22 janvier 1918 - Bibliothèque de Toulouse

Edition as 2'ouiuum 

MARDI 22 JANVIER 1918-27 e Année— N®9,135 

10 cent. ORGANE DE DEFENSE SOCIALE ET RELIGIEUSE 10 uni. DIRECT .ON : S^ruaRoiualalna, TOÙLQÏÏSB 

L'Unification 

des Etats-Unis 

En 1916 et en 1917, M. PeTcy Aldern, 

rnetfnbSe. du Parlement anglais, a fait deux 

séjours aux Etats-Unis ; il les a drac TOB 

avant et après leur entrée dans la grande 

guerre. Il a consacré à son dernier séjour, 

dans le Contemporary Review, un article 

intitulé : « Quatre mois en Amérique », et 

dans lequel il nous fait part die ses obser- 

vations. Elles ont trait, surtout, à ce que 

i'apipeile l'« unification des Etats-Unis », 

sW-à-dfce à la naissance d'un sentiment 

national unique, créé par Ia_ guerre, et 

succédant à des tendances précédemment 

divergentes. On peut donc parler désor- 

mais d'Etats réellement unis, en ce qui 

concerne le sentiment national, ce qui 

n'était pas le cas auparavant. 

A ceux qui se sont étonnés que le® Etats- 

Unis aient aussi longtemps hésité à pren- 

dre part à la guerre, et qui leur en ont 

même fait un reproche, M. Alden montre 

qu'ils ont été injustes envers le président 

VVilson et son gouvernement. A cause, 

précisément, du manque d'unité dans le 

sentiment national, le président ne pou- 

vait guère agiir. M. Alden insiste surtout 

sur deux points : la présence, dans la po- 

pulation de l'Union, d'un fort élément 

d'origine germanique, et d'un élément non 

moins important d'origine inlandarise. 

En ce qui concerne les Germano-Amé- 

iricairas, qui sont au nombre d'environ 12 

millions, ils n'ont pas toujours été hostiles 

à l'Angleterre. Ils ne le sont devenus, et 

même pas d'une manière générale, que du 

jour où l'Allemagne et l'Angleterre sont 

devenues rivales. Quant aux Irlandais, ils 

Mit de tout temps été hostiles â l'Angle- 

terre, et leur influence s'.eet toujours fait 

valoir en vue d'ampêche;r les Etats-Unis de 

poursuivre une politique commune avec 

«lie. 

Les Germano-Américains, dit M. Alden, 

— et, en cela, il dit une chose générale- 

aient reconnue et admise, — étaient parmi 

tes éléments « désriiratoles » dans l'ensem 

Me des éléments disparates dont l'amalga- 

ma formait la population de l'Union. C'est 

pourquoi, quand on parla aux Américains 

d'atrocités commises par les Allemands en 

Belgique et ailleurs, ils eurent de la peine 

à y croire, comparant ce qu'on leur rap- 

portait avec l'attitude correcte des Ger- 

mano-Américains. Ils mirent donc beau- 

coup de temps à s'émouvoir, et ne seraient 

peut-être même pas partis en guerre, si 

an autre sentiment "n'était intervenu cran 

me facteur déterminant. Cet autre senti- 

ment, ce .fuit l'idéal démocratique, la li- 

berté.. Les Américains ne désirent pas seu- 

iement faire adaptea* leur régime politique 

piar l'Europe centrale ; ils en sont même 

arrivés à croire que, si le régime qui pré- 

vaut dans l'Europe centrale n'est pas bri- 

sé, il s'imposera aux pays actuellement en 

guerre avec les Empires centraux. Non 

seulement, donc, les puissances démocrati- 

ques ne pourraient pas « démocratiser » 

les Emnires centraux, mais elles seraient 

an quelque sorte, « autocratisées » elles- 

mêmes par ces empiras. Sur ce dernier 

point, on peut se demander si l'opinion 

américaine ne se trompe pas ; mais, dans 

ee eas, elle ne serait pas seule à se trom- 

per, car beaucoup de gens, en Europe, 

pensent de la même manière. 

Quoi qu'il en soit, l'unification morale 

des Etats-Unis s'est donc faite, non pas sur 

unie bise nationale, c'est-à-diire en vue 

d'inté.êts politiques propres à l'Union, 

mais .sur une idée désintéressée : la con- 

ception libérale et démocratique. Telle est, 

dm moins, La thèse de M. Alden. 

M. Alden désire d'autant plus que l'al- 

Jianee anglo-américaine se maintienne 

après la guerre, qu'il y voit, comme beau- 

coup d'Anglais et d'Américains, la base 

nécessaire de cette Société des Nations 

qu'il s'agirait de constituer. C'est pour- 

quoi il signale très franobement les obs- 

tacles qui pourraient s'opposer au main- 

tien de cette alliance. 

Le premier résulterait d'une tendance im- 

périaliste, expansionniste, de la poliibicpie 

anglaise. Lee Américains, dit le député 

anglais, ne sont pas complètement rassu- 

rés sur le caractère désintéressé de cette 

politique. Or, comme eux-mêmes sont 

désintéressés, qu'ils n'ont consenti à l'im 

mense effort auquel ils se livrent que pour 

servir une idée, il leur répugnerait de res- 

ter unis à une nation dont la politique 

poursuivrait des bruits égoïstes, impéria- 

listes. 

Le second obstacle, plus important, ré- 

sulterait de la question irlandaise, si la 

Convention irlandaise actuellement à l'œil, 

vre n'arrivait pas à la résoudre dans un 

sens favorable au Home-Rule. Car les Ir- 

landais d'Amérique resteraient alors irré- 

conciliables. Et comme leur influence dans 

ia politique de l'Union est beaucoup pïlus 

puissante que celle des Germiano-Améri- 

aams, ils sauraient, notamment par l'ac- 

lion qu'ils exercent dans la presse, faire 

échouer une politique d'union durable en- 

tre 1 Angleterre et l'Amérique. C'est pour- 

quoi M. Alden souhaite que la Convention 

«•landaise aboutisse à un résultat prati- 

ijuo. 

Dans la dernière partie do son article, 

M. Percy Alden traite de l'aide matérielle 

5ue les Allies peuvent attendre des Etats- 

ÏÏS Comme il n'y dit pas grand chose 

mon no sache diejà, il suffira de signaler 

^?\5 ttiJ du rôle du Président ; car 

c-«st. la manière dont oe rôle est compris 

m permet de mettre en œuvre les immen- 

ses ressources du pays. M. Wilson a plus 

(te pouvoir qu'un roi ; d'autre part il ne 

peird pas son temps à s'occuper de -détail* 

M y a d-onic cohésion dans l'effort national 

pu nest pas entravé par l'anarchie et par 

tes conflits de compétence. . 

Tel est le secret de l'efficacité de l'effort 

iiriiericam. 

Alcide EBRAY, 

Ancien ministre résident. 

dominant les rades et les ports dépendaient' 

de l'administration de la guerre. Celle-ci. en 

raison du besoin urgent du début des hos- 

tilités, avait relevé, dès 19*4. une notable 

partie des éléments réservés à la défense 

des côtes, remettant celle-ci aux mains de 

la marine. Plus tard, dans la nécessité d'a- 

mener aux tranchées notre artillerie lourde 

disponible, U en fut de même pour les ca- 

nons des batteries cûtières dont la marine 

assura le remplacement par ses propres 

moyens. 

Lorsque la guerre sous-marine dut être 

considérée comme une affaire sérieuse, a au- 

tres mesures encore furent prises. Guerre et 

marine prêtèrent chacune leur personnel 

pour l'Organisation de postes mixtes, aussi 

fut-il jugé utile de définir les relations en- 

tre les deux ministères chargés de la dé- 

fense de nos frontières maritimes et un dé- 

cret vient de paraître au Journal Officiel 

complétant un premier décret en date du ZI 

septembre 1917 par lequel la manne déjà de- 

vait assurer la protection du front de mer. 

Dorénavant, le ministre de la marine sera 

chargé de la défense des frontières mariti- 

mes contre' l'ennemi flottant et le ministère 

de la guerre contre un ennemi débarquant 

ou ayant débarqué. 

Il peut donc arriver que les deux adminis- 

trations soient dans VobMgation de coopérer 

étroitement car l'ennemi débarquant est 

d'abord un ennemi flottant, mais il ne sou 

rait en être autrement, toutes opérations sur 

le rivage de la mer étant essentiellement de 

la nature mixte. 

La question si longtemps débattue est donc 

résolue d'après les règles du bon sens. Pour 

que cette solution produise tous ses fruits, 

il suffira d'une bonne entente entre marins 

et soldats dans le seul intérêt national, et de 

cette entente nul ne saurait douter. C* de O. 

LES CRIMES CONTRE LA PATRIE 

La BMOD fle la 

LIRE AUJOURD'HUI, A LA QUATRIÈME 

PAGE, LA SUITE DE LA LISTE DES NOU- 

VEAUX INTERNÉS EN SUISSE. 

il Situation lilltatn 

UNE BONNE REVANCHE 

Nos amis anglais viennent de tirer une pre- 

mière et éclatante revanche de l'ancien in- 

succès des Dardanelles. 

Le Breslau est au fond de l'eau et le Goeben 

tellement avarié que. livré sans défense aux 

avions, il peut être considéré comme -perdu. 

Ainsi finissent leur carrière deux navires 

qui ont étrangement fait parler d'eux. 

Cette carrière avait commencé dès le 4 août 

1914, par le bombardement de deux ports d'Al- 

gérie. 

Echappant ensuite, en raison de circonstan- 

ces encore mystérieuses, mais qu'il faudra 

bien élucider un jour, quelque soin que Von 

prenne de les tenir secrètes, à la surveillance 

des escadres franco-anglaises, les croiseurs 

purent aller se ravitailler tranquillement à 

Messine, puis de la gagner ConstantMople, 

où leur arrivée détermina la main-mise défi- 

nitive de 'l'Allemagne sur la Turquie. 

On sait ce que cette défaillance nous a 

coûté. 

Pour cimenter la nouvelle alliance, le Kai- 

ser fit cadeau de ces bateaux au sultan. 

Ceux-ci changèrent de nom, niais non point 

d'équipages ; ils se. prélassaient dans la Corne 

d'Or comme un défi orgueilleux porté à W 

France et à l'Angleterre, naguère si puissan- 

tes dans ces mers, et prudemment ils évi- 

taient avec nos escadres les contacts qui 

eussent pu être dangereux. „ 

Une fois, cependant, ils allèrent se prome- 

ner dans la mer Noire, et . cette sortie ne 

réussit point au Gœben, qui fut très sérieu- 

sement avarié par des croiseurs russes et 

dut rester de longs mois sur le flanc. 

Depuis, il s'était tenu coi. ainsi que le 

Breslau. 

Quelle idée leur est venue de changer d'at- 

titude ? 

Nous ne le savons pas. 

Toujours est-il que, tombés dans le travers 

d'une force navale britannique qui croisait 

à l'entrée des Dardanelles, ils ont péri l'un 

et l'autre. 

Le Breslau n'était qu'un petit croiseur 

de 4.500 tonnes, armé de douze canons de 

105 ; mais le Goeben représentait le type le 

plus moderne des navires de combat à mar- 

che rapide. 

Il jaugeait 23.000 tonnes' et portait dix ca- 

nons de 28e, douze de 150, douze de 88 ; il 

pouvait développer une vitesse de 27 nœuds. 

.Peut-être, cependant, avail-il perdu quel- 

ques-unes des qualités anciennes depuis l'in- 

cident dont il a été question plus haut. 

Quant aux petits bâtiments anglais qui 

ont été détruits, nous ne possédons sur leur 

valeur militaire aucun renseignement. 

. Le succès de la flotte britannique montre 

qu'une nouvelle orientation a été imprimée 

à la guerre navale depuis les changements 

effectués par l'Amirauté. 

Il apparaît, en outre, que chez nos amis 

et alliés un mouvement d'opinion s'opère qui 

tend à une plus complète unification des 

efforts communs. 

On annonce que le colonel ïtepington, ad- 

versaire déterminé du commandement uni- 

que, et même dti Comité de Versailles, quitte 

le Times où il se trouvait seul de son avis. 

Tout en regrettant la retraite de cet hom- 

me de talent et de cet excellent camarade, 

il ne nous déplaît pas de voir le grand or- 

gane de la Cité répudier ses idées un peu 

trop absolues, à mon sens, non seulement 

sur la façon dont l'Angleterre peut jouer 

son rôle occidental, mais même sur l'oppor- 

tunité de la brillante campagne qu'elle mène 

en Orient, à la fois par terre et par mer 

Lleutenant-Colonol ROUSSE?. 

,—: -a»;» a 

Les Socialisas ei l'Alsace-Lorraine 

-*»•> - 

AUTOUR DE LA BATAILLE 

La Défense des Côtei 

M« rttyffl. ? ll >nmistration doit être oraan 

telle L a , S „ SU ' ee la ******* des côtes ? par 

MHt de la guerre ou par celle de la marine ? 

(ivi'slion, depuis ùn 

%7%îa^ n d \WPMJBAM "t suivant 

Paris, 31 janvier. 1 

LA SÉANCE DU SÉNAT 

ta séance est ouverte à 2 h 15, & 

présidence de M. Dubo&t ; le plus grand si 

lence règne dans la salle. 

M. le président donne au..Sénat «Min- 

nication de la notification qui Un a été laite 

de la nomination, par la Cour de cassation 

de M. Mérillon. comme J^curew piès la 

Cour de justice, et de MM. Lombard et Ce- 

nac, comme substituts. „„„?. neuf G** 

considéré que coaun& destiné «ï ÏKoîotf défi- 

nitivement la Russie des ptuJssanceft 

pour la faire ontrer dans l'orbite diî limp^ 

rialisme germanique. .-..-«A 

« TrotsKy, voulant, donner it lîAlleraafrç; 

de son d670iif.'infïrit, ruais 

des gages" de son dcmioniMit, ruai» cw\ 

gnant de se briser les dents s'il *'attaquait s 

une grande puissance» a cominmicftjna* SM 

prendre à un pays faible cl darwn*r..

MAIUH 82 JANVIER 1919 

ANCIENS MINISTRES ASSASSINÉS l 

Pétrograd. ai janvier. 

Les deux anciens ministres, MM. TchinKa- 

reff et Kokoschkine, étant tombés malades, 

étalent en traitement à l'infirmerie de la for- 

teresse pierre-et-Paul, où ils étaient détenus 

depuis le coup d'Etat maximaliste. 

Us avaient été transportés hier soir a l'hô- 

pital du Palais Marie. 

Vers 11 heures, un groupe de matelots ont 

pénétré dans la cambre où se trouvaient les 

deux anciens ministres et les ont tués. 

DEUX CENTS IVROGNES BRÛLÉS 

VIFS 

Odessa, 21 janvier. 

Selon des nouvelles dignes de créance, re- 

çues du village de Novo-Arkhangel, près d'E- 

ïisabethrad la populace pénétra dans les 

caves d'une distillerie, où finalement l'al- 

cool prit feu. Deux cents ivrognes furent brû- 

lés vifs. 

LA- QUESTION DES PRISONNIERS 

Stockholm, 21 janvier. 

On annonce de source maximaliste, que 

oondant la discussion de la question du ra- 

patriement, des prisonniers de guerre. par la 

commission russo-allemande de Pétrograd, 

de sérieuses difficultés auraient surgi ; les 

délégués russes auraient posé comme condi- 

tion exnresse qu'aucun procès politique ne 

cuisse être intenté aux prisonniers tchèques, 

alsaciens, italiens, etc., qui auraient volon- 

tairement passé à l'ennemi. 

LA PAIX AVEC L'UKRAINE 

Bâle, 21 janvier. 

On mande de Brest-Litovsk, 20 janvier, 

viâ Berlin : 

« Les négociations entre les délégations 

des puissances centrales et la République de 

l'Ukraine ont donné comme résultat qu'une 

entente est intervenue sur les bases d'un 

traité de paix à conclure. 

€ L'état de guerre sera déclaré terminé et 

les parties sont décidées à vivre, désormais, 

ensemble sur un pied de paix et d'amitié. 

« Les troupes adverses, sur le front, seront 

retirées dès la conclusion de la paix ; les 

contractants sont d'accord pour que le traité 

de paix prévoie la reprise immédiate des 

rapports économiques et juridiques. 

a Les rapports diplomatiques et consulaires 

seront repris aussitôt. 

Par suite de l'établissement des points es- 

sentiels du traité de paix, les négociations 

sont parvenues à un point qui impose aux 

allégations le devoir de prendre contact avec 

• les autorités responsables de leurs pays réci- 

proques. 

Certains plénipotentiaires estiment de leur 

devoir de présenter personnellement à leurs 

autorités le raoport sur le cours des négocia- 

tions déjà faites. 

Toutes les délégations estiment qu'une sus- 

pension est nécessaire à cet effet, et qu'elle 

àoit. être aussi courte que possible. 

Elles ont convenu de retourner à Brest-Li- 

tovsk et sont décidées à conclure ensuite et 

à signer le traité de paix dans la mesure 

des pouvoirs qui leur auront été remis. 

Le télégramme se termine sur cette phra- 

se : 

« C'est ainsi que pour la première fois dans 

cette guerre ébranlant le monde, il a été pos- 

sible 'le trouver les bases qui tendent au ré- 

tablissement de l'état de paix. » 

Le député de la Sarthe était descendu en < 

compagnie de sa femme à l'hôtel de Russie 

où il était inscrit eous le nom de Renouârd. 

Au cours de l'entretien avec M. de Maizière, 

il entra en courroux : il protesta qu'il n'y 

avait pas de meilleur Français que lui, mais 

qu'il appartenait & chacun de juger les évé- 

nements à sa convenance, eu toute loyauté. 

< Si, dit-il, les gens qui nous gouvernent 

sont sûrs du succès, s'ils noue donnent la 

victoire; ils n'auront pas de plus sincère 

partisan que moi. de plus humble admira- 

teur ! n 

Pour donner du poids à sa pensée, il ren- 

versa ûua coup de poing un vase où vi- 

vaient des fleurs rares ; puis, ayant redressé 

le vase et rétabli la gerbe, il continua : 

« Mate si ces gens-là échouent, malheur à 

eux I Malheur à Briand I » 

Et il frappa un guéridon qui résonna sous 

le coup, ce qui fit aboyer un petit chien 

jaune. 

« Malheur 1 Malheur à eux I répétait-Il. 

car je suis la. 1... et je les aurai I » 

M. Caillaux sembla en cet instant attein- 

dre les dernières bornes d'une colère voisine 

de la folie ; il en voulait surtout à M. Briand 

sur le compte de qui il s'expliqua sans rete- 

nue. 

UNE PROTESTATION DU CURÉ DE MAMERS 

n*m*i Paris, 21 janvier. 

Certains journaux ayant signalé la pré 

sence chez M. Caillaux, le jour de son arres- 

tation, de M. l'abbé Forgeât, curé de Ma- 

mers, ce dernier leur adresse la protesta- 

tion suivante : 

« L'abbé Forgeât, archiprêtae, ouiré de Ma 

mers, na jamais été invité chez M. Cail- 

laux soit à Mamers, soit à Paris et bien 

Plus, il ne connaît pas M. Caillaux et 

1 ignore. » 

L'AFFAIRE TU RM EL 

DÉMENTI DE M° LAÇASSE 

de premier ; la seconde, 8 ; la troisième, 4, et 

l'équipe Pieaux-Loisel-Steux, 1. 

En résumé, course très intéressante et d'une 

vive animation. 

-* > 

FOOTBALL RUGBY 

LA COUPE DE PARIS 

Paris, 21 janvier. 

Le Raeing-Club de France ba.t le club de la 

Société Générale par 13 -points, à 3 ; le Stade 

Français bat Parts-Université-Club, par 9 

points à zéro ; le Sportin-Club Universitaire 

de France bat l'Association Française, par 

M points à zéro. 

F00TBALL~ASS0CIPT|ON 

CHALLENGE DE LA RENOMMÉE 

L'Union Sportive Suisse et l'Olympique, 

font match nul, 2 à a ; le C. A. de Paris, bat 

Pans-Star, par 5 points à zéro. 

COUPE NATIONALE 

L'Association Sportive Française bat le 

Gailiac-Club, par 6 points à 2 le Racing- 

Club de France bat le S.-C. de Choisv-le-Roi 

par 4 noînts à zéro ; le-Stade Français bat 

Paris-Université-Club, forfait 

Du 21 janvier. 

— Dans le voisinage d'un aérodrome de 

Londres, deux avions, l'un avec un seul oc- 

cunant. l'autre possédant un pilote fit un ob- 

servateur, sont entrés hier en collision, à 

une hauteur considérable, et se sont écrasés 

sur le sol : les trois officiers se sont tués. 

LES POSTIERS ET LA VIE CHÈRE 


Les postiers, réunis hier au siège de la 

C. G. T., ont adapté un ordre du jour deman- 

dant que l'indemnité journalière de vie chè- 

re de 1 fr. et 1 fr. 50 soit portée au taux de 

i francs. 

L'ITALIE EXPULSE OU INTERNE 

5.000 ALLEMANDS 

Rome, 21 janvier. 

Par suite des nouvelles dispositions du 

eouvernement italien, jusqu'à présent, envi- 

ron 5.000 Allemands ont été expulsés ou in- 

ternés. 

Parmi ceux-ci, figurent un certain nombre 

d'individus qui avaient pris récemment ia 

nationalité italienne. 

En • outre. 200 Allemands ont été déférés 

aux tribunaux. 

Ces mesures sont accueillies avec satisfac- 

tion, par toute l'opinion publique. 

La Messe du 21 Janvier 


La, messe annuelle , à la mémoire du roi 

Louis XVI a été célébrée ce matin, à 11 heu- 

res, en l'église Saint-Germain-l'Auxerrois, 

ancienne paroisse des rois de France. 

La messe a été dite par M. l'abbé Noblet. 

Aux premiers rangs de l'assistance, on re- 

marcmait : MM. de Gaillard de Lavaldène, 

Drésident des Comités royalistes de Paris et 

âe la Seine : le vicomte de Laroque-Latour, 

secrétaire des Comités royalistes de la Sei- 

ne : Mme la marquise de Mac-Mahon : MM. 

Léon Daudet, Charles Maurras, Maurice 

Plateau. 

On notait aussi la présence de nombreux 

officiers, sous-officiers et soldats de toutes 

irmes. 

UN 


Au sujet de la nouvelle suivant laquelle à 

Rome, M. Turmel aurait demandé une 'entre- 

vue au prince de Bulow, M» Lagasse, défen- 

seur du député de Guingamp, a dit, hier : 

« Je peux vous parler d'autant mieux de ce 

voyage que M.- Turmel a été interrogé sur 

ce point. 

« Cet incident figurait dans le rapport de 

M. Daru, par le capitaine Mangin-Bocquet. 

Tout d'abord, il est faux que mon client 

ait emprunté 1.500 francs pour faire un 

voyage à Rome ; cë qui est vrai, c'est que 

M. Turmel est allé dans cette ville alors que 

von Bulow y était encore, c'est-à-dire bien 

avant la déclaration de guerre de l'Italie à 

l'Autriche. 

« Or, ayant pris une voiture pour visiter 

la ville, le cocher lui désigna la grille de la 

Malta, où habitait l'ancien chancelier alle- 

mand ; curieusement, le député de Guin 

gamp descendit du fiaore et s'approcha de la 

porte de la grille. 

a A ce moment, l'un des détectives alle- 

mands qui gardait von Bulow l'interpella en 

italien ; mon client, qui ne sait pas un mot 

de cette langue et pas un mot d'allemand, du 

reste, répondit en français; sur quoi on le 

conduisit au poste, où tout s'expliqua, et on 

lui fit des. excuses. 

« C'est à cela que se réduit l'inotdent. » 

©»:© ' , .«i 

A TRAVERS 

JOURNAUX 

DOCUMENTATION PRÉCISE ET TERRIBLE 

L'Action Française : 

« J'attends, je l'avoue, avec impatience, ma 

convocation à la Haute-Cour, et m'y rendrai 

avec la joie d'un Français qui sait que nos 

soldats, lors de la prochaine offensive, ne se- 

ront plus trahis, poignardés dans le dos, par 

les Caillaux, les Malvy, les Almereyda, les 

Bolo, les Paix-Séallles, les Leymarie. 

MARDI 22 JANVIER' 1918 

Aujourd'hui 22Janvier 

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It 

miernieun 

LA GU 

dans le voisinage des ports ennemis, dans la 

"te %gm U Namar secrétaire parle- 

menta"-* de l'Amirauté, dit - 

Âmirauté n'est pas disposée il admettre 

. i nsm'irins britanniques ne sont pas 

que les sous-mai "s voisinage immé- 

capables d'opérer dans le 

^rd If STW3gS?V évident que les 

iÛinns régnant dans le voisinage des 

Sorts ennemis 0 sont complètement différentes 

de celles régnant dans le voisinage des ports 

britannique!. L'absence complète de trafic 

dans les ports allemands de la mer du Nord 

rend possible l'usage très étendu de^ barra- 

"es de mines, et, d'un autre côté, l'énorme 

trafic dans les ports britanniques nous im- 

pose la nécessité absolue de maintenir libres 

de mines les approches de ces parts. » 

Autour de la Guerre 

. LES PARENTS 

DES PRISONNIERS DE GUERRE 

Nice. 22 janvier. 

Une importante réunion des disparus et 

des prisonniers de guerre de Nice et des 

Alpes-Maritimes a été tenue hier après-midi. 

Le groupement qui s'est formé sous le 

titre Association des familles des soldats pri- 

sonniers en Allemagne ou Disparus de Nice 

et des Alpes-Maritimes, a décidé de s'affi- 

lier à la Fédération de Toulouse. 

Le lieutenant Biola, du 27= chasseurs, et 

le sergent Riquier, récemment revenus d'Alle- 

magne, l'un évadé, l'autre grand blessé, ont 

fait des récits émouvants. 

L'assemblée a approuvé les vœux émis au 

Conerès de Toulouse M. Barbot, dont le 

fils fut prisonnier, a prononcé une émou- 

vante allocution. . 

Une dépêche a été envoyée à M. Marbeuf, 

à Toulouse, pour le prier d'organiser à Nice 

unP meulière réunion de l'Association 

Un discours du docteur Pilatte a été fréné- 

tiquement applaudi. 

L'AFFAIRE D'ACCAPAREMENT 

Paris, 22 janvier. 

Sur mandat de M. Morand, juge d'instruc- 

tion M. Pachaud, commissaire de police aux 

délégations judiciaires, a perquisitionné, en 

compagnie de l'expert judiciaire Vannier, 

dans l'affaire pour spéculation sur les char- 

bons reprochée à M. Francis Laur, ancien 

député, directeur de la Compagnie des char- 

bonnages « La Tarentaise », et des Mines 

d'Aimé (Savoie), au domicile de ce dernier, 

rue du- Colonel-Renard : au bureau de vente 

des charbons, place Maubert ; au marché 

des Carmes et à l'imprimerie où M. Laur est 

directeur, rue du Débarcadère. 

Des documents nombreux ont été saisis ; 

M. Francis Laur a protesté contre ces opéra- 

tions judiciaires. 

NOUVEAUX VOLS 

A L'ARSENAL DE TOULON 

Toulon, 22 janvier. 

Une nouvelle affaire de détournements de 

cuivre rouge vient d'être découverte dans 

l'arsenal maritime. 

Des quantités de ce métal étaient, sorties 

en ville par des employés de camnTlonnage, 

oui. inconsciemment,- les portaient chez un 

fondeur, fournisseur de l'Etat. Celui-ci ache: 

tait ces matières aux complices, qui les lui 

envoyaient pour 2 francs le kilo et les reven- 

dait 5 francs 

Jl a été arrêté, ainsi que deux de ses com- 

M. ORLANDO A PARIS 


M. Orlando président du conseil des mi- 

nistres d'Italie, arrivera demain à Paris. 

Le discours politique que 1-e président du 

conseil devait prononcer le 27 janvier, sera 

donc probablement renvoyé à une date ulté- 

rieure. 

LE GÉNÉRAL ALFIEtll A PARIS 


Le général Alfteri, ministre de la guerre 

d'Italie, vient de passer trois jours à Paris ; 

il a visité le ministre de la guerre et les 

chefs militaires. Hier, il a été reçu par le 

président de la République ; il s'est rendu 

aussi à Versailles pour visiter les membres 

du conseil de guerre interallié. 

ports ennemis, 

voisinage 

dans la mer du 

JDe plus agrôatle des JRurffatîfis 

HÉ OH/' \;:r^ 

Z.e meilleur Remède de la ©o K STB M Y i o m 

Front Français 

COMMUNIQUES OFFICIELS 

bL LA NUWf 

Paris. 21 janvier, 11 heures soir. ' 

En Argoune, un coup de main efiectue 

dans ies i.*;..es onne.ii.es au Four-ae-âns 

nous a ner.ius de ramener une quinzaine de 

nrisonntbis et tiois rmtrail.ewses. 

Activité ues aeux artineries sur la rive 

droite de la Meuse, et, en Alsace, aahs la ré- 

gion uu buuei et de l'Hartmanwillerkopf. 

Journée uunne partout ailleurs. 

Uan s ia journée du 20, trois avions aile- 

tnaïKis ont ute auattus, dont deux par le tir 

de nos canons spéciaux ; en outre, quatre 

appareils ennemis sont tombés dans leurs li- 

gnes à ia suite de combats avec nos pilotes. 

COMMUNIQUE BRITANNIQUE 

Londres. 21 janvier, 11 h. 30 soir. 

Rien à s.&iiaier, en dehors de l'activité de 

l'arti-iene aiiemariue, au cours de la jour- 

- née. à l ouest de Lens. 

La visiùiniB qui est restée bonne hier, nous 

a permis de taire du réglage tous les jours 

at de prendre un grand nombre de clichés 

des zones avant ennemies. 

Des bombes ont été jetées, au cours de la 

tournée, sur divers ottjeetîfa- à terre. Des 

trcuoes allemandes ont été attaquées à la 

mitrailleuse dans les tranchées et en terrain 

découvert. Un appareil ennemi a été abattu. 

Tous les nôtres sont rentrés indemnes. 

COMMUNIQUÉ BELGE 

Le Havre, 21 janvier. 

Pendant la nuit du 19 au 20 janvier, nous 

avons repousse, par le feu, une patrouille 

ennemie qui s'avançait, en radeau, vers un 

de nos postes avancés de la région de Rams- 

sapeile. 

La journée du 20 janvier a été marquée 

par ies actions habituelles d'artillerie. 

Au cours de la nuit du 20 au 21, rencontres 

4e patrouilles dans la région à l'ouest de la 

fo-rêt el'Houthulst. 

. Aujourd'hui 21, quelques tirs peu impor- 

tants sur tout le front. 

Un avion allemand de bombardement, re- 

venant de Dunkerque, a dû atterrir, le 19 jan. 

vier au soir, près de Bulstamp ; les quatre 

passagers, dont un officier, ont été faits 

prisonniers. 

ARMÉE D'ORIENT 

Salonique, 20 janvier. 

Le 20, vers 10 heures du soir, après une 

violente préparation d'artillerie, l'ennemi a 

prononcé sur nos positions, à l'ouest du Var- 

dar. au nord de Jumnica et l'ouest du 

Skra dî Legen, une série d'attaques qui ont 

échoué complètement. 

Sur un seul point, l'ennemi a pu pénétrer 

dans nos tranchées entièrement boulever- 

sées, mais il en a été chassé ausST.ôt par 

une vigoureuse contre-attaque des troupes 

helléniques, dont l'attitude a. été particuliè- 

rement brillante. 

Rien d'important à signaler sur le reste du 

ïront. 

COMMUNIQUÉ DE L'AFRIQUE ORIENTALE 

Londres. 21 janvier. 

Nos avant-p-ostes sont entrés en contact 

avec l'ennemi aux environs de la colline de 

Pamnunl, située à environ 50 milles au sud- 

ouest de Porta-Amelia, dans la région do 

Vembo et de Tarika. 

Une de nos colonnes, venant du Nasylan, 

a occupé Louvabmoula-Boma, à l'angle for- 

mé par le confluent des rivières Louvam- 

jioula et Lujenda. 

L'ennemi, en se retirant vers le Nord, a dé- 

- fruit les ponts déjà endommagés par les 

inondations. 

ATOUbOU 

LA MESSE DU 21 JANVIER a été Célébré», 

hier matin, à la chapelle Sainte-Anne. 

Le vénéré curé de Samt-Etienne, Mgr Del-, 

pech, a offert le Saint-Sacrifice, pendant le- 

quel les orgues ont fait entendre de sup- 

pliantes harmonies. 

Le recueillement était profond dans 1 as- 

sistance, qui a demandé à Dieu de bénir les 

efforts de nos glorieuses armées. 

COUR D'ASSISES. — Voici la liste des af- 

faires dont la Cour d'assises aura à "eM«B«*»s 

la première session «t ^ n *?^Jx£« 

Lundi 28 Janvier, il midi i : Gabio (meurtres). 

Taût vendredi' mYoU : faux et usage de faux. 

Défenseur : M" Désarnauts. 

Samedi midi i : Hébrard (vols qualifiés). Défen- 

seur : M* Achard. _ . , , ... 

Dimanche, 9 II. du matin : Cavaillé (vol quali- 

fié) Défenseur : M. Laynevèzc. 

LE SYNDICAT DE L'ARSENAL ET CAR- 

TOUCHERIE s'est réuni le 19 janvier, à l'Am- 

phithéâtre de l'Ancienne Faculté des Lettres, 

De la communication qui nous est faite,, nous 

extrayons les passages suivants : 

Le Syndicat déclare se prononcer contre la cir- 

culaire ministérielle du 31 décembre MH7 et de- 

mande a cet effet, la réunion de tous les Syndicats 

de ia Fédération en Congrès ou Conférence S i» 

Bourse du Travail de Paris, pour le 20 janvier l91h. 

L'Assemblée demande en outre que ce Congres 

V °r Le relèvement des salaires pour lévrier lfil«, 

selon la promesse faite par M. Loucheur. 

2" Le principe de la conservation îles commandos 

aux Etablissements de la guerre, afin d'éviter les 

licenciements en perspective. 

3° Le maintien du mémo salaire en cas de réduc- 

tion des heures de travail. 

4* Le relèvement des retraites pour le personnel 

de la période transitoire, en portant le taux do ces 

retraites à 1.0CO francs pour les -femmes et 1.200 fr. 

Dour les hommes. , , 

5« Le relèvement des retraites pour le personnel 

de la période normale qui doit avoir la retraite ba- 

sée sur les versements opérés et qui ne peut dépas- 

ser 1.S00 francs en appliquant à ce personnel les 

dispositions spéciales du titre IV, art. 53; de la loi 

du 31 juillet 1914, qui garantit aux agents de maî- 

trise et employés un minimum de retraite basé 

sur la moyenne des six dernières années, et règle 

cette retraite à raison de 1/60 de cette moyenne 

pour chaque annéo de service accomplie dans les 

Etablissements de la guerre. 

L'Assemblée proteste contre les embauchages a ou- 

vrières effectués la semaine dernière, sans tenir 

compte du droit de priorité Ndes veuves de guerre, 

mères de 3 et I enfants, Inscrites depuis longtemps 

sur les listes d'embauchage. 

Proteste à nouveau contre l'emploi de la main- 

d'œuvre exotique qui a déjà supprimé le travail a 

plus de 3O0 ouvrières et qui nous achemine vers le 

Chômage envisagé par le ministre, puisque -devant 

cette éventualité des ordres ont été donnés pour 

payer le salaire d'affûtage etc... 

INSTITUT CATHOLIQUE. — M- le chanoine 

Maisonneuve, empêché, ne fera 

demain mercredi 23 Janvier. 

LES CARNETS DE SUCRE. — Les demandes 

de remplacement de carnets de sucre perdus sont 

devenues si fréquentes depuis quelque temps, qu'il 

a paru absolument nécessaire à l'Administration 

municipale de prendre des mesures en vue d'empê- 

cher tout abus dans la consommation, de cette 

denrée. 

Ces partes de carnets, qui devraient n'être qu ac- 

cidentelles, paraissent érigées en un système ayant 

pour but de procurer un supplément de sucre à la 

TAitroart de ceux qui y ont recours. 

Dans ces conditions, et d'accord avec M. le préfet 

de la Haute-Garonne, le maire de Toulouse a décidé 

de ne plus délivrer de carnets en, remplacement de 

ceux qui auront été perdus. 

PRÉPARATION MILITAIRE. — Voici les 

Tramways Electriques de Toulouse 

RÉGLEMENTATION D'EXPLOITATION 

DU RESEAU URBAIN ET SUBURBAIN 

Le Préfet de la Haute-Garonne, officier de la 

Légion d'honneur, 

Vu la loi du lô juillet IMft sur la police des che- 

mins de ter ; 

Vu la loi du 31 juillet t.01'3 sur les voies ferrées 

d'intérêt local ; 

Vu les décrets des 6 août 1881, 16 juillet 1«X7 et 

11 novembre 1911 ; 

Vu le décret du 6 septembre 1902 qui a déclaré 

d utilité publique l'établissement sur le territoire 

de la commune de Toulouse d'un réseau de tram- 

ways à traction électrique concédé à la ville de 

Toulouse et rétrocédé a la Compagnie des Tramways 

et Omnibus F. Pons ; 

Vu la convention du 12 août 100-2 et le cahier des 

charges y annexé-; 

Vu l'arrêté du 8 juin 1917 ; 

Vu les rapports des 10 février, 34 février. U mars 

24 avril, 17 mal et îu novembre 1917. et 4 janvier 

101S de M. l'Ingénieur en chef du Contrôlo ; 

La Société F. Pons entendue ; 

Considérant que les accidents dus soit aux habi- 

tudes locales, soit à l'imprudence des voyageurs, 

soit à la méconnaissance des dispqsitlons réglemen- 

taires ayant pour objet de garantir la sécurité pu- 

blique, soit aux conditions de recrutement, dans 

les circonstances actuelles, du personnel de l'ex- 

ploitation des tramways de Toulouse, deviennent de 

plus en plus fréquents, et qu'il y a lieu de pren- 

dre, sans délai, les mesures les plus sévères pour 

garantir la séculrté publique aussi bien dans l'in- 

térêt des voyageurs que dans l'intérêt des piétons 

et autres usagers des voies publiques, 

Arrête : 

GRIPPE 

MAUX de REINS 

LUMBAGO 

et tous malaises d'un 

caractère fiévreux 

sont toujours atténués I 

et souvent guéris par 

quelques Comprimés 

a ASPIRINE 

USINES du RHONE" 

Lit TUBE DB 20 COMPIUMÉS : l 'SO 

En V*nta dans toute* /os Pharmaciês» 

Les Opérations en Palestine 

Londres, 21 janvier. 

Au cours de petits engagements de pa- 

trouilles, le long de la côte, nous avons fait 

quelques prisonniers. 

Le 19 et le 20, nos aéros ont renouvelé 

leurs raids sur les camps d'approvisionne- 

ment de l'ennemi. 

Près de là station du chemin de fer de 

Vebvsthve et de Samria, un aéro ennemi a 

Hé abattu. 

Un de nos appareils, obligé d'atterrir dans 

les lignes ennemies, a pu être détruit par 

ton pilote et son observateur avant que ceux- 

ïi fussent faits prisonniers. 

L'Affaire Caillaux 

LES DOCUMENTS DE FLORENCE 

Paris, 2%J janvier. 

Comme nous l'avons annoncé, la mission 

italienne qui a apporté les pièces et les do- 

cuments saisis à ilorence a eu, hier après- 

midi, une conférence ' prolongée avec te ca- 

pitaine Bouchardon et le couuriuissaire du 

gouvernement près le 3.» conseil de guerre, 

M. M-ornet. 

Il a été décidé, contrairement à ce qu'ils 

comptaient faire tout d'abord, que le colonel 

Chiaparone et ses collaborateurs resteraient 

jusqu'à la fin du mois à -Paris, afin de faire 

connaître au capitaine Bouchardon l'état ac- 

tuel de l'instruction qui se poursuit contre 

Cavallini et ses complices et aussi d'éclairer 

les juges français sur l'inculpé Hanau, ar- 

rêté à Paris, complice de. Cavallini, Pau> 

Comby et Loustalot, qui, tous, ont été en 

relations, en Suisse, avec l'ex-khédive d'E- 

gypte. 

Les juges militaires italiens prendront, de 

leur côté, communication des charges qu'a, 

d'ores et déjà, réunies le capitaine Bouchar- 

don touchant le rôle qu'ont joué en Italie 

Hanau, Bolo et le député de Mameirs. 

Il pourrait en résulter une inculpation de 

complicité contre Caillaux, en Italie, et, à ce 

titre, la justice militaire de Rome pourrait 

englober celui-ci dans les poursuites contre 

Cavallini et autres détenus. 

M. Caillaux sera prochainement amené 

au Palais et interrogé sur les documents de 

Florence et d'Amérique. 

cours de la semaine : 

Lundi 21 et vendredi 95 janvier, a 8 h. 30 du 

soir, 3, place du Capitole : cours de téléphonie, par 

M. le lieutenant François, pour les candidats aux 

brevets' d'éclaireur et agent de liaison. 

Du mardi 26 au jeudi 24 janvier; à 8 îi. 30 du 

soir, salles cantonales : éducation .physique et ins- 

truction du tir. 

Samedi 28 janvier, à 8 h. 30 du soir. Institut 

électro-technique, boulevard Biquet : cours de topo- 

graphie, par M. le sous-lieutenant Dnluc. topogra- 

phe du service géographique de l'armée. 

Jeudi 24 (groupe scolaire), à i h. 30 du soir, et 

dimanche 27, à 7 h. 45., éducation (physique sur le 

terrain des sports aux SeptjDeniers. pour tous les 

membres qui ne subissent pas les épreuves du 

brevet de tireur classé. , 

MUSIQUE FRANÇAISE. — Etant donné les 

difficultés qu'éprouvent à la frontière espagnole les 

étrangers qui veulent entrer ou sortir de France, le 

Trio de Barcelone a demandé à la Direction des 

Matinées françaises la résiliation de son engage- 

ment ; c'est pourquoi, et pensant être agréable a 

ses fidèles abonnés, la Direction a engagé pour sa 

troisième séance d'abonnement, qui aura lieu le 

dimanclie 27 janvier, Mlle Mathilde Calvet, de 

l'Opéra, le ténor Rambaud, également de l'Opéra, 

et M. Cavaye, du grand: théâtre de Lyon, qui don- 

neront la première audition, à Toulouse, de Sainte 

Radegondc, scène lyrique die M. Aymé Kunc. direc- 

teur du Conservatoire. 

Mlle Anekler, harpiste, soliste des Concerts Co- 

lonne-Lamoureux, et MM. ïtingelsen (violoncelliste) 

et Félix Pagès (clarinettiste), professeurs au Con- 

servatoire, seront chargés de la partie instrumen- 

tale de ce concert qui sera un des plus grands évé- 

nements artistiques de cette saison. 

La location est ouverte. 

A LA CHAMBRE DES COMMUNES 

L'ACCORD RUSSO-JAPONAIS DE 1916 

_ Londres, .22 janvier. 

bn réponse à une question de M King sur 

te traité secret passé le 3 janvier 1,916 entre 

la ll-ussie et le Japon et récemment publié à 

Pétrograd, M. Balfour a déclaré que ce traité 

9. ete confidentiellement communiqué au 

f ouvernement britannique par le gouverne- 

lent japonais, avant sa signature. 

LA FRANCE ET LES ETATS-UNIS 

A PÉTROGRAD 

Répondant à une question de M. King, 

$^t?nL?' u,r Q . e . clare lue la France et les 

km î n - i CMU ' nu,e nt à- avoir des représen- 

te actuel lQUeS aV6C 16 gouvernement 

LA RUSSIE ET L'ALLIANCE 

Srétaire P fl'Ft a I t ing a d « mand é ensuite au- se- 

Itussio V,H 1 aux afIair ûs étrangères si la 

C'dVla ê 

n rre re ? Un Etat alHé aU de 

'M. Balfour a répondu : 

to4*b£*J& m , esw è où les traités peuvent 

te fane, elle est une puissance alliée- » 

ï'égard dn n^^ê limite a adoptée à 

ySmSfiSSaft L0ndrcs n'affecte-t-elle 

W&iue enîen^ att !Î!, lde ' * sache, 

uue en rien sur Ja validité de ce traité. 

Un* ^ UERRE NAVALE " LES MINES 

WniiiTOe» r ' tandls tue les sous-marins 

ïues no sont pas capables d'opérer 

NOUVELLES MILITAIRES 


NOMINATIONS 

Service de santé. —- Ont été nommés dans 

le cadre auxiliaire du service de santé mi- 

litaire : 

Au grade de pharmacien major de 2« classe 

de réserve à titre temporaire, les pharma- 

ciens auxiliaires Glangeaud, à la 12° section 

d'infirmiers militaires. 

Territoriale 

Au grade de pharmacien aide-major dé 2 8 

classe de l'armée territoriale à titre tempo- 

raire, le pharmacien auxiliaire Boggos, à la 

17° section d'infirmiers militaires. 

PETITES NOUVELLES 

Du 22 janvier. 

— M. Boulanger, chef de bureau honoraire 

à la préfecture de police de la Seine, parti- 

cipant à une battue au sanglier, en forêt de 

Pagny, a été tué d'une balle à la tête, par 

M. Pellestrol, négociant à Pagny. qui fit feu 

sur lui par méprise. 

MARCHÉ AUX YIMS 

m . . , Nîmes. janvier. 

Trois-six bon goût, 86 degrés, 950 fr • trois 

six marc. 86 degrés, 700 fr. : eau-de-vie de 

marc. 58 degrés, 430 fr. Vins : Aramon 

Plaine. 7 A 8 degrés, de 88 à 92 fr • supé 

rieur, de 8 à 9 degrés, de 95 à 100 fr ': Mon 

tagne. de 9 à lOdegrés, de 105 à 110 fr • Jac- 

auez- de 120 a 125 fr. ; Costières, de ilO à 

^Jh f ?o°.se 'PatHet Picpoul, Aramon blanc 

nA .2,9 a 20 francs ' le tout nu, pris à la pro 

Lrl J-Lr \jKj 

CHEMIN DE FER D'ORLEANS 

MODIFICATION D'HORAIRE 

A partir du 1" février prochain, le train 

de service n° 288, entre Montauban et Cahors 

sera retardé, sous le n» 234 

Départ de Montauban à 5 h. 41 au lieu de 

4 n. 41. 

Arrivée ù, Cahors à 8 h 

7 h. 09. 

09 au lieu de 

PAPIER WLINSI 

IRemède gouverain pour la Guorieon rapide desl 

Affections do Poitrine, des Rhumes, Grippe, f 

Maux de Gorge, Douleurs, Rhumatismes, etc. 

Wacigar 1* vàritablo PAPIEW WLINSf 

TRIBUNAL CORRECTIONNEL. — Audien- 

ces des 18 et 19 janvier. — Présidence de M. Dè- 

zes : 

Vols. — Jules Carrère, employé à la Compagnie 

du Midi volait, depuis mars 1917, des colis de la 

manière suivante ; Profitant de son titre et de faus- 

ses déclarations, il se faisait suivre d'un colis et 

en cours de route le remplissait des petits colis 

trouvés dans le fourgon. 

Trois autres -personnes sont accusées de compli- 

cité ou- de recel. Cé sont les nommés Lourmand. 

Anne Carrère et Victorine Azéma. 

Le tribunal, après délibération, a prononcé les 

condamnations suivantes : deux ans de prison à 

Carrère et 'Lourinana, un an à V. Azéma. trois mois 

avec sursis à la dame Carrère. — R. V. 

LES MÉFAITS DU VENT. — Dimanche soir, 

une partie de l'échafaudage volant qui se trouvait 

à cinq mètres de hauteur, sur la façade d'un im- 

meuble situé rue de Metz, angle rue des Changes, 

est tombé SUT le trottoir par suite du ballottement 

occasionné par le vent.. A ce moment passait sur le 

trottoir un soldat annamite qui a eu la manche 

de sa capote déchirée ; il .a pu se dégager de l'a- 

anoncellemeint de planches sans aucun mai. Deux en- 

fants, les frères Cau, rue Maletache, 19, ont failli 

être atteints ; un d'entre eux a été légèrement con- 

tusionné. 

LES VOLS. — Le commissaire de police du 

arrondissement procède à une enquête relative 

au vol d'une fourrure commis au préjudice de 

Mlle Matlhios, domiciliée 23, rue de l'Etoile. 

AGRESSION NOCTURNE, — Dans la nuit de 

dimanche, vers minuit î, les nommés Maujan 18 

ans, Rabary et Rakotomaga, 19 ans, tous trois tra- 

vailleurs malgaches au Polygone, se sont présen- 

tés devant le commissaire de police de permanence, 

«Déclarant qu'un moment auparavant, comme ils 

passaient avenue de la Patte-d'Oie, ils avaient été 

assaillis par six individus qu'ils ne connaissaient 

pas. Maujan a reçu un coup de couteau sous l'ais- 

selle gauche qui n'a occasionné qu'une 'blessure 

tout à fait superficielle. Rabary a été frappé d'un 

coup de poing et Rakotomaga a eu son képi en 

levé dans la bagarre. Une enquête est ouverte. 

LES J€UX DU REVOLVER. _ Hier matin, 

vers 2. heures, les agents de service sur les allées 

LaJayette entendaient des coups de feu tirés vers la 

rue Arnaud-Vidal. S'étant dirigés vers cet endroit 

ils (percevaient de nouvelles détonations du côté 

du -pont du djemin de fer (école vétérinaire). Arri- 

ves sur les Houx, ils constataient que cinq ou six 

jeunes gens se battaient ; l'un d'eux demandait 

des balles. Le militaire Maurice-Jacques Mourler 

S iS&E^ *" bataillon d'Afrique, en traitement 

a i hôpital 41. tenait à la main un revolver Ixrfau- 

çfteux du calibre de 5 mm. Appréhendé et Interrogé 

11 a déclaré que, passant rue Arnaud-Vidal 11 li 

avait été assailli par des jeunes gens dont mi qirii 

avait pu rejoindre et auquel il avait enlevé i'arme 

qu il tenait a .la main, lui avait tiré un coup de 

revolver et l'avait blessé à l'épaule gauche Ce mi 

litaire qui en effet, était légèrement blessé à l'é 

paule, a été conduit à lThopital il 

Le revolver a été saisi et déposé au V arreâVIisse 

unent où une enquêle est ouverte. 

TROUVAILLES. — Réclamer ; au Bureau 

des épaves, un sac ix main d'enfant, un moudrai 

et un livret militaire au nom de Monfralx ; a M 

Deubey, rue Arnaud-Vidal, 31, une caisse de tante 

sèches ; a M. Pouilhès, rue do la Pomme, 06 un 

Paquet de linge ; a M. Périés, me Sainte-Cécile. U 

des revues militaires ; h l'Administration dos oon 

nlbus et tramways. 2 parapluie^ ; à M. Joseph RI 

vlère. sellitr a Blagnac, un livret de Caisse d'épar 

«ne ; ri. Mme Durand, avenue de Paris, 03, un por 

tefeuilie renfermant une petite somme. 

Article premier. — Il est expressément défendu 

aux voyageurs de descendre des tramways ou d'y 

monter en dehors des arrêts fixes ou facultatifs. 

Lorstpie les voitures sont au complet 11 est ex- 

pressément interdit aux wattmen de s'arrêter aux 

arrêts facultatifs pour y prendre des voyageurs ; 

ils ne doivent.s'y arrêter que pour perpiettre aux 

voyageurs, qui en ont exprimé le désir 4'; des- 

cendre. 

Art. 2. — Pour diminuer les causes d'accident, les 

deux portes latérales, côté gauche, dans le sens 

de la marche des voitures, devront rester constam- 

ment fermées par des panneaux fixes ou mobiles. 

Le type de ces panneaux, qui pourront être lé- 

gers, ajourés et extensibles, sera soumis à l'agré- 

ment de l'ngénieuv en chef du contrôle. 

Art. 3. — La vitesse effective des trains en mar- 

che ne devra dépasser, sur aucun point de la ville, 

18 kilomètres à l'heure 

Dans la rue d Alsace-Lorraine, ainsi qu'aux tra- 

versées, courbes et bifurcations, la vitesse sera ré- 

duite a 12 kilomètres a l'heure ;'et, provisoirement 

pendant toute la durée de l'éclairage r?"»H la vi- 

tesse réglementaire sera également >••< e-rée sur 

toutes les lignes après le coucher du so'

A tous les croisements, aux bifurcations et sur 

tous les points singuliers où la circulation locn'e 

est narticulièrement Intense, cette vitesse devra être 

réduite au maximum a fi kilomètres à l'heure. 

Art. 4. — La Société F. Pons, est invitée, dès la 

notification du présent arrêté : 

a) A remplacer son système de perception et de 

contrôle des places par un système consistant es- 

sentiellement à remettre un ticket à chaque voya- 

pas son cours I sew en paiement du prix de sa place. 

b) A accélérer sensiblement le contrôle des re- 

cettes aux arrêts fixes et à remplacer ce contrôle 

par un actif contrôle de route destiné à assurer la 

régularité des départs, de la circulation et de la 

composition des tramways. 

Cette double réorganisation du mode de perception 

du prix des places et du contrôle de l'exploitation 

devra commencer immédiatement et être entière- 

ment terminée dans un délai de six mois au plus. 

Art. 5. -m La société F. Pons devra indiquer, sur 

chaque voiture et sur chaque remoTCfue aussi bien 

à l'intérieur que sur les plates-formes, en gros ca- 

ractères apparents, le nombre maximum des voya- 

geurs qui peuvent y être admis. Ces Indications de- 

vront également être portées sur chaque plate-forme 

avant ou arrière. 

Sous aucun prétexte, le nombre indiqué dans le 

tableau ci-après ne pourra être dépassé : 

Motrice (40 voyageurs) : 21 assis, 8 plate-forme 

avant. Il plate-forme arrière. 

Remorque Eté (40 voyageurs) : 98 assis ; i plate- 

forme avant ; 8 plaie-forme arrière 

Remoraue Hiver oo voyageurs) : 16 assis, 6 plate- 

forme avant, 8 plate-forme arrière. 

Au cas. où malgré les injonctions du receveur on 

du contrôleur, suivant le cas, des voyageurs persis- 

teraient à prendre place dans ' des voitures 

ou sur des plates-formes déjà au complet, le" rece- 

veur devrait refuser de donner au wattman l'ordre 

de départ. , 

Art. 6. — Il est et demeure expressément Interdit 

aux voyageurs de prendre place soit sur les marche- 

pieds latéraux, soit en dehors des chaînes de sûreté, 

soit sur les tampons, soit sur les bandes de choc. 

Il est également rigoureusement interdit de s'as- 

seoir sur les chaînes de sûreté ou sur le rebord 

des plates-formes avant ou arrière ; les voyageurs 

doivent rester debout sur ]e3 plates-formes ou as- 

sis à l'intérieur des vc-turcs ou des remorques aux 

places qui leur sont réservées. 

Dams toutes les voitures devra être également af- 

fiché l'avis suivant : 

« Il est rappelé au public qu'il est imprudent et 

dangereux de ne tenir sur les plates-formes en 

detiors des chaînes de siireté. » 

« Il est formellement interdit de se placer sur 

les marchepieds, tampons, Jbandes de choc des voi- 

tures. » 

Art. 7. — U est et deme ire expressément interdit 

d'adresser la parole aux wattmen dont l'attention 

doit à tous moments être en éveil et sur lesquels 

repose, en grande partie, la responcabilité de la 

sécurité publique. 

Art. 8. — Sous aucun prétexte, les agents chargés 

de la surveillance ou de la conduite des voitures 

ne doivent tolérer d'infractions aux dispositions 

qui précèdent. 

Au cas où, malgré les avertissements du receveur 

ou du contrôleur, suivant le cas, des voyageurs per 

né-e 

Dil- 

uée 

ru* 

CONCERT DE M" 6 DE VALMALÉTE 

Mlle de Valmalète était hier encore une inconnue 

pour ies Toulousains. Elève d'Isidore l'niiipp, lénii- 

nent professeur au Conservatoire, auteur u ouvrages 

Pédagogiques tort répandus a juste titre, et dont 

l'enseignement basé sur une impeccable technique 

est si redierché. Aille de Valmalète a de qui lemr 

L'impression qu'elle a produite, des sa première 

auultion, sur le public de la Salle du Jardin 

Royal, est significative et laisse présager un bril- 

lant avenir. Avec de la persévérance et ie temps, 

elle, prendra place, j'en su-s convaincu, parmi les 

meilleurs virtuoses de son époque. 

Modeste et simple, le visage illuminé par deux 

youx singulièrement intelligents et volontaires, 

cette jeune fille possède des doigts d'acier, une âme 

de feu, en même temps qu'un tempérament rèilé- 

chi ; dans son exécution, qui dénote un travail pré- 

paré de longue date et sans cesse renouvelé, rien 

n'est laissé au hasard, tout y est méthodiquement 

ordonné. 

Dans Bach, elle montra du style et une sonorité 

(pleine ; dans la Sonate, op. 110 de Beethoven, à 

défaut d'une évocation puissante de ce drame moral 

qui, d'après Vincent d'Indy, restera « un type 

d'éternelle beauté », elle apporta une .fraîcheur et 

uue pureté de sentiment, sans affectation, que j'ai 

beaucoup goûtées. 

De Chopin, Mlle de Valmalète fit entendre la 

Sonate op. 35, qu'elle interpréta, comme il convient 

à cette oeuvre, avec une fougue mêlée de tendresse ; 

à la Murelie funèbre, après un crescendo adroite- 

ment conduit, elle fit chanter son piano dans une 

teinte de mélancolique et touchante tristesse. 

Différentes pièces de Liszt figuraient, au program- 

me : Berceuse, la joyeuse et sautillante Campa- 

nclla. Le Rossignol et la rutilante paraphrase de 

la Danse Macabre de Saint-Saêns, que Mlle de Val- 

malète joua, en vraie musicienne, avec un rythme 

d'une précision vigoureuse et pour ainsi dire or- 

'Citi'O s t r£t 1 o 

Pour nous dédommager de certain Caprlccio pa- 

qaninesco. morceau de grande virtuosité, mais assez 

dénué d'intérêt, Mlle de Valmalète exécuta fine- 

ment deux charmantes pièces de son maître, I. Phi- 

11pp. Etude de Concert et Feux-Follets, d'une élé- 

gante écriture pianistique, et termina son Récital 

par une Etude de Gabriel Pî-erné qui souleva les 

applaudissement de la salle entière. 

MHS de Valmalète emporte, m'assure-t-on, un 

agréable souvenir de son premier passage à Tou- 

louse ; nous lui souhaitons, avec la continuation 

de ses noureux succès, un prompt retour parmi 

nous. 

G. G 

; , . 

AViS DE ntztn 

Madame veuve Louis DUPIECH 

BOU\SbOU ; Mademoiselle Noélie 

i/lECH : Madame Edouard ROBliilT 

DUPIECH ; Monsieur Edouard ROBERT 

lieutenant de gendarmerie, aux aimées ' 

Monsieur et Madame Jean DUPIECH et leuî 

dis : les familles DUPIECH et ROBERT ont 

la douleur de faire part à leurs amis et 

connaissances de la perte cruelle qu'ils vien- 

nent d'éprouver en la personne de 

Monsieur Louis DUPIECH 

décédé à Toulouse, le 21 janvier 1918 à 

.asre de 64 ans, muni des sacrements de 

lLsrlise. et les prient de vouloir bien assis- 

TJi |,es . obsèques, qui auront lieu le mer- 

çredi 23 i an vier. à 10 heures du matin, sui 

la paroisse Saint-Exupère 

PnoS? , léunira à la maison mortuaire 

(les Bûchers. 25. ' 

Il ne sera pas fait d'autre invitation. 

Pomp. Fun. Municip.. 34, T. Pargaralnlères. T. 11/49 

Monsieur Raymond CAZES. entrepreneur, 

Madame Raymond CAZES née BOUSQUET - 

Monsieur Jean CAZES, marechaa daT logi* 

au 9° régiment d'artillerie, au front Made. 

SPl'S?6 Jeann e CAZES ; Monsieur Jean 

CAZES. retraite des chemins de fer • Mon- 

sieur Michel BOUSQUET, ancien entreore- 

Pi^fcnfm 

MiCllel BOU SQlJET née LA- 

i LAI\OUE ; Monsieur Pierre BOUSQUET 

ÎÏÏS?? entrepreneur. Madame Pierre BOUS- 

» née - LAPLANQUE : Monsieur .Antoine 

Ai\C.LA, négociant, Madame Antoine AN- 

A'N-^T > nea BOUSQUET ; Monsieur Marius 

ANOLA. maréchal des logis au 21= régimen* 

d artillerie coloniale . au front ; Monsde-ua 

.Marcel ANC-LA, maréchal dos logis au 21e ré' 

triment d'artillerie coloniale au front • lef 

familles CAZES. BOUSQUET, DESTAILL'AT? 

et BOSC ont la douleur de faire part à leurs 

amis et connaissances de la perte cruelK 

qu'ils viennent d'éprouver en la personne d< 

Monsieur Michei-Elie CAZES 

Caporal au 59" d'infanterie 

Décoré de la Croix de guerre 

Titulaire de deux citations 

tué à l'ennemi le 24 novembre 1917, à l'âgf 

de 23 ans. leur fils, frère, petit-fils, neveu ei 

cousin, et les prient de vouloir bien assiste* 

au service qui sera célébfé le jeudi 24 jan- 

vier, h 9 heures un quart précises, dans' l'é- 

glise paroissiale Saint-Svlve. 

On se réunira a l'église. 


Eemerorments et Avis âe Neuvalne 

BÉNÉFICES DE GUERRE 

Tous les industriels voudront lire dans 

l'« Europe Nouvelle », 75,, rue, de Lille, Paris 

l'étude de haute actualité que publie Wil- 

liam Oimlid, sur l'application de la nouvel 

le législation sur les henéfices de guerre 

d'après les dernières décisions de la com 

mission supérieure. 

ON DEMANDE deux- marraines de 

pour deux malheureux combattants sans fa- 

mille. S'adresser à l'Express du Midi, bureau 

i .des Œuvres. 

M2 et Concerts ie Menas 

THÉÂTRE DU CAPITOLE (Salle de l'A.pollo). — 

Demain, à S J, reprise de Guillaume Tell. 

Location ouverte de 10 à 5 h., à l'Aipoilo. 

THÉÂTRE DE VARIÉTÉS. —- Ce soir, à 8 h. i, 

La Demoiselle du Printemps. 

AP0LLO-THÉ4TRE. — A 2 h. i et à 8 h. 45 : 

L'Enfant sans nom. — Orchestre. 

00SMOGR\.PH. — Premier épisode de La Nouvelle 

Mission de Judex ; La Porteuse de Pain. 

kJ v j 

La générale MAILLAC ; Mesdemoiselles 

Paule et Lucie MAILLAC les famiKea 

MAILLAC, ROUEDE, BRINGUE, RIGOLE. 

FOURTY et FABRE remercient leurs amis et 

connaissances de la sympathie qui leur a 

été témoignée à l'occasion du décès du 

Général MAILLAC 

Ancien Gouverneur Militaire de Reims 

et d'Alger 

Commandeur de la Légion d'honneur 

Commandeur du Nichan Iftikar 

et les prient d'assister à la messe qui sera 

dite, pour le repos de son âme, le mercredi 

23 janvier, à 10 heures, en l'église Notre- 

Dame du Taur. 


Les familles PAGES et DUBOIS remercient 

sincèrement les personnes qui leur ont témoi- 

•gné des marques de sympathie à l'occasion du, 

décès de 

Monsieur Gaston PAGÈS 

Tapissier 

et les prient de vouloir bien assister à la 

messe de neuvaine qui sera célébrée pour le 

repos do son âme, le mercredi 23 janvier 1918, 

à 9 heures du matin, à l'Oratoire Saint-Jean- 

Baptiste (rue du Musée). 

On se réunira à l'Oratoire. 

Hampe» i iiiioures uaiici . .-. Latayettt. T. 10 -W. 

sisteraient à contrevenir aux dispositions (rai précé- 

dant, prescrites, on ne saurait trop le répéter, dans 

l'intérêt de la sécurité publique, les voyageurs ré- 

calcitrants devront être expulsés des voitures. 

En cas de refus ou de résistance, il sera dressé 

.procès-verbal contre les voyageurs récalcitrants. 

Art. 9. — La société F. Bons est également invi- 

tée à faire assermenter dans le plus bief délai pos- 

stble.un nombre de contrôleurs suffisants pour veil- 

ler % la rigoureuse observation des dispositions 

contenues dans mon arrêté du 8 juin 1917. et dans 

le présent arrêté, dispositions qui ont, avant tout, 

pour objet, de garantir Ja sécurité publique comme 

aussi de régulariser les départs, la composition et 

la circulation des tramways. 

n „ 4,-\ ~ Présent arrêté n'est pas limitatif, 

u ne lait pas obstacle à ce que la société F. Pons 

édicté toutes prescriptions complémentaires utiles 

dans l'intérêt de la sécurité publique. 

Cas prescriptions seront soumises à l'approbation 

du Préfet ou de l'Ingénieur en chef du Contrôle 

suivant le cas. 

Art. 11. — Le présent arrêté est applicable aux li- 

gnes du Têseau . urbain et suburbain ouvertes à 

l'exploitation, avec la tolérance des pouvoirs publics 

avant leur déclaration d'utilité publique. 

Art. 12. — La société F. Pons est Invitée a soumet- 

tre au Préfet pour approbation, après avis du Ser- 

vice du contrôle, à défaut de règlement général ou 

des règlements particuliers d'exploitation exigés 

par l'article 40 du décret du 6 août 1881, et l'arti- 

cle 56 du décret du 16 juillet 1907, toutes les consi- 

gnes susceptibles de tenir lieu de règlement d'ex- 

ploitation. 

Elle est également invitée â adresser au Service 

de contrôle, en triple expédition, toutes les consi- 

gnes d'ordre Intérieur, anciennes et nouvelles mê- 

me si ces consignes ne sont que la simple applica- 

tion des lois, décrets, règlements et arrêtés préfec- 

toraux sur la matière ou du cahier des charges. 

Art. 13. — Le présent arrêté, oui reproduit en 

les complétant les dispositions de l'arrêté du s juin 

1917. devra être Inséré, in extenso, par les soins et 

aux frais de la société F. Pons, dans les grands 

quotidiens de Toulouse. 

Il devra être affiché in extenso, par la société F. 

Pons, dans 'tous ses kiosques ; îm exemplaire im- 

primé en sera remis à chaque contrôleur, à chaque 

wattman. receveur, etc... ; de larges extraits con- 

tenant leurs dispositions les plus essentielles. seront 

affichés dans toutes les voitures. 

Art. 4. — M. lé maire de Toulouse. M. l'Tngênleur 

en chef diu Contrôle, des votes ferrées d'intérêt lo- 

cal du département ; M. le commissaire central 

de police de Toulouse, sont charorés. chacun en ce 

qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté 

dont une nmplintion sera notifiée, par mes soins' 

nar voie •administrative à M. F. Pons, pris en sa 

double qualité de Président du Conseil d'adminis- 

tration et de Directeur général de la société du 

même nom. 

Toulouse, le 7 Jajwler 1918. 

'Le Préfet. Lucien SAINT. 

La Maison AVERSËNQ, fabricant joaillier, 

biioufïer. 4. rue Poste, afin de satisfaire sa 

clientèle de détail, 

ACHÈTE AU-DESSUS DU COURS 

les matières d'or, argent, platine et vieux 

dentiers 

Ainsi que par le passé, elle accepte ccs 

matières en paiement, mais ne les exige pas. 

— Vente et achat par correspondance. 

LES PREMIERS RHUMES 

Bronchites, Laryngites, sont guéris par les 

PASTILLES PEILLE 

et l'Ellxlr Pectoral Pellle 

I fr. 60 les Pastilles et 5 fr. l'Elixir (impôt 

compris). Toutes Pharmacies et au Dépût gé- 

néral .- Grande Pharmacie des Deux-Mondes, 

angle r. de Metz. 8S et r. Bouli?onne, Toulouse. 

SAINT-GAUDENS. — Pour et contre les lai- 

tières. — En ce moment, on instruit le procès 

d'un certain nombre de laitières qui, il y a 

peu de temps, violaient l'arrêté piéie-ctoral qui 

lixait le prix du lait en le laisant payer au- 

dessus de la taxe- 

U n'y aurait, certes, rien à dire contre ces 

poursuites si elles étaient générales ; mais les 

« Permettes » poursuivies prétendent que beau- 

coup de leurs compagnes qui, comme elles, 

commirent le même délit, n'ont point été en- 

core appelées chez le juge d'instruction. 

« To.ut le monde ou personne », disent-elles- 

Nous sommes de leur avis. 

D'ailleurs, ont-elles commis le délit repro- 

ché î 

Elles affirment que non, puisque au moment 

où elleg ont demandé à leurs clients 0 fr. 40 

elles pouvaient considérer l'arrêté préfectoral 

comme rapporté, l'administration de l'hospice 

municipal ayant accepté un prix plus élevé 

que la taxe. 

Si ce fait est exact, nos « Permettes » fuirent 

de banne foi et l'éponge devrait être passée sur 

cela. 

Mais les laitières poursuivies prétendent, en- 

co.-3 que depuis que leur A été signifié à nou- 

veau l'arrêté préfectoral, elles s'y sont confor- 

mées, tandis que nombreuses sont celles qui, 

n'étant pas poursuivies, continuent à exiger 

le prix de 0 fr. 40, de refuser de vendre si le 

client entend n'en payer que 0 fr. 30, prix 

officiel. 

L'autorité judiciaire a sûrement le moyen 

de vérifier l'exactitude de cette dernière affir- 

mation et, si son enquête confirme ces dires, 

elle aura là une occasion de montrer aux re- 

belles qu'indulgente envers les gens de bonne 

foi, elle est impitoyable envers ceux qui s'obs- 

tinent, à violer la loi. 

BAZIÈGE. — Promotion. — Notre excellent 

ami, M. Joseph Marty, de Baziège, vient d'ê- 

tre élevé au grade d'officier d'administration 

de lro classe. 

M. Joseph Marty est le fils de notre ami, 

M. Marty, conseiller général de Montgis- 

card et maire de Baziège. 

Nous sommes heureux d'adresser - à l'un 

et à l'autre nos plus chaudes félicitations. 

Dès le début de la guerre, M. Joseph Mar- 

ty s'employa dans la 17° région avec ie plus 

actif et intelligent dévouement, à l'organisa- 

tion d'hôpitaux complémentaires. Depuis, il 

a donné sur le front toute la mesure de ses 

grandes qualités d'homme d'action et de vo- 

lonté énergique qui ont attiré à lui le suffra- 

ge unanime de ses chefs. 

Le. troisième galon qui vient de lui être 

décerné n'est que le juste témoignage et la 

consécration des services éminents rendus 

par M. Joseph Marty à son pays. 

CosroîBBs fflorînîlres w\u fleurai, ZS 

Monsieur Emile PUJOL ; Madame. Emil* 

PUJ-OL ; Monsieur François PUJOL, en capti- 

vité à Darmstad (Allemagne) ; les familles 

CASTIES et ROUZË remercient sincèrement 

les personnes .qui leur ont témoigné des mar- 

ques de sympathie à l'occasion du décès dt 

Madame veuve Joseph PUuOL 

Née CABRIT 

et lès prient de leur faire l'honneur d'assis 

ter à la messe de Bequiem et neuvaine quf 

sera célébrée pour le repos de 6on âme, M 

mercredi 23 janvier- 1918, à 9 heures du ma- 

tin, en l'église Saint-Jérôme. 

On se réunira à l'église. 


Pompes Funèbres Générales, 7, r. LaJa,jem. ï. 10-39. 

AVIS DEJNEUVAINE 

Les familles TESTOU,. CLUZAN, SIMON, 

CAUSSE ont la douleur de vous faire part dt 

décès de 

Monsieur Jean-Pierre TESTOU 

Ancien Négociant 

et vous prient de bien vouloir assister à U 

messe de neuvaine qui sera célébrée pour 1< 

repos de son âme, le mercredi 23 janviei 

1918, à 10 heures du matin, en l'église parois 

sialo de Fenouillet. 

ÎH-sii^.- a un*MF«« (M«4«, T. T. iJïayMH. T. ' s *, 

ARIÈGE 

La Vente des Soldes 

se poursuit tous les jours 

OCCASIONS SCPEÎlïiïiS 

— POMPES FUNEBRES CÉNERALE3 — 

Convoi», transports, cercueils, lettres etc. 

Couronnes mortuaires. Choix à domicile, 

f. Rue Wayette, — Téléphone io.it. 

FOIX. — Circulation des pommes de terre, 

— Le sieur Jean A..., domicilie dans le dé- 

partement de l'Aude, a été l'oujet d'un pro- 

cès-verbal pour infraction à i'airêté préfec- 

toral du 7 décembre dernier sur la circula- 

tion des pommes de terre 

Le chargement a été en outre saisi et mis 

à la disposition du président du Comité de 

ravitaillement. 

Munissez-vous du sauf-conduit ! —- La se- 

maine dernière, plusieurs procès-verbaux 

ont été dressés par les inspecteurs du com- 

missariat spécial contre 'des personnes qui 

circuaient en chemin de fer sans laissiez- 

passer. 

PAMIERS. — Cinéma-Théâtre. — A 8 h., 

« Princess' of Trianon », opérette franco- 

américaine en deux actes, et une saynète, 

t Un lapin ». 

Etat civil du 12 au 19 janvier. — Naissan- 

ces : Marie Maury, avenue de Foix; Hélène 

Baldoméro, avenue de Toulouse; Hélène 

Pardo, place du Rijol; Paul Villatte .rue d« 

Lièrés; Suzanne -Claustre, rue du Pont-Neuf. 

Publications de mariages : Numa Roques, 

mobilisé aux usines, à Pomiers, et Marie 

Camborde, lingère à Pamiers; Adolphe Brou- 

dot, mobilisé à Toulouse,- et Jeanne Berna 

dac, sans profession, à Toulouse; Joseph 

Soula, facteur des postes à Pamiers, et Ross 

Duffaud, sans profession, à Pamiers; Jea-i 

Guichard, menuisier à Pamiers, 'et Célestine 

Arnaud, sans profession à Arabaux. 

Décès : Noël Vidal, 67 ans, à l'hospice; Ro 

se Ratier, veuve Cassagne, 70 ans, rue de 1» 

Maternité. 

SAINT-GIRONS— Le Théâtre do l'Evangile 

— Lundi 2S janvier, à 8 heures du soir, soui 

le haut patronage de : Sa Grundeiiir Mgr l'E- 

vêqii'C de Pamiers ; S. E. le Cardinal Ain et ta, 

Archevêque de Paris; 09 archevêques et évo- 

ques de France, et de S. A. R. Mme la du- 

chesse de Vendôme, aura lieu une séance d* 

« La Passion ». 

La vente des billets â l'avance se lait à 1« 

salle de l'ôcolc chrétienne- - 

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

MARDI 22 JANVIER 19»* 

^rt^'V.TT-JvJl,.- J — 

9SS 

Ire Sa* nés 

DES SOLDATS DISPARUS 

i.T DES PRISONNIERS DE GUERRE 

198 

im tel 

msers 

l/> Comité de secours du lazaret III à Stutt 

demùlo, B. O- A. — Thibaud, Armand, 2° cl., 

13»?° inf., Soltau, Leysin. 

Vacandart, Jean, serg., 230° inf., Cassel, Ju- 

ra. — Vilfart, Louis, 2° cl.. 1er terr., Soltau, 

Valais. — Vazelles, Jean, serg.. 276» inf , faol- 

tau Valais. — Vandovalle, Gustave, 2° cl., 2° 

terr.. Hameln, Valais. — Vayssio, Antome, 2° 

cl. 217» Knf., Weiler, Valais. — Vivier, Jean, 

2° 'cl., 106° terr., Houberg, B- O. — Vermeil, 

Victor, adj., 36» colon., Soltau, B. O. — Va- 

reilles, Auguste, 2° cl., 322° inf., Meschede, B. 

gart serait heureux de reoevoir des jeux de i o. A. — Veillât, Georges, cap-, 79° inf., Stutt 

chambre et quelques volumes pour renouveler 

la bibliothèque : à Landshut, les autorites du 

namp ont donne aux prisonniers la jouissan- 

ce d'une grande salle de récréation où les 

hommes peuvent, jusqu'à l'heure du coucher, 

se réunir pour causer ou jouer. De plus, deux 

autres salles communiquant avec la première, 

mais séparées de celle-ci, servent, l'une pour 

les répétitions de l'orchestre, l'autre aux dif- 

férents cours qui y sont .faits chaque soir, 

ainsi qu'aux hommes désireux de travailler 

ou de lire : toutes ces salles sont chauffées 

par des poêles et éclairées à la lumière élec- 

trique. 

L'heureuse Initiative prise par le Comité du 

camp d'Altdamra, et que nous avions précé- 

demment signalée, d'organiser un service 

d'expédition de livres aux hommes détachés 

en kommandos de travail, a pu se développer; 

le servie* est en plein fonctionnement ; les 

livres nouveaux sont expédiés après retour de 

ceux dont la lecture est terminée. 

A la suite du rattachement de quatre nou- 

veaux kommandos de travail, au camp de 

CJessen, le Comité s'était enquis do la possi- 

bilité de seepurir les hommes qui s'y trou- 

vaient détachés, de la même façon que ceux 

des autres kommandos. Les autorités alleman- 

des ont informé que les prisonniers apparte- 

nant à ces kommandos pouvaient être ravi- 

taillés comme les hommes présents au camp 

et leurs besoins seraient communiqués aux 

Comités compétents. De l'enquête à laquelle 

se sont livrés les membres du Comité de se- 

cours, il résulte qu'environ seize cents de ces 

hommes doivent être considérés comme néces- 

siteux et viennent augmenter d'autant le nom- 

toc déjà élevé de ceux qui reçoivent des se- 

cours : le Comité du camp reçoit déjà des 

rapports des hommes de confiance désignés 

dans chaque détachement. 

Au camp de Bayreuth, faute d'éléments, les 

cours ont été totalement suspendus ; le théâ- 

tre ne fonctionne plus ; seule, la bibliothèque 

demeure assidûment fréquentée par ceux qui 

sont restés au camp. 

{A suivre.) 

gart, B. O. A. — Vimont, Robert, 2° cl., 2° zoua- 

ves, Hameln, B. O. 

Yvarra, Antoine, 2" cl., 3° zouaves, Soltau, 

Valais. 

SOLDATS INDIGENES 

Ali Boukarize Ould, 2» cl-, 2° tir. Weiler Va- 

lais. — Ait Tayek Si Ouali Ben Said, 2° cl i»r 

tir., Weiler, Valais. — Alchouk Béïï Saadi 2° 

cl., 2» tir., Weiler, Valais. — Abdalat Ben Ali 

2* cl., 4° tir., Langensalza, Weiler Valais 

Belkacem Chaik Kinider, Ould, sérg. 2» tir 

Weiler, B. O- A. - Berbiseho Chaik Knideï 

Ould, serg., 2» tir., Weiler, B. O. A. — Ber- 

bische Tahafiir Ben Beoceten 26 cl 7» tir 

Weiler B- O. A. — Bouhassam Abdelkader, 

2° cl., 2» tir., Weiler, B. O. A. — Biahim Ka- 

dour, 2° cl., 6" tir., Weiler, B. O. A. — Bou- 

diaf, Ali, 2» cl., l« spahis Weiler, B. O. A — 

Berna Ouari Beikasen, 2» cl., 6° tir. Weiler 

B. 0-. .A. — Boudjarda Abdallâ, 2» cl., 5" tir ' 

Weiler, m O. A. — Bidoutine Belkassen Ben 

Ah, 2» cl-, 9» ter., Weiler, Valais. - Bel La- 

bied Ben Dine, 2» cl., 1" spahis, Weiler, Va- 

ais. — Ben Masouza Ali Ould Milou, 2» cl., 

Liste des nouveaux internés 

Convoi du 15-16 décembre 1917 (1) 

Nous rappelons à nos lecteurs que pour 

écrire à un interné porté dans la liste ci- 

desous, il suffit de mentionner sur l'enve- 

loppe les nom, prénom, grade, régiment du 

destinataire et de l'adresser à la Poste de 

Campagne, 23, Internement, Berne, qui se 

chargera de transmettre la lettre sans re- 

tard. 

SOUS-OFFICIERS ET SOLDATS 

Sandrart, Paul, serg., G. V. C-, Soltau, B. 

D. — Solviche, Henri, seing., 44» taf., Soltau, 

B. O. — Simon, René, 2e cl., 18" inf., Soltau, 

Valais. — Scherperkel, Alphonse, 2° cl., 1er 

terr., Soltau, B. O. — Souhileau, Maurice, 

m. d- 1., 1 er art. fort-, Soltau, B. O. — Sicard, 

Marcel, serg., 20» inf., Soltau, B. O. — Saou- 

zanet, Daniel, 2 e cl., 2e col., Langensalza, B. 

O- B. — Sorbier, Emile, 2» cl., 7° génie, Heu- 

herg, B. O. B. — Saviez, Paul 2« cl., 68» inf., 

Senne, B. O. —- Sirdey, Joseph, 2e cl., 3» art. 

ool., Sprottau, B. O- À. — Satat-Lanne, Pier- 

re, 2» cl., 20» inf., WuTZburg, B. O. B. — Sel- 

vaggi, Alphonse, serg-, 173» inf., B. O. B. —- 

Stéphan, Yves, adj., 73» terr., Soltau, B. O. 

A. — Sénéchal, Valmire 2» cl-, 1 er terr., Heu- 

berg, B. O. A. — Sonnet, Jacques, lro cl., 103° 

inf.' Soltau, B- O. A. — Soutons, Joseph, 6erg., 

142° inf., Quedlinburg, B. O. — Stoquelet, Oc- 

tave, serg., 8» col., Soltau, Valais. — Sassir, 

Tulien, 2» cl., 2e col., Hameln, Valais. 

Tourette, Jean-Pierre, 2° cl., 101» terr., Ha- 

meln, Leysin. — Thomas, André, serg., 147» 

toi, Darmstadt, Jura. — Tieren, Georges, 2» 

cl., 2° zouaves, Friedrichsfeld, Jura. — Ter- 

ret, Albert cap., 352» inf., Cassel, Jura. — 

rhévenot, Henri, serg.,fourr-, 27» terr., Qued- 

linburg, Jura. — Thiolon, Albert, serg.-t, 27° 

terr., Queldlinburg, Jura. — Thiébaut, Gas- 

ton, serg.-m.. 55» ehass., Soltau, Valais. — 

Touzi, Aimé, gendarme, Soltau, Valais. — 

Thomas, Alexandre, 2» cl , 340» inf., Weiler, 

Valais. — Tirmont, Fernand, cap-, 251» inf., 

Qassel Valais. — Touraneheau, Benjamin, 2» 

El., 83» terr., Soltau, B. O. — Tanguy, Charles, 

2» cl., 104» inf. Stuttgart, B. O. B. — Tailhar- 

let, Antoine, 2» cl-, 86» inf., Langensalza, B. 

0. A. — Thiery, Henri, serg., 276» inf-, Schnei- 

2» tir., Weiler, Valais. — Ben Salah Benhour, 

2° cl-, 8» tir., Weiler, Valais. — Ben Albelka- 

der Mohamet, 2° cl., 1»" mar., Weiler Valais. 

— Baguecke Ali Ben Ahmed, 2° cl.,'l»r tir., 

Weiler, Valais. — Bel Regareg Aldbel Kader, 

cap., 6» tir., Weiler, Valais. — Bellounice Lak- 

dar, 2» cl., 2» tir., Weiler, Valais. — Belka- 

cem Ben Mhamide, 2» cl., 2» tir., Weiler. Va- 

lais. — Bougelli Abdel Kader, 2» cl., 6» tir., 

Weiler, Valais. — Bernaouin Mohamed, 2» cl,. 

2» tir., Weiler, Valais, 

Diras Mohamed, cap., 9» tir., Weiler, Valais. 

Freya Mohamed, 2» cl., 6 e tir., Weiler, Va- 

lais. 

Gecem Horine Ben Messouid, 2» cl-, 6» tir., 

Weiler, Valais. 

Hady Keliffa Amor, cap., 4» tir., Weiler, Va- 

lais. — Hamoud Ahmed Ben Aissa, 2» cl., 5° 

tir., Weiler, Valais. — Hadje Mohamed Segh- 

mir, 2» cl., 1 er th., Weiler, Valais. — Hamer 

O. A. 

El Aimi Kadour, l r » cl., 2» tir., Weiler, B. 

Karacheeh, Rabah, 2» cl., 3» tir., Weiler, Va- 

lais. 

Lamèche Mohamed, 2» cl., 9e tir., Weiler, 

Valais. ^- Larbimohamed Ben Hadj'i, 2» cl., 

2° tir., Weiler, Valais. 

Miloudmejani, 2» cl., 1er tir., Weiler, B. O. 

A. -r- Mohamed Ben Alhmed El Ouklad, m, 

des 1., 1 er spahis aux., Weiler, B. O. A. — Ma 

Alem Abdel Kader, 2» cl., 7° tir., Weiler, B. 

O. A. — Mrabette Mohamed Ben Belkacen, a» 

cl., 2° tir., Weiler, Valais. — Motkari, Mamar 

Ben Moussa, 2» cl., 9» tir., Weiler, Valais. — 

Marede Mohamed, 2» cl., 6» tir., Weiler, Va- 

lais. — Marede Mohamed, 2° cl., 6» tir-, Wei- 

ler, Valais.- — Media Dioue, cap., l«r sénég., 

WeileT, Valais. — Maealasta Alfa Saneba, 

cap., 5» sénég.. Weiler, Valais. — Mucherie 

Mostapha, serg., g* tir., Weiler, ""«tais. 

Nedrorirni Ahmed Ben Mohames, S» cl-, 6° 

tir., Weiler, B. O. A. 

Rassez Hamed Ben Salah, 2» cl., 7° tirai!, 

Weiler Valais. 

Salem Ali Ben Moliole, cap., 3» tirail. Wei- 

ler, B. O. A. 

Touil Milou Ben Sahid, 2» cl-, 3e tirail., Wei- 

ler, Valais. — Tahfr Alhmed Ben Saïd, 2» cl-, 

3» tirail., Weiler, Valais. — Touati Mohamed, 

2» cl., 2» tirail., Weiler, yalais. 

CIVIL. — Motte Descamps, Emile civil 

Cette, B. O. A. 

LISTE RECTIFICATIVE 

à la liste du Convoi du 15-16 décembre 1917 

Additions 

Boyaud, Antoine, 2» cl., 79» inf., Sprottau, 

B. O. A. — Boet, Alfred, cap, 27» chass., 

Puchheim, B. O. A. — Barré, Vincent, 2» cl. 

227° inf., Begensburg, B. O- A. — Boissau, 

Léon, 2» cl., I»? art.. Soltau, B. O. A. — Bri- 

gnon, Victor, 2» cl., 52» inf., Eglosheim, B. O. 

A. — Ballossier, Marcel, serg., 291» inf., Sol- 

tau, B. O. A. — Burier, Emile, cap., 155» Inf., 

Stuttgart, B. O. A. — Bruschi, Antoine, 2» cl. 

52» inf., Cassel, B. O. A. — Blanc, Delphim, 2» 

cl., 63» alpins, Cassel, B. O. A. — Bigot An- 

dré, 2 e cl., 69» inf., Elhvangen, BOA.— 

Bonjean, Raphaël, 2» cl., 298» inf., Holzmin- 

den, B. O. A, — Boulier, Théophile, 2» cl.. 

330» inf., Soltau, Bas Valais. 

(A suivre.) 

(1) oVir les numéros de l'Express des "17, 

16, 19, 20 et 21 janvier. 

— Antoine M., de Montréal, 50 francs da- 

mende pour avoir -chassé en temps de neige 

avec dés engins prohibés. 

— Là daime Nathalie S., de Bretagne, a 

50 Brau-cs d'amende pour vente de mais au- 

dessus de la taxe et la dame Françoise D., 

à 1C francs d'amende pour ravoir acheté. 

Affaire plus sérieuse ; ]e tribunal con- 

damne un sieur Jean-Candide Saintarnent, 

54 ans, propriétaire à Loubédat, vendeur de 

denrées au-dessous de la taxe, à 100 francs 

dfaimende, à l'insertion, à ses frais, du juge- 

ment dans deux journaux de la région et à 

l'affichage dans toutes les communes du 

canton de Nogaro, et les acheteurs, une da- 

me Vignes, et un sieur Gabarra, à 16 francs 

d'amende chacun. 

Allocations. — Le paiement des allocations 

aux familles des mobilisés de la commune 

de Condoin aura lieu à la recette des finan- 

ces, le vendredi 25 janvier courant. 

LOMBEZ. — Audience correctionnelle de 

vendredi. — A l'audience présidée par M. Ser- 

res est venue une affaire de coups et bles- 

sures. Jugement renvoyé à huitaine. 

— Un chasseur condamné à i(j irancs d'a- 

mende pour chasse sans permis en temps 

de neige. 4 

— La réunion du Bureau d'assistance ju- 

diciaire aura lieu mardi prochain. 

LOTETGAROW N Ë 

Culture du tafeao 

Afin de permettre aux cultivateurs qui, 

pour une cause quelconque, n'ont pas dé- 

claré, et à ceux qui, ayant déclaré, désire- 

i raient augmenter leur culture de tabac, de 

1 faire enregistrer leur demande, le ministre 

des finances a décidé que les déclarations 

supplémentaires pour la culture de 1918, 

pourront être faites pendant la période des 

livraisons en cours, qui se terminera le 28 

février 1918. 

Les déclarations nouvelles seront reçues 

dans les magasins d'Aiguillon, Damazan, 

Marmande et Tonneins, où les plaideurs 

sont respectivement appelés à livrer leur 

récolte de tabacs tous les jours non fériés, 

de deux heures à quatre heures, jusqu'au 33 

février. 

Les registres n" 1 seront définitivement ar- 

rêtés le 28 février, à quatre heures, par le 

maire de la commune dans laquelle ils au- 

ront été tenus pour les déclarations sup- 

plémentaires. Passé ce délai, aucune nouvel- 

le déclaration ne sera admise. 

Le ministre a accordé, en sus des prix 

fixés par l'arrêté du 12 août 1913, à titre ex- 

ceptionnel et en raison de l'état de guerre, 

une majoration extraordinaire de 90 fr. par 

loo kilos aux planteurs qui cultiveront en 

1918. 

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l'épuisement, le surmenage. 

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très ra- 

tionnelle 

1er trie 

pratique 

L'OPINION MÉDICALE. 

Je puis affirmer que le Globéôï abrège notablement la convales- 

cence, et cela s'explique aisément. Mais, d'une façon générale, on 

peut dire qu'il repréV" 1 "' • le spécifique par excellence de toute 

maladie de langueur. un tonique de premier ordre qui, con- 

trairement aux excita; :abituels, manifeste une action réellement 

utile et persistante. Il abrège la convalescence et augmente, pour 

ainsi dire, la force de vivre, dont tout le secret réside, nous l'avons 

vu. dans le soutien des conditions essentielles de résistance. 

C'est pourquoi nous prescrivons lés cures de Globéol a, la plupart 

de nos malades, cette médication .ne rencontrant aucune contre- 

indication et permettant une lutte efficace contre la déchéance 

hématogénlaue. D , ETLENNE CRUCBANU. 

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de Gyraldosc ses malaises seront vUe dissipes. , 

NoSôn!.ru , s°o N ns M êe A 3 I fu; les nombreuses Ovation. OU'»,^ 

» élé premls de faire avec la (JyrtMese, foui que nous ^»"»'onj 

"oujours son emploi dans les nombreuses «ffeeWMWjW 'Vifr"mè u 

spécïalemeni dans la leiicorrhiê. le prurit ûhalfA i areIHJC. W 

metrl.e. la salpu^.te.et on^mutes 

voudra faire 1 

• La tante générale 

•asep le complète; il devra se .«^^M 

jenetale de la [emme est faite de *»» l>W* ne "'"'"e .. 

D! ês-sclence, de ^J^^-H^ 

Hospices civils. D' du Bureau Municipal d HyKitne uç v1CnS. 

G K x< 5 

Les pupilles de la nation 

Au moment où l'attention des associations 

agricoles syndicats, caisse d'assurance mu- 

melle etc., est appelée d'une façon particu- 

lière sur ^'importance de l'élection prochaine 

lies membres du conseil d'administration de 

l'Office départemental des Pupilles de la na- 

tion nous croyons utile de publier les lignes 

auivantes, extraites de la Semaine reli- 

tiieuse. Elles sont d'une très grande impor- 

iance : 

« On n'a pas oublié la loi du 27 juillet 1917 

jéglant la situation des pupilles de la na- 

10 « n il a été fait, du haut de la tribune fran- 

çaise, justice de cette loi qui est loin de don- 

ner le statut libéral qui convenait a ces in- 

fortunées victimes de la guerre ; mais il y 

« mieux à faire, en ce moment, qu a récri- 

miner c'est de profiter des quelques dispo- 

sitions plus libérales qu'elle renferme. 

« Une de ces dispositions, c'est de pénétrer 

par l'électioa, dans les conseils ou offices 

lui doivent être comme les conseils de fa- 

mille de ces enfants. 

« Qu'on ne dise pas que quelques voix 

isolées, noyées dans un conseil ne change- 

lont guère rien au résultat ; outre que c'est 

on devoir de profiter de toutes les libertés, 

des voix même isolées ne sont pas toujours 

&ans inlluence. 

« Nous ne saurions donc trop engager tous 

eoux qui ont droit à participer à cette élec- 

tion à user de ce droit. 

Ils se rangent dans deux catégories : 

« 1* Les établissements de bienfaisance an 

ciens ou récents, créés depuis six mois au 

moins par des particuliers ou des associa- 

liane religieuses o>n laïques, en vue d'assis 

1er des mineurs, des indigents, des malades 

des infirmes ou des vieillards et qui assis- 

lent habituellement plus de sept personnes. 

Dans cette catégorie, nous mentionnerons 

pour ce qui nous regarde : 

• Les crèches ou garderies, les orphelinats, 

les patronages, les colonies de vacances, les 

eucroirs, les Dames de charité, les œuvres 

de visite aux malades, les conférences de 

Sainl-Vincent-de-l>' 

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soient, sont invitées à nous les; expédier de 

sune ; une estimation d'une rigoureuse bOB* 

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22 janvier 1918 - Bibliothèque de Toulouse

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