21 Mai 1908 - Bibliothèque de Toulouse
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2Hl
LE NUMERO 5 CENTIMES
**ÉyflLJiJai^D
Or,
RÉDACTION
quotidien de Défense Sociale et Religieuse
ET ADMINISTRATION : Toulouse, Rue Roquelaine, 25
LE NUMÉRO 5 CENTIMES
A.BOi 'v sa 301MQKBQ m
Trolj moi* Sb BOM AI U
JOTMiRONNÏ BT DÉPARTEMENTS LIMITROPHES . . . . © fa. 44 *• SO *•
DEPARTEMENTS NOM LIMITROPHES ......... 7 - 43 - £4 -
ÉTIUNOER (Onioa ponUIe) 40 - 20 - 40 -
LU Abonnemon» P"«- -. i
Par fil Spécial
L
n str
La décision du Saint-Père
jLr»+t~~^ Rome, 20 mai.
TaeX' vient de pononcea*, enfin, la parole dé-
cisive, si impatleanmenit attendue, concernant
les mutalités ecclésiastiques.
Avec une continuité de dessein vraiment ins-
pirée, lé Saint-Père suit la route qu'il s'est
tracée aiu milieu des difficultés que le gou-
vernement français n'a o&ssé de lui susciter,
évitant les pièges que cachent les offres en
apparence acceptables, et dévoilant les habi-
letés de M. Briand et de ses amis.
C'est sous la fora» d'une lettre adressée
aux cardinaux français que le Pape déclara
qu'il lui est impossible d'autoriser la censBi
tution des mutualités ecclésiastiques approu-
vées par l'Etat.
Voici, d'ailleurs, le texte de cet important
document :
PIUS P. P. X
Nos Très Chers Fils les cardinaux Victor-
Lucien, cardinail Liecot, archevêqtte de Bor-
deaux ; Pierre-Hector, cardinal Coullié, archet
vêque de Lyon ; Louis-Henri, cardinal Lucon,
archevêque do Reims ; Paulin-Pierre, cardinal
Andrieu, évêque de Marseille.
Nos Très Ghers Fils,
Le moment Noiks paraît venu de vows faira
conmaitne les décisions que Nous avons pri-
ses au sujet des mutualités dites approuvées,
afin que, par votre onirremise, tous les mem-
bres de i'épiscopat et du clergé français en
soient informés.
Nous avons examiné la question avec îe
plus grand soin et à tous les points de vue,
désireux comme Nous l'étions de trouve/r un
moyen d'épargner aux ecclésiastiques français
de nouveaux sacrifices.
Dans Notre amour pour la France et pour
ses prêtres, dont Nous suivons à chaque pas
les admirables efforts de générosité, sous le
coup des nlus croeUles éprouves, Nous étions
disposés à autori&er les plus larges conces-
sions, pourvu que la loi eût. permis aux prê-
ties de Franco do saïuvegaorder leur dignité
et les règles de la discipline ecclésiastique.
Mais voici que l'on donwvnrto au clergé fran-
çais de former dos mutualités ouvertes à tous
ceux qui sa réclameraient, do quelque façon
que ce soit, du titre d'intéressés, sans moyen
légal d'écarter de leurs rangs des égarés ou
même des membres exclus de la communion
de l'Eglise.
On demande, en somme, aux ecclésiastiques
français de constituer un corps séparé et
d'oublier on quelque sorte leur earaolèire d«
prêtres on communion avec le Saltit-Sièg»
apostolique ; Us devraient se considérer com-
me do stimules citoyens, mais des citoyens
privés du droit accordé à tous les Français,
d'exclure do leurs inintualiités des sociétaires
Indignes, et tout cela pour pouvoir m-uoilite
des avantages matériels fort, discutaMes et
.précaires et entourés de restrictions hostiles
à la hiérarchie, dont le moindre contrôle est
positivement et oxpl.1c.ilornent exclu de par lu
loi. C'est dans l'oxrre.ico de lotir saint, ministère
gênéreusemifmt awordê à tous lours conci-
toyens sans distinction, d'un lient à l'antre dm
la France, que les prêtres âgés et infirmes no
quirent le droit à des secours pourtant «1 m*
ninio d cependant orv remise do icco.niiultr*
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
îeudi 21 Mai 1908
son
ant
Bes fonctions, c.cclésiastiquauvr-es piètres âgés et infirmes, ils s'offrent
à rendre une petite partie de tant de biens
séquestrés ; niais ce qu'ils .donnent d'une main
Ils le marchandent do l'autre par des restric-
tions et des mesures d'exception.
Dans ces conditions, il no Nous est pas pos-
sible d'autoriser la formation des .mutualités
^Àvecsa clairvoyanee habituelle.Noire illustre
»rédeces=eur écrivait en 1892 aux évêques de
France que dans la pensée des ennemis, la
Séparation de l'Eglise et de l'Etat devait être
« findifférence absolue du pouvoir a 1 égard
«l">s intérêts de la société chrétienne, c'est-a-
«lire .do l'Eglise, et la négation même de
existence ». , . .
Et Léon Xlll ajoutait : « Ils font cepen
une réeerve qui se formule ainsi :
« Dès que l'Eglise, .utilisant les ressources
» que le droit commun laisse au moindre des
» Français saura, par un redoublement de son
» activité native, faire prospérer son œuvre,
» aussitôt l'Etat, intervenant, pourra et devra
» mettre les catholiques français hors du droit
» commun lui-même.
» Pour tout dire, en un mot, l'idéa] de ces
» hommes serait le retour au paganisme :
» l'Etat ne reconnaît l'Eglise qu'au jour où il
» lui plaît de la persécuter. »
C'est, hélas ! ce que nous voyons aujour-
d'hui.
LES FONOmONS HE MESSES
Plus grave encore est la question des fon-
dations de messes, patrimoine sacré sur lequel
on a osé mettre la main au détriment des
âmes et en sacrifiant les dernières volontés
"stable, en effet, que ces fonda-
servir dans la pensée des dé-
célébrer les saintes messes, non pas
De l'2cho de Paris : '
« Il y eut la semaine dernière, au conseil
des ministres, une très grande discussion et
qui faillit amener «ne rupture entre le mtois-
toa de la marine et celui des finances. Le
premier demandait, deux cuirassés nouveaux,
fndiispensabl&s. assurait-il, pour la défense
nationale. L'autre réclamait l'argent pour les
réforme» sociales, c'est-à-dire pour le rachat
de l'Ouest, quii deimieore la dernière et grande
pensée du règne drapais que les retraites ou-
vrières ont somiUré clans le gouffre creusé par
le rwoet de M. Vivlani. C'a s'est disputé et
finalement M. Tihamson a cédé, Faudra-t-il
qu'un ouïr la nation doive redemander avec
êtes lames de sang, au Parlement qui l'aura
trahie, les cuirassés sacrifiés aux tremplins
ministériels ? «
LES l]LEClïë^S~iî]NICiPALES
La municipalité cie Saint-Etienne
Saint-Etienne, 20 mai.
On annonce que le conseil municipal de
Saint-Etienne est enfin convoqué officielle-
ment pour dimanche en vue de procéder à
l'installation de la municipalité.
La nouvelle municipalité de Brest
Brest, S0 mai.
M. Delobeau, nouveau maire de Brest, vient,
par un arrêté, d'autoriser le clergé à accom-
pagner dorénavant les convois funèbres au
cimetière en habits sacerdotaux ; on sait que
'.a municipalité précédento s'était distinguée
par son sectarisme aussi grotesque qu'odieux.
ma
cor
oliqi
ides tes
Il est
fions d
funts à
d'uno façon quelconque ou par qui que ce
s dans la forme légitime et en par-
formité avec la discipline de l'Eglise
ie ; or, au lieu de restituer ces fonda-
is entraves, on les offre à des mutua-
l'on dépouille explicitement de tout
i ecclésiastique et auxquelles, de par
i interdit toute intervention légale de
at.
en effet, ne reconnaît aucune inter-
de l'autorité ecclésiastique, qui se
it, désormais, dépourvue de toute for-
pour assurer toujours et partout la
on légitime des saintes messes et par
la même, malgré toutes les mesures que pour-
trait prendre l'Episcopat et malgré le bon vou-
loir do la majorité des très digues prêtres de
France, la célébration de ces messes serait ex-
posée aux plus redoutables péTils.
Or.Nous devons sauvegarder la volonté des tes-
tateurs et assurer la célébration légitime en
toute circonstance du Saint-Sacrifice.
Nous ne pouvons donc autoriser un système
qui est en opposition avec les intentions des
défunts et contraire aux lois qui régissent la
célébration légitime de l'acte le plus auguste
du culte catholique.
C'est avec une profonde tristesse que Nous
voyons ainsi se consommer des spoliations
nombreuses par la mainmise sur le patri-
soit
lait
catl
lions sa
lités qui
earactèr
la loi, o
l'Episco'
La loi
vent-ion
trouver£
ce légal
PUAIS BOUBBON
La représentation proportionnelle
Paris, 20 qaai.
Il y a eu, dans le groupe de la gauche radi-
cale, une véritable levée de boucliers contre la
représentation proportionnelle.
Le groupe a interdit à ses membres de pren
dro part en quoi que ce soit à la campagne
de M. Charles Benoist ; ceux qui passeraient
outre seraient traités comme des traîtres qui
•deviendraient passibles de l'exclusion du parti.
I.e cérémonial sera le même que celui ob-
servé lors du voyage 3mi-10ugueur. Une longueur et demie.
Mutuel : gagnant, 23; placés : Papillotte 17, Do-
mination 58 50.
Prix Saint-Cyr. handicap, 4.000 francs, 5.3C0 mètres
environ. — 1. Flossliilde. par ChHdWIfek et Fleur-des-
Kel"tes. à M. E. Veil-Pieard (Iloran) ; 2. Préobrajens-
ky.'n M. F,. Veil-Picard (G. Stern); 3. Hadji, à M. E.
Desprez (Paris).
Non placés : Juliette, Siinonette, Maglizen, Héron,
Laripette. .
Mutuel : gagnant, écurie Picard, 53; Placés : Flos-
sliltdo 29 50, Préobrajer.sky 19 50, Iladji 56 50.
Concours hippique du Sud-Oussi
Quatrième journée
Bordeaux, 20 ma!.
Jury : MM. Edmond La-uzun, président ; vicomte
&a Curzay, comte de Ferrand, comte d'Humières,
Henri LataiUade, Henri Perrin, de Boussac.
Prix des classas : ire division, chevaux de 3 à 4
ans. — 1er prix, 300 fr., Sud-Express, cheval aubère,
né à Mansencôme (Gers), éJsvé par M. Larrieu, dres-
sé et présenté .par M. François Bourgade.
Se prix, 250 fr., TcMo, cheval bai, né à Marembat
(Gers), élevé par son propriétaire M. Louis Délieux,
à Aueh, présenté par M. Louis Ccmminges.
Flots de rubans : Fir.asseisr, choral bai, né à
Salnt-MarUn-de-Seignaux (Landes), élevé par son
propriétaire, M. Léon Nounez, présenté par M. Ba-
raljitié, directeur de l'Eccie de dressage de Bor-
deaux.
Sa division, chevaux de 5 à 6 ans. — 1er prix, SCO
francs, Longchamp, clieval attezan, né à Bazet (Htes-
Pyrénéos) élevé à La Rochelle présenté par M. Albert
Boyron.
Se .prix, 200 fr.. Bonbon, cheval bal, né à Mascaras
(Hautes-Pyrénées), élevé par M. Jean Laforgue, pré-
senté par SI. Albert Boyron.
5e prix, 100 fr., Jacob, citerai gris, né à Crastes
(Gers), élevé par aime veuve Coueille, dressé et pré-
senté par M. François Bourgade,
Flots de. rubans : Datura., clievad bai brun, né à
Saint-Thomas (Cliarente-Inïérieurc-), dressé à l'Eeote
cto dressage de Bordeaux, présenté par M. Baraiilié.
Prix de circonscription, chevaux d'armes d'offi-
ciers inscrits sur -les contrCC.es des régiments statk.T>-
nés dans la circonscription et montés par des c-îli-
eier de cavalerie do digne, de réserve, de cavalerie lé-
gère ou d'armes spéciales en activité de service, en
uniforme, apaarteuant à ces régiments :
1" prix, Akbair, cheval bai-bran, à M. Dupin, lieu
tenant au 24* d'artillerie.
2' prix, Vcltigeur, à ai. Angla, lieutenant au 9"
chasseurs.
3° prix, Noiro, à M. de Rouville, lieutenant au 10'
VoiiKi l'arrêt :
Arrêt du 10 janvier 1908
« Le conseH d'Etat, statuant au oonten-
U ?Vu la petmete
oi nmu exprès
mr l'Estomac
Si vous voulez bien vous guérir l'estomac,
«demandez à ia pharmacie des Poudres de
Ebek, à Jeu-mont (Nord), de vous envoyer
•gratuitement la brochure qui explique cha-
que maladie de l'estomac, en môme temps
qu'elle en indique le remède certain.
IUDGET DE 1809
I.c projet de budget, do 1909 sera distribué
aujourd'hui aux députés ; on assure ù ce su-
jet au'8 est dans l'intention d'une partie du
Bloc de demander la fixation à mardi pro-
chain de la nomination de la nouvelle com-
mission (du budget
Le ministre des finances communique une
note à ce sujet.
La situation était rendue difficile du fait
du découvert avoué de 57 millions laissé par
le budget do 1908 et des augmentations consi-
dérable» de dépenses.
Pour se tirer d'affaire, les ministres ont ré-
duit leurs demandes de plus de 80 millions,
mais on sait que les demandes ainsi suppri-
. mées se représentent au cours de l'année sous
' forme de crédit supplémentaire.
Le total des prévisions de dépenses est de
3.1)7:1.035.678 francs, les recettes prévues sont
inférieures de 44 millions ; il faut donc créer
des ressources nouvelles.
M. C.aillaux déclare qu'il s'efforcera d'abord
de faire produire aux impôts existants leur
îrtaxiinum de rendement ; il s'est donc atta-
ché a. prévenir les évasions fiscales auxquelles
donne lieu l'existence de la valeur mobilière
au porteur.
Afin do limiter les pertes considérables
qu'imposent actuellement au Trésor les omis-
sions dans les déclarations de succession
ainsi que les dissimulations en matière de mu-
tation à titre onéreux d'immeubjesou de fonds
de commerce, l'administration de l'enregistre-
ment est autorisée à déférer le serment au
déclarant.
M. Caillaux espère tirer de ces-mesures 31
millions.
Un supplément de 10 millions est attendu
d'un doublement de la licence pour les débi-
tants qui vendent de l'absinthe ; cette mesure
est d'ailleurs complétée par diverses disposi-
tions, destinées à. restreindre le nombre des
débits.
Enfin, l'élévation de 1 fr. 75 pour 100 kilos
de la taxe de fabrication sur les huiles miné-
rales brûles procurera une recette de 1.050.000
francs.
On annonce également le dépôt par le gou-
vernement d'un projet de loi relatif aux con-
cessions de chutes d'eau et de forces hydrau-
liques qui aurait pour objet d'imposer aux
concessionnaires non seulement le paiement
d'une redevance correspondante à la valeur
locative réelle des forces motrices, mais en-
core l'obligation de réserver à l'Etat une
part de leurs bénéfices Industriels.
iM. Caillaux, dans son exposé des motifs,
appelle cette opération « préparer au profit
de l'Etat, sans restreindre les initiatives pri-
vées, certaines participations aux bénéfices et
lui assurer ainsi une part légitime dans les
revenus que procurent les monopoles de' fait
ou la mise en œuvre du domaine national. »
M. Caillaux annonce pour terminer qu'il
sera établi un concours pour l'attribution au
percepteur de la moitié des places de receveurs
des finances.
Enfin, le ministre déclare qu'afln de limiter
autant que possible les crédits supplémentai-
res, la mission de contrôleur des dépenses en-
gagées dans les divers ministères sera élargie
et fortifiée.
M, MiercadAer, caporal a la 16° section de
commis et ouvriers, a étfiû nommé facteur de
viUle des postes à MfflRau, par un autre airrcté
préfectoral du mente jour 30 avril
RODEZ. — Une grève. — Les ouvriers et em-
ployies aux travaux de construction du Musée
des Artistes Avej^'onnais so sont mis en grè-
ve et ont déserté lo chantier.
L'entrepreniciur a confère, à l'Hûtel-de-Villc,
avec les représentants do la munieipatoié et
a été également entendu par M. le commissai-
re de police.
lia cause de Qe conflit serait les prix offerts
par l'entrepreneur et ceux exigés par les ou-
vriers, qui voudraient être payés conformé-
ment à la série des prix de la ville. L'entre-
preneur a refusé et les a menacés de faire ve-
nir des ouvriers de son pays d'origine. Malgré
les pourparlers et l'intervention de la munici-
palité, l'accord n'a pu s'établir.
Arrestation. — Dimanche matin., a, 8 heures,
à l'arrivée du train de Cawnau-x à la halte de
Para ire, la polios a arrêté la femme Pauline
Fabre, de Carcenac-Pey.ralôs, l'auteur présu-
mée du vol commis dans la nuit du 21 mars
dernier, au préjudice des époux Gwandet. Con-
duite au poste, la prisonnière a été trouvée
nantie d'une certaine somme ; elle a recoinmi
en partie le défit qui lui est reproché, maie a
dit avoir agi avec l'aide d'un complice.
Après comparution devant le chef du parquet,
la femme Fabre a été éorouée.
Etat civiî. — Naissances. — Claire-Marie
Marchetti,, fille de François Marchetti, caser-
nier, et de Florence Tristani, caserne du Foi-
rai.
iiiîiiiiimiifiiuiiiif ST63
iHI B3I1
Société &'-s Lettres, Sciences et Aria
ris l'Aveyron
Séance du 23 février (extiraits)
Présidence de M. Noël MAISONABE, président
M. le président annonce en ces termes la
mort de M. Edmond Railhac, membre de la
(Société
« La Société a perdu, depuis la dernière
séance, M. Edmond Railhac. U était l'ami de
(beaucoup d'entre nous, il était le mien en
iwirticulier, et il était estimé de tous.
» Après plusieurs années passées an minis-
tère des fmiances, Edmond; Railhac, attitt"
tpar l'amour du pays, obtint en 1883 l'emploi
de pencepteuir à Rodez et il entra presque
aussitôt clans notre Société, dont il a été un
Membre très actif. 11 fut élu trésorier et le
•re-sta jusqu'au moment où un juste avance
nient l'appela à Aix-en-Provence. Financier
entérite, il n'a pas renfermé son esprit dans
ses fouettions, et la poésie a toujours eu pour
lui une attraction peu commune. Ses deux
principales publications, Myrtes et Pri-
mevères et Le Rouer gue, chants du souvenir,
ont fait l'objet de rapports présentés à nos
séances.
» Mis à la retraite avec le titre de receveur
particulier honoraire, il partageait son temps
entre Saint-Génie*, sa viille natale, et Monf-
pelPier. C'est d'ans cette dernière ville que la
ffnort, avmicée par un funeste accident, l'a
sunpris le 22 janvier ».
E est procédé au scrutin pour l'admission
d'un n>:er.bre titulaire, M. Enée Bouloc, avo-
oat ara barreau de Rodiez, à la demande du-
quel le Comité a donné un avis favorable.
A l'appui de sa demande, M. Routée a
adressé à la Société deux brochures dont il
«si l'auteur : Le Droit de grève et le Contrat
du travail.
iM. E. Biouloc est proclamé admis.
MM: Laurens et Bouilhac, récemment nd-
Briis, envoient leuns remerciements à la So-
ciété et se font inscrire à la section des 1er?-'
1res.
M. le vicomte de Bonald adresse une épreu-
' va de la reproduction en héliogravure du por-
tait de Léopo'ldine Frey, femme du convenir
ttonraei Ghiabot, que la Société l'a autorisé à
iprablier, et il annonce la très prochaine publi-
cation de son ouvrage sur Chabot.
I
M. le ministre de Belgique à Paris fait par-
've-wir, par l'intermédiaire de la préfecture,
lune îftproduction d'un tableau de Van Dvck,
reescrtaient volé à Courtrai, en vue de faciliter
la recherche de ce chef-ij'œuvit'e.
L Académie d'Aix, qui célébrera le ceutc-
n«!.re sa reconstitution le 9 avril 1908, com-
numque le programme des fêtes qu'elle don-
Ktera a cette occasion et invite la Société à s'v
taire re>prasi;intor.
A ÎÎPn2« c JatU 4 SS?i, î?. Oonstens, professeur
vi la Paeuffbé des lettres d'Aix est délégué nour
représenter la Société. auegue pour
Sont délégués au 13 Paris
- Congrès des société?
^- w T? 3, QU1 s© tiendra en avril à P
CcmsuS^ Canstans ' ^mpeirenr et Marius
- fe.vr.ier 1734. trouvé dans
i olwde de M Gainer, notaire à Saint-Georges-
œaivzeeiçoin, qui prouve qtla- d.eipuis celle
gâte, les mines de charbon de> Saint-Genès-do
Vertenan- mi.i «ini icf TV,,-,^
•pu. sont les mûmes que celles de
Sia.mt-GeorRe.3, et autant, exploitées. Ce docu-
iment paraît «ne le plus ancien concernant
«es mines de houille dans le Rouergue Par
cot acte, l'autorisation d'extraction est ac-
cordée au nom de Jean Raimond Ricard
seigneur du lieu, à Pierre Pastre, pour un
Prix de vinct et une livres tournois et
élites'"
UX ot luelques autres
idu%c«^-"d? Il«i, rcsse T>l» si «'«K numéros
au Message de Mutait, contenant des rensei-
^^'•^l-^^tHques suit- Claude Peyrot
VILLEFRAMGHE. — Tribunal correctionnel.
Albert Bosc, 39 ans, fermier à Décazeville, 25
francs d'amende, pour mise en vente de lait
falisifié.
—.Marie-BouiseCristophc, épouse Coural, 30
ans. .-lavandière à DecazeviiSe, 3 jours de pri-
son avec sursis pour vote.
Geneviève Costals, femme Costa, 26 ans, et
Marie Baroch, 40 ans, saus-proïéssion, à Deca-
zeville, 4 jours de prison chacune, par défaut,
pour vol de charbon.
Henri Garibal, 28 ans, mineur ù-Cransac, 20
francs d'amende pour vol de tuiles-cannelées.
— Auguste Gratacap, 15 ans, serrurieT à
Cransae, acquitté comme ayant agi sans dis-
cernement pour vol.
— Michel Servières, 32 ans, cordonnier a,
Boisse-Penchot, poursuivi pour vol d'une bicy-
clette au préjudice du sieur Aymar, est re-
laxé.
— Félix Bessières, 44 ans, marchand forain
à Capdenae-Gare, 2 francs d'amende -pour in-
fraction à la police des chemins de fer.
— Marie Vialard, femme Dunet, 32 ans, et
Justine Grès, femme Gayraud, 48 ans, ména-
gère aux Albres, se sont réciproquement porté
des coups ; la femme Dunet est condamnée à
16 francs d'amende et la femme Gayraud à-5
francs d'amende pour violences légères.
- Philémon Saucy, 38 ans, mécanicien-den-
tiste à Decazeville, s'entend condamner à 10
«.francs d'amende peur coups et (blessures aujc*]
enfants Ga-rrouste.
Léon Garric, 45 ans, propriétaire à Bran-
donnet, 16 francs d'amendé pour dégradation
d'un pont.
Etat tivil. — Naissances : Mareelle-Paulotte-
Marie-Louise Belmas, fille de Paul Belmas,
plombier, et d'Augusta Costee, avenue du Sè
gala ; Noé-Benjamin Mouly, fils de Célestin
Mouly, cultivateur, et de Rosalie Caries, ave-
nu;» du Querey ; Germain Fallières, fils de
Fiïmin Fallières, cultivateur, et de Marie Ver-
gnes, aux Posquiès ; Rog.er-Henri-Jean-Ma.rie
Dumoulin, fils deJUlien Dumoulin, peintre, et
de Marie Costes, rue du Marteau.
Publications de mariages i Jean Labrousse,
peintre, et Marie-Louise Causse, à Villeîran-
che ; Joseph-Antoine Bouteille, éditeur .et oro
fesseur de musique à Viliefranche, et Marie-
Germaine Marrot, professeur do-piano à Mar-
seillan (Hérault).
Décès : Odette-Berthe-Albertine Régy. 11
mois, rue de la Filasse ; Jean Testas, mineur,
52 ans, époux d'Anne Theil, hospice de Ville-
franche ; Julie Baulès, 74 ans, célibataire, hos-
pice de Viliefranche ; Jeanne-Louise de Bras-
sier Saint-Simon de Camboulan, 58 ans, céli-
bataire, faubourg Guiraudet ; Marceau-Henri
Colonges, 2 mois, rue des Fours-Banniers 5 An-J
tomette Desangles, 81 ans, célibataire, rue des":!
Banes ; Jean Raffy, 77 ans, veuf de Marie Ay-
ard, hospice de Viliefranche .; Antoine Alè-
gre, cultivateur, 65 ans, célibataire, hospice de
Viliefranche.
MILLAU. — Etat oivli du 8 au 15 mai. —
Naissances. — Lucien Briancon, fils de EmHe
Briançon, gantier,, et de Ernestine Millot, rue
Antoine Guy ; Jeao.-Gleye, fils de Ernest Gîeye.i
gantier, et de Marthe Marqués, rue du MOu-
ton-Couironné ; Marguerite Fossemaie, filte de
Eugène Fossemaie, gantier, et de Marthe Ri-
card, avenue de Paris ; Marie Maumy, fille do
Jean Maumy, eniptox-é des contributions indi-
rectes, et de AUphonsmue Maviel, rue de Stras-
bourg ; Léonce Veatiiiet, fils de Léon Vernhet,
gantier, et de Louise Malz-ac, boulevard de la
Gapclle ; Jean-François, fils de Joseph Fran-
çois, menuisier, et de Alexandrine Atric, rue
des Commandetirs.
Mlariages .— Clément Gély, gantierpet Loui-
se Jonquet, sans profession, à Millau ; Eugè-
ne Rabot, pharmacien à Troarn (Calvados),
et Marguerite Girard, sans profession, à Mil-
lau ; Auguste Gayraud, menuisier à Cre-iesels,
et Maria Becoules, sans profession, à Mitllau ;
Emile Got, palissonnenr, et Maria Meljac,
sans profession, à Millau ; Félix Martin, cou-
vreur,' et Claire Souques, sans profession, à
Millau.
Décès. — Eugène Balard, 56 ans, mégissier,
époux de Lonisa Malmohtet, rue du Voultre
Jules Cornuejuols, 58 ans, tanneur, époux de
Virginie Fabre, boulevai-d Richard ; Justin
Gély, 64 ans, cultivateur, veuf de Albine An-
dré, au Monna ; Maurice Nègre, 66 ans, gan-
tier, célibataire, rue du Voultre ; Madeleine
Bargonnier, 15 ans, boulevard Biéhard ; Guil-
laume Darquié, SO ans, cuMvateur, époux de
Jeanne Goulemy, boulevard Richard ; Etienne
Laget, 72 ans, cultivateur, veuf de Christine
Phiilippe. rue de Strasbourg ; Maria Carriè-
re, 18 ans, célibataire:, rue des Cormnandeursr,
Philomène Dalles, 71 ans, célibataire, boule-
vard Rioliiard.
SAINT-AFFfHQUE. — Tribunal correction-
nel. — Audience du 15 mai. — P.-J. A..., de
Saiut-Félix-de-Soi^aies, pour outrages à la
gendarmerie, quiç*iante-lmit-heures de prison.
J.-L. B..., de Manigal, conmtune de Saint-
A.ffrique, oontraventiotr à la loi du 23 décem-
bre 1874 sur le placement des enfants en nour-
rice, 16 francs d'amende.
L. D..., pharmacien, contravention à l'or-
donnance du 29 octobre 1846 sur la vente des
substances vénéneuses, 16 fr. d'amende avec
application de la loi de sursis.
iSiigement préparatoire d'absence, — Par ju-
gement an date du 16 juillet 1907, le tribunal
de première instance de Saint-Affrique a or-
donné une enquête à l'effet, de constater l'ab-
sence de Affrique (Augusite-Pierre-Céllestin),
né à Salnt-Aflrique, le 5 novembre 1838, fils
da Auguate et Catherine Vignier ou Vigiuier,
marié à RulIalie-Marie-iLoui.se Barascud, domi-
cilié on dernier lien à Suint-Afîrique, disparu
depuis plus de vingt ans.
Etat civil du 1er au 15 mai. — Naissances.
— Henri-Léonce Genieys Armand, du Canîbon,
commune de Saint-Affrique ; Yvonne-Vielorlo
Serres-Pomarède, de Saint-Affrique ; Ray-
mondJLou.is-Gimél Brussol ; Marie-Alice-Jean-
ne Cabanel-Bèzes ; Romain Raynal-Bara^eud ;
C* ertnaine-,Mairie-Rose Barthéïemy-Ni contenu.
Mariages. — Charles-Frédéric Ramire, voya-
geur de commerce, de Ssiént-Afi'rique, 23 ans,
et demoiselle Sophie-Angè.le M-outlas, sans
profession, de SainA-Affrique, 21 ans.
Décès. — Vict.oire-iM«.r.ie-,\dela'ide Paillés
sans profession, de Saint-Affrique, VBUVC do
Jacques-Sylvère Déjenn, 67 ans ; Marie Titorcl
sans profession, de Sa.tnt-Affrtque, veuve de
Auguste André, 75 ans.
Coimmine de Saint-Bressou (Mialct). — Le '
skw r Bonliioiuuiie.
Cioui(in.u.ne do IWars. —- Tes sieurs Guiral et
BOTilICiS.
OcTOmune de I/acopellle-Auzac. — Les sieurs
Rianeoux, Financés ci Dentrayguos.
GAHORS. — Conseil municipal. — Séance
du 17 mai.
Dimanche, à trois heures de 1 après-midi,
a eu lieu la séance d'instiallatton du conseil
municipal de notre ville. .
Bès l'ouverture, M. Paubert est, désigne
pour remplir les fonctions de secrétaire.
M Barquier donne lecture d'une lettre de
M. le préfet dams lacfueile est dit que la aé-
mission de conseiller municipal présiéntee
par M. le docteur Ausset est acceptée a partir
dm 17 mai.
On procéda ensuite à l'installation du cotti-
seil municipal, sous la .présidence do M.
Gayirac, doyen d'âge.
Après lecture de l'article 70 de la loi du
5 avui.l 1884, on .passe à l'élection de la muni-
cipalité.
Viottiirits, 26 ; siuffregiss expriimés, 25 ; majo-
rité absolue, 14.
Sont élus au premier tour de scrutin :
maire. M. lo docteur Darquidr, par 25 voix ;
(premier adjoint, M. Carlin ; deuxième ad-
joint, M. Oayrac, tous deux par 25 voix.
Chaque élu y va do son petit discours, qui-
ne.,n.ous apprend rten d? nouveau.
L.a séance est levée à trois heures.
SAINT-CIRQ-LA-PO?!E. — Election de la
municipalité. — Dimanche, à neuf heures du
matin, il a été orocédé, a la mairie, à l'élec-
tion du maire et de.l'adjoint, après l'installa-
tion du conseil municipal par le doyen d'âge,
M. Pradinies.
Au premier tour de scrutin, M. Joseph Del-
mas, maire sortant, a été réélu par 11 voix
sur 12 votants, et proclamé maire.
Pour l'élection de l'adjoint, le sympathique
M. Emile Lucie, adjoint sortant, a été égalle-
nuant réélu par 11 veix sur 12 votants, mais
il a déclaré, séance tanante, après avoir ex-
primé ses Eemeroiemiants, ne pas accepter le
renouvellement de son mandat.
En ç/inséquence, il a été procédé à un
deuxième tour et M. Oiibayties, de la section
dââ lîoT'ios o, été élu.
Ajoutons que la nouvelle miunicipalité est
nettement libérala
SAlNT-CfRÉ. — Nécrologie. — Nous appre
nous la moût de M. l'a-bbé Jules Pradeyrol
aumônier die l'hospice de Saini-Gé-ré, à l'agi:
do 82 ans.
Par l'àménité de son caractère, il s'était
acquis l'estime de tous. U était né à Saint
Géré et il était aumônier de l'hospice de cette
ville depuis 1871.
GOUttDOM. — Conseil municipal. — Séance
du 17 mai.
Tous les conseillers sont présents, à l'excep
tion de M. le docteur L/afoin.
Avec le cérémonial d'usage, M. Linol pro
cède à l'installation du nouveau conseil et"
cécte-la place à M. Boy, doyen d'âge.
n est procédé à la nomination du bureau.
Mt- Linol est rééàa maire par 21 voix ot 1 bul-
letin blanc. MM. Banliac, comme premier
adjoint, et Métadié, comme àewKxiùme adjoint,
obtiennent le même nambre de suffrages.
Après quelques paroles de félicitations du
doyen d'âge, M. Linol reprend la présidence
et r-etm»•(•«•-& asu tour rassc-,m>blée de la con-
fiance qu'elle lui a de nouveau témoignée.
SAINT-CLAIR. — Qbsèçues. — Jeudi soir est
arrivé, en g.ane n» *5, rue Alsaco-Lnr-,
raine, Toulouse.
Renseignements et prix courant sur da«
mande.
*s et Marchés
M:\nCHE DE r-ARIS Du 30 m »T.
. Courant. '.'9 co -, prochain, •::> 60 ; iatvMVt
I t (lwnl. '-Mi M) ; lvr.il.inoe soulciiuo a
cJrfcuJttM, 7ÎW : coiuttmma
Jeudi 21 Mai 1908
Seigles. — Courant, 17. J0 ; procUialH, 17 40 j JjilitetV .•
*oiit, 17 20 j 4 dont tors, ïT j tendance soutrfne.
Avoiiws. — Courant, lâ 3 5:p «sJiain , il? 10 ! fiUtr-
let-aoùt, 17 35 ; tendance calme;
Colza. — Disponible en cuves à n,u, 84 t> i gôll-
Tant, 84 23 ; .prochain, 83 75 ; 4 do nUlf, (K Ta 1
juillet-août, 82 ; tendance soutenue,
Lin. — Disponible en cuves àuu, 62 75 ; cowanf,
52 50 ; proelmtn, 52 50 ; 4 de mal, 52 50 s.JUillet-
août, 52 50 ; tendance soutenue.
Alcools —- Disponible, 17 50 ; cour.tnt, 47 50 ; pro-
chain, 48 i juillet-août, 48 75 ; 4 ' derniers, 41 50 ;
3 d'octobre, 40 ; 4 premiers, 4 C50 ; tendance faible ;
Stock, 37 085 ; circulation, 85Q.
Sucres. — Courant, 31 875 ; prochain, 31 7S5 ; 4 de
mai, 31 875 ; juillet-août, 32 ; 4 d'octobre, 30 ; ten-
dance faible ; roux cultés, SB 875 ; autres jets,
iiS S75 ; raffinés, 03.
MARCHE DE BORDEAUX Du 20 mai.
Blé, 21 85 à 22 fr.
Farines. — Fleurs, 3t 75 ; .premières marques, 31 50.
Sons gros, 15 50 ; ordinaires, 14 25- ; Piata, HWUI-
'evage, 5 à 7-, peiits canards pour l'élevage,
4 à 6; dindes, 10 à 12: pigeons, 1 A 2; pouJes vieil
fies, 5 à G, le tout la paire.
pestiaux : bœufs de travail de 4 à 5 ans, 800 i
1,000; vaches de travail de 4 à 5 ans, eoo à 700; tau
•ivaux da 2 à 3 ans, 500 à 600, le tout la paire; bosuis
trras pour la boucherie, 80; moutons pour la bou-
cherie. 80 à 90, le tout les 100 kilos; veaux pour la
boucherie, 1 à 1 03 le kilo; porcs gras, 100 à 110 les
100 kilos; petits porcelets pour l'élevage, 60 à 65 1
Gibier : laipins d© garenne ou domestiques, de 1 25
a 2 la .pièce,
lEufSj o 60 la douzaine.
GERS
Selssan
Blé, de 17 50 à 18 ; avoine, de 9 à 0 50 ; orge, de
\0 à 11; fèves, de 11 à 12 ; maïs, de 14 à 15, le tout
l'hectolitre.
Place à la volaille, — Dindons,. 15 à 16; dindes,
île 10 il 12; poules, de 5 à 6; chapons, do 8 à 9 -, pin-
tades, dé 6 à 7; poulets, de 3 à 4; pigeons, de 1 50
à 2; oies maigres, de 8 à 10 ; oisons, de 4 à 5; cane-
tons mulards, de 2 50 à 3; canetons communs, ûe 1 25
à 1 50 -, le tout la paire.
Œufs, 65 c. la douzaine.
r,apins domestiques pour la reproduction, de 2 25
à 2 50 ; lapins domestiques ordinaires; do 1 50 a 2, lo
tout la .pièce.
ïolrait des bestiaux. — Bce-ufs-de travail., do 800
à. flSo tr. | vaclus, de 700 à 800 f>, ; breaux, de 500 à
600 fr.; Unisses, do 350 i 450 fr., le tout la paire.
Marché aux porca. — Paies gras, de 1 à l 10 le
kilo ; .porceleto, do 45 à 60 fr, la pièce, suivant
grosseur.
Nixjaro.
Blé, do.17 50 4 17 75 ; avoine, de 9 25 à.9 50; mats,
de 14 75 à 10 ; orge, de 13 60 à M ; seigle, do.ii 75
ù 15 ; haricots, de 39 75 à 40; fèves, do 14 75. a '5;
vesces, dé -19 75 A 20;.pcimmes (te terre., do 6 75 à '/ SO,-^
le tout l'hectolitre ou les 80 kilos.
Son, .
tr.; génisses d'un an, de 350 à 430 fr.; génisses- dc-3
ans, do 700 à 800 fr., lo tout la paire.
Veaux de boucherie. 95 c. le kilo, poids vif.
Coahons de lait (baisse), de 30 a «0 fr. ; cochons
prêts à engraisser (baisse .sensible), 50 le quintal»
de 50 kilos, poida-vif ; codions gris, 65 fr. le quin-
tal de 50 kilos.
Volaille (baisse légère) : poules vlclUcï. rte 5 50 a
6 fr. ; poulajreles, 4 50 à 5 fr. pvi'e.s 3 50 a 4 55
pigeons, 1 75â 2 fr. ; dindons. 14 5G h 16 50 ; dindes.
12 50 à 15 50 ; dindonneaux, 9 50 a 12 Ir., le-tout la.
paire.
Canetons communs, 05 a 75 centimes t canetons
mulets, 95 c. à l 20 ; oisons (hausse) décrois ou qua-
tre jours, 2 àr.a 2ô ; un jeu plus fciands, 2 55 à 3 25,
lo ton t la pièce.
Lapins, 1 25 à 1 50 la tl'éce.
Les œufs se sent vendus 55 c. ta dcuzaUv».
LOT-ET-GARONNE Aig'uU'jn.
Foire du 1S mai r
Notre foire du mois do mai, (fui a eu lieu- diman-
che dernier, n'a rien valu ; U n'y avait lias 1 do.
monde, tout le monde étant occupé aux travaux,
agiicoles qui pressent beaucoup.
M est arrivé par les différents trains de 1-T jour-
née 238 voyageurs, 87 venant du côté de Bordeaux et
151 venant du cotô d'Agen ; il a élé expidié trois
wagons de bestiaux, c'est-a-dire que notre foire a été
une bien petite foire.
Néanmoins, nous avons pu recueillir les CTUIS dos
différentes denrées ou des-animaux, cours qui sont,
purement nominaux.
Bœufs de travail, l.oeo à 1.100 fr. ; breaux, 30C \
650 fr. ; vaches de travail, 700 à 900 fr. : génisses,
300 à 400 £r., le tout 4a paire.
I/ss veaux pour Ja boucherie valaient de 3 95 à ! 03
Je kilogramme, poids vif.
Marché -à la volaille : poules, 5 à 6 fr. , poulets,
4 50 à 5- fr. ; pigeons pattus, 2 23 ; petits pigeons,
1 à 1 25 ; canetons, 2 fr., Je tout la paire.
Œufs, 0 55 à O 60 4a douzaine.
Charcuterie. — Jambonsoie derrière. 1 15 a 1 35 :
jamaxms de devant, l à 1 10 ; saucissons, 3 fi . le
tout le demi-kilo ; les quativripiods de cochon. 2 75.
Asperges, 0 60 à 0 70 la botte de 1 kilo ; petits pers,
0 25 le kilo ; artichauts, 0 15 .pièce.
Elé, 18 fr. ; avoine, ta » ror.rus, 17 50 ; orge,,
12 fr. ; sorgho, S fr. ; haricots. 30 fr. ; fèves, 11 75 ;
seigJe, 14 à 15 fr., le-.lout.l'hectolitre.
Foin, 4 fr. ; paille, 2 23 lé quintal.
Alose, 0 fr. 70 le demi-kilo.
ne peuvent «ta» demandées que pour ledit parcours..
Les cartes d'abonnement de 3 ou 0 mfs dont la
validité expirerait après la clôture rExposHlçni,
cesseront d'être valables le lendemain de cette date.
Par contre, colles do 6 mois dont la validité expire-
rait avant la clôture, seront valables jusqu'à cette
date inclusi«ement et psur toutes autres conditions
restent soumises aux dispositions des tarifs G. V.,
n' 3, Orléans, et G. V. n" 103, Orléans-Midi.
2 S
Eu 20 Mai [Dépêche télégraphique,!
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Consolidés anglais
Consolidés anglais
Argentine 5 *. 163b—
Autriche 4 % or (10 flor),
Egypte unifiée.
Espagnole extér
Espagnole ester
Hongrois 4 % •
Italien 5 % y
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UUSSe -S % 1S67-1869
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Dons du Trésor 1004....
Lettres de gage 3 1/2
Dcite ottomane unmée
Ottomanes priorités
Ottomanes 4 "!„ cons
Douanes ottomanes
Lots du Congo.
ACTIONS
. tnte
CHEMIN DE FER D'ORLÉANS
EXPOSITION INDUSTRIELLE
INTERNATIONALE DE TOULOUSE
Caries d'abonnement à demi tarif pour
les exposants
II est délivré aux exposants participant à l'Exposi-
tion industrielle de Toulouse en 1908, des cartes d'a-
bonnement de 3 ou de 6 mois, de toutes classes, com-
portant une réduction de 50. % sur les prix du tarit
.spécial G. V. n* 3, Orléans, et du tarif commun G. v.
n" 103, Orléans^Midi.
Ces cartes sont délivrées à partir du 15 mai aux
intôressés.sous condition d'un -parcours minimum de
50 kilomètres entre leur domicile commercial et Tou-
louse sur présentation de leur'-oarte d'exposant et
COLRS-
OBLIGATION*
Ville de Part* (MM « %
_ ' 969 3 *t
Communales
Foncières
ï37t 3 %
1875 4 %
1876 4 %
M92 2-1/2 %••
1854-96 2 1/2 %
1899 2 %
10M4 2 1/2 %
1905-2 3/4 %...
1879
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1891
1892
1899
1879
1883
Banque de France
Banque de France
Banque Paris
Comtstolr d'escompte'.
Crédit foncier
Crédit lyonnais .•
Crédit lyonnais ••••
Société générale
Banque ottomane
Banque ottomane
B&ne-Gueîma ••
Est-Algérien
Est ,
P.-L.-M;
Midi • s.'
Nord
Orléans • —
Ouest •
Ouest-Algérien f».
Autrichien
Lombarde
Nord-Espagne
Nord-Esyagne
portugais
Saragosse
Sara^osse
Cîiaïis. Sosnowice
Charb. Sosnowice
Cto P-aris. du Gaz
Cie Transatlant
Messag. martt
Métropolitain
Rio Tinto
Suez (Canal maril)
Thomson-Houston
Carmaux
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85 40
85 45
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Nord-Espagne ire série, estampillée, 379 ; Saragosse
ancienne lro hypoihôque, 300 75 ; Iximoardc 3 ,Q
ancienne, 311 50.
Consollâê anglais Su
S % français 30
Banq. ottomane. . 19
BOURSE DE LONDRES
h4. i Italien ....
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.[.. I Egypts ....
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Londres
Londres (chèques)...
Allemagne
Espagne court)
Espagne (long)
Uuenos-Ayrcs (orj..
06 72
271
91 25
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103 1)2
170 112
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25 10 112
25 13 112
122 .718.
432 .112.
437 .1[2.
127 27.1.
COURS DES PRIMES
«O 82; dont 25....
. .. dcnt '25..
730 ..(dont 2 fr.
723 ..jdont 5...
3 % dont 50
3''% dont )0
Extér. dont 50...
Banc, ottom. d.5
Rio dont 10
BOURSE DE MADRID
Intérieurs 83 CO Extérieurs - »• •»
BOURSE DE TOULOUSE
3 % Porteur, 93 80 ; 3 % Amortissable, 93 20 ;
Obligation tunisienne 3 %, «Ji ; Tonkin 2 | %, 79 10.
Fonds.d'Etat étrangers. — Hongrois 4 %, 97 50 :
Russe 3 % 1891, 72 5 0; Russe 4 % 18.80, 85 25 ; Russe
consolidé 4 % Ire série, 8S 50; Extérieure estampillée,
C 80 . 03 55 ; Chinois 4 %, 93 25.
Valeurs diverses (actions). — Mines de Carmaux,
Omnibus et Tramways de Toulouse
Service à partir du lundi 0 avril 1903
SEMAINE
Lardenne. — Aller : matin, 6 h., S h., 10 h.;
soir, midi, 2 h., 5 h. — Retour : matin, 7 h„
9 il., 11 h.; soir, Th., 3di., G h.
Saint-Simon- (par la Cépière), — Aller : ma-
tin 0 h-. Il- h.; soir, 4 h. — Ketour, : matin,
8 h. 30. midi 45 ; soir. G*h.
Cuànahx (par la Cépière). Aller : matin,
G h.; soir, 4 h. — Retour : matin, 8 h.; soir,
° Gastanet. — Aller : matin, G h., 10 h. 30 ;
soir, 4 h. 30. — Retour : inulin,-7Th- 45, midi 30;
S °sàinte-Agne. — Aller : matin, 6 h., 10 h. 30;
soir, 4 h. 30. — Retour ; mutin, 8 h. 15, 1 h.;
soir, 6 h. 30.
Blagnac (par le Polygone). — Aller : matin,
11 li ; soir, 5 b. — Retour : matin, midi ; soir,
G h.
Blagnac (par l'Embouchure). — Aller : ma-
tin, 6 h. — Retour : matin, 7 h.
Lufourgue-tte. — Aller : matin, G h., midi ;
soir, G h. — Retour : malin, 7 h.; soir, 1 h.,
7 h.
Montaudran (Pont-des-Demoiselles). — Al-
ler : matin, 8 h.; soir, 3 h. — Retour : matin,
9 h.; soir, 4 h.
Saint-Martin-du-Tonch-Colomiers. — Aller :
matin, G h.; soir, 4 h. — Retour : matin,
7 li. 30 •; soir, 5 h. 30.
Plaisance-Tournefeuille. — Aller : matin,
G h., 11 h.; soir, h h. — Retour : matin, 7 h. 45;
soir, 1 h. 30, 6 h. 30.
Braquevllle-Portet. — Aller : matin, G h.;
soir, 2 h. — Retour : matin, 7 h. 30 ; soir, 4 h.
DIMAKCHE
Lardenne. — Aller : matin, G h., 8 h., 10 h.,
midi ; soir, 2 h., 5 h. — Retour : matin, 7 h„
9 h., 11 h.; soir, 1 h., 3 h., G h.
Saint-Simon (par la Cépière). — Aller : ma-
tin, 6 h., 11 h.; soir, 2*., 5 h. — Retour : ma-
tin, 8 h., midi 45 ; soir, 4 h., G h. 15.
Cugnaux (par la Cépière). — Aller : matin,
G h.; soir, 2 h. — Retour : matin, 1 h. 30 ;
soir, 3 h. 30.
Castanet. — Aller : matin, G h., 10 h. 30 ;
soir, 2 h., 5 h. — Retour : matin, 7 h. 45,
midi 30 ; soir, 3 h. 30, 6 h. 30.
Sainte-Agne. — Aller : matin, 6 h., 10 h. 30 ;
soir, 2 h., 5 h. — Retour : matin, 8 h. 15 ;
soir, 1 h., 4 h., 7 h.
Blagnac (par le Polygone). — Aller : matin,
11 h.; soir, 5 h. — Retour : matin, midi ; soir,
6 h.
Blagnac (par l'Embouchure). — Aller : ma-
tin, 6 h.; soir, 2 h, — Retour : matin, 7 h.;
soir, 3 h.
L-afourguette. — Aller : matin, 6 h., midi ;
soir, G h. — Retour : matin, 7 h.; soir, 1 h.,
7 h.
Montaudran (Pont-des-Dcimoise'.lcs).
1er : matin, 8 h.; soir, 3 h. — Retour ; imut;,
9 h.: soir, i h.
Saint-Martin-du-Tourh-Colomiers. — AlV^ l
matin, G h., il h.; soir, 4 h. Retour : mâiL- 1
7 h. 15 ; soir, midi 15, 5 h. 30.
alIn »'
Plaisance-Tournefeuille. — Aller : matin
G ii., 11, h.» soir, 4 li. — Retour : matin
7 h. 45 ; soir, 1 h. 30, G h. 30. aim "
Braquevllle-Portet. — Aller : matin, 6 h'«i'
soir, 2 h. — Retour : matin. 7 h. 30 ; soir, 4
Lignes électriques
J E. Rue Alsace-EorraiP.o à Croix-Daurade
(Pontdo l'Hers). — Aller : G h„ 7 h., 8 h., o h
10 h., 11 h., midi, 1 h., 2 h., 3 ta., 4 h., 5 h'M
G h., 7 h., 8 h. — Retour : G h. 30, 7 h. 36":
8 h. 30, 0 h. 30, 10 h. 30, 11 h. 30, midi 30' •
1 h. 30, 2 h. 30, 3 h. 30, 4 h. 30, 5 h. 30, G h 30''
7 h. 30, 8 h. 30.
N E. Ruo Alsace-Lorraine a Lalande-Aimanu
ville _ Aller : G h., 7 h. 20. 8 h. 40, 10 h .
11 h. 20, midi 40, 2 h„ 3 h. 20, 4 h. 40, G h '
7 h. 20. - Retour : G h. 40, 8 h., 9 h. 20, 11) h. 40*
midi ; 1 h. 20, 2 h. 40, 4 h., 5 h. 20, G h. 10, 8 h.
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supplémentaires à partir de midi (si le tc.nps
le permet), sur les iisnea JE et NE, il des heu-*
rcs intercalaires avec celles du service.
U sera fait également, les dimanches, dés»
départs supplémentaires : sur la ligne JE,
jusqu'à. 9 h. du soir ; sur la ligne NE, jusqu'à'
8 h. 40 du soir.
Le mardi, pour la. ligne de Sainte-Agno-Cas- :
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Départ de Toulouse, le 7 septembre à midi!
45 minutes. Retour à Toulouse, le 24 septembre'
à 11 h. 20 du soir.
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en France et en Italie, 335 francs ; 3c classe,'
en France, et 2e classe, en Italie, 310 francs.
Groupe B. — Circulaire en Italie. Itinérai-
re • Toulouse, Cette, Monaco, Monte-Carlo,'
San-Remo, Gênes, Pise, Florence, Rome (ex-i
cursion facultative à Naples, Pompeï, Sorren-
te et au Vésuve). Rome départ, Lorette, Bolo-J
gne, Venise, Padoue, Milan, Gênes, Monaco,!
Marseille et Toulouse.
Départ de Toulouse, le 7 septembre, à midi.
45 minutes ; retour à Toulouse, le 30 septembre
à 11 h. 20 du soir.
Durée du voyage, 24 jours. Prix : Ire classe,!
en France et en Italie, 480 francs ; 2e classe, I
en France et en Italie, 425 francs ; 3e classe,)
en France et 2e classe en Italie, 400 francs.
Conditions. — Les prix fixés ci-dessus, port* I
chacun des deux groupes, comprennent les dé* ,
penses ordinaires du voyage, soit : 1° le trans-
port en chemin de fer ; 2° la nourriture (trois 1 ,
repas par jour dans de très bons hôtels) ; 3° j
le logement donnant droit à une chambre con- ,
fortable ; 4° les omnibus on les voitures à l'ar- j
rivée et au départ des trains dans toutes les!
villes où on devra séjourner à l'hôtel ; 5° lea!
divers pourboires.
Pour les renseignements et les adhésions,-,'
s'adresser à M. l'abbé DubouTg, à Lévignac-^
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154 Feuilleton du 20 mai 1908
PAR
Georges PRAPEL
TROISIÈME PARTIE
n
VENGEANCE A FROID
— M«,i9, Excellence, reprit-elle, en
ectitiïiùant da s'adresser 4 à son maître,
loulas les fenêtres sont grillées, et per-
sonne n'entre au château sans que Ru-
•rick Horizon ou moi noua en aiyons con-
naissance.
— Allez chercher Rurick ! cria Wla-
dimir.
La coilère et en même temps aussi la
frayeur commençaient à l'affoler.
Au vol il avait parfaitement saisi l'an-
goisse qui avait crispé le oharTOuit vi-
sage de Sophio Mcaser.
Le pristar sortit de sa poche un long
sifflet d'argent et en tira trois sons pro-
longés et stridents.
Six garvadoïs se montrèrent,
leur chef, la casquette plate, la redin-
gote boutoiuiéa di*»it, à boutons de mé-
tal.
Larges d'épaules, impassibles, on de-
vinait que c'étaient de complets instru-
ments automatiques.
En même temips qu'eux, Rurick se
présentait devant son maître.
— Les clefs ! toutes les clefs, criait ce-
lui-ci, s'adressant à son intendant et à
sa femme de charge.
L'officier de police, en quelques mois
brefs, avait donné-un ordre à l'un de ses
hommes.
Celui-ci sortit et revint presque aussi-
tôt. Il avait été poster des sentinelles de-
vant les portes d'entrée.
Rurick et Sophie avaient, immédiate-
ment iivré toutes les clos» au pristar.
— Non I non ! fit celui-ci, vous allez
nous accompagner.
S'adressant à Wladimir :
— Vous avez un plan de-'Ny-Sîôtt, Ex-
-cellence ?
— Je ne sais... je... Il doit y en avoir
un dans les archives.
— Faitesule quérir piar votre inten-
dant.
— Il y a eu de grands changements,
des réparations importantes.
— Je m'en rendrai parfaitement
compte. Je désire avoir le plan en main.
Il n'y a qu'à s'incliner.
Quelques minutes plus tard, grâce à
Rurick, le plan se trouvait dans les
mains do l'officier de pu-lice.
Alors la perquisition comimença.
Le plan à la main, 1© pristar visita
d'abord le rez-de-chaussée.
Aux grands couloirs il plaçait doux
hommes, puis Rurick et Sophie lui ou-
vraient les pièces, les salles, les cham-
bres et les awritoires.
Les cheiftinées n'étaient pas oubliées.
Le pristar constata qu'cilea avaient été
grillées, elles aussi.
Au premier étage, arrivé à un pavil-
Jon donnant sur le jardin, Wladimir
voulut s'interposer.
— Ceci, fit-il en se mettant en travers,
ce sont les appartements de la comtesse
Paloutine, je né pense pas...
— Je demande bien pardon à Votre
Excellence, reprit froidement l'officier
de police, mes ordres portent que je dois
tout visiter.
Sophie et Wladimir se regardèrent.
Diable d'homme ! H perdait tout.
Renée allait certainement voir en lui
un sauveur.
Renée allait se plaindre, Renée allait
crier.
Wladimir tenta encore un effort.
— Je dois vous prévenir, dit-il d'un
ton très calme, que toutes ces précau-
tions de grillages et de l'erinetures|d'is-
sues que vous avez pu constater oin été
, prises relativement à la comtesse Pa-
! loutine.
Le policier secoua la tête.
— Je n'ai pas à m'oceuper de la com-
tesse Paloutine.
Wladimir, maladroitement, insistait.
— Vous n'avez pas reçu . d'ordres...
c'est très bien... seulement, moi je dois
vous prévenir. La comtesse a l'esprit
quelque peu dérangé. Parfois mêmo ses
accès sont très violents. Elle, est atteinte
d'une maladio bien connue et qui, mal-
heureusement, de l'avis de tous les mé-
decins, est toujours incurable. Maladie
parfaitement cïassco : le délire de la per-
sécution.
Lo policier écoutai*., sans qu'un mus-
elé de son impassible visage eût une
contraction quelconque.
H avait siinipleinent l'air de dire :
« — .T'attends, quaâid vous aurez fini
I vos petites lusloirasi, je rejpi"enda'ai le.
1 eeuss d« mes opérations... •
Sophie dut ouvrir les portes.
Le pristar, d'un coup d'œil, arrêta ses
hommes sur le seuil.
Il faisait une concession ; dans l'ap-
partement de la comtesse Renée, Palou-
tine pénétrerait seul.
Les gardes qui raccompagnaient se
tiendraient dans l'antichambre.
Renée était étendue sur sa chaise lon-
gue.
A travers les barreaux dont les hau-
tes fenêtres avaient été garnies, elle re-
gardait la campagne toute verte, les ci-
mes d ! 3s arbres feuillus, ot au-dessus
d'eux le bleu du ciel éclairé par un ra-
dieux soleil couchant.
Elle voyait ce riant tableau et la mort
était dans son âme, car les monstres qui
ne cassaient de la torturer y avaient tué
la divine espérance.
Un brait de voix inconnues !
La porte s'ouvrît et ,devant les hai-
neux visages de Sophie Mosser, d© Wlar
dimir, do Rurick, elle apercevait l'être
impersonnel et impassible du policier.
Celui-ci saluait avec une raideur mili-
taire.
Renéo était vaillante. Si abattue
qu'elle pût être, elle résolut de tenter
un effort. Elle se leva et marcha droit
au pristar.
— Qui que vous soyez, monsieur,
écoutez-moi el venez à mon aide. Je suis
Française 1 J'ai épousé le comte Palou-
tine. Et, après avoir tenté fie se débar-
rasser de moi ,il me retient prisonnière,
séquestrée, me traitant de la façon la
plus indigne.
L'o'fficier do police l'écoutait-il ?
Doucement, il avait écarté la com-
tesse, et il s'excusait, auprès d'elle, lui
disant de sa voix iin.portuj'bable :
Pardon, Excclionoa l Je suis mu
missiott.
Renée, malheureusement pour ©Me,
n'avait point fait sa déclaration d'un
ton calme.
Les larmes étaient venues inonder son
visage !
v
Suppliantes, ses mains se tordaient.
Elle s'accrochait aux vêtements du po-
licier, en lui disant à travers ses san-
glots :
— Prenez pitié de moi, monsieur !
Prenez pitié 1 Je vous en conjure ! On
m'a séparée de ma mère !... de ma mère
bien-aimée.
Elle alla retomber sans force sur sa
.chaise longue.
Le policier, minutieusement, mais
rapidement, avait inspecté dans le petit
salon où elle se trouvait tout ce qu'il
avait à voir, tous les coins et recoins qui
auraient pu permettre de se dissimuler
à une créature humaine, et il sortait,
sans détourner la tête, sans paraître sur-
tout accorder aucune attention aux dé-
sespérées lamentations de la pauvre tor-
turée.
Depuis longtemps la nuit était venue.
Ny-Slott comprenait des corps de lo>-
! gis immenses, d'interminables corri-
i dors, des successions de salles, de halls,
accompagnés d'innombrables chambres
latérales.
Rien, on ne trouvait rien.
A côté du pristar, Sophie marchait,
livrant les clés, une à une, aidant elle-
tafime et pratiquant les recherches.
Toujours rien.
Si maître qu'il fut de lui-même, la
physionomie de l'officier do police com-
mençait à exprimer le désappointement.
Avec une joie contenue ,Sophie Mos-
| ser lisait les tracas de ce sentiment siur
, WQ visage.
' — Et votre appartement ? où se trott-
ve-t-il, Sophie Mosser ? demanda à'
brûle-pourpoint le pristar.
La femme de charge -ne sa troubJ»
point.
— Il me semble que nous sommes pas,
ses devant.
A cet instant, Wladimir qui avait co-
pieusement insisté sur les alcools, Wla-
dimir n'y pouvant pins tenir, rejoignit
les policiers.
— Eh bien ! vous n'avez rien pu troux
ver, n est-ce pas ? Que vous avais-jo dit*
— Je n ai rien trouvé, il est vrai, —
répliqua avec un ironique sourire le.
pristar. — Je vous ferai remarquer, Ex*
ceLlenoe, que ce n'est pas une raison!,
pour qu'il n'y ait rien.
Et il ajouta :
— Nous allons remonter, si vous 1M
voulez bien, au logis de la femme do
charge.
Sophie Mosser, qui avait repris fout*»
son assurance, se déconcerta de nou-
veau.
Si son visage demeurait imrpas^iW»
ses mains tremblaient, et c'était avec de§
mouvements nerveux, un désordonné
cliquetis, que les clefs sonnaient dauà
ses mains et qu'elle ouvrait et refermait
les portes.
Son appartement,- élégant et soi-riS
tout comme ceîui d'une petite maîtres-,
se, ne présentait rien d'anormal.
Tout s'y trouvait dans un ordre cou*
plet et absolu.
Sur le seuil de la porte, le pristar s'a*
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m
Jeudi 21 Mai «§08 _„ r . ww
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Avec sa clairvoyance habrtueîle.Notrc illustre
TOédécesseur écrivait en 1892 aux évoques de
Fr.in.re nue dans la pensée des ennemis, la
RéSaration de l'Eglise et de l'Etat devait être
* vindifférenec absolue du pouvoir à l'égard
Sesintérêts de la sociêèé chrétienne, c'est-à-
dire de l'Eglise, et la négation même de son
eX Ettjécm XIII ajoutait i « Us font cependant
une réWve qui se formule ainsi i
. Dévoue l'Eglise, utilisant les ressources
» nue te droit commun laasse au moindre des
. v^ownis saura, par un redoublement de son
1 acSbvite native, Taire prospérer son œuvre,
, auiitùt l'Etat, intervenant, pourra et devra
, mettre lea catholiques français hors-du droit
' fpour 'tout dbe en un mot, l'idéal de ces
k hommes serait le retour au paganisme :
. l'Etat ne reconnaît l'Eglise qu'au jour ou il
> lui plaît de la persécuter. .»
C'est, hélas 1 ce que nous voyons aujour-j
d'hui. ' \
LES FONDATIONS DE MESSES
Plus grave encore est la question-dés fon-
dations de messes, patrimoine sacré sur lequel
on a osé mettre la main au détriment des
Û.mes et en sacrifiant les dernières volontés
des testateurs.
Il est incontestable, on effet, que ces fonda-
tions devaient servir dans la pensée des dé-
funts à célébrer les saintes messes, non pas
d'une façon quelconque ou par qui que ce
soit, mais dans la forme légitime ot en par-
faite conformité avec la discipline de l'Eglise
catholique ; or, au lieu de restituer ces fonda-
tions sans entraves, on les offre à des mutua-
lités que l'on dépouille explicitement de tout
caractère ecclésiastique et auxquelles, do par
la loi, on interdit toute intervention légale de
l'Episcopat.
La loi, en effet, ne reconnaît aucune inter-
vention do l'autorité ecclésiastique, qui se
Trouverait, désormais, dépourvue de toute for-
ce légale pour assurer toujours et partout la
célébration légitime des saintes messes et par
là même, malgré toutes les mesures que pour-
rait prendre l'Episcopat et malgré le bon vou-
loir de la majorité des très digues prêtres de
France, la célébration de ces messes serait ex-
posée aux plus redoutables périls.
Or.N'ous devons sauvegarder i% volonté des tes-
tateurs et assurer la célébration légitime en
toute circonstance du Saint-Sacrifice.
Nous ne pouvons donc autoriser un système
qui est en opposition avec les intentions des
défunts et contraire aux lois qui régissent la
célébration légitime de l'acte le plus auguste
du culte catholique.
C'est avec une profonde tristesse que Nous
voyons ainsi se consommer des spoliations
nombreuses par la mainmise sur le patri-
ut d'y remédier autant que uos-
faisons appel à tous Nos chers
"rance de vouloir, une fois l'an-
f une messie aux intentions des
dations, comme Nous le forons
une fois par mois.
BiÉROSITÉ DU SAINT-PERE
et malgré tes limites de nos res-
ous avons déjà déposé la somme
pour la célébration de deux rnilte
r an aux mêmes intentions, afin
les des trépassés ne soient pas pri-
suffrages auxquels elles avaient
ne la loi, telle qu'elle est conçue
u, ne respecte plus.
ic toute l'effusion de Notre âme et
ge de Notre très vive et paternelle
jour la France que Nous vous don-
Très Çtoetos Fils, à vous, à votre
lux fidèles de vos diocèses, la béné-
ftos larmes de sang, au Psïfemmt qui l'aura
trahis, les cuirassés sacrifiés aux tremplins
ministériels T »
Le budget de 1S09
Paris, 20 mal
T-e nouveau budget de M. Caillaux rencon-
tre un accueil on ne peut plus frais.
Les plus-values considérables de l'an der-
nier n'ont pu améliorer sensiblement notre
situation ; que sera-ce donc si une année mau-
vaise lui succède ?
Ce qui n'est pas fait pour calmer les
appréhensions, ce sont les procédés tlont se
propose d'user le ministre pour faire rendre
aux taxes existantes tout ce qu'elles sont sus-
ceptibles de produire.
M, Caillaux est hanté de cette idée que
hoauo-jup de valeurs au porteur se dérobent
au fisc au moment des successions, de là une
série de mesures destinées à vexer les pos-
sesseurs de ces sorbes de titres.
L'article sur les pétroles a tout l'air de son
côté d'un os à ronger offert gracieusement
aux collectivistes ; ici l'expédient fiscal s'an-
nonce comme lo prélude (d'une monopolisa-
tion plus ou moins déguisée de la fabrication
du pétrole par l'Etat.
A la Chambre, de nombreux radicaux s'é-
levaient notamment contre le projet de dou-
blement de la licence des débitants qui ven
dent de l'absinthe.
« Ce sont tous les débitants qui seront frap-
pés, disaient-ils. car tous en vendent ; on
s'expose ainsi à provoquer une révolte redou-
table de tous ces auxiliaires do la démoera
tie ».
Bref, on déclare un peu partout que l'œuvre
budgétaire actuelle ost la justification du sys-
tème de M. Poincaré ; liquider le déficit par
un emprunt, ou de» impôts nouveaux ; telle
est l'alternative, étant donné d'ailleurs que
le déficit réel s'élève à plus de cent millions.
S!. FALLIÈRES A LOMÏS
Londres, 20 mai.
Voici, dans ses grandes lignes, le program-
me du voyage que doit faire le président de
la Répiibliqué Française à Londres :
M. Fallières quittera Paris lundi matin, 25
mai ; il doit arriver à Boulogne vers dix heu-
res et demie et s'embarqi*ra à onze heures
et demie pour Douvres où'ïl restera une heure.
A Douvres, le président sera salué par le
prince Arthur de Connaught ; un train spé-
cial l'amènera à Londres où il sera reçu à la
gare par S M. Edouard VIL
Lo cérémonial sera le même que celui ob-
servé lors du voyage du président Loubet.
M. Fallières sera conduit au palais de Saint-
James qui sers, sa résidence pendant son sé-
jour à Londres.
Lundi soir il dînera à la cour.
Mardi, le président de la République se ren-
dra à l'ambassade de France pour recevoir la
colonie française ; il visitera dans la journée
l'Exposition franco-an glaise ; le soir, dîner
chez le prince et la princesse de Galles et bal
à la cour.
Mercredi, M. Fallières assistera au déjeuner
donné en son honneur au Guild-Hall ; le soir,
gala à l'Opéra.
Jeudi, le président visitera l'hôpital français
et passera une partie de la journée à Wind-
sor.
Lo soir, il offrira un dîner au roi et au prin-
ce de Galles.
M. Fallières partira vendredi matin de Lon-
dres pour rentrer à Paris.
I
En outre
» i< mat
la cinqu de Fan
ème.
PIUE
née 1303
PP X.
du Pape eî !a Presse
Paris, 20 mai.
liques de Francs, s'incli-
ond respect et une filiale
le refus nui s'est imposé
Chef de l'Eglise, groupés
vécues et de leur clergé,
ne action surnaturelle iu-
les jours meilleurs où à
vols et de mesures d'ex-
enfin^-te respect de la
e, la reconn
virai e liberté
de
sance de
Du
MM
; 2 Vf*
Paris, 20 mai.
JOURNAUX ANTIELOCARDS
il (Liber), SUT l'interpelleition Gau-
M. Briand n'a pas signé le manifeste,
i désavoue pas les idées. Par égard
son chef Clemenceau, il n'a pas voulu
» la bataille contre le président du
1 sur le terrain électoral, mais il de-
sur le terrain social le partisan des
que M. Clemenceau a condamnées. Il
ente au cabinet tes hommes que M. Cle-
au . a dénoncés comme des aritinatio-
et flétris comme des antipatriotes,
i cela ! C'est bien cela ! » s'exclamait
nceau, pendant que Briand parlait, et
n se demandait quel était celui des
qui se raillait de l'autre ou si tous
«ux ne se moquaient pas d© la Gham-
Gaulois (Desmoulins), à propos du ra-
l ministère serait, paraît-il, décidé à
à l'occasion du rachat, la question de
mec. M. Clemenceau l'affirme et capen-
je ne puis croire qu'il commette une
reeuveuas militaires
ÉTAT-MAJOR GÉNÉRAL
Paris, 20 mai.
La prochaine promotion dans l'état-major
général qui aura lieu le 25 juin comprendra :
Trois généraux de division, en remplace-
ment des généraux d'Enteaigues, Borgnis»
Desbordes et Herson, atteints par la limite
d'âge.
Six généraux de brigade, en remplacement
des trois généraux de brigade qui Seront pro-
mus divisionnaires et des généraux Bandens,
Robert et Valny, passés dans la deuxième
section (réserve).
La promotion comprendra, en outre, dans
le servies de l'intendance, un intendant mili-
taire, en remplacement de M. Dingler, passé
dans le cadre die réserve ; c'est le sous-inten-
dant militaire de première classe Art us qui
a des chances d'être élevé à ce grade.
Dans te service do santé, un médecin ins-
pecteur, en remplacement da M. Geschwind,
qui n'a pas été remplacé à la promotion de
mars ; oetôté vacance sera comblée par l'un
des médecins principaux do 1" classe CJiassu
ou Pitot, tous deux classés pour te grade de
médecin inspecteur.
Dans le service des contrôleurs de l'année,
un contrôleur général de 2' classe, pour rem-
placer le contrôleur de 1" classe Lacapelîe,
contrôleur dtes dépenses engagées du miais-
tèire dra la guerre, dont la limite d'âge sera
atteinte le 10 juin prochain.
Dans les troupes..coloniales, le colonel Bon-
mer, de l'artillerie coloniale, recevra les
étoiles.
Au conseil supérieur de la guerre, il y. aura
lieu de pourvoir au remplacement du général
Borgnls-Desbordes ; c'est aussi au mouve-
ment du 25 juin que le général de division
Pister sera nommé au commandement de la
division d'occupation de Tunisie.
RÉSERVE ET TERRITORIALE
Paris, 20 mai.
Le sous-lieutenant d'infanterie territoriale
dont le nom suivant a été promu au grade
de lieutenant et maintenu dans son affecta-
tion actuelle : 125' régiment d'infanterie, M.
Pou s.
Les sous-lieutenants do réserve dont les
noms suivent ont été promus au grade de
lieutenant et maintenus dans leur affectation
actuelle, savoir :
Régiment d'infanterie de Mirande; MM". Bar-
bot ; de Narbonne, Salaman, Sabarthez ;
de Perpignan, Génie ; d'Albi, -O'Byrne, de
Cousin, de Lavallière' ; de Montauban, De-
nècli, Warin ; de Saint-Gaudens, Monnerot-
Damaine ; de Mont-de-Marsan, Cinqualbres,
Duchesne, Mesnager, Lassera©, Massonneau.
MINISTRES EN VOYAGE
M. EKirîiîGU à NSi£SSa?gl!03
Paris, 20 mai.
Répondant à l'invitation des sénateurs et
députés du Cantal, M. Barthou, ministre des
travaux publics, assistera le 21 juin à l'inaugu-
ration dé. la ligne de chemin de fer de Bort à
Neussaxgues. qui doit relier sur ce point l'Or-
léans et compléter la nouvelle ligne de Paris à
Bézvers.
Les ouvriers des manufactures des tfifcaci
Paris, 20 mai.
Lo congrès des ouvriers des manufactures
de tabac s'est réuni ce matin, sous la pré-
sidence do M. Dunot, de Lille ; il a émis te
vœu que dans les manufactures où elle existe
encore, ia moyenne de confection soit défini-
tivement abolie.
Le congrès a émis le vœu que l'administra-
tion sanctionne les mesures demandées par te
personnel ouvrier ayant comme but d'amélio-
rer les produits fabriqués, entre autres la
taxation lorsque cette mesure est demandée
par une majorité d'ouvriers d'un atelier déter-
miné. Le personne,! civil de Sa guerre
Paris, 20 mai.
Un congrès extraordinaire du -personnel ci-
vil des étabiisesments do la guerre s'est ou-
vert ce matin à la Bourse du travail pour
protester contre te licenciement d'un grand
nombre d'ouvriers appartenant aux arsenaux
de la guerre.
M. Ghahanv, do Saint-Etienne, présidait,
assisté de MM. Gaurel, de Toulouse, et-Cham-
bos, de Tulle.
Il a été déedié qu'une délégation se rendrait
demain auprès du groupe parlementaire et
vendredi au ministère do la guerre.
Le nombre des 'Ouvriers congédiés est, à
l'heure actuelle, de 1.600.
fes mameflons qui durent êtr* pris les uns
s/près les «u très.
Après avoir franchi l'Oued, les colonnes ar-
rivaient à lierighits ; à cet endroit les nom-
breux douars qui, surpris, n'avaiont pas en-
core» levé leur camp, étaient saccagés.
Mais là me s'arrêtait pas la poursuite qui
continuait accentuant encore ta déroute des
ennemis.
A 5 heures du soir, les troupes n'avaient
pas cessé leur marche on avant ; après onze
heures de combat, le généra) donnait l'ordre
de ramener au camp les morts et les blessés,
Car' on no comptait pas rentrer au bivouac lo
mémo soir. rt
La poursuite se prolongeait jusqu a ! Oued
Dallia, à environ vingt kilomètres du bi-
vouac.
A co moment, deux compagnies seulement
du 2' étranger restaient assez fortement en-
gagées, mais rapidement l'artiiiterie les dé-
gageait.
Le combat cessait vers C h. 30, après la dé-
route complète de l'ennemi, qui laissa tout
derrière lui, abandonnant des teintes et des
trou!>eaux.
L'artillerie de 75, quoique difficile à manier
dans un pays aussi accidenté, a rendu de
grand:; services ; un seul canon s'est, renversé
dans les rochers et a subi des avaries qui te
mettent hors de service.
TJn peloton du 1" étranger, sous les ordres
-du serpent Lcmoine, s'est t-arTIcifitereanent
distingué ; ce peloton, placé en pointe d'a-
t vant-frarde. a eu à soutenir un assaut furieux
de nombreux Marocains. Le sergent Lemoine
a été blessé à la tête de ses hommes.
L'opération a été merveU'eusèment bien
conduite dans un terrain difficile et inconnu
qui a beaucoup fatigué les hommes,
ÏAi succès a été complet d'ennemi a subi des
pertes considérables : nous avons eu 3 morts
et 22 blessés, dent 3 gravement.
A 9 h. 30 du soir, les troupes ont repris
leurs bivouacs et Sites sont rentrées le lende-
main matin au camp du Boucheron,
1" priK, Akh.nr, cheval hal-bra*, A M. Duptii, Ucu-
tenant nu w rVittlliette.
i» prix, Voltigeur. A M. AnfflA, lieutenant au 9"
tthssseul'S.
3' prix, Nolro, A M. quis de Narp et-
Labau.
Remarqué dans l'assistance : marquis et marquise
de Lordat, M. Fondi de Niort, le vaillant conjeiHer
général de Belcalre, les membres do la famille do
Fournas, M. Teisseire, chef d'escadron d'artillerie en
retraita, et sa famille, M. d'Embry de Rôdeuse,
marquis et marquise de Narp, etc.. etc.
Mme et M. Synneswet ont eu la délicate pensée da
parcourir avec leur cortège les rues de Bram, que
Mie Mathilde de Fournas connaissait si bien dan»
les visites qu'elle multipliait auprès des malades,
sans souci du danger qu'elle courait.
Un lunch des mieux servis réunit ensuite les Invi-
tés au château de Ja Seignoure, dans une salle toute
fleurie et magnifiquement décorée. Des toasts pétil-
lants d'esprit et remplis de cœur ont été portés aux
A notre tour, nous leur offrons nos meilleurs
vœux de bonheur.
te TfS^ B" f 3 !
L'armée azizisto cernée
Tanger, 19 mai.
îjes tribus hostiles ont attaqué, dans le pays
des Beni-Hassen, l'armée d'Àbd el Azlz qui
avait quitte Rabat pour Foz et cette armée ne
peu plus ni avancer ni reculer.
L'armée possède de l'argent, mais les tribus
lui ont coupé les vivres ; on s'attend à co que
tes soldats désertent en masse ou bien qu'ils
fassent cause commune, d'ici peu, avec Mou-
lai Hafid. • ...
Le mouvement Uafidîen doit être consiaere
connue des plus sérieux. Tanger, 20 mai.
La nouvelle de l'isolement complet de l'ar-
mée d'Abd el Aziz est confirmé ; tout co qui
lui reste -d'artillerie, d'armes et de munitions
et d'argent est engagé et l'expédition est con-
sidéré 'à juste titre COTUrne constituant sa der-
nière carte.
On annonce ici qu'une députation envoyée
par Moulai Hafid est arri> r ée dans le camp et
négocie la reddition de toutes les troupes.
Las opérations du général d'Amstdo
Tanger, 20 mai.
Un télégramme du camp du Bouchc-ron, 17
mai, donne les ranseignements complémdn-
taires que voici sur l'encragement que le sé-
néral d'Amcde a eu te 16 mai avec tes M'Da-
kras et au cours duquel nous avons eu trois
tués et vingt-trois -blessés.
Profitent des renseignements recueillis au
cours de la derniùro rciKmnaissanco du 11
mai, te général d'Arnade avait pris le 15 tou-
tes sas dispositions pour le lendemain et les
troupes, composées de trois brigades formant
deux colonnes, allaient prendre bivouac.
Lia première colonne cuni'preiaait La i" et la
2° brigiadie, et la seconde comprenait la 3' bri-
Cade formée en deux cariés.
" Des deux colonnes s'établissaient sur te
flanc et en arrière du roameloln des Cinq
Caroubiers au-dessous du poste installé par
le commandant du camp du Boucheron.
On avait interdit d'allumer des feux afin
de pouvoir surprendre l'ennemi : l'arrivée des
colonnes avant t-.u lieu pendant la nuit, l'é-
veil n'avait pas été donné.
Le- 16 à 4 heures du matin, le mouvement
eommeocait : é S lreuws, les deux colonnes
S vêlent franchi l'Oued M'Za.beru et péné-
traient au petit jour dans te massif des M Da-
tes* .'i
A 5 h. 15, la 3" brigade qui marchait h
droite prenait contact avec quelques Maro-
cains placés en vedette sur les premiers con-
treforts. >
Ces Marocains étaient refoulés sur la prre-
mione colonne qui, ayant pénétré dans le
massif par la m Peine coulée que lors du pré-
cédent combat, leur barrait la route aux en-
virons de Sok.revA)>ou.
Pris eotae itoux feux, tes Marocains se re-
pliaient préctpitaiMEMBt, mais après avoir
donné liai arme dis no tardaient pas à revenir
plus nombreux, fonmta.nl un riidcau développé
sur le frtmt de momlipeux douars déjà signa-
lés du côté de BMlflhMS «dams le but do les
masquer.
Kn raison des difficultés du terrain, tes co-
lonnes se dépAoysiicnt sur »tm teont
eondo. fatsification.
Il no .soutient plus que si nous avons dit
qu'il n'y avait pa.j représentation propor-'
tionnoîle, c'était, d'une manière absolue,
a raison do l'absonce dos royalistes ou des-
conservateurs dans la liste de concentra- i
tion.
Il se borne à prétendre que cette absente 1
do ,1'élément, conservateur constituait « un\
de nos principaux griefs ».
Ce qui est radicalement inexact.
Certes, pour essayer do faire croire t\ Wi
vente de sou ««sortion, te Tt h grumme re-
produit nos observations relatives au dé-;
finit de représentation conservatrice dam*'
la liste.
Séi itenwnt, .. ah t seutemonl, il on sup
prhrn ««an sourciMer tu fin qui 3oBnaW|
Lyoées (enseignemimLsféciaU ; votants, 267. 1 |>ncMinenit à nolro *unia-rinws toute sa
Voici, à travers ce .que noua avons écrit,
la partie citée par le Télégramme :
ïjes conservateurs nrcfttaneoi dits nlont au-
-unio soi*e de «ji«"esùiitaUioii clans ces trente-
Ex noms : die mfmaa- les intérêts catholiques
n'ont pas trouvé un seul représentant, parmi
jees tiwte-eix candidats, (nui osât taire à leur
Ejctotence la plus lointaine allusion ; nous te-
nons cependant ;i faire observer qu'il y u des
jgonseirrvateurs et des catholiques dans la ville
$dc Toulouse, des conservateurs et des catbo-
Bques '
Attire et fOf
Itfff^ Tontei Phai-mac^rtDrosu^iqçsJ
De notro correspondant particulier :
LYON, BELLEY, NANTKS, SUISSE ALLEMANDE
ÎHLBAO
Lourdes, 20 mai.
La premier acte du grand pèlerinage de
Lyon a été une belle procession de l'église pa-
roissiale à la Grotte, hier, dans l'nprès intdl.
Pendant. détlX heures, 7,000 pèlerins «ut dé-
filé a travers les rues de la ville, chaque grou-
pe du diocèse do LyoïL avait sa bannière en
tête.
Deux heures durant, les habitants du Lour
des et, tas nombreux etrangors oui «eslsté au
défilé
Jeudi 21 Mai 1908
: JUÎL
cou-
TÛ ;
4 do
ten-
Seigles. — Courant, 17 « r prac&ain, 17 -4» -tnlEct-
«oût, n 25 j 4 derniers, 17 j tendance Kentemie
Avoines. — Courant, 18 3 5;p rocliaiil, tS tt)
let-août, 17 85 ! tendance. oEflme,
Calza. — Disponible en cuve^-à nu, S4 25 ;
jant, 84 23 ; .prochain, 63 75 : 4 do mal, 6!
juillet-.ioût, 82 ; tendance soutenue.
Tin. — Disponible en cuves ami, 52 7B ; courant,
52 50 ; prochain, 52 50 ; 4 de -mai, 59 60. : Juillet-
août, 52 50 ; tendance soutenue,
. Alcoolo. — DtaponiMe, 47 50 ; courant, 47 59 ; pro-
chain, 48 i JutUct-août, 43. 75 ; 4 d^ffnieïs. 41 50 ;
S d'octobre, 40 ; 4 premiers, 4 C50 ; tendance faible ;
Stock, 37 09a i circulation, 850:
Sucres. — Gourant, 31 875 ; uroclmin, 31 783
mai, 3 1 875 ; juillet-août, 32 ; 4 d'octobre, 30
«lance faible ; roux cuites, £6 875 j autres jets,
2S S75 ; raffinés, 63.
MARCHE DE BORDEAUX Du 20 mal.
Blê, 21 sa à 22 fr.
Farinés. — Fleurs, 31 75 ; .premières marques, 31 50.
Sons gros, 15 50 ; ordinaires, 14 26- ; Plala, man-
qua ; refasses Unes, 16 fr. ; ordinaires, W tr. ;
Maïs. — Roux Plata disponible, 18 50 ; blancdu
pays, 19 50 ; Cinquautini Daaubo disponible, 20 50,
Avoines. — Poitou grises, 18 fr. ; Bretagne grises,
17 50 ; Algérie, inanquo.
.Seigle, 17 50.
Orces, 13 fr. ; Algérie, 1G 75.
HAUTE-GARONNE
Toulouse, 20 mal.
Céréales. — Bladettes, blés supérieurs, les 90 Ml.,
JS 50 à 1S 75; bonne qualité, 13 à 1S 25; blés mitadlr.3
fins, 17 âO ; seigle du pays, les 75 kilos. 12
à '3 DÛ ; orge, les 60 kilos, 9»te à 10 ; avoine,
les 50 kilos, 8 75 a 9 ; maïs blanc, les 75 kilos,
12 à 12 73 ; haricots, l'hectolitre, do 25 à 20 fr. ;
fèves, les 65 kilos, do 12 50 à 13; vesces noires, les SO
kilos, BO.
Farines et Issues. — Minot fleur, les 122 kilos,
Cl 50 ; minot extra ou premières, les 122 kilos,
CO 50 ; R. G., les 100 kilos, 17 50 à- 18 fr. ; repasses,
15 à 16 fr. les 100 kilos ; sons, 14 à 14 50 les l'OO kilos.
Graines fourragères. — Trèfle, les 100 kilos, 150
û 155 fr. ; luzerne (sainfoin du paysk.do 120 à 135 fr.
Foin, 3 80 à 4 40 ; sainfoin, Ire coupe (nouveau),
't 5 Oà 5 ; nouveau, 3 à 3 G0 ; 2o et 3e coupes, 4 à
4 50 ; tréfile, »» ; paille-blé, 2 30 a 2 60 ; avoine,
1 75 à 2, les 50 kilos.
Bois à brûler. — Les 50 kilos, de 1 75 à 2.
TARN-ET-GARONNE
Beauanont-de-Lomagne.
Marché-refoiro du 16 mai. — Voici lesteouis pratl
Qués dans la foire du 16 mai :
Blé fin, 17 75 à 18; avoine, Il 25 à 15; haricots, 28
fèves, 12 à 15, lo tout l'hectolitre.
Volaille : petits poulets dits poulets de grain, 3 50
à 3 75 ; petits poulets moyens, 4 à 4 50 ; petits oisons
ipour l'é.'evago, 5 a 7; petits canards pour l'élevage,
A à 0; dindes, 10 à 12; pigeons, 1 à 2; .poules vieil-
les, 5 ii 6; le tout la paire.
Bestiaux : bœufs de travail de 4 à 5 ans, 800 i
i;0C9; vaches de travail de 4 à 5 ans, 600 à 700; tau-
reau.1: de 2 à 3 ans, 500 à 600, le tout la paire; l>ceiifs
gras -pour la boucherie, 80; moutons pour la bou-
cherie. 80 à 90, le tout les 100 kilos; veaux pour la
boucherie, 1 à 1 05 le kilo; porcs gras, 10O a 110 les
.; petits porcelets pour l'élevage, 60 à 65 la
lue G
à 2
a;
Mer : Lopins do garenne ou domestiques, do 1 25
la pièce,
fs, o CO la douzaine.
GERS
Seissan.
Blé, de 17 -30 à 18 ; avoine, do 9 à 9 50 ; orge, de
lo à 11: fèves, de il à 12 ; maïs, de 14 à 15, le tout
l'hectolitre.
Place à la volaille. — Dindons, -15 à 16; dindes
ûe 10 à 12; poules, de 5 à 6; drapons, de. 8 à 9 ; pi
tades, do 6 à 7; poulets, de 3à 4; pigeons, de l 50
à 2; oies maigres, de 8 à 10 ; oisons, rte 4 a. 5; ca»
tons mùiards, de 2 50 à 3; canetons communs, ce l 25
i i 50 ; do tout
Kst-Algérien
"st S % ancienne
Midi 3 % ancienne
Nord 3 % ancienne ;
Orléans 3 % ancienne!
Ouest 3"% ancienne
Ouest-Algérien
P.-L.-M: 3 % (fusion ancienne-)...
Panama lots
Panama lois libérés
Siiez b %
Autrichien 3 %, 1" hypothèque..
'ombardo ancienne
.-.ord-Espagne
Portugais
Sarasossa
MARCHE EN EANQXJ3
Etat d'Alagoaa
Huanchaca a
Briansk
De Beers
Tbarsis
Val d'Aran
May — . i... ...
Cape Copiier
Chaitered
East P,and
Goldftelds ,
Uobiason Gold
Kaoct Mines
537 .. 539 ..
491 .. «94 ...
401 50 401 ..
535 .. 530 50
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3 CG .. 3li: ..
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430 ... 43:) ..
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309 50 395 ..
454 .. 452 25
461 50 4C2 ..
505 • 500- .
430 ..' 424 ..
436 .. 456 ..
408 .. 406 50
493 50 495 75
428 .. 427 ..
428 ..
411 50 442 7 5
431 50 430 50
450 75
450 ..
439 .. 417 ..
42.8 75 KS 5 3.
425 50 420 ..
435 75 434 75 ;
110 .. 109 75
582 75 595 !"
4 .2 . 434 ..
311 .. 310 ..
370 ..
350 ..
380 ..
348 ..
39G 73 394 ..
(Pontdes-Damoiseltes). — Ar ,
h.; soir, 3 h. — Retour : luatij •
jaint-Martin-du-Touch-Colomlers. — Aller !
ttin, G h., 11 h.; soir,_4 h. Retour T'inatin^
APBES BOTJRSB
3 %
De Beers
East Rar.d
Rand iiinea
423 . . 1 422 ..
94 00
94 ..
302 ..
305 ..
270 .. 271 ..
4:9 ... 130
280
*àé . '.
3G ..
172 50
19 50 'iè 75
93 .. 91 25
88 75 84 ïâ
228 .. 220 .,
131 50 140 ..
96 80 PB 72
27(1 .. 271 ..
91 25
151 50 149 ..
ex-coupon 56, 1817 -..Mines d\MbI, ex-coupon 22, 9^ ;
Ohomins de fer du Sud-Oucsl rinsis, etc.
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— Dé-pHriitïf, le flacon, 3 fr. ; franco, 3 £r. 75. -
Traitement complet pour un mois: 13 fr. 50,iranco
postal i3 fr. Î5.
Do
I1H£B0 5 CEI'
«Kl S.œSÏSKWBZS ....... i . y - tà - M -
ANOKS fOOaa. pKtffctai, i « ïijurdjura », les soldais du 17e, venant
Vf Gafsa ;.iis ont été aussitôt embarq^éa pour
Çtu»,
6*.
s Nous publions le résultat des élections au
Conseil supérieur de l'instruction publique.
—
1.0 jugement, dans l'affaire du « Foyer », .
donne raison aux auteurs, cê dit que M. C!a- :
reîio devra reprendre les répétitions de i::
se dans ia quinzaine. —«>—
Le Sud-Express a déraillé, vers minuit, près
'6s la frontière ; pas d'accident ds personnes.
La harka marocaine battue à Bou-Denib
*'es* enfuie à cent kilomètres environ j elle*
a misse plus de six cents morts sur le ter-
rain.
—•fr-
ocs dépêches rte Tanger assurent que la
jnéhaiîa d'Abc! ei AZÏE a été complètement cer-
nés par ij2s .tribus, et qu'elle négocie sa reddi-
tion à Môu'aï Hafid.
—lo—
} Mortier, à M. KL Caiilault, a gagné. le Prix
SiSgard'Qwdis (20;000 fr.}, au Tremblay.
—>-
; Lire la dernière heure à la 3" page.
; On rencontre parfois, en ce monde,
fles gens doués d'une vertu fâcheuse : ce
isont les jeteurs de mauvais sorts. Les
rencontrer, c'est déjà grave, à ce qu'on
ait. Etre regardé par eus, c'est encore
pis. Mais les toucher, c'est le comble de
ia gnigne. 0n trouve, en rentrant chez
mi, le rôti brûlé ; la chaise où l'on s'as-
sied se brise ; et le facteur ne manque
;pas de vous remettre un paquet de mis-
Jivfts annonçant l'incendie de votre fer-
me, le kçadh de vos valeurs ou l'épi zoo-
),ie de vos bestmux.
Le parti opportuniste participe de
Jette maléfique pmssahce. Il a le mau-
vais ostt. Partout où il met le doigt, des
catestraphes se produisent. Exemple
paceradie du- Bazar de la charité ; exem-
ple, les "bombes éclatent sous les pas du
président de la République les 13 et 16
juin, les 18 et 31 août 1897 ; exemple,
l'ouverture de l'agitation dreyfusiste, la-;j
fameuse lettre J-accuse, la déclaration
'rie M. Méline : « Il n'y a pas d'affaire
^Dreyfus », les troubles d'Algérie, la crise
agricole, etc., etc., le tout, pendant
tëèxareice du dernier ministère opportu-
niste, de 1896 à 1898.
: Si encore cette spécialité regrettable
ae s'étendait qu'à des faits indépendants
He la volonté du parti jettatore, il n'y
aurait pas grand'chose à dire. Mais, par
l'es interventions réfléchies dans les af-
faires politiques et par l'art, où il ex-
iCBlîe, de dénaturer ou de fausser les cho-
ses les plus simples, l'opportunisme
>'éussit à compromettre des intérêts de
Jnemier ordre. Et de cela, naturelle-
teient, l'opinion lui sait le plus mauvais
gré.
C'est ainsi qu'à Toulouse, il y a quinze
lours, la réforme électorale touchant la
Représentation des .minorités a été tuée
dans l'œuf par une manœuvre où se re-
ïrouve l'ordinaire tour de main des ré-
publicains -opportunistes.
Ils avaient, pendant près d'un an, dé-
ployé de très grands efforts aux fins de
pe rapprocher des radicaux. Lors des
élections départementales do 1907, ils
Soutinrent chaleureusement les pires
blocards, détrousseurs de biens d'Eglise,
«hsulteuïs de religieuses, approbateurs
*ït protecteurs du mouchardage maçon-
nique.
Ayant donné ce premier gage à de^
yens qu'ils avaient précédemment traî-
nés dans la crotte, les opportunistes
Poursuivirent leur campagne en orien
tant de plus en plus leur public dans la
direction de la préfecture ; avec la der-
nièrç et la plus bouffonne insistance ils
représentèrent les radicaux comme les
sauveurs de la société moderne, les rem
parts du patriotisme, les champions de
l'ordre moral, et, cela fait, réclamèrent
tour place dans la liste municipale éla-
borée, sous l'œil vigilant, de la Dépêche,
par les soins du Grand-Orient.
Honteusement éconduits, ils en appe-
lèrent à la représentation proportion-
nelle. C'était leur droit. Malheureuse
ment, pour faire de la représentation
proportionnelle, il faut l'unanimité des
partis. Or, le parti radical, bénéficiaire
de 10.000 voix au premier tour, ayant
refusé son adhésion, la représentation
proportionnelle était dans l'eau.
Il n'y avait plus qu'à se rendre au
Scrutin soit isolément, soit en procédant
la concentration des farces opposées
,a nx radicaux. Ce dernier système préva-
lut. Mais donner à la concentration son
véritable nom qui est, précisément, la
^nceitiration, cela ne pouvait pas en-
^r dans des esprits véritablement op-
' Partunistes.
| , Un baptisa, donc la combinaison sous
'o vocable de représenta/ion proportion-
nelle. A la vérité, cette représentation
•^Ww'tionnelle ne représentait ni le
.V^'ti radical ni ses 10.000 adhérents.
'Mats on tourna la difficulté eu allant re-
'îpêeher au foncl d J un
Jeudi 21 «ai !908
Avec sa clairvoyance habituene.Notre Htetee
prédécesseur écrivait en 1892 anx évêques de
France que, dans la pensée des ennemis, la
Séparation de l'Eglise et de l'Etat devait être
« l'indifférence absolue du pouvoir à lézard
des intérêts de la sodé» chrétienne, çest-à-
diro d© l'Eglise, et la négation même de son
existence ». , , ,
Et Léon XIII ajoutait î « W font cependant
une réserve qui se formule ainsi i
« Dès que l'Eglise, utilisant les ressources
» ou* la droit commun laisse au moindre des
» Français sauta, par un redoublement de son
» activité native, faire prospérer son œuvre,
» aussitôt l'Etat, intervenant, pourra et devra
» mettre les catholiques français hors-du droit
• commun lui-môme.
» Pour tout dire, en un mot, l'idéal de ces
» hommes serait le retour au paganisme :
» l'Etat ne reconnaît l'Eglise qu'au jour où. il
» lui plaît de la persécuter. »
C'est, hélas 1 ce que nous voyons aujour- j
d'hui. (
LES FONDATIONS DE MESSES
Plus grave encore est la question des fon-
dations de messes, patrimoine sacré sur lequel
on a osé mettre la main au détriment des
âmes et en sacrifiant les- dernières volontés
des testateurs.
Il est incontestable, en effet, que ces fonda-
tions devaient servir dans la pensée des dé-
funts à célébrer les saintes messes, non pas
d'une façon quelconque ou par qui que ce
soit, mais dans la forme légitime et en par-
faite conformité avec la discipline de l'Eglise
catholique ; or, au lieu de restituer ces fonda-
tions sans entraves, on les offre ù des mutua-
lités que l'on dépouille explicitement de tout
caractère ecclésiastique et auxquelles, de par
la loi, on interdit toute intervention légale de
l'Episcopat.
La loi, en effet, ne reconnaît aucune inter-
vention de l'autorité ecclésiastique, qui se
trouverait, désormais, dépourvue de toute for-
ce légale pour assurer toujours et partout la
célébration légitime des saintes messes et par
là même, malgré toutes les mesures que pour-
rait prendre l'Episcopat et malgré le bon vou-
loir de ia majorité des très dignes prêtres de
France, la ©éléîJration de ces messes serait ex-
posée aux plus -redoutables périls.
Or.Nous devons sauvegarder U volonté des tes-
tateurs et assurer la célébration légitime en
toute circonstance du Saint-Sacrifice.
Nous ne pouvons donc autoriser un système
qui est en opposition avec les intentions des
défunts et contraire aux lois qui régissent la
célébration légitime de l'acte le plus auguste
du cuïto catholique.
C'est avec une profonde tristesse que Nous
voyons ainsi se consommer des spoliations
nombreuses par la mainmise sur le patri-
moine des morts.
Dans le but d'y remédier autant que nos-
Sible; Nous faisons appel à tous Nos chers
prêtres de France de vouloir, une fois l'an-
née, célébrer une messe aux intentions des
pieuses fondations, comme Nous le ferons
Nous-niSme une fois par mois.
GÉNÉROSITÉ DU SAINT-PÈRE
En outre, et malgré les limites de nos res-
source?. Nous avons déjà déposé la somme
nécessaire pour la célébration d© deux mille
messes par an anx mêmes intentions, afin
que les Sapes des trépassés ne soient pas pri-
vées des suffrages auxquels elles avaient
droit et que la loi, telle qu'elle est conçue
aujourd'hui, ne respecte plus.
C'est avec toute l'effusion de Notre âme et
comme gage de Notre très vive et paternelle
affection pour la France que Nous vous don-
nons, _ Nos Très Chars Fils, à vous, à votre
cierge et aux fidèles de vos diocèses, la béné-
diction apostolique.
Donné 'à Rame, le 17 mai dis l'année- 1903,
do Notre Pontificat la cinquième.
PIUS PP X.
La lettre du Pape et Sa Pressa
, . Paris, 2-0 mai.
De la Croix :
« Tous' les catholiques de France, s'incli-
tnaut avec un profond respect et une filiale
obéissance, devant le refus oui s'est imposé
. à la conscience du Chef de l'Eglise, groupés
"-êques et de leur clergé,
le action surnaturelle in-
, les jours meilleurs où à
vols et de mesures d'ex-
rteis larmes de sang, an Parlement qui l'aura
trahie, les cuirassés sacrifiés aux treniiplins
ministériels ï »
i. FMLIÈBES
prép
cessé
tant
nt enflirs-le respect de
que, la reconnaissance
8
DU
«lier
IL n'.
pour
enga
sans*
Soleil
et
»t a
Paris, 20 mai.
JOURNAUX ANTJBLOCARDS
(Liber), sur l'interpellation Gau-
riand n'a pas signé le manifeste,
avoue pas les idées. Par égard
hef Glemencciau,- il n'a pas voulu
bataille contre le président du
lo terrain électoral, mais il de-
là terrain social le. partisan des
M. Clemenceau a condamnées. 11
lu cabinet les hommes que M. Cle-
dénoncés comme des aniinatio-
létris comme des antipatriotes.
. ! C'est bien cela ! » s'exclamait
r, pendant que Briand parlait, et
demandait quel était celui des
se raillait de l'autre ou si tous
se moquaient pas de la Gham-
riîee f arieïïientairc
»AUId BOUBBOB
Le budget de 1909
Paris, 20 mal.
Le nouveau budget de M. Caillaux rencon-
tre un accueil on ne peut plus frais.
Les plus-values considérables de l'an der-
nier n'ont pu améliorer sensiblement notre
situation ; que sera-ce donc si une année mau-
vaise lui succède ?
Ce qui n'est pas fait pour calmer les
appréhensions, ce sont les procédés dont se
propose d'user le ministre pour faire rendre
aux taxes existantes tout ce qu'elles sont sus-
ceptibles de produire.
M. Caillaux est hanté de cette idée que
beaucoup de valeurs au porteur se dérobent
au fisc au moment des successions, de là une
série de mesures destinées à vexer les pos-
sesseurs de ces sortes de titres.
L'article sur les pétroles a tout l'air de son
côté d'un os à ronger offert gracieusement
aux collectivistes ; ici l'expédient fiscal s'an-
nonce comme lo prélude id'ime monopolisa-
tion plus ou moins déguisée de la fabrication
du pétrole par l'Etat.
A la Chambre, de nombreux radicaux s'é-
levaient notamment contre le projet de dou-
blement de la licence des débitants qui ven-
dent de l'absinthe.
« Ce sont tous les débitants qui seront frap-
pés, disaient-ils, car tous en vendent ; on
s'expose ainsi à provoquer une révolte redou-
table de tous ces auxiliaires de la démocra-
tie ».
Bref, on déclare un peu partout que l'œuvre
budgétaire actuelle est la justification du sys-
tème de M. Poincaré ; liquider le déficit par
un emprunt ou des impôts nouveaux ; telle
est l'alternative, étant donné d'ailleurs que
le déficit réel s'élève à plus de cent millions.
ËTAT-MAjOU GÉNÉRAL
Paris, 20 mai.
La prochaine promotion dans l'état-roajor
général qui aura lieu lo 25 juin comprendra :
Trois généraux de division, en remplace-
ment des généraux d'Ent.raigues, Borgnis-
Desbordes et Herson, atteints par la limite
d'âge.
Six généraux de brigade, en remplacement
des trois généraux de brigade qui Seront pro-
mus divisionnaires et des généraux Baudens,
Robert et Valny, passés clans la deuxième
section (réserve).
La promotion comprendra, en outre, dams
le service de l'intendance, un intendant mili-
taire, en remplacement de M. Dingter, passé
dans le cadre de réserve ; c'est le sous-inten-
dant militaire de première classe Artus qui
a des chances d'être élevé à ce grade.
Dans le service de santé, un médecin ins-
pecteur, en remplacement die- M. Geschwind,
qui n'a pas été remplacé à la promotion de
mars ; celée vacance sera comblée par l'un
des médecins principaux de 1" classe Chassa
ou Pitot, tous deux classés pour le gracie de
médecin inspecteur.
Dans le service des contrôleurs de l'armée,
un contrôleur général do 2' classe, pour rem-
placer le contrôleur de 1" classe Laeapelle,
contrôleur des dépenses engagées- du minis-
tère die la guerre, dont la limita d'âge sera
atteinte le 10 juin prochain.
Dans les trou:pes ; .coloniates, lo colonel Bon-
nier, 'de l'artillerie coloniale, recevra les
étoiles.
Au conseil supérieur de la guerre, il y. aura
lieu de pourvoir au reonplaoeanent du général
Boignis-Daabordes ; c'est aussi au mouve-
ment du 25 juin que le général de division
i Pister sera nommé au commandement de la
j division d'occupation de Tunisie.
P.ÉSEBVE El TERRITORIALE
Paris, 20 mai.
Le sous-lieutenant d'infanterie territoriale
j dont le nom suivant a été promu au grade
} de lieutenant et maintenu dans son affecta-
tion actuelle : l£5° régiment d'infanterie, M.
Pous.
Les sous-lieutenants de réserve dont les
noms suivent ont été promus au grade -de
lieutenant et maintenus dans leur affectation
actuelle, savdir :
Régiment d'infanterie de Mirande; MM. Bar-
bot ; de Narbonne, Salaman, Sabarthez ;
de Perpignan, Génie ; d'Albi O'Byrne, de
Londres, 20 mal.
Voici, dans ses grandes lignes, le program-
me du voyage que doit faire le président de
la République Française à lyondres :
M. Fallières quittera Paris lundi matin, 25
mai ; il doit arriver à Boulogne vers dix heu-
res et deniio et s'embarquera à onze heures
et demie pour Douvres où'll restera une heure.
A Douvres, le président sera salué par le
prince Arthur de Connaught ; un train spé-
cial l'amènera à Londres où il sera reçu à la
gare par S M. Edouard VIL
Le cérémonial seTa le même que celui ob-
servé lors du voyage du président Loubet.
M. Fallières sera conduit au palais de Saint-
James qui sers, sa résidence pendant son sé-
jour à Londres.
Lundi soir il dînera à la cour.
Mardi, le président de la République se ren-
dra à l'ambassade de France pour recevoir la
colonie française ; il visitera dans la journée
l'Exposition franco-anglaise ; le soir, dîner
chez le princo ot la princesse de Galles et bal
à la cour.
Mercredi, M. Fallières assistera ait déjeuner
donné en son honneur au Guild-Hall ; lé soir,
gala à l'Opéra.
Jeudi, le président visitera l'hôpital français
et passera une partie de la journée à Wind-
sor.
Le soir, il offrira un dîner au roi et au prin-
ce de Galles.
M. Fallières partira vendredi matin do Lon-
dres pour rentrer à Paris.
MINISTRES EN VOYAG!
M. Earthou à Keussarguss
Paris, 20 mai.
Répondant à l'invitation des sénateurs et
députés du Cantal, M. Barthou, ministre des
travaux publics, assistera le 21 juin à l'inaugu-
ration de la ligne de chemin de fer de Bort à
Neussargues, qui doit relier surf ce point l'Or-
léans et compléter la nouvelle ligne de Paris à
Réziers.
les mameilorîs qui durent être pris les uns
après tes autres.
Après avoir franchi l'Oued, les colonnes ar-
rivaient à Berlghiis ; à cet endroit les nom-
breux douars qui, surpris, n'avaient pas en-
cor» levé leur etetrm, étaient saccagés.
Mais là ne s'arrêtait pas la poursuite qui
continuait accentuant encore la déroute des
ennemis.
A 5 heures du soir, les troupes n'avaient
pas cessé leur marche en avant ; après onze
heures de combat, le général donnait l'ordre
de ramener au camp les morts et les blessés,
car on ne comptait pas rentrer au bivouac le
même soir.
La poursuite se prolongeait jusqu'à l'Oued
Dallia, à environ vingt kilomètres du bi-
vouac.
A co moment, deux compagnies seulement
du 2" étranger restaient assez fortement en-
gagées, mais rapidement l'artillerie les dé-
gageait.
Le combat cessait vers G h. 30, après la dé-
route complète de l'ennemi, qui laissa tout
d&rrière lui, abandonnant des teintes et des
troupeaux.
L'artillerie de "5, quoique difficile à manier
dans un pays aussi accidenté, a rendu do
grands services ; un seul canon s'est renversé
dans les rochers et a subi des avaries qui M
mettent hors do service.
Un neloton du 1" étranger, sous les ordres
du sergent Lemoipe, s'est oarticuliérament
distingué ; ce peloton, placé en pointe d'a-
vant-garde, a eu à soutenir un assaut furieux
de nombreux Marocains, lo sergent Lemoine
a été blessé à la tête de ses hommes.
L'opération a été merveilleusement bien
conduite dans un terrain difficile et inconnu
qui a beaucoup fatigué les hommes.
Le succès a été complet d'ennemi a subi des
pertes considérables ; nous avons eu 3 morts
et 22 blessés, dont 3 gutaveament.
A 9 h. 30 du soir, les troupes ont repris
leurs bivouacs et elles sont rentrées le lende-
main matin au camp du Boucheron.
3 >ssi
Les ouvrière des manufactures dos ta'oaso
Paris, 20 .mai.
Le congrès des ouvriers des manufactures
de tabac s'est réuni co matin, sous la pré-
sidence de M. Dunot, de Lille ; il a émis lo
vœu que dans les manufactures où elle existe
encore, la moyenne de confection soit défini-
tivement abolie.
Le congrès a émis le vœu que l'administra-
tion sanctionne les mesures demandées par la
personnel ouvrier ayant comme but d'amélio-
rer les produits fabriqués, entre autres la
taxation lorsque cette mesure est demandée
par une majorité d'ouvriers -d'un atelier déter-
miné. Le person.ns! civil de la guerre
Paris, 20 mai.
Un congrès extraordinaire du personnel ci-
vil des établisesmente de la guerre s'est ou-
vert ce matin à ia Eourse du travail pour
protester contre .le licenciement d'un grand
nombre d'ouvriers appartenant aux arsenaux
do la guerre.
M. Chahany, de Saint-Etienne, présidait,
assisté de MM. Gaurel, de Toulouse, et-Cham-
bos, de Tulle.
U a été déedié qu'une délégation se rendrait
demain auprès du groupe parlementaire et
vendredi au ministère de la guerre.
Le nombre des ouvriers congédiés est, à
l'heure actuelle, de 1.600.
m 3> • m-
T
B'®JL LU
Collèges (lettres) : votants, 1.080. Elu, UL
Clavi ère 837 voix.
Collèges (sciences) : votants, 510. Elu. : M
Bonin, 310 voix.
Bnaetenement .primaire : votants, i Î'SR
Elus : MM. lioitdt. 1,025 voix ; Toutey 784 '.
Devinât, 703 ; Laugler, G03 ; Mme Eideni.
chenck, C4S.
-'.•V:ay
Cousin, de Lavallière
nèch, Warin ; de Sai;
Domaine ; de Mont-de
Dnchesne, Mesnager,
mban, Do-
.3, Monuerot-
Cinqualbres,
Massonneau.
(Desmoulins), à propos du ra-
SUT
de
Du Gauloi
chat de l'Ou
« Le ministère serait, paraît-il, décidé à
posât, à l'occasion clu rachat, la question do
confiance. M. Clemenceau l'affirme et cepen-
dant je ne puis croire qu'il commcUe une
l&Lls sottise. Supposons, en effet, le rachat
voté. .Le gouvernement est naturellement obli-
gé de livrer à ses amis les situations grasse-
ment rétribuées qu'abandonneront les direc-
teurs et administrateurs actuels de la Com-
pagnie. Si l'affaire est bonne pour l'Etat, on
ne récriminera pas, mais si l'exploitation de
l'Ouest dorme des résultats analogues à oaux
du résina officiel, on ne manquera pas de
dire que l'en sacrifie l'intérêt public à la ra-
pacité des membres de la majorité gouverne-
mentale. Ce n'est pas tout. M. Clemenceau
avant posé la question de confiance à l'occa-
sion du rachat, ne pourra plus, comme il
l'a fait souvent, se désintéresser des autres
articles du programme radical, dont on exi-
gera de lui l'imimédiate application. Il lui
faudra à tous propos et même hors de pro-
pos jeter dans la balance parlementaire le
poids de son- portefeuille. C'est un jeu fort
dan.gei-.eux ».
Do l'Action française (Léon Daudet),
- les manifestations en l'honneur d'Alfred
Vigny :
« Les forcés contraires à la gloire que j'ai
essayé d'énumérer, ce sont les liens de Lutt
put. mais du Lilliput démocratique. Joignez-y
1 impudeur juive, 1© battage juif, la rusg
juive qui se sert do tout et même do la mort
héroïque pour dresser ses tréteaux et ses gui-
chets, vous comprendrez alors comment des
clowns sont convoqués à la glorification
d Alfred de Vigny, cependant que l'armée na-
tionale se prépare à vidanger Zola au Pan-
théon. Ne nous étonnons pas do ces contras-
tes, .mais répétons : « Politique d'abord »,
Pour les commémorations nationales la pré
se-nce du Roi est indispensable. Quand Phi
luppo VIH montera sur son trône, alors,
mais alors seulement, les honneurs seront
rendus aux morts illustres avec le cérémonial
qui convient ».
De M. Druinont, dans la Libre Parole :
•» De l'aveu mémo des blocards, nous ve-
nons de traverser plusieurs années d'extra
ordinaire prospérité. Un gouvernement digne
de ce nom., un gouvernement soucieux des
intérêts du pays aurait profilé de ce surcroît
die bien-être pour boucher quelques trous
pour mettre au fonds de réserve, car c'est
pendant les années grasses qu'il tant penser
aux années maigres. Pendant les années
, prospères, notre gouvernement, au lieu d'éco
nomiser pour amortir notre formidable dette,
a continué à gaspiller l'argent de la France
en dépenses inutiles et folles. Aujourd'hui
que rovis-oneut les années mauvaises, nous
nous trouvons plus pauvres, non pas seule
nneint devant les mômes charges qu'hier, mais
devant des charges encore plus écrasantes.
A ce jeu-là, la nation la plus riche du monda
unit tout de môme par se ruiner »,
De l'Echo de Pans :
« Il y eut la semaine demi ère. nu com.cil
des ministres, une très grande discussion et
qui faillit OOTSnet une rupture entre le mini
tre û n séf> du régne depuis que les retraites ou
Vrfères ont sombré dans M gouffre creusé par
proet de M. Vivianl. Cfi s'est dispute et
nnaleïrfeot M. Thomson a cédé. Faudra-t-i
gu'un } la Chambre s'occupait actuellement dr3
l'impôt sur le revenu, et si les caisses ont for-
cément marché pour acheter 75,000 francs de
Rente ce qui a permis au comptant de coter
sur nôtre 3 % 931 85, la spéculation, elle, n'a
pas marché, et le terme boude à 96 72.
Notons en général un peu rie tassement par-
mi les fonds étrangers : le Brésil revient à
88 15, le Serbe à 85 40 et le Turc, à 95 90 ; l'Ex-
térieure est plus maltraitée à 94 25 : le minis-
tre des finances d'Espagne a présenté aux Cor-
tôs une demande d© crédit extraordinaire, s'é-
Oevant à 833,469 pesetas.-
Les Russes conservent leurs bonnes dispo-
sitions : le 1903 gagne quelques centhnes à
93 15 : 3e Consolidé vaut 86 25.
Quelques réalisations ramènent la Banque
de Paris à 1,433, le Lyonnais à 1,184 et l'U-
nion Parisienne à 715.
Grands chemins sans grands changements ;
chemins espagnols un peu plus lourds.
Dans le groupe des tractions, la hausse de
l'Omnibus à 9-48 est seule à retenir ; Sosno-
wice calme mais ferme à 1,640 ; la BriansK
cote 302.
Sur mte baisse du cuivre de 5/8, le Rio est
ramené à 1,617.
En banque, mines d'or résistantes : 5a de
Beers finit à 271 après 263; Platine mieux te-
nu à 407 et Hnrtman en progrès à 50S.
L'obligation 5 % or de l'Etat de l'Amazone
poursuit son mouvement, de hausse à 408 ; le
Crédit Foncier Mexicain est recherché à 329.
PHILOUZE ET WADDINGTOS,
C2, rue Tailbout, Paris.
» .-.—,!>—«--.
Le retour Sa 17°
Marseille, 20 mai.
Le paquebot Djurdjura, venant de Sfax,
ayant à bord les soldats du 17" de ligne, qui
avalent été envoyés à Gîifsa, est arrivé ce
matin à quatre lis tires et demie et est venu
narrer au môle, à la Juliette, où se trou-
ent déjà le colonel Colle, gouverneur de
Marseille, lie colonel Sourd, du 141" de ligne,
major de la garnison, quelques officiers, un
iquet du 141' de ligne et de nombreuses
amitiés venues d'A-gàe, Béziars et d'autres
villes du Midi pour embrasser leurs parents
incorporés dans te 17° de ligne.
iitôt les opérations d'accostage terminées,
le gouverneur d» la place est monté à bord
du Djurdjura et a donné ses instructions
pour le débarquement des 10 officiers et des
451 sous-officiers et soldats du 17' de ligne et
pour leur enibarquement dans un train spé-
cial qui se trouve au môle.
Les soldats du 17°, tous appuyés sur le bas-
tingage du paquebot, manifestent leur joie
teu à peu, les curieux viennent de plus en
plus nombreux et c'est à qui fera passer des
orovisions aux soldats ; on échange des poi-
gnées de mains, on s'embraise.
Plusieurs des arrivants, interrogés sur leur
séjour à Gafsa, ont déclaré qu'au début ils
avaient beaucoup souffert de la chaleur ; à
part cela, l'irapressicn est bonne, la vie de
garnison était à peu près la même qu'en
France ; la nourriture était saine et abon-
dante, le tabac pas cher ; de plus, le pays est
pittoresque et tous sont enchantés d'avoir vu
cette jolie contrée africaine.
i On ne s'est pas embêté, dit l'un deux ;
nous avions formé un orphéon composé de
tuamanto personnes et dirigé par le camarade
trigjaéte Boyer et tous les dimanches nous
tonnions dos conoerïs, auxquels les indi-
gènes venaient assister en foule.
> Pondant la traversée, on a également or-
ganisé des concerts très réussis.
» Mars lo mois do juillet, il y eut plusieurs
cas do dyssenterie, dont deux furent mortels,
mais bientôt l'état sanitaire redevint excel-
lent.
» En somme, on a fait, un beau voyage, qui
no nous emipêchia pas de retourner au pays
avec grand plaisir ».
Les officiers déclarent que pendant le sé-
jour à Gafaa, il ne s'est produit aucun acte
contre la discipline.
A sept heures, l'ordre- de débarquement est
donné, et par section tous les soldats vien-
nent se ranger, dans le plus grand ordre,
dans le hangar ; puis, le fusil sur l'épaule,
ils détl'-icnt et viennent so poster sur deux
lignes devant le train gipéetal.
L'embarquemient s'opère dans te plus grand
calme ; à sept heures quarante-cinq, au mo-
ment où le train s'ébranle, tes soldats agi-
tent leurs képis ; quelques cris de : « Vive
la Franco ! » s© font entendre, pentdamt que
de la foule massée sur te quai partent des
applaudissements et rjueîgnas cris d» : « Vive
lie 17' ! »
On n'a eu à signaler aucun incident.
Coloniauax aiUimilitarisîa3
panas ce ma
Vigy.
Un tansport
vivres est pa
et sanitaire
de Boi
chard
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la dis
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joindi
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nres ; ils sont
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£nco étant trop
inoM
>i de munitions et de
îou-Denib ; l'état moral
rente postes Vteitéa en
ni Ounif -et Colomb est
bats du Bou-Ouzzien et
route pour Colomb Bé-
ficlors et hommes tués,
le champ de bataille,
grande pour les ra-
llie
BULLETIN EUÉTÉOROLOGIC
Du 20 mai.
Le vent est faible défi régions nord sur nos côtes
de la Manche et de l'Océan, de directions variables
en Provence, la mer ost belle ou peu agitée ; des
ipteies sont tombées sur !e nord et l'est de l'Europe.
En.France, on a recueilli 5"" d'eau à Charleville,
2 à Paris, où un. orago a éclaté.
La tam-pérature a monté dans nos régions du Cen-
tre et du Sud ; le Uiermomotre marquait, ce matin :
5° à Arliangel, il* à Brest, 15° à Paris, 25* à Nice,
15° à l'Aigoual.
Un temps chaud et orageux est probe^ie.
r6n
STATIONS itamttt. Ilte». I ÉTAT OU CIEt,
I
M. Il
Toulouse..' 68.4 25.2 N.N.O. f. nn. I 18.1
Puy iî-Djm. ' 07.8 15.1 Beau! 12 0
Plc-éa-ïidi.. I 65.a P.5 S. fa. nageux. 19
Perplgnau os.6 15 3 N.O.Iaib. beau 12.4
Bordeaux.' C'J.ti 26.0 S.O. mol. nu. ! 14.5
ta . ii
h veilla
21.0
17.3
9.4
25. r,
2. 8
.'..VU—.>-pelée « la demoiselle de
Bram ».
M. l'a.bbé Corneille, curé ds Bram, a donné la bé-
nédiction nuptiaie aux jeunes époux, après avoir
prononcé une allocution dans laquelle, après avoir
rappelé la dignité et les devoirs du mariage chrétien,
il a su dire à M. Synneswet combien il devait re-
mercier Dieu de la compagne qui lui était donnée,
« je le comprends, a-t-il ajouté, par Ja perte que faU
ma paroisse ; des enfants du catéchisme, les jeunes
filles du patronage, nos chanteuses n'auront plus
c-alle crui les guidait et était leur exemple. Oh l oui,
monsieur, remerciez Dieu i »
M. Je curé de Bram a donné aux jeunes époux la
bénédiction papale, transmise Pi'.r une lettre du car-
dinal Merry dsl Val.
Les :cmcins des mariés étaient MM. Joseph de
Fournas, André de Ménard, le marquis de Narp et;
Labau.
Remarqué dans l'assistance : marquis et marquise
de Lordat, M. Fcndi de Niort, le vaillant ccneeJUer
général de Belcaire, les membres de la famille à»
Fournas, M. Teisseire, chef d'escadron d'artillerie en
retraite, et sa famille, M. d'Embry de Rocreuse,
marquis et marquise do Narp, etc., etc..
Mme et M. Synneswet ent êu la délicate pensée d»
parcourir avec leur cortège les rues de Bram, que
Mlle Mathilde de Fournas connaissait si bien dans
les visites qu'ciie multioliait avérés des malades,
sans souci du danger qu'elle courait.
Un lunch des mieux servis réunit ensuite les Invi-
tés au château de la Sbignonre, dans une salle toute
fleurie et -magnifiquement décorée. Des toasts pétil-
lants d'esprit et remplis de cœur ont été portés aux:
A notre tour, nous leur offrons nos meilleurs
vœux de bonheur.
trrêt
T --v Cl
H du 10 janvier 1308
. d'Etat, statuant au conten-
r.-..;i3
Courses de chevaus
1.
Droit : volants, 216. Elus : MM. Vilîey, 135
voix ; Mounier, 131.
Ecoles de pharmacie : votants, 55. Elu : M.
Guignard, 43.
Ecole polytechnique : votants, 63. Elu : M.
MeTcadier, 59 voix.
Ecolo des langage orientales : votants, 8.
MM. Houdian, 4 voix ; Boyer, 2 : Picot, 1 :
Cordier, 1. Ballottage.
Ecole des beaux-art» : votants, 23. MM. Mer-
son, 6 voix ; Guadct, G ; Cormon, 6 ; Magne.
3 ; Kicher, 2. Bafl-lottage. h '
Arts et métiers : votants, 14. Elu M Bou-
quet, 14 voix.
Arts et manufactures : votants, 20. E3u • M
Buq.uel, 19 voix.
Institut agronomique : votants, 17. Elu • M.
Begtnard, 17 voix.
Lycées (philosophie) : votants, 106. Elu •
M. Belot, 91 voix.
Lycées (tet.tres) : votants, 255. Elu : M. Ber-
nés, 201 voix.
Lycées (grammaire) : votants, 409. MM. SU-
fOn, 158 voix ; Maquet, 117 ; Salles, 117. Bal-
lottage.
Lycées (histoire) : volants, 163. Elu : M. Mo-
ntai, 127 voix.
Lycées (mat-liéinatiques) : votants, 232. Elu
M- Blutoir, 213 voix.
Lycées (pliysMiuei») : volants, 179, Elu : M.
Herson, TS1 voix.
Lyoécs (teiigues-vivaules) : votants, 251. Elu:
M- Hancèe, 193 voix.
Lycées iensoi(pii«iiient..6P«'3rJal) : votants, 2fi7,
Elu M. EttSMO, H* voix.
•Falsifications et Divagations
Après trois jours de recueillement, le
Télégramme sa décide à essayer de répon-
dre à notre article du 17 mai. Nous pre-
nons-acte de sa bonne volonté. Mieux vaut!
tard crue jamais.
Il commence .par rappeler qu'il a écrât-
la phrase suivante :
Si l'Exprès» du Midi prétendait qu'il n*»
avait pas" de représentation proportionnelle*
c'est parce qu'aucun royaliste, aucun couses?"
valeur ne figurait sur cette liste.
Ça, c'est vrai. Lo Télégramme a publié,
la .phrase précitée. Nous avons même eu'
l'avantage de lui démontrer qu'elle était
r a uioalement in e x acte.
Il faut croire que notre démonstration a
gôné le Télégramme. Car pour reprendrO;
pied et pour s'offrir le moyen d'ébaucher;
un semblant de discussion, le journal op-
portuniste so voit contraint do falsifier son
propre texte, oalui qu'il cite lui-même ci-
que nous venons, avec lui, de reciter.
Après un petit tour d'escobarderie don'
nous parlerons tout à l'heure, il écrit :
Nous avions donc raison d'écrire qu'un & s
principaux griefs de l'E.rpress contre la liste,
de H. P. provenait d© ce qu'elle ine contenait,
aucun conservateur.
Ça, ce n'est pas vrai. Le Télégramme'
m'a jamais écrit celte phrase-là.
Mais en admettant qu'il l'eût écrite, so».
allégation aurait, été fo.usse. , •
Et il te sont si bien que, pour lui conJ**j
rer l'ombre d'une apparence de vérité, ia .
Télégramme est obligé d'user d'une se- '
conde falsification.
Il ne soutient plus quo si nous avons dit;
qu'il n'y avait pas représentation .propor-
tionnelle, c'était, d'une manière absolue»
à raison do l'absence des royalistes ou de.»:
conservateurs dans la liste de coiiccntr a " 1
tion.
11 so borne ù. prétendre que cette absence^
de l'élément conservateur constituait « » w \
de nos principaux griefs ».
1
Ce qui est radicalement inexact.
Certes, pour essayer do faire croire à 11*1
vérité de sou assertion, le Télégramme re-
produit nos observations relatives au a '
faut de représentation comiicrvatrico o*
la liste. _
Rente-mont... ah ! seulement, il en swl
prime BUM mmi i tlfliu la fin crai donn^J
précrisément à notre iiitfnwrifue toute s» B *.
fftufication.
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
Jeudi 2i Mai lTOb
...-igTC.^UiS«aM«M8BMM^
Voici, à travers ce que nous avons écrit,
la partie citée par lo Télégramme :
(Les conservateurs proprement dits n'ont au-
cun© .sorte de représentation dans ces trente-
six noms ; de merae les intérêts catholiques
n'ont pas trouvé un seul représentant, parmi
ces trente-six candidats, qui osât faire à leur
existence la plus lointaine allusion ; nous te-
nons cependant à faire observer qu'il y a. des
consapvateurs et des catholiques dans la ville
de Toulouse, des conservateurs et des catho-
liques xtont on a sollicité les voix au pre-
mier tour, dont on sollicite .encore les suffra-
ges au second tour, des conservateurs et des
catholiques qui sont nombreux, qui ont vote
le 3 mai, qui voteront encore demain.
Et le Télégramme n'a oublié qu'une
chose , la suite que voici :
Si nous tenons à faire celte observation.
c'est qu'une affiche placardée par les soins
de la liste en question représente inexacte-
tuteiut cette dernière eo.nime exprimant la cite
dans toutes ses opinions, dans toutes ses as-
pirations. Nous ne voulons pas paraître sous-
crire nui' notre silence à celte énorme contre-
vérité ; car toutes les contre-vérités non ré-
. futées prennent bientôt lo haut du pavé. Nous
barrons donc la route à celle-ci.
En un mot, nous réfutions avec notre
habituelle netteté uno assertion infondée.
Mais nous n'émettions aucune espèce de
grief.
Il nous semblait parfaitement naturel
et juste que les conservateurs ne fussent
pas directement représentés au second tour
(puisqu'ils n'avaient pas ou de liste au pre-
mier.
Mais nous entendions ne permettre à per-
sonne de prétendre à tort qu'ils jouissaient
de cette représentation directe
Voilà pour ce qui est des inexactitudes
Idu Télégramme et de ses falsifications.
Revenons maintenant à ses divagations.
Il arrive fréquemment au Télégramme
de prouver avec beaucoup de force le
'contraire de ce qu'il voudrait établir,
ïl essuie encore une fois ce malheur au-
jourd'hui.
Il noua dit
Co qu'il fallait faire pour rester dans 'la
justice, (en tait de représentation proportion
neite), c'était de laisser au parti radical-so-
liste, d'une 'façon ou d'une autre, la part de
sièges qui lui revenait de droit. C'est ce quiV
a été fait, car, SANS CELA, IL N'Y AURAIT PAS EU"
DE R. P.
Voilà qui ost bien compris.
Pour qu'il y eût représentation propor- ,
tionnelle, il fallait 'laisser au parti radical
la part de sièges lui revenant de droit.
Mais quel est le parti radical ?
Celui reconnu comme tel par 10.000 élec-
teurs sur 12.000 ?
Ou bien relui que 10.000 électeurs sur
12.000 venaient de désavouer ?
Le premier, évidemment.
Toutefois, coMoquer celui-ci de force
dans une combinaison dont il ne voulait
pas, c'était pointilleux. On risquait des
procès.
Alors, on a fait ce qu'il fallait pour éviter
On a donné les sièges du parti radical...
au parti radical ? — Non, à des individuali-
sés que 10.000 électeurs radicaux sur 12.000
voiraient de répudier.
Le parti radical n'a donc pas figuré dans
la liste de concentration.
On a donné sa part de sièges à des ci-
toyens quelconques, mais on ne l'a pas
parti radical.
part
parti
Ce
ne l'a pas même laissée au
allait, pour qu'il y eût repré-
ortionn-elle, -— « laisser sa
; — fût-ce au blanc — au
il n'y a pas eu R. P.
gramme lui-même qui le dit.
A-uti
il y
o chose
no
Ctû
ruas
que
Or
prsn
rsonr
Télégramme une personne qui
:t de ses lectures, de ses classes,
Stents démocratiques, etc.
s sont .peut-être extrêmement
mais elles ne nous intéressent
ière de journalisme, nous igno-
'sonnes ; nous ne connaissons
naux et leurs idées. -
voulons bien, par exception
fois connaissance de cette per
pondre à ses questions, même
Elle croit devoirs faire observer que nous
évitons avec soin d'employer les mots de
monarchiste ou de royaliste, sans doute,
dit-elle, parce qu'ils sont discrédités.
Nous lui répondrons que sa remarque
est inexacte. Tous les jours nous employons
les mois de royaliste ou de monarchiste.
Mais nous ne les employons pas quand
nous faisons de ta concentration d'union
conservatrice, parce qu'alors nous donne-
rions à. notre politique, à rencontre de no
tre désir et de la réalité, une couleur parti-
culariste.
La même personne nous demande pour-
quoi nous n'arborons pas nettement les
doctrines monarchistes.
Nous lui répondrons que nous n'arborons
pas de doctrines parce qu'on n'arbore que
des draneaux. Ainsi le veulent la langue
française et le bon sens.
Mais notre drapeau flotte au sommet de
nos doctrines ; c'est l'enseigne aux trois
couleurs.
Quant ii nos doctrines, elles sont NETTE-
MENT monarchiques. Libre au Télégramme
d'3 prouver le contraire, s'il le pétri.
La susdite personne nous demande enfin
pourquoi les articles de l'Express ne sont
pas ceux de l'Action française.
Nous lui répondrons que cela tient sans
doute à ce que l'Action française est un
journal d-e discussion doctrinale s'adres-
sant plutôt à des classes lettrées ou relati
ventent cultivées, tandis que l'Express est
avant tout un journal de pénétration popu-
laire et de combat.
Nous croyions que oîs différences étaient
visibles -à l'oeil nu.
Ayant ainsi répondu au questionnaire
de notre interlocuteur, il nous sera permis
sans doute de l'interroger à notre tour.
Nous no lui poserons d'ailleurs qu'une
seule question :
Comment cette personne concilie-t-olle
itîs idées républicaines avec le titre do
noblesse dont elle a le plus grand soin de
faire précéder son nom quand elle honore
notre journal de ses communications ?
Université de Toulouse
FACULTES DES SCIENCES ET DES LETTRES
Examens. — Session de juillet-aoftt 1003. —
licence ès-sclences (certificats d'études supé-
rieures). — Inscriptions du 5 au 20 juin
Examens à partir du 3 juillet.
Licence ès-tettres. — Inscriptions du 1er au
13 juin. — Examens à partir du 23 juin, à six
heures du matin. On n'enverra pas do convo
cations.
Baccalauréat. — Les compositions se feront
simultanément à Albi, Auch, CàhOTS, Foix,
Montauban, Rodez, Tarbes et Toulouse.
Lundi 6 juillet. — Six heures trois-quarts du
matin, composition française (rhétorique, la-
tin-grec, latin-langues vivantes, 'latin-sciences,
sciences-langues vivantes).
Lundi 6 juillet. — Une heure trois-quarts du
soir, version latine (rhétorique, latin-grec la-
tin-langues vivantes, latin-sciences)
Mardi 7 juillet. — Six heures trois-quarts du
matin, version, grecque (latin-grec) ; composi-
tion scientifique (latin-sciences, -sciences-lan-
gues vivantes ; langues vivantes (moderne
lrc partie) ; composition de philosophie (mo-
dnrne, 2» partie, lettres-philosophie)
Mardi 7 juillet. — Uno heure trois-quarts du
soir, langues étrangères (latin-langues vivan-
tes, sciences-langues vivantes ; composition
française (moderne, ire partie) dissertation
philosophique (secondaire, 2» partie mathé-
matiques).
Mercredi 8 juillet. — Six heures trois-quarts
du matin, coujposition de sciences (classique
2» .partie, loltr-es-mathématique.s) • moderne'
2»* partie, lettres-mathématiques) ; composi-
tion mathématiques (secondaire partie ma-
thématique*.
(Mercredi B juillet. — Une heure trois quarts
du soir, composition de sciences physiques
(secondaire, 8° partie, mathématiques.
Jeudi 9 juillet. — Six heures trois-quarts du
matin, composition de sciences (moderne, 2"
partie, lettres-sciences ; composition de philo-
sophie (classique, 2° partie, lettires-philoso-
johie ; composition de philosophie (secondaire,
2° partie, philosophie).
Jeudi 9 juillet. — Une heure trois-quarts du
soir, composition do sciences (classique, il»
partio ; lettres-philosophie ; secondaire, 'i*
partie, philosophie).
N. >.i. — Aux termes du décret du 15 jan-
vier 3800, l'usage du dictionnaire est autorisé
pour l'épreuve de la version latine à la pre-
mière partie du baccalauréat de l'enseigne-
ment secondaire classique et du baccalauréat
nouveau régime.
Les inscriutions sont reçues du 25. mai au
13 juin :
Au secrétariat de la Faculté des Lettres, 4,
rue de l'Université, de neuf heures à onze
heures du matin : pour le baccalauréat classi-
que (rhétorique ,et philosophie) ; pour le bac-
calauréat moderne. Ire et 2 e partie, lr.e série ;
pour lo baccalauréat (latin-grec, latin-langues-
vivantes, latin-sciences).
Au secrétariat de la Faculté des Sciences,
allées Saint-Michel, de deux heures à quatre
heures du soir : pour la Ire partie (sciences-
langues vivantes), pour la 2° parUefœalhé.ma-
tiques), et pour les séries scientifiques des
baccalauréats classique et moderne.
L'oral des baccalauréats classique et secon-
daire commencera à partir du 15 juillet. Les
anciens et nouveaux admissibles seront convo-
qués Individuellement.
Une affiche placée à la porte des Facultés, à
Toulouse, et à la porte du lycée de chaque
çhef-heu. indiquera où se feront les composi-
tions. .
N.-J3. — Une-afflche placée à la porte des Facultés,
a rotûouse, et à la porte du lycée de chaque clief-
lieu, indiquera les locaux où se feront les composi-
tions.
HISTOIRE DE L'ART MÉRIDIONAL
Nos châteaux-forts
M. Graillot, en ses dernières leçons du Ca-
rême, a tout spécialement étudié l'architec-
ture militaire dm moyen âge en nos régions.
Nous avons reproduit de notre mieux ses con-
férences sur Algues-Mortes et Carcassonne.
Avant de terminer son cours de cette année,
le distingué professeur a voulu, vendredi,
compléter ces études par l'examen des châ-
teaux-forts de notre Midi. Il les a évoqués
dans l'Ariège, le Rouergue, l'Agenais, à Ro-
quefixade, à Penno, à Bruniquel, à Montsê-
gur, à Foix et à Najac.
Ces deux derniers l'ont arrêté plus spécia-
lement, car ils résument tous les autres.
. le château de Foix est illustre. Ses Comtes
^apparaissent dans l'histoire en 1002 avec Ber-
nard, fils de Roger-le-Vi-eux, comte de Car-
cassonne. Pendant la guerre des Albigeois,
ils jouent un rôle héroïque, qu'un poème ca-
talan de l'illustre Balaguor a immortalisé.
Trois fois, de 1210 à 1213, Simon de Montfort
échoue devant le roc imprenable et ne s on
empare que car ruse ot par diplomatie.
Ces vassaux du roi de France sont toujours
des vassaux indomptés; et, en 1272, il faut que
Phili.p£.e-le-Hardi lui-même remonte la vallée
de l'Ariège pour mettre Foix à la raison ; il
a avec lui le duc de Bretagne et le comte -
de Flandre, Almari de Narbonne, les sei-
gneurs de Boulogne, de Ponthieu et de Blois.
Le roi d'Aragon lui-même s'interpose en fa-
veur du comte de Foix, et s'efforce d'arrêter
l'armée royale à l'abbaye de Boulbonne, près
do Cintegabelle. Mais enfin, te vassal rebelle
est fait prisonnier et enfermé à Carcassonne.
Soumis, les comtes de Foix n'en demeurent
pas moins grands. Dans les siècles qui sui-
vent, ils sont mêlés à toutes les guerres. Leur
ignèurie s'étend jusqu'au Béarn, et si leur
richesse les prédispose à quitter leur nid d'ai-
gle et à descendre jusqu'à Mazères, les grande
jours de Gaston-Ph'é'ous rendent au Vieux châ-
teau tout son prestige.
C'est là que l'éblouissant condottiere a
grandi sous la tutelle de sa mère, Eléonore
de Comminges ; là qu'il a reçu le roi de Ma-
jorque, qu'il a emprisonné son ennemi Jean
d'Armiaghac, là qu'il venait se reposer entre
ses campagnes, lorsqu'il était allé porter sa
vaillance et son goût d'aventures jusque dans
la Prusse de Kosnigaberg.
Et le château a survécu. Richelieu l'a épar-
gné comme place de guerre.. Il dresse tou-
jours, sur un merveilleux décor de monta-
gnes, sa fine silhouette, entre l'Ariège et l'Ar-
get. Foix n'a plus, comme au dix-septième siè-
cle, ses remparts, percés seulement de quatre
portes : de l'Arget, du Pont, Saint-Jacques et
Saint-Vincent : elle n'a plus le petit castelet
du confluent des rivières, ni tes trois encein-
tes compliquées, établies sur les divers pa-
liers de rochers ; mais le château nous reste,
échafaudé sur la crête, avec ses deux tours
romanes flanquant un corps de logis et son
donjon du quatorzième siècle, isolé comme
celui des. sires d© Couey.
Le donjon, au contraire, est étroitement lié
à l'ensemble de la construction dans le châ-
teau de Najac, qui domine encore la vallée de
l'Aveyron : là nous apparaît le deuxième type
de ces constructions militaires du Midi, telles
qu'on en rencontre dans les pays pierreux des
causses.
Najac est moins Illustre que Foix. U évoque
pourtant bien des souvenirs. Ce fut mie de-
meure imprenable et glorieuse. Dernier re-
paire des hérétiques, elle résista longtemps
aux armes royales ; pendant la guerre de
Cent Ans, elle "demeure hors de l'atteinte des
Anglais.
Ces témoins gigantesques des temps d'hé-
roïsme et de bataille, nous en rencontrons
souvent sur notre sol méridional. Ils nous
prouvent une fois de plus quelles richesses
offrent nos régions pour les études archéologi-
ques et historiques. Et il faut remercier en-
core M. Graillot de travailler si efficacement
à les vulgariser et à les faire apprécier.
A. P.
m PAPETERIE COOPÉRATIVE
A Toulouse
Nous ne pouvons répondre à tous les ren-
seignements demandés par nos lecteurs sur
les « Papeteries de Briennp »•
Monsieur Gabriel de Fozières, 11, rue Véla-
ne, répondra à toutes les lettres qui lui seront
adressées à ce sujet.
Notre rôle se borne à affirmer l'indiscuta-
ble honorabilité des fondateurs et dos adminis-
trateurs de l'affaire, qui est accueillie avec
sympathie par les capitalistes avisés de la
place et de la région.
LA FRAUDE
Pour éviter la fraude sur Yichy-Célestins
avoir soin, dans les cafés et restaurants, de
toujours vérifier avant le débouchage si la
capsule est intacte.
AMEUBLEMENT — LITERIE — TAPIS
G. SEGONZAC, 6, place de !a Trinité
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che noire queue, nom Ketty. Constans, 8, rue
des Renforts. Récompense.
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partir de a h. 1/2. Entrée conîinueUe.
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GRAND CINEMA ALSACE (41, rue Alsaco-I.orra':
!B*). — Spectacle à partir do 3 heures, l.o soir, un
toule et grande séance de 9 ù ll heures. Orchestra
do premier orarc. Salle munie d'extincteurs ucarlani
tout risque U'incendia.
eei
Sl vons voulez bien vous guérir l'estomac,
demandez à la pharmacie dos Poudres de
Co*k, à Jevimotit. (Nor.ii, de vous envoyer
gratuitement la brochure qui explique chu
que maladie do l'estomftC, en même teuip:
qu'elle en indique lo MttMe oci-luia.
néorganisation du service vicinal
(Suite).
Les trois combinaisons que nous proposons
au choix de rassemblée ût-parininieuiale sont
les suivantes : 1° maintien des quatre arren-
dissametnts ; suppression des deux a.rrundisso-
roenls de Gaillac ot de Lavaur, réunis respec-
tivement à ceux d'Albi et de Castres ; 3° réu-
nion de trois arrondissements ayant leur siège
à Albi.
1° Maintien des quatre arrondissements. —
C'est l'ocgaaiisation actuelle ; les seules modi-
fications que nous y apx>ortions consistent
diaais la suppression d'un emploi de surnumé-
raire au bureau central et d'un emploi de pi-
quaur au bureau de l'arrondissenieiU de
Gaillac ; les cadres du personneii, qui sont ,notr-
maiement de 52 agents, seraient réduits à 50,
.-savoir :
1 agent voyer en chef et 4 agents voyers
d'axrondJssetuiont ; 7 employés au bureau cen-
tral, 3 à celui d'Albi, 4 à Castres, 2 à Gaiitac,
-2 à Lavaur, 1 piqueut à Graulhet, 24 agents
voyers de circonscription, 2 employés à la pré-
fecture.
Dans cette organisation, la suppression de
2 agents n'est pas la seule économie que l'on
puisse réaliser ; .on en obtient une autre par
•la substitution de 2 surnuméraires t ix 2 can-
tonaux employés dans les bureaux < e Castres
et de Lavaur et qui viennent d'ètro a.vpelés au
service des clirco-uscriptions, pour remplacer
leurs collègues retraites ou déoédés.
L'adoption de cette organisation exigerait
la nomination de 5 nouveaux agents voyers
surnuméraires appelés par voie de concours.
Les dépenses qu'occasionneraient les 50
agents ressortent à la somme de 110,800 francs,
savoir :
Agent voyer en chef, 1 à 6,000 fr. = 6,000
francs.
Agents voyers d'arrondissement, de Ire clas-
se, ï à 4,100 fr. ; de 2e, 2 a 3,1 00 ; de 3e, 1 à
3,500 fr. = 15,200 francs.
Agents voyetrs -principaux, de Ire classe, 6 à
2,600 fr. ; de 2.e, 4 à 2,900 fr. = 30,200 francs.
Agents vovers cantonaux, de 1rs niasse, 6 à
2,600= fr. ; de 2e-, 2 à 2,400 fr. ; de 3e, 5 à 2.200 fr.;
de 4e, 5 à 2,000 fr. = 41,400 francs.
Agents comptables, de lro ci!a>se, 2 à 2,200
francs ; de 2e, 1 à 2,000 fr. = 6,401* francs.
Agents voyers surinuméraires, de 2e classe,
5 à 1,400- fr. ; de 3e, 2 à 1,200 fr. ; de 4e, 5 à
1,000 fr. = 14,400 francs.
Piqueur, 1 à 1,200 francs.
Commis de préfecture, l'à 1,800 francs,
inctemnité de résidence à Mazamet, 200 fr.
Totaux : 50 agents, ilô.SOO francs.
La. dé-nense annuelle est égale à la somme
des deux crédits qui figurent aux articles 9 et
10: du chapitre IV du budget départemental de
l'exercice courant. Les traitements indiqués
sont ceux de la présente année augmentés de
200 francs pour tous les agents voyers d'arron-
dèseement, principaux, cantonaux, comptables
et surnuméraires en fonctions.
Telle est l'amélioration que l'on peut obte-
nir en conservant l'organisation présente et
sans accroître les charges du département ou
des communes ; elle ne serait pas cependant
également accueillie par tous les agents-voyers
doMt-quelques-uns espèrent obtenir au 1er jan-
vier prochain une promotion comportant une
augnnentatlen de 300 francs ; elle a d'auteurs,
à notre avis, l'inconvénient de conserver l'é-
chelle quoique neu défectueuse des traite-
ments actuels qui comprend des échelons dif-
férents de 200 francs et de 300 francs d'une
classe à l'autre du même grade, et nous- don-
nerions la préférence au tableau ci-après :
Agent voyer en chef, 1 à 6,000 fr. = 6,000
francs.
Agents voyers d'arrondissœment, de Ire (lias-
se, 1 à 4,200 fr. ; de Se, 3 à 3, ,900 fr. = 15,900
francs.
Agents voyers principaux, de Ire clas.se, 3 à
3,300 fr. ; de-Se, 5 à 3.000 fr. = 24,900 francs.
Agents voyers cantonaux, de ire classe, 5 à
2,700 fr. ; de 2e 7 à 2,400 fr. ; de 3e, 5 à 2,100
fr. ; de 4e, 3 à 1,800 fr. = 46,200 francs.
Agents voyers secondaires, hors classe, 1 à
2.200 fr. ; de lro classe, 1 à 2,000 fr. ; de 2e,
1 à 1,800 fr. ; de 4e, 4 à 1,400 fr. ; de 5e, 3 à
1.200 fr. ; de (Je, 5 à 1.060-tr. = 20,200 francs.
Piqueur, 1 à 1,200 francs.
Commis de la •préfecture, 1 à 1,800 francs.
Indemnité do résidence à Mazamet et grati-
fications, 600 francs.
Totaux, 50 agents, 116,800 francs.
Les différences des traitements d'une classe
à, l'autre sont ainsi de 300 francs pour les
agents voyers d'arrondissement, principaux et
cantonaux, de 200 francs pour les agents vo-
yers secondaires englobant les anciens agents
voyers comptables ci surnuméraires : le traite-
mènl de début, des cantonaux est maintenu à
1,800 fr. ; mais les traitements -des agents-vo-
years principaux sont un peu plus éilevés qu'a-.
V3C le système précédent, ce qui leur permet-
tra d'obtenir un jour une majoration corres-
pondante dans la pension de retrei.te. 11 faut
ajouter enfin que si 5a répartition des agents
voyers dans chaque classe est un peu différen-
te du premier système, t'est que..-nous avons
fiSaxtout tenu compte, dans le second tableau
"des promotions que nous aurions pu proposer
en fin d'année pour tes agents les plus anciens
dans chaque classe, de sorte que ceux qui
ont été promus récemment ne bénéficieraient
pas tout de suite de l'augmentation générale
des traitements.
(.4 suivre.)
ALBI — Coneours spécial da !a race bovine
d'Artglée, — MiM. les agriculteurs ot, éleveurs
sont "prévenus qu'un concours spécial de la
race bovine d'Angles se tiendra à Albi, le di-
manche 3 juilitet 1908. Une somme de 3,250 fr.
et des plaques seront attribuées aux lauréats.
Des feuilles de cteolaratten et, les program-
mes se trouvent dans les bureaux de la pré-
fecture, de la sous-préfecture de Castres, des
comices-de Brassac et de Mazamet.
Envoyas' les déclarations à la préfecture
avant le 25 juin.
CASTÏÏES. — Vente do oîiarité. — La vente
au profit des pauvres secourus par l'Ouvroir
des dames de charité, aura lieu le samedi
23 mai, de 2 à 6 heures, dans une des salles
du couvent de la Présentation.
Un concert sera donné dans le- même local
dimanche 24 mai, à 5,.heures. Le buffet
sera ouvert à 3 heures et demie.
Nos.amis sont priés d'aller nombreux à ces
deux réunions, où d'envoyer leur offrande à
une des dames vendeuses.
Association anj;a3.'o des anciens éîôve3 des
Frères d«H écoles libres. — Le bureau de l'A-
micale a l'honneur d'informer tes membres
actifs et honoraires, qu'il a fixé la date de
l'assemblée générale au samedi 23 courant,
salle Saint-Pierre, rue Saint-Martin.
Les membres qui par erreur, n'auraient pas
reçu de lettre de convocation, sont priés de
considérer le présent avis comme en tenant
lieu.
Kermesse. — L'.Association Amicale des an-
lans élèves des Frères et, écoles libres a fis
au dimanche 14 juin, la date do sa kewaess
Cette fête dépassera en éclat celle des aa-
nées- préoéistentes.
En comiîé secret. — On nous écrit :
« Après la réunion du conseil municipal do
dimanche, il y a eu réunion en comité se-
cret.
» Un membre du groupe d'Action Française
a pu entendre le discours .prononcé par M
Bour.niquel, pnoifasseur andlériste, premier
adjoint.
Malgré sa modestie bien connue, cet i.llus
tre inconnu: ne se,fâchera pas si nous repro-
duisons in extenso les paroles nobles ei désin-
téressées . qu'il prononça au cours de cette
séance secrète.
« Messieurs (oh I pardon), Citoyens,
» J'ai besoin de. me faire connaître au pu
bile castrais, qui -no me connaît encore que
» par les quelques balivernes que j'ai récitées
» dans les Bourses de Travail. (Oh ; là ! là I)
» Aussi, je..profite de l'occasion qui so .pré
» sente aajouitfttui.vpour vous dire que j'a
» baudoraiK; les 000 îrancs qui étaient alloués
» au, premier adjoint. Cette somme, st. vous le
» voulez bien, sera employée pour acheter
» une balayeuse. Aprè mit, le l'espère, vous
» reconnaître-/, mon désintéressement.
Pour copie conforme :
» un de l'Action Française
Tr»éâtre. — M. Jau-Boyer donne tous les
jours une preuve nouvelle de son désir d'être
agréable au public castrais.
Aujourd'hui jeudi, c'est la Tosca nui est
l'affiche, avec une distribution choisie
Mme GaiM-Sylva «i'stfxind, MM. Ariel et Da-
pain, engagés spécialement pour cette créa
tion sensationnelle, .assureront l'interpréta
tion parfaite de l'œuvre si poignante de Pue
cii*i. , .
La localiou ipotir cotte soirée est déjà très
avancée ; nous MtgBgMM les retardataires à
retenir loura places.
Choral* Gassrartso. -- La jeune Société qui,
«lès sa premiènevâorUa a si brilluummii cou
quis ta faveur du public, «e fera entendre ven-
dirodi, à 8 heures et demie du soir, place Na-
tionale. Au ivpogrannne, les .morceaux déjà
exécutés :
L Chantons la France (Paliard) ; 2. Le
Chant du braconarrîer (Salutte) ; 3. Les Pé-
cheurs Napolitains (Vialon).
Nous félicitons vivement les membres do la
chorale, du talent et du dévouement de-ut ils
tant .preuve et formulons l'espoir que leurs
efforts persévéuants seront couronnés d'un
plein succès.
Musique aa fl'écolo d'artillerie. — Program-
me des morceaux qui seront exécutés ve»
dredi, 22 mal, de 5 à 6 heures .et demie, sur
la place Nationale :
t Marche Toulousaine, marche (L. Venze.l);
2. Le Barbier de Séville, ouverture (Ttossini) ;
3. Marche aux Flambeaux, marche n" 3
(Meyeibeer) ; 4. Le Tannhawser, fragments
(Wagner) ; 5. Parisienne, valse (Wesly).
— La musique do l'Ecole d'artillerie devant
prêter son concours à la Société la Pédale
Castralse, le laim.anehe 24 mai, le concert
donné par cette musique au jardin de l'Evô-
«hé, n'aura pas lieu ce jour-la.
OaSSBa d Epargne. — Dernières opérations :
Vensomente 30.587 fr.
'RembouTsoments » 18.901 fr. 25
Fêle de quartier. — Les jeunes gens de la
route de Lavaur et de l'allée Corbière se sont
réunis en comité pour célébrer leur fête an-
nuelle, qui aura lieu lo dimanche 31 mai,
avec plus d'éclat que les années précédentes.
Nous donnerons prochamement le program-
me complet de cette fête-.
RABASTENS. — Jeux Floraux. — Parmi les
aurcats des Jeux Floraux nous sommes heu-
reux de saiuer notre compatriote, M. Paul
Prtmho. pour qui la poésie n'a pas plus de
secrets que la peinture.
Une primevôre a été la iimle récompense de
son travail. « La Rabastinholo », poème dans
lequel l'auteur. « en léngo d'Albigss... lôngo
ensoulélhado », exalte tout ce qui fait la
Iwauté de sa petite ville « de soun, Tiël » et
aussi « dé soun Tél Rabastens » comme il
l'appelle :
Lou poun naout et paouruc que din Tar sé miralho
Su la plasso d'al Pio, la
ido Crous qullhado
Las loungos Escoussifcros...
. t La lisso ensoulélhado...
Et lotis clouquiès Tessons do sa gleïso pintrado.
Toutes nos félicitations à M. Paul Prouho
pour la distinction si méritée dont il vient
d'être l'objet de la parti de l'Académie du
« Gai Scasoir ».
Mais « Clémience Isaure » n'a pas seulement
des récompenses pour les poètes ; elle distri-
bue chaque année des prix de vertu. Parmi
les lauréates de ces prix nous avons encore
le plaisir de compter deux de nos compatrio-
tes : Mme Marie-Françoise Viatgé, veuve La-
SÈfigerie, et Mme Germaine Teulet. L'une et
''autre ont reçu 150 francs.
SAINT-PIERRE-DE-TRIVISY. — MM. de
Rouvllle et Biau ont été réélus maire et ad
joint à l'unanimité.
Ce résultat était prévu par tous les gens d<
Seuls, le préfet induit en erreur par son
sous-préfet, et celui-ci, berné par ses délégués
avaient eu la naïveté de croire que la liste
républicaine réussirait.
Nos fonctionnaires à gros traitements peu
vent se convaincre aujourd'hui qu'un Sanpey
roi ne s'abaissera jamais à être le « vassal
de n'importe qui !
AUS-SILLGN. — Notre municipalité. — Di
manche dernier, a eu lieu l'installation du
conseil municipal. Cette formalité remplie, il
a été procédé à l'élection du maire et à cell
de l'adjoint. Tous les conseillers étaient pré
sents. M. Emile Galibert a été réélu maire et
M. Edmond Poursines, réélu «rlioint. Ils nous
prient de remercier les amis qui ont bien
voulu leur témoigner une fois de plus leur
confiance et leur sympathie, et nous tenons
les assurer que l'un et l'autre feront le ppssi
blé pour s'en montrer dignes.
On a pu remarquer à la séance du conseil
de .dimanche que l'un dos réélus .s'est -volon-
tairement abstenu d'adresser séance tenante
i-ses remerciements aux bons amis qui lui
avaient accordé leurs voix. C'est .parce qu'i
a voulu laisser à cette séance le caractère re-
lativement calme qu'elle doit avoir, et puis
aussi, qu'il n'aurait voulu pour rien, troubler
le sommeil dans lequel était tombé Soi Al
tesaé, de là bas.., sommeil qui lui procurait
ïun rêve agréable, et qui consistait comme
l'on sait, à faire le simulacre d'accorder lui
et ses amis, leurs voix au maire, pour qu'en
.paiement, celui-ci le confirma, adjoint. Pour la
oouip. c'était pas.mal.hein ! qu'an pensez-vous
les sous-valets,.-qui étiez présents (?)
Mais hélas ! qu'elle fatalité; çà n'a été
qu'un rêve !
Vous-deviez, Excellence, (tiens, j'allais dire
Exeïs-ior !) manifester ouvertement, votre in-
tenttem,.-et peut-être, qu'avec des concessions
en faveur des contribuables en aurait pu
Ceci, dit, sans malice du tout, U serait bon
que nos édites oublient maintenant, qu'ils ont
eu des adversaires dans les luttes passées, et
fassent de leur mieux pour qu'on puisse dire
que -dans riotre commune il s'y fait de la
bonne administration : et ceci pour le bien de
tout Auséifion. et-pour celui de tous les Aus-
siilonnais. P..
CAILLÂC. — Explications nécessaires. —
Les pseudo-modérés qui. ont manche avec le
clan rûllfladiste- ne sont pas contents de notre
campagne électorale.
Certains nous..Tont dit de vivee voix, en. ter-
mes qui nous font regretter qu'aucun jour-
nal n'ait enregistré leurs reproches.
C'est que les arguments pour la riposte ne
nous- fent pas défaut.
Bonhomme, 6 balles 12 ponUss ;! Combes. 6
balles 12 points.
Théfttre. — Ce soir, à 8 heures et demie,
pour la première fois, avec le concours de
Mme Déjean, forte chanteuse de grand opéra,
de M. Déjean et de M. Ellsson, ténor, Faust,
opéra en 5 actes, musique de Charles Gou.inoil.
La salle sera trop petite pour contenir tous
ceux qui voudront assister à cette représenta-
tion et ontenare encore une fois 1e chef d'eeu-
re de Gounod.
Us peuvent être certains d'avance do passer
une agréable soirée.
Municipalités. — Voici tes réauûtate. des élec-
tions qui. ont eu èieu dimanche dans les com-
munes de l'arrendissameiiiit pour la nomina-
tion des maire et adjoints :
CANTON DE LAVAUR
Lavaur. — Marine,- M. Georges Guiraud ; ad-
jointes MM. Louis iveraenic, Papaix Lézin.
Ambres. — maire, M. Gabriel Catier ; ad-
joint, Joseph Bouyall.
Bannières. — Maire, M. Firmin Boucaxd ;
adjoint, Etienne Péilissier.
Belicastei!. — Maire, M. Joseph do Belcastel ;
adjoint, Bertrand Vutioens.
Garrigues. — Miaine, M. Prosper Gorsse ; ad-
joint, Paul Carcasses.
Gteouisscins. — Maiire, M. Georges Gouzy ;
adjoint, Géry Déranger. .
Labastiide-Saimit-Georges. — Maire, M. Jean
Biaynaud ; adjoint, Thomas Brieussel.
Laoougotlio-Cadoul. — Maire, M. Jean Ver-
gues ; adjoint, André Bouildouyré.
Lugan. — Maire, M. Gabriel Guiraud ; ad-
joint, François Espagnol.
M'arzens. — Maire, M. Maurice Fauré ; ad-
joint, Julion Sabo.
Montcab;*4ir. — Maire, M. Théodore Sigeac ;
adjoint, Antôinln Bc.iganric.
Saint-Aglfflin. — Maire, M. Charles Mazas ;
adjoint, François Fourés.
Saint-Jcan-de-Rives. — Maire, M. Philippe
Pontier ; adjoint, Théodore Baylé.
Saint-Lteux-ès-Liavaur. — Maire, M. Marie
Valatx ; adjoint, Pascal Aragou.
Saint-Sulptee. —- Maire, M. André Cabié ;
adjoint, Aboi Mercié.
tendait. — Maire, M. Marlus Basîlô ; ad-
joint, Guillaume Mereior.
Veiilhes. — Maire, M. Léon Rémusat ; ad-
joint, Pierre Durand.
V'.;W3sneuvc-lès-Lav.aur. — Maire, M. Antoine
Laurtans ; adjoint, François Ourliac.
Viviers-lès-Lavaur. — Maire, M. Emile Roca-
chlô ; adjoint, François Gasc.
CANTON DE CUQ-TOULZA
Cuq-TouHiza. — Moire, M. Emmanuel Sali-
nier ; adjoint, Dominique Danos.
Aguts. — Maire, M. Fmx Olivier ; adjoint,
Félix Imart.
Algan-Lastens. — Maire, 'M. Isidore Gastou ;
adjoint, Emiiien Borjaud
Cambon-lès-Lavaur. —- Maire, M. Ernest Du-
zac ; adjoint, S-iverin Gaussé.
Maire. M. Emilie nManoet :
:11e.
Miaire, M. Henri Béla
Bermond.
M. Casimir Bessière
filé à travers tes rues d« la ville, chaque gron-
pe du diocèse de Lyon, avait sa bannière en
tete.
Deux heures durant, les habitants de Lour-
des et les nombreux étrangers ont assisté au
défilé de vaillants pèlerins priant ou chantant
avec toute leur âme.
Pendant, ce temps avait lieu la procession]
ou saint-Sacrement pour les pèlerins de Nan-i
les et de la Suisse allemande.
Durant la matinée d'aujourd'hui, Belley,,
Lyon, et te pèlerinage espagnol do Bilbao, se;
sont succédé à lu Grotte de Massabiellc.
Après la messe de communion, M. l'abbé
Forax, le distingué curé de Sainte-Blandhie.i
a adressé aux Lyonnais une vibrante allocu-
tion.
Au Rosaire,à neuf heures, a lieu une grand'-
messo -pour les Nantais.
Le pèlerinage d-e Nantes, arrivé hier dans la;
matinée, n'est que l'avant-garde du pèlerhiago,
nantais qui doit avoir lieu dans le courant
du mois d'août prochain.
ïl est présidé par M. Robin, archtprêtre de'
la cathédrale do Nantes, et comprend 1,800 pè-
lerins.
A la même heure, les pèlerins de Belley,
tous des hommes, assistaient également à ia'
grand messe chantée par Mgr Labeuche, à la'
Basilique.
Ce soir, la grande procession du Saint-Sa-
crement va être faite par te pèlerinage lyon-
nais. Mgr Bonnardet portera le Saint-Sacre-'
P. H. -
ment.
HHHWiwmffltmroi \im\m !"0
L'EteuOii BÉîIew 6i Angleterre
Londres, 21 mal
A la Chambre_des Communes, le bill sur l'é-
ducation a été adopté en seconde lecture, par
370 voix contre 205 ; M. Asquith avait détendu
le bill dans un esprit de conciliation laissant
.entendre crue le gouvernement était prêt à cer-
taines ooiicesslons notamment en ce qui con-
cerne les facilités à donner à renseignement
religieux dans les écoles.
L'opinion dans les cercles parSemearitalres est
fort partagée sur les chances de succès d'un
arrangement à l'amiable entre le gouverne-
ment et ses adversaires.
XX
s de vive, voix,
arrondissement
a point de vue
au Capitolo le
Nous avons, tour à tour, combattu les ro-
bertistes et-les rollani'lislss, avec une indépen-
dance- que Ton ne saurait discuter.
Nous a*ons-écrit — et nous avons été à la
tribune confirmer nos écrits — que les deux
listes en présence nous offraient peu de sécu-
rité, au point de vue politique.
Nous avons écrit, ici:même, que nous espé-
rions qu'une lista d'hommes indépendants se
dresserait, au moment, opportun, en face des
46 candidats qui composaient ces deux 'listes.
Hélas ! nos espérances ont été-déçues.
Puis, nous avons niareite;résolument contre
M. Rolland, maire sortant,- l'homme-lige du
quinze-mill iste -Gouzy.
Nous avons marché contre F.:. Jacques, l'ar-
tisan le .plus forcené daa inventaires de nos
églises et l'administrateur municipal qui a
supprimé les processions sur tout le territoire
jde'la commune.
Que voulait-on de plus chez les pseudo-mo-
-déré -s V
Ces massieurs ont une feuille à leur dispo-
sition, oui, dotant toute, la durée de la cam-
pagne électorale, est restée muette... par or-
dre.
Pourquoi co mutisme ?
L'on nous a biea dit, lotyç
que le collège électoral-
avait le plus grand intérêt,
du parti modéré, à mainter
maire .sortant.
Celle-là nous la trouvons des plus mauvai-
ses.
De quoi était-il question dans la récente
lutte ? Des intérêts locaux, outrageusement
méconnus .par te clan rollandiste.
Et alors ? L'essentiel était d'entreprendre
de débarrasser la mairie de l'homme des rui
il's Viennent les élections législatives et l'on
.nous retrouvera sur la brèche pour combat
tre le» sectaires qu'ils .aient nom Robert ou
Gouzy. . .
-Nous ferons là besogne d'assainissement,
que .peut-être nos censeurs actuels éviteront,
soisihiî-u sèment.
Ces explications nécessaires étant fournies,
nous continuerons à lutter, -aux Ans que Gail
lac soit débarrassé.,d , une-cre, 43; octobre, '
novemlMMî, i-2 75; décembre, 4» 95; .tendance câline^
vente, 2.U00. ' i
Laines. — Uuenos-Ayrrs : Janvier 1909, 133; lévrier,
135 50; mars, 135; 50 ; avril, 136 50 ; mal 190H, ISS G0j
juin, 129 50; juillet, 130; août, 131; so-ptenU.r... L31|
octobre ,13-2; novembre, 13-2 50; décembre, 132 W); te*
daiico calme ; vente, 550.
Cr.-Hata : Janvier 1909, 155; février, 15,,; BU^
155; «Frit, 1S5; mal, 190S, 153; juin, 154; juillet, I.'M
:uiût, 155; septembre, 155; octobre, 155; noïeuUjr^
155; décembre, 155; tendance calme.
IIMBOU H I'AUIS
Du SI mal.
Farines. — Courant. 29 co ; prochain, se «o ; juillet,
auui au 45 ; 4 dwntev.-. v» :•> . u-mli-nos •ootemis i
i-lrcuiatlon. 750 ; consoBunnSl.tti. -ï-
Itlo CoiU-iUil. 23 05 ; piDchaln. 25 80 ; jiulMSt
jlfoi » Ibjjk deraters. »t5 ; tci-.iianco SOUUMMM.
m
M
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
Seigles. — Courant, 17 40 ! prochain, 17 40 - fumet- «
rochaln, 18 10 ; Jaft-
tet-août, 17 33 ; tendance oailme.
ColîiU — Dt"jponil>le eu Cuves! à nu, Si. £3 1 cou-
rant, M 25. ; prochain, 83 75 ; i do mal', 62 Ifc ;
Julllct-aoafr,. S2 j tendance soutenue,
Lin. — nifpouiMe en cuv-tvs àuut 62 75 t oouraût,
52 50 ; •proctiain, 52 50 ; 4 do- laSi, sas>- ..
Les bœufs de boucherie faisaient défaut : teeuraq
de travail, de 9,000 tt l.ooo.Xr. ; vaches dô"""travall, de.. 1
650 a 700 fr.; broaux de 3 ans- (hausse), de SOO ta803g
tr:; génisses d'un an,
— 1SS3
— Î8S5 "•"'
_ 1S95 •
_ 1903
BSne-Guelma
Kst-Algérien
1
Est 8 % ancienne
Midi 3 % ancienne
Nord 3 % ancienne
Orléans 3 % ancienne '.
Ouest 3-'P« ancienne
Ouest-Algérien
P.-L.-M.' 3 % (fusion ancienne)...'
Panama lots
Panama lots libérés
Suez 5 %
Autrichien 3 %, 1" hypothèque..
Sombarde ancisane
,\ord-Espagne
Portugais
Saragosse
637
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APRES BOURSS
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Rand Mises.
BOURSE DE LONDRES
Consolidé anglais 80 .lit. i italien ....
3 % français 96
tianq. ottomane.. 19 ï-
Suez ...
Egypte
423 .. 422 ..
M 50 94 ..
305 .. 302 ..
270 . . 271 ..
19 .. 139 ..
289 .. - 35 ..
30 ..
i;2 50
13 50 'is 75
83 .. 9t 23
80 75 84 75
228 .. 220 .,
151 50 149 ..
90 80 SB 72
270 .. 271 ..
91 25
151 50 149 ..
CHANGK
Londres
Ix)i!;is-es (chèques)
Allemagne
Espagne court)....
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Uuenos-Ayrea (orl
COURS DES PRIMES
D % dent 50 95 82 1 dont - 25
8"% dont iO... ,
Extér. dont 50 !rtr!nt*25
Banç. ottom. d.5 733 ..Mont 2 fr. 50.
Rio dont 10. i72S ..Idont 5
BOURSE DE MADRID
Intérieure ^3 (0 Extérieur»" ,
103 li2
17D 112
100 3t4.
25- 10 112
25 13 112
122 .718.-
432 .112.
437 .1:2.
12i 27.1.
ex-coppoin SO, 1S17 ; Mines d'Ai)t;l, ex-coupon 22, 998 ;
Oh'coins de fer du SiKi-llucst .» ; Nord, 1310;
M«ii, 1135 ; Orléans, 1375 ; Ouest, 822 ; Saragosso,
386. ObUgalions div.orses. — Ville de .Toulouse à courte
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de Paris 1893, 421 ; Département do la llaute-Ga-
romic 1 400 ; Communales 1S79, 474 M ; Communales
18S0 502 - 25 ; Communales 1891, 390 50 ; Foncières
I883I 430 ; Foncières 1895, 467 50 ; Est ancienne,
441 50 - ;;Jilidl ancienne 3 %, 434 50- ; Nord nouvelle,
444 Orléans ancienne,- 439 ; Ouest nouvelle, 435 7J ;
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« paix wonêRÉs»
i5-i Feuilleton du 20 mai 1908
f mm
PAn
Gccrg-cs PRADEL
.TROISIEME PARTIE
II
VENGEANCE A FROID
— Mais, Excellence, reprit-elle, en
ocp.tinuant
CE iras
I et.
»E'f'M'^:-?s ter mmmittMaiïï vmmrnm» i . , . e*-
tPtfcrâjlEim RCM iisamoposa y » 43 .
*TH.».WGiSR (Sîoto» I«Kt«i») «3 - g«J -
SCui* erratums» 4« «h«V«st£a< *W-5tv*s* s ^mHBïsKsjciaj.F Ali ihtaita*»*
h* -
'SO -
ÉDITIONS RÉGIONALES
lot, fomymn, GerrBie, Gantai \ Tarn, Aadm, fiiëmuîî, Pyrënêns-ûirîaiitatm
fF**~pyrêném, B&a&cs-Pypénéss, L&mies
î.,;r-;:-' , ;;-â«3fte$S.«a» Lèt^Osimm*
A?s«!îïssa w»9Wn.t » '» » • « » « • «
< .a....».»
- 4 - gZ$
- ft - » '
- 38 - »
Sut*. .teEMajws *rt BteSteiRB* «ont Ttsçcei Arasa
MMJBlHMMHk^MMI XtqgHMtm^ 2â» â Tullllll» . *i «Sun* tWtit Jbsu!
FIL TELEGRAPHIQUE SPÉCIAL ) Jeudi 21 Mai 1908. - 18 9 Année - N* 5,6?3
' Le Pape vient ds prononcer, dans une nu
fre aux cardinaux français, le rejet a&SflCa
fJeo mutualités ôcciésiasticjues ; le Souverain-
Pontife annonces er.cuita «ae, pour compenser
*a cessation da l'acquit régulier des fonda-,
tiens, Il a déposé la somme r.éceesatre pour la
UitâbraHon de deux 'mille messes par an.
- —»;—
' Mercredi matin sont arrivés à Marseille, par :)
ii/ « lîi^nîjura », les scîtîats du 17°, venant
*ûl Cafsa ; ils ont été aussitôt embarqués pour
fcwp.
Mous oublions le résultat des Élections au
Conseil supérieur de l'instruction publique.
—«£—
Le jugement, dans l'affaire du « Foyer »,
donne raison aux autsuro, fc£ d'4 que M. Cla-
retio dsvra reprendre les répétitions de 'là'piè-
ce dans la quinzaine.
Le Sue!-Express a déraillé, vers minuit, près
te îa frontière j pas d'accident de personnes.
La harita marocaine battue à Bou-Denib
•'est enfuie à cent Kilomètres environ ; elle
B laissé pius de six cents morts sur ie ter-
rain.
—
Des dépêsîse3 de Tanger assurent que la
méhalîa d'Abiî eî Aziz a été complètement cer-
f»é3,par las.triîsus, et qu'elle négocie sa reddi-
tion à McuSaï Hafid.
/ Mortier, à M. M. Caillault, a gagné, le Prix
lEtiÈard-OHIaîa (20fOQO tr.), au Tremblay.
, Etre la dernière heure à la 3 e page.
On* rencontra, parfois, eîi ce monde,
•'nés gens doués d'une vertu fâoheuee : ce
:*»ni les jeteurs de mauvais sorts. Les
rencontrer, c'est déjà grave, à ce qu'on
ait. Etre regardé par eux, c'est encore
pis. Mais les toucher, c'est le comble de
îa guigne. On trouve, en rentrant chez
!K>i, le rôti brûlé ; la chaise où l'on vs'as-
sied se brise ; et le facteur ne manque
;pas de vous remettre un paquet de mis-
iéives annonçant l'incendie de vafere fer-
snê, le kra&h de vos valeurs ou l'èpizoo-
tie de vos bastfâux.
Le parti opporlunisto participe de
tette maâénquo pbissâfice. H a le mau-
vais eâH. Partout où il met le doigt, des
iBatastrophes se produisent. Exemple
Ikiicendie du-Bazar de la charité ; exem-
p|s, lè^'horaibes-éclatant sous les pas du
ipiésident de la République les-13 et 16
juin, les 48 ci 'M août 1897 ; exemple,
rouveriure de l'agitation dreyfusiste, la
ifaroeuse lettre /''accuse, la déclaration
de M. Méline : « Il n'y a pas d ! affaire
Qreyff-tîs », les troubles d'Algérie, la crise
agricole, etc., etc., le tout, pendant
îfèxerciçe du dernier ministère opportu-
niste, dé 1898 à 1898.
Si encoKe cette spécialité regrettable
tae s'étendait qulà des-faits indépendants
'rte la volonté du pa,rti jettatorç, il n'y
aurait pas grand'cihose à dire. Mais, par
res interventions réfléchies dans les af-
faires politiques et par l'art, .où il ex-
celle, de dénaturer ou de fausser les cho-
ses les plus simples, l'opportunisme
Réussit à compromettre des intérêts de
jmwnior ordre. Et de cela, natu-relle-
Miemt, l'opinion lui sait le plus mauvais
B,ré.
C'est ainsi qu'à Toulouse, il y a quinze
Jours, la réforme électorale touchant la
représentation des minorités a été tuée
dans l'œuf par une manœuvre où se re-
trouve l'ordinaire teur do main des ré-
l.Hjblicainsopportunisles.
Ils avaient, pendant près d'un an, dé-
ployé do très grands efforts aux fins de
pe rapprocher des radicaux. Lors des
Élections départementales de 1907, ils
Soutinrent chaleureusement les pires
blocards, détrousseurs de biens d'Eglise,
insulteurs de religieuses, approbateurs
rit protecteurs du mouchardage maçon-
nique.
Ayant donné ce premier gage a des
yens qu'ils avaient précédemment traî-
nés dans la crotte, les opportunistes
poursuivirent leur campagne en orien-
tant de plus en plus leur public dans la
direction de la préfecture ; avec la der-
nière, et la, plus bouffonne insistance ils
représentèrent les radicaux comme les
sauveurs de la société moderne, les rem
parts du patriotisme, les champions de
vordre moral, et, cela fait, réclamèrent
"îeur place dans la liste municipale éla
borèe, sous l'œil vigilant, de la Dépêche,
par les soins du Grand-Orient.
Honteusement éconduits, ils en appe
•lèrent à la représentation proportion
n elle. C'était leur droit. Malheureuse-
ment, pour faire do la représentation
proportionnelle, il faut l'unanimité des
partis. Or, lo parti radical, bénéficiaire
de 10.000 voix au premier lour, ayant
refusé son adhésion, la représentation
proportionnelle était dans l'eau.
Il n'y avait plus qu'à se rendre au
Scrutin soit isolément, soit en procédant
ù la concentration des forces opposées
aux radicaux. Ce dentier système préva-
lut. Mais donner à la concentration son
véritable nom qui est, précisément, la
conr.e?uration., cela ne pouvait pas 'en-
trer dans des esprits véritablement op-
partunistes.
On baptisa donc la combinaison sous
le vocable do représentation proportion-
nelle. A la vérité, cette représentation
.proportionnelle me représentait ni le
parti radical ni ses 10.000 adhérents.
/Mais on tourna la difficulté ou allant re-
Tïêcher au fond d'un.npnits où ©île était
inajencontreussment tombée le. 3 mai,,
une lista radicale dissidente qui, péni-
-tilement, avait "recueilli- 2.000 "voix dans
son bissac.
On décida que, pour la circonstance,
les Jissidenis ,et fleurs 2.000 électeurs
.figureraient le paM radical ; il fût en-
tendu que, par une opération de calcul
mental, les véritables radicaux, proola-
; mà3 tels par le suffrage universel, se-
raient, eux et leurs 10.QP3 suffrages, ré-
putés inexistants sous lo rapport de la
proportionnalité ; l'on n'en tiendrait pas
eompte, voilà tout.
Les socialistes, plus- avisés, firent, par
l'organe du citoyen Jaurès, des-réserves
^expresses sur cette fausse représentation
ides partis- Ils la déclarèrent mutilée, in-
compiètè, grosse «ïéquivoques et, de med-
entendus. Nous-mêmes, nous avons
expliqué de la façon la plus claire que
'•la t'egréseiitaUon proportionnelle ne
•pouvait être invoquée dans une circons-
tance où il s'agissait de fout, sauf de re-
présentation complète et proportion-
née.
Pour sauvegarder, en vue de l'avenir,
ridéë*salutaire de l'accession-'des mino-
rités à la vie publique, il suffisait donc
-que les opportunistes reconnussent une
vérité qui crevait les yeux. Si tout le
monde avait été d'accord pour laisser en
dehors d'une accidentelle concentration
de socialistes, de libéraux, de radicaux
dissidents et de--progressistes, un prin-
cipe dont il fallait se garder d'altérer le
sens, chacun fût sorti de'la bagarre les
chausses nettes, sans avoir rien compro-
mis pour le lendemain.
Mais cette façon de procéder était trop
simple; Les opportunistes affirmèrent
que la liste de concentration dispropor-
tionneîle soumise le 10 mai au suffrage
universel était bien une liste de repré-
sentation proportionnelle. En niant ain-
si l'évidence, ils n'ont assurément trom-
jjfSe personne. Mais ils ont dénaturé un
fait, travesti une situation et décrié le
nom même de représentation propor-
tismnellx} dont ils s'obstinaient à recou-
vrir abusivement l'opération.
Résultat : les blocards, pour lesquels
cependant les opportunistes toulousains
on't si laborieusement travaillé, s'empa-
rent do -la manœuvre exécutée par ces
derniers, dénoncent îa représentation
proportionnelle comme un instrument
de coalitions, la mettent à Vindex, et la
réforme, hier acceptée par la majorité
des partis, semble- désormais assurée
d'un échec à peu près complet.
Nous avons, à ce sujet, publié, dans
nos derniers numéros, des dépêches con-
cluantes. Si, donc, les minorités doivent
renoncer à se voir représentées dans les
assemblées municipales, départementa-
les et politiques, si le contrôle et la Sur-
veillance de* la gestion des deniers pu-
blics restent pour longtemps encore im-
possibles, nous le devrons aux opportu-
nistes toulousains et à leur incurable
manie de falsifier la vérité.
C'est un beau résultat. Comme succès
d'envoûtement et de magie noire, il se-
rait malaisé de trouver mieux.
Yveo QR3F$@^Y.
gmiéte.de nacre, ét^aiiie-tricolcwe, avec glands
teiatangie d'or.
I^es,ao>jotet:î ont aussi, de par le décret de
1852.,.un,,kel MM. qui ne. permet
Jeudi 2f M û BOS
Avec sa clairvoyance habitueTle.Notre Illustre
prédécesseur écrivait en i?fl8 aux évêques de
France que, dans la pensée des ennemis, la
Séparation de l'Eglise et do l'Etat devait être
« riri/lifeo-rencc absolue du pouvoir à rayard
des Intérêts de la socié». chrétienne, c'est-à-
diro do l'Eglise, et la négation même do ton
G X i S'tfiiCô B .
Et Léon XIII ajoutait : « Ils font cependant
«ne réserve qui se formulo ainsi i
* Dès que l'Eglise, utilisant les pessmircos
activité native, faire prospérer son œuvre,
i aussitôt l'Etat, intervenant, pourra et devra
» mettre les catholiques français hors-du droit
» commun lui-même.
. Pour tout dire, en un mot, 1 idéal de ces
> hommes serait le retour au paganisme :
» l'Etat ne reconnaît l'Eglise qu'au jour où il
» lui plaît W g aner/ioi
AU ÏAUOM BOT7BBON
Le budget do 1993
Paris, 20 mai.
Le nouveau budget de M. Caillaux rencon-
tre un accueil on ne peut plus frais.
Les plus-values considérables de l'an der-
nier n'ont pu améliorer sensiblement notre
situation ; que sera-ce donc si une année mau-
vaise lui succède ?
Ce qui n'est pas fait pour calmer les
appréhensions, ce sont les .procédés'dont se
propose d'user le ministre pour faire rendre
aux taxes existantes tout ce qu'elles sont sus-
ceptibles de produire.
M. Caillaux est hanté de cette idée que
beaucoup de valeurs au porteur se dérobent
au fisc au moment des successions, de là une
série de mesures destinées à vexer les pos-
sesseurs de ces sortes de titres.
L'article sur les pétroles a tout l'air de son
côté d'un os à ronger offert gracieusement
aux collectivistes ; ici l'expédient fiscal s'an-
nonce comme lo prélude d'une monopolisa-
tion plus ou moins déguisée de la fabrication
du pétrole par l'Etat.
A la Chambre, de nombreux radicaux s'é-
levaient notamment contre le projet de dou-
blement de la licence des débitants qui ven-
dent de l'absinthe.
« Co sont tous tes débitants qui seront frap-
pés, disaient-ils, car tous en vendent ; on
s'expose ainsi à provoquer une révolte redou-
table de tous ces auxiliaires de la démocra-
tie ».
B^îf, on déclare un peu partout que l'œuvre
budgétaire actuelle est la justification du sys-
tème de M. Poinearé ; liquider te déficit par
un emprunt ou des impôts nouveaux ; telle
est l'alternative, étant donné d'ailleurs que
le déficit réel s'élève à plus de cent millions.
nouvelles militaires
ÉTAT-MAJOR GÉNÉRAL
Paris, 20 mai.
La prochaine promotion dans l'état-major
général qui aura lieu le 25 juin comprendra :
Trois généraux de division, en remplace-
ment des généraux d'Entaaigues, Borgnisf
Desbordes et Her&on, atteints par la limite
d!âge. y,
Six généraux de brigade-, en remplacement
des trois généraux de brigade qui seront pro-
mus divisionnaires et des généraux Baudens,
Robert et Valny, passés dans la deuxième
section (réserve).
La promotion comprendra,' en outre, dans
le service de l'intendance, un intendant mili-
taire, en remplacement de M. Dinjrler, passé
dans te cadre die réserve- ; c'est te sous-inten-
dant militaire de première classe Artus qui
a des chances d'être élevé à ce grade.
Dans le service de santé, un médecin ins-
pecteur, en rentiplacement de M. Geschwind,
qui. n'a pas été remplacé à la promotion de
mars ; ceSr.e vacance sera comblée par l'un
des médecins principaux do 1" classa Chassu
ou Pitot, tous deux classés pour te grade de
médecin inspecteur.
Dans le servies des contrôleurs cte l'année,
un contrôleur généra! al brun, A M. Dupin. Ut'U-
tenant nu a*' d'artillerie.
8* prix, Voitigeur, à M. Ang-U, lieutenant au 9" '
chasseurs.
3* prix, Nolro, S M. d-3 RcuviLIe, licutonaut au 10"
drvi;.:ous.
f prix. Macaron, A M. Ftsme, tleutenamt au 15*
drapons.
r prix, Snlanse. à M. II. (lo Marmics, ilcuteiia.iit .au
9* eliasseurs.
G" prix. Sirène, a M. Boliincust, lieutenant an W
Arâgoas.
r prix, Fillstcre, ti M. Max I.alarg-iic. lieutenant
au !)" cliasseurs.
Flots de rubans : Falot, a M. Marchai, lieutenant
au 10" luissarUs ; Mont'.'irne, il M. Pucliois, capitaine
au 5T d'iniantorie, monté par M. Dumas, lieutenant
au 10' hussards.
B'oîïeiin FinaMdèî
Paris, 20 mai.
Le marché a donné aujourd'hui une nouvel-
le et indéniable preuve de sa grande résistan-
ce : influencé au début par les avis des piè-
ces étrangères, qui restaient sous le coup de
la mauvaise tenue da New-York hier, les
cours se sont taasés dans tous les comparti-
ments ; mais, dans la deuxième partie de la
séance, des achats interviennent et ne tardent
pas à relever te niveau de la cote, pour le
porter non loin de la clôture précédente..
Certaines vaileurs, telles que les Industrielles
russes, se négociant en banque, iinissenl mè-
nie en légère plus-value.
D'aîaVù»-», Londres et Berlin se sont égal*
niant raffermis on cours de séance, et on eu-
visage te possibilité pour demain d'une TO
daction du taux de l'escompte à la Banqce
d'Angleterre.
On a cherché à faire oublier la spéculatio i
qua la Chambre s'occupait actuellement eV3
l'impôt sur le revenu, et sî les caisses ont for-
oDineiU marché pour acheter 75,-OÛO francs de
Rente, co qui a permis au comptant (le coter
sur notre S % SG! 8S, la spéculation, elle, n'a
pas marché, et le terme boude à 86 72.
Nolons nt sur un front, de huit
IsitenièOros afin ito ctmvn-ir de leurs feux tous
-o-
La
.-irrêi du 10 janvier -190S
conseil d'Etat, statuant au conten-
Hi
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Prix Fraudulent, à réclamer, 2.000 francs, 2.1C0
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M. A. Adslé (Barat); 3. La Gondicie, à M. J. de
Brâmoiid (II. Benson).
Non placés : Joker U, Maïan tombé mort.
Deux tosgoéurs.' Cinç tarifiaetos.
Mutuel : gagnant, 9ti ; placés : Borax Ht, Atossa
1 59.
Prix Franc-Tireur, 4.C00 francs, 2.380 mètres envi-
ron — L Bosaaria H. par rite-Malgache .et llayon-
umte, a M. E. Vcit-Ficai-d (Korau); 3. Cayuga, à M.
W.-îv. Vand-ai-bilt (if. Childs) ; 3. Italne-d'Or II, ù M.
ihampion (Barat):
Non placés : François IL Mont-Martel. Jojo.
Une longueur et demie. TJne courte encolure.
Mutuel : gan-nant, 112 EO ; plaoés -, Romarin Iï
0 50, Cayua-a 2*
Si y ".Charron (G. Ete'ri'i); 2. Pierrette III, à M.
c;iiamp:cn (Oh. Chiid;); 3. Vestale, à M. Th. Dous-
debès (J. childs).
Non plaoés r. Louise Eear.e, AmsIOiée.
Une longueur at demie. Trois quarts de longueur.
iWSd : gagnant, 25 : lilacés c Pierrot II 11 50,
Pierrette III If».
Prix SOsajKS-GtJ'ois, pre-rniére pouîe biennale 10C7-
1008. C épreuve, eo.'iCO francs. Un métrés environ. —
l. Mortier, par Lutin et Malmaisoa. à M. M. Caii-
«ault (Ch. Childs)'; 2. BrrserQ, à M. lo duc de Ora-
înont (G. Stern); 3. Kalisz, à M. M. Caiilault (B.
Lynlisua).
Non placés : PoSlet, Kaboul, San Beutto.
Une iëie. Quatre longueurs.
î.iutuel : gagnant, écurie CaiXLauit, 15 50 ; placés :
Mortier M. BnsBa m 50.
Prix Finlande,, 4,0Ca francs, 2.000 mètres environ.
i. Parai!otte, par Charcbcrtia et FhUi)>pine, à M.
J. Prat (Habbs); 2. Domination, à M. JI CacîiarU 'G.
Bartholomev.-); 3. Aidalia, à M. le baron Foy (Cil.
Childs).
Noir péaces -. Junon, Piessbllde restée au poteau.
Demi-iongueur. Une longiieur et demie.
Mutuel - gagnant, 23.; placés : Papitietto 17, Do-
mination 58 50.
Prix Salnt-Cyr, handicap, 4.000 francs, 2.3.-0 mètres
environ. — L Mossaildo. par Childwicltet Fieur-des-
Neiges. à M. F.. Velî-Picsnl (Horan); 2 Prfebrajens-
iress, cheval aubère
nô a SHnasematase (Gers), «»v6 par M. Larrieu, dres-
sé et pv/sctité .par ML François Bourgade.
2e prix, 250 fr., Tohio, clieval bai, né à Marembat
IGersj, élevé par son propriétaire M. Louis JJâtieux.
à Auch, présenté par M. Louis ttommiuges.
Flots do rubans : Finasseur, clieval bal, né à
Salnt-Martin-de-Seignaux (Landes), élevé par son
propriétaire, .AL Léon Nounez, pré.-i.-.ntô par M. Ba-
raitihé, directeur de l'iicoJe de dressage de Bor-
tieaux.
2o division, chevaux de 5 a 6 ans. — 1er prix 300
francs, l.ongchamp, cheval alezan, né à pazet (Ùtes-
Pyrénées) 61cv6 à La Bochello préseuté par M. Albert
Eoyron.
aeprix. ?co fr., Bonbon, cheval bal, né h Mascaras
(Hautes-Pyrénées), élevé par M. Jean Laiorgue, piailé par M. François Pourgade.
Plot» On rubans : natura. cheval bai brun, ne tt
SKint-'l'huiuas (Charente- lnférteure)., dressé à ,1'F.cole
dnsssaee de Bordeaux, présenté par m. BtixatHié
Prix de circonscription, r.hevanx d'armes d'cflt
ciei-s insorlts sur les contrôles des i>ûgimcirts station-
' lyapaSfcje.
La mort de M. de Lagassàe met en deuU dé nom-
breuses familles do la régioa.
B U
aux parfumâ
U suaves dOrieut
lilllil m mwM
îalslilsatîoîis et Divagations
Après trois jours de reeueilleinant, le
Télégramme so décide à essayer de répon-
dre à notre article du 17 mai. Nous pre-*
nous acte de sa bonne volonté. Mieux vaut
tard que jamais.
B commence .par rappeler qu'il a écrit-
ia phrase suivante :
Si l'Express du Midi prétendait qu'il nV
avait pas de représentation preportionnelio»
c'est parce qu'aucun apjsaiiste. aucun consea»
valeur ne flsninlt sui- cetto liste.
Ça, c'est vrai. Le Télégramme a publié
ia phrase précitée. Nous avons .même eu;
l'avantage da lui démontrer qu'elle était
radicalement inexacto.
Il faut croira que notre démonstration a
gân-é le Télégramme. Car pour renrendro
pied et pour s'offrir le moyen d'ébaucher-
un semblant de discussion, le journal op-
portuniste se voit contraint do falsifier son.
propre texte, celui qu'il cite lui-même et
que nous venons, avec lui, do reciter.
Après un petit tour d'escobarderie dent
nous parlerons tout à l'heure, il écrit :
Nous avions donc, raison d'écrire qu'un
te d
Voici
| a paru i cite
J>
,cvne sorti
fcix noms
p'ont pas
'ces ti'Ciiw
existence
rions cepi
coiiseirvat
i).e 1 oui 01
lie ues t des catholiques dans la ville
es conservateurs et des caltm.
i a sollicité les voix au pre-
t on sollicite encore les suifra-
tour, des conservateurs et des
i sont nombreux, oui ont vote
chœurs chantés par les enfants d
des morceaux de musique, .dea ai
cinématographe-, etc., etc.
Mais oé àw est encore nlus s4du
e ctemai
oublié qu une
e afflch
en que
celte observation,
"dée par les soins
iprésente- lnexacte-
16 niagrn
sous les
ans, non
sollicite r
succès de (
dames ver
pièce que
ment poui
[in est encore plus séduisant que
ju'C programme que nous avons
eux c'est l'œuvre oui tous las
convie à l'Institut catholique et
te œuvre nous reviendrons cet
à l'Institut catholique, pour le
ette œuvre nous apporterons aux
deuses de la Kermesse la petite
l'on nous demande si aimable-
l'âme des petits enfants.
LA SAINT-PHILIPPE
Nous rappelons que it
et
car toutes les contre
r-i>iment bientôt le liai
cell
i ré-
sous
loue la route
mot, nous
du pa
et.
réfutions avec notre
3 assertion infondée.
13 aucune espèce de
MTiblait tpar-faitement naturel
les consefvateurs ne fussent
ent représentés au second tour
ivaient pas eu de liste au pre-
îtendi
Voua pour ce
du Télégramme it de ses
e permettre à per-
qu'ils jouissaient
ir-ecte.
des inexactitudes
falsifications.
de
cor
ions maintenant à ses divagations,
rive fréquemment au Télégramme
uver avec beaucoup de force le
ro de ce qu'il voudrait établir,
nie encore une fois ce malheur au-
jodrd nui.
Il nous dit :
'il fallait faire pour rester dans la
(en fait de représentation proportion-
l'était de laisser au parti radical-so-
me façon ou d'une autre, la part de
m lui revenait de droit. C'est ce qui
it, Car, SANS CELA, IL N'Y. AURAIT PAS EU
DE K
des d'adhésion
dimanche pro-
i les salons du
yol de Luppé,
i, seront
ri jeudi.
ions doi-
istrateur
Ramel, députe, et de Joantb
"évocablement closes aujourd'l
ce prix est de 5 francs. Les adbé
vent être adressées à M. l'adinii
do l'Express.^
Le matin, à 10 heures et demie, une messie
pour la France sera célébrée à la chapelle
Sainte-Anne, rue Sainte-Anne.
La réunion aura lieu te soir, à 8 heures et
demie, salle du Jardin-Royal. MM. de
Mayol de Luppé, de Ramel et de Joantho
prendront la parole.
On trouve des cartes d'entrée dans les
bureaux de l'Express.
Consil de Préfecture
Audience du 19 mai '
Présir/mce, de M. Sicard, cemimissaise d»-
gouverroiornant, M. Beunacley ; greffier,
M. Clamons.
Affaires électorales. — Le conseil de prêtée
tune examine aujourd'hui deux déférés de M.
le préfet, relatifs aux élections municipales
du 3 mai.
Le premier concern ela commune de Belle-
garnie ; le second celle: de l'Isle-en-Dodon.
Pour la commune de Bellegarde, 1 econseil
de prélecture proclame conseillers imunici-
paux, MM. Filouse, Lagrange et Roué.
Pour l'Isle-en-Dodon, l'élection de M. Ribis
est annulée.
Commune de Castiïïon-Larboust. — MM
Gasc et Ponsolle, actionnent la commune de
Castillon-Larboust en résolution de conven-
tions relatives à certains travaux et en paie-
ment d'une indemnité pour dommages. Cette
affaire est mise en délibéré.
Ic jeune .et brillant conférencier a montré
aux Congressistes, dans une pittoresque évo-
cation, le « village idéal » où la dutualité
couvrirait tous les risques, où la coopération
faciliterait toutes tes entreprises, et où toutes
ces Mflôrentos organisations s'appuieraient
sur une caisse da crédit fonctionnant .parfai-
tement.
Après ce coup d'oeil général, des plus sédui-
sant, M. Decharme en est venu à étudier le»
détails pratiques, de la création des Sociétés
(juarre
asiéros (Messages) ; Marctoe espagnole
U (T D INÏANTElïlli. — couaa
De 4 fieurcs 1/9 à 6 heures 1/9 :
Marehe dé Nuit, polka-marehe (F. Papy) :
P! Snees,
tiilô (Allier).
Parés) ; Pass
2, 3, 4, (Lulgli
Scènes bohém.;
i (l'urine) ;
r»e.s Deux
. (G met) ;
in rat) ;
mutable,
s quelle s il fonde un grand espoir p
ir de l'agriculture.
iiir rave-
— et
de de
i i
qu'il y avait eu un véritable guet-apens et | inati
que les agresseurs avaient îiva,ppô le malheu-
ivrux avec une gran.de violejBoo. L'état do la
victime n'est pas sans inspirer de vives in-
quiétudes.
mo
notamment
ce dernier o
Alité du bé
Elections tfë's municipalités
Maire, M. Léopold Di.gnat
, que de o,M % ;
aisse d'assurances
ml ans. Ces asser-
incre les congres-
assuré que lo fait
>st pas isolé,
â heures. M. Du-
ditoire so répand
in te du Concours
DOT Dillno, la mu-
ses morceaux les
ciel, doré par le
Voilà qui est bien compris.
Pour qu'il y eût représentation propor-
tionnelle, il fallait laisser au parti radical
la part de sièges lui revenant de droit.
Mais quel est le parti radical ?
Celui reconnu comme tel par 10.000 élec-
teurs sur 12.000 ?
Ou bien celui que 10.000 électeurs sur
12.000 venaient de désavouer ?
Le premier, évidemment.
Toutefois, colloquer celui-ci de force
dans une combinaison dont il ne voulait
pas, c'était pointilleux. On risquait des
procès. ,
Alors, on a fait ce qu'il fallait pour éviter
Jes procès.
On a donné les sièges du parti radical...
,au parti radical ? — Non, à idesnndividuali-
liès que 10:000 éioeteurs radicaux sur 12.000
venaient de répudier.
Le parti radical n'a donc pas-figuré dans
la liste de concentration.
On a donné sa part de sièges à des ci-
toyens quelconques, mais on ne l'a pas
donnée, on ne l'a pas même laissée au
parti radical.
Et puisqu'il fallait, pour qu'il y eût repré-
sentation proportionnelle, — « laisser sa
part de sièges — fût-ce au blanc — au
parti radical » il n'y a pas eu R. P.
C'est le Télégramme .lui-même qui le dit.
Autre chose pour finir,
i II y a au Télégramme une personne qui
nous fait part de ses lectures, de ses classes,
de' ses sentiments démocratiques, etc.
Ces choses sont peut-être extrêmement
captivantes- mais elles- ne nous intéressent
pas. En matière- de journalisme, nous igno-
rons les personnes ; nous^ ne connaissons
que les journaux et leurs idées.
Or, nous voulons bien, par exception,
prendre uno fois connaissance de cette per-
sonne et répondre à ses questions, même
Université de Toulouse
la
c'est sur cette base qu'une c
a pu. fonctionner pendant n
tions n'ont pas paru convo
sistes, et pourtant on nous
signalé par M. Tramerai n''
dans les jardina et renée
agricole. Là-haut, sur le ce
sique du 83' de ligne jouo
;PÏiis séduisants. En- plein
soleil, un ballon captif porte aux nues la mar-
que d'un exposant ingénieux.
Voici le programme des conférences qui
seront données aujourd'hui jeudi, dans l'en-
ceinte du Concours National Agricole, salle
du Congrès (prairie des Filtres) :
A 3 heures du soir, « Des Baux collectifs »,
par M. Henri de Guillebert des Essars, prési-
dant ' de la Société agricole coopérative de
production /Audioiso. Cette conféremacj sera,
présidée par M. J. de ïerssac, .président du
Comice agricole de Saint-Gautdens, comman-
deur du Mérite agricole.
A 4 heures et demie du soir, « les Vins- ava-
riés "de vont la loi des Fraudes », par M. P.-C.
Mestre, chimiste expert. Celte conférence, an-
nexée au Congrès, sera présidée par M. Mon-
ta», «résident teta Syndicat toulousain des
Agriculteurs du Sud-Ouest, chevalier do la
"Légion d'honneur.
Vendredi, « Les Coopératives de production
et de vente » : « Organisation de la vente des
produits agricoles •»; « Etude pratique des ra-
ces bovines locales ».
— Rappelons que des cartes valables pen-
dant toute la durée du Concours, sont déli-
vrées au prix réduit de 2 r. 50, aux siéger, de
la Société d'.-Vgriciïiture (rue Saint-Antoine-
Wiu-T. S0) et de la Société. d'Agriculture (17,
: rue de P.émusat), de 10 à 11 heures et demie,
et de 2 à 'iheures, visa des cartes à demi-tarif .
Ce visa, sera donné, dans la salle du Con-
grès, apf^ès les •coafénen-oes-du soir, quotidien-
nement. A. P.
Burry, radicaux-socialiste
MM. Crouaade. maire
Mil. Flottes, maire
MM, Boube-s, nia ire
Finsiaiguel.
tihe, adjoint.
Roques. —
adjoint.
CUignaux.
adjoint Had
Gaston et.
adjoint, Rad
Le Fousseret.
Dario, adjoint.
Saint-Julia. — MM. Joseph Chart,
Auguste Albert, adjoint.
ad-
B-ar-
Troquart,
; Baron,
aire Milhès
MM. Billot, rt
mx-soci ail istes .
MM. Esquirol, maire ; Jules
maire ;
Nenigian.
dical ' ; M.
socialiste.
Antichon
Jean Cape
listes.
Cyprien Verdier, maire, ra-
Frasiçois Savès, adjoint, radical-
— MM. Pierre Mondon, maire ;
(Carbon), adjoint. Raidicaux-socia-
— MM
joint.
d joint
Laspiales-Mondoïi, maire ;
rrieu, miaire sortant; radi-
; réélu.
MM. Laffont, maire ; Du-
n. —' MM. Bégué, maire ;
ean Baron, maire ; Benjar
— M. Raymond. Sansait,
MM. Ma-lcterrc, maire ; Ri-
Peyrolièrcs. — MM. Joseph
FO!X. — Les miiuicifialités. — Voici, d'aprè";
les procès-v.eirbaux reçus à la prélecture, les
no-rus des oiaàree et adjoints compostant lea
nouvelles municipaaiités des chets-lieux dei
cantons de i'aiTOiidissflment de
n'est (jue t'avamt-garde du pèlerinag&
rtÉds qui doit avoir lieu dans le courant
du mois d'août prochain.
U est présidé par M. Robin, archiprétre de
ia cathédrale, de Nantes, et comprend 1,2.00 pô-
arm
A heure, les pèlerins de Belley,,
tous des hommes, assistaient, également
rrra.nd'messe chantée par Mgr Labeuc"
Basilique,
Co soir, la grande procession du f
créaient va être faite par lo pèlerina
nais. Mgr Bonna.rd.et portera lo Sat
ment.
la'
ia
Lavelanet. —
sei'iler général
conseiller d'airi'
reecrue.
Mai \M. Hector
Ci
Taraseou. Aiai.re, M.
joint, M
La Ba
ChaiCes,
lesthu B-
Vicdeis
joinjt, M
ûlémant Cas.fcres.
jtide-die-Séirou. —
octeur Lu-
Battitlie.
;aure ; ad-
M. Louis
s, MM. Cé-
ans ad-
Au-
ttiii
lessos. — Maire, M. tirmur
M. Moiaard-iBcii'jamin Séguélias.
e«-T3re;rmes. — Maire, M. Alphonse
adjoint, M. Léopold Ferrand.
:. — .Maire, M. Georges Reynald, con-
général ; adjointe, MM. Pierre Ségucla,
.ter d'a.irondiieaamieint et Pic.
téiégt'aphes. — Hier
1 des candidats aux
;tmene tfos pc
lieu i'-exaimai
Paris, 21 mai.
Lo ministre de la guerre communique la
note officieuse suivante :
« A la suite de bruits répandus au sujet do
prétendus actes d'indiscipline qui auraient été
accomplis par les soldats du 40° d'infanterie,
au coircs d'uiii.o manœuvre de nuit exécutée
par la 59° brigade, dam, lés environs d'Uzès,
le mimistire de la guerre a damiandé des rensei-
gnements au général commandant le 16° corps
d'armée.
» 11 résulte des renseignements fournis,
qu'une manœuvre de garnison a été, en effet,
tel ide ; dei camp
postci» et télégraphe
ijourdiuil dans urne
ÎS candidats sont au
non:
Théodore Cas
iMasciGirville. —
igal, adjoint.
Sainte-Foy fie
Gastaing, maire
joint.
BratgaAmc. .—MiM. Jean M'aytié
"J.-ï^e.Er© Roussés. adjoint.
Saint-Lys.. — MM. Ma-rius Savignol
sus, ad-
mo.ire
mai-
Elic i
évitons
mon an
dit-elle
• NOUE
est inei
îous fais
?oit devoire faire observer que nous
avec soin d'employer les mots de
liste ou de royaliste, sans doute,
parce qu'ils sont discrédités,
lui répondrons que sa remarque
icte. Tous les jours nous employons
; de royaliste ou de monarchiste,
nous ne les employons pas quand
îs de la concentration d'union
ce, parce qu'alors nous donne
re politique, à rencontre de no-
de la réalité, une couleur parti-
La même personne nous demande pour-
quoi nous n'arborons pas nettement les
doctrines monarchistes.
Nous lui répondrons que nous n'arborons
pas da doctrines parce qu'on n'arbore que
des drapeaux. Ainsi le. veulent la langue
française et le bon sens.
Mais notre drapeau flotte au sommet de
nos doctrines ; c'est l'enseigne aux trois
couleurs.
Quant à nos doctrines, elles sont NETTE-
MENT monaTchiques. Libre au Télégramme
le prouver le contraire, s'il le peut.
La susdite personne nous demande enfin
pourquoi les articles de l'Express ne sont
pas ceux de l'Action française.
Nous lui répondrons que cela tient sans
doute à ce que l'Action française est un
journal de discussion doctrinale e'adres-
sant plutôt à des classes lettrées ou relati-
vement cultivées, tandis que l'Express est
mt tout un journal de pénétration popu-
re et de combat.
teus croyions que ces différences étaient
îbles à l'œil nu.
it ainsi répondu au questionnaire
e interlocuteur, il nous sera permis
oute de l'interroger à notre tour.
Nous ne lui poserons d'ailleurs qu'une
îeuîe question :
Comment cette personne concilie-t-elle
tes idées républicaines avec le titre de
noblesse dont elle a le plus grand soin de
faire précéder son nom quand elle honore
hotra journal de ses communications ?
FACULTES DES SCIENCES ET DES LETTRES
Examens. •— Session de juillet-août 1908. —
licence ès-sciences (certificats d'études supé-
rieures). — Inscriptions du 5 au 20 juin. —
Examens à partir du 3 juillet.
Licence ès-lettres. — Inscriptions du 1er au
13 juin. — Examens-à partir du 22 juin, à six
heures du matin. On n'enverra pas de convo-
cations.
Baccalauréat. — Les compositions se feront
simultanément à Albi, Auch, Cahors, Foix,
Montauban, Rodez, Tarbes et Toulouse.
Lundi 6 juillet. — Six heures trois-quarts du
matin, composition française (rhétorique, la-
tin-grec, latin-langues vivantes, latin-sciences,
sciences-langues vivantes).
Lundi 6 juillet. — Une heure trois-quarts du
soir, version latine (rhétorique, lâiln-grec, la-
tin-langues vivantes, latin-sciences).
Mardi 7 juillet. — Six houpesiii ois-quarts du
matin, version, grecque (latin-grec)., ; composi-
tion scientifique (latin-sciences, sciences-lan-
gues vivantes ; langues vivantes (moderne,
lro partie) ; composition de philosophie (mo-
derne, 2° partie, lettres-philosophie).
Mardi 7 juillet. — Une heure ©ois-quarts du
soir, langues étrangères - (latin-langues vivan-
tes, scisiices-langues vivantes ; composition
française (moderne, Ire partie) ; dissertation
philosophique (secondaire, 2 e partie, mathé-
matiques).
Mercredi 8 juillet. — Six heures trois-quarts
du matin, composition de sciences (classique,
partie, lettres-mathématiques) ; moderne,
2a partie, lettres-mathématicnies) ; composi-
tion mathématiques (secondaire, 2° partie,ma-
thématiques.
Mercredi 8 juillet. — Une heure trois-quarts
du soir, composition de sciences physiques
(secondaire, 2° partie, mathématiques.
Jeudi 9 juillet. — Six-heures trois-quarts du
matin, composition de sciences (moderne, 2"
partie, lettrés-sciences ; composition de philo-
sophie (classique, 2e partie, lettreSrphiloso-
phie ; composition de philosophie (secondaire,
2 e partie, philosophie).
Jeudi 9 juillet. — Une heure trois-quarts du
soir, composition de sciences (classique, 1*
partie ; lettres-philosophie ; secondaire, (i 3
partie, Philosophie).
N. B. — Aux termes du décret du 15 jan-
vier 19C0, l'usage du dictionnaire est autorisé
pour l'épreuve de la version latine^à la pxe->
mière partie dit baccalauréat de l'enseigne-
ment secondaire classique et du baccalauréat
nouveau régime.
hes inscriptions sont reçues du 25 mai au
13 juin :
Au secrétariat de la Faculté des Lettres, 4,
rue de l'Université, de neuf heures à onze
heures du matin : pour ie baccalauréat classi-
que (rhétorique et philosophie) ; pour Je bac-
calauréat moderne, Ire et 2e partie, Ire-série;
pour le baccalauréat (latin-grec, latin-langues
vivantes, latin-sciences).
Au secrétariat de la Faculté des Sciences,
allées Saint-Michel, de deux heures à quatre
heures du soir : pour la Ire partie (sciences-
langues vivantes), pour la 2 e partie (mathéma-
tiques), et pour les séries scientiflquas des
baccalauréats classique et moderne.
L'oral des baccalauréats classique et secon-
daire commencera à partir du 15 juillet. Les
anciens et nouveaux admissibles seront convo-
qués individuellement.
Une affiche placée -à la porte des Facultés, à
Toulouse, et à la porto du lycée de chaque
chef-lieu, indiquera où se feront les composi-
tions.
N.-S. — Une affiche placée h la porte des Facultés,
à Toulouse, et à la porte du lycée de chaque chef-
lieu, indiquera les locaux où se feront les composi-
tions.
i Concours
Le-l" juillet 1908, ibsera^euvert^en l'hôtel de
la Préfecture, à Toulouse, un. concours pour-
l'admission à l'emploi d'agent-voyer canton-
nai.
Le programme et les conditions du con-
©oœrs.sont dqpbsés à la préfecture de la Hau-
te-Garonne.
a eu
épreiuves du concours
qui doivent comme
nombre die qiuatre-vi
Soiréa téo;'éaîive.—
le progKimme de la soirée 'rècré-c
nota dimanche procdiain, l'Assoc
ïique de la Jeunesse Française :
1. L'Ami des Oiseaux, chœur à 3 voix, cliian-
té par les éiléves de l'école libre de garçons
2. Répertoire Mcn jmai
Bonnaud ; 3. L'Ecole I
deux jeunes élièves ;
ci-dessous
e que don-
ionCatho- k- S'
11?
>31,
T mA Toulouse
ilrWmiiî
VI
Nous ne pouvons répondre à tous les ren-
seignements demandés par nos lecteurs sur
les « Papeteries de Brlenno ».
Monsieur Gabriel de Fozièses, 11, rue Véla-
ne, répondra à toutes les lettres qui lui seront
adressées à co sujet.
Notre rôle se borne à affirmer l'indiscuta-
ble honorabilité de&iiondateurs éisaès adminis-
trateurs de l'aflaére, qui est accueillie avec
sympathie par les capitalistes avisés de la
place et dé la -région. ^
LA FRAUDE t
Pour éviter la fraude sur Vichy-Céîestins
avoir soin, dans les cafés et restaurants, de
toujours vérifier avant le débouchage si la
capsule est intacte.
AMEUBLEMENT — LITERIE — TAPIS
ù. SECONZAO, 6, piace ria Sa Trinité r
PERDU chienne Fox blanche, tête feu, ta-
che noire queue, nom Kétty. Constans, 8, me
des Renforts. Récompense.
L'IBSAIL
est sans rivale
les lionnes Pharmacies
i^k &a ^ %P %
dentifrice au CHESSQît
COCHLEAtSÎA
4a
de
Bai
ossignemsiit Primaire supérieur
Ont été définitivement admis à la bourse
d'enseignemaent primaire supérieur Je 19 mai
M. Baron, Bloussa, Crouzat, Duclos, Fava
rou, Gauthier, Peyrègne, Pons, Soula.
Congrès agricole
Hier, à 3 heures, s'est ouvert le Congrès
agricole.
La salie où il est logé, dans la prairie des
Filtres, n'est pas installée comme naguère
dan
pas
un palais
no in s oon;
et au
ANTISEPTIQUE,
des
ÂNT1SG0KBUTÎQU3 p
GAIS CYCLISTES TOULOUSAIMS
Les m-amfcres da cette Société sont priés d'assister
à la réunion qui aura lieu aujourd'hui jeudi, 21 sou-
uwt, au siège social, Grand Càïô Paul, place La-
fayette, 1.
Ordre dur jour : Course des vétérans ; questions
diverses; versements.
Jean Pébordes, adjoint. Radicaux-socia-
listes,
SA ! MT-1SA UD E H S. — M. lîuHen Eougues à
Lontires*"— Sous ce titre, la « Latetern© Tou-
ibousaine » pithiic le-.curtcàx article suivant :
« Jissifii dfflnsr, le nouveau dépaté de Saint-
Gaaideos,. M. Julien BouigVJfiS, a pris le rapide
Oailai^pour se rendre à Londres, où, com-
me on ïeàsait, se . trouvent acti>eac-mi&nt rctunis
les .meirncires.,-l'es pàiis- éinaneTirts - du gouveinne-
iTaentïïïansiais, nosâamnettt' MM. Cruppi, Ruau
-et Viviani.
En sa qualité de futar homime d'Etat, M.
Julien Bougues me pouvia.it évidemment se
dl3pc«i&ai- d'aller preur assurer la 1
n'ont eu à souffrii
à 10 heures.
» 11 n'y a eu ni acte d'indiscipline, ni chants
séditieux.
Au cours de la, manœuvre, deux hommes
ont été atteints d'un coup de chaleur sans
gravité et jniatre ont été ramenés en voiture,
réginientaire, »
L'EÈiicatioii MVn en Asglelerra
Londres, 21 mai.
A la Chambre des Communes, le bill sur l'é-
ducation a été adopté, on seconde lecture, p«p
0 voix contre 205 ; M. Asquith avait néfendtt
le bill dans un espri
entendre que le gouv
talmes conceaséons n
cerne les facilités à cîonr
religieux dans les écoles.
L'opinion dans les-cercles p.artomen.taires est
fort partagée sur les chances de-succès d'un
arrangemient à l'amiable entre lo gouverne- 1
ment et ses adversaires.
mement était prêt à Q
amrnént en ce qui ce
M- à l'enseigneme
Saint-Pétersbourg, 21 mai.
Les journaux du soir annoncent l'envoi de
témoins de M. GrcaiBtohkoff, leader des octo-
bristes, à M. Mt'ilioukof, leader des cadets.
La uencon.tre est fixée à samedi ; les condi-
tions sont de tirer jusqu'à- effusion de sang. '
lu Relations teMtaate
Le tsar cl Edouard Vil
Londres, 21 mai.
C'est à Revo!, dans le golfe de Finlande, qu«
doit avoir lieu la rencantre d'Edouard VIS
et du tsar ; le roi d'Angleterre y arrivera le'
9 juin, à bord d-31 son yacht Victoria and Al~,
bert.
OTITES
51 mai.
Le Jounal Officiel puMie un décret admettant,
vice-amiral E-csson dans la deuxième section,;
(réser/e), du cadre de l'état-aîsjar do la marina
â dater du G juin.
ie
mët S VS'?
un lus WvitJiii St&M.iï
:&t*m oit!
ve-n
as
Em
a c
.des
LA KERMESSE DBS ÉCOLES
I^a générosité des catholiques toulousains
est décidément inlassable. Nous en avons
eu une preuve nouvelle, hier, à l'Institut
çatholiqué, où s'ouvrait la Kermesse an-
nuelle des Ecoles libres.
Do une heure à 7 heures, l'immense cour
de l'Institut n'a cessé d'être emplie d'une
foule élégante et nombreuse, heureuse de
manifester sa sympathie à la cause des en-
fants de nos écoles.
Autour des comptoirs des dames vendeu-
ses, dont on sait l'amabilité, la grâce et
l'entrain, l'affluence a été grande ; c'est-à-
dire que des affaires ont été excellentes et
que le Comité de l'enseignement se félicite,
à cette heure, de la recette qui a été su-
perbe.
Las étalages do mercerie, de comestibles,
de fleurs, de bijouterie, de porcelaine, le
buffet et la roulette ont, subi de rudes 'as-
sauts ; mais, grâce à Dieu, grâce aussi 'à
nos excellents commerçants toulousains, il
reste encore 'des marchandises, afin de por-
ni-ettre au Comité de réaliser de nouveaux
bénéfices.
Aujourd'hui jeudi a lieu, en effet, la conti-
nuation de lu Kermesse. Les catholiques
qui étaient, hier, à l'Institut catholique, re-
viendront avec plus tie joie encore, si c'est
Possible. Et ceux qui n'ont pu assister "a
l'ouverture de ht Ko r inesse se teeul un d,>-
*oir de. se rendre ù la clôture,
i* programme de cotte seconde
•si
un simple
Au fond
a été drei
Marianne
tal d'andrin
du monde <
faisceaux a
suspendues
Devant m
1 r<
de carton, mais elle n'en es
artable. L'aération y est suffi
lécessafre avec ce soleil, sous
d© toile.
iadc du bureau et des orateurs
tu-dessous d'un gros buste do
harpe tricolore sur un piédes-
: ; sur les parois, les drapeaux
:r marient agréablement leurs
ïuirlandes do buis qui ont été
rquons çà et là MM. L
Guillebert. des Eesans,
de Bcau.mont, docteui
Rendu, Parant, etc.,
, inspecteur général d
ouvre le Congrès par u
ize, Olaiu
do Chass
Aud.iguic
ou
SAUVETEURS TOULOUSAINS. — Demain
drecli, 22 mai, à 8 h. i du soir, réunion génér;
Fête annuelle du 7 juin ; paiement des carnet
tamibola : inscriptions pour te hanquet ; dei
tions ; sei-mx* à l'exjposiUon. Réunion du cons;
TOTÏLQUSE-EMPLOYKS-OLUB. — Dans son
samsblée générale du mardi 19 mai, le Toulouse
(ployés-Ciîul) a procédé à l'élection définitive de son
îrareau. Président, M. Cathala ; vices-présidents,
MM. Soiré et Barousse ; secrétaire général, SI. Ver-
gercn ; secrétaire, M. Mondon ;secrétaire adjoint,
M. Saumade ; trésorier, M. Lafûtte ; trésorier ad-
joint, IL Dahr-in; archiviste, M. Rivierre. —- Com-
mission sportive : MM. Boques, GieuEes, Paul,
Dewecft, Bels. — MM. les Employés de commerce dè-
sinsux de so faire inscrire sont priés d'adresser leur
demande d'admission au siège de la Société, calé
Fis», place du Caspitolo.
ANCIENS DU 12C' (secours mutuels). — Ce soir
jeudi, réunion générale, au siège de la Société, place
du Capitale, t, entresol. Ordre du jour : Compte-
rendu financier ; nomination d'un secrétaire ; ques-
tions diverses . Présence indispensable, sous p-aine de
0 fr. 50 d'amiende
TROUVAILLES. — Réclamer : à Mille CavailM, rue
Gamhetta, 00, au café de la Paix, une clef ; à M.
Busson chez Mlle Gôze, ,me du Jardin-Royal 7, une
certaine soerimo ; à M. Gleysos, -boulevard d'Arcolo
5, une pompe de blcysletto ; au bureau des épaves,
trois reconnaissances du Mont-dc-Piété ; à M. Oostes,
rue du Faubourg 173, un ballon d'enfant ; au sous-
brigadier Eymes, de service, au jardin des Plantes,
un .paraipluie ; à Mme veuve Massip, rue Bonbonne
5, un portetmonnnie contenant une petite somme ;
1 M. Richou, soldat A l'état-major de la 67" brigade
d'infanterie, rue Duran-ti, un porteaionnaio conte-
nant une petite somme ; A M^. Peyreigne au 83"
d'infanterie, .planton à l'é.t.it-major de la 07* briga-
de, rue Durant!, une sacoche do dame, renfermant
un mouchoir, un portemannaie et divers objets ;
Lois 32bi
A Puyma,urin, M. E
M. Desciamips comnie ma
dernier se termine cm u
de Martin. Simiple ooSras
A Labastide-Fiauimés, le docteu
cade remnilace le palmé Glenmccit
A Ambat, ma.lgré lies efforts d
re peur se faire élire avec sa
" "gnés de ses procédé
Il a aceept
era pas Ion
ttage sopont annu
gements dans le
Miramb&au où u
îs a été renversé
Laca-'-e conserve.;
ce que s
ce
nprandre ce
ois ï
que a romiplacé
la oarrièire "de es
temps que celle
re
r de Lafîor-
l'ancien^mai-
>te, ses parii-
ne l'ont pas
rpe d'adjoint
car les- élec-
scom- palmé
situation
n élection et celle
qui ne peut fair
m
mair
qu'il ne garde
tions du bail»
Pas de cha
m une s sa uf à
le sieur Guchc
A Fa&as, M.
de maire, .iusq,'«.-e- . tendance soutenu*,
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
Seigles. — Courant, 17 -ÎC ; prochain, 17 40 a Juillet-
«eut, n 23 : 4 derniers, 17 • tcE&mcè. errata» m>.
Avoines. — Courant, té 3 5;p nxilulnvlS M i JWtt-
teUtoût, 17 33 ; tendanca calme,.
Colza. — Disponible erreure^è na, 84 S5, 5 coa-
«ant, S4 23 ; .prochain, 63 73 L ï ck> mal, 83 75 «
iuillct-août, 82 ; tendiinco-sûtilcnuç,.
Lin. _ Disponible en CUY«S.; imu, TS.î/COjm-inl,
B2 50 ; procJrain, 52 50 ; 4 «to-iûat, **«-.t Juillet-
août, 52 50 ; tendance soutenue.
Alcools — Diaponttkle, 47 50 ; courant, 47 50 ;.pro-
Chain. 48 i juiileUaoût, 4S-75 ; 4 ddrniers, 41 50-;
8 d'octoùre 40 ; 4 premiers, 4 C50 ; tendance fatale ;
ïtock, 37 0S6 fi circulation, 800.
Sucres. — Courapt, 31 S75 ; prochain, 31 783 ; 4 de
mal 31 875 ; juillet-août,. 32 ; 4 d'octobre, 30 ; tec-
fiance faible ; roux cultes, SU 875 ; autres jota,
SS 875 ; raffinés, 63.
MARCHE DE BORDEAUX Du 20 mal.
BQC, 21 85 ù, 22 fr.
rarines. — Fleurs, 31 75 ; premières marques, 31 50.
Sons gros, 15 50 ; ordinaires, 14 25*. ; Plata, nvan-
frue ; repasses Unes, 16 fr. ; ordinaires, 14 Ir. ;
Plata, 14 25.
liais. — Roux Plata disponible, 13 50 ; blanc du
pays, 19 50 ; Cinquantini Danube disponible, 20"50,
logé.
Avoines. — Poitou «rlses, 18 fr. ; Bretasive grises,
17 50 ; Algérie, manque.
Seigle, 17 50. - •
Osées, is fr. ; Aig6rie, 1G 75.
HAUTE-GARONNE
Toulouse, Î0 mal.
Cfiriales. — Bladettes, blés supérieurs, les so kll.,
1S 50 à 18 75; bonne qualité, 1S à 13 25; blés mitadins
fins, 17 50 ; seigle du pays, les 75 kilos, 12
ù. 13 50 ; orge, les 60 kilos, 9' 50 à 10 ; avoine,
îes 50 kilos, 8 75 à 9 ; maïs blanc, les 75 kilos,
12 à 12 75 ; haricots, l'hectolitre, do 23 à 20 fr. ;
loves, les 05 kilos, do 12 50 à 13; vesces noires, les 80
Sdrr.n Ces Bestiaux. — Bœufs de travail, «te 800
4 t!So ir.; Taches, de 700 a SQ3 fr.; tireaûx, die £00 a
600 flv; génisses, «la 350 i 460 fr., le tout la pâlie.
Marche aux oeios. — Poses gras, de 1 à 1 10 le
Mo ; fr. la P'ïce, suivant
grosseur.
ki
15 à K
G rai
ta 155 1
Foin
°« 5 0à
h 50 ;
i 75 à
ttûis
:es et Issues. — Minot fleur, les 122 kilos,
; minot extra ou premières, les 122 kilos,
R. G., les 100 kilos, 17 50 iul8.fr. ; repasses,
fr. les 100 kilos ; sons. .14 à 14 50 lés 10»kilos,
les fourragères. — Trèfle, les 100 kilos, 150
*. ; luzerne (sainfoin du pays)„ de 120 à 135 Ir.
3 80 à 4 40 ; sainfoin,. Ire coupe (nouveau),
5 ; nouveau, 3 il 3 G0 ; 2e et'Se coupes, 4 à
tréfile, u» ; paille-blé, 2 30 à 2 CO ; avoine.
2, les 50 kilos.
à brûler. — Les 50 kilos, de 1 75 à 2.
TARX-ET-GARONNE
Beauinont-de-Lonaagne.
Marehé-refoiro du 1G mai. — Voici les' cours prati-
qués dans la foire du 10 mai :
" Blé fin, 17 75 à 18; avoine, 14 25 à 15; haricots, 28
lèves, 12 a 15, le tout l'hectolitre.
Volaille : petits poulets dits pouïets de grain, 3 50
à 3 75 ; petits poulets moyens, 4 à 4 50 ; petits oisons
r ï'çlèvagè, 5 à 7; petits canards, pour l'élevage,
G; dindes; 10 a 12; pigeons, 1 à 2; paaSes vieil-
5 ù 0, le tout la paire.
îsilaux : bœufs de travail do 4 a 5 ans, 800 i
); vachc-s de travail de 4 à 5 ans, C00 à 7O0;,$au-
vx de -2 à 3 ans, 500 à coo, le tout la-jiftire; bœufs.
; -pour la boucherie, 80; moutons pour la bou-
gie. 80 à 90, le tout les 100 kilos; veaux pour la
chérie, 1 à 1 05 le kilo; porcs ©ras, 100 à 110 les
kilos; petits porcelets pour l'élevage, G0 à lia la-
i à
ics.
«ra
Bhe
pièce.
Gibier : lapins do garenne ou domestiques, de 1 25
à 2 la pièce.
Œufs, 0 60 la douzaine.
GERS
Seissan. I Caîlas
Blé. de 17 60 à 13 ; avoine, de 9 à &.50 ; orge,- de
10 à il: loves, de 11 à 12 ; maïs, de 14 a 15; le tout
l'hectolitre.
Place à la volaille. — Dindons,. 15 à 16; dindes
de 10 à 12; poules, de 5 a 6; chapons, de 8 a, 9 ; pi"
«actes, de 6 à 7; poulets, dé 3 à 4; pigeons, de 1 50
à 2; oies maigres, de 8 à 10 ; oisons, de 4 à 5; cane-
tons mulards. de 2 50 à 3; canetons communs', ûe 1 25
4 1 50 ; Ge tout la paire.
Œufs, 65 c. la douzaine.
Laipins domestiques pourjja, reproduction, de 2 25
a 2 50; Sapins domestiques ordinaires, de i 50 à 2/ le
Sont la 'Pièce.
ce pcrapml être demandées que pour JWtt îWcours.
Les cartes d'abonnanent de 3 ou 8 jntfis
18
tajidita «mirerait après la. clôture *y VE3m&BV&
/caseront d'être vilaines 3c lenderaîdn de cette date si.
Par contre, oSlea «fct S mois dont la validité expira "
rait avant la (SOlufè, sei:i>»t vaJaijlea'jusqu'à cette
date inclusivement et pauf toutes ifjtKs conditions
restent soumises aux m an, de-350 à 430 fr.; génisses ds-3
ans, de 700 à soo fr., le tout la,,.paire.
Veau:cdo bouciieflo, 05 c...le kilo, poids vif.
Cctahois deHait (bais-^e),. de-30 à 40 fr. : cochons
9r6ts à-engrateser (baissât sensible), SO *i. le quin;al^
do. 50 kilos:, -poids-vit ; codions grss, 66 tt. le qulitf
tal de 50 kslos.
Volaille (baisse légère) : poules viciisr-s. rte 5 50 a
O fr. ; -poulardes, 4 00 à. 5 f r. pou'e.s 3 50 a 4 S 5
pigeons, 1 75à,'2 fr. ; dindons, 14 50 A 16 £0 ;. dindes.
12 50 à 15 £0 ; dindonneaux, 9 50 4 12 fr., le»toùt la
paire.
Canetons communs, 05 a 75 centimes : canclcns
muletS;"-95 c. à'1 SO ; oisons (hausse) décrois ou qua-
tre jours, 2 àr2 2& ; un jeu plus grands, 2 05 à 3 25,
la tout la pièce.
Eœpiijs2"f 25 à 1 50 la p*ôce.
Les œufs se sont vendus '55 c. la douzaine.
LOT-ET-G.VROÎWE AiyLiUoa.
Foire du 13 mal t
Notre foire-du mois do mal, qui a eu lieu- diman-
che dernier, n'a rien valu ; (M?J avait- lias de-.
monde, tout to monde étant occupé aux travaux*
agricoles qui pressent beaucoup.
11 est arrivé --.-par les différents trains de l.i-jour-
née 238 voya.9,edrs,"87 venant du côté de Bordeaux et
151 venant, du côté d'Agcn ; il a été expédia trois
wagons de bestiairx, c'est-à-dire que notre foire a été.
une bien «petite foire.
Néanmoins, nous avons pu recueillir les ours des
différentes denrées ou des' animaux, cours qui sont
purement nominaux. • .
Bœufs de travail, 1.000 à l.JOO fr. ; breaux, 50C à
650 fr. ; vadîes de travail, 700 a 900 fr. ; KéBiâSCF,
300 à 400 fr., le tout la paire.
Les veaux pour Ja boucherie valaient do 0 05 1 S 05
îo kilogramme, poids vif.
Marché/'à^la volaiide : pouJes,.5 à O fr. , poulets,
4 50 4 5»te ; pigeons pattus, 2' 25 ; petits pigeons,
1 a 1 25 ; canetons, 2 fr., !« tout la paire.
Œufs, 0«5& à -0 €0 la ttanzaine.
Charcutorte. — Jaml^tis.do-.derrière, 1 15 1 1 35 ;
Janrbons de devant, { à 1 10 . ;->saucisscns, 3 H., Io
tout le deml-liilo..; les quatre pieds de cochon; 2
A-s.pergeSi.0 «Ta 0 70 Sa'Éotto de 1 kilo ; petits po>s,
0 25 1e kilo ; artichauts, 0'15 «pièce.
Blé, 18 fr. ; avoine, lO^&i^mais, 17 50 ; orge,
12 fr. ; sorgho, S fr. ; harïfcots, SÔ'fr:' ; fèves, 11 75 ;
selgQe, 14 â- 15 .fr.,. j^Joilt^tiecUditre,
Fo'in, 4 fr. ; paiBc,'5 S53e'quintai.
Aic&s, 0 fr. 70 ie. demi-kilo.
CHEMIN DE FÏÏR D'ORIGANS
EXPOSITION INDUSTRIELLE
INTERNATIONALE DE TOULOUSE
cî'abonnameni à «Jetai
tes exposants
tarif pour
Il est délivré aux exposants participant à l'Exposi-
tion industrieaeMle-'i'oulouso en iç-03; des cartes d'a-
bonnement deï3*u-tie 6.smo«s, de toûtes classes, com-
portant^ùnie réduction de 50*-% sur les prjx'"du tarit
spéciai.G. V. n;*3, Orléans, et du tarif cdînmun G. V.
n j lcs. DraéaSs-Jlidi.
Ces car£e% sont délivrées à partir du 15 mai .aux
lntôressés^ous -condition d'un.rparcours lainimunfcfla
50 kilomètres entre. Jour dcifliiciles^ccamerÉial «it Tou-
louse s'ur prêsentaltidn de teur-Séarte d'exposant et
DE PARIS
Co. 20 Mai (Dépêcue tôlêgraDluamal
rOOTS DTli'AT
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Banque de France
Banque de France
Banque, Paris
Comptoir dlescomptç/.^,
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Crédit lyonnais
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Société générale
Banque ottomane
Banque ottomane
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61 .. 81'
4205 .. 4215 ..
42'X) .. 4203 ..
1417 .. 1433 ..
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7 8-. 720 ..
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Il!s7 .. 1183 ..
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7-^6 .. 735..
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672 .. 672 ..
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1354 .. 1330 ..
1135 . . , 1130 ..
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142 .. i'o "
287 25 287 .
287 ..
350 ., SoÔ
376 .. 356 ..
3S7 .. 385 ..
1S45 . . 1C15 ..
1G43 .. 1640 ..
216 .. 216 ..
173 .. 177 ..
216 ..
502 .. 502
15 i .. li!7 ..
4495 .. 419! ..
624 .. 630 ..
1817 1320 ..
Communales
_ 1892
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Fciscîéres 1879 ....*»<
— IS83
_ 1683
_ 1895 .«•
_ 1903
Bocs-Gnelnia
Ksl-Al£ôrlei!
Est S % ancienne
Midi 3 % ancienne
Nord 3 % ancienne
Orléans 3 % ancienne
Ouest i'% ancienne
Ouest-Algérien - ••••
l'.-L.-M. 3 % (fusion aiiclcune)...
Panama lots
panama lots -libérés
Suez 5
Autrichien 3 %. i" hypothéqua..
lombardo ancienne
Nord-Espagne '.T
Portugais
Saragosse
1 S9
C37 », 5H9
m i .. 404 .*
404 00 404 -.
6.3r> 53 (i 00
5:15 . •
£63 25 3»5
BiîU .4 30 »
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4.10 . .
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441 r>o 412 75
434 ho 433 50
4;o 75 450 ..
430 437 ..
423 75
418 5Don 92, 998 ;
CSrataliis de fer dii Siwi-Ouest ex-coupoii 5S, 100 ;
Biï SWi : rarLs-Lywii-Méditc'.rrajiée, 135e ; Nord, IStO;
Midi,. 1135 ; Orléans, 1375 ; Ouest, RS ; Saragosse,
388 Obligations diverses. — VUlo.de Toulon*» a Çou.rlo
échéance, 501 50 ; Société touloiusaino d'Hcctrlcitô
5 % 1908,' &> : Ville do Paris 1805, 537 ; VUto -guotte. — Aller : matin, 6 11., miol ;
soir, G h. — Retour : nia Un. 7 h.; soir. 1 li„
7 h.
MontaiidnaR (Pont-des-Demoiselles). — Al-
ler : matin, 8 h.; soir. 3 h. — Retour : matin,
9 h.; soir, 4 li.
Saint-Martin-du-Touch-Colomiecs. — Aller :
matin, 6 h.; soir, 4 II — Retour : matin,
7 h. 30 ; soir, 5 11. 30.
Plaisance-Tourneîeuille. — Aller : matin,
G h., 11 h.; soir, 4 h. — Retour : matin. 7 h. 45:
f.soir. 1 h. 30, G ti. 30.
Braqucvilki-Portet. — Aller : matin, 6 h.;
soir. 2 h." — Retour : matin, 7 h. 30 ; soir, 4 h.
DIMAKCHB
Lardesine. — Aller :. matin, 6 h., 8 h., 10 h.,
.imidi ; soir, 2 h., 5,ii. — Retour : matin, 7 h.,
9 h., 11 h.; soir, 1 li., 3 h., G h.
Saint-Simon (par la Cépière). — Aller : ma-
tin, 6 h., 11 li.; soir, 2-h., 5 h. — Retour : ma-
tin, S h., midi 45 ; soir, 4 h., 6 h. 15.
Cugnaux Ipar la Cépièrô). — Aller :
G 1).; soir, 2 k. — Retour : matin, 7.
soir, 3 h. 30.
Casiànet. — Aller : matin, 6 h., 10
soir, 2 ti.,-5 h. — Retour : matin, 7
midi'30 ; soir, 3 h. 30, 6 h. 30.
Sainte-Agne. — Aller : matin, 6 h., 10 h. 30 ;
soir, 2 h., 5 h. — Retour : matin, 8 h. 15 ;
soir, 1 h., 4 h., 7 h.
Blagnac (par le Polygone). — Aller : matin,
11 h.; soir, 5 h. — Retour : matin, midi .; soir,
6 h. » - -
Blagnac (par l'Embouchure). — Aller : ma-
tin, G h.; soir, 2 h, — Retour : matin, 7 h.;
soir, 3 h.
. Lafourguette. — Aller : matin, 6 h., midi ;
soir, 6 h. — Retour : matin, 7 h.\ soir, 1 h.,
7 h.
Montandmn (Pont-des-Domolselles). — «ri
1er : matin, 8 h.; soir, 3 11. — Retour : matin .
9 h.; soir, 4 h.
alln ^
Saint-Martln-flu-Tonch-Colomlers. — Aller M
matin, G h., 11 h.; soir, 4 h. — Retour r'matini
7 h, 15 ; soir, midi 15, 5 h. 30.
Plaisance-Tournefenille. — Aller : matin
fi Ii„ 11 h.; soir, 4 h. — Retour : matin !
7 11. 45 ; soif, 1 ta. 30, G h. .30.
Brar(UGviUo-Portet. — Aller : matin, 5
soir, 2 h. — Retour : matin. 7 h. 30 ; soir, -i [gi
Lianes électriques
J E. Ruo Alsace-Lorrains à Croix-Dauradn
(Pomtdo l'Hcrs). — Aller : G h., 7 h„ 8 h., 9 j, !
10 h.. 11 h., midi, 1 h., 2 h., 3 h., 4 h., j, h?|
6 h.. 7 h., 8 h. — Retour : 6 h. 30, 7 h 3nS
8 h. 30, 9 h. 30, 10 h. 30, 11 h. 30, midi lin 1 !
1 h. 30, 2 h. 30, 3 h. SO. 4 h. 30. 5 h. 30, G h 30'
7 h. 30, 8-h. 30.
N E. Ruo Alsace-Lorraine a Lalnndo-Aunnm'.
ville. - Aller : 6 h.,' 7 h. 20. 8 h. 40, 10 h '
11 h. 20, midi 40, 2 h., 3 h. 20, 4 h. 40, (i n '
7 ta. 20. — Retour': 6 h. 40, 8 h., 9 h. 20, 10 li. (ffs
midi ; 1 h. 20, 2 h. 40. 4 h„ 5 h. 20, G h. 40, 8 lv,
Nota. — Les dimanches et jeudis, départs;
supplémentaires a partir do midi (si le temps
lo permet), sur les lignes 3E et NE, a des lieu.,
res intercalaires avec celles du service.
Il sera fait également, les dimanches, dc^
départs supplémentaires : sur la ligne JE I
jusqu'il 9 h, du soir ; sur la ligne NE, jusq.uT|
8 'IL 40 du soir.
Le mardi, pour la. ligne- de Sainte-Agne-Cas-'
tanet, il sera fait'le service du dimanche.
ennage à Rome
matin,
h. 30 ;
h. 30 ;
h. 45,
sons u PRÉSIDENCE:D'UONNEUR DIÎ Mon I/MICHEVR
QUE DE TOULOUSE El VOYAGE CIRCULAIRE UE VACA1W
CES EN" ITALIE.
Groupe A. — Retour direct do Rome, ithog.
rairo et points d'arrêts : Toulouse, Cette, Mo-'
naco, Monte-Carlo, San,-Remo, Gônes, PiSe
Florence, Romo (excursion facultative à Na-'>
pies, Pompéï, Sotr'entô et an-Vésuve) ; Romel
départ Gènes-Monaco, Toulouse.
Déport de Toulouse, le 7 septembre à midi'
45 minutes. Retour à Toulouse, le 24 septembre'
à 11 1). 20 du soir.
Durée du voyage : 13 jours. Prix : Ire classe'
en France et en Italie, 335 francs ; 3e classe,,
en France, et 2e classe, cn ltalier310 francs.
Groupe B. — Circulaire en Italie. Binerai-:
re • Toulouse, Cette, Monaco, Monte-Carlo.t
San-Remo, Gênes, Pise, Florence, Rome (ex-i
•cursion facultative à Naples, Pompeï, Sorren-,
te et au Vésuve). Rome départ, Lorettc, Boloi
gne Venise, Poxloue, Milan, Gênes, Monaco,
Marseille et Toulouse.
Départ de Toulouse, le 7 septembre, a midli
45 minutes ; retour à Toulouse, le 30 septembre 1
à 11 h. 20 du soir.
Durée du voyage, 24jours. Prix : Ire classe; 1
en France et en Italie, -480 francs ; 2e closse.f
en France et en Italie, 425 francs ; 3e classe, J
en France et 2e classe en Italie, 400 francs.
Conditions. — Les prix fixés ci-dessus, poutl
chacun des deux groupes, comprennent les deV,
penses ordinaires du voyage, soit : l°"le trans- 1
port en chemin de fer ; 2 a la-nourriture {trois'
repas par jour dans- de très bous hôtels) ; 3°'
le logement donnant droit à une chambre, con- ;
fortable ; 4° les omnibus ou les voilures à l'ar-i
rivée et au départ des.-.trains dans toutes. .les!
villes où on d«vra séjourner à'ITiôtel ; 5"1eâ-
divers pourboires.
Pour les renseignements et les,adhêsions<
s'adresser à M. l'abbé Dubourg, à Cévigriac-*
sur-Save (Haute-Garonne), bu à M. l'abbé-Cas.'
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(OU I II Â N uS ï
MMHUtfiHMai 0 «•wHTwnam UMmpMDB .
4ppkKnrMKKrrs NON LIMITROPHES
gïîUNGKR (thiLm pc*i*l*) ,
y -
de l'ouvrage.
\ ii911 d'ajouter qu'un gra-rHi nombre de jeun-
personnes n'avaient pas atteint leur dévelop-
pement complet.
Cet accroissement remarquable dans la sta-
ture tient évidemment à de nombreuses cau-
ses. Beaucoup de jeunes filles font mainte-
nant de la gymnastique têt pratiquent les
sports. De plus, et c'est peut-être la raison
principale, on se serre moins que par le
passé.
Bref, aujourd'hui, l'homme n'a plus, en
moyenne, que 10 centimètres d'avantage sur
la femme ! Dans quelques années, peut-être,
il n'aura plus d'avantage du tout.
C'en sera fait de notre prestige !
—&— La tuberculose à l'âge de pierre.
On avait toujours cru, jusqu'ici, que la tu-
berculose était un résultat de la civilisation
et que ce fléau fut ignoré dans les temps pri-
mitifs. Or, le docteur Paul Bariels affirme
avoir trouvé des traces évidentes de tubercu-
lose -dans la colonne vertébrale du squelette
d'un individu appartenant à la dernière- pé-
riode de l'âge de pierre, qui a été retrouvé à
Hetdelberg récemment.
Les vertèbres qui portent les traces de carie
sont celles de la poitrine ; elles sont de telle
nature qu'elles prouvent d'une façon irréfu-
table que l'homme en question fut atteint de
tuberculose.
Une instruction pour abus de confiance et
banqueroute est ouverte contre l'ex-séiia-
Mme Cleyre Yvelin fait preuve d'une éru-
dition du même genre dans son « Etude
sur le féminisme dans l'antiquité », où l'on
apprend que le nxatriarcat a été la première
forme de la civilisation, à rencontre des
institutions du christianisme.
Mais la prééminence en la matière appar-
tient sans conteste à Mlle Madeleine pelle-
tier, doctoresse, sœur maçonne, membre
du Congrès international de Stuttgard, où
elle a prononcé un violent discours contre
l'asservissement de la femme à la tyrannie
du foyer domestique. Elle vient de publier
une brochure : « La Femme en lutte pour
ses droits », où elle développe vivement
ses idées. Tant que la femme sera soumise
à l'homme, elle n'aura rien à revendiquer ;
l'amour et la maternité, qui ne devraient
être que des épisodes de sa vie, sont toute
l'histoire de la femme. Aussi, tous ses ef-
forts doivent-ils tendre à se libérer de ces
servitudes surannées et à obtenir la sup-
pression du mariage. Dans ce but, l'auteur
réclame hautement le droit de suffrage et
l'éligibilité.
Assurément, en concluant de îa sorte,
Mite Madeleine Pelletinr fait acte de bonne
républicaine socialiste et maçonne. On ne
voit pas trop les raisons que les républi-
cains pourraient lui opposer.
Le mécanisme de notre République par-
lementaire consiste, en effet, simplementen
un assemblage d'individus égaux entre eux,
déléguant à d'autres individus, élus à la
officiers qui ont « réclamé » ce poste d'hon-
neur, et qui tombent, au premier rang, de-
vamt leurs hommes...
Et notre correspondant demande, et, certes,
la ^question a son prix, si, parmi ces morts
c.içrieiux, plusieurs, — le plus grand nombre,
veut-tire, — n'ont p>as repu cet enseignement
catholique, réputé ai dangereux, honni et
proscrit...
De quelque enseignement qu'ils fussent
issus, ont-ils fait « deux corn©s », ces vail-
lants, pour enlever les camps des bordes ma-
rocaines ?
Alors, cessez donc de traiter en ennemis
ces officiers, qui ne partagent pas vos théo-
ries, — c'est bien possible ! — mais qui se
montrent les premiers à réclamer, héroïque-
ment, leur part d'un péril commun.
Mais le gouvernement des Loges et des
Prussiens n'en fora rien.
H continuera à traiter en amis les FF.:,
du G.:. O.:. de Berlin et en ennemis les hé-
roïques « officiers de jésuitière », — com-
me Clemenceau appelait naguère dans l'Au-
rore les officiers catholiques — qui vont se
faire tuer au->Maroc.
La République dreyfusiste ne comprend
pas le patriotisme d'une autre manière.
tejiii-biocard du Nord Eliez-Evrard, etTaf- 1 majorité des voix, le pouvoir de légiférer
faire vieiiei a devant la cour d assises. j, ....... ' «muera
fameuse -lettre F accuse, la- déclaration
Vie M. M-eMne : « Il n'y a -pas d'affaire
iDreyfus », les troubles d'Algérie, la crise
'agricole, etc., etc., le tout, pendant
&ëxersice du dernier ministère opportu-
niste, de 1896 à 1898.
i Si encore cette spécialisé regrettable
ae s'étendait qu'à des-faite-indépendants
Re la volonté du parti jettatore, il n'y
itarait pas grand=chose adiré. Mais, par
•iros inteirventions-iréfléchies dans les af-
faires politiques et par l'art, où il ex-
celle, de dénaturer ou de fausser les cho-
jses les plus simples, l'opportunisme
piéussit à compromettre des intérêts de
piremier ordre. Et de cela, naturelle-
toeni, l'opinion lui sait le plus mauvais
Kre.
C'est ainsi qu'à Toulouse, il y a quinze
fours, la réfo'rme électorale touchant la
^représentation des minorités a été tuée
|îans l'œuf par une manœuvre où se re-
trouve l'ordinaire tour de main- des ré- •';
ttablicains -opportunistes.
Ils avaient, pendant .près d'un an, dé-
ployé de très grands efforts aux fins de
fie rapprocher des radicaux. Lors des
élections départementales de 1907, ils
soutinrent chaleureusement les pires
blocards, détrousseurs de biens d'Eglise,
knsulteurs de religieuses, approbateurs
fit protecteurs du mouchardage maçon-
itfique.
Ayant donné ce premier gage â des
yens qu'ils avaient précédemment traî-
nés dans la crotte, les opportunistes
poursuivirent leur campagne en orien-
tant de plus en plus leur public dans la
direction de la préfecture ; avec la der-
nière et la plus bouffonne insistance ils
Représentèrent les radicaux comme les
'sauveurs de la société moderne, les rem
parts du patriotisme, les chamipions de
l'ordre moral, et, cela fait, réclamèrent
3eur place dans la liste municipale éla-
borée, sous l'œil vigilant, de la Dépêche
par les soins du Grand-Orient.
Honteusement éconduits, ils en appe
; iôrent à la représentation proportion-
nelle. C'était leur droit. Malheureuse-
ment, pour faire de la représentation
tffoportiannelle, il faut l'unanimité des
partis. Or, le parti radical, bénéficiaire
de 10.000 voix au premier tour, ayant
trefuse son adhésion, la représentation
(proportionnelle était dans l'eau.
R n'y avait plus qu'à se rendre au
tecrutin soit isolément, soit en procédant
ii la concentration des forces opposées
,eux radicaux. Ce dernier système préva-
lut. Mais donner à la concentration son
véritablo nom qui est, précisément, la
concentration., cela no pouvait pas en-
trer dans des esprits véritablement op-
partunistes.
On baptisa donc la combinaison sous
le vocable do représentation prxyportion-
Tveile. A la vérité, cette représentation
,proiK>rtionnollû ne représentait ni le
parti radical ni ses iO.OQO adhérents.
»Maia on tourna la difficulté eu u!Iaui ne-
veillanee de la gestion des deniers pu
blics restent pour longfemns encore im-
possibles, nous le devrons aux opportu-
nistes toulousains et à leur incurable
manie de falsifier la vérité.
C'est un beau résultat. Comme succès
d'envoûtement et de magie noire, il se-
rait malaisé de trouver mieux.
Yv@s GREERONT.
De gaspillage au mtoistèlre de la guerre.
M Oiiaaies.Humbert, qui, avant d'être séna-
teur de fa Màose, fut attaché au cabinet du
général André, dénonce la routine des bu-
reaux civils -de la guerre et le gaspillage qui
m est lia conséquence. . .
il cite des exam-pics typiques : 1 adminis-
tration autorise les corps de taupe à payer
en gros iusqna dix oentnnes la pièce, des
objets dont' la valeur marenanfe nexcède
pas trois centimes kv pièce au demi m
Comme il n'y a là qu'une « autorisation »,
les officiers se dispensent presque tous den
user et achètent an plus bas prix qu ils peu-
wemt. Mais voici que les bureaux de M. uie-
ron projetliant — c'est M. Bu.mibert qui 1 af-
firme — de reâdaje obligatoires les achats
au prix tort pax l'inteiranédiaire de l'adminis-
tration. ' .
C'est lie cas de demander â qui profitent de
tels abus.
—©— Suprême écibo des élections munici-
pales.
Celui-là, conjugal et suggestif, nous arrive
de la petit» ville d'Yviré-l'Evêque, où, comme
on le verra, les épouses de candidat ont, à
juste raison, l'épidémie chatouilleux.
L/c bruit s'était répandu, à Yvré, que, le
3 mai dernier, jour des élections, un des can-
didats, battu et mécontent, s'en était pris le
soir, en rentrant, à sa femme,, qu'il avait
contrainte d'alilcr coucher... à la belle étoile 1
L'épouse mise en cause trouva la plaisan-
terie de fart mauvais goût, et, avant-hier, les
murs d'Yvré étaient tapissés d'affiches d'un
nouveau genre, où l'ombrageuse compagne
protestait avec virulence contre les insinua-
tions malveillantes :
« A ces cancans, citoyennes et citoyens,
j'oppose le démenti le pins formel et je suis
prête à le répéter devant nos accusateurs. le
soir du 3 mai, mon mari est rentré à la mai-
son à onas heures, avec toute sa bonne rai-'
son, et, cinq minutes après, il était couché à
mes côtés, sans qu'il y ait eu un seul mot
d'altercation ».
Et il en est ainsi, paraît-il, depuis dix-sext
ans, dans cet, -heureux ménage : l'épousa
outra.gée l'établit clairement dans la suite
de sa proclamation... Nous nous abstiendrons
ici de franchir à sa suite le mur de sa vie
privée 1
—G— Le oolonel suisse.
Le célèbre colonel suisse Milliers, « inspec-
teur populaire do la polios marocaine », vient
d'arriver à Casablanca. . .. .
Le tarave colonel a demandé où étaient &e3
agents... Personne n'a pu lui répondre.
Le colonel suisse va devenir légendaire à la
manière de son compatriote-, — 1 amiral...
—€>— Le costume des maires.
Ija Ere n ce n donc ses maires nouveaux 011
réélus La simplicité sied aux triomphateurs.
Les maires no revêtiront, par conséquent,
pas le cosluanc que leur attribuent pourtant
«une oi,
«ajiac lurotfcïB d'*rgeiii, 4|X'« iUAijûiii-téa, à poi-
On remarquera que non seulement tout a
été^ptis en œuvre par l'administration pour
afSftrer îa fui'to de cet insigne blocard,rnais
qffe la justice a apporté à le poursuivra
line lenteur suffisante pour qu'il ait eu tout
fie temps nécessaire à mettre le plus large
espace possible entre lui et ses clients dé-
pouillés.
Encore, l'intervention d'un magistrat ne
se prodûtt-elle que lorsque le scandale trop
flagrant suscite des clams'urs universelles.
C'est ainsi qu'au-conseil générai«Bu Nord, j
"faisant allusion à da fuite de leur ex-collè-
gue et président, les socialistes avaient
; émis un voeu tendant à 03 que M. Vincent,
fpréfet du département, réserve .à toutes les
' personnes, contre qui des plaintes sont dé-
posées au parquat-jpar des.particuliers, la
même'protection et les mêmes facilités, de
fuite cfiii ont- été accordées à M. Eliez-
Evrard.
Cette proposition ne manquait pas d'une
certaine justesse. Du moment où' ; *la" Décla-
ration des Droits de l'Homme a décrété
ïi'égalité entre les ci|oyens,iil serait équita-
ble, sinon légal, qùè tous 'les banquerou-
tiers fussent traités sur-île même pied, -que
in représentant du gouvernement s'em-
ployât à arroser leurs créanciers et à les
charger d'une mission pour l'étranger le
jour où leurs manœuvres seraient décou-
vertes.
M. Vincent avait-il créé un précédent ou
voulu faire une exception ?
Le préfet du Nord, assez embarrassé, op-
posa au vœu des socialistes la question
préalable. 11 tenta ensuite une excuse assez
piteuse, disant que les attentions exagérées,
qu'il avait apportées à la sécurité de M.
Eliez-Evrard avaient pour but non seule-
ment de sauver un ami, mais encore l'hon-
neur du département et du conseil général.
L'honneur du département n'a rien à voir
avec celui d'un individu et l'on ne dit- pas
que nul Français se soit brûlèMa cervelle
parce que le gendre du président Grévy
avait tenu boiitique de décorations.
Quant au conseil général, si une faute est
personnelle, c'est bien celle d'un membre
d'une assemblée élue, où nul ne choisit ses
collègues, lesquels lui. sont expédiés sans^
garantie-par le suffrage universel.
La responsabilité ne commencerait véri-
tablement que si rassemblée tentait de lier
sa cause à celle d'un des siens*reconnu cou-
pable, et c'est précisément le cas pour le
préfet du;:Nord qui, jen reconnaissant avoir
voulu sauver un ami et en aidant sa fuite
par tous les moyens, s'est avoué simple-
ment son complice.
En d'autres temps, un ministre .ne laisse-
rait pas une heure de plus a la tftte d'une
ji province un -administrateur qui s'est com-
promis de la sorte en poussant l'amitié
jusquà arracher un criminel aux gendar-
mes et aux juges.
Mais 3e régime actuel a. créé une menta-
lité si spéciale et des us si extraordinaires
qu'il est plus aisé à un banqueroutier gou-
vernemental do se rire des lois et, des tri-
bunaux qu'à un honnête homme de se dis-
culper d'avoir volé les tours de Notre-Dame.
et de gouverner.
Dans ce système, la fonction sociale de
chacun n'a aucune valeur relative ; chacun
né vaut que. pour .une voix.
Pourquoi, dès I«rs, la femme, qui a sa
personnalité tout aussi bien que l'homme,
n'aurait-'blle pas aussi bi
Jeudi n M;ifî90S
Avec sa clairvoyance habttuene.Notre Illustre !
prédécesseur écrivait en 1882 aux évêques oie
France que, dans la pensée des ennemis, la .
Séparation de l'Eglise et de l'Etat-devail être
« l'indifférence absolue du pouvoir à l«5«ar4
des intérêts de la socié& chrétienne, c. est-a-
dire de l'Eglise, et la négation même de ton
existence ». ... ,4
Et Léon XIH ajoutait i « 11$ font cependant
une réserve qui se fofmulo ainsi !
« Dès que l'Eglise, utilisant les ressources
> nue te droit commun laisse au moindre des
Français saura, par un redoublement de son
> activité native, faire prospérer son œuvre,
» aussitôt l'Etat, intervenant, pourra et devra
* mettre les catholiques français horsdu droit
* commun lui-même.
» Pour tout dire, en un mot, l'idéal de ces
» hommes serait le retour au paganisme :
» l'Etat ne reconnaît l'Eglise qu'au jour où il
lui plaît de la persécuter. »
C'est, hélas 1 ce que nous voyons aujour-
d'hui.
LES FONDATIONS DE MESSES
Plus grave encore est la question des fon-
dations de messes, patrimoine sacré sur lequel
on a osé mettre la main au détriment des
âmes et en sacrifiant leb dernières volontés
des testateurs.
Il' est incontestable, en effet, que ces fonda-
tions devaient servir dans la pensée des dé-
funts à célébrer les saintes messes, non pas
d'une façon quelconque ou par qui que ce
soit, mais dans la forme légitime et en par-
faite conformité avec la discipline de l'Eglise
catholique ; or, au lieu de restituer ces fonda-
tions sans entraves, on les offre à des mutua-
lités que l'on dépouille explicitement de tout
caractère ecclésiastique et auxquelles, de paT
la loi, on interdit toute intervention légale de
l'Episcopat.
La loi, en effet, ne reconnaît aucune inter-
vention de l'autorité ecclésiasticrue, qui se
trouverait, désormais, dépourvue de toute for-
ce légale pour assurer toujours et partout la
célébration légitime des saintes messes et par
là môme, irtalgré toutes les mesures que pour-
rait prendre l'Episcopat et. malgré le bon vou-
loir de la majorité des très dignes prêtres de
France, la célébration de ces messes serait ex-
posée aux plus redoutables périls.
Or.Nous devons sauvegarder volonté des tes-
tateurs ct assurer la célébration légitime en
toute circonstance du Saint-Sacrifice.
Nous ne pouvons donc autoriser un système
qui est en opposition avec les intentions des
défunts et contraire aux lois qui régissent la
célébration légitime de l'acte le plus auguste
du culte catholique.
C'est avec une profonde tristesse que Nous
voyons ainsi se consommer des spoliations
nombreuses par la mainmise sur le patri-
moine des morts.
Dans le but d'y remédier autant, que pos-
sible, Nous faisons appel à tous Nos chers
prêtres de France de vouloir, une fois l'an-
née, célébrer une messe aux intentions des
pieuses fondations, comme Nous le ferons
Nous-même une fois par mois.
GÉNÉROSITÉ DU SAINT-PÈRE
En outre, et malgré les limites de nos res-
sources, Nous avons déjà déposé la somme
nécessaire pour la célébration de deux mille
messes p.ar an aux mêmes intentions, afin
que les âmes des trépassés ne soient pas pri-
vées des suffrages auxquels elles avaient
droit et que la loi, telle qu'elle est conçue
aujourd'hui, ne respecte, plus.
C'est avec toute l'effusion de Notre âme et
comme gage de Notre très vive et paternelle
affection pour la France que Nous vous don-
nons, Nos Très Ghers Fils, à vous, à votre
cierge et aux fidèles de vos diocèses, la béné-
diction apostolique.
Donné à Rome, le 17 mai dé l'année 1503,
de Nctre Pontificat la cinquième
PIUS PP X.
La lettre du Pape et la Presse
_ , . Paris, 20 mai.
De la Croix :
« Tous les catholiques de France, s'incli-
nant avsc un profond respect et une filiale
obéissance, devant le refus oui s'est imnosé
à la conscience du Chef de l'Eglise, groupés
autour de leurs évêques et de leur clergé,
prépareront, par une action surnaturelle in-
cessante et dévouée, les jours meilleurs où à
tant d injustices, de vols et de mesures d'ex-
ception succéderont enfte^îe re.sr.ect de la
conscience catholique, la reconnaissance de
la hiérarchie et une vraie Liberté ».
deis larmes de sang, an Porîemcrnt rraî l'aura
trahie, les cuirassés sacrifiés aux tremplins
rrrîmistériels ? »
uz j«ir$fe farkïïicntaitt
VALAIS BOUSBGN
Le budget cie 1909
Paris, 20 mat
I* nouveau budget de M. Caillaux rencon-
tre un accueil on ne peut plus frais.
Les plus-values considérables de l'an der-
nier n'ont pu améliorer sensiblement notre
situation ; que sera-ce donc si une année mau-
vaise lui succède ?
Ce qui n'est pas fait pour calmer les
appréhensions, ce sont les procédés dont so
propose d'user le ministre pour faire rendre
aux taxes existantes tout ce qu'elles sont sus-
ceptibles de produire.
M. Cailloux est hanté de cette idée que
beaucoup de valeurs au porteur se dérobent
au fisc au moment des successions, de là une
série de mesures destinées à vexer les pos-
sesseurs de ces sortes de titres.
L'article sur les pétroles a tout l'air de son
côté d'un os à ronger offert gracieusement
aux collectivistes ; ici l'expédient fiscal s'an-
nonce comme lo prélude d'une monopolisa-
tion plus ou moins déguisée de la fabrication
du pétrole par l'Etat.
A la Chambre, de nombreux radicaux s'é-
levaient notamment contre le projet de dou-
blement de la licence des débitants qui ven-
dent de l'absinthe.
• Ce sont tous les débitants qui seront frap-
pés, disaient-ils, car tous en vendent : on
s'expose ainsi à provoquer une révolte redou-
table de tous ces auxiliaires de la démocra-
tie ».
Bref, on déclare un peu partout que l'œuvre
budgétaire actuelle est la. justification du sys-
tème' de M. Poincaré ; liquider le déficit par
un emprunt ou des impôts nouveaux ;- telle
est l'alternative, étant donné d'ailleurs que
le déficit réel s'élève à plus de cent millions.
1. FALLIÈRES .4 LOSDRES
I^ondres, £0 mai.
Voici, dans ses grandes lignes, le program-
me du voyage que doit faire le président de
la République Française à Londres :
M. Faîtières quittera Parjs lundi matin, 25
mai ; il doit arriver à Boulogne vers dix heu-
res et demie ct s'embarqi.*ra à onze heures
et demie pour Douvres où'H restera une beure.
A Douvres, le président sera salué par le
prince Arthur de Connaugbt ; un train spé-
cial l'amènera à Londres où il sera reçu à la
gare par S M. Edouard VII.
Le cérémonial seTa le même que celui ob-
servé lors du voyage du président Loubet.
M. Fallières sera conduit au palais de Saint-
James qui sert sa résidence pendant son sé-
jour à Londres.
Lundi soir il dînera à la cour.
Mardi, le président de la République se ren-
dra à l'ambassade de France pour "recevoir la
colonie française ; il visitera dans la journée
l'Exposition franco-anglaise ; le soir, dîner
chez le prince et la princesse de Galles et bal
à la cour.
Mercredi, M. Fallières assistera au déjeuner
donné en son honneur au Guild-Hall ; le soir,
gala à l'Opéra.
Jeudi, le président visitera l'hôpital français
et passera une partie de la journée à Wind-
sor.
Le soir, il offrira un dîner au roi et au prin-
ce de Galles.
M. Fallières partira vendredi matin do Lon-
dres pour rentrer à Paris.
VAction française (Léon Daudet), sur
n.mfestatious en l'honneur d'Alfred de
Paris, 20 niai
JOURNAUX ANTIBLOCARDS
Du Soleil (Liber), sur l'interpellation Gau-
thier de Clagny :
« Si M. Briand n'a pas signé le manifeste,
Il n'en désavoue pas les idées. Par égard
pour son chef Giemenceiau, il n'a pas voulu
engager la bataille contre le président du
ton se il sur le terrain électoral, mais il de-
meure sur le terrai» social le partisan des
idées que M. Clemenceau a condamnées. 11
représente au cabinet les hommes que M. Cle-
ifléinceiau a dénoncés comme des antinatio-
aaux et flétris comme des antipatriotes.
« C'est cela ! C'est bien cela ! » s'exclamait
Clemenceau, pendant que Briand pariait, et
.chacun se demandait quel était celui des
deux qui se . raillait de l'autre ou si tous
les deux ne se moquaient pas do la Cham-
bre ».
Du Gaulois (Desmouiins), à propos du ra-
chat de l'Ouest :
« Le ministère serait, paraît -il, décidé à
posai 1 , à l'occasion du radiât, îa question de
confiance. M. Clemenceau l'affirme ct cepen-
dant je ne puis croire qu'il commette une
telile sottise. Supposons, en effet, le rachat
voté. Lo gouvernement est naturellement obli-
gé de livrer à ses amis les situations grasse-
ment rétribuées qu'abandonneront les direc-
teurs et administrateurs actuels de la Com-
pagnie. Si l'affaire est bonne pour l'Etat, on
oie récriminera pas, mais si l'exploitation de
l'Ouest donne des résultats analogues à ceux
du réseau officiel, on ne manquera pas de
dire que l'on sacrifie l'intérêt public à la ra-
pacité des membres de la majorité gouverne-
mentale. Ce n'est pas tout. M. Clemenceau
ayant posé la question de confiance à l'occa-
sion du rachat, ne pourra plus, comme il
l'a fait souvent, se désintéresser des autres
articles du programme radical, dont on exi-
gera do lui l'immédiate application. Il fui
faudra à tous propos et même hors de pro-
pos jeter dans la balance parlementa ire le
poids de son portefeuille. C'est un jeu fort
dangereux ».
Do
les n
Vigny
« Les forces contraires à la gloire que j'ai
essaye d Ônumérer, ce sont les liens de liai-
ent, mais du Lilliput démocratique. Joignez-y
1 impudeur juive, le. battage juif, la ru
juive qui se sert, de tout et même de la mort
héroïque pour dresser ses tréteaux et ses gui-
dées, vous comprendrez alors comment des
®wwns sont convoqués à la glorification
d Alfred de Vigny, cependant que l'année na-
tionale se prépare à vidanger Zola au Pan-
théon. Ne nous étonnons pas de ces contras-
tes, mais répétons : « Politique d'abord ».
Pour les commémorations nationales la pré-
sence du Roi est indispensable. Quand Phi-
lippe VIII montera sur son trône,
mais alors seulement, les honneurs seront
rendus aux morts illustres avec le cérémonial
qui convient ».
De M. Drumont, dans La Libre Parole i
i De l'aveu mémo des blocards, nous ve-
nons de traverser plusieurs années d'extra-
ordinaire prospérité. Un gouvernement digne
de ce nom, un gouvernement soucieux des
intérêts du pays aurait profité da ce surcroît
de bien-être pour boucher quelques trous
pour mettre au fonds de réserve, car c'est
pendant 1er, années grasses qu'il faut penser
aux années maigres. Pendant les années
proapêtres, notre gouvernement, au lieu d'éco
nomlser pour amortir notre formidable dette
a continué à gaspiller l'urgent de la France
en dépenses inutiles et folles. Aujourd'hui
que revienne nt. les années mauvaises, noirs
nous trouvons plus pauvres, non pas seule
muant devant les mêmes chargies qu'hier, mais
devant des charges encore plus écrasantes.
A ce jeu-là, la nation la plus riche du monde
finit tout de mê-nw par se ruiner »
De l'Echo de Paris ;
« Il y out la Romaine dernière, au conseil
des ministres, une très grande discussion et
qui faillit amener une rupture entre le mini s
t.re de la marine et celui des finances. Le
premier demandait deux cuirassés nouveaux
iPdispensab'es. assurait-il. pour la défense
nationale. L'autre réclamait l'argent pour les
réformes sociales, c'est-à-dire pour lo rachat
lie l'ouest, demeure ta dernière et grande
p-uisée du règne depuis que les retraites ou-
vrière- ont sombré dans le souffre creusé p"
tf prfiejt de M. Viviaui. lit jour dans le massif des M'Da-
Uras.
A 5 h. 15, la 3' brigade qui marchait à
droite prenait contact avec quelques Maro-
cains placés en vedette sur lC3 premiers con-
tre-forts.
Os Marocains étaient refoulés sur la pre-
tntègie colonne qui, ayant pénétré dans le
aoas-sif par la m«nii-ï coulée que lors du pré
Cédant combat, leur barrait la route aux en-
virons de Solvua-Abou.
Pris eotne deux feux, les Marocains se re-
pliaient précioUammieiut, mais après avoir
donné l'Alarme ils no tardaient pas à revenir
plus nombreux, fottmant. un rideau développé
sur lo front de nmcnlireux douars déjà signa-
lés du côté de IVerigSuts dems le but do les
m-isqncr.
- En raison ries difficultés
ductioft du taux de l'escompte à la Banque
d'Angleterre.
On a cherché à faire oublier la spéculatio i
que la Chambre s'occupait actuellement d3
l'impôt sur le revenu, et sî les caisses ont for-
cément marché pour acheter 75,020 francs de
Rente, ce qui a permis au comptant de coter
sur notre 3 % Sa S5, la spéculation, elle, n'a
pas marché, ct le terme boude à SO 72.
Notons en général un peu de tassement par-
mi les fonds étrangers : le Brésil revient à
80 15, lo Serbe à 85 40 et le Turc à 05 90 ; l'Ex-
térieure est plus maltraitée à 94 25 ; le minis-
tre des finances d^Espagr.e a présenté aux Cor-
tès une demande de crédit extraordinaire, s'é-
Bievant à S33.469 pesetas.
Les Russes conservent leurs bonnes dispo-
sitions : le 1S06 gagne quelques centimes à
93 15 : le Consolidé vaut SG 25.
Oneicrues réalisations ramènent la Banque
do Paris à 1,433, le Lyonnais à 1,184 et l'U-
nion Parisienne à 715.
Grands chemins sans grands changements ;
chemins-espagnols un peu plus lourds.
Dans le groupe des tractions, la hausse de
l'Omnibus à 948 est seule à retenir ; Sosno-
wice calme mais ferme à 1,640 ; la Briansk
cote 302. „ M
Sur nu» baisse du cuivre de 5/8, le Rio est
ramené à 1,617. „ ,
En banque, mines d'or résistantes : îa de
Beers finit à 271 après 263; Platine mieux te-
nu à 407 et Hartman en progrès a 508.
L'oblirration 5 % or de l'Etat de l'Amazone
poursuit son mouvement de hausse a 408 ; le
Crédit Foncier Mexicain est recherche à K3.
PHILOUZE ET WADPIKCTON,
62, rue Taitbout, Paris.
Collègies (letlros) : votants, 1.080. Elu, M.
Clàvière 837 voix.
Collèges (sciences) : votants, 510. Elu : M.
Bonin, 310 voix.
Enseiwiierricnt primaire : votants, 1,28a.
Elus : MM. B0l*«, 1,025 voix ; Toutcy, 724 ;
Devinai, 703 ; Laugier, 603 ; Mme Eidens-
chenck, 648.
Du So mal.
Le vent est faible, des régions nord sur nos côtes
de la Manclie et tte l'Océan, do directions variables
en Provence, la mer est belle ou peu agitée ; des
pluies sont tombées sur le nord et l'est de l'Euro;-».
En France, on a recueilli 5""° d'eau, à Charleville,
2 à Paris, où un orage a éclaté.
La tenroérature a moaté dans nos réglons du Cen-
tre et du Sud ; le thermomètre marquait, ce matin :
5° à Arkange-1, 11" à Brest, 15' à Paris, 25 e à Nice,
15" à l'Aigoual.
Un temps chaud et orageux est probable.
(8TATION3 italBR. Itisras. ÉTAT DO CIEL
_ ! Sl!l.ll ÏÏX.it
0&titf*Q- 3*8
Da Kl mai.
juin pour Saint-
; son séje-ur sera
Toulouse.. !
Puy-ls-Sîai. i
Ptc-ta-SaL. '
Perpignan.
Borlcauï.
GS. 4
67.8
05.9
66.6
C6.8
25.2 N.N.O. î. nu.
15.1 Beau
!>.â S. îa. nageux
15.3 N.o.faib." beau
26.a S.O. mol. nu.
la ïeiUe
13.1
12 0
1 0
12.4
14.5
1s TOills
.0
8 17 .S
9.4
25.5
2J.8 '
— Le roi Edouard partira to 5
Pé&crslMHù'g rendre visite au tsar
d'une semaine.
— L'emopereii? Guillaume partira de. Klel Je 7 juil-
let pour se rendre en Scandinavie. On annonce,
dans les milieux officiels, que l'empereur Guil-
laume aura une entrevue avec le tsar et le roi
liaalcon.
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J. Prat (Hetobs); 2. Domination, â M. il Cochard (G.
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Non placés : Juliette, Simonette, Mnglizen, Héron,
Laripc-tte.
Mutuel : gagnant, écurie Picard, 23; Placés : Flos-
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Jury : MM. Edmond Laurun, porûsloont ; viconMe
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u.i it< s-pyn>ti.-fts), élevé par M. Jean Laforgue, pré-
senté par M. Albert Royruii.
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f*«Wl, élevé par Mme vouvo Coue.illo, dressé et BSir
«enté par M. François Bourgade.
e.,';' l '; t 2,J 1Vialcs en activité do scrclco «a.
«nlfocme. WW.iirlenitnt * oc* régiment» t '
DROIT MUÏÏ1GIPAL
Nous empruntons à la Vie municipale, l'ex-
cellante et très utHe revue que publie M.
Daure, un arrêt du conseil d'Etat du 10 jan-
vier dernier. Cette décision est de nature à
engager les maires à s'opposer aux empiète-
roants illégaux des préfets.
Ne laissons pas Les préfets prendre les mai-
ries pour de simples buraaux do préfecture ;
déîeindons ferme iUidépendanoe de la com-
munie, que l'Etat a beaucoup trop entamée,
au grand préjudice des habitants.
VoicS l'arrêt :
Arrêt du io janvier 100S
1 Le conseil d'Etat, statuant au conten-
tieux,
» Vu la requête du maire de la commune
de Ecurg-Fidèle (Ardennes)... tendant à ce
qu'il plaise au conseil d'annuler uno décision
•ou 2 août 1906, par laqueSle le préfet des Ar-
dennes a autorisé lo patronage laïque et
d'éducation sociale de cette commune à faire
usage des locaux scolaires .pour ses réunions ;
» Ce faire, attendu crue l'autorisation dont
s'agit a été accordés sans avis préalable du
maire «t que la décision du préfet constitue
par suite un. excès de pouvoir ;
» Vu les observations du ministre de l'inté-
rieur... tendant à l'annulation de la décision
attaquée, par le motif que les réunions du
patrouago laïque et d'éducation sociale n'ont
pas la caractère d'un service public, et que
par suite le préfet a commis un excès de pou-
voir en mettant à îa disposition du patronage
et sans 1 agrément du maire un bâtiment sco-
laire communal ;
» Vu....;
» Considérant que, s'il appartient au préfet
daccoroeo-, ac.cidentallament et dans des cir-
constances exceptionnelles, le droit de dispo-
ser oies locaux scolaires pour assurer un ser-
vies public, aucune discositkm dB loi ou de
re-giomont ne lui permet d'en concéder l'usage
pour un objet étnar.gctr- à l'un de ces services
et. en dehors d'un accord avec l'autorité mu-
nicipale représentait la commune proprié-
taire des locaux ;quainsi, en autorisant sans
l aaserk-uncsit du maire de Bourg-Fidèle la
tenue dans l'école publique des réraiinns de
la Société du « Patronage laïque et d'éduca-
i:on sociale » do la comméno, le préfet dns
Ardennes a eescédé &es pouvoirs,
» Décide :
' décision du préfet est annulée... »:
Mardi, en l'église paroissiale de l'Isle en Juurualn.
a été célébré le mariage do Mlle Louise de Panebeuf
de Meyiiurd, tille de notre excellent ami et de Ja
marquise, née de Brezets, avec le comte Louis de U»
Koclietite. lieutenant au 1er hussards.
La mariée, ravissante dans une très belle toilette
do mousseline de sole et point d'Angleterre, s'est
avsr.càe à l'autel conduite par son pore et sulvia
d'an nombreux cortège de parents et d'amis. Le ser-
vice d'honneur était fait par Mlles de Langlatle do
Leusse, de Panât et B:Uares (iaiiwtsvvivauU») : vofeuils, 25-i. Elu:
M. «taacèç, WS voix.
Ljfcees (euwjjnuuiwBt sp&claU : votants. 267
l'Hw : M. LUi^i, lea voût
mm DO i !KioOs^asœ
01IB
•Falsifications et Divagations
Après trois jours do recueillement, le
Télégramme sa décide à essavor de répon-
^ e à notre article du 17 mai. Nous pre-:
110ns acte de sa bonne volonté. Mieux vaut'
ard que jamais.
;
Il commence .par rappeler qu'il a écrit-
la plirase suivante :
Si l'Rrpress du Midi prétendait qu'il n>
amit 'pas aiu: griefs n.
Ce qui cet radicalement inexact.
Certes, pour essayer do faire croire à liai,
venté de son assertion, le Télégramme re~<
produit nos observations rclatlvas au dé-i
faut de neprésontatiou coiwervatrioo 4MP!
la liste.
Seulement... nh ! ftmrfemrrit, il en ?=UP^
prinw» saiH souiviAler la fin qui dormait*
pn'ci^imenit à notre wuroarq-iie toute sa fti<
f,uiti cation.
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
Jeudi n Ma 1- 08
Voici, h travers ce qui nous avons écrit,
|H partie citée par le Télégramme :
Les conservateurs proprement dits n'ont au-
cune -sorte de représentation dans ces trente-
jix noms ; de même les intérêts catholiques
n'ont pas trouvé un seul représentant, parmi
ces trente^ix candidate, qui osât taire à leur
existence la plus lointaine allusion ; nous te-
nons cependant à l'aire observer qu'il y a df-3
consar-vutaurs et des catti cliques dans la ville
de Toulouse, des conservateurs et des catho-
liques diont on a sollicité les voix au prt>
mier tour, dont on sollicite encore les suffra-
ges au second tour, des conservateurs et des
catholiques qui sont nombreux, qui ont vote
le 3 mai, qui voteront encore demain.
Et le Télégramme n'a oublié qu'une
ebose la suite que voici :
Si nous tenons à faire relie observation,
c'est qu'une offlclie placardée par les soins
de la liste en question représente inexacte-
jrner.it cette dernière comme exprimant la cité
giflais toutes ses opinions, dans toutes ses as-
pirations. Nous ne voulons pas paraître sous-
crire nar notre silence à cette énorme contre-
vérité ; car toutes les contre-vérités non ré-
futées prennent bientôt le haut du pavé. Nous
barrons donc la route à celle-ci.
En un mot, nous réfutions avec notre
^habituelle netteté une assertion infondée,
nous n'émettions aucune espèce de
H nous semblait parfaitement naturel
et juste que les conservateurs ne fussent
pas directement représentés au second tour
«uiscni'ils n'avaient pas eu de liste au pre-
des morceaux .de musique, des séances de
cinématographe, etc., etc.
Mais ce qui est encore plus séduisant que
le magnifique programme que nous avons
sous les yeux, c'est l'œuvre qui, tous les
ans, nous convie à l'Institut catholique et
sollicite notre générosité.
Peur cette œuvre nous reviendrons cet
après-midi à l'Institut catholique, pour le
succès de cette œuvre nous apporterons aux
dames vendeuses de la Kermesse la petite
pièce que l'on, nous demande si aimable-
ment pour l'âme des petits enfants.
cette
Voilà
ous entendions ne permettre à por-
: prétendre à tort qu'ils jouissaient
représentation directe,
pour ce qui est des inexactitudes
du Télégramme et de ses falsifications.
Revenons maintenant à ses divagations.
Il arrive fréquemment au Télégramme
de prouver avec beaucoup de force le
contraire de ce qu'il voudrait établir.
Il essuie encore une fois ce malheur au-
jourd'hui.
Il nous dit :
Ce qu'il fallait faire pour rosier dans la
rusa
nell
liste
sièg
a ét
CE n
LA SAINT-PHILIPPE
Nous rappelons que -les listes d'adhésion
au déjeuner qui sera offert dimanche pro-
chain, 24 mai, à midi, dans les salons du
Grand-Hôtel, à MM. de Mo.yol de Luppé,
de Ramel, député, et de Joantho, seront
rrêvocablc-ment closes aujourd'hui jeudi.
Le prix est de 5 francs. Les adhésions doi-
vent être adressées à M. l'administrateur
de V Express.
Le matin, à 10 heures et demie, une messe
pour la France sera célébrée à la chapelle
Sainte-Anne, ruo Sainte-Anne.
La réunion aura lieu le soir, à 8 heures et
demie, salle du Jardin-Royal. MM. de
Mayol de Luppé, de Ramel et de Joantho
prendront la parole.
On trouve des cartes d'entrée dans les
bureaux de l'Express.
Usurpation
Nous avons lu- sur les murs de la ville une
affiche pour une adjudication de travaux
fixée au 4 juin.
Ce placard est daté du tS mai, il est signé :
Fcmga. conseiller municipal, faisant fonc-
tions de maire.
Or, les conseillers municipaux ne peuvent
.prendre les services municipaux qu'après ins-
tallation, et comme les élus de Toulouse ou
ceux qui se disent l'être n'ont pas été légale-
ment installés, la prisa de .possession par M.
Feugta des fonctions de maire constitue une
usurpation de pouvoirs ; les actes sisçnés de
lui sont dénués de valeur
Mercredi 8 juillet. — One heure- trois -quarts
du soir, composition de sciences physiques
(secondaire, 2" partie, mathématiques.
Jeudi 9 juillet. — Six heures trois-quarts du
matin, composition de sciences (moderne, 2"
partie, lettres-sciences ; composition de philo-
sophie (classique, 2 e partie, lettres-philoso-
phie ; composition de philosophie (secondaire,
2° partie, philosophie).
Jeudi 9 juillet. - Une heure trois-quarts du
soir, composition de sciences (classique, '.l'
partir; ; lettres-philosophie ; secondaire, 2.»
partie, philosophie).
N. B. — Aux termes du décret du 15 jan-
vier 1900. l'usage du dictionnaire est autorisé
pour l'épreuve de la version latine à la pre-
mière partie du baccalauréat de renseigne-
ment secondaire classique et du baccalauréat
noiweau régime.
Les inscriptions sont reçues du 25 moi au
13 juin :
Au secrétariat do la Facilité des Lettres, i,
rue de l'Université, de neuf heures à onze
heures du matin : pour le baccalauréat classi-
que (rhétorique et philosophie) ; pour le bac-
calauréat moderne, Ire et 2° partie, lrc série;
pour le baccalauréat (latin-grec, latin-langues
vivantes, laiin-scien ces) .
Au secrétariat de la Faculté des Sciences,
allées Saint-Michel, de deux heures à quatre
heures du soir : pour la Ire partie (sciences-
langues vivantes), pour la 2" partie (mathéma-
tiques), et pour les séries scientifiques des
baccalauréats classique et moderne.
L'oral des baccalauréats classique et secon-
laire commencera à partir du 15 juillet. Les
anciens et nouveaux admissibles seront convo-
qués individuellement.
Une affiche placée a. la porte des Facultés, à
Toulouse, et à la porte du lycée de chaque
chef-lien, indiquera où se feront les composi-
tions.
N.-I3. — Une affiche pincée a. la porto des Facultés,
â Toulouse, et a la porte du lycée de chaque chef-
lieu, indiquera les locaux où so feront les composi-
tions.
(en fait de représentation proportion
), c'était de laisser au parti radical-so-
d'une façon ou d'une autre, la part de
.s qui lui revenait de droit. C'est ce qui
fait, car, SANS CELA, IL N'Y AURAIT PAS EU
P.
Voilà qui est bien compris.
Pour qu'il y eût représentation propor-
tionnelle, il fallait laisser au parti radical
la part de sièges lui revenant de droit.
Mais quel est le parti radical ?
Celui reconnu comme tel par 10.000 élec-
teurs sur 12.000 ?
Ou bien celui que 10.000 électeurs sur
12.000 venaient de désavouer ?
Le premier, évidemment.
Toutefois, colloquer celui-ci de force
dans une combinaison dont il ne voulait
pas, c'était pointilleux. On risquait des
procès.
Alors, on a fait ce qu'il fallait pour éviter
l'es procès.
On a donné les sièges du parti radical...
au parti radical ? — Non, à des individuali-
tés que 10.000 électeurs radicaux sur 12.000
venaient de répudier.
Le parti radical n'a donc pas figuré dans
la liste da concentration.
On a donné sa part de sièges à des ci-
toyens quelconques, mais on ne l'a pas
donnée, on ne l'a pas môme laissée au
parti radical.
Et puisqu'il fallait, pour qu'il y eût repré
sentation proportionnelle, — « laisser sa
part de sièges — fût-ce au ' blanc — au
parti radical » il n'y a pas eu R. P,
C'est le Télégramme lui-même qui ie dit
Autre chose pour finir.
Il y a au Télégramme une personne qui
nous fait part de ses lectures, de ses classes ;
de ses sentiments démocratiques, etc.
Ces choses sont peut-être extrêmement
captivantes, mais elles ne nous intéressent
cas. En matière de journalisme, nous igno-
rons les personnes ; nous ne connaissons
que les journaux et leurs idées.
Or, nous voulons bien, par exception,
prendre une fois connaissance de cette per-
sonne et répondre à ses questions, même
saugrenues.
Elle croit devoire faire observer que nous
évitons avec soin d'employer les mots de
monarchiste ou de royaliste, sans doute,
dit-elle, parce qu'ils sont discrédités.
Nous lui répondrons que sa remarque
est inexacte. Tous les jours nous employons
tes mois de royaliste eu de monarchiste.
Mais nous no les employons pas quand
nous faisons de la concentration d'union
conservatrice, parce qu'alors nous donne-
rions à notre politique, à rencontre de no-
tre désir et de la réalité, une couleur parti-
aulariste.
La même personne nous demande pour-
quoi nous n'arborons pas nettement les
doc trines m on ar chis te s .
Nous lui répondrons que nous n'arborons
pas de doctrines parce qu'on n'arbore que
des drapeaux. Ainsi le veulent la langue
française et le bon sans.
Mais notre drapeau flotte au sommet de
nos doctrines ; c'est l'enseigne aux trois
couleurs.
Quant à nos doctrines, elles sont NETTE-
MENT monarchique s. Libre au Télégramme
de prouver le contraire, s'il le peut.
La susdite personne nous demande enfin
-pourquoi les articles de l'Express ne sont
pas ceux de l'Action française.
Nous lui répondrons que cela tient sans
doute à ce que l'Action française est un
journal de discussion doctrinale s'adres-
sant plutôt à des classes lettrées ou relati-
vement cultivées, tandis que VExprcss est
avant tout un journal de pénétration popu-
laire et de combat.
Nous croyions que ces différences étaient
visibles à l'œil nu.
Ayant ainsi répondu au questionnaire
de notre interlocuteur, il nous sera permis
sans doute de l'interroger à notre tour.
Nous ne lui poserons d'ailleurs qu'une
seule question :
Comment cette personne eoneilie-t-elle
*ÎS idées républicaines avec le titre de
noblesse dont elle a le plus grand soin de
faire précéder son nom quand elle honore
notre journal de ses communications ?
LA KERMESSE 5fe ÉCOLES
La générosité dos catholiques toulousains
est décidément inlassable. Nous en avons
eu une preuve nouvelle, hier, ù l'Institut
catholique, où s'ouvrait la Kermesse an-
nuel'te des Ecoles libres.
De une heure à 7 heures, l'immense cour
de l'Institut n'a cessé d'être emplie d'une
foule élégante et nombreuse, heureuse de
manifester sa sympathie à la cause des en-
fants de nos écoles.
Autour des comptoirs des datnes vendeu-
ses, dont on «ait l'amabilité, la grâce «t
len.tra.tn, l'affluence a été grande ; c'est-à-
dire que âos affaires ont été excellentes et
que le Comité de l'enseignement se félicite
à cotte heure, de la recette qui a été su-
perbe.
Les étalages do mercerie, de comestibles,
fleurs, de bijouterie, de porcelaine, lé
bulfot et la roulette ont subi de rudes as-
sauts ; mais, grâce à Dieu, grâce aussi à
nos excellents commerçants toulousains, il
reste encore des marchandises, afin de per-
Oïsttre au Comité de réaliser de nouveaux
bénéfices.
Aujourd'hui jeudi :i [ieu, euoîïel. | :) ronti-
ïJluation de la Kermesse. Les catlioliqucè
mul étaient, hier, à l'Institut catholique, re-
vi
Jeudi 21 Mai 1908
issez grave pour donner lieu au conflit in-
A Rsllegarde on retncoatra 78 éiecteui»
émargés ; ces 78 électeurs ont fourni à une
liste
sus
88 voix, M
e marché
is verrons
i la liste adverse et par-dos-
bulletins nuls,
jmiment te- conseil de préfoc-
s fantastiques résultats.
FOIX. — Les municipalités. — Voici, d'après
'les procès
noms des
nouvelles
cantons d-
verbaux reçus à la préfecture, les
maires ' et adjoints composant les
municipalités des chefs-lieux des
! l'arrondiBsem'&nt de Foix :
Lavela.net. — Maire, M. Hector Roques, con -
seiller général ; adjoints, MM. Jules Bruneau,
conseiller d'arroudassement ; Joseph Boudou-
ïesque.
Les Cabannes. — Maire, M. le docteur - Lu-
cien Bribes ; adjoint, M. Antoine Battue.
Tarascon. — Maire, M. Emile Izaure ; ad-
joint, M. Cllément Castres.
La Bastide-de-Sérou. — Maire, M. Louis
Charles, conseiller général ; adjoints, MM. Oé-
lestin Berné, et Herman Boire.
YicdYassos. — Maire, M. Firmin Séris ; ad-
joint, M. Edouard-Benjamin Séguélas.
Ax-les-Thermes. — Maire, M. Alphonse Au-
thié ; adjoint, M. Léopold Ferrand. •
Foix. — Maire, M. Georges ReynaM, con-
seiller général ; adjoints, MM. Pierre Séguéla,
conseiller d'arrondissement et Pic.
ExaïTiens des postes et télégraphes. — Hier
a eu lieu l'examen médical des candidats aux
épreuves du concours des postes et télégraphes
qui doivent commencer aujourd'hui dans une
salle de l'hôtel de ville. Les candidats sont au
nombre de quatre-vingt-dix-sept.
Soirée récréative.— Nous donnons ci-dessous
le programme de la soirée récréative que don-
nera dimanche prochain, l'Association Catho-
lique de la Jeunesse Française :
1. L'Ami des Oiseaux, chœur à 3 voix, chan-
té par les élèves de l'école libre de garçons ;
2. Répertoire Montmartrois, de Bominique
Bonnaud ; 3. L'Ecole Buissonniere, duo, par
deux jeunes élèves ; 4. Le bon travailleur,
chansonnette archicomique ; 5. L'Envers du
Ciel ; 6. Nuit d'Orage, drame en vers, 1 acte,
personnages : un voyageur, son fils, un moine.
7. X.. Joyeux troupier dans son répertoire
8. Distrait.... comédie en 2 actes ; 9. Au revoir.,
c'est fini !
Le piano sera tenu par Mlle Vergé, profes
seur, et M. Jacques Ferlus.
SOUEIX. — Grave accident. — Un routier au
service de M. Faïur, de Goufleaas, conduisait,
l'autre nuit, un chargement de' madriers.- de
sapin die Saint-Girons à Saliau, pour le compte,
de la Société Matussière et Forest.
Arrivé à Soueix, vers 1 heure du matin, l'at-
telage, par suite du sommeil de son conduc-
teur, prit mal un tournant brusque de la route-.
La lourde charrette dévala dans le fossé en se
renversant et le roUlier fut pris dans les dé
combres.
Réveillés par les cris du malheureux, des
.voisins accoururent et le-dégagèrent.
Les blessures constatées par le médecin
n'auront pas les conséquences fâcheuses' que.,
l'on prévoyait tout d'abord,
Paris, 21 mal.
Le minis/tre de là guerre communique la
note officieuse suivante :
« A la suite de bruits répandus au sujet de
prétendus actes d'indiscipline qui auraient été
accomplis par les soldats du 40° d'infanterie,
au cours d'une manœuvré de nuit exécutée
par la 59" brigade, dans les environs d'Uzès,-
le ministre de la guerre a domiandé des rensei-
gnements au-génùi-al commandant le 10° corps
d'armée.
» 11 résulte des renseignements fournis,:
'une manœuvre de garnison a été, en effet,
don-née à,-la 59° brigade ; deux compagnies
nt-parties à minuit 30 et-quatre à.minuit 45,
mais toutes les précautions avaient été prises
pour assurer la nqjuriture des troupes quiii
n'ont ou à souffrir deTien et quPsont rentrées*]
à 10 heures.
.» H n'y a eu ni acte d'indiscipline, ni chants
séditieux.
) Au cours de la manœuvre, deux hommes
ont été atteints d'un coUp de chaleur, sans
gravité et quatre ont été ramenés en voiture
régimentaire. »
pas
fermitiontil.
L» citoyen démocrate Dktz Moreau dit que
la situation des troupes espagnoles à- Casa-
blanca est absoliuniiemt fausse ; ïe ministre P r0 "
metqu'eiles-sèront rappelées quand les Cicons-
tances le conseilleront.
A la frontière algéro-marocaine
Tanger, 21 mal.
Lé bruit court que Saddek Barges; ancien
gouverneur de Mogador, serait nommé haut
-commissaire ehârifleiï de la frontière algé-
rienne. . ,
11 serait chargé-eonjointement avec le genê-
ral-Lyautey de Ta délimitation de frontière al-
géro-iinàrecaine.
L'Allemagne et A M el Aziz
' - Cologne, 21 mai.
Lia Gazette d£ Colonne publie un télégram-
.ms do Berlin, où il est déciaré queT-acte d'Al-
gésiras faisant abstraction des personnalités,
n'ajgar oenséquent pas garanti la souveraineté
d'Abd eii-Aziz particulièrement, mais ceCile de
toute personne exerçant au -Maroc le pouvoir
souverain.
La tendance hafldienne de ce télégramme est
l'objet de ' nombreux commentaires.
— Lo friméra! Foiirc, conmoan.xie .aux ma- I
nœuvros, est mort hier malin., d'une deuxième
attaque.
LE AFFAIRES BU IMAM
Les iticisieius franco-allemands
Vp (UTo i¥WSïGS
{T PAr.i3
BOURSE Di
DU 20 Mai (Dôpiclio télégraphique»
roNDS D'ETAT
s
. .cpî
..tma
% lB9i'.
(io aor).
Cologne, 21 mai.
La Gazette de Cologne publie le télégramme
suivant qu'éliie reçoit-de Berlin :
« Du côté allerhend, car essaie d'établir la
lumière au sujet de lattiitude des Fiançais à
l'égard d'un-protégé allemand au Maroc.
B Une enquête, d'ailleurs difficile, jettera
sans doute quedquo lumière sur ce .point ; le
fait qu'un général -freinçais a visé des lettres-
de protection accordées par l'Allemagne pa-
raît excusable au point de vue militaire étant
donné l'état -de-guerre, mais le général d \-
made déclaire que les détenteurs de lettres de
ce-genre, dignes de -les posséder avaient tou-
jours''joui d'une entière protection et que s\il
avait contresigné ces lettres cotait pour leur
donner plus d'autorité auprès des troupes
françaises.
» Or, il semble qu'il y avait là un empiéte-
ment du pouvoir militaire car le fait d'appré-
cier si quelqu'un est digue de protection équi-
vaut à apprécier ceux qui-lui délivrent oes
lettres-de protection.
» D'autres incidente prouvent également que
les,soldats et offleiieiris.français croient pouvoir
maintenant agir au Maroc à leur fantaisie ;
aussiile gouvernement français devrait, péné-
*trer ses.droupes au Maroc de cette.idée qu'ii
' ne faut'pas porter atteinte..sans moilf-à la vie
iiet'aMX biens des étrangers et que les officiers
-qui .exercent le haut commandement doivent
'savoir égard danSUine entièreïmesure-sàux oon-
•vearttons d'Aligéairas et au droit des nations*
étrangères en tant, que se raanifestan.t--.par la
délivrance de lettres de-protection. »
Lee incidents' franco-espagnols
Madrid, 21 mai.
'Répondant .au Sénat à un©'question sur lies
.'bagarres de Casablanca, .-le ministre des affai-
res étrangères a dédaré^que l'incident ne fut
l'Esliicaîicn Beliglsnse en Angleterre
Londres, 21 mai.
A.Ta Chambre des Communes, le bill sur l'é-
ducation a été adopté, en seconde lecture, per
370 voix cotitre-.205 ; M. Asquith avait défendu
le bill dans un-esprit de conciliation, laissant
entendre que le gouvernement était prêt à cer-
taines concessions' notamment en ce qui con-
cerne les facilités à donner à l'enseignement
religieux dans les écoles.
L'opinion dans les cercles parlementaires est
fort partagée sur les»chances de. succès d'un
arrangement à l'amiable entre le gouverne-
ment et ses adversaires.
Les Relations Internatiaualf
Le tsar et Edouard V!l
Londres, 21 mai.
C'est à Revel, dans le golfe de-Finlande, quo_
doit avoir lieu la rencontre d'Edouard VII
et du tsar ; le roi"d'Angleterre y arrivëra.je
9 juin, à bord de son yacht Victoria and Al-
bert.
Saint-Pétersbourg, 21 .mai.
Les journaux du*.soir annoncent l'envoi de
témoins de M. Goustehkoff, leader des octo-,
bristes, à M. Molioukof, leader des'cadéts.
La rencontre est fixé*, à samedi ; les condi-
tions 'sont de tirer juscutà effusion -de sang.
Saint-Piéitersbourg, 21 mai .
Après un échange-d'explications, le duel a
pu être .évité, M. Milllioukoff-'ayant exprimé ses
regrets "d'avoir offensé son adversaire par ses
, paroles.
PETITES NOUVELLES
21 mai.
— Le Jounal Officiel puMio un décretj.adœettant
1© ";vicè-amiral tesson dans la'^deuxième "section,
préserve), du cadrc' î 4 30
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.ex-coupon «i, 1817 ; Mines d'Albl. ex coupon ?o 9 „,
rh'-n'lns île 1er du Sud-Ouest ex coupon 2ï
Kst 9JK ; l'a ris l.yon-Méditerranée, l .'t&e ; Noi-(j ','„;,
Midi 1185 ; Orléans, 1375 - Ouest «as K-.^'...'" 1 '
386.
Ouest, 822 ; Samj, 'sso,
tôt.
Il avait été poster des sentinelles de-
vant les portes d'entrée.
Rurick et Sophie avaient immédiate-
ment livré toutes les clés au pristar.
— Non ! non ! fît celui-ci, vous allez
fendus accompagner.
S'adressant 8-Wladimir :
— Vous avez un plan- de Ny^Slott,* Ex-
cellence ?
— Je ne sais... je... H' doit y en avoir
4in dans les archives.
— Faites-le -quérir par votre inten-
dant.
— Il y a eu de grands changements,
des réparations importantes.
— Je m'en rendrai parfaitement
compte. Je désire avoir le plan en main.
Il n'y a qu'à s'incliner.
Quelques minutes plus tard, grâce à
Rurick, le plan se trouvait dans les
mains de l'officier de police.
Alors la perquisition commença.
Le plan a la main, le pristar visita
d'abord le rez-de-chauasôe.
Aux grands couloirs il plaçait deux
hommes, puis Rurick et Sophie lui ou-
vraient les pièces, les salles, les cham-
brés et les armoires.
Les cheminées n'étaient pas oubliées.
Le pristar constata qu'elles avaient été-
grillées, elles aussi.
Au premier étage, arrivé à un pavil-
lon donnant sur le jardin, Wladimiii
voulut s'interposer.
— Ceci, fit-il en se mettant en travers,
ce sont les appartements de la comtesse
Paloutine, je ne pense pas...
— Je demande bien pardon à Votre
Excellence, reprit froidement l'officier
de police, mes ordres portent que je dois-
tout yisiter.
Sophie et Wladimir se regardèrent.
Diable d'homme ! Il perdait tout.
Renée allait certainement voir en lui
un sauveur.
Renée allait se plaindre, Renée allait
criér.
Wladimir tenta encore un effort.
— Je dois vous prévenir, dit-il d'un
ton très calrooj que toutes ces présau-
tions de grillages et de fermetures d'is-
f-sues que-^vous avez pu constater ont été
i prises relativement à la comtesse Pa-
I lou.tine ( .
Le policier secoua la tête.
! — Je n'ai pas à m'occuper de la com-
tesse Paloutine.
i Wladimir, maladroitement, insistait.
I — Vous n'avez pas reçu d'ordres...
! c'est très bien... seulement moi je dois
vous prévenir. La comtesse a l'esprit
quelque peu dérangé. Parfois même ses
accès sont très violents. Elle est atteinte
d'une maladie bien connue ct qui, mol-
heurausemci:!,, da l'avis de tous les mé-
decins, est toi jours incurable. Maladie
part ai tome:: i. dansée : le délire de la per-
sécution.
Lo policier écoutait, sans qu'un mus-
cle de son impassible) visage eût uno
contraction cruoîconque.
Il avait simplement l'air de dire -
« —- J'attends, quand vous fturec fiai
vos petites "histoires, je ropi-audirai le
» cours de mas opérations... »
Sophie dut ouvrir les portes.
Le pristar, d'um.coup d'œil, arrêta ses
hommes sur le seuil.
Il -faisait une concession ; dans l'ap-
partement de la comtesse Renée, Palou-
tine pénétrerait seul.
Les gardes qui. l'accompagnaient se
tiendraient dans*rantichambre.
Renée était étendue sur sa chaise lon-
gue.
A travers les barreaux dont, les hau-
tes fenêtres avaient été garnies, elle re-
gardait la campagne toute verte, les ci-
mes d(33 arbres feuillus, pt au-dessus
d'eux le bleu du ciel éclairé par un ra-
dieuj soleil couchant.
Elle voyait ce riant tableau et la mort
était dans son âme, car les monstres qui
ne cessaient de la torturer y avaient tué
la divine espérance.
Un- bruit de voix inconnues !
La porte s'ouvrit et , dtjsant les hai-
neux visages de Sophie Mosser, de Wla-
dimir, de Rurick, elle apercevait l'être
impersonnel et impassible du policier.
Celui-ci saluait avec une raideur mili-
tai ra.
Ronéo était vaillante. Si abattue
qu'elle pût être, elle résolut de tenter
un effort. Elle se leva et marcha droit
au pristar.
— Qui que vous soyez, monsieur,
écoutez-moi et venez à mon aide. Je suis
Française ! J'ai épousé le comte Palou-
tine. Et, après avoir tenté de se débar-
rasser de moi ,il me retient prisonnière,
séquestrée, me traitant de la façon la
plus indigne.
L'officier de police l'6coutait-il ?
Doucement, il avait écarté la com-
tesse, et il s'excusait auprès d'elle, lui
disant de sa voix imperturbable !
— Pardon, Excellence 1 j0 s uia «n
ma H ion.
Renée, malheureusement pour elle, |
n'avait point fait sa déclaration d'un i
ton calme.
Les larmes étaient venues inonder son
visage !
Suppliantes, ses mains se tordaient.
Elle s'accrochait aux vêtements du po-
licier, en lui disant à travers ses san-
, glo'ts,:
— Prenez pitié de moi, monsieur !
Prenez pitié ! Je vous en conjure I On
m'a séparée de ma mère !... de ma mère
bien-aimée.
j Elle alla retomber sans force sur sa
i chaise longue.
I Le policier, minutieusement, mais
rapidement, avait inspecté dans le petit
salon où elle se trouvait tout ce qu'il
avait à voir, tous les coins et recoins qui
auraient pu permettre do se dissimuler'
à une créature humaine, .et il sortait,
sans détourner la tête, sans paraître sur-
tout, accorder aucune attention aux dé-
sespérées lamentations de la pauvre tor-
turée.
Depuis longtemps la nuit était venue.
Ny-Slott comprenait des corps de lo-
gis immenses, d'interminables corri-
dors, des successions de salles, de halls,
accompagnés d'innombrables chambres
latérales.
Rien, on ne trouvait rien.
A côté du pristar, Sophie marchait,
livrant les clés, uno à une, aidant elle-
même et pratiquant les recherches.
Toujours rien.
Si maître qu'il fut do lui-même, la
physionomie de l'officier de police com-
mençait à exprimer le désappointement.
Avec une joie contenue ,Sophie Mos-
ser lisait les traces de ce sentiment sur
son visage.
1 — Et votre aooartcTnont ? où ?a trou»
ve-t-il, Sophie Mosser ? demanda à?
brule-pourpoint le pristar.
La femme de charge no so troubla
point,
— Il me semble que nous sommes paSi,
ses devant.
A cet instant, Wladimir qui avait co-
pieusement insisté sur les alcools, Wla-
dimir, n'y pouvant plus tenir rejoignM
les policiers.
— Eh bien ! vous n'avez rien pwtrotfj
ver, n est-ce pas ? Que vous avais-jo dit t
— Je n'ai rien trouvé, il est vrai, -j
répliqua avec un ironique sourire 1^
pristar. — Je vous ferai remarquer, Ex-
cellence, que ce n'est pas uno vaisoà
pour qu'il n'y ait rien.
Et il ajouta
Nous allons remonter, si vous W do
voulez bien, au logis de là femme
charge.
Sophie Mosser, qui avait repris tout8
son assurance, se déconcerta de nou-
veau.
Si son 1 visage demeurait impassible
ses mains tremblaient, ot celait avec de*
mouvements nerveux, un désordonné'
cliquetis, que les clefs sonnaient dafli
ses mains et qu'elle ouvrait et refermait
les portes. '
Son appartement, élégant et soipn 8
tout comme celui d'une petite maître**
se, no présentait rien d'anormal.
Tout s'y trouvait dans un ordre con>
pièt et absolu.
Sur le seuil de la porte, le pristar s
rêta.
(A sm'vra.)
NOS PETITS TCIM-GUSMN? T* f " n f u .«*
par leurs maniam nu PETIT WARIH U
BasMcr), rue des Luis, 5?, Toulouse, pre
Capitole. Spécialité do costumes de notiw
ons, a tacot». — Economie. ElPeanc».
f.'i'V
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
UBEBO D CEBTtEIES
MSXMiuiRQiKSix wt vtpmimaexim UXITSCPHES .
SÇS?MCrEMiatT3 KOW (.ÎMITROPUiS
CnUKGKK
Jeudi 21 Mai "1908
1/
r.:r:5:!W2Ci'.. ; ..
MM MMi
4wr = a clalrvoyaj*08 habituene.Notre irhtstre
Ti--édcccsC3 ministres, une très grande discussion et
qui faillit amener une rupture entas le minis-
tre de la marine et celui des finances. Le
premier demandait deux cuirassés nouveaux,
indispensables, assurait-il. pour la défense
nationale. L'autre réclamait l'argent pour tes
réformes sociales, c'est-à-dire pour le rachat
lie l'Ouest,
dnenon du taux de l'escompte à la Banqce
d'Angleterre.
On a cherché à faire oublier la spéculât 10 i
que la Chambre s'occupait actuellement da
l'impôt sur le revenu, et si les caisses ont for-
cément marché pour acheter 75,000 francs de
Rente ce qui a permis au comptant de coter
sur notre 3 % 031 85, la spéculation, elle, n'a
pas marché, et le terme boude à 06 72.
Notons en général un peu de tassement par-
mi les fonds étrangers : le Brésil revient a
86 15, le Serbe à 85 40 et le Turc à 95 90 ; l'Ex-
térieure est- plus maltraitée à 94 25 ; le minis-
tre des finances d'Espagne a présenté aux Cor-
tés une demande de crédit extraordinaire, s'é-
votiajrts, l .oao. Elu,
a
M.
Collèges (lettres)
tâavière 837 voix.
Collèges (sciences) : votants, 510. Elu : M.
Bonin, 310 voix.
EiiseigTionient primaire : votants, 1,286.
Elus : MM. Boit«, 1,02.5 voix ; Toutcy, 724 ;
Devinât, 703 ; Laugier, 653 ; Mme Bidons,
chenck, 648.
L
Je G
715.
U leurs bonnes dispo-
» quelques centimes à
, ramènent la Banque
,'oanais à 1,184 et l'U-
lirancis criemms sans grands changements ;
chemins espagnols un peu plus lourds.
Dans le groupe des inactions, la hausse de
l'Omnibus à 945 est seule à retenir -, Sosno-
wice calme mais ferme à 1,610 ; la Briansk
cote 302.
Sur uite baisse du cuivre de 5/8, le Rio est
ramené à 1,017.
En banque, mines d'or résistantes : Sa de
Beers finit à 271 après 263; Platine mieux te-
nu à 407 et Hartman en progrès à 503.
L'obi ieaiion 5 % or de l'Etat de l'Amazone
noursuit son mouvement de hausse à 408 ; le
Crédit Foncier Mexicain est recherché a 329.
PHILOUZE ET WADTUNGTON,
OS, rue Taitbout, Paris.
— .——. o .«a»—~ .
JLLETSN METEOROLOGIQUE
Du 20 ïnaï.
Le vent est faible des rég
de la Manche et de l'Océan
en Provence, la mer est bc
pluies sent tombées sur le n
En France, on a recueilli
2 â Paris, où un crago a écj
La température a monté c
tre et du Sud ; le ther:
ons nord sur nés côles
de directions variables
lie ou peu agitée ; des
3rd et l'est de l'Europe.
5«= d'eau à Charleville,
ans ries régions du Gen-
re maj-quait, c-e matin
13" à l'Ai;
Un tem]
11" à Brest, 15" â Paris, 25° à Nice,
td et orageux est probable.
8TATIOK3 'Birsatt. iTîaa». ! ÉTAT D*J cira.
h lin . i«
Toulouse., 1
Puy-dî-Mas. i
Plc-dj-KiH.J
Perpignan.
Bordeaux. 1
68.4
87.8
(55.13
06.0
63.6
S5.2 N.N.O. i. nu. 1 13.1
15.'t Beau! 12 0
P. 5 S. îa. nageux..! 1 9
15 3 N.o.falb. beauj 12.4
23.0 S.O. îuo.t. UU.J 14.5
23.0
17.3
9.4 I
25.5
S:.3 1
BR0ÎT MUNICIPAL
Nous emp
celieffite et
Daure, un ;
vier dieraiiei
-
La ch!
de M. d
blanca.
I"* » • » n s
I O^*3 4wU i & %JC : d'artilierie, d'armes et de munitions
et d'argent est engagé et l'expédition est con-
sidéré à juste titre coisme constituant sa der-
nière carte.
On annonce ici qu'une dépulation envoyée
par Moulai Hafid est arrivée dans le camp et
négocie la reddition de toutes les troupes.
Les opérations clu g-iuéral cS'Amacîe
Tanger, 20 mai.
Un télégramme du camp du Boucheron, 17
mai, (ton»e les ronseigmements camplémetn-
taires que voici sur rengagement que le gé-
néral d'Amcdc a eu le 16 mai avec les M'Da-
kras et au cours duquel nous avons eu trois
tués et vingt-trois blessés.
Profitant: des reBseigîioments recueillis au
cours de la dernière rceennaissance du 11
mai, te général d'Amade avait pris le 15 tou-
tes ses dispositions pour le lendemain et tes
troupes, corn-posées de trois brigades .formant
deux colonnes, allaient prendre bivouac.
Ija première colonne conTmettiait la 1" et la
2° brigade, et la seconde comprenait la 3' bri-
gade formée en deux cariés.
Les deux colonnes s'établissaient sur lo
fleine et on arrière du mamelcto des Cinq
Caroubiers au-desscus du poste installé par
le coarimandant du camp du Boucheron.
On avait interdit, d'allumer des feux afin
de pouvoir surprendre Tonnenu : l'arrivée des
colonnes ayant eu lieu pendant la nuit, l'é-
veil n'avait pas été donné.
Le 16. à 4 heures du matin, le mouvement
commençait : à 5 heures, les deux colonnes
avaient franchi. l'Oued M'Zabcrn et péné-
tra lent au petit jour dans le massif des M'Da-
Itras.
A 5 h. 15, la 3' brigade qui marchait h
droite prenait contact avec quelques Maro-
cains placés on vedette sur tes premiers con-
treforts.
Ces Marocains étaiett refoulés sur la pro-
Gnière cotome qui, ayant pénétré dans le
massif par lu même coulée que lors du pré-
cédent coinhat, leur barrait la mute aux en-
virons de Sokua-Abou .
Pa-is oiutre deux tcwix, les Marocains se re-
pliaient pK-ctpibiirmuQt, mais après avoir
aonn.; i«iarme ils ne turdiaierit pas à revenir
ï . 1 ,' \'"t m! - , r'eux, foinniant. un rideau développé
n WlZ* 'i* V. i *H'"'>'"x doua-rs déjà sigtia-
n.'às/nler i^'Wl'ils dans Us but to les
BK raiÀon des «MteSég ë
Hier, à l'église de Saint-Etienne a Toulouse, ont
eu lieu les obsèques de M. Joseph de Lagausie-Bcau-
regard. 14 avait épousé une petite-nièce de M. da
Villèie, le ministre de la Restauration. Mlle de Beau-
regard s'était fixée dans le domaine de ce nom.
Pendant de longues années, royaliste et chrétien
actif, il siégea au conseil municipal de Revel où il
soutint ardemment la lutte pour les nobles causes
dans cet important chef-lieu de canton.
Lorsque la maladie arriva avec l'âge, il y fut rem-
placé par son fils aîné. Celui-ci, établi par un ma-
riage a Canssacle, dans le Tam-ct-Garonne. a su, aux
dernières élections, contribuer puissamment à la vic-
toire de la liste des honnêtes gens dans laquelle il a
été élu i'un des premiers.
Depuis quaîqne temps, M. Joseph de Lagausie avatt
TU une longue maladie triompher de son énergique
nature et de son agissante virilité. Il s'est éteint au
:eu des siens et entouré des soins les plus do-
lmen",
nal ;
taon soc
se p'uh.i
un exo
la disposition du
du maire un bât
a com
e l'inté-
décision
ions du
le n'ont
et que
de pou-
itrcnage
-ent s C O-
NÇUS offrons â, sa veuvo dans la douleur et à ses
enfants nos plus dévoués sentiments de svmpathle.
La mort de M. de Lagausie met en deuil do nom-
breuses familles do la région.
il appartient au préfet
ornent et cl;
elles, le dre
as pour ass
; îïpos-t -en c
et d'en conc
f à l'un de
ord avec i't
; cir-
ispo-
aEa**S 4ÉkB longueur,
s : Pierrot II il 50,
il
ia. h XL M. Cail-
duc Gle Gra-
Caillault (B.
_ Arde
le la
M de
duea-
t des
ml, San Benito.
Calilault, 15 50 placés :
1.809 2S environ.
tatton; a M. JI. Cecharu
Jeudi 2! Ma tr08
mtmi»ttm it« r i n ,', arss P.-TTm.-CTUMIH '1 I IHIIUU».II|I ! I,|»H f»-»~^nr^.OT.- -r- - ».-•.-. - - Ri
Voici, à travers ce qnr nous avons écrit,
1^ partie citée par le Télégramme :
Les conservateurs proprement dits n'ont au-
guuo sorte
f I» m ni n 'li
Jeudi 21 Moi 1008
A Rellegarde on rencontra. 78 électeurs
émargés ; ces 78 électeurs ont fourmi à une
liste 88 voix, 23 à la liste adverse et par-des-
sus le marché 8 bulletins nuls.
Nous verrons comment ls conseil de préfec-
ture liquidera ces fantastiques résultats.
iNCIDENTS MILITAIRES
îa
FOIX. — Les municipalités. — Voici, d après
les procès-verbaux reçus à la prélectare. Des
noms des moires et adjoints composant tes
nouvelles municipalités des chefs-lieux deo
cantons de l'aiTondissemeiit de Foix :
Lavetanet. — Maire, M. Hector Roques, coiir
seïiaer général ; adjoints, MM. Jules Brune an,
.conseiller d'arrondissement ; Joseph Boudou-
resque. ,
Les Cabannes. — Maire, M. le docteur Lu-
cien Bribes ; adjoint, M. Antoine Battlte.
Tarasconi — Maire, M. Emile Izaure ; ad-
joint, M. Clément Castres.
La Bastide-de-Sérou. — Maire, M. Louis
Charles, conseiller général ; adjoints, MM. Oé-
lest'u Berné, et Herman Boire.
Vicdieseos. — Maiie, M. Fiimin Séri-s
joint, M. Edouard-Benjamin Séguélas.
Ax-les-Ther'mes. — Maire, M. Alphons
Ijoint, M. Léopold Ferrand
pas assez grave pour donner Heu an conflit in-
'fernaitioiial. .i.
Le citoyen démocrate Diaz Morea.u dit que
la situation des -troupes espagnoles à casa-
hlanea est abso'iufffiiant fausse ; le ministre pro-
met -qu'eUcs seront wpipolées quand les. cicons-
.fanecs le conseilleront.
A la frontière a!géro-marocaine
Tanger, 21 mai.
£e Lru.it court- que Sadrlek Bargas, ancien
gouverneur de Mogador, serait nommé haut
commissaire chérifien de la frontière alge-
Kienrie. . .
li serait chargé.-conjointement avec le gene-
ral..J^yautey de là délimitation de frontière al-
g&ro-àiiàrocaiiie.
L'Allemagne et Abd el Aziz
COlogne, 21 mai.
Lia Gazette dfi Colonne publie un télégra.m-
.mio .de Berlin, où-ilest déclaré que l'acte d'Al-
%és.sras "faisant abstraction des personnalités,
n'ûvpar conséquent pas garanti la souveraineté
d'Abd el,-Aziz particulièrement, mais < dîe do
touta personne exerçant au Maroc le pouvoir
souvie.rjadn.
La. tendance hafld-ienne de ce télégramme est
l'objet do nombreux conrnientaiires.
ad-
AU-
thié ,
Foix. — Maire, M. Georges Beynald, con-
seiller général ; adjoints, MM. Pierre Ségdéia,
conseiller d'arrondissement et Pic.
Examens des postes et télégraphes. — Hier
a eu lieu l'examen médical des candidats aux
épreuves du concours des postes et télégraphes
qui doivent commencer aujourd'hui dans une
salle de l'hôtel de ville. Les candidats sont au
nombre de quatre-vingt-dix-sept.
Soirée récréative.— Nous donnons ci-dessous
le programme de la soirée récréative que don-
nera dimanche prochain, l'Association Catho-
lique de la Jeunesse Française :
1. L'Ami des Oiseaux, chœur à 3 voix, chan-
té par les élèves de l'école libre de garçons ;
2. Bépertoire Montmartrois, de Dominique
Bomiêud ; 3. L'Ecole Buîssoniniére, duo, par
deux jeunes élèves ; 4. Le bon travailleur,
chansonnette archkomique ; 5. L'Envers du
Ciel ; (i. Nuit d'Orage, drame en vers, 1 acte,
personnages : un voyageur, son fils, un moine;
7 X. Joyeux troupier dans son répertoire ;
8. Distrat !.... comédie en 2 actes ; 9. Au revoir.,
c'est fini !
Le piano sera tenu par Mlle Verge, profes-
seur, et M. Jacques Ferlus.
SOUESX. — Grave accident. — Un routier au
service de M. Faux, de Gouflens, conduisait
l'autre nuit, un chargement de"~ madriers, de
sapin do Saint-Girhns à Saiiaiu, pour le compte
de la Société Matussière et Forest.
Arrivé à Soueix, vers 1 heure du matin, l'at-
telage, par suite du sommeil de son conduc-
teur, prit mal un tournant brusque, de la route.
La lourde charrette dévala dans le fossé en se
renversant et le rouiier fut pris dans les dé-
combres.
Réveillés par les cris du malheureux, des
.voisins accoururent et le -dégagèrent.
Les blessures constatées par le médecin
n'auront pas les conséquences fâcheuses que
l'on prévoyait tout d'abord.
Paris, 21 mai.
Le ministre de la guerre communiqu
note officieuse suivante :
« A la suite de bruits répandus au sujet de
prétendus actes d'indiscipline qui auraient éfe
accomplis par les soldats du 40° d'infanterie,
au com-s d'une manœuvre de nuit exécutée
par la 59° brigade, dans les environs d'Uzès,
le ministre de la guerre a deraamdé des rensei-
gnements au.géai)0ial commandant le 16° corps
d'aimée.
» Il résulte des rewseiginemonts fournis,-
qu'une manœuvre de garnison a. été, en effet,
ordonnée, à' la 59° brigade ; deux compagnies
sont/parties a minuit 30 et--,quatre à^minuit 45,
mais toutes les précautions avaient été prises
pour assurer la nourriture des troupes qui&l
n'ont eu à souffrir dé'-rien et qui'sont rentrées''
à 10 heures.
» H n'y a eu ni acte d'indiscipline, ni chants
séditieux.
» Au cours de la .manœuvre, doux hommes
ont été atteints d'un coup de chaleur, sans
gravité et quatre ont été ramenés en voiture
réginientaire. »
S AFFAIRES OUI SB!
Les incidents {ranco-aliemsitds
Cologne, 21 mai.
La Gazette de Cologne publie le télégramme
suivant qu'éiile reçoit'-de Berlin :
« Bu côté allemand, on essaie d'établir la
'lumière au sujet de l'attitude des Français à
l'égard d'un protégé allemand- au Maroc.
» Une enquête, dlailleurs difficile, jettera
sans doute quelque lumière sur" ce point ; le
fait qu'un générai, français a visé des lettres,
de protection accordées par l'Allemagne pa-
raît excusable au point de vue militaire étant
donné l'état de guerre, mais le général d 'Y-
made déclare que les détenteurs de lettres «a
ce genre dignes de les posséder avaient tou-
jours joui d'une entière protection-et que sUl
avait contresigné ces lettres c'était pour leur
donner plus d'autorité auprès des troupes
françaises.
» Or, il semble qu'il y avait là un empiète
ment du pouvoir militaire car le fait d'appré-
cier si . quelqu'un est digne de protection é 13 112
Allemagne 122 .718.
Uispagne court! — •• 432 .112.
Rspagns (long) 437 A\2.
Uuenos-Ayres (or) 127 27.1.
COURS DES -PRIMES
3 ",'„ dont 50 96 82 f dont 25 ..
3'% dont 10 !
Extor. dont 50 dent 25
Baaq. ottoni. d.5 730 .. dont 2 tr. 50
Rio dont 10 1725 ..Idont 5
BOURSE DE MADRID
Intérieure 83 (.0 Extérieure
BOURSE DE TOULOUSE
3 1% Porteur, 96 80 ; 3 % Amortissable, 98 20 ;
OMlgaUon tunisienne 3 %, 461 ; Tonkln 2 i %, 79 10.
Fonds dlEtot étrangers. — Hongrois 4 ,%, 97 50 ;
Russe 3 % fSR, 72»5i0; Russa-A^ 1SS9, 85 '25 ; Rus.se
consolidé 4 % ire série, 86 50; Extérieure estampillée,
C SO, 98 55 ; Chinois 4 %, 9S 25.
Valeurs diverses (acUons). — Mines de Carmaux,
fvx-roapon M, 1S17 ; Mlnca» d'Albl. c\- (-nupon
Ohamtns de for du Sud-Ouest ex-coupon 22 >; •
Est. im : t'aris-I.yo-n Méùitercanôe, law ; Ni>rq ,
HiUi, 1185 ; Orléans, 1375 ; Ouest, 822 ; Sara' Eo ^ffl
ISSU, 502 25 ; Communales isfll. 300 50 ; ¥„,,, „' *
1S83, 430 ; l'onclères 1807., 407 50 ; Est nncloiin?
.451.80 ; Midi anclenne3 %. 434 SO ; Nord nouveU»
444 ; Orléans ancienne, 439 ; ouj!me.
Colza — Dlsjionilxle en caves a nu, 84 2» ; cor-,
rant 84 25 ; prochain, 83 75 ; 4 de mai, 82 75 ,-£«§f^- 3 Ruo Bayard — TOULOUSE
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————t
154 Feuilleton du 20 mai 1908
PAB
GcsjFg-cs PIlilDEÏ*
TROISIEME PARTIEL
II
VENGEANCE A FROîS
— Mais, Excellence, reprit-elle, en
opntinuaut de -s'adresser à son maître,
foules les fenêtres sont grillées, et per-
sonne n'entre au château sans que Ru-
rick Horizon ou moi nous en ayons con-
naissance.
— Allez chercher Rurick ! cria Wla-
dimir.
La colère et ©n même temps aussi la
frayeur commençaient à l'affoler.
Au vol il avait parfaitement saisi l'an-
goisse gui avait crispé le charmant vi-
sage de Sophie Monser.
Le pristar sortit de sa poche un long
sifflet d'argent et en tira trois sons pro
longes et stridents.
a
Six garv&doïe se moutrorenl
leur chef, la casquette plata, la redin-
igO'Le bouLoiiiïée droit, à boulons de mé-
Larges d'épaules, impassibles, on de- i
.vinait-que c'étaient de conipilets instru- i
nients automatiques.
En même temps qu'eux, Rurick se
présentait devant son maître.
— Les clefs ! toutes les clefs, criait ce-
lui-ci, s'adressant â son intendant et a
sa femme de charge.
L'officier de police, en quelques mots
-brefs, avait donné un ordre à l'un de ses
hommes.
Celui-ci sortit et revint presque aussi-
tôt.
Il avait été poster des sentinelles dc^
; vant les portes d'entrée.
Rurick et Sophie avaient immédiate-
ment livré toutes les clés au pristar.
— Non ! non ! fit celui-ci, vous allez
,nou& accompagner.
S'adressant à? Wladimir :
— Vous avez un plan- de Ny-Slott;-Ex-
.ceHenee ?
— Je ne.sais... je... Il doit y en avoir
un dans les archives.
"—- Faites-le quérir par votre inten-
dant.
— Il y a eu da grands changements,
des réparations importantes.
— Je m'en rendrai parfaitement
compte. Je désire avoir le plan en main.
Il n'y a qu'à s'incliner.
Quelques minutes plus tard, grâce à
Rurick, le plan se trouvait dans les
mains do l'officier de police.
Alors la perquisition commença.
Le plan à la main, le pristar visita
d'abord le rez-de-chaussée.
Aux grands couloirs il plaçait doux
hommes, puis Rurick et, Sophie lui ou-
vraient les pièces, les salles, les cham-
bres et les armoires.
Les cheminées n'étaient pas oubliées.
Le pristar constata qu'elles avaient été
grillées^ elles aussi.
Au premier étage, arrivé à un, paviL
ion donnant sur le jardin, Wladimi-n
voulut s'interposer.
— Ceci, fit-il en se mettant en travers-,
ce sont les appartements de la comtesse
Paloutine, je ne pense pas...
— Je demande bien pardon à Votre
Excellence, reprit froidement l'officier
de police, mes ordres portent que je dois
tout .visiter.
Sophie et Wladimir se regardèrent.
Diable d'homme ! 11 perdait tout.
Renée allait certainement voir en lui
un sauveur.
Renée allait se plaindre, Renée allait
crier.
Wladimir tenta encore un effort.
— Je dois vous prévenir, dit-il d'un
ton très calme, que toutes ces précau-
tions de grillages ct de fermetures d'is-
'sues queWous avez pu constater ont été.
prises relativement à la comtesse Pa-
loutine..
Le policier secoua la tête.
— Je n'ai pas à m'occuper de la com-
tesse Paloutine.
Wladimir, maladroitement, insistait.
— Vous n'avez pas reçu d'ordres...
c'est très bien... seulement moi je dois
vous prévenir. La comtesse a l'esperit
quelque pea dérangé. Parfois même ses
accès sont très violents. Elle est atteinte
d une maladie bien connue et qui, mal-
heureuse-mer- 1, de l'avis de tous les mé-
decins, est {et•jours incurable. Maladie
parfaitement classée : le délire de la per-
sécution.
Lo policier écoulait, sans qu'un mus-
cle de son impassible visage eût une
contraction quelconque.
11 avait sirniplument l'air de dire •
" ~J-i J tt^ quand vous auras fini
vos petrtas histoires, je reprendrai le
cours de mas opérations.^ »
Sophie dut ouvrir les portes.
Le pristar, d'un, coup d'œil, arrêta ses
hommes sur le seuil.
II faisait une concession ; dans l'ap-
partement de la comtesse Renée, Palou-
tine pénétrerait seul.
_ Les gardes qrui raccompagnaient se
tiendraient dansCantiohambre.
Renée était étendue sur sa'chaise lon-
gue.
A, travers les barreaux dont les hau-
tes fenêtres avaient été garnies, elle re-
gardait la campagne toute verte, les ci-
mes dès arbres feuillus, ot iau-dessus
d'eux le bleu du ciel éclairé par un ra-
dieiuj soleil couchant.
Elle voyait ce riant tableau et la mort
était dans son âme, car les monstres qui
ne cessaient de la-torturer y avaient tué
la divine espérance.
Uivbruit de voix inconntJ.es !
La perte s'ouvrit et .djKairt les hai-
neux visages-de SophiejMôsser, do Wla-
dimir, de Rurick,. elle apercevait l'être
impersonnel et impassible du poiieier.
Celui-ci saluait avec une raideur mili-
taire.
Renée était vaillante. Si abattue
qu'elle pût être, elle résolut de tenter
un effort. Elle se leva et marcha droit
au pristar.
— Qui que vous soyez, monsieur,
écoylez-moi.et venez à mon aide. Je suis
Française ! J'ai épousé le comte Palou-
tine. Et, après avoir tenté de se débar-
rasser de moi ,il me relient prisonnière,
séquestrée, me traitant de la façon là
plus indigne.
L'officier de police l'écoutait-il ?
Doucement, il avait écarté la com-
tesse, ot il s'excusait auprès d'elle, lui
disant de sa voix imperturbable :
— Pardon, Excellence 1 Je suis an
mtasioa.
Renée, malheureusement pour elle,
n'avait point fait sa déclaration d'un
ton calme.
Les larmes étaient venues inonder son
visage !
| Suppliantes, ses mains se tordaient.
, Elle s'accrochait aux vêlements du pcf|
i licier, en lui disant à travers ses sau-
: glots .:
| — Prenez pitié de moi, monsieur 1
: Prenez pitié ! Je vous en conjure 1 On
m'a séparée de ma mère !... de ma mère
j bien-aimée.
; Elle alla retomber sans force sur sa
j chaise longue.
Le policier, minutieusement, mais i
rapidement, avait inspecté dans le petit ;
salon où elle se trouvait tout ce qu'il
| avait à voir, tous les coins et recoins qui
! auraient pu permettre de se dissimuler
! à une créature humaine, et il sortait,
sans détourner la tête, sans paraître sur-
tout accorder aucune attention aux dé-
sespérées lamentations de la pauvre tor-
turée.
Depuis longtemps la nuit était venue.
Ny-Slott comprenait des corps do lo-
gis immenses, d'interminables corri-
dors, des successions de salles, de halls,
accompagnés d'innombrables chambres
latérales.
Rien, on ne trouvait rien.
A côté du pristar, Sophie marchait,
livrant les clés, uno à une, aidant elle-
même et pratiquant les recherches.
Toujours rien.
Si maître qu'il fut de lui-même, la
physionomie do l'officier de police com-
mençait à exprimer le désappointement.
Avec une joie contonuo .Sophie Mos-
ser lisait les traces' de ce senti mont sur
son visage.
— Et voire anixirtcmonl ? où se trou-
ye-t-il, Sophie Mosser ? demanda ai
hrule-pourpoint le pristar.
La femme do charge no so troubla
point.
— Il me semble que nous sommes paSS
ses devant. j
A cet instant, Wladimir qui avait co-
pieusement insisté sur les alcools, Wla-
dimir, n y pouvant plus tenir reioigni*
les policiers.
— Eh bien 1 vous n'avez rien pwtrotn
ver, n est-ce pas ? Que vous avais-jo-dit *
— Je nai rien trouvé, il est vrai, —
répliqua avec un ironique sourire le
pnsiar. -—Je vous ferai remarquer, Ex-
cellence, que ce n'est pas une raiSOJ?
pour qu'il n'y ait rien.
Et il ajouta :
— .Nous allons remonter, si vous 1|
voulez bien, au logis de la femme dé,
charge.
Sophie Mosser, qui avait repris lout 0
son assurance, se déconcerta de nou-
veau.
Si son' visage demeurait impassible!
ses mains tremblaient, ot c'était avec de»
mouvements nervouv, u i désordonné'
cliquetis, que les clefs sonnaient danS
ses mains et qu'elle ouvrait et refermai
les portes.
Son appartement, élégant et soignj
tout comme celui d'une petite maître*
se, ne présentait rien d'anormal.
Tout s'y trouvait dans un ordre corm»'
plot et absolu.
Sur le seuil do la porte, le pristar s' fl,v
rôla.
(A suîvTfl-)
NCS PETITS TOULOWSriMS «fiS^S'îSâr
par leurs mamann au PETIT MARIN tw
Basttor), rue des Lola, 22. Toulouse, P£W*,
Cnpitole. Spécialité