24 janvier 1928 - Bibliothèque de Toulouse

87< ANNÉE - N° 12.727 

FYPRF DU 

Organe Régional de Redressement N ationai, de Défense Religieuse et de Progrès Social 

I mois 1 mou 1 an 

France et Colonies 22 t. 43 l. 82 t. 

Htranpei 35 1. 70t. 140 ». 

Eoi)tFa\rei)tioi)3 Légale? 

On a posé récemment, sur les 

pjurs de Paris, une affiche dont 

yoici'le texte : ' 

L'ABBÊ BETHLEEM 

ne' s'insurge, pas contre la loi. 

Au contraire, 

v condamne ce que la loi condamne; 

Il vipnl.au secours' de i la loi; 

H DEMANDE QU'ON APPLIQUE LA.LOI; 

^ ' QUELLE LOI ? 

La loi du 2 août 1882. 

modifiée par les lois de 1898 et de 1908. 

ïvttp loi défend d'exposer et de vendre 

les publications obscènes 

ou contraires aux bonnes mœurs, 

sous peine d'emprisonnement 

et d'amende 

C'EST CLAIR : 

LA LOI INTERDIT CES PUBLICATIONS; 

QUELLES PUBLICATIONS ? 

On peut s'en remettre au jugement de 

M. HERRIOT : 

Or, M. Herriot a, 

depuis le 10 novembre 1926, 

Interdit dans les kiosques de Lyon 

vingt-trois- publications 

'•'»- de « caractère licencieux ». 

QU'ON INTERDISE CES PUBLICATIONS 

dans le-s kiosques, 

les boutiques et les gares. 

C'EST LA LOI ! 

CRef3 de famille, citoyens, 

aidez l'abbé Bethléem 1 

RÉCLAMEZ 

L'APPLICATION DE LA LOI ! 

On le voit, l'abbé Bethléem, dont 

le nom. renseignements pris, s'écrit 

sans accent, poursuit sa campagne 

sans rien abandonner de ses revendications 

premières. Il prend même 

l'offensive, et de la façon la plus 

hardie. 

A rencontre des timides et des 

pusillanimes qui, volontiers, le 

gronderaient et l'inviteraient au 

respect de la légalité, il déclare : 

« La légalité ? c'est elle que je «ers ! 

La loi, c'est moi qui la représente 

I » 

Et il le prouve en citant les -textes 

législatifs qu'il a pris l'initiative 

d'apoliquer de son chef, à l'instar 

de M. ITerriot lui-même, qui, par j 

une curieuse coïncietenpe, se trouve 

précisément être ministre en ce 

moment. 

Et il faut bien qu'ils en prennent 

leur parti, les magistrats comme 

les juristes, les législateurs comme 

les journalistes, les gens de police 

comme les simples passants ; le 

temps vient où tous devront admettre 

que la loi, pour recevoir sa 

pleine exécution et son application 

entière, peut éventuellement comporter 

l'entrée en scène de gendarmes 

supplémentaires, dont les 

prouesses auront le privilège de 

cumuler la légalité avec la violence, 

dont les gestes pourront constituer 

des délits apparents sans 

cesser d'être parfaitement légaux 

et irréprochables. 

Le jour où cette conviction aura 

pénétré dans les esprits, c'en sera 

fini de cette sorte de superstition 

dont la légalité persiste à bénéficier, 

et qui, après tout, n'est qu'une 

parodie de justice. 

En définitive, c'est la sincérité 

générale qui finira par gagner à ce 

redressement des notions commu 

nément professées sur ce qu'on 

doit louer comme licite et réprou 

ver comme illicite. 

Et l'abbé Bethléem, en faisant 

appel, par ses affiches, à la colla 

boration des chefs de famille, peut 

être assuré d'avoir rencontré bien 

des sympathies et suscité, qui sait? 

plus d'un imitateur. 

Ceux-là seuls, en tout cas, pour 

ront- s'en plaindre qui, tout en 

affectant la pruderie qui s'étale 

dans notre législation correctionnelle, 

la laissent systématiquement 

dormir, et ne recouvrent quelque 

sévérité répressive que pour punir 

les délits de lacération de brochures 

dans les kiosques dûment 

saccagés par l'abbé Bethléem. 

Paul TAILLIEZ. 

Fteoomst-itxition. Artistique 

On connaît la renommée du Musée Tussaud, de Londres, qui a été 

Incendié l'an passé, Courageusement les sœurs Tussaud ont entrepris 

de refaire ce que l'incendie a détruit. 

Motre photo montre les sœurs Tussaud à l'ouvrage, on remarque dans les 

masques de cire, une tête de Lloyd George et une do Mussolini. 

;lfîd« JVoitd Photos.) 

Au Jour le Jour 

LE LAMA. QUI VIENT... 

Une Compagnie apparemment péruvienne 

-— mais plutôt d'Europe — se propose 

en sourdine d'acclimater sur le continent, 

dans les régions chaudes d'abord, puis en 

France, le lama. 

A notre générale ignorance, ce nom ne 

«ignifie pas grand chose. Tout au plus 

evoque-t-il une sorte de prêtre thibétaln 

des plus vénérables, bien qu'il se lave 

«sei peu. Une délégation sinon de grands 

lamas, en tous cas de lamas moyens, il y 

* deux ans, vint visiter Paris, jusqu'à M 

Uoumergue, qu'ils étonnèrent fort, mais 

lui les reçut très gentiment. 

Le lama dont il s'agit ici est tout bonnement 

le gracieux animal domestique fourré 

laine, qui, au pays de Bolivar, fournit 

«n travail servile très appréciable, et, 

«"«si, fournit des côtelettes à la gourmande 

des citoyens. Aux citoyennes, il four- 

ÎJ" sa toison épaisse. Aux futurs citoyens, 

" fou rnit un lait onctueux, dont le fromage 

est succulent. Cette bête est record du 

monde de la douceur. Et il est cruel de 

°'r l'artillerie péruvienne charger sur le 

,s des placides lamas ses mitrailleuses, 

joutons que cette bête de montagne sait 

marcher sur les sentiers les plus abrupts 

se tient en équilibre sur la pointe d'une 

«guille. 

fcjf âve général Sandino, au Nicaragua, 

Pût taire, grâce à ses lamas de monta 

* e , la nique aux avions amérlcr'ns. 

te)é L ' ma ' V a des courses de lamas athi^. 

S . 1rès de lui nos courses au trot sem- 

Me "t bien arriérées. 

Comme on abuse de la peau de serpent, 

J» peau de lama habillerait mieux... — 

«enry de FORGE. 

AUX PAP.ENTS DE3 MORTS 

POUR LA FRANCE 

La loi du 9 décembre 1927 a transformé, 

ainsi que nous l'avons déjà annoncé, 

l'allocation dont bénéficient les ascendants 

en pension viagère et définitive. 

Cette loi nouvelle concerne non seulement 

ceux qui perçoivent déjà la pension, 

mais surtout ceux qui ne la perçoivent pas, 

puisque d'importantes modifications ont 

été apportées aux conditions imposées par 

la loi du 31 mars 1919. 

Le Journal des Pères et Mères (9, rue 

Dulong, à Paris, 17 p ), croit devoir rappeler 

que les dispositions de la loi ci-dessus 

sont applicables à partir du 12 décembre 

1927 aux ascendants qui, remplissant 

les conditions requises, en formuleront 

la demande avant le 1er juillet 1928, et 

partiront du jour de la demande pour ceux 

qui rempliront les conditions légales postérieurement 

au 12 décembre 1927. 

Les parents des militaires morts au 

cours de la guerre ont donc intérêt à connaître 

les dispositions de celte loi nouvelle 

pour en Obtenir le bénéfice. A cet effet, 

le journal des Pères et Mères adresse grattement 

le numéro spécial qu'il vient de 

publier à tous ceux qui lui en font la demande 

: 9, rue Dulong, à Paris (17 e ). 

Le prix de l'abonnement annuel est de 

12 francs. 

w%/v • 

L'Exploration du Pôle 

10.000 DOLLARS POUR LE RAID 

DE BYRD 

New-York. 23 janvier 

Un riche Industriel américain, M. 

Jutlua Rosenwald vient d'offrir la tom- 

DIRECTION : 25. Rue Roquelaine.TCULCL'SE-léléphone: 2- 12, Chèque Postal; 4.936 

Bureaux de Publicité à PAP1S, 13, Boulevard des Italiens 

La PoiUiiu fliricaine ou Bésanuement 

•?»:":••:>>:••:••:->•>•:••:•:••:••:••>:•:":••:••:••:•; 

Prenant la parole samedi soir, devant 

le parti républicain gui discutait LE FAIT DU JOUR 

le programme naval du président Coolidge, 

il a déclaré : « Jamais dans notre 

histoire nous n'avons été aussi près 

d'une guerre, nous sommes certains 

d'avoir une guerre parce que nous pour- Des exc tatieoi 

suivons une politique commerciale taisant 

concurrence à celle d autres nations 

et que nous refoulons celles-ci 

à l'arrière plan » 

' mi IntolêPal 

A l'issue de ia réunion, l'orateur a 

ajouté que ses paroles vivaient spécialement 

l'Angleterre qui, a-t-il dit. ne Le parti communiste avait mobi- 

déclarera peut-être pas la guerre, mais 

la fera déclarer pnr une autre puissanlisé, 

dimanche, ses troupes pour proce 

qu'elle soutiendra : « Si vous cr-iitester contre l'arrestation des dépugnez 

d'avoir la guerre, a dit en termités communiâtes — qui ne sont d'ailnant 

l'amiral Plunket, il ne vous reste 

leurs pas arrêtés. 

qu'à vous considérer comme un vers de 

terre et à vous réfugier dans le pre- De toute évidence, il voulait une 

mier trou que vous rencontrerez, » 

émeute, comme celle du 23 août, 

avec quelques morts et des blessés. 

LA RÉPLIQUE 

DU SÉNATEUR BORAH La sagesse du peuple de Paris, qui 

a préféré le football et le cinéma aux 

Washington, 23 janvier. 

Le sénateur Boiah a violemment cri- coups de matraque inutiles, l'a évitée; 

tiqué la politique navale do l'adminis- mais cette tentative manquée permet 

tration déclarant qu'une telle gratitude de poser quelques questions. 

du «gouvernement et des olficiers de la 

marine était une invitation directe aux Pourquoi le gouvernement n'ose-t- 

autres puissances u'entre-prendre une il pas agir contre ces agitateurs pro- 

nouvelle cours&'aflSr armements tiavals. 

Faisant allusion au discours de l'amifessionnels à l'affût du désordre et 

ral Plunket, M. Boràh a ajouté : o Ces de l'émeute ? 

déclarations d'officiers de marine 

s'adiessant particulièrement à la Gran- Le fiasco lamentable de leur tentade-Bretagne, 

je les considère comme tive d'hier montre avec éloquence 

siècle, est venue de la guerre nuisibles au dernier degré. Il y a quel- qu'ils ne sont pas suivis par la popu- 

de Trente Ans, où Richelieu n'était enques jours, un amiral anglais a fait une 

déclaration similaire. Si quelque cholation. Raison de plus pour ne pas 

tré que dans la dernière période quand se pouvait vraiment amener la guerre les ménager. 

tous les combattants étaient haras- entre la Grande-Bretagne et les Etatssés. 

La France devint ainsi l'arbitre Unis, ce sont bien les déclarations sur Et, d'autre part, pourquoi n'em- 

les programmes de çrnstructions navapêche-t-on pas résolument ces tenta- 

de l'Europe. Les Etats-Unis sont de les plus vastes venant de la part d'oftives d'émeute de se développer ? 

même les arbitres du monde. ficiers de marine des pays respectifs. 

Ce fut la politique insensée entre^l"- 

Et, peut-être, ne s'en aperçoiventils 

pas eux-mêmes, mais le sentiment 

qu'ils ont de leur force les dispose 

à ne pas attacher beaucoup d'importance 

à ce qu'on leur dit, à regarder 

leur point de vice comme le bon et, 

surtout, à ne rendre de comptes à 

personne. Les manifestations pour 

Sacco et Vanzetti ne les. ont pas 

émus. Les protestations contre leur 

impérialisme en Haïti et au Nicaragua 

ne les émeuvent pas davantage. 

Pour la même raison, ils règlent les 

dettes de guerre comme il leur plaît, 

sans discuter sur les réductions qu'ils 

accordent à celui-ci ou qu'ils refusent 

à celui-là, ce qu'ils ont décidé 

Po , J'espère qme nos lecteurs ne sont d'altitud*», où il jouit avec délices 

choqués ni surpris que je traite par- de l'air, dt la lumière, des beautés 

fois, ici, des questions se rapportant de la nature et bientôt de l'amitié 

à la Littérature d'imagination. Il d'un jeune Andorran, civilisé, et du 

est évident, pour tout le monde, gracieux accueil de ses sœurs Rafela 

que, théoriquement, le Roman occupe et Rositas Droite, pure, vive, char- 

une plice légitime dans la hiérarmante, Rafela inspire au jeune homchie 

bibliographique. Parmi les oume un attrait qui fait naître en lui 

vrages qui rassortissent à ce genre, le désir d'unir sa vie à celle de la 

plusieurs sont dangereux ou mal- jeune fille, qui lui donnerait son. 

sains, d'autres détestables et abo- cœur avec joie, si elle n'avait prominables; 

mais, il y en a d'inoîfensifs mis à sa mère de ne prendre d'au- 

et môme d'utiles, dignes d'estime et tre époux que son compatriote Gon- 

d admiration. Songez, du reste, que çal, honnête et dévoué garçon au- 

le Roman est à peu près la seule forquel Rafela est fiancée. Quoique la 

me sous laquelle un trop grand jeune fille ait pleine conscience que 

nombre de personnes prennent con- l'affection éprouvée par Gonçal est 

tact avec la culture intellectuelle et faite d'estime et de gratitude, tan- 

qu'on n'i. pas le droit d'interdire dis que son être tout entier l'entraîne 

cette fréquentation lorsqu'elle ne vers l'étranger, elle demeure fidèle 

présente aucun péril pour la foi ou à son serment et l'ami do son frère 

la morale, à plus forte raison quand quitte avec désolation ce pays où 

elle est de nature à éclairer Tes il espérait, goûter toutes les joies 

croyances et à fortifier les vertus d'une existence paisible et enchan- 

chrétiennes. 

tée, pour retrouver l'agitation, le 

Je dêclire tout de suite qu'il n'est tumulte, la fièvre, les artifices, les 

pas indispensable qu'un roman se vanités, les déceptions, les chagrins, 

confonde avec une apologie ou une tout ce que peuvent offrir aux aspi- 

prédication religieuses : rien ne serations fat aux ambitions des homrait 

ordinairement moins efficace mes civilisés de nos grandes villes 

que oa genre d'apostolat. Il suffit où ils s'obstinent, malgré les leçons 

qu'il y ait harmonie, ou du moins et les démentis de l'expérience, à 

absence de conflit, entre les pensées chercher le bonheur. 

et les sentiments que fait naître une En quelle catégorie ranger ce li- 

fiction, et ceux qui se groupent auvre ? Est-ce un roman ? Oui, puistour 

des dogmes et des lois que la qu'il y a une affabulation ordonnée 

Religion impose. 

et distincte à laquelle se rattachent, 

Ces considérations, assez banales, par des liens flexibles, des épisodes 

me paraissent naturelles et opportu- qui complètent le récit. Mais vous, y 

nes et 60 présentent à moi, après la verrez peut-être aussi un fragment 

lecture do Rafela, fille d'Andorre (1). d'autobiographie « romancée », s'il 

Les moins jeunes d'entre nous son- m'est permis d'employer cette épigeront 

peut-être à une romance frethète à la mode, que je n'aime pas 

donnée durant leur enfance : « Voici beaucoup, car la mode ne me plaît 

le sorciei, car il existe encore, c'est guère; ou enfin, des impressions de 

te chevrier du beau pays d'Andor- voyage, à la fois si exactes et si perre 

», musique d'Halévy, qui ne faisonnelles, qu'elles rendent réel et 

sait guère prévoir Pénélope, Pelléas vivant le pays qui les a suggérées. 

et Méhsande, ou les trouvailles sym- N'imaginez cependant rien de 

phoniques et les arabesques compli- brouillé ou de confus : Rafela se déquées 

d'un art raffiné. Enfin, ce soutache comme une sorte de symbole, 

venir suffit pour vous convaincre mais non comme une vague ou va- ' 

qu'il existe entre la France et l'Es- poreuse vision; tige vivace et fleupagne 

une république indépendante, rie, ells surgit du

Les autorisations de survoler 

les régions occupées 

Rclin, 23 janvier. 

La Commission rhénane intéralliér- 

a adresse la noie suivante au commis- 

saire du Reich : 

« Dernièrement, la commission a 

donné, à un aéronauie qui voulait se 

lancer d'un ballon avec un parachute, 

l'autorisation d'accomplir cet exploit 

sportif au-dessus des régions occupées. 

Malgré cela, la police allemand* quel- 

qrues tours plus tard, a interdit cette 

exhibition. 

Pour éviter que la Commission in- 

teralliée n'accorde des autorisations 

con.- In volonié des autorités alleman- 

des, la Commission rhénane intera'ltée 

a décid' que désormais tonte demande 

tendant à obtenir l'autorisation de sur- 

voler les régions occupées ne devra par- 

venir à In Commission rhénane lntïr- 

alliée que par l'entremise du Reich. '1 

va de soi que la liberté de cécision de 

la Haute-Commission ne subira de ce 

fait aucune restriction. » 

L'â'laiFB ûo Samt Goîùarl 

DEMARCHE AJOURNÉE 

Paris, 23 Janvier. 

Le Peut Parisien a reçu tard dans la 

soirée, le télégramme suivant de son 

correspondant à Bucarest • 

« Je tiens de source? les plus sûres 

tournant au gouvernement, queda Rou- 

manie vient de prier les autres mem- 

bres de la Petite Entente d'ajourner 

démarche;- officielles près de la 

S. D. N. lusqn'à, la première quinzaine 

de févr.er, où elle s'assc:i°rn a eux 

dan? l'action décidée au sujet de l'af- 

faire du Saint-Gothard. > 

îuG Aorlcole 

M. DOUMERQUE L'INAUGURE 

r . ,.LS. i Paris, 23 Janvier. 

Le président de la République inau- 

gurait, ce matin, dans le parc des Ex- 

positions de la ville de paris "a la 

Porto de Versailles. l'Exposition de la 

Machine agricole. C'est la septième 

seulement, et déjà, c'est un monde. 

D'année en année, elle croit telle- 

ment en long et en large et en haut, 

que cette immense vitre en regorge et 

que la huitième Exposition, à coup 

sûr. débordera de toutes parts. 

Quelle exubérance, quelle impression 

de prospérité ! 

M Dournergue, accompagné du co- 

lonel Ooudouney et de M. Queuille, 

ministre de l'agriculture, fut accueilli, 

à 10 h. 30. par MM. Daubresse prési- 

dent de la Chambre syndicale, 'du Sa- 

lon do la Machine agricole; Villard, et 

Caupant, commissaires généraux. 

Des mains d'un petit paysan et de 

sa joik commère, il reçut, en homma- 

ge, un pied de cyclamen cravaté d'un 

ruban tricolore. 

11 était arrivé à 10 h. 30; il ne s'en 

fut qu'à 11 h. 15. émerveillé, lui aussi, 

pnr les merveilles du huitième Salon 

de la Machine agricole. 

'AIT 

SMÏTOI 7i JANVIER TW8 

RENAULT 

Au Salon de la Machine Agricole 

iérahle a 

ttut, Ans 

agricole, 

Les Gi .r-ens 

LA RAHDOfiNÊE P;E COEHAM 

Alexandrie. 23 janvier. 

L'aviateur Sir Alan Gobham est arri- 

ré à Aboukir. 

Les fflésave: tares de Levine 

New-York, 53 janvier. 

M Levine le consirutteur d'avions 

bien connu depuis ses multiples aven- 

turés en Europe, faii encore parler de 

lui aux Etats-Unis. 

De nouveau, une des personnes au 

service du "«ilitonnairé américain, M. 

Fonda le poursuit pour avoir manqué 

à sa parole et lui réclame le paiement 

d'une s-ofnme de 150.000 dollars 

M. Fonda fut autrefois un des chefs 

d'une Compagnie appartenant à M. Le- 

vine et la somme réclamée r n r le plat 

gnant rep psente un? naitie Af ses ap- 

pointem nnts que. selon sa coutume, 

1 industriel a oublié de mi payer. 

use 

FM[ÇMSE 

SP'-SfJDîDE MANIFESTATION 

EN L'HONNEUR 

DE M. MYRON T. HERRiOK 

Paris, 23 janvier. 

Les Amis de la France dont le co- 

mité est pr.'side par M. Henry Soulié, 

ont offert ce matin, un déjeuner en 

l'honneur de M Myron T. Derrick, am- 

bassadeur des Etats-Unis à Paris. 

M. Painlevé ministre de la Guerre, 

présidait ce déjeuner. 

De nombiei-ses personnalités avaient 

tenu à y assister On remarquait no- 

tamment les ambassadeurs d'Angle- 

terre. d'Italie du Japon de Belgique, 

du Brésil de Pologne, les ministres de 

Suisse de Norvège, de TehêcO-SlOVâ- 

quie du royaume des Serbes des Pays- 

Ra« de Grèce du Pérou. d'EsP'onie. 

du Danemark, de C.ostn-Riea. de BniMj 

rie. de Bolivie et d'Autriche : MM- 

Domtier, président: Le Brun et René 

Renouît vice nrésider.ts du Sénat r 

Henrv Réranger, sénateur; le maréchal 

Frcmehet d Esnerey. le gêné- ai GOutajJd 

le comte de Saint-Ardaire, Jules Michel, 

M-nrv Botdeatw. etc. 

Répondant a M. Painlevé mil ran- 

nrla l'œuvre de notre grand ami. 1 am- 

bassadeur des Etats t Tnis a remercié 

vivement ses Amis de France de tous 

los t*niolP , naffPS de sympathie qui lui 

D»t été exprimés pendant son séjour 

en xnV.rioue et a sen retour en France 

Il déclare qu'il est dans la situation 

d'un pauvre nègre h oui l'on tend un 

billet de dix dollars et qui ne peut 

rendre la monnaie. 

Il met tous les compliments dans sa 

poche en disant : « Merci ». 

M. Mvron T Herrick a terminé son 

discours en exnri-mnnt son espoir pour 

l'avenir et la naix des PPUHPS. a'ou- 

tant iti'i. ferai! de son mien* "onr 

prévenir la guerre en restant en France 

Nouvelles Exvres*. 

Du 23 janvier. 

m—> On a. découvert, en ifrigue du 

Sud des Gisements de minéraux conte- 

liant du radium. 

m > M Troyanovsky. le nouvel am- 

bassadevr des Soviets au lapon, êst 

arrivé à Tokto samedi. 

«»-» te rci et la reine d'Afghanistan 

sont arrivés à Sice. 

us-» M. L. Marin a présidé, ce matin 

it Nancy, le Congrès de Wnton Lorrai- 

ne de* Syndicat* agricoles 

Au cours de l'année qui vient de 

prendre fin, un effort considérais! 

été fourni par les usines Renau. 

la construction du matériel 

tractauis et moteurs. 

Pour mettre à la disposition des 

agriculteurs, à" des 'conditions de prix 

avantageuses, des uactouis et des mo- 

teurs robustes et bon marche, d'entre- 

tien économique et de durée prolongée, 

des ateliers ont été spécialement affec- 

tés h ces fabrications qui ont été pous- 

sées suivant les méthodes d'usinage en 

grande série. 

Cette orientation, on peut s'en ren- 

dre compte par la visite dos modèle* 

exposés sur le siand Renault, se tra- 

duit notamment par la .fabrication du 

tracteur agricole à roues type P E. 

Ce tracteur correspond aux besoins 

de la majorité des agriculteurs. Beau- 

coup d'entre eux, qui l'utilisent déjà, 

reconnaissent unanimement qu'il pos- 

sède au plus haut point les caractéris- 

tiques de la construction française 

que l'on retrouve dans toutes les fa- 

brications Renault -. simplicité de con- 

ception, petfection d'usinage et de mou- 

tare, robutesse. facil'té de condoie 

et d'atttrèïien, économie d'utilisation 

Les applications en sont multiple?; 

nour les labours et las façons superfi- 

cielles les moissons, les battages ou le 

remorquage, il est toujours aussi éco- 

nomique. 

Enfin, particularités non moins inté- 

ressantes, d peut être ve-xl.i * crédit 

par la D. I. A. C„ 44, rue.de Lisbonne, 

a Paris et tous les agents de Renault 

disposent, dans leur magasin, d'un 

Stock de pièces de rechange, ce qui 

facilite l'entretien et les menues répa- 

rations et évite les immobilisations pro- 

longées. 

A côté de ce tracteur a roues fabriqué 

3n grande série, les usines RENAULT 

ont mis au point et fabriquent, pour 

les exploitations de grande superficie, 

agricoles et forestières, un tracteur à 

chenilles particulièrement puissant, 

oui'a subi les épreuves d'endurance du 

dernier Concours militaire. 

Indépendamment de ces tracteurs, 

Renault expose une gamme complète 

de moteurs agricoles rustiques de 2, 4, 

6 C. V„ fonctionnant les uns'à l'essen- 

ce, les aurres à l'huile lourde et dort 

['utilisation est multiple à la fermp; 

des groupes de moto-pompes, enfin des 

groupes électrogènes. 

Parmi ceux-ci. il y a lien de mention- 

ner « l'Electrifèrp » groupe de 50" 

watts, dont la grande diffusion est 

d'ailleurs close déjà faite. 

Cet appareil, par sa simplicité eï son 

économie, est 'eveo'i des tins ""é- 

eîeux agents dp î'êlPctriflcaUofi dan c 

les fermes P» nSr>îtf».'tn>rs nui ne son* 

pas alimentées par le secteur. 

UN VOLCAN SE REVEILLE 

La Haye, 23 janvier 

On mande de Java que le célèbre vol- 

can Krakatavo est s ir le point d'entrer 

do nouveau en éruption. Une épaisse 

fumée se dégage de son cratère qui 

laisse échapper des traînées de lave. 

Les populations ont pris la fuite A 

l'intérieur des terres. Le gouvernement 

des Indes Néerlandaises tient sous 

pression des navires afin qu'ils puis- 

sent porter secours en cas de sinistre 

sur les côtes proches du volcan. 

VICTIMES D'UNE AVALANCHE 

DE NEIGE 

Berne, 23 janvier 

Une avalanche de neige a enseveli 

plusieurs ouvriers sur la route d'Abel- 

dod&n à Frutingen. Une colonne de 

secours a été envoyée sur les lieux,' 

mais on a peu d'espoir de sauver les 

victimes. 

L'INCENDIE 

A L'IMPRIMERIE DE LA . CROIX . 


Un incendia qui a éclaté hier vers 

22 neures dans le hall des machines 

de la Croit:, aurait pu très facilement, 

s'il s'était déclaré à mie heure plus tar- 

dive de lr nuit, prendie les proportions 

d'un véritable désastre. 

Il parail vraisemblable que le feu a 

pris dans un tas de aillions usagés 

ftutalatg où a pu se produire, comme 

cela arrive dans beaucoup d'usines, 

urne dangereuse fermentation 

L'alerte fut rapidement donnée. Les 

pompiers d? plusieurs casern.es accou- 

rurent et ils réussirent, grâce aux ex- 

cellentes précautions prises par le ser. 

vice di a protection, a éteindre l'incen- 

die sans trou arroser, et par consé- 

quent en limitant les dé£àis. 

Tous les rouleaux de platines des ! 

machine- à imprimer ont fondu. La ro-' 

tative qui imprime le Pèlerin ne pour- 

ra tourner de nouveau avant quelques 

semaines 

La Croix, elle, paraît cet après-midi 

comme d'habitude. 

HAPPÉ PAR UNE AUTO 

St-Jean-de-Luz, 23 janvier. 

Hier, vers 10 heures, un charretier, 

M. E. Berrouet, voulut traverser la rou- 

te au moment où passait une lourde 

automobile, qu'il n'avait pas entendue. 

Happé par le véhicule, le malheureux 

fut tué sur le coup. 

Le mauvais tonus 

INONDATIONS EN ANGLETERRE 

Londres, 23 janvier. 

Si Londres a échappé a une seconde 

inondation, il n'en a pas été de même 

en province où plusieurs, régions i,ont 

de nouveaux submergées, notamment 

le 6ud du Caernarvon-Shire et une par- 

tie du comté de Llmerick, en Irlande. 

Un télégramme reçu d'Aberdeen indi- 

que que la rivière Doe a débordé .ur 

presque tout son parcours, notamment 

à Braemar, Balmoral, Ballater. 

Aux abords d'Excter, ïa rivière Exe 

monte d'une façon inquiétante. 

AU BRESIL 

Rio de Janero, 23 janvier. 

On évalue maintenant à environ un 

million et demi de dollars les "g-.s 

causés par les récente-; inondations 'qui 

ont dévasté la ville de Minas-Geraes. 

Les autorités compétentes ont exprimé 

leur intention de procéder à la recons- 

titution de la cité détruite sur les hau- 

teurs. 

LE FROID EN SUÈDE 

Stockholm, 23 janvier. 

On signale une température excep- 

tionnellement basse dans le nord de f a 

Suède. Les scieries onf dù interrompre 

leurs travaux, le bois étant gelé. 

LA TEMPÊTE SUR L'ATLANTIQUE 

New-York, 23 janvier. 

En l'espace de 24 heures, la tempête \ m.âlhëureux"én"ac"e"de^ 

Après France-Waraîahs 

UNE IMPRESSION 


Les différents comptes rendus de la 

tournée des Waratalis en Angleterre, 

ainsi que les deux parties disputées 

par eux à Bordeaux et à Toulouse, 

nous avaient un peu fait connaître nos 

visi.teurs. 

Leur équipe est un superbe groupe- 

ment d athlètes ; mais leur jeu par, lui- 

même reste pauvre, loin bien loin, ils 

sont des Ails Blacks. et même des Ma-i- 

rls. 

Trois hommes émergent seuls : l'ar- 

rière Ross, est d'une adresse surpre- 

nante et possédant un excellent ren- 

voi ; ensuite, deux vieilles connaissan- 

ces : les deux ex-Oxonians Lawton et 

Wallace ; tout lo poids de la partie est 

concentré sur eux ou presque. Les au- 

tres joueurs, vites. adroits foncent, mais 

sans technique. Le grand entraînement 

fait de leur team une machiné redou- 

table, mais n'allons pas chercher chez 

eux des leçons, non • à part leur entraî- 

nement physique et un peu leur im- 

personnalité, ils n'ont rien à nous ap- 

prendre. 

Do l'équipe de France qui leur fut 

opposée notons tout d'abord une fort 

bonne partie. Dans son ensemble, -Pâtis- 

sier à l'arriére, fit bien, mais ne put 

pas faire oublier ijagnol. Les trois- 

quarts Jauréguy et les frères Béhotéguy 

s'employèrent de leur mieux, défendant 

avec courage, attaquant, contre-atta- 

quant, dégageant, ils furent eux-mê- 

mes et dignes do porter le Coq. Vellât, 

fut inexistant et tout particulièrement 

UNE CORRIDA EN PLEINE RUE 

Madrid, 23 janvier. 

Ce matin, à la première heure, pen- 

dant le transport du bétail aux abat- 

toirs municipaux, un taureau s échap- 

pa et parcourut de nombreuses rues de 

la capitale, semant une effroyable pa- 

nique ; plusieurs agents motocyclistes 

poursuivirent, Sang résultat, l'animal 

qui, à 10 h 30, fit son apparition ave- 

nue Granvia, pleine de monde. 

Un curieux se détacha, à ce moment 

d'un groupe, et enlevant son pardessus 

qu'il utilisa à la façon d'une capo, 

il arrê-ra l'élan du taureau tandis qu'il 

priait un de ses amis de se rendre à 

son domicile tout nrè-s de là et de lui 

rauporter une épac 

On reconnut bientôt oue c'était le 

toréador Fortuna En rrésence d'un 

nombreux public, qui s'était réfttftiê un 

peu nartotn dens les maisons Fortuna 

prit l'èpéê que ?on ami lui tendait et, 

après quelques passr-s 'mainifioues, il 

tua rt-af le taureau en pleine TUP^ nu 

rniliru des applaudissement» retentis- 

sants des spectateurs de cette corrida 

inopinée 

MACABRE DECOUVERTE 

Biarritz, 23 janvier. 

Des cantonniers ont découvert, ce 

mai in vers 8 heures, dans une bouche 

d'égoûi, de la rue Paul-Bert. le ca- 

davre d'un uouveau-né du sexe mascu- 

lin. Le docteur Augev a fait la constata- 

tion médicate. Le petit corps a été 

transporté à la morgue. La police en- 

quête. 

LE CAISSIER D'UN THÉÂTRE 

PART AYEC LA CAISSE 

Paris. 22 janvie* 

Le caissier du Grand Guignol s'est 

emf'ji avec sa caisse. C'est un nommp 

Impressionnable II vit à deux pas de 

la scène, dans une atmosphère troublée, 

et a entendre parler chaque jour, di- 

recteur, auteurs et dactylos dp faits 

épouvantables, le caissier perdit la tê- 

te. Il la perdit au point de vider le. 

caisse qui lui était confiée. Il s'agit 

•S3ii"èjj ooO'Çt eP P A ma,p 

a redoublé de violence. 

La station météorologique de Green- 

land a signalé hier qu'une bourrasque 

soufflant à une vitesse de 120 milles 

à l'heure mettait en danger de perdi- 

tion de nombreux navires se trouvant 

dans les parages de l'Atlantique Nord. 

Au large 'de New-York, la mer est 

déchaînée et le vent souffle à une 

vitesse de 55 milles à l'heure. 

Le froid conîinos à sévir et le baro- 

mètre est descendu à -rf degrés 

Onze steamers sont pris dans la tem- 

tiête ; te lielllgora. L'Aquitaine. Le 

noehamneau, Le Ryndam. Le George». 

Wellington. VAmonia. Le Monir.lare. 

faisant route sur New-York, et Le Sta- 

vanger F/ord, Le Belin. Le Hambourg 

et Le Meltta, allant vers 1 Est. 

ot sauve sa îê'e 


Nous pouvons annoncer que le prési- 

dent de la République, vient d'user de 

son droit de gr.'ee en faveur de G'-vot, 

condamne à mort par la cour d'as 

ises de Melun. pour ï'»p«»s«tnnt fl* =on 

amie, Marie-Louise Beu'.nguet, et dont 

l'exécution devait avoir iiêu ces jours- 

ci. 

De nos demis Dupont, fit une belle, 

très belle partie. Laeazcdieu fut un 

bon agent de transmission. 

Notre pack fut dominé presque cons- 

tamment, étouffé non. mais un man- 

que d'entente fut visible, queloties-uns 

cherchant à ouvrir les autres fonçant. 

La cohésion qui doit primer dians ce 

compartiment du jeu fut inexistante et 

un léger remaniement (2 hommes sem- 

ble s'imposer. Il nous manque en a\-ant 

un leader .un entraîneur, un Cassayet 

écouté, un Lasserre. 

Trouverons-nous leur remplaçant ? 

Certes les deuxième et troisième lignes 

jouent bien, mais oui neut im'prser une 

directive ? A"can n'a l'ascendant néces- 

saire, il faudrait un chevronné. 

Pourquoi ne le confierait-t-on pas à 

Cazenave ? 

QUELQUES OPINIONS 

Moscou, 23 janvier 

Une dépêche de Semipalatinsk an- 

nonce qu'une révolte a éclaté dans la 

colonie pénitentiaire de cette localité 

où sont envoyés les jeunes criminels. 

De nombreux détenus auraient réussi 

à s'échapper. 

Grave acolssnî n'avlaiioa 

Barcelone, 23 janvier. 

Un avion commercial fiançais, parti 

hier à 14 heures de Perpignan, a pris 

feu pour une cause inconnue au- 

dessus de Tarragone. Les flammes ont 

empêché, iprès atterrissage, les deux 

passagers de Se dégager Ils ont été 

carbonisés. . . 

Le pilote Lanlvtd a été grièvement 

brûlé sur diverses parties du corps. Le 

fret a été détruit. 

USAGES vm 

Paris. 23 janvier. 

Ville de Paris ?8S2 

Le numéro 363.013 est rcmboursrble 

par loo. Maréchal loch » a célébré solennelle- 

ment le dixième anniversaire de sa 

création à Cogna-. 

AU VATICAN 

m MOUVBAW DTf DU S.VNT.PCR2 

AUX SINISTRÉS D'ALGÉRIE 

Alger, 23 janvier. 

Dans une lettre à Monseigneur l'Ar- 

chevêque d'Alger, le cardinal Gasparri, 

secrétaire d'État, remercie Mgr Ley- 

nand des nouvelles consolantes don- 

nées sur la situation religieuse du dio- 

cèse. 

Il ajoute : 

g J'ai le plasir de vous informer que 

le Saint Père, particulièrement ému 

Ï.S68 numéros sont remboursables au 

pair. 

Communales 1912 

T,e miny-ro 313.132 est remboursé pa" 

100X00 francs. 

Le numéro 705.897 est remboursé par 

10.000 francs. , m 

Les douze numéros suivants sont rem- 

boursés par 1 000 francs ! 

W 460 450 726 543.786 545.5«7 700 871 

872 409 10P6 719 1102.539 1269.612 1279.7o7 

1722.204 1810-671 

A cette occasion étaient venus h Cas- j ^ps dures et récentes épreuves de vos 

fils en Dieu, vous envoie ci-jonlt la 

somme (C'est tout ce qu'il possède en 

billets de banque français) de 15.055 

francs ». 

On se rappelle que le Saint Père a 

déià adressa à Mgr l'évOque d'Oran 

une somme de 50.000 francs. 

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iav, le ministre de France, M Cfiarlés 

Roux, le général Cecek, représentant 

M Masaryk, M. BOzinov, ministre plé- 

nipotentiaire, représentant M Benés, 

le général Syrovy, chef de i'état-major, 

le généra] Faucher, chef de la mission 

militaire, le colonel oudin du Pavillon 

attaché aéronautique et de nombreux 

officiers de la mission militaire fran- 

çaise. 

A 10 h. 15, sur la grande place, de- 

vant le régiment, le général Syrovy a 

remis au colonel Kpstak le drapeau 

copie du premier drapeau remis sur le 

front français par M. Poincaré, en 

1918. 

Le colonel a remercié et a lu un 

télégramme de M. Benés retenu par 

l'inauguration de l'Institut Slave. Il a 

ensuite lu la traduction d'un lettre au- 

tographe adressée par le maréchal Foch 

à son régiment Puis, un certain nom- 

bre de décorations ont été remises nar 

le pénéral Svrovy et le régiment a dé- 

filé au son de la « Madelon » chanson 

traditionnelle du régiment. 

M. Bradbvm (l'arbitre). — Match dis- 

puté avec beaucoup d'acharnement, i ai 

surtout, remarqué le beau jeu des Lè- 

res Béhotéguy. Pélissier. un peu indé- 

cis en première mi-temps, fut bon à ia 

reprise Vrai talonneur : Vails à trop 

tendance h lever les pieds et a garder 

la balle. Jauréguv es' toumurs un très 

grand joueur ; ce qu'il a de remarqua 

ble c'est sa façon de déconcerter ses 

adversaires quand il est parti à l'atta 

que. La ligne d'avant française est lour- 

de, les hommes jouent trop en force. 

De M. O. Lery, président de la F. F. R. 

— Au bout des vingt premières minu- 

tes .je craignais l'écrasement mais 

l'équipe de France s'est reprise par la 

suite et elle fit prouve de cran Ah ! si 

nous talonnions comme les Waratahs. 

De Lamtsse. — Il est regrettable que 

nous n'ayons pan eu le ballon de façon 

plus nette afin d'alimenter nos lignes 

arrières. Les Waratans ont joué mieux 

que jamais leur mélhode qui consiste à 

éloigner la balle du paquet en toutes 

circonstances. L'arbitrage fut épatant. 

De Larazedieu. — King me parut être 

leur meilleur joueur. J'ai surtout re- 

marqué le jeu à la main pratiqué nar 

tous' leurs avants. Nous avons été bat- 

tus par notre mêlée. Match très correct. 

Ross très bon. 

De Boaamy. — Equipe plus dure 

que celle qu'ils alitèrent à Bordeaux. 

Ils ont une conception du jeu parfaite. 

De jaurâg"y. — Résultat honorable 

pour no-is. Leur avantnc? est d'avoir 

éloigné la balle du paquet à toute occa- 

sion Par centre ruos avants louèi eut 

en force et ne talonnèrent pas. Walla- 

ce, King. Lawton furent b illants. 

De André Béhotéguy — Match joué 

à toute allure. Nous avons encore souf- 

fert de l'absence du bail n. Fn mêlée, 

il est regrettable que nous n'ayons pas 

eu Gonnot comme talonneur . Vails 

nous coûta de trop nombreux coups 

francs II ne nous donna r.a» beaucoup 

la ba ie, ce oui réduisit à néa>d le ça- 

vaiî des lignes arrières Nous et étions 

réduits à défendre c 

ble. . . - 

De Dupont. — Grosse supériorité 'tu 

talonnage dos Waratalis, jeu égal en 

touche. Ils ont une belle paire de de- 

mis. Leurs -trois-qnarts me parurent 

olus perçants qu'à Bordeaux Enco-e 

aujourd'hui, je me suis aperçu qu'il 

était indispensable de convoquer les 

joueurs la veil'e d'un ina'ch. pour étu- 

dier le Plan de batailla. 

A la Fédération Français 

Lycée de Toulouse et de

Dernière Heure 

La Tamise 

Londres. 24 ianvier. 

„„rc des dernières quarante huit 

c° u . TS .r,, 0!,,i a l'hôtel de 

l'ambassade e: l'a conduit, avec i« 

personne, ue l'ambassade, dans des au- 

tomobiles de la présidence, au Balais 

de l'Elysée 

A l'arrivép do l'ambassadeur, les 

nonneurs militaires lui ont été rendu 

par un bataillo.i du 24e régiment d'in- 

fanterie et u a été reçu au bas du 

perron par le colonel Philippe et le 

ulonel Brosse, commandant militaire 

du Palais 

M Dovgalevvsky a été introduit- par 

M. de Fouquières auprès du président 

de la Bépublique qu. avait, a ses cô- 

tés. M Brian i M. Jules Michel, secré- 

taire générai dp la présidence: le cê- 

nêra1 Lassar chef de la maison mi- 

litaire; M G Michel directeur du ca- 

binet; 'M Rossy. directeur adjoint; M. 

VS'isa, ehe*' du secrétariat particulier, 

ainsi qtt° les officiers attachés à la 

personne di. président de la Républi- 

que. 

ALLOCUTION DE L'AMBASSADEUR 

MARDI ?4 JANVIER 1928 

Envoyez-nous es soir le Bon pour 

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L'Ami des Vieillards! 

En remettant ses lettres de créance, 

l'ambassadeu a prononcé l'allocution 

suivante ; 

« Monsieur le Président, j'ai Thon- 

aeur de remettre entre vos mains tes 

-ettres de rappel de mon prédécesseur. 

M. Bakowsky. ainsi que les lettres de 

créance pa- lesquelles ie Comité cen- 

tral exécutif d-e J'Union des Republi- 

ques soviétist-es-sociaiistes a bien voulu 

m'accrédiier auprès de vous en qualité 

, e.e son ambassadeur extraordinaire et 

M. Bokauowsm a pris ensuite la pa- j plénipotentiaire 

* ue gouvernement et les peuples de 

6. G. A découper 

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tous les Ages. Quand voua 

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siez par gourmandise vos 

po Iles de nia |>àle grise, au 

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LES AUDITIONS PAR T, S. R 

AU JAPON 

LE NOUVEAU MINISTRE 

DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES 

Tokio, 24 janvier. 

Dans les milieux politiques bien 

Informés, on s'attend à ce que le poste 

i» ministre des affaires étrangères du 

Japon soit confié à M. FUo.i'.osukt- 

Kiihari, qui a récemment reiup'- une 

'mission d'ordre économique eu KUoSie 

et m Allemagne. 

rôle. 

« Je remercie, a-t-il dit en s'exprimant 

en anglais, la Cnaiiiure ue connu xê 

mitaniuque de son accueil et je liens 

quel succès eue a 

l'Union étant termement résolus 

maintenir et è concilier la paix, je me 

vouerai entièrement à raffermir encore 

davantage les liens d'amitié qui unis- 

•eussi a iciRiro plus in unes les rela- 1 sent sl heureusement les deux pays, 

lions entre ia Fiaice et ia Orande-bre- j dan(. la certitud qu c ia bonne entente 

itre ncs peuples constitue un gage 

Les Etats=Unis 

et le Nicaragua 

Managua, 24 janvier. 

Mille tusiliers américains ont été 

«•nvoyè* conwe le général Sandino. Les 

rues étroites de Léon étaient encom- 

brées par des batteries ue montagne 

attetées, des fourgons de muintious 

irainés pa>- des inuiets. d-s autos ca- 

mions modernes et danc.eiis chariots 

à bœufs emportant le ravitaillement 

nécessaire aux mille tusiliers qui vont 

opérer en terrain difficile. 

On pens« que 1 expédition atteindra 

la zone de guerre dans une huitaine 

de jours. Suivant les informations re- 

cueillies par le service américain de 

renseignements, le gênerai Sandino a 

reçu récemment des renforts venus de 

ta côte orientale. 

Au cours d'une echauffonrée oui a 

eu lieu aujourd 'hui près de Granadu, 

entre un marin et un lusilier améri- 

cain d'une part et trois nicaraguayens 

«autre part, le marin a tué à coups | ; 

je revolver ks trois nicarattaveiis qui 

étaient armés de coutelas et nui avai -nt 

Messé le fusilier Martin à la main. 

Nous sommes heureux de voir fleurir j 

le çoiiiineice franco-britannique et j 

nous désirons qu'il soit régi par la | 

règle de la réciprocité. Ciiaque pays 

doit considérer les conditions qui do- 

minent et déterminent son activité 

éc onomique. 

l( La tâche consistant à concilier les 

points de vue des deux pays n'est pas 

trop lourde pour les hommes d'Etat de 

la France et de la Grande-Bretagne, 

aussi je propose un toast à la propérité 

du commerce franco-britannique. « 

Sir \\ iiliam' ClaxK, xja.rlant & son 

tour, a uéclaré : 

s II est malheureusement impossible 

de ne pas se rendre compte que le 

commerce entre la France et ia Grande- 

Bietagne devient de pius en plus uni- 

latéral. Les statistiques parient avec 

éloquence. Les importations de la Iran- 

ce en Grande-Bretagne se sont toujours 

maintenues au niveau élevé qu'elles 

ont atteint il y a trois ans, et l'on. doit 

être très reconnaissant aux producteurs 

français : La Crande-Bretagne. a im- 

porte de France, en 1925, environ 65 

millions de livres de marchandises, 

mais si l'on regarde de l'autre côté du 

tableau, la situation est toute 'différen- 

te. En 1924, l'Empire britannique a 

envoyé en France 42 millions de livres 

d' marchandises. En 1925, 31 millions 

et en omettant l'année 1926 qui est une 

époque troublée, on s'aperçoit qu'en 

192? il en a envoyé environ 23 mil- 

lions. » 

M. Clark a fait ensuite le tableau 

dos produits que la France envoie a 

son pays, scies, produits agricoles, etc. 

M. Clark signale .a tendance qui se 

fait jour actuellement dans les jour- 

naux, les affiches, etc. : « Achetez à 

ceux qui achètent vos marchandises » 

it-on. M. Clark estime qu'un courant 

éronomique qui est trop favorable à 

important de leur prospérité et de la 

paix générale. 

« Le gouvernement de l'Union, cons- 

tatant avec satisfaction l'heureux déve- 

loppement des rapports économiques 

entre les deux pays, m'a également 

assigné comme tâché essentielle d'en 

écarter tout obstacle et de contribuer, 

dans la mesure de mes forces, à leur 

extension et a leur progrès 

PROGRAMMES DU MARDI 24 JANVIER 

RADIO-PARIS (1.750 metr.s) 

A 12 h. 30. — Concert : Menuel gothique 

t.Boelman); Berceuse ;Uaubert); Toltsou ;Po- 

rii-soii); UunsUimllne suite Deruamasttue) 

Debussy): Ouverture (fauCrelte Fr. Casa- 

désiis); Interlude -Chausson-Chapelier'; fi- 

lewe (Hollmanri); Fantaisie sur ia:)'.ton et 

l'alita: Valse éperdue .Duran); Ouverture dr 

Mariage fie figaro-. Rêverie sentimentale G. 

Bruni; Nauolitan \ight 'Zameciiikl. 

A 15 h. 40. — Concert • Vieille chanson 

espagnole : Dranga. sonate (L. sachsl; Chant 

du soir 'Sc.humannl; Danse du )eu (rte Fai- 

la); Pavane i(5. Faurô). etc.. 

A 20 h. 30. — Concert : Neuvième sympho- 

nie, avec chœurs :Beethoven). 

F. L. 12.650 metresl 

A 19 h. 30. — Concert : Von Jiian fMozart); 

Rien ne meurt tSefzi; SUT la Tombe d'une 

jeune fille 'Ganem); Printemps iCh. Dor- 

léans); Tuolla. iChevalter); Premier quatuor 

(Mozart). 

ECOLE SUPÉRIEURE DES P. T. T. 

(458 -Êtres) 

A U heures. — Concert. 

A 21 heures. — Soirée de gala ! Mavfred, 

ouverture (Schumann); Antar, ballet -Du- 

pont); Au Rossignal {Gouaod); L'Incrédule 

C'est dans cet ordre d'idées que I;R- Hahn,: Symphonie : la Chasse Haydn); 

i'exorime ausli l'espoir une lesf né?"o- Aria ds Cadmus e > ^'mwn e (Lulii); Çhq* 

j exprime aussi i espon que les uesu i s0Jî d . amour e( de S0Uci (La2zar j )- 

Une Bel'e Figure disparaît 

MORT DE Me JACQUIER 

Lvon, 23 janvier, 

un. annonce la mort de M» Chartes 

3" ler, doyen de la Faculté eathuii- 

v*ae droit, ancien bâtonnier de l'Or- 

\, ,s avocats de Lyon. 

U,''' Jacquier, qui tenait encore récem- 

nt Une place importante au barreau 

es décédé a l'â°e de 82 ans. 

{! était né a La Clavette 

in». î Ie dernier défenseur attitré de 

«wes les- causes catholiques. 

dations, qui furent si heureusement 

engagées avec la participation de mon 

prédécesseur et qui ont déjà amené 

certains résultats tangibles, continue- 

ront leur cours pour aboutir ensuite 

à un succès complet dans l'intérêt 

mutuel de nos peuples. 

« Je vous prie. Monsieur le Président, 

de vouloir bien m accorder vontre eon- 

flance et je me permets de croire que 

ie bénéficierai, auprès du gouverne- 

ment de la Bépublique Française, de 

l'appui nécessaire à l'accomplissement 

de la haute mission dont je suis 

chargé ». 

RÉPONSE DE M. DOUMERGUE 

Le Président de la Bépublique a ré- 

pondu : 

« Monsieur l'Ambassadeur, 

« En recevant de vos mains les lettres 

par lesueulles le Comité exécutif de 

l'Union des Républiques socialistes so- 

viétiques vous accrédite auprès de moi 

en qualité d'ambassadeur extraordinai- 

re et plénipotentiaire, il m'est agréable 

de vous entendre affirmer votre réso- 

lution de vouer toute votre activité au 

maintien de la paix générale et au res- 

serrement des relations qui existent 

entre nos deux pays. 

« Je vous donne volontiers rassuranc 

que le gouvernement de ia Bépublique 

sera heureux de pouvoir vous assister 

RADIO-TOULOUSE 

longueur a'onds 389 va. 60 

Voir dans notre numéro d'hier lundi 

le "Programme des auditions de T. S. F. 

pour aujourd'hui. 

MERCREDI 25 JANVIER 

10 h. 15. — Olvido (Sentis). 

12 h. 30. — Jocelyn. 

12 h. 45. — Concert offert par le Radio- 

Club des Pyrénées et du Midi : 

14 h. '5. — Retransmission de l'émission 

de Radio Agen. Cours commerciaux et ajrrl 

cotes. 

n h. 20. — Causerie sportive du Mlron 

des Sports, 

n h. 30. — Les Millions d'Arlequin. 

20 heures. — Une soirée près du lac (Le- 

roux). 

20 a. -45. — Concert : 

TOULOUSE-PYRÉNÉES 

Toulouse- P. I, T! 

Longueur d onaes r 2fl0 mitres 


20 h. 30. — Causerie agricole par « Le 

Progrès Agricole », 51, rue Alsace-lorraine, 

Toulouse. 

W h. 45. — Retransmission du programme 

de la Station de Marseille P. T. T. Sélection 

opéra ou onérette. 

STATION RAOiOT 5LÉPHONIQI E 

DE MARSEILLE-?. T. T. 

Longueur d'onde ; 300 mètres. 


A 17 h. 15. — oneert du Phone- Amplion. 

A n h. 30. — Informations, par Wilheb. 

A 21 heures. — Concert ; Causerie par Wl 

lbeb. sur l.f.s Saltimbanques. Fragments des 

Saltimbanques. 

BORDE AUX-LAFAYETTE 

(279 mètres) 


A 13 h. 30 et à 20 h. 30. — Informations. 

A 20 h. 35. — Causerie par M. Agrlexila. 

A 20 h. 45. — Concert organise par la 

commission artistique de t'A. R. C. A. si 

offert par la pile Wonder, agent général 

Gosset, à Bordeaux. L'orchestre symphont 

crue loue : llatlet égyptien Lutgini): Les 

Pages de la Reine lE. Montagne): Si fêtais 

Roi, ouverture :Artam); Children Carnuat 

(Zurhcr). Solo de cello par M. Mauvillaltï. 

à la Mascarade (Lacnme). 

En intermède : La troupe Derblay Oiui- 

artistes). 

Le Jockey. — Loving et Adtastus — Foek, 

Tultères — Ecurie de Jumtlahc. et Trimai- 

cion — Ecurie Hennessy et Verjus. 

La Veine. — Niçois et Adtastus .— Slrah 

et t'Artésienne — Monaldescbi et Moclie — 

Verjus et Freebar. 

smsrrs 

' me 

BeFi)ière$ Nouvelles SpoFîiïe§ 

un seul pays finit avec le temps par i dans cette tâche. Comme vous, il isou- 

haite que les importantes questions qui 

demeurent en suspens entre les deux 

peuples puissent être réglées dans aes 

condition^ qui permettraient de déve- 

lopper, dans une atmosphère de con- 

fiance, les rapports qui unissent leurs 

gouvernements. 

« En plaçant loyalement notre colla- 

boration au-dessus de toute préoccupa- 

tion étrangère à la sauvegarde de nos 

intérêts communs, nous servirons en 

même temps, de ia manière la plus 

mile la cause de la paix 

Les dispositions personnelles que 

Cycliste mu w m ni 

r,:_, Mont-de-Marsan, 24 janvier. 

mmT-?- 601 '-' v,; ' s 17 uu " res ' 1 

devenir incertain. 

n II serait désastreux, a-t-il poursuivi, 

que ie commerce traneo-anclais se mît 

à décliner. Il serait va;n d'assurer qup 

les commerçants anglais ne trouvent 

pas que les tarifs douaniers de la Fran- 

ce sont trop élevés : les événements de 

ces derniers mois ont été une source de 

désappointement pour tous. Je n en dis 

pas davantage et j'exprime l'espoir que 

la France examine de nouveau l'échelle 

de ses tarifs. » 

M. Pierre I.amy a signalé ensuite une 

situation particulière. 

« Le gouvernement anglais, a-t-il dit, 

ne veut .pas donner de permis de séiour 

à un plus grand nombre de jeunes 

sta-'iaires français qu'il n'y a de jeunes 

stagiaires anglais occupés en France. 

A VINCENNES 


Demain, courses à Vincennes. Partants et 

montes probables : 

PRIÏ DE LECTOURE 

Bomarsund (Marie), Belle-Poule (Landry), 

Eoane-ïilie (Landry), Bellone-11 (Pesson), 

Beaumont-le-R. >L Potier), Bidassoa (OnuO- 

de), Bobino tOnudde), Bayard-lV (Marie), 

Baudricourt (Chrétien), Belliqueux (Chré- 

tien), Balladur (Legros). Bérésina-II (Dugre- 

not). Bibelot (Chôisselet), Biénvênue-H 

(Laiyo). Basile (L. Dufour), Bambin (A. For- 

ci lal), Barhe-P.leue (Bertogliatl), Eelle- 

Gairde-II (Verzèle). 

PRIX OZ SAINTE-GAUBTJRGE 

Corsaire-11 (L. Dufour), Comtess-Chéron 

traduisent les paroles que vous venez (Gueroulti, coiiier-Kouge (Cauvih), circé-ii 

de prononcer faciliteront, j'en ai la j ,c. tiasson). Candidat (C. Masscn), Criquette 

conviction, le succès de cette double tEssai-ttal), Cyrano-VI (Gayet), Conquérant- 

entreprise. IV IDupuls), C.to IX); Cora-ltl iGiton). 

« Vous pouvez être certain. Monsieur | clair-de-Lune lll :Th. Monsieur). Cambre 

l'ambassadeur, que vous trouverez tou- ; mer (Th. Monsieur), Caroline (Mëquignori), 

Il faut donc que les maisons françaises jnurs tnnt auprès de moi qu'auprès I confiance (Butti), Corvette-ll (H. Basson), 

accueillent de jeunes sujets biitanni- 

1 ' 

nues si elles veulent que de jeunes 

Français soient employés en Angle- 

] terre. • 

San«^,f VÎUn L>esn»n, 30 ans. ma. ie, I 

ïait 5 nIan,s - métayer à Gm.L'ios, rêve- 

avec n lcyclulie -le Mont-dc-Mars'tii, 

,05duMi c ? naln "ombre de caiiiaïados, | 

"'Obile 

luretu ruj°mls pur une auto- ; 0E M, SACHA GUITRY, INTERDIT A 

LONDRES 

Paris. 24 janvier. 

Déboire d'Auteur 

« L'AMOUR MASQUÉ » 

des mpmbres du gouvernement dp ia i cuzieu iwillernsen), Coye-ta-Forest (Wiliein 

Ré'tnbliiiue. tout l'appui qui vous sera , ien), cathelineau (Simonard), Caiine-Ul (Le 

nécessaire pour l'accomplissement rie | bourhis), Carclus (Pavée), conte-ae-Fée» 

votre haute mission. » 

Après quelqups minutes d'entretien 

M. Oovgalevsky a été reconduit à 

l'ambassade. 

Le, 

i e I- 

Cent 

fle ïn CVC,istes se tenant des deux côtés 

Ia route. 

tre •„• automeb le heurta deux 

s a-rèter ie fuyard, 

reotiee " 0ln,n(i Gaumez, de liourriot- 

C Pc, _ ' «-"i;'S 

ïerenl„.L u nommé 

, I."' "'avait pas de permis d 

Çausé „n „ ? H'"' avoue avoir 

leaiiv" n Rident sur la roi te de Bor- 

rêt dp «r a «e écrot'é a la maison d'or- 

Linfort !' 11 "/ 1 '' Mat sari. 

*«« A ii U 2 é Oestoiu transporté en 

«a mort PUal de Mont-de-V,aisan, y 

Vée. Peu de temps après sou arri- 

«' icitntp?I nnie s heureux d'adresser nos 

Jarres t . ,° ns au irmtorvlistp qfri permit 

l^tnes di >1 l. 

c '' 11 ehaorfa-'d et aox 'Oit- 

^ aui^^.""'-fie-Marsan et de Hoque- 

, 

MUl 1 opérèrent 

Nouvelles Express 

, i»-^ r 

Du 24 Janvier. 

In Btferf ir, f' ral MnzaraUi. ministre 

v ... "u Grèce, a démissionné. 

l a "!)er his.toereedès Cteilze a nuit 

«fee 82 . H - A »>" *> 

au 

itze a quitta 

JJÛW se i< 

o>i elle compte se mel- 

tËT* 1 h. 30, ce matin, atin 

ière fois la traversée I 

«Ce 

Oit ri„ nl," ert ' l" ls la "' ' 

1 "t Gibraltar à la nage 

« L'Amour masqué », pièce de M. Sa- 

cha Guitry, a été frappé d'interdit à j 

Londres. 

L'aùteUr s'avoue profondément affli- 

gé. Des déclarations qu'il a faites 

âu représentant du < Journal »,.nous 

extrayons les passages suivants ; 

Toutes nies pièces ont été représen- 

tées à Londres, nous a-t-il dit, sans 

qu'on les ai jamais critiquées sous le 

rapport; des bonnes mœurs. « Nono », 

dont le sujet était indiscutablement 

plus scabreux que celui de « l'Amour 

masque ». a passé comme une lettre a 

A. emperature 

ciu 23 janvier 1923 

De faibles pressions persistent dans le 

nord et le nord OUBSI de l'Europe, et 

l'aire anticyclonique du large de l'Ai 

laniiqur. sciend ue nouveau sur le con- 

tinent .On a relevé 1 ui/in de pluie à 

Toulouse Le veut est faible du noid- 

ouest le ciel nuageux et la température 

en baisse sensible 

A Toulouse : temps nuageux. 

Pr;sgion barométrique à midi 770. 

Température à midi 7". 

Tempoi attire minima 4": maxima, 8". 

veut à midi ouest nord-ouest faible. 

Soleil : lever, 7 h. 18; coucher 16 h. 49. 

Lune : p-einier quartier. le 29 

Probabilités • temps brumeux et froid. 

BULLETIN AGRICOLE 

DE LA TOUR EIFFEL 

pour la journâe du 23 janvier 

Massif Central et régions Sud Ouest 

et Sud — Mauvais temps, ciel se cou- 

vrant avec pluie et devenant ensuite 

très nuageux avec éclaireies et aver- 

ses • vents de sud passant à ouest : 

4 à 7 ni., temp. min. - 2, 6 et 5". 

PROBABILITE GENERALE 

Vent du Sud-Ouest faible, assez doux, 

nuageux ou très nuageux : quelques 

pluies : minima, de +1" à +4*. 

Concours Internationa/ 

ae Musique oe 

Vilietranche-ùe-Rouerque 

Ce concours aura lieu sous la prési- 

dence de M. Robert tiréard. grand prix 

de Rome, le 24 juin 1928. Toutes les 

sociétés harmonies, fanfares, orphéons, 

chorales mixtes, chorales de daines 

symphonies estudiantinas. trompes de 

chasse trompettes, tambours et clai- 

rons, accordéons, sociétés scolaires, 

pourront v prencre part. 

Le règlement du concours de Ville- 

Ïranclte de-Rouergue a prévu les épreu- 

ves traditionnelles et en étudie minu- 

tieusement toutes les clauses. 

L'épreuve de lerttire à vue — obliga- 

toire — se fera à huit clos et le temps 

nécessaire sera f.coordé aux sociétés 

pour examiner le morceau a déchiffrer. 

A l'épreuve d'exécution, les sociétés 

auront à faire entendre un morceau 

imposé, dont l'envoi sera fait quinze 

jours après réception de l'adhésion de 

chaque société 

Les sociétés ayant obtenu un 1 er prix, 

'soit en lecture, soit en exécution, parti- 

ciperont PU concours d'honneur inter- 

national et exécuteront un morceau à 

leur choix dont la durée ne saurait 

dépasser un quart d'heure. 

L'attribution du prix d'honneur à une 

société de 2° section entraînera d'office 

l'ascendance en l 1 "" section (article 21). 

Les prix consisteront en obiets d'art, 

primes en espèces couronnes, palmes, 

médailles 

Pn diplôme artistique sera affecté à 

chaque réi ompense. 

Des distinctions spéciales de direction 

pourront être attribuées pour reconnaî- 

tre les efforts et les mérites personnels 

d'un chef, sans tenir compte du résul- 

tat de l'épreuve subie par les sociétés. 

... Un diplôme spécial sera remis à cha- 

erue intéressé^ 

l es nrix ne seront accordés qu'à ia 

valeur réelle de chaque société et non 

à la val sur relative des sociétés entre 

elles Le jurv ne les décernera donc 

qu'à titre de 1 er . 2« et 3 e prix, selon le 

mérite des exécutants lors même au'une 

société se présenterait seule 

Voici la liste des premiers prix du 

concours d'henneur international. 

Orphfom, chorales mi.rles, 

harmoii'es, fanfares symphonies, 

sociétés d'accordéonistes. 

Excellence, prix 1 000 fr.: supérieure. 

prix 4 non' 

heures, ta Petite Fonctionnaire .- Fille de 

îia'ie 

oiwwioift, . pn soirép h 0 heures 

Frnlolin au Mexique ; L'intruse et Justice 

l'abord à 

Af MOAN-COSMOGRAPH. - Ce snii 

Tfi&AT^B Di CA?,T0L 

AUJOURD'HUI 

Bureau : 19 h. 45. Rideau : 20 n, % 

M et JULIETTE 

MM Fontaine, 

D. Girard, 

rarareda,' 

Mouchez, Aibony 

Mm es 

Lia Nicoll, 

Pocidalo, 

ïlormières 

Comités et Groupes 

Etudiants Royalistes — Mercredi soir 

2a janvier, à 8 h. 30, à la permanence 

2.0, rue Saint-Antoine-du-T, réunion du 

Cercle des Etudes politiques. 

Conférence de M. Ch. de Guibert, avo- 

cat stagiaire à la Cour d'Appel, sur • 

« La formé nationaliste du Monar- 

chisme français ». 

Tous les étudiants sont invités; la 

contradiction courtoise est admise. 

THEATRE DES VARIETES 

Direction G. PoGEL 

MARDI 24 JANVIER 

DERNIERE REPRESENTATION 

de la 

Un radio de Christianschao (Groen- 

land) signale que des troupes nom- 

breuses de pingouins passent au-des- 

sus da la ville volant « à tire d'ailes » 

vers le Sud. 

Pareil phénomène de migration 

n'avait encore jamais été observé. On 

n'ignore pas. en effet oue ces étran- 

ges oiseaux éprouvent de grandes dif- 

ficultés à prendre leur vol et à s'élever 

dan-s l'air en raison des faibles dimen- 

sions de leurs ailes. 

U serait intéressant de savoir pour- 

quoi ces animaux quittent ainsi en 

masse les régions arctiques nnur ga- 

gner des pavs à climat tempéré F.soé. 

rons que nos modernes Bufton nous 

l'expliqueront un jour. 

PAS DE PORTE A CÉDER. Magasin 

conviendrait pour bureau ou dépôt. 

S'adr. 42, allées Jean Jaurès. 

RESTAURANT RABELAIS, 8 rue des 

Lois Son plat du jour servi à la por- 

tion à l'Alimentation Centrale du Capi- 

tole (angle rue des Loisl . 

Ses spécialités : 

Mercredi : Cassoulet au confit d'oie. 

Jeudi • Tripes mode Rabelais. 

Vendredi : Bouillabaisse et morue. 

THEATRE DU CAPITOLE 

< R.méa et Juliette » 

Ce soir, â S h. 45, le grand opéra tiré de 

Shakespeare et mis eu musique par Char- 

les Gounod, Romeo ei Julutie sera repré- 

senté sur notre scène. 

Le rôle rte Romeo est confié à M. Fontaine. 

M l'ararecia, dan s le Frère Laurent ; M. 

Mouchez, dans Capulet ; M. Albony, dans 

Tuhald et M. Girard, dans Meïvutio seront 

les Interprète» de ces divers rôles ; Mlle 

Lia Nicoll sera Juliette ; Mlle Pocidalo 

nous présentera un Stéphane bien compris 

et dans les rôles épisodlrjues M y aura MM. 

Lacoume et Mestre et Mme Hormières. 

M. Laporte, premier chef d'orchestre, sera 

aa pupitre. 

Faits Divers 

APRÈS LA TOURNÉE 

DU MOULIN-ROUGE 

Deux jeunes Bordelais, l'un Maurice 

G..., 17 ans, employé de banque; 1 autre 

bmiiiehite M ... 18 ans, Mécanicienne 

eu chaussures, qui, ces jours derniers, 

ipendant que la tournée du Moulin 

Bouge était à Bordeaux s'étaient épris, 

remployé de banque d'une superbe 

artiste de nationalité anglaise, la mé- 

canicienne du chef d'orchestre, ont 

sans hésitation, quitté famille et emploi 

pour venif à Toulouse rejoindre 't 

tioupe avec l'intention de la suivre, 

dans ses déplacements. 

Arrivé ieudi soir à Toulouse, 'e 

jeune Maurice G... se rendait Immé- 

diatement auprès du directeur de 'a 

tournée et cherchait a se faire nbau 

cher comme groom. Il eut beau sup 

plier el se faire aussi persuasif que 

se montrer peu exigeant, l'emploi solli- 

cité lui fut refusé, et le pauvre g'.rçon 

qui, sans ressources et sans travail, 

était descendu dans un hôtel de la rue 

d'Austerlitz, a. été arrêté par lu stireto 

et mis à la disposition du parquet qui 

l'a fuit écrouer pour vagabondage de 

mineur. 

A. LA 

MARQUISE DE SEViGNE 

CONFITURE J'ORANCES 

Pur sucre — Pnr fruit 

Le Pot : 7 fr. 

Tous les renseignements sur la 

nouvelle 

FORD 

vous seront fourni 

le 26 janvier à l'Agence officielle 

C. LACROIX, 13, rue Constantine 

Téléph. 26-47 TOULOUSE 

AVIS DE CONVOCATION 

Les actionnaires de la Cour agnlc 

Générale Immobilière du Midi, po" 

technique proprement dite de sa profes- 

sion mais aussi les exigences et les tes- 

sourcès du milieu social dans lequel 

rettt. profession s exerce. 

Le Centre d'Ftudes viticoles est m 

ver? * toute pe-sonne dliment autorisée 

w V le doven Kwm rtlplôrrte préa- 

Jimie n'est requis Les droits a acquitter 

*Vv%\l«0 Montpellier délivre 

nr dirdômè d'Ftudes >lK« 

eyprcî'-es d'un auteur rirnmfiti

MARDI 24 JANVIER 1028 

-A-OEtcLé:m.ie cLes TeuLx DE^loire/uLix: 

Sesasars de Hoalgaiihard 

baron Marie-Louis Desazars 

uuit "à Aviguonet, en Lauraguais, 

Wîa m ai 183/. Son père, Léon Desa- 

était déjà inaire de cotte corn- 

ue depuis quatre ans et remplit 

Zk» fonction jusqu'à sa mort sur- 

v nue eu 1869 ; sa mère, Eudoxie 

d-Tloliei, était originaire de Fan- 

" 

aU x Les généalogistes ont signalé 

IS incêtres, dès le quinzième siè- 

cle parmi les parents de Jeanne 

«j'Aie- "s nous apprennent qu'Obry 

Colin des Hazards, écuyer lorrain, 

avait épousé Jeanne de Lys, petite- 

Aile de Jehan d'Arc, l'un des frère* 

de notre sainte °t héroïque libéra- 

triée. Sur cette souche germe, au 

siècle suivant, un évêque de Toul, 

Hugues des Hazards, président des 

États de Lorraine. 

Vers 1623. Regnault, petit-neveu 

'du prélat, émigré vers notre Midi 

Rétablit dans le duché de Foix, avec 

lequel étaient fréquentes et faciles 

las communications après lest «aes reuvrefl, p^r son talent, »P 

ceipr>"e ni snn nrd 3nr. il r\n conçu' 

t->rnn|« de nlr» iMitt» «neVîRnn

Inotre narine pendant la pierre, rôle 

ri abnégation ausolue et d'héroïsme si- 

lencieux. 

Dès la mobilisation, M. d'Adhémar 

reçoit le comniandiement du Marceau, 

qui rallie l'armée navale et, dans le 

fclocus de l'Adriatique, sert, à la divi- 

sion des flottilles de ravitaillement et 

o atelier Hottant. Sous sa direction éner- 

gique et savante, le vieux navire par- 

vient à se traîner sur les côtes ue 

Gréée et, dans la mer Ionienne, à rem- 

plir une mission que le foisonnement 

des -^torpilleurs allemands menace, jour 

et nuit, d'un dénouement shakespea- 

rien. Dans cette atmosphère névralgi- 

que, les torpillages qui engloutissent 

le Jean-Bart et le Léou-Gambetta « son- 

nent un glas de deuil et un tocsin de 

revanche ». 

Après cette tâche ingrate, M. d'Adhé- 

mar passe successivement à l'état-mnjor 

de l'amiral Darrieus en Syrie, à 1 état- 

major de la 3 e escadre, qui vient croi- 

ser devant" Chypre et Port-Saïd. Sous 

«on commandement, nos troupes occu- 

pent Castellorizo. 

Bientôt, avec l'escadre de l'amiral 

Moreàu, il coopère au rapatriement de 

l'armée serbe. Capitaine de vaisseau, 

11 mouille en rade de Salami ne et fait 

le blocus d'Athènes. Après une épui- 

sante faction dans l'Adriatique, il ter- 

mine la pose herculéenne de l'immense 

filet qui doit barrer l'entrée de cette 

mer. 

L'armistice ne sonne pas pour lui 

l'heure du repos. Nommé contre-amiral. 

Il est envoyé à Alger comme chef d'état- 

major du vice-amiral commandant les 

frontières maritimes, et là. pendant 

treize mois, il organise la défense des 

côtes algériennes et tunisiennes 

Nommé préfet maritime du 3° arron- 

dissement, l'Amiral a continué è. servir 

en travaillant à cet arsenal de Lorient, 

où se' construisent et s'arment nos plus 

(belles unités navales. 

SOUHAIT DE BIENVENUE 

Devant la qualité de la tâche ac- 

complie, n'ai-je pas raison d'affir- 

mer que, par leur ordonnance, par 

leur-. élévation, par leur bienfaisance,» 

;vos états de services, Amiral, réali- 

sent une œuvre qui, dans le langage 

Civilisé, se dénomme une œuvre 

'd'art ? Comme toute œuvre d'art, ces 

services, en effet, ont nécessité, de 

2a part de l'artiste, une exaltation 

mystique de l'intelligence, du cœur, 

^'imagination ; ils lui ont même im- 

jtposé une prosodie plus rigoureuse ; 

car, pour écrire chaque strophe de 

teon poème, l'artiste a dû risquer sa 

pie et son honneur. 

Pareil poème ne saurait glaner 

parmi les « Joxje's d'or » de nos con- 

cours, la fleur d'un genre que n'ont 

(pas catalogué les antiques « Leys 

d'Amors ». Mais nos lis, nos ama- 

irantes, nos violettes, quand ils seront 

(transmis à nos futurs maîtres-ès- 

jeux par un tel Maître d'Energie, 

acquerront, de ce fait, un arôme 

plus magnétique, et dans l'universel 

ët dans le national. Cette tradition 

tonifiante, du reste, Dame Clémence 

l'a prévue et l'a maintenue au cours 

jles âges, puisque, dans le Verger 

des Augustines, parmi la pléiade de 

ses « fins poètes » elle convia des 

poètes occitans de cape et d'épée, 

depuis les Bernard de Panassa,c et 

les Roquemaurel, jusqu'aux Joffre 

aux Foch, aux Castelnau. De la fé- 

condité de cette tradition, vous êtes, 

amiral, la plus expressive et la plus 

immédiate garantie, puisque la glo- 

rieuse « corbeille de fiançailles » 

qu'aujourd'hui vous offrez à Clémen- 

ce lsaure vient traditionnellement 

enrichir le legs qu'au cours des qua- 

rante années d'une « maintenance » 

inoubliables lui consacra votre père, 

si dévotement regretté parmi nous, le 

comte Victor d'Adhémar. 

Aussi, comme « La princesse au 

nom de miel » la Princesse de céans 

s'avance-t-elle vers la nef qui, des 

plus lointains horizons, vous ramène 

au foyer ancestral des immortels 

troubadours, et, royalement, pour 

une plus féconde survie, vous confie- 

t-elle la gerbe odorante de ses fleurs. 

0. du BOURG. 

se pour effectuer un voyage gratuit 

du lieu de leur résidence au heu de 

l'ij humation de leur père (loi du 29 

octobre 1021). 

— O. R. Légion d'honneur, Auch. — 

1» Il serait nécessaire pour donner 

une réponse à la question d'expliquer 

c? que vous entendez dire en écrivant : 

« J'ai reçu un deuxième mémoire die 

proposition ». Les mémoires de propo- 

sitior établis par les chefs de corps 

o i de services ne sont pas destinés A 

être envoyés aux intéressés. Le mé- 

moire de proposition accompagné du 

dossier et annoté à chaque échelon de 

cen. mandement est adressé au minis- 

tre par la voie hiérarchique. Peut-être 

ave-'-vous reçu un imprimé de mémoi- 

re de proposition à remplir en ce qui 

concerne l'état signalitique, et dans ce 

cas, il sera transmis au ministre après 

que retour en aura été fait à votre chef 

de corps de service. 2° U n'est pas de 

délai? prévus pour la nomination. 

Ne doivent être proposés pour che- 

valier : que les officiers de réserve 

comptant au moins 26 annuités ». 

Instruction du 18 juillet 1923, art. 204). 

Renseignements 

Militaires 

Il est révondu tous cette rubrique à 

toute demande ds renseignements uc- 

comnagnee d'une somme de cinq fr 

pour couvrir te journal de ses trais. 

F de G. — 1° Après le décès de leur 

mère, les droits qui lui appartiennent 

passent aux deux enfants mineurs de 

l'officier, tué à l'ennemi, jusqu'à ce 

que le plus jeune d'entre eux ait at- 

te ni l'âge de 21 ans accomplis. (Art. 21 

d-3 la loi du 11 avril 1831). Toutefois, 

la majoration de pension allouée par 

l'article 9 de la loi du 31 mars 1919 

(ôOj fr.) à partir du second enfant, est 

supprimée lorsque l'aîné de ces deux 

ex fants atteint l'âge de 18 ans révolus; 

i ur. et l'autre continuant, d'ailleurs, 

à jouir de la pension oe leur mère di- 

minuée de cette majoration. D'autre 

paît, le taux de la pension majoré de 

80 pour 100 par la loi du 13 juillet 1925, 

a éiê élevé à 110 pour 100 avec rappel 

du 1« août 1925 au 31 décembre 1927, et 

à 112 pour 100 à partir du 1 er janvier 

19:13 par la loi du 27 décembre 1927. 

Chacun de ces accroissements est 

calculé sur la pffision de veuve de 

simple soldat. Nous ne pouvons déter- 

miner le montant de la pension des or- 

phelins de l'officier sans que nous 

soient indiquées son ancienneté die 

grade et son ancienneté de services à 

la date de son décès. 2° les descen- 

dants directs des morts de la guerre 

19U-1918 peuvent obtenir, chaque an- 

née des Compagnies de chemins de 

fer, sur leur demande appuyée d'un 

certificat de position de famille déli 

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le peloton préparatoire des B. O. R., a 

Saint-Maixenf, ce n'est certainement 

pas contre son gré qu'il ya été envoyé; 

selon toute probabilité, il a dû le de- 

mander. Ouant au rapprochement de 

son domicile, en qualité de militaire 

marié et père de famille, il pourra 'e 

demander au chef du corps lorsqu'il y 

sera rappelé. D'ailleurs, aux termes de 

la loi du 27 décembre 1927, le soldat 

marié père de trois enfants au moins 

ne doit accomplir que douze mois de 

service. 

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bles du sang qui marquent cruellement leurs malheureuses 

victimes d'eczéma, d'acné.d'herpès, de psonasis.de sycosis 

ou d'érythème, ou bien les clouent sur un lit de douleur - 

en gonflant leurs veines (hémorroïdes, varices, phlébites), 

en rongeant leur chair (maux de jambes) ou bien encore- 

en calant leurs articulations (rhumatismes, douleurs) ou 

en bloquant leurs reins (néphrite, albuminurie). Quoi de 

plus tragique que la vie d'un scléreux, sans cesse menacé 

de l'accident fatal et quoi de plus douloureux pour la 

femme, au moment du retour d'âge, que ces phénomènes 

congestirs souvent fixés soui la forme d'un fibrome ou d'un» 

tumeur? La médecine était souvent impuissante, mais, de- 

puis la découverte de L. Richelet qui la présente souslenom do 

Dépuratif Richelet 

ou la cure da "rectification" sanguine 

aucune de ces tares, aucune de ces infirmités ne peuvent 

résister et quelles qu'en soient l'origine, l'ancienneté 

ou la gravité. C'est pourquoi la méthode de L. Richelet 

est si appréciée du corps médical et des malades qui na 

manquent jamais de témoigner leur reconnaissance ï 

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ÉTRANGÈRES 

UNITÉ 

DE CHANGE 

Valeur 

en France 

au pair 

COURS 

du 

JODK 

COU US 

de la 

VEILLB 

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New-Vorle ... 1 dollar S. 18 25 44 25 44 

Allemagne... 

100 oacos 

60i to a » . • 

Argentins . .. 

Belgique.... 

220.— • • » * 

iii 75 554 5 0 

100 mllrels 283.— • • »• 

Bulgarie .... IGO levas 100.— .. . . • • m 

1 doltar 5.18 . • . • 

Danemark... 100 couronnes 138.33 68P 75 682 50 

Espagne .... 100 pesetas 100.— 433 75 135 50 

Finlande.... 100 markkas 100.— 

100 drachmes 100.— 

Hollande 100 florins 208.— 1026 50 1026 75 

Italie 100 lires 100.— 134 50 134 80 

100 yens 258.— 

Korwege.... 100 couronnes 138.80 • •• • 678 25 

Pétrograd ... 100 roubles 266.60 

Portugal.... 100 milreis 654.45 ... . 

100 marcks 128.— -. . 75 50 

Roumanie 100 lel 100.— 15 70 15 60, 

IGO dinars 100.— 44 71 

. Suède 100 couronnes 133.30 6 2 7. 684 r» 

100 'r. suisses 100.— 4LO . 1-J0 .'• 

Uruguay .... 100 pesos 400.— 

|l 00 couronne: 105.— ... . 

BOURSE DE TOULOUSE 

Du 93 janvier. 

Valeurs locales (Actions). — Méridionale 

Transport de Force (Société) ex. c. 44, 1150; 

Ctiaup et Ciments du Languedoc ex. 'c 13, 

475; Droits de souscription Verreries de Car- 

maux Cap,, 1140 à S75 ; .TOUlss., 840 à 575 

(Obligations). — Méridionale Transport o* 

Force (Société) Bons 7 % i net 19-25, 480. 

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Feuilleton du 24 janvier 1928 

LE SECRET DU «CAMÉLIA 

Roman d'aventures de M. Jean MAUCLÈRE 

S€CSCC 

» 

la jeune fille évanouie. Serquigny la fait il se penche, se penche encore, et pose 

porter dans sa cabine, où, le cœur étreint'j avec respect ses lèvres sur le front de Ray- 

d'une immense pitié, 'il essaye un panse- monde, qui tressaille à ce baiser. Et elle 

ment. ' ni armure, d'une voix très douce mais com- 

XVÏi 

LEQUEL APPARAIT LA MORT 

AU RIRE SANGLANT 

des naufragés que lee tvainqueurs s em- 

pressent à secourir. 

Louis a pris lui-même le commande- 

ment de sa baleinière, qu'il dirige avec 

précaution parmi les vagues toutes re- 

Ilg «nt placé un coup aux machines, muées encore par le remous de la catas- 

toous allons sauter 1 Venez vite !... trophe, et qui charrient, indifférentes, sur 

Se eSlosion effroyable emplit les leur dos gris veiné d'écume, des ragments 

oreilles de la jeune fille, dissout sa pen- de boiseries et des corps ensanglantés Le 

5 'emporte évanouie en l'on ne sait quel jeune officier a recueilli déjà deux ma e- 

KniU? et fantastique tourbillon. lots blessés, qui se sont péniblement his- 

_ Cessez le feu !... A l'eau les ca- ses à bord; et tout à coup, Kerbrac'h mur- 

note 1 Armez la baleinière 1... Les bouées mure, avec un effroi superstitieux : 

6 la nier i — Commandant, oh !... voyez... une 

Les hommes de garde aux postes de femme !.. 

Bauvetage tranchent à coups de hache les | Sur la houle qui le berce, parmi des 

amarres des bouées, d'autres s'affairent, | bouquets d'algues, un corps souple flotte, 

eur le pont semé de débris, à armer celles maintenu par l'air qui gonfle ses vête- 

des embarcatione du Faucon que le combat mente. Louis réprime avec peine un cri 

a laissées utilisables. Le vent du large j d'horreur; Raymonde ! blessée, morte 

emporte en ondes calmes le son strident ; peut-être, après l'avoir sauvé 1 

du dernier coup de 65 : il ne sera suivi 

d'aucun autre, car le Camélia vient de 

&auter, et il n'y a plus sur la» mas î OHCJ * -f, > i „ , , . . 

tion, il siffla ses gabiers : 

— Serre les cacatois et les volants de 

hune ! 

Les hommes s'élancèrent comme des 

chats dans la mâture, et le Rosemary con- 

tinua sa marche à petite allure, solide- 

ment appuyée par ses voiles basses qui la 

gardaient de trop rouler sur cette mer, du 

reste assez plate, mais qui ne lui don- 

naient guère de vitesse. 

Des heures passèrent ainsi, presque 

fui ces corps sanglants sur lesquels, déjà, 

des oiseaux de mer planaient. Le capitai- 

ne ordonna : 

— Allons voir ! 

Il prit lui-même le gouvernail, et le clip- 

per obliqua, parmi le lourd battement des 

grandes voiles, qui halaient sur leur écou- 

te pour s'orienter au vent dans cette di- 

rection nouvelle. En peu de minutes. 19 

champ sinistre fut atteint, et Swiftson ré- 

prima un cri de surprise terrifiée : parmi 

somnolentes ; on fut, vers midi, en plein les épaves flottait un panneau disloqué. 

centre de Rochebonne, et Swiftson com- 

mença de s'agiter : le yatch ne devrait 

plus tarder... A une heure, cette agitation 

devint de la surprise, à deux, de l'inquié- 

tude. Ce fut alors que le Breton Gralloch, 

qui se trouvait de quart, jeta de sa voix 

enrouée par les brumes du large 

que les vagues recouvraient par interval- 

les avec des gestes de lente caresse ; il 

était peint de fine couleur blanche, et trois 

lettres d'or apparaissaient sur le bordago 

déchiqueté : Cam... 

Le cerveau du gros Anglais ne jouait 

pas des plus vite à l'ordinaire, mais cette 

— De6 épaves, trois encâblures à droite! j fois le travail de la pensée se fit preeque 

Le capitaine accourut aussi vite que ses j instantanément sous son crâne aux poils 

courtes jambes le lui permettaient : ce | roux. Devil ! l'affaire de ce Chahladjian 

rascal de Français, il était toujours le J avait mal tourné ; c'était fatal, après tout, 

premier à voir des choses extraordinaires! j U s'agissait niaintenan* de se tirer de là 

Swiftson grogna, en tirant sur ses favoris: , 

— Qu'est-ce que c'est, tes épaves ? 

— Je ne sais pas, capitaine... La mer 

en est censément couverte de ce bord... I 

Voyez donc... 

Dans le champ de sa lorgnette, l'Anglais i 

geait, en arpentant paisiblement son banc j aperçut, en effet, un groupe de débris ba- ' 

de quart : i lancés par les lames ; il y avait des plan- 

— Les boys qui s'expliquent par là n'ont J ches brisées mêlées à des cadavres, des 

nul besoin de moi. Il ne faut pas gêner meubles épars, des tronçons de cordages 

leurs effusions de famillej ' roinnus.. 'des choses sans nom ni forme 

sans dommage personnel ; quant à la car- 

gaison, Ie6 Français s'en arrangeraient 

entre eux. 

Swiftson fit comparaître les deux Bre- 

tons : 

— Garçons, j'ai besoin de vous. Gral- 

loch, tu connais bien les ports de la côte « 

— J'ai traîné mes sabots sur tous leur) 

quaig, quand j'étais novice à bord d'iaÇ 

chalutier de Belle-Isla- 

(A suivit 

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24 janvier 1928 - Bibliothèque de Toulouse

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