23 août 1910 - Bibliothèque de Toulouse

LENUMÊRO 

ORGANE QUOTIDIEN DE DÉFENSE W SOCIALE EX RELIGIEUSE 

CENTIMES "DES HAUTES-PYRÉNÉES LENUMËRO 5 CENTIMES 

ABONNEMENTS Trois mois Six œoia Dn an 

tr 11 Ir. tO fr. 

HAUTES PYRÉNÉES ET - 

Le numéro 37.872 Obligations Coccunales 

1906 a gagné 200.000 francs. 

—•>— 

Voir, par ailleurs, les nouvelles qui nous 

tant parvenues à la dernière heure. 

Un problème réimporte aujourd'hui, 

'dans les préoccupations du public, v su,î* 

tous les autres sujets d'inquiétude et de 

souci . C'est celui du renchérissement de 

la vie. • 

On peot se désintéresser de la poli- 

tique, motif pris de sa mavlfaisente ina- 

nité ; l'on peut considérer avec une 

superbe indifférence les questions res- 

sortissant à la morale religieuse, ces 

rêveries n'étant plus dignes de s'imposer 

à la '.méditation de nos puissants cer- 

veaux ; mais on est contraint de tenir 

compte de l'augmentation du prix du 

pain, du vin, de la viande, des légumes, 

des fruits. Car s'il est possible de ne pas 

penser, il ne l'est pas de ne pas manger. 

Et veici, pa.r un effet de ce besoin 

incoercible, toute une ligne nouvelle 

d'horizon se découvrant à nos regards. 

Oh ! nouis continuons de, mépriser la 

politique ; nous persistons à professer 

un égal dédain à l'égard de la Républi- 

que, de la Monarchie, de la tradition an- 

cienne et de la théorie nouvelle ; toutes 

se valent, c'est bien .entendu. Bien fol ou 

bien inoccupé l'homme capable de se 

passionner pour ou contre ces futilités. 

Néanmoins, il faut bien le reconnaî- 

tre, tout n'est pas pour le mieux dans 

Je meilleur des mondes. Tout est même 

au plus mal chez nous. Dans plusieurs 

autres pays, en effet, sévit l'élévation du 

prix de la vie. Mais en Autriche, notam- 

ment, l'impôt ne joue pas le rôle d'aspi- 

rateur et de destructeur de la fortune 

publique ; il n'épuise pas également le 

consommateur et le producteur, le tra- 

. vailleur et le rentier. Dans l'Empire de 

François-Joseph la charge fiscale est 

supportable. Et la crise actuelle, grâce 

à cette circonstance, .passe sans émou- 

voir profondément le peuple. 

En France, au contraire, avant de 

manger; avant de boire, avant de se 

vêtir, avant de nourrir ses enfants, et, à 

plus forte raison, avant d'épargner, le 

contribuable doit pourvoir à l'entretien 

d'un million de fonctionnaires. H doit, 

bon an mal an, dépenser dix-huit cent 

mille francs pour Faîtières, une centaine 

de mille francs ponr les présidents des 

Chambres, à peu près autant pour cha- 

cune- des Excellences ministérielles, 

goberger les Quinze Mille, régler leurs 

notes de papier, de savon, de voyage, 

do petits et de grands verres, etc. 

Il doit allouer des pensions de huit 

.mille francs au sieur Augagneur, attri- 

buer des frais de missions (?) à tous les 

fils, neveux et petits cousins des députés, 

des bureaux de tabac aux veuves de ces 

derniers, des subsides électoraux à tous 

' les amis du gouvernement, des traite- 

ments à la formidable armée des budigé- 

tivores et ceux-ci, nous venons de' le 

dire, étant au nombre d'un million le 

contribuable, quand il a fait viv e tous 

Toute augmentation des denrées esson 

belles a l'existence devient S 

les Français une double catastroS 

Double, car la majoration deHeur uî 

***** ^wuaras 

noie ou départementale, par exemple, 

détermine, en dérpit de l'absence à peu 

près àbeol-ue des visiteurs étrangers, une 

élévation des tarifs des restaurants. 

N'attendez pas, après la fermeture de 

ladite exhibition, un retour aux anciens 

prix. Vous éprouveriez la plus amère 

déception ! 

Les restaurateurs accoutumés â tou- 

cher le montant d'additions indûment 

salées, ne renonceront plus à ce bénéfice 

scandaleux. Grèves de garçons limona- 

diers, affluence chimérique de forains, 

intempéries, mauvaises récoltes, tout 

'leur est bon pour corser leur note. Mais 

la grève une fois résolue, le ciel apaisé, 

l'abondance revenue, vous continuerez 

de payer des prix vigoureusement ma- 

jorés. 

H en va d'ailleurs dé même pour tous 

les commerces touchant à l'alimentation. 

Les calamités publiques, en leur per- 

mettant d'augmenter la valeur de mar- 

chandises déjà trois ou quatre fois sur- 

taxées, leur procurent un nouveau gain. 

Avantage essentiellement provisoire, au 

surplus, car autour du marchand tout 

augmente bientôt en raison de la surélé- 

vation de la denrée. L'important est, 

pour faire fortune, de profiter avec dex- 

térité du bon moment. 

Tout a une fin cependant. Le plus 

grand nombre des consommateurs ne 

voient pas leurs revenus ou leurs salai 

res s'enfler dans une proportion corres- 

pondante au prix toujours ascendant de 

la vie. Ceux-là se plaignent sur un ton 

confinant de bien près à la menace. 

Hier, on entendait monter des profon 

daurs de la Confédération générale du 

Travail d'inquiétantes rumeurs. Dans 

un précédent article écrit il y a une quin- 

zaine de jours, nous faisions prévoir cet 

accès de colère du. prolétariat. Cette fois 

il est justifié. 

Des millions d'hectolitres de vin, àche 

tés aux jours de la baisse, dorment i 

l'heure actuelle dans les caves des débi- 

tants. La Confédération déclare ne pas 

vouloir être victime d'une spéculation 

consistant à vendre à la hausse le liquide 

acquis à vil prix. Dans la mesure où 

cette revendication s'exerce, elle est par- 

faitement digne d'attention. 

Mais y a-t-il chez nous un pouvoir 

assez fort, assez pur, assez respecté, pour 

départager les intérêts en cause et les 

concilier ? Allcns-ncus recevoir d'en haut 

une leçon de désintéressement propre à 

s'imposer à d'imitation- des citoyens ? 

Verrons-nous Fallières abandonner une 

part de ses frais de représentation, Au- 

gagneur sacrifier sa pension, les Quinze 

Mille licencier leurs budgétivores élec- 

toraux et le gouvernement réduire par 

ce moyen le montant de nos impôts ?" 

Non, certes, demain comme hier, ce 

sera le règne de l'égoïsme universel, -le 

déchaînement des appétits de lucre, la 

subordination du bien public aux cupi- 

dités individuelles, l'écrasement de la 

masse contribuable par un syndicat de 

profiteurs. Et alors, comment résoudre 

le conflit ? Comment faire accepter par 

les deux parties, les deux partis, de- 

vrions-nous dire, parti des vendeurs, 

parti des acheteurs, l'équitable transac- 

tion faisant à chacun justice et ména- 

geant le droit de tous ? 

Nous avouons n'en rien savoir. Sous 

le régime de l'irresponsabilité républi- 

caine, un seuil moyen s'offre aux ccrari- 

Tout le paye était accouru pour voir 

célèbre épouse. Elle portait une Jupe entra- 

vée — symbole légitime en un tel- jour — en 

liberty noir, un large chapeau égayé d'une 

amazone blanche. Elle s'efforçait de manœu- 

vrer, aussi adroitement que poçs»!e, contre 

les objectifs indiscrets, une ombrelle vio- 

lette. 

Quand tout fut terminé, selon la coutume 

du pays, le cantonnier, qui s'appelle Bruxel- 

les, tira deux pièces d'artifice en présence du 

gai'de-cliampètre, appelé Leroy. 

Leroy... Bruxelles... Il y a de ces ironies... 

—©— Dernier écho du voyage présidentiel. 

Se rendant à Besançon, le train de M- Fal- 

lières traversa la gare de Dijon : arrivé à- 

5 h. 23 du matin, il repartit ù 5 h. 33. Or, voici 

le spectacle qu'on put voir : 

Quelques instants avant l'arrivée du train, 

les voyageais qui se trouvaient sur le quai 

furent refoulés dans les salles d'attente et le 

buffet. Pour le service d'ordre, il y avait une 

compagnie du 27* d'infanterie, avec dos agents 

et des gendarmes. Cette compagnie fut éche- 

lomiiée en ltaia le long des quais et, lorsque le 

train présicteniiei arriva, aile rendit, pendant 

ii-euf minutes, les honneurs aux wagons restas 

clos. On n'aperçut qu'un maître d'hôtel en 

bras de chemise, un cuisinier qui reçut du 

buffet un pot de lait, un fonctionnaire en 

pantoufles, sans col, quî s'entretenait avec 

l'inspecteur principal 60iis' le nez du capitaine 

au port de sabre et du commandant de gen- 

darmerie qui saluait, immobile, attendant le 

départ du train. 

Rendre les honneurs au chef de l'Etat, c'est 

parfait ; mais à des wagons, à l'intérieur des- 

quels le chef d'Etat et sa suite dorment ù j 

poings fermés, ce n'est sans doute pas pour ; 

cela que nos ancêtres prirent la Bastille. 

—©— De la Vie Parisienne : 

« Démocratie. 

» Le plais bel ornement des courses de Caen, : 

dimanche dernier, ce fut. à coup sur, M. Ché- 

ron. 

» Il avait un tout petit pet-an-l'air gris et 

utn pantalon collant qui lui « gantait » les 

cuisses d'une façon singulière. Et, comme il 

est fort gras, l'effet était fort réussi. 

» Maris te Gambetta de la Normandie ne 

.s'attarda pas longtemps au pesage. Le pesa- 

ge, C'est bon pour les snobs, et M. Chéron 

n'est pas un snob mais un homme d'Etat. Ses 

aspirations nettement démocratiques le con- 

duisirent à la pelouse et c'est à la pelouse 

qu'il fit, littéralement, florès. 

» 11 allait, il courait ; il appelait Martin et 

Martine ; il tombait dans les bras de Mme 

Durand, et dans ceaix de Mime ]>ipont ; il 

tiraillait les oreilles aux jeunes citoyens is- 

ous des établissements obligatoires et laïques; 

et d'un regard, et d'un mot, il -'faisait rougir 

leo vingt ans pudiques dets rosières de Caen 

et d'alentour. 

» Comme il rencontrait un électeur influent 

qui venait de toucher aux guichets du pari 

mutuel .1100 somme de douze francs cinquante 

c-uut.uKs, M. Chéron lui dit, sur un -ion -pé-- 

rempt-oire : 

»•'— Allons, vieux..., paie un litre ! 

» Voila comment, sous la République troi- 

sième, on déviant un grand homme ! » 

auraient heau nous faire observer qu'il est 

contraire à toutes les lois de la guerre d'é- 

craser du haut des nuages des adversaires 

obligés de recevoir une pluie de fer sans 

avoir le moyen de riposter, les défenseurs 

de nos foyers répliqueraient irrésistible- 

ment : « Tant pis ! les Allemands n'avaient 

qu'à rester chez eux. » Et sous peine d'être 

culbutés, non par les bestiaux de la majo- 

rité, mais par- la fureur populaire, il fau- 

drait bien que les dirigeants emboîtassent 

le pas, 

Henri ROCHEFORT. 

a rabassamr ïrauaiur 

RfVE PACIFIQUE 

De la Libre Parole : 

Le gouvernement de Londres a récem- 

ment rappelé son ministre à Pékin, sir John 

Jordan. Comme aucune difficulté n'existe 

en ce moment entre la Chine et l'Angle- 

terre et qu'au surplus le ministre chinois à 

Londres n'a pas été rappelé par son gou- 

vernement, on en concluait naturellement 

que la disgrâce de sir John Jordan lui était 

infligée pour quelque faute personnelle 

] grave. Mais laquelle ? 

Une dépêche que publie ï Agence d'Ex- 

trême-Orient noua donne la clef du mys- 

tère : sir John Jordan fraudait sur l'opium ! 

D'accord avec M. Morrison, correspon- 

dant du Times, et le directeur de la Compa- 

gnie de Commerce et de Navigation Y-Ro, 

il faisait entrer en Chine d'énormes quan- 

tités d'opium en franchise de tous droits. 

Pour comble de malchance, les hauts frau- 

deurs, tous trois Anglais, ont été pris par 

un de leurs compatriotes, M. Bredon, suc- 

cesseur du célèbre sir Robert Hart, direc- 

teur des douanes chinoises. 

Tantôt les ballots d'opium entraient sous 

forme de valise diplomatique, tantôt sous 

la couvert d'une fausse déclaration : four- 

rages, calicot, verroterie ou autres. 

Le gouvernement chinois, s'étant aperçu 

de-la présence sur le marche d'une quantité 

anormale- d'opium qui ne correspondait pas 

au chiffre d'encaissement des droits, en 

avertit M. Bredon, lequel établit une sur- 

veillance : il ne tarda pas à saisir, à Can- 

ton, des caisses d'opium adressées à M. 

Morrison et déclarées : onguent contre les 

gerçures. 

M. Morrison en avait déjà pris livraison 

et les avait expédiées à la légation d'An- 

gleterre, quand une vérification ordonnée 

. par M. Bredon fit découvrir le pot aux ro- 

: En raison de la situation des personnages 

en cause, l'affaire en est restée là ; mais 

sir John Jordan fut invité à demander son 

rappel, le directeur de la Compagnie dé- 

miss tonna et M. Morrison partit faire un 

voyage d'études en Birmanie. 

Et voilà une preuve nouvelle que l'An- 

glais ne perd jamais le -sens du mercanti- 

lisme. 

C'était .inévitable. Un journal ayant of- 

fert cent mille francs pour le Circuit de 

l'Est, un autre journal en offre deux cent 

mille pour le Circuit de Belgique, d'Alle- 

magne et d'Angleterre. Demain d'autre 

feuilles pousseront la surenchère jusqu'à 

trois cent mille et plus. Cette façon de cou 

courir au progrès de la science en faisant 

appel à la cupidité me parait tant soit peu 

dangereuse. L'envie do gagner d'aussi gros 

magots finira par affoler les gens qui, sans 

prendre le temps de conquérir leurs brevets 

de pilotes, se lanceront au hasard dans les 

airs et avec toutes les chances de se casser 

la figure. 

Les grands inventeurs comme les Fulton, 

les Watt et autres ne travaillaient pas en 

vue de la fortune. Ils obéissaient à leur gé- 

nie, sans arrière-pensée de gain ni même 

d'honneurs, comme nos officiers aviateurs 

obéissî-nt à leurs devoirs de soldats, accom- 

plissant des raids qui no leur rapportent 

que des dangers et de la gloire. J'ajouterai 

que les audacieux qui risquent tout pour 

toucher des prix ne tiendront pins guère à 

•s'exposar, un© fois qu'ils en auront encaissé 

le montant, et iront simplement placer en 

rentes sur l'Etat la récompense de leurs, 

.sensationnels exploite. 

Lo Journal indique, il est vrai, que les 

épreuves qu'il mettra au concours ont pour 

més de se libérer. C'est la guerre sociale. ' but la consolidation de 

Elïe existe déjà dams l'ordre des 

Elle peut se réaliser demain dans l'ordre 

des faits. Morte l'idée de fraternité chré- 

tienne et mort le principe d'autorité 

gouvernementale, la parole est aux 

coups de fusil. Il n'y apilus, nous dit-on, 

de questions politiques et religieuses. 

Soit, mais puissent les balles égarées ne 

.pas rappeler trop prompte ment aux 

négateurs des conditions premières de la 

vie civilisée l'indestructible survivance 

des vérités prétendues mortes 1 

Yves GRiftiO-iSf^ 

Une nouvelle comète. 

On a signalé, à la dernière séance de 1' \ca- 

démie, l'apparition d'une comète. Elle a été 

observée à Ta un ton, dans l'Etat de Massa- 

cJni.sse.ts, par M. Metealf. Les observatoires de 

Marseille et de Lyon ont également constaté 

le passage du météore. 

Ce fait inattendu n'est pas sans causer une 

vive émotion dans le monde savant, à raison 

d'une déclaration faite en juin dernier dans 

le Gaulois par le colonel Marchand. Il soute- 

nait que la date indiquée pour le passage 

de la comète Holiey était erronée et concluait 

ainsi : 

« Il ne nous reste qu'à attendre dans le 

calme les mois d'août et septembre prochains, 

indiqués par moi pour l'époque du passage 

de la comète, afin de savoir si mes affirma- 

tions seront l'objet d'une éclatante confirma- 

tion... » 

Iê colonel Marchand aurait-il été bon pro- 

phète ï 

—©— La baronne de Vaughan, l'ex-amie du 

roi Léopold de Belgique, est devenue, de par 

la loi, Mme Durrieu. La cérémonie du ma- 

riage s'est faite à la dérobée, jeudi matin, à 

la mairie d'Arronville. Les témoins de la 

mariéo étaient son intendant, M. Morique, et 

son régisseur, M. Berlot ; ceux du marié, MIM 

C-araud et Place. 

La cérémonie à l'église a été également très 

courte. 

ta paix. Et, en effet, 

le jour où toutes les grandes et les petite 

puissances seront, grâce à l'aviation, capa- 

bles de se détruire les unes les autres il 

est évident que la guerre aura pris fin 

comme ces combats de rats, à l'issue des- 

quels il ne reste plus qu'une queue. Mais 

j'ai bien peur que notre confrère caresse 

simplement un rêve. Le Circuit de l'Est a 

servi de prétexte à un déchaînement galio- 

phob© de la part des reptiles allemands 

dont les provocations, les injures et les me- 

naces n'avaient rien de pacifique, et où ils 

n'hésitaient pas à inviter leur gouverne 

ment ù une déclaration de guerre. 

Je reconnais que la conférence de La 

Haye proscrirait en cas de conflit l'usage 

des explosifs que des aéronautes pourraient 

du haut de leurs appareils faire tomber sur 

l'ennemi placé ainsi dans l'impossibilité de 

se défendre. Mais lorsque nous verrions 

comme en 1870, les Prussiens, les Bavarois' 

et les Saxons forcer nos frontières pour ve- 

nir incendier nos monuments, démolir nos 

maisons ù coups de canon et voler nos pen- 

dules, aucun pouvoir établi ne pourrait em- 

pêcher nos Leblanc, nos Aubrun et nos Le- 

gagneux de répondre à leurs bombes hori- 

zontales, par' d'autres qui tonneraient 

d'une hauteur de huit cents ou mille me 

très sur leurs régiments désemparés. 

Un Allemand, plus sensé que les autres, 

a démontré à ses compatriotes que si ces 

derniers ne font pas tous leurs efforts pour 

rattraper l'avance que nous avons prise sur 

eux, nous serons, quand il nous plaira, les 

maîtres de la situation. Il est vrai que ce 

sont chez nous les Allemands qui gouver- 

nent au point d'avoir imposé à nos préten 

dus gouvernants la réhabilitation de leur 

Dreyfus, qui a reçu la croix d'honneur en 

même temps que l'accolade d'un colonel 

français, L'association de nos ministres 

avec les banques juives d'outre-Rhin es 

pour Guillaume II la meilleure garantie de 

sécurité. Seulement, dès les premiers coups 

de fusil, rien ni personne ne retiendra 

l'élan des patriotes qui auraient avec leurs 

cinquante ou soixante aéroplanes l'occasion 

de prendre enfin cette revanche dont on 

parie toujours, malgré le mot de Gambetta 

N'en parlez jamais ! » - 

Le patriotisme, une fois déchaîné, ne s'ar- 

référait plus dans sa course. Les pacifistes 

L 

Voici une nouvelle stupéfiante : M. Gior- 

dano, armateur à Marseille, ayant acquis 

le vieux garde-côtes Amiral-Dupcrré, de no- 

tre marine militaire, va l'envoper à Gênes 

aux fins de démolition. Cette décision — 

est-il besoin de le dire ? — cause une vive 

motion dans les milieux militaires et ma- 

itimes, car Y Amiral-Dupe rré a une his- 

toire qui vaut d'être contée. 

L'Amiral-Dupcrré, mis hors service, fut 

désigné -pour servir de bâtiment-cible pen- 

dant les expériences faites à la Badine, près 

Toulon, avec' l'obus P. dont on a tant parlé. 

Des dispositions inusitées furent prises par 

la commission que présidait le colonel Gau- 

thier, afin d'empêcher quiconque de se ren- 

seigner sur les expériences, un© nouvelle 

tactique de combat devant dépendre de cel- 

les-ci. Aux trois quarts démoli par les coups 

répétées des obus P, VAmiral-Dupcrré fut ra- 

iné dans un bassin de l'arsenal de Tou- 

lon, et la consigne donnée fut encore plus 

sévère que. les précédentes, puisqu'on défen- 

dit même aux officiers du génie maritime 

d'aller se rendre compte de l'état des par 

tics intérieures du vieux garde-côtes. 

Bien mieux : le ministre d© la guerre 

ayant demandé de- faire prendre des cro- 

quis à l'intérieur de ÏAmiral-Duperré, 

département de la marine répondit que 

celte opération ne pouvait s'effectuer sans 

risques de dangers graves ; le général Brun 

comprit à demi-mot et n'insista pas. 

vOr, la marine, si sévère et si jalouse des 

secrets de la défense national© quand i-1 

s'agissait du département de la guerre, un 

beau jour vendit aux enchères 1© bâtiment 

cible, nui, comme nous le disons, fut acheta 

par M. Giordano, lequel va le faire démolir 

en 'Italie. 

Ainsi, la France consentit de gros sacri 

fices d'argent, l'état-major français voulut 

mettre les expériences faites à l'abri do 

toute indiscrétion, et dans quelques jours, 

en parfait© quiétude, le gouvernement ita- 

lien pourra faire des observations utiles à 

hord de VAmiral-Duperré et, tout naturelle- 

ment, en profiter. - 

C'est tout simplement scandaleux. 

En réalité, les qeux puissances, si elles ne 

sont pas des ennemies déclarées, sont tuu- 

jours des antagonistes irréductibles. La 

lutte entre elles continue plus sévère, plus 

inquiétante que jamais, pour la suprématie 

de la mer que l'Allemagne veut conquérir 

et que l'Angleterre voudrait .conserver. 

Naguère, la suprématie maritime de l'An- 

gleterro était assuré© par le principe dit 

two powers standard ou « principe du dou- 

ble pavillon », en vertu duquel la flotte bri- 

tannique devait toujours être maintenue à 

un niveau égal à celui des flottes réunies 

des deux puissances maritimes les plus for- 

tes — avec une marge de 10 % . Lorsque le 

cabinet libéral eut, en décembre 1905, rem- 

placé le cabinet conservateur, ses membres 

furent à maintes reprises interrogés sur la 

question de savoir s'ils acceptaient ce prin- 

cipe. Jamais ils n© manquèrent de répon- 

dre qu'ils l'avaient fait leur et qu'ils l'appli- 

quaient consciencieusement. 

En 1908, au banquet du lord-maire, le 

premier lord naval de l'amirauté, lord 

Fisher (alors sir John Fieher) affirma que 

la suprématie maritime de l'Angleterre ne 

courait aucun risque et que le peuple an- 

glais pouvait « dormir sur ses deux 

oreliles ». Mais pendant que 1© monde offi- 

ciel s'efforçait ainsi de calmer les alarmes 

d© ceux qui s'inquiétaient de la formidable 

augmentation de la flotte allemande, une 

révolution d'une incalculable portée se pro- 

duisait dans la .marine de guerre. Voulant 

augmenter et consolider la supériorité de la 

flotte anglaise, l'Amirauté britannique cons- 

truisit des vaisseaux d'un nouveau type, ap- 

pelés « Dreadn.oughts », qui, par leur di- 

mension et la puissance de leur armement, 

dépassaient tous les vaisseaux de guerre 

construits jusque-là. 

D'après les déclarations des membres du 

gouverne-roeni et d'après l'opinion de pres- 

que tous les experts, ces géants d© la mer 

étaient appelés à révélerai pas un secret en vous disant- 

que Monseigneur le duc d'Orléans soldat sera, 

une fois roi, le chef réel de l'armée et ne dé- 

posera jamais l'uniforme. 

» Dans ces conditions, sa cour ne pourra 

être que fort simple et très militaire. » 

Les Anniversaires de 18' 

Metz, 21 août. 

le Souvenir Français a fait célébrer hier 

après-midi un service commémoratif, en l'é- 

glise de Sainte-Marie-aux-Cliènes, pour les sol- 

dats français tombés à la bataille du 18 août 

L'assistance, extrêmement nombreuse com- 

prenait outre les hahitants de la localité un 

certain nombre de personnes, venues de l'ran- 

oe, entre autres le délégué du Souvenir Fran-- 

çais, M. de Faultrer, l>eau-frère du général 

Geslin, qui commanda le 9-1° d'infanterie à la 

bataille du 18 août ; le commandant Gisbciin 

qui servit .coimne lieutenant dans le même ré- 

giment, etc. 

Après la cérémonie religieuse, les assistants 

se sont rendus auprès du monument élevé' 

dans la commune de Sainte-Marie aut soldats 

français ; là, M. Pierson, député de' Metz, a 

fait 1 éloge des braves Français tombés pour 

la défense du sol lorrain et a donné l'assu- 

rance que leur souvenir serait fidèlement con- 

servé. 

De nombreuses couronnies ont Été déposée* 

au pieul du mouivunoiiit ; elles 6tai«nit offertes 

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

MARDI 23 AOUT iStO 

par le Souvenir Français, la comtesse de Ges- 

lin, le colonel du 94° d'infanterie, etc. 

La police n'avait pas toléré la formation 

d'un, cortège de l'église au moniumont et avait 

seulement "permis l'exécution de deux mor- 

ceaux de musique. 

La Catastrophe de Saujon 

Paris, 22 août. 

D'après une dépêche reçue de La Rochelle 

•par un de nos confrères, pendant la cérémo- 

,nio pour les obsèques des victimes de Saujon, 

.plusieurs personnalités officielles ont quitté 

l'église au cours du sermon de Mgr Eyssau- 

iier. 

LES CONGRÈS 

Le congrès catholique allemand 

Augsbourg, 22 août. 

lie congrès catholique qui se tiendra du 21 

au 26 courant, s'est ouvert par une grande 

messe célébrée à. la cathédrale. 

On sait que cette manifestation religieuse 

•présente un intérêt politique en ce sens.qu'elle 

constitue une réunion générale des chefs du 

centre qui doivent y arrêter dans les comités 

à huis clos les grandes lignes de la campagne 

parlementaire dans l'empire et les Etats parle- 

tiiculiers. 

Un certain nombre de prélats vont prendre 

part à ces délibérations. 

dans l'avenir l'ami dévoué et fidèle du peuple 

monténégrin. 

11 a bu ensuite à la santé de la famille prin- 

cière et à la prospérité du Monténégro. 

LES ÉLECTIONS GRECQUES 

Athènes, 22 août. 

tes élections grecques ent eu lieu sons in- 

cidents ; les résultats définitifs n en seront 

pas connus avant mardi ; les résultats connus 

j usqu'à présent pour Athènes et Le Pirée don- 

nent une forte avance à la liste populaire sur 

la liste commune des deux partis theotokiste 

et rhallyste. 

M. Venizedos paraît arriver premier jusqua 

mamtenant dans ces deux villes. 

LES GRÈVES 

Les dockers de Philippeville 

Philippeville, 22 août. 

Les acconiers refusant de signer le contrat 

passé entre les commerçants et les syndicats 

des dockers, la grève a repris hier matin ; les 

quais sont gardés militairement, les troupes 

sont consignées : deux compagnies de zouaves 

sont rentrées des manœuvres ; une compagnie 

de gendarmes est arrivée de Constantine paî- 

trai» spécial, sous les ordres d'un capitaine. 

Le calme règne, les pourparlers continuent. ; 

six grévistes ont été condamnés à un an de 

prison et à cinq ans d'interdiction de séjour 

pour entrave à la liberté du travail. 

En Italie 


L'Agence Havas publie la dépêche suivante 

de Rome, 21 : 

« Dans les dernières vingt-quatre heures, 

l'on a constate à Trani neuf nouveaux cas de 

choléra et cinq décès ; à Andria. un cas et un 

décès ; à Barletta, trois cas et deux décès ; à 

Ruvo, un premier cas, suivi de mort ; à Ceri- 

gnola. trois cas et deux décès ; à Bari, Binto, 

Biseglie, Corato et Spinozzola, il n'y a eu au- 

cun nouveau cas. 

Les nouvelles des autres parties du royau- 

me sur les conditions sanitaires de chaque 

province sont satisfaisantes. 

LES AFFAIRES DU MAROC 

Ei Mokri à Tanger 

Tanger, 22 août. 

El Molrri a été reçu à l'Alcazar par une sec- 

tion de cavalerie de la police française, et à 

l'entrée de Tanger par l'infanterie de la po- 

lice française et espagnole. 

Des milliers d'indigènes se sont assemblés 

autour de sa demeure. 

Un Européen égorgé 

El Ksar, 20 (réexpédiée de Tanger le 21). 

Les conséquences de l'attitude de Raisouli, 

3e trop fameux caïd d'El Ksar, continuent à 

se faire sentir ; on a trouvé hier, sur la route 

d'El Ksar à Fez, le cadavre d'un Européen 

que le consul d'Allemagne à Larache aurait 

reconnu pour être celui d'un sujet autrichien. 

Le meurtre a été commis dans des condi- 

tions particulièrement odieuses, prouvant que 

le fanatisme musulman renaît violemment 

dans la région, qui était tranquille et sûre 

avant le gouvernement do Raisouli. 

La victime a été égorgée comme un mouton, 

après avoir été assommée à coups de bâton. 

On craint dans la région que de tels forfaits 

ne se multiplient si des mesures énergiques et 

rapides ne sont pas prises pour mettre un ter- 

me aux agissements do Raisouli. 

les Relations Internationales 

Les relations turoo-bulgares 

Sofia, 22 août. 

Le gouvernement ottoman a informé le gou. 

vernement bulgare qu'il a ordonné une en- 

quête très sévère pour rechercher les auteurs 

des violences commises pendant le désarme- 

ment des réfugiés bulgares. 

Les réfugiés ayant trouvé asile en Bulgarie 

pourront librement rentrer ; ils ne seront ni 

poursuivis ni punis à cause de leur émigra- 

tion. 

Le ministre de Turquie à Sofia a donné dans 

ce cas les assurances les plus formelles à la 

dôputation des réfugiés. 

Le retour de ces derniers se fera par des 

points à déterminer par les deux gouverne- 

ments et sur la base de la liste dressée par 

les autorités bulgares. 

Les marins japonais en France 

Brest, 22 août. 

Une très brillante réception a été offerte hier 

après-midi, par l'état-major de l'Ikoma, aux 

autorités civiles, militaires et maritimes et à 

ieurs familles. 

De nombreux invités se pressaient à bord 

du croiseur japonais. La fête a été terminée 

par un bal. 

L'annexion de îa Corée 

Berlin, 22 août. 

On télégraphie de Tokio aue l'annexion de 

la Corée par le Japon est effectuée. 

LA RÉVOLUTION AU NICARAGUA 

New-York, 22 août. 

On télégraphie de La Nouvelle-Orléans à la 

Tribune, que le président Madrie a donné sa 

démission de président du Nicaragua. 

M. José Estrada, frère du chef des révolu- 

tionnaires, a été nommé président du Nicara- 

gua. 

M. Madrie et sa famille se sont enfuis vers 

Corinto ; l'armée du général Estrada les pour- 

suit et est maintenant devant Managua. 

Washington, 22 août. 

.Le département d'Etat confirme la nouvelle 

de la victoire des troupes révolutionnaires du 

général Estrada, au Nicaragua. 

11 ajoute que la panique règne à Managua., 

capitale du pays, et que le président Madriz 

se prépare à fuir à l'étranger. 

Il n'est pas inutile de rappeler que les Amé- 

ricains ont soutenu les révolutionnaires con- 

tre le président Madriz, et que leur politique 

triomphe avec les troupes du général Estrada. 

On se souvient, d'autie part, que c'est le pré- 

sident Maduiz qui a été la cause, il y a un 

mois environ, d'une violente polémique entre 

les journaux américains et allemands, à la 

suite d'une lettre que Guillaume II avait adres- 

sée à ce président, nouvellement élu, et dans 

laquelle l'empereur, selon la formiOe, proto- 

colaire, l'appelait son grand et bon ami et ex- 

primait l'espoir que les relations entre l'Alle- 

magne et le Nicaragua resteraient des meil- 

leures. 

Cette polémique était d'a.utant_pluis aigre 

aue les Etats-Unis étalera, opposés a, l'élection 

de M. Madriz. 


Le département d'Etat annonce que l'armée 

du président Madriz est démoralisée ; la foule 

parcourt les rues de Managua en criant : « A 

mort les Yankees ! » .Les légations et les con- 

sulats sont gardés. 

On annonce de Bluefialds que les révolu- 

tionnaires ont pris Granada samedi ; M. Ma- 

driz a évacué le camp de Bluefieids, que le 

général Estrada a occupé immédiatement. 

La Nouvelle-Orléans, 22 août. 

On annonce do Managua eue M. José Estra- 

da, frère du chef des révolutionnaires et qui 

est proclamé président, a lancé une proclama- 

tion transférant le gouvernement aux insur- 

gés. 

Les désordres de Managua seraient très gra- 

ves ; de nombreux habitants partent, les rési- 

dents américains sont inouiets ; les révolu- 

tionnaires seraient à douze milles de la ca- 

pitale. 

Non placés : Birufme, Continental, Etrenne-II, 

Sunlight, Flew.r-de-iMai-IL 

Une eneotore. Une longueur. 

Mutuel : Gagnant, 122 50 ; placés, Fanon 25, 

Kom-Ombo 16 50, Mdstral-VII 20. 

A JEGUN 

Voici les résultats complets des courses qui 

ont eu lieu dimanche : 

Prix des amateurs, au trot monté ou attelé, 

4.200 mètres. — L Espoir, à M. Fajardo (le pro- 

priétaire); 2. Ravin, à M. Rey (le propriétaire); 

3. Claquedent, à M. Palats (le propriétaire). 

Non placés : Lida, Mura, Ermite. 

Mutuel : gagnant, 2i 50 ; placés : 8 50 et 8. 

Prix de la Société du Demi-Sang, au trot 

monté ou attelé, 1.800 mètres. — Première 

épreuve. — L Fanfaron, à M. Lourtet (Peyrou- 

tou): 2. Gavotte, à M. Poudès (le propriétaire); 

3. Fémur, à M. Bouzigon (le propriétaire). 

Non placés : Gadypîle, à M. Foulon 

Mutuel : gagnant, 18 ; placés, G et 6. 

Deuxième épreuve. — 1. Fanfaron, il "M. 

Lourtet (Peyroutou); 2. Gadypile, à M. Foulon 

(Aulet fils) ; 3. Gavotte, à M. Poudès lie pro- 

priétaire). 

Non placés : Fémur, à AI. Bouzigon.. > 

Mutuel : gagnant, 8. 

Prix du Gers, au trot monté ou attelé, 5.000 

mètres. — 1. Favori, à M. Palats (Labordère) •; 

2. Fémur, à M. Bouzigon (le propriétaire) ; 3i 

Claquedent, à M. Palats (le propriétaire). 

Non placé : Ravin, à M. Rcy. 

Mutuel : gagnant, 11 ; placés, 9 et 9. 

Prix de Circonscription de la Société spor- 

tive, épreuve au galop, 1.600 mètres. — 1. Bon- 

d'Or, à M. Faudouas (Faudouas fils); 2. Made- 

moiselle, à M. Lasportes (Lasportes fils); 3. 

Bambou, ù M. Jacob (LaTtigue). 


Militarv de 3° série, 2.500 mètres. —• L om- 

phalo, au maréchal des logis Pédelaborde, du 

24° d'artillerie (a couru seule). 

Courses très belles et bien disputées. 

A BADEN-BADEN 

Bade, 21 août. 

Prix de la Fondation de Bado, 43.750 fr., 

2.200 mètres environ. — 1. Lama, à M. Michel 

Ephrussi (O. Conaar) • 2. Orme-du-MaiL à M. 

Calrnann (Curry) ; 3. Ossian, à M. de Roths- 

child (Barat). 

Non placés : Châteîdon, Satot-ïust-II, Loc- 

kung, Azarias. 

Deux longueurs et demie. Une longueur et 

demie. 

Mutuel : gagnant 31, placés Lama 11, Orme- 

duiMail 23, Ossian "12. 

A EAUZE 

Résultat des courses du 21 août i 

Prix du Gouvernement, KO fr., l.SCO mètres. — 

1. Ilqp, à M. Da-nbon; 2. Boris, à M. Coudert. 

Prix de la Société Sportive (haies), 2.0CO irancs. 

— 1. CrocAiignole, à M. L. de Fournas (3t. A. rie 

Fournas); 2. Ortando, il M. Guestier (A. Kalby); 2. 

Dandy, à M. Guestier (D. Kaitley). 

ririx de la Société d'Encouragement, 2.5CO francs. 

— 1. Hadji, à M. H. de Fournas (M. A. de Fournas); 

2. Hafid, à M. H. de Fournas (Catoannes); 3. Reida, 

à M. Larrouy (Mousset). 

Prix Régional (steeiple-chase), l.coo Irancs. — 4. 

Singarpoor, à M. Guestier (Kaftby); 2. Clarence, à 

M. Cayre (Zaic); 3. Libertin, à M. Zadire. 

Prix de 1'Arirfliaiofn.se (steeple-cliase) , 1,500 Irancs. 

— L VcCaUle, a. M. GuestieT (walk-over. 

A BAGNÈRES-DE-BICORM 

Voici le résultat des courses qui ont eu lieu di- 

•manclïie à Bagnères-de-Bigorre : 

Prix nfiiarteimeintal et des Communes. 7C0 fr.', 

2,000 mètres, 7 inset-its, 3 partants. —1. Razzia-Il, 

à M. Cocos; 2. Houiha-IIouga, à M. J. Barthet '; 

3. Vitteil, à M. Laipierre. 

Pari mutuel : gagnant 8 50. 

Prix du Gouvernement, 1.7C0 fr., 2.C0O mètres, 10 

inscrits, 4 partants. — l. Ingrat-U, à AI. Bartnet; 

2. Viltal, à M. Lapierre. 

Non placés : Fraudeur, Eminrohe. 

Pari mutuel : gagnant 7 fr.; placés : 7 et 15 50. 

Prix de la Société d'Encouragement, l.ooo ir.i 

2.0C0 mètres, 11 inscrits, 3 partants. — 1. Lies, h 

M. Du Poy; 2. Tnérézia, a M. Vldeau; 3. Coréen, à 

M. Lapierrç. 

Pari mutuel : gagnant 6 50. : 

Prix de la Vffle, 1,200 fr., 2.8C0 .mètres 11 inscrits 

'« partants. — 1.' Verdict, à M. L. de Fournas; 0. 

Cauibet-Tauzia, ii M. Lalargue; 3. Souvenir, a, M. 

le comte Lahens. 

Non placé : Douapalé. 

Pari mutuel : gagnant, 16 fr. ; placés : 9 et U fr. 

A CASULLON-SUE-BORDOGNH 

^> .Les appareils des lieutenants Acquayiva 

et Letheux ont bien été sabotés ; le moteur 

de l'appareil de Letheux a également été sa- 

boté, mais heureusement les dégâts sont 

moins importants. 

» L'on aperçoit cependant des traces d a- 

cido qui ont attaqué certains organes. 

» Le moteur a été complètement démonte et 

révisé ; j'ai eu la satisfaction de le voir fonc- 

tionner ce matin d'une façon normale. 

» Le commissariat d'Amiens ne peut faire 

d'enquête, l'aérodrome n'étant pas sur le ter- 

ritoire confié à sa surveillance ; c'est la gen- 

darmerie qui fera le nécessaire. 

» Jusqu'à présent, aucun indice no permet 

d'accuser quelqu'un ; il sera très difficile de 

découvrir les saboteurs des appareils de l'ar- 

mée. 

» Des gens bien renseignés disent a mots 

couverts que ce sabotage n'était pas ignoré 

de certaines personnes, qui auraient été de- 

sappointées de voir arriver à Paris les lieu- 

tenants Acquaviva et Letheux avant d'autres 

conourrents plus heureux. 

» Je vous donne ce dernier renseignement 

tel qu'on vient de me le communiquer. ». 

LE RAID AERIEN PARIS-LONDRES 

Londres, 22 août. 

L'aviateur Moisant s'est élevé à 4 h. 30, ce 

matin, mais il atterri près de Sevaneaks ; on 

me sait pour quelle raison. 

— Une dépêche de Mol.sant, arrivée à Cris- 

tal-Pafaco et venant des environs de Chatam, 

annonce que l'aviateur ne pourra pas poursui- 

vre sa route avant 2-4 heures. 

Moisant a volé quatre milles en 27 minutes. 

Cyclisme 

Œ"TOTJR DE FRANCE DES INDEPENDANTS 

Montpellier, 22 aofit. 

Les premiers sont arrivés a 3 h. 35 • les coureurs 

se succéder;', dans l'ordre suivant : Baudcr, Biet- 

tain, Ange], Grec, SadLbricourt, Combes ; les au- 

tres coureurs échelonnés arrivent jusqu'à (i heures; 

une foule énorme a acclamé les rivaux. 

La Proclamation do. roi à Monténégro 

Oettigne, 22 août. 

Le roi de Bulgarie et le prince Bories sont 

arrivés hier matin à Antivari ; les batteries 

'prit tiré 21 coups de canon ; des étendards bul- 

gares avaient été hissés sur le paliais de To- 

po litza. 

Le prince Danilo et le ministre de Bulgarie 

Se sont rendus à bord du salon pour saluer 

ées hôtes royaux, qui sont aussitôt descendus 

a terre et sont passés devant le front de la 

sompagnie d'honneur, devant le château ; le 

public a fait, des ovations au roi et au prince. 

t Après le déjeuner, qui a eu lieu au palais 

tts Topolitza, le roi et les princes se sont ren- 

dus à Oettigne. 

Arrivée à Ceîîigsîe du tsar des Bulgares 


Le roi Ferdinand de Bulgarie et le prince 

Boris sont arrivés ici hier soir, à sept heures, 

en auto, au bruit des salves d'artillerie et au 

>on des cloches. 

Les troupes faisaient la haie devant le pa- 

lais, où le prince Nicolas et les princes Mirko 

et Pierre attendaient le roi, que le prince 

héritier Danilo était allé recevoir à Antivari. 

Les deux souverains se sont salués très cor- 

dialement et se sont embrassés plusieurs fois. 

Après avoir passé devant la compagnie qui 

rendait les honneurs, le roi Ferdinand et le 

prince Nicolas se sont rendus au palais, où 

ils ont eu un entretien d'une demi-heure. 

Le roi de Bulgarie s'est ensuite fait con- 

duire à la légation bulgare, où il a établi sa 

résidence et où le prince Nicolas lui a immé- 

diatement rendu visite ; un dîner a eu lieu 

ensuite au palais. 

Les toasts 

Oans le toast qu'il a porté, le prince Nicolas 

a d'abord remercié le roi de Bulgarie de sa 

visite et a rappelé l'époque où il a noué con- 

naissance aveo lui, à la cour de Saint-Péters- 

bourg. 

Il a ajouté que l'amitié qui l'unissait au roi 

Ferdinand depuis ce temps-là était devenue 

de plus en plus vive et qu'il prenait de tout 

cœur part aux grands succès obtenus par lui 

comme souverain de la Bulgarie. 

« Les relations de la Bulgarie et du Monté- 

négro, a dit, en outre, le prince Nicolas, n'ont 

oamais cessé d'être cordiales et pleines d'a- 

mour fraternel. 

» Le roi de Bulgarie a agi comme un sage 

monarque, comme un véritable homme d'Etat 

a la tête de son peuple éminent ; c'est pour- 

quoi je remercie Dieu et la Russie, notre 

grande protectrice, ainsi que le patrioticiue 

peuple bulgare. 

» Continuez de répondre par un fraternel 

amour à l'amour que nous éprouvons, nous 

tes Serbes, vos frères les plus proches, pour 

votre nation. 

» Croyez, quoi qu'il arrive, à mon amitié, 

a mes immuables sentiments de fraternité et 

de dévouement ». 

Le roi Ferdinand, répondant a. ce toast, a 

ait que 1 amitié et l'amour fraternels qui unis- 

saient depuis un quart de siècle la Bulgarie 

et le Monténégro, et avait résisté d'une façon 

rnebraniable à toutes les épreuves et à tous 

aes orages qu avait éprouvés la péninsule des 

Balkans, éveillaient en lui le désir de féliciter 

cordialement et sincèrement le prince Nicolas 

comme un véritable frère, à l'occasion du 

o anniversaire de eon avènement au trône et 

tte son mariage. 

aiJLt&!?? ? u ' u X PA transmettait aussi les sa- 

fr^fn/rfii *î e B '4sarie a dit, en outre, que le 

â Cettigne lût. considérée comme une pre ve 

du caractère indissoluble des liens d'amitié 

unissant les deux paya. 

Un croiseur anglais échoué 

Tokio, 22 août. 

On annonce que le croiseur anglais Bed- 

ford s'est échoué hier au sud-ouest de l'île 

Qnelpaert. 

Des navires de guerre japonais sont partis 

pour les lieux de l'accident ; le temps est 

mauvais. 

Le Bedford était en route avec l'escadre an- 

glaise de Chine allant de Weï-Haï-Weï à Na- 

gasaki. 


L'amirauté annonce que 18 marins se sont 

noyés à la suite de Téchouement du croiseur 

Bedford. 

Le croiseur Bedford, lamé en 1901, est du 

type Essex, à ceinture cuirassée ; il a 141 

mètres, de long, déplace 9.800 tonnes, sa force 

est de 22.457 chevaux et sa vitesse de 

22 nœuds 7. 

Son armement est ainsi constitué : 14 pièces 

de 6 à tir rapide, 10 pièces de 12 à tir rapide, 

trois pièces de 47 à tir rapide, 8 mitrailleuses, 

2 tubes lance-torpilles ; équipage, 600 hommes. 


On annonce officiellement, qu'on a peu d'es- 

poir de sauver le croiseur Bedford. 

Violents incendies aux Etats-Unis 

WalQace (Idaho), 22 août. 

Les incernidies de forêts, qui font rage aux 

Etats-Unis depuis aréiques semaines, conti- 

muent leurre ravages. 

La ville de Wallace, qui compte 5.000 habi- 

tants, est à moitié détruite ; les flammes ehas- 

seat les habitants, qui se sauvent affolés. 

11 y a jusqu'ici 24 morts ; les pertes sont 

évaluées à plus de 5 millions de irancs. 

L'iTLceiwiie continue j d'antres villes sont 

menacées. 

Missouma (Montana.) , 22 août. 

Des incendias ont dévasté de vastes étendues 

de forêts ; les pertes sont très importantes ; 

des milliers do personnes sont sans abri ; 180 

employés des forêts manquent; on craint qu'ils 

n'aient été brûlés vils. 

Courses do chevaux 

A DEAU VILLE 

Il a terminé en assurant qu'il serait aussi 


Prix de Blonville, à réclamer, 3.000 francs, 

1.600 mètres environ. — 1. Hamia, par Rabe- 

lais et Hasseki, à M. James Hennessy (Jen- 

riings); 2. Bedrechein, à M. Michel Lazard 

(O'Neill); 3. La Nocle, à M. le baron Gour- 

gaud (J. Reiff). 

Non placés : Cheshire-Cat, Héraut, Platine, 

Hot-Water, Merry-Worker. Agamemnon, Pha- 

lène. 

Une encolure. Demi-longueur. 

Mutuel : gagnant, 8-4 ; placés rHamia 25 50, 

Bedrechein 58 50, La Nocle 21 50. 

Prix de Meautry, 5.000 francs, 1.000 mètres 

environ. — L Lorletto, par Loriot et Helm, à 

M. S.-J. Unzue (J. Reiff) ; 2. Cerda, à M. le 

comte H. do Pourtalès (O'Neil) j 3. Vinci, à 

M. E. Deschamps (G. Stern). 

Non placés : Ozor-Hapi, Charmeil, Photine. 

Trois quarts de longueur. Une tête. 

Mutuel ; gagnant, 24 ; placés : Lorlette 16, 

Cerda 20. 

Prix de l'Estaciado, à réclamer, 3,000 francs, 

1,000 mètres environ. — 1. Gaenaisc, par Vln- 

cius et Schol-Girl, à M. le Prince Murât 

(Sliarpe); 2. Ténéritfe, à M. E. Fischhof (Jen- 

miags) ; 3. MyvStar-II, à M. Ed. Beer (C. 

Clout). 

Non placés tRoi-Renc, Belfast, Coffé-Queen, 

Parafe. 

Trois-ouarts de longueur. Deux longueurs. 

Mutuel : Gagnant, 60 ; placés, Gaenaisc 26 50, 

TénérLffe 25 50. 

Prix du Mont-Canisy, 10,000 francs, 2,000 mè- 

tres environ. — 1. UtileDulei, par Le-Var et 

Saint-Simon-Mare, à M. H. Rigaud (Jennlngs); 

2. Le-Matifan, à M. A. Vell-Picard (Rovella) ; 

3. Glionette, à M. J. Lieux. 

Non placés : Carpe-Diem. 

Mutuel : Gagnant, 33 50 ; placés, Utiie-Duici 

15 50, Glionette 18 50. 

Handicap de la Manche, 20,000 francs, 3,400 

mètres environ. — 1. Basse-Pointe, par Simo- 

nian et Basse-Terre, à M. E. de Saint-Alary 

(A. Woodland) : 2. Bona-II, à M. le comte P. 

de Saint-Phalle (Haes) .; 3. Lollipop, à M. J. de 

Brémoncl. 

Non placés : Sydney, Caroubier, Grelot-H, 

Margarite, UnteTwalden, Bat'S-Dalight, Xipha- 

rès, La-Bidassoa, Suoerfm. 

Dix longueurs. Cinq longueurs. 

Mutuel : Gagnant, 26 ; placés, Basse-Pointe 

16 50, Bona-II 52, Lollipop 116 50 

Prix de la Touques, 5,000 francs, 1 200 mè- 

tres emviron — 1. Fanon, par .lacobifce et Font- 

Rosette, a M. J. Lieux (J. Reiff); 2. Kam-Ombô, 

ï^kh A or « (Rovella); 3. Mistral-Vil, à, M. 

E, Deutseb. de la Meurthc (C. Clout),, 

Résultats du dimanche 21 août : 

Prix d'Ouverture, au. trot monté ou attelé, ren- 

dement de distance, 800 francs, 3.SC0 mètres. — 

1. Mignonne, par Washington et Rosine, attelée, 

çoartie i: 3.Ï35 mètres, il M. F.yriaud (le propriétai- 

re); 2. Eugénol, par Prince-Noir et Fadette, monté, 

parti à 3.475 mètres, à M. Dumas (Hugues) ; 3. Cour* 

tisan, par Ilarley et Niniche, attelé, pairti à 3.375 

mètres (Hamcn). 

Non placés : Guadetoupe, France, Gondode. 

Tenn/ps non contrôlé. 

Mutuel! : Gagnant. Mignonne, 08; placés s Mi- 

gnonne 19, Courtisan 10. 

Prix de la Société eiportive d'encouragement, an- 

gto-ara&es (1er groupe complémentaire) , 1.C00 fr., 

distance, l.SCO mètres. — 1. Casablanca, par Aval- 

Ion et Ardoise, à M. D. Guestier (Bairon); Blisne, 

par Crisme et Zeline, à II. J. Renault (Belloc) : 

2. Nclacira, par Armagnac et Sainte-Palaisierme, 

à M. F. de Saint-J.ayme (Sarthe).. 

Non ptajcé : Hautpoin, resté au poteau. 

Une longueur. Deux longueurs. 

Mutuel : Gagnant, Casablanca 12; placée ; Ca- 

sablanca 7 50, Elisne 23 fr. 

Prix de la Ville et de la Compagnie des Che- 

mins de fer d'Orléans, au trot, monté, ou attelé, 

1.000 francs, distance, 3.2O0 mètres. — 1. Hâbleur, 

par Ajpodon et Ariette, monté, parti à 3.175 mèr 

très, à M. de Chantreau (Hardy); 2. Hygie, par 

Ver-Luisant et Achté, montée, partie à 3.225 mè- 

tres, à AI. Roralel (Gitton); Henri VIII, par Usager 

et Princesse, monté, parti à 3.150 mètres, â AI. Cal- 

va (C. Dupuy). 

Non placés : Hailifax, Geoffroy, Fine, Galvanl, 

Guadeloupe, Fleuret. Taœg-s non contrôlé. 

Mutuel. — Gagnant ; Harie); 

2. MonneiJa, à M. Guestieir (Dubourg)- 3. Salaanalec, 

ii M. Broqiitère (Antoine). 

î«on placé : Leduc, tombé. 


Mutuel : Gagnant 1S; placés : 10 50 et S 59. 

Prix de La Société des SteeT«]e-Cliase« G" série 

2.600 francs, 3.4CO mètres. — i. LaTribar,' â M. Ca- 

tliala (.Ma.prardeau) : 3. Oorvin, à M. Corviu (Espa- 

gnol); 3. Werther II. à M. Lahens (rteiss). 

Non placé : Typhon III, tombé. 

Après cette chute, le cheval de M. GuestieT est 

resté étourdi pendant près de dix minutes et-sans 

(pouvoir se relever. On a craint un moment au'il 

ne se soit tué. Le jockey n'a eu aucun mal. 

Aéronautique 

VES AVIATEURS MILITAIRES 

Mourmelon-le-Grand, 22 août. 

Le capitaine aviateur Mary, s'entraînant 

pour les manœuvres, a volé pendant 1 h. 20 et 

a fait deux fois le trajet Luperly, Saint-IIilaire, 

Suippes, Mourmelon. 

L'adjudant Ménard, ancien mécanicien des 

dirigeables Bépubliquc et Liberté, a passé 

avec succès le brevet de pilote ; c'est le pre- 

mier sous-officier aviateur breveté.. 

AÉROPLANES SABOTÉS 

Paris, tg aoûî. 

La Pairie a envoyé H. Amiens un de ses ré- 

dacteurs qui lui télégraphie les résultats de 

son enquête au sujet du sabotage dee aéro- 

planes militaires. Voici la dépêche reçue par 

notre confrère : 

« Je suis retourné co matin à l'aérodrome 

de âint-Fuscien pour continuer mon enquête 

i ?aî 

UJ ». , sabotage oies aéroplanes min- 

utaires, car le qualtficaUif n'esÇ pas exagéré. 

Toulouso,., j 

l'uy-1)- L.'oina; 

l'IC-tlu-MUlj 

Perpignan. \ 

Boi'deaiu.n i 

l'her. j £r« DTJ CIEL 

62. V 

U.%\ 

63.3- 

\ 

20.2 N.O.tai. t. n. 

17.3 O.N.O.t.t. 1). 

4.2 S.O. mod. h. 

i 

.8: 20.3 N.O.m. t.n. 

11INISI. MAXIM. 

de la vstUa 

30.0 

23.5 

15.3 

UT 28.3 

LIRE EN 4= PAGE LE COMPTE-RENDU DE 

LA PREMIÈRE HE PRÈS ENT AT ION D' et HE- 

LIGGABALE » A BÉZIERS ET DIVERSES AU- 

TRES GHROM8QUES. 

», .——hj— M m — '" 

L'Âôe le la Première Communion 

Voici le texte du décret de la Congréga- 

tion des Sacrements relatif à l'âge de la 

première communion : 

I. — L'âge de discrétion, aussi bien pour la 

communion que pour la confession, est celui 

où l'enfant commence à raisonner, c'est-à-dire 

vers sept ans, plus ou moins — moins aussi. 

Dès oe moment commence l'obligation de sa- 

tisfaire au double précepte de. la confession et 

de la commimion. 

II. — Pour la première confession et la pre- 

mière communion, point n'est nécessaire une 

pleine et parfaite connaissance de la doctrine 

chrétienne. L'enfant devra ensuite continuer 

à apprendre graduellement le catéchisme 

entier, suivant la capacité de son intelli- 

gence. 

III. — La connaissance de la religion re- 

quise dans l'enfant pour qu'il soit convena- 

blement préparé à la première communion, 

est qu'il comprenne, suivant sa capacité, les 

mystères de la foi, nécessaires de nécessité de 

moyen, et qu'il sache distinguer le pain eucha- 

ristique du pain ordinaire et corporel, afin de 

s'approcher de la Sainte Table avec la dévo- 

tion que comporte son âge. 

IV. — L'obligation du précepte de la confes- 

sion et de la communion, qui touche l'enfant, 

retombe sur ceux-là surtout qui sont chargés 

de lui, c'est-à-dire les parents, le confesseur, 

les instituteurs, le curé. C'est au père, ou à 

ceux qui le remplacent, et au confesseur, qu'il 

appartient, suivant le Catéchisme romain, 

d'admettre l'enfant â la première commu- 

nion. 

V. — Qu'une ou plusieurs fois par an, les 

curés aient soin d'annoncer et d'avoir une 

communion générale des enfants et d'y ad- 

mettre, non seulement les nouveaux commu- 

niants, mais les autres qui, du consentement 

de leurs parents ou de leur confesseur, au- 

raient déjà pris part à la Table Sainte. Qu'il 

y ait pour tous quelques jours de préparation 

Jêt d'instrustiom - 

\oici le jugement imterwnu, "le 20 juillet, 

devant le tribunal de Toulouse, dans l'affaire 

des abbés ds Rivais, Rayoal, Miel, David, re- 

ligieux diominicainis ou sécularisés, ponirsudvis 

pour reconstitution de cengirégation. Us 

avaient été adimiraibûement défendus par 

MM. Bosoredoïi, Peyrueae, Pigasse, Désar- 

nauts, - nous les nommons dans l'ordre suivi 

par le iugeme», — tous d.u barreau toulou- 

sain. Mlle Martimor était impMquée dans la 

même procédure comme ayaint prêté ses lo- 

caux à la prétendue congrégation» 

Attendu que de Rivais, Raiyinal, Viol et David 

sont poursuivis sous l'inouipation soit die for- 

mation saits autorisation d'une congrégation 

religieuse nouvelle, soit de reconstitution d'un, 

établiisseiment de la congrégation des Domini-* 

oatns, régulièreimeint dissoute et dispersée ; 

Que la demoiselle Mairtimor est prévenue 

d'avoir consenti l'usage de l'immeuble sis à 

Toulouse, rue Vélane, numéro dix-sept, dont 

elle a la disposition, pour la reconstitution die 

cet établissement, laite prévus et punis par les 

articles huit, treize, seize de la loi du premier 

juillet mil neuf cent un et par la loi du qua- 

tre décembre mil neuf cent deux ; 

Attendu qu'il importe avant tout de consta- 

ter l'existence ou la nonnexistence, dans ledit 

iinrneuhle, d'un établissement congréganiate ; 

Que les caractères essentiels auxquels on 

doit reconnaître un tel établissceanenit n'ayant 

pas été définis par la loi, il faut» pour cet- 

te coimstatafâoin, examiner et apTHécoter, en les 

considérant dans leur ensemble, SBaàs seule- 

ment dans leurs manifestations estéïieoanes et 

tangibles, toutes les circonstances de fait ; 

Attendu que, de l'instruction et des débats 

il résulte que l'imimeiuible sis rue Vélane, nu- 

méro dix-sept, qui n'a jamais appartenu à la 

congrégation des Dominicains, a servi die lieu 

de réunion à un eercle catholique .qu'une 

école libre y fut ensuite installée et que la de- 

moiselle Martimor le tient, en sous-Iocatioin,d(U 

propriétaire de l'immeuble et des personnes 

qui dirigeaient cette école, en. vertu d'un bail 

du six jurin mil neuf cent neuf, dont les effets 

remontaient au premier avril de la même an- 

née ; que demoiselle Martimor se donne com- 

me tenancière d'une pension de famille, et 

qu'elle est, en effet, à ce titre, imposée au rô- 

le des contributions directes pour la patente, 

depuis le trente-un décembre mil neuf cent 

huit ; que le piremier novembre de la même 

année, il lui a été délivré licence d'exercer 

cette profession par le service des contribu- 

tions indirectes ; 

Attendu que cet Immeuble est situé en face 

du numéro quatorze do la rue Vèlane, lequel 

ne faisait qu'un seul et même immeuble avec 

le numéro trois de la rue Lapinasse, siège de 

la congrégation des Dominicains en mil neuf 

cent trois au moment de la dispersion, et 

comprend, au deuxième étage, une chapelle 

non ouverte au public, mais où se célèbre le 

culte ; depuis octobre mil neuf cent huit, il 

est occupé d'une façon peimanenite par de 

Rivais, ancien supérieur du couvent dias Do- 

minicains de la rue Lapinasse, se disant non 

sécularisé, par Raynal (sécularisé) et Viel 

(non séonlanisé) , prêtres Dominicains, ayant 

appartenu au môme établissement dissous,' par 

David, frère Domiaiicain., en qualité de con- 

cierge, et aussi par un sieur Debieugny, &e- 

crétaire comptable de de Rivais pour l'admi- 

niistration die l'œuvae du Rosaire, par un ser- 

viteur, Pouilily, également au service die la 

congrégation dès avant sa dispersion ; — H 

s'y est aussi trouvé, connue pensionnaires y 

venant soulomemt pirendme teams repas à la mê- 

me table que les prévenius, des personnes 

n'ayant jamais appartenu à la congrégation 

des Dominicains : Monsieur Buirgant, entré de 

la paroisse de Mens, Monsseur l'abbé Bremas, 

rédacteur à la « Revue Thomiste » ; — ' la 

maison était f réquentée par les prêtes Domi- 

nicains Grenier, se disant non séciuiarisè, 

Rouen et Luquet, ces trois derniiers logés ©t 

domiciliés à Toulouse, dans d'antres immeu- 

bles, par les Dominicains, étrangers à la pro- 

vince, de passage dans cette ville, comme Mon- 

sieur Méiizan, s'étant dit sécularisé ; 

Atteindra que la demoiselle Martimor s'y était 

réservée une cliambrie ; que si, en fait, elle 

ne l'a pas occupée et si elle a abandonné au 

prévenu David et au cuisinier Pouilly les soins 

d'administration die sa maison, c'est, peiut-être 

que son âge et sa santé ne lui permettaient 

pas de s'en occaipeir eKe-môme, peut-être aussi 

que ce n'était nd de sa. ooaidiitioai, ni nécessité 

par sa situation de f ortune ; 

Qu'enfin, ainsi que le reconnaît la préven- 

tion, des laïques eux-mêmes étaient reçus 

dans la maison, pour un séjour plus ou moins 

prolongé ; 

Attendu que ee sont ces faits non contestés 

qui servent de base à la prévention ; que, de 

ce que seuls sont prévenus les Domiiisicains 

alléguant ou non leur sécularisation, portant 

ou non le costume de leur ordre, qui résidaient 

d'uno façon permanente rue Vélane, numéro 

dix-sept, il ressort que c'est le fait de cette vie 

en commun qui est pris comme caractérisant 

l'établissement congréganiate ; 

Mais; attendu qu'a n'a pas été établi que 

rien de ce qui servait dans la chapelle à la 

pratique du culte, dans la bibliothèque, à l'é- 

tude, et ailleurs aux besoins de la vie maté- 

rielle, fût la propriété de la collectivité des 

Dominicains vivant en commun ; 

Qu'au contraire, il est suffisamment établi 

que chacun des prévenus, jouissant de ressour 

ces propres, ou tirant ses ressources de ses 

activités personnelles, subvenait lui-même 

aux charges de rexistemae ; 

Attendu que s'il est certain que les préve- 

nus ont continué : de Rivais, à porter le cos- 

tume de la congrégation et à diriger l'œuvre 

du Rosaire ; Raynal, à prêcher des missions 

et à confesser ; Vie.1, à se livrer à l'étude et 

à faire des conférences : David, à garder l'im- 

meuble et à remplir les autres devoirs de sa 

situation subalterne, et tous à pratiquer et 

suivre divers exercices religieux, il n'a pas été 

non, plus établi qu'il existât entre eux un lieu 

de dépendance ou de hiérarchie, une entente 

pour mettre en commun d'une façon perma- 

nente leurs connaissances ou leur activité en 

vue d'une couvro détenninée pouvant créer 

entre eux lo lien d'association ou les autori- 

sant à exercer mutuellement, à l'égard l'un de . 

l'autre, quelque contrôle ou surveillance que 

ce soit : 

Qu'il est vraiiisemblable qnie la vie en com- 

mun telle que la pratiquaient les prévenius 

s'est imposée à eux par des raisons de conve- 

nance et des motifs d'économie auxquels îH 

ne leur était pas interdit d'obéir, alors même 

qu'ils entendaient, en leur intime conscience, 

rester fidèles à leurs vœux ; 

Attendu que la prévention soutient que les 

prévenus, vivant en commun, ont poursuivi 

l'œuvre de la congrégation par la prédication, 

l'œuvre du Rosaire et la pratique des exercices 

ireligieux dans la chapelle de l'immeuble ; 

Mais attendu que la prédication, la célébra- 

tion de la messe et la confession sont des ac- 

tes do la vie religieuse dai prêtre «ai n'impli- 

quent par eux-mêmes aucune idée d'associa- 

tion ; qu'ils ne sont pas interdits par la loi, 

même aux congregaruist.es qui, dans l'impossi- 

Militô de pratiquer la vie conventuelle, 

conservant individuellement la pleine et entiè- 

re liberté de leurs actes ; que. la pratique des 

nie peut ôtro considérée comme une ce, 

congréganisie ; ^Wflj 

Que l'œuvre du Rosaire n'est qu'une as.&o M 

tiou en vue de la prière entre porsoiun^?^ 

tentas conditions et de tous sexes, Uiri:g

MARDI 23 AOUT 1910 

,„ 19 âne de Pan j as, 

p,< , etftrt êuxit impossible de faire le 

S^nmuejl v J*vSM>oWmaicher et ses fa- 

moindre ûvemeni étaient fortement atrp- 

aSïâ l ffl^fmê pas conscience de 

< >m V^n ,« naturels Depuis le pèlerinage na- 

?£n£? de 1909 la jeune fflle a pu marcher 

Cette 'armée à Lourdes, ses facultés mentale, 

- réveiUent de Pluên £y ( f . 

dragons, 

Hélène CLEMiîST, uc 

v~„~;Vi iiniiant 

fiait d'une enterite ^^« ^ t fl £u 

était couchée, sans mouvLim.ni, 

juin aertlÇr- 

Ëtté était couchée, sans mouvemeiu, depuis 

^ LHoût, samedi dernier, au passage du 

cJÊt-sacreanent, la malade a repenti 

|SSS mieux. Le lendemain, la p£n|C* éta 

Empiète. On ne lui trouve plus de rein W» 

3 Elie mange, boit et marche normalement 

Mlle Juliette G»«. «ee^ g lnt n £buis 

SES p« 

pour l'extraction de polYPe-L ^ K B ! S . 

Depuis ce matin, après un bain la P-s 

«va*,* la jeune fille y voit très bien et lit nor- 

mak'ment envoyant elle-même des cartes pos- 

tales. 

Lourdes, 22 août. 

Philibert Garnier, cle Paris, était atteint de 

'tuberculose osseuse compliquée de mal de 

Pott dorsal ; il a été guéri à la piscine. 

Julien Pineau, d'Ampoigne (Mayenne), mé- 

ningite cérébro-spinale ; a quitté ses béquilles. 

Marie Ghauveau, de Puvdrouard-de-Forges 

(Charente-Inférieure), affection cardiaque ; 

marche actuellement très bien. 

Maria Douce 24 ans, soignée à l'Hotel-Dieu 

de Clermont pour une entérite t.ul^rcuKu^ , 

mange et dort très bien ; guérie lnei après 

m !uiilt,e Sme, de Bayeux, 24 ans, arthrite 

et ilaiàlvsfe du genou droit ; marche norma- 

lement après un bain à la piscine. 

Céline Mongard, 40 ans, 4, rue Minard, a 

Issy-les-Moulineaux ; gastroentente ; mange 

et dort bien. . 

Mme Martin, de Versailles, atteinte de né- 

phrite, guérie radicalement à la piscine ; n a 

plus d'albumine. 

Ce soir, la procession a été grandiose : a 

l'issue de la réunion, une magnifique guéri- 

son s'est produite. 

Elle concerne Mile Autreux, de Clamart ; le 

docteur Orion avait constaté une carie des 

vertèbres et néphrétique ; elle éprouvait des 

douleurs vertébrales et gardait la position 

horizontale ; depuis cinq mois elle ne se le- 

vait pas ; ce soir, elle a été guérie et marche 

très bien. H- 

M Mes Manira âe Caialerie 

De notre envoyé spécial 5 

Grenade-sur-Garonne, 21 août. 

Nos lecteurs savent que d'importantes ma- 

nœuvres de cavalerie vont se dérouler, du 22 

au 30 août, dans la vallée de la Garonne, en- 

ire Montauban et Toulouse. 

Elles mettront en mouvement deux divisions 

complètes de cavalerie représentées par les 

brigades des 12', 16', 17' et 18* corp6, auxquel- 

les seront jointes des batteries d'artillerie à 

cheval fournies par les régiments des 17" et 

Ï8" corps d'armée. 

Il y a fort longtemps que des manœuvres 

aussi importantes de cette arme n'avaient eu 

lieu clans le Midi. En 1894, croyons-nous, une 

division de cavalerie évolua, pendant dix 

jours, sur le plateau de Lannemezan, sous le 

commandement du général de Sesmaisons. 

Depuis, semblable réunion d'escadrons ne 

s'était reproduite dans notre pays. 

D'ailleurs, les manœuvres qui commence- 

ront demain constituent une expérience de la 

plus haute importance. Leur résultat peut 

amener une constitution toute différente de 

nos régiments de cavalerie de corps et une 

transformation absolue dans leur commande 

ment. 

• Il s'agit de savoir, en effet, si, à l'organisa- 

tion actuelle de nos régiments de cavalerie de 

corps en une brigade par corps d'armée, il ne 

serait pas préférable de substituer Yendivi- 

sionnement de ces mêmes régiments. Ils se- 

raient groupés, d'ores et déjà, sous le com- 

mandement du général qui devrait les com- 

mander en temps de guerre, qui en aurait 

l'inspection, et auquel ce mode d'organisa- 

tion permettrait de connaître les troupes qu'il 

doit diriger en cas de conflit et de 60 mieux 

familiariser avec elles. 

Parmi nos grands tacticiens militaires, les 

avis sont partagés à ce sujet. Tandis qu'au 

conseil supérieur de la guerre on semble pen- 

cher pour le maintien du statu quo, une autre 

école, dans laquelle figure notamment le gé- 

néral Bonnal, le grand écrivain militaire, 

penche vers le système que nous venons d'in- 

diquer. 

Signalons que notre confrère la France Mi- 

litaire a mené, il y a quelques mois, une lon- 

gue campagne en faveur de l'endlvisionne- 

ment des régiments de cavalerie «les corps 

d'armée. 

LE COMMANDEMENT 

La haute direction des manœuvres actuelles 

jfe est confiée à M. le général Marion, comman- 

dant le 10' corps d'armée, qui a toute l'auto- 

rité voulue pour mener à bien la délicate et 

grave mission qui lui a été confiée. 

Fils du général de division de cavalerie Ma- 

rion et petit-fils du général Marion tué à la 

Mcskowa, le général Marion, né le 1" mai 

1848, à Sedan, élève à d'Ecole spéciale mili- 

taire le 16 octobre 1866, brigadier à cette école, 

fut nommé sous-lieutenant le 1" octobre 1808 

et affecté au 9' régiment de chasseurs. 

Le 26 décembre de cette même année 1868, 

M. Marion partit pour l'Algérie. 

A la fin du mois d'août 1870, lo 9' régiment 

de chasseurs s'embarqua à Alger et arriva à 

Versailles les 1" et 2 septembre. 

Affecté, sur le papier, à la division de cava- 

lerie du 13° corps d'armée, le régiment de M. 

Marion arriva trop tard pour marcher sur 

Mezieres. Le 8 septembre, il poussa une recon- 

naissance jusqu'à Château-Thierrv. Le 19, les 

- communications avec la province étaient in- 

terrompues ; Paris était bloqué. Le 30, M. Ma- 

non assista au combat de l'Hay, où deux offi- 

ciers de son régiment furent blessés. Après 

cette action, le 9" régiment de chasseurs vint 

camper dans le polygone de Vincennes. Au 

mois de novembre, il entra dans la composi- 

tion de la brigade Cousin, de la division de 

cavalerie du 2" corps d'armée de la 2' armée 

de la défense de Paris. 

Le siège terminé, M. Marion servit dans les 

rangs de 1 armée de Versailles (brigade Gal- 

lrffet). 

Nommé lieutenant au 12* chasseurs le 30 

avril 1872, cet officier fut affecté, par permu- 

tation, au 2" chasseurs d'Afrique 

Du 15 octobre 1873 au 14 octobre 1874, il sui- 

vit, les cours de l'Ecole de cavalerie de Sau- 

mur, en qualité de lieutenant d'instruction, et 

en Sî ? ux manions de sortie le numéro 8 

r i,, ian ote générale « très bien ». 

Le 1 mai 1875, M. Marion fut promu au 

grade supérieur pour exercer les fonctions 

u instructeur à son régiment, le 2" chasseurs 

a Afrique, où il devint capitaine commandant 

au mois d'août 1879. 

Au moment des troubles dans le Sud-Ora- 

nais, en 1881 et 1882, le capitaine Marion fit 

partie des colonnes appelées à rétablir l'or- 

dre dans notre grande colonie ; enfin, le 10 

lévrier 1883, il reçut la décoration de cheva- 

lier de la Légion d'honneur. 

Deux ans plus tard, M. Marion fut promu 

major du 18' régiment de chasseurs à Saint- 

Germain ; il resta environ trois ans dans cotte 

ville et vint ensuite, en qualité de chef d'es- 

cadrons, commandant en second, au 21* chas- 

seurs, a Limoges, régiment où on le maintint, 

fobre 1802 

S d< * heutenant-colonel, le 11 oc- 

Nomrné colonel le il juillet 1895 et placé à la 

tete du 19 régiment de chasseurs, à Lille il 

passa, en octobre 18%, au 22* dragons à SÎ 

dan, et en décembre 1899 il était nommé au 

commandement de la brigade de cavalerie de 

Tunisie. 

Promu général de brigade le 24 avril 1900, 

u commanda la brigade de cavalerie du 20* 

çorp S d'armée, à Nancy, jusqu'à sa nomina- 

ii i l o^ u srade de divisionnaire, qui eut lieu 

le 29 janvier 1904. Par décision ci 

u avait été nommé au 

^liorleft^V^^îl'L^^tellcampagnes 

ville ; 1" hussards. Aussonne 

Mondonville ; artillerie, Da"' hll .., rds Bes . 

2* division provisoire. - W hu«a'/' D ^ e u . 

sens ; 15* dragons, fJ^àS^^Sm^. 

pentale ; 10' dragons. Grisolles , ariuiw". 

Pompignan. 

Le quartier général de. la dirîoa ^ma- 

nœuvres est installé aujourdhui à 

Demain mardi auront Hou dans les deux 

divisions, les évolutions de brigades. 

a Dans li belle plaine de la Garonne les es 

cadrons trouveront un terrain paiticuliere 

ment favorable à leurs chevauchées. 

Les populations.nous n'en doutons pat, leui 

seront accueillantes, et ils pourront travaiuei 

dans les conditions les plus favorables poui 

la patrie. 

LA CONCENTRATES 


Los mouvements de concentration des trou- 

pe» sont terminés. Les divers corps sont ins- 

tallés dans les cantonnements que nous avons 

indiqués hier. 

Dans la région qu'elles occupent, il nest 

pas de village, de ferme qui n'ait reçu sa pe- 

tite garnison. Les hangars des métairies ser- 

vent d'écuries pour les chevaux et quand nous 

traversons la contrée pour gagner Grenade 

nous apercevons dragons et chasseurs profi- 

tant du repos d'aujourd'hui pour procéder au 

r.ettovace de leur équipement. 

Cornebarieu, Aussonne, Mondonville, Mer- 

ville sont occupés et au loin, sur les routes, ce 

ne sont que longues files de voitures régimen- 

taires procédant au ravitaillement des divi- 

sions. . 

A Grenade, 1 animation est grande. 

Le général Marion, directeur des manœu- 

vres, vient d'y installer son quartier général. 

Le 21' chasseurs, de Limoges, est cantonné 

également dans la localité et 6ur les belles 

allées d'Alsace-Lorraine de la petite ville les 

tailleurs, cordonniers, selliers et maréchaux- 

ferrants de ce corps travaillent avec une acti- 

vité fébrile à tout mettre en état pour de- 

main. 

Le second régiment de la 12' brigade — le 

20' dragons — n'ayant pu se .rendre aux ma- 

nœuvres par suite d'une épidémie qui sévit 

parmi ses chevaux, a été remplacé par le 

11' hussards, de Tarascon, qui, malgré quinze 

étapes, amène aux manœuvres des chevaux 

étonnamment frais et dispos. 

Le général Bernard, de la 15" brigade de 

cavalerie, bien que n'ayant pas de comman- 

dement dans les opérations actuelles, les sui- 

vra dans l'état-major du général Marion, où 

il sera chargé probablement des fonctions de 

président des arbitres. 

Les officiers que j'ai rencontrés sont ravis 

à l'idée d'évoluer sur l'admirable terrain qu'ils 

ont devant eux et qui est particulièrement pro- 

pice aux mouvements d'ensemble de la cavale- 

rie. Il offre assez de couverts pour ménager 

des surprises ; on n'y rencontre pas d'obsta- 

cles capables d'arrêter l'élan de nos beaux es- 

cadrons. 

LA PREMIÈRE JOURNÉE 

lit matinée d'aujourd'hui sera consacrée 

aux manœuvres de brigades, chacune de ces 

unités opérant pour son propre compte et d'a- 

près l'initiative unique de son chef direct. Ce 

travail préliminaire a été jugé indispensable 

pour bien mettre les troupes dans les mains 

de leurs supérieurs. Car les généraux des 

deux divisions ayant été pris parmi les briga- 

diers les plus anciens, il s'ensuit que deux co- 

lonels, par rang d'anoienneté, devront pren- 

dre leur place à la tête des brigades, et qu'il 

est juste de donner à ces derniers le temps de 

se familiariser avec leurs nouvelles fonc- 

tions. 

La première division, 12 e brigade (11* chas- 

seurs et 21° hussards) et 10e brigade (1er hus- 

sards et 19 e dragons), opérera dans la région 

Daux, château d'Ambruts, Merville. 

La deuxième division : 17° brigade (S0 chas- 

seurs ©t 10 e dragons) et 18e brigade (10° hus- 

sards et 15 e dragons), dans la région du pla- 

teau de la Selve et est de Verdun. 

L'action se développera entre 6 heures et 8 

heures du matin. 

Après-domain, 24 août, auront lieu les ma- 

nœuvres do division et, à leur tssye, les deux 

partis prendront les cantonnements suivants : 

V e division : Saint-Cézert, Le Burgaud, Au- 

camville ; 2 e division : Finhan, Montech, Es- 

catalens. 

Ces cantonnements seront également ceux 

de la journée de repos du jeudi 25 août. 

L. DE FERRANT). : 

\uël-Jean-Daniel Lamon, rue Rrauhauban 

Eugénie-Kerniinde Abadie; rue Michelet, 10. 

"publications de mariages : Jean-Paul Laf- 

forgue, employé à la gare, et Antoinette Bou- 

zigui°s, ménagère ; Jacob-Henri Lopès, em- 

ployé des iiostes, et Iûise-Jeanne-Marguerite 

Loubère, sans profession ; Guillaume-Pierre 

Jeampès, chauffeur, et Lucine-Mane Comnet, 

corw-dière ; Joseph Bordenave, boucher, et Dei- 

phiuc Polrey, ménagère ; Victor Salmc. pro- 

priétaire, et. Marie Jauriès, ménagère : Louis 

DubaLen, palefrenier, et HélèneJVlarie Oazaux, 

sans profession ; Pierre Tauzlas, serrurier, et 

Marie Maysonnave, couturière.^ 

Décès : Marie Friguet, ménagère, 01 ans. ruo 

des Pyrénées, 10. 

Ç il)? le Départ tyeqt 

SUICIDE D'UN AU EN! 

De notre correspondant particulier i 

Albi, 22 août. 

Pendant qu'un train transportant de Bodez 

à Albi quinze aliénés passait sur lo viaduc du 

Viaur, l'un de ces malheureux, nommé Bous- 

sel, a réussi à se jeter hors du wagon en pas- 

sant par le vasistas. 

Il est tombé dans le vide d'une hauteur de 

116 mètres ; son corps a été trouvé littérale- 

ment réduit en bouillie. 

ARRONDISSEMENT DE TARBES 

TOURNAY. — Justice de paix. — A l'audien- 

ce de vendredi, M. Gabarrot, premier pige 

suppléant, a procédé à l'installation; du nou- 

veau juge de paix, M. Lav.it, conseiller gêne- 

rai du canton de Labarthe. 

BQRDERES-SUR-ECHEZ. — Incendie. — Sa- 

medi vers midi, le feu s'est déclare a l'usine 

Batac. En quelques instants, un bâtiment de 

% mètres de long sur 15 mètres de large de- 

venait la proie des flammes. 

La partie supérieure du bâtiment contenait 

six chars de blé en gerbes. 

Le feu s'est déclaré au moment où l'on 

s'apprêtait à dépiquer quelques chars de blé 

que l'on a pu sauver en les traînant sur la 

route. 

Les pompiers, sous la direction de M. le 

lieutenant Valantin, se sont prodigués : mais 

il a fallu faire la part du feu, et tous leurs 

efforts se sont dirigés à préserver la maison 

d'habitation et une grange situées à envi- 

ron 20 mètres du bâtiment incendié. 

Les causes de l'incendie sont inconnues. 

Les .pertes, évaluées à 20,000 francs, sont 

couvertes par une assurance. 

ARRONDISSEMENT DE BAGNERES 

BACNERES-DE-BICORRE. — Tribunal cor- 

rectionnel. — Une seule affaire à l'audience 

de vacations du samedi 20 août .présidée par 

M. Luro, juge doyen. 

Un jeune domestique, Jean M..., âgé de 14 

ans, do Cardeilhan-Trachère, vient répondre 

d'un délit pour défaut de déclaration de ré- 

sidence. 

•Le tribunal lui inflige 5 francs d'amende. 

SAftiAC. — Accident. — Dans l'après-midi 

de jeudi dernier, la nommée J. T..., était occu- 

jpée à monter du bois au grenier, lorsqu'elle 

fit une chute de 3 a 4 mètres. La pauvre fem- 

me a quelques fractures dans les os du bas- 

sin ou vers la tête du fémur. Elle souffre 

beaucoup et son état n'est pas sans inspirer 

quelques inquiétudes. 

ARRONDISSEMENT D'ARGELES 

LOURDES. — Mordu par une vipère. — Un 

propriétaire de Poueyferre a été mordu au 

pied par une vipère, vendredi, à une heure. 

Arrivé vers trois heures à Lourdes, il avait 

le pied très enflé et était pris de vomisse- 

ments. 

M. le docteur Bouriot lui a injecté le sérum 

antivenimeux. L'état du maladie laisse encore 

à désirer. 

SAINT«PE-,DE BICO-RRE. — La Compagnie 

du Midi va enfin taxée procéder à Pagrandis- 

sement de la gare die Saint-Pé. Le traite sans 

cesse croissant de .cette station, tant en voya- 

geurs qu'en marchandises, prouvait l'urgence 

do cet agrandissement. Aux anciens locaux on 

adjoindra , en particulier, une .salle d'attente 

d'une utilité incontestable et que le public 

avait demandée à maintes reprises. 

Arrestation. — Samedi soir, à l'arrivée du 

train 537, une violente discussion eut lieu en- 

tre deux voyageurs descendus à Saint-Pé. 

M. De vert, chef die gare, étant intervenu, fut 

gravement insulté par l'un des antagonistes 

©t ce ne fut pas sans peine qu'il parvint à le 

mettre dehors. 

L'étranger continuant à faire du tapage, on 

prévint la gendarmerie, qui le mit eh état 

d'arrestation. Interrogé, il déclara se nommer 

Joseph-Emile .Bernard, 31 ans, né à Marseille, 

exerçant la profession de ptsteur à Lourdes. 

ILe brigadier reconnut alors que cet individu 

était, depuis longtemps sous le coup d'un man- 

dat d'arrêt. E a été" mis ù la disposition du 

parquet do Lourdes. 

trop réduit, la qualité, du moins, sera très sa- 

tisiaisante. 

Foire de septembre— Notre prochaine gran- 

TTLiSr*! mw d** P'lll-S belles de l'année, se 

tiendia le lundi 5 septembre prochain. 

L ,^. P ^ ix , cllJ pain' ~ Par suite des nouveaux 

eoms ou blé, le Syndicat do la boulangerie a 

ainsi fixe le prix du pain : 

« f r iA V^ n .'?' 0 fr - W te *H. : Pain de 1 kil. 500, 

T , V * 6 , kii * ; P ain bi *. 0 **• B4 le kil. 

i\i , llan «' p > Lazartiguies, qui ne fait pas 

,"wV 7n. Syndicat, a fixé le pain blanc à 

0 f r. 40 et le pain bis 0 fr. 34 le kil. 

Etat civil. _ Décos : Marie Ducauze, 47 ans. 

MARSOLAN. — Incendie. — Un commence- 

ment d'incendie s'est déclaré vendredi soir, 

vers cinq heures, chez M. Prades, à Réoule. 

On dépiquait à la machine à vapeur lorsque 

on s aperçut qu'une forte odeur de brûlé se 

dégageait de la maison d'habitation. le tra- 

vail lut suspendu et les secours organisés. On 

arriva juste à temps pour éteindre ce com- 

mencement de sinistre qui se borne à un feu 

de cheminée. 

SIMORRE. — Fêtes de Saint-Rcash. — Pro- 

gramme des fêles des 27. 28 et 29 août : 

Dimanche, 28 août, courses régionales de 

chevaux, organisées par le Trotting-Club si- 

niorrain. 

A 10 heures du matin, prix du Trotting-Club 

réservé aux chevaux appartenant aux proprié- 

taires du canton de Lombez et cantons limi- 

trophes. Course de fond, au trot attelé, sur 

(Boute, distance, 10 ilomètres environ. — 1er 

prix, 50 fr. ; 2°, 25 francs ; 3", 15 francs ; 4", 

J fr. Entrée, 3 francs. 

A 3 heures du soir, sur l'hippodrome de la 

Picarde : 

1. Prix de la Picarde, course en partie, liée, 

au trot monté ou attelé, distance, 2,000 mètres. 

— 1er prix, 100 francs ; 2°, 30 francs ; 38, 10 fr.; 

entrée, 5 francs. 

2. Prix de la Gimone, course au galop, dis- 

tance, 1,800 mètres. — 1er prix, 30 francs ; 2e, 

20 francs ; 3°, 10 francs. Entrée, 3 francs. 

3. Prix de Consolation, course à toute allu- 

| re, 50 francs de prix, pour tous chevaux, à 

l'exclusion des gagnants des courses précé- 

dentes. 

Pour les engagements et renseignements, 

s'adresser à M. Camajou, pharmacien à Si- 

morre. 

i Prix d'entrée sur l'hippodrome, 0 f r. 25 par 

personne. 

A 5 heures du soir.grand concert par l'Union 

musicale ; à 8 h. -J du soir, illuminations, bal 

champêtre. 

Lundi 29 août, à 2 heures du soir, courses de 

bicyclettes, organisées par l'U. S. S. 

1. Cantonale, 2 kilom., réservée aux ama- 

teurs de l'ancien canton de Simorre. — 1er 

prix, 10 francs ; 2e, 7 francs ; 3e, 3 francs. 

2. Internationale, 5 ilomètres. — 1er prix, 

35 francs ; 2 S , 20 francs ; 3», 10 francs. 

3. Consolation, 2 kilomètres. — 1er prix, 12 

francs ; 2 e , 8 francs : 3°, 5 francs. 

Engagements, 2 francs. S'adresser ù M. Las- 

serre, trésorier. 

: A 8 heures du soir, grand bal. 

Foire. — Jeudi 25 août aura lieu la grande 

foire annuelle de Saint-Rocli. 

Briand ; les lois, les grandes et justes lois qui. 

ont fait l'éoole laïque, supprimé renseigne- 

ment congréganisto et sépare l'Etat de l'Egli- 

se sont le critérium auquel se reconnaissent 

les républicains dont le gouvernement solli- 

cite le concours à la fois pour les appliquer et 

pour les consolider dans la mesure néces- 

saire. 

» L'école primaire, cette pierre angulaire de 

la République, que nous maintiendrons con- 

fie toutes les attaque* avec la conscience de 

servir la République elle-même,n'est pas seule 

menacée. 

» D'ailleurs, ne semble-t-on pas vouloir s'en 

prendre à tous les établissements d'enseigne- 

ment de l'Etlt et les englober tous dans une 

sorte de réprobation, do proscription collec- 

tives ? Ne va-t-on pas, par une aberration 

monstrueuse et qui est d'un autre âge jus- 

qu'à refuser le titre d'honnête homme à qui- 

conque n'a pas abdiqué les droits de sa .cons- 

cience et de sa raison devant les dogmes 

d une certaine foi religieuse ? 

» Faut-il donc croire qu'on s'obstinera tou- 

jours, d'un certain côté, à ne rien voir, à ne 

rien oublier, à ne rien apprendre et à n'être 

ni de son temps, ni de son pays ? 

» Si de toiles paroles de défi ne restaient 

pas une manifestation isolée, les républicains 

se trouveraient, aujourd'hui comme hier, de- 

bout, unis et confiants pour défendre l'école 

et la liberté de conscience imprudemment 

menacées ? » 

Après avoir envoyé aux victimes de l'accl- 

du conseil général, M. Barthou ajoute : 

e II dépend trop souvent ainsi de l'erreur, 

da l'oubli, de l'imprudence d'un homme, de 

transformer en catastrophes les bienfaits de la 

science ; mais la science infaillible et impas- 

sible n'en poursuit pas moins, de jour en 

jour, plus imprévues et plus audacieuses, de 

nouvelles conquêtes qui transforment les con- 

ditions de l'existence. 

» Aucun temps no fut plus que le nôtre fer- 

tile en miracles ; déjà les développements de 

l'automobile, une industrie française, avaient 

rapproché les espaces ; mais voici que devant 

nos yeux étonnés, éblouis, incertains encore, 

l'homme s'envole de la terre vers les cieux ; 

le rêve si longtemps dénoncé comme une fo- 

lie, devient une realité dont il faut renoncer 

à calculer les conséquences ». - 

roi présidera le conseil des ministres quai; 

sera, dit-on, important. 

Bien que la nouvelle no soit pas encore of- 

ficielle, on affirme de source informée que le» 

général Marina, commandant les troupes es- 

pagnoles au Maroc, a envoyé sa démission 

irrévocable basée sur des raisons de santé. 

DÉCORATIONS ALLEMANDES 


Le Moniteur de l'Empire annonce que l'eau 

pereur a conféré l'ordre de la Couronne d» 

1" classe à M. Dujardtn-Beaumetz et tordra! 

de la Couronne de 2' classe à M. Gustave 

Dreyfus, secrétaire du Comité de l'exposit;*»* 

des œuvres d'art françaises a Berlin. 

LES FÊTES DU MONTÉNÉGRO: 

Re-nise de décorations 

Oettigne. 22 août. ' 

Le prince Nicolas a conféré au prince lier*4 

tier de Bulgarie Boris le grand cordon de 

l'ordre de Danilo et diverses décoration* lu, 

suite du roi de Bulgarie. 

TARSES 

Elections municipales. Les élections mu- 

nicipales complémentaires sont fixées au di- 

manche U septembre. 

11 s'agit d'élire deux conseillers municipaux 

en remplaoeraent de M. . Affre, décédé, et do 

M. Tardis, dont l'élection a été annulée par 

le conseil d'Etat. 

Armée. — Notre compatriote, M. Henri Lom- 

lia, récemment diplômé de l'Ecole vétérinaire 

d'Alfort, vient d'être admis avec le numéro 10 

à l'Ecole imilitaire de Saumur. 

Nomination. — M. Dutur, maréchal des lo- 

gis au 10 e hussards, a été nommé commis de 

la culture à la direction des tabacs ds Gre- 

noble. 

Les détraqués. — La police a procédé, same- 

di soir, à l'arrestation d'un individu nommé 

Maurice L..., qui, ayant aperçu un jeune hom- 

me couché sur l'herbe près du Casino-Eldora- 

do, l'avait attiré dans un coin obscur des al- 

lées et s'était livré, en sa présence, à des ges- 

tes obscènes. Quelques personnes, qui étaient 

couchées SUT la pelouse, ont pu témoigner du 

fait. 

Oc personnage, conduit an poste d'abord et 

au parquet ensuite, a fait connaître à M. De- 

panle, substitut, son identité et son adresse à 

Saint-Jean-de-Luz, sa résidence, puis il a été 

remis, en liberté, mais il sera poursuivi, cor- 

rectionniellament. 

sion du même jour 

commandement de la 

Acte de courage. — Vendredi soir, troiS Té- 

servistes du 14° d'artillerie -ont courageuse- 

ment arrêté, sur la place du Mareadieu, un 

cheval attelé qui débouchait à toute allure 

sans conducteur, de la rue de "l'Orient. ' 

La bête a été saisie à la bride par un des 

artilleurs, pendant que les deux autres es- 

sayaient de lui barrer la route. De graves ac- 

cidents ont été évités œrtainement Par cet 

acte de courage. 

Ces braves gens, qui sont aussi des modes- 

tes, nont pas dit leur nom. 

de 

que- 

aveç la cravate de commandeur de 

•on d honneur, la médaille coloniale 

11 C6t commandeur 

Nicha,1?VrV i. f ûe Norvège, grand officier du 

tolfceû^ el end-croix de Saint-Sta- 

Lé. 

av eç l'agrafe 

las de Russie. 

'«eu°x%iî^ n e


4erniers, IS 90; 1 de, novembre, 

fai'Me. 

Lin. — Courant, 90 75; jyfoelia.i n , 97; 4 derniers, 

CS 59- 4 premiers, SS 50; tendance, ferme. 

Colza. — Courant, 02; prochain, 02 75; 4 derniers, 

63; 4 premiers. 64 75; tendance, ferme. 

Alcools. — Courant, 6i 50; prochain, 64 50 ; 4 

derniers, 52 50 ; 3 d'octobre. 43 25; 4 premiers, 46 75; 

tendance, soutenue; Cote officielle, 64 25. 

Bndres. - Courant. 46 875; prochain, 45 875 ; 4 

d'octobre, 36 125; 4 première, 36 625; tendance, fer- 

me; roux cuites, 42 25; autres jets, 42; raffinés, 77. 

MARCHE DE LA VILLETTE 

Du 22 août. 

Amenés 2,504; vendus, 2,550; 1 58, 1 48, 

1,151; vendues, 1,430; 1 58, 

330; vendus 325; 1 36, 1 20 

vendus 1,600; 2 14, 

vendus, 17,000 

vendus, 5,082; 

1.7S0; 

2 32; 

1 10, 

Bœufs, 

1 ». 

Vaches. — Amenées i 

1 46, 1 40. 

Taureaux. — Amenés 

1 16. 

Veaux. — Amenés : 

1 8-1. 1 70. 

Moutons. — Amenés 1S.543 

B 18 ; 1 98. 

Tores. — Amenés : 5,082; 

i «s, 1 04. 1 56. 

Peau de moulons : 2 a 6 M. 

Vente assez active. Gros bétail, moutons assez fa- 

©ao; veaux, difficile. 

MARCHE DE BORDEAUX 

Du 22 aoôut. 

fcjjSs _ Fermes. On cote ; 27 75 les 1C0 kilos; pour 

les départements producteurs du Centre; Danube, 

n 50- Flatta, 23 fr. les 1C0 kilos. 

Farines. — Fleurs du haut pays, 41 50, aux 

usages. 

Sons et repasses. — Très fermes. On cote : Sons 

gros 16 fr. rius; ordinaire, f5 fr. ; Plata, 14 fr. lo- 

gé- repasses lines, 16 fr. nus; ordinaires, '15 lr.; 

Flàta, 12 50. 

Maïs. — On cote : Roux Plata, 17 25; logés,, 17 50; 

Chuiuantini, 21, nus. 

Avoies. — On cote : Grises Poitou, 20; les impor- 

tations sont de 337.2S8 quintaux, soit pour la cam- 

pagne 1909-10, 2.098.936 quintaux, contre 2.415.021 

pou:' celle 1S09. 

Seigles. — On cote 1S 50. 

Orges. — On cote : Algérie, 16 fr. 

MARCHE DE TOULOUSE 


Blés vieux, 22 75; blés nouveaux, 22 à 22 75, 

e ' i Les Fîtes â' « Héiptale » à Béliers 

LES DEUX TRIOMPHES 

Le prologue de Charles Guéret au drame 

'Emile Sicard traduit, en son titre, l'événe- 

ment littéraire et musical que fut la « pre- 

mière » d'Iléliogabale, devant un auditoire cle 

près do quatorze mille personnes. Jamais nos 

arènes n'avaient resplendi sous le soleil ci un 

si grand et merveilleux fourmillement de 

claires -toilettes, sous des abris mouvants de 

toutes couleurs, qui donnaient a 1 ensemble 

l'aspect d'une immense serre d'ombelliferes. 

Les deux triomphes t Triomphe do l'auteur 

et du compositeur, dont l'âme galvanisa et 

tint sous le charme pendant trois heures la 

grande âme de la foule, triomphe de celle-ci 

trouvant enfin devant elle en une idéale ex- 

pression ce qu'elle ne cessera d'aimer et 

d'exalter : la beauté et la vérité. 

Triomphe aussi, dans les trois actes que 

nous avons déjà analysés, de l'art d'évoca- 

tion chez l'auteur de cette Rome ayant subi 

l'étreinte du. soleil. 

Apportant son rut sous la tente, 

I.a chair de l'Orient vermeil 

.Donne à la ville palpitante 

Lo plus voluptueux réveil. 

Art d'évocation qui prendra, au deuxième 

acte, les ailes du Génie du christianisme pour 

planer au-dessus d'iune pourriture immonde 

discrètement personnifiée dans Heliogabale, 

pour attirer les regards d'une foule religieu- 

sement émue et lu* donner la pure vision 

traduite en ces beaux vers : 

Sous des robes de lin 

Aussi ibianc que leur âme, aussi blanc que la neige. 

Les chrétiens sortiront enfin 

Ile l'angoisse des catacombes, 

Et ces morts sortis de ces tombes 

Seront les seuls vivants demain. 

le 

- OEB de pays, 9 50 à 10 25 

les 50 kilos; maïs blanc, 9 2 

lout les 80 kilos. 

Grains grœsictrs. - 

avoine, 9 25 à 10 fr. 

i 10 fr., les 75 kilos. 

Farines et Issues. — Minot Ceur, 4S 50; mmot 

extra ou premières 46 50, le tout les 122 kilos. 

Marché au fourrage (les 50 kilos). — Foin, de 

3 70 à 4 50; sainfoin, Ire couê (nouveau) 4 à 4 50; 

2" et 3* coupes 3 20 à 3 70; trèfle, 2 80 à 3 20; paille 

blé. 2 90 à 3 40; avoine, 2 à 2 4o. 

Bois a brûler. — 1 35 à 1 40, les 50 kilos. 

TARN-ET-GARONNE 

Montaiiban. 

Marché du 20 août : 

Bourse. — Mé lin supérieur, les SO kilos, 22 40. 

Halle. — Blé, Ire qualité, 22 fr. ; 2* qualité, 21 lr. ; 

3? qualité 20 50; prix moyen de l'hectolitre, 21 13; 

lèves, 16 fr.; maïs, 16 fir.; avoine, 11 fr.; orge, 11 tr. 

LOT-ET-GARONNE 

Nérac. 

Marché du 90 août. — Cours pratiqués : 

Blé, ire qualité, 23 .50; 2? .qualité, 23 fr. ; 3" qua- 

lité, 22 50; Ces cours sont restés les mornes qu'au 

matnclié précédent. Avoine, 11 25; fèves, 15 50; 

lliaïs, 18 fr., le tout l'hectolitre. 

. Pommes de terre, 4 fr. les £0 kilos. 

lEuls, 0 85 la douzaine. 

Castillonnès. 

Taxe officielle du pain ; pain cô : o 33 le kilo. 

Foire du 50 août. — Cours pratiqués : 

Poulardes, de 5 à 6 fr.; canards, de 4 50 à 5 50, 

le tout la paire. 

' CEufs, 0 90 la douzaine. 

Cochons de lait, de 15 à 25 fr. la pièce. 

Veaux de boucherie, de 1 à 1 10 le kilo, poids 

m. Blé, 20 50 les S0 kilos, rendu gare de Falgueyiat. 

GERS 

Seissan. 

Foire du 19 août. — Favorisée pair une Mie jour- 

née, notre foire de vendredi dernier avait attiré 

beaucoup de monde. Nos divers marchés étaient 

bien aipnrovisionnés. Voici les cours pratiqués : 

HaMa aux grains. — Blé, de se 50 à 21 fr. les 

Si) kilos; avoine, de 10 à ta 50 les -50 kilos; maïs, de 

Î5 50 à 16 fr.; fèves, de 15 à 15 50; orge, de 11 50 à 

Î2 fr.; seigle, 13 50; sorgho, 10 EO, lo tout l'hecto- 

litre; sons, 7 fr. ; repasses, de 9 à 10 fr., le tout 

l'hectolitre. 

Marché ;'t la vof.aille bien a,nprovisionné. Poulets 

KTOS, de 6 50 à 7 fr. ; ordinaires, de 4 50 à 6 fr. ; pou- 

les, de 5 50 à 6 50; pintades, de 5 à 5 50; oies : 

Jace que nous lui gardons 

toujours dans notre cœur et dans notre vie. 

Deux itinéraires sont organisés : 

1* Un train circulaire passant par Modane 

.et revenant par la Suisse, an départ de Pa- 

ris. En 2", 220 francs, tout compris. 

Ce train permet de visiter on détail Gènes, 

Sienne, Assise, Florence, Venise, Padoue et 

Milan. — 6 jours à Rome. 

. 2° Deux trains circulaires visitant Gênes. — 

Rome pendant 6 jours. — Assise et Florence. 

— En 3', 156 francs. 

Pour tous renseignements, s'adresser à : 

M. A. Maii-petit, secrétaire général du pèleri- 

nage, 20, boulevard Haussmann, Paris 

149 Feu/iMe&cn du 23 août 1910 

. Interprétation dramatique 

C'est cette pénétration du christianisme sor- 

tant de la pourriture romaine comme un lys 

blanc hors du fumier, qui a permis à l'auteur 

d'idéaliser cet enfant ridicule et odieux, au 

point de le rendre présentable à la scène, en 

greffant, ..sur sa cruauté et son orgueil, les 

diverses péripéties de la tragédie. Le conflit 

des deux religions existe encore sous nos 

yeux et tel qu'il l'a dépeint ; le monde actuel 

a son paganisme et ses Hélio-gabales toujours 

en action contre la dignité de vie des héri- 

tiers des premiers chrétiens ; et on retrouve 

la pérennité de cet antagonisme en des vers 

symboliques, parfois risqués, mais le plus sou- 

vent fluides et d'exquise harmonie, soit que 

de Max en traduise la souplesse dans Hélio- 

gabale lassé, mais encore avide de plaisirs, 

ou bien le vigoureux lyrisme dans le César 

exultant d'avoir moissonné par gerbes les 

vies humaines. Aussi de fréquentes ovations 

ont-elles couronné les attitudes scéniques et 

la déclamation émouvante de réminent ar- 

tiste qui verra aujourd'hui un nouveau triom- 

phe quand éclatera son bel organe dans 

l'hymne au Soleil, à la fin du dernier acte. 

Mlle Madeleine Roch a fait mie mère 

Sœmias digne d'Un tel empereur ; et Mlle 

Lucie Brille, au nom prédestiné, en tant que 

Julia, sœur de l'impératrice, a soutenu son 

rang avec éclat. Le dialogue du dernier acte, 

au cours dwaniel se décide leur sort, a frappé 

le public d'admiration, et ces deux belles et 

passionnantes artistes furent l'objet d'univer- 

sels applaudissements. 

Le rôle u.n peu dur de Rusea, le chrétien qui 

ne peut pardonner à César d'avoir livré ses 

dieux filles aux lions dru Golysée, fut cepen- 

dant soutenu par M. Alexandre à la satisfac- 

tion générale ; M. Jean Hervé et Mlles Mar- 

celle Sohmitt fhent de Claudlen et de Cœlia 

deux personnages d'une véritable fraîcheur 

idyllique. Leur succès au deuxième acte fut 

précédé de celui de M. Pétrin, qui prêta à 

l'évèoue Calixte la véritable onction et la pa- 

role grave propres aux directeurs des foules. 

Interprétation musicale 

Elle fut celle qui convenait à l'auteur d,u 

Cœur du Moulin qui imposa M. de Séverac à 

l'admiration du monde artistique. Et c'était 

juste, car depuis la musique de Gabriel Faure 

nous n'avions plus été charmés par autant de 

jeunesse dans la plénitude de la conception, 

ni par plus de sincérité dans le sens lies situa- 

tions dramatiques. Après les brillantes stro- 

phes du premier acte qui précèdent et accom- 

pagnent le cortège de César, nous avons, au 

deuxième acte, les chrétiens dans les catacom- 

bes. Voilà tout un poème qui s'ouvre par un 

amiante tel qu'en pouvait concevoir. PaladiKe 

un jour de procession et qui prend une éléva- 

tion du plus pur mysticisme dans le:chant du 

diacre : « L'Eternel a dit... » 11 finit délicieu- 

sement- par -un Alléluia où les chœurs d'hom- 

mes et de femmes rappellent les 'mélodieuses 

exécutions de la ChapeUe Sixtine. La pieuse 

attention de l'immense public pendant que ces 

deux cents voix humaines s'unissaient dans le 

choral du Pater nous rappelait l'effet indi- 

cible de ces belles phrases du vieux plain 

chant qui sollicita le génie de tous les maîtres. 

A certains passages on croyait entendue les 

résonnances de grandes orgues livrées aux 

doigts d'un artiste. La basse chantante, M. 

Bamonigane, dans l'Invocation : « Eau de la 

vie » ; et les soprani, au cours du chant : 

Fidelis servus, ont bien mérité du jeune 

maître ; et il suffit de dire pour M. de Séve- 

Tac qu'il a su faire siennes, en cet acte su- 

perbe, les meilleures impressions religieuses 

de ses plus illustres prédécesseurs. 

Tant il est vrai que la bonne foi artistique 

favorisera toujours l'éciosion des plus beaux 

talents. 

Aussi le ténor Franz et Mlle Le Senne, aux 

puissantes vibrations de soprano, ont-ils pu 

donner libre cours à leur art dans les soîos 

des chœurs des premier et dernier actes, les 

applaudissements nourris An public ont souli- 

gné leur remarquable succès. 

En résumé, et de l'aveu des connaisseurs, 

musique brillamment écrite, et tour à tour 

impressionnante ou charmeuse pour le grand 

public. 

Charmeuse certes, quand elle soulignait les 

inventions chorégraphiques de l'école wagné- 

irien.ne pour le corps de ballet, au dernier 

acte, où les demoiselles Barbier, Karité et 

Sereni prêtèrent leur grâce et la souplesse de 

leur corps aux gestes mimiques par lesquels 

les courtisan nés tentaient de séduire leur em- 

pereur. 

Une pareille interprétation fait honneur au 

chef d'orchestre, M. Hassélmans, qui condui- 

sit les musiciens de la flotte et ceux de l'école 

d'artillerie de Toulouse (l'armée et la ma- 

riné)' à la récolte des lauriers dont les artistes 

sont fiers de voir orné leur noble front. 

L. S. 

Aujourd'hui mardi, deuxième représenta- 

tion à'Héliogabale, dont le succès populaire, 

à en juger par l'affluence aux guichets, rap- 

pellera l'éclatant succès de la première. 

Ecole d'Âyrlealîura U IMiei 

Nous donnons, d'après l'Officiel du 21 août. 

la liste des candidats admis à l'Ecole natio- 

nale d'agriculture de Montpellier à la suite du 

concours de 1!)10 : 

1 D'Arodes de Peyriague, interne ; 2 Rorrie- 

ro, externe ; 3" Lauzin, int.; 4 Hissyhaky, ext.; 

5 Maneu, int.; G Loupiac, Int.; 7 Trial, int; 

8 Bougé, int.; 9 Guérie, ext.; 10 Henry, int.; 

M lloss, ext.; 12 Aubone, ext.; 13 Montero- 

Azancot, ext.; 14 Kintzeié, int.; 15 Solfier, 

int.; 1G Rali, int.; 17 Morcellot, int.; 18 Carlon, 

int.; 19 Humbert, int.; 20 Tiné, int.; 21 Alaphi- 

lippe, int.; 22 Zavaila, ext.; 23 Foata, demi- 

int.; 24 Célaire, demi-int.; 25 Dorey, demi- 

int.; 26 Schmit, demi-int.; 27 Fournier, demi- 

int.; 28 Antoniadis, demi-int; 29 Dressy, 

demi-int.; 30 Chabert, ext;- 

S Ms les Trésoreries et Recettes 

L'Officiel du 21 août publie le tableau 

d'avancement du personnel des trésoreries gé- 

nérales et des recettes de finances. 

Dans ce tableau, nous trouvons inscrits : M. 

Webster f-Vude), premier fondé de pouvoirs 

de 6 e classe pour la 5» ; M. Lafitte (Hautes- 

Pyrénées), premier fondé de pouvoirs de a" 

classe pour la 6 e ; M. Tournié (Tarn-et-Ga- 

ronne), M. Souque (Haute-Garonne), commis 

principaux faisant fonctions do premiers fon- 

dés de pouvoirs pour premiers fondés de pou- 

voirs de 7e .classe; M. Pouget (Haute-Garonne), 

M. Aries (Hautes-Pyrénées), commis princi- 

paux de 4 e classe pour la 3° ; M. Perrou et M. 

Babilot (Tarn-et-Garonne), commis princi- 

paux de 5° classe pour la 4 e ; M. Sablayrolles 

et M. Maury (Tarn), commis principaux de 6° 

classe pour la 5° ; M. CapdevLile (Lot), et M. 

Gaussé (Tarn-et-Garonne), commis principaux 

de 7?classe pour la 6° ; M. Carraralié (Arièê), 

et M. Siguier (Tarn-et-Garonne) ; MM. Guery, 

Bruno, Rev (Hte-Garonne) , M. Lugan (Tarn), 

M. Sarta (Aude), M. Baume (Tarn), M. Guil- 

lermin (Lot), commis do Ire classe inscrits 

pour commis principal do 7° classe ; MM. Sa 

met, Bonnet (Hautes-Pyrénées), M. Lannaml 

(iLotet-Garonne), M. Lasseron (Gers), commis 

de 2e classe pour la Ire : M. Augé (Tarn-et-Ga- 

ronne), M. Hondet (Lotet-Garonne), commis 

de 3° classe pour la 2 e ; M. Pouge-t (Gers), M. 

iMai'Somrrosse (Hautes-Pyrénées), M. Segaay 

(Aude), 'M. Brouard (Gers), M: Rivière (Lot-et- 

Garonne), M. Eysseiic (Ariège), M. Gaillardon 

(Aude), MM. Chambert et Silvestre (Haute-Ga- 

ronne), commis de 4° classe pour la 3° ; M. 

Duffonr (Hantes-Pyrénêes), M. Dufour (Audi 

M. Pouiihès (HauteGaronne), M. Dousset 

(Gers), M. Planchant (Tarn), M. Boutevin 

(Aveyron), M. Géas (Haute-Garonne), M. Pons 

(Ariège), MM. Rqullet et Bourrust (Gers), m 

Déville (Lot-et-Garonne), M. Bocqùillon dites 

•Pyrénées), commis de 5e classe pour la 4* 

M. Courtes (Lotet-Garonne), . M. Dangaavl 

(Aude), M. Castéras (Gers), M. Bosc (Avey- 

ron), M. Susini (Tarn-et-Garonne), M. Aubrit 

(Lot). MM. Fronton et Thébô (Haute-GoTonne), 

M. Rivais (Tarnet-Garcnne), M. Morand» 

(Hautes-Pyrénées), M. Lapalu (Hte-Garonn*), 

M. Dunuy (Gérs), M. Sicre (Ariègv), M. La- 

faille (Pyrénées-Orientales), M. Soulier (Avey- 

ron), M.'Labrousse (Aude), M. Guitou (Lot-et- 

Garonne), M. Caries (Aveyron), commis fie G0 

classe pour la 5 e ; M. Sabra (Ariège), M.'Lises 

(Aude), M. Ducos (Aveyron), M. Gabanne (L»t- 

et-Garonne), M. Mtepoùtet (Aveyron.), M. Pam- 

pidor (Aude), M. Lacani (Tarn), M. Girard 

(Gers), M. Périer (Aveyron), commis cle 7e 

classa pour la 6 e . 

reaux de poste au prix de 0 fr. 15 l'exem- 

plaire. 

Exemples d'adresses complètes : 

Monsieur Legrand, Monsieur Richard, 

rue Sécrétan, n° 8 rue Jacquet, n' 10 

Paris-i'X. Paris-ii'. 

. —— -v-s~~ 

Du 22 août (par dépêche téK'Siraphique) 

FONDS D'ETAT 

EXPOSITION CANINE D'ALÂIS 

Nous rappelons à nos lecteurs que c'est le 

11 septembre qu'aura lieu cette exposition 

canine qu'organise le Syndicat d'initiative- 

d'Alais et des Cévennes, avec le concours de 

la Société des chasseurs de l'arrondissement 

d'Alais et sous le îpatronnage de la Société 

canine du Midi, affiliée à la Société centra te 

de Paris. La liste des prix d'honneur e «les 

prix spéciaux s'allonge indéfiniment, promet- 

tant de belles et nombreuses récowipeèises aax 

heureux gagnants. 

A signaler, parmi, les principaux prix d'hon- 

neur, ceux offerts par la ville- d'Alais, par M. 

Megnin, directeur de l'Eleveur, qui jugera 

vec sa compétence bien connue les terriers, 

chiens de berger, chiens de garde et chiens do 

luxe. A signaler aussi d'importants prix .eai 

en espèces offerts par la Société- canine du 

Midi, dont Ihonora-bie président M. Samat a 

bein voulu accepter la délicate mission de 

juger les chiens de chasse. 

En dehors des prix de classes habituels, 

d'importantes récompenses seront réservées 

aux .exposants qui auront le plus contribué au 

succès de l'exposition par le nombre et la qua- 

lité des sujets exposés. 

Nous devons faire remarquer que l'eniplace- 

•ment réservé aux chiens .par cela même qwîl 

réunit toutes les conditions désirables est li- 

mité. Nous ne saurions donc trop conse-i»er 

aux amateurs réellement désireux d'exposer 

leurs chiens de les faire inscrire sans aucun 

retard. 11 est probable que, faute de place,: la 

date de 1 aclôturo des- inscriptions, fixée d'a- 

bord au 31 août, sera avancée. 

Pour les engagements, demandes de règle- 

ments, de feuilles d'inscription et de rensei- 

gnements, s'adresser à M. Henry Tecsson- 

nlère, commissaire 'général, G, Quai-Neuff à 

Alais (Gard). 

BIBLIOGRAPHIE 

POUR LA DÉFENSE DES CONTRIBUABLES 

L'ÉVALUATION DES PROPRIÉTÉS NON BATIES 

Au moment où les opérations d'évaluation 

des revenus de la propriété non bâtie recom- 

mencent sur toute l'étendue du territoire, 

après une interruption de quelques mois, 

motivée par le service ordinaire, des contrô- 

leurs, les intéressés, c'est-à-dire les maires, 

classificateurs et contribuables, doivent se 

mettre au courant cle leurs devoirs et de leurs 

droits. 

Une petite brochure : La nouvelle évolution 

des propriétés non bâties, publiée par la Fédé- 

ration nationale pour la défense des contri- 

buables contre le projet d'impôt sur le revenu 

(63, rue de Provence, Paris), que préside M. 

Jules Roche,' leur permet de s'en rendre 

compte de la manière la plus exacte. 

Une nouvelle édition de cette brochure pa- 

raît aujourd'hui revue et augmentée d'un ap- 

pendice relatif à l'évaluation de la propriété 

boisée, qui intéresse tous les propriétaires de 

bois et par conséquent un grand nombre de 

communes. 

Nous signalons cette brochure à tous les 

intéressés en leur faisant remarquer que la 

plupart des mécomptes éprouvés dans les éva- 

luations déjà faites sont imputables à l'impré- 

cision dé leurs connaissances à cet égard. 

Pour les demandes de brochures et rensei- 

gnements, s'adresser au t-vecrétariat général 

de la Fédération, 63, rue de Provence, Paris. 

Une brochure, 0 fr. 30 ; par poste, 0 fr. 35. —r 

Dix brochures, 3 francs (franco). — Cinquante 

brochures, 12 francs. — Cent brochures, 20 

francs. 

Sommaire du numéro de la REVUE HEBDOMADAI- 

RE, du 20 août. — Envoi, sur demande, 8, rue 

Garaneière, Paris, d'un numéfo spécimen et du 

catalogue des primes de librairie (20 irancs de 

livres par an). 

Paftie Littéraire. — En Dalmatie (I). — Impres- 

sions' de route. (Avec deux cartes), par Edouard 

Herriot, maire de Lyon. . 

E'Enfant dans. l'Art (A . propos de l'Exposition 

de Bagatelle), par Péladan. 

L'Enfance Créole de Pièrtre Desrades (IV), par 

Marius I^Wond. - - 

Une station thermale au dix-septième siècle : 

Forge-les-Eaux, par Bmi'le Magne. 

Le Mouvement des idées : un roman de mœurs 

révolutionnaires, par André Chaumelx. 

Chronique musicale : Sur Robert Schumann. (A 

propos -de son centenaire.), pat' Jean Chantavoinc. 

Les Faits et les idées au jour le jour. — Revue 

des revues françaises et étrangères. — La Vie mon- 

daine et famvllafe. — La Vie médicale et pratique. 

— La Vie musicale. — Chronique sportive et fi- 

nancière. „ „ , 

Partie illustrée. — Le Circuit de l'Est : AMred 

LeMa«c, sur monoplan Blériot. — Allted Leblanc, 

à son atterrissage à Nancy, est félicité par M. 

Dc-utsaU de la Meurthe. — Départ d'Au.brun, de 

Na.ncy sur monoplan Blériot. — Le général gou- 

verneur de la place de Nancy et M. Doumer fé- 

licitent M. LeManc. — Legagneux sur biplan Far- 

man. — L'aviateur allemand Laindpaintuer, sue 

biplan Sommer, arrivé troisième à Troyes. 

Stations therenaies d'autrefois : Vue des trois 

fontaines de Forges (USB). — Aquarelle originale. 

— Vue du bourg de Forges (lotXi}. Aquarelle ori- 

ginale. ... 

En Dalmatie L'arrivée à Zava. — Zara, place 

Pozzi. — Les chutes de Kerka, — Salone. Ruines de 

la basilique chrétienne; raines du Baptistère. — 

Sebéniko. — ïrau. Vue générale. — Spalato, vue 

générale. 

L'Enfant, dans l'Art ; « Jeune fille à la cage. » — 

Le Petit dessinateur au noyau de cerise », attri- 

bué a Chardin. — Portrait d éniant par Fragonart. 

— Portrait du prin.ee do Metternich, par Lawrence. 

I,e nouvel ambassadeur d'Espagne : M. Perez 

Caballero, le nouvel ambassadeur d'Espagne en 

France, entouré des membres de l'ambassade. 

Actualité : Moussa Sag Amastane, caïd des 

Oggttars (Touareg), actuellement à Paris. 

L'Instantané; partie illustrée de la Revue heb- 

domadaire, tiré chaque semaine sur papier glacé, 

ipeut-êfcro rcjié à, pairt à la fin de l'année. U forme 

deux volumes, de 300 pages. 

3 % 

g 0/ 

3

LÉ NUMÉRO bCENTIIv 

Trois moif 

ÂCTE 4JJU10SSK CT DÉPARTEMENTS LIMITROPHES . ... 6 fr. 

itPJ ATEUEKTS NON LIMITROPHES ' 

tTPA-NGER (Union postule) .,..,...,.„ 

IX A Bts partes des 1- ,« 16 

Kx moi» 

H fr. 

t3 - 

20- 

f» *n 

20 fr- 

24 - 

40- 

Ôtmawtt 4« 0A«nff6»«e»U H'wJr «*« *>" «r* occomiîOffnée

MARDI 28 AOUT my); 2. Clarc-nce 

M. Cayre tZaie); 3. Libertin, à M. Zailre. 

Prix de rAronag'nac (steetple-cliase), 1,503 Irancs. 

— 1. VoCat-ile, à M. Guestier (vvalk-over. 

A BACNl'UES-DE-BIGORRE 

Voici le résultat des courses qui ont eu lieu d'î- 

maneSie à Bagn6re» 

(Rroquère); 2. Delon, par Jacobite et Devise, à M. 

par Edouard III et Illusion, à M. AUineaud (îlam- 

nretti). 

Non placée : Ariette VI. 

Trois longueurs. 

Mutuel. — Gagnant : Véra 9- placés : Véra 0 59. 

Devon 7. 

A SOULAC 

Voici les résultats' de la journée de dimanche i 

Prix de Circonscription, 1.C09 francs, araJbes ou 

anglo-ara'bes, 2* catégorie, i.GOO malices. — l. Na- 

poli. à M. Hourcade Camille Touqué); 2. Ag'a-J, à 

M. Dupuy (Picot); 3. Benne-Fête, à M. Arnaud Lar- 

rleu (Larrie-u). 

Non placés : Barbe-Rousse, Troupier. - 

Demi-longueur. Cinq longueurs. 

Mutuel : Gagnant, 7: placés : G et 6 50. 

Prix de la Société du demi-sang (trot inonté). 

500 francs, 3.000 mètres. — 1. Gentleman, à M. 

Souet (Souet fils); 2. Hermione, à M. P. Moreau (le 

ïttspriétaire); 3. Harmonie, à M. Bert (Biré). 

Non pSacôe : Indienne. 

Mutuel : Gagnant C; placés : 6 50 et 7 50. 

Prix du Gouvernement, anglo-arabes à 50 %, 1.0C0 

francs. 2.000 mètres. — i. Halmoney, à M. Sfeyran 

(Delinarre) ; 2. Albanette, à M. Reynolds (Dubourg); 

3. Solîérino, à M. Guestier, dérobé (P. Kalley). 

Une longueur. Une longueur. 

Mutuel : Gagnant SS. 

Prix du Chemin de fer du Médoc, haies. 1.200 fr.. 

2.500 mètres. — i. Mitton, à M. Roussel (Lafabrie); 

2. MonneUa, à M. Guestier (Dubourg); 3. Salamalec, 

à M. Broquière (Antoine). 

Non placé : Leduc, tombé. 


Mutuel : Gagnant 1S; placés : 10 50 et S 50. 

Prix de la Société des Steeple-Chases, G° Série, 

9.600 francs, 3.400 mètres. — i. Larribar, à M. Ca- 

thala (Magardeau) ; 3. Corvin, â M. Corvin (Espa- 

gnol); 3. Werther II, à M. Lahens (Relss). 

Non placé : Typhon III, tombé. 

Après cette chute, le cheval de M. Guestier est 

resté étourdi pendant près de dix minutes et sans 

(pouvoir se relever. On a craint un moment qu'il 

ne se soit tué. Le jockey n'a eu aucun mal. 

Aéronautique 

LES AVIATEURS MILITAIRES 


Le manque d'indiiicaitions nouvelles de l'é- 

tranger ausai bien que l'absence de la clientè- 

le devaient concourir à diminuer dans une 

large mesure Pinrtérêt de la séance, et, de fait, 

la Bourse d'aujourd'hui fut l'une des plus 

calmes parmi les bourses caimes habituelles 

au mais d'août. 

On a donc pu d'autant mieux apprécier la 

fcmmieté du marché, que le manque absolu 

d'affaires constituait un élément d'indécision ; 

or, presque dons tous les groupes, les cours 

se trouvent non seulement, au même niveau 

que samedi, mais souvent encore légèrement 

au-dessus. 

Notre 3 % se retrouve à 97 32 ; achats des 

caisses, 31.000 francs de rente au comptant. 

Fonds d'Etat étrangers particulièrement 

bien disposés ; l'Extérieure espagnole passe 

de 95 95 à 95 10 ; Serbe en progrès également 

de 15 centimes à 86 42 ; Turc unifié plus calme 

à 94 80. 

Parmi les Russes, le Consolidé se retrouve â 

94 70, de même que le 5 % 1906 à 105 45, 4 1/2 % 

100 70 contre 100 55. 

Fermeté du Brésil 4 % à 90 95 ; Bons de Sao- 

Paulo recherchés à 506. 

Variations peu importantes dans le compar 

riment des établissements de crédit ; la Ban- 

que de Paris se retrouve à 1.80-4, Lyonnat 

1.450 contre 1.447, Union Parisienne 1.6-48, Cré- 

dit Mobilier 707. 

Meilleures tendances des banques étrangè- 

res ; la Basique Ottomane regagne encore ; 

poin's à 683, Foncier égyptien 750 au lieu uV 

747, National du Mexique 1.157. 

Chemins français encore irrégiUiers ; Lyon 

en reprise à 1.289, Orléans pius'iourd à 1.36" 

les chemins espagnols s'améliorent quelque 

peu, notamment le Saragosse à 402 et le Mord 

die l'Espagne à 379 . 

L'obligation Chemin de fer du Sud dm Bré- 

sil se traite en dernier lieu à 451 ; les porteurs 

de certificats provisoires de ces obligations 

sont informés que les titres déf'tiitifs' seront 

délivrés à. partir du 25 août 1910, à la Banque 

Alsacienne de Paris, 360, rue Saint-Homoré, 

Paris. 

Valeurs de traction simplement résistantes : 

Métro 525, Nord-Sud 326; Thomson mieux te- 

nue à 2S4 contre 782, Omnibus 330. 

Quelques réalisations se produisent sur les 

industrielles russes, ramenant la SosnowS.ee 

die 1.450 à 1.445 et la Briausk de 340 à 336 ; Ba- 

kou 793. . , , i 

Quoique très calme, le Rio-Tinto acceotue 

ses bonoas dispositions à 1.740 contre 1.736. 

En coulissa, les Métallurgiques russes sont 

touiours en faveur : la Hartmann à 645, la 

Maltzoff à 1.153 après 1.160. 

Valeurs de caoutchouc soutenues : Malacca 

195, East-Tern 66 50, la Para-Maraj o active tou- 

jours diemiandées à 9 50. 

Diamantifères résistantes, malgré une dimi- 

nution dans le chiffre d'importations de pier- 

res précieuses aux Etats-Unis ; de Beers 433, 

Jagersfontein 219 50. 

Mines d'or raffermies dans l'ensemble : 

Rand-Mines" 219 50, East-Rand 131 50, Gold- 

fields 154 50. 

Au comptant, Tarantula Oméga montra de 

la fermeté à 9 francs ; Franco-Wfroming ordi- 

naire 24 25. 

PHILOnZE ET WASHINGTON, 

zo, rue Lcpslleîier, à Paris. 

s Bominicain 

T' RAGES FINANCIERS 

OBLIGATIONS COMMUNALES 1906 

Le numéro 37.872 gagne 200,000 francs. 


Les huit numéros suivants gagnent chacun 

Ï75%5 l ' anC 792'.437 693.310 518.808 703.418 

831.101 188.857 852.517 


La pression barométrkiue s'est élevée sur les Iles 

Britanniques et nos régions de l'Ouest; elle à at- 

teint ce matin 7C8 à Biarritz, 705 en Irlande : une 

dépression assez importante persiste sur la Scandi- 

navie et le nord de la Russie; le minimum (7^> mil- 

lianètm?) se tient sur le goïile de Bothnie. 

Il est tombé 57 millimètres d'eau, hier soir, par 

suite d'un fort orage, au Puy-de-Dôme et 14 à Bor- 

deaux. 

Toulousï... 

Puy-ila- .Joins 

Pie-du-Midi 

Perpignan . 

boweaus.» 

Bar.,] TtierJ (ETAT DD CIEL 

62. -1 

(il. 5 

03.5 

21.2 N'.O.fai. t. n. 

17.3 O.N .O.t.f. b. 

4.2 S.O. inod. b. 

63.8 23.3 N'.O.m. t. n. 

i I 

UINIM. MAXIM. 

de la veilla 

23.3 

LISE EH a= PAGE LE GGMPTE-RENDU DE 

LA PUBmaUE REPRÉSENTATION D' « HE- 

LïOGABALE » A BÉZIER3 ET DIVERSES AU- 

TRES CHRONtOUES. 

. . o . . 

L'Age de la Première Communion 

16 50, 

Prix de la Touques, 5,0o0 francs, 1,200 mè- 

tres environ. — 1. Fanon, par Jacobite et F-ont- 

, P.ê. J M J. Lieux (J. Reiff); 2. Kom-Ombô. 

• £ 

L' M^T'Oo (Rovella); 3. Mistral-VII, à M. 

i j E. Deutseh d* I» Mourthe (C. ciout), 

Mourmelon-lo-Grand, 22 août. 

Le capitaine aviateur Mary, s'entraînent 


a fait deux fois le trajet Luperly, Saint-Hilaire, 



dirigeables République et Liberté, a passé 


mier sous-officier aviateur breveté, 

AÉROPLANES SABOIÉS 

Paris, 22 aoïïî. 

La Pairie a envoyé à Amiens un de ses ré- 


son enquête au sujet du sabota.ge des aéro- 



* Je suis retourné ce matin à l'aérodrome 

de Saint-Fuscien pour continuer mon enquête 

au sujet du sabotage dos aéroplanes mili- 

.1 .taires, car 3* qualificatif he#t pas exagéré. 




I. — L'âgie de discrétion, aussi bien pour la 

communion que pour la confession, e&t celui 



Dès ce moment commence l'obligation de sa- 

tisfaire au double précepte de la confession et 

de la communion. 

IL — Pour la première confession et la pre- 


pleine et parfaite connaissance de la doctrine 




gence, 




est qu'il comprenne, suivant &a capacité, les 

mystères do la foi, nécessaires de nécessité de 




tion que comporté son âge. 




de lui. c'est-à-dire les parents, le confesseur, 

IBS instituteurs, le curé. C'est au père, ou à 

ceux qui lo remplacent, et au confesseur, qu'il 


d'-a%nettre l'enfant à. la. première commu- 

nion. ., 








y ait pour tous quelques jours de préparation 

et d'infraction. 

Voici le jugement intervenu, Te 29 juillet, 


des abbés de Rivais, Raynal, Viiel, David, re- 

ligieux dominicains ou sécularisés, poursuivis 

pour reconstitution de congrégation. Us 

avaient été admirablement défendus par 

MM. Bosciredon, Pe-yruisse, Pigasse, Désar- 

rjjante, — mous les nommons dans .l'ordre suivi 

par le iugemenit, — tous d;u barreau toulou- 

sain. Mlle Martimor étaiit impliquée dans la 

même procédure comme ayant prêté ses lo- 

caux à la prétendue ciongrégaition. 

Attendu que de Rivais, Ravid et au cuisinier Pouilly les soins 

d'administration de sa maison,, c'est,' peiut-ètre, 

crue son âge et sa santé no liui pea-meUaiient 

I*as de s'en occuper eli'e-mômis, peut-être aussi 

que ce n'était ni de sa condition, nt nécessité 

pair sa situation die fortune ; 

Qu'enfin, ainsi que le reconnaît la préven- 



prolongé ; 

Attendu que ce sont ces faits non contestés 

qui servent de base à la préviention ; que, de 

ce que seuls sont prévenus les Dominicains 

alléguant ou non leur sécularisation, portann; 


d'urne façon permanente rue Vélane, numéro 

dix-sept, il ressort que c'est le fait de cette vil 


rétablissement congréganiste ; 

Mans attendu qu'il n'a pas été établi que 




rielle, fût la propriété de la collectivité des 



que chacun des prévenus, jouissant de ressour, 



aux charges die l'existence ; 




du Rosaire ; Raynal,, à prêcher des missions 

et à confesser ; Viel, à se livrer à l'étude et 

à faire des conférences ; David, à garder l'im- 




non plus établi qu'il existât entre eux un lieu 


pour mettre on commun d'unis façon perma- 


vue d'une œuvre déterminée pouvant créer 

entre eux le lien d'association ou les autori- 

sant à exercer mutuellement, à l'égard l'un de 


ce soit ; 

Qu'il est vraisemblable que la vie en com- 

mun telle que la pratlquiaiieut les prévenus 


nance et des motifs d'économie auxquels il 




Attendu que la prévention, soutient que les 




ïéiigieux dans la chapelle de l'immeuble ; 

.Mais attendu que la prédication, la. célébra- 

tion' de la messe et la confession sont des ac- 

tes de la vie religieuse dut prêtre «m' n'impli- 

quent par eux-mêmes aucune idée d'associa- 

tion ; qu'ils ne sont pas iinterdits par la loi 

même aux congrégaranstos qui, dans l'impossi- 

bilité de pratiquer la vie comentuolle, 

conservent individuellement la pleine et entiè- 

re liberté de leurs actes ; que la pratique des 

». exercices reUgiieux tlane une chapelle privée 

t.UUL 

toutes conditions et*de tous sexes, dirigée» - 

une Personal© qui n'est pas nécessaiireiftp 9 * 

un membre de la congrégation des Loin.Jt 

casms ; qu'elle n'implique de lia part de. ieuic. 

sécularisés ne pourront être appelés à certai- 

nes fonctions ou offices qu'il désigne, et if.' 

leur interdit ie domicile habituel dans les lo- 

calités où se trouve un couvent ou une mai- 

son religieuse de l'oidire auquel appartenait le' 

prêtre sécularisé, ou dédié de ses vœux per- 

pétuels ; 

Attendu enfin que le décret dont s'agit, œu- 

vre d'une antoitite étrangère non rwohnuejn 

France, ne peut servir à caractériser de dé- 

lictueux un état de fait., s'il ne l'est pas au re- 

gard de la loi française • 

Attendu que le fait de non sécularisatSon ne- 

pouvant en l'espèce servir de preuve â l'exis-i. 

tenee de l'établissement corigréganiste, il est' 

sans intérêt d'apprécier le caractère sincère' 

ou fictif de la sécularisation invoquée par 

Raynal ; 

Attendu, en résumé, que le miniiistèrie public 

ne rapporte pas ia preuve de l'exiistenice, ru»- . 

Vélane, numéro dix-sept, d'un établissemeanlr 

congrégamste ; 

Que les prévenus sont donc en voie do ni 

îaxe ; 

Par ces motifs, le tribunal, statuant publi- 

quement et en premier ressort, par défaut ;V ; 

l'égard de demoiselle Martimor, et contradic^- 

totrement contre les autres soussignés, 

Relaxe tous les prévenus des fins de la pour* 

suite, sans dépens. 

La pèlerinage national 

De notre rédacteur-correspondant ï 

OUERISON DE M UO BIGNON . 

Piarmi les guérisoBS qui se sont produite» 

jusqu'à présent, durant ce pèlerinage national, 

il y en a une particuilièremenit intéressanta. 

que M. le professeur Desplats a racontée hier 

au bureau des constatations en présence cla, 

quatre évêçpues et d'une centaine de médeclna 

venus d:e tous les points de la France. 

Il s'agit de Mile fiignon, âgée de 26 ans, de/ 

Rennes, dont nous avons annoncé la guérlson, 

avant-hier. 

Dès l'âge de cinq ans, la jeune fille com- 

mença à devenir faible et maladive. Elle al-' 

"ait bien enelasse comme les autres, maiseUa. 

manquait souvent. A 14 ans, elle était incapa- 

ble de tout travail, et restait auprès de sa* 

mère dans un état d'inertie désespérant. 

A 18 ans, un. grave accident vint encore ne* 

centuer 'le imauv.ais.étatde santé de la malade., 

Elle se fit une brûlure grave à la face et au. 

bras qui mit trois ans à guérir. 

M y a dieux ans, Débat die la jeune fille s'ag- 

grava. Elle devint paralytique cle la jambe 

droite avec contracture, c'est-à-dire flexion! 

de ia jambe sur la cuisse, et de la cuisse suc 

le corps. Il y a un an, le membre supérieur 

droit fut pris à son tour de paralysie et d'a- 

nest'hésie. H était ballotté, insensible et flas- 

que -contre le corps. Iâ maladie fut longtemps 

traitée à Rennes et à Paris sans aucun &uc-: , 

cès. " i i 

Elle vint en pèlerinage "à Lourdes en 1909*;, . 

et se retira dans un état plus douloureux en- 

core. Il y a trois mois, elle revint encore à» 

Lourdes. A son retour, à la gare de La.moihe. 

orès BoiNteaux, clic aentit soudain un foumu- 

lenuent dans son bras droit, comme si ie mem- 

bre se réveillait d'un long sommeil ; elle le. 

regarde, le touche, et s'aperçoit que la para- 

lysie a disparu, lo membre avait repris la sen- 

sibilité et le mouvement. En même temps, un 

mieux général se fit sentir et la malade put 

s'alimenter un peu. Mais la paralysie du mem- 

bre inférieur subsistait encore. Il fallait obte- 

nir la .guérlson complète. La jeune fille est re- 

venue avec le pèlerinage national. Samedi 

matin, tandis qu'on la plongeait dans la pis- 

cine, CU© perdit connaissance ot un prêtre, ap- 

pelé en toute hâte, lui donna l'extrème-onic- 

tion. Elle revint à eHie. 

Le soir, elle voulut assister a la procession, 

du Saint-Sacrement. A peine le Samt-Sacre- 

uient était-il passé, que la jeune fille se sont 

parcourue par un terrible frisson ; puis sa 

jaml>e et sa cuisse se détendent et s'allonge»- 

Elle peut s'asseoir sua' son séant ; elle soi* 

qu'elle peut se lever, mais, n'étant pas habil- 

lée, elle attend. On lui épingle une robe et un. 

corsage, et la paralysée de tout à l'heure f** 

lève et se met à genoux. La guéri-son a été i"' 

connue complète et instantanée. 

AUTRES GUER1S0NS J 

Mme veuve DODART, âgée de 42 ans, était soi- 

gnée depuis trois ans à l'hôpital de Çrao-* 

(Mayenne). Le certificat du docteur Bodinien 

porte qu'elle était atteinte d'ulcère de 1 esw . 

mac et d'un fibrome de la grosseur d une tew.. 

d La U intladie débuta en 1907. En if^jj^ 

la maladie dut être amenée a l ho E lta ' jS 

Craon. Elle avait des contractures de la nw 

gauche et des doigts ainsi que de Ja 

gauche. Elle était couchée sur le cote u Jui 

toute recoquevillée ; on était oblige j^que 

donner trois injections de morpnm*.^ étai 

jour. Lorsqu'elle arriva à Lourdes - Bu. 

était très grave. A son arrivée, le " u constata 

quet, qui l'a suivie constamment, . ^ 

qu'elle avait le ventre dur et gros, i*» 

enflées. . p1 i e en 

Hier matin, plongée dans la piscine, c w j(Jei . 

sort toute seule et se met à marcher sam - 

sous les yeux du docteur Buquet, intei '"H 

Les contractures des muscles ont dispauj^ 

Néanmoins, sa faiblesse étant encore - j.,;, 

>. on la remet sur son brancard. A l llu *,j0rS 

de, on la remet' sur son brancard 

île et des ht--, 

qu'elle ne prenait que du thé et du lau 

elle mange de la viande et des haricots^^s 

18 mois. _ giie, 

Ce matin, on a examiné Mme nodait-.^^, 

est transformée ; le fibrome, l'ulcère ue 

mac et la contracture, tout a disparu. dc $ 

Marcel LORIEUX, âgé de 15 ans, e i o*- , ê- 

maîtrise de. Chartres, souffrait de îjl^ 

men-fe opiniâtres, accompagnes d atu* & •> 

ment et de débilité générale. i ^ dens ièJ» e 

a bu huit verres d'eau de la .^ nrg itcr n^ 

qu'auparavant il ne pouvait en i"fa 

[ demi -verre seulement., 


Les Granûes Manœuvres 

rte notre envoyé spécial . 

Grenade-sur-Garonne, 21 août, 

,^,^„v= savent nue d'importantes ma- 

^rlfdTcavffi vont se dérouler, du 22 

au Sûâoût? dans la vallée de la Garonne, en- 

complètes, de cavalerie ^éserdees pai. 

cheval fournies par les régiments des R et 

• «•'corps d'armée. _ „„,UT.«S 

„aA0" >êmps que des 

ont devant eux et qui est PfJ^l»gX 

pice aux mouvements B'êeœab 1 ^ 

cfs ca^bîet damner l'élan de nos beaux es- 

cadrons. . ,„ r .„..,- r 

Lâ PREMIERE JOURNEE 

La matinée d'aujourd'hui «raoonsac^ 

aux manoeuvres de et d'a- 

unltes opérant pour ^ n ,lf^~4ei direct. Ce 

près l'initiative unique de son «ici «" _Mtla 

travail préliminaire a été 

Les généraux des 

aussi importantes de cette arme ^ « m 

lieu dans lo Midi. Eu 1894., "ovoôw, » 

division de cavalerie évolua, l^ n l clam .,„ a \% 

jours, sur le plateau de I^WgtSSEwS 

commandement du général cle Sesm^ 80 ^ 

Depuis, semblable réunion descadrons 

s'était reproduite dans notre P^ s - 

n-niii M irs les manœuvres qui commence 

ront'demàui constituent une expérience de la 

Plus haute importance. Leur r * f » 

amener une constitution toute diffeiente m 

nos régiments de cavalerie cle corps et une 

transformation absolue dans leur commande- 

ment. 

H s'agit de savoir, en effet, si, à l'organisa- 


corps en une brigade par corps d'armée, U ne 

serait pas préférable de substituer Yendivi- 

sionnement de ces mêmes régiments. Ils se- 



njander en temps de guerre, qui en aurait 


tion permettrait de connaître les troupes qu il 

.loit-diriger en cas de conflit et de so mieux 

familiariser avec elles. _.-,M„t-~, w 

Parmi nos grands tacticiens m££ateM, les 

avis sont partagés à ce sujet, tandis qu au 




néral Donnai, le grand écrivain militaire, 

.penche vers le système que nous venons d in- 

diquer. 

Signalons que notre confrère la France Mi- 

litaire a mené, U y a quelques mois, une lon- 

jFue campagne en faveur de léndivisionne- 

iment des régiments de cavalerie des corps 

d'armée. 



est confiée à M. le général Marion, comman- 

dant le 16' corps d'armée, qui a toute l'auto- 

rité voulue pour mener à bien la délicate et 




Moskowa, le général Marion, né le 1" mai 

1848, à Sedan, élève à l'Ecole spéciale mili- 


fut nommé sous-lieutenant le 1" octobre 1868 


Le 26 décembre de cette même année 1808, 

M. Marion partit pour l'Algérie. 

A la fin du mois d'août 1870, le 9' régiment 


.Versailles les 1" et 2 septembre. 


lerie du 13° corps d'armée, le régiment de M. 


Mézières. Le 8 septembre, il poussa une recon- 

naissance jusqu'à Château-Thierry. Le 19, les 

communications avec la province étaient in- 


rion assista au combat de l'Hay, où deux offi- 


cette action, le 9' régiment de chasseurs vint 


mois de novembre, Ù entra dans la composi- 


cavalerie du 2" corps d'armée de la 2' armée 



rangs cle l'armée de Versailles (brigade Gal- 

•liffet). 

Nommé lieutenant au 12' chasseurs le 30 

avril 1872, cet officier fut affecté, par permu- 

tation, au 2' chasseurs d'Afrique. 


vit les cours de l'Ecole de cavalerie de Sau- 

mur, en qualité de lieutenant d'instruction, et 

obtint aux examens de sortie le numéro 8 

sur 27 et la note générale « très bien ». 

Le 1" mai 1875, M. Marion fut promu au 


d'instructeur à son régiment, le 2' chasseurs 

d'Afrique, où il devint capitaine commandant 

a» mois d'août 1879. 

Au moment de6 troubles dans le Sud-Ora- 

nais, en 1881 et 1882, le capitaine Marion fit 



février 1883, il reçut la décoration de cheva- 



major du 18" régiment de chasseurs à Saint- 

Germain ; il resta environ trois ans dans cette 

vilie et vint ensuite, en qualité de chef d'es- 

cadrons, commandant en second, au 21* chas- 

seurs, à Limoges, régiment où on le maintint, 

avec le grade de lieutenant-colonel, lo 11 oc- 

tobre 1892. 

• Nommé colonel le 11 juillet 189-5 et placé à la 

tète du 19' régiment de chasseurs, a Lille, il 

. passa, en octobre 1896, au 22' dragons, à Se- 



Tunisie. 

Promu général de brigade le 24 avril 1900, 

il commanda la brigade de cavalerie du 20' 

corps d'armée, à Nancy, jusqu'à sa nomina- 

tion au grade de divisionnaire, qui eut lieu 

îe 29 janvier 1904. Par décision du même jour, 

il avait été nommé au commandement de la 

3" division de cavalerie, à Châlons-sur-Marne. 

Par décret en date du 16 novembre, il a été 

pésigné pour remplacer le général Bailloud à 

k la tète du 16' corps d'armée. 

M. le général Marion compte 18 campagnes 

et porte, avec la cravate clq commandeur de 

la légion d'honneur, la médaille coloniale 

avec l'agrafe « Algérie ». Il est commandeur 

de bauit-Olaff de Norvège, grand officier du 

Oticham-Iftikhar et grand-croix de Saint-Sta- 

nislas de Russie. 

Sous la direction du général Marion, les 

ceux divisions réunies à nos portes seront 

I commandées la première par le général Bau- 

dot, qui est à la tête de la brigade de cavalerie 

F du 12 corps, la seconde par le général Wal- 

lon, de la brigade du 17' corps. 

A l'heure, actuelle, les troupes occupent les 

aantonnemeats cidessous : 

+3a Vi ,° P rovisoire - - Grenade, où can- 

tonneia le 20' aragons ; 21' chasseurs, Mer- 

JSrV 1 hussards. Aussonne ; 19' dragons. 

Mondonville ; artillerie, Daux" 

2' division provisoire. - 10' hussards, Bes- 

;15 dragons, Fmhan ; 9' chasseurs, Dieu- 

dragons, Grisolles ; artillerie, 

nous, à l'éclosion de ce petit bulletin Chal- 

rét sorti comme par hasard d'un grand bulle- 

tin' de M. Chalret, et vous avez compte deux 

bulletins à M. Chalret, au grand ahurissement 

de tous les électeurs. , , . 

Mais ce n'est pas tout : voilà qu'un bulletin 

sc présente tacnê d'encre. Bulletin de qui ? 

Marqué par qui On se perd en conicctuics 

iZ "nest au nom de M. Chalret. Prestement, 

" indispensable 

Kou7hié» mettre les troupes dans Jes mains 

île leurs supérieurs. Car les gèneia 

deux divisions ayant été pris parmi l>asbriga 

diers les plus ancien*, il s'ensuit que deuxoo- 

là-Tel-; par rang d'ancienneté, devront pre - 

" lein- Place à la tête des brigades, et qu il 

juste de damier à ces derniers le temps de 

se familiariser avec leurs nouvelles lone- 

U La S 'première division, 12* f^?0 ^.ms' 

seurs et 21« hussards) et 16° brigade (1« hus- 

sards et il dragons)! opèoera dans la région 

Daux château d'Ambruts, Merville 

La deuxième division : 17= brigade &'chas- 

seurs et 10= dragons) et 18° > r f^X ha- 

sards et 15e dragons), dans la région du p«a 

teau de la Seive et est de Verdun. 

L'oction se développera entre 6 heures et b 


Anrès-dematn, 24 août, auront lieu les ma- 

noeuvras de. division et, à leur issj/e, les deux 

nairtis urendtcnt les cantonnements suivants : 

i> cl i vision : Saint-Cézert, Le Burgaud, Au- 

camville ; 2e division : Einhan, Montecli, Es- 


de la journée do repos du jeudi 25 août. 

L. DE FERRAND. 

vous le repliez de telle façon que la tache ne 

puisse être vue, et vous soutenez que, ia ta- 

che étant à l'intérieur du bulletin, celui-ci est 

bon. C'était puéril, mais pas honnête. Unei voix 

nlus à M. Chalret tout do même et cela a 

l'unanimité du bureau, saut m£&$&% 

de celui qui avait donne son avis avant io 

maire. Je rends publiquement hommage a ce 

SUICIDE EHJN ALIENE 

De notre correspondant particulier : 


Pendant qu'un train transportant de Rodez 

à Mbi quinze aliénés passait sur lo viaduc du 

Viaur, l'un de ces malheureux, nommé Rous- 



Il est tombé dans le vide d'une hauteur de 

11C mètres ; son corps a été, trouvé littérale- 


l0 ^îlï que peu de ML -g* un au " 

tre bulletin se présente tache d ent re. 

» Bulletin de qui ? Marqué par qUlT , 

,, Celui-là est au nom de M. .Pumouim 1 

Prestement vous le repliez, la tache est en de- 

hors, et vous l'annulez, évidemment, etc.. 

» J'en ai assez dit pour cette 

, vous pouviez bien supposer, Mon sieur, que 

nous n'étions pas assez ni aispour 

oiianoa toutes ces irrégularités, qui auioiu tes 

silence toutes ces irrégularités, qui 

conséquences qu'elles mentent % 

de" S^^^dtXfp^ 

Contre eux 

moyens lé 

verainete dù peuple à la 

bureau qu'ils personnifient, 

nous emploierons tous les ... 

gapx, et soyez sûr, Monsieur, qu'a cette tache 

nous ne faillirons pas. 

s Recevez toujours mes salutations. 

» Louis COUCOUREUX. ï 

sens 

Dentale ; 10' 

Pompignan 

nrpf,^ rti ? général de la direction des ma- 

n^Tn est mst aite aujourd'hui à Grenade, 

divkw,? , ma ï dt «auront lieu, dans les deux 

îvfic ?' 1 £ s ev olntions de brigades. 

•riTw. . " e]ie Plaine de la Garonne, les es- 

nT^?] s tr °uveront un terrain particulière- 


Les populations.nous n'en doutons pas, leur 

.«iront accueillantes, et ils pourront travailler 

uans les conditions les plus favorables pour 

la patrie. 

ES*-CONCENTRATION 

Y. Grenade-sur-Garonne, 22 août. 

Les mouvements de concentration des trou- 

pes sont terminés. Les divers corps sont ins- 


indiqués hier. 

Dans la région qu'elles occupent, il n'est 

pas de village, de ferme qui n'ait reçu sa pe- 

.-"étii^ nis ° n - hangars des métairies ser- 

tVavers'rfn U s 1 ' 1 f, S ^"ï ^ chevaux et quand nous 

nous ïmS° D rée pom' sagwr Grenade 

nnf d , V rlrZ 5-n ^«ns et chasseurs profi- 

tant du repos d aujourd'hui pour procéder au 

nettoyage de leur équipement 

Çornebarieu, Aussonne, Mondonville Mer- 

ville sont occupés et au loin, sur les routes o=> 


taires procédant au ravitaillement des div'- 

A Grenade, l'animation est grande 

vrel vtirf?'^,.^^ direct -eur d>es manœu- 

a cnasseuis, de LirnoirpK net cantonné 

RODEZ. —• Tribunal de commerce. — PaT 

décision du Tribunal de Commerce de Rodez, 

en date du 20 août courant, M. Rech Henri, 

licencié en droit, ancien greffier de la justice 

de paix du canton de Rodez, a été nomme 

agréé orôs ledit Tribunal, en remplacement 

de M. Robert, démissionnaire en sa faveur. 

PONT-DE-SALARS. — Pris en flagrant délit 

de vol. — Le 16 août, le sieur François. Négrié, 

des Dournées, commune d'Arvieu, surprit au 

Pont-deiSalars un habile pickpocket au mo- 

ment où celui-ci retirait de la poche d'Eulalie 

Bessuéjouls, d'Espinassetfc, un portemonnaie 

plein d'argent. 

La main de Négrié s'abattit sur l'épaule du 

voleur, tandis que d'autres - personnes accou- 

raient pour prêter main forte et qu'on allait 

quérir les gendarmes. 

Le coupable, pris sur le fait, a été prompte- 

ment .coffré. C'est un nommé Leceppe, âgé de 

57 ans, vagabond de profession. 

ALPUECH. — Frappé par la foudre. — Il y a 

quelques jours, un habitant d'-Aipuech, Elle 

Raymond, faillit être tué par la foudre. 

Au moment où un orage passait sur la ré- 

gion, 11 se rendait, la fauLx sur l'épaule, à un 

pré situé aux environs de la Violette. 

Tout à coup, en franchissant une grande ri- 

gole remplie d'eau, il vit comme un jet de feu 

lui passer devant les yeux et ressentit en mê- 

me temps une violente douleur à l'épaule qui 

supportait la faulx. 

Sous le choc, le faucheur culbuta dans la 

rigole, d'où il së releva les yeux tout éblouis 

et le vertige à la tête. Tout tournait autour do 

lui. Une galoche avait été arrachée du -pied et 

projetée à sept ou huit pas. Plus loin, le chien 

se traînait péniblement comme une bête à 

moitié éventrée. Quand Elle Raymond saisit 

sa faulx par la lame, une violente commotion 

lui parcourut tou tle corps. Sous l'action du 

fluide électrique ,1a faulx a été complètement 

détrempée; lo métal S'aplatit comme du plomb 

sous le marteau. 

On citait jadis le cas d'un Aveyronnais qui- 

avait reçu impunément un coup de foudre sur 

la tète. En voilà un second. ' 

Tout cela prouve évidemment que les avey- 

ronnais ont la tête solide et l'âme fortement 

chevillée au corps. 

CALCAN. — Vol. — Le 16 août, vers i heures 

du soir, Pierre Galmettes, propriétaire, à Las- 

caux, commune de Gaigan, sortit cle chez lui, 

ferma sa porte à clef et, après avoir caché la 

clef derrière un volet.se rendit dans un champ 

à 150 mètres de là. 

Quelques Instants après, il rentrait a son 

domicile et trouvait tout sens dessus dessous. 

Des malfaiteurs avaient trouvé la clef en 

s'en étaient servis pour entrer à rintérieur de 

la maison, fouiller les armoires et prendre ce 

qui leur convenait. 

Parmi ces objets se trouvaient une somme 

de 320 francs et une montre d'homme en ar- 

gent, dont ils se sont emparé. 

Deux étrangers à mine suspecte, que l'on 

avait vu rôder dans les environs, sont forte- 

ment soupçonnés d'être les auteurs de ce vol 

audacieux. 

VIVIEZ. — Mort subite. — Le sieur Besso- 

des, âgé de 70 ans, domicilié à la Scierie, est 

décédé dimanche soir subitement, pendant unie 

partie de cartes. 

Nos condoléances â sa famille. 

VILLEFRANCHE-DE-ROUERGUE. — A fA. 

Albert Bonhoure, maire de Sainte-Croix, pré- 

sident du 1 er bureau de vote de la commune 

de Sainte-Croix : 

« Ayant appris que vous alliez aux eaux, 

plein d'égards pour votre personne, j'ai ren- 

voyé à la date de votre retour la suite de no- 

tre conversation épistolaire. 

» Mais durant votre absence j'ai constaté 

que vous n'aviez pas changé. C'est toujours 

la même méthode anonyme que vous em- 

ployez. Vous auriez très bien fait un chef pour 

la conspiration nocturne de « Chantecler ». 

Aux hiboux, chouettes et autres oiseaux de 

nuit ressemblent furieusement ceux qui hur- 

laient après nous, avec votre assentiment 

les 24 avril et juillet. 

» A côté des huhulemcnts, il y fallait la voix 

qui coasse, et voilà que, dans 'un journal, un 

courageux anonyme déverse sur moi de stu- 

pides injures. Je les méprise. 

» Les insultes sont les arguments de ceux 

qui n'en trouvent pas d'autres, et puis, l'achar- 

nement des adversaires n'est-ce pas le meil- 

leur encouragement ? C'est pourquoi je conti- 

nue : 

» I. — Je disais donc, Monsieur, que votre 

procès-verbal était incompréhensible : en effet 

il y avait, n'est-ce pas : 

182 votants. 

195 bulletins trouvés dans l'urne. 

» A la première page de votre procès-verbal 

se trouvent les résultats suivants : 

LANUÊJOULS. — Nécrologie. — On annonce 

la mort de M. Arthur Alric, consul général de 

France. 

Orientaliste distingué, M. Alric avait ap- 

porté une contribution importante à la vulga- 

risation de la littérature et des mœurs arabes. 

Il avait publié, entre autres ouvrages, une tra- 

duction des textes du Koran, un Paradis de 

Mahomet et une intéressante relation du pè- 

lerinage des musulmans au tombeau de Moïse. 

Il était chevalier de la Légion d'honneur et 

titulaire cle la plaque de commandeur de lOs- 

maniô, officier du Nicham-Jftikar, chevalier 

du Medjidié, etc. , , 

Il était depuis quelques jours seulement ad- 

mis à la retraite, lorsque la mort est venue le 

frapper, dans sa maison paternelle, ou U 

comptait passer l'été et jouir d'un repos bien 

acquis après toute une vie de labeur et de de- 

vouement à son pays. 

MONTEILS. — Nécrologie. — Dieu vient de 

rappeler à lui une femme de cœur et de foi, 

Mme Iches, née Justine L'oubers, décédée le 

14 août. 

Durant sa longue carrière de 82 ans, elle a 

donné l'exemple des vertus domestiques et 

chrétiennes, laissant après elle un souvenir 

impérissable de solide piété et de touchante 

charité. Elle était d'ailleurs apparentée, par 

sa naissance même, à la digne famille des 

Loubers, chez qui l'honneur et la foi chré- 

tienne sont choses traditionnelles. 

Epouse vraiment chrétienne, mère de famille 

diligente et vertueuse, amie des pauvres et 

bonne à tous, elle a été chez nous la femme 

forte qui met la main à toutes les œuvres de 

religion, de bienfaisance et d'apostolat, sans 

négliger les £rands devoirs de la vie de fa- 

mille. 

Sa patience, sa résignation et son affectueuse 

bonté ne se sont pas démenties un instant du- 

rant les longs mois de la douloureuse mala- 

die qui vient de nous la ravir. 

Toute la paroisse assistait à ses obsèques, 

sans parler des nombreux amis venus de Vil- 

lefranche, y compris M. et Mme Cibiel, qui ont 

tenu à donner un témoignage public de leur 

estime et de leur vénération pour la chère 

défunte. 

Nous offrons à la famille Iches nos meilleu- 

res condoléances, dans l'espoir certain de ce 

revoir éternel où n'existera plus do sépara- 

tion. 

pae


derniers. 18 W; i de novembre, 13 90; tendance, 

falible. 

Lin. — Courf.nt 90 73; proûhain, 97; 'j derniers, 

63 bô- 4 premiers, 88 50; tendance, terme. 

Colza. — Courant. 02; prochain, 02 75; 4 derniers, 

63; 4 premiers, 04 75; tendance, ferme. 

Allcools. — Courant, 0i 50; prochain. 04 50 ; 4 

derniers, 52 50 ; 3 d'octobre, 48 25; 4 premiers, 46 75; 


Sudres. - Courant, 40 875; prochain, 45 S75; 4 

d'octobre, 36 125; 4 premiers, 30 625; tendance, fer- 

me; roux cultes, 42 25; antres jets, 42; raffines, 77. 

MARCHE DE LA VILLETTE 


Tendus, 2,550; 1 5S, 1 48, 

— Amenés 

Aime nés 

330; vendus 325; 1 36 

1,780; vendus 1.600; 

— Amenés 18,5-43; vendus, 17,000; 

5,032; vendus, 5,082; 

1 26 

! 14, 

2 32; 

1 10, 

Bœufs. — Amenés 2.5SM 

1 40. 

Vaches. — Amenées : 1,451; vendues, 1,430; i 53, 

1 4S, 1 40. 

Taureaux. 

1 10. 

Veaux. — 

1 86, 1 70. 

iMoutons 

2 1S; 1 93. 

Porcs. — Amenés 

i CS, 1 64, 1 5C. 

Peau de moutons : 2 a 6 oD. 

Vente assez active. Gros bétail, moutons assez ta- 

cite; veaux, difficile. 


Du 22 aoônf. 

Blés — Felimes On cote : 27 75 les 100 kilos; pour 

I» départements producteurs du Centre; Danube, 

21 50; Plata, 23 fr. les 100 kilos. 

Les Fêtes à' « HiaiIrÉ » à BSs 



d'Emile Sieard traduit, en son titre, l'événe- 


mière » d'Hélionabale, devant un auditoire cte 

près de quatorze mille personnes. Jamais nos 

arènes n'avaient resplendi sous le soleil d un 


claires toilettes, sous des abris mouvants de 


1 

llpieûltui's de loEîpilF 


Sons et repasses. - Très fermes. On cote 

eros 16 fr. nus; ordinaire, la fr. ; Plata, u 

|é; repasses fines, 16 fr. nus; ordinaires, 15 fr. 

Plata 12 50. 

Maïs. — On cote : Roux Plata, 17 25; logé: 

aS U -'0n 'cT-: Grises Poitou, 20; les impor- 

tations sont de 337.288 quintaux, soit pour la cam- 

pagne 19C9-10, 2.093.936 quintaux, contre 

pour celle 1SC9. 

Seigles. — On cote 18 50. 



: Sons 

fr. lo- 

17 50; 

2.415.021 

Du 22 août, 

blés nouveaux, 22 à 22 75, ie 

- Orge de pays, 9 50 à 10 25; 


Blés vieux, 25 75; 

tout les 30 kilos. 

Grains gr-ossidrs. - 

aivoine, 9 25 à 10 fr. 

à 10 fr., le.s 75 kilos. 

Farines et Issues. — Minot fleur, 48 50; minot 



3 70 à 4 50; sainfoin, Ire couje (nouveau) 4 à 4 50; 

2" et 3° coupes 3 20 à 3 70; trèfle, 2 80 à 3 20; paille 

J>lé. 2 90 à 3 40; avoine, 2 à 2 40. 

j3ois a braler. — l 35 à 1 40, les 50 kilos. 

TARN-ET-GARONNE 

Montauban. 


Bourse. — Blé fin supérieur, les 80 kilos, 22 40. 

Halle. — Blé, Ire qualité, 22 fr.; 2" qualité, 21 lr. ; 

3' qualité, 20 50; prix moyen de l'hectolitre, 21 13; 

fèves, 10 fr.; maïs, 16 flr.i avoine, li fr.; orge, 11 fr. 

LOT-ET-GARONNE 

Nérac. 


Blé, ire qualité, 23 50; 2" qualité, 23 fr. ; 3' qua- 

lité, 22 50; Ces cours sont restés les mêmes qu'au 

mainclié précédent. Avoine. 11 25; fèves, 15 50; 

maïs, 18 fr., le tout l'hectolitre. 

Pommes de terre, 4 lr. les 50 kilos. 

Œuifs, o 85 la douzaine. 

Castlllonnès. 

Taxe officielle du pain : pain cô : 0 33 le kilo. 


Poulardes, de 5 il 6 fr.; canards, de 4 50 à 5 50, 


Œufs, o 90 la douzaine. 

Cochons de lait, de 15 à 25 fr. la pièce. 

féaux de boucherie, de 1 à 1 10 le kilo, poids 

.if. Blé, 20 50 les SO kilos, rendu gare de Falgueyrat. 

GERS 

Seissan. 

Foire du 19 août. — Favorisée pair une belle jour- 

née notre foire de vendredi dernier avait attiré 


±>ien approvisionnés. Voici les couis pratiqués 

Halle" aux grains. — Bfié. de 50 50 à 21 fr. les 

80 kilos; avoine, de 10 à 10 50 les 50 kilos; maïs, de 

15 50 à 16 fr.; fèves, de 15 à 15 50: orge, de 11 50 à 

.12 fr. ; seigle, 13 50; sorgho, 10 50. le tout l'hecto- 

liilre; sons, 7 fr. ; repasses, de 9 à 10 fr., le tout 

l'hectolitre. 

Marché â la volaille bien approvisionné. Poulets 

gros, de 6 50 â 7 fr. ; ordinaires, de 4 50 à 6 fr. ; pou- 

les, de 5 50 à 6 50; pintades, de 5 à 5 50; oies, 

.de 7 à S fr.; canards, de 4 £0 à 6 fr. ; le tout la 

paire; lapins domestiques, de 1 50 à 2 fr. ; œufs, 

0 80 la douzaine. 

Gibier. — Lièvres, de 4 50 h 5 50; perdreaux, de 

1 25 à 1 50; cailles, 0 50; lapins, de 1 25 à 1 50; 

merles, o 30 le tout la pièce. 

Marché aux bestiaux. — Bœufs, 9ù0 à 1,100 fr.; 

vaches, cle 750 à 950 fr.; génisses, de 550 à €50 fr. ; 


Animaux de boucherie. — Bœuf, de 37 à 40 fr. ; 

vaches, de 35 à 39 f r. ; veaux, de 50 à 55 fr. ; mou- 

tons, de 45 à 50 fr., le tout les 50 kilos. 

Foirai? aux pores. — Porcs gras, de 47 S 50 fr. les 

50 kilos; nourrains, de 55 à 06 fr.; cochons de lait, 

de 15 â 25 i!r. la pièce. 

Miélan. 


Blé, 20 à 20 50; maïs, 10 à 17 fr.; avoine, de 10 à 

10 50; pommes de terre, 3 50 à 4 50, le tout l'hecto- 

litre. 

Dindonneaux, 10 à 12 560; dindes, 9 à 9 50; pou- 

les, 5 à 7 f r. ; poulets, 2 75 à 6 fr. ; cana rds, 4 75 à 

* fr., le tout la paire; œufs. 0 90 ia douzaine. 

Lapins domestiques, 1 50 à 2 25 pièce; lièvres, 5 

à 5 50; perdTeaux, 2 fr. 

Sur 1,000 porcs de lait environ sur place, un peu 

plus de la moitié ont été vendus à bas prix, ventes 

calme; baisse eensiWe sur les cours précédents. 

Place aux moutons, brebis et agneaux, assez bien 

pourvue; des ventes; ont été faites à des prix élevés. 

Place au bétail, peu d'animaux; quelques ventes 

ont été faites ;i de bons prix. 

Taxe de la viande : Veau, 1 60 le kilo 

Pèlerinage de la France à Rome 

Du 7 au 21 septembre 1910 

On sait combien Pie X souffre en ce mo 

ment. On sait aussi combien les impies de la 

Société Giordano l'ont outragé depuis un an. 

. Le meilleur moyen de le consoler, et de lui 

assurer le respect avec la liberté dont il a be- 

soin, c'est de montrer dans un pieux pèleri- 

nage la grande place que nous lui gardons 



1° Un train circulaire passant par Modane 

et revenant par la Suisse, au départ de Pa- 

ris. En 2", 230 francs, tout compris. 

Ce train permet de visiter en détail Gènes, 


Milan. — G .'jours à Rome. 

2° Deux trains circulaires visitant Gênes. — 

Renie pendant 6 jours. — Assise et Florence. 

— En 3', 156 francs. 


M. A. Maupetit, secrétaire général du pèleri- 

nage, 26, boulevard Haussmann, Paris.- 

149 Feuilaton du 23 août 1910 

[.'aspect d'une immense serre d ombedliferes. 

Les deux triomphes ! Triomphe de 1 auteur 










l'étreinte du soleil. 


La chair de l'Orient vermeil 

Donne à la ville palpitante 

Le plus voluptueux réveil. 



planer au-dessus d'une pourriture immonde 

discrètement personnifiée dans Héliogabale, 


sement émue et lui donner la pure vision 


Sous des relies de lin 

Aussi iblanc que leur àme, aussi blanc que la neige, 


Do l'angoisse des catacombes, 

Et ces morts sertis de ces tombes 


Interprétation dramatique 






greffant, sur sa cruauté et son orgueil, les 




a son paganisme et ses Héliogabales toujours 












la déclamation émouvante de l'éminent ar- 




-Mlle Madeleine Rooh a fait une mère 

iSoemias digne d'un tel empereur ; et Mlle 




au cours duquel se décide leur sort, a frappé 




Le rôle un peu dur de Rusca, le chrétien - qui 


deux f Dites aux lions du Colysée, fut cepen- 



celle Schmitt firent de Claud.ien et de Cœlia 



précédé de celui de M. Perrin, qui prêta à 

l'évèque GaJixte la véritable onction et la pa- 



Elle fut celle qui convenait à l'auteur du 



juste, car depuis la musique de Gabriel Fauré 


jeunesse dans la plénitude do la conception, 

ni par plus de sincérité dans lé sens des situa- 






andante tel qu'en pouvait concevoir Paladille 

un jour de procession et qui prend, une éléva- 

tion du plus pur mysticisme dans le chant du 


sement par un Alléluia où les chœurs, d'hom- 

mes et cle femmes rappellent les mélodieuses 

exécutions de la Chapelle Sixtine. l.a pieuse 




cible de ces belles phrases du vieux plein 

chant qui sollicita le .génie de tous les maîtres. 

A certains passages on croyait entendre les 



Demongane, dans l'Invocation : « Eau cle l'a 


Fidclis servus, ont bien mérité du jeune 


rac qu'il a su faire siennes, en cet acte su- 


de ses .plus illustres prédécesseurs. 


favorisera toujours l'écioslon des plus beaux 

talents. 



donner libre cours à leur art dans les solos 

des choeurs des premier et dernier actes. Les 

applaudissements nourris du public ont souli- 





public. 



rienne pour le corps de ballet, au dernier 




les courtisan nés tentaient de séduire leur em- 

pereur. 

1 


chef d'orchestre, M. Hasselmaras, qui condui- 



rine) à la récolte des lauriers dont les artistes 


L. S. 


tion d'Héliogabale, dont le succès populaire, 

à en juger par l'affluenoe aux guiohets, rap- 




nale d'agriculture de Montpellier à la suite au 

concours de 1910 : 

1 D'Arodes de Peyriague, interne ; 2 Reme- 

ro, externe ; 3 Lauzin, int.; 4 Hissyhaky, ext.; 

5 Maneu, int.; 6 Loupiac, Int.; 7 Trial, int.; 

8 Rougé, int.; 9 Guerna, ext.; 10 Henry, int.; 

11 Ross, ext.; 12 Aubone, ext.; 13 Montero- 

Azancot, ext.; 14 Kintzelé, int.; 15 Solfier, 

int.; 16 Bali, int.; 17 Marcellot, int.; 18 Carlon, 

int.; 19 Humbert, int.; 20 Tiné, int.; 21 Alapfci- 

lippe, Int.; 22 ZavaMa, ext.; 23 Foata, demi- 

int.; 24 Gélaire, demi-int,; 25 Dorey, demi- 

int.; 26 Sehmit, demi-int.; 27 Fournier, demi- 

int.; 28 Antoniadis, demi-int.; 29 Dressy, 

demi-int.; 30 Chabert, ext. '• 

Bais les Trésoreries et Recettes 





Webster (Aude), premier fondé de pouvoirs 

de 6a classe pour la 5° ; M. Lafitte (Hautes- 

Pyrénées), premier fondé de pouvoirs de 7° 

classe pour la' 6 e ; M. Tournié (Tarn-et-Ga- 

ronne), M. Souque (Hauie-Garonne), commis 

principaux faisan* fonctions de premiers fon- 

dés de pouvoirs pour piemiers fondés cle pou- 

voirs de 7e classe; M. Pouget (Haute-Garonne), 


paux de 4e classe pour la 3° ; M. Perrou et M. 


paux de 5e classe pour la 4° ; M. Sablayrollcs 

et M. Maury (Tam), commis principaux de 6 e 

classe pour la 5° ; M. Gapdeville (Lot), et M. 

Gaussé (Tam-et-Garonr.e), commis principaux 

de 7e classe pour la 6 e ; M. Currandiié (Ariège), 

et M. Siguier (Tarnet-Garonne) ; MM. Guéry, 

Bruno, Rey (Hte-Garonne), M. Lugan (Tarn), 


lermin (Lot), '.commis de Ire classe inscrits 

pour commis principal de 7 e classe ; MM. Ga 

met, Bonnet (Hautes-Pyrénées), M. Lannaud 

(Lot-et-Garonne), M. Lasseron (Gers), comiinis 

de 2e classe .pour la Ire ; M. Augé (Tarnet-Ga 

ronne), M. Hondet (Lot-et-Garonne), commis 

de 3e classe pour la 2 e : M. Pouget (Gers), M 

Maisonerosse (Hautes-Pyrénées), M. Séguy 

(Aude), M. Brouard (Gers), M. Rivière (Lot-et- 

Garonne), M. Eyseeric (Ariège), M. Gailianten 

(Aude), MM. Ohambeit et Silvestre (Haute-Ga 

ronne), commis de 4° classe pour la 3° ; M 

Duffour (Hautes-Pyrénées), M. Dufour (Aude) 

M. Pouilhès (Haute-Garonne), M. Dousset 


(Aveyron), M. Céas (Haute-Garonne), M. Pons 

(Ariège), MAL Roullet et Boiwrust (Gers). M 

Déville (Lot-et-Garonne), M. Bocquillon (Htes- 

Pyrénées), commis de 5 e classe pour la 4* ; 

M. Gourtès (Lot-et-Garonne), M. Dangard 

(Aude), M. CastéraS: (Gers), M. Bosc (Avey- 

ron), M. Susini (Tarn-eLGaronne), M. Aubrit 

(Lot), MM. Fronton et Thébé (Haute-Garonne), 

M. Rivais (Tanvet-Garonne), M. Morancho 

(Hautes-Pyrénées), M. Lapalu (Hte-Garonne), 

M. Duouy (Gers), M. Sicre (Ariège), M. La- 


ron), M. Labronsse (Aude), M. Guitou (Lot-st- 

Garonsie), M. Caries (Aveyron), commis de 6° 

classe pour la 5 e ; M. Subra (ATiège), M. Lines 

(Aude), M. Ducos (Aveyron), M. Gabanne (Lsit- 

et-Garonne), M. Mispoùtet (Aveyron), M. Pam- 

pidor (Aude). M. Lacam (Tarn), M. Girard 

(Gers), M. Perler (Aveyron), commis de 7 e 

classe pour la 6 e . 

EXPOSITION CANINE DELAIS 

reaux de peste au prix de 0 fr, 15 l'exem- J 

plaire. 


Monsieur Richard, 

rue Jacquet, n «o 

Monsieur Lcgrand, 

rue Sécrélan, n' 

. Puris-l'J". Parls-ll\ FONDS D'ETAT 

.cpt 

tme 



canine qu'organise ie Syndicat d'initiative 

d'Alais et des Céven.nes, avec le concours -do 

la Société des chasseurs cte l'arrondissement 

d'Alais et sous le patronnage de la Société 

canine du Midi, affiliée à la Société centrale 

de Paris. La liste des prix d'honneur e tdes 


tant de belles et nombreuses récompenses aux 


A signaler, parmi les principaux prix d'hon- 

neur, ceux offerts par la vile d'Alais, par M. 

Megnin, directeur de . l'Eleveur, qui jugera 

avec sa compétence bien connue les ferrierf 

chiens de berger, chiens de garde et cliiens de 

luxe. A signaler aussi d'importants prix en 

en espèces offerts par la Société canine du 

Midi, dont llionorable président M. Samat a 

hein voulu accepter la délicate mission de 




aux exposants qui auront le plus contribué au 

succès de l'exposition -par le nombre et la qua- 

lité des sujets exposés. . 

Nous devons faire remarquer que l'empiagi 

ment réservé aux chiens par cela même qu'il 

réunit toutes les conditions désirables est li 

mité. Nous ne saurions donc trop conseiller 

aux amateurs réellement désireux d'exposé 


retard. Il est probable que, faute de place.v.la 

date de 1 aclôture des inscriptions, fixée d'a- 


Pour les engagements, demandes de règle 

ments, de feuilles d'inscription et de rensei 

gnemonts, s'adresser à M. Henry Tteisson^ 

nière, commissaire général, G, Quai-Neuf, à 

Alais (Gard). 

POUR LA DEFENSE DES CONTRIBUABLES 






motivée par le service ordinaire dos contrô- 


classiflcateurs et contribuables, doivent se 

mettre au courant de leurs devoirs et de leurs 

droits.. , , 

Une petite brochure : La nouvelle evalulwn 



buables contre le projet d'impôt sur. le revenu 

(63 rue dé Provence, Paris), que préside M. 

Jules Rocbe, leur permet de s'en rendre 

compte cte la manière la plus exacte. 




boisée, qui intéresse tous les propriétanes de 


communes. ', , . , 


intéressés en leur faisant remarquer que ia 


luations déjà faites sont imputables al impré- 

cision de leurs connaissances à cet égard. 

Pour le6 demandes de brochures et rensei- 

gnements, s'adresser au fiecrétariat gênerai 

de la Fédération, 63, rue de Provence, Pans. 

Une brochure, 0 ir. 30 ; par poste, 0 fr. io. — 


brochures, 12 francs. — Gant brochures, 20 

francs. 


RE du 20 août. — Envoi, sur demande, 8, rue 

Garancière, Parts, d'un numéro spécimen et du 

catalogue des primes de librairie (36 francs de 


Paftié Littéraire. — En Dalmatie (I). — Impres- 

sions de route. (Avec deux cartes), par Edouard 

Herriot, maire de Lyon. 

L'Entant dans L'Art (A propos de l'Exposition 

de Bagatelle), par Péladan. 

L'Enfance Créote de Pierti-e Des.rades (IV), par 

Marius LeMond. .. , 

Une station tihewnaile au dix-septième siècle : 

Forge-les-Eaux, par Emiîe Magne. 


révoiuUonnaiies, par André Ohaumeix. 

Chronique musicale : Sur Robert Schumann, (A 

proipos de son centenaire.), par Jean Chantavoine 

Les Faits et les idées au jour le jour. — Revui 


daine et familiàte. — La Vie médicale et pratique. 

— lit Vie musicale. — Chronique sportive et fi- 

il A n Ci i ii 1*6 

Partie ' illustrée. — Le Circuit de l'Est : AKfred 

Labdanc, sur monciolaoi Blériot, — AMfced Leblanc 

son atterrissage à Nancy, est félicité par M. 

Deuttch.de la Meurthe. — Départ d'Au.brun, de 

Nancy sur monoplan Blériot, — Le général gou- 

erneur de la place tle Nancy et M. Doumer fé- 

icitent M. LeManc. — Legagneux sur biplan Far- 

main. — L'aviateur allemand Laindpalntner, sus 

biplan. Sommer, arrivé troisième à Troyes. 

Stations thenmaîes d'autrefois : Vue des trois 

fontaines de. Forges (1693). — Aquarelle originale. 

- Vue du bourg de Forges (les»). Aquarelle ori- 

boale. 

En Dalmatie L'arrivée à Zara. — Zara, place 

Pozzl. — Les chutes de Kerka, — Salone. Ruines de 

la basilique chrétienne ; ruines du Baptistère. — 

Sebéniko. — Trau. Vue générale. — Spalato, vue 

généra.!»'. 

L'Enfant dans l'Art ; « Jeune fille à la cage. » — 

l/s Petit dessinateur au noyau de cerise », attri- 

bué à Chardin. .— Portrait, d'enfant par Fragonart. 

— Portrait du prince de Metternicli, par Lawrence. 

Le nouvel ambassadeur d'Espagne : M Perez 

Caballe.ro, . le nouvel ambassadeur d'Espagne en 

France, entouré des membres de l'ainioassaide. 

Actualité -. Moussa Sag Amastane, caïd des 

Ogghars (Touareg), actuellement à Paris. 

L'Instantané, partie illustrée de la llevue lieb- 

domaxlaire, tiré chaque semaine sur papier glacé, 

peut-être ref.ié à pat-t à la fin de l'année. 11 forme 

deux volumes de 300 pages. 

...cpt 

..tme 

...cpt 

..tme 

.. .cpt 

..tme 

...cpt 

..tme 

a or 

30/ 

3% amortissable 

Dette tunis. oblig. 3 % 1S92. 

Consolidés anglais 


ArgenUne 5 % 1836...•• 

Autriche 4 % or (10 flor.).... 

Lots du Congo 

Egypte unifiée. 

Espagnole extér 


Hongrois 4 % 

Italien 5 % 

Italien 5 %... 

Portugal 3 % 

Portugal 3 % 

Russe 4 % 1807-1369 

— 4 % 1SS0 

_ 4 % 1889 

4 % 1S90 

_ 4 % or 1893 - 

4 % or 1S94 

. 4 % cons. 1" et 2" série 

— 4 % 1901 

— 3 % or 1891 

— 3 % 1896 

_ 3 1/2 % 1S94 ,. 

— 5 % 1906 tout payé 

— 4 1/2 % libérés 

Dette ottomane unifiée tmo 

Ottomanes priorités 

Douanes ottomanes 

ACTIONS 

..cpt 

.tmo 

Banque de Franco 

Banque de France 

Banque Paris 

Comptoir d'Escompte 

Crédit Foncier 

Crédit Lyonnais cpt 

Crédit Lyonnais tme 

Société Générale 

Banque ottomane cpt 

Banque, ottomane tme 

Bône-Guelma cpt 

Bône-Guelma tme 

Est-Algérien .....cpt 

Est-Algérien tme 

Est cpt 

Est tme 

Paris-Lyon-.Méditerranéa cpt 

Paris-Lyon-Méditeiranée tme 

Midi cpt 

Midi tme 

Nord cpt 

Nord tme 

Orléans 

Ouest 

Ouest-Algérien 

Autrichien 

Lombards 

Nord-Espagna cpt 

Nord-Espagne tme 

Portugais 

saragosse cpt 

Saragosse tme 

Compagnie Transatlantique 

Messageries maritimes 

Métropolitain tme 

Suez (Sanàl martt.).......... ...tme 

Thomson-Houston 

Société d'électricité de Paris 

Rio Tinto tme 

Charm. Sosnowice cpt 

Charb. Sosnowice ......tme 

Carmaux 

APRES BOURSE 

AT 

CHEMIN DE FER D'ORLEANS 

Facultés données aux voyageurs pour se ren- 

dre sur l'une des plages de Bretagne desser 

vies par le réseau d'Orléans. 

De Beers 

East Rand.. 

Rand Mines. 

Goldfields .. 

!)/ 4.) 1 

07 'ir; 

•fi 0.) 

!)7 30 1 

07 '( 1 

;fi oL 

!)7 5*2 

97 (10 

45i 75 • • • 

SI 50 8i 10 

Hi .. 

530 .. 

• • * 

• • 

loi 50 101 f&U 

!)(> 25 

% 25 

102 25 

102 15 

95 20 05 50 

1H !i5 95 10 

93 70 9.Î 00 

103 .. 

104 

G7 

ii7 

07 07 (i7 

93 85 .. .. 

!J3 85 94 

'J'i 25 

93 iK3 

ï)4 94 .. 

!>:Î "r0 

!Ki 30 !)3 70 

4 "1 !H 95 

!J4 fi;J 94 t>0 

78 80 70 . . 

77 40 77 15 

85 95 

AU.) 00 105 (»0 

1O0 50 100 70 

34 90 94 85 

4?:i .. 497 50 

! Ofl 

4yU . . 

4190 

tio^ 

41^0 

P'Ôo " ' 4 Vf,-. ' * 

fi'17 * ' 

6.11 

Q-10 

000 , . 

7117 

\'.'f\ 

1-t-tO 14oU 

-t / /1 

11-1/ 

loi 734 "* 

RQt 

OOi 687 

681 ,, 683 .. 

070 669 .. 

177 ,. ... 

691 , , 692 .. 

930 ..... 

907 50 ... 

dCH .. 

1283 12s9 .. 

1295 .. *. .. ,. 

1130 , . • • .. • • 

1113 .. 

1680 .. 

1670 .. 

1374 .. 

940 .. 'i)45 .". 

631 ,, 635 ,. 

797 .. S00 .. 

115 05 

380 .. 379 .'! 

377 .. 379 .. 

375 .. • 

405 .. 401 .. 

407 .. 402 

229 ., 230 . . 

1G8 . . 170 .. 

594 .. 595 #. 

5460 .. 

784 .. '784 

499 .. 

1743 .. me 

«45 .. 1450 .. 

1455 .. 

2157 . iiso 

97 30 97 32 

432 . 1 433 .. 

130 50 131 50 

219 . ! 219 50 

l 154 . 1 15150 

— 1871 3 

— 1875 4 

— 1S76 4 '% 

— 1892 2 1/2 % 

— 1S91-1S90 2 1/2 % 

— 1894-96 2 1/2 % quart 

— 1S93 2 % quart 

— 1I-09 2 % 

— 19U4 2 1/2 % 

— 1905 2 3/4 % 

Communales 1879 

Foncières 1879 

Communales 1SS0 


— 1835 


— 1892 





Bône-Guelma 

Est-Algérien 

Est 3 % ancienne 

Midi 3 "A ancienne 

rd 3 % ancienne 

Orléans 3 % ancienne 

Ouest 3 % ancienne 


P.-L.-M 3 % (fusion ancienne)! '.*.'.! 

Autrichien 3 % 1'* hypothèque 

Lombarde ancienne 

Nord-Espagne ..'.r' 

Portugais 

Saragosse 

Panama lots libérés'.'.'.!!'.'.'.'.!'!"" 

Sue2 3 % 

MARCHE EN BANQUE 

Etat d'Alagoas 

Briansk 

Cape Copper... 

De Seers 

Huanchaca 

Charbonnage l.aviana. 

Syndicat Minier 

Tharsis 

Chartered 

East Rand 

Goidfields 

May 

Rand Mines 

Robinson Goid 

Intérieure 

BOURSE DE MADRID 

458 .. 457 .. 

330 .. 

166 50 

432 .. 433 .. 

65 50 66 50 

48 .. 48 .. 

31 25 30 75 

143 . . 142 50 

43 .. 43 25 

130 50 131 50 

154 .. 154 50 

28 50 29 .. 

219 .. 219 50 

248 50 218 50 

911 50 

11 

417 :. 

4511 

397 50 

493 . . 

510 . 

510 .. 

427 25 

4SI .. 

402 

468 50 

479 50 

480 . 

502 ' 

507 75 

429 50 

423 75 

429 50 

427 75 

437 75 

429 50 

430 .. 

426 .. 

42S . . 

•Ht .. 

2*4 .. 

37.4 .. 

350 .. 

485 .. 

133 .. 

464 .. 

96 J: 

lia ^ 

416 5: 

45 3 'S 

,% '• 

U 

!>!",•• 

5ID'. 

S* 

481 .' £ 

477 25 ; 

500 75 

507 75 

428 

429 2i 

42:, 

428' 

284 ' 

îi-i .; 

434 .; 

CHANGE 

Londres 

Allemagne 

Espagno (court).... 

Espagne (long) 

Buenos-Ayres (or).. 


123 

I 4iil 

466 

Jl2. 

•I.. 

!.. 

COURS DES PRIMES 

3 % dont 50 

3 % don t 10 

Banq. ottom, d. 5 

Rio dont 20 

Rio dont 10 

.. ..dont 25 

.. Extér. dont 50... 

687 50 dont 2 fr. 50.... 

1743 .. 

1743 .. dont 5, 

127 27.1 

97 M 

69° " 

BOURSE DE LONDRES 

Consolidé anglais SI .1(16 Italien 

3 % français 96.1t2. Suez 

Banq. ottomane.. 17 ,1[4. Egypte 

BOURSE DE TOULOUSE 

102 1,2 

215 t'| 

101 3 4 

Fonds d'Etat français. — 3 % au porteur 

97 425; 3 % amortissable, 97 30. 

Ponds garantis par le gouvernement fran- 

çais. — Obligations tunisiennes 3 % 1892 

Il est des femmes créées pour 1 aTn 

celles-là sont la plupart du temps ^ 

merveilleuses entités, tontes olJ ^ 

tendresse, d'abnégation et de d»v 

ment. j a 

D'autres femmes sont créées P ou , £(? 

haine. Celles-là sont tout simplement 

monstres. ,,- r jt(é 

" Malgré son admirable forme, Feli 

était de celles-là !... ,, ga 

Elle aurait sacrifié tout, sa ^ te ', ]u s 

fortune., jusqu'à sa beauté, — Jyoif. 

dangereuse des armes, — pour P° ^ 

lentement et sûrement assouvi» 

haine. de 

Vous souvenez-vous de la ^âte. 

Catherine de Médicis : Odiate c asv- 

(haïr et attendre). .., geul^ 

Elle aurait pu servir à Félicite. 

ment cette dernière ne désirait v^p 

dre... Avec elle, c'était tout de suiic.. 

LA suivre-) 


«le I>éfem&e Soeiale et lielîgietase 

INISTRATIOfi: Toulouse, Rue Roquelaine, 25 

A B03xri>a-sra!CËî3xr'X'^ 

»DTE.G\RONNE ET DÉPARTEMENTS LIMITROPHES 

DÉPARTEMENTS NON LIMITROPHES 

ÉTRANGER (Union postale) 

Trois mois 

7 - 

10 - 

Six mois Va an 

M fr. 20 

13 - 24 - 

20 - 40 - 

KTKANlifcK (union pua—v, 

i*s Abonnements partent des 1« et 16 de chaque mois et sont payables d'avance 

Toute demande de ohanaernent d'adresse doit être accompagnée de 50 centimes. 

Lot, Aveyron, Corrèze, Cantal 

Gers, Htes-Pyrénées, Basses-Pyrénées, Landes 

Tarn-et-Garonne, Lot-et-Garonne 

ÉDITIONS RÉGIONALES 

Tarn, Aude, Hérault, Pyrénées-Orientales 

Haute-Garonne. Ariège 

Edition du matin spéciale a Toutou** 

ANNONCES (4« pa^ . . • - „ _ . . 

RÉCLAMES — ..**"***"*.!!'•.!*• 

RÉCUMES (3.pag.). . . * * * * * * * î î ! 

LOCALES 111***** 

«os Bureaux. ,ue V/KSSSîi'À 1 3S!îis£V M 

U Ugno o fr. 80 

- 1-50 

- 2 - » 

- 3 - • 

'3f>tT3îPoJgL.ianta-. 

i 23 Août 1919. - 20 5 Année - N* 6,487. 

Les raits^du jo 

SS'SfSS .a région Grenade- 

sur-Garonne-Montech. 

Un sujet autrichien a été égorgé, au Maroc, 

dans la région d'EI-Ksar, dont le caïd est la 

trop fameux Raisouli. 

Les souverains espagnols ont quitté 

cires, rentrant en Espagne par Paris. 

Lon- 

Le tsar Ferdinand de Bulgarie est arrive a 

Oettigne, où vont avoir lieu les fêtes à l'occa- 

sion de l'érection du Monténégro en royaume. 

Le Japsn a définitivement annexé la Corée. 

La victoire des révolutionnaires est complè- 

te au Nicaragua ; en assure que le P^sf ent 

Madri- est ets fuite ; le frère au général Estra- 

da chef des insurgés, proclamé président, a 

adressé un manifeste à la population. 

— 

Un incandie a détruit la moitié de la ville 

rie Wallace (Etats-Unis) : il y aurait 24 morts; 

de vastes étendues de forêts ont brillé ; 180 

employés des forêts manquent ; on craint 

qu'ils n'aient été brûlés. 

—:— 

Le croiseur anglais « Bedford » s'est échoué 

en face du .lapon ; des navires de guerre ja- 

ponais se sont portés à son secours ; 18 ma- 

rins ont été noyés. 

Basse-Pointe, à M. E. de Saint-Alary, a ga- 

gné le Handicap de ia Manche (20.000 fr.), à 

Deauville. 

Le numéro 37.872 Obligations 


Goccunales 

Voir, par ailleurs, les nouvelles qui nous 

sont parvenues à la dernière heure. 

Un problème remporte aujourd'hui, 

dans iles préoccupations du public, sur 


souci. C'est celui du renchérissement dé 

la vie. 

On peut se désintéresser de la poli- 

tique, motif pris de sa malfaisante ina- 





à la méditation de nos puissants cer- 





penser, il ne l'est pas do ne pas manger. 

Et voici, par un effet de ce besoin 



Oh ! nous continuons de mépriser la 





se valent, c'est bien entendu. Bien fol ou 





le meilleur des mondes. Tout est même 




ment, l'impôt ne jeuo pas le rôle d'aspi- 

rateur et de destructeur do la fortune 

publique ; il n'épuise .pas également le 


vailleur et le rentier. Dans l'Empire de 

François-Joseph la charge « fiscale est 

supportable. Et la crise actuelle, grâce 

a celte circonstance, passe sanis émou- 



manger, avant de boire, avant de se 




d'un million de fonctionnaires. Il doit, 


mille francs .pour FaUières, une centaine 

de mille francs pour les présidents des 


cune des Excellences ministérielles, 


notes de papier, de savon, de voyage, 

de petits et de grands verres, etc. 

Il doit allouer des pensions de huit 

'mille francs au sieur Augagneur, attri- 

buer des frais de missions (?) à tous les 

fils, neveux et petits cousins des députés, 

des bureaux de tabac aux veuves de ces 

derniers, des subsides électoraux à tous 

les amis du gouvernement, des traite- 

ments à la formidable armée des budigé- 

hyores, et ceux-ci, nous venons de le 

dire, étant au nombre d'un million, le 

c '»ntribuabie, quand il a fait vivre tous 

gens-là, n'a plus rien ou presque rien 

Pour subsister. 

tiJî° Ute a,a S mcntati on des denrées esseu- 

lés P h V&Kisi 

- m

MARDI 23 AOUT iwiO 

r>ar le Souvenir Français, la comtesse do Ges- 

Un, le colonel du 94" d'iniantene, etc. 

ta police n'avait pus toléré la formation 

d'un cortège de l'église au monument et avait 

seulement permis l'exécution do deux mor- 

ceaux de musique 

La Catastrophe de Saujon 


D'après une dépêche reçue de La Rochelle 

par un do nos confrères, pendant la cérémo- 

nie pour les obsèques des victimes de Saujon, 

.plusieurs personnalités officielles ont quitté 

l'église au cours du sermon de Mgr Eyesau- 

tier. 

LES CONGRÈS 



Le congTès catholique qui se tiendra, du 21 

au 26 courant, s'est ouvert par une grande 

messe célébrée à la cathédrale. 

On sait que cette manifestation religieuse 

présente un intérêt politique en ce sens.qu'elle 

constitue une réunion générale des chefs du 

centre qui doivent y arrêter dans les comités 

à huis cios les grandes lignes de la campagne 

parlementaire dans l'empire et les Etats parlc- 

ticuliers. 

Un certain nombre de prélats vont prendre 

part à ces délibérations. 



U a bu ensuite à la santé de la famille prtn- 



Ces élections grecques ent eu lieu sans in- 

cidents ; les résultats définitifs n en seront 

pas connus avant mardi ; les résultats connus 

jusqu'à présent pour Athènes et Le Piree don- 

nent une forte avance à la liste populaire sur 

la liste commune des deux partis théotokistc 

et rhaUyste. 

M. Yenizelos paraît arriver premier jusqua 

maintenant dans ces deux villes. 

LES GRÈVES 

Les dockers de Philippavills 

Philippeville, 22 août. 

Les acconiers refusant de signer le contrat 

passé entre les commerçants et les syndicats 

des dockers, la grève a repris hier matin ; les 

quais sont gardés militairement, les troupes 

sont consignées ; deux compagnies de zouaves 

sont rentrées des manœuvres ; une compagnie 

de gendarmes est arrivée de Constantine par 

train spécial, sous les ordres d'un capitaine. 

Le calme règne, les pourparlers continuent ; 

six grévistes ont été condamnés à un an de 

prison et à cinq ans d'interdiction de séjour 

pour entrave à la liberté du travail. 

LES AFFAIRES OU MAROC 

El Mokri à Tanger 

Tanger, 22 août. 

El Mokri a été reçu à l'Alcazar par une sec- 

tion de cavalerie de la police française, et à 

l'entrée de Tanger par l'infanterie de la po- 

Jice française et espagnole. 

Des milliers d'indigènes se sont assemblés 

autour de sa demeure. 




ïe trop fameux caïd d'El Ksar, continuent à 








dans là région, qui était tranquille et sûre 

avant le gouvernement de Raisouli. 






me aux agissements de Raisouli. 

Les Relations Internationales 

Les relations turoo-Sjuïgares 

Sofia, 22 août. 

Le gouvernement ottoman a informé le gou. 

vernement bulgare qu'il a ordonné une en- 

quête très sévère pour rechercher les auteurs 

des violences commises pendant le désarme- 

ment des réfugiés bulgares. 

Les réfugiés ayant trouvé asile en Bulgarie 

pourront librement rentrer ; ils ne seront ni 

poursuivis ni punis à cause de leur émigra- 

tion. 

Le ministre de Turquie à Sofia a donné dans 

ce cas les assurances les plus formelles à la 

âéputation des réfugiés. 

Le retour de ces "derniers se fera par des 

points à déterminer par les deux gouverne- 

ments et sur la base do la liste dressée par 

tes autorités bulgares. 

Les marins japonais en France 

Brest, 22 août. 

Une très brillante réception a été offerte hier 

Iprès-midi, par l'état-major de l'Ikorna, aux 

autorités civiles, militaires et maritimes et à 

ieurs familles. 

De nombreux invités se pressaient à bord 

du croiseur japonais. La fête a été terminée 

par un bal. 

L'annexion de la Corée 


On télégraphie de Tokio eue l'annexion de 


En Italie 


L'Agence Havas publie la dépêche suivante 

de Rome, 21 : 

« Dans les dernières vingt-quatre heures, 

l'on a constaté à Trani neuf nouveaux cas de 

choléra et cinq décès ; à Andria. un cas et un 

décès ; à Barletta, trois cas et deux décès ; à 

Ruvo, un premier cas, suivi de mort ; à Ceri- 

gnola. trois cas et deux décès ; à Bari, Binto, 

Biseglie, Corato et Spinozzola, il n'y a eu au- 

cun nouveau cas. 

Lés nouvelles des autres parties du royau- 

me sur les conditions sanitaires de chaque 

province sont satisfaisantes. 

LA RÉVOLUTION AU NICARAGUA 

New-York, 22 août. 

On télégraphie de La Nouvelle-Orléans à la 

Tribune, que le président Madrie a donné sa 

démission de président du Nicaragua. 

M. José Estrada, frère du chef des révolu- 

tionnaires, a été nommé président du Nicara- 

gua. 

M. Madrie et sa famille se sont enfuis vers 

Corinto ; l'armée du général Estrada les pour- 

suit et est maintenant devant Managua. 


Le département d'Etat confirme la nouvelle 


général Estrada, au Nicaragua. 

Il ajoute que la panique règne à Managua, 

capitale du pays, et que le président Madriz 


Il n'est pas inutile de rappeler que les Amé- 


tre le présidant Madriz, et que leur politique 

triomphe avec les troupes du général Estoada. 

On se souvient, d'autre part, que c'est le pré- 

sident Madwiz qui a été la cause, il y a un 

mois environ, d'un© violente polémique entre 

les j.ournaux américains et allemands, à la 


sée à ce présidant, nouvellement élu, et dans 

laquelle l'emipereur. selon la formule proto- 


primait l'espoir que les relations entre l'Alle- 

magne et le Nicaragua resteraient des meil- 

leures. 

Cette polémique était cTautanitjilus aigre 

que tes Etats-Unis étaient opposés à l'élection 




diu président Madriz est démoralisée ; la foule 


mort les Yankees ! » Les légations et les con- 


On annonce de BluefieMs que les révolu- 

fcioranaâeres ont pris Granada samedi ; M. Ma- 

driz a évacué le camp de Blueïields, que le 



On annonce de Managua que M. José Estra- 

da, frère du chef des révolutionnaires, et qui 



gés. 

Les désordres de Managua seraient très gra 

ves ; de nombreux habitants partent, les rési 

dents américains sont inquiets ; les révolu- 


pitale. 

Non placés : Brume, Continental, Etrenne -II, 

Sunlight, Fleiur-de-iMai-II. 

Une efioooiluiro. Une longueur. 

Mutuel : Gagnant, 122 50 ; placés, Fanon 25, 

Kom-Ombo 16 50, Mistral-Vil 20. 

A JEGUN 

Voici les résultats complets des courses qui 

ont eu lieu dimanche : 

Prix des amateurs, au trot monté ou attelé, 

4.200 mètres. — 1. Espoir, à M. Fajardo (le pro- 

priétaire); 2. Ravin, à M. Rey (le propriétaire); 

3. Claquedent, à M. Palats (le propriétaire). 

Non placés : Lida, Mura, Ermite. 

Mutuel : gagnant, 24 50 ; placés : 8 50 et 8. 

Prix de la Société du Demi-Sang, au trot 

monté ou attelé, 1.800 mètres. — Première 

épreuve. — 1. Fanfaron, à M. Lourtet (Peyrou- 

tou); 2. Gavotte, à M. Poudès (le propriétaire); 

3. Fémur, à M. Bouzigon (le propriétaire).. 

Non placés : Gadypile, à M. Foulon. 


Deuxième épreuve. — 1. Fanfaron, à M. 

Lourtet (Peyroutou); 2. Gadypïïe, à M. Foulon 

(Aulet fils) ; 3. Gavotte, à M. Poudès lie pro- 

priétaire-!. 

Non placés : Fémur, à M. Bouzigon. t 


Prix du Gers, au trot monté ou attelé,: 5.000 

mètres. — 1. Favori, à M. Palats (Labordèrel ; 

2. Fémur, à M. Bouzigon (le propriétaire) ; 3. 

Claquedent, à M. Palats (le propriétaire).. 

Non placé : Ravin, à M. Rey. 



tive, épreuve au galop, 1.600 mètres. — 1. Bon- 

d'Or, à M. Faudouas (Faudouas fils); 2. Made- 

moiselle, à M. Lasportes (Lasportes fils); 3. 

Bambou, à M. Jacob (Lartigue). 


Military de 3° série, 2.500.mètres. — 1. Om- 

phale, au maréchal des logis Pédelabordc, du 

24 a d'artillerie (a couru seule). 

Courses très belles et bien disputées. 

A BADEN-BADEN 

Bade, 21 août. ' 

Prix de la Fondation de Bade, 43.750 fr., 

2.300 mètres environ. — 1. Lama, à M. Michel 

Ephrusst (O. Gonnor) • 2. Onoe-du-Mail, à Ml 

Calmann (Curry) ; 3. Ossian, à M. de RothS1 

chlid (Barat). 

Non placés : ChâteMoatt, Saint-Just-II, Loc- 

lcung, Azarias. 

Deux longueurs et demie. Une longueur , et 

diemie. 

Mutuel : gagnant 31, placés Lama 11, Orme- 

du-Mail 23, Ossian 12. 

A CAUZE 

Résultat das courses du 21 août S 

Prix du Gouvernement, 5C0 fr., l.SOO métrés.-— 

1. Hop, à M. Danbon; 2. Boris, ïi M. Comdert. - 

Prix de la Société Sportive (haies), 2.OC0 francs. 

— 1. Croquignole, à M. L. de Fournas (M. A. de 

Fournas): 2. Orfando, à M. Guestier (A. Kalby); 2. 

Dandy, à M. Guestier (D. Kal-ley). 

llrix de la Société d'Encouragement, 2.5CO francs. 

— 1. Haidji, à M. H. de Fournas (M. A. de Fournas)'; 

2. Iîalid, à M. H. de Fournas (Caibannes) ; 3. Beida, 

à M. Larrouy (Mousset). 

Prix Régional (steeioie-ehase), 1,500 francs. — 1. 

Singapoor, à M. Guestier (Kailhy); 2. Clarence, à 

M. Cayre (Zaie); 3. Libertin, à M. Zailre. 

Prix de l'Armagnac (steeiple-cliase) , 1,500 francs. 

— 1. Vctatile, à M. Guestier (walk-over. 

A BAGNÊRES-DE-BIGORRE 

Voici le. résultat des courses qui ont eu lieu dl- 

^man-cilie à Bagnères-Ce-Bigorre : 

Prix D^parteimiental et des Communes, 7CO fr., 

2,000 mètres, 7 insetits, 3 partants. —1. Razzia-IL, 

â M. Ducos; 2. Houiha-Houga, à M. J. Barthet ; 

3. Vi-tteil, à M. Lapierre. 

Pari mutuel : gagnant. 8- 50. 

Prix du Gouvernement, 1,700 fr., 2.000 mètres, 10 

inscrits, 4 partants. — 1. Ingrat-II, à M. Barthet; 

2. VtStei. à M. Lapierre. 

Non placés : Fraudeur, Embûche. 

Pari mutuel : gagnant 7 fr.; placés : 7 et 15 50. 

Prix de la Société d'Encouragement, i.oco fr.;' 

2,000 mètres, Il inscrits, 3 partants. — i. Lies, à 

M. Du Poy; 2. Tiiéi-ézia, à M. Vtdeau; 3. Coréen, à 

M. Lapierre. 

Pari mutuel : gagnant 6 50. 

Prix de la Vffle, 1,200 fr., 2,800 mètres 11 inscrits 

4 partants. — 1. Verdict, à M. L. de Fournas; 2. 

Oauibet-Tauzia, à M. Lafargae; 3. Souvenir, à M, 

ie comte Dations. 

Non placé : Douapalé. 

Pari mutuel : gatguant, 16 fr. ; placés : 9 et U fr. 

A CASTILLON-SUIt-DORDOGNE 

* .Les aippareils dos lieutenants Acquaviva 

et letheux ont bien été sabotés ; le moteur 

de l'appareil de Letheux a également été sa- 

boté, mais heureusement les dégâts sont 

moins importants. 

» L'on aperçoit cependant des traces da- 

cide qui ont attaqué certains organes. 

» iLe moteur a été complètement démonte et 

revisé ; j'ai eu la satisfaction de le voir fonc- 

tionner ce matin d'une façon normale. , 

» Le commissariat d'Amiens ne peut faire 

d'enquête, l'aérodrome n'étant pas sur le ter- 

ritoire confié à sa surveillance ; c'est la gen- 

darmerie qui fera le nécessaire. 

» Jusqu'à présent, aucun indice ne permet 

d'accuser quelqu'un ; il sera très difficile de 

découvrir les saboteurs des appareils de l'ar- 

mée. 

» Des gens bien renseignés disent à mots 

couverts que ce sabotage n'était pas ignoré 

do certaines personnes, qui auraient été dé- 

sappointées de voir arriver à Paris les lieu- 

tenants Acquaviva et Letheux avant d'autres 

concurrents plus heureux. 

» Je vous donne ce dernier renseignement 

tel qu'on vient de me le communiquer, s 

LE BAID AERIEN PARIS-LONDRES 


L'aviateur Moisant s'est élevé à 4 h. 30, ce 

matin, mais il atterri près de Sevanaaks ; on 

me sait pour quelle raison. 

— Une dépêche de Moisant. arrivé© à Cris- 

tal-Palace et venant des environs de Ghatam, 

annonce que l'aviateur ne pourra pas poursui- 

vre sa route avant 24 heures. 

Moisant a volé quatre milles en 2,7 minutes. 

Cyclisme 

li TOUR DE FRANCE DES INDEPENDANTS 

Montpellier, 22 août. 

Les premiers sont arrivés a 3 h. 36 • les coureurs 

se succèdent dans l'ordre suivant : Bauder, Biet- 

tain, Angel, Grée, Sadlbricourt, Combes ; les au- 

tres coureurs échelonnés arrivent jusqu'à 0 heures; 

une foula énomie a acclamé les rivaux. 

MGWI 

VI — Tous ceux qui ont charge des enfants 

doivent mettre tous leurs soins a les faire 

approcher souvent do la Sainte labié après 

leur premièro communion et, si c est possi- 

ble, mémo tous les jours, comme le désirent 

le Christ Jésus et notre Mère la Sainte Eglise ; 

qu'on veille à ce qu'Us le lassent avec la do: 

votion que comporte leur âge. Que ceux qui 

ont cette charge se rappellent aussi leur très 

grave devoir de veiller à co que ces enfants 

assistent aux leçons publiques de catéchisme, 

sinon qu'ils suppléent de quelque façon à leur 

instruction religieuse. 

Yfl. — La coutume de ne pas admettre à 

la confession les enfants, pu de ne jamais 

les absoudre quand ils ont atteint 1 âge de 

raison est tout à fait à réprouver. Les Ordi- 

naires auront soin de faire disparaître cet 

abus en employant même les moyens du 

droit. 

VIII. — C'est un abus détestable que de me 

pas donner le Viatique et l'Extrême-Omctiort 

aux enfants après l'âge de raison et de les 

enterrer suivant le rite des entants. Que les 

Ordinaires prennent des mesures rigoureuses 

contre ceux qui n'abandonneraient pas cette 

habitude. 

Ces décisions des Eminentissimes cardinaux 

de la Sacrée Congrégation, Notre Saint-Père 

le Pape Pie X, dans l'audience du 7 août, les 

a toutes approuvées, et a ordonné de promul- 

guer lo présent décret. Il a proscrit, en outre, 

à tous les Ordinaires, de faire connaître ce 

décret, non seulement aux curés et au clergé, 

mais encore aux fidèles, auxquels il devra 

être lu en Lingue vulgaire, tous les ans, au 

temps pascal. Quant aux Ordinaires, ils de- 

vront, tous les cinq ans, rendre compte au 

Saint-Siège, en même temps que des autres 

affaires du diocèse, de l'exécution de ce dé- 

cret. 

IffiflU 

ieiiFû 

La Proelamation k fi ie » 

G&ttiffno 22 ixoût 

Le roi de Bulgarie et le prince Bories sont 

arrivés hier matin à Antivari ; les batteries 

int tiré 21 coups de canon ; des étendards bul- 

gares avaient été hissés sur le palais de To- 

politza. 

Le prince Danilo et le ministre de Bulgarie 

fe sont rendus à bord du salon pour saluer 

tes hôtes royaux, qui sont aussitôt descendus 

h terre et sont passés devant le front de la 

compagnie d'honneur, devant le château ; le 

public a fait des ovations au roi et au prince. 

Après le déjeuner, qui a eu lieu au palais 

ae Topolitza, le roi et les princes se sont ren- 

iius à Oettigne. 

Arrivée à Oettigne du tsar des Bulgares 





{on des cloches. 

.Les troupes faisaient la haie devant le pa- 






. Après avoir passé devant la compagnie qui 







diatement rendu visite ; un dîner a eu lieu 


Les toasts 

Ivans le toast qu'il a porté, le prince Nicolas 



naissance avec lui, à la cour de Saint-Péters- 

bourg. 


Ferdinand depuis os temps-là était devenue 


cceur part aux grands succès obtenus par lui 

nomme souverain de la Bulgarie. 



jamais cesse d'être cordiales et pleines d'a- 


rr,"^}f roi ae Bu;!sarie a agi. comme un sage 


r^Tii 

son nennle éminent ; c'est pour- 

-r^nriJ JT jeTckj Di,eu et la Russie, notre 

feuptbê 0 ' ainSi qufi * ^ lrioti ^ e 

n^n^ n1;ill i uez ^ e répondre par un fraternel 

cLi d lam °nr que nous éprouvons, nous 

vmreTatfôn V ° S frèTCS l6S P roches - 

» Croyez, quoi qu'il arrive, â mon amitié, 

a mes immuables sentiments de fraternité et 


Le roi Ferdinand, répondant à ce toast, a 

un que 1 amitié et l'amour fraternels qui unis- 

lt ^ J 1Ëmis 1111 luart de siècle la Bulgarie 

M °ntenegro, et avait résisté d'une façon 

iaf^ 

Jni!ai>le à tout,ea tes épreuves et à tous 

gKi qu avaU éprouvés la péninsule des 

«aïkans, éveillaient en lui le désir de féliciter 

torcuai-ement et sincèrement le prince Nicolas 

tonun-e un véritable frère, à l'occasion du 

d» Pr!' lv i ;:I ' sria ' é. 

Après cette chute, le cheval de M. Guestier est 

resté étourdi pendant près de dix minut&s et sans 

pouvoir se relever. On a craint un moment au'il 

ne se soit tué. La jockey n'a eu aucun mal. 

Aéronautique 

tES AVIATEURS MILITAIRES" 

Mourmelon-le-Grand, 22 août. 

Le capitaine aviateur Mary, s'entraînant 


a fait doux fois lo trajet Luperly, Saint-Hilaire, 



dirigeables République et Liberté, a passé 


mier sous-officier aviateur breveté, 

AÉROPLANES SABOTÉS 


La" Tdlrlc a envoyé à Amiens un de ses ré- 


son enquête au sniet du sabotage des aéro- 



» Jo suis retourné ce matin à l'aérodrome 

de fcam^-Fuscten pour continuer mon enquête 

sujet qu sabotage des aéroplanes mili- 

Toulousa, 

Puy-is-DOtna; 

PtO-dn-VItOtl 

Perpignan, i 

lioi'duius.» i 

li.4l 

62.5; 

63.3; I 

S3.S 

20.2 N.O.fai. t. n. 

17.3 O.N.O.t.t. b. 

S. O.. mod. h. 

4. 

'13. 

N.O.m. t. -IL 

i 

UINtSÎ.UAXia. 

do la vsUIa 

14.0 30.0 

7.11 2L5 

1.5 15.5 

14.1 ; 23.3 

LinE EN 3» PAGE LE CCMPTE-RENDU DE 

LA PREMIÈRE REPRÉSENTATION D' « HE- 

LîOGASALE » A BÉZ1ERS ET DIVERSES AU- 

TRES CHRONÎQUES. 

» —>»— ^fr* m + — • 1 

L'Me de la Première Communion 

taaros, car .As quatuicaUC n'est pas. .exagéré». | et d'instouction. 




I. — L'âge de discrétion, aussi bien pour la 

communion que pour la confession, est celui 



Dès ce moment commence l'obligation de sa- 

tisfaire au double précapte de la confession et 

de la communion. 

II. — Pour la première confession et la pre- 


pleine et parfaite connaissance de la doctrme 




gence. 




est qu'il comprenne, suivant sa capacité, les 

mystères de la foi, nécessaires de nécessité do 




tion que comporte son âge. 




de lui, c'est-à-dire les parents, le confesseur, 

les instituteurs, le curé. C'est au père, ou à 

ceux qui le remplacent, et au confesseur, qu'il 


d'admettre l'enfant à la première commu- 

nion. . , 








y ait pour tous quelques, jours 4

MARDI 23 AOUT mô 

ia ans de Panjas, 

Mlle Ange* Jgg^f^&g^g 

(Gers), «a» iB^ \^/i? f * 

^tes io^^^^^Tpas conscience de 

phiées. Elle n avaH muî ^ pèlerinage iw- 

lésons nature^ x> t marcher. 

^réveillent de plus en p us f . 

Hélène CLÉMENT de Dra> «> v^^ ottalî t 

g î^°e^ fiî?Sft** 

% S samedi dernier, auP^f 

-^Sacrement, la malade a ie . 6feut 

pîW mieux. Le lendemain, 'a fe,^ j Ilot . 

Complète. On no lui trouve plus ae 

'"Mie mange, boit et marche normàtement. ^ 

Mlle Juliette GEORGEI. SAINT . LOALIS 

pour l'extraction de polypes- . 

Depuis ce matin, après un bam a la pis 

ci-n*. la jeune fille y voit tros bien- et lit nor- 

maleonent, envoyant elle-même des cartes pos- 

Lourdes, 22 août. 

Philibert Garnier, de Paris, était atteint de 

tuberculose osseuse compliquée de mal de 

pott dorsal ; il a été guéri à la piscine. 

julien Pineau, d'Ampoigne (Mayenne), mé- 

ningite cérébro-spinale ; a quitté ses béquilles. 

Marie Chauveau, de Puydrouard-de-Forges 

(Charente-Inférieure), affection cardiaque ; 

marche actuellement très bien. m 

Maria Douce, 24 ans, soignée a 1 Hî-yieu 

de Clermont pour une entérite, ^ff^ 1 ' 6 "^' 

mange et dort très bien ; guérie hier après 

midi à la piscine. arthrite 

lunette Lecorme, de Bayeux, 2-± ans, anuritc 

et pafalysif du gènou droit. ; marche norma- 

lement après un bain a la piscine. 

Célina Mongard, 40 ans, 4, rue Minard, a 

Issv-les-Moulmeaux ; gastro-entente ; mange 

et dort bien. , . , 

' Mme Martin, de Versailles, atteinte de né- 

phrite, guérie radicalement à la piscine ; n a 

plus d'albumine. ' ,. 

Ce soir, la procession a ete grandiose ; a 

l'issue de la réunion, une magnifique gueri- 

son s'est produite. 

Elle concerne Mille Autreux, de Clamart ; le 

docteur Orion avait constaté une cane des 

vertèbres et néphrétique ; elle éprouvait des 

douleurs vertébrales et gardait la position 

horizontale ; depuis cinq moi6 elle ne se le 

vait pas ; ce soir, elle a été guérie et marche 

très bien. H. 

ville ; 1" hussards Aussonne ; If dragons. 

Mondonville ; artUleno, "au*.^^^ Bes 

2' division Provisomo. _ cnasscurSi Dicil . 

Vi ZZ* . j direction des ma- 

qU[ - lI 'e!" EtS» aujourd'hui à Grenade. 

Les Grandes Manœuvres te Ca*ie 

Pe notre envoyé spécial i 


Nos lecteurs savent que d'importantes ma- 

nœuvres de cavalerie vont se dérouler, du 23 

au 30 août, dans la vallée de ia Garonne, en- 

ire Montauban et Toulouse. 

Elles mettront en mouvement deux divisions 

complètes de cavalerie représentées par les 

brigades des 12*, 16", 17" et 18' corps, auxquel- 

les seront jointes des batteries d'artillerie à 

cheval fournies par les régiments des 17" et 

18" corps-d'armée. 

Il y a fort longtemps que des manœuvres 

aussi importantes de cette arme n'avaient eu 

lieu dans le Midi. En 1894, croyons-nous, une 

division de cavalerie évolua, pendant dix 

jours, sur le plateau de La.nnemez.an, sous le 

commandement du général de Sesmaisons. 

Depuis, semblable réunion d'escadrons ne 

s'était reproduite dans notre pays. 

D'ailleurs, les manœuvres qui commence- 

ront demain constituent une expérience de la 

plus haute Importance. Leur résultat peut 

amener une constitution toute différente do 

nos régiments de cavalerie do corps et unts 

transformation absolue dans leur commando* 

ment. 

U s'agit de savoir, en effet, si, à l'organisa- 


corps en une brigade par corps d'armée, il ne 

serait pas préférable de substituer Ycndivi- 

sionnement de ces mêmes régiments. Ile se- 



mander en temps de guerre, qui en aurait 


tion permettrait de connaître les troupes qu'il 

doit diriger en cas de conflit et de se mieux 

: lamlliariser avec elles. 

Parmi nos grands tacticiens militaires, les 

avis sont partagés à ce sujet. Tandis qu'au 




néral Bonnal, le grand écrivain militaire, 

penche vers le système que nous venons d'in- 

diquer. 

Signalons que notre confrère ia France Mi- 

litaire a mené, d y a quelques mois, une lon- 

gue campagne en faveur de l'eridivislonne- 

ment des régiments do cavalerie 'les corps 

d'armée. 



est confiée à M. le général Marion, comman- 

dant le 1G" corps d'armée, qui a toute l'auto- 

Tité voulue pour mener à bien la délicate et 




Moskowa, le général Marion, né le 1" mai 

1848, à Sedan, élève à l'Ecole spéciale mili- 


fut nommé sous-lieutenant le i" octobre 1808 


Le 26 décembre de cette même année. 1868, 

t M. Marion partit pour l'Algérie. 

A la fin du mois d'août 1870, le 9' régiment 


Versailles les 1" et 2 septembre. 


lerie du 13' corps d'armée, le régiment de M. 


Mezieres. Le 8 septembre, il poussa une recon- 

naissance jusqu'à Château-Thierry. Le 19, les 

communications avec la province étaient in- 


non assista au combat de l'Hay, où deux offi- 


cette action, le 9" régiment de chasseurs vint 


mois de novembre, il entra dans la composi- 


cavalerie du 2' corps d'armée de la 2* armée 



îiffet) 

larmee à* Versailles (brigade Gal- 

» No , m ^4 lie utenant au 12' chasseurs le 30 

avril 18/2, cet officier fut affecté, par permu- 

tation, au 2' chasseurs d'Afrique 


vit ies cours cle l'Ecole de cavalerie de Sau- 

oht-\ en qualité de lieutenant d'instruction, et 

ooimt aux examens de sortie le numéro 8 

sur £, et la note générale « très bien ». 

Ee 1" mai 1875, M. Marion fut promu au 


a mstructeur à son régiment, le 2" chasseurs 

a Afrique, où il devint capitaine commandant 

au mois d'août 1879. 

Au moment des troubles dans le Sud-Ora- 

"ais, en 18S1 et 1882, le capitaine Marion fit 



lévrier 1883, il reçut la décoration de cheva- 



ttiajor du 18' régiment de chasseurs à Saint- 

Germain ; il resta environ trois ans dans cette 

ville et vint ensuite, en qualité de chef d'es- 

cadrons, commandant en second, au 21' chas- 

seurs à Limoges, régiment où on le maintint, 

tobre f 8() ?/ ade de lieutenant-colonel, le 11 oc- 

Nommé colonel le 11 juillet 1895 et placé à la 

tete du 19 régiment de chasseurs, à Lille il 

passa, en octobre 1896, au 22' dragons à Se- 



Tunisie. 

Promu général de brigade le 24 avril 1900 

L c aild ? la brigade de cavalerie du 20" 

tion ^H^ ? ^ an ^' i us< îu'à sa nomina- 

il «Lit If! r „ 1904 - ? ar décision du même jour, 

S- dlvU^dSSSerïï C °^ nd «e là 

Pompignan 

P r gênerai uu v 

t installé aujourdh 

ï£iïn mardi auront lieu, dans les deux 

3328? le" évolutions de brigades. 

d nn is U belle plaine de la Garonne, les es- 

cadras trouveront un terrain particulière- 


Les populations,nous n'en doutons pas, leur 

seront accueillantes, et ils pourront travailler 

dans les conditions les plus favorables pour 

la patrie. 

LA CONCENTRATION 


L'es mouvements de concentration des trou- 

pe* sont terminés. Les divers corps sont ins- 


indiqués hier. . . . 

Dans la région qu'elles occupent, il nest 

pas do village, de ferme qui n'ait reçu sa pe- 

tite garnison. Les hangars des métairies ser- 

vent d'écuries pour les chevaux et quand nous 

traversons la contrée pour gagner Grenade 

nous apercevons dragons et chasseurs profi- 

tant du repos d'aujourd'hui pour procéder au 

nettovage de leur équipement. 

Cornebarieu, Aussonne, Mondonville, Mer- 

ville sont occupés et au loin, sur les routes, ce 


taires procédant au ravitaillement des divi- 

sions. 

A Grenade, l'animation est grande. 

Le général Marion, directeur des manœu- 

vres, vient d'y installer son quartier général, 

le 21' chasseurs, de Limoges, est cantonné 

également dans la localité et sur les balles 

allées d'Alsace-Lorraine de la petite ville les 

tailleurs, cordonniers, selliers et maréchaux- 

îerrants de ce corps travaillent avec une acti- 

vité fébrile à tout mettre en état pour de- 

main. 

Le second régiment de la 12' brigade — le 

20' dragons — n'ayant pu sejendre aux ma- 

nœuvres par suite d'une épidémie qui sévit 

parmi ses chevaux, a été remplacé par le 

11* hussards, de Tarascon, qui, malgré quinze 

étapes, amène aux manœuvres des chevaux 

étonnamment frais et dispos. 

Le général Bernard, de la 15' brigade de 

cavalerie, bien que n'ayant pas de comman- 

dement dans les opérations actuelles, les sui- 

vra dans l'état-major du général Marion, où 

il sera chargé probablement des fonctions de 

président des arbitres. 

Les officiers que j'ai rencontrés sont ravis 

à l'idée d'évoluer sur l'admirable terrain qu'ils 

ont devant eux et qui est particulièrement pro- 

pice aux mouvements d'ensemble de la cavale- 

rie. Il offre assez de couverts pour ménager 

des surprises ; on n'y rencontre pas d'obsta- 

cles capables d'arrêter l'élan do nos beaux es- 

cadrons, 

LA PREMIÈRE JOURNÉE 

La matinée d'aujourd'hui sera consacrée 

aux manœuvres de brigades, chacune de ces 

unités opérant pour son propre compte et d'a- 

près l'initiative unique de son chef direct. Ge 

travail préliminaire a été jugé indispensable 

pour bien mettre les troupes dans les mains 

de leurs supérieurs. Car les généraux des 

deux divisions ayant été pris parmi les briga- 

diers les plus anciens, il s'ensuit que deux co- 

lonels, par rang d'ancienneté, devront pren- 

dre leur place à la tête des brigades, et qu'il 

est juste de donner à ces derniers le temps de 

se familiariser avec leurs nouvelles fonc- 

tions. 

La première division, 12° brigade (11' chas- 

seurs et 21 e hussards) et 16 a brigade (1er hus- 

sards .et 19° dragons), opérera dans la région 

Daux, château d'Ambruts, Merville. 

La deuxième division : 17 e brigade (9 e chas- 

seurs et 10 e dragons) et 18 e brigade (10 a hus- 

sards et 15 e dragons), dans la région du pla- 

teau de la Selve et est de Verdun. 

L'action se développera entre 6 heures et 8 


Après-demain, 24 août, auront lieu les ma- 

nœuvres de division et, à leur isstfe, les deux 

partis prendront les cantonnements suivants : 

l re division : Saint-Cézert, Le Burgaud, Au- 

camville ; 2 e division : Finhan, Montech, Es- 

catalens. 



L. DE FERRAND. 

Noël-JeanrDaniieil Lamon, rue Brauhauban ; 

Eugéni'i'-l'orn.aivde'Abadie, rue Michelct, 10. 

Publications de mariages : Jean-Patd Laf- 

forgue, employé à la gare, et Antoinette Bou- 

zigues, ménagère ; Jacob-Henri Lopès, em- 

ployé des postes, et Louise-Jennne-Marguerite 

Loubèrc, sans profession ; Guillaume-Pierre 

Jeampès, chauffeur, et Lucine-Marie Commet, 

cometière ; Joseph Bordenave, boucher, et Del- 

phine Poirey, ménagère ; Victor Sahuc, pro- 

priétaire, et Mlarie Jauriès, ménagère : Louis 

Dubalen, palefrenier, et Hélène-Marie Gazaux, 

sans profession ; Pierre Tauzias, serrurier, et 

Marie Maysoimave, couturière.^ 

Décès : Marie Friguet, ménagère, Cl ans, rue 

des Pyrénées, 15. 

lap le DépaFlerçei) 

ARRONDISSEMENT DE TARBES 

TOURNAY. — Justice de paix. — A l'audien- 

ce de vendredi, M. Gabarrot, premier juge 

suppléant, a .procédé à l'installationi du nen- 

veati juge de paix, M. Lav.it, conseiller gêne- 

rai du canton de Labarthe. 

BORDERES-SUR-ESHEZ. — Incendie. — Sa- 

medi vers midi, le feu s'est déclaré à l'usine 

Batac. En quelques instants, un bâtiment de 

35 mètres de long sur 15 mètres de large de- 

venait la proie des flammes. 

La partie supérieure du bâtiment contenait 

six chars de blé en gerbes. 

Le feu s'est déclaré au moment où l'on 

s'apprêtait à dépiquer quelques chars de blé 

que l'on a pu sauver en les traînant sur la 

route. 

Les pompiers, sous la direction de ». w 

lieutenant Valentin, se sont prodigués : mais 

il a fallu faire la part du feu, et tous leurs 

efforts se sont dirigés à préserver la maison 

d'habitation et une grange situées à envi- 

ron 20 mètres du bâtiment incendié. 

Les causes de l'incendie sont inconnues. 

Les pertes, évaluées à 20,000 francs, sont 

couvertes par une assurance. 

ARRONDISSEMENT DE BAGNERE3 

BACNERES-DE-BiCORRE. — Tribunal cor- 

rectionnel. — Une seule affaire à l'audience 

de vacations du samedi 20 août .présidée par 

M. Luro, juge doyen. 

Un jeune domestique, Jean M..., âge de 14 

ans, de Cardeilhan-Traehère, vient répondre 

d'un délit pour défaut de déclaration de ré- 

sidence. 

Le tribunal lui inflige 5 francs d'amende. 

SARIAC. — Accident. — Dans l'après-midi 

de jeudi dernier, la nommée J. T..., était occ-u- 

ipée à monter du bois au grenier, lorsqu'elle 

fit une chute de 3 a 4 mètres. La pauvre fem- 

me a quelques fractures dans les os du bas- 

sin ou vers la tête du fémur. Elle souffre 

beaucoup et son état n'est pas sans inspirer 

quelques inquiétudes. 

ARRONDISSEMENT D'ARGELES. 

trtp rôdiiiit, la qualité, du moins, sera très sa- 

tisiaisante. 

Foire de septembre.— Notre prochaine gran- 

ie„ î-Ti u , n, ° ^ plus belles de l'année, se 

tiendra le lundi 5 septembre prochain. 

.m,r«. P ^ ix d ," pain - — p ar suite des nouveaux 

«irSi ff^T*' 16 Syndicat de la boulangerie a 

8S ^ to Drix au Pain : 

o fr 2n t 

1 / 1 ,' 0 fr -- 43 k kii - : P«- !n te 1 kil. 500, 

0 r 40 te klL ; pain bis, 0 fr. 34 le kil. 

n.-îi > t^ £ 1-azuriigues, qui ne fait pas 

0*fr In M Sîpat, a fixé le pain blanc à 

« rt- 40 et le pam bis 0 fr. 34 le kil. 

Etat civil. — Décès : Marie Duoauze, 47 ans. 

MARSOLAN. — Incendie. — Un commence- 

ment d incendie s'est déclaré vendredi soir 

vers cinq lieures, chez M. Prades, à Béoule. 

on aepiquâit a la machine à vapeur lorsque 

on s aperçut qu'une forte odeur de brûlé se 

dégageait de la maison d'habitation. le tra- 

vail lut suspendu et les secours organisés. On 

TSSJ^TJ * t,amp ' s P° ur éteindre ce com- 

muicement de sinistre qui se borne à un feu 

de cheminée. 

SIMORRE, — Fêtes de Saint-Ro«h, — Pro- 

graniaiie des fêtes dos 27, 28 et 29 août : 

; Dimanche, 28 août, courses régionales de 

chevaux, organisées par le Trotting-Club si- 

morrain. 

A 10 heures du matin, prix du Trotting-Club 

réservé aux chevaux appartenant aux proprié- 

taires du canton de Lombez et cantons limi- 

trophes. Course de fond, au trot attelé, sur 

route, distance, 10 ilomètres environ. — 1er 

prix, 50 fr. ; 2», 25 francs ; 3e, 15 francs ; 4e, 

5 îr. Entrée, 3 francs. 

A 3 heures du soir, sur l'hippodrome de la 

Picarde : 

1. Prix de la Picarde, course en partie, liée, 

av. trot monté ou attelé, distance, 2,000 mètres. 

— 1er prix, 100 francs ; 2°, 30 francs ; 3e, 10 fr.; 

entrée, 5 francs. 

2. Prix de la Gimone, course au galop, dis- 

tance, 1,800 mètres. — 1er prix, 30 francs ; 2e, 

20 framos ; 3 e , 10 francs. Entrée, 3 francs. 

3. Prix de Consolation, course à toute allu- 

re, 50 francs de prix, pour tous chevaux, à 

l'exclusion de» gagnants des courses précé- 

dentes. 

Pour les engagements et renseignements, 

s'adresser à M. Camajou, pharmacien à Si- 

morre. 

,Prix d'entrée sur l'hippodrome, 0 fr. 25 par 

personne. 

A 5 heures du soir.grand concert par l'Union 

musicale ; à 8 h. \ du soir, illuminationis, bal 

champêtre. 

Lundi 29 août, à 2 heures du soir, courses de 

bicyclettes, organisées par 1TJ. S. S. 

1. Cantonale, 2 kilom, réservée aux ama- 

teurs de l'ancien canton de Simorre. — 1er 

prix, 10 francs ; 2 e , 7 francs ; 3e, 3 francs. 

2. Internationale, 5 ilomètres. — 1er prix, 

35 francs ; 2», 20 francs ; 3°, 10 francs. 

3. Consolation, 2 kilomètres. — 1er pTix\ 12 

francs ; 2", 8 francs ; 3°, 5 francs. 

Engagements, 2 francs. S'adresser à M. Las- 

serre, trésorier. 

A 8 heures du soir, grand bal. 

Foire. — Jeudi 25 août aura lieu la grande 

foire annuelle de Saint-Roch. 

Briand : les lois, les grandes et justes lois qui 

ont fait l'école laïque, supprimé l'enseigne- 

ment congréganiste et sêi»are l'Etat de l'Egli- 

se sont le critérium auquel so reconnaissent 

les républicains dont le gouvernement solli- 

cite le concours à la fols pour les appliquer et 

pour les consolider dans la mesure néces- 

saire. 


la République, quo nous maintiendrons con- 

tre toutes les attaques avec la conscience de 


menacée. 


prendre à tous les établissements d'enseigne- 


sorte de réprobation, de proscription collec- 


monstrueuse et qui est d'un autre âge, jus- 

qu a refuser le titre d'honnête homme à qui- 

conque n'a pas abdiqué les droits de sa cons- 


d une certaine foi religieuse ? 


jours, d'un certain côté, ù ne rien voir, à ne 

rien oublier, à ne rien apprendre et à n'être 

m de son temps, ni de son pays ï 

» Si de telles paroles de défi ne restaient 



bout, unis et confiants pour défendre l'école 

et la liberté de conscience imprudemment 

menacées ? » 

Après avoir envoyé aux victimes de l'acci- 


« Il dépend trop souvent ainsi de l'erreur, 

de l'oubli, do l'imprudence d'un homme, de 




jour, plus imprévues et plus audacieuses, de 



» Aucun temps ne fut plus que le nôtre fer- 





l'homme s'envole de la terre vers les cieux ; 


lie, devient une réalité dont il faut renoncer 

à calculer les conséquences ». 

roi présidera le conseil des ministres qufi 


Bien que la nouvelle ne soit pas encore of- 

ficielle, on affirme de source informée que 1» 


pagnoles au Maroc, a envoyé sa démissions 


DÉCORATIONS ALLEMANDES , 


Le Moniteur de l'Empire annonce que 1 enrw 

pereur a conféré l'ordre do la Couronne do 

1" classe à M. Dujardih-Beaurnetz et li rai?.. 

de la Couronne de 2'. classe à M. Gustave 

Dreyfus, secrétaire du comité de l'expositia. 

des œuvres d'art françaises à Berlin. 

LES FÊTES DU MONTÉITE^ 

Remise de décorations 

Cettigne, 22 août. ' 

Lo prince Nicolas a conféré au prince !iér& 

tier de Bulgarie Boris le grand cordon da 

l'ordre de Danilo et diverses décorations i )m, 


SUICIDE D'UN ALIENE] 

Do notre correspondant particulier ï 


Pendant qu'un train transportant de Bodez 

à Albi quinze aliénés passait sur le viaduc du 

Viaur, l'un de ces malheureux, nommé Rous- 



U est tombé dans le vide d'une Iiauteur de 

116 mètres ; son corps a été trouvé littérale- 


LOURDES. — Mordu par une vipère. — Un 

propriétaire de Poueyferre a été mordu au 

pied par une vipère, vendredi, à mie heure. 

Arrivé vers trois heures à Lourdes, il avait 

le pied très enflé et était pris de vomisse- 

ments. 

M. le docteur Bouriot lui a injecté le sérum 

antivenimeux. L'état du malade laisse encore 

à désirer. 

SAINT^PEÊ-BIGO-RRE. — La Compagnie 

du Midi va enfin faire procéder à l'agrandis- 

sement de la gare do Saint-Pé. Le trafic sans 

cesse croissant de cette station, tant en voya- 

geurs qu'en marchandises, prouvait l'urgence 

die cet agrandissement.Aux anciens locaux on 

adjoindra , en particulier, urne salle d'attente 

d'une utilité incontestable et que le public 

avait demandée à maintes reprises. 

Arrestation. — Samedi soir, à l'arrivée du 

train 537, une violente discussion eut lieu en- 

tre deux voyageurs descendais à Saint-Pé. 

M. Devert, chef die gare, étant intervenu, fut 

gravement insulté par l'un des antagonistes 

©t ce ne fut pas sans peine qu'il parvint à le 

mettra dehors. 

L'étranger continuant à faire du tapage., on 

prévint la gendarmerie, qui le mit en état 

d'arrestation. Interrogé, il déclara se nommer 

Joseph-Emile Bernard., 31 ans, né à Marseille, 

exerçant la profession de pi-stèur à Lourdes. 

ILe brigadier reconnut alors que cet individu 

était depuis longtemps sous le coup d'un man- 

dat d'arrêt. Il a été mis à la disposition du 

parqojet die Lourdes. 

TARSES 

Elections muntoipaies. — Des élections mu- 

nicipales complémentaires sont fixées au di- 

manche 11 septembre. 

H s'agit d'élire deux conseillers municipaux 

en remplacement de M. Affre, décédé, et de 

M. Tardis, dont l'élection a été annulée par 

le conseil d'Etat. 

Armés. — Notre compatriote, M. Henri Lom- 

lia, récemment diplômé de l'Ecole vétérinaire 

d'Alfort, vient d'être admis avec le numéro 10 

à l'Ecole militaire de Saumur. 

Nomination. — M. Dutur, maréchal des lo- 

gis au 10° hussards, a été nommé commis de 

la culture à la direction des tabacs ds Gre- 

noble. 

Les détraqués. —- La police a procédé, same- 

di soir, à l'arrestation d'un individu nommé 

Maurice L..., qui, ayant aperçu un jeune hom- 

me couché sur l'herbe près du Casino-Eldora- 

do, l'avait attiré dans un coin obscur des al- 

lées et s'était livré, en sa présence, à des ges- 

tes obscènes. Quedques personnes, qui étaient 

couchées sur la pelouse, ont pu témoigner du 

fait. 

Ce personnage, conduit au poste d'aljord et 

au parquet ensuite, a fait coninaître à M. De- 

paule, substitut, son identité et son adresse à 

Saint-Jiean-die-Luz, sa résidence, puis il a été 

remis en liberté, mais il sera poursuivi cor- 

recti onnellement. 

Acte de courage. — Vendredi soir, trois Të- 

siervistes du 14 e d'artillerie ont courageuse- 

ment arrêté, sur la place du Marcadieu, un 

cheval attelé qui débouchait à toute allure 

sans conducteur, de la rue deTOrient ' 

'La bête a été saisie à la bride par iin des 

artilleurs, pendant que les deux autres es- 

sayaient de lui barrer la route. De graves ac- 

cidents ont été évités certainement par cet 

acte de courage. 

Ces braves gens, qui sont aussi des modes- 

tes, n'ont pas dit leur nom. 

a, Pardlcreren-da^ 

S tfte 

e 

du°Ï6- 

T ^ a i&M * 

toifT? la âtlle coloniale 

de Sainf nl?ff^^ lg ^? rlu. "HBîtue ciu lr corps 

â^'l^Vôire.' - Grenade, 

«s «50. draaons •


derniers. 18 9Q; i de novembre, 13 90; tendance, 

faiible. 

Lin. — Courf.nt 90 73; pTooliain, 97; 'j derniers, 

m 50- 4 premiers, 88 30; tendance, forme. 

Colza. — Courant. 02; prochain, 02 75; 4 derniers, 

63; 4 premiers, 64 75; tendance, ferme. 

Ailcools. — Courant, M 50; prochain. 04 50; 4 

derniers, 52 50 ; 3 d'octobre, 48 25; 4 premiers, 46 75; 


Suct-es. - Courant, 46 875; prochain, 45 875 ; 4 

d'octobre, 36 125; 4 premiers, 36 625; tendance, 1er- 

tnc; roux cuites, 42 25; antres jets, 42; raffines, 77. 

MARCHÉ DE LA VILLETTE 


vendus, 2,550; 1 5S, 1 48. 

— Amenés 

Amenés 

330; vendus 325; 1 36 

1,786; vendus 1.600; 

— Amenés 18,543; vendus, 17,000; 

5,082; vendus, 5,082; 

1 26 

! 14, 

2 32; 

1 10, 

Boeufs. — Amenés 2,595 

1 40. 

Vaches. — Amenées : 1,451; vendues, 1,430; 1 53, 

1 48, 1 40. 

Taureaux. 

1 10. 

Veaux. — 

1 S4, 1 70. 

iMoutons 

2 1S; 1 93. 

Porcs. — Amenés 

1 CS, 1 64, 1 56. 

Peau de moutons : 2 a 6 oD. 

Vente assez active. Gros bétail, moutons assez ra- 

cile; veaux, difficile. 


Du 22 aoôteï. 

Blés — Felimes On cote : 27 75 les 100 kilos; pour 

fut ^parlements producteurs du Centre; Danube, 

21 50; Plata, 23 fr. les 100 kilos. 

Les Fêtes à' « HéliiaMia » à BS» 



d'Emile Sicard traduit, en son titre, l'événe- 


mière » d'Hélionabale, devant un auditoire de 


arènes n'avaient resplendi sous le soleil d un 




1 

llpieûltui's de loEîpilF 


Sons et repasses. - Très fermes. On cote 

eros 16 fr. nus; ordinaire, la fr. ; Plata, u 

|é; repasses fines, 16 fr. nus; ordinaires. 15 fr. 

Plata 12 50. 

Maïs. — On cote : Roux Plata, 17 55; logé: 

^Sf-'on'co^: Grises Poitou, 20; les impor- 

tations sont de 337.2S8 emintaux, soit pour la cam- 

pagne 19C9-10, 2.033.936 ciuintaux, contre 

pour ceUe 1909. 


Orges. — On cote : Ailgerie, 16 fr. 


: Sons 

fr. lo- 

17 50; 

2.415.021 

Du 22 août, 

blés nouveaux, 22 à 22 75, ie 

- Orge de pays, 9 50 à 10 25; 


Blés vieux, 22 75; 


Grains gr-ossidrs. - 

aivoine, 9 25 à 10 fr. 

à 10 fr., les 75 kilos. 

Farines et Issues. — Minot fleur, 48 50; minot 



3 70 à 4 50; sainfoin, Ire couse- (nouveau) 4 à 4 50; 

2" et 3° coupes 3 20 à 3 70; trèfle, 2 80 à 3 20; paille 

blé. 2 90 à 3 40; avoine, 2 à 2 40. 

.Bois a ûraler. — l 35 à 1 40, les 50 kilos. 

TARN-ET-G.AR0NNE 

Montauban. 


Bourse. — Bilô fin supérieur, les 80 kilos, 22 40. 

Halle. — Blé, Ire qualité, 22 fr.; 2" qualité, 21 lr. ; 

3' qualité, 20 50; prix moyen de l'hectolitre, 21 13; 

fèves, 10 fr.; maïs, 16 flr.i avoine, li lr.; orge, 11 fr. 

LOT-ET-GAROXNE 

Nérac. 

Marciié du 20 août. — Cours pratiqués : 

Blé, ire qualité, 23 50; 2" qualité, 23 fr. ; 3' qua- 

lité, 52 50; Ces cours sont restés les mêmes qu'au 

màïiehé précédent. Avoine. 11 25; fèves, 15 50; 

maïs, 18 fr., le tout l'hectolitre. 

Pommes de terre, 4 lr. les 30 kilos. 


Castillonnès. 

Taxe officielle du pain : pain cô : 0 33 le kilo. 


Poulardes, de 5 il 6 fr.; canards, de 4 50 à 5 50, 



Cochons de lait, de 15 à 55 fr. U pièce. 

Veaux de boucherie, de 1 à 1 10 le kilo, poids 

.if. Blé, 20 50 les 80 kilos, rendu gare de Failgueyrat. 

GERS 

Seissan. 

Foire du 19 août. — Favorisée pair une belrte jour- 

neé notre foire de vendredi dernier avait attiré 


±>ien approvisionnés. Voici les couis pratiqués 

Halle" aux grains. — li!é. de 50 50 à 21 fr. les 

80 kilos; avoine, cte 10 à 10 50 les 50 kilos; maïs, de 

15 50 à 16 fr.; fèves, de 15 à 15 50: orge, de 11 50 ;ï 

.12 fr. ; seigle, 13 50; sorgho, 10 50. le tout l'hecto- 

liiire; sons, 7 fr. ; reniasses, de 9 à 10 fr., le tout 

l'hectolitre. 

Marché â la volaille bien approvisionné. Poulets 

gros, de 6 50 â 7 fr. ; ordinaires, de 4 50 à 6 fr. ; pou- 

les, de 5 50 à 6 50; pintades, de 5 à 5 50; oies, 

.de 7 à S fr.; canards, de 4 £0 à 6 fr. ; le tout la 

paire; lapins domestiques, de 1 50 à 2 fr. ; œufs, 

0 80 la douzaine. 

Gibier. — Lièvres, de 4 50 h 5 50: perdreaux, de 

1 25 à 1 50; cailles, 0 50; lapins, de 1 25 à 1 50; 

merles, o 30 le tout la pièce. 

Marché aux bestiaux. — Bœufs, 9ù0 à 1,100 fr.; 

vaches, de 760 à 930 fr.; génisses, de 550 ix €50 fr. ; 


Animaux de boucherie. — Bœuf, de 37 à 40 fr. ; 

vaches, de 35 à 39 f r. ; veaux, de 50 à 55 fr. ; mou- 

tons, de 45 à 50 fr., le tout les 50 kilos. 

Foirai? aux pores. — Porcs gras, de 47 S 50 fr. les 

50 kilos; nourrains, de 55 à 05 fr.; cochons cle lait, 

de 15 â 25 llr. la pièce. 

Miélan. 


Blé, 20 à 20 50; maïs, 10 il 17 fr.; avoine, cle 10 à 

10 50; pommes de terre, 3 50 à 4 50, le tout l'hecto- 

litre. 

Dindonneaux, 10 à 12 560; dindes, 9 à 9 50; pou- 

les, 5 à 7 f r. ; poulets, 2 75 à 6 fr. ; cana rds, 4 75 à 

* fr., le tout la paire; œufs. 0 90 la douzaine. 

Lapins domestiques, 1 50 à 2 25 pièce; lièvres, 5 

à 5 50; pereiTeaux, o fr. 

Sur 1,000 porcs de lait environ sur place, un peu 

plus de la moitié ont été vendus à bas prix, ventes 

calme; baisse eensiWe sur les cours précédents. 

Place aux moutons, brebis et agneaux, assez bien 

pourvue; des ventes; ont été faites à des prix éJevés. 

Place au bétail, peu d'animaux; quelques ventes 

ont été faites ;i de bons prix. 

Taxe de la viande : Veau, 1 60 le kilo 



On sait combien Pie X souffre en ce mo 

ment. On sait aussi combien, les impies de la 


. Le meilleur moyen de le consoler, et de lui 






1° Un train circulaire passant par Modane 


ris. En 2", 230 francs-, tout compris. 

Ce train permet de visiter en détail Gènes, 

Sienne, .Assise, Florence, Venise, Padoue et 

Milan. — G jours à Rome. 

2° Deux trains circulaires visitant Gênes. — 

Borne pendant 6 jours. — .Assise et Florence. 

— En 3', 156 francs. 



nage, 26, boulevard Haus&mann, Paris.- 

149 Fen,ilaton du 23 août 1910 

[.'aspect d'une immense serre d ombelliferes. 

Les deux triomphes ! Triomphe de 1 auteur 























Aussi iblianc que leur àme, aussi blanc que la neige, 


Do l'angoisse des catacombes, 

Ht ces morts sortis de ces tombes 
















symboliques, parfois .risqués, mais le plus sou- 





exultant d'avoir moissonné ,par gerbes les 



la déclamation émouvante de réminent ar- 




-Mlle Madeleine Roeh a fait une mère 

iSœmjas digne d'Un tel empereur ; et Mlle 




au cours duquéi se décide leur sort, a frappé 




'Le rôle un peu dur de Busca, le chrétien - qui 


deux filles aux lions du Colysée, fut cepen- 



celle Schmitt firent de Claud.ien et de Cœlia 




l'évêque Galixte la véritable onction et la pa- 



Elite fut celle qui convenait à l'auteur du 





jeunesse dans la plénitude do la conception, 

ni par plus de sincérité dans lé sens des situa- 






andaate tel qu'en pouvait concevoir Palad.ille 

un jour de procession et qui prend, une éléva- 



sement par un Alléluia où les chœurs, d'hom- 

mes et de femmes rappellent les mélodieuses 

exécutions de la Chapelle Sixtine. La pieuse 

attention de l'immense j>ubli:e pendant que ces 



cible de ces belles phrases du vieux plein 

chant qui sollicita le .génie de tous les maîtres. 


résomianoes de grandes orgues livrées aux 


Demongaiie, dans l'Invocation : « Eau de l'a 

vie » ; et les sopirani, au cours du chant : 


maître : et il suffit de dire pour M. de Séve- 

rac qu'il a &u faire siennes, en cet acte su- 


de ses .plus illustres prédécesseurs. 


favorisera toujours réeloslon des plus beaux 

talents. 










public. 







les eourtisann.es tentaient de séduire leur em- 

pereur. 

1 


chef d'orchestre, M. Hasseîmans, qui condui- 





L. S. 







nale d'agriculture de Montpellier à la suite au 


1 D'Arodes de Peyriague, interne ; 2 Reme- 

ro, externe ; 3 Lauzin, int.; 4 Hissyhaky, ext; 


8 Rougé, int.; 9 Guerre, ext.; 10 Henry, int.; 


Azancot, ext; 14 Kintzelé, int.; 15 Sollier, 

int.; 16 Bali, int.; 17 Marcellot, int.; 18 Carlon, 

int.; 19 Humbert, int.; 20 Tiné, int.; 21 Alaphi- 

lippe, int.; 22 ZavaMa, ext.; 23 Foata, deini- 

int.; 24 Gélaire, demi-int.; 25 Dorey, demi- 

int.; 26 Schmit, demi-int.; 27 Fournier, demi- 

int.; 28 Antoniadis, demi-int; 29 Dressy, 

demi-int.; 30 Chabert, ext. '• 

Bais les Trésoreries et Recettes 






de 6a classe pour la 5° ; M. Lafitte (Hautes- 

Py-rénées), premier fondé de pouvoirs de 7° 

classe pour la' 6 e ; M. Tournié (Tarn-et-Ga- 


principaux faisant fonctions de premiers fon- 

dés de pouvoirs pour premiers fondés tle pou- 

voirs de 7e classe; M. Pouget (Haute-Garonne), 


paux de 4e classe pour la 3° ; M. Perrou et M. 


paux de 5e classe pour la 4° ; M. Sablayrolies 

et M. Maury (Tam), commis principaux de 6 e 

classe pour la 5° ; M. Capdeviille (Lot), et M. 


de 7e classe pour la 6 e ; M. Curranddé (Ariège) , 

et M. Sigu.ier (Tarn-et-Garonne) ; MM. Guéry. 

Bruno, Bey (Hte-Garonne), M. Lugan (Tarn), 


le.rmin (Lot), '.commis de Ire classe inscrits 

pour commis .principal de 7 e classe ; MM. Ga 

omet, Bonnet (Haute's-Pyréoées), M. Lannaud 

(Lot-et-Garonne), M. Lasseron (Gers), commis 

de 2e classe pour la Ire ; M. Augé (Tarn-et-Ga 

ronne), M. Homlet (Lot-et-Garonne), commis 

de 3e classe pour la 2 e : M. Pouget (Gers), M 

Maisonerosse (Hautes-Pyrénées), M. Séguy 


Garonne), M. Eyseeric (Ariège), M. Gaillardon 

(Aude), MM. C'hambeit et Silvestre (Haute-Ga 

ronne), commis de 4° classe pour la 3° ; M 

Duffour (Hautes-Pyrénées), M. Dufour (Aude) 




(Ariège), MAL Poullet et Bonrrust (Gers). M 

Dé ville (Lot-et-Garonne), M. Boequillon (Htes- 

Pyrénées), commis de 5 e classe pour la 4* ; 

M. Courtès (Lot-et-Garonne), M. Dangard 

(Aude), M. CastéraS: (Gers), M. Bose (Avey- 

ron), M. Su.si-ni (Tarn-et-Garonne), M. Aubrit 


M. Rivais (Tanvet-Garon.ne), M. Morancho 

(Hautes-Pyrénées), M. Lapalu (Hte-Garonne), 

M. Duouy (Gers), M. Sicre (Ariège), M. La- 

faille (Pyrénées-Orientales),' M. Soulier (Avey- 

ron), M. Labronsse (Aude), M. Guitou (Lot-st- 

Garonne), M. Caries (Aveyron), commis cle 6° 

classe pour la 5 e ; M. Subra (ATiège), M. Libcs 

(Aude), M. Ducos (Aveyron), M. Cabaime (Lst- 

et-Garomie), M. Mispoélet (Aveyron), M. Pam- 

pidor (Aude). M. Lacam (Tarn), M. Girard 

(Gers), M. Perler (Aveyron), commis de 7 e 


EXPOSITION CANINE DELAIS 

reaux de peste au prix de 0 fr, 15 l'exem- J 

plaire. 


Monsieur Richard, 

rue Jacquet, n «o 

Monsieur Lcgrand, 

rue Sécrélan, n' 

. Puris-l'J". Parls-ll\ FONDS D'ETAT 

.cpt 

tme 



canine qu'organise ie Syndicat d'initiative 

d'Alais et des Céven.nes, avec îe concours -do 

la Société des chasseurs de l'arron.dissemsnt 

d'Alais et sous le .patronnage de la Société 







neur, ceux offerts par la ville d'Alais, par M. 

Meignin, directeur de . l'Eleveur, qui jugera 

avec sa compétence bien connue les ferrier-f 

chiens de berger, chiens de -garde et chiens de 

luxe. A signaler aussi d'importants prix en 

en 'espèces offerts par- la Société canine du 

Midi, dont Ihonorabie président M. Samat a 






succès de l'exposition -par le nombre et la qua- 

lité des sujets exposés. . 

Nous devons faire remarquer que rompiagi 

ment réservé aux chiens par cela même q.uVil 

réunit toutes les conditions désirables est li 


aux amateurs réellement désireux d'exposé 


retard. Il est probable que, faute de place.v.la 

date de 1 aclôture des inscriptions, fixée d'à. 


Pour les engagements, demandes de règle 

ments, de feuilles d'inscription et de reaisei 

gnsments, s'adresser à M. Henry TteisAcnv 

nlère, commissaire général, 6, Quai-Neuf, à 

Alais (Gard). 

POUR LA DEFENSE DES CONTRIBUABLES 






motivée par le service ordinaire des contrô- 




droits.. , , 

Une petite brochure : La nouvelle evalulwn 



buables contre le projet d'impôt sur. le revenu 

(63 rue dé Provence, Paris), que préside M. 

Jules Roche, leur permet de s'en rendre 





boisée, qui intéresse tous les propriétanes de 


communes. ', , . , 

Nous signalons cette brochure h tous les 

intéressés en leur faisant remarquer que ia 


luations déjà faites sont imputables al impré- 


Pour le6 demandes de brochures et rensei- 

gnements, s'adresser au fiecrétariat gênerai 

de la Fédération, 63, rue de Provence, Pans. 

Une brochure, 0 ir. 30 ; par poste, 0 fr. io. — 



francs. 


RE du 20 août. — Envoi, sur demande, 8, rue 

Garancière, Parts, d'un numéro spécimen et du 

catalogue des primes de librairie (36 irancs de 


Paftié Littéraire. — En Dalmatie (I). — Impres- 

sions cle route. (Avec deux cartes), par Edouard 

Herriot, maire de Lyon. 

L'Enfant dans L'Art (A propos de l'Exposition 

de Bagatelle), par Pétadan. 

L'Enfance Créote de Pierte Des.rades (IV), par 

Marius LeMond. .. 

Une station thermaile au dix-septième siècle : 

Forge-les-Eaux, par Emiîe Magne. 


révoiuUonnaires, par André Ohaumeix. 


propos de son centenaire.), par Jean Chantavoine 

Les Faits et les idées au jour le jour. — Revui 


daine et familiàlle. — La Vie médicale et pratique. 

— lit Vie musicale. — Chronique sportive et fi- 

il "\ n Ci i -è 1*6 

Partie ' illustrée. — Le Circuit de l'Est : AMred 

Leblanc, sur moncinlan Blériot. — AMfced Leblanc 

son atterrissage à Nancy, est félicité par M. 

Deutsch.de la Meurthe. — Déipart d'Auhrun, de 

Nancy sur moncalan Blériot-. — Le général gou- 

erneur tle la place de Nancy et M. Doumer fé- 

ieitent M. LeManc. — Legagneux sur biplan Far- 

main. — L'aviateur allemand Laindpalntner, sus 

biplan. Sommer, arrivé troisième à Troyes. 

Stations thenmaîes d'autrefois : Vue des trois 

fontaines de. Forges (1693). — Aquarelle originale. 

- Vue du bourg de Forges (leSO). Aquarelle ori- 

inale. 


Pozzl. — Les chutes do Kerka, — Salone. Ruines de 

aa basilique chrétienne ; ruines du Baptistère. — 


générale. 

L'Enfant (tans l'Art ; « Jeune filie à la cage. » — 

l/s Petit dessinateur au noyau de cerise », attri- 

bué il Chardin. .— Portrait, d'enfant par Fragonart. 

— Portrait du prince de Metternich, par Lawrence. 

Le nouvel ambassadeur d'Esipagne : M. Perez 

Caballe.ro, . le nouvel ambassadeur d'Espagne en 

France, entouré des membres de l'ainibassaide. 

Actualité -. Moussa Sag Amastane, caïd des 

Ogghars (Touareg), actuellement à Paris. 

L'Instantané, partie illustrée de la llevue lieb- 


peut-être rcf.ié à pat-t à la fin de l'année. 11 forme 


...cpt 

..tme 

...cpt 

..une 

.. .cpt 

..tme 

...cpt 

..tme 

a or 

30/ 


Dette tunis. oblig. 3 % 1S92. 



ArgcnUne 5 % 1836... •• 

Autriche 4 % or (10 flor.).... 

Lots du Congo 




Hongrois 4 % 

Italien 5 % 


Portugal 3 % 

Portugal 3 % 

Russe 4 % 1807-1369 

— 4 % 1SS0 

_ 4 % 1889 

4 % 1S90 

_ 4 % or 1893 - 

4 % or 1S94 

. 4 % cons. 1" et 2" série 

— 4 % 1901 

— 3 % or 1891 

— 3 % 1896 

_ 3 1/2 % 1S94 ,. 

— 5 % 1906 tout payé 

— 4 1/2 % libérés 

Dette ottomane unifiée tmo 



ACTIONS 

..cpt 

.tmo 

Banque de Franco 


Banque Paris 






Banque ottomane cpt 

Banque, ottomane tme 

Bône-Guelma cpt 

Bône-Guelma tme 

Est-Algérien .....cpt 


Est cpt 

Est tmo 

Paris-Lyon-.Méditerranéa cpt 

Paris-Lyon-Méditerranée tme 

Midi cpt 

Midi tme 

Nord cpt 

Nord tme 

Orléans 

Ouest 


Autrichien 

Lombards 

Nord-Espagna cpt 


Portugais 

saragosse cpt 

Saragosse tme 




Suez (Sanàl martt.)... ....... ...tme 


Société d'électricité de Paris 

Rio Tinto tme 

Charm. Sosnowice cpt 

Charb. Sosnowice ......tme 

Carmaux 

APRES BOURSE 

AT 

CHEMIN DE FER D'ORLEANS 

Facultés données aux voyageurs pour se ren- 

dre sur l'une tSes plages de Bretagne desser 

vies par le réseau d'Orléans. 

De Beers 

East Rand.. 

Rand Mines. 

Goldfieids .. 

!)/ 4-) 1 07 '1^ 

•fi 0.) 

!)7 30 1 

!)7 5*2 

97 (10 

45i 75 • • • 

SI 50 8i 10 

Hi .. 

530 .. 

• • * 

• • 

loi 50 101 f&U 

!){> 25 

% 25 

102 25 

102 15 

95 20 05 50 

1H !i5 95 10 

i)3 70 9.Î 00 

103 .. 

104 

G7 

(i7 

07 07 (i7 

93 85 .. .. 

!J3 85 94 

'J'i 25 

93 iK3 

ï)4 94 .. 

!)iî 50 

!Ki 30 !)3 70 

4 "1 !H 95 

!J4 fi;J 94 t>0 

78 80 70 . . 

77 40 77 15 

85 95 

AU.) 00 105 (»0 

1O0 50 100 70 

34 90 94 85 

i?:i .. 497 50 

499 . . 

4190 419J 

41^0 

P'Ôo " ' 4 UfV; * * 

loUO . . 

S'C7 * ' 

00/ 000 , . 

7117 

1-t'tU 14oU 

loi 734 "* 

004 687 •• 

681 ,. 6S3 .. 

670 l>6'9 .. 

177 ,. ... 

693 , , 692 .. 

930 ,. ..... 

907 50 ... 

dCH .. 

1283 12s9 .. 

1293 .. *. .. ,. 

1130 , . •. .. • • 

1113 .. 

1680 .. ièàô 

1670 .. 

1374 .. 

940 .. '945 .". 

031 ,. 635 ,. 

797 .. S00 .. 

115 05 

3S0 .. 379 .'! 

377 .. 379 .. 

375 .. • 

405 .. 401 .. 

407 .. 402 

229 ., 230 . . 

1G8 . . -170 .. 

594 .. 595 #. 

5460 .. 

784 .. "l'si 

499 .. 

1743 .. \ïé 

1445 .. 1-450 .. 

1455 .. 

2157 . iiso 

97 30 97 32 

432 . - 433 .. 

130 50 131 50 

219 . ! 219 50 

l 154 . 1 154 50 

— 1871 3 

— 1875 4 

— 1876 4 '% 

— 1892 2 1/2 % 

— 1891-1S90 2 1/2 % 

— 1894-96 2 1/2 % quart 

— 1S93 2 % quart 

— 11-99 2 % 

— 19U4 2 1/2 % 

— 1905 2 3/4 % 





— 1835 


— 1892 





Bône-Guelma 

Est-Algérien 


Midi 3 "A ancienne 

rd 3 % ancienne 




P.-L.-M. 3 % (fusion ancienne)! '.*.'.! 

Autrichien 3 % 1" hypothèque 


Nord-Espagne ..'.r' 

Portugais 

Saragosse 

Panama lots libérés'.'.'.!!'.'.'.'.!'!"" 

Sue2 3 % 



Briansk 

Cape Copper... 

De Seers 

Huanchaca 

Charbonnage Laviana. 


Tharsis 

Chartered 

East Rand 

Goldfields 

May 

Rand Mines 

Robinson Goid 

Intérieure 


458 .. 457 .. 

330 .. 

166 50 

432 .. 433 .. 

65 50 66 50 

48 .. 48 .. 

31 25 30 75 

143 . . 142 59 

43 .. 43 25 

130 50 131 50 

154 .. 154 50 

2S 50 29 .. 

219 .. 219 50 

248 50 248 50 

96 50 

11 

417 :. 

tSH 

397 50 

493 . . 

51U . 

510 .. 

427 25 

4SI .. 

402 

4

de I>éfem&e Soeiale et lielîgietase 

INISTRATIOfi: Toulouse, Rue Roquelaine, 25 

A B03xri>a-sra!CËî3xr'X'^ 

»DTE.G\RONNE ET DÉPARTEMENTS LIMITROPHES 

DÉPARTEMENTS NON LIMITROPHES 


Trois mois 

7 - 

10- 

Siz mois Un an 

44 fr. 20 fr- 

13 - 24 - 

20 - 40 - 

KTKAntifcK (union J»»M,. W 

i*s Abonnements partent des 1« et 16 de chaque mois et sont payables d'avance 

Toute demande de changement d'adresse doit être accompagnée de 50 centimes. 

Lot, Aveyron, Corrèze, Cantal 

Gers, Htes-Pyrénées, Basses-Pyrénées, Landes 

Tarn-et-Garonne, Lot-et-Garonne 




Edition du matin spéciale a Toulouao 

ANNONCES (4« pa,^ . . • - „ _ . . 

RÉCLAMES — ..**"***"*.!!'•.!*• 

RÉCUMES (3.page) . . . * * * * * ? * * * ! 

LOCALES 111***** 

«os Bureaux. ,ue V/KSSSîi'À 1 3S!îis£V M 

U Ugno o fr. 80 

- 4-50 

- 2 - » 

- 3 - • 

ta£aAt-4SM«eag«aau^-m-i-j- r La phrase courante quand on parle de 

ces transactions, est que les risques d'une 

guerre ont pu heureusement être évités 

L'expression est de nature à induire dan- 

gereusement le public en erreur. Elle donne 

à penser que l'élément décisif de la solu- 

tion intervenue a été l'habileté des hommes 

d'Etat, alors que l'existence et le calcul de 

Les hommes d'Etat, de chaque côté, ont 

supputé le nombre des cuirassés, ainsi que 

des corps d'armée prêts à la guerre, et la 

puissance la moins forte, la moins prête, a 

capitulé plutôt que de s'exposer à une dé- 

faite probable. » 

L'Allemagne et l'Angleterre sont à vrai 

dire en guerre. Si dans cette guerre sans 

coups de canon et sans effusion de sang, 

l'Angleterre perdait encore du terrain, si 

elle se laissait de nouveau surprendre, com- 

me l'année dernière, par la rapidité des 

construction navales allemandes, si enfin 

le nombre des « Dreadnoughts » prêts à 

combattre qu'elle pourrait mettre en ligne 

devenait inférieur à celui des « Dread- 

noughts » allemands, elle éprouverait une 

perte do sécurité, de prestige et d'influence 

aussi grande que si elle avait subi la plus 

sanglante défaite. Automatiquement, elle 

tomberait au rang de puissance de second 

ordre. 

MICHELS. 

par fil Spécial 

Voyages de Souverains 

Le retour des souverains espagnols 


lies soiuveraiins espagnols, i-eiatirarat en Es-> 

sagne, sont partis à 10 heaires du matin pour 

Paris, où ils resteront un jour 


Le roi et la reine d'Espagne, venant de Lon- 

dres, sont arrivés cet après-midi à la gare du 

Nord, à 4 h. 45, par train spécial. 

Un salon avait été spécialement aménagé 

pour recevoir les souverains ; le haut person- 

nel de la Compagnie du Nord, les membres do 

l'ambassade et de notoires personnalités de la 

colonie espagnole ont salué le roi à leur des- 

cente du train. Un service d'ordre important 

avait été organisé. 

Après s'être entretenu quelques instants aveo 

les personnes présentes, les souverains espa- 

gnols sont montés en auto et se sont fait con- 

duire dans un hôtel de la rue de Rivoli. 

Sur leur passage, on a crié : « Vive le roi S 

Vive * 


JOURNAUX ANIIBLOCÂRDS - - - — 

Du Soleil, à propos de la cherté de la vie ; 

« S'il y a des spéculateurs intéressés à ag 

graver le mal pour ramasser des profits illi- 

cites au détriment des agriculteurs et des con- 

sommateurs, le rôle des véritables défenseurs 

de l'ordre social est d'arrêter une débandade 

qui serait dommageable aux populations des 

villes comme à celles des campagnes. Si aux 

périodes d'abondance les prix avaient été 

abaissés, on s'expliquerait que les restaura- 

teurs et débitants exhaussent leurs prix aux 

époques de disette. Mais la disette est fort- 

exagérée et vraiment les corporations de l'ali- 

mentation ont assez gagné quand elles ache- 

taient à bas prix les produits de la terre pour 

qu'elles ne spéculent pas sur la crise - et 

veuillent faire payer à la clientèle les prix 

d'une mauvaise récolte. » 

De l'Ectetir, à propos de l'épidémie de mé- 

ningite cérébro-spinale au 120° de ligne, à La- 

val : 

« Pour gagner chez le soldat, aux dépens de 

ses chefs, une popularité de mauvais aloi, M. 

Chéron se perdit en compliments illusoires, en 

discours grotesques, en décisions puériles, et 

il n'osa s'attaquer aux réformes sérieuses qui 

s'imposent dans la plupart des bâtiments de 

la guerre. Leur installation pour la plupart 

est d'un type absolument démodé. Dans beau- 

coup de villes, les casernes, trop vieilles et 

trop petites pour la masse d'hommes qui s'y 

entassent, méritent d'être supprimées ou au- 

raient besoin d'être reconstruites sur un pian 

nouveau. A qui la faute ? Aux délégués mi- 

nistériels du Parlement, qui acceptent d'appe- 

ler sous les drapeaux des centaines de mille 

hommes sans avoir les crédits indispensable^ 

pour les aocueiUir passablement, s 

le Voyage iiilte do io û 0r!éai3 


Un rédacteur de l'Action Française a inter- 

viewé le général Bonnal sur le voyage mili- 

taire que vient de faire le duc d'Orléans. 

Le général lui a fait part de ses impressions 

en ces termes : 

« Le Prince est militaire clans l'âme ; c'est 

un grand réaliste, merveilleusement doué pour 

ie concret ; il a franchi le pas dangereux où, 

l'homme, encore sous l'impression de ses étu- 

des générales, rapporte tout à la théorie et 

improvise des solutions abstraites, c'est-à-dire, 

approximatives. 

» Ce défaut, que j'ai souvent combattu chez 

mes élèves de l'Ecole de guerre, lo Prince n'en 

est atteint à aucun degré ; il excelle à saisir 

la singularité de chaque cas qni lui est soumis 

et à le traiter suivant ses conditions Topres. 

i Cette disposition engendre chez lui une at- 

tention soutenue, une sérieuse application aux 

moindres détails d'une situation militaire ; 

cette -tension de l'esprit et cet appétit du con- 

cret se sont trahis en ma présence par les de- 

mandes d'explication qui m'arrêtaient toujours 

lorsque quelque partie de mon exposition 

manquait tant soit peu de clarté. 

» Je constatai alors la vigilance de cet es- 

prit. 

» Quant à ses sentiments militaires, je ne 

VOuV révélerai pas un secret en vous disant 

que Monseigneur le duc d'Orléans soldat sera, 




être que fort simple et très militaire. » 

i la force ont été réellement déterminants. 

Les Anniversaires de 1870' 

Metz, 21 août. 

Le Souvenir Français a fait célébrer bier 

après-midi un service comniémoratif, en l'é- 

glise de Saiiite-Marie-aux-Ciièiies, pour les sol-; 

dats français tombés à la bataille du 18 août. 

L'assistance, extrêmement nombreuse, com- 

prenait outre les habitants de la localité un' 

certain nombre de personnes, venues de l'ran- 

oo, entro autres le délégué du Souvenir Fran- 

çais, M. de Faultre-r, beau-frère du général 

Geslin, qui commanda le vi» d'infanterie, à la 

bataille du 18 août ; le commandant Gisbelin 

qui servit comme lieutenant dans le mènie ré! 

giment, etc. 

Après la cérémonie religieuse, les assistants 

se sont rendus auprès du monument élevé 

dans la commune de Sainte-Marie aux soldats 

lrançais ; là, M. Pierson, député de Metz, a 

fait 1 éloge des braves Français tombés pour 

la défense du sol lorrain et a do-mne l'assu- 

rance que leur souvenir serait fldèlejnient -con- 

servé 

Do nombreuses couro-iuiies ont fttft /l'pose^î 

au pied du moj.i.Ujr>eHt ; elles ttaie-nit offertes 



'la République, que nous maintiendrons con- 



menacée. 

» D'ailleurs, no semble-t-on pas vouloir s'en 

orendre à tous les établissements d'enseigne- 



tives î Ne va-t-on pas, par une aberration 





d'une certaine foi religieuse ? 


iours, d'un certain côté, à ne rien voir, à ne 

rien oublier, à ne rien apprendre et à n être 

ni de son temps, ni de son pays ? . 


pas une manifestation isolée, les répuolicains 


bout, unis et confiants pour défendre 1 école 

,et la liberté do conscience imprudemment 

jaenacées ?» 

Après avoir envoyé aux victimes de 1 acci- 

dent de Saujon l'hommage de la sympathie 


c 11 dépend trop souvent ainsi de l'erreur, 

de l'oubli, de l'imprudence d'un homme, de 




•jour, plus imprévues et plus audacieuses, de 



D Aucun temps ne fut plus que le nôtre fer- 

Aile en miracles ; déjà les développements de 

"automobile, une industrie française, avaient 



'.'homme s'envole de la terre vers les cieux ; 



k calculer les conséquences ». 


nel de la Compagnie du Nord, les membres de 





Après s'être entretenu quelques instants avec 



duire dans un hôtel do la rue de Rivoli, 

Sur leur passage, on a crié : « Vive le roi ! 

Vive la reine 1 ». 


Le roi "d'Espagne, après avoir pris quelques 

instants de repos, est parti en auto à 5 h. lo, 

accompagné de la reine, pour Bue, près de 

Versailles, où il va assister à des .vols de 

Maurice Farman. 



°és. 

° Les désoirdnes de Managua seraient très gra- 

ves ; do nombreux habitants partent, les rési- 



pitale. 

s m 

IA PERSEC 

La liquidation des congrégations 


L'exposé des opérations des liquidateurs 

pendant l'année 1909 a fait ressortir que, sur 

les 80. millions d'actif, 1.203.117 francs s'étaient 

liquéfiés entre les mains des procéduriers. 

Laissons de côté l'enregistrement et le tim- 

bre, dont la voracité est universellement con- 

nue, et qui n'a pas englouti dans l'année 

moins de 431.456 francs ; avoués, greffiers, 

huissiers, notaires, etc., qui n'ont pas re- 

cueilli moins de 526.300 francs en 1909 des dé- 

pouilles des congrégations ; venons tout de 

guite aux honoraires des avocats. 

Les noms de ces membres du barreau sont 

publiés aux pages 197 à 203 du rapport ; voici 

quelques noms : 

' Ont touché comme honoraires, en 1909 : 

MM. Faure, de Paris, 40.300 francs ; Sarraute, 

31.000 fr.; Lémery, 15.075 fr.; Lyon-Caen, 11.600 

francs ; Raoul Peret, 6.600 fr.; Albert Clemen- 

ceau, 4.400 fr.; Ricard, de Rouen, 4.150 fr.; La- 

Xont, de Paris, 2.200 fr. 

MM. Faure et Sarraute sont connus ; M. 

Lyon-Caen est le propre fils de l'exdoyen de 

la Faculté de droit de Paris ; M. Raoul Peret 

est député de la Vienne ; il appartient au 

groupe radical-socialiste, comme M. Méquil- 

iet, député de Meurthe-et-Moselle, dont nous 

relevons également le nom parmi les avocats 

des liquidateurs ; enfin, on serait étonné de 

ne pas trouver le nom de M. Clemenceau dans 

nette affaire. 

LES GRÈVES 

La chasse aux renards 

Paris, 22 aoûf. 

Cet après-midi encore, un ébéniste a été 

assailli, rue Roubo, par des grévistes qui l'ont 

frappé à la figure, lui faisant de sérieuses 

blessures. 

Une bagarre s'est produite entre ces grévis- 

'ies et plusieurs passants, qui avaient pris 

parti pour l'ouvrier ébéniste. 

' Au cours de cette bagarre,, un des assaillants 

a été blessé d'un coup de couteau à la main 

droite ; il a été mis à la disposition du com- 

missaire de police, qui l'a fait envoyer au 

dépôt, ainsi qu'un menuisier gréviste trouvé 

porteur d'un revolver. 



Dans la ville, admirablement décorée, la 

foule est' immense pour assister au congrès 

catholique ; rien que pour la journée d'hier, 

on a enregistré SO.000 arrivées à la gare. 

L'après-midi a eu lieu le défilé des associa- 

tions catholiques ; près de huit cents associa- 

tions sont représentées ; près de 50.000 hom- 

mes, membres des associations ouvrières d'Al- 

lemagne, y participent. 

On comptait dans le cortège plus de 600 ban- 

nières et environ 50 corps de musique, dont la 

plupart étaient des musiciens militaires en 

costume. 

Le chiffre des congressistes dépasse de 1.500 

celui du congrès tenu l'année dernière à 

Breslau. 

Sur la place du Dôme, une estrade avait été 

ilressée pour les évêques ; une fête donnée 

hier soir à la Festhalle du quartier de la Ro- 

seneau a été splendide. 

Ce matin on a célébré la messe pontificale 

à la cathédrale. 

Le congrès s'est réuni en séance non publi- 

que pour procéder à la formation du bureau ; 

ta première séance publique a eu lieu ce 

soir, à 5 heures. 

Le congrès international de la Libre-Pensée 

Bruxelles, 22 août. 

Dans la séance de ce matin, du congrès de 

fa libre-pensée, M. Cavalieri, délégué de la li- 

bre-pensée italienne, a annoncé que, prochai- 

nement, une maison de la Libre-Pensée s'élè- 

vera à Rome, pour continuer l'Ecole moderne, 

on face du Vatican. 

M. Magalhaes Lima a salué la mémoire do 

^Ferrer. 

M. Lozano a fait unie peinture fantaisiste 

; ie la situation en Espagne. 

Le congrès, qui durera jusqu'à mercredi, 

va maintenant aborder l'ordre du jour ; il 

tiendra deux séances par jour ; toutefois, les 

après-midi de mardi et mercredi seront con- 

sacrés à des excursions. 

La Proclamation fia roi âs Monténégro 

Arrivée à Oettigne du tsar des Bulgares 

Gettigne, 22 août. 




son des cloches. 








rendait te6 honneurs, le roi Ferdinand et le 






diatement rendu visite s un dîner a eu lieu 


Les toasts 

Dans le toast qu'il a porté, le prince Nicolas 




bourg. 


Ferdinand depuis oe temps-là était devenue 

de plus en plus vive et- qu'il prenait de tout 

coeur part aux grands succès obtenus par lui 


a Les relations de la Bulgarie et du Monté- 


jamais cessé d'être cordiales et pleines d'a- 




à la tête de son peuple éminent ; c'est pour- 


grande protectrice, ainsi que le patriotique 

peuple bulgare. , 



les Serbes, vos frères ies pfas proches, pour 

votre nation. 

» Croyez, quoi qu'd arrive, à mon amitié, 

à mes immuables sentiments de fraternité et 



dit que l'amitié et l'amour fraternels qui unis- 



inébranlable à toutes les épreuves et à tous 

les orages qu'avait éprouvés la péninsule des 




5" anniversaire de son avènement au trône et 

de son mariage. 

Il a ajouté qu'il lui transmettait aussi les sa- 

lutations très cordiales et les félicitations très 

sincères du peuple bulgare. 

Le roi de Bulgarie a dit, en outre, que le 

fraternel accueil qui lui était fait l'émouvait 

profondément et qu'il désirait que sa présence 

à Cettigne fût considérée comme une preuve 


unissant les deux pays. 

U a terminé en assurant qu'il serait aussi 



Il a bu ensuite à la santé de la famille prin 

cière et à la prospérité du Monténégro* 


Cettigne, 22 août. 

L'e prince Nicolas a conféré au prince héri- 


l'ordre de Danilo et diverses décorations à la 


Un croiseur anglais échoué 

Tokio, 22 août'. 



Quelpaert. 



mauvais. 


glaise de Chine allant de Weï-Haï-Weï à Na-' 

gasakL, 



•noyés à la suite de l'échouement du croiseur 

Bedford. 

Le croiseur Bedford, lancé en 1901, est du 

type Esse.r, à ceinture cuirassée ; il a 141 

mètres de long, déplace 9.800 tonnes, sa force 


22 nœuds 7. 



trois pièces de 47 à tir rapide, 8 mitrailleuses, 

tubes lancevtorpilles ; équipage, 600 hommes. 


On annonce officiellement qu'on a peu d'es- 

poir de sauver le croiseur Bedford. 

Violents incendies aux Etais-Unis 

Wallace (Idaho), 22 août. 

Lies incendies de forêts, qui font rage aux 

Etats-Unis depuis quelques semaines, conti- 

nuent leurs ravages. 

La ville de Wallace, qui compte 5.000 habi- 

tants, est à moitié détruite ; les flammes chas- 

sent les habitants, qui se sauvent affolés. 

U y a jusqu'ici 24 morts ; les pertes sont 

évaluées à plus de 5 millions de francs. 

L'incendie conttinnie j d'autres villes sont 

menacées. 

Missouma (Montana), 22 août. 

Des incendies ont dévasté de vastes étendues 

de forêts ; les pertes sont très importantes ; 

des milliers de personnes sont sans abri ; 180 

employés des forêts manquent; on craint qu'ils 

n'aient été brûlés vifs. 

Le mauvais temps 

Belfort, 23 août. 

Cette nuit, au cours d'un violent orage, la 

foudre est tombée sur divers points, notam- 

ment sur le circuit téléphonique ; tes commu- 

nications sont interrompues avec Paris et un 

grand nombre de postes ont été rendus inu- 

tilisables. 

Bourges, 22 août. 

Hier soir, pendant un orage, la foudre est 

tombée sur le clocher de Mehumsur-Yèvre, 

Les cloches sont f ondues, l'église détruite 

par F incendie qui s.'est déclaré, 

Nancy, 22 août. 

Les époux Bernard, rentrant à Nancy.furenft 

surpris par un orage près de leur domicile, 

rue Pontmonia, lorsque éclata un formidable 

coup de tonnerre. 

M. Bernard et sa femme furent projetés 

avec violence sur le sol ; le mari put être 

relevé, mais sa femme, âgée de trente ans, 

fut tuée net par la commotion. 

Paris, 22 aoûf. 

L'Agence Havas publie la dépêche suivante, 

de Moscou : 

i Par suite des pluies torrentielles de ces 

temps derniers, le fleuve Sefenga-Braikal a 

débordé ; deux villes et plusieurs villages sont 

sous l'eau ; les récoltes ont été emportées par 

les flots. On compte déjà deux victimes, a 

La terre qui tremble 

Breslau, 22 août. 

Les appareils de l'Observatoire sismoiogique 

de Krietern ont enregistré hier matin, de 6 à 

8 h. J, un assez fort tremblement de terre à 

unie distance d'environ 9,000 kilomètres. 

Le foyer se trouverait au Japon ou dans la 

région de Sumatra, 

On a enregistré un second tremblement ds 

terre assez faible à 4 heures de l'après-midi. 

INCARTADES PRÉFECTORALES 

Tours, 22 août. 

Au banquet du comice agricole de Langeais 

M. Seignouret, préfet d'Indre-et-Loire, parlant 

Ses dernières élections législatives, a vive- 

ment pris à partie M. Lemelle, conseiller gêné- 

.rai de Langeais, candidat en avril dernier. 

M. Seignouret a contesté le républicanisme 

de M. Lemelle et félicité les électeurs de l'ar- 

rondissement de Chinon de lui avoir préféré 

Foucher. 

L'assistance a accueilli le discours préteeto 

ral par des manifestations diverses. 

Avec beaucoup de fermeté, M. Lemelle a ré 

pondu à M. Seignouret qu'il n'avait pas à re- 

cevoir de leçons d un fonctionnaire sortant de 

tes attributions. 

Des applaudissements et des protestations se 

firent de nouveau entendre ; on pouvait se 

croire en pleine réunion publique. 

A noter que M. Seignouret s'est déclaré par- 

tisan de l'apaisement à la condition toutefois 

que, par apaisement, on entende lutte sans 

merci contre ceux qui n'entendent pas suppor- 

ter la tyrannie du bloc. 




On télégraphie de Tokio oue l'annexion de 

ia Corée par lo Japon est effectuée. 

LA CRISE ESPAGNOLE 

Prochain conseil des ministres 

Madrid, 22 août'. 

M. Canalejas partira, aujourd'hui pour 

Saint-Sébastien, où les souverains arriveront 

mercredi matin. 

Le même jour, aussitôt après son arrivée, le 

roi présidera le conseil des ministres qui 


Bien que la nouvelle ne soit pas encore of- 

ficielle, on affirme de source informée que le 


pagnoles au Maroc, a envoyé sa démission 


PETITES NOUVELLES 

22 août. 

— Un mouvement insurrectionnel a éclaté à 

Elcaney, province de Santiago de Cuba ; le géné- 

ral Gomez a décidé d'envoyer des forces impor- 

tantes. 

•afin ^8asE# a£bo%# BE&I 

Courses do chevaux 

DÉCORATIONS ALLEMANDES 


Le Moniteur de l'Empire annonce que l'em- 

pereur a conféré l'ordre de la Couronne de 

1" classe à M. Dujardin-Beaumetz et l'ordre 

de la Couronne de 2° classe à M. Gustave 

Dreyfus, secrétaire du Comité de l'exposition 

des œuvres d'art françaises à Berlin, 

LES ÉLECTIONS GRECQUES 


Les listes populaires viennent en tête dans 

tous les districts de la circonscription de 

i'Attique et dans plusieurs départements et 

provinces, notamment en Thessalie. 

M. Venizel06, chef du gouvernement provi- 

soire en Crète, obtiendra dans I'Attique une 

majorité écrasante. 

M. Rhallys a déclaré qu'il s'agit d'un plé- 

biscite en faveur de M. Venizelos, qui doit 

être chargé de former le gouvernement après 

avoir démissionné de ses fonctions en Crète. 

Les journaux déclarent que les résultats 

connus des élections marquent le triomphe de 

M. Venizelos et l'émancipation des électeurs, 

qui semblent avoir abandonné les anciens 

partis pour se rallier aux candidats populai- 

res qui se sont présentés. 

Cela est surtout évident dans les grands 

centres. 

La presse prévoit la transformation de l'as- 

semblée révisionniste en assemblée consti- 

tuante. 

L'élection de M. Dragoumis, président du 

conseil, et cède de M. Calleghis, ministre des 

affaires étrangères, paraissent assurées ; celle 

de M. Calleghis, dans deux circonscriptions. 

Les candidats crétois seront probablement 

élus ; la liste de M. Théotokis passe à Corfou. 

LES AFFAIRES DU MAROC 




îe trop fameux caïd d'El Ksar, continuent à 








dans la région, qui était tranquille et sûre 

avant le gouvernement de Raisouli. 






me aux agissements de Raisouli. 

Voyages de Souverains 

Le retour des souverains espagnols 

T„ „ • Londres, 22 août. 

ijos souverains espagnols rentrant en 

pagne, son partis à W Heures du matin pour 

Paris, ou ils resteront un JOUT 

UMUU P° ur 

r . , - . Paris, 22 août. 

Le roi et la reine d'Espagne, venant de Lon- 

dres, sont arrivés cet après-midi à la gace du 

Nord, à 4 h. 45, par train spécial. 

Un salon avait été, spécialemen* aménagé 

LA REVOLUTION AU NICARAGUA 


Le département d'Etat confirme la nouvelle 


générai Estrada, au Nicaragua. 

U ajoute que la panique règne à Managua, 

capitale du pays, et que le président Maidriz 


U n'est pas inutile de rappeler que les Amé- 


tre le président Madriz, et que leur politique 

triomphe avec les troupes du général Estrada. 

On se souvient, d'autre part, que c'est le pré- 

sident Madriz qui a été la cause, il y a un 

mois environ, d'un© violente polémique entre 

ies journaux américains et allemands, à la 


sée à ce président, nouvellement élu, et dans 

laquelle i'empereur. selon la formule proto- 


primait l'espoir que tes relations entre l'Alle- 

magne et le Nicaragua resteraient, des meil- 

leures. 

Cette polémique était d'autant plus aigre 

que ies Etats-Unis étaient opposés à l'élection 




du président Madriz est démoralisée ; la foule 


mort les Yankees ! » Les légations et tes con- 


On annonce de Bluefields que les révolu- 

tionnaires ont pris Granada samedi ; M Ma- 

driz a évacué le camp de Blueîields, que lo 



On annonce de Managua que M. José Estra- 

da, frère du chef des révolutionnaires, et qui 

A DEAUVIIXE Paris, 22 août. 

Prix de Blonville, à réclamer, 3.000 francs, 

1.600 mètres environ. — 1. Hamia, par Rabe- 

lais et Hasseki, à M. James Hennessy (Jen- 

nings); 2. Bedrechein, à M. Michel Lazard 

(O'Neill); 3. La Nocle, à M. le baron Gour- 

gaud (J. Reiff). 

Non placés : Cheshire-Cat, Héraut, Platine, 

Hot-Water, Merry-Worker, Agamemnon, Pha- 

lène. 

Une encolure. Demi-longueur. 

Mutuel : gagnant, 84 ; placés : Hamia 25 50, 

Bedrechein 58 50, La Nocle 21 50. 

Prix de Meautry, 5.000 francs, 1.000 mètres 

environ. — 1. Lorlette, par Loriot et Helm, à 

M. S.-J. Unzue (J. Reiff) ; 2. Cerda, à M. le 

comte H. de Pourtalès (O'Neil) ; 3. Vinci, à 

M. E. Deschamps (G. Stern). 

Non placés : Ozor-Hapi, Charmeil, Photine. 

Trois quarts de longueur. Une tète. 

Mutuel : gagnant, 24 ; placés : Lorlette 16, 

Cerda 20. 

Prix de l'Estacade, à réclamer, 3,000 francs, 

1,000 mètres aiuviron. — 1. Gaenaise, par Vin- 

cius et Schol-Girl, à M. le Prince Murât 

(Sharpe); 2. Ténériffe, à M. E. Fisohhof (Jen- 

nings) ; 3. My-Star-II, à M. Ed Beer (C. 

Clout). 

Non placés : Roi-René, Belfast, Coffé-Queen, 

Parafe. 

Troisquarts de longueur. Deux longueurs. 

Mutuel : Gagnant, 60 ; placés, Caenaise 26 50, 

Ténériffe 25 50. 

Prix du Mont-Canisy, 10,000 francs, 2,000 mè- 

tres environ. — 1. Utile-Duici, par Le-Var et 

Saint-Simon-Mare, à M. H. Rigaud (Jennings); 

2. Le-Matifan, à M. A. Veil-Picard (Rovella) ; 

3. Clionette, à M. J. Lieux. 

Non placés : Carpe-Diem. 

Mutuel : Gagnant, 33 50 ; placés, Utile-Duici 

15 50, Clionette 18 50 

Handicap de la Manche, 20,000 francs, 3,400 

mètres environ, — 1. Basse-Pointe, par Simo- 

nian et Basse-Terre, à M. E. de Saint-Alary 

(A. Woodland) ; 2. Bona-II, à M. le comte P. 

de Saint-Phalle (Haes) ; 3. Lollipop, à M. J. de 

Brémond. 

Non placés : Sydnev, Caroubier, -Grelot-II, 

Margarite, Unterwalden, Bat'S-Delight, Xipha- 

rès, La-Bidassoa, Superflu. 


Mutuel : Gagnant, 26 ; placés, Basse-Pointe 

16 50, Bona-II 52, Lollipop 116 50. 

Prix de la Touques, 5,000 francs, 1,200 mè- 

tres environ. —-1. Fanon, par Jacobite et Font- 

Rosette, à M. J. Lieux (J. Reiff); 2. Kom-Ombô, 

à M. L. Merino (Rovella); 3. Mistral-VH, à M. 

E. Deutsch de la Meurthe (C. Clout). 

Non placés : Brume, Continenta.1, Etrenae-n, 

Sunlight, Fleur-de-Mai-II. 

Une encolure. Une longueur. 

Mutuel : Gagnant, 122 50 : placés, Fanon 25, 

Kom-Ombo 16 50, Mistral-VII 20. 

Lourtet (Peyroutoul; 2. Gadypile, à M. Foulon 

(Aulet fils) ; 3. Gavotte, à M. Poudes Ile pro- 

priétaire). . 

Non placés : Fémur, a M. Bouzigon, 

Mutuel : gagnant, 8. , 

Prix du Gers, au trot monte ou attelé, 5.00U 

mètres. — 1. Favori, à M. Palats (Labordere) ; 

2. Fémur, à M. Bouzigon (le propriétaire) ; i. 

Claquedent, à M. Palats (le propriétaire).* 

Non placé : Ravin, à M. Rey. 



tive, épreuve au galop, 1.600 mètres — 1. Bcn- 

d'Or à M. Faudouas (Faudouas fils); 2. Made- 

moiselle, à M. Lasportes (Lasportes fils); i. 

Bambou, à M. Jacob (Lartigue), 


Military de 3° série, 2.500 mètres. — 1. Om- 

phale, au maréchal des logis Pédelaborde, du 

24° d'artillerie (a couru seule). 

Courses très belles et bien disputées* 

K EAUZH 

Résultat des courses du et août 1 

Prix du Gouverneraient, 50O lr., l .SOO mètres. — 

1. Hop, à M. Darbon; 2. Boris, â M. Couflert. 

Prix de la Société Sportive (liaies), 2,000 francs. 

— 1. Croçruignole, à M. L. de Fournas (il. A. ac !]f? 

aux manœuvres de brigades, chacune de et» 

unités opérant pour son propre compte et a* 

près l'initiative unique de son chef di 01 -^, 

travail préliminaire a été jugé indispensa in 

pour bien mettre les troupes dans les ma» 

de leurs supérieurs. Car tes gêner au ?; "„ 

deux divisions ayant été pris parmi lesi m »o 

diers les plus anciens, il s'ensuit que oe u \r 

lonels, par rang d'ancienneté, devront P» ,{j 

dre leur place à la tête des brigades, et q && 

est juste de donner à ces derniers le ^"î'jjc- 

se farniliariser avec leurs nouvelles 

tiens. ,, „naS- 

La première division, 12« brigade (il L ' A 

seurs et 21° hussards) et 16° brigade (1 " io0 

sards et 19° dragons), opérera dans la rcQ 

Daux, château d'Ambruts, Merville 

La deuxième division : 17» brigade (»°„ cn *q. 

seurs et 10° dragons) et 18» brigade (10" » L , 1 

sards et 15e dragons), dans la région du p» 

teau de la Selve et est de Verdun. . a 

L'action se développera entre 6 heures e l 


Après-demain, 24 août, auront lieu l ,cS rt "( lX : 

noeuvres de division et, à leur isst/e, les Qt . 

partis prendront les cantonnements surv au 

l" division : Saint-Cézert, Lo Burgaud. ' 

camville ; 2e division : Finlian, Montecn, 

catalens. , re u£ 

Ces cantonnements seront également «- 


L. DE FERR^ 

LIRE EN 4° PACE LE COM PTE-BENDU DE 

LA PREMIÈRE REPRÉSENTATION D' 

HE' 

LÎOCABALE » A BÉZIERS, LES TIRAGES FI- 

NANCIERS ET DIVERSES AUTRES CHRV 

QUES, 


MARDI 23 AOUT 19iflf 

le Voyage militaire iu dus fl 

l'Orléans 

iyjaa1' ** 

rédacteur de VActim Fronçai 

/ le général Bonna sur le vo 

«, eue vient de faire le duc d Or 

^ général lui a fait part de ses impressions 

en « C Le Prince 'est militaire dans l'âme.; c'est 

un "rand réaliste, merveilleusement doue pour 

le concret ; il a franchi le pas dangereux ou 

imomme encore sous l'impression de ses etu- 

ril aeîérales, rapporte tout à la théorie et 

Tmorovise des solutions abstraites, c'cst-a-dire 

Vnôroxlmatives. , , . _ 

JP /Ce défaut, que j'ai souvent combattu chez 

mes élèves de l'Ecole de guerre, le Pl in.oe " e " 

est atteint à aucun degré ; il excelle a sîs£ 

la singularité de chaque cas qtu lui est soumib 

et à le traiter suivant ses conditions nroprcs 

» Cette disposition engendre chez lu mie: at- 

tention soutenue, une sérieuse application aux 

moindres détails d'une situation militaire , 

cette tension de l'esprit et cet appétit du con- 

cret se sont trahis en ma présence par les de- 

mandes d'explication qui m'arrêtaient toujours 

lorsque quelque partie de mon exposition 

manquait tant soit peu de clarté. 

» Jo constatai alors la vigilance de cet es- 

prit. 

» Quant à ses sentiments militaires, je ne 

vou». révélerai pas un secret en vous disant 

'que Monseigneur le duc d'Orléans soldat sera, 




être que fort simple et très militaire, a 

HIQHE LOCAL! 

la 

ALBI. — Antimilitarisme, — Le « Midi So- 

cialiste », organe du parti unifié et des anti- 

militaristes, essaie de provoquer des mou- 

chardages dans les rangs des réservistes ap- 

pelés au 15°. Voici la note qu'il publiait hier : 

« C'est à partir d'aujourd'hui qu'un gros 

contingent de réservistes devant accomplir 

.une période de 23 jours, arriveront à Albi. Ils 

repaît iront le 28 pour tes grandes manœuvres 

et rentreront le 13 septembre. 

» Nous serons reconnaissant à ceux de nos 

amis socialistes qui vont accomplir cette pé 

riode do 23 jours de nous signaler toutes les 

tracasseries (mauvaise nourriture, mauvais 

couchage, paroles grossières de la part de 

certains gradés, etc). 

» Nous tes assurons de toute notre discré- 

tion. Us n'auront qu'à nous faire parvenir 

leurs lettres accompagnées de leur signature, 

soit à notre boîte aux lettres, café Areambale, 

place du Vigan, ou au numéro 11 de l'avenue 

de Carmaux ». 

• Vous avez bien lu. Le « Midi » sera recon- 

naissant aux hommes qui lui fourniront des 

arguments pour activer sa campagne contre 

les culottes de peau. 

. Il suffira d'une signature dont le journal ne 

pourra établir l'authenticité, pour que te ro- 

binet à injures s'Ouvre largement et éclabous 

ee officiers et sous-officiers. 

Une pareille mentalité est monstrueuse. 

Les grandes manœuvres. — Un exercice de, 

ravitaillement en bétail aura lieu le 29 août 

à Castelnaudary. U a pour but d© réunir le 

bétail nécessaire pour la formation des trou- 

peaux des 31e et 32° divisions. 

L'exercice portera sur un certain nombre de 

cemmuues de l'arrondissement de Castetoau 

dary, qui auront à' fournir le bétail dans les 

conditions où elles le feraient en temps de 

.guerre, c'est-à-dire que l'autorité chargée du 

'ravitaillement (préfet ou sous-intendant mili 

.taire) assigne à chacun© d'elles un contingent 

de bétail que la commune doit livrer à des 

prix déterminés. Ges prix sont généralement 

assez rémunérateurs pour que les cultivateurs 

et éleveurs aient intérêt à faire leurs offres 

.l'administration militaire. 

Les affiches sont apposées dans les douze 

communes intéressées ; les offres seront ins^ 

crites sûr des registres déposés dans le mai 

rtes et acceptées par te président cle la com- 

mission de réception dans l'ordre d'inscrip 

tion. 

Si ies qruiaintités offertes étaient insuffisan- 

tes, il serait fait emploi de la réquisition.Cette 

éventualité est improbable. 

Les prix proposés par le ministre ds 

guerre sont les suivants : bœufs, 0 fr. 80 

0 fr. 90 ; vaches, 0 fr. 75 à 0 fr. 85, suivant 

qualité. 

Les communes prenant part à l'exercice 

sont : Lahéeède, Verdun, Saint-Papoul, Saint' 

MartinCialande, Pexiora, Laurabuc, Mireval 

Lauragais, Viilieneuve-ie-Comptal, Molteville, 

Mas-Saintes-PueGles, Labastide-d'Anjou et 

Montferraad, 

Prud'hommes. — Le conseil des prud'hom- 

mes a formé ©on bureau de la manière sui- 

vante : Président, M. Gayssot, secrétaire de la 

Bourse du Travail ; vtœ-nrésident, M. Frays- 

sé, entrepreneur. 

CARMAUX. — La Saïnt-Privat, — Nos fêtes 

! «e continuent au milieu de la joie générale. 

' Hier matin lundi, au train de 9 h. 18, la musi- 

que de l'Ecole d'artillerie de Castres est arri- 

vée. Après l'arri vée du train, a eu lieu le défilé 

annoncé, auquel ont pris part toutes les So- 

- eiétés de la ville et le Gomité des fêtes. 

CABANÊS. — Un vol audacieux. — Dans la 

nuit d'avant-hier, des malfaiteurs restés in- 

connus se sont introduits, par escalade et a 

, l'aide d'une herse employée comme échelle, 

ÉL dans l'habitation du receveur buraliste de Ca- 

» banés. 

Après avoir fouillé les tiroirs d'une armoire 

se trouvant dans la cuisine, ils en ont em- 

porte le contenant, 12 francs environ. De là, 

ils sont .passés dans la salle où était le tabac 

tonTL^^ ,aveo le , tiroir du comptoir, 

m somme de 30 francs environ 

180 paquets de tabac a 0 fr. 50, une vingtaine 

de paquets à 1 franc, des cigarettes, def ciga- 

res et des timbres-poste. 

a 

,J 5 : n 'ont pas touché au tabac à priser et ont 

.(laisse bien en évidence un gros paquet de 

1 kilogramme, quelques petits paquets et plu- 

sieurs jeux de cartes. La valeur approxima- 

tive du vol est die 200 francs 

Les propriétaires qui couchaient au premier 

S? ."jÂ 611 entendu et supposent que le 

coup a ete fait vers une heure du matin, car 

5W& B v5r" « d9mie ' * s - « 

^lertiS ^le-Ta» ««r 

vme fenêtre, sont allés tes fouiller sous un 

nanigar à côté où ils ont été retrouvés et cela 

tout près d'une chienne qui venait de mettre 

âs et qui, d'habitude, n'est pas commode, 

êtte nuit là ,elle n'a pas donné l'éveil ; tes 

jcniens des voisins seulement ont aboyé, et 

eornme les maisons sont situées à proximité 

route de Graulhet à Fiac, ceux qui ont 

entendu ont supposé que quelqu'un passait 

"ans la nuit, ce qui se produit assez freou©m- 

oient 

TJ LA gendarmerie de Graulhet a ouvert aussi- 

tôt sur ce vol audacieux une enquête qui n'a 

pas encore donné de résultats. 

CASTRES. — Et nos filtres ? — On se de- 

«lanue vraiment si nous avons à Castres des 

S s a n Château-d'Eau, où si nous n'en 

uv ons pas. 

Voilà plus de huit jours que l'eau nous arri- 

.oans les ménages absolument imbuvable. 

TKW, 5 r . tro uve toutes sortes d'impuretés qui, 

lecessauement, ne sont pas faites pour don- 

1U -T ia santé. 

H est très imprudent actuellement à Cas 

tn1n'^ de boire d « l'eaVquf "coule' dT nos fôn- 

bonmi. S x" s avOLr ,eu la précaution de la faire 

wuilh.r. Nous parlons bien entendu pour ceux 

j^sont dans notre ville te plus grand nom- 

•fini I *"-~*""w cni.cijju.u pu 

ïls sont^1^— 1 ^SîS-* 3 ?- flltr-es Pasteur, f 

ailreut p!ui ? 

arranger nos filtres, qui ne 

ron£m d à do f n ? ms administrateurs se décide 

aitreat pmi ? lre arran ser nos filtr 

4? ,. en dwmat't ^^ ux que d'amuser la gale- 

autre, £SS?«â»SS*. main l»ur la retirer 

. Hygiène et * lss '«n !... 

mês '^f^^' ~ PaT «* temps de 

nvSjJSaSi 4fefni d'autant 

*^bordahles PlUS »** tenir Phls pTù ^ 

cpjmlité maitrps.^ ~J ia Propreté n-«* 

ommé Ju. 

Il lui faudra une douzaine de jours de re- 

pos avant de reprendre son travail. 

Contravention. - Une 

Rosalie Guy, demeurant à Montbazm-t.-gean 

(Hérault), surprise jeudi au ^^Vnieure 

achetait sur le marché des œufs a .ant 1 lûre 

réglementaire, s'est vue dresser procès.-\erbai 

par la police. Malgré cela il parait ffOfiM»» 

police des marchés laisse beaucoup a atarei 

et que toutes les fraudes qui s'y cenunetteirt 

ne sont pas réprimées comme u faudrait. 

MONTREDON-LABESSONNIÉ. — Quelques 

chiffres. — On nous écrit die Montredon : 

« Une feuille plus ou moins quelconque qui 

s'intitule VEmancipation — de quoi ? de qui ! 

serait-ce de la presse ? Quel culot ! mon prin- 

ce 1 — vient de mener à l'occasion des élec- 

tions cantonales une campagne aussi scanda- 

leuse en faveur du docteur Aussenac, que hon- 

teuse contre te docteur Lavergne. 

» Dans son numéro du 7 août, cette louiiie 

de plus en plus mietconique, publie quelques 

insanités qui, elles, n'ont rien de quelconque I 

» En effet, par A + B, elle cherche a démon- 

trer que le docteur Lavergne, élu avec TOA 

voix n'en a eu que 154 républicaines ! alors 

que tous les vrais républicains s'étaient comp- 

tés au premier tour sur le nom du docteur 

Aussenac au nombre de 349. 

» Donc te canton de Montredon, d'après 1 a- 

eu de Y Emancipation (de qui ? de quoi ?), ne 

compte que 154 + 349 = 503 républicains ! 

» Sur qui donc comptait le docteur Ausse- 

nac pour être élu ? 

A inoms d'être absolument idiot, ô Ernan- 

cipation, il faut conclure, de vos calculs, que 

cet illustre docteur escomptait aussi tes voix 

jréactionnaiiries. 

» Ge n'est pas la petae \-raiinenit de subven- 

tionner une feuille plus ou moins quelconque 

pour se faire asséner par elle dans le bas du 

dos un pareil coup die pied de l'âne ! 

Que doit en penser, le Vasasl de la sous- 

préfecture l 

» Un du Canton. « 

SAINT-AMANS-VALTORET. — Notre jeunes 

se Catholique. —- Remise de médailles. — No 

tre Jeunesse toUioliqu© oontiiniue ses glorieu- 

ses prouesses, mais sous un© forme jusqu'ici 

inédite. Elle nous a donné dimanche soir, un 

concert public, qui avait attiré une foule nom- 

breuse, et a obtenu un vif succès. Le program- 

me était d'ailleurs des mieux composés : 

L Les Jeunes Musiciens, pas redoublé Mou 

s«ot) ; 2. La Reine Nab, fantaisie, ouverture , 

3. La Pastourettolo, chœur à 3 voix (F, Nouir- 

gue) ; 4. Le Retour de la Chasse, fantaisie 

(Millot) ; 5. La Terre nationale, chœur (de 

Botrel) ; 6. Nsuit Etoi'lée, mazurka (G. Rioul- 

let) ; 7. Les Allobrages, pas redoublé (Peirot). 

Nous ne pouvons ou© féliciter notre cnère et 

vaillant© Jeunesse Catholique des rapides pro 

grès qu'eil© a aocamplis dans l'art musical, 

sous Phabile direction, de notre très sympathi- 

que vicaire. Par elle, une nouvelle vie com- 

mence dans notre vallon, qui nous donne lies 

plus consolante espoirs. EH© maintii&ndra 

fiètrement déployé le drapeau de la foi et de 

l'union, contre les entreprises louches et les 

rêves malsains de ces faux opportunistes qui 

voudratiant tenter encore un rapprochement 

impossible entre Dieu et Bélial, je veux dire 

entre les catholiques et les bJocards de toute 

marque et d© tout acabit. 

On peut donner te travail de ses mains, en 

échange d'un juste salaire, à un patron qui te 

paie, fût-il juif ou franc-maçon. Mais la cons- 

cience d'un catholique, ou d'un simple hon- 

nête liomme, ne se vend jamais. 

Ge brillant concert devait, de façon tout à 

fait inattendue, servir de cadre à une touchan- 

te cérémonie patriotique. La veille, M. lie mai- 

re avait reçu de Bizerte (Tunisie), deux mé- 

dailles à remettre à deux soldats de la com- 

mune, las nommés Paul Arnaud et Noël Ghab- 

bert, pour leur brillante campagne du Maroc. 

M. Jean Calvet, eut aussitôt la pansée de con- 

voquer ces deux jeunes gens à l'audition mu- 

sical© donnée par notre Jeiumieisse Catnobque, 

afin de dominer à la remis© de cette récompen- 

se décertnée au courage militaire, un décor di- 

gne d'élite. Pour n© manquer à rten de ce qui 

caractérise le vrai gentilhomme, ami du peu- 

ple autrement et mieux qu© tant de faux 

bonshommes qui le trompent pour te mieux 

exploiter, il avait offert aux futurs déooirés 

et aux deux consaiiliters municipaux de la sec- 

tion, le repas du soir. 

Au signal dominé, te drapeau se lève, les 

deux soldats vomit ae ranger autour d© lui, et 

M. le maire leur adresse la vibrante allocu- 

tion suivante, couverte aussitôt par d'unaniimes 

applaudissements : 

« Mes chers Amis, 

D Je m'applaudis d© l'heureuse coïncidence 

qui fait, que pour la première fois aujoiurd'nui 

j'ai le plaisir d'assister à .un concert donné par 

la Vaillante Jeumess© du Val-Thoret, d'en féli- 

citer les artistes avec leur vaillant directeur, 

et te plaisir plus grand encore, de vous re- 

mettre de la part du colonel commandant te 

4 e zouaves, lia médaille commémorative qu© 

vous avez conquise sous les murs de Casa- 

blanca. 

» U m'a semblé, mes ehers emiaats, que la 

fête n'eût pas été complète sans la présence 

de notre drapeau. C'est sous ses plis que vous 

avez marché, c'est sous ses plis que vous de- 

vez recevoir votre réoompemise. Dans cette cir- 

eonistanice, le drapeau de notre Jeunesse est 

l'emblème du drapeau de votre régiment, dont 

les trois couleurs triomphantes vous ont con- 

duit à la peiime, mais aussi à l'honnieur. 

» Je suis fier mes enfants, et tous vos com- 

patriotes sont fiers avec moi, que notre belle 

commune ait recueilli, en vos personnes unie 

parcelle de la gloire de nota» expédition afri- 

caine. 

» La médaille du Maroc, dont vous porterez 

fièrement las insiignies, est un titre de noblesse 

ou© vous transmettrez à vos enfants ; elle leur 

dira que vous fîtes votre devoir de soldat et 

elle sera pour eux l'exemple des vertus mili- 

taires qui ont fait d© tout temps et qui feront 

toujours, je l'espère, la grandeur et la force 

de notre bien-aimée patrie. » 

Les clairons résonnent, tes tambours battent 

aux champs, M. le maire attache la médailite 

à la poitrine des deux soldats et leur donne 

l'accolade au milieu de l'enthousiasme et des 

applaudissements . 

Le concert continue et, après le morceau fi- 

nal, une voix autorisée s'élève, habituée aux 

combats oratoires., et autres, pour féliciter à 

son tour les héros du Maroc, dont la brillante 

conduite condamne si éloqueimment tes théo- 

ries hervéistes et empêche de désespérer die 

laveniir de la France. Enfin, il remercie et en- 

oourage une fois de plus la taillante Jeunesse 

Catholique pour ses succès artistiques et sa 

fidélité au drapeau. Que tes jeunes, avec leur 

généreux enthousiasme, marchent toujours à 

la suit© d© leur directeur, et du maire distin- 

gué qui dépense tant d'intelligence et de 

cœur au service de sa chère petite patrie 

image d© la grande, ensemble ils iront à tous 

les combats pour la cause catholique et aussi 

à tous lies triomphes, pour Dieu et pour la 

Franc©. 

CAILLAS. — Conseil municipal. — Une 

séance ordinaire est chez nous une cho=e ex- 

traordinaire. R'éguHêreiment.M. Rolland laisse 

s'écouler, comme par hasard, les délais vou- 

1 lus ; aussi n© faut-il pas s'étonner si, contrai- 

rement aux autres réuni©ns,du conseil muni- 

cipal qui étaient désertes, « tPois » spectateurs 

sont venus renforcer l'unique journaliste qui 

occupait le banc d© la presse. 

Cet important auditoire a d'ailleurs été dé- 

çu, la joute oratoire qui devait se dérouler 

dans le sanctuaire d© littérature municipal 

ayant été ajournée aux catendes grecques. 

Quinze édiles sont déjà attablés et exami- 

nent soigneusement un© feuille de papier 

vierge de tout© note et d'une blancheur im- 

maculée, lorsque le maire ouvre la séance 

A ce moment, le docteur Durban f ait son 

apparition ; il est saisi à la gorge par des 

émanations inquiétantes. Ge détail n'échappe 

pas a l'œil exercé du deuxième secrétaire qui 

siempresse d'ouvrir les croisées. Un© vive clar- 

té s© répand aussitôt dans la salle., faisant 

place au jour discret d© tout à l'heure et un 

rayon de soleil vient comme auréoler le crâne 

d© M. Rolland. 

M. Lauzeral, qui en compensation de la 

sous-venitriere n» 2, après laquelle il soupi- 

rait, a ete sacré secrétaire perpétuel, donne 

lecture du procès-verbal de la dernière séan- 

ce, qui est adopté sans observations. Ce docu- 

ment, d'une longueur démesurée, joint à la 

déclamation comique du père de la rue « Fer- 

rer », n'est écouté que d'une oreille très dis- 

traite par nos capifouis, qui répriment diffl- 

cileiment de persistants bâillements ; dès le 

troisième feuillet, quelques-uns d'entre eux 

après ayoir vainement lutté contre te som- 

meil, esquissent un geste de désespoir, et 

après s'être confortablement installés 'sur 

leurs chaises, s'abandonnent dans les bras de 

Morphée. 

Le petit Ferrer tente inutilement, en lians- 

sant d'une octave sa diction, d© les rappeler 

à un© tenue un peu plus conforme à la ma- 

jesté du lieu ; il s'excite, il s'anime et fina- 

lement, doit y renonceT. Il termine enfin au 

milieu des ronflements produits par te som- 

meil agité des conseillers qui ne s© réveille- 

ront que tout à l'heure, des qu'il sera question 

de la dévolution des biens volés aux fabri- 

ques. 

^. Les votants automate», dont te .malais© visi- 

ble dénote qu'ils n'ont rten compris au pro- 

cès-verbal dont il vient d'être donné lecture 

et qu© cependant ils ont approuvé, émettent 

un avis favorable, sur l'ordre du maire, à une 

demande de bourse pour l'Ecole vétérinaire 

de Toulouse, sollicitée par M. Joseph Pélégry, 

adjudant en retraite, pour son fils. 

On passe ensuite aux rapports des commis- 

sions. M. René Bousquet, rapporteur do la 

commission des travaux publies, faisant en ce 

moment une cure d'air, le maire s'empare des 

dossiers et en donne connaissance à l'assem- 

blée. Ce rapport,qui comprenait te classement 

de divers chemins et te maintien des trois 

journées est accepté. 

A M. Couminal, qui demandait le classe- 

ment de certains chemins, M'. Rolland expli- 

que que pour que sa motion soit valable, u 

faut rétablir dans un mémoire ferme, détail- 

lé, précis, et non en « l'air ». 

On examine quelques cas de soutiens ne ia- 

milte, qui reçoivent un avis favorable. 

Les comptes de gestion du receveur de 1 hos- 

pice et de la commission administrative sont 

acceptés tels qu'ils sont présentés ainsi que le 

budget supplémentaire de 1910. 

Le choléra, qui fait tant de victimes en Ita- 

lie préoccupe sérieusement notre maire 

aussi demande-t-il au conseil qu'une etuve a 

désinfecter qui sommeille depuis un quart de 

sièolo dans un hangar communal, soit- instal- 

lée à la porcherie qu'on s© propose de cons- 

truire. Son installatloïi coûtera environ 1,200 

francs. 

M le docteur Durban manifeste lo désir de 

connaître dans quoi état se trouve « l'usten- 

sile » précité et s'il n'est pas hors d usage 

avant d'avoir servi. 

M. le docteur Loubat, qui Ta minutieuse- 

ment inspecté, déclare qu'eflectivement la 

rouille a passablement rongé l'appareil, mais 

qu'un© bonne couche de minium le remettra 

à neuf. 

Sur l'ordre du sous-préfet, tes deux commis- 

sions compétentes ayant mandat de s'occuper 

de la dévolution des biens des églises, se sont 

réunies et ont décidé de pourvoir d'une rente 

annuelle de 1,240 francs le Bureau de bienfai- 

sance. 

Cette somme provient du vol de nos égli- 

ses et ira alimenter désormais l'escarcelle des 

faux miséreux qui apportent, lors des élec- 

tions de toute sorte, leurs précieux suffrages 

à F.:. Jacques. Ge dernier trouve cependant 

qu'elle est insuffisante et il fait voter, outre 

les fonds dont on dispose déjà, une couple de 

mille francs de plus. 

Le maire se décide enfin à avouer que, in- 

dépendamment des intérête capitalisés qu'il 

faudra trouver, ainsi qu© du legs aux héri- 

tiers de la Sœur Malbert, les frais du procès 

s'élèvent à 1.929 francs ; il prononce ce chiffre 

d'une voix si faible qu'on te devine plutôt 

qu'on ne l'entend. 

Suit une importante discussion, sur le col- 

lège. £.1 suivre.) 

Prestation de serment. — A- Taudtence du 19 

août, ont prêté serment : Jean-Etienne Littré, 

de Liste-eur-Tam, en qualité de garde parti- 

culier de ia Société des chasseurs de Lisle- 

sur-Tarn ; Jutes-Pierre Brétou, de Listensur- 

Tam, en qualité de garde particulier de di- 

vers propriétaires des communes de Parisot, 

Loupiac et Montans. 

Le choix de la rosière. — Jadis, ce prix de 

vertu qui venait couronner la plus méritante 

et la plus chaste des jeunes fiancées, était dé- 

cerné en grande pompe et en séance publi- 

que. Sous le régime démocratique, il revêt 

un caractère privé et des plus mystérieux. Ce- 

pendant, le généreux donateur qui par testa- 

ment a fait bénéficier annueliement d'une 

somme de 500 francs notre municipalité pour 

subvenir aux premiers besoins de l'épouse 

(modèle, n'y a pas stipulé que son legs soit en- 

veloppé dans les ténèbres. 

L'opinion publique, aussi compétente en la 

matière que Rolland, est soigneusement écar- 

tée et le conseil éprouve le besoin d© se dis- 

simuler dans l'ombre des comités secrets pour 

discuter la. nuance de la robe d'innocence de 

l'intéressée. Le choix s'est porté cette année 

sur Mlle Gélestine Birague. 

Nous reviendrons demain sur cette question 

dans notre compte rendu du conseil munici- 

pal. 

CAC-ALEN. —' Audacieux cambrioleurs. 

Avec uûe adresse que pourraient leur envier 

les meilleurs chevaliers de la pince et avec 

une aisance qui dénote une certaine fami- 

liarité des lieux, d'audacieux malfaiteurs per- 

sistent à considérer notre cité comme leur 

quartier général. 

Gette prédilection dont nous, sommes mé- 

diocrement flattés, jointe à l'obstination que 

montrent ces truands à mettre notre contrée 

en coupe réglée, prend de jour en jour un ca- 

ractère des plus inquiétants et il incombe aux 

autorités compétentes de nous débarrasser, 

avec l'aide de la brigade mobile de Toulouse, 

des trop persévérants grinches qui opèrent 

impunément leurs tristes exploits. 

L'avant dernière nuit encore, une demi-dou- 

zaine d'immeubles réputés comme devant ali- 

menter le plus fructueuse-ment la caisse de la 

rapine, ont été audaeteuseanent cambriolés. 

Au café Lagrèze, le tiroir du comptoir a été 

fracturé et la recette emportée ; un distribu- 

teur automatique à l'usage des fumeurs, a 

été également forcé et son contenu entière- 

ment vidé. Quoique la porte par où ils ont pé- 

nétré soit munie d'un timbre, les propriétai- 

res n'ont rien entendu. Chez M. Costes, bou- 

langer, le montant de plusieurs fournées de 

pain, renfermé dans la caisse du magasin, a 

été saisi ainsi que 'tout ee qui pouvait tenter 

leur convoitise. 

M. Rideau, Instituteur, ainsi qu'un nombre 

respectable d'autre contribuables, ont été 

également l'objet de leur tendre sollicitude. 

Ces vols répétés deviennent par trop fré- 

quents dans notre région où il ne restera plus 

sous peu une habitation qui n'ait eu la désa- 

gréable inspection des disciples de Mandrin. 

PARS SOT. — Illégalité. — Des travaux très 

importants, s'élevant à la somme de 3.000 fr. 

environ, vont être effectués à la mairie de 

Parisot et au préau d© l'école des filles. 

Ces travaux viennent, paraît-il, d'être don- 

nés de gré à gré à un entrepreneur, malgré la 

loi qui est formelle à cet égard et qui oblige 

M. le maire à mettre en adjudication toute 

entreprise dépassant 300 francs. Que pense M. 

le préfet de cette flagrante illégalité ? 

Un Contribuables 

qoes. De son côté, le conseil général saura té- 

moigner sa sollicitude aux populations si 

éprouvées. 

Après le laïus présidentiel, les conseillers 

généraux se divisent en cinq bureaux pour 

l'élection des membres des diverses commis- 

sions qui sont ainsi composées : 

Commission d'administration : MM. Castel, 

Ferroui, Dujardin-Beaumetz, Aldy, Nicoleau. 

Commission des finances : MM. Mir, Bous- 

garbies, Azéma. Camp, Malavialle. 

Commission des édifices départementaux : 

MM. Calvet, Guitard, Barrié, Fondi de Niort, 

Bonnail. 

Commission des vœux : MM. de Cahuzac 

Jongla, Poussines, Roché, Jeansou. 

Commisison des chemins vicinaux et rou- 

tes : MM. Grambes, Mailhac, Baseou, Guilhem, 

Tisseyre. 

Commission des œuvres sociales : MM. 

Cros-Mayrevieille, Clarenc, Crouzet, Durand, 

Galiy. 

Commission des tramwavs : MM. Malavialle, 

Crouzet, Gally, Barrié, Guilhem, Mir, Tis- 

seyre, Fondi de Niort, Bousgarbiès, Roché, 

Aldy, Azéma, Gauthier. Mailhac. 

Cette commission est ouverte à tous tes 

membres du conseil. 

Commission du règlement intérieur : MM. 

Cros-AIayrevteille, Nicoleau, Calvet. Bonsgar- 

biès. 

Commission de la Cité : MM. Gally et Jou- 

gla, remplaceront à cette commission MM. 

Sauzède et Ratié. 

Les autobus dans le canton de Relcaire. — 

M. Fondi de Niort demande à M. le préfet si 

le conseil général sera appelé à statuer au 

cours de la session actuelle sur la question 

du service des autobus du canton de Belcaire. 

M. te préfet répond affirmativement. 

La question de la chasse. — M. Fondi de 

•Niort se plaint vigoureusement que le minis- 

tre n'ait tenu aucun compte des vœux des con- 

seils municipaux de la haute vallée de l'Aude 

et de l'avis du conseil général au sujet de la 

date d'ouverture de la chasse. Sans compter 

que les perdreaux sont tout petits, dit l'ho- 

norable conseiller général, le canton de Bel- 

caire où on commence à peine à moissonner, 

est envahi par des légions de chasseurs. 

M-Crouzet appuie la protestation de M. Fon- 

di de Niort et s'élève contre la routine des 

ronds-de-cuir, qui ne veulent tenir aucun 

compte des doléances des intéressés. 

M. le préfet ne peut que répondre qu il a 

transmis le vœu du conseil général 

Le réseau téléphonique. — M. Nicoleau 

émet ma vas tendant au doublement du cir- 

cuit téléphonique entre Limoux et carcas- 

M. Fond! de Niort appelle l'attention de 

l'admmistration sur la situation de l'arron- 

dissement de Limoux et du canton de Bel- 

caire eu particulier qui n'a pas de téléphone, 

il fearait juste, dit-il, qu'avant de doubler les 

circuits dans la plaine, ©n dote les communes 

qui n'en ont aucun. 

M. Fondi de Niort émet en conséquence le 

vœu que le service téléphonique soit créé 

dans les communes de la haute vallée de 

l'Aude. 

Les vœux de MM. Nicoleau et Fondi de 

Niort sont renvoyés à l'administration. 

' Subventions. — M. Janson sollicite une sub- 

vention pour la Mutuelle-Incendie de Preixan. 

Renvoyé à la commission des finances. 

La répression des fraudes. — M. Guitard 

émet un vœu tendant à l'organisation d'un 

service de répression des fraudes par dépar- 

tement.. 

M. Aldy fait observer que le ministre a déjà 

donné une réponse à la Chambre sur cette 

question. 

Le vœu de M. Guitard est renvoyé à la com- 

mission pour être rédigé définitivement en 

tenant compte de ce qui a été dit au Parle- 

ment. 

La séance est levée à S h*. & 

Séance ce soir à 2 h. J. 

CAR0AS&OHNE. — Tour de France. — C'est 

aujourd'hui mardi que passeront, à Carc.as- 

sonne, à partir de 11 heures du matin, les cou- 

reurs du Tour de France indépendants. L© 

contrôle est au Jardin des Plantes, où une mu- 

sique se fera entendre de 11 h. 15 à midi et 

de midi et demi à 2 heures. 

Etat civil du 20 au 22 août. — Naissances : 

une fille. 

Décès : Antoine Laforgue, 2 ans et demi, 

route de Montréal, 36 ; Germaine Dteudé, 24 

ans, rue de l'Hospice ; Marie Galibert, 65 ans, 

veuve Rayandu, rue du Mail, 87 ; Andrisin© 

Arnau, 1 an, rue du 24-Février, 6. 

Publications de mariages : André Fournier, 

cantonnier, et Pauline" Anselme, à Carcas- 

sonne ; Etienne Burniquel, épicier à Monte- 

lieu, et Bernadette Garaud, à Carcassonn© ; 

Pierre Berge, employé à la gare, et Margue- 

rite Lannes, à Gacassonne ; Frédéric-Jean 

Lauer, rentier, et Félicité Patrone, à Eaux- 

Vives. 

Notre Société Orphéonique. — Notre belle et 

renommée Société l'Union Orphéonique don- 

na, dimanche 21, à Cenne-Monestiès, un con- 

cert sur la place publique, avec le concours 

de la musique de cette ville et les clairons et 

tambours de la Société. 

Un nombreux public assistait à ce concert : 

les applaudissements ne furent point ménagés 

aux dévoués chanteurs, qui excellèrent dans 

des morceaux de choix superbement enlevés. 

Le concert donné par notre Société coïncida 

avec un brimant banquet offert par MM. Pros- 

per Albigôs à leurs ouvriers. 

Nos félicitations chaleureuses et méritées à 

nos dévoués et inlassables chanteurs. 

A. A. 

LIMOUX. — A propos d'une réclamation. — 

U y a déjà cinq à six mois, tes propriétaires 

des imnieubtes situés sur la place de la Répu- 

blique (couvert Dcgans), demandèrent que 

l'on repavât le passage si fréquenté et peut- 

être 1e plus mal entretenu de la ville. 

Le conseE municipal se réunit peu de temps 

après cette réclamation, et U fut décidé de 

renvoyer cette question à la commission des 

travaux publics. M. Prax, premier adjoint, 

qui assistait à cette réunion, et qui, homme 

conscient, se rappelait que l'on venait de re- 

paver la rue de l'Hospice, dans laquelle il 

habite, prononça ces paroles : « Il ne faudrait 

pas s'endormir là-dessus. » Votre prédiction 

s'est réalisée, M. Prax ; d'ailleurs, vous savez 

mieux que nous que toutes les questions ren- 

voyées à la commission sont un enterrement 

de 1" classe. 

Si, au conseil municipal, l'on a jamais 

voté des fonds pour faire de sérieuses répara- 

tions, cette fois, assurément, l'argent serait 

employé à un hon usage. 

Si, quelquefois, M. Qui-de-Droit ae donnait 

la peine de descendre sur la place, il verrait 

que les couverts Almayrac et Tournié sont 

fort bien pavés ; mais le couvert Degans est 

dans un état pitoyable. Aucun pavé n'est à sa 

place, et à divers endroits le pavé ]ui-ut£iae 

manque, et ce sont des accidents de toute sorîë 

qui se produisent journellement. 

Nous osons espérer que cette question sera 

soulevé© à la session d'août et qu'il sera don- 

né suite à la juste réclamation des plaignants. 

C. A. 

L'Affaire des Dominicains 

ALLEZ CHEZ 

BAU VILLE 

VÊTEMENTS Tailleur 

tout faits et sur mesura. 

Conseil général 

Séance du 22 août 

Il est 3 h. 15 quand MM. les conseillers gé- 

néraux font leur entrée dans la salle. 

L'assemblée comprend, comme on sait, cinq 

nouveaux : MM. Jougla, Gally, Clarenc 

Bousgarbiès et Azéma, qui ont remplacé MM. 

Barbaza, Sauzède. Viguier, Limouzy et Ra- 

tié. 

Tous les conseillers sont présents à l'excep- 

tion de MM. Barrié et de Cahuzac, malades. 

M. te préfet déclare ouverte la session 

d'août 1910. 

C'est M. Barrié, né ie 30 avril 1833, conseil- 

ler général du canton de Fanjeaux, qui aurait 

dû présider rélection du bureau en sa qualité 

de doyen d'âge. 

En son absence, c'est M. Mir, sénateur, né 

le 14 avril 1843, qui est appelé à la présidence 

provisoire. Il est assisté du plus jeune con- 

seiller, M. Guilhem, comme secrétaire. 

Le scrutin pour l'élection du président don- 

ne les résultats suivants : votants, 28. 

M. Gauthier, sénateur, est élu par 24 voix 

contre 4 bulletins blancs. 

On passe au vote pour la nomination des 

deux vice-iprésidents ; votants, 28 ; MM. Cram- 

bes, 22 voix ; .Malavialle, 20 voix ; Guilhem, 1; 

Nicoleau, 2 ; Camp, 2 ; Aldy, 1 } Cros-Mayre- 

vieille, 1. 

MM. Crambes et Malavialle sont élus vice- 

présidents. 

Le scrutin pour l'élection des secrétaires 

donne les résultats suivants : votants, 28. 

MM. Guilhem, 25 voix ; Azéma, 23 ; Poussi- 

nes, 2 ; Guitard, 2 ; Dujardin-Beaumetz, 1 ; 

Camp, 1 ; Bacon, 1. 

MM. Guilhem et Azéma sont élus secrétai- 

res. 

Les élus vont occuper leurs fauteuils au bu- 

reau et M. le président prend la parole. 

M. Gauthier commence par remercier l'as- 

semblée au nom d© ses collègues du bureau 

et en son nom personnel. U exprime des re- 

grets à ceux des conseillers généraux sor- 

tants qui ne sont pas revenus, des souhaits 

de bienvenue a ceux qui les remplacent, des 

remerciements et des félicitations au prési- 

dent provisoire M. Mir, enfin des vœux de 

prompt rétablissement à M.Barrié, dont il fait 

une éloge dithyrambique. 

Après un- petit couplet en l'honneur de la 

victoire biocarde du 24 juillet dernier, dans 

le pays et dans l'Aude en particulier, M. Gau- 

thier aborde la question viticole. 

En un instant, dit-il, le mlldew est venu dé- 

truire toutes les espérances des viticulteurs, à 

qui la répression des fraudes permettait d'es- 

compter des prix rémunérateurs. Ils n© de- 

vront pas cependant se laisser abattre par le 

découragement. La poursuite rigoureuse des 

fraudes et des cours élevés atténueront les 

l effets désastreux des maladies cryptogami- 

SAINTE-EULALIE. - Société de secours mu- 

tuels, — (La société de secours mutuels Saint- 

Louis, de Sainte-Euialie, s'est réunie te 20 

août en assemblée générale extraordinaire. 

Certains membres du conseil d'administration 

ont proposé de remettre la fête au dimanche 

28 ; grâce aux sentiments du plus grand nom- 

bre des membres qui entendent conserver 

leurs anciennes traditions, la fête se célé- 

brera le 25 août, malgré l'obstruction de cer- 

tains membres. 

Cette décision fait honneur à la majorité, 

nous l'en félicitons ; qu'elle garde son esprit 

d'iindépendanoe. 

NARBONME. — Arrêté concernant les pou- 

belles. — Avis DE LA MAIP.IE. — Le maire do la 

ville de Narbonne rappelle qu'à la date du 

1" : septembre prochain sera appliqué l'arrêté 

municipal interdisant le jet des ordures sur 

la voie publique et imposant l'usage des réci- 

pients dits » poubelles ». 

Il invite instamment la population à se con- 

former aux prescriptions de cet arrêté et à 

collaborer ainsi aux efforts de la municipa- 

lité pour assurer la propreté des rues, la com- 

modité de la circulation, et pour améliorer 

l'hygiène publique. 

Expulsion de nomades. — Plusieurs noma 

des, logés dans des roulottes, rue d© la Paix, 

ont été mis en demeure d© quitter la ville. 

Mari et femme. — Un habitant de la rue de 

Là Peyrade, Albert J..., s'est plaint d'avoir été 

l'dbjét de voies d© fait d© la part de sa femme. 

Jet de pierres. —- Procès-verbal a été dressé 

contre le jeune F. M..., rue Kléber, qui, en 

lançant des pierres, atteignit à la tête un de 

sse camarades qui s'amusait sur te quai de 

la. Charité. 

Trouvailles. — M. Crambes, rue. Auher, a 

trouvé un jeun© chien ; M. Jules Vernet, rue 

Voltaire, 22, a trouvé une montre en o.r ; M. 

Mons, avenue de la Gare, a trouvé une chien 

ne de chasse. 

Hospitalisé. — Un sujet espagnol, Luis Na 

varro, 17 ans^ malade sur la voie publique, a 

été hospitalisé d'urgence. 

La Solidarité militaire— Réunion de la sec 

tion d© Narbonne au siège social, Café Gla- 

cier, Barques de la Cité, demain mercredi 24 

aqût, à 8 heures et demie du soir. 

Ordre du jour : organisation de la fête et du 

banquet, communications diverses. . . 

Etat civil du 21 août. — Naissance : Antoine 

Baptiste Vives. 

jDécès : Etienne Clottes, chaudronnier, 76 

arts. 

CASTELNAUDARY. — Etat civil de la se 

trtaine. — Naissances : Lucienne-Madeleine 

Lince, Thérèse-Germaine Maura. 

^Publications de mariages : Jules François, 

patron de barque à Castelnaudary, et Baptis 

tiiie-Gabrielle Robert, sans profession, à Cette, 

Louis-Jacques-Jean-Pierro Rancoule, adjudant 

d'infanterie coloniale en retraite à Castelnau- 

darv, et Alix-Jeanne-Marie Magné, couturière 

à Toulouse ; Philippe-Annibal Ualenti, garçon 

dlltôtel à Castelnaudary, et Esteve, domesti 

que à Castelnaudary. 

M ,i riages : Jean-Marie-Edouard I-Ioulès, bou 

lànger, 35 ans, à Mazamet, et Blanche-Noélic 

Ponsot, sans profession, 17-ans, à Castelnau 

dary ; Jean-Elio Thomas, tonnelier, 24 ans, et 

Anna Rolland, sans profession, 20 ans, à Cas- 

telnaudary. 

Décès : Pierro-Marius-Désiré Trilles, 4 mois, 

rue de la Comédie, 29 ; Pauline Bacquier, un 

an. 

BRAM. — Le Tour de France des indépen- 

dants. — Les coureurs de la grande épreuve 

du Tour de France, organisée par les mar- 

ques Peugeot et Wolber, seront de passage 

aujourd'hui mardi, à la Leude, entre 1 h. J 

et 2 h. è, se rendant à Toulouse, fin de l'é- 

tape. 

Uc nombreux amateurs d© la pédale se trou- 

veront, bien avant l'heure de leur passage, à 

la Guinguette do la Leude, tenue par Paul 

Blaché, afin d'applaudir les vaillants routiers 

au nombre desquels se trouve le jeune Iché 

d© carcassonne, en bon rang depuis le départ 

de l'épreuve,: 

Voici te jugement iiiteirvenu, le 29 juillet, 

devant le tribunal d© Toulouse, dans l'affaire 

des abbés de Rivais, Raynal, VM, David, re- 

ligieux dominioaiinis ou sécularisés, poursuivis 

pour reconstitution d© congrégation. Ils 

avaient été admiraiblemieint détendus par 

MM. Boscredon, Peyruiss©, Pigasse, Désar- 

naute, — nous les nommons dans l'ordre suivi 

par le jugement, — tous du barreau toulou- 

sain. Mlle Martimor étant impliquée dans la 

même procédure comme ayant pjrêté ses lo- 

caux à la prétendue conigrégation. 

Attendu que de Rivais, Raynal, Viel et David 

sont poursuivis sous rincuipation soit de for- 

mation sans autorisation d'urne congrégation 

religieuse nouvelle, aoàt cte reconstitution d'un 

établissement de la congrégation des Domini- 

cains, régulièremeint dissoute et dispersée ; 

Que la demoiselle Mairtimor est prévenue 

d'avoir coeseutti l'usage de l'immeuble sis à 

Toulouse, rue Vélacoie, numéîio dix-sept, dont 

elle a la disposition, pour la reconstitution de 

cet établissement, faite prévus et j>uniis par les 





ter l'exaistence ou la non-existence, dans ledit 

immeuble, d'un établissement congréganiste ; 


doit reconmaître un tel établissement n'ayant 

pas été définis par la loi, il faut, pour cet- 

te constatation, examiner et apprécier, en les 

considérant dans leur eitsombîe, mais seule- 

ment dans leurs manifestations estêïieures et 

tangibles, toutes tes circonstances d© t'ait ; 

Attendu que, d© l'instruction et des débats 

il résulte qu© l'immauble sis rue Vélane, nu- 


congrégation des Dominicains, a servi de lieu 

de réunion à un carcte catholique .qu'une 


moiselle Martimor 1© fient, en sous-location,du 

propriétaire d© l'immeubte et des personnes 

qui dirigeaitent cette école, en vertu d'un bail 

du six juin mil neuf cent neuf, dont les effets 

remontaient au premier avril do la même an- 

née ; que demoiselle Martimor se doua© com- 


qu'elle est, en effet, à ce titre, imposée au rô- 

le des contributions directes pour la patente, 

depuis 1© trente-un décembre mil neuf cent 

huit ; que te prremiier novembre de la même 

année, il lui a été délivré licence d'exercer 

cette profession par lie service des contribu- 


Attendu qu© cet immeuble est situé en face 

du numéro quatorze de la rue Vélane, lequel 

n© faisait qu'un seul et même immeuble avec 

le numéro trois de la rue Espinasse, siège de 





culte ; depuis octobre mil neuf cent huit, il 

est occupé d'une façon permanente par de 

Rivais, ancien supérieur du couvent des Do- 

minicains de la rue Espinasse, se disant non 

sécularisé, par Raynal (sécularisé) et Viel 

non sécularisé), prêtres Dominicains, ayant 

appartenu au même établissement dissous,' par 

David, frère Dominicain, en qualité de con- 

cierge, et aussi par un sieur Defaeugny, sé- 

crétais© comptable de do Rivais pour l'adimi- 

niistration de l'œuvre du Rosaire, par un ser- 

viteur, Pouilly, également au service de la 

congrégation dès avant sa dispersion ; — M 

s'y est aussi trouvé, comme pensionnaires y 

venant seulement prendre leurs repas à la mê- 

me table que tes prévenus, des personnes 

n'ayant jamais appartenu à la congrégation 

des Dominicains : Monsieur Burgant, curé de 

la paroisse de Mons, Monsieur l'abbé Brumas, 

rédacteur à la « Revue Thomiste » ; — la 

maison était fréquentée par tes prêtres Domi- 

nicains Grenier, se disant non sécularise, 

Rouch et Luquet, ces trois derniers logés et 

domiciliés à Toulouse, dans d'autres immeu- 

bles, par les Dominicains, étrangers à la pro- 

vince, de passage dans cette ville, comme Mon- 

sieur Mélizan, s'étant dit sécularisé ; 

Attendu que la demoiselle Martimor s'y était 

réservé une chambre ; qu© si, en fait, elle 

n© l'a pas occupée et si elle a abandonné au 

prévenu David et au cuisinier Pouilly tes soins 

d'adminiistration de sa maison, c'est, peut-être, 

qu© son âge et sa santé ne lui permettaient 

pas de s'en occuper elle-même, peut-être aussi 

que ce n'était ni de sa condition, ni nécessité 

par sa situation de fortune ; 

Qu'enfin, ainsi qu© le reconnaît la préven- 



prolongé ; 

Attendu qu© ce sont ces faits non contestés 

qui servent d© base à la prévention ; que, d© 

ce que seuls sont prévenus les Dominicains 



d'un© façon permanente rue Vélane, numéro 

dix-sept, il ressort que c'est 1© fait de cette vie 


l'établissement congréganiste ; 

Mais attendu qu'il n'a pas été établi que 

rien de oe qui servait dans la chapelle à la 

pratique du culte, dans la hibhothèque, à l'é- 


rielle, fût la propriété d© la collectivité des 



que chacun des prévenus, jouissant de ressour. 



aux charges d© rexietenicie ; 


nus ont continué : d© Rivais, à porter le cos- 

tume d© la congrégation et à diriger l'œuvre 


©t à confesser ; Viel, à se livrer à l'étude et 

à faire des conférences : David, à garder l'im- 

meuble et à remplir les autres devoirs d© sa 




d© dépendance ou de hiérarchie, un© entente 

pour mettre en commun d'un© façon perma- 


vue d'un© œuvre déterminé© pouvant créer 



l'autre, quelque contrôle ou surveillance qu© 

ce soit ; 


mun telle qu© la pratiquaient les prévenus 

s'est imposé© à eux par des raisons do conve- 



qu us entendaient, en leur intime conscience 

rester fidèles à leurs vœux ; ' 


Mais attendu que la prédication, la célébra- 

tion de la messe et la confession sont des ac- 

tes de la vi© religieuse du prêtre .qui n'Impli- 

quent r>ar eux-mêmes aucune idée d'associa- 


même aux congrégaruisles qui, dans l'impossi- 

bilité d© pratiquer la vie conventuellie, 

conservant individuellement la plein© et entiè- 


exercices religieux dans un© chape'ie privé» . 

no peut être considérée comme une œuv» 

congréganiste ; 

Que réouvre du Rosaire n'est qu'un© associa- 

tion en vue de la prière entre personnes de- 

toutes conditions et de tous sexes, dirigé© par1 

une personne qui n'est pas néce&saïa-enieaie 

un membre de la congrégation des itomini- 

cains ; qu'elle n'implique de la part de de Ri- 

vais ni ia soumission à un ordre supérieur, ni 

son autorité vis-à-vis de ses co-prévenus qui. 

d'ailleurs, peuvent ne pas faire partie da 

l'œuvre et n'en font pas partie, en effet, ainsi 

qu'ils l'affirmeait ; 

Attendu que de Rivais, Viel et David n'in- 

voquant auoun acte de sécularisation éma- 

nant d© l'autorité ecclésiastique, la préven- 

tion les tient comme rattachés à la congréga- 

tion des ]>omiiiicaiiis existant à l'étranger ; 

Mais attendu qu© la loi du premier juillet 

mil neuf ceint un n'a pas imposé aux membres 

des congrégations dissoutes en Franc© l'ootiiga 

tion de recourir à la sécularisation mais seu-, 

lemeint l'obligation d'abandonner la vie con- 

ventuelle et la défense de poursuivre l'œu- 

vre de la congrégation ; 

Qu'il est suifisammetnit établi que les préve-' 

nus ont satisfait à cette obligation, et qu'ils 

n'ont pas enfreint cette défense ; qu'il n'est 

allègue aucun acte matériel et tangible révé- 

lant leur lien cte dépendance à l'égard d'un©» 

autorité étrangère ; qu© , sans doute, Viel a 

déclaré n'avoir pas voulu se faire séculariser 

pour rester indépendant des évêques et ne dé- 

pendre quo du Saint-Siège, mais que cette dé-, 

pendance n'est autre que celle die tout clerc 

vis-à-vis du chef de l'Eglise ; 

Attendu que 1© décret du Vatican du treize' 

juin mil neuf cent neuf, dont la prévention 

tire argument contre les prévenus en ce sens 

que dès lors qu'antérieuirement à la dispersion- 

dé la congrégation des Dominicains un établis-, 

sèment-de cette congrégation à existé à Tou- 

louse, on doit, — ce décret interdisant aux 

religieux sécularisés d© continuer à résider 

dans le lieu où existe un couvent de leur or- 

dre, et leur insoumission à ce décret ne pou- 

vant être présumée, — en conclure que ré- 

tablissement existe encore îiuisque, non sécu- 

larisés, les prévenus continuent à résider àl 

Toulouse ; 

Attendu que si cette argumentation devait' 

avoir quelque force, les autres Douiiaricaina' 

résidant à Toulouse et dont l'instruction a. 

révélé l'existence auraient dû être compila 

dans les poursuites ; 

Mais que ce n'est point par vote d'argumen- 

tation qu'un délit peut être établi ; que la- 

preuve doit s'en étayer sur des faits certains 

et non équivoques ; qu'au surplus ce décret 

vise non, comme l'a dit de Rivais, ceux qui, 

profitant des circonstances, se sont dégagea 

d© leurs vœux pour rentrer dans le monde, 

puisqu'aJors ceux-ci échappent à toute autorité 

ecclésiastique, mais les religieux qui, quelles 

qu© soient les circonstances résultant de la 

législation particulière au pays ou ils se trou- 

vent, oint obtenu un induit de sécularisation 

pour occuper dans la hiérarchie ecclésiastique) 

d'un diocèse des postes éminents ; que pour, 

mettre obstacle à ces desseins, il décide quey 

sauf induit nouveau et spécial, les religieux 

sécularisés ne pourront être appelés à certain 

nies fonctions ou offices qu'il désigne, et il 

leur interdit le domicile habituel dans les lo- 

calités où se trouve un couvent ou une mal- 

son religieuse de l'ordre auquel appartenait le 

prêtre sécularisé, ou délié de ses vœux per- 

pétuells ; 

Attendu enfin que 1© décret dont s'agit, œu- 

vre d'une autorité étrangère non reconnue__ei» 

France, ne peut servir à caractériser de dé- 

lictueux un état de fait, s'il ne l'est pas au re- 

gard de la loi française ; 

Attendu qu© le fait de non sécularisation ne. 

pouvant en l'espèce servir de preuve à l'exis- 

tence de rétabliissernietnit congréganiste, il est 

sans intérêt d'apprécier 1© caractère simcèra 

ou fictif de la sécularisation im"oquée par. 

Raynal ; 

Attendu, en résumé, que le ministère publia 

ne rapporte pas la preuve de l'existence, rue' 

Vélane, numéro dix-sept, d'un établissement 


Que les prévenus sont donc en voie do re-- 

laxe ; 

Par ces motifs, le tribunal, statuant publi- 

quement et en premier ressort, par défaut .& 

l'égard de demoiselle Martimor, et contradic- 

toiirement contre les autres soussignés, 

Relax© tous les prévenus des fins de la pour- 

suite, sains dépens. 

LES FRAUDES SUR LES VINS 

Paris, 23 août. ' 

On communique la note officieuse suivante s 

a A maintes reprises, l'administration a in- 

sisté sur l'intérêt qu'elle attache à ce que lai' 

service apporte tous ses soins à la recherche 

et à la répression des fraudes sur les vins', 

spécialement de celles auxquelles peuvent 

donner lieu l'abus du sucrage des vendanges 

et le mouillage des vins. 

» Cette année, en raison de l'élévation du? 

cours des vins, qui ouvre à la fraude la pers-, 

pective de gains très élevés, les fabrications 

artificielles sont particulièrement à redouter»; 

et dès lors, plus que jamais, il importe que- 

ces pratiques si préjudiciables à la viticulture' 

soient activement recherchées et sévèrement 

poursuivies. 

» Le service devra donc veiller avec la plus 

grande sollicitude à la stricte appâication dès- 

dispositions législatives ou réglementaires 

édictées au cours de ces dernières années, 

dans le but de mettre obstacle à l'emploi; 

clandestin du sucre en vinification, ainsi qu'à; 

l'allongement frauduleux des récoltes. 

» En tout temps, les employés doivent se> 

préoccuper de connaître la destination réelle, 

des chargements de sucre qui parviendraient 

dans leurs circonscriptions de service, et s'ef- 

forcer de découvrir tes approvisionnements; 

qui pourraient être constitués en vue. du su- 

crage frauduleux. 

> Ce devoir s'impose à eux plus étroitement 

encore aux approches de la période des ven- 

danges, et, te moment venu, ils ne devront" 

rien négliger pour saisir sur le fait tes opéra- 

tions elles-mêmes. 

u D'un autre côté, on ne saurait trop leur 

recommander de se livrer à un examen appro-, 

fondi des déclarations de récoltes au fur et à' 

mesure qu'elles seront faites dans les mairies, 

et de ne pas hésiter à procéder, dans les con- 

ditions définies par la circulaire n" G93 du 1S 

juillet 1907, à un contrôle effectif de celles qui,' 

ou égard à la superficie des vignobles en pro- 

duction et au rendement moyen obtenu dans 

la région, paraîtraient exagérées. 

» Enfin, leur action devra s'exercer aussi 

chez les commerçants et particulièrement 

dans les débits, où l'article 5 de la loi du 23 

décembre 1900 leur donne accès. 

» Ils n'hésiteront pas à prélever des échan- 

tillons toutes ?es fois que les vins mis en vente 

pourraient, à un titre quelconque, leur paraî- 

tre suspects, et veilleront à la stricte appli- 

cation des dispositions de l'article 3 de la loi 

du 6 avril 1897, qui interdisent à tous négo- 

ciants, entrepositaires ou débitants de liqui- 

des, la détention dans leurs établissements de 

tous vins de sucre, vins de marcs ou piquet- 

tes. 

» Les agents de tons ordres doivent bien sa 

pénétrer de cette idée que l'administration 

considérera la répression des fraudes sur les 

vins, et spécialement celte des fraudes en. 

matière de sucrage et de mouillage, comme 

une partie essentielle de leurs attributions. 

» C'est aux chefs divisionnaires et aux vés 

rificateiurs de tous grades que revient le soin 

de donner au personnel d'exécution l'impul- 

sion néoessairo ; l'administration compte, à 

cet égard, sur leur rôle et leur dévouement, t 

prévenus, vivant on commun, ont poursuivi 

1 œuvre de la congrégation par la prédication 

lœuyrc du Rosaire et la pratique des exerctoél 

religieux dans la ohapelia de Vimmeuble , 

Les Conseils Généraux 

L'élection des bureaux 

. „ „ Mende, 23 août. 

Les résultats des élections au conseil géné- 

ral, qui avaient fait passer la majorité de 

gauche à droite, viennent de 60 manifester 

par l'élection du bureau. 

M. de Las Cases, sénateur libéral, est élu 

seU général du Morbihan?' MdeM du oon * 

„ , La Roche-sur-Yon, 23 août. 

M Bourgeois, conservateur, a été élu présti 

J dent du conseil général. * 



MARCHE DE PARIS 


Farines. — Courant, 3S 40; prochain, 3G 05; 4 

derniers, 30 20; 4 de noYemire, 35 75; tendance, 

tainle. 

Blés. — Courant, 27 65; prochain, 26 90; 4 der- 

niers, 26 Sô; 4 de novembre, 26 9&; tendance, fai- 

ble. 

Seigles. — Courant, 27 65; prochain, ls 15; 4 der- 

niers, 17 90; 4 de novembre, 18; tendance, faible. 

Avoines. — Courant, 19 40; prochain, 13 95; 4 

derniers. 17 90; 4 de novembre, 1S; tendance, lai- 

tes. 

Avoines. — Courant. 19 40; prochain, 13 95 ; 4 

derniers, 18 SO; 4 de novembre, 18 90; tendance, 

Lin.' — Courant, 90 75; prochain, 97; 4 derniers, 

96 50; 4 premiers, SS 50; tendance, terme. 

Colza. — Courant, 62; prochain, 62 73 ; 4 derniers, 

63; 4 premiers, 64 75; tendance, terme. 

Alcools. — Courant, 64 50; prochain, 64 50 4 

derniers. 52 50 ; 3 d'octobre, 48 25; 4 premiers, 46 7o, 

tendance, soutenue; Cote officielle, 64 25. . . 

Suares. — Courant, 46 875; prochain, 45 875 ; 4 

d'octobre, 36 125; 4 premiers, 36 625; tendance, fer- 

me; roux cuites, 42 25; autres jets, 42; raffines, 77. 



Bo3Ufs. — Amenés. 2,594; vendus, 2,550; 1 

vendues, 1,430; 1 53, 

vendus 325; 1 36, i 26 

vendus 1,600; 2 14. 

1,451; 

5S. 1 4S 

1 0t~ 

Vaches. — Amenées 

1 -48, 1 40. 

Taureaux. — Amenés : 330 

1 16. 

Veaux. — Amenés : 1.7S6; 

1 84. 1 70. _ 

Moutons. — Amenés 13,543; vendus, 17,000; 2 32; 

3 18 1 98. 

Porcs. '— Amenés : 5,032; vendus, 5,032; 1 10, 

1 68, 1 64, 1 56. 

Peau de moutons : 2 à 6 50. f. 

Vente assez active. Gros bétail, moutons assez la- 

cae; veaux, difficile. 


Du 22 aoôut. 

Blés. — Fermes. On cote : 27 75 les 1C0 kilos; poor 


21 50: Plata, 23 fr. les 100 Kilos. 

Farines. — Fleurs du haut pays, 41 oO, aux 

usages. e 

Sons et repasses. — Très termes. On cote : sons 

gros 16 fr. nus; ordinaire, 15 fr. ; Plata, 14 fr. lo- 

gé; repasses fines, 16 fr. nus; ordinaires, 15 tx.i 

Plata 12 50. 


Cinquantini, 21, nus. 

Avoles. — On cote : Grises Poitou, 20; les impor- 

tations sont de 337.988 quintaux, soit pour la cam- 


jiour celle 1S09. 




blés nouveaux, 


22 à 22 75, lo 

Blés vieux, 22 75 

tout les 80 kilos. . 

Grains grossieirs. — Orge de pays, 9 50 a 10 25; 

avoine, 9 25 à 10 fr., les 50 kilos; maïs blanc, 9 25 

à 10 fr., les 75 kilos. 

Farines et Issues. — Minot fleur, 4S 50; minot 



3 70 à 4 50; sainfoin, Ire coupe (nouveau) 4 à 4 50; 

2* et 3" coupes 3 20 à 3 70; trèfle, 2 80 à 3 20; paille 

t)lé. 2 90 â 3 40; avoine, 2 à 2 40. 

Bois à brûler. — 1 35 à i 40, les 50 kilos. 

Les Fêtes â' « Hiepiiale » à Mm 

pe notre correspondant particulier ; 


Le prologue die Charles Guéret au drame 



mière » d'Héliogabale, devant un auditoire de 

près de quatorze mille pereonnes. Jamais nos 

arènes n'avaient resplendi sous le soleil d'un 



toutes couleurs, qui donnaient à l'ensemble 

l'aspect d'une immense serre d'ombellifères. 

Les deux triomphes I Triomphe de l'auteur 











.Apportant son rut sous la tente, 






planer au-dessus d'une pourriture immoivde 






Aussi blanc que leur âme, aussi blanc que la neige, 


De l'angoisse des catacombes, 








point, de le rendre présentable à la scène, en 












; cabale lassé, mais encore avide de plaisirs, 

o il bien le vigoureux lyrisme dans le César 

mitant d'avoir moissonné par gerbes les 

vi es humaines. Aussi de fréquentes ovations 

on t-elles couronné Les attitudes scéniques et 

la déclamation émouvante de l'éminent ar- 

tist. ^ Qui verra aujourd'hui un nouveau triom- 


l'hyi une au Soleil, à la fin du dernier acte. 

Mb 'e Madeleine Roch a fait une mère- 

Sœnr. as digne d'un tel empereur ; et Mlle 



rang a\ 7 ec éclat. Le dialogue du dernier acte, 

au cour, s duquel se décide leur sort, a franpé 


passionnantes artistes fuirent l'objet d'univer- 


Le rôle un peu dur de Rusca, le chrétien qui 

ne peut pardonner â César d'avoir livré ses 


dant soutenu par M. .Alexandre à la satisfac- 


celle Sohmitt firent de Claudien et de Cœ-lia 


idyllique Leur succès au deuxième acte fut 


l'évèque Calixte la véritable onction et la pa- 



Elle fut celle qui convenait â l'auteur du 



juste, car clèpuds la musique de Gabriel Fauré 



ni par plus de sincérité dans le sens des situa- 






andante tel qu'en pouvait concevoir Paladiilte 



diacre : « L'Eternel a dit... * 11 finit délicieu- 

sement par un Alléluia où les choeurs d'hom- 



attention de rimmense public pendant que ces 




chant qui soèltei*a le génie de tous les maîtres. 



doigte d'un artiste. La basse chantante, M. 

Demongane, dons l'Invocation ; « Eau de la 

vie » ; et les sopeani, au cours du citant : 







favorisera toujours réclosion des plus beaux 

talents. 





ar^laudiissements nourris du public ont souli- 




Impressionnante ou charmeuse pour lé grand 

public. 







les courtisannes tentaient de séduire leur em- 

pereur. 


chef d'orchestre, M. Hasselmans, qui condui- 





L. S. 





M Dupuy (Gers), M. Sicre (Ariège), M. La- 


ron), M. Labrouase (Aude), M. Guitou (Lot-e^- 

Garonme), M. Caries (Aveyron), commis de (>° 

classe pour la 5° ; M. Sutora (Ariège), M. Libes 

(Aude), M. Dueos (Aveyron), M. Cabanne (Lot- 

et-Garonne), M. Mispoùlet (Aveyron), M. Pam- 

pidor (Aude), M. Lacam (Tarn), M. Girard 

(Gers), M. Périer (Aveyron), commis de 7° 

classe pour la 6 6 . 

EXPOSSTlOrfcîiiEDÏ^S 



canine qu'organise le Syndicat d'initiative 

d'Alais et des Cévemnes, avec le concours de 


d'Alais et sous le patrormage de la Société 



prix spéciaux s'aldonge indéfiniment, promet- 





Megnin, directeiir de VEleveur, qui jugera 

avec sa compétence bien connue les terri-ers, 

chiens de berger, chiens de garde et chiens - de 

luxe. A signaler aussi d'importants prix- en 


Midi, dont Ihonorable président M. Samat a 

bein voulu accepter la délicate mission 'de 







Nous devons faire remarquer que 1 emplace- 




aux amateurs réellement désireux dexpoeer 


retard. Il est probable que, faute de place,, la 

date de 1 aclôturo des inscriptions, fixée d'a- 




gnements, s'adresser à M. Henry Teii&son- 

nière, commissaire général, 6, QuaUNeuf, à 

Alais (Gard). 

iinrc»-g-ia8miii. 

Eeoie iilpslteje Mîpsllr 

Nous donnons, d'après l'Officiel du 21 août 

la liste des candidats admis à l'Ecole natio 



1 D'Arodes de Peyriague, interne ; 2 Rome- 

ro, externe ; 3 Lauzin, int.; 4 Hissyhaky, ext 


8 Bougé, int.; 9 Guerre, ext.; 10 Henry, int. 

11 Ross, ext.; 12 Aubone, ext.; 13 Montero 

Azancot, ext.; 14 Kintzelé, int.; 15 Sollier, 

int.; 1C Ba-li, int.; 17 Marceliot, int.; 18 Carlon, 

int.; 19 Humbert, int.; 20 Tiné, int.; 21 Alaphl- 

lippe, int.; 22 Zavalia, ext.; 23 Foata, demi- 

int.; 24 Gel-aire, demi-int.; 25 Dorey, demi- 

int.; 26 Sohmit, demi-int.; 27 Fournier, demi- 


demi-int.; 30 Ghabert, ext. 

catalogue des primes do Jiferairio (36 francs de 


Partie Littéraire. - En Dalmatie (I). — JJJSSS 

sions de route. (Avec deux cartes), par Edouaru 

Herriot, maire de Lyon. ,.«»« pages. 

DE Pi 

Du 22 août (par dépêche télégn-apliique) 

'estes ei ^graphes 

Les postulants dant les noms suivent ont été 

nommés surnuméraires des postes à Tou- 

louse, M. Viguier ; à Narbonne, M. Vie ; à 

Agen, M. Guzy ; à Garcassonne, MM. Guilhem 

et Romec ; à Tarbes, M. Duhau. 

LES ADRESSES PODR PARIS 

L'administration des postés et des télégra- 

phes recommande aux expéditeurs de corres- 

pondances à destination de Paris de vouloir 

bien en compléter l'adresse par l'indication 

du numéro de rarrondissement où réside le 

destinataire. 

Cette mention complémentaire permettra 

d'assurer une plus grande régularité dans la 

transmission des correspondances et d'en ac- 

tiver la distribution. 

Une nomenclature donnant tous les rensei- 

gnements nécessaires est vendue dans les bu- 


plaire. 

Exemples d'adressés complètes ; 

Monsieur Lenrand, Monsieur Bicharà, 

rue Sécrétàn, n' 8 rue Jacquet, n" 10 

Paris-19'. Paris-H*. ' 

i ' ' — ifftrii m > : ' 


Du 7..au 21 septembre 1910 

FONDS D'ETAT 

o amortissable • 

Dette tunis. oblig. 3 % 1892.. 



Argentine 5 % 1836...... 

Autriche i % or (10 flor.) 

Lots du Congo 

Egypte umnee.. 



Hongrois i % 

Italien 5 % 


Portugal 3 % 

Portugal 3 % 

Russe 4 % 1S67-1S69... 

— 4 % 1S80 

— 4 % 18S9 

_ i % 1S00.. 

..cpt 

.tme 

..cpt 

.tmo 

....cpt 

...tme 

....cpt 

...tme 

cpt 

...tme 

4 % or 1893 

i % or 1894 

cons. l" et 2* série... 

1901 

or 1891 

1896. 

— 3 1/2 % 1S94 

— 5 % 1906 tout payé.. 

— 4 1/2 % libérés 

Dette ottomane unifiée 



.tme 

COUH3 COURS 

PRKCfi. 

97 45 

97 35 

97 30 97 31 

97 52 97 t>0 

• • • • 

01 JU 

81 10 

OÔK) . . . • • 

1U1 ôO 101 T>U 

96 25 

DU °5 

102 25 x\)u lu 

95 20 

95 50 

91 95 

*)5 10 

9îi 70 

91 00 

103 .. 

104 .. 

67 .. '67 " 

67 07 67 .. 

93 S5 

93 S5 94 

94 25 

93 90 

94 .. 94 .. 

9L1 60 93 50 

93 30 93 70 

95 .. 94 95 

94 60 94 60 

78 80 79 .. 

77 40 77 15 

S6 .. 85 95 

105 35 105 60 

100 50 100 70 

34 90 94 85 

493 .. 497 50 

499 499 . . 

OBLIGATIONS 

ACTIONS 

ms les Trist 

h'Officiel du 21 août publie le tableau 




Wietoster (Aude), premier fondé de pouvoirs 

de 6° classe pour la 5e ; M. Lafitte (Hautes- 

Pyrénees), premier fondé de pouvoirs de 7e 

classe pour la 6° ; M. Tournié (Tarn-et-Ga- 


principaux faisant fonctions do premiers fon- 


voirs de 7° olasse; M. Pouget (Haute-Garonne), 


paux do 4° classe pour la 3 6 ; M. Perrou et M. 


paux de 5° classe pour la 4 e ; M. Sablayrolles 

et M. Maury (Tarn), commis princiDaux; de 6° 

classe pour la 5 e ; M. Capdevillie (Lot), et M. 


de 7° classe pour la 6° ; M. Carrandic (Ariège), 

et M. Sifi'uier (Tarn-et-Garonne) ; MM. Guéry, 

Bruno. Rey (Hte-Garonne), M. Lugan (Tarn), 

M. Sarta (Aude), M. Baume (Tarn), M. Gull- 

lerrnin (Lot), commis de Ire classe inscrits 

pour commis principal de 7° classe ; MM. Ca- 

rnet, Bonnet (Hautes-Pyrénées), M. Lannaud 


de 2° classe pour la Ire ; M. Augé (Tarn-et-Ga- 

ronne), M. Hondet (Lot-et-Garonne), commis 

de 3° classe pour la 2° ; M. Pouget (Gers), M. 

Maisongrosse (Hautes-Pyrénées), M. Séguy 


Garonne), M. Eysseric (Ariège), M. Gaillardon 

(Aude), MM. Chambert et Silvcstre (Haute-Ga- 

ronne), commis de 4 e classe pour la 3° ; M. 

Duffour (Hantes-Pyrénées), M. Dufour (Aude), 


(Gers), M. Plaruchaut (Tarn), M. Boutevin 

(Aveyron), M. Géas (Haute-Garonne), M. Pons 

(Ariège), MM. Roullet et Bonrrust (Gers), M. 


Pyrénées), commis de 5° olasse pour la 4° ; 

M. Courtes (Lot-et-Garonne), M. Dangard 

(Aude), M. Castéras (Gers), M. Bosc (Avey- 


(Lot). MM. Fronton et Thébé (Haute-Garonne), 

M. Rivais (Tarn-et-Garonne), M. Morancho 

(Hautes-PyTénées), M. Lapalu (Hte-Garonœ), 

On sait combien Pie X souffre en ce mo- 

ment. On sait aussi combien les impies; de la 


Le meilleur moyen de le consoler, et de lui 

assurer le respect avec la liberté dont il a: be- 

soin, c'est de montrer dans un pieux pèi-sri- 

nage la grande placé que nous lui gardons 



1° Un train circulaire passant par Modàne 

et revenant par la Suisse, au départ de ;Pa- 

ris. En 2', 220 francs, tout compris. 

Ce train permet de visiter en. détail Gênes, 

Sienne, Assise, Floreneé, Venise, Padoue- et 

Milan. — G jours à Rome. 

2° Deux trains circulaires visitant Gën-os. — 

Rome pendant 6 jouis. — Assise et Florence. 

— En 3*, 150 francs. 

Pour .tous renseignements, s'adresser à ; 

M. Â. Maupetit, secrétaire générai du pèleri- 

nage, 26, boulevard Haussmann, Paris. 

POUR LA DÉFENSE DES CONTRIBUABLE S 

L'ÉVALUATION DES PROPHIÉTÊS X0N BATIES 

Au moment où les opérations dévaluation 




motivée, par le service ordinaire des contrô- 




droits. 

Une petite brochure : La nouvelle évalulion 




(63. rue de Provence, Paris), que préside M. 

Jules Roche, leur permet dé s'en renâre 







communes. 

Nous signalons cette brochure à tous des 


pdupart des mécomptes éprouvés dans les éva- 


cision de leurs connaissances à cet égarcL 


gnements, s'adresser au secrétariat sénéral 

de la Fédération, 63, rue de Provence, Parts. 

Une brochure, 0 fr. 30 ; par poste, 0 fr. 35. — 



francs. 

*** 

Sommaire du numéro de la REVUE HEBDOïLAQAI- 

IÎE, du ÎO août. — Envoi, sur demande, 8, . rue 

Garancière, Paris, d'un numéto spécimen et du 

mumi 

Paris, 22 août 

Le manque d'indications nouveltes de l'é- 

tranger aussi bien que l'absence de la clientè- 

le de-vaieiuit concourir à diminuer dans une 

large rnesuire Piinitérêt de la séance, et, de fait 


cataies parmi les bourses calmes habituet'.es 

a« mois d'août. 

On a donc pu d'autant mieux appTéciier la 

feainieté dû marché, que te manque absolu 

d'affaires constituait un éléœiant d'indécision 

or, presque dans tous les groupes, les cours 

se trouvent mon seutomenit au même niveau 

que "samedi, mais souvent encore légèremeaiit 



caisses, 3L00Q francs de rente au .comptant. 

Fonds d'Etat étrangers paiticuiliièremieint 

bien disposés ; l'Extérdeurte espagnole passe 


de 15 centimes à 86 42 ; Turc unifié plus calme 

à 94 80. 

Pararm les Russes, le Consoîddé se retrouve à 

94 70, de même que lie 5 % 1906 à 105 45, 4 1/2 % 

100 70 contre 100 55. 

Fermeté , du Brésil 4 % à 90 95 ; Bons de Sao- 

Paulo rjeenerohés à 506. 

Variations peu importantes dans le eompar- 

timént des étaMissemeints de crédit ; la Ban- 

que de Paris se retrouve à 1.804, Lyonnais 

1.450 contre 1.447, Un-ion Parisienne 1.048, Cré- 

dit Motnffer 707. 


res ; la Banque Ottomane regagne encore 2 

points à 683, Foncier égyptien 750 au lieu de 


Chemins français encore irrégUilieïs ; Lyon 

en reprise à 1.289, Orléans plus lourd à 1.367 ; 

les chemins' espagnols s'améliorent quelque 

peu, notamnifent !e Saiagosse à 402 et le Nord 

de l'Espagne à 379 . 

L'obligation Chemin de fer du Sud du Bré- 

sil se traite en dernier lteu à 451 ; les porteurs 


sont inlormés que les titres défjmtifs seront 

délivrés à partir du 25 août 1910, à la Banque 

Alsacienne de Paris, 366, rue Sainrt-Honoré, 

Paris. ... 

Valeurs de traction simiolement résistantes : 

Métro 525, Nord-Sud 32G; 'Thomson mieux te- 

nue à 284 contre 782, Omnibus 330. 


industriei'iiles russes, ramenant la Sosnowlc© 

die 1.450 à 1.445 et la Briansk de 340 à 336 ; Ba- 

. koii.793.. . 

' Qùodquc' très câline, le Rio-Tinto accentue 

ses bonnes dispositions à 1.740 contre 1.736. 

En coulisse, lès Métallurgiques russes sont 

. toujours en faveur : la Hortmann à 645, la 

Maitzoif à 1.153 après 1.160. 

Valeurs de caoutchouc soutenues : MaAaeca 

195, East-Terî) 66 50, la Para-Marajo, active 

toujours, demandée à 9 50. 



res précieuses aux Etats-Unis : de Beers 433, 



Rand-Mines' 219 50, East-Rand 131 50, Gold- 


Au comptant, Tarantula Oméga montre de 

la fermeté à 9 francs ; Franco-WS'oming ordi- 



Banque Paris 

Comptoir d'Escompte.... 


Crédit Lyonnais 



Banqffa ottomane 

Banque ottomane 

Bône-Guelma 

Bône-GueJma , 

Est-Algérien 

Est-Algérien 

Est 

Est 

Paris-Lyon-Méditerranée 

Parls-Lyon-Médiierranée 

Midi 

Midi 

Nord 

Nord .....tme 

Orléans 

Ouest 

Ouest-Algérien .... 

Autrichien 

Lombards 

Nord-Espagne .cpt 


Portugais 

Saragosse ...cpt 

Sarag-osse -, tme 

Compagnie Transatlantique.. 


Métropolitain - 

Suez (Sanal ma rit.).. 


Société d'électricité de Paris. 

Rio Tlnto 

Charm. Sosnowice 

Charli. Sosnowice 

Cannaux , 

cpt 

tme 

cpt 

tme 

cpt 

tme 

cpt 

.....tme 

cpt 

une 

cpt 

une 

cpt 

tme 

cpt 

tme 

.cpt 

.tme 

.tme 

tme 

• cpt 

tme 

4190.. 4195.. 

4180 .. 

1805 . . 1805 " 

S37 .. 838 .. 

795 .. 797 .. 

1440 .. 1450 .. 

1447 

734 .. 734 .. 

GS4 .. 687 .. 

681 .. 683 .. 

670 .. 669 .. 

177 .. 

693 .. 692 

930 .. 

907 50 

*6 .. 

1289 .'. 

1283 .. 

1295 .. 

1130.. .. ... 

1113 .. 

1680 .. 1680 

1670 .. •••• 

1374 ,. 

940.. 

631 . . 

'945 II 

635 ,. 

797 .. 800 .. 

115 05 

380 .. 379 y. 

377 .. 379 .. 

375 .. 

405 .. 404 .. 

407 .. 402 

.229 .. 230 . . 

168 .. 170 .. 

594 .. 595 .. 

784 .. 784 .. 

499 .. 

1743 .. 174C 

1445 .. 1450 .. 

1455 .. 

2157 .. 2180 II 

Ville do Paris iscr> h % 

— 1869 3 % 

— 1S71 3 % 

— 1S75 4 % 

— 187(3 i % 

— 189-2 2 1/2 % 

— 189-4-1896 2 1/2 % 

— 1S94-9U 2 1/2 % quart 

— 189S 2 % quart 

1— 1899 2 % 

— 19D4 2 1/2 % 

— 1905 2 3/4 % 

Communales 1S79 



Foncières 18S3 

— 1885 


— 1892 


Communales 1899 , 



Bône-Guelma 

Est-Algérien 


Midi 3 % ancienne 

Nord 3 % ancienne 



Ouest-Algérien .. 

fli^-M. 3 % (fusion ancienne');;;'.! 

Autrichien 3 % i" hypothéqué 

Lombarde ancienne... 

Nord-Espagne 

Portugais ', 

Saragosse ,, 

Panama lots libérés;; 

Suez 3 % 7... 

CHANGE 

Londres 

Allemagne ". 

Espagne (court) ...."II!"" 


Buenos-Ayres (or) ; 

APRES BOURSE 

S % 

De Beers 

East Rand 

Rand Mines 

GoidfieJdi 

97 30 

432 ..! 

130 50 

219 . .I 

154 ..! 


Etat d'Alngoas 

Briansk 

Cape Copper 

De Seers 

Huanchaea 

Charbonnage Laviana.. 


Tharsis 

Chartered 

East Rand 

Goldflelds 

May 

Rand Mines 

Robinson (Sold 

45S .. 

330 .. 

166 50 

432 .. 

65 50 

48 .. 

31 25 

143 .. 

43 .'. 

130 50 

154 .. 

28 50 

219 .. 

24S 50 

97 32 

433 

131 50 

219 50 

154 50 

457 

433 

66 50 

48 

30 75 

142 50 

43 25 

131 50 

154 50 

29 .. 

219 50 

248 50 

«40 . 

500 .' 

404 

548 ;• 

548 * 

370 ' 

375 75 

98 50 

113 . 

417 .; 

456 .. 

397 50 

493 . . 

510 . 

510 .. 

427 25 

480 .. 

402 . 

468 50 

; '7i) 50 

480 . 

502 ' 

507 75 

429 50 


429 50 

427 7: 

«7 75 

429 50 

430 

426 

428 

421 

284 

374 

350 

485 

133 

464 

âiï 

dangereuse des armes, — pour P 0 :"' & 

lentement et sûrement assouvi- 

haine. . dé 

Vous souvenez-vous de la ^ e f0 

Catherine de Médicis ; Odiate e asp 

(haïr et attendre). Se«^ 

Elle aurait pu servir à Félicite. ~WnH 

ment cette dernière ne désirait pas 

dre... Avec elle, c'était, tout de suite. 

[A suivre4 


LE HUMERO 5 CENTIMES 

Orga.ii-® «jnotidieiiL dL 

Toulouse, Rue Roquelaine, 25 

LE NUMÉRO 5 CEN 

Trois mois 

SAUTE-GARONNE ET DÉPARTEMENTS LIMITROPHES .... 6 &• 

DÉPARTEMENTS NON LIMITROPHES 7 - 

ÉTRANGER (Union postale) 10 - 

Abonnements partent des i- et 16 de chaque mois et sont payables d'avance 

CPWU Oemaadc 4e oteneement $— 

M Barthou, réélu président du conseil gé- 

néral des Basses-Pyrénées, a prononcé un dis- 

cours dans lequel i! a violemment attaqué les 

adversaires de l'école laïque. 

On signale de nombreux orages et des acci- 

dents et incendies, causés par la foudre dans 

les deux journées de dimanche et lundi. 

Un sujet autrichien a été égorgé, au Maroc, 

dans la région d'EI-Ksar, dont le caïd est le 


Les souverains espagnols ont quitté 

tires, rentrant en Espagne par Paris. 

Lon- 

Le tsar Ferdinand de Bulgarie est arrivé à 

Cettiane, où vont avoir lieu les fêtes à I occa- 

sion de l'érection du Monténégro en royaume. 

Le Japon a définitivement annexé la Corée. 

—:— 


te au Nicaragua ; on assure que le président 

Matiriz est en fuite ; le frère du gênerai Estre- 

da, chef des insurgés, proclamé président, a 


Un incendie a détruit la moitié de la ville 

de Waîlaee (Etats-Unis) : il y aurait 24 morts; 

de vastes étendues de forêts ont brûlé ; 180 



—:— 


en face du Japon j des navires de guerre ja- 



—>— 

Basse-Pointe, à M. E. de Saint-AIary, a ga- 

gné le Handicap de la Manche (20.000 fr.), à 

Deauville. 

Le numéro 37.872 Obligations Communales 

1306 a gagné 200.GOO francs. 

Un problème reimporte aujourd'hui, 

dans les préoccupations du public, sur 


«ouci. C'est celui du renchérissement de 

la vie. 

On peut se désintéresser de lia poli- 













incoercible, toute une ligno nouvelle 


Oh ! noua continuons de mépriser la 










le meilleur des mondes. Tout est même 




ment, l'impôt ne joue pas le rôle d'aspi 






'supportable. Et la crise actuelle, grâce 

à cette circonstance, passe sans émou- 









mille francs pour Fallières, une centaine 





- ceux-ci nou

MARDÎ 23 140OT 1913 

Ï L'école primaire, cette pierre angulaire de 



servir la République elte-mème,n'est pas seule 

menacée. 



ment de l'Etlt et les englober tous dans "une 




ira'à refuser le titre d'honnête homme à qui- 




» Faut-il donc croire' qu'on s'obstinera tou- 

jours, d'un certain côté, à ne rien voir, a ne 

rien oublier, à ne rien apprendre et a n être 


» Si de telles paroles de defl ne restaient 


Ke trouveraient, aujourd'hui comme hier, de- 

bout unis et confiants pour défendre l'école 

#t la liberté de conscience imprudemment 

menacées ?» , ... , .,„ . 




c U dépend trop souvent ainsi rie l'erreur, 

de l'oubli de l'imprudence d'un homme, de 




•four plus imprévues et plus audacieuses, de 



» Aucun temps ne fut plus que le nôtre fer- 

Aile en miracles ; déjà les développements de 




•'homme s'envole de la terre vers les cieux ; 



à. calculer les conséquences ». 

8 â QETi 





les 20 millions d'actif, 1.208.117 francs s'étaient 







cueilli moins de 52G.300 francs en 1909 des dé- 


suite aux honoraires des avocats. 



quelques noms : 

Ont touché comme honoraires, en 1909 : 


31.000 fr.; Lêmery, 15.075 fr.: Lyon-Caen, 11.600 


ceau, 4.400 fr.; Ricard, de Rouen, 4.150 fr.; La- 

ïont, de Paris, 2.200 fr. 


Lyon-Caen est le propre fils de l'ex-doyen de 




let, député de Meurthe-et-Moselle, dont nous 




!iette affaire. 









gnols sont montés en auto et se sont tait con- 

duire dans un hôtel de la rue de Rjyoli 

Sur leur passage, on a crié : « Vive le roi 1 

Vive la reine ! » 

Pans, 22 août. 

Le roi d'Espagne, après avoir pris quelques 

instants de repos, est parti en auto a o h. lo, 


Versailles, où il va assister à des vols de 




gés 

" Les désordres de Managua seraient très gra- 

ves • do nombreux habitants partent, les rési- 


tionnaires seraient à douze milles de ta ca- 

pitale. 


Paris, 22 août". 


jjssailli, rue Roubo, par des grévistes qui l'ont 


blessures. 

Une bagarre 6'est produite entre ces grévis- 

tes et plusieurs passants, qui avaient pris 

|>arti pour l'ouvrier ébéniste 

' Au cours de cette bagarre, un des assaillants 









Joule est immense pour assister au congrès 


on a enregistré 80.000 arrivées à la gare. 









costume. 


celui du congrès tenu l'année dernière à 

Breslau. 


pressée pour les évêaues ; une fête donnée 

hier soir à la Festhalle du quartier de la Ro- 

seneau a été splendide. 


% la cathédrale. 




soir, à 5 heures. 

te congrès international de la Libre-Pensée 



la libre-pensée, M. Cavalieri, délégué de la li- 

bre-pensée italienne, a annoncé que, prochai- 



IÎTL face du Vatican. 

M. Magalhaes Lima a salué la mémoire de 

Ferrer. 

M. Lozano a fait une peinture fantaisiste 

£e la situation en Espagne. 


ta maintenant aborder l'ordre du jour ; il 



sacrés à des excursions. 

La ProolaiatiûB il foi ûe Monténégro 

Arriyée a Gefiigns du tsar des Bulgares 








et Pierre attendaient le -roi, que le prince 









duire à la légation bulgare, où il a étahli sa 


diatement rendu visite j un dîner a eu lieu 


Les toasts 





bourg. 


Ferdinand depuis 'ce temps-là était devenue 


cœur part aux. grands succès obtenus par lui 


n »* 

diers las plus anciens, il s'ensuit que deux o" 

lonels, par rang d'ancienneté, devront Pi,,û 

dre leur place à la tête des brigades, et y"j 8 

est juste de donner à ces derniers le teraP'^,. 

se familiariser avec leurs nouvelles 10 

tiens. h _ 5 . 

La première division, 12e brigade (H' c i** & 

seurs et 21= hussards) et 1G° brigade (1 

sards et 19° dragons), opérera dans la reî" 

Daux, château d'Ambruts, Morville. 

La deuxième division : 17° brigade (9° cn „g. 

seurs et 10° dragons) et 186 brigade (10° ^ 

sards et 15° dragons), dans la région du P** 

teau de la Serve et est de Verdun. . g 

L'action se développera entre 6 heures ei 


Après-demain, 24 août, auront lieu *es "Jec 

nceuvres do division et, à leur issve, les


IÏK'ZIZXI^^.ÛÏ^^,^ mil T )ii[|MMaMlliMMM'>«MtMHiimMWI!IW^^ 

Sous le manteau de la cheminée 

Aorès deux vaines tentatives, te conseil mu- 

,nici|al a siégé valaMment, et,_ pour rattra- 

per le temps perdu, il a siégé matin et soir. 

..^ L, ces deux séances, nos édiles 

' e, sans y 

TtenVô*rnprendre"l ils l'ont déclaré. Nous hhé 

Dans une de _ 

votèrent le budget supplémentaire 

T1>n CttViito° ils l'ont déclare. I* 

oauS ont, par là, manqué au devoir le plu* 

Rigoureux de leur mandat. 

Le budget est la -* 

domiciliés à Toulouse, dans d autres imineu 

btes, par les Dominicains étranger là la pro 

vince de nassage dans cette ville, comme Mon. 

sieur Méllzan, s'étant dit sécularise ; 

Attendu que la demoiselle Martimor s s ttoat 

' une chambre ; que si, en lait,, eue 

as occupée i ' 

David et au 

S n« nfae 

reserve une ciiamm» . ^ ;r Ah^mioWe au 

;ne l'a pas occupée et si elle ^^X^l 

de la gestion adimitstrai 

get que les mandataires ^-- 

vent empêcher la dilapidation des deniers des 

contribuables. , w î-a«r 

Certes, nous ne comprenons pas le lancer 

aller des conseillers amis de ladmmistrahon, 

ina,s nous sommes désorientes par les aUures 

d'une opposition qui ne parait pas se rendre 

compte au'ils ont, avec les chiffres du bud- 

get, une "arme de précision, non seulement 

pour se défendre, mais encore pour prendre 

une. offensive des plus redoutables contre des 

administrateurs qui jonglent à leur aise avec 

les lois et les règlements. 

Samedi, te budget supplémentaire a été noté 

sans avoir été ni imprimé ni distribué ; c'est 

une Innovation. Nous avons les budgets sup- 

plémentaires des années précédentes -, mais 

cette année, un rapporteur a marmotté des 

chiffres que personne n'a pu vérifier. Petrson- 

ne non plus ne l'a voulu, car il aurait sufn 

de signaler le défaut de communication et de 

publicité du budget supplémentaire pour oD- 

tenir le temps de l'examiner. 

Nos édiles nous paraissent avoir été unam- 

aaes à décliner le laborieux plaisir d'éplucher 

les longues colonnes du budget supplémen 

taire. 

Un conseiller a bien voulu demander quel- 

ques explications. M. Jappent et non pas M. 

ternaire a répondu que la situation est bonne, 

puisque la caisse municipale se trouve avoir 

une disponibUité de 300,000 francs de fonds 

libres ; seulement ces fonds libres n'empê- 

chent pas M. Juppont de constater que les dé- 

penses excèdent les recettes : que pour 1011, 

un déficit probable, — écrivons certain pour 

être dans le vrai 1. 

Comment concilier les deux afflrmations si 

contradictoires de M. Juppont î Nous ne nous 

en chargeons pas. 

Peut-être avait-il la prospective des 400,000 

francs de supplément jugés nécessaires pour 

êe pont des Amidonnters ? Il est évident que 

tes 300,000 franc de fonds libres sont déjà 

courts et ont perdu leur liberté. 

Mais la fin de l'année absorbera à coup sûr 

tes 300,000 francs ; et le pont des Amidonnters 

fournira un des éléments du déficit annoncé 

pour 1911. 

Par ailleurs, M. Juppont a déclaré presque 

triomphalement que te passif, ce vieux pas- 

sif de la ville, était réglé ; mais ce ne peut 

être qu'avec l'emprunt quand il sera réalisé. 

Personne n'a soufflé mot de sa réalisation qui 

pourtant soulagerait singulièrement l'admi- 

nistration ; celle-ci a des officieux que nous 

nous faisans un devoir de lire haque jour ; 

leur mutisme sur ce point a été absolu. 

Peu^être que nos administrateurs se disent 

que liemprunt se réalisera un jour ou l'autre, 

que le passif sera réglé ce jour ou l'autre. 

Donc, avanit ! Nous avons 300,000 francs de 

fonds libres. Jusqu'à ce qu'ils soient dépensés. 

C'est drôle tout de même que nos budgets et 

emprunts se contractent et se règlent ainsi 

sous le manteau de la cheminée ! 

Lies contribuables de Toulouse sont par trop 

bons enfants et je m'enf.... listes. 

H. de R, 

La Spoliation 

La fabrique de Croix-Daurade possédait un 

immeuble affecté à usage scolaire ; cette fa- 

brique en demeure la propriétaire. Pour en 

sauver l'affectation, aille l'avait attribué à la 

Société d'éducation de Lyon. 

M. le préfet — non pas de la Gironde, com- 

me le porte l'Officiel du 21 août, mais le nôtre, 

— refusa ladite attribution, et un décret du 2 

acût, qu'eniregistee le numéro de l'Off iciel plus 

haut cité, aniniuile l'attribution faite par le lé- 

gitime propriétaire. L'immeuble est attribué à 

la ville de Toulouse qui, pour respecter à sa 

façon les intentions du donateur, installera 

une école laïque dans un immeuble donné 

pour une école chrétienne. 

Beetifions-nous et ne disons pas que c'est la 

*iliie de Toulouse qui violera aussi outrageu- 

sement le droit. Ce sera le conseil municipal, 

ce qui n'est pas du tout la même chose — h-eu- 

Tteusament pour la ville. 

Donc, en même temps que le droit de pro- 

priété est cyniquement foulé aux pieds, les 

intentions diu donateur sont, non pas détour- 

nées, mais retournées, ce qui constitue un 

double crime social. 

Conseil Général 

La session ordinaire d'août du conseil gé- 

néral qui devait se tenir hier, n'a pas eu lieu ; 

dans sa dernière séance le conseil général 

ayant décidé de ne tenir cette dernière qu'à 

la fin du mois de septembre, conformément à 

l'habitude prise depuis quelques temps. 


Voici te jugement intervenu, le 29 juillet, 


des abbés de Rivais, Raynal, Viel, David, re- 

ligieux domimteains ou sécularisés, poursuivis 

pour reconstitution de congrégation. Ils 


MM. Boscredon, Peyrusse, Pigasse, Désar- 

mants, — nous les nommons dans l'ordre suivi 


sain. Mlle Majtimor était impliquée dans la 

même procédure comme avant, prête ses lo- 

caux à la prétendue congrégation. 


sont poursuivis sous inculpation soit de for- 

mation sans autorisation d'une congrégation 

religieuse nouvelle, soit de reconstitution d'un 


cains, régulièrement dissoute et dispersée ; 

Que la demoiselle Martimor est prévenue 

d avoir consenti l'usage de l'immeuble sis à 

Toulouse, rue Vélanie, numéro dix-sept, dont 


cet établissement, faits prévus et punis par les 





ter 1 existence ou la non-existence, dans ledit 



doit reconnaître un tel établissement n'ayant 

Pas été définis par la loi, il faut, pour cet- 

te constatation, examiner et apprêter, en les 

considérant dans leur ensembJs, mais seule- 

ment dans leurs manifestations eKiferieures et 

tangibles, toutes les circonstances de fait ; 

Attendu que, de l'instruction eê des débats 

u résulte que l'immeuble sis rue Vélane, nu- 


congrégation des Dominicains, a servi de lieu 

°e réunion à un cercle catholique .qu'une 


moiselle Martimor le tient, en sous-location,du 

Propriétaire de l'iinmeuble et des personnes 

qui dirigeaient cette école, en vertu d'un bail 

*m six juin mil neuf cent neuf, dont les effets 

remontaient au premier avril de la même an- 

née ; que demoiselle Martimor se donne com- 


dUe!le est, en effet, à ce titre, imposée au rô- 

'e des contributions directes pour la patente, 

uepuis le trente-un décembre mil neuf cent 

nuit ; nue le premier novembre de la mémo 

«^ninee, il lui a été délivré licence d'exercer 

çette profession par le service des contribu- 

ions indirectes ; 

Attendu que cet immeuble est situé en face 

n* i Uuné ' ro Quatorze de la rue Vélane, lequel 

'«J taisait qu'un seul et même immenble avec 

e numéro trois de la rue Esplnasse, siège de 

cent t?n !3s ' Ui ' on ^ Dominicaine en mil neuf 

comprend 1 au m °ment de la dispersion, et 

"«n ouvert» u d,euxiei ne étage, une chapelle 

£ u , lte ; depui^,! ,l ï ),i 'c' maA s où &e célèbre le 

* st ; occupé d'ur^*/ 6 mil n'eilf cent huit, il 

RVf s..anc i(m u ^ Iaco,n permanente par de 

SécmSrU» d ° la ^ Esnin dU COaven * f ^ S 

Sa CA situation de fortune ; 

Ou'eirfin, ainsi que le reconnaît la préven- 

tion des laïques eux-mêmes étaient reçus 


^^ttendu' que ce sont ces faits non contestés 

nui servent de base à la prévention ; que, de 

00 que seuls sont prévenus les Dominicains 


ou non le costume de leur ordre.qui résidaient 

d'une façon permanente rue Vélane, numéro 

dix-sept 'il ressort que c'est te fait de cette vue 


l'établissement congréganiste ; 

Mais attendu qu'il ma pas ete établi que 



tude et ailleurs aux besoins de la vie maté- 

rielle fût la propriété de la collectivité des 


Ou'au contraire, il est suffisamment établi 

auè chacun des prévenus, jouissant de ressour. 



aux charges de l'existence ; 





et à confesser : Viel, à se livrer à l'étude et 

à faire des conférences ; David, à garder l'im- 






pour mettre en commun d'une façon perma- 


vue d'une oeuvre déterminée pouvant créer 




ce soit ; 


mun telle que la pratiquaient les prévenus 










religieux dans la chauelle de l'immeuble ; 

Mais attendu que la prédication, la célébra 

tion de la messe et la confession sont des ac 

tes de la vie religieuse du prêtre gui n'impli- 

quent par eux-mêmes aucune idée d'assoeia 


même aux congréganistes qui, dans l'impossi- 

bilité de pratiquer la vie conventuelle, 

conservent individuellement la pleine et entiè- 


exercices religieux dans unie chapelle privée 

ne peut être considérée comme une œuvre 


Que l'œuvre du Rosaire n'est qu'une assoo-iar 

tion en vue de la prière entre personnes de 

toutes conditions et de tous sexes, dirigée par 

une personne qui n'est pas nécessairement 

un membre de la congrégation des Domini 

eains ; qu'elle n'implique de la part de de Ri- 

vais ni la soumission à un ordre supérieur, m 

son autorité vis-à-vis de ses co-prévenus qui, 

d'ailleurs, peuvent ne pas faire partie de 

l'œuvre et n'en font pas partie, en effet, ainsi 

qu'ils l'affirment ; 

Attendu que de Rivais, Viel et David n'in 

vaquent aucun acte de sécularisation éma 

na-nt de l'autorité ecclésiastique, la préven 

tion les tient comme rattachés à la congréga- 

tion des Dominicains existant à l'étranger ; 

Mais attendu que la loi du premier juillet 

mil neuf ceint un n'a pas imposé aux membres 

des congrégations dissoutes en France l'obiiga 

tion de recourir à la sécularisation mais seu 

lement l'obligation d'abandonner la vie con- 

ventuelle et la défense de poursuivre l'œu- 

vre de la congrégation ; 

Qu'il est suffisamment établi que les préve- 

nus ont satisfait à cette obligation, et qu'ils 

n'ont pas enfreint cette défense ; qu'il n'est 

allégué aucun acte matériel et tangible révé- 

lant leur lien de dépendance à l'égard d'une 

autorité étrangère ; que , sans doute, Viel a 

déclaré n'avoir pas voulu se faire séculariser 

pour rester indépendant des évêques et ne dé- 

pendre que du Saint-Siège, mais que cette dé- 

pendance n'est autre que celle de tout clerc 

vis-à-vis du chef de l'Eglise ; 

Attendu que le décret du Vatican du treize 

juin mil neuf cent neuf, dont la prévention 

tire argument contre les prévenus en oe sens 

que dès lors qu'antérieurement à la dispersion 

de la congrégation des Dominicains un établis- 

sement de cette congrégation a existé à Tou- 

louse, on doit, — ce décret interdisant aux 

religieux sécularisés de continuer à résider 

dans le lieu où existe un couvent de leur or- 

dre, et leur insoumission à ce décret ne pou- 

vant être présumée, — en conclure que ré- 

tablissement existe encore puisque, non sécu- 

larisés, les prévenus continuent à résider a 

Toulouse ; 

Attendu que si cette argumentation devait 

avoir quelque force, les autres Dominicains 

résidant à Toulouse et dont l'instruction a 

révélé l'existence auraient dû être compris 

dans les poursuites ; 

Mais que ce n'est point par vote d'argumen- 

tation qu'un délit peut être établi ; que la 

preuve doit s'en étayer sur des faits certains 

et non équivoques ; qu'au surplus ce décret 

vise non, comme l'a dit de Rivais, ceux qui, 

profitant des circonstances, se sont dégages 

de leurs vœux pour rentrer dans le monde, 

puisqu'alors ceux-ci échappent à toute autorité 

ecclésiastique, mais lies religieux qui, quelles 

que soient les ciroonstances résultant de la 

législation particulière au pays où ils se trou- 

vent, ont obtenu un induit de séoularisation 

pour occuper dans la hiérarchie ecclésiastique 

d'un diocèse des postes éminents ; que pour 

mettre obstacle à ces desseins, U décide que, 

sauf induit nouveau et spécial, les religieux 

sécularisés ne pourront être appelés à certai- 

nes fonctions ou offices qu'il désigne, et il 

leur interdit le domicile habituel dans les lo- 

catotés où se trouve un couvent ou une mai- 

son religieuse de l'ordire auquel appartenait le 

prêtre sécularisé, ou délié de ses vœux per- 

pétuels ; 

Attendu enfin que le décret dont s'agit, œu- 

vre d'une autorite étrangère non reconnue en 

France, ne peut servir à caractériser de "dé- 

lictueux un état de fait, s'il ne l'est pas au re- 

gard de la loi française ; 

Attendu que le fait de non sécularisation ne 

pouvant en l'espèce servir de preuve â l'exis- 

tence de l'établissement congréganiste, il est 

sans intérêt d'apprécier te caractère sincère 

ou fictif de la sécularisation invoquée par 

Raynal : 

Attendu, en résumé, que le ministère public 

ne rapporte pas la preuve de l'existence, rue 

Vélane, numéro dix-sept, d'un établissement 


. Que les prévenus sont donc en voie de re- 

laxe ; 

Par ces motifs, te tribunal, statuant publi- 

quement et en premier ressort, par défaut à 

l'égard de demoiselle Martimor, et contradic- 

toirement contre les autres soussignés, 

Relaxe tous les prévenus des fins de la pour- 

suite, sans dépens. 

Corps constitués et successivement, M. le pré- 

fet, M. le maire de Toulouse, M. le recteur 

d'Académie et M. te doyen de la Faculté des 

Sciences ont promis leur précieux appui. Pré- 

cédemment, le distingué directeur de l'Obser- 

vatoire, M. Cosserat, avait bien voulu accep- 

ter la présidence d'honneur et encourager de 

diverses manières, l'effort du jeune groupe- 

ment. . . 

MM. Baillaud, directeur de l'Observatoire de 

Paris ; Bigourdan, astronome au même obser- 

vatoire, tous deux membres de l'Instuut ; 

Marchand, directeur de l'Observatoire du i 

du-Midi, et Camille Flammarion, le 'avant 

bien connu, patronnent aussi cette Soc.en, 

dont la vitalité s'affirmera dès la rentrée a oc- 

' Seront inscrites comme membres fonda- 

teurs, suivant décision de l'assemblée g-Le- 

raie, toutes les personnes qui ?eT, r^Y 

adhésion avant le 15 octobre 1910. Un fasci- 

cule résumant les nombreux avantages ûe ,a 

Société sera adressé gratuitement à eel.es qui 

en feront la demande au secrétariat, rue de 

Rémusat, 17, Toulouse (2° étage). 

/Les cotisations (5 francs par an pour _ies 

membres actifs) continuent à être reçues ensz 

M. le docteur Marty, trésorier, place de la rn- 

nité, 7, ou au secrétariat, de 2 h. h à 4 heures. 

Un cours progressif d'astronomie aura lieu, 

au début des travaux, afin de développer cnez 

les débutants les notions déjà acquises r et 

même d'initier toutes les personnes qui s in- 

téressent à cette splendide science. 

La fausse monnaie 

Hier soir, vers 10 heures et demie, la police 

a arrêté et amené à la Permanence de police, 

le nommé Jean Dieu, âgé de 18 ans, né à Ria 

(Espagne),- en 1883, et demeurant 17, rue Saint- 

^Nii fi olcis 

Jean Dieu avait eesavé d'échanger deux piè- 

ces de deux francs en plomb en achetant une 

glace à un manêiand forain installé sur la 

place Olivier, à l'occasion de la fête du quar- 

tier. 

Fausse alerte 

Une panique s'est produite, dimanche soir au 

Théâtre des Nouveautés, au coure de la re- 

présentation. Un spectateur ayant crié : « Il 

pleut », la foule entendant » Au feu », se pré- 

cipita en masse vers la sortie et les pompiers 

apparurent sur la scène. 

Il y eut quelques bousculades, mais ce n'é- 

tait qu'unie fausse alerte. 

Collège Saint-Ignace à Hernani 

GDIPUSCOA (ESPAGNE) 

tenu par des Pères de la Compagnie do Jésus, 

pour élèves français 

Classes depuis la 7° année jusqu'à la 3» in- 

clusivement.— Séries latin-grec, latin-langues. 

Hélot, ch. dentiste, 13, r. Durant!, tarif spêc. 

p. ecclésiastiques.communautés. enseignement 

INSTITUTRICE LIBRE, brevet supérieur, 

demande emploi ; leçons particulières. S'a- 

dresser F. T., rue Valenciennes, 6. 

CHAUFFEUR d'atutomobile, diplômé, deman- 

de place. 

Ecrire X Y, au bureau du journal. 

LE TOUR DE FRANCE DES INDÉPENDANTS 

L'ARRIVÉE A TOULOUSE 

C'est aujourd'hui, à partir de 2 heures du soir, 

que les routiers du Tour de France des Indépen- 

dants arriveront à Toulouse. Le contrôle d'arrivée 

sera installé sur la G ran-cte-Aillée, où des tribunes 

ont été aménagées. Nous rajupelons qu'à cette occa- 

sion, un grand festival suivi d'un bal sera donné 

sur la plaice du Capitale. La musique du 83" d'in- 

fanterie se fera entendre pendant l'arrivée des cou- 

reurs. 

Le Comité lirie les pilotes de se trouver à la 

GrandesAillée, à 1 heure (précise, pouir recevoir 

les dernières instructions, ainsi que les brassards. 

Place du Capitole. — Ce soir aura lieu une fête 

poinulaire en l'honneur de l'osuvre du Tour de 

France à Toutouse. La fête selra suivie d'un grand 

bal, qui commencera aussitôt après lé concert qui 

sera donné par la musique miilltaire. 

ORPHÉON TOULOUSAIN. — Ce soir mardi, à 

9 heures précisas, réunion générale au siège de la 

Société. Communication importante. Présence de 

rigueur. 

ASSOCIATION GÉNÉRALE DES AGENTS DES 

P. T. T. — Ce soir mardi, à 9 heures, salle de la 

justice de paix, rue de Eémusat, réunion du 

groiupe. A l'ordre du jour : Dépôt des candidatures 

à la commission d'études; questions importantes 

concernant le central et la R. P. 

TROUVAILLES. — Réclamer : A l'Administration 

des tramways, ligne Lardenne, une ombrelle, ligne 

barrière de Muiret une omibrelle, ligne d'Alsace un 

éventail et un portemonnaie ; au bureau des épa- 

ves, un couteau; à M. Toulouse, faubourg Bonne- 

foy, 8-4, une denture et une montre avec chaîne; à 

AI. LatriOile, rue Boulbonne, J9, une broche avec 

pierres; à M. Azéma. rue dé l'Obélisque, l, un 

trousseau do petites clefs; à M. Villeneuve, rue 

GamibeCta, 25, une chaîne d'enfant; à M. Pradelle, 

route de Bayonne, 131, une montre de dame: à AI. 

Isktai'e. rue des Cliamps-Elysées, 5, un pantalon 

d'homme; à M. Alercadal, rue Sainte-Cécile, 5, un 

pied d'aippareil photographique; à M. Gourseau, 

rue Lafayette, 11, un chien de luxe. 

pecti-ur général de l'instruction publique, et 

Eugfèriè Reynis, syndic de la presse monarchi- 

que des départements. 

Puis venaient dans d'autres landaus les 

membres du comité et notamment MM. Dis- 

ler-e, président au conseil d'Etat ; le baron de 

Roiissac, Maurice Gtlis, le vaillant et avisé 

secrétaire général ; Louis Latapie, notre dis- 

tingue confrère Porchez, Monteaux, un des 

nôtres aussi et des plus sympathiques, Pèle- 

rin, Espinasse, Prat, de Gorsse, etc., etc. 

Le commissaire général Paul Daumont, en- 

rubanné à souhait, évoluait sur un cheval 

fringant, qui n'est point parvenu à le désar- 

çonner. R a été mis à l'ordre du jour de la 

gratitude do tous tant ses exploits ont été 

brillants et nombreux. 

N'oublions pas de dire que tout le monde 

portait les couleurs espagnoles. 

Lorsque les munitions -ont été épuisées, 

tous les combattants se sont rendus au Ca- 

sino pour la distribution des récomiienses. Le 

jury siégeait au-dessus de l'escalier d'hon- 

neur, décoré somptueusement. On sentait 

bien que l'habite et intelligent M. Magnier 

était passé par là. Quel coup d'œil en face de 

ce port de Vénasque dont les dents de cristal 

déchiquetant l'azur ! 

Les principales bannières tissées d'or et de 

soie ont été décernées dans l'ordre suivant, 

après une longue délibération : . 

Prix d'originalité. Hôtel du Casino. 

1er grand prix d'honneur, Mlles Aramayo ; 

2e grand prix d'honneur, Mlles Fouster. 

Prix d'honneur, M. Dubarry (Boule de 

Neige) ; M. Pelletan (Auto fleurie) ; Mme 

Soie de Froy (traîneau) : Mme Charmont 

(char Chantecler) ; char des officiers ; Mme 

Sallode ; Mme Auguste Reynis ; Mmes Ma- 

gnier et Pellerin ; Mme Rieux. 

Petites bannières : Mme Lechêne ; colonel 

Lacombe, Mme Derouy (artistes du théâtre); 

Mme Carrère (artistes du Casino); Mme Chau- 

monot ; Mme Laurel, Mme VaUandi'i ; Mme 

Forster ; Mite Crouzat, M. Cohen, Mme Cour- 

ty : M. Olié ; Mlle Marcilly ; les sports d'ete 

(char du Casino) ; les sports d'hiver (char 

du Casino) ; Mme et Mlle Es-pinasse ; 

Mme Dalgoutte (tes échos de Ludion) ; auto 

fleurie (M. Buisson) ; Mme et Mlle Golds- 

mith. . 

On a beaucoup remarqué la balançoire (Hô- 

tel du Casino), posée sur un tonneau sur la- 

quelle quatre jeunes filles se renvoyaient leurs 

grâces et te ballon (Mme A. Reynis), prêt a 

s'envoler ; il eût été dommage d égarer la na- 

^R^était près de sept heures lorsque tout a. 

été terminé. On ne tarissait pas d'eloges et 

l'enthousiasme faisait explosion. On s'était 

battu chaudement à coups de fleurs ; les plus 

meurtris étaient les plus heureux et vain- 

queurs et vaincus goûtaient ensemble en se 

retirant les griseries exquises réservées aux 

triomphateurs. 

Le soir, une illumination féerique augmen- 

tait encore les éblouissements de la fête. 

L'orchestre et la musique du 14° se surpassè- 

rent ; après la bataile des fleurs, la bataille 

de l'harmonie. Enfin un superbe feu d'artifice 

clôtura las merveilles de la journée. Les ap- 

plaudissements prolongés par. les échos de la 

montagne les feront connaître au loin et con- 

tribueront ainsi à perpétuer te légendaire re- 

nom de la Reine des Pyrénées. 

- Eugène REYNIS. 

M ANE. — Fête patronale. — Le dimanche 28 

août, la paroisse de Mane célébrera sa fête 

patronale. Dès la veille, à 3 heures, les joyeu- 

ses sonneries des croches annonceront aux 

villages d'alentour la balle fête du lendemain. 

Voici le programme de la fête religieuse qui 

ne peut qu'intéresser les amateurs de bonne 

musique : 

A 10 heures, messe en musique à 3 voix 

(abbé Tajan, avec Sanctus de Gounod), exé- 

cutée par le chœur paroissial ; Aux chants des 

Saints mêlons les nôtres, chœur et solo, (mu- 

sique : abbé N.) ; Patron béni, saint tulélairc, 

chœur et solo, musique du P. M. A... 

Les vêpres seront chantées à 4 heures, avec 

le concours de la petite maîtrise paroissiale. 

La grande église sera décorée comme aux 

jours des plus grandes solennités et nombreux 

seront les fidèles, Manais ou étrangers, qui 

viendront prier devant la relique de saint 

Barthélémy, patron de la paroisse. 

MARTRES-TOLOSANE. — Fêtes de Saint- 

Vidian, — On nous prie d'insérer : 

«-La fête locale de la ville de Martres, orga- 

nisée d'un commit naccord par la population 

et la jeunesse pour les 27, 28, 29 et 30 août, 

promet d'avoir cette anuéei un éclat inaccou- 

tumé. 

C'est avec beaucoup de zèle que la commis- 

sion chargés de préparer le programme des 

fêtes s'efforce de le rendre des plus brillants 

et digne de tout éloge. 

-- Au programme habituel, comprenant : re- 

traite aux flambeaux, illuminations féeriques, 

jeux divers, promenade et bal champêtre, 

nous avons eu l'heureuse idée d'ajouter une 

course de bicyclettes d'enfants avec vélos pa- 

voises et une course de midinettes. 

Il nous a paru intéressant do tenter l'orga- 

nisation d'un petit meeting d'aviation, lequel 

par son originalité complétera heureusement 

le programme varié de la fête. 

De plus, nous avons à notre disposition un 

orchestre de seize musiciens d'élite fourni 

par l'Harmonie Martraise. 

Aux nombreux étrangers qui visiteront no- 

tre hospitalière cité, nous réservons 1e plus 

cordial accueil. 

Le secrétaire de la commission, 

J. BERGÈS. » 

Programme du mardi 23 août, d© 8 h. ï- à lo h. : 

li'i" RÉGIMENT D'INFANTERIE. — PLACE DC CAPITOLE 

1. La Hotoie, allégro (Selleniclq ; 2. L'Enlève- 

ment au Sérail, ouverture (Mozart); 3. Ballet de 

Faust (Gounod); i. L'Artésienne 1 suite, (Bizet) ; 

5. Le Crépuscule, grande valse (L. Reyuaud) ; 

G. Deuxième Marche aux riaimibeaux (Meyerheer). 

ANÉMIE 

ElixipS'VinceiitdePaul 

Ffoealls ,Pa ,.i,a.-«6. u a par. 

ur au r se-iHcimbi'e. du wtvk« oçdia&lre «M 

«t-Uaiouu^ 



MARCHE DE PARIS 


Farines. — Courant, 3S 40; prochain, 3G 65; 4 

àerniers, 36 20 ; 4 û« novembre, 35 75; tendance, 

faible. 

Blés. — Courant, 27 65; prochain, 26 90; 4 der- 

niers, 26 S5; 4 de novembre, 26 95; tendance, lal- 

Me. 

Seigles. — Courant, 27 65; prochain, 18 15; 4 der- 

niers, 17 90; 4 de novembre, 18; tendance, faible. 

Avoines. — Conrant, 19 40; prochain, 18 95; 4 

derniers, 17 90; 4 de novembre, 18; tendance. 

Avoines. — Courant, 19 40; pTocnain, 

derniers, 18 90; 4 de novembre, 18 90; 

T - Courant, 96 75; pcwhain 97; 4 derniers, 

96 50- 4 premiers, SS 50; tendance ferme. . 

Colza. — Courant, 62; prochain 62 ,o; 4 derniers, 

V^^^V^t^t^-Jg^, 64 50 ; 4 

aefn^'5^50 3 Sôctob^, 4 premiers, 46 75; 

toS, «)Uteni.e; Cote offlcieUe, 64 25. . 

Suares - Courant, 46 S75; prochain, 45 87a; 4 

«S, 36 125; 4 premiers, 36 625; tentonoe. fer- 

roux cuites, 42 25; autres jets, 42; raffines, 77. 

fai- 

18 95; 4 

tendance, 

me; 

DE LA YILLETTE 

1,600; 

17,000; 

5,062; 

2 14 

2 32; 

1 10, 

MARCHE 


Bœufs. — Amenés 2,594; vendus, 2,550; 1 58, 1 48, 

1 Vaches. — Amenées : 1.451; vendues, 1,430; 1 58, 

1 Taureaux. — .Amenés : 330; vendus 325; 1 36, 1 26 

•Veaux. — .Amenés ; 1,786; vendus 

1 84, 1 70. 

Minutons. — Amenés 18,543; vendus, 

2 18; 1 93. 

Porcs. — Amenés : 5.0S2; vendus, 

1 68, 1 6-5. 1 50. 

Peau de moutons : 2 a 6 50. , . 

Vente assez active. Gros bétail, moutons assez uv 

Cilo; veaux, difficile. 


Du 22 aoôut. 

Blés — Fermes On cote : 27 75 les ICO kilos; pour 


21 50- Plata, 23 fr. les 1C0 Kilos. 

Farines. — Fleurs du haut pays, 41 o0, aux 

UJ?2bcn85 


gros 16 fr. nus; ordinaire, 15 fr.; Plata, 14 fr. lo- 

gé- repasses Unes, 16 fr. nus; ordinaires, 15 fr 

Plata, 12 50. 


Cinouantini, 21, nus. 

Avoies. — On cote : Grises Poitou, 20; les impor- 

tations sont de 337.2SS quintaux, soit pour la cam- 


pour celle 1909. 





Blés vieux, 22 75; blés nouveaux, 22 à 22 75, le 


Grains grossiers. — Orge de pays, 9 50 a 10 2o; 


à 10 fr., les 75 kilos. . 

Farines et Issues. — Minot fleur, 48 50; mraot 




2* et 3" coupes 3 20 à 3 70; trèfle, 2 80 à 3 20; paille 

blé. 2 90 à 3 40; avoine, 2 à 2 40. 

Bois à braler. — 1 35 à 1 40, les 50 kilos. 

—- • iflii— —•———— 

Les Fîtes t' « Héliopîiâle » à Biziers 

pie moire -coo^spondant particulier i 


ixvssionnaiiies artistes furent l'objet d'univer- 


Le rôle un pou dur de Rusca, le chrétien qui 




tion générale ; M. Jean Hervé et Mlle s Mar- 

celle Schmitt firent de Claudien et de Cœlia 

denx personnages d'une véritable fraîcheur 


précédé de celui de M. Perrin, qui prêta a 

l'évêque Calixte la véritable onction et la pa- 





l'admiration du monde artistique. Et c était 

juste car depuis la musique de Gabriel Fauré 









andante tel qu'en pouvait concevoir Paladllle 



diacre : « L'Eternel a dit... » Il finit délicieu- 

sement par un Alléluia où les chœurs d'hom- 











Demong-ane, dans l'Invocation : « Eau de la 





perbe, ies meilleures impressions religieuses 



favorisera toujours l'éclosion des plus beaux 

talents. 


puissantes vibrations de soprano, ont41s pu 


des chœurs des premier et dernier actes. les 




musique -brillamment écrite, et tour à tour 


public. 








pereur. 


chef d'orchestre, M. Hasselmanis, qui condui- 




sont fiers de voir orné leur noble front. L. S. 





M Dupuy (Gers), M. Slcre (Ariege), M. La- 


ron), M. Labrousse (Aude), M. Guitou (Loteu- 

Garonne), M. Caries (Aveyron), co-rrmns de 6° 

classe pour la 5- ; M. Snbra (Ariege), M. Libes 

(Aude), M. Ducos (Aveyron), M. Cabanne (Lot- 

et-Garonne), M. Mispoulet (Aveyron), M. P&m- 


(Gers), M. Périer (Aveyron), commis de 7° 


— * i» ^ÈP g * 

EXPOSITION CANINE D'ALAIS 












A signaler, parmi las principaux prix d'hon- 



avec sa compétence bien connue les terrieis, 

chiens de berger, chiens de garde et chiens de 

luxe. A signaler aussi d'importants prix ;en 

en espèces -offerts par la Société canine du 

Midi, dont Ihonorafoie président M. Sapa* a 





aux exposante qui auront le plus contribue au 


lité des sujets exposés. , 

Nous devons faire remarquer que 1 emplace- 

ment réservé aux chiens par cela même qu il 



aux amateurs réellement désireux dexposer 


retard. Il est Drobable que, faute do place, la 





gnements, s'adresser à M. Henry Tteissoni- 

nière, commissaire général, 6, Quai-Neuf; à 

Alais (Gard).' 

—- 'kîr-- 

par 

siècle : 

catalogue des primes de ÎJbrahie (23 francs de 

. livres par an), 

Pairtie Littéraire. - En Dalmatie (I). — 

sions de route. (Avec deux cartes), par Edouara 

Hei-i-iot, maire de Lyon. ; ,„^sition 

L'Enfant dans l'Art (A propos ds 1 Exposition 

de Eagatell-e), par Péladan. 

L'Enlance Créole de Pie-rtfe Desrades (IV) 

Mari us Leblond. 

Une station thermale au dix-septieme 

Forge-les-Eaux, par Emile Magne. _ 


révolutionnaires, par André CliaumeiX. 


propos da son centenaire.), pair Jean Chantavome. 



daine et familiale. — La Vie médicale et pratique. 

— La Vie musicale. — Chronique sportive et fi- 

nancière. , , . 

Partie illustrée. — Le Circuit de 1 Est : Alfred 

Leblanc, sur monoplan Blériot. — Alfred Leblanc, 

à son atterrissage à Nancy, est félicite par M. 

Deutsoli de la Meurtlie. — Départ d'Aubrun, de 

Nancy sur monoplan Blériot. — Le général gou- 


licitent M. LeWanc. — Legagneux sur biplan Far- 

man. — L'aviateur allemand Laindpaintner, sur 


Stations thermales d'autrefois : Vue des trois 

fontaines de Forges (1693). — Aqua-r&Ue originale. 

— Vue du bourg de Forges (1696). Aquarelle ori- 

ginale. 


Pozzi. — Les chutes de Kerka, — Salonc. Ruines de 

aa basBioue chrétienne; ruines du Baptistère. — 

Sebéniko. — Trau. Vue. générale. — Spalato, vue 

générale. 

L'Enfant dans l'Art ; « Jeune aile à la cage. » — 

« Le Petit dessinateur au noyau de cerise », attri- 

bué à Chardin. — Portrait d'enfant par Fragonart. 

— Portrait du prince de Metternich, par Lawrence. 

Le nouvel ambassadeur d'Espagne : M. Perez 


France, entouré des membres do l'ambassade. 

Actualité : Moussa Sag Amastane, caïd des 

Oggliars (Touareg), actueUeiment â Paris. 

Tj'lnstantdné, partie illustrée de la Revue Heb- 


peut-être net té- à part à la fin de l'année. D forme 


Du 22 août (par dépêche télôgirapliique) 

FONDS D'ETAT 











l'aspect d'une immense serre d'ombeJlifères. 

Les deux triomphes ! Triomphe de l'auteur, 

et. du compositeur, dont l'âme galvanisa et 







nous avons déjà, analysés, de l'art d'évoca- 







.Art d'évocation qui prendra, au deuxième 








Aussi blanc que leur âme, aussi blanc que la neige, 



















symboliques, -parfois risqués, mais le plus sou- 








t \a déclamation émouvante de l'éminent ar- 

t. 'ste qui verra aujourd'hui un nouveau triom- 

p. quand éclatera son bel organe dans 

l'h 'ymne au Soleil, à la fin du dernier acte. 

i VUie Madeleine Roch a fait une mère 

Sce mins digne d'un tel empereur ; et Mlle 

Luc le Brille, au nom prédestiné, en tant que 

Julh >, sœur de l'impératrice, a soutenu son 


au co uïb duquel se décide leur sort, a frappé 

BODIB l'Aptts fie Montpellier 

Nous donnons, d'après l'Officiel du 21 août, 





ro, externe ; 3 Loua in, int.; 4 Hissyhaky, ext.; 

5 Maneu, int.; G Loupiac, Int.; 7 Trial, int.; 

8 Bougé, int.; 9 Guerre, ext.; 10 Henry,, int.; 


Azancot, ext.; 14 Kintzelé, int.; 15 Solfier, 

int.; 1G Bail, int.; 17 Marcellot, int.; 18 Carton, 

int.; 19 Humbert, int.; 20 Tiné, int.; 21 Alàphi- 

lippe, int.; 22 ZavaJla, ext.; 23 Foata, demi- 

int.; 24 Gélaire, demi-int.; 25 Dorey, demi- 

int.; 26 Sehmit, demi-int.; 27 Fou-rnier, demi- 



Postes et Télégraphes 


nommés sumumémires des postes : à Tou- 

louse, M. Viguièr ; à' Narboime, M. .Vie :;- à 

Agen, M. Guzy ; à Garcassonne, MM. Guilliem 

et Bomec ; à Tarbes, M. Dubau. 

LES ADRESSES POUR PARIS 

L'administration des postés, et des télégra- 

phes récommande "aux expéditeurs de corres- 



du numéro de l'arrondissement où réside 1 ' le 









plaire. 


Monsieur Legrarui, Monsieur Richard), 

rue Sécrétan, n' 8 rue jacquet, n° ,40 

Paris-19'. Paris-ir. 

...cpt 

..tme 

...cpt 

. .tme 

...cpt 

..tme 

...cpt 

. .tme 

...cpt 

..tme 

149 l 7 «ill©ton du 23 août 1910 

Fâ3 

Georges PRADEL 

DEUXIEME PARTIE 

y. 

UN COUPLE DE BANDITS 

— No-us trouverons bien le moyen de 

la joindre, la Princesse jaune !... 

— Vous trouverez !... Vous trouve- 

rez !... Toujours dans l'avenir !... Tou- 

jours dans les nuages !... En attendant, 

vous ne trouvez rien !... Vous manquez 

complètement d'imagination, mon cher 

Othon !... Complètement ! Et moi, com- 

me la rage froide m'aveugle et m'étouffe, 

je ne trouve rien non plus !.,. 

— Ça viendra... Un peu de patience, 

ma chère amie !... Rome n'a pas été bâ- 

tie en un jour !... 

— En attendant, je me ronge les on- 

gles !... 

— Patience !... 

— Tenez, Othon ! vous me ferez mou- 

rir avec votre sang-froid !... Patience !... 

Et les autres !... Cet Alexis d'Alreimpe ! 

Ce petit jésuite de robe courte !... Et son 

ami !... 

Règle générale, Félicité ne prononçait 

Jamais le nom de d'Auriannes. 

Celui-ci lui inspirai un© sorte de ter- 

Baas les Trésoreries eî Kscettes 

V Officiel du 21 août publie le tableau 

d'avancement du personnel des trésoreries gé 




de 6 6 classe pour la 5° ; M. Lafitte (Hautes- 

Pyrénées), premier fondé de pouvoirs de 7° 

classe pour la 6 e ; M. Tourné (Tarn-et-Ga- 




voirs de 7e classe; M. Pouget (Haute-Garonne) 

•M. Aries (Hautes-Pyrénées), commis princi 

paux de 4 e classe pour la 3 e ; M. Perrou et M 

Babilot (Tam-et-Garo-nne), commis princi- 

paux de 5 e classe pour la 4° ; M. Sabiayrolles 

et M. Maury (Tarn), commis principaux de 6e 

classe pour la 5 e ; M. Capdeviile (Lot), et M. 

Caussé (Tarn-et-Garonne), commis principaux 

de 7e classe pour la G6 ; M. Carrandié (Ariège), 

et M. Siguier (Tarn-et-Garonne) ; MM. Guéry 

Bruno. Bey (Hte-Garonne), M. Lugan (Tarn) 


lermin (Lot), commis de Ire classe inscrit 

pour commis principal de 7« classe ; MM. Ga 

met, Bonnet (Hautes-Pyrénées), M. Lannaud 


de 2° classe pour la Ire : M. Augé (Tarnet-Ga 

Tonne), M. Hondet (Lot-et-Garonne), commis 

de 3 e classe pour la 2e ; M. Pouget (Gars), M. 


(Aude), M. Broua,rd (Gers), M. Bivière (Lot-et- 

Garonne), M. Eysseric (Ariège), M. GaiUardon 

(Aude), MM. C.haml>ert et Silvestre (Hautes 

ron-ne), commis de 4« classe pour la 3e ; TV 

Duffour (Hautes-Pyrénëes), M. Dufour (Aude) 


•(Gers), M. Planchant (Tarn), M. Boutevin 


(Ariège), MM. BouUet et Bourrust (Gers), M. 


Pyrénées), commis de 5" classe pour là 4e ; 


(Aude), M. Castéras (Gers), M. Bose (Avey- 


(Lot). MM. Fronton et Thébé (Haute-GaTonne), 


(Hautes-PyTénées), M. Lapalu (Hte-Garonne), 

reur ? A quel sentiment cibéissait-elle ?... 

Nul n'aurait pu sonder l'abîme de cette 

boue qui emplissait le cœur de cette fem- 

me... Toujours est-il qu'elle employait 

toujours une sorte de périphrase pour le 

désigner. 

Enfin ! — reprit Othon Morlay, — 

je mo casse la tête à me demander com- 

ment il a pu se faire que ces deux ani- 

maux-là aient pu passer au travers des 

mailles du filet si bien tendu du capitai- 

ne Harnisson. 

Une jolie brute !... celui-là !... J'at- 

tendais, je me rongeais le coeur !... J'é- 

tais la, comptant les minutes 

— Je les vois d'ici !... 

_ — C'est que... assister à leur exécu- 

tion !... Les voir pendre !... Recueillir 

leur dernier râle ! leur spasme suprê- 

me !.... Je n'en vivais pas !... Enfin, vers 

îles trois heures de l'après-midi, Harris- 

son arrive !... Un dogue !... Une tête !... 

Des yeux fous !... — « A cheval !— hur- 

1-e-t-il. — Allons !,.. A cheval !... » 

Je lui demande : « Et vos Français !...» 

Et lui de me répondre : 

— Allez vous pTcmener !... espèce de 

folle 1 U n'y a pas plus de Français que 

de beurre en broche !... Fichez-moi le 

camp ! ou je vous fais houspiller par 

mes hommes !... Voilà tout ce que j'ai 

pu en tirer !... 

— Enfin ! ils ne se sont pas envolés ? 

— Non certes !... Je sais où iBs sont... 

— Ah ! c'est un bon point... 

— Oui... Mais on n'ira pas les relancer. 

— Pourquoi ?... 

— Parce qu'ils son tout simplement re- 

tournés au ranch du duc d'Almeyra... 

Et le capitaine Harrisson, après son four, 

ne recomimioncera pas une seconde expé- 

dition... Les élections viennent d'avoir 

lieu, les juges, les shérifs, les coroners 

ont été changés... Et si l'on instruisait 

èlerinage de la France à Rome 



ment. On sait aussi combien les impies de -la 



assurer le respect avec la liberté" dont il a be- 



toujours dans notre cœur et dans notre vie.' 


1" Un train circulaire passant par Modane 



Ce train permet de visiter en détail Gênés, 

Sienne, Assise, Florence, Venise, • Padoue et 


2° Deux trains circulaires Visitant iGênc-s-.-^- 

Rome pendant G jours. — Assise et Florence. 

— En 3", 156 francs. 


M; Aï" Maupetit, secrétaire général du pèleri- 

nage, 26, boulevard Haus&mann, Paris. 

POUR L\ DÉFENSE DES CONTRIBUABLES 


Au moment où les opérations . d'évaluation 



après une interruption de quelques -mois, 



classifLcateurs et contribuables, doivent, sa 


droits. 







compte de la manière .la plus exacte. 





bois et par conséquent Un grand nombre de 

communes. 

No-us signalons cette brochure à tous les 

intéressés en leur faisant remarquer que 'la 

pdupart des mécomptes éprouvés dans les éva- 



Poux les demandes de brochures et rensei- 

gnements, s'adresser au secrétariat générai 

de la Fédération, 63, rue de Provence, Paris. 




francs. 


RE, du S0 août. — Envoi, sur demande, .S, rue 

Garaneière, Paris, d'un nuœéfo spécimen et du 

Bulletin FinMcieï 

. . Paris, 22 août. 

Le manque d'indications nouvelles de l'é- 

tranger aussi bleu que l'absence de la clientè 

1s devaient concourir à dnminuea- dans une 

large mesiure Tintéirêt de la séante, et, de fait, 


calmes pa.rmi les- bourses calmes habituellés 

au mois d'août. 


feiraneté du marché,- que le manque absolu 

d'affaires constituait un élément d'indécision ; 

or, presque dans tous les groupes, les cours 

se trouvent non seulement au ' môme niveau 

que samedi, niais souvent encore légèrement 



caisses, 31.000 francs de renie au comptant. 

Fonds d'Etat étirangers particulière-ment 


de 95 95 à. 95 10 ; Sertie en progrès également 

de 15 oeniiines à 86 42 ; Turc unifié plus calme 

à 94 80. 

Parmi les Busses, le Consolidé se retrouve à 

94 70,"de môme que le 5 % 1906 à 105 45, 4 1/2 % 

100 70 contre 100 55. 

Permeté du Brésil 4 % à 90 95 ; Bons de Sao- 

Paulo îechea-chés à 506. 

Variations peu- importantes dans le compar- 

timent des établissements de crédit ; la Ban- 


1.450 contre 1.447, Union Parisienne 1.048, Cré- 




points à 683, Foncier égyptien 750 du lieu de 


Chemins français emeo-re irrégulietrs ; Lyon 



peu, notamment le Saragosse à 402 et le Nord 


L'obligation Chemin de fer diu Sud du Bré- 

sil'se traite, en dernier Eeu à 451 ; les porteurs 

de certificats provisoires' de ces obligations 

sont informés que les titres défiait-ifs seront 


Alsacienne de Paris, 366, rue Saint-Honoiré, 

Paris. 



nue à 284 contre, 782, Omnibus 330. 

Quelques' réalisations se produisent sur les 

industrielles russes, ramenant la Scsnowice 

de 1.450 à 1.445 et la Briamsk de 340 à 336 ; Ba- 

.kuu 793. - ... .... .. .. • ,- 

Quoique très calme,' le Rio-Tinto accentue 

ses bonnes dispositions, à 1.740'-.contre • 1.738. 

. En coulisse, lès Métallurgiques russes sont 

toujours en faveur : la Hortmann à 645, la 

Maltzofî à 1.153 après 1.160. 


195, Bast-Tern 66 50, la Para-Marajo, active 







Rand-Mines 219 50, East-Rand 131 50, Gold- 



la fermeté à 9 francs ; Franco-Wyoming ordi- 

iiciirG 24 25. 

PHILOUZB ET WADDINCTON, 

20. rue Lepelletier. à Paris. 

3 % 

3 % • 


Dette tunis. oblig. 3 % 1S92-. 



ArgenUne 5 % 1SS6...--- 

Autriche i % or (10 flor.) 

Lots du Congo 


Espagnole extér - 


Hongrois i % 

Italien 5 % 

Italien 5 %••• 

Portugal 3 % 

Portugal 3 % 

Russe 4 % 1S67-1SS9 

_ 4 % 1SS0 

4 % 1SS9 

_ 4 % 1S90 

_ 4 % or 1S93 

_ t % or 1S94 

_ i % cons. 1" et 2" série 

_ 4 % 1901 

— 3 % or 1891 

— 8 % 1S96.. 

— 3 1/2 % 1894 

— 5 % 1906 tout payé 

— 4 1/2 % libérés 

Dette ottomane unifiée tme 



ACTIONS 

Banque de France ..c-pt 

Banque de France tme 

Banque Paris 


Crédit Foncier .', 




Baneja ottomane cpt 

Banque ottomane tme 

BOne-Guelma cpt 

Bône-GueJma ,....tmê 

Est-Algérien cpt 


Est cpt 

Est tme 

PaTis-Lyon-Méditerranéa cpt 

Paris-Lyon-Méditerranée tme 

Midi cpt 

Midi tme 

Nord ............................ cpt 

Nord tme 

Orléans 

Ouest 


Autrichien 

Lombards 

Nord-Espagne cpt 


Portugais , 

Saragosse cpt 

Saragosse tme 

Compagnie Transatlantique. 


Métropolitain .tme 

Suez (Sanal nmrit.j. tme 


Société d'électricité de Paris.. 

Rio Tinto tme 

Charm. Sosnowi-ce cpt 

Charb. Sosnowice ..........tme 

Caxmaux 

CO01W COURS 

PilÉCft. 

97 4a 

97 30 

97 31 

97 52 

97 60 

tôt 75 • • • • 

SI 50 

01 lu 

! i " • 

• •. 

530 ,. 

-Int rn 

lui ijU 

101 50 

Ûlï 0^ 

yo 60 

96 25 

102 ''5 

102 Ï5 

95 20 95 50 

1)4 95 

!)5 10 

96 "0 

93 90 

103 .. 

104 .. 

67 .. 'm Y. 

67 07 67 .. 

93 85 

93 85 

94 

9i 25 93 90 

94 .. 94 .. 

93 00 93 50 

93 30 93 70 

95 .. 94 95 

94 60 94 60 

78 80 7!) .. 

77 40 77 15 

86 .. 85 95 

105 35 105 60 

100 50 lia 70 

34 i» 94 85 

493 .. 497 50 

499 .. 499 .. 

4190 .. 4195 

4180 .. 

1805 . . 1SÔ5 

837 ., S3S ,. 

795 797 .. 

1440 .. 

1447 

1450 .. 

734 .. '734 " 

884 .. 6S7 .. 

6S1 .. 683 .. 

670 .. 609 .. 

177 .. 

G93 .. 692 

930 .. 

907 50 

rtC6 .. 

12S3 .. 12S9 ;* 

1295 .. 

11S0.. 

t.•» 

* • . .. 

1113 

1680 *. 1680 „ 

1670 .. 

1374 .. 

940 .. '945 Y. 

631.. 635 .. 

797 .. 800 .. 

115 05 

380 .. 379 .*! 

377 -.. 379 .. 

375 .. ... .« 

405 .. 404 .. 

407 .. 402 

229 .. 230 . . 

163 .. 170 .. 

594 .. 595 .. 

5460 .. 

784 .. '784 

499 .. 

1743 .. iïit '.! 

1445 .'• 1450 .. 

1455' .. 

2157 . . 2180 II 

OBLIGATIONS 

Ville de Paris 1365 4 % 

— 1869 3 % 

— 1871 3 % 

— 1375 4 % 

— 1S76 4 % 

— 1892 2 1/2 % 

— 1895-1896 2 1/2 % 

— 1894-96 2 1/2 % quart 

— 1893 2 % quart 

— 1899 2 % 

— 1904 2 1/2 % 

— 1905 2 3/4 % 



Communales 13S0 


— 1883 


— 189» 





Bône-Guelma '. 

Est-Algérien 






Onest-Algérien 

P.-L.-M. 3 % (fusion ancienne)!!!" 

Autrichien 3 % l" hypothèque 


Nord-Espagne ! ! ! ! ' 

Portugais 

Saragosse ] 

Panama lots libérés.'.!!!!!!! 

Suez 3 % 

846 . 

50 J ., 

41)4 

54S . 

518 . 

370 

375 75 

96 50 

113 . 

417 .. 

456 ., 

397 50 

493 . . 

510 .. 

510 .. 

427 25 

430 .. 

402 . 

46S 50 

479 50 

430 . 

502 .' 

507 75 

429 50 


42!) 50 

427 75 

437 75 

429 50 

430 .. 

426 .. 

428 .. 

421 .. 

2U .. 

o74 , 

350 „ 

4S5 .. 

133 .. 

464 .. 

54S 

5i7 

'fi" 

372 ' 

13 4 " 

i« k 

S'- 

'«.i-. 

r.i r< 

510'- 

4^ 

4S t '• 

477 ij 

500 ;;, 

&07 75. 

428 

429 2j 

425, 

423 , 

284 ; 

134 " 

464 .* 

CHANGE 

Londres 

Allemagne 

Espagne (court) 


Buenos-Ayres (or).... 

!5 21 .1,2 

123 .18. 

461 .. 

466 . .[ ' 

127 27.1, 


APRES EOURSB 

3 % - 

De Beers 

East Rand 

Rand Mines... 

Goîdfieldj 

97 30 

432 ..: 

130 50 

219'.. i 

154 ..1 


Etat d'Alagoas-. 

Briansk 

Cape Copper 

De Seers. 

Huanchaca 

Charbonnage Laviana. 


Tharsis 

Chartered 

East Rand 

Goldflelds 

May 

Rand Mines 

RûWnson Gold 

45S .. 

330 ,. 

166 50 

432 .. 

65 50 

48 .. 

31 25 

143 .. 

43 

130 50 

154 .. 

23 50 

219 .. 

248 50 

Intérieure 


97 32 

433 .. 

131 50 

219 50 

154 50 

457 

433 

66 50 

48 .. 

30 73 

142 50 

43 25 

131 50 

154 50 

29 .. 

219 50 

248 50 

85 15 

3 % dont 50 

3 % dont 10 


Rio dont 20 

Rio dont 10 

.... dont 25 

.... Extér. dont 50... 

6«7 50 dont 2 fr. 53.... 

1743 

1743 

9?49 

693 " 

102 lf> 

215 l| 

101 ï\i 

en payant comptant. Si voulez boire vin à /„ 

Ecr. G. RIVIÈRE, 37, Bd Madeleine, Marseille. H" LITRE 

dont o 


Consolidé anglais 81 .I1I6 Italien 

3 % français 96 .1[2. Suez 

Banq. ottomane.. 17 ,1I4. Egypte 


Fonds d'Etat français.'—- 3 % au porteur 

97 425; 3 % amortissable, 97 30. ' 

Fonds garantis par le gouvernement fran- 

çais. — Obligations tunisiennes 3 % 1892 453 • 

Madagascar 3 % 1903-1905, 93. 

Emprunt des colonies. — Obligations Indo- 

chine 3 % 1902, 404. 

Emprunts de villes. — Obligations 1871, 

quarts, 105 50 ; 1891-1896, quarts, 96 ; 1899 

quarts Métropolitain, 108 ; 1905, quarts, 9G 50 

Valeurs françaises. — Banque de France (ac' 

tiens nominatives), 41 90 ; Obligations commu 

nales, cinquièmes, 102 ; Foncières 1885 cin 

quièmes, 100 50 ; Communales 1906, 505 60 

Société Générale, nominatives, 731 50 ; Lyon 

à la Méditerranée, obligations 1855, 3 % 446 

Midi, obligations 2 J %, 391 ; Orléans, obliga- 

tions 3 % anciennes, 430 ; Immeubles-de Fran- 

ce. Obligations, 400 fr., 196 50 ; Bons Panama 

à lots, estamp., 134. ^ 

Fonds d'Etat étrangers. — Chinois, 4 °t Wf, 

•coup. 100 .et petite coupure, 99 50 • Maroc 5 v 

1910, 510 ; Busse-, 4 % 1893, 93 50 ; Serbe' 4 y 

amortissable, 86 45 ; Bulgare, 4 J 1907 478 

Valeurs étrangères. — Banque Centrale 

Mexicaine, ex-coup, 20, 484 ; Lombardes 4 

404 50 ; Nord de l'Espagne, chemins de fer 

-obligations 3 %, 3 e série, 372 50 ; Portugais' 

3 %, pri-v. 1er rang, 342; Minas Geraes 1897 500 

Valeurs diverses (actions). — Mine* de Car' 

maux, ex-coup, 60, 2,160 ; Mines d'Albi ex- 

coup. 4, 226. 

Valeurs diverses (obligations). — Départe- 

ment de la - Haute-Garonne, 168 50 • Ville de 

Toulouse 4 J- 1868, 505 : Société Toulousaine 

d'Electricité, 5 1/4 %, 110 : Chemin de fer à 

voie étroite du Tarai, 4 J %, 195 : Tramways 

Pons, 4 %, (1908), 488 ; Grands Cafés, 4 % 500 • 

Mines d'Albi, 4 % 484. 

/0 ' ' 

Changes. — Espagne, les 100 pesetas 92 65 • 

Londres, 25.22 J à 25.25 J ; Berlin, 123 3/16 à 

123 7/16. 

SOUS LE 

sera à Toulouse, à partir de 

mardi 23 courant, à l'occasion 

des foires de la St-Barthéie-my 

avec un convoi de vaches lai! 

tieres de plusieurs races. Tau. 

-jours, 68, avenue des Minimes/ 

1 oulouse. 

Ursule bien, mm va 

TIRAGES FINANCIERS 





5,000 francs : 

175 035 792.437 693.310 518.808 

831.101 188.857 852.517 

Les numéros suivants g3.gnent chacun 

703.418 

302.463 

2C3.5Î7 

32.014 

1.123.459 

739.163 

414:095 

1.030.033 

607.224 

346.769 

324.203 

554.170 

533.451 

163.652 

48.173 

439.251 

183.537 

514.896 

60.405 

9S9.4G3 

2S3.4S7 

839.520 

3-5».-C'lS 

418.451 

969.0-21 

321.178 

' 163.719 

410.629 

470.643 

1.C9S.294 

933.809 

737.401 

665. 130 

953.015 

930.993 

949.104 

276.656 

54S.32-4 

3.43S 

25.i-.733 

999.697 

206.050 

527.627 

1.003.148 

553.721 

1.919.675 

406.073 

67S.942 

35.681 

471.3C0 

1.022.166 

269.555 

537.C95 

545.399 

8.36-4 

241.042 

1.046.149 

688.012 

280.176 

944.381 

4S8.218 

gez ce portrait 

C'est surtout à rêpoqus des grandes chaleurs qu'il faut 

veiller à la bonne circulation du sang.. 

Le sang qui circule mal, s'épaissit, se 

charge de principes nuisibles et amène 

bientôt les plus graves désordres. Com- 

bien sont nombreuses les personnes qui 

îessentent une pesanteur dans la. tète, 

des oertiges, des éblouissements, des pal- 

pitations, delà somnolence an-és les re- 

pas, de l'engourdissement dans tous les 

membre» . 

Il faut surtout craindre l'afilux subit 

du sang au cœur ou au cerveau, qui dé- 

termine la congestion, l'attaque d'apoplexie ou la paralysie . 

Le moyen le plus sage pour éviter ces accidents, c'est de 

faire un usage constant et régulier de la 

J€ÎUYE^CE de l'Abbé SOURY 

uniquement composée de piaule? inofïensives, ayant la 

propriété de purifier le sang, rétablir la circulation en ren- 

dant aux vaisseaux leur souplesse et leur élasticité. 

C'est du reste ce qui explique le succès de la .ïOIIVI.\f'E 

de l'Abbé Sour.v dans le traitement des Varices, Phlé- 

t- tes, Hémorroïdes, des ffiâLAD!ES INTERIEURES 

de Sa FEKSiVSE, fflétr tes, Fibrôme, Hémorragies, 

Pertes blanches, Règles srréguîières et doulou- 

reuses, Accidents du RETOUR D'AGE, etc. 

Le flacon 3 fr. 50 dans toutes les Pharmacies. 

4 fr. 10 franco gare. Les trois flacons 10 fr. 50 franco 

contre mandat-poste adressé : Pharmacie Mag. DUMON- 

TIER, à Rouen. 

(Notice et renseignements confidentiels gratis)'- 

A L'OCCASION des foires de 

la St-Barthélémy, M, RSSOH 

recevra à Toulouse, mardi 23 

courant, un beau convoi de va- 

ches laitières de plusieurs ra- 

ces. Toujours faubourg B-oai- 

nefoy, 149. 

Bordeaux et départ* de la' 

Gironde, RENSEIGNEMENTS 

commerciaux et autres ; enquê- 

tes et missions confidentielles; 

recouvrements ; représentation 

en justice. 

Bonne foi, célérité, discré- 

tion ; prix très modérés. (Pour 

un reîiseiignt ord, envoyer 

0in Wt< à forfait. 

m o IX' impasse Mo.rton, 

10, Caudcran-Bortioaux. 

POUR TSINBKâ 

INSTANTANÉMENT LE3 CHSVKt)S| 

El LA BARBB 

V( CHATAIN, BRUS OU MOIS I 

IR3SOBB I 

SUAKCES NATURELLES I 

KS TACH3 PAS i 

3 et 5 Ct-.iiiiîa 

Sa, ruf Â -T'nce-J.r-~ain! % 23 I 

TOULOUSE 

Imprimerie spéciale. 

Le gérant : Arnédéo BESSOH. 

une procédure nouvelle. .. M. Selder d'u- 

ne part ; M. Murray do l'autre, inter- 

viendrai eoit avec leurs très grosses fortu- 

nes.. . Jamais nos capiiaux ne pourraient 

•lutter contre les leurs... Donc, de ce 

côté, la partie est perdue, et bien per- 

due !... 

. — Alors ! Vous l'abandonnez 

—- Vous defveaiez un véritable iui'bécite, 

mon pauvre Othon !... Moi ! Renoncer; à 

une partie perdue !... Quand des gens, 

des êtres que j'exècre de toutes les for- 

ces de mon cœur, de mon cerveau, de 

mon corps sont en vie !... Ah ça !.... mais 

vous êtes fou... ou tout simpleanent 

idiot !... 

— Calmez-vous ! Je vous en prie !-. 

— Oui ! toujours du calme !... Mais 

je suis très calme, comme vous voyez ! 

Oh ! je sais attendre !... Je sais patien- 

ter !... Seulement !... J'ai hâte d'en arri- 

ver à mes fins !... parce que... ma vie est 

empoisonnée !... Je suis riche !... Les 

hommes, vous tout le piremier, me répè- 

tent que je suis belle !... Eh bien f je 

m'endors avec cette idée fixe qui me re- 

monte en croupe à mon réveil après m'a- 

vair quittée, même pendant mon som- 

meil !... 

— Eh bien ! chère amie !... et vos 

tuyaux ? 

— Ah ! c'est vrai ! je les oubliais... 

Voyez-vous, Othon, l'obsession qui me 

poursuit me fait perdre la tête. Je me re- 

trouve, je me reprends, et me voici... 

Vous pouvez avoir confiance en moi pour 

certains diagnostics relatifs à certains 

états d'âme... Lorsque je suis entrée en 

ces derniers temps dans le salon de Ro- 

che-Cceur, chez cette vieille bête de Sci- 

pion Murray, qui no vit que pour le mar- 

bre de ses carrières, je n'avais pas fran- 

chi le seuil de cette pièce, où étaient réu- 

nis tous les hôtes de la villa,, que j 'aocruéj- 

rais immédiatement une certitude. A 

savoir, celle-ci... il y avait de l'amour 

sous cloche... 

— Mâtin !... quelle perspicacité !... 

— Ne riez pas, Othon !... Le visage 

d'une femme qui aime, quand cette fem- 

me est jeune et jolie, est un miroir sur 

lequel une autre femme, lorsqu'elle n'est 

point tout à fait une sotte, peut ouver- 

tement lire... Croyez-moi ! Je ne saurais 

me tromper !... Maud Murray et Eva 

Selder, mes deux anciennes amies, qui 

m'ont si carrément lâchée, sont amou- 

reuses. 

— De qui 1 

— Oh ! ce n'était point malin encore 

à deviner... Ce petit hypocrite d'Alexis 

d'Alreimpe et... l'autre... son ami, arri- 

vant à Roche-Cceur, proscrits, poursui- 

vis, traqués ainsi que deux véritables 

héros de roman, ont dû taper dans l'œil, 

et du premier coup, de ces deux péron- 

nelles solitaires et inoccupées. 

— Comme vous allez !... Comme vous 

allez !... 

— Je vais juste !... et je vois juste !... 

— Mais je ne m'inscris pais en faux, 

chère amie. Je vous rends simplement 

hommage 1... 

— Le choix qu'elles ont fait n'était pas 

difficile à établir... Je les connais toutes 

les deux, Maud Murray et Eva Selder... 

Maud, coquette, un peu frivole, a dû 

s'amouracher du joli visage d'Alexis... 

Oh ! Eva est une maîtresse fille... droite 

comme un jonc, son cœur aura été tout 

droit à... l'autre... l'ami du petit d'Al- 

reimpe. 

— Et après ? 

— Laissez-moi continuer, je n'en ai 

plus pour longtemps... 

— Mais croyez bien, chère amie, que 

très vivement vous m intéressez !... 

— Si ta n'est pas à présent, à coup 

sûr ce sera "tout à l'heure... Je poursuis 

donc !... L'autre, je le connais... il a dû 

ne pas demeurer insensible à l'éclosion 

-de la passion d'Eva pour lui... S'il s'é- 

tait mis à l'aimer ! O-h ! ce serait une 

chance superbe dans mon jeu... car... 

il l'aimera, je vous le jure... da toutes 

ses forces... Et dès lors... je saurai, je 

pourrai aisément l'atteind-Te... et -le faire 

hombl-ement souffrir !... 

Othon Morlay leva les yeux sur Féli- 

cité. 

Dans ses regands se lisait une vérita- 

ble terreur... Oui ! cette femme qui sem- 

blait un véritable démon, un génie mal- 

faisant vomi par l'enfer... cette femme, 

avec sa parvecpsité si froide, si mesurée, 

lui causait un véritable effarement. 

— Eh bien ! —• reprenait-elle encore, 

— M. Murray et sa fille viennent d'arri- 

ver à Chicago, ainsi qu'ils ont l'habitude 

de le fair© chaque année... Et Eva Solder 

n'a pas quitté son amie Maud. L'une et 

l'autre ont naturellement besoin d'une 

confidente... C'est limpide !... mainte- 

nant... Avez-vous compris ?... 

— Compris quoi ? — demanda l'hom- 

me d'affaires, fixant ses gros yeux éton- 

nés sur ceux de la jeune femme. 

— Quelle brute ! — murmura celle-ci 

entre ses dents. 

Alors, s'animant plus encore : 

— Mais vous n© comprenez donc pas 

que par Eva et Maud nous arriverons 

sûrement aux deux autres 1... 

— Si ! si !... j'ai saisi !... 

— Ce n'est pas malheureux I 

— Dam© 1 chère amie, je ne suis pas 

de votre force 1 

— Oh ! ça se voit, du reste !... Enfin ! 

votre rôle est tout tracé... Il faut que 

vous vous introduisiez chez Scipion 

Murray !. . Il faut que vous deveniez 

1 un des intimes do la maison !,.. puisque 

ies portes de cette maison me sont irré- 

vocablement fermées. .. 

—Mais comment ?... De quelle façon ? 

— Ceci vous regarde... C'est votre af- 

faire... Une fois que vous serez dans la 

place... Nous verrons à y attirer les deux 

troubadours i... Et alors !,,. alors ! je nù 

sais pas ce qui se passera... mais Jç 

suis bien convaincue que j'aurai du joR 

agrément I... 

En prononçant ces derniers mois, l â 

physionomie de Félicité laissa transP*' 

raître te fond infernal de son âme. 

Nous avons dit combien elle était ado- 

rabîemcnt jolie ?... 

Elle devint laide !... réellement m- 

deuse, si bien qu'Othon Morlay, si so- 

lide, si bronzé qu'il pût être-, tressa» 1 

sur lui-même, réellement épouvante 

Des deux passions dominantes, * j a 

créature, l'amour et la haine, c' eS 

haine qui est la plus forte. 5 r . 

Il est des femmes créées pour i'alT1 ^ 

celles-là sont la plupart du te-rnp s , g 

morveilleuses entités, toutes fait* ^ 

tendresse, d'abnégation et de dév° 

ment. j a 

D'autres femmes sont créées P0^ 1 "^ 

haine. Celles-là sont tout simplement a 

monstres. 

Malgré son admirable forme, F éil ° 

était de celles-là !... , 

Elle aurait sacrifié tout, sa saute, g 

fortune, jusqu'à sa beauté, — la Jaoif 

dangereuse dos armes, — pour P°" 

lentement et sûrement assouvi* 

haine. . j0 

Vous souvenez-vous de la dovis» 

Catherine de Médieis : Odiate e OSP* 

(haïr et attendre). qeu-^ 

Elle aurait pu servir à Félicite- D a^y 

r ment cette dernière ne désirait pas » 

dre... Avec elle, c'était tout de suite- 

[A suivrB-l 


LE 

"MÉRO 5 CENTIMES 

Organe quotidien, die Péteuse Sociale et Religieuse 

RÉDACTION ET ADMINISTRATION : Toulouse, Rue Roquelaine, 25 

LE NUMÉRO 5 CENTIMES 

AB 03SM'EliIENTS 

1 -JTS-GAHOÎfOT ET DÉPARTEMENTS LUHTROPHES , 

P'^PARTEKETTS NON LIMITROPHES 


Trcia mola 

6 k. 

7 - 

10- 

44 lr- 

13 - 

20 - 

0a u 

20 * 

2* - 

40- 

Abonnsments partent des i« et 16 de chaque mois et sont p«T»Mes d'rrano» 


Lof, Aveyron, Corrèze, Cantal f 

GePS| W-Pyrénées, Basses-Pyrénées, Landes 

Tarn-et-Garonne, tot-et-Garonne 



Edition du matin spéciale a Toulouse 

iixreEîiFî.'XT.oX'wS 

ANNONCES (*• ps^ . 

RÉCLAMES — 

RÉCLAMES (!• p«*e). 

LOCALES. .... 

i t S • 

* ï •' • 

h Bfie O b - 80 

- 4-50 

2 - • 

- 3 - • 

Les Annonces et Eéelsmea «ont reçues dans 

nos Bureaux, rue Hoquelaino, 26, à Toulouse, et ohsz tous nos Oorrespoftiantjj 

iSSAPIOi 

di 23 Août 19.10. — 2ft 3 Année - N° 6,48?. 

Les raits_du Jout 

cavalerie est achevée dans la région Grenade- 

sur-Garonne-Montech. 

—:— 

M Barthou, réélu président fJu conseil gé- 

néral des Basses-Pyrénées, a prononsé on dis- 

cours dans lequel i! a violemment attaque les 

adversaires de l'école laïque. 

On signale de nombreux orages et des acci- 

dents et incendies, causés par ia foudre dans 

les deux journées de dimanche et lundi. 

—>>— 

Un S'jjet autrichien a été égorgé, au îSaroc, 

dans la région d'El-Ksar, dont Se caïd est ie 


—:— 

Les souverains espagnols ont quitté Lon- 

dres, rentrant en Espagne par Pans. 

Le tsar Ferdinand da Bulgarie est arrivé à 

fMtigne, où vont avoir lieu les fêtes â I occa- 

sion lie l'érection du Monténégro en royaume. 

Le Japon a définitivement annexé la Corée. 


te au Nicaragua ; on assure que le' P«"de«t 

Madriz est en fuite ; le frère du gênerai Estra- 

da, chef fies insurgés, proclame président, a 


l'- 

Un incendie a détruit la moitié de la ville 

de Waiiace (Etats-Unis) : il y aurait 24 morts; 

de vastes étendues de forêts ont fcsrùlé j 180 



_„»— 


en face du Japon ; des navires de guerre ja- 



Basse-Pointe, à M. E. de Saint-Alary, a ga- 

gné le Handicap de la Manche (20.000 fr.), à 

Deauville. 

Le numéro 37.872 Obligations Communales 


disette ou do la crise. En France, un 

objet dont le prix surenchérit pour une 

Un problème réimporte aujourd'hui, 

dans les préoccupations du public, sua* 

tous Les autres sujets d'inquiétude et de 

souci. C'est celui du renchérissement de 

là vie. 

On peut se désintéresser de la poli- 















Oh ! nous continuons do mépriser la 

poiitiqu'e ; nous persistons à professer 


que, de la Monarchie, de la tradition an 

tienne et de la théorie nouvelle ; toutes 






le meilleur des mondes. Tout est mêra 


•autres pays, en effet, sévit l'élévation du 


ment, l'impôt ne joue pas lo rôle d'aspi- 






'supportable. Et la crise actuelle, grâce 

à cette circonstance, passe sans émou- 









mille francs pour Fallières, une centaine 





de papier, de savon, de voyage, 

cause on pour une autre ne sera plus 

jamais dégrevé. Une Exposition régio- 

nale oii départementale, par exemple, 

détermine, en dépit de l'absence à peu 

près absolue des visiteurs étrangers, une 

élévation des tarifs des restaurants. 

N'attendez pas, après la fermeture de 

ladite exhibition, un retour aux anciens 

prix. Vous éprouveriez la plus amère 

déception ! 

Les restaurateurs accoutumés à , tou- 

cher le montant d'additions indûment 

salées, ne renonceront plus à ce bénéfice 

scandaleux. Grèves de garçons limona- 

diers, affluence chimérique de forains, 

intempéries, mauvaises récoltes, tout 

(tenir est bon pour corser leur note. Mais 

la grève une fois résolue,, lo ciel apaisé-, 

l'abondance revenue, vous continuerez : 

de payer des prix vigoureusement ma- 

jorés. 

Il en va d'ailleurs de même pour tous 

les commerces touchant à -l'alimentation. 

Les calamités publiques, en leur per- 

mettant d'augmenter la valeur de mar- 

chandises déjà trois ou quatre fois sur- 

taxées, leur procurent un nouveau gain. 

Avantage essentiellement provisoire, au 

surplus, car autour du marchand tout 

augmente bientôt en raison de la surélé- 

vation de la denrée. L'important est, 

pour faire fortune, de profiter avec dex- 

térité du bon moment. 

Tout a une fin cependant. Le plus 

grand nombre des consommateurs ne 

voient pas leurs revenus ou leurs salai- 

res s'enfler dans une proportion corres- 

pondante au prix toujours ascendant de 

la vie. Ceux-là se plaignent sur un ton 

confinant de bien près à la menace. 

Hier, on entendait monter des profon- 

deurs de la Confédération générale du 

Travail d'inquiétantes rumeurs. Dans 

un précédent article écrit il y a une quin- 

zaine de jours, nous faisions prévoir cet 

accès de colère du-prolétariat. Cette fois, 

il est justifié. 

Des millions d'hectolitres de vin, ache- 

tés aux jours de la baisse, dorment à 

l'heure actuelle dans les caves des débi- 

tants. La Confédération déclare ne pas 

vouloir être victime d'une spéculation 

consistant à vendre à la hausse le liquide 

acquis à vil prix. Dans la mesure où 

cette revendication s'exerce-, elle est par- 

faitement digne d'attention. 

Mais y a-t-il chez nous un pouvoir 

assez fort,, assez -pur, assez respecté, pour 

départager les intérêts en cause et les 

concilier ? Allons-nous recevoir d'en haut 

une leçon de désintéressement propre à 

s'imposer à l'imitation des citoyens ? 

Verrons-nous Fallières abandonner une 

part de sas frais de représentation, Au- 

gagneur sacrifier sa pension, les Quinze 

Mille licencier leurs budgétivore-s élec- 

toraux et le gouvernement réduire par 

•ce moyen le montant de nos impôts ? 

Non, certes, demain comme hier, ce 

sera le règne -de l'ôgoïsmo universel, le 

déchaînement des appétits de lucre, la 

subordination du bien public aux cupi- 

dités individuelles, l'écrasement de la 

masse contribuable par un syndicat de 

profiteurs. Et alors, comment résoudre 

le conflit ? Comment faire accepter par 

les deux parties, les deux partis, de- 

vrions-nous dire, parti des vendeurs, 

parti des acheteurs, l'équitable transac- 

tion faisant à chacun justice et ména- 

geant le droit de tous ? 

Nous avouons n'en rien savoir. Sous 

le régime de l'irresponsabilité républi- 

caine, un seuil moyen s'offre aux oppri- 

més de se libérer. C : est la guerre sociale. 

Elle existe déjà dans l'ordre des idées. 

Elle peut se réaliser demain dans l'ordre 

des faits. Morte l'idée de fraternité chré- 

tienne et mort le principe d'autorité 

gouvernementale, la parole est aux 

coups de fusil. Il n'y a plus, nous dit-on,' 

de questions politiques et religieuses'. 

Soit, mais puissent les balles égarées ne 

pas rappeler trop promptement aux 

négateurs des conditions premières de la 

vie civilisée l'indestructible survivance 

des vérités prétendues mortes ! 

Yves G 

La cérémonie à l'église a été également très 

courte. ,„ 

Tout Le pays était accouru pour voir iA 

célèbre épouse. Elle portait une jupe entra- 

vée — symbole légitime en un tel jour — en 

liberty noir, un large chapeau égayé aune 

amazone Manche-, Elle s'efforçait de manœu- 

vrer, aussi adroitement que possible, contre 

les objectifs indiscrets, une ombrelle vio- 

lette. 

Quand tout fut terminé, selon la coutume 

du -pays, le cantonnier, qui s'appelle Bruxel- 

les, tira deux pièces d'artifice en présence du 

garde-champêtre, appelé Leroy. 

Leroy... Bruxelles... Il y a de ces ironies... 

—©— Dernier écho du voyage présidentiel. 

Se rendant à Besancon, le train de M. Fal- 

lières traversa la gare de Dijon ; arrivé à 

5 h. 23 du matin, il repartit à 5 h. 32. Or, voici 

le spectacle qu'on put voir : 

Quelques instants avant l'arrivée du train, 

les voyageurs qui se trouvaient sur le quai 

furent refoulés dans les salles d'attente et le : 

buffet. Pour le service d'ordre, il y avait une 

compagnie da 27" d'infanterie, avec des agents 

et des gendarmes. Cette compagnie fut éche- 

lonnée en haie le long; des quais et, lorsque le 

train présidentiel arriva, elle rendit, pendant 

n-eui minutes, les honneurs aux wagons restés 

clos. On n'aperçut qu'un maître d'hôtel en 

bras de chemise, un cuisinier qui reçut du 

buffet un pot .de lait, un fonctionnaire en 

pantoufles, sans coi, qui s'entretenait avec 

l'inspecteur principal sous le nez du capitaine 

au port de sabre et du commandant de gen- 

darmerie qui saluait, immobile, attendant le 

départ du train. 

Rendre les honneurs au chef de l'Etat, c'est 

parfait ; mais à des wagons, à l'intérieur des- 

quels le chef d'Etat et sa suite dorment à 

poings fermés, ce n'est sans doute pas pour 

cela que , nos ancêtres prirent la Bastille. 

Si. De la Vie Parisienne : 

« Démocratie. 

D Le plus bel ornement dés courses de Oaen, 

dimanche dern-jar, ce fut, à coup sûr, M. Ché- 

ron. 

» Il avait -un -tout petit pet-en-l'air gris et 

un pantalon collant qui lui « gantait » les 

cuisses d'une façon singulière. Et, comme il 

est fort gras, l'effet était fort réussi. 

i Mais le Gambetta de la Normandie ne 

s'attarda pas long-temps au pesage. Le pesa- 

ge, c'est bon. pour les snobs, et M. Chéron 

n'est pas un snob mais un homme d'Etat. Ses 

aspirations nettement démocratiques le con- 

duisirent à la pelouse et c'est à la pelouse 

qu'il fit, iittéraiemiemt, florès. 

» 1,1 allait, il courait ; il appelait Martin et 

Martine ; il tombait dans les bras de Mme 

Durand et dans cerax de . Mâme Dupont ; il 

tiraillait les oreilles aux- jeunes citoyens is- 

sus des établissements obligatoires et laïques; 

et d'un regard, et d'un mot, il faisait rougir 

les vingt ans pudiques des rosières de Caen 

et d'alentour. 

» Comme il rencontrait un électeur influent 

qui venait de toucher aux guichets du pari 

mutuel une somme de douze francs cinquante 

œ»times, M. Chéron lui dit, sur un ton pé 

rernptoiro : 

» — Allons, vieux..., paie un litre ! 

» Voilà comment, sous la République troi- 

sième, on devient un grand homme ! » 

not-c 

^«VdÈ grands vèrrœ, etc. 

Voici une nouvelle stupéfiante : M. Gior 

dano, armateur à Marseille, ayant acquis 

le vieux garde-côtes Amiral-Duperré, de no- 

tre marine militaire, va Fenvoper à Gênes 

aux fins de démolition. Cette décision — 

est-il besoin de le dire ? — cause une vive 

émotion dans les milieux militaires et ma- 

ritimes, car VAmiral-Duperré a une his- 

toire qui vaut d'être contée. 

VAmiral-Duperré, mis hors service, fut 

désigné pour servir de bâtiment-cible pen- 

dant les expériences faites à la Badine, près 

Tpulon, avec l'obus P, dont on a tant parié. 

Des dispositions inusitées furent prises par 

la-commission que présidait le colonel Gau- 

thier, afin d'empêcher quiconque de se rén 

soigner sur les expériences, une nouvelle 

tactique de combat devant dépendre de cel- 

les-ci. Aux trois quarts démoli par les coups 

répétés des obus P, VAmiral-Duperré fut ra- 

mené dans un bassin de l'arsenal de Tou- 

lon, et la consigne donnée fut encore plus 

sévère que les précédentes, puisqu'on déf en- 

dit même aux officiers du génie maritime 

d'aller se rendre compte de l'état des par 

ties intérieures du vieux garde-côtes 

Bien mieux : le ministre de la guerre 

ayant demandé de faire prendre dès cro- 

quis à l'intérieur de VAmiral-Duperré, 

département de la marine répondit que 

cette opération ne pouvait s'effectuer sans 

risques de dangers graves ; le général Brun 

comprit à demi-mot et n'insista pas. 

Or, la marine, si sévère et si jalouse des 

secrets de la défense nationale quand il 

s'agissait du département de la guerre un 

beau jour vendit aux enchères lo bâtiment- 

cible, qui, comme -nous le disons, fut acheté 

par M. Giordano, lequel va le faire démolir 

en Italie. 

Ainsi, la France consentit de gros sacri- 

fices d'argent, l'état-major français voulut 

mettre les expériences faites à l'abri de 

toute indiscrétion, et dans quelques jours 

en parfaite quiétude, le gouvernement ita- 

lien pourra faire des observations utiles à 

bord de VAmiral-Duperré et, tout naturelle- 

ment, en profiter. 

C'est tout simplement scandaleux. 

(© 

épreuves qu'il mettra au concours ont pour ' 

but la consolidation de la paix. Et, en effet, 

le jour où toutes les grandes et les petites 

puissances seront, grâce à l'aviation, capa- 

bles de se détruire les unes les autres, il 

est évident que la guerre aura pris fin, 

comme ces combats dé rats, à l'issue des- 

quels il ne reste plus qu'une queue. Mais 

j'ai bien peur que notre confrère caresse 

simplement un rêve. Le- Circuit de l'Est a 

servi de prétexte à un déchaînement gallo- 

phobe de la part des reptiles allemands, 

dont les provocations, les injures et les me- 

naces n'avaient rien de pacifique, et où ils 

n'hésitaient pas à inviter leur .gouverne- 

ment à une déclaration de guerre. 

Je reconnais que la conférence de La 

Haye proscrirait en cas de conflit l'usage 

des explosifs que des aéronautes pourraient 

du haut de leurs appareils faire tomber sur 

l'ennemi placé ainsi dans l'impossibilité de 

se défendre. Mais lorsque nous verrions, 

comme en 1870, les Prussiens, les Bavarois, 

et les Saxons forcer nos frontières pour ve- 

nir incendier nos monuments, démolir nos 

maisons à coups de canon et voler nos pen- 

dules, aucun pouvoir établi he pourrait em- 

pêcher nos Leblanc, nos Aubrun et nos Le- 

gagneux de répondre à leurs bombes hori- 

zontales, par d'autres qui tomberaient 

d'une hauteur de huit cents ou mille mè- 

tres sur leurs régiments désemparés. 

Un Allemand, plus sensé que les autres, 

a démontré à ses compatriotes que si ces 

derniers ne font pas tous leurs efforts pour 

rattraper l'avance que nous avons prise sur 

eux, nous serons, quand il nous plaira, les 

maîtres de la situation. H est vrai que ce 

sont chez nous les Allemands qui gouver- 

nent laû point d'avoir imposé à nos préten- 

dus gouvernants la réhabilitation de leur 

Dreyfus, qui a reçu la croix d'honneur en 

même temps que l'accolade d'un colonel 

français. L'association de nos ministres 

avec les banques juives d'outre-Rhin est 

pour Guillaume II la meilleure garantie de 

écurité. Seulement, dès les premiers coups 

de fusil, rien mi personne ne retiendrait 

l'élan des patriotes qui auraient avec leurs 

cinquante ou soixante aéroplanes l'occasion 

de prendre enfin cette revanche dont on 

parle toujours, malgré le mot de Gambetta : 

N'en parlez jamais ! » 

Le patriotisme, une fois déchaîné, ne s'ar- 

rêterait plus dans sa course. Les pacifistes 

auraient beau nous faire observer qu'il est 

contraire à toutes les lois de la guerre d'é- 

craser du haut des nuages des adversaires 

obligés de recevoir une pluie de fer sans 

avoir le moyen de riposter, les défenseurs 

de nos foyers répliqueraient irrésistible- 

ment : « Tant pis ! les Allemands n'avaient 

qu'à rester chez eux. » Et sous peine d'être 

culbutés, non par les bestiaux de la majo- 

rité, mais par la fureur populaire, il fau- 

drait bien que les dirigeants emboîtassent 

le pas. 

Henri ROCHEFORT. 

Une nouvelle comète. 

On a signalé, à la dernière séance de l'Aca- 

démie, 1 apparition d'une comète. Elle n Pt« 

.- comète. Elle a été 

observée à Taunton, dans l'Etat de Massa- 

" «ont allouer rloa ^ctL, A„ w * chussets, par M. Metcalf. Les observatoires d 

mille, francs V, Pensions de huit Marseille et de Lyon ont également const 

buer des frai^ S ' eU ' r ^Wwur, . attri- 

fiïs, neveux et r^m miSSions (?) à tous les 

des bureaux de Uih, 00 " 8 8 des députés, 

derniers, des subside^* Teuves d« ces 

les amis du gouvememS'^^^ à *«» 

ments à la foSSÏÏÏÏÈ ?* traitc- 

tivores, et ceux-ci ® amïe e des budgé- 

.étant au SSt^J*»» M 

contribuable, quand ;? T m «on, le 

^Sens-là, n'a S. / a falt viv «= tous 

Pour subsister P * nm 0U P^que rien 

les Français ^ , dmimi don 

fe^X 8 uS d0Ubte oafastrepne 

1 

" 

* Pas d la durée de la 

constaté 

le passage du météore. 

Ce fait inattendu n'est pas sans causer une 

vive émotion dans le monde savant, à raison 

d'une déclaration faite en juin dernier dans 

le Gaulois par le colonel Marchand. Il soute- 

nait que la date indiquée pour le passage 

de la comète Balley était erronée et concluait 

ainsi : 

« 11 ne nous reste qu'à attendre dans le 

calme les mois d'août et septembre prochains 

indiqués par moi pour l'époque du passage 

de la comète, afin de savoir si nies affirma- 

tions seront l'objet d'une éclatante confirma- 

tion... » 

Ive colonel Marchand aurait-il été bon pro- 

phète ? 

—®— La baronne de Vaughan, l'ex-amie du 

roi Léopold de Belgique, est devenue, de par 

la loi, Mme Durrieu. La cérémonie du ma- 

riage s'est faite à la dérobée, jeudi matin, à 

la mairie d'Arronville, Les témoins de la 

mariée étaient son intentl«nt, - M. Morrqiie, et 

son régisseur, M. Berlot ; ceux du marié, MM. 

Garaud et Place. 

De la Libre Parole : 

Le gouvernement de Londres a récem- 

ment rappelé son ministre à Pékin, sir John 

Jordan. Comme aucune difficulté n'existe 

en ce moment entre la Chine et l'Angle- 

terre et-qu'au surplus le ministre chinois à 

Londres n'a pas été rappelé par son gou- 

vernement, on en concluait naturellement 

que la disgrâce de sir J ohn Jordan lui était 

infligée pour quelque faute personnelle 

grave. Mais laquelle ? 

Une dépêche que publie l'Agence d'Ex- 

trême-Orient nous donne la clef du mys- 

tère : sir John Jordan fraudait sur l'opium ! 

D'accord avec M. Morrison, correspon- 

dant du Times, et le directeur de la Compa- 

gnie de Commerce et de Navigation Y-Ro, 

ii faisait entrer en Chine d'énormes quan- 

tités d'opium en francliiise de tous droits. 

Pour comble de malchance, las hauts frau- 

deurs, tous trois Anglais, ont été pris par 

un de leurs compatriotes, M. Bredon, suc- 

cesseur du célèbre sir Robert Hart, direc- 

teur de.s douanes chinoises. 

Tantôt les ballots d'opium entraient sous 

forme de valise diplomatique, tantôt sous 

le couvert d'une fausse déclaration : four- 

rages, calicot, verroterie ou autres. 

Le gouvernement chinois, s'étant aperçu 

de la présence sur le marché d'une quantité 

anormale d'opium qui ne correspondait pas 

au chiffre d'encaissement des droits, en 

avertit M. Bredon, lequel établit une sur- 

veillance : il ne tarda pas à saisir, à Can- 

ton, des caisses d'opium adressées à M. 

Morrison et déclarées : onguent contre les 

gerçures. 

M. Morrison en avait déjà pris -livraison 

et ' les avait expédiées à la légation d'An- 

gleterre, quand une vérification ordonnée 

par M. Bredon fit découvrir le pot aux ro- 

ses. 

En raison de la situation, des personnages 

en cause, l'affaire en est restée là ; mais 

sir John Jordan fut invité à demander son 

rappel, le directeur de la Compagnie dé 

missionna et M. Morrison partit faire un 

voyage d'études en Birmanie. 

Et voilà une preuve nouvelle que l'An 

glais ne perd jamais le sens du mercanti 

lismo. 

UN RÊVE PACIFIQUE 

C'était inévitable. Un journal ayant of- 

fert cent mille francs pour le Circuit de 

l'Est, un autre journal en offre deux cent 

mille pour le Circuit de Belgique, d'Alle- 

magne et d'Angleterre. Demain d'autres 

feuilles pousseront la surenchère jusqu'à 

trois cent mille et plus. Cette façon de con- 

courir au progrès de la science en faisant 

appel à la cupidité me paraît tant soit peu 

dangereuse. L'envie de gagner d'aussi gros 

magots finira par affoler les gens qui, sans 

prendre le temps de conquérir leurs brevets 

de pilotes, se lanceront au hasard dans les 

airs et avec toutes les chances de se casser 

la figure. 

Les grands inventeurs comme les Fulton, 

les Watt et autres ne travaillaient pas en 

vue de la fortune. Us obéissaient à leur gé- 

nie, sans aTrière-penséo do gain ni même 

d'honneurs, comme nos officiers aviateurs 

obéissent à leurs devoirs de soldats, accom- 

plissant des raids qui ne leur rapportent 

que des dangers et de la gloire. J'ajouterai 

que les audacieux qui risquent tout pour 

toucher des prix ne tiendront plus guère à 

s'exposer, une fois qu'ils en auront encaissé 

le montant, et iront simplement placer en 

rentes sur l'Etat la récompense de leurs 

sensationnels exploits. 

Le Journal indique, il est vrai, que tes 

La Marine Anglaise 

En apparence, l'Allemagne et l'Angleterre 

sont les meilleures amies du monde. Dans 

le discours qu'il a prononcé le 14 juillet der- 

nier, devant la Chambre des Communes, à 

l'occasion de la discussion sur les crédits d* 

la marine, le premier ministre anglais, M 

Asquith, a déclaré que les relations entre 

les doux pays étaient tout ce qu'il y a de 

plus cordiales et que la chaleur de ces sen- 

timents irait très certainement en augmen- 

tant d'année en année. « L'Allemagne, a-t-il 

dit, a sa politique propre à poursuivre. Elle 

est une grande puissance mondiale qui en- 

voie ses fils et ses filles dans toutes les par- 

ties du monde. Elle a besoin de protéger 

ses intérêts d'outre-mer. Le gouvernement 

anglais, d'autre part, est responsable de la 

sécurité d'un grand empire déjà existant. 

Mais le gouvernement allemand ne croit 

pas plus à des desseins hostiles de la part 

de l'Angleterre que le gouvernement anglais 

ne croit à des préparatifs dirigés par l'Alle- 

magne contre l'Angleterre, n les journaux 

allemands ont applaudi co langage et se 

En réalité, les deux puissances, si elles ne 

sont pas des ennemies déclarées, sont tou- 

jours des antagonistes Lrréciuctibles. La 

lutte entre elles continue plus sévère, plus 

inquiétante que jamais, pour la suprématie 

de la mer que l'Allemagne veut conquérir 

et que l'Angleterre voudrait conserver. 

Naguère, la suprématie maritime de 1 An- 

gleterre était assurée par le principe dit 

two powers standard ou « principe du dou- 

ble pavillon », en vertu dnquel la flotte bri- 

tannique devait toujours être maintenue a 

un niveau égal à celui des Hottes réunies 

des deux puissances maritimes les pi-us f or- 

tes — avec une marge de 10 %. Lorsque le 

cabinet libéral eut, en décembre 1905, rem- 

placé le cabinet conservateur, ses membres 

f urent à maintes reprises interrogés sur la 

cruestion de savoir s'ils acceptaient ce prin- 

cipe. Jamais ils ne manquèrent de répon- 

dre qu'ils l'avaient fait leur et qu'ils l'appli- 

quaient consciencieusement. 

En 1908, au banquet du lord-maire, le 

premier lord naval de l'amirauté, lord 

Fisher (alors sir John Fisher) affirma que 

la suprématie maritime de l'Angleterre ne 

courait aucun risque et que le peuple an- 

glais pouvait

M ARDI 23 AOUT iSlS 





menacée. 

s D'ailleurs, ne semble-t-on pas vouloir s'en 










» Faut-il donc croire qu'on s'obstinera ton- 

tours, d'un certain côté, à ne rien voir, à ne 

rien oublier, à ne rien apprendre et a n être 





bout, unis et confiants pour défendre 1 école 

.et là liberté de conscience imprudemment 

menacées ?» . . 




e U dépend trop souvent ainsi de 1 erreur, 

de l'oubli, de l'imprudence d'un homme, de 


science ; mais la science Infaillible et impas- 

de jour en 










duire dans un hôtel de la rue de R;yoh. 

Sur leur passage, on a crie : « Vive le roi 1 

Vive la reine !» - ' . 


Le roi d'Espagne, après avoir pris quelques 

instants de repos, est parti en auto a 5 h. lo, 


Versailles, où il va assister à des vols de 



tion transférant le gouvernement aux însur- 

géS 

Les désordres de Managua seraient très gra- 

ves ; de nombreux habitants portent, les rési- 


tionnaires seraiient à douze milles de la ca- 

pitale. 

nouvelles conquêtes qui 


» Aucun temps ne fut plus que le notre fer- 



rapproché les espaces ; mais voici q^Jjevani 

nos yeux étonnés, éblouis, incertains encoie. 

«'horinne s'envole de la terre vers les cm , 

le rêve si lon.gt.emps dénonce comme uno 10- 

îie, devient une réalité dont il faut renoncer 

à calculer les conséquences ». 

LA PERSÉCUTION 





les 20 millions d'actif, 1.208.117 francs s'étaient 







cueilli moins de 526.300 francs en 1909 des dé- 


suite aux honoraires des avocats. 



-quelques noms : 

Ont touché comme honoraires, en 1909 : 


31.000 fr.; Lémery, 15.075 fr.; Lyon-Caen, 11.600 


ceau, 4.400 îr.; Ricard, de Rouen, 4.150 fr.; La- 

lont, de Paris, 2.200 fr. 


Lyon-Caen est le propre fils de l'ex-doyen de 




iet, député de Meurthe-et-Moselle, dont nous 




nette affaire. 

LES GRÈVES 




assailli, rue Roubo, par des grévistes qui l'ont 


blessures. 

Une bagarre s'est produite entre ces grévis 

*es et plusieurs passants, qui avaient pris 

parti pour l'ouvrier ébéniste. 

' Au cours de cette bagarre, un des assaillants 









ïoule est immense pour assister au congrès 


on a enregistré 80.000 arrivées à la gare. 









costume. 


jeelui du congrès tenu l'année dernière à 

"Breslau. 


jlressée pour les évêques ; une fête donnée 

hier soir à la Fes thalle du quartier de la Ro- 

«eneau a été splendide. 


â la cathédrale. 




eoir, à 5 heures. 

te congrès international de la Libre-Pensée 



la libre-pensée, M. Cavalieri, délégué de la li- 

hre-pensée italienne, a annoncé que, prochai- 



«n face du Vatican. 

M. Magalhaes lima a salué la mémoire de 

(Ferrer. 

M. Lozano a fait une peinture fantaisiste 

'«e la situation en Espagne. 


«'.a mamtenant aborder l'ordre du jour ; il 



fiacres a des excursions. 

La Proclamation âa FOI le Monténégro 

Arrivée à Cettigne du tsar des Bulgares 



















diatement rendu visite j un dîner a eu lieu 


Les toasts 





bourg. 


Ferdinand depuis ce temps-là était devenue 


coeur part aux grands succès obtenus par lui 




jamais cessé d'être cordiales et pleines d'a- 




à la tête de son peuple éminent ; c'est pour- 


grande protectrice, ainsi que le patriotique 

peuple bulgare. 



les Serbes, vos frères les plue proches, pour 

votre nation. 

» Croyez, quoi qu'il arrive, à mon amitié, 

à mes immuables sentiments de fraternité et 



dit que l'amitié et l'amour fraternels qui unis- 



inébranlable à toutes les épreuves et à tous 

les orages qu'avait éprouvés la péninsule des 




5' anniversaire.de son avènement au trône et 

de son mariage. 

Il a ajouté qu'il lui transmettait aussi les sa- 

lutations très cordiales et les félicitations très 

sincères du peuple bulgare. 

Le roi de Bulgarie a dit, en outre, que la 

fraternel accueil qui lui était fait l'émouvait 

profondément et qu'il désirait que sa présence 

à Cettigne fût considérée comme une preuve 


unissant les deux pays. 

U a terminé en assurant qu'il serait aussi 



Il a bu ensuite à la santé de la famille pria 




Le prince Nicolas a conféré au prince héri- 


l'ordre do Danilo et diverses décorations à la 





On télégraphie de Tokio ctue l'annexion de 


On croiseur anglais échoué 

Tokio, 22 août. 



Quelpaert. 



mauvais. 


_laise de Chine allant de Weï-Hal-Weï à Na- 

gasaki. 



loyés à la suite de l'échouement du croiseur 

Bedford. 

Le croiseur Bedford, lancé en 1901, est du 

ty-pe Essex, à ceinture cuirassée ; H a 141 

mètres de long, déplace 9.800 tonnes, sa force 


nœuds 7. 



trois pièces de 47 à tir rapide, 8 mitrailleuses, . 

tubes lance-torpilles ; équipage, 600 hommes. 


On annonce officiellement qu'on a peu d'es- 

poir de sauver le croiseur Bedfor 

teau de la Selve et est de Verdun. t J 

L'action se développera entre 6 heures e 


Âprèsdemain, 24 août, auront lieu leS ^^nS 

nœuvres de division et, à leur issye, les ai>t-S; 

partis prendront les cantonnements SUIVJ~ AI1 . 

1" division : Saint-Cézert, Le Burgaud, ^ 

camville ; 2° division : Finhan, Montecn, 

catalens. t ce tut 

Ces cantonnements seront également 

de la journée do repos du jeudi 25 août. 

L. DE FERR^ 

HÉ' 

LIRE EN i» PAGE LE COMPTE-RENDl» 

LA PREMIÈRE REPRÉSENTATION D' « pJ< 

LIOCABALE » A BÉZIERS, LES TlRACES 

NANC1ERS E.T DIVERSES AUTRES CHR« 


MARDI 23 AOUT IGifl 

—TT' "' I II I I "Ml l«Wn 

Le. Congrès émet le, vœu j!,^ 0 eonfé- 

ppelés à 

vraciale prépaie l'organisation dûne^confé 

Sous le manteau de la cheminée 

Après deux vaines tentatives, le conseil mu- 

nicipal a siégé valablement, et, pour rattra- 

pa le temps perdu, il a siégé matm et soir 

Hoans une de ces deux séances, nosjîdiles 

votèient le budget supplémentaire, sans y 

rten comprends ; ils l'ont déclaré. Nousnté- 

I fons pas à dire que les conseillers mun ci- 

naux ont, par là, manqué au devoir te plus 

Rigoureux de leur mandat. ^«frftln 

r 'te budget est la pièce maîtresse du contrôle 

de la gestion administrative ; c «tparW DTO 

get que les mandataires des ^bdante peu 

vent empêcher la dilapidation des deniers aes 

contribuables. _,„ lo iccer 

Certes, nous ne comprenons.pas.te U s er 

aller des conseillers amis de 1 administrât on 

mais nous sommes desorientes par les allures 

d'une opposition qui ne parait pas se lenaye 

compte qu'ils ont, avec les chiffres du bud- 

get-, une "arme de précision non seulement 

pour se défendre, mais encore pour prendre 

.une offensive des plus redoutables contre des 

administrateurs qui jonglent à leur aise avec 

les lois et les règlements. 

Samedi, le budget supplémentaire a été voté 

sans avoir été ni imprimé ni distribué ; c'est 

une innovation. Nous avons les budgets sup- 

plémentaires des années précédentes ; mais 

cette année, un rapporteur a mormotté des 

chiffres que personne n'a pu vérifier. Person- 

ne non plus ne l'a voulu, car il aurait suffi 

de signaler le défaut de communication et oe 

publicitô du budget supplémentaire pour OD- 

tenir le temps de l'examiner. .... 

Nos édiles nous paraissent avoir ete unani- 

mes' à décliner le laborieux plaisir d éplucher 

les longues colonnes du budget supplemen- 

Un conseiller a bien voulu demander quel- 

ques explications. M. Juppont et non pas M. 

le maire a répondu que la situation est bonne, 

puisque la caisse municipale se trouve avoir 

une disponibilité de 300,000 francs de fonds 

libres ; seulement ces fonds libres n'empê- 

chent pas M. Juppont de constater que les dé- 

penses excèdent les recettes ; que pour 1911, 

un déficit est probable, — écrivons certain 

pour être dans te vrai. 

Comment concilier les deux affirmations si 

contradictoires die M. Juppont ? Nous ne nous 

en chargeons pas. 

Peut-être avait-il la prospective des 400,000 

francs de supplément jugés nécessaires pour 

le pont des Amidonniers ? Il est évident que 

les 300,000 franc de fonds libres sont déjà 

courts et ont perdu leur liberté. 

Mais la fin de l'année absorbera à coup sûr 

les 300,000 francs ; et le pont des Aimidonniers 

fournira un des éléments du déficit annoncé 

pour 1911. 

Par ailleurs, M. Juppont a déclare presque 

triomphalement que le passif, ce vieux pas- 

sif de la ville, était réglé ; mais ce ne peut 

être qu'avec l'emprunt quand il sera réalisé, 

personne n'a soufflé mot de sa .réalisation, qui 

pourtant soulagerait singulièrement l'admi- 

nistration ; ceilteHci a des officieux que nous 

nous faisons un devoir de lire chaque jour ; 

leur mutisme sur ce point a été absolu. 

Peut-être que nos administrateurs se disent 

que l'emprunt se réalisera un jour ou l'autre, 

que le passif sera réglé ce jour ou l'autre. 

Donc, avant ! Nous avons 300,000 francs de 

fonds libres. Jusqu'à ce qu'ils soient dépensés. 

C'est drôle tout de même que nos budgets et 

emprunts se contractent et se règlent ainsi 

sous le manteau de la cheminée I 

Les contribuantes de Toulouse sont par trop 

bons enfants et je m'enf..„ listes. 

H. de R, 

;ênce technk ue à laquelle patent appelés a 

prendre part des délègues offle 1013 ^^,^! 

1 . 

grands organismes nationaux mtei esses , 

notamment les groupements profession ebp de 

d'artistes, d'artisans, d'ouvriers 

ibres L- 

syndicalcs industrtelles intéressées. 

pédagogues, UÛJIM, - . mnm- 

d'arC et les Chambres de commerce^ et^Cham 

La Spoliation 

La fabrique de Croix-Daurade possédait un 

immeuble affecté à usage scolaire ; cette fa- 

brique en demeure la propriétaire. Pour en 

sauver l'affectation, elle l'avait attribué à la 

Société d'éducation de Lyon. 

M. le préfet — non pas de la Gironde, com- 

me le porte l'Officiel du 21 août, mais le nôtre, 

— refusa ladite attribution, et un décret du 2 

acût, qu'enregistre le numéro de l'Officiel plus 

haut cité, annule l'attribution faite par le lé- 

gitime propriétaire. L'immeuble est attribué à 

la ville de Toulouse qui, pour respecter à sa 

façon les intentions du donateur, installera 

une école laïque dans un immeuble donné 

pour un© école chrétienne. 

Rectifions-nous et ne disons pas que c'est la 

.ville de Toulouse qui violera aussi outrageu- 

sement le droit. Ce sera le conseil municipal, 

ce qui n'est pas du tout la même .chose — heu- 

reusement pour la ville. 

Donc, en même temps que 1© droit de pro- 

priété est cyniquement foulé aux pieds, les 

intentions du donateur sont, non pas détour- 

nées, mais retournées, ce qui constitue un 

double crime social. 

Conseil Général 

Da session ordinaire d'août du conseil gé- 

néral qui devait se tenir hier, n'a pas eu heu ; 

dans sa dernière séance le conseil général 

ayant décidé de ne tenir cette dernière qu'à 

ta fin du mois de septembre, conformément à 

{'habitude prise depuis quelques temps. 

bT fCodant *TSS&j»£r*>£l ffi 

ciU Ma perpétuation de La situaLo n actuelle, 

émet le vœu qu'en prévision de la confcrencc 

Projetée, les divers milieux intéresses pren- 

nent immédiatement contact pour réaliser une 

entente raisonnée, impérieusement necessaiiL 

à la réorganisation et à la coordination des 

efforts utiles au développement et au progrès 

de l'art français, dans ses multiples applica- 

tions à l'industrie nationale. » 

Après une intéressante communication de 

M Balon, qui corrobore la conférence de M. 

Grandigneaux, l'assemblée vote tes conclu- 

sions du rapporteur, et la séance est levée. 

L'APRÈS-MIDI 

Au débiut de l'après-midi, les congressistes, 

au lieu d'aller à l'Exposition ainsi qu ils la- 

vaient projeté, ont continué de visiter la ville. 

Us sont allés notamment au Muséum d'his- 

toire naturelle, et dans nos Jardins, qui relè- 

vent bien de l'art décoratif — et du meilleur 

°°Vers 4 heures, ils 6e trouvaient de nouveau 

réunis à la salle du conseil municipal pour 

leur dernière séance. _ 

Après avoir adopte une série de vœux de dé- 

tail qui n'entraînaient pas de discussion, ils 

ont entendu un remarquable rapport de leur 

vice-président, M. Vaunois, sur « les Droits 

d'auteur des Artistes ». 

De distingué rapporteur a fait d'abord l'his- 

torique des efforts faits par les artistes pour 

défendre leur propriété contre les entreprises 

des industriels. C'est la fameuse question du 

droit de reproduction qui semble avoir été 

préservé par la Loi d'avril 1910 fondée sur ce 

principe : 

« L'aliénation d'une œuvre d'art n'entraîne 

pas, à moins de convention contraire, l'aliéna- 

tion du droit de reproduction. » 

Cette loi marque un grand progrès. Cepen- 

dant, elle n'empêche pas tous les abus. Et à 

ce propos, M. Vaunois dévoile le machiavélis- 

me des industriels pour surprendre la bonne 

foi des artistes. Ceux-ci feront bien, avant de 

conclure un traité, de s'en rapporter à leur 

groupement professionnel. 

M. Vaunois rappelle enfin les transforma- 

tions que, grâce aux efforts de l'Union pro- 

vinciale, on a apporté à la convention inter- 

nationale dite Union de Berne. Actuellement, 

la France jouit du régime de la réciprocité. 

Le rapporteur soumet au Congrès les con- 

clusions suivantes : 

« 1° Le Congrès félicite son président d'hon- 

neur, M. Couyba, auteur de la loi du 2 avril 

1910 relative au droit'de l'auteur en cas de 

cession de l'œuvre d'art. Il le remercie d'avoir 

fait accomplir par le Parlement un acte de 

justice que les artistes réclamaient depuis 

plus d'un demi-siècle et qui n'avait été jusqu'à 

présent consacré que dans les principales lois 

étrangères. 

» 2° En vue de l'application de cette loi du 

2 avrE 1910, le Congrès recommande aux ar- 

tistes de ne céder leurs œuvres et leurs droits 

d'auteur qu'en se réservant la surveillance des 

reproductions et une redevance sur la vente 

des exemplaires, en vertu de conventions dé- 

taillées, telles que celles élaborées dans les di- 

vers groupes et sociétés artistiques. 

» 3" Le Congrès émet le vœu que les lois de 

tous les pays répriment comme un délit la 

suppression du nom de l'auteur sur son œu- 

vre, à l'égal des faux dans les signatures et 

attributions d'œuvres d'art. 

» 4° Le Congrès émet le vœu que les artistes 

de tout genre, y compris les dessinateurs et 

sculpteurs d'ornement, soient sans distinc- 

tion expressément protégés dans tous les trai- 

tés internationaux et spécialement dans le 

traité de l'Union internationale dite Union de 

Berne, lors de la plus prochaine revision qui 

en sera soumise aux divers Etats adhérents. » 

Ces conclusions ont été adoptées à l'unani- 

mité. 

M. Juppont, qui est arrivé vers 5 heures et 

a pris la présidence, remercie M. Vaunois d'a- 

voir pris la défense des artistes avec autant 

de dévouement et de talent. 

M. Vaunois adresse à M. Juppont l'expres- 

sion de sa gratitude, en son nom personnel et 

au nom du Congrès, dont la tâche a été très 

facilitée par le concours de la municipalité. 

Et sur cet échange de bonnes paroles, la séan- 

ce a été levée et le Congrès terminé. 

cette profession par le service des contribu- 


Attendu que cet immeuble est situé en face 

du numéro quatorze de la rue Vélane, lequel 

ne faisait qu'un seul et même immeuble avec 

le numéro trois do la rue Espinasse, siège de 





Congrès des Arts Décoratifs 

Troisième journée 

LA MATINÉE 

Après les réunions élégantes et brillantes 

qui ont eu lieu samedi et dimanche, la jour- 

née de Lundi — la dernière journée — a été 

consacrée au travail intérieur et aux discus- 

sions. Mais alors le temps a été trop court et 

ies séances se sont prolongées en des échan- 

ges d'idées un peu touffus. C'est ce qui se pro- 

duit, d'ailleurs, dans la plupart des congrès : 

on perd du temps dans les premières séances 

et ensuite on se trouve à l'étroit dans les der- 

nières réunions. 

M. Vaunois préside, assisté de MM. Milioz, 

pubret et Chudant. On commence à discuter 

longuement les conclusions du rapport de M. 

Alet. La grosse difficulté vient de ce que, sur 

la même question, un travail important a été 

publié par M. Carabin, travail qui aurait dû 

être étudié en détail dans le congrès. Il est 

donc entendu que le rapport de M. Alet, dont 

tout le monde loue l'originalité et l'intérêt, 

sera renvoyé à la commission d'études qui 

1 examinera concurremment avec le projet de 

M. Carabin. L'ensemble sera soumis à l'Union 

provinciale des Arts décoratifs. 

On passe alors à une autre question : « La 

situation économique et sociale des industries 

a art », sur laquelle M. Grandigneaux, délégué 

de la Chambre syndicale des sculpteurs de 

Paris, fournit un rapport des plus remarqua- 

bles. 

M. Grandigneaux montre l'évolution formi- 

dable opérée dans l'industrie d'art, depuis le 

dix-huitième 6iècle. U n'est plus question de 

âncienne collaboration de l'artisan et de 

l artiste. L'individualisme créé par la Révolu- 

tion a émietté tous les travailleurs, en pré- 

sence du dévetoppement des grosses maisons 

d industrie. Celles-ci, de plus en plus, ont ré- 

pugné à lancer des modèles nouveaux, ont ré- 

duit à un véritable servage les artistes créa- 

teurs, et ont fini par sombrer dans le pasti- 

che et le vieux-neuf. C'est là certainement une 

pes causes principales de la déchéance de no- 

tre art décoratif. 

On a dit qu'il n'y a plus d'artistes : c'est 

inexact. Il y a des artistes, seulement on les 

emploie à de basses besognes de pastiche, 

n imitation, d© copte servile. ris sont obligés 

u obéir à la mode au lieu de la diriger. 

M. Grandigneaux retrace les efforts accom- 

plis pour remédier depuis de longues années 

a ce lamentable état de choses, et raconte les 

asedotes les plus caractéristiques. Nous rap- 

porterons seulement la suivante : 

on pauvre bohème, réfugié chez un mar- 

chand de vin parisien, y exécutait, quand il 

fiait à jeun, de merveilleuses damasquines. 

Recouvert par un industriel, il est chargé de 

les a j 6qu,mer de belles armes pour les prix 

ens.îu mlun es ; ces armes étaient vendues 

luté i 

baTon cte Rothschild. Un jour, cè- 

de ces 

d2 s'assurer do l'authenticité 

tan recherciJ 1 . 111 tenaient bien nombreuses, 

i£ lm,p'- nom i expert. On découvre notre 

îre èt ^ d * Tt ' Celui-ci arrive chez 

« Hé bien m 

l,ia< ines-damas- 

semblée 

£°£S* S donne 

rendre onntw ' ues 

EsM^S^* Pouvoirs 

~"îtr c 

er 

et le 

le ? idées et C fair ' 6 connaître'^ public s 

actif, 

ter 

concours 

LA SOIRÉE 

Dans la soirée une réunion amicale grou- 

pait les Artistes Méridionaux et leurs collè- 

gues dans le jardin de l'Archevêché, élégam- 

ment illuminé. Encore un cadre pénible pour 

un© fête nui aurait dû réunir tout le monde. 

M. Militez et M. Vaunois ont échangé d'ai- 

mables paroles ; pleins d'un peu de la mélan- 

colie des adieux tout proches. Puis, on a dit 

des vers et des chansons. Notons une série de 

poèmes de membres de l'Académie des Jeux- 

Floraux : MM. Tresserre et Pravieil, Mainte- 

nieiurs, MM. de Brousse et Pierre Fons, maîtres 

ès-jeux. 

On a ainsi terminé entre artistes les trois 

jours si bien remplis du Congrès, en buvant 

à la petite patrie. 

— Ce matin, les congressistes sont partis en 

excursion pour Carcassoone, complément obli- 

gé de tout Congrès toulousain, ce à quoi nous 

applaudissons de tout cœur. 

En somme, le quatrième Congrès de l'Unite-n 

Provinciale a été un vrai succès. Nous devons 

le noter, au delà de toutes les hésitations du 

début, au-delà de certaines apparences, le 

mouvement que décèlent ce Congrès et cette 

Exposition est excellent. H montre que tontes 

les intelligences claires, tous les esprits sains 

et logiques réagissent instinctivement, forcé- 

ment contre les systèmes, idéalogiques qui nous 

mènent depuis plus d'un siècle. U montre que 

la France, cet organisme complexe, est tou- 

jours vivante d'une vie profonde, en dépit de 

toutes les constructions a priori et des législa- 

tions arbitraires. Il y a là une très forte indi- 

cation sur laquelle nous reviendrons quelque- 

fois. 

Je n'ai pas l'habitude des errata. Cependant, 

ml faut signaler qu'en mon dernier compte 

rendu on m'a fait parler du Musée Fallières 

Tout le monde a lu le Musée GaLiiéra. Quand 

U y aura un Musée Fallières, on n'y exposera 

que du vin du LoupiUon, une série de para- 

barbes et quelques spécimens adipeux de la 

race bovine. Au point de vue die l'art décora- 

tif, Fallières n'est pas, en effet, le patron in- 

diqué. 

A. P, 


Voici le jugement intervenu, le 29 juillet 

devant le tribunal de Toulouse, dans l'affairé 

des abbés de Rivais, Raynal, Viel, David re- 

ligieux domimeains ou sécularisés, poursuivis 

pour reconstitution de congrégation. Us 


MM. Boscredon, Peyrusse, Pigasse, Désar- 

mants, — nous les nommons dans l'ordre suivi 


sain. Mlle Martimor était impliquée dans la 

même procédure comme ayant prêté ses lo- 

caux à la prétendue congrégation. 


sont poursuivis sous rmoulpation soit de for- 

mation sans autorisation d'une congrégation 

religieuse nouvelle, soit de recoiistitution d'un 


cains, régulièrement dissoute et dispersée 

Que la demoiselle Martimor est prévenue 

a avoir consenti l'usage de l'immeuble sis à 

loulouse, rue Vélane, numéro dix-sept, dont 


cet établissement, faits prévus et punis par les 





ter 1 existence ou la noneatisteiiee, dans ledit 



doit reconnaître un tel établissement n'ayant 

pas été définis par la loi, il faiU-, pour cet- 

te constatation, examiner et apprécier, en les 

considérant dans leur ensemble, mais seule- 

ment dons leurs manifestations «xtérieures et 

tangibles, toutes les circonstances eni8.Paris.f*PtM". j 

Le congrès Internationa! de la Libre-Pensôa 

Bruxelles, 23 août. 

Dans la séance d'hier après-midi, le congrès 

de la Libret-Penséie a entendu le député alle- 

mand Hoffmann exposer la situation de la 

Libre-Pensée allemande. 

Parlant à son tour, M. Beauquter, député* 

français, a constaté avec satisfaction que la 

France marche à la têlie des divers pays or* 

ce qui concerne l'œavire de la laïcisation et da 

r'antlcatholicisrije. 

« Maie, a-t-il ajouté, il non» reste encoiw 

beaucoup à faire ». 

Enfin, M. NieoLte (Franc*), a déposé un or- 

dre du jour protestant contre l'appui et lea 

subsides que les gouvernements accordent» 

aux laissions religleusifus dans les colonies. 

Le ooçïgrès catholique alïemarisi 

Au&sboiwg, 23 août. 

Au cours de la séance publique d'hier, la 

président a fait allusion aux attaques injus- 

tifiées dirigées contre la personne du Pape, à 

l'occasion de l'Encyclique sur saint Charte* 

Borromée. 

— Les catholiques, a-t-il dit, désirant vivre 

en paix et en bonne intelligence avec leur» 

concitoyens protestants et travailler avec eus 

au bien d® là patrie commune. » 

Grève de patrons boulangers 

Toulon, 23 août. 

Les patrons boulangers de Cogolin se soûl 

mis en grève pour protester contre la consti- 

tution parlementaire d'une association coopé» 

rative. 

Le syndicat des patrons boulangers des 

communes de leur canton va se réunir povuf 

se solidariser avec eux. 

Les autorités, informées, vont réquisitso.nnicB 

des ouvriers pour fabriquer du pain pour lew. 


:~;-r'.':r' 

MARCHE DE PARIS Du 22 août. 

Farines. — Courant, 38 40; prochain, 36 65; 4 

.derniers, 36 20 ; 4 de novembre, 35 75; tendance, 

laible. 

Ulés. _ courant, 27 65; prochain, 26 90 ; 4 der- 

niers, 26 85; 4 de novembre, 26 95; tendance, fai- 

ble. 

Seigles. — Courant, 27 65; prochain, 18 15; 4 der- 

niers, 17 90 ; 4 da novembre, 18; tendance, faible. 

Avoines. — Courant, 19 40; prochain, 18 95; 4 

derniers, 17 90; 4 de novembre, 18; tendance, fai- 

Avoines. — Courant, 19 40-, procnain. 13 95; 4 

derniers, 13 90 ; 4 de novembre, 13 DO; tendance. 

Lin.' - Courant, 96 75; prochain, 97; 4 derniers, 

86 50 - 4 premiers, SS 50; tendance 

Colza. — Courant, 62; prochain 

derniers, 

ferme 

62 75; • 

63- 4 premiers, C-i 75; tendance, terme. 

Alcools — Courant, 64 50; prochain, 

derniers. 52 50; 3 d'octobre 

tendance, soutenue; Cote officielle, 04 2o. 

Suares. - Courant, 46 875; prochain, 

d'octobre 30 125; 4 premiers, 36 625; tendance, fer 

roux cuites, 42 25; autres jets, 42; raffines, 77. 

64 50; 4 

48 25; 4 première, 46 75; 

45 S75; 4 

me; 



Amenés 2,594; vendus, 2,550; 1 58, 1 48, 

- Amenées : 1,451; vendues, 1,430; i 58, 

_ Amenés : 330; vendus 325; 1 36, 1 26 

Amenés : 1,786; vendus 1,600 ; 2 14 

Bœu 

1 40. 

Vaches. — 

1 48, l 40. 

Taureaux, 

i 16. 

Veaux. — 

1 Moutons. — Amenés 18,543; vendus, 17,000; 2 32; 

2 1S' 1 98 

Porcs. '— Amenés : 5,082; vendus, 5,062; 1 10, 

1 68, 1 64, 1 56. A 

Peau de moutons : 2 a 6 50. 

Vente assez active. Gros bétail, moutons assez ta- 

ciîe; veaux, difficile. 

INLU3.CHB DE BORDEAUX 

Du 22 aoôut 

_ Fermes. On cote : 27 75 les 1C0 kilos; pour 


21 50- Plata, 23 Ir. les 1C0 kilos. 


usages. . 


gros 16 fr. nus ; ordinaire, 15 fr. ; Plata, 14 lr. lo- 

gé- repasses fines, 16 Ir. nus; ordinaires, 15 tr. 

Plata, 12 50. 

Maïs. — On cote ; Roux Plata, 17 25; logés,, 17 50; 

Cin-quantini, 21, nus. 

Avoies. — On cote : Grises Poitou, 20; les impor 

tations sont de 337.288 quintaux, soit pour la carn 

pagne 1909-10, 2.693.936 ffuintaux, contre 2.415.021 

popr celle 1909. 

Seigles. — On cote 18 50. 

Orges. — On cote ; Algérie, 16 fr. 


blés nouveaux. Du 22 août. 

22 à 22 75, le 

Blés vieux, 22 75 


Grains grossière. — Orge de pays, 9 oO a 10 2o 


à 10 Ir., les 75 kilos. 

Farines et Issues. — Minot fleur, 4S 50; minot 




2* et 3* coupes 3 20 à 3 70-, trèfle, 2 80 à 3 20; paille 

blé. 2 90 à 3 40; avoine, 2 à 2 40. 

Bois a braler. — l 35 a l 40, les 50 kilos. 

mm 

Les Fêtes Ï « HiepMe » à 

Die notre correspondant particulier s 



a'Emile Sicard traduit, en son titre, l'événe- 





ei grand et merveilleux fourmillement de 



l'aspect d'une immense serre d'ombellifères. 

Les deux triomphes ! Triomphe de l'auteur 























Aussi blanc que leur âme, aussi blané que la neige, 



Et ces morts sortfs de ces tombes 










des deux religions existe encore 6ous nos 






symboliques, parfois risqués, mais le plus sou 


de Max en traduise la souplesse dans Hélio 

gabale lassé, mais encore avide de plaisirs 





la déclamation émouvante de l'éminent ar 

tiste qui verra aujourd'hui un nouveau triom 


2'hymne au Soleil, à la fin du dernier acte 

Mlle Madeleine Roch a fait une mère 

Scemias digne d'un tel empereur ; et Mlle 



rang avec éclat. Lo dialogue du dernier acte 

au cours duquel se décide leur sort, a frappé 




Le rôle un peu dur de Rusca, le chrétien qui 





celle Schmitt firent de Claudien et de Cœha 




l'évêque Calixte la véritable onction et la pa- 












pagnent- le cortège de César, nous avons, au 



andante tel qu'en pouvait concevoir PaladiUe 




sement par un Alléluia où les chœurs d'hom- 



attention de l'immense public iiendant que ces 








Demongane, dans l'Invocation : « Eau de la 





perbe les meilleures impressions religieuses 



favorisera toujours l'éclosion des plus beaux 

talents. 



donner libre cours à leur art dans les- solos 

des chœurs des premier et dernier actes. Les 






public. 








pereur. 


chef d'orchestre, M. Hasselmans, qui condui- 




sont fiers de voir orné leur noble front. L. S. 



à en juger par l'affluenoe aux guichets, rap- 


M. Dupuy (Gers), M. Sicre (Ariège), M La- 

faille (Pyiénées-Orientales), M. Soulier tAvey- 

ron), M. Labrousse (Aude), M. Guitou (Lot-et- 

Garonne), M. Caries (Aveyron), commis de 6° 

classe pour la 5° ; M. Subra (Ariege), M. Lires 

(Aude), M. Ducos (Aveyron), M. Cabanne (Lot- 

et-Garonne), M. Mispouiet (Aveyron), M. Pam- 


(Gers), M. Pérter (Aveyron), commis de 7" 

classe pour la 6°. 

EXPOSITION HiiE D'ALAIS 








de Paris. La liste des prix d'honaie-ur e tdes 







avec sa compétence bien connue les terriers, 

chiens de berger, chiens de garde et chiens de 

luxe. A signaler aussi d'importants prix -en 


Midi, dont Ihonorable président M. Samat a 



En dehors des prix do classes habituels, 





Nous devons faire remarquer que remplace- 




aux amateurs réellement désireux d'exposer 

leurs chiens de ies faire inscrire sans aucun 

retard. U est probable que, faute de place, la 





gnements, s'adresser à M. Henry Teisson- 

nière, commissaire général, 6, Quai-Neuf, à 

Alais (Gard). 

I—TI--g~qsBca»— 

1 

francs de 

JSÎfîS legrapnes 

Esoie ûlgrioultare il Mpîi 

Haj» 

Nous donnons, d'après l'Officiel du 21 août, 



concours d.e 1910 : 


ro, externe ; 3 Lauzin, int.; 4 Hissyhaky, ext.; 

5 Maneu, int; G Loupiac, int.; 7 Trial, int.; 

8 Bougé, int.; 9 Guerre, ext.; 10 Henry, int.; 


Azancot, ext.; 14 Kintzelé, int.; 15 Sollier, 

int.; 10 Bali, int.; 17 Marcellot, int.; 1S Carlon, 

int; 19 Humbert, int.; 20 Tiné, int.; 21 Alaphi- 

lippe, int.; 22 Zavoila, ext.; 23 Foata, demi- 

int.; 24 Célaire, demi-int.; 25 Dorey, demi- 

int; 26 Schmit, demi-int.; 27 Fournier, demi- 

nt.; 28 Aritoniadis, demi-int.; 29 Dressy, 



nommés surnuméraires des postes : à Teu- 

louse, M. Vighier ; à Narbonne, M. Vié ; à 

Agen^ M. Guzy ; à Carcassonne, MM. Guilliein 

et Romec ; à Tarbes, M. Dubau. 

LES ADRESSES POUR PARIS 

L'administration des postes et des télégra- 

phes recommande aux expéditeurs de corres- 



du numéro de l'arrondissement où réside le 









plaire. 


Monsieur Legrand, Monsieur Richard, 

rue Sécrétan, n' 8 . rue Jacquet, n" 10 

Paris-19\ Paris-H'. 

Bais lis Trésor* it Recettes 

VOfflciel du 21 août publie le tableau 





de 6° classe pour la 5° ; M. Lafitte (Hautes- 

Pyrénées), premier fondé de pouvoirs de 7e 

classe pour la 6 e ; M. Tournié (Tarn-et-Ga- 




voirs de 7° classe; M. Pouget (Haute-Garonne), 


paux de 4° classe pour la- 3a ; M. Perrou et M. 


paux de 5° classe pour la 4° ; M. Sabiayrollcs 

et M. Maury (Tarn), commis principaux de 6° 

classe pour la 5 e ; M. Gapdevilie (Lot), et M. 

Caussé (Tarn-et-Garonne), commis principaux 

de 7 e classe pour la 6° ; M. Carrandié (Ariège), 

et M. Siguier (Tarn-et-Garonne) ; MM. Gué'ry, 

Bruno. Rey (Hte-Garonne), M. Lugan (Tarn), 


lermin (Lot), commis de Ire classe inscrits 

pour commis principal de 7 e classe ; MM. Ga- 

me*, Bonnet (Hautes-Pyrénées), M. Lannaud 


de 2 6 classe pour la lro ; M. Augé (Tarn-et-Ga- 

ronne), M. Hondet (Lot-et-Garohne), commis 

de 3° classe pour la 2° ; M. Pouget (Gers), M. 



Garonne), M. Eysseric (Ariège), M. Gaillardon 

(Aude), MM. Chambert et Silvcstre (Haute-Ga- 

ronne), commis de 4° classe pour la 3° ; M. 

Duffour (Hau'ies-PyTénëes), M. Dufour (Aude), 

M. Pouiihès (Haute-Garonne), M. Dousset 

(Gers), M. Planchaut (Tara), M. Boutevin 


(Ariège). MM. Roullet et Bourrust (Gers), M. 

Dévilto (Lot-et-Garonne), M. Bocquillon (Htes- 

Pyrénées), commis de 5° classe pour la 4e ; 


(Aude), M. Casiéras (Gers), M. Bose (Avey- 




(Hautes-FnTénées), M. Lapalu (Hte-Garonne), 

Pèlerinage de la France à Borne 



ment. On sait aussi combien les impies de la 








1" Un train circulaire passant par Modane 



Ce train permet de Visiter en détail Gènes, 



2° Deux trains circulaires, visitant Gênes. — 

Rome pendant 6 jours.' — Assise et Florence. 

— En 3*, 156 francs. 



nage, 26, boulevard Hause-manh, Paris. 

POUR LA DÉFENSE DES CONTRIBUABLES 

L'ÉVALUATION DES PROHIUIÏTES NON BATIES '. 







classificateurs et contribuables, doivent >se 


droits. 













communes. 





cision de leurs connaissances à cet égard. ; 


gnements, s'adresser au eecrétariat général 

de la Fédération, G3, rue de Provence, Paris. 



brochures, 1*2 francs — Cent brochures, 20 

francs. 


RE, du 20 août. — Envoi, sur demande, S, rue 

Garanciôre, Paris, d'un namteo spécimen et du 

catalogue des primes de librairie 


Pairtie Littéraire. - En Dalmatie (I). 

sions de route. (Avec deux cartes), par Edouara 

Ilerriot, maire de Lyon. ,,^.„ncition 

L'Enfant dans l'Art (A propos de 1 Exposition 

de Bagatelle), par Pôladan. 

L'Enfance Créole de Pieife Desrades (IV), Par 

Marius LeWond. ' .u, . 

Une station thermale au dlx-septiemo siecie . 

Forge-les-Eaux, par limiSe Magne. __,,«' 

Lo Mouvement des idées : un roman de mœurs 

révolutionnaires, par André Chaumeix. 

Chronique musicale : Sur Robert Schumann, (A 

propos de son centenaire.), par Jean Chantavoine, 



daine et familiaie. — La Vie médicale et pratique. 

— La Vie musicale. — Chroniquo sportive et fi- 

n *vncit!rc 

Partie 'illustrée. - Le Circuit de l'Est : Afllred 

Leblanc, sur mononlan Blériot, — Alfted Leblanc, 

à son- atterrissage à Nancy, est félicite par M. 

Deutsch de la Meurthe. — Départ d'Aubrun, de 

Nancy sur monoplan Blériot. — Le gênerai gou- 


licitent M. LeManc. — Legagnenx sur biplan Far- 

man. — L'aviateur allemand Laindpaintner, suc 


StaUons thermales d'àutrefois : Vue des trois 

fontaines do Forges (ICSO). — Aquarelle originale, 

— Vue du bourg de Forges (1690). Aquarelle ori- 

ginale. 


Pozzi. — Les chutes de Kerka, — Salone. Ruines de 

3a basilique chrétienne; ruines du Baptistère. — 


générale. 

L'Enfant dans l'Art ; « Jeune fille à la cage. » — 

o Le Petit dessinateur au noyau de cerise », attri- 

bué il Chardin. — Portrait d'enfant par Fragonart. 

— Portrait du prince de Metlernich, par Lawrence. 

Le nouvel ambassadeur d'Espagne : M. Ferez 


France, entouré des membres de l'ambassade. 

Actualité : Moussa Sag Amastaiie, caïd des 

Ogghars (Touareg), actuc31ement a Paris. 

L'instantané, partie illustrée de la lievue heb- 

domadaiie, tiré chaque semaine sur papier glacé, 

peut-être neCié à part à la fin de l'année. Il larme 


BulletinFinRMiôî 


Le manque d'indications nouvelles de l'é- 

tranger aussi bien que l'absence de la ciientè 

le devoicinit concourir à diminuer dans une 

large mesure l'intérêt de la séance, et, de lait 

la Bourse d'anjourd'hui lut l'une des plus 

calmes parmi les bourses calmes habituelle 

au mois d'août. 


feiraneté du marché, que le manque absolu 

d'affaires constituait un élément d'iaidécision ; 

or, presque dans tous les groupes, les .cours 

se trouvent non seulement au même niveau 

que samedi, mais souvent enoore légènemem, 

au-dessus. . 

Notre 3 % . se retrouve à 97 32 ; achats des 

caisses, 31.000 francs de rente au comptant.- 

Fonds d'Etat étrangers pai-ticulièieinesit 



de 15 centiines à 86 42 ; Turc unifié plus calme 

à 94 80. 

I'arm.i les Russes, le Consolidé se retrouve à 

94 70, de même que le 5 % 1906 à 105 45, 4 1/2 % 

100 70 contre 1C0 55. 

Fermeté du Brésil i % à 90 95 ; Bons de Sao- 

Pauio recheirchés à 506. 

Variations peu importantes dans le compar- 

timent des établisseinents de crédit ; la Ban- 


Ï.450 contre 1.447, Union Parisienne .1.048, Cré- 




points à 683, Foncier égyptien 750 au lieu de 

74-7, National du Mexique 1.157. 

Chemins françaiis encore irréguliers ; Lyon 



peu, notamment le Saragosse à 402 et le Nord 


L'obligation Chemin de fer dru Sud du Bré- 

sil se traite en dernier lieu à 451 ; les porteurs 


sont informés que les titres défSiiiifs' seront 


Alsacienne de Paris, 366, rue Saint-Hono>ré, 

Paris. 



nue à 28-4 contre 782, Omnibus 330. 


industrieiltes russes, ramenant la Sosnowlee 

de 1.450 à 1.445 et la Briansk de 340 à 336 ; Ba- 

kou 793. ...... , - . - 

Quoique très calme, le Rio-Tinto accentue 

ses bonnes dispositions à 1.740 contre 1.736. 

lin coulisse, les Métallurgiques russes sont 

toujours en faveur : la Hortrnanii à 645, la 

Maltzoff à 1.153 après L160. 


195, East-Tern 66 50, la Para-Marajo, active 



nution dans lo chiffre d'importations de pier- 


Jagérsfontein 219 50. 


Rahd-Mines 219 50, East-Rand 131 50, Gold- 



la fermeté à 9'francs ; Franc.o-Wyoming ordi- 

naire 24 25. 

PHII.OUZE ET WADBINGTON, 

sa rue tepelletier, à Paris. 

Du 22 août (par dépêche téaf«i'apiiique) 

FONDS D'ÉTAT 

.. .cpt 

..tme 

3 °/ amortissable 

Dette tunis. obllg. 3 % 1392 



Argentine 5 % 1886...... ••• 

Autriche 4 % or (10 Qor.)... 

Lots du Congo 

Egypte unifiée... 

Espagnolo extér 

Espagnolo extér 

Hongrois 4 % 

Italien 5 °L 


Portugal 3 % 

Portugal 3 % 

Russe 4 % 1SC7-1869 

_ 4 % 1S80 • 

S % 1SS9 

— 4 % 1890 

_ 4 % or 1S93 

_ 4 % or 1S94 

_ t % cons. l" et 2' série 

— 4 % 1901 

3 % or 1891 

— S % 1S96 

_ 3 1/2 % 1894 

— 5 % 1906 tout payé 

— 4 1/2 % libérés 

Dette ottomane unifiée.... 



..cpt 

.tme 

..cpt 

.tme 

..cpt 

.tme 

..cpt 

.Une 

..tme 

coures 

COURS 

;=ua 

97 45 

. 

97 35 

97 30 

97 31 

97 52 97 60 

454 75 

cSl 50 èi iô 

fl ., 

530 

101 50 

iÔi 50 

96 25 

9G 25 

102 25 

102 15 

95 20 

95 50 

H 95 

95 10 

9fi 70 

91 90 

103 .. ... .. 

104 .. 

'èi 

67 .. 

67 07 67 .. 

93 85 

93 85 

bl 

91 25 93 90 

94 .. 91 .. 

9J 60 93 50 

93 30 93 70 

95 .. 

94 95 

94 60 94 63 

78 80 79 .. 

77 40 

86 .. 

77 15 

85 95 

105 35 105 60 

100 50 100 70 

94 90 94 85 

493 .. 497 50 

499 .. 499 .. 

cpt 

tme 

cpt 

....tme 

cpt 

....tme 

cpt 

....tme 

cpt 

— tme 

cpt 

....tme 

cpt 

tme 

cpt 

tme 

cpt 

tme 

.-cpt 

tme 

ACTIONS 

Banque de France cpt 

Banque de France tme 

Banque Paris 

Comptai!' d'Escompte 

Crédit Foncier '. 






BOne-Gu-elma 

Bône-Guelma 

Est-Algérien 

Est-Algérien , 

Est 

Est 

Paris-Lyon-Méditerranéo 

Paris-Lyon-Médiîexranée 

Midi 

Midi 

Nord 

Nord 

Orléans 

Ouest 


Autrichien 

Lombards 

Nord-Espagne 

Nord-Espagne 

Portugais 

Saragosse 

Saragosse 


Messageries maritimes......... 


Suez (Sanai inaril,) tme 


Société d'électricité d© Paris 

Rio Tinto tme 

Charm. Sosnowlee cp; 

Charb. Sosnowice........ ... ... .tme 

Cannaux 

4190 .. 4195.. 

4180 ,. 

1805 . . 1805 '.! 

837 ., 838 ,. 

"95 797 .. 

1440 .. 1430 ., 

1447 .. 

734 .. "m . '. 

684 .. 687 .. 

681 6S3 .. 

670 .. 669 .. 

177 .. 

683 . . 

930 .. 

692 .'.' 

907 50 

.-)0« .. 

1283 .. 1289 

1295 .. 

11M .. .... •» 

1113 

16S0 .. 1680 

1670 .. 

«74 .. 

9-40 .. '945 

631 , . 633 

7S7 .. 800 .. 

115 05 • • • • • 

380 .. 379 . . 

377 .. 379 .. 

375 .. • . . • • 

405 .. 404 .. 

407 .. 402 .. 

229 ., 

168 .. 

230 . . 

170 .. 

594 .. 595 .. 

784 .. 784 .. 

499 .. 

1743 .. 174C Y. 

1445 .. 1450 .. 

1455 .. 

2157 . . 2ÏS0 Y. 

OBLIGATIONS 

Ville dç Paris 1865 4 % 

— 1869 3 % 

— 1S71 3 % 

— 1875 4 % 

— 1S76 4 % 

— 1S92 2 1/2 % 

— 1894-1890 2 1/2 % 

— 1891-90 2 1/2 % quart 

— 1898 2 % quart 

— 1S99 2 % 

— 1904 2 1/2 % 

— 1905 2 3/4 % 




Foncières 1SS3 

— 1883 

Communales 1891. 

— 1892 




Communales 190G.. , 

Bône-Guelma 

Est-Algérien 






Ouest-Algérien ' 

P.-L.-M. 3 % (fusion ancienne)!!"! 

Autrichien 3 % r- hypothéqué 


Nord-Espagne 

Portugais 

Saragosse 

Panama lots libérés!!!!! 

Suez 3 % 

r.'i) .' 

404 

548 . 

54.8 ' 

370 ' 

375 75 

90 -,() 

113 . 

'•'7 .; 

45li .. 

397 50 

493 .. 

G IL) . 

510 .. 

427 23 

480 .. 

402 .. 

408 50 

479 50 

480 . 

502 .' 

507 75 

429 50 


429 50 

427 73 

437 75 

429 50 

430 .. 

420 .. 

428 .. 

421 .. 

284 .. 

374 .. 

350 .. 

4S3 .. 

133 .. 

4G4 .. 

Si} 

!)(J fe 

J l3 % 

&. 

r»v- 

-1'' ; 

480* 

47u 

4SI 

477 15 

m -, , 

"9 2j 

423 , 

42s ; 

2ii 

134 , 

464 , 

Londres 

Allemagne 

Espagno (court) 


Buenos-Ayres (or).. 

CHANGE 

i25 21 

\ 123 

1 401 

480 

lt 1) 

lis! 

!.. 

t. 


3 % dont 50 

3 % dont 10 


Rio dont 20 

Rio dont 10 

dont 25 

.. Extér. dont 50... 

6S7 50 dont 2 lr. 50' 

1743 

1743 t# dont 5 

127 27.1] 

97 40 

•••• Y. 

102 lrt 

215 

101 8Î4 

APRÈS BOURSE 

3 % 

De Beers 

East Rand... 

Rand Mines.. 

Goldfieidj ... 

97 30 

432 .. 

130:50 

219 .. 

154'.. 

MARCHÉ EN BANQUE 


Briansk 

Cape Copper 

De "eeïs 

Huanchaca 

Charbonnage Laviana.. 


Tharsls 

Cliartered 

East Rand 

Goldfields 

May 

Rand Mines 

Robinson (àolû 

438 

330 . . 

ISS 50 

432 .. 

65 50 

48 .. 

Si 25 

143 .. 

43 .. 

130 50 

154 .. 

28 50 

219 .. 

248 50 

97 32 

433 .. 

131 50 

219 50 

15 4 50 

457 

433 . . 

00 50 

48 .. 

30 75 

142 50 

43 25 

131 50 

134 50 

29 .. 

219 50 

24S 50 


Intérieure 85 15 


Consolidé anglais 81 ,1|10 Italien 

3 % Irançais 96 .Ii2. Suez 

Banq. ottomane.. 17 .i[4. Egypte- 


Fonds d'Etat français. — 3 % au portem- 

97 425; 3 % amortissable, 97 30. ' 

Fonds garantis par le gouvernement fran- 

çais. — Obligations tunisiennes 3 % 1892 453 • 

Madagascar 3 % 1903-1905, 93. 

Emprunt des colonies. — Obligations Indo- 

Chine 3 % 1902, 464. 

Emprunts de villes. — Obligations 1871, 

quarts, 105 50 ; 1891-1896, quarts, 96 ; 1898 

quarts Métropolitain, 108 ; 1905, quarts, 96 59' 

Valeurs françaises. — Banque de France (ac- 

tions nominatives), il 90 ; Obligations commu 

maies, cinquièmes, 102 ; Foncières 1885 cin 

quiemes, 100 50 ; Communales 1906, 50o co'" 

Société Générale, nominatives, 731 50 Lvorî 

à la Méditerranée, obligations 1855, 3 % UR . 

Midi, obligations 2 i %, 391 ; Orléans, ôbW 

tiens 3 % anciennes, 430 : Immeubles de Fran 

ce. Obligations, 400 fr., 196 50 ; Bons Panama 

à lots, estamp., 134. 

Fonds d'Etat étrangers. — Chinois, 4 v mx 

coup. 100 et petite coupure, 99 50 • Maroc 5 « 

1910, 510 ; Russe, 4 % 1893, 93 50 ; Serb'' 4 4' 

amortissable, 86 45 ; Bulgare, 4 J 1907, 478 

Valeurs étrangères. — Banque Centrale 

Mexicaine, ex-coup, 20, 481- ; Lombardes 4 y 

404 50 ; Nord de l'Espagne, chemins dé fer 

obligations 3 %, 3 e série, 372 50 ; Portugais* 

3 % priv. 1er rang, 342; Minas Geracs 1897' 50Q 

Valeurs diverses (actions). — Mines de Car- 

maux, ex-coup, 60, 2,160 ; Mines d'Albi ex- 

coup. 4, 220. 

Valeurs diverses (obligations). — Départe- 

ment de la Haute-Garonne, 16S 50 Ville de 

Toulouse 4 \ 186S, 505 - Société Toulousaine 

d-Electnciite, 0 1/4 %, 110 : Chemin de fer à 

voie étroite du Tarn, 4 \ %, 195 ; Tramwavs 

Pons, 4 % 1908), 488 ; Grands Cafés, 4 % 500- 

Mines d'Albi, 4 %, 484. ' /0 ' ' 

Changes. — Espagne, les 100 pesetas 92 65 

Londres, 2o.22 J à 25.25 i ; Berlin, 123 3/16 à 

en payant comptant. Si voulez boire vin a 

Ecr. G. RIVIÈRE, 37, Bd Madeleine, Marseille. 

SOUS LE 

LITRE 

QUI va m®n 

C'est surtout à l'époque des grandes chaleurs qu'il faut 

veiller à la bonne circulation du sang.. 

TIRAGES FINANCIERS 





5,000 francs : 

175 035 792.437 693.310 51S.808 703.418 

831.101 188.857 852.517 

Les numéros suivants gagnent chacun 1.0CO fr. : 

302. «13 

26-3.527 

32.074 

1.123.459 

739.163 

414.005 

1.030.032 

607.224 

346.769 

32.4.20S 

554.170 

538.451 

163.652 

48.178 

439.251 

183.537 

514.890 

C0.465 

9S9.4C3 

223.487 

839.529 

340.018 

418.451 

969. K-i 

321.178 

163.719 

416:029 

470.043 

1.C04.294 

SS3.SC0 

737.401 

665.130 

953.015 

930.993 

9-49. IC-i 

276.656 

548.324 

3.438 

25-4.733 

999.C97 

203.050 

527.027 

1.003.148 

553.721 

1.919.C75 

40-3.073 

678.943 

35.681 

471.3C0 

1.022.166 

209.555 

537.003 

545.399 

8.364 

241.042 

1.046.149 

088.012 

280. 170 

94-4.381 

4SS.218 

253.733 

660.203 

240.442 

945.211 

1.124.604 

3.472 

112.531 

821.033 

l.OSO.OIl 

516.723 

579 

35-4.564 

393.56S 

324.239 

227.979 

193.108 

629.737 

342.262 

851.930 

532.231 

1.056.323 

250.325 

45.923 

1.073.930 

765.040 

332.094 

832.999 

874.017 

713.15S 

349.340 

714.953 

38X90 

1.0S5.649 

1.109.993 

1.170.933 

756.129 

1.020.3C0 

1.18S.96: 

441.774 

Exigez ce portrait 

Le sang qui circule mal, s'épaissit, se 

charge de principes nuisibles et amène 

bientôt les plus graves désordres . Com- 

bien sont nombreuses les personnes qui 

ressentant une pesanteur dans la tète, 

des oerliges, des èblouissements, des pal- 

pitations, de la somnolence ai ris les re- 

pas, de Vengourdissement dans tous les 

membre» . 

Il faut surtout craindre l'afflux subit 

du sang au cœur ou au cerveau, qui dé- 

termine la congestion, l'attaque d'apoplexie ou la paralysie. 

Le moyen le plus sage pour éviter ces accidents, c'est de 

faire un usage constant et régulier de la 

JOUVEXCÈ de l'Abbé SOURY 

uniquement composée de plantes inofïensives, ayant la 

propriété de purifier le sang, rétablir la circulation en ren- 

dant aux vaisseaux leur souplesse et leur élasticité. 

C'est du reste ce qui expliqua le succès de la .?t)UViî.\ : CE 

de l'Abbé Sonry dans le traitement des Varices, Ph!é- 

fe tes, Hémorroïdes, des MALADIES INTERIEURES 

Ée ta FEW!i¥!E, rVléirites, Fîfepôroe, Hémorragies, 

Pertes biïsnches, Règles irréyuîières et doulou- 

reuses, Accidents du RETOUR D'AGE, etc. 

Le flacon 3 Ir. 50 dans tomes les Pharmacies. 

4 fr. 10 franco gare. Les trois flacons 10 lr. 50 franco 

contre mandat-poste adressé : Pharmacie Mag. DUMON- 

TIER, à Rouen. 

(Notice et renseignements confidentiels gratis)' 

sera à Toulouse, à partir de 

mardi 23 courant, à l'occasion 

des foiiies de la St-Bartliéiemy, 

avec un convoi de vaches lai 

tières de plusieurs races. Tou- 

jours, 6S, avenue des Mini mes. 

Toulouse. 

A L'OGCASîGM des foires de 

la St-Barthélemy, M. RISQM 

recevra à Toulouse, mardi 23 

courant, un beau convoi do va- 

ches laitières de plusieurs ra- 

ces. Toujours faubourg Boni 

nefoy, 149. 

Bordeaux et départ* ûe la' 

Gironde, RENSEIGNEMENTS 

commerciaux et autres : enquê- 

tes et missions confidentieïïes; 

resoMvrements ; représentation 

en justice. 

Bonne foi, célérité, discré- 

tion ; prix très madères. (Pou:' 

un renseigné ord, envover 

?«J- ° n *raMe à forfait. 

10 n J' topa»*» Morton,, 

10, Cauderan-Bordeaux. 

POUR TSIKSaâ 

| INSTANTANÉMENT LES CEEVSatt 

£»-.E.rj,ar^g:^-5re5r?tffi^^ iUIIL JI...... in.n ..m .1-,.. y |M | ;BT*THT- 

.149 Feuilleton du 23 août 1910 

iifJtlUy 

I 

Geoi'g'es PRADEL 

DEUXIÈME PARTIE 

y. 

UN COUPLE DE BANDITS 

— Nous trouveroais bien le moyen de 

la joindre, la Princesse jaune !... 

— Vous trouverez !... Vous trouvè- 

res: !... Toujours dans l'avenir !... Tou- 

jours dans les nuages !... En attendant, 

vous ne trouvez rien !... Vous manquez 

complètement d'imagination, mon cher 

Othon !... Complètement ! Et moi, com- 

me la rage froide m'aveugle et m'étouffe, 

je ne trouve rien non plus !... 

— Ça viendra... Un peu de patience, 

ma chère amie !... Rome n'a pas été bâ- 

tie en un jour !... 

— En attendant, je me ronge les on- 

gles !... 

— Patience !... 

— Tenez, Othon ! vous me ferez mou- 

rir avec votre sang-froid !... Patience !... 

Et les autres !... Cet Alexis d'Alreimpe i 

Co petit jésuite de robe courte I... Et son 

ami !... 

Règle générale, Félicité ne prononçait 

jamais le nom de d'Auriannes. 

Celui-ci lui inspirai une sorte à» ter- 

reur ? A quel sentiment obéissait-elle ?,.. 

Nul n'aurait pu sonder l'abîme de cette 

boue qui emplissait le cœur de cotte fem- 

me... Toujours est-il qu'eille employait 

toujours une sorte de périphrase pour le 

désigner. 

— Enfin ! — reprit Othon Moriay, — 

je me casse la tête à me demander com- 

ment il a pu se faire que ces deux ani- 

maux-là aient pu passer au travers des 

mailles du filet si bien tendu du capitai- 

ne Hannisson. 

— Une jolie brute !... celui-là !... J'at- 

tendais, je me rongeais le cœur !... J'é- 

tais là, comptant les minutes !.~ 

— Je les vois d'ici !... 

— C'est que. .. assister à leur exécu- 

tion !... Les voir pendre !... Recueillir 

leur dernier râle ! le UT spasme suprê- 

me !.... Je n'en vivais pas !... Enfin, vers 

les trois heures de l'après-midi, Harris- 

son arrive !... Un dogue !... Une tête !... 

Des yeux fous !... — « A cheval !— hur- 

le-t-il. — Allons !... A cheval !... » 

Je lui demande : « Et vos Français !...» 

Et lui de me répondre : 

— Allez vous promener !... espèce de 

folle ! Il n'y a pas plus de Français que 

de beurre en broche !... Fichez-moi le 

camp ! ou je vous fais houspiller par 

mes hommes !... Voilà tout ce que j'ai 

pu en tirer !... 

— Enfin ! ils ne se sont pas envolés ? 

— Non certes !... Je sais où ils sont... 

— Ah ! c'est un bon point... 

— Oui... Mais on n'ira pas les relancer. 

— Pourquoi ?... 

— Parce qu'ils son tout simplement re- 

tournés au ranch du duc d'Almeyra... 

Et le capitaine Harrisson, après son four, 

ne recoimimencera pas une seconde expé- 

dition... Les élections viennent d'avoir 

lieu, les juges, les shérifs, les coroners 

ont été changés... Et si l'on instruisait 

une procédure nouvelle. .. M. Selder d'u- 

ne part ; M. Murray de l'autre, inter- 

viendraient avec leurs très grosses fortu- 

nes... Jamais nos capitaux ne pourrai etnt 

lutter contre les leurs... Donc, de.ce 

côté, la partie est perdue, et bien-per- 

due !... 

— Alors ! Vous l'abandonnez ?... 

— Vous devenez un véritable imbécile, 

mon pauvre Othon I... Moi 1 Renoncer à 

une partie perdue !... Quand des gens, 

des êtres que j'exècre de toutes les for- 

ces de mon cœur, de mon cerveau, de 

mon corps sont en vie !... Ah ça !... mais 

vous êtes fou... ou tout simplement 

idiot !... 

— Calmez-vous ! Je vous en prie 

— Oui ! toujours du calme !... Mais 

je suis très calme, oonimo vous voyez ! 

Oh ! je sais attendre !... Je sais patien- 

ter !... Seulement !... J'ai hâte d'en arri- 

ver à mes fins !... parce que... ma vie est 

empoisonnée !... Je suis riche !... Les 

hommes, vous tout le premier, me répè- 

tent que je suis belle !... Eh bien ! je 

m'endors avec cette idée fixe qui me re- 

monte en croupe à mon réveil après m'a- 

vodr quittée, même pendant mon som- 

meil !... 

— Eh bien ! chère amie 1... et vos 

tuyaux ? 

— Ah ! c'est vrai ! je les oubliais... ' 

Voyez-vous, Othon. l'obsession qui me 

poursuit me fait perdre la tête. Je me re- 

trouve, je me reprends, et me voici... 

Vous pouvez avoir confiance en moi pour 

certains diagnostics relatifs à certains 

états d'âme... Lorsque je suis entrée en 

ces derniers temps dans le salon de Ro- 

che-Cœur, chez cette vieille bêto de Sci- 

pion Murray, qui ne vit que pour le mar- 

bre de ses carrières, je n'avais pas fran- 

chi le seuil do cette pièce, où étaient réu- 

nis tous les hôtes de la viillla^ cme j'accué- 

rais immédiatement une certitude. A 

savoir celle;-ci... il y avait de l'amour 

sous tiloehe... 

— Mâtin !... quelle perspicacité !... 

— Ne riez pas, Othon !... Le visage 

d'une femme qui aime, quand cette fem- 

me est jeune et jolie, est un miroir sur 

lequel une autre femme, lorsqu'elle n'est 

point tout à fait une sotte, peut ouver- 

tement lire... Croyez-moi ! Je ne saurais 

me tromper !... Maud Murray et Eva 

Selder, mes deux anciennes amies, qui 

m'ont si carrément lâchée, sont amou- 

reuses. 

— De qui ? 

— Oh 1 ce n'était point malin encore 

à deviner... Ce petit hypocrite d'Alexis 

d'Alreimpe et... l'autre... son ami, arri- 

vant à Roche-Cœur, proscrits, poursui- 

vis, traqués ainsi que deux véritables 

héros de roman, ont dû taper dans l'œil, 

et du premier coup, de ces deux péron- 

nelles solitaires et inoccupées. 

— Ccmnie vous allez !... Comme vous 

allez !.., 

— Je Vais juste !... et je vois juste !... 

— Mais je ne m'inscris pas en faux, 

chère amie. Je vous rends simplement 

hommage !... 

— Le choix qu'elles ont fait n'était pas 

difficile à établir... Je les connais toutes 

les deux, Maud Murray et Eva Solder.. 

Maud, coquette, un peu frivole, a dû 

s'amouracher du joli visage d'Alexis.. 

Oh ! Eva est une maîtresse fille... droite 

comme un jonc, son cœur aura été tout 

droit à... l'autre... l'ami du petit d'Al- 

reimpe. 

— Et après ? 

— Laissez-moi continuer, je n'en ai 

plus pour longtemps... 

— Mais croyez bien, chère amie, que 

très vivement vous m'intéressez 1... 

— Si fia n'est pas à présent, à coup 

sûr ce sera tout a l'heure... Je poursuis 

donc !... L'autre, je le connais... il a dû 

ne pas demeurer insensible à Téciiosion 

de la passion d'Eva pour lui... S'il s'é- 

tait mis à l'aimer ! Oh ! ce serait une 

chance superbe dans mon jeu... car... 

il l'aimera, je vous le jure... de toutes 

ses forces... Et dès lors... je saurai, je 

pourrai aisément l'atteindre... et le faire 

horriblement souffrir !... 

Othon Morlay leva les yeux sur Féli- 

cité. 

Dans ses regards se lisait une vérita- 

ble terreur... Oui ! cette femme qui sem- 

blait un véritable démon, un génie mal- 

faisant vomi par l'enfer... cette femme, 

avec sa perversité si froide, si mesurée, 

lui causait un véritable effarement. 

— Eh bien ! — reprenait-elle encore, 

— M. Murray et sa fille viennent d'arri- 

ver à Chicago, ainsi qu'ils ont l'habitude 

de le faire chaque année... Et Eva Selder 

n'a pas quitté son amie Maud. L'une et 

l'autre ont naturellement besoin d'une 

confidente... C'est limpide !... mainte- 

nant... Avez-vous compris ?... 

— Compris quoi ? — demanda l'hon> 

-me d'affaires, fixant ses gros yeux éton- 

nés sur ceux de la jeune femme. 

— Quelle brute 1 — murmura celle-ci 

entre ses dents. 

Alors, s'animant plus encore : 

— Mais vous ne comprenez donc pas 

que par Eva et Maud nous arriverons 

sûrement aux deux autres !... 

— Si ! si !... j'ai saisi 1... 

— Ce n'est pas malheureux 1 

— Dame ! chère amie, je ne suis pas 

de votre force ! 

— Oh ! ça se voit, du reste !... Enfin » 

votre rôle est tout tracé... U faut que 

vous vous introduisiez chez Scipion 

Murray \... Il faut que vous deveniez 

l'un des intimes de la maison !.,. puisque 

les partes de cette maison me sont irré- 

vocablement fermées... 

Mais comment ?... De quelle façon ? 

Ceci vous regarde... Cést votre af- 

faire... Une fois que vous serez dans la- 

place... Nous verrons à y attirer les deux 

troubadours !... Et alors !... alors ! je ne 

sais pas ce qui se passera... mais 

suis bien convaincue que j'aurai du joh 

agrément!... 

En prononçant ces derniers mots, l a 

physionomie de Félicité laissa transpa- 

raître le fond infernal de son âme. 

Nous avons dit combien elle était aao- 

rabtement jolie ?... 

Elle devint laide !... réellement n> 

deuse, si bien qu'Othon Morlay, si sf" 

lide, si bronzé qu'il pût être, tressa»» 

sur lui-même, réellement épouvante 

CCS" 

ET LA BAR.B3 

SN CHAÏAIN, BROS OB 3013 |' 

ÏUANCB3 NATURELC.S9 g- ' 

KE TÂCHE PAS 

S et o ffauas I- 

SS, riic *l$t!ce-T.o**ain!t 33 £ 

TOULOUSE f, 

Imprimerie spéciale. 

Le gérant : Amédéo BESSOM- 

— - lût 

Des deux passions dominantes^ , a 

créature, l'amour et la haine, 

haine qui est la plus forte. , r . 

Il est des femm-es créées pour l'a:m0"to 

celles-là sont la plupart du temps o 

merveilleuses entités, toutes faites " 

tendresse, d'abnégation et de dévou 

ment. , â 

D'autres femmes sont créées P^ 1 ,^^ 

haine. Celles-là sont tout simplement a 

monstres. ; . 

Malgré son admirable forme, ^ 

était de celles-là !... , $ 

Elle aurait sacrifié tout, sa santé. s 

fortune, jusqu'à sa beauté, — la ^. 0 jc 

dangereuse des armes, — pour P°.^ & 

lentement et sûrement assauvi- 

haine. , 

Vous souvenez-vous de la o^vise .g 

Catherine de Médias : Odiate e asp* 

(haïr et attendre). q C:ll le>- 

Elle aurait pu servir à Félicite. ° a e &*, 

ment cette dernière ne désirait pas» 

dre... Avec elle, c'était tout de sM"' e - 

(A sidvt e -l

23 août 1910 - Bibliothèque de Toulouse

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

Delete template?

Save as template?