21 Mai 1908 - Bibliothèque de Toulouse
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îeudi <strong>21</strong> <strong>Mai</strong> <strong>1908</strong><br />
son<br />
ant<br />
Bes fonctions, c.cclésiastiquauvr-es piètres âgés et infirmes, ils s'offrent<br />
à rendre une petite partie <strong>de</strong> tant <strong>de</strong> biens<br />
séquestrés ; niais ce qu'ils .donnent d'une main<br />
Ils le marchan<strong>de</strong>nt do l'autre par <strong>de</strong>s restric-<br />
tions et <strong>de</strong>s mesures d'exception.<br />
Dans ces conditions, il no Nous est pas pos-<br />
sible d'autoriser la formation <strong>de</strong>s .mutualités<br />
^Àvecsa clairvoyanee habituelle.Noire illustre<br />
»ré<strong>de</strong>ces=eur écrivait en 1892 aux évêques <strong>de</strong><br />
France que dans la pensée <strong>de</strong>s ennemis, la<br />
Séparation <strong>de</strong> l'Eglise et <strong>de</strong> l'Etat <strong>de</strong>vait être<br />
« findifférence absolue du pouvoir a 1 égard<br />
«l">s intérêts <strong>de</strong> la société chrétienne, c'est-a-<br />
«lire .do l'Eglise, et la négation même <strong>de</strong><br />
existence ». , . .<br />
Et Léon Xlll ajoutait : « Ils font cepen<br />
une réeerve qui se formule ainsi :<br />
« Dès que l'Eglise, .utilisant les ressources<br />
» que le droit commun laisse au moindre <strong>de</strong>s<br />
» Français saura, par un redoublement <strong>de</strong> son<br />
» activité native, faire prospérer son œuvre,<br />
» aussitôt l'Etat, intervenant, pourra et <strong>de</strong>vra<br />
» mettre les catholiques français hors du droit<br />
» commun lui-même.<br />
» Pour tout dire, en un mot, l'idéa] <strong>de</strong> ces<br />
» hommes serait le retour au paganisme :<br />
» l'Etat ne reconnaît l'Eglise qu'au jour où il<br />
» lui plaît <strong>de</strong> la persécuter. »<br />
C'est, hélas ! ce que nous voyons aujour-<br />
d'hui.<br />
LES FONOmONS HE MESSES<br />
Plus grave encore est la question <strong>de</strong>s fon-<br />
dations <strong>de</strong> messes, patrimoine sacré sur lequel<br />
on a osé mettre la main au détriment <strong>de</strong>s<br />
âmes et en sacrifiant les <strong>de</strong>rnières volontés<br />
"stable, en effet, que ces fonda-<br />
servir dans la pensée <strong>de</strong>s dé-<br />
célébrer les saintes messes, non pas<br />
De l'2cho <strong>de</strong> Paris : '<br />
« Il y eut la semaine <strong>de</strong>rnière, au conseil<br />
<strong>de</strong>s ministres, une très gran<strong>de</strong> discussion et<br />
qui faillit amener «ne rupture entre le mtois-<br />
toa <strong>de</strong> la marine et celui <strong>de</strong>s finances. Le<br />
premier <strong>de</strong>mandait, <strong>de</strong>ux cuirassés nouveaux,<br />
fndiispensabl&s. assurait-il, pour la défense<br />
nationale. L'autre réclamait l'argent pour les<br />
réforme» sociales, c'est-à-dire pour le rachat<br />
<strong>de</strong> l'Ouest, quii <strong>de</strong>imieore la <strong>de</strong>rnière et gran<strong>de</strong><br />
pensée du règne drapais que les retraites ou-<br />
vrières ont somiUré clans le gouffre creusé par<br />
le rwoet <strong>de</strong> M. Vivlani. C'a s'est disputé et<br />
finalement M. Tihamson a cédé, Faudra-t-il<br />
qu'un ouïr la nation doive re<strong>de</strong>man<strong>de</strong>r avec<br />
êtes lames <strong>de</strong> sang, au Parlement qui l'aura<br />
trahie, les cuirassés sacrifiés aux tremplins<br />
ministériels ? «<br />
LES l]LEClïë^S~iî]NICiPALES<br />
La municipalité cie Saint-Etienne<br />
Saint-Etienne, 20 mai.<br />
On annonce que le conseil municipal <strong>de</strong><br />
Saint-Etienne est enfin convoqué officielle-<br />
ment pour dimanche en vue <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r à<br />
l'installation <strong>de</strong> la municipalité.<br />
La nouvelle municipalité <strong>de</strong> Brest<br />
Brest, S0 mai.<br />
M. Delobeau, nouveau maire <strong>de</strong> Brest, vient,<br />
par un arrêté, d'autoriser le clergé à accom-<br />
pagner dorénavant les convois funèbres au<br />
cimetière en habits sacerdotaux ; on sait que<br />
'.a municipalité précé<strong>de</strong>nto s'était distinguée<br />
par son sectarisme aussi grotesque qu'odieux.<br />
ma<br />
cor<br />
oliqi<br />
i<strong>de</strong>s tes<br />
Il est<br />
fions d<br />
funts à<br />
d'uno façon quelconque ou par qui que ce<br />
s dans la forme légitime et en par-<br />
formité avec la discipline <strong>de</strong> l'Eglise<br />
ie ; or, au lieu <strong>de</strong> restituer ces fonda-<br />
is entraves, on les offre à <strong>de</strong>s mutua-<br />
l'on dépouille explicitement <strong>de</strong> tout<br />
i ecclésiastique et auxquelles, <strong>de</strong> par<br />
i interdit toute intervention légale <strong>de</strong><br />
at.<br />
en effet, ne reconnaît aucune inter-<br />
<strong>de</strong> l'autorité ecclésiastique, qui se<br />
it, désormais, dépourvue <strong>de</strong> toute for-<br />
pour assurer toujours et partout la<br />
on légitime <strong>de</strong>s saintes messes et par<br />
la même, malgré toutes les mesures que pour-<br />
trait prendre l'Episcopat et malgré le bon vou-<br />
loir do la majorité <strong>de</strong>s très digues prêtres <strong>de</strong><br />
France, la célébration <strong>de</strong> ces messes serait ex-<br />
posée aux plus redoutables péTils.<br />
Or.Nous <strong>de</strong>vons sauvegar<strong>de</strong>r la volonté <strong>de</strong>s tes-<br />
tateurs et assurer la célébration légitime en<br />
toute circonstance du Saint-Sacrifice.<br />
Nous ne pouvons donc autoriser un système<br />
qui est en opposition avec les intentions <strong>de</strong>s<br />
défunts et contraire aux lois qui régissent la<br />
célébration légitime <strong>de</strong> l'acte le plus auguste<br />
du culte catholique.<br />
C'est avec une profon<strong>de</strong> tristesse que Nous<br />
voyons ainsi se consommer <strong>de</strong>s spoliations<br />
nombreuses par la mainmise sur le patri-<br />
soit<br />
lait<br />
catl<br />
lions sa<br />
lités qui<br />
earactèr<br />
la loi, o<br />
l'Episco'<br />
La loi<br />
vent-ion<br />
trouver£<br />
ce légal<br />
PUAIS BOUBBON<br />
La représentation proportionnelle<br />
Paris, 20 qaai.<br />
Il y a eu, dans le groupe <strong>de</strong> la gauche radi-<br />
cale, une véritable levée <strong>de</strong> boucliers contre la<br />
représentation proportionnelle.<br />
Le groupe a interdit à ses membres <strong>de</strong> pren<br />
dro part en quoi que ce soit à la campagne<br />
<strong>de</strong> M. Charles Benoist ; ceux qui passeraient<br />
outre seraient traités comme <strong>de</strong>s traîtres qui<br />
•<strong>de</strong>viendraient passibles <strong>de</strong> l'exclusion du parti.<br />
I.e cérémonial sera le même que celui ob-<br />
servé lors du voyage 3mi-10ugueur. Une longueur et <strong>de</strong>mie.<br />
Mutuel : gagnant, 23; placés : Papillotte 17, Do-<br />
mination 58 50.<br />
Prix Saint-Cyr. handicap, 4.000 francs, 5.3C0 mètres<br />
environ. — 1. Flossliil<strong>de</strong>. par ChHdWIfek et Fleur-<strong>de</strong>s-<br />
Kel"tes. à M. E. Veil-Pieard (Iloran) ; 2. Préobrajens-<br />
ky.'n M. F,. Veil-Picard (G. Stern); 3. Hadji, à M. E.<br />
Desprez (Paris).<br />
Non placés : Juliette, Siinonette, Maglizen, Héron,<br />
Laripette. .<br />
Mutuel : gagnant, écurie Picard, 53; Placés : Flos-<br />
sliltdo 29 50, Préobrajer.sky 19 50, Iladji 56 50.<br />
Concours hippique du Sud-Oussi<br />
Quatrième journée<br />
Bor<strong>de</strong>aux, 20 ma!.<br />
Jury : MM. Edmond La-uzun, prési<strong>de</strong>nt ; vicomte<br />
&a Curzay, comte <strong>de</strong> Ferrand, comte d'Humières,<br />
Henri LataiUa<strong>de</strong>, Henri Perrin, <strong>de</strong> Boussac.<br />
Prix <strong>de</strong>s classas : ire division, chevaux <strong>de</strong> 3 à 4<br />
ans. — 1er prix, 300 fr., Sud-Express, cheval aubère,<br />
né à Mansencôme (Gers), éJsvé par M. Larrieu, dres-<br />
sé et présenté .par M. François Bourga<strong>de</strong>.<br />
Se prix, 250 fr., TcMo, cheval bai, né à Marembat<br />
(Gers), élevé par son propriétaire M. Louis Délieux,<br />
à Aueh, présenté par M. Louis Ccmminges.<br />
Flots <strong>de</strong> rubans : Fir.asseisr, choral bai, né à<br />
Salnt-MarUn-<strong>de</strong>-Seignaux (Lan<strong>de</strong>s), élevé par son<br />
propriétaire, M. Léon Nounez, présenté par M. Ba-<br />
raljitié, directeur <strong>de</strong> l'Eccie <strong>de</strong> dressage <strong>de</strong> Bor-<br />
<strong>de</strong>aux.<br />
Sa division, chevaux <strong>de</strong> 5 à 6 ans. — 1er prix, SCO<br />
francs, Longchamp, clieval attezan, né à Bazet (Htes-<br />
Pyrénéos) élevé à La Rochelle présenté par M. Albert<br />
Boyron.<br />
Se .prix, 200 fr.. Bonbon, cheval bal, né à Mascaras<br />
(Hautes-Pyrénées), élevé par M. Jean Laforgue, pré-<br />
senté par SI. Albert Boyron.<br />
5e prix, 100 fr., Jacob, citerai gris, né à Crastes<br />
(Gers), élevé par aime veuve Coueille, dressé et pré-<br />
senté par M. François Bourga<strong>de</strong>,<br />
Flots <strong>de</strong>. rubans : Datura., clievad bai brun, né à<br />
Saint-Thomas (Cliarente-Inïérieurc-), dressé à l'Eeote<br />
cto dressage <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux, présenté par M. Baraiilié.<br />
Prix <strong>de</strong> circonscription, chevaux d'armes d'offi-<br />
ciers inscrits sur -les contrCC.es <strong>de</strong>s régiments statk.T>-<br />
nés dans la circonscription et montés par <strong>de</strong>s c-îli-<br />
eier <strong>de</strong> cavalerie do digne, <strong>de</strong> réserve, <strong>de</strong> cavalerie lé-<br />
gère ou d'armes spéciales en activité <strong>de</strong> service, en<br />
uniforme, apaarteuant à ces régiments :<br />
1" prix, Akbair, cheval bai-bran, à M. Dupin, lieu<br />
tenant au 24* d'artillerie.<br />
2' prix, Vcltigeur, à ai. Angla, lieutenant au 9"<br />
chasseurs.<br />
3° prix, Noiro, à M. <strong>de</strong> Rouville, lieutenant au 10'<br />
VoiiKi l'arrêt :<br />
Arrêt du 10 janvier <strong>1908</strong><br />
« Le conseH d'Etat, statuant au oonten-<br />
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