25 e DU MIDI Les Idées et les Faits stratégique LA GRANDE ...

Dernière Minute
A LA COUR
DE CASSATION
Les pourvois des condamnés
de l'Affaire Stavisky
Paris, 1 er avril.
. La Chambre criminelle de la Cour de
cassation, sous la présidence de M.
ïbéodore Lescouve, a commencé cet
après-midi l'examen des pourvois lorniés
contre l'arrêt de la Cour d'assises
du 17 janvier par les condamnes de
l'affaire Stavisky.
Tissier, directeur du Crédit municipal
de Bayonne, avait été condamné
à sept ans de travaux forcés ; Desbrosses,
ancien directeur du Crédit Municipal
d'Orléans ; Guebin. ancien directeur
de la Compagnie d'assurances la
Confiance ; Cohen ancien appréciateur
du Crédit Municipal d'Orléans,
chacun à cinq ans de réclusion.
Hayotte à sept ans de la même peine ;
Raidi de Fourtou et Hatot, à deux ans
de prison. Enfin Gaston Bonnaure à
un an de prison avec sursis.
Bien que ces débats soient particulièrement
arides, quelques curieux ont
été attirés dans la salle par l'annonce
du procès.
Au début de l'audience, seul de tous
le*; condamnés. M G-arat est présent.
• On remarque aussi la présence dp
M. Isabelle, directeur de la Confiance
La parole est donnée au conseiller M.
Lagarde pour son rapport.
Hayotte et Cohen qui n'avalent formé
un pourvoi que pour bénéficier
plus longtemps du régime de la détention
préventive, se sont désistés.
Le conseiller, M. Lagarde. réfute les
arguments des sept autres ' condamnés.
« Ceux-ci, dit-il. soutenaient que la
liste des jurés ne leur avait pas été
communinuée en temps utile ».
M. Lagarde s'élève contre cette
affirmation ; il ajoute nue le président
Barnaud avait qualité comme
n'importe quel conseiller pour présider
les débats.
Les condamnés prétendent aue M.
Barnaud n'a pas fait, donner lecture
des 1.956 rrn°stions Dosées aux jtfrês.
Or, la défense avait renoncé à cette
lecture.
En résumé, le conseiller Lasrard.n rejette
tous les pourvois des condamnés,
ceroandant il demande à la Cour d'examiner
avec attention les aranments
que présents la Compagnie d'assurances
la Confiance, condamnée à d'importantes
réparations civiles.
Les Emiss : ons politiques
pendant la Campagne
électorale
Paris, 1 er avril.
M. Georges Mandel, ministre des P.
T. T., a convié aujourd'hui les représentants
de tous les partis politiques à une
réunion au cours de laquelle ont été
arrêtesé les dispositions qui réglementeront
les émissions radiophoniques des
discours politiques, pendant la campagne
électorale.
Il a été décidé, que tous les partis seraient
successivement appelés au poste
nationale. Les discours seront pris en
relais par tous les postes d'Etat. En
outre, tous les partis pourront à leur
guise choisir trois postes régionaux, à
chacun desquels ils prendront une fois
la parole, à moins qu'il ne préfèrent
prononcer trois discours au même
poste.
En résumé^ chaque parti aura droit
à quatre émissions, dont l'une au poste
national.
Les émissions à ce dernier poste ont
ét élimitées à une durée d'une demiheure
environ. Elles auront Heu de
20 h. à 20 h. 30.
La liste des orateurs a, d'ores et déjà
étéarrêtée comme suit, mais il reste
bien attendu, que les orateurs inscrits
auront toute liberté de se faire remplacer
au micro par un mebre de leur
parti.
M. Franklin-Bouillon parlera donc au
Poste National le 7 avril, de 20 heures
à 20 h. 30.
M. Champetier de Ribes, le 9 avril.
M. Paul-Boncour, le 11 avril.
Un membre de la gauche radicale, le
13 avril.
M. Pernod le 15 avril.
Un membre du parti communiste, le
17 avril.
Un membre de l'Alliance Démocratique
le 19 avril.
Un membre du parti S. F. I. O., le
21 avril.
M. Louis Marin, le 23 avril.
M. Daladier, Te 24 avril.
Enfin, le gouvernement prendra également
la parole, mais se réserve de
choisir sa date et son heure.
Les Incidents
à la frontière
Russo -Mongole
Moscou, 1er avril.
On mande d'Oulanbator :
Les collisions entre les troupes nippolandchoues
et mongoles, dans la rérion,
située entre le poste frontière
l'Adykdolon et Tamsykdoulak, qui durèrent
toute la journée d'hier et une
partie de la nuit, ont pris fin oe matin.
Les troupes mongoles, ayant paré à
plusieurs tentatives nlppo-mandchoues,
pour occuper Tamsykboulak, ont réussi,
;e matin, à repousser les détachements
nippo-mandchoues vers la frontière, et
à, les chasser du territoire mongol, leur
faisant subir des pertes graves.
Le poste d'Adykdolon, sur le territoire
mongol, est réoccupé par les troupes
mongoles.
FAITS JJIVERS
Une attaque à main armée
dans un bureau
Dunkerque, 1« avril.
Ce soir à 19 h 30. un individu se
irésentait au bureau des assurances
ociales 73, rue Emmery, à Dunkeriue,
où se tenait seul le directeur, M.
Raymond Reumaux.
L'homme réclama une formule. Le
lirecteur l'invita à Tevenir jeudi main.
L'Inconnu sortit, mais il revint presm'aussitôt
accompagné d'un complice,
rous deux avaient un revolver au
poing et dirent au directeur : « l-a
;aisse ou on te descend I »
Sous la menace des armes. M. RéUmaux
indiqua aux bandits un coffre
qui contenait 1.200 francs.
A ce moment l'un des bandits porta
a M. Reumaux un violent coup à la
tète Le directeur s'effondra.
Ouant il reprit ses setts. les bandits
avai-m disparu et le coffre était vide.
M. Reumaux aiv'a aussitôt la police.
La Campagne
électorale
Le Maniée du Front Nationa'
Paris 1" avril.
Le Front National puone aujouianui
le mamiesie suivant pour la campagne
électorale .
« Les vingt groupements d'anciens
compactants et d'activité civique
composant le Front National restent
résolument antiparlementaires Ils
renouvellent 1 expression de leur foi dans
la jeunesse et leur résolution de faire
triompher la révolution nationale que
la France attend et dont seul viendra
le salut.
« Néanmoins le Front National se refuse
à pratiquer la politique du pire en
face d'un Front Populaire menaçant,
dirigé par Moscou.
« Pour faire échec au Front Populaire
le Front National a pris l'initiative avec
d'autres groupements politiques dont certains
sont très éloignes de ses principes
mais dont tous sont patriotes, de
créer pour la région parisienne, le Comité
d'Entente et d'arbitrage et recommande
à tous ses adhérents d'accomplir leur
devoir électoral. Les circonstances sont
telles que l'abstention serait un crime
et une faute.
LES GROUPEMENTS
Les groupements affiliés au Front National,
soit à Paris, soit car leurs sections
en province, soit individuellement
par leurs adhérents, devront obtenir des
candidats pour lesquels ils voteront les
promesses écrites suivantes oui ne constituent
nullement un programme complet,
mais les points fondamentaux sur
lesquels il n'est pas possible de transiger.
« 1° Exiger en face de l'Allemagne défaillante
à tous ses engagements une
politique de défiance armée sur terre,
sur mer et dans les airs
2" Soutenir une politioue d'alliance
avec l'Italie et exiger la suppression de
toutes sanctions dans le cas ou celles-ci
subsisteraient encore à la rentrée des
Chambres.
« 3° Poursuivre autour de l'alliance
franco-italienne une politioue d'union
des puissances occidentales contre les
barbaries germaniques et moscovites.
4° Soutenir une politique économique,
nationale et préférentielle dans le
cadre de l'empire.
« 5° Condamner tous les monopoles,
à l'exception de ceux qui intéressent la
défense nationale.
« 6° Exiger l'abrogation des lois scélérates
du 10 janvier promulguées à
« L'Officiel » du 12 et oui ne sont appliquées
qu'aux associations patriotiaues.
« 7° Imposer une éducation vraiment
nationale et exiger l'épuration du personnel
enseignant ».
L'ajournement
de l'exécution
d Hauptmann
Trenton, 1er avril
Le colonel Kimberling, directeur de la
prison a fixé provisoirement au samedi
4 courant, à 1 h. (G. M. T.), la date
de l'exécution d'Hauptmann. Cependant,
il laissera au jury du ComV 1 de
Mercer, la lattitude de retarder l'exécution
dans la limite autorisée par la loi
aussi longtemps que l'enquête sur l'affaire
Wendel ne sera pas terminée.
SPORTS D'HIVER !
LE CONCOURS
DU SKI-CLUB BIGOLRDAN
du 29 mars 1936
Une journée idéale a favorisé, dimanche,
le concours de ski de La Mongie,
qui, bien qu avant été renvoyé, a obtenu
un beau succès.
Un grand nombre de skieurs assistaient,
en effet, à cette dernière manifestation
sportive de la saison d'hiver.
Disons tout de suite qu'ils ne furent
pas déçus car les meilleurs spécialistes
de la région, participaient aux deux
épreuves du concours (descente et slalom).
Les champions luchonnais, les prestigieux
frères Laiforgue, se partagèrent
la part du lion en enlevant les deux
premières places suivis de près par des
skieurs de classe, tels que Claverie, Labedan,
Sarthe, etc..
Voici le palmarès :
Descente. — Dénivellation, 500 m. —
Partants 25.
l« r Maurice Lafforg-je, L. S. S. H.,
2' 37" 2/5; 2 e René Lafforgue, L.S.S.H.,
2' 46" 1/5; 3 e Davasse. Club Pyrénéen,
3' 2" ; 4 8 Labedan, S. C. Toulouse,
3' 34" 4/5; 5* J. Claverie, S.T.E.S.H.,
3' 35"; 6e Cazalet. Club Pyrénéen, 4' :!2"
4/5; 7* Sarthe, S.T.ES.H, 4' 32" 2/5,
8 S Biau. S C. Bagneres, 4' 51" 4/5 ;
9" Favet, C.S.S., 4' 59" 1/5; 10 e Dehoey,
S. C. Toulouse, 5' 23" 2/5; 11 8 A. Claverie,
S.T.E.SH, 5' 35" 4/5; 12" Gault,
S C. Bagneres, 5' 40" 4/b; 33e G. Coulom,
G. S. T., 6' 15 2/5; 14" Honta L.,
Avalanche, 6' 26" 2/5; 15° Lapeyre, Avalanche,
6' 37" 2/5: 16' Lapeyre, Lourdes,
7' 18" 2/5; 17 e Vergés, Lourdes, 8 8" 1/5;
18 9 Baylac, S. C. Bagnères, 8' 21" 1/5;
19» A. Coulom. G.S.T., 8' 56" 2/5;
Barquissou, Lourdes, Si' 40".
Slalom :
1« M. Latfoigue. L.S.S.H., 1' 0" 2/5 ;
2" R. Lafforgue, L.S.S.H., 1' 8" 4/5 ;
3 9 Sarthe, S.T.E.S.H., 1' 33" 4/5; 4