficile, un
automobiliste, allant à vive allure, ne
put prendre le virage très court exis-
tant en cet endroit et lança sa voiture
sur le trottoir.
Deux fillettes se rendant à l'école fu-
rent happées par le véhicule et traînées
sur plusieurs mètres.
Quand on les releva, on constata
qu'elles portaient de graves blessures sur
diverses parties du corps.
L'une, Marcelle Bonnin. 8 ans, a une
en me
LA SITUATION A CE JOUR
Shanghaï, 12 Janvier.
Il se confirme que les insurgés com-
munistes sont maîtres de Sian-Pou d'où
l'avant-garde de l'armée « rouge » n'est
qu'à quelques kilomètres.
De leur côté les troupes gouvernemen-
tales avancent vers la ville le long de
la ligne de chemin de fer de Lunghaï.
La situation des étrangers est péril-
leuse et les moyens de transport sont
peu nombreux.
Les insurgés ayant détruit la voie fer-
rée, ainsi que les ponts à 1 Est de Sian-
Fou ,on va essayer néanmoins de pro-
céder à une évacuation générale.
Par suite de la conclusion du pacte
germano-japonais, la situation , des
Allemands dans la ville est plus parti-
culièrement grave.
On déclare que les autorités de Slan-
Pou ont accepté que des avions gouver-
nementaux viennent près de Sian-Fou
chercher les missionnaires étrangers qui
désirent évacuer la région.
moment, le Pape avait déjà entendu la
messe et communié.
Le Saint-Pere a reçu, dans la mati-
née, le cardinal Pacelli et le cardinal
Mercati. il les a retenus chacun plus
d'une heure. La visite du cardinal-
secrétaire d Etat a été, comme chaque
jour, consacrée aux affaires de l'Eglise.
Au cours de cette audience quotidien-
ne, le Pape a donné des instructions
précises. Dans l'après-midi, il a dicté
lui-même des lettres.
Avec le cardinal Mercati, bibliothé-
caire de l'Eglise, le Pape, qui a lui-
même été bibliothécaire a l'Ambrosien-
ne de Milan et h la Vatirane s'est entre-
tenu de son sujet favori, les livres.
l'Affaire le Trafic b irî uenec
(e Ecu'ope-BJ aiiCoyrf
âgée de 5 ans a une jambe et le maxi-
llaire droit fracturés.
Les deux enfants ont été transportées
à l'hôpital, où leur état a été jugé des
plus graves uar le professeur Rocher.
Ajoutons qu'après avoir fauché les
deux fillettes l'auto, que conduisait le
chauffeur Hernandez Pedro, au service
de M Elizalde, lieutenant dans l'ar-
mée du général Franco, domicilié à Pa-
ris 5, quai d'Orsay, et dans laquelle se
trouvaient trois domestiques de l'Espa-
gnol, se rendant à Paris, s'est complè-
tement retournée et est venue se coin-
cer contre un arbre de la route.
Le Parquet s'est rendu sur les lieux
pour procéder aux constatations.
Le mystère
du Strasbourg-Vintimilie
Nice, 12 janvier.
Ce matin M. Glacomonl a procédé à
l'interrogatoire de deux nouveaux té-
moins dans l'affaire de a mort tragi-
que de Mme tiarola. M. François Maré-
chal, lieutenant les douanes françaises
à Vintimille, entendu le premier, était
monté dans le rapide 750 en gare de
Monte-Carlo, allant rejoindre son pos-
te. 11 vit un certain affolement dans le
wagon, et quelqu'un lui dit : « H y a
une femme morte ».
C'est alors qu'il rencontra daris le
.couloir le convoyeur des P. T. T. Ca-
« On a rarement vu dans l'histoire, a t cuvelli et Marins Veyrac, et que ce der-
declarè le nonce, un nouvel an dont nier lui déclara : • 1' y a une [einine
1 horizon ait ete aussi chargé de nuages. | morte, ligotée et bâillonnée ». M- Mare-
Dbs nommes d Etat de valeur attirent , elial se rendit dans le compartiment ou
notre attention sur les soucis de ceux se trouvait le cadavre de Mme Suzanne
La n
ACorpsiip'.owlipuileiiiiG
Vienne, 12 Janvier.
Le président Mikias a reçu ce matin,
au Ballplaiz, à 1 occasion de la nouvelle
année, ies membres du corps diploma-
tique.
Mgr Cicognanl et le président fédéral
ont échange des discours.
DE MEME que SON CO-INCULPÉ pe- 1 eniendre dire quégalement dans les au-
NmU.u, M. UVExNËI UEULAHE QUE très Etats, des personnalités dlrigean-
qui ont la charge de gouverner les na-
tions. La aiplomatie doit poursuivre,
avec plus de ténacité que Jamais son
idéal de paix ».
« L'Autriche, a repondu le président
Miklus, poursuit les buts immuables de ration
sa politique étrangère. Elle ne peut rem- K^e „ ,o h-,it0 du train dans
nûf aô rftieeinn m» ritino In naiv Au moment de la halte OU irani oaus
plu sa nfWSJon que daris la^x.^ voug I ce „ e \ eyrac lui dit : « 11 y a
G&rola. il vit le cadavre, mais ne dis-
tingua ni les chaînes, ni le haillon.
L'impression ds M. Maréchal fut que
Veyrac semblait affolé.
M Giaeomont a ensuite reçu la déda-
le M Julien Henotiaid, chef de
Je me félicite, M. une l'einme morte ».
M. Kenouard pensa qu'il s'agissait
Ile et ne fit pas arrè-
M (viORIIET E i Àir AU CUURaNTlte et de puissantes influences s'atta- ! d'une mort naturelle .
OU VEHSbMENVuE W OOV^rtANOs khent à préserver de tout danger l'idéal ter le train 1 téléphona alors au chef
de paix. de gare de Monaco.
... Paris, 12 janvier. « Confiants en Dtctt espérons ferme- C*U« déclarai ion, sans être particuliè
M»" Guy Husson et. J.-Ch. Legrand, 1 mPnt que les efforts conjugués d'hom- 1 renient importante, montre néanmoins
avocat de J, entrepreneur Livernet, co- nies d'Etat conscients de leur immense l'ai Tellement dans lequel se
Inculpé de M. Mortzet, sénateur-maire de responsabilité réussiront à garantir à
?^,ui2!? n #e' dans l aanire du pot de vin de nouveau la paix aux peuples ».
100.000 francs verses Dur les marchands i
de bois Recule on,, remis a M. Norman, <
Juge d'Instruction, un mémoire dans le- —
quel ils déclaient que leur client est en- LES
fièrement dacotd avec l'entrepreneur Pe-
naud, également inculpe dans cette af-
faire, lequel « déclaré que M. Morizst 'nr DA DÏC~r^û r^i 7t\F*.TF~ 7"
avait parfaitement clnnu les tractations «-^ rAKlb SUCa.UÛ'oALL A
que les 100 000 francs lui étalent destinés '
et que dès son retour de Contrexeville il
devait recevoir «8 non francs. M. Morizet
aurait, en outre, ét éaverti du versement
^des fonds par le receveur municipal.
TOULOUSE
63; Boulevard Cannât
trouvait
Marins W> rau. En effet, on ne com-
, prend pas pourquoi le contiôleiir du
P.-L.-M; dit, un chef de gare de tieau-
I lieu qu'il v avait mi- femme morte,
alors qu'il déclara au chef de gare de
la station du Cap d'Ail : « Je ne sais si
elle est morte ou si elle dort ».
Une confrontation eut liiui ensuite en-
tre M. Renouard et Vevrac qui était as-
' sisté de ses avocats, Ni» Jacques C.olta
jet Jeun Llnas, Celle-ci ne donna aucun
I résultat Intéressant,
j I,'instruction de l'affaire continuera
. Jeudi, par l'audition de plusieurs au-
I très témoins.
Nie . 12 Janvier.
PHIX DU P. L. M.
vsteeple ; il vendre)
10.400 francs ; 3.400 mètres
1. Masslpéa U/uLn) G 7 50
a M. J. van Stalle P a ».
2. Fleetfoot (Bail)
à M. H. Uilavaud P 6 •»
Non placés : Le-Fleuron, Recoure, Vllla-
nova.
Distances . une longueur et demie : huit
longueurs ; quinze long-peurs.
Massipée (Massine et Ma-Poupée). entraî-
né par A. Mamby.
PRIX DE LA TURBIE
(baies) 13.500 trancs i a.SOO mètres
1. Presbyterian (R. Baies) O 22 50
a Mme Fwkeebei-gne P 850
2. Epi-Nurmand (Dubus)
au prince Aly Khan P 8 »»
Non placés : Raslbus Don-MUo, Faro. Elr-
Roger.
Distances trois quarts de longueur; qua
tre longueurs ; une longueu et demie.
Presbytérien (The-S'ac-Nab et Probité), en-
traîné par M. Adèle.
PRIX DES ROSES
thaïes) 13.500 fraoca .; 3.000 mètres
1. Julie .Oalaurcbl) Q 49 50
au baron J. EmraiTi p «50
S. Organeau (Rochetl
à M. J. Hennessy p S 60
î. Lagoon (Dunn)
à M. O. Ades P e ».
Non placés : Caramel, Seconde. Harrls-11,
Pincette-ll, Lavaudine.
Distances : trol qi.arts de longueur ; qua-
tre longueurs ; une longueur.
Julio (Appelle et Happy-P yde), entraîné
par lo vicomte de Jonghe.
PRIX CHAR t. ES-SAM PIE RI
(steeple, handicap)
30.000 francs i 3.500 mètres
1. Cambolis (Galaurchl) G 46 »»
à M. J. Wlttouck p 15 »»
2. Orlêans-U (Kalley)
à Mme E. Crespl P 9 50
Non placés : Lol-d'Or, L'Indigène, Duguay-
Trouin
Distances : deux longueurs et demie; trois
longueurs ; loin.
Camboiie (Ivanhoe et Chanterelle), entraî-
né par le vicomte de Joughe.
PRIX DE L'AREN A8
(haies, handicap)
13.WX) francs j 3 000 mètres
1. Brother (R. Bâtes) G 48 »»
â M. Ed. Zeh p 14 »
2. Alejo (Dubus)
â M. C. Perrln p 7 »»
Non placés : Mareull, Sar-acueva, Coralmy,
Levatdor.
Distances : quatre longueurs ; deux lon-
gueurs ; quatre longueurs.
Brother (Le-Traquet et Amertc'an-B} en-
traîné par W. Mamby.
A VI NCKNNKS
Paris, 12 Janvier.
Demain, courses à vlncennes. — Partants
et montes probables :
PRIX D'ANNECY
(Attelé). 15.000 francs ; 2.600 mètres.
101. Lasse (Jansen); 109. La Bulée Gou-
geon); 103 Libellule II (Tamberl). 104. La
Frégate (Vltoz); 105. Lys de France (Laisis)
107. Le Bienfaisant (Verzele); 108 Lex K
'Roussel); 110. I.e Rescapé (Perlharg); lit
Lnuly II (Chyriacos); 112. La Saire (Chois-
selet).
PRIX DE CORMEII.LES
(Monté). 12.000 francs ; 2.800 mètres.
201 Jadis IBoudeau); 203. .lina Port (Grafs);
204. Italien 'Delarochel; 206. Jéricho III (Si-
monard)- 208. J'Arriverai IV (Marie); 210.
lanina (Perlharg); 211 jour d'Espoir (Pen-
tecôte) . 21-2 Ida M (James),
PRIX DE CAGNT
•Monté). 20.000 francs: 2.61X1 mètres.
303 Llctor Lemolne). 305. Laissez-moi pas-
ser lDé.|ean). 3(Xi. Lutin M (Perlbarg); 307.
Le Printemps (Chrétien).
PRIX DE CHATEAURODX
(Attelé). 1-2.0'X) francs ; 2.25o mètres.
402. Kangor (Céran-Matllard) ; 403 Kobette
Tamberl) 104. Kllia III (Masson)i 405 Kos-
treine (Vrommant); /,c«. Ksar M (Forcinal);
407. Kind M (Jansen)-. 40rt Kcenlgsherg des
Landes Hégou); 419 Kenavo III Slmonardi;
410. Klrghlz 111,'Marle)- 411. Knork Ont W
(Cayt-t), 4|3. Kadan.e 'Carré); 414. Kehlr IV
Tarienet)- 417. Knox (Neveux); 413. Kl Losa
h (Blanche»),
PRIX DE GRENOBLE
'Monté). 20.000 trancs ; 2.600 mètres.
501 Kamtchatka 'Marv); 502 Koquellrot
(Perlharg); 50S. Karlnette (Marie); 505 Ke-
nai Moreli ftoe. Korrluan Delarochc); 507,
Kerensky -Marie); .'08. Kops rie Jute Marnes);
509. Kyprls (Neveux); 510. Kcblr II (Chois-
selet).
PRIX DE BLOIS
(Attelé). I5.(0o francs ; 2.2.V) mètres.
SOI Jeannlne Frlsco tGeenes' ; tm. Jérô-
me U Slmonard); «05. Jarnco (Perlbarg);
«OS Jcnny II (Clinisselet) ; «17 Jesslka (Mas-
snn) 0*19. Jribannisberg Vlel).

DERNIERE HEURE
Le meurtre odieux lia
d'un k dnapper
Guerre d'Espagne
Sur le front de Madrid, les Marxistes
Le cadavre d'un enfant en'evi
est retrouva dans la neigs
atrocement mutité
New-Yoïk, 12 janvier.
Un nouveau crime est venu ajout»,,
aux expions des lavisseurs d'en** ..is.
Comme pour l'assassinat du fils Lind
bergh toute ''Amérique est sécouse
d indignation devant l'assassinat du pe-
tit Mattson.
Dans une déclaration otticielle, le pré-
sident Roosevelt a dit que de pareils
forfaits devaient être punis impitoyable-
ment et que tous les moyens seraient
mis en œuvie pour découvrir l'assassin.
Le procureur général a annoncé de
on coté, que la récompense pour la cap-
ture du kidr-apoer, était de 10.000 dol-
lars.
LES CIRCONSTANCES
t:E L ENLEVEMENT
Le 27 décembre dernier, a Tacoma,
dans i Etat de Washington, des enfants
louaient dant. la demeure d un riche
médecin, M. CEilliam Mat.tson. Des pe-
tits garçons et des petites tilles de la
localité étaient venus rendre visite aux
trois enfants du docteur et la maison
était toute bruyante des cris et des ri-
res de ces innocents.
Soudain, une porte s'ouvrit. Un hom-
me masqué, levolver au poing, entra et
S'avança vers les enfants. Soudain pé-
trifiés, des domestiques accourus n'osè-
rent rien devant la menace du revol-
ver Selon la coutume, ils levèrent les
mains et laissèrent le bandit emmener
un ries enfants le petit Charles Matt-
son. La nuit était déjà tombée. Quand
les domestiques se jetèrent à sa pour-
suite, il avait disparu avec l'enfant.
L'ANGOISSE DE LA FAMILLE
La police, aussitôt alerté, fit des pro-
diges pour îetrouver le ravisseur. Mais
celui-ci n'avait laissé d'autre trace de
son passage qu'un billet jeté dans le
jardin, déclarant que l'enfant ne serait
rendu qi'apres le versement de 28.000
dollars, mais ne donnant aucune indi-
cation quant au moyen de verser cette
ranron en échange du petit prisonnier.
Pendant des jours, une foule de détec-
tives s'acharne. On arrête trois hom-
mes, qu'il faut bientôt relâcher. Alors
lai famille Mattson demande aux poli-
ciers d'interrompre leurs recherches • t
met tout en œevre pour entrer en rela-
tions avec le voleur. Les journaux pu
plient des annonces du père offrant de
payer la rançon, à condition qu'on lui
présente son flis viavnt.
Des amis de la famille oflrent leurs
services. On multiplie les démarches, on
entre en contact avec certains milieux
de la pègre de toute l'Amérique. Mais
le ravisseur, qui comprend sans doute
maintenant, le danger qu'il court, ne
donne pas signe de vie et les.jours pas-
sent après les jours.
DÉCOUVERTE MACABRE
Or, hier, un jeune homme de 19 ans,
Gordon Morrow. qui chassait dans la
campagne couverte de neige, découvrit
un petit cadavre entièrement nu. On
ne devait pas tarder à apprendre qu'il
s'agissait du fils du docteur Mattson.
Le corps de l'enfant est couvert de bles-
sures Ses dents sont brisées et il porte
un trou béant à la tête. Il semble qu'une
brute se soit acharnée sur lui pour le
faire souffrir avint de le tuer.
Pour ne pas risauer un choc atroce et
vain pour les parents, on a recours, en
secret tout d'abord, à un cousin et un
ami des Mattson qui identifièrent le
cadavre.
* CE QUE DIT LE MÉDECIN LÉGISTE
Le médecin légiste a déclaré que le
petit Charles Mattson avait été assas-
siné probablement dans la nuit de jeu-
di à vendredi. le cadavre était gelé
avant d'être tra'i -porté à l'endroit où
il fut trouvé, car ni le cadavre, ni le
terrain ne portent pas de traces d'hé-
morragie.
attaquent sans succès, et Malaga
est sous le feu des avions nationaux
opeiuuous militaires, la oataille espa-
kuoiti se pouisuit a coup de communi-
ques. Les plus spirituels émanent du
quailiei gênerai de Salamanquc, qui n'a
a ailleurs aucune peine à se distinguer
en ce genre de lutte les gouvernemen-
taux accumulant dans la rédaction de
leurs textes des invraisemblances évi-
dentes.
Par suite des circonstances atmosphé-
riques, les belligérants s'occupent donc
surtout de consolider et d'aménager les
positions qu'ils occupent. Les engage-
ments qu'on signale dans le secteur de
Madrid sont très localisés et ils ont été
courts lis se sont déroulés â Las Rosas
et à Majadahonda.
A Las Kosas. neuf chars gouverne-
mentaux avaient dépassé les lignes na-
tionalistes sans réaction de la part de
leurs occupants; ceux-ci, une fois la
partie bien engagée, coupèrent de leur
base quatre des chars, qui étaient de
construction soviétique.
A Majadahonda, les marxistes s'inspi-
rèrent de la même tactique et le résultat
ne fut pas meilleur peur eux.
Le haut commandement nationaliste
devant ces tentatives désespérées et sans
risque de réussir, pense que l'adversaire
cherche ainsi a entretenir panni ses
troupes un état d'esprit combatif qu'ame-
nuisent les insuccès de chaque jour.
LES OPÉRATIONS CONTRE MALAGA
Sous toutes réserves, en raison des
Paris, 12 janvier, .me du contrôle de la non-intervention
Le brouillard gênant actuellement les | en Lspague, de prévoir, d ores et déjà,
' le moyeu de parer aux incidents qui
pourraient survenir entre les navires
nationalistes et les vapeurs étrangers,
et de prévenir ainsi les actes de pira-
terie.
Ajoutons qu'à Paris, M. Delbos a re-
çu, au Quai-d'Orsay, M. Potemkine,
ambassadeur de l'U.R.S.S.
UN MESSAGE DOCUMENTAIRE
DU « TIMES »
Londres, 12 janvier.
Nous disons apparemment, car on
pourrait peut-être opposer ies laits aux
patoies olticielles, c'est ce que le Times
lait ce matin en publiant un message
de son correspondant à Tanger.
« Dès maintenant écrit ce dernier,
il n'y a pas de doute que les insurgés
espagnols et leurs conseillers allemands
ont transgresse l'esprit de la conven-
tion de 1912 s'ils n'en ont pas encore
ouvertement violé la lettre.
« L'exploitation économique de la
zone espagnole au bénéfice de l'Allema-
gne a déjà pris des proportions consi-
dérables et semble augmenter encore.
« Une propagande active auprès des
arabes accompagnée du recrutement
d'une milice fasciste atteint un point
inquiétant.
« Des préparations ont été faites qui,
si elles sont achevées pourraient per-
mettre de recevoir vingt mille hommes
de troupe en vue sans doute de consti-
tuer éventuellement des positions de
retraite ou d'appui pour l'armée d'Espa-
gne. »
Le correspondant du Times ajoute
que des travaux sont faits aux environs
du port de Ceuta qu'on constate des
activités mystérieuses sur la côte est de
Melilla.
Lumba
Un Accord Commercial
Franco-Espagnol sera
signé prochainement
à Paris
Paris, 12 janvier.
Prochainement sera signe a raris
un accord commercial entre le gouver-
nement trançais et le gouvernement de
V aience.
Aux termes de cet accord, l'arrête du
3 août dernier qui bloque dans ies cais-
ses de l'Ollice de compensation tet jus-
qu'à liquidation de l'arriére de 150 mil-
lions) de frances toutes les sommes
versées par les importateurs français est
abroge.
Un nouveau système de paiements est
institué suivant lequel 60 % des ren-
trées du clearing, provenant d'une lis-
te de produits détermines, servira au
règlement des exportations françaises
courantes ; 15 % sera affecté au paie-
ment de l'arriéré et 25 % sera laissé en
devises libres à la disposition des Espa-
nols.
La liste arrêtée intéresse les produits
en provenance des régions gouverne-
mentales (oranges, tomates).
Pour les autres produits, 80 % des
rentrées seront affectés au paiement
des exportations françaises et 20 % aux
arriérés.
Enfin, en ce qui concerne l'importation
en France des produits du sous-sol espar
gnol (plomb, pyrites etc.) un systè-
me fonctionnera hors Clearing et les
paiements seront faits en devises aux
sociétés.
délivré de ses
souffrances
Le Lumbago attaque les muscles de la région
lombaire et cause une douleur intense. Débarras-
sez-vous en par une simple application externe
de Liniment Sloan. Ce remède disperse la conges-
tion, calme la tension nerveuse, adoucit l'inflam-
mation des tissus et donne un soulagement rapide.
N avalez pas de drogues qui risquent de vous
détraquer l'organisme tout entier. Attaquez la
douleur par application externe à l'endroit même
ou elle se fait sentir. Employez donc le Liniment
Sloan contre les Rhumatismes, Rhumes de Poitrine,
Lumbago, Sciatique, Maux de Nerfs, Courbature et toutes
Uoul.ur» Musculaire» ou Nerveuses. Le Liniment Sloan pénètre ff»>B
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SL0AHI
FORMULE DU DOCTEUR SLOAN
COURS DES CHANGES
en raison
svmpathies que le « Daily Herald » pro-
fesse pour les marxistes espagnols nous
nous faisons l'écho d'une information
parue dans le quotidien travailliste
anglais d'après laquelle les nationalistes
auraient subi l'autre semaine devant
Malaga. une écrasante défaite. Un corps
de débarquement aurait opéré en par-
tant de la côte ve>s la ville, soutenu par
des phalangistes et des « requêtes ». qui
attaquaient Malaaa par la montagne
^voisinante.
Le correspondant du « Daily Herald »
s'aventure jusqu'à annoncer que c'est
Mussolini lui-mfrre qui a oonné au gé-
néra! Franco l'ordre de prendre Malaga.
au besoin maison par maison, le port
de Cadix ne convenant pas au débar-
quement des troupes italiennes et alle-
mandes
Un nouveav bombardement aurait fait
300 morts et 1.000 blessés hier à Malaga.
En tout cas Malaga a été. hier encore,
sous le feu des avions nationalistes et.
de la mer on pouvait voir les maisons
qui s'écroulaient D'après les premiers
renseignements parvenus à Gibraltar, il
y a 300 morts et un millier de blessés.
l es vapeurs norvégien « Saga » et da-
nois « Signe » ont quitté immédiatement
le quai où ils étaient amarrés et ont
gagné Gibraltar. Ils ont été atteints par
des éclats et quelques hommes d'équi-
page ont été bl°ssés.
« Ce sont, dit une nouvelle dépêche,
six avions nationalistes qui ont lancé en
quelques minutes une centaine de bom-
bes incendiaires pendant que deux croi-
seurs, à Quelques milles au large, en-
voyaient rie leur côté près de deux cents
obus sur l'agglomération. »
L'Ambassaéeer d'Italie a présenté
l D ro Aifltrl à M. Délies
Paris, 12 janvier.
Au cours de sa visite à M. Yvon Del-
bos, M. Cerruti, ambassadeur d'Italie
à Paris, a présenté au ministre des
Affaires étrangères. M Dino Alfieri, mi-
fLACtS»
ÉTRANGÈRES
Londres
Ne* York ..
Allemagne..
Argentine ..
Belgique ...
Egypte
Espagne ...
Hollande ...
Italie
Japot
°ologne...,
Suisse....
Vienne ...
UNHÎ
DE CHANGE
i livra
i dollar
tOU marks
100 pesos
100 oelgae
I ||W*
100 pesetas
100 florins,
(00 lire
lOD yen
100 zlotys
100 trancs
IH schilling
DU 10UR
105 15
21 40
863 ..
361 .".
1172 ..
112 62
491 62
CAFES
LE HAVRE. 12 janvier. - Clôture. — Ten-
dance tenue ventes, 8 500 sacs. — Janvier.
831,«S , lévrier. sas , .aars. 235 ; avril. 236;
mai. 240.25 ; juin. 243,5U ; juillet et août,
247,50 ; septembre. 254 ; octobre, 256.25 ;
novembre et décembre, 258,25.
NKW-YORK. 12 janvier. — Clôture : Rio
n' 7 Disponible 87 8. Ancien contrat :
Mars, 748; mai. 752: Jui 11 et, 761- septembre.
765: décembre, incoté. Ventes. 2.000 sacs.
HUILES DE COTON
ment italien.
Paris, 12 janvier.
I.e malaise qui j. pesé sur la Bourse au
cours de ces deux dernlTe^ séances était
du, de toute évidence, à la crainte des coin-
nistre de la propagande du gouverne- | piications qui pourraient surgir au Maroc
LE DISCOURS
DU GENERAL QUEIPO D! LLANO
U M Parlementaire
LE PROJET DE LOI INTERDISANT
LE DÉPART D£. VOLON. IRES
SERA DÉr OSÉ JEUDI
Paris, 12 janvier.
Le i--ojet relatif a la délégation de
pouvoirs, demandée au Parlement pour
permettre au gouvernement de prendre
en temps voulu toutes les dispositions
requises en vue de l'interdiction des en
vois d'armes et de volontaires en Espa
gne, sera déposé sur le bureau de la
Chambre jeudi prochain, aussitôt après
la reunion du Conseil des ministres.
On explique que si le gouvernement
soumettait au vote d;s Assemblées un
projet qui ne lui déléguait pas des pou-
voirs, mais interdirait purement et sim-
plement le départ des volontaires, ce
projet deviendrait applicable dès son
adoption ; le gouvernement ne serait
plus alors en mesure d'attendre les dé-
cisions des autres pays intéressés.
Les gouvernementaux
ont attaqué dans la soirée
Le général Queipo de i.iano, parlant
à 21 li. 30 devant le micro de Radio-
Séville, a notamment déclaré, â propos
de la situation militaire :
« Il n'y a en aujourd'hui que peu d'ac-
tivité militaire sur tons les fronts en
dehors de la fusillade habituelle plus
ou moins intense.
« Toutefois, dans les premières heu-
res de la soirée, les troupes gouverne-
mentales ont déclenché une attaque sur
le front de Madrid, dans le secteur de
Las Flozas.
« L'impression générale nous était
très favorable au moment on. cette nou-
velle est parvenue ici, mais aucun ré-
sultat positif n'est encore connu, à cet-
te heure ».
DÉMENTI DU GOUVERNEMENT
CE OILBAO
« Des sous-marins allemands, dont la
base e_t a Melilla, font, dit-on, de fré-
quentes incursions dans les eaux de la
péninsule espagnole.
« L'aérodrome de cette ville et le bas-
sin d'amerrissage pour hydravions sont
employés par les techniciens de l'avia-
tion allemande et servent aux junkers
et aux Dorniers.
« On peut dire que Melilla est main
tenant ville allemande.
« Presque tout le personnel espagnol
est parti ; une autre base d'aviation a
été organisée à Tetouan où dix-huit
avions allemands ont atterri le 6 jan-
vier. Leur nombre sur cet aérodrome va-
rie entre 12 et 30 d'un jour à l'autre.
« On dit qu'un abri pour hydravions
est en construction à Aralayl, près de
Melilla. »
Le correspondant décrit ensuite l'ac-
tivité des bâtiments de commerce alle-
mands qui arrivent chargés de tanks et
de matériel de guerre et repartent avec
du minerai extrait des mines organisées
par des techniciens allemands.
Un paquebot en moyenne est arrivé
ainsi à Melilla par jour, entre le 11 et
le 23 décembre.
Dix arrivèrent le 24 décembre. Le 28,
le Capri, arrivé sous l'escorte du Graf-
Spee, débarqua des tanks légers, des hy-
dravions Heinkel et des munitions.
Un autre paquebot, le Urundi débar-
qua 150 allemands, sans doute des In-
génieurs qui prirent possession d'un hô-
tel de la ville.
Le Times poursuit, en parlant des
nombreux paquebots de passagers qui
débarquent un certain nombre de visi-
teurs et ne les rembarquent pas tous.
U montre comment la compagnie
Hisma, dirigée par les Allemands
exploite les mines de Melilla. Comment
les commerçants allemands ont sup-
planté les Français. Comment enfin le
Reich a organisé une propagande « pé-
rilleuse » pour la France : Antisémis-
tes et nazis agissent puissamment sur
les Arabes qui détestent les juifs et
voient en Hitler leur sauveur.
L'ETONNANTE ATTITUDE
DE LA PRESSE ALLEMANDE
Le Siiîraj te§ se mi es Italie
Berlin, 12 janvier.
Le général Hcrrmann Gcering, minis-
tre-président, a quitté Berlin ce soir
pour l'Italie. Il a pris le train à 21 h. 15,
à la gare d'Anhalt.
Le général, en civil, est monté dans
son wagon-salon ; il est accompagné de
Mme Gcering.
liée Minm exlratrilialre
Berlin, 12 janvier.
Une Conférence extraordinaire des
évêques allemands se réunira le 1C jan-
vier a la cathédrale de Fulda.
La Conférence fixera l'attitude de
l'Episcopat à l'égard des nouvelles lois
du Reich instituant une « jeunesse
d'Etat ».
à la suite des Infiltrations allr landes dans
la zone espagnole.
Le communiqué qui a été publie hier à
Paris et à Berlin à la suite de l'entretien
qu'a eu notre ambassadeur avec le chance-
lier Hitler a éclairci l'atmosphère Interna-
tionale et nous permet U'es[>érer quelque
temps, quelques mois ou quelques semaines
de répit.
11 n'en a pas fallu davantage pour que la
Bourse reprit confiance en elle-même et af-
firmât, dans les conditions les plus nettes,
' les bonnes dispositions où elle se trouvait
au cours de la semaine dernière..
Nos rentes, dès le début, s'inscrivent en
avance de plusieurs fractions sur leurs taux
antérieurs et sans qu'à aucun moment leur
progrès, ait été con.iarlé. Elles s'adjugent,
en clôture, environ un point et demi de bé-
néfice. L'ensemble mémo de la cote les suit
dans leur marche en avant, certains grou-
pes de notre compartiment national avec un
particulier entrain. C'est ainsi que la Ban-
que de France que nous aviors laissée hier
à 8.000, clôture à 8.305 : qu3 le Métro, de
1.088 passe à 1.159. C que Pechiney. dont les
progrès ne se ralentiscent pas, s'adjuge
72 points de bénéfice.
Parmi les internationales, mémo avance,
mais à un rythme moins accéléré.
FAITS DIVERS
Le {ifs de l'ambassadeur
d'Allemagne
est tué dans un accident
Paris, 12 janvier.
C'est une triste obligation qui a pro-
voque, la nuit dernière, le départ ino-
pinée de M. von Welczek, ambassadeur
du 3e Reich à Paris, pour Berlin. Le
fils du comte von Welczek a, en effet,
été victime d'un accident mortel sur-
venu en Silésie.
Arrivé ce matin à Berlin, l'ambassa-
deur a gagné la Silésie par les voies les
P'us rapides.
On rckouva les débris
d'un avion de transport
Los-Angelès, 12 janvier
On aurait trouve à 8 km. de San-
Francisco, les débris d'un avion de
transport dont on était sans nouvelles.
11 y avait en tout treize personnes à
bord dont l'explorateur Martin Johnson
On ignore leur sort.
Bilbao, 12 janvier.
La délégation officielle du gouverne-
ment basque à Bilbao a démenti la nou-
velle apportée hier à Bayonne par les
passagers réfugiés à bord de l'aviso
français « Epinal ».
On se souvient qu'aux dires des pas-
sagers, plusieurs membres du gouverne-
ment de Bilbao auraient donné leur dé-
mission à la suite des exécutions d'ota-
ges qui eurent l\çu la semaine dernière,
en représailles dii bombardement de la
population civile de Bilbao par l'avia-
tion nationaliste.
Toutefois, ces démiss'ons auraient été
reprises sur l'intervention des partis
extrémistes.
Seule celle de M. .'" Mc-l^. de Lei-
zaola aurait été maintenu».
DE NOUVELLES RECRUES
SONT MOBILISÉES
PAR LES NATIONALISTES
TRANSPORTS AÉRIENS
MOUVEMENT DES PORTS AERIENS
Ligne France-Espagns-Maroo
Le courrier aérien d'Air France, parti de
Toulouse le 12 janvier, à 7 heures, est ar-
rivé à Casablanca, le 12 janvier à 16 h. 46.
L'avion d'Air France, parti de Casablan-
ca, le 12 janvier, à 5 heures est arrivé à
Toulouse, le 12 janvier, à 15 heures.
Le nsu'n^e d'un
finlandais
Avila, 12 janvier.
Les jeunes Espagnols nés en octobre,
novembre et décembre 1915 et ceux de
la classe 1936, déclarés bons pour le
service et assimilés, unsi que les ajour-
nés, sont appelés sous les drapeaux
Les réfugiés provenant des territoires
non occupés par les nationalistes doi-
vent également se présenter.
L'ASSASSINAT
DU BARON DE BORCHGRAVE
Bruxelles, 12 janvier.
M. Spaak, ministre des Affaires étran-
gères, a reçu ce matin M. Ossorio y Gal-
lardo, ambassadeur d'Espagne â Bru-
xelles, pour lui remettr; la nouvelle
note approuvée hier en nseil de cabi
net et demandant que pleine réparation
soit accordée à la Belgique pour la mort
du baron Jacques de Borchgrave
Cette note, rédigée en termes énergi-
ques, n'irait pas cependant jusqu'à me-
nt :r le gouvèrnement de Valence de
la rupture des relations J ip!omatiques.
D'autre part, le ministre des Affaires
étrangères communique que la dépouille
mortelle du baron de Borchgrave a é'.é
saluée au moment de son emoarque-
..ent à bord du contre-torpilleur fran-
çais « Mai'lc-Brézé » par un délégué du
ministère des Affalri étrangères d Es-
pagne, par les autorités civiles et mili-
ce qui, en outre, pourrait aussi ame-
nuiser la portée des assurances don-
nées par le chancelier Hitler c'est bien
l'attitude de la presse allemande.
Ce'le-ci, ce matin, poursuivait sa cam-
pagne contre la France, mais ne soufflait
mot de la conversation Hitler-François
Poncet.
Aucun communiqué n'avait d'ailleurs
été publié du côté allemand sur ce su-
jet. Mais, dans la matinée, le D N. B. re-
produisit sous le titre « Une déclara-
tion française dans la question maro-
caine » et, en le datant de Paris, le
communiqué publié hier soir à Berlin
par l'ambassade de France.
Les journaux de midi emboîtèrent le
pas, publièrent l'information du D. N.
B. en la présentant comme un « geste
généreux » de la part du Ftihrer.
A en croire le 12 Uhr Blatt et le
qui porte en grosse manchette : « Clar-
té dans l'affaire du Maroc Espagnol :
Déclarations du Fiihrer et de l'ambassa-
deur de France ; Un grand acte de
paix allemand, le gouvernement fran-
çais se détourne de la presse d'excita-
tion ».
DE JOLIS MEUBLES
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Egyptien, 4.590 : Canadiaa Pacific, 340 ;
Philips, 2.890 ; S. Kallac, 1.740 ; Central Mi-
ning 3.190 ; Géduld. 1.12 : Rio Tinto, 2.472;
Rovàl Dutch, 1/10". 4.945 ; Amsterdam R.,
3.735 ; H. V. A., 29.800.
BOURSE DE TOULOUSE
Du 12 janvier.
VALEURS LOCALES. — Actions ; Société
La Ruche Méridionale, ex-coupon 32, 333 ;
Société La ivCche du Midi, actions, ex-cou-
pon 40. 305 ; Société Méridionale Transport
de Force, actions capital, ex-coupon 62. 490;
l/10e de parts ex-coupon 27. 315 ; T. C. R. T.
capital, ex-coupon 29. ex-droit, 130.
Obligations Société La R-clie Méridiona-
le fi % 435 ; Société Méridionale Transport
de Force. 5 %, 400 ; obligations 4 1/2 °/„ de
1 000 francs. 1930, 635 ; Hydro Liée. Rous-
sillonnaise obligations de 1.000 Ir. 5 %
demi-net, 720 ; Job 6 X 1933, 865.
BOURSES ÉTRANGÈRES
New-York, 12 Janvier.
Ouverture ferme. Bruxelles, 12 janvier.
En nouvelle hausse au début, le marché
est devenu plus calme dans la suite sur de
nombreuses crises de béuétices. Finalement,
la cote ne présente pas d'écarts notables
par rapport à la veille. Valeurs Irançaises
particulièrement fermes. Comptant actif et
bien disposé.
Londres. 12 Janvier.
La détente survenue dans la situation In-
ternationale a stimulé le marché qui a été
ferme et animé. Les valeurs cuprifères (dont
les plus hauts cours n' >nt cependant pas été
maintenus), les mines d'or, les caoutchoucs
et les valeurs industrielles on , ainsi que les
titres internationaux, sensiblement progresré
à un moment. En revanche, les pétroles,
après un début en hausse sont revenus un
peu en arrière et l^s fonds d'Ftat britanni-
ques sont demeurés stationnaires.
MARCHÉS COMMERCSAUX
METAUX
navire
Londres, 12 janvier.
Le capitaine, qui s'était embarque
dans un des bateaux de sauvetage de
son navire, avec treize membres de l'é-
quipage, a ete noyé. Huit des occupants
de cette embarcation ont pu atteindre
la côte à la nage.
Le bateau de sauvetage de Longhope
est rentré au port après des recherches
qui ont duré presque tout le Jour, et se
Prépare à repartir.
Le (. 60 ; de. 20 à 25 X 45 : chlorure de po
tasslum. 67 20 • Scories Thomas, de 17 à
1S t. 1.03 ''unité.
Les créanciers de la liquidation-judiciaire
rie la Société de tait Costes et Moynet »,
imprimerie, exerçant le commerce sous la
dénomination « Ateliers Ferber », 13 rue de
ia Providence et les créanciers de la liqui-
dation-judiciaire personnelle de chacun des
membres, sont invités à se réunir le C2 jan-
vier 1937. a 10 heures, dans la salle d'au-
dience du tribunal de commerce a. l'effet
de délibérer sur la formation d'un con-
cordat.
Les créanciers de la liquidation-judiciaire
du sieur Berger Antoine chapellerie che-
miserie, 9 Arcades du ("apitoie sont infor-
més que l'état des créances vérifiées et ad-
mises a été déposé au greffe le U janvier
1937. Par application de l'article 495 du
Code de commerce, le liquidé et tous les
créanciers vérifiés ou portés au bilan sont
admis dans les huit jours à dater des inser-
tions à formuler des contredits on des ré-
clamations an greffe, soit par eux-mêmes,
soit par mandataire par voie do mention
sur l'état,
Les créanciers de la faillite de la Société
Anonyme Société d'exploitation des marées.
19 place Victor-Hugo, sont. Informés que
l'état ries créances vérifiée» et admises a
été dépose an greffe, le n janvier 1937. Far
application de I article 495 du Code de com-
n-crep la faillie et tous les créanciers véri-
fiés nu portés au bilan sont admis dans les
huit jours à dater des Insertion* a formuler
des contredits on des réclamation* au greffe,
soit ;>ar etix-méme soit par mandataire par
voir- de mention sur l'était
TABLEAU
D'ENNEIGEMENT
JOURNÉE
DU 12 JANVIER 1937
DANS LES PYRÉNÉES
Les créanciers de la faillite de la dame
Avienon née Gnittard bonneterie 24 rue
Saint-Antoinc-rin T sont informés que 1 état
des créance* vérifiées et admises a été dé-
posa au ercfie. le l1 janvier 1937 Par appli-
radnn de l'article 195 du ''ode de commerce,
la failtie et tou« |p« créancier* vérifiés ou
portés an bilan sont admis dan* le* huit
jour* a dater des insertions a formuler des
contredits ru des réclamation* au greffe,
*oit par cu\--mème sot* nar mandataire par
voie de mention sur l'état
STATIONS
LUCHON / SUPEKBAONRRES ...
> PEW'ESOI Hlil-
FONT ROM F U MuNI LOUIS ...
I col
IHI1MOUF.N- PIC DF LA MINI-
j PAS DE LA ( ASI
LA MONOIK
HARFOES - I.IPN/
LAItTKKETS - MAKCADAU
1 (J IUKKI I F. ...
FAUX MON NFS ) A(]H|SgL -R ...
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1500 + b — î 1 1 molle lelxeux
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I41C + ' — 4 1 10 bonne 'M'a n
7200 — 5 0.25 pondreuSf >ean
155 — 2 1.50 line ouvert
Le* créancier* de la faillite du stenr
feu Verdler Joseph quand vivait bureau
dp courtages et opérations de Bourse do
commerce. 3 rue Rayarri sont Informés que ,
l'éta' des créan-e* vérifiées et admises ai
été l#.pfw* au creffe le 11 'anvier 19.37 Par
annlicatlon de 1 article 40A du Code de com-;
pierre le* créanciers vérifiés ou portés au \
bilan «ont «dtnl< dnn* le* huit leurs à dater,
ries Insertion* A formuler de? contredits ou ;
de* réclamation* nu greffe soit \tit é"X- i
m-*'T'p *oi; nr>r mandataire par voie de !
mention sur l'état f,e rjrrfffer en rtief,
Raymond VFRVHFS. '
— Î*T
i\\ 1)1911 s» ru de« prières qu*> l'on }|
'ait pour dét uriipr les malheur? Y
jut'll s. quant 'n nf> s'oppose p:-, ; V
» ce qui se fait pour l>« attirer
lins-srr.T
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

MERCREDI 13 JANVIER 1937
O u
LA JOURNEE
DU 13 JANVIER 1937
Saint du jour : Sainte Véronique.
Ftte à. souhaiter : Saint Hilaire.
21 heures, à la Société Charles-
Bordes (72, boulevard de Strasbourg) :
concert de musique de chambre.
LE PROPOS OU JOUR
81.«B
caleçon !
Décidément les questions d'étiquette
et de tenue ont beaucoup plus d'impor-
tance, dans les milieux de gauche,
qu'on ne le supposait.
Nous avons relate hier, à cette même
place, la grande réforme, grâce à la-
quelle l'habit et le smoking ont con-
quis droit de rentrée dans les garde-
robes des sujets un peu huppes de l'U.
R. S. S. Et voici que, dans le sanctuaire
socialiste toulousain qu'est notre Capi-
tole, une révolution du même génie —
mais en sens contraire, si l'on peut
dire ! — vient tout doucettement de
s'accomplir Et c'est notre bon voisin, le
Midi Socialiste, qui nous l'apprend.
Ce confrère avait en effet — en ren-
dant compte de la réception qui fut
laite, dimanche, à l'hôtel de ville à
M Lagrange, ministre des « esports »,
retour de Lucnon — commis un oubli,
qu'il ne se pardonne pas
C'était de noter — voyez l'importance
de la chose ! — que le ministre en ques-
tion avait paru à la cérémonie en cos-
tume de sport — c'est-à-dire de ski —
et que M. Ellen Prévôt, qui le « récep-
tionnait », avait également conservé le
chandail, les larges pantalons et les hrc
dequins à bouts carrés qui conviennent
aux jeux sur la neige.
Le maire de Toulouse s'en est, d'ail-
leurs, vante, comme s'il s'agissait d'une
action exemplaire ; et voici — toujours
d après le Midi — les propres termes
de son plaidoyer pro vestimento :
« 11 nous a paru crue le maire d'une capi-
tale régi on aie des sports comme Toulouse
ne pouvait recevoir qu'en tenue de sport le
ministre des Sports et Loisirs et que le ski
étant le sport d'hiver par excellence, vous
deviez, ministre skieur, être accueilli dans
ce salon d'honneur, par un maire qui,
skieur depuis de nombreuses années devait
se taire honneur de vous recevoir en tenue
de ski. »
Je ne sais si M. Ellen Prévôt s'en
est rendu compte, mais il a, par ces
paroles, constitué un très grave précè-
dent — gros, en tout cas, de conséquen-
ces. Car, s'il est vrai que le maire de Tou-
louse se doit de ne recevoir les skieurs
dans le salon rouge que revêtu de la
tenue spéciale à ce sport, on ne voit
pas trop pourquoi les pêcheurs à la li-
gne n'exigeraient pas demain, que le
premier magistrat municipal ne les ac-
cueille un roseau à la main et le pa-
nier à goujons au dos; et les chasseurs,
î» »,«t] à la main et le carnier battant
les reins augustes...
Et ce n'est pas fini : les athlètes le
voudront le torse nu. et les nageurs
exigeront que le maire soit en caleçon
de bain pour leur dire la bienvenue.
Mon Dieu 1 l'inconvénient ne serait
oue relativement grave avec un maire
dont l'anatomie est aussi « présenta-
ble » que celle de l'actuel Premier mu-
nicipal.
Mais, si un jour ou l'autre, M. Ellen
Prévôt était indisponible i...
Voyez-vous Dominique Rieu, Bedel,
Palcucci — ce légèrement ventripotent
— faisant en pet-en-l'air les honneurs
du Salon rouge !
Horresco referens !
M'est avis qu'il y aurait du monde
pu balcon ou, plutôt, sur les marches
de l'Escalier d'honneur, pour jouir du
spectacle.
Un de nos confrères se lamentait,
hier, sur ce qu'il n'y avait plus les
fêtes de Carnaval à Toulouse.
Si l'on appliquait à la lettre les théo-
ries sportivico-vestimentaires énoncées
par le maire de Toulouse, dans le dis-
cours que le Midi a mis tant de piété
à reproduire, point ne serait besoin de
chercher le carnaval dans la rue.
On en aurait un — et un beù / —
ccnTie disait Mistral — au Capitole.
Et qui raviverait à coup sûr le tou-
risme toulousain.
K. SOULET.
Les Imprécations
du Midi
Le Midi devient de plus en plus belli-
queux. Et belliqueux a la Romaine —
ce qui parait tout â fait drôle.
Lisez plutôt sa « manchette » d'hier
inspirée du fameux « quovsque tan-
dem » de Ciceron qui est bien, qu'on le
veuille ou non. un des grands ancê-
tres du lascisme.
Pouvait-on s'attendre à voir le Midi
prendre les aspirations à une source
aussi suspecte
Voici le texte :
« Jusques à quand M. Hitler abusera-
t-il de notre patience ?
nt.
Nous n'avons pas la prétentici de les
révéler à nos lecteurs.
Originaires du Limousin, lis naqui-
rent a Saint-Junien ; Jérôme en 1874,
Jean en 1877. Apres une paresseuse en-
fance dans ce pays secret, ils ne se
a binèrent pas immédiatement aux let-
tres. Jérôme, qui avait choisi la car-
rière universitaire, tut reçu en 1895 au
cencours de l'Ecole normale, tandis que
Jean s'essayait à de vagues examens de
die-- et de finances.
C'est à Normale que les deux frères
w rattachèrent à la fameuse pléiade
Louis Gill Chaumeix et Péguy dont
l'amitié fut un des événements de leur
vie. Leur premier livre. Le Coltineur dé.
bile, devait paraître dans ces fameux
Cahiers de la Quinzaine fondés par
Charte Péguy.
Vers 1898, Jérôme, lalné, commença
à voyager. Apres m sejo * en Algérie,
il accepte d' ic ;uoe: un poste de lecteur
français à Budapest. Là, au milieu des
étudiants juifs, il amasse la matière de
Quand Israël est roi. Pris l'un et l'autre
de passion pour Kipling, ils songent à
composer Dmgley qui leur vaudra le
prix Goncourt en 1906
Revenu à Paris après quatre ans
d'exil, Jérôme retrouve son frère avec
lequel il avait publié Bar Cochebas, les
Hobereaux, l'Ami de l'Ordre, et décide
de tenter cette fois, la fortune à Ber-
lin. Jean l'accompagne. Un jour, leur
ami Carolus de Pesloiian les présente à
Maurice Barrés. Désormais, ils seront,
durant sept années, les secrétaires de
l'illustre écrivain, événement capital.
Dans l'intimité de Barrés, ils adoptent
d'excellentes méthodes de travail. Leur
ouvrage, Mes années chez Barrés, s'il
est un témoignage fidèle et unique sur
le grand écrivain de La Colline inspirée,
est aussi très révélateur de leur manière
de comprendre l'activité de l'écrivain.
Après la Maîtresse servante, qui pa-
rut en 1911, les œuvres des Tharaud se
succèdent assez vite. Coup sur coup,
c'est la Fête arabe, la Tragédie de Ra-
vailiac, Déroulède, la Bataille à Scu-
tari et l'Ombre de la Croix qui achevait
de paraître au moment où la guerre
éclata. Puis, en 1919, Une Relève et
ensuite, d'année en année, Rabat ou les
Heures marocaines, Marrakech ou les
Seigneurs de l'Atlas, Quand Israël est
roi, la Randonnée de samba Diou),
l'An prochain à Jérusalem qui éclaire
d'un jour si curieux les événements de
Palestine, les Rendez-vous espagnols, Un
Royaume de Dieu, Petite histoire des
Juifs, la Rose de Sàron, la Chronique
des pères ennemis, les Cavaliers d'Al-
lah, etc.
L'Académie française a tenu, en 1919,
i à consacrer leur talent en leur décer-
nant sa suprême récompense : le grand
prix de littérature, en attendant mieux.
Voyaservs. romanciers. Jérôme et
Jean Tharaud ont conquis le plus large
public
Ce public, ils le retrouveront samedi,
en nous contant, par la voix de Jean
Tharaud — voix sympathique et bien
timbrée — ce qu'ils ont vu en Espagne.
Et, certes, les auditeurs seront nom-
breux et de toute opinion à venir en-
tendre, sur le plus formidable drame
contemporain, ce témoignage de bonne
foi et si hautement autorisé.
I Cours et Conférences
LE DUEL DE L'HOMME
ET DE LA MACHINE
par M» Dupeyron
SPECTACLES
DES
La première conférence des Lundis
Littéraires pour l'année 1937, a été bril-
lamment traitée par M» Dupeyron,
avocat a la Cour, devant un auditoire
choisi. Son sujet était d'actualité, puis-
qu'il traitait du duel de l'homme et de
la machine.
Après avoir exposé la base du mythe
de l'apprenti sorcier, dû au désordre,
au canos, aux forces gigantesques du
monde moderne, il entre directement au
cœur du problème. 11 est une vérité qui
tombe aujourd'hui sous nos sens et qui
caractérise bien notre société : c'est la
formidable expansion du progrès mate- 1 roman
riel et physique, voilà une évidence, en
effet, mais elle explique bien des choses.
C'est l'avènement d'une ère nouvelle;
la préhistoire avait cessé avec l'outil ;
l'âge de l'outil, civilisation terrienne et
guerrière, a duré jusqu'à notre siècle,
jusqu'à nos jours, pourrait-on dire.
L'ère de la force humaine vient d'être
chassée par la machine.
Quelle a été l'influence de ces trans-
formations matérielles sur l'homme : sa
puissance a été décuplée, centuplée ;
mais s'il se sert de ces forces il n'a pas
su les maîtriser, et c'est là que le duel
apparaît dans toute son âpreté, ces for-
ces réagissent, elles le dominent, elles
l'écrasent, le réduisent au chômage et
à la faim.
Mais, de plus, une société vraiment
civilisée devra aussi bien répondre aux
besoins spirituels de l'homme qu'à ses
besoins matériels. Le progrès matériel
peut, soit servir cette civilisation, soit,
être le rocher qui l'écrasera. Nous som-
mes, aujourd'hui, à ce tournant. Com-
ment résister victorieusement aux élé-
ments ? Il faut, pour cela, répondre à
trois questions se rapportant à un pro-
blème physique, à un problème moral
et à un problème économique.
Le premier touche aux conditions
d'hygiène de la cité moderne; c'est un
tribut bien difficile à éluder, quoique
à l'heure actuelle l'homme a tendance
à livrer le centre de la ville à l'indus-
trie et aux affaires pour aller vivre
dans ce qui était la campagne et qui
est aujourd'hui la banlieue.
Le problème moral est plus délicat ;
avec toutes les commodités modernes,
l'homme se plonge de plus en plus dans
un état d'euphorie, de béatitude qui
peut l'empêcher de maintenir la vie
morale à son niveau normal..
Le matérialisme, de qualité inférieure,
qui crée un état d'âme égoïste, est dû
à la croyance en la toute puissance de
la science; celle-ci est devenue une vé-
ritable religion, un culte déraisonnable.
Mais s'il est possible d'atténuer ou
même de corriger les deux premiers dé-
fauts, le risque massif reste le risque
économique, car le machinisme est sans
conteste à la base de la crise, du désé-
quilibre contemporain, même en temps
de prospérité il existe un chômage tech-
nologique. C'est ici que le duel de
" homme et de la machine apparaît le
plus nettement, la machine réussissant
évincer l'homme : le monde moderne
crève de misère alors qu'il regorge de
biens.
De ce brillant mais pessimiste exposé
du monde moderne, M 8 Dupeyron tire,
cependant, une conclusion optimiste :
l'humanité peut ressaisir sa destinée ;
elle a fait l'épreuve des forces, à elle
de les dominer maintenant. Elle en a
en grande partie la possibilité, mais la
science et le progrès devront être pour
cela un moyen et non une fin. — P. C.
THEATRE OU CAPITOLE
Demain i dr, à 20 h. 3» : « Le Pays du
Sourire ». avec la dlvetto Renée Pas; et le
ténor Frencls Lenzl. — Samedi, en soirée de
gala, création à Toulouse, au bénéfice de
l'œuvre « Les Petits Toulousains au* Pyré
nées ». de « Rose de France ». -- Dimanche,
en matinée et en soldée : • Rose de
France ».
AU BENEFICE DES PETITS TOULOUSAINS
AUX PYRENEES
La création de Uose de France suscitant
le plus vif intérêt, nous pensons répondre
aperçu du sujet de la pièce,
au désir du public en lut donnant un brel
L'action se passe en 1078. Il s'agit d'un
d'amour entre une nièce de
Louis XIV. Marie-Louise d'Orléans, et un
jeune sculpteur Du Louvre nous voici a
Versailles ou sont surpris nos amoureux
nuis en route vers les Pyrénées, la princesse
ayant été (lancée d'office par Louis XIV. au
roi d'Espagne Charles 11 D'Hendaye où
elle retrouve son « amant ». elle passe
« tra los montes » en direction de Burgos
où le roi doit la joindre. Après maintes péri
péties sa demoiselle d'honneur, qui ne man-
due pas d'ambition et se fait passer pour
Louise, épousera le roi. tandis que la prin
cesse authentique enfin libre, regagne la
France, où elle épousera celui nu elle aime.
Heureux temps où les princesses pouvaient
épouser des berger» i
-THEATRE du CAPIÎO E :
DEMAIN, en solrés, à 20 heures 30 b
:«ie Pays nu Sourire» [
avec la dlvctte r,e:iéc PAGE et le "
ténor Freucis LENZL „,
"liiBBEBi.. t.sSBBttl-Bl.SB.iBBfîB.'
quai de Tounls,
cuiumerçamo. rus
SOCIETE
CONCERTS DU CONSERVATOIRE
Armand PRAVIEL.
A .'Union Nationale
ces Combattants
L'ELECTION DU BUREAU
Dans sa réunion du 29 décembre der-
nier, le comité de l'Union nationale des
combattants de la section de loulouse
a renouvelé son bureau. Ont été élus :
Président, Arnilhau ', premier vice-
president, abbé Chansou ; deuxième
vice-piesident, M* Chesnelor-g ; secré-
taire génc.'al, Emile Gissot ; secrétaire
général adjoint, Prat ; trésorier. Cos-
tes ; trésorier-adjoint, Henri
Le nouveau bureau, qui comprend les
mêmes membres que l'ancien, rappelle
aux camarades de l'Union nationale des
combattants que la permanence fonc-
tionne, 9, rue Saint-Antoine-du-T (an-
ciennement. 22. allées Jean-Jaurès) tous
les jours, de 10 heures à midi et de
16 â 19 heutes. sauf les samedis, diman-
ches et jours fériés, oû elle n'est ouverte
que le matin. Les services de la perma-
nence sont tenus par le camarade Na-
barrot.
La section de l'U.N.C. de Toulouse n'a
pas d'aut. j bureau et elle est la seule
affiliée à l'Union nationale des combat
tants, qui eroupe 900.000 membres envi-
ron et pouvant se reclamer d'elle.
C'est le samedi 16 janvier 1937 qu'au-
r* lieu, dans les salons du Grand Hôtel,
le bal annuel de l'Ecole vétérinaire de
Toulouse, sous la p v ésidence du profes-
seur J, Cuillé, directeur, et sous le haut
patronage autorités civiles et mili-
taires
Rien n'a été néglige potn que Cette
soirée conserve sa tenue habituelle et
qu'elle dépasse les précédentes en en-
train et en gaité.
A cet effet, le Comité s'est assuré le
prestigieux concours des princes de l'ac-
cordéon Janoël et Fulirdo. Le jazz
« Marc et ses Co'légiens » renforcera
ces artistes de choix
Deux orchestres en un seul 1...
De plus, un riche cotillon et des at-
tractions choisies promettent à tous une
soirée délicieuse et débordante d'c:r-
train.
Aussi, wee la conviction d'svoir fait
i" son mieux, le Comité vous invite à
assister îo.nbreux â cette soirée, une
des plus attendues de l'année. — Le Co-
mité.
Cartes en vente chez : Boyals, Thlen,
rue d'Alsace; Ferras, rue de Metz; Pas-
cal, rue Lapeyrouse.
Le cotillon sera exposé chez Moriss,
feurreur, rue d'Alsace, à partir de jeudi
soir.
Dans nos facultés
INSTITUT CATHOLIQUE
Soutenance de thèse
Aujourd'hui mercredi, à 14 heures, :
l'abbé Etienne Fournier, docteur <
droit, du diocèse de Rodez, soutiendra
une thèse pour lé doctorat en Droit ca-
non sur le Casuel.
Un contrat collectif
dans la Boulangerie
Le 1 er août 1936, entre le syndicat pa-
trouai des boulanger» et le syndicat des
ouvriers boulangers, en piésence de M.
le préfet de la Haute-Garonne, a été
convenu e*3 qui suit ;
Article premier. — A la date du 13
jutu 193b, les patrons s'engagent à
n'occuper que des ouvriers adhérents
au syndical ouvrier confédéré, ne re-
connaissant, pour la discussion, que
ce seul syndicat.
Art. s. — Congé annuel de vingt et un
jours paye.
Art. 6. — Une fabrication de farine
de 150 kilos par homme, maximum, de
vra être effectuée et le salaire, poiu
cette fabrication de huit heures esi
fixée à 39 fr 60 plus un Min rie pain
frais. Le travail supplémentaire est ré
tribué au même tarif.
Concours d'Affiche
et ce D p £ m e
L'administration municipale a l'hon-
neur de rappeler qu'elle organise un
concours pour la composition d'une ai-
ûche et d'un diplôme concernant la
Xll mt Exposition régionale de Rénova-
tion des Métiers.
Le projet de l'affiche devra être exé-
cute en quatre couleurs; les dimensions
seront de 1 mètre de hauteur su r
0 m. 65 de large.
Le projet du diplôme devra être exé-
eut en deux teintes.
Les prix attribu s aux lauréats se-
ront :
Pour l'affiche. — l ar prix : 1000 fr.;
2"'e prix : 50U fr.; 3"" prix : 300 ir.
Pour le diplôme. — 1»' prix : 500 fr.;
2" prix : 300 fr.; 3'"» prix : 2 r 0 fr.
Les projets soumis devront être ac-
compagnés d'une enveloppe cachetée
contenant 1° nom 't l'adresse du oauu,
dat.
Les épreuves devront être rendues au
bureau d . la Rénovation dss métiers.
69, rue du la tir, à Toulouf-, le 30 jan-
vier 1937. dernier délai.
Pour tous renseignrmsnts, s'adresser
69. rue du Taur.
Bal du Droit
Retenez la date du 13 février. L'Asso-
ciation des anciens étudiants de la Fa-
culté de Droit donnera ce jour-là son
grand bal annuel dans les salons du
Grand Hôtel.
FAITS DIVERS
LES VOLS
M. André Sesques, 17, rue Alsace, a
porté plainte coin ré inconnu pour vol
d'un manteau en cuir, commis le. 8
courant, dans un réduit situe dans le
couloir de l'immeuble dans lequel il
habite.
— M. Sevario Sorlce, garçon de café,
rue Saint-Martin, a porté plainte con-
! tre inconnu, pour vol de sa bic\ dette,
'commis le 11 courant, entre 15'heures
et -£i heures, devant le cafe Albrigln.
— M"» Marie Pajssot, vendeuse, 2,
rue Arzac, a porté plainte contre in-
connu pour vol d'un lapin et d'une
paire de bas, cninniis dans la nuit du
U au 12 courant, à son domicile.
LE DESESPERE 02 LA RUE
TR AVE.1SI ÈRE SAINT-GEORGES
MEURT A L'HOTEL-DIEU
Nous avons relata dans notre numéro
de lundi les circonstances dans lesquel-
les M. Bertrand Dorange, âgé de 76 ans,
demeurant, 18 rue Traversiere-Saint-
Geprges, fut découvert chez lui, sans
connaissance. Rappelons les laits :
Dimanche, vers 19 heures, M. Bonne-
fous, commisse e de police de perma-
nence, était informé que M. Bertrand
Dorange j'etait pas sorti v.3 chez lui
contre son habitude, au cours de l'après-
midi, et que ce fait insolite causait une
certaine inquiétude dans le voisinage.
Le mar :strat se rendit donc sur les
lieux, assiste d'un docteur de l'état civil
et du neveu de M. Dorange. La porte
du domicile fut ouverte.
Une foiue odeur de gaz d'éclairage
emplissait la chambre et M. Dorange
gisait sans connaissance sur son lit. Il
fut ranimé par les soins du médecin
puis transporte à l'Hôtel-Dieu, où il fut
admis salle Notio-Dame
Les portes et fenêtres étaient soigneu
sèment calfeutrées à l'aide de morceaux
de linge et de papier et trois robinets
d urechaud à gaz avaient été ouverts.
Malgré les soins qui lui ont été pro-
digués, M. Doranr.3 a succombé, mardi
matin à une intToxication par l'oxyde
de carbone.
Ccmparnie des Chemins
ce Fer eu Sud-Ouest
AVIS AU PUBLIC
La Compagnie a l'honneur de porter
à n± connaissance du public qu'a dater
du 22 janvier 1937. un arrêt tacultatil
des trains de voyageurs sera créé au
P. K.27 950 de la ligne de Toulouse à
Cadours, entre les stations de Grenade
et de Saint-Cezert.
L'utilisation de cet arrêt est subor.
donnée aux dispositions ci-après :
Pour monter : faire signe au méca-
nicien.
Pour descendre : aviser le chef de
train à la station précédent l'arrêt.
Après une période d'interruption corres-
pondant comme chaque année aux fêtes de
Noël et du Jour de l'An la Socltéé des Con-
certs du Conservatoire va reprendre la série
de ses auditions.
Le quatrième concert de la saison aura
donc lieu mercredi 20 janvier, mais, par
suite d'un engagement Imprévu qui la re-
tient à l'étranger, Mme Ritter Ciampl qui
devait prêter son concours à ce concert, s'est
vue dans l'obligation d edemander à la So-
ciété de remettre son audition à une date
ultérieure et c'est avec le concours de Mlle
Yvonne Brothier soprano de l'Opéra que ce
quatrième concert sera donné.
Le bel organe de soprano et le talent de
Mlle Yvonne Brothier se sont amplement
affirmés tant comme vedette de nos grands
concerts, qu'au théâtre et le souvenir ré-
cent qu'elle a laissé k Toulouse lors des
représentations des artistes associés de
l'Opéra-Comique, notamment dans son in-
terprétation du rôle de Suzanne des Noces
de Figaro de Mozart aux cotés de Mme
Ritter Ciampi, nous permet d'espérer une
nouvelle agréable soirée pour les nombreux
auditeurs de la Société des Concerts , le
2rj janvier prochain.
MUSIC-HALLS ET CïMÉMAS
VARIÉTÉS. — A 14 h. 30 et à 21 heures
» César ». Troisième semame.
PARAMOUNT. — Perman n, de 14 heures
à 19 heures . soirée à 21 heures. Berva)
dans ; « Notre-Dame d'Amour ».
GAU M ONT-PALACE. — Matluêe à 14 h. 30.
soirée a 21 heures, Madolei..- Renaud et
Constant Rêmy dans : « Hélène ».
TR1ANON. — A 14 h. 30 et à 21 heures.
Fernandel dans : « Un de Li Légion •
Deuxième semaine.
cineac. — permanent d3 10 heures à
1 heure du matin. Actualités mondiales
« I* Gendarme est sans pitié ».
OLYMPIA, — A 21 t-eures, Bach dans
Debout là-dedans ».
VARIETES
derniers jours
Aujourd'hui matinée et soirée|
DEMAIN
MATINEE SEULEMENT DE
CESAR
rie Dechanne, s. p., rue du Rempart Salnw
Etienne, 44.
Elle Bert, charpentier,
68, et Vlctorlne Fauroux,
Victor-Hugo, 4.
Henri Honnet, chaulteur, ru^ SsintGeor-
ges, 21, et Moisa Garros, repasseuse, rue dq
Taur. 34.
Fernand Despeyroux, commerçant, rus du.
Rempart Matablau, 25, et Lucie Fournês,
employée de commerce, petite rue Son*,
rlno, 7.
François laure, docteur vétérinaire, a
Fumel. et Renée Daydé. pharmacien, allées
de Brlenne, 35.
Marcel l-'alba, employé direction des F|.
nances, A Rabat (Maroc), et Henriette Ml.
rellle, sténo-dactylo, rue du Midi, 16.
Pierre Hébrard électricien, rue de la Ré.
publique, 26, et Rose Roniuald, employés*
de bureau, rue d,; l'Etoile, 10.
Laurent, Jeanjean, aJustcur-mêcanlclen •
avenue de Soupetard, 4. et Jane Lacroix,
bonnetière, rue Houlbonne, 14.
Henri Jansou employé de commerce, rus
Saint-Louis, 37, et Marie Vcnzac couturière,
rue Valade, 42.
Antonin Lachurié, employé T.C.R.T., tu«
Jean-Rleu, et Marie Delpech, ». p., a Htios.
Emile Lesure, mécanicien k Montaudran,
et Alphonslne Vigneau, couturière, rue des
Mimosas, 3.
Daniel MahoSdeau, docteur en médecine
à Paris )7"). et Marie Plgasse, s. p., ru»
des Couteliers, 12.
Gérauri Parlange, lieutenant Instructeur
à Meknés (Maroc), et Henriette Lebé, s. p.,
place Mage. 13.
Léon Suhra, hatel'.er k Pouvourvllle et
Pauline Merradal. s. p., ». Auzevllle.
Angel Véronèze. agrlcu^w. k Beaumont-
sur-Lèze, et Baptlstine soublé, s. p., place
Matabiaù.
DEMAIN
à 21 heures
UNE ŒUVRE NATIONALE
HARRY BAUR
dans
LES HOMMES
NOUVEAUX
de CLAUDE FARRERE
de lAcadémie Française
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Permanent de 14 à 19 heures
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Soirée à 21 h. Prix ; 3 — 4 — 5 fr.
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et NELSON EDDY
Actualités en première semaine
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Téléphone : 203-13
AVIS DE DÊCËS
Monsieur Louis PIQUET, retraité des
Ponts et Chaussées; Monsieur Paul FI-
QUET, employé principal au P.-U.-Midi
et Madame ; Monsieur Georges F1QUET
et Madame professeurs à Brest ; ies fa-
milles VIGÔUROUX, VIGUIER, AL-
BERT, PEYHE, RANGE, DALPEINT,
TANDON et BOYER ont la douleur de
vous faire part de ia perte cruelle qu'ils
viennent d'éprouver en la personne de
Madame Louis FIQUET
nèe Cécile CRAMAUSSEL
leur épouse, mère, grand'mère, tante,
cousine et alliée, pieusement décédée à
Toulouse, 69, rue Denfert-Rochereau, \
l'âge de S0 ans.
La cérémonie religieuse et l'inhuma-
tion dans le caveau de famille auront
lieu le jeudi 14 janvier 1937, à 10 heu-
res, à Revel (Haute-Garonne).
On se réunira à l'église.
G ALLIA-PAL ACE. — A 14 h. 30 et & 21 heu
res : « La Bataille ».
vox. — Permanent de 14 h. à 19 h., sol
rêe â 21 boures : « Rose Marie », avec
Jeannette Mac. Donald et Nelson Eddy.
BASKETT-BALL
Championnat de i» t'aute-Qaronne
Dimanche 10, dans a charmante localité
SOCIÉTÉ PHOTOGRAPHIQUE
DE TOULOUSE
Jeudi prochain 14 janvier, à 21 heu-
res, dans les locaux de la Société Pho-
tographique de Toulouse, 4, petite rue
Sainte-Ursule, continuera la série des
causeries photographiques et démons-
trations pratiques entreprises par ce
groupement.
M. Laurentie parlera avec l'autorité
qu'on lui connaît en la matière du trai-
tement des papiers au charbon par dé-
pouillement et en particulier du papier
Fresson.
Des épreuves seront préparées pour
être traitées ultérieurement au cours
d'une deuxième causerie avec expérien-
ces
Les amateurs qu'intéressent ces dé-
monstrations sont invités à y assister.
CENTRE FAMILIAL MENAGER
Prochaine ouverture des cours gratuits
Le Centre familial ménager va don-
ner, du 5 avril au 5 juin 1937, une série
de cours d'enseignement ménager.
Ces cours sor* destinés au:: leunes
femmes et aux jeune: filles. Ils ont
pour but de les aider à faire face r-.x
difficultés matérielles et morales qui r.2
piésentent dans la vie de chaque jour
et qui sont, à l'heure actuelle, plus nom-
breuses et plus sensibles que jamais.
Il est donc, de l'intérêt de toute jeune
femme ou jeune fille, désireuse de ; '
perfectionner dans le rôle de ménagère,
dé suivre les -urs du Centre familial
ménager.
Ces cours sont rratuits. Aucune con-
dition n'est exigée.
Pour tous renseignements, s'adresser :
rue Chevreul, Toulouse, tous les
jours de 9 heures à 18 heures, sauf le
dimanche et le jeudi
de Sejsses, l'équipe iocaie rencontrait l'équi-
pe junior des C. S. E. Le match comptait
pour le championnat dé lr. Haute-Garonne.
Les juniors de fcysses. malgré leur adresse
et, leur rapidité, ne purent vaincre et suc-
combèrent, devant l'homogénéité des Cadets
par le score de 56 a 24. Les Cadets fourni-
rent une gros effort sur la fin.
Sont k féliciter, les avants Barrière, Loze
et Bourdiau ; les arrières Jalby, et en par-
ticulier Fremine, le grand animateur de la
partie;
Arbitrage Impartial de M. Pierre Legrand
TOULOUSE PING-PONG CLUB
Réunion, ce soir, à 18 heures, au siège,
sont convoqués, Castéras, d'Aldebert, Four-
eault Lagarde Maurel, Rey, Rusconi. Trin-
qué, Verdier.
Engllsh Conversation Club (71, me du
Taur-;. — Mercredi 13 courant, à 21 heures,
conférence de M. le professeur Thorp, ;
Book and their Readers. Une captivante réu-
nion pour tovj ceux qui sauront en profiter.
En seconde partie, jeux échecs, ping-
pong, sauterie.
Sachez profiter des avantages que vous
réserve votre Club, «on accueil dans une
salle vaste et bien chauffée, ses conférences,
ses distraction».
Ecole Philharmonique. — Ce soir, mer-
meredi. à 21 heures répétition générale, au
siège, 71, ru= du Taur. Programme du pro-
TAXIS TELEPHONE
204-28
CHAMPAVER, 1, PLACE WILSON
MIS ET CONVOCATIONS
SIMPLE ECHANGE
Mme Henriette Fouque, demeurant,
22, rue Faul-Bert, a reUré la plainte
qu'elle at 't déposée, le 4 janvier, au
piomier arrondissement, pour vol d'une
fourrure, commis au Théâtre du Capi-
tole. La plaignante avait quitté l'éta-
blissement en prenant une autre four-
rure que la sienne qui lui a été rendue
par Mme Gabarro, 91, Faubourg-Bonne-
foy.
COIFFURE pour dames. Tous soins
de beauié. Indelrisable garantie 50 fr.
M m Bonnet, 10, place Saint-Etienne.
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logé, aimant propreté et connaissant
bien lavage et entretien voiture. Se pré-
senter, muni de références : SALMSON
71. allées Jean-Jaurès.
Sports et Préparation Militaire
NATATION
Brevet du nageur scolaire
Demain, jeudi, aura lieu, à 16 heures,
dans la piscine d'hiver du Parc Municipal
des Sports, la première session de l'année
de brevets du nageur scolaire, organisés
par la commission scolaire du comité des
Pyrénées. Cette épreuve consiste en un 25
mètres, nage libre. sans limite de temps.
Une médaille souvenir et un diplôme seront
remis aux concurrents.
PING-PONG
CHAMPIONNAT DES PYRÉNÉES
Toulouse P. P. C (2) bat Lourdes (2)
par s à 2
Toulouse P. P. C. (1) bat Lourdes (1)
par s à 4
Ce résultat, est tout k l'honneur des
joueurs jourdals, qui malgré un score peu
flatteur, ont droit A des félicitations bien
méritées. Les Lourdals pratiquent un jeu
sobre tt effectif. La vitalité de ce club bu
ouvre des horizons favorables, nul douto
qu'eux aussi arrivent à connaître des suc
ces qui dépasseront les limites de notre
toniité.
Coret et Nlcoleau furent les meilleurs.
Des Toulousains, en équipe I. Trinqué le
plus brillant ne perdit pas un seul set,
Lahana. malade, fit de ?on mieux.
D'Aldebert émergea nettement en équipe 2,
après sa victoire dans les championnats
internationaux. *a place en équipe 1 ne peut
lui être contestée. F.usconl joua aussi très
îiiên. „ . .
Par ses victoires le P. P. C. peut espérer
gagner le championnat dans les trois equi
DêS.
Demain, nous donnerons les résultats des
(hampionnats internationaux, qui ont oble
nus un léel sucxès.
CYCLISME
Union Véloclpétlique de France ..
C'est ce soir k 21 heures, qu'aura lien
au siège Arcades du Capitole la première
réunion du comité départemental présidée
par M Lajuérrè le nouveau président du
comité pour 1 année 1097.
Les membres des commissions sportive
consulaire militaire sont, priés d'être pré
sents a. celle réunion ou d'importantes dêci
tlons seront prises.
Fédération des artisans de Toulouse et de
la Région. — Pour !es oordon'uers. — Dans
la réunion commune du 22 t'éceuibre 193B, le
Syndicat des artisans cordonniers de .'a Fé-
dération et les artisans ccrdor.nier-3 de la
Chambre syndicale 03t considéré qu'il était
indispensables pour la dé'cnso des intérêts
de la corporation, que tous les gens On mê-
me métier soient groupés dans une organi-
sation unique.
Sous l'impulsion de leur bureau respectif,
ils ont voté l'union dans un nouveau Grou-
pement qui s'est affilié à la Fédération des
artisans de Toulouse et rie la I.e£tfcU.
Pour que ce nouveau grot-pement puisse
donner son maximum, il fau que tous les
isolés, tous les indécis, lu. appe-rten leurs
adhésions et leur collaboration.
N'ayant plus à s'occuper de questions de
chapelle ou de cloc'.ier, c. Syndicat mettra
toute son activité au service de la corpoia-
tion.
Tous les cordonniers do.vent donc se faire
inscrire toit au siège de la Fédération, 1,
rue d'Astorg, soit au siîgo du Syndicat, chez
M. Rodo, 2. rue Ninau.
Pour éviter touto erreur le6 cordonniers
sont, priés de noter qu'i'.s n'auront désor-
mais à observer que les directives éma'-iant
du Syndicat des artisans cordonniers, seul
organisme professionnel existan. dans la
région toulousaine.
Syndicat des électriciens. — Nous avons
l'honneur d'informer tous l~s adhérents du
Syndicat, des électriciens appartenant la
Fédération ries artisans de Toulouse et de
la Région qu'une réunion très lmportan e. a
laquelle ils sont invites, sura lieu aujour-
d'hui, mardi 12 janvier, à 21 heures, au
Café des Arcades. 14, place du Capitole.
Orphelins de guerre, pupille» de la Nation
et fils d'A. C. — Les membres de l'Associa-
tion des orphelins de guerre, pupilles de la
Nation et fils d'anciens combattants de la
Haute-Garonne sont invités k assister a ras-
semblée générale qui se fendra le diman-
che 17 janvier 1937, k 0 I-, 30 précises au
siège : 11, rue Alexandre Fot-rtanier (Maison
du Mutilé).
Ordre du jour 1
Rapport moral et financier;
Renouvellement du Con^el d'administra-
tion:
En raison de l'importance de cette réu-
nion, nous insistons tout, particulièrement,
auprès de nos camarades pour qu'il; s'y
rendent l'ombreux.
Cheminots tnotens combrttants P.-O.-Mldi.
— Notre fête des 16 et 17 janvier prochaii.s
s'annonce très brillante.
Le 16 Janvier, à 21 heures, la salle des
fêtes de la r.ottrso du Travail aéra, en ef-
fet. t"Op petite pour content la foule des
amis amateurs du » bol r;:nto » et, des jeu-
nes amoureux de la danse.
Le programmo est de nature à satisfaire
les plus difficiles. Ln brillant ,1-che.sti en
traînera >s couples dans de joyeux tour-
billons. En intermède, non- aurons le plai-
sir d'entendre des artistes aimes do tous,
dont, le prestigieux ténor Fronval et, la toute
charmante pensionnaire du Capito'e Mlle
Ltlian Desgraves.
Distribution d'accessoires de cotillon.
Le banquet du 17 janvier, qui sera servi,
A 13 heures, a Rlagnac. chez V ri-e a réuni
déjà un nombre Imposant de camarades.
Oue les retardataires se pressent de se faire
inscrire.
De l'entrain, de la gatté. de la loler tels
sont les mots d'ordre pour ces deux Jour-
nées. •
chain concert à l'étude.
La Toulousaine. — Ce soir, à 20 h. 45,
répétition générale, au siège Prochain con-
cert .
Les combattants du front. — Le bureau
central des combattants du front informe
les présidents de sections .ou leurs' délégués)
que le conseil d'alministration aura lieu,
ce dimanche 17 janvier, à 9 h. 30. dans la
salle des conférences, k la Chambre de com-
merce, 2, rue Alsace-Lorraine (angle de la
rue Croix-Baragnon
Cheminots anciens combattants P.-O-Midi,
— Réunion générale, le mercredi 13 cou-
rant à 21 heures, au siège U rue Alexan-
dre-Fourtamer.
Ordre du jour :Fête de la section.
Les cartes pour la soirée dansante et ar-
tistique du 16 janvier, k 21 heures, à la
Bourse du Travail, seront distribuées au
cours de cette réunion.
Il sera fait, en outre, le compte rendu
du conseil d'administration du 10 janviPr
tenu à Brétigny.
La présence de tous est de rigueur.
Tombola de l'Union Indépendante des An-
oiens Combattants de la Haute-Garonne. _
L'Union indépendante des anciens com-
battants de la Haute-Garonne, association
qui défend les intérêts de ses membres et
pratique l'entr'aide et la camaraderie du
front en dehors de toute politique organise
une grand etombola au profit dé ses œu-
vres : Caisse de secours, colonies de va-
cances.
Des pTtx de réelle valeur, dont une salle
a manger, une chambre à coucher plu-
sieurs appareils de T. S. F. et 200 lots 'divers
seront attribués aux heureux gagnants
Le prix du billet est flxé à 1 franc Le
tirage aura lieu le jeudi 6 mai prochain"
Les billets de cette tombola sont en vente
au siège de l'Union indépendante, 5, place
Bayard : â l'Agence Havas rue d'Alsare-
Lorraine; dans tous les bureaux de tabac
et aux kiosques de la Lotere INationale tcn\i<
par notre camarade Goliard
Ces kiosques sont, situés : 15. rue d'Alsace-
Lorraine; 45. rue ri'Alsace-Lorraine- 23 rue
Lafayette.
Souscrire k la tombola de l'Union indé-
pendante des anciens combattants est un
devoir pour tous ceux qui ont le culte du
souvenir et de la reconnaisance.
Trouvailles. — Réclamer : A M. Carrera
3, rue Sainte-Isabelle, u ntrousseau de clés';
k M. de Kermander, rue Raymond-IV, une
somme d'argent- aux épaves, une broche,
un botteolin de radiateur: a M. Lalubie 114.
chemin Saint-Roch. un portefeuille; i M.
Frapech. 49 bis. rue dès Trente-Six-Ponts,
des lunettes k M, Sadourny. 14, rue Saint-
Aubin, une broche- à M. Feuilterat caser-
nier k taffarelll, une plaque d'immalricu-
latton; a M. Cazado, Part Gramat, un ehirn
rie chasse; à, M. Mathé concierge, manufac-
ture des tabacs un pardessus-, à. M Trapet.
3fi. rue de l.Wqucduc, un permis de con-
duire: à. M Martinez. 18. rue Nestor-Brun,
un pardessus: ., l'administration des trams,
un parapluie, une paire de gants, deux por-
leinonnaiês. un carton.
Remerciements et Avis ne Neuvahie
Madame Louis CASTILLON; les fa-
milles BOUBE, CROUZIL, RAMEL, .
BUC, MION, parents et alliés, prof on-
dément touches des nombreuses mar-
ques de sympathie qui leur ont été té-
moignées à l'occasion du décès de
Monsieur Louis CASTILLON
Caissier à la Compagnie Française
Tertiaire de Saint-François
et dans l'impossibilité d'y répondre ln»
dividuellement, prient toutes les per-
sonnes qui se sont associées à leur
deuil de vouloir bien trouver ici l'expres-
sion de leurs sincères remerciement*.
Le Service de neuvaine sera célébré
le vendredi 15 janvier, à neuf heures,
en l'église Sainte-Germaine.
Priez pour Lui I
REMERCIEMENTS
Monsieur Louis DELOUME, avocat,
et Madame Louis DELOUME; Monsieur
Jules DELOUME, directeur de l'Ecole
pratique de Droit, et Madame Jules
DELOUME; Madame Antonin DELOU-
ME-CHESNELONG, ses enfants et pe-
tits-enfants ; les familles VALETTE,
CRAMAUSSEL, ROUSSILLE et PI-
GASSE ; Mademoiselle Sarah SAUR AT,
profondément touchés des témoignages
de sympathie qu'ils ont reçus à l'occa-
sion du décès de
Madame Charles DELOUME
prient toutes les personnes qui se sont
associées à leur deuil de bien vouloir
trouver ici l'expression de leurs sincères
remerciements.
Le Service de neuvaine sera célébré
dans la plus stricte intimité.
Pompes Funèbres Générales
T. rue Lafayett*. - Téléphone 210-4»
ÉTAT CIVII de TOULOUSE
Naissances des 9, 10, 11 Janvier
Gérard Motelle. rue des Bûchers, 17.
Jean Loucan, allées Charles de-Fitte 25.
Annie Fayet rue Salnt-Eloi. 2.7.
Marc Saint Ignan, route de Paris, 16.
Monique Pons, rue Drouet, 15.
Edith Massai, avenue des Minimes, 78.
Jean Mercier, cehmin Fenoulllet-Ginestous
Joséphine Cotes, rue Mcspoul, 3 b's.
Philippe Guilmand, allées Alphonses-Pey-
rat. 12.
Michel Marrot, rue Gembetta, 8.
Yolande Rettlne, ruo Gay-Lussac, 22.
Roland Saint Gaudens, avenue Miégcsol-
lts, 30
Françoise Raynaud, rea Janp, 2.
Julien Claustra, rue Clanqul, 12.
Alice Loup, rue Pcyrolières, 10.
Publications de Mariage ies 9, 10, 11 janvier
Paul Calmont, cultivateur k Montant et,
Suzanne Bcgué. femme do chambre, boule-
vard Carnot, 4.
André Assémat, Ingénieur k Paris et JJa-
!
AVIS D'ANNIVERSAIRE
Monsieur Maurice ESQUILAT, notaire
à Pampelonne (Tarn); Madame Mau-
rice ESQUILAT, nèe MASSIF; leurs
enfants, petits-enfants et leur famille
font part, à leurs amis et connaissan-
ces, du Service d'anniversaire qui sera
célébré le jeudi 14 janvier 1937, en l'E-
glise de Rieux-Minervois (Aude), à
neuf heures, pour le repos de l'âme de
Monsieur Antoine MASSIP
leur père, grand-père, parent et ami.
CHAPEAUX DEUIL Martaing. T 245-28
Ï0, r. St-Antome-ou-T. Chou a domicile
EN BANUEUE
CASTANET-TOLOSAN
Mort accidentelle d'un vieillard. —
Les geiiua-inits ae notre brigade ont été
appelés a uuvrir une enquête à la suite
du décès accidentel d un vieillard sur-
venu a Clermont (canton de Castanet)
dans la nuit de dimanche à lundi.
Revenant de Venerque où il était allé
passer la soirée, M. Guillaume Carrière,
âgé de 69 ans, célibataire, suivait la ri-
ve de l'Ariège, quand à un certain mo-
ment il lui fallut, pour regagner son
logis, traverser d'une enjambée le ruis-
seau de l'Enfernet.
Le malheureux vieillard glissa-t-il ou ,
fut-il trompé par l'obscurité ? car on le
retrouva, le corps allongé dans le ruis-
seau pourtant peu protond, la face tour-
née vers le fond du cours d'eau. 1
M. le professeur Sendrail, maire de
Clermont et les gendarmes de Casta-
net, se rendirent sur les lieux. Le pro-
fesseur Sencrail estima que le malheu-
reux avait dit succomber à la conges-
tion due au froid et à l'immersion.
M. Carrière vivait avec sa sœur, la-
quelle a été prévenue avec tous les mé-
nagements habituels en pareil cas.
Avis aux agriculteurs. — Les agricul-
teurs du canton de Castanet-Tolosan
sont informes que M. André Bouyat. li-
cencié es Sciences, délègue par le Co-
mité de Vulgarisation du superphospha-
te de chaux, fera une conférence illus-
trée par la projection de films docu-
mentaires.
Cette conférence aura Heu le Jeudi 14
janvier 193/, à 20 heures, dans la salle
de l'école des garçons à Castanet.
•jès agriculteurs sont Invités à assis-
ter nombreux à cette conférence qui se-
ra certainement pour eux, d'un profond
iniéiét.
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

MERCREDI 13 JANVTEV
naturelle
chez les
enfants
S'ils sont
tristes et
grincheux pensez aux
Vers qui dépriment 80°/o
des enfants.
LES AUDITIONS PAR T. S. F.
20 h. 30,
abeille» »,
l'encia.
PROGKAMMliS DU 13 JANVIER
AUDITIONS 86LI0TI0NNÊE8
...«•air. paru
Hails-P. T. ï. : . Lu reine des
pièce radlophoi.lque de Robert
Dormez-leur une cure de bon
VERMIFUGE
Tuant tous tes Vers,
même les microscopiques
Le Vermifuge Lune est k la fois
le plus puissant des Vermifuges
et le plusdouxdes laxatifs. La cure
i est dosée scientifiquement pour 3
jours. En trois jours, un enfant qui
n'es t pas bien, qui a des malaises va-
gues, qui n'a pas faim, qui est triste
retrouve sa traité, son appétit, et de
belles couleurs, lacernure des yeux
disparaît, c'est une résurrection.
En Poudre 6 francs la cure
La Doctoresse Auber écrit :
"Chaque jour perfectionne le mode
d'emploi et les diverses formules
sur lesquelles sont administrés ces
produits. Parmi elles, il faut accor-
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8 heures . orchestre do salon. — 8 h 60
Chansonnettes. — a n. 45 ; Orchestre ar-
gentin. — n h. 55 : Nouvelles .le la matinée.
— 12 heures : Orchestre viennois. — 12 h. 15
1-e quart u heure des abonnés. — 12 h 40
Urchesire de Pal champêtre. _ ta h. 10
tantaisle radlophonlque . Promenade dans
le Tarn-etrOdronne ». — 13 h. 40 . Orchestre
oiiérettes. — 13 h. 55 : Premières nouvelles
do 1 après-midi. — n h 4o : Musique de
danse. — 17 b. 65 Derrières nouvelles du
1 après-midi. — îs h. 05 Orchestre de salon.
— 18 h. 15 : Extraits de films — 18 h. 40 :
Orchestre musette. — :u heures : Fantaisie
radiophoniq e : « Soirée . deux ». — lu heu
res 35 : Sphinx (Popyi. - 19 u. 40 Causerie
présentée par Sir Eric Thomfis. - 19 h. 45 :
La Valse Actualité». — 19 h. 50 : Retransmis-
sion des concerts de la Salle Ple>el. —
21 h. 45 1 La demi-heure de Paris. — 22 heu-
res 40 : Air:; d'opérettes. — 23 heures : Or-
chestre Philharmonique. — 23 h. 15 ; Chan-
sonnettes. — u li. or» : Caveau « A la Rutte ».
— 0 h. 20 : Orchest re L enharmonique. —
0 h. 30 : Bulletin uiétéorologique.
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De 6 h. jtj à 9 h. 10 : Pari >P. T. T. : In-
formatioûs du Radio-Journal de France. —
De 9 h. 45 à 10 h. 45 • Relais de Rennes :
Concert. — De to h. 45 à 11 h. 35 : Relais de
Limoges • Concert. — 'Je 11 .1. 35 à 11 h. 45 :
lotir Eirfel : Cours ; Bourse. — De 11 h. 45
a 12 heures : Journal Parlé (première émis-
sion). — De 12 heures à 12 h. 50 : Relais
de Montpellier : Concert. — De 12 h. 50 à
13 heures . Paris-P. T. T. : Informations. —
De 13 heures à 13 h. 30 ; Reprise du concert.
— De 13 h. 30 à 13 h. 50 : Tour Eiffel : Cours;
Bourse. — De 13 h. 50 à 14 heures : Paris-
P. T. T. : Disques. - De 1, heu tes A 14 heu-
res 20 : Disques ; Programme des spectacles
de Toulouse. — De 14 h. 20 à 14 h. 30 : Tour
Eiffel : Cours ; Bourse. — Du 15 h. 30 a
15 h. 45 : Discutes (soli). — De 15 h. 45 à
18 heures : Tour Eiffel : Cours : Bourse. —
De 16 heures à 17 heures ; Relais de Lille :
Concert. — De 17 heures à 17 h. 10 • Tour
Eiffel : Cours ; Bourse. — De 17 h. 10 k
1? h. 80: Chronique touristique.— De 17 h. 30
à 18 h. 30 : Relais de Strasbourg : Concert.
— De 18 h. 30 à 19 h. 30 : Radio-Journal de
France. — De 10 h. 30 à 19 h. 45 : Chronique
cinématographique, par Mlle Rivano. — De
19 h. 45 A 20 heures : Disques ; Programme
des spectacles de T ulouse. — De 20 heures
â la fin : Transmission du Théâtre National
de l'Opéra. — En fin d émission : Dernières
informations et musique de danse en relais
du Poste National.
lence les communiqués de source natlona
liste pendaut la revue qe presse du Radio
lournai de France.
Pour convaincre nos lecteurs nous leui
itonaeitluDJ de faire le petit exercice sui
vaut :
A 18 n. 30 lin écouteront ia revue de poil
tique extérieure de M. Brossolette a l'un des
postes d'Etat. A 19 a. 10, Us prendront le
Poste Parisien qui diffus,, le Journal parlé
de M. Maurice Rourdet Enfin, à 2o heures
Ils écouteront Ioulnuse-Pyrénées
Nos lecteurs apprendront que de nomhren
ses dépêche» parvenue, su Poste Parisien
et k Toulouse-Pyrénées ne touchent pas
M. Rrossolette I
*
» »
Voici la nouvelle répartition des stations
du réseau d'Etat t
Groupe A : Radlo-Parls
Parls-P.T.T
Tour Rlffel
Strasbourg
Groupe B
Groupe C
Groupe t)
lier.
Groupe E
Bordeaux, Nice.
Marseille.
Lyon Limogée.
Rennes Montpel
Lille, Toulouse, Grenoble
Nous rappelons que chaque groupe dif-
fuse, chaque «olr, A partir de 20 h 30 un
programme différent : Musique classique,
musique légère comédie, théâtre classique,
etc.
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Renseignements aux gares et agences
du P.-O.-MIDL
Chronique
de la radio
NOS ECHOS
Notre confrère « Radio-Magazine » publie,
sous la signature de M. Clément vautel :
« Simple rapprochement . — Un Journal
parisien ayant dû licencier nombre de ses
rédacteurs, le ministre de l'intérieur est in-
tervenu : U a obtenu de la direction qu'elle
verse les Indemnités fixées par la commis-
sion paritaire et fasse toutes les démarches
utiles pour trouver du travail au personnel
congédié.
« Les trente et un Journaliste» employés
» au Journal parlé • de la Tour Eiffel, vien-
nent d'être congédiés, sans Indemnité au-
cune, par l'Etat. rires avec le savon RODOLL
de luxe dont la mousse cré-
meuse agit comme un baume
•t f ail disparaître boutons, ger-
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les méthodes françaises et composé de Beurre de
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J» comme sa formule est unique, son parfum très |5I
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TS. — FEUILIJETON
lofflan Loiicier (tu
E. Phillips WKEÏM
VU 13 JANVIER 1937.
I HOMMES tï
HILLIO
ÏPHÉiit d8 l'argus
par ?. et P. CAILLE
CHAPITRE XXXÏLÎ
— Comment pensiez-vous donc garder |
le secret V s'enquit Thomas Ryde. Le jour ;
de la liquidation arrive et II me semble
Oue vous serez lmcapable de tenir vos en-
lacements Comme associé, nous ne vous |
avions pas en haute estime, mais nous ,
avions confiance en vos capacités tinan- |
clftres. Vous nous avez déçus. Quant â
ftiol, peu d'hommes m'ont infligé pareil I
rlémentl Vous m'avez trompé. Vous êtes i
un insensé >
De Brest avait perdu conscience. Il
«'enfuit ta tête dans les mains
« Oui, le suis un ensensé ! s'écria-t-ii.
— J'ai un mot â dire intervint Hisedale.
Mêms si nous n'avons rien gagné, mol,
le vous al remis mille livres en couver-
tuve o.i ne s'en est Jamais servi. Nous
sommes â la banque. Je veux emporter
cette somme avec mol.
— Mes bénéfices s'élèvent à beaucoup
pli ; que oeia, renchérit Thomas Ryde de
sa voix blanche. Néanmoins, Je réclame
aussi mille livres. >
De Brest entrebâilla la porte de son bu-
reau et Jeta un regard dans la banque.
Derrière les comptoirs 11 y avait une dou-
zaine d'employés et au guichet, se te-
naient un ou deux clients. De Brest se
retourna, pressa un bouton, et aussitôt
un employé se présenta.
« Apportez-moi mon chéquier person-
nel », ordonna de Brest.
L'homme se retira.
« Anrès tout, reprit de Erest en se ren-
versant sur sa chaise, nous nous faisons
peut-être tron de mauvais sang il propos
d cette ll(!ulds.*lon Nous ne sommes pas
si à court pour le marché de Londres et
une douzaine de personnes lont des pieds
et des mains pour me procurer des ac-
tions. Je peux en recevoir d'un moment à
l'autre. Vous prendrez vos bénéfices sur
les profits que nous aurons réalisés ici.
Les ennuis viennent de l'étranger. Je ne
peux pas vous expliquer. Mais s'il y a une
perte, c'est moi qui la supporterai.
— Nous nous contenterons des bénéfi-
ces réalisés à Londres », répliqua Thomas
Ryd?.
L'employé réapparut, n portait un chè-
q 3 en blanc sur lequel était éplnglé un
petit papillon que de Brest examina et
décihra aussitôt. Il plaça le chèque devant
lui. Sa main tremblait tellement en ou-
vrant son stylo qu'il renversa de l'encre
Sur la table. Il inscrivit la date et s'ar-
rêta. Le téléphone sonna. Il saisit l'écou-
teur et ne répondit que par monosyllabes.
« La Boothroyd a terminé â cinquante-
huit », annonça-t-il en raccrochant l'ap-
pareil. .
Tout près, une pendule lança ses qua-
tre heures. De Brest attendait anxieuse-
ment ce signal. Pourtant 11 fit semblant
de ne pas le remarquer et signa le chèque
de deux mille livres II le retourna pour
l'endosser et pressa de nouveau le bouton
«• TouehP7-mo1 cet effet », dit-il en le
tendant à l'employé.
L'homme prit un air grave.
c Je suis navré, monsieur. M. Petersen
vient de fermer les coffres. Il est presque
quatre heures cinq. »
De Brest sortit sa montre.
« Je ne m'imaginais pas qu'il était si
tard, fit-il. Je cuis désolé, monsieur Ryde.
La loi anglaise nous interdit de payer
après les heures de fermeture et on est
très sévère pour les étrangers. Voulez-
vous dix heures demain matin ? >
Ryde montra l'employé du doigt.
« Renvoyez-le, s'il vous plaît », pria-t-11.
L'homme obéit au geste de de Brest et
referma la porte derrière lui. La voix de
Thomas Ryde s'était faite plus monotone
que Jamais.
« De Brest, fit-il, Je me méfie de vous.
Je me suis toujours méfié de vous. L'er-
reur de ma vie a été de m'engager dans
cette affaire avec des hommes de votre
trempe. Enfin J'y suis et Je dois payer
ma faute. Je veux quand même ces mille
livres, et le docteur Hisedale aussi. »
De Brest se mit à rire bruyamment
pour masquer son trouble.
< Mais, mes chers amis, protesta-t-Il.
mille livres, ce n'est rien. Vous les aurez
sûrement demain matin.
— Je commence à croire que mille li-
vres sont beaucoup pour vous, répliqua
lentement Thomas Ryde. Baron, nous au-
rions dû toucher au moins cent mille li-
vres. Si sir Matthew s'est séparé de nous,
c'est votre faute. Si Hartley Wright a été
assommé, c'est encore votre faute, Dé-
sormais, je conduirai seul cette affaire.
J'entrerai seul éii possession de la for-
mule et je conduirai seul les négociations
avec lés Glenaltôn vendredi. Le million
de livres sera divisé entre nôus cinq si
Hartley Wright est encore en vie, entre
nous quatre s'il est mort, mais de vôtre
part je déduirai la somme que nôus avons
perdue grâce à la façon stupide dont vous
avez mené nos opérations financières.
Est-ce assez clair ?
— Non, protesta furieusement de Brest.
Vous avez accepté votre part de risque.
Le marché s'est dressé contre nous.
— Baron de Brest, dit Thomas Ryde,
vous auréz ce que je vous ai dit ou vous
aurez un peu moins que rien. Vous pouvez
devinér ce que j'entends par là. Vous sa-
vez maintenant ce qui vous attend. A vo-
tre choix. A partir de cette minute, vous
n'avez plus droit au chapitre. Le moindre
de vos gestes me sera rapporté. D'ailleurs,
conclut-il en baissant curieusement le
ton, il est un de vos gestes qui pourrait
fort bien mettre fin à vos ennuis. »
Sur ce ils se laissèrent. Il entendit s'é-
loigner leurs pas. De la banque montait
un bruit de livres qui se fermaient, un
murmure de voix qui saluaient la fin
d'une journée de travail Les affaires de
la maison de Brest étaient mauvaises et
11 n'était pas nécessaire d'accomplir des
heures supplémentaires. Pour la seconde
fois, le téléphone sonna. Lucille était au
bout du fiL
< Encore au travail î >
De Brest fit un grand effort
« Oui, encore au trâvaiL Nous avons
une conférence sur les changes. Nos amis
de Paris sont un peu durs.
— Je ne vous retiendrai pas, promit
Lucille. Je tenais seulement à vous rap-
peler quelque chose. Savez-vous quoi ?
— Non.
— La visite chez Cartier. Charles a de-
viné. Je vous dirai cela plus tard. Je crois
que je n'y penserai plus dès que J'aurai
vu le collier. Au revoir l
— Dès que vous aurez vu le collier »,
répéta de Brest comme un écho. ;
CHAPITRE XX3TV
Surgissant du triste brouillard de dé-
cembre, elle gagna d'un trait la bibliothè-
que où régnait une clarté intime. Elle
était déjà au coin du feu que Burdett
achevait d'annoncer sa visite.
< Lucille ! > s'exclama Dutley aba-
sourdi.
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la. ligne d'arrivée.
{< Une gracieuse attitude de la championne de patinage Hecîy
Stenuff, actuellement à Paris.
La promenade traditionnelle des «vieux tacots»
Lin anc-Atri» r\t*r\rir& l» rt£na.r*
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Les grandes manœuvres d'hiver de la flotte en MédiSerranée
En haut : Le cu ;r\ssé anvra! «Provence» et (ci dessus* les csnbns de gros calibre du m? e txyr>' é
qui pvtcpe iun manoeuvres.
La guerre civile d'Espagne
Un* 'rsnchée dans le quartier universtvre, % M.vdri
L'Allemagne se prépare à fêter Carnaval
La garde personnelle du Roi Carnaval Olhon 1", a Munich.
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Le championnat de France de football
Une phase du match qui opposait Rouen au Red Star.
.'équipée tragique des frères Frey qui faillirent trouver
la mort au Pic Wastman. — Ramené k Berchtesgaden,
, *v l'un des rescapés fait le récit de l'ascension.
A l'occasion de l'inauguration du nouveau carillon de la
Collégiale de Villefranche-de-Rouereue, la célèbre procession
des Pénitents noirs a parcouru les rues de la ville.