25 e DU MIDI Les Idées et les Faits stratégique LA GRANDE ...

45' ANNEE
N< 15.726
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La priwaift de la France d'ouîre-nier daas la mère-patrie
Voici ls train-exposition qui présente dans toute la France les échantillons
de la production de nos colonies.
tMontlal-Pnnio-Pi' sse.\
Les Idées
et les Faits
Dre alerte
Les préoccupations de politique
étrangère qui assaillent le pays ne
permettent pas de se désintéresser
au problème financier qui vient de
se rappeler à l'attention publique
sous la forme d'une nouvelle alerte.
On assiste, depuis quelques jours, à
une attaque contre le franc, analogue,
quant à ses développements, à
celle qui s'est produite à la fin d'octobre
dernier, bien que présentant
une envergure moindre.
Dès la seconde semaine de mars
les chiffres de réescompte de la
Banque de France montaient a 620
millions de francs et à l'état hebdomadaire
du 20 mars à 1.034 millions.
Parallèlement, le mouvement
des Caisses d'Epargne accusait, â
Paris, 36 millions d'excédents de retraits
pour la première semaine,
14 millions pour la deuxième, et
5 millions pour la semaine dernière,
en même temps que l'encaisse-or de
la Banque suoissait un nouvel assaut.
En face de cette situation, notre
Institut d'émission a réagi comme
il l'avait déjà fait lors de la crise
précédente, et il a usé immédiatement
du moyen classique de la
hausse du taux de l'escompte, cependant
que M. Marcel Régnier,
ministre des Finances, proclamait,
avec énergie, sa volonté de défendre
le franc et faisait appel à la confiance
du pays.
Voilà les faits. Il serait exagéré
de les juger alarmants, mais il serait
imprudent de les prendre à la
légère. Les attaques contre le franc
ont des causes diverses, les unes
d'ordre spéculatif, les autres d'ordre
politique, l'action de la spéculation
ne se faisant sentir que pour
amplifier les mouvements provoqués
par la politique.
Le danger électoral
En fait, le chaos politique dans
lequel nous évoluons est la source
principale de nos difficultés. On
l'avait déjà vu, il y a six mois, et
les événements de ces dernières semaines
viennent confirmer le diagnostic.
C'est dans le bilan de la
Banque concernant la dernière semaine
d'octobre qu'apparaît, en effet,
la première trace du mouvement
actuel, c'est-à-dire au moment
où la Commission des finances,
suspendant ses travaux pendant
la durée du Congrès radical,
laissa supposer qu'elle obéirait, au
cours de r examen du budget, à des
préoccupations politiques plutôt
qu'au souci de sauvegarder avant
tout l'équilibre financier.
De même, la crise de mars a suivi
d'assez près le coup de force allemand
en Rhénanie pour qu'on
puisse y voir un effet direct de cette
alerte extérieure, mais elle parait
avoir eu des causes d'ordre intérieur
tout aussi claires.
Le Syndicat des commis du Marche
de Bourse proteste avec violence
contre certaines manœuvres qu'il
connaît bien et il dénonce ces « hommes
politiques qui, hissés sur le
char de l'Etat et sachant au départ
Ici jours de la combinaison comp
tés, se grisent de vitesse et d'affaires,
bousculant, écrasant tout sur
leur passage ».
Ainsi, la responsabilité des pouvoirs
publl .3 se trouve-t-elle clairement
dénoncée par les milieux intéressés.
Si l'on ajoute à cela la campagne
électorale qui s'ouvre sous des aspects
fâcheux, les prétentions du
Front populaire à reprendre le
cours de ce:; exploits, alors que tout,
dans son programme, conduit â la
ruine monétaire, les déclarations de
M. Edouard Daladier contre les décrets-lois
et la déflation, on comprendra
sans peine qu'il y ait des
français, et même des étrangers,
Qui n'aient plus confiance.
Il était certain que la campagne
électorale et les exercices d'agitation
qui l'accompagnent devaient
entraîner des difficultés d'ordre mo
nétaire — surtout à une époque où
1 Etat a besoin de recourir au crédit
pour des sommes importantes
On s'y est jeté quand même parce
Que les jeux électoraux priment tous
les autres intérêts.
H reste à en sortir avec dignité et
sans dégâts.
Roger PARANT»
EDITION fil IQUi.QUS.fc
e DU MIDI 25
LA SANTE DU PR NCE
HENRI DE_ FRANCE
Bruxelles, l sr avril
On communique le bulletin de
santé suivant sur la santé du Prince
Henri de France :
« Après une journée d'aggravation,
reprise de l'amélioration. Apétit
plus considérable. La fièvre persiste
irrégulière. — Signé : Docteur
Cordier, professeur Cohen. >
stratégique
Fait sans précédent dans les annales
de la III' République, cinquante-deux
députés de la défunte
législature renoncent à solliciter le
suffrage de leurs électeurs, au cours
des prochaines joutes électorales.
Le plus éminent de ces parlementaires
est, à n'en pas douter, M. André
Tardieu, ancien président du
Conseil. Les raisons qui l'incitent à
quitter un milieu où il a longtemps
occupé le premier plan et où il aurait
pu jouer encore un rôle important,
sont exposées en long et en
large dans une remarquable série
d'articles publiée par l'hebdomadaire
« Gringoire ».
Profondément déçu par les institutions
dont il reconnaît qu'elles
mènent la France à sa perte, M.
Tardieu juge qu'il faut, non pas les
amender, mais les remplacer. Il ne
dit pas encore par quoi. Et sa conclusion
e-t attendue de tous avec
impatience.
Mais, constatant la malfaîsance
du régime dont il n'ignore aucun
détail, il brosse contre lui le plus
étincelant des réquisitoires, le motive
d'arguments irréfutables et
quitte l'arène parlementaire en faisant
claquer la porte avec fracas.
Son patron, Waldeck-Rousseau,
en fut, certes, resté pantois.
Cinquante-et-un parlementaires
ont imité le geste de M. André Tardieu.
Aucun n'a donné à sa retraite une
signification aussi précise.
Quelques-uns ont bien essayé de
la justifier en esquissant une timide
critique du parlementarisme. Le socialiste
Compère-Morel a même osé
dire qu'il faudrait profondément
modifier le régime démocratique,
faute de quoi il s'effondrerait.
Mais tous les autres — ou presque
— ont caché sous le couvert des raisons
les plus invraisemblables, la
seule qui les ait arrachés, la mort
dans l'âme, aux profits et aux avan
tages du mandat parlementaire.
Et cette raison unique, mais terrible,
c'est la peur.
Témoins de la colère àu peuple de
Paris, ils ont, certain soir de février
1934, senti que des comptes inexorables
allaient leur être demandés.
Ils ont tremblé pour leur peau.
La Seine, au cours cependant si
calme, leur est apparue comme un
gouffre monstrueux dont ils allaient
mesurer la profondeur.
Et ils se sont enfuis, éperdus,
masquant leurs trognes grimaçantes
derrière le rideau sombre des
gardes mobiles couverts du sang des
patriotes qu'ils venaisnt d'assassiner
par ordre.
Et ils n'ont pu oublier.
...Mélancoliques, ils ont regagné
leurs sous-préfectures, où, flanqués
ds l'instituteur et d'un quelconque
M. Homais, le café du Commerce les
a accueillis en martyrs de l'idée républicaine.
Et, tristement, ils se sont mis au
vert, évoquant, non sans regret, le
bon temps des agapes staviskiennes
et des parties fines avec les copains.
Loin de la Seine — ce sinistre
fleuve fasciste — loin des trublions
réactionnaires de la capitale, ils retrouveront
bien vite, sur les rives de
la Garonne ou du Rhône, particulièrement
hospitalières aux républicains,
la joie et la douceur de vivre.
Ils auront du moins mis leurs précieuses
bedaines à l'abri des attentats
fascistes 1 — André GUYOT.
Le coHronnem&Rt du roi UmU VIII
Londres, 1" avril.
Au cours de l'audience accordée, hier,
par le roi à M. Ramsay Mac Donald,
lord-président du Conseil, la date du
couronnement d'Edouard VIII a été
fixée.
Cette date sera annoncée, par le premier
ministre, à la Chambre des communes,
avant les vacances de Pâques.
LA REPONSE ALLEMANDE
M. von Ribbentrop a remis à M. Eden
le texte des contre-propositions d'Hitler
Proposition d'un pacte de sécurité, d'un pacte aérien,
affirmation de l'égalité des droits en matière colo-
niale, limitation des armements, telles sont les grandes
Londres, 1 er avril.
C'est l'Agence omeieuse du Heicn,
D. N. B., qui, la première, a communiqué
ce soir le texte de la réponse allemande.
Le gouvernement de Berlin commence
par protester de son attachement
pour la paix, mais il déclare que le projet
des puissances locarniennes du 20
mars, ne peut être considéré comme
une base possible et fructueuse pour
commencer et mener à bien une véritable
pacification de l'Europe. Aux yeux
du gouvernement du Reich, les propositions
élaborées à Londres ont le tort
essentiel de ne pas accorder à l'Allemagne,
la pleine égalité des droits.
La note allemande entreprend alors
une brève discussion sur les quatorze
points de M Wilson et sur un récent
discours de M. Eden. Elle en conclut
que la démilitarisation de la Rhénanie,
est le résultat d'une violation commise
par les alliés à l'égard d'un engagement
qui les liait eux-mêmes, violation que
consacra après l'occupation de la Ruhr
le pacte de Locarno.
« Il n'y a jamais eu renonciation volontaire
de l'Allemagne sur la pleine
souveraineté des provinces rhénanes
mais, dit M. Hitler avec une insistance
interminable, contrainte et violation du
droit. Le gouvernement britannique a
donc tort de dire que s'il y a eu un
Diktat de Versailles, il n'y a pas eu un
Diktat de Locarno. On a exigé que l'Allemagne
renonçât à un droit primitif,
la défense de ses propres frontières. Le
peuple allemand n'en a pas moins supporté
cet état de choses durant 17 ans ».
LOCARNO
ET LA RE MILITARISATION
Le gouvernement du Reich assure
que pour sa part, il eut continué de s'en
tenir au pacte de Locarno, si le traité
militaire conclu par la France avec la
Russie soviétique n'avait enlevé à ce
pacte sa base juridique, sa base politique
et jusqu'à la condition même de
son existçgpt
La note allemande déclare que les
alliances militaires ont été â l'origine
ds la guerre de 1914 et c'est pour parer
aux effets du pacte franoo-s'vlétique,
quant à la sécurité tu Ruich, que le
gouvernement de Berlin a cru devoir
prendre toutes mesures susceptibles
d'écarter toute surprise du dehors.
Le mémorandum poursuit en disant
que le gouvernement allemand ne se
considère plus comme lié par le Pacte
lignes du mémorandum allemand
de Locarno et il donne de la rémilitarisation
rhénane une interprétation selon
laquelle cette mesure ne concerne
que l'Allemagne elle-même.
« Le gouvernement allemand, dit textuellement
la note, n'est pas en état de
soumettre cette mesure a l'approbation
d'un collège qui, même dans le cas le
plus favorable, ne pourra en juger que
le côte juridique, mais n'est nullement
en état d'en juger le côté politique. Ceci
vaut d'autant plus, que le Conseil
de la S. D. N. a déjà pris une décision,
qui anticipe sur l'appréciation juridique
de la question ».
« D'ailleurs, selon le gouvernement
allemand, tout jugement porté sur la
question par une autorité extérieure, ne
ferait que compliquer les choses et rendre
plus difficile la sécurité européenne.
« Il y aurait là en tout cas, une charge
unilatérale pour l'Allemagne qui, une
fois de plus restreindrait ses droits souverains
"et constituerait, comme dit le
chancelier Hitler, une nouvelle forme
de discrimination.
« Le gouvernement allemand repousse,
dans le projet de Londres, toutes
les propositions qui ont un caractère
de cet ordre. »
LA SÉCURITÉ DE LA FRANCE
La note poursuit : « Comme il résulte
de l'offre qu'elle a faite. l'Allemagne
n'a pas l'intention d'attaquer jamais la
France ou la Belgique. On sait que les
armements gigantesques de la France f-t
les énormes ouvrages de fortification de
la frontière Est de la France rendent
absurde une telle attaque, même au
point de vue purement militaire.
« Il est obligé par conséquent de poser
la question fondamentale suivante :
« Quel doit être le but des accords
de la diplomatie européenne ?
« A) Ce but doit-il être de maintenir
ou de continuer sous des formes ou avec
des modalités nouvelles, cette division
des peuples européens, en peuples ayant
plus ou moins de droits, en peuples honorables
ou déshonorés, en peuples libres
ou en peuples non libres ? Division
qui s'est révélée comme impropre à garantir
la paix ?
« L'intention des efforts de la diplomatie
européenne doit-elle continuer
a s'appuyer sur une telle volonté, pour
prendre des décisions à la majorité pour
des choses passées, et les ériger en jugement,
afin de trouver par là, les motifs
pseudo-juridiques, qui permettront
de perpétuer l'Etat antérieur ?
« B) Ou bic-n, les efforts des gouver-
LA GUERRE HALO-ETHIOPIENNE
nements européens ne doivent-ils pas
tendre à aboutir a tout prix à ordonner
o une manière véritablement constructive
les relations des nations européennes
entre elles et à réaliser par là
une organisation et une garantie durable
d3 la paix ?
LE PLAN DE PAIX D'HITLER
Le gouvernement allemand doit à
son peuple de déclarer ici sans équivoque,
qu'il ne prendra part qu' cette tentative
qui, seule à ses yeux, est constructive,
mais il le fera avec une conviction
profonde, et avec tout le poids
que lui donne la volonté sincère et ardente
de toute la nation rangée derrière
lui.
Dans ces conditions, le gouvernement
allemand croit que la tâche générale
qoi s'offre aux hommes d'Etat européens
devrait se subdiviser en trois parties
:
A) En une période où l'atmosphère
s'apaiserait progressivement, afin de
clarifier la procédure, pour les négociations
à engager.
B) En une période de négociations
proprement dites pour assurer la paix
générale.
C) En une période ultérieure où l'on
traiterait les points complémentaires, désirables
de l'œuvre de paix européenne
qui ne peuvent ou qui ne devraient pas
être fixés ou délimités; ni en ce qui concerne
leur teneur, ni encore en ce qui
concerne leur ampleur (question du désarmement,
questions économiques, etc.)
Dans ce but le gouvernement allemand
propose le plan de paix suivant :
« 1" Pour ronférer le caractère de traité
sacré aux conventions futures concernant
la garantie de la paix européenne,
les nations intéressées n'y prendront
part, qu'en tant que membres absolument
égaux en droits et jouissant
d'un estime absolument égale. La seule
contrainte pour la signature de ces traités
ne peut consister que dans la conformité
de ces conventions aux nécessités
de la paix européenne, du bonheur
social et de la prospérité économique
des nations, conformité visible et reconnue
par tous.
« 2' Afin d'abréger le plus possible
l'incertitude dans l'intérêt de la vie économique
des peuples européens, le gouvernement
allemand propose de limiter
à quatre mois la première période, jusqu'à
la signature des pactes de non
agression et de la grarantie de la paix
assurée ainsi à l'Europe.
Brillante et presque décisive victoire
des troupes italiennes
Les Ethiopiens en fuite abandonnent 7.000 morts,
de nombreux prisonniers et une grande quantité d'armes
C
Le sacre, à Noire-Dame de Paris, du
JEUDI 2 AVRIL 1936
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A l'issue de la cérémonie, de g. à dr., Mgr BAUDRILLART, le cardinal VER-
DIER, ie prince Louis de Monaco, et Mgr RIVIERE, le nouvel évêque de
Monaco.
(Cliché Recora.)
LA GRANDE MISERE
DES JEUNES
par René LANVOLLON
II est indéniable que la jeunesse française
traverse une crise de découragement.
J'ai frémi d'inquiétude en lisant dans
l'organe bi-mensuel d'une association
d'étudiants ce commentaire d'une représentation
d' « Espoir », la pièce d'Henry
Bernstein, où le drame banal d'une famille
divisée contre eile-même évoque le
drame d'une époque : la nôtre. Avertis
par l'expérience de « ceux de quarante
ans », ceux de vingt ans, si nous en
croyons notre auteur, redoutent d'être
dupes, de donner dans des panneaux, et
ils refusent la mystique, le vocabulaire
même de la mystique. Mais laissons-lui
la plume :
« Le mot même d' « avenir », qu'implique
« Espoir », nous semble être d'un
vocabulaire suranné ; futur : mode défunt.
Nous sommes condamnés à être
extrêmement sobres sur le chapitre des
« projets ». Le temps est pour nous autre
chose que cet « irreparabile » qui fuyait
devant les yeux romains. Le temps est
pour nous un mythe. Demain n'entre pas
en ligne de compte pour nous. « Nous
n'avons pas le temps ». 3î ne cherche
point à mettre un habit neuf à une vieille
sentence et à tortiller mon style pour dire
que l'on n'est iamais sûr dù lendemain.
Demain, pour nous, c'est le krach industriel
ou monétaire, le sans-travail, la
guerre, les guerres. L'imminence des
dangers est telle que nous ne possédons
que le présent, le quotidien.
« Si bien que cette vie quotidienne, qui
ennuyait l'heureux 1900 de Laforgue, devient
notre domaine à nous. Et que nous
devons nous y installer. Tâcher d'y faire
régner une paix, un bonheur, un amour,
une beauté de circonstance, d'impromptu,
qui n'auront plus de l'absolu d'autrefois
que le nom, mais qui « seront ». Comme
un grand tableau dans un tit cadre. »
Etudiez-le de près, ce vocabulaire ; c'est
celui d'une démission. La démission des
jeunes ? Mais c'est l'appel à la catastrophe.
La jeunesse, c'est la force et la vie
d'une nation ; si elle n'a plus de courage,
la nation tout entière va à la ruine.
Schiller l'a dit : « L'histoire du monde
matériels représentés par l'Argent ; ce
sera le règne de la brutalité : la bête conduira
l'homme.
Si, du moins, du côté de ces autres
entités qu'on appelle le Politique et l'Economique,
surgissait quelque espoir ?
Hélas ! l'affreuse comédie parlementaire
a suffisamment instruit les jeunes Français
de la malfaisance d'un régime où
l'opinion est reine. L'Etat républicain a
perdu son autorité et sa force. L'Etat
républicain n'est plus le représentant, le
défenseur de l'intérêt général ; les intérêts
particuliers ont pris sur lui une
hypothèque intolérable et en vicient ie
fonctionnement.
De l'aveu même du « Temps », organe
de la grande bourgeoisie républicaine,
épine dorsale du régime, il n'y a plus
d esprit public chez nous, il n'y a plus
que des jalousies individuelles, des questions
de clan ; et puis, surtout, oh I surtout,
il n'y a plus de courage : plus de
courage politique, plus de courage intellectuel,
plus de courage social.
Nous parlions tout à l'heure de démission
? Mais le citoyen, bien avant les
jeunes, a donné la sienne. La Chambre
des députés a reçu de lui licence de
constituer l'anarchie légale et de consommer
la ruine de nos finances. Le Palais-
Bourbon, à son tour, se résigne à l'inertie
démocratique. C'est l'abdication totale du
souverain populaire.
Si, du moins, l'Economique... Hélas i
dans ce domaine, c'est le gâchis total 1
L'économie libérale avait décrété le dogme
des besoins infinis de l'homme. Elle avait
donné le mot d'ordre : Produisez 1 La
mécanique s'est mise à tourner, et le chômage
est venu. La marée de la production
monte à mesure que le pouvoir d'achat
diminue. Tous les jours, on débauche des
ouvriers. Les connexions entre peuples
sont devenues si immédiates qu'il n'y a
plus rien de stable, parce qu'il y a trop
de composantes au moindre problème,
dont l'une au moins varie avec chacune
de nos minutes.
Instruction d'enfants abyssins dans le Tigré.
Paris. 1er « L'action éthiopienne, qui était pré- 1
avril.
Comme tout le faisait prévoir ces
jours-ci, la grande bataille, préparée
depuis longtemps sur le front Nord
éthiopien, s'est déroulée le 31 mars aux
abords du lac Achangui avec une violence
et un acharnement qui rappellent
les sanglants combats de la région
de Makallé et d'Axoum.
Le haut état-major italien avait été
averti par ses services de renseignements
indigènes des préparatifs d'offensive
du Négus dans la direction
Nord. On savait auss; que la garde
impériale abyssine, c'est-à-dire les
troupes les plus sûres et les mieux armées
d'Ethiopie, participerait à cette
vaste opération.
Afin de réaliser son plan d'action,
Hailé Selassié installa d'abord son
quartier général à 30 kilomètres des
lacs. Il avait avec lui une armée de
100.000 hommes, composée de ses ré
serves personnelles auxquelles s'était
joint le reste de l'armée du ras Moulonghetta,
après la défaite de l'Amba
Aradam. '
Ces derniers éléments, en effet, ne
s'étaient pas reformés au passage de
l'A-hba Aladji. comme on 1« pensait
tout d'abord
l.a victoire italienne peut avoir une
importance définitive, d'abord parce
que les 100.000 hommes du Négus ont
été battus par une faible partie seule-
est ^ jugement d'un monde. » Cs juge^
vue, s'est déroulée, de 6 heures du mt ! ment d un - monde P ar ceux

api lement vers un régime de petite bour-
geoisie, Encore une déception I Encore
une faillite 1
Nous poumons l'allonger indéfiniment,
cette liste des déceptions, des faillites et
des renierr.?nu, si humiliants pour ceux
que le démocratisme a ancrés dans la
conviction que la courbe du progrès
scientifique et la courbe du progrès social
sont parallèles. Nous préférons conclure
avec l'auteur de « L'Homme, cet in-
connu » — un grand livre, un très grand
livre —, le docteur Alexis Carrel, que
nous sommes dans une crise de civilisa-
tion, c'est-à-dire dans une crise généra-
lisée : crise d'adaptation de l'homme à
dss conditions nouvelles d'existence, et
crise aussi dj l'homme tout court. Il est
des conditions de vie qui sont bonnes à
l'homme, d'autres qui lui sont mauvaises.
Les conditions de la civilisation actuelle
lui sont mauvaises et tendent à sa des-
truction mentale et physique.
M. Henry Paté adjure les jeunes de
marcher résolument vers un « huma-
nisme » nouveau. M. Pierre Hamp, dans
son livre ci (Uss Métiers », leur dit : « Il
faut que vous naissiez de nouveau ».
Jeunesse de France, écoute ces voix
autorisées. Tu as à fonder l'avenir, tu n'as
pas le droit de t'enlermer dans le présent,
dans le quotidien. Lève-toi et mesure-toi
avec la vie I Et commence par rendre
à notre cher pays ce que le « morbus
democrat.ic.us » a si vilainement été aux
générations descendantes, la richesse su-
prême : la virilité des u caractères ».
René LANVOLLOH.
LE CAMBRIOLAGE
du Palais de Justice
de Rouen
LE CHALUMEAU OXHYDRIQUE
A ETE ACHETE PRES DE PARIS
Paris, 1er avril.
Les cambrioleurs du palais de justice
de Rouen ont abandonné en s'en allant
comme Us étaient venus, un matériel
valant de 2.500 à 3.000 francs qui per-
mettra peut-être de les identifier.
En effet, les cinq principales pièces
qu'ils ont laissées dans le greffe sont
numérotées.
La bouteille contenant deux mètres
cubes d'oxygène porte le numéro 3.270;
les deux bouteilles chargées chacune de
500 litres d'acétylène ont les numéros
15.921 et 101.701.
Le chalumeau découpeur marque
1 025 provient d'une maison de Paris.
Le détenteur d'oxygène a pour chif-
fre 7.848. Grâce à ces chiffres, il a été
établi que le chalumeau découpeur
provient d'une firme parisienne dont
l'usine est installée * Champigny.
Le nom de l'acheteur est connu et
a été transmis au parquet de Rouen.
S'agit-il d'un membre de la bande
audacieuse ? Peul-être, mais il faut
noter que, dans la quincaillerie, un
objet passe par de nombreux intermé-
diaires et il n'est pas impossible que
l'acheteur soit un demi-grossiste ou un
détaillant.
L'ajournement
de l'exécution
d'Hauptmann
L'Europe s'arme
Le gouvernement autrichien
fait adop'.er la loi
sur le service obligatoire
En Extrême-Orient
L'avance communiste
NOUVEAUX INCIDENTS
A LA FRONTIERE RUSSO-MONGOLE
Après la dévaluation
du beiga
Paris, 1* avril.
Deux régions où les conflits territo-
riaux ou politiques sont tantôt à l'état
latent et tantôt revêtent un. caractère
grave existent en Extrême-Orient. Ce
eont, d'une part, la frontière russo-
mongole, où ies détachements de l'ar-
mée du Kouang-Toung se rencontrent
fréquemment avec les gardes frontiè-
res soviétiques, et d'autre part le vaste
territoire situé au sud-ouest de Pékin,
où errent les troupes rouges.
Ces troupes, composées de commu-
nistes chinois, qui sont vraisemblable-
ment à la solde de Moscou, se trou-
vent actuellement en majorité dans le
Chan-Si ; elles y assiégeaient hier
deux villes ; mais des troupes, arri-
vées de Nankin sur la demande du gé-
néral commandant l'armée régulière
chinoise dans cette région, ont coupe
leur retraite et les rouges ont aban-
donné le siège de ces deux villes pour
Xaire face à, la menace venue du Sud.
Deux milles autres communistes se
•ont infiltrés dans le Hopéi, l'une des
provinces dont le Japon exigeait U y
a quelques mois l'autonomie.
Leur arrivée suscite on s'en doute,
l'inquiétude des autorités japonaises
de Tien-ïsin.
Ces communistes sont entrée en con-
tact avec l'armée chinoise du général
fioung Cheh Yuan.
A la frontière russo-mongole, la si-
tuation est loin de s'améliorer. Hier
encore une échaufourée a mis aux
prises un contingent nippon-mand-
chou et les gardes frontières soviéti-
ques du poste d'Adykdolon.
Tokio et Moscou se rejettent mutuel-
lement la responsabilité de l'incident.
Des dépêches qui nous parvienneut
des deux capitales il ressort que les
gardes frontières soviétiques ont re-
poussé les Japonais grâce à plusieurs
avion» qui ont poursuivi le détache-
ment nippon.
Des deux Côtés, les pertes sont im-
portantes.
LA PARITE MONÉTAIRE
EST FIXÉE A 72 %
PAR RAPPORT A L'ANOlENNE
Bruxelles, 1 M avril.
Le « Moniteur » publie, ce matin, des
arrêtes relatifs à la convertibilité des
billets de la Banque Nationale et fixant
ctetinitivement la parité monétaire à
son taux actuel de 72 % par rapport à
l'anciemie parité.
La loi monétaire du 30 mars 1935, ré-
glant les modalités de la dévaluation,
avait déclare, en effet, que la nouvelle
parité du franc avec l'or serait déter-
minée dés que les circonstances le per-
mettraient et dans les limites d'une
marge de 70 à 75 %.
Les perspectives d'un accord interna-
tional de stabilisation des monnaies
justifiaient alors cette réserve mais le
gouvernement estime que depuis le pays
s'est adapté à la nouvelle parité et que
le taux de 72 % correspond aux be-
soins de la vie économique du pays.
D'autre part, la. Banque Nationale
ayant montré qu'elle était largement
à même de veiller à la défense de la
devise, le fonds d'égalisation des chan-
ges est supprimé.
Trenton, 1« avril.
L'exécution d'Hauptmann est de
nouveau ajournée. La nouvelle a été
annoncée tard dans la soirée.
Après de nombreuses péripéties, vers
21 heures, on apprenait que les défen-
seurs faisaient appel au juge Tren-
chard pour que l'exécution soit retar-
dée jusqu'à ce que l'enquête menée sur
l'activité de Wendel soit terminée.
Mais, bientôt, le juge faisait savoir
qu'il refusait d'accorder le sursis. Il
donnait de ce refus les raisons sui-
vantes :
« La confession signée par Wendel
ne justifie pas un nouveau délai d'exé-
cution, non plus qu'une demande de
réouverture du procès. La confession
de Wendel me paraît tout simplement
incroyable et en contradiction avec tous
les faits reconnus exacts dans l'affaire
Hauptmann. »
Cependant, au même moment, le dé
tective Parker, qui arrêta Wendel, sou-
mettait le cas rie ce dernier au jury du
comté de Mercer. Et celui-ci procédait
à un examen hors la présence du pro-
cureur du comté, M. Erwin Marshal.
D'autre part, le colonel Mark Kim-
berling, directeur de la prison de Tren-
ton, déclarait que si le jury inculpait
Wendel du meurtre du petit Lindbergh,
U prendrait la responsabilité de retar-
der l'exécution d'Hauptmann.
« J'ai reçu, ajoutait-il, mandat de
faire procéder à cette exécution dans
la semaine qui a commencé le 30 mars,
mais latitude m'a été laissée d'en dé-
terminer le jour exact. »
Bientôt on ' apprenait que le gouver-
neur Hoffmann avait accordé un sursis
de trente jours pour l'exécution du
gangster de Philadelphie, Charles Zied,
qui devait être électrocuté avant Haupt-
mann.
Cette décision était presque aussitôt
suivie de celle concernant Hauptmann.
Mais pour lui le sursis n'est que de
quarante-huit heures.
A ce moment, tous les préparatifs
d'exécution étaient terminés.
C'est à la demande du jury du comte
de Mercer que le sursis a été accordé i
Hauptmann.
Le directeur de la prison de Trenton
a fait à ce sujet la déclaration sui-
vante :
Vienne, 1 er avril.
La loi se rapportant à l'établissement
du service fédéral obligatoire a été dé-
posée ce matin sur le Bureau de la
Diète. L'expose des motifs a été présenté
au Parlement par le chancelier Schusch-
nigg. Cette loi stipule que les ressortis-
sants autrichiens, du sexe masculin, de
18 à 42 ans, peuvent être appelés, pour
une périoda limitée, au service militaire
ou au service du travail.
Le chancelier Schuschnigg, en décla-
rant qu'il approuvait entièrement cette
législation, souligna que si le monde
considérait que l'indépendance de l'Au-
triche devait être assurée, il ne fallait
pas, en même temps, que son pays se
trouve s mains et pieds liés » à la merci
de quiconque.
La question de savoir comment les
hommes (de 18 à 42 ans) seront appelés
sous les drapeaux, ainsi que la durée
de leur service dans l'armée ou bien
dans des « camps de travail », serait
décidée par le gouvernement autrichien
qui publiera, à cet effet, un certain
nombre de décrets.
On croit généialement que le gouver-
nement autrichien envisagerait la for-
mation d'une armée permanente de
150.000 hommes.
La loi a été adoptée par acclamations.
ET ENVISAGERAIT LA
FORTIFICATION DU TYROL
Vienne, 1er avril.
Le gouvernement envisagerait la for-
tification du Tyrol en vue de barrer
les avenues par lesquelles le territoire
du Tyrol et du Vorarlberg peut être
envahi par le Nord et notamment les
principales vallées d'accès, tels que la
B'ernstrasse, la route de l'Arlberg, la
vallée de la Lech, la route de Schan-
mitz à Seefeld, les routes de l'Achen-
II ne s'agirait nullement d'une ligne
puissante de fortifications d'une cons-
truction onéreuse, mais d'ouvrages lé-
gers situés dans des emplacements par-
ticulièrement favorables, et dont le but
technique serait surtout, de retarder la
progression d'un envahisseur éven-
tuel.
Inquiétudes Ichéco-slovaques
INFORMATIONS COMiERCt&LES
Les Élections
dans lajrégion
Dans le Lot
Un penchant évident pou/ les idées
de gauche, un esprit de clientèle, une
certaine versatilité font de ce départe-
ment, placé géographiquement le plus
au nord de tous ceux que nous comp-
tons examiner, un département bien
méridional.
Actuellement, sa particularité, peut-
être unique dans toute la France, est
que les trois députés sortants sont ou
ministre ou anciens ministres.
A C AH ORS, M. René Besse, ministre
des Pensions, républicain de gauche,
sera réélu avec une majorité peut-être
accrue sur 1932.
MM. Roussel, communiste, et Lasfar-
gues, S. F. L O. donneront une fois de
plus, aux éléments avancés de Puy-
l'Evèque, l'occasion de se compter.
A FlGEAC, la vieille coquette qu'est
M. Anatole de Monzle a annoncé main-
tes fois son intention de se retirer de
la vie publique. Mais chaque fois le dé-
menti a suivi.
L'ancien ministre républicain socia-
liste n'a à ce jour, comme concurrent,
qu'un communiste, M. Cassagnade, mis
en avant par les éléments révolution-
naires de Lacapelle-MarivaL
A GOURDON, face à M. Malvy, an-
cien ministre, président de la commis-
sion du budget, se retrouveront les 2.000
voix socialistes sur le nom de M. Auri-
coste.
Au total, intérêt assez nul et pas de
surprise à attendre au 26 avril.
C. F.
U TEMPERATURE
COURS DES CHANGES
UNITÉ
PLACES I
ÉTRANGÈRES
Londru. ...
New-York...
Allemagne ,,
Argentine...
Belgique ...
Esypt*
Espagne. ,.,
Hollanie ..,
Italie
Japon
Pologne... ,
Suijse
Vienne.....
DE CHANCE
I livre
100 dollar!
100 marks
100 pesos
100 belges
I livre
100 pesetas
100 florins
100 lire
100 yen
100 zlotye
100 francs
100 schilling
Valeur COURS
«n France
DU
au pair JOUR
124 21 75 07
2552 3» 15 14
608 01 y •*• •*
1085 48
354 90 253 62
I2C 17
492 49 207 25
1025 96 1030 23
134 34 120 3J
1272 21
288 33 286 75
492 49 493 87
359 15
BULLETIN FINANCIER
Paris, 1" avril.
New-ïork, i«r avril. — Centrifuge Cuba 96»
droits payés, prompte livraison, mal 3T76-77
Juillet, 278-79; septembre, 277-78; décembre'
262-63; Janvier 250-52; mars, 249-51.
Londres. 1»' avril. — Base 96» tendance
calme, vendeurs, acheteurs; avril, 5 4/9 3/4.
mal, 4/11 4/10 3/4; août 5 4/11 3/4; décem-
bre, 5/1 1/2 5/1 1/4; mars. 5/2 1/2 5/2 1/4.
METAUX
Londres, 1" avril. — Clôture. Antimoine
47 10/, 48 10/. — Cuivre : comptant'
36 9/14 1/ ; à trois mois, se 15/ ; Best
Selected, 39 15/, 51 ; Electrolytique, 40 12/6
41. — Etain : comptant, 213 2/6 ; a trois
mois 206 7/6. — Plomb : comptant, 16 7/g .
livraison éloignée, 16 11/3. — Zinc : compl
tant, 15 12/6 ; livraison éloignée. 15 17/8
— Argent : 0.998 ; disponible, 21 3/4 • i
trois mois, 21 17/32 — Or : 140/8 — Mer
cure : 12 12/6, 12 12/6. — Plomb anglais •
18 10/. — Argent • comptant, 19 15/16 ; à
deux mois. 19 15/16.
New-York. 1" avril. — Etaln comptant
4.755; rlnc comptant, 490; plomb comptant
460; cuivre électrolytique, disponible, 925!
, , . . .f < Ai , futur, 885; ordinaire, 895; export, prix ni
Marché animé et raffermi. Dès le dé- flcleJJ 907/ argent. 44 3/4.
taient, favorisant surtout les rentes et cêriales
les industrielles nationales. Jusqu'à la Paris, »•« avril. — Clôture. Blés : Tendan
clôture, cette tendance a prévalu et les ce calme ; disponible, cote ouicietle us •
niveaux atteints aujourd'hui sont nette- courant. 99,75 à 99,50 ; prochain 103,25 i
ment supérieurs à ceux de la veille. Nos 103 j im \ 1< P M • 3 m^'' ll*75. Tous
« Je viens de recevoir un message de
M. Allune, président du jury, disant
que le jury du comté de Mercer 'ui
avait ordonné de m'aviser qu'il y avait
lieu de remettre l'exécution de qua-
rante-huit heures. Il y a un nouveau
et intéressant aspect dans l'affaire, que
le iury désire examiner. »
Quatre cents douze jours se sont écou-
lés depuis que Richard Hauptmann a
été condamné à mort par le jury de
Trenton.
Quand donc finira cette torture par
l'espérance ?
Ou Hauptmann est coupable et, là-
dessus, on manque de preuves définiti-
ves, ou il ne l'est pas.
103
plus^un demi-point, | ^u^tl^&X tou/' IrTcotl^l
Orges ; tous incotés. — Avoines : Tendance
lourde ; cote oficielle, 78 ; courant 78 50-
prochain, 80,25 ; juin, 82,50 ; 3 mai s» an?
Tous .payés. '
ÎLl^»,^m...m^^ I T^luTsoZ^TrnZ, fuffV
6/2 1/8. — Ma/s : ten-
niars, 17,6 •
tandis que parmi les industrielles fran-
çaises, les groupes les plus leimes ont
été les produits chimiques, les charbon-
nages, la métallurgie. Dans les groupes I
Milieu de Croix de Feu
Bordeaux, 1« avril.
Mardi, deux réunions ont été tenues
à Bordeaux, à l'Alhambra et à l'Améri-
can Park, par les Croix de Peu, dix-
huit mille assistants n'ayant pu tenir
dans un seul local.
Le colonel de La Rocque a parlé dans
les deux salles et a remis la Légion
d'honneur à quatre nouveaux décorés.
Ces réunions ont eu lieu dans un or-
dre complet,
FAITS DIVERS
Le crime d un cheminot
Saint-Nazaire, 1« avril.
Depuis cinq années. Mme veuve Che-
valier exploite une petite ferme sur ia
route de Blain à Nozay.
Hier, entendant du bruit dans sa
cuisine elle y pénétra et découvrit un
homme caché près du buffet.
J.1 s'agissait d'un cheminot, employé
à la gare de Blain, Georges Petit, 30
ans, marié, père de deux enfants, qui
braqua sur Mme veuve Chevalier son nifeste » comportant la doctrine de 1 Ar-
i L'Artisanat
et les Eiections léslslatte
Paris, 1" avril,
La Confédération générale de l'Artisa-
nat français, conformément à la déci-
sion prise le 16 mars 1936 par son Co-
mité national, vient de publier, à l'oc-
casion des élections législatives, un « Ma-
revolver et fit feu.
Mme veuve Chevalier s'enfuit en
criant, tandis que d'autres balles étalent
tirées
Quand elle revint, elle trouva Georges
Petit qui râlait, sur le sol.
Il s'était tiré une balle de revolver
dans la tempe et fut transporté dans
lef coma à son domicile, au village de
la Predolals.
Un gardien de la paix se suicide
De notre correspondant particulier ;
Montpellier, 1" avril.
Le gardien de la paix Galtier, âgé de
38 ans, demeurant à Celleneuve, partit,
ce matin, pour une destination incon-
nue.
Vers les midi, une communication té-
léphonique prévenait le commissariat
central que l'agent Galtier s'était tiré
une balle de revolver dans la tête, alors
tisanat français, son programme écono-
mique et social, son statut juridique et
les principales revendications du monde
artisanal.
Ce manifeste, destiné à faire connaître
au public le point de vue de l'Artisanat
français sur les grands problèmes écono-
miques et sociaux qui se posent, tou-
jours plus angoissants, durant la pério-
de difficile que nous traversons, préco-
nise les mesures susceptibles de revigo-
rer l'économie artisanale et de faire naî-
tre un peu d'ordre parmi l'anarchie ré-
gnant dans les différentes formes de la
production.
Le manifeste de l'Artisanat français
est envoyé à tous les candidats aux élec-
tions législatives ; le demander à la C.
G. A. P., 30, rue des Vinaigriers, Paris
(10 arr.), et à toutes ses organisations
affiliées.
Prague. 1er avril
Les milieux politiques s'alarment de
l'institution du service obligatoire en
Autriche Ils affirment que la Tchéco-
slovaquie, d'accord avec ses alliés de la
Petite-Entente, ne pourrait en aucun
cas consentir à une violation unilatéiale
du Traité de Saint-Germain et qu'elle
regretterait d'autant plus un tel procédé
que les Pays de la Petite-Entente ont
fait connaître à dive:\es reprises qu'ils
ne s'opposeraient pas à une solution
raisonnable prise d'un commun accord
de certaines revendications autrichien-
nes.
et l'Amérique aussi
UN CANON-MITRAILLEUSE
ANTIAERIEN TRES PERFECTIONNE
New-York, 1« avril.
Les services de l'armée et de la ma-
rine des Etats-Unis mettent au point
une nouvelb arme antiaérienne, qui
tient à la fois de la mitrailleuse et du
canon et qui pourrait lancer une livre
de balles explosives à plus de 30.000
pieds (10.000 m.) dans les airs, à la
vitesse de 150 coups à la minute.
Ces projectiles sont munis d'une fusée
détonnante d'une telle sensibilité qu'elle
ff/, explosion au contact d'une subs-
tance plus lourde que l'air.
Les avions touchés seraient ainsi lit-
téralement mis en pièces.
Cette nouvelle arme, d'une grande
mobilité, se manoeuvre comme une mi-
trailleuse et tire tous les cinquante
coups une balle fumigène qui permet de
rectifier le tir.
Une batterie de six de ces canons-
mitrailleuses pourrait tirer une rafale
de mille coups à la minute, à une hau-
teur supérieure à celle du plafond d'un
appareil de bombardement.
Maxlma du ai mar*. — Pau. Blarrltî Nî-
mes, 23; Perpignan, 22; Cazaux Montéll-
u.ar. Marseille-Marignane, 21 j Clerrnont-
i>«rrand. 20; Belfort. Bordeauf Lion Ajac-
clo. Upaix. 19; Paris-Montsouris Strasbourg
Besancon, lDjon. Keims, Rocuefon, Hoyan-
Ia Couhre. Avord. 18; Paris-Le Bourget,
Nancy. Rennes. AneoulSme. Toulouse An-
tibes. 17; Orléans.Le Havre, Nantes, Tours,
16; Chartres, Valenciennos Cherbourg 15;
AbbevlUe. 14: Calais-Saint-lnglevert 12;
tanslebourg, 11.
Mamlma du 1" avril, — BiarriU, 15-, Per-
pignan. Roy an-La Coubre 12; Le Havre,
deaux. Il; Cherbourg, Rennes Nantes Tou-
louse, Antibes, 10; Tours, Angoulême, Ca-
laux. Nîmes. AJacclo. 9; Paris-Montsouris,
Valenclennes, AbbevlUe. Clerruont-Ferrand,
Marseille-Marignane. S; Paris-Le Bourget,
Dijon. Retms. Upaix. Montéllmar 7; Nan-
iy, Strasbourg, Avord. Lyon, 6- Belfort. 2;
Lanslebourg, —l.
avance des mines métalliques et des mi- e/2 3/4 . octobre
nés d'or. Pétroles sans changement, dance càlme. La 'PÏa'ta'caf
mais caoutchoucs et valeurs de diamants mat. 17/3, juin. i7/i 1,2.
en hausse. Sur le marché des changes Chicago, l«' avril. — lBé dur d'hiver, n.
la tension contre le franc diminue. La ,ro d ',t po . D u le ;„f, I }S? té j« °-,„ 3 ' ln . coté = mal > 96
livre revient ri» 7=1 id à nkrn 1* rfto 1/2 96 1/4; Juillet, 85 1/2; septembre, 84 l/g
lar d»? 1*19 , » i!1 ti i C î 6 d ° 94 N « septembre, 84 1/8 84 1/4; maïs bigarré
tar ae 15,17 à 15,14. Il est certain que n. 2, disponible, incoté; mai, 60 5/8- Juillet!
les déclarations ministérielles et l'aug- 60; septembre, 59 3/4. Avoines, mat' 25 3/4-
mentation du rendement de la taxe sur Juillet. 26 1/4 • septembre, 26 5/8. Seigles, n'.
le chiffre d'affaires ont eu une influen- ?• , « s ^"n^' h'"Ti 6 ,^ nial i M , 1/4 À JulUet '
ce favorable sur la tenue de la cote, 62 vv nrur^g f" ^1^- ^ ln m °aé " s, „i
L'optimisme renaît sur le marché, grâce juillet £1 V: octobre, 83 v![ £&e."maV
( â la hausse des rentes, tandis que les 42 1/4 ; juillet, 43 1/4; octobre, 44 ->/8- avoi
I valeurs étrangères profitaient, de leur n 38 ^ Juillet, 39,
New-York. COTONS
Principales fluctuations des cours à Le Havre, 1- avril. _ clôture
terme : 3 %, 66.90 (+0,55) ; 4 1/2 % A, dance faible i ventes, 10.350. Janvier 243
74,20 ( + 0,70) ; Banque de France, 7 930 février, 243 ; mars, 244 ; avril, 242 ; mal'
( + 80) ; Banque de Paris, 970 ( + 8) : 243 50 • lu[n - 944 ''i0 : Juillet, 24« ; août!
Crédit Lyonnais, 1.635 (+5) ; Crédit ^
m^/ e S/ t f mbr d 9 é ' ce 2 m 4 ûr t,
243
Foncier Egyptien, 3.000 (—15) ; Electri- nmemwe ' 241 •
cité de Paris, 690 (—5) ; C. P. D. E.,
N . e ^". < ?r lé î n ?,', ï
960 ( + 13) ; Courrlêres, 238 ( + 4) ; Nord io!V
PREVISIONS DE LA TOUR EIFFEL
Sud-Ouest. — Beau temps, nuageux, s'ag-
et Est, 474 ( + 13) ; Schneider, 1.634
( + 32) ; Métropolitain, 1.072 ( + 2)
Tramways de Shanghaï, 634 (+1) ; Air
Liquide, 1.025 (+20) ; Saint-Gobain,
1.675 ( + 13) ; Péchiney, 1.400 (+24)
Azote. 710 ( + 18) ; Suez, 18.845 (—105)
Rio Tlnto, 1.463 ( + 3) ; Penarroya, 226
(+4) ; Nickel, 829 ( + 14) ; Royal Dutch,
25.728 (inchangé) ; Caoutchouc Indochi-
ne, 365 ( + 4) ; Géduld, 801 (—11).
COURS DE CLOTURE
DU MARCHE OFFICIEL
Du 1" avril.
Métropolitain, 1.072 ; Young, 339
Foncier Egyptien, 3.000 ; Canadian Pa-
cific, 200 ; Philips, 1.465 ; Central Mi
1.455 ; Royal Dutch 1/10"
terdam R., 12.445.
La sortie s'est effectuée dans le plus ; qu>il était dans le tram a un kilomètre
grand calme. Aucune intervention du
service d'ordre n'a été nécessaire.
Nouvelles
BOURSES DE PILOTAGE
Paris, 1er avril.
Le ministère de l'Air doit accorder,
au cours dé l'année, des bourses de
pilotage à un certain nombre de jeunes
gens n'ayant pas encore accompli leur
service militaire ; de plus, des places
seront disponibles à l'Ecole du person-
nel naviguant d'Istres pour les pilotes
et mitrailleurs à l'Ecole des mécani-
ciens de Rochefort et à l'Ecole Breguet
pour les électriciens.
L'Office d'Aéro-Diffusion, 67, rue Mes-
lay Paris (3e), donnera, sur demande,
tous renseignements sur les concours
d'entrée dans les écoles de l'armée de
l'air et le service dans l'aviation mili-
taire.
Nouvelles Express
Du 1" avril.
avant Lunel
Le commissaire de Lunel a ouvert une
enquête.
D'après les renseignements que nous
avons obtenus, Galtier aurait mis fin à
ses jours à la suite d'affaires spéciales.
Une auto s'écrase contre un platane
De notre correspondant particulier :
Montpellier, 1" avril.
Aujourd'hui, vers 14 heures, au passa-
ge à niveau de Valergus-Lansargues, à
la suite d'un dérapage, l'automobile,
dans laquelle se trouvaient M. et Mme
Léon Bertrand, s'est jetée contre un pla-
tane.
La gendarmerie a ouvert une enquête
M. Bertrand, receveur des P. T. T., a
ét tué sur le coup ; sa femme est griè-
vement blessée.
Un Drame de famille à la ferme
Laroque-Timbaut (Lot-et>Gne)
1er avril.
Z5e noire correspondant particulier :
La famille Gasparutti, d'origine ita-
lienne .composée de la mère, 53 ans, et
de deux fils : Pietro, 24 ans, et Giovan-
ni, 16 ans, exploite à Gourgoris, une
POUR U PROPAGANDE
A la vrésidence du Conseil on an- propriété achetée en 1928
_ , A (o vresiaaii^a u.^ réunion Depuis le deces du perf
nonce comme _ vraisemblable la réunion l u / mois et ^ pgTtro était en état
Depuis le deces du pere, survenu il y
~ til'i~~*t*imi rip* M i- i a un mois et demi, Pietro était en état
vendredi prochain d u n£° e }lf* s permanent d'ivresse et provoquait des
nistres. Elle sera ^f^ij* co ^g: j discussions journellement II avait fait
crée à l'étude du mémorandum au- ^ fusU ^ gn menaçait les
mand, | membres de sa famille, à tel point que
„ > £ e tribunal correctionnel de Metz , la mère dut cacher l'arme.
rendant son jugement dans une affaire | Cela eut le don de l'exaspérer, et, lun-
d'espionnage, a condamné l'adjudant ; di. il poursuivit sa mère armé_ d'une
Cridlig et le professeur allemand Alt-
meyer, à cinq ans de prison et dix ans
d'interdiction de séjour.
Nos lecteurs peuvent facilement
gagner des voix aux idées nationa-
les pour les élections.
L'envoi de L'Express à de bra-
ves gens qui sont encore indécis et i
sont sollicités par les journaux du
Front Populaire, suffira souvent à
les amener à voter pour les natio-
naux.
A cet effet, nous offrons...
.. soit des ABONNEMENTS QUOTI
j) DIENS collectifs d'au moins trois
personnes, de ce jour au lendemain
du scrutin de ballottage, au prix de
4 fr. L'UN ;
soit des ABONNEMENTS BI-
HEBDOMADAIRES de la même du-
rêe, le jeudi et le dimanche, au prix
de 1 fr. 50.
Nos amis ont le devoir de partici-
per, suivant leurs moyens, à la lutte
décisive gui va s'engager. Le succès
dépend souvent de bien peu de voix.
Us peuvent, en sousetivant des
abonnements, soit nous désigner les
noms des bénéficiaires, soit nous lais-
ser libres de leur attribution.
Adresser les demandes d'abonne-
ments et les fonds (par mandat ou
chèque postal n" 4936. à Toulouse)
à M. l'administrateur de L'Express
jj du Midi. 25. rue Roquelaine, à Tou-
!' louse.
gravant ds nouveau dès le milieu de la ' nins 1 enfi • frédnld 803
Journée. Pluies intermittentes l'après-midi. ' E -' ' ^ euuJQ '- ouo
Venu d» Sud-Ouest, revenant 4 Sud. mo-
dérés A assez lorts. Le minimum de' tem-
pérature sera en faible hausse sur celui
de la veille.
Centre, .Massif Central, Sud et Sud-Est.
— Beau temps, nuageux, vents du Sud-Ouest
à Ouest, assez forts a modérés. Le mini-
mum de température sera sans changement
sur celui de la veille.
Les victimes k 6 février
et la justice
Mutilés et Réformé*
d'mprèm»guorre
Tous les reformée et mutUés d'apTès-guer-
re qui sont pensionnés ou susceptibles de
l'être, par suite d'accidents, blessures ou
maladies survenues contractées ou aggra-
vées pendant le service militaire effectué
après le Î3 octobre 1918. «ont Informe» de
l'existence de la Fédération Nationale des
Mutilés et réformés d'après-guerre et de
leurs avants-droit, dont le sleîe est 58, rue
d'Arras Paris (»') A et de la Section Régio-
nale d« Toulouse, 84. rue de la Colombette.
a Toulouse englobant les départements sui-
vants i Haute-Garonne, Gers, Arlège, Tarn,
Tam-et-Garonne Lot, Lot-et-Garonne, A»ey-
ron Aude, Hérault, Pyrénées-Orientales.
Lès mutilés et réformés d après-euerre
pensionnés au titre de la métropole, des
colonies des T.O.E. (Théâtre opérations
extérieure» r Maroc Syrie, etc., qui ne
font pas encore partie de cette Association
ont tout Intérêt à se rallier à elle.
Un exemplairs spécimen du journal, i
« L'Invalide militaire ». organe mensuel I
de la. Fédération, est adressé eur demande
moyennant la somme de 1 fr. en timbre
poste. S'adresser 34 rue de la Colombette,
Toulouse. Les adhésions sont, reçues au
siège social, au compte-courant postal, nu-
méro 6.W9. Toulouse.
TIRAGES flNJUtS
CREDIT NATIONAL JUIN 1923
Paris, 1er avril.
* avril. — Disponible, 11»;
. 1076- octobre. 10-21: décem-
bre, 1018; JaOvier, 1019; mari, 1025.
RESINEUX
Londres. l v avril. — Essence de térében-
thine, facile; disponible, 44 3/4, vendeurs;
résine calme; américaine B, 12 1/4; F, 12 1/4-
G, 12 3/8; H, 12 1/2; N. 12 7/8; WW, 14 1/8;
Française FG, 12; WW, 12 3/4.
Savannah, l»' avril. — Essence de téré-
benthine, 38; résine F, 430; K, 445' WG
5; N WG, 470; WW 490.
Bordeaux, l"» avril. — Essence térében-
thine : tendance calme : 315' départ. —
Frais. 78. — Colophnaes WW, 82, Des prix
légèrement, fléchis seront sans doute for-
mulés avant peu. Calme absolu, bourse.
VINS ET ALCOOLS
» ??ÎS' , * Tr J 1 - - vlns ; rauza rays, 7,25
a 7,50 le degré ; rosé, 7 à 7,50. — Algérie :
rouge et rosé 9 à »,50 le degré.
Rio Tmto, Lézignan, l'i avril. — Marché du 25 au 31
2.570 ; Ams- mars. — Récolte 35 : Minervois, 9 à 10»
7 fr. 25 a 7 fr. 75; 10» et plus, 1 fr. 50 à
8 fr. ; Corblères, 10» e* plus. 7 fr. 50 à
8 fr., le tout l'hectolitre nu pris chez 1»
récoltant .droits en sus.
FOURRAGES
Paris, f» avril. — Paille de blé . Ire qua-
Jlté,125 fr.; 2e qualité de 105 a 115 fr.; 3e
qualité, de 90 â 100 fr. — Pallie de seigle
Les numéros 977.595 des quatre Séries tro qualité, 120 fr. ; 2e qualité, de 100 a
0 à trois millions sont remboursables i 10 ^ qualité de ss à 95 fr. — paille
chacun par 100.000 francs. ?,2 v ?"ÎV., lr6 'i 11 * 111 "; 130 - 28 qualité, de
i*ie^ ^ 105 ir —
2equa.llté ' de
chacun par 50.000 francs, iuzernëY'ireValitT'lgo" V^ltl
Les deux numéros suivants : 247.595 de îso a no ir. ; 3e qualité d» 120 » 140 ftv
et .487.595 des quatre séries 0 à trois — Regain : ire qualité. 175 fr.; 5e qualité!
de 145 a 165 fr.; 3o qualité, de " 115 à
!3.-> fr.. Cours inchangés. Tendances soute-
nue pour les pailles et calme pour le s four-
rages.
Toulouse. |«> avril. — Sainfoin : ire cou-
pe, 14 a 15 fr.j 2* coupe. 12 A 13 fr. ;
paille, de 9 à io fr.
Le journal barcelonais La Ram-
bla annonce que selon des informations
qu'il tient de source particulière, le lieu-
tenant de la légion étrangère espagnole
Dimitri Ivanotf aurait été assassiné le
24 mars, à Tauina au Maroc.
u-+ Une journée nationale au bénéfi-
ce de la fondation Lyautey, aura lieu le
5 avril prochain. Elle est organisée par
les anciens combattants, sous la prési-
dence d'honneur de M. le président de
la République.
L Voir en dernière P&ge
hache, malgré les supplications de _Gio-
vanm, qui, pour l'apaiser, indiqua l'em-
placement du fusil.
Mettant sa mère en joue, Pietro tira.
Mais, fort heureusement, la balle se
perdit.
La gendarmerie de Laroque-Timbaut
a procédé à l'arrestation du mauvais
fils, qui a été écroué à la prison d'Agen.
Alcoolique dangereux, Pietro avait,
précédemment, tiré Quatre coups de fu-
sil sur sa mère et son frère.
Le Feu dans un dock londonien
Londres, 1er avril.
Un violent incendie a éclaté dans le
sud de Londres au sixième étage d'un
groupe de moulins à riz où sont entre-
posés des milliers de kilos de riz.
Le feu prit immédiatement des pro-
portions dangereuses et deux cents pom-
piers furent alertés avec cinquante voi-
tures.
A 10 heures du matin, le toit s'est ef-
fondré.
Les flammes s'élèvent à plusieurs cen-
taines de mètres dans le ciel.
La marée basse a gêné les travaux
des pompiers qui. installés sur deux
bateaux-pompes de la ville, ne peuvent
se rapprocher suffisamment de la mai-
son incendiée pour lutter contre le feu. J
UNE LETTRE
DE M. DARQUIER DE PELLEPOIX
Paris, 1* avril.
M. Darquler de Pellepoix, conseiller
municipal de Paris et président de
l'Association des blessés du 6 février,
a adressé au garde des sceaux la let-
tre suivante :
« Monsieur le Garde des Sceaux,
c Mme Lambert, dont le mari fut tué
le 6 février sur la place de la Con-
corde, déposa, peu de temps a,près le
massacre, une plainte et se porta par-
tis civile moyennant consignation
d'une somme de 1.000 francs.
Cette somme était considérable
pour elle car elle venait d'accoucher
d'un bébé né quelques mois après Je
meurtre de son mari.
. Bien que les assassins soient con-
nus de tous, ils n'ont pas été inquiètes.
« Après deux ans de procédure, en
dépit de deux votes unanimes du Con-
seil municipal de Paris, aucune des
veuves n'a pu obtenir, malgré les ter-
mes formels de la loi, la moindre ré-
paration pécuniaire.
< Des centaines de blessés (dont M.
Roditi. paralysé. L. Paquet, amputé,
etc.) sont dans le même cas.
< Aujourd'hui, vos services réclament
à Mme Lambert la somme de 650 fr.
pour supplément de frais de justice
(frais d'injustice serait plus exact) en
spécifiant que t à défaut de paiement
dans les délais de huit Jours, des pour
suites seront exercées conformément à
la loi ». . . , .
« J'ai donné à Mme Lambert, dont
les ressources sont épuisées, le conseil
de ne pas payer.
< J'espère que vous n'oserez pas en-
treprendre de poursuites car, même
pour une justice soumise aux passions
politiques il y a des limites de décen-
ce qu'il est sage de ne pas outrepas-
SQV
SPECIALISTE POUR VUES AFFAI. I «' veuillez agréer, Monsieur le Garde
BLIES. ROUZIL, opticien breveté S. G. I des Sceaux, l'assurance de ma consi-
n.G. 11. r. de Metz. Toulouse. Prix fixe. I dération. »
L'éohango des h lé s
stockés
AVIS AU PUBLIC
Echange des blés du stock cie técurité
dan» les condition» prévues au cahier
des charges communes du 2 mars 1936.
(Journal Officiel du 5 mars 1936.)
Des offres seront reçues Jusqu'au 8
avril, avant midi, par les intendants mi-
litaires dont la liste suit, pour l'échange
des quantités de blé indiquées ci-après :
Intendant militaire chargé des subsis-
tances à Orléans. — 20.000 quintaux en-
viron & prendre à Toulouse et à rempla-
cer à Orléans,
Intendant militaire de Moulins. —
80.000 quintaux environ a prendre à
Montluçon et à remplacer à Montluçon-
Cusset.
20.000 quintaux environ à prendre à
Toulouse et à remplacer à Montluçon-
Cusset.
Les personnes désireuses de participer
à cet appel d'offres sont invitées à se
mettre en rapport avec les fonctionnaires
de l'Intendance ci-dessus désignés pour
obtenir communication des cahiers des
charges spéciales, indiquant la consistan-
ce, le mode de délivrance et de livraison
et l'emplacement des lots à échanger.
En outre, des offres seront reçues jus-
qu'au 8 avril, avant midi, par les Inten-
dants militaires ci-après désignés pour
l'échange des lots non attribués à l'appel
d'offres du 24 mars.
Intendant militaire d'Angers. — Lots
111. 112, de Bordeaux.
Intendant militaire chargé des subsis-
tances à Bordeaux. — Lots. 101. 102 103
104, 105, 106, 107, 108. 109, 110. à Bor-
deaux.
L'échange de ces lots sera effectué
dans les conditions prévues aux cahiers
des charges spéciales qui ont déjà régi
l'appel d'offres du 24 mars.
Les personnes désireuses de participer
à ces opérations d'échange et oui ne se-
raient pas en possession de ces docu-
ments sont nriées de s'adresser ainsi oue
pour tous autres renseignements, aux In-
tendants militaires sus-désignés
millions sont remboursables chacun
par 10.000 francs.
Les 8 numéros suivants : 17.595 157.595
217.595, 227.595, 257.595, 505.595, 517.595,
737.595 des quatre séries 0 à trois mil-
lions sont remboursés chacun par 5.000 foin, de 12 k 13 fr.
Tous les bons dont les numéro» se D „ ,„ caoutohouos
terminent par l'un des trois nombres T .^I 18 ,t 1 f~ ^ ture ; S*?1** Flm
suivants : 2.351, 4.799, 7.595 sont rem- ^ effi?%
boursés chacun par 1.000 francs sauf K fS> «het."»,' s^urn" "SSo
les quarante-huit bons déjà énoncés et août, 635 vendeurs • 3 d'octobre 656 vèn-
I qui sont remboursés par 100.000 francs, deurs ; novembre, 655 vendeurs ; 3 de jan-
50.000 francs, 10.000 francs et 5.000 fr. Tler - «sa a 675 ; février, 675.
Londres, it avril. — Clôture. Tendance
CREDIT NATIONAL 5 % 1934 soutenue. Fumé feuilles : disponible, 7 1/9
r a n,,* om ic* „ * u , payé ; mal ' 7 1/2 ^ é Juillet-septembre,
Le numéro 810.336 est remboursé par 7 5/8 payé ; octobre-décembre, 7 11/16 payé-
un million de francs. Janvier-mars 7 13/16 payé. — Para Fine
Le numéro 410.336 est remboursé par Harcl : disponible, s 3/4
100.000 francs. fruits et primeurs
Les huit autres obligations dont les Alren „ , vrll _ p .,_ „„ _„„ h .
unméros se terminent par 10.336 sont deTremîèr.^mainT- AspSs 6 fr m la
remboursées par 25.000 francs. botte; citrouille 0 fr. 40 la livre epina^d.
Les vingt Obligations dont les numé- 2 fr. 25 la livre; oseille. 1 fr. la l'ivre; poml
ros se terminent par 30.336 et 80.336 nies de terre . « fr- «> le kilo-, carottes, 0.50
sont remboursées par 10.000 francs
16 Da q uet '- raves, 0 fr. 10 pièce; navets, 0.75
POSTE AERIENNE RAPIDE
Postés en fin de matinée dans toutes
les villes desservies, les lettres et
I autres objets admis au transport, sont
distribués su milieu de l'après-midi,
comme des télégrammes.
SêRWCES QUOTIDIENS (sauf Dimanches et Jours de Fête)
Théâtre du Capitole
DE TOULOUSE
Jeudi, k 14 h. 30 : Tournée Baret La
Passion. F.n soirée. \ S0 h. 30 Martha
Vendredi à w h. 45. Tournée Baret La
Passion.
Samedi, k 30 h. 80 Orphée.
Dimanche k 14 heures A'ina Rose. En soi-
rée a 20 h. 30 Manon.
Mardi 7 avril, a 50 h. 30, Tristan et Isol.de.
MB THÉÂTRE DE BORDEAUX
Jeudi, â 19 heures. Mignon, avec Mile Ru-
ry. Cheyssac. Jobtn. Eve Govy Dutolt, fon-
pcila (.*) par Mlles Sarahelle. [>, dénia.
A 5o heures Werther, avec Germaine Pape,
Alcalde, Mmes Vidal Eve Govy. Pour com-
mencer, Maurê Paiheiin.
Les soixante-dix obligations dont les
numéros se terminent par 336 sont rem-
boursées par 2.000 francs.
ios se terminent par 7.336 sont égale-
ment remboursées par 2.000 francs.
Toutes ies obligations dont les numé-
ros se terminent par l'un des sept nom-
bres suivants : 295, 389 , 643 , 657, 696,
729 et 842 sont remboursées à 1.050 fr.
Sauf les obligations remboursées par
lots.
1
BOURSE DE TOULOUSE
„ , , Du i" avril.
Valeurs locales. — Actions : Société Méri-
dionale Transport de Force, série B ex-cou-
pou 15, 515 ; T.C.R.T. Jouissance ex-coupon
17. 170.
Obligations ; Société Méridionale Trans-
port de force 4 1/2 % de îooo fr. 1930,
640 ; Centrale Thermique de l'Adour 5 %
535 ; Job 6 % 1033. 003.
BOURSE DE BORDEAUX
Du rr avril.
Bordelaise produits chimiques 5i; Ener-
gie électrique Sud-ouest, 1.2C7-. 'Tekkah ac-
tions, 665; Tekkah parts, 1.790; Tramways de
Bordeaux actions. 270; Bassens 6 %, 480-
Charente-Inférieure 7 %, 480; Distilleries des
Deux-Sèvres 5 1/2 %, 690; Eclairage (Cle Nou-
velle, 4 1/2 %, 610.
BOURSES ÉTRANGÈRES
New-York. I 4 » avril.
Ouverture ferme; clôture Tésistante.
Londres, 1« avril.
La publication des chiffres du budget
pour l'année fiscale qui s'est terminée hfer,
a eu sur le marché une influence favorable.
Les fonds d'F.tat britanniques les valeurs
industrielles les pétroles, les titres interna-
tionaux et les valeurs de enivre ont Pro-
gressé ainsi que quelques mines d'or.
Seuls, les caoutchoucs sont demeurés aux
environs de leurs cours précédents.
Bruxelles. 1" avril.
Marché ferme et en nouvelle avance.
L'activité continue toutefois d? faire défaut
sauf en ce qui conreme quelques valeurs
coloniales.
Le comptant a enregistré également des
irogrès, notamment au groupe des valeurs
do produits chimiques
MARCHÉS C0H1EECIÂUX
CAFES
Le Havre, 1" avril. — Clôture. Ten-
dance calme ; ventes 750 sacs Janvier,
1-J7.7."i ; lévrier, 128.75 : mars, 129,50 ; avril
111.23 ; niai, 113 ; juin, 114 ; juillet 118;
août. 119,25 ; septembre, 122.75 ; octobre,
123.25 ; novembre. 125.50 : décembre, 126.75,
New-York. 1" avril. — Rio n. 7, disponible,
6 1/4; mai. 464; Juillet, 478; septembre, 491:
décembre. 49i; mars, 497. Ventes approxima
tives : 8.000 sacs.
SUCRES
Paris, 1" avril. — Clôture. Courant.
lfiy.MJ payé ; prochain. 171 à 171.50 pavé
juin. 172,50 a 173 ; 3 de mai, 172.;>0 pavé;
;l Juin. 174 à 171.50 payé ; se'pteiiihr
173.50 A 17', ; 3 octobre, 174 payé ; :i n
vemhre, 174,50 payé Cote officielle, 160.50
k 170. Tendance calme.
le paquet; poireaux, 0 fr . 40 le paquet; oi-
gnons, l fr. so le paquet; radis, o fr. 50 la
paquet ;chou.x, o fr. 75 pièce; choux de
Bruxelles, l fr. la livre; fluoux-fleurs, 0.50
pièce; artichauts, 2 fr. les trois-, salsifis, 1
fr. la botte; scorsonère, i îr. 25 la botté; !
ail. 16 fr, la gerbe; échalottes, i fr. le pa- >
quet; céleris. 1 fr. 25 le pied; céleris-rave,
0 fr. 25 le pied; endives, 1 fr. 25 la livre;
laitues; o fr. 50 le pied; scaroles, o fr. 40 la '<
pied; chicorées, 0 fr. 50 le pied; cresson,
0 fr. 50 la botte; figues, 1 fr. 50 la livre;
prunls d'ente, 1 fr. 50 ia livre; pommes s,
couteau, 1 fr. 75 la livre; bananes, o fr. 40
pièce; noix, 4 fr. le cent.
BESTIAUX
Bordeaux, V avril. — Porcs, amené», 1.M6-
vendus. 1591. 1» quai., 550 ; 2* quai., 430; 3»
quai., 530. — Marché très chargé; vente mau-
vaise, en baisse. LAMES
Boubalx, 1" avril. — Cote officielle de 1*
laine peignée, le ki!o : août, 2150 (ld.); dé-
cembre, 23.40 (23 50) ventes, 60.000 kilo»
(187.500 kilos). Tendance calme.
HUILE DE COTON
New-York, i« avril. — frime Summer,
grade Jaune, base bléchable, disponible, in-
coté; mal 952; Juillet, 956; septembre, 943;
octobre, 915.
VICHY CELESTINS
v ^ÉLIMINE L'ACIDE URIQUE
Des écoliers réclament
Tous les Jeudis, les écoliers deman-
dent à leur mère une friction à la
Marie-Rose pour avoir la tête propre,
une chevelure sans poux ni lentes. Le
grand flacon de Marie-Rose coûte 3,80
chez votre pharmacien.
LE MERVEILLEUX TRAITEMENT
U Docteur VIDAL, A TOULOUSE
aux repas.
Le Grand Sympathique
maître de l'organisme
Le Grand Sympathique est à la fois
l'animateur, le régulateur et le défen- ;
seur de notie organisme. Il faut donc ,
s'appliquer à le maintenir dans sa com- \
plète activité ou, s'il y a lieu, à rétablir
son équilibre.
La réaction bienfaisante de ce traite- j
ment est obtenue sans aucune douleur j
à l'aide de petits stylets métalliques.
Un simple frôlement à des points pré- \
cis des fosses nasales, une vibration à ;
peine perceptible et la réaction se ma- ;
nifeste vers le membre malade ou l'or-
gane déficient.
C'est ainsi que sont guéries ou amé- ;
Horées des maladies réputées Incura- i
bles jusqu'à ce jour : asthme, angine j
de poitrine, rhumatismes, tabès et cer-
taines paralysies (hémiplégie, parkln- j
son). Le traitement est particulière- j
ment efficace dans les troubles circu-
latoires (hypertension, retour d'âge), !
ies troubles digestifs (maux d'estomac,
entérite, constipation) et, surtout, ies
troubles nerveux (maux de tête, insom-
nies, vertiges, neurasthénie).
Avant d'être entrepris, les malades
sont soumis à un examen de leurs ré-
flexes sympathiques (examen toujours
gracieux).
Une trentaine d'Instituts médicaux
pratiquent actuellement la méthode du )
docteur Vidal. Celui de Toulouse est -
situé 12. rue Claire-Pauillac. angle rue'
Roquelaine (Boulevard de Strasbourg).
Consultations tous les jours, sauf ie
dimanche, de 10 h. à midi et de 2 à
6 h. — TcL : 254-52.
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

JEUDI 2 AVRIL 1933
NOTRE SITUATION FINANCIERE
M. Marcel Régnier reste optimiste
Paris, 1 er avril
M. Marcel Régnier, ministre des Fl-
Fnarces a reçu, ce matin, MM. Malvy
et Bare-y; président et rapporteur gêne-
rai de la commission des Finances de
la Chambre des députes.
A l'issue de cette entrevue, une note
officielle a été communiquée disant que
le ministre a tait connaître l'état ac-
tuel deô finances publiques, a précisé
les conditions de reprise qui se dévelop-
pent et a confirmé que la situation fi-
nancière qui n'inspire aucune inquiétu-
de ne nécessitait, comme il l'a déjà in-
diqué, aucune mesure exceptionnelle.
UNE LETTRE. DU COMITÉ DE SALUT
ECONOMIQUE AU MINISTRE DES
FINANCES.
D'autre part, le Comité de Salut éco-
nomique vient d'adresser au ministre
de3 Finances, la lettre ouverte suivan-
te ". « Par votre récent communiqué à
la presse vous avez cru devori sortir en-
fin d'-; votie réserve pour affirmer une
fois de plus Que le ministre des Finan-
ces du gouvernement de M Sarraut de-
meurait adversaire décidé de la déva-
luation.
« Jusqu'à cette déclaration, il n'était
pas apparu que le gouvernement se fût
nïis tn mesure de supprimer effective-
ment les causes qui font que la situa
tion de la Trésorerie met périodique-
ment en péril l'intégrité de la monnaie,
car si 'e ranc reste encore technique-
ment inattaquable, seules les viscissitu-
de la Trtsorerie le rendent singu-
lièrement vulnérable.
« L'emprunt à l'étranger remboursa-
en livres sterling à une parité im-
prévisible, le relèvement du plafond
d'émission des bons du Trésor, les nou-
veaux abandons à la démagogie sous le
couvert « d'humaniser » les déciets-lois,
qui sont incontestablement autant de
décharges nouvelles pour la Trésorerie,
prouvent encore cette carence de l'au-
torité qui ne cesse d'aggraver i.ne crise
de confiance dépknable.
LA REPONSE ALLEMANDE
La réunion du Cabinet britannique
Le texte du
ainsi :
mémorandum contiue
LA QUESTION RHÉNANE
Le gouvernement allemand s'en-
« Mais peut-on espérer que la reprise gage, â condition que les gouvernements
économique qui commande tout redres- be.ge et français se comportent de mè-
sement réel des finances publiques se me, â ne procéder pour cette période, a
peut mesurer vraiment à une améliora- aucun renforcement des troupes se trou-
tion aussi minime du rendement de la vant en Rhénanie,
taxe sur le chiffre d affaires en janvier 4' Le gouvernement allemand assure
qui a été alimenté surtout par les fourni- qu'il ne rapprochera pas davantage des
Tures ries 'nrWstries de la défense natio- frontières belges et françaises, pendant
cette période, les troupes qui se trouvent
rninrrpn-p de détail continuent de su- en Rhénanie ».
tfl la
e
m!mfdepresko
C
n qui ne prendra < « Afin de ^mfnt^lemTnd
fin qu'avec la déflation fiscale massive réciproques le gouvernement allemand
en dehors d'une zone de combat de 2C i part des pays représentés, aucune obli-
5 gation quelle qu'elle soit de procéedr à
un réarmement spéciaL
Au Quai d'Orsay
Paris, 1" avril.
Peu après la première réunion du Ca-
binet britannique, on déclarait que le do-
cument allemand ne serait publié que
dans la soirée.
Désireux d'éviter l'incident qui se pro-
duisit lors de la remise de la première
nomique que l'impôt sur les transports.
« Le maintien de ces impôts n'est plus
justifié que par les dépenses de la su-
perfiscalite d'un étatisme, qu'il est ur-
gent de séparer de l'Etat ainsi que le
réclamaient hier les cadres supérieurs
de votre direction générale de l'enregis-
trement.
« Pour défendre le franc, il est non
moins urgent de provoquer l'abaisse-
ment du loyer de l'argent en réglant
avec courage la question décisive de
l'endettement public et privé.
« La défense du franc, ainsi assurée,
il ne seia plus possible à la spéculation
internationale de se livrer à des ma
nceuvres dont le marché de Paris n'est
pas plus responsable que le baromètre
qui enregistre les orages. »
I1VRAGES
DEFENSlfSJE L'EST
UNE INSPECTION
DE LA COMMISSION SENATORIALE
DE L'ARMEE
A ROHRBACH ET A BITOHE
Sarreguemines, 1er avril.
Une délégation de la commission sé-
natoriale de l'armée, qui avait quitté
Paris, hier matin, pour se rendre dans
la région-frontière comprise entre la
Sarre et les Vosges septentrionales, a
été reçue à Saint-Avold par le général
Pilliot-Duclos, commandant la deuxiè-
me division.
La commission est partie ce matin
de Sarreguemines pour visiter les ou-
vrages défensifs de Rohrbach et de
Bitche, sous la conduite des généraux
Condé, commandant la vingtième ré-
gion militaire, et Frère, commandant
fa onzième division.
A l'issu© de ce voyage, le président,
M. Daniel Vincent, n'a voulu faire
aucune communication.
La commission s'est dendue, en fin
de journée, à Forbach, où elle a pris
le train pour rentrer à Paris.
k Sir Austen Chamberlain
et la Sécurité collective
Londres 1" avril.
Sir Austen Chamberlain a prononcé
aujourd'hui devant les membres du
« Rotary Club » un discours qui a porté
sur la situation internationale actuelle
et sur la politique de la Grande-Breta-
gne, en tant que puissance signataire
du traité de Locarno.
« Ne devons nous pas nous demander,
a-t-il dit, quelle contribution nous som-
mes disposés à. porter à la doctrine de
sécurité collective ?
« Un article du traité de Locarno, a
été violé par un violent acte de force
d'un pays qui n'a tenu aucun compte de
ses engagements.
Le fait qu'une puissance signataire
de ce traité l'a déononcé ne dégage pas
les autres pays des obligations qui leur
incombent et une nation qui viole un
traité ne peut jouir des avantages de
garanties qu'accorde ce traité ».
Faisant allusion à la patience et au
calme dont ont fait preuve la France et
la Belgique, l'ancien secrétaire d'Etat
aux Affaires Etrangères a déclaré :
« Des puissances comme la France et
la Belgique qui en réponse à un acte
de violence ont évité d'user de violence,
mais qui au contraire ont fait appel
à la S. D. N. ont toujours droit à la
totalité des garanties qui leurs ont été
, données. »
Les suites
d'une Manifestation
Dorgères
De notre correspondant particulier
l'Italie et d'une tierce puissance neutre
désintéressée.
« 6° L'Allemagne, la Belgique et la
France sont en droit de déléguer chacu-
ne un représentant dans cette commis-
sion. Au cas où l'Allemagne, la Be^gi-
ou-i 11 la France croiraient pouvoir, en
I raison des faits précis survenus dans ce
laps de temps de quatre mois, attirer
l'attention sur une modification de la
situation militaiie, elles ont le droit de
communiquer leurs constatations à la
Commission des garanties.
«7° L'Allemagne, la Belgique et la
France se déclarent prêtes à permettre
dans un tel cas. que cette commission
fasse procéder par les attachés militai-
res anglais et italiens, aux constatations
nécessaires, et informent à ce sujet les
puissances participantes.
« 3" L'Allemagne, la Belgique et la
France assurent qu'elles tiendront plei-
nement compte des objections qui pour-
raient en résulter.
« 9" Le gouvernement allemand est
prêt du reste, à donner son assentiment
sur la base d'une plein* réciprocité avec
ses deux voisins de l'Ouest à toute res-
triction militaire, à, la: frontière,' occiden-
tale du Reich.
PACTE DE SÉCURITÉ
« 10* L'Allemagne, la Belgique et la
France, ainsi que les puissances garan-
tes, sont d'accord pour entrer en pour-
parlers immédiats au plus tard après
les élections françaises, sous le direç-
kilomètres:
« 4° Suppression et interdiction de la
construction de tanks du type le plu?
lourd
« 5° Suppression et interdiction de
l'artillerie du type le plus lourd.
LA SITUATION ECONOMIQUE
« Afin de déférer au désir général de
rétablissement d'une situation éoenomi-
que favorable, le gouvernement alle-
mand est prêt, en conséquence, à échan-
ger des idées sur les problèmes économi-
ques avec les nations intéressées au sens
de la proposition faite, et aussitôt après
la conclusion de l'œuvre politique des
Traités. )ï
Et la note se termine ainsi : « Le gou-
vernement allemand croit, qu'en préci-
sant le plan de paix ci-dessus, il 3
contribué à reconstruire une nouvelle
Europe, sur la base de l'estime récipro-
que et de la confiance entre Etats sou-
verains.
« Puisse cette tentative d'une entente
européenne enfin réussir ! Le gouverne-
ment allemand croit vraiment avoir
fraye maintenant cette voie, en expo-
sant son plan de paix. »
La Guerre
Italo- Ethiopienne
Le drapeau italien flotte sur Gondar
LE NEGUS
A LA TÊTE DES TROUPES
Rome, 1er avril.
C'est pour répondre à la tradition
abyssine que le Négus a lui-même af-
fronté l'ennemi.
Il l'a fait avec sa fameuse garde im-
périale qui, il y a quinze jours encore, se
trouvait à Dessie.
Cette unité, d'une force de trentemille
note du Reich, du fait d'une erreur j hommes, comprenait des détachements
d'interprétation du mot « alsbaid », qui . de toutes armes, duqués par des ins-
changeait assez sensiblement le sens du , tracteurs européens.
La réunion ministérielle
Londres, 1« avril.
Grosse journée à Londres, d'un in-
térêt capital : d'une part, M. von Rib-
bentrop, ambassadeur extraordinaire
du Fùhrer, a remis à M. Eden le texte
des contre-propositions allemandes ;
d'autre part, le cabinet britannique
après avoir procédé à un premier exa
men de ce document, s'est préoccupé
des conversations , militaires qui doi-
vent se dérouler entre les états-majors
français anglais et belge, ainsi que
cela ava'it été prévu dans l'accord réa-
lisé le 19 mars entre les puissances lo
texte original, les gouvernements an-
glais et allemand ont décidé, d'un com-
mun accord, de ne publier le document
qu'après approbation de sa traduction
anglaise par les experts interprètes al-
lemands.
C'est ainsi qu'on expliquait l'ajourne-
ment à la fin de l'après-midi de la re-
mise de la note à la presse.
Mais, comme nous l'avons dit, le Ca-
binet britannique n'avait pas attendu ce
moment pour discuter, dès ce matin, le
texte allemand.
Par contre, à Paris, au Quai d'Orsay,
on ne connaissait, au début de l'après-
midi, des contre-propositions allemandes,
que les indications brèves et hypothéti-
ques publiées par les Agences,
Montpellier, 1 er avril
Mercredi après-midi, a eu lieu au Pa-
lais de justice un procès intéressant
dont l'inculpé. M. Prieur, est candidat tion du gouvernement britannique, au
aux élections législatives dans la cir- sujet de la conclusion d'un pacte de
conscription de Lodeve. , non agression ou de sécurité de 25 ans,
Afin de prévenir toutes manifesta- entre la France la Belgique, d'une part
tions, un service de police important a et l'Allemagne, d'autre 'part.,
été organise. i « 11" L'Allemagne ne fait pas d'ob-
L'inculpaiion reprochée à Prieur est jection à ce que dans ce pacte de sé-
d'avoir organisé une manifestation sans curité, l'Angleterre et l'Italie apposent
autorisation de ia Préfecture. de nouveau leurs signatures, en tant
En effet, le 24 novembre 1935, une que puissances garantes,
réunion du -Front Paysan avait lieu « 12' Au cas où des engagements mi-
dans un terrain privé au cours de la- litaires d'assistance d'une nature parti-
quelle MM Dorgères, Bayrou et Prieur culière résulteraient de ces conventions
prirent la parole. de 'sécurité, l'Allemagne se déclare prê-
A l'issu de cette réunion, des manifes- te à assumer également de tels enga-
tants décidèrent de se rendre en cortè- gements.
ge à la Préfecture, mais dans la rue I PACTE AÉRIEN
de la Loge, ils se rencontrèrent avec « 13' Le gouvernement allemand réi-
les gardes mobiles qui les dispersèrent ; tère la proposition de conclusion d'un
M. Prieur, qui était en tête, fut poursui- pacte aérien comme complément et ren-
vi comme l'instigateur. | forcement de ces conventions de sécu-
Dès le début de l'audience, présidée rité
par M. Laborde, un incident se produit i « 14' Le gouvernement allemand dé-
au cours de la déposition de M. Dorge- clare de nouveau qu'il est prêt, au cas
res. | où les Pays-Bas le désireraient, à en-
Le public ayant manifesté, le ministè- glober cet Etat, dans cette convention
re public demande l'évacuation de la de sécurité, pour l'ouest de l'Europe,
salle, ce qui a lieu sur le champ.
Neuf témoins à décharge fuient en-
suite entendus et après l'interrogatoire
de Prieur, le Tribunal suspend quelques
instants l'audience.
POUR UNE a RÉCONCILIATION »
FRANCO-ALLEMANDE
« 15" Afin de conférer à cette œuvre
n^f pvn^f^, ^ bu? ' M f 1SSOn d'une réconciliation après un désaccord
SïïLr f ,4 ,P Iald , 0lrl f en faveur rie qui a duré des siècles; l'Allemagne et la
Pneur et le Tribunal relaxa des fins de Prane8 s'engagent à agir pour éviter
Elle comportait même une section
d'auto-mitrailleuses et canons Oerlikon.
C'est cette force, augmentée, sans
doute, de tous les débris de l'armée du
ras Moulougheta, battu à la bataille
d'Enderta, qui s'est portée au devant
des troupes italiennes, qui, à la fin de
février, avaient franchi les cols de
l'Amba Alagi.
Il s'agit du premier corps d'armée,
commandé par l'un des meilleurs géné-
raux de l'expédition, Te général Santini
(Sicilien).
H comprend la division Sabauda,
composée de Sardes, la division Puste-
ria composée d'alpins et la division de
chemises noires « 3 Janvier », c'est-à-
dire un ensemble de quarante mille
hommes.
La Loterie
Nationale
Paris, 1« avril
Le secrétariat général de la Loterie
nationale rappelle que le tirage de la
3» tranche de la Loterie 1936, aura lieu
le samedi 4 avril, à 21 heures, salle
Pleyel, 252, rue du Faubourg Saint-Ho-
noré, à Paris.
Les opérations seront radiodiffusées
notamment par le poste de la Tour Eif-
fel et le Poste Parisien.
A l'« Officiel»
LE TABLEAU DE CONCOURS
UE LA MEDAILLE MILITAIRE
Paris, 1er avril
Le « Journal Officiel >; publiera de-
main matin, le tableau de concours de
l£ médaille militaire (active), pour l'an-
née 1936. Ce tableau, oui comprend en-
viron 7.500 noms, intéresse tous les
corps et service ds l'armée active.
poursuites le candidat à la députation. tout ce qui dans l'éducation dé la jeu-
nesse des deux nations et dans des pu-
blications, pourrait être de nature â
empoisonner les réaltions entre les deux
nations, qu'il .s'agisse de propos mépri-
sants, injurieux, ou d'immixtion dépla-
cée dans les affaires intérieures de l'au-
tre pays.
« L'Allemagne et la France sont d'ac-
cord pour constituer au siège de la S.
D. N. à Genève une commission com-
mune chargée de soumettre aux deux
i gouvernements, aux fins d'examen, tou-
' tes les plaintes qui pourraient être for-
FAITS DIVERS
La mort tragique du rentier
de Montpezat
ON DECOUVRE 13 KILOS
DE PIECES D'OR
Montauban, i« avril.
Les fouilles des ruines de Bassouls mulées.
où le septuagénaire Jean-Marie Bon- « 16° Dans l'intention de donner à
met trouva une mort étrange conti- cette convention le caractère d'un trai-
nuent. jt ésacré, la France tt l'Allemagne' s'en-
Outre les titres et billets de banque gagent à la faire ratifier par un plébis-
signalés et estimés à 400.000 irancs en- cite français et allemand,
viron, on a jusqu'à ce jour découvert : « 17° L'Allemagne se déclare prête à
13 kilos de pièces d'or qui ont été dé- entrer de son côté en liaison avec les
iposôs au greffe du Parquet en atten- Etats de sa frontière du sud-est et du
dant la fin de l'enquête judiciaire qui nord-est, afin de les inviter directe-
marquera l'ouverture de la succession.
carniennes.
Ces deux événements avaient suscité
ce matin dans Whitehall et dans les
milieux diplomatiques anglais une ac-
tivité toute particulière.
Toutefois, par suite du mauvais
temps, le public ne s'était pas porté
aux abords du Forëign Office pour as-
sister à l'arrivée de l'ambassadeur de
M Hitler et seuls les photographes
étaient à leur poste afin de prendre
le cliché traditionnel des représentants
du gouvernement allemand.
Ceux-ci . fidèles au rendez-vous que
M. von Ribbentron avait pris hier soir
dès sa. descente d'avion avec M. Eden
arrivèrent h lo heures exactement au
Foreign Office.
M. Eden n'était pas encore arrivé a
son bureau et le chef de la délégation
allemande dut attendre quelques mi-
nutes avant d'être introduit auprès du
secrétaire d'Etat aux affaires étrangè-
res.
M. von Ribbentrop était accompagné
du docteur Dieckoff. chef du départe-
ment politique au ministère des affai-
res étra gères allemand, et du docteur
Thorner son secrétaire particulier.
M. Eden était assisté de lord Halifax,
lord du secrétaire particulier.
L'émissaire du chancelier Hitler re-
mit au ministre britannique les con-
tre-propositions allemandes.
La conférence anglo-allemande prit
fin à 10 h. 55.
A leur départ du Foreign Office, les
délégués allemands déférèrent, comme
à leur arrivée, aux exigences des pho-
tographes ; Duis ils remontèrent dams
une automobile qui les ramena à leur
hôtel.
Peu après, M. Eden et lord Halifax
se rendaient à Downing Street, au do-
micile du premier ministre, sous la
présidence duauel le cabinet se réunit
immédiatement.
Tout ce qu on savait exactement, c'est j L'aviation avait à sa disposition la
que le document comprenait vingt-cinq base de Makaflé.
pages environ. j La nouvelle victoire du maréchal Ba-
Avouons que comme renseignement of- , doglio prouve; cette fois, d'une façon
ficiel, c'était assez maigre. I définitive, que les forces italiennes de-
Mais voilà qui mettait en relief l'es- ' minent complètement celles qui leur
pèce de tutelle anglaise sous laquelle la sont opposées.
France s'est placée : Londres savait et | L'armée du Négus était la dernière | c u ers
délibérait Paris attendait 1 restée intacte sur le front nord.
On déclarait néanmoins dans les mi- i Dès ce moment, on peut dire que la
lieux autorisés que c'est dans un esprit route d'Addis-Abeba est ouverte devant
de complète objectivité que le gouverne- le drapeau de Savoie,
ment français abordera l'étude du docu- La fin de la guerre d Abyssinie n au-
ment allemand 'ra probablement pas d'autre aspect que
« Il n'est pas douteux, dit-on, que s'il , «M de grandes manœuvres.
•éspntP rips éléments Dositifs et cons- ! „ En six mois, exactement. 1 armée ita-
lienne aura eu raison de son adversaire.
Les prévisions lés plus optimistes
sont dépassées.
Personne n'avait pensé à une campa-
gne aussi brève
Dès maintenant, on peut prévoir que,
d'ici quelques semaines, l'Italie pourra
présenter au monde une Abyssinie com-
a ensuite demandé si une conclusion
rapide ne pourrait pas être obtenue
par un retour aux propositions Hoare,
de la part des gouvernements français
et britannique. Quelques approbations
se sont élevées sur le banc des minis-
tres.
Le député libéral Mander a enfin po-
sé une question pour savoir si
« c'étaient bien là les gens qui allaient
faire la police en Rhénanie ».
Mais M. Eden a laissé ces deux der-
nières questions sans réponse.
LA TENSION ITALO-ANGLAISE
NE FAIBLIT PAS
Rome, 1« avril.
La presse italienne constate avec
irritation que la volonté sanctionniste
de l'Angleterre ne faiblit pas
Les journaux les plus sérieux de
Rome n'hésitent pas à en voir le mo-
tif dans l'avance des troupes du ma-
réchal Badoglio vers le lac Tana
La i Tribuna > souligne un passage
du « News Chronicle » parlant d'une
action ultérieure de l'Angleterre visant
à empêcher le succès de l'agression
italienne contre l'Abyssinie.
L'attitude que l'Angleterre continue
d'observer à l'égard des sanctions
n'est pas de nature à dimiuer la ten-
sion italo-britannique.
La discussion qui s'est déroulée lundi
à la Chambre des lords, au sujet du
bombardement de Harrar soulève
dans toute la presse et l'opinion ita-
liennes une véritable levée de bou-
présente des éléments positifs et «ins-
tructifs, ceux-ci seront retenus et exa-
minés avec soin. »
De toute manière, on entend poursui-
vre la collaboration entre Etats locar-
niens. qui s'est affirmée, le 19 mars, par
l'accord auquel le Reich répond par son
mémorandum.
C'est pourquoi on estime dans les mi- ; plètement subjuguée et conquise,
lieux autorisés que les quatre gouverne- ! En attendant, les spécialistes de l'a-
ments intéressés doivent se concerter le viation des classes 11 et 12 ont été ap-
pîus tôt possible. pelés ce matin sous les drapeaux.
A cet effet, on souhaite que la réu- , En même temps, on institue en Italie
nion, qui a été suggérée de leurs repré- ce qu'on appelle la préparation pré-aé-
sentants, à Bruxelles, ait lieu dans le ronautique obligatoire,
plus court délai, de manière à permettre ! Dans toute l'Italie, seize grandes éco-
un échange de vues direct ehtre les mi- les de vol à voile avec leurs dépendan-
nistres responsables en vue d'an-êter une ces. leurs cours techniaues et théori-
ligne de conduite commune quelle qu'elle oues, leurs ateliers vont être ouvertes
Le < Giornale d'Italia » souligne que
c'est l'Angleterre qui, durant la Confé-
rence du désarmement, a revendiqué
le droit de l'usage illimité de l'arme
aérienne pour les besoins coloniaux,
LES INTERETS BRITANNIQUES
SERONT RESPECTES
soit
SIR GEORGE CLERK
AU QUAI D'ORSAY
La Tene tremble
Londres, 1er avril.
Une violente secousse sismique a été
enregistrée cette nuit à l'Observatoire
de West Bromwich
ment à conclure les pactes de non agres-
sion offerts.
CANDIDATURE DU REICH
A LA S.D. N. ET REVENDICATIONS
COLONIALES
«18: L'Allemagne se déclare prête à
entrer à la S. D. N. immédiatement ou
après la conclusion de ces traités. Le
Il était près de 13 heures lorsque
prit f ; -> la délibération ministérielle ;
elle avait porté principalement sur la
communication allemande.
Le document lui-même ne fut pas
soumis aux ministres, car il était alors
en cours de traduction, mais M. Eden
put faire à ses collègues un exposé
très complet de la réponse du chance-
lier Hitler.
Les membres du gouvernement pro-
cédèrent ensuite à des échanges de
vues qui ont porté, d'une part, sur le
caractère que l'on 'devait attribuer au
document, d'autre part sur la suite
qu'il comporte du point de vue des
puissances locarniennes.
ues ministres décidèrent de se réu-
nir de nouveau l'après-midi, aux Com-
munes cette fois, afin de pouvoir étu-
dier plus à fond la note allemande.
I^s derniers moments de ce premier
conseil furent consacrés à la question
des contacts entre officiers français,
anglais et belges.
De ces questions, M. P.-E. Flandin a
pu s'entretenir, cet après-midi, avec
l'ambassadeur d'Angleterre, sir George
Clerk, qui s'était rendu, à 15 h. 30, au
Quai d'Orsay.
Dans les milieux autorisés du Quai
d'Orsay, on avait annoncé, ce matin,
qu'au cours de cette visite, le diplomate
anglais remettrait au ministre franjais
le texte de la réponse allemande.
Mais il n'en a rien été ; les traduc-
tions effectuées à Londres auraient pris
plus de temps qu'on ne le prévoyait.
Sir George Clerk quitta le Quai d'Or-
say à 16 h. 10.
DOCUMENT PLUTOT NEGATIF »
DIT-ON AU QUAI D'ORSAY
Paris, 2 avril.
C'est seulement vers 17 heures, cet
après-midi, que le texte de la réponse
allemande a été transmis au Quai d'Or-
KS!ŒfJS.?- el îi 1^ ïï- ll ?S2l'*:• gouvernement allemand déclare de "noii
veau à cet égard, qu'il s'attend à ce que
dans un laps de temps convenable, les
questions de légalité des droits colonial
et de disjonction du statut de la S.D.N.
du Traité de Versailles, soient éclaircies
par voie de négociations amicales.
« 19 • L'Allemagne propose de consti-
tuer un tribunal international d'arbi-
trage compétent, pour faire observer
l'ensemble de ces traités. Les décisions
Se te'ecospent à stieS de ce tribunal seront obligatoires pour
vraisemblablement dans les Indes Orien-
tales ou sur la côte ouest du Chili.
Le premier tremblement a été enre-
gistré à 2 h. 22. La secousse s'est pour-
suivie pendant deux heures et demie,
atteignant son maximum à 3 h. 20, ce
matin.
/eux evions miii a res
dans le plus bref délai.
LE 2« CORPS n'«HMfE ITALIEN
A GONDAR
Peu après, on apprenait que selon
des renseignements parvenus à Roçae,
mais qui n'avaient pas encore reçu
confirmation de source officielle, une
colonne légère du 2« corps d'armée,
commandée par M. Starace. secrétaire
du parti fasciste, serait entrée aujour-
d'hui à Gondar.
Mais le gouvernement italien ne tar-
da pas à opposer un démenti à cette
nouvelle.
Le gouvernement de Rome a été in-
formé par le quartier général italien
de l'occupation de Gondar par une co-
lonne rapide motorisée.
LA JOIE A ROME
Toutes ces nouvelles provoquent
dans la capitale italienne de grandes
manifestations d'enthousiasme.
La population romaine réclame sans
arrêt des détails sur l'avance du corps
d'occupation ; mais, suivant l'habitude
say. On s'y reserve prudemment de lé- , de l'état-major on* n'annonce les ré-
tudier avant de porter un jugement dé- , su i ta ts de l'opération qu'au moment
finitif. j où tout recul des troupes est jugé nn-
La première impression, cependant,! possible et aussi parce que, dit-on dans
est que ce document est plutôt négatif | certains milieux bien informés, il con-
Dans la soirée, le gouvernement de
Rome communiquait une note offi-
cieuse, précisant que « l'action menée
par les troupes du maréchal Badoglio,
dans ce secteur n'a été dicté que par
des raisons d'ordre strictement militai-
res et stratégiques ».
La note rappelle en outre que le Du-
ce proclama autrefois que les intérêts,
britanniques seraient rigoureusement
respectés par l'Italie.
Et la « Tribuna », commentant la
victoire d'Achangui écrit : « Ces vic-
toires sont donc des victoires rempor-
tées contre la coalition la plus absurde
et la plus inique, la coalition socié-
taire.
L'Europe n'a qu'à en prendre acte
pour amorcer les négociations de
paix ».
UNE LETTRE DU PRESIDENT
DU COMITÉ DES TREIZE AU DUCE
Rome, 1« mars.
On apprend de Rome que M. de Ma-
dariaga, président du Comité des Trei-
ze, a fait parvenir " au gouvernement
italien une lettre au sujet de la pro-
cédure à suivre en vue d'amorcer des
négociations pour un Téglemant du
Conflit italo-éthiopien.
Le gouvernement italien examine
actuellement le document et se réserve
de fournir une réponse le plus tôt
possible.
UNE AMBULANCE ITALIENNE
BOMBARDÉE PAR L'ARTILLERIE
ETHIOPIENNE
Rome, i»r avril.
Une information officielle, datée du
o. G. italien, annonce qu'une ambulan-
ce italienne a été frappée hier par le
tir de l'artillerie éthiopienne.
tout au moins en ce qui concerne i pé-
riode préliminaire aux négociations gé-
nérales d'organisation de la naix
M. Flandin doit conféré demain ma-
tin avec M. Albert Sarraut. C'est au
cours de cette entrevue que le président
vient de graduer l'effet de nouvelles
très importantes.
Mais on devine une sourde anxiété
dans tous les milieux dirigeants.
Pour tout dire, on attend un geste
de l'Angleterre, car on n'a pas hésité
M. EDEN S'ENTRETIENDRA
AUJOURD'HUI
AVEC M. RIBBENTROP
LES PILOTES SONT SAUVÉS
PAR LEURS PARACHUTES
Eyguières, l 9r avril
Au cours d un voi d'entraînement de
deux pilotes, élèves de l'Ecole d'aviation
tous.
LA LIMITATION DES ARMEMENTS
TUBES FINANCIERS
CREDIT NATIONAL 1920
Paris, 1er avril.
Le numéro 2.270.386 est remboursé
P^;' un million ne francs.
i.e numéro 6.9V7.904 est remboursé
Jf** iO-J.OiJO francs.
Les deux numéros suivants sont rem-
tvursés par 2UO.0O0 francs ; 2.666.404 et
'2oO.J43.
Les trois numéros suivants sont rem-
bourses par 100,000 francs : 2.036.815,
*-*48.,322 et 6.307.442.
Les six numéros suivants sont rem-
bourses
5'atl.567,

JEUDI 2 AVRIL 1936
U
LÀ JOURNEE
DU 2 AVRIL
Saint du jour : Saint François de
?aule.
Fête à souhaiter : Saint Richard,
m-* li ti. 30, Théââtre du Capitole
tournée Baret : La Passion.
m > 27 heures, à l'Institut Catholi-
que, conférence par Mgr de Solages sur
llsiam.
i > 17 h. là au Royal-Cinéma, con-
férence par M. Armand R?v : « Le dra-
me pathologique dans la vie de Beetho-
ven et de Duparc ».
»_> 20 h. 30, théââtre du Capitole
Martha.
Elections Législatives]
Troisième Circonscription le Toulouse
Candidature Michel DEGAZES
Ceux qui s'en vont
M e Joseph laporle
Ce n'est pas sans une vive peine qu'on
aura appris au Palais et dam la société
touiouaaine la mort de M» Joseph La-
porte, avocat à la Cour d'appel, dont
i' « Jixpress » a déjà publié le laire-part.
De ïamille essentiellement méridiona-
le, Joseph Laporte avait fait ses études
juridiques à la Faculté de Droit de Tou-
louse où il avait brillamment conquis
le diplôme de docteur.
Inscrit au Barreau de Toulouse en
1896, avocat d'affaires .familier surtout
avec les juridictions civiles et commer-
ciales, il ne tarda pas à avoir une clien-
tèle importante et fidèle qui, de même
que les magistrats du ressort, appréciait
ses solides connaissances juridiques,
son soin scrupuleux dans l'étude des
dossiers, la sûreté robuste de son juge-
ment, la parfaite loyauté de son carao
tère, parfois quelque peu vif, et la net-
teté de sa parole sobre et précise.
La législation, de plus en plus com-
pliquée et hostile, qui, sous l'influence
des courants démagogiques, réglemente
la propriété et la stabilité des contrats,
ou plutôt les bat en brèche, l'avait con-
duit à essayer de défendre dans ces do-
maines les grands princieps qui, venus
de la sagesse et du droit romains, sont
la base et la condition des sociétés so-
lides et fortes.
C'est pour l'application de ces princi-
pes et de cette action qu'il fut un des
fondateurs, il y a 34 ans, et l'un des
principaux animateurs de l'Union des
Prooriétaires de Toulouse et de la Hau-
te-Garonne.
Depuis l'origine, il en était le très vi-
gilant et très comoétent avocat-conseil.
Les très nombreux Toulousains qui
l'ont vu à l'œuvre, dans cette organisa-
tion si utile et si féconde et qui y ont
bénéficié de ses conseils savent avec
ouelle autorité et quelle constance, par-
fois un peu lassée — « qui se convçre-
nait sans peine — il assumait la char-
ge des interminables consultations quo-
tidiennes, aidé du reste par des collabo-
rateurs et des collaboratrices de mérite,
formés a sa bonne école.
U rédigeait presque seul le « Bulletin
de l'Union », qui, lui aussi, rend de
grands services et que l'on attend avec
imoatience à chaque changement d'une
législation, aussi hasardeuse que hâtive.
Depuis la guerre, notamment, il s'était
fait trne spécialité de la fameuse légis-
lation des loyers. Il a plaidé d'inn-) n-
brables nrocès de ce genre devant tou-
tes les juridictions ; il y a fait souvent
jurisprudence et il a publié plusieurs
volumes sur cette branche du Droit,
volumes et monographies qui ont été
des guides excellents et qui sont encore
consultés avec fruit.
Sa compétence, dans ces matières,
avait largement dépassé notre région,
et l'avait fait élire vice-président de
l'Union de la Propriété bâtie de Fran-
ce, où il a encore rendu de grands ser-
vices par son action sage et modératri-
ce auprès des pouvoirs publics et par-
lementaires.
Il avait un moment côtoyé la politi-
oue. non par ambition, mais par dé-
vouement ; seulement, il était des sa-
ges, dont le nom. malheureusement, ne
sort guère des urnes.
U avait, été élu bâtonnier de l'Ordre
et. en 1929, membre de l'Académie de
Léaislation.
Il s'est éteint pieusement le 31 mars
1S3S. Sa perte sera très regrettée.
Puisse sa famille trouver ici. dans
son deuil cruel, l'expression de nos plus
sincères condoléances.
Michel Decazes, candidat républicain
national populaire et de défense pay-
sanne a commencé hier soir sa cam-
pagne électorale dans la troisième cir-
conscription.
A Lespinasse comme à Saint-Jory, les
populations rurales ont fait un accueil
triomphal au programme et à ia Kir-
sonné de Michel Decazes. Les manifes-
tations de sympathie et d'enttou'sias-
me qui ont clôturé ces Ceux rcunt )ns
font bien augurer du cuccès quî rempor-
tera notre ami dans tes differ^Tts cari'
tons.
A 20 h. 30 dans ia salle de la mairie
de Lespinasse, ous ,a présidence ou
maire, entouré de son Conseil munici-
pal, M. Gauthier, >r^s*na tout d'abord
le candidat, agriculteur et ancien com-
battant. Puis M. O-îc i/es se le\a et dit
les raisons qui l'avaient amené à se
présenter devant te" "iditoires ruraux
dont il connait les désirs et les aspira-
tions. Ayant défini ies .aisons de la cri-
se dont la paysannerie souifre, il expo-
sa son programme agricois basé sur l'or-
ganisation professionnelle et la famille
dans le cadre régional et national; pro-
tection de l'agriculture française par une
politique douanière stricte et la suppres-
sion de l'admission temporaire.
L'éloquente démonstration de M. De-
cazes appuyée par des exemples typi-
ques recueillit des applaudissements una-
nimes. Puis, l'orateur aborda le problè-
me de politique extérieure. Ancien com-
battant aux brillants états de service
de guerre, il proclama son désir de paix :
paix intérieure comme paix extérieure,
car elle se conditionnent. U dit sa con-
fiance dans l'union totale des Français
devant le péril extérieur afin de conser-
ver ce bien précieux entre tous : la
paix.
Après avoir été félicité par toute l'as-
semblée Michel Decazes se rendit à St-
Jory où devait se tenir la deuxième réu-
nion de la soirée. Là, devant un audi-
toire particulièrement nombreux, rem
plissant a la faire craquer la srande sal-
le de la mairie, le sympathique maire,
M. Breil, présenta en termes chaleureux
le candidoat, puis lui donna la parole.
Celui-ci avec un talent consommé fit
un exposé saisissant de son programme
agricole et dénonça l'influence néfaste
| des politiciens et des spéculateurs coa-
lisés contre le paysan de France. L'au-
ditoire attentif, écouta avec un vif in-
térêt les différents exemples que cita
l'orateur avec une documentation par-
faite sur tous les problèmes agricoles.
Puis, ce fut dans un silence particuliè-
rement émouvant, que Michel Decazes,
admirable ancien combattant clama le
désir de paix de la France et de tous les
Français. Une immense acclamation sa-
lua sa pathétique péroraison montrant
à notre ami combien la population de
Saint-Jory appréciait son talent et sa va-
leur.
Puis, le maire, M. Breil se leva et fit
acclamer par l'ensemble des auditoires,
aux opinions politiques pourtant diffé-
rentes, la candidature nationale popu-
laire et de défense paysanne de Michel
Decazes.
Aucun contradicteur, ne s'étant fait
connaître, la réunion fut levée au milieu
de l'enthousiasme et de nombreux élec-
teurs vinrent se presser autour de Mi-
chel Decazes pour le féliciter.
Le succès triomphal que notre ami
vient de remporter tant à Lespinasse
qu'à Saint-Jory, constitue le prélude
d'une admirable campagne qu'il va pour-
suivre avec la même ardeur et la même
foi dans tous les cantons de notre cir-
conscription.
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Dernière Minute
A LA COUR
DE CASSATION
Les pourvois des condamnés
de l'Affaire Stavisky
Paris, 1 er avril.
. La Chambre criminelle de la Cour de
cassation, sous la présidence de M.
ïbéodore Lescouve, a commencé cet
après-midi l'examen des pourvois lorniés
contre l'arrêt de la Cour d'assises
du 17 janvier par les condamnes de
l'affaire Stavisky.
Tissier, directeur du Crédit municipal
de Bayonne, avait été condamné
à sept ans de travaux forcés ; Desbrosses,
ancien directeur du Crédit Municipal
d'Orléans ; Guebin. ancien directeur
de la Compagnie d'assurances la
Confiance ; Cohen ancien appréciateur
du Crédit Municipal d'Orléans,
chacun à cinq ans de réclusion.
Hayotte à sept ans de la même peine ;
Raidi de Fourtou et Hatot, à deux ans
de prison. Enfin Gaston Bonnaure à
un an de prison avec sursis.
Bien que ces débats soient particulièrement
arides, quelques curieux ont
été attirés dans la salle par l'annonce
du procès.
Au début de l'audience, seul de tous
le*; condamnés. M G-arat est présent.
• On remarque aussi la présence dp
M. Isabelle, directeur de la Confiance
La parole est donnée au conseiller M.
Lagarde pour son rapport.
Hayotte et Cohen qui n'avalent formé
un pourvoi que pour bénéficier
plus longtemps du régime de la détention
préventive, se sont désistés.
Le conseiller, M. Lagarde. réfute les
arguments des sept autres ' condamnés.
« Ceux-ci, dit-il. soutenaient que la
liste des jurés ne leur avait pas été
communinuée en temps utile ».
M. Lagarde s'élève contre cette
affirmation ; il ajoute nue le président
Barnaud avait qualité comme
n'importe quel conseiller pour présider
les débats.
Les condamnés prétendent aue M.
Barnaud n'a pas fait, donner lecture
des 1.956 rrn°stions Dosées aux jtfrês.
Or, la défense avait renoncé à cette
lecture.
En résumé, le conseiller Lasrard.n rejette
tous les pourvois des condamnés,
ceroandant il demande à la Cour d'examiner
avec attention les aranments
que présents la Compagnie d'assurances
la Confiance, condamnée à d'importantes
réparations civiles.
Les Emiss : ons politiques
pendant la Campagne
électorale
Paris, 1 er avril.
M. Georges Mandel, ministre des P.
T. T., a convié aujourd'hui les représentants
de tous les partis politiques à une
réunion au cours de laquelle ont été
arrêtesé les dispositions qui réglementeront
les émissions radiophoniques des
discours politiques, pendant la campagne
électorale.
Il a été décidé, que tous les partis seraient
successivement appelés au poste
nationale. Les discours seront pris en
relais par tous les postes d'Etat. En
outre, tous les partis pourront à leur
guise choisir trois postes régionaux, à
chacun desquels ils prendront une fois
la parole, à moins qu'il ne préfèrent
prononcer trois discours au même
poste.
En résumé^ chaque parti aura droit
à quatre émissions, dont l'une au poste
national.
Les émissions à ce dernier poste ont
ét élimitées à une durée d'une demiheure
environ. Elles auront Heu de
20 h. à 20 h. 30.
La liste des orateurs a, d'ores et déjà
étéarrêtée comme suit, mais il reste
bien attendu, que les orateurs inscrits
auront toute liberté de se faire remplacer
au micro par un mebre de leur
parti.
M. Franklin-Bouillon parlera donc au
Poste National le 7 avril, de 20 heures
à 20 h. 30.
M. Champetier de Ribes, le 9 avril.
M. Paul-Boncour, le 11 avril.
Un membre de la gauche radicale, le
13 avril.
M. Pernod le 15 avril.
Un membre du parti communiste, le
17 avril.
Un membre de l'Alliance Démocratique
le 19 avril.
Un membre du parti S. F. I. O., le
21 avril.
M. Louis Marin, le 23 avril.
M. Daladier, Te 24 avril.
Enfin, le gouvernement prendra également
la parole, mais se réserve de
choisir sa date et son heure.
Les Incidents
à la frontière
Russo -Mongole
Moscou, 1er avril.
On mande d'Oulanbator :
Les collisions entre les troupes nippolandchoues
et mongoles, dans la rérion,
située entre le poste frontière
l'Adykdolon et Tamsykdoulak, qui durèrent
toute la journée d'hier et une
partie de la nuit, ont pris fin oe matin.
Les troupes mongoles, ayant paré à
plusieurs tentatives nlppo-mandchoues,
pour occuper Tamsykboulak, ont réussi,
;e matin, à repousser les détachements
nippo-mandchoues vers la frontière, et
à, les chasser du territoire mongol, leur
faisant subir des pertes graves.
Le poste d'Adykdolon, sur le territoire
mongol, est réoccupé par les troupes
mongoles.
FAITS JJIVERS
Une attaque à main armée
dans un bureau
Dunkerque, 1« avril.
Ce soir à 19 h 30. un individu se
irésentait au bureau des assurances
ociales 73, rue Emmery, à Dunkeriue,
où se tenait seul le directeur, M.
Raymond Reumaux.
L'homme réclama une formule. Le
lirecteur l'invita à Tevenir jeudi main.
L'Inconnu sortit, mais il revint presm'aussitôt
accompagné d'un complice,
rous deux avaient un revolver au
poing et dirent au directeur : « l-a
;aisse ou on te descend I »
Sous la menace des armes. M. RéUmaux
indiqua aux bandits un coffre
qui contenait 1.200 francs.
A ce moment l'un des bandits porta
a M. Reumaux un violent coup à la
tète Le directeur s'effondra.
Ouant il reprit ses setts. les bandits
avai-m disparu et le coffre était vide.
M. Reumaux aiv'a aussitôt la police.
La Campagne
électorale
Le Maniée du Front Nationa'
Paris 1" avril.
Le Front National puone aujouianui
le mamiesie suivant pour la campagne
électorale .
« Les vingt groupements d'anciens
compactants et d'activité civique
composant le Front National restent
résolument antiparlementaires Ils
renouvellent 1 expression de leur foi dans
la jeunesse et leur résolution de faire
triompher la révolution nationale que
la France attend et dont seul viendra
le salut.
« Néanmoins le Front National se refuse
à pratiquer la politique du pire en
face d'un Front Populaire menaçant,
dirigé par Moscou.
« Pour faire échec au Front Populaire
le Front National a pris l'initiative avec
d'autres groupements politiques dont certains
sont très éloignes de ses principes
mais dont tous sont patriotes, de
créer pour la région parisienne, le Comité
d'Entente et d'arbitrage et recommande
à tous ses adhérents d'accomplir leur
devoir électoral. Les circonstances sont
telles que l'abstention serait un crime
et une faute.
LES GROUPEMENTS
Les groupements affiliés au Front National,
soit à Paris, soit car leurs sections
en province, soit individuellement
par leurs adhérents, devront obtenir des
candidats pour lesquels ils voteront les
promesses écrites suivantes oui ne constituent
nullement un programme complet,
mais les points fondamentaux sur
lesquels il n'est pas possible de transiger.
« 1° Exiger en face de l'Allemagne défaillante
à tous ses engagements une
politique de défiance armée sur terre,
sur mer et dans les airs
2" Soutenir une politioue d'alliance
avec l'Italie et exiger la suppression de
toutes sanctions dans le cas ou celles-ci
subsisteraient encore à la rentrée des
Chambres.
« 3° Poursuivre autour de l'alliance
franco-italienne une politioue d'union
des puissances occidentales contre les
barbaries germaniques et moscovites.
4° Soutenir une politique économique,
nationale et préférentielle dans le
cadre de l'empire.
« 5° Condamner tous les monopoles,
à l'exception de ceux qui intéressent la
défense nationale.
« 6° Exiger l'abrogation des lois scélérates
du 10 janvier promulguées à
« L'Officiel » du 12 et oui ne sont appliquées
qu'aux associations patriotiaues.
« 7° Imposer une éducation vraiment
nationale et exiger l'épuration du personnel
enseignant ».
L'ajournement
de l'exécution
d Hauptmann
Trenton, 1er avril
Le colonel Kimberling, directeur de la
prison a fixé provisoirement au samedi
4 courant, à 1 h. (G. M. T.), la date
de l'exécution d'Hauptmann. Cependant,
il laissera au jury du ComV 1 de
Mercer, la lattitude de retarder l'exécution
dans la limite autorisée par la loi
aussi longtemps que l'enquête sur l'affaire
Wendel ne sera pas terminée.
SPORTS D'HIVER !
LE CONCOURS
DU SKI-CLUB BIGOLRDAN
du 29 mars 1936
Une journée idéale a favorisé, dimanche,
le concours de ski de La Mongie,
qui, bien qu avant été renvoyé, a obtenu
un beau succès.
Un grand nombre de skieurs assistaient,
en effet, à cette dernière manifestation
sportive de la saison d'hiver.
Disons tout de suite qu'ils ne furent
pas déçus car les meilleurs spécialistes
de la région, participaient aux deux
épreuves du concours (descente et slalom).
Les champions luchonnais, les prestigieux
frères Laiforgue, se partagèrent
la part du lion en enlevant les deux
premières places suivis de près par des
skieurs de classe, tels que Claverie, Labedan,
Sarthe, etc..
Voici le palmarès :
Descente. — Dénivellation, 500 m. —
Partants 25.
l« r Maurice Lafforg-je, L. S. S. H.,
2' 37" 2/5; 2 e René Lafforgue, L.S.S.H.,
2' 46" 1/5; 3 e Davasse. Club Pyrénéen,
3' 2" ; 4 8 Labedan, S. C. Toulouse,
3' 34" 4/5; 5* J. Claverie, S.T.E.S.H.,
3' 35"; 6e Cazalet. Club Pyrénéen, 4' :!2"
4/5; 7* Sarthe, S.T.ES.H, 4' 32" 2/5,
8 S Biau. S C. Bagneres, 4' 51" 4/5 ;
9" Favet, C.S.S., 4' 59" 1/5; 10 e Dehoey,
S. C. Toulouse, 5' 23" 2/5; 11 8 A. Claverie,
S.T.E.SH, 5' 35" 4/5; 12" Gault,
S C. Bagneres, 5' 40" 4/b; 33e G. Coulom,
G. S. T., 6' 15 2/5; 14" Honta L.,
Avalanche, 6' 26" 2/5; 15° Lapeyre, Avalanche,
6' 37" 2/5: 16' Lapeyre, Lourdes,
7' 18" 2/5; 17 e Vergés, Lourdes, 8 8" 1/5;
18 9 Baylac, S. C. Bagnères, 8' 21" 1/5;
19» A. Coulom. G.S.T., 8' 56" 2/5;
Barquissou, Lourdes, Si' 40".
Slalom :
1« M. Latfoigue. L.S.S.H., 1' 0" 2/5 ;
2" R. Lafforgue, L.S.S.H., 1' 8" 4/5 ;
3 9 Sarthe, S.T.E.S.H., 1' 33" 4/5; 4

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Distance : une longueur ; une tête ;
quarts de longueur .Durée : l'38"3/15.
Slrtam (Sir Nigel et Tambourine), entraî-
né par R. BarU.
Pour la troisième et dernière fols, le
F. C. Sochaux et le S. C. Flves se sont
rencontrés cet après-midi au Paix des
Princes dans le quart de finale de la
Coupe de France.
Sochaux joue sans Courtois, Duhart
et Cougain, qui sont remplacés par Mas-
chingt, Simonyi et Jaquin.
A Fives seul manque Wasllievsky
dont Leleu prend la place.
Près de 15.000 spectateurs sont pré-
sents.
Sochaux effectue la première descen-
te. Abegglen lance Simonyi dans le
trou ; celui-ci shoote à côté. Fives at-
taque à son tour. Lauer tente sa chan-
ce ; Wagner arrête. Les nordistes do-
minent territorialement. Finot, blessé,
quitte le terrain Sochaux joue à dix un
moment, puis Finot reprend sa piace.
La pluie tombe avec violence. La Dalle
voyage d'un ooin à l'autre. Tour à tour,
Dalheimer et Wagner sont à l'ouvrage,
mais dégagent leur camp. La mi-temps
survient sur la marque nulle : 0 à 0.
Deuxième mi-temps — A là reprise,
le soleil brille. Sochaux attaque avec
énergie ; Fives se défend avec '-fgueur.
C'est au tour de Flves de mener des
offensives, puis le jeu s'équilibre. Le jeu
est moins beau qu'au début, les sorties
en touche sont nombreuses. Les fautes
se multiplient et les coups francs aus-
si. Abegglen sert Belko, qui descend et
centre. Maschinot reprend et donne à
Abegglen, qui shoote entre les pieds des
défenseurs de Fives et bat Dalheimer.
Sochaux, i ; Fives, 0.
Fives fait tout ce qu'il peut pour éga-
liser, mais en vain. Sochaux bat Flves
par 1 but à 0 et se qualifie pour jouer
en demi-finale contre le Racing samedi
sur ce même terrain.
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400 p., 22 reprise, moyenne particulière
18-18, plus forte série 85, bat Sweering
.(Hollande), 279, 22, 12,68 63 ; Gabriels
(Belgique, 400, 18, 22,22, 158, bat Swee-
rmg (Hollande (, 240, 18, 13.33, 40 ; Ga-
briels (Belgique 400. 10 40,000, 228, bat
Moons, 331, 10, 33,10, 78.
Classement final : Gabriels (Belgi-
que); 2. Moons (Belgique); 3. Swering
(Hollande); 4. Albert (France); 5. Da-
vin (France); 6. Cabra (Espagne) ; 7.
I Lut Ghetmann (Allemagne) ; 8. Butron
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103. Atout (A. Bâtes), 104. Crèvecœur (Dane-
si), 105. Villanova (Hiernimus), 106. Far-
ceur-X (Dunn), 107. Slmeto (Chapman) 108.
Mademoiselle- est
passé à 12 milles au large du cap Fi-
nistère ce matin, à 7 h. 30, et progres-
sait à ce moment à une vitesse de
50 milles à l'heure au-dessus d'une mer
calme dans la direction de l'Ouest.
AUTOMOBILISME :
AUTOT'O BILE-CLUB DU MIDI
Les sociétaires de l'Automobile-Club
du Midi sont convoqués en assemblée
générale ordinaire, le mercredi 22 cou-
rant, à 21 heures, grande salle du Syn-
dicat général du commerce et de l'in-
dustrie, 2, rue du Taur, à Toulouse.
Ordre du jour : Comptes rendus mo-
ral et financier relatifs à l'année 1935 ;
Nomination d'administrateurs.
LE GRAND CRITÉRIUM
INTERNATIONAL DE TOURISME
PARIS-NICE 1936
La vitesse pure
Toute éDreuve doit comporter à notre
avis une épreuve de vitesse pure, la vi-
tesse pure d'une voiture quoique n'étant
pas sa qualité essentielle doit cependant
entrer en ligne de compte. S'il en est
autrement, en effet, on est amené à en-
gager des voitures dont la démultipli-
cation, beaucoup plus forte que la dé-
multiplication de série, fait qu'elles
s'éloignent du type normal de tourisme
L'épreuve de vitesse pure ramène les
choses à une plus juste mesure.
Cette année, c'est à Montluçon, sur
ia route de Culan, qu'aura lieu l'épreu-
PROGRAMMES DU S AVRIL
AUDITIONS SÉLECTIONNÉES
1» heure» : La Passion selon saint Ma-
thieu tJ.-S Bach), lf partie. — 19 h. 00 i
lï h. 10 : Deutschlandsender : Concert Wa-
gner; Liepzig ; Concert Mozart. — 19 h. 15 :
Régional Anglais : Concert de musique mi-
litaire. — 19 h. 30 i Midland Régional :
Chansons d'étudiants-, Nord Régional : Re-
quiem (Brahms). — 20 h. 10 ! Paris- P. T.
T . Le Chêmiaeau (X. Leroux) .— ïo h. 3o :
Bordeaux-Lafayette : Concert . Wagner, Mo-
zart, Donizettl; Strasbourg : Denise (A. Du-
mas aïs); Marseille : Les Vignes du Sei-
gneur tR. de Flers-F. de Croisset). — 20
b 45 : Radio-Paris : Concert Franco-Hon-
grois. — 20 h. 50 : National Anglais : Réci-
tal d'oéuvre» de J. Ireland. — 20 h. 55 :
Poste Parisien : Faites ça. pour moi, opé-
rette (Gabaroche) •— 21 h. 15 : Luxem-
bourg : Concert sympbonique (Mossourgs-
kv, Haydn Busoni). — 21 h. 30 : Régional
Anglais : Concert d'orchestre; West, Régio-
nal . Concert choral. — 22 h. 2o • National
Anglais : Corcért d'orchestre. — 23 heures :
Francfort : Concert, Liszt (disques); Ham-
bourg : Concert Atterbcrg.
RADIO-TOULOUSB
11 h. 45 : Orchestre oprêas-comicrue». —
12 heures : Mélodies. — 12 h. 40 ; Concert
varie — 13 h. 25 : Menuet (Boccherini);
Valse du Printemps. — 13 h. 40 : Chants
c-pêras-comkmes. — 14 heures : Orchestre
musette. — ls heures : Emission enfantine.
Wésentéo au micro par Grande Sœur et ses
isenjamines : Savez-vous planter les choux,
ronde enfantfne; Ceux a quatre pattes,
conté par Grande Sœur; Le Bouquet de
Jeannette, chanson enfantine- Les Poésies
dès Benjamines; Le Père Lustucru. fantai-
sie musicale — 19 heures : Scènes comi-
ques, — 19 h. 40 . Duettistes. — 19 h. 50 :
Orchestre de salon. — 20 h. OS : Interview
de Mme Auclatr. — 20 h. 40 : L'orchestre
Fred Adison et le chansonnier «Jam blan »
— SI h 25 ; « La Ronde » : I-a Ronde des
Rondu des Heures; Ronde de la bonne mar-
chande; Ronde du petit agneau bêlant. —
2-j heures i Concert sur ; Le Jongleur de
Notre-Dame. — 23 heures : Airs d'opérettes.
— 23 ht 40 : Comîdtes musicale»,
La Loterl» National»
Radio-Toulouse retransmettra au cours
de son concert de la soirée du 4 avril, les
résultats du tirage de la 3' tranche de la
Loterie Nationale qui sera tirée a. Paris,
salle PleyeL
TOULOUSE* PYRÉNÉES
10 h. ; concert symphonlque. Anacréon
ouverture (Chérubinl, arrangement Tul-
littsj ; Ciboulette ; Gluditla ; o ma beUe
étoile (Franz Lehar) ; ïa Bouche (Maurice
ïvaiO) ; Salut à Vienne INéo Dostal)
Chanson à bercer (Florent Schmitt) ; Si
j'étais roi (Adam).) Audition de M. André
Bouûart. ténor ue l'Opéra-comique : 1. Au
bade du roj U'ïs (Lalo) ; i. L'Hymne à
l'amour (Lionnet) ; 3. Air de Zomire et
Azord (Guétry). — il h. 50 ; Relais de Pa-
ris-P.T.T. lniormations économiques,
12 h. ; Journal Parlé (ire émission), présen-
té par M. Louis Lespine. — 12 h. 15 ; Re-
lais de Bordeaux-Lafayette. — 12 h. 30
Relais de la Tour Eiffel. — 12 h. 45 : Re-
prise du concert. — 13 h. 15 : Relais de
Paris-P.T.T. — 13 h. 30 : Reprise du con
cert. — 14 h. ; Disques. Programme des
spectacles. — 14 h. ; Disques, programmes
des spectacles. — 14 h. 20 et 15 h. 45
Relais de la Tour Eiffel : informations éco-
nomiques. — 15 h. 55 ; Matinée enfantine
Chorale enfantine de Toulouse-Pyrénées
Berceuse fraternelle, poésie de Bataille, mu-
sique de lsore ; Le Marchand ae sable
poésie de Danel, musique de Isoro (Soliste
Mlle Lessine) ; La Soureto. chant langue-
docien ; Don Tancrede, de Marie-Laure, par
Tante Alice Devalliers ; La Coccinelle, de
Pierre Kochert ; L'Oie, de Pierre Kochert
Le Crapaud, Ue gamacois, fables dites par
D. Talour ; La ronde des petites poules
musique de Xavier Privas, paroles de Fran
clne ; Petites poules, musk,.-e de Xavier
Privas paroles de Francine Lorée, chan-
tée par Cousine Gaby ; L ours et le roitelet,
conte de Maurice Boucbor, dit par D. Ta-
lour ; Les Aventures de 1 Inoklo, de Col-
lodi (suite), par le cousin Jacques : Le Pe
tit Chaperon rouge, paroles d'Hermine Du
bus, musique de Cadler, chanté par cousine
Gaby ; Conte, de Mme Payer-Pallot, par
cousin Jacques ; Pompon-Popo, de Gratelot-
Lemercier, par D. Talour. — 16 b, 50 Jou
nal Parlé (2« émission). — 17 h. : Relais
da la Tour Eiffel. — 17 h. 10 : D1SQU.es.
17 h. 15 : Transmission du cours public don
né à. la Faculté des Lettres par M. Vlilat
professeur : La jeunesse de Napoléon Bona-
parte. — 18 h. 30 ; Conférr-ice ; Nos amies
les bêtes par Mme Andrée Martignon, fem.
me de lettres. — 19 h. 45 : Disques. —
20 h. : Journal parlé (3" émission).) —
20 h. 20 : Communications diverses. —
20 h. 30 : Snirée de comédie - Un mariage
sous Louis XV ». comédie en '• actes en
prose d'Alexandre Dumas Père. — 22 h. 30 :
Dernières informations. — 22 h. 45 ; Musi-
que de danse.
GRANDS MAGASINS LAPERSONNE
Société anonvme
au capital de 480.000 francs
Siège social :
13, place Esquirol, Toulouse
AVIS RECTIFICATIF.
DE CONVOCATION
La première assemblée générale, con-
voquée le 17 mars 1936, n'ayant pas
réuni le quorum, les porteurs d'obliga-
toins 6 % 1920 de la Société anonyme
des Grands MagasinsLAPERSONNE.au
capital de 480.000 francs, dont le siège
oclal est à Toulouse, 13, place Esqui-
rol, sont convoqués à une deuxième
assemblée générale par le Conseil d'ad
ministratien de la Société, pour le mer-
credi 22 avril 1936, à 11 heures, au lieu
du mercredi 8 avril, comme annoncé
précédemment, au siège social, avec
'ordre du jour suivant :
Examen et, éventuellement, déci-
sion a prendre au sujet d'une proposi-
tion de la Société des Grands Maga-
sins LAPERSONN'E ayant pour but
de modifier les modalités d'amortis-
ement. »
Cette convocation, faite en conformi-
té de l'article 20 du décret-loi du 30 oc-
tobre 1935, a fait l'objet d'iifte ordon
nance du président du Tribunal Civil
de Toulouse, en date du 26 février 1936.
Pour prendre part à l'assemblée, tout
porteur d'obligations devra déposer son
ou ses titres trois jours au plus tard
avant l'assemblée, au siège social de la
Société anonyme des Grands Magasins
' APERSONNE, ou dans une banque
Société de crédit ou agents de change,
Le récépissé de dépôt tiendra lieu de
carte d'entrée.
Tout porteur d'une obligation peut
assister à l'assemblée ou s'y faire re-
présenter par un 'autre porteur admis
à. rassemblée et muni d'un pouvoir ré-
gulier et spécial de forme ordinaire
et reproduisant l'ordre du jour, ledit
pouvoir pouvant être donné pour toute
autre assemblée à réunir sur le même
ordre du jour en cas d'insuffisance
de quorum.
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Sainte-Ursule. Jugement du 31 mars 1936,
homologuant le concordat du 16 mars 1936
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A l'occasion des fêtes de Pâques, les
billets d'aller et retour à partir du
jeudi 2 avril 1936 seront exceptionnel-
lement valables, quelle que soit la dis-
distance de 500 mètres départ et arrivé! ' ^, n „ ce '
JeUdl 23 avril 103C in "
Par Jugement en date du 31 mars 1936,
le tribunal a jixé au 8 mars 1935 la date
de la cessation des paiements du sieur
Emile Rességuier. café-restaurant, à Portet,
près Toulouse, admis au bénéfice de la li-
quidation judiciaire par jugement de ce mê-
me tribunal le 24 mars 1U36.
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Par jugement en date du 31 mars 1936,
le tribunal a prononcé la faillite du sieur
Gaston-Henri Stevenot, liquoriste exerçant
le commerce sous la dénomination • La
Maison du Sirop ». 14, rue de la Paix, fixé
au 28 février 1U36, la date de la cessation
des paiements, ordonne l'appos.tion des
scellés partout où besoin sera. M. Suber-
ville a été nommé juge-commissaire et M"
Bastié, place et Hôtel de la Bourse syndic.
MM. les créanciers sont dès à présent, aver-
tis qu'ils ont à déposer leurs titres de
créances accompagnés d'un bordereau sur
papier indiquant ies sommes qu'ils ont à
réclamer eûtre les mains du Syndic sus-dé-
signé.
lancés ; la longueur de la lancée est
d'environ 1,000 mètres avant la liane de
départ.
En dehors de son Intérêt technique,
l'épreuve de vitesse pure plaît d'ordinai-
re beaucoup aux concurrents, qui ont
ainsi l'occasion difficile à trouver par
ailleurs de faire chronométrer officielle-
dus.
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nelle pour passer en famlllu vos va-
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ment la Vitesse dont leur voiture est ca- I remède qui détruit le cor m le. irotéceant. e>-t ITm.
J Pable» [ plâtre FEQILLE DE SAULE 4.25 toutes Pharmacies.
Par jugement en date du 31 mars 1936, le
tribunal a prononcé la faillite de la dame
veuve Juliette Ginestet, épicerie-buvette, 49,
rue Tournante de Luppé, Ilxé au 30 mars
1936, la date de la cessation des paiements.
M. Barrué a été nommé juge-commissaire,
et M» Dupouy. place et hôtel de la Bourse,
syndic. MM. les créanciers sont dès à pré-
sent avertis qu'ils ont A déposer leurs ti-
tres de créances accompagnés d'un borde-
reau sur papier libre Indiquant les sommés
qu'ils ont à réclamer, entre les mains du
syndic sus-délégué.
Par Jugement en date du 3f mars 1936,
le tribunal a prononcé la réouverture de la
faillite du sieur Pierre Olive, entrepreneur
de maçonnerie, chemin do la CoUaiette,
quartier Croix-Daurade, pronom ée par Juge-
ment de ce même tribunal, le 1 octobre
1930. M. Devllle a été nommé juge-coinmis-
saire et M' GrâtfHoiip, place et hôtel de la
Bourse, syndic. MM. les créanciers sont, dès
à présent avertis qu'ils ont a déposer leurs
titres de créances accomivumés d'un horile-
réan sur papier libre Indiquant les som-
mes qu'ils ont .1. réclamer entre les mains
du syndic sus désigné.
Le greffier en chef.
Raymond. yERNHES.
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(Tarn), comprenant : Une batteuse
marque « Mavag franco-hongroise » de
1 m 07 de largeur avec monte-paille •
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termediaire de 1 m. 40 de largeur un
tracteur marque « Deering », io-«o vi-
gneron année 1934 ; deux locomobiles
dont 1 une marque « Ransomes » et
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JEUDI 2 AVRIL 1936
Comme vous vous y . entendez pour laver vos nappes !
Comment faites-vous donc?
R. Mais Remploie un produit complet,
active par l'oxygène, car vous ne
pouvez pas obtenir de semblables
résultats par des lavages ordinaires.
D, Un produit complet, qu'entendezvous
par là ?
R. je veux parler du merveilleux
Persil dont la solution activée par
l'oxygène en pénétrant à l'intérieur
des tissus, les nettoie à fond. Persil,
tout en faisant disparaître les taches
les moins apparentes, donne au linge
une propreté remarquable, le rendant
ainsi d'une blancheur éclatante.
N'oubliez pas que Persil est un produit
complet. 11 fait disparaître toutes les
taches en un seul lavage et rend votre
linge plus blanc parce que plus propre.
Vous le constaterez au premier essai
que vous ferez/
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Feuilleton n' 24 \V.\: j! ÎaUI " 4 '
CHAPITRE VLTI
Passicousset quitta Pouynègre le lendemain,
un sac arrimé sur le dos, son sabre
lui battant la hanche, traînant son
fusil trop lourd comme un objet encombrant
et bien Inutile.
Il arriva, le soir, à la prison de Dax et
demanda au guichetier de lui donner à
souper.
Cet homme était un ancien serrurier
de Souprosse, que le comité de Salut Public
avait installé à Dax sur la recommandation
du chef de district de Tartas.
Gracchus l'avait connu bien avant la
révolution ; Ils avaient même traité ensemble
quelques affaires, car le serrurier
devenait à ses heures marchand de vaches
Les deux compères se jugeaient l'un
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1220 .. 1240 ..
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112 50 113 ..
16c0 .. «35 ..
Si» .. E94 ..
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bU 41 ..
189..U .. 1884* ..
17740 .. 17483 ..
4C30 .. 4uo5 ..
715 .. 745 ..
£16 .. 131 ..
674 .. (.81 ..
101? .. 1035 . .
611 .. 823 ..
453 .. 44^ ..
1073 .. 1072 ..
ROMAN DE LA REVOLUTION
DANS LES LANDES
VALEURS
Paris industrielle ...
Tram. Shanghaï....
Lyon Eaux
Distrib. Electrique ..
Electricité Paris
Electricité Seine ....
Electricité Gaz Nord
Générale Electrique
Energie Lit. Méditer.
Energie Elect. Franc.
Nord-Lumière
Thomson-Houston ..
Union Electricité
Aciéries Nord-Est ...
Schneider (Creusot) .
Tréfileries Havre -..
Mines de Courrières
Mines de Lens
Min. de Vicoigne N.
Boléo
N : ckel
Pénarroya
Soc. Fr. Com.Pétroles
Kuhlmann
Phosphates deGafsa
Prod. Chim. Alais.
Rhône-Poulenc ...
Saint-Gobain ....
Chargeurs Réunis ..
Air Liquide
Caoutch.del'lndoch.
Citroën
C.Mat.d'Us.àGaz.
Ford
Pathé Jouissance . ..
Pathé Capital
Peugeot
Say ordinaire
Union Européenne .
Plan Young
Egypte unifié 7 % . .
Japon 5% !907 ....
Russe consolidé ....
Serbe ÎS95 4% ....
Turc 7 H I933
Banq. Nat. Mexique
Du 2 avril 1936
l'autre à leur Juste valeur, madrés et débrouillards,
braves gens au demeurant.
Par un nouvel exemple de fraternelle
peur qui ne finira qu'avec le monde, ces
deux hommes honnêtes et bons, aimant
l'autorité royale douce et nécessaire qui
leur avait permis comme à bien d'autres
de réaliser de jolis bénéfices et de vivre
en paix, ces hommes étaient devenus
sans-culottes et incarcéraient leurs concitoyens,
de peur d'être accusés de tiédeur
envers le nouveau régime et d'aller
eux-mêmes en prison.
Lorsque le guichetier qui s'appelait
Jean-Baptiste Lalanne, mais avait Jugé
plus zélé de se prénommer Scévola, reconnut
Passicousset, il l'accueillit avec
toutes sortes de protestations d'amitié.
On commença par trinquer, on soupa, on
Cours Cours
précéd. du jour
VALEURS
P.-O. - MIDI
A. S. CAROASSONNAISe
A. S. MONTFERRANDAISE
Pour permettre aux amateur» de
l'ovale d'assister a cette partie, la compagnie
P.-O.-Midi a décidé d accorder
une réduction de 50 %, ie dimanche
5 avril, aux voyageurs à destination de
Toulouse et partant de l'une des gares
situées sur les sections de lignes :
Agen, Carcassonno, Folx, Auch, Ludion,
Tessonnières, Saint-Girons, à
Toulouse.
Billets valables au retour Jusqu'au
6 avril, une heure, sans faculté de prolongations.
Cours Cours
précéd. du four
!
cadran luminaux wtm iefi» chaîna
alluma les pipes et l'on se mit à causer
devant un verre de vieux Armagnac.
Après qu'ils eurent rappelé d'anciens
souvenirs (Jugés d'ailleurs sans indulgence),
les événements; fait quelques
projets, ce qui paraissait problématique
en l'an III quant à la réalisation desdits
projets, Gracchus en arriva au sujet qui
lui tenait à cœur :
— Dis donc, Jean-Baptiste, car, entre
nous, Scévola c'est comme mol Gracchus,
hein ? ça ne compte pas ; donc,
Jean-Baptiste, n'as-tu pas dans ta prison
un brave homme et sa fille qui se
nomment Camescasse et qui n'ont Jamais
fait de mal à personne ?
— Attends ! ce nom-là me dit quelque
chose ; le père s'appelle bien Vincent ?
— Et la fille Pascale.
C'est ça. Une je^Je « meynade » ma
foi !
— Tu t'y connais, Jean-Baptiste. Hé
bé ! elle et moi nous sommes presque promis,
pas tout à fait, mais presque.
Le guichetier se mit à rire et se claqua
la cuisse.
— Sacré Félix ! va ! toujours à l'affût
des bonnes affaires !
— Dis donc, est-ce que Je ne pourrais
pas la voir un moment ?
— Ça, c'est plus difficile, mais si tu
VALEURS
Cours Cours
précéd. du|our
368 .. 371 ..
f 33 .. £34 ..
1575 .. 1595 ..
9 7.. 960 ..
695 .. £90 ..
3 4.. 360 ..
402 .. 406 ..
13.0 .. 1339 ..
715 .. 715 ..
474 .. 475 ..
960 .. £62 ..
173 .. 173 53
479 .. «83 ..
451 .. 4/4 ..
1602 .. 16i4 ..
660 6 T Banque Ottomane. . 335 336 Eost Rand
257 60 259 ..
Cr. Fonc. Egyptien .. 3C15 S0C0 Equateur. .. .
159 .. 163 ..
CanadianPac.Roilw. 193 1-8 Estrellas Mining 100 .. 102 50
Wagons-Lits
53 55 Extrême-Orient ....
Philips
1483 1465 Franco Wyoming. .. 208 216 60
Central Mining 1035 1916 Général Mining .... 364 .. 367 ..
Géduld
812 801 Goldfields
287 .. 291 ..
Montécatini
165 ies Gula Kalumpong... 110 50 109 50
Rio Tinto
«63 1463 Hotchkiss et C* 1465 .. 1523 ..
Soc. Norvég. Azote. (92 710 La Houve
483 .. 47S ..
Pétrofina
£41 343 Huanchaca
10 60 62 25
Royal-Dutch I/IO*.. 2576 2572 Huiles dr ?étrole... 211 .. 209 ..
Amsterdam Rubber. 1315 1322 Hydro-El c. Cère ... 47 £0 49 ..
Portug. deTabacos. 387 306 Jagersfontein 128 .. 127 ..
Suer. d'Egypte ord.. 447 £C 448 Johannesburg 287 .. 286 ..
4
Kuala Lumpur 133 .. 1 8 50
23i 2 8 BANQUE
Langlaagte
112 50 115 ..
331 .. 336 ..
Liévin
155 .. 158 50
520 .. 523 .. A TERME
London Tin ord 35 .. 36 25
1.8 .. 83 sa Mexicain Int. 5% ... S1 .. 31 75 London Tin préfér. . 43 50 45 ..
815 .. 629 .. Mexicain Int. 3 X . . 29 .. 29 la Lorraine-Diétrich .. • 62 50 68 ..
222 .. 128 .. Bons Mexicains 6 % • 1