17 Avril 1901 - Bibliothèque de Toulouse

LE NUMÉRO 5 CENTIMES °^ ar3LO ^^otidiesi do Défense^ Sociale et ReligieuuBO
____RËDACTION ET ADMINISTRATION : Toulouse, rue Roquelaine, 25
LE NUMÉR0 ^ CENTIMES
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si, rue Roquelaine» éhaa DOB cor-
respondants, ainsi quo uana «outes tes acenow* ot puûHciv a* yym, a es dgpartsinentt
et de Vitrangar.
FIL TÉLÉGRAPHIQUE SPÉCIA Mercredi 17 Avril 1901 . — 11* Année. — N° 3,267 BUREAUX A PARIS: 26, RUE FEYDEAU
L'honorable M. de Laurens-Casteletse so
présente, dans la circonscription de p r
Castelnaudary, au siège législatif laissé qn
vacant par la démission de M. Rivais. j 0
11 tenait, dimanche soir, sa première
réunion électorale et développait son pro- nc
gramme en présence d'un auditoire so
nombreux qui l'a chaleureusement ap-
plaudi. 1U
M. de Laurens-Castelet pose sa candi- p,
dature sur un excellent terrain : celui re
de la défense agricole, religieuse et so- f a
ciale. r€
Sous ce triple rapport, l'avis de tous ^.
les honnêtes gens ne peut qu'être una-
nime : v.
L'agriculture meurt;
La liberté religieuse agonise; ,,.
La Société se dissout. ^
Pour peu que nous laissions subsister
la cause originelle de ces désastres et de ^
ces ruines, c'est-à-dire la République,
c'en est fait de la France, c'en est fait ^
de la Pairie.
Le premier article de la défense agri- t
cole, religieuse et sociale doit donc être e
celui-ci : j (
Disparition aussi prompte que possible ^
de la République ennemie du paysan
qu'elle accable de charges et d'impôts,
oppressive des consciences qu'elle per- -
Bécute et tyrannise jusque dans l'école I
et l'hospice, destructive de l'ordre social !
qu'elle dissout et désagrège par les plus
criminels attentats. J(
Voilà comment, si nous descendions a
nous-mêmes dans l'arène, nous aborde-
rions le suffrage universel ou le suffrage r
restreint. j]
Nous ne dirions pas aux électeurs : c
— « Nous vous promettons de renverser 1
la République », car nous ne serions s
pas certains de pouvoir faire honneur à ï
cet engagement. *
Nous leur dirions : « Nous vous pro- (
mettons de ne négliger aucune occa- j
Sion d'affaiblir, de discréditer, d'abattre <
ce régime de trahison, de mort et de j
boue. Comptez sur notre parole. Elle j
sera fidèlement, loyalement, obstiné- ;
ment tenue. »
Toutefois, pour parler de la sorte, il
faut, nous le reconnaissons, avoir une
solution, être prêt à remplacer le gou-
vernement néfaste par un gouvernement
réparateur, vouloir, comme M. Le Cour-
Grandmaison, élu dimanche sénateur de
la Loire-Inférieure, substituer la Monar-
chie nationale à l'internationalisme ré-
publicain, et à l'anarchie démagogique
faire succéder un régime d'autorité.
Or, M. de Laurens-Castelet n'est pas
royaliste. 11 n'a pas de formule précise,
de principe stable et solide à opposer au
Chaos informe et inorganique nommé
«— probablement par antiphrase — la
doctrine républicaine.
Il voit distinctement le mal, mais il ne
voit pas l'antidote.
Aussi, par la force même des choses,
est-il contraint de demeurer dans la ré-
gion nébuleuse des hypothèses, et de
subordonner le relèvement de la France
au plus ou moins d'exactitude d'une sup-
position.
Au pjfint de vue politique, a-t-il dit, je ne
changerai rien à mes déclarations de 1898'. Les
uns me trouvent trop républicain, les autres
pas assez.
La vérité est que l'existence même de la
République n'est pas eu cause, mais qu'il s'agit
de savoir si elle doit être libérale, vraiment na-
tionale et ouverte à tous, ou si elle doit être la
propriété exclusive de sectaires et de persécu-
teurs qui précipitent notre malheureux pays
Vers la ruine et la guerre civile.
Ainsi posée, la question ne comporte
pas l'ombre d'un doute, et la réponse est
malheureusement indiquée.
Il ne s'agit nullement de savoir si la
République sera jamais tolérante, pa-
triote, honnête, ou si elle sera la ca-
verne close où juifs et franc-maçons
perpètrent leurs crimes en commun.
Il ne s'agit pas de le savoir, car c'est
tout su.
Non, la République ne sera pas libé-
rale ; non, elle ne sera pas nationale ;
mais assurément elle sera seclaire, et
I ell p sera la guerre civile, et elle sera la
ruine, et elle sera la persécution.
Car, autrement, elle ne serait pas la
République.
La République c'est l'envie, c'est la
jalousie, c'est la haine, c'est la cupidité,
la soif de jouir, la fièvre égalitaire, ce
sont tous les mauvais instincts portés
au. pinacle.
Et comme les mauvais instincts sont
Plus violents que les bons, toujours, en
l'absence d'une autorité puissante et
Personnelle, toujours les mauvais oppri-
meront, persécuteront et tyranniseront
les bons.
Voilà la vérité.
La vraie question est donc de savoir
si l'on soutiendra ou si l'on combattra la
République.
Et nous serions injustes si nous hési-
tions à déclarer que l'honorabie M. de
Laurens-Castelet, en proposant à tous
les braves gens de le suivre sur le ter-
rain de la liberté religieuse, de l'ordre
social, .des réparations économiques,
prend exactement le contrepied de ce
qu'a toujours fait et de ce que fera tou-
jours la République.
Il n'en discute pas l'existence ni le
nom; mais en fait il s'insurge contre
son œuvre et son esprit.
Cela suffit pour que notre concours
lui soit acquis. Comme nos amis de
Rambouillet, nous sommes les auxiliai-
res-nés de tous les adversaires des mal-
faiteurs qui « précipitent notre malheu-
reux pays vers la ruine et la guerre ci-
vile. »
M. de Laurens-Castelet s'oppose à ces
brigands : plus il les combattra résolu-
ment, plus il dénoncera leurs forfaits à
l'indignation publique, plus il deman-
dera vengeance au suffrage universel
contre ces félons et ces traîtres, et plus
énergique sera la réponse des électeurs.
Le succès dépend de sa vaillance et
de sa fermeté.
Car jamais on n'a tenu haut devant nos
troupes le drapeau sacré de la Religion
et de la Patrie sans qu'elles ne s'ébran-
lent d'un même mouvement et que,
d'une seule voix, elles ne s'écrient :
«. Nous voici ! » Julien DE LAGONDE.
élection uc ifamnounie
L'élection de Rambouillet inspire au Temps
les réflexions suivantes, que nous croyons
devoir signaler à l'attention de nos lecteurs :
M. le comte de Caraman, républicain
rallié, — mais soutenu par toute l'oppo-
sition de droite — est élu député de Ram-
bouillet, contre M. Bascou, républicain ra-
dical, en remplacement de M. Marcel
Hubert, condamné par la Haute-Cour. Les
résultats du premier tour de scrutin lais-
saient, la lutte très indécise. En dernier
lieu, les incidents de la période électorale
semblaient même plus favorables à M.
Bascou. On pouvait croire, en effet, que,
par la vivacité de ses attaques contre le
ministère actuel et sa politique, M. de
Garaman aurait désobligé beaucoup de
républicains -qui veulent bien garder leur
liberté d'appréciation mais qui n'entendent
pas adopter le ton et les termes de la polé-
mique nationaliste.
C'est ce sentiment de défiance ou de
réserve que traduisait le désistement pur
et simple d'un candidat mis en minorité
dès le premier tour. Ce candidat, M. Le
Ghâtelier, est un ferme républicain, mais
nettement antiministériel. Entre M. Bas-
cou, trop ministériel à son gré, et M. de
Garaman, dont le langage plaisait décidé-
ment trop aux réactionnaires, M. Le Ghâ-
telier n'avait pu choisir. 11 paraissait à de
bons juges que cette neutralité pouvait
favoriser M. Bascou. On pensait de même
à propos de la candidature maintenue
d'un certain abbé Georges, soi-disant so-
cialiste chrétien.
Telle était la situation. L'élection de M.
Bus -ou paraissait avoir autant de chances
de succès que celle de M. de Garaman. On
s'attendait donc à un faible écart de voix.
M. de Garaman avait choisi pour «plate-
forme » la liberté 'd'enseignement et la li -
berté d'association. Les républicains très
sincères ont tout fait pour que cette plate-
forme ne lui fût pas fournie. Avaien-ils
tort?
Il est enfin un bon avis que l'élection de
Rambouillet donne au gouvernement et
au parti républicain. C'est que, si l'on veut
« défendre » la République, comme on le
dit tous les jours, il est très dangereux de
confier systématiquement le drapeau à des
républicains de nuance radicale. On aura
beau dire et beau faire — quand même les
progressistes consentiraient à tous les sa-
crifices, ils ne sauveraient en ce cas ni le
candidat, ni le drapeau, ni la République.
Voyez ce qu'on fait les électeurs de M. Le
Ghâtelier. Leur candidat, disions-nous tout
à l'heure, les mettait en défiance contre
M. de Garaman. Mais ils se sont aperçus
que l'abstention suffisait à faire élire M.
Bascou : alors, ils ont voté en masse pour
M. de Garaman. Craignons de créer ou de
provoquer de tels mouvements, où le ré-
gime lui même Pourrait les plus grands
périls.
cripteurs qui avaient consenti â banqueter j
avec Lanessan et ses FF. - , était si res- I
treint qu'on a préféré décommander les
violons.
L'abstention était prudente, les non- '
souscripteurs s'étant promis d'offrir au
ministre le desserf avant le repas, des
pommes cuites.
11 pleut sur le temple de Toulon, avec et
sans métaphore.
Policier Amateur
La deuxième circonscription de Limoges
est représentée — fort mal — à la Cham-
bre par un député du nom de Tourgnol, ;
surnommé Torgnolle depuis qu'un jour, '
dans les couloirs du Palais-Bourbon, il
assaillit traîtreusement, par derrière, un
journaliste qui s'était permis à son égard \
quelques libertés de plume.
M. Torgnolle ou Tourgnol est socialiste, '
radical naturellement, ministériel à tout
faire ; par surcroît anti-clérical enragé : :
toute la lyre maçonnique. 11 a un profond '
mépris pour les gens qui vont à la messe
le jour de Pâques. 11 préfère l'employer à
écrire des dénonciations.
Les journaux de la Haute-Vienne pu-
blient le texte d'une lettre qu'il a élaborée
le 7 avril à l'adresse de M.Leygues, minis-
tre de l'instruction publique. C'est une dé-
lation en régie contre de malheureux ins-
pecteurs primaires, qui ont, sans doute,
refusé de se faire les agents électoraux de
M. Tourgnol ou Torgnolle.
Voici le passage le plus répugnant de ce
malpropre factura :
"Nos inspecteurs primaires sont vendus à la
réaction cléricale ; l'un d'eux, M. Gourdon. fait
partie du tiers-ordre de Saint-François ; l'au-
tre, M. Bouchard, ne sort pas de l'église et est
plus papiste que le Pape : l'autre, M. Gouet,
est un besogneux ; tous accordent les récom-
penses non au mérite, mais aux recommanda-
tions des cléricaux et aux petits cadeaux, si
l'on en croit la rumeur publique ; les institu-
teurs républicains sont persécutés et les insti-
tuteurs cafards comblés de faveurs.
il n'est que temps de faire partir ces trois
auxiliaires de la réaction. .le sais bien que vo-
tre directeur de l'enseignement primaire n'en
fera rien, car lui aussi est un protégé des clé-
ricaux.
En somme, ce que le signataire de ces
lignes abjectes reproche aux trois inspec-
teurs, c'est leurs sentiments religieux, qu'il
exagère pour les besoins de sa délation :
il est, en même temps, suggestif fie voir un
républicain reprocher à un fonctionnaire
d'être « besogneux ». La pauvreté honora-
ble est devenue une tare sous le régime
actuel. Le délateur ne s'aperçoit même pas
qu 'il se contredit lui-même : si la victime
qu'il «dénonce est «besogneuse», c'est
qu'elle n'est pas « vendue à la réaction ».
Pour le reste, le mouchard de la « dé-
fense » dans la Haute-Vienne s'abrite der-
rière des « peut-être » et les bruits « de la
rumeur publique ».
Nous ne discuterons pas plus longue-
ment les injures et les diffamations de ce
policier amateur. Elles sont cependant in-
téressantes dans leur infamie parce qu'elles
montrent la navrante situation des fonc-
tionnaires sous la République. Voilà de
pauvres gens qui sont obligés de suppor-
ter, sans répondre, des accusations stupi-
des, que leur auteur a la lâcheté de rendre
publiques afin quelles soient plus flétris-
santes.
Maintenant, que va faire M. Leygues ?
Osera-t-il résister aux ordres d'un membre
de la majorité ministérielle ? Commettra-
' t-il l'infamie de sacrifier les fonctionnaires
; dénoncés par le député de Limoges, ami
et protégé du F. - . Monteil, préfet d'un dé-
partement qui est aussi mal administré
que représenté.
: Le F.'. Tourgnol ou Torgnolle se retran-
' che, pour commettre ses petites vilenies,
derrière son immunité parlementaire; mais
' i! n'est pas à l'abri de la justice de son
pays. Les inspecteurs diffamés pourraient
~ lui intenter un procès pour lequel ils trou-
. vexaient peut-être encore des juges intè-
gres.
s ' Le Petit Centre nous apprend, sans
s
nous étonner, que M. Torgnolle-Tourgnol
i est, lui aussi, un ancien «petit passereau »
} et que. naguère, tout confit en dévotion, il
„ faisait bénir par le clergé sa maison de
P Pont-de-Noblat.
. Les haines de rénégats sont les plus fé-
l roces. Quand nous serons à cinquante,
* nous ferons une croix et nous commence-
rons une nouvelle série.
LETTRE DE PARIS se montra tout d'abord, je dois le dire, as-
sez contrarié par cet incident. Il patron-
nait M. Etienne Lamy.
uipoiiiiagc GouYoriiomonlal
Le beau succès de M. de Garaman ne
doit pas nous empêcher de dévoiler quel-
ques-unes des machinations par lesquelles
le gouvernement a tenté de truquer, entre
les deux tours de scrutin, l'élection de
Rambouillet.
C'est ainsi qu'au lendemain du premier
tour, on fit offrir à M. Gautherin, maire de
Rambouillet, s'il voulait se désister en fa-
veur de M. Bascou, La rosette d'officier de
la Légion d'honneur.
Naturellement, M. Gautherin ne répon-
dit pas. , .
On le menaça alors, s'il se désistait en
faveur de M. dé Omnium, de procéder im-
médiatement à la laïcisation des écoles
communales de Rambouillet.
Et M. Cautherin, qui veut rester maire
de Rambouillet, a été amené à se désister
purement et simplement.
De tels maquignonnages ne se commen-
tent pas.
ON NE MANGERA PAS
Le banquet « offert » à Lanessan par la
loge de Toulon n'aura pas lieu.
Une affiche placardée sur la porte de la
salle a prévenu les souscripteurs que le
FV. Lanessan resterait chez lui, Mine de
Lanessan étant malade.
La vérité, c'est que le nombre des sous-
RETOUR DE TOULON
On télégraphie de Nice à la Presse:
On commente fort aujourd'hui un inci-
dent qui s'est produit hier à Villefranche
au passage de l'escadre italienne devant
la rade. Sitôt que l'escadre italienne fut
à proximité de ia rade, le cuirassé russe
Alexandre II salua de vingt et un coups
de canon, par inadvertance sans doute.
L'offl ier de quart du vaisseau-amiral de
l'escadre italienne laissa filer sans répon-
dre au salut de YAlexandre II. La mé-
prise ne fut remarquée que très longtemps
après.
Le Lepanto vira alors de bord, vint à
toute vitesse tout auprès de l'entrée de la
rade de Villefranche rendre coup pour
coup le salut du cuirassé russe, puis re-
partit prendre sa place en tète de l'esca-
dre italienne, qui stoppait à plusieurs
nulles.
COiiTI
En exéct
IOOE
En exécution d'un voeu adopté le 17
novembre 1900, au congrès aiitffliaç on ni-
que de Lille, une assemblée dos anti-
maçons de France aura lieu à Paris le3>
avril.
Les demandes de renseignements doi-
vent être adressées à M. Tourmentin, V>.
rue de Grenelle, à Paris, sans autre indi-
cation.
Le comité de patronage qui organise ce
congrès est ainsi composé :
MM. AJpy, membre du conseil munidipal de
Paris et du conseil général de la Seino ; géné-
ral comte du Harail. ancien ministre; Brian*
çon, négociant; amiral de Cuvervillo, séna-
teur; Denis Cochin, député; de tiailhard-
Bancel, député ; Gay, député ; amiral Gicquel
des Touches : de Mareére, sénateur, ancien
ministre j lieutenant-colonel Monteil; eomto
ch. de Nicolay ; i>aui Nourrisson, avocat a la
r >ur d'aniMl; de Rainel, depuU; baron Ame-
dée Reille, député ; Gabriel Soulacrptx, direc-
teur de ia Franç àiaçonntrit iiémastjutt.
D'où vient l'enthousiasme d'une cer-
taine presse en faveur de l'Alliance
1
italienne. — l-a fin du « Siècle ». — Le gr
vicomte de Kervéguen et les subsi- y£
des deCavour. — L'impérialisme bri- de
tannlque. — Les prochaines élections pC
à l'Académie française. —- Où le drey- se
fusi8meva-t-il se nicher? — L'exode ce
des capitaux français. — L'élection de {il
M. de Garaman. va
Paris, 15 avril. de
Voici qu'une certaine presse manifeste cb
en faveur de l'Alliance italienne un enthou- te
siasme qui donne beaucoup à réfléchir. Oi
Quelle caisse stipendie ce lyrisme ? Chaque ajç
fois que l'Italie est en cause, nous avons lu
le droit de nous défier. Nous nous rappe- ai
Ions tous les manèges auxquels se livra le l*e
comte de Gavour pour populariser les
héros piémontais. Un député du Corps d'
législatif, le vicomte de Kervéguen, fit pi
connaître un jour à la tribune les subsides re
que les feuilles libérales avaient reçus de tii
M. de Cavour. L'affaire fut bien vite d€
étouffée. Mais le souvenir de ces infâmes ra
trafics vit encore dans beaucoup de mé-
moires. Le Siècle fut un des co-parta-
geants les plus favorisés. r ,
Libéralité naturelle ! Le Siècle était ^
alors le plus répandu des journaux de la
secte. Sans lui, l'opinion publique aurait " L r
regimbé contre les néfastes idées dont
Napoléon III s'était fait le champion. "\
Quels souvenirs évoque le, Siècle! La
campagne en faveur de la statue de Vol- r
taire déchaîna le mouvement d'impiété qui 1 e '
devait aboutir à la création de l'école sans
Dieu. Les plus grossières impostures sor- .
taient de cette officine et. allaient porter le
trouble dans les âmes faibles et les cœurs }.'
vacillants. Vers la fin de l'Empire, ce mi- i'J
sérable journal accrédita l'histoire d'une ~j
religieuse polonaise persécutée, et cette , l ~
fable, pendant plusieurs semaines, occupa *
l'Europe. Le Siècle était alors dirigé par
un bourgeois bas normand, qui pour se ,
faire élire député par les électeurs de Saint- y
Là, distribuait aux paysans des chapelets, "
et. aux curés, des chemins de croix. Léonor V
Havin faisait partie de l'entourage du 4
prince Napoléon, avec Guéronlt, Edmond
About, Gil ardin, Renan, et le futur séna-
teur Berthelot. Dans ce milieu, la Prusse s
était l'objet d'un véritable culte.
Lorsque s'engagea la lutte entre l'Autri-
che et la Prusse, Léonor Havin se fit re-
présenter dans le camp prussien par un
de ses rédacteurs, G. Vilbort, que M. de
Bismarck décora de l'Aigle Rouge. Aux s
yeux du Siècle, la Prusse avait l'avantage
d'être une puissance protestante. Les sym-
pathies des libéraux de cette école et des
républicains démocrates ont toujours été
pour les luthériens et les calvinistes. Dans |
son Histoire de la Restaura lion, Vaula-
belle nous raconte que ses amis, en 1813,
voulaient conférer la couronne de France
au prince d'Orange.
.j'ai de très sérieux motifs de penser 1
qu'un complot analogue se machine en ce
moment. Seulement, ce n'est plus de la
maison d'Orange qu'il est question aujour- \
d'hui. d
En reprenant le projet de décalhaliciser e
la France, M. Yves Guyot s'est montré f
fidèle aux traditions de sou journal et de i
son parti. c
Le Siècle vivrait encore si son maladroit
directeur n'avait pas commis la faute de
trop démasquer ses batteries. Mais les An-
glais ne voulaient plus entendre parler
d'un journal dont le servilisme les com-
promettait. Ainsi s'explique cette débâcle. ,
Les Anglais possèdent à Paris des jour- <
naux beaucoup plus habiles et qui leur
rendent de sérieux servies. ]
***
Personne n'ignore qu'un mouvement j
sérieux de réaction se produit en Angle- ,
terEe contre les institutions parlementai-
res. Un parti important soutient cette
thèse que la prospérité intérieure et la
1 grandeur extérieure de la Grande-Bretagne
sont incompatibles avec le fonctionnement
du régime représentatif.
Après avoir empoisonné l'Europe; après
1 avoir imposé le régime parlementaire à la
France par l'intermédiaire de Talleyrand,
' qui dicta la Charte de Saint-Ouen au roi
Louis XVIII ; après avoir, dis-je, fait cir-
" culer dans les veines de notre corps social
le virus du « système comilial », voici que
' l'Angleterre songe à nous débarrasser de
I ce fléau. Quelle leçon pour nous I
Mais les tories ne sont pas seuls à vou-
loir simplifier les rouages du gouverne-
. meut britannique ; les libéraux s'en mê-
» lent. Plus de magnachàrta I L'imagina-
ï tion obsédée par des rêves d'Empire, lord
t Rosebery vient de consacrer à Bonaparte
a
un livre qui n'est, presque d'un bout à l'au-
s tre, qu'un panégyrique du « tyran ». Sous
ce titre ; Napoléon, « La dernière phase »
e (4 vol., traduit par A. Filon, chez Hachette),
,. lord Rosebery a écrit des pages qui sont
; vraiment très curieuses. Jusqu'ici, les nia-
is tôt iens anglais avaient plaidé les circons-
tances atténuantes en faveur de Hudson
à Lovc.e, le geôlier de l'Empereur. Cette fois,
a Hudson Lowe, loin d'être excusé, reçoit
ff les étrivières. Les ministres d'alors ne sont
3- pas mieux traités. D'où vient cette indul-
gence? Je crois qu'il ne faut pas seulement
s l'attribuer à la droiture naturelle de lord
Rèsebery, mais à un attrait secret pour
- le régime spécial que représente Napo-
léon )' r .
:
• ? Le marquis de Vogué va être élu membre
Y de l' \cadénne Française, en remplacement
s du duc de Broglie, sans concurrent 1res
'; n d sei-neur, lé président de la Société
H) f^Âgricuftem'S de France, président du
si cercle Volnev, président de la Société des
a" glaces de Saint-Gobain, ancien ambassa-
ifl deur de France à Constantinople et à
vienne, le marquis de Vogué réalise au
rc plus haut degré le type du gentilhomme
français. Sa fortune est princière. Mais, à
de ces titres, le futur académicien a su en
0 „ ajouter d'autres.
n- 11 a publié de très savantes recherches
a- sur la Palestine et SUT la Syrie; il a édité
d- les Lettres du duc de Bourgogne et les
jel Mémoires du maréchalde VÏIlars. M. de
c " Vog'iié a été l'objet d'une démarche des
l'U plus flatteuses: MM. Gaston Paris, de
l0_ Hcredia et sept à huit autres académiciens
je- allèrent spontanément lui offrir, le mois
dernier, une candidature. Le duc Pasquicr
***
Toujours l'exode des capitaux. C'est la
grande question du jour. En Suisse, la
Banque officielle du canton de Vaud vient
de faire construire un nouvel immeuble
pour y loger les coffres-forts que remplis-
sent les valeurs françaises. Les conséquen-
ces que doit entraîner cette émigration de
titres est facile à deviner. De savants tra-
vaux ont établi que lorsque le portefeuille
des banques est très élevé, tandis que le
chiffre de leur encaisse s'abaisse on peut
tenir assuré qu'on est à la veille d'une crise.
Or,le portefeuille commerciaLdela Banque,
après s'être élevé à la fin de 1899 à un mil-
liard 5') millions, est tombé, aujourd'hui,
au-dessous de 603 millions, pendant que
l'encaisse s'est accrue de 'i00 millions.
Nous nous trouvons donc en présence
d'une grave question économique. Les ca-
pitaux, au lieu de se porter vers les affai-
res industrielles, se dirigent vers la fron-
tière, chassés de France par la politique
de M. Waldeck-Rousseau et de M. Mille-
rand.
Voilà donc le comte de Caraman élu.
C'est la deuxième fois que M. de. Caraman
se mettait sur les rangs. Le Bascou qu'il a
battu ne se montre point fier. Ce matin,
dans le Rappel, notre dreyfusard ne souffle
mot. Le nouveau député de Rambouillet
est, me dit-on, le petit neveu de Philippe
de Garaman, qui épousa Mme Tallien. La
famille de Garaman est une famille mili-
taire.
Un Caraman, sou>s Louis XIV, s'immor-
talisa par la retraite de Wange et sauva
l'armée française d'un désastre. Un autre,
lieutenant-général, se.distingua à la ba-
taille de Fontenoy et prit une part écla-
tante à la guerre de Sept-Ans. Lors de
l'expédition d'Alger, l'artillerie était com-
mandée par le général de Caraman. Cet
officier a publié des Réflexions encore très
lues sur l'Emploi de la Cavalerie dans
les Batailles. Enfin on mentionne un Ga-
raman littérateur et philosophe, auquel on
doit une histoire de la philosophie pen-
dant le Moyeu Age.
MÉKALQTJE.
PAR FIL SP&Mi
y ru
Paris, 16 avril.
Le Gaulois annonce que le ministre de
la guerre a déplacé le capitaine de Gigore,
du -o- d'artillerie, a Chàlons-sur-Marne,
et l'a envoyé h Castres « parce que cet of-
ficier faisait partie d'une association de
bienfaisance, la Société de Saint-Vincent-
de-Paul ».
» Le ministre a récemment reçu des instruc-
tions de son souverain lui ordonnant de faira
un rapport complet sur la situation en y ajou-
tant son opinion personnelle. Ce rapport sera
adressé directement à l'empereur. »
_ ",. Paris, 16 avril.
On mande de Pékin au New-York-hérald,
à la date de lundi :
« Les bruits de guerre qui ont circulé pen-
dant ces derniers jours se ramènent à quel-
ques faits positifs ; tous d'ailleurs concordent
à démontrer que les Allemands cherchent l'oc-
casion de se bal tre 500 hommes de cavalerie,
avec un interminable convoi, sont partis c«
matin pour la passe de Nankéou. Là ils atten-
dront pour se mesurer avec elles les fameuses
hordes mongoles commandées par le général
Toung-Fuh-Siang. La brigade allemande de
Paoting-Fou. forte de 4,000 hommes, quittera
cette place demain matin pour se porter vers
l'Ouest. Le but de cette expédition n'est pas
connu, mais elle a probablement pour objet de
s'assurer la possession des autres passés qui
conduisent dans la province du Chan-Si et si
possible aussi de livrer bataille aux Chinois. »
Berlin, 16 avril.
Le Lolialanzeider reçoit la dépêche suivante
de Pékin :
« On a arrêté un jeune Chinois, nommé IIo-
Ouan, comme étant coupable de l'assassinat
du capitaine Bartsch. Il avoue ce forfait jus-
tifié, dit-il, par les mauvais traitements du ca-
pitaine Bartsch. Il se vante même de ce qu'il a
fait.
» Un autre Chinois qui. ainsi que lui, avait
été en possession d'un cheval appartenant à
M. Bartsch, a été arrêté.
» On a arrêté égalemant deux autres Chinois
qui ont dn prendre une part quelconque à ce
crime. »
ÂPRES LES FÊTES
Toulon. 16 avril.
L'escadre de la Méditerranée appareillera
ce soir. Resteront sur rade : la Foudre, l'Es-
pingole, le Dunois et les torpilleurs. La
deuxième division et l'escadre légère auront ia
liberté de manœuvres et procéderont à des
exercices réglés par le contre-amiral Gaillard.
Le lendemain, les mêmes forces exécuteront
une attaque des batteries de la cote. L'escadre
complète rentrera ensuite à Toulon.
Le maire et ses deux adjoints se sont ren-
dus auprès du vice-consul d'Italie, hier soir.
Au cours do cette entrevue, le vice-consul a dit
avoir reçu une lettre du duc de Gênes, dans
laquelle celui-ci a déclaré avoir été particulière-
ment enchanté de la réception de ia ville de
Toulon, ,si enthousiaste, et dont il garde un
souvenir inoubliable.
Le sous-marin Ooubet a exécuté des . expé-
riences de marche en présence de MM. Camille
Pellelan, député; Bisseuil, sénateur; 'lissier,
maître de conférences à l'Académie; de Lin-
savigny. capitaine de Frégate : Depraneuf, an-
cien sous-préfet de Toulon, etc. Les résultats
ont été très satisfaisants.
Le cuirassé espagnol Pelayo a quitté la rade
ce matin, après avoir salue la terré de vingt-un
coups do canon.
Le Gustave-Zédé va, dit-on. so rendre en
Corse. On estime la durée de la traversée du
sous-marin à vingt heures. L'expérience sera
des plus importantes, car elle comportera des
essais d'habitabilité et de navigabilité non en-
core entrepris jusqu'ici. En outre, ia navigabi-
lité de nuit sera longue. Le Zédé sera convoyé
par un croiseur et un torpilleur.
us DE m
Marseille. 16 avril.
Le dernier courrier arrivé de Madagascar
rapporte un incident qui a causé une certaine
émotion dans le cercie de Tuléar :
Deux légionnaires étaient chargés d'assurer
le service douanier sur la côte ouest du petit
village de Marom-Bé. Au cours d'un repas un
peu copieux, auquel était invité M. Bouesnel,
l'unique colon de Marom-Bé, une querelle s'é-
leva et une véritable bataille s'ensuivit, au
cours de laquelle Rouesnel fut tué.
Alfolés, les deux légionnaires coururent à
une embarcation qui se trouvait devant le vil-
lage, et prirent le large, sans provisions et
sans matelots.
L'on suppose qu'ils ont tenté de gagner la
côte de Lourenço -Marquez, mais il est certain
que les orages, très fréquents dans cette ré-
pion, et leur manque do vivres les vouent à la
mort.
Des goélettes ont été lancées à la poursuite
des deux légionnaires, mais elles n'ont pu re-
trouver les deux fugitifs.
LA SITUATION EN CHINE
Londres, 16 avril.
Une dépêche de Berlin au Times résume
comme suit l'état des négociations en Chine :
« Les puissances ne sont encore arrivées à
aucun accord sur les indemnités à réclamer à
la Chino. Plusieurs gouvernements ont fait
connaître leurs prétentions a leur» alliés. Con-
trairement aux dires des journaux américains,
on déclare, de source autorisée, que l'Allema-
gne demande moins que la Russie ou la
France. L'Angleterre demande encore moins
qu'aucune de ces trois puissances; néanmoins,
on n'est pas encore arrivé à s entendre, même
sur le» gages à demander à la Chine pour le
paiement régulier de l'indemnité. »
D'autre part, le correspondant de YEOÛ*
change-Telegraph à Paris a eu avec l'ambas-
sadeur de Chine à Paris une entrevue au cours
de laquelle celui-ci lui a fait les déclarations
suivantes :
« L'indemnité de guerre montera probable-
ment à 300 millions de taêls. Les Chinois pen-
sent pouvoir les paver sans peine si le gouver-
nement accepte les propositions de sir Robert
tlarl avec le seul revenu îles douanes. J. em-
pereur ne retournera pas a PÔUin avant I éva-
cua» on de la ville par les troupes alliées. La
Russie ui a récemment offert une escorte, pour
| ry accom-batener, mais il a roTusé cette oflre
comme humiliante. . .
» Rallaire de la Munde.hourie ne peut pas
être réglée avant que là paix soit conclue. La
Chine ne rejette les demandes do ia Russie
que par suite des encouragements et des pro-
messes de soutien des autres puissances. Li-
llung-Chang ne se souciera pas d'aider les
puissances à s'entendre, tout au contraire ; ii
ne cherche qu'à brouiller les caries. 11 n'y a
que deux nations qui soient arrivées à une
entente : ce sont la Russie et le Japon. Les
autres jouent le jeu de ces deux là.
» Les Japonais ont conçu les projets les plus
ambitieux et so vantent d'etro les Anglais de
l'Extrême-Orient.
» La crise acluollo no changera rien à l'or-
ganisation militaire de la chino. F.UO gardera
une armée active composée d'engagés volon-
taires et uno milice provinciale. A l'avenir,
l'armée chinoise aura toujours une artillerie du
dernier modèle. Les étrangers no se priveront.
jamais de cette, source de l.-.-ille et d ailleurs
elle possède des maintenant ses propres a'so-
nadx.
Le Pape et la Loi sur les Associations
Rome, .1(3 avril.
Après avoir fait allusion à. la guerre en-
gagée contre la religion clans diverses ré-
gions, le Pape a dit, dans son allocution
d'hier :
Pour la même cause, dans le même but, dans
un Etat voisin qui n'est, pas digne de ce
malheur, vient d'être portée la guerre contra
les ordres religieux afin de les détruire au fur
et à mesure.
Ni le droit commun, ni l'équité, ni la gloire
de leurs mérites n'ont pu empêcher la destruc-
tion. On a voulu aussi que les ordres religieux
ne donnassent plus, dans l'avenir l'enseigne-
ment à la jeunesse, tandis que leurs écoles ont
élevé jadis beaucoup d'hommes illustres.
Et pendant qu'on laisse à chacun une large
liberté pour vivre à son aise, au contraire, la
liberté est enlevée ou diminuée à ceux-ci, sans
rien violer, veulent vivre suivant des règles
diverses.
ANGLAIS ET BOcRS
Paris, 16 avril.
L'Agence Nationale publie la dépêche sui-
vante :
Londres, 15 avril.
« La nouvelle, d'après laquelle le général
Prench aurait été fait prisonnier avec 500 de
ses hommes, par les Boers, est démentie offi-
ciellement. »
Londres, 16 avril.
Le gouvernement fait démentir formellement
la nouvelle de la capture du général Frencb
par les Boers. Ce n'est pas par une dépêche
privée, comme on l'avait dit tout d'abord, mais
par une simple lettre du Natal, adressée à un
habitant d'iîxeter, que la nouvelle est parvenue
eu Angleterre. Cette lettre ne pouvait donc
faire allusion qu'au bruit du même genre qui
courut il y a trois semaines et lut alors dé-
menti par le W'ar-Office.
Gapetown, 16 avril.
On commence à craindre un coup de main
contre Johannesburg par les forces réunies de
Botha et de de Wet. L'infanterie montée de
Johannesburg s'est trouvée aux prises hier avec
les Boers à Edenkop, aux environs d'Heidel-
berg. Bien que les Boers aient été repoussés,
cinq Anglais ont ete blessés et quatre faits
prisonniers.
Prôtoria, 14 avril.
Kruitzinger continue à rester dans la colo-
nie du Gap. bien ou'il ne puisse espérer y re-
cevoir des renforts db do Wet ou de Fourie. 11
â déclaré, d'ailleurs, qu'il n'avait pas l'intention
de i ouihallre, mais seulement de troubler le
i;avs Les urineipales forces des Boor.H se trou-
^ maintenant entre Bot !,«.. /-.tj ;«•;.« o fan»
li> Trnnsvanl. mais on croît a no lor-squ "Y,"
l'iimiemi roinon-
de (Ombattro, mais soulemout de troubler le
navs Les urineipales forces des nacra se tçou-
lvSnî-..Vafnt P e nanl entre BeUi.l et iJrn.eto dan«
le Transvaal. mais on croît quo ' n r ;;;". 1
<
n ', u ," Il%«
Barkly-West. lb avril,
ony de AVet. membre do la Chambra dos
is du Cap, vient d'être condamné par ta
hargèe des cas do trahison, a tiois aui
1
i i« avril.
M) Burshers,
1 a et<
nneur
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léopolu n et M, WaldecMoiisra
Paris, 16 avril.
Les journaux publient une dépêche de Nice
annonçant que le roi des Belges doit faire au-
jourd'hui une visite à M. Waldcek-Bousseau,
a. Antibes. Le roi quittera Nice jeudi soir, ren-
trant a Paris. M. Waldeck-ïtousseau doit éga-
lement partir jeudi pour l'Italie.
Nice, 16 avril.
Le roi des Belges ayant, ces jours-ci, exprimé
le désir de voir M. Waldeck- Rousseau pour le
remercier, disent les officieux, des attentions
dont il est l'objet en France, M. Waldcek-
Rousseau répondit tiu'il irait lui-même à Nice
voir le roi. Celui-ci, sachant que le président
du conseil était souffrant, insista pour faire la
visite lui-même.
Le roi Léopold est arrivé ce matin à 9 heu-
res, à Antibes, accompagné du baron Snoy, of-
ficier d'ordonnance, etde M.Paoli, commissaire
de police, attaché à sa personne. M. Chancel,
maire d'Antibes. l'a reçu à la gare.
Le roi s'est rendu à l'hôtel du Cap où il a
rendu visite au président du conseil. L'entre-
vue a duré demi-heure. A 11 heures, le roi est
reparti d'Antibes pour Nice
Dans le m^me train avait pris place M. Wal- '
ieck-Rousseau. qui s'est lait conduire à l'hôtel
du roi des Belges pour rendre la visite qu'il
avait reçue à Antibes.
Paris, 16 avril.
On n'a pas oublié ic bruit qui courut, il y a '
quelque temps, avec une certaine persistance,
!|ue le roi Léopold avait reçu du Souverain-
Pontife la mission de l'aire savoir à M. Loubet
ie mécontentement qu'il éprouvait du vote de
Sa loi sur les associations.
Le roi, disait-on. devait aller à Rome, puis il
devait rencontrer M. Loubet à Nice. 11 ne pa-
rait pas être allé à liome, il n'est arrivé à Nice
qu'après le départ du président. Le fait n'un-
Dlique pourtant pas que le roi n'ait pas reçu la
mission en question ; il se peut, on effet, qu'il
l'ait reçue indirectement et que pour éviter
d'éveiller les susceptibilités de la majorité et
du ministère, le Souverain-Pontife, et lui aient
."ru préférable de l'entourer de discrétions.
Quoi qu'il en soit, une dép'che de Bruxelles
nous apprend que le correspondant niçois d'un
journal du soir affirme, que la question a été
Koulevée au cours de l'entrevue du roi avec le
président du conseil.
Le premier ministre français a tenu à con-
connaitre les impressions détaillées du royal
touriste, dit le correspondant en question, et
celui-ci, satisfaisant sa curiosité, lui a donné
des détails complets sur sa récente excursion
dans la péninsule ; U n'a pas été dit un mot
touchant la politique, incidemment, le roi Léo-
pold s'est simplement l'ait l'écho d'un .bruit
très répandu à Rome, d'après lequel Léon Xlll
s'est montré très mécontent du vote de la loi
sur les congrégations.
Incidemment, et par ouï dire, ajoute en in-
sistant le correspondant du journal belge, car
on sait que si le roi des Belges a été, ces temps
derniers, en relations directe (sic) avec le Va-
tican, c'est à propos du Congo et en tant que
souverain de l'Etat indépendant du Congo. -gj|
Que ce soit en tant que roi des Belges ou en
tant que souverain du Congo, cette dernière
phrase implique que le roi Léopold a été, ces
temps derniers, en relations directes avec le
Vatican, et, dansées conditions, «incidemment
et par ouï dire », prennent le caractère de sim-
ples précautions oratoires.
Le fait que le Souverain Pontife se serait
adressé, non au roi des Belges, mais au sou-
verain du Congo, couvre le roi Léopold à
i'égard do son ministère et de son Parlement,
et il peut avoir d'autre part, en ce qui concerne
le sort des missions, une signitication très
nette.
vriers congédiés. Il n'y a pas d'ouvriers con-
gédiés, mais des ouvriers qui ont quitte la
mine ou l'atelier de leur propre initiave.
Ausis la Petit» République, forte de cotte
faiblesse, parle-t-cllo sur un ton d'autorité. La
constance des grévistes de Montceau, dit-elle,
doit leur valoir les faveurs de la destinée. 11
faut que la grève se termine à leur avantage.
Pour peu nue la grève dure encore, M. Gé-
rault-Richard exigera qu'on pensionne les gré-
vistes.
New-York, 16 avril.
Les ouvriers, au nombre de 400 employés
par l'Américain Street Steel Company, qui lait
actuellement partie de la Steel Corporation se
sont mis en grève à Mackecsport, dans la Pen-
sylvanie. parce que cette Compagnie n'a pas
observé les conventions du Trade-Unionisme.
C'est le premier conllit qui s'élève entre les
Trades-Unionistes et le Trust de la Compa-
gnie. M. Shaffer, président de l'Union des tra-
vailleurs du fer, do l'acier et del'étain. menace
de provoquer la grève générale dos ouvriers de
toutes les Compagnies faisant partie du Trust,
si leurs camarades n'obtiennent pas satisfac-
tion.
lorsqu'elle fut accostée par un individu parais-
sant avoir une trentaine d'années, qui lui offrit
un sou et chercha à .l'entraîner dans la forêt
voisine.
'Comme elle tentait de se sauver, il la saisit
par un iras, mais les cris de l'enfant lui firent
lâcher prise et il se sauva dans la bois, où il
disparut.
! A TRAVERS LES JOURNAUX
PETITES
Un Scandale flans l'Année américaine,
New-York, 16 avril.
Un scandale a éclaté dans les services d'in-
tendance de l'armée américaine, à Manille. Le
capitaine Barrons, sept sergents de l'inten-
dance, plusieurs employés de ce service, un
gros fonctionnaire et un certain nombre d'au-
tres civiils propriétaires de boulangeries, d'hô-
tels et de magasins ont été arrêtés 4 la suite
do la découverte d'un trafic frauduleux de wa-
gons entiers des subsistances appartenant à
PEtat.
Le tarif exhorhitant qui frappe les produits
alimentaires rendaient la vente illicite des pro-
visions dei'intendauee extrêmement fructueuse.
Ce trafic remonterait jusqu'au mois de juin de
l'an dernier et explique maintenant les 'dépen-
ses excessives auxquelles se livraient des com-
missaires d'intendance s et certains fournis-
seurs. L'enquête poursuivis pourrait entraîner
des arrestations sensationnelles.
Les Anarchistes en Allemagne
Berlin, 16 avril.
On apprend maintenant que les anarchistes
d Allemagne ont réussi à déjouer la surveil-
lance dont Us étaient l'objet et à tenir, à l'insu
de la police, dans une ville de l'Allemagne du
Sud, la conférence qu'ils avaient projetée.
Treize groupes étaient représentés par" dix-
neuf délégués.
Le principal point do l'ordre du jour élait la
constitution de la fédération allemande des
ouvriers révolutionnaires et l'implantation de
cette fédération dans les différents centres,
VOYAGES PRil
La Hâve, 16 avril.
Sur l'ordre de Ja reine-mère, le lieutenant-
général comte Dumonceau vient de faire une
excursion en Allemagne pour étudier surplace
un plan do voyage de la reine YViihelmine et
du prince consort dans ce pays. La reine et son
mari partiront probablement le 22 avril et fe-
ront un long séjour à l'étranger.
Berlin, 16 avril.
L'empereur Guillaume se rendra cette an-
née encore en Norwfege. Ce voyage fera suite
à sa visite à Kiel. Il est probable que le yacht
Rotienzollern sera accompagné d'un croiseur
rapide et de plusieurs torpilleurs pour le ser-
vice des dépêches.
Les Grèves
Naples, 16 avri
Les équipages du vapeur Prineipe-Oddone
et des autres vapeurs de cette Compagnie se
sont mis en grève. L'équipage du vapeur Ca-
rioddi se mettra en grève aussitôt arrivé à
Palerme.
Marseille, 16 avril.
Le préfet a écrit, hier soir, au général
Métzinger, commandant le 15 e corps d'armée, |
pour l'inlormer que la situation était redevenue 1
normale. Le retrait des troupes appelées à
Marseille pour le maintien do l'ordre pendant !
les grèves peut être opéré. Le 17 e dragons va
donc pouvoir rejoindre sa garnison.
Monteeau-les-Mines, 16 avril.
Les ingénieurs font remarquer que le petit
nombre des ouvriers qui ont repris le service,
hier, est du à l'épidémie de grippe qui sévit
depuis quelques jours. Ils attribuent à celte
maladie l'abstention des grévistes qui, croient-
ils, auraient été désireux d'abandonner la
grève.
Les grévistes s'exaltent chaque jour davan-
tage des difficultés qu'ils rencontrent. Ils
comptent que le gouvernement fera une der-
nière pression sur la Compagnie pour éviter
l'expérience du référendum des mineurs de
France sur la grève générale.
One dépêche particulière, en effet, relatant
l'entrevue de M. Leygues avec la délégation,
annonce bien que le ministre s'y emploiera.
Ce sera sans résultat, croit-on, car on dit que
la compagnie n'acceptera ni la réintégration,
ni le roulement déjà proposé après la réunion
des mineurs à Saint-Etienne et jugé irréalisa-
ble par la direction.
Les grévistes, de leur côté, veulent livrer la
grande bataille pour la grève générale, et
entendent contrecarrer, dans sa région même,
l'influence de M. lîasly. qu'ils .rendent à juste
titre responsable, des décisions du congrès de
Lens. Ils ont l'intention d'envoyer de suite,
dans le Pas-de-Calais, des délégués qui pré-
senteront aux camarades du Nord les argu-
ments du syndicat Rouge.
Les rentrées aux puits se sont effectuées
sans incidents, et avec une légère augmenta-
tion do travailleurs. Au tissage.' 40 femmes se
Sont jointes à celles qui ont travaillé hier ; il y
a donc actuellement 100 ouvrières réembau-
chées.
La sortie des puits no s'est pas effectuée,
hier,dans le calme des jours précédents. Quand
Je groupe des .faunes, sortant des eompres-
urs, arriva au pont des Alouettes, encadré
par les gendarmes, de stridents coups de sil-
jlets se firent entendre et les railleries se don-
nèrent libre cours. Près du cimetière, de nou-
veaux cris hostiles ont été proférés par les gré-
vistes.
Paris, 1") avril.
Il y a sept ans, M. Leygues. ministre de
l'intérieur, eut & faire respecter l'ordre et la
liberté du travail, à Carmaux, contre le maire
Cuivignae, soutenu par MM. Jaurès. Basly,
Lamendin. etc.
Interpelle par M. Jaurès, il tint crânement
tete a 1 orage, empêcha M. Calvignac d'organi-
ser les patrouilles pour surveiller les Jaunes de
l'époque, tint la balance rigoureusement égale
entre patrons et ouvriers et, finalement, révo-
qua purement et simplement le maire Calvi-
gnac, qui s'obstinait à jouer au dictateur.
Hier. M. Leygues, faisant fonctions de mi-
nistre de l'intérieur, recevait M. Calvignac qui
venait lui formuler les impérieuses injonctions
du congrès de Lens et qui les appuyait d'une
menace de grève générale. Et l'homme oui ja-
dis révoquait M. Calvignac consentait à discu-
ter humbloihcnf avec lui les conditions du
congrès.
riraïï» ' J 'ar Lofort.
cm ne nous dit pas dans quelie tenue le pré-
sident des juifs sera représenté.
M'-tira-l-il sur sa tête la coquette casquette j
de capitaine de lrégate qu'il arbora en posant ;
10 pied sur le Guslave-Zedé. ou se décidera-t- |
11 pour le huit-reflets d'Auteuil, soigneusement
retapé pour la circonstance?
Avec sa casquette Loubet avait l'air d'un \
marchand de marrons, mais avec son haut-do- !
forme bossue il ressemblera à un marchand
d'habits.
Et un plumeau à la main, I» président re-
présenterait assez bien le personnage officiel
qu'il remplit : te domestique du ministère de
trahison républicaine.
L'œuvre du F . . André
De M.Gaston Pollonais dans le Gaulais:
L'in afigable général André a apposé sa si-
gnature sous un décret, transportant par muta-
tion d'office M. le capitaine Sonnet, do Vitré à
Tout.
Les francs-maçons lui reprochaient d'être
catholique, d'aller à la messe.
Une enquête fut décidée ; au lieu d'en char-
ger lo chef do corps, comme cela est prescrit
et prévu par les règlements. M. le général An-
dré ne craignit pas de s'adresser directement
au commissa.ro de.police de Vitré, et do sou-
mrltre ainsi un lovai et brillant officier à tous
les rafiinoments do la -mouchard ise civile. Le
commissaire de police en question constata na-
turellement dans son rapport que M. le capi-
taine Sonnet était un catholique .fervent, qu il
allait à la messe les diaianches et jours de
' XmmmX ces forfaits exécrables, le général .
4ndrô n'hésita pas. il sévit conlre le capitaine
Sonnet, coupable do catholicisme habituel. La
mesure inique prise par le général André prit
cette fois un caractère plus odieux encore de
ce fait qu'il savail lo capitaine sonnet fiancé à
une charmante jeune fille do Vitré, apparte-
nant à l'une des iplus estimables familles de
cette ville; mais le général André a prouvé
lor.s des incidents de Mclun qu'au besoin il
n'hésitait pas à faire pleurer les femmes quand
il avait à exécuter les ordres impérieux du
Grand-Orient.
Ainsi la question se trouve à la fois posée et
résolue, tin officier catholique a-t-il le droit
d'aller ostensiblement à la messe ? « Non ! n
répondent eu chœur le général André et sa
clientèle.
J'imagine quo M. Loubet, dès son retour à
l'EIvsèe"'. mandera près de lui son ministre de
la guoiro et lui dira d'un ton à la fois énergi-
que et paternel : « Gênerai, je vous condamne
a me copier dix rois le discours sur la tolérance
que j'ai prononcé devant vous à Nice en ré-
ponse à l'allocution do Mgr Chapon. »
Si M. Loubet n'inllige pas ce pansum à son
ministre infidèle, nous aurons le droit de ne
pas croire à ses belles phrases.
RENSEIGNEMENTS 4(1ICMES
Doubs. — Lu végétation est restée sation-
nairo: une épaisse couche de neige a d'ailleurs
protégé presque partout les cultures contre la
gelée.
Loire-Tniërieure. — Les froments restent
I assez satisfaisants, malgré le retard qui se ma-
: ni reste en général sur leur végétation et, qui
i peut exercer une action défavorable sur leur
i rendement. Les avoines et orges d'hiver ont.
! souifert davantage des gelées ; on peut, des
maintenant, prévoir une diminution dans leur
production.
Meurthe-et-Moselle. — Les céréales n'ont
pas souffert des froids rigoureux.
Rhône. — La mauvaise, saison no parait pas
avoir eu d'effet sensible sur la végétation
wm mmm n mm DE TOULOIJSI
Les candidats au prochain concours de l'En-
registrement sont informés que des « confé-
rences de révision » seront organisées, à par-
tir du 3 .1 avril, à l'Ecole pratique de Droit de
Toulouse, dont la préparation spéciale a obtenu
jusqu'ici le plus vif succès.
Les demandes d'inscription doivent être
adressées au secrétaire de l'Ecole, 6, rue des
Lois, et les demandes de renseignements. 4
'administrateur, G, place du Peyrou.
BULLETIN FINANCIER
Paris, 16 avril.
L'aspect, du marché est excellent en général,
conforme du reste à la bonne impression lais-
sée par la liquidation d'hier. Los' affaires sont
encore peu actives, car toute l'attention se con-
centre sur le Rio et le Métropolitain. On conti-
nue à accueillir favorablement los nouvelles da
l'échec do la grève générale du congrès da
-Lens. Sans doute, le principe de la grève a
été adopté, mais les délégués de Montceau
n'ont rien pu obtenir de précis au point de vue
du moment où elle pourrait être déclarée. Il
faudrait, du reste, pour cela, la majorité des
mineurs de France.
Nos rentes sont lourdes, mal impressionnées
par lo tableau du rendement des impôts pen-
dant le mois de mars 19 il. Le 3 0|0 reste à
101 12 L'italien est rerme à 96 50. L'Exté-
rieure est en bonnes tendances à 73 90. Le Mé-
tropolitain a poursuivi son mouvement à 634
pour revenir ensuite à 613. L'Omnibus est à
1140. peu traitée. Le Malfidano perd 20 aujour-
d'hui à 630 ; ce n'est pas encore assez. Le Rio
finit à 1539 après 1540 ; les hauts cours du dé-
but ont amené quelques réalisations. La Thar-
sis n'est pas brillante à 308.
Nos grands chemins sont inchangés, mais
en meilleure allure. Le Suez parait vouloir sa
mettre en mouvement à 3715, servi, du reste,
par de très bonnes recottes. F.n banque, l'ac-
tion des brevets Porchère se traite à 105, Bon-
nes demandes sur l'action Lumière à 810.
A Bruxelles, marché toujours calme ; ta
compartiment métallurgique fait preuve -da
bonne tenue. Cockerill. 3125 ; aciéries d'Anvers,
107 59.
DE L.vvrGEKiE,
S2, place Vendôme. Pari3,
BULLETIN iSTÉOEOLOOIOOE
Du 16 avril.
Une dépression s'est formée sur le golfe da
Gênes; le baromètre a baissé de l"» 1 à Nice et
3 à Alger; une autre dépression s'étend sur la
Danemark : Copenhague. 753. Une aire, de for-
tes pressions s'avance sur le Sud-Ouest de la
France: Biarritz. 761. On a recueilli 3"mau Puv-
de-Dôme et 5 au Pic-du-Midi.
Stations.
Toulouse.
Puy de-D.
Pio-du-M.
Perpig ...
Bordeaux
OS OC1NTA.1. DE BLK
ivril 1901, sur nos
A la date du 3 avril 1901, sur
marchés de l'intérieur :
Cours actuel
Paris ,. *8 60
Lvon 1« 50
Rouen 18 60
Toulouse.:... 18 60
Nancy 18 10
Dijon 18 35
Chartres 18 85
Bergues. 17 95
Nantes 18 70
Guingamp. ... 19 »»
Soissons 18 35
Grny 17 75
Sur les marchés extérieurs :
Londres 16 60
Ne w-York. ... 15 30
Chicago 1S 70
Brislau »» »»
principaux
Cours
SB 60 - 18 50
18 50 18 53
18 60 18 75
18 G0 18 60
18 10 18 10
18 35 18 35
18 85 1S 45
17 95 18 05
18 70 18 60
19 »» 19 »»
18 35 18 30
1775 17 75
jrieurs :
16 60 1G 55
15 30 15 50
13 70 14 35
»*> »»
Bar. Th. Etat du Ciel Min
63 0 13.4 O. m. couv. 8
63.0 -3.5 O.N.O.a. Le. 3
63.2 40 0. f. tr. n. —9
60.1 isïi N. 0. f. b. 11
63.3 12.8 0. f. couv. 9
Max
18
23
17
e
4t8C!acie-S-L0i!S8!
Du 17
ôpsciacïes-toacufts m ï
Du 17 avril
Capitole. — A 8 heures, Sigurd
D' acte et duo du 8« actel, Fai
jardin), Samson et Dalila 13» a
(ballet, 3» acte).
mloïïse
nrd (ouverture,
Faust (acte du
(2= acte;, Sylvia
M. Mcignan, sous-prél'ot de liibèrac, est
nommé sous-préfet de Iiedon.
M. Bonnafous, conseiller de préfecture de
la Cnle-d'Or, est nommé sous-prél'ot de Ri-
bérac.
M. Damoron, conseiller de préfecture .de
l'Indre, est nommé conseiller de préfecture de
la Cùto-d'Or.
M. Garnier, conseiller do préfecture des Lan-
des, est nommé conseiller de préfecture de
l'Indre.
M. Seurin, licencié en droit, est nommé con-
seiller de prélecture des Landes.
M. Renoux, sous-préfet d'i irléansvillc, est
'f"»"m sous -jirelet de Sidi Hol-Abbès. on rem-
OSt

AU
TOULOUSE
exclusivement composée d'J3L.T£Ek,±3r&sa
ijjgn au-dessous du cours, que nous venons de
traiter en fabrique, parmi lesquelles nous signa-
lons particulièrement :
p Un lot de FAIIXCS COULEUR
p01 ,r doublures, coupes de S à 10 mè- il &r
:j,es , belle qualité, le mètre g H-s$
2° Une grosse affaire de BROCARB
rjo/rs, sur fond satin Duchesse, divisée en trois
ots comme il suit :
.,. Série 2""> Série 3»« Série
3" ,e Série
TIIUIS.S .
Ces qualités valent au cours 4 fr. "75
§ fr. 5© 'e mètre.
40 Un solde de POMGÉES THU1LS
,ot/pes au-dessous de 10 mètres, J f £1
qualités qui valent 4 fr. 5© /e mètre |
40 Un /ot de SOIERIES fantaisie, bell
palite pour Jupons et Corsages, que Jf ttf
joi/s a//o»s vendre, le mètre g $J|
Une affaire très remarquable de FOU
CJAKIÏ S, Pongées et Thuils, en it toi
Jeux qualités, 2 fr. 45 et.. . J jj\
Ces Tissus valent h double de ces prix.
belle
Le Populo Ronumo oensacreun long article
IU budget naval italien.
U annonce que l'une des premières disons •
«ons à la Chambre sera consacrée à une de-
mande de crédit de tr nte-deux millions desti-
nés à la marine et, répartis sur quatre années,
»e qui portera à 143.350.000 fr. le total des crô-
jfts affectés à la marine pour la période de
quatre ans à venir ; cependant lr.lJS5Cl.oaO fr.
seraient nécessaires pour l'exécution intégrale
ou programme qu'on s'est tracé. On arrivera à
faire quelques économies en réduisant le nom-
bre des ouvriers des chantiers de 17.000 à 12.0.10.
Le gouvernement doit encore en tout ou en
partie le prix de vingt-trois navires achevés ou
an cours de construction dans les chantiers
privés.
Lo montant s'en élève à 78.250,000 francs
auxquels il faut ajouter CO.OOOjOO pour ceux
que construit, le gouvernement dans ses pro-
pres chantiers ot le prix do deux croiseurs
dont ia construction n'est pas encore commen-
îée.
L'Ualia Militaire et Marina annonce quo
,e lancement, de la lleirina-Marghérita , au
'ieu d'avoir lieu au retour de la Hotte envoyée
i Toulon comme cela avait été annoncé, est
renvovè à la seconde moitié de mai.
La Dépopulation en Angleterre
Le Daily Mail publie un article résumant
'es calculs publiés dernièrement dans diverses
• revues. Ceux-ci démontrent que la population
de l'Angleterre a complètement cessé de s'ac-
fcrq tre dans des proportions constatées pen-
dant le siècle passé.
Le chiffre des naissances publié chaque se-
maine, démontre que la proportion des nais-
sances, par mille habitants, diminue avec une
régularité frappante.
Cette diminution est actuellement plus pro-
noncée et aussi plus considérable qu'en France.
Si ce mouvement continue, et il n'y a pas la
moindre raison pour qu'il cesse, l'Angleterre
va se trouver absolument dans la mémo posi-
tion que la France en ce qui concerne sa popu-
lation.
Sur le même sujet, VInveslors review publie
nn article, examinant la question au point de
uio financier; Cet organe démontre que les
Impôts s'accroissent chaque année et quo
la tolalité du commerce diminue ainsi que
la population. U y a plus à payer avec moins
de richesse et moins de personnes pour payer.
I tus, sur la proposition de M. le maire,
U invite la compagnie à remplir les forma-
lités nécessaires relatives à l'embranche-
ment, de la Casearic.
Le conseil ajourne encore sa décision au
sujet dune demande de bail du marché
couvert faite par la môme Compagnie.
Cependant, il lui concède 251 mètres de
terrain communal, contre une redevance
annuelle de 10 francs avec stipupulatlon
que les constructions qui seront faites sur-
cet emplacement feront retour à la ville à
.la tin de la concession.
Une somme de 250 francs est votée pour
la construction d'un mur de soutènement
sur le chemin vicinal ordinaire n- 16.
Sur la proposition de M. le maire, le
conseil consent la résiliation de son traité
avec la Compagnie qui avait affermé la
publicité des becs de gaz. Cette Compagnie
a perdu tout son capital à l'Exposition.
Approbation est donnée à un acte de
vente d'un terrain consenti par le sieur
Rédige moyennant 75 francs.
Des remerciements sont adressés à Mme
veuve Mahoux qui offre à la commune la
collection des modèles laissés par son
mari.
Le conseil approuve les conclusions de
deux rapports de MM. les ingénieurs, rela-
tifs à La conduite des eaux du Levézou et
concernant l'un l'achat de deux compteurs
à 240 francs l'un, plus 200 francs pour le
port et le montage, qui seraient destinés à
se rendre compte des quantités d'eau qui
arrivent à La Boissonnade et en ville, et
le second l'état actuel des travaux et de
la canalisation, état qui comporte l'appli-
cation de l'article du cahier des charges
stipulant, au profit de la ville, une indem-
nité de 50 frases par jour, à partir du
SO mars dernier.
En fin de séance, M. le maire donne lec-
ture du résultat officiel du dénombrement
de la population en 1101, que nous avions
déjà fait connaître.
Après une proposition de M. Cayla ten-
dant à l'établissement d'un barsin à la
Croix-Grande, réclamé par les habitants
du quartier, la séance est levée à 9 h. 4o.
Inauguration. — Lundi matin, à l'issue du
service religieux célébré à la mémoire du bien-
faiteur Lebon, en présence du conseil muni-
cipal et des membres de la commission admi-
nistrative des hospices et dos bureaux do
bienfaisance, a eu lieu l'inauguration du buste
érigé, sur la place de l'Hospice, en souvenir
du bienfaiteur Denis Combarel.
Autour du monument étaient rangés les
malheureux hospitalisés, jeunes enfants, adul-
tes et vieillards.
Au moment où est tombé le voile qui recou-
vrait le monument. l'Harmonie Municipale a
fait entendre la Marseillaise.
M. le maire, au nom des pauvres et de la
ville do Bodez, a salué la mémoire de Denis
Combarel.
11 a remercié M. Louis Bertrand, le sculpteur,
d'avoir eu la généreuse pensée de. consacrer
sa première œuvre à la glorification d'un bien-
faiteur de sa ville natale.
fourours Miional de Tir à MonlauMn
Nous croyons savoir que la commission
d'organisation du concours régional de
tir de Montauhan a presque terminé ses
Ira vaux.
^ Les règlement et programme ont été
donnés à l'impression et vont être adres-
sés incessamment aux Sociétés.
Nous rappelons que les tireurs ne fai-
sant partie d'aucune Société peuvent pren-
dre part à ce concours. Adresser les de-
mandes de programme et renseignements
à M. Massip, secrétaire général de la So-
ciété, 23, rue de la République, à Mon-
tauhan.
ire.
Conseil général
Séance du 15 arril
f.a séance e-t ouverte à 2 h. 1[3 sous la pre.
sidence de M. Maruôjouls.
M la président l'ait d'abord l'éloge funèbre
|8 M. Delfau. conseiller général, décédé.
Buis il souhaite la bienvenue au nouveau
préfet. M. Marie.
U l'invite à faire la concorde, l'union et l'a-
«aisement.
Mais, contrairement aux usages reçus. M.
Waruéjouls n'a pas jugé a propos de donner
*u "lot d'éloge au prédécesseur du prélat ae-
gej. M. M ou lié.
M. le Préfet remercie. Son administration
?era équitable et juste.
„ i 1 - Monssorvin, sénateur, demande la pâ-
li!,
"olo.
il
m propose au Conseil général d'adresser à
B Moullé ses félicitations pour la manière
">age et impartiale avec laquelle il a administré
•e département de l'Avoyron.
M. Louis Lacombo s'élève contre la motion
lo M. Monsservin.
La discussion devient très animée et laséance
4st suspendue.
A la reprise, M. lo Préfet, considérant que les
"ogrets laissés dans le département par son
ïtedècesscur ont été suffisamment exprimés
*u cours do, la séance, prop ise quo l'incident
•ou clos purement et simplement et qu'il n'en
joit pas l'ait mention au procès-verbal officiel.
La discussion so termine par l'ordre du jour
mr et simple.
l',t après l'émission de divers vœux, la séance
levée à 4 h. 3|i.
RODE2. — Conseil municipal. — Le
'Ouscil municipal s'est réuni, dimanche
soir, en séance publique, sous la prési-
dence de M. Lacombe, maire,
i Autorisation a été donnée à la compa-
gnie du Tramway de prolonger sa ligne
, " Palais de justice, par les boulevards
wsqu'au marché couvert.
v vu Compagnie demandait encore de pou-
u°jr ajouter des lignes de pénétration. ,ai-
du marché couvert à la place du
à la place de la Cité et à la place
tte .l» Magdeleine.
k..A ut suit» d« cAidnines observations de
|ant
wovtr,
fl c la
MV
sa dé
C a ia place de la. Cite et a ta pince
Magdcleine.
suite de certaines observations de
Gàlibert cl Biney, le conseil ajourne
cision à ce sujet.
SAINT-AFFR1QUE. — Conseil muni- do
oipal. — Séance extraordinaire du 14
avril. — Présidence de M. Blaucard, 8''
Quinze conseillers sont présents. . la
Affaires examinées :
Demande d'une subvention à l'Etat pour 8
les é oies. Adopté.
Presbytère de Yemleloves. — Liste de r'n
souscription supplémentaire, s'élevant à la to
somme de 778 francs. Adopté.
Hospice, construction de salles de bains, le
— La somme de 2,500 francs, reliquat de nr
l'assistance médicale gratuite, sera affec- te
f ée à cet effet après autorisation de l'admi- p;
nistration supérieure. - . pi
Elève sage femme. — Mlle Bonnafous,
domiciliée à Tiergues, qui fait une de- ci
mande, obtient un avis favorable. d'
Taxes d'arrosage. — Le rôle pour 1901,
s'élevant à 2,302 francs, est approuvé. ,
Concessions d'eau potable. — La somme 5,1
de 1,897 francs, pour l'année 1901, est '<
adoptée. f
Taxes affouagères. — Contenance, 190 t
hectares; la commune paie 170 francs en-
viron. Renvoyé à la commission des inté-
rêts généraux. "
Assistan.e médicale gratuite. — Les nié-
moires des médecins et des pharmaciens
pour le quatrième trimestre de 1900, s'éle- u
vant à la somme de 120 francs, est ap- u
prouvée. • h
Le nommé Armand est hospitalisé et les 1'
démarches faites par M. le maire à cet u
effet sont adoptées. t
Concession d'eau. — Une demande de
M. Roucoules, qui voudrait prolonger et s
entretenir à ses frais la canalisation d'eau \-
pour prendre deux concessions, est ren- a
voyée à la commission des travaux pu- d
bli.s. i
fine demande de soutien de famille, d'un £
nommé B... reçoit un avis favorable. (
M. le maire annonce au conseil que la i
titulaire de l'école maternelle sera nom- t
niée dès que le local se. a prêt. A
A la fin de la séance, M. Sanitas fait
voter un voeu réclamant la création d'un r
second bureau postal à notre hôtel des j
postes. I
Vol de bicyclette. — Samedi matin, un (
individu se présentait chez M. Gineste,
armurier, et louait une bicyclette pour
aller faire une course à Montnaon. Le
loueur, ne l'ayant pas vu arriver dans
l'après-midi, porta plainte.
La bicyclette a été trouvée par les soins
de la gendarmerie, chez M. Al rie, café-
restaurant à Tournera ire Quant à l'es-
croc, il s'est dirigé du côté de Bédarieux.
Il parait que le même individu aurait
commis la même escroquerie à Rodez.
LE GUA. — Abus de confiance. — La
gendarmerie vient de mettre en état d'ar-
restation les époux Treille sotis l'inculpa-
tion d'abus de confiance.
Ils ont été immédiatement dirigés sur
Villefranche pour être incarcérés à la mai-
son d'arrêt,
WIOMTBAZENS. -- Vagabond. — Un
individu étranger au pays sollicitait de
1 porte en porte la charité publique. Invité
à montrer ses papiers, il ne put exhiber
1 qu'un certificat de maladie, qui, selon lui,
l'autorisait à ne rien faire et a « taper » la
bourse du prochain. Cette preuve d'identité
. ne parut pas suffisante aux gendarmes qui
? l'arrêtèrent sous prévention de vagabon-
- dage et mendicité.
Cet individu est un nommé Jean Guitard,
I âgé de 5 i ans, né à Rodez, quatre fois déjà
. condamné pour le même délit.
SAVTGNAC. — U ne moi't mystérieuse
k — Jeudi matin, un vigneron, le nommé
jjj Mitsbon, âgé de 45 ans, est décédé à la
a "suite de grandes souffrances.
s La veille il était bien portant et avait
pl is son repas comme à l'ordinaire ; ce
e n'est que quelques instants après qu'il fut
pris par des douleurs inférieures et l'on
s suppose qu'il a succombé aux suites d'un
II empoisonnement.
® M. le inaire de Savignac, devant une
1 mort aussi étrange, n'autorisa pas l'inhu-
l înation et fit appeler MM. les docteurs Ca-
ir voilier et Dufour, médecins à Villefranche,
qui furent chargés de faire l'autopsie. Les
ic organes du décédé furent apportés à Ville-
franche ou l'on recherchera si Masbon est
mort empoisonné,
g (HCRAMSAC— Mouvement de la popu-
(- lâtion. — Le dernier recensement auquel
vient de se livrer l'administration accuse,
i. pour toule la commune, 1,894 ménages et
ie et 8,698 habitants.
ls Ces chiffres sont ainsi réparties : popu-
lation agglomérée, 859 maisons ; 1,30(1 nié-
a- nages, 4,450 habitants. Population éparse:
,1- 281 maison : 588 ménages, 2,280 Imbi-
hi iants.
5ç Au total : 8:! maisons, 247ménages otiff?
habitants de plus qu'en isor,.
le AUBIN. —Nouvelles recherches —
te Pendant que les recherches de charbon
laitet par la Compagnie de la Vieille-Mon-
tagne sont poussées avec activité, nous ap-
prenons avec plaisir qu'une nouvelle so-
ciété vient d'ouvrir des chantiers de re-
cherches sur des terrains encore non con-
cessionnés qu'on croit très riches. Les
premiers travaux viennent de s'ouvrir
sous Valzerguos, pendant que d'autres
vont être poussés dans les environs du vil-
lage de la Page, à peine à un kilomètre de
la ville.
QUilMS. — Arrestation. — Les gen-
darmes de la brigade de Naucelle agissant
en vertu d'un mandat décerné par le par-
quet de Rodez, se rendaient au' domicile de
la femme Julie Raphaël pour lui donner
notification d'un extrait de jugement la
condamnant à quatre mois de prison pour
délit de complicité d'outrages, violences,
rébellion et voies de fait contre la gendar-
merie. La femme Raphaël qui se trouvait
sur le chemin vicinal non loin du village,
s'enfuit à l'approche des gendarmes et
rentra dans sa maison où elle se barricada.
Après les sommations d'usage, les gen-
darmes se virent forcés d'escalader par
la croisée et une fois clans la place procé-
dèrent a l'arrestation de la femme Raphaël
qui fut incontinent conduite a la prison de
Rodez.
ESTAING. — Vol. — Des malfaiteurs
restés jusqu'ici inconnus ont dévasté la
pépinière de M. Farrenq, propriétaire à la
Volpalière, et ont enlevé 800 plants de
vigne.
THÉRONDELS. — Ressuscité! — Ici,
tout le monde a été très étonné de voir un
ressuscité, chose qui n'arrive pas tous les
jours, et dont le journal avait annoncé la
mort, lls'agitdu vagabond Giralet, homme
inoffensif, petit mendiant qui n'attend pas
comme bien d'autres qu'on lui fasse l'au-
mône. Les journaux avaient raconté qu'on
l'avait trouvé mort dans la neige, aux
environs d'Oradour (Cantal) : il y voit
passablement clair, quoi que l'on dise, les
corbeaux ne lui ont pas arraché les yeux.
SAINT - VICTOR-ET -MELVIEU . —
Vol. — Profitant de l'absence momentanée
des ouvriers, des malfaiteurs se sont intro-
duits dans les fours à chaux de M. Mont-
rozier et ont enlevé environ 35 quintaux
de chaux.
CAHORS. — Grande ménagerie Pe-
zon-Lucas : Le dompteur Lucas mordu
par une de ses lionnes. — Dimanche
soir, le dompteur Lucas faisait travailler,
dans la cage centrale, la lionne Lydie,
spectacle que l'on voyait tous les soirs
avec émotion, lorsqu'au moment où, ayant
jeté cravache et fourche, il voulait, comme
d'habitude, la maîtriser du regard, la
lionne a sauté suc le dompteur et l'a cruel-
lement mordu au genou, et la cuisse la-
bourée par les griffes de ia terrible lionne.
11 a. reçu les soins empressés de MM. les
docteurs Glary et Géiis.
Les blessures du dompteur sont assez
graves; toutefois, son état est assez satis-
faisant car il n'a pas trop de fièvre. . ;:,
Dans une fosse. — Le jeune Rigambert,
8 ans, demeurant avec ses parents, rue
Saint-James, qui avait pénétré dans l'écu-
rie de la maison Ilbert, est tombé dans la
fosse d'aisance de cet immeuble.
Aux cris poussés par cet enfant, et par
les camarades du jeune Rigambert, le
nommé Elie Praddaude, domestique à l'hô-
tel de l'Orient, s'arma d'une forte corde et
parvint à retirer sain et sauf ce jeune im-
prudent.
Praddaude a déjà fait preuve, en maintes
circonstances, d'un grand sang-froid et
d'un grand courage.
Accident. — M. Gaminade, peintre en
bâtiments, demeurant rue du Bousquet, j
faisait chauffer de la ciré sur une lampe à
alcool, lorsqu'à un moment donné la lampe
a fait explosion et lui a brûlé presque tout
le visage.
Les yeux n'étant pas atteints, M. Gami-
nade en sera quitte pour quelques jours de
repos.
Bibliothèque populaire. — MM. les
membres du comité sont invités à se réu-
nir jeudi, 18 courant, à 2 heures, à la bi-
bliothèque, dans le but de s'entendre sur
le choix des livres a acheter, et de prendre
une décision sur un nouveau mode de dis-
tribution des ouvrages.
FIGEAC. — Accident. -- Avant-hier
soir, un garçon bouclier conduisait une
voiture sur laquelle Se trouvaient deux
autres personnes. Arrivé devant le 'portail
de l'abattoir, le. cheval, qui a l'habitude de
le franchir plusieurs fois par jour, se diri-
gea de ce côté malgré les efforts du con-
ducteur. Une des roues heurta le mur et
la voiture ainsi que les personnes qui s'y
trouvaient dessus furent violemment ren-
versées sur la chaussée.
Fort heureusement, la peur fut plus
grande que le mal. Quelques contusions
sans gravité furent le'seul résultat d'une
chute qui aurait pu avoir des conséquen-
ces terribles.
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bourse renfermant une certaine
Brengcr nous prie de dire que ce
trouvé, mais perdit qu'il aurait
trouvé une bourse renfermant une certaine
somme. M. Brenger nous prie de dire quo ce
n'est point trouvé, mais perdit qu'il aurait
fallu dire.
Récompense à qui rapportera la bourse.
CASTELNAUDARY. — Service d'an-
niversaire. — Un service solennel d'anni-
versaire sera célébré, ce matin, à 8 heures,
à Saint-Michel, pour le repos de l'aine de
M. l'abbé Sigé, ancien curé de la paroisse.
La messe sera dite et l'absoute donnée
par M. l'archiprètre.
ouest,
Ouest,
canton
3 habi-
Gonseil généra!
La session s'est ouverte hiei
sous la ) hier, à 3 h. D4
présidence de M.
de l'après-midi, sous la présidence de M. '
Gauthier.
Etaient présents : MM.. Aldy, Barbnzn, ]
Bonnatl. Cros-Mayrevk'ilie, Crambes. Del- i 1
boura', iîespujols, de Cavailhès, Dujardin- j 1
Beaumetz, Douarche, Frontil, Fondt de
Niort, Foulquier, Gaubert, Mècre. Mala- '
viaïle, Mir, Nicoleau, Poubelle, Roger, :
Hoché, Sauzôde, Vialatte, Viguier.
M. le préfet assistait à la séance.
MM. Rivais, Marty, Littiouzy se sont j
excusés, le premier pour cause d'affaire ,
urgente, les 'deux autres pour raison de
maladie.
M. le président remet divers dossiers aux
commissions qu'ils intéressent.
M. Gros-Mayrevieille demande le classe-
ment d'un chemin à Palaja. Renvoyé à
l'administration.
M. Douarche signale la situation des
contribuables de son canton que la iné-
vente des vins met dans l'impossibilité de
payer les impôts.
Les maires de Coursan, de Salles-d'Aude
et de Flettry ont adressé au préfet des let-
tres demandant, à la suite de décisions des
conseils municipaux de ces communes, le
dégrèvement, effectif du principal de l'im-
pôt fon der pour leurs administrés. Aucune
réponse n'a été faite a ces lettres.
M. Douarche demande au préfet, quelles
mesures ont été prises.
M. le préret dit que l'assimilation de la
mévente des vins aux cas de grêle, d'inon-
dation ou de sécheresse est erronnée tout '
ce qu il est possible de faire, c'est d'aé air- i
duMuL X , ( ''? n , lribuableii (les omises indivi- j
uetles. L administration des finances a été
, ,!,'^ e a user, à leur égard, de la plus !
grande bienveillance. |
Une loi seule pourrait autoriser un dé-
gravement collectif.
M. Douarche Invite alors les députés et
sénateurs, membres de l'assemblée, à dé-
poser sur le bureau du L'arlenient un pro-
jet de loi tendant au dégrèvement de-
mandé.
Un vœu dans ce sens est renvoyé à la
commission. U reviendra en discussion.
M. Delbourg propose diverses améliora-
tions aux voies reliant la val de Dagne à
la vole ferrée et demande que des études
soient faites avant la session d'août. Ren-
voyé à l'anininistratioii.
M. Fomli lit; Niort rappelle que la coin-
mission des tram\va\s avait, promis 'le
faire faire au printemps de moi des études
pojll* la ÇODJtl'Uctipn d'un tramway dans
la vallée du Relient.', , le caillou de Bel
caire étant le seul qui ne soit desservi
ni par un chemin de fer, ni. par un tram-
way. ]
L'honorable conseiller général du canton
de Bel caire demande si ces études sont s
commencées. c
M. Gauthier répond que cette question
viendra avant la fin de ia session et prie 1
M. Fond! de Niort d'attendre jusque-là la j
réponse de la commission.
Après quoi la séance est levée à 4 heu- (
re* et renvoyée à cet après-midi 3 heures.
CARCASSONNE. — Dénombrement
de ia population. — Les opérations du
recensement pour ja ville, de Garcassonne i
ont donné les résultats suivants : i
Population municipale : Canton ouest, s
23,340; canon Est. 5,011,
Population flottante : Canton Ouest,
2,000 ; canton Est, 3> 3.
Passagers: Canton Ouest, 323: canton ,
Est, 15. ,
Soit un total général de 31,053 habi-
tants.
La population municipale agglomérée 1
comprend 25,153 habitants, et la popula-
tion éparse 3,198.
Le nombrement de 1893 avait accusé un
total de 29,491 habitants soit pour le can-
ton Ouest 24,705 habitants et pour le can-
ton Est 4,786.
11 résulte de ces chiffres que la ville de
Carcassoune a augmenté en ces cinq der-
nières année:; de 1,567 habitants.
Nouvelles militaires. — M. le général Hcr-
son, commandant la 64« brigade d'infanterie à
Albi, est arrive hier à Garcasssonn© par l'ex-
press do 2 h. Ir3, accompagnant le nouveau
colonel du 15e, M. MaPck. qui est venu visiter
lo bafailtoh de son régiment, on garnison dans
notre ville.
Accident. — M. Martin Soulié. âgé de 43 ans,
entonnour, en voulant empêcher la chute d'un
filtre chez M. Bou linon, négociant en vin, rue
des Jardins, s'est, fait une entorse au poignet
droit. M. le docteur Bourre! a conclu à uno in-
capacité de travail do 1:2 jours.
Avis aux ménagères. — A la suite d'acci-
dents et des plaintes qu'il a reçues, le commis-
saire central rappelle qu'il est interdit de dé-
poser dos corps uurs sur la voie publique. Ils
doivent être placés dans des caisses devant les
portes d'où le tombelier les enlèvera chaque
jour, sauf les lundi ot samedi. Les agents ont
reçu l'ordre do dresser procès-verbal à tout
contrevenant à ces dispositions.
Théâtre. — Jeudi, 18 avril, avec le concours
de MM. Sentonac, Courtois, Delpret et Mmos
Caumette et Via!.
Faust, opéra en 5 actes, et 7 tableaux, de
Gounod.
Bureaux à 7 h. 1(2. Rideau à 8 heures.
Incessamment, pour la première fois à Car-
cassonno :
La Vie de Bohême, opéra en 4 actes, de
Puccini.
Etat civil du 13 au 15 avril. — Naissances :
garçons, 4.
Décès -. Conltance-Marguerite Delpech.88 ans,
célibataire, square Gambette, 7.
Publications de mariages : Pierre Puget,
courtier, et Eugénie-Louise-Joséphine Cau. à
i Garcassonne; Henry Miquel, employé, .au che-
min clo fer, et Ida-Léa Olior, Bounquot d'Orbe;
Lu rien Ghalgaaud, et Marguerite, Gaiy, à Gar-
cassonne ; Auguste Bayle, propriétaire à Car-
I cassonne, et Marie-Catherine Fran ;, à Goutfou-
; lens ; Louis-Joseph Martinon, mécanicien à
! Garcassonne, et Françoise Boquehlave, à Agda;
! Joseph Rouan, commerçant à Garcassonne, et
i Elise Marty, à Castres ; Eugène Gabrol. et Ma-
i rie: Barthe," à, Garcassonne ; Benjamin Vidal,
meunier, et Barbe Ardanou, à Garcassonne;
i Michel, employé des contributions indirectes,
et Marie Boliér, à Garcassonne; Sébastien Hey,
terrassier, et Joséphine Costa, à Garcassonne.
NARBONNE. — Incendie. — Dans la
nuit de dimanche à lundi, vers minuit,
un violent incendie s'est déclaré,dans l'en-
• trepôt de bois de construction, sis rue de
Chanzy, n» 1, appartenant à M. Meynard
aîné, maître charpentier.
| Par suite d'un violent vent du nord, qui
i soufflait à cette heure en tempête, tout le
i hangard a été très vite la proie des iiam-
mes; l'on a eu tout juste le temps de
sauver un cheval et une voiture qui se
trouvaient enfermés dans le hangar.
Aussitôt le signal de l'incendie donné,
les pompiers et un détachement du 100 e se
sont rendus sur les lieux.
1 Heureusement pour les voisins, que le
1 vent rejetait les flammes et flammèches du
' côté des champs; car, sans cela, tout un
quartier aurait pu être la proie des flam-
mes, car, quoique les pompiers aient été
Là dès le premier moment, l'eau leur a fait
complètement défaut et ce n'est que vers
une heure du matin que l'on a pu arriver,
\ péniblement, à mettre «ne pompe, en bat-
terie et commencer à noyer les décombres.
M. le maire, présent sur les lieux, a dû,
sans doute, faire comme nous la réflexion,
'. j qu'il n'était pas utile d'avoir dépensé près
. ! de 500,000 fran s pour refaire le système
P \ fontinal et alimenter la ville, d'une, façon
Une Explication
Un suicidé a été enterré religieusement lundi
soir, sur la paroisse de la Dalbade.
La conduite du clergé paroissial est l'objet
de diverses critiques qui ont. comme toujours,
leur origine dans l'ignorance des faits.
Le clergé s'est conformé, dans le cas pré-
sent, aux principes qui règlent toujours sa
conduite.
Deux médecins ont attesté, par des certifi-
cats, que le défunt était en proie à uno mala-
die dont los eifets provoquent des troubles dans
l'état mental.
Nous espérons que cette explication évitera
des commentaires sans portée.
Pour Falguières
Un service d'anniversaire sera célébré, dans
l'église Saint-Pierre, vendredi 19 avril, à dix
heures du matin, pour le repos de l'àmo du
grand sculpteur Falguières.
Ligue Apostolique
La prochaine réunion de la Ligue Apostoli-
que, des Hommes se tiendra dimanche 21 avril,
à huit heures du matin dans l'église Saint-
Exupère ;
M esse avec chants; allocution; prières en
commun ; salut.
Théâtre du Capitole
Aujourd'hui, à huit heures, sera donnée la
dernière soirée de la saison théâtrale. La
troupe de grand opéra et les dames du ballet
feront leurs adieux au public dans cette grande
représentation de clôture, dont voici le pro-
gramme ;
iïigurd (ouverture, premier acte et duo du
troisième acte! ; Fnttst. (acte du jardin) ; Sam-
son et balila (deuxième acte) ; Sylvia, ballet
(troisième acte).
La « Passion » aux Variétés
Les représentations de la Passion viennent
de prendre fin au théâtre des Variétés, où lo
retour de M. Patris dans le rôle du Christ
avait conquis les suffrages unanimes do salles
toujours remplies de spectateurs. Mlle Laure
Fleur, ia charmante pensionnaire, do l'Odôon,
ajoutait, à l'intérêt do la représentation par son
interprétation du rôle de Madeleine.
Avec de tels protagonistes le théâtre des Va-
riétés s'assure pour chaque année un succès
que lui vaudra une œuvre où se rencontrent
l'art et la morale.
La pièce de la Passion est fidèle aux don-
nées de l'Evangile, et les spectateurs se sentent
remués par des sentiments qu'excite leur foi
religieuse et qui ne faisait que dormir chez cer-
tains.
Aussi nous disons un au revoir aux interprè-
tes qui ont compris la délicatesse exigée par
le sujet ; c'est un témoignage qui leur a été
rendit par les plus difficiles.
LE BOUQUET
« Ce n'était pas vivre », disait la vénéra-
ble dame, en réunissant une poignée de
fleurs pour en confectionner un bouquet.
« Lorsque les heures destinées par la Na-
ture au sommeil et au repos, se passent
dans l'insomnie et les souffrances, et que
les journées ne sont qu'une lutte conti-
nuelle contre la maladie, vous ne pouvez
pas appeler cela vivre, n'est-ce pas f »
« Assurément non », répondit le visiteur.
« C'est justement une telle existence qui
fait que nous désirons d'en finir le plus tôt
possible. V>
Madame BeUlarâ était assise chez elle,
au N» 43, rue Rozette, à Mamers, Sarthe,
au moment où elle faisait cette ré.'.exion
quelque peu lugubre, et que partageait
entièrement l'homme qui était assis en
face d'elle, tout absorbé qu'il semblait être
dans la contemplation du carrelage rouge
de la pièce.
« Heureusement que je ne suis plus dans
cette terrible position», ajouta-t-elle en lui
souriant, et en jetant un dernier regard de
satisfaction sur le bouquet fini ; « et si
vous le jugez a propos vous pouvez publier
ma lettre qui contient tout ce que le public
désire savoir concernant ma personne et
les épreuves que j'ai subies. »
La lettre à laquelle elle fait allusion est
datée du 22 novembre 1899 et la signature
qui y est apposée a été dûment légalisée
par M. Doiy, Adjoint au Maire de Mamers.
Elle était adressée à M. Oscar Fanyau,
pharmacien à Lille, qui vend en France
un remède unique, connu sous le nom de
Tisane américaine des Shakers.
« Pendant plus de dix ans », continua
Mme Beillard «j'ai cruellement souffert
d'une bronchite. Elle s'aggravait chaque
année au commencement de l'hiver. Je
toussais sans cesse, et j expectorais beau-
coup. En peu de temps "je devins d'une fai-
blesse alarmante. Je souffrais beaucoup de
la poitrine, et comme je digérais très dif-
ficilement, je ne mangeais presque plus
rien. J'étais en outre tourmentée et incom-
modée de la constipation.
« A plusieurs reprisés je dus garder le
lit, une fois entre autres, pendant trois
mois. Je passais mes nuits toussant à en
perdre la respiration. S'il m'arrivait de
tn'étendre, j'étais aussitôt prise d'étouEfe-
ments. Une telle existence n'était assuré-
ment pas digne du nom de vie, et aucun
traitement ne réussissait à me soulager.
« Plusieurs personnes de notre ville
in'ayant recommandé la Tisane améri-
caine des Shakers, je me mis à en pren-
dre. Dès les premières cuillerées je sentis
que ce remède me faisait du bien. La toux
diminua et ma respiration devint plus fa-
cile. En continuant ce traitement mes ma-
laises s'évanouirent comme par enchante-
ment, et depuis ma santé n'a cessé d'être
satisfaisante. Ma guérison est d'autant
plus remarquable que j'ai atteint l'âge de
63 ans. »
Courses A
de Taureaux
TOULOUSE.
L'imprésario Albert Barré, des arènes de
Nice, nous donnera très prochainement — le
28 avril — une corrida de toros avec le mata-
dor de cartel Félix Bobert et des toros de Gol-
menar de la bonne ganaderia de Juanito San-
chez Garreros, dont les produits sont si appré-
ciés sur notre pla'ia.
Les controversrs taurines sont vives sur le
compte du matador français Félix Bobert, sa-
cré pourtant espada Clans los principales arènes
d'Espagne. 11 reçut, en effet, l'alternative des
mains d'El Gallo en plaza do Valence, se la vit
renouveler par Bombita à Séville et la consé-
cration suprême de matador de cartel fui fut
octroyée par Minuto à Madrid.
Dans son voyage à travers les plazas espa-
gnoles, F'èlix Bobert sut montrer un courage
au-dessus de tout éloge et la presse espagnole
ne lui marchanda pas ses encouragements,
manifestant même son élonnement de voir un
Français assez audacieux pour entreprendre
la dangereuse profession qui illustra Montés et
Romero.
Au demeurant, Félix Bobert, avec de bons
toros. vaut beaucoup de matadors espagnols
quo nous voyons combattre dans les arènes de
notre midi, secondé par une excellente cua-
driila do picadores ot banderilleros, il abat son
toro dans les règles, tout comme un. autre,
souvent mieux que beaucoup d'autres. Nous ne
saurions trop engager l'imprésario Barré à
produire Félix Bobert aux cùtés d'un autre
matador espagnol, afin qu'il y ait un terme de
comparaison pour le public toulousain.
te seul Dentifrice approuvé par
l'Académie de Médecine de Paris,
EXIGEZ LA SlSNATURg BOTOT
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10 fr. ; pour Athlètes, 1 2 fr.
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vélos.
Si l'on veut recevoir l'Appareil francs
écrire à MICHELIN et Cie, à Clermont-
Ferrand, en joignant un mandat-poste du
montant de l'Appareil, plus O fr. 95, coût
du postal recommandé à domicile.-
Sourds-Muets
Une bourse communale est actuellement va-
cante a l'Institut des Sourds-Muets de Tou-
louse (section des garçons).
Les candidats à l'obtention de cette bourse
devront adresser à M. lo maire une demande
écrite, accompagnée des pièces suivantes :
1' L'acte de naissance du candidat : 2» un cer-
tificat établissant que ses parents sont domi-
ciliés dans ia communo do Toulouse depuis
plus de cinq ans : 3° un certilicat constatant
qu'il a été vacciné ou qu'il a eu la petite vérole;
4° un certificat de bonne conduite; 5° un bul-
letin indiquant les charges ot les ressources
do la l'amilie.
ne SB osnd qu'an pagusts tiê
m S & I© fr£Ei»OG3t.
portait la Signature 3.
suffisante en eau, pour lorsque, le besoin
s'en fait sentir et cela.d'une façon urgente,
l'on soit obligé d'attendre une g osse
heure avant d'avoir seulement l'eau suffi-
sante à arroser un jardin grand comme un
journal. . . •
Nous espérons que la réflexion qu'aura
pu faire M. le maire, lui fera donner des
instructions suffisantes pour que ses admi-
nistrés aient l'assurance que lorsque un
incendie se déclarera, il ne risqueront pas
d'être rôtis comme de simples poulets,
Remarqués sur les lieux du sinistre :
MM, le procureur de la République, le
juge d'instruction, le lieutenant-colonel
du RIO', le commissaire central et le capi-
taine de gendarmerie.
Les dégâts, évalués à une dizaine de
mille francs, sont, dit-on, couverts par une
assurance a la compagnie le Phénix.
Accident à la gare. — Hier malin, vers
11 heures, le sieur Pierre Thomas, ouvrier ter-
rassier, au service do l'entrep eneur. a été vic-
time d'un accident dans les circonstances sui-
vantes ;
Pendant la manœuvre d'un train, il eut la
malencontreuse idée de vouloir enlever un
caillou placé sur la voie; pris par un wagon, il
a été poussé sur le raii et a eu le pied gaucho
pris sous la roue d'un vagou.
Tous les doigts du pied sont écrasés; le doo
Tou 'c produit en sacs toile ou en
Vrac, c'est-à-dire non en paquets
•ignés J. PICOT, n'est pas de la
a une dizaine de
srts par une
teur îs
i mior j
ail ; le
u 11
i oc-
Agression. — Coup de couteau
Hier au soir, vers 11 heures, deux femmes.
Mario Malhert, âgée do 23 ans, revendeuse,
demeurant 36, rue Traversiôre-Saint-Georgos,
et Marie Bél'tieux, 23 ans, sans profession, sa
colocataire, ont été attaquées, boulevard Gar-
not, en face lo théâtre des Nouveautés, par un
repris de justice connu sous le nom do « Grand-
Jules ».
Cet individu, se ruant sur les deux femmes
laboura lovisagede Marie Bèflîeux, la frappa à
coups de pieds et do poings et la renversa sur
le sol, où elle tomba évanouie.
Hier, vers minuit, des gamins s'amusaient
sur la place du Capitole.
L'un d'eux, nommé Joseph Guibal, âgé de
|4 ans lj3. rue Béclusane, 69, reçut tout à coup
à la cuisse gauche un coup de couteau que
venait de lui donner le nommé Louis Soulié,
17 ans. allées do Garonne.
La blessure do Guibal n'est pas dangereuse,
mais elle est cependant assez sérieuse.
Soulié a été mis en état d'arrestation.
Les Brocanteurs
Plusieurs brocanteurs ayant été condamnés,
ces temps derniers, en police correctionnelle,
pour no s'être pas conformés aux prescriptions
de la loi de 1318, M. le préfet publie un avis
leur enjoignant de s'y conformer strictement,
à l'avenir.
Us doivent, notamment, tenir au jour le jour
un catalogue des objets qu'ils achètent en' in-
I Piquant les nom. prénoms, âge et domicile du
vendeur : ils sont, do plus, tenus do vérifier
I l'identité de celui-ci.
MARCHÉ DE PARIS Du 16 avril.
Aicools. — Courant, 33 »»; mai, 28 50; juift»
juillet, 29 50 ; 4 premiers, »» »-> ; cote, 27 75.
Sucres. — Gourant, 27 R2ô ; mai, 27 75 ; 4 de
mai, 23»»»; 4 premiers, 26 75.
Blés. — Courant, 18 60 ; mai, 19 15; juia-
juillet, 19 65 ; 4 premiers, 19 75.
Farines. — Courant, 23 65; mai, 24 05; juin-
juillet. 24 30; 4 premiers, 25 40.
Corbcil, 28 »» ; roux, 84 375; raffinés, 101 »»«
MARCHE DE BOUDEiVUX
Du 16 avril.
Blés. — On cote, par 10.) kilos gare départs
Garonne et Poitou 18 75 à 19 fr.
Farines. — On cote : marques supérieure»
cylindres 3(i 50 à 26 75, premières marques haut
pays do 20 à 3ô 50. meules h 35 25 à 35 50 lea
pays de U
101) kilos.
l'extrémité du pied F.cra
3t OUV
M os il
imont
ïrte sur la plaintc
que, à qui ou a
du 3= étage, une
Sons et repasses.
broche en or.
tour Narbenne aussitôt appelé, a l'ait un pre-
mier pansement.
(.'amputât/ion de l'extrémité du pied sera
indispensable.
v l l'rc enquête est ouverte sur la plainte
dU s !îaft oi^appartemfnfr^^ne
££%SV «ftaïSÏ et une, broche en or j
Contravention. - Procès-verbal a eto dresso
ronfre les nommés I.cuis Gau e Justine Gau-
tier, pour injures sur ia voie publique au sieur
i Victor Clou p.
! Accident. — Dimanche, vers 4 heures du soir,
, lo sieur Bonnet, charcutier, passait avec. - sa
j voilure attelée d'un cheval sur le boulevard
j Voltaire, lorsque tout à coup l'animal ayant
; fait un faux pas, est tombé. Le brancard de la
voiture s'est cessé, et par suite de la secousse.
les quatre personnes qui se trouvaient sur le
j véhicule ont été projetées à terre. Elles n'ont
j eu heureusement aucun mal, seul, le cheval
i s'est couronné.
I Trouvaille. — Trouvé par le jeune Gaston
Poyret, rue do Dijon, 9, une certaine somme
d'argent ; la lui réclamer,
i Perdu. — Les journaux d'hier annonçaionlque
j M. P.rurger, 1% place de la dévolution, avait
CONFISERIE
Rue de la Pomme, 63. TOULOUSE
(Maison Spéciale de $enie pour SA ggKE$(ES, Jf^ (
.VS'E'XSS'ÎÎS »l

te
Ja a
pays
pays,
J526& 15 75,ordinaires,14 75 à 15, Plata 14 al4 25-
lapasses fines 14 75 à 15 ; ordinaires 13 75 à
14 ; Plata 12 75 à 13 les 100 kilos.
.• ^ a !, s ' Tn M F cl îô ^Bulier. On cote : Cinqnan-
îïî 1 rn de ,>, 1 ? to à 20 Galati! de W » à
17 50, Plata roux de 15 a 16, maïs de oavs
de 18 50 à 18 75 les 100 kilos.
P y
Avoines. — Poitou 10 75 à 20. Bretagne 19 50
K^* 7 ?- A1 K èrie 17 25 a 17 S0. Amérique 17 50 a
17 75 les 100 kilos.
Seigles. — Marché calme. On cote : navs
16 75 à 17 les 100 kilos.
F ' Y '
Orges. — Sans affaires. Pavs 17 50 à 17 75
Algérie 15 50 à 15 75 les 100 kilos, pris à bord
Vus.
Cafés. — Vendu Ci sacs Porto-Cabello non
grago. à 50 fr,; 48 sacs Gayra gragè vieux, à 61
les 50 kilos, entrepôt.
Cacaos. — Vendu 80 sacs Caraquc, à 81 fr,
les 50 kilos, entrepôt.
LOT
Figeac.
Foire du 15 avril. — Boeufs d'attelage, de
450 à 600 fr. la paire ; bœufs gras, de 56 à 04
fr. les cent kil. ; veaux et moulons gras, de 77
à 80 c. le kilo; cochons pour la charcute-
rie, do 70 à 30 fr. les 100 kilos ; 2o qualité, de
»» à »» fr. les 100 kilos.
Blé, de lô à 13 i » l'hect. ; avoine, 0 à 9 50;
maïs, 16 60 à 17; noix, »» ; prunes commu-
nes, »» les cent kil. ; d'Ente, »»; rondes, »» ;
haricots, de 16 50 à 17 fr. ; chevreaux, de 3 50 à
4 fr. la pièce ; volaille, 0 60 la livre ; œufs,
0 60 la douzaine ; miel, 1 20 le litre.
TARN
du 13 avril. — Voie
Albi.
les cours pra
Marché du 13 avril. — Voici les cours pra-
tiqués :
Blé-froment, l'hectolitre. 15 fr. 36; avoine,
0 50 , seigle, » ; maïs, »» »» ; pommes de terre,
5 20 ; lèves. »» ; haricots, » »»; anis, le quintal
métrique,»»; orge,»» »»; pois, »» ; lentilles,
»» ; pommes (fruits). 5 20; châtaignes, » »» ; ves-
ces, »» .>» ; graine de lin, »» »» ; graine de lu-
zerne, 8 40; foin, le quintal métrique, 8 60 ;
charbon de bois, 9 50 ; bois à brûler 2 00 ;
le quintal mèt.; poules et poulets, la pièce, 180;
chapons, la paire. » ; oeufs, la douzaine. 0 55 ;
pies vivantes, la tété, » »»; oies mortes, le kilo,
» »»; canards morts, » »» ; truffes, le kilo, »».
Bœufs gras, » 60; vaches grasses, » 52 ; veaux;
» 75 ; moulons gras, » 75 ; brebis grasses, » 65,
porcs gras, » 70, agneaux, 0 80.
Farine de froment, la balle de 122 kilog., Ire
estampe, 31 86 ; 2e estampe, 31 25; farine de
froment, les 100 kilos 25 75.
Pain blanc, •» »» ; pain bis, » »».
LOT
Cahors .
Cours de la foire du 14 avril : Bœufs gras,
de 28 à 80 fr. les 50 kilos ; moutons, 0,60 le kil.;
blé, 15 fr. 25 l'hect. ; maïs, 14 fr. 20 l'hect.; pom-
mes do terre. 5 fr. les 80 litres ; volailles gras-
ses, 0,70 la livre ; œufs, 0,55 la douzaine.
REVUE VitëïCOLE
Gironde. — On écrit de Valeyrac le 6 avril :
« La vigne est en retard, les bourgeons ne
paraissent pas vouloir sortir avant un mois,
'es nuits sont froides et les travaux se ressen-
tent du mauvais temps ; on finit les badigeon-
lages à la chaux et à l'huile Lourdes ; d'autres
passent du sulfate de fer. Les fumages se sont
Je plus en plus généralisés,
» Dans certains endroits, la taille a été mai-
gre, le bois s'étant ressenti de la grande quan-
tité de vin.
s II reste encore des vins à la propriété ;, on
pourrait traiter logés dans les 270 à 290 tr. On
commence à ouvrir les plantes de l'année der-
rière et on prépare les plantations. »
Charcnfes. — On écrit de Cognac :
« Le mois de mars, en partie pluvieux, a été
consacré plus particulièrement à l'exécution
les greffages. Le grand, mouvement de recons-
titution a pour conséquence une augmentation
„rès importante dans la confeection des greffes.
Les petits propriétaires font eux-mêmes, pour
.a plupar, leurs greffes et les mettent en pépi-
nière avec beaucoup de soin, s'assurant ainsi
le l'authenticité des porte-greffes et n'em-
ployant que des greffons bien sélectionnés.
Le marché" des eaux-de-vie a été très actif,
et il s'est vendu depuis que la campagne d'a-
chats est ouverte sur lo marché anglais une
quantité d'eaux-de-vie nouvelles bien supé-
rieure à celle des années précédentes. Cet ac-
croissement des expéditions, malgré les ma-
•riœuvies et les mensonges de commerçants
•ans scrupules, qui ne cherchent qu'à tromper
le public en lui offrant des produits à. des prix ]
ridicules de bon marche, prouve la laveur i
dont .jouissent de plus en plus à l'étranger les i
eaux-de-vie pures et naturelles des Charentes.» f
Gers. — On écrit de Condom : i
« La situation est sans changement. On paie '
les vins 2 fr. 75 le degré do 228 litres, nu. Les 1
eaux-de-vie sont tenues par la propriété en- 1
tre 340 et 370 francs, suivant qualité et prove-
nance. » i
Aude. — On écrit de Narbonne :
« Le froid intense de ces derniers temps a
retardé lo départ de la végétation. La tempéra-
ture plus clémente, dont nous jouissons de-
puis quelques jours, va actionner la végétation
et hâter lo développement des bourgeons. Les
transactions restent "calmes, la demande est
rare et, par suite, la vente des vins est diifi-
cile. Le commerce opère des triages et achète
peu à la fois, suivant les nécessités du mo-
ment, à des prix toujours bien bas. On signale
comme ventes : A Bize, cave (tlivel, 250 hectol.,
9«5. à 10 fr. l'hect.; cave Mathieu. 140 hect.,
Alicante-Bouschet, 11°5, 22 fr. ; à Leucate, cave
Montestruc, 600 hect., KM, à 9 fr. ; cave Jouve,
12ï hect., 10«2, à 8 fr. ; cave Dazouls, 800 hect.,
107, à 10 fr. ; cave d'ûrtala. 150 hect., 10»8, à
10 fr. et 70 hect., 10»5, à 8 Tr. ; cave Gaillard,
70 hect., 11°, à 9 fr. »
Hérault. — On nous écrti de Pézonas :
« Le, calme le plus complet règne toujours
sur nos marchés ; quelques lots sont vendus
au jour le jour, mais à des prix ridiculement
bas. Les travaux du vignoble, qui avaient été
interrompus par le mauvais temps, ont repris.
La température s'est subitement élevée et la
végétation ne va pas tarder à devenir active. »
Bouches-du-Rhône. — On écrit de Mar-
seille :
« La situation reste sans changement ; les
affaires sont à pou près nulles, le commerce
persistant à faire preuve de la plus grande in-
différence. On côte : Alger, 10[11«, 20il9 fr.
l'hect.; Oran, 12»i—, 22p?l fr. fr.; Bône, 10HD,
19[18 fr.; Valence, — ]12«, 26(25 fr.; Aragon
vieux, 12». 27[26 fr.; Alicante, 27(26 fr.: Alicante
vieux, 14°, 32(31 fr.; Huelva blanc, 12° 32|31 fr. »
Alpes,Maritimes. — On écrit de Puget-Thé-
niers :
« Le temps n'a pas manqué, cette année,
aux propriétaires pour exécuter les plantations
de vignes, la récolte des olives ayant été ache-
vée en janvier. La pépinière départementale
des vignes américaines a distribué grateite-
ment 37,600 boutures de rupestris et 37.700 bou-
tures de riparia. La plupart des demandeurs
sont de petits propriétaires de la région mon-
tagneuse et des cantons qui ont été récemment
déclarés phylloxôrés. Ces plontalions sont,
comme on lo voit, loin d'être bien importantes.
Gela tient h la nature très accidentée de la plus
grande partie du département, où s'opère la
reconstitution.
» La production de notre département étant
de beaucoup inférieure à la consommation, la
crise vinicole a été peu ressentie ici. Les pro-
priétaires maintiennent leurs prix de 30 â-35fr,
i'h'ectol. pour les vins rouges et 50 à 60 fr.
pour les vins blancs. »
Ba-ses-Alpes — On mande de Digne:
« Les travaux du vignoble ont été retardés
par la température rigoureuse de l'hiver. La
taille est à peu près terminée, cependant, et les
travaux les plus urgents pourront être exécu-
tés avant le dépal do la végétation. Les tran-
sactions sont fort calmes, et bien qu'il y ait
peu de vin dans les chais, une grande partie
des raisins ayant été vendus directement, l'é-
coulement en est difficile et les prix toujours
très bas. »
Bhône. — On écrit de Lyon :
« Le froid est devenu très vif. par suite de la
grande quantité de neige tombée dans notre
région. Le thermomètre est descendu à 8 et
10° au-dessous de zéro dans le Bhône et les
départements voisins. Cette rigoureuse tempé-
rature, en même temps qu'elle retardera la
taille do la vigne et les autres travaux du vi-
gnoble, ne peut manquer d'être déiavorable à
la montée de lasève. Le mauvais temps aggrave
encore la situation vinicole déjà si critique, en
réduisant la consommation normale et refar-
dant les réapprovisionnements qui s'imposent
au moment du printemps. »
Côte-d'Or. — On écrit de Beaune. le 6 avril :
« L'hiver s'est prolongé jusqu'à la fin de
mars. Depuis deux jours seulement, la tempé-
rature s'est adoucie ot annonce le printemps.
Cette prolongation inusitée du mauvais temps
a retardé les travaux des vignes et n'a pas été
favorable à la reprise des transactions à la
propriété. Le commerce expédie cependant,
mais en puisant dans ses stocks et ses réser-
ves encore considérables et largement suffi-
santes pour qu'il n'éprouve pas le besoin de
mettre à profil les ressources du vignoble. Le
vignoble blanc de chablis a été, par oxceplion,
particulièrement favorisé et a écoulé ses vins
de 1900 pendant toute la durée de l'hiver. Les
vins blancs sont très recherchés depuis quel-
ques années et le rayon de Chablis en a large-
ment profilé, puisque, contrairement à ce qui
s'est passé pour les autres vignobles, il a réa-
lisé la totalité de la dernière récolte depuis la
vendange jusqu'à ce jour. »
Deux-Sèvres. — On écrit de Brcssuire le 6
avril :
« La campagne qui s'achève finit mieux quo
nous n'aurions osé l'espérer. Nos Pinots lins
bien réussis so sont enlevés à des prix qui
avaient toujours tendance à augmenter : 120 à
150 francs là barrique p ur les meilleurs, et
encore les premiers choix sont-ils depuis long-
temps épuisés. Il nous reste cependant une
certaine quantité de Rouget à 40 ou 50 fr. la
bordelaise. Mais ces prix augmenteraient cer-
tainement si nos vignobles recevaient la moin-
dre atteinte des gelées de printemps. La taille
est terminée ; mais la vigne est en retnrd de
quinze jours à cause de la période glaciale que
nous venonsdetraverser.Reconstitutions moins
nombreuses quo l'année dernière; le Bupeslris
du Lot a été employé pour les quatre cinquiè-
mes, ce cépage donnant satisfaction presque
dans tous les sols de notre région. »
Algérie. — On écrit de Philippeville ;
« Les affaires sont toujours calmes ; il ne se
traite que de petits lots, au fur et à mesure
des besoins, à des prix variant de 7 à 10 fr. Le
mois dernier a eu lieu l'adjudication, pour i'ad-
ministration militaire, des vins d'essai destinés
aux troupes de France. Un lot de 440 hectol..
11°, Salleron, a été adjugé à 14 fr. 60 l'hect. vin
livré, nu : un second lot de 361 hect., 12°, a été
adjugé à 25 fr. l'hect. vin logé. Etant donné les
conditions rigoureuses de livraison, ces prix
sont, loin d'être rémunérateurs. Au vignoble,
les travaux sont avancés ot les greffages en
partie terminés. La végétation est" très active,
surfout chez les Animons et Chasselas, dont
certaines pousses atteignent déjà 10 centimè-
tres. »
Espagne. - On mande de Cuzeurrita (Logrono)
que les dernières ventes ont été opérées sur
les bases de 8 réaux 75 la cantara de 16 lit. 04.
Les propriétaires désirent écouler leurs pro-
duits, mais la demande reste faible, bien que
la qualité soit supérieure. Dans ia région d'A-
valos (Logrono), l'hiver a été froid et sec. Du-
rant la première quinzaine de février, le ther-
momètre est descendu de 8 degrés au-dessous
de zéro ; le mois de mars a été pluvieux et les
travaux au vignoble sont fort en retard. La
vente des vins est au calme et la baisse a été
de deux réaux pour les bonnes qualités et de
quatre réaux la cantara (10 lit.; pour le com-
merce.
LES GOUTTES COKCENTREES DE
sont le remède le plus eiîîcaee eontre s .
ANEMIE, CHLOROSE, PALES COULEURS, M.
Bans foules /es Pharmacies et ISO, rue ILïlfuyettG*
Du 16 Avril
(Par dépêche télégraphique)
AU COMPTANT (suite) | C.duj. | C. pr.
Autriche or
9 Hongrois 4 0/0
Q !Espagne extérieure,
fx,'Italien
Cours i Cours
du jour précède.
101 05' 101 05
.09 75 .99 70
102 75 •102 65
494 ..
.07 25
109 !!| 108 m
102 25 m 50
102 25 102 40
102 00 102 75
.99 ..! .09 ..
.99 80 ; .99 60
73 .. 72 G0
98 95' 97 ..
Banque de France
Crédit foncier
Comptoir d'escompte. ..
Crédit lyonnais
Soc.iéié générale
Midi
Orléans
Paris-Lyon-Méditerran.
^ INord
S Ouest
H lEst
2 Est-Algérien
' Ouest-Algérien
Bône-Guelma
Autrichiens
Lombards
Nord-Espagne,
Portugal
Sara gosse
Ville de Paris 1805
— 1869
— 1871
— 1875....
— 1876....
— 1892....
Foncières 1879
— 1883
— 1885
Communales 1879
M - 1880......
g Midi
O (Orléans
jd Lyon (fusion)
5/0uest
2>\Èst
3 Nord
pq Est-Algérien
O Ouest-Algérien
Bône-Guelma.
Sara gosse..
Nord-Espagne
Portugais
Autrichiens
Lombardes anciennes.
Suez
Panama 5 0/0
Panama lots
Oural-Volga
3300 .. :
600 ..
580 ..
1015 ..
615
1071 .. ;
•1758 .. :
2205 ..
1018 ..
1054 ..
743 ..
746 Y.\
749 ..!
142 .-.
19) ..
287 '.'.<
553 50
423 50
408 50
565 ..
505 ..
509
450 ..
466 ..
476 oO
500 ..
458 75
462 ..
461 ..
461 ..!
463 ..
465 ..
450 ..
447 ..
452 ..
359
299 25
323 ..
449 50
369 ..
650 ..
25 50
3800
663
579
1036
615
1306
1670
176»
2 10
1043
1051
748
636
751
759
143
199
.68
' 285
50
BOURSE DE TOULOUSE
Fonds d'Etat français. — 3 0/0 Porteur,
10105; 3 0/0 amortissable, ; 3 1/21894,
porteur, 102 r.0.
Fonds d'Etat étrangers. — Hongrois
40/0, ; Russe 1894, 102 .. ; Russe 1880,
102 50; Russe consolidé, 102 10; Extérieure
estampillée, 4 0/0, ... ; Ottoman, série D,
.23 90 ; Chinois 4 0/0, 102 95.
Valeurs diverses (actions). — Est, 105°;
Paris-Lyon-Méditerranée, 1760; Nord, 2205;
Midi, 1300; Orléans, 1070; Ouest, 1045 .. ;
Banque ottomane, ; Saragosse, 2S5. ;
Nord-Espagne, 200; Moulins du Bazacle,
; Mines de Carmaux, ; Société
d'électricité, — ; L'Epargne,
Obligations diverses. - Ville de Paris
1865, .... ; 1871, 110 ..; 1875,564 .. ; Com-
munales 1879, .. .. ; 3 0/0 1880, 0 . ;
1891, ; Foncières 3 0/0 1879, 503 .. ;
50
50
26
OD J OU
424 ..
409 ..
564 50
565 ..
374 50
509 ..
451 ..
460 ..
474 ..
409 ..
457 ..
461 25
460 ..
459 ..
462 ..
465 ..
450 .
447 ..
450 ..
353 ..
299 25
321 ..
449 ..
369 75
630 ..
.25 50
.92 ..
3 0/0 1883, 451 .. ; Moulins
32i ., ; Société d'électricité, .. du
cienne, ; nouvelle, 458 .. ; i\
cienne, ; nouvelle, 456 .. ; IS
cienne, 435 ..; nouvelle, ;
ancienne, ; nouvelle, 459 ..
ancienne, 459 . . ; nouvelle,
Méditerranée ancienne, 461 .. ; n
; Nord-Espagne, M série, 209
ragosse ancienne, Ie hypothèque,
Bazacle,
; Est an-
Ali di an-
Nord an-
Orléans
. ; Ouest
.; P.-L.-
nouvelle,
9 .. ; Sa-
!, 358 ..
Lombarde ancienne, 369 75; série X,
CHEMIN DE FER D'ORLÉANS
EXCURSIONS
En Touraine, aux Châteaux (j ea
bords de la Loire et aux stations
Balnéaires de la ligne de Saint-
Nazaire au Croisic et à Guérande*
Premier itinéraire.—l r « classe, 86 francs-
2» classe, 63 francs; durée, 30 .jours :
Paris, Orléans, Blois, Amboise, Tours
Chenonceaux et retour à Tours, Loches •
retour à Tours, Langeais, Saumur, An-
gers, Nantes, Saint-Nazaire, Le Croisic"
Guérande et retour à Paris, via Blois o»
Vendôme, ou par Angers et Chartres, sans
arrêt sur le réseau de l'Ouest.
2 e itinéraire. — 1" classe, 54 francs; 2»
classe, 41 francs; durée, 15 jours :
Paris, Orléans, Blois, Amboise, Tours,
Chenonceaux et retour à 'fours, Loches e,
retour à Tours, Langeais et retour à Pa-
ris, vi.à Blois ou Vendôme.
Ces billets sont délivrés toute l'année : à
Paris, aux gares d'Orléans (quai d'Orsay et
quai d'Austerlitz) et aux bureaux, succursa-
les de la Compagnie et à toutes les gares et
stations du réseau d'Orléans, pourvu qu e
la demande en sôit faile au moins troi-
jours à l'avance.
A TERME
3 0/0 101 121
3 0/0 amortissable 99 90
3 1/2 0/0 102 72
Espagne (extérieure) 72 90
Italien 5 0/0 93 50
Portugal 4 0/0 25 15
Turc 4 0/0 23 95
Banque de France ....
Crédit foncier 660 .. I
Crédit lyonnais 1020 ...
Comptoir d'escompte | j
Banque de Paris 1036 .. !
Banque ottomane. 545 . .1
Méridionaux |
Suez ., 371.5 ..'
Gaz de Paris 910 ..
Rio-Tinto 1529 .. ;
De Beers 824 ..i
Goldfields 198 . .1
East Rand 196 50
Rand mines 1059 ..
Sosnovvice (action) 2 il 5 ..
Oural-Volga. '. 58 50
Banq. de France, esc. 3 0/0; av. :
CHANGE
Hambourg 19.
Londres 25
Londres (chèques) 25
Madrid (papier court). .. 368 ./.à
Madrid (papier long) 362 ./'.à
BOURSE DE LONDRES
3 0/0 101 10 1 Italien
Cours Cours
du jour j précède.
101 i2
.99 m
102 72
72 90
93 50
25 15
23 95 .37
660 ..
1020 ..
1036
545 ..
siir.
.910 ..
1529 ..
824 ..
198 ..
196 50
1059 ..
2115 ..
.58 50
1/0; av.
101 15
.99 82
102 67
72 72
96 50
25 15
23 87
3790 ..
661 ..
1037 ..
579 .
1075 ..
545 ..
682 ..
3710 ..
.915 ..
1530 ..
823 50
198 50
197 50
1053 ..
2i20 ..
.60 ..
3 1/2.
A VENDRE
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A l'Ecole de Dressage
et d'Equitation
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gros sauteur, l m63, attelé et
monté ;
2 beaux chevaux bais, 4 et
5 ans, l'"02, très confirmés à
l'attelage ;
1 beau cheval gris, 7 ans,
1^63, monté et attelé ;
1 cheval gris, l'ao3, 10 ans,
très bien attelé et monté, pe-
tit prix ;
2 juments de sang, l m52 et
54, 11 ans, vites, douces, pe-
tit prix ;
5 poneys de 1«>47 à 50, 5 et
7 ans ; 1 poney, KM, 300 fr.
2 chevaux de selle, ale-
zans, 1" ! 58, anglo-arabe, 5 et
6 ans, attelés."
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pouvant prouver 40 ans d'existence sans réparations
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Toulouse.
50
121 31/32
25 15 ./.
25 17 1/2
à ... ./.
à ... ./.
Etude de M« R. FOURCADE,
avoué au tribunal civil de
Toulouse, grande rue Na-
zareth, 32, successeur de
M« Becquié de Peyrevilie.
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Au Tribunal civil de Toulouse
Le jeudi 2 mai 1901, à
midi
i s M r m à 1n as
sise à Toulouse, rue Saint-
Rome, 21, contenance 10 ares
53 centiares.
Mise à prix. . . . 10,000 fr.
Pour extrait :
R. FOURCADE, avoué, signé.
Etude de M« LACASSIN,
avoué à Toulouse, rue
Clémence-Isaure, n» 2.
Aux enchères publiques
PAR LICITATION
Le jeudi 25 avril 1901
à midi précis
Par devant un de MM. les
juges de la chambre des
criées du tribunal civil de
Toulouse,
SEPT PARCELLES DE TERRE
Situées clans la commune
de Elourens, réunies en un
seul lot portant les numéros
un, deux, trois quatre, deux
cent quatorze, deux cent
quinze et deux cent dix-sept
de la section C du plan ca-
dastral.
Mise à prix,... 16,000 fr.
Pour extrait conforme :
LACASSIN, avoué signé.
3 0/0
31/2 0 0...
Ottomane.. 546 80
Italien .
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Egypte
06
3700 20
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Toulouse.
Imprimerie spéciale.
Le Gérant: Amédée BESSON
ALAB' ICTION DES VOIES RESPIRATOIRES
Le manque d'appétit, l'amaigrisse- et d
ment, les crachats purulents, la toux sep
incessante, l'insomnie, la fièvre, les tion
sueurs nocturnes et les crachements de o
de sang sont les indices d'une santé Q
ébranlée. que
Que de tuberculeux, avee ou sans
caverne pulmonaire, ignorent la gra- ^
vite de leur état maladif. p ar
En vulgarisant notre merveilleuse que
découverte, qui a été expérimentée la s
par des sommités médicales, lesquelle- le r
se refusent à rompre avec la vieilîs (l'es
routine, nous allons nous efforcer pae sur J
tous les moyens légaux de faire conr reil
naître au public les propriétés curati- ver
ves du Tube ou CiiSnre l.ura-ocjtic me
S'.il -ve-aïte. «ïlaez 1 9 I
Principaux dépositaires : à Toulouse M. BERG
la Liqneur Balsamo- Anti- Les pleurétiques , les bronchites vernes pulmonaires se cicatrisent in- Jusqu'à ce jour, la médecine, sans
igue. et cela malgré l'obstina- chroniques et les bronchités tuber- sensiblement, et les malades intelli- espoir de donner la guénon aux pleu-
;t le dénigrement systématiques culeux doivent se peser tous les quinze gentsetde bon sens, connaissant la retiques, aux tuberculeux, aux em-
•tains médecins. jours. S'ils sont amaigris, avec notre gravité de leur état par l'analyse des physemateux, aux asthmatiques et aux
! de drogues nuisibles à la santé, médication ils augmentent de ooids. crachats (savoir si le baccile de la tu- vieux bronchites, n a su que leur satu-
l'injections hvpodermiques au Augmentant de poids, c'est tout l'orga- berculose.est renfermé dans les cra- rer 1 estomac de drogues irritantes et
il, aussi douloureuses qu'inelïi- nisme qui se refait. Dans les autres chats) comprendront qu'une caverne nauséabondes, leur taire des pointes
! cas, il y a expectoration. Recueillir pulmonaire ne peut se cicatriser que de feu et des injections hypodermi-
gîtslse ou Cigare Laa-ro-qssc. les crachats du jour et de la nuit (24 par une durée de notre médication ques.
s émanations balsamo-antisepti- heures) dans un flacon à large goulot qu'il est difficile de préciser, car il ar- Sans crainte d'être démenti, nous
qui s'en dégagent par l'effet de et les peser (faire la tare du flacon), rive malheureusement que des mala- dirons aux personnes atteintes d'une
îcion, porte au mal directement Peser les crachats fde 24 heures) tous des ont recours au Tube Larroque un affection chronique des bronches et
aède et laisse le moteur de la vie les huit ou quinze jours. peu tard. des poumons, plus vous absorbez de
imac) complètement libre. C'est Le nombre et le poids des crachats Que de cures remarquables sont obte- médicaments et de toutes ces cuisines
it dans les affections de l'appa- diminuent jusqu'à complète guérison, nues tous les jours, grâce à la persé- médicamentées : Gaïucol, créosote, io-
espiratoire que l'on doit conser- mais lorqu il y a une lésion ou une ca- vérance que les pleurétiques et les tu- dure, arsenic, créostal, vins, sirops et
appétit et supprimer complète- verne pulmonaire il y a suppuration, berculeux mettent à fumer le Tube ou capsules créosotées ou gaïacolées, et
l'usage de drogues. Les lésions se cicatrisent vite, les ca- Cigare Larroque. plus vous altérez votre santé. Les ci- ,
veiîteiiï' 'i^ff. Il.A.It'K.OQ'UE., pliat*iïii»os îVot «me, -5b eî cLnna toute*
rue Alsace-Lorraine, 48; à Auoh, M. FITT...RK-. à Mont.auban. MM. NEGRIER et VERDIER ; à Cahors, M. ALAZARD; à Foix, M. BRUNEI ; à Cacoassouae,
à Agen, M. MAZET; à Albi, M, EN J ALBERT à Figeac, M. " ALBY et dans les prinot aies pharmacies de la région.
et delà I.iqtiem' Balsamo- Anti-
septique, et cela malgré l'obstina-
tion et le dénigrement systématiques
de certains médecins.
Que de drogues nuisibles à la santé,
que d'injections hypodermiques au
gaïacoî, aussi douloureuses qu'ineffi-
caces !
Le U,sSîe ou Cigare Larroque,
par les émanations balsamo-antisepti-
ques qui s'en dégagent, par l'effet de
la succion, porte au mal directement
le remède et laisse le moteur de la vie
(l'estomac) complètement libre. C'est
surtout dans les affections de l'appa-
reil respiratoire que l'on doit conser-
ver l'appétit et supprimer complète-
ment l'usage de drogues.
Les pleurétiques , les bronchités
chroniques et les bronchités tuber-
culeux doivent se peser tous les quinze
jours. S'ils sont amaigris, avec notre
médication ils augmentent Je poids.
Augmentant de poids, c'est tout-l'orga-
nisme qui se refait. Dans les autres
cas, il y a expectoration. Recueillir
les crachats du jour et de la nuit (24
heures) dans un flacon à large goulot
et les peser (faire la tare du flacon).
Peser les crachats (de 24 heures) tous
les huit ou quinze jours.
Le nombre et le poids des crachats
diminuent jusqu'à complète guérison,
mais lorqu'il y a une lésion ou une ca-
verne pulmonaire il y a suppuration.
Les lésions se cicatrisent vite, les ca-
l'inventeui* 1*1". ARKOQUE, p li a i* i\\ « e s «Î ai s».
vernes pulmonaires se cicatrisent in-
sensiblement, et les malades intelli-
gents et de bon sens, connaissant la
gravité de leur état par l'analyse des
crachats (savoir si le baccile de la tu-
berculose est renfermé dans les cra-
chats) comprendront qu'une caverne
pulmonaire ne peut se cicatriser que
par une durée de notre médication
qu'il est difficile de préciser, car il ar-
rive malheureusement que des mala-
des ont recours au Tube Larroque un
peu tard.
Que de cures remarquables sont obte-
nues tous les jours, grâce à la persé-
vérance que les pleurétiques et les tu-
berculeux mettent à fumer le Tube ou
Cigare Larroque.
garettes et poudres anti-asthmatique
à base de plantes narcotiques opia
cées,fatiguent excessivement la ue e
l'estomac sans donner de guérison.
Toute invention qui a une valeur e*
qui jette une perturbation dans uno
profession est critiquée ; la médecine
critique toujours (la critiqv est si fa-
cile), ma3 elle ne peut mer les pro-
priétés thérapeutiques de notre mer-
veilleuse découverte. Si le diagnostic
appartient à la médecine, par contre,
il appartient aux pharmaciens, qui ma-
nipulent les plantes d'en connaître les
propriétés.
le* fsii.tti'ï'ïiït.oïes»
M. CRQ3 ; à Castelnaudary, M. MARC
sa
MtBBKœBBEEBBES&ÊBBBBBBBi
Feuilleton du 17 avril 1901
l81il.Ml.fi 1SU rJlii.
PAR
CHAMPOL
ïl se mit à rire, et sa gaieté sembla
redoubler la. mauvaise humeur d'Osmin,
qui reprit sévèrement :
— L explication est bien simple. On
s'en prend à toi parce que tu n'es ja-
mais en règle avec personne, que tu n'as
aucune mémoire, aucune prévoyance,
ftaeun discernement des affaires ni des
hommes, que tu t'engages comme à plai-
sir dans tous les mauvais pas, croyant
toujours un peu ceux qui te trompent,
jamais absolument ceux qui te sont dé-
voues. \u fond, tu n'as pas même con-
.fiance en moi, car tu ne m'avoues les
mandes tgf dés^&^crSÏ* 116 Ul "
les suivre.
1 " i"""' ne pas
carti r rlpA r °^ s Avaient lber juste
cai J\L U Avron semblait aussi r i

3
LE NUMÉRO 5 CENTIMES Organe cruot.icl.ien de Défense Sociale et Religieuse
RÉDACTION ET ADMINISTRATION : Toulouse, rue Roquelaine, 25
LE NUMERO 5 CENTIMES
ABONNEMENTS
gtjt%Gasonne et département» limitrophe* .
CTIMMilUB-t'IJl. i" 1 » liiniii ii|iln 'ii
|fej?aK» fflfftaa postal»)
Trou mots
• tt.
* tr.
to er.
Six mot»
11 fr.
la fr.
to fr.
D» u
•O fr.
M fr.
40 fr.
pspala BâïtesV d» t" et 18 de abaque mois et mart payables d'avance
ÉDITIONS RÉGIONALES
Lof, Aveyron, Corràze Cantal
Gers, Ht es-Pyrénées, Basses-Pyrôrrées, Landes
Tarn-et-Garonne, Lot-et-Garonne
Tarn, Aude, Hérault,. Pyrénées-Orientales
Haute-Garonne, Ariège
Edffkm du motm spéciale à Toulouse
ANNONCES à RÉCLAMES, FAITS DIVERS & LOtAHS
Les annonce» et réclame». Isa» dtrera ai locale» «ont rama dans ooa tgiqg&nx.
Sa, rua Roqueiainei ^ctt

léopold II et M, f alflcM«ean
Paris, 16 avril.
Les journaux publient uno dépêche de Nice
annonçant quo le roi des Belges doit faire au-
jourd'hui une visite à M. Waldeck-Rousseau
ii Antibes. Lo roi quittera Nice jeudi soir ren-
trant à Paris. M. Waldeck-Rousseau doit' éga-
lement partir jeudi pour l'Italie.
Nice, 16 avril.
Le roi des Belges ayant, ces jour.s-ci, exprimé
(e désir de voir M. Waldeck-Rousseau pour le
remercier, disent les officieux, des attentions
dont il est l'objet en France, M: Waldeck-
Rousseau répondit qu'il irait lui-même à Nice
voir le roi. Celui-ci, sachant quo le président
du conseil était souffrant, insista pour l'aire la
visite lui-même.
Le roi Léopold est arrivé ce matin à 9 heu-
res, à Antibes, accompagné du baron Snoy. of-
ficier d'ordonnance, etde M.Paoli, commissaire
de police, attaché à sa personne. M. Chance!,
maire d'Antibes, l'a reçu à la gare.
Le roi s'est rendu à l'hôtel du Cap où il a
rendu visite au président du conseil. L'entre-
vue a duré demi -heure. A 11 heures, le roi est
reparti d'Antibes pour Nice
Dans le mémo train avait pris place M. Wal-
ieck-Iiousseau, qui s'est lait conduire à l'hôtel
du roi des r.elges pour rendre la visite qu'il
avait reçue à Antibes.
Paris, 16 avril.
On n'a pas oublié le bruit qui courut, il y a
quelque temps, avec une certaine persistance,
que le roi Léopold avait reçu du Souverain-
Pontife la mission de faire savoir à M. Loubet
te mécontentement qu'il éprouvait du vote do
ia loi sur les associations.
Le roi, disait-on, devait aller à Rome, puis il
devait rencontrer M. Loubet à Nice. Tl ne pa-
raît pas être allé à liome, il n'est arrivé à Nice
qu'après le départ du président. Le fait n'im-
plique pourtant pas que le roi n'ait pa< reçu la
mission en question ; il se peut, on etîet, qu'il
l'ait reçue indirectement et quo pour éviter
d'éveiller les susceptibilités de la majorité et
du ministère, le, souverain-Pontife et lui aient
f-ru préférable de l'entourer de discrétions.
Quoi qu'il en soit, une dèp 'rhe de Bruxelles
nous apprend que le -orréspondaut niçois d'u:i
journal du soir affirme que la question a été
soulevée au cours de l'entrevue du roi avec le
président, du conseil.
Le premier ministre français a tenu à eon-
connaitre les impressions détaillées du royal
touriste, dit le correspondant en que-stion, " et
celui-ci, satisfaisant sa curiosité, lui a donné
des détails complets sur sa récente excursion
dans la péninsule : il n'a pas été dit un mot
touchant la politique Incidemment., le roi Léo-
pold s'est simplement fait l'écho d'un bruit
très répandu à Rome, d'après lequel Léon XIII
s'est montré très mécontent du vote de la loi
sur les congrégations.
Incidemment, et par ouï dire, ajoute en in-
sistant le correspondant du journal belge, car
on sait que si le roi des Belges a été. ces temps
derniers, en relations directe (sic) avec le Va-
tican, c'est, à propos du Congo et en tant que
souverain de l'Etat indépendant du Congo. J
Que ce soit en tant, que. roi des Belges ou en
tant que souverain du Congo cette dernière
phrase implique que le roi Léopold a été. ces
temps derniers, en relations directes avec le
Vatican, et, dans ces conditions, «incidemment
et par ouï dire ». prennent lo caractère desim-
pies précautions oiatoires.
Le fait que le Souverain Pontife se serait
adressé, non au roi des Belges, mais au sou-
verain du Congo, couvre le roi Léopold à
î'égard de son ministère et de son Parlement,
et il peut avoir d'autre part, en ce qui concerne
le sort des missions, une signilication très
nette.
vriers congédies. Il n'y a pas d'ouvriers con-
gédiés, mais des ouvriers qui ont quitté la
mine ou 1 atelier de leur propre initiave.
Ausis la Petite République, forte de cette
laiblesse, parle-t-ello sur un ton d'autorité. La
constance des grévistes de Montceau, dit-elle,
doit leur valoir les faveurs de la destinée. Il
laut que la grève se termine à leur avantage.
F °ur peu que la grève dure encore, M. GTê-
rauit-Richard exigera qu'on pensionne les gré-
\ L S t C S •
New-York, 16 avril.
Les ouvriers, au nombre de 400 employés
par l'Américain Street Steel Companv, qui l'ait
actuellement partie de la Steel Corporation so
sont mis en grève à Mackeesport, dans la Pen-
sylvanie, parce que cette Compagnie n'a pas
observé les conventions du Traae-Unlonîsme.
C'est le premier conilit qui s'élève entre les
Trados-Unionistes et le Trust de la Compa-
gnie. M. Shalfer, président de l'Union des tra-
vailleurs du fer, de l'acier et de 1 etain, menace
de provoquer la grève Kènérale des ouvriers de
toutes les Compagnies faisant partie du 'trust,
si leurs camarades n'obtiennent pas satisfac-
tion.
lorsqu'elle fut accostée par un individu parais-
sant avoir une trentaine d'années, qui lui offrit
un sou et chercha à l'entraîner dans la forêt
voisine.
Comme elle tentait de se sauver, il la saisit
par un bras, mais les cris de l'enfant lui firent
lâcher prise et il se sauva dans le bois, où il
disparut.
Un Scandale dans l'Année américaine.
New-York, 16 avril.
Un scandale a éclaté dans les services d'in-
tendance de l'armée américaine, à Manille. Le
capitaine Barrons, sept sergents de l'inten-
dance, plusieurs employés de ce service, un
gros fonctionnaire et un certain nombre d'au-
tres civiils propriétaires de boulangeries, d'hô-
tels et de magasins ont été arrêtés à la suite
de la découverte d'un trafic frauduleux de wa-
gons entiers des subsistances appartenant à
l'Etat.
Le tarif exhorbitant qui frappe les produits
alimentaires rendaient ia vente illicite des pro-
visions derintendau-ce extrêmement Iruclueuse.
Ce trafic remonterait jusqu'au mois de juin de
l'an dernier et explique maintenant les dépen-
ses excessives auxquelles se livraient dos com-
missaires d'intendance et certains fournis-
seurs. L'enquête poursuivie, pourrait . entraîner
des arrestations sensationnelles.
Les Anarehlstes en Mlemague
Berlin. 16 avril.
On apprend maintenant que les anarchistes
d'Allemagne ont réussi à déjouer la surveil-
lance dont ils étaient l'objet et à tenir, à l'insu
de la police, dans une ville de l'Allemagne du
Sud, la coniérence qu'ils avaient projetée.
Treize groupes étaient représentés par dix-
neuf délégués.
Le principal point de l'ordre du jour était la
constitution de la fédération allemande des
ouvriers révolutionnaires et l'implantation de
cette fédération dans les différents centres,
La Cave, 16 avril.
Sur l'ordre de la reine-mère, le lieutenant-
général comte i'umonoeau vient de Caire une
excursion en Allemagne pour étudier surplace
un plan de voyage de la reine Wilhelmine et
du prince consort dans ce pays. La reine et son
mari partiront probablement le 22 avril et fe-
ront un long séjour à l'étranger:
Beclin. 16 avril.
L'empereur Guillaume se njndra cette an-
née encore en Norwège. Ce voyage fera suite
à sa visite à Kiel. Il est probable que le yacht
Eolienzollcrn sera accompagné d'un croiseur
rapide et de plusieurs torpilleurs pour le ser-
vice des dépêches.
j ies u-reves
Naples', 16 avri
Les équipages du vapeur Pr/ncipe-Oddone
et des autres vapeurs de cette Compagnie se
sont mis en grève. L'équipage du vapeur Ca-
rioddi se mettra en grève aussitôt arrivé à
Païenne.
Marseille, 16 avril.
Le préTet a écrit, hier soir, au général
Metzinger, commandant le 15» corps d'armée,
pour 1 informer que la situation était redevenue
normale. Lo retrait des troupes appelées à
Marseille pour le maintien de l'ordre pendant
les grèves peut être opéré. Le 17« dragons va
donc pouvoir rejoindre sa garnison.
Montceau-les-Minos, 16 avril.
Les ingénieurs font remarquer que le petit
nombre des ouvriers qui ont repris le service,
hier, est dé à l'épidémie de grippe qui sévit
depuis quelques jouis. Ils attribuent à celte
maladie l'abstention des grévistes qui, croient- i
ils, auraient été désireux d'abandonner la
grève. ,
Les grévistes s'exaltent chaque jour davan-
tage des difficultés qu'ils rencontrent. Ils ;
comptent que le gouvernement fera une der- j
nière pression sur la Compagnie pour éviter
l'expérience du référendum des mineurs de
France sur la grève générale.
Une dépêche particulière, en effet, relatant
l'entrevue de M. Leygues avec la délégation, j
annonce bien que Fe ministre s'y emploiera. !
Ce sera sans résultat, croit-on, car on dit que !
la compagnie n'acceptera ni la réintégration, i
ni le roulement déjà proposé après la réunion
dos mineurs à Saint-Etienne et jugé irréalisa-
ble par la direction.
Les grévistes, de leur côté, veulent livrer la
grande bataille pour la grève générale, et
entendent contrecarrer, dans sa région même,
l'influence de M. Basly. qu'il; rendent à juste
'iitre responsable des décisions du congrès de
Lens. Us ont l'intention d envoyer de suite,
dans le Pas-de-Calais, des délégués qui pré-
senteront aux camarades du Nord les argu-
ments du syndicat Rouge.
Les rentrées aux puits se sont effectuées
sans incidents, et avec une légère augmenta-
tion de travailleurs. Au tissage. 40 femmes se
Sont jointes à celles qui ont travaillé hier ; il y
a donc actuellement 100 ouvrières réembau-
chées.
La sortie des puits ne s'est pas effectuée,
hier, dans le calme des jours précédents. Quand
ie groupe des Jaunes, sortant des compres-
.urs, arriva au pont des Alouettes, encadré
par les gendarmes, do stridents coups de sil-
îlets so firent entendre et les railleries se don-
nèrent libre cours Près du cimetière, de nou-
veaux cris hostiles ont été proférés par les gré-
vistes.
Paris, 1") avril.
II y a sept ans, M. Leygues. ministre de
l'intérieur, eut à fairo respecter l'ordre et la
liberté du travail, à ('.annaux, conlre le maire
Calvignac. soutenu par MM. Jaurès, Basly,
Larnendin. etc.
.JnterPéllé par M. Jaurès, il tint crânement
lete a 1 orage, empêcha M. Calvignac d'organi-
ser les patroudles pour surveiller les Jaunes de
1 époque, tint la balance rigoureusement égale
entre patrons et ouvriers et, finalement, révo-
qua purement et simplement le maire Calvi-
gnac, qui s'obstinait à jouer au dictateur.
Hier. M. Leygues, faisant fonctions de mi-
nistre de l'intérieur, recevait M. Calvignac qui
venait lui formuler les impérieuses injonctions
du congrès de Lens et qui les appuyait d'une
menace de grève générale. Et l'homme qui ja-
dis révoquait M. Calvignac consentait à discu-
ter humblement avec lui les conditions du
congrès.
Le ienips, il v a deux jours, gémissait sur
UP*fer!u' u: '\llcs congressistes qui émettaient
Eiïr «'M
1 S l s t îS g T à égal avec le
M IIVQ d M»5Mi5£»~««: Pas pour lui
borne à pŒrV iX?^*^. U „
1 omnipotence de 1 KtVn to,T .««• ,
qui ont collecté de porte en porte à Boujon (Hé- DlJLL!
raull) la somme de 97 fr.
Le prochain envoi . aura lieu vers la fin du
mois. Une dé
Pour les dons en nature, s'adresser toujours Gênes; lé
à Paris, 10, rue Lafontaine. 8 à Algei
. , —~aa». Danemarl
RENSEIGNEMENTS AGRICOLES £«H?
• Doubs. — La végétation est restée sation- Stations,
naire; une épaisse couche do neige a d'ailleurs —
protégé presque partout les cultures conlre la Toulouse,
gelée.
; Puy de-D.
Loire-Inférieure. — Les froments restent Pic-du-M.
assez satisfaisants, malgré le retard qui se ma- Perpig ...
nifeste en général sur leur végétation et qui Bordeaux
peut exercer une action défavorable sur leur
rendement. Les avoines et orges d'hiver ont
sou il'ert davantage des gelées ; on peut, dès
maintenant, prévoir une diminution dans leur Snûflf >
production. ùmul>,
Meurthe-et-Moselle. — Les céréales n'ont '
pas souffert des froids rigoureux.
Rhône. — La mauvaise saison ne paraît pas Capitol
avoir eu d'effet sensible sur la végétation f" a . cte e
lardm),
PRIX DU QUINTAL DE BLÉ (ballet. 3"
A la date du 3 avril 1901, sur nos principaux Variété
marchés de l'intérieur : Baret. le:
Cours actuel Cours précêd. j,* Br'icu
Paris 18 00 18 50 Belles-M
Lyon 18 50 18 50 Demair
Rouen 18 60 18 75 Palais-Rc
Toulouse 18 00 1 8 60 Court de
Nancy 18 10 18 10 ces Ses ï
Dijon 18 35 18.35 4'. tp
Chartres 18 85 18 45 Theatr
Bergues 17 95 18 05 soirs, spi
Nantes 18 70 18 60 Olwing a
Guingamp.... 19»» 19 ,»> que au n
Soissons 18 85 18 20 dfvertissi
Gray 17 75 17 75 dans ses
Sur los marchés extérieurs : Gizella a
Londres 16 60 10 55 'W";,;,
New-York.... 15 30 15 50 Demai.
Chicago 13 70 14 35 diseur.
Brislau »» »* »» »»
Par arrêté du ministre de l'instruction publi-
que et des beaux-arts, on date du 11 avril 1>01.
l'ouverture du concours d'admission à l'ècolà
normale supérieure de l'enseignement secon-
daire des jeunes filles, en 1901, est fixée au 17
juin prochain, au chef-lieu de chaquo acadé-
mie.
Les inscriptions seront reçues au secrétariat
de chaque académie, du 22 avril au 25 mai.
ECOLE PRATIQUE DE DROIT DE TOULOUSE
Les candidats au prochain concours de l'En-
registrement sont informés quo des « confé-
rences de revision » seront organisées, à par-
tir du 21 avril, à l'Ecole pratique de Droit do
Toulouse, dont la préparation spéciale a obtenu
jusqu'ici le plus vif succès.
Les demandes d'inscription doivent êtra
adressées au secrétaire de l'Fcole, 6, rue des
Lois, et les demandes de renseignements. &
'administrateur, 6, place du Peyrou.
BULLETIN, FINANCIER
Paris, 16 avril.
L'aspect du marché est excellent en général,
conforme du reste à la bonne impression lais-
sée par la liquidation d'hier. Les' affaires sont
encore peu actives, car toute l'attention se con-
centre sur le Rio et le Métropolitain. On conti-
nue à accueillir favorablement les nouvelles da
l'échec de la grève générale du congrès de
Lens. Sans doute, le principe de la grève a
été adopté, mais les délégués de Montceau
n'ont rien pu obtenir de précis au point de vue
du moment où elle pourrait être déclarée. Il
faudrait, du reste, pour cela, la majorité des
mineurs de France.
Nos rentes sont lourdes, mal impressionnées
par le tableau du rendement des impôts pen-
dant le mois de mars 19 )1. Le 3 0|0 reste a
101 12 1[2. L'Italien est ferme à 96 50. L'Exté-
rieure est en bonnes tendances à 72 90. Le Mé-
tropolitain a poursuivi son mouvement à 624
pour revenir ensuite à 613. L'Omnibus est à
11 i0. peu traitée! Le Maltidano perd 20 aujour-
d'hui à 630 ; co n'est pas encore assez. Le Rio
finit à 1529 après 1510 ; les hauts cours du dé-
but ont amené quelques réalisations. La Thar-
sis n'est pas brillante à 208.
Nos grands chemins sont inchangés, mais
en meilleure allure. Le Suez paraît vouloir sa
mettre en mouvement à 3715, servi, du reste»
par de très bonnes recettes. En banque, l'ac-
tion des brevets Porcuèro se traite à 195, Bon-
nes demandes sur l'action Lumière à 810.
A Bruxelles, marché toujours calme ; le
compartiment métallurgique fait preuve de
bonne tenue. Cockerill, 2125 ; aciéries d'Anvors.
107 50.
DE LAVIOSRIB,
22, place Vendôme. Paris.
BULLETIN HËTÉOBOLOÛIQUE
Du 16 avril.
Une dépression s'est formée sur le golfe do
Gênes; le baromètre a baissé do 1»« à Nice et
3 à Alger; une autre dépression s'étend sur la
Danemark : Copenhague. 753. Une aire de for-
tes pressions s'avance sur le Sud-Ouest de la
France : Biarritz, 764. On a recueilli 2°"» au Puv-
de-Dômo et 5 au Pic-du-Midi.
Bar.' Th.
62 0 Te. 4
63.0 -2.5
63.2 -4.2
60.1 18.1
62.3 12.8
Etat du Ciel
O. m. couv.
O.N.O.a. f.c.
O. f. tr. n.
N. O. f. b.
O. f. couv.
Min Max
8 ïi
O
U -1-4
—9 0
11 22
9
17
mm i-toaceris de I
Du 17 avril
A 8 heures, Sigurd
,8 Toiloise
- 1, Ivanhôc
!, Homard, f
Quakeress.
8. à M. J.
à M. Ou-
!. à M. ES
Actos c,-, mir, 0 ,
,„ uux « r °ssos uûchus a'> ; «• Mistouilo 12, à M. J.
Non
,I 'y , 'lS''ltt')d).
Il M. Allierons." 1 *"ns-lCseomp lo
^^ r ^^t OU '\^^^ 6.008 rr
, L a o nr s * à fc*«iî?Sg5
loho, Mousserons, Jerose, Csedom.
Mutuel : gagnant 192, placés Blondinet 49,
Sans-Culolto 45, Londres 20 50.
•Sans-Eseompta
\DMINISTR\TI
Capitole. — A 8 heures, Sigurd (ouverture,
S" acte et duo du 3- acte), Faust (acte du
jardin), Sainson et Dalila (2« acte), Sylvia
(ballet. 3- acte).
Variétés. — A 8 heures 1(2, par la tournéa
Baret. les Remplaçantes, pièce en 3 actes, de
M. Bricux. On commencera par l'Ecole des
Belles-Mères, comédie en un acte.
Demain, avec le concours de Mlle Bordo, du
Palais-Royal, première représentation de le
Coup de Fouet, pièce en 3 actes, le grand suc-
cès des Nouveautés.
Théâtre-Cirque des Nouveautés. —Tous les
soirs, spectacle-concert. Grand succès de miss
Olwing avec ses lapins dressés, attraction uni-
que au monde. Très applaudis et rappelés la
divertissant comique Ganivet II, Mlle Rogettina
dans ses danses à transformations, Dasslon et
Gizella accrobates- cyclistes et toute la troupe
lyrique.
Demain, débuts de Paul Français, chanteur-
diseur.
M. Meignan, sous-préfet de Ribèrac, 1 est
nommé sous-préfet de Redon.
M. Bonnafous, conseiller de préfecture de
la Gôte-d'Or, est nommé sous-préfet de Ri-
bèrac.
M. Dameron, conseiller 1 de préfecture de
l'Indre, est nommé conseiller do préfecture de
la Cote-d Or.
M. Garnier, conseiller de préfecture des Lan-
des, est nommé conseiller do préfecture de
l'Indre.
M. Seurin, licencié en droit, est nommé con-
seiller tl o préfecture des Landes.
M. Repoux, sous-prél'ot d'Orléansville, ost
nomme sous préfet do Sidi liel-Abbes. en rom-
»s TOoV*t«iS M ' ya/nier. précédemment nom-
' M. ..-. .. " 10 eon.ôru-1 du gouvernoment do
M. l i i.. r i ,.),„«. ,
Itérai do VAi °er1o b o5i: a ,, 1 llu «ouveinomont
nom, e '-".'c' : '".- .sous-, ,
îleSo" 4 "' général
>_C JJlUurd. chor .1» .....
Binerai
a oi-léaa
M. do
nommé
nommé s£ms prô/et riiJ^Çn9'
bous-p.'olcl do Guolma.
M. Vaillant, sous-prél'ot d
fat" MsasSa-"* ,;u -'""«. on
i,SS l a " 1So '"°». «•* nomme'
sous-prél'ot de Miliana., est
ppasiT m COMMERCE
{.'Officiel du 14 avril donne le tableau des
importations et des exportations du lef janvier
au 31 mars 1901.
Les importations des trois premiers mois
de l'année 1900 s'étaient élevés à 1,232,408,000
francs.
Dans la période correspondante de 1901, elles
n'ont atteint que 1,129,878.000 francs.
D'où une diminution de 102,52o,000 francs.
Oui se répartissent en :
Objets d'alimentation, 10.390,000 francs.
Matières nécessaires à l'industrie. 83,560,000
francs.
Objets fabriqués, 8,575,000 francs.
Les exportations des trois premiers mois de
l'année 1900 étaient do 950,367,000 francs.
En 1901, elles sont de 988,353.000 fraims.
D'oU une diminution de 12,014,300 francs.
Oui s'établit ainsi :
Diminution sur los matières nécessaires à
l'industrie. 53,225,000 francs.
Augmentation sur objets d'alimentation,
05,021,000 francs.
Sur objets fabriques. 4,921.0)0 francs.
Colis i ostaux, 1.264.000 francs.
Total des augmentations. 41.211,000 francs.
D'où la dill'érence en moins signalée plus
haut.
IMPORTATIONS DES CÉRÉALES
nnrant les trois premiers mois de l'année
1901A\ i étéréimporté froment : 305.899 quin-
taux; avoine. 721.808 ; otge, 335,465 ; seigle,
'' U iÏ!ns la même périodo de l'année 1600, il
Tv -,it été importé: froment. 157,015 quintaux ;
avo ne 400 7*3 ; orge, 73,663 ; seigle. W10.909. -
le stock au 31 mars 19* était: lroment,
'910197 quintaux ; avoine,, 88,040 ; orge, 27,133 ;
sei'de. 1,031 ; mais, 2io.oîl. .
Le stock au W mars 1901 est : lroment.
91,748 quintaux ; avoine, 126.3Q6; orge, 24,JJI ,
selirle. 1,051 ; maïs, 191,991.
Indépendamment de ces stocks dans les en-
trepots, il oxistait, provenant d'admissions
temporaires restant à opérer :
Au :n mars |;)00. lili i,8t)5 auiiltllUX ; ail ol
mars Moi, as 1,0*0 H
prlSvS ^un 'ma^r.^P.nous donnons sont la
tul.li.iu don 1.W: ''«»»" les ullau-us, ,,,,„ i„
COMPAGNIE DU CHEMIN DE FER D'ORLÉANS'
«ï3 ui'lairusi.
»eut des tono^'^ié" ces
quo
jours-oî. ruricu»-
uchéve
BILLETS DE LIBRE CIRCULATION
Pour les Plages de Bretagne
Pour répondre au désir des touristes qui se
proposent, soit de l'aire un voyage d'excursion
sur les côtes de Bretagne sans programme ar-
rêté d'avance, soit, de s'installer sûr uno des
plages de la côte et rie rajûnner de là sur les
autres localités de cette région si variée et si
intéressante, la Compagnie d'Orléans fera dé-
livrer, à titre d'essai, de la veille des Rameaux
au 31 octobre 1901, au départ de toute gare du
réseau, des billets d'abonnement pour bains
do mer et excursions sur les plages de Breta-
gne, dont les prix sont fixés ainsi qu'il suit :
1- Pour toute gare du réseau située à 590 ki-r
lomèlresau plus de Savenay : Ire classe, 100 lr.;
âme classe, 75 fr.
2- Tour toute gare du réseau située à plus da
500 kilomètres de Savenay, les prix ci-dessus
augmentés, par chaque kilomètre de distance
en plus de 500 kilomètres, do 0,1344 pour la lro
classe et de 0,09072 pour la 2me classe.
Billets. — Les billets d'abonnement pour
bains de mer et excursions aux plages de Bre-
tagne se composent do trois coupons donnant
droit : .. . .
Le 1", à un voyage -allor, avec arrêts facul-
tatifs aux gares intermédiaires entre le point
do départ et l'une quelconque des gares de la
ligne du Croisic et de Guérando à Ohàteaulin
ot des lignes d'embranchement vers la mer
(Quiberou, Concarneau, Pont-l'Âbbé, Douarne-
nez) ;
Le 2«, à la libre circulation stlr cette ligne et
ses embranchements vers la mer, avec arrêts
facultatifs à toutes les gares;
Le 3°, à un voyage retour, avec arrêts facul-
tatifs aux garts intermédiaires, entro l'une
quelconque dos mêmes gares et le point da
départ primitif. . .„ .„
Validité. — La durée de validité des billets
d'abonnement pour bains de mer et excursions
aux plages do Bretagne est do 38 jours ; celle
durée peut être prolongée une ou deux lois d un
mois, moyennant le paiement pour chacune ne
ces périodes, d'un supplément égal à 2a pour
du prix initial, sans que la validité puisse, 0»
aucun cas, dépasser lo 15 novembre.
Ta demandé pour billots
être accompagnée d'un, portrait Pl'olog' apw*
d'environ 0.04 .0.03 sur épreuve non collée- «£
portrait sera collé par les soins de la oomp»
pagaie sur le billet d'abonnement.
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

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TOULOUSE
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exclusivement composée d'JS±.T£&,±JT&&
bien au-dessous du cours, que nous venons de
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Ces Tissus valent le double de ces prix.
Le Populo Romano ocnsacreun long article
tu budget naval italien.
_ll annonce que l'une des premières diseus-
sions à la Chambre sera consacrée à une de-
mande de crédit de tr nte-deux millions desti-
nés à la marine et. répartis sur quatre années,
m Qui portera à 143.250.000 fr. le total des cré-
dits adectês à la marine, pour la période de
quatre ans à venir ; cependant 161.250.000 fr.
seraient, nécessaires pour 1 exécution intégrale
du programme qu'on s'est tracé. On arrivera à
faire quelques économies en réduisant le nom-
bre des ouvriers des chantiers de 17.000 à 12.030.
Lo gouvernement doit encore en tout ou en
partie le prix de vingt-trois navires achevés ou
en cours de construction dans les chantiers
privés.
Le montant s'en élève à 78.250,000 francs
auxquels il faut ajouter r,0,000,coo pour ceux
que construit le gouvernement dans ses pro-
pres chantiers et le prix de deux croiseurs
îiont la construction n'est pas encore commen-
cée.
L'Italia Militaire et Marina annonce que
,e lancement do la Rer/ina-Margli.erita, au
Ueu d'avoir lieu au retour do la (lotte envoyée
i Toulon comme cela avait été annoncé, est
renvoyé à la seconde moitié de mai.
La Dépopulation en Angleterre
Le Daily Mail publie un article résumant
les calculs publiés dernièrement dans diverses
-evues. ceux-ci démontrent que ia population'
de i'Auglete re, a complètement cessé de s'ac-
tro tre dans des proport ons constatées pen-
dant lo siècle 'passé
Le chilïré des naissances publié chaque se-
maine, démontre que la proportion des nais-
sances, par mille habitants, diminue avec une
"égularité frappante.
Cette diminution est actuellement plus pro-
noncée et aussi plus considérable qu'en France.
Si ce mouvement, continue, et il n'y a pas la
moindre raison pour qu'il cosse, l'Angleterre
va se trouver absolument dans la même posi-
tion que la France en ce qui concerne sa popu-
. talion.
Sur lo même sujet, VInveslors review publie
'an article, examinant la question au point do
vue financier, cet organe démontre que les
irap'-ts s'accroissent chaque année et que
la totalité du commerce diminue ainsi que
la population. II y a plus à payer avec moins
de richesse et moins de personnes pour payer.
vUillcours Réff louai de Tir à MoiîtanI)aii
Nous croyons savoir que la commission
d'organisation du concours régional de
tir de Montauban a presque terminé ses
travaux.
Les règlement et programme ont été
donnés à l'impression et vont être adres-
sés iu essaintnent aux Sociétés.
Nous rappelons que les tireurs ne fai-
sant partie d'au une Société peuvent pren-
dre part à ce concours. Adresser les de-
mandes de programme et renseignements
à M'Massip, secrétaire général de la So-
ciété, 23, rue de la République, à Mon-
tauban.
Conseil général
Séance du 15 avril
La séance est ouverte à 2 h. \\i sous la pre.
àitlonce de M. Ma rué jouis.
M la président lait d'abord l'éloge funèbre
4e M. Dell'au. conseiller général, décodé.
Puis il souhaite la bienvenue au nouveau
préfet. M. Marie.
Il l'invite à faire la concorde, l'union et l'a-
«aisement.
Mais, contrairement aux usages reçus, M.
•Maruéjouls n'a pas jugé a propos de donner
•in mot d'éloge au prédécesseur du préfet ac-
tuel, M. Mouilé.
M. le Pré. et remercie. Son administration
5era équitable et juste.
M. Monsservin, sénateur, demande la pa-
"ole.
Il propose au Conseil général d'adresser à
m Mouilé ses lèlicitations pour la manière
îage et impartiale avec, laquelle il a administré
.e département de l'Aveyron.
M. Louis Laeombo s'élève contre la motion
Je M. Monsservin.
La discussion devient très animéo et laséance
est suspendue.
A la reprise, M. le Préfet, considérant que les
*egrets laissés dans le département par son
'jrôdécesscur ont été suffisamment exprimés
*u cours de la séance, prop ise que l'incident
soit clos purement et simplement et qu'il n'en
soit pas fait mention au procès-verbal Officiel.
La discussion se termine par l'ordre du jour
:>ur et simple.
Et après l'émission de divers vœux, la sôanco
?st levée à 4 h. 3(4.
RODEZ. — Conseil municipal. — Le
îouseil municipal s'est réuni, dimanche
soir, en séance publique, sous la prési-
dence de M. Lacombe, maire.
Autorisation a été donnée à la compa-
gnie du Tramway de prolonger sa ligne
palais de justice, par les boulevards
jusqu'au marché couvert.
va Compagnie demandait encore de pou-
*otr ajouter des lignes de pénétration al-
«a-nt du marché couvert à la place du
i 50 "''», à la idace de la Cité et à la place
ao la Magdeleine.
la suite de certaines observations de
Galibert et Biney, le conseil ajourne
6li décision à ce sujet.
Puis, sur la proposition de M. le maire, tag
il invite la compagnie à remplir les forma- pre
lités nécessaires relatives à l'embranché- cié
ment de la Gascarie.
! clie
Le conseil ajourne encore sa décision au ces
sujet d'une démande de bail du marché pre
couvert faite par la même Compagnie. sot
Cependant, il lui concède 251 mètres de voi
terrain communal, contre une redevance las
annuelle de 10 francs avec stirmpulation la"
que les constructions qui seront faites sur ç
cet emplacement feront retour à la ville à c j a .
la lin de la concession. en
Une somme de 250 francs est votée pour qUl
la construction d'un mur de soutènement j a
sur le chemin vicinal ordinaire n - 10. no
Sur la proposition de M. le maire, le c0]
conseil consent la résiliation de son traité ^
avec la Compagnie qui avait affermé la
publicité des becs de gaz. Cette Compagnie ,m
a perdu tout son capital à l'Exposition. su
Approbation est donnée à un acte de s >g
vente d'un terrain consenti par le sieur re]
Rédige moyennant 75 francs. ^r
Des remerciements sont adressés à Mme é-ai'd, de la plus
gt anue bienveillance.
Une loi seule pourrait autoriser un dé-
gt avement collectif. **
M. Douarche invite alors los députés et
sénateurs, membres de l'assemblée, à dé-
poser sur le bureau du Parlement un pro-
jet de loi tendant au dégrèvement de-
mandé.
Un vœu dans ce sens est renvoyé à la
commission. Il reviendra en discussion.
M. Delbourg propose diverses améliora-
tions aux voies reliant la val de Gagne à
la voie ferrée et demande que -des études
soient faites avant la session d'août. Ren-
voyé à l'administration.
M. f'oinli de Niort rappelle que la com-
mission des tramways avait promis de
faire faire, au printemps de 1901 des études
pour la construction d'un tramway dans
la vallée du Hébenty, le canton de Bei-
caire ctuat le seul qui ne soit desservi
Après quoi la séance est levée à 4 heu- de
re» et renvoyée à cet après-midi 3 heures.
GARCASSONNE. — Dénombrement
de la population. — Les opérations du
recensement pour la ville de Garcassonne i'{
ont donné les résultats suivants : h<
Population municipale ; Canton ouest, gi
23,340; canon Est. 5,011,
Population flottante : Canton Ouest,
2,006; canton Est, 3C8.
Passagers: Canton Ouest, 323; canton „,
Est, 15. à
Soit un total général de 31,058 habi- E
tants.
La population municipale agglomérée ce
comprend 25,153 habitants, et la popula-
tion éparse 3,198.
Le nornbrement de 1890 avait accusé un
total de 29,491 habitants soit pour le can- a
ton Ouest 24,705 habitants et pour le can- tr
ton Est 4,786. f«
Il résulte de ces chiffres que la ville de r<
Garcassonne a augmenté en ces cinq der- S
nières années de 1,567 habitants. u
Nouvelles militaires. — M. le général lier- si
son, commandant la 64' brigade d'infanterie à (t
Albi, est arrivé hier à Carca-ssonne par l'ex-
press de 2 it. 1 [2. accompagnant le nouveau
colonel du 1>, M. Mabcx, qui est venu visiter
le baiaillon de son régiment en garnison dans
notre ville. d
Accident. — M. Martin Soulié, âgé de 43 ans, r
enlonneur, enroulant empêcher la chute d'un a
filtre chez M. Bou linon, négociant on vin, rue t(
des Jardins, s'est fait une entorso au poignet 1
droit. M. le docteur Bourre! a conclu à une in- a
capacité de travail de 13 jours. h
Avis aux ménagères. — A la suite d'acci-
dents et des plaintes qu'il a reçues, le commis-
saire central rappelle qu'il est intordit de dé- ,1
poser des corps durs sur la voie publique, ils
doivent être placés clans dos caisses devant les
portes d'où le tombelier les enlèvera chaque
jour, sauf les lundi et samedi. Les agents ont
reçu l'ordre de dresser procès-verbal à tout £,
contrevenant à ces dispositions.
Théâtre. — Jeudi, 18 avril, avec lo concours t
de MM. Sentenac, Courtois, Delpret et Mmes h
Gaumette et Vial. r
Faust, opéra en 5 actes et 7 tableaux, de
Gounod
Bureaux à 7 h. Ir2. Rideau à 8 heures.
Incessamment, pour la première fois à Gar-
cassonne :
Là Vie de Bohême, opéra en 4 actes, de .
Puccini. *
Etat civil du 13 au 15 avril. — Naissances : £
garçons, 4. r
Décès: Conltance-Marguorite Delpech,86 ans, £
célibataire, square Gambetta, 7. „
i Publications de mariages : Pierre Puget,
courtier, et Eugénie-Louise-.Joséphine Cau, à ,
: Carcasse* ne ; Henry Miquel, employé, au che- ,
min de fer, et Ida-Léa Olier, Rounquet d'Orbo ; t
Lu -ien Chaignaud, et Marguerite Gaiy, à car- ,
cassonne ; Auguste Baylo, propriétaire à Car- *
cassoune, et Marie-Catherine. Franc, à Coulî'ou- .
1 lens ; Louis-Joseph Martinon, mécanicien à (
; GaroassonnO. et Françoise Roqueblave. à Agda;
i Joseph Rouan, commerçant à Garcassonne, et
I Elise Marty, à Castres ; Eugène Gabrol, et Ma- «
! rie Barthe. à Garcassonne ; Benjamin Vidal, '
meunier, et Barbo Ardanou, à Garcassonne;
' Michel, employé des contributions indirectes,
ot Mario Bolier, à Garcassonne; Sébastien Roy, '
; terrassier, et Joséphine Costa, à Garcassonne.
I NARBONiME. — incendie. — Dans la
I nuit de dimanche à lundi, vers minuit,
I un violent incendie s'est déclaré dans l'en-
trepôt de bois de construction, sis rue de
Ghanzy, n° 1, appartenant à M. Meynard
: aîné, maître charpentier,
i Par suite d'un violent vent du nord, qui
| soufflait à cette heure en tempête, tout le
: hangard a été très vite la proie des flam-
més; l'on a eu tout juste le . temps de
sauver un cheval et une voiture qui se
trouvaient en.'ermés dans le hangar.
Aussitôt le signal de l'incendie donné,
les pompiers et un détachement du 109e se
sont rendus sur les lieux.
Heureusement pour les voisins, que le
vent rejetait les flammes et flammèches du
côté des champs; car, sans cela, tout un
quartier aurait pu être la proie des flam-
mes, car, quoique les pompiers aient été
là dès le premier moment, l'eau leur a fait
complètement défaut et ce n'esl que vers
une heure, du matin que l'on a pu arriver,
péniblement, à mettre une pompe en bat-
, terie et commencer àjroyer les décombres.
M. le maire, présent sur les lieux, a dû,
sans doute, faire comme nous la réflexion,
'. qu'il n'était pas utile d'avoir dépensé près
. de oQO.OOO francs pour refaire le système
; i fontinal et alimenter la ville, d'une façon
^ j suffisante en eau, pour lorsque, le besoin
j s'en fait sentir et cela d'une façon urgente,
' l'on soit obligé d'attendre une giosse
heure avant d'avoir seulement l'eau suffi-
t santé à arroser un jardin grand comme un
» journal.
» Nous espérons que la réflexion qu'aura
' pu faire M. le inaire, lui fera donner des
r instructions suffisantes pour que ses admi-
nistrés aient l'assurance que lorsque un
incendie se déclarera, il r.e risqueront pas
s, d'être rôtis comme de simples poulets.
Remarqués sur les lieux du sinistre :
= MM le procureur de ia. République, le
juge d'instruction, le lieutenant-colonel
e du -1003, le commissaire central et le capi-
taine cie gendarmerie,
e Les dégâts, évalués à une dizaine de
- mille francs, sont, dit-on, couverts par une
s assurance à la compagnie le Phénix.
e Accident à la gare. — Hier matin, vers
1- 11 heures, le sieur Pierre Thomas, ouvrier ter-
p rassier, au service do l'cntrep eneur, a été vic-
time d'un accident dans les circonstances sui-
vantes :
' s Pendant, la manœuvre d'un train, il eut la
' malencontreuse idée do vouloir enlever un
a caillou placé sur la voie; pris par un wagon, il
1- j a été poussé sur le raii et a eu le pied gauche
lt ' pris sous la rouo d'un vagon.
•_ i Tous les doigts du pied sont écrasés; le doc-
teur tsarbenno aussitôt appelé, a luit un pre-
,'; mier pansement. '
té 1 ijiunputation de l'extrémité du pied sera
1S [ indispensable.
I Vol — Ur.e enquête est ouverte sur la plainte
5- 1 du sieur Gaussât, rue Mosaïque, à qui on a
| soustrait de son appartement du > otu Kc. une
et somme do 10 francs et une broc he en or.
tl i Contravention. - Procès-verbal a été dresse
„ ^ conlre les nommés LoU* Gau et Justine Gau-
Une Explication
Un suicidé a été enterré religieusement lundi
soir, sur la paroisse de la Dalbade.
La conduite, du clergé paroissial est l'objet
de diverses critiques qui ont, comme toujours,
leur origine clans l'ignorance des faits.
Le clergé s'est conformé, dans le cas pré-
sent, aux principes qui règlent toujours sa
conduite.
Deux médecins ont attesté, par des certifi-
cats, que le défunt était en proie à uno mala-
die dont les effets provoquent des troubles dans
l'état mental.
Nous espérons que cette explication évitera
des commentaires sans portée.
Pour
Pour Falguières
Un service d'anniversaire sera célébré, dans
l'église Saint-Pierre, vendredi 19 avril, à dix
heures du matin, pour le repos de l'àme du
grand sculpteur Falguières.
Ligue Apostolique
La prochaine réunion de la Ligue Apostoli-
que des Hommes se tiendra dimanche 21 avril,
à huit heures du matin dans l'église Saint-
Exupère :
Messe avec chants ; allocution ; prières en
commun ; salut.
Théâtre du Capitole
Aujourd'hui, à huit heures, sera donnée la
dernière soirée de la saison théâtrale. La
troupe de grand opéra et les dames du ballet
feront leurs adieux au publie dans cette grande
représentation de clôture, dont voiei le pro-
gramme :
Sigurd ''ouverture, premier aele et duo du
troisième acte) ; Faust (acte du jardin) ; Sam-
son et Dalila (deuxième acte) ; Sylvia, ballet
(troisième acte).
La « Passion » aux Variétés
Les représentations de la Passion viennent
de prendre fin au théâtre des Variétés, où lo
retour do M. Patris dans lo rôle du Christ
avait conquis les suffrages unanimes do salios
toujours remplies de spectateurs. Mlle Laure
Fleur, la charmante pensionnaire de l'Odéon,
ajoutait à l'intérêt do la représentation par son
interprétation du rôle de Madeleine.
Avec do tels protagonistes le théâtre des Va»
riétos s'assure pour chaque année un succès
que lui vaudra une œuvre où se rencontrent
l'art et la morale.
La pièce de la Passion est fidèle aux don-
nées de l'Evangile, et les spectateurs se sentent
remues par des sentiments qu'excito leur foi
religieuse et qui ne faisait que dormir chez cer-
tains.
Aussi nous disons un au revoir aux interprè-
tes qui ont compris la délicatesse exigée par
le sujet : c'est un témoignage qui leur a été
rendu par los plus difficiles.
LE BOUQUET
« Ce n'était pas vivre », disait la vénéra-
ble dame, en réunissant une poignée de
fleurs pour en confectionner un bouquet.
« Lorsque les heures destinées par la Na-
ture au sommeil et au repos, se passent
dans l'insomnie et les souffrances, et que
les journées ne sont qu'une lutte conti-
nuelle contre la maladie, vous ne pouvez
pas appeler cela vivre, n'est-ce pas ? »
« Assurément non », répondit le visiteur.
« C'est justement une telle existence qui
fait que nous désirons d'en finir le plus tôt
possible. !»
Madame Beillard était assise chez elle,
au N° 43, rue Rozettc, à Mamers, Sarthe,
au moment où elle faisait celte réflexion
quelque peu lugubre, et que partageait
entièrement l'homme qui était assis en
face d'elle, tout absorbé qu'il semblait être
dans la contemplation du carrelage rouge
de la pièce.
« Heureusement que je ne suis plus dans
cette terrible position», ajouta-t-elle en lui
souriant, et en jetant un dernier regard de
satisfaction sur le bouquet Uni ; « et si
vous le jugez à propos vous pouvez publier
ma lettre qui contient tout ce que le public
désire savoir concernant ma personne et
les épreuves que j'ai subies. »
La lettre à laquelle elle fait allusion est
datée du 22 novembre 1899 et la signature
qui y est apposée a été dûment légalisée
par M. Doly, Adjoint au Maire de Mamers.
Elle était adressée à M. Oscar Fanyau,
pharmacien à Lille, qui vend en France
un remède unique, connu sous le nom de
Tisane américaine des Shakers.
« Pendant plus de dix ans », continua
Mme Beillard «j'ai cruellement souffert
d'une bronchite. Elle s'aggravait chaque
année au commencement de l'hiver. Je
toussais sans cesse, et j expectorais beau-
coup. En peu de temps je devins d'une fai-
blesse alarmante. Je souffrais beaucoup de
la poitrine, et comme je digérais très dif-
ficilement, je ne mangeais presque plus
rien. J'étais en outre tourmentée et incom-
modée de la constipation.
« A plusieurs reprises je dus garder le
lit, une fois entre autres, pendant trois
mois. Je passais mes nuits toussant à en
perdre la respiration. S'il m'arrivait de
m'étendre, j'étais aussitôt prise d'étouffe-
ments. Une telle existence n'était assuré-
ment pas digne du nom de vie, et aucun
traitement ne réussissait à me soulager.
« Plusieurs personnes de notre ville
m'ayant recommandé la Tisane améri-
caine des Shakers, je me mis à en pren-
dre. Dès les premières cuillerées je sentis
que ce remède me faisait du bien. La toux
diminua et ma respiration devint plus fa-
cile. En continuant ce traitement mes ma-
laises s'évanouirent comme par enchante-
ment, et depuis ma santé n'a cessé d'être
satisfaisante. Ma guérison est d'autant
plus remarquable que j'ai atteint l'âge de
63 ans. »
EAU o1ITIT Le seul D»ntl!rice approuvé par
l'Académie de Médecine de Pari»,
EXIGEZ LA SI3NATURK BOTOT
Courses A
de
- le
Courses de Taureaux
A TOULOUSE
L'imprésario Albert Barré, des arènes de
Nice, nous donnera très prochainement — le
28 avril — une corrida de toros avec le mata-
dor de cartel Félix Robert et des toros de Col-
monar de la bonne ganaderia de Juanito San-
chez Garreros. dont les produits sont si appré-
ciés sur notre plar.a.
Les controversrs taurines sont vives sur le
compte du matador français Félix Robert, sa-
cré pourtant espada dans les principales arènes
d'Espagne, 11 reçut, en effet, l'alternative des
mains d'El Gallq en plaza do Valence, se la vit
renouveler par Bombita à Séville et la consé-
cration suprême de matador de cartel lui fut
octroyée par Minuto à Madrid;
Dans sou voyage à travers les plazas espa-
gnoles, Félix ïtobert sut montrer un courage
au-dessus do tout éloge et la presse espagnole
ne lui marchanda pas ses encouragements,
manifestant même son étonnement de voir un
Français assez audacieux pour entreprendre
la dangereuse profession qui illustra Montés et
Romero.
Au demeurant, Félix Robert, avec de bons
toros. vaut beaucoup do matadors espagnols
que nous voyons combattre dans les arènes de
notre midi, secondé par une excellente cua-
drilla do picadores et banderilleros, il abat son
toro dans les règles, tout comme un autre,
souvent mieux que beaucoup d'autres. Nous ne
saurions trop engager l'imprésario Barré à
produire Félix Robert aux cotés d'un autre
malador espagnol, afin qu'il y ait un terme de
comparaison pour le public toulousain.
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10 fr. ; pour Athlètes, 1 2 fr.
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Ferrand, en joignant un mandat-poste du
montant de l'Appareil, plus O fr. 95, coût
du postal recommandé à domicile.
ia. République, le
lieutenant-colonel
central et le capi-
à une dizaine de
i, couverts par une
tie le Phénix.
— Hier matin, vers
là ornas, ouvrier ter-
rep eneur, a été vic-
ÎS circonstances sui-
Sourds-Muets
Une bourse communale est actuellement va-
cante à l'Institut des Sourds-Muets de Tou-
louse (section des garçons).
Les candidats il l'obtention de cette bourse
devront adresser à M. lo maire une demande
écrite, accompagnée des piècessuivantes :
1 e L'acte de naissance du candidat ; 2» un cer-
tificat établissant que ses parents sont domi-
ciliés dans la commune de Toulouse depuis
plus de cinq ans ; 3° un certificat constatant
qu'il a été vacciné ou qu'il a eu la petite vérole;
4» un certificat do bonne conduite ; 5» un bul-
letin indiquant les charges et les ressources
de la f'amilie.
Agression. — Coup de couteau
Hier au soir, vers 11 heures, deux femmes,
Marie Malbert, é.géo de 25 ans. revendeuse,
demeurant 36, rue Traversière-Saint-Goorgos,
et Marie Béffieux. 23 ans, sans profession, sa
colocataire, ont été attaquées, boulevard Car-
net, en l'ace le théâtre des Nouveautés, par un
repris de justice connu sous le nom de « Grand-
Jules ».
Get individu, se ruant sur les deux femmes
laboura le visage de Marie Bèrfïeux, la frappa à
coups de pieds et de poings et la renversa sur
10 sol, où elle tomba évanouie.
#**
Hier, vers minuit, des gamins s'amusaient
sur ia place du Capitole.
L'un d'eux, nommé Joseph Guibal. âgé de
14 ans R2, rue Rêclusane, 69, reçut tout à coup
à la cuisse gauche un coup do couteau que
venait de lui donner le nommé Louis Soulié,
17 ans. allées de Garonne.
La blessure de Guibal n'est pas dangereuse,
mais elle est cependant assez sérieuse.
Soulié a été mis en état d'arrestation.
Les Brocanteurs
Plusieurs brocanteurs ayant été condamnés,
ces temps derniers, en police correctionnelle,
pour ne s'être pas conformés aux prescriptions
de la loi de 18'.i8, M. le préfet publie un avis
leur enjoignant de s'y conformer strictement,
11 l'avenir.
Ils doivent, notamment, tenir au jour le jour
un catalogue des objets qu'ils achètent en' in-
diquant les nom. prénoms, âge et domicile du
vendeur ; ils sont, do plus, tenus de vérifier
l'identité de celui-ci.
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Alcools. — Courant, 28 »»; mai, 28 50; juin»
juillet, 29 50 ; 4 premiers, »» ».> ; cote, 27 75.
Sucres. — Courant, 27 625 ; mai, 27 75 , 4 dé
mai, 28 »»»; 4 premiers, 2ô 75.
Blés. — Gourant, 18 60 ; mai, 19 15; juin-
juillet, 19 65 ; 4 premiers, 19 75.
Farines. — Gourant, 23 65; mai, 24 05; juin-
juillet, 24 30; 4 premiers. 25 40.
Gorbeii, 28 »» ; roux, 24 375; raffinés, 101 »*,
MARCHÉ DE BORDEAUX
Du 16 avril.
Blés. — On cote par 10.) kilos gare départ :
Garonne et Poitou 18 75 à 19 fr.
Farines. — On cote : marques supérieures
cylindres 26 50 à 26 75, premières marques haut
pays de 26 a 26 50, meules a 25 25 à 25 50 lea
Sons°et reuasaes.— On cote: son s gros uepaya
H1VCI
aintei
une
uête est ouverte sur la plainte
rue Mosaïque, â qui on a
ppnrtement du 2» étape, une
es et uno broche on or.
_ procos-verbal a été dresse
ÎS Leurs Gau et Justine Gau-
sur la voie publique au sieur
lier, pour injures sur la voie puniiquu au sieur
i Victor Cloup.
| Accident. — Dimanche, vers 4 heures du soir,
, le sieur Bonnet, charcutier, passait avec sa
I voilure attelée d'un cheval sur le boulevard
; Voltaire, lorsque lotit à coup l'animal avant
fait un faux pas, est tombe. Le brancard de la
suite de la secousse,
se trouvaient sur le
à terre. Elles n'ont
mal, seul, lo cheval
fait un faux pas, est tombé. Le brancard de la
voiture s'est cassé, et par suite de la secousse,
les quatre personnes qui se trouvaient sur le
véhicule ont été projetées à terre. Elles n'ont
eu heureusement aucun mal, seul, lo cheval
s'est couronné.
Trouvnille. — 'trouvé par lo jeune Gaston
Pcyret, rue de Dijon, 9, une ccr'taino sonnno
d'argent ; la lui réclamer.
Perdu. - les journaux d'hier nnnonçaienl que
M. l'.rurger, 1K, 'place de la Révolution, avait
ONFÎSERIE
Hue di
{Maison (Spéciale âe $entepour g

1525 à 15 75,ordmaires,14 75 à 15, Plata 14 414 25;
repasses fines 14 75 à 15 ; ordinaires 13 75 à
14 ; Plata 12 75 à 13 les 100 kilos.
Maïs. — Marché régulier. On cote : Cinquan-
tini de 19 75 à 20 »», Galatz de 17 25 à
17 50, Plata roux do 15 à 16, maïs de pays
de 18 50 à 18 75 les 100 kilos.
Avoines. — Poitou 19 75 à 20. Bretagne 19 50
a 19 75. Algérie 17 25 à 17 50, Amérique 17 50 à
17 75 les 100 kilos.
Seigles. — Marché calme. On cote : pays,
16 75 à 17 les 100 kilos.
Orges. — Sans affaires. Pays 17 50 à 17 75,
Algérie 15 50 à 15 75 les 100 kilos, pris à bord
nus.
Cafés, — Vendu 64 sacs Porto-Cabello non
gragé, à 50 fr,; 48 sacs Gayra gragé vieux, à 61
les 50 kilos, entrepôt.
Cacaos. — Vendu 80 sacs Caraque, a. 81 fr,
les 50 kilos, entrepôt.
LOT
Figeac.
Foire du 15 avril. — Bœufs d'attelage, de
460 à 600 fr. la paire ; bœufs gras, de 56 à 64
fr. les cent kil. ; veaux et moutons gras, de 77
à 80 c. le kilo; cochons pour la charcute-
rie, de 70 à 80 fr. les 100 kilos; 2: qualité, de
»» à B» fr. les 100 kilos.
Blè, de 15 à 1" »» l'hect. ; avoine, 9 à 9 50 ;
maïs, 16 50 â 17; noix, »» ; prunes commu-
nes, i»> les cent kil. ; d'Ente, »»; rondes, »» ;
haricots, de 16 50 à 17 fr. ; chevreaux, de 3 50 à
4 fr. la pièce; volaille, 0 60 la livre; œufs,
0 60 la douzaine; miel, 1 20 le litre.
TARN
Albi.
Voici les cours pra-
Marebé du 13 avril. — Voici les cours pra-
tiqués :
Blé-froment, l'hectolitre. 15 fr. 36; avoine,
9 50 , seigle, » ; maïs, »» »» ; pommes de terre,
5 20; lèves. »» ; haricots, » /»»; anis, le quintal
métrique, »» ; orge, ,»> »»; pois, »» ; lentilles,
»» ; pommes (fruits). 5 20; châtaignes, » »» ; ves-
ces, »» »» ; graine de lin, »» »» ; graine de lu-
zerne, 8 40; foin, le quintal métrique, 8 60 ;
charbon de bois, 9 50 ; bois à brûler 2 00 ;
le quintal mét.; poulos et poulets, la pièce, 180;
chapons, la paire, » ; œufs, la douzaine. 0 55 ;
pies vivantes, la tête, » »»;oies mortes, le kilo.
» »»; canards morts, » »» ; truffes, le kilo, »».
Bœufs gras, » 60; vaches grasses, » 52 ; veaux;
le public en lui offrant des produits à des prix
ridicules de bon marché, prouve la faveur
dont jouissent de plus en plus à l'étranger les
eaux-de-vie pures et naturelles des Charcutes.»
Gers. — On écrit de Condom :
« La situation est sans changement. On paie
les vins 2 fr. 75 le degré de 228 litres, nu. Les
eaux-de-vie sont tenues par la propriété en-
tre 840 et 370 francs, suivant qualité et prove-
nance. »
Aude. — On écrit de Narbonne :
« Le froid intense de ces derniers temps a
retardé lo départ de la végétation. La tempéra-
ture plus clémente, dont nous jouissons de-
puis quelques jours, va actionner la végétation
et hâter le développement des bourgeons. Les
transactions restent calmes, la demande e'st
raie et, par suite, la vente des vins est diffi-
cile. Le commerce opère des triages et achète
peu à la fois, suivant les nécessités du mo-
ment, à des prix toujours bien bas. On signale
comme ventes : A liize. cave Olivct, 250 hectol.,
9°f>. à 10 fr. l'hect.; eave Mathieu, 140 hect.,
Alicante-Bousehet, 11°5. 22 fr. ; à Leucate. cave
Montestruc, 600 hect., 10>4, à 9 fr. ; cave Jouve,
120 hect., 10«2, à 8 fr. ; cave Dazouls, 300 hect.,
10°7, a 10 fr. ; cave d'Ortala, 150 hect., 10»8. à
10 fr. et 70 hect., 10»5, à 8 fr. ; cave Gailiard,
70 hect., 11», à 9 fr. »
Hérault. — On nous écrti de Pézenas .•
« Le calme lo plus complet régne toujours
sur nos marchés ; quelques lots sont vendus
au jour le jour, mais à des prix ridiculement
bas. Les travaux du vignoble, qui avaient été
interrompus par le mauvais temps, ont repris.
La température s'est subitement élevée et la
végétation no va pas tarder à devenir active. »
Bouches-du-Rhone. — On écrit de Mar-
seille :
« La situation reste sans changement ; les
a'faires sont à peu près nulles, le commerce
persistant ,4 f'airo preuve do la plus grande in-
différence. On côte : Alger, 10[11», 20(19 fr.
l'hect.; Oran, 12
— César ROUSSEAU, ing. civ, conc 6 région. 5, boul. d'Aréole*
Toulouse. *
3 0/0
31/2 0 0...
Ottomane. 546 80
Italien 96 20
Suez........ 3700 ..
Egypte o3o ..
Etude de M« R. FOURCADE,
avoué au tribunal civil de
Toulouse, grande rue Na-
zareth, 32, successeur de
M« Becquié de Peyreville.
A VENDRE
Au Tribunal civil de Toulouse
Le jeudi 2 mai 1901, à
midi
sise à Toulouse, rue Saint-
Rome, 21, contenance 10ares
53 centiares.
Mise à prix. . . . 10,000 fr.
Pour extrait :
R. FOURGADE, avoué, signé.
Etude de M« LACASSIN,
avoué à Toulouse, rue
Glémence-Isaure, n» 2.
A VENDRE
Aux enchères publiques
PAR INCITATION
Le jeudi 25 avril 1901
à midi précis
Par devant un de MM. les
juges de la chambre des
criées du tribunal civil de
Toulouse,
SEPT PARCELLES DE TERRE
Situées dans la commune
de Flourens, réunies en un
seul lo! portant les numéros
un, deux, trois quatre, deux
cent quatorze, deux cent
quinze et deux cent dix-sept
de la section C du plan ca-
dastral.
Mise à prix— 10,030 fr.
Pour extrait conforme :
LACASSIN, avoué signé.
MARIAGE SftôftlSï
châtain, grand (l«>80), svelte
(70 kil.), bien, b. élevé, boa
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S'adresser rue Bida, 4,
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Imprimerie spéciale.
Le Gérant: Amédée BESSON
AUX MALA
.1
TTEINTS D'UNE AFFECTION DES VOIES RESPIRATOIRES
Le manque d'appétit, l'amaigrisse-
ment, les crachats purulents, la toux
incessante, l'insomnie, la fièvre, les
sueurs nocturnes et les crachements
de sang' sont les indices d'une santé
ébranlée.
Que de tuberculeux, avec ou sans
caverne pulmonaire, ignorent la gra-
vité de leur état maladif.
En vulgarisant notre merveilleuse
découverte, qui a été expérimentée
par des sommités médicales, lesquelle-
se refusent à rompre avec la vieills
routine, nous allons nous efforcer pae
tous les moyens légaux de faire conr
naître au public les propriétés curati-
ves du Tisfoe ou Cigare ..nrecoque
I.']£i veaitt» cïliez
Principaux dépositaires : à Toulouse M. B
Lsse- I et delà Liqueur Balsamo- Aitti- ' Les pieu:
toux septique, et cela malgré Tobstina- chroniques
les tion et le dénigrement systématiques culeux doiv<
ents de certains médecins. jours. S'ils
anté Que de drogues nuisibles à la santé, médication
que dïnjections hypodermiques au Augmentan
gaïacol, aussi douloureuses quïneffi- nisme qui i
sans caces j caSj il y a
S ra " Le ^ul»e ou Cigare Larroque, les crachats
par les émanations balsamo-antisepti- heures) dan
euse ques qui s'en dégagent, par l'effet de et les peser
ntée la succion, porte au mal directement Peser les ci
elle- le remède et laisse le moteur de la vie les huit ou
ieills (l'estomac) complètement libre. C'est Le nomli
' pae surtout dans les affections de l'appa- diminuent ,
conr reil respiratoire que l'on doit conser- mais lorqu'
rati- ver l'appétit et supprimer complète- verne pulm
que ment l'usage de drogues. Les lésions
ez l'ïsi-v#3îitexii* fit. 5J M,
M. BERG , rue Alsace-Lorraine, 48; à Auoh, M. PITT .RE;
Les pleurétiques , les bronchités
chroniques et les bronchités tuber-
culeux doivent se peser tous les quinze
jours. S'ils sont amaigris, avec notre
médication ils augmentent de poids.
Augmentant de poids.c'est tout l'orga-
nisme qui se refait. Dans les autres
cas, il y a expectoration. Recueillir
les crachats du jour et de la nuit (24
heures) dans un flacon à large goulot
et les peser (faire la tare du flacon).
Peser les crachats fde 24 heures) tous
les huit ou quinze jours.
Le nombre et le poids des crachats
diminuent jusqu'à complète guérison,
mais lorqu'il y a une lésion ou une ca-
verne pulmonaire il y a suppuration.
Les lésions se cicatrisent vite, les ca-
vernes pulmonaires se cicatrisent in-
sensiblement et les malades intelli-
gents et de bon sens, connaissant la
gravité de leur état par l'analyse des
crachats (savoir si le baccile de la tu-
berculose est renfermé dans les cra-
chats) comprendront qu'une caverne
pulmonaire ne peut se cicatriser que
par une durée de notre médication
qu'il est difficile de préciser, car il ar-
rive malheureusement que des mala-
des ont recours au Tube Larroque un
peu tard.
Que de cures remarquables sont obte-
nues tous les jours, grâce à la persé-
vérance que les pleurétiques et les tu-
berculeux mettent à fumer le Tube ou
Jusqu'à ce jour, la médecine, sans
espoir de donner la guérion aux pleu-
rétiques, aux tuberculeux, aux em-
physémateux, aux asthmatiques et aux
vieux bronchités, n'a su que leur satu-
rer l'estomac de drogues irritantes et
nauséabondes, leur faire des pointes
de feu et des injections hypodermi-
ques.
Sans crainte d'être démenti, nous
dirons aux personnes atteintes d'une
affection chronique des bronches et
des poumons, plus vous absorbez de
médicaments et de toutes ces cuisines
médicamentées : Gaïacol, créosote, io-
dure, arsenic, créostal, vins, sirops et
capsules créosotées ou gaïacolées, et
plus vous altérez votre santé. Les ci-
garettes et poudres anti-asthaiatiquô
à base de plantes narcotiques opia
cées,fatiguent excessivement la ue e
l'estomac sans donner de guérison.
Toute invention qui a une valeur e\
qui jette une perturbation dans uno
profession est critiquée ; la médecine
critique toujours (la critiqr est si fa-
cile), mas elle ne peut nier les pro-
priétés thérapeutiques de notre mer-
veilleuse découverte. Si le diagnostic
appartient à la médecine, par contre,
il appartient aux pharmaciens, qui ma-
nipulent les plantes d'en connaître 'es
propriétés.
se cicatrisent vite, les ca- | Cigare Larroque. j plus vous altérez votre santé. Les ci- ,
pliariïiueiieii Î\ Bordeaux, i*ue Motro-»ams, -5b eî «ans tont3§
à Montauban, MM. NEGRIER et VERDIER ; à Cahors, M. ÀLAZARD; à Foix, M. BRUNST ; à Gareassourte,
à Agen, M. MAZET;
les p li ti L> i u a. e ie *
M. CR03 ; à fîistelaaudary, Ni. MARCS
Feuilleton du 17 avril 1901
PAR
CHAMPOL
Il se mit à rire, et sa gaieté sembla
redoubler la mauvaise humeur d'Osmin,
qui reprit sévèrement :
— L explication est bien simple. On
S'en prend à toi parce que tu n'es ja-
mais en règle avec personne, que tu n'as
aucune mémoire, aucune prévoyance,
aucun discernement des affaires ni des
nommes, que tu t'engages comme à plai-
sir dans tous les mauvais pas, croyant
toujours un peu ceux qui te trompent,
jamais absolument ceux qui te sont dé-
voués. Au fond, tu n'as pas môme con-
fiance on moi, car tu ne m'avoues les
«^Sn qu ,ÂndP , er ? iôre extrémité, trop
son excellent caractère lulTerm^ttli?^
— Si c'est pour médire de pareilles
aménités que tu me tiens ici... com-
pença-t-il impatiemment.
Soudain il s'apaisa.
La porte se rouvrait, et Simone se
glissait dans le salon.
M. d'Avron se remit à sourire. Il sou-
riait toutes les fois qu'il voyait sa fille.
— Comment n'es-tu pas couchée, ma
Simone? demanda-t-il un peu surpris.
Très naturellement, celle-ci répondit :
— C'est que j'ai oublie de donner de
l'eau aux fleurs que je veux conserver
pour demain.
-- Demain, mon enfant, je t'en appor-
terai d'autres. C'est mon plaisir d'ache-
ter des fleurs!
Malgré cette promesse, la jeune fille
se mettait en devoir d'accomplir sa beso-
gne. Une carafe â la main, elle faisait, à
petits pas discrets, le tour de la pièce,
s arrêtant devant les corbeilles, les jar-
dinières , les bouquets semés un peu
partout avec une profusion charmante.
M. d'Avron était revenu vers Osmin :
— Comment ! nous n'en avons pas fini
encore pour ce soir ? dit-il, effrayé, en
le voyant de nouveau consulter son car-
net.
Les bougies baissaient ; une bobèche
éclata, la pendule sonna. Sourd à ces
avertissements, Osmin demeurait rivé à
sa place, et continuait :
— Hier, 8 décembre, on a dû juger
ton affaire de Vannes. Quelles nouvel-
les?
— Ma foi, pas de nouvelles que je sa-
che! A dire vrai, le résultat m'inquiète
si pou que j'avais oublié la date, et je
soti '' AV"/'"!'' re«ardé le courrier de ce
rierV "" d "ni' est-il, ce cour-
sur imedi\^
fl »a^TOiamt
^etdeJoun .auKet'V:,,/;;;;!^,'- £t-
—- Celle petite sait toujours où son. 1«»
choses I s'écria M. d'Avron aveb admirt-
tion.
11 était très lier de Simone, l'aînée de
ses trois enfants. D'abord, elle lui res-
semblait, tenant de lui sa sauté robuste,
son élégance naturelle, ses traits fins,
son teint éclatant. Et puis elle rappelait
s 1 ,;!,'. p^ s m ême regarc
r?er-, Au ra ». où 8 do
aussi une certaine grand'mère, resiée
célèbre dans la famille, pour sa conduite
héroïque au temps de la Révolution ,
ayant, à en croire les portraits, les mê-
mes yeux magnifiques et étranges,
brun clair pailletés d'or, frangés de
longs cils noirs, les mêmes cheveux
châtains foncé à reflets roux, plantés
d'une certaine manière, très haut sur le
front, et surtout, à la lèvre inférieure,
un peu forte, le même pli caractéristi-
que, signe de bonté, disaient les uns;
d'entêtement, disaient les autres.
Ce dernier défaut ou cette dernière
qualité qu'on lui reconnaissait ordinaire-
ment, et le fait d'avoir vu le jour dans
le manoir patrimonial des environs de
Nantes, valaient à Simone le surnom de
« Petite Bretonne » ; et c'était peut être
à cause 'de ce surnom qu'Osmin, resté
très attaché au pays natal, avait to/liiours
eu pour elle une sympathie parti/ulière.
Enfant, il la comblait de bon/ions, de
cadeaux, et maintenant qu'elle était une
grande jeune fille de dix-neuf ans et
qu'il observait vis-à-vis d'elle la distance
respectueuse commandée par son infé-
riorité sociale, il lui témoignait encore,
néanmoins, une sorte d'affection gênée,
rude, gauche, traduite à sa manière
bizarre. 11 disait de Mlle d'Avron :
— Elle a de la tête I
fA&i^. il le ,Phis grand éloge qu'il pût
^mo4??,%te«{ et Parfois, devant
uno iJS?*. 1 *1.88»»» aller à ddvoin
éloge qu'il pût
parfois, devant
uno Liée m-ali/,,, ' mlor * dtJvel
fait en n.vsô ' ?' ''" 11 n'eût i
une ideê pratiôviJf i' aUe .r " développer
fait «n PV\^/. !!;- ''"'-ut jaffi
d Avron, ,,;u - exemple "">'', de Mm,
«o\?^«&ti^ nno .Hon-
bout entre lui et M. d'Avron. 'ÏÏ^ir*!?
Avron, par exemple
Ce soir-ïà, il lu nîil
tion
restait de.
«oui entre lui et M. d'Avron, ebauffan*
1 un après l'autre, aux braises ineanoW
centes du foyer ses pieds tout
chaussés de fins souliers de satin petits,
M. d'Avron avait fini par découvrir, ;
au milieu des prospectus , une lettre ;
qu'il examinait avec une certaine appré- j
hension.
— Cette affreuse enveloppe jaune et
le timbre de Vannes !... c'est de ton con-
frère, dit-il à Osmin. Je parie que l'af-
faire aura encore été remise.
S'étant ainsi encouragé, M. d'Avron
décacheta la lettre; mais, aux premières
lignes, il laissa échapper une exclama-
tion.
— Non, c'est trop fort! Cet imbécile
m'écrit que j'ai perdu !...
Il jeta la lettre avec colère.
Un flot de sang lui montait au visage,
et il s'exaspérait, marchant à grands
pas et gesticulant :
— Comment ! des gredins d'usuriers
me réclament une vieille dette que j'ai
déjà payée au moins deux fois — ceci,
je l'ai établi clair comme le jour — et
parce que j'ai oublié de leur reprendre
mes traites, ne croyant pas possible un
tel abus de confiance, il se trouve des
juges pour leur donner raison... les ai-
der à me voler, enfin ! Le palais de jus-
tice!... mais c'est pire que la foret de.
Bondy f...
— Pourquoi t'y aventurer ? répliqua
froidement Osmin, qui avait ramassé la
lettre et achevait de la lire. Ton affaire
était mauvaise, je te l'ai toujours dit,
puisque, avec le désordre de tes papiers,
tu n avais pu retrouver aucune pièce
concluante; mieux valait donc accepter
-'arrangement qu oi, te propos;) il.
cinq U^f^W/^pisser extorquer
c'est une infamie ! Je ne me laisserai i
pas faire ! J'irai en appel... en cassation
s'il le faut!
L'idée de l'appel le consola tout de
suite, et sa mine abattue redevint se-
reine, presque triomphante, comme si
l'arrêt eût été déjà rendu en sa faveur.
— Fort bien,«déclara Osmin, ce sera
trente mille francs au lieu de vingt
mille !
— En appel, je gagnerai , j'en suis
sûr !
Osmin fit de la tête un signe négatif
très énergique, et M. d'Avron acheva :
— Eh bien ! cela me donnera toujours
du temps. C'est le principal, car, pour le
moment, je n'ai pas vingt mille francs
dans ma poche... et je ne sais même pas
si je les trouverai ailleurs !
En faisant cet aveu, M. d'Avron bais-
sait la voix d'instinct, parce qu'il n'ai-
mait pas à appuyer sur les choses désa-
gréables, et nullement â cause de Si-
mone.
Comme beaucoup de parents , il était
imbu de ce principe que les enfants
voient et entendent à peine, ne compren-
nent pas du tout, et, avec son étourde-
rie habituelle, il avait à peu près oublié
déjà la présence de la jeune fille qui,
continuant son manège, venait de pas-
ser dans la pièce voisine.
Osmin, au contraire, avec cette incom-
préhension de certaines délicatesses
dont M. d'Avron s'exaspérait parfois,
élevait plutôt le ton et mettait lourde-
ment les points sur les i.
— Oui... toutes tes valeurs sont enga-
gées... tes propriétés criblées d'hypo-
^rcoS^^ 81 le crédit qui
d'Avron. Je ne le sais que trop et j'ai as-
sez de souci !
Il avait du souci, en effet, depuis une
minute. Sa figure, mobile comme celle
d'un enfant, s'altérait, et son cigare ve-
nait de s'éteindre.
Sans pitié, Osmin continua.
— Et que fais-tu pour remédier à cette
situation ? Tu gagnes du temps, n'im-
porte à quel prix. Avec ce système, on
tend la corde jusqu'à ce qu'elle rompe,
on recule pour mieux sauter !
Mais déjà M. d'Avron se rassérénait
et, frappant sur l'épaule d'Osmin :
— Tu vois les choses en noir, selon
ton habitude. Ce n'est pas la première
fois que tu m'annonces la fin de la fin,
et je m'en suis tiré toujours, et je m'en
tirerai encore avec mes phosphates !
M. d'Avron avait, en parlant ainsi, l'a-
plomb d'une vieille expérience. Tous les
dix ans, à peu près, comme un pacte
avec le sort, il dépensait une fortune et,
à point nommé, en retrouvait une au-
tre.
De vingt à trente ans, il avait mangâ
l'héritage de sa mère, puis, dans la pé-
riode suivante, celui de son père ; à qua-
rante ans, il avait eu ia dot de sa fem-
me ; à cinquante, la succession de se*
beaux-parents; à soixante, ces diverses
espérances se trouvèrent épuisées. En
revanche, juste au moment psychologi-
que, l'affaire des phosphates de Mingre-
be s'était présentée, une affaire superoe.
de réussite assurée et de rendement co-
lossal. Par une de ces chances extiaoj-
dinaires qui le favorisaient toujours, AI*
d'Avron s^était vu offrir la présidence u»
conseil d'administration, formé de ge"
du meilleur monde.
| (4, $uivréh
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

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Lot, Aveyron, Corrèze Cantal
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n, Aude, Hérault, Pyrénées-Orientales
Haute-Garonne, Ariège
Edition du matin spéciale â Toulouse
ANNONCES â RÉCLAMES, FAITS DIVERS & LOCALES
Les annonces et réclames, faits divers et locales sont reçus dans nos bureaux,
35, rue Roquelaine , "chez nos cor-
respondants, ainsi

léopold n et M, WalilecMoiisscau
Paris, 16 avril.
Les journaux publient uno dépêche de Nice
mnoneant que lo roi des Belges doit faire au-
DUPd'hui une visite à M. Waldeck-Rousseau,
i Antilles. Le roi quittera Nice jeudi soir, ren-
rant a Pans. M. Waldeek-Reusseau doit éga-
laient partir jeudi pour l'Italie.
Nice, 16 avril.
Le roi des Belges ayant, ces jours-ci, exprimé
'e désu' de voir M. Waldeck- Rousseau pour le
emeroier, disent les officieux, des attentions
lont il est l'objet tn France, M. Waldeck-
lousseau répondit qu'il liait lui-même à Nice
roir le roi. Celui-ci, sachant que le président
lu conseil était souffrant, insista pour faire la
risite lui- même.
Le roi Léopold est arrivé ce matin a 9 heu-
'es, à Antibes. accompagné du baron Snoy, of-
icier d'ordonnance, ctde M.l'aoli. commissaire
le police, attaché à sa personne. M. Chance!,
naire d'Antibes. l'a reçu à la gure.
Le roi s'est rendu à l'hôtel du Cap où il a
fendu visite au président du conseil. L'entie-
rue a duré demi-heure. A 11 heures, le roi est
reparti d'Antibes pour Nice
Dans le même train avait pris place M. Wal-
ïeck-Rousseau, qui s'est lait conduire à l'hôtel
tu roi des Belges pour rendre la visite qu'il
ivait reçue à Antibes.
Paris. 1R avril.
On n'a pas oublié le bruit qui courut, il y a
quelque temps, avec une certaine persistance,
,iub le roi Léopold a\ait reçu du Souverain-
Pontife la mission do faire savoir à M. Loubet
e mécontentement qu'il éprouvait du vote de
ta loi sur les associations.
Le roi, disait-on, devait aller à Borne, pais il
flevait rencontrer I ubet a Nice. Une pa-
''aît pas être allé à i,ome il n'est arriva à Nice
lu'aprés le départ 0 pré -««;* Le fait n'im-
plique pourtant. ,as qu» le rm n'ait pas -ecu la
Dissipa en question .-, se n-Ut, en effet, qu'il
'ait reçue indirectement e que poov À»*ter
l'éveillér les su- «p ib lites de la maçont* «t
lu ministère, le Souverain-Pontife et lui aient
:ru préférable de l'entourer de discrétions.
Quoi qu'il en soit, ure depèf-he de BruxoHes
•lous apprend que lî corru-.rcndant niçois i'*f%
journal du soir affirme que la question a été
Wulevée au cour., de l'entrevue du roi »*ec ie
président du conseil.
Le premier ministre français a tenu 4 con-
sonr aitr- les impressions détaillées du royal
Um"is*e, dit le correspondant en ques^n, et
eelui-ct, satisfaisant sa curiosité, lui a d- nné
des détails complets sur sa récente exouisic
aans la péninsule ; il n'a pas été dit un mot
louchant la politique. Incidemment, le roi L*o-
pold s'est simplement fait l'écho d'un bruit
Tes répandu à Lomé, d'après lequel Léon Mil
lest mo'ilré très mécontent du vote de la ,oi
sur les congrégations.
Incidemment, et par ouï dire, ajoute en in-
sistait le correspondant du journal belge, ,«ir
m sa t qoe si le roi des Belges a été, ces temps
lerniers, en relations directes (sic) avec le Va-
lican. c'- st à propos du Ukmgo et en Un> que
Kouver».» de 1 Etat indépendant du Con®n.
Uue c- soi en tant que roi des Belge» wa en
tant q«e souverain du Gongu cette damiers
phrase implique qu?, le roi Léopold a èw., «os
:ecnp» d?rni-rs, en relations directes avec le
Vsti'«n, e', dansées conditions, «incidemment
ït p-r oui fr* >.-, prennent ie caractère de sim-
ples p;'ee«..iil«»"S ot aloire».
Le fat que le Souvenir r-»ntifo «a sera»
«.dressé, non au roi des Bo.ges, meis au sou-
ri -ain du Congo, couvre le poi Léopold a
"*gar- de son ministère et de son .•arenvnv,
et il peut avoir d'autre part, en ce -Îors nous ne luttons
qu'avoc des moyens honnêtes pour notre juste
cause. Notre foi est dans lo Tout-Puisssnt qui
ne nous a jamais abandonnés. »
Une vocation
»M*ÏÏ*t»l. V" .KHino onfant do ,
r-aux monnayeur
New-York, 16 avril. c
La police vient d'arrêter le plus dangereux 1
faux monnayeur connu dans l'ancien monde
comme dans le nouveau. C'est un nommé John s
Skoog. dont la spécialité était de fabriquer des
billets de banque de Suède, du Danemark et i
du Canada. 11 se livrait depuis dix ans à cette ]
coupable industrie. Arrêté à Chicago en 1895, il i
réussit à s'évader. 11 fabriquait lui même son 1
papier et son encre. La police de Suède avait,
promis une forte prime pour son arrestation, j
Actes criminels
1
Parthenay, 16 avril.
Deux grosses bûches de chêne d'un mètre de
longueur avaient été placées sur la voie, près
de la gare de La Pagerie. Le mécanicien du
train 8 les ayant aperçues à temps, une catas-
trophe put être évitée.
Le train 4, qui croise le précédent, trouva au
lieu dit La Moucheraye, près de Compayré, de
grosses pierres placées sur la voie.
Rapt d'enfant
Rouen, 16 avril.
On signale une tentative de rapt dans la
banlieue de Rouen, en plein jour.
A 10 heures du matin, la petite Boédar. âgée
de 10 ans, passait sur le quai de Dieppedalle,
lorsqu'elle fut accostée par un individu parais-
sant avoir une'trentaine d'années, qui lui Offrit
un sou et chercha à l'entraîner dans ia forêt
voisine.
Comme elle tentait de se sauver, il la saisit
par un bras, mais les cris de l'enfant lui firent
lâcher prise et il se sauva dans le bois, où il
disparut.
Lo mauvais temps
Paris, 16 avril.
Une violente tempête s'est abattue sur Pa-
ris. Pendant quelques instants la pluie, la
grêle, la neige même, ont fait rage et plusieurs
coups de tonnerre se sont fait entendre. La
pluie a commencé à 11 h. 58 ; son apparition a
i été accompagnée de violents coups de vent
Une glace des magasins de la Belle-Jardinière,
place Clichy, a été cassée par l'un d'eux.
Au petit palais, aux Champs-Elysées, dans la
galerie circulaire donnant sur 'le jardin, les
immenses glaces de lu mètres de hauteur sur
10 mètres de largeur, placées dans cette gale-
rie pour la féte départementale, au mois de
février, ont été violemment enlevées par la
rafale et brisées; les montants, en morceaux,
ont été projetés à l'intérieur du palais. Au mo-
ment de l'accident, tous les organisateurs et le
personnel ouvrier de l'Exposition de l'Enfance
à travers les Ages, étaient là. et. c'est miracle
s'il n'y a pas eu de blessures graves.
D'autres accidents matériels se sont égale-
ment produits : palissades abattues, devantu-:
res et étalages arrachés, cheminées tombées,
etc. On ne signale, jusqu'ici, aucun accident de
personne.
La jaune fille aux aiguilles
Paris, 16 avril.
Nous sommes informés de la présence, à
Saint-Germain-cn-Laye. d'un véritable phéno-
mène qui provoque l'élonnement de la ville
entière. U s'agit d'une jeune fille, d'une petite
bonne en service qui., depuis plusieurs jours
rend des aiguilles en acier, des aiguilles a cou-
dre par tous les pores de sa peau. On lui en a
déjà extirpé de l'abdomen, des hanches, dos
ioùes. des oreilles et même des yeux, de quoi
; garnir uno grosse pelote, et cet exode des
pointes aiguës n'est point encore terminé.
Depuis qualre jours, plus de quatre-vingts
' aiguilles sont sorties. Les bras do la patiento
; sont couverts de points noirs par où elles sont
J passées. Voici à quoi il faut attribuer cette
irruption d'aiguilles, d'après le récit qu'a fait la
1 jeune fille.
— Je me nomme Julienne Landrieux; je me
; souviens, lorsque j'avais onze ans, il y a cinq
ans de cela, d'avoir parie avec une gamine de
mon âge, d'avaler un paquet d'aiguilles. L'enjeu
' était de deux sous. Je le gagnai. Depuis ce
' temps, je ne m'étais aperçue de rien lorsque, il
? y a quatro ou cinq jours, je ressentis comme
1 des démangeaisons singulières. Je me grattai
et jo m'aperçus que des aiguilles me sortaient
à reculons, c'est-à-dire la tête la première.
iiepuis jeudi les aiguilles surgissent d'un peu
partout, on dirait uno fabrique. On en a retiré
o uno vingtaine sur le dessus do la main où,
.. chose ètrange, elles apparaissent non pas on
- long, tna s en travers, une dizaine dans le cou,
3 "œ?i ( ?i'iîit? nta " 1 P

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3- 1 v*-.« . «'vers autres ratmorts sur des mr,rHrW
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rilAS'H.vrX GAKNIS, Dernières Créations
CBROSIffUE LOCALÏ
Conseil général r
Séance du 16 avril r
M. Favatel donne lecture du procès-ver- c
fca l de la dernière séance. Ce document f
constate que dix-sept rapports supplémen- 1
4a jres ont été déposés par le préfet au clé- *
i u t de la séance d'hier! ^
gt le stock n'était néanmoins pas épuisé, ,
car M. le Préfet dépose sur le bureau du 1
c0 nseil divers dossiers dont un portant li- [
«nidation de la pension de retraite de M. '
Eotrayffties, agent-voyer en chef.
H. Àmédée Heille, ayant remarqué que (
le portrait de Panama l'-r n'était pas ac-
croché aux murs de la salle du conseil gé- 1
lierai à côté de ceux de MM. Casimir s
périer, Sadi-Garnot et Félix Faure, donne ;
lecture du vœu suivant dont il est inutile i
ûe souligner le spirituelle ironie :
Soucieux de donner swi adhésion à toutes les ,
idées libérales » ,
Désireux de souligner les paroles de con- f
corde et d'apaisement par lesquelles, en dépit j
ûe la persécution renaissante, le chef de l'Etat I 1
j courageusement exprimé sa sympathie per- I i
sonnelle à Mgr l'Evêque de Fr'éjus et aux prin- ]
cipes que l'Eglise a toujours défendus;
De conseil général émet le vœu que le por-
trait de M. Emile Loubet soit enfin admis dans (
sa salle des séances, aux côtés de ceux de ses ,
distingués prédécesseurs.
Le vœu est renvoyé à la commission.
1
M. le vicomte de Foucault donne lec-
ture d'un vœu demandant au Sénat d'amen- 1
. der dans un sens largement libéral la loi ,
contre les associations récemment votée i
par la Chambre.
W H demande l'urgence et la discussion im-
médiate.
Le préfet dit que les conseil généraux 1
n'étant pas autorisés à discuter les ques-
tions politiques, il fait toutes ses réserves
'sur le fonds du vœu et finalement pose la
question préalable.
M. le baron X. Reille fait observer que
. la loi en question intéresse vivement les
populations, et que biensouvent les assem-
blées départementales ont été appelées à
donner leur avis sur des lois dont la poli-
tique n'était pas exclue. 11 rappelle que
récemment, sur la proposition de M. Sa-
vary, le conseil émit un vœu contre la
liberté de renseignement. (Projet Combes.)
p/jyateur ne s'opposerait pas au renvoi à
la commission si le préfet devait retirer la
question préalable.
M. Pbélut se bornant à répondre qu'il
'maintient les réserves qu'il a laites, M.
Xavier Heille demande l'urgence et la dis-
. cussion invué iiate.
Apres une discussion confuse pour sa-
pvoir s'il y a lieu de se prononcer d'abord
Bur l'urgence ou sur la question préalable,
li'tti gence, mise aux voix, est repoussée
Bar 13 voix contre 10 et le vœu renvoyé à
Ea. commission, M. de Lap tnouse donne
Becfurè dé la proposition suivante :
Je prie le conseil général de demander à
F l'administration de procéder à l'étude et de pré-
parer le projet d'un chemin qui, partant des
f Avalats et passant par le village de Marsal,
iprail rejoindre à Eabas le chemin de grande
communication n - 77, en suivant la rive gau-
Hhe du Tarn.
|Ç Non seulement cette voie desservirait une
contrée dépourvue, jusqu'à présent, de routes,
niais elle créerait entre Albi et la vallée supé-
rieure du Tarn une communication aisée et
relativement rapide, par une route constam-
ment plane.
I "Cette proposition est renvoyée à l'admi-
nistration peur étude.
M. Rouffiae demande que l'étude du pro-
jet de chemin de 1er de Garmaux-Vindrac,
ip'Oil activement poursuivie.
1 M. de l'émis demande une modification
fle l'heure du'dépait des facteurs à Labes-
sonté cl l'étude du projet de construction
I l'un pont sur le Dadou à Larroque.
M. le vicomte de Foucault donne lecture
â'un rapport sur le répartementde l'impôt,
I . contribution personnelle et mobilière.
M. Tei s8 n'est nommé membre de lacom-
\ mission ueo bureaux de tabac.
. Feront partie de la commission de révi-
sion des listes électorales consulaires pour
^'arrondissement d'Albi ; MM. Andouard,
de Lapanouse et Roufiiac.
1 Pour l'arrondissement de Castres : MM.
BCainbon, Milhau et Raueoules.
Pour l'arrondissement de Gaillac : MM.
tiBérenguier, Laville et Viste.
Pour l'arrondissement de Lavaur : MM.
Compayré, Montet et Tersson.
La comme ne de Manne prendra le nom
te Massac-Séran.
M. Bérenguier rapporte le vœu de M.
Berry sur la lièvre aphteuse. Au nom de la
commission, il demande que la loi impo-
sant aux départements l'obligation d'orga-
niser un service sanitaire contre celte ma-
ladie.
M. Berry demande l'abrogation de cette
y.i , H . r.strets dont le conseiller général
de Villetranehe demandait la construction
est compris au dil programme.
Divers autres rapports sur des modifica-
tions d horaires de courriers, de trains
sont adoptés.
Le vœu de M. de Boissezon sur la désin-
fection des wagons à bestiaux est adopté.
Est également adoptée la proposition de
M. Viste, sur la fusion des écoles normales
d instituteurs et d'institutrices du départe-
ment avec celles des départements voisins.
Puis, M. le marquis de Boissezon donne
lecture d'un consciencieux rapport sur les
propositions du préfet, relativement au
pont d'Ambialet.
Il constate que les dépenses restant à
effectuer s'élèveront à 43,718 francs.
Les dépassements de crédits constatés,
mais non évaluées, proviennent des chan-
gements qui se sont imposés clans le choix
des matériaux et des carrières et du li-
cenciement forcé de chantiers en plein
! fonctionnement.
On ne voit pas là dedans les faits crimi-
nels annoncés à grand fracas par l'entou-
rage du. préfet et si des responsabilités
ont été encourues, il semble que la plus
grosse part doive en retomber sur M. An-
traygues, agent-voyer en chef, que na-
guère la Dépêche couvrait de fleurs et qui
vient d'être mis brusquement à la retraite.
M. de Boissezon indique où seront pris
les fonds nécessités par les dépassements
de crédits et les travaux restant à exécu-
ter. f
Ces conclusions sont adoptées et le vœu
de M. de Lapanouse reçoit satisfaction.
Au nom de la commission des finances,
M. Laville donne lecture de son rapport
sur le budget supplémentaire de 1901 qui
s'élève tant en recettes qu'en dépenses à
; 445, 151 fr. 97.
M. Mazas, conseiller général de Lavaur,
donne lecture d'un rapport sur la réorga-
nisation du petit personnel du service
vicinal.
Voici le résumé des modifications pro-
posées par M. Mazas, en faveur de ces
intéressants travailleurs, et adoptées par
le conseil général.
Par voie d'extinction le nombre des canton-
niers qui est actuellement de 092 sera réduit à
600. Le nombre des brigadiers qui est de 66
sera de 60.
Les cantonniers qui sont divisés en trois
classes formeront à l'avenir, quatre classes.
Les brigadiers seront divisés en trpis classes
au lieu de deux.
La longueur des cantonnements qui était de
5 k. 250 mèties, sera élevée à un parcours de
6 k, 500.
Les salaires des cantonniers seront ainsi
établis :
Cantonniers. Ire classe, 63 fr.; 2e, 57 fr.; 3e,
51 fr.; 4e, 48 fr.
Brigadiers, Ire classe. 78 fr.; 2e, 72 fr.; 3e,
69 fr.
Ces modifications et améliorations ne
pourront toutefois produire leur plein
effet qu'à mesure que des vacances se pro-
duiront.
Prochaine séance, ce matin, à 9 heures.
mins vicinaux d'abord et l'administration su-
périeure ensuite, refuseront de sanctionner le
vote do notre conseil municipal, car ce vote no
répond à aucun besoin ayant le caractère d'un
intérêt gènèrnl.
C'est tout bonnement un gaspillage ridicule
des deniers public-,
AUDE
L'élection de Castelnaudery
PREMIÈRE 'RÉUNION
toi.
maintient ses conclu-
l
1
Le rapporteur maintient ses conclu-
sions.
| MM. de Foucault et Tersson appuient
à motion Berry.
| M. Montet dépose un amendement de-
mandant suppression des vétérinaires ins-
pecteurs des marchés.
M. le marquis de Boissézon voudrait que
ta surveillance des bestiaux provenant du
P'ajeau central continujt à être rigoureu-
sement exercée, finalement le vœu de M.
Ëerry demandant la suppression du service
'unitaire est adopté à une grosse majorité
* «si que la disposition additionnelle de
g-* Montet pour la suppression des vétéri-
naires inspecteurs des marchés.
M. Terson rapporte le vœu Salade, dé-
pose hier pur M. Milhau ; après l'avoir
longuement élagué* il propose de le ren-
voyer au ministre de l'agriculture. Cette
proposition est adoptée.
M. Soulié l'ait adopter une répartition de
recours entre 2 instituteurs, 18 institutri-
ces, et 21 veuves d'instituteurs non pour-
vus de retraites.
Sur sa proposition, le conseil émet le
{îf^JW-e la clôture de la chasse soit lixée
'z~ P le 'uier dimanche de janvier, et donne
Ë,* T j s. favorable à la création d'une nou-
\1 LI- t0ll 'e> qui se tiendra dans la commune
m Mirepoix-sur-Tarn (Haute-Garonne), le
novembre de chaque année.
Bm- «e Bernis fait adopter le vœu de M.
fi,J[! aurens ' demandant que de nouveaux
•ursi.s ne soient en aucun cas accordés aux
i 1Uni < ipalités pour l'application de la loi
,* e 1S97, sur les droits d'octroi sur les vins;
^ que les alcools d'industrie scient utili-
8.1,. pour les applications industrielles, les
in fi de vi" étailt seuls autorisés pour
to&tiou Cat ' 0n (lCS liqueuis et la consom "
i." 1 - Kaueotiles donne lecture, au nom de
ch ( -ornmission des routes; de la liste des
il Y 11 .1 os compris au programme de 1992 ;
„_ 'àit reiimrmipr nup if> VOMI déoosé hier
CASTRES. — Société de tir. — Résul- t
tats de la séance du 14 avril
Revolver. — Au revolver, 24 balles tirées sur
cibles en 10 zones ; 22 balles mises en cible s
donnent 91 66 pour cent. M. Pautard, 6 balles ï
37 points; M. Burguière. 6 b. 33 p.
Fusil Lebel. — Au fusil Lebel, il a été tiré
915 balles; 578 mises dans les cibles donnent
62,07 pour cènt. Les meilleurs résultats sont,
cibles de 0,80 en 10 zones :
Séries de 5 balles. Concours : 1 er prix, Albert,
5 balles 37 points; 2» Baysset, 5 b. 36 p.
Tir ordinaire: Albert. 5 bal les 40 points; Nou-
queret, Pautard, 5 b. 37 p. ; Baysset, 5 b. 84 p. :
Cloup 5 b. 34 p. ; Savi, 5* b. 27 p. ; Leymarie, i
5 b. 24 p.; Francy, 5 b. 20 p. ; Andri'eu, 5 b.
16 p.
Cibles en trois zones : Séries de 5 balles. —
Laval. Savi 5 b. 14 p.; Sarrazi, 5 b. 12 p.;
Bournel. Dauzat, 5 b. 11 p.; Gibert, Bessens, o
b. 10 p.; Co/ bière, 5 b. 9 p, ; Viaut, Fabre, 5 b.
8 points.
Au fusil gras. — Les meilleures séries sont :
cibles de 0.80 en 10 zones.
Séries de 6 balles. Concours ; 1er prix. Chous-
sat, 6 bailes, 42 points ; 2e prix, Albert. 6 balles,
41 points.
Tir ordinaire. Cibles réglementaires en trois
zonee : MM. Ghoussat, 6 balles 16 points ; Ra-
mond, fiuizard. Nouquerat. 6 balles 15 points ;
Lavait, Rocher, 0 bailes 14 points; Albert, Du-
feu, 6 balles 13 points; Biau. S'uzini, 6 balles 12
points; fabre, Pezet 6 balles 11 points; Dé-
.jean, Leymarie. Pinol, 6 balles 10 points; Ar-
mengaud, 6 bailes 8 points; Andrieu, 5 balles
13 points ; Viaut, Landes. Bournel, 5 balles 12
points; Sarrazi. Cornières. 5 balles 11 points;
Maynadier, Philippe, 5 balles 10 points ; Saba-
tier, 5 balles 9 points ; Rover, Alquter, 5 balles
8 points ; Hébrard, 5 balles 7 points.
Conférence. — Nous avons lo plaisir d'an-
noncer à nos lecteurs que notre compatriote,
M. A. Vei'gnes, explorateur et colon au Congo
français, donnera samedi prochain, à 8 h. 1[2,
à la mairie, salle du conseil municipal, une
conférence avec projections lumineuses sur les
pays qu'il à visités.
Sommaire : Voyage au Congo, aspect du
pays, les indigènes, leur vie, leurs mœurs, res-
source, 1 habitation la colonisation, comment
elle s'exerce, exploitations agricoles, commer-
ciales, forestières, la main-d'œuvre, ce qu'on
peut espérer des colonies.
Nous engageons vivement nos lecteurs à pro-
fiter do celte soirée gratuite qui sera sûrement
très intéressante.
Pèlerinage national des hommes à
Lourdes. — TTÎA.IN DE CASTRES. — Le train
castrais pour Lourdes, partira de Castres
le lundi '22 avril, à 10 h. 50 du soir, pas-
sera -à Soual à 11 h. 20, à Lempaut à
11 h. 38, a Blan à 11 h. 55, à Revel à mi-
nuit. 11 arrivera à Lourdes le mardi 23, à
10 heures du matin.
Il repartira de Lourdes le jeudi 25, à
à 4 h. 50 du soir, pour passer à Revel le
vendredi matin à 2 h. 04, à Blan à 2 h. 27,
à Lampant à 2 h. 42, à Soual à 2 h. 57 et
arrivera à Castres à 3 h. 33.
Les billets du chemin de fer seront à la
disposition^es pèlerins à partir de demain
jeudi.
Les réclamer à la. sacristie de Saint-
Jean-Saint-Louis. On ne les enverra pas
par la-poste, à moins qu'on ne les réclame
en faisant accompagner la demande de la
somme de Q fr. 50.
Les pèlerins qui moulent à Revel, trou-
veront leur billet, quelques instants avant
le départ, entre les mains de M. l'abbé
Assémat, vicaire de Sorèze,
Les décorations seront remises gratuite-
ment à tout le monde, en même .temps que
les billets.
i (juant au manuel des pèlerins, indispen-
sable pour suivre les cérémonies, il sera
cédé au prix réduit de 0 fr. 30.
U sera délivré aux prêtres, soit avant le
départ, soit en route, contre la somme de
1 fr. 50, un billet les autorisant à célébrer
; tous les jours de la sainte messe, dans la
chapelle du Garmel, à un autel et à une
; heure, déterminés.
Une réunion électorale a eu lieu lundi
soir dans une salle de l'ancien café Denuc
ou la candidature de défense religieuse so-
ciale et agricole de M. de Laurens-Caste-
let a été chaudement acclamée par plus
de trois cents électeurs.
Voici les déclarations textuelles qui ont
été faites. au début de cette réunion par
M. de Laurens :
« Mes chers concitoyens,
» Ma première parole doit être une pa-
role de remerciements pour ceux d'entre
vous qui m'ont oii'ert en L6M le siège que
la mort prématurée de M. Saba laissait
vacant. Je n'ai pas cru devoir m'opposer à
cette époque, à un candidat qui pouvait
réunir la sympathie du plus grand nom-
bre-.
» Mais aujourd'hui, en présence de l'in-
vasion des candidats étrangers qui nous
a menacés un instant, je m'offre à relever
le drapeau de la défense des intérêts so-
ciaux et agricoles que M. Rivais a laissé
volontairement tomber de ses mains.
» Au point de, vue politique, je ne change
rien à mes déclarations de 1898. Les uns
nie. trouvent trop républicain, d'autres es-
timent que je ne le suis pas assez. La vé-
rité est que'l'existence.même de la Répu-
blique n'est pas en cause, mais qu'il s'agit;
de savoir si elle doit être libérale, vrai-
ment nationale et ouverte à tous, ou si
elle doit être la propriété exclusive de sec-
taires et de persécuteurs qui précipitent
notre malheureux pays vers la ruine et la
guerre civile. »
M. de Laurens-Castelet se place sur le
terrain constitutionnel et, de ce fait, il ne
saurait devenir complètement notre
ho mine.
Mais il est franchement, libéral ; il se
pose en adversaire irréductible du minis-
tère actuel, il se déclare le chaud partisan
de toutes les libertés.
Nous devons donc l'appuyer, avec tous
les honnêtes gens auxquels il fait appel.
Au premier rang des principes pour 'les-
quels nous combattons dans ce journal et
que nous n'abandonnerons jamais, nous
plaçons le respect de l'âme française et
l'intérêt supérieur de la patrie.
En ce moment même, toutes nos libertés
sont en danger ; les religieux sont à la
veille d'être expulsés du sol de France;
notre armée est livrée à d'odieuses atta-
ques ; la fortune publique est tarie ; la
propriété est menacée.
Rangeons -nous autour du drapeau de
l'ordre, de l'intérêt patriotique et national,
de la liberté et de la justice. C'est un de-
voir que nous ne méconnaîtrons pas.
M. de Laurens-Castelet lutte contre les
traîtres, les déchristianisateurs et les cor-
rompus.
Le jour du vote, nous n'aurons qu'à con-
server notre pian de bataille pour nous
trouver à ses côtés. L. de F.
Conseil général
Séance du 16 avril
La séance est ouverte à 3 h. Ij4.
M. le pré r et y assiste.
trè
*ar M remarquer que le vœu déposé* hier
de Lapanouse reçoit satisfaction, le
SAIX.— Première charité commence
par soi-même.— Sous ce titre, on nous
écrit :
Si l'administration municipale de Saix ignore
beaucoup de choses, elle est, par contre, très
forte dans la mise en pratique de certains pro-
verbes et notamment de celui qui sert de titre
à cet entrefilet.
Il y a, dans notre commune, un chemin
d'une longueur de jp> mètres environ qui, par-
tant de,là route de Sèmalens. va aboutir à la
Gascarie.
Ce chemin, peu fréquenté, n'est pas classé et
n'est guère connu do notre population rurale
que sous le nom de : « ("ami dal méro ».
L'administration municipale a pensé que lo
budget communal devait faire connaissance
avec « lou caini dal mero » et c'est dans ce but
qu'elle vient do faire voter par le conseil le
classement du chemin en question afin que
dans l'avenir son entretien soit payé avec l'ar-
gent des contribuables. Pago paisan I
Saïx, cependant, possède un grand nombre
d'antres chemins plus importants ou bien plus
utiles et plus fréquentés qui attendent leur
classement depuis longtemps.
Nous espérons que l'administration des ché-
Nous remarquons la présence de M. Ri- .
vais, conseiller général de Gastelnaùdary, {
qui était absent à la séance d'ouverture.
M. Delbourg donne lecture du procès- 1
verbal de la précédente séance. Adopté.
M. de Gavailhès demande au conseil gé- ]
néral de rappeler au gouvernement les j
souffrances de l'agri -ulture et de s'âsso der 1
à son vœu tendant au vote par le Sénat
du projet de loi Prevet.
Le projet a été renvoyé à la commission '
des douanes. Il convient d'inviter le gou- 1
vernement à insister auprès de la commis-
sion des douanes pour hâter l'examen du
projet afin qu'il soit discuté le plus tôt
possible.
Après quelques observations de M. M if,
le vœu de M. Gavailhès est adopté.
Répondant à la question qui lui avait
été posée la veille, par M. Fondi de Niort,
M. Gauthier dit que sont terminées les
études pour l'établissement de tramways
de Gouiza à Roques, de Garcassonne à
Montréal, etc., etc.
Seront terminées pour l'a session d'août
les études de la ligne d'Axat à Belcaire,
etc., etc.
Et pour la session d'avril 1902 celles de
Verzeilie à Villardebelle, etc.
En un mot se ont terminées à cette der-
nière date les études . oncernant le second
; réseau de tramways établi par le conseil
général.
M. de Gavailhès demande qu'on accorde
des primes à tous ceux, qui présenteront à
la préfecture'où à la sous-préfecture, les
pattes des renards qu'ils auront détruits.
M. Fondi de Niort fait observer que
dans le canton de ' Salles-sur l'Hers, les
renards dévastent les poulaillers et les
troupeaux' de jeunes dindons. Renvoyé à
la commission d'administration.
Un vœu du conseil général du Loiret,
tendant à fixer les élections au conseil
général au mois d'avril ou au mois d'oc-
tobre, était soumis à l'approbation du con-
seil. La commission des vœux se prononce
pour le mois d'avril.
M. Poubelle estime qu'on n'a pas de rai-
son de changer le régime actuel.
On vote pour le statu quo.
M. de Gavailhès, rapporteur, présente
sur la question du recrutement de l'armée,
un vœu invitant le ministre de la guerre à
trouver les moyens de rendre à l'agricul-
ture le plus grand nombre de bras possi-
bles, tout en sauvegardant l'intérêt de la
patrie.
Le conseil ne se prononcera ni pour le
service d'un an, ni pour le service de deux
ans.
MM. Gauthier, Beaumetz, Poubelle ap-
prouvent les conclusions de la commis-
sion.
M. Aldy demande la réduction du service
militaire à deux ans, et 1 égalité du service
pour tous.
M. Fondi de Niort dit qu'il y a des sou-
liens de famille pour lesquels il faudra,
cependant faire une distinction.
M. Poubelle invite le conseil à s'occuper
des affaires du département et à laisser
1 aux pouvoirs publics le soin de traiter une
aussi grave question.
M. Mir dit qu'après les explications de
- M. Rolland, son collègue au Sénat il s'est
trouvé ébranlé et n'est pas du tout sûr de
» V*l v e s f fvice (le ans, auquel il est
3 sympathique. 11 exhorte M
rT, y flWt'ifeBSI&n amendement,
s cellent soi l|U oa peut f;lil ' e « n e*-
s et m inli l! . 1 ap, ' es deux aus de service,
et maintient sa, proposition.
e *'
de décision.
Sl
M. Gauthier fait connaître que les tra- t[
vaux ne pourront pas être commencés T,
avant que les crédits aient été votés par le
Parlement. Dans le cas contraire, le dé- L
partement s'exposerait à perdre le béné- j
ficc des se ours. i
M. Delbourg aurait voulu qu'on employât ti
les fonds du service vicinal aux répara-
tions des dégâts. Il propose la création a
d'un fonds de réserve.
r
M. Barbaza propose, à son tour, que le v
service vicinal s'occupe d'avoir un fonds 3
de réserve pour parer aux éventualités
comme celles de l'inondation de 1900.
E
La proposition de M. Delbourg est reje- ,
tée. L'existence d'un fonds de réserve amè-
nerait l'Etat à réduire ses subventions. i
MM. Delbourg et Roché avaient fait à
la dernière session une pt-oposit'on tendant '
à modifier le classement actuel des ehe- -
mins de fer d'intérêt commun n° ; 42 et 0
et â introduire dans le réseau un chemin j
nouveau à construire entre le village de j
Labas ide en Val et celui de Clermont sur '
Lauq.uet. Il
Le service vicinal a accueilli favorable- ,
ment la proposition en ce qui concerne le
chemin n° 42, mais a rejeté le classement !
du chemin n» 69 qui coûterait 108,527 fr.
Là commission, dont M. Malavialle est
le rapporteur, conclut au rejet de la pro-
position.
Mi Delbourg fait entendre une énergique
protestation et montre à l'assemblée, .à
l'aide de bandes de papier rose, bleu et ]
blan-, les errements du service vicinal. <
Ou t'ait des chemins inutiles. La < 0n^- 1
truction des chemins utiles fera réaliserai
. département une économie d'un demi mil-
lion;
Mi Delbourg demande que l'enquête soit
t continuée jusqu'à la session d'août, les po-
pulations 'intéressées devant, être èntén-
' dues 1 .
5
Là proposition de M. Delbourg est adop-
tée par 9 voix contre 7.
Le conseil homologue la dépense sur les
i fonds du service des enfants assistés
1 d'une' somme de 200 francs, en faveur de
M. François Viau, concierge à la préfec-
3 turc, nommé garçon de bureau à l'inspec-
ï tion des en'ants assistés, en remplacement
s de M. Caarol. Les traitements payés sur
ce service sont de 2,000 francs. Savoir :
e M. Claustre, employé, 1,200 francs ; M.
s Emile Franza, employé, 000 francs; M.
•s Viau, 200 fran s.
à La retraite de M. Progent, directeur de
l'asile Boules-Gach, à partir du 1er juillet
t, prochain, est liquidée à la somme de 525
il francs (10 ans et 5 mois de services!.
M. Gros-Mayrevieille demande à M. le
1- préfet, à quel moment il compte convoquer
e la commission de l'asile pour le remplace-
ment de M. Progent.
t- M;, le préfet dit qu'il prendra les mesu-
res nécessaires pour qu'il n'y ait pas de
vacance.
te Un crédit total de 5,800 francs est ins-
e, criti.au budget pour les traitements de
à l'architecte et du conducteur des travaux
il- départementaux.
lî- Alla suite de la délégation de M. Garn-
is bi'iel, pou'' la direction du service d'archi-
tecte départemental et de celle de M. Vidal,
le pour l'emploi d'architecte adjoint, les cré-
ix dits sont modifiés comme suit : Traitement
du directeur ds service, 2,400 fran s; trai-
p- ternent de l'architecte adjoint, 2,400 francs;
is- frais de déplacement de l'un et de l'autre,
1,00 i francs,
ce Dans la séance du 21 août 1960, le conseil
ce dé idade contracter un emprunt de 75,090 fr.
en vue de l'acquisition d'un terrain et de
'U- la construction d'une caserne de gendar-
çq merie a Lézignau. L'administration supé-
rieure a fait observer qu'en statuant sur
ter le projet d'emprunt, le conseil avait omis
set' d'indiquer au moyen de. quelles ressources
ne j l'avance de l'annuité de 101, 4,200 francs,
s'rail remboursée. Un établissement de
de crédit ne traiterait pas avec le départe-
nt ment dans ces conditions. En outre, dans
'te les cir. onstan es de l'affaire, il n'est pas
Est possible de savoir si l'emprunt projeté
M. rentre ou non dans la compétence du
conseil général. Le ministre a supprimé
P.-L.-M., qui tend à faire bénéficier l'Ai- J
gérie du retour gratuit de fûts vidas, cette
situation devant être préjudiciable aux
intérêts de nos départements, au bénéfice
des vins d'Algérie.
Le comité consultatif des chemins de fer
a été favorable à l'adoption de ce tarif,
mais le ministre peut intervenir et établir
un traitement égal pour l'Algérie et les
départements méridionaux. Renvoyé à la
commission des chemins de fer.
Un vœu tendant au raccordement des
voies des grandes lignes de chemins de
fer dans Paris est rejeté.
Un vœu tendant à l'abaissement des ta-
rifs de transport des engrais par les com-
pagnies de chemins de fer est adopté.
Un vœu tendant au projet d'établisse-
ment d'une voie ferrée reliant le réseau de
l'intérieur à la ligne du Sitnplon était sou-
mis au -onseil clé la part des régions inté-
ressées.
Après des observations de MM. Beau-
metz, Fondi de Niort et Poubelle, le con-
seil invite le gouvernement a étudier les
conséquences économiques du projet.
La séance est levée à 6 heures et ren-
voyée à aujourd'hui, 3 heures de l'après-
midi.
GARCASSONNE. — Entre voisins. — Le
sieur Gabriel Estève, demeurant à la Cité,
ruo du Grand-Puits, avait déposé une plainte
pour coups et blessures contre un chiffonnier,
son voisin, le nommé François Guilhem. La
police a fait une enquête et dressé procès-verbal
contre le Chiffonnier,
Les portefaix. — On sait combien ces gens-
là sont importuns pour les voyageurs avec
leurs sollicitati ns réitérées aux abords de la
gare. Le nommé Kdouard Homps, âgé de 18
ans, ayant pénétré dans la cour contrairement
an règlement, le concierge lui en fit l'observa-
vatioa.
L'attitude menaçante que prit le portefaix à
l'égard de l'employé de la gare nécessita l'in-
tervention de l'agent do service qui lui dressa
procès-vernal.
Feu de cheminée. — Un feu de cheminée
s'est déclaré, à 4 heures du soir, chez M.
Pierre Poujade. rue des Etudes, 35. Il a pu être
éteint après une demi-heure de travail par les
habitants de la maison aidés des voisins.
Expulsion. — La police a expulsé du terri-
toire do la commune 29 gitanos voyageant
avec 4 voitures. Ces nomades ont pris la direc-
tion de Caste!naudary.
NAHBONME. — Ouvriers charretiers (for-
mation d'une société de secours mutuels des
ouvriers charretiers). — Les ouvriers charre-
tiers de la ville de Narbonne. réunis à la salle
du Synode au nombre de 60 environ, invitent
leurs camarades absents de prendre part à la
nouvelle réunion pour la formation de ladite
société.
Le jour de la réunion sera fixé ultérieure-
ment.
Pertes et trouvailles. — La dame Bastel,
rue Rossini. 6, a déclaré avoir perdu un rous-
seau de clefs.
Le sieur Michel, négociant en mercerie, a
trouvé une broche en or d'une certaine valeur.
La lui réclamer.
Etat civil du 15 avril. — Naissances : Marie-
Louis Brassens; Pauline-Jeanne Eogô; Joseph-
Jean-Baptiste Barsalou; Germaine Mondas;
Léonie-Germame Ca alat ; Fran çoise-Augus-
tine; Charles-Jean
Mariages : Barthélémy Brunei, cantonnier,
au chemin de fer, et Anne-Marie Marcerou,
ménagère.
Dédis : Julienne-Pauline, sans profession,
veuve Paloquo, 81 ans: Pauline-Justine Ségala,
i 8 ans.
» Quant aux jeunes gens qui dema-mlent &
contracter un engagement volontaire., le minf-
mijm de la taille exigé pour les armes autres
quo l'infanterie et pour les sapeurs-pompiers,
le tableau n° 1, anuoxo au décret do 28 sep-
tembre 1899, est. maintenu provisoirement
pour les régiments d'infanterie, le; bataillons
de chasseurs à pied, les régiments de zouaves
et les régiments de tirailleurs algériens. Les
engagements pourront être acceptés, quelle
quo soit la taille des jeunes gens, sous la ré-
serve que ces derniers réunissent les condi-
tion d'aptitude exigées pour faire- un bon ser-
vice dans le corps oii ils ont manifesté lo désir
de servir. »
Anglais et Boers
Pretoria, 16 avril.
Le général boer Colliers, qu'on avait dit tué.
à Eitchtenburg, est ici sur parole.li.es Anglais
dis nt qu'il a fait sa reddition à A armbatu où
il était en traitement pour los blessures qu'il
quit avait reçues à Eichtemburg.
Bruxelles. 17 avril.
UEloile Belge dit tenir de M. Buffet que
le duc d'Orléans viendra à Bruxelles avant
deux ou trois mois.
Le prince recevra des amis personnels;
mais, a affirmé M. Buffet, il n'y aura au-
cune manifestation politique.
LE BOUQUET
« Ce n'était pas vivre », disait la vénéra-
ble daine, en réunissant use poignée de
fleurs pour en confectionner un bouquet.
« Lorsque les heures destinées par la "Na-
ture au sommeil et au repos, se passent
dans l'insomnie et les souffrances, st que
les journées ne sont qu'une lutte conti-
nuelle contre la maladie, vous ne pouvez
pas appeler cela vivre, n'est-ce pas ? »
« Assurément non «/répondit le visiteur.
« C'est justement une telle existence qui
fait que nous désirons d'en finir le plus tôt
possible. ï»
Madame Beillard était assise chez elle,
au N° 43, rue ftozette, à Mamers, Sarthe,
au moment où elle faisait cette réflexion
quelque peu lugubre, et que partageait
entièrement l'homme qui était assis en
face d'elle, tout absorbé qu'il semblait être
dans ta contemplation du carrelage rouge
de la pièce.
« Heureusement que je ne suis plus dans
cette terrible position», ajouta-t-elle en lui
souriant, et en jetant un dernier regard de
satisfaction sur le bouquet fini ; « et si
vous le jugez à propos vous pouvez publier
ma lettre qui contient tout ce que le public
désire savoir concernant ma personne et
les épreuves que j'ai subies. »
La lettre à laquelle elle fait allusion est
datée clu 22 novembre 1899 et la signature
qui y est apposée a été dûment légalisée
par M. Doiy, Adjoint au 'Maire de Marnera.
Elle était adressée à M. Oscar Fanyau,
pharmacien à Lille, qui vend en France
un remède unique, connu sous le nom de
Tisane américaine des Shakers.
« Pendant, plus de dix ans », continua
Mme Beillard « j'ai cruellement souffert
d'une bronchite. Elle s'aggravait chaque
année au commencement de l'hiver. Je
toussais sans cesse, et j expectorais beau-
coup. En peu de temps je devins d'une fai-
blesse alarmante. Je souffrais beaucoup de
la poitrine, et comme je digérais très dif-
ficilement, je ne mangeais presque plus
rien. J'étais en outre tourmentée et incom-
modée de la constipation,
« A plusieurs reprises je dus garder le
lit, une fois entre autres, pendant trois
mois. Je passais mes nuits toussant, à eu
perdre la respiration. S'il m'arrivait de
m'étendre, j'étais aussitôt prise d'étouffé-
ments. Une telle existence n'était assuré-
ment pas digne du nom de vie, et aucun
traitement ne réussissait à me soulager.
« Plusieurs personnes de notre ville
m'ayant recommandé la Tisane améri-
caine des Shakers, je me mis à.en pren-
dre. Dès les premières cuillerées je sentis
que ce remède me faisait du bien. La toux
diminua' et ma respiration devint plus fa-
cile. En continuant ce traitement mes ma-
laises s'évanouirent confine par enchante-
ment, et depuis ma santé n'a cessé d'être
satisfaisante. Ma guérison est d'autant
plus remarquable que j'ai atteint l'âge de
68 Uns. »
M. Deloassé à Saint-Pétersbourg
Paris, 17 avril.
C'est samedi prochain que M. Delcassé part
pour Saint-Pétersbourg où il est attendu lundi
et où son séjour, dit-on, se prolongera une
douzaine de jours.
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Exp. 2 Fl. FRANCO contre mandat de A- fr.
LES CONSEILS GÉNÉRAUX
Vannes, 10 avril.
Le conseil général a émis le vœu que le
Sénat rejette le projet de loi sur les associa-
tions.
Ghàlons-sur-Marne, 16 avril.
Le. conseil général a adopté l'adresse sui-
vante, inspirée visiblement par l'esprit sectaire
de M. Léon Bourgeois, si m-'me la rédaction
n'est pas son œuvre personnelle :
« Le conseil général de la Marne adresse au
gouvernement ses félicitations pour l'énergie
avec laquelle il a poursuivi, devant la Chambre,
le vote de la loi sur les associations. Il expri-
me sa confiance dans la majorité républicaine
du Sénat pour confirmer, le plus tôt possible,
les votes de la majorité républicaine de la
Chambre, et émet le vœu que le Sénat amende
le projet do loi suc les associations dans le sens
d'une protection plus énergique et plus efficace
des droits de la société civile, notamment en
rejetant les amendements qui ont modifié les
articles 14 et 16 de la loi. »
Le conseil, évidemment sous la mémo ins-
piration occulte a voté encore uns adresse k
M. Loubet, le félicitant de ses appels à la con-
corde et à l'union, dans les discours qu'il a
prononcé à Nice et à Toulon.
Le Puy. 17 avril.
M. Malartre a émis une proposition approu-
vant les. paroles do paix, de conciliation et de
concorde do M. Loubet et espérant qu'elles
modifieront notablement, dans un sens plus
libéral, la loi sur les associations. Cette propo-
sition a été renvoyée à la commission.
Saint-Brieuc. 17 avril.
Le conseil général a voté par 23 voix contre
6 un vœu invitant le Sénat à modifier la loi
sur les associations et à respecter la liberté
d'enseignement. Au début do la discussion, le
préfet, suivi d'une partie de la gauche, a quitté
la salle des séances.
1 1
nu mi
'. , - '.-•
Une BONNE CUISI-
NIÈRE -.SERVANTE .
Boii§ 3i|>pniiitt'iiifiits.
Place stable. Références
de tout l-r ordre sont exi-
gées. Ecrire : bureau clu
journal, aux initiales D.
F. 185.
lo voix contre fii
M. Sauzède demande qu'à l'avenir les
travaux d'entretien des édifices départe-
mentaux soient mis à l'adjudication. Ren
voyé à la commission des édillces départe-
mentaux.
Des vieux de MM. Sauzède et Poubelle,
relatifs à des lignes de tramways du se-
cond réseau, sont renvoyés à la. commis-
sion. Ils reviendront en discussion.
Dans sa séance du 21 août dernier, le
conseil général nomma une commission
avec mandat d'étudier la question du rat-
tachement, à la suite de La retraite de M.
Cauihriel, agent-voyer en chef clu service
vicinal à l'administration des Ponts et
Chaussées. Cette commission, composée de
MM. Crambes, Mècre, Fondi de Niort,
[iience l'emprunt du budget de
posstbje de savoir si l'emprunt projeté
rentre ou non dans la Compétence du |
conseil général. Le ministre a supprimé
en conséquence l'emprunt du budget de
1001. . ' '
1 é question au point de vue pecumaire
sera traitée à là session d'août, après que
le projet aura été dressé par le nouveau
s u vi» e d'architecte départemental ; le ter-
rain est acheté. M. Gros Mayrevteille par-
lera demainde cette tGiaire.
M. Poubelle émet un vœu relatif à la
garé des tramways, à Saissac, et tendant
a éviter le passage de la voie dans la com-
mune de Saissac. Adopté.
M. le préfet de l'Hérault demande, par
dépêche, au nom du conseil général de
son département, la nomination d'une
commission qui étudiera la question de
l'établis sèment d'un tramways d'Olonzac a
Câlines, llenvoyé à la commission.
Le conseil général des Pyrénées-Orien-
tales invile le conseil de l'Aude à deman-
der au ministre des travaux publics à ne
pas homologuer le tarif de la compagnie
Paris, 17 avril.
Le ministre de la guerre vient d'adresser la
circulaire suivante aux généraux commandant
en chef :
« La loi du 3 avril 1901 a supprimé le mini-
mum de la table que la loi du 13 juillet 1889
exigeait des jeunes soldats comme des candi-
dats à l'engagement pour être reconnus aptes
au service actif et arme. Cet'e Ici, ne pouvant
aux termes de, l'article 21 du Gade civil avoir
d'effet rétroactif, elle ne pourra être opposée
ni aux ajournés des classes 18.W et 1809, ni aux
jeunes gens de la classe 1900 déjà partiellement
formée II rs de sa promulgation. Elle no sera
donc appliquée en ce qui cdneerne les appelés
qu'au moment de la formation do la classe
1901.
MARCHÉ DE PARIS
Du 16 avril.
Alcools. — Courant, 28 »»; mai, 38 50; juin»"
juillet, 29 50; 4 premiers. »» »*; cote, 27 75.
Sucres. — Courant, 27 625 ; mai, 27 75; 4 de
mai, 28»»»; 4 premiers, 36 75.
Blés. — Courant, 18 60 : mai, 19 15; juin-
juillet, 19 65 ; 4 premiers, 19 75.
Farines. — Courant, 23 65; mai, 24 05; juin-
juillet, 24 30; 4 premiers, 25 40.
Corbeii, 28 »» ; roux, 24 375; raffinés, 101 »»«'
MARCHE DE BORDEAUX
Du 16 avril.
Blés. — On cote par 13.) kilos gare départ :
Garonne et Poitou 18 75 à 19 fr.
Farines. — (_Tn cote ; marques supérieures
cylindres 2G 50 à 26 75, premières marques haut
Blés. — On cote par
Garonne et Poitou 18 ;
Farines. — (Jfn cote
cylindres 26 50 a 36 75,
pays de 26 à 20 50, n
100 kilos.
Sons et repassos. —
50 les
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si -ce u USA ui />/

1525a 15 T5,ordinaire8,14 75 & 15, Plata 14 à 14 25-
repasses fines 14 75 à 15 ; ordinaires 13 76 à
14 ; Plata 12 75 à 13 les 100 kilos.
Maïs. — Marché régulier. On cote : Cinquan-
tini de 19 76 à 20 »», Galatz de 17 25 à
17 50, Plata roux de 15 à 16, maïs de pays
do 18 50 à 18 75 les 100 kilos.
Avoines. — Poitou 19 75 à 20. Bretagne 19 50
* 19 75. Algérie 17 25 à 17 50. Amérique 17 50 a
17 75 les 100 kilos.
Seigles. — Marché calme. On cote : pays,
16 75 à 17 les 100 kilos.
Orges. — Sans affaires. Pays 17 50 à 17 75,
Algérie 16 50 a 15 75 les 100 kilos, pris à bord
nus.
Cafés. — Vendu 64 sacs Porto-Cabello non
Kragé, à 50 fr,; 48 sacs Gayra gragé vieux, à 61
les 50 kilos, entrepôt.
Cacaos. — Vendu 80 sacs Caraque, à 81 fr,
les 60 kilos, entrepôt.
LOT
Figeac.
Foire du 15 avril. — Bœufs d'attelage, de
460 à 600 fr. la pairo ; bœufs gras, de 56 à 64
fr. les cent kil. ; veaux et moutons gras, de 77
& 80 c. le kilo; cochons pour la charcute-
rie, de 70 à 80 fr. les 100 kilos ; 23 qualité, de
»» à »» fr. les 100 kilos.
Blé, de 15 â 16 »» l'hect. ; avoine, 9 à 9 50 ;
maïs, 16 60 à 17; noix, »» ; prunes commu-
nes, »» les cent kil. ; d'Ente, »»; rondes, »» ;
haricots, de 16 50 à 17 fr. ; chevreaux, de 3 50 à
4 fr. la pièce : volaille, 0 60 la livre ; œufs,
0 60 la douzaine; miel, 1 20 le litre.
TARN
Albi.
Voici les cours pra-
Marcho du 13 avril. — Voici les cours pra- j
tiqués :
Blé-froment, l'hectolitre. 15 fr. 36; avoine,
9 50 , seigle, » ; maïs, »» »» ; pommes de terre,
6 20; fèves. )>» ; haricots; » »; anis, le quintal
métrique, »» ; orge, />» »»; pois, »» ; lentilles,
»» ; pommes (fruits). 5 20; châtaignes, » »» ; ves-
ces. »» »» ; graine de lin, »» »» : graine de lu-
zerne, 8 40; foin, le quintal métrique, 8 60 ;
charbon de bois, 9 50 ; bois à brûler 2 00 ;
le quintal mét.; poules et poulets, la pièce, 180;
chapons, la paire, » ; œufs, la douzaine. 0 55 ;
pies vivantes, la tête, » »»; oies mortes, le kilo.
» »»; canards morts, » »» ; truffes, le kilo, - »».
Bœufs gras, » 60; vaches grasses, » 52 ; veaux;
» 75 ; moutons gras, » 75 ; brebis grasses, » 65,
porcs gras, » 76, agneaux, 0 80.
Farine de froment, la balle de 122 kilog., Ire
estampe, 31 86 ; 2o estampe, 31 25; farine de
froment, les 100 kilos 25 75.
Pain blanc, » »» ; pain bis, » »«.
LOT
Cahors.
Cours do la foire du 14 avril : Bœufs gras,
de 28 à 30 fr. les 50 kilos ; moutons, 0,60 le kil.;
blé, 15 fr. 95 l'hect.; maïs, 14 fr. 20 l'hect.; pom-
mes de terre, 5 fr. les 80 litres ; volailles gras-
ses, 0,70 la livre ; œufs, 0,55 la douzaine.
REVUE VINICOLE
Gironde. — On écrit de Valeyrac le 6 avril :
« La vigne est en retard, les bourgeons ne
paraissent pas vouloir sortir avant un mois,
!es nuits sont froides et les travaux se ressen-
lent du mauvais temps : on finit les badigeon-
sages à la chaux et à l'huile Lourdes ; d'autres
passent du sulfate de fer. Les fumages se sont
de plus en plus généralisés,
»'Dans certains endroits, la taille a été mai-
gre, le bois s'étant ressenti de la grande quan-
tité de vin.
» I) reste encore des vins à la propriété ; on
pourrait traiter logés dans les 270 à 290 Ir. On
;ommence à ouvrir les plantes de l'année der-
aière et on prépare les plantations. »
Cbarentes. — On écrit do Cognac :
« Le mois de mars, en partie pluvieux, a été
consacré plus particulièrement à l'exécution
les greffages. Le grand mouvement'de recons-
itution a pour conséquence une augmentation
irès importante dans la confeection des greffes.
Les petits propriétaires font eux-mêmes, pour
,a plupar. leurs greffes et les mettent en pépi-
nière avec beaucoup de soin, s'assurant ainsi
de l'authenticité des porte-greffes et n'em-
ployant que des greffons bien sélectionnés.
Le marché des eaux-de-vie a été très actif,
et il s'est vendu depuis que la campagne d'a-
îhats est ouverte sur le marché anglais une
quantité d'eaux-de-vie nouvelles bien supé-
rieure à celle des années précédentes. Cet ac-
;roissement des expéditions, malgré les ma-
nœuvres et les mensonges de commerçants
•ans scrupules, qui ne cherchent qu'à tromper
le public en lui ocrant des produits à des prix
ridicules de bon marché, prouve la faveur
dont jouissent de plus en plus à l'étranger les
eaux-de-vie pures et naturelles des Charentes.»
Gers. — On écrit de Gondom :
« La situation est sans changement. On paie
les vins 2 fr. 75 le degré de 328 litres, nu. Les
eaux-de-vie sont tenues par la propriété en-
tre 340 et 370 francs, suivant qualité et prove-
nance. »
Aude. — On écrit de Narbonne ;
« Le froid intense de ces derniers temps a
retardé le départ de la végétation. La tempéra-
ture plus clémente, dont nous jouissons de-
puis quelques jours, va actionner la végétation
et hâter le développement des bourgeons. Les
transactions restent calmes, la demande est
rare et, par suite, la vente des vins est diffi-
cile. Le commerce opère des triages et achète
peu à la fois, suivant les nécessités du mo-
ment, à des prix toujours bien bas. On signale
comme ventes : A Bize, cave Olivet, 250 hectol.,
9«5, à 10 fr. l'hect.; cave Mathieu, 140 hect.,
Alicante-Bouschet, 1L5, 22 fr. ; à Leucate, cave
Montestruc, 600 hect., 10»4, à 9 fr. ; cave Jouve,
120 hect., 10»2, à 8 fr. ; cave Dazouls, 300 hect.,
10°7, à 10 fr. ; cave d'Ortala, 150 hect., 10=8, à
10 fr. et 70 hect., 10°5, à 8 fr. ; cave Gaillard,
70 hect., 11°, à 9 fr. »
Hérault. — On nous écrti de Pézenas :
« Le calme le plus complet règne toujours
sur nos marchés ; quelques lots sont vendus
au jour le jour, mais à des prix ridiculement
bas. Les travaux du vignoble, qui avaient été
interrompus par le mauvais temps, ont repris.
La température s'est subitement élevée et la
végétation ne va pas tarder à devenir active. J>
Bouches-du-Rhône. — On écrit de Mar-
seille :
« La situation reste sans changement ; les
affaires sont à peu près nulles, le commerce
persistant à faire preuve de la plus grande in-
différence. On côte : Alger, 10ill«, 20(19 fr.
l'hect.; Oran, 12»i—, 22i21 fr. fr.; Bône, lOill»,
19[18 fr.; Valence, — 112°, 26|25 fr.; Aragon
vieux, 12», 27r28 fr.; Alicante. 27[26 fr.: Alicante
vieux, 14», 32[31 fr.: Huelva blanc, 12»32i31 fr. »
Alpes,Maritimes. — On écrit de Puget-Thè-
niers :
« Le temps n'a pas manqué, cette année,
aux propriétaires pour exécuter les plantations
de vignes, la récolte des olives ayant été ache-
vée en janvier. La pépinière départementale
des vignes américaines a distribué grateite-
ment 37,600 boutures de rupestris et 37.700 bou-
tures de riparia. La plupart dei demandeurs
sont de petits propriétaires de la région mon-
tagneuse et des cantons qui ont été récemment
déclarés phylloxérés. Ces plantations sont,
comme on le voit, loin d'être bien importantes.
Cela tient à la nature très accidentée de la plus
grande partie du département, où s'opère la
reconstitution.
» La production de notre département étant
de beaucoup inférieure à la consommation, la
crise vinicole a été peu ressentie ici. Les pro-
priétaires maintiennent leurs prix de 30 à 35 fr.
l'hectol. pour les vins rouges et 50à60fr.
pour les vins blancs. »
Basses-Alpes — On mande de Digne:
« Les travaux du vignoble ont été retardés
par la température rigoureuse de l'hiver. La
taille est à peu près terminée, cependant, et les
travaux .les plus urgents pourront être exécu-
tés avant le dépat de la végétation. Les tran-
sactions sont fort calmes, et bien qu'il y ait
peu de vin dans les chais, une grande partie
des raisins ayant été vendus directement, l'é-
coulement en est difficile et les prix toujours
très bas. »
Rhône. — On écrit, de Lyon :
« Le froid est devenu très vif. par suite de la
grande quantité de neige tombée dans notre
région. Le thermomètre est descendu à 8 et
10° au-dessous de zéro dans le Rhône et les
départements voisins. Cette rigoureuse tempé-
rature, en même temps qu'elle retardera la
taille de la vigne et les autres travaux du vi-
gnoble, ne peut manquer d'être défavorable à
la montéode lasève. Lo mauvais temps aggrave
encore la situation vinicole déjà si critique, en
réduisant la consommation -normale et retar-
dant les réapprovisionnements qui s'imposent
au moment du printemps. »
Gôte-d'Or. — On écrit de Beaune, le 6 avril :
« L'hiver s'est prolongé jusqu'à la fin de
mars. Depuis deux jours seulement, la tempé-
rature s'est adoucie et annonce le printemps.
Cette prolongation inusitée du mauvais temps
a retardé les travaux des vignes et n'a pas été
favorable à la reprise des transactions à la
propriété. Le commerce expédie cependant,
mais en puisant dans sas stocks et ses réser-
ves encore considérables et largement suffi-
santes pour qu'il n'éprouve pas le besoin de
mettre à profit les ressources du vignoble. Le
vignoble, blanc de Chablis a été, par exception,
particulièrement favorisé et a écoulé ses vins
de 1900 pendant toute la durée de l'hiver. Les
vins blancs sont très recherchés depuis quel-
ques années et le rayon de Chablis en a large-
ment profité, puisque, contrairement à ce qui
s'est passé pour les autres vignobles, il a réa-
lisé la totalité de la dernière récolte depuis la
vendange jusqu'à ce jour. »
Deux-Sèvres. — On écrit de Bressuire le 6
avril :
« La campagne qui s'achève finit mieux que
nous n'aurions osé l'espérer. Nos Pinots fins
bien réussis so sont enlevés à des prix qui
avaient toujours tendance à augmenter : 120 à
150 francs là barrique pour les meilleurs, et
encore les premiers choix sont-ils depuis long-
temps épuisés. 11 nous reste cependant uno
certaine quantité do Rouget à 40 ou 50 fr. la
bordelaise. Mais ces prix augmenteraient cer-
tainement si nos vignobles recevaient la moin-
dre atteinte des gelées de printemps. La taille
est terminée ; mais la vigne est en retard de
quinze jours à cause de la période glaciale que
nous venons detraversor. Reconstitutions moins
nombreuses que l'année dernière : lo Rupestris
du Lot a été employé pour les quatre cinquiè-
mes, ce cépage donnant satisfaction presque
dans tous les sols de notre région. »
Algérie. — On écrit de Philippeville :
« Les affaires sont toujours calmes ; il ne se
traite que de petits lots, au fur et à mesure
des besoins, à des prix variant de 7 à 10 fr. Le
mois dernier a eu lieu l'adjudication, pour l'ad-
ministration militaire, des vins d'essai destinés
aux troupes de France. Un lot de 440 hectol..
11», Salleron, a été adjugé à 14 fr. 60 l'hect. vin
livré, nu : un second lot de 361 hect., 12», a été
adjugé à 25 fr. l'hect. vin logé. Etant donné les
conditions rigoureuses de livraison, ces prix
sont loin d'être rémunérateurs. Au vignoble,
les travaux sont avancés et les greffages en
partie terminés. La végétation est -très active,
surtout chez les Aramons et Chasselas, dont
certaines pousses atteignent déjà 10 centimè-
tres. »
Espagne. - On mande de Cuzcurrita (Logrono)
que les dernières ventes ont été opérées sur
les bases de 8 réaux 75 la cantara de 16 lit. 04.
Les propriétaires désirent écouler leurs pro-
duits, mais la demande reste faible, bien que
la qualité soit supérieure. Dans la région d'A-
valos (Logrono), l'hiver a été froid et sec. Du-
rant la première quinzaine de février, le ther-
momètre est descendu de 8 degrés au-dessous
de zéro ; le mois de mars a été pluvieux et les
travaux au vignoble sont fort en retard. La
vente des vins est au calme et la baisse a été
de deux réaux pour les bonnes qualités et do
quatre réaux la cantara (16 lit.) pour le com-
merce.
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Du 16 Avril
(Par dépêche télégraphique)
AU COMPTANT
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3 0/0
3 1/2 0/0... î
Dette tunisienne
H Consolidé anglais. ..
2 1 Egypte unifiée
El Russe 1880
gl — 1889
1-1 { — 1893
g]Autriche or
g [Hongrois 4 0/0
Q !Espagne extérieure,
fa ' Italien
101 05
.99 75
102 75
109 ..
102 25
102 25
102 90
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.99 80
73... |
96 95
101 05
.99 70
102 65
494 ..
.97 25
108 90
102 50
102 40
102 75
.99 ..
.99 C0
72 60
97 ..
Banque de France
Crédit foncier
Comptoir d'escompte. ..
Crédit lyonnais.
Société générale
Midi
Orléans
Paris-Lyon-Méditerran.
Nord
Ouest
Est
Est-Algérien
Ouest-Algérien
Bône-Guelma
Autrichiens
Lombards
Nord-Espagne
Portugal
iSaragosse
/Ville de Paris 1865
— 1869
— 1871
— 1875
— 1876
— 1892
Foncières 1879
— 1883
— 1885
Communales 1879
— 1880
Midi ,
Orléans
Lyon (fusion) ,
3 (Ouest.
Est
Nord
Est-Algérien
Ouest-Algérien
Bône-Guelma
Saragosse
Nord-Espagne
Portugais
Autrichiens
Lombardes anciennes .
Suez
Panama 5 0/0
Panama lots
Oural-Volga
3800 ..
660 ..
580 ..
1015 ..
615 ..
1671 y.
1758 ..
2205 ..
10Ï8 ..
1054 ..
743 ..
746
749 ..
142 ..
199 ,J
287 '.'}
553 50
423 50
408 50
565 ..
565 ..
509 Y.
450 ..
466 ..
476 50
500 ..
458 75
462 ..
461 ..
461 .J
463 ..
465 ..
450 ..
447 ..
452 ..
359 ..
29.9 25
323 ..
449 50
369 ..
650 ..
25 50
50
50
3800 ..
663 ..
579 ..
1036 ..
615 ..
1306 ..
1670 ..
1760 ..
2 10 ..
1043 ..
1051 ..
748 ..
636 ..
751 50
750 ..
143 ..
199 ..
.68 ..
285 ..
553 50
424 ..
409 . .
564 50
565 ..
374 50
509 ..
451 ..
461 ..
474 ..
499 ..
457 ..
461 25
460 ..
4-9 ..
462 ..
465 ..
450 .
447 ..
450 ..
358 ..
299 25
321 ..
449 ..
369 75
630 ..
.25 50
.92 ..
BOURSE DE TOULOUSE
Fonds d'Etat français. — 3 0/0 Porteur,
10105; 3 0/0 amortissable, ; 3 1/2 1894,
porteur, 102 50.
Fonds d'Etat étrangers. — Hongrois
40/0, ; Russe 1894, 102 .. ; Russe 1880,
102 50 j Russe consolidé, 102 40; Extérieure
estampillée, 4 0/0, ... ; Ottoman, série D,
.23 90 ; Chinois 4 0/0, 102 95.
Valeurs diverses (actions). — Est, l05-i;
Paris-Lyon-Méditerranée, 1760; Nord, 2205;
Midi, 13ii0; Orléans, 1670; Ouest, 1045 .. ;
Banque ottomane, ; Saragosse, 235. ;
Nord-Espagne, 200; Moulins du Bazacle,
; Mines de Carmaux, ; Société
d'électricité, — ; L'Epargne,
Obligations diverses. - Ville de Paris
1865, . ... ; 1871, 410 .. ; 1875, 564 .. ; Com-
munales 1879, ; 3 0/0 1880, 500 . ;
1891, ; Foncières 3 0/0 1879, 509 .. ;
3 0/0 1883, 451 . . ; Moulins du Bazacle,
32! .. ; Société d'électricité, ; Est an-
cienne, ; nouvelle, 4o8 .. ; Midi an-
cienne, ; nouvelle, 456 . ; Nord an-
cienne, 435 ..; nouvelle ; Orléans
ancienne, î nouvelle, 459..; Ouest
ancienne, 459 .. ; nouvelle, ... ..; P.-L.-
Méditerranée ancienne, 46) ..; nouvelle,
; Nord-Espagne, I e série, 299 .. ; Sa-
ragosse ancienne, 1» hypothèque, 358 ..
Lombarde ancienne, 369 75; série X,
CHEMIN DE FER D'ORLEANS
EXCURSIONS
En Touraine, aux Châteaux de»
bords de la Loire et aux station*
Balnéaires de la ligne de Sain^
Nazaire au Croisic et à Guéraude
Premier itinéraire. —l r « classe, 83 franc*-
2» classe, 63 francs; durée, 30 jours • *
Paris, Orléans, Blois, Amboise, Tour*
Chenonceaux et retour à Tours, Loches •
retour à Tours, Langeais, Saumur, An'
gers, Nantes, Saint-Nazaire, Le Croisic
Guérande et retour à Paris, viâ Blois otî
Vendôme, ou par Angers et Chartres, sans
arrêt sur le réseau de l'Ouest.
2 e itinéraire. — l r « classe, 5i francs; 2»
classe, 41 francs ; durée, 15 jours :
Paris, Orléans, Blois, Amboise, Tours,
Chenonceaux et retour à Tours, Loches e,
retour à Tours, Langeais et retour à Pa»
ris, viâ Blois ou Vendôme.
Ces billets sont délivrés toute l'année • à
Paris, aux gares d'Orléans (quai d'Orsay et
quai d'Austerlitz) et aux bureaux succursa-
les de la Compagnie et à toutes les gares et
stations du réseau d'Orléans, pourvu qm»
la demande en soit faite au moins troi-
jours à l'avance.
25
A TERME
3 0/0 101 12 101 15
3 0/0 amortissable 99 90 . 99 82
3 1/2 0/0 102 72 102 67
Espagne (extérieure) 72 90 72 72
Italien 5 0/0 93 50 96 50
Portugal 4 0/0 25 15 25 15
Turc 4 0/0 23 95i 23 87
Banque de France 3790 ..
Crédit foncier 660 .. 661 ..
Crédit lyonnais 1020 .. 1037 ..
Comptoir d'escompte i 579 .
Banque de Paris 1066 .. 1075 ..
Banque ottomane 545 .. 545 ..
Méridionaux 682 ...
Suez 3715 .. 3710 ..
Gaz de Paris 910.. .915..
Rio-Tinto 1529 .. 1530 ..
DeBeers 824 .. 823 50
Goldflelds 198 ..i 198 50
East Rand 196-50 197 50
Rand mines 1059 .. 1058
Sosnowice (action! 2H5 .. 2',20 ..
Oural-Volga '. 58 50 .60..
Banq. de France, esc. 3 0/0; av. 31/2.
CHANGE
Hambourg 121 31/32
Londres 25 15 ./.
Londres (chèques) 25 17 1/2
Madrid (papier court). .. 368 ./.à... ./.
Madrid (papier long) 362 ./.à... ./.
BOURSE DE LONDRES
Cours Cours
du jour précède.
101 12 101 15
.99 90 .99 82
102 72 102 67
72 90 72 72
93 50 96 50
25 15 25 15
23 95 23 87
3790 ..
660 661 ..
1020 .. 1037 ..
579 .
îoéé 1075 ..
545 .. 545 ..
682 ..
3715 3710 ..
.910 .. .915 ..
1529 .. 1530 ..
824 .. 823 50
198 .. 198 50
196 -50 197 50
1059 .. 1058 ...
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zans, l n 58, anglo-arabe, 5 et
6 ans, attelés.
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Toulouse, grande rue Na-
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Of, ave* Inilrnefions détaillées*
B* JL££k>UCir. » PHEMdiïï (Aisneï
A VENDRE
A VENDRE he ïlff^i.
mande, âgée de 6 ans, taille
l m 62, s'attèle et se monte.
S'adresser rue Bida, 4,
Toulouse.
Imprimerie spéciale.
Le Gérant: Amédée BESSON
ATT F RESPIRATOIRES
Le manque d'appétit, l'amaigrisse- et d
ment, les crachats purulents, la toux sep
incessante, l'insomnie, la fièvre, les tion
sueurs nocturnes et les crachements de c
de sang sont les indices d'une santé Q
ébranlée. que
Que de tuberculeux, avec ou sans
caverne pulmonaire, ignorent la gra- ^
vite de leur état maladif.
En vulgarisant notre merveilleuse que
découverte, qui a été expérimentée la s
par des sommités médicales, lesquelle- le r
se refusent à rompre avec la vieills (l'es
routine, nous allons nous efforcer pae sur !
tous les moyens légaux de faire conr reil
naître au public les propriétés curati- ver
ves du TIÎBΩ ou Cigare Larroque me:
ÏOas vente elxez ï 'S
Principaux dépositaires : à Toulouse M. BERG
et delà Liqueur Balsamo - Anti-
septique, et cela malgré l'obstina-
tion et le dénigrement systématiques
de certains médecins.
Que de drogues nuisibles à la santé,
que d'injections hypodermiques au
gaïacol, aussi douloureuses qu'ineffi-
caces !
Le "uîse ou Câgar© Larroîjeie,
par les émanations baîsamo-antisepti-
ques qui s'en dégagent, par l'effet de
la succion, porte au mal directement
le remède et laisse le moteur de la vie
(l'estomac) complètement libre. C'est
surtout dans les affections de l'appa-
reil respiratoire que l'on doit conser-
ver l'appétit et supprimer complète-
ment 1 usage de drogues.
l'Inventeur Itff, lL.iSLÏS,B
Les pleurétiques , les bronchités
chroniques et les bronchités tuber-
culeux doivent se peser tous les quinze
jours. S'ils sont amaigris, avec notre
médication ils augmentent de poids.
Augmentant de poids,c'est tout l'orga-
nisme qui se refait. Dans les autres
cas, il y a expectoration. Recueillir
les crachats du jour et de la nuit (24
heures) dans un flacon à large goulot
et les peser (faire la tare du flacon).
Peser les crachats (âe 24 heures) tous
les huit ou quinze jours.
Le nombre et le poids des crachats
diminuent jusqu'à complète guérison,
mais lorqu'il y a une lésion ou une ca-
verne pulmonaire il y a suppuration.
Les lésions se cicatrisent vite, les ca-
vernes pulmonaires se cicatrisent in-
sensiblement et les malades intelli-
gents et de bon sens, connaissant la
gravité de leur état par l'analyse des
crachats (savoir si le baccile de la tu-
berculose est renfermé dans les cra-
chats) comprendront qu'une caverne
pulmonaire ne peut se cicatriser que
par une durée de notre médication
qu'il est difficile de préciser, car il ar-
rive malheureusement que des mala-
des ont recours au Tube Larroque un
peu tard.
Que de cures remarquables sont obte-
nues tous les jours, grâ.ce à la persé-
vérance que les pleurétiques et les tu-
berculeux mettent à fumer le Tube ou
Cigare Larroque.
Iraorelea.TE.s;, rne Bïotre"!
nventeur ï*ï. LARROQUE, pharmacien à Bordeaux, rne Notrs-ïlame, -a et «la»
, rue Alsace-Lorraine, 48; à Auoti, M. FITT-JRE ; à Montauban. MM. NEGRIER et VERDT.ER , à Cahors, M. ALAZARD; à Fois, M. BRUNST
à Agen, M. MAZET; à Albi, M. ENJALBERT à Figeac, M. ALBY et dans les prinoi aies pharmacies de la région.
Jusqu'à ce jour, la médecine, sans
espoir de donner la guérion aux pleu-
rétiques, aux tuberculeux, aux em-
physémateux, aux asthmatiques et aux
vieux bronchités, n'a su que leur satu-
rer l'estomac de drogues irritantes et
nauséabondes, leur faire des pointes
de feu et des injections hypodermi-
ques.
Sans crainte d'être démenti, nous
dirons aux personnes atteintes d'une
affection chronique des bronches et
des poumons, plus vous absorbez de
médicaments et de toutes ces cuisines
médicamentées : Gaïacol, créosote, io-
dure, arsenic, créostal, vins, sirops et
capsules créosotées ou gaïacolées, et
plus vous altérez votre santé. Les ci- j
ame, 4k et daas touta^
D; à Fois, M. BRUNST; à Garcassonne,
garettes et poudres anti-asthmatique
à base de plantes narcotiques opia
cées,fatiguent excessivement la ue e
l'estomac sans donner de guérison.
Toute invention qui a une valeur ei
qui jette une perturbation dans une
profession est critiquée ; la médecine
critique toujours (la critiqr est si fa-
cile), mas elle ne peut mer les pro-
priétés thérapeutiques de notre mer-
veilleuse découverte. Si le diagnostic
appartient à la médecine, par contre,
il appartient aux pharmaciens, qui ma-
nipulent les plantes d'en connaîtra loa
propriétés.
le» pkaraîaeïea
M. GROS ; à Gastelnaudary, M. MARC
PAR
CHAMPOL
ïl se mit à rire, et sa gaieté sembla
redoubler la mauvaise humeur d'Osmin,
qui reprit sévèrement :
— L'explication est bien simple. On
s'en prend à toi parce que tu n'es ja-
mais eu règle avec personne, que tu n'as
aucune mémoire, aucune prévoyance,
aucun discernement des affaires ni des
hommes, quo tu t'engages commeà plai-
sir dans tous les mauvais pas, croyant
toujours un peu ceux qui te trompent,
jamais absolument ceux qui te sont dé-
voués. Au fond, tu n'as pas môme con-
fiance en moi, car tu ne m'avoues les
clioaoa u
tard, en
mandes
les suivr
EWen^ê^n'oU? 6 ^ 1 ^ Cxtrémilé » * r0 P
mandes-tu deV^on»«iif ncor « ne me dc-
les suivre. °" donc est-il, ce cour-
aur «n
e
ço?n
à
d*e^te â uV Si ^,e', Panant
«Î,T Ce , lle Petite sait touiours où sont w
choses I s'écria M. d'Avron avec admira!
Il était très fier de Simone, l'aînée de
ses trois enfants. D'abord, elle lui res-
semblait, tenant de lui sa santé robuste,
son élégance naturelle, ses traits fins,
sou teint éclatant. Et puis elle rappelait
aussi une certaine grand'mère, restée j
célèbre dans la famille, pour sa conduite !
héroïque au temps de Ja Révolution,
ayant, à en croire les portraits, les mê-
mes yeux magnifiques et étranges,
brun clair pailletés d'or, frangés de
longs cils noirs, les mêmes cheveux
châtains foncé â reflets roux, .plantés
d'une certaine manière, très haut sur le
front, et surtout, à la lèvre inférieure,
un peu forte, le même pli caractéristi- ;
que, signe de bonté, disaient les uns ;
d'entêtement, disaient les autres.
Ce dernier défaut ou cette dernière
qualité qu'on lui reconnaissait ordinaire-
ment, et le fait d'avoir vu le jour dans
le manoir patrimonial des environs de
Nantes, valaient à Simone le surnom de !
« Petite Bretonne » ; et c'était peut-être i
à cause de.ee surnom qu'Osmin, resté i
très attaché au pays natal, avait to/hjours
eu pour elle une sympathie parli/uiiôre.
Enfant, il la comblait de bon/ions, de
cadeaux, et maintenant qu'elle était une
grande jeune fille de dix-neuf ans et
qu'il observait vis-à-vis d'elle la distance
respectueuse commandée par son infé-
riorité sociale, il lui témoignait encore,
néanmoins, une sorte d'affection gênée,
rude, gauche, traduite à sa manière
bizarre, il disait de Mlle d'Avion :
— Elle a de la tête !
faft'ivft* le „P 1 "* grand éloge qu'il put
sHno^Miaiïsl,!, c iï P iirKlis «levant
«ne idée ,„,„ ; . . :l 6 développer
'•>' 1

LE NUMERO b CENTIMES Organe c^noi^idion cio Î3éfense Sociale et» E^eligieus©
RÉDACTION ET ADMINISTRATION : Toulouse, rue Roquelaine, 25
i
LE NUMERO 5 CENTIMES
ABONNEMENTS
Haute-Garonne et départements limitrophes.
Départements non limitrophes
Etranger (Union postale)
Trois mois
6 fr.
7 I».
u> tr.
Six mois
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Tout* ili'ixatiae de cimngement d'adresse doit être acoûvwaonde de U) centimes
ÉDITIONS RÉGIONALES
Lof, Aveyron, Corrèze Cantal
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Tarn-et-Garonne, Lot-et-Garonne
Tarn, Aude, Hérault, Pyrénées-Orientales
Haute-Garonne, Ariège
Edition du matin spéciale à Toulouse
ANNONCES & RÉCLAMES, FAITS DIVERS â LOCALES
Les annonces et réclames, faits divers et locales sont reçus dans nos bureaux,
S, rue Roquelaine* chez nos cor-
respondants, ainsi «rue uaus toutes les agences en punUortf

Léopold II et M, Waldeck-Iloiisseau
T ,.. Paris, 16 avril.
Les journaux publient une dépêche de Nice
annonçant que le roi des Belges doit taire au-
joutjl mn un.: visite à M, Waldeck-Bousseau,
a Arttilies. Le roi quittera Nice jeudi soir, ren-
trant à Paris. M. Waldeck-Hcusseau doit éga-
lement partir jeudi jiour l'Italie.
Nice, 16 avril.
Le roi des Belges ayant, ces jours-ci. exprimé
le désir de voir M. Waldeck-Rousseau pour le
remercier, disent les officieux, des att"iitions
dont il est l'objet en France. M. Waldeck-
Rousseau répondit qu'il irait lui-même à Nice
voir le roi. Celui-ci, sachant que le président
lu conseil était soutirant, insista pour laire la
visite lui- même.
Le roi Léopold est arrivé ce matin à 9 heu-
res, à Antibes. accompagné du baron Snoy. of-
Qcier d'ordonnance, cldo M. Paoli, commissaire
de police, attaché à sa personne. M. Chancel,
maire d'Antibes. l'a reçu à la gare.
Le roi s'est rendu à l'hôtel du Cap où il a
•rendu visite au président du conseil. '.'entre-
rue a duré demi-acure. \ 11 heures, le roi est
reparti d'\ntibes pour Nice
Dans le même train av.it pris place M. Wal-
deck-Rousseau, qui s'est lait conduire à l'hôtel
du roi des Belles pour rendre la visite qu'il
avait reçue à Antibes.
Paris, 16 avril.
On n'a pas oublié le bruit qui courut, il y a
quelque temps, avec une certaine persistance,
que le roi Léopold avait reçu du Souverain-
Pontife la mission de taire savoir à M. Loubet
le mécontentement qu'il éprouvait du vote de
la loi sur les associations.
Le roi, disait-on. devait aller à Rome, puis il
devait rencontrer M. Loubet à Nice. Il ne pa-
rait pas être allé à Home, il n'est arrivé à Nice
qu'après le départ du pré ident. Le fai' n'im-
plique pourtant pas quj le roi n'ait pas reçu la
mission en question ; il se peut, en effet, qu'il
l'ait reçue indirectement et que pour éviter
d'éveiller les susceptibilités de la majorité et
du ministère, le Souverain-Pontife et lui aient
cru préférable de l'entourer de discrétions.
Quoi qu'il en soit, une dépêche de Bruxelles
nous apprend que le correspondant niçois d'un
journal du soir affirme que la question a été
soulevée au cours de l'entrevue du roi avec le
président du conseil.
Le premier ministre français a tenu à con-
connaitre les impressions détaillées du royal
touriste, dit le correspondant en question, "et
celui-ci, satisfaisant sa curiosité, lui a donné
des détails-complets sur sa récente excursion
dans la péninsule ; il n'a pas été dit un mot
touchant la politique. Incidemment, le roi Léo-
pold s'est simplement l'ait l'écho d'un bruit,
très répandu à Rome, d'après lequel Léon XIII
s'est montré très mécontent du vote de la loi
sur ies congrégations.
Incidemment, et par ouï dire, ajoute en in-
sistant le correspondant du journal belge, car
on sait que si le roi des Belges a étft, ces temps
derniers, en relations directes (vie) avec, le Va-
tican, c'est à propos du Congo et en tant que
souverain de l'Etat indépendant du Con^o.
Que ce soit en tant que roi des Belges ou en
tant que souverain du Congo, cetie dernière
phrase implique que le roi Léopold a été. ces
temps derniers, en relations directes avec le
Vatican, et, dans ces conditions, «incidemment
et par ouï dire », prennent le caractère de si m -
pies précautions oratoires.
Le fait que le Souverain Pontife se serait
adressé, non au roi des Belges, mais a i sou-
verain du Congo, couvre le roi Léopold à
l'égard de son ministère et de son Parlement,
et il peut avoir d'autre part, en ce qui concerne
:e sort des missions, une signification, très
îette.
VOYAGES PRINCIERS
La Haye, 16 avril.
Sur l'ordre de la reine-mère, ie lieutenant-
général comte Dumoneeau vient de faire une
sxcursion en Allemagne pour étudier sur place
un plan de voyage de la reine Wilhelmine et
du prince consoft dans ce pays. La reine et son
mari partiront probablement le 22 avril et fe-
ont un long séjour à l'étranger.
Berlin, 16 avril.
L'empereur Guillaume se rendra cette an-
îée encore en Norwège. Ce voyage fera suite
à. sa visite à Kiel. Il est probable que le yacht
Eohenzollern sera accompagné d'un croiseur
rapide et de plusieurs torpilleurs pour le ser-
vice des dépêches.
os Grèves
doit leur valoir les
faut que la grève si
Pour peu que la
rattlt-Richard exigei
vistes.
ar valoir les faveurs de la destinée. Il
e la grève se termine à ieqr avantage,
peu que la grève dure oneoro, M. Gé-
ichard exigera qu'on pensionne les gré-
New-York, 16 avril.
Les ouvriers, au nombre de 400 employés
par l'Américain Street Steel Company, qui fait
actuellement partie de la Steel Corporation s e
sont mis en grève a Mackeesport. dans la Pen-
sylvanie. parce que cette Gompagnie n'a pas
observé les conventions du Trade-Unionisiue.
C'est le premier conflit qui s'élève entre les
Trades-Unionistes et le Trust de la Compa-
gnie. M. Shall'er, président de l'Union des tra-
vailleurs du fer, de l'acier et de l'étain, menace
de provoquer la grèvo générale des ouvriers de
toutes les Compagnies faisant partie du Trust,
si leurs camarades n'obtiennent pas satisfac-
tion.
Un Scandale dans l'Armée américaine.
New-York, 16 avril.
Un scandale a éclaté dans les services d'in-
tendance de l'armée américaine, à Manille. Le
capitaine Barrons, sept sergents do l'inten-
dance, plusieurs employés de ce service, un
gros fonctionnaire et un certain nombre d'au-
tres civiils p opriètaires de boulangeries, d'hô-
tels et de magasins ont été arrêtés à la suite
de la découverte d'un trafic frauduleux de wa-
gons entiers des subsistances appartenant à
l'Etat.
Le tarif exhorbitaat qui frappe les produits
alimentaires rendaient la vente illicite des pro-
visions del'intendance extrêmement fructueuse.
Ce trafic remonterait jusqu'au mois de juin de
l'an dernier et explique maintenant les dépen-
ses excessives auxquelles se livraient des com-
missaires d'intendance et certains fournis-
seurs. L'enquête poursuivie pourrait entraîner
des arrestations sensationnelles.
Les Anarchistes en Mleni»
Berlin, 16 avril.
On apprend maintenant que les anarchistes
d'Allemagne ont réussi à déjouer la surveil-
lance dont ils étaient l'objet et à tenir, à l'insu
de la police, dans une ville de l'Allemagne du
Sud. la conférence qu'ils avaient projetée.
Treize groupes étaient représentés par dix-
neuf délégués.
Le principal point de l'ordre du jour était la
constitution de la fédération allemande des
ouvriers révolutionnaires et l'implantation de
cette fédération dans les différents contres,
Marseille, 16 avril.
Le préfet a écrit, hier so*r, au général
Vletzinger, commandant le 15a corps d'armée,
pour l'informer que la situation était redevenue
normale. Le retrait des troupes appelées à
Marseille pour le maintien de l'ordre p ndant
es grèves peut être opéré. Le 17" dragons va
Jonc pouvoir rejoindre sa garnison.
Montceau-les-Mines, 16 avril.
Les ingénieurs font remarquer que le petit
nombre des ouvriers qui ont repris le service,
nier, est dù à l'épidémie de grippe qui sévit
lepuis quelques jours. Ils attribuent à cette
maladie l'abstention des grévistes qui, croient-
1s, auraient été désireux d'abandonner la
grève.
Les grévistes s'exaltent chaque jour davan-
tage des difficultés quils rencontrent. Ils
omptent que le gouvernement fera une der-
rière pression sur la Compagnie pour éviter
'expérience du référendum des mineurs de
France sur la grève générale.
line dépêche particulière, en effet, relatant
l'entrevue de M. Leygues avec la délégation,
annonce bien que le ministre s'y emploiera.
Ce sera sans résultat, croit-on, car on dit que
la compagnie n'acceptera ni la réintégration,
ni le roulement déjà proposé après la réunion
des mineurs à Saint-l^tienne et jugé irréalisa-
ble par la direction.
Les grévistes, de leur côté, veulent livrer la
grande bataille pour la grève générale et
entendent contrecarrer, dans sa région même,
l'iniluence de M. Basly, nuits rendent a. juste
titre responsable des décisions du congrès de
Lens. Ils ont l'intention denvoyer de suite,
dans le Pas-de-Calais, des délégués qui pré-
senteront aux camarades du Nord les argu-
ments du syndicat Rouge.
Les rentrées aux puits se sont effectuées
sans incidents, et a,vec une légère augmenta-
tion de travailleurs. Au tissage. 40 femmes so
sont jointes à celles qui ont travaillé hier ; il y
a donc actuellement 100 ouvrières réembau-
chées.
La sortie des puits ne s'est pas effectuée,
hier, dans le calme des jours précédents. Quand
le groupe des .launes, sortant des compres-
seurs, arriva au pont des Alouettes, encadré
par les gendarmes, de stridents coups de si I-
tlets se firent entendre et les railleries se don-
nèrent libre cours. Près du cimetière, de nou-
veaux cris hostiles ont été proférés par les gré-
vistes.
Paris, 10 avril.
U y a sept ans, M. Leygues. ministre de
•'intérieur, eut à faire respecter l'ordre et la
liberté du travail, à Carmaux, contre le maire
Calvignac, soutenu par MM. Jaurès, Basly,
Lamendin, etc.
Interpellé par M. Jaurès, il tint crânement
.ête à l'orage, empêcha M. Calvignac d'organi-
ser les patrouilles pour surveiller les Jaunes do
l'époque, tint la balance rigoureusement égale
antre patrons et ouvriers et. finalement, révo-
qua purement et simplement le maire Calvi-
gnac, qui s'obstinait a jouer au dictateur.
Hier. M. Leygues, faisant fonctions de mi-
nistre de l'intérieur, recevait M. Calvignac qui
venait lui lo muler les impérieuses injonctions
du congrès de Lens et qui les appuyait d'une
menace de grève générale, lit l'homme qui ja-
dis révoquait M. Calvignac consentait à discu-
ter humblement avec lui les conditions du
songrès.
Le Temps, il y a deux jours, gémissait sur
Plmpèrtinencedes congressistes qui émettaient
ia prétention de traiter d'égal a égal avec le
çouvernenionl et ne se gênaient pas pour lui
adresser des sommations.
Il n'en seul le pas mot aujourd'hui. Tl so
î".Ti'"" " Ha nore |, s ouvriers qui croient à
«>iffom r °nt ?£>àl£ «'••Hat tout au plu; omet il li-
LA CROIX-ROUGE
Paris, 16 avril.
Le service funèbre qu'organise, tous les ans,
à la mémoire des soldats morts pour la Patrie
et de ses membres défunts, la société de la
Croix-Rouge, a été célébré ce matin à 10 heu-
res à l'église de la Madeleine. La nef, pour la
circonstance, avait été décorée de faisceaux de
drapeaux tricolores et de drapeaux blancs avec
la croix de Genève.
Son T-:minence le cardinal Richard, archevê-
que de Paris, présidait.
Les invitations étaient faites au nom du gé-
néral d'Auerstaed et de Mme la duchesse de
Keggion, douairière, présidente du Comité cen-
tral des Dames.
Par-mi l'assistance, très nombreuse et très
brillante, on remarquait le général duc d'Auers-
taedt, ie vice-amirat Bienaimé", chef de l'état-
major de la marine, le général Arnoux, gou-
verneur des Invalides, l'amiral Dupéré. le con-
tre-amiral Maurin, etc.
Après l'Evangile, le P. Coubé, jésuite, a pro-
noncé, avec éloquence, un sermon patriotique.
Ce n était pas un spectacle dépourvu de sens,
que de voir l'humble religieux, dont l'ordre est
officiellement traqué, mais dont la parole est
unanimement applaudie, paraître en chaire en
face de l'autorité religieuse, la plus haute du
diocèse pour parler à l'œuvre qui se rèlame du
patronnage du président de la République lui-
même.
L'orateur sacre a traité les questions que
soulève toute rencontre du patriotisme et de la
religion.
Autour de la tombe des soldats et marins
morts pour la France, a-t-il dit, nous voyons
s'unir et s'asseoir la patrie et la religion, les
deux seules choses pour lesquelles on meurt,
les deux seules qui méritent qu'on meure pour
elles ; l'une et l'autre étant, à des degrés di-
vers, des devoirs et des vertus.
En traitant de la patrie'comme dogme social,
le P. Coubé a montré que l'internationalisme
était une hérésie sociale, puis il a parlé des
grands exemples de dévouement et d'héroïsme
suscités par le culte de la patrie, de l'héroïsme
du soldat qui pénètre dans l'Afrique jusqu'au
Nil. et dont il a salué discrètement le pa-
triotisme.
lo '
Sncor? qi^r^-ilr"',^, ceu« ....
ministre ,,,, l„ ,JO ' ' °.dro
défendu u
ocepté lu
cou* ,,ul „„
. < est que li
i ocuQ coin
e cotte
meuro qui lu était inito' •' , '."iso on cl
M. Leygues est elle sèvèrernsn/ 1 ?' •'««ItaSe
Il devait. dit-o„, ^"^^^Verstili
tpie sur la question du placement .les ouvri
congédiés, mais il est inouï qu'un tronvnrV
mise
naiir exe [.ni.nj.n, -"'"iriui
il no pouvait m-, V"""" "'o<
nelle „! papîeU^dut 0 !-^
déni dêsFr !„.-ii •„,. ( ' "• 3
Et 1 enfant, venu de Pari! »
nou ise. kt&ii
' autorisatloi
do quatorzo
riunlcjurs »,-
V,','ï..""">"'.
'••t I on 1 mit . venu de p- -V la ""' r -
rents songea, dans Pongn'ar 'mènt^^sc^r pu~
a la douleur que ceux-ci devaient rosson" "do-
sa disparition. U sauta, sans billet, dans S
premier train pour Paris; mais, à rai-routo, on
le nt descendre et on lo questionna.
Il conta son irrésistible passion pour le mé-
tier de marin, que l'affection des siens n'avait
pu étoUffer en lui. donna les détails de sa fu
gue à Clranville et supplia qu'on rassurât au
plus vite sa famille qui devait être dans l'aa-
Sur les marchés extérieurs :
Londres 16 60
New-York.... 15 30
Chicago 13 70 .
Brislau »» »>
18 50
18 50
18 75
18 60
18 10
18 35
18 45
18 05
18 60
19 ,»>
18 20
17 75
16 Sa
35 50
14 35
»» »»
iPORT
Courses de Chevaux
A MA1SONS-LAFFITTE
r Paris, 16 avril.
à réclamer, 4 000 francs,
— 1, Amoureuse 10, à M.
2, Vieux-Marcheur, à M.
n) ; 3, Fraister HilO. à M.
etc. On ne signale, jusqu'ici, aucun accident de
personne.
La jeune fille aux aiguilles
Paris. 16 avril.
Nous sommes informés do la présence, à
Saint-Germain-en-Laye. d'un véritable phéno-
mène qui provoque l'étonnrment do la ville
entière. Il s'agit d'une jeune fille, d'une petite
bonne en service qui. depuis plusieurs jours
rend des aiguilles en acier, dos aiguilles à cou-
dre par tous les pores de sa peau. On lui en a
déjà extirpé de l'abdomen, des hanches, des
joues, des oreilles et même des yeux, de quoi
garnir uno grosse pelote, et cet exode des
pointes aiguës n'est point encore terminé.
Depuis qualre jours, plus de quatre-vingts
aiguilles sont sorties. Les bras de la patiente
sont couverts do points- noirs par 0(1 elles sont
passées. Voici à quoi il faut attribuer cette
irruption d'aiguilles, d'après le récit qu'a l'ait la
jeune fille.
— .le me nomme Julienne Landrieux; je me
souviens, lorsque j'avais onze ans, il y a cinq
ans de cela, d'avoir parie avec une gamine de
mon âge, d'avaler un paquet d'aiguilles. L'enjeu
était do deux sous. Je le gagnai. Depuis co
temps, je ne m'étais aperçue de rien lorsque, il
y a quatre ou cinq jours, je ressentis comme
des démangeaisons singulières, .le me grattai
et jo m'aperçus que des aiguilles me sortaient
à reculons, c'est-à-dire la tête la première.
Depuis jeudi les aiguilles surgissent d'un pou
partout, on dirait uno fabrique. On en a retiré
uno vingtaine sur le dessus de la main où.
; chose étrange, elles apparaissent non pas en
LES CONSEILS GÉNÉRAUX
Par ordre du gouvernement, les préfets
jouent, devant les conseils généraux, une
petite comédie intéressante à constater.
Dans les départements où la majorité est
conservatrice, Ils opposent la question préala-
ble, aux projets do résolution déposés contre la
loi sur les' as-oriations. Ils les considèrent
comme des vœux politiques, et la politique est
interdite aux conseils généraux.
Par contre, certaines de ces assemblées ont
pu émettre des vœux favorables à la loi où
voter des adresses de félicitations à M. Wal-
deck-Rousseau pour 1 habileté et l'énergie qu'il
avait apportées à sa défense. Les préfets se
sont associés à ces manifestations.
D'où il résulte qu'on ne fait pas de politi-
que quand on félicite le gouvernement, mais
que l'on en fait quand on le blâme.
Les manifestations antiministôrielles sont
illégales, tandis que les manifestations minis-
térielles sont conformes à la loi.
inutile d ajouter que la p'upart de ces der-
nières, inspirées par legouvi rnementlui-même
et- provoquées par ses propres agents, sont
loin d'avoir le caractère et la portée qu'on vou-
drait leur attribuer.
On peut sans crainte ranger, dans cette ca-
tégorie, la démarche laite lundi soir, auprès du
président de la République, par la majorité du
conseil générai de la Drôme. La présence à
Montélimar. de M. Loubet. rendait cette visite
presque obligatoire et beaucoup de conseillers
ne lui auront évidemment donné d'autre signi-
fication que celle d'un devoir de politesse au-
quel on ne peut se soustraire.
Angers, 15 avril.— Leconseilgénéral, pré-
sidé par M. de Maillé, sénateur, a adopté
et renvoyé à une commission un venu de
M. de Rouge contre la loi sur les Associa-
tions. Le préfet a fait toutes ses réser-
ves.
Nantes, 15 avril. — Le conseil général a
nommé président, par 26 .voix contre 15,
M. le marquis de La Ferronnays, député
conservateur d'Ancenis, en remplacement
du baron de Lareinty, dé -éde ; puis, par
SI voix contre 4, il a émis le vœu que la
loi sur les associations soit repoussée par
le Sénat, ou tout au moins amendée dans
un sens plus libéral.
Privât, 15 avril. — A la demande du pré-
fet, et malgré l'opposition de M. Jules Ro-
che, la question préalable a été votée par
15 voix contre 9, à propos d'un vœu invi-
tant le Sénat à modifier, dans un sens plus
libéral, la loi sur les associations religieu-
ses.
Laval, 15 avril. — Un vœu ayant ôlé dé-
posé contre la loi sur les associations, la
question préalable a été réclamée par le
préfet : elle a été repoussée par 14 voix
contre 7 et ?> abstentions, après avoir été
combattue par MM. d'Klva, député, et Du-
boys-Fresney, sénateur.
Fédération Méfele du Sud-Ouest
Le Syndicat des médecins de l'Ariège, dans
sa séance du lï avril dernier, à F'oix, a pro-
cédé au renouvellement des membres de son
bureau.
Ont été élus :
Présidents honoraires : docteur Sylvestre, de
Pamiers; docteur Garrigou. professeur d'hy-
drologie à la Faculté de médecine de Toulouse,
de Tarascon (Ariège).
Président : docteur Dunac, de Foix.
Vice-présidents : docteur Abadio, de Sainte-
Croix ; docteur Verniolle, de Pamiers.
Trésorier : Docteur Pujol, de Tarascon.
Secrétaire : Docteur Dedieu, de Saint-Paul-
de-Jarrat.
Syndic : Docteur Marrot, de Foix,
On décide que les deux prochaines assem-
blées so tiendront : la première en juin à Saint-
Girons, la seconde en septembre à Pamiers.
Prix de Santeuil, à réclamer, 4 000 francs,
1,0)0 mètres environ. — 1, Amoureuse 10, à M.
A. Merle (Rigbv) ; 2, Vieux-Marcheur, à M.
Achille Fould (Newton) ; 3, Fraister HilO. à M.
G. Ledat, (Dodd).
Non placés : Uzou, Mésange II, Manette,
Worms. Nassandres.
Mutuel : gagnant 101 50, placés Amoureuse
21, Vieux-Marcheur 19, Fraissier 12.
Prix Le Justicier, 5,000 francs. 2,000 mètres
environ. — 1, Coucou 5, à M. E. Veil-Picard
(FYench) ; 2, Miss Jacqueline 3, à M. H. Ridg-
way (Dodd) ; 3, Angerviile 12, à M. le baroa
Foy (Wheatherdon).
Non placés: Saint-Lubin, Astronome, Pile-ou-
Face. Kao-Li, Mémento, Dolphin, Radieux,
Monoéci-Arx, Jaconas, Lady-Douglas.
Mutuel ; gagnant 40, placés Coucou 24 50,
Miss-Jacqueline 17 50, Angcrville 70 50.
Prix Malgache, 5,000 francs, 2,400 mètres en-
viron. — 1, Amer-Picon, 3, à M. le comte dî
Ganav (Bower) ; 2, Modeste, 6, à M. J. Lieux
(Ed. Watkins) ; 3. Vaumorin. 25, -à M. J. Ar-
naud (Scanell).
Non placés : Maltais II, Mal-Peigné, Napo-
léon II, Moteur, Tiepolq.
Mutuel : gagnvmt 44 50, placés : Amer-Picon
18, Modeste 22, Vaumorin 127.
Prix de Bossy, à réclamer, 3,000 franca.
2,000 mètres environ. — 1, Ivanhoë, 8, à M. ,T.
Lieux (Ed. Watkins); 2, Homard. 3, à M Ou-
dard (Brydgeland); 3, Quakeress, 2, à M. E.
Deschamps (G. Stern).
Non placés ; Coin of-the-West, Tuzaguet.
Zeriiire, Postillon.
Mutuel ; gagnant 38, placés : Ivanhoê 23 50,
Homard 28.
Prix Lutin, 15,000 francs, 2,500 mètres envi--
ron. — 1, Sans-Escompte 6, à M. Maurice dé
Gheet (E. Watkins); 2, Allier égalité, à M. la
vicomte Foy (Rigbv) ; 3, Mistoufle 12, à M. J.
Gadola (Brydgeland).
Non placés : Ivoire. lago, Roval.
Mutuel ; gagnant 77, placés Sans-Escompte
12 50. Allier 14 50.
Prix de Lessard-1 e-Ghêne, handicap. 5.000 fr.,
2.100 mètres environ. — 1, Blondinet 12, à M.
le prince P. d'Arenberg (French) ; 2, Sans-Cu-
lotte 8, à M. le comte G. de Ganav (Bowon) ; 3,
Londres 7[2, à M, le duc de Brissac (Brydge-
land).
Non placés : Sweot-King, Fitz-Monarque,
Cor fou. Marmouts, Elisson'S, Cronstadt, La
Folie, Mousserone, Jerose, llsedom..
Mutuel : gagnant 192, placés Blondinet 49,
Sans-Culotte 45, Londres 20 50.
Du 16 avril.
Une
Gênes;
Une dépression s'est formée sur le golfe de
Gênes; le baromètre a baissé de 1"» à Nice et
3 à Alger; une autre dépression *'étend sur lo
Danemark : Copenhague. 75;!. Une aire de for-
tes pressions s'avance sur lo Sud-Ouest de la
France; Biarritz. 704. On a recueilli 2»"» au Puy-
de-Dôme et 5 au Pic-du-Midi.
Nous croyons savoir que la commission
d'organisation du concours régional de
tir de Montauban a presque terminé ses
travaux.
Les règlement et programme ont été
donnés à l'impression et vont être adres-
sés incessamment aux Sociétés.
Nous rappelons que les tireurs ne fai-
sant partie d'aucune Société peuvent pren-
dre part à ce concours. Adresser les de-
mandes de programme et renseignements
à M. Massip, secrétaire général de la So-
ciété, 25, rue de la République, à Mon-
tauban.
62 0 13.4 O. m. couv. 8 18
63.0 -2.5 O.N.O.a. Ce. 3
63.2 —4.2 O. f. tr. n. —9
60.1 18.1 N. O. f. b. 11 23
62.3 12.8 O. f.couv. 9 17
CONCOURS
n"r,ua!.,.„', ,n tptt ^ r!< - "ne 111 rai 11 " dans le COU,
'."«rtuns'r «»•"•'«>• six dans
toux eu,- ,„ «"i'.V'.'a, ï sur lo ventre,
i^^lL" 1 uo n'ont pas uni.
PETITES
7>~ D'après ie NOUVELLES
16 stvril,
I KOuvôr
préfet des Alpes MC-.I ,„H V \ Ù' 1S M ,-, ° ra"?t.
. iplomati.nm , -eu,. aorolnSlonrâêr-aif ig* r £$*î
p?àfectarel
m " uve ""'" t »«>P°rt*nt K
•^-w>- Une dépêche de Nice signale les
curieuses expériences de télégraphie sans m
EXAMENS ET CONCOURS
Par arrêté du ministre de l'instruction publi-
que et des beaux-arts, en date du 11 avril 1901,
l'ouverture du concours d'admission à l'école
normale supérieure de l'enseignement secon-
daire des jeunes filles, en 1901, est fixée au 17
juin prochain, au chef-lieu do chaque acadé-
mie.
Les inscriptions seront reçues au secrétariat
de chaque académie, du 22 avril au 25 mai.
Nouvelles d'Espagne
De nos correspondants particuliers :
Madrid, 16 avril.
L'express do Murcie a été attaqué, entre les
stations de Orhisula et de Cabaso, par une
troupe de bandits armés qui firent feu sur un
wagon de première classe. Un voyageur a eto
grièvement blessé. Les auteurs do 1 attentat
ont pu s'enfuir.
T\TnrlpiH 11, nvn
. Un voyageur a été
auteurs do l'attontat
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Compagnie du Chemin de Fer
DE TOULOUSE A BOULOGNE
Nous app'-enons que le président de la Répu-
blique vient de signer, a Monlôli nar, le décret
île déclaration d'utilité publique du tramway
ie Toulouse à Caduurs. dont la concession à
été accordée à la compagnie du chemin de fer
•le Toulouse à Boulogne, en août dernier.
Le décret va para tre à l'Officiel et, le con-
seil général délibère a, durant cette session,
5or l'emprunt destiné à la construction de
cette ligne.
Conseil Général
Séance du 16 avril
Messe avec chants :
commun ; salut.
allocation; prières en
Découverte archéologique
Du Midi artiste :
« C'est en creusant les fondations du nouvel
immeuble appartenant à M. Doat, sur les ter-
rains de l'ancienne maison Klapper. sise bou-
levard Carnot, que los ouvriers ont mis à dé-
couvert, ces .jours derniers, plusieurs parties de
mur appartenant à l'ancienne enceinte de Tou-
louse dont les remparts, ayant de ce côté pour
point d'attacho, lo château Narbonnais, sui-
vaient les allées Saint Michol — il y a à peine
un demi-siècle que l'on a démoli la partie de
ces remparts s'etendant de la place du .lardin-
Boval au Grand-Rond — puis les allées Saint-
Ktiënne et l'ancienne rue Saint-Aubin devenue
boulevard Carnot.
.) Les fragments do cette, enceinte se trou-
vent situés justement à l'angle qu'elle formait
pour aller rejoindre les murailles Capitohnes.
» La muraille principale est encore pourvue
de son revêtement de moellons en parlait état
de conser- ation, mais les murs soudés au rem-
part ne présentent que la construction inté-
rieure faite ne cailloux noyés dans le ciment,
•elle offre une résistance est r '-me de pénétra-
lion par le pic ou les coins d'acier. Les ouvriers
étaient exports en cette matière et c'est a leur
science de constructeurs que nous devons de
pouvoir admirer encore leurs monuments.
» Les murailles en reiour d'équerre semblent
indique", au-devant, l'emplacement d'un bas-
tion d'où le nom de la rue voisine — et en ar-
rière une autre muraille indique la présence,
à cette époque, d'une tour carrée.
» Ces vestiges permettront-ils de reconstituer
le plan de l'enceinte fortifiée. Ce'a est encore
douteux.
» M de Lahondès, l'archéologue distingué
auquel on doit de si utiles et intéressants tra-
vaux, a dessiné avec soin ces vestiges de l'en-
ceinte de la vieille capitale du Languedoc. »1HÏ
164; brebis, SO : agneaux , 1,044 ; chèvres. 5;
chevreaux, 7 ; porcs, 139; chevaux, 28; mulets,
» ; ânes, 5.
Théâtre du Capitole
Aujourd'hui, à huit heures, sera donnée la
dernière soirée de la saison théâtrale. La
troupe de grand opéra et les dames du ballet
feront leurs adieux au public dans cetto grande
représentation de clôture, dont voici lo pro-
gramme :
- Sigurd 'ouverture, premier acte et duo du
troisième acte) : Faust (acte du jardin) ; Sam-
son et Dalila (deuxième acte) ; Sylvia, ballot
(troisième acte).
La Foire aux Chevaux
La foire'de Quasimodo continue à battre son
plein; beaucoup do monde encore tiier sur le
champ de foire, aux allées de Garonne, o i il a
été conduit: 870 chevaux, 180 ilnes, 45 vaohes
et 20 veaux. •
Présidence de M. Ournac, sénateur.
La séance est ouverte à 3 h. 25 ; M. le préfet
v assiste.
" M. Buau, l'un des secrétaires donne lecture g
au procès-verbal de la précédente séance. Le (
procès-verbal est adopte.
M. Buau propose de désigner pour faire par- c
tie de la commission des chemins do 1er. un
conseiller do Larron iissement do Villefranche.
Le conseil désigne M. Fauré.
M. lo prèsidi nt donne lecture d'une lettre du <
duc de relire., relative à la réduction du ser-
vice militaire et d'une demande du comité
pour l'érection d'un monument à Louis Dettes, '
auteur de la Toulousaine. Ces deux commu- 1
nications sont renvoyées aux commissions
compétentes.
1
De conseil aborde ensuite son ordre du jour.
M. Ucay, rapport' ur. — Enseignement pra- <
tique du tir aux élèves des cours d'adultes : i
M. Ucay, demande que l'on émette un vœu 1
favorable au développement de cet enseigne-
ment. S
Le vœu de M. Ucay est adopté.
Sur le rapport de M. Domèjean, le conseil ;
émet ensuite un vœu tendant à permettre la
pêche à la ligne les dimanches et jours fériés.
M. Gamesly. - Suite donnée aux vœux émis
par le conseil général dans sa deuxième session
de 1900. L'un deux est relatif à l'autorisation 1
de la culture du tabac dans la Haute-Garonne;
les autres à des modifications demandées aux
compagn es de chemins de 1er. Toutes les
réponses sont défavorables, mais après un
échange d'observations entre MM. Amilhau.
Ucay Ebelot et le président, le conseil renou-
velle tous les vœux.
M. du Péi'ier. — Commune de Gaud : vente
de terrain à l'Etat: création de deux foires à
Mirepoix-sur-Tarn ; commune de Gourdon,
additien au nom de cette commune du voca-
ble Polignan ; création de foires dans les com-
munes de Mas-Grenier, Salvagnac et Lanne-
mezan. Avis favorable est donné à ces diverses
prorositions.
M. du Pèner demande ensuite que la chasse
soit complètement fermée le 31 décembre
même pour la perdrix et le lièvre : la ferme-
ture de la chasse par dates successives favori-
sant le braconnage.
M. Vincens s'associe à cette demande, la
chasse d la bécasse n'étant, dit-il. qu'un pré-
texte pourchasser après la fermeture.
M. Taussac demande que la même mesure
soit prise pour la chasse à courre qui *>st, dit-
il, un véritable privilège et l'une des causes de
la disparition du gibier.
M. Vincens p otcslo en disant que la chasse
à courre ne peut so pratiquer qu à partir du
mois de novembre, qu'il faut donc qu'elle ne
se ferme que plus tard
Le voeu de M. du Périer est adopté avec l'ad-
jonct on proposée par M. taussac.
M. Fauré. — i.uinniune d'izaut de-I'Hôtel :
Etablissement d'une conduite d'eau ; demande
de subvention. Ce projet a été renvoyé au con-
seil général par la commission départemen-
tale faut' de crédit; su i lisants ; ces dépenses
sont d une utilité incontestable. La demande
est renvoyée à la commission des finances.
M. Fauté. — Subvention aux presbytères et
mairies. Le conseil vote les crédits suivants :
communes de Seyre. 100 fr.; Pinsaguel, 10.1 fr.;
Lavelanet, 2'i0 lr.; Fauga, 120 fr.; Loubens,
300 lr.; ifaziègo, 490 fr ; lialesta. 300 fr.
M. Rémy. — Chemin d'intérêt commun n°74
de Boudigoux à Montvati nt et chemin ordi-
naire de Bondigoux et de Layrac. Une sttbven-
)ion est votée.
M. Cadéae. — Dépenses de l'Assistance mé-
dicale gratuite. Un crédit de 2;000 .rancs est
vote ; on vote ensuite : frais de timbre et. de
poursuites k la charge du département, 200 fr.;
Assistance, médicale gratuite, remboursement
à l'i .tal d un excédent de subvention, rem-
boursement d'emprunts, 960 fr,
M. Vinci ns donne lecture d'une délibération
du conseil municipal de Verfeil tendant à une
réduction de la ta-.e municipale sur les chiens.
Cette demande est renvovee à la commission.
M. Raymond Leygue. — Maison d'école :
I des subventions sont accordées aux communes
h de Saint-Fraisse. 1,8 ,u lr.; Mirambeau, 2,e00 fr
f Pécbabou, 300 ir.; Le Cuing. 200 fr.; Cassagna-
- bères-Tournas. 300 lr. : lllagnac, SM) fr.; Au-
bax, 600 fr ;'Sarrecave. 500 fr.
Un vœu tendant k ce que le projet de loi
Gouzy relatif à la réduction du service mili-
E taire à deux ans soit discuté le plus tôt possi-
ble à la chambre des députes est renvoyé à la
commission.
M. ie président donne lecture d'un vœu si-
gné de MM. Louis Lbelot. Doméjean, Ucay et
Honoré Leygue demandant que le train express
509 s'arrête à Carbon ne. ce vœu est adopté.
M. Azémar demande au conseil de vouloir
bien émettra un avis favorable à 'a déclaration
d'utilité publique comme chemin de fer d'inté-
rêt local du funiculaire de Superbagnères à
Luchon où doit être installé un sanatorium.
Ai res quelques observations échangées entre
MM. importai, le préfet, le président. Abeille,
Azémar et Ebelot. le conseil émet un avis fa-
vorable k la déclaration d'utilité poblique.
M. Kuau annonce quo la commission des
chemins de 1er va se réunir après la séance.
M. le préfet communique au conseil un télé-
gramme de son collègue des Pyrénées-Orien-
tales, il lait connaître que le conseil général
ce ce département désire que le conseil géné-
rai do la Haute-Garonne se joigne k lui pour
uotnander au minisire des travaux publics de
n homologuer le tarif 206 qui lui est soumis par
a compagnie du P.-L.-M. que sous la réserve
que les prix actuels du transport des vins com-
prennent le retour des futs ou des réservoirs
v 'des. Co vœu est adopté.
M. le président lit encore un vœu tendant à
qu(f la corres Pondance soit assurée à la
gare de samt-Suipice (larn; par le train mixte
L05 au heu du train 703.
L'ordre jour étant épuisé, le conseil fixe à
r aujourdhui troi^ heures sa prochaine réunion,
.a séance est levée à 4 h. 35.
L'Union Artistique
Programme du concert du mercredi 17 avril,
à 3 h 1[2, avec le concours grac eux de MMlles
Ccurbières et Bareille: do MM. Galand. 1 er ténor
léger, et Bareille. du Théâtre du Capitole. Or-
chestre sous la direction de M. Borne.
1. Le Domino Noir (Auber), l'orchestre.
2. a) Aubade (Jeanne Vieu); b) Les Perles
d'Or IF. Thome), Mlle Courrières.
3. Mélodie (X.), M. Galand.
4. Au Bord de la Mer, rêverie (Dunkler),
l'orchestre, solo de violoncelle, par M. Sau-
vaget.
5. Les Deux Bébés, monologue (X.), M. Ba-
reil.
6. VAraignée de mon Plafond, folie musi-
cale (Teresa dal Mu'to), M. Bareille; 7° Guil-
laume Tell : Sombre forêt... (Rossini), M. Cour-
bières.
8. Faust, fantaisie (Gounod), l'orchestre.
9. Mélodie (X.), M. Galaud).
10. Je ne chanterai rien, chansonnette (X.),
M. Bareille.
Caisse d'épargne de la villede Toulouse. —
Séances du 13, 14 et 15 avril : nouveaux dépo
sants, 32 ; recettes. 53,921 fr. .96 ; dépenses,
53,070 fr. 77 ; excédent, 851 fr. 19.
Indisposition. - Hier matin, vers 8 heures,
le nommé Pierre Ferrand. âgé de 3s ans, tour-
neur, sans domicile fixe, pris d'une indispo-
sition subito, s'est affaissé place du Capitole ;
relevé aussitôt, il a été transporté à l'hospice,
où il a été admis d'urgence.
Trouvailles. — Réelam3r:au Capitole, bu-
reau des épaves, un coupon de toile et un
trousseau de clefs, déposés par l'agent Gleyses ;
à M. Villeneuve, rue Gambotta, 25. un gant ;
au garde champêtre de La fourguette, une
vache ; au sous-brigadier de police Descous, un
parapluie; à M. Raynaud, ruo Solfériao, 20, un
parapluie ; à M. Mauga, portefaix, rue des
Dlanchers, 12. un porte-monnaie contenant une
certaine somme d'argent; à M. Lonhet, lieu-
tenant au 83= d infanterie, rue de l'Etoile, 6, un
porte-monnaie contenant uno petite somme
d'argent.
La « Passion » aux Variétés
Les représentations de la Passion viennent
de prendre fin au théïtre des Variétés, où lo
retour de M. Patris dans le rôle du Christ
avait conquis les suffrages unanimes de salles
toujours remplies de spectateurs. Mlle Laure
Fleur, la eharmanle pensionnaire de l'Odéon.
ajoutait à l'intérêt do la représentation par son
interprétation du rôle de Madeleine.
Avec de tels protagonistes le théâtre des Va-
riétés s'assure pour chaque année un succès
que lui vaudra une œuvre où se rencontrent
Part et la morale.
La pièce de la Passion est fidèle aux don-
nées de l'Evangile, et les spectateurs se sentent
remués par des sentiments qu'excite leur foi
religieuse et qui ne faisait que dormir chez cer-
tains.
Aussi nous disons un au revoir aux interprè-
tes qui ont compris la délicatesse exigée par
le sujet : c'est un témoignage qui leur a été
rendu par les plus difficiles.
fourrier ^rustique
Au Capitole. — Nous avons assisté, hier, à
la première partie de la petite, fête de famille
annuelle, c'est-à-dire à la soirée d'adieux de
la troupe d'opéra-comique.
Nous l'avons souvent décrite cette sorte de
distribution do prix dans laquelle — bien des
fois hélas ! — les plus méritants sont les moins
fêtés. Hier, la chose s'est passée comme d'ha-
bitude, c'est-à-dire que chacun a eu sa part de
fleurs, de couronnes, de palmes et de petits
présents Certes, nous ne voyons aucun incon-
vénient à ce que le public mani este ses sym-
pathies à des artistes qui, pendant la saison
théâtrale, lui ont procuré quelques satisfactions
d'art, mais nous protestons contre la manière
dont les choses so sont passées hier.
C'est ainsi qu'avant la chute du rideau, au
second acte irffansel et Grelel, une avalanche
do fleurs ot de couronnes a envahi la . scène,
interrompant, non seulement l'action dramati-
que, mais ce qui ost pire — en cette occurenco
— l'action symphonique.
Et nous espérons b en que la direction don
nera des ordres pour que doréna\ant les ca-
deaux et autres objets soient offerts, aux
protagonistes, à la chute du rideau. De cette
,a ,'on' chacun trouvera son compte : et le spec-
Echos du Palais
Le nommé Emile. Perrère, 28 ans, domicilié
rue Saint-Georg s, 26, a été mis à la disposi-
tion de M. le procureur de la République sous
l'inculpation de coups et blessures et vol com-
mis au préjudice de Mme Mathilde L...
Le frère ce l'inculpé, .Iules Perrëre, 31 ans,
domicilié ruo de l'Etoile, 9. ainsi quo le nommé
Gaston Teulô, 31 ans. domicilié 57, allées La-
l'ayette. ont été également mis à la disposition
du parquet pour rébellion envers les agents
dans l'exercice do leurs fonctions.
Dotation de la
Jeunesse de France
Une nouvelle soirée-conférence aura lieu,
dans la salle do l'amphithéâtre de l'ancienne
Faculté des lettres, 17. rue de Rémusat, le sa-
medi 20 courant, à 8 heures 1(2 du soir.
Sujet de ia conférence : « Voyage du Havre
aux chutes du Niagara », par M. Messal, con-
férencier de la Ligue de l'Enseignement. (Pro-
jections.)
Mlle Ginesty et M. Lévy, professeurs de
piano, Mlle D..., M. Courset. ténor, et M. Of-
ferte, violoniste, prête ont leureoncours à cette
soirée, que clôturera une tombola gratuite.
On entrera sans cartes.
Courses da Taureaux
TOULOUSE
L'imprésario Albert Barré, des arènes de j
Nice, nous donnera très prochainement — le !
28 avril — une corrida de toros avec le mata-
dor de cartel Félix Robert et des toros de Col-
menar do la bonne ganale-ia de .luanito San-
chez c.arreros. dont les produits sont si appré-
ciés sur noire pla a.
Les controve si's taurines sont vives sur le
compte du matador français Félix Robert, sa-
cré pourtant espada dans les principales arènes
d'Espagne. H reçut, en effet, l'alternative des
mains d'El Gallo en plaza de Valence, se la vit
lenouveler par lîombifa à Séville et' la consé-
cration suprême de matador de carlel lui fut
octroyée par Minuto à Madrid.
Dans son voyage à travers les plazas espa-
gnoles, Félix tiobert sut montrer un courage
au-dessus de tout éloge et la presse espagnole
ne lui marchanda pas ses encouragements,
manifestant même son étonnement de voir un
Français assez audacieux pour entreprendre
ia dangereuse, profession qui illustra Montes et
Romero.
Au demeurant. Félix Robert, avec de bons
toros. vaut beaucoup de matadors espagnols
que nous voyons combattre dans les arènes de
notre midi, secondé par une excellente cua-
drilla de picadores et banderilleros, il-abat son
toro dans les règles, tout comme un autre,
souvent mieux que beaucoup d'autres. Nous ne
saurions trop engager l'imprésario Barré k
produire Félix liobert aux côtés d'un autre
matador espagnol, alin qu'il y ait un terme de
comparaison pour le public toulousain.
que la direction don
doréna\ant les ca-
soient offerts, aux
lu rideau. De cette
i compte : et le spec-
tateur qui paie sa place pour entendre une
œuvre ou un fragment (l'œuvre en son entier,
et le public, aussi, qui pourra très librement à
ce moment, sans gêner personne, envoyer à
l'artiste qu'il regrette, les bravos d'adieux.
On a donc fête hier : dans les Deux Billets,
MM. Vialàs. Combes-Mesnard et Mlle Cour-
bières ; dans le troisième acte des Dragons de
Villars : Mlle Fèraud, M M. Vialàr, Vialas et
Bareille. Dans deuxactes do la Vie de Bohême :
Mines Charton et Nina Prax, ainsi que MM.
Galand. Vialar. Combos-Mesnard, Bareille et
Albert. Finalement, c'est dans le second acte
A'Hansel et Grelel que la véritable note d'art
de la soirée ressortit plus visiblement. Cette
partition que, plus que jamais, nous persistons
à qualifier de chef-d'œuvre, aura été le bou-
quet de l'année lyriqui. '• us .i, nous sommes-
nous associés aux bravos que la salle entière
envoyait à Mmes Cnarton et Féraud.
La deuxième et dernière partie de cette fête
de famille aura lieu ce soir. Au programme :
adieux da la troupe de «rand opéra, dans des
actes de Sigurd. de Faust, de Samson et
Dalila et dé Sylvia. O. tl.
Aux Variétés. — C'est demain jeudi qu'aura
lieu la première clu Coup de Fouet, le grand
succès du Théâtre des Nouveautés.
Mlle Bo do interprétera le rôle principal de
la pièce Enfin, pour donner plus d'éclat à cette
représentation, la direction a engagé lo comi-
que Bouhon et Mme Paulus. duègne.
Ajoutons que les décors et l'ameublement se-
ront tout neufs.
Le bureau do location est ouvert.
Spectacles-Concerts k Toulouse
Du 17 avril
Capitole. — A 8 heures, Sigurd (ouverture,
le' acte et duo du 3* acte), Faust (acte du
jardin), Samson et Dalila (2' acte), Sylvia
(ballet, 3e acte).
Variétés. — A 8 heures 1[2, par la tournée
Baret, les Remplaçantes, pièce en 3 actes, de
M. Brieux. On commencera par l'Ecole des
Belles-Mères, comédie en un acte.
Demain, avec le concours de Mlle Bordo, du
Palais-Royal, première représentation de le
Coup de Fouet, pièce en 3 actos, le grand suc-
cès des Nouveautés.
Théâtre-Cirque des Nouveautés. — Tous les
soirs, spectacle-concert. Grand succès de miss
Olwing avec ses lapins dressés, attraction uni-
que au monde. Très applaudis et rappelés le
diverti-sant comique Ganivct II, Mlle Rogeltina
dans ses danses à translormations, Dasslon et
Gizella accrobates-cyclistes ot toute la troupe
lyrique.
Demain, débuts de Paul Français, chanteur-
diseur.
municipal de Tarascon, tendant à obtenir la
création d'une école primaire supérieure dans
le domaine de Sabart. I
Lo conseil donne acte à M. le p:éfet de la
transmission du refus d'autorisation do la
pèche au fusil quo vient do faire M. lo minis-
tre. Uno nouvelle proposition sera faite à la
prochaine session.
Acte e-.t donné k AI. lo préfet du procès-ver-
bal do recolemont du mobilier scolaire.
Les membres do la commission de, la ferme-
école do Royat sont maintenus en fonctions.
Le conseil émet un avis favorable au projet
de loi autoi'.sant la pêche k la ligne le diman-
che, en temp ; prohibé.
Au projet "ministériel d'avancer la Clôturé de
la chasse, le conseil est d'avis que la clôture
devrait être retardée et l'ouvciture avancée.
11 émet le vœu quo le département do l'A-
riëge soit à cet égard divisé en deux zones.
Le conseil repousse uno demande do l'admi-
nist alion do l'enregistrement.relative au paie-
ment d'une somme do 313 francs.
Approuve lo rattachement de crédit demandé
pour les chemins de grande communication.
La séance est suspendue pondant une^demi-
lieure. A la reprise, M. Delcassé se relire,
distribuant des poignées de mains. (Partirait-il
pour la Russie ?)
Le conseil adopte avec quelques rectifications
le classement de certaines communes au pro-
gramme pour les refontes à effectuer aux che-
mins vicinaux en 1902.
Acte e t donné aux ingénieurs du service hy-
draulique du dépôt du projet de dérivation dos
eaux du Crleux.
M. Bergasse l'ait conna tre quo le bail-ferme
de trois concessionnaires de bacs, ne sera pas
renouvelé par les fermiers actuels.
La commune de iior.nepieux veut bien pren-
dre l'exploitation do l'un à sa charge, à la con-
dition que le bac existant lui seracédé. Le con-
seil accorde.
M. Souquet propose un vœu tendant à ce que
les vendangeurs aient droit à une réduction de
t.ari ! s sur los chemins de fer. Lo conseil émet
le vœu.
Sur la proposition de M. Souquet, le conseil
émet un vœu tendant à ce quo les patentes de
certains professeurs no soient pas- annuelles
mais trimestrielles.
Le conseil s'associe également aux deux
vœux suivants : un par MM. Souquet et Galy-
Gasparrou.
1» Qu'il soit permis aux indigents de ramas-
massor les bois dépérissant dans les forêts
do l'Etat.
Il invite MM. Souquet et Galy-Gasparrou à
soumettre à M. le préfet les deux demandes
suivantes : 1» qu'il soit créé un facteur-rece-
veur k Ercé ; 1" La création d'un emploi dô
l'acteur receveur k Ustou.
Sur la demande de M. Delpech, lo conseil
nomme une commission chargée d'étudier lo
trace d'une route ayant pour but do faciliter
les relations entre lès cantons limitrophes des
Pvrénèes Orientales et ce dernier département.
'Une demande de bourse pour le Conserva-
toire et l'Ecole des beaux-arts do Toulouse est
renvovee à la commission départementale.
Une" somme de 30 francs est accordée, sur
la demande de M. Sub:a, au sieur Delplat, au-
teur d'une brochure qu'il a adressée k tous les
membres du conseil.
9)0 francs sont votés pour location, du bail
de la gendarmerie de Seix.
Le conseil s'associe au vœu de la commune
d'Oust qui demande que les coupes soient déli-
vrées de façon à ce qu'elles soient suffisam-
ment rapprochées des différents groupes d'af-
fouagers.
Le conseil adopte les modifications présen-
tées par M. le préfet pour le règlement de l'as-
sistance médicale gratuite.
Le conseil émet ensuite un vœu tendant k ce
que l'application do la loi sur le travail des
femmes et des enfants dans les usines -ne
soit pas appliqué d'une façon générale et sans
tenir compte des situations particulières à cer-
taines usines.
M. Laborde fait remarquer quo malgré que
les forges de r Ariège pussent être considérées
comme k feu continu, les inspecteurs ne les
admettent pas au bénéfice dos dispositions tou-
chant les hauts-fournaux.
I! propose d'inviter M. le Préfet à faire une
enqqête sur co point et à la transmettre au
minilstre du commerce.
Il idemande que tous les représentants du
département fassent, après le rapport do M. le
Préfet, une demande dans le but d'obtenir que
nos usines soient appelées k bénéficier de la
[attitude laissée aux hauts-fournaux par la loi
sur jé travail des femmes et des enfants.
Le! conseil s'associe à la manière de voir do
M. Roques et Laborde et émet un vœu dans ce
sensl
La séance est levée à 5 h. 1[2, ot renvoyée à
aujourd'hui à 2 heures.
Villard de Laus. — Royannais. — Vercors.
(forge de la Bourno ot des Goulets. — L'oisans.
— chemin de for de La Muro. — Allevard-los-
Bains.
La lecture de cotte tablo indique suffisam-
ment la l'orme de 1 ouvrage, qui contient uno
carte, un plan et 41 photo-gravures intercalées
dans le texte, qui comprend W pages.
Quand nous aurons ajouté qu'il ne peu t être
distribué que gratuitement et, lo plus sou-
vent, en qualité de primo par los maisons de
commerce adhérentes ou qui ont une annonce,
on verra combien il est propre à faire connti-
tre au loin les beautés d'un pays et a y attirer,
par conséquent, les touristes. 'Uno seule mai-
son de ftanlerie de Grenoble a répandu celui
que nous prenons comme exomplo en on adres-
sant un stocka tous ses dépositaires de France
et do l'étranger, qui les donnaient ensuite à
leur clientèle.
Disons encore, quo le bureau des syndicats
est ouvert au publie et dorf.ie aux intéressés
soit verbalement, soit par correspondance, et
co gratuitement, tous les renseignements qui
leur sont demandés.
Après co rapide exposé du fonctionnement
Ses syndicat» d'initiative nous sommes ame-
nés à nous demander si la constitution d'une
société semblable dans l'Ariège n'aurait pas
sa raison d'être?
Toutes les personnes qui ont visilô le dépar-
tement s'accordent à dire qu'il n'est pas assez
connu. Les sites remarquables qu'on y rencon-
tre, les curiosités naturelles qui y abondent,
ses stations thermales, ses usines,' la situation
extrêmement pittoresque de ses principales lo-
calités offrent certainement de l'attrait. Mais, il
faut les mettre on relief; et qui donc se char-
gera de ce soin si ce no sont les habitants eux-
mêmes 1 E. C.
» Quant aux jeunes gens qui demandent &
contracter un engagement volontaire, le mini-
mum ne la taille exigé pour les armes autres
quo rin ranterie et pour les sapeurs-pompiors,
le tableau n- 1, anuoxe au décret du 28 sep-
tembre 1899, est maintenu provisoirement
pour les régiments d'infanterie, le s bataillons
de chasseurs à pied, les régiments de zouaves
et les régiments de tirailleurs algériens. Los
engagements pourront être acceptés, quelle
quo soit la taille dos jeunes gens, sous la ré-
serve que ces derniers réunissont los condi-
tion d'aptitude exigées pour faire un bon ser-
vice dans lo corps où ils ont manifesté le désir
de servir. »
08f8
Bruxelles. 17 avril.
L'Etoile Belge dit tenir de M. Buffet que
le duc d'Orléans viendra à Bruxelles avant
deux ou trois mois.
Le prince recevra des amis personnels;
mais, a affirmé M. Buffet, il n'y aura au-
cune manifestation politique.
M. Deloassâ à Saint-Pêtersiourg
Paris, 17 avril.
C'est samedi prochain que M. Delcassô part
pour Saint-Pétersbourg où il est attendu lundi
et où son séjour, dit-on, se prolongera uno
douzaine de jours.
LES CONSEILS GÉNÉRAUX
Le conseil
Sénat rejette
lions.
Vannes, 16 avril,
général a émis le vœu quo le
le projet de loi sur les associa-
Une Explication
Un suicidé a été enterré religieus ment lundi
•soir, sur la paroisse do la Lalbade.
La conduite du clergé paroissial est l'objet
ue diverses criliques qui ont, comme toujours,
T *M ,g ' n? aans '''«noraiioe des faits,
sent er § e s 'est conformé, dans le cas pré-
EaS'uuf * ni ' ln, i Pes qui règlent toujours sa
cicrgo s est confo
hent, aux principes qt
-onduite.
Deux médecins ont t
^ts que le défunt était
rnto , med eeins ont attesté, par des certifi-
ai» H n ! e , e tlèlU111 cta't en proie k une mala-
i4t„.
les olïets provoquent des troubles dans
e tat mental.
. Nous espérons que cette explication évitera
"«s commentaires sans portée.
Pour Falguières
H»? service d'anniversaire sera célébré, dans
iHEL'f8 Saint-Pierre, vendredi 19 avril, k dix
•cures du matin, pour le repos de l'âme du
* r «tnd sculpteur Falguières.
Ligue Apostolique
prochaine réunion de la Ligue Apostoli-
ï ue des Hommes se tiendra dimanche 21 avril,
P «mit heures du matin dans l'église Saint-
Accidents de Voiture
Lundi soir, vers 3 heures, M. Latronche, de-
meurant rue de la Concorde, 19, passait boule-
vard Lascrosses. et conduisait un cheval attelé
à une .lar.iinière sur laquelle il était monté en
compagnie de sa femme et de trois autres
personnes.
En lace du n» 2, l'animal s'est abattu et los
cinq personnes ont été projetées sur le sol ;
heureusement elles n'ont reçu que dos contu-
sions sans gravité qui ne les ont nullement
empêchées de continuer leur route.
Encore lundi soir, et toujours à 3 heu-
res, le soldat Léon Thomas, du 83' d'infanterie,
passait place Roguet, conduisant un chevai
attelé à un chariot, sur lequel il était monté.
Tout à coup, l'animal ayant pris peur, s'est
emporté et a été s'abattre en face lo n» 1 de
1 avenue do la Patte-d'Oie. Le cheval dans sa
chute, s'est blessé à la jambe droite.
^-^N—- Hier, vers 2 heures. M. Benoit Villa-
roux, propriétaire à Encausse (Gers), passait
sur les allées de Garonne lorsqu'il a été ren-
verse sur lo soi par un coup de pied d'un mu-
let, appartenant à M. Beillan, serrurier à Auze-
villo (ilauto-Garonne). Après avoir reçu des
soins k la pharmacie Blandinière, M. Villaroux
dont la blessure est sans gravité, a pu conti-
nuer sa route.
Retards de trains
Les trains de la ligne de Cette ont encore
éprouvé hier des retards considérables.
C'est ainsi que nous relevons 32 minutes de
minutes de
40 minutes
pour le 126
retard pour le train 100 do 8 h. 1[2; 40 minutes
pour lo 114 de 3 h. 0 et 25 minutes pour le 126
de 8 h. 53.
A l'Abattoir
Nombre d'animaux abattus à l'abattoir de
Toulouse, du 11 au 13 avril :
Bœufs, 103; vacucs, 71; veau*. 243; moutons,
Conseil général
Séance du 15 avril
La séance est ouverte à 2 h. 20, sous ia prési-
dence de M. Laborde. président.
Tous les membres du conseil sont présents à
l'exception de MM. soueix et Roubichou déjà
excusés.
Après lecture du procès-verbal de la séance
de la veille qui est adopté, M. Rivière expose
le vœu émis par le conseil municipal d'Ax-les-
Thermes, demandant qu'un projet do chemin
de 1er sur route soit étudié dans le départe-
ment.
Le conseil invite le préfet à vouloir bien
examiner cette alfaire.
M. Ri/ière expose que l'administration dos
eaux et forêts a l'ait connaître son projet d'af-
fermer une partie des eaux dos étangs du can-
ton d'Ax et des cours d'eaux qui en découlent.
De conseil, considérant que lo prix k retirer
des fermages ne saurait êtro que minime et
ne compenserait pas |a privation d'eau k im
poser a la population, émet le vœu de voir fml
ministrat.on forestière renoncer a ce nrofe
M. le président raooelle hJS*tt 1? ! .?^U .
Ue U cote]i l ê^1 ^'^^e'vicd^soi 6 ' 1
soit soum^.," el , e VlL ' u

1555 a US 75,lan à.
vernes pulmonaires se cicatrisent in-
sensiblement et les malades intelli-
gents et de bon sens, connaissant la
gravité de leur état par l'analyse des
crachats (savoir si le baccile de la tu-
berculose est renfermé dans les cra-
chats) comprendront qu'une caverne
pulmonaire ne peut se cicatriser que
par une durée de notre médication
qu'il est difficile de préciser, car il ar-
rive malheureusement que des mala-
des ont recours au Tube Larroque un
peu tard.
Que de cures remarquables sont obte-
nues tous les jours, grâce à la persé-
vérance que les pleurétiques et les tu-
berculeux mettent à fumer le Tube ou
Cigare Larroque.
Jusqu'à ce jour, la médecine, sans
espoir de donner la guérion aux pleu-
rétiques, aux tuberculeux, aux em-
physémateux, aux asthmatiques et aux
vieux bronchités, n'a su que leur satu-
rer l'estomac de drogues irritantes et
nauséabondes, leur faire des pointes
de feu et des injections hypodermi-
ques.
Sans crainte d'être démenti, nous
dirons aux personnes atteintes d'une
affection chronique des -bronches et
des poumons, plus vous absorbez de
médicaments et de toutes ces cuisines
médicamentées : Gaïacol, créosote, io-
dure, arsenic, créostal, vins, sirops et
capsules créosotées ou gaïacolées, et
plus vous altérez votre santé. Lés ci-
•aunie, -S: eî dans tonte.*
ES
garettes et poudres anM-asthmatiqud
à base de plantes narcotiques opia
cées,fatiguent excessivement la ue e
l'estomac sans donner de guérison.
Toute invention qui a une valeur ei
qui jette une perturbation dans une
profession est critiquée ; la médecine
critique toujours (la critiqp est si fa-
cile), mas elle ne peut Mer les pro-
priétés thérapeutiques de notre mer-
veilleuse découverte. Si le diagnostic
appartient à la médecine, par contre,
il appartient aux pharmaciens, qui ma-
nipulent les plantes d'en connaître !e3 v
propriétés.
ventestr »1. pbarmaeieo à. Bordeaux, î«a&

LE NUMERO 5 CENTIMES Organe çjti.o-fciclien. de Défenso Social© et Religieuse
RÉDACTION ET ADMINISTRATION ; Toulouse, rue Roquelaine, 25
LE NUMÉR0 5 CENTIMES
ABONNEMENTS
Trois mois Six mois On an
prenne et départements limitrop^. -y « £ £ £ «O £
^tJmenW non Mmjgph-; ; ; ; ; ; ; ; ; ; ; « .. io *. S fr «S.
juger (Union p • g ^ chaque mois et sont payables (Pava*»
tes abonnements partent aea »^. EJF< ^

Léopold n et M. Waldeck-Rousseau
Paris, 16 avril.
Les journaux publient une dépêche de Nice
annonçant que le roi des Belges deit faire au-
jourd'hui une visite à M. Waldeck-Rousseau,
à Atltihes. Le roi quittera Nice jeudi soir, ren-
trant à Paris. M. Waldeçk-Rcusseau doit éga-
lement partir jeudi pour l'Italie.
Nice, 18 avril.
Le roi des Belges ayant, ces jours-ci, exprimé
le désir de voir M. Waldeck- Rousseau pour le
remercier, disent les officieux, des attentions
dont il est l'objet en France, M. Waldeck-
Rousseau répondit qu'il irait lui-même à Nice
voir le roi. celui-ci, sachant que le président
du conseil était souffrant, insista pour faire la
visite lui-même.
Le roi Léopold est arrivé ce matin à 9 heu-
res, à Antibes. accompagné du baron Snoy. of-
ficier d'ordonnance, cidè M. l'aoli, commissaire
de police, attaché à sa personne. M. Chancel,
maire d'Antibes. l'a reçu à la gare.
Le roi s'est rendu à l'hôtel du Cap où il a
'•endu visite au président du conseil. Ventre-
vue a duré demi-acure. \ 11 heures, le roi est
reparti d'Antibes pour Nice
Dans le même train av.it pri ; place M. Wal-
deck-Rousseuu, qui s'est lait conduire à l'hôtel
du roi des Belles pour rendre la visite qu'il
avait reçue à Antibes.
Paris, 16 avril.
On n'a pas oublié le bruit qui courut, il y a
quelque temps, avec une certaine persistance,
que le roi Léopold avait reçu du Souverain -
Pontife la mission de l'aire savoir à M. Loubet
le mécontentement qu'il éprouvait du vote de
la loi sur les associations. ,
Le roi, disait-on. devait aller à Rome, puis il
devait rencontrer M. Loubet a Nice. Il ne pa-
raît pas être allé à Rome, il n'est arrivé à Nice
qu'après le départ du président. Le fai* n'im-
plique pourtant pas qui le roi n'ait pas reçu la
mission en question ; il se peut, en ellet, qu il
l'ait reçue indirectement et que pour éviter
d'éveiller les susceptibilités de la majorité et
du ministère, le Souverain-Pontife et lui aient
cru préférable de l'entourer de discrétions.
Quoi qu'il en soit, une dépêche de Bruxelles
nous apprend que le correspondant niçois d un
journal du soir affirme que la question a été
soulevée au cours de l'entrevue du roi avec le
président du conseil.
Le premier ministre français a tenu a con-
connadre les impressions détaillées du royal
touriste, dit le correspondant en question, et
celui-ci, satisfaisant sa curiosité, lui a donné
des détails complets sur sa récente excursion
dans la péninsule ; il n'a pas été dit un mot
touchant la politique. Incidemment, le roi Léo-
pold s'est simplement fait l'écho d'un bruit
très répandu à Rome, d'après lequel Léon XIII
s'est montré très mécontent du vote de la loi
sur ies congrégations.
Incidemment, et par ouï dire, ajoute en In-
sistant le correspondant du journsl belge, car
on sait que si le roi des Belges a été, CM temps
derniers, en relations directes (vie) avec le Va-
tican, c'est à propos du Congo «t en tant que
souverain de l'Etat indépendant du Congo.
Que ce soit en tant que roi des Belges ou en
tant que souverain du Congo, cette dernière
phrase implique que le roi Léopold a été, ces
temps derniers, en relations directs avec le
Vatican, et, dans ces conditions, «incidemment
et par ouï dire », prennent le caractère de sim-
ples précautions oratoires.
Le l'ait que le Souverain Pontife se serait
adressé, non au roi d«s Belges, mais ai sou-
verain du Congo, couvre le roi Léopold à
l'égard de son ministère et de son Parlement,
et il peut avoir d'autre part, en ce qui concerne
:e sort des missions, une signification très
îette.
doit leur valoir les faveurs de la destinée. Il
faut que la grève se termine à leur avantage. .
Pour peu que la grève dure encore, M, Gé- !
rault-Richard exigera qu'on pensionne les gré-
vistes.
New- York, 16 avril.
Les ouvriers, au nombre de 400 emplovés
par l'Américain Street Steel Companv, qui l'ait
actuellement partie de la Steel Corporation se
sont mis en grève à Mackeespoit, dans la Pen-
sylvanie. parce que cette Compagnie n'a pas
observé les conventions du Trade-Unionisme.
C'est le premier conflit qui s'élève entre les
Trades-Dnionistes et le 'trust de la Compa-
gnie. M. Shalïer, président de l'Union des tra-
vailleurs du fer, de l'acier et de l'étain, menace
de provoquer la grève générale des ouvriers de
toutes les Compagnies faisant partie du Trust,
si leurs camarades n'obtiennent pas satisfac-
tion.
Un Scandale dans l'Armée américaine,
New-York, 16 avril.
Un scandale a éclaté dans les services d'in-
tendance de l'armée américaine, à Manille. Le
capitaine Barrons, sept sergents de l'inten-
dance, plusieurs employés de ce service, un
gros fonctionnaire et un certain nombre d'au-
tres civiils propriétaires de boulangeries, d'hô-
tels et de magasins ont été arrêtes à la suite
de la découverte d'un trafic frauduleux de wa-
gons entiers des subsistances appartenant à
l'Etat.
Le tarif exhorbitaat qui frappe les produits
alimentaires rendaient la vente illicite des pro-
visions del'intendance extrêmement iructueuse.
Ce trafic remonterait jusqu'au mois de juin de
l'an dernier et explique maintenant les dépen-
ses excessives auxquelles se livraient des com-
missaires d'intendance et certains fournis-
seurs. L'enquête poursuivie pourrait entraîner
des arrestations sensationnelles.
. Les ÀMïcliistes eu Allemagne
Berlin, 16 avril.
On apprend maintenant que les anarchistes
d'Allemagne ont réussi à déjouer la surveil-
lance dont ils étaient l'objet et à tenir, à l'insu
de la police, dans une ville de l'Allemagne du
Sud, la conférence qu'ils avaient projetée.
Treize groupes étaient représentés par dix-
neuf délégués.
Le principal point de l'ordre du jour était la
constitution de la fédération allemande des
ouvriers révolutionnaires et l'implantation de
cette fédération dans les différents centres,
LA Cl IGI
Paris, 16 avril.
Le service funèbre qu'organise, tous les ans,
à la mémoire des soldats morts pour la Patrie
et de ses membres défunts, la société do la
Croix-Rouge, a été célébré ce matin à 10 heu-
res à l'égiise de la Madeleine. La nef, pour la
circonstance, avait été décorée de faisceaux de
drapeaux tricolores et de drapeaux blancs avec
la croix de Genève.
VOYAGES PRINCIERS ;
La Haye, 16 avril.
1
Sur l'ordre de la reine-mère, le lieutenant- (
général comte Dumonceau vient de fairp une ]
sxcursion en Allemagne pour étudier sur place ;
un plan de voyage de la reine Wilhelmine et '
flu prince consort dans ce pays. La reine et son 1
mari partiront probablement le 22 avril et fe- 1
ont un long séjour à l'étranger.
Berlin, 16 avril.
L'empereur Guillaume se rondra cette an- '
iée encore en Norwège. Ce voyage fera suite
à sa visite à Kiel. Il est probable que le yacht :
Hohenzollern sera accompagné d'un croiseur :
rapide et de plusieurs torpilleurs pour le ser- !
vice des dépêches.
1
I-ies Grèves
Marseille, 16 avril. i
Le préfet a écrit, hier s»r, au général l
VIetzinger, commandant le 15' corps d'armée, 1
oour l'informer que la situation était 'redevenue \
normale. Le retrait des troupes appelées à
Marseille pour le maintien de l'ordre p ndant t
es grèves peut être opéré. Le 17' dragons va
donc pouvoir rejoindre sa garnison.
Montceau-les-Mines, 16 avril.
Les ingénieurs font remarquer que le petit
nombre des ouvriers qui ont repris le service,
aier, est dû à l'épidémie de grippe qui sévit
lepuis quelques jours. Ils attribuent à cette
naladie l'abstention des grévistes qui, croient-
is, auraient été désireux d'abandonner la
grève.
Les grévistes s'exaltent chaque jour davan-
tage des diificultés quils rencontrent. Ils
omptent que le gouvernement lera une der-
rière pression sur la compagnie pour éviter
'expérience du référendum des mineurs de
France sur la grève générale.
Une dépêche particulière, en effet, relatant
l'entrevue de M; Leygues avec la délégation,
annonce bien que le ministre s'y emploiera.
Ce sera sans résultat, croit-on, car on dit que
la compagnie n'acceptera ni la réintégration,
ni le roulement déjà proposé après la réunion
des mineurs à Saint-Etienne et jugé irréalisa-
ble par la direction.
Les grévistes, de leur côté, veulent livrer la
grande bataille pour la grève générale et
entendent contrecarrer, dans sa région même,
l'inlluence de M. Basly. qu'ils rendent à juste
titre responsable des décisions du congrès de
Lens. Ils ont l'intention d envoyer de suite,
dans le Pas-de-Calais, des délégués qui pré-
senteront aux camarades du Nord les argu-
ments uu syndicat Rouge.
Les rentrées aux puits se sont effectuées
sans incidents, et avec une légère augmenta-
tion de travailleurs. Au tissage. 40 femmes se
sont jointes à celles qui ont travaillé hier ; il y
a donc actuellement 100 ouvrières réembau-
chées.
La sortie des puits ne s'est pas effectuée,
hier, dans le calme des jours précédents. Quand
le groupe des .launes, sortant des compres-
seurs, arriva au pont des Alouettes, encadré
par les gendarmes, de stridents coups de sit-
ilets se firent entendre et les railleries se don-
nèrent libre cours. Près du cimetière, de nou-
veaux cris hostiles ont été proférés par les gré-
vistes.
Paris, 10 avril.
Il y a sept ans. M. Levuues. ministre de
intérieur, eut à l'aire respecter l'ordre et la
liberté du travail, à Carmaux, contre le maire
dalvignac, soutenu par MM. Jaurès, Basly,
Lamendin, etc.
Interpellé par M. Jaurès, il tint crânement
,ête à l'orage, empêcha M. Calvignae d'organi-
ser les patrouilles pour surveiller les Jaunes de
féjjoque. tint la balance rigoureusement égale
sntre patrons et ouvriers et. finalement, révo-
qua purement et simplement le maire Calvi-
gnae, qui s'obstinait a jouer au dictateur.
Hier. M . Leygues, faisant fonctions de mi-
nistre de l'intérieur, recevait M. Calvignae qui
renaît lui lo muler les impérieuses injonctions
du congrès de Lens et qui les appuyait d'une
menace de grève générale. Et l'homme qui ja-
dis révoquait M. Calvignae consentait à discu-
ter humblement avec lui les conditions du
;ongrès.
Le Temps, il y a deux jours, gémissait sur
l'impertinence des congressistes qui émettaient
la prétention de traiter d'égal à égal avec le
gouvernement et ne se gênaient pas pour lui
adresser des sommations.
il n'en sout.le pas mot aujourdhui. Tl se
borne à plaindre les ouvriers qui croient à
l'omnipotence de l'Etat tout au plus omet-il ti-
midement le regret que les ouvriers s'adres-
sent à lui, non pas comme un arbitre, mais
comme à un complice.
Ce qui inquiète justement tous ceux qui ont
encore quelque souci de l'ordre, c'est que le
ministre ne se soit pas défendu de cette com-
plicité, c'est qu'il ait accepté la mise en de-
meure qui lui était faite ; aussi, l'attitude de
M -Leygues est elle sévèrement commentée.
H devait, dit-on, n'accepter la conversation
que sur la question du placement des ouvriers
congédiés, mais il est inouï qu'un gouverne-
ment accepte de discuter les diverses modi fi-
.' aUons légales dont il a été question sous la
cession d'une menace dégrève générale,
raii „ me ? ur ,a question de placement, il n'au-
vr
û ' âioute-t-on, laisser parler les ou-
ffèrtil» con f une vingtaine sur le dessus de la main où,
. chose étrange, elles apparaissent non pas en
long, ma s en travers, une dizaine dans le cou,
; une quarantaine dans le bras gauche, six dans
- l'œil droit, une dans le dos deux sur lo ventre,
- deux sur le sein gauche et ce n'est pas fini.
MOUVEMENT ADMINISTRAT!
M. Meignan, sous-préfet de
nommé sous-pré f'et de Redon.
M. Bonnafous, conseiller de
M. Meignan, sous-préf'et de Bibèrac, est
nommé sous-pré f'et de Redon.
M. Bonnafous, conseiller de préfecture de
la Côte-d'Or, est nommé sous-préfet de Ri-
bérac.
M. Dameron, conseiller de préfecture de
l'Indre, est nommé conseiller de préfecture de
la Côte-d'Or.
M. Garnier, conseiller de préfecture des Lan-
des, est nommé conseiller de préfecture de
l'Indre.
M. Seurin, licencié en droit, est nommé con-
seiller de préfecture des Landes.
M. Renous, sous-préfet d'Orléansville, est
nommé sous-préfet de Sidi-Bel-Abbès, en rem-
placement de M. Varnier, précédemment nom-
mé, secrétaire général du gouvernement de
l'Algérie.
M . Billard, chef de bureau du gouvernement
général de l'Algérie, est nommé sous-préfet
d'Orléansville.
M. do Laoombe. sous-préfet de Guelma, est
nommé sous-préfet de Miliana.
M. Amiel, sous-préfet do Bedon, est nommé
sous-préfet de Guelma.
M. Vaillant, sous-préf'et de Miliana, est
nommé sous-préfet de Lannion, en remplace-
ment de M. Ooggie, nommé directeur du ca-
binet général du gouveurseur général de l'Al-
gérie.
AU
TOXJLOTJ3B
exc/i/siVeme/it composée d'.iSk.S"£lijî 0 o^
bien au-dessous du cours, que nous venons de
traiter en fabrique, parmi lesquelles nous signa-
lons particulièrement :
1o Un lot de FAILLES COULEUR
pour doublures, coupes de 5 à 10 mè- » i f / r*
très, belle qualité, le mètre |
2« Une grosse affaire de BROCARQ
noirs, sur fond satin Duchesse, divisée en trois
lots comme il suit :
1" Série 2" Série 3»« Séris
. ~ »4J £^
T45
Ces qualités valent au cours 4 fr. 75 à
8 fr. 5© le mètre.
4o Un solde de POXGÉES THU1LS ,
coupes au-dessous de 10 mètres, iî I. P
qualités qui valent 4 fr. 50 le mètre 1 fc^Q
4o Un lot de SOIERIES fantaisie, belle
qualité pour Jupons et Corsages, que
nous allons vendre, le mètre !
Une affaire très remarquable de
LARDS, Pongêes et Thuils, en
deux qualités, 8 fr. 45 ef
Ces Tissus valent le double de ces prix.
; 45
i'e, belle
Courses de Chevaux
A. MAISONS-LAFFITTE
Paris, 16 avril,
à réclamer, 4 000 francs,
— 1, Amoureuse 10, à M.
2, Vieux-Marcheur, à M.
n) ; 3, Fraister 1R10. à M.
Mésange II, Manette.
RENSEIGNEMENTS AGRICOLES
Doubs. — La végétation est restée sation-
naire; une épaisse couche de neige a d'ailleurs
protégé presque partout les cultures contre la
gelée.
Loire-Inférieure. — Les froments restent
assez satisfaisants, malgré le retard qui se ma-
nifeste en général sur leur végétation et qui
peut exercer une action défavorable sur leur
rendement. Les avoines et orges d'hiver ont
sou lîert davantage des gelées ; on peut, dès
maintenant, prévoir une diminution dans leur
production.
Meurthe-et-Moselle. — Les céréales n'ont
pas souffert des froids rigoureux.
Rhône. — La mauvaise saison ne paraît pas
avoir eu d'effet sensible sur la végétation
l'HIX DO QUINTAL DE BLÉ
A la date du 3 avril 1901, sur nos principaux
marchés de l'intérieur :
Cours actuel Cours précéd.
Paris 18 60 18 50
Lvon 18 50 18 50
Rouen... 18 60 18 75
Toulouse 18 60 18 00
Nancy 18 10 18 10
Dijon 18 35 18 35
Chartres 18 85 18 45
Bergues 17 95 18 05
Nantes 18 70 18 60
Guingamp.... 19»» 19»»
Soissons 18 35 18 20
Gray 17 75 17 75
Sur les marchés extérieurs :
Londres 16 60 16 55
New-York. ... 15 30 15 50
Chicago 18 70 14 35
Brislau »» »» »» »»
18 60 18 50
18 50 18 50
18 60 18 75
18 60 18 00
18 10 18 10
18 35 18 35
18 85 18 45
17 95 18 05
18 70 18 60
19 »» 19 »»
18 35 18 20
17 75 17 75
térieurs :
16 60 M 53
15 30 15 50
18 70 14 35
»» »» »» »»
LES CONSEILS GENERAUX
Par ordre du gouvernement, les préfets
jouent, devant les conseils généraux, une
petite comédie intéressante à constater.
Dans les départements où la majorité est
conservatrice, Ils opposent la question préala-
ble aux projets de résolution déposés contre la
loi sur les' associations. Ils les considèrent
comme des vœux politiques, et la politique est
interdite aux conseils généraux.
Par contre, certaines de ces assemblées ont
pu émettre des vœux favorables à la loi où
voter des adresses de félicitations à M. Wal-
deck-Rousseau pour l'habileté et l'énergie qu'il
avait apportées à sa défense. Les préfets se
sont associés à ces manifestations.
D'où il résulte qu'on ne fait pas de politi-
que quand on félicite le gouvernement, mais
3ue l'on en fait quand on le blâme.
Les manifestations antiministérielles sont
illégales, tandis que les manifestations minis-
térielles sont conforme? à la loi.
Inutile d ajouter que la plupart de ces der-
nières, inspirées par legouvernementlui-même
et provoquées par ses propres agents, sont
loin d'avoir le caractère et la portée qu'on vou-
drait leur attribuer.
On peut sans crainte ranger, dans cette ca-
tégorie, la démarche faite lundi soir, auprès du
président de la République, par la majorité du
conseil général de la Drôme. La présence à
Montélimar. de M. Loubet. rendait cette visite
presque obligatoire et beaucoup de conseillers
ne lui auront évidemment donné d'autre signi-
fication que celle d'un devoir de politesse au-
quel on ne peut se soustraire.
Angers, 15 avril.— Leconseil général, pré-
sidé par M. de Maillé, sénateur, a adopté
et renvoyé à une commission un vœu de
M. de Rouge contre la loi sur les Associa-
tions. Le préfet a fait toutes ses réser-
ves.
Nantes, 15 avril. — Le conseil général a
nommé président, par 26 voix contre 1 >,
M. le marquis de La Ferronnays, député
conservateur d'Ancenis, en remplacement
du baron de Lareinty, décédé ; puis, par
34 voix contre 4, il a émis le vœu que la
loi sur les associations soit repoussée par
le Sénat, ou tout au moins amendée dans
un sens plus libéral.
Privât, 15 avril. — A la demande du pré-
fet, et malgré l'opposition de M. Jules Ro-
che, la question préalable a été votée par
15 voix contre 9, à propos d'un vœu invi-
tant le Sén tt à modifier, dans un sens plus
libéral, la loi sur les associations religieu-
ses.'
Laval, 15 avril. — Un vœu ayant été dé-
posé contre la loi sur les associations, la
question préalable a été réclamée par le
préfet ; elle a été repoussée par 14 voix
contre 7 et 3 abstentions, après avoir ê-té
I combattue par MM. d'Elva, député, et Du-
boys-Fresney, sénateur.
Fédération MMMe ûn Sud-Ouest
Le Syndicat des médecins de l'Ariôge, dans
sa séance du 14 avril dernier, à Foix, a pro-
cédé au renouvellement des membres de son
bureau.
Ont été élus :
Présidents honoraires ; docteur Sylvestre, de
Pamiers; docteur Garrigou. professeur d'hy-
drologie à la Faculté de médecine de Toulouse,
de Tarascon (Ariège).
Président : docteur Dunac, de Foix.
Vice-présidents : docteur Abadie, de Sainte-
Croix : docteur Verniolle, de Pamiers.
Trésorier : Docteur Pujol, de Tarascon.
Secrétaire : Docteur Dedieu, de Saint-Paul-
de-Jarrat.
Syndic : Docteur Marrot, de Foix.
On décide que les deux prochaines assem-
blées se tiendront : la première en juin à Saint-
Girons, la seconde en septembre à Pamiers.
Prix de Sanleuil. à réclamer, 4 000 francs,
1,030 mètres environ. — 1, Amoureuse 10, à M.
A. Merle (Rigby) ; 2, Vieux-Marcheur, à M.
Achille Fould (Newton) ; 3, Fraister 1R10. à M.
G. Ledat (Dodd).
Non placés : Uzou, Mésange II, Manette.
Worms. Nassandres.
Mutuel : gagnant 101 50, placés Amoureuse
21, Vieux-Marcheur 19, Fraissier 12.
Prix Le Justicier, 5,000 francs, 2,000 mètres
environ. — 1, Coucou 5, à M. E. Veil Picard
(French) ; 2, Miss Jacqueline 3, à M. H. Ridg-
way (Dodd) ; 3, Angerville 12, à M. le baroa
Foy (Wheatherdon).
Non placés: Saint-Lubin, Astronome. Pile-ou-
Face. Kao-Li, Mémento, Dolphin, Radieux,
Monoéci-Arx, Jaconas, Lady-Douglas.
Mutuel : gagnant 40, placés Coucou 24 50,
Miss-Jacqueline 17 50, Angerville 70 50.
Prix Malgache, 5,00;) francs, 3,400 mètres en-
viron. — 1, Amer-Picon, 3, à M. le comte d*
Ganay (Bower) ;. 2. Modeste, 6, à M. J, Lieux
(Ed. Watkins) ; 3. Vaumorin. 35, à M. J. Ar-
naud (Scanell).
Non placés : Maltais II, Mal-Peigné, Napo-
léon H, Moteur, Tiepolq.
Mutuel : gagntmt 44 50, placés : Amer-Picon
18, Modeste 22, Vaumorin 127.
Prix de Bossy, à réclamer, 3,000 francSj
2,000 mètres environ. — 1, Ivanhoe, 8, à M. J.
Lieux (Ed. Watkins); 2, Homard, 3, à M Ou-
dard (Brydgeland); 3, Quakeress, 2, à M. E,
Deschamps (G. Stern).
Non placés : Coin of-the-West, Tuzaguet,
Zerline, Postillon.
Mutuel : gagnant 38, placés : Ivanhoë 23 50,
Homard 28.
Prix Lutin, 15,000 francs, 2,500 mètres envi-
ron. — 1, Sans-Escompte 6, à M. Maurice de
Gheet (E. Watkins); 2, Allier égalité, à M. la
vicomte Foy (Rigby) ; 3, Mistouîle 12, à M. J,
Ga lola (Brydgeland).
Non placés : ivoire. Iago, Royal.
Mutuel : gagnant 77, placés 'Sans-Escompte
12 50. Allier 14 50.
Prix de Lessard-le-Chêne, handicap. 5.000 fr„
2,100 mètres environ. — 1, Blondinet 12, à M.
le prince P. d'Arenberg (French) ; 2, Sans-Cu-
lotte 8, à M. le comte G. de Ganay (Bowen) ; 3,
Londres 7(2, à M. le duc de Brissac (Brvdge-
land).
Non placés : Sweot-King, Fitz-Monarque,
Cor fou, Marmouts, Elisson'S, Cronstadt, La
Folie, Mousserone, .Terose, Usedom.
Mutuel : gagnant 192, placés Blondinet 49,
Sans-Culotte 45, Londrès 20 50.
I FI
3 fèœ Sa i tSMLO^ÛU!
Du 16 avril.
Une dépression s'est formée sur le golfe de
Gênes; le baromètre a baissé de 1»» à Nice et
3 à Alger; une autre dépression *'ètend sur le
Danemark : Copenhague, 753. Une aire, de for-
tes pressions s'avance sur le Sud-Ouest de la
France : Biarritz. 764. On a recueilli 2»« au Puy-
de-Dôme et 5 au Pic-du-Midi.
PETITES NOUVELLES
16 avril.
D'après le Siècle, -journal gouverne-
mental, il est bruit de l'entrée de M. Granet,
préfet des Alpes-Maritimes, dans la carrière
diplomatique Celte nomination serait le point
de départ d un mouvement important dans les
prélectures.
> ~ Une dépêche de Nice signale les
curieuses expériences de télégraphie sans 01
Concours Régional de Tir i MonlauMii
Nous croyons savoir que la commission
d'organisation du concours régional de
tir de Montauban a presque terminé ses
travaux.
Les règlement et programme ont été
donnés à l'impression et vont être adres-
sés incessamment aux Sociétés.
Nous rappelons que les tireurs ne fai-
sant partie d'aucune Société peuvent pren-
dre part à ce concours. Adresser les de-
mandes de programme et renseignements
à M. Massip, secrétaire général de la So-
ciété, 25, rue de la République, à Mon-
tauban.
EXAMENS ET CONCOURS
Par arrêté du ministre de l'instruction publi-
que et des beaux-arts, en date du 11 avril 1901,
l'ouverture du concours d'admission à l'école
normale supérieure de l'enseignement secon-
daire des jeunes filles, en 1901, est fixée au 17
juin prochain, au chef-lieu de chaque acadé-
mie.
Les inscriptions seront reçues au secrétariat
de chaque académie, du 22 avril au 25 mai.
Stations.
Toulouse.
Puy de-D.
Pic-du-M.
Perpig ...
Bordeaux
LE SOU DES BOERS
Bar.' Th.
02 0 13.4
63.0 -2.5
68.2 —4.2
60.1 18.1
62.3 12.8
Etat du Giol
O. m. couv.
O.N.O.a. f.o.
O. f. tr. n.
N. O. f. b.
O. f. couv.
Min Mas
3
—9
11
9
18
22
17
PREVISIONS ATMOSPHÉRIQUES
Voici la lune rousse qui approche. Les pro-
nostics que nous donne M. Jules Capré, lo mé-
téorologiste du château de Ghilon, semblent
concorder avec les traditionnels vilains temps
que nous amène la lune rousse qui, cette an-
née, commence le 18 avril et finit le 18 m'ai.
On nous annonce, en effet, des grands vents,
des tempêtes, des jours critiques du 19 au 23,
puis du 1er au 3 mai encore des jours critiques,
du 6 au 13 mai encore et encore des dépres-
sions barométriques, du 14 au 18 de nouvelles
dépressions ramèneraient dans le ciel les nua-
ges protecteurs contre la grêle et enfin, à par-
tir des 35 et 26 mai, les orages annonceraient
par leurs coups de tonnerre la fin de la mau-
vaise période.
les & jbspagne
de Vaugirard, re-
qui lui ont permis
Le Sou des Boers, 48, rue do Vaugirard, re-
mercie tous les donateurs qui lui ont permis
d'envoyer cette semaine 1,143 fr. 00 (total génô
rai, 2Ù54 fr. 60).
Remerciements particuliers aux ateliers qui
se sont cotisés et à Mlles Bertrand et Caslaniô
qui ont collecté do porte en porte à Boujon (Hé-
rault) la somme de 97 fr.
Le prochain envoi aura lieu vers la fin du
mois. J'
Pour les dons en nature, s'adresser toujours
a Par 1 ' 10, rue Lufontai ne.
De nos correspondants particuliers:
Madrid, 16 avril.
L'express de Murcie a été attaqué, entre les
stations de Orhisula et de Cabase, par une
troupe de bandits armés qui firent feu sur un
wagon de première classe. Un voyageur a été
grièvement blessé. Les auteurs de l'attentat
ont pu s'enTuir,
0 ' , . , , Madrid, 16 avril.
Suivant ïlmparcial, les supérieurs d'ordres
religieux ont eu quelques conférences où ils
ont décide d'adresser une communication à
1Episcopat espagnol pour solliciter la défense
des congrégations et protester contre les accu-
sations calomnieuses. Ils ont décidé également
d adresser un message à la régente déclarant
qu ils reconnaissent et reffiectent la Constitu-
tion de I Etat et demandent à jouir de tous les
droits de citoyens.
TT ,. . . , Paris, lti avril,
une dépêche de Madrid, do source officieuse,
annonce que le bruit oui a couru d'un mouve-
ment carliste dans lo nord-est de l'Esnagno
est Faux. D'après cette dépêche, le calme serait
absolu dans tôute la Péninsule.
. T „ , Madrid, 16 avril.
M Sagasta, entièrement rétabli, a repris ses
conférences quotidiennes avec la régente
Le conseil de mercredi s'occupera do la dis-
; solution des Chambres et de la convocation du
1 oouNeauParlemt.,.U
BULLETIN FINANCIER
Paris, 16 avril.
L aspect du marche est excellent en général,
conforme du reste à la bonne imnression lais-
sée par la liqu dation d'hier. Les' affaires son*
encore peu actives, car toute l'attention se con-
centre sur le Bio el le Métropolitain. On conti-
nue à accueillir favorablement les nouvelles de
l'échec de la grève générale du congfès de
Lens. Sans doute, le principe de la grève a
été adopté, mais les délégués de Montceau
n'ont rien pu obtenir do précis au point de vue
du moment où elle pourrait être déclarée. Il
faudrait, du reste, pour cela, la majorité dea
mineurs de France.
Nos rentes sont lourdes, mal impressionnées
par le tableau du rendement des impôts pen-
dant le mois de mars 19 U. Le 3 0[0 reste à
101 12 1(2. L'Italien est ferme à 96 50. L'iîxté-
rieure est en bonnes tendances à 72 90. Le Mô;
tropolitain a poursuivi son mouvement à 621
pour revenir ensuite à 613. L'Omnibus est fil
1140. peu traitée. Le Malfidano perd 20 aujour-
d'hui à 630 ; ce n'est pas encore assez. Le Rio
finit à 1529 après' 1540 ; les hauts cours du dé-
but ont amené quelques réalisations. La Tbar-
sis n'est pas brillante à 208.
Nos grands chemins sont inchangés, mais
en meilleure allure. Le Suez parait vouloir sa
mettre en mouvement à 3715, servi, du reste,
par de très bonnes recettes. En banque, l'ac-
tion des brevets Porchère se traite à 195, Bon-
nes demandes sur l'action Lumière à 810.
A Bruxelles, marché toujours calme ; i*
compartiment métallurgique fait preuve dt
bonno tenue. Cockerill. 2125 ; aciéries d'Anvers.
107 50.
DE LAVIOERIK,
22, place Vendôme, Paris.
EAU sB0T0T li seul Dentllrics approuvé pW
l'Académie de Médecine de Parla
I»U LA HIONiTUH « BOTOt
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

ORTANT
La Maison VALERY et Cie
„,„ KUaCt-LOn-ain», TOULOUSE
n ip à sa clientèle, le Grand
, ;e0O unnaDU «. M pour robes.
•ho*-* rl,r,,.Q NOUVEAUTÉS
..no*'* sr-T'-S NOUVEAUTES
f» Ôanten'e, Bonneterie, Ombra/tes
Occasions en g{ C) , av ,ates.
w r . B r.iS. Dernières CréaUoB»
HA.
Occasions en
Messe avec chants :
commun ; salut.
allocation ; prières en
Compagnie du Chemin de Fer
DE TOULOUSE A BOULOGNE
„ i„ résident de la Repu-
Noos arp;enons Çino £ g£»gSg l6 décret
oliquo vient de signer. * « da tramway
» déclaration d uti île pmi

1525 à 15 75,ordinaires,14 75 a 15, Plata 14 414 25;
repasses fines 14 75 a 15 ; ordinaires 13 75 à
X4 • Plata 12 76 à 13 les 100 kilos.
Maïs. — Marché régulier. On cote : Cinqqan-
tini de 19 75 a 20 •», Galatz de 17 25 à
17 50, Plata roux de 15 à 16, maïs de pays
de 18 50 à 18 75 les 100 kilos. .
Avoines. — Poitou 19 75 à 20. Bretagne 19 50
t 19 75. Algérie 17 25 à 17 50, Amérique 17 50 &
17 75 les 100 kilos.
Seigles. — Marché calme. On cote : pays,
16 75 à 17 les 100 kilos.
Orges. — Sans affaires. Pays 17 50 à 17 75,
Algérie 15 50 à 15 75 les 100 kilos, pris à bord
nus.
Cafés. — Vendu 64 sacs Porto-Cabello non
gragé, a 50 fr,; 48 sacs Gayra gragé vieux, a 61
les 60 kilos, entrepôt. ^ .
Cacaos. — Vendu 80 sacs Caraque, a 81 fr,
les 50 kilos, entrepôt.
LOT
Figeac.
Foire du 15 avril. — Bœufs d'attelage, de
450 à 600 fr. la paire ; bœufs gras, de 56 à 64
fr. les cent kil. ; veaux et moutons gras, de 77
à 80 c. le kilo; cochons pour la charcute-
rie, de 70 à 80 fr. les 100 kilos ; 23 qualité, de
»» à »» fr. les 100 kilos.
Blé, de 15 â 18 »» l'hect. ; avoine, 9 à 0 50;
maïs, 16 50 à 17 ; noix, »» ; prunes commu-
nes, »» les cent kil. ; d'Ente, »»; rondes, »» ;
haricots, de 16 50 à 17 fr. ; chevreaux, de 3 50 à
4 ff. la pièce ; volaille, 0 60 la livre ; œufs,
0 60 la douzaine ; miel, 1 20 le litre.
le publie en lui offrant des produits à des prix
ridicules de bon marché, prouve la faveur
dont jouissent de plus en plus à l'étranger les
eaux-de-vie pures et naturelles des Gharentes.»
Gers. — On écrit de Condom :
« La situation est sans changement. On paie
les vins 2 fr. 76 le degré de 228 litres, nu. Les
eaux-de-vie sont tenues par la propriété en-
tre 340 et 870 francs, suivant qualité et prove-
nance. »
Aude. — On écrit de Narhonne :
« Le froid intense de ces derniers temps a
retardé le départ de la végétation. La tempéra-
ture plus clémente, dont nous jouissons de-
puis quelques jours, va actionner la végétation
et hâter le développement des bourgeons. Les
transactions restent calmes, la demande est
rare et, par suite, la vente des vins est diffi-
cile. Le commerce opère des triages et achète
peu à la fois, suivant les nécessités du mo-
ment, à des prix toujours bien bas. On signale
comme ventes : A Bize, cave Olivet, 250 hectol.,
9»5, à 10 fr. l'hect.; cave Mathieu, 140 hect.,
TARN
Albi.
Marché du 13 avril. — Voici les cours pra-
tiqués :
Blé-froment, l'hectolitre. 15 fr. 36; avoine,
9 50 , seigle, » ; maïs, »» »» ; pommes de terre,
5 20; fèves. »» ; haricots, » .
LOT
Cahors.
Cours de la foire du 14 avril : Bœufs gras,
de 28 à 30 fr. les 50 kilos ; moutons. 0,60 le kil.;
blé. 15 fr. 25 l'hect.; maïs. 14 fr. 20 l'hect.; pom-
aies de terre, 5 fr. les 80 litres ; volailles gras-
ses, 0,70 la livre ; œufs, 0,55 la douzaine.
REVUE VINIGOLE
Gironde. — On écrit de Valeyrac le 6 avril :
« La vigne est en retard, les bourgeons ne
jaraissent pas vouloir sortir avant un mois,
'es nuits sont froides et les travaux se ressen-
tent du mauvais temps ; on finit les badigeon-
aages à la chaux et à l'huile Lourdes ; d'autres
passent du sulfate de fer. Les fumages se sont
ie plus en plus généralisés,
» Dans certains endroits, la taille a été mai-
gre, le bcis s'étant ressenti de la grande quan-
tité de vin.
» Il reste encore des vins à la propriété ; on
pourrait traiter logés dans les 270 à 290 fr. On
commence à ouvrir les plantes de l'année der-
aierc et on prépare les plantations. »
Gharentes. — On écrit de Cognac :
« Le mois de mars, en partie pluvieux, a été
consacré plus particulièrement à l'exécution
les greffages. Le grand mouvement do recons-
titution a pour conséquence une augmentation
1res importante dans la confeeetion des greffes,
î.es petits propriétaires font eux-mêmes^ pour
,a plupar, leurs greffes et les mettent en pépi-
nière avec beaucoup de soin, s'assurant ainsi
de l'authenticité des porte-greffes et n'em-
ployant que des greffons bien sélectionnés.
Le marché des eaux-de-vie a été très actif,
et il s'est vendu depuis que la campagne d'a-
îhats est ouverte sur le marché anglais une
juantité d'eaux-de-vie nouvelles bien supé-
rieure à celle des années précédentes. Cet ao-
;roissement des expéditions, malgré les ma-
nœuvres et les mensonges de commerçants
ans scrupules, qui ne cherchent qu'à tromper
Alicanle-Bouschet, 11»5, 22 fr. ; à Leucate, cave
Montestruc, 600 hect., 10>4, à 9 fr. ; cave .louve,
120 hect., 10«2, à 8 fr. ; cave Dazouls, 300 hect.,
10»7, à 10 fr. ; cave d'Ortala, 150 hect., 10°8, à
10 fr. et 70 hect., 10=5, à 8 fr, ; cave Gaillard,
70 hect., 1D, à 9 fr. »
Hérault. — On nous écrti de Pézenas :
« Le calme le plus complet règne toujours
sur nos marchés ; quelques lots sont vendus
au jour le jour, mais à des prix ridiculement
bas. Les travaux du vignoble, qui avaient été
interrompus par le mauvais temps, ont repris.
La température s'est subitement élevée et la
végétation ne va pas tarder à devenir active. »
fiouches-du-Rhône. — On écrit de Mar-
seille :
« La situation reste sans changement ; les
affaires sont a peu près nulles, le commerce
persistant à faire preuve de la plus grande in-
différence. On côte : Alger, 10|11«, 20il9 fr.
l'hect.; Oran, 12»i—, 22[21 fr. fr.; Bône, 10[11°,
19H8 fr.; Valence, — ll'2°, 26[25 fr.; Aragon
vieux, 12», 27p26 fr.; Alicante. 27]26 fr.; Alicante
vieux, 14», 32(31 fr.: Huelva blanc, 12»32p31 fr. »
Alpes.Maritimes. — On écrit de Puget-Thè-
niers :
« Le temps n'a pas manqué, cette année,
aux propriétaires pour exécuter les plantations
de vignes, la récolte des olives ayant été ache-
vée en janvier. La pépinière départementale
des vignes américaines a distribué grateite-
ment 87,600 boutures de rupestris et 37.700 bou-
tures de riparia. La plupart des demandeurs
sont de petits propriétaires de la région mon-
tagneuse et des cantons qui ont été récemment
déclarés phylloxérés. Ces plantations sont,
comme on le voit, loin d'être bien importantes.
Cela tient à la nature très accidentée de la plus
grande partie du département, où s'opère la
reconstitution.
» La production de notre département étant
de beaucoup inférieure à la consommation, la
crise vinicole a été peu ressentie ici. Les pro-
priétaires maintiennent leurs prix de 30 à35fr.
l'hectol. pour les vins rouges et 50 à 60 fr.
pour les vins blancs. »
Basses-Alpes — On mande de Digne :
« Les travaux du vignoble ont été retardés
par la température rigoureuse de l'hiver. La
taille est à peu près terminée, cependant, et les
travaux les plus urgents pourront être exécu-
tés avant le dépal de la végétation. Les tran-
sactions sont fort calmes, et bien qu'il y ait
peu de vin dans les chais, une grande partie
des raisins ayant été vendus directement, l'é-
coulement en est difficile et les prix toujours
très bas. »
Rhône. — On écrit de Lyon :
« Le froid est devenu très vif. par suite de la
grande quantité de neige tombée dans notre
.région. Le theimomètre est descendu à 8 et
10° au-dessous de zéro dans le Bhône et les
départements voisins. Cette rigoureuse tempé-
rature, en même temps qu'elle retardera la
taille de la vigne et les autres travaux du vi-
gnoble, ne peut manquer d'être défavorable à
ia montèede lasève. Le mauvais temps aggrave
encore la situation vinicole déjà si critique, en
réduisant la consommation normale et retar-
dant les réapprovisionnements qui s'imposent
au moment du printemps, B
Côte-d'Or. — On écrit de Beaune, le 6 avril :
« L'hiver s'est prolongé jusqu'à la fin de
mars. Depuis deux jours seulement, la tempé-
rature s'est adoucie et annonce le printemps.
Cette prolongation inusitée du mauvais temps
a relardé les travaux des vignes et n'a pas été
favorable à la reprise des transactions à la
propriété. Le commerce expédie cependant,
mais en puisant dans ses stocks et ses réser-
ves encore considérables et largement suffi-
santes pour qu'il n'éprouve pas le besoin de
mettre à profit les ressources du vignoble. Le
vignoble blanc de Chablis a été, par exception,
particulièrement favorisé et a écoulé ses vins
de 1900 pendant toute la durée de l'hiver. Les
vins blancs sont très recherchés depuis quel-
ques années et le rayon de Chablis en a large-
ment profité, puisque, contrairement à ce qui
s'est passé pour les autres vignobles, il a réa-
lisé la totalité de la dernière récolte depuis la
vendange jusqu'à ce jour. »
Deux-Sèvres. — On écrit de Bressuire le 6
avril :
« La campagne qui s'achève finit mieux que
nous n'aurions osé l'espérer. Nos Pinots fiijs
bien réussis se sont enievés à des prix qui
avaient touioursTendance à augmenter : 130 à
150 francs là barrique pour les meilleurs, et
encore les premiers choix sont-ils depuis long-
temps épuisés. Il nous reste cependant une
certaine quantité de Rouget à 40 ou 50 fr. la
bordelaise. Mais ces prix augmenteraient cer-
tainement si nos vignobles recevaient la moin-
dre atteinte des gelées de printemps. La taille
est terminée; mais la vigne est en retard de
quinze jours à cause de la période glaciale que
nous venonsdetraverser.Réconstitutions moins
nombreuses que l'année dernière : le Rupestris
du Lot a été employé pour les quatre cinquiè-
mes, ce cépage donnant satisfaction presque
dans tous les sols de notre région. »
Algérie. — On écrit de Philippeville :
« Les affaires sont toujours calmes ; il ne se
traite que de petits lots, au fur et à mesure
des besoins, à des prix variant de 7 à 10 fr. Le
mois dernier a eu lieu l'adjudication, pour l'ad-
ministration militaire, des vins d'essai destinés
aux troupes de France. Un lot de 440 hectol..
11°, Salleron, a été adjugé à 14 fr. 60 l'hect. vin
livré, nu ; un second lot de 361 hect., 12», a été
adjugé à 25 fr. l'hect. vin logé. Etant donné les
conditions rigoureuses do livraison, ces prix
sont loin d'être rémunérateurs. Au vignoble,
les travaux sont avancés et les greffages en
partie terminés. La végétation est très active,
surtout chez les Aramons et Chasselas, dont
certaines pousses atteignent déjà 10 centimè-
tres. B
Espagne. - On mande de Cuzcurrita (Logrono)
que les dernières ventes ont été opérées sur
les bases de 8 réaux 75 la cantara de 10 lit. 04.
Les propriétaires désirent écouler leurs pro-
duits, mais la demande reste faible, bien que
la qualité soit supérieure. Dans la région d'A-
valos (Logrono), l'hiver a été froid et sec. Du-
rant la première quinzaine de février, le ther-
momètre est descendu de 8 degrés au-dessous
de zéro ; le mois de mars a été pluvieux et les
travaux au vignoble sont fort en retard. La
vente des vins est au calme et la baisse a été
de deux réaux pour les bonnes qualités et de
quatre réaux la cantara (16 lit.; pour le com-
merce.
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Du 16 Avril
(Par dépêche télégraphique)
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3 0/0
3 0/0
3 1/2 0/0
Dette tunisienne
H Consolidé anglais.
_ i Egypte unifiée —
tr"l 1 r*. A OOA
Russe 1830
— 18S9
— 1893
Autriche or
Hongrois 4 0/0
Espagne extérieure.
t_, italien
101 05
.99 75
102 75
109 ..'
102 25
102 25
102 90
.99 .J
.99 80
73 ..i
90 95
AU COMPTAIT (suite) | C.duj. | C. pr.
Ba nque de France. ..
101 05
.99 70
102 65
494 ..
.97 25
108 80
102 T)
102 40
102 75
.99 ..
.99 eo
72 60
97 ..
f/3
O
H-l
O
Comptoir d'escompte. ..
Crédit lyonnais. .
Sociéié générale
Midi
Orléans
Paris-Lyon-Méditerran.
Nord
(Ouest
Est
Est-Algérien
Ouest-Algérien
Bône-Guelma
Autrichiens
Lombards
Nord-Espagne
Portugal
Saragosse
(Ville de Paris 18G5
— 1869
— 1871....
— 1875
— 1876
— 1892
Foncières 1879 ,
— 1883
— 1885........
Communales 1879
— 1880
Midi
Orléans.
Lyon (fusion)
(Ouest
ilEst
Nord
; Est-Algérien
> Ouest-Algérien
Bône-Guelma
Saragosse
Nord-Espagne
Portugais
Autrichiens
Lombardes anciennes.
Suez
Panama 5 0/0
Panama lots
Oural-Volga
QQAA
OoUU • *
\J\J\J * 663
579
10 lo .-• 1036 ..
615 ..i 615 ..
1 1303 ..
ÏQÏL 1670
1758 .. : 1769 ..
2205 .J 2 10 ..
10ï8 .. 1043 ..
1054 .. 1051 ..
743 .. 743 ..
636 ..
746 .. 751 59
749 .. 750 ..
142 .. 143 ..
199 .. 199 ..
... .. .68 ..
287 .. 285 ..
553 50 553 50
423 50 i24 ..
408 50 409 ..
565 .. 5Gi 50
565 .. 565 ..
374 50
509 509 ..
450 .. 451 ..
466 .. 46 5 ..
476 50 474 ..
500 .. 499 ..
458 75 457 ..
462 .. 461 25
461 .. 460 ..
461 .. 4 .9 ..
463 .. 462 ..
465 .. 465 ..
450 .. 450 .
447 .. 447 ..
452 .. 450 ..
359 .. 358 ..
299 25 299 25
323 .. 321 ..
449 50 449 ..
369 .. 369 75
650 .. 630 ..
25 50 .25 50
.92 ..
BOURSE DE TOULOUSE
Fonds d'Etat français. — 3 0/0 Porteur,
10105; 3 0/0 amortissable, ; 3 1/21894,
porteur, 102 50.
Fonds d'Etat étrangers. — Hongrois
40/0, ; Busse 1894, 102 .. ; Russe 1880,
102 50; Russe consolidé, 102 40; Extérieure
estampillée, 4 0/0, .. . • ; Ottoman, série D,
.23 90 ; Chinois 4 0/0, 102 95.
Valeurs diverses (actions). — Est, 105 i;
Paris-Lyon-Méditerranée, 1760; Nord, 2205;
Midi, 1300; Orléans, 1670; Ouest, 1045 ..;
Banque ottomane, ; Saragosse, 235. ;
Nord-Espagne, 200; Moulins du Bazacle,
•....; Mines de Car-maux, ; Société
d'électricité, — ; L'Epargne,
Obligations diverses. - Ville de Paris
1865,.... ; 1871, 410 .. ; 1875, 564 .. ; Com-
munales 1879, ; 3 0/0 1880, 500 . ;
1891, ; Foncières 3 0/0 1879, 509 .. ;
3 0/0 1883, 451 .. ; Moulins du Bazacle,
324 .. ; Société d'électricité, ; Est an-
cienne, ; nouvelle, 458 .. ; Midi an-
cienne, ; nouvelle, 456 .. ; Nord an-
cienne, 435 ..; nouvelle ; Orléans
ancienne, ; nouvelle, 459 . . ; Ouest
ancienne, 459 .. ; nouvelle, ; P.-L.-
Méditerranée ancienne, 46) .. ; nouvelle,
: Nord-Espagne, Ie série, 299 .. ; Sa-
ragosse ancienne, 1« hypothèque, 3o8 ..
Lombarde ancienne, 369 75; série X,
CHEMIN DE FER D'ORLÉANS
EXCURSIONS
Touraine, aux Châteaux
irame, aux Châteaux die
de la Loire et aux stations
En Touraine, aux Châteaux die
bords de la Loire et aux station*
Balnéaires de la ligne de Saint!
Nazaire au Croisic et à Guéraurj^
Premier itinéraire.—1" classe, 83 frane.*
2« classe, 63 francs; durée, 30 jours • s »
Paris, Orléans, Blois, Amboise, Tour-»
Chenonceaux et retour à Tours, Loches '
retour à Tours, Langeais, Saumur T n '
gers, Nantes, Saint-Nazaire, Le Cr'oisiV
Guérande et retour à Paris, viâ Blois À,.'
Vendôme, ou par Angers et Chartres san*
arrêt sur le réseau de l'Ouest.
2 8 itinéraire. — l r « classe, 54 francs- 9ï
classe, 41 francs; durée, 15 jours : ' '
Paris, Orléans, Blois, Amboise, Tour'!
Chenonceaux et retour à Tours, Loches e
retour à Tours, Langeais et retour à Pa
ris, viâ Blois ou Vendôme. **
Ces billets sont délivrés toute l'année • s
Paris, aux gares d'Orléans (quai d'Orsay et
quai d'Austerlitz) et aux bureaux suceurs»
les de la Compagnie et à toutes les gares eî
stations du réseau d'Orléans, pourvu qu»
la demande en soit faite au moins troi
jours à l'avance.
A TERME
3 0/0 10
3Ô/0 amortissable 9
3 1/2 0/0 10:
Espa gne (extérieure) 7
Italien 5 0/0 9
Portugal 4 0/0 2
Turc 4 0/0 2
Banque de France
Crédit foncier 66
Crédit lyonnais 102
Comptoir d'escompte
Banque de Paris 106
Banque ottomane 54
Méridionaux
Suez 371
Gaz de Paris 91
Rio-Tinto 152
DeBeers 82
Goldfields 19
East Rand 19
Rand mines 105
Sosnowice (action) 241
Oural-Volga 5
Banq. de France, esc. 3 0/0;
CHANGE
Hambourg
Londres
Londres (chèques)
Madrid (papier court)... 368
Madrid (papier long) 362
BOURSE DE LOND
101 121
.99 901
102 72
72 90
96 50
25 15
23 95
660 ...
1020 ..
1066 '.'.}
545 ..
3715
.910 ..
1529 ..
824 ..
198 ..
196 50
1059 ..
2415 ..
.58 50
101 15
.99 82
102 67
72 72
96 50
25 15
23 87
3790 ..
661 ..
1037 ..
579 .
1075 ..
545 ..
682 ..
3710 ..
.915 ..
1530 ..
823 50
198 50
197 50
1058 ..
2i20 ..
.60 ..
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5 ans, 1"»62, très confirmés à
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1^63, monté et attelé ;
1 cheval gris, l m53, 10 ans,
très bien attelé et monté, pe-
tit prix ;
2 juments de sang, 152 et
54, 11 ans, vites, douces, pe-
tit prix ;
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7 ans ; 1 poney, 300 fr.
2 chevaux de selle, ale-
zans, 1P'58, anglo-arabe, 5 et
6 ans, attelés.
Etude de W R. FOURCADE,
avoué au tribunal civil de
Toulouse, grande rue Na-
zareth, 32, successeur de
M e Becquié de Peyreville.
Éasï
do Toulouse
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pouvant prouver 40 ans d'existence sans réparations
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Toulouse.
Etude de M» LACASSIN,
avoué à Toulouse, rue
Clémence-Isaure, n° 2.
Aux enohères publiques
PAR LICITATION
Le jeudi 25 avril 1901
MARIAGE
Le
civil
9. mr,
A» Tribunal civil de Toulon
Le jeudi 2 mai 1901, à
midi
Le jeudi 25 avril 1901
à midi précis
Par devant un de MM. les
juges de la chambre des
criées du tribunal civil de
Toulouse,
SEPT PARCELLES DE TERRE
Situées dans la commune
de Flourens, réunies en un
seul lot portant les numéros
un, deux, trois quatre, deux
cent quatorze, deux cent
quinze et deux cent dix-sept
de la section C du plan ca-
dastrai.
Mise à prix.... 16,000 fr.
Pour extrait conforme :
LACASSIN, avoué signé.
MARIAGE raît40*b. santé"
châtain, grand .(l'»80), svelté
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simple, disting., b. sens, car.
doux, tr. hon., d'exc. fam.j
sér., act.,trav.,chef b. et anc.
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V° 36 à 44 a., d'hon. irr,,
belles santé et corpulence,
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Rome, 21, contenance 10 ares
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S'adresser chez M. Henri
Bousquet, directeur de l'école
de dressage de la rue des Po-
tiers, n° 24.
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mande, âgée de 6 ans, I aille
ln>62, s'attèle et se monte.
S'adresser rue Bida, 4,
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Imprimerie spéciale.
Le Gérant: Amédée BESSON
AUX MALADES ATTEINTS D'UNE AFFECTION VOIES RESPIRATOIRES
Le manqué d'appétit, l'amaigrisse- et d
ment, les crachats purulents, la toux gei»
incessante, l'insomnie, la fièvre, les tion
sueurs nocturnes et les crachements de c
de sang sont les indices d'une santé Q
ébranlée. que
. , , gaïa
Que de tuberculeux, avec ou sans cac<
caverne pulmonaire, ignorent la gra-
vite, de leur état maladif. _„„
En vulgarisant notre merveilleuse que
découverte, qui a été expérimentée la s
par des sommités médicales, lesquelle- le r
se refusent à rompre avec la vieills (l'es
routine, nous allons nous- efforcer pae sur'
tous les moyens légaux de faire conr reil
naître au public les propriétés curati- ver
ves du Tsïlic ou Cigare Larroque me:
!sEn vente claez î'S
Principaux dépositaires : à Toulouse M. BERG
et delà Liqueur Haïsaœ©- Anti-
septique, et cela malgré l'obstina-
tion et le dénigrement systématiques
de certains médecins.
Que de drogues nuisibles à la santé,
que d'injections hypodermiques au
gaïacol, aussi douloureuses qu'ineffi-
caces !
Le JS55*66 ou Cigare Larroque,
par les émanations balsamo-antisepti-
ques qui s'en dégagent, par l'effet de
la succion, porte au mal directement
le remède et laisse le moteur de la vie
(l'estomac) complètement libre. C'est
surtout dans les affections de l'appa-
reil respiratoire que l'on doit conser-
ver l'appétit et supprimer complète-
ment l'usage de drogues.
i'InTcnt «Mii' 31. H.A.K.II
Les pleurétiques , les bronchites
chroniques et les bronchites tuber-
culeux doivent se peser tous les quinze
jours. S'ils sont amaigris, avec notre
médication ils augmentent de poids.
Augmentant de poids,c'est tout l'orga-
nisme qui se refait. Dans les autres
cas, il y a expectoration. Recueillir
les crachats du jour et de la nuit (24
heures) dans un flacon à large goulot
et les peser (faire la tare du flacon).
Peser les crachats (de 24 heures) tous
les huit ou quinze jours.
Le nombi'e et le poids des crachats
diminuent jusqu'à complète guénson,
mais" lorqu'il y a une lésion ou une ca-
verne pulmonaire il y a suppuration.
l'usage de drogues. [ Les lésions se cicatrisent vite, les ca- | Cigare Larroque.
ventetai- .ï. 11 SI- Q U !K, pis Î% a- ES.2 ÎÏ.«•< s e, an » Bordeaux, T°X\*3>
rue Alsace-Lorraine, 48; à Auoh, M. FITT-RB; à Montauban, MM. NEGRIER et VERDIÏÏR ; à Cahors
à Agen, M. MAZET; à Albi, M. ENJALRERT à Figeao, M. ALBY et dans les p;
ventes pulmonaires se cicatrisent in-
sensiblement et les malades intelli-
gents et de bon sens, connaissant la
gravité de leur état par l'analyse des
crachats (savoir si le baccile de la tu-
berculose est renfermé dans les cra-
chats) comprendront qu'une caverne
pulmonaire ne peut se cicatriser que
par une durée de notre médication
qu'il est difficile de préciser, car il ar-
rive malheureusement que des mala-
des ont recours au Tube Larroque un
peu tard.
Que de cures remarquables sont obte-
nues tous les jours, grâce à la persé-
vérance que les pleurétiques et les tu-
berculeux mettent à fumer le Tube ou
Cigare Larroque.
55©i*cf@axi.:s:9 rue» Nolre-I
* et VERDIER ; à Cahors, M. ALAZAI
sent in- Jusqu'à ce jour, la médecine, sans
intelli- espoir de donner la guérion aux pleu-
rant la rétiques, aux tuberculeux, aux em-
yse des physémateux, aux asthmatiques et aux
e la tu- vieux bronchites, n'a su que leur satu-
les cra- rer l'estomac de drogues irritantes et
javerne nauséabondes, leur faire des pointes
ser que de feu et des injections hypodermi-
lication ques.
ar il ar- Sans crainte d'être démenti, nous
s mala- dirons aux personnes atteintes d'une
>que un affection chronique des bronches et
des poumons, plus vous absorbez de
nt obte- médicaments et de toutes ces cuisines
a persé- médicamentées : Gaïacol, créosote, ia-
it les tu- dure, arsenic, créostal, vins, sirops et
rube ou capsules créosotées ou gaïacolées, et
plus vous altérez votre santé. Les ci-
ALAZARD; à Foix, M. BRUNEI; à Carcassoaae
les pharmacies de la région.
garettes et poudres antî-asthmaLiqua
à base de plantes narcotiques opia
cées,fatiguent excessivement la ue e
l'estomac sans donner de guérison.
Toute invention qui a une valeur ei
qui jette une perturbation dans uno
profession est critiquée ; la médecine
critique toujours (la critiqr est si fa-
cile), mas elle ne peut ruer les pro-
priétés thérapeutiques de notre mer-
veilleuse découverte. Si le diagnostic
appartient à la médecine, par contre,
il appartient aux pharmaciens, qui ma-
nipulent les plantes d'en connaître les
propriétés.
les pfifft.vtti.aoiesi
M. GROS ; à Castelnaudary, M. MARQ
Feuilleton du 17 avril 1901
PAR.
I
Il se mit à rire, et sa gaieté sembla
redoubler la mauvaise humeur d'Osmin,
qui reprit sévèrement :
— L explication est bien simple. On
s'en prend à toi parce que tu n'es ja-
mais en règle avec personne, que tu n'as
aucune mémoire, aucune prévoyance,
aucun discernement des affaires ni des
hommes, que tu t'engages commeà plai-
sir dans tous les mauvais pas, croyant
toujours un peu ceux qui te trompent,
jamais absolument ceux qui te sont dé-
voués. Au fond, tu n'as pas même con-
fiance en moi, car tu ne m avoues les
choses qu'à la dernière extrémité, trop
tard, en général, ,et encore ne me de-
mandes-tu des conseils que pour ne pas
les suivre.
Ces reproches devaient tomber juste,
car M. d'Avron semblait aussi fâche que
son excellent caractère lui permettait de
l'être.
— Si c'est pour me dire de pareilles
aménités que tu me tiens ici... com-
toença-t-il impatiemment.
Soudain il s'apaisa.
La porte se rouvrait, et Simone se
glissait dans le salon.
. M. d'Avron se remit à sourire. Il sou-
mit toutes les fois qu'il voyait sa fille.
_ — Comment n'es-tu pas couchée, ma
oimone ? demauda-t-il un peu surpris.
Très naturellement, celle-ci répondit :
— C'est que j'ai oublié de donner de
l'eau aux fleurs que je veux conserver
pour demain.
— Demain, mon enfant, je t'en appor-
terai'd'autres. C'est mon plaisir d'ache-
ter des fleurs!
Malgré cette promesse, la jeune fille
se mettait en devoir d'accomplir sa beso-
gne. Une carafe à la main, elle faisait, à
petits pas discrets, le tour de la pièce,
s'arrêtant devant les corbeilles, les jar-
dinières , les bouquets semés un peu
partout avec une profusion charmante.
M. d'Avron était revenu vers Osmin :
— Comment ! nous n'en avons pas fini
encore pour ce soir ? dit-il, effrayé, en
le voyant de nouveau consulter son car-
net.
Les bougies baissaient; une bobèche
éclata, la pendule sonna. Sourd à ces
avertissements, Osmin demeurait rivé à
sa place, et continuait :
— Hier, S décembre, on a dû juger
ton affaire de Vannes. Quelles nouvel-
ton
les?
i — . J a J 01 ' P as -de nouvelles que je sa-
che ! A dire vrai, le résultat m'inquiète
si peu que j'avais oublié la date, et ie
n ai pas même regardé ie courrier de ce
soir. Au fait, où donc est-il, ce cour-
rier ?
— Le voilà, papa, dit Simone, prenant
sur un coin de table un paquet de let-
tres et de journaux et l'apportant à son
père.
— Cette petite sait toujours où sont les
choses ! s'écria M. d'Avron avec admira-
tion.
Il était très fier de Simone, l'aînée de
ses trois enfants. D'abord, elle lui res-
semblait, tenant de lui sa santé robuste,
son élégance naturelle, ses traits fins,
son teint éclatant. Et puis elle rappelait
aussi une certaine grand'môre, restée !
célèbre dans la famille, pour sa conduite !
héroïque au temps de la Révolution ,
aj r ant, à en croiredes portraits, les mê-
mes yeux magnifiques et étranges ,
brun clair pailletés d'or, frangés de
longs cils noirs , les mêmes cheveux
châtains foncé à reflets roux, plantés
d'une certaine manière, très haut sur le
front, et surtout, à la lèvre inférieure,
un peu forte, le même pli caractéristi- 1
que, signe de bonté, disaient les uns: i
d'entêtement, disaient les autres.
Ce dernier défaut ou cette dernière
qualité qu'on lui reconnaissait ordinaire-
ment, et le fait d'avoir vu le jour dans
le manoir patrimonial des environs de i
Nantes, valaient à Simone le surnom de !
« Petite Bretonne » ; et c'était peut-être
à cause de ce surnom qu'Osmin, resté ]
très attaché au pays natal, avait toujours
eu pour elle une sympathie parli/uliôre.
Enfant, il la comblait de honioons, de
cadeaux, et maintenant qu'elle était une
grande jeune fille de dix-neuf ans et
qu'il observait vis-à-vis d'elle la distance
respectueuse commandée par son infé-
riorité sociale, il lui témoignait encore,
néanmoins, une sorte d'affection gênée,
rude, gauche, traduite à sa manière
bizarre. Il disait de Mlle d'Avron :
— Elle a de la tête !
C'était le plus grand éloge qu'il pût
faire d'une, femme ; et, parfois, devant
Simone, il se laissait aller à développer
une idée pratique, ce qu'il n'eût jamais
fait en présence d'une autre, de Mme
d'Avron, par exemple.
_ Ce soir-là, il la fixait avec une atten-
tion spéciale, tandis qu'elle restait de-
bout entre lui et M. d'Avron, chauffant,
l'un après l'autre, aux braises incandes-
centes du foyer ses pieds tout petits,
1 chaussés de nus souliers de satin.
M. d'Avron avait fini par découvrir, !
au milieu des prospectus , une lettre j
qu'il examinait avec une certaine appré- l
hension.
— Cette affreuse enveloppe jaune et
le timbre de Vannes !... c'est de ton con-
frère, dit-il à Osmin. Je parie que l'af-
faire aura encore été remise.
S'étant ainsi encouragé, M. d'Avron
décacheta la lettre; mais, aux premières
lignes, il laissa échapper une exclama-
tion.
— Non, c'est trop fort 1 Cet imbécile
m'écrit que j'ai perdu !...
Il jeta la lettre avec colère.
Un flot de sang lui montait au visage,
et il s'exaspérait, marchant à grands
pas et gesticulant :
— Comment ! des gredins d'usuriers
me réclament une vieille dette que j'ai
déjà payée au moins deux fois — ceci,
je l'ai établi clair comme le jour — et
parce que j'ai oublié de leur ' reprendre
mes traites, ne croyant pas possible un
tel abus de confiance, il se trouve des
juges pour leur donner raison... les ai-
der à me voler, enfin ! Le palais de jus-
tice!... mais c'est pire que la forêt de
Bondy !...
— Pourquoi t'y aventurer? répliqua
froidement Osmin, qui avait ramassé la
lettre et achevait de la lire- Ton affaire
était mauvaise, je te l'ai toujours dit,
puisque, avec le désordre de tes papiers,
tu n'avais pu retrouver aucune pièce
concluante ; mieux valait donc accepter
l'arrangement qu'on te proposait
— Par exemple ! me laisser extorquer
cinq ou six mille francs !
— Aujourd'hui, avec les frais et les
intérêts, tu ne t'en tireras pas a moins
de vingt mille.
— Vingt mille francs ! s'écria M. d'A-
i vron, repris d'une nouvelle colère. Mais
c'est une infamie t Je ne me laisserai i
pas faire ! J'irai en appel... en cassation !
s'il le faut !
L'idée de l'appel le consola tout de
suite, et sa mine abattue redevint se-
reine, presque triomphante, comme si
l'arrêt eût été déjà rendu en sa faveur.
— Fort bien, déclara Osmin, ce sera
trente mille francs au lieu de vingt
mille !
— En appel, je gagnerai, j'en suis
sûr !
Osmin fit de la tête un signe négatif
très énergique, et M. d'Avron acheva :
— Eh bien ! cela me donnera toujours
du temps. C'est le principal, car, pour le
moment, je n'ai pas vingt mille francs
dans ma poche... et je ne sais même pas
si je les trouverai ailleurs t
En faisant cet aveu, M. d'Avron bais-
sait la voix d'instinct, parce qu'il n'ai-
mait pas à appuyer sur les choses désa-
gréables, et nullement à cause de Si-
mone.
Comme beaucoup de parents , il était
imbu de ce principe que les enfants
voient et entendent à peine, ne compren-
nent pas du tout, et, avec son étourde-
rie habituelle, il avait à peu près oublié
déjà la présence de la jeune fille qui,
continuant son manège, venait de pas-
ser dans la pièce voisine.
Osmin, au contraire, avec cette incom-
préhension de certaines délicatesses
dont M d'Avron s'exaspérait parfois,
élevait plutôt le ton et mettait lourde-
ment les points sur les i.
— Oui... toutes tes valeurs sont enga-
gées... tes propriétés criblées d'hypo-
thèques. Maintenant, c'est le crédit qui
s en va comme le reste...
— Tu n'as pas besoin de me remettre
tout cela sous les yeux, interrompit M.
d'Avron. Je ne le sais que trop et j'ai aS"
sez de souci I
Il avait du souci, en effet, depuis une
minute. Sa figure, mobile comme celle
d un enfant, s'altérait, et son cigare ve-
nait de s'éteindre.
Sans pitié, Osmin continua.
. — Et que fais-tu pour remédier à cette
situation ? Tu gagnes du temps, n'im-
porte à quel prix. Avec ce système, on
tend la corde jusqu'à ce qu'elle rompe»
on recule pour mieux sauter !
Mais déjà M. d'Avron se rassérénait
et, frappant sur l'épaule d'Osmin :
— Tu vois les choses en noir, selon
ton habitude. Ce n'est pas la première
fois que tu m'annonces la fin de la fin»
et je m'en suis tiré toujours, et je m'en
tirerai encore avec mes phosphates I
M. d'Avron avait, en parlant ainsi, l'a.-
S lomb d'une vieille expérience. Tous les
ix ans, à peu près, comme un pacte
avec le sort, il dépensait une fortune et,
à point nommé, en retrouvait une au-
tre.
De vingt à trente ans, il avait mangô
l'héritage de sa mère, puis, dans la pé-
riode suivante, celui de son père ; à qua-
rante ans, il avait eu la dot de sa fem-
me ; à cinquante, la succession de se»
beaux-parents ; à soixante, ces diverses
espérances se trouvèrent épuisées. Ep
revanche, juste au moment psychologi-
que, l'affaire des phosphates de Mingré-
he s'était présentée, une affaire superbe,
de réussite assurée et de rendement co-
lossal. Par une de ces chances extraor-
dinaires qui le favorisaient toujours, M*
d'Avron s*êtait vu offrir la présidence
conseil d'administration, formé de gen*
du meilleur monde.
U $uivre).
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