Le Belge Wierinckx gagne la 2! étape - Bibliothèque de Toulouse ...

me et les représentants du Syndicat des, 

dockers. Ce Comité mixte est un véritable r 

conseil corporatil, puisque le syndicat ou- 

vrier comme le syndicat patronal y a sa 

représentation. Ses décisions sont accep- 

tées sans aucune difficulté de nart et d'au- 

tre. Ainsi, l'indice de vie chère, ramené 

de 6,18 en mars 1931, à 5,34 en juillet 

1934, a entraîné une diminution de sa- 

laire. Mais, fidèles au contrat signé, les 

dockers ont accepté sans i ident les nou- 

velles modalités intervenues. 

Il est exact qu'au cours des récents évé- 

nements, les mariniers de Calais se sont 

mis en grève, mais c'est uniquement « par 

solidarité », pour que leurs camarades de 

Dunkerque. de Béthune, de Lille et d'Ar- 

ras obtiennent les mêmes avantages 

qu'eux. Le président de la Fédération ma- 

ritime a même déclaré « être à peu près 

convaincu qu'on va légaliser le régime de 

Calais ». 

Ces faits sont tout à fait dignes d'atten- 

tion. Ils administrent la preuve que le se- 

cret de la paix sociale est dans la collabo- 

ration, au sein du métier, des hommes 

qui vivent de ce métier, autrement dit 

dans l'organisation corporative. 

RENE SOUL ÉRY présente actuelle- 

ment ses toutes dernières nouveautés 

d été pour dames et messieurs. Voir ses 

vitrines et ses prix raisonnables. 3, place 

Esquirol, Toulouse. 

Le Grand Prix île Rome 

DE GRAVURE 

„ , , Rome, 8 juillet. 

Procédant au jugement du concours 

de Home de gravure en taille douce 

dont le sujet était « Job », l'Académie 

des Beaux-Arts a décerné le grand-prix 

a M. Jacques Derrey. ne le 22 juillet 

1907, à Toulouse, élève de MM Simon 

Dezarrois ; Roger Eulann et Penat. 

Elle a vote ensuite le premier second 

grand-prix à M. Chaudeurge. né le 4 

août 1908, à Flers-de-l'Ome élève de 

MM. Penat, Dezarrois, Corbin Boi- 

gnard et Legueult. 

Et le deuxième tecond gTand-prix, à 

M. Hertenberger, ne le 30 mars 1912 

à Paris, élève de MM. Penat, Simon et 

Buland. 

Nous avons noté plus haut que l'appli- 

cation des accords Matignon avait révélé 

dans nombre d'industries des salaires 

anormalement bas. Nous n'en tirons au- 

cune conclusion lâcheuse contre les in- 

dustries considérées, car ces bas salaires 

n'étaient que la conséquence inévitable des 

bas prix. 

Dans son beau rapport présenté à la der- 

nière assemblée générale du Syndicat des 

cuirs et peaux, M. Tainturier a produit 

des chiffres établissant que la chute des 

prix à la production a provoqué la perte 

du pouvoir d'achat des producteurs, ce qui 

a conduit les industriels à chercher le sa- 

lut dans l'abaissement des prix de revient 

et donc dans la diminution des salaires. 

L'ensemble de la production mondiale 

pour trente-huit matières premières essen- 

tielles s'était élevé : en 1929, à 1 milliard 

31 millions de tonnes vendues à cette épo- 

que (991 milliards de francs); en 1933, à 

1 milliard 20 millions de tonnes vendues 

à cette époque (373 milliards), soit, pour 

les intéresses, une diminution de 62 % 

sur leurs recettes. La masse des produc- 

teurs, à quelque catégorie qu'ils appar- 

tiennent, ne recevaient plus, en 1933, que 

le tiers de ce qu'ils ava: -t reçu en 1929 

« Pendant ce temps, observe M. Taintu 

rier. on avait abaissé les prix de revient., 

mais les bénéfices de tous ont disparu et 

la misère est venue. » 

Le moyen de redresser la situation, c'est 

de provoquer la renaissance du pouvoir 

d'achat des producteurs de matières pre- 

mières essentielles. Pour nous autres, 

Français, le moyen de redresser la situa 

tion, c'est de provoquer la renaissance du 

pouvoir d'achat de nos agriculteurs en 

portant les cours agricoles au moins au 

niveau des cours d'avant-guerre. Cela aug- 

menterait de 40 à 50 % le pouvoir d'achat 

de nos masses rurales et leur permettrait 

de se porter aux achats de vêtements, de 

chaussures, de machines, d'engrais, d'élec- 

tricité, etc.. 

C'est par la revalorisation de la produc- 

tion agricole qu'il faut commencer, sans 

quoi l'on court au désastre. Le gouverne- 

ment met la charrue avant les bœufs 

en se préoccupant en premier lieu .",?« 

salaires ouvriers et des traitements des 

fonctionnaires. Les bas salaires ne sont 

pas la cause de la crise ; ils en sont la 

conséquence. 

Preuve que les bas salaires ne sont pas 

îa cause de la crise : celle-ci a été déclen 

chée à l'époque où les salaires étaient éle 

Tés. 

Preuve que les hauts salaires ne déter- 

...ET D'ARCHITECTURE 

L'Académie a ensuite procédé au ju- 

gement du concours de Rome d'archi- 

tecture pour iequel elle avait choisi 

comme sujet ; « Un musée de la ma- 

rine ». 

; Grand Prix de Rome a été décer- 

né à M. Remonriet, né le 2 juin 1908, à 

Montbard (Côte-d'Or). 

Elle a voté le premier second grand 

prix à M. Georges Noël, et le 2» second 

grand prix à M. Lablaude. 

Au Conseil Supérieur 

de rinstrociion Publip 

Paris, 8 juillet. 

Le Conseil supérieur de l'Instruction 

publique a, ce matin, clôturé ses tra- 

vaux. Le Conseil a renvoyé pour consul- 

tation et avis au Conseil de la Faculté 

\f, projet relatif à l'enseignement supé- 

rieur et tendant à créer dans les Facul- 

tés des certificats de langue étrangère. 

Le projet relatif à l'enseignement se- 

condaire et tendant à la création d'un 

certificat d'aptitude à l'enseignement 

des langues vivantes dans les lycées et 

collèges a été adopté à l'unanimité. 

Enfin, le projet tendant à faire com- 

pléter dans un autre établissement pu- 

blic de la même ville les services de pro- 

fesseur de l'enseignement primaire qui 

n'ont pas le même maximum ce service 

dans rétablissement auquel ils sont 

nommés a été adopté après un vif débat. 

Les dispositions de ce nouveau texte 

ne font que consolider une réglementa- 

tion existant en fait depuis plusieurs 

srmé es 

Elles s'inspirent des dispositions pré- 

vues pour le personnel de l'enseigne- 

ment secondaire par le décret du 7 

mars 1936. 

Le Mouvement 

gréviste 

Le gouvernement au pied du mur 

. Paris, 8 Juillet. 

« Si demain des occupations de maga- 

sins, de bureaux, de chantiers, d'usines 

de fermes étaient tentées, le gouverne^ 

ment entend par tous les moyens ap- 

propriés y mettre un terme. » 

Telles sont les paroles, tel est l'enga- 

gement pris par le ministre de l'Inté- 

rieur, répondant à la question précise 

et renouvelée d'un sénateur. 

Et voici que les grévistes mettent le 

gouvernement au pied du mur. 

Une information d'Alger fait connaî- 

tre, en effet, que M. Alain Raynaud, 

patron ébéniste, apprenant que ses ou- 

vriers, qui s'étaient mis en grève sur le 

tas depuis quelques jours, avaient com- 

mis des dégâts dans ses établissements 

pour une valeur de 10.000 francs se 

rendit dans ses ateliers avec quelques 

amis décidés et fit irruption dans la 

place, revolver au poing. 

Il était près d'une heure du matin. 

Les grévistes sortirent, sans résister, 

du lieu qu'ils occupaient. Puis, M. Ray- 

naud ferma à clef les portes des éta- 

blissements. 

Mais aujourd'hui, les mêmes ouvriers, 

après avoir fiacturé îa porte d'entrée, 

s'étaient de nouveau installes à l'inté- 

rieur et s'y étaient barricadés. 

Le patron a déposé une plainte au 

Parauet. 

UNE QUESTION DE M. DIGNAC 

AU MINISTRE DE L'INTERIEUR 

M. Pierre Dignac, député de la Giron- 

de, a adresse au ministre de l'Intérieur 

la lettre suivante : 

« Plusieurs scieries des communes de 

S'ùnt-Symphorien, Villandraut et Fré- 

chac, en Gironde, sont depuis quelques 

jours occupées par leurs ouvriers. 

« A la suite de vos déclarations au 

Sénat, j'ai l'honneur de vous informer 

que je désire vous poser à la tribune la 

question suivante : 

« Quels sont les moyens urgents et ef- 

« ficaces que vous comptez prendre 

« pour mettre vos actes d'accord avec 

« vos paroles et quel temps pensez-vous 

« mettre à appliquer les formalités de 

« procédure administrative que vous 

« avez prévu avant d'employer — si 

« elles devenaient nécessaires — les 

« mesures appropriées », que je vous de- 

manderais d'aiiieurs de bien vouloir dé- 

finir. » 

9 JTJTLLET 1936 

La Me Jarieientaire 

AU PALAIS BOURBON 

LA REORGANISATION 

DE LA BANQUE DE FRANCE 

Paris. 8 juillet. 

Aucune réunion Importante n'a eu 

lieu c« matin au Palais-Bourbon. 

Dans les couloirs, on commente la 

décision prise par lè gouvernement de 

soumettre d'urgence aux délibérations 

de l'Assemblée le nouveau projet de 

réorganisation de la Banque de France. 

On précise que ce texte comporte : 

1° L'élargissement du conseil de ré- 

gence parallèlement a une nouvelle dé- 

finition des pouvoirs du gouverneur de 

la Banque ; 

2° La modification des pouvoirs de 

l'Assemblée des actionnaires afin d'y 

accroître l'influence des petits porteurs; 

3° La dispense pour le gouverneur 

de la Banque de France de l'obligation 

d'en être actionnaire. 

AU LUXEMBOURG 

Ecole Centrale 

des Arts 

et Manufactures 


Voici la liste des candidats admis à 

subir les épreuves orales : 

Paris i Aboudaram, Aboukheir, Adjou- 

ri, Agiscarcin, Allary, Arbel, Arditti, Ar- 

uodin, Asgar Zadeh, Babin, Baboin, Bal 

En Province 

lereau, Baron, Barrère, Bâtard, Bau- 

minerônt pas la reprise des affaires : dès doux, Bauer Albert, Baumann, Bayser, 

1 application des accords Matignon, le cno 

magne s'est aggravé. C'est que nos indus- 

tries moyennes et petites, cellss qui sont 

exposées à la concurrence intérieure ou 

extérieure, et qui, cependant, font vivre 

70 % de la main-d'œuvre nationale, ne 

sont pas en mesure de supporter les nou- 

velles charges qui leur sont imposées ; 

ces charges nouvelles les ont frappées de 

paralysie. 

Nos industries moyennes et petites ne 

seront en situation d'occuper une main- 

d'œuvre plus nombreuse et de distribuer à 

cette main-d'œuvre des salaires substan- 

tiels, que lorsque les achats de nos agri- 

Beaugrand, Beaumont (de), d'Aut: 

champ, Beghin, Begougne de Juniac 

Berger, Berlizon, Bermer, de Bernis de 

Marsac, Berthier, Bertoux, du essey de 

Contenson, Bes^y, Bichet, Blanc, Bloch, 

Bordeaux, Bouuaghian, Bourdet, Bour- 

geois Edouard, Bourgeois Pierre, Bouti- 

ny (de), Boyaud, Bro, Brooks, Brousse. 

Bruneau, Buchard. 

Came, Carlier, Cartier-Bresson, Car- 

toux, Camel (Mlle), M Castellan, de 

Catheu, Cazalas, de La Celle, Chaba- 

choff, Chaillous, Chalot, Chandesris, 

Charbonnieras, Charpentier, Chautru, 

Chodron de Courcel, Choiset, Chuet, 

Chulat, Clavel, Clere, Clostre, Conard, 

Corbineau, Cordier, Coulon, Crozat, Cu- 

nin, Dahan, Dansette, Daudin, Daydé, 

culteurs leur auront permis d augmenter i De barre, Degoul, Delahaye, Delerue, Del 

leur chiffre d'affaires et de se défendre | jac> Delmas, Deloire, Delpech de Saint- 

plus aisément contre la concurrence ex-' 

térieure. 

Ce point de vue a reçu une confirma- 

tion trop éclatante des faits pour qu'il soit 

sérieusement contesté. 

Firmin BACCONNIER. 

-ww- 

A l'Exposition 

du Travail 

VISITE DE M. ALBERT LEBRUN 

Paris, 8 Juillet. 

M. Albert Lebrun, accompagné du co- 

lonel Bonnassieux, a visité l'exposition 

des meilleurs ouvriers de France, 

ce matin, au parc des Congrès, à la 

porte de Versailles, où il a été reçu à 

Il heures, par M. Jules Julien, sous- 

secrétaire d'Etat a l'Enseignement tech- 

nique. 

Le président, avant de parcourir les 

stands, passa entre une double haie 

d'artisans et ouvriers qui pour leur 

valeur professionnelle ont mérité la 

Légion d'honneur, au cours des exposi- 

tions précédentes : puis, il visita les 

deux salles où sont rassemblées les 

œuvres sélectionnées et qui représen- 

tent cent quarante métiers différents 

et soixante-quinze départements fran- 

çais. 

M. Albert Lebrun, avant de quitter 

les organisateurs de cette remarquable 

manifestation du travail, toute à l'hon- 

neur du goût français et «1e la qualité 

française, tint à leur adresser ses vives 

félicitations. 

La Conférence 

interpariementaire 

Budapest, 8 juillet. 

La trente-deuxième conférence inter- 

parlementaire a pris fin ce matin. 

La prochaine conférence aura heu 

l'été prochain à une date qui n'est pas 

encore fixée, mais qui coïncidera avec 

l'Exposition internationale de 1937. 

Le Japon, d'autre part, a demande 

que la conférence 1938 soit réunie a 

Tokio où elle pourra siéger dans le 

nouveau parlement japonais. 

LA CURE PAR LES PLANTES 

«t les ONDES des : 

RHUMATISMES, DOULEUL j, 

VAf CES, ULCÈRES, HEMORROÏDES, 

ASTHME, EMPHYSÈME, MIGRAINES, 

TROUBLES DU S AN G,RETOUR D'AGE 

MALADIES DJ TUBE DIGESTIF 

Ecrivez nous, nous renseignonc gratui- 

tement sur les vertus curatives. souvent 

méconnues, des plantes de vor campa- 

gnes : CENTRE nF.S THÉRAPEUTI- 

QUES NOUVELI.FS DU DO-y"'l 

ÀLÏIIU, 1«, Vlrtor-KUFO Toulouse 

ConeulUUoaa dt 14 heures » 17 heur» 

Guilhem, Demiguel, Desaubliaux, 

d'Hommée Dibos, Digard, Brou de Cuis- 

sart, Djafroudi, Djian, Donon Français, 

Donon Paul, Donot Dourille, Dubois Lu- 

cien, Du jardin, Dujarric, Dupuis, Es- 

teve. 

Fauche André, Fauche Etienne, Fer- 

rebeuf, Fertat, Florio, Fohanno, Foucks- 

mann, Fourteau, Fraction, Franc, Fri- 

nault, Fustier, Gallimard, Gamelin, Ga- 

rancher, Garandeau, Garnier Donatien, 

Garnier Gérard, Garrouste, Gassiot, 

Gay, Genkin, Giros, Givelet, Godin, 

Golla, Gouttard Graillot, Grandadam, 

Granger, Griveaud, Grob, Grucy, Gui- 

bert, Gurvitch, Har'e, Hauser, Ha veaux, 

Hennique, Hentsch (Mlle), Herreng, 

Hine, Horvilleur Huguet, Humbert Ri- 

cardo, Jaillet, Jeannard, Joly, Jouanne, 

Judet de La Combe. 

Kasakian, Kellermann, Kobilinsky, 

Kuhn, Lacour, Lafitte, Laine, de Langs- 

dorff, de Lasteyrie du Saillant, Launay, 

Laurent, Lavallée, Lavelle, Le Chevalier 

de La Piquerie, Lecierc, Lecomp, Le Co- 

roller, Ledermann, Le Gall, Le Parmen- 

tier, Lernould, Leroux, Lesquillons, Lhé- 

ritier, Loca, Lochen, Lombardi, Loye, 

Lucagne Delpon, Luong, Mahieux, Marc, 

Marini, Mrcquet, Martin Paul, Merlin, 

Michau, Michelin, Michelon, Milat, Mi- 

nor, Morlière. 

Nacache, Navarre, Nawab, Nique, 

Noël, Noriot, Normand. Odier, Olim- 

pieff, Pallard Pâlot, lyMhac, Pelan, 

Pénétrât de Borde, Pe.ôllet, Peskin, 

Petit (Mlle), Petitjean, Feyrichou, Pia- 

lat, Pimpaneau, Pistrak Pivin, Poirel, 

Ponge, Pontac, Pralus, Prévost, Proes- 

chel, Quesnel, Raffoul, Rançon, Ray- 

naud, Regembal, Rezvoy, de Rodât, 

Ronssin, Roton (de), de Rouville, Rub- 

be, Ruquier. 

Sabatier, Saglio, Salesse, Sans, Sauva- 

net, Raymond, Schapiro, Seiglet, de 

Selys. Longchamps (de), Seris, Simon, 

Simonovitch, Sirot. Soil, Solacroup, So- 

las, Sollier, Spinart, raillard, Taillefer, 

Terras, Theureau, Thomas de La Pin- 

terie, Toulemonde, Toumier, Turabian, 

Vacelet, Van Hung, Varcin, Verley, 

Vexiau, Viandon. Vigan. Villatte, Weins- 

tein, Witkowski. Ziegler. 

Paris-Province. — Arnodln, Chibrac, 

Boudier, Bouhant, Cayot, Cheveau, Du- 

hain, Girardeau, Holleville, Lauvin, Ma- 

don, Matniot, Moser, Pielin, Roy. 

Bordeaux : Abadie. d'Horrer. 

Grenoble : Mazade. Pirouz, Bakhte. 

Montpellier : Adan. Aubathier, Labas- 

te. Roux. 

Toulouse : Bousquet, rlncemin. 

Dans la région du Nord, le nombre 

des grévistes a légèrement augmenté et 

les pourparlers se poursuivent. 

Le préfet a reçu plusieurs délégations 

ouvrières, notamment celles du textile 

et de la confiserie. 

D'autre part, le Comité directeur du 

premier groupement économique, après 

examen de la situation, a adopté une 

délibération qui a été transmise aux 

pouvoirs publics et dans laquelle il 

proteste énergiquement contre l'iner- 

tie des pouvoirs publics en face des 

faits d'occupation des établissements 

industriels, commerciaux et agricoles, et 

réclame, en outre, l'affirmation for- 

melle de l'illégalité de tels procédés et 

l'application des mesures nécessaires 

pour y mettre fin ou en empêcher le 

retour . 

A Narbonne, les entonneurs. les 

chauffeurs des transports et les camion- 

neurs se sont joints aux ouvriers ton- 

neliers en grève depuis neuf jours. 

Ce matin, les garçons de café et le 

personnel des restaurants ont adhéré 

au mouvement. 

L'arrêt du travail est complet dans 

toutes ces corporations. 

Les ouvriers des Forges de Pont-eur- 

Saulx dans la Meuse, se sont mis de 

nouveau en grève pour protester con- 

tre le renvoi de six d'entre eux. 

A Lyon, la situation continue de s'a- 

méliorer et la plupart des derniers con- 

ilits dans le bâtiment ont pris fin. 

Une reprise partielle du travail a eu 

lieu dans toutes les entreprises où des 

accords ont été signés, c est-à-dire dans 

une cinquantaine de maisons de Lyon 

et de la banlieue. 

De nombreux chantiers restent tou- 

jours en grève, mais on croit que de 

nouveaux accords ne tarderont pas à 

être conclus. 

Dans l'ameublement, la situation de- 

meure stationna ire, mais tout permet 

de penser qu'une détente va se pro- 

duire assez rapidement. 

Le mouvement se poursuit chez les 

camionneurs de viande et les transports 

de viande sont assurés par des moyens 

de fortune 

LE SCRUTIN SUR L'ORDRE DU JOUR 

BIENVENU-MARTIN 


Pour, 226 : contre. 0 ; abstention, 67. 

Se sont abstenus : 

4 droite : de Fontaines et François 

Saint-Maur, Babin, Chevaye, de Dion. 

5 gauche républicaine : MM. Desjar- 

dins, Gautherot, Linyer, de Ludre, de 

Monti de Reze, Néron, Rillart de Ver- 

neuil, Emile Roussel, général Sthul. 

39 union républicaine : MM. le comte 

d'Anlau, Barbier, Bauffle, Boivin-Cham 

peaux, Braise Cabart-Danneville, Cau- 

tru, Coty, Coucoureux, Damecour, Du- 

douyt, Farjon, Flayelle, Fourcade, de 

Grandmaison, Hachette, d'Harcourt, Ja- 

py, Lavoine, Leblanc, Lefas, Lepelletier, 

de Leusse, Lissar, Manceau, Millerand, 

Pernot, Provost-Dumarchais, Reibel 

Adrien, Richard, Thibault, Dargin, Foy, 

Riout, Urban, Veyssières, François de 

Wendel, Wolff. 

13 non inscrits : MM. Bachelet, comte 

de Blois, Brogly, Brour, Champetier de 

Ribes, Fiancette, de la Grandière, Le- 

mery, chanoine Muller, Ostermann, 

j Portman lx>uis Robert, Signot. 

1 union démocratique et radicale : M. 

Delessalle. 

Et M. .Teanneney qui présidait la séan- 

ce. 

Etaient absents par congé : MM. Am-\ 

bruster, Léon Bérard, Bersez. René Bes- 

nard, Cassez. Alphonse Chautemps, 

Cochard, Dentu, Jean Durand, Goirand, 

James Hennessy, Pierre Laval, Lourties, 

Louis Michel, Louis Rambaud, Mario 

Roustan, Salmon, Storum et Villaut 

Duchemois. 

PROPOS DU DOCTEUR 

A-TION THERAPEUTIQUE 

DE L'OCTOZONE 

L'OCTOZUiNE, par sa riche teneur en 

atomes d'oxygène labiie, est un bac- 

téricide d'une puissance exceptionnelle. 

Son état gazeux lait qu'il peut a'in- 

sini r dans les replis, les commissu- 

res, les anlractuosités, les culs-ûe-sacs 

les plus minuscules, étroits ou pro 

fonus. Sa faculté de dissolution par 

voie de diffusion endosiiiotique, accé- 

lérée enci J par la pression sous la- 

quelle on le maintient ou on le pro- 

jeté, 1 possibilité de son emjioi co- 

piujx à profusion, puisque aucune 

toxicité, aucune contre-indication n'oun. 

gent à un freinage, sont autant de fac- 

teurs qui font que la durée du traite- 

ment est en raison inverse de l'inten- 

sité d'application. 

L'OCTOZONE possède une action 

élective sur la cellule hépatique qu'il 

régénère et dont il améliore les fonc- 

tions permettant ainsi au foie d'activer 

1_ destruction de tous les déchets de 

la digestion et de désintoxiquer l'orga- 

nisme. 

Dans les anémies, H fixe instantané- 

ment ses molécules sur l'hémoglobine 

et il provoque en même temps la réno- 

vation et la multiplication rapide des 

globules, maintes fois constatée par les 

exame- 3 colorimétriques et la rémuné- 

ration globulaire. 

L'OCTOZONE détruit aussi par com- 

buration directe les toxines qui ont pu 

échapper à l'oxydation naturelle lors- 

que celle-ci est insuffisante. 

11 demeure parfaitement établi que 

les rhumatismes, sciatiques, gouttes, 

ankyloses radiodermites souvent con- 

sidérées comme inguérissables, eczé- 

mas, acnés, métrites, maladies de la 

circulation, prostatites, etc., ont pu 

être guéris dans une durée variable 

de traitement, mais toujours beaucoup 

plus courte comparativement à celles 

des autres meyens thérapeutiques. 

OCTOZONE, 5, allée Alphonse-pey- 

rat, Toulouse. Consultations tous les 

i urs, de 10 h. à 12 h. et de 15 h. à 

16 h. 30. (Dimanches et fêtes exceptés), 

r.enseignements grat-'its sur demande. 

série 

de violents orages'l 

SPORTS 

Fédération des Clubs 

Automobiles 

LA QUESTION DES COMPAGNIES 

D'ASSURANCES 


Le conseil permanent de la Fédéra- 

tion nationale des Clubs automobiles 

de France s'est réuni à l'A.C.F., sous 

la présidence du vicomte de Rohan. 

Le président a tenu le conseil au 

courant des travaux du comité consul- 

tatif, institué par décret-loi de juillet 

1935, et siégeant au ministère du Tra- 

vail. 

Ces travaux ont été suivis par un re- 

présentant de la fédération et se sont 

traduits par l'adoption d'un règlement 

d'administration publique, précisant 

les différentes formalités auxquelles 

devront dorénavant se soumettre pour 

obtenir leur agrément les Sociétés d'as- 

surances admises à patiquer le risque 

automobile. 

Le comité consultatif a prononcé l'a- 

grément d'un certain nombre de so- 

ciétés. Il a, par contre, repoussé ou 

ajourné un certain nombre de de- 

mandes. 

--ww- 

Le casse-tête chinois 

LES AVIATEURS CANTONNAIS 

N'AURONT D'ESSENCE 

QUE POUR UNE DEMI-HEURE 

DE VOL 

Légion d'Honneur 

MINISTERE DE LA JUSTICE 


Est promu au gradé (le comman- 

deur : M. Renault, chef de division de 

la Grande Chancellerie. 

Au grade de chevalier : MM. d'Arlot 

(-. uint-Saud ; Benoist, professeur 

agrégé honoraire au lycée de Limoges ; 

Klas de BOUdàchier, Cahiizac, Charnu, 

Châtelain Clainens, CoUv, Gwenot, r>e- 

rourg ralftenbérg. Fichier, Font, Fra* 

hier Jaubert, ingénieur honoraire des 

cl. mins de fer P. L. M. ; l.acassagne, 

J.iron Magnan. Mathins. Molinié. Nè- 

gr.éi Nouvion, Paulot.- persegol, Robin, 

professeur honoraire du lycée d'Avi- 

gnon : Robiquet, Rousselle, Haniard, 

Lousuous. 

UNE GREVE DE TYPOGRAPHES 

A PAU 

Pau, 8 juillet. 

Les pourparlers au sujet du relève- 

ment des salaires n'ayant pas abouti 

entre le personnel de l'imprimerie de 

< L'Indépendant > et la direction des 

ouvriers linotypistes, typographes, met- 

teurs en page, imprimeurs au nombre 

d'une trentaine environ ont décidé, 

hier soir, de se mettre en grève. 

Une équipe a passé la nuit dans lés 

locaux de l'imprimerie. 

VIFS INCIDENTS 

AUX MINES D'ANZIN 

Lille, 8 juillet. 

De vifs incidents se sont produits hier 

aux mines d'Anzin. Des manœuvres 

ayant prétexté que les récentes conven- 

tions ne leur avaient pas attribué les sa- 

laires qu'ils désiraient, les ouvriers des 

chantiers se sont mis en grève à 8 h. 30. 

Bientôt, le carreau de deux fosses et 

l'usine d'agglomérés de Saint-Wast 

étaient occupés; puis, en barrant les 

sorties, les ouvriers immobilisèrent dans 

les bureaux les chefs de service, ingé- 

nieuis et employés du bureau central de 

la compagnie. 

Le sous-préfet de Valenciennes inter- 

vint, mais ne put obtenir que cesse cette 

séquestration. 

M. Charopy, directeur général des mi- 

nes d'An iin, se trouvait a Paris. De re- 

tour hier soir, il a averti les dirigeants 

du nouveiu mouvement de grève quil 

ne discuterai 1 " que lorsque les usines et 

carreaux seraient évacués et le per- 

sonnel employé libeié. 

Les meneurs s'inclinèrent, mais la sor- 

tie des employés ne s'effectua pas pour 

cela sans heurts, surtout lorsque ceux-ci 

décrochèrent le drapeau rouge que les ex- 

trémistes av lient hissé devant les bu- 

reaux. 

A ARGENTEUIL 

DES COIFFEURS OCCUPENT 

LE SALON D'UNE CONCURRENTE 

Argent euil, 8 juillet. 

Afin de protester contre la concur- 

rence qu'ils estimeent déloyale, exercée 

par une coiffeuse établie à Argenteuil, 

le? patrons coiffeurs de cette localité 

ont, vers la fin de cet après-midi, en- 

vahi le salon de cette commerçante 

et ont décidé d'occuper les lieux, tant 

que cette coiffeuse n'aurait pas ramené 

ses prix au tarif appliqué par ses col- 

lègues. 

Ce tarif a subi, depuis les grèves, 

une augmentation d'environ 20 % sur 

les prix antérieurement pratiqués. 

Hong-Kong. 8 juillet 

A la suite de la désertion de douze 

aviateurs cantonnais qui, hier, passè- 

rent armes et bagages du côté des for- 

ces du gouvernement central de Nankin, 

des instructions viennent d'être données 

par le gouvernement cantonnais pour 

que dorénavant il ne soit plus fourni 

aux aviateurs que la quantité d'essence 

nécessaire pour un vol de demi-heure. 

D'autre part, tous les aviateurs qui 

ont déserté hier ne sont pas arrivés à 

Nankin. Trois ou quatre d'entre eux ont 

dû faire un atterrissage forcé dans la 

région de Chag-Sa, province du Hounan. 

FAITS 

DIVERS 

Sanglante rixa entre deux familles 

SEPT MORTS, TRENTE BLESSÉS 

Le Caire, 8 juillet. 

De graves désordres ont éclaté dans le 

village de Kalunsna, en Haute Egypte, 

par suite d'une rixe entre deux familles 

rivales. Il fallut faire appel à un renfort 

de police pour rétablir le calme- 

Sept personnes ont été tuées et une 

trentaine d'autres blessées. Du côté de 

la police, on compte trois blessés, dont 

un atteint grièvement. 

Terrible accident d'aviation 

SEPT TUÉS 

Le Caire, 8 Juillet. 

Un avion militaire a fait une chute 

dans le désert, près de Mersa Matrouh, 

sur la côte, entre Le Caire et la frontière 

de Libye. 

L'équipage, comprenant trois officiers 

et quatre hommes, a été tué. 

Les méfaits de la chaleur 

CINQUANTE PERSONNES MEURENT 

AUX ETATS-UNIS 

New-York, 8 juillet 

Cinquante personnes sont décédées 

hier aux Etats-Unis par suite de la cha- 

leur sans précédent qui y règne en ce 

moment. 

Le président Roosevelt a promis une 

aide financière à 170.000 familles frap- 

pées par la sécheresse. 

La température atteint 120 degrés 

Fahrenheit dans le North Dakota. 

Les règlements administratifs (I) 


Arthur Gershall fut si grièvement 

blessé aux Jambes pendant la guerre, 

que las médecins désespérèrent de le 

guérir et le déclarèrent « incurable ». 

Le gouvernement lui alloua une pen- 

sion et une voiture d'invalide. 

Or, récemment, le mutilé alla à Lour- 

des et en revint guéri I 

Il écrivit alors au ministère pour l'in- 

former qu'il renonçait a sa pension, 

puisqu'il pouvait de nouveau marcher. 

La réponse fut nette. Sur les fiches du 

ministère il était porté incurable ; il 

était donc incurable et il recevrait sa 

pension ! 

Un immeuble s'écroule 

QUATORZE ENFANTS TUÉS 

DIX-HUIT BLESSES 

Un Stade couvert 

Itisports à Paris 

Nouvelles Express 

Du 7 juillet. 

•»-> A la suite (les powparters entre 

les ministres du Commerce autrichien 

et hongrois, un nouvel accord a été 

conclu entre les deux gouvernements. 

Aux termes de cet accord l'Autriche 

s'engaae à absorber 22 millions de quin- 

taux de blé hongrois, au même prix que 

Vannée dernière. 

Paris, 8 Juillet. 

Les membres de la presse sportive 

étaient conviés, hier matin, à un déjeu- 

ner au cours duquel le champion de 

tennis Jean Borotra, entouré de MM. 

Jules Rimet, Armand Massard, Bariliè, 

Paul Rousseau, etc., leur a exposé le 

projet d'édification d'un stade couvert 

muitispor'.s, qui serait érigé à proxi- 

mité de la Porte de Saint-Cloud, sur 

un terrain concédé par la ville de pa- 

ris qui patronnerait l'édification du 

stade avec le gouvernement. 

Ce stade comporterait un terrain cen- 

tral de 20 mètres sur 40 et serait en- 

touré de tribunes pouvant contenir six 

mille personnes, et de deux terrains un 

peu moins grands. 

Comportant toutes les installations 

modernes, ce stade permettrait la pra- 

tique en hiver du basket bail, de la 

boxe, de la culture physique, de 1 es^ , militaire de Bes " anç on, sous"l 

crime, de la gymnastique, du jeu de d - esp i on nage. 

paume, de la lutte, des poids et haltè- 1 

res. du tennis, du tir à l'arc et du vol- 

ley bail. 

Les installations suivantes sont pré- 

vues : sur les terrains mêmes un plan- 

cher fixe, des poteaux et filets amo- 

vibles des rings des pistes et d- -> agrès 

démontables ; autour des terrains, des 

vestiaires pour les athlètes, avec un la- 

boratoire médical, une salle de confé- 

rences et de démonstrations techniques 

pour projections cinématographiques. 

M. Léo Lagrange ministre des Sports 

et des Loisirs, que M. Jean Borotra est 

allé voir ce matin même, a maintenu 

la subvention déjà allouée par sou pré- 

décesseur -, mais, malheureusement, 

cette subvention est insuffisante pour 

l'édification de ce stade, qui revien- 

drai! a huit millions environ. 

Lahore, 8 juillet. 

A la suite de fortes pluies un im- 

meuble s'est écroulé à Lahore. 

Quatorze enfants ont été tués et dix- 

huit ont été grièvement blessés. 

Ecrasé par un camion 

De notre correspondant particulier: 

Albt, 8 juillet. 

Mardi 7 juillet, vers 19 heures 15, en 

face du café de la Poste, s'est produit 

un grave accident. 

M. Gasc, âgé de 71 ans, traversait la 

chaussée. Parti du trottoir du café de 

la Poste en direction de celui de la 

Préfecture, il avait atteint la moitié 

de la route, quand il aperçut un ca- 

mion, conduit par M. Germain Ca- 

rayon, entrepreneur à Albi qui, du cen- 

tre de la ville, se dirigeait vers Car- 

maux. 

M. Gasc, après avoir hésité, essaya 

de gagner à reculons le trottoir d'où 

il était parti, mais il tomba après avoir 

glissé. 

Le camion, dont l'allure avait été ra- 

lentie, ne pût être bloqué et les roues 

avant passèrent sur le corps du vieil- 

lard. 

Transporté immédiatement à la cli- 

nique du Dr Jaur, le malheureux ne 

tardait pas à décéder des suites de ses 

blessures. 

La police municipale poursuit l'en- 

quête d'usage. 

Trois espions devant le Tribunal 

Besançon, 8 juillet. 

Cet après-midi, trois Allemands, arrê- 

tés, le 15 mars dernier, dans le Haut- 

Rhin, ont comparu devant le tribunal 

"inculpation 

LE CYCLONE DE TARBES 

50 millions de dégâts 

Tarbes. 8 Juillet. 

.Ainsi que nous l'avons brièvement re- 

laté hier, pour la seconde fois en quel- 

ques années la ville et la région de Tar- 

bes viennent d'être ravagés, par un 

épouvantable cyclone de grêle. Celui du 

13 juillet 1927. qui avait été un deuil 

public, avait accumulé les ruines de 

toute sorte et, neuf ans après, bien des 

Tarbais venaient de se relever à peine 

de cette catastrophe, à la suite de la- 

quelle il avait fallu faire des millions 

de réparations dans les maisons de la 

ville 

Celui de mardi 7 Juillet 1936, s'il n'a 

pas eu autant que celui de 1927 — qui 

avait enlevé des toitures entières et dé- 

raciné des milliers d'arbres — le ca- 

ractère d'une tornade, n'en aura pas 

moins causé les dégâts aussi considéra- 

bles sinon davantage. Voici, du reste, 

des détails qui compléteront nos pre- 

mières informations d'hier : 

Après deux journées de chaleur très 

lourde, au cours desquelles de violents 

orages avaient éclaté, mardi après-midi, 

vers 4 h. 30, le ciel devenait tout à 

coup noir comme de l'encre dans la di- 

rection de l'Ouest. Malgré un tir nourri 

des engins para-grêle, la grêle tombait 

à sec quelques instants plus tard et 

bombardait véritablement la ville de 

Tarbes, après avoir déjà mis à mal 

plusieurs communes des environs, et 

plus particulièrement Juillan et Lalou- 

bère. Ce n'éta::nt plus des grêlons qui 

tombaient, mais de véritables blocs de 

glace, plus gros que le poing. Pendant 

plusieurs minutes les toits, les jardins, 

les champs durent subir cette mitraille 

glacée qui tombait avec une violence 

extraordinaire et un bruit assourdissant 

C'était sinistre. Ensuite il commença à 

pleuvoir abondamment. 

En moins d'un quart d'heure, la plu- 

part des toitures de Tarbes avaient été 

plus ou moins atteintes et certaines 

troiées comme des écumoires. Rue Ma- 

réchal-F-och, avenue Bertrand-Barère, 

au quartier de la Cathédrale, place 

Marcadieu, dans les faubourgs on ne 

voyait que des maisons dont les toits, 

surtout dans leur partie exposée à 

l'Ouest, montraient de larges brèches. 

D'innombrables appartements ont été 

inondés, des centaines de vitres cassées 

sans parler des caves remplies d'eau. 

Le soir, après l'orage les fils télé- 

graphiques rompus un peu partout 

traînaient dans les rues, tandis que les 

places, les jardins, les parcs de la ville 

avaient eu leurs arbres dépouillés en 

partie de leur feuillage qui couvrait le 

sol d'un épais tapis vert. 

Le cyclone a poursuivi sa marche vers 

l'Est et éprouvé d'autres communes, tel- 

les que Seméac et Barbazan. 

Dans les usines, à la halle du Marca- 

dieu, au marché Brauhauban, dans les 

grands cafés ayant des marquises, le 

verre a été pulvérisé. 

Une fois de plus les serres du Jardin 

Massey, ainsi que celles des horticul- 

teurs et des jardins particuliers ont été 

entièrement - détruites. 

Même dans les toitures couvertes de 

briques, qui sont celles qui ont le mieux 

résisté cependant, on a trouvé des tui- 

les trouées comme par des balles. 

A l'hôpital de Tarbes dans plusieurs 

hôtels de la ville, il a fallu évacuer en 

toute hâte plusieurs salles 

L'usine Alsthom, où la grève venait 

à peine de finir, a été particulièrement 

éprouvée. Plusieurs ouvriers ont été 

blessés. La, il ne reste plus une seule 

vitre. 

Il y a eu de nombreux blessés parmi 

les automobilistes et les conducteurs 

de voitures attelées qui n'avaient pu ne 

mettre assez tôt à l'abri. A Tarbes, au 

quartier du Foulon, un Italien et ses 

deux enfants qui se tro ivaient sur une 

charrette, ont été atteints assez grave- 

ment par les grêlons, et l'attelage a 

été précipité dans le canal qui borde 

le chemin. Nous devons signaler à ce 

sujet l'admiraole dévouement de plu- 

sieurs habitants de ce quartier, qui 

n'ont pas hésité à courir, sous la grêle 

au secours de ces pauvres gens et sont 

arrivés à les dégager. 

Les ateliers de notre confrère le Ré- 

publicain des Hautes-Pyrénées ont subi 

des dommages considérables. 

Citons encore, parmi les communes 

des environs ravagées : Soues, Horgue 

Momères, Odos, etc... 

Voilà un rapide tableau du désastre 

Répétons-le, les pertes sont immenses 

et se chiffreront par plusieurs millions 

une cinquantaine, pour les réparations 

des toitures seulement 

n est question de' faire appel au 

concours du génie militaire, même si la 

grève du bâtiment prenait fin. 

Il est impossible actuellement d'éva- 

luer les pertes de récoltes. Elles seront 

certainement énormes, la région attein- 

te étant une des plus fertiles des Hau- 

te s-Pyrenees. 

Le Conseil municipal s'est réuni d'ur- 

gence, en séance extraordinaire, mer- 

credi soir. 

AU TREMBLAY 

La colère 

La colère du Roi des Poux est terrible 

contre la Maiie-Rose qui fait disparaî- 

tre la race des Poux. 3 fr 80 le flacon 

Pharmacies. Vive la Marie-Rose, la mort 

parfumée des Poux i 

Explosion dans un arsenal 

Londres, 8 juillet. 

Une explosion s'est produite, cet 

après-midi, dans les laboratoires de l'ar- 

senal de Wolwich. 

Il y a cinq morts. 

Sur le pré... dans une salle 

tà manger ! 


Un duel devait avoir lieu ce matin, 

dans la salle à manger de l'hôtel parti- 

culier du comte du Buat, 23 ter, boule- 

vard Berthier, entre MM. Jean Romeuf 

de Marguene, 23 ans, journaliste, 1, rue 

de Lille, et Pierre Guillain de Benovllle, 

23 ans, journaliste. 17, rue du Colonel- 

Moll. 

Cette rencontre devait se faire à 

l'épée. 

UNE TROMBE DE GRELE 

SUR LE BORDELAIS 

Bordeaux, 8 juillet. 

l.ne trombe de grêle s'est abattue 

soudain pendant dix minutes sur Bor- 

deaux, hier après-midi. 

Sur toute la ville et en banlieue dès 

es premiers instants, les toitures, pour 

la plupart en ardoises ne furent plus 

que d'immenses écumoires. 

Les verrières ne résistèrent pas da- 

vantage et de nombreux immeubles fu- 

rent inondés. 

Sur certains pointe de la ville l'eau 

mobiles 

m °y e u des roues des auto- 

Les stores des cafés troués par les 

grêlons pendent sur les trottoirs; des 

voitures automobiles arrêtées ont eu 

leur radiateur où leur carrosserie bos- 

selées par les grêlons 

rfo 

D 

T ns « pl ^ sieur / x«? drol ts. les antennes 

ae i. b. F. ont été sectionnées par les 

grêlons et les fils électriques et téié- 

gsre iT^ 

mbes en de nombreux 

Presque tous les magasins envahis 

par 1 eau, durent -ermer leurs porte?. 

Toutes les récoltes sont détruites. 

Les degats difiicileme-.it chiffrables 

apparaissent d'ores et déjà, considéra- 

bles. Les nouvelles manquent sur la ré- 

gion NordOuest et la banlieue. 

DANS L'ALLIER 

Moulins, 8 juillet 

Un orage d'une extrême violence ' a 

MouUns nUlt demière &Ur Ia rogion 'dt 

enôits° 

Udre 

** tombée Pleurs 

Une trombe d'eau a Inondé les sous- 

iou«s eS habitations et wiP* Plusieurs 

nef r 

/^hXrf de^nt 

EN SAVOIE 

Ce matip à 3 aeâf coW'un 

violent orage, la foudre est tombée ^ 

divers points en haute montagne 

PulsV'îa fô ^ Uile ' , c °e de 

iT-, 

ia I0 udre a mis le feu à rinn 

chalets, qui ont été anéantis 

Q 

EN SAONE-ET-LO IRE 

^Trois violents orages ont éclaté hier 

Paris, s juillet 

PRIX SWEETMEAT 

(A vendre aux enchères) 

10.000 fr.; 2.300 mètres. , 

1. lllon (Villecourt) G 18 50 

au baron E. de Rotschlld P 7 50 

i. Canadienne (Monnierj 

à M. Jacques Guerlain.,., i n , : 

3. Clair de L. VIII (Dupuit) 

à M. Henri André P 10 • 1 

Non placés : Elombu, Bol d'Or, Fifre- i 

lin, Frévent Bonheur Ontario Bonnet ! 

de Nuit. Goodthlnk,' Accroche-Cœur, ; 

Gipsy Queen, Charlie II Northumbria. i 

Une longueur et demie ; deux Ion- ' 

gueurs ; une encolure. 

Durée : 2' 35". I 

lllon (Cadum et Hiana) entraîné par i 

Lucien Robert 

PRIX PAULINE 

10.000 fr.; 2.000 mètres. 

1. Cosquilla (Hoare) G 11 • 

à M. S.-J. Unzue p 8 > 1 

2. Bizoulette (Foot) 

à M. Goudchaux p 24 50 1 

Non placés : Girsi, Gialong. Generar 

lity. Belle Olympe. 

Une longueur et demie ; une ion- ] 

guéur et demie ; trois longueurs 

Durée : 2' 13" 4/5. ' : 

Cocquliia (Papyrus et Qulck Toughls) 

entraîné par J. Torterolo. 

PRIX OARNIVAL 

(à vendre aux enchères) 

10.000 francs ; 1.000 mètres. 

1. Gabes II (Bridgland) G 18 50 

à Mme B. Wallon P 10 50 

2. La Presse (Bouillon), au 

baron E. de Hothse P 13 50 

Non placés ; Moonstone, Atalante, 

Hobaloya, Rosamonde, Naivète. 

Distances : deux longueurs; demi- 

longueur ; trois longueurs. 

Durée : l'5". 

Gabes II (Grand Fleek-Vercourt) en- 

traîné par M. Wallon. 

PRIX GLADIATOR 

25.000 francs ; 1.400 mètres. 

Sirtam (Crawley) G 29 50 

à M. Georges Courtois.... p. 13 » 

2. Javelin (R. Brèthes), à M. 

J. Duggan p io » ; 

Non placés : Alcantar, Arian, Drina, ! 

Gnocda, Evolène. 

Distances : une longueur ; demi-lon- 

gueur ; une longueur. 

Durée : l'30"2/5. 

Sirtam (Sir Nigel-Tambourinê) tn- 

traîné par L. Baril. 

PRIX GRUYÈRE 

12.500 fr.; 2.000 mètres. 

1. Bellecroix (Mather) G 40 50 

a M. Arthur Manby P 10 50 

2. Savarin n (Chéret) 

à M. Ignace Georges p 7 50 

3. Maori (Lavialle) 

à M. Pierre Vareille p 9 50 

Non placés : Castelmont, Haut les 

Cœurs. Formosus, Gama, La Chouette. 

"•eux longueurs ; une longueur et de- 

mie ; une longueur. 

Durée : 2' 13" 3/5. 

Bellecroix (Astérus et Lulr.) entrmtné 

par A. Manby. 

PRIX PARMESAN 

15.000 francs, 900 mètre* 

l.Le Chari (Bouillon) o 10 M 

à Baron E. de Rothse.... P e M 

2 Aquedus (R. Brethes), 

à la Princesse de F. Lucln. .PU» 

Non placés : Le Zouave, Bueklneham. 

Bergame, Ombelle, Mezzanine. 

Distance : une courte téte : 1 lon- 

gueurs. 

Durée : 58". 

Le Chari (Sunny-Trace et Char-Ls4y). 

Entraîne par L. Robert. 

A ENGHIEN 

_ , Paru. 8 Juillet, i 

Demain, courses à EneMen. Partant» «t ; 

montes yrob&blai i 

PRIX DE METZ 

csteeple-cliase). 6.000 irancs. 3.Mo mètrtt 

101. Enerztdon (Howes), 102. Manama !Ca- 

mes), 103. Dark-Mystéry (Rocbet), 104. Prin- 

eç-des-Ténètires (Davy), 105. Dark-Way !H. 

Haes), 107. Zirconium (Cerro), 108. Byzanc* 

iR. Bâtes). 109. Montaudfn (Maubert). 

PRIX DE L'ALSACE 

(Haies) 7.757707077 7fr7a7n7c7OT,77Tm 

(Haies), 7.500 franc*. 2.800 mètre* 

Fair-Boy (Loriot). 202. An tare» rpm. 

n' h n) ; ^La-Blottlère ("Slgneret) 204^ CaîT- 

phrler (Slrvaln), 206. Le-Ta?6 (Seguin), 207. 

Monsleur-Fernand (Horrldgeî, 208. Bagnoles 

(Vernière), 209. Boucaro (Pelatl. 

PRIX DE STRASBOURG 

(Haies), 6.000 francs, 2.900 mètre» 

302. Mafizy (Lethien) 303. My-Lady-Lu 

(Neel). 304. Floradora (Gleizes) 805. RabldC- 

ruenne (Frigoul). 306. La-Mascotte (Joiner), 

B07. Douche (Taylor). 308. La-Melje (LeméC). 

309. Bouillante-Armée (Seienoret). 

STEEPLE-CHASE DE JUILLET 

(Handicap), 20.000 francs, 4.000 mèti»» 

401. Ange-Pitou (Lock), 102. Masipte I 

Dunn), 103. Ferdinand (Denton) ¥H. Dole» i 

(Maubert), 405. Harrar (Pelati, 405. Tatlana. ; 

PRIX DES CADETS 

(Haies). 7.500 francs 2.600 mètre» 

601. Eglnhard (Howes), 502. Weather 'Gs- 

vîlîo (Peiat) Incendiaire (Rochet). 504. Bra- 

PRIX DE LA LORRAINE 

(Haies, handicap). 10.00o francs. 3.000 mètre» l 

602 Marsac (Cames), 603. Emissaire 'H. 1 

Haes), 605. Azaïs-IIl (Bonayenture) 606 Teri- 

m i ge i A ;„,Ç at ? s) ' 

eOT - Cadeau (Gleizes), 611. 

Géarra (Cédez). 

PRIX LODVOIS 

(Trot attelé). 7.000 Irancs 2.250 mètre» 

701. Ineffable (Monnier) 702. Kate-Wilke» , 

ÇPorlbarg), 703. Joujou- B (Gouley), 704. Kos- 

terlne (Vrommant), 705. Kama (Al. Tamberi) 

706. JouTence-Il (lancart) 707. Jugata (Th! 

Monsieur), 708. Indien-Ii (Marmousez) 70O. ' 

Jamne-Wilkes (Sourroubille) 710 Jehovaa 

(Koch), 713. King's-County-Ii (Jansen) 714. 

Joueuse-T (R.-C. Rimonard). 716. 'bls-IV (A. 

d Haene) 717. Juncu5 (Bertho). 718. Jalaplne . 

(Desmedt). 719. Juvisy (Bégou). 720. Kena- 

TO-I1I (Boudeau). 

PRONOSTICS 

Parts-Svort (Lynx) : Mahama et Empressé» 

— Antarès et Fair-Boy — Gabalka et La- 

Mascotte — Harrar et Ange-Pitou — Egbl- 

nard et Brave-Mie — Ecurie A. Vell Picard 

et El-Signor — Kénaro-IU et Jalaplne. 

Le Jocheu (Vletlant) : Mahama et Dark- ! 

Way — Fair-Boy et Bagnoles — Floradora 1 

et. Douchp — Ange-Pitou et Dolce — Egin- 

l'.ard et Crazv-Weather et Ecurie Vell Pi- 

card et ttandelain — Jugata et Ibls-IV: 

La Veine (Augure) : Montaudln et Ma- 

hama — Boucaro et Bagnole» — Floradora I 

et Douche — Ange-Pitou et Masslpée — 

Eglnhard et Brave-Mio — El-SIgnor et 

Emissaire — Kenavo-ll et Jugala. 

L-Intranstgeam .- MouUndln et Mahama- 

—Antorès et Bagnoles. — Floradora et Ga- 

balka. — Ange Pitou et Masslpée. — Eglnhar 

et Grazyw-eather. — Xwlan etEmlssalre — 

Ecurie d'Haene et Jouvence II. ! 

M. Badin, commissaire à la police ju- La foudre a provoqué nluslei-rc i„ 

diciaire informé, s'est transporté sur les cendies et tué de nombreÏÏ 2»!' 

dans la prairie munaux 

lieux. 

Arrivé avant les témoins il s'est op- 

pose au duel. 

Les adversaires ont promis de ne pas 

recommencer. 

M. 

VincelfeTef ^."T" à 

r^nr^ 

LaCh «'^ê: 

NaEHeuEzniaaaniBHCiKHMBHaaHaa 

B 

H 

n 

n ain'"''"*" 

tennis! 

LE FRANÇAIS RAMILLON 

S'EST CLASSÉ POUR LA DEMI- 

FINALE A SOUTHPORT 

Londres, 8 juillet. 

Le joueur français R. Ramillon est 

entré aujourd'hui dans la demi-finale 

du championnat international profes- 

sionnel de Southport, en battant l'Ir- 

landaia Burke par 7-9, fi-o, 6-1, 6-3. 

La Français Cochet est. lui aussi, 

entré dans la demi-finale de ce cham- 

pionnat. 

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