30 Septembre 1909 - Bibliothèque de Toulouse

LENUMER05CENTIMES 

ORGANE QUOTIDIEN I3E DÉFENSE W SOCIALE EX RELIGIEUSE 

DES If AUTES-PYREIVÉE^ 

LENUMÈRO 5 CENTIMES 

HAHTES-PVBBNÇBS BT OE 

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LÊGRâPHIQUE SFÊCIfli Jeudi 30 Septembre 1909. -- 19• Année - N° 6,171, BUREAUX A PARIS: 26. RUE FEYDEAU 

s 

Les ministres réunis en conseil à Rambouil- 

let ont fixé au 19 octobre la rentrée des Cham- 

bres ; ils ont décidé de faire élever un monu- 

ment à la mémoire des victimes de la « Répu- 

blique y. ; les amiraux Gaillard, Marquis. Cer- 

mlnet et Philibert, ont été nommés inspec- 

teurs généraux de la marine et l'amiral iSaurc- 

gùfbetry prstet maritime à "foulon. 

—9— 

On a volé trois appareils enregistreurs dans 

le3 débris cîu dirigeable « République »; deux 

ont pu être retrouves. 

-®- 

Lz corps du capitaine Marcha! a été inhumé 

Et Nancy et celui do l'adjudant Héau à Naintre 

(Vienne). 

Outre MM, LebauiSy, un inventeur, M.Spiess, 

n offert au gouvernement un dirigeais pour 

remplacer la* « République », • 

Les troupes espagnoles ont ooisupé le mont 

Curugu ; tào nouveaux esssavres tîe soldats es- 

pagnols y ont été découverts. 

On a découvert au Monténégro un complet 

contre le prince Nicolas. 

-®- 

Une vraie bataiile a eu lieu à Foggia (Italie), 

entre ouvriers agricoles et anarchistes ; il y a 

39 blessés eî 2 morts, dent le chef tiss anarchis- 

tes. 

On signale de grandes inondations dans le 

pays de Galles ; il y a des victimes. 

D 

Le budget de l'Etat s'enfle d'année en 

innée. Tout le monde en fait la remar- 

que, mais à peu près personne n'observe 

que cette augmentation croissante des 

charges de l'Etat ou plutôt de ses libéra- 

lités envers ses fonctionnaires et une no- 

table partio de la population coïncide 

avee une augmentation analogue, quoi- 

ïrite moins rapide, des budgets départe- 

mentaux et communaux. 

L'Etat a trois grandes causes d'aug- 

mentation : la réfection très onéreuse de 

la marine, que plusieurs ministères suc 

•cessifs ont laissée tomber, les dépenses 

do l'instruction publique ou plus exac- 

tement de la guerre à l'enseignement re- 

ligieux, enfin, et pour une part considé- 

rable qui ne cessera jamais d'augmen 

ter, les dépenses dites de « solidarité 

sociale ». 

Do ces trois causes, les départements 

:et les communes n'ont que les deux der- 

nières, mais c'en est assez pour que, eux 

aussi, ils aient leurs finances fort mal 

Ctl point. 

Rien de plus instructif à ce sujet que 

la discussion qui vient d'avoir lieu au 

conseil général de la Seine. 

Pour en juger, il faut savoir que le dé 

parlement de la Seine renferme en chif- 

fres ronds le dixième de la population 

de la France : 3,900,000 habitants sur 

39 millions, qu'il passe pour en être la 

partie la plus éclairée (songez donc, il 

est la Ville-Lumière ou placé dans son 

rayonnement immédiat !) et qu'il possè- 

de — comme du reste la plus grande 

partie de nos départements français*— 

un conseil général où dominent les radi- 

caux, les radicaux-socialistes et les so- 

cialistes, trois groupes de têtes qui sont 

financièrement dans le même bonnet. 

Sur un budget total de 95 millions, le 

budget ordinaire de la Seine s'élève à 68 

millions. Là-dessus les œuvres d'assis 

tance en prennent brut 52 millions et 

demi, sauf les reversements qu'il a à 

«xiger de l'Etat et des communes. J'en- 

tends, par les oeuvres d'assistance, les 

aliénés, les enfants assistés, les vieil- 

lards, infirmes et incurables, et pour des 

sommes infiniment moindres quelques 

26,200 ; en 1909, il y en a 55,000, soit 

beaucoup plus du double. Voilà, certes, 

qui ne témoigne pas en faveur d'un pro- 

grès de la moralité domestique. Pour 

eux, la dépense totale nette à la charge 

du département est de 6,300,000 francs, 

à raison de 246 francs par enfant assisté. 

L'Etat en est, pour sa part, d'un peu plus 

de 6 millions, et les communes d'un peu 

plus de trois. 

Sur les vieillards, infirmes et incura- 

bles, la statitisque de comparaison ne 

saurait remonter aussi loin, puisque la 

loi qui leur donne droit à l'assistance 

date seulement de 1905 et n'est entrée en 

vigueur qu'en 1907. Néanmoins, pour 

deux ans, on constate que, parti du chif- 

fre de 50,000 assistés, on en est déjà à 

62,000, et ici — dans une période aussi 

courte — il est bien clair que l'accrois- 

sement de population de Paris et des 

communes suburbaines n'a pu avoir au- 

cune influence. Le département, pour sa 

part nette, en sera de 3,650,000 francs 

sur un total de plus de 21 millions, dont 

le reste 'est fourni par l'Etat, la ville de 

Paris et les autres communes. 

Ces trois articles — aliénés ,enfants 

assistés et loi de 1909 — figurent au brut, 

au budget du département, pour un to- 

tal de 49 millions ,sur lesquels les fonds 

de concours do l'Etat et des communes 

lui en font retrouver environ 32. Peu 

importe cette répartition, voilà trois ca- 

tégories d'assistance — aliénés, enfants 

assistés, vieillards, infirmes et incura- 

bles — qui, pour le seul département do 

la Seine, coûtent 49 millions aux contri- 

buables. 

Dans les autres institutions que le dé- 

partement entretient ou subventionne, 

ce qui est frappant, c'est le chiffre fabu- 

leusement élevé auquel revient chacun 

des assistés. 

Ainsi, pour l'orphelinat de Cempuis, 

la dépense du département est de 1,800 

francs par tête d'orphelin ; pour l'école 

Théophile Roussel, à Montesson, elle est 

de 950 francs ; pour l'Institut départe- 

mental des aveugles, de 2,590 francs ; 

pour l'Institut départemental des sourds- 

muets, à Asniores, de 850 francs, etc. 

Ces chiffres sent effrayants lorsqu'on 

les compare avec les dépenses infiniment 

réduites avec lesquelles nos oeuvres chré- 

tiennes, aux mains de nos religieuses, 

abritent et nourrissent des misères de 

même genre. 

Et il en est de même dans toute la 

France. 

Prenez les budgets départementaux de 

la Haute-Garonne, de l'Ariège, du Tarn, 

du Gers, de tous les départements du 

Midi ou du Nord, do l'Est ou de l'Ouest, 

partout on peut faire les mêmes consta 

tations. 

Par ce. simple rapprochement, on peut 

mesurer la faute économique et finan 

cière que les haines sectaires font eprn, 

mettre à nos administrations. Sur quel 

pied ces institutions départementales 

sont-elles donc montées ? Quels états- 

majors galonnés comportent-elles ? A 

quels coulages enfin donnent-elles lieu ? 

La conséquence pratique de cet état de 

choses, c'est qu'il ne reste presque rien 

pour les dépenses de travaux publics et 

de voiria, dépenses qu'un département 

aussi riche que 1* Seine devrait pouvoir 

alimenter avec ses ressources normales 

Pas du tout : pour des entreprises qui 

n'ont rien d'exceptionnel et des amélio- 

rations comme il n'y a pas de ville ou 

de département qui n'en ait peu ou prou, 

à faire tous les ans, il faut émettre des 

emprunts. La Seine en a fait un tout ré- 

cent de 200 millions. 

Il n'y a pas un particulier, une société, 

une institution quelconque, qui puisse 

appliquer ces procédés d'administration, 

sans se vouer à la ruine et à la faillite. 

d'équiiilHte tostatolé, piqua, do l'aurtère. c* Q" 0 

la partie- (te l'eiw-e&wo deimewée intacte uo 

put p8» faire l'office do paiiadlrute. 

La chute fuit donc immédiate et pour aiinbi 

dire foudroyante. , . 

0 n'y a donc pas tien de se demander Mira 

chose que ceci. Ont-ils coiniipMs î Ont-us vu 

la 'mort inévitobte ? . 

A cent on. peut léponidlrtei avec une qua&i- 

certiit'ude que lia dé»>riee&ioB violente du dioiph- 

raigine que produisit en, eux la chute .toustwn- 

tanée et vertigineuse eut pour conséquence 

line flilaJftitipn véritoMet des ventricules, avec 

appeJ brusque 'au cceuir de tout le stwng qui) 

baignait le cerveau ,«t qu'une anémie sur- 

aiguë des cent ires comse.ien.ts a dû déXirUHJ* 

instantanément e» eux toute irateESieenoe et 

toute peaisée. 

dette opinion s'appuie eur ce fait pr«ci*i 

oonctaté par îles térmoiina oculaires, • que- les 

cadavres avaient, eia momnemit où on les a 

relevés', une pâleur de cilre, et que, les ptames 

de leurs crânes étaient à ipeinesanig-uinoîenites. 

C'est, eu tout ans, une opinion conseillante, ïa 

ecuio qu'il faffitie reteWr. Ces hommes tués en 

pleine jeunesse n'ont pas coBff.u les diouCeurs 

de raison ie. 

—®— I-.es honoraires des médecins. 

Voici lie texte db Sa «tûcifï'on que vient de 

vot er, après délibération, W Fédérât i on des 

méiiecins do Paris et de ia Seine : 

« Considérant : d'une part, l'augmentation 

du pris dfô la vie et des charges profession- 

meûles ; d'autre part, l'augmentatto^ pénéranc 

de lu. rémunération dtes tirawaifieurs dtans tou- 

tes tes ctosscs de la f.ociéSc ; et la f-acSliSé \>unt 

*ous les malheuneuX de recevoir des soiua 

médicaux gratuits ; 

» Consiri'oranit, enfin, qu'un taux d'h« soud'est ? 

Pour pouvoir xéipondçç- sans crainte d'or- 

reuir, il faut se reiménii'ôïrer d'aibond, les Cir- 

carasliainiciea du dnaiine. lit fut iraipiide,- bruitail, 

instantané. En pleine martcihe, alors que l'ixô- 

lica totumait à WX) tours au moine, ci pmota.- 

totemient à 800, une do ecis paies se d'é'taicîie, — 

iprojectiile d'acier, long de 85 ceintitaièitres en- 

viron, louiridi die huit à diix kiiogiymmee, — et 

s'cini via crever l'cnvci'ioiype caoutchoutée, dis- 

tendue par la p,ressieai inteiirae de illiydiro- 

(?ône qui la gonfle. Ei!e l'aiboiido par eia sur- 

fisce d'éilttlemenit avec une vitesse considéra- 

ble, qu'il est du reste facile de cailcufter, et la 

(perfore de part en juirt. Si l'en prend rai die 

ces badilonnets qui seirvaiilt de jouet aux tout 

petits et qu'on le pique d'une éiinilnisile, il éclata 

avec bruit et l'ouverture irrv'igiYitèro qui se 

jntduit est iiiiflnimeiiir inliuia pivnwle que le trou 

on,iiii'uecuile dont &a paroi fuit léiS"é-e. Un phéno- 

mènei atiinllogue a eu lien i»ur l'ewveiliompo . Ce qui n'empêcha 

pas, en 1862, Mine Cailhava do faire tour- 

trésor des rois de France, dans les cryptes 

de Saint-Denis, et, .plus récemment, un «m* 

pirique d'employer ce moyen inattendu 

pour retrouver les restes do Duguay-Trouta. 

La noisette tint un instant aa place par- 

mi les bibelots de la mode. Au seizième siè- 

cle, les belles dames raffolaient tics menus 

objets en bois ou en ivoire. A Croutelles, 

en Poitou, d'habiles tourneurs faisaient te- 

nir un jeu de quilles, avec sa boule, dans 

la coque d'une noisette. Ces finesses, com- 

me tous les caprices de la mode, cessèrent 

bientôt de plaire, et, au dix-septième siè- 

cle, les finesses de Croutelles passaient déjà 

pour être « cousues do fil blanc », 

Le mot resta. 

Mais c'est dans la domaine de la gour- 

mandise que la noisette a droit à nos 

égards. Les délicats l'apprécient infiniment. 

Rabelais la « portail aux nues ». L'im- 

portance que tenait la noisette sur la table 

de nos aïeux est attestée par la richesse 

des casse-noisettes qui sont parvenus jus- 

qu'à nous. Ainsi l'inventaire du Louvre, en 

1120, mentionne « la petite truquaijsc d'ar- 

gent doré à casser les noizelles », dont se 

servait le roi Charles VI. 

Mais, de tous temps, les noisettes eurent 

cette spécialité d'être accompagnées de 

figues, de raisins secs et amandes qui en 

soulignaient la saveur. On les baptisa les 

« quatre mendiants ». 

Pourquoi ? 

Les quatre ordres mendiants du moyen 

âge étaient les Jacobins, les Franciscains, 

les Augustins et les Carmes. La couleur de 

leurs robes correspondait assez à ces fruits 

secs. Cette explication vaut mieux que celle 

d'un facétieux érudit qui voulait que ces 

quatre ordres de moines fussent les « fruits 

secs » du clergé. 

Paris consomme, sans qu'il y paraisse, 

500.000 kilos de noisettes fines chaque an- 

née. Et le profit est bon pour qui les cul- 

tive. Ainsi, dans le Var, où la production 

est considérable, les noisetières, cultivées 

aussi en vio'ettes et fraisiers, et bien irri- 

guées, rapportent jusqu'à 1.000 francs l'hec- 

tare. C'est la variété grosse de ProveacéB 

qui, ramassée en septembre, est employée 

le plus pour la confiserie. Le Mans s'est fait 

la spécialité de noisettes do haies, dont elle 

exporte 4.000 hectolitres chaque année. 1/5 

Roussillon cultive la grosse aveline ot .'a 

noisette dure, dite de Céret. Cette produc- , 

tion atteint 250.000 kilos, soit de 500 à 1.500 

kilos par hectare. 

Du temps de Balzac, la vente en gros de 

In noisette à Paris, était monopolisée par 

une certaine Angélique Madou, demeurant 

rue Pcrrin-Gosselin, et qui s'enorgueillis» 

sait d'être -'a seule à vendre tes véritables 

avelines de Provence et la vraie noisette 

des Alpes. La mère Madou habitait le rez- 

de-chaussée d'une maison presque en rui- 

nes, maintenue à chaqu-a étage par des 

croix en ter. I.«3 sacs de noisettes occu- 

paient tout ce qu'il y avait de disponible, y 

compris les plus petits recoins. 

C'est là que César Birotteau, le parfu- 

meur de la Comédie humaine, s'approvi- 

sionnait de noisettes pour son huile coma- 

gène, destinée à faire repousser les che- 

veux. La marchande lui fit valoir sa den- 

rée : 

— Voyez la belle marchandise, cueillie 

sans souliers ! Et pas creuse, et lourde ! H 

n'en faut pas cinquante à la livre... 

Il n'y a plus de monopole sur les noiset- 

tes, mais il n'y a pas non plus de mar- 

chands de noisettes qui se bornent à cette 

spécialité. 

C'est que leur véritable débouché com- 

mercial est dans la confiserie, qui en con- 

somme des quantités considérables. Seule- 

ment, dans les « mendiants », les noisettes 

sèches sont utilisées comme dessert. 

Mais il faut ajouter à cette consomma- 

tion très importante une autre — presque 

aussi forte — qui se fait « sur place » et 

sans qu'aucune transaction d'argent l'ac- 

compagne. 

C'est celle des noisettes fraîches qu'à la 

saison d'innombrables promeneurs cueil- 

lent dans les bois et lo long des hâtes. Elle 

est en. même temps une gourmandise et un 

jeu, jeu d'enfants', jeu aussi d'amoureux 

rieurs. 

Do tous temps, elle fut populaire. En Poi- 

tou, les filles dansent encore la ronde en 

chantant : 

Quand J'f.tais chez mon jifrre, 

OueiiUlcwi, 

P«Ule jeune lUOe, 

ja m'envoyait au bols, 

Ouonl-Hoai, 

Tour cueiUliT la nomme... 

Henry DE FORGE. 

par fil Spéctàl' 

DÉPÊ 

Voici notre -réponse- ; 

L'Ile de France, domaine do Iluguai Ca- îcr la baguetta magique pour découvrir lo 

CONSEIL DES MINISTRES 

RamtooudtEiet, 29 septembre. 

IJRS ministres se sont réundte; à dix boums 

et flin»ie, fttt. ohtWeau de KaMilHiuiiltat, 60UB b* 

présidence ar ui.i K-c.rr ««'oii:lotit "I"- »•> 

voie, n'avait pv» ipwrU-r rn* imcimia terni us •>•« 

«M cuKKiKW» et n*«Bt oirritv'C'O qu'a OOM 3t«u- 

'Yo-i*:i le texte ûe La. W«

"•eudi 30 Septembre 19{fc. 

LES AIFAIUES DU MAROC 

^J L ^.", lin,i fl t ', re à** affairas étrangères a lait 

connaître l'état des affaires au Marne. 

W a indiqué lia réponse (le noaro ministre, 

M. »ej, r .iiûuùt, à la protestation de Moulai 

JiaïKi contre riratarvarrtion espagnole d;nrus le 

Riu ; cotte réponse a recueilli l'adhésion una- 

nmiie dos pulaaanioes, kilctnt les représentants 

à Tanger, d'accord arvoc notre miniisitre, ont 

fait aannaltae que le règilanietnit des questions 

soulevées par le sultan regardait exclusive- 

ment te Maroc et l'Espagne. 

M. Piicihen a mis, d" remplacée 

Paris, 29 septembre. 

Le ministre de la guerre a fait savoir à MM. 

Paul et Pierre Lebaudy qu'il prenait acte de 

leur offre de mettre à la disposition de l'ar- 

mée un nouveau dirigeable et a ajouté qu'il 

soumettrait cette offre au conseil des minis- 

tres. 


Suivant l'exemple de MM.Paul et Pierre Le- 

baudy, un inventeur, M. Spiess, offre à son 

tour au gouvernement le dirigeable qu'il a 

construit et qui est actuellement exposé au 

Palais de la locomotion aérienne. 

Dès le lendemain de la catastirophe, a dé- 

claré M. Spiess a un de nos confrères, j'éarivis 

au présidant de ,1a République pour lui faire 

part de mon offre ; je n'ai pas encore reçu de 

réponse oîficiaïie, mais j'espère qu'il 1 n'y a lé 

qu'un retard administratif ; je -regrette la pu- 

blicité faite autour de ma proposition ; j'au- 

rais piéîéré attendre la décision du gouver- 

nement avant de voir la presse s'en occuper. » 

Tous ''es bons Français seront ireconinais- 

samts à M. Spiess, Alsacien et excOllenit patrio- 

te, de son geste généreux. 

On a voie trois appareils dans la dirigeable 

Moulins, 29 septembre. 

Les débris du dirigeable République avaient 

été chargés sur un camion d'artillerie dans la 

journée de samedi, pour être transportés de 

ITriévoI au quartier VUlars, à Moulins 

Lorsqu'à l'on fit l'inventaire des dirraiw uo]ets, 

on. s'aporçut que trois appareils, «inregistireiurs 

avaient disparu pendant 1© trajet. 

Une enquête fut immédiatement ouverte et u 

a été établi que le vol a été commis au mo- 

ment où les artilleurs qui ccciidiuisaient le ca- 

mion S'étaient arrêtés un instant rue de Pa- 

iris. Une piste fut relevée et deux des appareils 

ont été trouvés chez uni nommé Baron, entraî- 

neur ; oe dernier déclara avoir coinartis son 

acte, pouissô par le désiir de conserver un sou- 

veinir du dirigeable ; il- a en outre affirmé qu'il 

n'avait prie que doux appareils ; Je troisième 

n'a pas encore pu être retrouvé ; l'enquête con- 

tinue. 

Les ennuis de M. Fallières 

Rambouillet. 29 septembre. 

. n nous revient de bonne source- quo M Fal- 

lières s'est montré d'une humeur massacranto 

au «rnscil des ministres de ce matin • -pen- 

dant tout Je cours de La délibération l'ànrès- 

10 mfllL ». » n'aurait ou ver ^îT 

boMhA qu'une ou deux fois pour donne? snn 

uvis .par monosyllabes uuiinei son 

*g£ $2&à&%^&F$* «2 «voir. 

o«M«« Tr,n ,.,,„.«l.ii.t..t" s ' ao ntlcl, d'eù provenait 

Voici ce qui était arrivé t : 

lyoraque les ministres firent leur entrée au 

château de Rambouillet, M. Fallières venait 

d'acttever la lecture de certains passages des 

journaux du matin signalés par son secréta- 

riat ; il avait lu tous les commentaires fâ- 

cheux sur son indifférence à l'égard des vic- 

times de la République sur son absence aux 

cérémonies de Versailles, alors qu il s était 

laissé traîner aux obsèques de Zola au i an- 

tneon. . ., „„, 

Ce qui avait particulièrement ému M. rw- 

ilières était l'écho sobre et terrible que Jm con- 

sacrait, à ce sujet, un grand journal jusqu ici 

bienveillant bien qu'il eut, il' y a quelques 

jours, égrafigné son gendre, M. Lanes. 

M. Briand s'ingénia à rassurer le président 

sans trop y parvenir ; M. Fallières voulait 

qu'on le défendit contre la malveillance des 

journaux. 

On lui répondit que le nécessaire serait 

fait ; M. Briand en- a les moyens, mais le 

bruit court qu'il y arrivera difficilement. 

Dans les milieux politiques amis du gou- 

vernement, on est très mécontent du déplora- 

ble effet que vient de produire l'attitude de 

M. Fallières ; il en est peu qui le défendent. 

Nous avons recueilli dans l'entourage prési- 

dentiel l'anecdote suivante : Quelqu'un ayant 

demandé à un fonctionnaire subalterne, mais 

rosse, de la présidence si oui ou non M. Fal- 

lières avait au moins envoyé une couronne 

aux victimes de la République, fait que cer- 

tains journaux contestent, le fonctionnaire 

aurait répondu : « Mais oui, le président a 

envoyé une couronne ; c'est même Mme F ai- 

lièras qui s'est chargée de l'achat ; elle était 

grosse comme ça et coûtait 19 fr. 95 1 » 

La souscription nationale 


Le montant de la troisième lliste do sous- 

cription pour l'Aéronautique militaire s élevé 

à la somme de 28,641 fr. 50 ; le montant total 

des trois premières listes est de 76,859 fr. 25. 

LES OBSÈQUES DES VICTIMES 

Versailles, 29 septembre. 

Nous avons dit hier que les cereueils des 

victimes avaient été déposés provisoirement 

au cimetière Saint-Louis d9 Versailles, dans 

un caveau provisoire mis à la disposition des 

familles. 

A sept heures du soir, deux de ces -cercueils, 

ceux du capitaine Marchai et de l'adjudant 

Réau, furent enlevés du caveau et dirigés, le 

premier sur Nancy, le second sur Naintre 

(Vienne), où doit avoir -lieu rmhumation défi- 

nitive. 

Une députation d'officiers et de sous-officiers 

du 1er régiment du génie assistaient au dé 

part. 

L'inhumation «ru capitaine Marchai 

Nancy, 29 septembre. 

Ce matin, la ville de Nancy a rendu à son 

tour un dernier hicanmage à l'une des victimes 

de la catastrophe de ta République, le capi- 

taine Marchai. 

La dépouille mortelle de rinfortuné capi- 

taine, arrivée à la gare de Nancy à 6 h. 

avait été conduite à la caithédrale ; elîe a été 

déposée dans une chapelle latérale taamsi'or- 

miée en chapelle ardente. 

A 9 h. J, une cérémonie funèbre a été célé- 

brée à 1a cathédrale, tendu© à rtotériour de 

draperies noires et ornée de trophées 'de dra- 

peaux. 

Sur le catafalque, recouvert d'un drap tri- 

colore, étaient disposés la tunique, le képi et 

le sabre du défunt ; sur un coussin, la croix 

de la Légion d'honneur était épinglée. 

Assistaient à la cérémonie, outre le lieute- 

nant Mairchafli et le commandant Voyer, frère 

et beau-frère du défunt, le secrétaire générai 

de la préfecture représentant le préfet absent; 

les généraux et les officiers de ia garnison 

ainsi que des délégations de tous les régi- 

ments et une députation des otffici&rs et sous- 

officiers du détachement du génie en garni- 

soin -à Toul, où longtemps, le capitaine Marchai 

eut un commiandament. 

En l'absence de Mgr Turiniaz, la messe a 

été dite par M. l'archiprêtre Geoffroy ; M. Je 

vàcaire général; Barbier a donné l'absoute. _ 

A 11 heures, au milieu d'unie foule étnorme 

et recueillie, 1© cortège s'est dirigé vers Je ci- 

metière de PrévoMe, oy la faimille Marchai 

possède un caveau. 

La musique du 69 e régiment d'infanterie 

jouait des airs funèbres ; de nombreuses cou- 

ronines et paflmas citaient portées par les, sol- 

dats du 26 e d'infanterie. 

SUT la tombe, M. Plaquât, doyen de la f'a- 

cullé, présidant da la Ligue nationale et " de 

l'Aéro-Club ide l'Est, après avoir rappelé les 

brillanitiss études du capitaine Marchai au ly- 

cée de Nancy et aux écoles de l'arasée, salue 

iles victimes de la République qui ont péri au 

poste d'honneur. 

« La loriraàne et Nancy, a-t-il dit, perdent un 

de Heurs brilCamts enfants. » 

Le général Langlois, au nom de rAssocio- 

tion fraternelle des Lorrains résidant a Paris, 

a adressé quelques mots d'adieu au camarade 

de Lorraine. 

De général Pau, wnrmandant le 20» corps, a 

pris ensuite la parole ; il a terminé ainsi : 

« Oapitaine Marchai, au nom de vos frères 

d'armes du 20 e corps, je viens vous faire nos 

adieux. 

» L'exemple de votre vie et de vos actions 

nous servira de leçon et comme vous, s'il le 

faut, nous irons jusqu'au sacrifice, » 

La cérémonie a pris fin à midi, au milieu 

d'une vive émotion. 

L'inhumation «Se l'adjudant Réau 

Châtellierauit, 29 septembre. 

Les obsèques de l'adjudant Réau ont été o:ë- 

lébrèas oe matin à Naintre, vilïïie natale du 

vaillant soiuB-effl'cter ; elles ont donné lieu à 

tune imposante et touchante manifestation, 

A l'issue da laô&rémonie religieuse, le cor- 

tège s'est rendu au cimetière, où des discours 

ont été prononcés par M. Page, maire de Nain- 

tre, au nom die la commune, le capitaine Rois, 

du parc aérostatique de Cbalais-JVteudon, au 

nom des cruels et des camarades du dèSunftj 

enfin par le sous-préfet an nom du gouverne- 

meint. 

Un Incident s'est produit au cours de la vi- 

sita de la paniiw.it.orio : un ouvrier A qui on. di- 

sait d'appomer le pain pour le peser, répondit 

que c'était trop lourd, trop fatiguant. 

L* ministre l a sonmoné, lui disant que cha- 

cun devait travailler et remplir son devoir 

pour la France, mais sans que son éloquence 

ait paru faire grande impression. 

Cet ouvrier a été changé de service immé- 

diaieuieiriit. 

Lo sous seorfiitiaiTio d'Etat a déetané qu'il ne 

voûtait plus qu'on achetât de cfliaireutenLo en 

ville ; des charcuteries senont créées aux 

subsistances. 

Le pensonnea .infirmier lut a adresse une dfc- 

îéigation qui a demandé qu'une circulaire du. 

U fCfiitambiro dcinniar. diminuant la solde, sou 

rapportée. 

M Chéron a dit qu'il ignorait cette circu- 

laire et qu'aussitôt son retour a Paris, il y 

remédierait. , „, 

Après sa visite à l'hôpital maritime, M. 

Chéron s'est fait conduire à bord de la Breio- 

gne, isolée dans Ja rade, et sur taquello deux 

oas de méningite cérébro-spinaUe se sont dé- 

clarés. . . 

M. Chéron a décidé que les cours seraient 

suspendus pendant un mois et que les mous- 

ses .réclamés par leurs familles pourraient re- 

tourner daims leurs foyers. 

îrtaits Divers 

Un navire qui saute 

Rangoon (Birmanieanglaise). 29 «V 

On annonce que lu vapeur tion-Wo«»-o«/i. 

appartenant à la Cal>le«; la UMuipera- 

tUJM va M tonlr dluua lo «OÉWMCt d») U naruxaio; 

a Paris, hier, beau. 

HTATI0N3 

Touloms.,. 

l'uy- L'une. 

PIC 'lu-MUl 

Perpignan. 

HoiMt-auX.. 

ATAT n 1 ciF.T. Ilil. veilla 1» Uill) 

KO >> 21.Ï S. K. f.couv. 9.0 

M ii 11.5 N. m. nuag. 7.2 a. a 

fi2.l) 1.6 O. mod. e. S. Il 7.4 

611.8 21.'. N. calme 0. !)2 21. i 

5U.5 M.O S. li. t. L n. 12.1 21.6 


Le Journal Officiel publie un décret aux ter- 

mes duquel sont nommés : M. Piou, receveur 

des finances à Gannat, receveur à ViHefrian- 

che-de-Roueœgue ; M. Sicardi, receveur à La- 

vaur, receveur à Gannat ; M. Maginmel, ré- 

dacteur principal a la direction générale des 

caisses d'amortissement,, receveur à Luire. 

Une grève de mineu!"a 

Lille, 29 septembre. 

A la suite du renvoi d'un ouvrier des mines 

d'Ostricourt. les ouvriers ont décidé de ne 

pas reprendre le travail ce matin 

Une bataille en pleine ville 

Rome, 29 septembre. 

Les ouvriers agricoles de Foggia s'étaient 

mis en grève, cédant aux sollicitations d'anar- 

diistes qui leur promettaient qu'ils tlrgraîSi&t 

de cette grève des avantages considérables. 

Déçus dans leur espoir et voyant que la 

grève n'avait fait qu'empirer leur sort, les 

ouvriers.au nombre de mille environ., et armés 

de toutes sortes d'armes, s© sont attaaués aux 

anarchistes. 

Le combat, qui dura un© toeure et demie, 

fut acharné ; 11 y eut 39 blessés et 2 morts ; 

le chef des anarchistes fut tué. 

L'occupation de Selouan 

Londres, 29 septembre. 

Une dépêche de source anglaise dit que l'ef- 

fectif des troupes qui se sont emparées de la 

kasba de Selouan était de 15.000 hommes et 

44 canons. 

Les indigènes favorables à l'Espagne esti- 

ment à 3.000 hommes l'effectif de la harka- 

Madrid, 29 septembre. 

Dès la nouvelle de l'occupation de Selouan, 

le roi a adressé au général Marina le télé- 

gramme suivant : 

« Je vous félicite, vous et vos vaillantes 

troupes, pour les brillantes opérations cou- 

ronnées aujourd'hui par l'occupation de Se- 

louan. 

» L'Espagne se %ent fière d'avoir une te!B© 

armée, et moi, comme premier Espagnol et 

comme premier soldat, je partage l'allégresse 

générale. » 


' Une dépêche officielle de Selouan annonce 

que les Kabyles Beni-Bouiilrour ont tiré au- 

jourd'hui quelques coups de fusil contre les 

tffoupes espagnoles. Naples, 29 septembre. 

Suivant une dépêche particulière adressée 

de Selouan au Matlirw, et que nous'reprodui- 

sons sous réserves, l'opération qui se tenmina 

par l-'accupaiiion de Selouan ntourait été 

qu'une facile et amusante promenade mili- 

taire. 

Selouan aurait été occupé© après quinze 

couos de canon et une centaine de coups de 

fusil, et l'ennemi, que personne n'aurait ïéussi 

à' voir, n'aurait répondu qu'une seul© foi6, ti- 

rant sur les correspondants des journaux. 

Nouveau combat chez les Eenl-Sicar 


Une dépêche de Melilla de source espagnole 

rapporte que la nuit dernière des Maures 

s'avancèrent, en tirant des coups de fusil, sur 

Souk-El-Had, point du territoire des Beni- 

Sicar, occupé récemment, on le sait, par les 

Espagnols. 

Les Espagnols ont eu un commandant et 

plusieurs soldats tués et onze blessés. 

L'occassaîion de Curugu 

. Madrid, 29 septembre. 

Un© dépêche de Melidlta annonce que les 

troupes aspagnoés ont occupé ce matin, à 

sept heures, le mont Gurugu ; mais la dépêche 

ne contient aucun détail sua* cette opération. 


De nouvdlles dépêches officieiles de Melilia 

confirmant qu© oe matin à 10 heures et non a 

7 heures, comme on l'avait, dit tout d'abord, 

las troupes de la gairnÉson appartenant â la 

brigade du général del Réal se sont emparées 

sans renieontoar de résistance du sommet le 

plus élevé du Gurugu et y ont pûanité le 

drapeau espagnol. 

A ce moment, les troupes ont salué 2e draî- 

peau de leurs vivats enthousiastes et las na- 

vires de gueffire ont tiré das salves en appre- 

nant de la bouebe du ministre de la guerre la 

nouvelle de l'occupation du mont Gurugu. 

Le roi a manifesté urne grande joie. 

Madrid, 6 heures. 

Suivant on nouveau télégramme officiel de 

Melilla, les troupes qui ont pris part à l'occu- 

pation du mont Gurugu se composaient de 

seize compagnies d'mfanterie, trois batteries 

d'iartillsi?!*), trois sections de cavalerie et tune 

section du génie. 

Lo sommet du Gurugu a été aussitôt forti- 

fié et quatre compagnies du régiment de Me- 

LilEla y ont pris position. 

On a découvert encore aujourd'hui une cin- 

quantaine de nouveaux cadavjies .'dans les 

gorges du Gurugu. 

Une capitainerie des possessions africaines 


On dit qu'à la rentrée des Cortès, le minis- 

tère proposera la création d'une capitainerie 

générale des possessions africaines, compre- 

nant les possessions que les Espagnols con- 

serveraient comme garantie. 

La garnison de Melilla. renforcée, serait de 

dix mille hommes. 

«fttLo ii),n,vvi|„, i,,,cm,; À,'l " où PT 

SCANDALE ADMINISTRATIF 


La TAbcrtè publie là dépêcha suivante die 

Mars'c-'illo : 

» On dit nu'nii 6oai»aaii& serait a-'la veille 

d'éclater au seirrvice municipal de la voirie. 

» Un chef de section, s'entendant avec un 

entrepreneur, aurait fait payer â la ville 

700.000 frûncs de travaux non ou partiellement 

effectués. 

» On partie de la révocation de plusieurs gm. 

pdoyés compromis. » 

LES CONSEILS GENERAUX 

Pau, 29 septembre. 

Le conseil général a émis un vœu relatif à 

l'établissement du permis de chasse à 0 fr. 50 

pour les dimanches et les jours fériés. 

MINISTRES EiN VOYAGE 

Les tournées de M. Chéron 

i, „, , Rircstt, 20 sriptcmbre. 

M. Chiércn, ocooimpastiiô du méduseiu an ethef 

Castluafl est arrivé co annOm Incognito ù 

AKLL 111 ? &( >u-s«ra;-rôt.aiiro d'Etat rendu 

û. IThOtn tal, où il a vtelilé ton» servi.4 Lee 

LES ÏIIOIIMS fi BARCELONE 

Le oas de Ferrer 


Le correspccnidiant du Times à Madrid a in- 

terviewé le ministre de l'intérieur au sujet de 

la campagne menée par une partie de la pres- 

se européenne en faveur de M. Ferrer. 

« Nous connaissons ces anarchistes Interna- 

tionaux, a dit le ministre ; leurs motifs ot leur 

méthode nous sont familiers et nous n'y prê- 

tons aucune attention. » 

Le ministre a expliqué ensuite que le gou- 

vernement ne pouvait pas intervenir dans les 

questions de juridiction appliquées à Ferrer ; 

les tribunaux civils ou militaires sont les seuls 

juges de leur compétence. 

Dans le cas où cette compétence est contes- 

tée, c'est la Cour suprême qui décide. 

Si Ferrer est accusé de complicité de rébel- 

lion militaire, il doit être jugé par le tribunal 

compétent 1 le gouvernement n'a rien à y 

voir. 

Le - conseil de guerre offre à l'accusé les 

mêmes garanties que les autres tribunaux ; 

l'accusé est toujours dé fondu par un avocat ; 

la sentence est soumise au capitaine générai 

et au conseiller légal ; si elle est approuvée 

.par eux, on peut avoir recours au conseil de 

guerre suprême siégeant à Madrid. 

En terminant, le ministre a affirmé que 

l'impartialité des tribunaux militaires n'a ja- 

mais été mise en doute en Espagne. 

courses de chevaux 

AO TREMBLAY 

Paris, 29 septembre, 

s Prix Contessina, à réclamer . W^f^' 

I, 400 mètres environ. - L .^^^f^'.Ryï 

Turenne et Frédérica, à M. W.-K. îndeibi 1 

(Beuhouse); 2. Piggy, à M. D. Reiff (M.Henry), 

3., Tiphaine, à M. F. Chapard (Sharpe). 

Une longueur et demie. Une encolure. 

Mutuel : Gagnant, 14. 

Prix Serpolette, 3,000 francs 2,150 mètres en- 

viron. — 1. Glycine, par Lauzun et Manon- 

Fisher, à (M. L. Olry-Roederer (Sveeney) ; 1 

Roquelaure, à M. le comte H. d'Auvergne (L- 

Gill) ; 3. FontanKta, à M. W. Flatman (T. Ro- 

binson). 

Non placés : Triberg, Larragnaga, Fantôme, 

Le-iHola. Hors-Concours, Aigrelettell, Folâtre. 

Deux longueurs. Trois longueurs. 

Mutuel : Gagnant, 144 ; placés : Glycine 50, 

Roquelaure 27, Fontanka 18. 

Prix Mon-Etoile, 4,000 francs, 1,000 mètres 

environ. — 1. Ironique, par GreyjMelton et 

Immortelle, à M. M. Delamarre (Bane) ; 2. 

Boadicée, à M. E. Deutch de la Meurth© (J. 

Chllds) ; 3. (Miss-Ronald, à M. Jean Stern (ai. 

Chiids). 

Non placés : Clionette, Sirococo, Mélisandre- 

II, Cap-d'Aïl, Cypris-II, La-Vatse-II, Juliette- 

IV Causerie. 

Une courte encolure. Une longueur. 

Mutuel : Gagnant, 106 50 ; placés, Ironique 

33 50, Boadicée 45, Miss-Ronald 25. 

Prix Peut-Etre, à réclamer, 2,000 francs, 3,000 

mètres environ. — 1. Imprévu, par Fourire et 

Isabelle, à M. M. Caiïlault (Curry) ; 2. Ver- 

sailles à M. le comte P. de Saint-Phalle (J. 

Childsj ; 3. Taquin, à M. J.-E. Widener (O'Neil) 

Non placés : Montjoie. Sevilla, Chapulteipec, 

Antithèse. 

Une tête. Trois longueurs. 

Mutuel : Gagnant, 192 50 ; placés. Imprévu 

93, Versailles 32. 

Prix Poetess, prix d© la Société d'Encourage- 

ment, 7,000 francs, 2,150 mètres environ. — 

1 Salamine. par Railleur et Saxonne, à M. E. 

Veil-Picard (J. Kellett) ; 2. Rose-de-Flandre, à 

M. Ë. Veil-Picard (Jennings) ; 3. Silver-Stréak, 

à M. W.-K. Vanderbilt (O'Neil). 

Non placés : I&mid, Cocasse, Kondje-GuL 

Une longueur. Demi-longueur. 

Mutuel : Gagnant, 73 50 ; placés, Salamine 

31 50, Rose-de-Flandre 73 50. 

Prix Hervine, handicap 4,000 francs, 2,600 

mètres environ. — 1. Béléro-II, par Tantale et 

Babylone, à M. J. Tissot (A. Woodland) • 2. 

Voe-Victis-II, à M. Pfizer (Bona) ; 3. Hygie, à 

M. E. Ross-Adams (Sharpe). 

Non placés : Stella, Primeur, Bairam-H, Mè- 

nent. 

Une courte têt* Deux longueurs. 

Mutuel : Gagnant. 177 50 ; placés, Boléro-II 

65 50, Voe-Victis-II 34. 

Aéronautique 

LE GRAND FR1X DE L'AEKO CLUB 

Paris, 29 septembre, 

voici le classement provisoire tlu Grand Prix de 

1 A-éro Club : 

Concours de distance : 

1. Georges Blanchat pilotant Geneviève; 

J2\,, œ'm°' ^""«st BarbotSet, piiotan! L'Osmanll 

et Nautin, ont atterri à 100 mètres l'un de l'autre! 

4. André Schaidier, pilotant Quo vatUs : 

5. Georges Cormier, pilotant L'Anjou- 

G. Georges Suzor, pHotant Almazor. 

7. Jules Dubois, pUotant le Centaure. 

S. Mben Boivin, pilotant l'Aube. 

9. Da.rd, pilotant le Dard ; 

10. Vicomte de Lirac, pilotant la Belle Hélène. 

S* 011 Barthou; 12. Louis Dutu; 13. Bacnelar: 

15. Edmond David; 13. Jean de Prancia; 17. Paul 

Borde; 18. Georges Btondel; 19. Jacques Detbecgne. 

wJ^, t S£^ E=na .'Çîiî officiel, qui comprendra seule- 

ment seçt pjtotes ne sera connu que dans une 

dizaine de jours. «."ô u^v. 

U SEMAINE DE BERLIN 

. , Berlin, 29 septembre. 

Rougier est parti à 5 h. 2, pour disputer concur- 

remment le prix de hauteur et le prix Te du^ 

Il a effectue un parcours total de 50 kilomètres à 

un maximum de hauteur de 94 mètres, pendant une 

durée de 54 minutes. 

iJ^ÎSSr.? I ? lt bui ï tours de P Iste - ^ est tombé 

tourneraient, faussant son bélice et le châssis n 

n a reçu çpie quelques égratignures. 

Toros 

A BÉZ1EES,L.4 OEAN CORIUSA ExnUOBDINAœE DU 10 OCTOBRE 

Mataûars ; Algaheno et Bombila 

Toros andalous de Don Antonio Guerra de Cordoue 

A l"hefure où paraîtront ces lignes, les toros oui 

doivent être combattus à Béziers par Aileabeflo Vf 

Boanbita, seront débartJués dans les corraSes de S 

(tSlaza de toros de cette «àte. *"«

leudi 30 Septembre 19 '5 

Condamnation à Mort 

I>o notre rédaction d© .Montauban : 

Lundi et mardi est venue, devant ta cour 

«l'assises de Tfum-et-ûairoiiine, l'altairo Jean- 

Aluxandro Hébraird, marchand forain, domi- 

cilié, à Moritaulwn, accusé de viol ot d'homi- 

cide volontaire, commit; le 20 mat dernier, a 

Montpezat, sur la .porsomno de la jeune Maria 

Lacan. A 

Cette enfant, âgée de G ans, fut trouvée 

étranglée dans un jardin voisin du cours des 

Fessés, où avait eu lieu, dans la journée, 1» 

fèto de Montpezat. 

Hiéhnard, arrêté à la suite de dlvcrsescons- 

taitatioms, a toujours nié les faits qui lui sont 

rGO'ï'O ûtl-és 

A l'audienco il continue à nier, malgré les 

dépositions des 59 téinorns. 

Après un rèquisitc.iirc àn*r#i u -*. Les élevas 

i l Saiîn t < \ i'•^««'f. l'Ienranee, Mjiradoux 

11 . -"n.t-U.tr seront admis a y part icipeu- 

( .,^0N . T ESTnuc. - Féto dos vendangeurs. - 

VI«'S v«Mw| bVan.-ois-Jumti* 

ro (MU- 

ton Henry), Salnto-l'IoJe (L. oin>. 

Prix d» IVrray. — Vincent (H(it)htil. rtal.siiMS^KSOT 

liurry). ZaauptorJ (O. Slern), Hérault (0'Ny. 

rénéen-n (OM. Ohllds). Ma-Grand ;u. n.xrlilieUMiww), 

lt«-.-sii\' l.ass 'Malins,, ni i.ama 1I1A i: Tavllor;. l'rin. 

ce-Albort-lI (Doumen), Blala (A. W«xxll:i,n«l). LenMM 

Sts-Jo«''i»!i, Kumaouoto — Vincent, 

IXMflb-MMk. 

jokecy i Rlpolln, Klngs-Love — Or-du Rhin-II, 

V«lllca — François Joseph, Kumainou» — Italuî, 

Ix)ujî3i Atask. 

Les Débats : WiUiolmine, Quina — lUpnltn. Ovld»- 

OliesJiirecat, Pollarla — Dianolo, VeMica — Kmaar 

moto, Cavero — Italus, Ma-Grand. 

La Patrie : Fronde. Ecurie Lieu — Veduto. Ov!d« 

— Cheshire-Cat, Bavarde — Ordu-Rhln-II, Mamou» 

— Kumamoto, Oharaiinff-Lily — Italus, Vincent. 

Le Siècle : Wllholmine, Ecurl Ueu — Ripollln, 

Cortado — Polaria, Glieshire-Gat — Velllca, Or-.lu- 

Rhin-II — Quicksand. Kumamoto, Ecurie Caillault, 

BaUsirénen. 

L'Intransigeant : Max-Darfruin, Wilhelmlne — RI- 

Ipolin. Klngs-Ixwo — Maria. Adler — VeMIca, Xlaii- 

cartMo — Kumaanoto. Gliarmlng-I ily — BallslréneO, 

Borshire-Lass. 

AÉRONAUTIQUE 

U SKMAINU DB BUlUJM 

Johannistal, 99 setptmber. 

I/appareia Blériot, celui-ci étant parti pour Colo- 

gne, ve'nt d'être saisi par la Société d'aviation qui 

lui impute à grieit de no pas avoir pris uno part 

suffisante aux épreuves. 

Oetto déstclon a d 'autant plus étonné ses ccdle- 

«rues que l'aviateur français n'était tenu, seSon les 

termes do son contrat, qu'à exécuter les deux pre- 

miers tours un voil do 2 minutes; or. 11 vola trois 

jouas, au. hou do deux et resta EO minutes en l'air. 

Oqpendant. M. Blériot n'atouhoé quo la moitié de 

son Lndeuuii-té, soit 25,000 marks. 

Le. différend sera soumis au comité sportif Inter- 

nat louait. 

Les exjpérlcncos ont commencé cet après-mli*. à 

4 h. 1/2. 

L'aviateur Mofon a fait d'abord deux voOs lnst- 

unifiants : & son second vol, l'appareil est venu 

heurter une barrière et l'aise droite a été brisée. 

l-itham s'est enlevé, mais peu a près 11 a ét* 

aliligé d'atterrir par suite d'une panne survenu a, 

son moteur. 

Farman. concourant pour le prix de distance *t 

de durée, s'est arrêt* aiprès avoir couvert 26 U. 87S 

eu 30 minutes. 

MM 

New-Tort. 29 septembre. 

IJB cafpitaine Balwln et M. Tomllson pUotant cha- 

cun UJI ballon dlrlgeattle sont partis de New-YorH 

a>our ABbany. situé A une distance de 1W mUle». 

La course est organisée pmr le IVeui-l'orft Worla 

qui offre un prix de 50,000 francs. 

U RECORD DU LANCEMENT 

s-.,. 29 septembre. 

Oet aprèssmldl. DeJagrange a effectué un val poor 

un essai ofnoieux; 11 s'est enlevé au bout d'un par- 

court de 49 ku. 40, battant le record du monde du 

lancement établi par Santos Dumont à Saint-Cyr. 

On sait que ce record était do 64 métrés. 

u.' .T..,.-. a fait ensuite un vol do 7 kilomètre» 

à 25 mètres de hauctur. 

FAITS DIVERS 

Un vol au sous-secrétarlat d'Etat des 

Beaux-Art s 

Parts, 89 septembre. 

lia Jeivnio employé du 604is~secrétntrlat d'1-ita» 

des Beaux -Airte, M. A. L., a enlevé la caisse 

d* oette adinlni-stration. 

Ce fonctloTiinaiire remplaçait irtomentan©- 

mienit te caissier en congé ; ill y a (rmelquesi 

jours .il leva te pied emportant la caiiss© dont 

la garde lui avait été confiée ; il s'était appro- 

prié totalement la somme qu'elte contenait, 

soit 17,000 francs. 

On se mit à sa poursuite et on l'arrêtait 

avant-hier à son domicile où il se cachait. 

On ne trouva chez lui qu'une somme de !M 

francs ; qu'était devenu le reste ? il avoua 

l'avoir perdu au jeu dans un casino ; il a té- 

moigné un vif repentir. 

Le malheureux est marié et père de famille; 

ifl a- été écroué au dépôt. 

PETITES NOUVELLES 

Du 29 septembre. 

— Le dundée do pSehe La-France, du port do la 

Rooholile, a coulé près de l'ilo do Sein; l'équHpage 

a russi à se sauvor. 

— On confirme officieusement qu'on cas do non 

acooptatilon do lia loi dos finances par la chambre 

des lords, les élections générales auront hou au 

mois do Janvier. 

— M. GuUnauane, instituteur à Rupt-su r-Moolde, ' 

qui avait été cmollloment mordu par un chien en- 

ragé avec lequol 11 était entré en lutte pour sauver 

les enfants de son école, vient de succomber. 

— Oherket-Pacha, généralissime turc, a visité an» 

Jotird'lwii les ntell«rs de constructions «le Putueaux, 

Ile Musée de l'armée et lo tombeau de l 'cimpcTeur 

aux Invalides. 

HM 

mumm \m\mmm 


M. Briand a soumis A la signature du pré- 

sident do La République le mouvement odimi- 

nistratif suivant : 

M. Périès, précédemment nommé sous-pré- 

fet à Villefranche (Âveyron) et non installé, 

est imaintenu sur sa demande secrétaire géné- 

ral du Va*. 

M. Martin, ancien sous-piréfet, est nommé 

sutisipicîet à Villefrancho (Aveyron). 

VINOMËTRE BERNADOT 

donnant Instantanément lo degré alcooHqua 

des vins 3 fr. 60 franco avec Instruction. 

Mustimètres, 2 fr. 50 ; Pèse-moûts, 1 fr. 50 s 

Glucomètres du docteur Guyot, 2 fr. 50 ; 

Alcoomètres depuis 1 fr. 50 ; Alambics Sulle-, 

ron ; Ebidlioscopes Maligand et tous le3 arti- 

cles utiles aux 

\7 it i o ixl t o vi x» a 

e© trouvent chez LION, opticien, 45, ruo Als* 

ce-Lorralne, Toulouse. 

Envoi prix-courants et renselgnementa sua 1 

demande. ; 

Association Amicale dos pécheurs à la ligne. 

0 f,r. S0, aiurn lieu le 10 octobre, à i heures 

dm soir, lê bniioucit s© fem à 7 heures du SOIT, 

iiiii ircstauTaiint Masison. I/O prix est d© 3 fr. 50, 

Priiuv. (le se faire insorir© bans retord. 

NOUVELLES MILITAIRES 

1U..--In\ r; 

Paris, SÎ9 septembre. 

Put été auiiiiiii'és dans U' eaidre des «il'Helers 

«1,, r-'. ,M .-.o «t'lii.ra.n.le.i-ie et .reçoivent leti al'lee- 

tittiou ;i t'juivninites ï 

Au régimewt do Ca.hom -, M. GoinheMcs- 

).,.,.'. v el'iei .in Ual.aiièl«.u d ijifaliikirie colonial. -, 

en '.•-i,-- «la.ns la lè" région. 

'j ; , i.a.iiiilei.ns : M. IHill.il, chef .' *m,; sainfoin. Ire ronpe. 

I.onv- ni. 4 KO à 5 30; 2e et ;m coupes, 3 SO a 4 Î»J 

aille blé,? 40 à 2 80; avoine, 1 80 À 2 le tout les IA ' 

paille 1 

kilos. 

Ikni à Imiter i«s 50 kilos, do 1 U à t 4). I 

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

Jeudi 39 Septembre 1909 

MARCHE DE PARIS 

_ . Du, 20 septembre. 

Mrtnes, — Disponible, 30 40; courant, 30 25; pro- 

wiaii], ai 35; septembre-octobre, 30 W; 4 dernier», 

30 75; tendance faible. 

Blés. — Courant, 23 40; prooJhnîn, 23 45; septem- 

bre-octobre, 23 50; 4 derniers, 23 90; tendance faible. 

Seigles. —- Courant, 10 05; prochain; 10 05; sop- 

IMfllm) octobre, 10 65; 4 derniers, 10 90; tendance 

calme. 

Aflcoals. — Disponible, 42 fr.; courant, 42 25; pro- 

diaiii, « 50; 4 derniers, 4.2 50; 3 d'octobre, 42 oO; 

4 derniers, 42 75; tendance forme; stock, 10,025 ; 

circulation, 1,400. 

Sucres. — Disponible, 32 875; courant, 31 25; pro- 

chain, 31 50; 4 d'octobre, 32 125; 4 premiers, 32 125; 

tendance tanne; rou cuites, 29 fr.; autres jets, 29; 

raffines, 02 fr. 

MARCHE DE BORDEAUX 

Du 29 soiptomljro. 

Blés, -- Bie.ntenus. On cote : par 100 kilos, 1 % 

d'escamuto lKiair premier envoi. Blé de Garonne 

disponible, SB fr. 50 à 28 fr. 75; llvrabk» 23 francs 

et 23 fr. 25. / . - - . 

Farines. — Cailraos. On. cote ; Farines du haut pays 

»•> fr 50 à 32 fr. 75; région, meutes disponible, 

32 francs; livrai*?, 32 lr. 25; centre, 30 fr. 50 à 

31 fr. 25. 

Sons et repasses. — Fermes. On cote : Sons dis- 

«ponibilcs, suivant grosseur, 14 fr. 50 à 14 fr. 75 : 

«masses, do 15 fr. 75 à 10 francs; Plata, 14 fr. 75. 

Maïs. — Bien tenus. On cote : Mais do la Plata 

roux diôiiiMe, 19 francs à 19 fr. 25; Cinquamini, 

se fr. 60. . 

Aivoines. — On cote : Avoines du Poitou Cuapcml- 

Jes, 17 fr. 75; Bretagne, 10 fr. 75 il 17 francs; Plata, 

17 fr. 25. 

Orges. — Fermes. On coto : Orges du pays, 

17 fr. 50. 

HAUTE-GARONNE Montréjeau. 

Marché du 27 septembre » .-''. ,. 

BJé, 13 75; mé.Wîl, 17 fr.; seigle, M fr. ; mais, 1S fr.; 

Sarrazin, 15 fr. : avoine, 9 50; haricots, 20 fi«,i pom- 

3B2S de terre, 3 fr. ; le tout l'hectolitre. 

Poules, 5 fr.; poulets, 3 75; dindons, 10 fr.; ca- 

nards, i fr.; oies vivantes, 10 fr.; le tout la paire. 

Œufs. 0 93 la douzaine. 

Boucherie. — Eceuf, 0 SO; veau, 0 90; mouton, 0 80, 

lo tout le ltiilo. 

HAUTES-PYRÉNÉES 

Castelnan-Magnoac . 

Marché du 26 septembre. — Voici les cours prati- 

qués au marché de samedi : 

Blé, 18 fr. ; avoine, 9 50 ; le tout l'hectolitre. 

Graiiie de trèfle, l 20 lo kilo. 

FouKs, t poulets, 3 fr.; canards, **«*; pin-a- 

dos, « fr. ; pigeons; 1 40; le tout la paire. 

oftrfts, o 90 la domaine. 

Une .grande quantité do champignons se sont ven- 

dus 2 50 et 3 fa'. Je panier. 

Ba.gn 6 rcs-do-ni gorro. 

Marché du 25 sopromibre. — journée 1res agréable 

ot transactions assez suivies. — Voici les principaux 

cours : 

Blé, 10 fr. • maïs, 20 50; lo tout l'iicctolitreu 

Beurre, 2 50 Qe kilo. 

Œufs, l 15 la douzaine. 

Poules, 5 50; poulets, 4 50 la paire. 

Les cours sont demeurés stationnaires au fotrau, 

où le nombre dos animaux mis en vente était assez 

élevé. 

ATJDK 

Castcflnaudary. 

Starchô du 97 septembre « 

Grains. — Marché animé, prix soutenus : Blé, 

18 50; avoine, 18 fr.; maïs, 16 fr.; orge, 10 fr.; pau- 

mOïlo, 11 fr.; seigle, 12 50; vesces, 19 lr. ; fèves, 15 fr.; 

le tout l"hectolitre. . 

Fourrages et pailles. — Marché très calme : Foin, 

Luzerne et sainfoin, 6 60; paille, 3 fr.; le tout les 

100 liitos. 

VoUAHies, — Marché très approvisionné; vente 

lente : Pouletfs, de 3 50 à 4 fr. ; poules, de 4 50 à G fr.; 

pigeons, i 80;canards, 3 50 à 4 fr.; très nombreux; 

Ho tout la paire. 

Œufs, i 10 la douzaine. 

Lièvres, C fr. ; perdreaux. 2 fr.; lapin* do garenne, 

2 fr. ; lapins de clapier 1 75. 

MARCHES AUX PRUNES 

Maramont, 28 septembre. 

Cours pratioués ! 

Les 70-4 fruits au demi-kilo, de 33 à3ô fr. ; les 

80-4, de 26 à 28 fr. ; les 90-4, de 20 à 22 fr.-, les 100-4, 

de 15 à 17 fr. ; les 110-4, de 13 à 14_lr.; les 120-4, de 

IX à 12 fr.; fretin, de 6 à 0 fr. ; le tout les 50 kilos 

Apport, 2,500 quintaux; tout vendu. 

Gala.pian (Lot-et-Gar.), 28 septembre. 

Marché assez ibien approvisionné. L'a.pporti total 

a été vendu aux prix suivants : 

Les 60-5 fruits au demi-kilo, de 40 4 43 fr.; les 70-5 

de ai â 36 fr. -, m S0-6, de 25 à 27 f r. ; les 90-5, de 22 

A 24 fr. ; les 100-5, de. 16 à 18 fr.; les 110-5, de 12 à 

14 fr. ; le fretin, do 7 à. 8 fr. ; lo tout par 50 kilos. 

Vente ferme avec tendance à la hausse, principa- 

lement sur les gros fruits qui sont toujours re- 

cherchés. 

Castiîlonnes, 2S septembre. 

Apport, 2,000 quintaux. 

Les 60-4 fruits au d«oii-kilo, 44 fr.; Jes 70-4 , 35 fr. ; 

Ses 80-4, 28 fr.; les 90-4 , 20 fr.; les 100-4, 18 fr.; les 

110-4, 15 fr. Vente lento. 

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Le Journal des Agriculteurs et Viticulteurs paraît 

lo 10 ©t lo 25 de chaquo mois; c'est l'organo ila 

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97 75 

109 23 

413 .. 

457 75 

39-1 .. 

459 .. 

506 75 

503 50 

432 50 

478 50 

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460 50 

480 . 

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485 50 

4SI) 25 

451 . 

437 . 

415 . 

436 7 

439 . 

430 . 

436 50 

423 . 

232 . 

3S9 . 

351 56 

3:.0 

121 

023 

406 .. 

556 .. 

555 .. 

377 .. 

378 .. 

97 75 

109 25 

411 .. 

457 50 

398 50 

487 .. 

507 .. 

501 .. 

413 50 

475 50 

461 50 

603 

501 50 

435 50 

430 

441 

435 50 

438 30 \ 

437 50 

433 50 

423 50 

TRANSPORT DES SUPERPHOSPHATES DS 

CHAUX SUR LE RESEAU DE LA C0P.ÎPA. 

CNIE D'ORLÉANS. 

L'emploi des engrais chimirnies cf en par* 

entier des superphosphates de chaux prenant 

une importance oroisânte, il devient de plus 

en plus difficile, tant aux fabriques qu'aux 

chemins de fer, de satisfaire rapidement aux 

besoins de la culture aux époques de prin- 

temps et d'automne. 

On ferait disparaître ces difficultés cl 1M 

retards qui en sont parfois la conséquence, si 

les agriculteurs et les syndicats n'attendaient 

pas pour faire leurs achats d'engrais, le mo- 

ment même de les utiliser et s'ils constituaient 

au contraire leur approvisionnement avant 

les campagnes de printemps et d'automne. 

Il en résulterait peut-être, il est vrai, des 

dépenses supplémentaires do manutention « 

de magasinage, mais outre que certaines liât 

nés consentent des remises pour les achat» 

faits ainsi par anticipation, dans le but ds 

faciliter également ces achats, la Compagnie 

du chemin de fer de Paris à Orléans a mis 

en application un système spécial de primes 

comportant : 

Pendant les périodes du 15 mal au 15 août 

et du 15 décembre au 15 janvier de chaque 

annéa des réductions : 

Bp 1 fr. 50 par tonne, sur le prix de trans- 

port pour les envois par wagon chargé d'au 

moins dix tonnes. 

Be 1 fr. 75 par tonne pour les exnéditiont 

dau moins 60 tonnes 

«£î ; Pé £ùne, inauguré lo 0 janvier 1908, a 

riéia lonetionné avant les campagnes do prin- 

îfiï D ? ^ d automne de 1908 et a donné dès soi) 

début dos résultats encourageants. 

Au moment où va s'ouvrir la période prép* 

ratoiro à ta campagne d'automne il est inté- 

ressant d appeler l'attention du mondo agri- 

l° r i W ,2r ( eI,,e nouveau particulièraneul 

propre a faciliter ses approvisionnements. 

480 75 

353 50 

392 .. 

122 50 

625 ... 

MARCHÉ EN BANQUE 

Etat d'Alagoas 

Bri an sis 

Capo Ccpper 

Do Beers. 

Huancliaca 

Charbonnage Laviana 

Syndicat Minier 

Tliarsis 

Cha rtered 

iïast Rand 

G-cMiîelds 

May 

Rand Mines 

Roibinson Gold 

433 .. 

21)8 .. 

201 .. 

461 50 

86 75 

37 50 

40 75 

138 .. 

30 50 

1« .. 

175 50 

33 75 

214 ., 

262 .. 

200 50 

463 

86 75 

67 .. 

41 .. 

156 50 

50 .. 

143 50 

*33 " 

242 50 

206 .. 

NOS PETITS ÉLÉGANTS sont cor,dui' la hanquisc s'étala .sous les veux- 

cordages criait sous les brusques soubre- 

sauts de la grande barque d'acier. 

Le ronflement du jçnz indiquait que, 

malgré l'augmentation manifeste do for- 

ce ascensionnelle, l'Américain n'avait 

pas interrompu l'opération du gonfle- 

ment. 

-- Enfin, vous voilà, fit-il,quand Geor- 

ges Durtal sauta dans la nacelle. Nous 

sommes au complet... Il n'y a plus un 

instant à perdre. Quo faut-il faire ? 

— Au complet... dit l'officier. Non, 

Bob n'est pas là, il surveille j'ancre. Di- 

tes-lui de remonter, sir James. 

Maintenant, poursuivit-il, jetons sue- 

cesstvement les Uvhc-a vides au dehors, 

combien y en a, L U ? 

— Il V en a. Sept, tes voici... 

— Apres eux, nous jettoroua lo lest, et 

vanouit en quel- 

i qu'on 

J^éronautes^rnm^ 

flets électriques, qui en proffiSS 

jusqu'à l'extrême horizon a fi 

éblouissante. «WPe 

Vers la gauche ,du côté opposé au nrn- 

piee, ia ialaiso so prolon- 

igne fuyante qui allait so 

montoire d'Andrée, la falaZ n Ircjol 

geait on une ligne fuyante qui allait 

fondre dans des blancheurs loin taines 

— Je vois « Sinus » à l'œil nu, clama 

le docteur 1 Et voici « Pollux I » Ah. I si 

] avais mon instrument I... 

— Los sacs do lest maintenant f 

Il en restait une vingtaine, représen- , 

tant près do 200 kilos. L'Américain cou- 

Georges Durtal redoutait par-dessus 

tout. 

— Ghristiane, fit-il, je vous en conju- 

{ re, entrez dans la tente... II va se pro- 

j duiro des heurts capables de vous jeter 

dehors... Jo n'aurai pas la liberté d'es- 

pm nécessaire si je crains pour vous. 

Il y avait encore les trois tubes pleins 

d hydrogène solidifié ; après eux, le ma- 

tériel du ballon et les approvisionne- 

ments do l'expédition devaient suivre 

Cependant, le docteur, tout en aidant 

I officier- de son mieux, se répandait en 

amers regrets quo traduisaient do brus- 

ques apartés. 

— L'étoile polaire est maintenant visi- 

ble a l'ooil nu... là, cachée par cette mas- 

se slupide.. Tous mes diplômes pour uno 

observation d'un quart, d'heure à cent .1 

pas d'ici... C'est une fatalité I 

Mais il s'interrompit. Un coup de ton- 

nerre d'une violence inouïe éclata au zé- 

nith ot lo ballon parut tout irradio d'ef- 

fluves phosmhorcscentes. 

Une odeur caractéristique, celle do l'o- 

zone, consécutive à la chute de la fou- 

dre, emplissait l'atmosphère. 

Les éclairs se succédaient pressés pa- 

pilhmnanls, et Georges Durtal ne put 

retenir une exclamation terrifiée : 

— Pourvu quo notre ballon no prenne 

pas feu i... 

L'Américain rcnlondït, ot vivement se 

.pencha 

la soupape ; ou bien encore les cables 

métalliques, rendus cassants par le froid 

ne risquaient-ils pas do se rompre î 

Autant do questions angoissées que 9 e 

posa Georges Durtal pendant les insiairs 

d'épouvante où la nacelle escaladait i* 

haute muraille. . 

— Vous avez donc coupé la corde 

interrogea fébrilement l'officier. 

— Il le fallait, commandant. 

7; Et Bob ?... Il n'est pis là I.- 

L Américain ne répondit rien. 

Maintenant.la nacelle arrivait au son" 

met de la falaise. ... -, VM 

Et voilà quo, au moment ouJ K' T. 

allait buter contrôla glace, (dôrgts imi 

| ta.l aperçut, acciwhéà l'une do ses 

ches, un corps qui s'agitait frénétique 

m

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blique • ; les amiraux Caillard, Marquis. Gcr- 

mlnet ei Philibert, ont été nommés inspec- 

teurs généraux (ta la marine et l'amiral iauré- 

guîberry. prêtai maritime à Toulon. 

' ' 

On a volé trois appareils enregistreurs dans 

les débris 4 

profeisiion daaxs laqueMe le rabais cet lolsi 

d'être urne garantie pour la sauté puMàqrue. 

Décide qu'il est nécesBalm et léëiitime 

d'a'Uigunenter Lo taux des honior.jireis gn&àicwx 

d'au moins un ticirc suj les prix en uso«>o à 

oe jour ». 

Et -ar'tez doni ! 

MENSONGE ET CORRUPTION 

Le conseil d'arrondiç-soment de Toul vi HXJU 

an.uriiseuile nlmiit sa paroi fuit lésée. Un pbéno- 

nioiiiei ûnalogu© a eu lieu pouir l''env'CPri]>po de 

la Rr/mblique : te délr>iiiit qu'a «kMctunind 

m o'io le choc k» îvalo ikrojvrlée tetau^tra; 

tit'tPiemient lut éniorune : tp&r lui, le bâillon sa 

vuia. IniataJîtftnérnertt, U'auiaout qine, aêarc 

et (lâ6SCî3ïEîîiîtS; l'aAronn.t, qui ce» tciôinw 

dans l'aitoicciJière en urne vécliWWe position 

G î il a 11 

T,.e Monde 

chose de chant 

11 y a, en vérité, quelqu 

en Extrême-Oriejit ! 

Quel rôle, en effet, y joue aujourd'hui 

l'Europe qui, naguère encore, sous le ittom, 

dr« prétexte, savait promptement intervenir 

dans les affaires asiatiques ? 

On eût sans doute, il y a dix ans, traité 

d'insensé celui qui aurait prétendu qu'iui 

litige quelconque pourrait un jour se «solu- 

tionaier, sur les rives de la mer Jaune, sana 

l'assentiment des puissances ocoidentuuE 

En 1895, le Japon victorieux impasuit \ 

la Ciune des conditions de paix onéreuW- 

les puissances protectrices ,» s'oppoaaSi 

u leur exécution. 

pire 

trême 

exoc 

vnnttes ^C^W^m^^^ 

a di ? an ». les putesanecs de V&M 

Pire ciïïïr' U " « 0ami « M » ^ ^ 

La bataille de Moukden a véritabteûwW 

Les mouvements de l'humanité sont ra- 

pides aujourd'hui : quelques années do re- 

cul suffisent pour permettre de mesurer 

l'étendue des conséquences du désastre 

russe. 

Cinq ans à peine nous -séparent de cette 

grande bataille, et déjà l'on en peut enregis- 

Irci - de multiples résultats qui ne sont, ,san9 

doute, eux-mêmes, que les prodromes d'évé- 

nements plus graves, plus lointains. 

Préservons-nous de tomber dans le do- 

maine dos suppositions, mais les constata- 

tions que chacun peut faire autorisent tous 

les raisonnements et toutes les déductions. 

Que voit-on, en effet, après Moukden ? 

Gonflé d'un orgueil immense par ses vic- 

toires sur une des plus vieilles armées du 

monde, sur une nation qui, jusqu'alors, 

malgré ses déboires même, n'avait jamais 

cessé d'accroître sa puissance et était par- 

venue à étendre son autorité d'une extré- 

mité à l'autre du vieux continent, un peu- 

ple asiatique, aussi jeune qu'audacieux, ne 

voit plus de limites à son ambition. 

En affirmant sa force, il a conqui-h le droit 

de cité parmi les « puissances ». Désormais 

selon leur terminologie, les nations de l'Oe 

cidewt admettent le Japon au rang des pays 

« civilisés ». 

C'est dire qu'elles auront pour lui des 

égards et qu'elles reconnaîtront l'existence 

nouvelle en Asie d'une puissance dont il 

faudra tenir compte. 

Le Japon le comprend et voit un champ 

immense ouvert à son activité dévorante. 

Un horizon sans bornes s'étend librement 

devant lui : tes ambitions européennes, en 

effet, s'évanouissent et. devinant l'inutilité 

de leurs efforts, tes Occidentaux ne pen 

sent plus qu'à veiller à la sûreté des droits 

acquis et à les entourer d'un maximum de 

garanties. 

Ainsi voit-on la France et la Ru*»sie, sui- 

vant l'exemp'o de l'Angleterre plus pré 

voyante, traiter d'égal à égal avec le Japon 

et s'entendre avec lui pour île maintien du 

ifatu quo. 

Ce renoncement à une plus large expan 

slon, homologuant, en quelque sorte, les ré 

6ultats de la bataille do Moukden, n'eût-il 

point d'ailleurs été imposé tôt ou tard aux 

deux puissances qui auraient pu prétendre, 

en d'autres temps, parler haut et ferme en 

Extrême-Orient ? 

Soigneusement répandu à tous les échos 

de l'Asie, répercuté d'ailleurs bien au-delà, 

le bruit de la bataille de Moukden a eu, en 

effet, un retentissement colossal... 

En Asie, pour ne pas sortir du vieux con- 

tinent, à l'annonce de la victoire nippone, 

les peuples esclaves de l'Europe et ceux ré 

putés par elle inférieurs ou arriérés, ont 

senti, cou fusé ment, que des temps nouveaux 

se préparaient pour eux. 

De fait, dès lors, à la stagnation maté- 

rielle, iulellectuella et morale, succèdent 

une 'résurrection des sentiments de person 

«alité et un éveil des idées de solidarité na- 

tionale. 

Dans l'Inde, les Anglais perçoivent une 

effervescence que la misère et la famine ont 

peine à étouffer. 

En Indo-Chine, les Français s'alarment 

d'une agitation toute nouvelle où la main 

du Japonais n'est pas étrangère. 

Mais la Chine, surtout, secoue sa torpeur, 

et l'énorme masse des jaunes endormis 

s'ébïanle et prend enfui conscience d'elle 

nêm'e. L'énigme chinoise, que l'Europe 

«'habituait à résoudre avec ses canons, se 

pose plus effrayante, parce qu'on devine 

une autre solution prochaine. 

Certes, en cinq ans, la foule immense n'a 

pu complètement se modifier et la rénova 

tien de quatre cent millions d'hommes ne 

s'opère pas comme par enchantement.. 

Mais n'a-t-on point ici-même plusieurs 

fois constaté ce phénomène qui, à lui seul, 

est lo plus grave et le plus puifisamt avertis- 

sement : peuple insouciant, bénévole, doux 

et pacifique, ayant, par-dessus tout, l'hor- 

reur de la guerre et le mépris le plus pro- 

fond pour le métier des armes, accordant 

presque instantanément (que sont, «n effet, 

quatï» années dans la vie des peuples ?) 

toute sa sollicitude et son attention à la 

création et à l'organisation d'un régime 

utilitaire ? 

Cet extraordinaire mouvement n'est-il 

point connexe à une synthèse patriotique 

du peuple chinois ? 

On ne peut, sans nul doute, donner nieil 

fleure preuve de l'éveil du sentiment do so- 

lodarité nationale en Chine, et de la trans- 

formation qui s'opère dans l'énorme em- 

pire. 

Certes, usant de son ascendant, te Japon 

prête la main à cette formidable renais 

sance. . 

Détourne, pour un temps, do ses rêves de 

domination maritime, il continue sur lo 

continent son œuvre de prosélyte. Avec té- 

nacité et douceur, il entretient l'ébullition 

chez les peuples encore asservis ou ensom 

maillés et commente pour eux pratiquement 

les enseignements de Moukden. 

11 devient le maître de 'l'Extrême-Orient, 

économiquement et moralement. 

Il lo sera jusqu'au jour où s'achèvera la 

résurrection de la Chine. 

Là crise sera longue, sans doute, mais la 

machine est déclanchée : sa révolution aug- 

mentera de vitesse, et quels qu'en soient le 

sens et l'étendue, cille entraînera dans son 

orbite tout ce qui subira l'attraction irré- 

sistible de son centre. La pesanteur de sa 

rôle de satellites tout oc 

pet, à son avènement au trône, a été le 

noyau de la Monarchie française : 

Lo Bercy réuni sous Philippe I".. en 1100 

La Normandie réunie sous Phi- 

lippe-Auguste en 1204 

I/tt Touraine réunie sous Phi- 

rppc-Auguste : ten 1204 

Le Languedoc réuni sous saint 

Louis • en 1229 

La Champagne réunie sous Phi- 

lippe le Jlel «n 1284 

Le Lyonnais réuni sous Philippe 

le Rel 

1310 

Le Dauphiné réuni sous Phi- 

lippe VI en l.ilfi 

\je Poitou réuni sous Charles V.. en 1372 

Aunis et Saintonge réunis sous 

Charles V en 1373 

La Guyenne réunie sous Char- 

les VII « n 

La Picardie réunie sous Louis XI en 1477 

La Bourgogne réunie sous 

Louis XI i en 1477 

L'Anjou réuni sous Louis XI en 1481 

La Provence réunie sous Louis XI en H81 

Le Maine réuni sous Louis XI en, 1481 

La Bretagne réunie sous Char- 

les VIII en 1491 

L'Orléanais réuni sous Louis XII en 1498 

L'Angoumois réuni sous Fran- 

çois I" en 1515 

Le Nivernais réuni sous Fran- 

çois I er .- en 1517 

Le Bourbonnais réuni çous Fran- 

çois I er en 1527 

La Marche réunie sous Fran- 


Le Limousin réuni sous Fran- 


La Gascogne réunie sous Henri IV en 1589 

Le Béarn réuni sous Henri IV... en 1589 

Le Comté de Foix réuni soua 

Henri IV en 1589 

L'Auvergne réunie sous Louis XIII en 1610 

L'Artois réuni sous Louis XIII. .. en 1G40 

Ija Flandre réunie sous Louis XIV en 1668 

I>e Roupillon réuni s* Louis XIV en 16C9 

La Franche-Comté réunie sous 

Louis XIV en 1678 

La Lorraine réunie sous Louis XV en 1766 

L'île de Corse achetée aux Génois 

sous Louis XV en 1768 

L'Algérie en 1830 

Nous att 

Bérenger. 

sndons la réponse du citoyen 

-cet- 

t.vqnr, Jadii péniblement 

jpe, aujourd'hui 

sur le Japon, en sera complètement boule- 

versé. " • 

L'axe do l'équilibre mondial ne (sortirn- 

t-il pa« lui-même déplacé de cette gestation 

colossale dont, nous percevons à peino, a 

1 ii lire actuelle, les premiers symptômes ? 

G. S. 

ouvert une ère nouvelle... Elle semble,\ U ms 

l'histoire de 1 humanité, quelque chose conv 

me la bataille que livra Chantes-Martel [ 

Poitiers et parait, avoir marqué le déclin de 

l'influence de la race blanche en Asie. 

Les chocs les plus sanglants où se sont 

heurtés les peuples de l'Iiurope, les pertur- 

bafionis les plus violentes qui remplissenii 

l'évolution des nations occidentales sem- 

blent peu de chose si on les compare à la 

gigantesque rencontre de Moukden, où se 

sont jouées les destinées de plusieurs c«R. 

lainc i do millions d'élivs humains et peut» 

\ être môme de l'ancien con-ttnant tout efe 

lier. 

Les M Patriotismes 

f Le citoyen Bérenger pose ainsi îa ques- 

tion : 

: « Los royalistes sont évidemment fort em- 

barrassés piiy un rappel de souvenirs qui 

démolit à coups de documents leur fanirus* 

prétention do détenir le monopole du pa- 

Ic'otî'uue. » 

Voici notre réponse ! 

L'Ile de France, domaine de Hufijuas C* 

Chronique 

LE TEMPS DES NOISETTES 

Parlons un peu « noisettes », voulez- 

vous ? Cela nous changera des graves su- 

jets. 

Voici leur saison venue. 

— Bien petit fait ! direz-vous. Que nous 

importe la noisette, à côté de tant de sé 

rieuses questions agricoles ! 

Halte-iù ! Bonnes gens ! ne proclamez pas 

la faillite de la noisette. Ce serait presque 

un blasphème, car si, à côté des poires su- 

perlies, des raisins succulents, des ananas 

orgueilleux et autres fruits de luxe, la noi- 

sette tient une place modeste, elle n'en reste 

pas moins un dessert délicat, prisé par nos 

pères, qui n'étaient pas si sots qu'on a l'ha- 

bitude de le croire — surtout lorsqu'il 

s'ogissait de gourmandise. 

La noisette a son histoire, et même une 

histoire ancienne, qui fait d'elle le vice- 

doyen des fruits. Je ne pense pas, en effet, 

que le fruit merveilleux dont Eve fut tentée 

ait été une noisette, mais il est prouve que, 

sitôt sa faute accomplie, notre malheureuse 

aïeule alla caclier son déshonneur derrière 

le buisson touffu d'un noisetier. 

Les vieilles traditions mythologiques 

firent de la noisette, non pas une friandise, 

mais — te croirait-on — un véhicule dans 

lequel se voilurèrent quelques personnalités 

fameuses et non des moindres, tel Hercule 

quand il arriva en Italie, au retour du jar- 

din (tes Hespérides, et Mab, la reine dos 

fées... 

I>PK atome nilCs la f>rom*i>«rit dans l'alij 

Son cltiariot, qui Ta pins vite que l'éclair, 

Kut taillic par l'haJiile 6cim-ull «t l'avide 

Pivert, dans la. moitié d'une noisette vide. 

La foi religieuse, de même, ne craignit 

pas de donner ia noisette comme nacelle à 

sainte Agathe, lorsque, chaque année, la 

nuit de sa fête, elle traversa la mer, de Ca- 

tane à Tripoli. 

Utilisée ainsi par d'illustres voyageurs, 

la noisette devait être considérée connue un 

talisman. Longtemps fut célèbre l'huile hé- 

racline, distillée du bois de noisetier et qui 

guérissait l'épilepsie, le mal de dents, les 

vers et autres misères du pauvre coi-ps hu- 

main. La peau de la noisette, séparée fraî- 

che de son amande, rompait la pierre dans 

la.vessie. Le gui du coudrier (noisetier com- 

mun) était un spécifique contre les sortilè- 

ges. 

Encore aujourd'hui, en Russie, dans tes 

campagnes, on affirme que celui qui porte 

en ea bourse une noisette double deviendra 

riche. En Allemagne, dans les étables, on 

touche avec des brandies de noisetiers la 

nourriture des animaux ipour la bénir. 

Les baguel,1ies«de coudrier passent, un peu 

partout, même en France, pour a;voir les 

vertus magiques. Certain mage en usa, ré- 

cemment, dans ies bois d'Etampes, sans 

succès d'ailleurs. 

Vers la fin du dix-septième, siècle, kt fa- 

meux Jacques Aynuit, paysju) «lu Dau- 

phiné, fit. courir tout Paris, qui voulait voir 

la baguette de coudrier avec Inrruelto il 

avait retrouvé, ù lk Rambouillet, w>uv la 

IMVHiduMiw

•"•cudi 30 Septembre 199V 

LES AFFAIRES DU MAROC 

rJ!^,.^ inii ? tro d,e,s aKairas étrangères a fait 

coi n,iLi.ro i rét;it dos affairas au Marée. 

M\M S w«IU!â lia réponse dio noire ministre, 

ii'.fi. ^ Ilrtui:it ' 

à la protestation de Moulai 

îï -rr °° n> . 

ajiipartenajvt il la Compagnie do navigation do 

Madras, a sauté à la suite d une explosion. 

il n n r Une seulo personne aurait eoiiappc. 

L33 0l]sèp3o du Capitaine Ferber 

Lyon, 29 seplemilïre. 

i Les obsèques salenneflles du capitaine Fer- 

ber ont été .célébrées ce matin à Lyon. 

Après les prières, le pasteur a prononcé une 

cfflocuitiion, puis le cortège a gagné le cime- 

tière Loyasse, où se trouve' la caveau de la 

iamifliîe Ferber. 

. Sur tout le parocu.rs, ume foufie énorme a 

salué respectueusement la dépouille mortelle 

du capitaine Ferber. 

Les Elections à ia Maninips 


Des élections au conseil général ont eu lieu 

le 26 septembre dernier à Fort-dis-Framce (Mar- 

tinique). 

La liste d'entente républicaine radica.le- 

sociaillste et socialiste est paaoée an premier 

tour. 

Ont é'ié élus, MM. Glément, ancien, député, 

docteur Imam, Lande, Satot-Cyr, îadiaaux- 

socialistes, La Grosillière ot Doinaotte, &oi\;.a- 

iistes. 

Les opérations électorales n'ont été troublées 

par aucun inoidant. 

inondation en Angleterre 


inonda- 

Les journaux signalent de grandes U 

(.ions dans le pays de Galles ; a Bergayemy, 

les habitants ont' dû se réfugier sur les toits , 

un pont a été emporté, deux hommes se sont 

noyés ; de vastes étendues sont submergées. 

PETITES NOUVELLES 

29 septembre. 

On slgnato uno épidémie rte fièvre- tyipluUdo on oe 

moment à îiesdln-i^M)» ; une tw-nta m> ; 

raient été constatés au hameau dv uruwiuedaïues. 

oa un décès s'est produit. 

La Catastropie te la « Rûplilipa^ MOlïFJEiW DANS LES FïMMS 

nement et le parti au pouvoir voulaient 

la 'bcinnes élections, 

riand avait, pamait-iiE. la. même opinion 

. Clemenceau ; c'est ce qu'il a exposé 

in au conseil des mlnistrês. 

s une courte discussion, au cours de 

EiaquejOie lia plupart des ministres imamif.estè- 

«eent leur aititachement irréductible au scrutin 

d'.airond.i.s.fieme.n!t, qui permet d'avoir le Par- 

lement bien en main, ii aurait été déeiidié que 

tons da la discussion déviant la Gbaimibre, M. 

Briand sa déci'iarerait partisan de la réforme 

électorale, mais airiplicalbEe seuileiment aiprès 

Iles élections do 1910, pour donner un sem- 

blant de satisfaction à l'opinion .publique, qui 

réelaime une réforme immédiate. 

Le président du conseil déclarera, que tout 

ce qui lui paraît pratique pour le moment est 

de .réaliser une péréquation des circonscrip- 

tions, de façon à ce qu'il n'y ait pas nn écart 

trop ccinsidérable cintre le nombre des habl- 

itamijis des cinconBCitlpticins ajpipelées à élire 

c:. uccrhe un député. 

D'autre part, comime il l'a inld.iqué dans sa 

Déclaration mkD'istêrieile, le gouvennanacnt 

déposera un projet tendant ù appliquer le 

système de .la rciprésienitiation prcporiioninel'e 

dans les ê&ectlcn,s municipalles. • 

LA LETTRE DES EVEQUES 

"Notre interlocuteur nous a assuré aussi que 

le conseil s'était également occupé d'une autre 

question importante, celle de l'attitude de l'E- 

ipiscopat à l'égard (leM'enseignemcnt laïque. 

M. Doumergue, ministre de l'instruction pu- 

oblique, aurait, paraît-il, apporté au conseil 

plusieurs journaux républicains d'aujourd'hui 

commentant la Lettre des Evêques. 

M. Doumergue, s'échauffant de plus en plus, 

en serait venu à (faire sienne la conclusion dé 

certains de ces journaux disant que la seule 

réponse a. faire à la Lettre des Evêques, c'é 

tait, l'établissement du monopole de l'enseigne 

iroemt. 

Plusieurs membres du conseil auraient ire 

pondu quo c'était aller un peu vite en beso- 

gne ; M. Briand, avec ce ton persuasif dont il 

a Hé secret, aurait déclaré qu'il ne fallait pas 

montrer tant d'émotion ni so donner l'air do 

copaie ° 

p au s6rteux la manifestation épis- 

Lo président du conseil aurait alors oon- 

» la prudence, la patience, tout devant 

'KoHIé 

IV'emr ?-n .son temps 

; 

« H importe. d'aPord, atr 

SJSî^^ lois scoialxt 

.i.' 1 1 011 : on verrait «nsiil 

s condMoances 


Le roi Alphonse a adressé au président de 

la République ses condoléances au sujet de 

ia catasirophe de la Képu&itgue. 

La « Répiifelique a remipiaoée 


Le ministre de la guerre a fait savoir à MM. 

Paul et Pierre Lebaudy qu'il prenait acte de 

leur offre de mettre à la disposition de l'ar- 

mée un nouveau dirigeable et a ajouté qu'il 

soumettrait cette offre au conseil des minis- 

tres. 


Suivant rexennple de MM.Paul et Pierre Le- 

baudy, un inventeur, M. Spiess, offre à .son 

tour au gouvernement le dirigeable qu'ail a 

construit et qui est actuellement exposé au 

Palais de la locomotion aérienne. 

« Dès le lendemain de la catastrophe, a dé- 

claré M. Spiess à un de nos confrères, j'écrivis 

nu président de Ja République pour lui faire 

pairt de mon offre ; je n'ai pas encore reçu de 

réponse officielle, mais j'espère qu'il n'y a là 

qu'un retard administratif ; je regrette lu pu- 

blicité faite autour de ma proposition ;" j'au- 

rais prêfémé attendre la décision du gotiver- 

nement avant de voir la presse s'en occuper. » 

Tous les bons Français seront reconniais- 

saints a M. Spiess, Alsacien et excellent .patrio- 

te, de son geste généreux. 

On a volé trois appareils dans le dirigeable 

Moulins, 29 septembre. 

les débris du dinigeaPie République atvaient 

été chargés sur un camioot d'artillerie dans la 

journée de samedi, pour être transportes de 

iirévol au quartier Villars, à Moulins 

Lorsque l'on fit l'inventaire des divers objets 

on 6'apercut que trois appareils enregistreurs 

avaient «toapairai pendant le trajet. 

Une enquête fut immédiatement ouverte et il 

a été établi que le vol a été commis au mo- 

ment où les artilleurs qui conduisaient le ca- 

mion s'étaient arrêtés un instant rue de Pa- 

ris. 

Une piste fut relevée et deux des appareiîls 

ont été trouvés chez un nommé Baron, emitraï- 

nomr ; oe deinier déclara avoir commis son 

acte, poussé par le désir do conserver .un sou 

vernir du dirigeable ; il a en outre affirmé qu'i 

n await, pute que deinx appareils : Je troisième 

n a pas encore pu être retrouvé ; l'onquôte corn- 


Le Tournai Officiel publie un décret aux ter- 

mes duquel sont nommas : M. Piou, receveur 

des finances à Gannat, receveur à Villefran- 

che-de-Rouergue ; M. Sicardi, receveur à Le 

vaur, receveur à Gannat ; M. Maginmel, ré- 

dacteur principal a la direction générale des 

caisses d'amortissement, receveur à. Lure. 

Une grève de mineurs 

. , Lille, 29 septembre. 

A la suite du renvoi d'un ouvrier des mines 

d'Ostrlcourt. les ouvriers ont décidé de ne 

pas reprendre le travail ce matin- 

Une Ssalnihe en pleine ville 


Les ouvriers agricoles de Foggia s'étaient 

mis en grève, cédant aux sollicitations d'anar- 

chistes qui leur promettaient qu'ils tirr-raNtit 

de cette grève des avantages considéraibles. 



ouvriersîu nombre de mille environ, et armés 

de toutes sortes d'armes, se sont attaqués aux 

anarchistes. 

Le combat, qui dura une heure et demie, 

fut acharné ; il y eut 39 blessés et E morts 

le chef des anarchistes fut tué. 

LES APMSÏ m mm 

L'occupation de Selouan 


Une dépêche de source anglaise dit que l'ef- 

fectif des troupes qui se sont emparées de la 

kasba de Selouan était de 15.000 hommes et 

44 canons. 

Les indigènes favorables à l'Espagne esti- 

ment à 3.000 hommes l'effectif de la harka. 


Dès la nouvelle de l'occupation de Selouan; 

le roi a adressé au généra! Marina le télé- 

gramme suivant : 

« Je vous félicite, vous et vos vaillantes 

troupes, pour les brillantes opérations cou- 

ronnées aujourd'hui par l'occupation de Se- 

louan. 

» L'Espagne se çent fière d'avoie une tels 

armée, et moi, comme premier Espagnol et 

comme premier soldat, je partage l'allégresse 

générafle. » 


Une dépêche officielle de Selouan annonce 

que les Kabyles Beni-Bouifrour ont tiré au- 

jourd'hui quelques coups de fusil contre les 

troupes espagnoles. Naples, 29 septembre. 

, Suivant une dépêche particulière adressée 

de Selouan au" Matlino, et que nous reprodui- 

sons sous réserves, l'opération qui se termina 

par H'accu.pation de Selouan n4aurait été 

qu'une facile et amusante promenade mili- 

taire, 

Selouan aurait été occupée après quinze 

coups de canon et une centaine de coups de 

fusil, et l'ennemi, que personne n'aurait réussi 

à voir, n'aurait répondu qu'une seule fois, ti- 

rant sur les correspondants des journaux. 

Nouveau combat chez les Benl-Sicar 


Une dépêche de Melilla de source espagnole 

rapporte que la nuit dernière des Maures 

s'avancèrent, en tirant des coups de fusil, sur 

Soufs-El-Had, point du territoire des Beni- 

Sicar, occupé récemment, on le sait, par les 

Espagnols. 

à Les Espagnols ont eu un commandant et 

plusieurs soldats tués et onze blessés. 

L'ocoufsaSion de Gurugu 


Une dépêche de Mèliiiia annonce que les 

troupes espagnoles ont cceupé ce matin, à 

sept heures, le mont Gurugu ; mais la dépêche 

ne contient aucun détail sur oette opération. 

Madrid, 2!) septembre. 

De nouveUies dépêches officielles de Meiilta 

confirment qu® oe matin à 10 heures et non a 

7 heures, comme on l'avait dit tout d'abord, 

las troupes de la gan-nisoin appartenant à la 

brigade du général da! Réal se sont emparées 

sans irenicontoar de résistance du sommet le 

plus élevé du Gurugu et y ont pliante le 

drapeau espagnol. 

A ce moment, les troupes ont salué Jie dra- 

peau de leurs vivats .enthousiastes et les na- 

vires de guerre ont tiré des salves ein aprppe- 

miant die la bouche du rninlstre de la gueaira la 

nouvelle de î'oeoupatian du mont Gurugu. 

Le roi a manifesté une grande joie. 

Madrid, 0 'heures. 

Suivant un nouveau télégramme officiel de 

Melilla, les troupes qui ont pris part à l'oeicu- 

4>ation du mont Gurugu se composaient de 

seize compagnies d'infanterie, trois batteries 

dartiliei'.3:> liarc«iiétrl.|iie a rniilinii; sur i 

ropo; eJ'lo a atiielnt r. inlUlmoU'e.* ildimls in, ,. ,,. - 

l'oxtrftmo iii.nl, ou ajuaralt un (:rta.nt; U-u liafs:n |m«sloikS u« ru,-.,..,, 

ti'Ateiulent il-> I.IIIH en |»lun sur I' «t du ••.,in ll ;'« 

on ijoto r» mal 1 il , 7.VI ml ilii"'UÀoVote P . ï * l!us ou moins éloigné, 

ches avec les je%rTSnîn c-^ t .n n 

i Plus a'n^à'XZ 

LES CONSEILS 

Le ©as de «Ferrer 


Le oorr;Gapondiant du, ï'imc1? a Madrid, a in- 

terviewe Je ministre de l'intérieur au suiet de 

la campagne menée par une partie de la' pres- 

se européenne en faveur de M. Ferrer. 

« Nous connaissons oes anarchistes Interna- 

tionaux, a dit le ministre ; leurs motifs ot leur 

méthode nous sont familiers et nous n'y prê- 

tons aucune attention. » 

Le ministre a expliqué ensuite que le gon 

vern ornent ne pouvait pas intervenir dans les 

questions de juridiction appliquées à Ferrer • 

les tribunaux civils ou militaires sont les seuls 

juges de leur compétence. 

Dans le cas où cette compétence est contes- 

tée, c'est la Cour suprême qui décide 

Si Ferrer est accusé de complicité de rél>el- 

bon militaire, il doit être jugé par le tribunal 

compétent i le gouvernement n'a rien ù! y 

TJ^ 0115011 8* ^ 1CTre oîfr o a l'accusé les 

mêmes, garanties que les autres tribunaux • 

'accuse .est toujours défendu par UTvwat •' 

la sentence est soumise au caprtalno générai 

et au conseiller légal ; si elle est minronv/v 

•par eux, on peut avoir recours au «» S 

guerre suprême siégeant a Madrid 

En terminant, le ministre a affirmé m» 

l'Impartialité des tribunaux militaires n'a. in 

mais été mise en doute en Espagne 

Les ennuis de M. Fallières 

„ . , , P-m, 29 septembre. 

Ce conseil général a émis un vœu relatif h 

l'établissement élu permis do chasse à o li- 50 

pour les dunanclies et les jours fériés. 

Ii nor* r^^&^XX%^ 

u~^-^- 

bouobi^^^0J ïl SiSî , i naura '' ouvert la 

avis iiKarSnôiù^y^: 1 ,^^ lûr donner «in 

taaiant les fatigues d'un voyage très tons- 

dams deo cages éïroites, où le .peu d'air qu'ils renpf- 

remt eit la position qu'ils sont cdllifiés de prendre 

les fat-igue-nt forcément bcaucouip, maJ.jçT.é> tous les 

soins qu'ait pu leur donner le mayoraO. qui les ac- 

oomipagne. 

des animaux, partis le 23 de Coordoue, arriveront 

à liéziers dans la nuit du 29 au 30 sept.cmtae matin. 

Rien n'a été nâgOigé, on peut s'en rendre compte, 

pour ëcourter leur voyage le plus possible. Do cette 

façon, on peut etno sûr quo les toros d'Antonio 

Guerra fourniront une bonne lidia et qu'ils seront 

dignes de tomber sous l'estoque, d'AlgaJ>eûo et de 

Bomtbita. 

A TOOLOUSR, LA CORRIDA DE BIENFAISANCE DB 

I.'ASSOCUTiON PROPE3KIONNELUÎ DE LA PRESSli QUOTIDŒNNE 

DE TOULOUSS 

Matadors i Algabeno et Camiscro 

Toros de Don José Bueno, de Salamanque 

, L'annonce des grandes fêtes de bienfaisance, dont 

J'initiative est due à l'Association de la Presse, a 

eu, dans toute notre région, une réipercussion dont 

nous nous plaisons a nous louer. 

Certes si la grande semaine d'aviation satisfait 

la curiosité de tous nos lecteurs et de nos fervents 

tyioTtsmen, la corrida de toros, qui doit commencer 

ces fêles rétouit tous les aficionados. 

La saisotn taurine de cette année a été des plus 

brisantes; il notait donc la clôtuirer dignement 

Gomime on ne l'ignore pas, c'est Toufloupe qui a 

l'Oionnenp d'ouwrir la temporada cha*uo année non 

seulement en France, mais dans l'l'i,pn,gne, et La 

corrida de charité des étudiants est ronnuè dii mon- 

de taurounachlque. de « tras los montes ... C'est uu£l 

Toullouse qui, cette fois, donnera la dernière corrida 

de l'année. 

Au cartel, AlgaTiefio. le Toi du volajilé, qui, dlman- 

dhe, ?l Maidriid, fut colossall. et) CamUero, un dlestro 

qui dc-main sera céWiro dans notm ville. 

Des toros Salamanfruinos do Don José Bueno, (pa- 

raîtront aussi po.ur la première fois dans notre 

pla.za, et le consciencieux gaitadcrt» tiendra à nota 

faire admirer tlei sréclmeins do son élevage en nous 

CTrvoyant du hêtaJJ qui no laltsora rlou à déslre'v 

sous tous Ses raiiaxirts. 

Course à pied 

LE TOUR DE TOULOUSE 

Le sport do la course a pied, si dédaiîrné pisqu'lcl 

va voir, au dci>ul de Ja saison d'atiiléi'isnie. un.' 

des plus grandes épreinvs qui aient élé oi\{anisées 

Hiour l'encourager , te Tour do Toulouse. 

Oette épreuivo coroiprendni un circuit d'environ dix 

Kilomètres et se disputera lo 10 octobre prochain. 

Btts »'ra ou.wirte aux nmai.airs de fl'U. S. F. S. A. 

ot comprendra surtout une caté«irlo d'tnd(u>i>nidani.s 

pour permettTO les révélations d'allilètes qui exis- 

tent dans notre r*glon 

ou un otncler, le soius-Uoutcnamit Oynrovvltoh' 

.avait l.mdté fit compagnie ù, e'empnirér d'un do- 

pot d'nrnws», 

On confirme aujourd'hui quo le huit do (jyjv 

rovltch citait do d 

luuse. 

Spcctack;-Coiicett5 ds loulous* 

Du 30 septembro 

niRATOK rjUTAXKri'H. — A nuit Heure? et de» 

ml«, lu Hatuie ot II était vue Ucrgtic; demann 

VAirwur vedld. f 

KI'ltiSAAI.. — A deux reures e-t. (Teimle. malinée 

lu a

feuài 35 Septembre 19 rj 

Service de l'Intendance 

Sont nommés an grade d'officier d'admlnis- 

tnation de 3' classe dans le service de l'inten- 

dance pour prendre rang à la date du 1* sep- 

tembre l'JOii, les sous-ofliciers élèves officiers 

«l'administration de l'Ecole de Vinconnes dont 

tes nonne suivent : 

Intendance : MM. Daumain, à la division de 

..Constantine ; Janiaud, au 5° coups ; Fabre, 

division d'Oran ; Suant, l" r corps ; Doubot, 

a* corps ; Doucet, 5' corps ; Bouquet, 1 corps ; 

Kerhi.no, division de Constantine ; Lardy çt 

Mon nier, 1" corps ; Maillebiau et Bernard. 

15- corps ; Maurin, w corps! Duolonxet Bel. 

Ain, 20' corps; Hugei:.T i . gg bf 

corps ; Bonic-iion et faanner. / remuai u y 

SubiSances*f 8 MM: Vignicr. 3- corps ; Belot, 

IS^^fDhur, C région ; Durand, 1" corps ; 

Orteils r région ; Ginesy, IV corps ; Benç-.ist, 

S* corps ; Bonnaud, T région ; Liscoet, 7' ré- 

gion ; Thirion, C* région ; Lamy et Loridon, 

•IV corps ; Ferragu et Duoliange, 7' région ; 

«arda, IV corps ; Vidal, 7' région ; Deludm, 

20* corps ; Goudigucn G' région. 

Habillement et ca.mpe.ment : MM. Mabilat, 

gouvernement militaire de Paris ; Boyèire, 18 

corps ; Bousset, 8* corps ; Vauclier, 1" corps ; 

Costa, 15" corps. 

âaoïioaîâorii a Niort 

De notre rédaction de Montauban : 

Lundi et mardi est venue, devant la cour 

d'assises die Tnrmet-Gararane, l'affaire Jean- 

Alexandre Hébrard, marchand forain, domi- 

cilié à Montauban, accusé de viol et d'homi- 

cide volontaire, commis le 20 mai dernier, à 

Montpezat, sur la personne 3o la Jeune Maria 

Lacan. 

Cette enfant, âgée de 6 ans. fut trouvée 

étranglée dans un jardin voisin du cours des 

Passes, où avait eu lieu, dans la journée, la 

fête de Montpezat. 

Hébreux!, arrêté à la suite do diverses cons- 

tatations, a toujours nié les faits qui lui sont 

reproohés. 

A l'audience il continue à nier, malgré les 

dépositions des 59 témoins. 

Après un réquisitoire énergique de M. da 

Prat de Lestang et une plaidoirie de M' Besse, 

le jury rapporte un verdict affmmatif. 

Hébrard est condamné à la peine de mort. 

La cause de cet arrêt brusque t d ce retard 

est tout simplement qu'après le signal du. do 

part du train do Suint-Georges sur cette voie 

unique, la cloche avait sonné annonçant 10 

départ de M. Millau d'un autre convoi venant 

en sens inverse, lit cette modesto mais brave 

garde-barrière avait aussitôt, munie de son 

drapeau rouge, couru au-devant du train pour 

ernpècher une catastrophe qui lui semblait 

inévitable. 

BERTHOLENE, — Cerbier incendié. — Dans 

la soirée du 22 septembre, vers neuf heures du 

soir un malfaiteur inconnu a mis le feu a un 

gerbier de froment appartenant à M. Auguste 

l'iooii, tailleur do pierres à Bertholène. 

Ce dernier .attribue cet acte à une vengeance 

exercée contre lui par un braconnier a causo 

do ses fonctions de garde-péche. 

VILLEFRANCHE-DE-ROUERCUE. - Nécro- 

logie. — Lundi malin, ont eu .lien P-s obsoq s 

de l'uni, des meilleurs oikfaints da Viill.olraii. lia, 

M. Jean-Baptisito Boygasso, docteur eu droit 

et publiuiste distingué. La mort impitoyable 

l'avait fauché chez son îirèro, le docteur Au- 

guste Revgasse, à Toulouse. 

Les sommités politiques de la ville et de la 

région, plusieurs conseillers géiiéiraïux, des 

coneeUlera municipaux de Viilci'.rairie'.ho et 

de Martiei et un long cortège de parents ot 

d'amis de toute classe et de toute condition, 

avaient tenu à apporter au défunt et à sa far 

miille, à son vieux père, à l'honorable maire 

do Martial, l'hommage de sa profonde sym- 

patlile. 

Puisse ce touchant témoignage adouc.iir la 

douleur des famipes Reygasse et Mouly, si 

cruellemenit frappées. En oette douloureuse 

circonstance, nous îles prions de vouloir bien 

agréer nos bien sincères condoléances. 

Mario 

rue ' Voltai- 

mm 

an M 

AVEYRON 

MARCILLAC. — Nos coureurs. — Dimanche, 

£M> a eu lieu la cérémonie religieuse tradition- 

nelle du départ de nos chers jeunes .gens pour 

la .caserne 

Ce sont de bons souvenirs pour la vie. 

Voici les divers centres où nos conscrits de- 

yront accomplir leur service militaire : 

MM. Aussel Léon et Campredon Albert, clas- 

se 1907 à Castres, 9° d'artillerie ; Madrières, 

Irénée.'à Lyon, 157° d'infanterie ; Blary Ger- 

main à Carcassonne, 19° de dragons ; Bessiè- 

ire Henri, à Belfort (9° bataillon d'artillerie) t 

Puel. Charles, à Avignon, 7° du génie. 

Etat civil. — Naissances : Adrienne-Lucie-Ma- 

rie Boux. 

Décès : Jean Noyer, 4 ans, à Marcillac. 

L'HOSPITALET. — Concours de la race 

ovine du Lasrzac. — Cette solennité agricole, 

qui est une des plus importantes de la région, 

a eu lieu samedi, 25 septembre, sous la prési- 

dence de M. Pradès, délégué du ministre de 

l'agriculture, et en présence du préfet, des 

sous-préfets de Millau et de Salnt-Affrique, et 

des notabilités de l'arrondissement et du can- 

ton. 

Le jury était ainsi composé : MM. Marre, 

professeur départemental d'agriculture ; de 

Tavernost, président du comice ; Lavabre, 

maire de Paulhe ; Mialosque et Farkas, vété- 

rinaires ; Coste, fermier ; iLebrou, propriétaire 

à l'Hospitalet ; Camplo, maire de la Couvertoi- 

rade ; Villa, maire de Saint-Jean-du-Bruel ; 

Sais, maire de la Boque-Sainte-Marguerite ; 

Arnal, maire de l'Hospitalet ; Trémolet, pro- 

priétaire, à Lapanouse de Sévérac ; Masclet, 

sous-directeur à la Cave des Producteurs réu- 

nis, à BoquefOTt ; Marius Guibal, propriétaire 

à Sauclières ; Thibal, conseiller municipal à 

Millau ; Bergougnous, maire de Nant ; Paliès, 

maire de Saint-Bome-de-Cernon ; Mazel, fer- 

mier, au Mas-d'Azaïs ; Elie Béfrégier, à la Li- 

quisse ; Gustave Arnal, à Nant ; Mazérand, 

agriculteur aux Infruts ; Grand, agriculteur, 

ù la Barraque des Infruts. 

La distribution des récompenses a eu lieu 

à 4 heures, à la mairie de l'Hospitalet. 

M. Pradès, au nom du ministre qu'il repré- 

sente, remet la croix de chevalier du Mérite 

agricole à MM. A Delmas, propriétaire à la 

Bastide-des-Fonds ; Augusto Grand, proprié- 

taire à la Barraque des Infruts, et Philippe 

'Rames, propriétaire à Saint-Beaulize. 

M. Delmas, secrétaire de la sous-préfecture 

de Millau, donne ensuite lecture du palmarès. 

Nous publierons la liste des récompenses dès 

qu'elle nous arura été officiellement commu- 

niquée. 

SEVERAC-LE-CRATEAU. — Accident sous 

«n tutinoî. — Samedi soir, M. Pouget, chef 

de train, résidant à Séverac-!e-Chàteau et 

chargé d'assurer le service sur le réseau du 

Midi, entre cette localité et la garo de Neus- 

sargues, venait de quitter Neussargu.es par le 

train do 3 h. 54. lorsque, sous le tunnel de Ta- 

. lizat (Cantal),, il eut l'imprudence de se pen- 

-cher en dehors du fourgon, et tomba sur la 

.voie. 

Il fut aperçu au moment de sa ciiuto par 

Je mécanicien de ia machine attachée derrière 

(le train pour aider à la montée de la rampe 

du tunnel. Le tram stoppa aussitôt et le mal- 

* eureiix chef de train fut relevé. Il n'avait que 

quelques légères blessures à la tête et a pu 

"rejoindre son domicile immédiatement. Son 

état n'inspire aucune inquiétude. 

Une enquête a été immédiatement ouverte 

par M. le chef de gare de Talizat. 

CAMARES. — Vendangeur blessé de deux 

coups «le couteau. — A la suite d'une rixe sur- 

venue à Marsillargues (Hérault) entre deux 

vendangeurs, le nommé Gabriel Acarias 33 

ans, cultivateur, demeurant à Camarès, a reçu 

deux coups de couteau : l'un ù l'omoplate gau- 

che. 1 autre à l'avant-bras droit. Les deux bles- 

sures quoique graves, ne mettent pas ses jours 

en danger. Acarias est soigné à l'hôpital do 

laine!. L'agresseur, qui se nomme Joseph Mon 

tagnes, âgé de 27 ans, ajustour-riveur, a été 

acroué à la prison de Montpellier. 

CASTELMARY. — Elections. — Dimanche, 

W septembre, avaient lieu, à. Castelmary de 

nouvelles élections municipales, ' celles' du 

mois de mai 1908 ayant été annulées par arrêté 

au conseil d'Etat en juillet dernier. 

La liste catholique a triomphé sur foute la 

ugne, avec une belle majorité, malgré la près 

won éhontée et les tripotages. 

M. Serieys, maire, no comptera que des amis 

flans le nouveau conseil. 

Les intérêts communaux sont entre bonnes 

MARCILLAC. — Trouvée morte. — 'Mardi 

rV^W V S?n?f 9 heu:res , °n a trouvé, dans le 

mtomin hommes de mérite naissent par 

groupes, comme dans les fertiles vignobles 

le* raisins sortent deux h deux des bour- 

geons. A Balcaire, Messieurs, la proportion 

est plus forte encore : les hommes de mérite 

y Râlaient par légion, et j'ajoute, moi, que 

l'impossible n'existe pas pour eux ! 

C'est en vain, en effet, que la nature elle- 

même .picimbln.it opposer aux efforts de la So- 

ciété Sault-nébenli des cbsta.cîen insurmonta- 

bles ! C'est en vain que les rochers, amoncelés 

les mis sur les autres, s'élevaient infranchis- 

sables devant, le but à atteindre ! Son énergi- 

que volonté a triom:r>hé, en souriant, deis hor- 

reurs sauvages de la montagne et dos difficul- 

tés, inextricables d'une làgis'ation à peine 

ébauchée ! Les rocs les plus inébranlables ont 

volé en éclats, et, dans leurs flancs déchirés, 

les flots impétueux du Béibenti, domptés pour 

la première fois, ont pénétré, surpris, et en- 

voyé sur le sol chéri qui vous a vus naître, 

sur la terre bénie où reposent les os de vos 

pères, la clarté respJia.ndiBDaiiito qui nous 

inonde et une force immense ! Clarté qui pcr- 

in «ira à, vos vaillantes ménagères et aux tra- 

vailleurs de développer leur action féconde ! 

Force qui donnera bientôt naissance à des in- 

dustries sans nombre et fera de co plateau 

agricole une véritable ruche humaine parta- 

geant ses habitants entre l'usine et la charrue, 

et puisant par conséquent dans ces deux sour- 

ces de revenus les éléments d'une prospérité 

nouvelle ! 

M'ftssieurs. des cœurs comme les vôtres n'ou- 

blient jamais les bienfaits. Par suite, je man- 

querais au plus sacré des devoirs si. après 

avoir manifesté mon admiration pour i'œuvre 

superbe dé la Société Sau't-Rébenti et .«es uti- 

les conséquences, je n'associais pas à la fête 

d'aujourd'hui le souvenir de vos che.ns dis- 

parus ; le souvenir des .amis qui nous ont 

quittés après avoir consacré leur vie aiu bien 

de. Belcaire ! 

A cette pensée se dresse aufidtét devant no- 

tre regard attendri ta figure du magistrat 

municipal qui vous a fait dernier le magni- 

fique cantonnement forestier sur lequel re- 

pose votre prospérité pour des siècles ! Pau- 

vre François Médus, qu'l' serait heureux de 

se trouver à nos côtés I Qu'il serait fier de 

60*i Belcaire ! 

Dors en paix, ô mon amii, ton œuvre est en 

bonnes mains ! 

Ton successeur est (digne de toi, dSgne de 

son nom. digne d© la oiié que tu as tau' aimée! 

M soulage la misère des vaincus de la vie ! Il 

se'dévoue nuit et jour aux légitimes revendi- 

cations de tes concitoyens ot il les fait triom- 

pher. Sous S3 haute ImpuHsien, successive- 

ment les balles fontaines do BeBeaire ont été 

le champ de foire rnlanté, la télé- 

ospoilr qu'cMo produira pli» encore- « qn BlW 

fera vu- o chose pour la facilité et lu rapi- 

dité do nos coimuui'nications. 

C'est a la eonnnuine do Ikilcaiine qu'est échu 

liiun.neur , m'est-il répondu. 

» J'attends.... au bout d'un moment, on vient 

m'avertir que Je tram ne partira pas, attendu 

qu'on l'a besoin pour une autre dlreation 1 

» Je descends, sans maugréer, ot fais ma 

course à pied. Bien entendu, je n'arrive pas â 

temps à l'endroit voulu. Je laisse à .votre jour- 

nal, si impartial dans les affaires de ce genre, 

le soin d'apprécier un pareil acte. X. » 

Les faits rapportés par notre lecteur ont été 

reconnus absolument exacts, après renscigno- 

înents pris par nous. 

Tout cala est certainement lo fait d'un 

malentendu, d'une fause© manœuvre ou de 

l'exécution erroné© d'un ordre reçu. 

Si cette lacune grave dans un service public 

était Ile fait du bon plaisir, un© enquête de- 

vrait être faite, car le service des tramways 

étant un service spécial et faisant l'objet d'un 

reglemenit, doit suivre un liaraire et une mar- 

che dc-lermisi.es. 

On ne voit pas, par exemple, un train, dans 

lequel se trouve un voyageur — et c'est le cas 

de notre correspondant — ne pas partir, par 

ordre supérieur, sous prétexte que Ja nuicluno 

et les 'wagons sont ut iles sur une autre ligne. 

Un service est réglé, il faut qu'il marche. 

Dams l'espèce, nous voulons croire qu© l'ad- 

ministration n'est pas fautive, sans quoi elle 

s'exposerait gravement. 

L'interprétati 

clarer ? fut du 

l'œuvre ne l'es 

M. Niverd, l'excellent artiste, que nous avons 

aipPla'udi l'année dernière, nous revint et ob- 

tint, hier, un succès dans le genre de cciiui do 

'iiip'epatte. Mlle Lobls, dont c'était également 

la rentrée, a été accueillie par des applau- 

dis sameants à son apparition en scène et a 

confircné ses qualités dans un rùlonn peu ôp> 

sodique. 

Par contre, Mme Bianchinl, une nouvelle 

venue fort gracieuse, a conquis la Sjym-ixUliie 

du public par son brio et par la coquette ia- 

terprétation do Zizi. 

MM. B*inea\ix et Gaillard sont encore douai 

excellentes (recrues du théâtre T.nfavette, qui 

a considérablement enrichi sa troupe. 

M. Azéma, enfin, nous est, rén^>i>aru et a 

plu plus que jamais au public 

Un Mariage au Téléphone, un lover de ri- 

deau, nous a permis de froûtar une fois encorw 

la verve agréable d© MM. Saint-Blancat et 

Mercadier. 

La pièce était parfaitement mise au point 

ot le souffleur n'iy jouait même pas un rôle 

épisodique ; n'est-ce pas plus qu'il n'en faut 

pour attirer la foule au Théâtre Fafayetto } 

Signalons un artistique proprraman© éditui 

par l'imprimerie Bayiac, avec un beau dessin 

liminaire de l'artiste Alet. A. C. 

Tatement des honoraires apr&3 guêrlsofl 

Dualenrs «lis 

l'SSstoma» 

on «lo la IVlatrica 

traitées et guéries par la Méthode ortho-élec 

tro-thérapique, sans médicaments ni opéra- 

tions. Cette méthode est appliquée à l'institul 

ortho-électro-thérapiqiie, 13, ru© Croix-Para- 

gnon, Toulouse, pur M. J. llécanne, chirurgien- 

ortho-spécialiste, où il reçoit tous les jours, 

excepté les jours suivants, où il sera ù : 

Castres, hôtel du Nord, 1© samedi 2 octobre^ 

Foix, hôtel Fauré lundi 4 octobre. 

Saint-Caudens, hôtel Ferrièrcs, jeudi 7 oo 

lobre. 

M. Bécanne revient chaque mois depuis 1S7J, 

Echos du Palais 

M. Baulme, juge d'instruction s'est occupé, 

hier, d'une affaire d'attentat aux mœurs com- 

mis dans lu commune de Daux, par un gendar- 

me en retraite, sur une fillette d'un© douzaine 

d'aimées. 

Les faits remontent au mois de juillet der- 

nier. 

Les parents de la petite victime ont été en- 

tendus. 

Cote affaire aura certainement un dénoue- 

ment, dont nous tiendrons nos lecteurs au 

courant. 

- M. Bicard, commissaire aux délégations 

spéciales ot judiciaires, a entendu divers té- 

moins dans des affaires d'abus de confiance 

et d© banqueroute frauduleuse, instruites ù 

VlUcneuvc-suir-Lot, Guingamp et Lavaur. 

ETRE BERNADOT 

donnant Instantanément le degré alcoolique 

des vins. 3 fr. 50 franco avec instruction. 

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â tics .peines. - 

Eu venu voyant, si noimhrrinx, diis-je, j'a-T cru 

qn (. c'est à oetto in.i'l ilat-We qu.' vous venez ,aip 

plaudir, que c'est ce commencement de mise 

en BÏKPhc.ati.on que vous veine/, eun nrfXi.'or. 

Ce point d.o vue n'a pas échappé m, >n plus a 

ceiiiit qui noue représente si dignement au 

m pion «les asse nul iF.ées départ-omentailcs, qui 

s'eist tant sacririé et qui se sacrif le c. ('it.iiiiu.pl 

.1*1111,.ni, 'pour les intérêts do noit.vc oiaMlnin, j'ai 

nommé noire énuinuiit f»C!»c.ii!ter g»''ncrai!, M 

Fonmli do Niort. 

Aussi, la Société Béhcinti-Sinuilt rtef^-lic fléro 

d'avair obtenu ses éloges et se» encourago- 

inenis. iaile fera tout pour les mérMxïr.eoycz-en 

œrtallns. 

L'initiative privée, avec lo r.rmcoiiTn de quel 

mjrtfl ciitoyeniB de bonne volonté-, n produit US 

Retard do trains 

Ta» trn.îin iiii.mé.co 110 veinant ,1e C.'.IU>, qui 

doit arriver a, 7 heu.les 'M, a en lii niiniutos d« 

metaed. 

Lo train Ht, venant égallcmcnl de Gctte, a eu 

34 mi.nuites de retard. 

Théâtre du Capitola 

I.,-n anaiiilnlstes do (profession, menuisiers et 

chacjM-nUers qui iMwlii'ralent fa.iiv pa.i-iie de la 11,111- 

v; mars, 83 M; avril, 83 ?.'>; mai, 83 37i 

juin. 83 Julilllet, 83 août, sa 87. boodanot suu» 

tenue. Venue, 7.500. 

Cai; d.Voniiir.-. y;i 7:.; J.mvi.-r moi. :»t :,»; Xf 

vi-u-r :ifl :«)-. mur», :c.i .••>. avril. :w :*.>; mal, an -ni 

loin 'Ci '.*,"* jo 110 I. :,',' -('.-lutin,-., , nl.mr \ .-..a.. '.MMIO. 

I -line* — llliwni" Ayn'S : roiinint IW, (N5; im. 

cl,.',,,, isa- (.«vil.,...-,-. Isa a»; a.-. i niiav, IHS . r ,u; j.,,,,. 

VH;,. |83 février, 183; mur», 183; avril, 183; mal. 

Isa; ) ii i ii 183; Juillet, 183; noUt, 1«J. Tonde.uco suiv 

1,Mine. \'.-nle. 3'.->. 

r,- ri .ii,, . i-r.-iiialn îono, 9.15; novembre, 2ir>; d«. 

ceniùre 214: Janvier 11)10, 9JI'»; février, BM: mars, 

SU; avril, 91As mal, 21 i ; Julu, 214; JuUloi, 211. 'ten- 

dance soutenue. 

- MAU0IIË DIÎ TOULOUSE) 

Du 90 soptem! :«•, 

Bladettes, blo supérieure, les 80 kilos, i»; bonnl 

qualité, 18 50. 

Orulns «rosslcrs. — Seigle do pays. 1rs 75 kilos 

io 1 3fr. 50 il l'i fr.; orge, les r,0 kilos, do 10 fr. 51 

a 11; avolno, de 0 a 0 50: harlooLs. l'iice.tolf tro, de 2| 

A 92 fr.; fèves. 1rs i',, : , Kilos,

Jeudi 3® S@i»l©ml)re «90$ 

MARCHE DE PARIS 

Du 30 seirfomlire. 

S-arlnts. — Disponible, 30 40; courant, 30 25fpro- 

Mi.nn, 30 35; s^pUniDre-octobre, 30 40; 4 derniers, 

.80 75; tentlance faible. 

Blée, — Courant, 23 40; prochain, 23 45;, soptcim- 

bie octobre, 23 ce; 4 derniers, 23 90; tendance faible. 

Seigles. — Courant, 16 65; prochain, 16 65; sop- j 

tembre-octobre, io 65; 4 derniers, 15. »0; tendance 

CHaie. 

.Vernis, — Disponible, 42 fr.; courant, 42 25; pro- 

. cifain, 49 50 ; 4 derniers, 42 50 ; 3 d'octobre, 42 50; 

* derniers, 42 75; tendance ferme; stoe.lt, 10,025 ; 

circulation, 1,400, 

Sucres. — Disponible, 32 876; courant, 31 25; pro- 

chain, 31 50; 4 d'octobre, 32 125; 4 premiers, 32 12t>; 

tendance- ferme; rou cuites, 29 fr.; autres Jets, 29; 

iv.Hiaes, Ci fr. 


Vin 20 seplembr*. 

mes. — Bientc-mis. On cote ; par 10O kilos, 1 % 

dVflcomoie jvour premier envoi. Blé de Garonne 

rtlBpontWe, 52 fr. 50 à 22 fr. 75; livrable 23 francs 

et 23 fr. 23. 

Farines. — Callmes. On cote : Farines du haut mays 

32 fr. 50 à 32 fr. 75; région, meules disponible, 

32 francs; livraMe, 33 fr. 26; centre, 30 fr. 50 à 

31 fr. 25. 

Sous et Kffwtsaes. — Fermes. On cote : Sons dis- 

8>t :Î i i ),'- s, s.iiVanl pt'oree-ur, 14 fr. 50 à- 14 fr. 75 ; 

ïe)wss?s; de 15 fr. 75 à la francs; Mata, 14 fr. 73. 

Maïs. — Bien tenus. On cote : Maïs de ia Plata 

poux rtlSsPOUlbîe, 19 francs à 19 fr. 25; CiiHIuasulni, 

20 fr. 50. 

Avottras. — On cote t Avoines du Poitou disponi- 

17 fr. 75; Bretagne, 16 fr. 75 à 17 francs; Plata, 

17 fr; 25. 

Orges. — Fermes. On cote : Orges du pays, 

17 fi'. 50. 

HAUTE GARONNE Montréjcau. 

Mniralié du 57 septembre : 

Bte, is ',5- méWil, 17 fr>i seigle, 14 fr. ; maïs, 1S fr.; 

Sarrain 15 fr.; avoine, I 50; haricots, 26 tfc; pom- 

«s de terre. 3 fr. ; le tout l'Hectolitre. 

Poulies 5 fr. ; poutots, 3 75; dindons, 10 fr.: ca- 

nards, 4 fr. ;' oies vivantes, 10 fr.; le tout la paire. 

Œufs, o 95 la douzaine. .. 

lioaaiierie. — Bœuf, 0 SO; veau, 0 90; mouton, 0 90, 

le tout lo Mo. 

IIAUïES-PïRÈNËES 

Oastelnnii-Magnoac. 


quas an roareliô de samedi : 

Blé 18 fr. • .avoine, 0 50; le tout l'heetoîitre. 

Gi àine de trèfle, 1 30 le kilo. 

rouies, 4 25; poulets, 3 fr.; canards, rtt.; pinta- 

des, (i fr. ; pigeons, l 40; le tout la paire. 

(Eufc, 0 m ht douzaine. ! «S?"^ 

Une grande quantité de champ!gnons so sont ven- | fî2*£ 

dus 2 50 et 3 fr. le panier. " 

Ba,içni'i'Cs-de-Blgorrc. 

Marché du 25 septembre. — Journée très agréable 

et transactions assez suivies. — Voici les principaux 

cours t-, , , , 

Pilé, 19 fr.; maïs, 20 50; le tout 1 .hectolitre. 

Beurre, 2 50 Ile kilo. * 

(Eufs, 1 15 la douzaine. 

Poules, 5 50; poulets, 4 50 la paire. 

Les cours sont demeurés stationnantes an folrau, 

où le nombre des animaux mis en vente etan asseï 

âlevé. 

AUDE 

Casteînaudary. 

Marché du 27 septembre ! 

Grains. — Marché animé, prix soutenus ! Blé, 

18 50; a.volne, 18 fr.; maïs, 10 f r. ; orge, 10 fr.; ]>au- 

mdlile, 11 fr. ; seigle, 12 50; vesces, 19 fr. ; fèves, 15 fr.; 

le tout l'hectolitre. 

Fourrages et pailles. — Marché très calme : Foin, 

Luzerne et sainfoin, 6 50; paille, 3 fr.; le tout les 

100 kilos. 

Vttoiril.es. — Marché très approvisionné; vente 

lente : Poulette, de 3 50 à 4 ir. ; poules, de 4 50 à 6 fr.; 

pigeons, l S0;eanards, 3 50 à 4 fr. ; très nombreux; 

Se tout la paire. 

(Euls, 1 10 la douzaine. 

Lièvres; 6 fr. : perdreaux, 2 fr.; lapins de garenne, 

2 fr.; la.pins de clapier 1 75. 



Cours pratiqués « 

I.es 7« : 4 fruits au domi-kilo, de 33 à33 fr. ; les 

80-i, do 96 -A 28 fr.; les RM, de 20 à 22 fr.; les 100-4, 

de 15 à 17 fr. ; les 110-4, de 13 à 14_fr.; les 190-4, do 

1T à 12 fr.; fretin, de 6 à 0 fr. ; lo tout les 50 kilos. 

Ajpport, 2.5C0 luimlaux: tout vendu. 

Gala/pian (Lot-et-Gar.l, 5S septembre. 

Marché assez 'bien approvisionné. L'aj)a>orti total 


Ijes C0-5 fruits au demi-kilo, de 40 A 43 fr. ; les 70-5. 

de 34 à 36 fr. : 'les 80-6, de 25 à 27 f r. ; les 90-5, de 22 

R 24 fr. -, les 100-5, de 16 à 18 fr.; les 110-5, do 12 à 

14 fr. ; le fretin, de 7 à 8 fr. ; le tout par 50 kiEos. 

Vente ferme avec tendance à la hausse, principa- 


cherchés. 

Castilloniiee, 28 septembre. 

Apport. 2.000 quintaux. 

Les 00-4 fruité au dëmi-ki-lo, 44 fr. ; les 70-4 , 35 fr. ; 

les 90-4 , 28 fr. : les 80-4 , 20 fr.; les 100-4, 18 fr. ; les 

110-4, 15 fr. Vente lente. 

Flanelles d'Hiver - Pantotijfes 

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dont 25..,, 

l'ixter. doni"iS* 

iioiu 9 fr. so"' 

CONGRES DES GRAINS DE LYON 

Lyon, 59 septmobr*. 

La matinée du mardi, deuxième journée du con- 

grès, a vu so traiter pour la région lyonnaise et 1« 

départements voisins de nombreuses-affaires eiH»g) 

indigènes; on a payé pour les lfiés de la Ixiii-e-ltii. - 

rieurê, pesant environ 78 kilos, 22 fr. 50- départget 

22 i". 73 pour les blés de l'Indre. Les bles du cen- 

tre 'ion t de 24 à 24 lr. 25. ^ 

Pour Ja place do Marseille, il s'est fait passable- 

ment de transactions, surtout en blés de Bia.îagne, 

77 kilos à 24 francs, rendus et en blés du Centre, 

78 kilos à 24 fr. 50 rendus à Màrsoiffle. L'Est acheté 

â 33 fr. 35 les blés du Cher eu de la Nièvre» ce 

qui cont-Tibue à accentuer la fermeté des coare. 

Tous ces aciliats da blés indigènes portent sur du 

diEPXvniWo ou livraison rapiprochée, les affaires sur 

teisncs lointains étant diflici'.es. par suite de ,1a ré- 

serve des venel-eurs et des prix plus élevés demandés. 

En avoine, il y a des offres nombreuses pour les 

prcwmances de Beauco et de Bretagne aux prix de 

1 ofrancs et 1G fr. 50 au départ, suivant qualité ; 

affaires difficiles à aboutir en avoines noires du 

Centre, qu'il a fallu céder ù, 18 francs, même à 

quelques centimes do moins. 

Les avoines du rayon de Lyon dont; la récolte 

fut très abondante ont eu des acheteurs de 17 fr. 25 

il 17 fr. 75, prise à Lyon : quelques affaires en fari- 

nes rondes supérieures des moulins de la néflon, 

au prix ele 43 francs à 43 fr. 50; celles du Nord, 

de 42 fr. à 49 fr. 50, Lyon. 

Enfin, en, niés do Russie, il s'est opéré de gros 

achats pour ta région lyonnaise et les départements 

voisins en Berdiansfca, Oulka-Nicoilaïefi', OulKa-Ta- 

«an rock, Azima, aux prix do 21 fr. 25 à 92 francs 

(premier coût, Marseille, suivant poids et qualité. 

Des marchés importants rg termineront' ce soir avec 

îles Suisses. 

En somme, c'est la fermeté qui a été la dominante 

peur le blé da«6 e* congrès, qui avait attiré à Lyon 

un nombre nx public. 

Gnérison de M. Lcboucq 

atteint de ÏBBEBCÏÏ&0SE PULMONAIRE 

'.ru- le traitement ù ban d'Elixir Ûupeijrous 

- \\ iiiiiiriiiiiiiiiiiiiiril M. Alexandre LlilîOUCQ, cnlti- 

I - jSmàWbSSmm. vateur, que represeule la photo- 

i um ^rarure'ci-contrcestnéàBerchere*. 

Ics-Picrres, caiiton de Chartres-Sud, 

(Eure-et-Loir), où il habite actuelle- 

ment. Il vint à ma consultation le 

10 juillet 190S, parce qu'il soutirait de 

l'estomac. Je lui trouvai des lésions 

tuberculeuses au début du deuxième 

degré, occupant la moitié supérieure 

des deux poumons. 11 toussait, cra- 

it manquait de sommeil, d'appé- 

|tit et tle forces et digérait mal; sa 

aix était enrouée. Mon traitement à 

Ibase d'ELIXIH DUPEYP.OUX. le 

soulagea au bout de trois semaines 

et, le' i. 65, oai?» 

coatre inaadat 01 tiaibreî-pasta 

jmm mmm Mrmm mmi 

C'estlelMrîratiC par oxeïlleioj contre toateî lis maladies pro- 

venant "de3 vices du sin? — Prix; la boatellte, daail-Utr* 

5 ir. ; les fi bouteilles 24 fr. 

V«»ts du Congo 

Egypte unifiée 

Espagnole extér 

E»»pae-nole oxtér 

Hongrois 4 % 

Italien 5 % 

Italien 5 %..-..... 

Portugal 3 % 

Portugal 3 % 

Russe t % 1867-1809 

— 4 % 18-30 

— 4 % 1SS0 

— 4 % 1S90 

— 4 % or 1893 

— 4 % or 1894 

— 4 % COII3. 1' 

— 4 % 1*11 

— 3 % or 1891 

— S % 1890 • 

—. 3 1/2 % 1894.. M 

— 5 % 1906 tout payé. 

— 4 1/2 % libérés 

Dette ottomane uniliée 

ottomanes 4 % cons 

Douanes ottomanes 

,..cpi 

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Consolidé anglais SI ,3|16iltalieii .... 

3 % français 97 ,t|2. |8IMH 

Banq. OttomOM,. W • !• • I Esyptu 

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Londres 

Alloma«no « 

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KapOS&O (loriKl « 

Buenos A y res (or) 

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1 'i' 1 

I05 *.* 

fntérieui'é 

BOURSE DE TOULOUSE 

au porteur 

Fonds d'Etat français. ~ 3 

3 * ««nérUwaWé, PM co. 

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97 25 

97 27 

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EiuipruiHis 4e viV. iW> 1 

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Paris W>1 quarls, C8 

97 

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aVwî }'^ ls '„^"^|ior., ' 

; yillc de l'a ris 180M s SSt 

va -io; Mme n« i-aris is«y, quarts MélroiHiliin^l 

100 25; Vl'ltO de Paris 1006 à 3/4 % lliw 1 ll,Jl ". 

V»!euW françaises. — Banque de Franco l.-u-ii.» 1 

noaUnatlves), UOO; Créillt Foneler de Fr.n',.0 U S"*J 

tions oonkinàUveD. olAi«:ilion« communales 1 

3 %, :o> 95; obligations tou-oièiwa ia», cinnuiém3 

108 50; («igations foncières IVÎ» 2 so %, t&o- «iJta 

gâtions Banque hfypothéealre de Franco issi' 3!!'' 

486; Est, actions CX-C0U(SH>n ICI, 920; Est, rMigtuuâ; 

3 % anciennes, 4-42; Lyon à la Méditerranée '» 

à), obligations 3 % anciennes, 43» ,v>; Midi, «j)j,>i 

lions 2 1 %, 393 50; Nord, obligations 3 "'«BwE' 

4*5; Orléans, obligations 3 % nonvcllee, 440; t . ,' 

mins de fer .Indo-Chine et Yunnan 3 %, 430; 

Panama à lots, esMimip., 121 50. 

Fonds d'Etat étrangers. — Autriche 4 % or, », 

Extéi-Haire, Iït!»..gne, oovnntwes 240 et M 1. fei'us, 

tamip., 98; japon 5 %. 103 70; Russe 4 ';/, 1^.,» 

03 45; Russe l«CO 4 J %, 97 20; Hongl'ols 4 %, 9c W * 

V«#ei»rs étrangères. — Uaimuo Nationale du x^.,' 

quo ex-coujpon 49, 1073; Andatous, ?, 330 75; Nmxl de l'Uspagn© 'cliét 

«nine de fer), actions ex-coupon 05, 337; l'amjxiuti* 

dpôcia8*S 3 %, 304 «i; Riolinto Company Limited 

actions ex-roupon 23, 1!W0; Bulgare 5 % JB,V> r S 

Valeurs diverses (actions). — Mines do CarmanJ 

excoirpon 57, 2009; Verreries de Caimaux ex-con 

ipon 50, 525; Clhomin de for a vole étroite du" T ir» 

ex-comyon 13, 177- ». 

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i»; 

Est •• 

Pari s-Lyon-Méd i terranéc 

Parts-Lypn-Méd iterranéo 

Midi 

Midi i 

Norcl 

Neffd 

Orléans 

Ouest 

Ouest-Algérien «. 

Autrichien 

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Nord-Espagne 

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Saragosso 

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Ville dé Paris 1865 4 % 

— 1869 3 %„ 

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— 1892 2 1,2 % 

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— 1SSM-93 9 1A2 % quart 

r- 1STS 2 % quart 

—> 2 % 

— 190-4 S 1/2 % 

— 1905 2 3/4 %.,. 

Communales 1S79 

l-'oncié-res 1879 

Ocammtaates isso 

Foî?.,cières' 1883 

— 18S0 

Communeies 1891 

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Foncières 1895 , 

CofflUMiuaJes 1899 

Pondères 1903 .' 

OoaamuoaÉes 1906., '. 

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Est 3 % ancienne... 

Midi 3 % ancienne.: 

Nord. 3 % ancienne 

Orléans 3 % ancienne 

Ouest 3 % ancienne 

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Noïid-Ksrpagne 

Portugais 

Saragasso 

Panama lots libérés ] 

Suez 5 % ,. 

4.100 .. 

4:KKJ .. 

1733 .. 

753 .. 

779 .. 

1325 .. 

1325 .. 

C8I> .. 

737 ., 

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685 

733 . 

714 . 

8S5 . 

929 . 

927 . 

1328 . 

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*519 . 

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1721 . 

1720 . 

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321 . 

490 , 

400 , 

221 , 

150 

573 

47 li) 

731 

459 

1970 

1537 

1538 

«S» 

m 

407 

E ISA. nnîR?'»* P.iar.naeisi ds 1"- c/aîïs, Lan.-âat. d» la Faj'WW 4i MSUïk 

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4100 .. 

irai *.'. 

753 .. 

7*S .. 

'331 

1335 „ 

685 „ 

735 

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B88 50 

719 50 

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15» .. 

2073 

513 ' 

4ÔG ' 

Tendres, 

à 123 9/32, 25 12 1/2 A 215 16 1/2 ; Berlin, 123 1/3Î 

378 .. 

37 i 25 

«7 75 

103 25 

413 .. 

457 75 

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432 50 

478 50 

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389 .. 

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623 .. 

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378 .. 

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457 50 

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487 .. 

507 .. 

504 .. 

413 50 

475 50 

461 50 

503 .. 

501 60 

435 50 

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411 75 

435 50 

43(i 50 

437 50 

433 50 

423 50 

489 75 

353 50 

392 .. 

122 50 

625 .. 

BIBLIOGRAPHIE 

jomvAL nus AGRICULTEURS ET VITICULTEUR 1 

(28" année). — Abonnements -, un an, 8 Ir. ; recou- 

vré par la poste, s fr. 60; étranger, lû fr. 

Le journal des Agriculteurs et Viticulteurs paraît 

le 10 et le 25 de chaque mois; c'est l'organe da 

monde agricole et viticole. 

Dans chaque numéro, il donne des articles dus U 

la plume do professeurs, de propriétaires, de nota 

bilités de l'agriculture et do la viticulture, oui met- 

tent les lecteurs an. courant de toutes les innova- 

tions qui se produisent dans lo domaino agricole et. 

viticole. — Le plus répandu ei lo plus ajipiécié de 


Adresser toule domando

LE NUMÉRO 

Organe qu >tidien de I>éfes*se 

RÉDACTION ET ADMINISTRATION : Toulouse, Rue Roquelaine, 25 

LE NUMÉRO5 CENTIMES 

Trais mois 

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. . 7 •• 

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Six mois 

«AUTE-GAUONNIi ET PBPABTEMKNTS LIMITROPHES . . . G fr- 14 

ÏKf'ARTKMKNTS NON LIMITROPHES 7 - 43 - 

ÉTRANGER (Union postale) 40 - 20 - 

Abonnements partent des i" et 16 do chaque mois ot sont payables d'avAoo» 

Toute demande de cha,naement d'adresse Uoit être aeuonwaanée Ci 60 eeuitum. 

Un rv» 

zo n sa 

vida inatantanénuniit. D'autant que, iflWesfiô 

et fflfe^ùiKiffiô; l'aéroniat, qui est toujours 

ïSt'i.uïlit 

ï ,e Ivlomcle Jauno 

Il y a, en vérité, quelque clio-se de changé 

en Extrême-Orient 1 

Quel rôle, en effet, y joue aujourd'hui 

l'Europe qui, naguère encore, soua le moin- 

dre prétexte, savait proniptement intervonir 



d'ins-ensé celui qui aurait prétendu qu'un 

litige quelconque pourrait un jour se solu- 

tionner^ sur les rives de la mer Jaune, -sans 

l'aj-sseaitiment des puissances occidentalee. 

En 1895, le Japon victorieux toposaittift 

la Chine des conditions de paix onéreuse*- 

les puissances « protectrices » s'opi)osai«»ii 

à leur exécution. 

En 1909, le Japon obtient du Cétestp-F, 

Pi» dos avantages qui lui donnent M, i l 

exceptionnelle : personne no proteste- r£ 

vaut les exigences du gouverneineiit mit- 

û3tl a a ? S ' les Planées do l'Occi- 

Pire chS? n Un C ° ntrÙI 

Le Poitou réuni sous Charles V..- 

Aunts et Saintonge réunis sous 

Charles V • 

La Guyenne réunie sous Char- 

les VII 

La Picardie réunie sous Louis XI 

La Bourgogne réunio sous 

Louis XI i 

L'Anjou réuni sous Louis XI 

La Provence réunie sous Louis XI 

lê Maine réuni sous Louis XI. ... 


les VIII 

L'Orléanais réuni sous Louis XII 


çois I er » 

Tue Nivernais réuni sous Fran- 

çois I er 

Le Bourbonnais réuni sous Fran- 

çois I or 


çois I er 




le Béarn réuni sous Henri IV. .. en 1589 

Le Comté de Foix réuni sous- 



L'Artois réuni sous Louis XIII. .. 

La Flandre Téunie sous Louis XIV 

Le Roussillon réuni s* Louis XIV 


Louis XIV 

La Lorraine réunie sous Louis XV 

L'île do Corsa achetée aux Génois 

sous Louis XV..», 

L'Algérie 

Nous attendons la réponse du 

Bérenger. 

1 — QQQ 1— 

Chronique 

en 1316 

en 1372 

en 1373 

en 1453 

en 1477 

en 1477 

en 1481 

en 1481 

en 1481 

en 1491 

en 1498 

en 1515 

en 1517 

eîl 1527 

en 1527 

en 1610 

en 1668 

eu 1669 

en 1678 

ai 1766 

en 1768 

en 1830 

citoyen 

Les USE 

Lo citoyen Bérenger pose ainsi la ques- 

tion i 

« Les royalistes sont évidemment fort em- 

barrassés par un rappel de souvenirs qui 

démolit à coups do documents leur fameuse» 

prétention do détenir lo monopole du pa- 

es, des raisins succulents, des ananas 

orgueilleux et autres fruits de mxc, la noi- 



pères, qui n'étaient pas si sots qu'on a l'ha- 

bitude de le croire — surtout lorsqu'il 

s'agissait de gourmandise. 

La noisette a son histoire, et même mie 



que le fruit merveilleux dont Eve fut tentée 

ait été une noisette, mais il est prouvé que, 

sitôt sa fante accomplie, notre malheureuse 

aïeule alla cacher son déshonneur derrière 



firent do la noisette, non pas une friandise, 

mais — le croirait-on — un vétficule dans 

lequel se voiturèrent quelques personnalités 



din des Hespérides, et Mab, la reine des 

fées... 

JVs atomes a 114s la j>Tomfncrit dans l'air; 

Krm cliariot, qui va plus vite

cudi 30 Septembre ISSfc 


c^Jiï^^ ^ affairas étrangères a fart 

couni 1 état des affaires au Ma.rotc. 

ma l'iidiiqué -*— 

M - Rogna uut, 

U tt,J'11,dlil(ûié la réponse de notre ministre. 

Hnon""— 

a ^ protestation 

PHf OOIltl1 o •l'irAeiFveiïtio.u espagnole diains la 

r, i , ' rs toros Saliamnanqulnos do Don José Bueno. pa- 

raîtront aussi pour la première fois dans notre 

plaoa, et le consciencieux ganaden» tiendra a nous 

faire adimirer les spécimens de son élevage en nous 

envoyant, du bétaill qui ne laissera rfcn à désirer 

sous tous les rapports. 

Course h pied 

LE TOUR DE TOULOUSB 

Ls fport de la course a pied, si dédaigné Jusqu'Ici 

va voir, au déîrat de la siiison d'at.lileti.sme une 

ors pins grandes épreuves qui aient été orKanis 'IVmr de Touilouso est donc ouvert a tm,^ 

so raire Inscrire, " 

au comité d'ot 

jrldt, 30, altlléos T„-ifayette, Tounouso. 

\A> d-iv»lt d'Insr.rlptlon est fixé à 1 franc 

Les prix nomitireux deaxissont co qui a cûé offert 

Jusiiu'ici; a saivoir i uno m-agnUlque bicyclette Vv 

réno au premier, un appareil de pliotograiniio vi 

leur 100 francs, au second ,et ainsi do suite 

Nous ferons conna.lt/ro ultérieurement la liât» Com 

.plftto dos inrjx. 

1*9 Inîîptlnms no soront TCCIW»S quo Jusqu'm 

7 octobiro, a minuit, délai lrrévocaiblk» do clûtnro' 

TAS atallers do carrosserie du Talals de rantomo- 

bile nouvellement aerandla et Installés 28, ne RI 

quet, produisant aujourd'hui les plus belles ca^ 

l'ossorles de Toulouse, rivalisant ftvantagousBmoiit 

avec lias meilleures moirque» parisiennes. Demander 

S evls ot coivdillOJis ii MÛ. Fltte et Uurne, aduiinls 

ratcurs, ci, boulevard CornoL a Toulouse, 

LA CLASSE 1908 

"Mise en route des jeunes soldats du contin- 

gent appelés sous les drapeaux en 1909. — Con- 

formément aux dispositions arrêtées par le 

ministre de la guerre pour la mise en routo en 

1909 du nouveau contingent, les jeunes sol- 

dats annelés doivent rece voir par la poste, des 

commandants de recrutement intéressés, un 

ordre d'anoel individuel. 

Cet ordre d'appel tient lieu de rouille de dé- 

placement au jeune soldat et fui donne droit 

au tarif réduit sur les chemins de fer pour so 

rendre directement et isolément au lieu de la 

destination. 

Le verso de l'ordre d'appel contient tous les 

renseignements qu'il est utile au jeune soldat 

de connaître avant la mise en route. Les inté- 

ressés devront s'y reporter et se conformer 

strictement, le cas échéant, aux dispositions 

qui y sont contenues. 

DATES D'APPEL A L'ACTIVITÉ 5 

a) Corps stationnés en France : Tous les jeu- 

nes soldats, aussi bien ceux destinés aux trou- 

pes coloniales que ceux affectés aux troupes 

métropolitaines stationnées en France, seront 

mis en route dans les conditions suivantes : 

1. Le 1er octobre, le contingent destiné à la 

cavalerie et « les bons absents » de toutes ar- 

mes ». 

2. Les 6,7 et 8 octohre. le contingent destiné 

aux armes et services autres que la cavalerie 

(le jour exact de l'appel est porté sur la carte 

postale). 

3. Les 3 octobre, les Jeunes gens désignée 

comme soutiens de famille. 

4. Le H> décembre, les jeunes gens dispensés 

en vertu de l'article 23 de la loi du 15 juillet 

1889, oui apTôs avoir bénéficié du sursis 

d'incorporation prévu par la circulaire du 12 

décembre 1899, n'auraient pas obtenu avant le 

1er décembre prochain le titre ou diplôme 

donnant droit à la dispense définitive. 

b) Corso, Algérie, Tunisie. — Les hommes 

destinés aux corps stationnés en Corse, en Al- 

gérie et en Tunisie, rejoindront le bureau de 

recrutement de leur subdivision aux dates ho» 

diquées sur leur ordre d'appel individuel. 

EENSEIGSEMENTS DIVERS 

Les Jeunes soldats trouveront sur leur oin- 

dre d'appel formant carte postale, l'heure 

exacte à laquelle ils doivent rejoindre soit 

leur corps d'affectation, soit le bureau de re- 

crutement de leur subdivision. 

Us devront s'y conformer strictement. 

I/es appelés qui ont un frère sous les drac 

peaux peuvent, s'ils le désirent, ot s'ils possè- 

dent l'aptitude voulue, être incorporés avec 

leur frère. 

A cet effet, ils devront établir une demande 

qu'ils adresseront immédiatement au com- 

mandant du bureau de recrutement dont ils 

relèvent 

11 suffira d'adrossc-r son JaffioS 

«Mkutsation, bureau des Snorh îi"! 

es La 

rs-Buraîbtes 

Sê 

rtéx 

Ont été nommés receveurs buralistes de prr> 

mière classe (exécution de la loi du 21 mar* 

1905. relative aux emplois réservés aux sous- 

officiers rengagés) : 

MM. Durand, à Montrcdon-Latiessonio 

(Tarn) ; MarUgnoles, à Fanjeaux (Aude). 

Ont été nommés areceveurs buralistes 

deuxième classe i 

A Brcssols (Tarn-et-Garonno), M Gayet- 

Ont été nommés receveurs bn.ralfstcs 

deuxième classe, à- défaut do candidats mil* 

taires classés pour cet emploi t 

Ariège. — A Lissac, M. Roques ; a. Issarda^ 

M. Jany; * 

Audo. jy A Bagnoles M, Rouger : t Misse* 

gre, M. Delfour. 

Aveyron. — A Ror-ct-Bar M. Rorlra. 

Ilautes-Pjnénées. — A Antin, M. Cailler- 

ont été nomimésireoevoirrs bumlffr.es : ft 

quiôros- (Oise) M. Crémono, adjudant an 7» da 

ligne ; a. Bouiflagira-nodlLhon (Gard), 'M. Thé» 

ru,n, ox-cavalier au. 13* chasseurs ; ù Ca*ulWfl 

(Ariège), M. PuoL 

1 

amionlums Alexandre, flat neuf; 0 

Jeu, transpositour, 2 claviers, 20 re- 

gistres goTiouLUèrc, vendus 800 franco* 

ferait éch.iuigr- avec un mauvais éiatj 

Caso, place Saiint-EUeune. IL T< "*' 

louse. 

Spectade$-Coiîcert$ & Toûoxé 

TO BATTU 

mie, la nu taie 

l'Amour veille. 

I>u 30 septembre 

LASAMnTK. - A bnlt .Heures et dd 

et 11 était une Ucrotroi ucuia"i( 

KUlïSAAJ, — A doux M>nrcfl Mute jnntlnôe ' 

la Bosa dy saM-Jïour et le Cultivateur ao t:hieaa°i 

,le *lr a bu t heure» et demie, la floio de Sain* 

i'tour ot le Gendarme est tant puu. 


leudi 30 Sej)leml»pn 19 »j 

Condamnation à Mort 

po not re rédaction d© «Montauban : 

Lundi ot mardi est venue, devant ta cour 

d'assises du: Tarn-ei-Garariin.e, l'affaire Jean- 

Aloxamdre Hébraird, maroliand forain, domii- 

ci'lié à Montauban, aocusê do viol ot d'homi- 

cide volontaire, commit, lo 20 mai dernier, à 

Montpezat, sur la personne do la joune Maria 

Lacan. 

Cette enfant, âgée de 0 ans, fut trouvée 

étranglée dans tin jardin voisin du cours des 

Fossés, où avait eu lieu, dans la journée, la 

fête de Montpezat. 

Héhnard, arrêté à la suite de diverses cons- 

tatations, a toujours nié les faits QUI lui sont 

raproofiés. , . . 

A l'audience il continue à nier, malgré les 

dépositions dea 59 tennoinis. 

Arrès un réunis Heure énenfçiuue «rlo M.,ap r 

Pra't de I.e,sla,-,« «-1 ..Ja.» f>< > M Bosse. {_ 

Après un réquisitoire &nfW}W°^. M. 

îffi^'wiï^T 'la-Sfiiï mort. 

S un verdict affirmât!!. 

* K 11 * . J A ., ((JHIliA ii -O 

UN ABUS 

De notre rédaction de Montauban : 

« Un abus de pouvoir sans précédent vient 

d'être commis par le préfet sur l'ordre du mi- 

nistre de l'intérieur. 

» Le conseil d'Etat avait cassé les élections 

municipales de 1908 dans la commune de 

Montricoux et .annulé le sectionnement arbi- 

traire qui divise cette commune. 

Cette haute assemblée s'était basée sur ce 

fait que Montricoux ne renfermant qu'une 

seule agglomération d'habitants, le section- 

nement est contraire aux prescriptions de l'ar- 

ticle 2 de la loi du 5 août 1884. 

» Or. le préfet ne tient aucun compte de 

l'arrêt sans appel du conseil d'Etat et convo- 

que les électeurs pour le dimanche 3 octobre ; 

le sectionnement est maintenu. 

Les candidats libéraux ont fait placarder sur 

les murs de Montricoux une vigoureuse pro- 

testation pour dénoncer cet attentat aux droits 

du suffrage universel et inviter la population 

à s'abstenir dimanche prochain. , 

De plus, à la rentrée des Chambres, une 

question seni" adressée au président du con- 

seil. 

iiiïîïininiiiHi H! 

TA H B ES 

A. NQS AMIS 

Il existe, dans plusieurs paroisses du dé- 

parlement, des écoles stores. Nos amis ont tou- 

jours fait pour les soutenir les plus généreux i 

sacrifices. Au moment de la rentrée des clas- 

ses, nous les prions de redoubler d'efforts en 

faveur de cette œuvre française et catholi- 

que entre toutes de l'enseignement iïBre. 

Armée. — La « France militaire » publie la 

note suivante concernant un projet de modifi- 

cations de l'emplacement des régiments de 

Cavalerie et d'artillerie du 18e corps d'armée, 

dont la répartition actuelle est, on te sait, la 

suivante : 

15e régiment de dragons, à Libourne ; 10° ré- 

giment de hussards, à Bordeaux et Tarbes ; 14° 

régiment d'artillerie, à Bordeaux et Tarbes ; 

24 e régiment d'artillerie, à Tarbes ; 14 e batterie 

d'artillerie à pied, à La Rochelle. 

« Le fractionnement du 10" hussards et du 

14 e d'artillerie, dit notre confrère, imposé par 

des circonstances qui semblent avoir disparu, 

n'est pas favorable à l'instruction de la troupe 

et à l'unité du commandement. 

» L'étude à laquelle on procède en co mo- 

ment au ministère de la guerre, et qui a pour 

base les propositions faites, notamment, par 

Les villes de Bordeaux, Pau et Bayonne, pour 

la Construction de nouveaux casernements, 

aura pour conséquence de le faire disparaître 

dans un assez bref délai. 

» D'après les projets soumis à l'examen des 

directions et des services intéressés, l'empla- 

cement futur des troupes de cavalerie et d'ar- 

tillerie serait le suivant : 

» 15 e régiment de dragons, Libourne. 

» 10 a régiment de hussards. Pau 

» 14° régiment d'artillerie, Bordeaux. 

» 34 e régiment d'artillerie, Tarbes. 

» 3" régiment d'artillerie de la 18e brigade, 

Tarbes. 

» Un régiment d'artillerie à pied, Bayonne. 

» Quel que soit, d'ailleurs, le résultat de ces 

_ études, il paraît désormais acquis que la si- 

tuation actuelle eera modifiée très sensible- 

ment et vraisemblablement dans le courant de 

l'année 1910. » 

Sucrage des vendanges. — Par arrêté du 

préfet des Hautes-Pyrénées, la période des 

vendanges, pendant laquelle le sucre pourra 

être utilise a l'amélioration des vins de pre- 

mière cuvée ou à la fabrication des vins de 

sucre destinés à la consommation familiale, 

commencera dans le département le 1 er octo- 

bre et se terminera le 1 er décembre. 

La récolte dans le département. — Le « Jour- 

nal officiel » publie les renseignements sui- 

vants sur l'état approximatif de la récolte du 

froment, du anéteii et du seigle, en 1909, dans 

les Hautes-Pyrénées : 

Froment : Surfaces ensemencées. 32,000 hec- 

tares ; produit en grains 512,000 hectolitres 

(409,6000 quintaux). 

Méteil : 3,500 hectares ; 59,500 hectolitres 

(45,800 quintaux). 

Seigle : 2,000 .hectares i 45,000 hectolitres 

(33,300 quintaux). 

Surveillez vos chiens. — Des- procèsverbaux 

ont été dressés contre plusieurs personnes 

pour avoir laissé circuler leurs chiens sans 

muselière dans l'intérieur du Marché Fxau- 

.«lauban. 

Etat civil de Tarbes du 28 septembre. Nais- 

sances : Pierre-J.ules-Antlielme-Josepli Castets 

rue Sainte-Catherine, 15. 

, Décès : Marguerite-Marie Prosper tailleuse 

de robes, 73 ans, avenue Bertrand-Barère 23. 

RENSEIGNEMENTS UTILES 

cès de Mlle F.soudé, survenu lo 7 avril 1(147, et 

jusqu'au jour où La Fabrique a été dépossédée 

par la loi inique de Séparation. 

ARRONDISSEMENT DE BAGNERES 

BAC'NÊRES-DE-.BICORRE. — Ceux qui no 

pavoisèrent pas. — Vol à nue Imitai ne mi OS 

fêtes on l'honneur de la llioiilieiuirouB* Jeanne 

d'Arc sont terminées ot il nous «t bien ipisi,- 

hte do rire un peu mainleiiaiit de certains qui 

no pavoisèrent point. 

Rue un peu n'est point ohose grave, et ia 

hïessuro ne peut être cruelle pour ceux qui 

donnèrent co jour-là une preuve manifeste de 

leur manque de caractère en se mettant aussi 

ouventemieiiti on contradiction avec leurs plus 

intimes eembiiuuaiuts. Et le curieux des obser- 

Vations qui Curent faites, c'est que l'on trouva 

de ces pusillanimes dans tous les. rangs so- 

ciaux et quo l'habit ne garanti I. point de rot,!" 

in.aliad.iio singulière ceux qu'il semblaient de- 

voir meititue a l'abri- de faible&ses aussi tapota 

covabJes. 

Certes, voira une figure, celle de Jeanne 

d'Aire, qui devrait faire la fameuse union des 

catholiques, de tous les catholiques. Dans no- 

tire ville le miracle n'eut .pas lieu. 

Le souci, de, la clienteile pour certains, la 

crainte des voisins pour d'autres, l'amoindris- 

sement de soi-même- puisé dans une fonction 

qui devait imposer ou contraire oe bon exem- 

ple et cette itoyauité, la crainte d'infliger à un 

neveu, à un omola ou à un beau-frére, peut- 

être même ù un amrière petit cousin une ré- 

putation d'ailleurs peu méritée de cléricaEis- 

me, tous ces petits .sentiments mesquins, car, 

en un mot méprisables, condamnèrent cer- 

tains à une abstention qui est presque uno 

forfaiture. Leur en vouloir, oh I non ! les 

plaindre plutôt, et les plaindre de grand cœur, 

je vous assume, car ce doit être une souffrance 

profonde de sentir .en soi une lutte entre oe 

qui doit et oe qui ne doit pas être et de trahir 

son devoir pas suite de convictions basses et 

vulgaires. Mais il est certain que l'on est bien 

déçu en face de pareiKes faiblesses et l'on re- 

doute que l'union de tels catholiques ne soit 

qu'un leurre devant le peu d'énergie dont i ls 

disposent quand se présente ia plus facile 

occasion de la montrer. 

Fiançailles. — Nous apprenons que les flan- 

çailttes de ï'ume de nos plus jolies Bagnièraises 

Mille Poulie Brou -Bradât, ont été célébrées à 

Oastelnau-Riv.ière-Basse. M. Duvigneau rece- 

veur de l'enregistrement à Thèze, est. l'heiuc 

reux fiancé, à qui nous adressons toutes nos 

félicitations auxquelles nous joignions nos 

meilleurs s-ouihaits de bonheur. 

ARREAU. —- A M. Oujardin-Beaumetz, mi- 

nistre a m partibus » aux Beaux-Arts, en villé- 

giature a Capvorn. — Eh bien. Monsieur le 

Ministre, comment vous trouvez-vous, de votre 

m&tour d'Arreau, de cette belle vaillée d'Aure, 

si riche en paysages, si fortunée en richesses 

forestières, si féittale en produits agricoles, si 

célèbre par ses petites mens élevées ou grandis 

laïcs, qu'omibnagent les haute pics et qu'ali- 

mentanit les gtocier», enfin de cette oasis, dos 

montagnes quo l'on ne quitte qu'avec regret... 

FJh bien I nous sioimrmes obligés die vous féli- 

citai- pour votre liaient d'ubiquité, qualité bleui 

précieuse par ce temps d'aiviial-ion, car enfin, 

vous avez fait, ce jour-îà une fameuse trotte 

digne de BSlériat au de quelque autre furibond 

nétreuauite ; voue avez presque rempli le pro- 

gramme de Oâaar dains son veni, vidi, vici ; 

quêter, en effet, le même jour la nymphe de 

Gaipvern, saluer la belle daimJe du château de 

Mauvezin, escalader lTSiscaJl Dieu ; patiner 

avidî les paradants de Bagnères, visiter la 

pastorale vaillée die Caimpay. goûter les savou- 

reuses truites isaumonéas du Cirque de Payo- 

the. faire tune- grande halte au féerique cdl 

tl'Aripin, ppurr admirer lo plus raiviasant pano- 

rama des Pyrénées depuis Perpignan, jusqu'à 

Bayonne. planer dans cet horizon incompara- 

ble de Clanabiiie au Pic du Midi, par um beau 

jour de soûeîl, n'esVce pats un plaisir inénar- 

rable, n'ea^ce pas à rendre jaloux les exeur- 

sianistea les pCtuis enragés ; aborder ensuite, 

>aiu confluent des deux Nesitias d'Aure, après 

une course vertigineuse par les nombreux la- 

cets de la irouite tlhemmialje ; présider inrnédria- 

temient une cérémonie ogriiloolie, créer une 

académie plus ou moinis athénienne,, et, enfin, 

banqueter à vermne déboiuitorwié, vous avoue- 

rez que oeflia n'appartient pais à um citoyen 

ordinaire., mats digne d'un nouvel Hercule ou 

d'un Viviaini écourviilllcininainil 1 platfond des lu- 

mières célestes... mails j'oulbûiai die marquer au 

passage vos mufiillpites apeaichs, toasts ou dis- 

cours que vous avez été obligé de débiter à 

In badiauderie de votre auiliitoira.. Convenez 

donc que vous nie sauriez vous soustraire à 

nos chaudes félicitiatlcnis, et qu'on pourrait 

vous confier la Wiiieoticun de pluisieuirs minis- 

tères, ce qui procurerait uno grosse éconniie 

aux contribuables. . ', 

Et maintenant, après tant de hauts faits et 

avoir pris un repas bien mérité, penmeutez- 

anoi de vous denraïuàeir le résultat pratique 

de cette tournée atimiintotraitlve. 

E n'y aura donc pas d'indiscrétion à vous 

demander conwniunicatiiion de votre carnet dé 

notes et de votre agenda. 

Les masreis des trois cantons d'Aure n au- 

ront pas manqué de vous exprimer leurs desi- 

derata surtout s'il faut en juger .par la liste 

infinie de vos décorés ;' certes, nous consta- 

tons votre générosité et depuis Wilson nous 

n'avions pas assisté à teille abondance de dé- 

coratiOMs ; vous devez être fier de faire des 

heureux à si bon compte. 

A notre tour nous eussions été heureux 

d'apprendre de votre voix quelles étaient les 

gnantdieis œuvres qui seraient, après votre pas- 

sage, acoomiplies dans la vallée d'Aune, ou 

mieux, dans les quatre vallées ; espérons que 

vous publierez prochainement un mémoire 

sur ce surjet. 

En attendant cette intéiressante publication, 

il est de notre devoicr de vous (importuner de 

la question la plus importante qui concerne 

les Pyrénées Centrales d'abord, et comme sui- 

te, lia oaimniunioation directe de Paris à Ma- 

drid. 

Constatons de suite que nos représentants 

auraient dû appeler votre attention là-dessus, 

mais comme ils y sont hostiles, ils sont muets 

ainsi que des caaipes, et vous .ont fait cortège 

comme des chiens couchants au lieu de dé 

fendre les intérêts donit ilg ont la charge, nous 

allons réparer cette nêgligeinice volontaire. 

U faut nous faire construire « hic ot 

nium », M. .le ministre, le tronçon de voie fer- 

rée qui doit relier Aueh à Damazan et en 

vole directe par la vallée du Gers, 

L'historique de cette œuvre est vieillie de 

plus de 30 ,amis, et îles pierres kHométalqaes de 

la vallée de Magnoac vous l'apprendront su- 

rabondamment ; il suffit que vous sachiez pour 

le moment que cette ligne est nécessaire au 

Transpyréniéon Cemtral par la vallée d'Aure 

LAVARDEN8. - Fflte locale 

totare tole tooalo qui uuiru lieu les tt, B ot 4 oe 

MONSEIGNEUR RICARD ET SO i CLERGE 

Les .prêtres du diocèse d'Audi, réunifi au. 

»'-i,i.i'in;i:i.pi', a l'ewiiwSKin erd.aiit iè 

sang jiiar i'one.i.ll© droite, fut tnainsitointc a la 

plia.ninaciio Gonzènie, -ou i-l ne reprit t--e, s 

qu'après une flemo.-litîuro d» soins dominés par 

M. le docteur Pinuès, 

M. Cûrrera, fut iramflpoirité en voiture rnlei:Luiv\ le .iiiMvdi 11 (veiehre \\n> 

chain, à 9 liemes du înenti.n, pour la tenue et» 

sa deuxième session ontitwutix) d© laua. 

llaipt 

'lien; après Je char fur.,' !.r. i, înarcliaJonit J«s 

leligieuisas »mpiégno, M. Laurcn»i, lieutanant de ré- 

serve au iûinént d'Albl. 

A Rodez : M. Hassuivillo, Uoulenant de r*V 

sarvo au reirlmon.i d'Avignon ; M. Boni ... , , 

liouieiwiTU de tvsoiye au av^ uiciu do l'ouï- 

Foires et Marchés 

MARCHÉ DU 1IAVRK | 

Un 88 septembre. 

Cotons. — Courant 1909, 85; prochain, 84 02; no- 1 

venibre, 84 00 ; décembre, 84 12; Janvier toio, 83 76 ; 

février, 83 62; maTs, 83 50; avril, 83 25; mal, 83 37 1 

tnin V>; jntwct. (ta «!>-. août, «2 87. tMiulanoc toi*. 

tenue. Vente, T.aoo. 

Cafés. — Oinirant mot». 41 75; prochain, 40 W; no> 

vcinbro. ',0; 4l; W 

vri.-r ati :^'. in .,1-.. :>". .-.vri.l. an in.ii. ;ti> 

i((ln au .T.. j.illilot. an. T.-.iitlan.wv i-.-vlnto. Vont*, v O.M>. 

1 -l'idée - i UH'.I.IK. ,x v i-.--. , e ,,Hv:»ti( etrn*. t«r,i ,„-.>- 

rli 'i'ln licv l..w.ml,iv. Isa Ml. IKMM-III 1 nv, ma .',l>. Jlutl- 

lino «13 ; février, tua; nuira. ISSi KyMt, IH, mal. , 

1HS; Juin 1*3: JiilWet, 1HÏ; «lût, 1«3. VMMNUIM mue 

tenue. x ; *nte, 

r i-inla ; l'ror.haln 1800. Î15-, novembre. ?15; dé- , 

eniîibivi vi'.; Janvleir 1010. 214; février, 514; mars. 

214; avril. *Ul îmU. 214; Juin, 214; JulUol, 2-14. Xou- 

diuico soutenu*». , 

- MARCHE DU TOUI.nilSU 

lin vil .-.,-i,l.-iiil,i>v. 

r.ladettes, l«lô Bupérietirc, les so kUos, 1U; hm>W>' 


Grains grossiers. — Selple do pays, les 7l> l

Jeudi 31 Sei>leiri>re 190» 

MARCHE DIS PARIS 

Du 29 snptcmhre. 

Farlrios. — Disponible, 30 40; eoiiranl, 30 25; i>ro- 

Mialn, 80 3o ; sîl/em'brc-oclobrc, 30 40; 4 derniers, 

S0 75; tendance faible. 

lues. — Gourant, 23 40; prortinin, 23 45; se,pl/iim- 

bro-octo)>re, 23 50; 4 derniers, 23 90; lendanoe faible. 

StiBles. — Courant, 10 65; prochain, 10 05; sep- 

tembre-octobre, ia 05; 4 demicu-, 10 90; tendance 

Calme. 

Alteonls. — Disponible, 43 fr.; courant, 42 25; pro- 

«baln, 42 SO; 4 derniers, 42 50; 3 d'octobre. 42 .J0; 

t derniers, 42 75; tendance forme; stocK, 10,O2J ; 

circulation, 1 ,-400. . _. „ 

Sucres. — Disponible. 3S> 875-, courant, 31 25; pro- 

chain, 31 50; 4 d'octobre, 32 125; 4 premiers, 32 150; 

tendance ferme; rou cuites, 29 tr.j autres jets, 29; 

pBtflnée, G2 fr. 


Du 29 .septembre. 

Bios. — Blentenus. On cote : par 100 kilos, 1 % 

à 32 fr. 75; région, meules dbwonlhle, 

«2 francs; livrable, 32 fr. 25; centre, 30 lr. 50 à 

31 fr. 25. 

Sons et reoaeaçs. — Fermes. On cote : Sons dis- 

ponibites, suivant grosseur, 14 fr. 50 à 14 fr. 75 ; 

repasses, do 15 fr. 75 à 16 francs-, Pilata, 14 fr. 75. 

Maïs. — Bien tenus. On cote : Maïs do la Plata, 

roux disponible, 19 francs a 19 fr. 25; Cmquanttni, 

20 fr. 50. 

Avoines. — On cote : Avoines du Poitou di^no-ni- 

Jes, 17 fr. 75; Bretagne, 10 fr. 75 â 17 francs; Plata, 

17 fr. 25. 


17 fr. 50. 

HAUTE-GARONNE 

Montrejcau. 

Mairclié du 27 septembre : „ 

Blé, 18 75; inéV i.3,?^ Motropollmji 

Vadetn-s françaises. - - ' «t *»• 

nominative 

lions ii'iiui,.,,, 

3 %, 506 25; obligations toSSèS^^?"ÎS? , 

100 50; oUigations foncièî.r-s îfiod 2 so V n/' U!(!m«S 

(rations Ilanç-no hyptuHliéc-iiTe de Franee" , 'i ' " 

428; Est, actions exmuom loi, «..'o- p., {, ' 3 %,;| 

3 % anciennes, 442; Lyon à la MMiterr.?„l5'?,'tonll 

à), obligations 3 % anciennes, Mti so ; Midi/, ,i,r'*l 

tions 2 J % 303 50; Nord, obligations a ••' „;„„"''Sa-i 

4-ifi; Orléans, obligations 3 % nouvel:--!'. iL-nF' 

mlns de fer Indo-Chino et Yunnan 3 ';' ' M.: -P1'- 

Panatna a lots, estamip., 121 50. • "«« 

Fonds d'Etat étr;uiigers. — Autriche 4 % or, i~ 

Extérieure, IHnagne, couipures 240 et s frétas £ 

tamp., 93; Japon 5 %, 103 70; Ruîse 4 % I867.'niî' 

93 45; Russe 1900 4 } %, 97 20; Hongrois 4 %, % , 

Valeurs étrangères. — liantino Nationale an M J-.' 

quo ex-couipon 49, 1073; Andalous, 

Nord 

Nord 

Orléans 

Ouest 


Autrichien 

Lombards 

Nord-Espagne 

Nord-Eapagne » 

Portugais 

Saragoese —-. 

Saragosse 

..tme 

.. .cpt 

..tme 

...cpt 

..tme 

...cpt 

..tme 

...cpt 

. .tme 

.. .cpt 

. .tme 

...cpt 

..tme 

cpt 

tme 

SUCCCRSAI.ES 

Compagnie Transatlantique 

Messageries maritimes 

Métropolitain tme 

Suez (Canal marit.) tme 

'fncsnson-Houston 

Société d'Sectriclté de Paris 

Rio Tinto tme 

Chas*). Sosnowice cpt 

Cliarb. Sosnowice tme 

carmaux v - 

OBLIGATIONS 

Ville de Paris 1865 4 °£ 

— 1S09 3 % 

4300 .. 4300 

4300 .. 

1733 .. i73ï ;* 

753 .. 753 .. 

779 .. 788 .. 

1325 .. 1335 .. 

1325 1335 

68(1 .. 685 .. 

737 .. 735 .. 

"27 726 .. 

085 .. li?S 50 

733 .. 

714 .. 

7 ill 50 

885 .. 

929 .. 

927 .. 

132S .. 

1328 .. 

1323 Z 

'519 .. i»? !'. 

114t 

1721 .. ijià 

1720 .. 1/20 .. 

1381 . 1383 .. 

9:5 .. 932 .. 

650 .. 650 „ 

810 .. 815 

131 .. 

337 .. 888 Z 

33S .. 318 

321 .. 

430 .. 398 Z 

400 .. 399 „ 

225 .. 221 ^ 

159 .. 156 „ 

573 .. 573 .. 

4760 .. 

*73S 

731 .. 

459 .. 403 .. 

1970 .. 1931 .. 

15-17 .. 

1538 .. 


1520 .. 

2030 .. 1 2079 .. 

©X 

Val- 

4 i- ,„ 

103; Tramways Pons, 4 % 1908, 495; Frauda CafSi 

Sianges. — E-*agné, Ion 

4 

?cÔ pesetas, ai ir ai 

Londres. 25 12 1/2 à 25 16 1/2 ; Berlin, 123 11» 

à 123 9/32. 

l^Ûli^/ll 'f' • 

'aleurs diverses (ohH^-attons). — ville de TOUIHK. 

508; &Klété Toulousaine d'Electricité 5 1«' 

•• Tramways Pons, 4, *- t»» io-"-- «— 

im-, L'Epargne 4 i 

BIBLJOGjtHPblt 

J0UP.NAL DES AGPlCVT.TF.VnS F.T VITICVLTEVII} 

(2T année). — Abonnements : un an, 8 fr.; recou- 

vré par la poste, 8 fr. 50; étranger. 10 fr. 

Le Journal des Agriculteurs et Viticulteurs p-aratf 

le 10 et le 25 de chaque mois; c'est l'organe da 

monde agsricole et viticole. 

Dans chaque numéro. 11 donne des articles dus 1 

la plumo do professeurs, de propriétaires, de noti. 

bilités do l'agriculture et do la viticulture, Qui met. 

tent les lecteurs au courant de toutes les innova* 

tions qui se produisent dans le domaine agricole et 

vHicolo. — Le plus répandu et lo plus apprécié de 


Adresser toute demande d'abonnement, publient, 

etc., à M. lo Directeur du Journal des Agricullcurt 

et viticulteurs, 2. rue Emile-Zola, à Toulouse. 

lus do 

GUERIT 

Tous Fes Car-3, CEiis da 

.j L I B LE MENT 

Perdrix, {mêm3 ceux 

au tralt&ïnanl par ies Corr-'ici'des ies plus 

le Flacon : 1 BraxxiD. — Franco Poste 

ayan' pasista 

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INSTITUT DENTAIRE 

S, X*. 23efc3Tcïi,x»cl,a 

(ANGLE du Boul. do STRASBOURG] 

— 1871 3 % 

— 1875 4 % 

— 1S76 4 % 

— 1SS2 2 1/2 % 

— 1KW-IS36 2 1/2 % 

— 1881-93 2 1/2 % quart 

— lsns 2 % quart 

— 1S99 S % 

— 1904 2 1/2 %... 

— , 1905 2 0/4 %., 

Ccœisranales 1579 

FoTiidères 1.S79 

-Com,m.aïiaîies 1880...".'. 

Foncières iss3 

— is35. ...."* ; Z '. '. '. '. '. '. '. 

Communaïk'S 1 ft9i 

— 1892 

P'onciêrés 1895 

Coinracrnales 1899 

Foncières 1903 " ,ZZ M ! 

Cosnmuuaâes 190G ..«.'..'!' 

Bôîie Guelm a [ ' ', 

Est-Algérien ;Z 

Est 3 % ancienne i. 

ilidi 3 % ancienne 

Nord 3 % ancienne 

Orléans ii % ancienne 

Ouest 3 % ancienne 


P.-L.-M. 3 % (fusion ancienne).... 

Autrichien 3 % 1" hypothèque 

Lombarde ancienne 

Nord-Espagne 

Portugais 

Saragosse 

Panama lots libérés 

Suez 5 % .., 

5*3 .. 

407 V. 

55(1 .. 

555 .. 

378 .. 

37S 25 

97 75 

109 25 

413 .. 

457 75 

39=! .. 

489 .. 

506 75 

505 50 

432 50 

47S 53 

403 .. 

400 50 

480 .. 

477 75 

503 . 

501 33 

435 50 

430 25 

4H . 

437 .. 

445 . 

43!i 75 

439 . 

430 . 

43.3 50 

423 

292 

389 

351 r>6 

3t0 

121 

623 

TRANSPORT DES SUPERPHOSPHATES DE 

CHAUX SUR LE RÉSEAU DE LA COMPA- 

GNIE D'ORLÉANS. 

L'emploi des engrais chirnirpies et en parti- 

culier des superphosphates de chaux prenant 

une importance oroisaante, il devient tic plus 

en plus difficile, tant aux fabriques qu'aux 

chemins de fer, de satisfaire rapidement aux 

besoins do la culture aux époques de prin- 

temps et d'automne. 

On ferait disparaître ces difficultés et le* 

retards qui on sont parfois la conséquence, si 

les agriculteurs et les syndicats n'attendaient 

pas pour faire leurs achats d'engrais. le mo- 

ment même de les utiliser et s'i-'s constituaient 

au contraire leur approvisionnement ava:;t 

les campagnes de printemps et d'automne. 

Il en résulterait peut-être, il est vrai, dès- 

dépenses supiplémentaires de manutention eî 

de magasinage, mais outre que certaines uîi 

nos consentent des remises pour les achats 

faits ainsi par anticipation, dans le but de 

faciliter également ces achats, la Compagnif. 

du chemin do fer de Paris à Orléans a mis 

en application un système spécial de priir.es 

comportant : 

Pendant les périodes du 15 mai au 15 août 

et du 15 décembre au 15 Janvier de chaque 

année des réductions : 

Do 1 fr. 50 par tonne, sur le prix de trans- 

port pour les envois par wagon chargé d'ail 

moins dix tonnes. 

Do 1 fr. 75 par tonne pour les exoéditionS 

dau moins 60 tonnes. 

Ce iréginie. inauguré le- 9 janvier 1903, a' 

déjà fonctionné avant les campagnes do prin- 

temps et d automne de 1908 et a donné dès soi) 

début des résultats encourageants. 

Au moment où va s'ouvrir la période prép* 

ratoire a la campagne d'automne P est iaié> 

S5 t>9 ; re ssant d appeler l'attention du monde agri- 

cole sur ce système nouveau particuîièrmncia 

propre à faciliter ses approvisionnements. 

543 75 

406 Z. 

55 ii .. 

555 é. 

377 .. 

378 . . 

97 75 

109 25 

411 .. 

457 50 

398 50 

4S7 .. 

507 .. 

504 .. 

413 53 

475 50 

4(11 50 

503 

501 50 

435 50 


441 73 

433 50 

437 50 

435 50 

423 50 

4S9 75 

353 50 

392 .. 

122 50 

625 .. 

MARCHE EN BANQUE 

Etat d'Alagoas ...^ 433 .. * • • 

298 .. 

201 .. 20Ô r>6 

404 50 465 .. 

86 75 8(1 75 

57 50 57 .. 

40 75 41 .. 

158 .. 156 50 

50 50 50 .. 

144 .. 143 50 

175 50 

May 33 75 'ài Z 

214 .. 242 50 

267 .. 206 .. 

NOS PETITS ÉLÉGANTS sont conduite P» 

leurs mamans au. PETIT MARIN (Mlle n'as- 

Î^L"*? PP^l 22 - Toulouse, près la C* 

pitole. Spécialité da costumes 

çons. — Economie. 

près 

da petila tjal" 

DAME veuve, 36 ans. instruite, connaissant 

espagnol et comptarathAé, dem-ando p!r-.;e da 

caissière ou comptable. 

Ecrire B, P., au bureau «Bu joumina. l'Express. 

Imprimerie spéciale 

te Gérant : Amédée BESSOH 

i9 Feuilleton du 30 septembre 1909 

tiuLiliioUlIk PAR 

La Capitaine DAlVRIT 

{Comm' DRIANT). 

CHAPITRE XL 

LE LEGS D'ANDRÉE - 

Elle se releva, et mistress Elliot Pimi- 

Utnt, montra à Geof-g-es Durtal un porte- 

feuille à l'angle duquel un chiffre en or 

'faisait saillie sur le cuir fauve. 

— J'ai trouvé cela sous la tète de ce- 

lui-ci, fit-elle, eh montrant le cadavre à 

ferbe blonde. Voyez les deux lettres -: 

F. A. Je ne connais pas le prénom d'An- 

di'L'o ,mais l'A no laisse aucun doute... 

Celui-ci est donc bien Andrée. 

Bile séri a dans la poche intérieure da 

Rm manteau do fourrure le précieux do- 

cument, et, malgré la gravité de l'heure, 

lo jeune officier ne put s'empêcher do 

donner un long regard au courageux 

Suédois. 

^ — Si nous devons être sauvés, dit-il, 

Oest h lui que nous lo devrons. 

-— Georges, je vous en prie, fil Chris- 

wanrr, pro.no/, cotte polio et obstiniez vite 

ToTitreo avec de la neige, dès que nous 

SBrons «orties. 

ÉhkM NO . J M n '?: vo ' n5 I** uno minute à 

ÏKM cil e-, Christian© ; ocou tea... 

Un grondement lointain mentait jus- 

qu'à eux du fond de l'horizon. 

— C'est une idée absurde peut-être, 

Georges, mais mon émotion première 

m'a reprise... Il m© semble que je parti- 

rai plus calme, si vous faites ce que je 

désire... Nous avons violé cette sépultu- 

re. Si nous ne la refermons pas derrière 

nous, un ours, un fauve viendra qui dis- 

persera ces restes... J'ai le cœur qui dé- 

faille rien que d'y penser... Faites ce que 

ije vous demande, Georges... 

Il n'objecta rien, et au sortir de l'étroit 

.passage se borna à dire : 

•— Regagnez vite la nacelle et embar- 

quez pendant ce temps. L'orage appro- 

che. 

— Nous nous embarquerons ensem- 

ble, Georges... Vous, mistress Elliot, 

prenez les devants... Ecoutez d'ailleurs 

votre nom : sir James vous appelle. 

L'Américaine partie, l'officier accu- 

mula rapidement de la neige à l'entrée 

du passage. La jeune fille la tassait ner- 

veusement avec ses petits pieds. 

— Encore un peu, Georges ; ce n'est 

pas assez haut. 

Il ne songeait pas à résister. Perdre du 

temps en un pareil moment était folie, 

sa raison le lui disait, mais son fatalis- 

me reparaissait, doublé d'une sorte de 

superstition dont Christiano était l'objet. 

« Elle était la bonne féo de l'expédi- 

tion », avait dit sir James, et le jeune 

homme la croyait fermement. • 

Donc, co qu'elle demandait là, il pou- 

vait, il devait le faire sans hésitation. 

Quand il eut terminé, elle dit d'une 

voix grave, dans lo vent qui montait : 

« Adiou, Andrée ! », puis ils prirent leur 

courso, se tenant par la main. 

Maintenant, l'air çlàôé leur fouollaït 

le visage et, autour d'eux, des traînées 

de ouate semblaient courir... La brume 

se dissipait et, au-détour du promontoire 

de neige que surmontait le drapeau 

d'Andrée, l'aérostat leur apparut avec 

netteté. Il se balançait et commençait à 

rebondir contre la haute paroi qui ne l'a- 

britait point, puisque l'ouragan arrivait 

du côté de la banquise. 

Du côlôdu Spitzberg, un éclair jaillit, 

et, quelques secondes après, un coup de 

tonnerre sec et semblable au crépitement 

d'une fusillade, lointaine so répercuta 

sur la haute falaise. 

L'Américain faisait de la nacelle des 

gestes désespérés, et ses appels, mêlés à 

ceux de mistress Elliot et du savant, se 

précipitaient. 

En un clin d'œil, -les deux jeunes gens 

arrivèrent au pied de l'échelle et Geor- 

ges Durtal fit passer la jeune fille devant 

lui. 

La nacelle se soulevait, retombait et 

quand l'enveloppe, heurtant la blanche 

muraille, était -renvoyé par elle cemmo 

une balle élastique, tout le réseau de 

cordages criait sous les brusques soubre- 

sauts de la grande barque d'acier. 

Le ronflement du gnz indiquait que, 

malgré l'augmentation manifeste de for- 

ce ascensionnelle, rAméricain n'avait 

pas interrompu l'opération du gonfle- 

ment. 

— Enfin, vous voilà, fit-il,quand Geor- 

ges Durtal sauta dans la nacelle. Nous 

sommes au complet... Il n'y a plus un 

instant à perdre. Quo faut-il faire 7 

— Au complet... dit l'officier. Non; 

Bob n'est pas là, il surveille l'ancre. Di- 

tes-lui do remonter, sir James. 

Maintenant, poursuivit-il, jetons suc- 

cessivement les tubes vides au dehors. 

Coinbim y on a-Hl ? 

-— il y en a sept, les voicî... 

- Après eux, nous jeU$mna lo Iffâ C { 

puis, si c'est nécessaire, les tubes pleins, 

les derniers... 

— Il en reste trois... Dépêchons-nous ! 

Ces inclinaisons de la nacelle sont horri- 

bloment-dansereuses... Tenez-vous bien, 

Comelia ! 

_— Il nous faudrait nous enlever assez 

vite, dit l'officier, pour que la nacelle ne 

frotte pas contre la paroi, à cause de l'hé- 

lice. Sir James, c'est vous qui couperez 

la corde d'ancre, dès que je vous le di- 

rai... Vous, docteur, aidez-moi à jeter 

ces tubes au dehors. 

Successivement, les sept tubes vides 

furent précipités par-dessus bord. Au 

moment où le dernier venait de délester 

la nacelle, un nouveau coup de tonnerre 

éclata, beaucoup plus proche, et l'hori- 

zon entier fulgura. 

L'ouragan arrivait au galop. 

Devant son souffle puissant, ce qui 

restait do brouillard s'évanouit en quel- 

ques minutes comme un rideau qu'on 

tire, et la banquise s'étala sous les veux 

des aoronautes, immense et striée' do re- 

flets e ectriques, qui en prolongeaient 

jusqua l'extrême horizon la Vripo 

éblouissante. 

Vers la gauche ,du côté opposé au pro- 

montoire d'Andrée, la falaise so prolon- 

geait en uno ligne fuyante qui allait se 

tondre dans des blancheurs lointaines. 

-— Je vois « Sirius » à l'œil nu, clama 

le docteur 1 Et voici « Pollux 1 » Ah 1 si 

j avais mon instrument !.„ 

— Los sacs do lest maintenant I 

Il en restait uno vingtaine, représen- 

tant près do 200 kilos. L'Américain cou- 

pa successivement les ficelles qui les re- 

tenaient au bordage et ils s'ecrasororit 

dans ianoige, -sans que la nacelle so sou- 

levât franchement.. 

I - 0r : ^-i: rrrrelî,- rte tirait pas d'une fa- 

çon connue sur la corde d'ancre, on ne 

pouvait espérer voir l'ascension so pro- i 

duire assez rapidement pour éviter les 

rudes frottements contre la falaise que 


tout. 

— Christiane, fit-il, je vous en conjur 

re, entrez dans la tente... II va se pro- 

duire des heurts capables de vous jeter 

dehors... Jo n'aurai pas la liberté d'es- 

prit nécessaire si je crains pour vous. 


d hydrogène solidifié ; après eux, le ma- 

tériel du ballon et les approvisionne- 

ments do l'expédition devaient suivre. 

Cependant, le docteur, tout en aidant 

l'officier de son mieux, se répandait en 

amers regrets quo traduisaient de brus- 

ques-apartés. 

— L'étoile polaire est maintenant visi- 

ble à l'œil nu... là, cachée par cette mas- 

se stupide.. Tous mes diplômes pour uno 

observation d'un quart d'heure à cent 

pas d'ici... C'est une fatalité 1 

Mais il s'interrompit. Un coup de ton- 

nerre d'uno violence inouïe éclata au zé- 

nith et lo ballon parut tout irradié d'ef- 

fluves phosinhorescentes. 

Une odeur caractéristique, celle do l'o- 

zone, consécutive à la chute do la fou- 

dre, emplissait l'atmosphère. 

Les éclairs se succédaient pressés pa- 

pillonnants, et Georges Durtal no' put 

retenir une exclamation terrifiée : 

— Pourvu que noire ballon no prenne 

pas feu J... 

L'Américain l'entendit-, ot vivement se 

pencha. 

Soudain, Ta maetlls quitta lr, sot fWV 

lant la paroi do glace. Un heurt violent 

! do l'aérostat contre la falaise l'en éloigna 

1 quelques secondes, mais lo long fuseau 

vmt y xv-bondir do nouveau, iuiprimaiit 

à la nacelle une secousse qui l'inclina k 

1 45 dejïuéa. 

L'étoffe résisterait-elle à de pareilles 

épreuves ? Le gaz, comprimé par ces 

chocs répétés, n'allait-il pas faire sauter 

la soupape ; ou bien encore les câblas 

métalliques, rendus cassants par le frow 

ne risquaient-ils pas de so rompre ? 

Autant de questions angoissées que se 

posa Georges Durtal pendant les instante 

d'épouvante où la nacelle escaladait 'a 

haute muraille. 

— Vous avez donc coupe la corde t 

•interrogea fébrilement l'officier. 

— Il le fallait, commandant. 

— Et Bob ?... Il n'est pas là t.- 

L'Américain ne répondit rien. 

Maintenant,la nacelle arrivait au so-n* 

met de la falaise. 

VA voilà quo, au moment où l'hélic° 

allait buter contre la glace, Georges Duj 

lai aperçut, accroché à l'une de ses hra' 1 " 

ches, urn corps qui s'agitait frénétiqU-Jl 

ment. . o 

C'était lo malheureux nègre qui, lalS?I 

à la garde do l'ancre et recevant sur i

Organe «paotMieii. de Péteuse Sociale et Meligiettse 

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Edition du matin spéciale a Toulouso 

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RÉCLAMES — 

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GRAPHIQUE SPECIAL 

Jeudi 30 Septembre I9U9. - I?' Année - N" 6,(71. BUREAUX A PARIS: 26. RUE FEYDËAÙ 

lês raits au 


let ont fixé au 13 octobre la rentrée des Cham- 

bres ; ils ont décidé «So faire élever un monu- 

iHent à ia mémoire des victimes da la « Répu- 

blique » ; les amiraux Gaillard, Marquis. Ger- 

mineî cî Philibert, ont été nommés inspec- 

teurs généraux tte la marine et l'amiral Jauré- 

guifcerry préfet maritime à Toulon. 

On a vola trois appareils enregistreurs dans 

les débris du ciirigôafeie « République »; deux 

ont un être retrouvés. 

-©- 

Le corps du canitainc Marchai a été inhumé 

ti Nancy eî celui "de l'adjudant Réau à Naintre 

(Vienne). 

-©— 

Outre MM. Lebaudy, un inventeur, M.Spiess, 

n offert au gouvernement un dirigeable pour 

remplacer la* « République ». 

I.co frftUtfM espagnoles ont occupé le mont 

Gurugu ; de nouveaux cadavres de soldais es- 

pagnols y ont été découverts. 

On a découvert au Monténégro un complot 

•entre ie prince Nicolas. 

-9- 

Urtc vraie bataille a eu lieu à Foggia (Italie), 

entre ouvriers agricoles eî anarchistes ; ii y a 

39 blessés et 2 morte, dont le chef des anarchie, 

tes. 

- C'- 

en signale t"e grandes inondations dans le 

pays de Galles ; il y a dos victimes. 

JUE 

Le budget de l'Etat s'enfle d'année en 

innée. Tout le mondo en fait la remar- 

,que, mais ù peu près personne n'observe 

que oette augmentation croissante des 

charges de l'Etat ou plutôt de ses libéra- 

lités envers ses fonctionnaires et une no- 

table partie de la population coïncide 

avec uno augmentation analogue, quoi- 

que moins rapide, des budgets départe- 

mentaux et communaux. 

L'Etat a trois grandes causes d'aug- 

mentation : la réfection très onéreuse de 

la marine, que plusieurs ministères suc- 

cessifs ont laissée tomber, les dépenses 

do l'instruction publique ou plus exac- 

tement de la guerre à renseignement re- 

ligieux, enfin, et pour une part considé- 

rable qui ne cessera jamais d'augmen- 

ter, les dépenses dites de « solidarité 

sociale ». 

De ces trois causes, les départements 

;et les communes n'ont que les deux der- 

nières, mais c'en est assez pour que, eux 

aussi, ils aient leurs finances fort mal 

en point. 

Rien de plus instructif à ce sujet que 

la discussion qui vient d'avoir lieu au 

conseil général de la Seine. 

Pour en juger, il faut savoir que- le dé- 

partement do la Seine renferme en chif- 

fres ronds le dixième de la population 

de la France : 3,000,000 habitants sur 

39 millions, qu'il passe pour en être la 

partie la plus éclairée (songez donc, il 

est la Ville-Lumière ou placé dans son 

rayonneiment immédiat !) ot qu'il possè- 

de — comme du reste la plus grande 

partie de nos départements français — 

un conseil général où dominent les radi- 

caux, les radicaux-socialistes ot les so- 

cialistes, trois groupes de têtes qui sont 

financièrement dans le même bonnet. 

Sur un budget total de 95 millions, le 

budget ordinaire do la Seine s'élève à 68 

millions. Là-dessus les œuvres d'assis- 

tance en prennent brut 52 millions et 

demi, sauf les reverseiïSents qu'il a à 

exiger de l'Etat et des communes. J'en 

tends, par les œuvres d'assistance, les 

aliénés, les enfants assistés, les vieil 

lards, infirmes et incurables, et pour des 

Somones infiniment moindres quelques 

institutions de bienfaisance. 

Le nombre des bénéficiaires de ces dé- 

penses départementales est énorme et il 

croît chaque année ; puis, dans certaines 

catégories, la somme qu'ils coûtent cha- 

cun par tète est vraiment colossale. 

Il y a trente ans, la Seine comptait 

7,500 aliénés à la charge du départe- 

ment ; elle en a maintenant 14,800, soit 

presque lo double. A cet égard, l'aug- 

mentation de la population n'a eu qu'uno 

trôs faiblo influence : les deux causes 

sont l'augmentation générale du nombre 

des aliénés — co qui peut être pris pour 

Un symptôme de dégénérescence sociale, 

auquel l'immoralité et l'alcool ont une 

part incommensurable ; — puis la ten- 

dance croissante des pouvoirs publics à 

accorder l'assistance à des individus ou 

à des familles qui pourraient s'en passer. 

Que voulez-vous ? On ne refuso rien, 

quand on est l'élu de la démocratie, à 

des électeurs qui pourraient vous faire 

expier volro refus. C'est la mendicité 

d'une part, la courtisanerie démagogi- 

que de l'autre. 

Défalcation faito des subventions, 

remboursements ot concoure quelcon- 

ques, les aliénés coûtent au département 

environ 7 miUions. Cela fait en chiffres 

ronds 475 francs à la charge du départo- 

2?°V10" compris ù peu près 400 francs 

tt0fiub vcn U0ns reçues d'autre part, 

viennent ensuite les enfants! assistés, 

y a trente ans, en 1870, il y on avait 

26,200 ; en 1909, il y en a 55,000, soit 

beaucoup plus du double. Voilà, certes, 

qui ne témoigne pas en faveur d'un pro- 

grès de la moralité domestique. Pour 

eux, la dépense totale nette à la charge 

du département est de 6,300,000 francs, 

à raison de 246 francs par enfant assisté. 

L'Etat en est, pour sa part, d'un peu plus 

de.6 millions, et les communes d'un peu 

plus de trois. 

Sur les vieillards, infirmes et incura- 

bles, la statitisque de comparaison ne 

saurait remonter aussi loin, puisque la 

loi qui leur donne droit à l'assistance 

date seulement de 1905 et n'est entrée en 

vigueur qu'en 1907. Néanmoins, pour 

deux ans, on. constate que, parti du chif- 

fre de 50,000 assistés, on en est déjà à 

62,000, et ici — dans une période aussi 

courte — il est bien clair que l'accrois- 

sement de population, de Paris et des 

communes suburbaines n'a pu avoir au- 

cune influence. Le département, pour sa 

part nette, en sera de 3,650,000 francs 

sur un total de plus de 21 millions, dont 

le reste est fourni par l'Etat, la ville de 

Paris et les autres communes. 

Ces trois articles — aliénés ,enfants 

assistés et loi do 1909 — figurent au brut, 

au budget du département, pour un to- 

tal de 49 millions ,sur lesquels les fonds 

de concours de l'Etat et des communes 

lui en font retrouver environ 32. Peu 

importe cette répartition, voilà trois ca- 

tégories d'assistance — aliénés, enfants 

assistés, vieillards, infirmes et incura- 

bles — qui, pour le seul département de 

la Seine, coûtent 49 millions aux contri- 

buables. 

Dans les autres institutions que le dé- 

partement entretient ou subventionne, 

ce qui est frappant, c'est le chiffre fabu- 

leusement élevé auquel revient chacun 

des assistés. 

Ainsi, pour l'orphelinat de "Ccmpuis, 

la dépense du département est de 1,800 

francs par tète d'orphelin ; pour l'école 

Théophile Roussel, à Mcniesson, elle est 

de 950 francs ; pour l'Institut départe- 

mental des aveugles, de 2,590 francs ; 

pour l'Institut départemental des sourds- 

muets, à Asniores, de 850 francs, etc. 

Ces chiffres sont effrayants lorsqu'on 

les compare avec les dépenses infiniment 

réduites avec lesquelles nos œuvres chré- 

tiennes, aux mains de nos religieuses, 

abritent et nourrissent des misères de 

même genre. 

Et il en est de même dans toute la 

France. 

Prenez les budgets départementaux de 

la Haute-Garonne, de l'Ariège, du Tarn, 

du Gers, de tous les départements du 

Midi ou du Nord, de l'Est ou de l'Ouest, 

partout on peut faire les mêmes consta- 

tations. 

Par co simple rapprochement, on peut 

mesurer la faute économique et fînan 

cière que les haines sectaires font com- 

mettre à nos administrations. Sur quel 

pied ces institutions départementales 

sont-elles donc montées ? Quels états- 

majors galonnés comportent-elles ? A 

quels coulages enfin donnent-elles lieu ? 

La conséquence pratique de cet état de 

d'érçuiMbtia ûnetoWe, piqua de l'arrière, r* l)iimes lia la, catasUroplie do la 

République ont-elles souffert ? 

fouir pouvoir Jépon&g sans crainte d'er- 

reuii", i»l faut sic remémorer d'abond te ciir- 

oanistiaenices du dnaime. 11 fuit rapide, brutol, 

instantané. En pleine mancfhe, alors que lliô- 

l,Lca tournait a. (XX) tours au maotos, ci pmoïia- 

btamient à 800, une de sets pmta so diétaone, — 

projectito d'acier, long do 85 ccinililiuèitireis en- 

viron, louirid, dio hullt il dits kiloigiia.mmce, — ot 

6'eo va crever l'cinvei'icfprpo caoutélloutéo, dis- 

tendue par la pression inteniiio do aHiydro- 

pè.no qui la gonfle. Elile d'aiborde par sa suir- 

faco d'étalcnncinit avec une vitesse considéra- 

ble, qu'il cet du (reste facilio do calculer, elt la 

perfore de part on part. Si flioin prend, un die 

ces bAililonnK'ilis qui serv-cinlt do jouet aux fout 

petits et qu'un lo pique d'un e cpilnifitle, il éclata 

avec bruit et l'ouvertucie lrreyuUèi'.o qui se 

pneduit est iiniflnimonï pGiue grande que le trou 

oninusculo diont sa paroi fut lésée. Un phéno' 

|ntnei aswlloguo a ou lien pour l'enwi'jcppo do 

îa Rfpnbliquf : Je déJabrcimeinit qu'a. déf.c,nmlrbô 

en efito lo choc dto lia pale projeiîéo tamçén.- 

tihufcfnent fuftaornio : pior lui, lo laaCIUm sa 

vida InsjtantAnffnienit. D'autant' que, tik'-ilûsiM 

et dé^»i"i:i!,:br«5, l'a A reimt, oui est ioujonre 

dans l'atmosphère en une véiWilnlblo position 

t.© IVEortd© tTaxiia© 

Il y a, en vérité, quokiue chose de changé 

en Extrême-Orient I 

uol rôle, en effet, y joue aujourd'hui 

l'Europe qui, naguère encore, sous le moin- 

dre prétexte, savait promptement bitervenir 



d'insensé celui qui aurait prétendu qu'un 

litige quelconque pourrait un jour so solu- 

tionner, sur les rives de ia mer Jaune, sans 

l'assentiment dos puissances occidentales. 

En 1805, lo Japon victorieux imposait à 

la Chine des conditions de pa ix onéreuses e 

les puissances « protectrices » s'opnosak'ni 

ù leur exécution. 

En 1009 

personne no -nrotr-^fr» «ir, 

vaut les exigences du goimriiSu t,^ 

dontLl?!* T 5 ' les P ui «^ncos do l'Occt 

Pire Sis U " C ° QtrÔ1ouis XI en 1481 

Le Maine réuni sous Louis XI... . en 1481 


les VIII en 1491 

L'Orléanais réuni sous Louis XII en 1498 



Le Nivernais réuni sous Fran- 


Le Bourbonnais réuni sous Fran- 







Le Béarn réuni sous Henri IV. .. en 1589 

Le Comté do Foix réuni sous 



L'Artois réuni sous Louis XIII. .. en 1640 

La Flandre réunie sous Louis XIV en 1668 

Le Roussillon réuni s» Louis XIV en 1669 


Louis XIV en 1678 

La Lorraine réunie sous Louis XV en 1766 

L'île de Corse achetée aux Génois 

sous Louis XV en 1768 

L'Algérie en 1830 

Nous attendons la réponse du citoyen 

Bérenger. 

— QQQ 

Ckjfoîjiqiïe 

LE TEhiPS DES HQISETTES 

te Deux Patfietisies 

Lo ciloyon Bérenger pose ainsi la ques- 

tion : 

n Les .royalistes sont évidemment fort em- 

barrassés pjy un rappel de souvenirs qui 

démolit à coups do documents leur fumeuse 

prétention de détenir lo monopolo du pa- 

ftr'ot.isuK?. h 

Vottji noiro- réponse 3 

L'Ilo de Franco, dV)inaino do Huûaa Ca- 

Parlons un pou « noisettes », voulez- 

vous ? Cela nous changera des graves su- 

jets. 

Voici leur saison venue. 

— Bien petit fait 1 direz-vous. Que nous 

importe la noisette, à côté de tant do sé- 

rieuses questions agricoles ! 

Halte-là ! Bonnes gens ! no proclamez pas 

la faillite de la noisette. Ce .serait presque 

un blasphème, car si, à côté des poires su- 

perbes, des raisins succulents, des ananas 

orgueilleux et autres fruits de luxe, la noi- 



pères, qui'n'étaient pas si sots qu'on a l'ha- 

bitude do la croire — surtout lorsqu'il 

s'agissait de gourmandise. 

La npLsette a son histoire, et même une 



quo lo fruit merveilleux dont Eve fut tentés 

ait été une noisette, mais il est prouve que, 

sitôt sa faute accomplie, notre malheureuse 

aïeule alla cacher son déshonneur derrière 



firent do la noisette, non pas une friandise, 

mais — 1© croirait-on — un véhicule dans 

lequel se voiturèrent quelques personnalités 



din des Hespérides, et Mab, la reine des 

fées... 

rvs a-torows aliMs llei ^ramènent dans l'air; 

Son Chariot, qui Ta pJns vlto quo l'éolalr, 

Pnt tnlir.6 par l'iurtfoil-o 6currull et l'aviclo 

Pivert, dans la moitié d'un© noisette vide. 


pas de donner la noisette comme nacelle à 


nuit de sa fête, elle traverse la mer, de Ca- 

tane à Tripoli. 

Utilisée ainsi par d'illustres voyageurs, 

la noisette devait être considérée comme un 

talisman. Longtemps fut célèbre l'huile hé- 

radine, distillée du bois de noisetier et qui 

guérissait lépilepsic, 1© mal de dents, les 

vers et autres misères du pauvre corps hu- 



la vessie. Lo gui du coudrier (noisetier com- 


ges. 

Encore aujourd'hui, en Russie, dans les 

campagnes, on affirme quo celui qui porte 

en sa bourse un© noisette double deviendra 

riche. En Allemagne, dans les étables, on 

touche avec des branches de noisetiers la 

nourriture des animaux pour la bénir. 

Les baguettes do comdrier passent, un peu 

partout, même en France, pour avoir les 

vertus magiques. Certain ninge en usa, ré- 

cemment, dans les bois d'Etampes, sans 


Vers la fin du dix -8ç.pl iriue sic-ele, le fa- 

meux Jacques Aymat, paysan du Dau- 

phiné, fil, courir fmtt Purin, ipii voulait, voir 

la baguette do coudrier avec, hupielte il 

avait retrouvé, ù I ira (irai iv, un a.s:ia-s.si;-i, 

ou niili .'U da douzi! ]>rrsonnv.-i. l)n nombreux 

« chercheurs

— eudi 33 Septembre 1205 


«£3 "J 'nistre te affaires étrangères a ta» 

«M naître i état dos affaires aa Maroc. 

u a indiqué Ira réponse de nom© ministre, 

M- Rcignauiit, à la protestation de Moulai 

/ atid. contro l'intervention espagnol© dams le 

'"if ; cette répons© a recueilli l'adïiéslorn una- 

nime des puissances, dont les représentants 

-« langer, d'accord avec notre ministre, ont 

faut connaître que le rôgieimemt dos questions 


ment le Maroc et l'Espagne. 

M. Piohon a mis, d'autre part, le conseil au 

jSt>UipaiDi dies instructions qu'il avait données 

pour proester contre Les traitements lufliges 

aux prisonniers faits dans l'année roguis» 

et il a exposé les conditions dans lesquelles 

cas instruction ont été exécutées. 

11 a dominé lecture die la réponse faute par 

Moullaï liafid à 2a dénnarObc des consuite a 

Fez ; las a ROI U s dos puissances n'omit nu, mal- 

gré tous leurre efforts, obtenir du suilton les 

Ksuraraces oatégorifluas qu'ils étaient duairgès 

do lui demander. 

LA QUESTION CRETOISE 

M. Picfhon a entretenu, en outre, ses cioffii- 

ÉPuns des affaires de Crète et de Turquie. 

LE MONUMENT DE S AN-MARTIN 

Sur la proposition du ministre des affaires 

Étang ères, le conseil a décidé que le gouver- 

nement participera c-fficieiLlemeiu à l'inaugu- 

ration du monument qui doit être élevé, le 

24 octobre, à Boulogne-sur-Mer, an général! 

argentin Soin-Martin, qui est un dies héros des 

guernes de l'indépendance américaine. 

Le ministre de la guerre représentera le 

gouvernement à. cette cérémonie. 

LES INSPECTIONS GÉNÉRALES DE LA MARINE 

Le ministre do la marine a fait approuver 

par te conseil les n ami nations suivantes : 

Sont nccnimés : inspecteur générai des esca- 

dres, lo vice-aunirai Gaillard ; inspecteur gé- 

rité.nail du matériel, le vice-atmircul Marquis ; 

teapoetc-ur général dies écoles, le vice-amiral 

Geïtmimeit : iinsrpeoteur général des défenses 

sous-maiBneis, le vice-aaniral Philibert ; lo 

vice-amiral Jaurégailbenry est nommé préfet 

taairitima à Toulon. 

Le camseïl supérieur 2© la martai© sera com- 

posé, sous la piiésMenoe du irninistre, des qua- 

tre vice-amiraux inspecteurs généraux, du 

vùioe-eimir-aa chef d'étatimajor ot des vicc-armi- 

raux ayant exercé depuis mioiinis de doux ans 

mn LES J 

Le 

„ d'urne escadre, 

au ociinimandieiment : V de la 

du Maroc, le capitaine de 

2° de 6a division navale de 

oapliaiino do vaisseau Jean 

le cammanai-: 

Sont namn 

division na\ 

vaisseau Seir 

l'Indo-CMne, 

KerglsteA. 

LES VOIES FERRÉES FRANCO-ITALIENNES 

Le conseil a arrêié la nomination des délé- 

gués deis .miiuisttres des affaires étrangères, des 

(savaux put» 1 ies, des finances, de la guerre 

et du commerce qui doivent pjcnudlro .pairt à la 

conférence franco-itafrieiin© à Home en vu© 

de l'amélioration des communications par 

voies ferrées entre la France et 1"Italie. 

La déii ibéraiion a été iiniîerrainpu© veas midi 

et demi et le président a offert à déjeuner aux 

caiiaiiâtros. 

Après ie repas, le conseil a tenu une nou- 

velle séance, à l'issue de toqueUe la note sui- 

vante a été communiquée : 

L'AUTONOMIE DES PORTS 

Les ministres des travaux ipubMcs, du com- 

merce et des finances se sont entendue pour 

aiitrèter avant la rentrée du Parlement lo texte 

définitilt Ida projet sur l'autonomie des ports. 

LES EMPLOYÉS DES CHEMINS DE FER DE L'ÉTAT 

Le conseil autorise le ministre des travaux 

publies à se mettre datocord avec le ministre 

des ûnanoes pour ia mise en vigueur la plus 

possible de ruinification des tirait e- 

deé employés des chemins de feu? de 

ancien, réseau et Ouest racheté, 

nristfe des travaux publics, des postes 

çtwiUies a été autorisé à se ooneenter 

i ministre deis finances pour insérer 

s projet de loi de finances des disposi- 

ejuitairt à, étevftr Le poMis unitaire des 

de 15 à 20 grammes, 

antéliioiatiotn, décidée par 1© dernier 

s de l'Union postale et déjà appliquée 

iruger, aurait d'aiborid pour conséquence 

minution de produit qui serait immé- 

ent compensée par une révision du 

j» papiers d'affaires. 

iiap iiuie 

monts 

J'Eîait, 

Le n 

et téfflé 

avec } 

dSHB 1 

LES CONVENTIONS DOUANIÈRES 

fântrsn, le ministre du cammetnc© a entretenu 

le conseil des conséquences d'application du 

tarif douanier américain et de l'état des négo- 

ciatiiûEii> des conveniiiions dauanièireis av'ee le 

featugai. 

Les membres du giouveimeroeirut sont irepar- 

tis à deux heures cimiquanite-sept pour Porte. 

Autour du conseil 

JOURNAUX ANTIBLOCARDS 

Paris, 29 sopifembre. 

Du Goulots s 

« Âvant-h'ier, le Temps, prenant une patrio- 

tique initiative, ouvrait une souscription pour 

dotar in Kanance d'unie flcdtic aérionmie. J'ai par- 

don ru la liste des souscripteurs, M. FaMieros 

n'y figurait pas. 11 n'était pas à son poste no 

générosité. Entra pairenUiesos, il WOUB iaiM 

souhaiter eîe le gouvcirnem'einit attribue a 

pattfi sousicj-iijj'tion un ofcrwOtfiM wationaE on 

lui ouvrant les guidhets dos étaibCisserments 

pulljilics. 11 n'y a pas, on Europe, un souverain 

qui n'eût considéré ootmime un devoir d hon- 

.ucur d'aesiebett' aux furiéiraililcs ^ 

bienveillant, bien qu'il eut, il y a quelques 

jours, égratlgné son gendre, M. Lancs. 

M Briand s'ingénia à rassurer le président, 

sans lïij y parve ir ; M. Fallières voulait 

qu'on lo détendit contre la malveillance uvs 

0 On W Uu' répondit quo Je nécessaire serait 

ait ; M. Briand en a l«e moyens, mais lo 

bruit court qu'il y arrivera difficilement. 

Dans les milieux politiques amis du gou- 

vernement, on est très mécontent du déplora- 

ble effet que vient de qwoduire l'attitude d© 

M. Fallières ; il en est peu qui le défendent 

Nous avons recueilli dans l'entourage prési- 

dentiol l'anecdote suivant© : Quelqu'un ayant 

demandé à un fouctioiuiairo subalterne, mais 

o&se, de la présidence si oui ou non M. rat- 

ières avait au moins envoyé une couronne 

aux victimes de la llépnbliquc, fait que cer- 

tains journaux contestent, 1© fonctionnaire 

aurait répondu : « Mais oui, le président a 

envoyé une couronne ; c'est mémo Mme Fal- 

lières qui s'est chargée de l'achat. ; elle était 

grosso comme ça et coûtait 19 fr. 95 I » 

La souscription nationale 


Le montant de la troisième liste do sous- 

cription pour l'Aéronautique militaire s élève 

à la somme de 28,641 fr. 50 ; le montant total 

des trois premières listes est de 76,8aJ lr. 

LES OBSÈQUES DES VICTIMES 

Versailles, 29 septembre 

Nous avons dit hier que les caweihda 

victimes avaient été déposés/»« 5 »f n 

au cimetière Soiint-Lou s de J^^f 

.f' J 

un caveau provisoire mis à la disposition aes 

A*£| heures du soir, deux 

ceux du capitaine Marchai et de If^judant 

Réau, furent enlevés d;u caveau 

dir 'f 6 . s .^ 

oTOnVW sur Nancv, le second sur Naintie 

fvfenne). où dûtfavoir lieu l'inhumation défi- 

"une députait on d'officiers et de sous-officiers 

du 1er régiment du génie assistaient au dé- 

part. 

L'inhumation du capitaine Marchai 

Nancy, 29 septembre. 

Ce matin la ville de Na/ney a rendu à son 

tour un dernier .hommage à l'un© des viiclimes 

de la cataistropne de to République, le capi- 

taine Marchai. . „ . 

La dépouille mortelle de l'infortune capr 

tain©, arrivée à la gare d© Nancy a b B._* 

avait été couduite à la icattliédrale ; elie a ©te 

déposé© dans un© chapelle latéi-al© transfor- 

mée en chapelle ardente. 

A 9 h. J, un© cérémonie funèbre a été célé- 

bré© à la cathédrale, tendu© à l'intérieur de 

draperies noires et orné© d© trophées de dra- 

peaux. 

Sur 1© oaftafatqu», recouvert d'un drapeau 

tricolore, ôtl iiont disposés la tunique, 'Je képi et 

le sala© du défunt ; sur un coussin, Ja croix 

d© la Légion d'honneur était épinglée. 

Assistaient à la cérémonie, outre 1© lieut© 

nant Marchai' et le commandant Voyer, frère 

et beaurfrèTO du défunt, 1© secrétaire général 

d© la préfecture représentant 1© préfet absent 

les généraux ©t les officiers de la garnison 

ainsi qu© des délégations d© tous les régi 

nients et une députtatien des officiers et sous- 

officiers du détachement du génie en garni- 

son A Toul, où longtemps le capitaine Marchai 

eut un commandement. 

En l'absence de Mgr Turimaz, la messe a 

été dite par M. l'archiprêtre Geoffroy ; M. 1© 

vicaire général Barbier a donné l'absoute. 

A 11 heures, au milieu d'une foule énorme 

et irecueililie, le cortège s'est dirigé vers Je ci 

matière de PréviUe, où la famillfâ Marchai 

possède un caveau. 

La musique du 69» régiment d'infainteri© 

jouait des airs funèbres ; de nombreuses cou- 

ronnes et des palmes étaient portées par les 

aoSdiatiS du 26* d'imoniterie. 

Sur la tombe, M. Fîaquet, doyen de la Fa- 

culté, président d© la Ligue nationale et de 

l'Aéro-Club de l'Est, après avoir rappelé les 

brillamrtss études du capitaine Marchai au ly- 

cée de Nancy et aux écoles de l'armée, salue 

tes victimes de la République qui ont péri au 

poste d'honneur. 

« La Lorraine et Nancy, o-t-il dit, perdent un 

de leurs brillants enfants. » 

L© général Langlois, au nom de l'Associa- 

tion fraternelle des Lorrains résidant à Paris, 

a adressé quelques mots d'adieu au camarade 

de Lorraine. 

L© général Pau, oommianidant le 20 e corps, a 

pris ensuite la parole ; il a terminé ainsi : 

a Capitaine Marchai, au nom de vos frères 

d'armes du 20° corps, je viens, vous faire nos 

adieux. 

» L'exemple de votre vie et de vos actions 

nous servira de leçon ©t comme vous, s'il 1© 

faut, nous irons jusqu'au sacrifice. » 

La cérémonie a pris fin. à midi, au rnolieu. 

d'une viv© émcitii&n. 

L'inhumation de l'adjudant Beau 

Ghâtefierauft, 29 septembre. 

Les obsèques die l'adjudant Réau ont été cé- 

lébrées oe matin à Naintre, vïJe natale du 

vaillant sous-officier ; ©lies ont donné lieu à 

une imposante et touchante manifestation. 

A l'issu© de la cérémonie religieuse, le cor- 

tège s'est rendu au cimetière, où des discours 

ont été prononcés par M. Page, maire de Nain- 

tre, au nom de la commune, le capitaine Boas, 

du parc aérostatique die Chaiais-Meudon, au 

nom des chefs et des camarades du défunt, 

enfin par 1© sous-piéfet au nom du gouverne- 

ment. 

Au «Bon Pasteur» de Sens 


Le journal le Matin fait grand bruit autour 

d'une [prétendue mutinerie qui se serait pro- 

duite à la colonie du Bon Pasteur de Sens, di- 

rigée par des religieuses. 

L'Agence Havas reçoit, oe soir, de Sens, la 

dépêche suivante qui réduit les choses à leurs 

justes proportions : 

« Il n'y a pas eu dejrévolte à l'établissement 

du Bon Pasteur, mais un acte d'indisciiDline 

coimmïs dans le quartier des difficiles par 

cinq jeunes filles assistées des Vosges, placées 

par l'administration de ce département au 

Bon Pasteur de Sens et qui. avaient demandé à 

revenir dans leur tpays. 

» L'inspecteur des enfants assistés de l'Yon- 

ne a renvoyé dans le département des Vosges 

trois des jeunes fUlee indisciplinées. » 

Bon éloquence 

service tramé - 

pour la France, mais sans 

ait paru faire grand© impr 

Cet ouvrier a été changé 

diatemenit. 

Le «uusi-secrélair© d'Etat n déclare qu u ne 

voulait pi us qu'on achetât de ciiarcuterie on 

viicc ; des charcuteries seront créées aux 

mibsiisteuuoâs. . , ,(. 

Le personnel .iinfinrnier lui a adressé une dé- 

ifeation qui a demandé qu'une, oi.icu a,iie« u 

Pi septembre demnier, dtmnnuant ta solde, soit 

ra M P °Chôron a dit qu'ffl tenorait çette^circu- 

lairc et qu'aussitôt son retour ix parW, M Y 

TSf s"' visite â IWiital maritime M 

Chéron s'est fait conduire u bord de 

anc Isolée dans îa rade, et sur lnqueillo deux 

cas de méningite cé.rébro-spinato s© sont ne- 

' M. 'chéron a décidé que les cours seraient 

suspendus pendant un mois et que les imou _j" 

ses réclamés par leurs familles pouaruieiH re- 

tourner diairiis leurs' foyers. 

Petites Nouvellei 

Dtt 29 leptomlir». 

— La dimuVo do pécltc la France, dit fcirt «V' i* 

Bodhelilo, a coaM pré» do l'Os do Sttlu; l*«U*M* 

a rôiL.sl a st- .sauv«r . 

— On l'onlirmu oUlclrnscTiicnt qu'on eau ne non 

««reptation ilo Ja k)l th .-t lliianco» par la cliamJ.rfl 

drovenoe. 

I>es pluies sont tombées sur lo nord-ouest de l'Eu- 

rope; en France, on a recueilli 7 miUtmètreis d'esuS 

à Dunherque, 6 à Lorient, 5 à Cherbourg, 2 à 1U« 

do Ré, l à l'Ile d'Oucssani. 

La températuro a monté dans nos réglons An 

l'ouest et fortement baissé dans le centre ot le sueV 

est. 

Lo thermomètre marquait co matin 3' à Moscou, 

6' à Cdenmonit-Ferrand, s* à Belfort et à Paris, 14" 

à Brest, 18* à Biarritz, 25* a Aiffer, 0* au Venteux. 

En France, des pluies sont proibables; la tempéi%v 

ture va se tenir dans le voisinage de la normailoj 

à Paris, hier, beau. 

Paris. 29 septembre. 

Demain, courses à Maisons-Laffitte, — Parlants 

et montes protoaifles : 

Prix du Chesnay. — Wilhelmin© (Berteuax),Casus- 

Baîli (M. Barat), Pierre-Legrand (Hohbs), Kiamsi 

(Maiscmnave), Barbizon (X), Yoshiwara (A. C. Tay- 

aor), Quina (J. Obilds), Herleve (E. Delolme), Ethé- 

rée (Fayette), Bataille (O'Connor), Biscotte (Colin), 

Ange-Gabrieil-II (Barr-é), Max-Darguln (Pagny), Vio- 

itette-II (Doumen), Fronde (L. Gfll). 

Prix do CiiamMy. — Asti-Spumante (X), King's- 

Uwo (G. Stem), Ovide (Ch. CM-lds), Contrôleur ou 

Lhassa fColin), Kipolin (Bellhouse), Veduto (G. Bar- 

tiioBomew) . 

Prix de MereviDe. — Ohescire-Cat (RovelDa), Solo- 

III (G. Stem), BasoophUie (A. Woodland), Le-Roghi 

(Barré), Le-Hah.a (J. OJiiilds), Bavarde (J. Jennings), 

Orsanco (Bingaam), Adler (Sfiarpe), Erasme (Digby), 

Selemus (Odellii), Spring-Wtoeat (Bona), Polaria 

(Curry) 

Prix Eclipse. — Ha.vre (Mllton Henrv), Oockfle.ld 

(Curry), VeMica (Ch. ChiDds), Diabolo (X), Long-Set 

(Sïiarpe), Mascarilte (O'NeU), Or-du-Rhin-II (Ryan), 

Kioto-III (G. Bartholotmew), Triton (Lassus), Bolero- 

III (X), Saint-Retmi (J. Jenningi;), Mamour (G. Clout) 

Bdléro-III (X). 

Prix d© Beauval. — Rouge-Gorg© (Hobbs). QuicJc- 

Sand (Berteaux), Kumamoto (Bona), Fij^çols-Jctsepti 

(Ch. ChiMs), Cîiarming-Lily (J. GhUds), Cavero (Mil- 

ton Henry), Sainte-Fiole (L. GHJ). 

Prix du Perray. — Vincent (Hobbs), Balsirénéen 

(Duffy), Zampleri (G. Stern), Hérauilt (O'Neil), Py- 

rénéen-II (Ch. Ghiîds), Ma-Grand (G. Barffliolomew) 

Bersire-Lass (Malfuson), Lama (hA. C. Tayllor), Prin- 

ce-Altoert-II (Doumen), BLala (A. Woodland), Lemon- 

Squasii (X), Latour (G. Glout), Indian-Princc (Ro 

volia), Ix>u.e.h-Maak (J. Keûliett), Quatrain (X). Bigor- 

ne (Bona), Rive-Droit© (Sharpe). DervLobo (Cater). 

Pronostics : 

Paris-Sport s Quina, Fronde — Ripolin, Ktngs- 

Love — Chesh-Cat, Siprlng-Wtheat — VeMca, Or-du- 

Rbin-II — François-Joseph, Kumamoto — Vincent, 

Loufrti-Masli. 

Jockey : Ripolin, KimgSiLcsv© — Or du Rhin II, 

VoTillca — François-Joseph, Kumamoto — Italus, 

Lougîi-Mask. 

Les Débats : WiHhelmine, Quina — Ripolin, Ovide 

Ctieshirecat, Pcdaria — DiaDolo, VeUica — Kuma- 

moto, Cavero — Italus, Ma-Grand. 

La Patrie : Fronde, Ecurie Lieu — Veduto, Ovide 

— Cheshire-Cat, Bavarde — Or-du-Rhin-II, Mamour 

— Kumamoto, Ghanming-LUy — Italus, Vincent. 

Le Siècle : Wilhelmine, Ecart Lieu — Ripolin, 

Cortado — Polaria, dheshire-Oat — VeUica, Or-du- 

Rhin-II — Quicltsand, Kumamoto, Ecurie CaiUault, 

Ballsirénen. 

r:Intransigeant : Max-Darguin, Wiiliheilimin© — Rl- 

oïlin, Kings-Loro — Pdlaria, Adler — VeUica, Mas- 

cariiiilo — Kumamoto, Ohanming-I ily — Ballsirénen, 

BershireJjass. 

STATIONS 

T0Ul0tlï9,„ 

Pny-in'ime. 

l'Io-dn-VUdl 

Perpignan, 

bordeaux. > 

Biralt. Tlerai J ÉTAT O J CIBL 

fiO 4 2l7t S. E. f .conv. 

62 6 11.5 N. m. nuag. 

62.9 3.6 O. mod. c. 

60.3 2t. 4 N. calme c. 

53. 5 11.0 S. E. f. L n. 

liii. d. Siii. A 

ii «ill» Il rùllt 

9.0 21.U 

7.2 

8.9 

3.3 7.4 

9.2 21.8 

12.1 21,8 

Une bataille en pleine ville 


COMPLOT AU MONTÉNÉGRO 

Vienne, 29 septembre 

On a découvert un complot au Monténégro 

où un officier, le sonis-Keutenaïut Gynirowltch' 

Ovéon. obsèqiwïs d« Zolui ûu PSK- 

^^f^'-'éicho sobre et tcmblor ne Si ion 

Les ouvriers agricoles de Foggia s'étaient îSS* compagnie à tfempatrer d'un dé- 

mis en grève, cédant aux sollicitations d'anair- 1 AJ, ^îinÛ , 

On confirme aujourd'hui que le but de Gym- 

povitch était de donner le signal de l'exiéicution 

dan complot contre le prince régnant Nico- 

L'enquête a démontré que plusieurs vieilles 

ianiiilfias du Monténégro sont impliquées dans 

ce complot, lequel était préparé dopui s six 

mois. 

On assure qu© les conspirateurs recevaient 

fie l'argent ot des taistructioais de l'étranger. 

ohistes qui leur promettaient qu'Us tireraient 

de cette grève des avantages considérâmes. 



ouvriers.au nombre de mille environ, et armés 

de toutes sortes d'aames, s© sont attaqués aux 

anarchistes. 

Le combat, qui dura un© h©ure .et demie, 

fut acharné ; M y eut 39 blessés et 2 morts 

le chef dos amairchiatcs fut tué 

SCANDALE ADMINISTRATIF 

M^seuie C rÔ * -^T de 

« On dit -qu'un scandai!© serait n la veille 

d éclater au service municipal de la voirie 

» Un chef d© section, s'entendant avec un 

^ T ?X?S'jlT lt fait «W* à ]a ville 

700.000 fwics de tnavaux non ou partiellornent 

efioctués. 

» On parle do la révocation de plusieurs em- 

ployés compromis, » 

MINÎSTREÏW VOYAGE 

Les tournées de M. Chéron 

m . ltoast. 29 sqplcmbre. 

M. GhiéTom, iitcwiroipaigné du anédociu en ahef 

Gastaiail. est aurivé ce rnaMm Incognito à 

Rrçst ; .1© soueisocrétalpe d'Etat sêst rendu 

a Niéipnitiil, ou 11 m vi&iU') tous Les servi de OordoiM", arriveront 

fi lu'i/i- rs dans la niiil du '.D au 30 .ot.n.ilny malin 

Ith'Ji n'a été négligé, on peut s'en rendre comj>le, 

•jour éuourUT leur voyage lo plus [KM-SIMIC. Ile IX,M© 

façon, on peut cire silr quo les tnros d'AstOilla 

GiMirr& fourniront uno lionne lldla et nu'lls seront 

diurnes «le tomber sous l'estixiu,© d'Algabefio et de 

Bambitfl- 

i TOTiiensit, IJI rnnnnii nr, nnOTAisAxcx nu 

L'IBSOCIATION PIIOKBSWONNHJJI I1K l-l rilKKa (|I)oTt0IKWSll 

DK TOIILOUKH 

Matadors i Algnbe J in *l OmljPro 

Toros de Don José lluenc, d» Salamatigue 

, r/imnamro dos grandes ftear le préfet sur l'ordre du mi- 

nistre do l'intérieur. 

Le conseil d'Etat avait cassô les élections 

muir-'CipalCis d© 1908 daTi6 la coromim© do 

Montricoux et annulé le sectionnement asbi- 

traine qui divise cette commune. 

Cotte haute a r semblée s'était bn-séa sur c© 

fait qu© Montricoux n© renfermant qu'un© 

seule agglomération d'iuibitonts, le flection- 

nement est contraire aux prescriptions de l'ar- 

ticle 2 d© la loi du 5 août 1884. 

Or. le préfet ne tient aucun compte de 

racnrèt sans appel du censeil d'Etat et convo- 

que les électeurs pour le dimanche 3 octobre ; 

lo sectionnement est mainteaiu. 

Les candidats libéraux out fait ntecardor sur. 

les murs de Montricoux une vtgonjieoi'e pro- 

testation pour dénoncer cet attentat aux droits 

du suffrage universel et inviter lo population 

à s'abstenir dimancho prochain. 

Do plus, à la rentré© des Clvambres, une 

question &er»ï adressé© au président du con- 

seil. 

LES COURS DU BLÉ 

Sur nos divers mn.rrMs, ,1 polno quelque» HYMïrf 

vantail ons. Ont maintenu leurs cours ; Rouen. S* 

ir.m -rt. Moaux, SU francs; G.raj 28 fr S0| SSAMlMi 

SB fr. 41»; Dijom, 23 Lr. 2i; Toulouse, 2J fr. lîi Nan- 

tes, 23 fr. 60. 

oui baissé i ahartres. do 22 tr. ai a 29 fr. 78 : 

Arras, do li fr. &o à ">i fr. 37; GuinK.uuip, do 20 îr « 

à 11) fr. .',(>-. Arras. do SO fr. 00 .1 22 lr. 06. Sont en 

Hini«« : Pans, do 23 lr. 75 a 23 fr. 87 1 Iiurguc* 

do 2U fr. 04 A 29 fr. is. 

K 1'ctran.Ror : Brodcu iiuunte de 24 fr. 7fl » 

86 fT. r«; Viol no, «le 31 fr. OU A «1 îr. 40; llrux"M

fiMidi 30 Septembre 19 J 

entrer ofAçttfeOMUt ce refllèrta dam lo do 

main© public. , . ... 

Lo procès-verbal de la TV.MII Ji n été an M 

rédigé et sAgwô do tous !X» nianHlinea des doux, 

vouuitiwsiiwi». a 

TAR 

Conseil général 

Séance du 29 septembre 

Présidence do M. Savary. Après l'adoption 

d'urgence de deux vœux, l'un do M. oovm, 

«relatif aux exploitations minières. 1 autre a© 

M .Simon, sur une modification d un boM.iro 

sur la ligne Mazamet-Castras, le Conseil se 

dé une adjudication, lorsqu'on saura que Je 

îrticuiUor qui bénéficie d© cette libéralité 

est, lo citoyen Tranier. 

Le vœu demandant un arrêt facultatif en 

«ace la rue de la Bitche, sur la ligne dAim- 

Aiban est renvoyé à l'administration. 

Pour permettre aux .bonorraM.es, pressés ne 

quitter Albi, d© montrer dans leurs pénates, on 

procède à la nomination de la Commission 

départementale. „ 

Sont élus : MM. Favarel, Bounhtol, de Con- 

nao, Blgaud Aussenaïc, Milihaiu, Guiraud. 

Le citoyen Loupiac fait adopter le chapitre 

XVII du budget des dépenses relatif aux en- 

couragements à l'agriculture, au commerce 

et à l'industrie, s'élevant au total de 24.943 fr. 

le crédit relatif aux subventions aux Co- 

mices agricoles est réparti de la façon sui- 

vant© : 

Comices agricoles : d'Albi, 500 fr.; de Cas- 

tres, 400 fr.; de Gaillac, 250 fr.; de Mazamet, 

fr.; de Brassac, 400 fr.; de Puylaurens, 

francs. 

is primes de conservation et de restaura- 

de terrains boisés en montagne, sont ré- 

ieis de la façon suivant© : 

oimimes : de Dourgne, 375 fr.; de Lahru- 

ière, 1G5 fr.; de Labastide-Rouairoux, 85 fr.; 

LABASTIDE-ROUAIROUX. - Nous sommes 

heureux d'annoncer qu'a Labastiiue-hoiuaii- 

roux on ouvre un Pensionnat pour les jaunes 

flllles pour remplacer l'ancien. Pensionnai 

Saint-Joseph des Sœurs. 

La pantoée est lixéo au lundi 4 octobre. 

Le mémo jour, aura lieu aussi la rentre o 

pour les garçons au l'ensionniat SuinUkan- 

Rap liste, J . _ 

On enverra des prospectus pour les «eux 

établisscmeints aux personnes qui ©n feront la 


Lunel pour y être Inhumé dans il© caveau d© 

la l'ami lie. 

Nous o tirons en cette pénible ctrconstance a 

MM. André, Iéon et Marcel Pollin, ses fils, 

linfll qu'à .Mine Léon Pollin, l'expression de 

os plus sympathiques condoléances. 

Contrainte par corps. — La nommée Marie- 

Jeanne Olive, domiciliée rue de la Itépubl upie, 

GO. a été incarcérée à la maison d'arrêt, en 

vertu d'une contrainto par corps délivrée par 

M. lo procureur d© la République. 

400 

gr 

de Saint-Anians-.Soult. 125 fr.; Saint-Anians- 

Valoret, 85 fr.; de Sorôze, 1G5 fr. 

Primes aux étalons de gros trait : 

Arrondissements : d'Alibi; 400 fr.; de Castres, 

200 fr.; de Gaillac, 200 fr.; de Lavaur, 200 fr. 

Il est, ©n outre, décidé qu'à Albi il sera ré- 

parti trois primes de 200 fr., 125 et 75 fr., et 

dans Ces autres arrondissements, deux prunes 

de 125 et 75 fr. 

Sud vent ions aux Sociétés de tir et de gym- 

nastique : 

Société de gymnastique V « Avant-Garde », 

de Carmaux, 60 fr.; Société do gymnastique 

« Les Castrais », d© Castres. 60 fr.; Société de 

tir d'Albi, 60 fr.; Société de tir de Castres, 

00 fr.; Société de tir de Lavaur, 60 Dr.; Société 

de tir de Vabre, 60 fr.; Société de tir de Bras- 

sac, 60 fr.; Société de tir deLaeaune, 60 fr.; So- 

ciété de tir de Viane, 60 fr. 

M. Auaiiçiaac MtsBftrtte ies ohiarpïtras du bud- 

get des dépenses relatifs aux enfants assis- 

tés, à l'assistance médicale gratuite et à l'as 

gistanee aux vieillards. 

Sur le brjc'iget de riaîriisSamc© méidiieail© gra- 

tuite. -M. îe baron A. Reille fait observer que 

les pharmaciens ne déduisent pas de leurs 

factures les bouteilles vides oui leur sont 

rendues ; il y a là un abus qu'il demande au 

Préfet de faire cesser. 

Co dernier répond qu'il avisera. 

Une comme totale de 2.250 fr. est répartie 

de la façon suivante entre les Sociétés de 

charité maternelle et les Comités de patro- 

nage des écoles publiques : 

Société de charité maternelle de Lavaur, 

400 fr.; Société d© charité maternoïle de Ma- 

zamet (cauaoliqueK 250 fir. ; Société de charité 

matemeftle de Mazamet (protestante), 200 fr.; 

Comité de patronage des écoles publiques 

d'Albi, 800 fr. ; Comité de patronage des écoles 

publiques de Castres, 600 fr. 

M. Morel rapporte le vœu du citoyen Bou- 

n-hlol sur le monopole de l'enseignement ; il 

conclut, bien entendu, à son adoption. 

il© ICI;: porteur ressasse pendant un grand 

quart d'hure les piètres arguments fournis à 

l'appui de sa thèse par la presse des loges et 

iles sous-vétérinaires, qui se sont faits les 

champions du monopole. 

M. Morel ayant, au début de son discours, 

dit qu'il n© savait pa6 s'il y avait encore dans 

le sein du Conseil un seul partisan de la li- 

berté de d'enseignement, amène toul naturel- 

lement l'intervention de M. le baron A. 

Reille. 

L'honorable député du Tarn dit, tout d'a- 

bord, qu'il ne croit pas utile de suivre le 

rapporteur dans la discussion philosophique 

qu'il a. essayé d'instituer. 

Lorsqu'on entend, en effet, parler des 

croyances catholiques comme de superstitions 

Inifâfmes déformant les consciences qui s'en 

inspirent, il n'y a qu'à rire et à hausser les 

épaules. 

M. Morel, ajoute l'orateur, a peut-être en- 

tendu parler d'un homme qui a fait quelque 

bruit dans l'histoire du monde. Cet homme, 

appelé Napoléon, qui finit sa vie sur les ro- 

chers do Sainte-Hélène, avait comme gairdien 

un certain! -marquis de 'Montohenu, qui écri- 

vait à sa famille : Je suis chargé de garder le 

petit m.onstre. 

M. do Montohenu, traitant Napoléon de pe- 

tit monstre, n'était pas plus ridicule quo M. 

Moral s'attaquant aux immortels dogmes chré- 

tiens ; ils sont bien de la même école. 

M. le baron A. Reille veut cependant pro- 

tester de toute son énergie contre deux points 

du discours du rapporteur. 

D'abord, il ne permettra pas qu'on accuse 

tes cathOliiquis d'user de perfidie dans leur 

lutte contre la main-mise de l'état laïque sur 

l'âme de leurs enfants ; il luttent en plein 

jour et face découverte, se gardant bien d'imi- 

ter l'exemple que leur donnent leurs adver- 

saires. 

Les hypocrites et les perfides, c© sont ceux 

qui proclamaient, il n'y a pas dix ans encore, 

que Ja liberté d'enseignement était sacrée et 

«rue si on faisait une loi sur les associations, 

c'était seulerment »>our mettre un terme aux 

«gisements des moines ligueurs et des moines 

d'affaires," mais non pour porter une main 

sacrilège sur l'enseignement privé. 

L'orateur proteste ensuite contre le repro- 

che fiait par le raipperteuir aux religieux et 

religieuses sécularisés d'avoir continué leur 

apostolat d'enseignement ; 1© bloc exige-t-il 

donc que ces braves gens meurent d'inani- 

tion ? 

;M. lo baron A. Reille, en termes indignés, 

nie à l'Etat ou au Bloc le droit d'exproprier le 

père de famille de la tutelle naturelle sur 

t 'aime et l'eàDmK de ses enfants ; il conclut en 

disant que la proclamation d© la liberté d'en- 

seignement a été l'honneur d© la seconde Ré- 

iPujbCiqiue et qu© .«a suwweissiion serait la su- 

prême souillure d© la troisième. - 

Personne ne réplique à cette magnifique im- 

provisation ; 1© vœu Bounhiol est adopté à 

1 unanimité moins les voix de MM. A. Reille, 

de Relcastol et Loupiac. 

Sur Ho rapport de M. le baron de Belcastel 

il est décidé que les subventions départemen- 

tales aux communes seront dorénavant pro- 

portioniireMas aui montant deis travaux et quo le 

paiement ne sera fait qu'autant que ces der- 

niers s.eront exécutés. 

La séance continue. 

ALBI. — Ecole Jeanne d'Arc. — Gontralre- 

jrmenit à .o© quo l'on nous a fait dire, la rentrée 

des classes à l'école Jeanne d'Arc aura lieu 

pour las internes dans l'après-midi du 5 oeto- 

• iiw.fjûs cours commenceront 1© lendemain ma- 

tai dans toute l'école. 

A la métropole. — La imosse mensuelle pour 

aes hommes soûls sera dut© diinaanol» piro- 

«cliam, 3 octobre, à 8 heures à ila métropole, 

«ans lo grand clioautr. M. l'apbô HouJainari, wro- 

niiuinoeira l'aliilouujtioin. 

Sporting-Club Albigeois. — Follball — Au- 

jourd'hui jeudi, à 3 heures et demie do l'après 

midi, aura lieu une partie d'enitraimieimemit 

GAILLAC. — Déception d'un woyageur. — 

Dimanche dernier, lorsque l'express de Tou- 

tous© stoppait ii 2 heures, en ga.ie «te < ta il lac, 

un voyageur de marque, étranger au pays, 

descendait prestement do son «compartiment de 

lro classe pour so jeter dams les bras d'un ami 

d'enfance qui l'attendait avec mine impatience 

non dissimulé© et qu'il n'avait pas revu de- 

puis leur ©ommnno sortie do Polytechnique. 

Ixmgeant l'avenu© delà. gaie, d'un pas 

alerte ©t fortement rythmé, l'étranger ne taris- 

sait pas d'éloges sur les beautés d© la pi'iame, 

©t la richesse dos coteaux dont ses yeux s'é- 

taient emplis en parcourant .les campagnes du 

Gaiillacois viticole. — « Mon cher, je suis émer- 

veillé ; c'est um, nay.s de cocagne que ton Gail- 

lac, et joui.... Et chemin faisant, il comrpit- 

mentaiiit son ami, heureux habitant d© cette 

rrôgion fortunée qui ne paraissait pas oepen 

dant partager du tout, son enthousiasme. — 

« Comment, fit le voyageur étonné, ce n'est 

pas xtrfi beau pays ?... » — La .réponse se fit 

attendre... — « Le pays n'est pas vilain, mais 

— « Mats, quoi ? Vois donc ces coteaux, ©t se 

retournant u montrait de sa canne à pomme 

doré©, .les riantes collines de Jeanvert, lors- 

que soudain sa bottine vernie alla heurter 

malencontreusement un tas d'immondices «qu'a 

valt oublié autrefois, pair mégarde, 1© tom- 

bereau municipal. Um essaim; de viiiaines mou- 

ches y avait élu domicile. Troublé© dans sa 

retraite, l'intact© nuée attaqua à son .tour 1© 

voyageur distrait et se vengea cruellement 

de soin importun© visite. « Saleté 1 » fut le der 

nier mot que noue entendîmes... ce fut la fin 

de la conversation. L'enthousiasme de l'étron 

ger à l'endroit d© notre cité s'était du coup 

considérablement refroidi. B avait compris et 

n'en demanda pas davantage... J. D. 

Stade Athlétique Caillacoîs. — On nous prie 

d'insérer : 

« Les membres de cette Société sont priés 

d'assister à la réunion générale qui aura lieu 

ce soir à 8 heures et demie, au café Bories » 

L'Accident de « sans faute ». — L'automo- 

bile qui a causé la mort du .peintre Pueoh, 

appartenait à M. Campa, négociant à Albi 

Co dernier l'avait provisoirement confiée è 

M. Bouc, pour lui faire subir queilques répa- 

rations. 

Eli© venait, en outre, d'être fraîchement ri 

poliné© par ila malheureuse victime et cela 

explique peut-être, l'absence de tout numéro 

Viande oorromfnise. — Ces jours derniers, un 

cheval appartenant à eotire corps de gendar- 

merie mourait dans son écurie, à la suite de 

viatentes celtiques. 

Un équarissauir quelconque, était chargé 

moyennant ila somme de 5 fixâmes d'enfouir la 

bête ; il devait en même temps bénéficier du 

cuir. 

Or, la rumeur publique ayant prétendu qu© 

la viande du cheval mort avait été vendue 

pour la consommation, et cette, nouvelle ayant 

produit en ville une certain© émotion, Ile Par- 

quet fut saisi de l'affaire et M. Camrnous, 

oommissa,ir© de police, visita aussitôt toutes 

les boucheries de Gaillac. 

Les vétérinaires furent également interrogés 

et il ressort do l'enquête, qu© 1© chevall âgé 

seulement de huit ans, a été bel et bien enfoui. 

La viande que certaines gens prétendaient 

avoir vu colporter dans des paniers dans Gail- 

lac et la banlieue, n'était donc qu'une... his- 

toire, et nous nous faisons un plaisir die ras. 

surer tes .personnes qui pourraient avoir en. 

car© des doutes a ce su jet. 

Ecole des mécaniciens. — Nous apprenons 

avec plaisir que le jeun© Ernest Belpech, fils 

du sympathique gendarme do notre brigade 

montée, vient d'être admis à l'Ecole des ap- 

prentis méoanicie.ns de ta flotte à Lorient. 

Félicitations. 

INOUÏ. — Jusqu'à la rentrée des classes on 

trouvera au Grand Bazar des Nouvelles Gale 

ries, rue Portai, 3 cahiers pour 0,05, des panr 

cartes à partir de 0,60, des serviettes en moles- 

kine pour 0,75, des plumiers très bon marche. 

— Des .cahiers d© devoirs en papier anglais, 

couverture cartonnée, à 0, 15, cahier de des- 

sin 24 x 30 cent. 36 pages pour 0 fr. 20. 

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A PARTIR DU 15 SEPTEMBRE 

Exposition des Nouveaux Tissus 

DUR AUTOMNE -HIVER 

Feu de cheminée. - Hier soir vers 8 hem *&, 

un fou de cheminée s'est déclare chez M. Guil- 

îem, mercier, ru© du Port, 22. Il a été éteint 

par 1© poste des sapeurs-pompiers. 

Procès-verbal. — Contravention a été dres- 

sée contro le sieur Elie Cathala, Iboulanger, 

ru© Barbes, 5, pour avoir été surpris satisfai- 

sant un besoin naturel le long de la vieille 

muraille sise place de la Poste. 

Trouvailles. — M. Escourrou, ruo du 24-Fé- 

vrler. a trouvé une clef, la réclamer au poste 

de police. 

Rentrée des écoles : Les mamans trouveront 

un joli choix do vêtements pour la classe chez 

— Naissances : Ad rien ne Lucie Ma- 

BAUVBLL! a 3 Si s e si Ï* 

CORDES. — Salle cS'«.sile. — Les parent 

sont avisés que, à rencontre de l'affirmation 

contenue dans la lettre lancé© il y a quelques 

jours par l'administration du Bureau d© biem 

faisane© de Cordes, l'école maternelle dite 

salle d'asile est et demeure supprimé©. 

Elle est remplacée par une simple garderie 

où aucun enseignement d'aucune sorte ne se- 

ra donné. 

Seuls, les enfants au dessous de .quatre ans 

y seront admis. 

LAVAUR. — Dans les finances. — Nous ap- 

prenons ila nomination d© M. Sica.rdi, rece- 

veur particulier à Lavaur, en la môme qualité 

a Gannat, 

L© successeur à Lavaur d© M. Sicardi ne 

nous ©st. pas encore .connu. 

Déclarations (te récoite 

M. le préfet d© l'Aude a fixé par arrêté le dé. 

lai pour la déclaration de récolte. 

Article premier. -— L© délai, dans lequel de- 

vront être faites, les déclarations de récolte, 

est fixé pour 1909 aux époques ci-après : 

1° Au 1 er novembre au plus tard pour l'ar- 

rondissement d© Narbonne, à l'exception du 

canton d© Durban. 

2° Au 10 novembre au plus tard pour 1© can- 

ton d© Durban et pour les arrondissements d© 

Carcassoime, Castelnaudary et Limoux. 

Exportation en Allemagne des vins moûts 

et raisins t!© cuve 

Beaucoup d© négociants et d© propriétaires 

expéditeurs m© demandent les formalités à 

remplir pour obtenir -les certificats d'analyse 

exigés par la douane allemande. 

1° Les fûts ou récipients contenant la mar- 

chandise doivent être l'objet d'un prélèvement 

d'échantillons opéré par le chimiste-expert et 

doivent ensuite être scellés par ce dernier. 

2° Le chimiste-expert ne pouvant pas, la plu- 

part du temps, faire co travail sans déplace- 

ments onéreux pour l'expéditeur, celui-ci peut 

faire faire, h son défaut, le prélèvement et le 

scellement par un agent des contributions in- 

directes ou des douanes qui dresse un certifi- 

cat d© prélèvement sur lequel est reproduit le 

cachet et lo sceau. Le modèle imprimé de ce 

certificat bilingue (français et allemand) doit 

être fourni psw l'expéditeur, ainsi que tout lo 

menu matériel nécessaire à la confection de 

l'échantillon. 

Il suffit de constituer un échantillon moyen 

et de .rédiger un certificat par expédition et 

par nature de marchandise, l'agent certifiant 

quo la marchandise est homogène dans tous 

le* récipients constituant l'expédition 

Les échantillons cachetés par l'agent des 

contributions ou des douanes sont adressés au 

chimiste-expert par l'expéditeur ainsi que les 

Etat civil. - Décès : François PoHm 82 ans, 

boulevard de la Préfecture, 9 ; Marie Sabutier, 

ans, veuve Cazanave, rue de la Républi- 

que, 4. 

Naissances : Un garçon. 

TRÈBES. — Transport de dépêches. — Le 23 

octobre 1909, à 10 heures du matin, il sera pro- 

cédé, .en séance publique, à Carcassonne, hôtel 

des postes, direction, à l'ad.iudication de 1 en- 

treprise de transport de dépêches à exécuter 

à pied de Trèbes, gar*. au bureau. 

Les personnes qui désirent prendre part a 

cette adjudication doivent en faire la demande 

par écrit au directeur das postes et télégraphes 

à Carcassonne, le 9 octobre au plus tard. 

Elles devront joindre à leur demande un cer- 

tificat du maire constatant leur nationalité et 

leur moralité. 

Elles peuvent prendre connaissance du ca- 

hier des charges à la. direction et au bureau 

des postes et des télégraphes à Trèbes. 

NARBONNE. — Salubrité publique. — Un 

veau impropre à la consommation a été porté 

l'équarrissage pour être enfoui. 

Trouvailles. — Une broche en or a été trou- 

vée par M. Georges Simard. ru© Général-Mi- 

rabel, 10. 

— L'agent Teychené a trouvé un chapelet. 

Etat civil du 28 septembre. — Décès : Bap- 

tiste Bertrand, tanneur, 87 ans. 

Publications de mariages : Henri-Alexandre 

Rech sergent au 80° d© ligne, ù Narbonne, et 

MaTie-Antoinette Broch. sans profession, à 

Narbonne. 

Syndicat des ouvriers marécJiaux. — I,e syn- 

dicat est obligé de protester une fois de plus 

contre le peu d'efforts faits par M. l'inspecteur 

du travail, pour faire appliquer la loi du repos 

hebdomadaire. 

La loi a trois ans d'existence et, si quelques 

résultats ont été obtenus, c'est grâce à -la vigi- 

lance des syndicats ouvriers et non à l'inter- 

vention d© l'inspecteur du travail. 

Un© preuve de notre assertion c'est que la 

loi est à peu près respecté© à Narbonne et à 

Lézignan, alors qu'elle est chose inconnu© 

dans les autres communes : Coursan, Cuxac, 

Ouveillan, etc. 

M. l'inspecteur ne pourrait-il pas tenter un 

petit effort de ce côté. Il risquerait ainsi d© 

retrouver la confiance des syndicats ouvriers 

qu'il a nerdu© depuis longtemps déjà, h moins 

qu'il s'en moque. Dans ce cas les syndicats se 

verraient obligés de faire parvenir leur pro- 

testation collective à qui d© droit. 

Bourse du travail. — Placement ; on deman- 

de des ouvriers maçons. Travail assuré pour 

plus d'un an. à 0 fr. 55 et 0 fr. 60 l'heur©, s'a 

dresser au secrétariat. 

— Réunion du comité pour l'organisation île 

la conférence .Rousselot qui aura lieu, diman- 

che, à 3 heures du soir, dans la salie du Sy- 

node. 

Vendanges. — On demande des vendangeurs 

et, des vendangeuses. Demain jeudi, afin de fa. 

ciliter les propriétaires, il sera fait trois séan 

ces d'embauchage, à 9 heures du matin, i 

3 heures du soir, et à 5 heures, à la Bourse du 

travail. 

FERRALS. — La c+asse. — Nos jeunes cons- 

crits de la classe de 1908 ont reçu leur feuille 

de rout© les incorporant dans les régiments 

suivants : 

Némorin Malet. 20 e section, à Oran (Algérie) 

Joseph Toulze, 18e section, à Bordeaux; Fran- 

çois Cabal, 80e régiment, à Narbonne; Marius 

Goste, au 142" régiment d'infanterie, à Lodève 

Ulysse Roques, au 80°, à Narbonne; Joseph 

Cayrol au 80e à Narbonne; Marcelin Càra 

guel, ail 122°, à Rodez; Célestln Montanier, au 

train des équipages, à Lunel; Emile Biro, au 

40°, à Nîmesi; Paul Labrousse, au 80 e , à Nar- 

bonne; Paul Lignères. engagé volontaire, au 

83 e d'infanterie, à Toulouse. 

C A S T ELHA U D A R Y. — A l'églï&a Saint-Mi- 

chel. — Dimanche prochain, 3 octobre, aura 

lieu dans l'église Saint-Michel, l'inauguration 

et la bénédiction solennelle d'une statue de 

saint Michel et d'un© statue de Jeanne d'Arc. 

Voici l'ordre des cérémonies : 

A 10 houres, allocution par M. l'archiprêtre. 

suivie de la bénédiction des statues. La maî- 

trise paroissial© exécutera des chants de cir- 

constance. 

Immédiatement après, on chantera la grand'- 

messo. 

iLe soir, à. l'issue des vêpres qui commence- 

ront a 3 h. 1/2. sermon par M. le chanoine Es- 

carguel. curé-doyen de Ginestas ; au salut so- 

lennel, deuxième audition de l'« Oratorio » de 

Gounod ; bénédiction du T.-S. Sacrement. 

La rentrée des écoles libres de garçons et d© 

filles aura lieu le vendredi 1er octobre, à 8 heu- 

res du matin. 

Convocation d'électeurs. — Les électeurs du 

canton sud do Castelnaudary sont convoqués 

pour le 17 octobre, à l'effet d'élire leur repré- 

sentant au conseil général, en remplacement 

du docteur Lorroux, décédé. 

Concerts militaires. — Nous rappelons que, 

par suite de l'envoi en permission de must- 

"iens du .143«, les concerts ordinaires d'aujour- 

d'hui et de dimanche prochain n'auront pas 

Us reprendront régulièrement dès jeudi 

Boites aux |ettre8. ,N(VU, S gagnais à y oA . 

numération des postes l'incommodité .sérieuse 

des ouïtes aux icllinns apposées an hurcau du 

coii^'ycur,,,, |U De;, réclamation - oui ,eu 

. ,i ^ sujet. Non;; la priomi «m r.oiiKéqiwiii*» 

d x ucv iUr, onliv-s alln que le.xdites hoite» 

,i cm uiKi disposition plus commode el irécla- 

niée p.ix pablj C- A> A _ 

AVEYRON 

MAROIU.AC. —- Nos coureurs. — Rimnrn uo 

26, a eu lieu |a oérémoni© religieuse tradition- 

nelle nu départ de nos chers jeunes gens pour 

la caserne ° 1 

Ce sont de bons souvenirs pour la vie 

Voici les divers .centres ou nos conscrits de- 

vront accomplir leur service militaire : 

MM Amccl Léon et, Campi cdon Allant clas- 

se l w. a Castres, 9» d'artillerie ; Madrières 

Iréaee, a Lyon, ir>7« d'infanterie ; Blary Ger- 

m.iin, a Carcassonne, 19" de dragons ; llcssiè- 

W l.cnn, a Bol fort (9° bataillon d'artillerie) ; 

I tiel, Charles, à Avignon, 7» du génie. 

Etat civil 

ri© Roux. 

lit .v> ; Jean Noyer, 4 ans, à Marcillac. 

L'HOSPITALET. — Concours do la race 

ovine du Larzac. — Cette solennité agricole, 

qui est une des plus importantes do la région, 

a OU lieu samedi, !ia sqil.::mU'.e, sous la prési- 

dence de M. Pradès, délégué du ministre de 

l'agriculture, et .en présence du préfet, des 

sous-préfets de Millau et tle Saint-Allrique, et 

des notabilités do raixondisscmeiit et du can- 

Lé jury était ainsi composé : MM. Marre, 

professeur départemental d'agriculture ; d© 

Tavernost, président du comice ; Lavabre, 

maire de Paulhe ; Mialosque et Farka* vété- 

rinaires ; Coste, fermier ; Lobrou, propriétaire 

l'Hospitalet ; Camp», maire de la Cotivertoi- 

ad-e ; Villa, maire de Saint-Jean-du-Bruel ; 

ois, maire de la Roque-Sainte-Murguerite ; 

Arnal, maire d© l'Hospitalet ; Trémoiet, pro- 

priétaire à Lnpanouse de Sévérac ; Masclet, 

sous-directeur a la Cave des Producteurs réu- 

nis, à Roquefort ; Marius Guibal. propriétaire 

Sauclières ; Thibal, conseiller municipal à 

Millau ; Bergougnous, maire de Nant ; Pâlies, 

maire de Saint-ilome-de-Cemon ; Mazel, fer- 

mier, au Mas-d'Azaïs ; Elle Rélrégier, à la Li- 

quisso ; Gustave Arnal, à Nant ; Mazérand, 

agriculteur aux Infruts ; Grand, agriculteur. 

' la Barraque des Infruts. 

La distribution des récompenses a eu lieu 

à 4 .heures, à la mairie de l'Hospitalet. 

M. Pradès, au nom du ministre qu'il repré- 

sente, remet la croix de chevalier du Mérite 

agricole à MM. A. Delmas, propriétaire à la 

Bastide-des-Fonds ; Auguste Grand, proprié- 

taire à la Barraque des Infruts, et Philippe 

liâmes, propriétaire à Saint-Beuulize. 

Ml Delmas, secrétaire de la sous-préfecture 

de Millau, donne ensuite lecture du palmarès. 

Nous publierons la liste des récompenses dès 

qu'elle nous arura été officiellement commu- 

niquée. 

SEVERAC-LE-CHATEAU. — Accident sous 

un tunnel. — Samedi soir, M. Pouget, chef 

de train, résidant à Séverac-le-Château et 

chargé d'assurer le service sur le réseau du 

Midi, entre oette localité et la gare de Neus- 

sargues. venait de quitter Neussargues par le 

train de 3 h. 54. lorsque, sous le tunnel de Ta- 

lizat (Cantal), il eut l'imprudence de se pen- 

cher on dehors du fourgon, et tomba sur la 

vole. 

11 fut aperçu au moment de sa chute par 

le mécanicien de la machin© attaché© derrière 

le train pour aider à la montée de la rampe 

du tunnel. Le train stoppa aussitôt et 1© mal- 

heureflx chef de train fut rek-vé. Il n'avait que 

quelques légères blessures à la tète et a pu 

rejoindre son domicile immédiatement. Son 

état n'inspire aucune inquiétude. 

Une enquête a été immédiatement ouverte 

par M. le chef d© gare de Talizat. 

CAMARES. — Vendangeur blessé de deux 

coups da couteau. — A la suite d'une rixe sur- 

venu© à Marsïllargues (Hérault) entre deux 

vendangeurs, 1© nommé Gabriel Acarias, 33 

ans, cultivateur demeurant à Camarès, a reçu 

deux coups de couteau : l'un à l'omoplate gau- 

che, l'autre à l avant-bras droit. Les deux bles- 

sures quoique graves, ne mettent pas ses jours 

en danger. Acarias est soigné à l'hôpital do 

Lunel. L'agresseur, qui se nomme Joseph Mon- 

tagnes, âgé d© 27 ans, ajusteur-riveur, a été 

écroué à la prison d© Montpellier. ( 

CASTELMARY. — Elections. — Dimanche, 

26 septembre, avaient lieu, à Castelmary de 

nouvelles élections municipales, celles' du 

mois d© mai 1903 ayant été annulées par arrêté 

du conseil d'Etat en juillet dernier. 

La liste catholique a triomphé sur foute la 

ligne, avec une belle majorité, malgré la pres- 

sion éhontée et les tripotages. 

M. Serieys, maire, n© comptera que des amis 

dans le nouveau conseil. 

Les intérêts communaux sont entre bonnes 

mains. 

Emotions au conseil d'arrondissement 

Canton de Vug-l'Evégue, arrondissement 

tir Cahart 

Diimiainoh© a eu lieu, tkm a© c-uilim de Puy- 

l'Evèqiiie, nme éiivcl.j.oji .nu. coanseii d'ar.roiii'di.sse- 

merat pour remplacer M. Defttli. dAmlssion- 

malre, à lu suite sa nomination an poste 

de véjéri'iiaiTc départemental. 

M. le docteur nomma, radical, a été élu par 

1,813 voix, sans concurrent. 

Canton de Vayrac, arrondissement de Cour don 

Dimanche ont eu lieu, dans le canton dû 

Vayrac, les opei-nlions éleel orales, a Jell'et de 

pourvoir au r.cmpl.'icom.enl de M. Gniiiouillac, 

conseiller d'à ITOIHI is:, MIK-III, démissionnaire. 

M. Fourio, maire do B6taille, radical-socia- 

liste, a été élu sans concurrent par 1.188 voix, 

sur 1,220 votants ot 2.412 électeurs inscrits. 

SAUZET. — Fête locale. — Voici le program- 

me .des fêtes de dimanche 3 et lundi 4 octobre 

prochain : 

Les l'êtes do Sauzet, grâce au concours dé- 

voue de ses jeunes organisateurs, surpasseront 

celle année l'ertal, uni i liai l'e, qu'elles rcvéUMil 

et qui attirent tous les ans do si nombreux 

visiteurs. 

Un rapide aperçu des amusements variés et 

«les diverses .-lUrncUims ne pourra que contri- 

buât à maintenir leur réputation. 

Les places cl avenues .seront décorées et pa- 

voisées avec goût, ainsi quo lu vaste huile où 

a eu lieu le bal. 

Dimanche, une excellente musique M fera 

entendre priul-aut mus les numéros du pro- 

gramme. Concerts, distribution d© bouquets, 

niât de cocagne, jeu d© croquant, cours© en 

suc, course de bicyclettes, illuminations a 

giorno, brillant feu d'artifice, retraite aux 

flambeaux, 

Lundi, tir aux pigeons, apéritif-concert, 

course aux cerceaux, Jou d© la cruche, jeu d© 

la pomme, départ d'un ballon, manèges, tour 

niquets, tirs, ma niia.uils de confettis (ces der- 

niers ne paieront pas de droits d© place). — 

Courses d© bicyclettes : Première course : 1er 

prix, 5 fr.; 2e prix, 3 fr.; — deuxième ©ourse : 

1er prix, 10 fr.; 2o prix, 5 Ir.; — troisième 

course (honneur) : 1er prix, 5 francs ou un ob- 

jet de même valeur. 

So faire Inscrire avant le 2 octobre, à midi. 

Entrée, 50 centimes. 

Toutes les parties du programme seront 

strictement exécutées. 

Le comité ne répond pas des accidenta. 

excelloiil.es recrues du Ihéaire LafayeLf*. , 

a c,oiis;d.erablcment enrichi sa troupo 

M. Azérie), eullu, nous «vu rénimarn „-+ „ 

plu plus que jamais nu public. 

Cl a 

Un Mariage au Tétéplume, un lever «m _i 

deau, nous a permis de gout,r;r une rois encorâ 

la verve agréable do MM. Sai.nl lll.Tiioat et 

Mcri ailler. 

La pièce était pnrfo ilemenl mise au point 

et le .souflleuir n'y jouait niéine pas un ,-„'| 0 

épisodique ; n'esl ce pas plus qu'il n'en faut 

pour attirer la foule au Théâtre Falayerte r 

Signalons un artistique programmé édité 

par l'imprimerie Itaylac, avec un beau dcsslj» 

liminaire de l'artiste Alet. A. C. 

Spectacl^-Coêrf; k Totiloaâ 

Du 30 septembre 

THEATRÏ l.Al'AYKTTK. - A huit Heures et d» 

mie, la lia/aie et U était uius Bergère-, demain, 

l'Amour veille. 

KURiSAAj,. — A doux heures et domlo, matinée t 

la Hote de Sainl-Flour et le Cultivateur de C'/i/rm,Oi 

i soir, ti iniii .in-ui-es oin,, lui adressciU 

Les nram^ "^Tierciernents. 

Prerirtnc1 -s ,^ 1 "' s '"• , >"'«»««"* d'accord pour 

« «nr© les nieauires voulues en vue do faira 

chimiste-expert après analyse renvoie 

à l'expéditeur le certificat d© prélèvement .et le 

certificat d'analyse épinglés et l'expéditeur les 

fait parvenir à destination. 

Ces indications résultent d'une note expli- 

cative du ministère do l'agriculture inséré© 

dans le « Journal officiel » du 25 septembre 

dans lequel les intéressée trouveront 1© modèle 

de certificat qu'ils doivent fournir aux agents 

pour lo prélèvement (formuiairo II, l ro .partie 

seulement). 

Lucien SEMICHON, 

Directeur do la stalou œnologique de l'Audo, 

Chimiste-expert, 

liaibLlilô par le ministre de J'aprrlcuUui'O 

ot agréé par lo gouvernement aflomaiid. 

CARCASSONNE. — Nécrologie. — Nous ap- 

prenons avec, regret la mort do M. le capitaUie 

en retraite Menus Pollin, clicvalior do la Lé- 

gion d'honneur, ex-contrûleur de la caisse d'é. 

ùiirgn© do Cn.rcassonno. décédé, le 27 septem 

hre, dans la 83° année ,vs. F.n oetto donnkniti-euee 

circonstance, nous .les prions de vouloir ha en 

egiréeir nos bien sincères ooindoléances.. 

Echos du Pala s 

M. Baulme, juge d'instruction, s'est occupé, 

hier, d'un© affaire d'attentat aux mœurs com- 

mis dans la commune de Daux, par un gendar- 

ma en retraite, sur une fillette d'une douzaine 

d'années. 

Les faits remontent au mois do juillet der- 

nier. 

Les parents de la petite victime ont été en- 

tendus. 

Cet© affaire aura certainement un dénoue- 

ment, dont nous tiendrons nos lecteurs au 

courant. 

— M. Ricard, commissaire aux délégations 

spéciales et judiciaires, a entendu divers té- 

moins dans des affaires d'abus de confiance 

et de banqueroute frauduleuse, instruites à 

Villeneuve-sur-Lot, Guingamp et Lavaur. 

LES CÔSSBLS mïw .a 

Rouen, 30 septembre. 

Lo conseil général de la Se.inc-lni'ér.ieure e 

adopté le vœu que toul© maison de conuneroe, 

Société en nom ooûectiif, S«>oiété anonyme oui 

en com'rnaindil© dont un linrtéresséi un admi- 

nistrateur ou membre du conseil de surve* 

lune© serait membre du Parlement, ne puissB 

prendre part à aucun© adjudication publique, 

et c© en raisoni des scandales qui ont ét© dé- 

couverts lors d© l'enquête parlementaire su* 

les fournitures de la marjne . 

La Catastranln ia la dSpHipsii 

Le monument en l'honneur des victimes 

Paris, 30 septembre. 

On a vu que le conseil des mànistres a. dé» 

cidé d© faire élever aux frais d© l'Kitat sur ia 

lieu do .la catastrophe, un monument à la mé. 

moire des victimes de la catastrophe d© la 

République. 

Ce monument aurait une cortaiin© importan- 

ce ©t un caractère allégorique ; il ne sera pas 

donné au concours. 

M. OujanduL-Beaumetz a été chargé de dé» 

signer l'artiste qui devra l'exécuter ; son 

clwix s'est arrêté sur le sculpteur BoualiardV, 

Un Complot en Serbie 

Vienne, 30 septembre. 

On mande de Belgrade à plusieurs journaux 

viennois, au sujet du complot qui aurait éto 

découvert contre la dynastie- régnante, qu'à la 

tète du cornpflot s© trouverai* l'ancien niimi». 

«tre, M. Geneios, qui participa déjti au com- 

plot contre le roi Alexandre. 

De nombreux officiers seraient aussi com- 

promis, ^ 

LB3 MM] WUFIIWIHI 

Incident germano-russe 

Khorbine. 30 septembre. >pd 

Oit 

aoil. 

AÉRONAUTIQUE 

ha.l£ SORTIE DU 

Reims, 

Cotonel-ttenard 

COLONH.-n«AKD 

lo 30 septembre, 

a fait une bcll* 

Théâtre du Capitole 

Les machinistes de profession, menuisiers et 

charpentiers qui désireraient faire partie do la nou 

voile équipe du Théâtre du Capitole, sont priés de 

vouloir bien se faire inscrire au Secrétariat du 

Théâtre, tous les jours, de 10 heures du matin à 

midi et de 2 heures à 5 heures du soir. 

(Communiqué.) 

Ecole du CBOUSOU 

Rentrée le 4 octobre. — Depuis le commence- 

ment d© l'année scolaire 1908-1909, une classe 

préparatoire reçoit les très jeunes enfants. — 

Un cours spécial de langue espagnol© et un 

cours spécial de mathématiques ont été éta- 

blis, sans frais supplémentaires, dans la classe 

de troisième, pour les élèves qui se destinent 

soit à la section de latin-langues, soit à la sec- 

tion de latin-sciences. Les élèves des classes 

supérieures peuvent suivre un cours de gym- 

nastique militaire et s'exercer au stand éta- 

bli dans les dépendances do l'Ecole. 

Le dirigieoMe 

sortie. 

Piloté panM. Kapterer et ayant k bord MM. Balny, 

Ingénieur, et Antolno mécanicien. 11 est parti de 

son hangar â 2 li. 45 ; Il évolua vers Slklery, con- 

tourna le village, tnrvorsa M champ do manœuvre 

do cavalerie et gagna Reims. 

Hl piana au-dessus do la cathédrale, vira au- 

dessus do la gare, contourna les éigiu.sos Salnt-Jac- 

que3 et Saint-Uèml et revint atterrir à son hangar 

;i 3 h. 45. après aivoir couvert environ 30 kilomètre* 

u la hauteur constante do 120 à 100 mètres 

La staibiltto est atosothie, lo ballon n'a manlfesl* 

aucun Lan.Taco maOgri-ès la faltole altitude ot des 

rafales violentes au-dessus d'un terrain mouvementé 

La fouQo a aplaudl chaleureusement Kapïerer k 

son atterrissage. 

Ecole Saint-Stanislas 

RUE MALI ton, 27 

La rentrée de cette institution cl appréciée 

de.ï familles, aura lieu le mardi matin 5 octo- 

bre, à huit heures. Une nouvelle classe est 

ouverte dans la maison, qui comprendra 

désormais dans son enseignement toutes les 

m«tté*es indiquées sur les programmes offi- 

ciels pour la classe de troisième. 

LES CHAUSSURES les plus solides pour éco- 

liers sont vendues chez LAFFITE, 22, ruo La- 

fayette, ou 11, rue Alsace, angle Esquirol. 

Magnifique sous-main prime. 

Paris-Décors tient la record des papiers peints 

n.r STPÔoialite 

(if D'APflSU BLEME NT 

ui * LITERIE, TAPIS 

NfiiSOIDE 0DBFIA1 

RUÉ et 3EC0N7.AC, C. SEGONZAC, Suce' 

8, place de la Trinité, Toulouse. — Exposition Permanente 

;otiFFÎ8F inique 

i^D ^ï -Sï mm:ïi 

donnant instantanément le degré alcooliqua 

des vins, 3 fr. 60 franco avec instruction. 

Mustimètres, 2 fr. 50 ; Pèse-moûts, 1 lr. 50 j 


Alcoomètres depuis 1 fr. 50 s Alambics Salle- 

ron ; Ebuilioscopes Maligand et tous les artlc 


"\7 x t i O Xll t O XI L* S» 

te trouvent chez LION, opticien. 45. ruo Als* 

ce-Lorraine, Toulouse. 

Envoi prix-courants et renseignements sue 


Tabacs 

M R lichette, vériflcohnir des tabacs d© 3' 

Cteese à Caliors. est éiBV4 à la 2° classe ; M. 

Voirilou, oiMiilllis «les i.ahacs a. Caliors, «ssl rievé 

«to ta. 2" à la I classe ; M. l'igimt, conmiis des 

tabacs à Cahors, est élevé do la 5« à la 4* 

c lasso. 

Postes 

Mlle Clanet, noce von se des postes à Ville-Jo- 

Pont (Aude), est nommés à Câlins ; Mme Bru- 

net, reoeveuso h Cahus, est nommée à Pny- 

bnm ; Mme Phalip, dame ©mployite i\ Terras- 

son (Bordogri©), est nommée iwevciu» ^ 

Frayssiiiel-le-GouTdoniiais. 

AUTHSATRE LAF A.YSTTE 

LA IROCPE DE VAUUliVlLLli 

Vous n'avez rten à déclarer ? — Un Mariage 

au Téléphona 

Lo Théâtre Lafayette a continué hier :> . 

d'é.lHta |nu- l,a i;ié«'iil,atlun do la troiiuo do 

va lulcvillo avec Vous n'avez rif.n à déclarer 't 

Pain usante lantaisle d,o HMnBéQOtB ot riorro 

Vcbcir. 

On connaît le l.linmo do Vous n'avez rien d 

tlrrltirer ? que déjà dos tonroteos nous ont 

aannortè «n .province, et l'on salit que 00 m ost 

...as là une pièce pour .(cornes filles, ni une 

©cote de morale ot de oonvenanco que cot Im- 

broglio oU atoondent les situations ot tes mots 

' ! l 'iiiiei-prétation de Vous n'avez rien à dé- 

clarer ? fut du moins digne do tous éloges, si 

l'œuvre ne l'esit .pais. 

M.. Nivortl. l'exoaMieint artitsto que nous a vons 

.airwvi.auidi l'année dernlèxo. noue .revlnit et ob- 

tint, hier, un succès ni;ia 

ou dola IVIatrica 

HftMëea et guéries par la Méthode ortho-élec- 

tro-tliérapique, sans médicaments ni opéra- 

tions. Cette méthode est appliquée à l'Institut 

ortho-électro-théxapique, 13, ru© Croix-13ara- 

gnon, Toulouse, par M. J. Béoanne, chirurgien 

ortho-spéciallsie, où il reçoit tous les jours, 

excepté les jours suivants, oU il sera à : 

Castres, hôtel du Nord, 1© samedi 2 octobre» 

Foix, hôtel Fauré, lundi 4 octobre. 

saint-Gaudens, hôtel Fèrrlères, jeudi 7 00 

tohre. 

M. Bécannc revient chaque mois depuis 1874. 

Foires et Marchés 

MARCHÉ DE TOULOUSE 

Du 20 sopteimibro. 

Itekivé offtckn du cours des marchandises : 

l\l u-elié aux. légumes (ArnaiDd-Bernani). — OhOUX, 

la c. do 15, 1 fr. ; céleTl, lro qua,!., les 32 jv, Il 

2" quai., 0 75; chicorée frisée, les 1C0 p., 1; carottes, 

lo p., 0 15; choux-Heurs, lro q., lo 100. 111 ; citiMu* 

les, lro quia., la pièce, 1; 2", quai., 0 25; puanme» d« 

terre nouiveillles, la corhoilile, 1 25; navets, lo p., a 20; 

poireaux, lo p., 0 30; salsifis, la o 30; sconsonèrot 

b., o 35; oignons, to r»-, u 25; scarole, Iw 80 punis, 

0 35; radis, les la b., 0 75; radis noirs, la cormeUM 

do 32, 1; tomates, lia corbcUlle, 3; ail, lo p., 1 75 a 

45; môlee, la r.on*b«U*t\ 0 75; persil, le panier, 0 r©; 

bataviano, 8 pieds, 0 35; caipucé, 8 pieds, 0 30; tom- 

bante, 8 ploxis, 0 33. 

Cours do la marée (Vletor-lliiRo). — rotsson rte 

mer ; Otovlssos, 0 ttj lsn*OUStos, 4 «O; llniad.ti. li 

iiia«|in-iv.'iiix. I 40 à I t»; nwrUins. 1 40 a l 00; moa- 

loa, 0 40; niU4?efi, 1 40; m 

(ç; r>iv».«ux I 

rîoa, I ; n>u- 

3, 1 SO; 

.s.l ; »iiu.ilK >i>a, 

InMlknl. 4; Oirtw.l--». a W); iiwwttx, 1 

l ',o vlvrc,i 30 

tûto lté ii-n-e.. 

(A.i-iuiiid^nernji.r

Jeudi 3® Septénaire âgO® 

MARCHE DE PA.IUS 

_ Du. 29 seiplemhro. 

Farines. Disponible, 30 40; coui-ant, 30 S»; PITV 

Jliain, 30 35; scitem-bre-ixtobre, i» 40; 4 derniers, 

80 75; tendaiico faillie. 

Hits. - Courant, 23 40; prOCtiatn, 23 40; sW^m- 

brc-octo!)TC, 23 50 ; 4 d*;i-niî ]vak.ir, que repitscn'.f 1" P-oto- 

j- .. - : vm-o e.-' mitre, est ne i li: i "> . c 

, ' i -P mes, canton de Cliartres-Svia, 

: ''^ :> i , c!-! (; ' 

«15 

BOURSE DK TOULOUSE 

I'.MUIS d'Etat français. — 3 % au porteur _ _ 

t amorti Fcsaihlo, 03 «0. ' " 59; 

Fonds garantis i>:ir le gouTern^mont frinen. 

«Mlgations Tunliilennes 3 % 1S9.' «11 ,,'t.\ t ' 

•197, SI 2.3; olKll* 

1WXM9W, 4M L0 

3 % 

Mad£ . 

cidentalle tMlfcols 

97 2 

97 27 

98 GO 

491 25 

525 -. 


93 .. 

105 45 

97 10 

97 12 

96 93 

C3 50 

93 3J 

93 .. 

90 50 

91 .. 

91 20 

92 .. 

92 35 

91 25 

73 65 

74 70 

83 45 

101 90 

97 20 

93 50 

497 75 

4300 ^ 

irai " 

753 .. 

78» .. 

1334 .. 

1335 .. 

685 .. 

735 .. 

726 .. 

m 50 

719 50 

1323 ', 

lH'i ] 

1715.. 

1720 

1385 

932 

650 

815 .. 

838 X 

338. „ 

Valeurs françaises. - Banci iu>"iie Franro fà^tioJI 

nominatives), 4300; Crédit l onîor do ?f ] ?SÊ 

UOJW îKOTlnatlvts), 7H0; obligations commim-iM. lit 

3 %, 505 25; atiHffations fonciéiv-s 18S6, cininiir ' 

100 £0; oMJffatlons loncièrts lSfiô 2 so %, 48n. 

gâtions DaiHiuo iiyp: 

pitoio. Spécialité de costumes da petits 

çoiis. — Economie. 

DAME veuve, 36 ans. instruite, connaissant 

espagnol et comptabilité, demande pir ce de 

oaissiàw) ou comptable. 

Ecrire B. P., au bùffaaiiiXui joumol l'Express. 

& i 

ku Feuilleton du 30 septembre 1809. 

PAR 

(Comm' DRIANT) 

CHAPITRE XI 

LE LEGS D'ANDRÉE - 

Elle se releva, et mistress Elliot l'imi- 

tanl, montra à Georges Durtal un porte- 

feuille à l'angle duquel un chiffre en or 

faisait saillie sur le cuir fauve. 

— J'ai trouvé cela sous la tête ds ce- 

lui-ci, fit-elle, en montrant le cadavre à 

barbe blonde. Voyez les deux lettres : 

P. A. Je ne connais pas lo prénom d'An- 

dn'v, .mais l'A ne laisse aucun doute... 

Celui-ci est donc bien Andrée. 

Elle serra dans la poche intérieure do. 

Bon manteau de- fourrure lo précieux do- 

cument, et, malgré la gravité de l'heure, 

le jeune officier ne put s'empêcher do 

.donner un long .regard au courageux 

ùuodois. 

*w î I ? cms d&von s fetro sauvés, dit-il, 

»eu a lut que noua lo devrons 

lin" rarc ' s ' ^ vous .on p 

ESSasP** 16 * coUo pou© et 

Georjrfes jo vous en 

serons sortie^ la ^sc, quo nous 

Un grondement lointain montait jus- j 

qu'à eux du fond de l'horizon. 

— C'est une idée absurde peut-être, 

Georges, mais mon émotion première 

m'a reprise... Il me semble que je parti- 

rai plus calme, si vous faites ce que je 

désire... Nous avons violé cette sépultu- 

re. Si nous ne la refermons pas derrière 

nous, un ours, un fauve viendra qui dis- 

persera ces restes... J'ai le cœur qui dé- 

faille rien que d'y penser... Faites ce que 

(»jo vous demande, Georges... 

Il n'objecta rien, et au sortir de l'étroit 

passage se borna à dire : 

— Regagnez vite la nacelle et embar- 

quez pendant ce temps. L'orage appro- 

che. 

— Nous nous embarquerons ensem- 

ble, Georges... Vous, mistress Elliot, 

prenez les devants... Ecoutez d'ailleurs 

votre nom : sir James vous appelle. 

L'Américaine partie, l'officier accu- 

mula rapidement de la neige à l'entrée 

du passage. La jeune fille la tassait ner- 

veusement avec ses petits pieds. 

— Encore un peu, Georges ; ce n'est 

pas assez haut. , 

Il ne songeait pas à résister. Perdre du 

temps en un pareil moment était folie, 

sa raison lo lui disait, mais son fatalis- 

me reparaissait, doublé d'une sorte de 

superstition dont Christiane était l'objet. 

« Elle était la bonne féo do l'expédi- 

tion », avait dit sir James, et le jeune 

homme la croyait fermement. 

Donc, co qu'elle demandait là, i] pou- 

vait, il devait le faire sans hésitation. 

Quand il ont terminé, elle dit d'une 

voix grave., dans le vent qui montait : 

« Adieu, Andrée 1 .», puis ils prirent, leur 

i Vi" 5 ?' 50 leaailt 6a* la main. 

| Maintenant» l'air glacé leur fouettait 

j io visage et, autour d'eux, dec, Ira 

se dissipait et, au détour du promontoire puis, si c'est nécessaire, les tubes pleins, 

de neige que surmontait le drapeau les derniers... 

d'Andrée, l'aérostat leur apparut avec , — Il en reste trois... Dépêchons-nous 1 

netteté. Il se balançait et commençait à I Ces inclinaisons de la nacelle sont horri- 

rebcmdir contre la haute paroi qui ne l'a- blement dangereuses... Tenez-vous bien, 

britait point, puisque l'ouragan arrivait j Comelia 1 

Imprimerie spéciale 

Le Gérant : Amédée lllïSSON 

pouvait espérer voir l'ascension se pro- i L'étoffe résisterait-elle à de pareilles 

duire assez rapidement pour éviter les ' éprouves ? Le gaz, comprimé par ces 

rudes frottements contre la falaise que ' chocs répétés, n'allait-il pas faire sauter. 

du côté de la banquise. 

Du côté du Spitzberg, un éclair jaillit, 

et, quelques secondes après, un coup do 


tout. 

_— Il nous faudrait nous enlever assez 

vite, dit l'officier, pour que la nacelle ne 

frotte pas contre la paroi, à cause de l'hé- 

tonnerre sec et semblable au crépitement hce. Sir James, c'est vous qui couperez 

d'une fusillade lointaine se répercuta j la corde d'ancre, des que je vous le di- 

sur la haute falaise. I rai --- Vous, docteur, aidez-moi à jeter 

L'Américain faisait de la nacelle des i ces tubes au dehors, 

gestes désespérés, et ses appels, mêlés à 

ceux do mistress Elliot et du savant, se 

précipitaient. 

En un clin d'œil, les deux jeunes gens 

arrivèrent au pied de l'échelle et Geor- 

ges Durtal fit passer la jeune fille devant 

lui. 

— Christiane, fit-il, Je vous en conju- 

re, entrez dans la tente... 11 va se pro- 

duire des heurts capables de vous jeter 

dehors... Je n'aurai pas la liberté d'es- 

prit nécessaire si je crains pour vous. 


d hydrogône solidifié ; après eux, le ma- 

, teriel du ballon et les approvisionne- 

Successivement, les sept tubes vides j ments de l'expédition deva eut suivre 

furent précipites par-dessus bord. Au Cependant, lo docteur, tout en aidant 

moment ou lo dernier venait do délester ! l'officier de son mieux, se répandait en 

fe^^^^S^ÎL 6 1 amers rc ^ cls ,,fl d ,,nû f ^ h nn-ccdic imc sccouiSso qui l'inclina h ! K$ 

Ç«a cwunuo sur la condo d ancre, on n9 > 45 dujcita. » Mgôrii 'CJlin 

ÎVnlCHUTRdo CHGVRUX. 

j^y^,-t.3j30. s^^, p,} „ar*»- .Ion/*"*» 


tint îSsi» »>* i^tfnHBBI IHP"" 

Organe 

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Sociale et Rellglèïisej 

Toulouse, Rue Roquelaine, 25 

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Lot, Avayron, Corrèze, Cantal 

Gers, H'"-Pyrénées, Bassos-Pyrénées, LandoS 

Tarn-et-Garonno, Lot-et-Garonno 

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Edition du matin spéciale a Toulouse 

xxnoagtvxoKrm 

ANNONCES (i. pa^ , 

RtCUHKS — 

R&CLAHKS (!• f*gt) . 

LOCALES. . „ . . 

U Des* O h- 80 

< . . • ï *t , . i ; , , — f , 5Q 

................ — 2-» 

''••.•«•'••» 't- • • ' i i • « •• — 3"» 

1.6. Annonce» et Réelnmei «ont roouei din» 

mo « Bureaux, rue Hoquoialao. 15. à Touiou»», et otwi Vms uoi OowBspon.rion.t3» 

Jeudi 39 Septembre 1909. I? 3 Année - N° 6,171. BUREAUX fi PÉRIS: 26. RUE FEYBEAÛ 

s 


let ont fixé au 19 octo&ie ia rentrée des C!iam- 

bres ; t!3 Oiît décida tio faire élever un menu- 

ment à la mémoire dos victimes do la « Réjsu- 

b!i«L'a » ; Ses ninirauj: Gaillard, Marquis. Ger- 

mirret et Philibert, ont été nommés Inspec- 

teurs généraux ris ia marine et l'amiral lïauié- 

gtlibecry préSeî maritime à Toulon. 

• 

On a volô trois epparella enregistreurs dans 

les débris CJ-J flîrigeable « République »; deux 

oiît s?u être- retrouvés. 

Le co : x p3 (tu cari;Saine Marchai a été inhumé 

h Nanoy eî ceiui d3 l'adjudant Kéau à Naintre 

(Vienne). 

-©- 

Outre MM. Lebaudy, un inventeur, M.Spiess, 

n offert au gouvernement un dsrigcafole [ious" 

esXernplacar la » République ». 

^ .-©.- 

Léo troupes espagnoles ont oecepé le mosft 

ÇurUgu ; oolo projetéo teoçen- 

:riere en uno vMt-alido position 

Lè3 inouvom-ents do l'humanité sont ra- 

pides aujourd'liui : quelques années do re- 

cul suffisent pour pornmottro de niicsurer 

l'étendue des consequances du désastre 

rusê. 

Cinq ans à peine nous séparent de cette 

grande bataille, et déjà l'on en peut enregis- 

trer de multiples résultats qui ne sont, sans 

doute, eux-mêmes, que les prodromes d'évé- 

nements plus graves, plus lointains. 

Préservons-nous do tomber dans le do- 

maine des suppositions, mais les constata- 

tions quo chacun peut faire autorisent tous 

les raisonnements et toutes les déductions. 

Que voit-on, en effet, après Moukdem ? 

Gonflé d*un orgueil immense par ses vic- 

toires sur une des plus, vieilles armées du 

monde, sur une nation qui, jusqu'alors, 

malgré ses déboires mémo, n'ayait jamais 

cessé d'accroître sa puissance et était par- 

venue à étendra son autorité d'une extré- 

mité à l'autre du vieux continent, un peu- 

ple asiatique, aussi jeune qu'audacieux, ne 

voit plus de limites à son ambition. 

En affirmant sa force, il a conquis le droit 

de cité parmi les « puissances ». Désormais, 

selon leur terminologie, les nations do l'Oc- 

cident admettent lo Japon au rang des pays 

(( civiliséa ». 

C'est dire qu'elles auront pour lui des 

égards et qu'elles reconnaîtront l'existence 

nouvelle en Asie d'une puissance dont il 

faudra tenir compte. 

Le Japon le comprend et voit un champ 

immense ouvert à son activité dévorante. 

Un horizon sans bornes s'étend librement 

devant lui : les ambitions européennes, en 

efi'at, s'évanouissent et. devinant l'inutilité 

do leurs efforts, les Occidentaux ne pen- 

sent plus qu'à veiller à Ja sûreté des droits 

acquis et à les entourer d'un maximum de 

garanties. 

Ainsi voit-on la Franco et la Russie, sui 

vant l'exemple de l'Angleterre plus pré 

voyante, traiter d'égal à égal avec le Japon 

et s'entendre avec lui pour de maintien du 

statu quo. 

Co renoncement à une plus large expan 

sion, homologuant, en quelque sorte, les ré- 

sultats de la bataille de Moukden, n'eût-il 

point d'ailleurs été imposé tôt ou tard aux 

deux puissances qui auraient pu prétendre, 

en d'autres temps, parier haut et ferme en 

Extrême-Orient ? 

Soigneusement répandu à tous les échos 

de l'Asie, répercuté d'ailleurs bien au-delà, 

le bruit de la bataille de Moukden a eu, en 

effet, un retentissement colossal 

En Asie, pour ne pas sortir du vieux con- 

tinent, à l'annonce do la victoire nippone ; 

les peuples esclaves de l'Europe et ceux ré- 

putés par elle inférieurs ou arriérés, ont 

senti, confusément, que des temps nouveaux 

se préparaient pour eux. 

lie fait, dès lors, à la stagnation maté- 

rielle, intellectuelle et morale succèdent 

une. résurrectkm des sentiments de person- 

nalité et un éveil dos idées do solidarité na- 

tionale. 

Dans l'Inde, les Anglais perçoivent une 

effervescence que la misèroct la famine ont 

peine à étouffer. 

En Indo-Chine, les Français s'alarment 

d'une .agitation toute nouvelle où la main 

du Japonais n'est pas étrangère. 

.Mais la Chine, surtout, secoue sa torpeur, 

et l'énorme masse des jaunes -endormis 

s'ébranle et prend enfin conscience d'elle- 

même. L'énigme chinoise, que l'Europe 

s'habituait à résoudre avec ses canons, se 

pose plus effrayante, parce qu'on devine 

une autre solution prochaine. 

Certes, en cinq ans, la foule immense n'a 

pu complètement so modifier et la rénova- 

tion de quatre cent millions d'hommes ne 

s'opère pas comme par enchantement... 

Mais n'a-t'On point ici-même plusieurs 

fois constaté ce phénomène qui, à lui seul, 

est lo plus grave et le plus puissant avertis- 

sement : peuple insouciant, bénévole, doux 

et pacifique, ayant, par-dessus tout, l'hor- 

reur de la guerre et le mépris le plus pro- 

fond pour le métier des armes, accordant 

presque in.stanto.némcnt (que sont, en effet, 

quatre aimées dans la vie des peuples ?) 

ternie sa Sollicitude et son attention à la 

création et à l'organisation d'un -régime 

militaire ? 

Cet extraordinaire mouvement n'cst-il 

point connexe à une synthèse patriotique 

du peuple chinois ? 

On ne peut, sans nul doute, donner meil- 

leure preuve de l'éveil du sentiment do so- 

llodarité nationale en Chine, et de la trans- 

formation qui s'opère dans l'énorme em- 

pire. 

Certes, usant de son ascendant, le Japon 

i prête la main à cette formidable recaais- 

fsanco. 

Détourné, pour un temps, do ses rêves de 

domination maritime, il continue sur lo 

11 y a, en vérité, quelque chose do chanpâ î continent son œuvre de prosélyte. Avec té 

MENS0HG2 ET CORRUPTION 

Lo conseil d'arrondissement de Toul vient 

de briguer la place d'avant-garde naguère 

si brillamment occupée par le conseii mu- 

nicipal de Saint-Ouen. 

Sur la proposition de quelque Komais en 

quête de palmes académiques, de quelque 

Lanternier désireux de faire connaître à 

ses contemporains son degré d'abrutisse- 

ment, cette assemblée a émis le vœu que 

« dans l'intérêt de la vérité historique, tou- 

tes les écoles soient dotées d'un tableau 

allégorique détaillant les différentes phases 

du procès, de Jeanne d'Arc, et que dans 

chaque école ce tableau soit placé à l'en*- 

droit ta plus apparent ». 

Il ne s'agit pas, vous entendez bien, d« 

vulgariser l'histoire do Jeanne d'Arc, dont 

le conseil d'arrondissement de Toul se sou- 

cie d'autant moins qu'elle serait susceptible 

d'exalter le patriotisme ; co sont les phases 

du procès, accommodées à la sauce laïque, 

qu'on veut placer constamment sous les 

yeux des enfants, parce qu'elles fourniront 

des exhibitions anticléricales. 

S'il n'y "avait là qu'une manifestation lo- 

cale, elle serait sans intérêt comme sans 

portée, et nous ne nous en occuperions 

pas ; mais on peut être certain que, cons- 

ciemment ou non, l'auteur de la proposition 

n'a été que l'écho des Loges, et que son vœu 

fera son chemin Jusqu'au ministère dcs atomes aill&î la promènent dans l'air; 

Son cïhariot, qui va ndiis vlto guo l'ôalair. 

Fut talKé par l'habile écureuil «t l'avid-o 

Pivert, dan-s la moitié d'une noisette vide. 


pas de donner la noisette comme nacelle à 


nuit de sa fête, elle traverse la mer, de Ca- 

tone à Tripoli. 

Utiliséo ainsi par d'illustres voyageurs, 

la noisette devait être considérée comme un 

talisman. Longtemps fut célèbre l'huile Jié- 

raclinc, distillée du bois de noisetier et qui 

guérissait l'épilepsie, le mal de dents, les 

vers et autres misères du pauvre corps hu- 



la vessie. Le gui du coudrier (noisetier com- 


ges. 

Encore aujourd'hui, en Russie, dans les 

campagnes, on affirme quo celui qui porte 

en sa bourse une noisette double deviendra 

riohe. En Allemagne, dans les étaMes, on 

touche avec dos branches de noisetiers la 

nourriture des animaux .pour la bénir. 

Les baguettes de coudrier passent, un peu 

.partout, même en France, pour avoir les 

vertus magiques. Certain marte en usa., ré- 

cemment, dans les bois d'Etampes, sans 


Vore la fin du dix-septième siècle, le fa- 

meux Jacques Aymat, paysan du l):ui- 

pliiné, fit courir tout Parts, qui voulait voir 

la iiaguotto de coudrier avec laquelle M 

«avait retrouvé, à Hcaucai-re, un assassin, 

eu milieu do douze personnes. Do nombreux 

« chercheurs de (sources i> so font forts 

aussi, grâce à uno baguette de ce genre, 

convenablement fourchue, et dont ils tien- 

aient les extrémités dans chaque main, ©t 

oui tourne quand il y a de l'eau dans le sol, 

de découvrir d'inédites ressources. 

Il est nécessaire, toutefois, que la ba- 

iguetto soit priso dans un jet do l'année, et 

coupée un peu avant minuit. 

Ives savants eut cherché à éclairer ce 

tmy.slère. Malehrancho y voyait une inven- 

fatkin diabolique. En 1853, l'Académie de; 

trésor des rois de France, dans les cryptes 

de Saint-Denis, et, .plus réoeimuent, un em- 

pirique d'employer ce moyen inattendu 

pour retrouver les restes de Duguay-Trouim. 

La noisette tint un instant sa place par- 

mi les bibelots de la mode. Au seizième siô- 

ole y les belles dames raffolaient des menus 

objets en bo's ou en ivoire. A Croutolles, 

en Poitou, d'habiles tourneurs faisaient te- 

nir un jeu de quilles, avec sa boule, dans 

la coque d'une noisette. Ces linesses, com- 

me tous les caprices do la mode, cessèrent 

bientôt de plaire, et, au dix-septième siè- 

cle, les finesses de Croutelles passaient déjà 

pour être « cousues de fil blanc ». 

Le mot resta. 

Mais c'est dans la domaine de la gour- 

mandise que la noisette a droit à nos 

égards. Les délicats l'apprécient infiniment. 

Rabelais la « portait aux nues ». L'im- 

portance que tenait la noisette sur la table • 

de nos aïeux est attestée par la richesse 

des casse-noisettes qui sont parvenus jus- 

qu'à nous. Ainsi l'inventaire du Louvre, en 

1420, mentionne—ia petite truquaysc d'ar- 

gent doré à casser les noîzelles », dont .se 

servait le roi Charles VI. 

Mais, de tous temps, les noisettes eurent 

cette spécialité d'êtro accompagnées de 

figues, de raisins secs et amandes qui en 

soulignaient la saveur. On les baptisa les 

« quatre mendiants ». 

Pourquoi ? 

Les quatre ordres mendiants du moyen 

âge étaient les Jacobins, les Franciscains, 

les Augustins et les Ca.rmes. La couleur de 

leurs robes correspondait assez à ces fruits 

secs. Cette explication vaut mieux que celle 

d'un facétieux érudit qui voulait que ces 

quatre ordres de moines fussent le3 « fruits 

secs » du clergé. 

Paris consomme, sans qu'il y paraisse, 

500.000 kilos de noisettes fines chaque an- 

née. Et le profit est bon pour qui les cul- 

tire. Ainsi, dans le Var, où ia production 

est considérable, tes noisetières, cultivées 

aussi en vio'ettes et fraisiers, et bien irri- 

guées, rapportent jusqu'à 1.000 francs l'hec- 

tare. C'est la variété grosse de Provence 

qui, ramassée en septembre, est employée 

le plus pour la confiserie. Le Mans s'est faiU 

la spécialité de noisettes de haies, dont el# 

exporte 4.000 hectolitres chaque année. Le 

Roussillon cultive la grosse aveline et Ja 

noisette dure, dite de Céret. Cette produc- 

tion atteint 250.000 kilos, soit de 500 à 1.500 

kilos par hectare. 

Du temps de Balzac, la vente en gros d«* 

la noisette à Parts, était monopolisée par 

une certaine Angélique Madou, demeurant 

rue Pcrrin-Gosselin, et qui s'enorgueillis- 

sàit d'être -1a seule à vendre les véritables 

avelines de Provence et la vraie noisette 

des Alpes. La mère Madou habitait le rez- 

de-chaussée, d'une maison presque en rui- 

nes, maintenue à chaque étage par des 

croix en fer. Les sacs de noisettes occu- 

paient tout ce qu'il y avait de disponible, y 

compris les plus petits recoins. 

C'est là que César Birotteau, le parfu- 

meur de la Comédie humaine, s'approvi- 

sionnait de noisettes pour son huile coma- 

gène, destinée à faire repousser les che- 

veux. La marchande lui fit valoir sa den- 

rée : 

— Voyez la halle marchandise, cueillie 

sans souliers ! Et pas creuse, et lourde ! il 

n'en faut pas cinquante à la livre... 

Il n'y a plus de monopole sur les noiset- 

tes, mais il n'y a pas non plus de mar- 

chands de noisettes qui se bornent à cette 

spécialité. 

C'est que leur véritable débouché com- 

mercial est dans la confiserie, qui en con- 

somme des quantités considérables. Seule- 

ment, dans les « mendiants », les noisettes 

sèches sont utilisées comme dessert. 

Mais il faut ajouter à cette consomma- 

tion très importante une autre — presque 

aussi forte — qui se fait « sur place » et 

sans qu'aucune transaction d'argent l'ac- 

compagne. 

C'est celle des noisettes fraîches qu'à la 

saison d'innombrables promeneurs cueil- 

lent dans les bois et le long des haies. Elle 

est en même temps une gourmandise et un 

jeu. jeu d'enfants, jeu aussi d'amoureux 

rieurs. 

De tous temps, elle fut populaire. En Poi- 

tou, les filles dansont encore la ronde ou 

chantant : 

Quand 5'Mais clw-z mon jifiTC, 

Gaien titan. 

PcUte jeune aide, 

11 m'envoyait au bols, 

Oue.niilon, 

Tour oucUUir la nouziJîo... 

Henry DE FORGE. 

Par fil Spécfàl 

les royalistes sont évidemment fort cm- Leclcnces nomma une commission, dont C.hc- 

arrassés par un rappel do souvenirs qui 

I 

eudi 33 Septembre 1999 


*f* JJiinistro des affaires étrangères a fait 

«M iwitro i état dos atteint» au Maroc. 

M D llnil 'lil(I'u'é lia réponse de noire ministre, 

M. iteenaufllt, à la protestation de Moulai 

fiaiid contre l'intervention espagnole dams le 

"tu ; cette réponse a recueilli l'adhésion una- 

nime des pulysamces, dlont les représentants 

a J aniger, d'aocond avec notre ministre, ont 

fait ouauaitre Que le règianteuitt des questions 


ment Le Maroc et l'Espagne. 

M. Piicihen a mis, d'autre part, le conseil au 

couraint des instructions qu'il avait données 

pour pno:iei3tieir contre les traitements infliges 

aux prisonnière laits dans l'armée roguisto 

et il a exposé les conditions- dans lesquelles 

ces instruction ont été exécutées. 

Il a damné lecture die la réponse fait© pia iajascra rkn i tlésire» 

sous tous les raaiporta, 

Course à pied 

LU TOIIB DE TOULOUSE 

1/6 sport do ia course a pied, si dédaigné Jusqu'Ici 

va voir, au début de la saison d'atWénsme, uo< 

des plus grandes éprouves qui aient été 0I-ganlsA Tour Toulouse. 

Ct'tte éprouve comiiirendra un circuit d'environ di» 

kilomètres et so disputera lo 10 octobre prochain. 

liiks sera niivwl" aux amali-ure du l'U. s F. s. A. 

et comprendra surtout uno caUsgorlo d'indîK-ndanU 

nour permettre llt d'inscription est fixé à 1 franc. 

Les prix nomlireux dépasfent ce trul a */> offer» 

jusqu'ici; il savoir : une magnifique bicyclette Py. 

rénê au premier, un appareil! de photograotfie' var 

leur 100 francs, au second .et ainsi de suite. 

Nous ferons connaître ultérieurement la liste com- 

plète des prix. 

rês inscriptions ne seront reçues qoe piwru 'a* 

7 octobre, à minuit, délai irrévocaMo de clôture. 

I,cs ateliers de carrosserie du Palais dé l'Amorno- 

blle nouvellement agrandis et Installés 20, rue m. 

quet produisent aujourd'hui les plus belles caj. 

rosseries de Toulouse, rivalisant avantageuse-nint . 

avec les meilleures marques parisiennes. Dcmand-c* 

devis et conditions a MM. Fitte et Borne, adminis- 

trateurs. 01. boulevard Carnot. à Toulouse. 

—i *—n 4jt # • - - 

ÏMJLETIN ffiÉTÉORO!^^ 5 ^. 

Du 20 Eoptembr* 

Tâ. baisse barométrique a continué sur toul/. l'Env. 

rope- elle a atteint 14 ml-Ulmètres depuis hier danl 

l'extrèime nord, où apparaît un centre de déppe» 

slon asssz important; les basses pressions de l'Océan 

s'étendent de plus en pRus sur l'ouest du continent; 

on note ce matin, 750 millimètres aux Iles SoiHsJ*' 

Le vent est faible sur toutes nos côtes; 11 totaftl 

fl'entre est et sud sur la Manche et en Gascogne; 

des réglons nord en Provence. 

Des pluies sont tomliées sur le nord-ouest de VEo.. 

rope; en France, on a recueilli 7 millimètres d'eait 

à Dunkerque, 6 à Lorient, 5 à Cherbourg, 2 à VU« 

de Ré, 1 à l'Ile d-'Ouessant. 

La température a monté dans nos réglons » a 

du sufrrag© universe] cl. inviter la population 

à s'alistenir dimanebo procliain. 

Do plus, à la rentré© des Chambres, wne 

qnicstion sertf adressée au président du con- 

se il. 

LES COURS DU BLÉ 

Sur nos dirons marchés, ft. rsxtno rmelqnnj légèl^ 

va.v.ia.lliins. Ont lualnteJHl louis cours : Hotioai, » 

frannw; Meaux, 20 f initie» ; Gray, 22 fr. 50; Sanoarr* 

ai lr. 46; Dijon. 33 Lr. S&; Toullouso, 33 Dr. 12; Na» 

w 2S fr. 50. 

"m baissé . Olvarires.

jteudi 39 Septembre 19 J 

GRANDE 

SOURCE 

5/1/75 similaire ù 

m 1 1 

Conseil Municipal 

Séance du 29 septembre 

Une foule énorme **^J*g^*ï?Z 

heures du soir, comme on était en droit ne 

8 ySre4 la suite des événements qui, ont 

produit et motivé même, pourrait-on dire, 

cotte sensationneil© séance du Conseil. 

Mais il aurait fallu comme au Gapitolo, les 

jours de gala, retenir ses places à 1 avance, 

si on avait voulu être sûr d'avoir une place. 

D'ailleurs la salle était plus qu'à demi-pleine 

quand le public a été admis à y pénétrer. 

Les agents de police en civil occupaient les 

premiers bancs, tandis que d'autres se dissé- 

minaient à travers la salle. Les habitués des 

cercles radicaux leur prêtaient main-forte pour 

les soutenir, en cas de manifestation. 

Aussi lo public ordinaire dut-il demeurer 

au dehors, dams la cour Henri-lV, d'où les 

rumeurs de la foule montaient dans la salle 

des séances par les fenêtres restées ouvertes. 

Tandis qu'on échange des réflexions de part 

et d'autre, le temps passe, et, à 8 h. 40, M. 

Levgue, sénateur et maire de Toulouse encore, 

s'assied dans le fauteuil de la présidence. 

LA DÉCLARATION DU MAIRE 

M. Leygue prend la parole pour Taire la fa- 

meuse déclaration. 

II retrace les faits tels qu'on les connaît 

jusqu'au moment de l'intervention du rece- 

veur municipal. Et ici les choses sont arran- 

gées sous un jour favorable à l'administra- 

tion. 

M. Leygue déclare que toutes les mesures 

nécessaires ont été prises par l'administration 

avant toute polémique de presse. 

11 déclare qu'il a infligé une réprimande a 

M. Truau, car M. Truau, sans être coupable, 

peut être taxé de négligence pour n'avoir pas 

signalé les irrégularités qui se sont commises. 

Quant à lui, il prend la responsabilité de 

tout ce qui a été fait d'irrégulier ; s'il y a des 

dommages pécuniaires à subir, il les subira ; 

en attendant, il remet sa démission de maire 

entre les mains du conseil municipal. 

Et en même temps il se lève et M .Laurens 

s'écrie : Nous n'avons plus de maire, la séance 

est levée. 

Les conseilless radicaux s'en vont, mais im- 

médiatement des clameurs retentissent dans 

la salie, les socialistes interpellent les ad- 

joints ; on entend M. Rieux qui crie à M. Lau- 

rens. 

— C'est une comédie que vous jouez ; nous 

ne sortirons pas. 

En ce moment M. Scbmiidt, l'employé qui 

faisait partie du bureau du contentieux, et qui 

se trouve dans la salle, interpelle M. Lierre, 

en liui disant qu'il dénature la vérité. 

Le tumulte éclate, on. donne l'ordre d'expul- 

ser M. Schmidt, M. Schnridt sort au militeu 

•des agents de police, tendant le poing aux 

conseillers .municipaux et criant-: : 

€ Je suis un honnête homme, vous êtes des 

bandits ! » 

L'exaltation du public est à son wmefle. On 

entend de tous côtés des cris, des impréca- 

tions des murmures ; le maire est obligé de 

suspendre la séance. 

Le public crie : « Démission 1 démission ! 

La foule qui s'enitasse dans la cour Henri IV, 

mépond en bas, en criant aussi : « Démission 1 

démission 1 » 

C'est un© cacophonie indescriptible. 

L'Internationale s'élève et retentit bientôt 

au dedans et au dehors. Il n© fa.ut pas moins 

d'une demi-heur© -pour exploser deux cents 

personnes. 

La séance peut être reprise, et utne ©entame 

de spectateurs filtrés par des barrages d'agents 

peuvent entrer dans la parti© de la salle ré- 

servée au public. 

Effectivement personne n© sort et les cla- 

meurs red'oub'.ent. 

M. Julien mont© sur une chais© : 

a J'espiire, dit-il en substance, que le maâr© 

n'a ipas levé la séance', mais simplement l'a 

suspeind-ue. M. Leygu© n'est qu'une victime ex- 

piatoire, .il s'en va, les coupables restent. 

» Ne cra ignez rien, s'écrie M. Julien, si nous 

m'avons pas le (loisir d© dévoiler les agisse- 

ments des coupables, et leurs agissements à 

ceS!>.3 séance, ce sera pour la prochaiiinie. » 

M. Leygue a ordonné d'expulser (le public, ©t 

voici que les brigades centrales font leur en- 

trée, commandées par M. Jarouisseau, inspec- 

teur, auquel M. Temps, commissaire central, 

fait 1© pas. 

Au moment d'entrer dans l'a parti© réservée 

au -publie, M. Tomps. se heurte à M. Eado.uoe, 

qui lui barre le passage. 

M Redoueo représente 1© danger qu'il y a 

«.VanpCioseir manu milit ari ; le pub. 1 i© surexcité 

c'est vouloir provoquer le désordre. 

M. Tomps revient en arrière, demande des 

cidres au maire, qui persiste dans son ordre. 

Le public sous la poussée des agents doii sor- 

tir peu à peu ; des incidents, des altercations 

se produisent. 

Le- public est relativement calme, ©t les con- 

seillers qui étaient restés dans la salle des pas- 

tperdus, en profitent .pour faire leur rentrée. 

Il est 9 h. 35, la séance est reprise. M. Julien 

a la parole. 

M. Julien reprend c© qu'il vient d© dire, & 

savoir que 1© maire n'est pas le seul coupable, 

et que par sa démission il couvre les coupa- 

bles. 

Vous vous faites complice des désordres, du 

crime qui... 

M. Leygue. — Je ne supporterai pas des mots 

pareils 

Une voix dans la foule. — Voler le peuple 

est un .crime. 

M. Julien poursuit, en donnant lectur© d'un© 

lettre de .M. Truau., aux termes de laquelle, 1© 

Chef du bureau du contentieux informe le 

maire, des irrégularités qui se commettent de- 

puis plus d'.un an, dans 1 attribution des inser- 

tions aux journaux, qui sont tarifées 0,50 au 

lieu de 0,20, taux légal. 

S'adressent à M. Lierr©, M. Julien le prend 

è partie : « M. Lierre, vous n'aviez pas 1© droit 

de fair© c© qu© vous avez fa.it ; quand vous 

avez recommandé vos protégés aux 'bénéfices 

des insrtions légats, vous auriez dû vous 

«dresser au chef diu servie© du contentieux, 

M. Jmppont, ou à sonabsenceàM. 1© maire, qui 

«tirait pu vous fournir un© délégation ; or, 

cette délégation vous ne l'avez pas eue. 

M. Lierre fait des signes de dénégation. 

En tout cas, s'écrie M. Julien il y a un Ins- 

tant psychologique, celui ou le tarif des insor- 

tions est monté de 0 fr. 20 à 0 fr. 50; or, il im- 

port© d© savoir qui a ordonné cette hausse Si 

M. Truau a augmenté le tarif de lui-même il 

©st coupable, sinon, nous devons savoir qui a 

donné l'ordre. Si vous cachez 1© coupable vous 

vous solidarisez avec lui ; vous devez démis- 

i sionner. 

Oui, messieurs, nous vous demandons : 

1» 'Qui a ordonné la hausse du tarif • 2° Qui 

• a ordonné de donner les insertions aux publi- 

cations ©n question. 

Nous attendons les résultats d'une enquête 

qui s Impose, messieurs, avec l'opinion publi- 

que nous vous apportons la ciguë faites le 

geste de Socrate I s ' 

M. leygue. — H© bien I je vais vous répon- 

dre, (.est moi qui ai donné l'ordre do -hausser 

'le tarit ; le l'ai fait, apTès avoir consulté des 

ture ' avoués, et le conseil de préfoc- 

M. Julien. — Maïs alors comment se fait-il 

que M. Iruau vous ai appris qu© c© tarif 

©tait augmenté, c© que vous sembliez ignorer 

M. Ournac. — Je demande la parole pour 

un© intervention nn peu en dehors du débat 

Lest avec nn© émotion profonde que j'ai 

pris connaissance du dernier paragraphe d© la 

.ojKiiaiaiiori du maire mon vieil ami ; vous êtes 

''n^îil?nJ T *W"« celui que le conseil à l'una. 

rtei ?^ 1S au gouvernail ; nous avons une 

Piemo confiance, ©t je voua demande an nom 

plus von'.© latdaiioucstatioiii n'a tinté aux oreil- 

les d'un tiounime, tUuiua une ttmmtnm politi- 

que. . ,, , 

M. Julien a-eproche a M. Lierre do rester a 

son |xwt«, tandii/s que (1© uniallr© s'en va. 

Féndâut la sut-pension die séance, on ef» 

venu vous trouver, dit-iil, pour vous d- man- 

der d© donner vota© di6in.isslon, vous voua 

êtes rofusé à quitter votre place. 

Vous avez un excellent estomac, M. JMm , 

vous laisse-/, partir M. Lcyg-ue. c'est vous qui 

devriez partir. . ,,,.„„ 

Jo demande à M. L© maire de vouloir bien 

irotiireir sa démission ; M. Lierre, vous BWHS, 

vous, ociluit qui s'est rnanitire. il y a 

mois ,1© plus acharné dans le conseil aap. 

aniiiiisîration, pour faiiino -révoquer ©t jeter a la 

TU© de mâdKftaa isaili-iriés. Nou» n© l'oublions 

pas, Monsieur, l'heure du châtiment a sonné, 

nous vous avotns à discrétion, .atitez-voujs-ein... 

M. Lienro ctssale do rt'ipltiquer. Tout ce qui 

rcissoint die seg expliicatiliona, c'est qu'il ne veut 

(pas s Vin aliter, «t quie dm dieux muiins en (par- 

lant ill s'ia.c©i'oiali.B a son bureau. 

M. Eydioux à son -tour deimamide la pérore. 

M. Eydo.ux cheiraho à faire un© disgression 

bien nécessairo, peut-être pour ramener le cal- 

me, mais bien inutillo, tL'ltaineini; les esprits 

sont surexcités. _ 

M. Eydoux amirtis avoir dédliairé que le parai 

rallinail ©st toujours bien aissis au Oapi'tole, 

tcinrniine on proposant un OMÎT© du jour d© 

oonflaimc© idlans liai imndre et mn© enquête sur 

fes ÉPréaÔ9aâi(tié« counimiisieis danu 1© service du 

ooni'i-eintiieux. , 

M. Juppont lui succède pour déclarer au il 

.a tout ignoré dans cette affaire qui s'est 

tpaissëe daiins .soira service, et qu'il demanda une 

enquête. 

M. Julien appui© la motion d© M. Eydoux 

en montrant, quo la noanination d© la commis- 

sion- d'enquête est; Ha o^niiamnatiiion d© M. 

L'iiOiFJ^G 

M. Juppont. — Puisque nous en sommes à 

reporter les dépenses engagées sans délibé- 

ration du Conseil, M. Julien pourirait-ii nous 

dire -à combien s'est élevé le total des sommes 

dépensées sous l'administration socialiste, 

sans délibération publique 1 

Et M. Juppont énumere un tas de travaux 

irrégulièrcime-nt engagés sous le règne- des so- 

cialistes. 

M. Rieux. — Je n'ai qu'une question à poser 

à M. Juppont, une question qui vaut la sienne. 

A combien s'est élevé le total des sommes 

dépensées par M. Serres, à propos du pont des 

Aimidonniers ? Vous devez être renseigné là- 

dessus, puisque vous étiez adjoint au maire 

et puisque vous avez donné votre démission a 

ce sujet. 

M. Juppont est embarrassé. 

M. Rieux. — Donnez le chiffre, rien qu'un 

chiffre. 

M. Jupipoint. — Tout lo monde le connaît. 

M. Rieux. — C'est 300.000 francs. Rien que 

300.000 francs. Avant d© nous questionner, 

nous socialistes, questionnez-vous donc vous- 

même. 

M. Juppont s'aperçoit alors qu'il ne fait pas 

partie non plus do la Commission. 

« Je refuse, dit-il, un© enquête qui ©st un© 

suspicion contre moi. 

« Je voulais faire parti© de la Commission, 

mais je me retire. » 

Tout le monde, M. Oumae, M. Galibert sur- 

tout esasyemt de dissuader M. Juppont. On 

proteste de la confiance qu'on a en M. Jup- 

pont. 

Mais l'adjoint au contentieux ne veut rien 

savoiir, et on a toutes les ipeines du monde à 

lui faire entendre qu'il n'est pas en cause. 

M. Juppont se méfie, a juste raison, et ne 

se calme que lorsqu'on lui a assuré qu'il n'est 

pas suspecté. 

Et, maintenant, il remonte à l'assaut, en 

accusant les socialistes d'avoir commis un 

tas de dépendances sans délibération du Con- 

seil municipal. 

Et la discussion menace de dévier à l'infini. 

La séance suspendu© à 11 heures et diaml©, 

est repris© à 11 heures quarante-cinq. Dans 

r-intervalle le conseil s'est concerté pour la 

nomination d'enquête. 

A la rentrée en séance M. Detltour déclare 

que M. Rieux ©t liui, refuseront d© faire parti© 

d© la commission d'enquête, s'ils sont nom- 

més, ainsi qu'une liste d© candidats qu'ils ont 

vu circuler, semble le leur faire croire. 

L© scrutin donne les résultats suivants : 

Eydoux, Acné, Galibert, Aniiedée, Lafttte, 

Espy, Mazelliier, Maffr©, Delaud, Gatiméi, 

Rieux, Deltour. 

En conséquence, la commission d'enquête 

sera ainsi composée. 

La séance est levée à minuit. 

A. C. 

CKMlteadl l'année dernière, nous revint et ob- 

tint, hier, un succès dans le genre de oafoil de 

Ti ijn'cpattc Miv i.obis, dont c'était également 

ila rentrée, a été accueillie par dus a.pptuu- 

dlisseimciits a son apparition en scène ©t a 

conlinné ses qualités dans un rôle -un peu. épi- 

sodique. ,, 

Par contre, Mm© nianchini, un© nouvelle 

venue fort gracieuse, a conquis la sympathie 

du public par son brio et par la coquette in- 

terprétation d© Zl*t, 

MM. Pruneaux et Gaillard sont encore deux 

excellentes recrues du théâtre l.ufayctte, qui 

co,,, ,:, rublement enrichi sa troupe. 

M. Azéma, enfin, nous est réapparu et a 

plu plus quo jamais au public. 

Un Mariant au Téléphone, nn Iwer do rl- 

deau nous a permis de goOicr une fois encerc- 

la verve agréable do MM. Satat-B!an«» et 

M La pVèoo était parfaitement mise au point 

Pt lo souillcuir n'y jouait même pas un rôle 

éi ,i-,,)iliiliio ; nV. I pns plu-- JuLllae, Mme Abriui. 

u-|i'i-'lU-Tneiil. à licou rt ; institul-eur titulaire i\ 

l),.,in! M Diipu/, aetuellement à Noulens . 

in -ititutrice ndjonte â Miélan, Mlle Bordes, 

actuellement à Castex-Miélon. 

Stagiaires. — Far décision d© M. 1 inspecteur 

,e. ( ,.|,irinie, ont -le noininé.'' ; 

Mlle Ader éliVe-maîtresse, a Salnt-Griède ; 

Mlle Abadie, «fcwwnaitresse, à Motiterran- 

Savès • Mlle Arus, élève -m ai tresse, â Saint- 

j/iix 'Theiix ; MU» La f fil te institutrice Mn- 

c'iaire de SaintKlix Tlienx ft Magnas ; Mlin 

l-rltoimier, inslit.utrico stagiaire, de Viella il 

Miradoux ; Mlb Dnmont éU'.ve-matlref.so, à 

Uiraii ; Mlle Dirnmin, élove-maitressole, Institutrice! 

de Mascaras â Srac ; Mile Tharau, pourvue do 

Jk P. S., ù Mascans ; M, Daudé. instituteur st» 

Les trcmvjays départementaux 

Au cours do la discussion occasionnée au 

ccinseil général par les retardls de construction 

du réseau ferré départemental, U a é;é ques- 

tion si^Mlaireiment de la construciion d'un 

pont sur la Lèdo et de la siibstîtulion d'un 

nouveau matériel roukmt à celui indiqué au 

cahier des ciiarges. 

M. ds Brancion dcimamiait au département 

de contriibuer à la conaotlidation du pont de 

Galviac-sur-Lede, qui ne lui présentait pas les 

garanties suffisantes de solidité. 

M. l'ingénieur en chef a fait observer qu'aux 

termes de ia ccmiention et du cahier des 

ciiarges le coaicessionnalre doit consolider les 

posais qu'il emprunte ; conséquenunent, M. 

de Brandon doi; otmforcer le pont de Calvioc 

6ur-Lèdo et n'a rien à demander au départe- 

ment. 

Quant à la menace du concessionnaire de 

consi'ruiire un pont en dévviatioin à côté d© 

l'ancien .pont, dont le publie ne bénéficierait 

pas, M. Barre ne la croit pas bien diange- 

reuse ; car un ponit tout entier, même avec 

longueur réduite, reviendrait plus cher que 

Va cxxnsolidation du pont existant à l'heure 

actuelle. * • , c 

D'aiCileurs, le tracé est approuvé, passant 

sur le pont à consolider, et l'ingénieur en 

chef n'auteri'àeraiit pas M. de Rroncion à 

effectuer une déviation, pour laquelle?- une 

subvention serait ensuite sollicitée du dépar- 

tement. 

M. Rarre n'admet pas qu'après avoir ac- 

cepté un marché, le concessionnaire présente 

dès le début des suppléments â payer par les! 

contribuables. 

M. de B-rancion avait aussi demandé à subs- 

tituer de grandes voitures à bogies aux voi- 

tures prévues par le cahier des charges ; oes 

voitures étant mieux suspendues et conte- 

nant un plus grand nombre de places de 

voyageurs. 

L'ingénieur en chef ne s'opposera évidem- 

ment pas à ce qu'on remplace de petites voi- 

tures par d'autres plus confortables ; maie il 

avait demandé si la suhstituitiioin se ferait 

unité pour unité. 

M. de Bramcion ayant .répondu qu© l'on cal- 

culerait d'après le nombre des places qu'il 

était tenu de fournir, M. Barre craint que la 

substitution ainsi entendu© ne soit pas svams 

inconvénient. 

Le nombre des voiitures prévu au oa/hier 

des charges est stricteiment mécessaire. pour 

former des trains sur les diivicir&eis lignes ex- 

ploitées.En substituant une voiture à 60 places 

à une voiture à 20 pfnees, avec 1© mode de 

calcul indiqué par M. d© Rrancion, on ré- 

duira le nombre des véhicules dans le nombjvj 

de 1 à 3. 

Il est à craindre, a ntiouité l'ingénieur en 

ch©f, que ce nombre ainsi réduit ne suffise 

pas pour l'cxpCoitiaf ion et qu'allons M. de Brian- 

oion ne s© retourne vers le dépai-toment pour 

lui demander une allocation supplémentaire. 

L'ingénieur on chef ne veut pas, sains l'aver- 

tir, laisser i© départriment com/mencer déjà 

à se lancer dons les dftpanises supplémentai- 

res. Il conviendra dom.c d'examiner très aliien- 

tivieirnent la proposition du conoessioninm,iire. 

Si elle est aussi avantageuse four le départe- 

ment que pour luwmêm.ie, il n'est pas douteux 

qu'il coti.seVîlera de l'aoceipter, mais M. Barre 

en doute fort. 

Délimitation de la région bordelaise 

Le professeur départemental d'agriculture 

de Lot-et-Garonne, chargé par i© conseiifl géné- 

ral et par M. le préfet de préparer un rapport 

sur la déilimitialion de la région bcrdeliaiee, 

prie tous les intéressés de bien vouloir lui 

envoyer copie ou conimiuniicaitioin des docu- 

ments qui prouvent les achats constants d© 

vins de Lot-et!-Garonne par 1© commerce 

girondin : commainides, factures, pièceia d© 

régie, titres d© transport, etc. 

Les viticuCteurs sont invités à établir un© 

comparaison entre les vignobles des coteaux 

d© Lot-eit-G.aronine et les vignobles ondiinaircs 

d© la Gironde, en ce qui roineeirn© les condi- 

tions climat criques, le soi, roncépaKement, les 

soins de cufjtur©, ta viniificattan. la ooniscrvia- 

tion .et 1rs qualités des vins. 

Prière d'adr>eisG©r la correspondance à M 

Rabaité, pTOfesscur d'ogricuCturc à Agen. 

AGEN. - Brevet élémentaire. — Les éprou- 

ves écrites d© l'examen du brevet élémentaire 

La ùîasirDjla à h ïlôplilipfii 

Le monument en l'honneur des victimes 


Oll a vu que le conseil d»-:, mim u-os a dé- 

cidé d© faire élever aux frais de l'Etat sur te 

lieu de la catastrophe, un moirum, -iint. ft la mê- 

moire des victimes de la oatastiopho de la 

RépuèlltTue, 

Ce monument aurait une certaiine iimpontatk. 

ce et un cantotère allégorique ; il aie sera pas 

donné au concours. 

M. Diijnifiin lliau-metz a été chargé de dé 

Signer "artiste qui devra |]'e.\er,ul,-r ; sou 

Choix s'est airrètô sur le sculpteur BaucihardL 


La note do Moulai Hafid 


On a vu qu'au Conseil des Ministres, M. 

Piction avait déclaré que lespuissances étaient 

unanimes à partager l'opinion de la Franco 

au sujet de la note de Moulai Hafid, conceirv 

(tant .'l'action l'action de l'Espagne dans le 

Riff. 

Cette déclaration faisait tomber tous le» 

doutes sur l'attitude de l'Allemagne. 

La dépêche suivante d© Cologne confirme 

la déclaration de M. Pichon : 

« Le correspondant de la Gazette, à Berlin, 

apprend que JlAllemagne partage aussi le 

point do vue que le conps diplomatique à 

Tanger n'a pas qualité pour prendre position 

dans le conflit entre l'Espagne et le Marc*. » 

Un Complot en Serbie 

Vienne, 30 septembre. 

On mande de Belgrade à plusieurs journaux 

viennois, au sujet du complot qui aurait été 

découvert contre la dynastie régnante, qu'A la 

têt© du comtpflot s© trouverait l'ancien minis- 

tire, M. Gemoios, qui participa déjà au com- 

plot contre le roi Alexandre. 

De nombreux officiers seraient aussi com- 

promis. 

Les Rgliîitm Mematifliiles 

Incident germano-russe 

Kharbine, 30 septembre. 

Le consul d'Afllomagne a invectivé et frappé 

un commissaire de polie© russe qui vouait 

•pénétrer dans une fabrique russe mise en fanl- 

liite . 

Fonctionnais Prévaricateur 


En vertu d'un© commissionrogatoire du .par- 

quet de Limoges, M. Fetre, commissaire aux 

délégations judiciaires s'est rendu dans deux 

Banques, ru© Lepelletier et rue d© la Victoire, 

pour recheTclier si le receveur de-Limoges M. 

de Beau©, coupable de détournements, navait 

pas déposé des valuers dans ces maisons. 

L© magistrats a acquis la preuve que le fonc- 

tionnaire spéculait et il a mis opposition .«ur 

un compte d© 80,000 francs, ru© Le Pelletier, 

et sur un d© 4,000 francs me de la Victoire, 

tous deux au nom du receveur. 

AERONAUTIQUE 

BELLE SOET1E DU « COLONF.I.-UENAUD » 

Reims, 30 septembre. 

Lo dirlgieablo Cotonei.ncnard a fait une beMt 

sortie. 

Piloté par M. Kapferer et ayant .1 bord MM. Balny 

Ingénieur, et Antoine mécanicien, Il est parti de 

son hangaj â 2 h. 45 ; Il évolua vers SUlcry. con- 

tourna le village, traversa lo chamip do manœuvre 

ae cavalerie et sagna Reims. 

m plana au-di-ssus de la cathédrale vira au- 

dessus de la Rare, contourna les fraises Saint-Jac- 

ques ©t Salnt-Ufeml et revint atterrir à son hajiirar 

a 3 h. 45, après avoir couvert environ 30 kilomètre» 

a ta hauteur constante de 120 à 160 mètres. 

I.a stabilité est aihsoOue, le ballon n'a manllesl* 

aucun tanga«c, mailgré la falMe altitude et des 

rafales violentes au-dessus d'un terrain mouvementé. 

La fouile a afsuplaudi chaleureusement Kapterer h 

son atHerrissage. 

VINOMÊTRE BERNADOT 

donnant instantanément le degré alcoolique 

des vins. 3 fr. 60 franco avec instruction. 

Mustimètres, 2 fr. 50 ; Pèse-moûts, 1 fr. 50 ; 


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pour les jeunes lllles cimm«icciront le lundi 

4 octobre, â 8' heures très iirécises du mintin. 

Les aspirants devront so rendire £l 7 h. 80 ft 

l'ancien ineit.it lynx-e dieu gnircons, rue de* Go 

lune Is-l;nnuire, pour porni.ellre a conrmi.sslom municipale d'Iiy 

gi".iw> se réiMiinM jeudi dans la soirée, ù l'IuV 

tel de ville. 

A la préfecture. — On a commencé lrier le 

demcina;r''.me.nit, des biiTeamx de la p-rétertiir 

a,rovisiii.re plc.ee de l'hôtel île ville, ù lia pré- 

fecturo 'nomvelilornent rcstivuré©. 

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•l 'i 3 JUHSXJ IIS. 0 HO ; pintades, a à lt :.o. dindons. 

il' -i f»-' c .-t.iia.ri.ls. .', a S ..O; U\S, IV a 13; piKOOIIH 

inoyeais, 1 : nrros, 1 25; lajdns, laîlôco, 1 00 a 8; 

ami», la douzaine. I 30. 

rui. '.H septembre. 

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fie l 3tr. 50 a 14 fr. ; orge, les 00 kilos, de 10 lr. 50 

ù 11 ; avoine, do 0 a, 9 50; haricots, l'hectolitre, do 20 

S 22 Ir.; feves, les 05 kilos, do 13 a 13 lr. 10; vesot» 

noires, les 80 kilos, do 19 à 20 fr. 

Farines et Issues. — Mlnot nonr, les 122 UIIo\ 

41 50 ; ; mlnot extra ou premières, les 1?.' til.is. :!-i J>- 

R. G., les 100 kHos, 19 lr. 50; i-0l>ass

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pâli, disixirut^. 

{Â suivre.1 

A ni CflUTK

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LE HBMÉROBttMTlMES , RÉDACTION ET ADMINISTRATION = Toulouse, Rue Roquelaine, 25 

LE NUMÉRO 5 CENTIMES 

Troij moi» Sx mol« 0» » 

^PARTEMKKrS «0« UHITROPUES ^ « o nitatetro-d'iTS travaux puihitosn été «lisurc» 

do coBMtftuor, dÉaccforWi aw»; les umii >MV ;, ,Ù 

l'intérieur, dos lltitinw» ni- «le lia KUIM'IUI, unit 

camTïYUislon oharwée de centraliser et d'exn> 

tnrtucjr tes dlvoirsr* oftivs et i»ineipH*>iUcïiiB cru} 

ou,: étA faites a la suute du la pe.r(jo du dnlri 

liwr la baguette mngiqiro pour découvrir ia ( tioo poiur ta, comlmute Œ»«OTÛ 

, pour iml» 

d tai-Uoritai 


-•eudi 30 Seplembro t90S 


Le ministre des affaires étrangères a îatt 

eon nuitre i-ôtat dûs afIai;Iies au ^ 

«. * wnaiinrué la réponse die noare ministre, 

??• •«vnauùt. à la protestation de M.ouliaï 

t, „ W)nlre l'ioiterveutian espagnole daims le 

ntn ; cotte népoiiise a necueiiïti l'adhésion umfl- 

Uime des puiysanices, dont les représentants 

f lamger, d'aacord aivee notre ministre, ont 

lait connaître que le règltametiiit dos questions 


tneivt le Maroc et l'Espagne. ' 

M. Ptehon a mis, d'autre part, le oanseïl ou 

courant des Instructions qu'il avait données 

pour prouastiar contre -tes traitements Infliges 

aux prisonniers faits dans- l'armée roguiste — „ 

et il a exposé les conditions dans lesquelles | puiblicsÎl n'y a pas, ©nJEuirope, um Ppî^n. 

cas instruction ont été exécutées. 

M a donné lecture de la réponse faite par 

MCNtal Haild à ia dârnarialie des consalls a 

Fez ; les aR-onis des puissances n'ont pu. mal- 

œre tous leurs effaras, obtenir du sultan les 

.BSBurtmioes catégoriques qu'ils étaient olwffl&es 

&B lui demander. 

ft TRAVERS LES JOI 

JOURNAUX ANIIBLOCARDS 

Pairis, 29 septembre. 

Du Gaulois : 

« Âvant-bter, le Temps, prenant une patrio- 

tique initiative, ouvrait une souscription pour 

doter da France d'unie Sotte aérienne. J ai pftr- 

aouru la lisie des souscripteurs, M. rBllloir» 

n'y figurait pas. 11 n'était pas à son poste oi» 

générosité. Entre parenthèses, il meus twm 

souhaiter rîe le gouvernement attrilnue a 

cette souisicrmrtion un caraictêiro national en 

luii ouvrant les guichets des étaibUtesenicnis 

LA QUESTION CRETOISE 

TO. PiicOum a eaitretenu, en ouitre, ses aoUliè- 

(TUMS des affaires de Crète et de IWquie. 

LE MONUMENT DE SAN-MARTIM 

Sur la proposition du mirnistire des affaires 

éjKwigères, le conseil a décidé que -le gouver- 

nement participera oiflclelieimieiit à l'inaugu- 

ration du monument qui doit être élevé, le 

24 octobre, à Bo\il-ognosur-Mer, au général 

argentin Sain-Martin, qui est uni des héros des 

guerres de l'indépeindanice aimériieadine. ^ ' 

Le ministre de la guerre représentera le 

gouverneaneiiH à cette cérémonie. 

LES INSPECTIONS GÉNÉRALES DE LA MARINE 

Le ministre de la marine a fait approuver 

par le conisell les nominations suivantes : 

Sont nommés : inspecteur général! des esca- 

dres, lo vLce-mmiroii Gaillard ; imispeeteuir gé- I i 

nérnl du matériel, le vice-aiminail Marquis ; 1 

inspecteur giaïuénal dits écoles, le vteeâmiral 

Genniinet : iinaêcteur générai! des défenses 

Bous-marines, le vice-iaminai PhiJihert ; te 

viceviimiral Jauréguiibeiiry est nommé préfet 

maritime à Toulon. 

Le coniseill supérieur Se la imorine sera com- 

posé, sous la .piiôsiildence du iminisitre, des qua- 

tre vice-amiraux inspecteurs généraux, du 

vicieHairnira; chef d'état^majoir et des vicc-aani- 

raux ayant exercé depuis iraoios de deux ans 

le commandement d'urne escadre. 

Sont Diammés au oc.Tnimajidieirnenrt : 1* de la 

' division navale du Maroc, le capitaine de 

vaisseau San-ès ; 2* de da division navale de 

l'Inidio-Ohrine, Le capitaine die vaisseau lean 

Kiengistei. 

LES VOIES FERRÉES FRANCO-ITALIENNES 

Le conseil a arrêté la nomination, des délé- 

gués des mxatettes, deis affaires étrangères, des 

travaux pu&Aies, des finances, de la guerre 

et du commerce qui doivent preiidlre part a la 

conférence trameo-itallteuiine à Rome en vue. 

de l'amélioration des communications par 

voies ferrées entre la Fraece et riteilte. 

La déilibérataon a été interrompue vers midi 

et demi et la piésident a offert à déjeuner aux 

mjiujàtres. 

Après le repas, ie conseil a tenu une nou- 

velle séance, à l'issue de toqueffie la note sui- 

vante a été comimuniquiéB : 

L'AUTONOMIE -DES PORTS 

Les ministres des travaux publics, du com- 

mence et des uirtancas se sont entendus poux 

airtrèter Bfwamst la rentrée du Parlement le texae 

définitilt taiu projet sur routerante des porte. 

LES EMPLOYÉS DES CHEMINS DE FER DE L'ÉTAT 

Le conseil autorise le -ministre des travaux 

•publics à se meure d'accord avec le ministre 

des finiainices pour la mise en vigueur lia plus 

(rapide pcssibie de runiflcation des traate- 

ni'OrUe deu employés des chemins de ter de 

l'Etait, ancien réseau et Ouest racheté. 

Le ministre des tirorvaux publics, des postes 

et télégraphes a été autorisé à se concerter 

avec le ministre des finances pour insérer 

dana te projet de loi de flnanices des disposi- 

tions tendant à étover le poidB uinitaine des 

lettres de 15 à 20 grammes. 

Oeate. amélioration, décildéifc par 1© dernier 

Congrès de 1 Union postaie et' déjà appliquée 

à réanainiger, aurait d'abord pouff oonsiàqiDenice 

une diminuition de produit qui serait immé- 

diiateimeiit compensée par upag révision du 

tarif des paptens d'affaires. 

LES CONVENTIONS DOUANIÈRES 

Emirmi, le ministre du commerce a entretenu 

le «mise.il des conséquences d'appiteation du 

tarilf douam ter amiérieain et de l'état des négo- 

ciations des -conveniiiions doiuanières avec te 

Portugal. 

Les naamibras du govweirneimeinit sont repar- 

te à deux heures ciniquianteisept .pour Paîris. 

Auteur du conseil 

Paris, 29 soptenatore. 

La note -officieuse conumuiniqués à l'issue du 

cojuse:il étamt muette sur certaines questions 

importiamitcs et d'actualité don-i te conseil avait 

oertaànem-euit dû s'«ntretenir, nous sommes 

alliés demander à quoiqu'un qui apiproche de 

près l'un des ministres de nous oonapléter tes 

renseiginaments officieux. 

Avec quelques réserves assez coonpréhensi- 

Mes, notre intertocuteur nous a avoué que le 

ccnsieil avait, en effet, abordié ipHuisteuis ques- 

tioms intérassantes. 

LA RÉFORME ÉLECTORALE 

D'abord celte de la rêtfonme éteotonatle : on 

sait que le président du coniseil s'est eniga; 

à accepter la discussion de cette réfanme dès 

la reprisa des taaviauix paanlean'einitaiipes ; M. 

Clemenc©a,u., à force de mises, avait réussi à 

éfludar ia q-uestion penldlaint plus de six imiois 

Il avait décùa» n'avoir ïà-^« 

question sertf atircsséo au président du con- 

seil. 

DU TOtS.OI.HS 

llata/lnrs 1 Algdbe-io U Cmulstro 

Toros de Don José /.'«««o, de SaJsuminçiie 

L'annonce des grande» fêtets de btentdsHnce, dos* 

'.,t'liilUallve «H due A fAssocUWon. do la » 

LES COURS »U BLÉ 

Sur nos drrora iruarchAs, à polno quclcrm» îepérrt 

vartuttons. Ont malniuvinu leurs cours : Rouent. » 

frames-, Moaux, SO francs; G.itiy ï? fr 50- Sunourre, 

Stî fr. 4&-, Dijon. 23 fr. Bj TouHoiise, 23 Hr. I81 Nan> 

teB, 23 fr. bO. 

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A 1» fr. 5f); A i ras, de 20 fr. 08 A H fr. 06. Sont ci» 

fiiau»» : Paris, do 23 fr. 7S A 23 Cr. 07< Durûe* 

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» 


Jeudi 30 Septembre 19 3 

GRANDE 

SOURCE 

sans similaire ù 

VIT TEL 

K1NL 

Les Scandales du Capitale 

âpitoie ot, uno Cois do phia, on verra 

ZamiJU dans parti radical -socialiste 

cw sait se moquer du pauvre monde. 

Le chef de la municipalité, dans ta mevCT- 

cxudque déclaration qu'il a lue au confiai, 

ïjuuiicipal, a dû faire l'aveu des tripotages 

#1 des scandales cojrunis sous son adminis- 

tration. 

Ces tripotages et ces scandales «ont indé- 

niables, puisque leurs auteurs or* été pris 

la main dans l'encrier. 

jxigiquenient, ceux-là qui «oit assumé la 

BBcsponsabMité de jongler, dans de si étran- 

ges conditions, avec l'argent des coratnibua- 

tolea, flous le plaisant, prétexte de faire de 

}& publicité, ceux-là disons-nous, auraient 

dû être publiquement exécutés dès que -leurs 

prouesses furent connues. 

Mais, nous en avons uno preuve tnouvelte, 

il y a beau jour que la logique a été «lias- 

se*! du Capitol* par ie parti radical-socia- 

îfcte. 

L'équité et la loyauté «ni eu le inérne sort. 

C'est ainsi gis Amouroux. Itocoaimaissi.tnce. 

M. Gatiink donne lecture d'un raWKrt ton- 

«Joint au maiiiiitien. de la chaire d'algèbre.et oe 

géométrie descriptive à l'Ecole r dm l»inn'a,ii dm COII,U -III.HMIX inluirni» te 

maire des ««réguilarliés qui se connu, -ii.'i.i «le 

puis p'iii'sd min an, dans Pa4tr.ilMil.!iu/n ro- 

gr.nmiiie sans cesw» ron«»iiv«vié. 

l'n olf.'t- le» (il,, -n'a l".-: iinvets, le p., o JO; 

poireaux, lo p , S 20; aajsiils, la t., » *>, «eotiarieere, 

la b o af>; oiRiions, le p., ù 35; sc-aroie, te» irteds, 

0 3â; i-adls. Ufi.Pi b., 0 75, r.adl.x uotls. la corlj-ll.le 

d« W I: UNtllai'^. .Ul - -i , -, , ... »m, r.. , » ^ ^ 

*> 45 1 méiée la coribotlAo, o rti JK«H. I* pn.»j*-. o M>; 

î.aUviane, S pieds, 0 X>; oarnica, 8 pied», 0 10; km- 

barde. 8 pieds, 0 30. 

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L'i B,' canards, i. a i ui; ..ie«, la A U.; Wneott» 

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....ifs ta ,l,rti7,:iiu,-. I W 

Marclié au laJé dn '.1. (OiW«iM'.», f 

Dois A brûler : tes ri i"u». de l w X 1 40. 

V 


Jeudi 39 Septembre *9° 9 

Blé de Garonne 

livrable 23 francs 

StARCHE DE PARIS 

_ Du 20 seaitembre. 

Jarin.es. — Disponible, 30 40; courant, 30 SS; pro- 

enaln, 30 35; sctptem'bre-octobre, 30 40; 4 derniers, 

SO 70; tendance faible. 

Ulés. — Courant, 23 40; pro-rUMln, 23 45; seplom- 

Mc-oclobre, 23 50; 4 dernière, 23 00; lemlanoe faible. 

Seigles. — Courant, le 65; prochain, W;*j.*2£ 

tomibre-octobro. 10 65; 4 derniers, ie 90; tendante 

calme. „ 

Allcools. — Difïï>onil«Ie, 42 fr.; courant, 42 25; pro- 

dbain, 42 50; 4 derniers, 43 50; 3 d'octobre u_M. 

4 derniers, 42 75; tendance ferme; stock, lo,u&> . 

circulation, 1,400. . „, „ . 

Sucres. — DiisponlMe, 32 1576; courant, 31 55 P«v 

Bhaln, 31 50; 4 d'octobre, 38 125 ; 4 première 32 t»! 

tendance ferme; rou cultes. 20 fr.; autres Jets, -S). 

I»mnes, 02 fr. 


Du 20 septembre. 

Blés. — Bientenus. On cote : par ,100 fcUos, 1 % 

d'escompte pour premier envol, 

disponible._ 262 tr. 50 à 28 tr. 7t> 

"Vïrincs 2 ^- CnJtmos. On cote : Farines du haut pays 

82 tr 50 A 38 fr 75; région, meules dlsaxxniMe, 

32 francs; livrable, 32 fr. 20; centre, 30 fr. 50 A 

ai fr. 25. • 

Sons et repasses. — Fermes. On cote : Sons dis- 

poniblles, suivant grosseur, 14 fr. 50 A- 14 fr. 75 ; 

repasses, de 15 fr. 75 à 16 francs; Pdata, 14 fr. 75. 

Maïs. — Bien tenus. On cote : Maïs do la Plata 

roux disponible, 19 francs à 19 fr. 25; Cineruainttni, 

29 fr - 50 - „ „ 

Avoines. — On cote : Avoines du Poitou disponl- 

3es 17 fr. 76; Bretagne, 16 lr. 75 à 17 francs; Plata, 

17 fr. 25. . 


17 fr. 50. 

HAUTE-GARONNE Montréjeau. 

Marché du 27 septembre : . 

Blé, 18 75: méïetl, 17 fr.; seigle, li fr. ; maïs, 18 fr.-, 

Sarrazin, 15 fr. ; avoine, 9 50; haricots, 26 fr,; pom- 

mes de' terre, 3 fr. ; le tout, l'hectolitre. 

Poules, 5 fr.; poulets, 3 75; dindons, 10 fr.; ca- 

nards. 4 fr. : oies vivantes, 10 fr.; lo tout la paire. 

Œufs, 0 95 la douzaine. 

Boucherie. — Bœuf, 0 80; veau, 0 90; mouton, 0 80, 

lo tout lo kilo. 

HAUTES-PYRENEES 

Oastelnau-Magnoac . 


(ru&s au marché de samedi : 

Blé, 18 lr. ; avoine, 8 50; le tout l'hectolitre.. 

Graine de trèfle, 1 20 le kilo. 

ronfles 4 i»; pouaeta, 3 fr.; canaidu, t tr.; pinta- 

acla Tr'. ; nl^ns, 1 40; te tout la paire. 

(Kute, 0 90 la douzaine. 

Uno grande quantité de champ!gnons ee sont ven- 

dus 2 50 et 3 tr. le panier. „,„,_«, 

" najgnèros-deiBlgorrn. 

Marché du 05 sopfcmlbre. — Journée très MntUt 

et transactions assez suivies. - Voici tes principaux 

OOT1 I*S ' 

Blé, 'l9 fr.; maïs, 20 50; le tout lUectolitae. 

Ben rie, 2 50 Ile kilo. 


iPoules; 5 50; poulets, 4 50 la pâtre. H 

Les cours sont demeurés sUtionnaires f« fonau 

où lo nombre des animaux mis cm vente était at»s^ 

élevé, 

AUDE 

Castelbaaudary. 

Mardhé du 27 sqptemtoro : . HIA 

Grains. - Marché animé, prix soutenus BW, 

16 50; avoine, 18 fr.; maïs, 10 tt,i^•^ \&&ï 

mdllle, 11 fr.; seigle, 12 50; vesces, 19 lr.; fèves, lo ir., 

le tout rhectoHtro* . . . . „-, . u^t„ 

Fourrages et. pailles. — Marché très calmo : *o n, 

Luzerne et sainfoin, 6 60; paule, 3 îr.; le tout les 

100 kilos. ._. . ,„ 

VoCaitncs. — Marché très approvisionné; vente 

lente : roulette, do 3 50 A 4 f r. ; poules, do 4 50 A 6 f r.; 

pigeons, 1 80;oanards, 3 50 A 4 fr. ; très nombreux; 

le tout la paire. 


Lièvres, 6 fr. ; perdreaux, 2 fr.; lapins de garenne, 

2 fr. ; lapins de clapier 1 75. 



Cours pratiqués : 

Les 70-4 fruits au dcml-KMo, de 33 à35 fr. ; les 

80-4, de 26 à 28 fr.; les 90-4, do 20 A 28 fr.; les 100-4, 

de 15 A 17 fr. ; les 110-4, de 13 A 14_fr.; les 120-4, de 

Cr A 12 fr.; fretin, de 6 A 9 tr. ; le tout les 50 kilos. 

AMport, 2.5CO quintaux; tout vendu. 

Galapian (Xet-et-Gar.), 28 septembre. 

Marché assez bien approvisionné. L'apport) total 


Les 60-5 fruits au demi-kilo, de 40 à 43 fr. ; -les 70-5, 

de 31 A 36 fr. ; dès 80-6, de 25 A 27 fr. ; les 90-5, de 22 

& 24 fr. ; les 100-5, de 16 à 18 fr.; les 110-5, de 12 a 

14 f r. ; Je fretin, de 7 A 8 fr. ; le tout par 50 kilos. 

• Vente ferme avec tendance A la hausse, principa- 


cnerdhés. 

Castiïlonnôs, 28 septembre. 

Aipport, 2,000 quintaux. 

Les 60-4 fruits au dèmi-kilo, 44 fr.; les 70-4 , 35 fr. ; 

tes 80-4, 28 fr.; les 90-4, 20 fr. ; les 100-4, 18 fr.; les 

110-4, 15 fr. Vente lente. 

Flanelles d'Hiver - Pantoufles 

DOCTEUR RASUREL 

INDISPF.NSABI.ES CONTRE 

les DOULEURS, les RHUMATISMES, le FROID 

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Joui ô.,,,, 

BOURSE DE LONDRES 

BOURSE OE PARIS 

Du 29 septembre (par dépêche télégraphique) 

FONDS D'ËTAT 

COURS 

PRÉCÉD. 

...cpt 

..tme 

Guérison de M. Leboucq 

«1 teint de TUBERCULOSE PULMONAIRE 

"«r le traitement à base d'Elixir Dupeyroux 

M. Alexandre LEBOUCQ, culti- 

vateur, que représente la photo- 

gravure ci-contre, est né à Bercherea- 

les-Pierres, canton de Chartres-Sud, 

(Eure-et-Loir), où il habite actuelle- 

ment. 11 vint à ma consultation le 

10 millet 190S, parce qu'il soutirait do 

l'estomac. Je lui trouvai des lésions 

tuberculeuses au début du deuxième 

de b -cé, occupant la moitié supérieure 

I des deux poumons. 11 toussait, cra- 

'liit manquait de sommeil, d'appê- 

; et de forces et digérait mal ; sa 

B$i$§liiî*> 'Siii voix était enrouée. Mon traiterrei l 1 

fiM. !, > . base d'ELTXIR DUPEYROUX, le 

I^^^S^^v * SÊSSRBBBBft soulagea au bout de trois semaines 

l^ïaillPfli'iv ^î^^^î et> le '9 mai '9°9' gràce à ce traite- 

j^gggg^^m , mcn t > M. Leboucq était complète- 

ment guéri. 11 m'a permis de «publier son cas dans le but d'être utile 

à ses semblables. Docteur Eugè«fc.DUPEYROUX, 

• fifH , 5, square deTHcssine, Paris. 

P.-S. — Si la tuberculose fait tant de victimes, c'est parce que les 

médecins ne savent pas la soigner. Aux haineuses calomnies, dont 

m'honorent certains d'entre eux, je réponds par des faits précis et des 

preuves irréfutables. Que ces insulteurs montrent donc de pareils 

résultats ! L'Elixir Dupeyroux, à base de créosote vraie de hêtre, 

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leuses en provoquant la formation d'antitoxines dans le sérum san- 

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les jours de fête, de 1 heure à 3 heures, dans mon cabinet du 5, square 

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— 4 % 18S9 

— « % 1890 

_ i % or 1893 

— 4 % or 1894 

— 4 % cous. 1" et 2* série.. 

— 4 % 1901 

— 3 % or 1891 

— 3 % 1896 

— 3 1/2 % 1S04 

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to; 90 

97 20 

91 40 

480 

493 50 

COURS 

DU JOUR 

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3 % français 97 .1|2 . 1 Suez .' 

tlanq. ottomane., lu . .| lOgypte ..... 

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Allemagne 1 a 

Ksjiugne. (court) 

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97 2S 

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98 60 

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93 .. 

105 45 

97 10 

97 12 

96 95 

63 50 

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83 45 

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93 50 

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ACTIONS 

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SUCCCRSALE9 

onE.Canezin 

. TOULOUSE — 16, rue Alsace-Lorraine, 16 — TOULOUSE 

cpt 

tme 

Banque de France 

Banque do France— 

Bajuruo Paris ••- 

Comptoir d'Escompte. 

Crédit Foncier 



Société Générale 

Banque ottomane --. o)Mlgati'; ol«U«aitions Afi-iù',,,', 

elitenUillo treuicalso 1903-1907, 4&3 .50. 

Kmpruntls de vi.llles. — ViOCe do Paris, oJ-a|i2 ?a 

433 25; Ville do Paris 1S99, quarts, Métrojioi i udn' 

106 25; Ville do Paris 1O0G 2 3/4 %. 308. ' 

Valeurs françaises. — Banque do France 'action, 

nominatives), 4300; Crédit Foncier de I-'raiu» ( ac ". 

lions nominativ-CK), 7.S0; obiliKations comni'iina.U'S ji. 

3 %, 503 25; obligations foncières 1S.S6. cinquièmes 

100 SO; rttillilâtions foiielftws l«ft 2 KO %. *w>j n)ju' 

gallons Baïuîe hytpoit/lUs:.alTO de Franco lK.il, 3 ai 

428; Est, actions ex-cou(pon 101, 920; Est, ohliga,u0?' 

3 % anciennes, V,2; Lyon à la Méditerranée pjS 

à), obligations 3 % anciennes, 42» W; -Midi, owiii* 

tlons 2 i %, 390 50; Nonl, obligations 3 % IIOUVAISÎ 

4-WJ; Orléans, obligations 3 % nouvelles, 440 . f ,'^. 

mins do fer Indochine et Yunnan 3 %, m : h '' 

Panama à lots, estajnip., 121 50. 

Fonds d'Etait étrangers. — Autriche 4 % 0r, in, ~ 

Extérieure, Espagne, coupures 240 et s peset,. £ 

tamp., 93; Japon. 5 %, 103 70-, Russe 4 % îss}^ 

03 46; Russe KM» 4 i %, 97 20; Hongrois 4 %, M ES 

Valeurs étrangères. — Banque Nationale du M, V ' 

quo ex-eeupon 49, 1073; Andalous, oNigatlons a i" 

ire série, revnn fixie-, 336 75; Nord de l'Espagne (chî 

anins de fer), actions ex-coupon l», 337; PamiMumi 

apéeiaCes 3 %. 364 25; Rlo-Tinto Company Limited 

actions ex-cou(pon 23, 1909; Bulgare 5 % 190a 50s' 

Valeurs diverses (actions). — Mines do ra'rm-m» 

ex-coupon 57, 2009; Verreries de Caimaux ex-ani 

pua 50, 523; Clhomin de fer à vole étroite du Tarai 

ex-coupon 13, 177 t». 

ldro > 

Valouns diverses (obUgattons). — Ville de Toulen». 

k i %. 508; Société Toulousaine d'Electricinâ 5 1 '/, w 

103; Tramways Pons, 4 % 1903, 490; Frantls Caféi 

4 %, 498; LT-awrgne Ht 4a>. 

Ohanges. — Dspagne, tes 100 pesetas, M tr 55 • 

Londres 25 12 1/2 a 2D 15 1/2 ; Berlin 123' urf 

à 123 9/32. 

BIBLIOGRAPHIE 

J0V1ÎNAI DES ^G7!7CI7r.TEI7J!S ET VITICULTEUR} 

(28* année). — Abonnements : un an, 8 Ir. ; recou- 

vré par la poste, 8 tr. 50; étranger, 10 fr. 

Le journal des Agriculteurs et Viticulteurs parait 

lo 10 et le 25 de chaque mois; c'est l'organe da 

mondé agricole et viticole. 

Dans cliaque numéro. 11 donne des articles dus K 

la plume do professeurs, de propriétaires, de nota- 

bilités de l'agriculture et do la viticulture, qui met 

tent les lecteurs au courant do toutes les innova- 

tions qui se produiseut dans le domaine agricole «£î 

viticole. — Le plus répandu et le plus apprécié ^ 

C'était lo malheureux nègre qui, l ;: ' îa 

ù la garde do l'ancre et recevant a(t 

dos la corde coupée par l'Améric&'J , u _ 

ras du bondage, s'était suspendu a" x ,,, oJ j 

bos do sustentation pour no pus ina"^ 

le départ. jf 

Pendant l'escalade de la muraip'^ 

avait à coups- do pieds vigoureux w< 1 

do la paroi do glace l'hélice et son

30 Septembre 1909 - Bibliothèque de Toulouse

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