Nouvelles Express - Bibliothèque de Toulouse

EDITION DE TOULOOSE 

VI e ANNEE - N° 14.746 France ! 

Ettingci 

ABONNEMENTS 

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t Colonies 22fr 43fr 82» 

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LES ANNONCES SONT REÇUES : A VAgence HAVAS. 73. rue d'Alsace-Lorraine, à Toulouse: 

à l'Agence HAVAS, 62, rue Richelieu, à Paris. Dans toutes ses Succursales et chez tous nos Correspondants. 

Dans la Diplomatie 

M. MANCERON, 

résident en Tunisie, qui serait appelé 

à une nouvelle ambassade. 

Les idées 

et les Faits 

L'écueil évité 

Au moment où la Conférence de Lon- 

dres s'apprête à s'ajourner sine die, et 

non pas seulement pour quelques semai- 

nes, comme on l'avait annoncé tout d'a- 

bord, il y a lieu de nous féliciter de son 

absence de résultats. 

Cette prétention de régler internatio- 

nalement des problèmes qui sont avant 

tout nationaux, et dont la discussion, dans 

un cadre comme celui de Londres, fait 

surtout apparaître l'opposition des inté- 

rêts nationaux, risquait, si M. Daladier 

n'avait réprouvé, dès le premier jour, la 

méthode du « mètre en caoutchouc » 

de nous entraîner dans le mouvement in- 

flationniste déclanché par M. Roosevelt. 

Il faut s'efforcer d'harmoniser les inté- 

rêts opposés, ceux des producteurs et des 

consommateurs de blé, d'argent par exem- 

ple ; on n'y arrivera qu Ai partant du 

particulier pour atteindre l'universel ; 

l'inflation est un de ces prétendus remè- 

des universels qui tournent rapidement à 

la catastrophe.Nous ayons évité l'écueil de 

Londres, il nous reste à éviter l'écueil 

parlementaire, une partie de la majorité 

de M. Daladier étant résolument hostile 

à la déflation budgétaire. 

L'écueil américain est plus facile à évi- 

ter ; on peut laisser M. Roosevelt pour- 

suivre une politique dont il reviendra, 

l'Angleterre et les pays qui la suivent 

rester dans une expectative qui leur per- 

mette de conserver la parité entre la livre 

et le dollar, au moins tant que le dollar 

ne court pas vers la chute verticale. 

Dans un graphique qu'il publie au 

Quotidien, M. Philippe Simon montre que 

les pays constituant le bloc de l'or sont 

armés pour se défendre. En face des 

110 milliards d'or américain, ils en dé- 

tiennent eux-mêmes 117, dont 81 l'2 

pour la France, alors que l'Angleterre n'en 

peut aligner que 23 1/2 et tous les au- 

tres pays du monde 70 1 2 Mais la con- 

dition essentielle de la lutte est le main- 

tien de l'ordre chez nous d'abord. 

Bonnets pointus 

Et l'ordre, n'est-ce pas le maintien de 

ce qui est, avec les cot récitons néces- 

saires '( Le a tout se tasse » n est pas 

une formule de gouvernement, sans quoi 

le gouvernement serait inutile son rôle 

est d'apporter au développement naturel 

LE CONCORDAT 

entre ie Saint-Siège 

et l'Allemagne 

L' « OSSERVATORE ROMANO i> 

DONNE DES PRÉCISIONS 

Cité du Vatican, 26 juillet. 

VOsservatore Romano publie, en ré- 

ponse à certaines interprétations erro- 

nées de journaux allemands, un 

véritable commentaire du concordat 

avec ie Reich. Celui-ci est présenté 

-.omrne un admirable anneau de la tra- 

dition de l'Eglise dans ses rapports 

avec les Etats, l'Eglise ayant toujours 

exclusivement eu en vue le lien spiri- 

tuel des individus et des peuples. 

L'article montre ensuite que le droit 

canon ferme la base fondamentale du 

concordat ; que celui-ci, par son arti- 

cle 35, reconnaît la législation de 

l'Eglise et protège le patrimoine juri- 

dique ecclésiastique 

VOsservatore Homano met ensuite 

en relief l'intérêt pour l'Eglise de l'ar- 

ticle 21, qui traite de l'enseignement, 

et de l'article 26, par lequel le Saint- 

Siège a obtenu que le mariage religieux 

puisse être célébré avant le mariage 

civil. 

Enfin, VOsservatore Romano donne 

une interprétation des articles propre- 

ment politiques. C'est l'activité de 

groupe, la politique de parti qui n'est 

pas acceptée ; mais cela ne signifie 

pas que les catholiques doivent se 

désintérf-sser du li^n véritable et collec- 

tif de la communauté, de la patrie. 

C'est pourquoi les organisations catho- 

liques, dans l'accomplissement rie leurs 

fonctions, profiteront de la protection 

même de l'Etat. C'est pourquoi le fait 

que les ecclésiastiques et les religieux 

peuvent appartenir à des partis poli- 

tiques et le fait qu'ils ne peuvent dé- 

plov=r aucune activité en faveur de ces 

partis sont des éléments liés à certaines 

"onditinris spéciales. 

En effet, dans l'article 3?. il est dit 

explicitement que les conditions que 

eps

JEUDI 27 JUILLET 1933 

LES GAGNANTS 

de notre Concours 

Avec 27 mots justes 

Du 367» au 378» PRIX. — Bon pour un 

chapeau de dame 40 ir. 

M. Simon Desble, employé O du 

Midi Bourdettes-SaVnt-Agne banlieue 

de Toulouse 17.802 points. 

Mile valentine d'Arodes de Peyria- 

gue. à Peyriague, par Lannes (Lot-et- 

Garonne) 17.788 points. 

Mme Jean Fortunet, 9, rue Bugeaud, 

a Lyon 17.788 points. 

Mme Joséphine Marty dame em- 

ployée des postes. 3, rue Claire-Paulllac 

Toulouse 17.783 points. 

M. Frédéric Vay«se. 48, rue de la Ré- 

publique. Mazamet .... 17.757 points. 

Mme Alice Drullhet, 5, rue Cherras, 

à Auch 1 r 751 points. 

Mlle Germaine Bols»et, 16, boulevard 

Matabiau. Toulouee— 17.6*0 points. 

Mlle Marguerite PéliSfïer, épicerie, 

Verdun (Aude) 17.602 points. 

M. Léopoid Bertrand, préparateur en 

pharmacie. I«t grand' rue a Montéii- 

mur (Dronie) IMW points. 

M Marcel Bouyisiëré, cultivateur. Le 

Ri.o's par Varen ri\-et-G.) 17.5S:s points 

377' PRIX. — Une marmite traiteur, 

6 "litres • fr - 

M. l'abbé Vincent Darrigau, à Bugio- 

se H.andes).. 17-533 points. 

Ou 378» au 393* PRIX. — Bon pour un 

chapeau de dame-.. 40 tr. 

Mlle Eugénie Espagnet ménagère à 

Plbrâc H. G.) 17.484 points. 

M Julien Beneit-Mafquié, institu- 

teur libre 20, rue de la Constitution. » 

Castelsarr'asi:: (l.-et-G.). 17.45-4 points. 

M. Marlus Dupin, 7, avenue Pasteur, 

à Gaitges .jèrault). ... 17.439 points. 

Vicomtes^ Max de Gourrèges d'Us- 

tou, IX rue de la Dalbo.de Toulouse. 

17.421 points. 

M. Pierre Tequila*, notariat, a Pam- 

peloime 'Tarn,. 17.3S0 poi:.\. 

M i 3 Marie-Louise Pages, institutrice 

honoraire, rue île la Sapinette, t 

Neussargws gaulai;.... 17.339 points. 

Mita Mcie -Angèle de Flaujac, -5. rue 

de Cessai-, A:m jI.ot-et-Garone). 

H.'-'AS poi: ;. 

Mme Jeanne Daftrln, 1, 

res, Toulouse 

M. JUes Fabre, 

Moiitruirail (T'ajil),.. 

M. Eugène Rrcbe, 

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389* ?fliX. •* Un bon ôi'r W» ••i:a- 

pta'i >le dame - 49 1.". 

Mi'.e Raymonde Fabre, 1 Dis. rue de 

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p M-ftiitii d'oreille;. — • 38 tr. 

MHe Raymonde Bondort. eue des Lb- 

Luupiaïi (Hérault, 16.*43 points. 

Nims Luwenne Osterniann, 18, rue 

Griu'le, i hnnnoilt tXlar.) 16.796 points. 

Mme Berthe Lemineur, 26. rus du 

Bon hol (.hàrm-mt iMnrnei 16.782 points. 

«OJ* PfilX. — Un étui à cigaret- 

te, ... , •• 

M 'lea-i rossignol, étudiant. - r ~6, bbu- 

le\a'id de Strasbourg. Toulouse. 

,, 16 782 points. 

Casablanca, 28 juillet. 

Les obsèques solennelles des lieute- 

nants Mangiii et lïes-aon, tués au 

champ d'honneur dans le Haud-Dades 

ont eu iie-u ce mati u à Marrakech en 

présence d'une foule nombreuse ; les 

deux corps seront ultérieurement ra- 

menés en France. 

Un typhon «ur les Kouriles 

TROIS MILLE MAISONS SUBMERGEES 

Tôkio, 26 juillet. 

Un typhon accompagné de pluie tor- 

rentielle, s'est abattu sur une partie des 

Iles Kouriles, notamment sur le terri- 

toire de la Préfecture d'Ishikawa et 

jd'Hokkaido. Trois mille maisons ont 

été submergées et plusieurs ponts ont 

été emportés par les eaux. 

La circulation ferroviaire, momenta- 

nément Interrompue, a subi des retards 

assez considérables. 

Lcj prix publiés a partir d'aujour- 

d'hui pourront être retirés qu'à da- 

ter su t" août. 

pour noua éviter des irais d envol 

onéreux, nous espérons que ceux de 

Toulouse et de la région voudront bien 

les réclamer à nos bureaux, 25, rue Ro- 

q-ietaine. 

Nous prendrons, d'accord aveo les au- 

tres, toutes dispositions pour leur faire 

parvenir leurs prix. 

Les Drames de ia Mine 

QUUIli MINEURS EN PÉRIL 

Auckland (Nouvelle-Zélande), 

26 juillet. 

A la suite de la chute d'une cage, 

quinze ouvriers se trouvent emprison- 

nés dans une mine, à YVahi. Plu- 

sieui.-- d'entre eux sont grièvement 

blessés. Des équipes de secours ten- 

tent de les dégager. 

La Crise Américaine 

Légion d'Honneur 

UN NOUVEAU MESSAGE 

DE M. ROOSEVELT 

Washington, 26 juillet. 

Le président Roosevelt a adressé un 

message radiodiffusé à la Conférence 

des gouverneuis qui se tient actuelle- 

ment à San-Fraiicisco,Il a affirmé.no- 

tamment que la plus importante tâche 

à accomplir maintenant était de déter- 

miner les responsabilités qui doivent 

unir le gouvernement fédéral et les gou 

vernements des Etats. 

A cet effet, M Roosevelt a invité les 

gouverneurs à venir, l'hiver prochain, 

à Washingon, pour s'entendre sur les 

nouvelles mesures de coopération des- 

tinées à mettre fin à la dépression^, 

APRÈS L'APPEL DE M. ROOSEVELT 

Washington, 26 juillet. 

A en croire l'optimiste débordant ma- 

nifesté par la Maison Blanche, l' ac- 

cueil réservé à l'appel de M. Roosevelt 

dépasse les espérances de ce dernier 

Une demi-heure après que le présWent 

eut prononcé les mots : « J'en appell eà. 

la coopération qui vient deil opinioni et 

ae la conscience », plus de 1.000 télé- 

grammes étaient arrivés à la Maison 

Blanche, et pendant la nuit plus de 

îoooo télégrammes furent reçus. 

Le nombre de ces télégrammes était 

si important que pendant plusieurs 

heures le trafic ordinaire dut être sus- 

pe c« U matln le président semblait très 

èniu de l'accueil réserve à son discours 

et surtout, du nombre de télégrammes 

reçus de petits industriels et hommes 

d'affaires n'employant qu'un personnel 

restreint.. 

Paris, 26 juillet. 

Dans la promotion de la Légion 

d'honneur au titre du ministère des 

Affaires étrangères qui sera rendu of- 

ficielle incessamment, figurent notam- 

ment pour le grade de comman- 

deur : 

M de Saint-Quentin, ministre pléni- 

potentiaire, sous-directeur d'Afrique et 

d'Asie au quai d'Orsay. 

Henri-Paul Cambon, ministre de 

France à Sofia ; 

Delacroix, ministre plénipotentiaire, 

chargé de mission en Syrie. 

Guimier, administrateur de l'Agen- 

ce Havas. 

Au titre étranger, M. Carlos de Beis- 

tegui (de nationalité mexicaine) est 

promu grand officier et le célèbre 

chanteur russe Chaliapine est promu 

commandeur. 

De notre correspondant particulier : 

Bordeaux, 26 juillet. 

Lucien Salinas 6 ans, habitant le 

Pont de la Maye, traverse en courant 

la route de Toulouse et vient se jeter 

sous un camion automobile. 

On lui ampute la jambe droite. 

INDELICAT GESTIONNAIRE 

Bruxelles, 25 Juillet. 

Le président d'une Fédération mu- 

tualiste politique, à la suite d'opéra- 

tions dé bourse malheureuses aurait 

pris la fuite en laissant dans les cais- 

ses des administrations dont 11 avait 

la gérence, un déficit évalué à environ 

7C0.00O francs. 

Plainte a été déposée au Parquet. 

L'auteur des détournements se Serait 

réfugié à Paris. 

UN PROPRIÉTAIRE 

EST ACCIDENTELLEMENT BLESSÉ 

D'UN COUP DE FOURCHE 

Villeueuve-sur-Lot, 26 juillet. 

Mardi, vers 6 h. 30, un pénible acci- 

dent est venu jeter la consternation 

dans la population de la section de la 

Gfâce, commune de Villeneuve. 

Comme il est d'usage dans la région, 

les voisins étaient venus assister M. La- 

combe, propriétaire, dans ses opéra- 

tions de dépiquage. Ces travaux termi- 

nés, les ouvriers se retiraient à leur 

domicile, lorsque chemin faisant, dans 

l'allée particulière, légèrement en pente, 

de M. Lacombe, M. François Escande, 

âgé de 53 ans, qui causait avec M. Am- 

biard, un de ses voisins, entendirent le 

bruit d'une bicyclette qui venait der- 

rière eux. Ils se retournèrent et à ce 

moment M. Escande reçut en plein vi- 

sage une des branches de la fourche de 

fer que portait imprudemment placée 

à l'avant, un jeune dépiqueur du nom 

de Bénech, âgé de 18 ans. Malgré ses 

efforts, il ne put malheureusement évi- 

ter le choc et la fourche pénétra par la 

mâchoire droite, jusqu'au cerveau. 

M. le docteur Vacberon, appelé d'ur- 

gence, prodigua les premiers soins au 

blessé et le fit transporter à la clinique 

du docteur Péribèrs. Son état paraît 

très grave. Une enquête est ouverte. 

UNE SEXAGENAIRE TOMBE DANS 

UN PUITS ET SE NOIE 

Lectoure, 26 Juillet. 

Ce matin, de très bonne heure, Mme 

Laboup, âgée de 60 ans, venue tout der- 

nièrement s'installer à Lectoure, rue 

Montebello, est tombée accidentellement 

dans le puits de sa maison et s'est 

noyée. 

Les voisins aidés de M. Llusca, ac- 

courus en toute hâte pour lui porter se- 

cours l'ont retirée du puits et malgré 

tous leurs efforts ils n'ont pu la rame- 

ner à la vie. 

CONSTITUTION DU SYNDICAT 

Le premier consiste à créer uu syn- 

dicat agricole, régi par la loi du 27 lé- 

vrier 1927, à côte ue l'tiucien groupe- 

ment dénommé « Office des Prouuc- 

tetU'S de blé du Sud-Ouest », afin de 

bénéficier des avantages de pette loi. 

Une première réunion dans ce uit a 

été tenue le 27 avril et les statuts 

du Syndicat créé à cette date fureut de- 

posés à la mairie le 6 mai suivant. 

U y a lieu aujourd'hui de confirmer 

cette transformation et de faire entrer 

sur ie terrain nettement syndicaliste 

les revendications des producteurs de 

bit. 

M, de Gauléjac, secrétaire, donne lec- 

ture des statuts. Le siège du nouveau 

Syndicat est fixé à Toulouse, 9, rue 

Ozenne. La Chambre syndicale est élue 

pour trois ans, tous les producteurs ù& 

Wè de la région du Sua-Ouest pourront 

en laire parue. 

La rédaction statutaire ayant été 

mise en délibéré, M. Bazimuaud, an- 

cien député de l'Hérault, demande. que 

la cotisation, fixée à 15 francs par ?n 

(et qui donne droit à un abonnement 

au journal Le Blé ei le Vin, soit aug- 

mentée, dans le but de fournir les res- 

sources au contrôle de l'application de 

la loi récente sur le blé. 11 rappelle 

l'exemple de lé C. G. V. et insiste poul- 

ie iinancement des moyens de résis- 

tance à ia coalition d&s étrangleurs du 

prix du biô. 

M, da Palaminy commente l'interven- 

tion de M. Razlmijaua. Il montre les 

imperfections de la nouvelle loi dont 

l'insuffisance et la complexité laissent 

prévoir bien des difficultés dans l'ave- 

nir, il aurait mieux valu que le gouver- 

nement favorisât l'exportation de tout 

l'excédent de blé malgré le coût de 

cette opération, qui aurait été, en fin 

de compte, extrêmement avantageuse 

pour l'économie nationale. Le prouième 

du relèvement du prix du blé se serait 

trouve résolu par ce moyen. On a pré- 

féré recourir à une loi d'exception, de 

caractère étatiste. La loi étant votée il 

faut en tirer maintenant ie meilleur 

parti possible. Elle se heurte à l'oppo- 

sition de la meunerie, qui n'a Jamais 

été favorable au système du report, et 

qui se refuse à acheter les blés de la 

dernière récolte. Il faut bien reconnaî- 

tre qu'il y a dans la récolte de l'an der- 

nier trop de blés mous ou chargés d'im- 

puretés. D'où l'utilité, même mainte- 

nant, de nettoyer ies blés qui contien- 

nent trop d'impuretés et les empêchent 

d'être marchands au-dessus d'un cer- 

tain pourcentage fixé par décret. Pour 

pouvoir écouler îe blé reporté, il faudra 

exiger du ministre un décret prévu par 

la loi, prescrivant une incorporation 

dans la farine des blés de la dierniêre 

récolte, et en même temps exporter 

l'excédent. 

Les agriculteurs ne pourront triom- 

pher des exigences de la grande meu- 

nerie coalisée que par une association 

puissante des producteurs de jlé. Il ne 

faut pas confondre les grands moulins 

avec ies moyens et les petits moulins. 

Les meuniers de nos campagnes, com- 

me ies négociants sérieux en grains, 

sont les auxiliaires utiles des agricul- 

teurs. 

M. Razimbaud avait, en outre, de- 

mandé l'intervention du groupement 

des producteurs de blé pour que soit 

exercé un contrôle sévère de l'applica- 

tion de la loi. il conseillait la création 

d'agents assermentés pour le contrôle 

des marchés et des moulins. Pour la 

réalisation de cet objectif il demandait 

avec énergie aux producteurs présents 

do s'Imposer les sacrifices nécessaires 

en vue d'assurer ce contrôle. 

Dans ce but, le président, conformé- 

ment à la proposition de M. Razim- 

baud, a propos? d'élever la cotisation 

dî 15 francs à 20 francs. Ce chiffre a 

été voté à l'unanimité. 

L'ensemble des statuts, mis aux 

voix, a été adopté à l'unanimité. 

ELECTION 

AU CONSEIL D'ADMINISTRATION 

la fraude est en grande partie res- 

ponsable de la situation actuelle du 

marché du blé, invite fa Chambre syn- 

dicale à organiser, par tous les 

moyens qui lui paraîtront utiles, et 

en particulier par la nomination 

d'agents assermentés, le contrôle du 

commerce et de la transformation du 

blé. 

« A pet effet, elle vote la création 

d'une caisse spéciale dont les fonds 

seront affectés aux frais de ce con- 

trôle. 

La discussion s'élargit. Quelques 

agriculteurs demandent des explications 

au sujet du paiement de la prime. 

Le commandant Poitiers, à la de- 

mande du président, donne des préci- 

sions sur les modalités de paiement. Il 

ne peut en préciser la date, mais il 

compte que notre association sera pro- 

chainement créditée des sommes néces- 

saires. 

M. Fabre de Massaguel, membre de 

la Chambre d'agriculture du Tarn, fait 

un appel pressant à la discipline des 

producteurs et leur demande de ne pas 

céder leur blé à un prix inférieur à 

celui fixé par la loi et de ne vendre 

le blé de la nouvelle récolte que par 

échelons. Il invite les Chambres d'agri- 

culture et les associations agricoles à 

faire une vaste propagande en faveur 

d'une saine politique du blé et à ins- 

truire les producteurs sur l'étendue de 

leurs droits. 

Le président remercie et félicite M. 

Fabre de Massaguel de son excellente 

intervention et lui déclare que satis- 

faction lui sera donnée. 

Le Biê et le Vin saura lui aussi, 

comme par le passé, agir avec énergie 

dans ce sens. 

I es Chambres, d'agriculture ont aussi 

fait un effort considérable pour obtenir 

le vote d'une loi organisant le marché 

du blé, malgré l'opposition violente de 

la grande meunerie. 11 faut leur savoir 

gré de leur énergie et de leur vigilance. 

L'assemblée d'aujourd'hui, par son 

importance, par sa qualité, montre que 

les agriculteurs sont, fermement décidés 

à s'unir ponr la défense de leurs inti- 

rets.. Ils ilHuront obtenir que leur voix 

bob entendue des pouvoirs publics. Ils 

ont enfin acquis le sentiment de leur 

force. 

M. le colonel de Bonnefoy ro- 

mande à rassemblée de faire un damier 

effort pour gagner la bataille du blé. 

Ils veut lutter contre le découragement 

et adjure les producteurs de fonder 

aujourd'hui même une caisse pour faci- 

liter ie contrôle autorisé par la loi et 

assurer la répression de la fraude. Le 

colonel Bousquié appuie cette propo- 

sition. 

II est décidé à l'unanimité que les 

bénéficiaires du report abandonneront 

0 fr. 50 par quintal de blé reporté en 

faveur de la caisse de défense et de 

protection du blé. Or, il a été reporté 

par les membres de notre groupement : 

143.000 quintaux. 

M. de Palaminy remercie, en termi- 

nant, l'assemblée pour son calme, pour 

la confiance qu'elle a témoigné aux 

dirigeants de notre groupement. Il cons- 

tate avec la plus vive satisfaction le 

réveil ues énergies, n C'est, dit-il, une 

ère nouvelle qui s'ouvre ; nous em- 

ploierons toutes nos forces et tout notre 

cœur r.ouir vous aider et vous défen- 

dre. » 

Ces dernières paroles sont accueillies 

par les chaleureux applaudissements de 

toute l'assemblée, et la séance est levée. 

— AGBICOLA. 

lômes cliniques, quoique atténués, i.er- 

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Gailou). 3. Paix des Champs (M. Caboussat)' 

4 Prlnc Maritza (B. Gulmard). 5. Mony if' 

Hodly). 6. llebeile (E. Mantelet), ;. L'Heur» 

Nouvelle (M. Lemrnery), s. Tambour Major 

lA. Hébert), ». Grisaille 11'. Rochettl), m 

Smaietta (P. Vlllecourt). 11. Borroka 11 (à* 

Chéret), 12. Bordée (F. Hervé). 13. Clboula' 

(E. Painter), 14. Land Of Roses (H. Hugon) 

15. Six Jours (A. Caboussat), 16. Bourrai 

que (F. C-ontensaux), 17. Le Vandes (C. Ml- 

les), 18. Biclgulra (J. Muldoon). 

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Curls (M. Lollierou). 24. Sandoz (R. Bre- 

thes). 25. La Sylphide IX), 26. Nuniitor \q 

Bridgland), 27. Le Conscrit F. Rochetti), 28 

Sarcelle Dorée (Mendejshon), 29. Hello' iw" 

Mckenzie). 30. Etoile d'Azur IH Bonneau),' 

Si. Joaii of Arc (J. Thomspson), 32. Gahlà 

(E. Tournié), 33. Ninl Tango L. pralt). 

PRIS DE CLERMOKT 

41. Essendieras (Ch. setobjat), 43, Soft» 

(M. peequeux), 44. Dévln (C. Morjau) 45 

Fiayox (A. Hart). 46. Moutard II (G. Brid- 

gland), 47. Norah (C. Vagnat), 48. Camerata 

(P. Minard), 49. The Centaur (M. Lynch) 50 

Periy (G. Duforez), si. Paix des Champs' (M 

Cabûussàt), 52. Pincette (A. Caboussat). 

PRIX DE JOTENVAL 

61. Gérard 'R. Tondu), 62. NellUs (R. Bre- 

tbes), 63. Kelren (W. Johnstone) 65. Arohv- 

mède-II (R Hervé), 66. Masked-Démon (G 

DuioTez), 67. Llght-Brigade (A. Rabbe) m. 

Canadienne - 

giovanl).. 

PRONOSTICS ; 

Paris-Sport (Lynx). — Chanteline si 

La Vandes. — Noirmoutiers et Doll'v- 

Cuirls. —- Esendieras et Perly. — Ener- 

gic et Ltgh-Brigade-. — CoUrcité et 

Masked-Parade. — Annonciade et Fazil. 

La Veine (Augure). — La Vandes et 

Bordée. — Noirmoutiers et Sarcelle-Do* 

rée. — Fiayox et Perly. — Gérard SX 

Energie. — Courcité et Harmoniste. — 

Annonciade et Fazil. 

Le Jockey (Vigilant). — Chanteline et 

Biciguira. — Sarcelle-Dorée et Etoile- 

d'Azur. — Essendieras et Sofia. — Ligfi 

Brigade et Nellus. — Courcité et Cap- 

d'Antibes. — Fazil et Indes-II. 

Auteuii-Longchamp. — Tambour-Ma- 

jor et Bardée. — Hello et Jean of Arc. 

— Mputard-II et Perly. — Dugazon-ll 

et Kirumusin. — Courcité et Danie-du- 

Turf. — Fazil et Annonciade. 

L'Intransigeant. — Princesse-Mai itza 

et La Vandes. — Noirmoutiers et Nuini- 

tor. — Perly et Essenderias, -- Bacbouir 

et Satanic. — Courcité et Mesked-Pa.ru. 

de. -r Fazil et Annonciade. 

25 » 

8 1» 

à M. J.-E. Widener P 

2. Amalric (G. DufoTez) 

à M. Jean Stern... p, 8 50 

3. Easton (C. Elliott), 

à M. Skassburger P. 7 

4. Botanist (T. Nelson). 

Non plaoïs : Champlatreux, Fontai 

ne-au-Roi, Tarasco, jean-de-la-Lune, 

Le Marboré III, Rossolis, Bolets, Man- 

sion-House, Minnehaha. 

Une courte encolure; une longueur; 

deux longueurs. 

Dolly-Varden, par Sardanapale 

Doddles. Entraîneur : F. Carter, 

et 

Guérison reconnue 

M. l'abbé Loichet, du diocèse de La 

Rochelle, breton d'origine, 53 ans, est 

un grand gazé de guerre. 

Par deux fofis. en Artois en 1915, en 

Argonne et en Champagne en 1918, il 

fut victime des gaz toxiques D'où sui- 

tes fâcheuses : a emphysème pulmo- 

naire avec congestion hemaptoïques 

répétées et insuffisance cardiaque » et, 

d'après le diagnostic du professeur 

Bennin, de Bordeaux. 

L'abbé Lochet fut obligé de quitter 

soin diocèse pour se réfusrier dans un 

pays ensoleillé et au climat très doux, 

à Clerinoiit-l'Hérault, où il vécut dans 

un état d'incapacité irrémédiable et dé- 

finitive, à tel point que le docteur de- 

mandait la présence constante d'une 

infirmière auprès du malade. . Le 

7 août 1929, l'abbè vînt isolement de- 

mander sa guérison à Notre-Dame de 

Lourdes. Plongé dans la piscine, il sen- 

tit ses forces revenir avec -un regain 

do vie exubérante. 

II se nrésente au Bureau des Consta- 

tations médicales, qui reconnaît la 

parfaite amélioration : constate que la 

guérison fonctiomnelle devance la 

guérison organique, puisque les symp- 

PRIX DES LIONS 

(gentlemen-riders) 

15.000 francs, 2.100 mètres. 

Gryptoineria (Tillement). . G 16 

à M. Tillement P 7 : 

Telamon (M. Courtois) 

à M Georges Courtois.. P 10.. 

Sérénade IV (Dubreuil), 

à M. Randon P 8 50 

Newark (M. de Nexon). 

Non placés : Keep-Quiet, sea-Rover, 

Mashonaland, Knoloma. Le Rio, Mlle- 

de-Boisgrimon. 

Deux longueurs ; une courte tête . 

une longueur et demie. 

Cryptomerlc, par La Farina et Ciee- 

role. Entraîneur : J. Soutier. 

PRIX DE OREIL 

(handicap) 

25.000 francs ; 4.000 mètres. 

1, Cavalcadour (Bridgland). G 43 in 

à M. P. L. La veau P 1' 

2. Savonette (J. Rosso), à 

M. Richard Grant P 13 

3j Nanaia (C. Bouillon) au 

baron E. de Rothschild.. P 16 50 

4. Kirmuslii (L. Seguin) 

Distances : encolure ; deux Ion 

gueurs ; une longueur. 

Non placés : Queenstown, Monsieur 

Bergerflt, L'Eldorado. Hildebrand, Vi- 

trine, Mont Hagnote, Pompadodr, Lou 

siana, Scienter! 

Cavalcadour (Hazareh-Caristie), en 

traîné par L. Delfargulel. 

PRIX DU GROS CHENE 

30.000 francs, 1.000 mètres 

Ecurie Pierre Werthelmer gagna nie 

1. Quartz (W. Johnstone) 

mnmnnai»amHa«ai« 

{AERONAUTIQUE: 

H Hl 

SKSHSSHHBMaaiHsiBffiBBnneHBBi* 

NEW-YORK 

A FAIT UNE GRANDIOSE RECEPTION 

A WILLY POST 

New-York, 27 juillet. 

New-York a fait aujourd'hui une 

grandiose réception à Willy Post. le 

nouveau recordman du vol autour du 

monde. 

Douze cents agents depolice ont dû 

être mobilisés P°ur contenir la fouie 

qui se pressai! sur tout Je parcours que 

devait suivre l'aviateur peur se rendre 

à l'Hôtel de Ville où une réception était 

organisée par la municipalité en son 

honneur. 

On estime que sur la place de l'Hôtel- 

de-Ville seulement, plus de 20.000 new- 

yorkais s'étaient rassemblés pour accla- 

mer l'aviateur Des milliers de rubans 

de papier onc été jetés du haut des fe- 

nêtres des building et jonchaient Broad- 

vay après le passage de Post. 

Après sa réception à l'Hôtel de ville 

de New-York, où ie maire M. O'Brien 

lui a remis une médaille d'or, wil.ly 

Post a. pris son vol pour Washington, 

où il doit être reçu par M. Roosevelt, 

La fameuse 

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Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés


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M. Jlmtny WALKER 

l'ancien maire de New-York, apre» 

avoir défrayé la ohronlque 

nondiale va ,e consacrer à ("agriculture 

I Photo G.-L. Manuel). 

La Semaine Sociale de Reims 

La Politique devant la morale 

ENCORE UNE REINE... 

La Conférence 

Economique 

POUR LA PROTECTION 

DES PLACEMENTS INTERNATIONAUX 

DES CAPITAUX 


Dans le rapport final de la Conféren- 

ce de Loi s. non en qualité de délé- 

gué des Etat-Unis, mais comme prési- 

dent de la Commission monétaire de la 

Conférence, M. Cox demandera, pense- 

t-on, que par l'intermédiaire de la 

S. D. N. ou d'un autre organisme per- 

manent, une action internationale soit 

entreprise pour protéger les prêteurs de 

capitaux. 

M. Cox a déclaré : « Les délégués 

nord-americains estiment que la prati- 

que des placements internationaux des 

capitaux a démontré nettement l'insuf- 

fisance des informations sur les affai- 

res iinaricières des divers pays. Aussi, 

ils demanderont que la S. D. N. ou un 

autre organisme crée un bureau chargé 

d'enquêter et de fournir des informa- 

tions complètes et, désintéressées. » 

M. Cox croit qu'une action de ce gen- 

re protégerait, non seulement les por- 

teurs de valeurs étrangères, mais aussi 

qu'elle serait d'une grande utilité pour 

les grands organismes à l'étrange* ou 

qui y investissent des capitaux. 

h la Chambre des Communes 

Londres, 26 juillet. 

Au cours de la séance tenue hier 

après-midi par la Chambre des Com- 

munes, Sir Stafford Cripps a soulevé 

la question de l'ajournée ut de la Con 

férence économique moiui'ê, et de la 

position créée à la Grande-Bretagne 

par ce qu'il a appelé « l'échec partiel « 

de cette conférence. 

— Cet échec, a-il dit, n'est pas dû à 

l'attitude d'un état quelconque en par- 

ticulier, mais plutôt au manque géné- 

ral de coopération entre les pays. 

L'opposiuon parlementaire estime que 

l'attitude de la. Grande-Bretagne et de 

divers autres Etats, en face , des cir- 

circonstances régissant actuellement le 

commerce mondial, a rendu inutile la 

Conférence de Londres ». 

Sir Samuel Hoare demanda ensuite si 

le premier ministre était toujours 

d'avis, comme il l'avait déclaré il y a 

quelques mois, que la Coniérence mon- 

diale ne pourrait réussir que si l'on 

faisait auparavant disparaître les obs- 

tacles qui s'opposent à la reprise du 

commerce international. 

Pariant du refus du gouvernement 

britannique, de coopérer a un program- 

me de travaux publics internationaux, 

H exprima, l'espoir que cette attitude 

n'était pas basée sur la croyance que 

pourrait avoir M. Bamsay Mac Donald, 

que la situation économique s'est suf- 

fisamment améliorée pour que l'appli- 

cation d'un tel programme de travaux 

soit devenu inutile. 

Intervenant dans le débat, M. Neville 

Chamberlain, chancelier de l'Echiquier, 

reconnut que la Conférence économique 

allait s'ajuurner sans avoir pu aborder 

le problème le plus important, à savoir 

celui de la stabilisation monétaire. 

— Je. suis entièrement d'accord, ajouta 

l'orateur pour reconnaître que par 

suite des circonstances qui ont prévalu 

aux Etats-Unis, il a été réellement im- 

possible au gouvernement américain 

d'envisager une stabilisation tempo- 

raire de sa devise. Pour ce qui nous 

concerne, il ne saurait être question de 

lier la livre, soit à l'or, soit au dollar. 

Nous devons poursuivre notre propre 

chemin, indépendamment des autres 

pays, dans l'intérêt du Royaume-Uni et 

de l'Empire britannique. Nous espérons 

que la Conférence économique pourra 

reprendre sa tâche interrompue dès que 

les conditions se seront suffisamment 

améliorées pour permettre une nouvelle 

convocation. Nous comptons mainte- 

nant, comme dans le passé, sur la coo- 

pération internationale. • 

M. Lloyd George, prenant à son tour 

la parole, déclara qu'il n'avait jamais 

compris pourquoi la Conférence avait 

été convoqué malgré les conditions po- 

litiques et économiques actuelles. 

— Elle a abouti, dit-il, à un échec 

complet et même ridicule. La raison à 

en tirer est que les différents Etats sont 

encore tellement sous le coup des sui- 

tes de la guerre mondiale, qu'ils ne 

veulent abandonner ni militairement ni 

économiquement, aucune des armes 

ïu'ils possèdent. » 

De nos envoyés spéciaux : 

Reims, 26 juillet. 

Les cours arrivent, a La fin du thème 

des trois premiers jours, à nous bien 

présenter les réalités observables aux- 

quels doivent s'appliquer les principes 

de la pensée chrétienne. On a QOùtè 

chez M. Marcel Prèlot, parlant des gou- 

vernements d'opinion la sérénité im- 

partiale et « l'objectivité » d'un homme 

éminent et merveilleusement informé, 

qui ne traite les choses que du point de 

vue exclusivement chrétien. Quelques 

pêcheurs en eau trouble ont été déçus. 

Mais les t-emainiers n'en ont été que 

plus à l'aise pour conclure à la néces- 

site pour les gouvernements modernes 

de se dépouiller d la fois d'une idéolo- 

gie individualiste, issut de la Févolu- 

lion, et aussi de certain appareil légis- 

latif un peu suranné, gui sacrifie faci- 

lement tout ce qui est professionnel au 

familial. 

Le style ingénieux et â facettes du 

cours de l'académicien M. Goyau aurait 

gagné a être lu par lui-même et en con- 

férence. Son étude sur le cardinal Lar- 

genleux, si lumineuse et si suggestive, 

aurait été plus pleinement appréciée 

dans ses nuances. 

L'assemblée générale des patrons de 

la Confédération Française de la Pro- 

duction a témoigné du désir et de la 

volonté de se livrer sur le chantier cor- 

poratif à ce travail d'organisation pro- 

fessionnelle dont M. l'abbé TheUier de 

Poncheville soulignait l'urgence impé- 

rieuse, dans La Croix du mois dernier. 

Que dire des meetings ? La foule rem- 

plissait le Cirque municipal où M. 'Zirn- 

neld, président de la Confédération Gé- 

nérale au Travail chrétien et le 

R. P. Giliet, maître général des Domini- 

cains, parlaient : l'un, au nom du tra- 

vail ; l'autre, au nom de l'esprit. La 

salle était remarquablement attentive, 

j'allais dire haletante. 

— On en a assez d'une politique de 

partis qui ne tiennent compte des inté- 

rêts du travail que pour l'exploiter par 

des promesses et aes achats de cons- 

cience, disait dans les couloirs du Cir- 

que à la .ortie un brave ouvrier. 

—On en a assez d'une action ouvrière 

qui ne veut rien savoir dé l'intérêt gé- 

néral de la profession et de la patrie et 

détruit, de cette manière les deux ar- 

bres qui la nourrissent, répliqua un voi- 

sin. 

C'est vrai, lui dit le premier. La 

guerre aux ègoïsmes professionnels ou 

politiciens était bien déclarée. La néces- 

sité du sacrifice de tous au bien géné- 

ral, pour éviter ou résoudre les crises 

était bien comprise. 

L'appel au devoir de la collaboration, 

lancé par le T. II. P. Giliet avait été 

saisi au vol avec un enthousiasme effi- 

cace. La profession doit s'organiser 

pour que les services qu'elle rendra à 

l'Etat soient tels que celui-ci soit obligé 

de compter avec le travail dans l'ordre 

familial, professionnel, national et in- 

ternational de la justice comme de la 

paix. La valeur de la collaboration ca- 

tholique imposera le respect d une ac- 

tion catholique dont la famille, le pro- 

fesseur, la nation, le monde auront be- 

soin pour vivre. Ce doit être la mort de 

tous les individualistes prolétariens, 

bourgeois, socialistes ou religieux. 

Le cours du R. P. Valensin a inau- 

guré, mercredi malin, les sujets de doc- 

trine proprement dite. Avec quelle vi- 

sueur, quelle netteté, il, a montré dans 

la politique une science, en partie fon- 

dée sur des données d'expérience et, en 

partie, sur les principes de la morale 

qui inspirent, contrôlent, ses pensées et 

ses moyens. Tout le monde a o prêciè 

les règles de prudence, de fort cl de 

justice qu'il a posées à l'action en fa- 

veur du primat de l'humain. 

Ce mercredi soir, le cardinal Liênart, 

à cinq heures, a été l'objet d'une récev- 

tioh triomphale. Il montrera sa solli- 

citude pour les groupes intermédiaires 

entre la famille et l'Etat en participant 

aux réunions professionnelles. 

On ne saurait croire la joie des catho- 

liques étrangers participant à la Se- 

maine. J'ai, à côté de moi, un citoyen 

de l'Amérique, venu de la République 

de Salvador, il a le culte du clergé de 

France. Les discrets et méditatifs, ce 

sont des ecclésiastiques chinois ou an- 

namites qui célèbrent, en cheminant, la 

générosité française. — Jean de VA- 

RENNES. 

constances, la considération du bien 

commun général doit prévaloir sur tou- 

tes choses. C'est ce que le R. P. Valen- 

sin appelle le primat de l'humain en 

politique. La politique, en effet, n'a 

pas son but en elle-même : elle n'est 

qu'un moyen de réaliser le bien uni- 

versel.. Or. parvient ainsi à condam- 

ner aussi bien l'arbitraire dans le do- 

maine national que l'excès des natio- 

nalismes intégraux dans le domaine 

international. La politique n'est pas un 

jeu d'échec dont les protagonistes au- 

raient pour pièce à leur disposition, la 

fortune, ia liberté, et la vie des indivi- 

dus et des peuples. Elle est un servies 

public : Aux politiques de se pénétrer 

de cette idée. 

LE BUT DE LA POLITIQUE 

Le R P. Delos est un jeune profes- 

seur de droit naturel à l'Univer- 

sité catholique de Lille. 11 est dans une 

certaine mesure l'élève du R. P. Va- 

lensin et il a imprégné ses cours de 

la doctrine que celui-ci a mis le premier 

en évidence. 

Sous une forme un peu différente, 

c'est à peu près le même thème qu'il 

va développer. 

Il indique d'abord la supériorité de 

la société politique sur les autres so- 

ciétés. Toute société a, en eîfet, pour 

but le bien de ses membres, mais lors- 

qu'il s'agit des sociétés ordinaires, il 

n est question que d'un bien privé : le 

bien que la société politique doit appor- 

ter à ceux qui en font partie, est, au 

contraire, public et général ; d'où sa 

suprématie. 

Il montre ensuite que le bien com- 

mun est supérieur au bien qu'incarne 

l'idée nationale. 

Il termine enfin en soulignant que la 

politique a pour but le bien de l'indi- 

vidu, non celui de la collectivité ; qu'il 

n'y a donc pas lieu de sacrifier celui-ci 

à celle-là. Cela lui permet de condam- 

ner au passage certaine doctrine poli- 

tique contemporaine. 

Mlle Claude MAY 

la charmante artiste vient d'être 

élue reine de Palm-Beach de Cannes 

(Phoio O.-L. Manuel.) 

La Situation 

emagne 

La Journée de Mercredi 

La Santé de l'abbé Brémond 

Paris. 28 juillet. 

L'état de santé de l'abbé Henri Bré- 

nond, qui souffrait d'une pneumonie, 

('est amélioré 

Tout danger immédiat est écarté, le 

poumon est dégagé, le cœur est bon et 

a température normale 

L'Evêque de Bayonne Vient de trans- 

mettre au malade un message du car- 

jinal Pacelli, secrétaire d'Etat, ap- 

lortant a l'abbé Brémond la bénédic- 

lon spéciale dp Saint-Père. 

La Condamnation 

des Objecteurs de Conscience 

Bruxelles, 27 juillet. 

Les objecteurs de conscience Marcel 

lieu et Léon C&mpton, qui avaient été 

,'cndamnés respectivement à deux ans 

|t dix-huit mois de prison par le con- 

seil do guerre du Brabant, avaient dé- 

tidé de ne pus se pourvoir en appel. 

L'auditeur militaire qui n'avait requis 

ttue des peines de six et trois mois de 

prison va lui même interjeter appel. 

L'affaire va donc revenir devant lu 

Cour militaire. 

Reims, 26 juillet. 

Autour de la Semaine Sociale de 

Reims gravitent un certain nombre 

d'oeuvres catholiques qui profitent du 

grand concours tie foule amené par ia 

Semaine pour se faire connaître de 

ceux-là même que leur développement 

peut partie ulièrement intéresser. 

On v rencontre naturellement la pres- 

se sous tous ses aspects : les stands de 

librairie voient de nombreux visiteurs, 

et les acheteurs presque aussi nom- 

breux. 

Puis, ce sont les œuvres missionnai- 

res dans des box décorés avec l'art des 

pays lointains. 

Les religieux de tous ordres vont por- 

ter la bonne nouvelle, montrent par 

d'habiles diagrammes, par de sugges- 

tifs dioramas, l'importance toujours 

croissante de leur action et de leur 

apostolat. 

Le temps que les semainiers consa- 

crent à la visite de toutes ces intéres- 

santes expositions n'est pas du temps 

perdu, et, d'ailleurs, cela ne les empê- 

che pas de suivre avec assiduité les 

importantes leçons que leur donnent 

les maîtres des Semâmes Sociales. 

Aujourd'hui, les orateurs ont étudié 

les rapports de la politique et de la 

morale. 

POUR UNE POLITIQUE HUMAINE 

Le R. P. Valensin, ancien professeur 

à ia l'acuité de théologie de Lyon, est 

un des théoriciens les plus estimés du 

droit naturel. 

On appelle le droit naturel cette par- 

tie logique et philosophique du droit 

qui est indépendante de toutes les for- 

mes juridiques positives, et qui leur 

est supérieure, puisqu'elle à son fon- 

dement dans la nature même de l'hom- 

me et qu'elle règle, qu'elle édicté, ne 

sont point sujettes à discussion et doi- 

vent, au contraire, seivir de fondement 

à tous les systèmes juridiques prati- 

ques. 

Sur cette matière, le P. Valensin est 

l'auteur d'un traité qui fait autorité 

dans les milieux spécialisés : il était 

donc particulièrement qualifié pour in- 

tervenir aujourd'hui. 

Il fit le procès du pragmatisme poli- 

tique, cette doctrine qui admet que tous 

les moyens sont bons dans la mesure 

qu'ils permettent de parvenir au résul- 

tat que l'on s'est proposé. 

' Les gouvernements se ruinent par 

la corruption de leur principe », a écrit 

Montesquieu. L'orateur fait l'applica- 

tion de cette maxime à la politique na- 

tionale, puis à la politique internatio- 

nale 

Dans le domaine national, il y a Heu 

de remarquer que le pouvoir du prince, 

si légitime qu'il soit, ne l'autorise pus 

à agir colon son bon plaisir. Dans le 

domaine international, le R. P. Valen- 

sin fait le procès de la célèbre devise • 

. Salus populi suprerna le.r. esta ». 

Sans doute, pour le gouvernement, le 

falut du peuple qu'il dirige doit être 

la loi suprême ; mais cela ne le dis- 

pense pas d'envisager les répercussions 

sur les autres peuples des mesures qu'il 

pourra commander et d'examiner s'il 

n'y a pas quelque chose d'immoral dans 

ces répercussions. Dans toutes les cir- 

LE PROBLÊME DE LA SOUVERAINETÉ 

Au début de la réunion de l'après- 

midi, le cardinal Lienart, évêque de 

Lille, ei.tre en séance. 

Il est salué par M. Eugène Duthoit, 

qui en profite pour indiquer les liens 

qui rattachent la Semaine Sociale de 

Reims à celle de Lille. 

L'an dernier, à Lille, le cardinal Lie- 

nart avait donné un grand discours 

dont le sujet : « Le devoii d'universelle 

collaboration », avait été très remar- 

qué. 

La Semaine Sociale de Reims s'est 

somme toa Coupe Deutsch de 

la Pfleurthe (aviation), du Grand Prix de l'A.CF. 

et du Record du Monde des 24 Heures (Motos). 

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rafio d'Influence 


Philippe Lalanne, employé au minis- 

tère des Pensions et Louis Dumoulins, 

ce dernier directeur d'une clinique, s'ar- 

rangeaient pour procurer des certificats 

médicaux émanants d'un cenlre militai- 

re, destinés à obtenir des pensions ou 

des majorations de pensions. 

Ils avaient été renvoyé de"ant le tri- 

bunal correctionnel sous ifs inculpa- 

tions le premier, de trafic a'inriuence, 

l'autre, d'exercice illégal de la méde- 

cine. Lalanne a été condamné a un an 

de prison et 200 francs d'amende ; Du- 

moulins à. 500 francs d'amende. Cha- 

cun des deux prévenus devra payer un 

franc de dommage-intérêt au ministère 

des Pensions. En outre. Doumoulins est 

condamne è 5U0 francs de dommages 

envers le Syndicats des médecins, par- 

tie civile. 

Nouvelles Express 

m—* On a découvert dans unç carriè- 

re de Steinheim (Wurtemberg), vn crâ- 

ne humain préhistorique qui sejàble 

plus ancien que celui du Neandcrial. 

m—> Les débats du procès de Van de? 

Lnehbe. l'Hollandais accusé d'avoir in- 

cendié le Rcirhslau. ne viendront qu'à 

la fin de novrw'ire nu au dèhut. ft* ns qu'il a faites à ce propos 

i devant le Sénat italien. 

La messe au sommet 

du Mont-Blanc 

St-Gervais (Hte-Savoie), 26 juillet. 

Pour la première fois, la messe a été 

célébrée aujourd'hui au sommet du 

Mont-Blanc, par l'aumônier des Scouts 

au Collège Oratorien de Juilly, accom- 

pagné de six aînés de la troupe scout. 

Le guide était M. Gabriel Orset, guide 

breveté de l re classe du Club Alpin 

Français. Les porteurs étaient : MM. 

André Chapelain et Alphonse Boizat. 

Le départ a eu lieu avant-hier de l'Hôtel 

du Col de Voza et le retour aujourd'hui 

à 16 heures. 

Deux Elections Législatives 


Deux élections législatives auront 

lieu le dimanche 20 aoiit : l'une, dans 

la circonscription de Bar-le-Duc (Meu- 

se), pour pourvoir au remplacement de 

M. Ferrette, décédé l'autre dans la 

circonscription de Mortagne (Ornei, 

pour remplacer M. Duprouy de la 

Maberie. décédé. 

INFORMATIONS 

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Paris, 26 Juillet. 

Pallie de bis : lre qualité, 105 ; 2* qua- 

lité, 85 à 95 ; 3' qualité, 70 à 80. 

Paille de seigle : lre qualité, 105 ; 2" 

qualité, 85 à 95 ; 3' qualité, 70 à 80. 

PaUle d'avoine : lre qualité, 105 ; 2" qua- 

lité, 85 à 95 ; 3" qualité. 70 à 80. 

Foin, : lre qualité. 260 ; 2 qualité, 230 A 

250 ; 3« qualité, 200 à 2-25. 

Luzerne : lre qualité, 265 ; 2» qualité, 235 

à 255 ; 3" qualité, 205 à 225. 

Regain : 1re qualité,, 260 ; 2" dualité, 230 

à 2Ô0 ; 3» qualité, 200 à 220. 

Baisse de 5 fr. sur les pailles, tendance cal- 

me ; tourrages inchangés, tendance ferme. 

RESINEUX 

Londres. 26 juillet 

Térébenthbi : calme; Disponible : 48 3/4 V. 

Résille : Caune. Américaine marque B : 

13 1/4; F : 14 1/4; G : 14 1/4; H : !4 1/2; N : 

16; W W : 17. — Française : marque F G : 

14 3/4; W W : 17 1/4. 

Bordeaux, 26 juillet 

Essence de térébenthine. — Tendance cal- 

me; sans affaires. Acheteurs à 300 départ, 

Brais : 89 a 90. 

Colophanes : W W ; 93. 

Savannab, 26 juillet 

Essence de térébenthine : 44 1/4. Résine, 

type F ; 377; K, 380; W G, 390; W W, 415. 

COTONS 

Le Havre, 26 juUlet. 

Clôture : Janvier, 25B; lévrier. 256 ; mars, 

258; avril 260 mat, 280; Juin, 261; 'juillet. 

25l ; août, 252; septembre, 252 ;' octobre, 264; 

novembre. 254; décembre, 256. 

Tendance calme. Ventes : 4150. 

New-Orléans, 26 juillet 

Clôture : Disp. : 10.63; Juillet : tncoté; oc- 

tobre : 10.73 à 10.74; Décembre : 10.93 à 10.94; 

janvier : 11.02; mars : 11 19; mai : 11.34 


Clôture : Disponible 1065 ; juillet, incaté; 

août. 1J50 ; septembre, 1064 ; septembre. 

1064 ; Octobre, 1376-77 ; novembre, 1-085 ; 

décembre. lOttVOT ; janvier, 1105 . • février. 

1114 ; mars, 1123 ; avril, ilil ; mai, 1140-41; 

juin, incoté. 

CAFES 

Le Havre, 26 juillet. 

Clôture : Janvier, 124,75; lévrier, 124; 

mars, 141: avril, 139; mai, 133,25; Juin, 

iucôté; juUlet. 127,25; août. 128,25; septem- 

bre, 12&, octobre, 128; novembra, 12£ ; dé- 

cembre, 125,50 . 

Tendance soutenue. Ventes nulles. 


Rio n* 7, disponible. 7 3/4 ; juillet, plus 

coté ; septembre, 598 ; décembre, 623 ; 

mars, 636 ; mai, 644 ; juillet 1934,' «50. 

Vente approximative : 6.000 sacs, 

HUILES DE COTON 

New York, 26 Juillet. 

Clôture : Prime Summer, gradé jaune, 

base bléchable : Disponible, 600 ; juillet, 

605 ; août 605 ; septembre, 610 ; ' octobre, 

626. 

VINS Sète, 96 JuUlet. 

Pays rouge supérieur de 6" 5 à 8' 5, de 

35 à 80 fr- l'becto. (Nu, pris à la propriété, 

tous autres frais en sus). 

Rosé et blanc (pas d'affaires). 

Vins d'Algérie : rouge ordinaire, de 17 à 

18 fr. le degré ; rosé ordinaire, de 17 à 

17 fr. 50 le degré ; blanc, de 17 à 17 fr. 50 

le degré ; rouge supérieur, de 18 à 19 fr. 

le degré. (Suivant degré, qualité et quan- 

tité. Nu quai Sète plein fait, fûts acheteur, 

comptant net). Vins mutes tous cépages ds 

15 ir. 50 à 16 fr. le degré. 

LAINES 

Roubalx, 26 Juillet 

Cote officielle de la laine peignée, le kilo : 

[août, 21.40; septembre : 21.50; octobre. : 2160; 

novembre : 21.70; décembre : 21.70; janvier, 

21.80; février, 22, mars, 22.10; avril, 22.20 ; 

mai, 2-2.30-, juin, 22.40. ' Ventes, 77.500 kilos. 

Tendance calme. 

VIANDES 


Arrivages de la veUle ; Bœufs ,114.311 ki- 

los ; veaux, 118.395 kilos ; moutoms, 3s.5"4 

kilos ; porcs, 25.477 kilos ; arrivages ap- 

proximatifs du jour : 48'jooo iios. 

Bœufs : yuartier de derrière, de il à 12 fr.; 

quartier de devant, de 2 50 à 3 fr. ; aloyau, 

de 14 a 16 fr. ; pàleron, de 3 à 3 fr. 50, le 

tout le kilo. 

Veaux : lre qualité, de 8 à 9 fr. 50 ; 

2e qualité, de 6 50 à 7 tr 90 : 3e qualité, 

de 5 à 6 fr. 40 ; pans ot cuisses, de 10 à 

12 fr. 50. le tout le kilo. 

Moutons : lre qualité, (Je 12 â 13 fr. 50 ; 

2e qualité, de 9 50 à 11 fr. 90 ; 3e qualité, 

de 7 à 9 fr. W . gigot, de 16 à 18 fr.. le 

tout la kilo. 

Porc* : 1rs qualité de 9 50 à 10 fr 50 ; 

I Se qualité, de 7 50 à 9 fr. 40 ; longe, de 

j 13 50 à 15 fr. 50 ; poitrine, de 7 50 à 8 fr. 80, 

le tout le kilo 

POMMES DE TERRE 


Au marché des Innocents, tendance fai- 

ble, arrivages abondants. 

Les arrachages sont favorisés par le beau 

temps. On cote approximativement, auz 100 

kilos, départ : Barbeutane, 40 à 42; Salnt- 

Malo', 16 à 17; Mayette, 36 à 38;' Ester- 

ling A du Nord, 17 à 18; saucisse bretonne. 

44 à 46; région parisienne, 18 à 22, en cul- 

ture. 

BEURRES 


Beurres en mottes centrifuges, Norman- 

die, 14 fr. 70 ; Charente Poitou, Touralne, 

15 fr. 70 ; autres provenances, 13 Ir. 70 ; 

beurres malaxés, Normandie, 13 fr. 50 ; 

Bretagne, 13 fr. • autres provenances, 12 fr., 

le tout le kilo ; provenances diverses. 

Il lr. 30 le demi-kilo. 

La mise à la retraite 

du Médecin militaire Lion 


Le 11 mai 1020, le Président de la 

Bétpublique décidait d'admettre d'oiflee 

à laire valoir ses droits à une pension 

de retraite pour ancienneté de service, 

io médecin militaire Léon, médecin 

chef de l'hôpital du Camp de Chalons. 

M Léon s'était vu peu de temps au- 

paravant reproche dans la Presse, 

puis à la tiiiNine de la Chambre des 

Députés, certain manquement dans ses 

services à l'égard de militaires hospi- 

talisés. 

M , la médecin chef Léon se pourvut 

devant le Conseil d'F.tut contre la dé- 

j cision présidentielle. 

Là haute juridiction, statuant au con- 

tentieux, a annulé la décision du Pré- 

sident de la HépubJiuue pour un Vice 

de forme communication de toutes les 

I pièces de son dossier n'a. pas été faite 

tà l'iiitéiescé avant .pie ia mesure le 

I concernant soit prise. 

ŒUFS 


Picardie. Normandie, de 200 â 500 fr. ; 

Brie, Beauce, de 200 à 450 fr. ; Bretagne, 

de 20O à 3-20 fr. ; Poitou, Touraiae. Centre, 

de 280 â 500 fr. ; Champagne, Bourgo.wie. 

Bourdonnais, de 360 à 380 fr. ;^\uver*ne, 

Midi, de 280 à 3-20 fr.. le tout le %ilie. 

VOLAILLES 


Canards nantais. 12 lr. ; de ferme, 10 lr.; 

lapin gatlnals, mort, 8 lr. 50 ; vivant, 

5 lr. 75 ; Oie morte, 7 lr. ; poulets, mort, 

nantais, 15 lr. 50 ; gatinals. 16 fr. j bresse, 

1S fr. 50 ; poulets vivants," 14 lr. ; poules 

mortes, retagne, 12 fr. ; vivantes, 9 fr. 50, 

le tout le kilo ; pigeon moyen, mort, 

7 lr. 50 la pièce. 

FRUITS 

PaA. 26 Juillet. 

Abricots, 350 fr, ; amandes vertes. 350 lr.; 

bananes Canaries, 350 lr. ; citrons, 300 fr. ; 

framboises en panier. 420 fr. ; en seaui, 

40o fr. ; groseille grappe, 150 fr. ; maque- 

reau, 150 r. ; oranges, 180 lr. ; pêches du 

Midi. 350 lr. ; poires, 150 lr. ;pornmes, 

250 lr. ; prunes Algérie, 250 lr. ; Reine- 

Claude, 300 fr. ; tomates, 130 fr., le tout les 

100 kilos ; ananas, 9 fr. ; melons, Nantes, 

15 fr. ; Cavalllon.' 2 lr. 75 ; Paris, 2 lr., 

le tout la pièce. " 

LEGUMES 


AU, 150 lr. •; carottes, M lr. ; champi- 

gnons extra, 650 lr. ; moyens, 500 lr. ; chi- 

corée, 150 lr. ; épintrds Paris. 180 lr. ; 

fèves. 100 lr. ; haricots verts,' 200 lr. ; 

beurre. 100 lr. ; à écosser, 120 lr. ; navets, 

75 lr. ; oignons secs, no fr. ; oseille, 100 fr.; 

POis verts, 120 lr. .'pommes de terre Paris, 

30 fr. ; rouge Algérie, 90 lr. ; saucisse 

rouge, 70, le tout les 109 kilos ; artichauts 

bretons, 110 lr. ; poivrades. 20 fr. ; auber- 

gines, 40 fr. ; chicorée, 35 lr., choux, 30 fr.; 

ciioux-fleurs, 10o lr. ; escaroles, 30 lr. ; lai- 

tues, 30 lr. ; romaines, 60 fr.. le tout le 

cent ; cresson. 20 lr. le panier : carottes, 

100 fr. ; oignons, 75 fr. ; poireaux. 150 ; 

radis, -25 fr. le tout les 100 bottes ; concom- 

I bres, 1 fr, là douzaine. 

j FROMACrS 


| Brie moyen moulé, 100 fr. les dix ; Cou- 

' lommlers divers, 130 fr. ; caniemrerts, Nor- 

mandie, 140 fr. : divers. 80 fr. ; Mont-rt'Or, 

10.1 fr. ' ; Pont-l'lïvéque, 190 fr : chèvre, 

rit fr., le 'out le cent : ifp.iijrèr* Kmmeo 

Nval'. 7 fr. 5o : Comt* 7 fr Sti : Port-Sn 1"' . 

t> fr. ; Hollande, 10 fr. 7> le loin le kilo. 

I LH\Ë LA SUITE EN 5" PAGE 


TOULOUSE 

*»»*^xja* «««««* 

JCVRNÊE 

DU 27 JUILLET 1933 

Sain* du jour .- Sainte Nathalie. 

Vite à souhaiter .- Saint Samson. 

Toulousains 

A L'ECOLE PRADERE 

Bouloc ou le village... 

jjsii donna de bons conseils 

à Louis XIV 

lOcTdtnâmt, l'aimable et pacifique 

petit ûVJ.aue de. Bouloc ne se prive, de 

riett 

Lui si calme, si paisible, si tranquil- 

lement somnolent au sommet de son 

côteau bmiè de soleil, et bercé au 

chaut des cigales, le voila qui est sont 

de sa douce mrpeur et qui s est jeté 

au premier ruffr de Vactuaiitè. 

il s'est pané le luxe, dimanche, com- 

me ou Va vu dans l'article de M. de 

lerrand, d'une Fêle du Blé et dune 

Exposition du Blé, sur l'initiative, de 

l'Association de la Jeunesse Agricole 

Oamamm de t;endroit et U s y est dit 

en un seul jour, grâce à M. le marquis 

de l'alaminy à M l'abbé Barmlè à 

M de Nuvrois, à M. CrespU ancien 

maire, à M. le curé Gaubert et à quel- 

nues vuilianis jeunes gens des envi- 

rons, baucoup plus de choses utiles 

dans une seule après-midi que dans 

tout te Congrès socialiste de Paris pen- 

dant. quatre ou cinq jours. 

Et tiouloc, qui reste quand même 

modeste et sans ambition, a fait gémir 

la lusse, gronder les rotatives, couler 

les encre* grosses et hurler sur les bou- 

levard* de Toulouse nos sympathiques 

et tonitruants crieurs de journaux 

Ah mais ! Si Bouloc n'a pas fait Var- 

ier de lui jusqu'ici, c'est peut-être Par- 

ce une nous avons les oreilles un peu 

bouchées et surtout la mémoire courte. 

matet n'est vas né d:hier comme 

vous. Messieurs et Dames, qui n êtes 

mim» vas centenaires. 

Sur sa colline de 196 mètres d'alti- 

tude entre Bruguières, Castelnau-d Es- 

IréicfoncU et Verfeil, il commande 

- comme une *entinelle avancée, la belle 

maine dé Tmnouse étendue à ses pieds 

et il ént au moyen âge, son puissant 

château et son enceinte fortifiée avec 

sa porte de Fronton et sa porte dt>- Tou- 

louse, dont les murailles sont rempla- 

cées aumirâ'hui par de larges prome- 

nades ombragées. 

Bouloc a vu passer et a parfois même 

servi d'étaoe à Plus d'un personnage 

illustre. „ _ «„„T 

le Pape Cdlixie U - Guy de Bour. 

nogne. précédemment archevêque ae 

Vienne — accompagné des chanoines de 

Saint-Etienne de Toulouse, allant a 

Fronton, s'y arrêta le 17 juillet 111°, y 

coucha et ie lendemain, consacra son 

église parmi les cierges et Us nuages 

d AWhonse de Poitiers, frère de SainP 

1 Louis, mari de ld dernière comtesse de 

Toulouse, et qui rattacha ainsi U Comte 

à la France, y passa aussi en 1144 en- 

tre les fleurs de lys et les Croix du 

Languedoc. 

De même lé roi Philippe tf Set, le 

21 décembre 1303. à l'époque ou ïe vil- 

lage s'appelait encore la Bastide ae 

Bon-TAeu (Bastida Boni-LOci) selon les 

Annales de Lafaille. 

Durani les guerres de religion, qui 

» détruisirent sa vieille église, Bouloc vh 

passer, le 19 mars \JM. lé roi Charles 

IX gui venait de Toulouse avec sa 

Suite. Et quelle suite I Sa mère, Catne- 

rtne de Mëdicis. ses frères, les deux 

futurs rois Henri et François, le roi 

de saiarre. Henri de Bourbon le fu- 

tur Henri IV. le cardinal de Bourbon 

et le grand et loyal chancelier, Michel 

de l'HospHal. 

Pas tout à tait un siècle après, tiou- 

loc. en deuil, reçut une sombre et tra- 

gique visite dans une litière noire bor- 

dée de galon* d'or. 

t, B lendemain de l'exécution de 

Montmorency, le rùi Louis XlU, qui y 

- aiait dsîstè comme on sait, passa dans 

le nilarie avec les troupes de la mai- 

son rogaie. Pour sè rendre à Fronton 

V. traversa Bouloc vers trois heures de 

Vêpres- midi et S'il arrêta pour recevoir 

les hnmmanes des consuls et du clergé. 

Tout f'e'ià nous Vdvdfit oublié, et les 

gens de. Bouloc aussi. 

Ht non* n'en saurions rien si l'aima- 

ble '1 énidit historien de Fronton, son 

ercellent maire, M Adrien Escudier. 

pi're de M Batimtmd Escudier. le dis- 

tirirrifi conseiller de la Cour de Tou- 

louse, n'avait pris le soin et la. peine 

hihnrirme de le rechercher dans le* 

... archive* e.\ de 1/> vnhller dans *d Mï 

vante Monnrrraphie de Bouloc iFonrnlê 

?. rue ron star)fine. Toulouse, 1933). 

dont tin ne. snurait dire trop de bien et 

,vn. u du reste, été couronnée par ?a 

. finetêtê Ar-hcowgique du Midi de la 

Fru'ie.y 

M r-rcurlier ne sait vas seulement rfi- 

tnlter dan< ses vignes un vin merveil- 

leux et monter de sa cure des bouteilles 

i-fin/rahies — dont le souvenir savon- 

ren.r me tait encore pleurer de ten- 

dresse _ mais il sait d fi ni cher dans 

les vicu. r varrhrmin* voudrenr, les *e 

crr's le* vins curieux et les Plus inau 

tendu* dn passé. 

Vouez vlutôt ce qu'il est allé décou- 

vrir dans les très anciens renisfres ni- 

rflinsfui.r de Bouloc de l'année 1688 

t'n nnatrath e> ftn slrain oui s'adres- 

ten- toif siminemïtit à.--. Louis XIV. 

Vnicj if, (,natraln : 

C'est tr>r> verser de sang sur la terre et sur 

fronde. 

Pour fofl nrnnre lnlérêt tu le dois épargner. 

(Ivann, Rii, sur qui veux-fil régner 

«I ton bras dépeuplé le monde ? 

itfi, mvir '!>'* icrs d e Bouloc, Us ne 

Pe^n)s*cni nng rptll du font ! 

Et voici le sixain qui suit le quatrain: 

Ces ligueurs que ta gloire a rendus si Jaloux 

N'ont que Irop ressenti rescl.vt de ton cour- 

Iroux. 

N'achève pas de Ifs détruire. 

Car ciidii, si le Ciel, (fjll bénit tes projets. 

De ce vaste univers, te réserve l'empire. 

Perdre tes ennemis c'est perdra tes sujets. 

Etait-il possible, au lendemain de la 

.prise de l'bilippsbourq (1088) et pen- 

dant, lu guerre île la Ligue dUugs- 

hourq f1688-16971 de mien.r féliciter le 

Boi et de. mi laisser entendre que cha- 

cun, à Bouloc, soupirait après les ben- 

tails de la pair. 

Les gens de Bouloc n'enrayèrent pas 

leurs connut* porter à Versailles ces 

- conseils au liai, qui les ini sans doute, 

reçus en fronçant te sourcil. 

Us se contentèrent d'inscrire ces 

vaux platoniques mais sincères, dans 

les registres paroissiaux ou depu s 

16SS, personne n'est ailé les me, sauf 

M Escudier, entre deux vendanges. 

Mais peut. être le flot les avait-il de- 

vinés et s'en est-il souvenu vlus tard ? 

Quand u dit à son vetit-fils, sur son 

Ht de mort ' Mon fils, i'al trop armé 

la guerre ! ». il se montra 

pleinement d'accord, avec 

acnt de nouioc. 

t.E GUSTTEUR DU DONJON 

STENOGRAPHIE DACTYLOGRAPHIE 

Mlle Hélène BEZIAT, 17 ans 

ayant obtenu le premier prix 

du diplôme supérieur de l'Aca- 

démie dans les locaux de l'éco- 

le et qui a battu son propre 

record à l'Institut Sténographi- 

que de France. 

Mlle Germaine PELET, 16 ans ; Mlle Germaine 

TOUBN1EB, ayant obtenu leur diplôme premier 

prix pour l'épreuve de 80 mots à la minute 

dans les locaux de l'école et 6 jours après ont 

été reçues à 100 mots à la minute à à l'Institut 

Sténographique de France. 

Mlle Georgetta DUPONT, 16 ans 

ayant obtenu au bout de sa 

première année de préparation 

un diplôme de 60 mots à la 

minute et au bout de sa deuxiè- 

me année le premier prix de 

130 mots à la minute dans les 

locaux de l'école sous la sur- 

veillance d'un jury composé de: 

M e Jean Loup, avocat à la 

Cour ; M. Perreau, professeur 

à la Faculté de Droit. 

NOS VEDETTES 

PBEFKBEES 

dans 

LA MJIT 

ESTA 

et 

LE MILLION 

MUSIC-HALLS ET CINÉMAS 

LES VARIETES. — A 1S h. at à 21 heures 

« La Nuit est à nous . et . Le Million .. 

OAUMONT-PALACE. — A 15 b. et â 21 h., 

« Jean de la Lune . et Congoriila 

PARAMOUNT. — Spectacle permanent a 

partie de n heures, soiiCe a 21 heures : 

« Le Revenant » et « Passionnément «. 

TBIANON. — A 

fTEsimsae ». 

15 h. et à 21 h. Nuit 

La question de l'eau 

LES COMPLICATIONS 

DU NOUVEAU REGLEMENT 

Les services de contrôle de l'eau de 

la ville sont en train de faire la dure 

expérience dà l'inconvénient qu'il y a 

de bouleverser, sans prudence, les lois 

et habitudes en vigueur. 

Nous avions, jusqu'à ces derniers 

mois, un règlement de l'eau qui fonc- 

tionnait à la satisfaction générale. Il 

était des plus simples : un employé de 

la ville relevait à époques fixes, les 

chiffres du compteur ; rapportait les 

constatations au bureau central du Ca- 

pitale, où elles servaient à établir la 

note de chaque propriétaire d'immeu- 

ble. Cette note était ensuite présentée 

à l'intéressé qui n'avait plus, qu'à s'ac- 

quitter vis-à-vis du receveur munici- 

pal et à s'entendre ensuite avec ton 

ou ses locataires — s'il en avait. 

Et c'était tout 1 

Eh ! bien, il parait que c'était trop 

simple ; ou bien, que ça ne rapportait 

pas assez. 

Aussi, l'administration municipale 

a-t-élle changé tout cela et édicté un 

nouveau règlement qui, si l'on nous 

assure qu'il s'améliorera en vieillissant, 

quand on en aura pris l'habitude, 

cause, pour le moment, à la recette mu- 

nicipale des complications èt un em- 

bouteillage fantastiques. 

Complications et embouteillages qui 

paraissent, surtout, provenir de ce fait : 

c'est que, d'après le dernier règlement 

— et contrairement à ce qui se passait 

auparavant —• la perception du mon- 

tant de la consommation d'eau doit se 

faire à domicile — comme pour l'élec- 

tricité et pour lé gaz. 

En principe, cela paraît de réalisa- 

tion facile. En fait, cela crée, en ce mo- 

ment, les pires complications comme 

nous venons de le dire. 

D'abord, parce que la mairie de Tou- 

louse a mis sa nouvelle organisation 

en train avec un certain retard .11 en est 

résulté que le service de l'eau a dû re- 

couvrer, dans les dernières semaines, — 

et quasi simultanément les montants 

des quittances des deux premiers tri- 

mestres de 1933. 

Et cela s'est fait juste au moment du 

départ général pour lés vacances et les 

villégiatures diverses, de telle sorte que 

les contrôleurs, lorsqu'ils se sont pré- 

sentés chez l'habitant, avec leurs dou- 

blés factures, ont, dans la plupart des 

cas, dans d'innombrables cas, âu 

moins — trouvé porte de bois, et ont 

dû s'en retourner bredouilles. 

ïl a donc fallu établir pour chaque 

note impayée, une fiche, faire parve- 

nir celle-ci au consommateur intéressé, 

qui se trouve à Cap-Breton, ou à Saint- 

Ferréol, a moins que ce ne soit en Nor- 

vège 0x1 au Kamchatka. 

Pendant ce temps, les factures im- 

payées s'accumulaient à la recette mu- 

nicipale du lorsque par hasard un pro- 

priétaire veut solder la sienne les em- 

ployés de ladite recette — quel que soit 

leur zèle et leur bonne volonté, que 

nous ne songeons pas à mettre en cause 

— doivent se livrer à de longues re- 

cherches avant de découvrir la bonne 

feuille. 

Il avait bien été dit que tout proprié- 

taire qui n'acquitterait pas sa note, 

dans les huit jours, verrait Son service 

d'eau interrompu. 

Au fait, les défaillants ont été si nom- 

breux qu'on a dû renoncer à appliquer 

une mesure aussi draconienne. 

Les choses en sont là. 

Comme nous l'écrivions tout A l'heure 

on nous assure que toutes ces diffi- 

cultés se tasseront et que lorsque tout 

le monde aura bien compris le méca- 

nisme du nouveau système la régle- 

mentation en vigueur pourra fonction- 

ner normalement et sans heurt. 

Il y a tout de même fort à faire avant 

d'en arriver là. 

En tout cas on ne saurait trop sou- 

1 aiter cet accommodement et que ce 

domaine de l'eau cesse au plus vite 

d'être comme présentement, celui de 

la mélasse. — L. de F. 

A Cache-Cache 

A un de nos collaborateurs, qui 

signe « Polydor v ce collaborateur du 

Midi Socialiste, au pseudonyme de 

« Fôdor », demandait hier, avec son 

élégance coutumière : 

« Polydor, d'où tu sors ? (sic) » 

Comme cette question est précisé- 

ment celle que l'on pose à Fédor, ici. 

depuis de longs mois, Polydor nous à 

déclaré fort nettement qu'il n'attend 

que Fédor ait mis bas son faux-nez 

pour lui montrer le sien an naturel. — 

N. D. L. B. 

Distribution de diplômes 

La distribution des diplômes décer- 

nés aux lauréates des concours de 

sténographie et dactylographie orga- 

nisés sous lés auspices de l'Institut 

international de sténographie Duployé 

aura lieu dimanche prochain, à 10 

heures école communale, place de la 

Daurade. 

MALADE DANS LA RUE 

Le U courant, à 18 h. 30 le sieur 

Guido Bruna, marchand ambulant, de- 

meurant 1, ru^ Cantegril, trouvé 'ma- 

lade, rue des Arts, a été transporté à 

l'Hôtel Dieu à l'aide de l'ambulance 

municipale et admis salle Saint-Sébas- 

tien. 

COLLISION 

Hier, vers 18 h. 45, une collision 

s'est produite au carrefour des che- 

mins du Préfet «t du Busca, entre 

l'automobî' >. conduite par M. Pierre 

Gaubert, demeurant 6, rue jean-Ber- 

nat. et l'automobile conduite par m. 

Jules Pilon, demeurant au Champ-du- 

Loup, au ser i?e de la Maison I. T. A. 

Dégâts matériel,! seulement. 

Les méfaits de la chaleur 

UN BOIS INCENDIÉ 

A CORNEBARRlEU 

Mercredi, vers 9 heures, un incendie 

s'est déclaré dans la commune de Cor- 

nebarrieu, dans un bois appartenant à 

M. de Malefette. Le feu, qui avait pris 

pour des causes inconnues, s'était ra- 

pidement étendu sur une surface d'en- 

viron % hectares. 

Cependant, grâce aux dispositions 

prises et aux efforts déployés par les 

ouvriers de la ferme et les habitants de 

la localité, le sinistre put être en par- 

tie circonscrit. 

Mais les flammèches poussées par le 

vent menaçaient la maison d'habita- 

tion du propriétaire. C'est alors que 

vers 12 h. 30, le maire de la commune 

appela les pompiers de Toulouse. Un 

détachement sous les ordres du lieute- 

nant Cathala se rendit d'urgence sur 

les lieux et les pompiers noyèrent les 

derniers foyers et prirent toutes dispo- 

sitions Utiles pour éviter tout danser 

de propagation et de recrudescence du 

feu et purent regagner la caserne vers 

14 h. 30. 

GALLIA PALACE. — A U h. 15. à 16 h. SO 

et â 21 heures : • Les Surprises du Divorce ». 

OLYMPIA. — A 14 h, 45 et à 20 b. 45 : 

L'âne de Buridan ». 

COSMOGRAPH. — A 15 h. et à 21 h. : 

« Les deux gosses », tiré du roman de Pierre 

Decourcelies avec Slgnoret, 

FANTASIO. — Matinée à prix réduits et 

soirée avec « Les Saltimbanques », tiré du 

célèbre opéra-comique avec Kate de Nagy. 

ODEON. — 21 h. : « Son Homme », drame 

réaliste; « 13 à tabie » avec Jim Gerald. 

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GEYMOND VITAL 

Le Signe de Zorro 

avec le célèbre artiste 

Douglas Fairbanks 

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DEMAIN 

RONALD OOLMAN 

dans 

RAFFLES 

et 

BLANCHE MONTEL 

et ARMAND BERNARD 

dans 

L'Enfant du Miracle 

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LE TOUR DE FRANCE 

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CHARLES BOYER £ 

CLIVE BROOK 

Qui unCjfilm 

Cparamou/u 

Distinctions 

Honorifiques 

Là médaillé d'honneur de§ sociétés 

musicales et chorales est attribuée aux 

musiciens dont lés noms suivent sa- 

voir : MM. Bonnassies, Caussade, Ca- 

zeneuvé, Fages. Grâmont Grimbail, 

Lartigue. Magnoac, Taillefer, tous à 

l'Isle-en-bodon. 

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« Express », Montauban. 

qu'une réunion aura iieu ce jour jeudi, 27 

Juillet, à 21 heures, au siège, café Bioussa, 

Arcades du Capitoie. 

Compte rendu de la bonne marche de 

l'Aimcale et mise an point des derniers dé- 

tails concernant la sortie annuelle suivie 

d'un banquet fixée au 8 octobre. 

Les nouvelles adhésions continuent à être 

reçues au siège et chez Lucien Fournil, 6, 

rue du Rempart-Villeneuve, à Toulouse. 

Vieille Chanson. — Pas de répétition ce 

soir jeudi, mais répétitions : le samedi 29 

Juillet et le Jeudi 3 août. 

Présence de rigueur à ces deux répétitions 

pour le concert du 6 août. 

Trouvailles. — Réclamer à M. Delcu, 1, 

rue du Rempart-Villeneuve, des timbres-pos- 

te; à Mlle Lacroix, 22, rue Saint-Antoine-


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Bulletin Financier 

Paris, 26 juillet 

Les marchés d'Europe suivent avec 

grande attention les événements amé- 

ricains. Paris, de son côté, reste calme 

et ne règle pas aveuglément sa. marche 

sur les fluctuations de Wall-Street. 

A la suite de la séance d'hier à New- 

York, qui, en définitive termina sua- 

une note faible il n'est pas étonnant 

que notre place soit restée aujourd'hui 

sur ses positions et que peu de transac 

tions aient été opérées 

En général tous les compartiments 

ont simplement consolidé les cours de 

la veille Seul il y eut un peu de ier 

meté dans les mines d'or. 

Nos rentes sont sensiblement restées 

à leur niveau précédent. Nos grandes 

banques ont perdu quelques points et 

le reste de la cote est poux ainsi dire, 

resté inactif. 

Nous signalons qu'à partir d'aujjouir- 

d'hui mercredi et jusqu'à nouvel or- 

dxe, le Stock-Exchange et le Curb-Ex- 

change devaient ouvrir de 11 h. du ma- 

tin poux clôturer à 2 heures de l'après- 

midi et que samedi prochain, ces deux 

marchés seront fermés. 

Principales fluctuations des cours 

A terme : 3 % 67 35 (- 0.25); * è % 

23.25 (— 0.15); Ranque de Françe : 12.45J 

(— 200); Ranque de Paris ; 1.667 (— 3) 

Crédit Lyonnais : 2.280 (— 45); Electri 

cité de Paris : 1.280 ( + 8); Courrière 

UNITÉ valeur i COUXI 

sn France' ou 

Ot UHANBt au pair | jouit 

i. ilm m 

i 

*i ! 15 30 

(OC oollar: mi 18 18 45 

tOt BiurKs' m 01 

!dt piioï sOSS 48 

SOC Mlgit m ta É66 50 

100 ullrsli m 34 

Gt HV8 >« 44 1 

lOC dollar! asï it 

1Ot couronnes st* 02 280 .'. 

. (tvrt ;2b a , 

>0C uesstai 4S2 «« 21 i EO 

lût marks S4 i» 

tOC drachms: 12 

!0C lorlns tan à* 1C31 '. 

iOt ottuiot 446 41 

,-es un I» 44 '.34 75 

iOl «ii »272 « 

00 pesos 127V 2» 

100 ".(luronnes SS4 112 

423 ". 

rot îtufrs l»b a 

!0C escvdof 2/58 03 

I0C couronnas II a I 76 70 

100 isl th o 1b 15 

iOC dliurr «2 t 

100 souronnss 884 02 442 .'. 

!00 «rancs 432 48 1 484 37 

I . . 

100 feîos 2SJS 71 

100 schilling 338 IS 

369 (— 1): Distribution : 2.729 (— 20); Cie 

Générale Electricité ; 2.250 (— 30); Nord 

et Est : 600 (- 3); Citroen : 555 (+ 2) 

Air Liquide : 829 (— 5); Kuhlmann : 65? 

(- 9); Pechiney : 1.270 (— 24); Azote : 

734 (— 6): Métropolitain : 1.323 (— 2): 

Canadian Pacific : 310 (— 9); Suez 

19 145 (— 20;; Rio Tinto : 1.679 (- 28): 

Vieille-Montagne • 1670 (inchangé); Pe- 

narroya ; 333 (— 3); Royal Dutch : 1.780 

(— IS) : Padang : 386 (+ 7); Crown Mi- 

ne : 790 (+ 9); Geduld . 506 (+ 6); De 

Eeers : 545 (— 6). 

COURS DE CLOTURE 

DE LA DEUXIEME SEANCE 

DU MARCHE OFFICIEL 

Parla, 26 juillet 

Métropolitain : 1.319; Younpr • 451 

Foncier Egyptien : 2.472; Canadian Pa- 

cific : 310; Central Minning : 1.436 : Ge- 

duld : 566; Rio Tinto : 1.673; Royal 

Durai 1/10 : 1.772. 

BOURSE DE TOULOUSE 

Du se juillet. 

VALEURS LOCALES. — Actions : Société 

la Ruche du Midi, act. ex-coupon 36 650 ; 

Société Méridionale Transport de Force, sé- 

rie B, ex-coupon 10, 745 ; T. C. R. T.. cai'i- 

tal. ex-coupon n' 24 , 320 

Obligations : Société la Ruche Méridionale, 

e %, 501 i Société Méridionale Transport rte 

Force, oblig. k 1/2 %. de 1.000 fr. 1931, 700, 

Du 26 Juillet. 

Le Stocï-Excîianse est retombé dans 

l'Inaction et ta tendance irrégulière. 

Les gandes valeurs internationale» sont 

affectées par la mauvaise tenue de Wal- 

Street à sa séance de mardi et par les coure 

moins favorables reçus de de Paris. 

Les valeurs transatlantiques s'incrlvent 

en baisse ; les rentes argentines sont fai- 

bles et ies tonds d'Etat et titres de che- 

mins de ter anglais en réaction. 

Le groupe des valeurs Industrielles et 

locales varie peu. 

Les titres des affaires de pétrole sont 

soutenu, malgré l'augmentation de la pro- 

duction aux Etats-Unis. 

Le groupe des titres de Mines d'Or est 

ferme, notamment 1 East Rand. 

Les ' valeurs des entreprises de cuivre et 

d'étain s'alourdissent tandis (nie celle des 

affaires caoutchoutiêres se présentent en 

meilleure allure. 

War Loan 3 1/2 %, 98 i5/16 ; onsolidated, 

1/2 %, 72' 13/16 ; London Midi. 18 3 /4 ; 

Young, 51 1/2 ; Shawinlgan, 20 ; Internalo- 

nal Nickel, 19 5/8 : Gr. North Tel, 32 1/2 ; 

Coats, 59/6 ; Oourtaulds, 39/0 i Imp To- 

baco. 104/4 1/2 ; Guinness. 97/0 ; Mexlcan 

Eagle 8/10 1/5 Y Royal Dutch, 20 7/8 ; 

V. O.'C, 1 27 /32 ; Shell 2 9/16 ; Central 

Mining, 16 3/4 j Dand Mine, 5 5/8 ; Gold- 

flelds, 67/6 • Johannes C. In., 529/ ; East 

Rand, 27/9 ; Crown Mines, . 15/16 ; Charte- 

red, 21/0. de Beers, 6 5/ie . Londontin 12,9; 

Rio' Tinto, 19 3/4 ' ; Kuala Lump, 39/6 ; 

Malaca, 21/3. 

BÎMIR3E DE BSHJVPM PS 

Du 26 juillet. 

L'activité est très réduite mais la ten- 

dance soutenue ; une certaine hésitation 

s'est manifestée au début, mais la fermeté 

de Barcelona, seule valeur constamment 

recherchée par la place, a fourni un point 

d'appui à toute la cote. 

Le comptant a tait preuve de bonne dis- 

position. 

Terme . : Barcelona Traction, 450 ; Bra- 

zllian Traction, 363 75 ; Heliopolis, 1.435 ; 

Hyd El Securitles 228 75 ; Sidro Privilégié, 

0O2 50 ; Sœngel LIp, 675 j Tubize. 257 50 j 

Union Minière Privilégiée, 3.585. 

Comptant : General BoUjUrue, 4.700 ; 

Banque de Bruxelles 555 ; Soflna, 9.750 ; 

Ouigree Marin, 1.320 • Arbed, 3.475 ; Aiote 

Belge, 540. •-- 

BOURSE DE BERLIN 

Du 26 Juillet. 

La marché est lourd, dans l'ensemble, la 

faiblesse s'accentue en séance. 

I>ans les milieux boursiers on prétend 

s 

G- un IIIE 


PO 

SPORTS DE MONTAGNE 

I 

! 

1 

LUCHON CENTRE D'ALPINISME 

APRÈS LE TOUR DE FRANCE 

-.fis 

Luchon, à moins de trois heures 

de chemin de fer de Toulouse, cons- 

titue la station a'alpinisme rêvée. La 

montagne s'y fait indulgente aux dé- 

butants, délicate et difficile à sou- 

hait aux alpinistes exercés. 

Ville de plaine au cœur de la 

montagne, Luchon s'étend au con- 

fluent de la Pique et de l'One, sur 

remplacement d'un ancien lac. En 

aval et en amont, la vallée se res- 

serre, les pentes se redressent. 

Remontant le cours de l'One par 

la vallée de l.arboust, nous attei- 

ou Nétliou (3.408 m.), point culmi- 

nant des Pyrénées, appartient à la 

Reine des Pyrénées. Par ie port de 

Vénasque, on peut en réaliser l'as- 

cension en un jour et demi, aller et 

retour, de Luchon à Luchon. Le re- 

fuge de la Rencluse, très conforta- 

ble, permet d'explorer, facilement, 

cette magnifique région aux sommets 

J célèbres pics d'Albe, de la Mala- 

detla, de la Fourcanade, etc.. 

Entre la région d'Espingo et celle 

de la haute vallée de la Pique, ratta- 

chée à cette dernière au pont de Ra- 

vi, la vallée du Lys porte sa fière 

couronne de glaciers éternels et de 

pics majestueux. 

Le cirque du Lys, à notre avis le 

plus beau joyau de la région luchon- 

| naise et des Pyrénées granitiques, 

i s'étend du plateau de Superbagnères 

j au moi.t du Lys par les pics de Cé- 

ciré, Rassiéret, Hounts-Secs, Montar- 

rouge, Quairat (3 058 m.), Lézat 

(3.01)9 m.), Crabioules (3.119 m.), Tus- 

se de Maupas (3.110 m.), pic de Boum 

(3.060 m.), mails Barrât, Plané et 

Pintrat, Pic du Port Bielh, aiguilles 

de», Estaouas et Sacroux. 

Dans ce cirque, un chaînon déta- 

ché du nord de la Tusse de Maupas 

trace deux parties bien distinctes : 

l'une, l'occidentale, où trône majes- 

tueusement le Crabioules, dont la fa- 

ce nord constitue, avec son glacier 

suspendu incliné dans le haut à plus 

de 60°, une passionnante et aventu- 

reuse voie d'ascension ; la partie 

orientale, moins grandiose, mais 

plus sauvage et si attachante avec 

ses lacs limpides et ses sierras tein- 

tées de couleurs variées. 

Un abri et deux refuges permettent 

cie parcourir les sommets du cirque 

Quelques réflexions sur l'Epreuve 

Martano véritable Vainqueur du Tour. Il nous faudra chercher 

des Grimpeurs. -- Le Travail des " Individuels ". 

gnons la région d'Oô, où cinq grands i du Lys : à l'est, l'abri des Graouès, 

lacs scintillent au sein du cirque 

d'Espingo. Le lac d'Oô, illustre vic- 

time du progrès, sommeille au fond 

d'une vasque de cailloutis stériles 

dressant ses parois vidées d'eau vers 

le ciel, lin vain, la célèbre cascade 

du même nom s'efforce de ranimer 

les forces du mourant... 

Entre le lac Saousat et le lac d'Es- 

pingo, se dresse le refuge de ce nom. 

Hôtel de montagne confortable et 

pratique d'où l'on peut partir à la 

conquête des pics de Spijeoles, Gour- 

don, Gourgs-Blancs, Port d'Oô, Ceil 

de la Baque, Portillon d'Oô, Perdi- 

ghero, Royo, Crabioules, Lézat, Quai- 

rat, hauts de plus de trois mille mè- 

ti.es et des faciles sommets de Bour- 

gade à l'ouest et de la Tusse rte 

Montargné au sud. 

De part et d'autre de cette derniè- 

re : à l'est, le lac g'.acé du Portillon 

d'Oô, une pure merveille avec ses ice- 

bergs et son cadre grandiose de sé- 

racs, glaciers et sombres murailles, 

à l'ouest le lac glacé du Port d'Oô. 

Cette première muraille franchie 

par le Port d'Oô, nous apercevons 

le massif des Posets, d'où émerge le 

pic des Posets (3.367 m.), le plus haut 

de- Pyrénées après l'Aneto. A 

massif, on ne pouvait reprocher ja- 

dis que son éloignement d- tout lieu 

habitable, mais grâce au refuge d'Es- 

pingo, on atteint maintenant, en une 

journée, la cabane de Furmo, excel- 

lent centre d'ascension. 

La rivière de la Pique remonte en 

amont de son confluent avec l'One 

et se dirige au sud vers l'Hospice de 

France pour prendre sa source au 

pied de l'élégant pic dont elle a em- 

prunté le nom. 

De l'Hospice de France, grand re- 

fuge gardé, sis à plus de 1.400 m. 

d'altitude, on peut gagner l'Espagne, 

soi; par ie Port de la Picade, soit 

par le Port de Vénasque. Les som- 

mets voisins : Pic de la Mine, Pic 

de Sauvegarde, ce dernier surtout, 

donnent de grands plaisirs à peu de 

peine. Luchon, port de Vénasque, 

à la toiture et au sol de granit d'un 

commerce agréable par les jours de 

beau temps. Le refuge de Prat-Long, 

d'où l'on ne peut guère ascension- 

ner que le Boum et le Maupas ; en- 

fin, à l'ouest de ce dernier, et ratta- 

ché à lui par un chemin quelque peu 

endommagé, le refuge des mines de 

Crabioules. 

Accroché au flanc du cirque à près 

de mille mètres au-dessus de la val- 

lée du Lys et des gorges d'Enfer, do- 

miné di 1.100 mètres par la muraille 

nord des Crabioules, ce refuge, vé- 

ritable but d'excursion en lui-même, 

d'accès agréable et facile, constitue 

le point de départ rêvé pour exploi- 

ter la région mitoyenne du Lys et 

d'Espingo. 

Du refuge des Mines de Crabioules 

partent les voies les plus commodes 

poué atteindre le Quairat et le Lèzat; 

enfin, il permet de réaliser de ma- 

gnifiques courses de crêtes Montar- 

rouge-Quairat, Quairat-Lézat, Lézat- 

Crabioules, etc.. 

Ainsi, Luchon, avec de petites mon- 

tagnes dans son voisinage immédiat, 

permettant l'entraînement des moine 

exercés, avec ses cinq massifs com- 

crenant les plus hauts sommets des 

Pyrénées, avec ses trois refuges gar- 

dés et ses nombreux refuges et abris 

de haute altitude, constitue un cen- 

tre d'alpinisme aussi complet et va- 

rié que possible. 

D'excellents guides s'; - tiennent à 

'a disposition du touriste qui oésire 

connaître les charmes de la moyenne 

et de la haute montagne, de ceux 

qu'une vue lointaine de la chaîne ne 

satisfait pas. 

André DEftROUCH. 

GUERRA 

La boucle est bouclée! Les coureurs 

sont redevenus « civils ». Us sont ou 

bien verdus dans la foule anonyme, ou 

bien en train de savourer des retours 

triomphaux dans les petites cités fières 

de leur héros. Les « vieilles harmonieu- 

ses » redeviennent des mollets tout 

cowt ; les géants auront bientôt des 

pieds d'argile. 

Ou" Enfin le calme! Finies les for- 

midables batailles gui font rage! Fon- 

dus, les furoncles mal placés! Dévoré, 

le fameux « boudin » multigambiste ! 

trouvaille d'un confrère lyrique. L'heure 

de la réflexion a sonné ; l'heure du 

recueillement. Tout se fond, s'estompe. 

Les cris et les vivats ne sont plus que 

de lointains murmures 

Les tripes à la mode de Caen, le cas- 

soulet, la bouillabaisse, le gratin dau- 

phinois sont digérés. Et dans le cerveau 

où les idées ne. s'entrechoquent plus 

aux cahots de la route, la critique entre 

et, maîtresse de la maison, repare les 

dégâts de la folle du logis. Les yeux 

mi-clos, écoutons sa voix parfois aigre, 

toujours raisonnable. 

* 

* * 

Parlons tout d'abord des bonifications 

à l'arrivée. On a décidé d'attribuer des 

minutes de bonification aux vainqueurs 

de chaque étape pour avantager l'équipe 

de France et plus particulièrement 

Charles Péltssler, l'enfant chéri de 

M Desgranges. « Chariot », comme 

l'appellent les intimes, c'est un garçon 

charmant, courtois, poli, élégant ; mais, 

hélas ! s'il a quelques qualités, il est 

loin d'avoir même un soupçon de cette 

fameuse classe que possédèrent ses 

deux frères et plus particulièrement 

Henri. Il eut la chance de pouvoir se 

retirer honorablement du Tour de 

France... f.t les fam.euses bonifications 

gui devaient avantager le sprinter Char- 

les Pélissier et aussi Di Paco faillirent 

bien coûter la victoire à l'équipe fran- 

çaise Si Guerra avait été en forme et 

surtout mieux secondé, Speicher n'eût 

jamais endossé le maillot jaune, et ce 

par la faute des minutes de « boni ». 

Si on veut faire les choses tmpartia 

ques minutes l'homme qui passe pre- 

mier au sommet d'un col. Tant pis pour 

nous si nous n'avons pas de grimpeur. 

Mais, ce qui est mieux, c'est de ne rien 

ajouter au temps du vainqueur. 

L'homme gui gagne le Tour de France 

doit être le type parfait du routier, dur 

o la souffrance, bon grimpeur, bon 

« routeur de caisse > et excellent 

sprinter. 

Avait-on besoin de tout cela autrefois 

pour gagner? Non! Alors, aurions-nous 

des hommes moins torts, moins coura- 

geux? Manquons-nous de champions, 

ou bien ne savons-nous pas les décou- 

vrir ? 

Et c'est ainsi que cette année nous 

arrivons à cette chose ahurissante, que 

l'homme qui a mis le moins de temps 

pour faire le Tour de France... est troi- 

sième. Le vrai vainqueur du Tour, c'est 

l'Italien Martano. Il a travaillé seul i,ur 

la route , il a été mal conseillé, mal 

soigné parfois. Il a triomphé malgré 

cela, malgré la coalition Speicher- 

Equipe française-Guerra-Equipe ita- 

lienne dressée contre lui. Je dis bien 

triompher, car, ainsi que beaucoup de 

mes confrères, je le considère comme 

le gagnant de ce vingt-septième Tour 

de France. Il tut, après Magne, le cou- 

reur qui, par sa silhouette, son allure, 

sa forme, représente le mieux ce type 

routier Tour de France, que nous cher- 

chons chez nous pour remplacer Leducq, 

Magne et C ,e . 

* • 

Le Tour en sens inverse? Bravo! Et 

des deux mains encore ! Pris de ce côté, 

il est plus dur, plus pénible et présente 

surtout l'énorme avantage de n'être pas 

couru dès les premières étapes. Il ga- 

gnerait peut-être encore en intérêt si 

l'on rétablissait les longues étapes de 

montagne Perpignan-Luchon, Luchon- 

Bayonne, par exemple. Souvenez-vous 

du départ de Van de Casteele en pleine 

nuit, en 1225 ou 1936, je crois. Il prit 

jusqu'à vingt minutes d'avance, puis, 

tout à coup, on le trouva arrêté sur 

le bord de la route, littéralement vidé, 

sans force, épuisé par son effort. Ah! 

en montagne, à cette époque-là, le Tour 

présentait un réel intérêt! 

Et si, cette année, ces longues étapes 

avaient été rétablies, Trueba les ga- 

gnait. N'eût-il pas été juste que ce diable 

de petit homme, qui fit un formidable 

travail, nui anima à lui seul l'épreuve, 

connût la joie d'une victoire? 

T E N N I S 

Après la finale inferzones 

De la formation de l'Equipe de France 

La dernière journée de la finale in- 1 

tenones a été fertile en émotions ; la 

Grands-Bretagne ne menait au début 

de cette troisième journée que par 

deux points à un. Si sur le papier et 

au point de vue mathématique, la vic- 

toire finale de la Grande-Bretagne 

était escomptée, on ne peut pas dire 

qu'elle fut acquise sans lutte de la 

part de l'Américain Allison. Celui-ci 

n'ignorait pas la lourde charge qui lui 

incombait en rencontrant Austln ; 

mais malheureusement il n'avait rien 

à esoèrer â la fin du premier set, qu'il 

perdit par 6/2, par suite d'erreurs 

nombreuses dues pour beaucoup à 

un manque de finesse de jeu et de 

tactique. A partir de ce moment, Alli- 

son s'accrocha et arracha le deuxième 

set par suite d'un faiblissement d'Aus- 

tin, grâre à des montées au filet très 

judicieuses et prenant à contre-pied 

Austin. 

Pourquoi Allison. malgré sa belle 

partie, ne peut-il mettre en échec la 

régularité d'Austin et sa science du 

jeu ? D'abord, à un surentraînement 

très net et ensuite d'avoir voulu adop- 

ter la même tactique qui réussissait si 

bien à son adversaire, à savoir la balle 

longue et basse. Technique rudimen- 

taire en face d'Austin 

SPEICHER 

C'était chercher l'erreur de l'un ou cond lieu Merlin 

Un récent Instantané de COCHET 

i,Ptioto Ueuntteti 

ciels et die ses amis, a refusé sa parti, 

cipation en simple, a désigné en &e- 

Elle lui a peut-être coûté le gain du 

Tour. 

Mais celui en qui j'ai le plus con- 

fiance, celui qui gagnera le Tour de 

France un jour, c'est Lapébie. Depuis 

le départ, il n'a rien fait ou presque, 

et il ne. fallait vas attendre autre chose 

de lui après la rude saison qu'il avait 

fourni. Mais attendez un peu, vous 

verrez Lapébie faire, suivant l'expres- 

sion, » des étincelles ». 

Enfin, pour terminer, car je n'aurai 

pas l'audace de juger les étrangers, je 

prétends que Magne aurait pu gagner 

encore cette année si on n'avait pas 

exigé de "lui, pour le qualifier, une 

invraisemblable saison de course... 

J'allais oublier les individuels! Tou- 

jours sacrifiés, ces pauvres individuels! 

Pour eux, je ne citerai aucun nom : 

mais si ces qaillards-là avaient su s'en- 

tendre, si les coureurs d'Oscar Egg 

s'étaient, groupés, les cinq premières 

places étaient, pour eux! 

L'an prochain, il faut sélectionner les 

individuels de la même façon que cette 

année avec la même désinvolture, puis 

Je voudrais bien vous entretenir de les diviser en groupes bleu, mauve, vert 

tous les coureurs, des « as » tout au ou rouge. On rira bien! 

^tV^Se^llê^ Du Pourcentage accordé aux trat- 

c est ta une tacne que je laisse aux , nttrds ou aux accidentés, de ces fameux 

techniciens du cyclisme. Cependant, on 

peut, sans aller jusqu'à prétendre à la 

technique, avoir sa petite opinion sur 

les pêdaleurs. 

Je considère Speicher comme un beau 

coureur, un très bon coureur qui n'est 

pas encore un grand champion et qui 

peut-être n'en a pas la classe, il a été, 

durant ce mois, servi par une foule de 

choses ; disons le mot : il a de la 

chance. Tout en reconnaissant cepen- 

dant qu'il a couru très intelligemment, 

sachant s'accrocher à la bonne roue, au 

bon moment. C'est un garçon assez 

sympathique, loyal, correct. Et comme, 

somm.e tout}, il n'y a que le résultat qui 

compte... 

Archambaud. au contraire, sera un 

champion qui aura des hauts et des bas, 

parce qu'il est nerveux comme une 

jeune fille. C'est un grave défaut que 

8, 10, 15 et 20 %, je ne dirai qu'une 

chose : Si l'on, n'avait pas, à chaque 

étape, voulu racheter tel ou tel homme 

et si l on s'était contenté d'appliquer 

le règlement aussi strictement qu'on le 

fit au début, il ne resterait plus que 

six hommes en course. 

Et maintenant, dame Critique, veuil- 

lez me laisser seul, car j'ai tiré quand 

même de bons souvenirs à classer hors 

de votre présence. Face aux visages 

dramatiques de nos confrères trans- 

alpins, je placerai la bonne figure 

toujours souriante de Louyet. 

Sortez, vieille dame indispensable! 

Après un mois d'air, de lumière, de 

vent, de soleil et de cigales, il me dé- 

plaît d'entendre trop longtemps votre 

voix. 

Au revoir, bonne dame, vous repas- 

de l'autre joueur, mais cette faute 

n'arrivait que chez Allison lorsque, 

appuyant ses retours, il montait en fi- 

let et se voyait passer par de « pas- 

sing shots » splendides et irrésistibles, 

malgré le peu de marge qu'Allison 

concédait à Austin entre le couloir et 

lui-même. De plus, Allison. joueur de 

26 ans. est arrivé sur un court sans 

avoir la résistance physique néces- 

saire par suite d'une mauvaise com- 

préhension de l'entraînement, erreur 

qui incombe principalement à leur ca- 

pitaine, M. Prentice . Allison donne 

l'impression d'être dans la courbe des- 

cendante d'une forme qui aurait pu 

être belle si les forces avaient su être 

ménagées. 

Quant au match de Perry-Vines, dont 

le résultat ne pouvait en rien changer, 

il fut terne en quelque sorte les deux 

premiers sets. Vines gagnant le pre- 

mier set sur des fautes de Perry et ce- 

lui-ci gagnait le second set contre Vi- 

nes, qui mettait tout dehors et com- 

mettait de nombreuses doubles fautesà 

côté de canons balls de toute beauté 

qui laissaient Perry sur place. 

Comme je vous l'ai dit dans mon 

compte rendu de dimanche, Vines, au 

4« set, alors qu'il semblait avoir la vic- 

toire entre ses mains, tombe lourde- 

ment sur le court. Dès lors, c'en est fi- 

ni de Vines ; la machine est usê. Il 

ne joue que par à-coups et a côté de 

services éclairs, qui lui donnent le 

point. Vine-s en perd sur des coups fa- 

ciles. Et finalement, l'homme tombe 

vaincu. Pourquoi cet abandon T se de- 

mande-t-on. Vines si Jeune, ce grand 

champion que nous avons vu évoluer 

Quelles sont ainsi nos chances vis. 

à-vis des Anglais ? De Cochet, point 

n'est besoin de vous dire) ce que OCtre 

champion est capable de faire. Cochet 

doit vaincre Austin et Perry, quoi qu'on 

en dise et cela pour une raison bien 

simple. 

Son moral n'est pas atteint en se pré- 

sentant devant les Anglais, alors que 

contre Vines il se présentait avec trois 

défaites à son actif. Cependant, il ne 

doit rien laisser au hasard et jouer de 

bout en bout. 

Quant à Merlin, le donne comme con- 

seil d'avoir confiance dans le choix de 

Lacoste. Parce que Merlin a une vo- 

lonté tenace, joue avec cœur tout un 

match, malgré l'importance du match 

et parce qu'avec son jeu à bourrer à 

tour de bras, il peut tatiguér son ad- 

versaire, l'écœurer, l'épuiser et le met- 

tre dans une situation difficile pendant 

le match. A dire vrai, personne n'en- 

visage pour Merlin la possibilité ne 

gagner un simple, mais sait-on jamais? 

Les pronostics sont trop hasaiflaetix : 

aussi, je n'en tais pas. 

Quant au double Borotra-Rrunwm 

contre Huçrhes-Perry. sans crainte de 

me faire démentir, je pronostique une 

victoire française. Notre équipe, cham- 

pion de WImMedon deux fois de suite, 

tait rare dans les annales de Wirnble- 

don, a déjà battu la première équipe 

anglaise. Leur défaite aux champion- 

nats de France contre Quist-Mac Grnîh 

est un accident. Brugnon, à ce mo- 

ment-là. ne tenait pas la forme de wim- 

bledon ni de maintenant. Il est ton- 

jours le premier Joueur de double du 

I monde. Son service n'a pas perdu dft 

l'an dernier ) Rolland-Garros et à Wim- son efficacité. Quant à son drive, il est 

lement, il faut faire bénéficier de quel- la nervosité chez un coureur. Qui sait? serez l'an prochain! — René LECOT. 

Chez les Boulistes Toulousains 

A NOS ABONNES; 

Ceux de no» lecteurs dont rauon. 

ner.ient arriva a échéance ces m 

Sauvegarde et retour par le port de i « lours--. sont prie, d'utiliser, dès a 

la Picaôe, voilà une magnifique ran- 

donnée que tout villégiaturant valide 

devrait accomplir. 

Comme au sud du cirque d'Espin- 

go se dressaient les Pnseto, ici se 

trouvent en seconde ligne le massif 

d'AiiPto et de la Maladetta. L'Aneto 

i-n-iintenant s'ils deslreni éviter 

s 1 toute interruption de service ia £ 

lormule de chèque postal que ;B 

nous le r adressons , en collant a 

su '"ntérieur de cette formule ta 

a dernière bande reçue Ils simpli- 

fl n notre travail et s'assure- £ 

ronj contre toute erreur. K 

WS8ÏBBB8BBBSSEi«BlllSH?î«ie 

TOROS 

bledon, est par trop surentraîné lui 

aussi. Son état physique est néant. Ce 

n'est plus un être vivant sur le court, 

c'est un mort. Américains, voilà deux 

fois qu'en trois ans vous êtes éliminés 

par les Anglais alors que tout semblait 

répondre à vos désirs pour une victoire 

certaine. Mais vous oubliez qu'il y a 

les impondérables dans un match de 

tennis et vous laissez trop au hasard. 

Travaillez, oui, mais modérément. 

DE L'ÉQUIPE DE FRANCE 

René Lacoste vient de désigner l'équi- 

pe de France. Son choix s'est porté sur 

Cochet et à défaut de Borotra qui, mal- 

gré les pressions nombreuses des offl- 

La quadrette Oastalng des Pénitents- Blancs. 

du 14 juillet. 

demi-finaliste du concours 

La Feria de Valencia comprend cette 

année huit corridas suivies dont voici 

les éléments : 

23 juillet. — Barrera, Manuel Bienve- 

nida et Dominguez ; six toros de Pablo 

Romero 

24 juillet. —- Manuel Martinez, M. 

Bienvenida, Ortesra et Estudiante : huit 

toros de Camacho. 

25 juillet. — Barrera, M. Bienvenida, 

La Serna : six toros de Don Félix Mo- 

reno Ardanuy (Saltillo). 

26 juillet. — Barrera, La Serna, Estu- 

diante et Dominguez ; six toros d'Ata- 

nasio Fernandez et deux de Terrones. 

27 juillet. — Marquez, Rarrera et Or- 

tegn : six toros d'Eneinaa. 

£8 Juillet. — Ra.rrera, OlrtegaJ -et La 

Serna : six toros d'Indalecio Garcia 

(Rincon). 

29 juillet. — Villalta, Manuel Marti- 

nez et Ortega six toros de Miura. 

30 . Juillet — Deux toros de Gabriel 

Gonzalez pour le cavaleiro portugais 

Simao ia Veiea ; six toros d'Alipto 

Perez Taberne-o rour Villalta, Solor- 

zano et Ortega. 

En ouvre, il y aura chaque soir soit 

une becérrada, soit, m. spectacle pré- 

tendu continue avec le concours de ces 

toreros-bouffes qui tracassent un mal- 

heureux becerro pondant deux heures. 

Comme on le voit, il vaut la peine de 

se déplacer pour t-sslster à cette feria. 

— MEDIA LTTMA. 

Jean BOROTRA 

le grand champion de tennis français 

qui jouera en doubla pour défendre nos 

couleurs dans ia Coupe Davis 

toujours aussi meurtrier. De mon vieil 

ami Rorotra, Je ne vous en dirai pas 

grand'chose que vous ne sachiez Son 

service est au point, ses revers en re- 

tour de service sont très plongeants « 

gênant beaucoup l'adversaire. Jean, sur- 

tout, s'est assagi : 11 Joue sobrement 

pour ne pas fatiguer trop vite ses mus- 

cles et user sa résistance. 

Deux victoires de Cochet, le double, 

tel est à mon avis le score nue nous 

devons réaliser contre les Anglais. 

CYCLISME 

Le 19 8 Marseille-Lyon 

(350 kilomètres) 

15 AOUT 1033 

I* XIX e Grand Prix cycliste de notre 

confrère Le Progrès de Lyon aura lieu 

à sa date, maintenant bien classique, 

du 15 août. 

Cette épreuve, qui aura lieu par sé- 

lection pour limiter à cent le nombre 

des concurrents, sera disputée sous les 

règlements de l'U. V. F.; elle est ouverte 

à tous les licenciés de l'U. V. F. et de 

l'U. C. 1. des catégories suivantes ; pro- 

fessionnels, aspirants, indépendants et 

débutants, à l'exclusion des amateurs 

et des débutants âgés de moins de 

18 ans. 

Outre les nombreuses primes diverses 

qui seront attribuées, la liste des prix 

du classement général s'établit comme 

suit : 

Au premier, 5.000 fr.; au 2", 3.000 fr.; 

au 3°, 2 000 fr.; au 4 e , 1.000 fr.; au 5», 

800 fr.; au I e . 700 fr.; au 7«. 600 fr.: au 8", 

500 fr.- au 9", 400 fr.- au 10 e , 300 fr.; 

au 11". 250 fr.; au 12 e , 200 fr.; au 13", 

190 fr au 14 e . ISO fr.; au 15", 170 fr.; 

au 16° 160 fr.; au 17", 150 fr.; au 18", 

140 fr.; au 19 e , 130 fr.; au 20*. 120 fr. 

Pour tous renseignements, les inté- 

ressés pet vent s'adresser à M. Des- 

chaumes, chausseur, i, rue de la Répu- 

1 lique, à Lyon. 

â TRAVERS LES JOURNAUX 

L'EXPÉRIENCE ROOSEVELT 

On annonce un nouveau manifeste de 

M. llonsevelt, par lequel le président de 

la grande Bépublique américaine an- 

noncera à ses concitoyens que l'expé- 

rience économique et monétaire qu'il a 

entreprise se poursuit. En attendant, le 

Bulletin quotidien de la S. E. I. E. ap- 

précie sévèrement cette expérience, en 

prenant comme exemple ce qui s'est 

produit aux Etats-Unis sur le marché 

des céréales : 

L'expérience Roosevelt est intervenue 

de deux façons. 

D'une part, en faisant voter une loi 

qui, de toutes façons, devait relever 

d'environ 30 cents au moyen d'une pri 

me. le prix que lé cultivateur recevrait 

ce son boisseau de blé. 

D'autre part, en faisant légalement 

de la monnaie une valeur appelée à 

varier en vue d'une politique de hausse 

Ou prix de toutes les Jenrées agricoles. 

Qu'en deva.t-il résulter pour le mar- 

che des céréales ? Supposons que ce 

marché conformément aux vues can- 

dides du secrétaire de l'agriculture, ait 

été fermé à tout négociateur ne possé- 

dant pas effectivement, !e blé qu'il ven- 

drait à 'terme et n'ayant pas d'avance 

l'emploi du blé qu'il achèterait à terme. 

IKest clair qu'un mouvement de hausse 

intense 

de blés avaient qu'ils ne 

c risque de manque à gagner en con- 

«ervant leurs stocks, puisque les P"x 

devaient monter. Au taux actuel de . ar- 

gent purement nominal, étant denné 

fabonàance de capitaux factices entre- 

«.nue pa- l'Etat, ce stockage contait 

pou En levanche. il offrait des enan- 

protégê par des défenses douanières in- , La Volonté, tout en prenant la défense \ l'histoire pour accabler les hérétiques 

ti.QTiflhîccaVilDc r o nnlit.irmo /iae hauts' rfps nén.enrlrtllefpe IfiMT AfimnnH* A* I . .... . . - . . .... 

ces de gain, car les demandes tardives 

auraient peine â être saiisl'aUes. 

Si ion se tourne vêts les acheteurs, 

il n'est pas moins évident qu'ils avaient 

intérêt à se couvrir au plus lot dans la 

mesure la plus large des besoins qu'ils 

trouvaient prévoir. Ainsi, le gouverne- 

ment se trouvait avoir organisé, fût-ce 

inconsciemment, l'abstention des ven- 

deurs et la ruée das acheteurs. 

Dès lors, la seule atténuation qu'il 

eût pu raisonnablement apporter au 

formidable à-coup qui se préparait, 

c'eut été, horresco referens, .'encoura- 

ger une certaine spéculation à la bais- 

se, en la garantissant contre des per- 

tes excessives. 

Il n'y a sans doute pas pensé. Par 

contre, l'histoire ne dit pas encore s'il 

ira jusqu'à permettre que l'acheteur de 

13 millions de boisseaux de mais em- 

poche les différences que laissent à son 

actif les cours factices d'aujourd'hui. 

A quand l'institution d'un boisseau 

de Chicago, de volume variable, capa- 

ble de faire échec, par sa souplesse, 

aux fluctuations de prix que l'élasticité 

du dollar ne suffit pas à empêcher " 

Blanchol 

De son côté, M. Maurice 

écrit dans le Rempart : 

L'expérience Roosevelt est une des 

plus surprenantes de notre temps, l'er- 

e fût produit Les possesseurs j sonne ne peut dire t çtueUeinent avec 

ivaient nu'ils 'ne couraient ou- j certitude si elle va ou non à un échec 

Mais on peut déjà estimer de quel 

prix les Etats-Unis paieront leur réus- 

site, lin tel système, où le régime du 

travail, lèg conditions de salaires, les 

prix, tout est organisé nrlit'icielleir nt 

et selon d«s données spéciales, suppose 

un Ktat fort, séparé du reste d umonde, 

franchissables. La politique des hauts J des néo-socialistes, leur demande de 

prix a pour corroilaire une politique j préciser les frontières de leur parti et 

commerciale nulle. Dans la mesure où ; de définir exactement leur pensée et 

elle réussira, l'Amérique se condamne- j de définir exactement leur pensée et 

ra à un isolement qui lui sera peut- ' 

être profitable, mais qui portera un 

coup mortel à toute tentative de coopé- 

ration économique. 

Dans tous les cas, l'expérience est 

vouée à la faillite, parce qu'on ne dé- 

truit pas impunément les lois économi- 

ques. 

LE NÉ0-SO3IALISME 

Dans l'Œuvre, devenue une sorte de 

tribune du néo-socialisme, un des dépu- 

tés du triumvirat hérétique, M. Monta- 

gnon, expose en quel sens et dans quelle 

mesure le nouveau parti sera national .- 

On nous dit : « Vous parlez du ca- 

dre national ; qu'entendez-vous par 

là Y » On nous fera l'honneur de croi- 

re que nous ne sommes pas devenus 

nationalistes. Nous savons qu'il ne 

peut y avoir de régime stable, équi- 

libré, que dans une économie mon- 

diale. Mais nous constatons — et nous 

le regrettons — que momentanément 

et pour longtemps, rien n'est possible 

en ce sens. Aloi • î Attendre 1 Nous ne 

le voulons pas. 

puisque l'entente internationale ne 

peut se faire organisons-nous chez 

nous. Nous avons cette chance de 

pouvoir le faire mieux que. d'auti ;s. 

Faisons-le pour garder notre stan- 

dard de via. D'ailleurs, si demain des 

condijions nouvelles permettent une 

org«nisaiion internationale, nous se- 

rons mieux préparés, mieux armés 

pour nous associer. 

Certes, l'organisation nationale que 

nous envisageon- pose de gros problè- 

mes : exportai Ions, douanes, mon- 

naies. C'est pour nous une raison es 

lot jaune une obligation de défendre 

son « bifteck », et la nécessité pour lui | Et M. Desgranges nous livre enfin ses 

de disputer sa place eux arrivées, aus- protêts sur les étapes du prochain 

si bien que jadis, avant les bonifica- ; Tour : 

tions, le maillot ja,une arrivait toujours -, . w . , , 

régulièrement en miene lu oelotor. de 11 est Probable que de Cbarleville 

tête peio.on ae noug passet .onSi comme b ut d'étaie, 

! non plus à Metz, mais à Verdun ou a 

Nous ne créerons certainement pas de i Nam v. à moins oue nous puissions dé. 

bonifications pour les grimpeurs. J'ai ' couvrir un par. ours qui, sans trop fati. 

déjà expliqué pourquoi dans les co- puer nos coureurs et -ans nous obliger 

lonnes de l'/lufo, pendant la course. Le à une étape supplêmoniaire, nou« per- 

grimpour apparaît, avec les années, | mettrait n'arriver t Strasbourg," car 

un spécialiste. 11 trouve sa récompense il faut vous en dire une bien bonne il 

dans ,es places de premier qu'il col- 1 paraît que la presse autonomiste d'Aï- 

lectionne en haut des cols. Il rapporte sace veut annexer notre tournai en sou- 

do ces hauteurs un maeot fort appré- tenant que si noi'e ne rassors plus à 

ciable ; il ne dépend que de lui de Strashoura '*'eI- 

M. Desqranges ne partage pas l'opinion 'es d'Fvinn Nice, Perpignan et P'')l 

de certaines critiques : Pi en ^ffet nous transportions n> tre 

prerniJiTe b-urnee dp reri'.c o"Fv1.'i" ') 

Pour les „ Individuels ». nous n'avons r,ienoM P comme on nous Pu a donné 

pas l'impression une le rèu'leniem I s le roti*eti n• -• '' 

leur demandons seulement, de vouloir' yi,-o f es i«ij n'ont aucune ruisa 

Mo, la constnietinn du r*Hem»nt 1031 changés, 

iie.ant commencer .es lours-cl. | nriPAPT 


n est répondu, sont cette rubrique 

h toute demande ce tensêli/neinenu 

nrroinoaunee d mie sont ma Ox 5 'runes 

f fii en outre, répondu directement 

par lettre, mouennc.nl la somme, dt 

gO francs. 

i M 100. - k'ittfctJWwytt volontaire 

est plus fac.leme. l .«.^. blt y ... Un 

gagement spécial df/ffî r» ? T a ton e 

Kf le premier peut ?«| 11 ' , . t '" 1 ' , 

pe> i.e tandis que le seépoque 

de partli du 15 au 

wnd ftîû 15 à*'ll u octobre 

f%ai «Sr.n-U.e. quand le 20 mm- 

ba un dimanche/. . 

pour le premier 

deuxième de ces en 

res, les jeunes gène 

20 ans duivent élit 

tornation de Bill 

(père, mère oti tutti 

En outre, | 

pçl. ii! faut i 

vacation mi itaire 

certificat d"; ùtil 

eameieu mii; 

Quel aue s 

recherché c' 

reonitenn 

pùrtei 

renies». 

ie L.our le 

: i ts voioutai- 

le moins de. 

.s de 

itairt 

eaulégal 

îent d'ap- 

;t de Heure, 

ou le 

ni de mé- 

d'engàgemeTit 

bj bureau de 

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St-; Centrale de Négociations, J. Bouchaud, 

22, r. des Arts. Tlse. Tél. 202-71 

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RICARD, 34, r. des Etudes, Carcassonne. 

et 29 Bd de Strasbourg. Toulouse 

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apport, fixe et commissions. C. E. F., 

2, rue Cantegril, Toulouse. 

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amortissable. C. E. F., 2. rue Cantegril, 

Toulouse. 

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indications données dans lo texte : 

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pour la transmission des correspondances. 

Le Gérant • G. LAG-XROE, 

Imprimerie spécial».

LA ILLUSTRÉE 

Un nouveau véhicule 

Un dispositif a été expérimenté avec succès en Amérique, 

qui s'adaptant aux voitures leur permet de rouler k la fois 

sur route et sur lail. 

Au stade Jean-Bouin à Paris 

500 gymnastes et 300 athlètes ont donné des démonstrations de cu'ture physique. 

Une belle pyramide par les athlètes du « René II de Nancy >. 

En attendant l'arrivée du Tour de France au Parc des Princes 

à Paris. -• Pendant que la foule impau'ente attend les concurrents 

de la « grande randonnée », des motocvcl stes te livrent à d'impressionnantes 

acrobaties. 

... 

La tragique odyssée de Mrs. et Mr. Mol'ison 

A 80 kms. du but, aorès un magni^que envol au dessus de l'Atlantique, 

les deux courageux aviateurs britanniques ont fait une chute 

grave. Blessés tous deux grièvement, leurs jours ne sont cependant 

cas en danger. 

Au Japon. - A Zu

Nouvelles Express - Bibliothèque de Toulouse

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