13 MARS 1932 - Bibliothèque de Toulouse

4P ANNEE - 14.248
Un récent portrait du président
Hindenburg.
Les Idées
et les Faits
Briand et la Patrie
Oa a beau, ces jours-ci, essayer de parler
d'autre chose, les événements nous
ramènent à Briand.
Preuve évidente, direz-vous,. de l'immensité
de son action sur la politique française.
Hélas! Etait-ce une raison suffisante
pour lui décerner un honneur réservé
jusqu'ici au maréchal Foch et à MM. Clemenceau
et Poincaré, au chef victorieux
et aux deux hommes qui ont le plus contribué
à réaliser les conditions matérielles,
morales et politiques, qui lui ont permis
de remporter la victoire ?
Que les admirateurs de Briand aient
décrété qu'il a bien mérité de l'Humanité,
n'eût-ce pas été suffisant ? Mais cet accouplement
de Briand et de la Patrie, n'estce
pas purement scandaleux ? Une fois de
plus la majorité s'est laissé manœuvrer
par Briand mort, comme elle l'a été si
souvent par l'orateur au charme duquel
elie ne savait pas résister. L'initiative partie
de la gauche du Sénat nous fait l'effet
d'avoir été inspirée par un sentiment du
même ordre que celui qui a fait décréter
naguère le transfert au Panthéon de Jaurès
et du cœur de Zola; elle ne fait pas
seulement partie de cette « briandolatrie »
que l'Ordre signalait ces jours-ci comme
particulièrement dommageable à la mémoire
de Briand: elle est le premier acte
de la campagne qui se prépare et qui consiste
à tenter de faire admettre comme
un évangile la prétendue doctrine de
Briand. Communistes et socialistes se disputent
Jaurès et se prétendent les uns et
les autres les continuateurs de sa pensée;
laïcistes libéraux et anticléricaux s'opposent
les uns aux autres les textes de Jules
Ferry. Pacifistes, internationalistes et candidats
européens vont désormais organiser
la surenchère autour des discours de
Briand.
L
11 est 1 possible, du reste, qu'aux yeux
de l'tti;anger, Briand ait représenté, comme
l'a dit M. l'abbé Bergey, « la beauté
pacificatrice de la France ». Et peut-être
y avait-il, dans l'esprit des auteurs de la
proposition, l'intention un peu machiavélique
de présenter comme des ennemis de
la i>aix ceux qui auraient repoussé leur
-texte; cela suffit à expliquer que des hommes
comme M. Vallat aient donné à leur
' protestation la forme discrète de l'abstention;
mais ce serait se leurrer une fois de
plus que de s'imaginer désarmer l'étranger
par cette apparente unanimité.
M. Wladimif d'Ormesson publie justement
dans le Temps des lettres qui lui
viennent d'Allemagne :
« Vous trouvez scandaleux, lui écrit-on,
que nous tenions pour insuffisantes les
« concessions » que vous avez conscience
de nous avoir faites ? Et vous parlez
aussitôt du Rhin et des réparations ? Mais,
parùon ! Ces concessions, les avez-vous
»pontar.:ment consenties, ou subies ? »
L'Allemagne attend donc d'auires concessions
non de notre bon vouloir, mais
de l'oblig?.tion dans laquelle le reste du
Blonde nous mettra de les subir ; elle
Pensera demain que le plus grand nombre
des Français n'a suivi le cercueil de Briand
paix avec le présent
ministère, comme elle l'a voulue avec
Brin-d. Herriot et même Clemenceau.
Il n v n donc pas à tente- de transformer
Rrhnd rn symbole et ce n'est pas
*°r> "(im qu'il faut accoler à celui de la
faix, c'est celui de la France.
Gssïon ©USEE.
ABONNEMENTS
8 KoU 6 Huis 1 11
ronce et Colonies 22fr 43fr 82ft
* ) Jemi.tariepo.taI 35fr 70fr 140lf
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L'enlèvement |
dn fils de Lindbergh
UN VOYAGEUR SUSPECT
Paris, 12 mars.
Les bureaux parisiens de la Compagnie
américaine, à laquelle appartient
le paquebot Président-Roosevelt ont
donné l'ordre au capitaine Fried, 'conr
mandant du Transatlantique, dé sur
veiller étroitement un passager danois
qui lui a été signalé comme suspect.
Le paquebot vogue actuellement vers
Hambourg.
Le voyageur en question s'embarqua
à New-York avec un bébé et prétendit
aue la mère .levait 'faire la traversée
plus tard, il se rit remarquer durant
le voyage par son extrême nervosité.
UNE NOUVELLE ARRESTATION
New-York, 12 mars.
Après une conférence avec les autorités
militaires, dix-sept soldats dë
l'Etat de New-Jersey ont perquisitionné
dans quelques maisons qui se trouvent
aux environs de Hopewell.
Une jeune lemme qui avait été l'amie
de Johnson a été arrêtée.
La Conférence Internationale
du Vin
Paris, 12 mats.
M. le docteur Chauveau, ministre de
l'Agriculture, a présidé, hier soir, le diner
offert par des Associations de viticulteurs
et commerçants en vin de
France a, l'occasion de la clôture ae
la Conférence internationale du vin.
Le président de la République s'était
fait représenter par le capitaine de
vaisseau Le Bigot, de sa maison mil!
taire.
Au dessert, des Discours exposant les
travaux de la Conférence et faisant
l'éloge du vin, dont les vertus ont été
excellemment exaltées, ont été prononcés
par M. Costil président de la Conrédération
générale des vignerons ; M.
Sandemont, président du Syndicat national
des commerçants en vins et spiritueux
: MM Gellié. au nom du Groupe
vlticole de la Chambre des députes ;
Christchal Mestre Artigas. au nom de
la délégation espagnole, et Garavalli,
conseiller commercial à l'ambassade
d'Italie en France, au nom de la délégation
italienne.
Prenant à son tour la parole, M. Barthe.
député de l'Hérault, président de
la Conférence, souhaité la bienvenue
aux délégués étrangers et s'est félicité
des résultats obtenus par leur Confô-
LP ministre de l'Agriculture a terminé
la série des allocutions par un discours
- qui a été également très applaudi.,
Mort d'un ancien sénateur
Toulouse, 12 mars. .
On annonce la mort de M. Thierry ;
Gazes, ancien sénateur du Gers, decede
à Toulouse. £ : .. „
Les obsèques religieuses ont eu lieu,
Mer matin, à Gragnague (Haute-ca-
M' fhierry-Cazes avait appartenu au
parti radical-socialiste.
MARINE MARCHANDE
Paris, 12 mars.
Est élevé au grade de commandeur :
Al Georges Bourgeois, président administrntcuT
de la Compagnie Industrielle
maritime..
L'ÊLOIGNEMENT FORCÉ DE ,
LA MÈRE DE SON FOYER ET ;
DE SES ENFANTS EST UN j
MALHEUR SOCIAL, UN SCAN- 1
DALE QUE LA CITÉ DE DEMAIN !
REPROCHERA AMÈREMENT A |
* LA CITÉ D'AUJOURD'HUI. \
m c LA CROIX » j
2 du 17 novembre 1931
Mariage Princier
Lonarcs : Le fruit* Royal de Suède
LENNART et Mlle Karin NISSVANDT
sortant du « Résister Office » où vient
d'être célébré leur mariage civil.
(Photo Wlde-World.)
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Funérailles Nationales
Paris, 12 mars.
La matinée au Quai d'Orsay
Dès ce matin, S heures, le défilé du
public a repris devant le cercueil qui
contient la dépouille de M. Briand.
Sur la bière est posé un crucifix que
recouvre l'immense crêpe qui enveloppe
le cercueil.
Dès que le défilé du public est terminé,
te salon funèbre est aménagé
pour la levée du corps.
La plupart des couronnes sont portées
dans la cour d'honneur, sauf cel-
les du président de la République, du
président pieSlUCill* du uu Conseil, v- des membres du
gouvernement • H„ du ministère des Affat
res étrangères, des amis intimes de
M. Briand, de la presse diplomatique
française.
Des employés des pompes funèbres
ont disposé des sièges autour du Salon
de l'Horloge, face au catafalque, et
ent placé vingt-quatre cierges autour
du cercueil, au-dessus duquel s'élève
une grande croix d'argsnt.
La garde continue à être assurée par
des anciens combattants.
A midi, M. Sato vient s'incliner devant
le corps, au nom de- Sa Majesté
l'Empereur du Japon.
Des couronnes sont déposées, à la fin
de la matinée, au nom du roi d'Angleterre
et au nom du gouvernement
britannique.
Devant la porte centrale du ministère
se dresse un catafalque recouvert d'ur
drap tricolore voilé de crêpe. Sur le
socle, un »artouche porte l'initiale du
défunt.
A droite et à gauche du catafalque
s'élèvent les tribunes constituées par
des tentes noires, bordées de blanc 1 >•
qui sont destinées aux Invités. Des barrières
de bois, dont quelques-unes sont
déjà en place, se dressent le long des
trottoirs, destinées à contenir le public.
Aux abords du ministère, où la circulation
est encore libre, le service d'ordre
s'organise.
Les curisux s'arrêtent de plus en
plus nombreux. Les délégations commencent
à arriver.
Du sable a éts jeté sur la chaussée.
La circulation n'est plus permise aux
voitures et air< autobus A pied par
groupes, des gens passent devant ie catafalque
vide, s'en vont plus loin, ie
long du quai et sur l'esplanade, se mêler
à ceux qui attendent.
Un avion laisse tomber des fleurs..
A midi 90, un avion, volant à basse
altitude, survole le Quai-d'Orsay et
laisse torob'r dans la' couf d'honneur
du ministère une gerbe de fleurs portant
cette inscription : « Hommage de
l'Aviation française , à M. Aristide
Briand ». La gerbe est immédiatement
portée au pied du catafalque.
A partir de 13 heures, ne sont plus
admis à pénétrer dans le Salon de
l'Horloge que les hauts fonctionnaires'
du Quai-d'Orsay qui arrivent revêtus
de l'uniforme d'apparat.
Le Deuil
A 13 heures, les collaborateurs de
M. Aristide Briand dans son dernier
cabinet et quelques amis intimes se
rendent avenue Kléber, au domicile du
président, pour se joindre aux membres
de la famille.
A 13 h 15, on voit successivement
arriver au Quai d'Orsay : la sœur et
le beau-frère du défunt, M. et Mme
Billaiu ; son neveu et sa nièce, M. et
Mme BiHau. jeunes, qu'accompagnent
MM. Peycelcn ; Tissier, président du
Conseil d'Etat ; Léger, ministre plénipotentiaire
; Suard. Hedin, Domenger,
Forestier, etc.. ; Emile, le valet de
chambre du président ; sa femme, qui
fut longtemps sa cuisinière ; puis,
Louis, le jardinier de Cocherel, et M.
et Mme Daniel, garde-chasse à Cocherel.
sont aussi dans le deuil.
de M. Briand
Arrivée du Président
de la République
A 13 h. 30, la sonnerie « Aux Champs »
et la « Marseillaise » saluent l'arrivée
de M. Paul Dominer, Président de la
République, qu'accompagnent les deux
secrétaires généraux de l'Elysée, le général
Braconnier et M. Huisman.
Accueilli par M. Tardieu, en haut des
marches du perron, le chef de l'Etat,
que précède M. Becq de Fouquières,
Introducteur des ambassadeurs, pénètre
immédiatement dans le salon funèbre
où va se dérouler la cérémonie
de l'absoute.
On voile de crêpe les réverbères
sur le parcours du cortège.
(Phoio Wiie-Worll.)
La foule défilant devant le catafalque au Ministère djes Affaires étrangères
Les Personnalités Officielles
Puis c'est le défilé des voitures officielles
amenant M. Albert Lebrun, président
du Sénat, et le bureau de la
Haute Assemblée ; M. Fernand Bouisson
et le bureau de la Chambre • les ministras
et sous-secrétaires d'État ; le
nonce Mgr Maglione, sir Austen Chamberlain,
les maréchaux Pétain et Lyau.
tey, le général Gouraud, ies diplomates
en habit de gala, le président du
Conseil municipal de Paris les parlementaires
avec leurs insignes etc .
Voici le Cardinal Verdier
1 h. 55 -. c'est l'automebile basse du
cardinal.
Mgr Verdier a revêtu la robe violette
des cérémonies de deuil. Il porte l'aube
de dentelle, l'étole et la calotte rouge.
Les prêtres présente lui baisent la
main.
L'Absoute
S. E. ïe cardtttnal Verdier, à f
de Paris, ojficie «n personne. Revêtu
de la chape noire brodée d'argent,
coiffé de la mitre blanche, il prononce
devant le cercueil les dernières prières
liturgiques. Près de lui ge trouvent
Mgr Maglione. nonce apostolique, et
les vicaires généraux.
Le prélat fait rituellement.»» de«oc
reprises, le tour du catafalque • avec
l'eau bénite d'abord, puis avec l'enoensoiir.
Le Libéra récité, il s'ircline
devant le chef de l'Etat et se retire.
Le caveau prou cimetière de
Passy où a été inhumé M. BRIAND, en
attendant son transfert à Cocherel.
(Photo Wlde-World.)
LA CÉRÉMONIE OFFICIELLE
La Marche Funèbre, de Chopin, jouée
par la musique de la Garde républicaine,
marque le début de la cérémonie
officielle.
Six hommes descendent lentement
les marches ; ils portent l'étroit cercueil
de bois clair que recouvre un
drapeau tricolore. Toutes les têtes sont
nues.
Dans le catafalque, maintenant, le
corps repose. Le défilé de la famille
reprend, ainsi que celui de quelques
amis privilégiés.
M. Paul Doumer vient ensuite, précédant
M. Lebrun, président du Sénat;
M. Ferdinand Bouisson, président de
la Chambre : M. Tardieu ; les ministres,
les hommes d'Etat étrangers, les
diplomates et les parlementaires.
Discours de M. Tardieu
Une tribune mobile a été placée en
face du catafalque.
M. Tardieu, d'une voix métallique qui
vibre étrangement, prononce son discours.
Il est 14 h. 20.
c Monsieur le Président de la
République, Messieurs.
t Devant les représentants des 57 nations
qui siègent à Genève et devant
le peuple français je salue la dépouille
mortelle d'Aristide Briand. »
M. Tardieu rappelle ensuite ses origines
:
« Avec l'aide des institutions démocratiques
il accède aux professions libérales.
Il y porte la flamme de revendication
qui s'allume au cœur du peuple
devant le spectacle" des inégalités
sociales. Il est socialiste et militant.
Mais dès son arrivée à la Chambre il
choisit sa, tâche ; il se voue à la plus
difficile des paix : la paix des consciences,
à celle qu'il proclame la plus
nécessaire parce que si elle se conclut
il n'y aura plus, dit-il, de raison valable
pour les luttes fratricides. On discute
des mois durant et on vote dans
la passion. .
« Vingt-cinq ans plus tard l'écho de
la bataille est éteint et la paix religieuse
établiewpar les mêmes méthodes de
patience e"t de conciliation d'où sortira
en 192-1 Te rétablissement de l'ambassade
française au Vatican.
« Les partis cependant continuent à
se heurter. Briand, collaborateur de Clemenceau
et de Poincaré, ensuite chef
du gouvernement, propose un mode
d'élection : le scrutin proport; nnel est
une méthode.
L'APAISEMENT
« Après la paix religieuse, il yëttt la
paix politique.
« En avance sur son temps, il connaît
l'amertume des injustes défaites.
Il les subit d'un cœur égal.
« Les jours passent et voici que par
des budgets révélateurs, un gouvernement
voisin décèle les desseins que
traduira, deux ans plus tard, une déclaration
de guerre.
« Briand, pour préserver la sécurité
et la paix extérieures, présente la loi
de trois ans, à la veille d'une consultation
électorale, sans souci des popularités
faciles.
LA GUERRE
« La guerre éclate et c'est encore à
l'affermissement de la paix intérieure
qu'en 1915 il aspire en prenant le pouvoir.
» De Guesde à Cochin, son cabinet
rassemble toutes les forces nationales.
Dure période dont il est l'âme et à
laquelle on ne peut comparer que celle
des douze derniers mois de guerre,
que dominera le nom de Clemenceau.
« En 1915, tout est doute et incertitude.
» L'action interalliée qui connaîtra
la perfection à l'automne de 1918, n'en
est qu'au balbutiement.
« Le commandement cloisonné est la
négation de l'unité. Les rouages grincent
et l'effort se disperse.
« Briand, mourant, murmurait :
« La Marne, Salonique, Verdun ». Ces
trois noms ne sauraient être isolés du
sien.
LOCARNO
s La paix se conclut. N'en ayant pas
connu les dures difficultés, il est enclin
à la critiquer. Mais, quand il a
charge de l'appliquer, il comprend la
nécessité de la consolider par de nouveaux
engagements et s'efforce, à Locarno
de remplacer le traité de garantie
rhénane de 1919. annulé par le refus
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centimes DIMANCHE 13 MARS 1932
A LA CHAMBRE
La Loi de Finances
SEANCE DU MATIN
Paris, 12 mars.
La séance est ouverte à 9 h. 35, sous
la présidence de M. Albert Daiimier,
vice-président.
MM. P.-. Flandm et Guernier sont au
tanc du gouvernement.
Une dizaine de députés sont présents.
L'ordre du jour appelle la suite de la
discussion de la loi de Finances.
CUMUL D'ADMINISTRATEURS
Le débat reprend sur l'article 51 C
(Interdiction aux administrateurs de
Sociétés exploitant des entreprises subventionnées
ou concédées par l'Etat de
cumuler ces fonctions avec celles d'administrateur-
de firmes ou de Sociétés
de fournisseurs.)
La Chambre, avant-hier soir, a repoussé
la demande de suppression de
cet article. M. Joseph Denais en propose
aujourd'hui la disjonction.
M. Joseph Denais.— Le texte actuellement
présenté n'étant pas au point que
signifient les mots « intérêt direct »,
J intérêt indirect », « entreprise »,
« marché ? ».
L'interdiction s'appliquera-t-elle aux
banques faisant le service des coupons
des Compagnies concessionnaires, aux
Sociétés d'électricité, de gaz. d'eau,
fournissant le courant le paz ou l'eau
à ces Compagnies ?
Toutes ces questions doivent être
examinées 'le près par ia commission
que les colonies aient eu le temps de
mesurer l'importance du s^enrice qu'on
leur demandait : on limita a 2uO(KJ9
hectolitres une importation qui dépassait
700.000 hectolitres. On admit en
même temps 1 introduction de rhums
surtaxés selon une formule spéciale ;
il n'en entra que très peu. Toute l'économie
de nos vieilles colonies est aujourd'hui
fondée sur les rhums ComiM
le fléchissement des cours anémie les
budgets locaux, qui ne vivent que de
la tnxe de sortie « ad valorem • sur les
rhums, il faut se hâter de modifier ie
o statu quo », sinon ce sera la mon
des budgets locaux. (Applaudissemonts:)
M. de Chappedeiaine. — La question
ne peut être réglée ce matin. Que M.
Candace accepte donc le renvoi à la
'commission dès boissons, étant entendu
' que la question de>ra être réglée dans
la loi de finances.
M. Banne. — Le contingentement a
été établi de telle sorte que le marche
ces rhums coloniaux fût équilibré. J'ai,
en ma, qualité de président de la commission
des boissons, fait un arbitrage
qui a produit l'apaisement dans les
vieilles colonies (Applaudissements.)
Malheureusement des quantités importantes
ont été abusivement introduites
hors contingent et c'est ce qui a
désorganisé le marché II y a trop de
gros intérêts qui rôdent autour du ministère
des Colonies. Il y a une question
des rhums de Madagascar qu'on
pourra, quand on voudra, tirer au
et il est peu probable qu'elle puisse les | clair
résoudre dans le budget actuel
MM. Bedouce et Moch combattent la
disjonction
M. Guarnier. — Le conseil général des
Ponts et Chaussées a été consulté ; il
reconnaît les grosses difficultés que
soulève la question et c'est par souci
d'exactitude que je m'associe à la demande
de disjonction
Il y a des groupements et des ententes
de sociétés productrices qui sont
indispensables pour l Quant à la suppression des hors contingent
elle est nécessaire si l'on ne
veut pas la mort des colonies.
La commission des boissons est prête
à une étude qui permettra de régler
la question dans la loi de finances. »
{Applaudissements.)
Après des interventions de MM Henri
Tasso, Lassalle. Candace et Grève,
le renvoi à la commission est prononcé.
'équilibre des affaires.
Il v a d'autres associations de
L'ENTRETIEN DES CHEMINS RURAUX
transporteurs et. d'usagers dont l'uti- Et l'on aborde l'article 51 D (Applicalité
est également incontestable et que tion des' ressources provenant des trois
le texte de la commission ferait dispa- journées de prestations à l'ensemble
îaître.
des chemins communaux).
Il est donc nécessaire de l'examiner La commission des finances propose
avec le plus grand soin et, en consé- le texte suivant : « Les communes peuquence,
de le renvoyer à la commisvent par dérogation aux dispositions
sion. »
des lois du 21 mai 1836 et du 21 juil-
Après pointage, la rtisiorxtion de let 1870 appliquer lesdites ressources à
l'article 51 C est prononcée par 277 voix la voirie urbaine et aux chemins ru-
contre 265.
raux reconnus ou non reconnus. »
M. Pic soutient un amendement ten-
LE CONTINGENTEMENT DES RHUMS dant à supprimer du texte les chemins
ruraux non reconnus.
La Chambre revient à l'article 127 M. Pic, _ Le terrain de ces chemins
[Surtaxe sur les rhums des colonies). n'appartient pas aux communes mais
M. Alcide Delmont, — La commission aux propriétaires.
des colonies estime que cet articles re- M. Mahieu. — Je tiens à souligner la
met en question tout le régime de l'en- gravité du texte proposé par la comtrée
des rhums surtaxés en France,
qui a été réglé par là commission des
mission des finances et indique que
boissons. Je demande donc qu'on ren-
les communes ont pour premier intévoie
cet article à la commission des
rêt de bien entretenir leurs chemins
boissons.
ruraux. » (Très bien ! Très bien )
M, Barthe. — Fi s'agit de la vie éco- L'amendement de M. Pic est mis aux
nomique de nos vieilles colonies et de
voix par scrutin public. Le scrutin
leur budget.
donne lieu à pointage.
M. Gratien Candace. — J'ai proposé Le résultat en sera proclamé à la
à la commission des finances un texte séance de ce soir.
qui répondait aux préoccupations de
la commission des colonies. Il faut se
La séance est levée à midi.
rappeler que le contingentement des Prochaine séance à 21 heures : Suite
! rhums a été voté subrepticement, sans de la loi de finances.
me président du conseil, ensuite com- 1 « Qu'il ait conçu, par une audacieuse
me ministre des affaires étrangères,
aller, au travers les courants et les
contre-courants de l'opinion nationale
et de l'opinion internationale, d'espoirs
en déceptions, de déceptions en redres-
sements, de redressements en transac- 1
tions, sans détacher ses yeux du but.
« Il marche vers ce but comme, dans I
le sable africain, marque le voyageur,
qui fait trois pas en avant et puis deux |
en arrière, et s'en contente, oour lent
que ce soit, si, le soir venu, *il a couvert
son étape.
« A de certaines heures, c'est la
cruelle désillusion, par exemple en cet
été 1930, où le geste le plus généreux
de l'Histoire française parut si mal
compris.
« A d'autres, c'est la reprise de contact
avec ses tâtonnements et ses ajustements.
« Drame tragique qui n'est pas celui
d'un homme, mais d'une génération, de
la génération qui a vécu 1 avant-guerre,
la guerre et l'après-guerre et qui se
débattant entre ces termes contraires
n'a su trouver jusqu'ici ni équilibre, ni
adaptation.
« Soixante millions de mobilisés, dix
millions de tués, trente millions de
blessés, cent dix milliards détruits, sans
compter quinze cents jours de manque
à produire.
« Les vieilles hiérarchies brisées,
trente trônes grands ou petits renversés;
trois cents millions d'hommes livrés
aux amertumes de la défaite et
aux épreuves de la liberté; la carte de
l'Europe transfigurée; un sentiment
d'instabilité et de fragilité imprégnant j
les sensibilités humaines, telle fut la
guerre et c'est de cela qu'il nous ap-
partient de guérir le monde.
« Je revois Briand au centre de ce
drame. Il m'est arrivé d'être en désaccord
avec lui sans qu'en fût obscurcie
la confiance de notre amitié.
« Tel je l'avais connu au siècle passé,
encore confiné dans de modestes tâches,
tel je le retrouve en ces années
plus proches animé de cette force
mystérieuse par quoi les Celtes s'emparent
d'un lendemain qu'ils ignorent.
Terriblement tenace, avec dss repliements
méditatifs qu'on prenait pour de I
la nonchalance, parfois indifférent 1
aux modalités d'exécution, mais toujours
prêt à dominer les circonstances
par de soudains réveils de la pensée et
de la parole.
« Si déprimée que se montre l'humanité
présente, l'impérieux dilemme est
devant elle : ou réunir pour une paix
durable et garantie, les conditions nécessaires,
ou se résigner faute de ces
conditions à revoir quelque jour la
guerre dévastatrice.
« La France peut se rendre cette justice
que depuis treize années elle a
fait nour réaliser la première de ces
deux hypothèses ce qui dépendait d'elle.
< Elle doit à Aristide Briand l'hommage
d'avoir interprété sa volonté unanime.
Je dis volonté unanime, car pendant
les sept années qu'il a dirigé notre
diplomatie sur des majorités politiques
différentes se sont affirmées )
anticipation, des rapprochements qui
ne ujpendent pas que de nous, qu'il
soit permis de discuter sur la mesure
de ces anticipations, son esprit modéré
l'admettait à coup sûr. Mais la ligne
générale d'organisation de la paix à laquelle
il s'est attaché est bien celle
la France puisqu'on la retrouve inflexible
au temps de Clemenceau avec
le pacte au temps d'Herriot, avec le protocole,
au temps de Briand, avec Locar.
no, aujourd'hui avec notre mémorandum
de 1931 et les propositions soumises
le mois dernier pa&xfotre gouvernement
à la conférenoede Genève.
« Je note d'ailleurs,» comme le fit Maginot
l'an oassê dans l'un de nos débats
parlementaires, qu'au service de
cette politique Briand n'a ni consenti,
ni conseillé, ni désiré aucun sacrifice
des garanties militaires, dont une paix
insuffisamment organisée dans l'assistance
mutuelle exige, jusqu'à nouvel
ordre, le maintien.
* A aucun moment, à. aucun degré,
et quelque facilité qu'eussent pu y rencontrer
ses négociation^, il n'a demandé
d'abandons aux ministres de la
défense nationale Toujours il a déclaré
qu'à eux. à eux seuls, appartenait
la charge de "déterminer leurs nécessités,
ces nécessités fixant ,pcur lui-mêmo
les possibilités de transaction. Sécurité
d'abord fut sa maxime ; il ne s'en est
pas écarté. »
LA PERSONNALITÉ
Le président du Conseil termine en
ces termes ;
« Monsieur le président de l'assemblée
de la S. D. N.. Monsieur ie président
du Conseil de la S. D. N., votre
présence ici, au nom des hautes collectivités
dont vous êtes les élus, m'impose
le devoir d'évoquer, en concluant,
le maître trait de la
Briand vie d'Aristide
i Depuis que le pacte de 1919 a fait
de l'Institution de Genève le centre
légal de la vie internationale, celui
que nous avons perdu avait pris parmi
vous, et vous l'avez rappelé en termes
que nous n'oublierons pas, un rôle
êminent de guide et de conseiller.
« Par lui, le rayonnement pacifique
de la France s'est répandu dans vos
assemblées.
« Il a été, d'accord avec vous, l'interprète
d'une des plus puissantes
aspirations d'une époque douloureuse.
« Et c'est pourquoi le peuple le
pleure comme un apôtre.
« En vous saluant au terme de ce
discours, je suis donc assuré de ne
pas trahir sa pensée.
« Au nom d'une France saine et pacifique,
prête à demander à la paix organisée
les garanties que l'état présent
du monde oblige encor? de demander
à la force
titude.
je vous exprime notre gra-
dans nos assemblées toujours des votes {je- peuples que vous représentez com'
massifs ont ratifié les actes du mims- j P
américain. Au jour le jour, il vit la
"Vîv'avec c des vues qui s s'ouvrent oi sur
l'avenir, Fnlenir des soucis loucis quotidiens que qu" ses
surèessëùrs connaîtront après kn.
I.A POLITIQUE EXTÉRIEURE
. Tfiitôt initiateur d'une politique do
ent ons Vn 1921. tantôt agent d'une
^?itiaue «le conciliation depuis 1923, îl
^"pendant huit années, d'abord com-
ren « Puissent, Messieurs les présidents,
£^e devant ce cercueil qu'il sWt
tre des Affaires étrangères et des gouveernements
auxquels il aPPait
« Qui donc oserait affirmer au surplus
qu'on eût pu concevoir en principe
une autre politique que ceue
3 e désormais de préparer tous ensemble
la paix dans les choses en la réalisant
d'abord dans les esprits et dans les
cœurs. »
H'ît depuis dix années celte Par la voix des hauts-parleurs les
T" n, Vrance ? Qu'Aristide Briand échos du discours de M. Tardieu 'vont
se briser jusqu'à la place de la Coiicorde.
ceux qui n'agissent pas.
M. Tardieu, de la tribune, vas'ir- -
toer devant le cercueil.

DIMANCHE 13 M/-TIS 1932
L'Election Présidentielle en Allemagne' L* NeSRCS 6" Droit;
L'incertitude du 13 mars
L'importance des -fh,-'i fu'on dé-
ploie trn laveui de la candidature
mitutmiburg prouve amplement que
la réélection du vieux soldai n'est
pat assurée C'est, en effet, une par-
tie très dillinle. On demande aux
électeurs allemands des exercices de
souiue.sse canlrf lesquels beaucoup iittrg
d'autres regimberaient, Quelle que
tmt ta disnpiine de ce pays et Val.
ta.- u vint ni tfue les yens >: ont pour
ieurs organisations politiques ( ce
que te prince de ISùlou disait être
un; des preuves du particularisme
germanique), il n'est pas commun
d'*.ritjer de telles volte-face. Les trou
jtes de la 'social-démocratie sont sur-
tout soumises à un régime dérnorali
sanl. En WSionles persuadait de vo-
ter pour un bourgeois clérical afin
de barrer la route à Hindenburg. Il
prier, parce que l'Allemagne doit vi-
vre I •
Le. discours du chancelier a été
accueilli par uu tonnerre d applaudis-
sements
Après le chancelier BrOniiiir le
comte Westarp a pris la paroi.- au
nom du parti conservateur populaire
pour appuyer la candidature Hinden
UN DISCOURS DE M, CURTIUS
Heidelberg. 12 mars.
MORTEL ACCIDENT DE VOITURE
Pau. 12 mars
: long-ne carr ière du président. M. Cur
i tius déclara que le grand âge du
! maréchal ne diminue en rien ses
i lacuJtéS.
M Curtius termine en défendant le
; président Hindenburg contre le repro-
i che qui lui a été fait d'avoir signé le
, i plan Youn«.
s agit, en 1J32, de les convaincre de , .- v
voter nonr Hindenburn nUn de hnr 1 ;.î Le Pr&'dent du Reich savait, a-t-il
voter pour tiincunnurg afin de bar- dit, que sa signature libérerait la
rer la roule a Hitler. Rhénanie et que le contrôle Lntcrnatio-
Voilâ un précèdent qui n'est pas I,al disparaîtrait. Nous ne donnions,
fait pour donner du cœur au ventre. : f.j 1,1,r ? I\ art - aucune garantie pour
.. , . , , . . ! avenir de ce plan, qui est mort
On peut même se demander si, dans
UNE DÉCLARATION
DU PR&SittcNT ùuu etU'ùJANTS
Bordeaux, 12 mais.
Quelques sections du Droit d assjcia-
t'.ous générales de province n ont pas
observe, on te »ait, 1 arrêt de 4a giûve
prescrite par ie communiqué de mer-
credi dernier
l e docteur Max Giron, président de
l'Cunon nationale des Etudiants, a l'ait,
a ce sujet, les déclarations suivantes ;
< Ce communique a été fait â la suite
de l'entretien qu'ont eu a Paris, MM
Lecornu et Moy, vice-président et se-
M. Curtius, ancien ministre des allai- 1 erétaire général* de l'Union, et M Ziè-
res étrangères, a pris la parole aujour gler. président de l'Association générale
d'hui, au cours d'une réunion orga- ] des Etudiants de Paris, avec quelques
nisée par le comité àn propagande en ; membres du Sénat.
faveur do la candidature Hindenburg. < L'Association générale de Parts et dans le sac à provisions qu'elle portait
Après avoir rappelé brièvement la les quelques associations de province 'au bras-
qui n'avaient prévu qu'une grève de' .Arrivée place Saint-Christoly. un în-
quarante huit heures, ont arrêté im.-.né- dividu. qui, vraisemblablement, l'avait
diatument le mouvement. i suivie au momeut où elle allait retirer
t D'autres par contre, tenues par des la somme de la Laisse d'épargne, arra-
conditions locales et peut-être ayant cna brusquement le sac a provisions et
suivi le mouvement avec plus d'acuité, I nrit !a fuite dans la rue de Grassi
M Jean Nougueret culuvateui, de
i meurent hameau s'e sarrance. ren-
! trait de .Jedous. dans une vonure tirée
i par un mulet, lorsqu.au pont Suzon
i le véhicule a heurté le parapet et cul-
ibuté dans le talus.
M. Nougueret qtn a été tué. n été
: découvert un peu plus i.n'd sur la rive.
UNE AGRESSION EN PLEIN JOUR
Bordeaux, 12 mars.
Hier matin, Mme P..., demeurant au
Bouscat, venait de retirer de la Caisse
d'épargne une somrn» de trois mille
francs • elle avait plaœ Pargent dans
un sac à main, avec son liviet de
Caisse d'épargne, et elle mit le . tout
i
-r
L'IRLANDE RAT PAYS DE GALLES
PAF 32 A 10
Cardtff, 12 mars.
Le match international de rugfrj Gal-
les ço^ire ii.aiide s'est joué aù;our-
d'nul', sui le terrain d'Anm's Park.
L'Irlande a le coup d'envoi et dès le
début ses avants attaquent avec beau-
coup de inordant. ils ont ia oaile en
mêlée et dbnnem plusieurs occasions
à leurs ligues arrières. Mais un coup de
pied en touche du Gallois Ralph réta
blit la situation
Raiph a encore l'occasion de se dis-
tinguer, mais Boon rate la passe. Les
avants aallois se sont repris, ont a leur
tour le ballon en mêlée et jouent en
territoire irlandais.
Après dix minutes de jeu, un départ
de l'Irlandais O -D. Davey perce la dé-
ont décidé d'un commun accord de con- 1 Aux cris pousse par la victime,, plu ! tense adverse et une passe à Mac Ross
un pays oui a un certain goût pour
la force et pour le succès des son-
neries désespérées de ralliement au-
tour du nom d'Hindenburg ne pro-
duisent pas un effet favorable à Hit-
ler. Mais il y a surtout le commu-
niste Thœlmann qui est en ligne
comme en 1925, et qui pourrait bien,
comme en 1925 encore, y rester au se-
cond tour et faire passer Hitler com-
me il avait déjà fait passer Hinden
burg.
Les c efs de la social-démocratie
tont attentifs au danger que repré-
xenle la candidature Thœlmann. On
cr> it généralement qu'elle recueil-
lera six millions de voix, c est-à-dire
que beaucoup d'électeurs tocialiiles
aujourd'hui. Nous n'avons pas besoin
de le déchirer, ni de craindre les
appels de l'opposition dite nationale. »
UNE MANIFESTATION
EN FAVEUR DE HINDENBURG
Berlin, 12 mars.
Cinquante mille républicains se sont
tinuer leur abstention pendant deux s'éurs personnes se mirent a la pour-
jours encore i suite du voleur, qui ne put. cependant,
t Mon camarade Vedel directeur de ' ?f. e re i ohlt - En cour s de route il s'était
l'Oîfice de Droit, leur avait d'ailleurs dénarrasse du sac. mais avait cardé les
laisse leur libre arbitre. I °À S mlUe . fraMS et . le H , vret
. Aujourd'hui, à la suite de l'assu- L °n P.' J & t s eue nu signalement précis
rance qui a été donnée du dépôt de loi j au "lauaiteur.
sur la tribune du Sénat et de son exa-
men par la commission du Sénat ieudi
prochain, il paraît inutile de prolon-
ger la trrève et ce mouvement sera dé-
finitivement terminé dès ce soir. »
Le docteur Girou a déclaré, en termi-
nant, que tous les étudiants en droit
font confiance aussi bien à leurs maî-
tres qu'au ministre de l'instruction pu-
réunis hier après-midi, malcré le vent ; b,lT'e et aux Sénateurs pour qu ils exa-
' minent en toute indépendance d esprit,
mais avec le maximum do bienveillan-
ce à. l'égard des étudiants, la proposi-
tion de loi qui a déclenché ce mouve-
ment de protestation.
laciai et la neige, au Lustgarten. pour
acclamer la candidature du président
i Hindenburg.
| Il v avait des délégations de toutes
les sections sociales démocrates de
' Berlin et de sa banlieue, qui défilèrent,
musique en tête, à travers la ville.
A POLICE DU VOTE
Berlin, 12 mars.
Les falsifications de ré-uhats qui
pouvaient se produire demain seront
! sé\ ùietutiit réprimées en vertu des
wvv-
plutôt que de voler pour le maré- j ^n c d cs 108 et 109 du code °énai aUe"
chai, iront à leur « candidat de \ bes' peines de prison sont prévues
classe ». Paul Lœbe, un des pontifes ' pour les fonctionnaires qui proclame-
dn parti, a lancé un appel aux com ! raient de faux résultais, de fausses
«U/jif'ç/eç nour /e« mettre en nnrde i nouveUe 6. ainsi que pour tout individu
mumsies pour tes meure en garde qul aurail acll . eté ^ vendu de s suffra-
conire le danger de faire le jeu des ! ges
« fascistes ». En réalité ce document, < On considérera comme le type même
public dans le Vorwœrts mais non! de 1 , la falsification le fait de. préparer j
j i r. it.cu , j, 't 1 avance des bulletins imprimes cous 1
dans la Rothe Fahne, s adresse aux ,\e sjfrne àe la croix «mmée et de les.
social-démocrates, pour les mainte- \ clisser dans la main des éledeurs au j
nir dans le bon chemin, et non aux 1 m u ° r me t nt où ceux - ci s « présenteront aux j
fidilcs de Moscou qui ne le liront - Tors" des Vmfères élections présiden- '
pas et gui, s'ils le Usaient, n'en croi- ; tielies. certains électeurs votè- ent de
raient pas un mot.
Les calculs et les hypothèses sur
le résv.ltat du plébiscite sont donc
fort incertains. Il reste douteux que
certains électeurs votèrent
cette façon par crainte de représailles.
La police s'efforcera cette fois de
prévenir cette forme de contrainte.
Enfin, les bulletins de vete devront
être déposés dans les urnes nar les
humoristiques seraient également pas-
sibles d'amendes et d'emprisonnement
si on peut les découvrir,.
les socialistes votent en masse pour électeurs eux-mêmes et en aucun cas
T. , , ,, . , , . i petr un m3.nct3.t3.irG.
Hindenburg. Mai surtout il est im- Les mauvais nlafeants qui glisse-
possible de tirer des indica'ions con- \ raient dans les urnes des bulletins Dor-
çluanles, soit de la consultation po- j ^Fl^fei- J. ! ?5 cr i r ! t i
0 ^ insultantes ou
% laire de 1925, soif même des scru-
tins de 1930 ou de 1931. En effet, bien
que la natalité y faiblisse, VAllema-
gne, en raison de la forte progres-
sion des naissances avant la guerre, .
'est un pays de jeunes. Electeurs et i JUa GQlIinilSSlOn iBtBmatlOIialB
'^lectrices, il y a environ chaque an-
née deux millions de débutants dans
fart de voter. Ce sont les pays à na-
talité faible, oû les ommes rnûr$ et
même les vieux dominent, qui sont
s :.:des, celui où Von a pris des ha-
bitudes et où Von tient à un certain
nombre de choses, à la propriété par
d'Agriculture
PALAIS BOURBON
LA PÉRÉQUATION DES PENSIONS
Paris, 13 mars.
Réunie, sous la présidence de M.
Chassaigiïë-Goyon ia commission des
finances a procédé à l'examen des cha-
pitres réservés du budget qui lui ont
été renvoyés par la Chamore,
Elle avait notamment a se prononcer
sur l'insertion dans la -oî de finances
du projet de loi spécial concernant la
peréquation des pensions.
M. J.eo.n Barety, rapporteur général,
a insisté sur la nécessité de tenir les
promesses 'aites aux 'etraités civils et
militaires et de dis:nte-, a\nnt la fin
de la législature, ie rapport de M. La-
moureux
M. Amet, directeur de la dette his-
crite. était venu, sur la deraarde de ta i
ctmmission. faire conniitre les réper-
cussions financières qu'entraînerait
l'insertion, soit du projet tout entier,
soit des titres deux (t trois seulement.
Après une assez longue discussion la
commission, sur la proposition de M.
de Tinguv du Pouêt. i écidé l'inssr-
tion dans la loi de finances de 1932 du
projet intégral rapporte par M. Lamou-
TVVXi
UN AVION TOMBE DANS LE DANUBE
Vienne, 12 mars.
On mande de Linz que l'avion du
consulat d'Egypte a Berlin qui. jl y a
quelques jours, ai ait été obligé de faire
un atterrissage forcé ' â Marchtrenk,
près de Laz, et avait été fortement en-
dommagé, est tombé, trier après-midi,
dans le Danube, peu après avoir quitté
l'aérodrome pour se rendre à Vienne
L'appireil était piloté par l'aviateur
autrichien Vannelî. accompagné par le
pilote habituel de l'appareil Gunner-
mann
Les deux aviateurs se seraient infail-
liblement noyés si des pêcheurs
n'étaient venus à leur secours.
L'appareil est complètement détruit.
ISOLES SUR UNE BANQUISE
Londres. 12 mars.
Selon plusieurs télégrammes reçus
d'Helsingfors. il reste encore 300 pay-
sans et 100 chevaux à la dérive sur
une banquise, depuis plusieurs jours,
dans le golfe de Finlande Un avion
a pu les ravitailler hier en vivres et
en fourrage.
Le glaçon se rapproche actuellement
de l'île de Seitskar et on espère que
le bras de mer qui le sépare encore
de 'a terre ferme gèlera rapidement,
ce qui permettra de sauver hommes et
chevaux.
Il y avait, au début, 700 paysans sur
le glaçon. 400 ont pu être sauvés ;
80 ont été débarqués à Hogiand et
100 autres dans des petites villes du
littoral.
Le brise-glaces Tarmo, à lui seul, a
sauvé une centaine de personnes et un
grand nombre de chevaux : mais il
manque actuellement de charbon.
permet à celui-ci de marquer un essai.
L'Irlande mène par 3 points à 0.
La riposte ne se fait pas attendre. Les
avants gallois reviennent et s'installent
près des buts irlandais.
Une sortie de mêlée favorable donne
au Gallois C. Davey l'occasion de mar-
quer à son tour ; un essai pour chaque
camp et il y a un quart d'heure que la
partie a commencé.
A la mi temps, les deux équipes sont
à égalité avec 3 points chacune.
A la reprise, le jeu devient brutal.
Un « rush » de l'avant irlandais se
termine par une passe de Murry à Ross
qui score le deuxième essai irlandais.
Les Gallois réagissent, mais leurs trois-
quarts sont maladroits et manquent
leurs passes. Le demi Ralf s'empare du
ballon et réussit au drop-goal.
Irlande, 3 ; Pays de Galles, 7.
Quelques instants plus tard, Light-
foot touche derrière les bois gallois,
mais la transformation est manquée.
Irlande, 9 ; Galles 7.
Le jeu devient de plus en plus vio-
lent Wade. parti du fond du terrain,
marque un nouvel essai magnifique
pour l'Irlande, dont il porte la marque
à douze. Quelques secondes avant la
fin, Ralf réussit le dernier essai gal-
lois.
La fin est siffléc sur le score
lande, 12 , Pays de Galles, 10.
Ir-
m LUXEMBOURG
M. TARDIEU DEVANT
LA COMMISSION
DES AFFAIRES ETRANGERES
Paris. 12 mars.
La commission' Internationale d'agri-
culture spéciale pour les questions du
travail agricole s'est réunie ce matin,
i à Paris, sous la présidence de M. le
exemnle La jeunesse est facilement ; marquis de Vogué, en présence de
iT^ n^ill «il oTtrèrniîte II u Mrs Howard, déléguée du Bureau in-
ret'oEufiOjniatre ou extrémiste, u V temational du Travail.
a en puissance, dans la nouvelle ge- La commission a demandé que la oon-
n! ration allemande, beaucoup de férence internationale du travail, qui
. „M„ TI,/»I».MII Pt nour Hitler se réunira le 12 avril prochain à Genè-
voix pour Thœlmann et pour muer, i comprenne , e ma ^ tier des m6t i t u-
ç'esl-à-dire pour la nouveauté. Itions professionnelles ou philanthropi-
Il est mime très frappant de voir j ques de placement, même prélevant, en
un vieillard de quatre-vingt-cinq ans échange de leurs services une taxe
un iteiuu,u «t, / « v j ! limitée, la couverture de leurs frais
qui se présente face a cette leunesje étant comprise parmi les questions à
tumultueuse. Et s'il est élu, ne de
vra-t-tl pas lui donner des satisfac-\de la conférence de 1934.
s kt„ «c/ il tin. ennaaé ius-\ EUe a demandé que pour répondre
fions •' ÎVe s y esi-U pas engage jus | QUx d ,- verses questions soulevées par le
qu'à un certain point ? On ne se rap- j pr0]et ae suppression des bureaux de
vellera jamais trop qu'il n'a accepté i placement payants, chaque Etat eon-
un nouveau septennat ! suite les Associations agricoles
COLLISION ENTRE DEUX AVIONS
DEUX MORTS
Barcelone, 12 mars.
Deux avions militaires, qui procé-
daient à des exercices au large de Bar-
celone, sont tombés à la mer à la suite
d'une collision.
Les deux pilotes, le commandant Na-
J**hjo et le.' capitaine. Giria ont été
''"'noyés.
Paris, 12 mars.
La commission des affaires étrangè-
res réunie sous la présidence de M.
Henry Berenger, a entendu hier après-
midi, M. André Tardieu, président du
Conseil et ministre des affaires étran-
gères, sur les principales questions de
politique extérieure à l'ordre du jour, saient leurs chevaux à l'anreuvoir, un
" ' de ces derniers refusa de marcher. Le
GRAVE CHUTT DE CHEVAL
Aiguillon (Lot-et-G.), 12 mars.
De notre correspondant particulier :
Un détachement du 117» régimont
d artillerie lourde était de passage ven-
dredi à Aiguillon.
Au moment où les artilleurs condut
notamment les négociations relatives
à l'Europe Centrale et à la région
danubienne.
Les conversations au sujet des dettes
intergouvemementales, la position de
la Frai. -e à la Conférence de limita-
tion des armements, l'organisation des
informations françaises a l'étranger et
enfin le conflit sino-jàponais.
Sur ces différents points, M. André
Le deuxième tour des Porles de Trois
d'Excellence, les Huitièmes de Finales
de la Division d'Honneur, la Coupe des
Maoris et divers matches de l'U. F. R.
A. figurent au programme de la jour-
née.
Toulon. — T. O. E. C. contre R. C.
Ttrtilonnais.
Clermoitd-Fcrand. — C. A. Briviste
contre A. S. Montferrandaise.
Bordeaux. — U. S. Cognaçaise contre
C. A. BéglaiS.
Favoris : Lyon O. U., R. C. Toulon-
na*«. A. S. Montferrandaise, C. A. Bé-
glais.
Equipes Juniors
Au Oreusot. — A. S. Montferrandaise
contre C. O. Creusotin.
Cognac. — C. A. Briviste contre U.
S. Cognaçaise.
Toulouse. — R. C. Toulonnais contre
T. O E. C. — A la dernière minute, le
R. C. Toulonnais a déclaré forfait, lais-
sant ainsi vainqueurs les Juniors toê-
cistes.
Le Boucau. — C. A. Villeneuvois con-
tre Boucau-Stade
Favoris : A. S. Montferrandaise, U. S.
Cognaçaise, C. A. Villeneuvois.
FigRao. — A. S. Tarbaise contre G. S.
Figeacois.
Favori : A. S. Tarbaise.
TROISIEME SERIE
Toulouse (terrain des Turres). —- S.
C. Perpignanais contre R. C. Saint-Cy-
prien.
Matches amicaux
Toulouse. — Sporting Club Touloi
sain contre T O. E. C.. — Après di
tiraillements et des chicanes de toute
sortes, nos deux grands clubs toulot,
sains semblent devoir marcher, à l'ave
nir la mtin dans la main. Et comme
première étape de cet acheminement
vert l'union et la concorde, sportin-
gistes et toêcistes ont décidé de se re-
montrer, ce soir, amicalement, au
Parc des Sports.
Cette partie servira de sérieux en-
traînement aux deux sociétés toulou-
saines, à la veille de leur match de
barrage.
Au cours du championnat des Pyré-
nées, le T. O. E. C. s'a«suralt nettement
li première manche, alors qu'à la
deuxième, le Sporting prenait sa
revanche.
Qui gagnera la. belle ?...
Nous le verrons ce soir.
Carrmux. _ Toulouse Cheminots Ma
rengo Sports contre Olympique de
Carmaux.
Narbonne. — S. A. Bordelais contre
R C. Narbonnais.
Ciermont-Ferrand. — stade Quilla-
nais contre A. S. Montferrandaise.
Lyon, — R. C. Toulonnais contre
Lyon Olympique Universitaire.
Montauban, — Aviron Cadurcien
contre U. S. Montalbanaise.
U. F. R. A.
A. Masson
2. Pantalon 'G
M J. Stem.
3 Géraldine (B
M R Lazard
4. Tzuica Rosso;
P
P
34 50
u se
HIPPISME
A SAIHT-CIOUD
Paris, 12 m«rs,
PRIX DES TULIPES
7.000 francs, 800 mètres
1. Chrysmyr Pecquett). à M G 106 Si
Duforez),"a'
Brethës'/à P 1S 60
à M. G Brun.
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Quinze partants.
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M E Irani p
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Vagliano p
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Une encolure, une longueur et demis
une longueur et demie. *
Non placés . Lady-Liana, Yan, Blind.
Hope, Nyansa, Dontmarry, Picardie
Harmoniste. Very-Fast, Diiiah.
Treize partants.
Begobera (Chestr. ou Koh et BanocK»
est entraîné par D. Englander.
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M F Gaumetz
2. Télamon (F. Hervé), a M.
H La Montagne
3. Mistigri :C. Bouillon) à
M P. Promis
4 Capitolme (R- Tasseïi
Encolure, courte tête, une longueur.
Non placés Saint-Bieul, Momo R-
Bruce Belle-Aurore. Dame-de-Beàutâ.
Oui-Madame, Césarewitch, Knock-Out
Abracadabra. Renard-Gris-H Kerval'
Architecture. '
Seize partants.
45 M
12 se
9 »,
U M
45 » .
15 50
18 50
13 5Q
F. R.
de briguer
qu'à une condition, c'était que lu
candidature lui fût offerte par des
groupes de droite. Et ces groupes de
droite ont posé eux-mêmes la condi-
tion qu'en cas de succès, Hindenburg
chanqcrail le « système », c ftsf-.'t-
ining. Tout ne sera pas en-
sihle et rassurant si Hinden-
Jacques BAINVILLE.
soumettre aux gouvernements en vue Tardieu s'est expliqué avec une entière
franchise et dans les plus grands dé-
tails devant les commissaires qui
étaient venus nombreux.
II a répondu à toutes les questions
qui lui ont été posées.
M. Henri Bc'renper au nom de ses
collègues a remercié le président du
Conseil. -
dire
corc
bu va
PMI
i.ÀMDE A STRASBOURG
Strasbourg, 12 mars.
Durant la nuit, des jeunes gens ve-
nus d'Allemagne, ont appose sur plu-
sieurs devantures de magasins de VVis-
sembyur
tincs à IL
présidentielle de dimanche.
Le même vœu est émis en ce qui con-
cerne le questionnaire établi en vue de
la préparation d'une convention inter-
nationale sur l'assurance- invalidité,
vieillesse et décès.
La commission a renouvelé le vœu de
voir des représentants parmi les délé-
gués aux conférences internationales
travail..
La commission a pris connaissance
de l'enquête à laquelle a procédé le
secrétariat sur l'allocation nartielle en
nature des indemnités de chômage.
M. le docteur Laur a montré l'impor-
tance que présenterait à ce point de vue
la fourniture d elait.
cavalier s'efforça de le taire marcher
en appuyant sur les guides. La bête
partit à toute allure Le cavalier, rete-
nu pat un autre cheval qu'il condui-
sait à la corde, fut désarçonné et en
tombant se fractura le crâne.
Il fut placé dans un fourgon en at.
tendant l'ambulance qui le transporta
à l'hôpital militaire d'Agens
UN JEUNE GARÇON RENVERSÉ
PAR UNE AUTO
De notre correspondant particulier
CHAMPIONNAT DE FRANCE
. DIVISION D'EXCELLENCE
POULE' DE TROIS
POULE A
Cognac — C. A. S. G. contfé V. S. Co-
gnaaçise. — Match très ouvert dont un
score nul pourrait être le résultat,.
POULE B
La TMte. — C, A. Périgourdln contre
U. S. Testerine. — Les Péngourdlns
auront bien du mal à s'imposer, mais,
analemant, vaincront.
POULE C
Le Bownw. — U. A. G'ijanafsè" contre
Boucau Stade. — Les Boucatais, en
belle formé, auront raison des valeu-
reux Gujanais.
POULE D
BègL'.e. — F. C. Lourdats contre C. A.
Béglals -- Les i^ourdais, handicapés
par le terrain, devront certainement
s'incliner deva it les « jaxdiniers ».
z des papillons électoraux des
la propagande pour l'électior
mee
lier
tatic
es papiers portaient la croix gam-
et l'inscrintion : Vote7 pour Ht-
». Les auteurs de cette manifes-
i n'ont pu être identifiés.
UN DSSfJCURS
DU CiiA.NiÛELIER BRUNING
Berlin, 12 mars,
tait hier soir, au palais des
ta. le tour des partisans de
, aature Hindenbur,
parole
Le chancelier
L'Enlèvement
it k erth
LA NEIGE
Moutiers, 12 mars.
Depuis vingt-quatre heures la neige
tombe sans discontinuer.
Dans les régions basses la couche ne
mesure que 10 centimètres mais elle est
de 40 à Saint Martin-de-Beileville de
60 A Pralognan, de 80 à Val d'Isère et
de 1 mètre au Petit Saint-Bernard.
Grenoble, 12 mars.
La neige est tombée abondamment
cette nuit â Grenoble. La couche atteint
Bordeaux, 12 mars.
Jean Subercrrieot, âgé de 10 ans, habi-
tant le quartier de St-Bris, à Bègles. a , , nc-tcau
été tamponné par une auto, à l'instant sdr ^ P«eau.
précis où il traversait ia route de Tou-
louse.
Le petit garçon, qui portait des contu-
sions multiples, fut transporté dans un
hôpital suburbain par l'auteur de cet
accident, M. Albert Riguad, 49 ans, né-
gociant à Rodez
POULE E
Paris, — S. U, Agenais contre Rastng
Club de Rrance. — i.es athlètes lot-et-
garonnais, désireux d'effacer leur dé-
faite de dimanche dernier, sortiront
leur grand jeu et arracheront ia vic-
toire.
POULE F
Auoh. — C. A Villeneuvois contre F.
C. Auscltains. — Plus complets, mieux
aguerris, les Villeneuvois de l'interna-
tional Jean Gali t enlèveront la décision
POULE G
Saïnt.Claude, — A. S. Bortoise contre
c
Êpc
la
Berlin, 12 mars
Le fils de Lindbeiign n'était pas à
bord du president-Roosevclt.
Les vérifications minutieuses faites
par la police allemande dès l'arrivée
du paquebot dans le port d'Hambourg
ont prouvé, sans aucun doute possible,
eue l'enfant qui avait été pris pour le
de prendre la fils du colonel Lindbergh est le dis,
' Agé de 22 mois d'une dame danoise
Brûning a prononcé qui rentre dans son pays. Tous les fà-
nportant di=cours, qui a été radio- ; piers de cette personne t-taient parfal-
fiffusé h était adressé au peuple , te.ment en règle et l'enfant ne rêpon-
ail»mai,d tout entier. , ! dait d'ailleurs pas du tout au signale-
l 'orateur exnose d'abord toutes les ment précis du fils de Lindbergh que
rai'son= qu'il y avait de prolonger par j possède la police d'Hambourg,
la voie parfemenlaire. purement et
lement. ïe mandat de' l'actuel pré-
t du Reich.
Le but de l'opposition, poursuit
Bruni ne c'est la conquête
oir pour un parti,
UN CANTONNIER TUÉ PAR UNE AUTO
De notre correspondant particulier ;
Bordeaux, 12 mars.
Vendredi après-midi, un cantonnier
de la ville, âgé de 40 ans, poussant un
camion à bras, a été accroché par l'au-
to que pilotait M Féaix Bonneau, 37
ans, domicilié 33. rue C.adroin
Dans le choc, le piéton a été violent-
ée matin 6 à 8 centimètres et la neige i mont projeté sur le sol. Le blessé a été
continue à tomber à petits flocons. soigné a une infirmerie, rue Blanqui,
et ensuite transporté à son domicile, où
il est- décédé dans la nuit
ATTELAGE DANS UN GAVE
De notre correspondant particulier. .-
Oloron, 12 mars.
Un cultivateur de Sarrance-en-Aspe
vient de trouver lu mort dans des cir-
constances aussi tragiques que malheu-
rGusfîs
Habitent du hameau, M. Jean Nou-
queret s'était rendu, dans la journée
de jeudi, au marché de Bedous. U re-
venait dans sa voiture attelée d'un mu-
. let. Il pleuvait abondamment et la nuit
les pb's tenaces. < Le Diable » enlève j tombait En arrivant au pont Suzon, la
les cors en six iours. pour toujours, bête fatiguée fit un écart malencon-
3 fr. 95, toutes pharmacies. Attention \ treu'x et tout l'attelage, avec son con-
Exigez t Le niable »._F,pernay, phie , ducteur, fut précipité dans le lit du
XÛO 5ÎA JOURS, FwONDElNFEÀNALE
Six iours Il n'en faut pas davan-
tage au « Diable . pour détiuire les cors
du
à l'exclusion
des autres Si ce système venait à être
réalisé* cela aurait en Allemagne les
pues conséquences, et on ne sait pas
si le pavs pourrait s'en relever. Au
reste, il est facile de critiquer la
conduite des affaires depuis la fin de
la kuerre mais il serait plus îuste
de remonter plus haut et de chercher
plus loin, les responsabilités Tl est
po=sib!e. en effet, que si le maréchal
Hindenhura avait été appelé au com-
mandement des armées allemandes
plus tôt, pendant la guerre, les evéne- ,
monts auraient tourné autrement » ;
pour le chef du couvernement, le
président Hindenburg est un homme
envové de Dieu. .
M Ri-mmci rapnelle ensuite compien
coi 'esprit 'le décision est intervenu 8
i:;,.,', P;,i,.,r-. pondant ia truerre. où,
V lès conseils qu'on lui donnait,
V rSnréCha'i a poursuivi l'exécution de
'tunn titan de 'bataille qui s'est terminé
.'dus grandes victoires que
allemandes aient jamais
Weimmann. DepM h Toulouse,
Parisienne, place Wilson.
Phie
me des
.tria eS
iv-i-i.frées.
n rruii'iiir
Nouvelles &j.mrex»
Du 12 mars.
•m—> Le président de fa République
espagnole a signé un décret suppri-
mant l'examt.i sur la relinion dans les
épreuves' du baccalauréat.
«B-» tes ministres se réuniront en
conseil lundi prochain, dan* ta mnt'nêe,
a l'Elysée, sous la présidence de M.
Paul Doumer.
"~ Ce qu'on disait déjà en .230
F. C. San-Claudien. '- ...es Corrêziens,
fttisués par un interminable et pem-
ile vovage, devrout baisser pavillon en
face du team Jurassien, redouté des
meilleurs.
POULE H
Bézïers. — C A. Briviste contre A. S.
Buerroise — Los Biterrois ont à se re-
habiliter de leur échec du 6 mars der-
nier A Soudières, devant leur public,
Us n'y failliront pas !...
MATCH DE CLASSEMENT
Lourdes. — S. C. Albigeois contre A.
S. Bayonnaise — Cette partie restera
indécise jusqu'au bout, °t il est bien
difficile d'en prévoir l'issue. Nous ac-
cordons, néanmoins, une légère préfé-
rence aiix t jaune et noir > tarnais.
HUITIEMES DE FINALES
DE LA
DIVISION D'HONNEUR
Vichy. — U. A. Libournaise contre
C. S. Bergusien.
Narbonne. — Stade Châteaurenardais
contre C. O P. O. de Périgueux.
Chalon-sur-Saône. — S. S. des Prime-
vères contre Stade Marseillais.
Châteaurenard. — Stade Châlonnais
contre C. A. Tarbais.
Brive. — S. C. Montluçonnais contre
F. C. Carmausin.
Favoris : (J. S. Libournaise, Stade
Cli-ït 'aurenardais, S. S. des Primevè-
res, C. A. Tarbais et F. C. Carmausin.
LE CHAMPIONNAT DE FRANCE
DES « INSURGES »
Demi-Finales
Lyon. — Nord-Est (Paris, Lyonnais,
Alpes, Centré-Loire) contre Sud (Lan-
guedoc, Méditerranée).
Beau match en perspective qui.
malheureusement, aura à souffrir de
la concurrence de la rencontre L.O.U.-
R.C. Toulonnais.
De cette lutte, qui s'annonce très ser-
rée, l'équipe du Sud, grâce à la classe
de sa belle et rude ligne d'avants, doit
sortir victorieuse, et à l'action person-
nelle du prestigieux narbonnais Car-
rère, un des meilleurs demis de mêlée
du moment.
Les équipes auront la formation sui-
vante :
Nord-Est. — Arrière ; Maisonneuve ;
trois-quarts : Vellat, Cossarieu, Higué,
Houdet; demis : Desaureix, Germain ;
avants : Aytnairê, Finet, Blond, Tri-
quéra, PiquiraL Chautard, Bassi, Ma-
jérus.
Sud. — Arrière • Domec ; trois-
quarts : Lambert. Raynaud, Atgé, Rey-
naud ; demis : Teysseyre, Carrère ;
avants : Caruesco, Lepatey, Raynal,
Piani, Mollins, Sarda, Gélis, Bajouet.
Arbitre : M. Chamorin, de Perpi-
gnan.
..Pau. — Sud-Ouest (Pyrénées, Bêarn,
Bigorre, Côte Basque) contre Ouest
(Atlantique, Bretagne. Poitou). — Si
l'équipe du Sud-Ouest a belle allure,
celle de l'Ouest, formée avec les meil-
leurs éléments de Limoges, Nantes, Ber-
gerac, n'a pas grand chose à envier à
sa concurrente et peut, tout aussi bien,
prétendre à remporter la palme. Nous
ne croyons pas, cependant, qu'elle
puisse v parvenir et pensons que cette
première manche sera l'apanage du
« quinze » du Sud-Ouest.
Les équipes ont été ainsi formées :
Sud-Ouest. — Arrière : Bénazet; trois-
quarts : Raymond, Haget, Laborde,
Danglade; demis : Lorri, Bès ; avants :
Récaborde, Lahary, Bioussa, Ambert,
Augé, Delbosc, Ainciart, Brouzens.
Ouest. — Arrière : Ithurbie ; trois-
quarts : Bessède, Laval, Martineau, Du-
ché ; demis : Délias, Daudignon ;
avants : Apcher, Baynaud, Bataille,
Foulon, Rozès, Laussat, Fort, Tou-
louze.
Arbitre : M. Faur, de Toulouse.
Toulouse. — Section Paleise (2) con-
tre Stade Toulousain (2).
Paris. — U. S. Narbonitaise contre
Stade Français.
Biarritz. — Stadoceste Tarbais con-
tre Biarritz Olympique.
Perpignan. — S. O. Avignonnais con-
tre U. S. Perpignanaise.
Maramet. — U. S. Reveloise contre
A S. Mnzamétatoe.
Montpellier. — F -C. de Grenoble con-
tre U S Montpelliéraine.
St-Jean-de-Luz. _ Aviron Savonnais
contre St-Jean-de-Luz Olympique.
La Rochelle. — IJ S. Bergeracoise
contre S- A. Rochelais.
Après cette longue énumération de
rencontres pour un seul dimanche, qui
oserait croire que le rugby, en France
est eu plein marasme t Cette situation
est pour le moins, paradoxale. — GEO-
PERRET.
Yatagan-lll Massine et Yveline) est
entraîné par F. Grumetz.
PRIX DE LA GAMARCO
50.000 francs, 1.000 mètres.
1. La Bourrasque (Duforez).. G 8 »
à M. G. Beauvois P 5 50
2. Cibraine (C. Bouillon) à
M. R. Vallon p 7 »•
3. Etoile du Manoir (Goldin)
à , M.. A, Vogèle P 12 »»
Non placés : Alexandrovna, Galilée II.
Dame des Liesses, Masked Parade Ste-
Cécile.
Distance : Encolure, 1 long 1/2, 5 1. J,
La Bourrasque (Zionist-Indêpendan
ce), entraîné par Defeyer,
PRIX JACQUES PAPIN
20.000 .francs, 2.000 mètres
1 Mtrage.||| (E. Goldin) G 17 50
à M. E. Boullenger P 10 50
2. J-aveleur (C. Bouillon)
à M. R. Lecomte P 18 •»
3. Prospect (A. Lavialle)
à M. G. Beauvois.
4. Appio-Claudio (C. Bridgland)
à M. J.-O. Delor.
Non placés : Le Ravisseur, Klt-Bas,
Tranche-Montagne.
Mlrage-in (Van et Moselottei En-
traîné par Ed. Boullenger "
PR'X OMNIUM
50.000 francs, 1-600 mètres.
1. Rustaud (Sauteur) G 74 66
au Baron P. de Rouv P 14 50
2. Elperu (Mac Gée),
par J. Wittouck c P 11 »•
3 Fireoff (Brierre),
à M. J. Fribourg P 10 50
Cinq longueur une demi-longuema; ;
une longueur et demie.
Non places : Le Bébé, Stripthe-WU-
IGW. Moloch. Simba, Le Commissaire^
Mon-Copain, Cœur de-Lion.
Rustaud, par Almadiva et Rosane. Ea.
traîneur : G. Philidor.
PRIX GEORGES BALTAZZI
15.000 francs, 2.100 mètres.
1. Aimable (L. Vaizelfisch).. G tl »
à M. -"J. Sedraaoui P 13 £0
2 Morrinhos (R. Brethès),
à M. R. Lazard PU»
3. Gandelain (T. rurner),
à M. J, Fould PU»*
Distances : 4 long., 3 long., 5 long.
Non placés Vestris, Karthum, Fita-
mor, Ralph, Lanikez.
Aimable (Sardanapale-Guera), entrât,
né par Boullenger.
COUPE DES MAORIS
Gave.
Le cadavre du malheureux N'ouque-
ret ne fut retrouvé que le lendemain
matin. Etourd. d'abord dans sa chute,
il s'était noyé.
Cette disparition accidentelle a causé
en vif émoi h Sarrance. où I on plaint
d'autant plus le soi t ae Jean Souque- 1 Bourges. — Sélection du Lyonnais
ret qu'il était marié et père de deux 'contre Sélection du Berry
enfants en ba3-àc'e. Succès quasi certain de la Sélection
L'endroit où s'est produit l'accident du Lyonnais
est d'ailleurs très dangereux. Le poi ~ '
A NICE
Demain, courses à \ic«
tes probables :
Nice, 1? mars.
Partants et mon*
0OICE, comme l'AMOTB ;
FORTE, estante l'AMJTIÊi
d^Uciecse î.fi-oeur
le chancelier déclare ;
Hindenburg doit triom- ,
récisaufic |VstoniaC et i-éjçsît
ics co*nrs.
Deni.-.ndcl-!a dens tous les cafes et
chez vos ioumu ieui».
est très étroit et le parai et, trop >,a
constitue une protection insuffisante.
UNE VfMTURE
TOMBE DANS UN RAVIN
Sauveterre, 12 mars.
I Vendredi après-midi, un cultivateur
I demeurant a' La Bouffie, pies Sauve
.terre. M. P Chinc'ioUe. âaé de 72 ans
revenait de Nocrlie en voiture avec sa
| sœur, quand son cheval s'emballa en I
(croisant un camion nu! 1 et foula avec j
; la. voiture et ses oc i-up-ants dans un ra-
I M. Oiineholle. ne larda pr.s a expirer. :
; Son corp> a été transporté t\ son do- J
miellé. Quant à. sa sceur. qui a îecu l
|les soins du docteur Cailh*'.. de San- ]
; velerre. elle est ^ravemeut con lu- 1
s ion née.
DIVISION Di: PROMOTION
Quarts de finale
Châlons-sur-Marne. — R. A. C. Lillois
contre C. S. Lèdonien.
Cavaillons contre A.
Nîmes. — S. U.
S. Coursannaise.
Montauban. — L). A. Cadillacoise
tre Stade Bagnernis.
con-
Brivc.
contre U
Favoris
- .Sporting Club Decazevillois
S M( nilucon nuise
C. S I..'(Ionien. A. S
Stado Bagnérais, S. C Cour- ;
Deca- \
Equipes deuxièmes
Lyon. — C. S. Lèdonien (2) contre
I Lyon Olympique Universitaire.
XOCKSY
LA BELGIQUE BAT LA FRANCE
- PAR 1 BUT 4 0
Cet après-midi s'est disputé le 15' France-
Belgique devant t 500 spectateurs
Au coup a'envoi le^ Français sont partis A
t'attaque : ce ne fut guère qu'un feu de
paille car la première mi-temps fut dans
l'ensemble très ravorable aux Belges.
En effet, ceux-ci prirent un net accendant
territorial, mais na purent arriver à mettre
en défaut notre défense Au repos les deux
équipes étaient h égalité, 0 à 0.
Dès la reprise, la physionomie changea. Ce
fut au tour des Français de dominer et eux
aussi le firent d'une façon asse? nette, mais
se heurtèrent, chaque fols il une savante dé.
fer.se (les arrières •
PRIX DES PINS
19.000 francs, 2.000 mètrey
303. Lozère Uaffeux), SOS. Ghllbertl (Deso*
mer), 305 Ftoréal-IU Biancone). 300. Alfile-
de-Meaux Raballaud). 307. Floralie (Pflster).
308. Babouine Vallèttt), 309. Cyclope (Sin-
britt). Partants (touteut : Dor.a-Marianne-II
(X.), 311. Witty 'Carrait).
PRIX DE L'INTERNATIONAL
SPORTING CLUB DE MONACO
50 000 francs, 1.400 mètres
ïîl. Ol'Man River 'Sibnritt), 3-23. Hurlu-
berlu (Raballauil), 324. whoopée (Chevalier).
GRAND PRIX DE NICE
100.000 francs. 2.900 mètres
330. Lovelace 'Jénnings., 331 V'ous-Seule
(bailler). «32. Me.rueluckn Frlgoul), 333.
Sylvain (Allemand), 3;s. Mashonaland Mac
Gée), 3.1'). The Abyssinian Chevalier) 336.
Bulan (Rigaurt), 333. Ethec-et-Mat .Slbbritt).
PRIX DE LA RIV1ERA
18.000 francs, t coo mètres
341. Montréal Graham), 343. Yva (.Tafleux),
346. Tlie-Sentliy Chevalier). 3iP. '.lymyien
(Sibbritti. 350 Le-Rocquencier iCureton), 351.
Valclrado Carratl).
PRIX DE SAINT- RAPHAËL
12.000 f'-ancs. 2.000 mètres
£01.' Koulihiac (Grahaml, 362 Thermidor
Desnnu.ri. 303 Ttius ReJller,, 36-i. Beaure-
gaid iSihnritt. Brboutne Biancone),
372. L'Abbé-Constantin (Cureton).
SPORTS D'HIVER \
ETAT D'ENNEIGEMENT
Journée du 12 t.iars
LL'CHON-SCPEUBAGNERES altitude î
1.80-1 mètres). — Température • maxtnD).
; minima. —2 : fnafsséiir de m ueige.
0 Pl. 40 ; état do l'atmosphère, beau.
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

DIMANCHE 13 MARS 1932
E3RNIBRB KE
A LA CHAMBRE
£,a Loi Je Finances
SEANCE DE NUIT
Paris, 12 mars
„ „,.e est ouverte à 21 h. 15, sous
L& séaiinrl 205, 155 h 175.
Kegain : 210, 180 à 200, 150 à 170.
MARCHÉ DES VINS
Perpignan, 12 mars.
La "vambro de commerce cote les vins
de 9 à to fr. le degré, suivant degré et
délai de retiraison.
Alcools, pas d'affaires.
Carcassonne, 12 mars.
Cours moyen pour la semaine du 6 au
12 mars :
Vin-o. S', de 9 50 à 10 fr. ; 9°, de 9 35 â
9 fr. 75 ; de 10' à iï", elo 9 25 à 9 fr. 50, 10
tout le degré distillation, l'hectolitre nu
pr.s chez le récoltant, tono trais en sus.
BOURSE DE COPdMERCE DE PARIS
Paris, 12 mars
Céréales, Sucres, Alcools • Clos.
« Faire traiter devant nos enfants un
tait aussi controversé que celui de la
direction donnée à notre politique
étrangère ces dernières années c'est
troubler l'école par des discussions
politiques : c'est placer nombre de
maîtres entre deux partis également
fâcheux : mentir ou manquer, en pré-
sence d'enfants, à cette pudeur qui
devant un mort impose le silence.
C est à ce silence, nous l'espérons,
qu'on s'en tiendra. — Bartin, profes-
seur à la Faculté de droit de Paris ;
A. de Beaucorps, professeur au lycée
Molière ; André Bellessort, professeur
honoraire, homme de lettres • Alph.
Berget, professeur à l'Institut d'océano-
graphie , H. Boegner, professeur au
lycée Molière ,- E. Chève, directeur du
cours Legendre .- F. Croze, professeur
à la Faculté de Nancy : Henry Dam-
bier, ingénieur agronome ,- A. Debail-
leul, professeur au lycée Louis-le-
Grand ,- A. Decerf, professeur au lycée
Janson-de-Sailly ,- commandant Droin,
homme de lettres ,- L. Dunoyer, pro-
fesseur à la Soruonne ; M. Godron,
professeur au lycée Janson-dc-Sailly ;
Julitte, professeur au lycée Buffoh ;
Rob. Lamy professeur au lycée Lalta-
nal ; Ern. Maillé, professeur au lycée
Montaigne ,- Henri Massis, homme de
lettres .- Paul Maury. professeur au
lycée Rollin .- de Mones-Mossé, profes-
seur au lycée Louis-le-Grand .- J. Pas-
seron, professeur au lycée Saint-Louis .-
J. Perrot, professeur à la Faculté de
droit de Paris ,- O. Pozzo di Borgo,
professeur au lycée d'Alançon .- Jean
Benouard, homme de lettres : Bous-
seau, professeur au lycée Voltaire ,-
Verderand, ancien élève de l'Ecole
polytechnique ,- Viollet, professeur au
lycée Voltaire. »
Le Scrutin de la Cfeamiire
Paris, 13 mars.
Voici les résultats du scrutin sur la
proposition de loi déclarant que M.
Aristide Briand a bien mérité de la
patrie.
Nombre de votants, 479 : majorité
absolue, 240.
Ont voté : pour, 479 ; contre, 0.
N'ont pas pris part, au vote : MM.
Amidieu du, Clos, Bertrand d'Aramon,
duc d'Audiffred-Pasquier, Baudouin-
Bugnet, Beaugrand, Bergerot, Béron,
Boissin, Boucheron, F. Bouisson, Bour-
got, Bouteille, Brière, Cachin Chassai-
gne-Goyon, Clamamus, Coutel, Dahlet
Delbosc. Delsol, Denais, Desoblin, Des
saint, Dœble, Doriot, L. Dubois, Du
clos, Dumaine, Dumàt, Duval-Arnould ;
Evain, E. Fauré, Fraisseix, de Grand-
maison, de Lasteyrie, Le Corbeiller,
Lorin, Marty, de Montaigu, Mourer,
Oudin, Parés, de Polignac, de Bodez
Benavent, Roulleaux-'Dugage, Sabatier,
Sabiani, général de Saint-Just, Sou-
lier, Taittinger, de Tastes, Xavier' Val-
lat, Valletté Viallard, Ybarnegaray,
Paté, qui présidait la séance.
Etaient absents par congé : MM.
Adam, Henri Auriol, Ballu, Bergery,
Berthon. Besset, Blaoquebelair, Bois-
seau, Bonnefous. Bougère, Charles
Bouissoud, Braise, Bret. Bussat, Cail-
lies, Dsriac, Delessalle, abbé Desgran-
ges, Dumesnil, Dupin, Fabry, Falcoz,
Désiré Ferry, Franklin-Bouillon. Gellie,
Ginioux. Gonnett, Goy, Guérin, Henry
Guy. J Hennessy, marquis de Juigné.
Landry, marquis de la Ferronnays, Le
Cour Grandmaison, Leîas, Lerolle,
Lyons de Feuchin, Malingre, Mandel,
Louis Marin, Pacaud, Pascaud, Pate-
nôtre-Desnoyers, Payen. Pernod, de Ra-
mel, Reibel,' Renaitour, Ro:hereau, Sai-
mon, Scapini. stem, Thibault, Vidal,
Walter, de Warren. de Wendcl.
Après vérification, les communistes
portés comme n'ayant p^s pris part au
vote ont déclaré avoir voulu voter
contre.
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Prix des Pâquerettes : elle v rencon-
trera à nouveau Cridadis, Aspoin, An-
ticartelliste, qui finissaient derrière
elle ce jour -là- Do la part des deux pre-
miers nommés, une revanche est possi-
ble. Saint-Gond est ncosible en cette
société. Auguste H et Cincinnatus, sur-
tout lo premier, ont de très bonnes per-
formances à leur actif, mais on ne les
a pas revus depuis quelque temps.
Je choisis Anguelia et, l'écurie Met-
zelard.
La rencontre de « Cerbère » et « Ca-
ientin » suffirait à assurer l'intérêt du
Prix des Membres d'Honneur. Tous
deux, en effet, brillants vainqueurs,
dimanche, ont, à maintes reprises,
prouvé leur qualité. « Calentin » doit
rendre 25 mètres à « Cerbère ». Nous
ne le croyons pas incapable de rem-
plir cette tâche, mais il faudra qu'il
s'emploie à fond. D'ailleurs, ils auront
encore à compter avec « Evette » qui
a de la classe, et avec « Bonio », se-
cond dans le Prix du Tarn, derrière le
cheval de M. Pujol. « Exalgine ». « Co-
lette Ma.g », « Epi » sont possibles.
Je désigne : « Calentin » et « Evette ».
«Messine » ne rencontrera plus un
« Aigoual » dans le Prix des Lauriers.
Aussi, cette fois, peut-être pourra-t-elle
les cueillir. « Saute Tout » a une bon-
ne course en octobre. U a couru à
Pau sans succès. « Scoty », sur une
forme ancienne et « Snotvdriff » peu-
vent figurer.
Je choisis : « Messine » et « Saute
Tout ».
« Didi B » et ï Distingué II » sont,
à notre avis, les concurrents les plus
en vue dans le Prix de la Société d'En-
couragement. « Célibataire II », « Epi »,'
« Evérine », « Fait d'Or », « Figaro »
ne sont cependant pas des concurrents
négligeables.
Je choisis : « Didi B " et « Distin-
gué II ».
«S'SEsaa®sBSBEEHHffiEfcae»oai
| AERONADTIQDE j
BESEHrîSSH-HSSÏBBSniHBEBHItBnaE?'
SANS NOUVELLES
DE M, ET Mmo DE SIBOUR
Dakar, 13 mars.
Le vicomte et la vicomtesse de Si-
bour, qui ont quitté Dakar le 26 février,
à bord de leur monoplan de grand
tourisme, en compagnie du mécanicien
Damet. n'ont, depuis cette date, donné
aucune nouvelle.
On sait crue le vicomte de Sibour
avait décidé de porter secours à Maryse
Hiltz. en panne près de Niara«y.
La courageuse aviatrice tentait de
joindre Madagascar, lorsqu'une' panne
mécanique interrompit son raid.
On pense que l'équipage a dû se po-
ser en quelque coin isolé de la brousse.
Redoublons de précautions !
Aux époques où la santé publique est
menacée par les temps mauvais qui fa-
vorisent i'éclosion des épidémies re-
doublons de précautions 1 A l'organis-
me débilite par la faiblesse, par l'ané-
mie ou le surmenage, la maladie épide-
micrae ou autre est plus sévère, prenez
à ces moments la Qûintonine qui pat-
simple mélange dans votre vin de ta-
ble ordinaire, met à votre disposition
un puissant fortifiant, un *s»rn*Hitai«
éprouvé de vos facultés C, -îense..'
Prenez ia Qûintonine et cet acte léger
à votre bourse sera l'aide puissante que
vous cherchez. Ttes Phies : 4 fr 95.
d'insérer dans la loi de Finances des
dispositions aussi spéciales que celles
qui ont pour objet, de régler le fonc-
tionnement d'une caise des calamités
agricoles.
Je considère, d'aulre part, que la
création d'une caisse nationale de
réassurances serait une erreur techni-
que grave, et que le texte "qu'a fait
adopter M. Gadaud par les commis-
sions compétentes du Sénat est bien
supérieur aux dispositions dont on pro-
pose ]e vote à la Chambre. C'est ce
texte qu'il conviendra d'insérer dans
la loi de finances.
M. Bonnevay combat la demande de
disjonction. MM. Y von Delbos et Ernest
Lafont s'associent à ses observations
Finalement, ,3a.r 340 voix contre 1S5,
la disjonction est repoussée.
La suit.» de la discussion est renvoyé»
à aujourd'hui.
Prochaine séance cematin. à 10 h,
La séance est levée à minuit 20.
HIPPISME
h AUTEUR.
Paris, 12 mars
Demain, courses à Autcuil.
Partants et montes probables :
PRIX NOGARET
10.000 francs; 3.500 mètres
t. Trésigny (Bagniard); 2. Heugon (Hiêro-
nimusl- 3. St-Benoi* (Brillet); 4. Charles-
Quint (Reinette); 5. Tolédane (Simmons); 7.
Soprano (Howes); 8. Crédo ou 15. Lampo
(George); 10. Master-QuacK (Costadoat); 12.
Altagor (Néel); 13 Mal-y-Pense (Léger); 16.
Roi-Ferdinand (Luc); 17. Haig (Cervo); 18.
La-Flambée (Bertini); 19. La-Vallouise (Faye)
PRIX BOUCANIER
30 Alcibiade (Harrisson); 31. Astor (Clay);
33. Alcide (Moynaid). 84. Canoniste (Pouja-
de); 36. Mounéou (Plaine); 37. Révérende-II
(Dunn); 38. Prophète (Leroy); 39. Honolulu
(Lethien).
PRIX ML'RAT
100.000 Irancs; 4.500 mètres
50. La-Frégate (Riolto); 51. Millionr.airse-Il
(Duffourc); 52 El-Hadjar tBonaventure) ; 53.
Fonspertuis (Luc); 54. Le-Miracle (Niaudot);
55. Derby (Cérez); 56. Blason fMaubert); 57.
Wavelets-Lad (Howes); 58. Maryland (Ba-
gniard); 60. Dambach (Costadoat); 61. Char-
don-Rouge .Romain); 63. Belle-Bleue- II (Lock)
04. Sachet (Dunni.
PRIX JOIGNE
50.000 francs; 4.10O mètres
71. Rebenti (Trémeau); 72. Les-Bossons
(Lock); 73. va-sans-Crainte (Bagniard); 74
Les-Rameaux-II (Luc); 75. Palestrlno (Ca-
mes): 78. Vizille (Gleizes); 79. Pour le Roi
(Costadoat); 80. Cr.r.mpion du Roi (Lester);
81. La-Sabaudia (Nir.udot); 83. Coco-Chéri
(llowes); 84. Le-Ludion (Cervo); 85. Magnus-
Rex !X).
PRIK DP. LA ROCHEFOUCAULD
15.000 Irancs. 4.000 mètres
9C. Pollywog (Mathet). 91. Kadi-KOran (Le-
hagre), 92. Sarton (Martel), 93. Anubls-Il
(Dodelier), 9'.. IshaUml li^ROii), 95. Jardin-
Clos (de 'Boutai»), ï>7. L.Kly-Simone (Colli-
pnon). !?8. Sunssel (Peysson), 99. Lo-Jutiilé
(Rlou).
B B&DIII1E
es
IIBIIIII.IIK.fl B K la
PRIX BOHVEEUIL-II
29.00 Ofrancs, 3.500 mètres
110. Stirine (Nlandot). 11.. Brûflor (H.
Haes), 112. Gin-Fizz-Il (Lock), 113. Strident
(Trémeau), 114. Calabardler (Bail), 116. Par-
ti-Pris (Dunn), 117. Mor-tboron (Gardiner),
118. Gamin (Romain), US. ïvetot-II (War-
ren).
Pronostics :
La Veine (Augure) : Roi Ferdinand, Saint-
Benoît — Révérende II, Mounéou — Million-
naire II. Blason — Les Rameaux II. Four
le Roi — Pollywog, Anubjs II — Shrine,
Parti Pris.
Le Jockey (Vigilant) : Roi Ferdinand, Heu-
gon — Alcibiade, Mounéou — Millionnaire
II, La Frégate — Ecurie Boulanger, Cham-
pion du Roi — Pollywog, Jardin Clos —
Parti Pris, St.rine,
Auteuil-Longchamp : Soprano, Heugon —
Mounéou, Astor - - Millionnaire II, El Had-
jar — Les Bossons, Ecurie Boulanger — Jar-
din Clos, Pollywog — Shrine, Ginfizz II.
L'Intransigeant : Soprano, La Vallousie —
Révérende IL Honolulu — Blason, Mary-
land — Palestrino, La Sabaudia — Jardin
Clos, Whimscy — Shrine, Brulfor.
Paris-Sport (Lynx) Heugon, Roi Ferdi-
nand — Alcibiade, Mounéou — Millionnaire
II, Belle Bleue II — Ecurie H. Boulanger,
Pour le Roi — Jardin Clos. Anubis II —
'Shrine, Gin Fizz II.
A TOULOUSE:
DIMANCHE 13 MARS
Deuxième réunion de la Société
du Demi-Sang
La brillante gagnante du Prix de
l'Hers Frangine peut renouveler son
succès dans le Prix des Pyrénées L ex-
trême facilité d& -a. "ictoire d il
huit jours lui vaudra encore
nombreux partisans. Frédegonde
y
ici de
a éga.
envmt très bien couru dans le Prix du
Tarn Dorina III ne s'est pas présentée
dimanche dernier, mais semble aujour
cl'nui assez bien placée
était troisième da
par Frangine < ,
lentes performances. Colette Mac, F
caro. Capri
Francœur -II
la course enlevée
C. llis'ingué II a d'excel
I ASSOCIATION i
BBnaaaBBBBBKNHBaBrjllr
Londres, 12 mars.
Voici les résultats des demi-finales de la
Coupe d'Angleterre :
A BIRMINGHAM. — Arsenal a battu Man-
chester-City par 1 but à 0.
A HUDDERSFIELD. — Newcastle a battu
Chelsea paT 2 buts à 1.
«assiDiBiaiBsiBaEEiBDi man
BOXE
1
n
B
n ÏBBS'BBItBCtEiBBBBBBBBBBBBBa 3
Paris, 13 mars.
Au Central Sporting Club, le géant
italien Grizzo bat le Basque français
Bardos, par arrêt de l'arbitre au pre-
mier round.
A Paris-Ring, l'Italien Bonetti bat
aux points, en 10 rounds, le Français
Jean Gavalda.
Déjà... des Punaises !
On les voit revenir avec le premier
soleil. Heureusement qu'un seul badi-
geonnage avec le Ilozol suffit pour les
détruire, ainsi que les ceuts, sans rien
tacher ni détériorer. * fr. 95 le flacon.
Tttes Pharmacies. Drogueries et, Mar-
chands de couleurs, etc.. A Toulouse,
Phie Parisienne, place Wilson.
Fête Musicale
de la grande Sg ,- 9
du Bàara et du Pays SÙ^MB
AUX rCCîCTÊS MUSICALES
D'AMATEURS
Nous apprenons qu'à l'occasion de la,
grande semaine du Béarn et du Pays
Basque qui se déroulera 4 Pau en mai-
juin prochain, des fêtes musicales se-
ront organisées le dimanche 5 juin pro,
chain.
Ces fêtes comprendront un festival-!
concours ouvert à toutes les sociétés
musicales d'amateurs : harmonies, fan.
fares, chorales d'hommes, chœurs mix-
tes, orchestres symphonlques, estudian-
tinas, fanfares de trompettes de cava-
lerie, de trompes de chasse, tambours
et clairons.
En raison du peu de temps dont elle
dispose encore pour l'organisation de
ce programme, la commission techni-
que a décidé de limiter strictement le
nombre des sociétés pouvant être ad-
mises et de clore les adhésions dès que
le nombre qu'elle a prévu sera atteint.
Le règlement conçu sur des bases très
larges comporte un festival et des
épreuves facultatives de concours de
lecture à vue, d'exécution et d'honneur;
de belles récompenses seront mises à
la disposition du jury : couronnes, pal-
mes, plaquettes, médailles en vermeil,
argent premier titre et bronze artisti-
que, en outre un diplôme artistique ac-
compagnera les récompenses. Des in-
demnités kilométriques seront offertes
aux premières sociétés inscrites.
La commission des fêtes musicales
recommande vivement aux sociétés in-
téressées de demander au plus tôt le
règlement offert. Des démarches sont
présentement faites dans le but de fai-
re obtenir une réduction de 50 % en
faveur des sociétés musicales qui pren-
dront part à ces fêtes.
Tout sera mis en œuvre pour que
les sociétés ainsi que leurs invités em-
portent de ces fêtes et de leur séjour
dans l'accueillante cité paloise un ai-
mable et durable souvenir.
La correspondance doit être adressée
au secrétaire des fêtes musicales de la
» Semaine du Béarn et du Pavs Bas-
que » Hôtel de Ville de Pau (Bureau
de l'Automobile-Club).
Concours Régional Agricole
de Toulouse
DU MERCREDI 4 MAI
AU DIMANCHE 8 MAI 1232
En plus d'une importante, exposition
de machines, dont les engagements
sont encore acceptés, une exposition
d'animaux montrera les progrès réali-
sés par nos éleveurs des races bovines,
chevalines et asines, ovines et porci-
nes.
Les agriculteurs peuvent réaliser au-
jourd'hui des profits très appréciables
avec les produits de la basse-cour. Les
nombreuses races de volailles françai-
ses et étrangères, celles de canards" et
d'oies, de dindons, de pintades, de pi-
geons seront présentées, ainsi que
toutes races de lapins de ferme et de
lapins à fourrure.
L'exposition féline est toujours pré-
vue pour le jeudi 5 mai.
Le règlement du concours est adressé
gratuitement sur simple demande au
commissaire général du concours agri-
cole, 9, rue Ozenne, Toulouse.
COUTURE
niS TâILLEURS
NOS MARTEAUX
iOS ENSEMBLES
ni2 de la Trinité
TOULOUSE
IV sont
je choisis
Anguelia,
la précèdent
à citer.
. c et Lorina
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DIMANCHE 13 MARS 1952
TOULOUSE
Les Elections Législatives
PREMIERE CIRCONSCRIPTION
CANDIDATURE DUPEYRON
En attendant la fixation de la date
des élections et le commencement ae
la campagne publique d'affiches et de
réunions, M. Henri Dupeyron, docteur
en droit, avocat à la Cour d'appel, re-
cueille tous les jours de nouveaux en-
couragements et des concours de plus
en plus nombreux.
Les électeurs se rendent compte de la
gravité de la prochaine consultation
populaire et ils savent gré â M. Du-
peyron de la netteté et de la fran-
chise de sa position politique.
Candidat de l'alliance démocratique,
M. Dupeyron opposera au bloc socia-
liste carteltiste le groupement de toutes
les forces politiques saines qui doivent
s'unir dans le pays comme elles se
sont unies au Parlement dans une lar-
ge concentration républicaine autour
du ministère Tardieu-Laval.
Entre ces deux groupes d'électeurs,
le parti radical-socialiste, méconnais-
sant les données de la consultation po-
pulaire et la fausseté de sa propre po-
sition a suscité une nouvelle candi-
dature en la personne de M. René
Milhaud. mais quels que soient ses
mérites personnel. M" Milhaud subira
le lourd h'.i.dicap de ses quatre échecs
successifs devant le corps électoral,
même lorsqu'il se trouva pratiquement
seul en face de M Bedottce et bénéficia
de circonstances et de concours excep-
tionnels qu'il ne retrouvera plus. Les
électeurs décidés à faire échec aux
socialistes n'égareront pas leur suffra-
ges sur ce candidat sans chances de
succès.
D autre part les citoyens sont avant
tout épris de logique et de clarté. Ils
n'ont pas compris et ne peuvent pas
comprendre la» position équivoque du
parti radical-socialiste qui poursuit à
Toulouse une politique antisocialiste et
dont les élus au Parlement ont ton-
jours confondu leurs suffrages avec les
élus S. F. I. O. dans une même oppo-
sition stérile à la majorité et aux
gouvernements qu'elle a soutenus.
Il faut savoir choisir désormais entre
le cartel, donrné par les socialistes et
la concentration républicaine.
Entre ces deux formations nul doute
qme la majorité ne se soit déjà pro-
noncée et que la grande masse des
électeurs non socialistes résolus fi com-
battre utilement le collectivisme en
joignant leurs efferts auteur d'une
candidature capable de. triompher,
n'apporte ses suffrages à M. Dupeyron
dont le programme d'union républicai-
ne et de progrès social doit réaliser
autour de son nom le groupement de
toutes les bennes volontés.
C'est dire que chaque jour à mesure
crue les positions se précisent et que i
sent les S.F.I.O. et leurs acolytes car-
tel!.stes, et permtt de piéjuger sans
crainte d'erreur un triomphal succès
des candidats d'ordre.
Dimanche 6 mars, à Mons, Peille
exposa a nouveau son programme aux
électeurs rassemblés autour de M. le
Maire, qui avait bien voulu accepter la
présidence de la réunion.
Mais après avoir passé en revue les
diverses parties de son programme,
Peille insista tout particulièrement sur
la nécessité qui s'impose à tous les
citoyens de ne donner leur appui qu'à
des candidats d'une probité rigoureuse
et donnant, sans réserve la garantie de
leur mandat.
« Vous ne permettrez pas. leur dit-il
en terminant, qu'un « Berlia la Com-
bine » transporte sur le terrain paile-
IIILII aire l'usage des iouJies manœu-
vres ét des transactions duuteuses qui
ruinent ie budget communal pas pius,
d'ailleurs, que vous n'admettrez un jour
de pius la présence au Parlement d'un
député élu avec un programme nette-
ment national et oui. prisonnier d'une
gérontocratie bassement sectaire, a re-
nié quatre années durant la parole
donnée.
i Contre leurs prétentions scanda-
leuses, vous vous dresserez avec moi
pour leur crier avec la dernière éner-
gie :
Topaze combinard et député félon,
On ne passe pas !
TROISIÈME CIRCONSCRIPTION
LA TEMPÉRATURE
DU 12 MARS
La pression atmosphérique est tou-
jours basse sur le golfe de Gascogne
ainsi que sur la Méditerranée Orien-
tale.
Des fortes pressions ont leur siège
sur les Iles Britanniques et la Mer du
Nord
Les pluies ont continué sur la France
mais avec moins d'intensité .
On relève à Toulouse. 2 m/m. d'eau.,
i.j à Biarritz. Cherbourg.
La température maxima donne 18° à
Nice, 17° à Marseille. Perpignan, 15° à
Biarritz, 9° à Bordeaux, 8° à La Bo-
chelle, 7° à Nantes, Brest, 4° à Lyon,
Paris, Le Havre
Dans nos régions, temps couvert,
vent du vid-est.
A Toulouse,, temps nuageux.
Pression barométrique amidi : 759.
Température amidi : 14°.
Température mimma : 5°.
Tempéra'ure maxima : 16°.
Vent à midi : Est, sud-est, faible.
Soleil : Lever, 6 h. l j; coucher, 17 h.52.
Lune — Premier quartier le 15.
Probabilités. — Temps nuageux; vent
du sud-est; quelques pluies.
ET D'UN TROUSSEAU DE CLÉS
recherche le ou les auteurs d'un
t commis au préjudice de Mme
i, propriétaire, rue du Pycrou,
>i: . ln .f.. eI> c ' lrK ( clés dérobées 'à des
UN HOMME PEU SCRUPULEUX
Sur plainte de M. Pascal Roques de-
I meurant i uc- du ïaur, n° 4, et après
enquête de M. le commissaire de po-
lice du 1er arrondissement. Sébastien
l'.'jurrilliiii, 47 ans, demeurant en garni
au n' 23 de ia nie Matabiau, a été mis
a la disposition de M. le procuietir de
la République, sous l'inculpation de
filouterie d'aliments.
VOL D'UN VÉLO
il constitue une société fondée sur
l'amour et ia charité librement prati-
qués ». |
Le lendemain, vendredi soir, noms
avons appris en quoi consiste la vie i
chrétienne. M. Jean-Marie Cuzetieeve, qui habite
Les deux grands sacrements de notre 'L >'ue des Sabots a porté plainte con-
religion sont l'Eucharistie et la Péni- tI-e inconnu pour vol de sa bicyclette,
tence, sacrements d'amour et de misé- 1 commis vendredi soir. Enquête
ricorde : Voyez la parabole de l'Enfant
la date du scrutin se rapproche, te
succès de M. Dupeyron se dessine et
s'affirme davantage.
DEUXIÈME CIRCONSCRIPTION
CANDIDATURE PEILLE
Ainsi que nous l'avions annoncé mer-
credi, notre ami Peilie, avocat a le
Cour, candidat de Concentration répu-
blicaine et d'Alliance démocratique, a
donné, samedi et dimanche dernier,
deux grandes réunions publiques et
contradictoires qui ont obtenu le plus
vif succès.
A Lasbordes d'abord. Peille exposa
samedi soir, devant un auditoire qui
groupait la quasi unanimité des élec-
teurs, le. programme sur leqtt.els ils se-
ront amenés à se prononcer dans quel-
ques semaines.
M. de Puybtisqnie. adjoint au maire,
avait bien voulu accepter de présider
effectivement la réunion et de présen-
ter le candidat. Il le fit avec une bonne
grâce parfaite et sut, pendant quelques
minutes, tenir son auditoire sous le
charme de sa parole vigoureuse et
imagée.
Prenant ensuite la parole, Peille re-
mercia les électeurs de Lasbordes de
l'empressement qu'ils avaient
venir assister à la réunion, malgré l'in-
clémence du temps.
Puis abordant le fond même de son
sujet, le candidat, de sa voix chaude
et vibrante, s'éleva avec la dernière
énergie contre la tactique cartelliste,
qui cherche à faire de la question de
la paix «t de la crise économique te
tremiplin de leur campagne électorale.
« Oser prétendre qu'un narti a,le mo-
nopole .des préoccupations d'ordre so-
cial dit-il, est un pur mensonge, car
toutes les lois dites sociales ont été
votées sur l'initiative de députés natio-
naux, et quant à affirmer, avec le
cynisme révoltant qui caractérise nos
adversaires, que les « bourgeois , veu-
lent la guerre, ont besoin de la guerre,
«'est à, n'en point douter, la plus basse
et la plus criminelle des calomnies ! »
N'hésitant pas à prendre à son compte
la célébra expression de « guerre à la
fp.erre » Peille démontre lumineuse-
ment que plus que tout autre il désire
toi aussi « passionnément » la paix,
mais due son désir, dont la sincérité
n'est pas douteuse, est basée, non point
sur des préoccupations d'ordre senti-
mental mais, au contraire, sur des
contingences tangibles et raifonnées
Très chaudement applaudi, Peine
Dasse ensuite à l'exposé de son pro-
cramme social, fait de.réalisations hai-
dies, mais respectueux des principes
essentiels sur lesquels repose notre dé-
mocratie et excluant avant tout toute
déviation collectiviste.
«imnliflcation administrative, moder-
nisation des méthodes, réfoime judi-
ciaire et fiscale, tels sont les p rem ers
points sur lesquels il attire l'attention
de ses auditeurs.
Puis abordant les grandes questions
sociales il passe à l'examen du ptop t i
dit « Ecole unique ». en démontre 1 ma- .
nité et sur une interruption d un
citoven avisé, explique nue bien loin
d'être adversaire du développement de
] •enseignement gratuit il est. au con-
traire partisan d'une large expansion
aux classes laborieuses de l'enseigne-
ment secondaire, mais il précise nue
Attendre convocation pour
Lundi 14 mars aura heu, à 21 heures, ] se présenter
au siègo de l'A.G.. l'assemblée géné-
rale statutaire de la section de méde- 1
SECTION DE MÉDECINE DE L'A.G.
Nouvelles Religieuses
NECROLOGIE. — M. l'abbé Jean-Clé-
ment-Lucien Saint-Raymond, né à Ni-
zan, le 3 novembre 1851 ; ordonné prê-
tre, le 15 min 1878 . vicaire à Ger-de-
Boutx, de 17 juin 1878 curé de Courêt,
le 20 juin 1880 : de Sarremezan, le 22
juillet 1881 • de Franquevielle le 9 dé-
cembre 1891 : de Larroque, le 20 juillet
1901, est décédé dans cette paroisse Je
6 mars 1932.
M. l'abbé Saint-Raymond était membre
de l'Association de Saint-Joseph éta-
blie dans le diocèse en faveur des prê-
tres défunts,
SYNODE DIOCESAIN. — Le Synode
diocésain sera tenu dans la chapelle
du grand séminaire, le mercredi et le
jeudi de la semaine de Pâques, 30 et 31
mars 1932. La messe du Saint-Esprit
sera dite ie mercredi 30 mars, à huit
heures précises.
QUETE POUR LES ECOLES LIBRES.
— Mgr l'archevêque rappelle dans a
semaine Catholique que la quête pour
les écoles libres sera faite comme
d'habitude dans toutes lès églises le
dimanche des Rameaux.
CENACLE '7, rue Deville). — Lundi
d'Union 114 mars, à 15 heures, conférence par :e
I R. P, Roth sur « Les conditions de
l'autorité (les sanctions) » pour les da-
mes et les jeunes filles.
Vendredi 18 mars, journée de Rê-
collection pour les dames et les jeunes
filles, par ie R. P. Roth.
8 h. 30. sainte messe ; 10 heures,
première instruction ; 15 heures, ieu-
xième instruction, suivie de la bénédic-
tion du Saint-Sacrement.
cine. Tous les étudiants en médecine
inscrits à l'A.G. sont priés de s'y ren-
dre.
La Presse Périodique
« LE JOURNAL DE TOULOUSE »
143 année. — Directeur : Victor Lespine.
SUPERBE PHOTOGRAPHIE frratuite
pour tt achat parure mai'., comm. souv.
ire coiTjm , etc. chez MEUNIER, 1, r.
Ozenne," angle Carmes.
CLINIQUE MONTAMAT, tél. : 9-72,
39,. boulevard de Strasbourg, Toulouse-
Fractures, luxations, malformations,
orthopédie. Radiographie. Soins immé
diats à tous blessés. Ouvert jour et nuit.
ECOUTEZ les sermons du Carême de
f Notre-Dame de Paris avec un . poste
Du tac au tac, par André , Dalton toutes ondes, alimentation sec-
L'Etat trop cher, par Emile j teur, démonstration à domicile. BAN-
CAL, 54, rue Bayard, Toulouse.
langerie, partie civile.
Enfin, dans une affaire de violences
légères deux prévenues ont été con-
damnées à 2 et 3 journées de travail.
A L'INSTRUCTION
Journée du 12 mats
M. Gleises, juge d'instruction, s'est
occupé d'une affaire de vol, 2.50O francs
au. sujet duquel est détenue Cécile R...
Le même magistrat a décerné un
mandat d'arrêt acontre René L..., in-
culpé du ol d'une cyclette.
M. Gleises a rendu une ordonnance
de non-lieu dans la poursuite suivie
contre inconnu, à la suite du décès
| militaire, 4, rue Duranti (2* étage). Les jeu.
nés gens sont priés de 'inscrire sans retârd,
Ail BlacKs Toulousains. — Aujourd'hui. 4
14 heurs, sur leur coquet Stade du quai des
Minimes, les A. B. T. reçoivent les équipes
1, i et 3 de la J. S. Caramanatse. Les for-
vents du l-asket qui se rendront nombreux
au terrain des A B. T. sont certains d'asc-is-
ter à de très belles parties disputées dans le
meilleur esprit du jeu.
Tournoi Pyrénées-Côte-Basque. — Section
Paloise contre Stad Toulousain, — Compo-
sition de l'équipe du Stade :
Arrière : Bacquié. — Trois-quarts : Liniè-
tes, Espinasse, Courrèges, Murât. — Demis ;
Lacans, Cécilia. — Avants : Narnonne, Hilai
suspect de Douzat. L'information et Cancel. Rouziès, Arnaudé, Trêzy, Biboulct
l'expertise médicale ont établi que seu- i Roauetanière, Bigcrre.
li l'hypothèse d'un acaident peut-être
envisagée.
Enfin, ce magistrat instructeur s'est
occupé d'une aiîaire de faux et escro-
querie pour laquelle est incu'né Geor-
ges B... Celui-ci' a cié interrogé et con-
fronté avec deux témoins,:
AUTO . MIDI STATION SERVICE
Lavage et graissage de nuit.
34. boulevard Riquet. Téléphone 43-41.
Dans Le Journal de Toulouse d'aujour-
d Irai, 11 faut lire notamment : Brland-
HindenBurg-Hitler, par Victor Lespine.
Choses drôles
Charpentier. -
Laurtnt, ancien député. — Hommes et .dus-
ses de chez nous . Les Prestidigitateurs
toulourains, par la docteur de Métier do
Labarthè. — Touénilhsdos : Séro enganad,
par Tôtlênil de Lalando. — Gazette riniée :
La Grève des étudiants par Victor Mire —
L*. journal dê Toulouse, il y a cent ans
(14 mars 1832). — L 14 h. 30, Terrain de Cassclardit ;
Herbu Olympique Conuillc-Equipe 1
Sporiino-Club.
»-> 16 heures, Jardin Royal : « La
i'assion ».
e»-» 16 h. 30, Société archéologique
Hôtel d'Assézat Eloge de M Vurbach
nar M Lëcrivain. Rapport par M. Dut
>our Distribution de prix, conférence
par Me P. de Gorsse .- * Trois abbayes
du. Bas-Languedoc ».
m—* 17 heures. Société d'astronomie
populaire. Faculté de Médecine. Con-
férence par M.. Abelous : « Entre les
deux infinis ».
m—> 20 h. 30, Théâtre du Capitole :
Chaliapinc dans « Boris Godounow •.
ŒUVRE DES CATECHISTES VO-
LONTAIRES. — Un appel est adressé
aux dames catéchistes pour qu'elles
assistent lundi 14 mars, à 1? i ->vs,
dans l'oratoire de Notre-Dame de Na-
zareth, 7, rue Philippe-Féral. à la réu-
nion de leur œuvre, en l'honneur de
Saint-Joseph.
Elles sont en même temps p-iées d'y
amener les personnes susceptibl ÎS de
s'intéresser à l'œuvre et de s'y agréger
en la connaissant mieux.
A 17 heures, allocution et ronvpls
par le directeur de l'Œuvre, M. le vi-
caire général Brûle (supérieur du
grand séminaire). Salut solennel.
AMICALE DU PEBSONNEL CATHO-
LIQUE DE L'ONIA. - Aujourd'hui, à
l'Institut Catholique, à neuf heures,
grand'messe, sous la présidence de S.
G. Monseigneur Saliège, archevêque de
Toulouse, qui prononcera une allocu-
tion.
A l'issue de la messe, réunion men-
suelle dans la salle Schœpfer, à l'Ins-
titut ; allocution du B. P. aumônier.
Discussion des diverses questions à
l'ordre du jour.
Samedi après-midi, au moment où
Mme Jeanne Jelard,. 76 ans, domiciliée
rue Riquet, rentrait chez elle, un indi-
vidu lui a porté un violent coup de
poing en pleine poitrine.
Une enquête, immédiatement ouverte,
permettra de trouver rapidement cette
brute,
COURTJCIRCUIT
A 16 h. 30 samedi, un commence-
ment d'incenrlie, dû à un court-circuit,
s'est déclaré, rue du Poids-de-i'Huile,
dans l'appartement de Mme F..., con-
cierge de la Maison Universelle.
Les dégâts sont insignifiants.
UNE EXPLICATION
PLUTOT VIOLENTE
Sur le boulevard tt.'Arcole ,1e même
iour, vers 3 heures de l'après-midi, une
discussion s'est élevée entre M. Spiral
et M Sabatle l'un habitant rue Le-
jeune l'autre descente du Bazacle.
Des par îles on en vint rapidement aux
coups et M Sabatier e porté plainte
pour coups et blessures. Enquête.
LES GALERIES VICTOR-HUGO, 21,
place Victor Hugo, procèdent actuelle-
ment à la vente réclame d'un stock
considérable d'articles d'émail, galva-
nisé, porcelaine et cristaux, à -3, 5, 10
et 15 fr. Hâtez-vous d'en profiter.
COUP FRANC. .. 'EN DIAGONALE
C'est dans la « Diagonale » gris, mar-
ron ou bleu qu'INGLEBERT: avec la
sûreté que l'on sait, coupera votre
prochain costume 'sur pMMire Coup
franc ? INGLEBERT suit, en effet, une
politiciue : celle du prix juste et vrai.
Le prix juste et vrai du costume sur
mesure parfait n'est pius de 800 francs,
mais oscille autour de 500 francs. Voyez
ses tissus « Diagonale ». ils sont de la
ipîus ex tuise et récente nouveauté.
INGLEBERT, 55, rue Alsace, Toulouse.
LUNDIS LITTERAIRES
C'est lundi prochain qu'aura lieu la
conférera du docteur Paul Voivenel
dans lt,alle du Sénéchal, rue de Ré-
musat, ie psychologue et ' physiologue
bien connu du public toulousain, trai-
tera le sujet suivant : 0 Nos façades et
leurs correspondances psychique ».
Le talent du conférencier est suffi-
samment connu et goûté du public tou-
lousain pour qu'il soit inutile d'insis-
ter su rl'attrait d'une telle conférence.
Prix ordinaires des places.
ACTION SOCIALE DE LA FEMME
L'Action Sociale de la Femme tien-
dra sa prochaine réunion lundi matin
14 mars, à 10 heures, dans une des
salles de l'Institut Catholique.
Sujet traité : L'encyclique « quadra-
gesimo anno ». par M. l'abbé Robert,
directeur de l'Institut Catholique.
Section Paloiss
Arrière i Sabin. — Trois-quarts : Laborrie,
Pierre; Laborde Georges, DepeiX, Julienne.
— Demis Montaa, Dussaut, — Avants :
Lamarquo, Flous, Clastres. Arrihot, Marty,
Robin, Rousse, Muret.
Ce match, comptant pour le Tou'.\'-oi Py.
rénées-COte-Basqne des équipes secondes, so-
ra arbitré par M. Berges.
Prix d'entrée : 2 hancs.
T. O. E. C. centre 8. C. Toulousain. —.
Les équipes se présenteront comme suit :
T. O. E. C. — Ccstagnon, Jensous Dorgaa,
Lalront, Lasmozas. DUCOG, Coste, Duffau, Sa.
bathë, Carrière, Mazet, Ageret, Bousquet,
Sannou, Vialette. Guionie. Martlnou, Cou-
dero.
Sporting. — Brouê, Hervera. Combos, La-
cans, Cassagne, Noguès, Liary, Milles. Ca-
mel, Pulg, Villeneuve, Sagné, Bruni. Pujol, .
Serres, Magnaud, Erclassan.
A l'issue du match, les deux équipes se-
ront réunies en repas afin'est
— En lever de rideau, l'équipe Junior du
T: O. E. C. qualifiée pour le ofîampionnat
de France, rencontrera l'excellente équipe
première des Diables Rouges.
Fonîaincs-Casselardit-S. C. — Anjou rfl'îiut
dimanche, -3 mars, cura lieu sur lo terrain
de Casselardât un ma*;cti amical qui oppose-
ra le Derhy-Olympiqr.e-Coquille à l'équipe
première du Sporting-Club.
Espérons que le temps se mettra de la par.
ttê ét que nous aurons le plaisir d'ass'ster
à une belle rencontre durant laquelle les
deux équipes s'évertueront à confectionner
un jeu plaisant et rapide pour la plus gran-
de joie des amateurs de l'ovale.
Réunion de tous les joueurs au siège « Bar
Jean ». 166. avenue de Bayonne, à 13 h, 30j
Coup d'envoi 14 h. , 30,
Retour
aux Champs Languedociens
L'Œuvre communique à ses amis les
demandes d'emploi suivants :
1» Familles sérieuses, métayers et
martres-valets Haute-Garonne et dé-
partements limitrophes, libres tout de
suite ou pour la Toussaint ;
'2° Ménages domestiques toutes mains
lardiruers/ femmes service d'intérieur
ou aidant le mari, vachers et laitiers ;
3° Célibataires et jeunes gens pour
travaux des champs.
Prière de s'adresser, et au plus tôt,
au secrétariat de l'Œuvre, 1, place
Siimte Scarlies, Toulouse, le jeudi ou
le- dimanche matin, entre 10 heures et
idresse
li h. 30, ou d'écrire à la même
en joignant un timbre pour la réponse. I de un effort perso
CONFERENCES PASCALES UNIVER-
SIT\IRES. - Données en l'église
Saint-Jérôme par le R. P. Gorce, domi-
nicain, professeur à l'Institut Catholi-
que, ces conférences ont obtenu le plus
vif succès. Un public nombreux d'étu-
diants et de professeurs a suivi ses
enseignements avec la plus grande
attention et le plus sincère désir d'être
convaincu
Jeudi soir, en présence de S. E.
Monseigneur l'archevêque, qui a voulu
témoigner de l'intérêt qu'il porte aux
étudiants, le Père Prédicateur nous a
annoncé son intention de tenir avec
nous une sorte de conversation à bâ-
tons rompus.
« Le christianisme n'existe que par
la coexistence de deux faits : le Fait
humain, par lequel nous nous dis-
tinguons de tout le reste de la créa-
tion et le fait chrétien, existence du
Christ affirmée par les Evangiles dont
l'authenticité est certaine, bien qu on
puisse relever des divergences dans les
détails.
a Sans l'existence de l'Homme qui
est un être doué de personnalité et de
liberté, pas de christianisme possible
Le . christianisme n'est pas un acces-
soire qui puisse servir à tout le monde
de la même façon : il faut que chacun
l'adapte à sa personnalité et le vive
C'est essentiellement un dynamisme.
Ces Idées sont concrétisées d'une fa-
çon rcinaruuabie dans l'institution de
l'Eucharistie au iour de la dernière
Cène En bref le christianisme deman-
sonnel et individuel ;
LES ESCROCS
Tl v a quelques jours, M. Ferdinand '
Manaira, fourreur, rue de Rémusat,
reçut une étrange visite. Une dame
fort bien nabillée entra dans le maga-
sin. Elle prétendit être l'amie d'une
hôtelière et se fit confier, soi disant
pour le montrer un renard argenté
valani environ 2.500 francs.
Mais plus tard, pris de soupçons,
M. Manaira, ne voyant plus revenir ni
la visiteuse et. encore moins la four-
rure, se vit dans l'obligation d'aller
déposer une plainte, pour escroquerie,
car la personne dont elle s'était recom- I
mandée ne la connaît nullement.
UN MARI PEU GALANT
Mme V..., âgée de 40 ans, couturière, ]
rue des Salenques, a un mari dont elle ! !
s'est séparée. Ce dernier serait allé la .; ;
trouver et lui aurait po/lé des coups. \}
UNE ALERTE
Cette nuit, vers 22 h. 30, un com- 1
nvnciment d'imendie, dû à un court-
circuit, s'est déclaré dans un sous-sol
servant d'atelier à M. Lopuiac. orthJ-
Dédisfe boulevard Carnot. 55 i
Les pompiers de la caserne centrale,
mandés aussitôt, se sont transportés
sur les lieux, sous les ordres du ser-
gent-major Bousquet ; après une heure
de travail environ, tout dan°er était
écarté
Un moteur électrique, d'une valeur
de 200 francs, a été, complètement dé-
truit..
des Houillères de DECAZEVILLE
lAveyron)
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La réunion de l'ouvroir des dames
royalistes aura lieu madi 15 mars, de
2 h 30 à -4 h. 30, rue Saint*Antoine-du-
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Ces cours professionnels, créés en
conformité de la loi Asiter, s'adressent
à tous les ouvriers et employés des
deux sexes de 13 à 18 ans.
Ils ont lieu : pour les jeunes fiiles,
le samedi, de '2 à 4 heures ; le diman-
che, de 10 à 12 heures ; le mardi, cle
1 h. 30 à 3 heures, rue Deville, 2 : fran-
çais, calcul, comptabilité, coupe, cou-
ture, enseignement ménager, hygiène.
Pour les jeunes gens, le samedi, de
14 à 16 heures, Grande-Allée, 1 : menui-
serie, ajustage : mardi et vendredi, de
18 à 20 heures, rue Philippe-Féral, 4 :
peinture décorative. Les élèves ont des
facilités d'inscription aux colonies de
vacances.
Récompenses : distribution de prix
(carnets de Caisse d'Epargne et prix
en nature), certificat d'aptitude pro-
fessionnelle.
Pour les jeunes filles, objets confec-
tionnés aux cours de coupe et de mode.
Pour renseignements et inscriptions,
s'adresser à l'Union Sociale du Midi,
1, place Saintes-Scarbes, et aux adres-
ses et aux heures de cours.
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mentaire de comptabilité Mardi 15, cours
préparatoire eux certificats de T. d. L. et
d'A. P.. Mercredi : cours préparatoire au
diplôme de comptable.
Société d'Education Physique de la Haute.
Garonne. — Les cours en vue des examens
des E. A. P. et R p. E. S. M (nouveau pro-
gramme) session de Juillet 1932. ont lieu sou»
l'énergique direction de mon teurs civils spé-
cialisés et diplômés : le dimanche matin à
9 h 30, Stade Caffarelli (entraînement com-
plet et théorie su • le tir) le jeudi à 20 h. *5
Gymnase Malbe.
Pour renseignements complémentaires,
s'adresser au secrétaire général les jours des
séances ou chez le président, rue des Uns,
32 bis. de 12 heure,; à 14 heures tous les jours
F. c. Toulousain. — Tous les équipiers
sont convoqués h 14 heures au terrain : en-
traînement obligatoire présence Indispensa-
ble
Fête des patron» coiffeurs. — Le Syndicat
des patrons coi'feurs de Toulouse et de la
Haute-Garonne célébrera son grand bal an-
nuel ie 20 mars à 21 heures dans la grande
salle de l'Eluc,i ado. Fête toute corporative
et familiale
Célèbre orchestre Devalhret et grande dl«-
rributloi. de paifums
Fraternelle des Minimes. — Le Conseil
d'admin.stration de la Fraternelle des Mi-
ulmes Association d'entr'aide mutuelle des
anciens combatlents et victimes de la guer-
re, groupement affilié à la Fédération de la
Haute-Garonne, organise une souscription-
tombola autorisé; par arrêté préfectoral ou
13 février 1932 en faveur dos pupi.les cle 1»
Société et de sa Caisse de secour? Pour ce
faire, le Conseil d'administration fait ap-
pel à tous ceux qui ont souffert d la guer-
re et àtous les gens de cœur lesquels e n
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

ne nllwt de tombola feront le Mon
jetant ce £ m gu'll poursuit.
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Put,) tts dentaires de journaux et au slè
*° U % av»m.» de Minimes
C °' ' '„„..ourri de Vieilles boni. Parayr..
Chansons Françaises, de Rondes Enfantines
et leurs parodies de jazz-band américain,
de chœurs russes, de rc.hostre provincial
français, émissions Se la Radio, etc.. etc.
Hay Ventura et ses collégiens constitue le
plu- luimorl«'ieur de charge Vu t-l.amy, de la
Compagnie des Chargeurs Réunis, quittera
Rordeaux-qual. le 25 mars. p«jur Dakar Ta-
bou et les ports de la Côte jusqu'à Kribl
inclus. Marchandises).
— Le vapeur de charge KWdla. de la
Compagnie des Transports Mai p imes do
l'A. O. F. quittera Bordeaux-quai, le £5 mars
pour Cunaltry.
G. ligne régulière de Bordeaux à l'Afrt-
gue èguatoriale. — I* «apenr do ch,,rge
Fort Mtdinc, de la f-ompaynle des Citar-
geurs Réunis, quittera Bordeaux quai, le
4 avril, pour Dakar, Tabou et les ports de
la Côte jusqu'à Matadi Inclus. [Marchan-
dises).
H Ligne régulière pOifciic de Bordeaux
au Maroc — Par les paqueliots de la com-
pagnie Générale Transatlantique : ttehnts.
le 29 mars. Marrakech le 22 mars. Passa-
gers, t' *2«, 3» classes. Entrepont. Marchan-
dises).
L ligne régulière de Bordeaux â l'Océan
Indien. — Le vapeur ae charge Botubon-
nais, de la Société d Exploitation de la
Compagnie Havraise Péninsulaire, quittera
Bcrdeaux-Paiiillac. le is mars, poui 'Iran.
Alger Marseille, Port-BWrl, Djibouti. Ma-
junga. Nossi-Be. Diègo Snarez. Taniatavo,
Manan/ary. Manakava La Réunion vato
niandry. (Marchandises).
J ligne fQrnmeMalt regnoère de Bor-
deaux aux Antilles tratiintse» et t ta Buyan-
ne — La vapeur de charge Sainl-Joseph, de
li Compagnie Générale Transatlantique,
quittera Bordeaux-qn-i ie 10 mars pour
Polntre a-Pitre Fort de France, Cayenne et
Saint-Laurent. (Marchandises).
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Cretonne dessins, larg. 80 c/m. 2 75
Pour Lundi. Le mèfre.
Nous avons vu comment préparer nos
sous-verres. Passons à l'exécution de
ce gentil travail Prenons du carton
très fort et, avec un canif, sur une
planche dure, découpons en dix morceaux
exactement de la même dimension
de notre gravure et de notre verre.
Si notis avons pu nous procurer du
papier tout préparé (il en existe dans
certains magasins spéciaux), papier de
couleur, eu de fantaisie, ou vieil or,
collant d'un côté, il n'y a qu'à le mouiller
légèrement et à le coller exactement
à cheval sur notre tableautin en
conservant la partie la plus large pour
l'envers, afin qu'il adhère bien sur le
carton, ce qui assure la solidité de l'ensemble.
Il faut appuyer énergiquement sur le
coupant, la tramehe de l'encadrement et
aussi sur le verre, pour que la colle
prenne bien partout. Si nous n'avons (
pas de bandes de papier tout préparé,
il faut en faire nous-mêmes à l'aide
d'un canif et d'une règle, mais c'est
un travail minutieux et qui demande à
être fait avec une grande précision.
Il faut enduire ces bandes de colle
de pâte qu'on peut faire soi-même en
délayant, sur le feu, de la farine avec
de l'eau, soit en se servant de ces colles
blanches qu'on trouve en boîtes,
avec leur pinceau au milieu, et qui
sont excellentes.
Il ne nous reste plus Qu'à passer un
petit anneau, de laiton ou d'acier, dans
une ficelle plate suffisamment large, à
poser l'anneau sur le nord diu tableau
et à coller séparément les deux bouts
de bolduc sur le carton. On termine en
prenant un papier, soit uni, soit à
fleurs (papier d'ameublement), en le.
coupant un peu plus petit et en l'appliquant
bien imbibé de colle, sur carton
et bolduc ce qui donnera plus de solidité
au petit tableau, et aussi un cachet
très soigné. — Cousine JOSETTE.
CAUSERIE
solidité au montage. Le col, les revers
et la ceinture de la jaquette sont en « Moi. disait ce jaune homme très
daim assorti de ton, ainsi que les gants élégant, accoudé à la cheminée qui ne
à gantelets qui remontent gracieuse- contenait qu'un massif de verdure et
ment sur la manche unie.
de fleurs, — moi, j'aimerais faire de
Ce sont es mille détails raffinés qui, l'agriculture. — mais sérieusement
dans la simplicité apparente de l'en- sur une vaste échelle et je ne vois
semble, donnent la note particulière guère, en France, ce qui pourrait me
de la mode actuelle.
convenir.
Les grandes' réunions printanières « Il y a pourtant, chez nous de belleR
sont un peu contrariées par le temps exploitations agricoles, d'ordres divers
et certains modèles s'en ressentent, car Voyez ces immenses fermes de la Brie '
la fourrure y continue son règne. et de la Normandie, — les exploitations
Les sveltes' petites vestes de fourrure productrices de blé de la Beauce. — i«s
rares, l'antilope en tête, sont plus que
jamais portées et bien des maisons les
offrent pour la demi-saison. Rien n'est
plus pratique, en effet; en cas de giboulées,
un imperméable de gabardine
ou de soie s'enfile rapidement sur
elles, et c'est à la fois chaud et léger.
On nous dit que la mode va continuer
d'évoluer doucement dans la
grâce et la sagesse, dans 'l'harmonie
aussi, car sauf la position paradoxale
6Ï inquiétante de quelques « bibis »,
H n'y a rien que de modéré, de poniéré
dans toutes ces jolies choses
Je l'avais prévu — et on ne saurait
trop le souligner — la petite veste" désinvolte
et fantaisiste sera la triomphatrice
de la saison. Elle est le complément
presque obligatoire et infiniment
varié des robes du soir. Elle
détrône et remplace heureusement le
gilet ou le paletot de tricot, dont nous
étions lasses, et met une note impré-
*nw et gaie sur tout et même sur
toutes.
Les imposantes futures jeunes ma-
Manteau à pèlerine en lainage lantalsie. mans caciieront sous une veste plon-
Scouj^^ sont sotil Apnées par es Pigeante devant, leur taille épaissie. Et
qûres, les grand'mères qui ont renonc ' à
tout, mais qui ne veulent pas faire
honte à leurs enfants ou peur à leurs
Avec les petits plis, voici les piqûres petits-enfants, voileront d'une veste de
qui reviennent à l'ordre du jour, met- dentelle la robe de crêpe de Chine ou
tant à l'honneur la valeur profession- da Georgette, un peu trop sévère,
nelle des couturières, en même temps qu'elles ne quittent guère. Aimons nos
que le goût éclairé des clientes. gentilles petites vestes, mettons-les
., Une jolie piqûre, régulière et droite, souvent, et cherchons, dans nos vieil-
c'est une garniture charmante et disles richesses, de quoi en faire faire
crète.
à peu de frais, par des ouvrières dont
Regardons ce manteau à pèlerine, en le travail s'est ralenti. — May MOlainage
fantaisie, dont la forme est BOSC.
nouvelle. Le corsage est taillé dans de
l'étoffe prise en longueur ; droit, il
blouse un peu au-dessus d'une ceinture
plate, haute de trois doigts et
fixée par un gros bouton. Les manches
sont, ainsi que la jupe, prises
dans le sens de la largeur ; elles se
terminent par un bas légèrement évasé,
que fixe une bande plate un peu plus
étroite que la ceinture. Une petite pèlerine,
prise dans le même sens, enserre
les épaules sans les étriquer, car
elle rentre sous une large bande plate,
plus large que la ceinture qui se fixe,
elle aussi, sous un gros bouton. Le bas
du manteau s'attache au corsage par
des découpes en points.
Les découpes, le bord des bandes
plates et les contours extérieurs du
manteau sont soulignés par des piqûres,
ce qui donne à, ce joli manteau, de
demi-saison un cachet soigné extrêmement
heureux.
Nous retrouvons ces mêmes piqûres
sur un charmant, costume tailleur en
diagonale fantaisie, mouchetée. La basque
de la jaquette se fixe au-dessus de
la ceinturé par des découpes dont les
pointes dépassent celle-ci. Les mômes
découpes se retrouvent sur la jupe
pour y joindre le volant en forme qui
le termine et lui donne ;sa souple ampleur.
Ces découpes sont soulignées
par des i iqûres, ce qui, en dehors de
leur grâce nette, donne beaucoup de
Costume tailleur en diagonale fantaisie. Découpes
soulignées par une piqûre a la
jaquette et à la jupe ; volant en îonne ;
col. revers et ceinture en daim assorti.
•* 09
oreiDi
CRÈME DE BEAUTÉ
Xend la PEAU DOUCE. FRAICHE. PARFUMÉS
Pour la Maison
1
énormes monocultures du Nord pour
la betterave, — du Midi pour la vigne
les exploitations de bois, sages et rail
sonnés...
« Non. non, tout cela c'est vieux jeu
Ce que je veux, c'est la erosse exnloi'
tation... le Canada, la Califoumie des
dizaines de milliers d'hedares Peut*
être ausi le Maroc, bien que ce «oit
petit... Une grande affaire, avec des
tanks défricheurs, des tracteurs des
machines puissantes et souples, menées
par un personnel sûr, — et mon I_
moâ... à cheval ou dans une petite auto
très vite, surveillant tout cela, vêtu
de lainage chauds et d'une grosse fourrure
en hiver, blanc, des souliers un
casque en été... »
Et le jeune homme, de sa main très
blanche, lissait la calotte de satin noir
que lui faisaient ses cheveux, énergiquement
collés par le cosmétique.
Et. toujours appuyé à la cheminée et
envoyant vers le ciel, — le plafond
en fait de la belle pièce confortable et
spacieuse. — les volutes parfumées de
sa cigarette égyptienne.
Le maître de Ta maison, tout en parcourant
les journaux, envoyait lui, de
temps en temps un regard distrait, où
se voyait une nuance d'ironie, & ce
jeune prospecteur si chic.
Le beau parc, qui entourait la maison
était traversé, parfois, par les
escouades de travailleurs s'en allant à
leur poste, — et. sur les prairies grasses
qui formaient pelouses, avec des
massifs fleuris garantis par du treillis
de chasse, de belles vaches bien tenues,
au pelage lustrés, paissaient paisiblement,
semblant faire partie inhérente
de cet ensemble de confort assis et calme-
Les frondaisons des grande arbres
encadraient ce tableau et, dans le vivoir,
les rayons du soleil venaient mourir
sur les reliures aux dorures délicates
de livres qui remplissaient les bibliothèques
à hauteur d'anpoi.
Une jeune femme, assise auprès
d'une des fenêtres, tricotait vivement
une brassière d'enfant. — et, sur son
beau visage, la douce ironie de son
mari se nuançait d'agacement.
« Enfin, Bernard, tu as vraiment de
drôles d'idées... Quelle belle ardeur
pour les pays lointains... C'est nouveau
chez toi. qui n'as pas pu passer un
hiver dans la belle propriété de ton
père et qui, depuis quinze jours que
tu es ici, commences déjà à t'y ennuyer.
« Mais non, petite cousine, Je ni
m'ennuie pas auprès de voue, qui êtel
très gentils pour moi... J'y étouffe ul
peu. voilà tout...
« Parlons sérieusement, dit le mari,
repoussant ses journaux, je saie que
vous avez reçu ce matin un pli de
votre notaire ; où en êtes-vous?
« Voilà ma situation exacte : le kracK
de la banque Ducoân-Dufoois n© nous
laisse rien. Heureusement que mon
pauvre papa est mort avant de voir
cela.... Tout vendu, réglé, le notaire
tient 40.000 francs à ma disposition,
c'est pourquoi, n'ayant plus rien, je '
veux faire de l'agriculture, mais de
,1a grande.
« Et avec quoi, mon pauvre -petet î.-a
^Uorit la jeune femme. Comment paie*
ÎT.s-tu ta concession, ton outillage, tes
travailleurs... Tu as vraiment de drôles
d'idées. Regarde le mal que se donne
mon mari • levé à quatre heures, il est
le premier au travail, et le soir, nous
faisons ensemble la comptaibillrté, la
correspondance... Ainsi, la maison est
bonne et, grâce, à 1ui. nos trois petits
y poussent comttr. des fleurs. »
Le jeu,_L homme hausse la tété.
« Que s!Tvez-vou$ faire î reprit le prO*
priétaire.
i Quelle drôle d'idée de me demander;
cela... J'ai plusieurs ctoampAonniaite..s
et je danse très bien. »
Sur un regard supliamt d© sa ïemiaa
le mari reprit :
« Allons, mon pauvre Berniard,
vous propose un championnat, celui dni
travail... Voulez-vous rester chez nous
comme employé ? Vous me suppléerez
dans mon exploitation, vous vous y;
plairez davantage quand vous vous y
serez formé. Vous enlèverez à votre
cousine ses fonctions de secrétaire et dé
comptable : elle a bien assez d'être
maman et maîtresse de maison. Vous
serez payé comme vos confrères, vous
prendrez pension au village et vous
déjeunerez avee nous le dimanche et
lg'jeudi, cela vous va-t-il 1
« Cela, cousin, c'est plus qu'une idée
drôle c'est une idée un peu folle, mais 1
je vous prends au mot et ie veux bien
essayer... On verra. — Tante ANNE.
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Prenez un reste de gigot de mouton
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morceau de mouton, d'agneau ou de
chevreau.) Coupez cette viande de desserte
en morceaux aussi réguliers qne
possible et mettez-les à mariner quelques
instants dans du vinaigre, pendant
que vous préparerez la sauce, prenez
une casserole et faites un roux pas
trop foncé ; mouillez avec du bouillon,
sel, poivre. Laissez cuire quelques
minutes. Mettez vos morceaux dé
viande et le vinaigre dans lequel us
ont mariné et ajoutez des cornichons
coupés en rondelles. Laissez mijoter
doucement pendant une vingtaine de
minutes et servez.
SALSIFIS AU GRATIN
Faites blanchir les salsifis à l'eau salée
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salez, poivrez, Tecouvrez-les de gruyère
râpé, mettez une autre couche de
salsifis et, encore du gruyère, faites
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avec du jus de viande ou de bouillon.
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sur le dessus et poussez au four. Faites
bien dorer et servez dans le plat. —
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