24 janvier 1931 - Bibliothèque de Toulouse

40e ANNEE - N° 13.809
NOS SAVANTS
ABONNEMEN: i .1
3 Util 6 Mois 1 la I
Fr«nca et COIOBÎM 22h 43fr 820 i|
|1 Elruwer j p |c;n,„,i(po„.|6OfrlOOfr20Ofr "
UN DES SAVANTS AUXQUELS NOUS DEVONS LA T. S. F.
M. Edour d BRANIY, physicien et chimiste français Inventa le « cohéreur
», grâce auquel la télégraphie sans fil est entrée dans le domaine
de 'a pratique. Son laboratoire d'études est situé dans la «x>ur de l'Institut
catholique à Paris. - Le grand savant dans son laboratoire.
Les Idées
et les Faits
La chute dans le scanda'e
On ne peut pas dire que ce soit l'opposition
qui ait renversé le ministère ; la
vérité est qu'il s'est renversé tout seul.
Car aucune question de doctrine n'était
en jeu ; pas même le principe du projet
Boret sur le cours du blé, dont on n'a
pu savoir s'il était ou non celui du gouvernement.
Nous avons dit ce que nous pensions
de ce projet ou tout au moins de ce
qu'en avait livré son auteur à la publicité.
Comme l'ont affirmé hier, tour à tour,
MM. Buyat, de Monicault et Fiandin, on
ne peut qu'être d'accord sur la nécessité
d'assurer aux agriculteurs une juste rémunération
de leurs efforts, et il faut une
fameuse audace pour affirmer, comme le
fait la Dépêche, que la droite et le centre
ont combattu, pour des fins politiques, des
mesures destinées à défendre les intérêts
les plus légitimes de l'agriculture,
il D'abord,, le projet. Boret constituait-il la
meilleure manière de défendre ces intérêts?
M. de Monicault a fort bien indiqué
que l'agriculteur ne pouvait être le bénéficiaire
d'une hausse d'essence publicitaire ;
et M. Fiandin a montré à son tour que le
résultat prétendument cherché par M. Bo
ret pouvait être obtenu par l'application
de la loi du cadenas, dans des conditions I
de discrétion qui, loin de favoriser la spé- j
culation, auraient réservé le profit de la
hausse au producteur.
Ensuite, le fond du projet Boret n'était
même pas en cause, mais seulement les
manœuvres frauduleuses auxquelles ont
donné lieu les indiscrétions de M. Boret
et son conflit avec M. Léon Meyer.
Ce que la Chambre a condamné hier,
c'est la livraison de l'agriculture à la spéculation
Le ministère s'est effondré dans
le scandale.
Pifoyab'e défense
M. Steeg ne s'est du reste pas défendu ;
il se sentait condamné d'avance ; il n'a
désavoué ni M. Boret, ni M. Léon Meyer ;
et on peut se demander si, dans ie cas où
le cabinet n'aurait pas été renversé, il serait
encore complet aujourd'hui.
Le président du conseil ne pouvait nier
que la zizanie la plus complète divisât
son équipe ; à peine a-t-il essayé une
pitoyable défense en renvoyant à ses adversaires
l'argument de la désunion ministérielle.
Et chez vous, a-t-il dit, comment cela
se passait-il? Etiez-vous d'accord et MM.
Pernot, Sérot et Oberkirch, par exemple,
étaient-ils d'accord avec M. Tardieu pour
célébrer le centenaire de Jules Ferry et le
cinquantenaire de l'école laïque?
C'est le sort de tout cabinet de conciliation,
d'union, de tout cabinet, en un
mot, qui n'est pas homogène dans sa composition,
de ne pas réaliser toujours l'unanimité
d'adhésion de ses membres ; et
c'est une question de conscience, de la
part des dissidents, que de décider s'ils
peuvent où non poursuivre leur collaboration
; mais c'est la politique du cabinet
et de son chef que la Chambre est appelée
à juger.
A propos du centenaire Ferry, M. Tardieu
a pris une attitude que, pour notre
part, nous ne saurions approuver, mais il
a pris une attitude. Entre MM. Boret et
Meyer, M. Steeg ne s'est pas prononcé.
M. Tardieu était un chef ; M. Steeg n'en
est pas un.
On demande un manœuvr er
Mais déjà on se demande quel sera le
chef de demain.
Tardieu, pensent les partisans des solu
tions simples. Mais les solutions simples
ne prévalent pas toujours. La balance qui
sert au dosage et au dégagement des
majorités n'accuse pas un fléchissement
caractérisé du côté de la majorité Tardieu.
Le ministère n'a été renversé que par
dix voix ; encore y a-t-il lieu de déduire
de cette majorité les onze communistes.
L'atmosphère du Parlement, la lassitude
aidant, est à la concentration ; déjà la
Gauche radicale manœuvre pour en être le
pivot ; Maginot lui même n'a-t-il pas donné
des gages ces iours-ci en annonçant qu'il
voterait le budget, même présenté par
Steeg? Tout dépend, pour qu'elle se réalise,
de l'intransigeance radicale-socialiste.
Qui la fera? Fiandin, Laval, Barthou,
Briand ou un autre?
l'rnhablement celui auquel on pense le
moins.
Un chef? Non. Un habile manœuvrier.
•••ton euezE.
J&cUtioxi de Toulouse
RES
Organe Régional de Redressement National, de Défense Religieuse et de Progrès Social
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a l'Agence HAVAS, 62, rue Richelieu, ù Paris. Dans toutes ses Succursales et chez tous nos Correspondants.
LA CRISE MINISTERIELLE
LES CCNSULTÀTIONS DE M. DOUMERGUE
Paris, 23 janvier
Le président de la République a commencé
ce matin ses consultations en
vue de dénouer la crise ministérielle
provoquée par la mise en minorité à
la Chambre du Cabinet de M. Steeg.
C'est selon le rite par le président du
Sén" que le chef de l'Etat a ouvert
son enquête politique.
A 9 h. 55, M. Paul Doumer était introduit
dans le cabinet de M. DoumergU
6h indiquait dans l'entourage de
l'Elysée que le président de la République
se livrerait à une consultation
identique à celle du mois de décembru
dernier après la chute du cabinet
Tardieu.
Il s'entretiendra donc successivement
avec les présidents ou représentants
qualifiés des groupes politiques
de la Chambre et du Sénat ainsi rri'avec
les mandataires des grandes commissions
des deux assemblées
Ce seront donc les mêmes personne
ges qui défileront à peu de chose près.
Un chassé-oroisé se produira seulement
pour les groupes de l'Action démocratique
et sociale et de la gauche
1*0.(31 cstls
M. Maginot représentera cette fois
le premier, alors qu'il ne l'avait pu en
décembre dernier étant ministre dé-
M. Victor Bérard, président de la
commission des affaires étrangères du
Sénat, arrive peu après.
QUELQUES MOTS DE M. LEBRUN
M. Lebrun sort à 11 heures 5 et ouvre
le feu des déclarations sur la
crise :
« Depuis trente ans que je bourlingue
dans la politique, dit-il, vous devez
me connaître. Vous devinez que je
suis partisan d'un gouvernement de
large concentration appuyé sur une
rge majorité.
« Il faut que les partis se détendent.
Cette concentration est possible si on
la veut. Sans doute elle est difficile ;
en tout cas c'est mon souhait le plus
ardent. »
— Pensez-vous que la crise sera longue
? demande-t-on.
« Non, elle peut être dénouée assez
rapidement. De l'excès du mal naît
quelquefois le bien ».
casion de le voir souvent. Je lui ai
parlé uniquement de politique extérieure,
non point seulement parce que
je suis président de la ccjmmission des
affaires étrangères de la Chambre,
mais aussi et surtout parce que je ne
suis pas assez rassuré sur l'état actuel
de l'Europe pour que ces préoccupations
ne dominent pas chez moi toutes
considérations de politique intérieure.
Je n'ai pas eu d'ailleurs à varier mon
exposé vu le rapprochement des crises.
Une fois de plus j'ai mis en lumière
la situation paradoxale contre laquelle
nous nous débattons : d'une part, une
politique extérieure qui domine tous les
autres problèmes et une majorité soutenant
cette politique extérieure, et,
d'autre part, la difficulté de trouver un
gouvernement qui exprime cette politique
là et qui, par là même, aurait un
gage de stabilité.
A titre personnel j'ajoute que
l'état de l'Europe peut suggérer certaines
inquiétudes ou mieux, nécessiter
une certaine vigilance. DarTs le
pays et à la Chambre il existe une majorité
énorme en ce qui concerne les
problèmes extérieurs. Si les exclusives
de partis, les cloisonnements, les I
exigences personnelles, les rivalités et
les intrigues empêchent de dégager
cette majorité, il faudra demander au]
«> centimes
SAMEDI 24 JANVIER 1931
Le " Miss Eng'aod 11 " étonne les eiperts britanniques
:
Le canot automobile • Miss Enf'^nd-II », sur lequel le coureur anglais Sir
Seagrave s'est tué l'an dernier sur lo lao de Windermere, a été reconstrui*
et essayé par Kaye Don à Lougo Neagh en Irlande. Il a atteint la
t IL FAUT ALLER VITE »,
DIT M. MALVY
vitesse de 130 km. à l'heure. Il va être embarqué prochainement pour
Buenos-Ayres où Kaye Don essaiera d'atteindre le 150 km. à l'heure en
présence du prince de Galles
A 11 h 30, M Malvy sort du palais
Après les essais de Lough Neagh, de gauche à droite : Mr WILLCOCkS,
présidentiel et, aux journalistes qui le
survivant de l'accident du lac Win dermere, KAYE DON et Mr R. E,
pressent de questions, déclare :
CARNER, mécanicien
« J'ai insisté auprès du chef de pays lui-même de le faire.
A LA S. D. N. missionnaire, tandis que M Daniélou l'Etat sur la nécessité urgente de vo- On rapporte alors à M. Paul-Boncour |
se trouvant aujourd'hui dans le cas ter le budget et le projet d'outillage les paroles de M. R. Bérard ou plutôt
où était il y a un mois M. Maginot, cé- national. 11 faut donc constituer un les deux mots par lesquels il a synthédera
la place au nouveau président de
LA QUESTION DE L'ESCLAVAGE
gouvernement le plus rapidement postisé la situation. M. Paul-Boncour
LES PERDANTS DE LA GUERRE
la gauche radicale.
sible. »
écoute et remarque : « Il est curieux Au Jour le Jour
AU LIBÉRIA
La dernière consultation de M. Dou- M Malvy s'éloigne en croisant M que les deux présidents des commis-
La Grande-Bretagne ayant demandé
mergue avait duré une journée; corn Paul-Boncour, président de la comsions des affaires extérieures se ren-
préalablement l'inscription à l'ordre
mencée à 10 h. du matin, elle s'était mission des affaires étrangères de la contrent sur le même point, ce qui
LE PERE DE LA BOHÊME
du jour de cette session du rapport de
terminée le lendemain à 14 h. par l'ap- Chambre, qui; d'un pas alerte, gravit est caractéristique de la situation. »
Engagements suspects
la commission internationale d'enquêpel
de M. Barthou.
le perron de l'Elysée.
M. Paul-Boncour est la dernière per- Le 28 janvier 1861 — il y a exactete
au Libéria sur l'affaire d'esclavage, M. DOUMER, PUIS M. BOUISSON
sonnalité entendue ce matin par le
celle-ci est venue ce matin devant le
UNE DÉCLARATION LACONIQUE
ment 70 ans — mourait Henry Mtirger,
chef de l'Etat.
1/ y avait une fois un empereur
conseil sur on rapport de M. Zaleski, Après un entretien de vingt minutes
l'auteur célèbre de la Vie de Bohème.
représentant de La Pologne.
avec le président de la République, M
DE M. VICTOR BÉRARD
qui voulait assurer l'avenir de sa
LE COMMUNIQUÉ DE L'ÉLYSÉE Sait-on qu'Arsène Houssaye contribua
Les deux parties, représentées par Paul Doumer s'éloigne sans faire de C'est par une phrase lapidaire que
MM. Sottile, représentant du Libéria, déclaration, comme de coutume. M. Victor Bérard résume la situation A 22 h. 45, le secrétariat de l'Elysée
au succès du jeune écrivain ?... fille. Pmr avoir la garantie qu'elle
et Ghristy, président de la commission
M. Fernand Bouisson arrive quelques lorsque, à son tour, il quite le fau- communique la note suivante
Nous étions au temps de Louis-Philippe lui succéderait paisiblement, il ne.
d'enquête, ont exposé leurs points de
instants plus tard. Il demeure pendant bourg Saint-Honoré :
< Le Président de la République a et Mûrger sollicitait une place de rédac- se lassait pas de recueillir des si-
une demi-heure dans le cabinet de M.
commencé dès ce matin ses consulta- teur au journal l'Artiste, dirigé par Housgnatures et de les mettre au bas
vue.
« Conciliation ou dissolution », ré-
M. Sottile a présenté la défense du
Doumergue et à sa sortie élude lui pond-il aux journalistes qui se prestions en vue du dénouement de la nou- saye.
d'un pacte qui s'appelait la Pragma-
gouvernement libérien et, parlant de
aussi les questions que lui posent les sent autour de lui. Et il s'en va. velle crise ministérielle.
— Voyons votre nom, je veux le voir
tique Sanction. Il avait collectionné
l'esclavage tant reproché au Libéria, journalistes.
c M. Doumergue s'est entretenu suc- écrit, dessiné, demanda ce dernier.
l'orateur a déclaré que celui-ci doit
cessivement avec M. Paul Doumer, pré-
ces parchemins solennels dans son
Le jeune homme, encore naïf, traça sur
être considéré comme une exportation
LE DÉPILÉ DES PERSONNALITÉS
UN LONG EXPOSÉ sident du Sénat ; M. Fernand Bouis- une feuille de papier ministre, conformé-
notariat impérial et royal et il mou-
commercialisée par des fonctionnaires A 10 heures 50 arrive M. Lebrun.vice-
DE M. PAUL-BON30UR son, président de la Chambre ; MM.
qui ne sont pas toujours libériens. Il président de la commission des finan- C'est en définitive la même opinion Lebrun, vice-président de la commisment
à son acte de naissance : Henri rut plein de confiance. Ce qui n'em-
a terminé par un appel à la conscience cés du Sénat, remplaçant MM. Clé- qu'expose, de façon moins laconique sion des finances du Sénat, en rempla- Miirger.
pêcha pas la guerre de succession
universelle.
mentel et Jeanneney, malades. quelques •Instants plus tard, M. Paul- cement de MM. démentel et Jeanne- — Pas mal! pas mal! mais cela a be- d'Autriche d'éclater après sa mort.
Le président du conseil, M. Hender- Il est suivi, à quelques minutes, par Boncour a la fin de son entretien avec ney, empêchés ; Malvy, président de soin d'être brillanté un tantinet... ça man- On voudrait que la chanson mèson,
a reconnu au nom du gouverne- M. Malvy, président de la commission le chef d'Etat :
la commission des finances de la que de chic. Une signature doit être lancolique de cet autre roi de Thulê
ment britannique que le Libéria a des finances de la Chambre qui, en « J'ai d'abord exprimé au président Chambre , Victor Bérard et Paul Bon- '.izarre. harmonieuse, pittoresque... avec
adopté une attitude loyale envers la passant, jette ces mots : « Nous nous de la République, dit-il, ma satisfaccour, présidents des commissions des
n'eût pas de recommencement dans
n trait de plume... une liaison... un rien.
Société des Nations et il a déclaré rencontrons bien souvent, messieurs tion au moins relative que la fréquence affaires étrangères des deux assem-
notre siècle. Et nous voyons bien
Je vais vous fabriquer une griffe inimita-
être convaincu qu'avec la bonne vo- iês journalistes ! *
des crises ministérielles me donne .l'ocblées. »
ble.
qu:au Covenant de la Société des
lonté du gouvernement. -les • difficultés
Et, s'éloignant de quelques pas, comme Nations est venu s'ajouter Locarno,
seront surmontées. Des propositions
précises seront faites à ce sujet dans
pour étudier la perspective d'un tableau, qu'à Locarno se sont superposés les
une séance ultérieure par M. Zaleski,
Houssaye se recueillit, puis il changea 17 pactes Kellogg. Et comme si ce qui
rapporteur.
en y.
était destiné à renforcer ce qui ne
La prochaine séance s'ouvrira a
— C'est déjà mieux, fit-il, c'est plus suffisait pas était encore insuffisant,
15 h- 30.
historique... Attendez encore. Et il mit
les représentants de la France, de
triomphalement un tréma sur l'a. Ainsi
je vous ai donné de la bouteille... et des
l'Angleterre, de l'Allemagne et de
ancêtres : vous sortez de la Forêt-Noire... l'Italie ont pris hier, à Genève, sur
— Ce diable d'Houssaye, proclamait leur honneur et sur leur conscience,
Légion d'Honneur
Mùrger, le soir, au café Procope, il sera l'engagement sacré de ne pas recou-
MINISTERE DE L'AGRICULTURE
Paris, 23 janvier.
Sont promus ou nommés :
Officier : M. Georges Filaudeau, directeur
du Laboratoire central de l'Institut
des recherches agronomiques,
chargé des fonctions d'Inspecteur général
de la répression des fraudes au
ministère de l'agriculture.
Chevaliers : MM. Charles Pussacq,
agriculteur à Vicq-d'Auribat, vice-président
de îa Chambre d'agriculure des
Landes, et Jean Soulé-Laïont, agriculteur
à Thèbe (Hautes-Pyrénées).
Un portep'ume historique
LOCARNO REÇOIT 5.000 FLORINS
La Haye. 23 janvier.
La commune de Locarno vient de recevoir
d'ume compagnie d'assurances
néerlandaise la coquette somme de
5.000 florins en réparation de la perte
du porteplume en or avec lequel a
été signé l'accord de Locarno.
Cet objet historique avait été exposé
l'an dernier à La Haye, à la grande
Exposition de la paix et de la S.D.N.,
avec d'antres souvenirs. Il avait disparu
malheureusement et n'avait plus
été retrouvé, ayant dû être jeté sans
doute avec les papiers d'emballage.
la'EOUlPE SORTANTE
On reconnaît de gauche à droite : MM. Sarraut. Danlélou, Chautemps, Ctiéron Palnlevé, Steeg, Barthou et Queuine,
toujours dix-huitième siècle et Pomparir à la guerre II était donc quesdour...
il a plaqué une mouche sur ma tion d'en découdre encore ?
signature bien plébïenne...
Il nous est expliqué que cette dé-
Peut-être ce mélange archaïque, teinté
claration est destinée à calmer les
de romantisme, ne fut-il pas étranger au
succès de Musette et de Rodolphe !... —
inquiétudes qu'ont fait naître Hitler
H. M.
et les succès hitlériens. Mais, pour
reprendre un mot célèbre, ce n'est
pas Hitler qui importe, è'est l'absence
de résignation chez les vain-
L'Affaire de 'a « Gazette dn Franc cus. La paix ne peut absolument
pas être menacée si chacun accepte
son sort. Cependant, Hitler
Paris. 23 janvier.
Les débats de l'affaire de la « Gazette n'est pas seul à parler de situation
du Franc » ont été repris hier après- « intenable » et de revisions.
midi devant 1" onzième chambre cor- Qu'on nous dise si, de 1871 à 1914,
rectionnelle, Mme Hanau étant remise
la France a jamais levé le petit
dj son indisposition.
Quelques témoins, souscripteurs Ac- doigt, non pas même pour défendre
tifs ont éf entendus puis la suite a les Alsaciens e' les Lorrains qui
été renvoyée au 5 février prochain. étaient persécutés, les Polonais qui
étaient traités peut-être encore plus
mal, mais pour se plaindre seulement
du sort qui était fait à ces mi-
Le Seïsme de Java norités dans l'Empire d'Allemagne ?
Sans doute, il n'y avait pas de So-
18 MORTS — 40 BLESSÉS ciété des Nations. Et la protection
des minorités n'était pas inscrite
Batavia, 23 Janvier.
Des secousses Sismiques continuent dans les lois internationales. Mais
dans l'île de Java. Le nombre des n.ork si Von avait voulu, si la France avait
est de 18 et celui des blessés de 40", eu une politique agitante et agitée,
dont 15 grièvement.
les occasions n'eussent pas manqué
Les dégâts sont évalués à cent mille
florins. Les secousses ont un caractère de remettre le traité de Francfort en
tectonique r..ais non pas volcanique cause aux Congrès et aux Conférences
du « concert européen ».
Que les perdants se tiennent tran-
MORT D'ANNA PAWL0VA
La session Générale j Découverte de squelettes Raquette et Industrie
quilles et ce ne sont pas les gagnants
GRQCK CHEZ LES FOUS de 1918 qui, à la différence des ga-
BOROTRA GAGNERAIT PAR AN
gnants de 1871, troubleront la paix-
des Agriculteurs de France
2.500 000 FRANCS
Hitler lui-même est peut-être plus
de soldats français
Londres, 23 janvier.
Paris. 23 Janvier.
excusable et moins dangereux que
Stanley Doust annonce aujourd'hui
La session générale des Agriculteurs
Curtius. Hitler représente, dans un,
de France a poursuivi aujourd'hui ses
dans le Daily Mail que notre popu- M
laire et bondissant Basque national
pays tombé de très haut, la décep-
travaux sous la présidence de M. de
Reims, 23 janvier. Jean Borotra vient d'entrer dans une
tion et le penchant naturel des hom-
Nicolay. La discussion a porté princi- Las squelettes retrouvés dans un nouvelle et importante société induspalement
sur la définition du rôle écomes
' maudire la fortune contraire
champ au lieu dit • champ du Seitrielle.nomique de l'agriculture.
gneur », près de Loivre, étaient ceux Selon M. Doust, Borotra aurait ga-
et leurs juges. Mais Hitler n'est pas
M. Jean de Blois. rapporteur, a étudié de soldats d'un régiment de zouaves gné l'an dernier, dans sa profession
responsable. Ce qui est mauvais,
l'agriculture dans son rôle parfois mé- avant subi de lourdes pertes en sep- d'ingénieur, la somme de 2.500.000 fr.
c'est que les autres, ceux qui ont les
connu de créatrice de richesses mais .
que le moment présent met en relief, iembre 1914. dans un combat autour Non content d'être un champion uni-
M . , , ... K
responsabilités, sans adopter sa mé-
... . .. jii.-. dn la forrrirt A^i Cointû-Mar o rtTic rhl
malgré les difficultés qui l'assaillent
de la ferme de Sainte-Marie, près du que parmi les tennismen amateurs,
M. Pierre Caziot a t^ité ensuite du
Goddt. Un seul a pu être Identifié, Jean Borotra surclassait ainsi fous les
thode adoptent son programme. Car
rôle économique de l'agriculture. Suc-
celui du soldat Henri Liabastre, classe Français de son âge dans le domaine
pour ce qui est de jurer qu'on ne
cessivement il a chiffré la vale.r du
1910, matricule 575. recrutement de des gains professionnels.
fera pas la guerre, Hitler lui-même,
capital agricole, celle de la terre ellS- Rodez On a trouvé sur 'ui une somme
s'il était au pouvoir, n'hésiterait pas,
mème et celle de la production. de 4 fr. 40
d moins d'ouvrir les hostilités une
L'après-midi a été occupée par l'exa- Près des autre? corps ont été remen
de la position de la France dans trouvés une pipe, un couteau, un cro-
heure après avoir refusé de promet-
A LA COMMISSION D'ENQUETE
la situation mondiale actuelle. chet à bottines
tre la paix.
M. Pierre Halle détermine l'aspect On a découvert au lieu dit la « Prière »
Jacques BA1NVILLË.
européen du problème du blé.
UNE INFORMATION OUVERTE
deux autres soldats inconnus, dont
M. de Nicolay traite ensuite de l'a-
CONTRE M. POUJOULAS
l'un portait une plaque d'identité sur
griculture française en tare des essais laquelle le nom était illisible. Le nu
Paris, 23 janvier,
d'organisation de l'économie euro- méro matricule 1.206 était encore appa- Le Parquet vient de décider d'ou-
Le Chômage en Angleterre
péenne.
Il montre les tentatives actuelles fairent.vrir
une information contre M, Poujoulas
pour fau* témoignage en rai
tes par les producteurs agricoles pour
son de ses déclarations à la commis-
Londres, 23 janvier.
la vente rationnelle et rémunératrice
sion d'enquête parlementaire et contre
A la Chambre des Communes, Miss
de leurs produits. Tout, en mettant
inconnus pour subornation de témiins
Bondfled, ministre du travail, a dé-
en lumière les difficultés particulières
M. LsracK. juge d'instruction, a été
claré que l'augmentation du nombre
à l'organisation du monde agricole, il
estime que celui-ci ne peut pas rester L'Arrestation de M. Gua'ino chargé de cette enquête.
des sans-travail depuis l'arrivée au
pouvoir du gouvernement tiavaillistê,
dans l'isolement et doit trouver les
Le grand comique connu du monde ©n juin 1929, se chiffre à 1.523.376.
formules efficaces de la solidarité.
Enfin, M Oualid, professeur d'éco-
Rome, 23 décembre.
entier, Grock, a donné une représen- Elle a ajoute qu'en raison de la
marche ascendante du nombre des
nomie rurale à la Faculté de droit à On affirme que c'est à la suite d'un Le Mérite^Agrico!e tation de bienfaisance à l'Asile d'a- (.'hômeurs la caisse d'assurances at-
Paris, fait un tableau de l'équilibre accord entre la police italienne et la
liénés de Saine-Anne où les malheuteindrait son plafond d'emprunt, fixé,
La Haye, 23 Janvier.
de la France qui, dans le bouleverse- police française, que le financier Gua-
La danseuse russe Anna Pawlova t«t
ment universel, résiste vigoureusement lino a été arrêté a son arrivée à Turin
Paris, 23 janvier. reux pensionnaires l'applaudirent le 1
au . _ mal . o grâce - - - ~_ à -~ sa relative

MM
SAMEDI U JANVIER 19S1
Séance de pure forme
AU SENAT
Paris. 23 Janvier.
On se dout« bien qu'en présence de*
fevéôernenls, La séance du Sénat a man-
qué d'Intérêt
FAIT; WER!
AUDACIEUSE ATTAQUE
DE BANDITS MASQUES
CONTRE UN TRAIN
New-York, 23 Janvier.
La police américaine recherche acti
M- Doumer, prêsldenit. a exprimé j vemeut six bundits masqués qui, après
l'étai d'esnrtt général en rééditant la avoir assailli un tram, a Care>, situé
formule usuelle • i une cinquantaine de kilomètres de
« Je pense que, dans les circonstan- i Bellefontaine (Etat d'Ohlo), ont tué un
ces actuelles le Sénat voudra laisser | voyageur et blessé plusieurs autres,
à son' président le soin de le convo- , après les avoir dévalisés. Les bandits
mier au lotir utile . ont réussi à prendre la fuite avec des
D'autre part la réunion qui avait sommes d'argent et des bijoux d'une
fe« fixée au jeudi 29. pour la nomi- j valeur de serpt maie dollars
nation des grandes commissions, au-
rait lien en tous cas.
Il en est ainsi décidé.
En conséquence, le S^nat s'ajourne
an jeudi 29 janvier, à 16 heures
Tl v aura toutefois réunion dans les
-bureaux A 15 h 30. ^
Sur ce. la séance est levée à 15 n. W.
L'accident de montagne
des Alpes Bavaroises
SLci Vie Dortiv
QUAND ON VA AU CINÉMA
POUR LA PREMIÈRE FOIS
Bucarest, 23 janvier.
A Georovestl, village assez reculé,
un cinéma ambulant projetait un film
au cours duquel une locomotive
s'avançait a toute allure face au pu-
blic.
Les paysans, qui n'avaient Jamais vu
de film, furent pris de panique et se
ruèrent vers la sortie. Tout le matériel
fut saccagé, et une douzaine de per-
sonnes furent grièvement blessées
dans la cohue.
Le Mauvais Temps
VIOLENTE TEMPÊTE
SUR LES COTES BRETONNES
Conenrneau, 23 janvier.
Une violente tempête fait rage snr (
ULass *K u *>i
lies cotes. Le vent souffle du Sud- ! ToU ' (,e 'Teasdale)
rHIPPlSME
A PAU
DEUX CRAVE3 ACCIDENTS
DE MINES
Londres, 23 janvier
Deux graves accidents se sont pro-
duits aujourd'hui eu G raiurtt-Bi stagne,
Cinq mineurs ont été tués et six autres
blessés dans un coup de grisou qui
s'est produit dans une mine écossaise
Cinq autres ont été ensevelis dans
un éboulemerit qui s'est produit dans j Ouest -, la pluie tombe sans arrêt; la
mer est mauvaise
Berlin, 22 janvier.
Suivant la Gazette de Vous, les sept
policiers bavarois ensevelis sous une
avalanche, dans les Alpes bavaroises. • de1JX jcwrs Le- navire porte
pu 1M I de grs
une houillère près de Hanley
ABORDAGE DANS L'ARCHIPEL
Sruynie, 23 janvier.
Dans la mer Egée-, un bateau améri-
cain a abordé le vapeur grec M-co-
lalef, qui a coulé. L'équipage a pu
être sauvé par le vapeur ronfli-ain
Bot-Carol, arrivé hier à Constantza,
après avoir été ballotté par les vagues
avaient succombé quand on a
retirer.
Autour
d'un drame historique
L'ASSASSIN DU GRAND-DUO
MICHEL DE RUSSIE (?)
Paris, 23 janvier.
Des précautions vraiment extraordi-
naires avaient été prises hier, à la 13"
chambre correctionnelle, exceptionnel-
lement et abondamment garnie d'ins-
pecteurs de la Sûreté.
C'est qu'on y jugeait un procès d'une
nature telle qu'on pouvait légitime-
ment redouter des Incidents tumul-
tueux , . „ ,
Deux Russes. Polkine et Alexieff. le
prenner détenu, le second libre, étaient
inculpés de vols de documents
La nature de ces documents et la
personnalité de la victime du vol
étaient véritablement sensationnelles.
Il s'agissait de pièces ayant trait à
l'assassinat du grand-duc Michel de
Russie fils cadet d'Alexandre III, an-
cien héritier présomptif de la couron-
ne de Russie et «n fait dernier tsar de
Russie en vertu de l'acte d'abdication
de son frère Nicolas IL
Ces pièces avaient été dérobées à un
ancien ami de Staline, naguère bol-
chevik puissant, puis proscrit en Tur-
quie avec Trotsky, dont il a épousé les
idées- , ... .,
Ce personnage, nommé Miasnikoy,
habite maintenant , Paris et était le
témoin principal du procès.
Or dès qu'il parut à la barre, mas-
sif solide Jkt visage barré d'une mous-
tache impressionnante, l'avocat de
Polkine, M" Chantepie, posa une ques-
tion préjudicielle.
M" Chantepie — Monsieur le prési-
dent voulez-vous demander au témoin
s'il avoue être l'assassin du grand-duc
Michel?
Miasnikov^
de secouer la tète négativement.
Son avocat, car il se portait parue
civile. M» Marcel Kahn Intervint :
M0 Marcel Kahn. - Il est exact que
mon client, qui a été dn des chefs du
mouvement bolchevique, était le pré-
sident du comité exécutif de la ville
de Perm loisqué le grand-duc Michel
y fut assassiné, en 1918 Mais il a
affirmé n'être pas l'assassin.
Me Chantepie. — Des témoins sont
venus' dire le contraire à cette barre.»
De fait on vit aussitôt s'avancer
l'ancien aide de camp du grand-duc
Michel, 1s colonel Vviagensky, qui
s'écrie :
— Miasnlkov est l'assassin du grand-
duc Michel ; c'est un fait de notoriété
publique. »
Puis M- Wladimir Bourtzeff, le jour-
smliste russe, vint apporter un témoi-
gnage identique.
Du coup l'affaire de vol de docu-
ments passa au second pian.
Finalement, après avoir mis en li-
berté provisoire le détenu Polkme, on
remit le jugement à quin7a ; ne. et
Miasnlkov, -mvstêW'eux et sombre, sor-
tit entouré de gardes du corps.
grave* avaries et trois d? ses ma-
telots ont été sérieusement bl-êssés.
REJET DE POURVOIS
DE CINQ CONDAMNÉS A MORT
Hanoï, 23 |anvier.
Le Conseil du protectorat du Tonkin,
réuni dans la matinée, a donné un
avis défavorable aux pourvois formés
par les nommés Tran Xuan Rieii N'g
Khai Vu Van Giao Tran N'hat t ng,
1>> Huu Canh. toug cinq condamnés à
mort à l'audience de la commission
criminelle de Hai-Duong.
Douarnenez, 23 Janvier.
Au cours de la nuit dernière, une
tempête tiès violente s'est abattue sur
la région. La mer est démontée.
Sinistres maritimes
UN NAVIRE COULE
DANS LA MER NOIRE
Bucarest, 23 janvier.
On apprend: de Constantza que le
vapeur russe Javaria. allant d'Odessa
à Cotistantinople, a été brisé pendant
la tempête et a coulé. Tous ceux qui
se trouvaient à bord, c'est-à-dire trente-
silx hommes d'équipage et quatorze
passagers, ont été noyés.
' UN AUTRE VAPEUR
AURAIT SOMBRÉ
Athènes, 23 janvier.
D'autre part, on croit qu'un vapeur
turc a sombré coips et biens au large
de Slnope.
Pau, M Janvier.
Demain, courtes à Pau.
Partants et monte) probables i
PRIX DU BOULEVARD
(Halesi
te-Orand-Frtsson (Costadoat) s Céuna
(Haubert)! Ami-Inlime >u Sybrllln (Croket);
Satnt-Benolt (Weshler); Jocaste (Dubus);
Apiiès (Trémeaj); AUrtntlc-Fligh (Ttiomasl-,
Berthelange Cérez); High-Bet (Costadoat);
Iria-Ili ou Cricri (Néel);
Pars-S port- 11 (Colleau);
KingsLove iCazot); Ippécourt (Chancelier)!
Crolsette (Dume).
ANARCHISTE ITALIEN
CONDAMNE POUR MEURTRE
Paris, 23 janvier.
Un anarchiste Italien, Mario Mèdicl,
qui le 31 août dernier avait tue a coups
de revolver, au cours d'une rixe, un
autre anarchiste italien, nommé For-
cellini, a comparu aujourd'hui devant
la Cour d'assises de la Seine, qui l'a
condamné à deux ans de prison sans
sursis.
UN BÉBÉ ÉTOUFFÉ
Pontoise, 24 janvier.
A Andilly habitent les époux Daioz '.
le mari, 20 ans. sa femme, née Su-
zanne Tribu, 16 ans, et leur bébé, 20
jours
La jeune femme s'étant endormie
avec son etifani dans ses bras, l'a trou-
vé étouffé à son réveil
La gendarmerie de Montmorency en-
quête Le parquet de Pomtoise a or-
donné l'autopsie du petit cadavre.
CONDAMNATION A MORT
Dakar, 24 janvier.
Las assises du Sénégal: ont jugé un
Maure qu- assassina, le 6 novembre
1927 M Pendufi, gardien de phare
a,i Cap Blanc, avec deux collègues in-
digène
L'accusé a été crre.
Pvreux. - Beauct-et-Maine contre
Haute-Normandie. Arbitre • M Meslet.
Saint-Nazaire. — Atlantique contre
Charentes Arbitre : M. Dumar£in.
Nancy. — Lorraine contre Champa-
gne. Arbitra • M. Bentajou.
Lons-le-Saunier. — Franche-Comté
contre Bourgogne. Arbitre j Bichon
Foirai. — Alpes contre Provence.
Arbitré . M. Lardet.
fintre « clubs dissidents • l'U- S. A. re-
cevra diinan.Mie la valeureuse - £ PAIX AUSSI ENTRE LES CLAS
f SES ET LES FRÈRES D'UN MÊ- £
ME PAYP «j
% IL SUFFIT D'ÊTRE LAOHt £
•> POUT AIMER LE BOCHE ; IL Ç
% FA'JT ÊTRc VIRIL ET MAITRE £
DE SO' POUh A«MER L'HOMME •!
% D'UN- A'JTRE CLASSE OU LC *\
'> VOIS N PLUS HEUREUX QUE
% NOU3. *:
LA COMPOSITION
DES EQUIPES DE FRANCE
Paris, 23 janvier.
Voici les compositions des équipes de
France A et B qui rencontreront l'E-
cosse et le comté de Sommerset :
Equipe A. — Arrière : Savy : trois-
quarts : Sarnatan, Baillette, Gérald. Au-
gras; demis : Servolie, Rouzié: avants •
Ribère (cap.), Camo, Bigot, Gallia.
Clady, Dutjau, Scohy, Duclos.
Remplaçants : Guelorget, Vigerle,
Branet, Rodrigo et Guiral
Equipe B. — Arière : Navuans ; trois-
quarts : Barbazange, Graciet cap ),
Péret, Geschwind ; demis : Duclos, l'ap-
gras ; avants : Sabathé, Causse. Tri-
viaux, Petit, Muratet, Buisson, Billon,
Boustjuet,
Tournoi de France
SUD-OUEST CONTRE SUD
dufOBiiuls réiifiiii
EN PYRÉNÉES
LA FINALE DE t" SÉRIE
Toulousi i&tadiuin de Cruix-Dau-
rade). — Ftwttwiir Club Toulousain
contre Sporting-Club Toulousain.
Favori :.; Football-Club Toulousain.
LA FINALE
DE QUATRIEME SERIE
Toulouse (Pont-des-Demoiselles). —
Standart Olvmpique Toulousain contre
Touli.use-Lalande Olympique.
Arbitre : M Ocule, de Carmaux
Favori ; Standart Olympique Tou
lousain.
LA FINALE EN COTE BASQUE
Soustons. — Boucau-Stade contre A.
S. Soustonnaise.
Ce match de championnat, qui
n'avait pu avoir lieu en temps utile, à
cause de l'inondation du terrain du
Lac, se jouera demain, à Soustons.
Comme l'A. S. Soustonnaise reçoit
chez elle, nous en faisons notre timide
favori. ' .. ,; .
FINALE
DU CHAMPIONNAT DES PYRENEES
Toulouse. — Sporting Club Toutou
sain contre Football-Club Toulousain.
Cette rencontre de championnat, qui
mettra pour la quatrième fois de la
saison les deux équipes du Sporting-
Club Toulousain et du Football-Club
Toulousain aux prises, est attendu avec
une réelle impatience, tant à Saint-
Michel qu'a Saint-Cvprien. Quel sera le
C^ftn*j»trH¥--4es.--|2]iwén4te i Des,,.deux
cotés l'espoir est' •grand et nos- deux
clubs ont cette semaine poussé active
ment leur entraînement.
Il est à souhaiter que cette rencontre
désigne un vainqueur, mais quel qu'il
soit il est certa'n que le public nom-
breux qui assistera à cette rencontre,
englobera dans une même ovation les
trente joueurs qui depuis trois semai-
nes donnent à tous .les. sportifs un bel
exemple de loyauté sportive.
Ce match sé disputera sur 1P. terrain
de Croix-Daurade à 14 heures précises,
en cas de prolongations.
Matches Amicaux
Dans ta Région
Saint-Girons. — C. S. Appaméen
contre Sam*. Girons S. C.
Brive — S. C. Albigeois contre C. A
Bnviste.
Graulhet. — Stade Albigeois contre
S. C. Graulhetois.
Marniande. — F. C. Carmausin con-
tre U. S. Marmamlaise.
Carmaux. — F. C. Auscitain contre
O, de Carmaux.
Naruonne. — R. C. Toulonnais contre
R. C. Narbonnais.
Lézignan. — U. S. Thurinoise contre
F. C. Lézignanais.
Béziers. — Arlequins Club Perpigna-
nais contre A. S. Biterroise.
Lourdes. — U. S. Libournalse con-
tre F. C. Lourdais.
Auch. — Magnoac-F. C. (1) contre F.
C. Auscitain i2).
Hendaye. — A. S. Bayonnaise contre
Stade Hendayais.
Decazevllle. — Equipe du 2» Aérostiers
de Toulouse contre S. C. Decazevillois.
1AUT0M0B1USME
A la suite de l'article paru dernifcre-«
ment dan» nos colonnes et intitulé j
« Du nouveau dans la voiture mili-
taire », de nombreux lecteurs nous ont
demandé des rensestgneiurnts.
La voiture dont il sa'git sera pro-
chanement présentée au public. Ac>
tuellement 11 n'en existe qu'un exem- I
plaire qui effectue des essais Une sé- |
rie de 15 est commencée et sera livré» -
le 15 fevritr. Dés que tious le pour- -,
rons nous effectuerons un essai qui
sera publié dans ces colonnes et don-
nerons en outre les reuseignements
complémentaires que doit nous com-
mun quer la niaisoo.
Pour le moment nous pouvons seule-
ment dire que la nouvelle machina
sera imposable pour 3 CV, soit 45 fr.
par trimestre. Sa consommation sera
des plus réduites (moins de 5 litres
aux 100 kiomètres). La vitesse maxi-"
ma, 60 à 65 à l'h ure, peut-être davan-
tage. La constmetion est extrêmement! '
soignée. Tout le mecansme est large-
ment compris et monté avec du maté»,
riel de qualité. Moteur de 350 emc.'d^
cylindrée environ, refroidissement par.
eau (thermo-siphon), boîte à deux vi-
tesses et montre AR, différentiel a 4
satellites, freins sur les 4 roues très
eff caces. La machine sera livrée car-
rossée en 2 placés confortables avea
capote, éclairage électrique par dy-
namo-accus, roue de secours garnie,
vaste coffre à l'arrière, tout compris
elle coûtera environ. 7.0CO francs.
Au moment où nous envoyons ces li-
gnes, on nous apprend que' la voiture
d'essai vient de réaliser les parcours
Toulouse-Tarbes à 45 kilomètres et'-
-Ferr-bes-Pau à 55 kil. de moyenne.
• En aitmdaiit de pouvoiir donne»
d'autres détails, les lecteurs que cela,
intéresses peuvent nous adresser leurs
demandes que nous coinmuniquercma
à la maison.
La Veine (Augure. — Légendaire et
Nougat S'starr - Ecurie Veil-Picard
et. Cordial- - Baoulé et S«a Rover. —
Monroé et Canova .
Le Jockey. — Yesternight et Légen-
daire — Ecurie Veil-Picard et Uni-
vers III — Filidor et Cocodette. — La
Faisanderie et Cos d'Estournel.
Auteuil-Longcbamp. — Légendaire et
Nouea S'starr. — Saint-Bernard et Iso-
crate. — Ecurie Veil-Picard « Sea
Rover. — Cos d'Estournel et Estrelin.
A VINCENNES
Vlncennes. 24 Janvier.
Demain, courses à Vinceiuies. Partants et
montes probables :
PRIX DE LAMBALLE
Damas Eoso (X), Dannemarle (Slmonard),
Colette Mab (K), Extravagante 'Perlbarg)!,
Bienvenue II ;E. Marte), Dlou Blban (Lai-
stsi. canttpou (H. Picard). Domtno It (Ne-
veux), Cleolo (Carré), Dominante (Pavée),
DJorg-hl tA. Forclnal) Délicate 'Romleu),
Caiygula 'Reneaudi, Dcmosthène .Hugues),
Belle Allure Méqulgnon), Chantecler X).
Demi-Lune 'Monolln), Célibataire (Lerèvre),
Corsaire ePntecfttei. DIX Loulsou Erlcée (E.
Picard), DraRonne 11 vacher). Domino Nnir
(Visnea-ix), Fsclavelle» (Oulzot), Bolide X
(cer. Maillard).
PRIX DE COUDEMAIS
Formose (Cavcy), Fnenia (Monsieur), Fran-
cliw Dubreuili, Marthtr de France iDes-
jsauiei, FUle Augot .((JouiiUi, Favorito IV
A Toulouse
Parc des Sports. — Toulouse Chemi-
nots Marengo-Sport contre T O.E.C. (gj.
Fontaine-Lestang. — Gallia Club Tou-
lousain contre Avenir Olympien Tou-
lousain.
Stade Jean-Bouin. — C. A. Bèglais
contre Racing-Club de France.
LE DIXIÈME RALLYE AUTOMOBILE
DE MONTE-CARLO
Il se termine par deux victoire»
anglaises ]
Monte-Carlo, 23 janvier..
Le classement du dixième rallye auto-
mobile de Monte-Carlo a été docaS;
hier. Dans les deux catégories, la pre-
mière place du classement est revenuf ;
a un cuncuircnt anglais.
Voici les classements.
Première catégorie (voitures légères),
— 1. Leverett iRiley), venant de Saint- ,
Avanger, moyenne horaire, 35 km.f "
236 p. 80 2. G. de Lavaiette (Peugeot).. .
venant de Saint-Avanger, moyenne ho-
raire. 35 km 07». 235 p.: 30 : 3. Mm9 ;
Jeanne Rosengart). venant de Sal"t -i ,
Avanger, movenne horaire'35 km. 065,-
234 p. 350 :- 4.' Hobbs (Riley) 232 p. 450;.
5 Matuschosvky (Raga;, 231 p. 380. ...
23 catégorie, — Voitures d'une cylin- .
drée supérieure à 1.100 omc. : i. Healey "
(lnvicta;, venant de St-Avanger, muy. ':
hor. 40,23b, 250 points; 2. Wimilla:' 7
(Lorra ne), venant de St-Avanger, moy*
hor. 40,422, 255 p.; 3 Schell (Bugatii), ,
venant de St-Avanger, moy. 37,543,),;
253 p 260 ; 4. lord de Clifford (Lagem- ;
da), 253 p. 110 ; 5. Spencer Van EyCk)^;.
Giaham (Paige), 252 p. 960.
La Coupe (fcs Dames est décornét ^
Mme Jeanne, qui a réalisé a bord de
sa f> CV Bosengart la meilleure moyen* .
ne sur la plus longue distance par-
courue en accomplissant le parcours
St-Avangquarts :
Baradet (14; • I héodoly (13) , Sanade
(12) : Rechade (11) : demis : Haget (10);
Dossnt (9) . avants : Aguilar (8) : Palas-
siê (7) i Lahary (6) : Joseph Dupuy (4);
Cazenave i»/ ; Guiné (3) ; Defrançais (1)
lîetgalet (2j.
Si l'éLiuipo du Sud-Ouest est formida-
ble, teile du Sud ne lui est pas inférieu-
re) et prévoir le vainqueur qui aura
l'hci neur de disputer la finale à Paris
est matériellement impossible,
Eo résumé, la valoir des éléments qui
vont se- trouver en prô-îesnee dimanche
Sur la lelra'.n des Ponts-Jun'-'aux est
si.ff.sante pour soi ligner l'importance,
la rencontre et assurer les spqrtifs d'une
remarquable déirmiisinitiun de rugby.
Disputée d.-ins l'esprit du jeu. c'est-a.-
dii'e franchement e'. luyal>-mem, cette
re-ncontre maigrô l'enj-ju final restera
torrecte comme il convient et obtien-
e'ra les gros succèi qu'elle mérite
LJ ; état ie l'atmosphère : beau; état .
do la patinoire bonne
CAUTERETS '932 m. d'altitude). — Tem-
péi attire maxlma + T'-, mlnlma • + *"«•; '
épaisseur de la neige i néant; état de l'a-t"
motpfièN . clair.
BARKHES 1.-333 m. d'altitude), — Terti<
pétature ma nia : + 0*; mtnlma : +
épaisseur de la ncl^e : 0 m. !S>; état do
l'atmosphère : nuageux
ÔBiPP MtTuitlKS t,pt m. d'altitude). -*
Terupérature maxlma : 4. 5"; mlnlma r
— 0; état rie l'atmosphère ; nuageux
FAUX BONNES Courette) 1.4O0 m.
! tllude). — Température maxlma
rt'al'
frapes aura lieu au kiosque des tram- J Rugby. — Pwur sou premier match ( a.inttna ; - i'i état de ratmospbêr* :
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

SAMEDI 21 JANVIER 1931
Incident du « Baden »
à Rio dejuneipo
Hambourg, 23 janvier.
U- commencé, devant le
Ce matm ^ n les débats sur l'in-
PSSSM^Mm, le vapeur qui fut
^nonné. le 24 octobre dernier, à sa
cartié du PO" de Rio de Janeiro.
Il est donné lecture du rapport du
capitaine Rollin. commandant du
naden d'après lequel on crut tout d'a-
hnrd sur le bâtiment que les coups de
canons du fort de Santa Cruz étaient
de« salves de joie pour annoncer le
SipV** de la révolution, lorsqu'un obus
du fort Vicia brisa un mât et fit trente
et un tués et trente-sppt blessés.
Le navire vira immédiatement et ren-
tra au port.
L'interrogatoire du capitaine
I e président soumet le capitaine Rol-
lin à un interrogatoire sévère et lui
reproche de n'avoir pas agi avec suf-
fisamment do précautions. Le capitaine
nroteste violemment et se plaint de n a-
voir pas été soutenu suffisamment
r,ar l'agence à Rio de Janeiro de la
société à laquelle appartient le vapeur.
U ajoute n'avoir pas lu sur l'auto-
risation de quitter le port qui lui avait
été remise par les autoriiés. certains
Griffonnages qui l'obligeaient a de-
mander le passare par signaux a la
nanteur du fort do Santa Cruz.
t e président reproche vivement au
capitaine, d'avoir considéré les pre-
miers coups d'avertissement comme
ries manifestations de joie à quoi le
capitaine affirme que l'incident est
dit à une- dénonciation. On aurait dit
aux autorités brésiliennes qu'un hom-
me politique s'était caché à bord-
LA CRISE MINISTERIELLE
L'Attitude des Groupes
et l'Opinion de la Presse
Témoignages divers
Le docteur Heise, médecin allemand
de bord décrit le spectacle des morts
et des blessés gisant sur le pont et se
plaint amèrement qu'un médecin por-
tugais et un médecin espagnol qui se
trouvaient sur le Baden, ne lui avaient
pas prêté leur concours.
Le commandant en second et 1 offi-
cier télétrraphiste affirment n'avoir rien
remarqué, l'un et l'autre, jusqu'au mo-
ment où un obus toucha le navire.
Le verdict
Après avoir entendu des experts en
balistique et le commissaire du gou-
vernement, le tribunal maritime a
rendu son verdict :
U estime que la responsabilité de
l'incident incombe tout d'abord à la
garnison du fort de Santa Cruz, dont
les signaux incompréhensibles provo-
quèrent le coup de semonce mal dirigé
par le fort Vigia, coup qui fit trente
et un mort et trente-sept blessés.
Mais le capitaine du Baden est égale-
ment responsable en ce sens qu'il n a
pas fait attention à la mention portée
sur l'autorisation de sortie du port,
lui enioignant de se mettre en rapport
au passage, avec le fort Santa Cruz. Vu
les événements i! aurait dû stopper
immédiatement, même s'il n'avait pas
compris les signaux du fort.
L'Attitude des Partis
Paris, 24 janvier.
Tout l après-midi, la Chambre a
bourdonne de parlotes bruyantes et sté-
riles L essentiel du drame ou de la
comédie se louant dans ta palais de
M. Doumergue, tcul survivant de l'exé-
cutif, i ,,.
Or. a beaucoup parle de réconciliation
d'unit n, de concentration, etc., vaines
formules dont t HSH&e est constant à
t aube des crises quand les partis con
t routent tans envisager tes personnes.
Car, dés que le .chef aPpanit la chose
s'évanouit, et le mot subsUtc tous les
fenenls conciliateurs s aperçoivent sou-
dain que si la cuisine est acceptable,
le cuisinier est intolé ravie.
Att-mduns le cut*im*r
Comme à l'ordinaire, la plus part des
partis se sont réunis et ont beaucoup
plus délibéré sur les intentions de leurs
adversaires que sur leurs intentions
personnelles. . ,.
Le groupe du parti sonihste fran
çais, dans son communiqué, aprêï U
rituel hommage au cabinet décédé,
onstate avec une mauvaise foi candi-
de « Que le cabinet démissionnaire a
réuni une majorité républicaine t • U
estime que dans ces conditions, la for-
mation d'un gouvernement véritable-
ment républicain reste possibl" sur les
bases de la laïcité, du progrès social et
de la paix.
Les groupes des radicaux-socialistes
de la Chambre et du Sénat, réunis au
Palais-Bou->bon ont voté un ordre du
jour d'une pâleur insignifiante. Il y est
dit que « La réunion commune des
sénateurs, députés et délégués du parti
rèpubli'.aiv. radical et radual-soo.aliste
adresse au président Steeg l'expression
de sa re-mnaissance, etc etc.
A la Commission
d Enquête
NOUVELLE AUDITION DE Mme BIZOS
Paris, 23 janvier.
M m« Bizos, entendue ppur la seconde
fois, ce matin, a été interrogée notam-
ment par M .Renaudel, sur les signa-
tures qu'elle avait données à des trai-
tes dont la valeur se chiffre à
1.400.000 francs.
Elle a reconnu, avec quelque em-
barras, qu'elle n'avait aucun titre à
prendre cette responsabilité, dont elle
ne s'était pas rendue compte sur le
moment non plus que des conséqu«n:
ces qui pourraient en résulter, aussi
bien pour elle-même que pour la ban-
que Oustric.
Mme Bizos a révélé l'existence d'une
nouvelle série de dossiers : les dos-
siers mauves, et elle a laissé enten-
dre que les documents contenus dans
ceux-ci pourraient avoir pour la com-
mission un intérêt supérieur à celui
des pièces figurant dans les autres
dossiers de couleurs diverses, bleu,
vert, orange et blanc.
Au cours de la confrontation de M me
Bizos et de M. Begouin, M me Bizos s'est
trouvée en contradiction avec ce der-
nier sur un point de détail-
M. Bégouin a maintenu, en effet,
"Qu'il avait établi un bordereau ou
mémento des pièces du dossier bleu
de la Snia-Viscosa qui n'a pas été re-
trouvé. M me Bizos a affirmé, par con-
tre, qu'elle n'avait jamais vu ce do-
cument. De même M Bégouin a con-
servé le souvenir d'une lettre de M.
Gaston Vidal à. M Oustric et d'une
correspondance échangé eentre M. Ous-
tric et Gualino. d'avril à juin 1926, qui
ont disparu.
Le témoin s'est montré très formel
«ans ses affirmations et a ajouté que
s!_M mo Bizos n'avait pas de mémoire,
iw était certain de n'être pas frappé
d'amnésie.
L ES OPÉRATIONS
DE LA SOUS-COMMISSION
A LA BANQUE OUSTRIC
Les commissaires se sont entretenus
«s la découverte faite hier, après midi,
frnee- anque Oustric. par la sous-com-
S
ON ! de diverses pièces qui ont
^eirms a certaines personnes de mettre
île ». ause d€ux anciens collaborateurs
"i*n ».T, ardieu : MM ' Moysset et Lu-
cien Millot.
En ce qui concerne M- Moysset, rien
"e prouve au'il ait répondu aux offres
^collaboration Otii lui furent faites
par M. Oustric, en conformité d'ail-
leurs avec le démenti que l'anciPn
directeur du cabinet de M Tardieu a
communiqué hier à la presse.
Quant aux du ers groupes du cemie
gauche considérant que leur dispersion
au cours des -ècentes crises ne leur va-
lut que des avantages assez màwnts.
Us ont décidé de faire bloc et ont pu
bïiè le communiqué suivant :
a Quatre-vingt dix députas du centre-
gauche, représentés par les membres
nés bureaux des groupes d} la gauche
radicale, de la gau:be sociale et un
certom nomlre d indépendants de gau-
che émus par la gravite des difficultés
économiques, décident d'associer leurs
efforts pour assurer la constitution d un
gouvernement durable appugè sur une
large majorité de républicains, accep-
tant les responsabilités du pouvoir, unis
HIT ia volonté commune de maintenir
les lois essentielles de la République,
d assurer dans l'ordre et dans la liberté
le plein développement de< institutions
laïques, démocratique- et sociales, de
perfectionner les mesures internationa-
les de pair compatibles avec 'a dignité
et la sérunlè de la F'ance, décident, en
conséquence, de soumettre aux bureaux
des çioi-pes voisins, les résolutions tir
dessus adoptées. »
Comme il convient, le groupe des
républicains de gauche a aimablement
reçu dans sa salle de délibération les
représentants de ses voisins politiques
les plus immédiats, MM. de Fels et ni-
ché, et publié le communiqué suivant :
s Le groupe des républicains de gau-
che adresse ses félicitations unanimes
à M -P.-E. Fiandin.. Saisi d'un ordre
du jour déjà adopté par les groupes
de la gauche radicale, gauche sociale
et radicale, et d'un certain nombre
d'indépendants de gauche, affirme à
nouveau sa volonté de collaborer avec
tous les groupes républicains de la
Chambre pour soutenir un gouverne-
ment stable et durable .- désigne son
bureau pour prendre part aux conver-
sations éventuelles avec les groupes
voisins , souhaite que les divisions
politiques s'effacent en faveur des pro-
blèmes urgents, que dans l'intérêt
même du régime les Chambres doi-
vent résoudre : budget, outillage na-
tional, crise économique, coopération
européenne et internationale. »
Le groupe républicain socialiste s'est
contenté de formuler des vœux « pour
la formation d'un gouvernement stable,
soutenu par une majorité républi-
caine. » On s'en doutait.
Quant au communiqué de l'union
républicaine démocratique, il est aussi
sobre que clair .- « Nous ne sommes
plus disposés à soutenir par seule sym-
pathie un gouvernement auquel nous
ne participerions pas- Voici, d'ailleurs,
le texte de ce communiqué : « Le
groupe de l'union républicaine démo-
cratique ne reconnaît comme majorité
que la majorité nationale, issue des
élections de 1928. laquelle a fait ses
preuves et s'est manifestée au dernier
scrutin. Les faits prouvent une fois de
plus qu'aucun gouvernement n'est via-
ble s'il ne s appuie sur cette majo-
rité. Ne jetant d'exclusive contre per-
sonne, le groupe ne saurait en admettre
aucune ,- il a décidé, à l'unanimité, que
ceux de ses membres auxquels des pro-
positions seraient faites en vue de col-
laborer à un cabinet ne pourraient ac-
cepter ces propositions sans son con-
sentement. »
L'action démocratique et sociale a
décidé, sans réserve, d'associer son
action à celle de VU. R. D. > Le groupe
dit son communiqué, s'est montré résolu
à maintenir son attitude antérieure et
à soutenir l'action de VU Tt .D- U
[ s'est déclaré, en outre, disposé à s'en-
• tendre avec les partis du centre et no-
tamment avec les républicains de gau-
che sur une formule générale de con-
ciliation et de collaboration »
Quant aux démocrates populaires ils
déclarent ne pas se départir de leur
attitude antérieure.
enip l V}H d ? la - so . rée ' la oauche radi-
cale s est réunie a nouveau. Ce parti
%nrn e iJ aU ' a ? onclu unc alliance terri-
voraire avec la gauche sociale et un
chc n),?T* re d'indépendants de gau-
cne, alliance qui
LES CONSULTATIONS
DE L'APRES-MIDI
paris, 23 janvier.
Le président de la République a re-
pris ses consultations a 15 heures, en
recevant successivement MM. Herriot,
Bienvenu-Martin et Léon Bérard.
Ce dernier déciare qu'il a été convo-
qué comme vice-président du groupe
de l'Union républicaine du Sénat, en
remplacement ds M. Antony Ratier,
qui est souffrant.
A 15 h 45, M. Herriot quitte le palais
présidentiel. Il refuse de répondre aux
questions posées et se contente de dire :
« Le président de la République est le
seul gardien de ces conversations. » Et,
tête basse, les mains dans les poches,
le député de Lyon s'éloigne sous la
Pl Un' quart d'heure plus tard voici M.
Louis Marin. Le président de la com-
mission d'enquête arrive en taxi :
a Votre impression î
_ n pleut sur le temple comme il
pleut sur la ville », répond M. Marin.
A 16 h 15, M. Chaumet descend
d'auto accompagné de son secrétaire.
« Que dit-on ? questionne le prési-
dent de l'Union démocratique du Sénat.
— Vous connaissez l'opinion émise
par M. Victor Bérard, lui répond-on.
Conciliation ou dissolution ?
— je préfère la conciliation », re-
^Sur'^'ces entrefaites, M. Bienvenu-
Martin sort du cbinet présidentiel et
s'éloigne rapide- mt sans mot dire,
tandis que M. Maginot fait son entrée.
Quelques instants après M. Léon Bé-
rard quitte l'Elysée.
a La durée

SAMEDI 2i JANVIER 1931
TOULOUSE
»»»»»»
LA JOVRNÉE
DU 24 JANVIER 1931
Saint du jour : Saint Timothée.
Fête à souhaiter .; Saint Paul.
»-> A 16 heures, à l'Institut Catho.
tique, conférence de M. l'abbé cauaU
lera : « L'Histoire des travailleurs ».
se—» A 17 heures, à l'Institut Catho-
lique conférence de M" Vacarie « Le
droit de coalition . la arève et le lock-
put ».
s»-» 17 h 30 au Trianon, conférence
de iH Claude barrère • Voyaqe Vit.
toresqu" à travers l'Europe d'après-
, çuerre »
*»-» 20 h. 45, à la Cigarette, 20. rue
Saint- Antoine du-T : Fêle des Hois
m-> 20 h 30. Théâtre du CaPitoie
• La Fille de Madame Angot. »
LA FETE DES ROIS
Les Royalistes célébreront la Fête
des Rois, samedi 24 janvier, à 8 h. 45
dans lee saions de « La Cigarette »,
20, rue St-Antoine-du-T.
M. Despéramons. délégué régional
'de Mgr le duc de îmise. présidera
cette fête dont le programme com-
prend une conférence de M. Armand
Praviel, mainteneur des Jeux Flo-
raux, sur les traditions littéraires et
artistiques de Toulouse. Cette confé-
rence sera suivie dune audition de
chants et de poèmes languedociens
par Mlle Juliette Dinel.
Tous nos amis sont invités à par
ticiper à la distribution du Gâteau
de Roi qui terminera la tête.
Le Service en Mémoire
du Maréchal Joitre
Par toute ta pompe dont il a été
entuuré, ipar le nombre et la qualité
des assistants qui se pressaient dans
la Cathédrale, le servue funèbre or-
"anisé à Saint-Etienne par la Croix-
Rouge a re\êtu la tonne d'un nomma-
ire «randiose de toute la cité toulou-
saine au grand mort que pleure la
France. , , .
A l'occasion de celte cérémonie,
Raint-Eiienne avait reçu .par les &o:.ns
des Pompes Funèbres municipales une
décoration à la fo s simple et gran-
diose et du plus heureux effet por-
tail extérieur tendu de draperies noi-
res et ai >çent avec trophées de dra-
ipeaux' al'iBs et cartouches aux [initiales
du maréchal ; vieille nef parsemée
d'étendards Et dans le grand chœur,
que dominait une immense croix blan.
cho, des draperies noires couraient en-
core autour des tribunes, iei ouvraient
les piliers tandis que de la voûte de
longs voiles de crêpe formaient une
sorte de dôme harmonieux au céno-
taphe qui reposâ t sur un affût de ca-
non de 75 et que recouvrait le magni-
fique drap tricolore donné pendant la
guerre au 214" d'infanterie par les da-
mes de Toulouse et qui fut utMise au
iront pour de nombreuses inhumations
de braves de ce régiment.
Entouré de fanions et de quatre
lampadaires électriques, cet ensemble
était des plus imposants.
On remarquait aux premiers rangs
de l'assistance, du côté de l'Epitre, où
se tenaient les autorités civiles : M.
Guiilon, préfet de la Haute-O-arrTine ;
M. le procureur général, le recteur de
l'Académie et le président Crayol, re-
présentant M- le premier président de
la Cour.
Derrière eux avaient pris place MM.
les consuls d'Italie, d'Argentine, de
Pologne, d'Espagne, du Brésil, de Rou-
manie, du Pérou, de Norvège, M. Dou-
menjeau-ViRtierie, M .Armand Pra-
viel, représentant l'Académie des Jeux
Floraux ; M. A. Rendu, membre du
conseil d'administration de l'E.rpress
fut donné à cet ensemble par la schola
du grand séminaire, qui a bien voulu
contribuer ainsi à l'hommage pieux
rendu au maréchal Joffre.
Que tous ces concours veuillent bien
trouver ici l'expre&sicn de la reconnais-
sance du comité d'organisation.
II nous est permis d'ajouter à ces re-
merciements mérités, notre espoir de
voir un jour prochain se renouveler de
pareilles réunions chorales pour le
plus grand profit dp l'art et pour le
plus grand plaisir des Toulousaine.
Nouvelles Religieuses
ŒUVRE DES VIEILLARDS DELAIS
SES.
Un Cosaque à Toulouse
LE COLONEL YASCHENKOFF
C'est un vrai cosaque du Don
Nous l'avons interviewé au Grand
Hôtel, ou il est descendu. Grand, brun,
élancé, le visage émacié par notre so-
leil provençal, car il vient de Nice,
le colonel Yuschenlioff est un officier
(les Tsars ; un soldat de l'armée Sam-
senoff ; un brave, quatre fois blessé
au cours de rudes combats et un ca-
valiers hors ligne.
Le colonel Yaschenkoff, comme beau-
coup de ses camaïades russes, a fui la
Russie rouge II nous parla du Don :
« Dans ces contrées lointaines de la
Russie méridionale, nous dit-il, vit
tout un peuple fier et indépendant dont
la vie est toute passée dans les step-
pes et les terrains fertiles. Les champs
couronnés des blonds épis alternent
avec les pâturages sans limites que
les troupeaux innombrables sillonnent.
« Un peuple qui compte parmi les
plus civilisés de l'ancien empire des
tzars, veille sur ce qui naguère était
le grenier de l'Europe ; peuple de pas-
teurs guerriers dont l'occupation favo-
rite en temps de paix est l'élevage des
chevaux ,dont le moindre troupeaux
compte un millier de têtes.
« Dès l'enfance, le Cosaque passe le
meilleur de sa vie en selle ; il a pour
carrière la steppe immense et nsCal-
gique. A ce rude métier, dans les vas-
tes étendues qu'arrose le Don, son
Faits Divers
ATTENTION AU PARDESSUS
M. Raoixo Juan, 30 ans, chaut feur.
demeurant rue de la Colombeue, 10,
a porté plainte contre inconnu, au l"
arrondissement, pour vol d'un pardes
sus, commis hier soir, au Café Sion,
boulevard de Strasbourg.
UN TAXI DANS UNE MAISON
Hier matin, vers 4 h. 15, au moment
ou le taxi conduit par le sieur Balti-
gue Alfied, 42 ans, demeurant rue
Compans, au service de M. Peiier, rue
St-Léon, 4, qui circulait rue Alsace,
L'CEuvre' des'viëàlards délais- s'engageait dans la rue du Poids de
sés célébrera sa fête annuelle dans la l'Huile, se dirigeant vers la place du
Basilique de Notre-Dame la Daurade, i Capitule, un dérapage s est produit et
la dimanche 25 janvier - sermon à cinq ,le véhicule a enfoncé la porte de I im-
heures précises.
1 meuble portant le n° 10 et appartenant
Le R. P. Giscard. O. M., a bien à- ,M- Carrier,
voulu accepter de donner l'Allocution, I La Porte a ete complètement arra-
qui sera suivie de la' quête et du Salut cnee et brisée. L'installation électrique
solennel- I P°l'r la sonnerie a été également dé-
S'il ne vous est pas possible de vous I truite. _
rendre à la cérémonie de la Daurade, P- r s « lte du ct\ oc - les 0C , cupan, l?.,, N î M ,
envoyez à Mlle Geneviève Deffès, ruè Vidal François, demeurant rue Vidale
de la Dallmde, 29, l'aumône que vous'- Marqueyssa* Gabriel, demeurant
daignez réserver à cette œuvre si in- ',U8 Ranguall et la nommée Azema
téressante. I Erancine, ont été légèrement blessés
par des éclats de vitre.
Us ont été transportés à l'Hôtel Dieu
à l'aide do la camionnette municipale.
Après pansement, ils ont pu regagner
leur domicile.
M, de Montsahert, juge d'instruction
s'est rendu sur les lieux hier, pour re-
constituer l'accident.
ganisation intérieure, sa situation in- per à l'affreuse tragédie (1914 îw et 1^
ternatioiiule ». combattants «pu sont d&i.s une bonne situa..
Dimanche 25 janvier, visite du Musée Uon. u raidie qus
faniaisies, les mœurs et traditions
A L'UNION SOCIALE DU MIDI
Tous lès dimanches, de 10 à 11 h»u-
r?s, au Secrétariat social, 1, rue d'As-
torg.
Dimanche 25 janvier : avocat-consul-
tant, M» Pau e Carrère.
SECRÉTARIAT DES FAMILLES
22, allées de Barcelone
royales qu'il nous fera connaître depuis
[es temps quasi légendaires jusqu'à nos
jours. A propos des monarques et des
ràgles qui président à leur accession an
trône, il abordera tout munn-Hement,
mon pas une ètu.lc du droit nn 'sache,
man quelques-unes des Iris anciennes
les plus symptomatijues et vraiment
curieuses.
De nembreuses projections inédites
Tous les dimanches, de 10 h. à midi, eonit Ibieront au succès de cette confé-
rense'gne gratuitement sur toutes les reine
questions :
; pai
lousains de St-Etienne et les Scouts de
France, se retire aux accords de la
marche funèbre de Haendel, jouée
aux grandes orgues par M. le chanoine
Massot, emportant de celte cérémonie
le plus émouvant souvenir.
L. de F.
ceiite, de 13 a 17 heures
Il est rappelé aux intéressés qu'ils
doivent présenter toutes justifications
no à contenir un service 'd'ordie fort I à l'appui de leur demande, soit :
bien organisé par la Légion des Tou- ' Pour les mutilés de guerre • Carte
"'de circulation sur les grands réseaux
valable pour l'année 1931 ;.
Pour les mutilés du travail : Certifi-
cat de conciliation dn jugement :
Pour les membres des familles nom-
breuses La carte délivrée par les che-
mins de fer d'intérêt général, valable
pour i'année 1931 ou à défaut livret
de fumille avec certificat de vie des
enfants ê.cres de moins de 18 ans,
délivré par le dizpmer du quartier et
visé par le commissaire de police.
La délivrance des nouvelles cartes
aura lieu le jeudi 5 février 1931, de
14 n 17 heures.
Des demandes de renouvellement do
cartes ayant été adressées à la S -T.
C. R. T. par correspondais, les inté-
ressés ayant Joint des pièces justifica-
tives, il appartient aux intéressés dé
présenter à la société, aux dates et
heures ci-dessus indiquées, tous docu-
ments nécessaires pour l'obtention de
leur nouveau tiire dp parcours.
Aucune demanrip de, renouvellement
np sera plus admise après les dates ci-
dessus indiquées-
Juridiques, assurances sociales, ac-
c d "ii t s du travail, habitations à bon
marché, institutions charitables, assis-
tance, recherches d'emplois, etc.; ré-
dige lettres, cl mandes, etc.
Avocat consultant : M" Chassaing.
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Le comité d'ergani-ation du ser-
vice funèbre à la mémoire du ma-
réchal Jbfîre, nous charge de remer-
cier les groupements musicaux qui ont
bien voulu, en la circonstance, appor-
ter à la Schola Cœciiia de l'église mé-
tropolitaine, leur très artistique con-
cours.
Les chœurs du Conservatoire, la so-
ciété Charles Bordes et la schola
iSiint-Extipère étaient représentés dans
cet ensemble choral par leurs meilleurs
éléments.
Malgré le délai très bre. qui leur fut
imparti et malgré le caractère hé-
térogène de ces éléments, nous avons
eu le plaisir d'entendre une exécution
parfaite et en tous points supérieure-
ment arstiitlque des diverses pièces
chantées • De Profundis, Introït H
rie Pie Jesu, O vos umnes, M>foute.
lie mérite en revienl à la haute rr.l-
turp musicale dp ces sociétés chorales
p, à la hante mnltrlsp du maître flP
( lueur M. l'abh* !.. Ollier. maître de
chapelle dp In rothédrnlp.
Un appoint de haute valeur musicale
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Pour les Pêcheurs
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L'Ariège à Auterive est llmpid? et
pêchable.
La Mouillonne à Miremont est cou
rame et péchulle.
La Lèze à Labarthe a .es eaux limpi
des et bien courauttS et est pêchable.
La Hvze a Veneique est pèclinble
Le Gers à Ste-tihristie est pêchable.
La Bnïse a l'Isle-de-Noé est claire.
L'Arrats à Aubiet est pêchable
La Gimone a Ornant est pethable.
La Garonne et la Louge à Muret
sont c aires
I. fiers à Mirepoix et â Mouhn-Neui
est clair et pêchable.
L'Arize à R.eux-Volvestre est claire
et bassi-
Le Touch à Plaisance, Tournefeuille
et Lardenne est pêchable.
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ET SOCIAL
DE L'INSTITUT CATHOLIQUE
Samedi 25 janvier, à quatre heures,
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vahleurs. Professeur, M. l'abbé Ca-
val lera.
A cinq heures, chaire Albert de Mun
droit de coalition, grèves et lock-out
Professeur, M6 Vacarie,
Droit d'inscription 30 francs. Audi
teurs non inscrits. 1 fr. par cours. En.
irée libre pour les ecclésiastiques et les
meiribrei des c mmunautés religieu-
ses,
. Pour renseignements et inscriptions
s'adresser à Pu. S. M., 1, rue d'Astoig
lundi, mercredi et vendredi, de 9 h. 30
à 11 h. 30; samedi, de 1 h. 30 à 3 h.
CHEZ LES TOULOUSAINS
DE TOULOUSE
Samedi 24 janvier, à 20 h. 45, au siè
ge social, 6, nie Saint-Jean, réunion
générale. — Elections statutaires. Con
férence re M. Louis Saint-Raymond
sur • L'Andorre, ses origines, son or
B/MSSfcKHï Pf.HR l.F.ltN
Wgustntum HlCres H arsheim
A Minuit SOVl'hlib
8 Place Esguirol. t èlcvh 20-39
AVIS ET CONVOCATIONS
Courrier Artistique
THÉÂTRE DU CAPITOLE
« La Fille de Mme Angot »
Pour répondre aux vœux des habitués,
L.1 fille de Madame Angot, l'immense suc-
cès de la saison sera donnée de nouveau,
ce soir samedi, sur notre première scène
Mme Lia Nicoll incarnera une Lange très
belle et très séduisante. Mme Siméoni emo
Clairette ingénue d'apparence, mais spon-
tanée et charmante , Mme Oélard uns
Amarante truculente et admirablement
réussie M. Calnet apportera sa Jeunesse « e
sa distinction dan» le rôle du uoète-cti3n-
sonnler Ange Pitou et M. Alhony toutes ses
tclie- qualités priinesautléres dans celui d*
Poinuoni et. Quant n M La ne y re il nous cam-
pera le plus personnel et le plus amusant
des Louchard et M Lavigne un Larivau-
dièrp exi>érimenté Dans les emplois secon-
daires, nos hons artistes de la troupe locale
seront à la hauteur de leur iuste réputa-
tion
Au 3" acte Le Ballet des Farinteri bien
régie par Mme Nercy et dansé par Mlles
Davin et ftvneonrt. en collaboration a vec
leur gracieuse camarades Sons la direction
de M. Slevns. nos excellents musiciens met-
tront en valeur la Jolie partition de Lecoq.
*
Dimanche en matinée, à 14 heures, M*
Société l'Avenir. — MM. les membres de
la Société « L'Avenir o sont priés de vou- j
loii bien assister â l'assemblée générale qui aâwe HiilTeitlq
aura 1 eu le dimanche 25 Janvier â 0 b. 30. j En soiroe ,M n 30 rA trienU,e
café Doi'ios, 14, arcades du Capitale | Location éticerte tour samedi et dUnan-
Association des Ascendants de Toulouse Che.
et de la Haute Garonne. — Les ascendants |
étaient venus nombreux â la réunion du
1S janvier Us ont enfin compris que l'isn-
len eut fa sait leur faiblesse. M. Vigne, pré-
sident, fait observer la minute de recueille-
ment en signe du deuil qui vient de frao-
*
* *
• Les Corbeaux »
L'œuvre prin- i aie pt le chef-d'œuvre
pr la nation e nia personne du grand sol- ' Henry Beeque sera donnée par les tournée*
dal français, lo maréchal Joffre, qui a , Ch Paret le lun.n 2« Ianvier au Capitole-
sauvé la patrie I /«s corbeaux sont et resteront un grand
M rapport moral du secrétaire général et vrai chef-d œuvre, laissant un souvenir
M. Mlllnud, est lu par M Neyrou, secr*- ; Inoubliable
talrt adjoint. Il constate la prospérité de
ni tre association.
Il indique la charte des revendica-
tions des ascendants :
- Egalité de traitement pour le père
veuf et la mère «euve.
— Suppression de la condition de fortune.
Même taux de pension pour I a*cen
Pour le détail des abonnements, consulter
les aflcties du Jour.
WALTER RU MM EL AU CAPITOLE
Une heureuse nouvelle pour le public C*
siral toulousain.
Walter Rumine!, le célèbre pianiste, do«-
dant que; i>oiir la veuve non rema.lée on ""> un gala Chopin, au Capitole, samed 1
1 invalide A 50 % soit. 1.200 francs taux -1e frorhnln en matinée.
base, avec les maji-rtaions 2.XRO francs. j Waltec Rummel est nn des plus grands
M Monnier, trésorier, expose la situation arttl«tes de notre eirxpie, poète du P 12 ^
Miinnrlère et solli. lté le concours de mom- sa'ns froideur comme sans ciibotlnagc.
hres honoraires parmi les personnes qui ont versement et profondément hucain, ajout
eu lô bonheur de voir leurs enfant* échap- !* nctr» hnmnnitA quelque chose de révél -
qu'on ne trouve ipie rhez lui et qui exfl""
EN/ a MIN" M
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TK'lm put lie unp des plus grandes sensa-'
tions artistiques do la saison musicale.
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DU 24 JANVIER 1931
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....unii _ A 15 heures et a El h..
....AKDIDM _ A trois neures et
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OOÊON.CINÉMA
_ A 9 heures,
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Le Monde
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Ce sol» P
Douglas Fairbante dans Robin
comiaue.
riNEMA. - Ce soir A 9 heures.
palis Glris drame et Mademoiselle Cftarlot,
comlnqe.
SAIN -CYPRIEN-C'NeMA. _ Ce soir
. " heures, te Prince Jean, drame arec Lu-
cien Dalsace ; pat.oul, comédie.
Jean Cruzel, «5 ans, Cote-Pavée, 59.
C^lestine Castol veuvo Eaynaud, 7« ans,
place de l'Estrapade, 20.
Ironise Palcgry, veuve Bassen, 93 ans, rue
Ptyrolteres. 34.
Thérèse Moulé, veuve Bernés, 92 ans, rue
LouK Vignos, 33.
Rose Vayriès, épouse Gamel, 92 ans, are-
nue Armnnd-Leysues. 15.
Adèle Monge, 82 ans. Cote-Pavée. 126.
Jeanne Batyge, 35 ans, barrière de Gl-
nestous.
Lu do Piqué, veuve Jaubert, 71 ans, rue
Vlrtale, 5.
Lonard Laval, 86 ans, allée Charlesde-
FHte, 17.
Banttstlne Bordes, 88 ans, tmpatse Balma.
Marie Carrière. fi7 ans, veuve Rayanud,
pttito-rue Biquet ,5.
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â La Fille de Madame Angot H
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F. LE BALLET DES FARIN1ERS >
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et ies (lames du ballet ,
H Chef d'orchestre M. STEVENS
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AVIS DEJDÉCÊS
On nous prie d'annoncer le décès de
Madame Jean-Paul BUISSON
veuve de Monsieur BUISSON, agent de
enange.
De la part de Monsieur Paul BUIS-
SON, son fhs,
et des familles BUISSON et ROGAT.
Le marquis et la marquise de VIL-
LENEUVE, leurs enfants et petite fille;
le comte et ia comtesse Alain de GOU-
LAINt et jeurs enfants ; le baron et
la baronne de BERTOULT ; le vicomte
et ta vicomtesse de MORE de PONT-
G1BAUD et leurs enfants ; Mademoi-
selle de CARAYON LA TOUR, des filles
de la Charité, vous prient d'assister
aux obsèques de
La Baronne de CARAYON LA TOUR
Née Marguerite d'ALSAOE d'HENIN
leur mère, belle-mère, grand'mêre et
arrière-grand'mère, qui auront lieu à
Saint-Selve iGironde), le mardi 27 jan-
vier 1931, à 10 heures.
On se réunira à l'église de Saintr
Selve.
Selon la volonté de la défunte, on
est prié de n'envoyer ni fleurs ni cou-
ronnes.
AVIS DE DÉCÈS
Monsieur Henri MARTIAL, ébéniste ;
Monsieur Cliur.es MAU11AL, ancien
élève de l'Ecole Polytechnique ; les fa-
milles MARITAL. SICARD et GALL
BERT ont la douleur de vous faire part
de la perte cruelle qu'ils viennent d'é-
prouver en la personne de
Madame Henri MARTIAL
Née Elise SICARD
leur épouse, mère belle-sœur, tante,
cousine, parente et alliée, pieusement
décédèe a Toulouse. 7, rue du Rem-
part-Salnt-Etlenne.
La cérémonie rellgeuse et l'inhuma-
tion auront lieu le dimanche 25 jan-
vier 1931, à Btassac (Tarn).
Pompr* t-unêireg, Municipales
S* rue Paruamlnieres - Tel* phone- 11-*
REMERCIEMENTS
Monsieur et Madame Georges BAC-
OUÏR, nouociant ; Monsieur RoU-rs
BACQX'lt ; Mademoiselle Alice BAL-
UU1Ë ; Monsieur Gabriel BACQUIÊ ;
Mademoiselle Claire UACOUIË ; Mun-
siiiir et Madame Armand UALuUHÏ,
de Paris ; ies familles BALOUIE, FA
BARi . GLEYZES. ROU.iN, remercient
les personnes gui leur ont témoigné
leur sympathie à 1 occasion du décès
do Madame veuve BA'CQUIË-ARNAL
Professeur honoraire au Conservatoire
La neuvame aura lieu dans la plus
stricte intimité.
Le Comte el :a Comvsse de VASSAL
de la BARDE : Mademoiselle de VAS-
SAL de la BARDE : lc R. P. de VAS
SAL de la BAMI'a A J. : la Mar
uise de la PRUN.ARF.DE et ses en-
ants : Madame Félix GAKRIGOU , iee
familles DuPHENIEUX du POUGET
de CRUZY-M \RC11.I AC. de GRANAL.
de CASSAIGNAI t\hOB* ti-«f
I^ardenne. chemin Pégot. métairie Gou
zy- A l'issue de lu cérémonie religieuse,
ies remerciements seront faits è
l'éatise, l'inhumation au cimetière de
T

SAMEDI 24 JANVIER 1931
Ca-
l 3 é
Informations
Commerciales
Bulletin financier
Paris, 23 janvier.
Le marché débute ferme et conserve
celte tendance jusqu'en tin de séance,
la chute du minisièro n'ayant qu'une
influence très modérée sur l'allure de
la Bourse. Clôture ferme.
Rentes fermes : ie 3 % progresse a
8u,60, lu 4 % 1927 à 102,07.
Hausse des banques : Banque de
France. 18 970 ; B. N. C. 1-300 : Banque
de Paris, 2.290- Union Parisienne 1.375;
Foncier, 5 100 ; Lyonnais, 2.580 : Société
Générale, 1.480.
Hausse du Suez à 16.650 ; Santa-Fé,
1.890 : Canadien Pacific, 1.991; Wagons-
Lits, 362 , Rio, 3.420 ; Azote, 1.405.
Banque du Mexique. 305 : Banque Ot-
tomane, 770 : Foncier Egyptien, 3.680.
La Ce-itral Mining se tient à 1.420 :
Lautaro, 290 : baisse des Sucreries
d'Egypte a 665.
Mines fermes . de Beers, 595 1 ordi-
naire et 1 040 la préférence v Brakpan,
392 ; Chaitered 169 . Goldflelds 163.50 :
Rand Mines 345 • Transyaal, 1*4-
Cuprifères fermes . Boléo, lo9 : inar-
sisT 393 : Tanganyika, 182 ; Huelva,
Pétrolifères fermes • R°yftU"„30éS
Shell, 400 : Mexican Eagle, 50,-TO
nadian Eafile. 42 . Vyoming. 293
troflna. 544. , .
Ca-uitchoutières soutenues Indo-
chine. 2-14 : Foncière, 82 : Padang, Zoo ;
Terres, 178. 7.
Aux valeurs diverses, hausse du Nord
à 2.240 • Métropolitain, 1.180 ; Générale
d'Electricité. 2.575 : Thomson. 598 ,
Forces du Nord-Est, 900 ; Cens. 8/0 ;
Courrières, 1.225 ; Citroen. 59J ; Pechi-
ney, 2.150.
Société d'Etudes et d'Informations
financières,
48. rue de Londres. Parts (8).
BOURSE OE TOULOUSE
Du «8 Janvier.
Valeurs .ocales (actions). — Société La
Bûche Méridonalc, ex-coupon 24 «0.
Valeurs locales (obligations). — Etablisse-
ments Brusson jeune Obligations 6 i "923,
494. — Fîydro Electrique Roussillonnalse
5 %, 430. — Société Méridionale Transport
de'ïorce 5 %, 450; Oblig de 1.000 fr. 5 %
net, 930. — Moulin du Bazacle * %. 240. —
Ferronneries du Midi nouvelle 6 % 1919-
1920. 460. — Job 6 i, 506. — Tricotage de
l'Arlôge obllg. de 350 fr. 7 }, i net, 300.
BOURSE DE BORDEAUX
Bordeaux, 23 Janvier.
Peydissac, 232 ; Société Bordelaise de Cré-
ait 1.000 ; Plaotey, 7 %, 300 ; Société
privé du Sud-Ouest, action, 690 ; parts,
3.475 ; Docks Maritimes da Bordeaux, 1.755 ;
Aquitaine, %, 430.
MARCHE OU HAVRE
J
Le Havre. 23 Janvier.
Cotons. — Tendance faible. Ventes : 2.450
halles. Janvier : 348; fév. : 346; mars : 345;
avril : 346; mai : 348; Juin : 349; Juillet •.
352: août : i53; sept. : 355; oct. : 350; nov.,
360. déC. : 361.
Cafés. - Tendance calme. Ventés : 250
sacs Janv. : 226; fév. : 220.50; mars : 212.25;
avril : 211.75; mal : 197.50; Juin : 196.75;
Juillet : 190.50; août : 188.50,; sept. 185;
oct. : 183.25; nov. : 181.25; déC. : 180.
Laines. — Tendance calme. Janv. à Juillet
560; août à décembre : tncotê.
MARCHE DES CEREALES
Paris, 23 Janvier.
Blés. — Courant, 172. février, 172.50; mars-
avril, 174: 4de mars, 174.25.
Disponible. — Cote officielle : 167 à 169.
Avoines. — Courant, 72.05; février, 74.75;
mars-avril, 77.75 ; 4 d mars. 79.80.
Farines de consommation. — Cote offi-
cieuse : 246.
MARCHÉ AUX BESTIAUX
Cenon, 23 Janvier.
Veaux. — Amenés. 28 ; ire qualité, de
200 à 250 tr. ; 2e, do 105 A 195 ; 3o. de 130
ù 140 fr.
Génisses. — Amenées. 18 ; Invendus néant:
Ire qualité, de 325 à 375 ; 2e, de 210 à
250 fr. ; 3e, de 150 A 190 fr.
MARCHÉ DES VINS
Narbonne, 23 Janvier.
Malgré le beau temps peu de monde sur
le marché : affaires nulles. Les cours res-
tent, stationnaires. La Chambre d'agricul-
ture donne de 18 à 19 fr. le degré : celle du
commerce, de 16 50 à 18 fr. 50 le degré, oar
hecto nu, suivant qaulité ot condition de
retiralson.
Alcools, trois-six de vin, 1.250 fr. : trois-
six do marc, 1.200 fr., les 100" degrés, par
hecto. nu ; eau-de-vle. vin de Narbonne. 52",
759 fr. l'hecto, par 12 pipes minimum.
Alger. 23 Ianvier.
Vins. — Rouges. 1er choix, de 15 50 à
16 fr. 50 : Sechotx. de 14 75 à 15 tr. 25 ;
3e choix, de 13 50 à 14 fr. : blancs de
rouge de 15 à 15 fr. 50 : blancs de blancs,
de 16 A 17 fr. : distillerie, 10 tr. 50, lo tout
le degré.
MARCHÉ DES COTONS
New-Orléans. 23 Janvier
Ouverture.(2« avis) : Mars, 10 43 à 10 45 et
10.42-. mai, 10.69 à 10.70 et 10.67-, juillet. 10 92
à. 10 93 et 10.88; octobre ; 11.15 à 11 16 e*
il AI.
Clôture. — Disponible, 10.03 ; Janvier.
10.28 ; mars. 10.46 ; mai. 10.6s 'à 10.69 ;
Juillet, 10.91 à 10.92 ; octobre. u.U à. 11,12 ;
décembre, 11.29.
PRODUITS RESINEUX
Londres. 23 janvier.
Essence de térébentine. — Tendance
calme. Disponible 35 3/4 ; février-avril.
36 1/4.
Résine. — Tendance calme. Améri-
caine B, 11 1/2 ; F. 12 1/4. G, 12 1/4 ;
H, 12 1/2 ; N, 15 1/4 ; WW 18 1/2.
Française : FG. 12 : WW, 13-3/4.
Savannah. 23 janvier.
Essence de térébenthine. 38 1/4.
Résine. — F, 385 ; WGû, 650 • WW,
725.
BULLETIN AGRICOLE
DE LA TOUR EIFFEL
pour la journée du 24 janvier
Massif Central et régions Sud-Ouest
et Sud. — Temps médiocre, ciel cou-
vert, brumeux avec chute de pluie et
de bruine, vent du secteur Sud, 6 à
10 mètres ; faible hausse diurne de
température, min-ima en hausse de 2
à 3° sur la nuit (précédente.
Distinctions honorifiques
MÉDAILLE D'HONNEUR
DES CHEMINS DE FER
Par arrêté, la médaille d'honneur en
varmeil des chemins de fer a été dé-
cernée aux agents des réseaux dont les
noms suivent, savoir
Gironde. — M. Boullier, Inspecteur
principal adjoint a Bordeaux (réseau
d'Orléans).
Aude. - M Nicol, ex-wnumis princi-
pal à Narbonne
Gironde - MM. Bordelongue, inspec-
teur dos services centraux à Bordeaux
Claverie ex-chef de groupe a Bor-
deaux ; Lachamp. aide-sellier à Bor-
deaux ; Dintrans, chef de bureau hono-
raire à Bordeaux.
Hérault. — M. Milhau, ex-chef de
garo à Leurens.
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PROGRAMMES DU 24 JANVIER
RADIO-PARIS
12 h. 30. — Disques. Danses.
lb h. 45. — Les ondes enfantines .
16 h. 30. — Musique do danse.
n h. — Concert donne au Théâtre du
Ohatelet : Symphonie en ré maejur (Moazrtj;
Seine, et heure de. coneert (Mozart); Con-
certo en la. mineur pour riano (E. Grleg) :
Tristesse au jardin; Musique sur Veau (Flo-
rent Schmitt): le Péri (Paul Dukas!
20 h. 45. — Ouverture des Maîtres chan-
teurs (Wagner); Rapsodio pourpiano sur des
thèmes do V Ukraine (Liapouno ). Orchestre
sous la direction de M. E. Bigot.
21 h. 30. — La Favorite.
TOUR EIFFEL (1.740 mètres)
-ww-
MARCHE DES SUCRES
Paris, 23 Janvier.
Ouverture. — Courant, 183 à 193.50, payés;
prochain. '85, payé; mars, 186.50, payé; 3 de
lévrier, 186 à 186.50; 3 de mars, 187 à 187.50,
ipayés; 3 d'avril, 188.50 à 189, payés ; ten-
dance lourde .
Clôture. — Courant, 184, payé; prochain.
Ï85 à 185.50, payés-, mars, 186.50 à 187, payés:
3 de fév., 186.50, payé; 3 de mars, 188. payé;
3 d'avril, 189 à 189.50; tendance soutenue.
; Cote Officielle : 183.50.
MARCHE DES METAUX
Londres, 23 janvier.
' Antimoine. — Comptant : Courant, man-
que; qualité spéciale, 46 à 46 10 .
Cuivre. — Comptant, 44 16/10 i; à 3 mois,
M 15; Best Selected, 46 5 à 47 10; Blectroly-
tlque, 47 10 A 47 15.
Etaln. — Comptant, 1143/9; à 3 mois,
Ï15 13/9-
Plomb anglais. — Comptan ,tl5 ; étran-
ger, comptant, 13 10; étranger, livr. éL,
13 11/3.
Zinc. — Comptant, 12 6/3; llv. «., 12 11/3.
Argent. — Comptant, 13 15/16; à deux
mois, 13 ï.
Or : 84 11 i.
Mercure • 23 12/6.:
MÉTAUX PRÉCIEUX
Paris, 23 janvier.
Platine, 24. Or fin, 16.650. Argent fin, 0.240.
•iulletin jpioii
U TEMPERATURE
DU 23 JANVIER
La trajectoire des dépressions du
nord de rnurâpe tetnd à descendre len-
tement SUÎ le continent. La pression
atmosphérique baisse sur la France
ainsi que sur nos régions. Le ciel est
couvert généralement et le vent faible
du Sud-Est. La température est tou-
jours anormale ; on relève : — 1° sur
le Plateau Central, 2° à Paris, 4° à
Dunkerque. Marseille, Perpignan, Nan-
tes ,6° a Biarritz, 7° à Cherbourg, 9°
à Brest. Dans nos régions, ciel très
nuageux. Vent du Sud-Est faible.
A Toulouse :
Temps couvert ;
Pression barom. à midi, 762 m/m ;
Température à midi, +13° :«
— minima, +5° ;
— maxima, +14° ;
Vent à midi, Sud-Est faible.
Soleil! . lev., 7 h. 17 ; couch.. 16 h. 49.
Lune : premier quartier le 27.
Probabilités • temps nuageux à cou-
vert, quelques pluies sont probables.
12 h. 10 à 13 h. — Relais da l'Ecole Supé-
rieure des P. T. T.
17 h. 45. — Le Journal varié.
18 h. 15. — Bulletin des pectacles : Cri-
tique musicale par M. Victor Larbey (avec
exemples).
19 h. 20. — Soirée radiothéâtrale : Présen-
tation des œuvres sounlses aux Prix Ton? I l'Emission.
Eiffel (suite) : La Bande Dingo.
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Joindre une enveloppe timbrée à O fr. SO portant votre adressse.
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A- - IL
N - -0L
A - - R
19 heures. — Mélodies : Coiombntnelia
;Delaltre); L'heure douce (EscLavy): Le Bi-
niou (Durand), Les peux Ménétriers (Du-
rand); /( est une femme (Courier); Quatre
mots (Erwtn). Le NU (Leroux).
19 h. 30. — informations de la dernière
heure.
19 h. «s. - Concert Orchestre symphonl-
que : Le Cygne (St-Saëns), Espana (Cha-
brier); Ballet de Cappella (Deltbcs).
20 h. 15. — Soit divers.
20 h. 30. — Chansonnettes : Mais elle est
revenue (Crlstluéh II ne savait pas (Valsier);
La Promenade aux Tuileries (Deiormel);
Thirésine (Marafiottl); Séparation ICha-
bran).
29 h. 55. — Ohronluqe de la mode. Llheure
exacte paT la montre • Longines ».
De 21 A 22 heures. — Concert : Les Maî-
tres Chanteurs de Nuremberg, ouverture;
La Pie Voleuse, ouverture; Les Noces de
Figaro, ouverture; Lohengrin; Don Qui-
chotte, Mort de Don Quichotte; Faust, trio
du Duel, trio final; Tannhauser. 1er chant
de Wolfran; En contemplant cette assem-
blée; Le Bot d'Ts, aubade.
22 h. — Orchestre viennois.
22 h. 30. — Journal sans papier de l'Afri-
que du Nord.
22 h. 45. — Tangos chantés.
21 h. — L'heure des auditeurs : Danse
macabre (Saint-Saênis) ; Dans les steppes de
l'Asie, Centrale (Borodlne): Les patineurs
(Waldteufel) ; Cavallerla Ttusticana, fantai-
sie NO-No-Nanette, fantaisie; Madame Bu-
terfly. Sur la mer calmée: Romance de M'
Pathelin; Chant d'amour Indien fFriml);
Sérénade amoureuse (Lincke); Chat cajo-
leur (Eilemberg); Tlntln (Peyronln); Vai.se
a Pletro; Auteuil-longchamps (Vacher).
24 heures .— Les dernières nouvelles com-
muniquées par l'Agence Fournier. Fin de
20 h. 10. — Cours de langue anglaise
20 h. 25. — Résultats du tirage des prl
mes.
20 h. 30. — Charades des cafés Jean.
29 h. 45. — Concert : Les trois noces, ou-
verture (Letombe et Fauchey); La berceuse
des nuits (Veégolier) -, Le corso blanc (Tel-
lam); Sur les bords du Rhin je uense à toi,
valse; Mandoll Mandoia (P. Marinier); A
dame jolie (Codinl); î/n baiser de Paris !R.
Penso); Nos vingt ans (B. Clerc); paysage
mélodie;Z,a ague (Metra); Chemineau che-
mine (Daniderff); Berceuse aux étoiles (Ver-
colier); Déshabillez-vous, fantaisie; Les Noc-
tambules, one step.
STATION RADIOTE LE PHONIQUE
DE MARSEILLE P. T. T.
12 h. 30. — Concert de musique enregis-
trée.
Programme : Andante de la Symphonie
Italienne (Mendelssohn) ; L'Oiseau de feu
(Stravinsky) ; Le Couronnement de la Muse
(Charpentier).
13 h. 15. — John R. Girard à l'orgue
« Unit Orchestral • Auguste Convers.
16 h. 30. —Concert de musique enregis-
trée.
17 h — Concert asdeloup.
19 h. 30. — Concert : valse rêvée (Gregh);
Aubade (G. Pierné); Dans un frais sourire
(Pesse); Notre amour (Boèlmann); Berceuse
(d'Ambroslo); .
20 h. 45 —Concert populaire : Werther,
Les Larmes; Le loup et la brebis (Jacques
(Nain) -,carmen; Les Cloches de Cornevllle;
La Fille de Mme Angot; Werther, Les Let-
tres; Messaline; Berceuse (. Delmet); Les
trois dges de la vie (L. Ganne)- Philèmon
et Baucts; Le Cor (Flgler); Les uHguenots;
La Toussaint (Lacôme); Le roi des resquil-
leurs (Dalbret); Le duo de La Mascotte..
ECOLE SUPERIEURE DES P. T. T.
19 h. 25. — Concert.
13 h. 30. — Concertde musique enregistrée.
15 h. — Concert : La rose et le rossignol
(Rimsky-Korsokow); air de Siéhel de Faust;
Wordk, lo fantaisiste musical; Faits divers,
comédie en 1 acte.
1 7h. — Concert symphoniquo Pasûeloup.
19 h. 15. — Radio-journal de France.
19 h. 55. — Chronique sportive.
20 h. — Concert de musique enregistrée.
20 h. 30. — Soirée : Rose-Marie (frag-
ments}.
RADIO-TOULOUSE
12 h, 46. — Concert. Orchestre symphonl-
que -.Martlia (Flotow); Fantaisie; La Fian-
cée vendue (Smettana) :Ouverture; La Jo-
conde (Puccleili); Ballet des Heures : Les
Deux Pigeons (Messager) : Entrée des Tzi-
ganes .
13 h. 15. — Musique de danse.
13 h. 30. — informations de dernière heu-
re communiquées par le journal le Télé-
gramme, de Toulouse. Les marchés . régio-
naux. Bulletin météorologique.
17 h. — Concert. Musique de danse.
17 h. 30. — Chansonnettes : Le Hoquet
Chinois (Bach et Laveme); Le Premier du
Régiment (Piccolini); Oh 1 qu'il est béte
(Bousquet); Dans ton cœur (Lenoir); Si de-
main (Ursmar); Reproches amicaux (Dérou-
ville); Rigolard et Pleurnichard CDelormel)
18 h
Emission téléphotographique par I (M. Pesse).
TOULOUSE-PYRÉNÉES
12 h. 45. — Coneert symptoonlqu-J. — Pro-
gramme : Tambour battant, marche (Messa-
ger); Cantilneè de Cinq-Mars (Gfrun'od); Tou-
jours ou jamais rwaldteufel) ; Le Roi d'Ys,
fantaisie (Léo Dellbes)); Sérénade de Pépelte
(Padilla); Petite du Grenier (Candiola); Bal-
lade expressive (Caludl); Dans le joueur de
flûte (L. Garnie); Dla de Flesta (Paul Lé-
duc).
17 b. — Relais de Paris : Concert Pasde-
loup.
20 h. 10. — Aevue de la presse parisienne,
régional? et locale.
20 h. 25. — Changes, cours officiels des
valeurs locales, communiqués divers.
20 h. 30.— Causerie : Revue de la semaine,
par M. Louis Lesntne, avocat à la Cour
d appel de Toulouse.
20 h. 45. — Dernières nouvelles de presse
locale.
20 h. 55. — Le Télégraphe (Ire causerie).
21 h. — Relais de l'Ecole Supérieure des
P. T. T. Fragment de ROse-Marie, opérette
de Shathart et Friml.
BORDEAUX LAFAYETTE (250 mètres)
12 il. 40, — Cours de la Bourse de Bor-
deaux.
t2 h. 45. — Concert ;
Programme : Délire d'amour, genre-, les
violettes, valse; La Pcricholc, fantaisie;
Berceuse écossaise (Schwab); pancrlde, ou-
verture ,Rossini); Chanson plaintive, genre
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de Paris .Toulouse, Nancy. Cours des laines
de Roubaix.
1.8 h. 30. — Concert .Musique de danse.
18 h. 45. — Cours des Pourses du Com-
merce de Paris.
13 h. 50. — Cours d'ouverture de la
Bourse de Paris.
15 h. — Relais des P. T.T.
17 h. — Concert Prsdeloup.
18 h. 30. — Radio-Journal de France.
20 h. — Informations et cours .
20 h. 05. — Carnet de « Sportlus ».
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Saint-Albain Vérizet (S.-et-L.).
LE RETOUR D'AGE CHEZ LES DEUX SEXES
C'est une période difficile et dangereuse, correspondant, comme chez la femme, à un
travail d'équilibre sanguin, et qui se manifeste par des troubles de la nutrition, de la
circulation et du système nerveux : Vertiges, Ëtourdissements, Essoufflement,
Chaleurs montant an visage. Transpirations, Migraines, Insomnies, Rhuma-
tismes, diminution des forces, de la mémoire et de la vue. Ces accidents
proviennent de la diminution d'activité des glandes endocrines. Chez la femme, cette
période coïncide avec la suppression de la fonction ovarienne. Chez l'homme cette
déficience se manifeste par une diminution de la puissance génitale, par un état
pléthorique, par des dérèglements de la pression sanguine, par le durcissement
des artères, par des altérations du sang dont, la viscosité augmente. Les deux
sexes ont donc le même Intérêt à combattre ces accidents, comme l'ont démontré les ,
recherches les plus modernes. Les HORimoiOTES DCPEVROIX en remédiant à ces
Insuffisances abrègent la durée du retour d'âge, en préviennent les accidents, empêchent
le vieillissement prématuré, et régularisent la tension artérielle toujours excessive
à cette époque critique. En vente dans toutes les pharmacies. Sur demande les
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— 1925 1%....
— 1927 6%....
— 1928 5%....
P. T. 1Jb% 1928.
— 4 y2% 1929..
B. Très. 1924 5%
— 1926 7% ....
— 1927 !