21 novembre 1891 - Bibliothèque de Toulouse

PREMIÈRE ANNÉE. - NUMERO 59. 

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Le 

pua - 

Numéro : ÎO Centimes. 

TOULOUSE 

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TOULOUSE, 4-4, rue Saint-Rome, 44. 

DU SUD-OUEST 

Notro SERVICE TÉLÉGRAPHIQUE SPÉCIAL est fait par M. Oit, direcle.ir de l'Agence 

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SAMEDI 21 NOVEMBRE 

Le Gérant 

INSERTIONS 

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Héclames.... — « fr. BO | Locale. 

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Saint-Rome, 44, el chez nos correspondants pour les autres dr|iarli:r,,ents. 

Los insertions et les abonnements sont payables d'avance. 

Gaffe de Policiers 

première Edition 

DEFENDONS 

11 y a quelques années, et à propos d'un 

qui avilit causé le plus 

grand^scandale dans la ville que j'habitais, 

' é par nous en Très Saint-Père, 

Or, cette môme communo possède 4 écoles 

et les francs-maçons finiront 

Nous protestons comme catholiques et comme laïques dont l'une, celle de Pont-Cellec, a bien 

chasser comme des intrus. 

Français. 

une douzaine d'élèves tant filles que garçons, 

Lo prêtre lui-même finira par en être 

Comme catholiques, nous constatons tous, la pour un instituteur et une institutrice. 

banni. 

douleur dans l'âme, qu'il n'est plus permis aux Dans ces quatre écoles où jamais on ne pro- La nuit dernière, dans une rafle de filles, les 

La soutane et le surplis qu'il porte ne sont- b-ebis d'aller trouver leur pasteur, aux enfants nonçait le nom do Dieu avant quo l'école libre agents des mœurs ont arrêté une jeune fille 

s pas des signes extérieurs de nature à d'aller consoler leur Père. 

n'existât, les instituteurs ont donné l'ordre aux honnête, qu'ils ont maintenue en état d'arresta- 

blesser l'athéisme de ces gens là ? 

Comme Français, nous protestons aussi. Votre enfants d'apporter leurs catéchismes, et, malgré tion et fait coucher au poste, malgré ses éner- 

On va croire que nous exagérons. Sainteté, pleine d'amour pour la France, a dai- la loi, ils enseignent le catéchisme à leurs élègiques protestations. 

Mais les journaux n'inséraient-ils pas, régné 

le dire à notre évôque : « La cause de la ves. Ainsi le veut l'inspecteur Dreux, l'hommo Cette jeune fille, du nom de Mercériez Fer- 

France est unie à la cause du Souverain-Pon- 

.qui chante la Marseillaise sur les places publinandez, est depuis sept ans première ouvrière 

cemment, cet arrêté idiot d'un maire de 

tife; les sectaires, en même temps qu'ils criaent : ques, et qui s'était jusqu'ici distingué par un chez Mme Berthier, modiste, 30, boulevard 

«'on'a commencé par réclamer une petite 

village non moins idiot que son arrêté , A bas le Pape ! » criaient aussi : « A bas la tout autre zèle que celui de l'enseignement re- Haussmann ; elle est très honnête et a une con- 

filace pour les athées dans nos cimetières ca- 

nterdisant les chants liturgiques aux obsè- France ! » Il faut qu'on le dise, il faut qu'on le ligieux.uite 

exemplaire, 

tholiques, où les croix qui poussent comme ques de ses administrés ? 

sache. » 

Est-il besoin de crier gare aux parents ? Le L'un des agents qui ont opéré son arrestation 

les toiles herbes sur les tombes attestent les On y viendra, soyez-en certains. 

On le saura — nous le dirons : et les catholi- simple bon sens les défend contre ces hypocri- été révoqué; un autre a été frappé de la rete- 

croyances de ceux qui dorment sous la terre 

A moins que nous ne nous levions, à la lin, ques français uniront leurs efforts, afin que la tes manœuvres. 

nue d'une quinzaine de traitement. 

pour défendre nos morts et les croyances France redevienne la fille aînée de l'Eg-lise. 

Voici quelques détails sur cette affaire 

La France dort : elle n'est pas morte ; autre 

k '^Laissez taire. Avant peu, ils insulteront qu'ils professaient durant leur vie. 

Jésus-Christ, réTeillez-la, et ce réveil de la 

à vos croyances dans ces mêmes cimetières. 

Pendant mon séjour en Espagne, je pro- 

LE RÈGNE DES CUISTRES Deux des agents qui faisaient la rafle viennent 

France sera la délivrance du Pape. 

e bondir comme des bêtes fauves sur une jeune 

» Pendant que vous prierez, ils blasphémenais 

un jour dans le cimetière de Figue- Nous faisons des vœux ardents pour que le 

ersonne, Mlle Mercédès F..., qui regardait teras, 

avec un naturel du pays. 

On lit dans Y Intransigeant: 

Seigneur daigne accorder à Votre Sainteté lonrifiée.meront, 

n'a •uiâa 

» Et un jour, de ces cimetières, ils pros- Nous causions. 

gues années do vie et de santé. 

— Allons, la belle, suis nous et sois gentille ! 

~ Vous n'avez jamais eu, lui disais-je, le Qu'il daigne aplanir toutes les difficultés, 

Depuis longtemps le négrier Etienne, le vice- 

— Vous suivre! Et pourquoi? s'écrio-t-elle, en 

criront la 'croix, ce sublime emblème de 

spectacle attristant d'enterrements sans prê- pour que nous puissions venir nous presser auroi 

des colonies françaises, commandant aux 

essayant de se dégager. 

l'Espérance. » 

tour de vous au jour anniversaire de votre con- 

armées de terre et de mer et camérier secret de 

tres, sans prières ? 

Au même instant, un solide coup de poing lui 

Eli bien, voilà qui est lait. 

S. M. Carnot III, cherchait un logis digne de 

sécration épiscopale. 

Lacroix arrachée des salles d'hôpiiaux et 

— Pardon ! répondit-il. Ils sont rares ceux 

est appliqué sur la figuro, un autre lui démolit 

Nous serons là, non point seulement pour lui. 

moitié l'épaule, et comme elle poussait des 

des écoles, est maintenant proscrite des 

jui meurent sans les secours de la religion, 

laisser tomber une larme d'attendrissement et 

Il 'rêvait d'habiter un palais, une demeure 

cris d'effroi : 

mais il y en a : un ou deux par an. 

cimetières. 

de compassion sur vos mains vénérables, mais 

historique, et d'y installer sa maison civile et 

— Tais ta g.,, ou sans cela je t'étrangle, lui 

C'est de Reims que nous vient la nouvelle* 

— Et vous les enterrez ici? 

pour laisser échapper de nos cœurs de catholi- 

militaire et les services coloniaux. 

urle dans l'oreille un des agents 

L'accroissement de la population de cette 

L'Espagnol me regarda dans le blanc des 

Eh quoi ! un simple Poubelle pouvait loger 

ques ce cri victorieux : 

Au poste de la rue Drouot, où on vient de 

ville nécessitant la création d'un nouveau ci- 

yeux, avec un air qui signifiait clairement : Vive le Pape ! 

au Louvre, et lui, Etienne, était condamné à 

l'amener, la pauvre fille proteste : 

metière, une personne pieuse avait offert gra- Vous moquez-vous de moi ? » 

Vive Léon XIII! 

camper dans une maison obscure ! Il s'en fut 

Je suis victime d'une odieuse erreur. Je 

DlHARCE, 

trouver Sadi, qui, après avoir pris l'avis de sa 

tuitement à la ville, un excellent terrain — En terre sainte, reprit-il? Jamais. 

suis une honnête femme, première depuis sept 

Vicaire général, président de la com- 

femme, enjoignit à M. de Freycinet de trouver 

ans chez Mme Yvonne Berthier, modiste, 

plus une somme d'argent destinée à payer — Et alors ? 

'ib bit* 

mission (Baronne). 

au plus vite un palais pour ce grand ami de 

boulevard Haussmann Je sortais de mon maga- 

les frais de construction de la chapelle 

— Alors, on les enfouit chez eux. 

CASSEIGNAU, 

l'Elysée. 

sin, quand on m'a arrêtée, Vous pouvez y aller 

Le conseil municipal de Reims accepta le — Comment, chez eux ? 

M, de Freycinet saisit avec empressement 

Vicaire général, président de la 

voir ou y téléphoner, et vous verrez que je no 

terrain, mais il refusa l'autorisation de lais- — Ils ont un champ, là, derrière le 

l'occasion d'être agréable à un personnage aussi 

commission (Pau) . 

TOUS trompe pas. 

ser construire une chapelle, ajoutant, pour nôtre. Assez abandonné, du reste, et pres- 

(Suivent un grand nombre d'autres 

puissant ; et il lui offrit les spacieux et commo- 

Ah! oui, on la connaît, celle-là... Faut pas 

que l'on ne se méprit pas sur ses intentions, que toujours désert. C'est leur affaire. 

signatures.) 

des bâtiments des anciennes écuries de l'empe- 

nous le faire .. Elles travaillent toutes. Tu iras 

reur, mais Etienne répondit: 

qu'aucun emblème religieux ne serait toléré — En France, le cimetière est commun. 

conter tes histoires au Grand Hôtel de l'a rue 

« Je veux coucher aux Tuileries ! » 

dans le cimetière municipal. 

— C'est possible. Mais en Espagne, si l'on 

Saint-Louis. 

Et le négrier Etienne couchera aux Tuile- 

La personne pieuse retira ses offres et tout avait essayé de nous imposer cette promis- Hypocrisies laïques 

— Mais, c'est abominable, cela, c'est affreux, 

ries. 

lut dit. 

cuité, il y aurait eu du sang versé. 

En effet, dans quelques jours, dit un de nos 

de maltraiter les honnêtes filles de la sorte. Je 

Donc, la croix sera proscrite du nouveau Sans en arriver à cette extrémité, nous 

confrères du matin, le préfet Poubelle, qui con- 

vous en conjure, prévenez au moins de ce qui 

A l'appui de ce que racontait avant-hier 

m'arrive, soit ma patronne, soit ma tante, chez 

cimetière de Reims. 

nous demandons ce qui serait advenu si nous 

serve provisoiremeni le pavillon de Flore, aidera 

à la tribune M. de l'Anç;le-Beaumanoir, ci- 

qui j'habite, pour qu'elles viennent me récla- 

Toujours en vertu de celte étrange théorie avions su défendre nos cimetières catholiques 

les lieux pour plaire à ce grand maître de la Vi- 

qu'il ne faut pas blesser par «les signes exté et dire carrément à ceux qui y venaient étaler tons les faits suivants, révélés par la Croix : 

mer.dange. 

En vain l'administrâtiou des beaux-arts reven- 

Mlle Mercédès F.., se lamente, supplie en vain 

rieurs l'impiété de quelques mécréants. leur incrédulité à côté de notre foi : Aux Essarts (Vendée), l'école laïcisée a diquait les galeries, l'ancienne salle des Etata et 

les brutes qui se moquent d'elle. 

Par exemple, ces quelques mécréants ont « Libre à vous de ne croire à rien ; mats 36 élèves jusqu'au 1" décembre, date de l'ouver- les appartements du prince impérial, laissés li- 

Usant d'un moyen suprême, elle offre cin- 

toute liberté rie me blesser dans mes senti- allez vous faire enterrer ailleurs. Et laissezture, impatiemment attendue par les familles, bres par la préfecture,jjour y installer les nomquante 

francs pour un petit bout de papier sur 

ments les plus délicats, les plus respectables nous reposer ou prier en paix. » 

d'une école chrétienne libre. 

breuses toiles des mairffls français et étrangers 

lequel elle pourra faire connaître sa lamentable 

et les plus intimes. 

Nous avons laissé faire. 

Or, au rapport des élèves, jamais les Frères qui pourrissent clans les greniers. 

aventure. On le lui refuse avec de nouvelles in- 

Pendant que je prierai Dieu de me réunir Et voilà où nous en sommes arrivés : n'avaient autant fait dire de prières que l'insti- L'administration des beaux-arts a perdu son 

jures et on l'enferme au violon, où ello passe la 

tuteur, qui oublie, par ordre supérieur sans 

un jour à ceux qui m'ont aimé, que j'ai A n'avoir plus bientôt le droit de prier sur 

procès. 

nuit dans la répugnante promiscuité de filles en 

doute, la neutralité. 

aimés, ils viendront crier à mes oreilles, en les tombes de nos morts. 

Périsse l'art, pourvu que le pacha des colonies 

carte qui accablent d'ignobles lazzis cette « po- 

Dans la grande classe, c'est un élève qui ré- 

enfouissant un des leurs, qu'il n'y a pas de La prière, quand on la fait à genoux, les 

puisse enfin réaliser son rêve de cuistre et de 

seuse qui fait tant de manières. » 

cite la prière, et dans la petite classe, c'est le 

Dieu, qu'il n'y a pas d'immortalité, qu'il n'y mains croisées et les yeux levés vers le ciel 

juif parvenu ! 

Enfin arrive le matin. Un panier à salade 

petit maître. A 8 heures du matin, à 11 heures, 

s'est arrêté devant la porte du poste de police. 

a pas d'âme, que nous ne sommes rien qu'une est encore un signe extérieur qui peut offus- à 1 heure, on récite la grande prière du matin 

Une à une, les femmes arrêtées la veille sont 

puante charogne,dès que la vie a cessé d'ani quer ceux qui ne prient pas. 

tout entière; à 4 heures, la prière du soir; puis 

extraites du violon et y pénètrent Mlle Mercé- 

LE FUSIL LANCE 

mer notre corps ; que tout est qien fini Le jour où nous le voudrions, pourtant le catéchisme. 

dès F... tente de nouveau de fléchir les gens de 

quand le décès a été constaté. 

nous pourrions être maîtres chez nous, Et dire que, tant que les écoles communales 

police : 

Et que ceux qui croient â un au-delà, Faudra-t-il, pour que nous levoulions, que 

ont été tenues par les Frères, ceux-ci ont dû Les Allemands, qui n'ont pu encore, malgré Tu nous em.„, lui dit-on pour toute ré- 

bannir toutes les prières sous peine de révoca- leurs efforts, trouver un fusil convenable à ponse. 

un Ciel pour les bons, à un châtiment pour l'on nous ait fait subir les derniers outrages 

tion ! 

opposer au fusil français, se rabattent, en Au Dépôt, dans la salle commune, ce qui s'est 

les mauvais, sont de parfaits imbéciles. et que l'on nous ait infligé les dernières hu- Comme cela nous mène loin du prix offert au désespoir de cause, sur les inventions oxeen passé au vio'on se reproduit. Des prostituées de 

Et puis la bande étalera ses équerres, i miliations ? 

plus anticlérical des élèves des écoles de Limo- triques. 

bas étage l'entourent et blaguent ses larmes. La 

draps rouges, tous les signes extérieurs de 

J. RIBÈS-MÉRY 

i! Autres lieux, autres procédés, mais dans L'Allgemeine militaer Zeitung nous apprend matinée s'écoule ainsi. A onze heures, on se dé- 

son culte négatif. 

l'ai vu cela et j'ai trouvé que c'était la 

plus ignoble des profanations. 

Mais enfin, nous pouvions au moins, jus 

qu'à présent, protester en plantant une croix 

sur nos tombes contre ces déclamations sa 

crilèges, et attester ainsi que ceux qui blasphémaient 

Dieu étaient une infime minorité 

A Reims, on va mettre bon ordre à cela 

Et vous verrez que l'exemple sera suivi 

Si bien qu'après avoir demandé une toute 

petite place dans nos cimetières, les athées 

LES INCIDENTS DE B01E 

ET I/ÉPISCOPAT 

Les pèlerins du diocèse de Bayonne, empêchés 

de se rendre à Rome après les inci 

dents du 2 octobre, ont envoyé au Saint- 

Père une adresse, dont voici le principal 

passage : 

l'un comme dans l'autre cas, on reconnaît toujours 

la griffe diabolique. 

- A Orléans, on se contente de garder la 

croix sur la porte d'entrée de l'école, jadis tenue 

par les Frères, rue du Bourdon-Blanc, et aujourd'hui 

laïcisée. 

Voudrait-on duper ainsi les familles ? — Ce 

serait les croire bien naïves. 

A Plouprastel-Daouîas (Finistère), l'école 

chrétienne ouverte il y a un mois, c'est-àdire 

après la rentrée des écoles communales, 

compte près de 200 élèves. 

aujourd'hui qu'un serrurier d'art de Po?tdam cide pourtant, sur ses instances réitérées, à pré- 

vient de trouver un fusil-lance, naturellement venir le chef de la Sûreté de ses récriminations. 

destiné à l'armement de la cavalerie. 

Nul n'ignore que, depuis M. Andrieux, les 

Les premiers essais de cette arme ont eu lieu mœurs sont rattachées à la Sûreté. M. Goron se 

dans le plus grand secret, en présence de l'em fait amener la modiste. Il l'interroge et est 

pereur, sur le champ de tir de Lichterfeld frappé de son accent de sincérité. Il envoie un 

affecté aux régiments de cavalerie de la garde de ses agents aux' renseignements et, quand ce- 

Après avoir examiné la nouvelle arme dans tous lui-ci revient, le doute n'est plus possible : Mlle 

ses détails, Guillaume II en a fait tirer plusieurs Mercédès F... a dit la vérité. 

coups devant lui par l'inventeur. 

M. Goron s'empresse de la remettre en liberté, 

Les Allemands disent merveille du fusil-lance ; en lui faisant des excuses, et elle rentre enfin 

l'avenir nous dira l'importance que peut avoir l chez elle, où sa famille l'a'ttend dans des angm 

cette nouvelle invention. I ges mortelles, ne sachant ce qu'elle qu'el' est devenue, 

Feuilleton du 21 novembre 1891. 47 

UAND ON AIME 

Par Pierre SSÂEL. 

DEUXIEME PARTIE 

FLEURS DE PRINTEMPS 

— En vérité, mademoiselle, ce n'était pas la 

peine de vous déranger pour si peu et de vous 

exposer à un aussi gros péril. 

Vous croyez, monsieur? — riposta Paule em- 

Portéepar le feu de ses sentiments. — Je ne l'ai 

pas jugé ainsi, moi. Quoi que puissent contenir 

ces lettres que vous invoquez comme une menace 

à l'encontre du commandant de Rosùerho, 

— ce qui est une singulière façon de lui demander 

la main de sa fille, —j'affirme, moi, qu'elles 

ne renferment rien que d'honorable pour la chère 

mémoire que vous prétendez flétrir. Et si, avant 

de devenir la compagne fidèle, dévouée et justement 

honorée par monsieur de Rosnerho, Elisabeth 

a pu ressentir pour vous quelque sentiment 

d'affection, j'affirme encore qu'elle n'a pu vous 

en donner aucun témoignage qui pût jamais 

vous fournir une arme contre sa mémoire. 

Voilà ce que je tenais à vous dire, monsieur. 

Et je vous le dis. Libre à vous de vous fixer 

dans votre tente. 

Tout cela avait été débité avec force, avec in 

dignation. Un instant, Le Roux (léchit sous 

cette réprobation. 

Quand il releva la tête, il avait une flamme 

diabolique dans les yeux. 

— Parbleu ! — mademoiselle, riposta-t-il, 

vous êtes dans le vrai, et, entro nous, j'aurais 

mauvaise grâce à vous démentir. Sans doute, les 

lettres de... la morte ne contiennent rien autre 

chose que la preuve, assurément désagréable 

pour monsieur de Rosnerho, que son mariage 

ne fut pas absolument une union d'amour. Mais, 

vous imaginez-vous, par hasard, queje prétende 

donner à ces lettres une autre importance ? En 

ce cas, détrompez-vous. Elles me tiennent lieu 

de menace, et, jusqu'à tout à l'heure, je ne m'en 

serais séparé à aucun prix, afin de me réserver 

le droit d'en fournir toutes sortes d'interprétations... 

— Et... depuis tout à l'heure, dame ! mademoiselle, 

comme disent nos paysans, j'ai changé 

d'idée. 

Il y eut un nouveau silence entre les deux 

interlocuteurs, silence pendant lequel l'une 

attendit, l'autre raffina la perfidie. 

Et, brusquement, Le Roux tira de sa poche le 

paquet des lettres jaunies et le tendit à Paule 

hésitante : 

— Tenez, mademoiselle, jugez de ma générosité. 

Je vous confie ces vieux papiers. A vous de 

les garder, ou de les remettre à qui de dro't. 

C'est votre affaire, et je n'aurai pas le mauvais 

goût de vous conseiller à ce sujet. Seulement... 

Mademoiselle de Porsguern tenait les cinq 

lettres dans ses mainB. Elle ne se rendait pas 

encore un 'compte exact de la félonie nouvelle 

que'recélait cet acte, en apparence magnanime 

Elle répéta comme un écho : 

— Seulement... ? 

— Seulement, conclut Le Roux, je désire 

m'en donner décharge à moi-même, et j'ai l'hon 

neur de vous informer ;que, par lettre recommandée, 

j'aviserai monsieur de Rosnerho du 

dépôt que j'ai l'honneur de vous confier. 

Il pesait avec une insistance odieuse sur ce 

double vocable a honneur. 

Paule avait tremblé des pieds à la tète. Le 

paquet s'était échappé de ses doigts et venait de 

tomber à ses pieds, sur le tapis du salon. Livide, 

elle avait fermé les yeux, éblouie par l'infernale 

lumiôro que dégageait cette action si simple. 

Elle avait entrevu les profondeurs de l'abîme où 

cet homme prétendait la fprécipiter : refuser le 

dépôt, c'était rendre à Adolphe ses armes, l'accepter, 

c'était se résoudre à la nécessité du 

mensonge, à l'invention d'une raison quelconque 

nui détournât le coup, se condamner, au 

besoin, P... s'accuser elle-même, elle qui était 

venue seule dans le repaire de ce misérable. 

Voilà donc ce que lui avait demandé la morte ! 

Voilà le danger qu'Adolphe lui-même [lui signifiait 

en raillant. 

Elle demeura quelques secondes immobile, les 

paupières abaissées, belle cemme une statue de 

vierge martyre. 

— Eh bien ! Mademoiselle, — demanda Adolphe 

avec la même moquerie, — vous hésitez ? 

Deux larmes sortirent péniblement, lourdement, 

d'entre les cils pudiques et coulèrent sur 

ses joues pareilles à de l'ivoire. En cette durée 

inappréciable, elle justifia l'appellation des 

paysans, la belle « sainte » de Kervenoul. 

Soudain, ello se baissa, ramassa le paquet de 

lettres, et, sur le seuil, la voilette ramenée sur 

le visage, elle jeta cet adieu à Le Roux : 

— Que Dieu vous juge, Monsieur 1 — prononça-t-elle 

gravement. 

V 

MENSONGE ET VÉRITÉ 

Le commandant Yves de Rosnerho, en rentrant 

dans sa chambre d'hôtel, à Lorient, pour y 

prendre la légère valise avec laquelle il allait 

sauter dans le train qui l'emportait à Quimperlé, 

éprouva quelque surprise, lorsque le garçon lui 

annonça que le facteur avait appportô une lettre 

chargée, à son nom, dans la matinée. 

Comme il se rendait à pied, en se promenant, 

à la gare, où Marc de Trémorgan dovait le rejoindre, 

il prit le temps d'aller retiror la missive 

à la posto môme. L'écriture lui était inconnue. 

Aussi, dès qu'il eut fait sauter lo cachet, son regard 

so porta-t-il tout droit sur la signature où 

il trouva le nom d'Adolphe Le Roux. 

Il connaissait lo nom. C'était celui do leur voi- 

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sin de campegne. Les lignes qui précédaient 

cette signature le rendirent rêveur. 

Voici ce qu'avait écrit le châtelain du Quinquis 

: 

« Monsieur et cher cousin, 

« Mademoiselle de Porsguern, dont j'ai reçu 

« aujourd'hui la visite, veut bien se charger de 

« vous remettre quelques papiers de famille qui 

« peuvent vous intéresser. J'ai à m'excuser au- 

« près de vous, d'avoir détenu si longtemps des 

« documents que j'aurais peut-être dû vous res- 

« tituer plus tôt. 

« Veuillez agréer, etc.. 

Il n'y avait rien de plus. 

Le capitaine de vaisseau tourna et retourna la 

lettre dans tous les sens, s'attendant toujours - 

relever quelque phrase explicative de cette 

énigme. Qu'était-ce que ces « papiers de famille 

» détenus « si longtemps » par Le Roux et 

capables de « l'iniéresser », lui, Yves de Rosnerho, 

qui avaient nécessité une visite de Paule 

au Quinquis ? 

Au premier abord, elle était fort innocente, 

cette épître. Elle n'offrait pas d'autre intérêt que 

celui d'un logogriphe. d'une charade dont le 

commandant ne connaissait pas le mot. — Et ce 

fut la première pensée d'Yves, lorsqu'il eût relu 

peur la dixième fois ces lignes d'une ambiguïté 

perfide. 

Par malheur, il n'est rien de tel qu'une imagination 

alarmée, pour grossir elle-même ses 

préoccupations. 

Sans qu'il en expliquât le motif, Rosnerho 

trouvait à cette lettre quoique chose de bizarre 

et d'inquiétant. 

L'éveil donné au soupçon, il est indispensable 

que celui-ci aille jusqu'au bout de sa recherche. 

L'idée se mit à torturer l'esprit du commandant 

tout le long du chemin. 

Si bien que lorsqu'il atteignit la gare, où 

Marc, impatient, guettait sa venue depuis un 

quart d'heuro, l'enseigne do vaisseau eut facile- 

ment un souci sur les traits de son chof, son 

meilleur ami, qui allait dovonirson père. 

Il lui en demanda gaiement le motif. Et comme 

Yves de Rosnerho était le plus sincère des hommes, 

comme il n'aimait point à garder sur le 

le cœur ce qui lui causait une angoisse, il tendit 

simplement la lettre de Le Roux à Trémorgan. 

— Que pensez-vous de ceci, Marc? —domanda-t-il 

sans préambule au jeune homme. 

Celui-ci parcourut les lignes énigmatiquos, 

puis le remit à Rosnerho, qui n'avait pas remarqué 

la soudaine contracture de ses traits. 

— Je pense, — dit-il tranquillement, — qu'il 

faut prendre cela au pied de la lettre. 

— Ah ! bien ! Alors, vous croyez que monsieur 

Le Roux ne sous-entend rien à ses expressions ? 

— Je ne le peuse pas. Ce monsieur se doute 

bien que vous ne passez pas votre temps à déchiffres 

des rébus. 

La réponse parut satisfaire le commandant. 

Aussi bien, ne demandait-il qu'à s'en satisfaire. 

Le train venant de Redon arrivait Les 

deux voyageurs y prirent place, et, sitôt sur les 

coussins du compartiment, chacun d'eux s'aban 

donna à sa rêverie. 

Tous deux s'en allèrent ensemble vers lo 

même but, c est-à-dire vers le bonheur vers 

1 amour. 

Marc avait eu une arrière-pensée, une sorta 

de soupçon qu'il voulait éclaircir. Pendant les 

trois semaines qu'avait duré lo désarmement du 

Champlam, il s'était échappé de Lorient à diverses 

reprises, et, plus récemment, il y avait à 

peine quatre jours. 

Or, à cotte dernière visite, il avait remarqué 

la profonde tristesse ôpaudue dans toute la maison, 

reflétée par tous les visages. 

Il n'avait pu on faire monter l'origine jusqu'à 

cette mort imprévue de Yolande de Rosnerho 

une vioillo parente que l'on avait ignorée jusqu'à 

ces derniers mois, et qu'on n'avait pu connaîtra 

assez longtemps pour que sa perte fût cause 

d'une aussi profonde, d'une aussi universelle 

I désolation. 

'A suivre).

— mais les quinzo 

elle a été soumise 

morte que vive. 

heures do torturo à laquelle 

l'ont accablée, ello est plus 

ACADÉMIEJRUNÇAISE 

L'Académie française a tenu aujourd'hui, jeudi, 

sa séance publque annuelle, dite des prix de 

vertu. M. Camille Doucet a lu d'abord son rap- 

port sur les concours de 1891. 

Le prix d'éloquence (4,000 fr.), qui avait pour 

sujet : Légende historique ou religieuse empruntée 

à l'histoire du moyen âge est partagé entre le vi- 

comte de Borrelli et M. Edrrond Uaraucourt. 

Trois prix de 2,000 francs sont décernés au 

colonel Gallieni, à M. l'abbé Lebarcq, à M. Léon 

Lefébure. 

Parmi les autres lauréats, nous remarquons 

M. Jean Rumeuu, notre confrère M. Nemours- 

Godré, auteur d'une Vie d'O'Connell, MM. Chu- 

quet, Baudrillart, Th. Roinach, Krnest Daudet, 

l'abbé Delarc, Paul Gaulot, Louis Gonse, M. de 

Guesne, M. Millet. 

Le prix Vitet, de la valeur de 6,100 francs, est 

décerné à l'onsemble des œuvres du poète dé- 

iunt, Joséphin Soulary. 

Signalons encore MM. Ginisty, Mme Car- 

rette, Mme Dieulafoy, M. Henri Lavedan, Mme 

do Monzié, M. Mazon, auteur de divers ou- 

es. F. Coppéo a donné ensuite lecture des 

deux pièces de vers couronnées, et M. Cherbu- 

le discours sur les 

La nef était déserte. Un prisme do lumière 

T tombait, d'un transept à l'autel tout en fleur, 

Où, l'auréole au front, une Vierge de pierre 

Vers le parvis du chœur abaissait la paupière 

— Manche, dans le reflet des vitraux do cou- 

fleur. — 

L'homme entra, se crut seul, et referma la 

[porte. — 

vra; 

: pië 

liez, directeur, a prononcé 

prix de vertu. 

Le Jongleur, par M. le vicomte de Borrelli, et 

la Mort du Viking, par M. Edmond Haraucourt. 

Nous voulons citer la conclusion de ce dis- 

cours fait dans un très mauvais esprit: 

a Dernièrement, a dit M. Cherbuliez, un jeune 

ingénieur s'occupait de donner de l'eau à un 

village de la Tunisie. Les Arabes lui dirent : 

« Elle ne viendra pas ; tu as négligé de te 

» mettre en règle avec le marabout, de lui ache- 

» ter sa bénédiction, en lui offrant un taureau 

» noir. » Le taureau noir n'a pas été offert et 

l'eau est venue, elle vient encore, et les Arabes 

la boivent. 

» Mécréants ou croyants, nous avons tous 

nos marabouts, ce sont nos préjugés, et nous 

voudrions que l'univers se mît en règle avec 

eux et leur achetât leur bénédiction par ses 

complaisances. Messieurs, en distribuant vos 

prix, vous n'avez jamais pensé à vous informer 

de ce que peuvent croire ou ne pas croire les 

glorieux inconnus dont on vous signalait les 

belles actions. Vous êtes aussi tolérants que 

10 malheur. Pourvu que l'eau qu'elle lui pré- 

sentait pour étancher sa soif fut saine à boire, 

11 n'a jamais dit à la pitié : « Quelle est ta foi ? 

» D'où sort ton eau, et par qui a-t-elle été 

» bénie ? » 

On ne saurait finir plus sottement. Si M. 

Cherbuliez avait fait l'enquête dont il parle, il 

aurait constaté que les croyants seuls font de 

grandes choses et que, parmi les lauréats de 

l'Académie elle-même, ce sont les prêtres, les 

religieux, les religieuses, les catholiques ardents 

qui tiennent le premier rang. Cet apôtre de la 

tolérance est un sectaire à qui il en coûte de 

proclamer la vérité. 

Voici les noms de quelques lauréats des prix 

de vertu : 

Prix Monthyon, 2,800 francs, à Mlle Marie Se- 

diey, à Bayonne. 

Médailles de 500 francs : Mlle Rose Beffrieux, 

à Aurillac ; à Mlle Constance Claire, à Saint- 

André de-Cubzac ; à Mlle Marie Dauton 

Echourgnac (Dordogne) , à Mlle Elisabeth Sar- 

rel, à Fontans (Lozère), 

Médailles de 300 francs: à Mlle Marie Dejean 

à Cahors (Lot) ; à Mme Haristoy, à Cardos (Bas 

ses-Pyrénées). 

Prix de 500 francs : à Mme veuve Jardel, 

Concorès ( Lot) ; à Mlle Eugénie Lombard, à Au 

rillac ; à Mlle Marie Sanet, dite la Petite Nozette 

à Salviac (Lot); à Mlle Marie Villaret, à Marve- 

jols (Lozère). 

Prix de 1,000 francs, à la dame veuve Mar- 

mouchet, à Pau; à la dame veuve Parra, à Saint - 

Martin -Labouval (Lot) ; à la dame veuve Puig, à 

Ponteilla (Pyrénées-Orientales). 

Il avait bien oncor cet ample vêtement 

Qui drape à l'hôpital, les maux de toute sorte ; 

Mais, comme plus étroite à sa taille plus forte, 

Cette espèce do froc bridait visiblement. 

L'homme arrivait avec tout un bagage étrange 

C'était — outre le cierge, — un faisceau com- 

[posé 

D'une table pliante et de son pied croisé ; 

Puis, un tapis roulé dont s'élimait la frange ; 

Puis, on ne savait quoi, dans un mouchoir usé. 

Une fois dans le chœur, on le vit sans rien dire, 

Prendre son vieux tapis et le bien étaler ; 

Dresser la table, ouvrir le mouchoir, installer 

Quelques menus objets ; puis allumant la cire, 

Il se mit à genoux, et se prit à parler : 

« Madame, je sais bien qu'on vous appelle Reine; 

« Je sais que l'on vous nomme Etoile du Matin, 

« Mais je sais bien aussi qu'Astre ni Souveraine 

ce Ne m'eussent, comme vous, assisté dans ma 

[peine,] 

« Et je voudrais pouvoir vous le dire en latin. 

« Excusez-moi; déplus, n'ayant ni sou ni maille, 

« Mon cierge, trop petit, me donne de l'ennui ; 

« Je ne me sens pas quitte, et je pars aujourd'hui. 

« Il faut absolument que pour vous je. travaille, 

« Vous avez un enfant, mettons que c'est pour lui. 

a Je ferai de mon mieux. Par malheur le chômage, 

« Cruel pour tout le monde, est plus fâcheux 

[pour nous ;] 

« Je puis manquer mes tours, et ce serait dom- 

• [mage;] 

« Vous n en voudrez pas moins accepter mon 

[hommage 

« Et je vous en requiers, Madame à deux genoux.» 

— L'homme se releva. — D'un seul geste rapide, 

Il rejeta le froc ouvert dans son ampleur : 

Et, comme un papillon hors de sa chrysalide. 

Il apparut pimpant, léger, souple et solide, 

Sous ses vieux oripeaux fanés de bateleur ! 

Le draine rte Montfrin. —Meurtre 

et suicide. — Montfrin. — La commune de 

Montfrin (Gard), vient d'être lo théâtre d'un 

drame sanglant qui a douloureusement impres- 

sionné la population. 

Le 19, vers trois heures du soir, le briga- 

dier de gendarmerie Pouget a tué d'un coup de 

revolver la femme Astier, propriétaire du café 

de ce nom et s'est ensuite brûlé la cervelle avec 

la même arme. 

Les deux cadavres ont été trouvés gisant 

dans la salle du café, par des voisins et des pas- 

sants accourus au bruit des détonations. Les 

mobiles de ce drame sont encore entourés de 

mystère. 

Lo brigadier Pouget était âgé de 40 ans en- 

viron et père de quatre enfants ; sa victime était 

de quelques années plus jeune. 

Le parquet et le capitaine de gendarmerie de 

Nimes se sont transportés sur les lieux. 

Le l'eu. — Un incendia a éclaté l'autre soir 

dans uno remise voisine des magasins de M. 

Esquilar, fabricant de sandales et de sacs, 2, rue 

du Coq d'Inde. Ce sont des fils de chanvre qui 

ont pris feu au contact de la flamme d'une lan- 

terne. 

Les voisins et les pompiers du poste du Capi- 

tole ont eu vite raison de cet incendie. 

Les dégâts sont évalués â 1,500 francs environ. 

Lanucjouls. — Pris au piège. — Les époux 

Forcel avaient trouvé le moyen de vivre an v 

dépens do la famille Vinel. Us avaient, pour 

voler plus à leur aise, gagné la fille do service 

et, quand celle ci disparut, ils essayèrent dé 

gagner l autre en lui donnant de l'argent. 

Cette fille accepta tout, mais eut soin do 

venir ses maîtres qui se tinrent 

prô- 

Coffres-forts et coffrets de sûreté, incrocheta- 

bles et incombustibles, avertisseurs en cas de 

vol. Prix de fabrique. 

Girard frères, rue Saint-Antoine-du-T, 5, Tou- 

louse. 

CHRONIQUE LOCALE 

CALENDRIER 

Samedi , 20 novembre : sainte Cécile. 

Fête à souhaiter : saint Edmond. 

Lune : P. L. le 16, D. Q. le 23 

Soleil : lev. 7 h. 20, couch. 4 h. 12. 

Ephémérides. — 1832. — L'armée française 

met le siège devant la ville d'Anvers. 

Escapade rte gamins, — Une bande 

de gamins ont pénétré, l'autre soir, dans une 

ferme isolée du quartier de la Colonne, après 

avoir enfoncé les portes et fenêtres. Ils ont tout 

brisé, verres, bouteilles, etc. 

La police est parvenue à découvrir les noms 

de neuf do ces gamins, qui seront poursuivis. 

Nous ne voulons pas donner leurs noms, mais 

nous espérons que les parents de ces enfants les 

surveilleront mieux à l'avenir. 

A partir du I e' janvier prochain, 

1EXPRESS DU MIDI paraîtra im- 

primé en caractères neufs. 

L'éclairage de la rue de la Poste. 

— Nous croyons savoir que l'administration, se 

rendant à l'évidence, s'est enfin décidée à faire 

droit à nos réclamations. 

Si nous sommes bien informés, à Ja fin du 

mois, des becs de gaz seront placés aux deux 

extrémités de cette rue. 

Voilà une mesure qui sera certainement ap 

prouvée par la population. 

Le Conseil général s'est réuni ce matin 

10 heures en séance privée. La réunion a duré 

une |heure environ. U a été décidé que la pro 

chaine séance aura lieu dimanche à 2 heures. 

Je commence, » fit-il. — Et, vive, insaisissable, 

La muscade courut en de subtils détours ; 

Là, sous ce gobelet, elle était sur la table ; 

On allait l'y trouver, c'était indubitable : 

— Et qui l'eut parié se fût trompé toujours ! 

Mêlant dans un coffret une foule de choses, 

Le jongleur dit ensuite un mot sacramentel : 

Etcemot pouvait tout —jusqu'aux métamor- 

phoses !] 

— Car le coffret, ouvert, n'était plein que de roses 

Dont il alla joncher les marches de l'autel. 

Nos lecteurs nous sauront gré de mettre 

aujourd'hui, à la place de notre Presse du 

Jour, la pièce suivante de M. Borrelie, cou- 

ronnée, hier, par l'Académie : 

C'est un métier mauvaisque d'être saltimbanque. 

Rares y sont les soirs dorés et triomphants ! 

On a peur des jours noirs et des jours étouffants ; 

En automne, au printemps, dès qu'il pleut, le 

(pain manque : 

Et c'est dur, pour la femme et les petits en- 

[fants. 

Comme il faut bien manger, tout de même, on tra- 

vaille 

Sous la neige et l'averse, au soleil, dans le vent ; 

Puis, on se sent malade : on Test. On meurt sou- 

[vent, 

Ou, si l'on sort de là, guéri, vaille que vaille, 

On est un peu moins fort et plus pauvre qu'avant. 

Donc, il advint, jadis — l'histoire est d'un autre 

; . [âge,— 

U advint qu'un jongleur subit le sort fatal -, 

Mais leste, corps dispos, et bon cœur à l'ouvrage, 

II avait tout : à bout de voie et de courage, 

La fièvre lojeta sur un lit d'hôpital. 

Quand je dis: «hôpital»,'j'ai tort, en notre France 

Les hôpitaux d'alors s'appelaient des couvents ; 

On v parlait, tout bas, d'amour et d'espérance. 

Et, "do ce chef au moins, les siècles d'ignorance 

Valaient peut-être mieux que d'autres — plus sa- 

vants. 

Soigné, pansé, choyé, le jongleur guérit vite. 

Son âme avait aussi trouvé le grand soutien : 

Entré là peu croyant, il en sortait chrétien. 

Toute longue souffrance à la prière invite; 

Un beau jour on se risque, et l'on s'en trouve bien. 

Notre homme avait prié la bonne sainte Vierge, 

Comme un simple d'esprit qu'il était, humble- 

[ment. 

Même, il avait promis, au fort de son tourment, 

S'il réchappait jamais, de lui brûler un cierge ; 

XI se mit en devoir de tenir son serment. 

Mais d'abord, il voulut'que, seul dans la chapelle, 

On le laissât en paix durant une heure au moins. 

Inquiétante était la demande, et nouvelle; 

Aus=i sans se creuser bien longtemps la cer- 

[velle, 

Fit-on ce qu'il fallait pour qu'il eût des témoins : 

Témoins secrets, afin de satisfaire un hôte ; 

Mais clairvoyants surtout: veiller parut urgent, 

Le calice étant d'or, et les flambeaux, d'argent. 

Quelques moines, cachés dans la tribune haute, 

Durent tout observer d'un regard diligent. 

Pour terminer, il prit quelques boules de cuivre ; 

Et l'on vit, par ses mains à peine en mouvement, 

Des sphères, sur un orbe idéal et charmant 

Où l'œil émerveillé se perdait à les suivre, 

Passer et repasser, inépuisablement; 

Et les globes légers piqués d'une étincelle, 

En ce jaillissement alternatif et prompt, 

Lui faisaient une gloire, assez pareille à celle 

Qui, là-haut, égrenée en couronne immortelle, 

De neuf étoiles d'or nimbait un autre front ! 

«Autrechose ! » dit-il. .« Peut-êretêtes-vous lasse. 

Et. si j'en faisais trop, je serais dans mon tort. 

Donc, j'écarte la table et tout le passe-passe : 

Pour ce qui va venir il faut beaucoup d'espace. 

Et nous allons marcher de plus fort en plus fort ! : 

De plus fort en plus fort ! — Sans aucune arro- 

[gance 

Il en parlait vraiment; car « ce qui vint », ce fut 

Un travail de haut style et d'exquise élégance, 

Et d'une fantaisie et d'une extravagance 

A faire se trahir les moines à l'affût : 

Il marcha sur les mains, il se tint sur la tête 

En équilibre, et dans un aplomb merveilleux 

Fit la roue, et, traçant une courbe parfaite. 

Vint retomber debont, sous les regards en fête, 

Après un saut de carpe et trois sauts périlleux ! 

Un temps. — Puis, en silence, et d'un air de 

[mystère, 

L'homme, avec des lenteurs de reptile ondoyant, 

Se coucha, cette fois, tout de son long par terre ; 

— Et ce spectacle alors changea de caractère 

De joyeux qu'il était, il devint effrayant ! 

Tout ce qu'on peut tirer d'une tête et d'un torse, 

D'un cou, de bras, de pieds, de jambes et de 

[mains 

Tout ce qu'ils peuvent rendre, en fait de tours 

[de force, 

Par le déboîtement, la brisure et l'entorse, 

Prit en ce pauvre corps des aspects surhumains ; 

Tellement, qu'on eût dit ces figures étranges 

Des porches en ogive et des vieux chapiteaux, 

Où, sous de saints patrons en rigides manteaux, 

Le sculpteur disloqua monstres et mauvais an- 

[ges 

Pour égayer un peu chapelles et châteaux ! 

Aussi, quand il eut clos une dernière passe 

Par son plus beau salut; —tout pâle de chaleur, 

Chancelant, et cherchant le mur, la tête basse, 

Avec des souffles courts dans sa poitrine lasse, 

Voici que de nouveau parla le bateleur : 

« Madame », disait-il, « cet exercice est rude, 

Plus rude qu'il ne semble et que vous ne croyez ! 

Pour un travail pareil il faut beaucoup d'étude; 

On se rouille très vite, et, faute d'habitude, 

On y peine, un petit, comme vous le voyez. 

Alors, et nous entrons en plein dans la merveille, 

Il se passa ceci de vraiment inouï: 

Ce n'est pas seulement un pauvre homme ébloui, 

Ce sont gens ayant tous bon œil, bonne oreille 

Qui l'affirment . la Vierge en souriant fit : « Oui. 

Tous la virent, quittant le haut du tabernacle, 

Descendre jusqu'au sol en un glissement doux, 

Puis, le parvis atteint, y marcher comme nous 

Et lui, l'humble — pour qui se faisait un mira- 

[cle, 

La regardait venir, en ployant les genoux ; 

Et comme il restait là, secoué jusqu'aux moelles, 

— Blanche dans le reflet des vitraux de couleur,- 

La belle Dame au front auréolé d'étoiles 

Essuya, de l'ourlet auguste de ses voiles, 

La sueur qui perlait aux tempes du jongleur... 

— _ 

NOUVELLES DIVERSES 

La charité porte bonheur. — Un 

lot de 1 00,000 francs est échu récemment, lors 

du tirage d'obligations, à M. Capy, ancien cou- 

vreur au Mesnil-sur-Oger IMarne). 

Ce brave homme et sa femme avaient, à un 

moment où ils avaient besoin de travailler pour 

vivre, pris à leur charge un enfant pauvre et lui 

avaient prodigué des soins jusqu'à l'âge do sept 

ans, époque où il mourut. 

Un concert, donné par la Cécilienne à ses 

bienfaiteurs, sera donné demain dimanche, 22 no 

vembre, à 8 heures du soir, au Cercle catholique 

Saint-Cyprien. 

Nous avons sous les yeux le programme de ce 

concert, qui promet d'être charmant. 

On trouvera au Cercle, allée de Garonne, des 

cartes numérotées au prix de cinquante centi 

centimes. 

Les Sauveteurs Méridionaux ont 

pris les décisions suivantes dans leur Assem 

blée Générale du jeudi 19 courant. 

1° Désignation d'une | Commission chargé 

d'étudier l'organisation d'un Congrès qui serait 

tenu l'année prochaine à Toulouse, et où se- 

raient appelées les Sociétés de Sauveteurs de la 

région du sud-ouest, en vue d'arriver à une 

fédération et à une réglementation uniforme 

pour toutes. 

2° Il a été décidé que le fonctionnement régu- 

lier de la Société de Secours mutuels des en- 

fants de Toulouse, commencerait aussitôt l'ap^ 

probation des statuts par l'autorité supérieur. 

Vol. — Six mètres de tuyaux en zinc ont 

été volés au préjudice de M. Julien Félix, sculp- 

teur, petite rue de la Béarnaise. 

Réelamcr à M. Omer Moudenc, rue Saint- 

Charles, 11, une bille de charrette. 

Les obsèques du P. Jeanjacuuot. 

— On lit dans le Ralliement de Montauban : 

Hier matin, ont eu lieu les obsèques du R. P. 

Jeanjacquot au milieu d'une grande affluence 

de peuple qui s'inclinait respectueusement de- 

vant le cercueil de ce prêtre vénérable. 

Un nombreux clergé et les élèves du Grand- 

Séminaire avaient tenu à accompagner jusqu'à 

sa dernière demeure le saint religieux qui était 

allé demander à Dieu la récompense de ses 

vertus et de son dévouement. 

Toutes les communautés réligieuses, les pen- 

sionnats catholiques de la ville, les orphelinats 

de l'hospice, des dames Blanches, du Refuge, de 

la Miséricorde du Fort, la congrégation des 

jeunes filles du Fort, étaient dans le cortège 

dont les élèves des Frères tenaient la tête. 

Le cortège se terminait par une longue suite 

d'amis du défunt et des RR. PP. Jésuites. 

La levée du corps a été faite par M. le grand 

vicaire Fiard ; la messe a été dite par le R. P. 

Lacroix, ancien supérieur du petit séminaire, ac- 

tuellement provincial de Toulouse, assisté de 

M. l'abbé Vallet, curé de Castelferrus, et M. d'Es- 

corbiac, curé deSeptfonds. L'absoute a été don- 

donnée par Mgr Fiard, évêque de Montauban, 

assisté de deux des meilleurs amis du défunt, 

MM. les chanoines Dutemps et Vinel. Les der- 

nières oraisons ont été prononcées au cimetière 

par M. le grand vicaire C. Daux. 

Le deuil était conduit par le R P. Vacher, 

supérieur de la résidence de Montauban, accom- 

pagné de M. l'abbé Palach, supérieur du grand 

séminaire et de M. l'archiprêtre Delpech, curé 

de la Métropole Saint-Etienne à Toulouse. 

Remarqué dans le cortège :les RR. PP. Pujol, 

ancien professeur au grand séminaire ; Derivry, 

ancien ministre au petit séminaire ; MM. Henri 

et Philippe Delbreil, M. de Sagat, etc., etc. 

Plusieurs draps étaient portés par les commu- 

nautés religieuses de femmes, par diverses con 

grégations de dames, par la conférence de Saint- 

Vincent- de-Paul, par les membres de l'aposto- 

lat de la prière. 

Les cordons de celui des anciens élèves du 

petit-séminaire étaient tenus par MM. le vicomte 

de Girondes, Jean de Scorbiac, conseiller géné- 

ral, vicomte de Saint-Félix, président du con- 

seil d'arrondissement de Montauban, M. Lapierre, 

officier de réserve, M. Dio, directeur du comp- 

toir Montalbanais, M, Mis, ancien magistrat. _ 

Malgré l'aspect grandiose de cette cérémonie, 

le défunt est allé, selon la règle de son ordre, 

au champ du repos, dans un cercueil de bois 

blanc et sur le corbillard des pauvres. 

La mémoire du R. P. Jeanjacquot vivra long- 

temps au milieu du clergé diocésain et l'excel- 

lente populatiou montalbanaise n'oubliera pas 

de sitôt le vénérable religieux qui lui donna, 

durant de si longues années, l'exemple de tou- 

tes les vertus. 

Société d'agriculture. —If séance de 

rentrée de la Société d'agriculture «a départe 

ment de la Haute-Garonne aura . UflU > d ' 

samedi, à huit heures précises du sci. ,r ' 4 

m 

grande salle d'hiver, rue Saint-Antoine-o u * 

dans la 

20. 

Renversé par une voiture. — M. , 

briel R..., fabricant de pompes, rue Montau 

dran, 18, a été renversé l'autre soir, vers 7 h. 1/4, 

sur l'allée prolongée Saint-Michel, par la jardi- 

nière de M. P..,, laitier à la Cépière. 

Les roues de la voiture l'ont blessé assez griè- 

vement aux jambes, aux bras et au côté droit. 

Après avoir reçu les premiers soins à la phar- 

macie Tanzi, le blessé a été transporté à Bon do- 

micile. 

Chronique Régionale 

HAUTE-GARONNE 

Muret. — La fanfare de Muret, dirigée par 

M. Clément Vincent, fera célébrer une messe 

demain dimanche, à 10 h. 3[4, dans l'église pa- 

roissiale de Muret, à l'occasion de la fête de 

Sainte-Cécile. 

Voici le programme des morceaux qui seront 

exécutés : 

Pour aller à l'église : Le Clairon de Bolivar, 

pas redoublé, IV. Miquel) 

Dans l'église : Guillaume III, allegro (Selle- 

nick) ; Erwin, fantaisie pour clarinette, soliste 

M. Victor Lacoste (Meister) ; Le Prophète, fantai- 

sie (Meyerbeer). 

Défilé : Le Victorieux, pas redoublé (X). 

Après la messe, un banquet aura lieu chez 

M. Ader, limonadier. 

AVEYRON 

Millau. — Ecoles. — Sou des écoles laïques, 

— L'œuvre du sou des écoles laïques ne marche 

point, paraît-il, au gré de nos démocrates mil 

lavois et le comité fait un appel pressant aux 

membres de la famille républicaine — mettez de la 

famille des libres-penseurs. 

Que cette œuvre ne marche point, cela ne 

nous surprend nullement, car la générosité de 

la gent incroyante libre-penseuse nous est con- 

nue depuis longtemps. 

Que ce comité ait besoin de nouvelles ressour 

ces ! C'est ce qui nous surprend un peu plus 

En effet, est ce que la République libre-pen- 

seuse aurait retiré à ces écoles les mille francs 

qu'elle lui octroyait avec une libéralité sans 

égale ? 

Point du tout. 

Est-ce que les fournitures — livres, cahiers, 

crayons... ne seraient plus donnés gratuitement 

à ces petits nourrissons ? 

Mais tout au contraire, on leur achète même 

les petits sabots et les petites blouses... très 

souvent. 

Est-ce donc que le nombre de ces petits laï- 

cards aurait augmenté sensiblement. 

Mais c'est tout le contraire, nous assure le co- 

mité, du sou des écoles laïques. 

« Serrons nos rangs, dit-il, car la concur- 

rence est rude, depuis que les écoles de Frères 

ont été aménagées dans chaque quartier ! » 

Je crois bien que la concurrence est rude — 

mais, du moins, elle est gratuite et désintéressée 

— surtout depuis que la commune a refusé aux 

Frères le traitement auquel ils avaient droit. 

Les Frères ont cinq cent quatre-vingts en- 

fants, cela est bien beau, et ils auraient même 

mieux que cela si la concurrence était libre et 

que plusieurs parents ne fussent pas forcés — 

l'épée sous la gorge — d'envoyer leurs enfants 

aux laïques. 

Plus loin, le comité ajoute : 

« C'est avec confiance que nous nous adres- 

sons aux pères de famille dont les enfants fré- 

quentent nos écoles, que nous adjurons tous les 

républicains soucieux de l'avenir des écoles laï- 

ques de répondre à notre appel, et l'œuvre du 

sou des écoles laïques si dignement commencée, si 

vraiment conduite continuera, comme par le passé, 

à assurer le recrutement et la bonne fréquenta- 

tion de nos écoles. » 

Allons! les pères de famille qui vous confient 

vos enfants savent que vous puisez, à pleines 

mains, dans la caisse de l'Etat, et que vous êtes 

plus riches qu'eux. C'est déjà assez qu'ils vous 

confient leurs enfants — souvent c'est la mort 

dans l'âme qu'ils s'y résignent. 

Vous voulez des enfants dans vos écoles ? 

Replacez-y, avec honneur, lo crucifix que vous 

en avez arraché, le catéchisme dont vous ne 

voulez pas et le bon Dieu les bénira. 

Que pense de la déconfiture de ces écoles le 

célèbre inspecteur primaire de notre cité ? 

Dormirait-il sur les lauriers qu'il a conquis 

par les tracasseries qu'il n'a point ménagées aux 

frères de Salles-Curan et de Saint Saturnin? 

"Villefranche. — Voici le programme des 

morceaux qui seront exécutés dimanche par les 

Sociétés musicales : les Bardes et \'Espèrance\ 

sous la direction de M. Lavergne. 

Messe des Sociétés. — Eglise Notre-Dame, à 11 

heures et demie : Lœtitia, marche triomphale 

(Clodomir). — Cœcilia, chœur (C. de Vos). — 

Sanctus, solo pour soprano (Beethoven). — O Sa- 

lutaris, duo pour soprano et contralto (X.). — 

Les Pèlerins, chœur (Saintis). — La Sainte- 

Barbe, marche (E. Mehr). 

Concert pub lie. — Promenade Saint-Jean, à 2 

heures : 

L'Amiral, allegro militaire (H. Puchart). — 

Cœcilia, chœur (C de Vos). — Preciosa, fantaisie 

(Weber), — Les Pèlerins, chœur (Saintis). — Lœ- 

titia, marche triomphale (Clodomir). 

Succès. — M. Léon Gibergues, vient de subir 

avec succès les épreuves du baccalauréat ès 

sciences complet. 

Une mention bien lui a été accordée par la 

li'aculté. 

Qu'il reçoive ici tous nos compliments. 

Hôpital. — Nous adressons aussi nos sincères 

*. *ations à M. Français Vertier, que la com- 

félici. ]10Spices et du bureau de bienfai- 

mission otrg v j|] e vieut ,je nommer économe 

sance de n semont8 _ 

de çesl étai). ib- d j SUOcession de son père, 

M. Vertier pu . 1 

qui est démissionne».. 

des. Quand les époux Porcel voulurent, au m 0 

ment convenu, s'introduiro dans le grenier ,1, 

se trouvèrent tout à coup on présence des èen 

darmes de Montbazens. t> w '- 

Les deux voleurs ont été écroués à la maison 

d'arrêt de Villefranche. ° n 

LOT-ET-GARONNE 

Agen. — Nos délégués. — Les amis de k 

municipalité prétendent que les délégués u 

rentreront que lorsqu'ils auront du ministr 9 

l'autorisation de faire l'emprunt absolument 

indispensable pour exécuter les grands travaux 

Dans ce cas, ils ne rentreraient pas de q Ue ] 

ques jours. Nous pensons, nous, qu'ils rentre 

ront dans le courant de la semaine prochaine 

Mais si la première partie du voyao-e 

pour eux une belle veste, il est certain 

seconde sera un pardessus à la mode. 

M. Gros reviendra encore une fois seul deva 

son conseil et lui dira, avec sa franchise oHi 

nuire : 

M. le ministre a adopté les grrrands tra 

vaux, mais il est opposé, en principe à 1 

prorogation jusqu'en 1942 de l'imposition P, 

traordinaire de 0 fr. 20. 

BX " 

Ensuite, M. le ministre - Saluer, mes 

sieurs! — ma démontré, par A+B, nuê mon 

budget était faux - que j y avais surchargé tou 

tes les recettes et diminué i - ,. s? uu 

a été 

que la 

toutes les dénensn^ . 

que nous n avions pas été clairvoyants à propos' 

du traité Delamarre et que nous nous sommes 

trompés dans nos calculs budgétaires. » 

« Enfin, Messieurs, que nous n'avions pas les 

ressources pour faire les grrrands travaux. » 

M. Rabal répondra -, « Vous aviez dit ie con- 

traire. » 

« Oui, répliquera M. Gros, mais je n'ai pu l e 

prouver au ministre, malgré ma grande habitude 

des affaires. 

« Je propose donc au conseil de nous en tenir 

à la délibération de l'ancien conseil, de faire la 

moitié du boulevard, le château-d'eau et quel- 

ques autres travaux sans importance. 

« Et pour cela, dès demain, je reviendrai à 

Paris rejoindre MM. Thomas et'Sentini, et je 

suis bien certain de rapporter l'autorisation 

pour l'emprunt de 1,200,000 francs. » 

Le Conseil votera les propositions du maire 

et le public se retirera en chantant : 

C'était pas la peine assurément, 

De changer de gouvernement. 

Et M. Gros aura retardé d'un an, la construc- 

tion du château-d'eau et il exécutera simple- 

ment le programme de ses adversaires. 

Et il ne démissionnera pas, car il est plus at- 

taché à l'écharpe qu'à son programme. 

Quels farceurs, messieurs ! 

S'ils ne sont pas autre chose. 

En correctionnelle. — Le sieur J. Polard, après 

avoir bien dîné chez un aubergiste, déclara à 

celui-ci qu'il est le premier cuisinier du monde 

et surtout pas cher. « J'ai pas le sou, dit-il, je 

puis donc pas payer le bon dînér que vous m'avez 

servi. » 

Le tribunal le condamne à S fr. d'amende et 

1 5 jours de prison. 

— Anna Nalac, âgée de 16 ans, prévenue de 

vagabondage, bénéficie de l'indulgence du tri- 

bunal. 

— Boé, François, Laroze et Benac, Pierre, 

sont accusés d'avoir volé des poules à M. Tissié. 

Us se rejettent l'un sur l'autre la culpabilité des 

faits incriminés. 

L'affaire, défendue par M 0 de Grousson, est 

renvoyée à huitaine. 

— Le sieur Cure a été condamué à 16 francs 

d'amende et aux dépens pour délit de pêche. 

— Fautes de preuves, le sieur Vergnes, pré- 

venu de vol de bois au préjudice du sieur Taure, 

est renvoyée des fins de la poursuite, sans dé- 

pens. 

La fille Madeleine Boyes a voulu, pour allu- 

mer son feu, jeter du pétrole sur [le bois. Le 

bidon a pris feu, et elle a été entourée par les 

flammes. 

Elle en sera quitte pour quelques brûlures, 

grâce à M. Georges Martel, employé de com- 

merce, qui a étouffé les flammes. Sans lui, elle 

aurait élé complètement brûlée. 

— Le sieur P.. . a été condamné à 16 francs 

d'amende et aux dépens pour avoir blessé le 

sieur B. . avec sa voiture. Le patron du sieur 

F... a été déclaré civilement responsable. 

— Encore trois condamnations à 16 francs 

d'amende et aux dépens pour délit de chasse. 

Une à 8 francs, d'un jeune homme de quinze 

ans, pour le même délit. 

Etat civil du 20 novembre : 

Naissances. — Hybre, Rose, cours Washing- 

ton; Darrèpsr, Jeanne, à Gaillard. 

Mariage. — François, Félix et Albenque, Hé- 

loise. 

Décès. — Labau, Catherine, veuve Lanes, 68 

ans, à l'hospice, Planque, Pierra, à l'hospice. 

TARN 

Albi. — Cette nuit, la jeunesse de notre 

ville à voulu s'amuser eu cassant les carreaux 

des becs de gaz portant les numéros 142, ave- 

nue Lapérouse, 154 et 151, avenue de la Gare. 

Une enquête est ouverte. 

— M. Galup, nommé juge au tribunal civil 

d'Albi, a prêté serment lundi devant la Cour 

d'appel de Toulouse. 

Ce magistrat a été installé mercredi dans ses 

nouvelles fonctions. A cette occasion, le tribunal 

a tenu une audience solennelle. 

— Jeudi matin, 193 conscrits du 143 e de I'" 

gne sont partis par le train de Castres, de 8 heu- 

res 40, à destination de Montlouis. La musique 

du régiment a accompagné ces militaires a 

gare. 

— M. le contrôleur des contributions indirec- 

tes assisté du commissaire de police a faiV hi er 

au soir, une visite chez divers fabricants d'allu- 

mettes. 

Les nommés F„ S., P. et M. ont été trouves 

en fraude. 

Procès-verbal leur a été dressé. 

— M. Bouchard, sous-lieutenant au 142, est 

nommé lieutenant et maintenu au corps. 

Adjudication. - Le samedi 5 décembre pro- 

chain, il sera procédé, à la préfecture, a deux 

heures du soir, à l'adjudication en deux lo s 

au rabais, sur soumission cachetée, de 

de crosses réparations à exécuter sur les routes 

départementales numéros 2 et 18. 

Los devis sont déposés à la préfecture (r d. 

trepreneurs pourront en pitn 

vision), où les eut 

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

(lre connaissance 

heures à 5 heures du 

de 

soir. 

Séance du 18 novembre. 

Consnl municipal 

-£ GrlruïdeSeûne précision soitfai 

M' verbal, qui est lu par le secrétaire, 

te au procès verbal, q 7 du règlement 

et 

?WSÏ Xco concernant les voitures défu« 

devant a maison de leurs propriétaires. 

» e ,wnir les industriels et les propriétaires, 

A au ont leurs véhicules dételés devant leur 

1U1 il. 

? 

S 

oront considérés comme stationnant 

domicile 

tenus d'acquitté les droits 

et 

C S nC 

/?s °u tarif Ostte" précision est faite afin 

Çy^pêcher toute contestation. 

d'en) Gilbert dit qu'on a voté, à la dernière 

M„„» 

l'article du cahier des charges, sans se 

séance, in dg 

pi mportance du voto qu on 

rendre compte de 

charrettes chargées de blé, ne 

émettait. Les 

droit; elle seront passibles du 

payaier^ aucun^ 

vojtures dete i ées Stationnant 

Bugarel, Gaston-Georges, 14 mois, place Lapérouse. 

Bouchot, Charles, 18 jours, à Majesté. 

Meut, Marie-Cécile, 71 ans, veuve Birbés, rue 

de Rives. 

Gaillac. — Programme des fôtos données 

par la Société philharmonique de Gaillac, à l'occasion 

de la Sainte-Cécile, le dimanche 22 novembre 

1891 : 

A 10 heures du matin, la Société assistera à 

la grand'messe (église Saint-Pierre) et y exécutera 

les morceaux suivants : 

Entrée. — Marche triomphale (Gérold). 

Offertoire. — Mélodie religieuse (Rossini). 

Elévation. — Pange lingua (Gérold). 

Sortie. — Marche à'Alhalie (Mendelsshon). 

A 4 heures du soir, concert sur la promenade 

Dom-Vaissette : 

Allegro militaire (XXX). — La Poupée de Nuremberg 

(Adam). — Mosaïque sur les Huguenots, 

arrangée par Gérold (Meyerbeer). — Martille, 

polka pour piston (Meister). 

A G heures et demie, banquet. 

A 9 heures, grande soirée récréative et dansante, 

offerte par la jeunesse de la Société philharmonique, 

dans les salons de l'hôtel do ville. 

^fla vol publique. 

\f Garric. — Toujours les charrettes chari 

s de blé sur la pi ace Lapérouse ont payé le 

f ro it de stationnement . 

Courduriés demande une enquête. Ce droit 

M. 

a été illégalement perçu 

M de Bernc-Lagarde, rapporteur de la commission, 

est d'avis qu'on rattache à l'article 7 

du règlement les exceptions prévues à 1 article 2 

du cahier des charges. 

M Campa craint un envahissement de la place 

Lapéronse par les charrettes chargées de tout 

autre chose que du blé. Pour s'affranchir des 

droits, il suffira aux assujettis de mettre une 

mesure de blé sur leur véhicule. 

M. Gibert. — Je réclame un vote du conseil 

sur la proposition que je viens d'émettre. 

M. Gâches répond à l'objection de M. Courduriés, 

qui prétendait que les droits avaient été 

illégalement perçus, et prouve le contraireaprès 

consultation du tarif. 

Après une heure de discussion, à laquelle les 

jurisconsultes du conseil ont pris part, on est 

arfssi avancé qu'au commencement; il estmême 

probable que sans M. de Berne-Lagarde, qui est 

venu bien à propos, ma foi, demander le maintien 

du vote acquis à la dernière séance, la discussion 

durerait encore. 

Par 12 voix contre 3, lo conseil adopte le 

maintien du vote réclamé par M. de Berne. 

M. le maire donne connaissance au conseil 

d'nne délibération du bureau de bienfaisance, 

dans laquelle il sollicite un avis favorable, afin 

d'acquitter les frais des funérailles de Mme Ader, 

supérieure de cet établissement. L'avis favorable 

est donné. 

M. le maire fait le dépôt du budget du collège 

de jeunes filles ; il réclame son renvoi à la 

commission des finances. — Ordonné. 

M. le maire met aux voix l'ensemble du tarif 

des droits de place avec les modifications apportées 

au cours de cette discussion. 

Nomination ecclésiastique. — M. Andrieu, curé 

de Sainte-Cécile-du Cayrou (Montmiral) , est 

nommé curé de Labarthe-Bleys (Cordes), en 

remplacement de M. l'abbé Roger, autorisé à se 

retirer. 

Lettre de Mgr l'évéque. — A l'occasion de la 

mort de S. E. le cardinal Bernadou, archevêque 

de Sens, Mgr l'archevêque d'Albi vient de pu 

blier une lettre- circulaire qui sera lue dans 

toutes les églises du diocèse, dimanche prochain. 

Terrible accident. — Jeudi soir, vers 2 heures 

et demie, les enfants sourds:-muets de l'asile du 

Bon-Sauveur étaient en promenade sur la route 

de Réalmont, accompagnés d'un surveillant. 

L'un de ces pauvres enfants, nommé Jean 

Roux, âgé de 15 aus, et qui, dit on, est originaire 

de Foix, se trouva, on ne sait comment, 

au pont du Trep, sur la voie du chemin de fer 

qui longe la route, lors du passage du train 1651, 

venant de Castres. 

En l'apercevant, le mécanicien fit jouer énergiquement 

le sifflet de la locomotive. L'enfant, 

à cause de son infirmité, n'entendant pas, ne 

bougea point. Pris par le milieu du corps par le 

piston de la machine, le pauvre malheureux fut 

projeté contre la paroi du pont avec une violence 

telle que la cervelle jaillit et que la mort 

fut instantanée. Le mécanicien arrêta aussitôt 

le train, afin de reconnaître le cadavre, qui fut 

laissé sous la surveillance du sieur Bouty, cantonnier 

de la voie, en attendant l'arrivée du 

parquet. 

Le surveillant est dans la désolation. 

Essieu rompu. — Jeudi matin, vers 8 heures 

lt2,le_sieur François Mauriès, roulier à Gaillac, 

conduisait une charrette chargée de diverses 

marchandises, lorsqu'arrivé à l'entrée de la rue 

bamt-Martm, près la place du Vigan, l'essieu 

de la charrette s'est rompu dans la boite de la 

roue droite, mais heureusement il n'y a pas eu 

a accident de personne, ni perte de marchandises, 

Saillt-I'aul. — Concours de labourage à 

la charrue. Six prix : 1er prix, 50 francs et une 

médaille d'argent; 2e prix, 40 francs ; 3e prix, 

30 francs ; 4e prix, 20 francs ; Ee prix, 15 francs; 

6o prix, 10 francs. 

Un concours d'honneur aura lieu entre tous 

les premiers prix des concours précédents ; le 

lauréat obtiendra une médaille de vermeil. 

La distribution des médailles et des primes 

aura lieu à Saint-Paul, le dimanche 29 novembre. 

Conditions du concours : 

1. Tous les propriétaires, fermiers et colons 

partiaires du canton de Saint-Paul ont le droit 

de concourir pour les primes données ; 

2. Pour le concours de labourage, les concurrents 

devront être rendus le mardi 24 novembre, 

à une heure du soir, sur la place de Saint-Paul, 

pour aller de là sur le lieu du concours. 

Carmaux. — Depuis huit jours, les cheminées 

de l'usine fument, mais en ce moment 

cinq fours rallumés projettent de nouveau leur 

lumière d'il y a quarante jours. 

Les fours 5, 6 et 7 ont repris hier à onze heures 

; le 3 et le 4, un peu plus paresseux, ne 

seront à point que demain. Voilà donc cette 

grande usine remise sur pied avec tout son 

personnel, accouru de bonne heure aujourd'hui 

pour reconnaître les places et recommencer la 

fabrication. 

Espérons que ce regrettable chômage, survenant 

dans l'usine où l'accord n'a pas été rompu 

entre patrons et ouvriers, ne se reproduira pas 

de longtemps et que l'union et l'entente des 

uns et des autres ne faisant qu'augmenter, nous 

ne verrons pas se réaliser, l'été prochain, les 

pr évisions alarmantes que nous avons }ues ces 

jours derniers dans un journal de la région. 

Castres. — Concerts militaires. — M. le 

général Pothier, commandant la 16e brigade 

d'artillerie, a informé M. le maire que les concerts 

de la musique de l'Ecole d'artillerie recom 

menceraient le dimanche 29 courant. 

Il l'a informé, en même temps, que, malgré 

le désir qu'il avait de plaire à la population 

castraise, jusqu'à nouvel ordre, il ne pourra y 

avoir qu'un concert, le dimanche de chaque 

semaine. 

Théâtre. — La troupe Bono débutera dimanche 

sur notre théâtre par la Mascolte, opéra-comique 

en 3 actes. 

Itoiiuecourhe. — Un incendie s'est dé 

claré. Le sinistre n'a pas pris de grandes proportions. 

Les pompiers de Castres, qui avaient été appe 

lés, ont reçu contre-ordre. 

Rahastens. — Voici le programme de la 

fête qui sera donnée demain, dimanche, par 

l'Harmonie Sainte-Cécile : 

Le matin, à neuf heures, grand'messe à 

glise Notre-Dame-du-Bourg ; plusieurs moi 

ceaux religieux y seront exécutés. 

Après la messe, défilé, en musique, dans les 

principales rues de la ville. 

Le soir, à deux heures, concert public sur les 

promenades. 

Voici le programme des morceaux qui seront 

exécutés : 

1. Allegro militaire (XXX). — 2. Ouverture 

symphonique (V. Buot). — 3. Béves sur l'Océan, 

grande fantaisie (Marsal). 4. La Gauloise, marche 

(J. Hemmerlé). — 5. Faust, grande fantaisie 

(Gounod). — 6. Défilé. 

A six_heures, grand banquet, hôtel Bousquet, 

A huit heures et demie, soirée dansante à la 

Halle-aux-Grains, brillant orchestre. 

Le buffet sera tenu par Lauthié. 

travailler, courir ou mourir. (Vifs applaudissements.) 

L'orateur reçoit les félicitations de ses collègues 

do la gauche. 

La séance, suspendue à 4 heures, est reprise à 

4 h. 15. 

Discours de M. Couteau 

M. Couteau. — Jo no suis compétent que 

dans les choses de l'agriculture et jo ne parlerai 

que de celles-là. 

L'orateur entre dans do longs détails de statistiquo 

sur les prix de mains-d'œuvre et de revient 

des produits agricoles. 

Il dit qu'il est partisan do droits compensateurs 

sur les blés étrangers, mais non sur les 

maïs dont la situation est très prospère, 

U dit que la liberté s'impose partout où la 

protection est funeste. A la formule « chacun 

pour soi « conclût-il, substituons celle-ci : 

Tous pour chacun, chacun pour tous. » 

La suite de la discussion est renvoyée à demain 

deux heures. 

La séance est levée à 5 h. 45. 

ECHOS PARLEMENTAIRES 

Deux interpellations 

Paris, 20 novembre, soir. — M. Basly interpellera 

le ministre des travaux publics demain, relativement 

au refus des compagnies houillères 

de laisser descendre les délégués mineurs durant 

le chômage. 

Le député ouvrier se plaint vivement de l'interprétation 

donnée par le gouvernement au 

mot d'arbitrage qu'il a accepté dans la séance 

d'hier. M. Basly dit que c'est à la suite d'une 

réponse faite par M. de Freycinet à M. Clémenceau, 

disant que le gouvernement ne pouvait 

intervenir dans la question d'arbitrage, qu'il a 

dit avoir la certitude que les mineurs accepteraient 

un arbitrage, mais, ajoute M. Basly : « Jo 

n'ai nullement, en faisant cette déclaration, 

voulu rentrer dans les idées du gouvernement 

qui, aujourd'hui s'empresse de nommer cinq 

juges et non cinq arbitres. 

J'entendais parler d'uu arbitrage ainsi qu'il 

se pratique habituellement et est composé d'un 

certain nombre de représentants désignés par 

les parties intéressées et de partager par de 

tierces personnes qui, dans ce cas, pourraient 

être choisies par le gouvernement, » 

Paris, 20 novembre, soir. — M. Martincau annonce 

dans les couloirs qu'il déposera, après la 

discussion du budget, une demande d'interpellation 

sur l'application de Ja justice au Séné- 

f? al - 

Son interpellation portera sur l'incident de 

Podor, où, comme l'on s'en souvient, deux indigènes 

ont été exécutés sommairement comme 

étant assassins de Jeandet. 

L a veuve de l'un d'eux demandait justice, 

hier, devant la dixième chambre correctionnelle 

contre MM. Clément Thomas, ancien gouverneur 

du Sénégal, et de Lamothe, gouverneur 

actuel. 

Retraites pour les ouvriers mineurs 

La commission sénatoriale d'examen du projet 

de loi sur les caisses do retraites des ouvriers 

mineurs s'est réunie aujourd'hui. 

Entrant dans les vues de la commission sénatoriale, 

le ministre a demandé à modifier la loi 

qui revient de la Chambre en y insérant des dispositions 

de principes contenues dans le projet 

Constans. 

Le principal élément de ces dispositions consiste 

dans l'intervention de l'Etat pour la constitution 

du capital nécessaire au service des retraites 

Le ministre des travaux publics estime que, 

pour tous les mineurs de France, cette intervention 

donnerait lieu à une dépense d'environ 

quatre millions et demi. La commission s'est 

montrée favorable à l'adoption d'un projet ainsi 

modifié. 

Quelques membres ont fait des réserves sur la 

nécessité de séparer absolument tout .ce qui 

concerne les caisses de retraite de ce qui concerne 

les caisses de secours et de maladie. 

L'ensemble des dispositions à adopter pour les 

ouvriers mineurs formerait en quelque sorte la 

préface d'un projet de loi qui s'étendrait ultérieuremeét 

à l'ensemble des ouvriers de France ; 

mais le titre qui serait tout à fait spécial aux ouvriers 

mineurs aurait pour objet les mesures de 

liquidation des caisses actuelles de secours et de 

retraite et la séparation très nette de cette caisse 

double en deux caisses distinctes. 

L DE FREYCINET ET LA SÉANCE D'HIER 

Pans 20 novembre soir. — Nous lisons dans la 

Gazette de France : 

La visite à l'Elysée a été toute intime et dépourvue 

do cérémonial. 

Néanmoins, lo chancelier do Russio a été introduit 

auprès du chof de l'Iitat par M. lo comte 

d'Ormesson. 

LE CAS DE M- LAFARGUE 

Paris, '20 novembre, soir. — On lit dans 

garo : 

lo Fi- 

M. Paul Lafargue est-il Français ? Lo gouvernement 

serait enchanté do prouver que ce gènonr 

est étranger, et, par conséquent, inéligible. 

Mais, d'après la petite enquête à laquelle 

nous nous sommes livrés, rien n'est moins 

prouvé jusqu'à présent. Une seule chose vient 

d'être découverte par nous au cours de cette enquête 

impartiale : c'est quo M. Lafargue a tort 

de se laisser donner le titre do docteur. 

Il n'a jamais été reçu docteur ; il a commencé 

jadis ses études de médecine à la Faculté 

de Paris, mais après avoir échoué deux fois à ses 

examens de première et do seconde année, il 

s'est découragé et n'a plus reparu à l'école. Les 

professeurs Potain et Germain Sôe pourraient 

peut-être en témoigner ; oe sont eux qui l'ont 

refusé en 1863. 

Un de ses camarades d'école, qui habitait à 

cette époque la même maison que le futur député 

du Nord, 67, rue Montorguail, a d'ailleurs 

des souvenirs plus précis sur ces choses déjà 

bien anciennes. 

M. Lafargue a été reçu bachelier à Toulouse 

en 1851, et son pèro était, à ce moment, domicilié 

à Bordeaux. A l'école de médecine de Paris, 

il a été inscrit sous cette simple mention : 

« Pablo Lafargue, né le 15 janvier 1842 à Santiago 

de Cuba, possessions espagnoles. » Mais la 

question de nationalité no pouvait être indiquée, 

la Faculté recevant des étudiants de tous 

les psys. 

DISPARITION D'ENFANTS 

Paris, 20 novembre, soir. — Dans la soirée 

d'hier, Mlle Legrand, domiciliée 184, avenne de 

Choisy, est venuo déclarer au posto centra] 'o 

la mairio du treizième arrondissement quo d i x 

enfants, dont ello avait la garde, frère et sir ir, 

Henri Cotty, âgé do 8 ans, et Marie Cotly, à ée 

do 6 ans, avaient disparu pendant une coi 10 

absence qu'elle ava.it faite. 

On ignore ce quo sont devenus ces deux enfants 

et qui a pu les enlever. 

Ce matin, ils n'étaient pas encoro retrouvés. 

Se trouverait-on on présoneo d'un nouvel enlèvement? 

On fait des recherches à ce sujet. 

ABORDAGE i'.M MER 

Bilbao, 20 novembre soir. — Lo magnifique vapeur 

anglais Statira, chargé do pétrole, lovait 

l'ancre, hier, à destination do Cardif. 

A un mille et demi du port, il reçut par tribord 

un choc violent causé par VEarl-Roseberry. 

En entrant dans lo port do Bilbao, lo Statira 

commença à couler. 

Les chaloupes do sauvetage purent immédiatement 

recueillir l'équipage du vapenr anglais 

coulé bas. 

Le vapeur VEarl-Boseberry, qui a reçu do fortes 

avaries, a recueilli l'équip'ago du Statira pour le 

conduire dans lo port. 

PETITES NOUVELLES 

20 novembrs, soir. 

— Les collèges électoraux du Rhône ot de 

Seine-et-Oise sont convoqués pour lo 10 janvier 

prochain, à l'effet d'élire 2 sénateurs, 

— Le paquebot la Charente est arrivé à Buenos- 

Ayres avec trois cas de fièvre jaune à son bord. 

Ces passagers ont été mis en quarantaine. 

LE JUBILÉ ÊPISC0PAL OUUIHU uu DU ' PAPE 

— Le comte Herbert de Bismarck, arrivé hier 

à Paris, a déclaré en débarquant du train, à un 

[ journaliste, qu'il venait uniquement pour des 

Berne, 20 novembre, soir ir. — Le comité chargé de | affaires prises, et n'y resterait que trois jours. 

préparer les fêtes qui seront célébrées à l'occa 

— Jorge Montt a été élu président de la Ré- 

sion du jubilé épiscopal de Léon XIII, s'est 

réuni, hier, et se réunira désormais tous les 

publique du Chili. 

jeudis, 

— Le président de la République a commué 

On organise dans plusieurs pays des comités en travaux forcés à perpétuité la pein o de mort, 

qui prépareront un immense pèlerinage univer- prononcée, le 1er octobre, par la cour d'assises 

sel à Rome pour 1 893. 

d'Indre et-Loire, contre le jeune Landais, auteur 

du double assassinat des époux Dolhomais, de 

Tauxigny. 

NIORT D'UN OFFICIER RUSSE A PARIS 

Paris, 20 novembre. — Le comte Rudiger, 

lieutenant de vaisseau de la marine et aide-decamp 

du grand-duc Alexis, est mort la nuit 

dernière, à deux heures et demie du matin. Le 

comte Rudiger était âgé de 28 ans ; il était 

arrivé à Paris il y a deux jours. En voyage, il 

prit un refroidissement, qui se changea en 

pneumonie. 

ta Fièvre Jaune 

Buenos-Ayres, 20 novembre, soir. — Le paquebot 

la Charente est arrivé à Buenos-Ayres avec 

trois cas de fièvre jaune à son bord. 

Les passagers ont été mis en quarantaine. 

LES GRÈVES 

Douai, 20 novembre, soir. — Le comité des 

houillères se réunira demain pour s'occuper de 

la question d'arbitrage. 

Lille, 20 novembre, soir. — D'après les renseignements 

des mines de l'Escarpelle, au bassin, 

sur 2,000 ouvriers, 260 seulement étaient présents 

ce matin au pont de la Deule, près de 

Douai. 

Lens, 20 novembre, soir. — La nuit a été mouvementée 

sur les lieux de la grève, notamment 

aux mines de Ferfay, Ostricourt, Courrières et 

Béthunes. 

A la fosse 6 des mines de Courrières, située 

sur la commune de Fouquières, des groupes 

importants de grévistes ont, vers 7 heures du 

matin, tenté d'arrêter le traiu. La gendarmerie 

a dû intervenir. 

Aux mines de Béthune, des grévistes ont 

cherché, aux abords des fosses, à empêcher le 

travail ; mais ils ont été repoussés par les trou 

pes. Le chômage est complet dans les concessions 

de Bruay, Oarvin, Dourges, Drocourt, 

Eerfay, Meurchin, Noeux, Ostricourt et Vendinlès-Béthune. 

Les mineurs de la concession de Courrières 

se montrent hostiles au chômage, et, à la descente 

de ce matin, on compte 100 ouvriers de 

plus qu'hier. 

Le vote de la Chambre est vivement commenté 

dans les corons. Les mineurs s'arrachent les 

journaux de la ville qui rendent compte de la 

séance. 

Les délégués des sections syndicales ont été 

informés d'office qu'un congrès se réunira dimanche 

prochain à Lens. 

On y discutera la question de l'arbitrage. 

MM. Basly et Baudin ont fait trois conférences 

aujourd'hui. 

Cette nuit, une alerte s'est produite à Henin 

Liétard. Deux compagnies de chasseurs ont été 

prises dans l'obscurité pour des colonnes de grévistes. 

Les gendarmes étaient affolés. Au petit 

— Ont fait déclarations de candidarures, en 

vue de la prochaine élection législative, à Carpentras 

: MM. Jouvant-Giraud, ancien instituteur 

;' Valabrègue, professeur à la Faculté de 

droit de Montpellier ; Béraud. docteur en médecine. 

BULLETIN MÉTÉOROLOGIQUE 

Paris, 20 novembro. 

Le baromètre monte sur le nord-ouest de 

l'Europe. 11 descend presque partout ailleurs, 

surtout au sud de la Scandinavie, où s'est transporté 

le minimun signalé hier en Ecosse. Une 

aire supérieure à 765mm couvre tout le versant 

méditerranéen. Dans ces conditions, l'atmosphère 

est généralement tranquille avec des 

brouillards et quelques pluies vers les côtes de 

la mer du Nord et de la Baltique. 

La température baisse en Augloterre. elle 

monte en Gascogne. Ce matin, le thermomètre 

marquait : — 12- à Moscou, 0 à Clermont, plus 

8- à Paris, 10- à Alger. Ou notait : 9* au Puy-de- 

Dôme et 1- au Pic-du Midi. 

En Erance, la température va s'abaisser dans 

le nord avec ciel nuageux ou brumeux , ailleurs, 

le temps va rester doux. 

A Paris, forte brume. 

Maximum, 16-1 i minimum, 7'3 à Saint- 

Maur, et 9 0 à la tour Eiffel. 

BOURSE DU BOULEVARD 

Paris, 20 novembre, malin. 

3 0/0, 94.95 ; Turc, 17.12 1 [2 ; Banque ottomane, 

524.37 ; Egypte, 6 0|0, 472 ; Egypte, 

3 0p0, 445 »»; Extérieure, 64 7/16 ; Rio, 442.50; 

Hongrois, 88 3[4 ; Portugais. 32 5/8 , Russe 

80 91 1p2 ; Russenouveau, 97 7[S ; Alpines, 135 ; 

Italien 87.07. 

Bourse indécise. 

Fin de notre service télégraphique. 

Bulletin Financier 

La Sainte-Cécile. '— Programme des chants qui 

seront exécutés par les chœurs du Grand-Séminaire 

et de la Maîtrise et à grand orchestre sur 

le jubé de la cathédrale : 

Office du matin 

Entrée. — Séquence (tirée du missel de Mgr 

de Choiseul) (première audition) harmonisée et 

mise en musique par Ed. Cramaussel, maître de 

chapelle). 

Gonnoà 

Troisième messe solennelle, Ch. 

Offertoire.— Hymne à Sainte-Cécile (première 

J Laffont {t ' ré9 ° nzièmes vé P res & de la féte )> 

Sortie. — Marche religieuse, J. Laffont. 

Office du soir 

Vêpres. — Psaumes en faux bourdons, Vittoi; 

Salut. — O salutaris, J. Laffont. 

lantum ergo (orchestré par J. Laffont), Berny. 

oortte. — Finale de l'hymne à Sainte-Cécile. 

Adoration perpétuelle durant la semaine : 

serges 

22 novembre 1891 > Marssac, Rous- 

Lundi 23, Fréjeville. 

Mardi 24. Salvagnac, Mazières. 

Laïnff » 25 ' Saïs ' Ginestières. _ . 

Samêd S 'o» OI ? el - - V ^dredi, 27, Lag 

uS I' Lacroisille Ur - - Dimanche ' 

e sse, Saint-Pierre-d'Expertens. 

«teli civil d'Albion -14 au 20 novembre : 

Paul fille 8 ,? - 7^ ren T 8 ' ¥ ari «-Louise-Antonia 

de Sa'ndy 

Antoine - Lo > chapelier, chemh 

vïSfiàj^^^^ flIs de } NOS DEPECHES 

AU LUXEMBOURG 

Séance du 20 novembre 1891 

La séance est|ouverte à 2 heures, sous la présidence 

de M. Le Royer. 

j L'ordre du jour appelle la suite delà discussion 

du tarif général des douanes. 

Discours de M. Jules Simon 

M. Jules Simon. — Je ne suis pas plus un 

sectaire en économie politique qu'en toute autre 

matière, mais l'élévation des tarifs ne développera 

pas la prospérité de l'agriculture qui est 

la richesse principale et l'avenir de la France. 

Je suis carrément libre-échangiste, car on ne 

mesure pas la fortune d'un pays à son exportation. 

Les nouveaux tarifs né profitent nullement 

aux agriculteurs, et c'est une faute grave que 

de frapper les objets de consommation, tels que 

la viande, le pain, etc. 

En opposant les intérêts du producteur à ceux 

du consommateur, vous servez les intérêts de 

S UnS 

nombrT " ' 

Jeudi, 26, 

range. — 

29, Saint- 

 

T ° US nU ' SeZ " U P luS £ rand 

M. de Freycinet se donne, aux yeux des grévistes,|les 

apparences d'avoir {combattu les propositions 

présentées par les socialistes et radicaux 

du Parlement ; et, en réalité, il accepte 

tout, cède, si elle échoue, parce que, soit les 

administrateurs, soit les mineurs, refusent de se 

soumettre aux décisions de ces arbitres- 

Quelle sera son attitude ? Dépossèdera-t-il à 

coup do décrets les administrateurs de leurs 

concessions. 

Imposera-t-il à coups de fusil ses volontés 

jour, ils reconnurent leur erreur. 

aux grévistes? A la séance d'hier, les déclarations 

ministérielles, les votes parlementaires 

n'ont rien résolu et ont tout compliqué. 

M. Millerand, dans la France : 

— Des émeupartisans 

du 

En vérité, monsieur de Freycinet, après Fourmies, 

c'est là tout ce que votre conscience vous 

inspire. Vous vous croyez quitte quand vous 

avez envoyé des baïonnettes pour défendre les 

patrons, et de bounes paroles pour endormir les 

ouvriers. Je vous plains, monsieur le président 

du conseil. 

L'orateur continue en comb 

altilnt les nouveaux 

tarifs, qui constituent 

àU 

'. 

u> nn danger 

sér eux et, en amenant d;es rebré8ai lea commerciales, 

entraîneront p.r.o,,'tiques. 

k 

A ce 

; 

moment , ri]iisit>„ ^ . , . . _. 

' H^'O^fs voix lui crient 

aut 

Dom 

M: mique-de-Florence 

, - , , . . -« reiu-jsa mes cuumier 

tiaueè 

r, employé de commerce, rue 

tuteurSr ^«"anes, Klie-Victor, insti. 

S 

66 th ans, épouse 

âl,le^df ^ 

n r, 29 ans, ma 

% *ue Saint-Martin? 

.Karnond, Marie, 20 

p ans, célibataire a 

l'hos- 

10 enSUit9 d6S 

repi-ÔBuiUeapoli 

Plus 

M. Jules Simon m ' , i- • i 

tionale que jo U ' ^ 0 est u "° q u ? stl0n «ternahaut, 

je devr- ' alte - et > au lieu de P arler P luB 

Il contir- dla P arlor P lus bas - . 

tarifs de "uo 011 s'élevant de nouveau contro les 

et lui - douano qui sont nuisibles à la Franco 

ren' • enlèveront sa supériorité sur ses concur- 

^ .ts, largement démontrée par l'Exposition de 

BOURSE DE PARIS 

Du 20 novembre 1891. 

(Par dôpêche télégraphique.) 

3 0/0 1891 

3 0/0 

3 0 0 

4 112 

Banque ollomano 

Turc nouveau. .. 

APRES BOURSE 

SU 98 

95 . 

10 1 07 

522 50 

17 20 

Banque! de France i esco, 

— Changes Hambourg, 1 

Panama 

Ext. Espagne . 

Rio.- Tinto. . -. 

Egyptienne. • 

Hongrois. ... 

26 25 

0-1 53 

440 02 

473 75 

m 05 

pie, 3 0/0 ; avances, 31/2 

5 8 à 122 7/8 ; Londres 

MARCHE DE TOULOUSE 

Du 20 novembre 181)1 . 

DÉSIGNA.TIQB POIDS PU IX 

des en des 

DENRÉES KILOS DENIUCCS 

froments de pays, de 21 50 à 21 fr. 75 ; les roux 

d'hiver n° 2, a 22 fr. »» | los Pologne, a 21 fr. »» -, 

les Saint Louis, à »» fr. »» ; les Bombay, à 

22 fr. »», lo tout, les 80 kilos. 

Farines. — Marché calme. Prix très fermement 

tenus. On cote : les marques à cylindre, de 38 50 

à 38 fr. 75 ; les marques à moule, de 30 50 à 

37 fr. 25, les 100 kilos. 

d importance. L'apport do ce jour était de «>nr, 

quintaux environ, vendus aux prix suivant» 

>0i60 fruits, de 35 a, 36 fr.; 65(70, de 83 à 34 f. ' 

70(76, de 30 à 32 fr.; 76(80, do 28 à 29 fr.; 

1 1A 1 an J\. 1 * 1 80(86 

TRIBUNE DU TRAVAIL 

————— 

AU COMPTANT 

4 ./. ; Londres choque, JB5 19 1/2 — Madrid : papier 

SO/O 1801 

3 0/0 

o/o 

4 t/S 0/0 1883.. 

Tunis893/12D.c. 

Anglaise. 2/34 0/0 

EmV r ,n.d l court, 431 .| . à 435 ; papier long 431 . | . à 435 

OU Orléans 447 Buenos-Ayres, or,. . . Bûnrffl de Madrid, Intérieure, 

95 

i Nord. . 448 50 Extérieure, l'i 52. 

95 [Lyon (fusion). 443 

104 I Ouest 444 75 

499 Est 

442 

BOURSE DE TOULOUSE 

95 20 Bône-Guelma. 424 

"125p. 520 .. Est-Algérien . 396 75 

Du 20 novembro 1891. 

m. .Paris 1805 525 .. JOuest-Algér. . 390 50 

Au comptant 

— 1809 415 .. S /Sa-ragosse. ... 339 

— 1871 409 .. Ip^Nord-Espagne 305 

Fonds français. — 3 OjO Porteur, 95 45. 0)0 

— 1875 520 .. Lombard anc. 308 

— 3 0[0 promesse, 

OpO 

S i — 1876 521 50 Portugais .... 154 

05. — 3 0|0 nouveau, 

.. — 4 1[2 Nominatif, . . — 4(2 

.2 } — 1886 408 50 Suez 600 

a,\Foncièresl877 387 50 Panama 5 0/0. 30 

— 1879 471 Panama 1,000' 25 50 

— 1883 417 Panama à l.lib 90 

— 1885 407 Panama à Lots 

I Commun 1879 474 non libérés. 215 

\ 1880 478 Comploir ancien. 265 

\Midi., 445 50 Russe consolidé. 95 

A TERME 

3 0 0 1891.... 

3 0/0 

93 90 

94 97 

0/0 amortis. . 95 .. 

4 */» 0/0 1883. 104 07 

Egyptienne unit. 473 50 

Italie 5 O'O 87 90 

Espagne 40,0 Ex. 64 50 

Portugais 3 0/0.. 32 50 

Russie 4 0/0 1880 90 .. 

_ 6 0,0 1883 

_ 4 0 0 1891 

Hongrie4 0/0 or. 88 55 

Autriche 4 0/0 or. 

Turc. 4 0/0 17 15 

Banque de Fran. 4570 

Crédit fonc. est" e 1213 7! 

Comptrd'ese15'p. Banque de Paris. 

Crédit lyonnais.. 

Société générale. 

Banque d'escom 6 . 

Banque fr.-égype MARCHE DE CASTELSARRASIN 

Bladeltes et blés supér.. . 80 21 .. 21 25 

Mercuriale du 19 novembro 

— —• bonne ipialilé 

20 50 20 75 

— — ordinaires... 

19 75 20 .. Céréales. — Blé fin, 80 kilos, 29 fr. 79; aug- 

Blés Miladins lins 

20 .. .. .. monlation 0 fr. 50. 

LES OFFRES D'EMPLOI SE PAIENT UN 

FRANC 

— — ordinaires. . 

19 50 .. •. Blé mêlé, 80 kilos, 18 fr. 20 ; augmentation 

Seigle 

75 14 .. 14 50 5 fr. 25. 

Orge 

60 9 .. 9 75 Seigle 13 50, avoine 9 fr. orge 10 fr., maïs 12 

et 10 

Avoine , 

50 8 50 9 .. fr., haricots 20 fr., fèves 14 fr., vesces 14 fr. 50 

Mais blanc... 

75 10 .. 14 .. 

Mais roux 

11 .. 14 .. 

Haricots Il'hccto. 20 .. 22 .. 

Fèves i 65 12 25 12 75 

Nominatif, 

Vesces noires J 80 13 .. 13 50 

Amortissable, 95 

Vesces rousses 

1 E) *! • 

4 1)2 porteur, , .. 

Graine de lin I 65 

promesse 

22 .. 24 .. 

Graine de colza 1 05 

Fonds étrangers. — Hongrois, 4 0[0, or. — 

Italien — Egypte unifiée, — Busse or 89, 

FARINES ET ISSUES 

94 ... — Busse consolidé, pc, .. .. — Egypte Daïra 

Sanieh, gc, 

Minot, prix moyen la balle. 11221/2 45 50 

SS prix moyen... 

43 50 

Chemins de fer et sociétés diverses. — Nord, 1746 25. 

30 .. 33 

— Orléans, 1465 ... — Saragosse, 206 25. — Au- 

Bepasses | 100 14 .. 

trichiens, 597 50. — Portuguais, 

16 

Sons 

12 .. 

Obligations diverses. — Ville de Paris, 1865 524 . .. 

Id. 1869, 414 50. — Foncières 3 0[0 1877, 389 50. Id. 

GRAINES FOURRAGERES 

Banq. impie aut.. 415 1883, 418 ..; Id. 1885, - Midi anciennes, 

"lanquo ollomano 522 50 

Trèfle 

100 | 95 100 

... — Orléans anciennes, 443 75. — Ouest ancien- 

Nord 1752 50 

Luzerne (sainf. pays) 

nes, 

70 .. 100 

Orléans 1470 . 

Esparcelte [t'hecto 8 50 10 

j Midi 

^.IP. -L.-Médit. 1450 

MARCHÉ AU FOURRAGE 

g lOuest 

Du 20 novembre 1891 

o lEst 

Revue des Foires et Marchés. 

73 

iBône-Guolma. . .. 

Foin, 50 kilos... 4 75 

Est -Algérien. ... 

Sainfoin, l 

Méridionaux . 575 

OU- 

MARCHÉ DE PARIS 

Aurichiens.. . 600 

Lombards.... 193 75 

Du 20 novembre. 

Saragosse .... 212 15 

Sucres. — Roux 38 »», raffinés, 

! Nord-Espagne 223 75 110p>» »» » » 

Portugais .... 85 Alcools. — Courant, 44 50p>» »».-, décembre, 

515 Suez 2688 75 44 50(44 75; quatre premiers mois, 45 75 ; 

G90 Panama 26 25 quatre de mai, 46 »»(»» »». 

772 50 Gaz de Paris .... 1392 50 

472 50 Bio-Tinto 440 62 

MARCHE DE LA VILLETTE 

402 50 MinesGallao800° 12 50 


. Tharsis 140 Veaux. — Amenés, 704; vendus, 651; poids 

Crédit mobilier. . 220 

moyen, 79 ; prix extrêmes, 110(210. 

re coupe nouveau, 50 kilos.. 5 

— 2e et 3 e Etat civil de Toulouse des \^ 

novembre : 

Décès. — Mario Serres, épouse Barre, 

l'hectolitre 

74 ans, 

Colza 18 fr. l'hectolitre. 

quartier des Izards. — Marie Savarzeix, 3 mois 

Pommes de terre 18 fr, l'hectolitre 

1(2, rue Pêtre, 8. — Pierre Lacroix, 71 ans 

rue 

Son 6 fr.. foin 3 fr. 75, sainfoin 5 fr., paille do la Colonne, 38. — Jean Tisseyre, 18 ans,' 

rue 

1 fr. 50, charbon de bois 5 fr. ; le tout les 50 

des Potiers, 35. — François Broquisso, 56 

ans, 

kilos. 

rue du Pont-de-Luppô, 5. — Jerioy Berdoufat' 

Bestiaux. — Marché faible ; peu d'affaires, 88 ans, rue Lespès. — Marie Despréaux-Saint' 

par suite de la coïucidence de la foire de 

Sauveur, veuve Berthier, 76 ans 1(2, rue de I 

a 

Dalbade, 13. — Marguerito Fauré, veuve j\l 

Bourret. 

a \ 

et 

Bœufs. — Nombre 70. — Prix moyen, 0 fr. 74. 

78 ans, rue Saint-Cyr. — Jean Duffaut, 60 ans' 

Vaches. — Nombre 100. — Prix moyen 0 fr.64 

rue Marengo, 23. — François Vigneaux, 43 a ' 

1(2, rue Traversière-Saint- Joseph, 8. — y 

Veaux. — Nombre 20. — Prix moyen 0 fr. 7 

ar 

_ 

Brebis. — Nombre 40. — Prix moyen 0 fr.- 90. 

guérite Hameau, veuve Allard, 56 ans, rue du 

Agneaux. — Nombres. — Prix moyen 1 fr. Le 

Musée, 19. — Joséphe Dansans, épouse Cau 

tout les 50 kilos. 

hopé, 77 ans 1(2, rue Pharaon, 14. — Françoise" 

Duvieu du Madron, veuve Dupuy de Saint. 

Volailles.. — Marché très animé : 

Poules, 45 paires. — Prix, de 4 à 6 fr. 

André. 89 ans, rue Escoussières-Montgaillard 1 

T i* TT r. : i , ~ ' ' 

Julie Hue, veuve Givot, 78, rue des O 

Poulets, 605 paires. — Prix, de 2 à 4 fr. 

outeliers, 

26. — Marie Lartiguo, épouse 

Canards, 15 paires. — Prix de 3 à 4 fr. 

Duffai 

57 ans 1(2, à Lardenne. — Hospices, 1. 

Dindons, 116 paires. — Prix, de 9 à 11 fr. 

Décès. — Marie Rébosa, veuve Magnassé 60 

Oies, 61 têtes. — Prix, de 14 à 17 francs la 

ans, rue du May, 1. — Jean Chaubet, 66 ans 8 

paire. 

Oies grasses, 99 têtes. — Prix, de 1 fr. 60 à 

la Juncasse. — Raymond Dallet, 23 ans, allée 

1 fr. 90 le kilo. 

Saint-Agne. — Anne Lattes, épouse Gazes 

Canards gras, 30 têtes. — Prix, 2 fr. le kilog. 

25 ans 1(2, terrain Pouvillon. — Jacques Ber' 

jaud, 50 ans, chemin de Bourassol, 10. — Ga- 

coupes, 50 kilos 4 

Lapins, 0 fr. 90 à 1 fr. 00 la pièce. 

briel Montels, 67 ans 1(2, rue de Balraa, 35, _ 

Trèfle, 50 kilos 

Pigeons, 1 fr. à 1 fr. 25 la paire. 

Paille, 50 kilos 1 50 2 . . 

Jean Cahuzac, 83 ans, rue des Juifs, 12 bis? . 

Œufs, 0 fr. 95 la douzaine. 

Marie Lafïteau, épouse Tauzet, rue de la Paix 

Gibier, — Lièvres, 5 à 6 fr. pièce. 

BOIS A BRULER 

Alouettes, 1 fr. 20 à 1 fr. 30 la donzaine. 

11. — Jean Andrieu, 78 ans, rue de l'Industrie' 

25. — Madeleine Berdoux, veuve Salettes, 69' 

Bois, stère, 1re qualité, 17 fr. — Bois, stère, Oiseaux, 0 fr. 75 la douzaine. 

ans, rue des Pénitents-Gris, 3. — Louis Madar, 

2e qualité, 16. — Bois, les 50 kilos, de 1 30 à 

1 3b. 

MARCHE AUX PRUNES 

6i ans, rue des Couteliers. 7. — Joséphine Sar- 


tre, rue des Coffres, S. — Anne Guit, veuve 

MARCHE DE BORDEAUX 

(Les fruits comptés au 1(2 kilo et les prix par Bue, 73 ans, rue Troy. — Marie Décamps, 

Du 20 novembre. 50 kilos). 

11 jours, faubourg 

Blés. — Marché calme. Prix fermement tenus. Eymet (Dordogne). — Vu la saison avancée, 

— On cote : les Plata, de 20 50 à 21 fr, 25 ; les nos marchés de prunes ont beaucoup diminué 

- des Minimes. 71. 

Hospice, 1. 

Hôpital militaire, 1. 

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Fards pour la ville et le théâtre 

des Maisons Dorin , Motbiron , Leichner , eic. 

Ganterie militaire. 

CSUCHOMEL 

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Oitre les plus sérieuses garanties contre le Coulage 

BELLE CLARTÉ - BLANCHEUR ÉCLATANTE 

Seuls Propriétaires de cette Marque 

{ FERDINAND SUCHOMEL & C ic 

1 Usine du VAL-GRÊZAN - NIMES 

i Demander cette Bougie dans les bonnes Epieerles, 

à défaut s'adresser directement aux Fabricants. 

Se méfier des Contrefaçons et exiger que le PORTRAIT 

ou MÈDA ILL0N soit sur l'étiquette de chaque paquet. 

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6 18 

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Matin (Vill.). 9 60 

Matin(i"cl.) 10 57 

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LIGNES DESSERVIES 

Lalandc — Aucamville 

Castclginest (p. Lalande-Auc. , . 

Lardenne 

Saint-Simon (parla Cépiére).. . 

Cugnaùx (par la Cépiére) 

Castanet . , 

Sainl-Agne 

Blagnac.(par lo Polygone) 

Blagnac (par l'Embouchure 

Croix-Daurade — Loubers.... 

Lafourguetle 

Monlaudran (Pont-des-Dem.) .. 

St-Martin-du-Touch — Colom. 

Tournefeuillc — Plaisance. . . . 

Braqueville — Portet — Pinsag 

ES. PEYRARD, Pharmacien 

PLACE IH CAPITOLE 

Omnibus de la Banlieue (Service d'Hiver). 

7 h., 

7 h. 

8 h., 

7 H., 

7 h. 

10 h. 

10 h. 

11 h. 

7 h., 10 h. 

7 h., 10 h. 

11 h. 

7 h. 

7 h , 12 h. 

7 h., 12 h. 

9 h. 

7 h., 11 h. 

7 h., 11 h. 

7 h. 

ALLER 

2 h ., 5 

2 h. 

2 h., 5 

2 h., 5 

•2 h. 

2 h., 

2 h., 

h. 

2 h. 

5 h. 

5 h. 

3 h. 

5 h. 

4 h. 

1 h. 

h, 

h. 

h. 

5 h. 

5 h. 

3[4. 

UETOUR 

i 

) li., 11 h. h., fi h. 

8 h. 1)2. h. 1|2. 

9 h., 11 fi. h., 6 h. 

9 h., midi 1[1. h., 6 h. 1|J- 

8 h. 1]2. 

h. ]|2, 11 lp2. 

h., midi. 

h. 1|2. 

h.l|2, 6h.ll2. 

h„ 7 h; 

12 h . 

6 h. 

8 h. 

3 h. 

8 h. 

1 h., 6 h- 

8 h. 

1 li., 6 h, 

10 h. 

4 h. 

8 h. 1|1, 12 1|4, fi h. 1|2- 

8 h. 1]2, 12 lr2. 

8 h. 1[2. 

5 h. Il* 

3 h. H2- Tous les dimanches auront lieu des départs supplémentaires pour Lalando-Aucamville , Lai' llenne ' 

St-Simon, Cugnaux, Blagnac, par le Polygone, par l'Embouchuio. PinsagUel, à 12 heures. U ^ 

Les omnibus do Lalande, Aucamville, Castclginest, Lardenne, Saint-Simon. Croîx-Dauraae, DW» > 

Saint-Agne, Castanet, Saint-Marlin-du-Touch, Colomiers, Monlaudran, partent de la place du Cap 

Ceux de Plaisance,' Braqueville, Portcl, Pinsaguel et LafourguiMU-, parlent do la place du^Poj^^g 

L'Express " du "MMi est mis en venie fous les matins dans les gares suivantes 

du Midi et de l'Orléans : 

Marmande, Villeneuve-sur-Lot, Nérac, Agfen, Valence-d'Agen, Montauban* Toulouse, Castelnaudary, 

Castres, Albi, Garcassonne , VillclVancbe-de-Lauragais, Muret, Teissonnières (Tarn), Castres, 

Figeac, Rodez, Foix, Pamiers, Saint-Gii'ons,-Moiilréjeau, Saiut-Gaudens, Saint-SuIpiee, Lexos, kueih 

Lucboii, Tarbes, Pau, Gaillac* l'Islè-d'Albi, liabastens, Lourdes. 

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

ss du midi 

.litres départements 

1 Tes Abonnements partent du 1" et dn 16 de chaque mois. 

i_mfin(,«s.Ç w>ojirrlne à boire, 

il n'a jamais dit à la pitié : « Quelle est ta foi ? 

D'où sort ton eau, et par qui a-t-elle été 

bénie ? » 

On ne saurait finir plus sottement. Si M. 

Cherbuliez avait fait l'enquête dont il parle, il 

aurait constaté que les croyants seuls font de 

grandes choses et que, parmi les lauréats de 

l'Académie elle-même, ce sont les prêtres, les 

religieux, les religieuses, les catholiques ardents 

qui tiennent le premier rang-. Cet apôtre de la 

tolérance est un sectaire à qui il en coûte de 

proclamer la vérité. 

Voici les noms de quelques lauréats ores pris 

de vertu : 

Prix Monthyon, 2,500 francs, à Mlle Marie Sediey, 

à Bayonne. 

Médailles de 500 francs : Mlle Rose Beffrieux, 

à Aurillac ; à Mlle Constance Claire, à Saint- 

André de-Cubzac ; à Mlle Marie Dauton , à 

Flchourgnae (Dordogne) , à Mlle Elisabeth Sarrel, 

à Fontans (Lozère), 

Médailles de 300 francs: à Mlle Marie Dejean, 

à Cahors (Lot); à Mme Haristoy, à Cardos (Basses-Pyrénées). 

Prix de 500 francs : à Mme veuve Jardel, à 

Concorès (Lot) ; à Mlle Eugénie Lombard, à Aurillac 

-, à Mlle Marie Sanet, dite la Petite Nozettc, 

à Salviac (Lot); à Mlle Marie Villaret, à Marvejols 

(Lozère). 

Prix de 1,000 francs, à la dame veuve Mar- 

Il lui en demanda gaiement le motif. Et comme 

Yves de Rosnerho était le plus sincère des hommes, 

comme il n'aimait point à garder sur le 

le cœur ce qui lui causait une angoisse, il tendit 

simplement la lettre de Le Roux à Trémorgan. 

— Que pensez-vous de ceci, Marc? —demanda-t-il 

sans préambule au jeune homme. 

Celui-ci parcourut les lignes ènigmatiques, 

puis lo remit à Rosnerho, qui n'avait pas remarqué 

la soudaine contracture de ses traits. 

— Je pense, — dit-il tranquillement, — qu'il 

faut prendre cela au pied de la lettre. 

Ah ! bien ! Alors, vous croyez que monsieur 

Le Roux ne sous-entend rien à ses expressions ? 

— Je ne le pense pas. Ce monsieur se doute 

bien que vous ne passez pas votre temps à déchiffres 

des rébus 

La réponse parut satisfaire le commandant. 

Aussi bien, ne demandait-il qu'à s'en satisfaire. 

Le train venant de Redon arrivait. Les 

deux voyageurs y prirent place, et, sitôt sur les 

coussins du compartiment, chacun d'eux s'aban 

donna à sa rêverie. 

Tous deux B'en allèrent 

même but, c'est-à-dire 

l'amour. 

ensemble vers le 

ers le bonheur, vers 

Marc avait eu une arrière-pensée, une sorto 

de soupçon qu'il voulait éclaircir. Pendant les 

trois semaines qu'avait duré le désarmement du 

Champlain, il s'était échappé de Lorient à diverses 

îeprises, et, plus récemment, il y avait à 

peine quatre jours. 

Or, à cette dernière visito, il avait remarqué 

la profonde tristesse épendue dans toute la maison, 

reflétée par tons les visages. 

Il n'avait pu en faire monter l'origine jusqu'à 

cette mort imprévue de Yolande de Rosnerho, 

une vieille parente quo l'on avait ignorée jusqu'à 

ces derniers mois, et qu'on n'avait pn connaître 

assez longtemps pour quo sa perte fût eauscd'une 

aussi profonde, d'une aussi universelle 

désolation. 

'A suivre).

mouchet, h Pau -, à ladame veuve Parra, à Saint- 

Vint retomber debont, sous les regards en fèto, qu'une loi récemment votée par les Chambres eultôs financières du moment, la justice com- Les roues de lu voiture l'ont blessé assez griè- 

Martin Labouval (Lot) ; à la dame veuve Puig, a 

Après uu saut do carpo et trois sauts périlleux ! va y ajouter encore 20 millions, soit 100 milmandait de rechercher les moyens do donner vement aux jambes, aux bras ot au côté droit. 

lions en chiffres ronds; 

satisfaction à ces vieux serviteurs de la patrie. Après avoir reçu les premiers soins à la phar- 

Poutoilla (Pyrénées-Orientales). 

Un temps. — Puis, en silence, et d'un air do t,)ue ci>s augmentations de charges incessan- » Les motifs de la commission sont trop favomacie Tanzi, le blessé a été transporté à sou do- 

[mystère, 

tes, en raison inverse de la marche suivie par rables à notre cause, messieurs les députés et micile. 

L'homme, avec des lenteurs de reptile ondoyant. le revenu net agricole, lequel est en décrois- sénateurs, pour que nous n'ayons pas la convic- 

Se coucha, cette fois, tout do sou long- par terre ; sance, constituent un motif de plus de deman tion que la bienveillance et la sollicitude du Coffres-forts et coffrets de sûreté, incrocheta- 

Nos lecteurs nous sauront gré ie mettre 

— Et ce spectacle alors changea do caractère : 

der l'allégement des charges anciennes; 

gouvernement nous sont acquises. 

bles ot incombustibles, avertisseurs en cas de 

De joyeux qu'il était, il devint effrayant ! 

aujourd'hui, à la place de noire Quo depuis dix ans toutes les plus-values, les i. Nous prenons seulement la respectueuse vol. Prix de fabrique. 

Presse dit 

Tout ce qu'on peut tirer d'une tète et d'un torse, unes après lus autres, ont été promises à l'agri- liberté de vous exposor qu'un grand nombre Girard frères, rue Saint-Antoine-du-T, 5, Tou- 

Joui), la pièce suivante de M. de Borrelli, D'un cou, de bras, do pieds, de jambes et de culture pour la dogrévor, notamment le produit d'entre nous sent atteints par les infirmités de louse. 

couronnée, hier, par l'Académie : 

[moins; de la conversion du 5 pour cent, puis l'excé- 

la vieillesse, et que, pour être efficace, il im- 

Tout ce qu'ils peuvent rendre, en fait de tours dent donné par les droits de douane, mais que porte que l'intervention de l'Etat se produise 

Le l'eu. — Un incendia a éclaté l'autre soir 

dans une remise voisine des magasins de M. 

C'eut un métier mauvais que d'être saltimbanque. 

[de force, l'agriculture n'a rien reçu, tandis que les autres sans trop de retard. 

Esquilar, fabricant de sandales et de sacs, 2 

Raros y sont les soirs dorés et triomphants ! Par lo déboitement, la brisure et l'entorse, contribuables ont été l'objet de dégrèvements 

» Nous vous serions donc profondément re- 

rua 

du Coq d'Inde. Ce sont des fils de chanvre qui 

( )n a peur des jours noirs et des jours étouffants ; Prit en ce pauvre corps dos aspects surhumains ; 

connaissants de vouloir bion, à l'occasion de la 

répétés ; 

ont pris feu au contact de la flamme d'une lan- 

En automne, au printemps, dès qu'il pleut, le Tellement, qu'on eût dit ces figures étranges 

Qu'après la suppression du principal de l'im- 

préparation du budget de 1892, prendre l'initia- 

(pain manque : Des porches en ogive et des vieux chapiteaux, 

pôt foncier le contribuable agricole restera entive 

de mesures qui doivent apporter à des désterne. 

Les voisins et les pompiers du poste du Capi- 

— Et c'est dur, pour la femmo et les petits en- Où, sous de saints patrons en rigides manteaux, 

core le plus imposé de tous les contribuables. 

hérités le soulagement qu'ils attendent depuis 

tole ont eu vite raison de cet incendie. 

[fants. Le sculpteur disloqua monstres ot mauvais an- 

Les soussignés, représentant le Syndicat 

si longtemps, et mettre fin à l'inégalité flagrante 

Les dégâts sont évalués à 1,500 francs environ. 

agricole de qui compte adhérents, ont 

dont ils sont manifestement victimes. 

Comme il faut bien manger, tout do même, on tra- „ ' ,'!;, , [ges 

vaille Pour égayer un peu chapelles et châteaux ! 

l'honneur de demander à la Chambre des dépu- 

» Veuillez agréer, etc. 

Menace de mort. — Avant-hier soir, le 

tés la suppression du principal de l'impôt fon- 

» Ix président du comité départemental de nommé Eugène Mirouze, 35 ans, boulanger, sans 

Sous la neige et l'averse, au soleil, dans lo vent ; Aussi, quand il eut clos une dernière passe cier, les centimes additionnels devant rester af- 

ta Haute-Garonne, 

domicile fixe, qui vit séparé de sa femma, s'est 

Puis, on so sent malade : on l'est. On meurt sou- Par son plus beau salut; —tout pâle do chaleur, 

» ALAZET. » 

vent,fectés 

aux dépenses départementales et com- 

introduit chez elle, rue des Couteliers, 32, et l'a 

Chancelant, et cherchant le mur, la tète basse. 

Ou, si l'on sort de là, guéri, vaille que vaille, Avec dos souffles courts dans sa poitrine lasse, 

munales. 

menacée de la tuer, en lui montrant un revolver 

Et, pour remplacer les 103 millions deman- Société d'agriculture. — La séance de chargé de cinq balles. En présence de ces mena- 

On est un peu moins fort et plus pauvre qu'avant. Voici que de nouveau parla le bateleur : dés, demandent non pas que l'on crée rentrée de la Société d'agriculture du départeces, cette dernière a pris la fuite. 

Donc, il advint, jadis — l'histoire est d'un autre « Madame », disait-il, « cet exercice est rude, des impôts nouveaux, mais qu'il soit ment de la Haute-Garonne aura lieu, demain, Prévenus, deux sergents de ville ont arrêté Mi- 

ràtre L O î — 

Plus rude qu'il ne semble et que vous ne croyez ! fait par préférence attribution à l'impôt sur la samedi, à huit heures précises du soir, dans la rouze qui, conduit au violon, a été interrogé 

U advint qu'un jongleur subit le sort fatal i Pour un travail pareil il faut beaucoup d'étude; terre : 

grande salle d'hiver, rus Saint-Antoine-du-T, 20. hier au parquet. 

Mais leste, corps dispos, et bon cœur à l'ouvrage, On se rouille très vite, et, faute d'habitude, 4- Des plus-values budgétaires , 

II avait tout : à bout de voie et de courage, On y peine, un petit, comme vous le voyez. » 2- Du produit des nouveaux droits de douane, Faculté des sciences. — Baccalauréat Escapade de gamins. — Une band» 

La fièvre le jeta sur un lit d'hôpital. 

3- De l'économie résultant de la conversion ès sciences (restreint). — Ont été définitivement de gamins ont pénétré, l'autre soir, dans une 

Quand jo dis: «hôpital», j'ai tort, en notre France Alors, et nous entrons en plein dans la merveille, du 4 1iî 0p0. 

admis aux examens passés le 19 novembre : ferme isolée du quartier de la Colonne, après 

Les hôpitaux d'alors s'appelaient des couvents ; Il se passa ceci de vraiment inouï: 

MM. Alibert, Baqué, Chauchard (assez-bien), avoir enfoncé les portes et fenêtres. Ils ont tout 

Il convient d'ajouter les conseils municipaux 

On y parlait, tout bas, d'amour et d'espérance, Ce n'est pas seulement un pauvre homme ébloui, 

Cloupet, Daffix, Dardenne, Laboucariô, Lau- brisé, verres, bouteilles, etc. 

de la Haute-Garonne suivants à la liste déjà 

Et, do ce chef au moins, les siècles d'ignorance Ce sont gens ayant tous bon œil, bonne oreille 

rent, Millas, Pélissiô (bien), Sudre. 

La police est parvenue à découvrir les noms 

publiée des assemblées qui ont demandé la sup- 

Valaient peut-être mieux que d'autres — plus sa- Qui l'affirment : la Vierge en souriant fit •. « Oui. » 

La session des examens est close à la Faculté de neuf de ces gamins, qui seront poursuivis. 

pression du principal de l'impôt sur la terre : 

vants. Tous la virent, quittant le haut du tabernacle, 

des sciences. 

Nous ne voulons pas donner leurs noms, mais 

Guran, Burgalays, Boissède, Sode, Saint-Paul, 

nous espérons que les parents de ces enfants les 

Soigné, pansé, choyé, le jongleur guérit vite. Descendre jusqu'au sol en un glissement doux, Fontenille, Pin, Argut-Dessus, Mauzac, Caujac, 

Son âme avait aussi trouvé le grand soutien : Puis, le parvis atteint, y marcher comme nous : 

Faculté des lettres. — Baccalauréat ès 

surveilleront mieux à l'avenir. 

Barren, Anan, Thil, Fabas, Castelmaurou, Rio- 

Entré là peu croyant, il en sortait chrétien. Et lui, l'humble — pour qui se faisait un mira- 

lettres. —Ont été définitivement admis à la suite 

las, Péguillan, Auterive, Seysses, Belesta, Bel- 

Toute longue souffrance S la prière invite; 

[cle, — 

des examens du 20 novembre 1891 : 

Vol. — Six mètres de tuyaux en zinc ont 

loserre, Varemies , Eaunes , Pins-et-Justaret, 

été volés au préjudice de M. Julien Félix, soulp. 

Un beau jour on se. risque, et l'on s'en trouve bien. La regardait venir, en ployant les genoux ; Born, Lavernose, Montmorin, Lespitau, Cardei- 1° Philosophie. — F'euille, N«lé, Pérès, Ri- 

Notre homme avait prié la bonne sainte Vier. ge, I Et comme il restait là, secoué jusqu'aux moelles, lhac, Couret, Lahage, Saint-Ferréol, Montastruccaud, Saint-Martin-Lacaze (mention bien), Del 

teur, petite rue de la Béarnaise. 

Comme un simple d'esprit qu'il était, humbl )le- J — Blanche dans le reflet des vitraux de couleur,— la-Conseillère, Montbrun, Cuing, Grenade sur- sus, Dusseau, Castéride (mention bien), Laba- 

[ment. La belle Dame au front auréolé d'étoiles Garonne, Pelport, Bxignemont, Montbernard, dens, Laborde, Brugalières, Capmas, Cazaly 

Mémo, il avait promis, au fort de son tourment, Essuya, de l'ourlet aug'uste do ses voiles, Nenigan, Buzet, Izaut-de-l'Hôtel, Fronzac, Saint- Combarieu, Lagrange, Lavergne, Rouilleaud 

S'il réchappait jamais, de lui brûler un cierge ; La sueur qui perlait aux tempes du jongleur. Geniès, Bruguière. Gauré, Fourquevaux, Avi- Belcour. 

gnonet, Malvezic, Mont-de-Galié, Empeaux, Bou 2» Rhétorique. — Sagols, Sénat, Séré, Sournia 

— Il se mit en devoir de tenir son serment. 

logne, Cabanial, Gratentour, Saint-Gaudens, Mon- Souville, Tartu, Thomas (assez bien), Tréy-Si 

Mais d'abord, il voulutque, seul dans la chapelle, OUVELLES DIVERSES tastruc, Lauzerville, Antichan , Montmaurir. gnalès, Vorniolle. de Villeneuve, Bonnemaison 

On le laissât en paix durant une heure au moins. 

Saint-Laurent, Burgaud, Figarol, Landorthe, Derrey, Domec, Ducassé, Habiague, Iribarne 

Inquiétante était la demande, et nouvelle ; La charité porte bonheur. — Un Saint-André, Saint-Jean -Lherm, Chaum, Azas, Larricq, Guèze, Bailacq, de Saint-Palais, Picot 

Aussi, sans se creuser bien longtemps la cer- lot de 100,000 francs est échu récemment, lors Martres Rivière, Labastidette, Maucressac, Fe- Planté, Maurel, Phalip, Lescure, Oulié (assez 

[velle, du tirage d'obligations, à M. Capy, ancien counouillet, Ondes, Capens, Lamasquère, Oaignac, bien), Strohl (assez bien), Davedeille, Dedieu, 

Fit-on ce qu'il fallait pour qu'il eût des témoins : vreur au Mesnil-sur-Oger (Marne). 

Tournefeuille, Le Faget, Arbas, Bourg-d'Oueil, Lamotte-dTncamps (assez bien), Ozun, Peyou 

Ce brave homme et sa femme avaient, à un Montlaur, Rieumajou, Puymaurin, Arlos, Pou- (assez bien), Rigoulet (assez bien), Ricaud, An- 

Témoins secrets, afin de satisfaire un hôte ; moment où ils avaient besoin de travailler pour beau, Escanecrabe, Rieucazé, Cazaunous, Saint- cèze, Bons. 

Mais clairvoyants surtout : veiller parut urgent, vivre, pris à leur charge un enfant pauvre et lui Ignan, Tourreilles, Roqueserière, Menviile, Es- 

Le calice étant d'or, et les flambeaux, d'argent. avaient prodigué des soins jusqu'à l'âge de sept calquens, Lux, Espanés, Marignac, Pomper- Les sages-femmes. — Les examens 

Quelques moines, cachés dans la tribune haute, ans, époque où il mourut. 

tuzat, Odars, Villenouvelle, Saiguède, Sarre- définitifs des sages-femmes (1 

Durent tout observer d'un regard diligent. 

Le drame de Montfrin. — Meurtre mezan. 

et suicide. — Monlfrin. — La commune de 

La nef était déserte. Un prisme de lumière Montfrin (Gard), vient d'être le théâtre d'un L'éclairage de la rue de la Poste. 

Y tombait, d'un transept à l'autel tout en fleur, drame sanglant qui a douloureusement irnpres 

— Nous croyons savoir que l'administration, se 

Où, l'auréole au front, une Vierge de pierre sionné la population. 

rendant à l'évidence, s'est enfin décidée à faire 

"Vers le parvis du chœur abaissait la paupière Le 19, vers trois heures du soir, le briga- droit à nos réclamations. 

— Blanche, dans le reflet des vitraux de coudier de gendarmerie Pouget a tué d'un coup de 

Si nous sommes bien informés, à la fin du 

fleur. — revolver la femme Astier, propriétaire du café 

mois, des becs de gaz seront placés aux deux 

L'homme entra, se crut seul, et referma la de ce nom et s'est ensuite brûlé la cervelle avec extrémités de cette rue. 

[porte. — 

Voilà une mesure qui sera certainement ap- 

la même arme. 

Les deux cadavres ont été trouvés gisant prouvée par la population. 

dans la salle du café, par des voisins et des pas- 

U avait bien encor cet ample vêtement sants accourus au bruit des détonations. Les Le Conseil général s'est réuni ce matin 

Qui drape à l'hôpital, les maux de toute sorte ; mobiles de ce drame sont encore entourés de à 10 heures en séance privée. La réunion a duré 

"r

erches de l'historien. Ce sont 

nU t de constructions qui augmentent l'im 

autant de/; „ arojBSe, nais qui diminuent le 

Portf « des fidèles à l'église. Car cliaqne groupe 

n0 .1 anelle et son cimetière, ou icertaines 

per- 

a sa chai ne se fient pas à la terre commune, 

sonnes î^ t et paient une place. Cette simple sidemande' 

111 

1 ^ monuments ot de droits de toute 

ultanoit , 

( 

j 

és 

_ar ies autorités ecclésiastinature, 

c0 touj0urs exactement limités, doques, 

6* P , 

tre ( ieg conflits, des luttes, des disvait 

f» ire (j'jgtorien les expose avec impartialité, 

cordes- ^ ' 

jg ave0 délicatesse. 

eincenj 1 " . 

ic 

tuelleest sortie, au commencement 

îj'Ej?.'. se gciôcle, des ruines d'une autre Eglise 

du seiziem deg prop0rti0ns plus vasjncendiée, 

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an 

tes. Ses voisins immédiats, 

tes et plus „ 

e co 

re admirer la somptueuse dedont 

011 l ,e j 

osp 

italiers de Saint-Jean, avaient 

meure, ., j 

a 

qui font bien sentir. Eux qui 

une épéei '"J 

c les 60utiensdu Temple, sans voudevaient 

e terre, ils se contentèrent de 

loir le J e , lumière, en partie, ce qui était 

le PnV. er (Donlzetti), par M. Rameau ; 2 Chanteurs sans 

places, duo comique, Belgarric frères; Ça va très 

bien, chansonnette comique (Ouvrard), par M. 

Cassaing, Jean liart, scène dramatique (L. Rordéze), 

par M. Quinquéry ; L'Orphéon au Bal, 

quadrille |Viallon), par l'Union Harmonique. 

Troisième partie — La Leçon de Chant, opérette 

bouffe, en un acte, de M. J. Offenbach. 

Distribution : Tocato, professeur Italien, M. 

François Belgarric ; Jean Matois, berger Normand, 

M. Louis Belgarric. 

Prix des places : Premières, 2 francs ; secondes, 

1 franc. 

La Sainte -Cécile. — Demain dimanche, 22 novembre, 

la Société chorale l'Union harmonique 

fêtera, dans l'église Notre-Dame 5 du Camp, 

S ainte-Cécile, la céleste patronne des musiciens. 

C'est à 10 heures précises, que nos sympathiques 

artistes exécuteront la messe de « Saintis ». 

A l'offertoire, ils chanteront la belle hymne de 

circonstance : Ccucilia, de Camille de Vos. 

un 

attentat. Il fallut les menacer du 

élément pour en avoir quelque peu raison. 

[A suivre.) 

NOS DEPECHES 

ChroniqueRègionale 

ARIÈGE 

Nos députés. — On annonce que M.JSentenac 

dépuTé de Saint-Girons, vient de déposer 

le bureau de la Chambre un projet de lot 

tendant 

ur 

à interdire l'accès de la tribune aux députés 

de l'Ariège, sous prétexte que ces derniers 

Entravent, par leurs discours trop fréquents, la 

marche des travaux parlementaires. 

Le même projet aurait été déposé par M. Del- 

cassé, à l'insu de M. Sentenac. 

M. Lasbaysses ne serait pas éloigné, assu 

re 

-t-on, d'en faire autant à l'égard de ses deux 

collègues. 

Foix. — Tribunal correètionnel. — Pèche. — Les 

sieurs Eychenne Jean-Louis, de Labastide-degérou, 

Dubernard et Fournier d'Ussat, ont péché 

avec engins prohibés; cela leur vaut 3 frans 

d'amende à chacun. 

Pêche. — Jean Rigaud est moins heureux. Il a 

d'abord nié avoir péché, mais on lui a prouvé le 

contraire et on lui alloue S francs d'amende avec 

confiscation des engins. 

C'est le métier du sieur Arabeyre que la pêche; 

il n'a que celui-là pour vivre, et il le fait 

remarquer à ses juges ; mais ceux-ci ne tiennent 

pas compte de son observation, et, comme il en 

est à sa troisième condamnation, il paiera 25 

francs. 

Chasse. — C'est la quinzième fois que le nommé 

Jean Denjean comparaît pour délit de chasse. 

Coût : 25 francs d'amende. 

Le tribunal ordonne la confiscation de l'arme. 

Pèche. — Joseph Fournier, de Tarascon, est 

un récidiviste endurci ; il a vingt-trois condamnations 

; la vingt-quatrième est pour avoir péché 

en temps prohibé, et lui vaut 40 francs d'amende. 

Chasse. — Les sieurs Pierre Mercadier et son 

fils Baptiste ont chassé sans permis. Coût : 16 

francs d'amende. 

François Bers est inculpé d'avoir chassé aux 

lacets; mais faute d'information, l'affaire est 

renvoyée à huitaine. 

Vol de bois. — En prévision du rude hiver que 

nous annoncent les journaux, la femme Gouty, 

Françoise, demeurant à Siguer, s'approvisionnait 

de bois dans les taillis de sa commune. 

Mais elle comptait sans le garde champêtre 

qui lui a dressé procès-verbal. 

Le tribunal, en considération de son âge (56 

ans), ne la condamne qu'à 10 fr. d'amende. 

Vol. — Le sieur Pâlot, demeurant à Ax, avait 

commandé à un sien ami, employé dans une 

maison de vins, le nommé Jasse, Jean, une barrique 

de vin. 

Ce vin était, dit Pâlot, destiné à un tiers. La 

barrique fut envoyée ; Pâlot la vendit et garda 

l'argent. 

Cela coûte à ce dernier, qui fait défaut, un 

mode prison. 

Vol. — Mounié, Jean, de l'Herm, est un propriétaire 

bien malheureux. 

Il y a bientôt cinq ans qu'il acheta, au Tribunal, 

une petite propriété expropriée au préjudice 

du sieur Séguela et de la mère de celui-ci. 

Mais quoiqu'il l'ait payée depuis cinq ans, 

Mounié jouit et ne jouit pas de son bien, c'està-dire 

qu'il jouit du travail, mais non de la récolte, 

et voici comment : 

Les semailles arrivent; Séguela laisse semer, 

labourer, bêcher, laisse enfin faire tout le travail 

préparatoire ; mais quand il s'agit de récolter, 

e'est une autre histoire. 

C'est Séguela qui récolte et le malheureux 

propriétaire est menacé de se voir assommer,s'il 

rentre dans son champ. 

Il paraît que Séguela est atteint d'aliénation 

mentale. 

Le tribunal renvoie donc l'affaire, en ce qui 

concerne le fils, qui sera examiné, et condamne 

la mère à 6 jours de prison. 

Séguela a été déjà condamné deux fois par la 

Cour d'assises : 

< - Pour faux ; 

,. 2', Po . ur bris de fil de fer télégraphique, et on 

la déclaré responsable de ses actes dans ces 

deux affaires. 

Pamiers. — Grand concert donné aujourunui 

samedi, 21 novembre 1891, par l'Union 

iiarmomque, avec le gracieux concours de MM. 

net & 7f f i èreS ' duettistes . genre frères Lyonpnn„f 

\ i Quinquéry, baryton des principaux 

5»&L^ oriâl comi juatre millions et demi. La commission s'est 

aux mines do Forfay, Ostiicoml, Courrières et 

montrée favorable à l'adoption d'un projet ainsi Retînmes 

modifié. 

A la fosse 0 dos mines do Courrières, «Uuéo 

Quelques membres ont fait des réserves sur la sur la commune de Fouquiéres, des gioupe" 

nécessité de séparer absolument tout ce qui importants do «-révistes ont, vers 7 heures du 

concerne les caisses de retraite de co qui con- matin, toutô d irrétur lo traiu. La gendarmerie 

LE PRÉSIDENT FONSECA 

cerne les caisses de secours et do maladie. a dû intervenir. 

L'ensomble des dispositions à adopter pour les Aux mines de Bôtliune, des grévistes ont Nno-Yorlc'H octobre, \ h. m. — D'après les 

ouvriers mineurs formerait en quelque sorte la cherché, aux abords des fosses, à empêcher lo dernières nouvelles du Brésil, la rnaladio do 

préface d'un projet de loi qui s'étendrait ulté- travail ; mais ils ont été repoussés par les trou- cœur du président Fonseca s'est subitomont 

rieuremoét àl'ensemblo des ouvriers de France ; pes. Le chômago est complot daus les concos- aggravée. 

mais lo titre -qui serait tout à fait spécial aux ou- Kions do Bruay, Carvin, Dourgea, Drocoutt, Un dénouement fatal peut .survenir d'un movriers 

mineurs aurait pour objet los mosuies do Forfay, Meurch'in, Noeux, Ostricourt et Vondiu- ment à l'autre. 

liquidation des caisses actuolles de secours et do lôs-Béthune. 

retraite ot la séparation très nette de cette caisse Les mineurs de la concession do Courrières NOUVELLES DE MADAGASCAR 

double en deux caisses distinctes. 

se montrent hostilos au chômage, et, à la des- Marseille, 21 novembre, 1 — L'Ava, courrier 

cente de ce matin, on compto 100 ouvriers do le Madagascar, est arrivé, ayant à bord M. Vin- 

plus qu'hier. 

cent, administrateur de Sainte-Mario do Mada- 

M. DE FREYCINET ET Lft SÉANCE D HIER Le vote de la Chambre est vivemont commenté gascar, qui fut, à son départ, salué par des cris 

Paris 20 novembre soir. — Nous lisons dans la 

dans les corons. Les mineurs s'arrachent les 

hostiles. 

jonrnaux de la ville qui rendent compte de la 

Gazette de France : 

La situation n'est pas meilleure à Madagascar. 

séance. 

M. de Freycinet se donne, aux yeux des gré- 

Le fort Diego-Suarez a été muni d'uno garni- 

Les délégués des Bections syndicales ont été 

vistes, les apparences d'avoir (combattu les proson, 

et le lluyon, qui se trouve en rade do Ta- 

informés d'office qu'un congrès se réunira dipositions 

présentées par lés socialistes et radimatave, 

se tient prêt à tout événement. 

manche prochain à Lons. 

caux du Parlement ; et, en réalité, il accepte 

A Mayotta, l'Ava a rencontré l'Amazone, à 

On y discutera la question de l'arbitrage. 

tout, cède, si elle échoue, parce que, soit les 

bord duquel venait d'avoir lieu la révolte des 

MM. Basly et Baudin ont fait trois conférences 

administrateurs, soit les mineurs, refusent de se 

disciplinaires. Quatre so sont sauvés : trois d'en- 

aujourd'hui. 

soumettre aux décisions de ces arbitres- 

tr'oux se sont noyés et lo quatrième a été re- 

Cette nuit, une alerte s'est produite à Henin 

Quelle sera son attitude? Dépossèdera-t-il à 

pris. 

Liétard. Deux compag-nies de chasseurs ont été 

coup de décrets les administrateurs de leurs prises dans l'obscurité pour des colonnes de gré- 

LUXEMBOUBG 

concessions. 

vistes. Les gendarmes étaient affolés. Au petit M. DE GIERS A PARIS 

Imposera-t-il à coups de fusil ses volontés 

Séance du 20 novembre 1891 

jour, ils reconnurent leur erreur. 

Paris, 21 novembre, 3 h. m. — En sortant de 

aux grévistes? A la séance d'hier, les déclara- 

l'Elyséo, M. de Giers, après avoir rendu succes- 

La séance est|ouverteà 2 heures, sous la présitions ministérielles, les votes parlementaires 

sivement visite à M. de Freycinet et à M. Ribot, 

dence de M. Le Royer. 

n'ont rien résolu et ont tout compliqué. 

Emeutes à Haïti. 

est allé déposer sa carte chez MM. Constans, 

L'ordre du jour appelle la suite delà discus- 

M. Millerand, dans la France : 

Port-au-Prince, 20 novembre, soir. — Des émeu- Barbey et Rouvier. 

sion du tarif général des douanes. 

tes ont éclaté à Sévôrine, où les partisans du Le chancelier russe a fait seul diverses dé- 

lin vérité, monsieur de Freycinet, après Four- 

Discours de M. Jules .Simon 

général Lég'itime avaient établi un dépôt d'armarches courtoises. 

mies, c'est là tout ce que votre conscience vous 

mes et de munitions. 

Le dîner que le président de la République a 

M. Jules Simon. — Je ne suis pas plus un inspire. Vous vous croyez quitte quand vous 

Le président Hippolyte a envoyé des troupes donné, ce soir, à l'Elysée, en l'honneur de M. 

sectaire en économie politique qu'en toute au- avez envoyé des baïonfrettés pour défendre les 

pour les réprimer, mais la plupart des soldats de Giers, a eu un caractère absolument intime. 

tre matière, mais l'élévation des tarifs ne déve- patrons, et de bounes paroles pour endormir les ont déserté pendant la route et la colonne a dû U ne comprenait que vingt et un invités, parmi 

loppera pas la prospérité de l'agriculture qui est ouvriers. Je vous plains, monsieur le président interrompre sa marche. 

lesquels, outre les noms déjà donnés, figuraient 

la richesse principale et l'avenir de la France. du conseil. 

A Port-au-Prince, l'état de siège est do plus le général Saussier, M. de Giers fils, MM. de 

Je suis carrément libre-échangiste, car on ne 

en plus rigoureux. Les affaires sont nulles, les Laboulaye, de Montobollo et les officiers de la 

mesure pas la fortune d'un pays à son exportation. 

Les nouveaux tarifs ne profitent nullement 

si. de Giers à Paris 

habitants sont consternés. 

maison militaire do M. Carnot. 

Lo dîner n'a été suivi d'aucune réception. 

aux agriculteurs, et c'est une faute grave que Parts, 20 novembre, soir. — M. de Giers, mi- 

de frapper les objets de consommation, tels que nistre des affaires étrangères de Russie, à visité La Dévolution au Brésil 

la viande, le pain, etc. 

cette après-midi M. le président du la Républi- Buenos-Ayres, 20 novembre, soir. — Toute la 

LA GRÈVE DES MINEURS 

En opposant les intérêts du producteur à ceux que. 

province de Rio-Grande est en ce moment au Rive-de-Gier, 21 novembre, 3 h. m. — Les mi- 

du consommateur, vous servez les intérêts de A trois heures, il s'est rendu auprès de M. de pouvoir des impériaux, qui ont plus de 30,000 neurs du syndicat do la « Mine aux mineurs » 

quelques-uns, mais vous nuisez au plus grand Freycinet et auprès de M. Ribot. 

hommes à leur disposition. 

ayant entrepris dos recherches sur les conces- 

nombre. 

Il a dîné, ce soir, au palais de l'Elysée. 

Le chef du comité des impériaux a invité par sions abandonnées ont été mis en demeure par 

L'orateur continue en combattant les nou- Ainsi qu'il a été annoncé, M. et Mme Ribot lolégramme le dictateur Deodoro de Fonseca à le parquet de Saint-Etienne de les cesser. 

veaux tarifs, qui constituent, dit-il, un danger donneront, demain, un dîner en son honneur. donner sa démission de son plein gré, s'il ne On craint des troubles graves si cette décision 

sérieux et, en amenant des représailles commer M. de Mohrenheim y assistera, ainsi que le veut être renversé par la force. 

est exécutée. 

ciales, entraîneront ensuite des représailles poli haut personnel de l'ambassade de Russie, M. de Le chef du comité a également adressé un 

tiques. 

Laboulaye, M. de Montebello et les principaux appel aux habitants de la province de Santa- 

A ce moment, plusieurs voix lui crient : Plus directeurs des affaires étrangères. 

Catarina pour les engager à se joindre aux im- 

haut! 

M. de Giers a passé toute la matinée à l'ampériaux. M. Jules Simon. — C'est une question interna bassade de Russie et n'a reçu aucun visiteur. 

tionale que je traite, et, au lieu de parler plus Un registre a été seulement déposé chez le 

haut, je devrais parler plus bas. 

concierge de l'hôtel. 

Il continue en s'élevant de nouveau contre les Sont venus s'inscrire: MM. le général Deffis, 

tarifs de douane qui sont nuisibles à la France sénateur; Cunéo d'Ornano, député; baron Al- 

et lui enlèveront sa supériorité sur ses concurphonse Rothschild, de Laboulaye, ancien amrents, 

largement démontrée par l'Exposition de bassadeur de France à Saint-Pétersbourg, etc. 

1 889. 

En dehors de l'Elysée et du quai d'Orsay, M. 

Le régime de la protection, dit-il, semble de Giers est venu au ministère de l'intérieur et 

avoir été inventé contra le progrès. Il nous fer au ministère de la guerre. Il a visité également 

mera les marchés du monde et les portes de M. de Laboulaye et quelques notabilités du 

l'avenir. (Applaudissements à gauche.) 

corps diplomatique. 

Je fais appel à un avenir prochain. Il faut La visite à l'Elysée a été toute intime et dé- 

travailler, courir ou mourir. (Vifs applaudissepourvue de cérémonial. 

ments.) 

Néanmoins, le chancelier de Russie a été in- 

L'orateur reçoit les félicitations de ses collètroduit auprès du chef de l'Etat par M. le comte 

gues de la gauche. 

d'Ormesson. 

La séance, suspendue à 4 heures, est reprise à 

4 h. 15. 

Discours de M. Couteau 

M. Couteau. — Je ne suis compétent que 

dans les choses de l'agriculture et je ne parlerai 

que de celles-là. 

L'orateur entre dans de longs détails de statistique 

sur les prix de mains-d'œuvre et de revient 

des produits agricoles. 

Il dit qu'il est partisan de droits compensateurs 

sur les blés étrangers, mais 'non sur les 

maïs dont la situation est très prospère, 

Il dit que la 'liberté s'impose partout où la 

protection est funeste. A la formule « chacun 

pour soi » conclût-il, substituons celle-ci : 

« Tous pour chacun, chacun pour tous. » 

La suite de la discussion est renvoyée à demain 

deux heures. 

La séance est levée à 5 h. 45. 

ECHOS PARLEMENTAIRES 

- 

PROGRAMME 

Prem. 

'ère partie. _ Le chant des Druides (Sainpa 

Piann / ,, on lIarrn°nique -, Souvenir de Home, 

manceV P rn laUt ? ur )' J ' Rouch * Poulido, rodole 

mil" ^Tôf 1 ' P arM ' Souliéi La Faran - 

t L 

ra y '„ e Château), par M. Quinquéry, 

Be£a? 1 .,v% BuîSS0 'ls' (1 «o (DarquierU par MM! 

ne S 1'- frere ;^ U c!ou de ùripète, chanson- 

««odeTpâte^par^ Cassaing; Juin, 

ne 

Chamon tT, êyerbeer), par' M. Mestro ; 

S'ari^ nda ' û " se 'duo(Puget), par MM. Beù 

P«w rÏÏ' P , ar M V Cilssain !? ; Voici l'Hiver (X.), 

y^T\l arlie - - La Touffe „ 

Piano,' P de Jasmin, (Pail- 

". M°1 "^monique -^Gloire aux Femmes 

par M. J. 

°P(5''a fGonnnV" E Tl ; Cavaline de Faust, 

Paliers fMde * 

iwfte duo. P?/ M. QuinquéryVGÙÏÏWZ 

Bois 7b ' Le Petit 

Par MM 

' 

Mestre 

. et Bnmi 

Q ' j_ . cllansonnette ^S- FaZ t • COm 'qUO (? uvr ard), par M. 1 "Le'mini 

- " DÛprat V„T e dra Accord linaiicier franco-russe 

Paris, 21 novembre, 3 h. m. — Le Gaulois de ce 

matin dit que les négociations sont a peu près 

Les Accidents de Chemin de fer terminées entre la Banque de France et le ministre 

des finances de Russie, en vue d'une ces- 

Paris, 20 novembre, soir. — Une collision s'est 

sion en échange de garanties de premier ordre 

produite, hier, à la gare de Maromme, sur la 

d'une quantité de lingots d'argent suffisante 

ligne dn Havre à Rouen, entre deux trains de 

pour permettre au Trésort impérial russe la 

marchandises. 

frappe de cent à deux cent millions de roubles 

Il n'y a eu aucun accident de personnes, 

en argent, destinés à remplacer une égale som- 

mais, le service ne pouvant se faire que sur une 

me de billets de crédit russe. 

voie, les trains ont subi environ une heure de 

Le cours du rouble serait ainsi assuré d'un, 

retard. 

complet rélèvement. 

DISPARITION D'ENFANTS 

BOURSE DU BOULEVARD 

Paris, 20 novembre, soir. — Dan3 la soirée 

d'hier, Mlle Legrand, domiciliée 184, avenne de 

Paris, 20 novembre, malin. 

Choisy, est venue déclarer au poste central de 

la mairie du treizième arrondissement que doux 3 0/0, 9-1.95 ; Turc, 17.12 1i2; Banque otto- 

enfants, dont elle avait la garde, frère et sœur, mane, 524.37 ; Egypte, 6 OiO, 472; Egyptf, 

LE CAS DE M- LAFARGUE Henri Cotty, âgé de 8 ans, et Marie Cotty, âgée 3 0(0, 445 »»; Extérieure, 64 7/16-, Rio, 442.5); 

Paris, 2» novembre, soir. — On lit duns le Fi- de 6 ans, avaient disparu pendant une courte Hongrois, 88 3[4 ; Portugais, 32 5/8 1 Rus*C 

garo : 

absence qu'elle avait faite. 

80 91 Ip2 -, Russenouveau, 97 7p8 -, Alpines, 135 ; 

On ignore ce que sont devenus ces deux en- Italien 87.67. 

M. Paul Lafargue est-il Français ? Le gouver fants et qui a pu les enlever. 

Bourse indécise. 

nement serait enchanté de prouver que ce gâ Ce matin, ils n'étaient pas encore retrouvés. 

nenr est étranger, et, par conséquent, inéligi- Se trouverait-on en présence d'un nouvel en 

ble. Mais, d'après la petite enquête à laquelle 

Fin de notre service télégraphique. 

lèvement ? On fait des recherches à ce sujet. 

nous nous sommes livrés, rien n'est moins 

prouvé jusqu'à présent. Une seule chose vient 

d'être découverte par nous au cours de cette en- ABORDAGE EN DIER Bulletin Financier 

quête impartiale : c'est que M. Lafargue a tort Bilbao, 20 novembre soir.— Le magnifique va- 

de se laisser donner le titre de docteur. 

peur anglais Statira, chargé de pétrole, levait 

Il n'a jamais été reçu docteur ; il a com- 

Paris, 19 novembre 1891. 

l'ancre, hier, à destination de Cardif. 

mencé jadis ses études de médecine à la Faculté 

Enfin, nous avons assisté à une bonne bourse 

A un mille et demi du port, il reçut par tri- 

de Paris, mais après avoir échoué deux fois à ses 

du commencement à la fin sans la moindre débord 

un choc violent causé par VEarl-Roseberry. 

examens de première J^t de seconde année, il 

faillance. 

En entrant dans le port de Bilbao, le Statira 

s'est découragé, et n'a plus reparu à l'école. Les 

U ne faudrait pas trop nous réjouir, car la 

commença à couler. 

professeurs Potain et Germain Sée pourraient 

situation n'est pas encore bien nette. 

Les chaloupes de sauvetage purent immédia- 

peut-être en témoigner ; oe sont eux qui l'ont 

Le comptant a été pour beaucoup dans le relètement 

recueillir l'équipage du vapenr anglais 

refusé en 1 863. 

vement des cours, mais il faut se garder d'aller 

coulé bas. 

Un de ses camarades d'école, qui habitait à 

trop vite et, si l'on veut que la reprise soit du- 

Le vapeur VEarl-Roseberry, qui a reçu de fortes 

Deux interpellations 

cette époque la même maison que le futur dérable, 

il faut marcher tout doucement et laisser 

avaries, a recueilli l'équipage du Statira pour le 

Paris, 20 novembre, soir. — M. Basly interpelputé du Nord, 67, rue Montorguail, a d'ailleurs 

à l'épargne le temps de faire son œuvre. 

conduire dans le port. 

lera le ministre des travaux publics demain, re- des souvenirs plus précis sur ces choses déjà 

Les marchés étrangers peuvent encore être 

lativement au refus des compagnies houillères bien anciennes. 

pour nous des occasions de surprise ; c'est pour 

de laisser descendre les délégués mineurs du- M. Lafargue a été reçu bachelier à Toulouse PETITES NOUVELLES 

eela que pendant quelque temps encore, il taut 

rant le chômage. 

en 1851, et son père était, à ce moment, domi- 

se tenir sur la réserve. 

20 novembrs, soir. 

Le député ouvrier se plaint vivement de l'incilié à Bordeaux. A l'école de médecine de Pa- 

Le 3 0[o s'est avancé à 94 20. 

— Les collèges électoraux du Rhône et de 

terprétation donnée par le gouvernement au ris, il a été inscrit sous cette simple mention : 

Le nouveau à 93 20. 

Seine-et-Oise sont convoqués pour le 10 janvier 

mot d'arbitrage qu'il a accepté dans la séance « Pablo Lafargue, né le 15 janvier 1842 à San- 

Les actions de nos grandes sociétés de crédit 

prochain, à l'effet d'élire 2 sénateurs. 

d'hier. M. Basly dit que c'est à la suite d'une tiago de Cuba, possessions espagnoles. » Mais la 

sont en avance sensible. 

réponse faite par M. de Freycinet à M. Clémen- question de nationalité ne pouvait être indi- — Le paquebot la Charente est arrivé à Buenos Le Foncier est à 1 103 75 ; la Banquo de Paris 

ceau, disant que le gouvernement ne pouvait quée, la Faculté recevant des étudiants de tous Ayres avec trois cas de fièvre jaune à son bord. s'avance à 670 ; le Crédit Lyonnais côte 760. 

intervenir dans la question d'arbitrage, qu'il a les psys. 

Ces passagers ont été mis en quarantaine. 

Les actions des voies ferrées économiques sont 

dit avoir la certitude que les mineurs accepte- 

— Le comte Herbert de Bismarck, arrivé hier 

demandées à 521 25. 

raient un arbitrage, mais, ajoute M. Basly : « Je 

LE JUBILÉ EPISC0PAL DU PAPE 

à Paris, a déclaré en débarquant du train, à un 

Les fonds étrangers ont participé au mou- 

n'ai nullement, en faisant cette déclaration, 

Rcme, 20 novembre, soir. 

voulu rentrer dans les idées du gouvernement 

— Le comité chargé de 

journaliste, qu'il venait uniquement pour des 

vement général. 

qui, aujourd'hui s'empresse de nommer cinq 

préparer les fêtes qui seront célébrées à l'occa- 

affaires privées, et n'y resterait que trois jours 

L'Italien est à 67 ; ce n'est pas encore le cours 

qu'il mérite. 

juges et non cinq arbitres. 

sion du jubilé épiscopal de Léon XIII, s'est — Jorge Montt a été élu président de la Ré- L'Extérieur est en grande hausse à 63 7p16. 

« J'entendais parler d'uu arbitrage ainsi qu'il 

réuni, hier, et se réunira désormais tous les publique du Chili. 

Les fonds russes ont eu une très bonne tenue. 

jeudis, 

se pratique habituellement et est composé d'un 

— Le président de la République a commué La Banquo, les valeurs minières retent lourcertain 

nombre de représentants désignés par 

On organise dans plusieurs pays des comités en travaux forcés à perpétuité la peine de mort, )S. 

les parties intéressées et de partager par de 

qui prépareront un immense pèlerinage univer- prononcée, le 1er octobre, par la cour d'assises 

DE LA-VIOEEIE, 

tierces personnes qui, dans ce cas, pourraient 

sel à Rome pour 1893. 

d'Indre-et-Loire, contre le jeune Landais, auteur 

22, place Vendôme. 

être choisies par le gouvernement, » 

du double assassinat des époux Delhomais, de 

Paris, 20 novembre, soir. — M'. Martineau an- MORT D'UN OFFICIER RUSSE A PARIS 

Tauxigny. 

nonce dans les couloirs qu'il déposera, après la 

Paris, 20 novembre. — Le comte Rudiger, 

— Ont fait déclarations de candidarures, en SPECTACLES ET CONCERTS 

discussion du budget, une demande d'interpel- 

lieutenant de vaisseau de la marine et aide-de- vue de la prochaine élection législative, à Carlation 

sur l'application de la justice au Sénéeamp du grand-duc Alexis, est mort la nuit pentras : MM. Jouvant-Giraud, ancien institu- 

Samedi 21 novembre. 

gal. 

dernière, à deux heures et demie du matin. Le teur ; Valabrègue, professeur à la Faculté de THÉÂTRE DU CAPITOLE. — Relâche. 

Son interpellation portera sur l'incident de 

comte Rudiger était âgé de 28 ans ; il était droit de Montpellier; Béraud. docteur en méde- 

Podor, où, comme l'on s'en souvient, deux indi- 

arrivé à Paris il y a deux jours. En voyage, il cine. 

DimancheU novembre. 

gènes ont été exécutés sommairement comme 

En matinée, à 2 heures; sans débuts : 

prit un refroidissement, qui se changea en 

étant assassins de Jeandet. 

1. La Traviata, 

pneumonie. 

BULLETIN METEOROLOGIQUE 

opéra en 4 actes, avec Mme 

l a veuve de l'un d'eux demandait justice, 

Hervey ; 2. Une Nuit de Carnaval, ballet divertis» 

hier, devant la dixième chambre correctionnel- 

Paris, 20 novembre. ment en 1 acte. 

le contre MM. Clément Thomas, ancien gouver- 

La Fièvre Jaune 

Le baromètre monte sur le nord-ouest de Le soir, à 8 h. 1[2, Lei Huguenots, grand-opéra 

neur du Sénégal, et de Lamothe, gouverneur Buenos-Ayres, 20 novembre, soir. — Le paque- 

l'Europe. U descend presque partout ailleurs, en R actes et (i tableaux, avec M. Tournié. 

actuel. 

bot la Charente est arrivé à Buenos-Ayres avec 

surtout au sud de la Scandinavie, où s'est trans 

trois cas de fièvre jaune à son bord. 

porté le minimun signalé hier en Ecosse. Une THEATRE DES VARIETES. — 18« do Miss 

Retraites pour les ouvriers mineurs 

Les passagers ont été mis en quarantaine. 

aire supérieure à 765mm couvre tout le versant Helyett, opérette nouvelle en 3 actes. 

La commission sénatoriale d'examen du pro- 

méditerranéen. Dans ces conditions, l'atmos- On commencera par l'Entr'acte, opérette eu 

jet de loi sur les caisses de retraites des ouvriers 

phère est généralement tranquille avec des 1 acte. 

mineurs s'est réunie aujourd'hui. 

brouillards et quelques pluies vers les côtes de Demain, matinée populaire à moitié prix. 

Entrant dans les vues de la commission séna- LES GRÈVES la mer du Nord et de la Baltique. 

Le Petit Jacques, grand dramoen 9 tableaux. 

toriale, le ministre a demandé à modifier la loi 

Douai, 20 novembre, soir. — Le comité des 

La température baisse en Angleterre, elle Dimanche soir, Le Fadeur ou la Justice des 

qui revient de la Chambre en y insérant des dis- 

houillères se réunira demain pour s'occuper de 

monto en Gascogne. Ce matin, le thermomètre Hommes, drame on 5 actes. 

positions de principes contenues dans le projet 

Constans. 

la question d'arbitrage. 

marquait : — 12- à Moscou, 0 à Clermont, plus Le Jour et la Nuit, opérette en 3 actes. 

8- à Paris, 10' à Alger. On notait : 9- au Puy-de- BIJOU-CONCERT |(Nouveautés). — Tous les 

_ Le principal élément de ces dispositions con- Lille, 20 novembre, soir. — D'après les rensei- Dôme ot 1- au Pic-du-Midi. 

soirs, à 8 heures, spectacle-concert. 

siste dans l'intervention de l'Etat pour la consgnements des mines de l'Escarpolle, au bassin, En Franco, la température va s'abaisser dans 

titution du capital nécessaire au service des re- sur 2,000 ouvriers, 260 seulement étaient pré- 

CASINO. — A 8 heuros, tous les soirs, concert. 

le nord avec ciel nuageux ou brumeux ; ailtraitessents 

ce matin au pont de la Deule, près de leurs, le temps va rester doux. 

SK ATING-PALAIS. — Spectacle-concert tous 

Le ministre des travaux publics estime que, Douai. 

Par M 

A Paris, forte brume. 

les soirs, à 8 heures. 

u niatique (L- Bonlèze), p0u? ?0u* 

Prat , La Pavante, Jardins de l'Alcazar I ?k>n don, " 'es mineurs de France, cette interven Lens, 20 novembre, soir. — La nuit a été mou- Maximum, 16M ; minimum, 7-3 [à Saintnnerait 

lieu à une dépense d'environ vementée sur les lieux do la grève, notamment Maur, et 9'0 à la tour Eiffel. 

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés 

MHHHH I

BOURSE DE PARIS 

SO/O 1891 

3 0/0 

0/0 

4 */» 0/0 1883.. 

Tunis893/12D.c. 

Anglaise. 2/34 0/0 

EmV r ,n.d le 125p. 

ip. .Paris 1865 

— 1869 

— " 1871 

— 1875 

— 1870 

— 1880 

£,'Foncièresl877 

— 1879 

— 1883 

— 1885 

| Commun 1879 

1880 

\Midi 


(Par dépêche télégraphique*) 

S O u 1891, 

3 0/0 

0/0 amortis. . 

4 1/» 0/0 1883. 

Egyptienno unif. 

Italie 5 O'O 

Espagne 40/0 Ex. 

Psrtugais 3 0/0.. 

Russie 4 0/0 1880 

_ 6 0,0 1883 

_ 4 0 0 1891 

Hongrie4 0/0 or. 

Autriche 4 0/0 or 

AU COMPTANT 

93 90 

95 .. 

95 45 

104 05 

499 50 

95 '20 

520 .. 

525 .. 

415 .. 

409 .. 

520 .. 

521 50 

408 50 

387 50 

471 .. 

417 .. 

407 .. 

474 .. 

478 .. 

445 50 

A TERME 

93 90 

94 97 

95 .. 

104 07 

473 50 

87 90 

64 50 

32 50 

90 .. 

Turc. 4 0/0 17 15 

Banque de Fran . 4570 .. 

Crédit fonc. est" e 1213 75 

Compfd'es e 15'p. 515 .. 

Banque de Paris. 

Crédit lyonnais. . 

Société générale. 

Banque d'cscom e . 

Banque fr.-égyp". 

Crédit mobilier. . 

55 

690 .. 

772 50 

472 50 

402 50 

220 

| Orléans 

! Nord 

I Lyon (fusion). 

447 .. 

448 50 

443 .-. 

I Ouest 441 75 

Est 

Bône-Guelma. 

Est-Algérien . 

S lOuest-Algér. . 

s /Sa-ragosse. ... 

S^Nerd-Espagne 

Lombard anc. 

Portugais .... 

Suez 

Panama 5 0/0. 

Panama 1,000' 

Panamaàl.lib 

Panama à Lots 

non libérés. 

Comptoir ancien. 

Russo consolidé. 

442 .. 

424 .. 

390 75 

390 50 

339 .. 

365 .. 

308 .. 

154 .. 

600 .. 

30 .. 

25 50 

90 

215 

265 

95 

I 

Banq. imple aut. . 415 

Banquo ollomano 522 50 

Nord 1752 50 

Orléans 

Midi 

1470 

c 

P. -L.- Médit. 1450 

jS lOuest 

aJEst 

"° 'Bône-Guelma. . . . 

g \Est - Algérien. 

S Méridionaux . 

J- [Aurichiens.. . 

° ' Lombards . ... 

Saragosse .... 

Nord-Espagno 

Portugais .... 

575 

600 .. 

193 75 

212 15 

223 75 

85 .. 

Suei 2688 75 

Panama 26 25 

Gaz de Paris 1392 50 

Rio-Tinlo 440 62 

Mines Gallao800° 12 50 

Tharsis 140 . . 

APRÈS BOURSE 

3 0/0 1891 

3 0/0 94 98 

3 0 0.... 95 .. 

4 1|2 101 07 

Banque ottomane 522 50 

Turc nouveau... 17 20 

Panama. ... 26 Î5 

Espagne... 04 53 

Uio- Tinto. 440 62 

Egyptienne 473 75 

Hongrois S8 05 

Banque de France i escompte, 3 0/0 ; avances, 3 1/2 

Changes Hambourg, 122 5 8 à 122 7/8 ; Londres 

./. ; Londres choque, 25 19 1/2 — Madrid : papier 

court, 431 il 1 , à 435 .) . ; papier long 431 ,|. à 435 ./. 

Buenos-Ayres, or — Bourse de Madrid, Intérieure, 

.. ; Extérieure, 72 52 

BOURSE DE TOULOUSE 

Du 20 novembro 1891. 

.4ti comptant 

Fonds français. — 3 0j0 Porteur, 95 45. — 3 0|0 

Nominatif, .... — 3 0)0 promesse — 3 0,0 

Amortissable, 95 05. — 3 0(0 nouveau — 

4 1(2 porteur, — 4 1,2 Nominatif, . . . . — 4|2 

promesse, . . . 

Fonds étrangers. — Hongrois, 4 0(0, or., .. .. — 

Italien, .... — Egypte unifiée, — Russe or 89, 

94 ... — Russe consolidé, pc, . . .. — Egypto Daïra 

Saiiieh, gc, 

Chemins de fer et sociétés diverses. — Nord, 1746 25. 

— Orléans, 1465 ... — Saragosse, 206 25. — Autrichiens, 

597 50. — Portuguais, 

Obligations diverses. — Ville de Paris, 1865 524 

Id. 1869, 414 50. — Foncières 3 Ou) 1877, 389 50. Id. 

1883, 418 ... Id. 1885, - Midi anciennes, 

— Orléans anciennes, 443 75. — Ouest ancien 

nés, 

Revue des Foires et Marchés. 

MARCHÉ DE PARIS 


Sucres. — Roux , 38 S0[»» »», raffinés, 

11 0 1 » » » » » ». 

Alcools — Courant, 44 50p>» »» ; décembre, 

44 50[44 75; quatre premiers mois, 45 »» T»» 75 ; 

quatre de mai, 46 »» J»>I »». 

MARCHE DE LA VILLETTE 


Veaux. — Amenés, 704; vendus, 651; poids 

moyen, 79 ; prix extrêmes, 110,210. 

PHARMACIE DU CAPITOLE 

ori^MmM«rmiMPiIlMnlgl^^ MMIWTTTWiaBWniM IIIIMIIIIIIIIIIII IMIIIIlMMIMMUlllllIMIlimMl^ 

AU CORSET MODELE 

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Près l'hôlel Baichère, TOULOUSE 

Précédemment 47 , rue Croix - Baragnon 

M me SAN S AT, Gorsetière 

tionnels pour les grands établissements catholiques. 

S'adresser, pour les ordres, au Bureau du Journal. 

DISSOLUTION DE SOCIÉTÉ ~ 

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Le tout vendu à 20 0?o de perte 

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Ne pas confondre la maison de Vêtements ecclésiastiques, avec la maison 

Moneassin [Ornements d'Eglise), au premier étage de la même maison, 

qui n'a pas à liquider et dont les Magasins viennent d'être agrandis 

X O, line Bayard, TOULOUSE 

MARCHÉ DE TOULOUSE 


DESIGNAT tON 

dos 

DENUEES 

Bladeltes et blés supér. 

— — bonne dualité. 

— — ordinaires. . 

Blés Mitadins fins 

— — ordinaires. 

Seigle 

Orge 

Avoine , ... 

Mai» blanc 

Mais roux 

Haricots 

Fèves 

Ves'ies noires 

Vesces rousses. . .... 

Graine de lin 

Graine do colza 

SS prix moyen. 

Sons 

'OIPS PRIX 

en j des 

KILOS | DENRÉES 

80 21 .. 21 25 

— 20 50 20 75 

— 19 75 20 .. 

t — 20 .. 

— 19 50 • . • 

75 14 .. 14 50 

60 9 .. 9 75 

50 s 50 9 .. 

75 10 .. 14 .. 

— 11 .. 14 .. 

l'becto. 20 .. 22 .. 

05 re 25 12 75 

• 80 13 .. 

1 li) 't . 

13 50 

• 

05 22 .. 24 ... 

| 65 .. •,.'•'» 

ET ISSUES 

11221/2 45 50 • • • > 

- 

1 100 

1 - 

43 50 

30 .. 

14 .. 

12 .. 

33 .'. 

16 . 

. . 

GRAINES FOURRAGÈRES 

Trèfle I 100 1 95 

Luzerne (sainf. pays).. . ...j — 70 .. 

Esparcette |l'hccto.| 8 50 

MARCHÉ AU FOURRAGE 

Du 20 novembre 1891 

Foin, 50 kilos 4 75 

Sainfoin, 1" coupe nouveau, 50 kilos.. 5 .. 

2 e et S" coupes, Bp^ùlos 4 50 

100 

100 

10 

Trèfle, 50 kilos. 

Paille, 50 kilos 1 50 2 

5 25 

5 50 

BOIS A BRULER 

Bois, stère, 1re qualité, 17 fr. — Bois, stère, 

2e qualité, 10. — Bois, les 50 kilos, de 1 30 à 

1 35. 

MARCHE DE CASTELSARRASIN 

Mercuriale du 19 novembre 

Céréales. — Blé fin, S0 kilos, 29 fr. 79; 

menlation 0 fr. 56. 

Blé mêlé, 80 kilos, 18 fr. 20 ; augmentation 

l 5 fr. 25. 

aBgsasxssBasgsgj 

Seigle 13 50, avoine 9 fr. orge 10 fr., maïs 12 

fr., haricots 20 fr., fèves 11 fr., vesces 14 fr. 50 

l'hectolitre. 

Colza 18 fr. l'hectolitre. 

Pommes de terre 18 fr, lhcctolitro 

Son 6 fr. foin 3 fr. 75, sainfoin 5 fr., paille 

1 fr. 50, charbon de bois 5 fr. ; le tout les 50 

kilos. 

Bestiaux. — Marché faible-, peu d'affaires, 

par suite de la coïncidence de la foire de 

Bourret. 

Bœufs — Nombre 70. — Prix moyen, o fr. li. 

Vaches. — Nombre 100. — Prix moyen 0 fr.64. 

Veaux. — Nombre 20, — Prix moyen 0 fr, 76. 

Biebis. — Nombre 40. — Prix moyen 0 fr. 90. 

Agneaux. — Nombre 3. — Prix moyen 1 fr. Le 

tout les 50 kilos. 

Volailles.. — Marché très animé : 

Poules, 45 paires. — Prix, de 4 à 6 fr 

Poulets, 605 paires. — Prix, de 2 à 4 fr. 

Canards,' 13 paires. — Prix de 3 à 4 fr. 

Dindons, 1 I 0 paires. — Prix, de 9 à 11 fr. 

Oies, 61 têtes. — Prix, de 14 à 17 francs la 

paire. 

Oies grasses, 99 têtes. — Prix, de 1 fr. 60 à 

1 fr. 90 le kilo. 

Canards gras, 30 têtes. — Prix, 2 fr. le kilog 

Lapins, 0 fr. 90 à 1 fr. 00 la pièce. 

Pigeons, 1 fr. à 1 fr. 25 la paire. 

Œufs, 0 fr. 95 la douzaine. 

Gibier, — Lièvres, 5 à 0 fr. pièce. 

Alouettes, 1 fr. 20 à 1 fr. 30 la donzaine. 

Oiseaux, 0 fr. 75 la douzaine. 

MARCHE AUX PRUNES 

Ou 20 novembre 

(Les fruits comptés au 1[2 kilo et les prix par 

10 kilos). 

Eymet (Dordogne). — Vu la saison avancée, 

nos marchés de prun°s ont beaucoup diminué 

d'importance. L'apport de ce jour était de 200 

quintaux environ, vendus aux prix suivants : 

60T65 fruits, de 35 à 36 fr.; 65[70, de 33 à 34 fr.; 

70i75, de 30 à 32 fr.; 75,80, de 28 à 29 fr.; 80p35, 

de 26 à 27 fr. 

Etat civil de Toulouse des 18 et 19 

novembre : 

Décès. — Marie Serres, épouse Barre. 74 ans, 

quartier des Izards. — Marie Savarzeix, 3 mois 

1p2, rue Pêtre, 8. — Pierre Lacroix, 71 ans, rue 

de la Colonne, 38. — Jean Tisseyre, 18 ans, rue 

des Potiers, 35. — François Broquisse, 56 ans, 

rue du Pont-de-Luppé, 5. — Jenny Berdoulat, 

88 ans, rue Lespès. — Marie Despréaux- Saint- 

La plus'importante du Midi. Grande réduction de prix sur toutes las spécialités et sur tous les 

médicaments. Envoi franco sur demande du prix-courant général. — Seul dépôt pour la France 

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TOULOUSE — Rue des Arts, 28 — TOULOUSE 

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r i 

fi 

i a! 

ssm 

Dalbade, 13. — Marguerite Pau ré.' v'euve M", 1» 

78 ans, rue Saint Cyr. — Jean Du (Tu ut o et . 

rue Marengo, 23. — François, Vigneaux i ^H 

i [2, rue Traversiève-Saint- Joseph, 8 

guérite Hameau, veuve Allard 56 ans r aN 

Musée, 19. - Josèphe Dansans, énou^rJI 

hopé, 77 nu* i|2. rue Pharaon 14 — pl LA U- 

Duvieu du Madron, veuve Dupuy ue ès°îH 

André. 89 ans, ruo E8oou8sière.vMont £n ill lù% 

— Julie Hue, veuve Givot, 78, ruo des n i' t 

liers, 2.1 - Mario Lartiguo, épouse DuR^f) 

57 ans 1[2. a Lardenne. — Hospices 1 ^5 

Décès. — Marie Rébosa, veuve Mae'na 

ans, rue du May, 1. — Jean Cbaubet 06 

60 

an 

laJuncasse. — Raymond Dallot, 23 

an 

!' 8 

Saint-Agno. — Anne Lattes, épouse 6 

25 ans 1(2, terrain Pouvillon. — Jacqu TnS8> 

e 

iaud, 50 ans, chemin de Bourassol, io 7?'" 

briel Montels, 67 ans 1,2, rue de Bal 

ma 

T Qa. 

Jean Cahuzac, 83 ans, rue des Juifs 35'. 

Marie Lafiteau, épouse Tauzet, rue deUc'^ 

Jean Andrieu, 78 ans, rue de l'l 

n(1 

, ', ai 11 

*, 

25. Madeleine Berdoux, veuve Salett ' 

ans, rue des Pénitonts-Gris g LoU 

61 ans, rue des Couteliers. 7. — Joséphi^^ 81" 

tro, rue des Coffres, 8. — Anne Sar. 

Ouit, 

Bue, 73 ans, rue Troy. — Marie""hVveuve BUV9 

11 jours, faubourg des Minimes. 71. 

BOatn ps, 

Hospice, 1. 

Hôpital militaire, 1. 

UBStKVttlIONS MUtOROLOGlOUFT 

Des 19 et 20 novembro 1891 * 4 

Faites à l'Observatoire 

Heures Baromet. Therra. Etat du ciel Ven ts 

« 9 h. soir 

Minuit.. 

6 h.mat. 

9 n mat. 

Midi... 

3 h. soir 

6 h. soir 

748.4 

747.3 

745.7 

745.5 

745.2 

744.3 

744.1 

11 5 

12.7 

12.4 

13.5 

15.4 

14.1 

12.8 

ass. beau 

tr. nuag. 

couvert 

id. 

id. 

id. 

id. 

S E ass. fo. 

id. 

id. fort 

id. 

id. 

id. 

id- ass. forl 

Maximum du 20 17.4 

Maximum do la nuit précédente. . 11,5 

Prévisions du bureau central du 20 au 21 : 

Probable : Vent dus légions est faible ou modéré. 

13. PEYRARD, Pharmacien 

PLACE DU t VPITOI.E 

Omnibus de la Banlieue (Service d'Hiver). 

Départs Arrivées 

LIGNE DE BORDEAUX 

LIGNE DE BAYONNE 

PB RP1GN AN - BARCELONE ( Espagne) . 

Départs 

Arrivées Matin 'omn.'* 10 20 Matin (omn ) 11 31 

Soir (exp.). . 12 57 Matin (exp.). 

Départs 

Arrivées 

Matin (rap.). 4 25 Matin (expr.) 3 48 

1 2' Départs Arrivées 

Matin (exp.). 6 16 Matin (mix.) 9 » 

Soir (mix.).. 2 32 Soir (omn ). 3 23' 

Matin (exp.). 3 56 Matin (rap.). 4 21 

viatin (omb.) 9 25 Soir (exp.).. 42 

Soir (exp.). . 4 55 Soir (exp).. 4 45 Matin . ... 6 40 Mat (Mont.) 8 58 Matin (omn.) 7 10 Matin (omn.) 11 31 

Soir (Care.).. 6 41 Soir (Cast.).. 6 g3 Mat. (o ete.) 9 46 Soir (Hau) . . 12 35 Matin (omn.) 11 20 Soir (exp.) 

.ôir (expr.l . 4 10 Soir (omb.). 

Soir (Agenj.. % 80 Soir. (exp.). 4 

Soir (rap.).. 4 4 4 9 Soir (omn.). 9 40 Soir (exp.). . 4 25 Soir (Mont.). 4 4 Soir (exp.). . 12 57 Soir ;omn ) 

Soir (exp.). . 4 51 Soir (Mont.). 1 

Soir ,Cast.).. 11 50 Soir (exp.). . 4 4 85 Soir (Pau). . 1 60 Soir (exp).. 4 32 Soir (mixto). 2 32 Soir (omn. 

|Soir (Mont.). 5 40 Soir (Pau)... 8 » Soir (exp 4 55 

-Soir (Mont). 6 » Soir (omb.).. 

CASTRES PAR CASTELNADDAR ï 

Soir (rapide). 41 19 

Soir (expr.). 41 45 Soir (rap.). . 41 

Matin (exp.). 3 56 Matin (omn.) 

LIGNE DE FOIX-AX 

TOULOUSE A PARIS PAR CAHORS 

LIGNE D'AUCH 

Matin (omn. 7 10 Soir (exp.). 

"IMatin . . . 6 50 Mat. (Taras.) 8 58 

Matin (Mat.) 1 04 Matin (St-C.) 

Matin (omn. 10 20 Soir (omn.).. 

,1 Matin . . . 9 46 Soir (Mvtab.) 12 35 

Soir (exp.). 12 57 Soir (exp.).. 4B; 

Watin(St-C) 7 28 Matin (Mat.) 

Soir (Matab 5 58 Soir (Matab.) 4 17 

Matin (Mat.) 9 24 Soir (St-C.) . 

Soir (omn.) 2 32 Soir (omn ).. 40 

Soir (Matab 5 30 Soir (Matab.) 

Soir (exp.)- 4 55 Soir (exp.). . 41 35 

Matin (St-C.) 4 0 20 Soir (Mat.). • 

Soir (omn.) 6 41 

Soir (Mat ).. 2 » Soir (St-C.) . 

TOULODSE-LUCHON 

Soir (St-C). 2 20 Soir (St-C). 

LIGNE DE SAINT-GIRONS 

Matin (omb ) 6 40 Soir. 12 35 

Soir (Mat.).. 5 » Soir (Mat.).. 

Matin (omn.) 6 40 Matin (mix.) 9 16 Mat (o.ete.) 9 46 «ni-. 

4 04 

Soir (St-Ç.). . 5 22 

Mat. (o ete.) 9 46 Matin 12 45 Soir (exp.).. 1 25 Soir. 

LIGNE DE CETTE 

Soir (m %.).. 1 25 Soir. 

7 62 Sjir (exp ).. 1 50 

Matin (expr.) 3 56 Matin (rap.). 4 21 1Soir (omn.) 4 50 

Matin (omn.) 1 4 0 Matin (omn.) 9 09 |Soir 6 40 

: 

1 

3 23 

9 40 

Sou v ex p ) 11 35 

vi'

21 novembre 1891 - Bibliothèque de Toulouse

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