29 Avril 1909 - Bibliothèque de Toulouse

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Mil m s Toulouse, Rue Roquelaine, 25 0 CENTIMES
BAUTE-GAHONNE ET DÉPARTEMENTS LIMITROPHES ,
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Edition du matin spéciale a Toulouse
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la Bgne Q «r. 8t|
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Les Annonces et Eéclames sont reçues dans
«oqueiaine, 25, a Toulouse, et chez tous nos Correspondant^
f!L TELËSRAPHiQUE
Les Faits du Jour
M. Fallieres a fait une excursion, en auto-
mc/biie, dans les environs rie tj.ce ; îl a inau-
guré un ly-ué» â Grasse et déjeuné au Casino
S» Cannes,
—l'-
on a arrêté un nommé Verdier, qui aurait,
tfaprès la police, projeté un attentat contre
le («résilient de la République.
—;*-.
I»e ministre cBe la marine a visité l'arsenal
les bassins de Teuton et îe croiseur « Po-
thuau école de tir.
—î—
Des dépêches consulaires d'Adana signaten!
toujours des massacres d'Arméniens et des ex-
cès de toute sorte j cent missionnaires arctes-
£uus ont été brûlés dans une église.
—:—
On assure qu'Abdul-Hamid a été transféré
à Salonïque, où il passerait en jugement.
Jeudi 29 Avril 1909. 19 Année 5!!I! 'Ail 111% 8 lir ervurt!
Voir, par ailleurs, les nouvelles qui nous
sont parvenues à la dernière heure.
Il ne faut pas regarder de trop près les
harangues que les ministres de la Répu-
blique prononcent au cours de leurs tour-
nées. Nous en avons fait la, démonstra-
tion péremptoire en mettant en parallèle
les appréciations au vinaigre que M. Cle-
menceau portait, il y a vingt-sept ans,
sur Gambetta, et le discoure d'apothéose
qu'il lui a consacré à Nice
Il en est de même de l'opinion que nos
maîtres ont de leur politique et des actes
qu'elle leur inspire. A les en croire, cette
politique est toujours la meilleure et la
plus utile aux intérêts du pays, même
lorsque les faits de tous les jours prou
vent qu'elle constitue, comme celle qui
est suivie actuellement, un© calamité na-
tionale
Le vieux puriste de l'Intérieur ne pou-
vait manquer d'affirmer, dimanche, que
le meilleur chocolat est celui qui est dé-
bité par ses collaborateurs et par lui. Il
était allé sur les bords de la Cote d'Azur
pour cela. Commis-voyageur de la Repu
Mique, c'est comme tel qu'il est monté
sur les planches pour faire valoir les
charmes de la liberté, de la paix civile,
du contrôle en matière de gouvernement
st autres articles de sa fabrication. Ses
affirmations ont fait sourire un moment ;
mais emportées par îe vent du large, à
ioette heure, on n'y pense plus. Et puis
©n aurait trop à faire, s'il fallait s'arrê-
ter aux paradoxes et aux facéties quel
quefois un peu grosses que l'orateur de
•Nice excelle à débiter comme les choses
les plus sérieuses, les plus graves et les
plus vraies du monde.
. Mais si Clemenceau a parlé — ce qui,
en réfléchissant bien, est d'une impor-
tance relative, — le Président de la Ré^
publique et le ministre de la marine ont
écrit, et cela est plus grave.
Les paroles volent, assure le proverbe
latin. On les oublie. Les lettres restent
Celles que MM. Fallières et Picard ont
écrites après la revue navale de Nice res-
teront dans le Journal officiel comme
deux chefs-d'œuvre d'incohérence ou
d'impudence. — Vous avez le choix
Le Président de la République, qui est
par état l'homme le plus constitutionnel-
lement heureux de France, a été en-
chanté d'avoir vu à Nice des bateaux qui
aillaient sur l'eau. Et dans une lettre
adressée à son ministre de la marine, il
deur avec laquelle ces choses-là sont écri-
tes ? Nous comprenons la surprise et la
joie de MM. Fallières et Picard d'avoir
vu une revue navale. Nous comprenons
leur satisfaction, et dans une certaine
mesure nous admettons leur optimisme,
sans toutefois le partager.
Mais s'imaginont-ils être agréables à la
marine française lorsque le premier écrit
qu'elle soutient actuellement « avec hon-
neur, sa vieille réputation » ; le second
que nos officiers et nos marins l'ont por-
tée « au niveau où elle a pu se mon-
trer » ?
La voilà bien, la. blagologle républi-
caine ! Une commission d'enquête parle-
mentaire fouille en ce moment nos ports
et nos arsenaux pour essayer d'établir les
responsabilités encourues dans la dé-
gringolade de notre flotte, qui du pre-
mier rang qu'elle occupait jadis, est tom-
bée au quatrième.
On ne parle que de malversations, de
pots-de-vin et de scandales de toutes sor-
tes.
Il est prouvé que la République a
rendu inutilisables nos forces navales.
Aujourd'hui même, le Temps, qui n'est
nullement hostile à MM. Fallières et Pi-
card, écrit :
La valeur de nos projectiles est avec
raison très discutée, et l'on attend le ré-
sultat des tirs sur Yléna pour arrêter
leur modèle définitif. Il en manque 50.000
dans les approvisionnements de Toulon ;
si la guerre avait éclaté il y a moins d'un
an, certains de nos cuirassés seraient al-
lés au combat en partie démunis de pro-
jectiles.
« N'est-il pas étrange que tout ce qui a
trait aux canons et à leurs servants soit
protégé par une cuirasse de 30 centimè-
res, alws que le matériel et le personnel
du tir qui donnent la vie à toute Vartille-
rie sont sans protection et peuvent dis-
paraître dès le début du combat, rendant
notre tir notoirement inférieur à celui de
l'ennemi ! »
Hier, une dépêche de Toulon nous ap-
prenait que les hausses de tir de quinze
canons du cuirassé Démocratie man-
quaient de ressorts et que l'arsenal ne
possédait pas ces ressorts, qui rendaient
les canons inutilisables; il a fallu s'adres-
ser à un horloger de la ville pour per-
mettre aux canons de tonner à Nice en
l'honneur du Président de la Républi-
que. Cette réparation a demandé quatre
jours de travail, quatre jours pendant
lesquels le Démocratie a été immobilisé
dans le port de Toulon.
Bref, à aucune époque de notre his-
toire, la situation de la marine f rançaise
ne fut plus critique. C'est le moment que
le Président de la République et le mi-
nistre de la marine choisissent pour
écrire des lettres à double sens et qui sont
également injurieuses pour la vérité et
pour nos officiers et nos marins.
En effet, quelle indécente comédie
jouc-t-on lorsque l'on proclame que ce
sont nos « officiers et nos soldats » qui
ont porté la marine au « niveau où elle a
pu se montrer » à Nice ?
Certes ,nos officiers sont admirables de
patriotisme, de savoir et d'intelligence.
Et ils n'ont pas attendu Fallières et Pi-
card pour faire leur devoir. Mais de quel
droit le ministre de la marine, dans son
charabia ministériel, écrit-il. qu'ils sont
responsables de la déplorable situation
faite à la marine ?
Or, relisez la lettre de M. Picard, c'est
bien cela qu'il dit.
Admettons, si vous voulez, que l'ex-
pression ait mal traduit sa pensée, il n'en
a pas moins dit une chose inexacte.
Non, hélas ! notre flotte ne peut pas
Voici que M. Jaurès intervient dans la que-
relle -et, voulant donner à M. Gérard un témoi-
gnage

Ifcttdi 29 Avril 130;
I
if
1
«rtr^f>0 réfugiés venant do Badjagaze.
D'autre part, cinq mille Arméniens so sont
réfugiés ici ; les vivres commencent à man-
quer ; on demande d'urgence des secours.
Constantinople, 28 avril.
Des dépêches consulaires annoncent qu'à ,
Adana et aux environs les cruautés conti-
nuent.
On dit quo dans une localité voisine, cent
missionnaires protestants ont été brûlés dans
léglise.
Les consuls avaient inutilement prévenu le
gouverneur général -, Ils n'ont désormais plus
confiance dans les autorités ; des excès de
toute espèce se contmettent dans les autres
i.ges.
Tremblements de Terre
En Italie
Reggio d». Calabrc, 28 avril
Hier soir, à 7 heures 45, on a ressenti une se-
cousse ondulatoire de tremblement de terre
qui a duré plusieurs secondes. Elle était ac-
compagnée de grondements.
La population est alarmée
En Portugal
Lisbonne, 23 avril.
Les sapeurs-pompiers occupent les villages
de Benavente, de Samoa et de Salvatonra," et
ils prennent les dispositions nécessaires pour
assurer la sécurité.
Depuis le tremblement de terre, les fontai-
nes sont presque taries ; on remarque encore
en divers endroits, dans le rayon dé «ix kilo-
mètres carrés le plus éprouvé, des a-mas de
sable grisâtre, et des flaques d'eau jaillissent
du sol, mais aucune dépression considérable
de terrain ne s'est formée.
leurs.du JjOt ont demandé la nomination des
cxi>arts par les plan leurs. Une longue et
bruyante discussion Rengage sur cette pas-
sionnante question et v prennent part : MM.
Griffet, llbert, Lucie, Négrier Chortroiii'e />t
Ambiant, ce dernier tontine délégué du Lot-et-
Garonne.
En fin de compte le congrès se rallie au vœu
suivant présenté par M. llbert, secrétaire gé-
néral :
Ï I^e congrès émot ie vœu que les exports
soient, désignés par les délégués des syndicats
des planteurs unis en fédération », sans que
la constitution actuelle des commissions d'C-\-
pertlse soit modifiée.
Sans discussion, on adopte ensuite divers
vœux sur la déclaration de culture. Après un
excellent discours de M. Bourne (Isère) sur la
(lieuse générale des intérêts des planteurs,
M. Roche 1 Séverin, ingénieur agronome à la
Réole et secrétaire adjoint de la fédération
nationale, critique avec force .le règlement, de
culture si draconien, et constate, avec riné
agréable ironie, qu'il y a trente ans ce fèdle'
ment était bien plus libéral. " (Applaudisse-
ments unanimes.)
L'assurance contrôla grêle. — M. Gauthcron,
du Lot-et-Garonne, prononce un admirable
discours sur ce thème, discours-rapport que
nous regrettons infiniment de ne pouvoir don-
ner tn extenso et le soir, à huit heures, fait ta
plus intéressante des causeries, assisté de M.
i'.bert, sur la technique de la culture du tabac
et les achats à l'étranger.
Nous sommes heureux de remercier particu-
lièrement et chaleureusement l'honorable M.
Munin-Bourdin, député du Lot, pour sa cons-
tante présence aux travaux du congrès qu'il
aida de ses éloquents conseils, à côté de nom-
breux membre? du Parlement, ses collègues.
Ih GBÈUE DE [MET
La prestation de serment
Avant la prestation de serment, Mohamed V
signifia son désir de faire ses ablutions et ses
prières et il se retira durant quelques.minu-
tes dans un appartement voisin; il revint dans
la -salle à 3 h. 50 et prêta solennellement ser-
ment devant le cheik-ul-islam.
Un mulah offrit des prières au nouveau sul-
tan et à la prospérité de la nation ; les canons
placés devant le ministère de la guerre et ceux
des autres batteries de la ville annoncèrent
l'accession au trône du nouveau sultan à la
population.
Pendant (fue la salve était tirée, Mohamed V
reçut les félicitations des assistants, qui lui
baisèrent la main ; les représentants de l'ar-
mée, notamment les généraux Chefket el
Mouklar, les icommandaïits Enver-Bey et
Niazi-B-ey, puis les membres du Parlement, et
enfin les dignitaires et les notabilités défilè-
rent devant le nouveau sultan.
•La cérémonie terminée, le nouveau sultan
se rendit au palais de Topkapu afin do véné-
rer les reliques du prophète.
Il est rentré ensuite, en passant par le pont
de Galata, au palais de Dolma-Bagtche, où il
va résider.
Le nouveau, sultan a été acclamé avec en-
thousiasme tout le long du parcours -, Enver-
Bey, qui suivait, a été reconnu et a reçu une
ovation enthousiaste de la foule.
AtKluî-Hamid à Salonique
Paris, G h. 30.
Les dépêches qui arrivent de Constantinople
tendent à confirmer qu'Abdul-Hamid a bien
été extrait, la nuit dernière, de Cheragan et
conduit à la gare de Stamboul d'où un train
l'a emporté vers Salonique et où, dit-on, il
passerait en jugement.
En attendant, il habiterait un château mis à
sa disposition par un riche négociant de la
ville, M. Allatini.
L'Agence Havas communique, en effet, la dé-
pêche suivante de Constantinople 28 avril :
c D'après des renseignements qui sont don-
nés sur la déportation d'Abdul-Hamid ce der-
nier a protesté d'abord énergiquement, puis
s'est soumis finalement à une décision inéluc-
table.
» Il était très abattu, a été transporté comme
un prisonnier et surveillé sévèrement par une
escorte nombreuse.
» Une petite suite, dont faisaient partie, dit-
on, six femmes, l'accompagnait.
On remarquera que, suivant cette dépêche,
l'attitude d'Abdul-Hamid, a été tout autre que
celle que lui prête le correspondant du Temps.
Constantinople, 28 avril.
On assure que le transfert d'Abdul-Hamid à
Salonique est une des conditions que le nou-
veau sultan a dû accepter avant son avène-
ment au trône.
Parmi, les autres conditions qui lui auraient
été imposées, la plus digne de remarque est la
suivante :
En vue du complet assainissement du ré-
gime d'Yldiz-Kiosk. les pensounages qui com-
posaient l'entourage d'Abdul-Hamid ne seront
pas graciés, mais seront condamnés ou exilés
pour être mis dans l'impossibilité de nuire.
Fô!iûHatio«3 càes puissances
Paris, 2 avril.
On communique la note officieuse suivante :
« Le président do la République, dès qu'il a
été prévenu de l'avènement au trône de Moha-
med V, lui a télégraphié ses félicitations et ses
vœux.
» M. Piclion, ministre des affairer- étrangè-
res, s'est rendu, à deux heures, à l'ambassa-
de ottomane à Paris pour y apporter à Naoum-
Pacha les félicitations du gouvernement de la
République, h l'occasion de l'avènement au
trône de Mohamed.
» Le gouvernement, de la République a, d'ail
leurs, adressé par télégraphe ses félicitations
au gouvernement ottoman. »
Massacres en Asie-Mineure
Constantinople, 29 avril.
Dos dépfM-lies consulaires annoncent que,
depuis quatre jours, dM excès se commettent
.i Kassab contre les Arméniens, dont un grand
nombre ont été .massacrés.
Tout est brûlé ou détruit dans la ville ; IOS
religieux Franciscains ot une faottite Malienne
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nion (Ryan); 3. Oiichy II à M. Besnard (J. Cîiilds).
Deat heat pour la première place.
Bemi-longueur. Loin.
Mutuel : ga.gna.nt Ismid 23 50, placé 17 ; Junon,
gagnant 30. placé 20 50; Olichy-II 17 50.
/ A NEWMARKET
Londres, 28 avril.
Résultat de la course des deux mille gui-
nées ;
1, Minora (H. Joncs), 2/1 : 2, Phaleron (W.
Earl), 33/1 : 3, Louviers (G. Stern), 100/7.
Il y avait onze, partants.
Gagné par deux longueurs. Une longueur et
demie séparait le ideuxième du troisième.
Aéronautique
Londres, 28 avril.
L'Australie a fait la commande en France de six
dirigeables et de six aéroplanes, pour servir d'expé-
riences.
De notre correspondant particulier i
Mazamet, 27 avril.
L'heure est aux enquêtes. Le parquet de
Castres, le procureur de la République, le
juge d'instruction, leurs greffiers sont venus à
Mazamet, où ils ont recueilli les dépositions
de quelques témoins sur les attentats relatés
hier.
Une instruction est. ouverte, en outre, sur
l'incendie de la filature Barthas et Bonhomme
dont certains (nous ne savons et nous ne pou
vous comprendre sur quoi leur opinion est
basée), rendraient les grévistes responsables
On enquête, disons-le aussi, sur certain fait
— étranger à la grève — qui s'est produit il
y a quelques jours. Ce serait un vrai complot,
une conspiration !!! La crâne attitude d'un
officier (camelot du roi), aurait eu l'heur de
déplaire à certaines personnalités maza-
métaines ; un journal régional s'est fait tardi-
vement l'écho de leur indignation.
Il nous suffira de dire à ce sujet que l'atti-
tude de cet officier a eu, et a encore malgré
tout, rentière approbation des gens sensés,
des gens de bonne loi, des gens impartiaux et
respectueux des convictions et sentiments re-
ligieux et que ces mêmes gens ont condamné
entre tout la conduite et la mentalité de ces
personnalités mazamétaines qui ont provoqué
l'incident en question.
Cela dit. et après avoir adressé à M. de
Bourmont l'exipression de toute notre sympa-
thie, nous exprimerons le vœu que l'enquête
ouverte sur les attentats d'iiier amène un bon
résultat. La cartouche qui a été retrouvée é
saisie dans le quartier Montplaisir, porte des
marques qui pemiettraient, paralî-rl, d'arxiser
à de sérieuses découvertes.
Cette nuit, de rigoureuses mesures d'ordr
ont été prises. Les patrouilles ont été sensi-
blement renforcées ; tous les établissements
industriels, les magasins de laines, les demeu-
res do plusieurs patrons, ont été l'objet d'une
surveillance étroite et constante ; des sentinel-
les montaient la garde, baïonnette au canon
On ne signale aucun incident.
On se .rappelle qu'il y a un mois et demi
les ouvriers charretiers ont déclaré la grèv>
par esprit de solidarité envers leurs carnara
des délaineurs en grève ; le travail fut repris
par eux après une quinzaine de jours.
Hier soir, cette corporation a tenu une réu-
nion à la Bourse. Il y a été. décidé que le tra-
vail serait abandonné vendredi soir. Cette me-
sure serait motivée par la. crainte qu'ont les
charretiers de se voir maltraités par les gré
vistes, malgré les trompes qui les escortent
Mazamet, 27 avril.
Les pourparlers entre la commission patro
nale et la commission ouvrière vont être
pris.
Cette décision subite serait prise à la suite
de démarches faites par M. Vieu, sénateu
hier et aui-ourd'hui, auprès des deux parties.
L'entrevue entre les deux commissions aura
lieu mercredi à 2 heures de l'après-midi, salle
de la justice de paix. La discussion roulerait
d'un commun accord sur la question do l'aug-
mentation des salaires avec « paiement diffé-
rent».
Le lundi 23 avril, sur la parois
près Guêtres, ont été célébrées ics'oLèque^ltn,
MrUe Henry de Bonne, née Blanctie
lojBstron OS Sanjor» d'Escouiuubrev.
uu
L* deuil était conduit par le baron d'\uni-»i
:* Blanat, son gendre, et M. P. de vérifiai/, r.tr
an petit-fils.
u
Venaient après eux, le vicomte de Ramonri
M. B. de Bonne, le vicomte dje Nigaud In
comte Gardés et M. V. Abrial, ses nèvenv ,? x
petits-neveux.
La nombreuse assistance comprenait l'élii«
d© la société castra ise, que cette mort attotm
si profondément et tonte la population du vil
lage et des campagnes avoisinantes sur l î
quelle pendant une demi-siècle.Mme de Bonn*
i exercé une action si haute et si bienfak
santé.
Le recueillement et la tristesse de tous mon
traient bien de quelle estime, do quel respect,
dé quelle affection était entourée la grande ci
regrettée défunte. Il .nous plairait de la faire
revivre, avec sa silhouette droite et eomriw
hiératique, que savaient incliner pourtant
toutes les tendresses et de mêler à cette
évocation notre reconnais&ance pour sa bonté
notre vénération pour ses vertus, notre DiéW
pour s amémoiro... mais nous ne saurfcwïï
dire aussi bien que ne l'a l'ait sur sa tormhô
M. l'abbé de Lacgcr, et nous nous bornons '
reproduire, en nous y associant, ses éinouv-,,
tes paroles :
« Madame,
» Avant que ce qui reste encore.;^ vont:
la terre ne soit à jamais caché à Sos r '„'s , r ,, 1 ''
permettez-nous une dernière fois iÈl
PaTis, 28 avril.
La Bourse a salué par de la hausse la déposition
du sultan et son remplacement par le prince Ee-
chad, son Irôre; constatons tpic cet événement, rpii
parait devoir pmw l'instant du moins ramener le
calme en Turquie, n'a pas produit sur les valeurs
de oe pays tout l'effet que certains en attendaient.
Par contre, la séance a été excellente pour les
fonds russes, sur des achats pour le compte de
Saint-Pétersborg, disait-on.
Dans le compartiment industriel, on a été plus cal-
me exception faite pour le Rio, l'Omnibus et les
Industrielles russes oui ont été l'objet d'assez nom-
breuses transactions et dont les cours ont fait
preuve a© granUe fermeté.
Sur noir© Kente, une lutte dos plus actives s'est
engagée dès le début entre acheteurs et vendeurs et
s'est poursuivie jusqu'-en clôture; les deux camps
ont tour à tour pris l'avantage qui, finalement, est
resté aux derniers; on cote d'abord 97 25, puis
successivement 07 10, 97 40 et enfin 97 22.
Le Turc ouvre à 93 10 et revient en clôture a 9-2 97 ;
le Serbe gagne 0 15 à SI 80; l'Extérieure ne varie
pas à 98 92; le Brésil cote 80 15 contre 80 07.
Le Russe consolidé s'avance à 83 70; lo 1891 a
74 50- le 1900 à 103 45, et le 4 J a 94 90.
Reprise des EtaWissemenls de crédit : Banque de
Paris, 1630; Crédit Lyonnais. 121-5; Union Parisien-
ne, 808; sur la Banque ottomane on gagne 3 points
à 718.
Grande fermeté du Crédit Mobilier; la souscrip-
tion eux 200,000 actions nouvdUcs émises en aug-
mentation du capital social de cet établissement est
close depuis samedi 24 courant avec un plein suc-
cès après attribution des souscriptions réservées aux
actionnaires.
Les demandes à titre éventuel devront être sou-
mises â réduction; le nombre des souscripteurs dé-
passe 4,700.
Parmi les valeurs de transport, l'Omnibus cote
1342 1330 et 139»; Thomson est mieux à 709.
Dans lo groupe industriel russe, la Sosnowlce
reste à 1519, tandis que Bakou progresse à 950 et
Brlanks à 276.
Le Rio finit au plus haut, soit a 18il, cuivre 1/8
de baisse t ....
En banque, les Mines flop s'ametiorent en clô-
ture- de Beers gagne 9 points à 337: avance, de la
Uartiman à 538 '«i de Maltzofl à 885; l'obligation
a % port de Para so traite à 45S.
PHILOtizs M WAnnwrofc
65. me Taiibout.
Une errera 1 s'est glissée dans notre dernière re-
vue, au sujet du bilan de la Banque de Paris.
Nous distons : « Les participations diminuent do
près de 1,862,129 fr. 91 du montant du capital so-
cial. » C'est : « Quant aux résoro-es, elles dépassent
de 1,S52,129 fr. 94 le montant du capital social
qu'il fallait lire.
P li
Du 28 avril
Il est tombé 14 millimétrés d'eau à Toulouse,
13 au Puydc-Dôme, 18 au Pic du-ilidi, 9 à Perpi
gnan, 2 à Bordeaux.
STATIONS hnatt. Tliîrao. ÎITAT DU CIKI. M. Il
U uitk
5ni. Is
h vsilli
Ptiy-Dôme .
Plc du Midi
Perpignan .
Bordeaux. .
70.7
09.4
63. 4
70.3
14.1
0.2
7.3
17.1
N.O. f. nuag-
O.N.O.a.f.b-
N.O. niod. b-
S. s. E. o. n.
8.2
--0.I
-12. G
8.8
8.0
10.0
4.0
.1.2
12.8
17.9
Hier mardi, à onze heures du matin, a été célébré
en l'église Saint-Vincent, à Carcassonne, le mariage
de M. Joseph Grasset, avocat à la Cour d'appel de
Montpellier. Ois do M. et Mme André Grasset, con-
seiller ii la Cour d'Appel de cette même ville, avec
Mlle Mario Coll. liUe de M. et Mme Joseph Coll, ban-
quier à Carcassonne.
L'ésliise resplendissait de mille lumières et le
chœur avait été décoré avec ua goût des plus artis-
tiques d'une profusion de fleurs et de plantes ver-
La leune et charmante mariée, toute gracieuse
dans sa riche toilette de satin, garnie do points
d'Alençon, a été conduite à l'autel par son père.
Le marié donnait le bras à sa mère.
Le service d'honneur était fait par Mlles Claire
Grasset Jeanne et Adrienne Mandoul, Marie-Thérèse
Ancèitmè, accompagnées par MM. François Coll,
Antoine Grasset, Henri Coll et Jules Coste-Floret.
Remarqué dans le nombreux et brillant cortoge :
M et Mme Charles Clcrgue, M et Mme Antoine
Coll le docteur et Mme Grasset, le docteur et Mme
MIITIV M. et Mme Albert Grasset, Mme Fabrègue,
M et' Mme Adeir, le général Sabatié, M. Lucien
Doux M Firmin Olergue, M. Joseph Joulia, M. et
Mme Loiiis Satgé, M. et Mme Le Camus, M. et Mme
Gaston Maxtor. M. et Mme Bousquet, M. et Mme
Croux le lieutenant et Mme Fradin, Mme Ancelme,
M et' Mme Hermet, M. Mme et Mlle Kuhnholtz-
Lordat baron et baronne Fabre de Roussac, M. et
Mme Sarrère M. et Mme Mandoul, M. et Mme Au-
guste Satgé, M. et Mme Merle, Mme et Mlle Payet,
Mlles \nccnay, Saivalre, Grasset, Pignicre, Passa-
ma Jullien Besaucèle, MM. de Baichis, de Fra-
mond, I^anozy d'Oral, BrcssaUss, Laurens, Salvaire,
Bernard, etc., etc. . ,
Dans la vaste nef se pressait une assistance com-
pacte et élégante dans laquelle figurait toute la
haute société carcassonnaise.
La bénédiction nupptiale a été donnée par Mgr
de Beauséjour, évêque de Carcassonne, entouré de
ses vicaires généraux et d'une magnifique couronne
de prêtres.
Sa Grandeur a adressé aux jeunes mariés une
éloquente allocution où se mêlaient aux pensées les
plus élevées sur le mariage chrétien les compli-
ments de la plus exquise délicatesse pour eux et
leurs familles. _ ...
S S Pie X avait daigné, leur envoyer sa bénédic-
tion apostolique, qui leur a été transmise par lo
prélat
Les témoins étaient pour la mariée : M. Antoine
Codl et le docteur Marty, ses ourles ; pour le marié :
le docteur Grasset, de Montpellier, et M. Albert
Grasset capitaine do frégate à Toulon, ses cousins.
Pendant la messe dite par Mgr l'Evêque, la quête
été faite par les demoiselles et les garçons d'hon-
neur. . . .
Durant toute la cérémonie un programme choisi
do musique et de chant a tenu l'assistance dans le
charme. ,
Mme MJef a admlrabloment chanté VAve. Maria
de Saint-Sacns et un Partit Angclicvs sur le largo
do Hi^ndel. Sa voix sonore et puissante, conduite
avec un sentiment profond des nuances, a produit
uno très grande Impression. Celte excellente canta-
trice était accompagnée sur le violoncelle par M.
Bcrgasse, on do nos plus brillants virtuoses de co
magistral instrument.
U Mir. l'éminent violoniste, a joué avec son ta-
ile.nt habituel une Méditation dû Roufse.au. Ce fut
ensuite l'ÏXtOTC de Canna, arrangée en quatuor
(pour orgue harpe, violon et violoncelle, par M.
Joseph Baichère, Mme Vi iôs-Curnier, MM. Mir et
Bergasse.
I/O distingué organiste de Saint-Vincent, M. Joseph
Baichère, a de son côté fait apprécier sa réelle
maestria dans l'tntemwétalion aux grandes orgues
de la Marche triomphale et de VElquiêSe de Schv
vian à l'entrée et à la sortie, et d'une mélodieuse
improvisation de sa composition à l'Elévation
Après uu long défilé à la sacristie, les parents et
invités des deux familles se sont réunis à l'Hôtel
Jagmet, où un somptueux lunch de cent cinquante
couverts leur a été servi.
Au Champagne, les toasts les plus spirituellement
aimables ont été successivement portés aux nou-
veaux époux par MM. lo docteur Grasset. Henri
Coll, frère de la mariée, Coste-Florct, Henry Met
et F i i 'iïi i n C loiTçiic .
A ut vœux si nombre»* qui ont été offerts hier a
M. et Mme Joseph" Grasset, nous sommes heureux
de joindre les nôtres.
tarés National des Planlears de Tabacs
{Suite)
La Tourdu-Pin
IMtns la séance du S.t avril, on .a abordé la
question de la nomination dus experts. M. U
bci-l rappelle «ju© depuis iongle.mps les MMN
Au Pays de Lannion
PEUROS-GUIREC ET PLOTJMANACH
Parmi les petites plages qui environnent
Lannion, il faut réserver une place à part à
Perros-Guirec, qui est reliée à cette ville par
un tramway.
Perros-Cuirec est une station balnéaire déjà
très fréquentée ; sa situation le long de la
rade de Perros et en face de. l'archipel des
Sept-Ues, mérite l'attention du touriste. L'ar-
rivée à Perros en tramway, lorsque la mer est
haute, le long du port mouvementé, où vit
toute une armée de barques de pêcheurs,
impressionne agréablement le voyageur.
Du port, on peut se rendre on quelques rrn>,
nutes aux plages de Trestraou et de Trestri-
gnel, où le coup d'œil, sur la plein© mer, est
merveilleux. La vue esi arrêtée à droite par'
l'île Tomé, à quelques kilomètres de la côte,
et à gauche par les Sept-Ues : l'île aux Moines,
l'île au Cerf, l'Ile Plate, l'île Bono, l'île Costan,
l'île Bouzic et l'île Mal-ban, qui s'égrènent lo
long Ue l'horizon, à dix kilomètres environ de
Perros.
Nous recommandons beaucoup aux touris-
tes une visite à l'île Tomé, où vit solitaire une
vieille femme qui n'a pour compagnons que
quelques moutons et pour visiteurs que les
rares pêcheurs qui abordent parfois à l'île
Tomé.
Les Sept-Ues sont surtout intéressantes pour
les chasseurs ; elles sont habitées, en effet-,
par de nombreuses familles de mouettes, de
goélands et d'innombrables calculos. Les ca!-
culos sont des perroquets de mer qui se réfu- .
gient dans les terriers comme des lapins et
que l'on chasse avec des crochets de fer.
De Perros-Guirec, on peut se rendre à pied,
en suivant la route qui passe derrière les
plages de Trestraou et de Trestrignel, jusqu'à
ta chapelle de Noire-Dame de la Clarté, pèle-
rinage célèbre dans la région, où les aveugle*
accourent, en foule le 15 août pour implore*
leur guérison.
Notre-Dame de la. Clarté domine toute la
côte jusqu'à Ploumanacli et on aperçoit sur
un rayon de plusieurs kilomètres, échelonnées
le long des champs, des routes et des grèves,
les fameuses pierres de Ploumanach. et de Tré
gastel.
Elles apparaissant énormes et comme vivan-
tes avec leurs teintes rosées, semblables à des
bêtes monstrueuses. On les voit aussi loin quo
s'étend le regard et l'on dirait qu'elles ont été
arrêtées par on ne sait quel sortilège dans
leur marche vers la Clarté. Elles portent des
noms fantastiques et bizarres, tels que : 1«
Bélier, la Tète de Mort, la Dorade, le Guônie,
la Pointe du Diable, etc.. _ ,, .
Et, si l'on descend à pied de la Clarté a
Ploumanach (trois kilomètres environ), on
est étonné de leur nombre incalculable et da
leurs formes variées. Les unes 6e dressent
debout sur le bord d© la route, d'autres sont
couchées sur la lande et leur masse forme
dans la mer elle-même des lacs deau tran-
quille. C'est sur un amas énorme de roches
semblables, où la mer vient se briser avec le
fracas du tonnerre, que s'élève le phare de
Ploumanach.
En arrière, des roches encore, avec des cou-
loirs naturels et des grottes où vit mie f ami Le
entière qui y habite toute l'année, à Uira des
intempéries.
Signalons, à gauche du phare, la PWg»*!
Saint-Guirec, avec un modeste oratoire ê«ve
par les moines de l'abbaye de Bcgaru, >-
une statue en pierret qui a succédé à 4
en bois de saint Guire-c, fameuse a" tr V, Atait
plusieurs lieues à la -ronde ; en effet. " ., ,
de tradition, pour les jeûner, 01 les qui
raient so marier, de venir des v!llaf.^-- % *-
«muants, piquer une épingle dans l* , Jnn i
saint de bois : leurs vœux s'accomplit**-" 1
dans l'année. **• , '.',. r
Petite correspondance. — Je suis ?>cl"î.; m
d'apprendre A mes lecteurs la fondation u i
syndicat d'initiative à Toulon, dont lo b-a»--
de faire connaître les stations halnenii_u_^_
hivernales des environs et, d'y attirer J es ju-
ristes. Nous no doutons pas du succès a «T?
telle entreprise dans uno région si panicim
rement privilégiée.
Nous avons le plaisir a'annonrer les fiançailles

v
.!?/kr»x — ùèma/sgemson» — Variées
Eczémas - maladies tf » faf£4U
eaf« ss nvisJdteéea comme tnoumblea.
.VKMBNT IMMÉDIAT «t UUÉRiOQW par
«S, '
L tFAU~PRECIEUSE
^DIPENSIER
Concours de Saumur
i» Société
LACROIX-BARREZ. Elections municipa-
les. — Dimanche 18 avril avaient lieu les
élections municipales dans le but de remplacer
«VI. Delrieu, maire, décédé.
Cinq candidate étaient ce jour-là en présen-
ce : M. Champagne, qui obtint 55 voix ; M.
Pinçruier, 84 voix ; M. Tarrisse, 45 voix ; M.
Thérisols, 34 voix ; M Pages, 4 voix.
Au scrutin do ballottage, qui a eu lieu di-
manche, étaient candidats : M. Champagnac,
qui a obtenu 129 voix ; -M. Pinquier, 99, et M.
'Delmas, qui s'est présenté après le premier
tour, 10 voix. M. Champagnac a donc été élu.
Dimanche prochain, le conseil se réunira
•dans le but d'élire un maire.
MILLAU. — Incendie. — Un incendie s'est dé-
icaré dans la soirée de samedi, vers 4 heures,
au quartier de la Grave, dans une grange ap-
partenant à MM. Angles frères, fabricants mé-
igissiers.
En quelques instants, l'immeuble a été en-
tièrement réduit en cendres. Les pertes sont
Po 1.1 vertes par une assurance.
- Les causes du sinistre paraissent être pure-
Btteat accidentelles.
Hor es M-SSio^T* S^* m !a Porto. Mme •
Huftfe? t11 f l ,u I! ,ro!y, l" Assistée de Mme
i M'ii ihf'
r " * " < -' omi| « départemental,
de M-ecT 1 ' ,er ' ««^iro, prie M. le curé
la lim," 1 '"" 1 (l «.ner. suivant les usages de
Âl'% a \ une r' noro d'invocation. Elle expos*
, S> a vec line grande aisance, le but de la
.»o^ 10 UO-t présente en quelques mots, juete-
S^Uf°g^ X' 'a distinguée conférencière,
son arme MIlo Jehanne de Valon, à laquelle
CH .° donne aussitôt la parole
„,i 0 ,yriété do Mme Georges Martin.
fe*$s deux heures et demie, la vaste cour pré-
&ait un aspect des plus animés. Les fem-
êrf.arrivaient en grand nombre de tous côtes
EvS^n des hommes s'étaient joints à elles.
-renseignement
rempli de saveur.
Prenons donc, écrit l'avocat, le cas normal
du Quinze-Mille sans fortune — c'est la ma-
jorité —- et voyons quelles sont les servitudes
onéreuses de son mandat. »
On ne peut contester à M. Sarraut de con
naître la situation de fortune de ses collègues
du. Palais-Bourbon et celle des sénateurs.
La majorité n'a pas de fortune.
Que devient dès lors le princiipe : « Que l'im-
pôt doit être librement consenti. »
L'impôt pour être consen+i ne peut être vot
que par celui qui le doit.
Or, avec une majorité de représentante sans
fortune, l'impôt n'est plus voté par ceux qui
le payent mais bien par ceux qui le font payer
aux autres ; c'est un peu le monde renversé.
Ne serait-ce point la cause de l'énormité des
impôts non seulement de l'Etat niais aussi
des départements et des communes, précisé-
ment parce que le consentement da qui pave
non seulement n'est plus requis, mais est
de plus absolument jugé de surérogaiion.
H. de R.
«« •ifr» Wen 3écorée avaient été disposés. Plus
i fer-
roche. Berges, Hellt (le nègre). Larroquc, Peyre,
Bonnemaison, les frères Bâtard, Giraud, Castéra,
Pellefigues, L,a,part, Rivais, Berreteau, Blaty, Ey-
mond, Fronzy, Trigant, et nombre d'autres.
CONCOUP.S DE TIR
Le G juin prochain, sous les auspices de la Société
Nationale dé Tir, les Gais Sportsmen vilicmuriens
et la Fédération réunie de l'Arlège et de la Haute-
Garonne, feront tirer à Villemur les concours ci-
après à l'occasion de l'inauguration du Stand de
tir de Villemur et de la création du dialengc Em-
manuel. X fi
Les concours auront lieu sons le contrôle 0 mètres, cartons spéciaux.
Ces concours auront lieu dans les trois positions
réglementaires, debout, à genou ou couché. Les
prix consisteront en objets d'art de valeur, médail-
les, etc.. avec diplômes. Ils seront décernés le jour
même.
Droit U'inscTiption donnant droit au carton et
aux cinq cartouches : 1 franc ; cartons d'essai, 0,50.
Dernier délai d'inscription, 20 mal 1909. Le 50 %
sera accordé sur les chemins de fer, a ceux qui fe-
ront parvenir leur adhésion avant le 20 mai.
Un concours spécial à 100 mètres pour les indivi-
duels ou non affiliés, pourra être exécuté sur de-
mande.
Pour tous renseignements. demande de règle-
ments etc.. s'adresser à Paris, au siège social de la
S N T. M. rue Laffltte : aux insnecteurs de la S.
N. T. où i Villemur. à M. Jean Câzaux, Palais du
Cycle et de l'Automobile, où à Toulouse, à l'inspec-
teur R. EL M. D. Bourlier du Bremil, 13, ruo Ben-
jamin-Constant.
isetrapte c
C3tCÏ:rt=?;.f'i^etïtAïœH UDTEIUS i
?t®s
sans remise possible.
SB H*sttonclez pins eus chaque j oar da retard
S c-sl une chance de moins pour vous da
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Kn vente chez tous les Bura-
listes, PapeUers, etc., et chez
k M. FOUQUE , Dépositaire Régional,^
4. rue des Templiers,
MARSEILLE.
Paiement des honoraires après guërison
S>oulout>.

Jeudi 29 Avril 1909 N
juin, 21 80; i »; vesces,
noires, les 80 kilos, de 16 à >6 50.
Farines et issues. — Minot lleur, les 122 kilos, 42,
minot extra ou premières, 40; R. G., les 100 kilos,
17 50; repasses, de 15 à 16; sons, 15.
Trèfle, les 100 kilos, de 80 à 85; luzerne ou sain-
foin du pays, de 120 à 140.
Fourrage. — Foin, de 3 40 a 3 80; sainfoin, Ire
coupe (nouveau), de 4 20 à 4 60; 2e et 3e coupes, de
2 80 à 3 40; paille blé, de 2 50 à 3; paille avoine, d©
2 à 2 20, le tout les 50 kilos.
Bois, de 1 45 a 1 50 les 50 kilos.
HAUTE-GARONNE
Mon tréteau.
Marché du 26 avril. — Blé, 19 fr. ; méteiî, 17 fr. 50;
sfilgile, 14 fr.; maïs, 14 fr. ; sarrazin, 11 fr. 50; avoi-
ne, 12 fr. 50 ; haricots, 20 fr. ; pommes de terre,
3 fr. 50; chataiignes »».
Poules, 5 fr. 50; poulets, 4 fr.; dindons, 15 fr.;
œufs o fr 70 la douzaine.
Bœuf, 0 fr. 76; veau, 1 fï. 10 ; mouton, 0 fr. 80.
GERS
L'Isle-ïoandAin.
Blé vieux, de 18 75 h 19 fr. 25; blé ordinaire, de
18 50 à 18 fr. 75; blé mitadin, de 17 75 à 18 fr. ; blé
Bros, de 17 25 à 17 fr. 50; avoine, de 10 50 à 11 fr.;
orge, de 11 à 11 fr. 50; maïs vieux, do 13 50 à 14 fr.;
maïs nouveau, do 13 à 13 fr. 50; haricots vieux, de
14 50 à 15 fr. ; haricots nouveaux, de 15 50 à 10 tt. ;
fèves, de 14 50 à 15 fr. ; efiparcette, de 10 75 à
U fr. 75; vesess, de 16 50 à 17 f r. ; le tout l'hect. ;
trèfle, de 70 à 75 fr. ; luzerne, de 110 à 125 fr. ; pom-
mes de terre, de 6 à 7 tr. 50; le tout les 100 UU.
Mardhé aux fourraiges. — Foin, de 5 à 5 fr. 50;
luzerne, de 5 à 5 fr. 50; paiffle, de 1 75 à 2 fr..
Marché aux bestiaux. — Bœufs de 5 ans, de l .too
a 1,300 fr.; de 2 à 4 ans, de 800 à 1,100 fr.; vaches,
de 5 ans, de 900 a 1,100 fr. ; cle 2 à 4 ans, de 600 à
900 fr.; breaux, do 400 i 800 fr.; génisses, de 300 à
fiOO tr.; le tout la paire ; veaux, pour élevage, de
30 à 45 fr.; agneaux, de 16 a 20 tr.; porcelets, de 18
à 40 fr. ; le tout la pièce.
Viande do boucherie. — Bœuf, de 65 a 85 f r. ; va-
che, de 45 à 70 fr.; veau, de 110 A 190 fr. ; mouton,
de 106 à il» fr.; brebis, do 95 à lie tr.; agneau, de
105 à 115 fr. ; porcs, de 80 à 90 fr. ; le tout les
100 kil.
Marché il la volaille. — Dindons aros, de 18 à 20
fr.; dindons ordinaires, de 16 a 18 fr. ; dindes jeu-
nes, de il à 13 f r. ; dindes ordinaires, do 9 a. il fr. ;
oies grasses, de 16 a 18 fr.; oies ordinaires, de u
à 10 f r. ; poulardes, de 7 à 8 fr. ; poules, de 6 3 7
fr.; poulets fins, de 6 50 à 7 tr. 50; poulets de race,
de 5 50 a 6 fr. 50-, petits poulets, de 4 50 à 5 fr. 50;
charrions gras, de 9 àiefr. ; chapons ordinaires, de
8 ii 9 fr.; canards muiLartls, de 7 à 8 fr.-, canards
communs, de 4 50 A 6 fr. ; pintades, de 7 à 8 tr. -, pi-
geons, parisiens, de 2 à 2 fr. 25-, pigeons, communs,
de 1 50 à 2 fr. ; le tout la paire.
Lapins pour la reproduction, de 3 a 3 fr. 50 ;
latpins domestiques, de 2 à 3 fr. ; œufs, de 0 fr. 70 a
0 fr. 75 la douzaine.
Canetons mulards, de 2 50 à 3 fr. ; canetons com-
muns, de 1 40 a 1 fr. 75 ; le tout la paire.
Miel, de 1 10 à i fr. 20 ; cire, de 3 à 3 fr. 25 ; le
tout le kll.
Nogaro.
Blé, 18 à 18 fr. 25; avoine, 11 à 11 fr. 50; maïs,
de 15 à 16 fr. ; seigle, 15 fr.-. ,pommes de terre, de 8
à 10 fr. ; selon qualité ; haricots, 90 fr.; le tout
Phect. ou les 80 klil.; son, 8 fr. ; repasses grosses,
8 fr. ; repasses fines, 9 fr. 50 à 10 fr. ; le tout les 50
kil.
Bœufs de travail, 1,000 à 1,200 fr. ; vacltes de tra-
vail, 800 à 850 fr.; braux de 2 ans. 800 à 900 fr. ;
le tout la paire ; baisse sur les braux et les génis-
ses de 6 mois et de un an.
Cochons de lait, de 20 à 400 fr. pièce, selon taille;
cochons gras, de 42 à 48 tr. le quintal de 50 kil.,
poids vif.
Veaux cle bouolierie, 1 fr. : bœufs de 0 75à 0 fr. 80;
agneaux, 1 fr. ; le tout le kli., poids vif.
Poules vieilles, de 5 à 6 fr. 50; poulardes, cle
4 50 à 5 fr. 50; poulets, de 3 à 4 f r. ; pintades, des
à 6 fr. 75: dindons, del4 à 16 ; dindes, de 10 h 12 50;
pigeons, de 1 25 à 1 fr. 75 ; le tout la paire .
Canetons communs, de o 50 à 0 fr. 60; canards
mulands, de 1 à 1 fr. 50; oisons, de 2 à 2 fr. 50,
seOon taffle ; le tout la pièce.
Les œufs se vendent toujours de 0 60 il 0 fT. 65
la douzaine.
MOUVEMENT DES VINS
D'aiprès la statistique que porte l'Officiel du 21
avril, il est sorti du chai des récoltants demiis le
1" septembre i9os jusqu'au SI mars 1909, la quantité
en France, de 25,295,693 hectolitres; et, en Algérie,
de 4,641,907 heotoilitres; au 31 mars, le stock chez
'les marchands en gros était, pour la France, de
15,889,867 hectollltires, et, pour l'Algérie, do 521,457
hectolitres.
Voici le mouvement pour les départements de la
région :
Sortie des chais Stocli
Ârlège
Aude
Aneyron
Haute-Garonne
Gers
Lot
Lot-et-Garonne
Hautes-Pyrénées
Pyirénées-Oriontai'.es
Ta rn
Tarn-ct-Garonne
ACTIONS
err» 1
....trne i
14.422
3.441.162
86..S44
230.591
2*9.653
139.570
204.270
8.102
2.1A0..597
415.868
148.580
17.300
44(i.ir.:t
38.191
01 .184
70,734
10*1
62.027
29.902
35.S17
47.721
74.572
BOURSE DE PARiS
FONDS D'ETAT
8 % Amortissable
Dette tunts. obi. 3 % 1892..
Consolidés anglais
Consolidés anglais
Argentine 5 % 1886
Autriche 4 % or (10 ltor)...
Egypte unifiée
Espagnole extér
Espagnole extér »...
Hongrois 4 %
Italien B %
ItaUen 5 %
Portugal 3 %
Portugal 3 %
Russe 4 % 1867-1863 .......
- I % 1880
_ 4 % 1889 .......
«. « % 1890
.» * % cens, l" cl 2' série.
- « % 1901
_ 8 % or 1891
„ 4 % or 1893
„ « % or 1834
- S 1/2 % 1S94
- S % 1896
_ 6 % 1906 tout payé
- t 1/2 % libérés
lettres de gage 3 1/2
Dette ottomane unifiée...
Ottomanes priorités
Ottomanes 4 % cons
Douanes ottomanes
Lots du Congo •
..ept
.uno
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104 45
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87 40
74 50
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lia so
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77 90
92 97
475
496 ..
fî.mcrne do France......--.....
Bancrue de France...
Banque Paris
Comptoir d'Escompte
Crédit Foncier
Crédit Lyonnais
Crédit Lyonnais ....
Société Générale »•.-
Banque ottomane -
Banuuo ottomane
Bone-Gueima
Bone-Guelma
Est-Algérien
Est-Algérien
Est
Est
Paris-Lvon-Méditerranée -• •
Paris-Lyon-Méditerraaée
Midi
Midi
Nord
Nord
Orléans •
Ouest
Ouest-Algérien .-• »
Autrichien mm
Lombards
Nord-Espagne
Nord-Espagne »,
Portugais
Spra gosse .—
Saragosse
Charb. Sosnovvice ..
, arb. Sosnowice
Société d'électricité do Paris.
Compagnie Transatlantique..
Messageries maritimes
Métropolitain
Rio Tinto
Suez (Canal marlt.)
Thomson-Houston
Charbonnage Lavlaua
Carwaux .........
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*281
4300
1-.20
712
745
1242
1212
666
728
715
676
7ÔS
93S
1360
1355
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1150
1740
1741
1364 ..
926 .
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754 ;
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339 ,.
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307 ..
403 ..
403 ..
1510 ..
1J20 ..
435 ..
223 ..
168 ..
502 ..
1S40 ..
470S ..
701 ..
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2013
4275 ,
1629
714
747
1217
1214
Ktïi
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403 ..
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1524
1519 ..
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169 ..
503 ..
1841 ..
'712 !!
2'jÔÎ
MARCHÉ EN BANQUE
iïtat fl'Alagoas....
Huanchaca
Brlansk ...»
De Beers....
Tharsis ,
Val d'Aran
Syndicat Minier...
May
Cape Copper
Chartered
East Rand
Goldfields
Uobinson Gold....
Rand Mines
434
84
269
335
144
417
*32
191
23
125
132
251
210
50
438
84
275
327
144
31
191
23
125
132
248
216
50
75
De Beers
East Rand...
Rand Mines.
Intérieure
APRÈS BOURSE
BOURSE DE MADRID
30,
97
335 ..I
125
216 ..I
97 20
338 ..
12-> 50
217 ..
88 32.
OBLIGATIONS
Ville --de Paris 1SS5 4 %
— 1869 3 %
— 1871 3 %
— 1875 « %
— 1876 4 % «
— 1B95 2 1/2 %
— 1S94-1S90 2 !/a %
— 1899 2 %
— 1904 2 1/2 %
— 1B05 2 S/4 %...
Communales 1879 ._.
— 1880
— 1891
— 1892 ,
— 1899
Fonciers» *S79
— 1883
— 1885
— 1895
— 1903 „ ,
BOne-Gnalma
Est-Algérien
Est 3 % ancienne.
Midi 3 % ancienne
Nord 3 % ancienne
Orléans 3 % ancienne ,
Ouest 3 % ancienne ,
Ouest-Algérien „,
P.-L.-M. 3 % (fusion ancien nej....
Panama lots libérés
Suez 5 %
Autrichien 3 %, l" hypothèque...
Lombarde ancienne
Nord-Espagne
Portugais ,
Sarafçosse .....
CHANGE
Londres
Londres (chèques)
Allemagne „
Espagne (court)
Espagne (long)
Buenos Ayres ton........ .....^. ... .
COURS DES PRIMES
3 % dont 60
3 % dont 10
Exter. dont 50...
Banq. ottom. d. 5
Rio dont 10
97 '0: dont 25..
93 05)
.. .. dont 25..
721 ..(dont 2 fr.
1381 ..Idont S...
541 541 50
451 451 50
406 405 25
548 Ù
551 75
545 545 .,
371 75 371 50
273 H 71 50
406 75 Vf! . .
442 75
A/.*)
Ht., i ,)
393 75 Oî)£ /O
482 4^1 25
504 50 503 25
898 50 39 S 25
455 4t-5 ..
467 75 467 ..
513 509 ..
43 1 434 75
464 75 464 75
476 50 475 25
500 75 50O ..
435 438 ..
433 75
446 445
439 50 439 ..
446 446 75
441 75 442 ..
440 440 50
I,A 431 ..
441 75 441 75
112 50
610 610
427 42S ..
291
292 ..
891 391 ..
342 343 50
393 50 395 50
i 23 14 . T.
25 17 .T.
122 .7i8.
444 .. r..
449 ..i..
127 27.f.
*->
97 75
50. 723
......
BOURSE DE LONDRES
Consolidé anglais 84 15[16l italien 101 1[4
3 % français 97. .t. . Suez 187 .T.
Banq. ottomane.. 13 . Ii2. 1 Egypte -, 104 3[4
BOURSE DE TOULOUSE
Fonds d'Etat français. — 3 % au porteur, 97 25;
3 % nominatif, 97 05; 3 % amortissable, 98 15.
Fonds garantis par le gouvernement français. —
OBligations Annam et Tonkin 2 i %, 80; Afrique
occidentale française, 1903-1907 , 453 75.
Emrpruntts des colonies. — Obligations Indo-Chine
3 % 1902, 423.
Ermiprunts de villes. — Viille de Paris, obligations
1865, 4 %, 511; 1871, 3 %, 40G; 1875, 4 %, 548 25; 1894-
1SS6, quarts, 98; 1S98, quarts, 100 50; 1904 2 i %,
442 75; 1905, 2 75 % quart», 95 50.
Valeurs françaises. — Banque de France a.r,Urm*
nominatives, 4*0; Comptoir d'BscoWtfc' e£%£?
W>n 31, 712; Obligations foncières 1879 s o' ^U'
foncières 1885, cinquièmes. 99 50; foncière''" isV
2 80 %, 476 50; foncières 1909, libérée 30 S§. CVA'
dit Lyonnais, ex-coup. 25, 1212; Est, actions ?T
coup. 101, 9 38; Paris-Lyon à la Jl^ten -a!>èe ^"
tions, ex-coup, loi, 1360; Midi. otoHfraMons a wTViÂÎ-
velles, 437 50; Nord, obligations 3 %
441 75; Ouest, actions de Jouissance, ex-co'i% ;ï
476; Sud de la France, obligations 3 %, 410- Métr^
politaln de Paris, actions, ex-coup. 8T sw • ' ôbliia
tiens Rosario Puerto BeSgrano, «si sfl ' " D "« ;a -
Fonds d'Etat étrangers. — Chinois' 4 % or isw-
99 50: Japon 5 % 1907. 104 50; Tabacs Portugais'
* i %, 1891. 503; Russe consolidé Ire et connu 'o 20'
87 80; Russe 4 i % libéré 1909 . 94 25.
Valeurs étrangères. — Banque Impériale otto-
mane ex-coup. 50 unités, 728; Damas-H;uuah 4

LE NUMERO 5CENTIMES
DAGTiOPi ET ADMINIS
©oeiale ©t .Religieuse
Toulouse, Hue Roqueiaiae, 25
LE MUffiÉRO iCEKTiKES
BAuTE-GAKONNE ET DÉPARTEMENTS UMITROTIIES
pÊf'ARTEMENTS NON LIMITROPHES
JgTRAiSGKh (Union postale)
Trois auk
6 fr.
7 -
40-
SU BOJS
« fr.
13-
20-
-
«o-
Abonnements partent des 1" et 10 de chaque mois et «ont payables fTo-ffanoe
ÏVJU* ttenastfe rte o/UMt?«m««t tfatfMsw cjo« être acoompagnie te 50 eenttMW.
ÉDITIONS
Lof, Aveyron, Corrèze, Cantal
REGIONALES
Tarn, Aude, Hérault, Pyrénées-Orientales
Gers, HUa-Pyrénées, Basses-Pyrénées, Landes
Tarn-et-Garonne, Lot-et-Garonne
Haute-Garonne, Ariège
Edition du matin spéciale a Toulouse
ANNONCES (U pa«e ,
RÉCLAMES — *
RÉCLAMES (3> p«gs) .
LOCALES. . . . .
nn« T,,,..»,,, -„„ ÎS s „, Al î nonoe f et Béclames «ont reeues dans
nos B tu eaux, ruo ïioqueJtame, 25. à Toulouse, et ouoz tous no
h Bgn« O fr- SW
— -S - 5»(
— Z - »
— 3 -
nos OewespoBdantS,
FIL TELEÊBI rltpUfc IPÊCIAL Jeudi 29 Avril 1909. - 19' Année
—— ii ii ni iniiimninMii
N* 6,0(7.
iÊÊSÊSSSSSSi
aitl
Les Faits du Jour
M. Fallières a fait une excursion, en auto-
mobile, ctans les environs de Nice ; il a inau-
guré un lycée à Crasse et déjeuné au Casino
0e Cannes.
—l'-
on a arrêté un nommé Verdier, qui aurait,
d'acres ia polies, projeté un attentai contre
U> présixtom (ie la République.
—«>—
Le ministre de la manne a visité l'arsenal
et les bassins de Toulon es le croiseur » Po.
tjjuau », école de tir.
—>-
Des dépêches consulaires cà'Adana signalent
toujours des massacres d'Arméniens et des ex-
cès do toute sorte ; cent missionnaires proies-
fauils ont été brûlés dans une église.
—l'-
On assura qu'Abdul-Hamid a été transféré
à Salonique, où il passerait en jugement.
-©-
lire la dernière heure à la 3 e page.
H ne faut pèfi regarder d© trop- près les
harangues que les ministres de la Répu-
blique prononcent au cours de leurs tour-
nées. Nous en avons fait la démonstra-
tion péremptoire en mettant en parallèle
les appréciations au vinaigre que M. Ole-
menceau portait, il y a vingt-sept ans,
sur Ga,mfoetta,' et le discours d'apothéose
qu'il lui a consacré à Nice.
Il en est de même de l'opinion que nos
iffiaîtres ont de leur politique et des actes
qu'elle leur inspire. A les en croire3 cette
politique est toujours la meilleure et la
plus utile aux intérêts du pays, même
lorsque les faits de tous les jours prou-
vent qu'elle constitue, comme celle qui
est suivie actuellement, une calamité na-
tionale.
Le vieux puffiste de l'Intérieur ne pou-
vait manquer d'affirmer, dimanche, que
le meilleur chocolat est celui qui est dé-
bité par ses collaborateurs et par lui. Il
était allé sur les bords de la Cote d'Azur
pour cela. Comimis-voyageur de la Répu-
blique, c'est comme tel qu'il est monté
sur les planches pour faire valoir les
charmes de la liberté, de la paix civile,
du contrôle en matière de gouvernement
et autres articles de sa fabrication. Ses
affirmations ont fait sourire un moment ;
mais emportées par le vent du large, à
cette heure, on n'y pense plus. Et puis
om aurait trop à faire, s'il fallait s'arrê-
ter aux paradoxes et aux facéties quel-
quefois un peu grosses que l'orateur de
Nice excelle à débiter comme les choses
les plus sérieuses, les plus graves et les
plus vraies du monde.
Mais si Clemenceau a parlé — ce qui,
en réfléchissant bien, est d'une impor-
tance relative, — le Président de la Ré-
publique et le ministre de la marine ont
jfcrit, eux, et cela est plus grave.
| Les paroles volent, assure le proverbe
latin. On les oublie. Les lettres restent.
Celles que MM. Fallières et Picard ont
écrites après la revue navale de Nice res-
teront dans le Journal officiel comme
ûenx chefs-d'œuvre d'incohérence ou
d'impudence. — Vous avez le choix.
Le Président de la République, qui est
par état l'homme le plus constitutionnel-
lement heureux de France, a été en-
chanté d'avoir vu à Nioe des bateaux quj
aillaient sur l'eau. Et dans une lettre
adressée à son ministre de la marine, il
exprime chaleureusement son bonheur.
A Paris, tout le monde, au Parlement et
dans la presse, répète que nous n'avons
plus de marine. M. Fallières avait fini
par ern être persuadé. Vous pouvez ima-
giner combien sa stupéfaction a été
grande lorsqu'il a été mis en présence
des navires réunis en son honneur dans
la Méditerranée. Aussitôt il a pris sa plur
me présidentielle et, comme lo lui per-
met la Constitution, il a écrit à M. Pi-
card : « La superbe revue que je viens
de passer lacera dans ma mémoire un
des plus saisissants souvenirs de mon
voyage à Nice... A côté des belles unités
de combat qui portent fièrement dans nos
eaux les couleurs des deux nations amies,
* les nôtres ont soutenu avec honneur la
vieille réputation de notre armée de
mer. »
M. Ptfard s'est empressé de porter
cette lettre à la connaissance des officiers
: et marins de l'escadre de la Méditerra-
née. Grisé par l'enthousiasme de son pré-
sident, le ministre de la marine qui,
f dans sa carrière de « pitoyable adminis-
trateur », comme l'appelle M. Clemen-
I ceau,- n'en avait jamais vu autant, a cl ai
ronné son émerveillement à toute l'es-
cadre.
' « Les félicitations du chef de l'Etat
iront au cœur do tous, dit-il ; avec moi
v«us y trouverez un mâle encouragent en
e'. aussi un appel aux sentiments de de
vair et d'honneur qui sont la tradition et
la force rte notre marine, qw Von) portée
'*>' niveau où die a pu se montrer aujour-
d'hui... %
N'est-ce pis qu'il faut adwiiro.r la can-
"our aver, laquelle ces choses-là sonl. ù»-'- i -
tes ? Nous comprenons la surprise et la
joie de MM. Fallières et Picard d'avoir
vu une revue navale. Nous comprenons
leur satisfaction, et dans une certaine
mesure nous admettons leur optimisme,
sans toutefois le partager.
Maiss'imaginent-ilsêtrcagréables à la
marine française lorsque le premier écrit
qu'elle soutient actuellement « avec hon-
neur, sa vieille réputation » ; le second
que nos officiers et nos marins l'ont por-
tée « au niveau où elle a pu se mon-
trer » ?
La voilà bien, la blagologie républi-
caine ! Une commission d'enquête parle-
mentaire fouille en ce moment nos ports
et nos arsenaux pour essayer d'établir les
| responsabilités encourues dans la dé-
gringolade de notre flotte, qui du pre-
mier rang qu'elle occupait jadis, est tom-
bée au quatrième.
On ne parle que de malversations, de
pots-de-vin et de scandales de toutes sor-
tes.
Il est prouvé que la République a
rendu inutilisables nos forces navales.
Aujourd'hui même, le Temps, qui n'est
nullement hostile à MM. Fallières et Pi-
card, écrit :
« La valeur de nos projectiles est avec
raison très discutée, et l'on attend le ré-
sultat des tirs sur Yléna pour arrêter
leur modèle définitif. Il en manque 50.000
dans les approvisionnements de Toulon ;
si la guerre avait éclaté il y a moins d'un
an, certains de nos cuirassés seraient al-
lés ont combat en partie démunis de pro-
jectiles.
« N'est-il pas étrange que tout ce qui a
trait aux canons et à leurs servants soit
protégé par une cuirasse de SO centime-
res, alors que le matériel et le personnel
du tir qui donnent la vie à toute Vartille-
rie sont sans protection et peuvent dis-
paraître dès le début du combat, rendant
notre tir notoirement inférieur à celui de
l'ennemi ! »
Hier, une dépêche de Toulon nous ap
prenait que les hausses de tir de quinze
canons du cuirassé Démocratie man-
quaient de ressorts et que l'arsenal ne
possédait pas ces ressorts, qui rendaient
les canons inutilisables; il a fallu s'adres.
ser à un horloger de la ville pour per-
mettre aux canons de tonner à Nice en
l'honneur du Président de la. Républi
que. Cette réparation a demandé quatre
jours de travail, quatre jours pendant
lesquels le cuirassé Démocratie a été im-
mobilisé dans le port de Toulon.
Rref, à aucune époque de notre his-
toire, la situation de la marine française
ne fut plus critique. C'est le moment que
le Président de la République et le mi-
nistre de la marine choisissent pour
écrire des lettres à double sens et qui sont
également injurieuses pour la .vérité et
pour nos officiers et marins !
En effet, quelle indécente comédie
oue-t-on lorsque l'on proclame que ce
sont nos « officiers et nos soldats » qui
ont porté la marine au « niveau où elle a
vu se montrer » à Nice ?
Certes ,nos officiers sont admirables de
patriotisme, de savoir et d'intelligence.
Et ils n'ont pas attendu Fallières et Pi-
card pour faire leur devoir. Mais de quel
droit le ministre de la marine, dans son
charabia ministériel, écrit-il qu'ils sont
responsables de la déplorable situation
faite à la marine ?
Or, relisez la lettre de M. Picard, c'est
bien cela qu'il dit.
Admettons, si vous voulez, que l'ex-
pression ait mal traduit sa pensée ; il
n'en a pas moins dit une chose inexacte.
Non, hélas I notre flotte ne peut pas
rivaliser poiir l'instant avec les grandes
nations maritimes, et elle n'est plus à la
hauteur de « sa vieille réputation ».
Non, les officiers et les marins n'ont
rien à se reprocher ; ils ne sont pour rien
dans la crise que traverse la marine fran-
çaise.
Les coupables, le Président Fallières et
le ministre Picard les connaissent : ce
sont les ministres qui ont précédé Pi-
card ; ce sont les parlementaires qui ont
chargé Fallières de passer des revues na-
vales. C'est lo goitvernement de la Répu-
blique !
Voilà la conclusion à laquelle nous
amènent les deux lettres écrites à l'issue
de la revue de Nice.
Après les paroles de Clemenceau, la
République n'avait pas besoin décidé-
ment des lettres de Fallières et de Picard
pour provoquer une fois de plus la ré-
probation de tous les Français qui savent
lire.
Vîctcr LESFtNEJ
gnage de sympathie, il lui assène le pavé de
Fours. Jugée plutôt :
« Dans le projet de loi longuement élaboré
et longuement motivé (pie j'ai préparé sur la
réorganisation militaire, comme dans quel-
ques-uns des articles signés Rossel, dit M.
Jaurès, ce qu'il y a de meilleur sans aucun
dlonte, de plus élevé et de plus solide, est dû
aux inspirations du capitaine Gérard. De ces
études, de ces travaux, de cette passion nova-
trice, il avait fait confidence, au temps de
leur intimité, au capitaine Auge. De quel droit
celui-ci abuse-t-il maintenant de ces confiden-
ces de l'amitié ? De quel droit essaye-Ml d'ex-
ploiter contre le capitaine Gérard une colla-
boration dont il peut hien connaître le sens,
mais dont il ne peut connaître la nature
exacte et les limites ? »
Nous connaissons désormais, grâce à, M.
Jaurès, l'inspirateur des projets militaires du.
député du Tarn. Ces projets étaient maladroi-
tement conçus, sans aucun souci des réalités
et des nécessités militaires ; on n'aurait ja-
mais songé à les attribuer à un homme du
métier. Il paraît que le capitaine Gérard en a
fourni le meilleur et le plus solide, et cela ne
lui fait pas grand honneur.
Quelles mesures va prendre Marie-Georges
Picquart contre le capitaine Gérard, sottement
découvert par le citoyen Jaurès ?
Nous n'avons pas à donner de conseils à M.
Gérard, mais s'il est poursuivi, il lui sera
facile de répondre à Marie-Georges Picquart
que ce mauvais soldat, ami et protégé .des
internationalistes antipatriotes pendant l'af-
faire Dreyfus, n'est qualifié en rien pour
poursuivre un officier. L'indiscipliné, c'est lui.
tes SpMs gang l'Aral
De la Patrie :
Il n'y a pas, à proprement parler, de syn-
dicat militaire. Mais si le mot n'existe pas,
on ne saurait cependant contester l'exis-
tence de certaines coalitions de sous-offi-
ciers, voire même de fonctionnaires ayant
le rang et l'assimilation d'officiers qui sont
patronnées par des groupes politiques. Jus-
qu'ici, ces coalitions n'ont pas attiré l'at-
tention sur elles, parce qu'elles se sont gar-
dées avec soin de tout acte incorrect fri-
sant l'indiscipline.
Les gendarmes, par exemple, sont coa-
lisés en vue d'obtenir une amélioration de
leur situation matérielle ; les sous-officiers
rengagés forment des groupements très
puissants, parfois, quajid ils peuvent comp-
ter SUT l'appui des hommes politiques. Un
très grand nombre de sous-officiers renga-
gés font partie de la franc-maçonnerie.
Les officiers d'administration ont obtenu
l'assimilation et une hiérarchie calquée sur
celle des combattants, ainsi que des avan
tag-es de solde et de carrière : leurs doléan-
ces et leurs revendications n'ont pas été
transmises au Parlement par leurs chefs
hiérarchiques. Groupés et syndiqués, ils ont
été représentés directement au Parlement
par des députés prenant en main leur eau.
se, même contre le ministre de. la guerre.
Les améliorations successives de situa-
tion obtenues par le corps, d'ailleurs très
distingué, des vétérinaires militaires, ont
été réalisées parce que les intéressés se
sont groupés et ont trouvé tout à fait en
dehors de leurs chefs hiérarchiques des dé
tenseurs au Parlement.
Le succès a resserré les liens existant
dans chaque groupement qui n'est qu'un
syndicat déguisé. Ces groupements sont
d'autant plus puissants qu'ils entretien
nent des relations plus suivies avec les lo-
ges maçonniques.
Cette organisation a l'inconvénient 'de
soustraire en partie» les fonctionnaires de
divers ordres à l'autorité de leurs chefs hié-
rarchiques. Elle aura pour conséquence
inévitable d'introduire dans l'armée la po-
litique qui en était rigoureusement exclue.
Les tendances syndicalistes que nous
signalons vont vraisemblablement s'accen-
tuer avant peu au détriment bien entendu
de la discipline. Nos généraux le consta-
tent mais sont impuissants à réagir, n'é-
tant pas soutenus par le gouvernement.
Uu Jour le ]ouT
Et les députés soutiendront énergique-
mont le ministère, à cause de leurs fils,
neveux, cousins et grands électeurs, qu'ils
auront à faire caser dans l'administra tion
des susdites mines.
De sorte que le ministère, socialiste ou
non, n'hésitera pas à pratiuuer le lock-out.
Seulement, le lock-out, terme trop peu ad-
ministratif pour notre langue officielle,
s appellera révocation.
C'est cela.qui fera aux mineurs 'a jambe
mieux faite.
Et les boutonnière de Méru. auraient-ils
osé faire tout leur grabuge si c'était le gou-
vernement qui, non content de s'intéresser
aux boutonnières, avait monopolisé les
boutons ?
Auraient-ils envahi les appartements du
ministre de l'Industrie, cassé ses vitres,
rossé^ sa femme et démoli la bicyclette de
son fils ? Nous inclinons à croire le contrai-
re, car le gouvernement, ayant à se défen-
dre lui-même au lieu de défendre d'affreux
patrons, aurait déployé plus d'énergie
pour la défense.
Il semble donc que les ouvriers n'aient
pas trop intérêt à la transformation de
toutes les industries en monopoles d'Etat.
Peut-être, il est vrai, sont-ils tentés par
l'exemple des ouvriers des arsenaux, gras-
sement payés pour ne rien faire. Mais ils
oublient que les rentes faites aux ouvriers
des arsenaux ne sont possibles que grâce
aux sommes énormes dépensées pour la dé-
fense nationale. S'il y avait trop d'ateliers
dans ce cas, les contribuables n'y suffi-
raient plus, même avec toute espèce de
compléments à l'impôt complémentaire.
On rit quelquefois, et l'on crie à l'exagé-
ration, lorsque des penseurs considèrent le
socialisme comme un retour à l'esclavage.
Pourtant, l'interdiction d'abandonner un
service public, dans un pays où tous les
travaux seraient des services publics, équi-
vaut très exactement à une condamnation
aux Travaux forcés. Même individuelle-
ment, et en dehors de toute coalition, nul
ouvrier ne pourrait lâcher l'ouvrage, car où
en trouverait-il un autre ? A quel patron
s'adresserait-il, puisque l'Etat seul serait
patron ?
Si quelque philosophe subtil trouve une
différence entre une telle organisation «t
l'esclavage, qu'il le dise. Pour nous, avec
les meilleures lunettes du monde, nous n'en
voyons pas.
Le droit de grève n'a donc un sens et ne
constitue une liberté, une arme quelque-
fois utile malgré ses périls, que dans un
pays où règne l'industrie libre, et où le
Minotaure de l'Etat n'a pas dévoré toutes
les initiatives des citoyens. Qu'on suppri-
me les entreprises patronales au profit d'un
seul patron géant, et la condition des ou-
vriers redevient fatalement ce qu'elle était
en Egypte, au temps où les Pharaons fai-
saient bâtir les Pyramides. Grands' pa-
trons que ces Pharaons, et puissants orga-
nisateurs du travail à leur époque ! Mais il
aurait fallu que quelque pauvre diable de
fellah eût l'idée, sous leur règne, de se dé-
rober à son (t service public » !
Si jamais l'idéal socialiste se réalise, il
y aura dans la société deux sortes de gens :
ceux à qui des tâches seront distribuées et
• ceux... qui les distribueront aux autres. Il
y aura naturellement une poussée violente
de tous les roublards pour se faufiler dans
cette seconde catégorie. Mais comme, sous
peine de mourir de faim, on ne pourra en
étendre indéfiniment les limites, force sera
bien à la majorité de peiner sur les mêmes
besognes qu'autrefois, y compris les plus
rebutantes et les plus ingrates, sans Pou-
voir désormais jeter l'outil qui fatigue
car ce qui est un beau geste pour un tra-
vailleur de notre société capitaliste, de-
viendra un mouvement de « révolte », et
peut-être de révolte « réactionnaire », dans
•la société future dont nous auront doté les
Jaurès.
GABRIEL D'AZAMBUJA
(M Jan^s ou le pavé de l'ours. '
Un incident assez vif s'est produit récem-
ment a la caserne do Beauvais entre les capi-
taines Gérard et Augé, du 04' de, ligne. Lt
rln taino Augé attribuait au capitaine Gérard
dts article militaires parus dans un Journal
S °A en S croire les Journaux locaux. le capitaine
nérard aurait nié être l'auteur de ces artic es
Un Point Hoir par le Droit de Grève
On connaît le sorite — ou pseudo-eorite
— qui faisait le bonheur de certains so-
phistes de l'antiquité :
« Epiménide dit que les Crétois sont
menteurs : or, Epiménide est Crétois ; donc
Epiménide est menteur ; donc, les Crétois
ne sont pas menteurs ; mais Epiménide est
Crétois ; donc, Epiménide n'est pas men-
teur. » Et ainsi de suite.
Avec certains socialistes (un mot qui
commence et qui finit comme le mot so-
phiste), on peut raisonner sur le droit de
grève d'une façon qui rappelle un Peu l'ar-
gumentation ci-dessus.
Il s'agit des socialistes ministériels, y
compris bien entendu les socialistes minis-
tres, qui sont grands amis des grèves en
général, mais qui ne veulent pas en enten-
dre parler chez les fonctionnaires.
Leur raisonnement à eux .pourrait se for-
muler ainsi :
La grève est une excellente chose.
Mais la grève n'est excellente que pour
les ouvriers de l'industrie privée, et elle
est détestable pour les salariés de l'Etat.
Or, il faut supprimer toutes les indus-
tries privées et les transformer en indus-
tries d'Etat.
Donc, il faut arriver à une organisation
où les grèves seront sévèrement interdites
à tout le monde.
Donc, la grève est une détestable chose.
• Il est clair, en effet, que, plus on renfor-
cera le contingent des fonctionnaires aux
dépens des ouvriers libres, plus on verra
diminuer le nombre des travailleurs qui
ont le privilège de faire grève, et aug-
menter celui des pauvres diables qui ne
pourront se déclarer grévistes sans tomber
sous le coup de la loi.
Précisément, une commission est en tram
d'examiner la question de la nationalisa-
tion des mines. .
Au point de vue ouvrier, qu est-ce que
cela veut dire, sinon que les grèves de
mineurs; aujourd'hui permises,
défendues demain ?
Oue les mines soien
et à la moindre tentative des ouvriers pour
lâcher le pic ou la lampe à grisou, le mi-
nistre compétent prendra la grosse voix, et
menacera les employés « rebelles », ooupa-
hiA» d'oJiojwt

Jeudi 29 Avril ÎMy
mm
(V»- faits «raves. sont un fâcheux indice e voulant
pas mourir, ne voulant pas céder et qu'il leur
crachait à la figure quand il ne pouvait 'es
fléchir.
Les derniers fuyards rapportaient qu'il était
entoure d'une garde fidèle et prête à mourir
On Qt donc précéder la députation, chargée
de lui faire connaître le fetva de déposition et
le vote do l'Assemblée nationale, d'une troupe
nombreuse commandée par Niazi-Bey l'un des
chefs de la révolution de juillet.
La députation était composée de doux séna-
pour venir manifester à la Sorbonne Y°mais f leurs, parmi lesquels Rahmi-Eftendi, de dépu-
il s'est trouvé un noyau de royalistes actifs t tes, parmi lesquels Essad-Pacha et Crasso, ac-
ordres de
au KO! »
Une conférence de M. Thalamas
Paris, 28 avril.
M. Thalamas a fait, t\ l'Université de la rue
Trépigne, une conférence sur les manifesta-
tions dont il a été l'objet.
L'ancien professeur de Condorcct n'est point
modeste.
— Je suis entré dans l'histoire, dit-il, et on
ne pourra plus parier de la troisième Républi-
que sans citer mon nom ; mais mon cours
n'était qu'un prétexte ; je considère ces ma-
nifestations comme un épisode de la lutte
menée par les cléricaux contre l'école laïque.
Toutes las forces cléricales se- son! liguées
| fah* c ^ aia fl,w -* l «ment à. une décision Influe- I prit fâft et causa .pour la mère et, soirs ce Wî-
to.vto, demanda des explications au péro
Flore ; une vu* dtwossion s'«ugagca qui dé-
nérn eu pugilat.
et Trahisons
Les espions de Verdun
Vciiduin, 2S avril.
Une nouvelle arrestation, la sixième, se
r.tvpuirtamt à l'affaire d'espionnage, vient, d'é-
lire «péréo à Verdun, ceWe du nommé Jules
Lefevtre, demeurant dans la commune de Bel-
leviâle.
U o&t inculpé de vol et de complicité dans
jpette affaire d'espionnage.
Une excursion en automobile
Nice, 28 avril.
Lo président de la République fait aujour-
d'hui une tournée en auto dans la région ;
ît parcourra environ 100 kilomètres et s'arrê-
'|Âr«t diins une quinzaine de localités.
•La îtaaps est beau ; la pluie a enlevé la
poussière des routes.
Avant de partir, a, sept heures et demie, M.
Fallières reçoit à la préfecture l'amiral espa-
.gnol Boado y Montes, venu pour lui rendre
lin > dernière visite avant son départ.
L'amiral espagnol s'est retiré ensuite sur le
'T*.ncraïio, qui est ancré dans le port de Nice,
«t va appareiller pour l'Espagne,
Après cette v ksi te, le président monte dans
ils» première automobile .avec M. Clemenceau,
,He préfet des Alpes-Maritimes et M. Ramon-
liou, et le signal du départ est donné.
Une vingtaine de voitures suivent l'aulomo-
frlhs présidentielle.
Grasse, 28 avril.
Sur tout lo parcours que doit suivre le pré-
ludent de la République, les municipalités ont
i'.sposé les enfants des écoles, qui doivent
'.prier leur enthousiasme pour la République.
Les sous-préfets ont également placé de
Hoin en loin, sur les éminences, des groupes
)3É .paysans chargés de tirer des coups de
•Josil.
Le cortège s'avance à bonne allure dans le
massif montagneux par lequel on accède à
Grasse.
,' A Gagées, à Veneur, à Tourrette, au Bar, à
' Gourdon les municipalités expriment à M.
fallières leurs souhaits de bienvenue.
Les voyageurs admirent les Gorges du Loup
qu'on franchit pour atteindre Bar et Gour
don.
A Gourdon, on est à .près de neuf cents
mètres d'altitude ; c'est îe point -culminant du
Trajet; le village,bâti sur une arête de rocher
"entouré, sauf d'un côté, par de véritables préci-
pices, est très pittoresque.
On redescend maintenant la route en la-
tests, aux virages brusques et dangereux ; on
signale deux pannes d'auto sans importance
et un incident qui aurait pu se transformer en
'accident sérieux.
En effet, l'automobile qui porte M. Henry,
secrétaire général, et le maire de Venoe, a
dérapé brusquement dans un tournant ; elle
a été heureusement retenue par un tronc d'ar-
bre, sans quoi elle faisait panache dans le ra-
vin, très profond à cet endroit ; à onze heu-
res, on arriva a Grasse.
Ici, l'arrêt tet un peu plus long ; à l'entrée
jd-e la viffiê, le maire souhaite la bienvenue à
M. Fallières- et le prie de faire agréer à Mme
Fallières un coffret contenant huit bouteSÉèa
des parfums à la fabrication desquels Grasse
doit en partie sa .réputation.
M. Famères procède ensuite à l'inauguration
;ju lycée.
En .réponse à une allocution de l'inspecteur
â'acadéfflle, le président de la République dé-
clare que la tâche du corps enseignant no
consiste pas seulement à former des inte-lili-
ganoe®, mais aussi des énergies.
» Au point où est arrivée la démocratie, d-i.t-
A, l'œuvre d'enseignement doit se compléter
par une œuvre d'éducation. »
A 11 Mr. 20, le cortège se Temet en marche
vers Cannes.
Cannes, 28 avril.
Aucun fait saillant n'a marqué le parcours
de Grasse à Cannes, où l'on est arrivé avec
une demi-heure de retard environ.
Le président reçoit dans la salle d'honneur
les souhaits de bienvenue du conseil munici-
pal.
Le maire offre il M. Fallières un tableau re-
présentant une vue de Cannes au soleil cou-
chant.
M. Fallières se rend par le quai à pied au
'Casino, où un déjeuner lui est offert par le
•sonseil général ; le déjeuner est servi dans
line salle qui domine la mer.
Le président de la République a à sa droite,
•«.e grand-duc Michel de Russie, qui se trouve
fia villégiature à Cannes ; à sa gauche, MM.
ilouvier, président du conseil général.
Aucun toast n'a été porté.
• Le président se retire avant la fin du dé-
jeuner pour se reposer quelques instn.nls.
. A 2 h. 10, heure exacte du programme, le
.-"ortege .automobiliste se reforme et on part,
pour Saint-Raphaël et Draguignan qui sera
(a dernière étape du voyage.
ATTENTAT D'OPÉRETTE
•< -, _ Nice, '28 avril.
M. Laugier, juge d'instruction, a été désigné
qui ont su varier leur attaque ; ceci, dénote
chez eux un réel esprit d'organisation. »
Après cet éloge des Camelots du Rot, M.
Thalamas fait l'historique des célèbres mer-
credis.
— .Les étudiants républicains, dit-il, ont ten-
té une contre-manifestation, mais ils n'ont
pas été très brillants ; leur conduite n'a pas
étf honorable ; ils se sont mis sous la pro-
tection de la poiiee.
» J'ai été -indigné quand je les ai vus arborer
des cravates vertes pour éviter les coups des
agents.
» Et puis, je n'aime pas quo la jeunesse des
écoles acclame un doyen ; les républicains au-
raient pu crier autre chose quo : « Vive Crois-
set ! »
M. Thalamas raconte ensuite une tentative
d'enlèvement qui a échoué.
— La police avait été prévenue quo les Ca-
melots du Boi avaient décidé de me saisir
eomme otage ; on savait que jo descendrais
du tramway à la station du boulevard Saint-
Michel ; les Camelots du Roi devaient m'eu-
iever, me jeter dans une automobile et m'em-
mencr je ne sais où ; mai* ce jour-là, a u lieu
de descendre- au boulevard Saint-Michel je
descendis plus loin, et les Camelots du Roi
qui étaient uno trentaine, m'attendirent vai-
nement. »
M. Thalamas raconte ensuite la dernière •
— On m'avait prévenu qu'une trentaine de
Camelots étaient cachés dans la Sorbonne,
niais on n'avait pu découvrir leur retraite.
» En effet, à 5 heures et quart, j'.ai vu sur-
gir à la porto une trentaine do Camelots qui
m'ont assailli.
Et savez-vous corn m (ait ils avaient pu.
échapper aux investigations do la police ?
» Le jour où M. Pujo avait dépossédé M.
Puech de sa chaire, ses amis s'étaient empa-
rés des clefs de l'appariteur ; avec ces clefs, ils
s'étaient cachés dans une salis sous les com-
bles ; à 5 heures, ils étaient passés par les
toits, avaient ouvert une lucarne et avaient
descendu sans bruit l'escalier de l'amphithéâ-
tre Miciielet.
» L'un d'eux, qui était parti en ava.nl, réussit
à éloigner l'appariteur qui gardait la porto ;
alors ses camarades descendirent en courant
et envahirent l'amphithéâtre. »
M. Thaloinas annonce qu'il va poursuivre
l'Action Ftancai.se pour iniuros.
Des Camelots du Roi qui assistaient à la
conférence ont posé quelques questions em-
barrassantes à M. Thalamas ; il n'a pu ré-
pondre bien nettement.
compagnéo d'officiers sous les
Djomil-Bey, nis de Fwad -Pacha.
Lorsque les troupes pénétrèrent dans le pa-
lais, le sultan, qui avait été averti de leur ap-
proche, so cacha dans le harem suivi do quel-
ques favoris.
Les troupes, pénétrant dans tous les bâti-
ments d'YIdiz, arrêtèrent, tous ceux au'ils ren-
contrèrent, mais ,1e sultan ne put être trouvé.
Los soldats arrivèrent à l'entrée du harem et
là s'arrêtèrent pour parlementer.
Les officiers décidèrent de dépêcher un mes-
ftager vers le sultan ; un eunuque du palais
fut, en conséquence, chargé de prier Abdul-
Hamid de quitter le harem.
Les minutes passèrent, le sultan ne parais-
sait pas ; à trois reprises, un nouveau messa-
ger lui fut envoyé ; à trois reprises, le sultan
refusa, de s'exécuter. . •
Las d'attendre, les officiers et les soldais for-
cèrent la porte du harem et se précipitèrent
dans les appartements, faisant sauter les por-
tes qui s'opposaient à leur marche.
Dans la dernière chambre du harem, ils trou-
vèrent le sultan étendu évanoui sur le par-
quet ; il avait à ses côtés son petit-fils.
Des soins furent donnés au vieux sultan qui
bientôt reprit ses sens ; tremblant, il dit aux
soldats à plusieurs reprises : » Et ma vie ? Que
m'arrivera-t-il ? Pourquoi me traiter ainsi, moi
qui aimais tant le peuple et qui ai tant fait
pour lui ? »
Bientôt la députation arriva auprès du sul-
tan. »
En l'apercevant, Abdul-Hamid, toujours pâle
de terreur, tremblant et gémissant, dit :
— Pourquoi voulez -vous me tuer ? ». Pas de
réponse.
— J'ai régné durant trente-trois ans, je n'ai
fait de mal à personne ; pourquoi vouloir me
tuer ? ». Aucune réponse ; le sultan ajouta :
— J'ai sauvé mon pays d'un grand danger
en faisant la guerre turco-grecque que j'ai —
gnée ; pourquoi voulez-vous me tuer ? »
Les délégués restèrent: silencieux.
— Mon h-ère, le sultstn Mourad, qui fut ma-
lade si longtemps, a reçu sur nies ordres tous
les soins affectueux et médicaux ; contraire-
ment à ce nue l'on dit, jamais il ne fut mal-
traité ; j'espère que mon frère Rechad, le nou-
veau sultan, en fera autant pour moi. »
Après un instant de silence, Abdul-Hamid,
vacillant sur ses jambes, ajouta d'une voix pi-
toyable :
— Permettez-moi de vivre, je ferai tout ce
que vous désirerez ». Pas de réponse.
Un autre silence plus long et plus lugubre
oue l'autre ; le sultan, pâle comme un spectre,
s'écroule sur un divan, puis se dressant et
tremblant de tout son être :
— Menez-moi au palais de Cheragan avec
ma famille ; j'y al vu le jour, j'y al passé le
plus beau temps de ma vie; laissez-moi y mou-
rir. »
Un des délégués répondit au sultan déchu :
— Le Parlement n'a pris aucune décision,
mais le peuple ottoman est magnanime. »
A ce moment, Abdul-Hamid, montrant son
petit-fils qui pleurait à chaudes larmes et s'a-
dressant à la députation, dit solennellement :
— Jwez-vous de garantir ma vie ? »
La députation ne répondit pas ; sur un si-
gne, les soldats s'emparèrent d'Abdul-Hamid,
l'entrainèrent hors du palais, le placèrent
dans une voiture qui le porta au palais de
Cheragan, sur les bords du Bosphore.
Paris, 28 avril.
L'Agence Havas publie la dépêche suivante
de Constantinoplo 28 :
« On a fait partir ce matin, à deux heures,
à destination de Salonique, Abdul-Hamid,
avec onze femmes, un enfant et cinq domesti-
ques ; Abdul-Hamid habitera une villa, près
de Salonique. »
Peu après, la même agence reçoit la dépê-
che que voici de Constantinople 28 :
» D'après une déclaration de GaWis-Bey,
chambellan provisoire du nouveau sultan,
Abdul-Hamid est encore à Yidiz-Kiosk.
On ne sait pas encore d'une façon certai-
ne s'il sera conduit à Salonique.
» Le yacht l'Ertogrul est idevant Dolma-
Bagtche et paraît prêt à partir.
La famille impériale a présenté dans la
matinée ses félicitations au. nouveau sultan. »
De son côté, le Temps publie le télégramme
suivant de Constantinople :
« Abdul-Hamid est parti cette nuit, par train
spécial, pour Salonique ; deux de ses fils l'ac-
compagnent, avec onze femmes et quelques
serviteurs et une escorte de chasseurs de Salo-
nique.
» Le sultan déposé paraisîait de bonne hu-
meur ; il fit galamment monter les dames
avant lui dans le wagon.
Mohamed V a manifesté un souci affec-
tueux sur le sort de son frère ».
La signification à Rechad
Constantinople, 28 avril.
Pendant que la députation chargée de faire
connaître à Abdul-Hamid sa déchéance oxécu-
» Il était très «battu, n été transporté romnn
ma prisonnier et surveillé 3év(wenW par une
«scorto nombreuse.
» Une petite suite, dont faisaient partie dit-
i, six femmes, raccompagnait
On remarquera que. suivant celte dépêche
l altitude d'Abdul-Hamid a élé tout autre crue
celle que lui prête lo correspondant du Temps
Constanluionlo. 23 avril.
On assure que le transfert d'Abdul-Hamid à
Sa.cmquo est une des conditions que le nou-
veau sultan a dû accepter avant son avène-
ment, au trône.
Parmi les antres conditions qui lui auraient
été imposées, la plus digne de remarque est la
suivante :
En vue du complet assainissement du ré-
gime d'Y.ldiz-Kiosk, les personnages qui com-
posaient l'entourage d'Abdul-Hamid ne seront
pas graciés, mais seront, condamnés ou exilés
pour être mis dans l'impossibilité de nuire,
rélicitations des puissances
Paris, 2 avril.
On communique la note officieuse suivante :
« Le président de la République, dès qu'il a
été prévenu de l'avènement au trône de Moha-
med V, lui a télégraphié ses félicitations et ses
vœux.
» M. Pichon, ministre des affaires étrangè-
res, s'est rendu, à deux heures, à l'ambassa-
de ottomane à Paris pour y apporter à Naoum
Pacha les félicitations du gouvernement de lî
Brngier, \ iofeai et brutal, avait une SCTDO h
la main ; il en asséna un coup â r'Iore der-
rière l'oreiMe gauche, lui faisant un profonde
blessure, puis, prenant son couteau 'dans sa
Poche, il le plongea à cinq ou.six reprises dans
le dos et la poitrine de son adversaire.
Aux cris poussés par la victime, Flore fils,
qui était couché, se'leva pour courir aux se-
cours do son père ; mal lui en prit. Bingler
courut sur lui et, le rejoignant dans les bran-
cards de la voiture, il lui plongea à plusieurs
reprises son couteau dans la poitrine.
Flore 01s était en chemise et sans aucune
arme ; le malheureux prit la fuite à travers
champs, mais il ne tarda pas à tomber.
Aux cris poussés par la mère, des paysans
accoururent qui essayèrent d'arrêter Bingler ;
mais celui-ci, les menaçant de son couteau,
attela prestement son mulet à la roulotte et
prit la fuite.
Pendant ce temps, on donnait, quelques se-
cours aux blessés/mais comme, somme toute,
les romanichels sont peu sympathiques dans
les campagnes, on les laissa finalement seuls,
et ce fut la mire qui dut aller avertir la gen-
darmerie.
Flore, et son fils sont à toute extrémité ;
quant à Bingler, tontes les mesures sont prises
pour sa prompt o arrestation.
Wùllim HÉTÉOROLOfîiOUi
1 J
1.9
2 A Bordeaux.
te FêtDS il km d'Ara à Orléans
Orléans, 23 avril.
On a dit que plusieurs milliers d'habitants
d'Orléans, parmi lesquels les femmes étaient
en grande majorité, se sont présentés à la
préfecture pour remettre au préfet une péti-
tion relative aux fêtes de Jeanne d'Arc.
Le secrétaire général remplaçant le préfet
absent a refusé de recevoir cette pétition.
Une des manifestantes a. aussitôt rédigé une
protestation.
Ii paraît d'ailleurs certain aujourd'hui que
malgré le vœu de l'immense majorité de la
population, M. Clemenceau obéit servilement
ii l'injonction de la franc-maçonnerie.
Le journal du député blocard Rabier'publie,
en effet, le programme des fêtes élaboré sans
que lo maire ait été consulté et d'où le cortège
traditionnel est définitivement exclu.
D'après ce programme, le général en chef
organiserait le matin une grande manifesta-
tion militaire.
A l'issue du panégyrique prononcé, le cor-
tège' sortirait privé de tous les éléments mili-
taires et de la présence de tous les fonction-
naires.
C'est bien là ce que voulaient les loges ;
le but est donc atteint avec la complicité du
gouvernement.
La grève de Méru
Beauvais, 28 avril.
Lo tribunal correctionnel de Beauvais a jugé
aujourd'hui les grévistes arrêtés au cours des
derniers troubles de la région de Méru.
On s'occupe d'abord de l'affaire, concernant
le pillage de" la maison et de l'usine Troisœufs,
Tabary et Doudelie fils, à Lormaison et à
Saint-Crépin, dans la nuit du 9 au 10 avril.
Sur vingt-trois inculpés, vingt et un sont
présents, Langiet et. Percqueur font défaut.
Une dizaine de témoins sont cités ; MM.
Troisœufs frère et fils et Tabary ont fait le
récit du pillage.
M. Tabary déclare quo les manifestants es-
sayèrent à. différentes reprises de soulever la
grille do son usine avec des leviers, mais leurs
tentatives furent vaines, la grille résista, alors
des pierres furent lancées sur sa maison d'ha- I tait son mandat, une autre, composée de trois
épublique, à l'occasion do l'avènement
trône de Mohamed.
» Le gouvernement de la République a, d'ail-
leurs, adressé par télégraphe ses félicitations
au gouvernement ottoman. »
Péra, 23 avril.
Hier, pendant la cérémonie d'intronisation
de Mohamed V, tous les ambassadeurs et mi-
nistres des puissances à Constantinople étaient
seuls présents ; l'ambassadeur d'Allemagne fut
le premier à féliciter le nouveau sultan
Cette précipitation a quelque peu surpris
de la part de l'ami professionnel d'Abdul-
Hamid.
Les représailles
Constantinopto, 28 avril.
On assure que le prinoe Sabah Eddine n'a
pas été arrêté, comme on l'a dit, mais qiril a
demandé la protection du comité Jeune-Turc.
II a été transporté à Pritikipo, où il con-
serve son entière liberté.
Berlin, 23 avril.
D'après un télégramme de Constantinople
.au Lokal Anzeiqcr, le conseil de guerre .a con-
damné en vingt-quatre heure s 20Û ofueiers,
50 soldats, 170 hojas et 140 espions.
Massacres en Asie-Mineure
Constantinople, 28 avril.
Des dépêches consulaires annoncent que,
depuis quatre jours, des excès se commettent
à Kassab contre les Arméniens, dont OS grand
nombre ont été massacrés.
Tout est brûlé ou détruit dans la ville ; les
religieux Franciscains et une famille italienne
résidant à Kassab sont saufs, mais en ignore
le sort des autres missionnaires.
Le Jules-Ferry est allé chercher les réfugiés
dans les baies de Bazit et de Kassab et les a
ramenés à Latakhieh, où tout est tranquille.
On .annonce, d'autre part, que le gardien de
la Terre-Sainte a demandé l'envoi d'un navire
italien à Latakhieh pour recueillir les Fran-
ciscains et les fugitiîs des missions voisines.
Des soldats ottomans se sont embarqués à
.bord du bateau Modeidah, à destination du
pays des Pagas, où plusieurs milliers de chré-
tiens sont cernés et menacés de mort.
D'autre part, huit bataillons du 2' corps sont
partis pour Adana afin de rétablir l'ordre.
Beyrouth, 28 avril.
Le paquebot Niger a ramené de Latakhieh
2,500 réfugiés venant de Badjagaze.
D'autre part, cinq mille Arméniens se sont
réfugiés ici ; les vivres commencent à man-
quer ; on demande d'urgence des secours.
Constantinople, 28 avril.
Des dépêches consulaires annoncent qu'à
Adana et aux environs les cruautés conti-
nuent
On dit que dans une localité voisine, cent
missionnaires protestants ont été brûlés dans
l'église.
Les consuls avaient inutilement prévenu le
gouverneur général ; ils n'ont désormais plus
confiance dans les autorités ; des excès de
toute espèce se ' commettent dans les autres
villages.
Londres, 28 avril.
Une dépêche de Fez au Times dit que les
troupes réunies par le sultan pour une expé-
dition contre les Beni-M'Tir sont fortes de
8.000 hommes et de 1.000 chevaux.
Elles seront divisées en trois colonnes et
accompagnées d'instructeurs européens.
Toute l'artillerie disponible lierait sous le
commandement du capitaine Lalay, de la mis-
sion militaire française.
W l. Ismid, par Madc;rp et Ismé-ne. à M.
Jean Stern (Ch. OhUds), et Junon, à M. Ed. Bensa-
mrœ 'Rran); 3. Oltchy II à M. Besnard (J. Childs).
Deat heat pour la première place.
D-aml-Iongueur. Loin.
Mutuel : gagnant Ismid 25 50. placé 17 ; limon,
gagnant 30, placé 20 50; OUchy-II 17 50.
A NEWMARKET
Londres, 28 avril.
Résultat de la course des deux mille gui-
nées :
î, Minoru (H. Jones), 2/1 : 2, Phaleron (\V.
Earl), 33/1 : 3, Louviers (G. Stern), 100/7.
11 y avait onze partants.
Gagné par (deux longueurs. Uno longueur el
demie séparait lo deuxième du troisième.
1 AHÏEUIL
Paris, 23 avril,
à Auteuil. Partants et montés
Griffel, llbert, Lucie, Négner, Chartr-^e '^'l
Garonne: ** d ' n,isvi.
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

"Jeudi 29 Avril m\>
• t tT.rxi contro le même arrêté Annulant son
» ll !.'.ion ; rejet. .
=xp>étç "
/ïonse 1 !'
. uO.mt iWJct-i.ion ou sieur Lepagno comme
•""«oliler wun'Icipal de lluo« ; élection du
«r 0 :?- Bncaasso .annulée, arrêté réformé.
fiÎAtfaête . 1* des siemrs Boubas et Molinier
1-V-o unorrété du conseil de préfecture de la
.^Ya^Uironno en tant que statuant sur la
iKïïastatlo'. formée par los sieurs Clausolles
ÇrViigee do Iteaufort, contre les opérations
\5ectoraiea auxquelles il a été procédé le 3
S^i 1108. dans La commune de Cugnaux, pour
S* renouvellement du conseil municipal, et
Rnclauiant 'le sieur Clausollcs élu au premier
Cur 4 scrutin jet 2" des sieurs ClaasoHes
& owaecsaprne contre le mémo arrêté, qui a à
W^Lutiie du sieur Puyss-égur contre l'arrêté
' "Tnnseiil de préfecture de la Haute-Garonne
j£ fois proclame élu au .premier tour les sieurs
Bjmsollos et MoUm'or et annulé l'élection du
"£; Ui .Lacassagne ; l'élection du sieur Molinier
.premier tour est annulée, les opérations du
gaaxiénvo tour sont annulées ; l'arrêté est ré-
4,riné ; te surplus de la requête dos sieurs
Bêusoîles et Lacassaane est reyeté.
îîequêto des sieurs Guidarro et autres contre
fcarrêté du conseil de préfecture des Haules-
Kyrénées annulant leur élection comme con-
Snrilers municipaux de La.marque près Béarn:
l'îl'oquélo dos sieurs Teinturier «t autres oon-
fcp (l'arrêté du conseil de préfecture des Hau-
P^pyrénôes rejetant leur protostation contre
jw élections de •Bespouoy-Bar6(?es pour la no-
mination m l adjoint spécial de la section de
Etregos ; rejet.
pcquéte du sieur Lansalot contre l'arrêté du
poîisoi 1 de préfecture des Hautes-Pyrénées an-
nulant son élection comme conseiller munici-
pal de Rarbazan-Dêbat ; rejet.
* O—"^ifl^—
LA GRÈVE DE ËHZâlEÏ
. Va notre correspondant particulier ï"
, . Mazamet. 28 avril,
la commission patronale et la commission
jonvriere se sont réunies ce soir à 2 heures
flans la salle de la Justice de Paix
I Les commissions étaient composées de 7 pa-
trons et 19 ouvriers ; la réunion a été présidée
par M. le juge de paix ; elle s'est terminée à
4 h. £0.
Voici îe .procès-verbal qui a été communiqué
ft la presse après la séance :
; « M. le président fait connaître qu'il résulte
kle la lettre que lui a écrite le négociateur de
Bette réunion, M. Vieu, sénateur du Tarn, que
tes bases de la discussion sont : augmenta-
tion de salaires dont le taux reste à détermi-
ner dans la discussion mais à paiement di'f-
iferé, et avec cette précision que le premier
(règlement se placerait au 30 juin prochain.
» La commission des patrons reconnaît
exacte cette base de dtscussion toile qu'elle
mm. a été formulée verbalement PUT M. Vieu.
» La commission des ouvriers déclare que co
. texte dépasse sa pensée, que la question die
9ate n'a pas été tranchée,
g » Les patrons demandent alors que, la base
:4o discussion se trouvant ainsi déplacée, la
Bimtinuation de la discussion soit ajournée
â domain afin qu'ils puissent se concerter à
pouveau.
» Néanmoins, les deux commissions échan-
gent quelques vues générales.
J La séance est ensuite levée pour être re-
prise demain à la même heure.
I F » La commission des patrons déclara avoir
(pleins pouvoirs pour discuter et signer tout
procès-verbal de conciliation.
» La commission des ouvriers déclare qu'il
p'en est pas a insi en ce qui les concerne, mais
(s'engage à revenir demain avec des pouvoirs
|eni.blables à ceux des patrons,
» Ont signé : MM. VALETTE, NÈGRE, Isidore
B.\RTHÈS. »
. Nous avons lo plaisir d'annoncer les fiançailles
Se M. Pierre de Belloc de Chamhorant, fils du ba-
fon et de la baronne de Belloc de Chamborant,
ivec Mlle Geneviève Larnaudie.
Ce mariage unit deux famines des plus honora-
>les et des plus estimées de Toulouse. Nous leur
(.dressons nos félicitations et nous prions les Ban-
tés d'agréer nos meilleurs vœux de bonheur.
IIUll il iiii §IillI§IiiilIlIIlIiilIIlllli f 1
« Crayon bieu. — Encre rouge
Sous ce titre, notre sympathique -confrère
le Journal de Lavaur publie l'intéressante
page vécue qui suit
« II y a quelques années, dans le départe-
ment de X..., un jeune homme, qui avait l'am-
bition d'entrer dans l'administration des
.P. T. T. en qualité de facteur, s'était adressé
à tous les saints du paradis républicain dont
la porte lui était obstinément fermée. On avait
étafbli le dossier du candidat : il avait très cor
recta-mont fait son service militaire, il était
vacciné, savait lire et écrire. Un'avait jamais
Bis position dans la politique militante, de
contentant tous les ans, au 14 juillet, de mettre
un drapeau sur sa porto et quelques lampions
sur sa (fenêtre. En un mot, il réunissait tou-
tes les conditions voulues, et cependant sa no-
mination so faisait attendre. Il s'en vint un
jour trouver son conseiller général et lui dit
« Voudriez-vous me rendre le service de voir
dans les (bureaux de la direction quelles sont
imes' chances d'aboutir î Voilà que les années
passent dans l'attente, .alors que je pourrai
encore prendre un autre parti, chercher ail
fleurs un emploi de mon temps et le moyen die
Ifaire vivre ma famille
» Bien que n'ayant aucune attache avec les
.puissants du jour, notre conseiller général
'crut pouvoir .promettre son concours dans les
limites où on le lui demandait, et quelques
jours plus tard il se rendait au chef-lieu et se
.-présentait au bureau de la direction. Il y avait
alors à la tête, du service départemental un
.fonctionnaire tout nouvellement débarqué
''homme correct et courtois, — ce qui est de
tradition dans ce personnel.
I « Comme notre conseiller général attendait
•»on tour d'audience, un personnage important
Venait aussi de passer sa carte. C'était lo pré-
sident du conseil général. Ce président était
«n bon républicain, cela va sans dire, mais
aussi un homme de goût, qui mettait uno cer-
taine coquetterie à se montrer d'autant plus
laimaible qu'il avait affaire à un adversaire,
ill ost vrai de dire que le diahle n'y perdait
'rien. Le président voulut se charger lui-même
d'introduire son collègue : « Monsieur le Di-
recteur dit-il au cbcif de service, je vous pré-
sente mon collègue, M. X... S'il vient vous do
•nandar un service — on a toujours quelque
cho&o à demander au directeur des postes,
le vous serai très reconnaissant du bon ac-
cueil! de vous ferez à sa démarche. » Echange
fle protestations courtoises, après lesquelles le
président, qui avait obtenu .le renseignement
demandé, s'était retiré.
' » Comment ce pauvre directeur, encore m-
PMfisammont documenté sur les personnages
*e celle scène, aurait-il pu soupçonner quo le
Solliciteur ainsi présenté était un farouche
Actionnaire 7... L'accueil fut charmant et
empressé « .Monsieur lo conseiller général,
lit-il. je vais tout de suito vous renseigner
*ur \a cas do votre protégé. Vous on saurez
hiot tôt autant que moi. » Ce disant, il prend
fc,is un volumineux dossier la liste des can-
didats « De vôtre, dit-il, est inscrit le cm-
Klcuifli Mais, voyez ma liste. Monsieur le
ErW,iv>r général. A vous je peux bien aê-
*mn*'zH!S Ixitterios. Voyez-vous cette petite
^oix vj - ravon bleu à côté do son nom î 11
"ous est indiqué comme républicain un peu
'•iMft viais vo y c/ vous, par ailleurs, ces trois
jUras risette avant lui. ils sont marqués
l'une croix' à l'encre, rouge. Ceux-là sont notés
^.'"urno réaotki mm ire*. C'est le déchet de notre
|Na et votre, nomme, inscrit lo cinquième,
pteftS'kr p4n«»1, Qui no bronche
,,' Mai* cws u'ost pas suffisant, poursuit no-
25 Stmàble ot coii/iMil directeur ; vous savez
5?;iïmW)t 'es choses se passent dans notre ad-
S'utelraiton • Je directeur propose etlo prête.
J -Sr.rie.» i.. .._!..
teur KSSSï0* tw5 *>rone générale. .Le direc-
teur a. obtenu un avancement mérité.
n " „' " y . a "'onc Plus d'inconvénients pour
tu rum/r CC V^T aujourd'hui cette aven-
son profit abKill£> aur ' ait joyeusement fait
V\°' i Iteutenant-coionoi Gogent,
commandant la 1G° légion bis do g end armorie
a Perpignan, a passé hier l'inspection do nos
doux brigades. Dans ia matinée, le colonel a
.rendu visite au sous-pré-tet ot au colonel Twtrr-
tebatte, commandant lo 143» d'infanterie.
Bulletin météorologique du 28 avril. — Ba-
romètre, a 9 heures du matin, 771 ; maxima 13
iîiinima9. Vent : Ouost, faible. Pluie, 18 mm. l!
Reo&nssment. -- Aujourd'hui, à partir do 7
heures du matin, sur la place de la Républi-
que, opérations de recensement des chevaux
minants, mules et mulets du canton Nord de
Castelnaudary.
BÎ3AM. — L'assistance aux vieillards et In-
curables. — Los vieillards indigents, infirmes
et incurables inscrits depuis plus -:1e deux
.mois sur la liste d'assistance de 1909 n'ont
point encore touché te montant dos mensua-
lités accordées par la loi du ii juillet 1905 et
auxquelles ils ont droit.
Nous no savons à quoi attribuer ce retord ot
»otiS nous demandons avec juste raison ce
qu'attend l'administration et quel est. lo motif
qui l'incite à ne point tkmner satisfaction à
de malheureux indigents privés de tout se-
cours.
Nous espérons quo satisfaction leur sera ac-
cordée dans un bref délai, il te faut et. il y a
vraiment urgence La misère n© peut suppor-
ter un trop long délai. A. À.
«a
mm *n s n'a*' 13 /&
L'irtres —.êarSmss-— lBr..'adfeï ao fa ftX'J i ;cs. R\ m
SOUU.Gg.m32r -t*ttâM.¥Pèt«3&li,-30» W ffesl
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Du 29 avril
THEATRE IAFAYKTTE. — A
quarts. Gillette de Narbonne,
huit heures trois
BaufcBïs, r. st-NicùOas. à ïouLovg
La grève rie Mcs-u
Beauvais. 29 avril.
Le tribunal correctionnel a prononcé des
peines variant de huit mois à doux mois da
prison contre les grévistes de Méru.
Trois jeunes gens et quatre femmes ont été
punis de 15 et 10 jours de prison.
Deux prévenus ont été acquittés, deux autres
sont condamnés par défaut à trois mois de
prison.
NOTRE MARINE
ta. Picard â Toulon
Toulon, 29 avril.
Le ministre de la marine a continué ses vi-
sites de l'arsenal.
A l'arsenal du Mourilîon, M. Picard s'est fait
montrer les sous-marins Ampère ot Gay-Lus-
ac, en construction.
Il est allé à nouveau aux hôpitaux de Sainte
Anne et de Saint-Mandrter, pour examiner les
moyens de défense do la rade.
vmmm m mummui
Les P. T. T.
Paris, 29 avril.
L'Association générale des agents
P. T. T communique la note suivante :
i Les agents des P. T. T., considérant que
les sept camarades poursuivis le sont en rai-
son de faits étrangers au service et que ces
poursuites constituent un procès do tendance
inadmissible ; qu'ils n'ont fait qu'user de la
liberté dOpinion et de parole reconnue a.tous
les citoyens ; qu'admettre de semblables pro-
cédés serait do la pajtt des employés des postes
une abdication d© leur droit et do leur di-
gnité.
» Considérant encore que les poursuites gou-
vernementales sont une manœuvre pour déci-
mer les militants syndicalistes de l'A. G.
Félicitent les camarades poursuivis de leur
attitude digne, se solidarisent avec eux et
s'engagent à les défendre jusqu'au bout ot par
tous les moyens. »
Marseille, 29 avril.
Dans tme réunion, tes agents dos P. T. T.
du service dos ambulante ont voté un ordre du
jour donnant mandat impératif à leurs délé-
gués au congrès de voter la .transformation
immédiate de l'A. G. en syndicat.
A 1
DECES
conseil général, les corps
"et M. ie ministre des travaux
Fédération ..
près de commerce.
élus de la région
public? : ; i u ,
. Monsieur io président du. Syndicat-d Initia-
tive do Carcassonne et de l'Aude.
-. Monsieur te président , . , _
c ^m1^i^A 40 concert avec la
reearns — dans la rue, pour ..
naane en .raison de la trop grande elov
des murs C'est dans celte cachette que le dan-
gereux Espagnol a été découvert, ce matin,
bar le gardien chef et les agents qui lui prê:
{•tient main-forte et dont l'attention avait ote
attirée par un bruit de pas sur la toiture.
Muoa s'est laissé arrêter sans résistance. 1
n été°mis en celiule en attendant de compa
rattre devant la cour d'assises de l'Aude ou
B aura à répondre do la tentative de cambrio-
lage de la gare des tramways a vapeur, ou ii
n'I^t pas douteux qu'il ait joué un rôle, et do
l a tentative d'évasion de l'autre naît
Accident d'amomobiis. — M, te docteur 1
a voiture n'obéissant plus à a.sourie dl
Action nt uno embardée et vint bnttorde a
nt contre m arbre de ia route mit fi'abattit
ious te choc Projetés a terre. M. le doctci»
L ot son chauffeur furent assez heureux
Monsieur Lucien AMIGUES, recwaur-peT-
ce-pteur en retraite; les familles Jean AMI-
GUES, do Verfeil ; Louis AMIGUES, de Ville-
mur, et Prosper AMIGUES, d'Alais (Gaœdl, ont
la douleur de faire part à leurs amis et con-
naissances de la perte cruelle qu'elles vien-
nent d'éprouver en la personne de
Madama Lucien AMIGUES
Née Marie-Louise DAURIGNAC
décédéo le mercredi 28 avril 1909, à l'âgo os
69 ans, et les prient de bien vouloir assister
à ses obsèques, qui auront lieu sur la parois-
se Notre-Dame la Daurade, ie jeudi 29 avril
1909, à trois heures et demie précises «le
l'après-midi.
Lo convoi partira de la maison mortuaire,
rus de Metz, 17.
Les personnes qui, par erreur ou omission,,
n'auraient pas reçu de lettre de faire part
sont priées de considérer le présent avis corn
me en tenant lieu.
des
LE RÈGNE DE MOHAMED V
Le sort d'Ab^ul-Kamid
Constantinople, 29 avril.
Le sultan détrôné est arrivé en voiture à
la gare suivi de plusieurs autres et escorté
de deux automobiles pleines d'hommes en ar-
mes ; le train est parti à 2 heures du matin.
Le bruit court que lex-grand vizir, Kiamil
Pacha, a été arrêté.
SAVON DU MIKADO antiseptique
beauté du teint
Paiement tlss honoraires après guêrlson
SîauleîïPs de
l'Sstamac
on de la Matrice
traitées et guéries par la méthode orthc-élec-
tro-tbérapique, sans médicaments ni opéra-
tions Cette méthode, à laquelle de nombreux
malados doivent une guérison d'au«ant plus
mesoérée que jusqu'à présent ils lavaient en
vain cherchée, est appliquée à l'Institut ortho-
étectro-théraniirue, 13, rue Croix-Baragnon,
Toulouse, oor M. J. Bécanne. chirurgien, or-
tho-spécialîste, où i! reçoit tous les jours ex-
ceoté l'es jours suivants, où il sera a :
CASTRES le samedi \' T mai, hôte! du Nord
MONTAUBAN, le dimanche 2 mai, hôtel de
Franco.
FOIX, ld midi 3 mai, hôtel l'avré.
SAl.NT-GAUDEN.S, le jeudi 6 mai, bétel Fer-
mières.
PAMIEBS le mardi U mai. hôtel Fonqnergne.
M J Béçanuo revient chaque mois, de,'
1371.
MARCHÉ DE TOULOUSE
Reilevô olHcl*l du cours des marchand-iscar s
Marché au xlogumes du 27 avril 19C9. — Arnaud-
Dsrnard. — Choux, la corbeille de 15, do 1 a 1 50 ;
céleri 1" qualité, les 33 pied», do S 50 à 3 M ; cé-
leri i" de 2 à 2 40 ! chicorée Irisée, les 100 pieds,
rte 1 so' i 175 ; carottes, lo paquet, de 0 20 à u 25 ;
céleri ra*e. ire qualité. K-s 33 pieds, de 0 65 à 0 50 :
céleri rave, 2", les 32 pieds, do 0 35 à 0 W ; choux-
fleurs, ire qualité, le 10O, do 20 A 23 00; choux-
fleurs, 2", de 18 à 19 00 ; pommes de terre jaunes,
les 50 kilos, do 4 75 à 5 00 ; pommes do terre nou;
velles, le kilog, de 0 SO à 0 85 ; poireaux, le paquet,
de 0 75 à 0 80 ; salslOs, la Dette, do 0 05 à 0 M j
scorsonnoro. la hotte, do o 25 à o 30 : oig-nor.s, 1*
paquet do 0 40 à 0 80 ; radis, les 12 hottes, 0 00 j
artichauts, les 32 pieds, do 1 50 à 1 75 ; asperges, la
botte, de 1 50 à 1 70 ; éipinards. do 1 00 À 1 10 i
capuces, d el 50 .1 1 00.
Cours de la maréo du 27 avril IfiOS. — Victor-
Hn«o. — PoiS'on d-s mer : Anguilles, de 1 50 à 2 W;
oiovisses do o 60 à 0 80 ; crevettes, do 2 50 à 5 50 ;
aingouites, 7 00 ; limandes, 1 00 : maquereaux, da
1 20 à 1 40 ; merlans, 1 SO ; muges, de 1 80 à 2 40;
merluchons, 1 00 ; raies, 1 Où ; r.re, 65. Ten-
dance soutenue. Ventes, 1.800.
SSB — Janvier 1910 45 ; fé-rri^r. Il»; rn^r»,
L\ w avrU. 44 25 ; mat 1909 . 43 75 ; >cin. 42 ti ;
lu'i'et' 4? ; août. 42 ; septembre, 42 ; octobre, 41 75?
r.ové-nïire, 41 75 ; décembre, il 75. Tendance calœ6,.
Ventes, t 'oco.
Laines. — BuenosArres : Janvier 1010, 173 50 1
février~~ 173 ; mars; 174 ; avril, 175 ; mai 1900, 175 ;
tain 175 ; JulUet, 175 ; août, 175 ; septembre. 174 50i
octokm, 17* 50 ; novembre. 174 50 ; déccntbre, 17*
TAndânce caTicne- Venies. loo.
naJBCS — Or. l'IatT. : Janvier 1S1C. 200 ; révrtej;
toa"*- mars. 195 ; avril, 19-i ; mat 1910, J94 ; juin
ISl ' pilllet 194 ; aoiit. 194 -, sepleaubre. 194 ; ocW.
bre 1*> • novembre. 190. Tendance calme.
S1AKCOE Dï PAP.I9 Du ?S Jivrt.
rarlnes. — Oocranl. SI: proehaiu, SI 95; maJ-j-Un
S7 35: 4 de mal, 32 Su; Juillet-août, ït la; temlanct
lourde; circulation, 4.IC0; consoninialtou. 50.
B1,V-, _ Col;fan:, 20 25; prochain, 25 25. io*!
fuln. SS 40: 4 de mai, 24 90; juillet août, 83 00; ton
d^nce calme.
Seigles, — Courant. t« 50: ivrooiialn. !S ». niai
Juin. 13 15, 4 de mai, li 15; teUJei-aoat, 17 65; tert
danoé calme.
Su:f«. — Paris. 71; provirxe. 71.
Avoines. — Courant-. 41 so-, r^odialo, 51 60; mal
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

Jeudi
Juin, 21 80; 4 de mal, 20 90; Juillet-août, 18 55; ten-
dance soutenue.
Lm _ DtsffKmfMo en cuves à nu, 53 25; courant,
&3 25; prochain, 53 20; 4 de mal, 53 25; 4 derniers,
53 50; tendance ferme.
Ocilza. — Disponible en cuves â. nu, 63 25; courant,
63 25; prochain, 63 20 ; 4 de mal, 03; 4 derniers,
63 50;' tendance ferme.
Albcools. — Disponible, 39 50; courant, 39 50; pro-
chain, 39 75 ; 4 de mai, 40; 4 derniers, 38 25; 3 d'oc-
tobre, 37 75; tendance caltme; stock, 22,975; circu-
lation, 700.
Sucres. — Courant, 31; prochain. 33; 4 de mai,
31 125; inlMet-aoùt, 31 25; 4 d'octobre. 29 125; ten-
dance soutenue; roux cuités, 27 7a; autres Jets,
82 7ô; raffines, 61 50.
MARCHE DE BORDEAUX
Du 28 avril.
Blés — Calmes. On coto, par 100 kilos : Blé Beauce
et Orléanais, de 24 25 à 24 50 ; de pays, 24 50 l'hect.
Farines. — Fermes. On coto : Marques du haut
pays à cylindre, escompte 1 %. 33 50 les 100 kilos,
sons déductions d'usage; premières marques do la
région, 33 fr. ; meules, 31 75.
Sons et repasses. — Bien tenus. Oon cote : Sons
gros du pays, de 17 25 à 17 50, gares de départ; re-
moulages, de 17 50 à 18 f r. ; repasses ordinaires, de
15 50 à 15 75; Son Mata, 15 50.
Maïs — On cote : Jaunes da pays, 20 50; blancs,
18 75- dorés, 19 tr.; Plata, de 10 70 à 20 fr.
Avoines. — On, cote : Grises Poitou, 21 25; Breta-
gne 21 25; noires Bretagne, 31 50 les 100 kilos; Pla-
ta, de 18 75 à 19 75, suivant qualité.
Seules. — On cote : De 17 25 à 17 50.
Orges. _ on cote : Vendée, 20 fr. ; Centre, 19 50.
Foim'ages. — Foin, 8 50; paille de seigle, 5 25;
Baffle de trament, 4 25, le tout les 100 kilos.
MARCHÉ DE TOULOUSE
Du 28 avril.
Blés suj)érieurs, les 80 Dos, 91 50; bonne qualité,
de 19 à 19 25; ordinaires, 18 75; blés mitadin Ans,
de 18 25 à 18 50; ordinaires, 17. 2
glA* supérieurs, les so kilos, do 13 75 h 19; bonrt»
«uaÏ!KV is 75; ordinaires. 18 50; blés mltadlua fin».
M; ordinaires, 17.
Seigle les 75 kilos, do 13 a 13 50-, orge, les 60 kilo*
de io à 10 50; avoine, les 50 kilos, de 10 75 à 11; maïs,
blanc, les 75 kilos, 12 50 à 13; haricots, l'hectolitre,
de 18 à 19; fèves, les 65 kilos, do 14 25 à »» »»; vesces,
noires, les 80 kilos, de 16 à 16 50.
Farines et issues. — Minot fisur, les 122 kilos, 42,
minot extra ou premières, 40 ; R. G. , les 100 kilos,
17 50; repasses, de 15 à 16; sons, 15.
Trèfle, les 100 kilos, de 80 à 85; luzerne ou sain-
foin du pays, do 120 à 140.
Fourrage. — Foin, de 3 40 a 3 80; sainfoin, ire
coupe (nouveau), de 4 20 à 4 60; 2e et 3e coupes, do
2 80 à 3 40; paille blé, de 2 50 à 3; paille avoine, do
2 à 2 20, le fout les 50 kilos.
Bois, de 1 45 à i 50 les 50 kilos.
HAUTE-GARONNE
Montréjeau.
Marclié du 26 avril. — Blé, 19 fr. ; métell, 17 fr. 50;
seigle, 14 fr.; maïs, 14 fr. ; sarraztn, il Ir. 50; avoi-
ne, 12 fr. 50; haricots, 20 fr. ; pommes de terre,
3 fr. 50; chataijgT.es »».
Poules, 5 fr'. 50; poulets, 4 fr.; dindons, 15 fr.;
œufs, 0 fr 70 la douzaine.
Bœuf, 0 fr. 76; veau, 1 fr. 10 ; mouton, 0 fr. 80.
L'Isle-Jourdaln.
Blé vieux, de 18 7-5 à 19 fr. 25; blé ordinaire, de
18 50 à 18 fr. 75; Wô mitadin, de 17 75 à 18 fr. ; blé
gros, de 17 25 à 17 fr. 50; avoine, de 10 50 à 11 lr.;
orge, de 11 à 11 fr. 50; maïs vieux, de 13 50 à 14 fr.;
maïs nouveau, de 13 à 13 lr. 50; haricots vieux, de
14 50 à 15 fr. ; haricots nouveaux, de 15 50 à 10 fr. ;
fèves, de 14 50 à 15 f r. ; esparcette, de 10 75 ii
Il fr. 75; vesces, de 16 50 a 17 fr. ; le tout l'hect.;
trèfle, de 70 à 75 fr. ; luzerne, rie 110 a 125 fr. ; pom-
mes do terre, de 6 à 7 tr. 50; le tout les 100 kil.
Marché aux fourrages. — Foin, de 5 à 5 fr. 50;
luzerne, de 5 à 5 fr. 50; palilile, de 1 75 à 2 fr..
Marohé aux bestiaux. — Bœufs de 5 ans, de 1,100
à 1,300 fr.; de 2 à 4 ans. de SOO à 1,100 fr. ; vaches,
de 5 ans, de 900 à 1,100 fr. ; de 2 à 4 ans, de 600 à
900 fr. ; hreaux, do 400 à 800 fr.; génisses, de 300 a
600 fr.; le tout la paire ; veaux, pour élevage, de
30 à 45 fr.; agneaux, de 16 à 20 fr. ; porcelets, de 13
à 40 f r. ; le tout la pièce.
Viande de houcherle. — Bœuf, de 85 à 85 fr. ; va-
che, de 45 à 70 fr.; veau, de 110 à 120 fr. ; mouton,
de 105 a 115 fr.; brebis, de 95 à 110 fr.; agneau, de
106 à 115 fr. ; porcs, de 80 à 90 fr. ; le tout les
100 Mil.
Marché à la volaille. — Dindons gros, de 18 a 20
fr.; dindons ordinaires, de 16 à 18 fr. ; dindes jeu-
nes, de 11 à 13 lr.; dindes ordinaires, de 9 à il lr. ;
oies grasses, de 16 a 18 fr.; oies ordinaires, de 14
à 16 lr.; poulardes, de 7 à 8 fr.; poules, de 6 3 7
fr. ; poulets fins, de 6 50 à 7 fr. 50; poulets de race,
de 5 50 à 6 fr. 50; petits poulets, de 4 50 a 5 fr. 50;
chaînons gras, de 9 àlOfr.; chapons ordinaires, de
8 à 9 fr. ; canards mulards, de 7 à 8 fr. ; canards
communs, de 4 50 à 6 fr. ; pintades, de 7 à 8 lr. ; pi-
geons, parisiens, de 2 à 2 fr. 25; pigeons, communs,
de i 50 à 2 fr. ; te., tout la paire.
Lapins, pour la reproduction, de 3 à 3 fr. 50 ;
lapins domestiques, de 2 à 3 fr. ; œufs, de 0 fr. 70 à
0 fr. 75 la douzaine.
Canetons mulards, de 2 50 à 3 fr. ; canetons com-
muns, de 1 40 à 1 tr. 75 ; le tout la paire.
Miel, de 1 10 à 1 fr. 20 ; cire, de 3 à 3 fr. 25 ; le
tout le kil.
Nogaro.
Mé, 18 à 18 fr. 25; avoine, 11 à 11 fr. 50; maïs,
de 15 à 16 fr. ; seigle, 15 fr.; pommes de terre, des
à 10 fr.; selon qualité ; haricots, 90 fr.; le tout
l'hect. ou les S0 kil.-, son, 8 fr. ; repasses grosses,
8 fr. ; repasses fines, 9 fr. 50 à 10 fr.; le tout les 50
kil.
Bœufs de travail, 1,000 a 1,200 fr. ; vaches de tra-
vail, 800 à 850 fr.; braux de 2 ans, 800 à 900 fr.;
le tout la paire ; baisse sur- les braux et les génis-
ses de 6 mois et de un an.
Cochons de lait, de 20 à 400 fr. pièce, selon taille;
cochons gras, de 42 à 48 fr. le quintal de 50 kil.,
[poids vif.
Veaux de boucherie, 1 f r. ; bœufs, de 0 75 a 0 fr. 80 ;
agneaux, l fr. ; le tout le kil., poids vif.
Poules vieilles, de 5 à 6 fr. 50; poulardes, de
4 50 à 5 fr. 50; poulets, de 3 à 4 f r. ; pintades, de 6
à 6 fr. 75; dindons, del4 à 18 ; dindes, de 10 à 12 50;
[pigeons, de i 26 à l îr. 75; le tout la paire .
Canetons communs, de 0 50 à 0 fr. 60; canards
mulards, de 1 a 1 fr. 50; oisons, de 2 à 2 fr. 50,
setan taille ; le tout la >pièce.
Les œufs se vendent toujours de 0 60 à o fr. 65
la douzaine.
D'après- la statistique que porte l'Officiel du 21
avril, il est sorti du chai des récoltants depuis le
1" septembre 1008 jusqu'au 31 mars 1909, la quantité
en France, do 25,^85,093 hectolitres; et, en Algérie,
de 4,64.1,907 hectolitres; au 31 mars, lo stock chez
les marchands en gros était, pour la France, de
15,889,867 hecioCttirea, et, poux l'Algérie, de 521,457
hectolitres.
Voici le mouvement pour les départements de la
région ;
Sortie des chais Stock
Arlège
Aude
Aveyron
Haute-Garonne
Gers
Lot
Lot-et-Garonne
Hautes-Pyrénées ...
Pyrénées-Orientales
Tarn
Tarn-et- G aronne ...
BOURSE OE PARIS
17.300
446.153
38.191
01.184
70.734
10.341
62.627
29.202
35.817
47.72t
74.572
FONDS D'ÉTAT
„..cpt
...tma
8 % „vm . .Ttv..T.ï"-« r.
g %
S % Amortissable
Dette tunls. obi. 3 % 1892 •
Consolidés anglais ep»
Consolidés anglais tm«
Argentine 5 % 1886 ,
Autriche 4 % or dû flor)
Egypte unifiée •
Espagnole extér ;CP<
Espagnole extér Une
Hongrois * % •
Italien 5 % •: ; C P<
Italien 5 % •:
Portugal 3 % -°Pt
Portugal 3 %
Russe 4 % 1867-1869
- 4 % 1880 ...........
- t % 1889
_ « % 1890......
_ t % cons. 1" ot 2* série
_ « % 1901
_ S % or 1891 M.
_ 4 % or 1893
_ 4 % or 1894
— 8 1/2 % 1894
- S % 1896 ; ,
— s % 1900 tout payé
— « 1/2 % libérés
Lettres de gage 3 1/2
Dette ottomane tinlûée.
Ottomanes priorités....
Ottomanes 4 % cons._,.
Douanes ottomanes—
Lots du Congo •
tm«
COTJRS
PKÊCED.
97 25
97 30
98 15
461 ..
85 25
85 40
523 ..
99 10
103 75
99 ..
98 92
96 55
104 30
104 25
61 25
61 25
89 ..
88 60
86 50
85 70
87 80
87 35
73 30
85 85
86 10
78 90
71 S5
103 30
94 25
77 20
92 70
472 75
494 2;
92 .
routes
ou Joua
97 30
97 C0
88 25
401 C0
527 ..
09 ..
105 85
09 ..
98 92
96 50
10 i 40
104 45
fil 30
61 27
89 45
89 ..
88 80
86 60
8Ï sa
87 -
lions Rosario Puerto Bûlçrano 4815!) ' 01)11 £a-
Fonds d'Etat étrangers. — Chinois' 4 or i«t-.
99 50; Japon 5 % 1907. 104 50; Tabacs p"t,,S
4 1 %, 1891. 503; Russe consolidé Ire et coupu -e 2o"
87 80; Russe 4 î % libéré 1909, 94 25. '
Valeurs étrangères. — Banque impériale otto-
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145 . Feuilleton du 29 avril 1909.
PAtt
Georges PMÎÎEI»
DEUXIEME PARTIE
La Vierge au» Lotus
XVIII
Eh bien ! oui, des preuves. Le majoT
en pouvait-il fournir une ? Où la pren-
drait-il ? Et lorsqu'il irait raconter à lord
Riehemiond la série do faits fantastiques, .
les attentats invraisemblables combinés
par oo génie infernal, était-il certain quo
le gouverneur ne le prendrait pas pour
un fou ?
Néanmoins son parti était net. Il n'y
avait pas à reculer. Ce misérable était en
son pouvoir, il ne le lâcherait pas. Il
prenait le commandement du détache-
ment, il gardait à vue le gourou, tandis
que sos amis, libres, à l'abri de tout dan-
ger, descendaient la Gandah, lo Gange et
s'embarquaient à Calcutta pour l'Europe.
Ah ! qu'il lui en coûtait de so séparer
d'eux I
Lui, le vieux garçon confiné jusque-là
dans son égoïsme et son bien-être, il s'é-
tait, tout d'un coup réveillé aimant ot dé-
voué. Il avait reconnu quo l'almégalion
est une vertu grande, noble, que rendre
service procure les jouissances morales
les plus élevées. Il avait voué l'affection
d'un frère aîné au comte de Blignac, ce
type chevaleresque du gentilhomme ; à
Henri d'Alreimpa, si dévoué lui-même, si
jeune, si insouciant dans sa bravoure.
Pour Maya-Nïama, il professait un vé-
ritable culte. La supériorité éclatante de
cette créature d'élite avait détruit chez
ce vieil Anglais, maniaque et très entêté,
le préjugé britannique qui maintient la
race hindoue au rang d'une race infé-
rieure.
Oui, en peu de temps, ceux-là étaient
devenus pour lui une véritable famille.
Et Brien, n'ôprouvait-il pas aussi uno
sympathie profonde et sincère pour ce
matelot, ce serviteur si dévoué, si désin-
téressé, pour ce cœur si pur, si noble,
qui battait sous cette grossière enve-
loppe ?
Le major s'était approché do Raoul .
— Cette fois, je le tiens, lui dit-il, et je
ne le lâcherai pas. Malheureusement,
pour assurer votre tranquillité, il va me
falloir vous quitter, et c'est pour moi un
chagrin extrême. Le croyez-vous ?
Pour toute réponse, M. do Blignac ser-
ra chaleureusement la main du major
Valéi'ian.
— Oui, reprit celui-ci, je vais être
obligé de reconduire moi-môme ce déta-
chement à Patna. Le jeune Charley, au-
trement, nous ferait dos farces, et je me
vois forcé de le tenir à l'œil.
— Mais à Patna, ne va-t-on pas vous
accuser ? L'arrestation de co misérable...
— Ne va-t-elle pas m'attirer quelque
désagrément, voulez-vous me dire ?... Je
voudrais bien voir cola I Dans tous les
cas, la route est longue d'ici Patna... Ce
drôle cherchera, j'en suis sûr, à me glis-
ser dans les mains, et dame t un prison-
nier qui se sauve, vous savez, le moindre
des désagréments qui puisse lui arriver,
c'est uns balle dans la tête. Je ne serai
tranquille qu© quand ce rascail sera cou-
ché par terre pour tout de bon. Je tâ-
cherai de m'arranger pour cela.
— Mon cher major, je serais au.déses-
poir qu'un embarras vous survînt à caua9 !
de nous.
— Laissez donc ! Vous m'avez appris
l'affection, l'amitié, c'est un fier service
que vous m'avez rendu. C'est moi qui
suis votre obligé. Vous ne savez pas com-
bien cela me coûte de vous quitter. Mais
c'est le seul moyen de vous débarrasser à
jamais do ce drôle.
Maya-Nïama s'approchait. Elle apprit
avec un cruel serrement de cœur le dé-
part du major. Elle lui tendit la main,
le commandant la porta à ses lèvres.
Mais Nïama lui jeta les deux bras autour
du cou et l'embrassa de tout cœur.
— Major, mon cher major, lui dit-elle
tout bas, c'est à vous que je dois mon
bonheur. Sans vous, je serais depuis
longtemps perdue à jamais pour Raoul.
Jamais non plus je ne vous oublierai ; de
cela vous êtes sûr, mais jo veux que vous
sachiez que dans le fond de mon cœur il
est une placo réservée au major Valé-
rian.
Henri ot Raoul, à leur tour, embras-
saient avec attendrissement le comman-
dant.
Ce dernier chercha autour de lui. Il
aperçut Brien.
— C'est à vous, mon cher garçon, quo
j'en ai. Je veux vous dire adieu, et, ma
foi, nous avons servi ensemble, je crois
môme quo trois ou quatre fois vous m'a-
vez sauvé la vie.
— Oh l major, fit le matelot, à charge
de revanche, car sans vous...
— Enfin, mon cher garçon, jo vou-
drais vous laisser un souvenir.
Yves-Marie se mordit les lèvres et dé-
tourna la tête.
Et le major mit la main à la poche do
son gilet.
Non ! ce brave i«ajor lui causait pour
l'instant un grand chagrin. Ne croyait-il
pas qu'il allait lui offrir en souvenir une
somme d'argent ?
Brien se trompait. Le- commandant
n'avait jamais eu cette pensée.
De son gousset il avait sorti un superbe
chronomètre à remontoir, une montre
qui bien des fois "vait fait l'admiration
du matelot, et il la lui mettait délicate-
ment dans la main.
Brien rougit, puis pâlit.
C'était à coup sûr la chose qu'il dési-
rait le plus au monde.
Ses yeux se portèrent sur M. de Bli-
gnac, qui, souriant, ne perdait pas un
détail de cette scène.
— Tu peux accepter, Brien, lui dit-il.
Et tout fier, tout heureux, le vieux ma-
telot prit le chronomètre.
— Major, dit-il en balbutiant, cette
montre, voyez-vous, non, ce n'est pas
pour dire, mais enfin... on ne l'aura qu'a-
vec ma peau... parce que, voyez-vous...
une montre comme ça, major... enfin,
suffit... je m© comprends.
Il fallait se quitter, le moment de la
séparation approchait.
— Lieutenant Charley, fît le majoT
d'une voix qu'il essayait do rendre fer-
me, c'est moi qui prends le commiande-
ment du détachement, je retourne avec
vous à Patna.
— Bien, major, fît le jeune hotminie
impassible.
Le gourou, pendant l'entretien du ma-
i jor, s'était approché du lieutenant et
échangeait avec lui quelques mois à voix
basse.
Déjà le commandant était en selle.
De la main il adressa un dernier adieu
à ses amis, car l'émotion lui coupait la
parole. Et la colonne s'éloigna au grand
trot, se perdant dans un nuage de pous-
sière dorée. Pas une fois le gourou n'a-
vait dirigé ses regards du côté de Maya-
Nïama ni de celui de Raoul. Ils sem-
blaient ne pas exister pour lui.
Haïm était remonté sur cette jument
blanche à tous crins qu'il maniait avec
une superbe aisance.
Nïama, en le regardant s'éloigner, ne
put retenir un frémissement de terreur.
Une voix secrète lui disait que le gou-
rou saurait recouvrer sa liberté et qu'il
recommencerait la partie.
Il était trop calme, il paraissait trop
sûr de lui-même pour renoncer à sa ven-
geance et à sa haine.
Elle connaissait la terrible vengeance
de oet homme, et la mort seule parvien-
drait à avoir raison de son infernale té-
nacité.
Le dandi était prêt. Le patron n'atten-
dait plus quo ses voyageurs pour prendre
le largo et se laisser aller au courant de
la rivière. Il avait des vivres frais ; de
plus, on devait faire escale à des villa-
ges voisins situés au bord du fleuve.
Lo temps était calme, le ciel pur se re-
flétait dans les eaux blanches et limpi-
des.
Bientôt la lourde barque s'éloigna du
rivage, et les bateliers, so courbant sur
leurs énormes avirons, se mirent à en-
tonner un chant monotone. Les avirons
eux-mêmes furent rentres. Et le patron
demeura soul à la barre, tandis que ses
hommes, après avoir étarqué une voile
de jonc dans l'espérance qu'une brise lé-
gère viendrait la gonfler, se glissèrent
dans l'entrepont et s'étendirent avec cette 1
paresse, cet amour du farniente qui est
le propre des peuples d© l'Inde.
Il faisait une chaleur étouffante ; de-
meurer sur le pont était impossible. A :
l'arrière du dandi, heureusement, se
trouvaient deux cabines meublées de
couchettes d© jonc ; l'une d'elles servit
à M. de Blignac et à Maya-Nïama, l'an-
tre fut occupé© par Henri, Brien et
Yambo.
— J'aime mieux ne pas m'en mêler,-
disait Brien en s'étandant à son tour sur
une natte. Je me ferais une affaire avec
tes compatriotes, vois-tu, citron, et je se-*
rais obligé de taper dessus.
Pour tout dire, Brien n'était pas fâché
de demeurer à ne rien faire. Il voulait
jouir de son chronomètre. Il le sortais
de sa poche, le tournait, le retournait, le,
plaçait et le replaçait scus sesi yeux, fai-
sait à tout instant marcher la répétition'
dont la sonnerie lui procurait la plus in-
finie des jouissances, et semblait à sorf
oreille la plus douce des musiques.
Les matelots ne sont que de grands en-
fants, ©t Brien ne faisait pas exception a
cette règle générale.
Pendant ce temps, Henri cPitfreirnpo'
questionnait le patron. . .„
Il fallait trois jours, répondait celui-cty
pour atteindre le Gange ; là, on serait
réellement à l'abri de tout danger.
Deux jours so passèrent dans une Iran*
quillitô absolue ; si bien que les fugitifs
purent réellement croire qu'ils étaient arv
rivés au terme de leurs épreuves.
{A suivre.)
. ni CHUTE de CHEVEUX, fîrfcf
hVEaude Colomiwtao' S. Brc-wo
kf'câ.oo. l'ii"'" DomcrgttOj Toutous
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LE NUMERObCENTlMES
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Edition du matin spéciale a Toulouse
«ÉCLASHS —
* • • »*• * •
i t b %*. o t». go
» • . — 4 - BQ
• ••• — fi-*
/ * * ' • - 3 - •
F!L TELEGRAPHIQUE SPECIAL
Les
Jeudi 29 Avril 1909. Année » N° 1017.
M. FaMières a fait une excursion, en auto-
mobile, dans les environs de Nice ; H a inau-
guré un lycée à Grasse et déjsuné au Casino
jte Cannes.
—l'-
on a arrêté un nommé Verdier, qui aurait,
d'après là police, projeté un attentat contre
u> président de la République.
—
Le ministre de ia marine a visité l'arsenal
et les bassins de Toulon et le croiseur * Po-
tinum », école de tir.
Des dépêches consulaires d'Adana signalent
toujours des massacres d'Arméniens et des ex-
cès de toute sorte ; cent missionnaires protes-
tants ont été brûlés dans une église,
-

indice do
les équi-
Ces laite graves- «w* an f&chtmx
^esprit oui règne aujourd'hui poror
FKLS&S - M. Picard à Toulon
Toulon, S8 avril.
Le jjùalskr» do la marina, accompagné du
Vice-amiral Marquis, a quitté la prôfectdro
'niariliiac co matin, à 8 h. 30, ot n'y est rentré
qu'a midi, après s'être rendu, sur tePothiunv,
ctotsear-éeole de tir dos établissemmts de
aywteclmio et après avoir visité les bassins
«Su Mis&iewy et de Castigmeau.
Lenv-uiatro s'est mêlé a la foule des ouvriers
nnt •qui'.latent la travail.
An cours do sa vtaRe sur lo Pothuau, H sVst
ïait swaitrer par le commandant du vaisseau-
École i« fonctionnement des télémètres Gérard
qui avaient été reîuGés a plusieurs reprises tt
fiai forait adoptés ensuite.
' P'aprés ia, commission, ces télémètres don-
"poraieui «lo sérieux mécomptes et devraient
fûra abandonnés.
Le ministre s'est également entretenu «les
lionveaux appareils secrets dont viennent
d'être munis "es canon» du cuirassé Dtmo-
r-raiic .-.-t des appareils d'écouvilloiinage Mar-
tien.
Ija commission d'enquête parlementaire sur
fe marine a entendu le vice-amiral Loué de
•L*{>evrière, préfet maritime. La commission a
acçuis la certitude que Brest ne peut pas être
prévenu rapidement de l'arrivée d'une escadre
unaamie ;en outre, les postes électro-sémapho-
riquos peuvent être facilement détruits par les
XJbus, mais les postes de télégraphie sans fil
pareraient aux éventualités.
La ville peut être prise à revers par une cs-
icadrc ennemie ; lo croiseur Gui.chen seul pour-
rait mouiller dans le goulet des torpilles flot-
tantes, mais aucun bâtiment ne pourrait rele-
mc celles posées par l'ennemi.
Jeudi 29 Avril 190»
P spionnag ramsons
Les espions de Verttun
Verdun, avril.
Uno nouvelle arrestation, la sixième, so
(rapportant à l'affaire d'espionnage, vient d'è-
Jtre opérée à Verdun, oetUe du nommé Jules
Lofèvre, demeurant dans la commune de Bel-
levilte.
Il est incuJpé do vol et de complicité dans
pt-lte affaire d'espionnage.
Une excursion en automobile
Nice, 28 avril.
Le président de la République fait aujour-
d'hui une tournée en auto dans la région ;
ot parcourra environ 150 kilomètres et s'arrê-
tera dans une quinzaine da localités.
•Le temps est beau ; la pluie a enlevé la
poussière des routes.
Avant de partir, à sept heures et demie, IL
Fallières reçoit à la préfecture l'amiral espa-
gnol Boado y Montes, venu pour lui rendre
jutes dernière visite avant son départ.
L'amiral espagnol s'est retiré ensuite sur la
Tffgieïario, qui est ancré dans le port de Nice,
et ya-appareiller pour l'Espagne.
Après cette visite, le jprésident monte dans
ils première automobile avec M. Clemenceau,
le préfet des Alpes-Maritimes et M. Bamon-
iiou, et lo signal du départ est donné.
Une vingtaine de voitures suivent l'automo-
£>iia présidentielle.
Grasse, 28 avril.
Sur tout le parcours que doit suivre le pré-
isJd&nt do la République, les municipalités ont
îisposé les enfants des écoles, qui doivent
'-Drier leur enthousiasme pour la République.
Les sous-préfets ont également placé de
loin en loin, sur les émlnences, des groupes
de paysans chargés de tirer des coups de
Jusil.
Le cortège s'avance à bonne allure dans le
massif montagneux par lequel on accède à
Grasse.
A Gagnes, à Vcnce, à Tourrette, au Bar, â
Gourdon les municipalités expriment à M.
Fallières leurs souhaits de bienvenue.
Les voyageurs admirent les Gorges du Loup,
qu'on franchit -pour atteindre Bar et Gour-
don.
A Gourdon, on est à près de neuf cents
mètres d'altitude ; c'est le point culminant du
:rajet; le village,bâti sur une arête de rocher
entouré, sauf d'un côté, par de véritables préci-
pices, est très pittoresque.
On redescend maintenant la route en la-
St-ts.- aux virages brusques et dangereux ; on
signale deux pannes d'auto sans importance
et un incident qui aurait pu se transformer en
'Accident sérieux.
En effet, l'automobile qui porte M. Henry,
secrétaire général, et le maire de Venoe, a
dérapé brusquement dans un tournant ; elle
a été heureusement retenue par un tronc d'ar-
bre, sans quoi elle faisait panache dans le snâ-
yia, très profond à cet endroit ; à onze heu-
res, on arrive a Grasse.
Ici, l'arrêt «st un peu plus long ; à l'entrée
de la vitSe, le maire souhaite la'bisnvenue à
M. Fal.lières-et le prie de faire agréer à Mme
j/allière.s un coffret oontenaut huit bouteilles
des pan. unis à la fabrication desquels Grasse
doit en partie sa réputation.
M. FaMières procède ensuite à l'inauguration
'lu lycée.
En .réponse à une allocution de l'inspecteur
'd'académie, le président de la République dé-
clare que la tâche du corps enseignant ne
«onsiste pas seulement à former des intelûd-
gences, mais aussi des énergies.
, » Au point où est arrivée la démocratie, dtt-
i, l'œuvre d'enseignement doit ee compléter
par une œuvre d'éducation. »
' A 11 h. 20, le cortège se remet en marche
vers Cannas,
Cannes, 28 avril.
Aucun fait saillant n'a marqué lo parcours
de Grasse à Cannes, où l'on est arrivé avec
une demi-heure de retard environ.
Le président reçoit dans la salle d'honneur
tes souhaits de bienvenue du conseil munici-
pal.
Le maire offre à M. Fallières un tableau re-
présentant une vue de Cannes au soleil cou-
.'2 liant.
M. Fallières se rend par le quai à pied au
'Casino, où un déjeuner lui est offert par le
îonseil général ; le déjeuner est servi dans
une salle qui domine la mer.
Le président ds la République a à sa droite
4e grand-duc Michel de Russie, qui se trouve
.en villégiature à Cannes ; à sa gauche, MM.
ftouvier, président du conseil général.
Aucun toast n'a été porté.
. Le président se retire avant la fin du dé-
îeuncr pour se reposer quelques instants.
A 2 h. 10, heure exacte du programme le
Cortège automobiliste se reforme et on part
pour Saint-Raphaël et Draguignan. qui sera
.ta dernière étape du voyage.
ATTESTAT D'OPÉRETTE
Nice, 28 avril
M. Laugier, juge d'instruction, a été désigne
*our suivre l'affaire dans laquelle sont impli-
jués Alparosa et Mlle Meïious. les révolution-
naires qui auraient prémédité un attentat
[contre M. Fallières.
Comme ies populations -ne se sont pas assez
/émues de ce singulier complot anarchiste, la
police vient d' i révéler un autre.
. On annonce, m effet, que la Sûreté générale
a arrêté hier, sur le territoire de Monaco, au
moment où le cortège venait de quitter la
commune de Beausolcil, un individu nommé
-verdier, âgé de 23 ans, originaire d© la Haute-
aronne.
Verdier a été immédiatement écroué a Mo-
naco et mis au secret.
>iJi5 brult s ' est vito répandu que l'anarchiste
était porteur d'un revolver à balles blindées et
a uno lettre au parquet du.Var où il expliquait
les motifs qu'il avait de tuer le président de
,*a République.
. Lo public, qui assiste depuis pliiBioiiTR jours
aux efforts de la police pour soulever des inci-
dcaits susceptibles de donner de l'intérêt au
.voyage de M. Fallières, s'est empressé de dire
que Verdier no pouvait être qu'un fumiste ou
(iun déséquilibré.
Voici néanmoins, d'après le rapport de la
• ipolice, comment les faits se seraient passés :
Uwlques instants après quo le cortège prê-
Eideniiel, revenant de Beausoloil, eut traver-
sé do nouveau le territoire do la principauté,
.un individu mêlé à la foule des curieux so
mm a tenir à haute voix des propos qui évcil-
'aèrent l'attontion de la police. .
Le singulier anarchisto. loin do prendre des
iprecauticms, aria de miotix réussir son coup,-
,B efforçait donc ide satisfaire la curiosité des
,; policiers.
Le rapport do police déclare, en aftet, que
.tyerdior pérorait dans les groupes, disant no-
-tomment qu'il était venu tout exprès d'assez
«on pour voir lo parêfcidcnt Fallières, ci qu'il
..roçivït.tatt boaucoup do n'avoir pu mettre a
i w\ iS rjrojrt. qu'il avait formé d'appro-
cher 'o (ihJtf vent est modéré do 2-Ouea sn r u v,,„. u .
«Ml mma sur 1KM9ÉM. Cari e» Kora ô1i~.
1
ven^e.
ta mer est ticnl«ns« n Toul««i,
est en i>rp.
nos gutes sont tout**» «sW m n^ £ Î-OÎIM
aJrkSîgS " a!,s * ««« «• r*S
La température a bai as* sut ma rt-aion^-
^>*"»1 w a l'aris et S Swmont
M -A Païenne, ~
tU i m.m fr. 04 le Dionlaur an ca*)Uii imuM ».
Au Pays de Lannion
PEEP.OS-GUIREC ET PLOUMANACH
Parmi les petites plages qui environnent
iLannion, 1,1 faut réserver une place- à part à
Perxos-Guirec, qui est reliée à cette ville par
un tramway.
Perros-Guirec est une station hahiéairo déjà
très fréquentées ; sa situation le long de la
rade de Perros et en face do l'archipel des
Sept-Ilae, mérite l'attention du touriste. L'ar-
rivée à Perros en tramway, lorsque ia mer est
haute, te long du port mouvementé, où vit
tout© une armée de barques de pêcheurs,
impressionne agréablement le voyageur.
Du port, on peut se rendre en quelques mi-
nutes aux plages de Treslraou et de Trestn-
gnel, où le coup d'oeil, sur ta pleine mer, est
merveilleux. La vue est arrêtée à droite par
l'île Tomé, à quelques kilomètres de la côte,
et à gauche par les Sept-Iles : l'île aux Moines^
l'île au Cerf, l'île Plate, l'île Bono, l'île Costan,
l'île Bouzic et l'île Maiban, qui s'égrènent le
long da .l'horizon, à dix kilomètres environ da
Perros.
Nous recommandons beaucoup aux touris*
ites une visite à l'île Tomé, où vît solitaire ane
vieille femme qui n'a pour compagnons que
quelques moutons -et pour visiteurs que ies
rares pêcheurs qui abordent partais à ftta
Tomé.
.Les Sept-Iles sont surtcut intéressa ut es pont
les chasseurs ; elles sont habitées, en erfet,
par de nombreuses familles de mouettes, d*
goélands et d'innombrables calcules. Les cal-
cules sont des perroquets do mer qui se réta
gient dans les terriers comme des lapins el
que l'on chasse avec-des crochets de fer.
De Perres-Guirec, on peut se rendre à pied
en suivant la route qui passe derrière tel
plages de Trestraon et de Trestrignel, jusqu'à
la chapelle de Notre-Dame de la Clarté, pète
rinage célèbre dans la région, où les aveugla
accourent en foule le 15 août pour implorer
leur guérison.
JS'-otr-e-Dame de la Clarté domine toute U
côte jusqu'à Pioumanaeh et on aperçoit sut
un rayon de plusieurs kilomètres, échelonnées
le long des champs, des routes et d-es grèves
les fameuses pierres de Ploumanach ôt do Tré
gastel.
Elles apparaissent énormes et comme vivan-
tes avec leurs teintes rosées, semblantes à de*
bêtes monstrueuses. On les voit aussi loin que
s'étend le regard et l'on dirait qu'elles ont été
arrêtées par on ne sait quel sortilège dan/
leur marche vers la Clarté. Elles portent de*
noms fantastiques et bizarres, tels que : le
Bélier, la Tête de Mort, la Dorade, le Giionw.
la Pointe du Diable, etc..
Et si l'on descend à pied do la Clarté 0
Ploumanach (trois kilomètres environ), on
est étonné de leuc nombre incalculable et de
leurs formes variées. Les .unes sn dressent
debout sur te bord de la route, d'autres sont
couchées sur la land-e et leur ma»' forme
dans la mer elle-même des lace d'eau tran-
quille C'est sur un amas énorme de roche*
semblables, où la mer vient se briser avec K
ifracas du tonnerre, que s'élève le phare de
Ploumanach.
En arrière, dos roches encore, avec des cou-
loirs naturels et des grottes où vit une famille
entière qui y habile toute- l'année, à l'abri des
intempéries.
Signalons, à gaucho du phare, la plag>; M
Saint-Guirec, avec un modeste oratoire elevf
par tes moines de l'abbaye do Pétard, avet
une statue en pierre qui a succédé à la statu»
en bois de saint Guirec, fameuse autrefois â
plusieurs lieues à la ronde ; «si effet, il élan
de tradition, nour les jeunes filles qui dési-
raient so marier, de venir «les villages er.vt
ror.nants, piquer tue éniirg'e dans la tête «11
saint de bols : leurs vœux s'accompiiss.v.ent
dans l'année. . y- n> ,„
Petite correspondance. — Je suis heureni
d'apprendre é mes lecteurs ia fondation dur
syndicat d'initiative à Toulon, dont te but e9
de faire connaître tes station* bameaires el
hivernale* des environs et d'y attirer les IO*
ristes. Nous ne doutons pas du succès d «M
telle entreprise dans une région si particuliè
renient •privilégiée. «- L> -
, amaasi»—m—çfflanm
'ET*
cote
IJT, conseil d'Etat a randu tes décisions sul
vantes : ., ...
RmnMe dti sieur Duftat contre i arrête
conseil de prtteeteT© du Gers annulant sw
élection comme ronso'llor municipal et ma"
de LabaslidA-Savès ; rejet. „ ir tfl
Requête des al ours Esooi e»nl>J mu"
pal d'Aiibaa ; rejet. _ ,,.,'r*
Requ«t« : I" dâs s tours Cbello el Si»» *•«';.•.?„
t'arufttt du conseil «le préîectnre «lo «u 'ta;; ,,
Garoiiiio annulant l'Alection de» «leur» " 4 *a»jE
«t Guiturd comme conseillers municipaux. ««
Marqucfavcv r«\)

Jeudi 29 Avril {909
i*ta3*3 f035*1"0 Ic m&mc tWTpSté annal mit sacass.agne ; l'élection du sieur Molinier
«u premier tour est annulée, les opérations du
deuxième tour sont annulées ; l'arrêté est ré-
formé ; »« surplus de la requête des sieurs
Clausolles et Lacaasasne est rejeté
Itequê'.(> des sieur» Guidarre et autres contre
ï>arrêté du conseil de préfecture des Hautes-
pyrénées anmaJant leur élection comme con-
seillers municipaux de iLamarque près Béarn-
îejet. „ , . - „
Requête des sieurs Teinturier et autres con-
Iro 'l'arrêté du -conseil do préfecture des Hau-
*es-'Pyrenées rejetant leur protestation contre
lle,s élections do Bespouey-Barèges pour la no-
mination de 1 adjoint spécial de la section de
^arèges ; rejet.
Requête du sieur L-ansalot contre l'arrêté du
conseil de préfecture des Hauies-Pvrénèes an-
nulant son élection comme conseiller munici-
pal de Barbazan-Débat ; rejet.
a mtm OE_ MAZAMET
De notre correspondant particulier î
. . Mazamet, 28 avril.
La commission, patronale et la commission
touvrtare se sont réunies oe soir à ? heures
dans la salle de la Justice de Paix
Les commissions étaient composées do 7 pa-
trons et 19 ouvriers ; la réunion a été présidée
llf Jo' JUS ° paix ; ' cll ' e *' m *«n»toée à
Voici le .procès-verbal qui a été -communiqué
'è la presse après la séance :
« M. le président fait connaître qu'il résulte
de la lettre que lui a écrite le négociateur de
,eette reunion, M. Vieu, sénateur du Tarn, que
les bases de la discussion sont : augmenta -
hon oe salaires dont le taux reste à détermi-
ner dans la discussion mais à paiement dîf-
•lere, et avec cette précision nue le premier
règlement se placerait au 30 juin prochain.
» La commission des patrons reconnaît
exacte cette base -de discussion telle qu'elle
lui a été formulée verbalement par M. Vteu.
» La -commission des ouvriers déclare quo co
texte dépasse sa pensée, que la question de
date n'a pas été tranchée.
» Les patrons demandent alors que, la base
de discussion se trouvant ainsi déplacée, la
continuation de la discussion soit ajournée
a demain afin qu'ils puissent se ooncerter à
nouveau.
» Néanmoins, les deux commissions échan-
igent quelques vues générales.
» La séance est ensuite levée pour être re-
prise demain à la même heure.
» La commission dés patrons déclare avoir
.pleins pouvoirs pour discuter .et signer tout
procès-verbal de conciliation.
» La commission des ouvriers déclare qu'il
n'en est pas ainsi «en ce qui les concerne, mais
s'engage à revenir demain avec des pouvoirs
semblables à ceux des patrons
» Ont signé : MM. VALETIÈ, NÈGRE, Isidore
BAETHÈS. »
Nous avons le plaisir d'annoncer les aaneailles
de M. Pierre de Belloc de Chamborant, aïs du ba-
ron et de la baronne de Belloc de Chamborant,
Avec Mlle Geneviève Larnaudie."
Ce mariage unit deux familles des plus honora-
Blés et dos plus estimées de Toulouse. Nous leur
.adressons nos félicitations et nous prions les fian-
cés d'agréer nos meilleurs vœux de bonheur.
Faculté des Sciences
M. Gamichê! îfija son cours public aujour-
l'hui jeudi, à 8 heures ét demie du soir, à la
faculté des sciences.
Sujet du cours : Moteurs électriques {suite-]
Cour d'Appel
Audience du 28 avril
Président, M. Bussière : ministère -public,
M. Le Gall ; greffier, M. Atndrieu
JUGEMENTS CONFIRMÉS. — Joseph D..., âgé de
$7 ans, inculpé de coups et blessures, fut con-
damné 'par le- tribunal de Castres, le 12 février,
à trois jours de prison avec sursis et à 50 fr.
d'amende. La cour confirme.
— Antoine N..., âgé do 50 ans, inculpé de
coups et blessures, fut condamné par le tri-
bunal de Muret, te 13 février, à quinze jours
de prison. Ce jugement est confirmé.
— Aline Séraphin, âgé de 18 ans, inculpé de
vagabondage, fut condamné par te tribunal de
Montauhan, te 7 avril, à un mois de prison.
La cour confirme.
— -Raymond R..., âgé de 42 .ans, Adolphe C...,
18 ans, et Jules T..., 19 ans, inculpés de men-
dicité en réunion, furent condamnés par le
tribunal de Viltefraiiche, te 7 avril, à cinq
.tnols, six mois et quatre mois de prison. La
cour confirme.
ESCROQUERIE. — Albert- Fabre, âgé de 19 ans,
inculpé d'escroquerie", fut condamné par le
tribunal de Toulouse, le 3 avril, à deux .mois
Se prison.
La cour porte la peine à six mois.
«œ» s vcrs s hm «de
RUISÏÏ^
1 ^ 'Possèdent un moteur assez
p ussan* oe qui feur a permis d'user dhu dis-
Èffi com l 3l exe que celui empiovïha-
bitude, et qui augmente la distance dos rr m
munï a or, P °f t"î C ' S - A«* SE
munes on a substitue un réseau qui va de
1 Observatoire à la Colonne
fa tes S!SS dfi téléphonie sans fil seront
i*e t s Prochainement, mais de réception seuio-
SSttur '&^e
08 ^* Pa£ W»*
«HT SQ af l \ - a souhaiter aTO cla ~
gr .oe» - mm®
?«1 fllîîV iSfasês aa Cwrteif
i&islw4ï «KM?!» * Puis.
îotal j
lois:
SOÏtCïer'spirlaGRAHDE LOTS F.iE ces
qtii raet on vanta sos
USINE : 61, line do l'Onrcq, PARIS.
Eu vr^rn PARTOUT
Maison de gros pour la région -,
BILUÈBES, r. st-Niceias, a ÏOOLOUS»
ms
Monsieur Lucien AMIGUES, receveur-per-
cepteur en retraite; les familles Jean AMI-
GUES, de Verfeil ; Louis AMIGUES, de Ville-
mur, et Prosper AMIGUES, d'Alais (Gard), ont
la douleur de faire part à leurs amis et con-
naissances de la perte cruelle qu'elles vien-
nent d'éprouver Sh la personne de
iadama Lucien AMIGUES
Née Marie-Louise DAURICNAG
décédé© le mercredi 28 avril 1909, à l'âge de
69 ans, et tes prient de bien vouloir assiste!
à ses obsèques, qui auront lieu sur la parois-
se Notre-Dame la Daurade, le jeudi 29 avril
1909, à trois heures et demie précises de
l'après-midi.
Lo convoi partira de 3a maison mortuaire,
rue de Metz, 17.
Les personnes qui, par erreur ou omission',
n'auraient pas reçu de lettre de faire part
sont, priées de considérer le présont avis com-
me en tenant lieu.
Foires etMarcîiés
MARCHE DE TOULOUSE
Relevé officiel du cours des marchand'ses :
(Marché au xléirumes du 27 avril lt)1^. — Amau«t
Bei-narU — Choux, ia corbeille

Jeudi 29 Avril 1909
iTT"ïï i | | m 11 ifMli
Juin, 21 80: 4 de niai, 20 90; juillet-août, 18 55
dance soutenue.
Un _ Disponible en CUTes à nu, 53 25; courant,
63 25; prochain, 53 25; 4 de mal. 53 25 ; 4 derniers,
53 sol tendance ferme.
Colza. — Disponible en cuves a nu, 63 25; courant,
63 25; prochain, 63 25 ; 4 de mal, 63; 4 derniers,
C3 50;' tendance terme.
Altoools. — Disponible, 30 50; courant, 39 50; pro-
chain 30 75; 4 do mat, 40; 4 derniers, 38 25; 3 d'oc-
tobre.' 37 75; tendance calme; stock, 22,975; circu-
lation, 700.
Sucres. — Courant. 31; prochain. 33; 4 de mal.
91 125; juillet-août. 31 25; 4 d'octobre, 29 1»; ten-
dance soutenue; roux cuites, 27 75; autres jets,
87 75; raffines, 61 50.
MARCHE DE CORDEAUX
Du 28 avril.
Cdéa — Calmes. On cote, par 100 kilos : Blé Beauce
et Orléanais, de 24 25 à 24 50 ; de pays, 24 50 l'hect.
Farines — Fermes. On coto : Marques du haut
pays a cylindre, escompte 1 %, 33 50 les 100 kilos,
sous déductions d'usage-, premières marques de la
région, 33 fr. ; meules, 31 75.
Sons et repasses. — Bien tenus. Oon cote : Sons
irros du pays, de 17 25 à 17 50, gares de départ; re-
moulages, de 17 50 a 18 fr. ; repasses ordinaires, de
15 50 à 15 75; Son Pttata, 15 50.
Maïs — On coto : Jaunes du pays. 20 50; blancs,
18 75- dorés, 19 fr".; Plata, de 10 70 a 20 fr.
Avoines, — On. coto : Grises Poitou, 21 25; Breta-
gne 21 20-, noires Bretagne. 21 50 les 100 kilos; Pla-
ta de 18 76 à 19 75, suivant qualité.
Seigles, — On cote : De 17 25 à 17 50.
Om«s. — On cote : Vendée, 20 fr. ; Centre, 19 50.
Fourraiges. — Foin, 8 50-, paille de seigle, 5 25;
oauik) de froment, 4 25. le tout les 100 kilos.
MARCHE DE TOULOUSE
Du 28 avril.
Blés supérieurs, les 80 tlos, 91 50; bonne qualité,
de 19 à 19 25; ordinaires, 18 75; Mes mitadin fins,
de 18 25 à 18 50; ordinaires, 17. 2
&IAA supérieurs. les so kilos, de 18 75 & 19; bonui
tuai»*. is 75: ordinaires. 18 50; blés mltadlns tins,
18; ordinaires. 17.
Seigle les 75 kilos, do 1S S 13 50; orçfo. les 60 kilo*
de 10 à 10 50; avoine, les 50 kilos, de 10 75 à 11; mais,
blanc, les 75 kilos, 12 50 a 13; haricots, l'hectolitre,
de 18 à 19; lèves, les 65 kilos, do 14 25 à »» »»; vesces,
Boires, les 80 kilos, de 16 à 16 50.
Farines et issues. — Minot fleur, les 122 kilos, 42,
minot extra ou premières, 40; R. G., les 100 kilos,
17 50 ; repasses, de 15 à 16; sons, 15.
Trèfle, les îoo kilos, de 80 à 85; luzerne ou sain-
foin du pays, de 120 à 140.
Fourrage. — Foin, de 3 40 à 3 80; sainfoin, Ire
coupo (nouveau), de 4 20 à 4 60; 2e et 3e coupes, de
2 80 à 3 40; paille blé, de 2 50 à 3; paille avoine, do
2 à 2 20, le fout les 50 kilos.
Bois, del45al50 1es50 kilos.
HAUTE-GARONNE Montréjean.
Martine du 26 avril. — BM, 19 fr. ; métcil, 17 fr. 50;
seigle, 14 tr.-, maïs, U fr. ; sarrazjn, il fr. 50; avoi-
ne, 12 fr. 50 ; haricots, 20 fr. ; pommes de terre,
3 fr. 50; châtaignes »».
Poules, 5 fr. 50; poulets, 4 fr.; dindons, 15 fr.;
oeufs. 0 fr 70 la douzaine.
Bœuf, 0 fr. 75; veau, 1 fr. 10 ; mouton, 0 fr. 80.
L'Islc-Jourdaln.
Blé vieux, de 18 75 à 19 fr. 25; blé ordinaire, de
18 50 à 18 fr. 75; Mé mitadin, de 17 75 à 18 f t. ; blé
gros, de 17 25 à 17 fr. 50; avoine, de 10 50 à 11 fr.;
orge, de U à 11 fr. 50; maïs vieux, do 13 50 ù 14 fr.;
maïs nouveau, de 13 à 13 fr. 50; haricots vieux, de
14 50 à 15 fr. ; haricots nouveaux, do 15 50 a 16 f r. ;
fèves, de 14 50 à 16 fr. ; esparcettc, de 10 76 a
11 fr. 76; vesces, de 16 50 à 17 fr. ; le tout l'hect.;
trèfle, de 70 à 75 fr. ; luzerne, de 110 à 125 fr ; pom-
mes de terre, de 0 à 7 fr. 50; le tout les 100 litl.
Marché aux fourrages. — Foin, de 5 à 5 fr. 30;
luzerne, de 5 à 5 fr. 50; paidde, de 1 75 à 2 fr..
Marché aux bestiaux. — Bœufs de 5 ans, de 1,100
à l,3O0 fr.; de 2 à 4 ans, de 800 à 1,100 tr. ; vaches,
de 5 ans, de 900 à 1,100 fr. ; de 2 à 4 ans, de 600 à
900 fr.; breaux, de 400 à 800 fr. ; génisses, de 300 à
600 fr.; le tout la paire ; veaux, pour élevage, de
30 à 45 fr.; agneaux, de 16 à 20 fr.; porcelets, de 18
à 40 fr. ; lo tout la pièce.
Viande de boucherie. — Bamf, de 65 à 85 fr. -, va-
che, de 45 à 70 fr.; veau, de 110 a 120 tr. ; mouton,
do 106 à 115 fr. ; brdbis, de 95 à 110 fr.; agneau, do
106 a 115 fr. ; porcs, de 80 à 90 fr. ; le tout les
100 kil.
Marché à la volatile. — Dindons gros, de 18 à 20
fr.; dindons ordinaires, de 16 à 18 fr. ; dindes jeu-
nes, de 11 à 13 tr ; dindes ordinaires, de 9 à il fr.;
oies grasses, de 16 à 18 fr.; oies ordinaires, de 14
à 16 fr.; poulardes, de 7 à 8 fr.; poules, de 6 3 7
fr.; poulets fins, de 8 50 à 7 tr. 50; poulets de race,
de 5 50 à 6 fr. 50; petits poulets, de 4 50 à 5 fr. 50;
chaipons gTas, de 9 aiOfr. ; chaînons ordinaires, de
8 à 9 fr.; canards mulards, de 7 à 8 fr. ; canards
communs, de 4 50 a 6 fr. ; pintades, de 7 a 8 fr. ; pi-
geons, parisiens, de 2 à 2 fr. 25; pigeons, communs,
de l 50 à 2 fr. ; le ..tout la paire.
Lapins pour la reproduction, de 3 à 3 fr. 50 ;
lapins domestiques, de 2 à 3 fr. ; œufs, de 0 fr. 70 a
0 fr. 75 la douzaine.
Canetons mulards, do 2 50 à 3 fr. ; canetons com-
muns, de 1 40 à 1 lr. 75 ; le tout la paire.
Miel, de 1 10 à 1 fr. 20 ; cire, de 3 à 3 lr. 25 ; le
tout le kil.
Nogaro.
Blé. 18 à 18 fr. 25; avoine, 11 à 11 fr. 50; maïs,
de 15 à 16 fr. ; seigle, 15 fr.; pommes de terre, de S
à 10 fr.; selon quaJlitô ; haricots, 90 fr.; le tout
l'hect. ou les 80 kiil.; son, 8 fr. ; repasses grosses,
8 f r. ; repasses fines, 9 fr. 50 à 10 fr. ; le tout les 50
kil. Bœufs de travail, 1,000 à 1,200 fr. ; vaches de tra-
vail, 800 à 850 fr.; braux de 2 ans, 800 à 900 fr.;
le tout la paire ; baisse sur les braux et les génis-
ses de 6 mois et do un an.
Cochons de lait, de 20 à 400 fr. pièce, selon taille;
cochons gras, de 42 à 48 fr. le quintal de 50 kil.,
(poids vif.
Veaux de boucherie, 1 fr. ; bœufs, de 0 75 â 0 fr. 80;
agneaux, 1 fr.; le tout le kia...poids vif.
Poules vieilles, de 5 à 6 fr. 50; poulardes, de
1 50 à 5 fr. 50-, poulets, de 3 à 4 fr^; pintades, des
à 6 fr. 75; dindons, del4 à 16 ; dindes, de 10 à 12 50;
(pigeons, de l 25 à l fr. 75; le tout la paire .
Canetons communs, de 0 50 à 0 fr. 60; canards
mulards, de 1 à 1 fr. 50; oisons, de 2 à 2 fr. 50,
selon taille ; le tout la pièce.
les œufs se vendent toujours de o 80 à o fr. 65
la douzaine.
D'après la statistique que porte l'Officiel du 21
avril, il est sorti du clval dos récoltants depuis le
l" septembre 1008 jusqu'au 31 mars 1909, la quantité
en France, do 25,285,603 hectolitres; et, en Algérie,
do 4,641,907 hectolitres; au 31 mars, le stock chez
les marchands en gros était, pour la France, de
15,889,867 hectoSitires, et, pour l'Algérie, de 521,157
hectolitres.
Voici le mouvement pour les départements de la
région :
Sortie des chais Stock
Arlôge
Aude
AveyTon
Haute-Garonne
Gers
Lot
Lot-et-Garonne
Hautes-Pyrénées ...
Pyirénées-Oriontailes
Tarn
Tarn-et-Garonne ...
14.422
3.441.162
8S.844
230,521
242.623
139.570
204.270
8.102
2.146.597
415.868
148 5S0
17.300
440.153
38.191
91.184
70.734
10.341
62.627
29.202
15.817
47.721
74.572
BOURSE DE PARIS
FONDS D'ÉTAT
t %. ..... »-. „',ï' ..-.. ««».... »»

LE NUMÉRO B CEItiMES
RÉDACTION ET ADMINISTRATION : Toulouse, Bus Roquelatne, 25
glUTK-QARGNîW ET SâPARTEMHTIS LBBTKOPHES «fr —-
BSPÀISÏEMKNTS KM LBOTEOPHai ... ' ' , " ~
SlKArfOEB. (Union poittla) '.'.'.*.". S- 2 ~
*M Abonnemoat» Partent ««» 1- e* «J d. ^ mois «t sont p»y«bl*i «ferau»
iW£« aemoKtc «t cfeKvtBwni «T»a6 le njiig
bref délai et conduit à Marseille pour f-irû
démoli.
Nouvelle mutinerie à bord d'un cuirassé
Toulon, 28 avril.
Une mutinerie se serait produite à bord
qu'il fallait que les trois hommes soient mi.»
en liberté ou bien que réquipaj;e tout entier
soit puni.
Devant cette injonction irriivériiTive, on prii
lo parti de ralâcher les trois hommes, qui
étaient déjà emprisonnés.
L'amiraJ de Jonquière© a été avisé de cet in-
cident, qui produit dans le port une vive émi>:
tion.
Ces mutinetries deviennent de plus en plu*
fréquentes ; on n'a pas oublié les faits du mê-
me genre qui se sont passés à bord du croiseur
Du Chayla et du cuirassé Patrie.
Dans la marine marchande aussi, on signai
lait tout récomment des mutineries à bord du
Saghalien, du Portugal, de la Charente, d»
Maréchal-Buacaud et du Corié.
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

Jeudi 29 Avril l.
0.2jO.N.O.a.f. ij-
7.3.N.O. mod. Ij.
17.LS. 3. E. c. n.
I» Wllfil
s.t
--0.1
-12.5
8.S
6 0
tagtâ National dos ftmmn tic Tabac;
Dans
{Suite)
.séance du 23 fcTïA oWj^
Coursas de chsvaus
AU TREMBLAI
M.
ATTESTAT D'OPÉRETTE
Nice, 28 avril
Laugier, juge d'instruction, a été désigné
/pour suivre l'affaire dans laquelle sont impJi-
î-ues Alparosa et Mlle Meïtous, les lévolution-
un attentat
tiaires qui auraient prémédité
fpontre M. Fallières.
. Gomme les populations ne se sont pas assez
«mues de ce singulier complot anarchiste, La
.police vient d' i révéler un autre.
On annonce, M effet, mm la Sûreté générale
> arrête hier, sur le territoire de Monaco au
moment où te cortège venait de quitter la
.Commune de Beau soleil, un individu nommé
Merdier, âgé de 23 ans, originaire de la Haute-
aronne.
, Verdier a été immédiatement éoroué à Mo
qiaco et mis au secret.
' Lo bruit s'est vite répandu que l'anarchiste
»îOU porteur d'un revolver à baltes blindées et
,/i tmo lettre au parquet du Var où il expliquait
fes motifs qu'il avait de tuer te président do
/a République.
Lo public, qui assiste depuis plusieurs jours
jaux efforts de la police pour soulever des inci
dents susceptibles do donner de l'intérêt au
{.voyage de M. Fallières, s'est empressé de dire
que Verdier ne pouvait être qu'un fumiste ou
,tun déséquilibré.
Voici néanmoins, d'après lo rapport de la
jpoltoe, comment tes faits se seraient passés
yu-elques instants après quo le cortège pré
Bidentiel, revenant de Beausoloil. eut 'traver
ee de .nouveau te territoire de la principauté
\ lviûu mm à 1;l fou'e dos curieux se
lïaîLS vlF àJ ia,1, o voix des propos qui éveil
'Aèrent l'attention de la police
Le singulier anarchiste, loin de prendre des
^coautio-ns, afin de mieux réussir son coup
.Betforçait donc de satisfaire la curiosité des
;I>o liciers.
.regrv-iiait be«.uc-«—«asw——-
AU CONSEIL
TA!
.1 Sosnowice
;sso a 950 et
soit a. isiv enivre 1/8
en clfl-
'0 la
Ou'ànt «cm ei»ww». «n«s «teprçwent
M io moctont dn capital! social ».
Le conseil d'Etat a rendu tes décisif sai
vantes : . ., ..-m AI
Requête du sieur Duffat contre J*w*e «
conseil de préïectwe du Giw .*nnuuwit
élection comme ctnuiedllcr municipal et w«
de Labasfete-Savès ; rejet. „ ... rvmtn
Requête des sieurs Esooi « J

*eudt ïss Avril Î939
«jii-ttaJKl ©outre io mftmr, «rreto annulant son
*ni*tutfte do. aitfar Puysségur contre l'arrêté
ton 0011s0" de prtKMtW» do J;i HautoGaronne
i"n-nul»ut • t 'èlect'j:>n «a sietu Esnagno comme
'"^seittar ni-unict-p*-. d» Hîros ; élection du
% xVr Eacaasao annulée, arrêté réfotmé.
*^*ruAte : r d» sieurs Bocbas et Molinier
,-nrtro on arrête du t«-Ga-ronDe «n tant que statuant sur la
ffotestaUon tormée par 4M sieurs Clausolles
*, pagès do Beaufort, contre tea opérations
îUjtoreiles aîutqoeUes il a. été procédé le 3
Sat I90S. dan» ta commune de Cugnaux pour
•B .^notrvcliement dn conseil municipal et
«rflcftanant le «eur Clausolles élu au premier
forte de scrutin ;ot 2° des sieurs Clausolles
:^ utenfisagno contro le même arrêté, qui a à
33 fois proclamé élu au premier tour les sieura
Olansollw et Molinier et annulé l'élection du
aléa* f-aB. Saint-Jean (avant droite).
Sans entreprendre réloge de chacun d'eux, nous
devons à nos lecteurs de leur signaler la présence
sur la canc.ha de Croix-Daurade de Bertrand d'El-
toèe, d'IIirtgoyen et do Saint-Jean.
Pour la première fois les sportsmen pourront ap-
précier le jeu fin et serré de Bertrand d'Blbée. la
régularité et la souplesse d'Hirigoyen qui au déjà
à Toulouse l'admiration des connaisseurs.
Ajoutons que le comité du Cercle Basque, qui est
cfliargé de sélectionner les trots meilleurs amateurs
français, tiendra grand compte de la partie do di-
manche pour la formation de l'équipe représenta-
tive du « Midi de la France ». L'intérêt du «ham-
pionnat de Toulouse s'augmente d'autant
Les. juges arbitres désignés pour le ciliampionnat
de Toulouse sont MM. ltabiague et Tourneux pour
le Cercle Basque et MM. Ohapolo, Hirigoyen et Falc
pour le Siport Athlétique Bordelais.
Aujourel'hu* jeudi, à 3 heures et demie précises,
une partie d'entraînement en 60 points sera jpuée
entre Fouchou, Massie, Tourneux et de Saint-Pas-
tou, Falc et Serge.
Le Cercle Basaue.
\ ftLaSCHBUB, IO TBIÏIT
ÎViCTOtt VAJSSIER
Une rixe
Hier soir, vers 9 heures, une rixe a éclaté
dans la rue Drouet entre voisins et parents
habitant le numéro 17.
A la suite d'une querelle privée les sieurs
Dominique et Victor B... se sont portés des
coups de bâton.
Une détonation d'arme à feu, un revolver,
a été entendue.
Dominique B...a été touché à la tête par son
frère, aidé de quelques autre individus, des
Espagnols que la police recherche.
Les blessures de B... ne sont pas graves.
Bateaux-Mouches
Dimanche, 2 mai, ouverture de la saison.
Premier départ des Ponts-Jumeaux à 1 heure
et demie.
Les bateaux-mouches sont descendus aux
Ponts-Jumeaux et procèdent à leur dernière
toilette ; le public est admis à les visiter.
Le parc du Touring-Club, merveilleux dans
sa faune printanière, attend les milliers de
voyageurs habituels.
Un ravissant petit omnibus attelé de chèvres
transportera les enfants dans les allées du
parc. A partir du dimanche 2 mai, les bateaux-
mouches feront, toutes les après-midi, sauf le
samedi, le service des Ponts-Jumeaux à Lalan-
de, parc du Touring-Club. Premier départ le
dimanche, à 1 heure et demie ; en semaine, à
2 heures.
Les enfants jusqu'à l'âge de 4 ans ne paient
pas à bord des bateaux.
L'entrée du magnifique Parc du Touxing-
Club est entièrement gratuite.
Parcours simple, 0,20 ; aller et retour, 0,30,
Théâtre Lafayatb
A la aemande générale une deuxième et dernière
représentation de Gilette de Narbonne sera donnée
ce soir, à 8 heures trois-quarts, avec le concours de
Mlle B. Sterckmans.
Poursuivant son répertoire d'opérettes à succès,
le Théâtre Lafayette prépare pour demain soir, la
première représentation des Saltimbanques. Pour
cette reprise M. Dctlne, régisseur général, a orga-
nisé une nouvelle mise en scène, à laquelle la fraî-
cheur des costumes et les jeux de lumières habile-
ment réglés donneront un éclat particulier. Le clou de
cette représentation sera sûrement l'apparition du
tableau du cirque Malicorne, des célèbres jongleurs
Négrils é Yrsos, qui ont fait courir Tout-Paris aux
Folies-Bergère. La location est ouverte.
(Commun taue).
Apollo-Cristaî
Ce soir, 10" de la merveilleuse revue : Vous
viendrez, qui ne cesss d'attirer une belle affiuencë
tous les soirs.
On nous annonce, pour ces jours-ci, de sensation
nets et nouveaux tableaux qui viendront encore
rendre la revue plus locale. (Communiqué.)
lo Cinéma Pathé
Demara vendredi, 30 avril, au nouveau programme
passant au théâtre Moncavrél, paraîtra un nou-
veau fl'lm d'art : Le Baiser de Judas, dont le scé-
nario est dû à Henri Lavedan, de la Comédie-Fran-
çaise, auteur de l'Assassinat du Duc de Guise. Cette
pièce est interprétée par MM. Mounet SuUy et
Albert Lambert de la Comédi«-Française.
Les bureaux de location sont ouverts chaque jour
de 4 à 6 heures du soir.
Salle parfaitement aérée. (Communi''vé.)
GTtAND CAFE FAGGT (alléo Ijifayotte). — Tous
Its soirs, clnftac&tographe. changement complet da
programma deux lois par semaine.
mmMm
Programme du jeudi 20 avril, de 2 b- î A 4 h.
MUSIQUE DU 83' BÉSIMENI û'INFANrKP.ll-J. ... OCAND-aOND
Washington-Post (J. p. Sousa) ; ». Ouverture
3. Grande fantaisie sur Mireille (Gounod)-
"hic) ; S.
lia du Ballet
1
(Kiîppé)
*• Tyrolienne pour saxophone alto* (L. Chicl
r.inade iTintanière (A. Holmes) ; .Mazurka
do la Source (L. DeUbes).
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Maurel, employée, rue Baour-I,ormtan ' t
Marins Cathala, tapissier, piace Marengo, l et
Bortho Sucres, mécanicienne, rue Garipuy io
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François Chausson, 78 ans, a Lalande.
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Vendredi soir, 30 courant, à la salle do culture
physique, rue Saint-Antoine-du-T. 1% lo Boxing-
Club .donnera sa fête mensuelle. De nombreux
assauts de boxe, do lutte, concours de force, forme-
ront le programme. A l'issue de la soirée, M. le
docteur Tachard, président de la Ligue Girondine
d'éducation physique, fera une conférence démons-
trative, avec l aide du professeur de la salle et des
élèves, sur les nouvelles méthodes de culture phy-
sique.
Que tous ceuK qui désirent s'instruire pour obte-
nir une parfaite santé et do solides muscles, vien-
nent, assister à cette soirée.
SOCIÉTÉ MIXTE DE TIR DE TOULOUSE
Le conseU d'administration a l'honneur de porter
à la connaissance, des sociétaires et des personnes
qui s'intéressent à la Société Mixte de tir du 133*
régiment territorial, que par suite de l'application
de la circulaire de M. le ministre da la guerre du
7 novembre dernier, sur l'organisation et le fonc-
tionnement des Sociétés de gymnastique, de tir et
de préparation militaire, la Société rentre de droit
dès maintenant dans la catégorie des S. A. G. (So-
ciétés agréées par le gouvernement), et prend la dé-
nomination de : Société de Tir de Toulouse « Les
Toulousains » (ancienne Société mixte du 133* ter-
ritorial).
Cette transformation n'entraînera cependant pas
de modifications dans l'organisation intérieure, la
composition et l'orientation de la Société. Ayant
plus que jamais pour but la préparation des jeunes
gens au service militaire et l'entretien des bonnes
dualités acauises à la. caserne chez les anciens sol-
dats, la Société de tir « les Toulousains » ouvrira
toutes grandes ses portes aux jeunes gens de 17 à
21 ans et aux soldats réservistes et territoriaux de
toute armes.
Comme par le passé, avec le concours de la So-
ciété de Gvmnastique du môme nom, dont l'ensei-
gnement complète le sien, elle assurera la prépara-
tion au brevet d'aptitude militaire qui lui a ré-
servé jusqu'ici d© si brillants succès.
L'instruction des réservistes et des territoriaux
aura toujours pour unique but la préparation à la
guerre et dans cette branche la Société saura en-
core mériter les éloges qui lui furent tant prodi-
gués l'an dernier au concours des Sociétés de tir du
17* corps. Enfin, pour entretenir l'émulation, pour
attirer des adhérents nombreux à la cause du tir,
elle continuera à développer ces concours dans les-
quels des prix de grande valeur sont la juste ré-
compense des brUlantes qualités qui s'y font va-
Les tirs d'instruction commenceront dimanche
prochain, d'après le programme suivant :
Tireurs de l'* classe : de 8 à 11 heures et de 1 h.
à 5 heures : 10 cartouches tirées dans la position à
genou ou assis en i minute et demie.
Tireurs de 2" classe : de 8 à 11 heures et de 1 à 5
heures : 10 cartouches, position à genou sans limite
de temps.
PupiUes : de 8 à 11 heures et de 1 a 2 h. 30 : 10
cartouches position couchée .
Les exercices ont lieu au champ de tir de Pech-
David, où l'on pourra se faire inscrire.
CLUB-SPORTIF LA CRACNOTO DU MIDI
Le Olub Sportif « La Granoto » du Midi offrira
dimanche prochain, à ses nombreux amis et con-
naissances, une grande soirée dansante dans les
salons du café Riche, place Saint-Etienne, entrée
rue Fermât.
La soirée commencera à 8 heures et demie.
Les familles désirant des cartes d'invitation peu-
vent s'adresser à M. Paul Savioz, 29, rue des Fila-
tiers.
MM. les sociétaires peuvent retirer leur insigne
samedi soir, à oheures, au siège du Olub, café du
Théâtre, place du Capitole, 1.
mm m i. FALLIÈRES
Draguignan, 29 avril.
De Cannes à Saint-Raphaël, M. Fallières ne
s est arrêté qu'une fois, à Boulours, pour ser-
rer La main de son successeur à la présidence
du Sénat. M. Anto-nin Dubosc, venu passer là
ses vacances de Pâques.
A Saint-Raphaël, M. Fallières est conduit
sur la place de la Mairie, où l'attendant les
autorités.
M. Clemenceau, qui se trouve maintenant
dans son département, présenta le maire et
les principaux personnages.
Quelques minutes plus tarel on arrive à Fré-
jus, où un nouvel arrêt a lieu.
Au Muy, la réception a un caractère origi-
nal, en présence des tambourinaires qui, avec
flûtes et tambourins, jouent des airs provin-
ciaux.
Un dernier arrêt ,a lieu à Trans, et le cor-
tège fait son e_|"^^^Drag.uignan, où la popu-
lation .manifeolWHfc^rtaine hostilité à re-
gard de M. CâemencSB A la préfecture ont
lieu quelques courtes présentations. M. Falliè-
res est visiblement affecté de l'accueil qui lui
est fait.
Le président inaugure un hôtel des postes
et un collège de garçons.
C'est par une visite à l'hôpital que prend fin
son séjour dans le chef-lieu du Var, et aussi
le voyage officiai.
A l'heure fixée par le programme, ii monte
dans le train présidentiel arrivé à Nice dans
l'après-midi.
1''
Aujourd'hui jeudi après-midi distribution
d'excellents gâteaux aux petits enfants.
Nos Musées
Le maire vient, de prendre l'arrêté suivant :
« Article premier. — Lo musée des Augus-
tins (peinture et sculpture), la salle des Illus-
tres et salles annexes seront, ouverts gratui-
tement au public tous les jeudis, dimanches
et jours fériés, de une heure à 4 heures du
soir, du 1er octobre au 31 mars, et de une
heure à 5 heures du soir du 1" avril au 30
se ptem b re.
» Art 2. — Ces mêmes établissements seront
également ouverts au public, moyennant une
redevance personnelle de 0 fr. 50 — les enfants
au-dessous de 10 ans exceptés — tous tes lun-
dis do 1 heure à 4 heures du soir, du 1 er oc-
tobre au 31 mars, et de 1 à 5 heures du soir
(in lf»- avril au 30 septembre, les mardis, mer-
credis vendredis et samedis, do 0 heures du
matin ii 4 heures du soir, du 1 er octobre au 31
mars et de 9 heures du matin à 5 heures du
soir du 1« avril au 30 septembre.
> Art 3 - b droit ma perçu à partir de
l'appVobtaion da présent arrêté par 1 autorité
"TîvriT- MM. nacheu et Yarz. conserva-
teûrs du musée, M. l'architecte en chef de la
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S0C5ÉTÉ DES COURSES
r a Société des Courses de Toulouse, dont la réu-
nion du Printemps s'ouvre dimanche prochain, est
heureuse d'inlormer ses fidèles adhérente oue la
pï^ièro journée s'annonce cocamo mm'. «J* très
engagements fort, nombreux seront publiés la
vciîlo îfcf Sutka comprennent les r^-ése» tante
r.ES PREVOYANTS DE L'AVENIR I»» section, 53,
rue du Taur). — Il est rappelé aux sociétaires que
la recette de mal sera clôturée dimanche prochain
2 mai à midi précis. Les adhésions sont toujours
reçues' au siège, tous les jours, de m.
heures.
SOCIETE DE PROTECTION MUTUELLE ET DE
RETRAITES DES VOYAGEURS DE COMMERCE de
Toulouse et du Sud-Ouest. Il est rappelé a MM
les administrateurs que la prochaine réunion, du
con^il d'administration aura lieu le samedi £ mai
prochain, à 9 heures du soir, au siège social.
ASSOCIATION DÉS ETUDIANTS. — Ce soir jeudi
assambiée générale. Ordre du jour : Election des
délégués pour lé Congrès de Nancy ; élection du
conseil d'administration.
MALADE. — Dans l'après-midi d'hier, le nommé
Jei-tn Rivière, âgé de hb ans, sans domicile fixe a
été trouvé couché dans une échoppe, chemin Pradai,
à Croix-Daurade. Cet individu se trouvant dansi un
état de faiblesse extrême, a été conduit à 1 Hôtel-
Dieu où il a été admis d'urgence.
TROUVAILLES. — Réclamer an jeune Rouch. rue
de la Rispe, 6, une paire de pinces ; au bureau des
ônaves un parapluie et une manche de corsage ;
à M Taulet rue des Amidonniers, 3, une blouse
en toile • à M. Moutet, à la Salade, un petit chien;
au. bureau de police du 2" arrondissement, un bre-
varium. .urnup a atoJi»"
GoûFFieF jFtistiqtie
AU THEATRS L.iLFAYETTK
COLETTE WILLÏ
Mme Colette Willj fut jadis vigoureusement sif-
flée. JamaLs autant, à coup 'sûr, qu'eue la «îerite.
car elle n'a ni élégance, ni finesse, ni diction, ni
sens de la scène, ni taltfit do composition d'aucune
sorte Ce .temrsérament dramatique s'accorde, d'ail-
ïeur'5' à merveille avec la grossière platitude en
miatre actes, intitulée Claudine, n est rare, heureu-
sement, même à notre époque, de se sentir paongé
dans un pareil bain d'inéptie.
ne cette soirée se dégage une moralité : au pul>lic
attiré là par la renommée tapageuse de l'interprète
et l'immoralité cynique des histoires de Claudine.
la tournée Baret, fidèle ù. ses spéculations, a servi
le plus formidable attraipe-nigauds : une pièce
amorphe prétentieusement stupide. sans rien de
bien scabreux, d'ailleurs, et dans laquelle on n'a
même pas vu les chaussettes de Colette WiUy. On a
bâillé. On a quelque peu grogné. I.a perversité a
paru dans touto son horreur de stupidité et d en-
nui. Et cela ne laisse pas do nous causer quelque
plaisir.
lanifaslaîloncontre MjoiirHallilQGarcl
Lille, 29 avril.
Il y a quelques jours, le Réveil du Nord,
annonçant une représentation du Foyer qui
eut Heu lundi, à Lille, disait que les libres-
penseurs ne laisseraient pas troubler la re-
présentation.
Pour répondre à ce défi, trois ou quatre
cents étudiants des Facultés libres avaient or-
ganisé, hier soir, une manifestation contre
le journal blocard.
La police avait établi des barrages pour
protéger le fîétjeii, mais les étudiants ont rom-
pu ces barrages ; des bagarres se sont produi-
tes, au cours desquelles il y a eu quelques
blessés. Un certain nombre d'arrestations ont
été opérées.
8S Grèves
La grève de Kéra
Beauvais, 29 avril.
Le tribunal correctionnel a prononcé des
peinas variant de huit mois à deux mois dfl
prison contre Les grévistes de Méru.
Trois jeunes gens et quatre femmes ont été
punis de 15 et 10 jours de prison.
Deux prévenus ont été acquittés, deux autres
sont condamnés par défaut à trois mois de
prison.
NOTRE MARINE
M. Picard à Toulon
Toulon, avril. x
Le ministre de la marine a continué ses vi-
sites de l'arsenal.
A l'arsenal du Mourllion, M. Picard s'est fait
montrer les sous-marins Ampère et Gay-Lus-
sac, en construction.
U est allé à nouveau aux hôpitaux de Sainte-
Anne et de Saint-Mandrier, pour examiner les
moyens de défense de la rade.
Lorient, 29 avril.
La délégation de la commission chargée
d'enquêter à Lorient, a visité l'arsenal, le
cuirassé à turbines Mirabeau et les chantiers
de construction.
M. Picard a reçu dans la soirée des déléga-
tions du Syndicat des ouvriers, surveillants,
commis, etc., qui ont exprimé leurs doléances.
Aux cliefs d'atelier, le ministre a recom-
mandé de généraliser le travail à la tâche.
M. Picard est reparti hier soir pour Paris ;
il est monté dans le train présidentiel, qui est
passé à S b. 45 à Toulon.
La commission d'enquête
Brest, 29 avril.
La commission parlementaire a visité le
Léon-Gambelta et reçu des déclaration de l'a-
miral Jauréguiberry sur la vétusté des pou-
dres, l'insuffisance des projectiles et l'état des
munitions, toutefois supérieur à celui de Tou-
lon.
L'AuïTÂTM DES FOXCÎIONNAïaSS
Les P. T. T.
Paris, £9 avril.
L'Association générale des agents des
P. T. T communique la note suivante :
« Les agents des P. T. T., considérant que
les sept oamarades poursuivis le sont en rai-
son de faits étrangers au service et que ces
poursuites constituent un procès de tendance
inadmissible ; qu'ils n'ont fait qu'user de la
liberté d'opinion et de parole reconnue à tous
les citoyens ; qu'admettre de semblables pro-
cédés serait de la pajtf des employés des postes
une abdication de leur droit et de leur di-
gnité.
» Considérant, encore que les poursuites gou-
vernementales sont une manœuvre pour déci-
mer les militants syndicalistes de l'A. G.
» Félicitent les camarades poursuivis de leur
attitude digne, se solidarisent avec eux et
s'engagent à les défendre jusqu'au bout et par
tous D ies moyens. » .
Marseille, 29 avril.
Dans une réunion. ïes agents des P. T. T.
du service des ambulants ont voté un ordre du
jour donnant mandat impératif à leurs délé
tués au congrès de voter la transformation
immédiate de l'A. G. en syndicat.
lùostton »rîent
A. P.
LE RÈGNE DE MOHAMED V
Le sort d'AÏKhii-Haniid
Constantinople, 29 avril.
Le sultan détrôné est arrivé en voiture à
la gare, suivi de plusieurs autres et escorté
de deux automobiles pleines d'hommes en ar-
mes • le train est parti à 2 heures du matin.
Le bruit court que l'ex-grand vizir, Kiamil
Pacha, a été arrêté.
sarîs remise possîbîe.
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THEATRE IAFAYETTE. — A huit heures trois
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traitées et guéries par la méthode ortho-élec-
tro-thérapique, sans médicaments ni opéra-
tions. Cette méthode, à laquelle de nombreux
malades doivent une guérison d'autant plus
inespérée que jusqu'à présent iis l'avaient en
vain cherchée, est appliquée à l'Institut, ort.ho-
électro-thérapique, 13. rue Croix-Baragnon.
Toulouse, par M. J. Oe canne, chirurgien, or-
tho-spécialiste, où il reçoit tous les jours ex-
cepté les jours suivants, où il sera à :
CASTRES, lo samedi l" r mai, hôtel du Ncrd.
MONTAUBAN, le dimanche 2 mai, hôtel de
Franco.
FOIX, le lundi 3 mai, hôtel Fauré.
SA1NT-GAUDENS, le jeudi 6 mai, hôtel Fer-
riôres.
PAMIERS, le mardi 11 mai, hôtel Fanqucrgne.
M. J. Bécanne revient chaque mois, depuis
1874.
A¥13 OE DÊQES
Monsieur Lucien AMIGUES, rocevoiir-per-
cepteur en retraite; les familles Jevn AMI-
GUES, de Verfei! ; Louis AMIGUES, de Ville,
mur, et Prosper AMIGUES, d'ALais (Gard), ont
la douleur de faire part à leurs amis et con-
naissances de la perte cruelle qu'elles vien-
nent d'éprouver en la personne de
Madame Lucien AMIGUES
Née Marie-Louise DAURIGNAC
décédée le mercredi 28 avril 1909, à l'âge ât
69 aoâÉPt les prient de bien vouloir assistai
.uroirt lieu sur la ne
re-Dâme la Daurade, le jeudi 29 avri'
seques, qui
1909"^à trois lieures et demie précises de
l'après-midi.
Le convoi partira de La maison mortuaire,
rue de Metz, 17.
Les personnes qui, par erreur ou omission,
n'auraient pas reçu de lettre de faire part
sont priées de considérer le présent avis com-
me en tenant lieu.
^oires et Maroiièa
MARCHE DE TOULOUSE
Rolevé officiel du cours des marchandises t
Marché au xlégumes du 27 avril 1S09. — Arnaiio-
Bernard. — Choux, la corbelUe de 15, do 1 à 2 so ;
céleri 1" qualité, les 32 pieds, de 2 50 à 3 00 ; cé-
leri, 2", de 2 à 2 50 ; chicorée frisée, les 1M pieds,
de 1 50 à 1 75 ; carottes, le paquet, de o S0 à O 95 ;
céleri rave, ire qualité, les 3-2 pieds, de 0 ',5 à 0 50 ;
céleri rave, 2*, les 32 pieds, de 0 35 à o 40 ; choux-
fleurs, ire quaUté, le 100, do 20 à 25 0O; choux,
fleurs. 2*. de 1S a 19 00 ; pommes de terre jaunes,
les 50 kilos, de 4 75 à 5 00 -, pommes de terre nou-
veUes, lo kilog, de 0 S0 à. 0 S5 -, poireaux, le paquet
do 0 75 à 0 80 ; salsifis, la hotte, do 0 35 à 0 40 ;
scorsonn&re, la botté, de 0 25 à o 30 ; oignons, lo
paquet, do 0 40 à 0 SI ; radis, les 12 bottes, 0 60 ;
artichauts, les 32 pieds, de 1 50 à 1 75 ; asperges, la
botte de 1 50 à 1 70 -, Ctplnards, de 1 00 à 1 lû ;
capuces, d et 50 à 1 R0.
Cours de la marée du £7 avril 1909. — Victor
Hugo. — Poisson de teer : AnguiUes, de 1 SO ù 2 40;
clovisses, do 0 60 à 0 80 ; crevettes, de 2 50 à 5 50 ;
langous-.es, 7 00 ; limandes, 1 00 ; maquereaux, da
1 20 à 1 40 ; merlans, 1 20 ; muges, de Hù a 2 40;
merluchor.s, 1 M ; raies, 1 CO ; rousseaux. 2 00 :
soles belfios, 4 CO ; soucs moyennes. 3 50 ; saumons,
1 GO, le tout le kilog.
Marché au salé du S« avril tant — Carmes. —
Porc le ktlog. do 1 15 à 1 SO ; dindes, la j)aii«, de
16 a 18 C» ; dindons, la paire, de 20 à 22 00 ; lâit de
porc, l'unité, do 4 à s 08. fEuis, La douzaine, o m.
Marché à la veùaiiie du îû avril 130» — Arnaud-
Bernard, -r- Volaille vivante : Pouh-ts. de 5 ÏT> à
s 75 • poulardes, do 6 à 6 SO : J>h»t*dSs, de 7 50 à
g 00 ; canards, de i f* à 5 00 ; oi

Jeudi 29 Avril £909
33
VENTE
Partout
juin, 21 80: 4 de mal, 20 90; juillet-août, 18 53; ten-
dance soutenue,
r in — Disponible en cuves à nu, 53 25; courant,
-~ ~ 4 de mal. 53 26 ; 4 derniers,
; courant,
derniers,
63 25; prochain. 53 25;
» 50; tendance ferme.
Oalza — Disponible en cures a nu, 63 25
63 25; prochain, 03 25 ; 4 de mai. 63; 4
83 50; tendance ferme. .
Moools _ Dissxmible, 30 50; courant, 39 50; pro-
ohain 39 75; 4 de mai, 40; 4 derniers, 38 25 ; 3 d'oc-
tobre. 37 75; tendance ca/tme; stock, 22,976; circu-
lation, 700.
Sucres. — Courant, 31; prochain, 33; 4 de mal,
91 125; juiMet-août. 31 25; 4 d'octobre, 20 125; ten-
dance soutenue; roux cultes, 27 75; autres Jets,
91 75; raffinés. 81 50.
MARCHE DE BORDEAUX
Du 28 avril!.
Oies — Calmes. On cote, par 100 kilos : Blé Beauce
et Orléanais, de 24 25 à 24 50 ; de pays, 24 50 l'hect.
Farines — Fermes. On cote : Marques du haut
nays à cylindre, escompte 1 %. 33 50 les 100 kilos,
Sous déductions d'usage; premières marques de la
région. 33 fr. : meules, 31 75.
Sons et repasses. — Bien tenus. Oon cote : Sons
irro» du pays, de 17 25 à 17 50, gaves de départ; re
moulages, de 17 50 à 18 tr. ; repasses ordinaires, de
16 50 à 15 70; Son Plata, 15 50.
Maïs — On cote : Jaunes du pays, 20 50; blancs,
18 75; dorés, 19 fr.; Plata. de 19 70 à 20' tr.
Avoines, — On cote : Grises Poitou, 21 25; Breta-
gne 21 25 ; noires Bretagne. 21 50 les 100 kilos; Pla-
ta de 18 76 à 19 75, suivant qualité.
Selffles. — On cote : De 17 25 à 17 50.
Ore««. — On cote : Vendée. 20 fr. ; Centre, 19 50.
Fourrages. — Foin, 8 50; paille de seigle, 5 25;
naiilo de'froment, « 25, le tout les 100 kilos.
MARCHE DE TOULOUSE
Du 28 avril.
Blés supérieurs, les 80 ilos, 91 50; bonne qualité,
de 19 à 19 25; ordinaires, 18 75; blés mitadln Ans,
de 13 25 à 18 50; ordinaires, 17. 2
PMs supérieurs, les m Kilos, de 18 75 a 19: boni»
(ruamé. l"! 75; ordinaires. 18 50; blés mitadlns tin*
18; ordinaires, 17.
Seigle les 75 kilos, do 13 â 13 50; orge, les 60 kI1c*
de 10 à 10 50; avoine, les 50 kilos, do 10 75 à 11; maïs,
blanc, tes 75 kilos, 12 50 a 13; haricots, l'hectolitre,
de 18 à 19; fèves, les 65 kilos, do 14 25 à »» »»; veaces,
noires, les 80 kilos, de 16 à 16 50.
Farines et issues. —- Minot fleur, les 122 kilos, 42,
mlnot extra ou premières, 40; R. G., les 100 kilos,
17 50; repasses, de 15 à 16-, sons, 15.
Trèfle, les 100 kilos, de 80 à 85; luzerne ou sain-
foin du pays, de 120 à 140.
Fourrage. — Foin, de 3 40 a 3 80; sainfoin, lie
coupe (nouveau), de 4 20 à 4 60 ;2eet3e coupes, de
2 80 à 3 40; paille blé, de 2 50 à 3; paille avoine, do
2 à 2 20, le tout les 50 kilos.
Bois, de i 45 à l 50 les 50 kilos.
HAUTE-GARONNE
Montréjeau.
Mardïé du 26 avril. — Blé, 19 fr. ; métetl, 17 fr. 50;
seigle, 14 fr.; maïs. Vt fr. ; sarraz&i, il fr. 50; avoi-
ne, 12 fr. 50; haricots, 20 tr. ; pommes de terre,
a fr. 50; châtaignes »».
Poules, 5 fr. 50; poulets, 4 fr.; dindons, 15 fr.;
cents, o fr 70 la douzaine.
Bœuf, 0 fr. 75; veau, 1 £r. M ; mouton, 0 fr. 80.
ruais
f.'Islc- Jourdain.
Blé vieux, de 18 75 à 19 fr. 25; blé ordin.ùie, de
18 50 à 18 fr. 75; blé mitadin, de 17 75 à 18 fr. ; blé
gros, do 17 25 à 17 fr. 50; avoine, de 10 50 à il fr.;
orge, de 11 à il fr. 50; maïs vieux, de 13 50 à 14 fr.;
maïs nouveau, de 13 à 13 fr. 50; haricots vieux, de
14 50 à 15 fr. ; haricots nouveaux, de 15 50 a 10 fr.;
fèves, do 14 50 à 15 fr. ; esjrarcette, de 10 75 à
11 fr. 76; vesces, do 16 50 a 17 fr. ; le tout l'hect.;
tïefle. do 70 à 75 fr. ; luzerne, de 110 a 125 fr. ; pom-
mes do terre, de 6 à 7 tr. 50; le tout les 100 kil.
Mandbé aux fourrages. — Foin, de 5 à 5 fr. 50;
lU2»rne, de 5 à 5 fr. 50; paJIKe, de l 75 à 2 fr..
Marohé aux bestiaux. — Bœufs de 5 ans, do 1,100
à 1,300 fr.; do 2 à 4 ans, de 800 à 1,100 fr.; vaches,
de 5 ans, de 900 a l.ioo fr. ; de 2 à 4 ans, do 600 a
900 fr.; breaux, do 400 a 800 fr. ; génisses, de 300 à
CûO fr.; le tout la paire ; veaux, pour élevage, de
30 à 45 fr.; agneaux, do 16 à 20 tr.; porcelets, de 18
à 40 fr. ; lo fout la pièce.
Viande de boucherie. — Bceuf. de 65 a 85 fr. ; va-
che, de 45 à 70 fr. ; veau, de 110 a 120 fr. ; mouton,
de 105 a 116 tr.; brebis, de 95 à 1.10 fr,; agneau, de
105 à 115 fr.; porcs, de 80 à 90 fr.; le tout les
100 kll.
Marché a la volaille. — Dindons gros, de 18 à 20
fr.; dindons ordinaires, de 16 a 18 fr.; dindes jeu-
nes, de 11 à 13 tr. ; dindes ordinaires, de 9 à 11 fr.;
oies grasses, de 16 à 18 fr.; oies ordinaires, de M
a 16 fr. ; poulardes, de 7 à 8 fr.; poules, de 6 3 7
fr.; poulets fins, de 6 50 a 7 fr. 50; poulets de race,
de 5 50 à 6 fr. 50; petits poulets, de 4 50 à 5 fr. 50;
chapons gras, de 9 àlQfr. ; chapons ordinaires, de
8 à 9 fr.; canards milliards, de 7 à 8 fr. ; canards
communs, de 4 50 à 6 fr. ; pintades, de 7 à 8 fr. ; pi-
geons, parisiens, de 2 à 2 fr. 25; pigeons, communs,
de 1 50 à 2 fr. ; le tout la paire.
Lajpins pour la rqprodtretloai, de 3 a 3 fr. 50 ;
lapins domestiques, de 2 à 3 tr. ; œufs, de 0 fr. 70 a
0 fr. 75 la douzaine.
Canotons mulards, de 2 50 à 3 fr.; canetons com-
muns, de 1 40 à 1 fr. 75 ; 1© tout la paire.
Miel, de 1 10 a 1 fr. 20 ; cire, de 3 à 3 fr. 25 ; le
tout lo kiL
Nogaro.
Blé, 18 à 18 fr. 25; avoine, 11 à 11 fr. 50; maïs,
de 15 à la fr.; seigle, 15 fr.; ipommes de terre, des
à 10 fr.; selon qualité ; haricots, 90 fr.; le tout
l'hect. ou îles 80 kiil.; son, 8 fr. ; repasses grosses,
8 fr. ; repasses fines. 9 fr. 50 à 10 fr. ; le tout les 50
kll.
Bœufs de travail, 1,000 à 1,200 fr. ; vaches de tra-
vail, 800 à 850 fr.; braux de 2 ans, 600 à 900 fr.;
le tout la paire ; baisse sur les braux et les génis-
ses de 6 mois et d« un an.
Cochons de lait, de 20 a 400 fr. pièce, selon taille;
cochons gras, de 42 à 48 fr. le quintal de 50 kil.,
(poids vif.
Veaux de boucherie, 1 fr. ; bœufs, do 0 75 à 0 fr. 80;
agneaux, 1 fr.; le tout le kil., poids vif.
Poules vieilles, de 5 à 6 fr. 50;- poulardes, de
4 50 à 5 fr. 50; poulets, de 3 à 4 fr*; pintades, de 6
à 6 fr. 75; dindons, del4 a 16 ; dindes, de 10 à 12 50;
pigeons, de l 25 à 1 fr. 75; le tout la paire .
Canetons communs, de 0 50 à 0 fr. 60; canards
mulards, de 1 à 1 fr. 50; oisons, de 2 à 2 fr. 50,
seQon taille ; le tout la pièce.
Les œufs se vendent toujours de 0 60 à 0 fr. 65
la douzaine.
MOUVEMENT DES VINS
D'après la statistique que porte l'Officiel du 21
avril, Il est sorti du chai des récoltants depuis le
1" septembre 1008 jusqu'au 31 mars 1009, la quantité,
en Franco, de 25,205,093 hectolitres; et, en Algérie,
de 4.6*1,907 hectolitres; au 31 mars, lo stock chez
les marchands en gros était, pour la France, de
15,889,807 hectùSltres, et, pour l'Algérie, de 521,457
hectolitres.
Voici lo mouvement pour les départements de la
région :
Sortie des chais Stoch
Arlège ....... 14.422 17.300
Aude , 3 441.162 446.153
Aveyron ., , 80-.844 38.191
Haute-Garonne 230.521 01.184
e«TS 242.6.23 70.734
Lot ,.,...„ 139.570 10.311
Lot-et-Garonne 204.270 62.627
Hautes-Pyrénées 8.102 29.202
Pyirenoes-Orientailes 2.140.597 35.817
Tarn « 415.SOS 47.721
Tarn-et-Garonne 148.580 74.572
ACTIONS
BOURSE OE PARIS
FONDS D'ETAT
t . r. r«r». «Si
« % • 0119
8 % Amortissable
Dette tunl3. obi. 3 % 1892
Consolidés anglais -cpt
Consolidés anglais tma
Argentine 5 % 1888.
Autriche 4 % or (lû nor)
Egypte unifiée •
Espagnole extér -«P»
Espagnole extér ». "ne
Hongrois * % • •
Italien 5 % «• ; C P«
Italien 5 % «« «m*
Portugal 3 % -OPJ
Portugal 3 % «m»
Russe 4 % 1867-1869
- « % 1B80 ............
- I % 1889 ~.. ».
_ » % 1890
„ 4 % cens, i" ot 2" séria
- « % 1901 ««...
_ 8 % or 1891 ............
_ » % or 1893
_ « % or 1894
- S 1/2 % 1894
- S % 1898
_ S % 190C tout payé
- il/3% libérés
Lettres de gage 3 1/2
Dette ottomane unifiée. tm«
Ottomanes priorités ,
Ottomanes 4 % coni....^.,. ......
Douanes ottomanes
Lots du Congo
coï/RS
PP.tCÉD.
97 25
97 30
98 15
401 ..
85 25
85 40
S23 ..
99 10
103 75
9!) ..
98 92
96 55
104 30
104 25
61 25
61 25
89 ..
88 60
SG 50
85 70
87 80
87 35
73 30
85 85
86 10
78 90
71 95
103 30
94 25
77 20
93 70
m 75
494 25
02 ..
COURS
Dt! Î0U3
97 33
97 :,0
98 35
4G1 L0
527 . ;
i!) ..
105 85
99 ..
93 92
96 50
104 40
104 45
61 30
61 27
89 45
89 ..
S'i 80
86 60
83 30
87 40
71 50
88 Ï6
79 65
103 50
94 85
77 90
92 97
475
493 ..
92 ..
Banane de France. .......
Banque de France
Banque Paris
Comptoir d'Escompte
Crédit Foncier
Crédit Lyonnais
Crédit Lyonnais. ..........
Société Générale ..•
Banque ottomane
Banque ottomane. i»
Bono-Guelma
Béne-Guelma
Est-Algérien
Est-Algérien
Est '
Est
Paris-Lyon-Méditerranée
Paris- Lyon-Médi terrante
Mïdl
Midi
Nord
Nord •
Orléans
Ouest
Ouest-Algérien • ••••
Autrichien .........
Lombards
Nord-Espagne
Nord-Espagne
Portugais
Saragosse
Faragosse
Ch»rb. Sosnowl ce
larb. Sosnowice
Société d'électricité de Parts.
Compagnie Transatlantique..
Messageries maritimes
Métropolitain
Rio Tlnto
Suez (Canal marli.)..........
Thomson-Houston
Charbonnage Lavtana
Carinaux
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42S1 ..
4300 ..
1*20 ..
712 ..
745 ..
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676 ..
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1740
1741 .
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665
754 .
115 50
339
338
307
403
403
1510
1320
435
223
168
502
1840
4708
701
.632
2013
MARCHÉ EN BANQUE
iïUt •fl'Alagoas....
Huanchaca
Brlansk
De Beers....«
Tharsts
Val d'Aran
Syndicat Minier...
May ....
Cape Copper
Chartered
East Rand
Goldfields
Itoblnson Gold
Rand Mines.......
434
84
269
335
144
417
'32
191
23
125
132
251
216
50
4275 ..
isi» !!
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747 ..
1217 ..
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B6S .
732
718 ..
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1365
1150 ..
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755 "
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340 ..
307 ..
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221 M
169 ..
503 ..
1841 ..
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2ÔÔ1
438 ..
84 50
275 ..
327 ..
144 ..
31 75
191 ..
23 75
125 ..
132 50
248 50
216 ..
APRÈS BOURSE
Do Beers
East Rand..
97 30,
335 ..
125 ..
Rand Mines I 216
97 20
333 ..
12 i 50
217 ..
BOURSE DE MADRID
Intérieure 88 32
OBLIGATIONS
Ville de Paris 1R65 4 %
— jf,Ti9 3 %
— 1871 3 %
— 1875 4 % .....
— 1876 4 %.....«
— 1E92 2 1/2 %
— 18D4-1890 2 Ut %
— 1899 2 %
— »04 S 1/2 .
— 1905 S 3/4 %
Communales 1879
— 1880 .„
— 1691 ,
— 1892
— 1899
FODCl*ï«(J J879
— 1883
— 1885
— 1895
— 1903
BOne-Guelma
Est-Algérien —
Est 3 % ancienne .„...
Midi 3 % ancienne
Nord 3 % ancienne
Orléans 3 % aucienae........ .M..„
Ouest 3 % ancienne
Ouest-Algérien
P.-L.-M. 3 % (fusion ancienne!.....
Panama lots libérés „
Suez 5 %
Autrichien 3 %. I" hypotbéque
Lombarde ancienne
Nord-Espagne ......M
Portugais
Saragosse umuiu
541 ..
451 ..
406 ..
548 23
5',5 ..
371 75
273 ..
406 75
443 75
393 75
482 ..
501 50
398 50
455 ..
467 75
513 ..
434 ..
404 75
476 50
600 75
435 ..
433 75
446 .
439 50
446 ..
441 75
440 ..
.431 ..
441 75
112 50
610 ..
427 ..
291 ..
391 ..
342 ..
393 50
541 50
451 50
405 25
531 75
545 ..
371 50
371 50
407 ..
442 75
392 '5
481 25
503 25
39 i 25
455 ..
467 ..
509 ..
434 75
464 75
475 25
500 ..
438 ..
445
439 ..
44'l 75
442 ..
440 50
431 ..
441 75
610
428 ..
292 ..
391 ..
343 50
393 50
Londres .............
Londres (chèques)..
Allemagne
Espagne (court)....
Espagne (long)
Buenos-Ayres (or)..
CHANGE
R % dont 50......
3 % dont 10
Extér. dont 50...
Banq. ottom. d. S
Rio dont 10
COURS DES PRIMES!
... 97 HO' dont 25......
93 05i
.. .. Idont 25
721 .. dont 2 fr. 80.
1881 ..Idont 5....^
25 14 .T.
25 17 .t.
122 .7r8.
444 .. r..
449 ..r..
127 27.r.
97 75
723 ..
BOURSE DE LONDRES
Consolidé anglais 84 15fl 6 r italien 103 1[4
% français ?7..j.. j Suez 187.j.
Banq. ottomane.. 18 Egypte 104 3i4
BOURSE DE TOULOUSE
Fondis d'Etat français. — 3 % au porteur, 97 25;
3 % nominatif, 97 05- 3 % amortissebie, 9S 15.
Fonds garantis par le gouvernement français. —
Obligations Annam et Tonkta 2 i %, 80; Afrique
occidentale française, 1903-1907, 453 75.
Emipruntts des colonies. — Obligations Indo-Chine
3 % M02, 423.
Emprunts de villes. — Ville de Paris, obligations
1985. 4 %, 51d; 1871, 3 %, 406; 1875, 4 %, 548 25; 1894-
1696, quarts. 98; 1898, quarts, 109 50; 1904 2 4 %.
442 75-; 1005, 2 75 %, quarts, 95 50.
Valeurs françaises. — Banque do Fraprv «o..
nominatives, 4680; Comptoi? d'iLom^' ^ Uora
W>n 31, 712; Obligations foncières 187? 3
foncières 1885, cinquièmes. 99 50- fouci^' IÏÏS'
riif ) r^J 76 - 50; to ««^s 1909, libéVée ï? 6 ^. S
dit Lyonnais, ex-couip. 25, 1212; Est t. 1 Tr
coup. 101, 9 38; Paris-Lyon à la l^iT ra-
tions, ex-coup, loi, 1300; Midi. oMltsatkmi^ «
velles, 437 50; Nord, obligations i
Changes. — Espagne, les 100 pesetas, 89 «< r„„
dres, 25 14 è à 25 17 J; Berlin, 122 7 1/8 à 123 l'/s.
— —* . '
PÈLERINAGE DIOCÉSAIN DE L'APQSToTfi-?
DE LA PRIÈRE DE PERPIGNAN A MÂu
RÈSE ET A MONSERRAT.
U *
Z^^ 011 du pèlerinage recommande
avec instance aux personnes qui veulent sf
joindre ,au groupe de Perpignan pour se "«S
dre le 9 mai prochain à Maurèse et Monserra!
ôe « se J f ^ lre ., ,n ' SCTlre avant le 20 avril ; après
cette date, il serait trop tard.
p
Le prix d^es troisièmes demeure fixé à 1S fr
celui des secondes à 28 fr
o î^^ 0 d " a . Pèkrinaffe sera du 9 mai ê
f ^ d *pa-rt 06 Perpignan, au' xa
?^ A 5 ¥ u J fts J u matm . heure Su retour.
î iï-i* 6 ^ au monastère lui-même. Cinq
nîc^àwf? 165 ^ 6ront préparées à VintenUon
des peleri-ns ; elles seront séparées s'ils le dési-'
"PJL?! leur SCTOnt offertes gratuitement.
L hôtellerie donnera des repas à 3 francs eS
à 2 francs.
Les pèlerins qui voudront cuisiner eux-m6s
mes trouveront au rnonastère des vivres Si
acheter et des accessoires pour les faire cuire.
La Compagnie du Midi accorde une remise
de 50 % sur le tarif «ommun pour rejoindre le
train à Perpignan ; mais, pour obtenir cette
réduction, il faudra se présenter aux guichets
du lieu de départ muni du billet de pèlerinage.
11, p/aoe St-ttienne, TOULOUSE
Vente et location de pianos et Harmoniums
neufs et d'occasion de toutes marques. Pianos depuis 250 franos
Harmoniums depuis 50 francs. Facilité de paiement. Accords
Echange, réparations. Atelier dans 1