MAIUH 82 JANVIER 1919 ANCIENS MINISTRES ASSASSINÉS l Pétrograd. ai <strong>janvier</strong>. Les <strong>de</strong>ux anciens ministres, MM. TchinKa- reff et Kokoschkine, étant tombés mala<strong>de</strong>s, étalent en traitement à l'infirmerie <strong>de</strong> la for- teresse pierre-et-Paul, où ils étaient détenus <strong>de</strong>puis le coup d'Etat maximaliste. Us avaient été transportés hier soir a l'hô- pital du Palais Marie. Vers 11 heures, un groupe <strong>de</strong> matelots ont pénétré dans la cambre où se trouvaient les <strong>de</strong>ux anciens ministres et les ont tués. DEUX CENTS IVROGNES BRÛLÉS VIFS O<strong>de</strong>ssa, 21 <strong>janvier</strong>. Selon <strong>de</strong>s nouvelles dignes <strong>de</strong> créance, re- çues du village <strong>de</strong> Novo-Arkhangel, près d'E- ïisabethrad la populace pénétra dans les caves d'une distillerie, où finalement l'al- cool prit feu. Deux cents ivrognes furent brû- lés vifs. LA- QUESTION DES PRISONNIERS Stockholm, 21 <strong>janvier</strong>. On annonce <strong>de</strong> source maximaliste, que oondant la discussion <strong>de</strong> la question du ra- patriement, <strong>de</strong>s prisonniers <strong>de</strong> guerre. par la commission russo-alleman<strong>de</strong> <strong>de</strong> Pétrograd, <strong>de</strong> sérieuses difficultés auraient surgi ; les délégués russes auraient posé comme condi- tion exnresse qu'aucun procès politique ne cuisse être intenté aux prisonniers tchèques, alsaciens, italiens, etc., qui auraient volon- tairement passé à l'ennemi. LA PAIX AVEC L'UKRAINE Bâle, 21 <strong>janvier</strong>. On man<strong>de</strong> <strong>de</strong> Brest-Litovsk, 20 <strong>janvier</strong>, viâ Berlin : « Les négociations entre les délégations <strong>de</strong>s puissances centrales et la République <strong>de</strong> l'Ukraine ont donné comme résultat qu'une entente est intervenue sur les bases d'un traité <strong>de</strong> paix à conclure. € L'état <strong>de</strong> guerre sera déclaré terminé et les parties sont décidées à vivre, désormais, ensemble sur un pied <strong>de</strong> paix et d'amitié. « Les troupes adverses, sur le front, seront retirées dès la conclusion <strong>de</strong> la paix ; les contractants sont d'accord pour que le traité <strong>de</strong> paix prévoie la reprise immédiate <strong>de</strong>s rapports économiques et juridiques. a Les rapports diplomatiques et consulaires seront repris aussitôt. Par suite <strong>de</strong> l'établissement <strong>de</strong>s points es- sentiels du traité <strong>de</strong> paix, les négociations sont parvenues à un point qui impose aux allégations le <strong>de</strong>voir <strong>de</strong> prendre contact avec • les autorités responsables <strong>de</strong> leurs pays réci- proques. Certains plénipotentiaires estiment <strong>de</strong> leur <strong>de</strong>voir <strong>de</strong> présenter personnellement à leurs autorités le raoport sur le cours <strong>de</strong>s négocia- tions déjà faites. Toutes les délégations estiment qu'une sus- pension est nécessaire à cet effet, et qu'elle àoit. être aussi courte que possible. Elles ont convenu <strong>de</strong> retourner à Brest-Li- tovsk et sont décidées à conclure ensuite et à signer le traité <strong>de</strong> paix dans la mesure <strong>de</strong>s pouvoirs qui leur auront été remis. Le télégramme se termine sur cette phra- se : « C'est ainsi que pour la première fois dans cette guerre ébranlant le mon<strong>de</strong>, il a été pos- sible 'le trouver les bases qui ten<strong>de</strong>nt au ré- tablissement <strong>de</strong> l'état <strong>de</strong> paix. » Le député <strong>de</strong> la Sarthe était <strong>de</strong>scendu en < compagnie <strong>de</strong> sa femme à l'hôtel <strong>de</strong> Russie où il était inscrit eous le nom <strong>de</strong> Renou^ard. Au cours <strong>de</strong> l'entretien avec M. <strong>de</strong> Maizière, il entra en courroux : il protesta qu'il n'y avait pas <strong>de</strong> meilleur Français que lui, mais qu'il appartenait & chacun <strong>de</strong> juger les évé- nements à sa convenance, eu toute loyauté. < Si, dit-il, les gens qui nous gouvernent sont sûrs du succès, s'ils noue donnent la victoire; ils n'auront pas <strong>de</strong> plus sincère partisan que moi. <strong>de</strong> plus humble admira- teur ! n Pour donner du poids à sa pensée, il ren- versa ûua coup <strong>de</strong> poing un vase où vi- vaient <strong>de</strong>s fleurs rares ; puis, ayant redressé le vase et rétabli la gerbe, il continua : « Mate si ces gens-là échouent, malheur à eux I Malheur à Briand I » Et il frappa un guéridon qui résonna sous le coup, ce qui fit aboyer un petit chien jaune. « Malheur 1 Malheur à eux I répétait-Il. car je suis la. 1... et je les aurai I » M. Caillaux sembla en cet instant attein- dre les <strong>de</strong>rnières bornes d'une colère voisine <strong>de</strong> la folie ; il en voulait surtout à M. Briand sur le compte <strong>de</strong> qui il s'expliqua sans rete- nue. UNE PROTESTATION DU CURÉ DE MAMERS n*m*i Paris, 21 <strong>janvier</strong>. Certains journaux ayant signalé la pré sence chez M. Caillaux, le jour <strong>de</strong> son arres- tation, <strong>de</strong> M. l'abbé Forgeât, curé <strong>de</strong> Ma- mers, ce <strong>de</strong>rnier leur adresse la protesta- tion suivante : « L'abbé Forgeât, archiprêtae, ouiré <strong>de</strong> Ma mers, na jamais été invité chez M. Cail- laux soit à Mamers, soit à Paris et bien Plus, il ne connaît pas M. Caillaux et 1 ignore. » L'AFFAIRE TU RM EL DÉMENTI DE M° LAÇASSE <strong>de</strong> premier ; la secon<strong>de</strong>, 8 ; la troisième, 4, et l'équipe Pieaux-Loisel-Steux, 1. En résumé, course très intéressante et d'une vive animation. -* > FOOTBALL RUGBY LA COUPE DE PARIS Paris, 21 <strong>janvier</strong>. Le Raeing-Club <strong>de</strong> France ba.t le club <strong>de</strong> la Société Générale par 13 -points, à 3 ; le Sta<strong>de</strong> Français bat Parts-Université-Club, par 9 points à zéro ; le Sportin-Club Universitaire <strong>de</strong> France bat l'Association Française, par M points à zéro. F00TBALL~ASS0CIPT|ON CHALLENGE DE LA RENOMMÉE L'Union Sportive Suisse et l'Olympique, font match nul, 2 à a ; le C. A. <strong>de</strong> Paris, bat Pans-Star, par 5 points à zéro. COUPE NATIONALE L'Association Sportive Française bat le Gailiac-Club, par 6 points à 2 le Racing- Club <strong>de</strong> France bat le S.-C. <strong>de</strong> Choisv-le-Roi par 4 noînts à zéro ; le-Sta<strong>de</strong> Français bat Paris-Université-Club, forfait Du 21 <strong>janvier</strong>. — Dans le voisinage d'un aérodrome <strong>de</strong> Londres, <strong>de</strong>ux avions, l'un avec un seul oc- cunant. l'autre possédant un pilote fit un ob- servateur, sont entrés hier en collision, à une hauteur considérable, et se sont écrasés sur le sol : les trois officiers se sont tués. LES POSTIERS ET LA VIE CHÈRE Paris, 21 <strong>janvier</strong>. Les postiers, réunis hier au siège <strong>de</strong> la C. G. T., ont adapté un ordre du jour <strong>de</strong>man- dant que l'in<strong>de</strong>mnité journalière <strong>de</strong> vie chè- re <strong>de</strong> 1 fr. et 1 fr. 50 soit portée au taux <strong>de</strong> i francs. L'ITALIE EXPULSE OU INTERNE 5.000 ALLEMANDS Rome, 21 <strong>janvier</strong>. Par suite <strong>de</strong>s nouvelles dispositions du eouvernement italien, jusqu'à présent, envi- ron 5.000 Allemands ont été expulsés ou in- ternés. Parmi ceux-ci, figurent un certain nombre d'individus qui avaient pris récemment ia nationalité italienne. En • outre. 200 Allemands ont été déférés aux tribunaux. Ces mesures sont accueillies avec satisfac- tion, par toute l'opinion publique. La Messe du 21 Janvier Paris, 21 <strong>janvier</strong>. La, messe annuelle , à la mémoire du roi Louis XVI a été célébrée ce matin, à 11 heu- res, en l'église Saint-Germain-l'Auxerrois, ancienne paroisse <strong>de</strong>s rois <strong>de</strong> France. La messe a été dite par M. l'abbé Noblet. Aux premiers rangs <strong>de</strong> l'assistance, on re- marcmait : MM. <strong>de</strong> Gaillard <strong>de</strong> Lavaldène, Drési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s Comités royalistes <strong>de</strong> Paris et âe la Seine : le vicomte <strong>de</strong> Laroque-Latour, secrétaire <strong>de</strong>s Comités royalistes <strong>de</strong> la Sei- ne : Mme la marquise <strong>de</strong> Mac-Mahon : MM. Léon Dau<strong>de</strong>t, Charles Maurras, Maurice Plateau. On notait aussi la présence <strong>de</strong> nombreux officiers, sous-officiers et soldats <strong>de</strong> toutes irmes. UN Paris, 21 <strong>janvier</strong>. Au sujet <strong>de</strong> la nouvelle suivant laquelle à Rome, M. Turmel aurait <strong>de</strong>mandé une 'entre- vue au prince <strong>de</strong> Bulow, M» Lagasse, défen- seur du député <strong>de</strong> Guingamp, a dit, hier : « Je peux vous parler d'autant mieux <strong>de</strong> ce voyage que M.- Turmel a été interrogé sur ce point. « Cet inci<strong>de</strong>nt figurait dans le rapport <strong>de</strong> M. Daru, par le capitaine Mangin-Bocquet. Tout d'abord, il est faux que mon client ait emprunté 1.500 francs pour faire un voyage à Rome ; cë qui est vrai, c'est que M. Turmel est allé dans cette ville alors que von Bulow y était encore, c'est-à-dire bien avant la déclaration <strong>de</strong> guerre <strong>de</strong> l'Italie à l'Autriche. « Or, ayant pris une voiture pour visiter la ville, le cocher lui désigna la grille <strong>de</strong> la Malta, où habitait l'ancien chancelier alle- mand ; curieusement, le député <strong>de</strong> Guin gamp <strong>de</strong>scendit du fiaore et s'approcha <strong>de</strong> la porte <strong>de</strong> la grille. a A ce moment, l'un <strong>de</strong>s détectives alle- mands qui gardait von Bulow l'interpella en italien ; mon client, qui ne sait pas un mot <strong>de</strong> cette langue et pas un mot d'allemand, du reste, répondit en français; sur quoi on le conduisit au poste, où tout s'expliqua, et on lui fit <strong>de</strong>s. excuses. « C'est à cela que se réduit l'inot<strong>de</strong>nt. » ©»:© ' , .«i A TRAVERS JOURNAUX DOCUMENTATION PRÉCISE ET TERRIBLE L'Action Française : « J'attends, je l'avoue, avec impatience, ma convocation à la Haute-Cour, et m'y rendrai avec la joie d'un Français qui sait que nos soldats, lors <strong>de</strong> la prochaine offensive, ne se- ront plus trahis, poignardés dans le dos, par les Caillaux, les Malvy, les Almereyda, les Bolo, les Paix-Séallles, les Leymarie.
MARDI <strong>22</strong> JANVIER' <strong>1918</strong> Aujourd'hui <strong>22</strong>Janvier TISSUS DE COTON BLANG - LINGERIE DENTELLES - MERCERIE Soldés après Inventaire m nw .. TOULOUSE Dans la foule ^"e^'on %%Siï%? -^n^ aux mêmes prix. Demain Mercredi 23 Janvier „ <strong>de</strong>s rabais énormes sur les prix ^JSSPSTd'une gran<strong>de</strong> quantité <strong>de</strong> CORSAGES -- JUPONS PEIGNOIRS et GANTS le tout <strong>de</strong> belle qualité, restant en On <strong>de</strong> saison, fin <strong>de</strong> séries, etc. It miernieun LA GU dans le voisinage <strong>de</strong>s ports ennemis, dans la "te %gm U Namar secrétaire parle- menta"-* <strong>de</strong> l'Amirauté, dit - ^Amirauté n'est pas disposée il admettre . i nsm'irins britanniques ne sont pas que les sous-mai "s voisinage immé- capables d'opérer dans le ^rd If STW3gS?V évi<strong>de</strong>nt que les i^Uinns régnant dans le voisinage <strong>de</strong>s Sorts ennemis 0 sont complètement différentes <strong>de</strong> celles régnant dans le voisinage <strong>de</strong>s ports britannique!. L'absence complète <strong>de</strong> trafic dans les ports allemands <strong>de</strong> la mer du Nord rend possible l'usage très étendu <strong>de</strong>^ barra- "es <strong>de</strong> mines, et, d'un autre côté, l'énorme trafic dans les ports britanniques nous im- pose la nécessité absolue <strong>de</strong> maintenir libres <strong>de</strong> mines les approches <strong>de</strong> ces parts. » Autour <strong>de</strong> la Guerre . LES PARENTS DES PRISONNIERS DE GUERRE Nice. <strong>22</strong> <strong>janvier</strong>. Une importante réunion <strong>de</strong>s disparus et <strong>de</strong>s prisonniers <strong>de</strong> guerre <strong>de</strong> Nice et <strong>de</strong>s Alpes-Maritimes a été tenue hier après-midi. Le groupement qui s'est formé sous le titre Association <strong>de</strong>s familles <strong>de</strong>s soldats pri- sonniers en Allemagne ou Disparus <strong>de</strong> Nice et <strong>de</strong>s Alpes-Maritimes, a décidé <strong>de</strong> s'affi- lier à la Fédération <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>. Le lieutenant Biola, du 27= chasseurs, et le sergent Riquier, récemment revenus d'Alle- magne, l'un évadé, l'autre grand blessé, ont fait <strong>de</strong>s récits émouvants. L'assemblée a approuvé les vœux émis au Conerès <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> M. Barbot, dont le fils fut prisonnier, a prononcé une émou- vante allocution. . Une dépêche a été envoyée à M. Marbeuf, à <strong>Toulouse</strong>, pour le prier d'organiser à Nice unP meulière réunion <strong>de</strong> l'Association Un discours du docteur Pilatte a été fréné- tiquement applaudi. L'AFFAIRE D'ACCAPAREMENT Paris, <strong>22</strong> <strong>janvier</strong>. Sur mandat <strong>de</strong> M. Morand, juge d'instruc- tion M. Pachaud, commissaire <strong>de</strong> police aux délégations judiciaires, a perquisitionné, en compagnie <strong>de</strong> l'expert judiciaire Vannier, dans l'affaire pour spéculation sur les char- bons reprochée à M. Francis Laur, ancien député, directeur <strong>de</strong> la Compagnie <strong>de</strong>s char- bonnages « La Tarentaise », et <strong>de</strong>s Mines d'Aimé (Savoie), au domicile <strong>de</strong> ce <strong>de</strong>rnier, rue du- Colonel-Renard : au bureau <strong>de</strong> vente <strong>de</strong>s charbons, place Maubert ; au marché <strong>de</strong>s Carmes et à l'imprimerie où M. Laur est directeur, rue du Débarcadère. Des documents nombreux ont été saisis ; M. Francis Laur a protesté contre ces opéra- tions judiciaires. NOUVEAUX VOLS A L'ARSENAL DE TOULON Toulon, <strong>22</strong> <strong>janvier</strong>. Une nouvelle affaire <strong>de</strong> détournements <strong>de</strong> cuivre rouge vient d'être découverte dans l'arsenal maritime. Des quantités <strong>de</strong> ce métal étaient, sorties en ville par <strong>de</strong>s employés <strong>de</strong> camnTlonnage, oui. inconsciemment,- les portaient chez un fon<strong>de</strong>ur, fournisseur <strong>de</strong> l'Etat. Celui-ci ache: tait ces matières aux complices, qui les lui envoyaient pour 2 francs le kilo et les reven- dait 5 francs Jl a été arrêté, ainsi que <strong>de</strong>ux <strong>de</strong> ses com- M. ORLANDO A PARIS Paris, <strong>22</strong> <strong>janvier</strong>. M. Orlando prési<strong>de</strong>nt du conseil <strong>de</strong>s mi- nistres d'Italie, arrivera <strong>de</strong>main à Paris. Le discours politique que 1-e prési<strong>de</strong>nt du conseil <strong>de</strong>vait prononcer le 27 <strong>janvier</strong>, sera donc probablement renvoyé à une date ulté- rieure. LE GÉNÉRAL ALFIEtll A PARIS Paris, <strong>22</strong> <strong>janvier</strong>. Le général Alfteri, ministre <strong>de</strong> la guerre d'Italie, vient <strong>de</strong> passer trois jours à Paris ; il a visité le ministre <strong>de</strong> la guerre et les chefs militaires. Hier, il a été reçu par le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République ; il s'est rendu aussi à Versailles pour visiter les membres du conseil <strong>de</strong> guerre interallié. ports ennemis, voisinage dans la mer du JDe plus agrôatle <strong>de</strong>s JRurffatîfis HÉ OH/' \;:r^ Z.e meilleur Remè<strong>de</strong> <strong>de</strong> la ©o K STB M Y i o m Front Français COMMUNIQUES OFFICIELS bL LA NUWf Paris. 21 <strong>janvier</strong>, 11 heures soir. ' En Argoune, un coup <strong>de</strong> main efiectue dans ies i.*;..es onne.ii.es au Four-ae-^ans nous a ner.ius <strong>de</strong> ramener une quinzaine <strong>de</strong> nrisonntbis et tiois rmtrail.ewses. Activité ues aeux artineries sur la rive droite <strong>de</strong> la Meuse, et, en Alsace, aahs la ré- gion uu buuei et <strong>de</strong> l'Hartmanwillerkopf. Journée uunne partout ailleurs. Uan s ia journée du 20, trois avions aile- tnaïKis ont ute auattus, dont <strong>de</strong>ux par le tir <strong>de</strong> nos canons spéciaux ; en outre, quatre appareils ennemis sont tombés dans leurs li- gnes à ia suite <strong>de</strong> combats avec nos pilotes. COMMUNIQUE BRITANNIQUE Londres. 21 <strong>janvier</strong>, 11 h. 30 soir. Rien à s.&iiaier, en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> l'activité <strong>de</strong> l'arti-iene aiiemariue, au cours <strong>de</strong> la jour- - née. à l ouest <strong>de</strong> Lens. La visiùiniB qui est restée bonne hier, nous a permis <strong>de</strong> taire du réglage tous les jours at <strong>de</strong> prendre un grand nombre <strong>de</strong> clichés <strong>de</strong>s zones avant ennemies. Des bombes ont été jetées, au cours <strong>de</strong> la tournée, sur divers ottjeetîfa- à terre. Des trcuoes alleman<strong>de</strong>s ont été attaquées à la mitrailleuse dans les tranchées et en terrain découvert. Un appareil ennemi a été abattu. Tous les nôtres sont rentrés in<strong>de</strong>mnes. COMMUNIQUÉ BELGE Le Havre, 21 <strong>janvier</strong>. Pendant la nuit du 19 au 20 <strong>janvier</strong>, nous avons repousse, par le feu, une patrouille ennemie qui s'avançait, en ra<strong>de</strong>au, vers un <strong>de</strong> nos postes avancés <strong>de</strong> la région <strong>de</strong> Rams- sapeile. La journée du 20 <strong>janvier</strong> a été marquée par ies actions habituelles d'artillerie. Au cours <strong>de</strong> la nuit du 20 au 21, rencontres 4e patrouilles dans la région à l'ouest <strong>de</strong> la fo-rêt el'Houthulst. . Aujourd'hui 21, quelques tirs peu impor- tants sur tout le front. Un avion allemand <strong>de</strong> bombar<strong>de</strong>ment, re- venant <strong>de</strong> Dunkerque, a dû atterrir, le 19 jan. vier au soir, près <strong>de</strong> Bulstamp ; les quatre passagers, dont un officier, ont été faits prisonniers. ARMÉE D'ORIENT Salonique, 20 <strong>janvier</strong>. Le 20, vers 10 heures du soir, après une violente préparation d'artillerie, l'ennemi a prononcé sur nos positions, à l'ouest du Var- dar. au nord <strong>de</strong> Jumnica et l'ouest du Skra dî Legen, une série d'attaques qui ont échoué complètement. Sur un seul point, l'ennemi a pu pénétrer dans nos tranchées entièrement boulever- sées, mais il en a été chassé ausST.ôt par une vigoureuse contre-attaque <strong>de</strong>s troupes helléniques, dont l'attitu<strong>de</strong> a. été particuliè- rement brillante. Rien d'important à signaler sur le reste du ïront. COMMUNIQUÉ DE L'AFRIQUE ORIENTALE Londres. 21 <strong>janvier</strong>. Nos avant-p-ostes sont entrés en contact avec l'ennemi aux environs <strong>de</strong> la colline <strong>de</strong> Pamnunl, située à environ 50 milles au sud- ouest <strong>de</strong> Porta-Amelia, dans la région do Vembo et <strong>de</strong> Tarika. Une <strong>de</strong> nos colonnes, venant du Nasylan, a occupé Louvabmoula-Boma, à l'angle for- mé par le confluent <strong>de</strong>s rivières Louvam- jioula et Lujenda. L'ennemi, en se retirant vers le Nord, a dé- - fruit les ponts déjà endommagés par les inondations. ATOUbOU LA MESSE DU 21 JANVIER a été Célébré», hier matin, à la chapelle Sainte-Anne. Le vénéré curé <strong>de</strong> Samt-Etienne, Mgr Del-, pech, a offert le Saint-Sacrifice, pendant le- quel les orgues ont fait entendre <strong>de</strong> sup- pliantes harmonies. Le recueillement était profond dans 1 as- sistance, qui a <strong>de</strong>mandé à Dieu <strong>de</strong> bénir les efforts <strong>de</strong> nos glorieuses armées. COUR D'ASSISES. — Voici la liste <strong>de</strong>s af- faires dont la Cour d'assises aura à "eM«B«*»s la première session «t ^ n *?^Jx£« Lundi 28 Janvier, il midi i : Gabio (meurtres). Taût vendredi' mYoU : faux et usage <strong>de</strong> faux. Défenseur : M" Désarnauts. Samedi midi i : Hébrard (vols qualifiés). Défen- seur : M* Achard. _ . , , ... Dimanche, 9 II. du matin : Cavaillé (vol quali- fié) Défenseur : M. Laynevèzc. LE SYNDICAT DE L'ARSENAL ET CAR- TOUCHERIE s'est réuni le 19 <strong>janvier</strong>, à l'Am- phithéâtre <strong>de</strong> l'Ancienne Faculté <strong>de</strong>s Lettres, De la communication qui nous est faite,, nous extrayons les passages suivants : Le Syndicat déclare se prononcer contre la cir- culaire ministérielle du 31 décembre MH7 et <strong>de</strong>- man<strong>de</strong> a cet effet, la réunion <strong>de</strong> tous les Syndicats <strong>de</strong> ia Fédération en Congrès ou Conférence S i» Bourse du Travail <strong>de</strong> Paris, pour le 20 <strong>janvier</strong> l91h. L'Assemblée <strong>de</strong>man<strong>de</strong> en outre que ce Congres V °r Le relèvement <strong>de</strong>s salaires pour lévrier lfil«, selon la promesse faite par M. Loucheur. 2" Le principe <strong>de</strong> la conservation îles commandos aux Etablissements <strong>de</strong> la guerre, afin d'éviter les licenciements en perspective. 3° Le maintien du mémo salaire en cas <strong>de</strong> réduc- tion <strong>de</strong>s heures <strong>de</strong> travail. 4* Le relèvement <strong>de</strong>s retraites pour le personnel <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> transitoire, en portant le taux do ces retraites à 1.0CO francs pour les -femmes et 1.200 fr. Dour les hommes. , , 5« Le relèvement <strong>de</strong>s retraites pour le personnel <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> normale qui doit avoir la retraite ba- sée sur les versements opérés et qui ne peut dépas- ser 1.S00 francs en appliquant à ce personnel les dispositions spéciales du titre IV, art. 53; <strong>de</strong> la loi du 31 juillet 1914, qui garantit aux agents <strong>de</strong> maî- trise et employés un minimum <strong>de</strong> retraite basé sur la moyenne <strong>de</strong>s six <strong>de</strong>rnières années, et règle cette retraite à raison <strong>de</strong> 1/60 <strong>de</strong> cette moyenne pour chaque annéo <strong>de</strong> service accomplie dans les Etablissements <strong>de</strong> la guerre. L'Assemblée proteste contre les embauchages a ou- vrières effectués la semaine <strong>de</strong>rnière, sans tenir compte du droit <strong>de</strong> priorité N<strong>de</strong>s veuves <strong>de</strong> guerre, mères <strong>de</strong> 3 et I enfants, Inscrites <strong>de</strong>puis longtemps sur les listes d'embauchage. Proteste à nouveau contre l'emploi <strong>de</strong> la main- d'œuvre exotique qui a déjà supprimé le travail a plus <strong>de</strong> 3O0 ouvrières et qui nous achemine vers le Chômage envisagé par le ministre, puisque -<strong>de</strong>vant cette éventualité <strong>de</strong>s ordres ont été donnés pour payer le salaire d'affûtage etc... INSTITUT CATHOLIQUE. — M- le chanoine Maisonneuve, empêché, ne fera <strong>de</strong>main mercredi 23 Janvier. LES CARNETS DE SUCRE. — Les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> remplacement <strong>de</strong> carnets <strong>de</strong> sucre perdus sont <strong>de</strong>venues si fréquentes <strong>de</strong>puis quelque temps, qu'il a paru absolument nécessaire à l'Administration municipale <strong>de</strong> prendre <strong>de</strong>s mesures en vue d'empê- cher tout abus dans la consommation, <strong>de</strong> cette <strong>de</strong>nrée. Ces partes <strong>de</strong> carnets, qui <strong>de</strong>vraient n'être qu ac- ci<strong>de</strong>ntelles, paraissent érigées en un système ayant pour but <strong>de</strong> procurer un supplément <strong>de</strong> sucre à la TAitroart <strong>de</strong> ceux qui y ont recours. Dans ces conditions, et d'accord avec M. le préfet <strong>de</strong> la Haute-Garonne, le maire <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> a décidé <strong>de</strong> ne plus délivrer <strong>de</strong> carnets en, remplacement <strong>de</strong> ceux qui auront été perdus. PRÉPARATION MILITAIRE. — Voici les Tramways Electriques <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> RÉGLEMENTATION D'EXPLOITATION DU RESEAU URBAIN ET SUBURBAIN Le Préfet <strong>de</strong> la Haute-Garonne, officier <strong>de</strong> la Légion d'honneur, Vu la loi du lô juillet IMft sur la police <strong>de</strong>s che- mins <strong>de</strong> ter ; Vu la loi du 31 juillet t.01'3 sur les voies ferrées d'intérêt local ; Vu les décrets <strong>de</strong>s 6 août 1881, 16 juillet 1«X7 et 11 novembre 1911 ; Vu le décret du 6 septembre 1902 qui a déclaré d utilité publique l'établissement sur le territoire <strong>de</strong> la commune <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> d'un réseau <strong>de</strong> tram- ways à traction électrique concédé à la ville <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> et rétrocédé a la Compagnie <strong>de</strong>s Tramways et Omnibus F. Pons ; Vu la convention du 12 août 100-2 et le cahier <strong>de</strong>s charges y annexé-; Vu l'arrêté du 8 juin 1917 ; Vu les rapports <strong>de</strong>s 10 février, 34 février. U mars 24 avril, 17 mal et îu novembre 1917. et 4 <strong>janvier</strong> 101S <strong>de</strong> M. l'Ingénieur en chef du Contrôlo ; La Société F. Pons entendue ; Considérant que les acci<strong>de</strong>nts dus soit aux habi- tu<strong>de</strong>s locales, soit à l'impru<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>s voyageurs, soit à la méconnaissance <strong>de</strong>s dispqsitlons réglemen- taires ayant pour objet <strong>de</strong> garantir la sécurité pu- blique, soit aux conditions <strong>de</strong> recrutement, dans les circonstances actuelles, du personnel <strong>de</strong> l'ex- ploitation <strong>de</strong>s tramways <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>, <strong>de</strong>viennent <strong>de</strong> plus en plus fréquents, et qu'il y a lieu <strong>de</strong> pren- dre, sans délai, les mesures les plus sévères pour garantir la séculrté publique aussi bien dans l'in- térêt <strong>de</strong>s voyageurs que dans l'intérêt <strong>de</strong>s piétons et autres usagers <strong>de</strong>s voies publiques, Arrête : GRIPPE MAUX <strong>de</strong> REINS LUMBAGO et tous malaises d'un caractère fiévreux sont toujours atténués I et souvent guéris par quelques Comprimés a ASPIRINE USINES du RHONE" Lit TUBE DB 20 COMPIUMÉS : l 'SO En V*nta dans toute* /os Pharmaciês» Les Opérations en Palestine Londres, 21 <strong>janvier</strong>. Au cours <strong>de</strong> petits engagements <strong>de</strong> pa- trouilles, le long <strong>de</strong> la côte, nous avons fait quelques prisonniers. Le 19 et le 20, nos aéros ont renouvelé leurs raids sur les camps d'approvisionne- ment <strong>de</strong> l'ennemi. Près <strong>de</strong> là station du chemin <strong>de</strong> fer <strong>de</strong> Vebvsthve et <strong>de</strong> Samria, un aéro ennemi a Hé abattu. Un <strong>de</strong> nos appareils, obligé d'atterrir dans les lignes ennemies, a pu être détruit par ton pilote et son observateur avant que ceux- ïi fussent faits prisonniers. L'Affaire Caillaux LES DOCUMENTS DE FLORENCE Paris, 2%J <strong>janvier</strong>. Comme nous l'avons annoncé, la mission italienne qui a apporté les pièces et les do- cuments saisis à ilorence a eu, hier après- midi, une conférence ' prolongée avec te ca- pitaine Bouchardon et le couuriuissaire du gouvernement près le 3.» conseil <strong>de</strong> guerre, M. M-ornet. Il a été décidé, contrairement à ce qu'ils comptaient faire tout d'abord, que le colonel Chiaparone et ses collaborateurs resteraient jusqu'à la fin du mois à -Paris, afin <strong>de</strong> faire connaître au capitaine Bouchardon l'état ac- tuel <strong>de</strong> l'instruction qui se poursuit contre Cavallini et ses complices et aussi d'éclairer les juges français sur l'inculpé Hanau, ar- rêté à Paris, complice <strong>de</strong>. Cavallini, Pau> Comby et Loustalot, qui, tous, ont été en relations, en Suisse, avec l'ex-khédive d'E- gypte. Les juges militaires italiens prendront, <strong>de</strong> leur côté, communication <strong>de</strong>s charges qu'a, d'ores et déjà, réunies le capitaine Bouchar- don touchant le rôle qu'ont joué en Italie Hanau, Bolo et le député <strong>de</strong> Mameirs. Il pourrait en résulter une inculpation <strong>de</strong> complicité contre Caillaux, en Italie, et, à ce titre, la justice militaire <strong>de</strong> Rome pourrait englober celui-ci dans les poursuites contre Cavallini et autres détenus. M. Caillaux sera prochainement amené au Palais et interrogé sur les documents <strong>de</strong> Florence et d'Amérique. cours <strong>de</strong> la semaine : Lundi 21 et vendredi 95 <strong>janvier</strong>, a 8 h. 30 du soir, 3, place du Capitole : cours <strong>de</strong> téléphonie, par M. le lieutenant François, pour les candidats aux brevets' d'éclaireur et agent <strong>de</strong> liaison. Du mardi 26 au jeudi 24 <strong>janvier</strong>; à 8 îi. 30 du soir, salles cantonales : éducation .physique et ins- truction du tir. Samedi 28 <strong>janvier</strong>, à 8 h. 30 du soir. Institut électro-technique, boulevard Biquet : cours <strong>de</strong> topo- graphie, par M. le sous-lieutenant Dnluc. topogra- phe du service géographique <strong>de</strong> l'armée. Jeudi 24 (groupe scolaire), à i h. 30 du soir, et dimanche 27, à 7 h. 45., éducation (physique sur le terrain <strong>de</strong>s sports aux SeptjDeniers. pour tous les membres qui ne subissent pas les épreuves du brevet <strong>de</strong> tireur classé. , MUSIQUE FRANÇAISE. — Etant donné les difficultés qu'éprouvent à la frontière espagnole les étrangers qui veulent entrer ou sortir <strong>de</strong> France, le Trio <strong>de</strong> Barcelone a <strong>de</strong>mandé à la Direction <strong>de</strong>s Matinées françaises la résiliation <strong>de</strong> son engage- ment ; c'est pourquoi, et pensant être agréable a ses fidèles abonnés, la Direction a engagé pour sa troisième séance d'abonnement, qui aura lieu le dimanclie 27 <strong>janvier</strong>, Mlle Mathil<strong>de</strong> Calvet, <strong>de</strong> l'Opéra, le ténor Rambaud, également <strong>de</strong> l'Opéra, et M. Cavaye, du grand: théâtre <strong>de</strong> Lyon, qui don- neront la première audition, à <strong>Toulouse</strong>, <strong>de</strong> Sainte Ra<strong>de</strong>gondc, scène lyrique die M. Aymé Kunc. direc- teur du Conservatoire. Mlle Anekler, harpiste, soliste <strong>de</strong>s Concerts Co- lonne-Lamoureux, et MM. ïtingelsen (violoncelliste) et Félix Pagès (clarinettiste), professeurs au Con- servatoire, seront chargés <strong>de</strong> la partie instrumen- tale <strong>de</strong> ce concert qui sera un <strong>de</strong>s plus grands évé- nements artistiques <strong>de</strong> cette saison. La location est ouverte. A LA CHAMBRE DES COMMUNES L'ACCORD RUSSO-JAPONAIS DE 1916 _ Londres, .<strong>22</strong> <strong>janvier</strong>. bn réponse à une question <strong>de</strong> M King sur te traité secret passé le 3 <strong>janvier</strong> 1,916 entre la ll-ussie et le Japon et récemment publié à Pétrograd, M. Balfour a déclaré que ce traité 9. ete confi<strong>de</strong>ntiellement communiqué au f ouvernement britannique par le gouverne- lent japonais, avant sa signature. LA FRANCE ET LES ETATS-UNIS A PÉTROGRAD Répondant à une question <strong>de</strong> M. King, $^t?nL?' u,r Q . e . clare lue la France et les km î n - i CMU ' nu,e nt à- avoir <strong>de</strong>s représen- te actuel lQUeS aV6C 16 gouvernement LA RUSSIE ET L'ALLIANCE Srétaire P fl'Ft a I t ing a d « mand é ensuite au- se- Itussio V,H 1 aux afIair ûs étrangères si la C'dVla ^e n rre re ? Un Etat alHé aU <strong>de</strong> 'M. Balfour a répondu : to4*b£*J& m , esw è où les traités peuvent te fane, elle est une puissance alliée- » ï'égard dn n^^^e limite a adoptée à ySmSfiSSaft L0ndrcs n'affecte-t-elle W&iue en^ien^ att !Î!, l<strong>de</strong> ' * sache, uue en rien sur Ja validité <strong>de</strong> ce traité. Un* ^ UERRE NAVALE " LES MINES WniiiTOe» r ' tandls tue les sous-marins ïues no sont pas capables d'opérer NOUVELLES MILITAIRES Paris, 32 <strong>janvier</strong>. NOMINATIONS Service <strong>de</strong> santé. —- Ont été nommés dans le cadre auxiliaire du service <strong>de</strong> santé mi- litaire : Au gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> pharmacien major <strong>de</strong> 2« classe <strong>de</strong> réserve à titre temporaire, les pharma- ciens auxiliaires Glangeaud, à la 12° section d'infirmiers militaires. Territoriale Au gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> pharmacien ai<strong>de</strong>-major dé 2 8 classe <strong>de</strong> l'armée territoriale à titre tempo- raire, le pharmacien auxiliaire Boggos, à la 17° section d'infirmiers militaires. PETITES NOUVELLES Du <strong>22</strong> <strong>janvier</strong>. — M. Boulanger, chef <strong>de</strong> bureau honoraire à la préfecture <strong>de</strong> police <strong>de</strong> la Seine, parti- cipant à une battue au sanglier, en forêt <strong>de</strong> Pagny, a été tué d'une balle à la tête, par M. Pellestrol, négociant à Pagny. qui fit feu sur lui par méprise. MARCHÉ AUX YIMS m . . , Nîmes. <strong>janvier</strong>. Trois-six bon goût, 86 <strong>de</strong>grés, 950 fr • trois six marc. 86 <strong>de</strong>grés, 700 fr. : eau-<strong>de</strong>-vie <strong>de</strong> marc. 58 <strong>de</strong>grés, 430 fr. Vins : Aramon Plaine. 7 A 8 <strong>de</strong>grés, <strong>de</strong> 88 à 92 fr • supé rieur, <strong>de</strong> 8 à 9 <strong>de</strong>grés, <strong>de</strong> 95 à 100 fr ': Mon tagne. <strong>de</strong> 9 à lO<strong>de</strong>grés, <strong>de</strong> 105 à 110 fr • Jac- auez- <strong>de</strong> 120 a 125 fr. ; Costières, <strong>de</strong> ilO à ^Jh f ?o°.se 'PatHet Picpoul, Aramon blanc nA .2,9 a 20 francs ' le tout nu, pris à la pro Lrl J-Lr \jKj CHEMIN DE FER D'ORLEANS MODIFICATION D'HORAIRE A partir du 1" février prochain, le train <strong>de</strong> service n° 288, entre Montauban et Cahors sera retardé, sous le n» 234 Départ <strong>de</strong> Montauban à 5 h. 41 au lieu <strong>de</strong> 4 n. 41. Arrivée ù, Cahors à 8 h 7 h. 09. 09 au lieu <strong>de</strong> PAPIER WLINSI IRemè<strong>de</strong> gouverain pour la Guorieon rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong>sl Affections do Poitrine, <strong>de</strong>s Rhumes, Grippe, f Maux <strong>de</strong> Gorge, Douleurs, Rhumatismes, etc. Wacigar 1* vàritablo PAPIEW WLINSf TRIBUNAL CORRECTIONNEL. — Audien- ces <strong>de</strong>s 18 et 19 <strong>janvier</strong>. — Prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. Dè- zes : Vols. — Jules Carrère, employé à la Compagnie du Midi volait, <strong>de</strong>puis mars 1917, <strong>de</strong>s colis <strong>de</strong> la manière suivante ; Profitant <strong>de</strong> son titre et <strong>de</strong> faus- ses déclarations, il se faisait suivre d'un colis et en cours <strong>de</strong> route le remplissait <strong>de</strong>s petits colis trouvés dans le fourgon. Trois autres -personnes sont accusées <strong>de</strong> compli- cité ou- <strong>de</strong> recel. Cé sont les nommés Lourmand. Anne Carrère et Victorine Azéma. Le tribunal, après délibération, a prononcé les condamnations suivantes : <strong>de</strong>ux ans <strong>de</strong> prison à Carrère et 'Lourinana, un an à V. Azéma. trois mois avec sursis à la dame Carrère. — R. V. LES MÉFAITS DU VENT. — Dimanche soir, une partie <strong>de</strong> l'échafaudage volant qui se trouvait à cinq mètres <strong>de</strong> hauteur, sur la faça<strong>de</strong> d'un im- meuble situé rue <strong>de</strong> Metz, angle rue <strong>de</strong>s Changes, est tombé SUT le trottoir par suite du ballottement occasionné par le vent.. A ce moment passait sur le trottoir un soldat annamite qui a eu la manche <strong>de</strong> sa capote déchirée ; il .a pu se dégager <strong>de</strong> l'a- anoncellemeint <strong>de</strong> planches sans aucun mai. Deux en- fants, les frères Cau, rue Maletache, 19, ont failli être atteints ; un d'entre eux a été légèrement con- tusionné. LES VOLS. — Le commissaire <strong>de</strong> police du arrondissement procè<strong>de</strong> à une enquête relative au vol d'une fourrure commis au préjudice <strong>de</strong> Mlle Matlhios, domiciliée 23, rue <strong>de</strong> l'Etoile. AGRESSION NOCTURNE, — Dans la nuit <strong>de</strong> dimanche, vers minuit î, les nommés Maujan 18 ans, Rabary et Rakotomaga, 19 ans, tous trois tra- vailleurs malgaches au Polygone, se sont présen- tés <strong>de</strong>vant le commissaire <strong>de</strong> police <strong>de</strong> permanence, «Déclarant qu'un moment auparavant, comme ils passaient avenue <strong>de</strong> la Patte-d'Oie, ils avaient été assaillis par six individus qu'ils ne connaissaient pas. Maujan a reçu un coup <strong>de</strong> couteau sous l'ais- selle gauche qui n'a occasionné qu'une 'blessure tout à fait superficielle. Rabary a été frappé d'un coup <strong>de</strong> poing et Rakotomaga a eu son képi en levé dans la bagarre. Une enquête est ouverte. LES J€UX DU REVOLVER. _ Hier matin, vers 2. heures, les agents <strong>de</strong> service sur les allées LaJayette entendaient <strong>de</strong>s coups <strong>de</strong> feu tirés vers la rue Arnaud-Vidal. S'étant dirigés vers cet endroit ils (percevaient <strong>de</strong> nouvelles détonations du côté du -pont du djemin <strong>de</strong> fer (école vétérinaire). Arri- ves sur les Houx, ils constataient que cinq ou six jeunes gens se battaient ; l'un d'eux <strong>de</strong>mandait <strong>de</strong>s balles. Le militaire Maurice-Jacques Mourler S iS&E^ *" bataillon d'Afrique, en traitement a i hôpital 41. tenait à la main un revolver Ixrfau- çfteux du calibre <strong>de</strong> 5 mm. Appréhendé et Interrogé 11 a déclaré que, passant rue Arnaud-Vidal 11 li avait été assailli par <strong>de</strong>s jeunes gens dont mi qirii avait pu rejoindre et auquel il avait enlevé i'arme qu il tenait a .la main, lui avait tiré un coup <strong>de</strong> revolver et l'avait blessé à l'épaule gauche Ce mi litaire qui en effet, était légèrement blessé à l'é paule, a été conduit à lThopital il Le revolver a été saisi et déposé au V arreâVIisse unent où une enquêle est ouverte. TROUVAILLES. — Réclamer ; au Bureau <strong>de</strong>s épaves, un sac ix main d'enfant, un moudrai et un livret militaire au nom <strong>de</strong> Monfralx ; a M Deubey, rue Arnaud-Vidal, 31, une caisse <strong>de</strong> tante sèches ; a M. Pouilhès, rue do la Pomme, 06 un Paquet <strong>de</strong> linge ; a M. Périés, me Sainte-Cécile. U <strong>de</strong>s revues militaires ; h l'Administration dos oon nlbus et tramways. 2 parapluie^ ; à M. Joseph RI vlère. sellitr a Blagnac, un livret <strong>de</strong> Caisse d'épar «ne ; ri. Mme Durand, avenue <strong>de</strong> Paris, 03, un por tefeuilie renfermant une petite somme. Article premier. — Il est expressément défendu aux voyageurs <strong>de</strong> <strong>de</strong>scendre <strong>de</strong>s tramways ou d'y monter en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s arrêts fixes ou facultatifs. Lorstpie les voitures sont au complet 11 est ex- pressément interdit aux wattmen <strong>de</strong> s'arrêter aux arrêts facultatifs pour y prendre <strong>de</strong>s voyageurs ; ils ne doivent.s'y arrêter que pour perpiettre aux voyageurs, qui en ont exprimé le désir 4'; <strong>de</strong>s- cendre. Art. 2. — Pour diminuer les causes d'acci<strong>de</strong>nt, les <strong>de</strong>ux portes latérales, côté gauche, dans le sens <strong>de</strong> la marche <strong>de</strong>s voitures, <strong>de</strong>vront rester constam- ment fermées par <strong>de</strong>s panneaux fixes ou mobiles. Le type <strong>de</strong> ces panneaux, qui pourront être lé- gers, ajourés et extensibles, sera soumis à l'agré- ment <strong>de</strong> l'ngénieuv en chef du contrôle. Art. 3. — La vitesse effective <strong>de</strong>s trains en mar- che ne <strong>de</strong>vra dépasser, sur aucun point <strong>de</strong> la ville, 18 kilomètres à l'heure Dans la rue d Alsace-Lorraine, ainsi qu'aux tra- versées, courbes et bifurcations, la vitesse sera ré- duite a 12 kilomètres a l'heure ;'et, provisoirement pendant toute la durée <strong>de</strong> l'éclairage r?"»H la vi- tesse réglementaire sera également >••< e-rée sur toutes les lignes après le coucher du so'< i : A tous les croisements, aux bifurcations et sur tous les points singuliers où la circulation locn'e est narticulièrement Intense, cette vitesse <strong>de</strong>vra être réduite au maximum a fi kilomètres à l'heure. Art. 4. — La Société F. Pons, est invitée, dès la notification du présent arrêté : a) A remplacer son système <strong>de</strong> perception et <strong>de</strong> contrôle <strong>de</strong>s places par un système consistant es- sentiellement à remettre un ticket à chaque voya- pas son cours I sew en paiement du prix <strong>de</strong> sa place. b) A accélérer sensiblement le contrôle <strong>de</strong>s re- cettes aux arrêts fixes et à remplacer ce contrôle par un actif contrôle <strong>de</strong> route <strong>de</strong>stiné à assurer la régularité <strong>de</strong>s départs, <strong>de</strong> la circulation et <strong>de</strong> la composition <strong>de</strong>s tramways. Cette double réorganisation du mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> perception du prix <strong>de</strong>s places et du contrôle <strong>de</strong> l'exploitation <strong>de</strong>vra commencer immédiatement et être entière- ment terminée dans un délai <strong>de</strong> six mois au plus. Art. 5. -m La société F. Pons <strong>de</strong>vra indiquer, sur chaque voiture et sur chaque remoTCfue aussi bien à l'intérieur que sur les plates-formes, en gros ca- ractères apparents, le nombre maximum <strong>de</strong>s voya- geurs qui peuvent y être admis. Ces Indications <strong>de</strong>- vront également être portées sur chaque plate-forme avant ou arrière. Sous aucun prétexte, le nombre indiqué dans le tableau ci-après ne pourra être dépassé : Motrice (40 voyageurs) : 21 assis, 8 plate-forme avant. Il plate-forme arrière. Remorque Eté (40 voyageurs) : 98 assis ; i plate- forme avant ; 8 plaie-forme arrière Remoraue Hiver oo voyageurs) : 16 assis, 6 plate- forme avant, 8 plate-forme arrière. Au cas. où malgré les injonctions du receveur on du contrôleur, suivant le cas, <strong>de</strong>s voyageurs persis- teraient à prendre place dans ' <strong>de</strong>s voitures ou sur <strong>de</strong>s plates-formes déjà au complet, le" rece- veur <strong>de</strong>vrait refuser <strong>de</strong> donner au wattman l'ordre <strong>de</strong> départ. , Art. 6. — Il est et <strong>de</strong>meure expressément Interdit aux voyageurs <strong>de</strong> prendre place soit sur les marche- pieds latéraux, soit en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s chaînes <strong>de</strong> sûreté, soit sur les tampons, soit sur les ban<strong>de</strong>s <strong>de</strong> choc. Il est également rigoureusement interdit <strong>de</strong> s'as- seoir sur les chaînes <strong>de</strong> sûreté ou sur le rebord <strong>de</strong>s plates-formes avant ou arrière ; les voyageurs doivent rester <strong>de</strong>bout sur ]e3 plates-formes ou as- sis à l'intérieur <strong>de</strong>s vc-turcs ou <strong>de</strong>s remorques aux places qui leur sont réservées. Dams toutes les voitures <strong>de</strong>vra être également af- fiché l'avis suivant : « Il est rappelé au public qu'il est impru<strong>de</strong>nt et dangereux <strong>de</strong> ne tenir sur les plates-formes en <strong>de</strong>tiors <strong>de</strong>s chaînes <strong>de</strong> siireté. » « Il est formellement interdit <strong>de</strong> se placer sur les marchepieds, tampons, Jban<strong>de</strong>s <strong>de</strong> choc <strong>de</strong>s voi- tures. » Art. 7. — U est et <strong>de</strong>me ire expressément interdit d'adresser la parole aux wattmen dont l'attention doit à tous moments être en éveil et sur lesquels repose, en gran<strong>de</strong> partie, la responcabilité <strong>de</strong> la sécurité publique. Art. 8. — Sous aucun prétexte, les agents chargés <strong>de</strong> la surveillance ou <strong>de</strong> la conduite <strong>de</strong>s voitures ne doivent tolérer d'infractions aux dispositions qui précè<strong>de</strong>nt. Au cas où, malgré les avertissements du receveur ou du contrôleur, suivant le cas, <strong>de</strong>s voyageurs per né-e Dil- uée ru* CONCERT DE M" 6 DE VALMALÉTE Mlle <strong>de</strong> Valmalète était hier encore une inconnue pour ies Toulousains. Elève d'Isidore l'niiipp, lénii- nent professeur au Conservatoire, auteur u ouvrages Pédagogiques tort répandus a juste titre, et dont l'enseignement basé sur une impeccable technique est si redierché. Aille <strong>de</strong> Valmalète a <strong>de</strong> qui lemr L'impression qu'elle a produite, <strong>de</strong>s sa première auultion, sur le public <strong>de</strong> la Salle du Jardin Royal, est significative et laisse présager un bril- lant avenir. Avec <strong>de</strong> la persévérance et ie temps, elle, prendra place, j'en su-s convaincu, parmi les meilleurs virtuoses <strong>de</strong> son époque. Mo<strong>de</strong>ste et simple, le visage illuminé par <strong>de</strong>ux youx singulièrement intelligents et volontaires, cette jeune fille possè<strong>de</strong> <strong>de</strong>s doigts d'acier, une âme <strong>de</strong> feu, en même temps qu'un tempérament rèilé- chi ; dans son exécution, qui dénote un travail pré- paré <strong>de</strong> longue date et sans cesse renouvelé, rien n'est laissé au hasard, tout y est méthodiquement ordonné. Dans Bach, elle montra du style et une sonorité (pleine ; dans la Sonate, op. 110 <strong>de</strong> Beethoven, à défaut d'une évocation puissante <strong>de</strong> ce drame moral qui, d'après Vincent d'Indy, restera « un type d'éternelle beauté », elle apporta une .fraîcheur et uue pureté <strong>de</strong> sentiment, sans affectation, que j'ai beaucoup goûtées. De Chopin, Mlle <strong>de</strong> Valmalète fit entendre la Sonate op. 35, qu'elle interpréta, comme il convient à cette oeuvre, avec une fougue mêlée <strong>de</strong> tendresse ; à la Murelie funèbre, après un crescendo adroite- ment conduit, elle fit chanter son piano dans une teinte <strong>de</strong> mélancolique et touchante tristesse. Différentes pièces <strong>de</strong> Liszt figuraient, au program- me : Berceuse, la joyeuse et sautillante Campa- nclla. Le Rossignol et la rutilante paraphrase <strong>de</strong> la Danse Macabre <strong>de</strong> Saint-Saêns, que Mlle <strong>de</strong> Val- malète joua, en vraie musicienne, avec un rythme d'une précision vigoureuse et pour ainsi dire or- 'Citi'O s t r£t 1 o Pour nous dédommager <strong>de</strong> certain Caprlccio pa- qaninesco. morceau <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> virtuosité, mais assez dénué d'intérêt, Mlle <strong>de</strong> Valmalète exécuta fine- ment <strong>de</strong>ux charmantes pièces <strong>de</strong> son maître, I. Phi- 11pp. Etu<strong>de</strong> <strong>de</strong> Concert et Feux-Follets, d'une élé- gante écriture pianistique, et termina son Récital par une Etu<strong>de</strong> <strong>de</strong> Gabriel Pî-erné qui souleva les applaudissement <strong>de</strong> la salle entière. MHS <strong>de</strong> Valmalète emporte, m'assure-t-on, un agréable souvenir <strong>de</strong> son premier passage à Tou- louse ; nous lui souhaitons, avec la continuation <strong>de</strong> ses noureux succès, un prompt retour parmi nous. G. G ; , . AViS DE ntztn Madame veuve Louis DUPIECH BOU\SbOU ; Ma<strong>de</strong>moiselle Noélie i/lECH : Madame Edouard ROBliilT DUPIECH ; Monsieur Edouard ROBERT lieutenant <strong>de</strong> gendarmerie, aux aimées ' Monsieur et Madame Jean DUPIECH et leuî dis : les familles DUPIECH et ROBERT ont la douleur <strong>de</strong> faire part à leurs amis et connaissances <strong>de</strong> la perte cruelle qu'ils vien- nent d'éprouver en la personne <strong>de</strong> Monsieur Louis DUPIECH décédé à <strong>Toulouse</strong>, le 21 <strong>janvier</strong> <strong>1918</strong> à .asre <strong>de</strong> 64 ans, muni <strong>de</strong>s sacrements <strong>de</strong> lLsrlise. et les prient <strong>de</strong> vouloir bien assis- TJi |,es . obsèques, qui auront lieu le mer- çredi 23 i an vier. à 10 heures du matin, sui la paroisse Saint-Exupère PnoS? , léunira à la maison mortuaire (les Bûchers. 25. ' Il ne sera pas fait d'autre invitation. Pomp. Fun. Municip.. 34, T. Pargaralnlères. T. 11/49 Monsieur Raymond CAZES. entrepreneur, Madame Raymond CAZES née BOUSQUET - Monsieur Jean CAZES, marechaa daT logi* au 9° régiment d'artillerie, au front Ma<strong>de</strong>. SPl'S?6 Jeann e CAZES ; Monsieur Jean CAZES. retraite <strong>de</strong>s chemins <strong>de</strong> fer • Mon- sieur Michel BOUSQUET, ancien entreore- Pi^fcnfm MiCllel BOU SQlJET née LA- i LAI\OUE ; Monsieur Pierre BOUSQUET ÎÏÏS?? entrepreneur. Madame Pierre BOUS- » née - LAPLANQUE : Monsieur .Antoine Ai\C.LA, négociant, Madame Antoine AN- A'N-^T > nea BOUSQUET ; Monsieur Marius ANOLA. maréchal <strong>de</strong>s logis au 21= régimen* d artillerie coloniale . au front ; Mons<strong>de</strong>-ua .Marcel ANC-LA, maréchal dos logis au 21e ré' triment d'artillerie coloniale au front • lef familles CAZES. BOUSQUET, DESTAILL'AT? et BOSC ont la douleur <strong>de</strong> faire part à leurs amis et connaissances <strong>de</strong> la perte cruelK qu'ils viennent d'éprouver en la personne d< Monsieur Michei-Elie CAZES Caporal au 59" d'infanterie Décoré <strong>de</strong> la Croix <strong>de</strong> guerre Titulaire <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux citations tué à l'ennemi le 24 novembre 1917, à l'âgf <strong>de</strong> 23 ans. leur fils, frère, petit-fils, neveu ei cousin, et les prient <strong>de</strong> vouloir bien assiste* au service qui sera célébfé le jeudi 24 jan- vier, h 9 heures un quart précises, dans' l'é- glise paroissiale Saint-Svlve. On se réunira a l'église. Il ne sera pas fait d'autre invitation. Eemerorments et Avis âe Neuvalne BÉNÉFICES DE GUERRE Tous les industriels voudront lire dans l'« Europe Nouvelle », 75,, rue, <strong>de</strong> Lille, Paris l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> haute actualité que publie Wil- liam Oimlid, sur l'application <strong>de</strong> la nouvel le législation sur les henéfices <strong>de</strong> guerre d'après les <strong>de</strong>rnières décisions <strong>de</strong> la com mission supérieure. ON DEMANDE <strong>de</strong>ux- marraines <strong>de</strong> pour <strong>de</strong>ux malheureux combattants sans fa- mille. S'adresser à l'Express du Midi, bureau i .<strong>de</strong>s Œuvres. M2 et Concerts ie Menas THÉÂTRE DU CAPITOLE (Salle <strong>de</strong> l'A.pollo). — Demain, à S J, reprise <strong>de</strong> Guillaume Tell. Location ouverte <strong>de</strong> 10 à 5 h., à l'Aipoilo. THÉÂTRE DE VARIÉTÉS. —- Ce soir, à 8 h. i, La Demoiselle du Printemps. AP0LLO-THÉ4TRE. — A 2 h. i et à 8 h. 45 : L'Enfant sans nom. — Orchestre. 00SMOGR\.PH. — Premier épiso<strong>de</strong> <strong>de</strong> La Nouvelle Mission <strong>de</strong> Ju<strong>de</strong>x ; La Porteuse <strong>de</strong> Pain. kJ v j La générale MAILLAC ; Mes<strong>de</strong>moiselles Paule et Lucie MAILLAC les famiKea MAILLAC, ROUEDE, BRINGUE, RIGOLE. FOURTY et FABRE remercient leurs amis et connaissances <strong>de</strong> la sympathie qui leur a été témoignée à l'occasion du décès du Général MAILLAC Ancien Gouverneur Militaire <strong>de</strong> Reims et d'Alger Comman<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> la Légion d'honneur Comman<strong>de</strong>ur du Nichan Iftikar et les prient d'assister à la messe qui sera dite, pour le repos <strong>de</strong> son âme, le mercredi 23 <strong>janvier</strong>, à 10 heures, en l'église Notre- Dame du Taur. Il ne sera pas fait d'autre invitation. Les familles PAGES et DUBOIS remercient sincèrement les personnes qui leur ont témoi- •gné <strong>de</strong>s marques <strong>de</strong> sympathie à l'occasion du, décès <strong>de</strong> Monsieur Gaston PAGÈS Tapissier et les prient <strong>de</strong> vouloir bien assister à la messe <strong>de</strong> neuvaine qui sera célébrée pour le repos do son âme, le mercredi 23 <strong>janvier</strong> <strong>1918</strong>, à 9 heures du matin, à l'Oratoire Saint-Jean- Baptiste (rue du Musée). On se réunira à l'Oratoire. Hampe» i iiiioures uaiici . .-. Latayettt. T. 10 -W. sisteraient à contrevenir aux dispositions (rai précé- dant, prescrites, on ne saurait trop le répéter, dans l'intérêt <strong>de</strong> la sécurité publique, les voyageurs ré- calcitrants <strong>de</strong>vront être expulsés <strong>de</strong>s voitures. En cas <strong>de</strong> refus ou <strong>de</strong> résistance, il sera dressé .procès-verbal contre les voyageurs récalcitrants. Art. 9. — La société F. Bons est également invi- tée à faire assermenter dans le plus bief délai pos- stble.un nombre <strong>de</strong> contrôleurs suffisants pour veil- ler % la rigoureuse observation <strong>de</strong>s dispositions contenues dans mon arrêté du 8 juin 1917. et dans le présent arrêté, dispositions qui ont, avant tout, pour objet, <strong>de</strong> garantir Ja sécurité publique comme aussi <strong>de</strong> régulariser les départs, la composition et la circulation <strong>de</strong>s tramways. n „ 4,-\ ~ Présent arrêté n'est pas limitatif, u ne lait pas obstacle à ce que la société F. Pons édicté toutes prescriptions complémentaires utiles dans l'intérêt <strong>de</strong> la sécurité publique. Cas prescriptions seront soumises à l'approbation du Préfet ou <strong>de</strong> l'Ingénieur en chef du Contrôle suivant le cas. Art. 11. — Le présent arrêté est applicable aux li- gnes du Têseau . urbain et suburbain ouvertes à l'exploitation, avec la tolérance <strong>de</strong>s pouvoirs publics avant leur déclaration d'utilité publique. Art. 12. — La société F. Pons est Invitée a soumet- tre au Préfet pour approbation, après avis du Ser- vice du contrôle, à défaut <strong>de</strong> règlement général ou <strong>de</strong>s règlements particuliers d'exploitation exigés par l'article 40 du décret du 6 août 1881, et l'arti- cle 56 du décret du 16 juillet 1907, toutes les consi- gnes susceptibles <strong>de</strong> tenir lieu <strong>de</strong> règlement d'ex- ploitation. Elle est également invitée â adresser au Service <strong>de</strong> contrôle, en triple expédition, toutes les consi- gnes d'ordre Intérieur, anciennes et nouvelles mê- me si ces consignes ne sont que la simple applica- tion <strong>de</strong>s lois, décrets, règlements et arrêtés préfec- toraux sur la matière ou du cahier <strong>de</strong>s charges. Art. 13. — Le présent arrêté, oui reproduit en les complétant les dispositions <strong>de</strong> l'arrêté du s juin 1917. <strong>de</strong>vra être Inséré, in extenso, par les soins et aux frais <strong>de</strong> la société F. Pons, dans les grands quotidiens <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>. Il <strong>de</strong>vra être affiché in extenso, par la société F. Pons, dans 'tous ses kiosques ; îm exemplaire im- primé en sera remis à chaque contrôleur, à chaque wattman. receveur, etc... ; <strong>de</strong> larges extraits con- tenant leurs dispositions les plus essentielles. seront affichés dans toutes les voitures. Art. 4. — M. lé maire <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>. M. l'Tngênleur en chef diu Contrôle, <strong>de</strong>s votes ferrées d'intérêt lo- cal du département ; M. le commissaire central <strong>de</strong> police <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>, sont charorés. chacun en ce qui le concerne, <strong>de</strong> l'exécution du présent arrêté dont une nmplintion sera notifiée, par mes soins' nar voie •administrative à M. F. Pons, pris en sa double qualité <strong>de</strong> Prési<strong>de</strong>nt du Conseil d'adminis- tration et <strong>de</strong> Directeur général <strong>de</strong> la société du même nom. <strong>Toulouse</strong>, le 7 Jajwler <strong>1918</strong>. 'Le Préfet. Lucien SAINT. La Maison AVERSËNQ, fabricant joaillier, biioufïer. 4. rue Poste, afin <strong>de</strong> satisfaire sa clientèle <strong>de</strong> détail, ACHÈTE AU-DESSUS DU COURS les matières d'or, argent, platine et vieux <strong>de</strong>ntiers Ainsi que par le passé, elle accepte ccs matières en paiement, mais ne les exige pas. — Vente et achat par correspondance. LES PREMIERS RHUMES Bronchites, Laryngites, sont guéris par les PASTILLES PEILLE et l'Ellxlr Pectoral Pellle I fr. 60 les Pastilles et 5 fr. l'Elixir (impôt compris). Toutes Pharmacies et au Dépût gé- néral .- Gran<strong>de</strong> Pharmacie <strong>de</strong>s Deux-Mon<strong>de</strong>s, angle r. <strong>de</strong> Metz. 8S et r. Bouli?onne, <strong>Toulouse</strong>. SAINT-GAUDENS. — Pour et contre les lai- tières. — En ce moment, on instruit le procès d'un certain nombre <strong>de</strong> laitières qui, il y a peu <strong>de</strong> temps, violaient l'arrêté piéie-ctoral qui lixait le prix du lait en le laisant payer au- <strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> la taxe- U n'y aurait, certes, rien à dire contre ces poursuites si elles étaient générales ; mais les « Permettes » poursuivies préten<strong>de</strong>nt que beau- coup <strong>de</strong> leurs compagnes qui, comme elles, commirent le même délit, n'ont point été en- core appelées chez le juge d'instruction. « To.ut le mon<strong>de</strong> ou personne », disent-elles- Nous sommes <strong>de</strong> leur avis. D'ailleurs, ont-elles commis le délit repro- ché î Elles affirment que non, puisque au moment où elleg ont <strong>de</strong>mandé à leurs clients 0 fr. 40 elles pouvaient considérer l'arrêté préfectoral comme rapporté, l'administration <strong>de</strong> l'hospice municipal ayant accepté un prix plus élevé que la taxe. Si ce fait est exact, nos « Permettes » fuirent <strong>de</strong> banne foi et l'éponge <strong>de</strong>vrait être passée sur cela. Mais les laitières poursuivies préten<strong>de</strong>nt, en- co.-3 que <strong>de</strong>puis que leur A été signifié à nou- veau l'arrêté préfectoral, elles s'y sont confor- mées, tandis que nombreuses sont celles qui, n'étant pas poursuivies, continuent à exiger le prix <strong>de</strong> 0 fr. 40, <strong>de</strong> refuser <strong>de</strong> vendre si le client entend n'en payer que 0 fr. 30, prix officiel. L'autorité judiciaire a sûrement le moyen <strong>de</strong> vérifier l'exactitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> cette <strong>de</strong>rnière affir- mation et, si son enquête confirme ces dires, elle aura là une occasion <strong>de</strong> montrer aux re- belles qu'indulgente envers les gens <strong>de</strong> bonne foi, elle est impitoyable envers ceux qui s'obs- tinent, à violer la loi. BAZIÈGE. — Promotion. — Notre excellent ami, M. Joseph Marty, <strong>de</strong> Baziège, vient d'ê- tre élevé au gra<strong>de</strong> d'officier d'administration <strong>de</strong> lro classe. M. Joseph Marty est le fils <strong>de</strong> notre ami, M. Marty, conseiller général <strong>de</strong> Montgis- card et maire <strong>de</strong> Baziège. Nous sommes heureux d'adresser - à l'un et à l'autre nos plus chau<strong>de</strong>s félicitations. Dès le début <strong>de</strong> la guerre, M. Joseph Mar- ty s'employa dans la 17° région avec ie plus actif et intelligent dévouement, à l'organisa- tion d'hôpitaux complémentaires. Depuis, il a donné sur le front toute la mesure <strong>de</strong> ses gran<strong>de</strong>s qualités d'homme d'action et <strong>de</strong> vo- lonté énergique qui ont attiré à lui le suffra- ge unanime <strong>de</strong> ses chefs. Le. troisième galon qui vient <strong>de</strong> lui être décerné n'est que le juste témoignage et la consécration <strong>de</strong>s services éminents rendus par M. Joseph Marty à son pays. CosroîBBs fflorînîlres w\u fleurai, ZS Monsieur Emile PUJOL ; Madame. Emil* PUJ-OL ; Monsieur François PUJOL, en capti- vité à Darmstad (Allemagne) ; les familles CASTIES et ROUZË remercient sincèrement les personnes .qui leur ont témoigné <strong>de</strong>s mar- ques <strong>de</strong> sympathie à l'occasion du décès dt Madame veuve Joseph PUuOL Née CABRIT et lès prient <strong>de</strong> leur faire l'honneur d'assis ter à la messe <strong>de</strong> Bequiem et neuvaine quf sera célébrée pour le repos <strong>de</strong> 6on âme, M mercredi 23 <strong>janvier</strong>- <strong>1918</strong>, à 9 heures du ma- tin, en l'église Saint-Jérôme. On se réunira à l'église. Il ne sera pas fait d'autre invitation. Pompes Funèbres Générales, 7, r. LaJa,jem. ï. 10-39. AVIS DEJNEUVAINE Les familles TESTOU,. CLUZAN, SIMON, CAUSSE ont la douleur <strong>de</strong> vous faire part dt décès <strong>de</strong> Monsieur Jean-Pierre TESTOU Ancien Négociant et vous prient <strong>de</strong> bien vouloir assister à U messe <strong>de</strong> neuvaine qui sera célébrée pour 1< repos <strong>de</strong> son âme, le mercredi 23 janviei <strong>1918</strong>, à 10 heures du matin, en l'église parois sialo <strong>de</strong> Fenouillet. ÎH-sii^.- a un*MF«« (M«4«, T. T. iJïayMH. T. ' s *, ARIÈGE La Vente <strong>de</strong>s Sol<strong>de</strong>s se poursuit tous les jours OCCASIONS SCPEÎlïiïiS — POMPES FUNEBRES CÉNERALE3 — Convoi», transports, cercueils, lettres etc. Couronnes mortuaires. Choix à domicile, f. Rue Wayette, — Téléphone io.it. FOIX. — Circulation <strong>de</strong>s pommes <strong>de</strong> terre, — Le sieur Jean A..., domicilie dans le dé- partement <strong>de</strong> l'Au<strong>de</strong>, a été l'oujet d'un pro- cès-verbal pour infraction à i'airêté préfec- toral du 7 décembre <strong>de</strong>rnier sur la circula- tion <strong>de</strong>s pommes <strong>de</strong> terre Le chargement a été en outre saisi et mis à la disposition du prési<strong>de</strong>nt du Comité <strong>de</strong> ravitaillement. Munissez-vous du sauf-conduit ! —- La se- maine <strong>de</strong>rnière, plusieurs procès-verbaux ont été dressés par les inspecteurs du com- missariat spécial contre '<strong>de</strong>s personnes qui circuaient en chemin <strong>de</strong> fer sans laissiez- passer. PAMIERS. — Cinéma-Théâtre. — A 8 h., « Princess' of Trianon », opérette franco- américaine en <strong>de</strong>ux actes, et une saynète, t Un lapin ». Etat civil du 12 au 19 <strong>janvier</strong>. — Naissan- ces : Marie Maury, avenue <strong>de</strong> Foix; Hélène Baldoméro, avenue <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>; Hélène Pardo, place du Rijol; Paul Villatte .rue d« Lièrés; Suzanne -Claustre, rue du Pont-Neuf. Publications <strong>de</strong> mariages : Numa Roques, mobilisé aux usines, à Pomiers, et Marie Cambor<strong>de</strong>, lingère à Pamiers; Adolphe Brou- dot, mobilisé à <strong>Toulouse</strong>,- et Jeanne Berna dac, sans profession, à <strong>Toulouse</strong>; Joseph Soula, facteur <strong>de</strong>s postes à Pamiers, et Ross Duffaud, sans profession, à Pamiers; Jea-i Guichard, menuisier à Pamiers, 'et Célestine Arnaud, sans profession à Arabaux. Décès : Noël Vidal, 67 ans, à l'hospice; Ro se Ratier, veuve Cassagne, 70 ans, rue <strong>de</strong> 1» Maternité. SAINT-GIRONS— Le Théâtre do l'Evangile — Lundi 2S <strong>janvier</strong>, à 8 heures du soir, soui le haut patronage <strong>de</strong> : Sa Grun<strong>de</strong>iiir Mgr l'E- vêqii'C <strong>de</strong> Pamiers ; S. E. le Cardinal Ain et ta, Archevêque <strong>de</strong> Paris; 09 archevêques et évo- ques <strong>de</strong> France, et <strong>de</strong> S. A. R. Mme la du- chesse <strong>de</strong> Vendôme, aura lieu une séance d* « La Passion ». La vente <strong>de</strong>s billets â l'avance se lait à 1« salle <strong>de</strong> l'ôcolc chrétienne- - <strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés